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FR2898272
A1
UTILISATION DE DERIVES DU 3,5-SECO-4-NOR-CHOLESTRANE POUR L'OBTENTION D'UN MEDICAMENT CYTOPROTECTEUR
20,070,914
La présente invention concerne l'utilisation de dérivés du 3,5-seco-4-norcholestane pour l'obtention d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur. Les processus dégénératifs cellulaires sont caractérisés par le dysfonctionnement des cellules entraînant souvent des activités cellulaires indésirables et la mort cellulaire. Les cellules ont développé des mécanismes d'adaptation, en réponse au stress, qui allongent leur durée de vie ou retardent ou empêchent la mort cellulaire (mécanismes cytoprotecteurs). Cependant, ces mécanismes cytoprotecteurs sont parfois insuffisants, inadéquats, ou induits trop tard pour être efficaces et les cellules meurent. Il peut donc s'avérer intéressant de disposer de nouveaux médicaments, cytoprotecteurs, qui favoriseraient la cytoprotection. C'est un des buts de la présente invention. Le terme cytoprotecteur fait référence à la capacité d'agents, naturels ou non, à protéger une cellule contre la mort cellulaire pathologique et/ou contre les dysfonctionnements cellulaires conduisant à la mort cellulaire. Ces dysfonctionnements cellulaires peuvent être par exemple d'origine mitochondriale, comme une réduction de la capacité à générer de l'ATP, une incapacité à capter et/ou retenir le calcium, ou la génération de radicaux libres. Parmi les mécanismes principaux de mort cellulaire, on distingue essentiellement la nécrose, l'apoptose et la nécroptose. La nécrose est une mort cellulaire dite "accidentelle" qui survient lors d'un dommage tissulaire. C'est la membrane plasmique de la cellule qui est la plus touchée, entraînant une modification de l'homéostasie de la cellule. Les cellules vont se gorger d'eau au point que cela va entraîner la lyse de leur membrane plasmique. Cette lyse cellulaire conduit au largage dans le milieu environnant du contenu cytoplasmique. La nécrose est à l'origine du processus inflammatoire. La nécrose peut toucher un ensemble de cellules ou un tissu alors que les autres parties de voisinage restent vivantes. La transformation qui en résulte est une mortification des cellules ou des tissus. Autrement dit, la nécrose se définit par des modifications morphologiques survenant lorsqu'une cellule arrive en fin de vie à la suite d'événements tels qu'un traumatisme important comme un arrêt ou une diminution de la circulation sanguine au niveau d'un organe, l'hyperthermie (élévation importante de la température), une intoxication par un produit chimique, un choc physique, etc... Une des nécroses les plus connues est celle du myocarde lors de l'infarctus (arrêt d'apport circulatoire au niveau du muscle cardiaque) due à une oblitération (obstruction) d'une artère coronaire. L'apoptose fait partie intégrante de la physiologie normale d'un organisme. C'est une forme physiologique de mort cellulaire hautement régulée et elle est nécessaire à la survie des organismes multicellulaires. L'apoptose est un processus qui joue un rôle primordial au cours de l'embryogenèse. Les cellules en apoptose ou apoptotiques vont s'isoler des autres cellules. L'apoptose implique habituellement des cellules individuelles dans un tissu et ne provoque pas l'inflammation. L'un des points morphologiques caractéristiques de l'apoptose est l'importante condensation à la fois du noyau et du cytoplasme ce qui induit une diminution significative du volume cellulaire. Le noyau se fragmente ensuite, chaque fragment est entouré d'une double enveloppe. Des corps apoptotiques (éléments cytoplasmiques et nucléaires) sont ensuite libérés et vont être absorbés par phagocytose par les cellules voisines. L'apoptose peut être induite de différentes façons. Par exemple, une radiation, la présence d'un composé chimique ou d'une hormone sont des stimuli susceptibles d'induire une cascade d'événements apoptotiques dans la cellule. Des signaux intracellulaires comme une mitose incomplète ou un dommage à l'ADN peuvent aussi induire l'apoptose. L'apoptose intervient aussi après l'action d'un génotoxique ou au cours d'une maladie. Certaines pathologies sont caractérisées par une apoptose anormale, entrainant la perte de certaines populations cellulaires, comme par exemple l'hépatotoxicité, les rétinopathies, la cardiotoxicité. On distingue donc l'apoptose physiologique et l'apoptose pathologique. L'invention s'adresse essentiellement à l'apoptose pathologique. Il existe d'autres mécanismes de mort cellulaire, comme par exemple la nécroptose, qui présente des caractéristiques de la nécrose et de l'apoptose. Une cellule mourrant par nécroptose présente des caractéristiques similaires à celles d'une cellule mourrant par nécrose, mais les étapes biochimiques de ce mécanisme s'assimilent plus à celles de l'apoptose. Ce mécanisme de mort cellulaire intervient par exemple dans l'ischémie. C'est donc aussi un des buts de la présente invention que de disposer de nouveaux médicaments qui pourraient permettre de prévenir et/ou traiter la nécrose et/ou l'apoptose pathologique et/ou la nécroptose (médicaments antinécrotiques et/ou antiapoptotiques et/ou antinécroptotiques). Les processus dégénératifs cellulaires peuvent résulter, entre autres, de situations pathologiques regroupées sous le terme de maladies ou affections dégénératives, de traumatismes, ou d'exposition à divers facteurs. Ces traumatismes et facteurs peuvent inclure, par exemple, l'exposition aux radiations (UV, gamma), l'hypoxie ou la privation d'oxygène, la privation de nutriments, la privation de facteurs de croissance, des poisons, des toxines cellulaires, des déchets, des toxines environnementales, des radicaux libres, des oxygènes réactifs ou encore certains événements et/ou procédures médicaux comme par exemple les traumatismes chirurgicaux incluant les transplantations. On peut citer également des agents chimiques ou biologiques utilisés comme agents thérapeutiques dans le contexte de traitements médicaux comme par exemple des agents cytostatiques ou des agents anti-inflammatoires. Parmi les situations pathologiques caractérisées par un processus dégénératif les plus importantes, autres que les affections neurologiques ou neurodégénératives auxquelles la présente invention ne s'adresse pas, on trouve : les maladies des os, des articulations, du tissu conjonctif et du cartilage, telles que l'ostéoporose, l'ostéomyélite, les arthrites dont par exemple l'ostéoarthrite, l'arthrite rhumatoïde et l'arthrite psoriatique, la nécrose avasculaire, la fibrodysplasie ossifiante progressive, le rachitisme, le syndrome de Cushing ; les maladies musculaires telles que la dystrophie musculaire, comme par exemple la dystrophie musculaire de Duchenne, les dystrophies myotoniques, les myopathies et les myasthénies ; les maladies de la peau, telles que les dermatites, l'eczéma, le psoriasis, le vieillissement, ou encore les altérations de la cicatrisation ; les maladies cardiovasculaires telles que l'ischémie cardiaque et/ou vasculaire, l'infarctus du myocarde, la cardiopathie ischémique, l'insuffisance cardiaque chronique ou aigue, la dysrythmie cardiaque, la fibrillation auriculaire, la fibrillation ventriculaire, la tachycardie paroxystique, l'insuffisance cardiaque, l'anoxie, l'hypoxie, les effets secondaires dus à des thérapies avec des agents anticancéreux ; les maladies circulatoires telles que l'athérosclérose, les scléroses artérielles, et les maladies vasculaires périphériques, les accidents vasculaires cérébraux, les anévrismes ; les maladies hématologiques et vasculaires telles que : l'anémie, l'amyloïdose vasculaire, les hémorragies, la drépanocytose, le syndrome de la fragmentation des globules rouges, la neutropénie, la leucopénie, l'aplasie médullaire, la pancytopénie, la thrombocytopénie, l'hémophilie ; les maladies du poumon incluant la pneumonie, l'asthme ; les maladies 15 chroniques obstructives des poumons comme par exemple les bronchites chroniques et l'emphysème ; les maladies du tractus gastro-intestinal, telles que les ulcères ; les maladies du foie incluant les hépatites virales et les cirrhoses, les maladies du foie dues à des toxines ou des médicaments ; 20 les maladies du pancréas comme par exemple les pancréatites aigues ou chroniques ; les maladies métaboliques telles que les diabètes mellitus et insipide, les thyroïdites ; les maladies des reins telles que par exemple les désordres rénaux aigus 25 ou la glomérulonéphrite ; les infections virales et bactériennes telle que la septicémie ; les intoxications sévères par des agents chimiques, des toxines ou des médicaments ; les affections dégénératives associées au Syndrome Immuno Déficitaire 30 Acquis (SIDA) ; les désordres associés au vieillissement, tel que le syndrome du vieillissement accéléré ; les maladies inflammatoires, telles que la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde ; les maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux ; les désordres dentaires tels que ceux aboutissant à la dégradation des tissus comme par exemple les périodontites ; les maladies ou désordres ophtalmiques incluant les rétinopathies diabétiques, le glaucome, les dégénérescences maculaires, la dégénérescence rétinienne, la rétinite pigmentaire, les trous ou déchirures rétiniennes, le décollement rétinien, l'ischémie rétinienne, les rétinopathies aigues associées à un traumatisme, les dégénérescences inflammatoires, les complications post chirurgicales, les rétinopathies médicamenteuses, la cataracte ; les désordres des voies auditives, tels que l'otosclérose et la surdité induite par des antibiotiques ; les maladies associées aux mitochondries (pathologies mitochondriales), telles que l'ataxie de Friedrich, la dystrophie musculaire congénitale avec anomalie mitochondriale structurelle, certaines myopathies (syndrome des MELAS, syndrome de MERFF, syndrome de Pearson), le syndrome de MIDD (diabètes mitochondriaux et surdité), le syndrome de Wolfram, la dystonie. On recherche toujours des composés pharmacologiquement actifs pour lutter contre les processus dégénératifs évoqués ci-dessus. La présente invention répond à cette demande de composés cytoprotecteurs. En effet, la demanderesse a découvert que les dérivés du 3,5-seco-4-norcholestane et notamment le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-ol sont doués de remarquables propriétés cytoprotectrices. C'est pourquoi la présente invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé répondant à la formule I (I) dans laquelle - X et Y pris ensemble représentent une fonction céto (=O), un groupement oxime (=NOH) ou un groupement méthyloxime (=NHOMe) ou X représente un hydroxyle et Y un atome d'hydrogène, - B représente un radical hydroxyle et C et D, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, ou un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, ou B et C pris ensemble représentent une fonction céto et D un radical méthyle, hydroxyle, ou méthylamine, ou B et C représentent un atome d'hydrogène et D un radical méthylamine, ou B et C pris ensemble représentent un groupement oxime et D un radical méthyle, et R représente un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters, pour la préparation d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur. Selon une forme particulière de l'invention, le radical R des composés de formule I utilisables est préférentiellement le radical du cholestane de formule II (Il). Selon d'autres formes particulières de l'invention, les composés de formule I pour lesquels X et Y pris ensemble représentent une fonction céto ou représentent un groupement oxime, sont préférentiellement utilisés. Selon encore d'autres formes particulières de l'invention, les composés de formule I pour lesquels B représente un radical hydroxyle et C et D, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, ou encore pour lesquels B et C pris ensemble représentent une fonction céto et D représente un radical méthyle, sont préférentiellement utilisés. Très préférentiellement, on utilise selon l'invention au moins un composé de formule I choisi parmi le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-ol, le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-méthyl alcool, ou le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-diméthyl alcool, ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters. Les intéressantes propriétés cytoprotectrices des composés de formule I justifient leur utilisation pour la préparation d'un médicament cytoprotecteur, particulièrement destiné au traitement ou à la prévention de la nécrose et/ou de l'apoptose et/ou la nécroptose (médicaments antinécrotiques et/ou antiapoptotiques et/ou antinécroptotique) ou encore des affections comme les maladies des os, des articulations, du tissu conjonctif et du cartilage, les maladies musculaires, les maladies de la peau, les maladies cardiovasculaires, les maladies circulatoires, les maladies hématologiques et vasculaires, les maladies du poumon, les maladies du tractus gastro-intestinal, les maladies du foie, les maladies du pancréas, les maladies métaboliques, les maladies des reins, les infections virales et bactériennes, les intoxications sévères, les affections dégénératives associées au Syndrome Immuno Déficitaire Acquis (SIDA), les désordres associés au vieillissement, les maladies inflammatoires, les maladies auto-immunes, les désordres dentaires, les maladies ou désordres ophtalmiques, les maladies des voies auditives, les maladies associées aux mitochondries (pathologies mitochondriales). Avantageusement, les composés de formule I peuvent être utilisés dans la préparation d'un médicament destiné à la protection des cellules cardiaques (médicament cardioprotecteur) ou d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention des maladies associées aux mitochondries. Selon l'invention le composé de formule I est avantageusement présent dans le médicament cytoprotecteur à des doses physiologiquement efficaces ; lesdits médicaments renferment notamment une dose cytoprotectrice efficace d'au moins un des composés de formule I. A titre de médicaments, les composés répondant à la formule I, leurs esters, leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables ainsi que les sels d'additions avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters peuvent être formulés pour la voie digestive ou parentérale. Les médicaments selon l'invention peuvent comprendre en outre au moins un autre ingrédient thérapeutiquement actif, pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, notamment lors d'un traitement chez un sujet atteint d'une pathologie ou d'un traumatisme lié à la dégénérescence ou à la mort des motoneurones tel que défini ci-dessus. Selon l'invention, le composé de formule I peut être utilisé dans le médicament, en mélange avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, c'est à dire pharmaceutiquement inactifs et non toxiques. On peut citer par exemple des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnées, etc., compatibles avec un usage pharmaceutique et connues de l'homme du métier. Les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou véhicules utilisables dans des formulations (liquides et/ou injectables et/ou solides) sont notamment la méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les cyclodextrines, le polysorbate 80, le mannitol, la gélatine, le lactose, des huiles végétales ou animales, l'acacia, etc. Les compositions peuvent être formulées sous forme de suspension injectable, de gels, huiles, comprimés, suppositoires, poudres, gélules, capsules, etc., éventuellement au moyen de formes galéniques ou de dispositifs assurant une libération prolongée et/ou retardée. Pour ce type de formulation, on utilise avantageusement un agent tel que la cellulose, des carbonates ou des amidons. L'administration peut être réalisée par toute méthode connue de l'homme du métier, de préférence par voie orale ou par injection, typiquement par voie intra-péritonéale, intra-cérébrale, intra-thécale, intra-veineuse, intra-artérielle ou intra-musculaire. L'administration par voie orale est préférée. S'agissant d'un traitement à long terme, la voie d'administration préférée sera sublinguale, orale ou transcutanée. Pour les injections, les composés sont généralement conditionnés sous forme de suspensions liquides, qui peuvent être injectées au moyen de seringues ou de perfusions, par exemple. II est entendu que le débit et/ou la dose injectée, ou de manière générale la dose à administrer, peuvent être adaptés par l'homme du métier en fonction du patient, de la pathologie, du mode d'administration, etc.. Il est entendu que des administrations répétées peuvent être réalisées, éventuellement en combinaison avec d'autres ingrédients actifs ou tout véhicule acceptable sur le plan pharmaceutique (tampons, solutions saline, isotonique, en présence d'agents stabilisants, etc.). L'invention est utilisable chez les mammifères, notamment chez l'être humain. En général la dose journalière du composé sera la dose minimum pour obtenir l'effet thérapeutique souhaité. Les doses des composés ci-dessus décrits 25 et par exemple du 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-ol seront en général comprises entre 0,001 à 100 mg par kilo par jour pour l'homme. Si nécessaire, la dose journalière peut être administrée en deux, trois, quatre, cinq, six ou plus, prises par jour ou par sous-doses multiples administrées par intervalles appropriés pendant la journée. 30 La quantité choisie dépendra de multiples facteurs, en particulier de la voie d'administration, de la durée d'administration, du moment de l'administration, de la vitesse d'élimination du composé, du ou des différents produits utilisés en combinaison avec le composé, de l'âge, du poids et de la condition physique du patient, ainsi que de son histoire médicale, et de toutes autres informations connues en médecine. La prescription du médecin traitant pourra commencer à des doses inférieures à celles généralement utilisées, puis ces doses seront progressivement augmentées afin de mieux maîtriser l'apparition d'éventuels effets secondaires. Les composés de formule I utilisés selon l'invention peuvent être synthétisés en faisant réagir un composé de formule III HO O (III) dans laquelle dans laquelle R a les significations précédemment indiquées que l'on soumet - soit à l'action de la méthylamine puis de l'hydroxylamine pour obtenir un composé de formule I dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, X et Y représentent ensemble un groupement oxime, B représente ensemble avec C une fonction céto et D un groupement méthyl amine - soit à une méthylation pour obtenir un composé de formule IV R O (IV) dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, que l'on soumet à l'action d'un agent de protection de la fonction cétone en position 5 pour obtenir un composé de formule V (V) dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, que - ou bien l'on fait réagir avec le méthyl lithium puis l'on soumet à l'action d'un agent de déprotection de la fonction cétone en position 5 puis l'on fait réagir avec l'hydroxylamine pour obtenir un composé de formule I dans laquelle R a les significations précédemment indiquées, X et Y représentent ensemble un groupement oxime, B représente un groupement hydroxyle et C et D représentent des radicaux alkyles linéaires ou ramifiés de 1 à 4 atomes de carbone, - ou bien l'on saponifie, puis fait réagir avec un composé de formule H3C-NH-OCH3, puis fait réagir avec le méthyl lithium, pour obtenir un composé de formule VI R (VI) que l'on soumet à une réduction de la fonction cétone puis l'on soumet à l'action d'un agent de déprotection de la fonction cétone en position 5 puis l'on fait réagir avec l'hydroxylamine pour obtenir un composé de formule I dans laquelle R R à les significations précédemment indiquées, X et Y représentent ensemble un groupement oxime, B représente un groupement hydroxyle, et C représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone éventuellement substitué et D représente un atome d'hydrogène, - ou bien l'on réduit pour obtenir un composé de formule VII R HO (VII) dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, B représente un groupement hydroxyle, et C et D représentent un atome d'hydrogène, que 5 - soit l'on soumet à l'action d'un agent d'oxydation pour obtenir un composé de formule VIII (VIII) dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, dont l'on 10 prépare la base de Schiff puis réduit, puis l'on soumet à l'action d'un agent de déprotection de la fonction cétone en position 5, puis l'on fait réagir avec l'hydroxylamine pour obtenir un composé de formule I dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, X et Y représentent ensemble un groupement oxime, B représente un groupement méthylamine, et C et D 15 représentent un atome d'hydrogène, - soit l'on soumet à l'action d'un agent de déprotection de la fonction cétone en position 5, puis l'on fait réagir avec une amine choisie parmi l'hydroxylamine, la méthylhydroxylamine et la carboxyméthylhydroxylamine pour obtenir un composé 20 de formule I dans laquelle R à les significations précédemment indiquées, X et Y représentent ensemble respectivement un groupement oxime, méthyloxime, et carboxyméthyloxime, B représente un groupement hydroxyle, et C et D représentent un atome d'hydrogène, et l'on isole et si désiré salifie, les composés de formule I ou estérifie puis si désiré les composés de formule I. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre du procédé ci-dessus décrit, - la réaction du composé de formule III avec la méthylamine est réalisée en présence d'un agent de couplage activant la fonction acide comme le BOP (Benzotriazole-1-yl-oxy-tris-(diméthylamino)-phosphonium hexafluorophosphate) ou le TBTU (2-(1H-benzotriazole-1-yl)-1,1,3,3-tétraméthyluronium tétrafluoroborate) avantageusement en présence d'une base comme la N- méthylmorpholine, notamment dans un solvant adapté comme le dichlorométhane ou le diméthylformamide. De préférence on la réalise en présence de EDCI (1-Ethyl-3-(3'-diméthylaminopropyl)carbodiimide) associé à la 4-diméthylaminopyridine dans le dichlorométhane, le mélange étant soumis à une agitation à température ambiante pendant 24 h. Le produit est ensuite mis en solution de préférence dans la pyridine, puis on ajoute de 5 à 7 et notamment 6 équivalents de chlorhydrate d'hydroxylamine. - la méthylation du composé de formule III est réalisée par réaction avec le méthanol en présence de chlorure de thionyle, de préférence en solubilisant l'acide de formule II dans un volume adapté d'un mélange de 70% de méthanol et 30% de dichlorométhane. On refroidit à 0 C et l'on ajoute goutte-à-goutte 3 équivalents de chlorure de thionyle. On agite alors 2 heures à température ambiante. Sur ce composé, la protection de la fonction cétone est effectuée de préférence en solubilisant le produit dans un excès, par exemple 10 équivalents de triméthylorthoformate et un volume suffisant d'éthylène glycol, puis addition d'acide p-toluènesulfonique anhydre. - la réaction du composé de formule V avec le méthyl lithium est de préférence effectuée dans le THF anhydre puis après refroidissement à environ û 45 C, addition goutte-à-goutte d'un excès de méthyl lithium. La déprotection du dioxolane qui bloque la fonction cétone en position 5, est réalisée dans l'acétone en présence d'acide sulfurique. De préférence on l'effectue dans du dioxane, en présence d'un mélange eau /acide acétique 1/1. L'oxime de la cétone est avantageusement réalisée comme ci-dessus. - la saponification du composé de formule V est réalisée avec la soude de préférence dans le dioxane. On ajoute notamment environ 2 équivalents d'une solution aqueuse de soude. Ce produit est mis en réaction avec un composé de formule H3C-NH-OCH3 par exemple en présence d'un agent de couplage activant la fonction acide comme le BOP ou le TBTU en présence d'une base comme la N-méthylmorpholine dans un solvant adapté comme le dichlorométhane ou le diméthylformamide. De préférence on la réalise en présence de EDCI associé à l'hydroxybenzotriazole avec de la triéthylamine ajoutée goutte-à-goutte dans le solvant. Ce produit est mis en réaction avec le méthyl lithium sous atmosphère d'argon selon le protocole décrit ci-dessus, puis la fonction cétone en 3 est réduite par le borohydrure de sodium. Le produit obtenu est ensuite soumis à la déprotection de la fonction cétone en position 5 et mis en réaction avec l'hydroxylamine selon le même protocole décrit ci-dessus. - la réduction du composé de formule V pour obtenir le composé de formule VII est réalisée de préférence par de l'hydrure d'aluminium lithium notamment en le plaçant en suspension dans du tétrahydrofurane. On hydrolyse avec précaution par addition d'une solution de sulfate de sodium. - l'oxydation du composé de formule VII est réalisée à l'aide de chlorochromate de pyridimium. Sur ce produit on obtient la base de Schiff qui est réduite instantanément notamment en solubilisant sous argon de préférence dans l'éthanol en présence de triéthylamine, de chlorhydrate de méthylamine et de tétraisopropoxyde de titane, puis addition de borohydrure de sodium. La déprotection de la fonction cétone en position 5 ainsi que la réaction avec l'hydroxylamine est effectué dans les conditions précédemment décrites. Les exemples qui suivent illustrent la présente demande sans toutefois la limiter. Les temps de rétention ci-après sont exprimés en minutes et centièmes de minute. La méthode de chromatographie liquide utilisée pour l'ensemble des produits 30 est la suivante : Colonne : Macherey-Nagel -Nucleosil 300-6 C4 - 150x4,6 mm Gradient : eau (+0.05% acide trifluoroacétique) / acétonitrile (+0,05% acide trifluoroacétique) t = 0 min : 60% acétonitrile, 40% H2O t = 6 min : 100% acétonitrile, 0% H2O t = 11 min : 100% acétonitrile, 0% H2O t = 13 min : 60% acétonitrile, 40% H2O t = 15 min : 60% acétonitrile, 40% H2O. Les conditions d'ionisation pour le spectromètre de masse sont : Température de la source : 250 C Tension de cône : 50 V Capillaire voltage : 3 kV Rflens:0.3V Exemple 1 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-methylamide Stade A : Dans un premier temps, dans un ballon on introduit 250 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-oic acide, 38 mg de chlorhydrate de méthylamine, 250 mg d'EDCI, 100 mg de DMAP et 2,5 mL de dichlorométhane. La solution est agitée 24 heures à température ambiante puis le milieu réactionnel est dilué par ajout de dichlorométhane et lavé avec une solution de bicarbonate de sodium à 10%. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (CH2Cl2 / MeOH 95/5). On récupère 176 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one - 3-méthylamide avec un rendement de 68%. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 4 min 42 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 418 ; [2M+H]+=835 Stade B : Ensuite, dans un ballon, on introduit 50 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one -3-méthylamide, 50 mg de chlorhydrated'hydroxylamine dans 1 mL de pyridine. On agite 16 heures à température ambiante puis le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite. Le résidu obtenu est repris dans un mélange CH2Cl2 / H2O ; la phase organique est séparée, lavée à l'eau, séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée sous pression réduite. On récupère 40,6 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-méthylamide avec un rendement de 78%. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 70 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 433 ; [2M+H]+=865 Exemple 2 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-dimethyl alcool Stade A : Dans un ballon, on solubilise 10,5 g d'acide 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-oique dans 378 rnL de méthanol et 146 mL de dichlorométhane. On refroidit à 0 C et l'on ajoute goutte-à-goutte 5,7 mL de chlorure de thionyle. On agite alors 2 heures à température ambiante. Le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite, co-évaporé au toluène puis au dichlorométhane. On obtient 10,3 g de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-méthyl ester avec rendement de 94%. Le produit est utilisé tel quel sans purification. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 4 min 69 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : {M+H}+ = 419 ; [2M+H]+ = 785 Stade B : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthyl ester Dans un ballon, on met en solution 9,62 g de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-méthyl ester dans 25 mL de triméthylorthoformate et 53 mL d'éthylène glycol. On ajoute alors 400 mg (2,3 mmol) d'acide p-toluènesulfonique anhydre puis on agite 1 nuit à température ambiante. On ajoute de l'acétate d'éthyle au milieu réactionnel ; on réalise un lavage par une solution à 10% d'hydrogénocarbonate de sodium. La phase organique est séparée, séchée sur sulfate de magnésium anhydre et concentrée sous pression réduite. On obtient 9,95 g de 3,5-seco-4-nor- cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthyl ester avec rendement de 93%. Le produit est utilisé tel quel sans purification. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 76 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : {M+H}+ = 463 Stade C : Dans un ballon, on solubilise 300 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthyl ester dans 5 mL de THF anhydre. Le milieu est refroidi à -45 C puis on ajoute goutte-à-goutte 1,36 mL d'une solution de méthyllithium 1,6M dans l'éther. Après 30 minutes d'agitation à -45 C. On ajoute quelques gouttes de méthanol au milieu réactionnel et ramène à température ambiante. On reprend dans 20 mL d'éther diéthylique et on lave avec une solution saturée de bicarbonate de sodium, puis avec une solution saturée de chlorure de sodium. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, puis concentrée sous pression réduite. On obtient 295 mg 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-diméthyl alcool (PM=462) avec un rendement de 98%. Temps de rétention : 5 min 56 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M- (CH2OH-CH2OH + 10 H2O)+H]+]=401 Stade D : Dans un ballon, on ajoute 6 mL d'un mélange eau /acide acétique 1/1 et 295 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-diméthyl alcool ; on chauffe à reflux pendant 1h30. Après refroidissement, le milieu réactionnel est dilué avec 15 de l'acétate d'éthyle, lavé avec une solution de saturée de chlorure de sodium, puis avec une solution saturée de bicarbonate de sodium. Enfin, la phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. Le produit brut obtenu est purifié par flash chromatographie (éther de pétrole / acétate d'éthyle 8/2). On obtient 180 mg 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-diméthyl alcool avec un 2 0 rendement de 68%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 08 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 419 ; [M-H2O+H]+=401 ; [2M+H]+=837 25 Exemple 3 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-diméthyl alcool Dans un ballon, on introduit 1 g du composé de l'exemple 2, 1 g de chlorhydrate d'hydroxylamine dans 53 mL de pyridine et quelques mL de dichlorométhane pour solubiliser la cétone. On agite 16 heures à température ambiante puis le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite. Le résidu 30 obtenu est repris dans un mélange CH2Cl2 / H2O ; la phase organique est séparée, lavée à l'eau, séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée sous pression réduite. On récupère 814 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-diméthyl alcool avec un rendement de 78%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 09 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 434 ; [2M+H]+=867 Exemple 4 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime- 3-méthyl alcool, Stade A : Dans un ballon, on place 2 g de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5, 5(éthylène dioxy)-3-méthyl ester dans 26 mL de dioxane. On ajoute 8,6 mL d'une solution de soude 1 N. Le milieu réactionnel est chauffé à reflux pendant 1 h30 et le dioxane est évaporé sous pression réduite. On acidifie la solution obtenue par ajout d'une solution d'acide chlorhydrique 1 N jusqu'à pH=1 et l'on extrait 2 fois au toluène. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium anhydre et concentrées sous pression réduite. On récupère 1,92 g d'acide 3,5-seco-4-norcholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-oïque avec un rendement de 99% qui est utilisé sans traitement supplémentaire dans l'étape suivante. Stade B : Dans un ballon, on place 1,9 g d'acide 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-oïque dans 30 mL de dichlorométhane. On ajoute à cette solution 1,06 g d'EDCI, 743 mg d'HOBT, 537 mg de chlorhydrate de N,O-diméthylhydroxylamine puis 1.37 mL de triéthylamine goutte-à-goutte. On agite à température ambiante pendant 16 heures. On ajoute un mélange CH2Cl2/H2O au milieu réactionnel et l'on extrait 3 fois au dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium anhydre et concentrées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (CH2Cl2/acétate d'éthyle 8/2). On récupère 1,46 g 3,5-seco-4-nor-cholestane- 5,5(éthylène dioxy).-3-(N,N-méthoxy-méthyl) amide avec un rendement de 70%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 31 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 492 Stade C : dans un ballon sous argon, on introduit 1,4 g de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-(N,N-méthoxy-méthyl) amide dans 20 mL de tétrahydrofurane anhydre et l'on refroidit à 0 C. On ajoute alors goutte-à-goutte 3,38 mL d'une solution de méthyllithium 1.6M dans l'éther. Le milieu réactionnel est agité 3h40 à 0 C puis on ajoute goutte-à-goutte une solution de 0.72 mL d'acide chlorhydrique concentré dans 7.28 mL d'eau. Le tétrahydrofurane est évaporé sous pression réduite ; la solution aqueuse obtenue est basifiée par ajout de soude 1 N jusqu'à pH=10. On extrait à l'éther diéthylique ; les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium anhydre, et concentrées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (éther de pétrole/acétate d'éthyle 9/1). On récupère 930 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthyl cétone avec un rendement de 73%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 65 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 403 Stade D : Dans un ballon, on place 119 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthylcétone du stade C dans 1,5 mL de méthanol. On refroidit à 0 C et l'on ajoute 10 mg de borohydrure de sodium. Le milieu réactionnel est agité à 0 C pendant 1h puis concentré sous pression réduite. Le résidu est repris dans de l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On récupère 94 mg 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthylalcool avec un rendement de 78%, ce produit est utilisé tel quel. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 22 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 387 Stade E : On opère comme au stade D de l'exemple 2 pour déprotéger la cétone en 5. Stade F : Dans un ballon on introduit 121 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-méthyl alcool, 1,5 mL de pyridine et 121 mg de chlorhydrate d'hydroxylamine. La solution est agitée deux jours à température ambiante. Le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite, repris dans l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est ensuite lavée à l'eau, puis séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. Le produit ainsi obtenu est purifié par flash chromatographie (éther de pétrole/acétate d'éthyle 9/1). On obtient 66 mg 3,5- seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-méthyl alcool avec un rendement de rendement 53%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 4 min 91 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 420 Exemple 5 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-méthylamine Stade A : Dans un ballon, on place en suspension 615 mg de LiAIH4 dans 57 mL de THF. On refroidit à 0 C et l'on ajoute goutte-à-goutte une solution de 3,0 g de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthyl ester, dans 57 mL de tétrahydrofurane. On agite alors à 0 C pendant 5h. On hydrolyse avec précaution par ajout d'une solution de sulfate de sodium ; la solution blanche obtenue est agitée 30 minutes, puis filtrée. Le filtrat est concentré sous pression réduite et repris dans de l'eau, extrait avec de l'acétate d'éthyle. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous pression réduite. On obtient 2,55 g 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-ol avec un rendement de 85%, ce produit est utilisé tel quel. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 4 min 82 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M- (CH2OH-CH2OH + H2O)+H]+= 373 Stade B : Dans un ballon sous argon, on solubilise 476 mg de 3,5-seco-4-norcholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-ol, dans 7 mL de dichlorométhane, puis on ajoute 189 mg d'alumine neutre et 399 mg de chlorochromate de pyridinium ; on agite à température ambiante pendant 3h30. Le milieu réactionnel est filtré sur Célite ; le filtrat est concentré sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (toluène / acétate d'éthyle 9/1 puis 8/2). On obtient 328 mg 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-al avec un rendement de 69%. Temps de rétention : 5 min 57 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 433 Stade C : Dans un ballon sous argon, on solubilise 323 mg de 3,5-seco-4-norcholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-al dans 3 mL d'éthanol, puis on ajoute 209 pL de triéthylamine, 100 mg de chlorhydrate de méthylamine et 444 pL de tétraisopropoxyde de titane. Le milieu réactionnel est agité 6h à température ambiante, puis on ajoute 42,5 mg de borohydrure de sodium. On agite 16 heures à température ambiante. Le milieu réactionnel est filtré et lavé avec du dichlorométhane. Le filtrat est séché sur sulfate de magnésium et concentré sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (dichlorométhane / méthanol 9/1 à 5/5). On obtient 84 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-,oxime-3-méthylamine avec un rendement de 25%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 93 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 448 Stade D : Dans un ballon, on introduit 50 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5,5(éthylène dioxy)-3-méthylamine et 976 pL d'un mélange eau/acide acétique 1/1. Le mélange est porté au reflux pendant 6h. Après refroidissement, le milieu réactionnel est dilué avec de l'acétate d'éthyle et lavé avec une solution saturée de chlorure de sodium puis avec une solution de bicarbonate de sodium à 5%. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. Le produit obtenu est purifié par flash chromatographie (dichlorométhane / méthanol 95/5) ; on obtient 5 mg 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-méthylamine avec un rendement de 11%. RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 68 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 404 Stade E Dans un ballon, on introduit 5 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-méthylamine, 5 mg de chlorhydrate d'hydroxylamine et 287 pL de pyridine. Le mélange est agité 16 heures à température ambiante. On reprend ensuite dans du dichlorométhane et on lave à l'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On obtient 5 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, oxime-3-méthylamine avec un rendement de91 %. Temps de rétention 3 min 66 centièmes Pics détectés en spectrométrie de masse : [M+H]+= 419 Exemple 6 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one, méthyloxime-3-ol Dans un ballon, on introduit 20 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one-3-ol, 20 mg de chlorhydrate de O-méthylhydroxylamine dans 1 mL de pyridine. On agite 36h à température ambiante et l'on rajoute 10 mg de chlorhydrate de O-méthylhydroxylamine. On agite à nouveau 16 heures à température ambiante puis le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite. Le résidu obtenu est repris dans un mélange CH2Cl2 / H2O ; la phase organique est séparée, lavée à l'eau, séchée sur sulfate magnésium anhydre et concentrée sous pression réduite. On obtient 18 mg d'une huile jaune qui est purifiée par flash chromatographie (éther de pétrole / acétate d'éthyle 9/1). On récupère 5,8 mg de 3,5-seco-4-norcholestane-5-one, methyloxime-3-ol avec un rendement de 27%. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 5 min 50 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 420 Exemple 7 : 3,5-seco-4-nor-cholestane-5-one carboxyméthyloxime-3-ol Dans un ballon, on introduit 52 mg de cétone, 25 mg d'hémi-chlorhydrate de carboxyméthoxylamine dans 0,5 mL de pyridine. On agite 2 jours à température ambiante puis le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite. Le résidu obtenu est repris dans un mélange CH2Cl2 / H2O ; la phase organique est séparée, lavée à l'eau puis par une solution d'acide chlorhydrique à 2%, séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (éther de pétrole / acétate d'éthyle 8/2). On obtient 24 mg avec un rendement de 39% de la carboxyméthyloxime. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 4 min 40 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 464 ; [2M+H]+=927 Exemple 8 On a préparé une suspension répondant à la formule 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-ol 20 mg par ml Excipient : Emulsion huileuse Exemple 9 On a préparé une forme sèche répondant à la formule Chlorydrate de 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3- N,N-diméthylglycine ester 250 mg Excipient : qsp une gélule terminée à 750 mg Exemple 10 : Prodrogue du 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-ol: 3,5-seco-4-nor-cholestan-5one oxime- 3- N,N-diméthylglycine ester Dans un ballon, on place 509 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one-3-ol 182 mg de chlorhydrate de N,N-diméthylglycine, 275 mg d'EDCI et 207 mg de DMAP dans 10 à 15 mL de dichlorométhane. On agite à température ambiante pendant 16 heures. On ajoute au milieu réactionnel une solution de bicarbonate de sodium à 5% et l'on extrait au dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de sodium anhydre et concentrées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (toluène / acétate d'éthyle 8/2). On récupère 488 mg avec un rendement de 78%. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 77 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 476 Le produit est ensuite engagé dans la réaction suivante : Dans un ballon, on introduit 488 mg du produit obtenu et 488 mg de chlorhydrate d'hydroxylamine dans 23 mL de pyridine. On agite 16 heures à température ambiante puis le milieu réactionnel est repris dans un mélange CH2Cl2 / H2O ; la phase organique est séparée, lavée à l'eau, séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée sous pression réduite. On récupère 378 mg de l'oxime avec un rendement de 75%. Le produit est ensuite salifié en présence d'une solution d éther acidifiée par une solution d'HCI, pour obtenir le produit sous forme de chlorydrate. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 43 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 491 Exemple 11 : Prodroque du 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one, oxime-3-ol: 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one,oxime-3-(4-methyl-l-piperazine) propanoate ester Dans un ballon, on place 264 mg de 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one-3-ol, 121 mg d'acide 4-méthyl-1-piperazine propanoïque sous forme de sel de lithium, 1425 mg d'EDCI et 106 mg de DMAP dans 2 à 3 mL de dichlorométhane. On agite à température ambiante pendant 1 nuit. On ajoute de l'eau au milieu réactionnel et l'on extrait au dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de sodium anhydre et concentrées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par flash chromatographie (toluène / acétate d'éthyle 98/2). On récupère 54 mg du produit désiré avec un rendement de 15%. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 66 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 545 Le produit est ensuite engagé dans la réaction suivante : Dans un ballon, on introduit 30 mg du produit obtenu et 30 mg de chlorhydrate d'hydroxylamine dans 1.2 mL de pyridine. On agite 5h30 à température ambiante puis le milieu réactionnel est repris dans un mélange CH2Cl2 / H2O ; la phase organique est séparée, lavée à l'eau, séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée sous pression réduite. On récupère 19 mg de l'oxime avec rendement de 13%. Analyse RMN-1 H (CDCI3) : conforme Temps de rétention : 3 min 62 centièmes Pic détecté en spectrométrie de masse : [M+H]+= 560 Le produit est ensuite salifié en présence d'une solution d'éther acidifiée par une solution aqueuse d'acide chlorhydrique, pour obtenir le produit sous forme de di-chlorhydrate. Exemple 12 : Effet anti-apoptotique du 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one 30 oxime-3-ol Les propriétés antiapoptotiques du 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-ol (Azasteroidal alkaloids. Synthesis of A-nor-B-homo-5-azacholestane. Rodewald, W. J.; Wicha, J. Univ. Warsaw, Bulletin de l'Académie Polonaise des Sciences, Série des Sciences Chimiques (1963), 11(8), 437-441) ont été analysées sur des cardiomyocytes, par un test de dysfonctionnement contractile induit par la doxorubicine. Une solution stock de 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-ol à la concentration de 10mM dans 100% de DMSO a été utilisée. La concentration finale en DMSO a été la même pour tous les points expérimentaux, indépendamment des concentrations en molécules utilisées. Le 3,5-seco-4-norcholestan-5-one oxime- 3-al a été testé aux concentrations de 0,1 et 0,3 pM, dilué dans une solution de Tyrode (composition en mmol/L: NaCl 135, KCL 5,4, NaH2PO4 0,33, CaCl2 1,2, MgCl2 1,0, Hepes 10 ; pH ajusté à 7,4 avec NaOH) . Méthodes Contractilité et apoptose des cardiomyocytes ventriculaires de lapin A.1 Obtention de cellules isolées de cardiomyocytes ventriculaires de lapin Des cellules ventriculaires isolées sont obtenues à partir de coeurs de lapins males de Nouvelle Zélande comme décrit dans A. d'Anglemont de Tassigny et al., Fund Clin Pharmacol, 18: 531-38, 2004. En bref, les lapins (2,0-2,5 kg) sont anesthésiés avec une solution de pentobarbital (50 mg/kg) puis reçoivent de l'héparine (200 IU/kg). Les coeurs sont excisés et immédiatement perfusés, pendant 10 à 15 minutes grâce à un appareil de Langendorff sans recirculation avec une solution isotonique de tyrode (sans calcium) oxygénée (95%, 2-5% CO2) (en mM: NaCl 135, KCI 5,4, Na2PO4 0,33, MgCl2 1,0, HEPES 10, pH ajusté à 7,4 avec NaOH 1 N à 37 C, 280-300 mOsmol/kgH2O). Ensuite, tous les coeurs sont perfusés pendant 3 minutes en mode "recirculation" avec la même solution de Tyrode sans calcium (débit coronaire, 10-15 mL/min) additionné de 1 mg/mL de collagénase type Il et 0,28 mg/mL de protéase type XIV. Finalement, tous les coeurs sont perfusés en mode sans recirculation avec la même solution de Tyrode supplémentée avec 0,3 mM CaCl2 pendant 10 min. Le ventricule gauche est enlevé et découpé en petits morceaux, la dissociation cellulaire est réalisée par agitation mécanique douce. Du calcium extracellulaire est ajouté par incrément toutes les 15 minutes, pour arriver à une concentration physiologique de 1,0 mM. Les myocytes isolés sont maintenus dans un milieu sans sérum contenant (en mM) NaCI 110, KCI 5,4, Na2PO4 0,33, NaHCO3 25, Glucose 5, MgCl2 0,8, CaCl2 1, pH ajusté à 7,4 jusqu'à 1h30 avant l'expérimentation. Toutes les cellules sont en forme de baguette, ont une striation croisée claire et ne présentent pas de vésicule à leur surface au microscope optique. A.2 Marquage à l'annexine V Le marquage à l'annexine V de la phosphatidylsérine a été utilisé comme méthode quantitative de mesure de l'apoptose en utilisant le kit MiniMacs cell isolation (Miltenyi Biotec, Bergisch, Gladbach, Germany). En bref, les cellules exposant de la phosphatidylsérine sont marquées magnétiquement avec des microbilles d'annexine V, puis passées dans une colonne placée dans un champ magnétique. Les cellules marquées (qui présentent de la phosphatidylsérine marquées magnétiquement) sont retenues dans la colonne alors que celles non marquées (cellules nécrotiques et non-apoptotiques) ne sont pas retenues. La colonne est retirée du champ magnétique, les cellules exposant de la phosphatidylsérine retenues magnétiquement sont éluées comme fraction positive et comptées avec une cellule de Mallassez. Le pourcentage de cellules apoptotiques est alors rapporté au nombre initial de cellules. A.3 Mesure de l'activité caspase-3 L'activité caspase-3 est utilisée comme méthode quantitative de mesure de l'apoptose. En bref, les cellules sont lysées et le surnageant est utilisé pour la mesure d'activité caspase-3 en utilisant le kit AK-005 (Biomol Reasearch Laboratories, Plymouth Meeting, PA, USA). Le substrat fluorogène pour mesurer l'activité caspase-3 (DEVD) est marqué avec le fluorochrome 7-amino-4-methyl coumarine (AMC) qui produit une fluorescence jaune-verte détectable à la lumière UV à 360/460 nm pendant 210 min. L'AMC est libéré du substrat par clivage par la caspase-3, l'expression de l'enzyme est exprimée en fmol/min. A.4 Mesure de la contractilité Les myocytes sont transférés dans une chambre à 37 C perfusée de façon continue et positionnée sur la platine d'un microscope inversé. La chambre est perfusée avec du tampon physiologique contenant (en mM): NaCl 140 ; KCI 5.4 ; CaCl2 1 ; MgCl2 0,8 ; HEPES 10 et glucose 5,6 (pH = 7,4 ; 290 mOsmol/kgH2O). La contraction des myocytes est induite une fois par seconde (1 Hz) avec des électrodes de champ en platine placées dans la chambre et reliées à un stimulateur. Les images sont saisies de façon continue avec un objectif x 20 et transmises à une caméra CCD à raison de 240 échantillons/s. Les images de la caméra CCD sont projetées sur un écran vidéo. Les myocytes ont été sélectionnés pour l'étude selon le critère suivant : une apparence en forme de baguette avec des striations bien apparentes et pas de vacuole intracellulaire, pas de contraction spontanée quand on les stimule avec 1 mM Ca2+, et avec une longueur de repos et une amplitude de contraction constantes. La longueur des sarcomères a été mesurée grâce à un programme d'analyse d'image vidéo et les données ont été saisies à un rythme de 240 échantillons/s. Les images caméra ont été converties en mesures de longueur de sarcomère. Le pourcentage de contraction est calculé à partir de ces données sur la longueur du sarcomère. A.5 Analyse des données Toutes les données ont été exprimées en moyenne écart-type. Les comparaisons des données entre les différents groupes ont été réalisées par ANOVA suivi d'un test de Student avec une différence significative à p<0.05. ^ Protocole expérimental L'apoptose est induite dans les cardiomyocytes isolés par exposition pendant 3 à 8h à 1 NM de doxorubicine ajoutée dans une solution isotonique contenant (en mM) NaCl 110, KCI 5,4, Na2PO4 0,33, NaHCO3 25, Glucose 5, MgCl2 0,8, CaCl2 1, pH ajusté à 7,4. Le marquage à l'annexine V a été réalisé 3 h après le début de l'exposition à la doxorubicine puisque ce phénomène apparaît très tôt dans la cascade apoptotique. Les mesures d'activité caspase-3 sont réalisées 8 h après l'exposition à la doxorubicine puisque ce phénomène a lieu plus tard dans le phénomène d'apoptose. La contractilité des cardiomyocytes a été mesurée toutes les heures pendant les 8 h d'exposition à la doxorubicine. Après tous les traitements, les cellules ont été comparées aux cardiomyocytes contrôles non exposés à la doxorubicine. Les cardiomyocytes ont été prétraités avec le composé 3,5-seco-4-norcholestan-5-one oxime- 3-ol pendant 15 min avant l'exposition à la doxorubicine. Deux concentrations de ce composé ont été testées lors de cette étude: 0,1 et 0,3 pM. ^ Résultats La longueur moyenne des sarcomères des cellules utilisées dans cette étude n'était pas significativement différente entre les groupes. > Effet de la doxorubicine sur la contractilité des myocytes et l'apoptose L'exposition à la doxorubicine a résulté en une diminution au cours du temps du raccourcissement du sarcomère. Le raccourcissement du pic sous doxorubicine était similaire au contrôle pendant les trois premières heures puis devint significativement diminué après 4 h d'exposition (-53,20 7,70% contre - 19,49 2,06% par rapport à la ligne de base de la doxorubicine et du contrôle respectivement, p<0.05, n=5). Le traitement avec 1 pM de doxorubicine a induit l'apoptose avec une augmentation significative en marquage à l'annexine V et en activité caspase-3. - Effet du 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-ol sur le dysfonctionnement au niveau de la contractilité induite par la doxorubicine et l'apoptose. Le traitement avec 1 pM de doxorubicine a résulté en une réduction significative du raccourcissement du pic des cardiomyocytes ventriculaires qui est abolie en présence de 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-01 (0,1 et 0,3 pM). En effet, après 4 h d'exposition, le raccourcissement du pic sous doxorubicine (-53,20 7,70%) devint significativement diminué avec le composé à 0,1 pM (-18,9 5,4%) et à 0,3 pM (-8,1 9,6%) par rapport à la ligne de base. De plus, les augmentations de marquage à l'annexine V et d'activité caspase-3, dues à la doxorubicine ont été bloquées par le 3,5-seco-4-norcholestan-5-one oxime- 3-ol à 0,1 et 0,3 pM. L'apoptose évaluée en % de changement en marquage à l'annexine V 3h après doxorubicine donne les résultats suivants : contrôle : 100% ; doxorubicine : 320% 48,7 ; doxorubicine + 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-ol 0,1 pM : 116,3% 15,1 ; doxorubicine + 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-ol 0,3 pM : 137,3% 19,3. Les résultats concernant les mesures d'activité caspase-3 sont les suivants : contrôle : 19 9 fmol/min ; doxorubicine : 120 15 fmol/min ; doxorubicine + 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-ol 0.1 pM : 27 20 fmol/min ; doxorubicine + 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime- 3-01 0.3 pM : 15 7 fmol/min. ^ Commentaires et conclusions Le composé 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-ol montre un effet cardioprotecteur sur le dysfonctionnement de contractilité induit par la doxorubicine et sur l'apoptose sur des cardiomyocytes isolés de lapin. La molécule, quandutilisée à des doses appropriées peut effectivement protéger contre la cardiotoxicité induite par la doxorubicine qui est connue comme étant le facteur limitant dans le traitement de patients cancéreux avec cette anthracycline. Ainsi, le composé 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3ol pourrait être utilisé pour limiter la cardiotoxicité de la doxorubicine chez ces patients. Ces effets remarquables permettent d'envisager pour les composés de formule I une utilisation dans la préparation d'un médicament cytoprotecteur en général
La présente invention concerne l'utilisation de dérivés du 3,5-seco-4-nor-cholestane pour l'obtention d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur.
1. Utilisation d'au moins un composé répondant à la formule I R dans laquelle - X et Y pris ensemble représentent une fonction céto (=O), un groupement oxime (=NOH) ou un groupement méthyloxime (=NHOMe) ou X représente un hydroxyle et Y un atome d'hydrogène ; - B représente un radical hydroxyle et C et D, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, ou un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone ; ou B et C pris ensemble représentent une fonction céto et D un radical méthyle, hydroxyle, ou méthylamine ; ou B et C représentent un atome d'hydrogène et D un radical méthylamine ; ou B et C pris ensemble représentent un groupement oxime et D un radical méthyle ; et R représente un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone ; ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters, pour l'obtention d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que dans la formule I, R représente le radical du cholestane de formule II (I) 3. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que dans la formule I, X et Y pris ensemble représentent une fonction céto. 4. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que dans la formule I, B représente un radical hydroxyle et C et D, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone. 10 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que dans la formule I, B et C pris ensemble représentent une fonction céto et D représente un radical méthyle. 15 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que dans la formule I, X et Y pris ensemble représentent un groupement oxime. 7. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de 20 formule I est choisi parmi le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5- one oxime-3-ol, le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-méthyl alcool, ou le 3,5-seco-4-nor-cholestan-5-one oxime-3-diméthyl alcool, ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement 25 acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la 30 prévention de la nécrose et/ou de l'apoptose pathologique et/ou de la nécroptose5(médicaments antinécrotiques et/ou antiapoptotiques et/ou antinécroptotique) ou encore des affections comme les maladies des os, des articulations, du tissu conjonctif et/ou du cartilage ; les maladies musculaires les maladies de la peau ; les maladies cardiovasculaires ; les maladies circulatoires les maladies hématologiques et vasculaires ; les maladies du poumon ; les maladies du tractus gastro-intestinal ; les maladies du foie ; les maladies du pancréas les maladies métaboliques ; les maladies des reins ; les infections virales et bactériennes ; les intoxications sévères ; les affections dégénératives associées au Syndrome Immuno Déficitaire Acquis (SIDA) ; les désordres associés au vieillissement ; les maladies inflammatoires ; les maladies auto-immunes ; les désordres dentaires ; les maladies ou désordres ophtalmiques ; les maladies des voies auditives ; les maladies associées aux mitochondries. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le médicament est destiné à la protection des cellules cardiaques (médicament cardioprotecteur). 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention des maladies associées aux mitochondries.30
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 9
A61K 31/575,A61P 9/00
FR2895031
A1
INJECTEUR DE CARBURANT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,622
La presente invention se rapporte a un injecteur de carburant pour moteur a combustion interne, notamment Diesel, destine notamment a titre mis en oeuvre dans un vehicule automobile. Un moteur a combustion interne classique comprend au moins un cylindre dans lequel un piston coulisse entre deux positions extremes. Le piston delimite avec le cylindre et une culasse une chambre de combustion. Dans un tel moteur a combustion interne, un injecteur a pour fonction de fournir du carburant pulverise finement a la chambre de combustion du moteur a combustion interne. On connait, par exemple du brevet FR 2 801 346 au nom du demandeur, un dispositif d'injection pour moteur a combustion interne comprenant un injecteur de carburant 10 tel que represents figure 6. Cet injecteur 10 comprend un corps 12 comportant un transducteur 14 apte a generer des vibrations dans un mode longitudinal a des frequences ultrasonores. Le transducteur 14 se termine dans la partie inferieure par une buse 16 dans laquelle sont amplifiees les vibrations provenant du transducteur 14. L'ensemble du transducteur 14 presente une premiere cavite interieure 18. La premiere cavite interieure 18 est destinee a titre remplie de carburant sous pression. Pour se faire, la premiere cavite 18 est reliee a un orifice d'alimentation en carburant 20 apte a etre mis en communication avec un circuit d'alimentation en carburant sous pression (non represents). La premiere cavite 18 debouche a I'extrsmits inferieure 22 de la buse 16, aussi appelee nez de ('injecteur, par un orifice d'injection. L'injecteur 10 comporte egalement une tige 24, ou aiguille, s'etendant principalement selon ('axe y-y'. La tige 24 est logee mobile axialement a I'interieur de la buse 16. L'extremite inferieure de ('aiguille 24 presente une tete d'obturation 26 s'etendant a I'exterieur de la buse 16. Cette tete d'obturation 26 est adaptee pour venir en contact avec la surface interieure de la buse 16 delimitant ('orifice d'injection de la buse 16 de maniere a obturer ('orifice d'injection du carburant. L'autre extremite de la tige est munie d'une masse 28 reliee elastiquement par un ressort 30 au corps 12 de ('injecteur 10. Le systeme 32 constitue de la masse 28 et du ressort 30 est loge dans une seconde cavite 34 formse dans la partie arriere du corps 12 de ('injecteur 10. L'ensemble tige 24 et ressort 30, elastique, exerce une force de rappel elastique voulue permettant d'appliquer la tete d'obturation 26 de la tige 24 sur la zone de la buse 16 entourant ('orifice d'injection. La precontrainte appliquee permet d'une part I'etancheite de I'orifice d'injection menage a I'extremite de la buse 16 lorsque I'injecteur 10 est alimente en carburant avec une pression donnee et d'autre part le rattrapage d'usure eventuelle dans la zone de contact de la tete d'obturation 26 de la tige 24 avec la buse 16. La masse 28 est fixee, par exemple, par vissage sur la tige 24 de maniere a realiser une rupture d'impedance mecanique a I'interface entre la tige 24 et la masse 28. La valeur de la masse 28 et la rigidite du ressort 30 sont choisies pour former un systeme ayant un temps de reponse tits grand par rapport aux durees d'excitation du transducteur 14. Le transducteur 14 comporte une zone constituee d'un empilement 36 de composants actifs piezo-electriques ou magnetostrictifs, qui, respectivement sous I'application d'un champ electrique ou magnetique, se deforment en epaisseur. Cet empilement 36 est pris en etau entre deux autres elements 37a, 37b constitues d'un materiau elastique. La liaison entre les composants actifs est assuree par des moyens de precontrainte telle qu'un ecrou 38. L'empilement de plusieurs composants actifs permet d'additionner les deformations en epaisseur generees par chacun des composants actifs, la deformation resultant du deplacement total de ('empilement des composants actifs restant en dessous de la limite de deformation elastique des moyens de precontrainte. Sous ('application dune tension electrique sur les elements actifs piezoelectriques, ceux-ci se deforment et engendrent une deformation elastique qui se transmet jusqu'a I'extremite inferieure de la buse 16. De preference, ('ensemble 40 compose du transducteur 14 et de la buse 16 est dimensionne pour resonner a la frequence d'excitation des composants actifs pour amplifier les deplacements longitudinaux jusqu'au niveau de I'extremite inferieure 22 de la buse 16. La tige 24, obturant initialement ('orifice d'injection au moyen de sa tete d'obturation 26, se deforme sous ('impulsion qui lui est fournie lorsque la buse 16 se met a osciller. Cette deformation se repartit elastiquement sur toute la longueur de la tige 24 et se reflechit a ('interface 42 entre la tige 24 et la masse 28. Les reponses propres de la tige 24 dune part et de la buse 16 d'autre part permettent de faire osciller I'extremite de la tige 24 et I'ouverture avec une variation de phase et d'amplitude. Cette variation se traduit par I'ouverture dune fente annulaire entre la tige 24 et I'extremite 22 de la buse 16, la largeur de la fente dependant du dephasage et de I'ecart relatif d'amplitude entre I'oscillation de I'extremite 22 de la buse 16 et ['oscillation de la tote d'obturation 26 de la tige 24. Le temps d'ouverture minimum de I'injecteur 10 est du meme ordre que la periode d'excitation appliquee au transducteur, laquelle excitation peut se faire a quelques dizaines de kilohertz, typiquement 50 kHz, ce qui autorise un temps d'ouverture minimum de I'ordre de 20 ps. Ceci permet de delivrer des quantites de carburant de I'ordre du microlitre pendant un laps de temps reduit. Le corps 12 de I'injecteur 10 est destine a titre fixe a I'extremite superieure de la culasse du moteur par des moyens non representes. Alors que I'injecteur 10 presente des moyens indirects de mise en vibration longitudinale de la tige, on connait egalement des injecteurs comprenant des moyens directs de mise en vibration cyclique de la tige. Notamment, on connait un injecteur comprenant un empilement de ceramiques piezoelectriques ou un barreau magnetostrictif monte directement dans le corps de la tige et qui excite la tige de maniere a engendrer des deformations elastiques de la tige. Dans les deux cas d'excitation, directe ou indirecte, de la tige de ('injecteur, la tige est encastree a une extremite dans une masse. Le role de cette masse est de realiser une rupture d'impedance de maniere a ce que les ondes de deformation se propageant dans la tige se reflechissent a la frontiere entre la tige et la masse. Par ailleurs, tandis que I'injecteur 10 est du type a aiguille sortante, it est egalement connu des injecteurs du type a aiguille entrante. Dans le cas d'un injecteur du type a aiguille entrante, la tige est plaquee, au repos, sur la face interieure de I'extremite inferieure de la buse sous I'effet d'un ressort. Le ressort est monte dans la seconde cavite. On assure ainsi I'obturation de ('orifice d'injection. Lorsque le corps de ('injecteur est excite, la tige est mise en vibration longitudinale. L'extremite de la tige oscille alors entre sa position d'obturation de I'orifice d'injection et une position d'ouverture de cet orifice d'injection. II est a noter que suivant le type de I'injecteur, le ressort exerce, sur la tige, soit une force de traction (dans le cas d'un injecteur du type a aiguille sortante) soit une force de compression (dans le cas d'un injecteur du type a aiguille entrante). Cependant, les dimensions de I'injecteur sont imposees par la place disponible sur le moteur et dans I'environnement direct du moteur. Ainsi, le volume de I'injecteur etant impose, I'encombrement du systeme masse+ressort assurant une rupture d'impedance suffisante et un effort d'etancheite satisfaisant au niveau de ('orifice d'injection peut correspondre a un ressort d'une raideur telle que le systeme masse ressort ait une frequence de resonance se situant dans la plage d'excitation imposee par les vibrations du moteur. Une excitation de I'ensemble masse+ressort a sa frequence de resonance entraine une ouverture de I'injecteur de maniere chaotique. Une solution connue a ce probleme consiste a ajouter des moyens d'amortissement au systeme masse+ressort. Cependant, cette solution ne resout qu'imparfaitement le probleme de la resonance du systeme masse+ressort, une telle mesure ne permettant que de reduire ('amplitude des oscillations du systeme masse+ressort excite a sa frequence de resonance. II est egalement connu de fixer, sur le corps de ('injecteur, la masse dans laquelle I'aiguille est encastree. Cependant, une telle solution presente ('inconvenient que, du fait de I'echauffement de ('injecteur et donc de la dilatation du corps de I'injecteur et de I'aiguille, des forces axiales non controlees apparaissent dans I'aiguille. Ces forces axiales perturbent la deformation cyclique de I'aiguille et donc I'injection par I'injecteur. Le but de ('invention est de proposer un injecteur de carburant ne presentant pas les defauts susnommes et apte, notamment, a assurer une injection de carburant sous formes de fines gouttelettes mieux controlee par rapport aux contraintes de I'environnement de I'injecteur. On atteint ce but de I'invention au moyen d'un injecteur de carburant pour moteur a combustion interne, notamment du type a aiguille entrante ou du type a aiguille sortante, comportant - un corps d'injecteur formant notamment une buse terminee par un orifice d'injection, - des moyens d'obturation dudit orifice d'injection dudit corps d'injecteur, lesdits moyens d'obturation comportant une tige vibrante terminee par une tete d'obturation dudit orifice d'injection, - des moyens de rappel desdits moyens d'obturation en position d'obturation dudit orifice d'injection, et - des moyens de mise en vibration longitudinale cyclique de ladite tige et/ou de ladite buse de maniere a alternativement ouvrir et fermer I'orifice d'injection, Selon ('invention, ledit injecteur comporte des moyens de blocage selectivement activables de ladite tige par rapport audit corps. Ainsi, comme on le verra plus en detail dans la suite de la description, lorsque les moyens de blocage de la tige par rapport au corps de I'injecteur sont actives, la tige n'oscille pas et, donc, tout risque de resonance de la tige aux frequences de vibrations du moteur est ecartee, ce qui assure le controle de I'injection. Pour eviter les problemes lies a la dilatation differentielle de la tige et du corps de I'injecteur, les moyens de blocage de la tige peuvent titre desactives. Dans ce cas, les moyens de rappel des moyens d'obturation permettent de repositionner les moyens d'obturation dans une position ou la tige est dechargee des contraintes dues a la dilatation differentielle de la tige par rapport au corps. De preference, lesdits moyens de blocage selectivement activables de ladite tige sont aptes a cooperer avec ladite tige et/ou avec une masse a laquelle ladite tige est fixee de maniere a realiser une rupture d'impedance mecanique. De maniere preferee, lesdits moyens de blocage comportent un piston apte a coulisser selon une direction sensiblement perpendiculaire a ladite tige. De preference, I'injecteur de carburant selon ['invention comporte une chambre hydraulique de commande du mouvement dudit piston. De maniere preferee, ladite chambre hydraulique de commande comporte au moins un orifice d'entree de carburant qui est en communication de fluide avec un orifice d'alimentation en carburant dudit injecteur. De preference, ladite chambre hydraulique de commande comporte de plus au moins un orifice de sortie de carburant, la section totale dudit au moins un orifice d'entree etant inferieure a la section totale dudit au moins un orifice de sortie. De maniere preferee, I'injecteur de carburant selon ['invention comporte des moyens de commande du remplissage ou du vidage de ladite chambre hydraulique de commande du type magnetostrictif ou electromagnetique ou electrostrictif ou piezoelectrique. De maniere preferee, lesdits moyens de mise en vibration cyclique de ladite tige et/ou de ladite buse sont du type piezoelectrique et/ou magnetostrictif et/ou electromagnetique. De preference, lesdits moyens de mise en vibration cyclique de ladite tige et/ou de ladite buse sont aptes a provoquer des deformations elastiques de ladite tige et/ou de ladite buse a des frequences ultrasonores. De maniere preferee, lesdits moyens de mise en vibration cyclique de ladite tige et/ou de ladite buse sont montes solidaires dudit corps et/ou de ladite tige. D'autres avantages et caracteristiques de !'invention apparaitront a !'examen de la description des modes de realisation prsfsres qui va suivre, presentes uniquement a titre d'exemples non limitatifs, en reference aux figures ci-annexses dans lesquelles : - Ia figure 1 represente une vue en coupe longitudinale d'un injecteur selon un premier mode de realisation de !'invention ; - Ia figure 2 represente une vue en coupe selon le plan de coupe A-A de I'injecteur de la figure 1 ; - Ia figure 3 represente une vue en coupe longitudinale d'un injecteur selon un deuxisme mode de realisation de !'invention ; - la figure 4 represente une vue en coupe longitudinale d'un injecteur selon un troisieme mode de realisation de ('invention ; - la figure 5 represente une vue en coupe longitudinale d'un injecteur selon un quatrieme mode de realisation de !'invention ; et - la figure 6 represente une vue en coupe longitudinale d'un injecteur selon I'etat de la technique. Sur les figures, les elements identiques ou ayant la meme fonction sont indiques avec la meme reference numerique. Un premier mode de realisation de I'injecteur 44 selon ('invention est represents en coupe longitudinale a la figure 1. Les elements de I'injecteur 44 selon le premier mode de realisation de I'invention identiques aux elements de I'injecteur de I'stat de la technique decrit ciavant en regard de la figure 6 ne sont pas decrits a nouveau ci-apres. Selon I'invention, I'injecteur 44 comporte des moyens de blocage de la masse 28 par rapport au corps 12 qui sont selectivement activables. Ces moyens de blocage comportent un piston 46 monte libre en translation par rapport au corps 12 de I'injecteur 44 selon un axe x-x' sensiblement perpendiculaire a I'axe y-y' de la tige 24. Les moyens de blocage comportent egalement une piece d'appui 48 apte a cooperer avec le piston 46 de maniere a bloquer la masse 28 en translation selon I'axe y-y'. De preference, le piston 46 et/ou la piece d'appui 48 presentent une face d'appui sur la masse 28 de forme complementaire a la masse 28. Ainsi, la masse 28 etant, en I'espece, cylindrique, le piston 46 et la piece d'appui 48 presentent une face d'appui apte a cooperer avec la masse 28 de forme concave, sensiblement cylindrique. Ainsi, de maniere avantageuse, la force de blocage exercee par Ies moyens de blocage est optimisee pour une pression donnee. De preference, la piece d'appui 48 est realisee en acier dur. De preference egalement, le piston 46 et la piece d'appui 48 sont sensiblement de la meme hauteur que la masse 28 de maniere a assurer une surface de contact entre le piston, la masse et la piece d'appui la plus grande possible. Ainsi, de maniere avantageuse, la force de blocage exercee par les moyens de blocage est optimisee pour une pression donnee. De maniere a commander la translation du piston 46, I'injecteur 44 selon le premier mode de realisation de !'invention presente une chambre hydraulique de commande 50. Cette chambre hydraulique de commande 50 est delimitee d'une part par le corps 12 de I'injecteur 44 et, d'autre part, par le piston 46. La chambre hydraulique de commande 50 presente un orifice d'entree de carburant 52. Un conduit de derivation de carburant 53 debouche par cet orifice d'entree de carburant 52. Le conduit de derivation 53 debouche d'autre part dans le conduit d'alimentation 54 de I'injecteur 44, de preference entre I'orifice d'alimentation 20 et la premiere cavite 18. La chambre hydraulique de commande 50 presente par ailleurs un orifice de sortie de fluide hydraulique 56 dont la section est, de preference, plus grande que la section de !'orifice d'entree 52. Cet orifice de sortie 56 est relie a la seconde cavite 34. La seconde cavite 34 est fermee par un bouchon 58. Ce bouchon 58 presente un conduit d'evacuation 60 de carburant basse pression. Par ailleurs, de maniere a commander le remplissage ou le vidage de la chambre hydraulique de commande 50, I'injecteur 44 selon le premier mode de realisation de !'invention comporte une vanne 62, en I'espece du type a commande electrique, de preference du type magnetostrictive, electromagnetique ou electrostrictive. Cette vanne 62 est apte a couper la communication de fluide entre la chambre hydraulique de commande 50 et la seconde cavite 34. Le fonctionnement et les avantages de I'injecteur de carburant 44 selon le premier mode de realisation de ('invention decoulent directement de la description qui vient d'en titre faite. Lorsque le carburant sous pression entre dans le corps 12 de I'injecteur 44 par !'orifice d'alimentation 20, it se propage dans la premiere cavite 18 et dans la chambre hydraulique de commande 50. Lorsque la vanne 62 n'est pas alimentee electriquement, elle est fen-nee et la communication de fluide entre la seconde cavite 34 et la chambre hydraulique de commande 50 est interrompue. Le carburant ne s'evacue donc par vers la seconde cavite 34. La pression du carburant dans la chambre hydraulique de commande 50 reste donc elevee, c'est-a-dire superieure a Ia pression du carburant se trouvant dans la seconde cavite 34. C'est pourquoi le carburant pousse le piston 46 selon I'axe x-x' en direction de la masse 28. Ainsi, le piston 46 maintient la masse 28 dans sa position initiale en plaquant la masse 28 contre la piece d'appui 48. Cette position initiale de la masse 28 et la tension initiale dans la tige 24 sont obtenues par construction, notamment au moyen du ressort 30 dispose dans la seconde cavite 34. Lorsque la vanne 62 est alimentee electriquement, elle s'ouvre. Le carburant est alors evacue vers la seconde cavite 34. La pression dans la chambre hydraulique de commande 50 baisse alors et le piston 46 reduit son etreinte. La masse 28 est libel6e et la tension dans la tige 24 reprend la valeur que le ressort 30 lui impose. Cette commande d'ouverture de la vanne 62 se fait periodiquement (par exemple toutes les minutes) et pour des durees tits courtes, de I'ordre de quelques centaines de millisecondes afin de permettre a la tension dans la tige 24 de reprendre la valeur imposee par le ressort 30, et d'eliminer des surtensions qui peuvent apparaitre dans la tige 24 a cause des dilatations differentielles entre le corps 12 de I'injecteur 44 et la tige 24. L'ouverture de cette vanne 62 peut, par exemple, etre realisee entre deux injections successives. II est a noter que le carburant qui est toujours fourni sous pression par une pompe, continue a exercer une pression sur le piston 46. Donc, malgre I'ouverture de la vanne 62, le carburant peut avoir tendance a conserver une pression, dans la chambre hydraulique de commande 50, superieure a la pression dans la seconde cavite 34. Ce probleme est resolu par le fait que I'arrivee du carburant dans la chambre hydraulique de commande 50 se fait via un conduit de derivation 53 fin, et que ('evacuation du carburant hors de la chambre hydraulique de commande 50 est realisee au moyen d'un orifice d'evacuation 56 et d'un conduit d'evacuation 60 de diametre plus important que le diametre du conduit de derivation 53. Ainsi, la perte de charge a I'evacuation du carburant hors de la chambre de commande 50 est inferieure a la perte de charge au remplissage de cette chambre de commande 50. II est ainsi possible de favoriser I'evacuation du carburant hors de la chambre de commande 50 de maniere a faire diminuer, de maniere tres rapide, la pression du carburant dans la chambre de commande 50. La vanne 62 offre de preference une faible perte de charge afin que la pression dans la chambre hydraulique de commande 48 baisse rapidement. Le conduit de derivation 53 resiste suffisamment a la remontee de pression dans la chambre hydraulique de commande 50. Ainsi, la pression du carburant dans la chambre hydraulique de commande 50 n'a pas le temps de remonter pour s'opposer a la liberation de la masse 28. Lorsque la vanne 62 n'est plus alimentee, elle se ferme de maniere a bloquer Ia communication de fluide entre la chambre hydraulique de commande 50 et la seconde cavite 34. La pression dans la chambre hydraulique de commande 50 augmente alors. Le piston 46 est alors plaque sur la masse 28 contre la piece d'appui 48 de maniere a bloquer la masse 28, comme cela est represents figure 2. Immsdiatement apres blocage, la force dans la tige 24 est a la valeur que le ressort 30 impose, la tige 24 stant debarrassee des efforts supplementaires qui ont pu se crser suite a des dilatations differentielles. La figure 3 presente un deuxieme mode de realisation de I'injecteur selon ('invention. L'injecteur 66 represents figure 3 se differencie de I'injecteur 44 selon le premier mode de realisation de I'invention en cela qu'il s'agit d'un injecteur du type a aiguille entrante. Ainsi, afin d'obturer I'orifice d'injection 68, la tige 24 est plaquee, au repos, sur la face interieure de I'extrsmite inferieure 22 de la buse 16 sous I'effet du ressort 30 qui est monte dans la seconde cavite 34. La figure 4 presente un troisieme mode de realisation de I'injecteur selon ('invention. L'injecteur 70 represents figure 4 se differencie de I'injecteur 44 selon le premier mode de realisation en cela qu'iI ne presente pas d'empilement 36 de composants actifs, par exemple piezo-electriques ou magnetostrictifs, monte sur le corps de I'injecteur. En effet, un empilement 72 de composants actifs aptes a se deformer sous I'effet d'un champs electrique ou magnetique, de preference des composants piezo-electriques ou magnetostrictifs, est monte solidaire sur la tige 24 de maniere a ce que la deformation de cet empilement 72 de composants actifs provoque directement la mise en vibration longitudinale de la tige 24. La figure 5 presente un quatrieme mode de realisation de I'injecteur selon ('invention. L'injecteur 74 represents figure 5 se differencie de I'injecteur 66 selon le deuxieme mode de realisation en cela qu'iI ne presente pas d'empilement 36 de composants actifs, par exemple piezo-electriques ou magnetostrictifs, monte sur le corps de I'injecteur. En effet, comme cela a ete decrit pour I'injecteur 70 selon le troisieme mode de realisation, un empilement 72 de composants actifs aptes a se deformer sous I'effet d'un courant electrique, par exemple des elements piezoelectriques ou magnetostrictifs, est monte solidaire sur la tige 24 de maniere a ce que la deformation de cet empilement 72 de composants actifs provoque directement la mise en vibration longitudinale de la tige 24. Bien entendu la presente invention ne se reduit pas aux modes de realisation presentes ci-avant a titre d'exemples illustratifs et non limitatifs et de nombreuses modifications sont possibles sans sortir du cadre de I'invention. Ainsi, le piston de blocage et la piece d'appui peuvent cooperer directement avec la tige, la masse pouvant alors titre eventuellement supprimee. Par ailleurs, bien que le dispositif a piston 46 et piece d'appui 48 presente une forme de realisation avantageuse de moyens de blocage selectivement activables, ces elements peuvent titre remplaces par tout dispositif selectivement activable permettant effectivement de realiser le blocage de la masse et/ou de la tige. On peut notamment citer, a titre d'exemples, un verin electrique ou hydraulique ou un blocage par electroaimant
L'injecteur de carburant (44, 66, 70, 74) pour moteur à combustion interne, notamment du type à aiguille entrante ou du type à aiguille sortante, comporte un corps d'injecteur (12) formant notamment une buse (16) terminée par un orifice d'injection, des moyens d'obturation dudit orifice d'injection dudit corps d'injecteur, lesdits moyens d'obturation comportant une tige (24) vibrante terminée par une tête d'obturation (26) dudit orifice d'injection, des moyens de rappel (30) desdits moyens d'obturation en position d'obturation dudit orifice d'injection, et des moyens (36, 72) de mise en vibration longitudinale cyclique de ladite tige (24) et/ou de ladite buse (16) de manière à alternativement ouvrir et fermer l'orifice d'injection. L'injecteur de carburant (44, 66, 70, 74) est remarquable en ce qu'il comporte des moyens de blocage (46, 48) sélectivement activables de ladite tige (24) par rapport audit corps (12).
1. Injecteur de carburant (44, 66, 70, 74) pour moteur a combustion interne, notamment du type a aiguille entrante ou du type a aiguille sortante, comportant - un corps d'injecteur (12) formant notamment une buse (16) terminee par un orifice d'injection, - des moyens d'obturation dudit orifice d'injection dudit corps d'injecteur, lesdits moyens d'obturation comportant une tige (24) vibrante terminee par une tete d'obturation (26) dudit orifice d'injection, - des moyens de rappel (30) desdits moyens d'obturation en position d'obturation dudit orifice d'injection, et - des moyens (36, 72) de mise en vibration longitudinale cyclique de ladite tige (24) et/ou de ladite buse (16) de maniere a alternativement ouvrir et fermer ('orifice d'injection, caracterise en ce que ledit injecteur (44, 66, 70, 74) comporte des moyens de blocage (46, 48) selectivement activables de ladite tige (24) par rapport audit corps (1 2). 2. Injecteur de carburant selon la 1, caracterise en ce que lesdits moyens de blocage selectivement activables de ladite tige sont aptes a cooperer avec ladite tige (24) et/ou avec une masse (28) a laquelle ladite tige (24) est fixee de maniere a realiser une rupture d'impedance mecanique. 3. Injecteur de carburant selon ('une des 1 et 2, caracterise en ce que lesdits moyens de blocage (46, 48) comportent un piston (46) apte a coulisser selon une direction sensiblement perpendiculaire a ladite tige (24). 4. Injecteur de carburant selon la 3, caracterise en ce qu'il comporte une chambre hydraulique (50) de commande du mouvement dudit piston (46). 5. Injecteur de carburant selon la 4, caracterise en ce que ladite chambre hydraulique de commande (50) comporte au moins un orifice d'entree (52) de carburant qui est en communication de fluide avec un orifice (20) d'alimentation en carburant dudit injecteur (44, 66, 70, 74). 6. Injecteur de carburant selon la 5, caracterise en ce que ladite chambre hydraulique de commande (50) comporte de plus au moins un orifice de sortie de carburant (56), la section totale dudit au moins un orifice d'entree (52) etant inferieure a la section totale dudit au moins un orifice de sortie (56). 7. Injecteur de carburant selon une des 5 et 6, caracterise en ce qu'iI comporte des moyens (62) de commande du remplissage ou du vidage de ladite chambre hydraulique de commande (50) du type magnetostrictif ou electromagnetique ou electrostrictif ou piezoelectrique. 8. Injecteur selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que Iesdits moyens de mise en vibration cyclique de ladite tige (24) et/ou de ladite buse (16) sont du type piezoelectrique et/ou magnetostrictif et/ou electromagnetique. 9. Injecteur selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que lesdits moyens de mise en vibration cyclique de ladite tige (24) et/ou de ladite buse (16) sont aptes a provoquer des deformations elastiques de ladite tige (24) et/ou de ladite buse (16) a des frequences ultrasonores. 10. Injecteur selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que lesdits moyens de mise en vibration cyclique de ladite tige (24) et/ou de ladite buse sont montes solidaires dudit corps (12) et/ou de ladite tige (24).
F
F02
F02M
F02M 51
F02M 51/06
FR2898015
A1
DISPOSITIF ET METHODE POUR L'EPLUCHAGE D'UN LEGUME OBLONG
20,070,907
L'invention porte sur une méthode et un dispositif pour l'épluchage d'un légume oblong. L'invention concerne en particulier les légumes longitudinaux dont une extrémité est verte et l'autre comporte une racine, comme un oignon printanier. Le légume oblong peut également avoir une partie sphérique, en particulier près de la racine. Le légume concerné par l'invention a une ou plusieurs peaux qui peuvent être enlevées après la récolte. Une fois récoltés, les légumes de ce type sont épluchés. L'extérieur du légume est souvent endommagé et est enlevé pour éviter que le produit ne pourrisse et en augmenter la valeur commerciale. L'épluchage d'un légume de ce type se fait généralement à la main. Il s'agit d'un travail à haute intensité de main- d'oeuvre impliquant un coût élevé. II est connu d'enlever les peaux superflues du légume en brossant. Cela présente toutefois l'inconvénient d'endommager le produit. La brosse est en contact physique avec le légume, dont elle enlève l'extérieur. FR 2 663 206 montre le rinçage et l'épluchage d'un poireau. Le poireau est amené sur une bande de transport, de l'eau est aspergée perpendiculairement à la longueur du poireau, de sorte que les couches extérieures se relâchent. Avant l'épluchage, une incision est pratiquée sur la couche extérieure. L'incision facilite l'enlèvement par aspersion. Le brevet est-allemand 108 899 porte sur le traitement du poireau. Le poireau est placé sur une bande de transport. L'extrémité feuilletée du poireau est bloquée entre 2 bandes de transport et un mouvement d'effeuillement est opéré. Plus en aval se trouve une paire de cylindres qui, par un mouvement de cueillette, saisissent et enlèvent les restes de la racine et des feuilles. FR 1 599 565 montre un dispositif de traitement du poireau. La couche extérieure du poireau est enlevée à l'eau, d'autres moyens de brossage étant susceptibles d'endommager le légume. Les extrémités des feuilles des poireaux couchés sur la bande de transport sont d'abord élaguées et les poireaux sont ensuite mis en position verticale, la peau extérieure étant alors enlevée par un jet d'eau. FR 2 606 600 montre un dispositif dans lequel un légume est suspendu entre deux bandes de transport et un certain nombre d'opérations sont effectuées sur le légume en position suspendue. L'objectif de l'invention est de fournir une méthode et un dispositif permettant d'enlever la peau du légume sans que celui-ci soit endommagé. L'invention permet d'atteindre cet objectif : les légumes sont amenés dans un champ de force. Cette force a au moins une composante parallèle au sens longitudinal du légume, de préférence vers l'extrémité comportant la racine. Cette force est en mesure d'éplucher le légume en enlevant la peau par-dessus la racine. L'opération ne vise pas à ôter immédiatement la peau. Il est fait usage d'une force sensiblement inférieure à celle de l'art antérieur. Dans l'invention, la peau est saisie et enlevée par-dessus la racine. L'épluchage se fait en deux étapes, au cours de la première étape une force sensiblement moindre peut être utilisée pour détacher la peau. La première force entre en contact direct avec le reste du légume, en particulier avec la tige du légume. Comme la force est moindre et sert à l'effeuillement, le légume subit moins de dommages. Dans la seconde étape, ce qui reste de la peau est saisi et enlevé. Comme la peau est déjà détachée en partie, la saisie et le retrait peuvent se produire sans que des forces directes soient exercées sur les parties du légume autres que la peau à enlever. Comme la peau est enlevée par-dessus la racine, elle peut être saisie à un point qui se trouve dans le prolongement de l'extrémité comportant la racine, et la saisie et le retrait peuvent se faire sans application de forces directes sur le légume. Dans la seconde étape, comme la peau est déjà en grande partie détachée du légume, il est possible de la saisir aisément et sans endommager le légume. Dans un type de réalisation, les première et seconde étapes sont effectuées à l'aide de brosses qui brossent la peau de l'extrémité verte vers l'extrémité portant la racine, la seconde étape impliquant une force plus importante. Une force plus importante est nécessaire pour détacher du légume la peau à enlever. Dans la première étape, une force est exercée uniquement pour passer la peau à enlever au-dessus de la racine. Un des avantages est que la saisie de la peau au-dessus de la racine comprend le serrage de la peau entre deux courroies. Dans l'invention, la peau préparée dans la première étape est ensuite saisie par serrage et enlevée. Ce 3 serrage est possible étant donné qu'il n'y a pas de produit présent à l'endroit de la peau déjà épluchée qui puisse être endommagé. Lors du retrait de la peau, le légume est transporté. A ce moment le légume se trouve suspendu. Le légume est saisi, de préférence serré, de sorte que le légume se retrouve en position suspendue. La seconde extrémité est alors de préférence l'extrémité tournée vers le bas. Ainsi la partie épluchée pendra vers le bas, dépassant l'extrémité comportant la racine. Elle est ainsi facile à saisir. Cette peau peut être saisie et enlevée à l'aide d'une pince. Ainsi le risque que le reste du légume ne soit endommagé est réduit au minimum. Dans une autre réalisation, la peau serrée est enlevée du légume, les courroies s'éloignant de la racine après le serrage. Ainsi la peau est détachée du produit. Cela peut se faire très vite et sans dommage pour le produit. Dans une forme de réalisation, les légumes oblongs sont transportés pour les différentes étapes de traitement, par exemple par le dispositif pour l'exécution de la méthode, par la saisie du légume à proximité de son extrémité verte. L'extrémité verte se compose souvent de feuilles et cette partie peut être saisie sans dommage, tandis que la peau à enlever peut être tirée par-dessus l'autre extrémité comportant la racine. Le légume est saisi très près de l'extrémité verte. Lors du traitement, cette extrémité verte est souvent coupée. Les dommages éventuels causés par la saisie à cette extrémité sont minimes. De préférence l'effeuillement a lieu tandis que le légume est saisi selon une première méthode et le retrait de la peau épluchée a lieu tandis que le légume est saisi d'une seconde manière. La première manière de saisir est une saisie près de la première extrémité, alors que la seconde manière consiste à saisir le légume plus près du centre du légume. De préférence une prise intermédiaire a lieu entre la première étape et la seconde étape de l'épluchage, respectivement le retrait de la peau du légume. L'autre manière de saisir permet d'utiliser différentes forces pour les divers traitements du légume. Un des autres avantages est que la saisie et le retrait de la peau s'accompagnent d'un serrage de la peau entre deux courroies installées de biais par rapport au sens du transport. La peau partiellement détachée du légume transporté est serrée entre les courroies et, dans la suite du transport, les courroies s'éloignent de l'extrémité comportant la racine et la peau se détache. 4 Les courroies doivent se déplacer à une vitesse qui correspond à la vitesse du transport du légume. Un des autres avantages est que la méthode comporte le retrait de la racine. Divers méthodes connues peuvent être utilisées à cet effet. Il est préférable d'utiliser un système de rouleaux doubles pour le retrait de la racine, la racine étant happée entre les rouleaux doubles. Dans une autre réalisation, le champ de forces est formé par des gicleurs équipés éventuellement d'embouchures différentes et qui propulsent un liquide. Les gicleurs permettent de propulser un liquide en direction du légume oblong, le dispositif d'aspersion ayant au moins un composant dirigé de l'extrémité verte du légume vers l'extrémité comportant la racine. Bien qu'il soit possible d'utiliser un gaz ou l'air pour l'aspersion, il est préférable d'utiliser un liquide, étant donné que cela permet d'exercer une pression/impulsion plus importante sur la ou les peau(x) à enlever. On peut en particulier utiliser des gicleurs à pression réglable. Il est aussi possible d'utiliser une caméra qui constate le nombre, la forme et l'épaisseur de la peau ou des peaux à enlever. Un algorithme appliqué par un dispositif de traitement sur la photo numérique et une analyse automatisée permettent d'adapter la pression du liquide des gicleurs, qui peut par exemple être augmentée lorsque plusieurs peaux doivent être enlevées ou s'il y a beaucoup de saleté sur les feuilles. Les gicleurs peuvent également être utilisés à des fins de rinçage. On peut en particulier utiliser un liquide désinfectant. Dans une réalisation, plusieurs gicleurs sont dirigés sur le légume, et les gicleurs (ou les dispositifs de force) dirigés sur la partie du légume la plus proche de l'extrémité verte utilisent une pression plus basse que les gicleurs dirigés sur l'extrémité près de la racine. Ainsi il est possible d'obtenir un réglage plus précis du champ de force traitant le légume. La partie verte du légume est plus fragile que la partie blanche ce qui fait qu'une pression plus élevée peut être appliquée à la partie blanche. Des expériences ont également démontré que la peau à retirer a une plus grande adhérence à l'extrémité près de la racine qu'à l'extrémité près de la partie verte. L'invention porte également sur un dispositif pour l'épluchage d'un légume oblong, tel que l'oignon printanier. Le dispositif comprend une armature, un système d'apport des légumes sur l'armature et un dispositif permettant d'exercer une force sur les légumes oblongs dans le sens de la longueur. Le dispositif comprend en outre un système de saisie et de retrait de la feuille du légume installé sur l'armature et aussi un système de transport du légume du système d'apport le long du système de force au-dessus du système de retrait. On 5 obtient ainsi un dispositif dans lequel le légume est transporté par le système de transport à partir du système d'apport le long du système de force, la force étant exercée sur le légume oblong et la peau étant en partie détachée du légume. Le dispositif transporte alors le légume avec la peau en partie détachée et le conduit au-dessus du système de saisie et de retrait. La peau détachée est saisie et enlevée. On obtient ainsi un dispositif qui, en deux étapes, enlève, d'abord avec un système de force et ensuite avec un système de saisie et de retrait, une ou plusieurs peaux du légume oblong. Une meilleure répartition des forces devient ainsi possible : la force est réglée en deux étapes, dans un premier temps, la peau est partiellement détachée du légume du côté de la racine et dans un second temps, elle est saisie et enlevée du légume. Cette saisie peut se faire sans qu'une force soit exercée directement sur le légume, comme ce serait le cas si une brosse était utilisée. On obtient ainsi un meilleur fonctionnement dans lequel le produit subit sensiblement moins de dommages. Le moyen de transport a été aménagé pour saisir le légume à partir du système d'apport et le transporter le long du système en deux étapes pour le retrait de la peau. Dans une autre forme de réalisation, le légume est placé dans une gaine et les deux étapes sont effectuées successivement sur le légume placé dans la gaine. Cette réalisation fait aussi partie des conclusions protégées. Dans une autre forme de réalisation, le premier système de force et le second système de force comportent une brosse qui enlève la peau en brossant. Les brosses peuvent avoir un réglage différent, la première brosse étant réglée pour exercer une force plus réduite sur le légume et la peau et la seconde brosse une force plus importante, ce qui permet d'enlever la peau. Une autre combinaison de brosses, de systèmes de force et de 30 systèmes de saisie et d'enlèvement est également possible. Dans une réalisation, le système de forces comprend au moins un gicleur dont l'embouchure est dirigée le long du légume oblong saisi par le système de transport. Les gicleurs détachent en partie la peau ou les peaux à 6 enlever du légume par aspersion. La peau de l'extrémité verte est soufflée ou giclée vers l'extrémité blanche, après quoi elle peut être enlevée dans la seconde étape. Dans une réalisation, le système de force comporte plusieurs gicleurs, dont au moins un, situé près du système de transport, exerce une plus grande force sur le légume qu'un autre, plus éloigné du système de transport. Ainsi une force plus importante peut être exercée sur le côté racine du légume, qui peut supporter une plus grande force. Aussi faut-il, pour le retrait partiel de la peau, une plus grande force près de l'extrémité blanche du légume. Dans une réalisation, le système de saisie et de retrait comporte au moins une courroie servant à enlever la peau détachée. Dans une réalisation, le système de saisie et de retrait comporte au moins deux courroies servant à comprimer la peau détachée entre les courroies. Un tel système permet de saisir la peau avec une force plus importante, pour l'enlever ensuite. Les courroies ont de préférence une partie serrante qui est dirigée le long du sens de transport du système de transport. Les courroies sont de préférence synchronisées par rapport au système de transport. Ainsi le légume peut se déplacer sans interruption, et les peaux en mouvement déjà partiellement détachées peuvent être saisies à l'aide des courroies et ensuite être enlevées. Comme les courroies et le système de transport sont synchrones, le légume ne dévie pas lors de la saisie et du retrait. Dans une réalisation, la partie serrante se trouve de biais par rapport au système de transport, les courroies s'éloignant du système de transport dans le sens du transport. Ainsi, lors du transport du légume le long des courroies, la peau sera saisie et lentement détachée et retirée du légume en fonction de la vitesse de transport et de l'angle des courroies. Dans une réalisation, l'installation comporte en outre un système de déracinement installé sur l'armature. Ce système de déracinement est installé en aval des systèmes d'épluchage en deux étapes : détacher et saisir/enlever. Dans une réalisation, le système de déracinement comprend deux axes parallèles tournant l'un contre l'autre. Le système de transport conduit le légume vers le système de déracinement et la racine est happée entre les deux axes. Ceci permet un retrait de la racine très avantageux. Après le retrait de la feuille et de la racine, le légume est prêt à être traité et il peut être vendu. Le dispositif comporte de préférence plusieurs gicleurs orientés vers le système de déracinement qui dirigent les racines du légume vers le système de déracinement. Cela permet une réalisation avantageuse du système de déracinement. Dans une réalisation, le dispositif comporte plusieurs systèmes d'orientation montés sur l'armature et qui sont installés au moins en partie parallèlement au sens du système de transport pour diriger le légume qui dépasse du système de transport. L'extrémité qui dépasse, de préférence l'extrémité blanche du légume, qui comporte la racine, est ainsi exposée et peut être traitée par le dispositif. A l'aide de ces systèmes d'orientation, cette extrémité peut être tournée dans une position permettant I!e traitement par le système de force, et/ou le système de saisie et de retrait, et/ou le système de déracinement. Bien que l'invention soit décrite par les formes de réalisation préférentielles des dessins, le professionnel comprendra qu'un grand nombre de réalisations sont possibles dans le cadre des conclusions telles qu'annexées. De plus il sera clair pour le professionnel qu'aux endroits où les avantages n'ont pas été spécifiquement nommés, des demandes séparées sont possibles sur des parties de l'installation comme il est décrit ci-dessus et comme il est indiqué ci-dessous. II sera clair pour le professionnel que les mesures indiquées dans cette description, peuvent se combiner librement. II est notamment possible de choisir le système relatif à la seconde étape du retrait de la feuille. L'invention est décrite plus bas à l'aide des dessins joints, dans 25 lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'une installation pour le traitement d'un produit alimentaire, la figure 2 est un détail d'après la flèche II de la figure 1, la figure 3 est un détail d'après la flèche III de la figure 1, 30 la figure 4 est un détail d'après la flèche IV de la figure 1, les figures 5 et 6 montrent une deuxième et une troisième forme de réalisation du système de force d'après l'invention. La figure 1 montre une vue synoptique en perspective d'une installation 1 qui convient pour le traitement de produits alimentaires, en particulier des légumes ou des légumes de serre, dont le légume oblong 2, tels l'oignon printanier, l'oignon des forêts et autres. Sur une armature 3 il est possible d'installer un nombre de moyens de traitement pour le traitement des légumes apportés 2. L'armature peut se composer de modules individuels ou elle constitue un plus grand ensemble. A partir du côté d'apport 4, un légume oblong 2 est amené sur un système d'apport 6 dans le sens d'apport 5 vers le reste de l'installation. La bande 7 supportant le légume du système d'apport 6 se trouve de biais par rapport au sol et les légumes oblongs 2 sont saisis entre les compartiments formés par les cloisons 12, 13 de la bande de transport 7. Le légume oblong 2 est par exemple un oignon printanier ou oignon de forêt, ayant une extrémité normale 10, se composant de feuilles en général indépendantes, et une extrémité blanche 11 sur laquelle se trouve la couronne de la racine 12. Les légumes oblongs ont été placés dans le système de transport 6 avec l'extrémité verte du côté supérieur de la bande de transport en biais 7. Le professionnel peut donner différentes formes au système d'apport 6. Pour la forme de réalisation montrée, il a été fait usage d'une bande de transport articulée autour d'axes. Un dispositif d'entraînement (non illustré) est présent pour entraîner la bande de transport avec le légume oblong 2 dans le sens d'apport 5. Une partie du système d'apport 6 est montrée plus en détail sur la figure 3. La bande de transport a des compartiments 7 entre les cloisons 12, 13. Les feuilles détachées 10 dépassent de ces compartiments 7 et reposent sur une surface de support 14. La référence 15 indique une zone de transition où le légume oblong 2 est saisi sur la bande de transport 6 pour être plus amplement traité dans la direction 1. Cela est également montré dans le détail par la figure 3. L'extrémité verte 10 est soutenue par la surface 14, mais dans la position montrée par la figure 3 elle est libre et conduite dans le sens de transport 5, saisie entre les courroies 21, 22 qui sont conduites par les roues 23, 24, qui sont reliées par roulements à l'armature 3. 9 Les courroies 21, 22 coincent l'extrémité verte 10 entre les courroies, ainsi le légume oblong 2 est saisi sur la bande de transport 6 entre les courroies et il est mis en position 26 comme le montre la figure 1. Un exemple du serrage par les courroies 21, 22 est montré par la figure 5. L'extrémité verte 10 est serrée entre les courroies, alors que l'extrémité blanche 11 portant la racine 12 en dépasse. En premier lieu, la saisie est telle que le légume 10 se trouve suspendu de biais par rapport à la verticale, mais les courroies flexibles 21, 22, par exemple en caoutchouc, en particulier le matériau Linatex, qui est rigide même lorsqu'il est humide, le conduisent via les roues 30, 31, également reliées à l'armature par des roulements, vers une position plutôt horizontale. Un dispositif d'entraînement 33 est relié avec au moins une des roues pour l'entraînement des courroies 21, 22 dans le sens 34 pour au moins la partie 35 des courroies. A partir de la position quasiment verticale 26, comme le montre la figure 2, du légume oblong 38, le légume oblong est alors conduit via le système de transport formé par les courroies 21 et 22 vers la partie 40 montrée par la figure 2 afin qu'une peau du légume 38 soit, dans une première étape, détachée ou en partie épluchée. Le légume 38 est conduit entre deux plaques 41, 42 essentiellement en position verticale. Les plaques 41, 42 ont une embouchure en forme de V 43 et deux parties 44, 45 essentiellement parallèles. L'espace entre les parties parallèles 44, 45 est utilisé par l'effeuillement partiel d'une ou de plusieurs peaux 46 du légume. Au-dessus des plaques parallèles 44, 45 plusieurs gicleurs 51 ont été installés qui, dans la réalisation montrée, projettent un liquide du haut vers le bas entre les parties parallèles 44, 45 contre la tige du légume oblong. Comme le liquide est essentiellement propulsé contre la tige du légume, la peau de cette tige 47 est effeuillée et dans de la suite du transport dans le sens 50, la peau 46 est détachée, comme il est montré avec la peau 48. La peau 48 n'est plus reliée que par une petite partie à l'extrémité blanche du légume oblong et la peau 48 est détachée de telle sorte qu'elle pend vers le bas, sous l'effet de la pesanteur, pour dépasser la racine 49 de ce légume. Les gicleurs 51 sont reliés à une réserve de liquide d'aspersion, par exemple de l'eau ou de l'eau plus un produit rinçant. Le liquide est mis sous 10 pression et propulsé à partir des embouchures des gicleurs dans un sens ayant au moins un composant le long de la tige 47 du légume. Directement après la récolte, un certain nombre de légumes ont une partie extérieure 46 qui est en partie morte et qui doit être retirée ou épluchée afin de rendre le produit commercialisable et d'éviter que cette peau ne pourrisse. Les gicleurs 51 se trouvent de biais par rapport à la partie horizontale du système de force, tel qu'installé d'après l'invention. Dans cette opération, les gicleurs suivent la suite de l'épluchage de la peau 46 vers la position de la peau 48. Les embouchures d'aspersion des gicleurs 51 peuvent également être différentes les unes des autres. L'embouchure du gicleur 52 peut être plus grande, entraînant ainsi une pression plus basse sur le liquide lors de l'aspersion que les embouchures des gicleurs 53. Ainsi l'aspersion près de l'extrémité verte se fera avec une force/pression plus réduite que l'aspersion près de l'extrémité blanche à partir des gicleurs 53. La peau à enlever 46 est reliée avec une force variable à la tige 47. Cette force est moins importante près de l'extrémité verte que près de l'extrémité blanche, rendant plus avantageuse la répartition des forces des systèmes d'aspersion 51. Dans la réalisation montrée par la figure 1, l'armature 3 est pourvue de deux systèmes de transport séparés, constitués tous deux de courroies flexibles. Les deux systèmes de transport sont reliés avec l'entraînement 33 qui, à l'aide d'une transmission 54 montrée schématiquement, entraîne les roues 55, 56 du premier système de transport avec les courroies flexibles 21, 22 et les axes 57, 58 reliés avec les roues pour l'entraînement des courroies flexibles 59, 60. Le second système de transport avec les courroies flexibles 59, 60 conduit le légume oblong à partir de la position en aval du système de force 40 le long et par-dessus le système de saisie et de retrait 70, le système de déracinement 71, vers une évacuation horizontale 72 et le long d'un système de découpe en longueur 73. La suite du transport près du second système de transport sera décrite ci-dessous. Le légume oblong 80 avec les peaux partiellement détachées 81 est saisi par le second système de transport, plus près de l'extrémité blanche 82 de ce légume, ce système de transport ayant la forme des courroies flexibles 59, 60. Une saisie plus stable est ainsi obtenue. Comme des forces plus importantes sont 11 exercées sur le légume lors de cette deuxième phase, une saisie stable est souhaitée. A ce moment le légume oblong est conduit sur deux unités de courroies placées de biais pour la saisie et le retrait des peaux 81 déjà partiellement détachées du légume oblong 80. Ce fonctionnement sera à présent décrit. Les unités sont installées l'une derrière l'autre dans le sens du transport sur l'armature. Elles se trouvent immédiatement sous le système de transport. La double unité de courroies 91 comporte deux courroies 93, 94 qui sont tendues entre les disques 95, 96, le disque 96 étant relié via un axe 97 à une transmission 98 à laquelle un entraînement 99 est relié. Par cet entraînement les courroies se meuvent à une vitesse qui correspond quasiment à la vitesse de mouvement du second système de transport formé par les courroies 59, 60. Le sens de rotation des courroies 93, 94 est montré par les flèches 100 et 101. A l'aide de la double unité de courroies 91, une peau détachée 81, qui pend sous l'effet de la pesanteur jusque sous la racine 104, est saisie. Lors du mouvement suivant d'après la flèche 105, la peau saisie 81 sera, sous l'effet du second moyen de transport et par sa position de biais par rapport à l'horizontale du double système des courroies 91, davantage détachée. La peau 81 est serrée entre les deux courroies 93, 94 et est tirée vers le bas par sa position de biais. Ainsi une grande force peut être exercée pour finalement enlever la peau 81 de l'extrémité blanche 82. Cette opération est répétée avec le second double dispositif à courroies 92 dont le fonctionnement est similaire. Le légume oblong 80 est transporté au-dessus des doubles dispositifs à courroies 91, 92 et du système de déracinement 71, essentiellement en position verticale, et il est conduit par les conducteurs 110 et 111 essentiellement installés le long du système de transport 105. Les conducteurs ont la fonction supplémentaire de positionner correctement le légume oblong 80 devant le double système à rouleaux 91, devant le double système à rouleaux 92 et devant le système de déracinement 71. Les doubles systèmes de rouleaux 91, 92 et le système de déracinement 71 sont alignés par rapport à la seconde bande de transport et des systèmes d'orientation 110 afin de saisir et de traiter le légume oblong 80 dans une position essentiellement verticale. 12 Les doubles systèmes de courroies 91, 92 peuvent saisir la peau à retirer 81 avec une force sensiblement plus élevée, puisqu'il est fait usage de pinces. Ce serrage est possible, contrairement à l'art antérieur, du fait que lors d'une première étape les peaux 46 et 48 ont été détachées avec le système de force 40 et ce jusque derrière la racine, ainsi il devient possible de saisir la peau située sous la racine 104 à l'aide des pinces des courroies par l'intermédiaire du double système de courroies 91, 92. La tige du légume ne gêne pas lors de la saisie. Comme l'opération se fait en deux phases/deux étapes, cela permet lors de la première étape avec le système de force 40 d'utiliser une force essentiellement moindre pour l'épluchage en une première étape de la peau extérieure et lors de la saisie et du retrait avec le double système de courroies 91, 92 il est possible d'exercer une plus grande force pour opérer la transition vers la force plus importante qui est nécessaire pour le retrait final des peaux effeuillées 81. Dans une autre réalisation de l'invention, le retrait de la peau déjà partiellement détachée 81 est également possible d'une autre manière. La peau détachée peut être recueillie dans une pince fixe qui, lorsqu'elle enregistre la présence de la peau, se ferme et retire la peau. Il est également possible d'utiliser des brosses. Dans une autreréalisation, il est possible d'utiliser un système de courroies posé de manière quasiment verticale, qui tourne à grande vitesse et qui assure un retrait rapide de la feuille. La réalisation, telle que montrée par la figure 2, a pour avantage supplémentaire que la peau en partie détachée 81 est retirée lentement, de préférence avec une force qui augmente progressivement. Cela cause moins de dommages à l'extrémité blanche du légume oblong 80. Les peaux enlevées 81 du légume épluché 80 tombent au sol. Les restes 111 sont visibles. Le légume épluché 120 est entraîné dans la direction 105 par le second système de transport. Comme le légume oblong 2 sur la bande de transport 6 est posé avec l'extrémité comportant la racine contre le côté vertical 121 de la bande de transport 6, les légumes saisis par les premier et second systèmes de transport ont une longueur dépassant du bas du système de transport qui est environ égale. Sur la figure 2 la longueur est indiquée par la flèche 122. A une distance qui est légèrement supérieure à la longueur 122 sous 13 le système de transport se trouve le système de déracinement 71. Dans la réalisation montrée, le système de déracinement est formé par deux axes à roulements 124, 125 dont au moins un est muni d'une rainure hélicoïdale 126. Les axes à roulements se trouvent sous deux blocs 128, 129 et au moins un des axes est relié avec l'entraînement 130. La racine est happée par les axes roulant dans le sens opposé 124, 125, entre les axes. La rotation de l'axe 124 est indiquée par la flèche 134. L'axe 125 tourne dans le sens opposé. Comme la racine 135 est happée entre les deux axes 125, 126 le légume oblong 140 est obtenu comme montré par la figure 1, et il est débarrassé de sa racine. Dans une autre réalisation, le système de déracinement montré est également utilisé comme système de saisie et de retrait de la peau détachée. Le système de déracinement montré peut faire l'objet d'une séparation. Les courroies 59 et 60 sont conduites le long des roues 160, 161 qui sont reliées par roulements à l'armature, et elles sont ensuite conduites vers les roues 162, 163 montrées par la figure 4 et qui sont installées près du module suivant pour la manipulation du légume oblong 140. En aval du système de déracinement 71 et en amont du système de découpe longitudinale 73, le légume oblong est conduit d'une position surtout verticale vers une position surtout horizontale. Le système de découpage longitudinal 73 est monté sur l'armature 3. Dans la réalisation montrée, il comporte une roue 170 qui a pour fonction d'égaliser des extrémités comportant la racine 172 à l'aide du dispositif 171 et qui retire aussi les éventuels restes bruts de la racine à l'extrémité 172. Le légume 173 est transféré du second système de transport et conduit autour de la bande de transport 175 formée dans la réalisation montrée par trois courroies 176, 177 et 178 qui sont conduites autour des disques. Les courroies 176-178 soutiennent le légume oblong 173 en position couchée. Après que le disque 170 a aligné la partie gauche du légume oblong montrée par la figure 4 par rapport aux pointillés 179, l'extrémité verte 180 du légume oblong 173 est portée entre deux disques 181, 182 qui ont une côté latéral tranchant et qui sont reliés à l'entraînement 186 à l'aide de l'axe 184, 185. L'extrémité verte est ainsi enlevée en partie et le légume est porté à la longueur indiquée par la flèche 190. 14 Des systèmes de découpage et de mise à la longueur autres que ceux de la réalisation montrée par la figure 4 sont possibles et le professionnel pourra choisir parmi les différentes possibilités. La figure 5 montre une autre forme de réalisation du système de force pour l'épluchage lors d'une première étape de la peau à enlever du légume oblong. Un légume oblong 200 est alors saisi à la place ou en complément des gicleurs 51 de la figure 2, par deux courroies 201, sur l'extrémité verte 203 et conduit entre deux brosses 204, 205 essentiellement placées horizontalement. Les brosses ont un axe latéral 206, 207 qui, dans la réalisation montrée, est dirigé perpendiculairement à travers la peau. Les brosses peuvent tourner autour de l'axe longitudinal 206, 207 suivant les flèches 208, 209 et elles exercent alors une force d'épluchage sur les peaux extérieures du légume oblong 200 dans le sens de l'extrémité blanche 210 du légume. Plusieurs brosses peuvent être installées d'une manière similaire à celle des gicleurs de la figure 2 pour l'épluchage de la peau extérieure du légume. La figure 6 montre une réalisation dans laquelle les brosses sont placées de biais de telle sorte que la peau puisse être détachée vers une position comme montrée avec la peau 215. Bien que l'invention ait été décrite à partir de la réalisation préférentielle, il est clair que le professionnel peut apporter des variations à l'intérieur du concept de l'invention. Différents autres systèmes de force peuvent être utilisés et la réalisation du système de saisie et de retrait peut également différer de la forme de réalisation montrée. L'invention est uniquement limitée par les revendications ci-jointes
L'invention porte sur une méthode pour éplucher un légume oblong doté d'une extrémité verte et d'une extrémité comportant une racine, et comprenant : - l'obtention du légume oblong- la mise dans un champ de force du légume oblong, la force ayant au moins un composant dirigé essentiellement parallèlement au sens longitudinal du légume vers l'extrémité, de sorte que la feuille du légume soit détachée par-dessus la racine.- la saisie et le retrait de la feuille détachée par-dessus la racine pendant le transport du légume, la feuille étant transportée suspendue avec la seconde extrémité vers le bas.
Revendications 1. Méthode pour éplucher un légume oblong doté d'une extrémité 5 verte et d'une extrémité comportant une racine, et comprenant : - la fourniture du légume oblong - la mise dans un champ de force du légume oblong, la force ayant au moins une composante dirigée essentiellement parallèlement au sens longitudinal du légume vers l'extrémité comportant une racine, de sorte que la peau du légume 10 soit enlevée par-dessus la racine. - la saisie et le retrait de la peau détachée par-dessus la racine pendant le transport du légume, la peau étant transportée suspendue avec la seconde extrémité vers le bas. 15 2. Méthode selon la 1, dans laquelle la saisie comprend le serrage de la peau. 3. Méthode selon la 2, dans laquelle le serrage de la peau comprend le serrage entre deux courroies de la peau. 4. Méthode selon la 3, dans laquelle les courroies s'éloignent de la racine. 5. Méthode selon l'une des 1-4, dans laquelle le 25 légume oblong est transporté par la saisie du légume près de l'extrémité verte. 6. Méthode selon la 5, dans laquelle la saisie et le retrait de la peau comprennent le serrage entre deux courroies placées de biais par rapport au sens du transport. 7. Méthode selon l'une des 1-6, comprenant l'enlèvement de la racine du légume oblong. 20 30 16 8. Méthode selon l'une des 1-7, dans laquelle le champ de force est constitué par un liquide propulsé par des gicleurs. 9. Méthode selon la 8, dans laquelle plusieurs gicleurs sont dirigés sur le légume, et les gicleurs dirigés sur l'extrémité verte utilisant une pression inférieure à celle des gicleurs dirigés sur l'extrémité comportant la racine. 10. Dispositif pour l'épluchage d'un légume oblong comme l'oignon printanier, comprenant une armature, un système d'apport des légumes sur l'armature, un système de force destiné à exercer une force sur le légume oblong dans le sens longitudinal du légume pour en détacher la peau, un système de saisie et de retrait de la peau détachée du légume installé sur l'armature et un système de transport du légume du système d'apport le long du système de force et au-dessus du système de saisie et de retrait. 11. Dispositif selon la 10, dans lequel le système de force comprend au moins un gicleur dirigé le long du légume oblong saisi par le système de transport. 12. Dispositif selon la 11, dans lequel le système de force comprend plusieurs gicleurs dont au moins un, installé à proximité du système de transport, exerce une force sur le légume qui soit supérieure à celle d'un gicleur plus éloigné du système de transport. 13. Dispositif selon l'une des 10-12, dans lequel le système de saisie et de retrait comprend au moins une courroie. 14. Dispositif selon la 13, dans lequel le système de saisie et de retrait comprend au moins deux courroies destinées à serrer la peau 30 détachée entre les courroies. 15. Dispositif selon la 14, dans lequel les courroies ont une partie serrante dirigée le long du sens de transport du système de transport. 15 17 16. Dispositif selon la 15, dans lequel la partie serrante est installée de biais par rapport au système de transport, les courroies s'éloignant du système de transport dans le sens du transport. 17. Dispositif selon l'une des 10-16, dans lequel le dispositif comporte en outre un système de déracinement. 18. Dispositif selon la 17, dans lequel le système de 10 déracinement comporte deux axes parallèles, tournant dans des sens opposés. 19. Dispositif selon la 17 ou 18, dans lequel un nombre de gicleurs sont dirigés sur le système de déracinement pour la propulsion des racines du légume en direction du système de déracinement. 20. Dispositif selon l'une des 10-19, dans lequel les systèmes d'orientation sont montés parallèlement au sens de mouvement du système de transport pour la conduite du légume dépassant du système de transport.5
A
A23
A23N
A23N 7,A23N 15
A23N 7/00,A23N 15/04,A23N 15/08
FR2895837
A3
STRUCTURE DE COUVERCLE DE BATTERIE POUR IDENTIFIER LES POLES POSITIF ET NEGATIF D'UNE BATTERIE
20,070,706
B06-5173FR Au nom de : WANG Jui-Chih Invention de : WANG Jui-Chih Priorité d'une demande de certificat d'utilité déposé à TAIWAN République de Chine le 29 Décembre 2005 sous le N 094222877 Structure de couvercle de batterie pour identifier les pôles positif et négatif d'une batterie La présente invention est relative à un couvercle de batterie et, plus particulièrement, à un couvercle de batterie dans lequel sont encastrés des repères d'identification à proximité de bornes conductrices, ce qui permet d'identifier le pôles positif ou négatif d'une batterie. Une batterie classique comprend une borne positive et une borne négative sur un couvercle de batterie. Comme représenté sur la Fig. 4, un couvercle A de batterie comprend un ensemble de bornes conductrices B. Un câble C est pourvu de gaines isolantes rouge et noire Cl qui sont connectées aux bornes B du couvercle A de batterie. Au moment de remettre en place la batterie, il arrive parfois que l'utilisateur ait un doute quant aux pôles positif et négatif. Une erreur de branchement est très dangereuse puisqu'elle peut même parfois provoquer une forte explosion. La Fig. 5 représente une deuxième forme de réalisation selon la technique antérieure. Un couvercle A de batterie comporte une paire de bornes conductrices B et une paire de signes D sont formés respectivement près des bornes conductrices B. Les signes D indiquent des mentions "positive" et "négative" pour une identification par l'utilisateur. Cependant, au bout d'un certain temps, ces signes risquent d'être couverts de poussière et d'être difficiles à lire. Une autre technique antérieure consiste à former une paire d'évidements autour des bornes conductrices et de les garnir de couleurs différentes. Ces couleurs sont le plus souvent à base d'hydrocarbure et contiennent des matières toxiques. Le recyclage de ces couvercles de batterie est particulièrement dangereux et a des incidences écologiques. Ainsi, ce produit n'est pas compatible avec les normes de protection de l'environnement et est dangereux pour la santé humaine. Les couleurs à base d'hydrocarbure peuvent difficilement réussir à bien adhérer dans les évidements et risquent de se détacher au bout d'un certain temps. La présente invention vise principalement à réaliser une structure de couvercle de batterie servant à identifier les pôles positif et négatif d'une batterie, et qui soit facile à installer. La présente invention vise également à réaliser une structure de couvercle de batterie servant à identifier les pôles positif et négatif d'une batterie, et permette une identification aisée. La présente invention vise en outre à réaliser une structure de couvercle de batterie afin d'identifier les pôles positif et négatif d'une batterie, et qui réduise les risques d'erreur humaine. La présente invention vise par ailleurs à réaliser une structure de couvercle de batterie permettant d'identifier les pôles positif et négatif d'une batterie et qui soit réalisée par un procédé d'injection et qui ne se dégrade jamais afin de respecter les normes de protection de l'environnement. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue en perspective de la présente invention mise en oeuvre sur une batterie ; la Fig. 3 est une vue en perspective d'une deuxième forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 4 est une vue de dessus d'un couvercle de batterie selon la technique antérieure ; et la Fig. 5 est une vue de dessus d'un autre couvercle de batterie selon la technique antérieure. Un couvercle de batterie avec un ensemble 1 de bornes conductrices, représenté sur la Fig. 1, est constitué de matière plastique isolante 2. L'ensemble 1 de bornes conductrices est pris dans un moule et différentes couleurs sont également incluses dans le moule à proximité de l'ensemble 1 de bornes conductrices. Tout l'ensemble est injecté à travers le moule pour former un couvercle de batterie, des couleurs différentes étant formées à proximité des pôles positif et négatif à des fins d'identification. L'ensemble 1 de bornes conductrices comprend une première borne conductrice 11 et une seconde borne conductrice 12. Une couleur rouge de signalement 3' entoure la base de la première borne conductrice 11 et une couleur noire de signalement 3 entoure la base de la borne négative 12. Les repères de signalement 3 et 3' ainsi constitués se présentent sous la forme d'anneaux de couleurs différentes encerclant chaque borne, les couleurs étant venues de moulage dans la masse injectée. Pour mettre en oeuvre la présente invention, comme représenté sur la Fig. 2, le couvercle de batterie est placé sur une batterie. Les couleurs rouge et noire 3' et 3 servent à reconnaître quel est le pôle positif et quel est le pôle négatif afin que l'utilisateur ait conscience de ce que la couleur rouge de signalement 3' corresponde à une forte tension de sortie tandis que la couleur noire de signalement 3 correspond à une basse tension de sortie, ce qui permet donc de réaliser sans danger un bon branchement. Comme les couleurs sont incorporées dans la matière isolante, elles durent éternellement. La Fig. 3 représente une autre forme de réalisation de la présente invention, qui comporte une matière plastique isolante 2A incorporée dans un ensemble lA de bornes conductrices et des couleurs différentes sont situées près de l'ensemble lA de bornes conductrices dans le but de faire savoir quel est le pôle positif et quel est le pôle négatif. Une première borne conductrice 1lA présente une couleur rouge de signalement 3A' et une seconde borne conductrice 12A présente une couleur noire de signalement 3A. Les couleurs des repères de signalement ainsi formés peuvent être directement incorporées lors du moulage dans l'ensemble lA de bornes conductrices. Dans cet exemple, les repères en couleurs se présentent sous la forme de portions de rayons s'étendant radialement autour de chaque borne. Une combinaison de couleurs de signalement peut ainsi faciliter l'identification, la couleur des rayons radiaux constituant les repères du signalement étant différente du reste du matériau moulé entourant la base des bornes respectives. Dans ce cas, même lorsque la batterie se trouve dans un endroit sombre, il est facile d'identifier les bornes. Lorsque la couleur de signalement 3A' est le rouge, l'utilisateur sait immédiatement que la première borne conductrice 11A est le pôle positif qui délivre une haute tension et qu'elle doit être connectée à une sortie de haute tension. En revanche, si la couleur de signalement 3A est le noir, la seconde borne conductrice 12A est le pôle négatif qui délivre une basse tension. Cette conception supprime toute erreur. Les couleurs incorporées dans l'ensemble lA de bornes durent éternellement et ne pâlissent pas
Structure de couvercle de batterie servant à identifier les pôles positif et négatif d'une batterie, des repères d'identification étant mis en place à proximité de bornes conductrices. Les repères d'identification sont en matière plastique isolante de couleurs ou de formes différentes, incorporée dans le moule d'injection. Les couleurs ou formes différentes permettent l'identification des bornes de la batterie et suppriment le risque d'explosion dû à une erreur de branchement.
1. Structure de couvercle de batterie servant à identifier les pôles positif et négatif d'une batterie, comportant des repères d'identification à proximité de bornes conductrices, et caractérisée en ce que lesdits repères d'identification servant à identifier les pôles positif et négatif sont en matière plastique isolante de couleurs différentes formées sur le couvercle de batterie par un procédé d'injection. 2. Structure de couvercle de batterie selon la 1, dans laquelle lesdits repères d'identification entourent la base des bornes respectives. 3. Structure de couvercle de batterie selon la 1, dans laquelle lesdits repères d'identification comprennent des portions de rayons s'étendant radialement autour de chaque borne. 4. Structure de couvercle de batterie selon la 3, dans laquelle la couleur des portions de rayons est différente du reste du matériau moulé entourant la base des bornes respectives.
H
H01
H01M
H01M 2
H01M 2/04,H01M 2/34
FR2902551
A1
DISPOSITIF DE MEMORISATION AMOVIBLE ET APPAREIL ELECTRONIQUE APTES A ETRE CONNECTES L'UN A L'AUTRE ET PROCEDE DE SAUVEGARDE DE DONNEES D'ENVIRONNEMENT
20,071,221
L'invention concerne un dispositif de mémorisation amovible et un appareil électronique aptes à être connectés l'un à l'autre ainsi qu'un procédé de sauvegarde de données d'environnement. Les appareils électroniques qui manipulent des données numériques, telles que par exemple les téléphones cellulaires, stockent en général dans un moyen de mémorisation (telle qu'une mémoire non volatile réinscriptible) des données propres à l'utilisateur habituel de l'appareil, généralement rassemblées sous le vocable "environnement' et dénommées dans la suite données d'environnement. Il s'agit notamment de données fréquemment utilisées par l'utilisateur (telles que les noms et numéros de téléphone constituant le répertoire téléphonique mémorisé par l'appareil), de données de configuration qui déterminent certains paramètres de fonctionnement de l'appareil, ou d'autres données associées à l'utilisateur (telles que par exemple des données représentant l'image choisie par l'utilisateur en tant que fond d'écran de son appareil). L'utilisateur souhaite naturellement pouvoir conserver ces données lorsqu'il utilise un autre appareil que celui sur lequel elles sont mémorisées et il a de ce fait été proposé des systèmes pour sauvegarder ces données dans le but de les récupérer autant que faire se peut dans un autre appareil. Dans ce cadre, la demande de brevet FR 2 863 443 propose de 20 sauvegarder les informations mémorisées dans un téléphone mobile dans une unité de sauvegarde externe à celui-ci. Dans le même ordre d'idées, la demande de brevet DE 101 46 664 prévoit la sauvegarde de données d'utilisation soit dans un ordinateur distant, soit dans une carte mémoire amovible. Ce document prévoit éventuellement d'associer 25 la carte mémoire amovible au système de chargement de la batterie du téléphone afin de déclencher automatiquement la sauvegarde des données lorsque l'utilisateur connecte le téléphone au système de chargement. Ces systèmes ne permettent toutefois la sauvegarde des données d'environnement que lorsque l'appareil électronique est spécifiquement conçu pour 30 ce faire. Dans ce cadre, l'invention propose un dispositif électronique de mémorisation amovible apte à être connecté à un appareil électronique comprenant un microprocesseur et un moyen de mémorisation de données d'environnement, caractérisé en ce qu'il comprend un programme apte à être exécuté automatiquement par le microprocesseur à la connexion du dispositif à l'appareil pour permettre la sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif. La sauvegarde est ainsi mise en oeuvre sans nécessiter une démarche particulière de l'utilisateur et même si l'appareil électronique ne détient pas de programme dédié à la sauvegarde. Le dispositif électronique de mémorisation amovible (ou support d'information amovible) peut être un support d'information sans capacité de traitement (tel que par exemple une disquette, une carte à puce magnétique ou optique), ou un support d'information avec capacité de traitement (tel qu'une mémoire Flash ou une carte à microcircuit à microcontrôleur). Le dispositif électronique de mémorisation peut être par ailleurs de type clé USB, carte MMC ou carte SD. L'appareil électronique est par exemple portable. II peut s'agir d'un téléphone mobile, d'un assistant personnel numérique (ou PDA "Persona/ Digital 15 Assistant") ou une clé de type USB (pour "Universal Serial Bus"). Les données d'environnement sauvegardées peuvent comprendre des données personnelles (telles que des données représentant un répertoire téléphonique, un agenda, des photographies ou vidéos numériques, des messages reçus ou envoyés par l'utilisateur), des données de configuration (définissant par 20 exemple des sonneries de l'appareil électronique, des paramètres de sécurité ou d'autorisation d'accès à certains services) ou des données d'application (telles que des programmes informatiques). La connexion a lieu par exemple lors de l'insertion du dispositif dans un lecteur de l'appareil, ou lors de l'insertion d'un connecteur du dispositif dans un 25 connecteur adapté de l'appareil. Le dispositif de mémorisation peut également mémoriser une liste indicative des données d'environnement à sauvegarder, ce qui permet de pouvoir réaliser une sauvegarde complète de l'environnement. Le programme (lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur) peut 30 toutefois demander à l'utilisateur une confirmation de la sauvegarde des éléments de ladite liste, ce qui permet à l'utilisateur de choisir les éléments sauvegardés sans toutefois risquer d'oublier certains éléments. La liste peut également contenir en pratique au moins une adresse des données d'environnement dans le moyen de mémorisation, ce qui permet au programme de sauvegarde d'avoir accès de manière simple et efficace à ces données. Le programme peut comprendre par ailleurs des moyens de sécurisation de son exécution, tels que des moyens aptes à vérifier l'identité entre un nombre saisi par l'utilisateur et un nombre mémorisé dans un module d'identification. On peut également prévoir, de façon alternative ou combinée à la vérification susvisée, un processus d'authentification entre le dispositif électronique et l'appareil électronique. On s'assure ainsi que la sauvegarde est bien mise en oeuvre par 10 l'utilisateur propriétaire de l'environnement. On peut prévoir des moyens de détermination des données d'environnement à sauvegarder en fonction d'un type de l'appareil électronique, par exemple au moyen d'une table mémorisée dans le dispositif, ce qui permet d'utiliser le dispositif avec une pluralité de types d'appareil. 15 Le programme peut mettre en oeuvre lui-même ladite sauvegarde lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur ; en variante, le programme peut commander une installation au sein de l'appareil électronique d'un programme de sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif (grâce par exemple à un téléchargement d'une partie au moins de ce programme). 20 L'invention propose également un appareil électronique comprenant un microprocesseur et un moyen de mémorisation de données d'environnement, l'appareil étant apte à être connecté à un dispositif électronique de mémorisation amovible, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour autoriser, lors de la connexion du dispositif à l'appareil, l'exécution par le microprocesseur d'un 25 programme mémorisé dans le dispositif électronique et apte à permettre la sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif. Les caractéristiques évoquées ci-dessus à propos du dispositif peuvent éventuellement être associées à l'appareil. L'appareil peut comprendre également des moyens de restitution dans les moyens de mémorisation de données 30 d'environnement sauvegardées au préalable. L'invention propose ainsi en outre un système comprenant un dispositif électronique connecté à un tel appareil électronique. L'invention propose de la sorte un procédé de sauvegarde dans un dispositif électronique de mémorisation de données d'environnement mémorisées dans un appareil électronique apte à être connecté au dispositif, caractérisé par les étapes suivantes : - transfert d'un programme mémorisé dans le dispositif électronique vers l'appareil électronique à la connexion du dispositif à l'appareil ; - exécution du programme par un microprocesseur de l'appareil électronique ; - transfert et mémorisation des données d'environnement dans le dispositif électronique en conséquence d'au moins une instruction du programme. Ce procédé peut inclure des étapes optionnelles correspondant aux 10 caractéristiques évoquées ci-dessus pour le dispositif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement les éléments principaux 15 d'un appareil électronique recevant un dispositif de mémorisation amovible selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement une carte d'identification de l'appareil électronique de la figure 1 ; - la figure 3 représente schématiquement le contenu d'une mémoire 20 de l'appareil électronique de la figure 1 ; - la figure 4 représente schématiquement le contenu du dispositif de mémorisation amovible ; - la figure 5 illustre l'une des listes prévues dans le dispositif de mémorisation amovible de la figure 4 ; 25 - la figure 6 présente les étapes du procédé de sauvegarde proposées par l'invention ; - la figure 7 représente schématiquement un appareil électronique et un dispositif de mémorisation selon un second mode de réalisation de l'invention. On a représenté à la figure 1 les éléments d'un appareil électronique (ici 30 un téléphone cellulaire 2) utiles à la compréhension de l'invention. Le téléphone cellulaire 2 comprend ainsi notamment un écran 10 et un microprocesseur 20 connecté à une mémoire du téléphone 110, à un module d'identification 120 (ici une carte d'identification, par exemple du type SIM pour "Subscriber ldentity Module") et à une carte mémoire amovible 130 formant dispositif de mémorisation. La carte mémoire amovible 130 comprend de préférence une mémoire non-volatile réinscriptible, ici une mémoire Flash. La carte mémoire amovible 130 est en général réalisée dans un format particulier (ici le format MMC pour "Multimedia Memory Card") compatible avec un lecteur (non représenté) du téléphone dans lequel la carte amovible 130 est insérée sur la figure 1. On a représenté à la figure 1 les diverses connexions entre le microprocesseur 20 et chacun des moyens de mémorisation (module d'identification 120, mémoire du téléphone 110, carte mémoire amovible 130) sous forme de connexions distinctes. En variante, tous ces éléments pourraient être connectés au microprocesseur 20 au moyen d'un bus commun. Comme schématiquement représenté sur la figure 2, le module d'identification 120 (ici une carte d'identification de type SIM) mémorise des données, et notamment des données formant un répertoire 121 au sein duquel sont associées des données représentant des noms et des données représentant des numéros de téléphone. Comme représenté en figure 3, la mémoire du téléphone 110 mémorise également un répertoire 114 (associant également une pluralité de données représentant un numéro de téléphone et de données représentant un nom), mais aussi des données d'autres types (par exemple des données de programme, en particulier des données de programme de jeux 116) grâce à la capacité supérieure de ce type de mémoire. La carte mémoire amovible 130 mémorise quant à elle un programme à lancement automatique 131 (ou programme "Auto-Run"), une table de correspondance 134 associant, à chacun d'une pluralité de types de téléphone, une liste ; une pluralité de listes 132, 133 est également mémorisée dans la carte mémoire amovible 130, comme illustré en en figure 4. La carte mémoire amovible 130 contient d'ailleurs ces différents 30 éléments avant d'être insérée dans l'appareil électronique (ici le téléphone cellulaire) comme représenté en figure 1. Le programme 131 est conçu pour être exécuté par le microprocesseur 20 du téléphone 2 et comprend des instructions qui commandent la sauvegarde des données personnelles (incluant notamment le répertoire 121, le répertoire 114 et les programmes de jeux 116 mentionnés ci-dessus) dans la mémoire de la carte mémoire amovible 130. Le microprocesseur 20 et la carte mémoire amovible 130 sont par ailleurs conçus pour autoriser le transfert, puis l'exécution, du programme 131 au niveau du microprocesseur 20 à l'insertion de la carte mémoire 130 dans le lecteur (non représenté) du téléphone de la figure 1. Pour ce faire, le programme pourra par exemple être mémorisé de manière temporaire dans la mémoire du téléphone 110 ou dans une autre mémoire (par exemple une mémoire vive) associée au microprocesseur 20. Comme cela sera décrit plus en détail dans la suite, le programme 131 est notamment apte à consulter la table 134 afin de déterminer, en fonction du type de téléphone dans lequel il est exécuté (type mémorisé par exemple dans une zone de la mémoire du téléphone 110 ou en variante dans une zone d'une mémoire morte associée au microprocesseur 20), quelle liste parmi les listes mémorisées dans la carte mémoire amovible 130 doit être utilisée afin de déterminer les adresses des données personnelles à sauvegarder dans les différents moyens de mémorisation du téléphone. Ainsi, comme représenté à la figure 5, la liste 132 énumère l'adresse des différentes données personnelles pour le téléphone des figures 1 à 3 (données de répertoire 121 et 114, programmes de jeux 116) dans chacune des mémoires concernées (module d'identification 120 pour le répertoire 121 et mémoire du téléphone 110 pour le répertoire 114 et les programmes de jeux 116). Grâce à cette liste, le microprocesseur 20 agissant conformément aux instructions contenues dans le programme 131, commande la lecture des différentes données personnelles précitées puis leur sauvegarde (c'est-à-dire leur écriture à travers le lecteur non représenté) dans une zone dédiée de la carte mémoire amovible 130. La figure 6 représente les étapes du procédé de sauvegarde de données personnelles mises en oeuvre lors de l'insertion de la carte mémoire 30 amovible 130 dans l'appareil électronique 2 de la figure 1. Lorsque la carte mémoire amovible 130 est insérée (étape E2) dans l'appareil électronique (ici le téléphone cellulaire), précisément dans le lecteur de carte mémoire prévu dans l'appareil électronique 2, le programme 131 mémorisé dans la carte mémoire amovible 130 est transféré dans l'appareil électronique 2 lors d'une étape E4 puis automatiquement exécuté par le microprocesseur 20 de l'appareil électronique (étape E6). En pratique, ce lancement automatique peut être réalisé en mémorisant le programme 131 dans la carte mémoire amovible 130 avec un nom et une situation dans l'arborescence du répertoire (par exemple dans le répertoire racine) tels qu'il soit facilement et automatiquement détecté par le microprocesseur 20. La sauvegarde des données personnelles mémorisées dans l'appareil électronique 2 a alors lieu selon les étapes E8 à E30 décrites ci-après et mises en oeuvre du fait de l'exécution des instructions contenues dans le programme 131 par le microprocesseur 20. Ainsi, on procède à l'étape E8 à la vérification du numéro personnel d'identification (ou PIN pour "Persona/ Identification Numbe?') de l'utilisateur (parfois dénommé simplement code personnel), et ce naturellement en collaboration avec le module d'identification 120. Le numéro personnel d'identification est par exemple entré par l'utilisateur au moyen d'un clavier (non représenté) de l'appareil électronique 2. Si le code entré par l'utilisateur est différent du numéro personnel d'identification, l'étape El0 renvoie à une étape E12 qui met fin à la sauvegarde des données afin d'empêcher un autre utilisateur de pouvoir mémoriser les données personnelles du porteur du numéro personnel d'identification. En revanche, si le code entré par l'utilisateur correspond au numéro personnel d'identification, l'étape El0 renvoie à la suite de la procédure de sauvegarde décrite plus bas en référence aux étapes E14 et suivantes. Bien qu'on ait représenté sur la figure 6 de manière simple la vérification du numéro personnel (en ne mentionnant explicitement qu'une seule tentative pour introduire le code correct) par souci de simplification, on peut prévoir plusieurs essais de la part de l'utilisateur pour entrer le code correct. La procédure de sauvegarde se poursuit en cas d'entrée du code correct à l'étape E14 par la détection du type de terminal utilisé (c'est-à-dire la détection du type de l'appareil électronique, ici le téléphone cellulaire), par exemple par la lecture par le microprocesseur 20 d'une information dédiée dans la mémoire du téléphone 110. Le microprocesseur 20 recherche alors dans la table 134 mémorisée dans la carte mémoire amovible 130 la liste (parmi les listes mémorisées dans la carte mémoire 130 comme déjà expliqué) associée au type de terminal détecté à l'étape E14 et sélectionne cette liste pour les traitements ultérieurs (étape E16). Le programme 131 exécuté par le microprocesseur 20 va alors passer en revue au moyen d'une boucle de programmation les différents éléments de la liste (qui correspondent chacun à un ensemble particulier de données à sauvegarder éventuellement) et procéder à la sauvegarde des données concernées en fonction d'un accord de l'utilisateur pour ce faire. Dans ce but, on initialise à l'étape E18 le traitement au premier élément de la liste sélectionnée. Le microprocesseur met alors en oeuvre à l'étape E20 un dialogue avec l'utilisateur (au moyen de l'écran 10, la réponse de l'utilisateur étant reçue par le clavier déjà mentionné) afin de déterminer si l'élément en cours de traitement dans la liste doit être sauvegardé. En fonction de la réponse apportée par l'utilisateur grâce au clavier (étape E22), on procède ou non à une étape E24 de sauvegarde de l'élément en cours de traitement dans la carte mémoire amovible 130. On remarque que la liste concernée indique dans ce but l'adresse au sein de la mémoire concernée de la donnée à sauvegarder, ce qui permet la lecture des données à sauvegarder. Le microprocesseur commande ensuite leur transfert et leur mémorisation dans une zone vide de la carte mémoire amovible 130. Après la sauvegarde de l'élément concerné à l'étape E24, ou après le refus de l'utilisateur de sauvegarder cet élément suite à l'étape E22, on vérifie à l'étape E26 si l'élément en cours de traitement est le dernier élément de la liste. Dans la négative, on incrémente l'élément concerné dans la liste au cours d'une étape E28 et on revient à l'étape E20 pour le traitement de cet élément. Dans l'affirmative, tous les éléments de la liste ont été traités et on peut ainsi mettre fin au programme de sauvegarde lors d'une étape E30. La restitution des données sauvegardées dans la carte mémoire amovible 130 peut être réalisée de manière identique, c'est-à-dire automatiquement à l'insertion de la carte mémoire amovible 130 dans un autre appareil électronique. On peut prévoir à cet effet que chaque appareil électronique mémorise (par exemple dans la mémoire du téléphone 110) un indicateur précisant si l'action mise en oeuvre lors de l'insertion de la carte amovible 130 doit être une sauvegarde ou une restitution de données personnelles. Par exemple, l'indicateur mémorisé lors de la fabrication de l'appareil (c'est-à-dire en sortie d'usine) commande une sauvegarde lors de l'insertion de la carte afin que cette action soit la première réalisée dans la vie de l'appareil. En variante, on pourrait prévoir que l'insertion de la carte amovible 130 entraîne systématiquement la sauvegarde des données personnelles selon le processus décrit plus haut, la restitution des données dans un appareil électronique à partir de la carte amovible 130 ne pouvant être déclenchée que sur demande de l'utilisateur, par exemple par la sélection de la commande de restitution dans un menu approprié présenté par l'appareil sur son écran 10. On va à présent décrire en référence à la figure 7 un second mode de réalisation de l'invention. Afin de simplifier l'exposé, on reprend les mêmes références numériques pour les éléments identiques à ceux présentés dans le premier mode de réalisation. L'appareil électronique 4 utilisé dans ce mode de réalisation comprend un connecteur 30, par exemple de type USB, lié au microprocesseur 20. La mémoire 130 destinée à recevoir les données sauvegardées (qui n'est pas réalisée ici sous forme d'une carte amovible) fait partie d'un support d'information 6 de type clé USB, qui comprend également un microcontrôleur sécurisé 140, un concentrateur (ou "hub 150 et un connecteur 160 apte à être connecté au connecteur 30 de l'appareil 4. La mémoire 130 contient le programme 131 et des données tels que décrits en référence à la figure 4 en ce qui concerne le premier mode de réalisation. Lorsque l'utilisateur insère le connecteur 160 du dispositif (ici la clé 6) dans le connecteur 30 de l'appareil 4 (c'est-à-dire lorsqu'il connecte le dispositif à l'appareil), le microprocesseur 20 transfère et exécute le programme 131 mémorisé dans la mémoire 130, sans que le microcontrôleur sécurisé n'empêche la communication des données formant le programme 131. Le programme 131 lance alors au niveau du microprocesseur 20 un processus d'authentification avec le microcontrôleur sécurisé 140, par exemple au 30 moyen d'un échange de clés cryptographiques. Le processus d'authentification est par exemple mis en oeuvre au moyen de l'exécution par le microprocesseur 20 d'un programme d'authentification 111 mémorisé dans la mémoire du téléphone 110 et qui instaure un dialogue avec le microcontrôleur sécurisé 140, lui aussi par exemple sous la commande d'un programme d'authentification 141 exécuté en son sein. Si le microcontrôleur 140 est authentifié par le microprocesseur 20, et seulement dans ce cas, le programme 131 commande la sauvegarde des données d'environnement dans la mémoire 130 de la clé 6 conformément à ce qui a été décrit précédemment en référence à la figure 1. Du fait de l'étape précédente d'authentification, on peut toutefois éventuellement omettre l'étape de vérification du code personnel prévue dans le premier mode de réalisation. Comme pour le premier mode de réalisation, on peut prévoir la restitution des données sauvegardées selon les modalités décrites plus haut. On propose toutefois dans ce cadre que le microcontrôleur 140 de la clé 6 authentifie le microprocesseur de l'appareil dans lequel on veut restituer les données (et non l'inverse comme c'était le cas pour la sauvegarde) afin de ne permettre la restitution que vers un appareil autorisé. Dans les deux cas (sauvegarde ou restitution), on peut prévoir en variante une authentification mutuelle du microcontrôleur sécurisé et du microprocesseur de l'appareil au lieu de l'authentification de l'un par l'autre. Ces modes de réalisation ne constituent naturellement que des exemples possibles de mise en oeuvre de l'invention
L'invention concerne un dispositif électronique de mémorisation amovible (130) apte à être connecté à un appareil électronique comprenant un microprocesseur et un moyen de mémorisation de données d'environnement. Ce dispositif comprend un programme (131) apte à être exécuté automatiquement par le microprocesseur de l'appareil à la connexion du dispositif (130) à l'appareil pour permettre la sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif (130).
1. Dispositif électronique de mémorisation amovible (130) apte à être connecté à un appareil électronique (2) comprenant un microprocesseur (20) et un moyen de mémorisation (110, 120) de données d'environnement, caractérisé en ce qu'il comprend un programme (131) apte à être exécuté automatiquement par le microprocesseur (20) à la connexion du dispositif (130) à l'appareil (2) pour permettre la sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif (130). 2. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce qu'il mémorise une liste (132, 133) indicative des données d'environnement à sauvegarder. 3. Dispositif électronique selon la 2, caractérisé en ce que 15 le programme (131) est apte à demander une confirmation de la sauvegarde des éléments de ladite liste (132, 133) lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur (20). 4. Dispositif électronique selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la liste (132, 133) contient au moins une adresse des données 20 d'environnement dans le moyen de mémorisation (110, 120). 5. Dispositif électronique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le programme (131) comprend des moyens de sécurisation de son exécution. 6. Dispositif électronique selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de sécurisation sont aptes à vérifier l'identité entre un nombre saisi par l'utilisateur et un nombre mémorisé dans un module d'identification (120). 30 7. Dispositif électronique selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens aptes à mettre en oeuvre un processus d'authentification entre le dispositif électronique (130) et l'appareil électronique (2). 25 8. Dispositif électronique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le programme comprend des moyens (134) de détermination des données d'environnement à sauvegarder en fonction d'un type de l'appareil électronique. 9. Dispositif électronique selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le programme (131) est apte à mettre en oeuvre ladite sauvegarde lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur (20). 10 10. Dispositif électronique selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le programme (131) est apte à commander une installation au sein de l'appareil électronique (2) d'un programme de sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif (130). 15 11. Appareil électronique (2) comprenant un microprocesseur (20) et un moyen de mémorisation (110, 120) de données d'environnement, l'appareil étant apte à être connecté à un dispositif électronique de mémorisation amovible (130), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour autoriser, lors de la connexion du dispositif (130) à l'appareil (2), l'exécution par le microprocesseur (20) d'un 20 programme (131) mémorisé dans le dispositif électronique (130) et apte à permettre la sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif (130). 12. Appareil électronique selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de lecture dans le dispositif électronique (130) d'une 25 liste (132, 133) indicative des données d'environnement à sauvegarder. 13. Appareil électronique selon la 12, caractérisé en ce que le programme (131) est apte à demander une confirmation de la sauvegarde des éléments de ladite liste (132, 133) lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur 30 (20). 14. Appareil électronique selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la liste (132, 133) contient au moins une adresse des données d'environnement dans le moyen de mémorisation (110, 120).5 15. Appareil électronique selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que le programme (131) comprend des moyens de sécurisation de son exécution. 16. Appareil électronique selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de sécurisation sont aptes à vérifier l'identité entre un nombre saisi par l'utilisateur et un nombre mémorisé dans un module d'identification (120). 10 17. Appareil électronique selon l'une des 11 à 16, caractérisé par des moyens aptes à mettre en oeuvre un processus d'authentification entre le dispositif électronique (130) et l'appareil électronique (2). 18. Appareil électronique selon l'une des 11 à 17, 15 caractérisé en ce que le programme (131) comprend des moyens de détermination des données d'environnement à sauvegarder en fonction d'un type de l'appareil électronique (2). 19. Appareil électronique selon l'une des 11 à 18, 20 caractérisé en ce que le programme (131) est apte à mettre en oeuvre ladite sauvegarde lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur (20). 20. Appareil électronique selon l'une des 11 à 18, caractérisé en ce que le programme (131) est apte à commander une installation 25 au sein de l'appareil électronique (2) d'un programme de sauvegarde des données d'environnement au sein du dispositif (130). 21. Appareil électronique selon l'une des 11 à 18, caractérisé par des moyens pour télécharger une partie au moins d'un programme 30 apte à mettre en oeuvre ladite sauvegarde lorsqu'il est exécuté par le microprocesseur (20).5 22. Appareil électronique selon l'une des 11 à 21, caractérisé par des moyens de restitution dans les moyens de mémorisation (110, 120) de données d'environnement sauvegardées au préalable. 23. Système comprenant un dispositif électronique selon l'une des 1 à 10 connecté à un appareil électronique selon l'une des 11 à 22. 24. Procédé de sauvegarde dans un dispositif électronique de mémorisation (130) de données d'environnement mémorisées dans un appareil électronique (2) apte à être connecté au dispositif (130), caractérisé par les étapes suivantes : - transfert (E4) d'un programme (131) mémorisé dans le dispositif électronique (130) vers l'appareil électronique (2) à la connexion (E2) du dispositif 15 (130) à l'appareil (2) ; - exécution (E6) du programme (131) par un microprocesseur (20) de l'appareil électronique (2) ; - transfert et mémorisation (E24) des données d'environnement dans le dispositif électronique (130) en conséquence d'au moins une instruction du 20 programme (131). 25. Procédé de sauvegarde selon la 24, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de lecture d'une liste (132, 133) mémorisée dans le dispositif (130) et indicative des données d'environnement à sauvegarder. 26. Procédé de sauvegarde selon la 25, caractérisé une étape de confirmation (E20, E22) de la sauvegarde des éléments de ladite liste (132, 133). 30 27. Procédé de sauvegarde selon la 25 ou 26, caractérisé en ce que la liste (132, 133) contient au moins une adresse des données d'environnement dans un moyen de mémorisation (110, 120) de l'appareil électronique (2). 25 28. Procédé de sauvegarde selon l'une des 24 à 27, caractérisé en ce que le programme (131) comprend au moins une étape (E8) de sécurisation de son exécution. 29. Procédé de sauvegarde selon la 28, caractérisé en ce que l'étape de sécurisation comprend une étape (E8, E10) de vérification de l'identité entre un nombre saisi par l'utilisateur et un nombre mémorisé dans un module d'identification (110). 30. Procédé de sauvegarde selon l'une des 24 à 29, caractérisé par une étape de mise en oeuvre d'un processus d'authentification entre le dispositif électronique et l'appareil électronique. 31. Procédé de sauvegarde selon l'une des 24 à 30, 15 caractérisé par une étape (E14, E16) de détermination des données d'environnement à sauvegarder en fonction d'un type de l'appareil électronique. 32. Procédé de sauvegarde selon l'une des 24 à 31, caractérisé en ce que les étapes de transfert et de mémorisation (E24) sont mises 20 en oeuvre par le microprocesseur (20) conformément à ladite au moins une instruction. 33. Procédé de sauvegarde selon l'une des 24 à 31, caractérisé en ce que les étapes de transfert et de mémorisation (E24) sont mises 25 en oeuvre par le microprocesseur (20) selon au moins une instruction d'un programme installé au moyen de l'exécution du programme transféré (131).
G,H
G06,H04
G06K,H04M,H04Q
G06K 19,H04M 1,H04Q 7
G06K 19/07,H04M 1/2745,H04Q 7/32
FR2897348
A1
DISPOSITIF PERMETTANT LE CENTRAGE D'UNE BOBINE DE MATERIAU ENROULE DANS UN APPAREIL DISTRIBUTEUR DE MATERIAUX D'ESSUYAGE
20,070,817
L'invention se rattache au secteur technique des appareils distributeurs de matériaux d'essuyage présentés en bobine. L'appareil est du type comprenant un carter (1) susceptible de recevoir dans sa partie basse un tambour (2) recevant un dispositif de coupe sous forme de lame non représenté aux dessins. Un tambour presseur (3) est susceptible de prendre appui sur ledit tambour entre lesquels passe la bande de matériau d'essuyage en provenance de la bobine (B) disposée sur les flasques (4-5) supérieurs porte-bobine. L'un (4) des flasques, orienté coté gauche, présente une fente (4a) de passage de l'embout (6) disposé sur le mandrin (7) support de la bobine de matériau par son extrémité (7a) tandis que l'autre flasque (5) présente une languette (8) flexible dont l'extrémité présente une forme bombée (8a) susceptible de pénétrer dans l'autre partie opposée (7b) du mandrin (7) support de la bobine. On a ainsi représenté, figure 1 un appareil distributeur selon l'art antérieur, tel que décrit précédemment. Accessoirement, le flasque (4) qui présente la fente (4a) de réception de l'embout de la bobine est aussi agencé avec un galet (9) escamotable réceptionnant une courroie (10). Le couvercle de fermeture (C) est représenté schématiquement pour la compréhension des dessins. Le problème posé est le suivant. La bobine de matériau d'essuyage qui est enroulée serrée sur son mandrin est présentée par le manipulateur ou opérateur en phase de chargement en regard des flasques (4-5) support porte-bobine. Lors de cette mise en place, la languette (8) escamotable formée sur le flasque (5) opposé à celui (4) recevant l'embout (6) est déplacée élastiquement vers l'intérieur du flasque pour faciliter la mise en place de la bobine, et le centrage de celle-ci par son mandrin autour du bossage formé sur ladite languette. Très souvent se produit un contact d'appui de la bobine sur le flasque (5) de sorte que le déroulement de la bobine s'effectue mal. Une première solution a donc consisté à réduire la largeur de la bobine pour tenter d'éloigner son chant (B2) transversal en regard du flasque (5) support de la languette. Une telle disposition est peu adaptée et nécessite une remise en cause des conditions d'enroulement des bobines de matériau d'essuyage sur elles-mêmes lors de leur fabrication, et qui soit aussi de conception simple à réaliser. La solution apportée par le demandeur répond à ces différentes exigences. Selon une première caractéristique, le dispositif permettant le centrage d'une bobine de matériau enroulé par rapport au flasque support de la bobine réceptrice de l'appareil distributeur de matériaux du type comprenant un carter recevant dans sa partie basse un tambour et recevant un dispositif de coupe sous forme de lame, un tambour presseur susceptible de prendre appui sur ledit tambour et entre lesquels passe la bande de matériau d'essuyage en provenance de la bobine disposée sur les flasques supérieurs porte-bobine, l'un des flasques orienté coté gauche présentant une fente de passage de l'embout disposé sur le mandrin support de la bobine de matériau par son extrémité tandis que l'autre flasque présente une languette flexible dont l'extrémité présente une forme bombée susceptible de pénétrer dans l'autre partie opposée du mandrin support de la bobine, le carter incluant un couvercle de fermeture, l'appareil étant remarquable en ce qu'il comprend un dispositif permettant le centrage de la bobine de matériau, le dispositif étant disposé sur le flasque latéral recevant la languette flexible pour venir en contact lors de la mise en place de la bobine avec le flanc de ladite bobine et assurer un effort de guidage et de poussée transversale de manière à recentrer transversalement la bobine lors de sa mise en place et écarter son flanc latéral par rapport au flasque en regard. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustré d'une manière non limitative aux figures des dessins où : • La figure 1 est une vue d'un appareil distributeur de matériau d'essuyage selon l'art antérieur, le couvercle n'étant pas représenté. • La figure 2 est une vue de face de l'appareil distributeur du type représenté figure 1 mais incluant le dispositif de l'invention permettant le centrage de la bobine de matériau entre deux flasques, le couvercle étant représenté schématiquement. • La figure 3 est une vue partielle du flasque support du dispositif de centrage de la bobine de matériau selon l'invention. ^ La figure 4 est une vue en plan partielle illustrant le positionnement de la bobine de matériau d'essuyage selon la flèche F1 avec son contact avec un bossage formé sur la languette, ledit bossage étant destiné à pénétrer dans le mandrin support de la bobine d'essuyage ultérieurement. ^ La figure 5 est une vue selon la figure 4 intermédiaire montrant la mise en contact de la bobine de matériau d'essuyage avec le bossage établi sur la languette et provoquant le recentrage transversal de la bobine par rapport à l'appareil entre ses flasques. • La figure 6 est une vue montrant le positionnement de la bobine de matériau en position recentrée, le bossage de la languette étant introduit dans le mandrin support de la bobine. • La figure 7 est une vue arrière du flasque support du dispositif de recentrage de la bobine de matériau. • La figure 8 est une vue de l'autre côté dudit flasque selon la figure 7. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. En se référant aux figures 2 à 8 des dessins, le dispositif (D) permettant le recentrage transversal de la bobine de matériau se situe sur le flasque latéral (5) qui présente la languette (8) escamotable réceptrice d'une forme bombée (8a) pénétrant dans le mandrin (7) de la bobine de matériau d'essuyage en phase de fonctionnement. Le dispositif (D) se situe dans un plan sensiblement au-dessus de ladite languette pour venir en contact avec le flanc (B2) de la bobine (B) et assurer comme il sera exposé par la suite un effort de guidage et de poussée transversale de manière à recentrer la bobine lors de sa mise en place et écarter son flanc latéral (B2) par rapport au flasque (5) en regard et éviter ainsi tout contact lors des différentes manipulations. Plus particulièrement, le dispositif (D) est agencé sous la forme d'un bras (11) articulé par rapport au flasque support considéré et ce à l'encontre du mouvement de la languette déformable par élasticité lors de la mise en place de la bobine de matériau. Plus spécifiquement, le flasque considéré présente une échancrure (5a) de configuration rectangulaire par exemple recevant un axe d'articulation (12) autour duquel pivote ledit bras du dispositif selon l'invention. L'axe d'articulation est fixé par rapport aux parois supérieure et inférieure en regard du flasque (5) et ledit bras présente du côté orienté vers la bobine une forme profilée (11a) susceptible de venir en contact avec le flanc (B2) de la bobine (B) considérée. L'autre extrémité du bras est susceptible de recevoir dans des positions verticales parallèles deux doigts de guidage (1lb-11c) qui sont susceptibles de venir de part et d'autre de la paroi ou chant extérieur (8b) de la languette. Ainsi, un premier doigt (1lb) est susceptible de venir en contact avec la partie extérieure de la paroi de la languette, tandis que le deuxième doigt de guidage (11c) est susceptible de venir en contact avec la paroi (8b) intérieure de celle-ci. Le bras est conformé en matière plastique monobloc avec les doigts de guidage en étant réalisé en une seule pièce. Si l'on se réfère aux figures 4, 5 et 6 des dessins qui montrent la mise en place de la bobine d'essuyage, on voit selon la figure 4, la mise en place selon la flèche (F1) de la bobine de matériau d'essuyage. Dans cette situation, avant butée contre la forme bombée (8a), la languette flexible (8) n'est pas sollicitée et le bras (11) est en position de non sollicitation. Dans ce cas-là les deux doigts (1lb-11c) formés en extrémité dudit bras sont disposés en contact avec la paroi verticale de la languette flexible (8). L'espace (11) entre le flasque (5) et le flanc (B2) de la bobine est faible. Lorsque l'opérateur continue sa mise en place de la bobine de matériau d'essuyage selon la figure 5 et selon la flèche (F2), ladite bobine de matériau vient en contact en appui sur la face bombée (8a) de la languette flexible en provoquant par élasticité son déplacement transversal selon la flèche (F3). L'élasticité de ladite languette qui est fixée par l'une de ses extrémités à un plot de fixation (13) formé sur le flasque fixe (5), permet d'écarter ladite languette (8) en provoquant le pivotement du bras (11) du dispositif selon l'invention. Ce pivotement s'effectue de sorte que la bobine est poussée transversalement selon la flèche (F4) par la poussée donnée par l'extrémité (11a) du bras. Ainsi, la bobine se déplace en regard du flasque opposé (4), et l'espace (12) entre le flasque (5) et le flanc (B2) de la bobine de matériau augmente. En continuant la poussée de la bobine comme il apparaît figure 6 selon la flèche (F5) et à l'encontre du bossage (8a), celui-ci vient en regard du mandrin support de la bobine et pénètre à l'intérieur de celui-ci ; la figure 6 représentant le bossage (8g) en cours de pénétration. Cela a pour effet de ramener la languette (8) en position et aussi le bras (11). Cette position est maintenue lors de la fermeture du couvercle (C ) de l'appareil, le flanc du couvercle vient en effet en regard de l'extrémité (8c) de la languette et provoque le maintien et la mise en place de celle-ci dans sa position initiale dans le flasque (5) avec une poussée intérieure du flasque selon la flèche (F6). Le bras (11) n'est plus sollicité et n'a plus de contact avec la bobine. L'espace (13) est tel qu'il n'y a aucun contact possible de la bobine avec le flasque (5) en regard. Ainsi, par une telle disposition, le flanc (B2) de la bobine est donc écarté de la paroi en regard du flasque (5) support et cela permet d'éviter lors des opérations de traction tout contact sur la bobine de matériau de la paroi en regard du flasque porteur. La solution est simple à mettre en oeuvre, peu coûteuse. Le bras (11) du dispositif de centrage de la bobine de matériau permet automatiquement le positionnement et de centrage de ladite bobine (B) et assure son maintien en position lorsque la bobine est centrée par son embout (6) et son autre extrémité sur la saillie bombée (8a) de la languette flexible (8) rapportée sur le flasque fixe (5) considéré. Le positionnement du bras (11) est établi en tout endroit approprié sur le flasque de manière à assurer seulement la mise en place de la saillie (8a) de la languette dans le mandrin En outre, cela permet le déplacement de la bobine, la parfaite mise en place de l'extrémité de l'embout dans la fente de réception formée sur le flasque (4)
Ce dispositif permettant le centrage d'une bobine de matériau enroulé par rapport au flasque support de la bobine réceptrice dudit appareil distributeur de matériaux l'appareil étant du type comprenant un carter (1) recevant dans sa partie basse un tambour (2) recevant un dispositif de coupe sous forme de lame, un tambour presseur (3) susceptible de prendre appui sur ledit tambour et entre lequel passe la bande de matériau d'essuyage en provenance de la bobine (B) disposée sur les flasques (4-5) supérieurs porte-bobine, l'un (4) des flasques orienté coté gauche présentant une fente (4a) de passage de l'embout (6) disposé sur le mandrin (7) support de la bobine de matériau par son extrémité (7a) tandis que l'autre flasque (5) présente une languette (8) flexible dont l'extrémité présente une forme bombée (8a) susceptible de pénétrer dans l'autre partie opposée (7b) du mandrin (7) support de la bobine, le carter recevant un couvercle (C) est remarquable en ce qu'il comprend un dispositif (D) permettant le centrage de la bobine de matériau, le dispositif étant disposé sur le flasque latéral (5) récepteur de la languette (8) pour venir en contact lors de la mise en place de la bobine avec le flanc (B2) de ladite bobine et assurer un effort de guidage et de poussée transversale de manière à recentrer la bobine lors de sa mise en place et écarter son flanc latéral par rapport au flasque (5) en regard.
1- Dispositif permettant le centrage d'une bobine de matériau enroulé par rapport au flasque support de la bobine réceptrice dudit appareil distributeur de matériaux l'appareil étant du type comprenant un carter (1) recevant dans sa partie basse un tambour (2) recevant un dispositif de coupe sous forme de lame, un tambour presseur (3) susceptible de prendre appui sur ledit tambour et entre lequel passe la bande de matériau d'essuyage en provenance de la bobine (B) disposée sur les flasques (4-5) supérieurs porte-bobine, l'un (4) des flasques orienté coté gauche présentant une fente (4a) de passage de l'embout (6) disposé sur le mandrin (7) support de la bobine de matériau par son extrémité (7a) tandis que l'autre flasque (5) présente une languette (8) flexible dont l'extrémité présente une forme bombée (8a) susceptible de pénétrer dans l'autre partie opposée (7b) du mandrin (7) support de la bobine, le carter recevant un couvercle (C) caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (D) permettant le centrage de la bobine de matériau, le dispositif étant disposé sur le flasque latéral (5) récepteur de la languette (8) pour venir en contact lors de la mise en place de la bobine avec le flanc (B2) de ladite bobine et assurer un effort de guidage et de poussée transversale de manière à recentrer la bobine lors de sa mise en place et écarter son flanc latéral par rapport au flasque (5) en regard. -2-Appareil selon la caractérisé en ce que le dispositif (D) est agencé sous la forme d'un bras (11) articulé par rapport au flasque support (5) et ce à l'encontre du mouvement de la languette déformable (8) par élasticité lors de la mise en place de la bobine de matériau.-3-Appareil selon la 2, caractérisé en ce que le flasque (5) présente une échancrure (5a) de configuration rectangulaire recevant un axe d'articulation (12) autour duquel pivote ledit bras (11), et en ce que l'axe d'articulation est fixé par rapport aux parois supérieure et inférieure en regard du flasque et ledit bras présente d'un côté orienté vers la bobine une forme profilée (12a) susceptible de venir en contact avec le flanc (B2) de la bobine considérée, et l'autre extrémité du bras reçoit dans des positions verticales parallèles deux doigts de guidage (1lb-i ic) qui sont susceptibles de venir de part et d'autre de la paroi ou chant extérieur (8b) de la languette. 4- Appareil selon la 3 caractérisé en ce que le premier doigt (1 lb) vient en contact avec la partie extérieure de la paroi de la languette, tandis que le deuxième doigt de guidage (11c) vient en contact avec la paroi (8b) intérieure de celle-ci. -5- Appareil selon les 2, 3 et 4 ensemble, caractérisé en ce que le bras (11) est conformé en matière plastique monobloc avec les doigts de guidages en étant réalisé en une seule pièce.
B,A
B65,A47
B65H,A47K
B65H 23,A47K 10,B65H 19
B65H 23/00,A47K 10/24,B65H 19/00
FR2898645
A1
COMPRESSEUR A PLUSIEURS ETAGES, APPAREIL DE SEPARATION D'AIR COMPRENANT UN TEL COMPRESSEUR ET INSTALLATION
20,070,921
La présente invention est relative à un compresseur à plusieurs étages, à un appareil de séparation d'air comprenant un tel compresseur et à une installation. Dans un procédé de production d'énergie par IGCC avec utilisation d'oxygène dans le gazéifieur, on peut décider d'utiliser une partie de l'air comprimé dans le compresseur de la turbine à gaz pour alimenter l'appareil de séparation d'air (ASU) qui fournit l'oxygène au gazéifieur. Cette disposition est utilisée pour adapter le fonctionnement de la turbine à gaz qui est conçue en général pour brûler un gaz de pouvoir calorifique plus élevé que celui généré par le gazéifieur. La pression de l'air extrait de la turbine à gaz est en général plus élevée que celle normalement utilisée dans l'ASU. Afin d'éviter toute perte d'énergie, il est avantageux d'utiliser cet air dans l'ASU à la pression à laquelle il est disponible. Dans le cas où cet air ne constituerait qu'une partie de l'alimentation de l'ASU, on doit comprimer le reste de l'air nécessaire dans un compresseur indépendant. Il sera préférable de comprimer ce second débit d'air jusqu'à la même pression que celui du débit d'air provenant du compresseur de la turbine à gaz afin que le procédé ne soit pas dépendant de la proportion d'air extrait de la turbine à gaz, cette proportion pouvant varier à tout moment. Il se pose alors un problème que l'on rencontre généralement sur les IGCC. Il s'agit de la réduction de charge d'air qui doit pouvoir se faire jusqu'à 50 0/0 de la charge nominale avec une réduction simultanée de la pression de l'air comprimé dans la turbine à gaz proche elle aussi de 50 %. Le compresseur d'air indépendant alimentant l'ASU est donc soumis à une réduction de débit qui peut aller jusqu'à 50 ou 60 % (si on ajoute à la réduction de débit de l'ASU une augmentation de la proportion de l'air extrait). De plus, la pression de cet air comprimé dans le compresseur indépendant doit être réduite d'environ 50 %. De façon conventionnelle, on peut réduire jusqu'à un certain point le débit d'un compresseur en utilisant des organes internes de réglage, par exemple des aubes mobiles à l'entrée des étages. Pour une réduction de débit importante, on pourrait envisager des aubes mobiles à l'entrée de tous les étages. On pourrait espérer réduire ainsi le débit à 70 % du débit nominal sans réduction de la pression de refoulement. La perte de rendement serait de 5 à 10 0/0 et il faudrait ensuite détendre l'air à la pression requise. Même en supposant que le rendement des roues n'est pas réduit par rapport au nominal, l'énergie consommée est encore 70 % du nominal alors qu'on ne veut comprimer que 50 % du débit nominal à une pression très réduite. Si on veut réduire la pression de refoulement de chaque étage, la caractéristique des roues de compresseur est telle qu'il en résultera une augmentation de débit, si bien qu'il faudra aller encore plus loin dans l'action sur les aubes mobiles avec une perte de rendement encore accrue. Dans la solution selon l'invention, on est donc amené à mettre à l'air 20 % du débit nominal et à étrangler l'air comprimé pour réduire sa pression jusqu'à la pression requise. Selon un aspect de l'invention, il est prévu un compresseur comprenant un premier et un deuxième étages montés sur un axe commun avec des moyens pour alimenter le premier étage avec un gaz à comprimer, des moyens pour transférer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée de la deuxième étage et des moyens pour produire un gaz pressurisé au refoulement du deuxième étage caractérisé en ce qu'il comprend une vanne d'étranglement pour réduire la pression du gaz comprimé en aval du refoulement du premier étage et en amont de l'entrée du deuxième étage, des moyens pour envoyer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée du deuxième étage en passant par la vanne d'étranglement et des moyens pour envoyer une partie du gaz comprimé dans le premier étage à l'air. Optionellement : - le compresseur comprend un troisième étage, des moyens pour transférer le gaz pressurisé du refoulement du deuxième étage à l'entrée du troisième étage, une vanne d'étranglement pour réduire la pression du gaz comprimé en aval du refoulement du deuxième étage et en amont de l'entrée de la troisième étage et des moyens pour envoyer une partie du gaz comprimé dans le deuxième étage à l'air. - le premier étage comporte des aubes mobiles de réglage de débit. - le compresseur comprend au moins un étage en aval du troisième mais aucun moyen de détente entre le refoulement du troisième étage et le(s) étage(s) en aval du troisième. - la vanne d'étranglement se trouve en amont un étage du compresseur et en amont ou en aval d'un refroidisseur adapté pour refroidir l'air destiné à cet étage. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu un appareil de séparation d'air par distillation cryogénique comprenant au moins un compresseur tel que décrit ci-dessus. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu une installation comprenant un premier compresseur d'air, une chambre de combustion, une turbine à gaz, des moyens pour envoyer de l'air du premier compresseur d'air à la chambre de combustion, des moyens pour envoyer des gaz de combustion à la turbine à gaz, un appareil de séparation d'air, des moyens pour envoyer de l'air du premier compresseur d'air à l'appareil de séparation d'air, un deuxième compresseur et des moyens pour envoyer de l'air du deuxième compresseur d'air à l'appareil de séparation d'air caractérisé en ce que le deuxième compresseur est tel que décrit ci-dessus. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu un procédé intégré de production d'énergie et d'un gaz de l'air dans lequel on comprime de l'air dans un premier compresseur d'air à une première pression, on envoie une partie de l'air du premier compresseur à une chambre de combustion, on envoie des gaz de combustion à une turbine à gaz, on envoie une partie de l'air du premier compresseur à un appareil de séparation d'air, on comprime de l'air dans un deuxième compresseur à la première pression et on l'envoie à l'appareil de séparation d'air, le deuxième compresseur comprenant au moins deux étages et dans lequel pour comprimer un débit nominal à la première pression destiné à l'appareil de séparation d'air, l'air est envoyé d'un premier étage du deuxième compresseur à un deuxième étage de celui-ci caractérisé en ce que, pour produire un débit réduit à pression réduite destiné à l'appareil de séparation d'air, on envoie une partie de l'air comprimé dans le premier étage à l'air et on réduit la pression de l'air restant provenant du premier étage dans une vanne d'étranglement en amont du deuxième étage. Eventuellement : - le deuxième compresseur comprend au moins trois étages et pour comprimer un débit nominal à la première pression destiné à l'appareil de séparation d'air, l'air est envoyé d'un deuxième étage du deuxième compresseur à un troisième étage de celui-ci caractérisé en ce que, pour produire un débit réduit à pression réduite destiné à l'appareil de séparation d'air, on envoie une partie de l'air comprimé dans le premier étage à l'air et on réduit la pression de l'air restant provenant du deuxième étage dans une vanne d'étranglement en amont du troisième étage. - le débit volumique de l'air comprimé à l'entrée et/ou au refoulement du deuxième (et du troisième) étage(s) est substantiellement constant entre une marche nominale et une marche réduite. La solution proposée par l'invention est d'ajouter une vanne d'étranglement à l'entrée du deuxième étage de compression, et si nécessaire, à l'entrée du troisième étage et des suivants. Cette vanne a pour effet de réduire la pression d'aspiration de l'étage suivant de telle sorte que, si on maintient son taux de compression en réduisant sa pression de refoulement dans la même proportion que sa pression d'aspiration, son débit volume sera conservé, mais son débit massique sera réduit dans la même proportion que sa pression d'entrée. En maintenant les taux de compression nominaux des étages suivants, i.e. en réduisant les pressions dans les mêmes proportions, on obtiendra la même réduction de débit sur tous ces étages sans aucune perte de rendement puisque tous ces étages fonctionneront pratiquement à leur point nominal. On obtient ainsi pour tous les étages après la vanne d'étranglement un débit réduit avec une pression de refoulement réduite et une énergie réduite dans les mêmes proportions, sans perte de rendement. L'invention sera décrite en plus de détail en se référant aux figures dont : - les Figures 1 et 2 montrent un compresseur selon l'invention ; - la Figure 3 montre une installation selon l'invention. Dans la figure 1, il est illustré un compresseur C2 à cinq étages 1, 2, 3, 4, 5 sur un même axe avec un moyen de refroidissement entre chaque étage et en aval du dernier étage R1, R2, R3, R4, R5. L'air 7 est envoyé à un premier étage 1 qui comporte des aubages mobiles de réglage de débit. En marche nominale, les aubages de l'étage 1 ne réduisent pas le débit, l'air comprimé dans le premier étage 1 passe entièrement dans les conduites 15, 19, 21 en passant par une vanne d'étranglement V1 sans réduction de pression. Le débit est ensuite comprimé dans les étages 2, 3, 4 et 5. En marche réduite, les aubages du premier étage 1 réduisent le débit d'air 7 à 70 % du débit nominal. Un débit représentant 12,2 % du débit nominal est envoyé à l'air à travers la conduite 17 et la vanne de détente VD1. Le reste de l'air, représentant 57,8 % du débit nominal est envoyé au refroidisseur R1 et ensuite à la vanne d'étranglement qui réduit sa pression à 57,8 % de la valeur nominale de la pression. Ce débit réduit en pression est envoyé par la conduite 21 à l'entrée du deuxième étage 2. Le débit est ensuite comprimé dans les étages 2, 3, 4 et 5 sans subir de réduction de pression entre deux étages adjacents à part celle due aux pertes de charge des refroidisseurs R2, R3, R4 et R5. La pression finale de l'air sera de 8,9 bars. Pour chaque point donné du compresseur, le débit volumique reste substantiellement constant entre la marche nominale et la marche réduite. Dans la figure 2, il est illustré un autre compresseur C2 à cinq étages 1, 2, 3, 4, 5 avec un moyen de refroidissement entre chaque étage et en aval du dernier étage R1, R2, R3, R4, R5. L'air 7 est envoyé à un premier étage 1 qui comporte des aubages mobiles de réglage de débit. En marche nominale, les aubages de l'étage 1 ne réduisent pas le débit, l'air comprimé dans le premier étage 1 passe entièrement dans les conduites 15, 19, 21 en passant par une vanne d'étranglement V1 sans réduction de pression. En aval du deuxième étage 2, il est refroidi par le refroidisseur R2 et ensuite passe dans la vanne d'étranglement V2 sans être réduit en pression. Le débit est ensuite comprimé dans les étages 3, 4 et 5. En marche réduite, les aubages de l'étage 1 réduisent le débit d'air 7 à 70 % du débit nominal. Un débit représentant 12,2 % du débit nominal est envoyé à l'air à travers la conduite 17 et la vanne de détente VD1. Le reste de l'air, représentant 57,8 % du débit nominal est envoyé au refroidisseur R1 et ensuite à la vanne d'étranglement qui réduit sa pression jusqu'à 57,8 % de la pression nominale. Un débit réduit en pression est envoyé par la conduite 21 à l'entrée du deuxième étage 2. Ce débit est comprimé dans le deuxième étage et divisé en deux. 6,3 % du débit nominal est envoyé à l'air à travers la conduite 27 et la vanne de détente VD2 alors que le reste de l'air provenant du deuxième étage est refroidi par le refroidisseur R2 et ensuite réduit en pression par une deuxième vanne d'étranglement V2 avec une réduction du débit jusqu'à 51,5 0/0 du débit nominal et une réduction de la pression jusqu'à 51,5 % de la pression nominale. Le débit est ensuite comprimé dans les étages 3, 4 et 5 sans subir de réduction de pression entre deux étages adjacents à part celle due aux pertes de charge des refroidisseurs R3, R4 et R5. La pression finale de l'air sera de 8,04 bars. Pour chaque point donné du compresseur, le débit volumique reste substantiellement constant entre la marche nominale et la marche réduite. Dans la Figure 3, de l'air est comprimé dans le compresseur adiabatique Cl et divisé en deux. Une partie 9 est refroidie (non-illustrée) et envoyée à un appareil de séparation d'air ASU. Une partie 10 est envoyée à une chambre de combustion CC pour combustion avec un carburant 12, tel que du gaz naturel ou du charbon. Les gaz de combustion 13 sont détendus dans une turbine Ti couplée au compresseur Cl. L'appareil de séparation d'air est également alimenté en air 8 par un compresseur C2 selon l'invention, qui peut être tel que décrit par rapport aux figures 1 et 2. Eventuellement de l'azote 11 de l'appareil de séparation d'air peut être envoyé à la turbine à gaz et l'appareil de séparation d'air produit également de l'oxygène 12 pour un gazéifieur. On trouvera ci-joint un exemple de l'avantage offert par ce moyen de réduction simultanée de débit massique et de pression. On suppose un débit nominal de 100 Nm3/h et une pression de refoulement nominale de 16 atm abs. On prend l'hypothèse d'un compresseur de 5 étages. L'énergie de chaque étage est évaluée comme égale au produit 0,1* log (Pref/Pasp)*débit, Pref étant la pression de refoulement et Pasp la pression d'aspiration, ce qui donne une valeur réaliste en kW et on admet que l'énergie du compresseur est la somme des énergies des étages. Dans le cas réduit, on suppose que le débit est 50 Nm3/h et la pression de refoulement requise est 8 atm abs. Si le rendement était conservé, l'énergie consommée serait environ égale à 0,5*log(8)/log(16) = 37,5 % de l'énergie nominale Dans le tableau joint, le premier cas réduit montre l'énergie obtenue en utilisant des aubes mobiles sur chaque étage, en supposant qu'on arrive ainsi à réduire le débit massique jusqu'à 70 % sans perte de rendement. (hypothèse très optimiste) Le deuxième cas réduit montre l'utilisation d'aubes mobiles uniquement sur le premier étage et d'une vanne d'étranglement à l'aspiration du deuxième étage, donc d'un compresseur selon l'invention. Dans cet exemple, cette solution ne suffit pas pour réduire la pression et le débit jusqu'à la valeur désirée, mais on gagne environ 14 % sur la consommation d'énergie par rapport à la solution utilisant uniquement des aubes mobiles. Dans le troisième cas réduit, on utilise un compresseur selon l'invention et on ajoute par rapport au cas N 2 une vanne à l'aspiration du troisième étage, ce qui permet de réduire encore la pression de refoulement et le débit sur les étages suivants. La réduction d'énergie par rapport au cas de base est d'environ 20 %. Cette invention revendique, pour un compresseur multiétagé soumis à des réductions simultanées de débit massique et de pression de refoulement excédant 25 %, l'utilisation d'une vanne d'étranglement à l'aspiration du deuxième étage et du, (ou des), étage(s) suivant(s) si nécessaire. Etage 1 2 3 4 5 Energie Energie relative Nominal P asp 1 1,73 2,99 5,19 9,07 P ref 1,78 3,06 5,29 9,19 16,05 Débit 100 100 100 100 100 massique Energie 2,5 2,48 2,48 2,48 2,48 12,42 100 Réduit avec aubes mobiles P asp 1 1,73 2,99 5,19 9,07 P ref 1,78 3,06 5,29 9,19 16,05 Débit 70 70 70 70 70 massique Energie 1,75 7,73 7,73 1,74 1,74 8,69 70 Réduit avec aubes 1er étage et vanne d'étranglement aspiration V1 2eme étage (Figure 1) P asp 1 1 1,7 2,91 5,03 P ref 1,78 1,77 3,01 5,15 8,9 Débit 70 57,8 57,8 57,8 57,8 massique Energie 1,75 1,43 1,43 1,43 1,43 7,47 60,1 Réduit avec aubes 1er étage et vanne d'étranglement aspiration V1 et V2 2eme et 3eme étages (Figure 2) P asp 1 1 1,54 2,63 4,54 P ref 1,78 1,77 2,73 4,66 8,04 Débit 70 57,8 51,5 51,5 51,5 massique Energie 1,75 1,43 1,28 1,28 1,28 7,02 56,5
Un compresseur comprend un premier et un deuxième étages (1, 2) montés sur un axe commun avec des moyens pour alimenter le premier étage avec un gaz à comprimer, des moyens pour transférer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée de la deuxième étage, des moyens pour produire un gaz pressurisé au refoulement du deuxième étage et des moyens pour envoyer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée de la deuxième étage et une vanne d'étranglement (V1) pour réduire la pression du gaz comprimé en aval du refoulement du premier étage et en amont de l'entrée de la deuxième étage, des moyens pour envoyer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée de la deuxième étage en passant par la vanne d'étranglement et des moyens (17, VD1) pour envoyer une partie du gaz comprimé dans le premier étage à l'air.Application à la production d'air comprimé pour un appareil de séparation d'air
1. Compresseur comprenant un premier et un deuxième étages (1, 2) montés sur un axe commun avec des moyens pour alimenter le premier étage avec un gaz à comprimer, des moyens pour transférer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée de la deuxième étage et des moyens pour produire un gaz pressurisé au refoulement du deuxième étage caractérisé en ce qu'il comprend une vanne d'étranglement (V1) pour réduire la pression du gaz comprimé en aval du refoulement du premier étage et en amont de l'entrée du deuxième étage, des moyens pour envoyer le gaz comprimé du refoulement du premier étage à l'entrée du deuxième étage en passant par la vanne d'étranglement et des moyens (17, VD1) pour envoyer une partie du gaz comprimé dans le premier étage à l'air. 2. Compresseur selon la 1 comprenant un troisième étage (3), des moyens pour transférer le gaz pressurisé du refoulement du deuxième étage à l'entrée du troisième étage, une vanne d'étranglement (V2) pour réduire la pression du gaz comprimé en aval du refoulement du deuxième étage et en amont de l'entrée de la troisième étage et des moyens (27, VD2) pour envoyer une partie du gaz comprimé dans le deuxième étage à l'air. 3. Compresseur selon l'une des 1 et 2 dans lequel le premier étage (1) comporte des aubes mobiles de réglage de débit. 4. Compresseur selon l'une des précédentes comprenant un étage (2) immédiatement en aval du troisième mais aucun moyen de détente entre le refoulement du troisième étage et l'étage immédiatement en aval du troisième. 5. Compresseur selon l'une des précédentes dans lequel la vanne d'étranglement (V1, V2) se trouve en amont d'un étage (2, 3) ducompresseur et en amont ou en aval d'un refroidisseur (R1, R2) adapté pour refroidir l'air destiné à cet étage. 6. Appareil de séparation d'air (ASU) par distillation cryogénique comprenant au moins un compresseur selon l'une des précédentes. 7. Installation comprenant un premier compresseur d'air (Cl), une chambre de combustion (CC), une turbine à gaz (Ti), des moyens (10) pour envoyer de l'air du premier compresseur d'air à la chambre de combustion, des moyens pour envoyer des gaz de combustion à la turbine à gaz, un appareil de séparation d'air (ASU), des moyens (9) pour envoyer de l'air du premier compresseur d'air à l'appareil de séparation d'air, un deuxième compresseur (C2) et des moyens pour envoyer de l'air du deuxième compresseur d'air à l'appareil de séparation d'air caractérisé en ce que le deuxième compresseur est selon l'une des 1 à 5. 8. Procédé intégré de production d'énergie et d'un gaz de l'air dans lequel on comprime de l'air dans un premier compresseur d'air (Cl) à une première pression, on envoie une partie de l'air du premier compresseur à une chambre de combustion (CC), on envoie des gaz de combustion à une turbine à gaz (Ti), on envoie une partie de l'air du premier compresseur à un appareil de séparation d'air (ASU), on comprime de l'air dans un deuxième compresseur (C2) à la première pression et on l'envoie à l'appareil de séparation d'air, le deuxième compresseur comprenant au moins deux étages et dans lequel pour comprimer un débit nominal à la première pression destiné à l'appareil de séparation d'air, l'air est envoyé d'un premier étage (1) du deuxième compresseur à un deuxième étage (2) de celui-ci caractérisé en ce que, pour produire un débit réduit à pression réduite destiné à l'appareil de séparation d'air, on envoie une partie de l'air comprimé dans le premier étage à l'air et on réduit la pression de l'air restant provenant du premier étage dans une vanne d'étranglement (V1) en amont du deuxième étage. 9. Procédé selon la 8 dans lequel le deuxième compresseur comprend au moins trois étages et pour comprimer un débit nominal à la première pression destiné à l'appareil de séparation d'air, l'air est envoyé d'un deuxième étage du deuxième compresseur à un troisième étage (3) de celui-ci caractérisé en ce que, pour produire un débit réduit à pression réduite destiné à l'appareil de séparation d'air, on envoie une partie de l'air comprimé dans le deuxième étage à l'air et on réduit la pression de l'air restant provenant du deuxième étage dans une vanne d'étranglement (V2) en amont du troisième étage. 10. Procédé selon l'une des 8 ou 9 dans lequel le débit volumique de l'air comprimé à l'entrée et/ou au refoulement du deuxième (et du troisième) étage(s) est substantiellement constant entre une marche nominale et une marche réduite.15
F,B
F04,B01,F02,F25
F04D,B01D,F02C,F25J
F04D 17,B01D 53,F02C 6,F04D 27,F25J 3
F04D 17/12,B01D 53/00,F02C 6/00,F04D 27/00,F25J 3/04
FR2894144
A1
UTILISATION DU DIPEPTIDE TYROSINE-ARGININE DANS UNE COMPOSITION COSMETIQUE OU POUR LA PREPARATION D'UN MEDICAMENT
20,070,608
La présente invention a pour domaine technique le traitement cosmétique ou dermatologique des peaux et/ou des muqueuses et/ou des cuirs chevelus. La présente invention se rapporte à l'utilisation à titre de principe actif, dans un milieu physiologiquement acceptable, dans une composition cosmétique ou pour la préparation d'un médicament, d'une quantité efficace du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés destinée à traiter les rougeurs cutanées, les oedèmes et l'inflammation ainsi qu'à prévenir et/ou diminuer une réaction cutanée conduisant à des rougeurs et/ou des oedèmes. L'inflammation peut se définir comme la première réponse à toute agression locale par une série de réactions non spécifiques déclenchées quelle que soit la cause initiale et se déroulant en trois temps : vasculaire, cellulo-vasculaire et fibrose tissulaire. Gonflement et rougeur sont deux des symptômes qui caractérisent le phénomène d'inflammation localisée. Ceux-ci sont généralement dus à l'infiltration des tissus blessés par un oedème et/ou à la vasodilatation des capillaires. Les signes de l'inflammation peuvent aller jusqu'à la fièvre, un état de malaise général et/ou une augmentation de la concentration de certaines protéines de plasma sanguin. L'inflammation se manifeste par une modification du flux sanguin avec, au niveau du site agressé, une augmentation de la perméabilité vasculaire entraînant une fuite de protéines plasmatiques et de cellules vers le fluide extracellulaire, ainsi qu'une extravasation de leucocytes, principalement des leucocytes neutrophiles et de macrophages vers le site inflammatoire. Les désordres cutanés accompagnés de rougeurs et/ou d'oedème et/ou de réaction inflammatoire sont nombreux. Ces désordres vont du simple inconfort, par exemple rougeurs induites par un stress d'origine physique tel qu'un frottement, à des situations pathologiques, telles que la rosacée. On recherche de façon active des composés qui pourraient prévenir et/ou traiter des désordres cutanés caractérisés par des rougeurs et/ou des oedèmes. Or, la demanderesse a mis en évidence que le dipeptide tyrosine-arginine a la propriété 35 de diminuer l'oedème et de réduire le diamètre des capillaires sanguins. Ainsi ce dipeptide pourra avantageusement être utilisé pour traiter les rougeurs et/ou les oedèmes et/ou l'inflammation. 25 Le dipeptide tyrosine-arginine est déjà connu pour ses propriétés antalgiques et apaisantes (WO 98/07744), il a également été décrit comme myorelaxant. Le dipeptide correspond à la formule générale suivante : R1-L-Tyr-L-Arg-R2 avec - R1 est un atome d'hydrogène ou un groupe -R3-C=0 et R3 est une chaîne alkyle de 1 à 20 atomes de carbones, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement hydroxylée, ou un groupe aryle, un groupe aryle-alkyle, un groupe alkyloxy ou un groupe arylalkyloxy et - R2 est une fonction hydroxyle ; un groupe ûO-R4 avec R4 est une chaîne alkyle de 1 à 20 atomes de carbones ; un groupe ûNH2 ou -NHX avec X est une chaîne alkyle de 1 à 4 atomes de carbones. II se peut que pour des questions de résistance à la dégradation, il soit avantageux d'utiliser une forme protégée du peptide. La forme de la protection doit être une forme biologiquement compatible. De nombreuses formes de protection biologiquement compatibles peuvent être envisagées comme par exemple l'acylation ou I'acétylation de l'extrémité amino-terminale ou I'amidation de l'extrémité carboxy-terminale. De préférence, on utilisera le N-acétyl-Tyrosine-Arginine-O-hexadecyl ester qui présente des propriétés de lipophilie, de stabilité et de bio-disponibilité avantageuses. La synthèse du dipeptide et de ses formes modifiées est décrite dans le WO 98/07744. On désignera par la suite indifféremment par dipeptide ou dipeptide tyrosinearginine ou dipeptide tyr-arg , le dipeptide tyrosine-arginine et ses dérivés, éventuellement modifiés sous réserve de présenter une activité biologique équivalente. 30 Selon son premier objet, la présente invention se rapporte à l'utilisation du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés dans une composition cosmétique ou pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée au traitement des rougeurs et/ou des gonflements cutanés. 35 Plus particulièrement, le dipeptide trouvera des applications en vue de prévenir et/ou traiter et/ou corriger les rougeurs cutanées. Ces rougeurs cutanées peuvent notamment être des phénomènes isolés : réactions cutanées sous l'apparence de plaques (macules) rosées à rouges sur la peau du visage, du cou, du décolleté ou de toute autre partie du corps pouvant avoir une origine variée : émotion, température chaude, environnement sec, nourriture épicée, contact avec de la laine, utilisation de certains produits topiques... Les oedèmes légers ou gonflements cutanés peuvent se manifester lors d'un défaut de tonicité des vaisseaux sanguins et se traduire par un gonflement des membres, en particulier, de leurs extrémités (pieds, chevilles, doigts) mais aussi du visage et du cou, ils peuvent être responsables de poches sous les yeux. Rougeur et/ou œdèmes peuvent également être associés à d'autres symptômes, tels que les prurits, les dartres, les boutons et/ou être la composante d'une réaction inflammatoire. En particulier, rougeurs et/ou œdèmes pourront accompagner certains désordres cutanés tels que l'érythème inflammatoire, la rosacée, le psoriasis, l'atopie cutanée, les dermatoses atopiques, le lichen, les prurigos, les toxidermies prurigineuses, les réactions allergiques de type hypersensibilité immédiate, telles que l'urticaire, les réactions allergiques de type hypersensibilité retardée, telles que les dermites de contact, l'eczéma, les dermatites séborrhéiques, l'acné, les hyperpigmentations inflammatoires, les dermatoses immunes, l'élastose actinique, les pelades ou alopecia areata, le vitiligo, le lupus érythémateux systémique, le pemphigus vulgaris, les épidermolyses bulbeuses dystrophiques et la canitie d'origine autoimmune. Ces désordres peuvent se manifester sur le cuir chevelu et provoquer des désordres capillaires et/ou avoir pour conséquence une modification de la couleur des follicules pileux et/ou une modification de la densité, de la quantité ou de la qualité des cheveux, conséquence par exemple d'un ralentissement, d'un arrêt de la croissance, d'une chute des follicules pileux ou d'une pousse exacerbée des follicules pileux. Ils peuvent même accompagner l'alopécie caractérisée par la perte définitive partielle ou générale des cheveux. On peut citer par exemple l'alopécie androgénétique, l'alopecia 30 areata (la pelade), ou l'alopecia totalis, ou encore l'alopecia universalis. Ainsi, en premier lieu, le dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés pourra être utile comme agent anti-rougeur et/ou anti-gonflement cutané. 35 Son utilisation pourra plus particulièrement être destinée à prévenir et/ou à atténuer l'intensité des rougeurs cutanées. A ce titre, le dipeptide ou ses dérivés pourra être formulé dans des produits de soin pour la peau du visage et/ou du corps, en particulier, la peau fine, réactive, présentant une microcirculation apparente, pour éclaircir et/ou uniformiser le teint et/ou masquer les rougeurs de surface, ou encore pour estomper les signes de la microcirculation cutanée, c'est-à-dire rendre moins visibles les microvaisseaux sanguins apparents notamment sur le visage. Le dipeptide ou ses dérivés peut par ailleurs être utilisé pour prévenir les rougeurs cutanées provoquées par l'exposition solaire et/ou traiter l'érythème solaire. Le dipeptide ou ses dérivés pourra encore être utilisé pour prévenir et/ou atténuer un aspect gonflé de la peau et, par exemple, être formulé dans des soins pour affiner la silhouette, le cou et/ou l'ovale du visage, diminuer les poches sous les yeux, traiter les chevilles et les jambes gonflées... Une autre utilisation du dipeptide ou de ses dérivés se rapporte aux compositions de traitement capillaire (shampooing, lotion, masques...) pour limiter et/ou éviter la chute des cheveux et ainsi traiter l'alopécie de quelque nature qu'elle soit et/ou favoriser la pousse de cheveu sain. 20 Le dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés pourra encore être utilisé pour la préparation d'une composition destinée à lutter contre les signes de l'inflammation cutanée, en particulier, œdème et/ou rougeur. Plus particulièrement, le dipeptide ou ses dérivés sera utile au traitement de l'érythème 25 inflammatoire, la rosacée, le psoriasis, l'atopie cutanée, le lichen, les prurigos, les toxidermies prurigineuses, les dermatoses atopiques, les réactions allergiques de type hypersensibilité immédiate, telles que l'urticaire, les réactions allergiques de type hypersensibilité retardée, telles que les dermites de contact, l'eczéma ; les dermatites séborrhéiques, l'acné, les hyperpigmentations inflammatoires, les dermatoses immunes, 30 l'élastose actinique, les pelades ou alopecia areata, le vitiligo, le lupus érythémateux systémique, le pemphigus vulgaris et les épidermolyses bulbeuses dystrophiques. Le dipeptide s'avère particulièrement efficace pour atténuer les manifestations de la rosacée, en particulier ceux du premier stade. 35 La rosacée est une dermatose inflammatoire commune chronique et progressive liée à une relaxation vasculaire. Elle affecte principalement la partie centrale du visage et se caractérise par le rougissement du visage ou les bouffées de chaleur, l'érythème facial, 15 les papules, les pustules, et la télangiectasie. Dans les cas graves, particulièrement chez l'homme, le tissu mou du nez peut enfler et produire un gonflement bulbeux appelé rhinophyma. La rosacée évolue généralement en 4 stades : - stade 1 des relaxations vasculaires (vers 20 ans). Les patients ont des poussées soudaines de rougeur paroxystique du visage et du cou, avec sensation de chaleur, mais sans signes systémiques. Après les crises, la peau du visage redevient normale. Ces flushes sont déclenchés par les changements de température (entraînant parfois une thermophobie), l'absorption de boissons chaudes ou d'alcool. - stade 2 érythémato-télangiectasique (vers 30 ans). Les zones malaires sont diffusément rouges. On y observe des capillaires dilatés constituant la classique couperose. A la différence du stade 1, la rougeur est permanente. Outre les joues, le menton et la partie médiane du front peuvent être touchés. - stade 3 des papulo-pustules (vers 40 ans). Sur un fond d'érythème se développent des papules et des pustules de quelques millimètres de diamètre, sans comédons associés. Cette dermatose peut être très étendue, parfois à la partie glabre du cuir chevelu chez l'homme, mais respecte le pourtour de la bouche et des yeux. Les patients se plaignent d'une peau sensible, avec intolérance subjective à la plupart des topiques et des cosmétiques gras. - stade 4 du rhinophyma (vers 50 ans ou plus tard). Cette phase tardive touche principalement les hommes, contrairement aux autres stades. Le nez est augmenté de volume, diffusément rouge et les orifices folliculaires sont dilatés. La peau s'épaissit progressivement. La quantité efficace de dipeptide ou de ses dérivés correspond à la quantité nécessaire pour obtenir le résultat désiré. Plus particulièrement, dans les compositions selon l'invention, le dipeptide ou ses dérivés est présent dans des concentrations comprises entre 0,001% à 20%, de préférence, entre 0,01% à 10%. Que leur application relève du domaine cosmétique ou thérapeutique, les compositions selon l'invention peuvent être administrées par voie orale, entérale ou encore par voie topique, on préférera l'administration par voie topique. Dans le cas d'une administration par voie orale, les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toute forme adaptée telle qu'une solution buvable, des gélules, dragée, capsule molle ou dure, comprimés à avaler ou à croquer, granulés à dissoudre, sirop, aliment solide ou liquide... Par milieu physiologiquement acceptable selon l'invention, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et/ou le cuir chevelu et ses phanères. La composition selon l'invention peut se présenter sous les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de nanoémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou des dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Elle peut également se présenter sous la forme d'un système transdermique permettant une libération active ou passive du(des) actif(s) par transdermie, par exemple de type patch ou gel patch (hydrogel). De façon connue, la composition de l'invention peut contenir les adjuvants habituels dans les domaines cosmétiques et dermatologiques, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les pigments, les agents chélateurs, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01% à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse, dans les vésicules lipidiques et/ou dans les nanoparticules. Lorsque la composition est sous forme d'émulsion, la proportion de la phase huileuse de l'émulsion peut aller par exemple de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les co-émulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique ou dermatologique. Les compositions sous forme d'émulsion peuvent être exemptes d'émulsionnant, dans le cas où la composition comprend émulsionnant et/ou co-émulsionnant, ces derniers sont généralement présents dans la composition en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 %, en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut ainsi constituer une composition de traitement ou de soin de la peau (y compris le cuir chevelu), des fibres kératiniques (cheveux, cils, sourcils), des ongles ou des lèvres, ou une composition de protection solaire ou de bronzage artificiel, ou encore un produit nettoyant ou démaquillant de la peau, des cheveux, des sourcils ou des cils, un produit déodorant ou encore un composé parfumant. Elle est alors généralement non colorée ou faiblement colorée, et elle peut contenir éventuellement des actifs cosmétiques ou dermatologiques. Elle peut alors être utilisée comme base de soin pour la peau ou les lèvres (baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent), comme crème de soin de jour ou de nuit pour la peau du visage et/ou du corps. Elle peut, en outre, se présenter sous forme de shampooing traitant ou non, colorant ou non, et d'après-shampooing. La composition selon l'invention peut également constituer une composition cosmétique colorée et notamment une composition de maquillage de la peau, des fibres kératiniques (cheveux ou cils) et/ou des muqueuses, en particulier un fond de teint, un blush, un fard à joues ou à paupières, un composé anti-cernes en stick, un rouge à lèvres ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. De préférence, il pourra s'agir d'une composition de maquillage colorée (beige ou verte) destinée à corriger la couleur du teint. La présente invention à également pour objet un procédé de traitement cosmétique, caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de dipeptide tyrosine-arginine sur la peau, sur le cuir chevelu et/ou sur les muqueuses des zones cutanées présentant rougeur et/ou oedème. En particulier, il pourra s'agir d'un procédé cosmétique pour prévenir et/ou estomper les rougeurs et/ou les signes de la microcirculation cutanée et/ou les oedèmes cutanés, caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de dipeptide tyrosine-arginine sur la peau, sur le cuir chevelu et/ou sur les muqueuses. Le procédé cosmétique de l'invention peut être mis en oeuvre notamment en appliquant les compositions cosmétiques telles que définies ci-dessus selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions. Par exemple : application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de laits de démaquillage ou de compositions anti-solaires sur la peau ou sur le cuir chevelu, de shampooings, ou encore application de dentifrice sur les gencives. De façon avantageuse, la composition selon l'invention comprendra en outre au moins un agent apaisant. Comme exemples d'agents apaisants utilisables dans les compositions de l'invention, on peut citer : • l'acide bêta-glycyrrhétinique, les extraits en contenant comme par exemple l'extrait de Glycyrrhiza Glabra (réglisse) et les complexes en contenant comme le complexe allantolne/acide glycyrrhétinique ; • les planctons, lyophilisés ou non, leurs extraits et leurs complexes ; • l'escine et les extraits végétaux en contenant comme l'extrait de marron dinde ; ^ les dérivés de xanthine comme le chlorhydrate de di-éthylaminoéthyl théophylline et la caféine ; • les eaux et extraits (par exemple aqueux, hydroalcooliques ou hydroglycoliques) de fleurs et de plantes, comme l'eau de bleuet, l'eau de camomille, l'eau de menthe, l'eau de tilleul, l'eau de rose, les extraits de Rosacées (ex : Rosa gallica), les extraits de pivoine, les extraits d'aubépine, les extraits de millefeuille, les extraits de mauve, les extraits de souci, les extraits de melilot, les extraits de sauge, l'eau de sureau, les extraits de ginkgo biloba, les extraits d'arnica, les extraits d'origan, les extraits de thé vert, les extraits de fleurs de nénuphar, les extraits d'Iris, les extraits d'écorce de bouleau, les extraits d'Aloe vera ; • le madecassoside, l'acide asiatique et les extraits végétaux en contenant comme la Centella Asiatica ; • les extraits de fruits, comme l'extrait d'ananas, l'extrait de papaye ; de goyave ; • les algues notamment du type Laminaria (par exemple rouges ou brunes) ; • les pyrrolidone carboxylates et notamment de zinc (Zn-PCA) ou de cuivre (Cu-PCA) ; • les huiles d'origine végétale, comme l'huile de graine de canola et l'huile de karité ; • les huiles essentielles, par exemple de coriandre, de mélisse, de lavande, de menthe, de camomille et leurs mélanges ; • l'acide acexamique et l'acide transexamique (acide trans-4, aminométhylcyclohexane carboxylique) ; • l'acide ursolique et les extraits en contenant comme l'extrait de feuille de romarin ; • les polysaccharides contenant du fucose, comme le FUCOGEL 1000, vendu par Solabia (solution aqueuse comprenant 1 % de matière sèche de polysaccharide comprenant du fucose, du galactose et de l'acide galacturonique) ; • les électrolytes et en particulier un mélange aqueux comprenant de 30 à 35 % du chlorure de magnésium, de 20 à 28 % de chlorure de potassium, de 3 à 10 % de chlorure de sodium, de 0,2 à 1 % de chlorure de calcium, de 0,1 à 0,6 % de bromure de magnésium et de 0,1 à 0,5 % d'insolubles, ledit mélange étant ici appelé "mélange des sels de la mer Morte" ( Dead Sea Bath Salts ) car il correspond aux principaux sels contenus dans la mer Morte ; • les galactolipides par exemple issus d'avoine, tels que par exemple le digalactosyl diglycéride ou le monogalactosyl diglycéride ; • les acides aminés, leurs dérivés et leurs sels, tels que le sel de sodium d'aminoacides greffés sur des chaînes cocoyle, commercialisé sous forme d'un mélange sous la dénomination SEPICALM S par la société SEPPIC, le capryloylglycine commercialisé sous la dénomination LIPACIDE C8G par la société SEPPIC et le mélange de capryloylglycine, de cannelle et de sarcosine commercialisé sous la dénomination SEPICONTROL A5 par la société SEPPIC ; • les antagonistes de TNF-alpha tels que la lisophylline, l'A802715, la sulfasalazine, le CDP-571 (anticorps anti-TNF-alpha), le MDL-201112 ; • les antagonistes de substance P tels que le sendide, le spantide Il, et les peptides décrits dans la demande EP-A-680749, les extraits de bactérie filamenteuse décrits dans la demande EP-A-761204 ; • les antagonistes de CGRP, tels que le CGRP 8-37, les anticorps anti-CGRP, ou des extraits végétaux à activité antagoniste du CGRP (ex : Iris pallida). • les sels divalents de strontium, de zinc, de manganèse, de magnésium, de calcium, tels que ceux décrits dans les documents WO-A-96/19184, WO-A-96/19182 et WO-A-96/19228 ; et leurs mélanges. De préférence, l'agent apaisant pourra être choisi parmi les extraits de rose, le bisabolol, le D-panthenol, l'allanto'ine, le madecassoside, les extraits de centella asiatica, le glycyrrhizinate de potassium ou la caféine. La quantité d'agent(s) apaisant(s) peut aller par exemple de 0,001 à 20 % en poids et de préférence de 0,01 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon la destination de la composition selon l'invention, elle pourra également comprendre des actifs qui seront choisis par l'homme du métier de telle sort qu'ils ne nuisent pas à l'effet du dipeptide ou de ses dérivés. 35 Parmi ces actifs, on peut citer : - les agents desquamants et hydratants ;30 Par agent desquamant , on entend tout composé capable d'agir : - soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les 13-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide jasmonique ; - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les agents chélatant des sels minéraux : I'EDTA ; l'acide N-acyl-N,N',N' éthylène diaminetriacétique ; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP-0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine. Par agent hydratant , on entend : - soit un composé agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou un composé occlusif. On peut citer les céramides, les composés à base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, 13-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; - soit un composé augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides, les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique, et la N-a-benzoyl-L- arginine ; - soit un composé activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéro'idiens (dont la DHEA, ses dérivés 7-oxydés et/ou 17-alkylés et les sapogénines), le dihydrojasmonate de méthyle, et la vitamine D et ses dérivés. Ces composés peuvent représenter de 0,001% à 30%, et de préférence de 0,01 à 20%, du poids total de la composition selon l'invention. La composition selon la présente invention comprenant les agents desquamants et hydratants cités ci-dessus est avantageusement destinée à la prévention ou au traitement du dessèchement de la peau et notamment des xéroses. - les aqents dépigmentants, anti-piqmentants ou pro-pigmentants ; Les agents dépigmentants ou anti-pigmentants susceptibles d'être incorporés dans la composition selon la présente invention comprennent par exemple les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique ; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes WO 99/10318 et WO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl-para-aminophénol et le N-éthyloxycarbonylpara-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande WO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative. Comme agent pro-pigmentant, on peut citer l'extrait de pimprenelle (Sanguisorba officinalis) commercialisé par MARUZEN et les extraits de chrysanthème (Chrysanthemum morifolium). - les agents anti-cilvcation ti Par agent anti-glycation , on entend un composé prévenant et/ou diminuant la glycation des protéines de la peau, en particulier des protéines du derme telles que le collagène. Des exemples d'agents anti-glycation sont les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, tels qu'un extrait de myrtille ( Vaccinium angusfifollium) ; l'ergothionéine et ses dérivés ; et les hydroxystilbènes et leurs dérivés, tels que le resvératrol et le 3,3', 5,5'-tétrahydroxystilbène. Ces agents anti-glycation sont décrits dans les demandes FR 2 802 425, FR 2 810 548, FR 2 796 278 et FR 2 802 420, respectivement. Le resvératrol est particulièrement préféré pour une utilisation dans cette invention. La composition selon l'invention comprenant un agent anti-glycation tel que défini ci-dessus peut avantageusement être utilisée pour prévenir ou traiter les signes du vieillissement cutané, en particulier pour prévenir ou traiter la perte de tonicité et/ou d'élasticité de la peau. - les inhibiteurs de NO-svnthase Des exemples d'inhibiteurs de NO-synthase convenant à une utilisation dans la présente invention comprennent notamment un extrait de végétal de l'espèce Vitis vinifera qui est notamment commercialisé par Euromed sous la dénomination Leucocyanidines de raisins extra, ou encore par Indena sous la dénomination Leucoselect , ou enfin par Hansen sous la dénomination Extrait de marc de raisin ; un extrait de végétal de l'espèce Olea europaea qui est de préférence obtenu à partir de feuilles d'olivier et est notamment commercialisé par VINYALS sous forme d'extrait sec, ou par Biologia & Technologia sous ladénomination commerciale Eurol BT ; et un extrait d'un végétal de l'espèce Gingko biloba qui est de préférence un extrait aqueux sec de ce végétal vendu par Beaufour sous le nom commercial Ginkgo biloba extrait standard. La composition selon l'invention comprenant un inhibiteur de NO-synthase tel que défini ci-dessus peut avantageusement être utilisée pour prévenir ou traiter les signes du vieillissement cutané et/ou les peaux sensibles. - les agents anti-séborrhéiaues Lorsque la composition selon l'invention comprend un agent anti-séborrhéique tel qu'un inhibiteur de 5a-réductase, celui-ci peut notamment être choisi parmi : - les rétinoldes, et en particulier le rétinol ; - le soufre et les dérivés soufrés ; - les sels de zinc tels que le lactate, le gluconate, le pidolate, le carboxylate, le salicylate et/ou le cystéate de zinc ; - le chlorure de sélénium ; - la vitamine B6 ou pyridoxine ; - le mélange de capryloyl glycine, de sarcosine et d'extrait de cinnamomum zeylanicum commercialisé notamment par SEPPIC sous la dénomination commerciale Sepicontrol A5 ; - un extrait de Laminaria saccharina commercialisé notamment par SECMA sous la dénomination commerciale Phlorogine ; - un extrait de Spiraea ulmaria commercialisé notamment par SILAB sous la dénomination commerciale Sebonormine ; - des extraits de végétaux des espèces Arnica montana, Cinchona succirubra, Eugenia caryophyllata, Humulus lupulus, Hypericum perforatum, Mentha piperita, Rosmarinus officinalis, Salvia oficinalis et Thymus vulgaris, tous commercialisés par exemple par MARUZEN ; - un extrait de Serenoa repens commercialisé notamment par EUROMED ; - des extraits de plantes du genre Silybum ; et - des extraits d'Eugenia caryophyllata contenant de l'eugénol et du glucoside d'eugényle. L'inhibiteur de 5a-réductase représente par exemple de 0,001% à 10%, et de préférence de 0,01 à 5%, du poids total de la composition selon l'invention. Lorsque celle-ci renferme un tel composé, elle est particulièrement bien adaptée à prévenir ou traiter la séborrhée et/ou l'hirsutisme et/ou l'alopécie androgéno-dépendante. - les Inhibiteurs de lysyl et/ou prolyl hydroxylase ; Des exemples préférés d'inhibiteurs de lysyl et/ou propyl hydroxylase utilisables dans la composition selon la présente invention sont le 2,4-diamino-pyrimidine 3-oxyde ou 2,4-DPO décrit dans la demande de brevet WO 96/09048 et le 2,4-diamino-6-pipéridino pyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US-4,139,619 et US-4,596,812. Ces composés sont par exemple présents dans la composition selon l'invention à hauteur de 0,001 à 5% en poids et, mieux, à hauteur de 0,01 à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition renfermant l'inhibiteur de lysyl et/ou prolyl hydroxylase et le dérivé de DHEA selon l'invention est avantageusement utilisée pour la prévention ou le traitement de l'alopécie. - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation t Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent : - soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que I'hydrolysat de soja commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; et les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes. - soit sur la synthèse d'élastine, tels que l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par la société SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie ; - soit sur la synthèse des glycosaminoglycanes, tels que le produit de fermentation du lait par lactobacillus vulgaris, commercialisé par la société BROOKS sous la dénomination commerciale Biomin yogourth ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; et l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift ou auprès de LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; - soit sur la synthèse de la fibronectine, tels que l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G ; l'extrait de levure disponible notamment auprès de ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale Drieline ; et le palmitoyl pentapeptide commercialisé par SEDERMA sous la dénomination commerciale Matrixil ; - soit sur l'inhibition des métalloprotéinases (MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1, 2, 3, 9. On peut citer : les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB ), de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge ; - soit sur l'inhibition des sérine protéases telles que l'élastase leucocytaire ou la cathepsine G. On peut citer : l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; les héparinoïdes ; et les pseudodipeptides tels que l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhylphényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique. Parmi les actifs stimulant les macromolécules épidermiques, telles que la fillagrine et les kératines, on peut citer notamment l'extrait de lupin commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; l'extrait de bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline ; et l'extrait de zooplancton Salina commercialisé SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G . La composition selon l'invention renfermant un ou plusieurs des composés ci-dessus convient particulièrement bien à une utilisation dans la prévention ou le traitement des signes cutanés du vieillissement, en particulier de la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau. - les aqents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ) ; et les hormones végétales telles que les giberrellines et les cytokinines. Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment les rétinoïdes tels que le rétinol et ses esters, dont le palmitate de rétinyle ; l'adénosine ; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de noix commercialisés par GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par SEDERMA. Les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par exemple les minéraux tels que le calcium ; un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale Phytocohésine ; et un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397 ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol. La composition selon l'invention comprenant ces composés est préférentiellement destinée à être utilisée pour prévenir ou traiter les signes cutanés du vieillissement. - les agents myorelaxants ou dermo-décontractants t Les agents myorelaxants ou dermo-décontractants utilisables dans la composition selon l'invention comprennent l'alvérine et ses sels, le gluconate de manganèse, le Diazepam, l'hexapeptide Argireline R commercialisé par LIPOTEC, certaines amines secondaires et tertiaires carbonylées, l'adénosine, ainsi que les sapogénines et les extraits naturels, en particulier de Wild Yam, en contenant, ainsi que les extraits de Boswellia serrata. La composition selon l'invention comprenant ces composés est préférentiellement destinée à être utilisée pour prévenir ou traiter les signes cutanés du vieillissement et en particulier les rides. - les agents anti-microbiens ti Les agents antimicrobiens susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention peuvent notamment être choisis parmi le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4'-trichlorobanilide, le phénoxyéthanol, le phénoxypropanol, le phénoxyisopropanol, I'hexamidine iséthionate, le métronidazole et ses sels, le miconazole et ses sels, l'itraconazole, le terconazole, l'éconazole, le ketoconazole, le saperconazole, le fluconazole, le clotrimazole, le butoconazole, l'oxiconazole, le sulfaconazole, le sulconazole, le terbinafine, le ciclopiroxe, le ciclopiroxolamine, l'acide undécylenique et ses sels, le peroxyde de benzoyle, l'acide 3-hydroxy benzoïque, l'acide 4-hydroxy benzoïque, l'acide phytique, l'acide N-acétyl-L-cystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther, le 3,4,4'-trichlorocarbanalide, l'octopirox, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, le dichlorophenyl imidazol dioxolan et ses dérivés décrits dans le brevet W09318743, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. Les agents antimicrobiens préférés sont le triclosan, le phénoxyéthanol, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, le caprylyl glycol, le farnesol et l'acide 5 azélaïque. A titre d'exemple, l'agent antimicrobien peut être utilisé dans la composition selon l'invention en une quantité représentant de 0,1 à 20%, et de préférence de 0,1 à 10%, du poids total de la composition. La composition renfermant l'agent anti-microbien convient particulièrement bien à une 10 utilisation dans le traitement des peaux grasses à tendance acnéique, l'acné, ou les pellicules du cuir chevelu. - les agents tenseurs t Par "agent tenseur", on entend un composé capable d'exercer une traction sur la peau, qui a pour effet d'estomper temporairement les irrégularités de la surface de la peau, 15 telles que les rides et ridules. Parmi les agents tenseurs utilisables dans la composition selon la présente invention, on peut citer notamment : (1) les polymères synthétiques, tels que les latex de polyuréthanne ou les latex acrylique-silicone, en particulier ceux décrits dans la demande de brevet EP-1038519, tels qu'un 20 polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique), ou encore un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par la Société 3M sous les dénominations commerciales VS 80, VS 70 ou L021, 25 (2) les polymères d'origine naturelle, notamment (a) les polyholosides, par exemple (i) sous forme d'amidon issu notamment de riz, de maïs, de pomme de terre, de manioc, de pois, de froment, d'avoine, etc... ou (ii) sous forme de carraghénanes, alginates, agars, gellanes, polymères cellulosiques et pectines, avantageusement en dispersion aqueuse de microparticules de gel, et (b) les latex constitués par la résine shellac, la gomme de 30 sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les dérivés cellulosiques, et leurs mélanges, (3) les protéines et hydrolysats de protéines végétales, en particulier de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin, 35 (3) les silicates mixtes, notamment les phyllosilicates et en particulier les Laponites, (4) les microparticules de cire, choisies par exemple parmi les cires de Carnauba, de Candelila ou d'Alfa, (5) les particules colloïdales de charge inorganique ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm, et choisies par exemple parmi : la silice, les composites silice-alumine, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Les compositions selon l'invention comprenant les agents tenseurs ci-dessus sont avantageusement destinées au traitement des signes cutanés du vieillissement, en particulier des rides et ridules. - les agents anti-pollution ou anti-radicalaire Par l'expression "agent anti-pollution", on entend tout composé capable de piéger l'ozone, les composés aromatiques mono- ou polycycliques tels que le benzopyrène et/ou les métaux lourds tels que le cobalt, le mercure, le cadmium et/ou le nickel. Par "agent anti-radicalaire", on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres. Comme agents piégeurs d'ozone utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier la vitamine C et ses dérivés dont le glucoside d'ascorbyle ; les phénols et polyphénols, en particulier les tannins, l'acide ellagique et l'acide tannique l'épigallocatéchine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de feuille d'olivier les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les anthocyanes ; les extraits de romarin les acides phénols, en particulier l'acide chorogénique ; les stilbènes, en particulier le resvératrol ; les dérivés d'acides aminés soufrés, en particulier la S-carboxyméthylcystéine ; l'ergothionéine ; la N-acétylcystéine ; des chélatants comme la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; des caroténoïdes tels que la crocétine ; et des matières premières diverses comme le mélange d'arginine, ribonucléate d'histidine, mannitol, adénosinetriphosphate, pyridoxine, phénylalanine, tyrosine et ARN hydrolysé commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale CPP LS 2633-12F , la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl , le mélange d'extrait de fumeterre et d'extrait de citron commercialisé sous la dénomination Unicotrozon C-49 par Induchem, et le mélange d'extraits de ginseng, de pomme, de pêche, de blé et d'orge vendu par PROVITAL sous la dénomination commerciale Pronalen Bioprotect . Comme agents piégeurs de composés aromatiques mono- ou polycycliques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les tannins tels que l'acide ellagique ; les dérivés indoles, en particulier l'indol-3-carbinol ; les extraits de thé en particulier de thé vert, les extraits de Jacinthe d'eau ou eichornia crassipes ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Enfin, comme agents piégeurs de métaux lourds utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les agents chélatants tels que I'EDTA, le sel pentasodique d'éthylènediamine tétraméthylène phosphonique, et la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters l'acide phytique ; les dérivés de chitosan ; les extraits de thé, en particulier de thé vert les tannins tels que l'acide ellagique ; les acides aminés soufrés tels que la cystéine ; les extraits de Jacinthe d'eau (Eichornia crassipes) ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Les agents anti-radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent, outre certains agents anti-pollution mentionnés précédemment, la vitamine E et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; les bioflavonoïdes ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone ; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases ; le glutathion ; le benzylidène camphre ; les benzylcyclanones les naphtalénones substituées ; les pidolates ; le phytantriol ; le gamma-oryzanol ; la guanosine ; les lignanes ; et la mélatonine. - les actifs lipolytiques ou ayant une activité favorable, directe ou indirecte, sur la diminution du tissu adipeux t Parmi les dérivés susceptibles de favoriser la lipolyse on peut trouver : 1) les inhibiteurs de phosphodiestérase, tels que : - les dérivés xanthiques comme la caféine et ses dérivés, notamment les 1-hydroxyalkylxanthines décrites dans le document FR-A-2,617,401, la caféine citrate, la théophylline et ses dérivés, la théobromine, l'acéfylline, l'aminophylline, le chloroéthylthéophylline, le diprofylline, le diniprophylline, l'étamiphylline et ses dérivés, l'étofylline, la proxyphylline ; - les associations contenant des dérivés xanthiques, comme l'association de caféine et de silanol (dérivé méthylsilanetriol de caféine), et par exemple le produit commercialisé par Exsymol sous la dénomination caféisilane C ; - les composés d'origine naturelle contenant des bases xanthiques et notamment de la caféine, tels que les extraits de thé, de café, de guarana, de maté, de cola (Cola Nitida) et notamment l'extrait sec de fruit de guarana (Paulina sorbilis) contenant 8 à 10 % de caféine ; - l'éphédrine et ses dérivés qui peuvent notamment se retrouver à l'état naturel dans les plantes telles que le Ma Huang (Ephedra plant) 2) les extraits végétaux et les extraits d'origine marine, qui sont soit actifs sur les récepteurs à inhiber, tels que les 13-2-bloqueurs, les NPY-bloqueurs (décrits dans le brevet EP 838217), soit inhibent la synthèse des récepteurs aux LDL ou VLDL, soit actifs pour stimuler les récepteurs 13 et les protéines G, conduisant à l'activation de l'adénylcyclase. Comme extraits végétaux de ce type, on peut citer par exemple : - le Garcinia Cambogia, - les extraits de Bupleurum chinensis, -les extraits de lierre grimpant (Hedera Helix), d'arnica (Arnica Montana L), de romarin (Rosmarinus officinalis L), de souci (Calendula officinalis), de sauge (Salvia officinalis L), de ginseng (Panax ginseng), de millepertuis (Hyperycum Perforatum), de fragon (Ruscus aculeatus L), d'ulmaire (Filipendula ulmaria L), d'orthosiphon (Orthosiphon Stamincus Benth), de bouleau (Betula alba), de cécropia et d'arganier. - les extraits de ginkgo biloba, - les extraits de prêle, - les extraits d'escine, - les extraits de cangzhu, - les extraits de chrysanthellum indicum, - les extraits de dioscorés riches en diosgénine ou la diosgénine ou hécogénine pure et leurs dérivés. - les extraits des plantes du genre Armeniacea, Atractylodis Platicodon, Sinom-menum, Pharbitidis, Flemingia, - les extraits de Coleus tels que C. Forskohlii, C. blumei, C. esquirolii, C. scutellaroïdes , C. xanthantus et C. Barbatus, tel que l'extrait de racine de Coleus Barbatus contenant 60 % de forskoline, - les extraits de Ballote, - les extraits de Guioa, de Davallia, de Terminalia, de Barringtonia, de Trema, d'Antirobia. Comme extrait d'origine marine on peut citer les extraits d'algues ou de phytopancton, tels que le rhodystérol ou l'extrait de Laminaria Digitata commercialisé sous la dénomination PHYCOX75 par Secma, l'algue skeletonema décrite dans le brevet FR 2 782 921 ou les diatomées décrites dans le brevet FR 2774292. 3) les peptides ou protéines - les peptides dérivés de l'hormone parathyroidienne tels que décrits dans les brevets FR 2 788058 et FR 2781231 de Séderma ou les peptides décrits dans le document FR 2 786 693 voire tout autre peptide ayant des propriétés lipolytiques, - les protamines et leurs dérivés tels que ceux décrits dans le document FR-A-2,758,724. La quantité d'actif(s) lipolytique(s) peut varier dans une large mesure et dépend de la nature de ou des actifs utilisés. De manière générale, le ou les actifs amincissants sont présents en une concentration allant de 0,001 à 20 % et de préférence de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. - les aqents aqissant sur la microcirculation ; Les actifs agissant sur la microcirculation (vasoprotecteur ou vasodilatateur) peuvent être choisis parmi les flavono'ides, les ruscogénines, les esculosides, l'escine extraite du marron d'Inde, les nicotinates, l'héperidine méthyl chalcone, les huiles essentielles de lavande ou de romarin, les extraits de Ammi Visnaga. La quantité de ces actifs peut varier dans une large mesure. De manière générale, ces actifs sont présents en une concentration allant de 0,01 à 15 % et de préférence de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. - et les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; Les actifs concernés sont ceux qui agissent sur le métabolisme énergétique cutané tel que, par exemple, et de façon non limitative, la synthèse d'ATP, ceux qui sont interviennent sur la chaîne respiratoire de la cellule ou sur les réserves énergétiques. On peut citer le Coenzyme Q10 (ubiquinone), le cytochrome C, la créatine ou encore la phosphocréatine. Des composés topiques dont l'utilisation peut, dans des circonstances particulières telles qu'une peau réactive, une peau atteinte de rosacée, concentration élevée desdits composés..., conduire à l'apparition de rougeurs cutanées sont couramment utilisés dans des compositions cosmétiques ou dermatologiques, bien entendu pour d'autres effets. Ainsi, on utilise des compositions cosmétiques contenant des actifs kératolytiques, pour lutter contre le vieillissement, et notamment des actifs exfoliants ou des actifs favorisant le renouvellement cellulaire, tels que les a-hydroxy-acides (notamment acides lactique, glycolique, citrique), les 13-hydroxy-acides (notamment acides salicylique, n-octanoyl-5-salicylique) et les rétinoïdes (notamment acide rétinoïque tout trans ou 13-cis, rétinol). Malheureusement, si ces actifs sont utilisés en des quantités trop importantes, ils peuvent provoquer des rougeurs cutanées et leur utilisation peut donc devoir être limitée. Il peut également s'agir de conservateurs, de tensioactifs, de parfums, de solvants ou de propulseurs. L'utilisation du dipeptide tyrosine-arginine présente donc l'avantage de réduire la réaction cutanée qu'auraient pu provoquer les composés conduisant à des rougeurs, et aussi de permettre d'augmenter la quantité de ces composés dans des compositions cosmétiques ou dermatologiques par rapport à la quantité normalement utilisée, en vue d'une efficacité accrue de ces derniers. L'invention sera illustrée par les exemples non limitatifs suivants. Exemple 1 : Évaluation histologique du % de capillaires dermiques dilatés Les essais des exemples 1, 2 et 3 ci-après ont été réalisés avec le N-acetyl-Tyrosine-Arginine-decahexyl ester fourni par la société Sederma. Sa structure est la suivante : z! L'activité du dipeptide tyrosine-arginine est évaluée dans un modèle de peau humaine maintenue en survie. Après plusieurs heures de rééquilibrage de la peau avec du milieu de culture (antibiotique + SVF), le milieu de culture est renouvelé et la substance P à 10 M, avec ou sans dipeptide à une concentration finale de 0,5 %, sont ajoutés au milieu de culture. La mesure du taux de capillaires sanguins dilatés se fait par observation microscopique du calibre des capillaire : les fragments de peaux sont fixés dans le liquide de Bouin et inclus en paraffine puis colorés par l'hémalun-éosine. La dilatation vasculaire est évaluée par un comptage du nombre de vaisseaux dilatés sur l'ensemble de la coupe histologique (16 champs au grossissement 40). La substance P induit une vasodilatation des capillaires sanguins (augmentation de 38,4 % du pourcentage de vaisseaux dilatés par rapport au témoin). L'ajout de dipeptide conduit à une diminution de 22 % des capillaires sanguins dilatés par rapport à la peau uniquement traitée avec de la substance P. Exemple 2 : Évaluation histoloqique de la surface moyenne des capillaires A partir des coupes réalisées dans l'exemple 1, une analyse morphométrique de la surface ( m2) occupée par la lumière des vaisseaux est réalisée afin de déterminer la surface moyenne ( m2) occupée par les vaisseaux dans le derme. Le traitement avec la substance P à 10 M conduit à une augmentation de la surface de 5 la lumière des vaisseaux de 63 % par rapport à la peau saine (161,6+/-56,6 m2 contre 99+/-57,6 m2 pour la peau saine). Un traitement concomitant avec le dipepide tyrosine-arginine diminue de 36,2 0/0 (103,1+/-34 m2) la surface moyenne des capillaires comparé au traitement avec la substance P seule. 10 Exemple 3 : Évaluation histologique de l'oedème dermique A partir des coupes réalisées dans l'exemple 1, l'évaluation de l'oedème est réalisé à l'aide de scores semi-quantitatifs : - score 0 : pas d'oedème 15 - score 1 : oedème très léger - score 2 : oedème modéré - score 3 : oedème important Le score de la peau témoin est de 0,86+/-0,7. Le traitement avec la substance P conduit à une augmentation du score de l'oedème de 20 121% (1,9+/-0,64). L'application concomitante de dipeptide et de substance P diminue le score de l'oedème à 1+/-0,6 par rapport à l'application de substance P seule, soit une diminution de 47,4% par rapport à la peau ne recevant que de la substance P. 25 En conclusion de ces trois exemples, on constate que le dipeptide permet de diminuer significativement le nombre de vaisseaux sanguins dilatés et leur diamètre de dilatation, le dipeptide conduit également à une diminution des oedèmes cutanés. Exemple 4 : Compositions 30 Emulsion huile dans eau A - Eau QSP 100 Conservateurs 0.5 Glycérine 5 Niacinamide 5 35 Caféine 0.3 0/0 Dipeptide 1% 35 B - Glyceryl stearate et PEG-100 stearate 3 0/0 Acide stérarique 1 0/0 Alcool cétylique 2 0/0 Isononyl isononanoate 10 0/0 Acrylate copolymer 0.3 0/0 C - Cyclohexasiloxane 5 % Carbomer 0.3 % Gomme de xanthane 0.2 % Mode opératoire La phase A est chauffée à 85 C sous agitation jusqu'à obtention d'une phase limpide puis est ramenée à 70 C. La phase B est chauffée à 70 C et homogénéisée sous agitation puis ajoutée à la phase A pour la mise en émulsion sous agitation. Le tout est ramené à 30 C. La gomme de xanthane et le carbomer sont dispersés dans le cyclohexacyloxane à température ambiante jusqu'à obtention d'une phase homogène puis ajoutée au mélange A+B. Le tout est ramené à température ambiante. On obtient une émulsion homogène destinée traiter les problèmes de rougeur cutanée. Lotion capillaire antichute - dextran sulfate 500kD 0,5% - Aminexil 1,5% - Acide salicylique 0,2% - dipeptide 2% - Propylène glycol 30% - alcool éthylique 40,5% - eau qsp 100% Composition de peeling - dextran sulfate 1000kD 1 /0 - Acide glycolique 10% - Acide lactique 10% - dipeptide 5 /0 -Calcium-D-pantéthéine sulfonate 1 /0 - Eau 15% - Ethanol qsp 100% Patch dépiqmentant On prépare un gel de composition suivante : 2 0/0 - vitamine C - acide salycilique 0,2 0/0 - dipeptide 4 % - Méthyl sulfonyl méthane 5 % - Glycérine 5 % - Alginate de sodium 10 0/0 Alcool polyvinylique 10 0/0 - Polyacrylate de sodium 5 % (Aronvis S de NIHON JUNYAKU) 1 /0-Conservateurs Eau qsp 100% Après mélange des composants, le gel ainsi obtenu est enduit sur un support en non-tissé puis découpé pour former un patch
L'invention concerne l'utilisation à titre de principe actif, dans un milieu physiologiquement acceptable, dans une composition cosmétique ou pour la préparation d'un médicament, d'une quantité efficace du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés, destinée à traiter les rougeurs cutanées, l'oedème et les désordres cutanés présentant une composante inflammatoire.
1. Utilisation cosmétique du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés comme agent 5 anti-rougeur cutanée. 2. Utilisation selon la 1, pour prévenir et/ou atténuer l'intensité des rougeurs cutanées et/ou pour éclaircir et/ou uniformiser le teint et/ou masquer les rougeurs de surface. 3. Utilisation selon la 1, pour estomper les signes de la microcirculation cutanée. 4. Utilisation selon la 1, pour prévenir et/ou atténuer les rougeurs 15 provoquées par l'exposition solaire. 5. Utilisation cosmétique du dipeptide tyrosine-arginine comme agent anti-gonflement cutané. 20 6. Utilisation selon la 5, pour prévenir et/ou atténuer un aspect gonflé de la peau. 7. Utilisation selon la 5 ou 6, pour affiner la silhouette, le cou et/ou l'ovale du visage et/ou diminuer les poches sous les yeux et/ou les chevilles et les jambes 25 gonflées. 8. Utilisation selon la 1 ou 5 pour limiter et/ou éviter la chute des cheveux et/ou favoriser la pousse de cheveu sain. 30 9. Utilisation du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés pour la préparation d'une composition destinée à lutter contre les signes de l'inflammation cutanée. 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que les signes de l'inflammation cutanée sont l'oedème et/ou les rougeurs. 10 11. Utilisation selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que la composition est destinée au traitement de l'érythème inflammatoire, la rosacée, le psoriasis, l'atopie cutanée, les dermatoses atopiques, les lichens, les prurigos, les toxidermies prurigineuses, les dermites de contact, l'eczéma, les dermatites séborrhéiques, l'acné, les hyperpigmentations inflammatoires, l'élastose actinique, le vitiligo, le lupus érythémateux systémique, le pemphigus vulgaris. 12. Utilisation selon la 11, caractérisée en ce que la composition est i0 destinée au traitement de signes du premier stade de la rosacée. 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dipeptide est le N-acetyl-tyrosine-Arginine-O-Decahexyl ester. 15 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la concentration en dipeptide est comprise entre 0.001 % et 20 %. 15. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dipeptide tyrosine-arginine est formulé dans une composition comprenant en outre 20 un agent apaisant choisi parmi les extraits de rose, le bisabolol, le D-panthenol, l'allantoïne, le madecassoside, les extraits de centella asiatica, le glycyrrhizinate de potassium ou la caféine. 16. Procédé cosmétique pour prévenir et/ou estomper les rougeurs et/ou les signes de 25 la microcirculation cutanée et/ou les oedèmes cutanés, caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés sur la peau, sur le cuir chevelu et/ou sur les muqueuses.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 38,A61P 17,A61Q 19
A61K 38/05,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2890491
A1
DISPOSITIF D'EMISSION DE LUMIERE AVEC COUCHE FILTRANTE
20,070,309
L'invention concerne le domaine des dispositifs d'émission de lumière tels que présentés par exemple dans le document FR - 2 833 757. Dans ce document est décrit un procédé de fabrication d'un dispositif d'émission de lumière pour lequel une couche d'arrêt est insérée dans la structure. La figure 1 représente un tel empilement décrit dans ce document antérieur, qui comporte, entre deux miroirs de Bragg 2, 4, des couches barrière 6, 8, une couche de puits 10 et une couche d'arrêt 12. La couche d'arrêt 12 est en CdHgTe, avec une composition d'alliage égale à celle du puits 10 émetteur de photons. L'avantage d'un tel dispositif est que la couche d'arrêt 12 n'induit plus de perte optique et peut même participer à l'émission de lumière. En 20 pratique, la participation de cette couche à l'émission de lumière n'est pas optimale car le maximum du champ électrique, c'est à dire le lieu de couplage maximal entre les photons et la microcavité, est situé au niveau de la couche 10 de puits. Cette microcavité de la figure 1 produit un rayonnement non monochromatique mais de largeur spectrale faible grâce au couplage avec la microcavité. Ce rayonnement est par exemple utilisé pour analyser la présence de certains gaz. Pour cela, la composition de 2890491 2 la couche de puits est choisie pour obtenir un recouvrement spectral optimal entre le rayonnement émis et le spectre d'absorption du gaz considéré. Les microcavités de ce type ont un défaut, qui est d'offrir une sélectivité spectrale non garantie. La largeur spectrale du spectre de photoluminescence est trop importante pour permettre une sélectivité complète via le couplage à la microcavité. La figure 2 montre un spectre (courbe I) de photoluminescence typique de ces structures connues. Ce spectre présente une queue 20, du coté des hautes énergies, qui est intrinsèque à l'émission de CdHgTe à température ambiante. Superposé à ce spectre est également représentée une courbe II, ou spectre de transmission typique d'un couple de miroirs de Bragg (résonateur Fabry-Perrot) tels que ceux qui sont rajoutés à l'empilement CdHgTe pour former le dispositif émetteur final. La bande de réflectivité des miroirs (%T=0) a une largeur finie et présente, à la longueur d'onde Ar de résonance, un pic de transmission 22. La largeur finie de la bande de réflectivité fait que celle-ci ne couvre pas la queue haute énergie 20 du spectre de photoluminescence. L'émission finale du dispositif émetteur est la résultante du filtrage par les miroirs de l'émission optique (photoluminescence). Elle est visible sur la figure 3. On voit bien l'affinement de la raie principale d'émission 24 (principal avantage de la microcavité) mais on voit aussi que la cavité laisse 2890491 3 passer du rayonnement 26 parasite du côté des hautes énergies. La présence de ce rayonnement parasite 26 diminue drastiquement la sélectivité spectrale d'un tel dispositif. En effet, même si l'intensité parasite est très inférieure à celle du pic principal, la première peut cependant (c'est fréquemment le cas) coïncider spectralement avec les raies d'absorption d'un composé présent en beaucoup plus grande proportion que le gaz à analyser. Cela peut-être particulièrement gênant si l'émission parasite correspond au domaine d'absorption des molécules d'eau. Le spectre d'émission de la couche active de l'émetteur est recentré par la présence de la cavité résonante. Celle-ci laisse passer d'autres longueurs d'onde en dehors de sa bande de réflectivité, en particulier des longueurs d'onde plus courtes. La superposition des deux spectres constitue le spectre d'émission de l'émetteur: il apparaît alors des longueurs d'onde parasites dont la présence est préjudiciable à la précision du dispositif. EXPOSÉ DE L'INVENTION Selon l'invention, afin de filtrer ces longueurs d'onde gênantes, on met en oeuvre, en tant que couche filtrante, la couche d'arrêt de gravure déjà présente dans l'empilement. Cette couche joue donc deux rôles: celui de couche d'arrêt et de couche de filtrage. En tant que couche d'arrêt, elle est 30 chimiquement différente du substrat à éliminer; de 2890491 4 plus elle a une composition qui permet de couper les longueurs d'onde indésirables. Pour cette couche filtrante, on choisit de préférence un matériau voisin de celui utilisé dans la couche active, ce qui facilite le procédé de fabrication. Ainsi, pour une couche en CdHgTe, sa composition est choisie de manière à absorber le rayonnement parasite. L'invention concerne donc un dispositif d'émission de lumière comportant, entre un miroir d'entrée et un miroir de sortie formant une cavité, celleci présentant une bande de réflectivité, un empilement comportant luimême une couche d'arrêt de gravure et une couche active caractérisé en ce que la couche d'arrêt est apte à filtrer au moins les longueurs d'onde inférieures à la limite inférieure de la bande de réflectivité. La couche active est par exemple en CdXHg1_XTe, et la couche d'arrêt en CdyHg1_yTe, avec x < y. Si la couche d'arrêt est en CdyHg1_yTe, la cavité peut comporter deux couches barrières de composition Cd,Hg1_ZTe, avec y < z. La couche active est de préférence en un matériau apte à émettre dans le domaine infrarouge. Un dispositif selon l'invention peut comporter en outre deux miroirs de Bragg, la couche d'arrêt étant située au voisinage des miroirs de Bragg. La couche d'arrêt est par exemple d'une épaisseur comprise entre 50 nm et 200 nm. 2890491 5 Un dispositif selon l'invention est par exemple apte à émettre au moins une longueur d'onde absorbée par le méthane ou un oxyde de carbone ou un oxyde d'azote. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS - La figure 1 représente un dispositif connu de l'art antérieur, -la figure 2 représente un spectre d'émission d'un ensemble barrière/puits/barrière et un 10 spectre de transmission d'un couple de miroirs de Bragg formant une microcavité, - la figure 3 représente le spectre d'un dispositif connu, résultant de l'effet de microcavité (filtrage de la luminescence par les miroirs), - la figure 4 représente un empilement selon l'invention, avec couche filtrante et couche d'arrêt confondues, - la figure 5 représente les spectres des différents éléments d'un dispositif selon l'invention, - la figure 6 représente le spectre résultant pour un dispositif selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un premier exemple de réalisation de l'invention est illustré en figure 4. Les références numériques identiques à celles de la figure 1 désignent des éléments identiques ou similaires. Dans cette structure d'un dispositif d'émission selon l'invention la couche d'arrêt est également une couche filtrante 20, par exemple une 2890491 6 couche en CdHgTe dont la composition est choisie pour que cette couche absorbe le rayonnement parasite. Dans le cas où la couche 10 est également en CdHgTe, cette couche 20 a une teneur en Cd supérieure à celle du puits 10. Les couches barrières 6, 8 peuvent aussi avoir des compositions de type CdHgTe, auquel cas la teneur en Cd de la couche 20 est comprise entre celle du puits 10 et celle des barrières 6, 8. La couche 20 ne gêne donc pas l'émission à la longueur d'onde du dispositif et ne participe pas, non plus, à l'émission à cette longueur d'onde. Cette couche 20 est insérée directement dans la structure, elle peut donc être réalisée par épitaxie en même temps que la cavité (barrières 6,8 + puits 10). Cette couche 20 est située directement au voisinage des miroirs de Bragg 2 ou 4, qui peuvent être déposés sur cette même couche. La figure 5 est équivalente à la figure 2 mais on y a ajouté le spectre III de transmission d'une couche épaisse équivalente à la couche filtre 20 et dont la composition d'alliage CdHgTe a été choisie pour absorber la partie du spectre de photoluminescence située en dessous de la coupure inférieure des miroirs, c'est-à-dire pour filtrer les longueurs d'onde inférieures à la limite inférieure de la bande de réflectivité de la cavité. On reconnaît le spectre (courbe I) de photoluminescence, qui présente une queue 20, du coté des hautes énergies; superposée à ce spectre est également représentée la courbe II, ou spectre de réflectivité typique d'un couple de miroirs de Bragg (résonateur Fabry-Perrot). Le spectre d'émission résultant est, du fait de la couche filtre, purgé de l'émission parasite 26 visible en figure 3. La couche filtre 20 peut ne pas être une couche épaisse (elle a par exemple une épaisseur comprise entre 50 nm et 200 nm). Son efficacité d'absorption pourra donc être moindre que celle présentée sur la figure 5. Cependant cet inconvénient est compensé par le fait que les photons effectuent des allers-retours multiples dans la cavité avant d'être extraits via le miroir de sortie. Au final, le spectre d'émission de l'émetteur sera efficacement débarrassé de toute émission parasite côté hautes énergies. La sélectivité spectrale de ce type de structures est donc assurée par l'ajout, dans la structure, de la couche filtre. Selon un exemple de réalisation d'un 20 dispositif selon l'invention, avec couche d'arrêt cumulant la fonction de filtre, l'empilement est élaboré selon un procédé comportant les étapes suivantes. Sur un substrat, on fait croître, par exemple par épitaxie: - une couche filtre 20 qui possède aussi la fonction de couche d'arrêt, - une couche barrière 6, - une couche émettrice 10, - une couche barrière 8. On dépose ensuite un premier miroir. Par gravure jusqu'à la couche d'arrêt, on supprime le 30 2890491 8 substrat. Sur la surface libérée est déposé le deuxième miroir. La couche filtre/arrêt a une composition en cadmium supérieure à celle de la couche émettrice et inférieure à celle des couches barrière. Son épaisseur peut être faible car elle est située dans la cavité. Elle bénéficie donc des allers-retours des photons dans cette cavité. Par exemple, pour un émetteur qui est prévu pour détecter le CH4 (à 3,31} gym) et pour une microcavité dite A (microcavité dont l'épaisseur vaut exactement A/n, où A est la longueur d'onde des photons (ici: 3.31} gym) et où n est l'indice du matériau), la structure d'une cavité selon l'invention est la suivante: - substrat, - miroir: 3 bicouches ZnS/YF3 d'épaisseur par exemple 2700 nm; - couche 20 filtre/arrêt: composition en cadmium 0.40 (CdXHg1_XTe, x = 0,4), d'épaisseur 100 nm; -couche barrière 6 composition en cadmium 0.65 (CdZHg1_ZTe, z = 0,65), épaisseur 350nm; couche émettrice 10: composition 0.36 en cadmium (CdyHg1_yTe, y = 0,36), d'épaisseur 200 nm - couche barrière 8 composition en cadmium 0.65 (CdZHg1_ZTe, z = 0,65), épaisseur 430 nm. - miroir: 6 bicouches ZnS/YF3 d'épaisseur par exemple 5400 nm; La composition x en cadmium de la couche filtre/barrière peut prendre toutes les valeurs entre la composition y en Cd de la couche émettrice et celle 2890491 9 (z) des barrières. L'épaisseur de cette couche peut varier typiquement entre 50 nm et 200nm. Les épaisseurs des autres couches, notamment celles des couches barrières, seront alors recalculées pour conserver une cavité "A". D'autres gaz peuvent aussi être détectés en adaptant la composition du matériau, par exemple les oxydes de carbone (CO, et/ou CO2) et/ou les oxydes d'azote (NO). Par ailleurs, d'autres matériaux peuvent être utilisés comme par exemple les composés GaInAsSb avec toutes les compositions possibles comme les ternaires GaAsSb et InAsSb. 2890491 10
L'invention concerne un dispositif d'émission de lumière comportant, entre un miroir d'entrée (2) et un miroir de sortie (4) formant une cavité, celle-ci présentant une bande de réflectivité, un empilement comportant lui-même une couche d'arrêt de gravure (20) et une couche active (10) caractérisé en ce que la couche d'arrêt est apte à filtrer au moins les longueurs d'onde inférieures à la limite inférieure de la bande de réflectivité.
1. Dispositif d'émission de lumière comportant, entre un miroir d'entrée (2) et un miroir de sortie (4) formant une cavité, celle-ci présentant une bande de réflectivité, un empilement comportant lui-même une couche d'arrêt de gravure (20) et une couche active (10) caractérisé en ce que la couche d'arrêt est apte à filtrer au moins les longueurs d'onde inférieures à la limite inférieure de la bande de réflectivité. 2. Dispositif selon l'une des 1, la couche active (10) étant en un 15 matériau apte à émettre dans le domaine infrarouge. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, la couche active (10) étant en CdXHg1_XTe, et la couche d'arrêt (20) en CdyHg1_yTe, avec x < y. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, la couche d'arrêt (10) étant en CdyHg1_yTe, la cavité comportant en outre deux couches barrières (6, 8) de composition CdZHg1_ZTe, avec y < z. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, les miroirs d'entrée et de sortie étant deux miroirs de Bragg (2, 4), la couche d'arrêt étant située au voisinage des miroirs de Bragg. 2890491 11 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, la couche d'arrêt (20) ayant une épaisseur comprise entre 50 nm et 200 nm. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, apte à émettre au moins une longueur d'onde absorbée par le méthane ou un oxyde de carbone ou un oxyde d'azote.
H
H01
H01L,H01S
H01L 33,H01S 5
H01L 33/28,H01L 33/46,H01S 5/10
FR2888287
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION DE L'ENVELOPPE DE PERFOMANCES D'UN TURBOMOTEUR.
20,070,112
Procédé d'optimisation de l'enveloppe de performances d'un turbomoteur. La présente invention concerne un procédé d'optimisation de l'enveloppe de performances d'un turbomoteur de giravion permettant l'utilisation de ce turbomoteur dans une enveloppe alternative de performances différente de l'enveloppe de performances initialement autorisée pour ce turbomoteur. La plupart des giravions construits actuellement sont équipés d'un ou deux turbomoteurs à turbine libre. La puissance est alors prélevée sur un étage basse pression de la turbine libre, lequel étage est mécaniquement indépendant de l'ensemble du compresseur et de l'étage haute pression du turbomoteur. La turbine libre d'un turbomoteur tournant généralement entre 20 000 et 50 000 tours par minute, une boîte de réduction de la vitesse de rotation est nécessaire pour la liaison au rotor principal du giravion dont la vitesse de rotation est sensiblement compris entre 200 et 400 tours par minute: il s'agit de la boîte de transmission principale. Les limitations thermiques d'un turbomoteur, et les limitations en couple d'une boîte de transmission principale, permettent de définir une enveloppe de performances englobant deux régimes de fonctionnement normaux d'utilisation d'un turbomoteur agencé sur un giravion monomoteur ou bimoteur: - le régime de décollage correspondant à un niveau de couple pour la boîte de transmission et un échauffement du turbomoteur admissibles pendant un temps limité sans dégradation notable: c'est la puissance maximale au décollage, dénommée PMD par l'homme du métier, utilisable pendant cinq minutes, - le régime maximal continu pendant lequel, à aucun moment, ne sont dépassées ni les possibilités de la boîte de transmission, ni celles résultant de l'échauffement maximal admissible en continu devant les aubages à haute pression du premier étage de la turbine: c'est la puissance maximale en continu, dénommée PMC par l'homme du métier, utilisable sans limite de temps et correspondant environ à 90% de la PMD, Sur un giravion bimoteur, l'enveloppe de performances englobe aussi des régimes de surpuissance d'urgence, uniquement utilisés lorsqu'un des deux turbomoteurs est en panne: - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission sur les étages d'entrée et les possibilités thermiques du turbomoteur sont utilisées au maximum: on parle de puissance de super urgence égale à environ de 112% à 120% de la PMD, dénommée PSU par l'homme du métier, utilisable pendant trente secondes consécutives au maximum, et ce trois fois pendant un vol. L'utilisation de la PSU entraîne la dépose et la révision du turbomoteur; - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission sur les étages d'entrée et les possibilités du turbomoteur sont largement utilisées: on parle alors de puissance maximale d'urgence égale à environ de 105% à 110% de la PMD, dénommée PMU par l'homme du métier, utilisable pendant deux minutes consécutives au maximum; - le régime d'urgence pendant lequel les possibilités de la boîte de transmission sur les étages d'entrée et les possibilités thermiques du turbomoteur sont utilisées sans endommagement: on parle de puissance intermédiaire d'urgence, égale à la PMD et dénommée PIU par l'homme du métier, utilisable en continu pour le reste du vol après la panne du turbomoteur. Par conséquent, les contraintes thermiques et mécaniques ainsi que le phénomène de fluage des aubes de turbine entraînent une dégradation du turbomoteur, plus ou moins importante selon les régimes. Pour garantir la sécurité du vol et l'obtention des performances, il est alors impératif de déterminer l'endommagement maximal acceptable pour un turbomoteur. Par suite, on évalue le potentiel global d'utilisation du turbomoteur. Cela revient concrètement à définir un nombre d'heures de vol maximal, dénommé TBO ( Time Between Overhaul en langue anglaise) par l'homme du métier, que le turbomoteur est capable d'effectuer à compter de sa dernière révision ou de sa première utilisation, suivant le cas dans lequel on se trouve. Une fois ce TBO atteint, le turbomoteur est déposé puis révisé. Dans la suite du texte et par commodité, on entendra par dernière révision du turbomoteur soit la première utilisation du turbomoteur soit effectivement la dernière révision de ce dernier. Par ailleurs, pour qu'un giravion obtienne son autorisation de vol dans un pays déterminé, il est requis que l'enveloppe de performances ainsi que le TBO du ou des turbomoteurs du giravion soient certifiés par les services officiels du pays considéré pour un spectre d'utilisation précis. Cette autorisation ne survient donc qu'à l'issue d'essais de certification complets très onéreux. Ces essais de certification complets d'un turbomoteur étant réalisés pour justifier une enveloppe de performances associée à un TBO, il n'est à priori pas possible d'utiliser le turbomoteur selon une enveloppe de performances alternative, différente de l'enveloppe de performances initialement autorisée, sans réaliser des essais de certification complets très onéreux. Or, il se trouve par exemple que l'enveloppe de performances décrite précédemment, associé à un TBO d'environ 2500 heures, correspond à un spectre d'utilisation type cohérent avec la plupart des applications civiles. Néanmoins, pour une application militaire ou pour certaines missions particulières, une mission de sauvetage nécessitant un hélitreuillage par exemple, cette enveloppe peut s'avérer inadaptée. Pour remédier au problème, une solution consisterait à fabriquer, pour un giravion existant, des turbomoteurs dédiés à une application spécifique. Cependant, compte tenu des coûts de développement, de certification et d'intégration, cette solution n'apparaît pas comme étant satisfaisante. II faudrait en effet des productions importantes pour amortir correctement l'investissement réalisé. Ceci va à l'encontre du principe souhaité, selon lequel on utilise un turbomoteur spécifique ayant des performances alternatives sur un giravion existant pour répondre à un besoin particulier, qui implique la production de petites séries. Dans ces conditions, la présente invention a pour objet un procédé d'optimisation de l'enveloppe initiale de performances, c'est-à-dire initialement autorisée pour un turbomoteur de giravion existant, en n'effectuant que des essais complémentaires et non pas des essais complets. Il devient alors possible d'utiliser sur un giravion existant, destiné à des applications spécifiques, un turbomoteur qui n'était pas initialement conçu pour cela. Ainsi, l'hélicoptériste peut s'affranchir des frais de développement très importants d'un nouveau turbomoteur en augmentant les possibilités d'un moteur certifié et éprouvé, en utilisation civile par exemple. Selon l'invention, un procédé d'optimisation d'une enveloppe initiale de performances d'un turbomoteur de giravion, cette enveloppe initiale étant associée à un nombre d'heures de vol maximal TBO que ledit turbomoteur peut effectuer avant sa révision ainsi qu'à au moins un premier régime initial défini par deux premières performances initiales relatives respectivement à une première puissance et un premier temps d'utilisation de ladite première puissance, est remarquable en ce que, pour réaliser l'optimisation, on définit au moins une enveloppe alternative de performances en effectuant une modification de l'enveloppe initiale, la modification étant compensée par une réduction d'au moins une des premières performances initiales du premier régime initial. De plus, le potentiel global du turbomoteur n'est pas modifié dans la mesure où l'enveloppe alternative est associée au nombre d'heures de vol maximal TBO autorisé pour un fonctionnement selon l'enveloppe initiale. Ainsi, une enveloppe de performances est associée à un nombre d'heures de vol maximal et à au moins un régime de fonctionnement, ce régime correspondant à une puissance utilisable pendant un temps déterminé. La présente invention permet de déterminer une enveloppe alternative de performances qui diffère en fin de compte de l'enveloppe initiale du turbomoteur. Pour cela, on modifie l'enveloppe initiale en réduisant la puissance d'un régime de l'enveloppe initiale et/ou la durée d'utilisation de cette puissance. Ensuite, on: a) on détermine l'endommagement économisé par ladite réduction, b) on transforme cet endommagement en un régime temporaire défini par une puissance temporaire et un temps d'utilisation temporaire de ladite puissance temporaire, c) on répartit différemment ledit régime temporaire dans ladite enveloppe initiale afin d'obtenir ladite enveloppe alternative. En effet, on comprend bien que la réduction des performances, la puissance et/ou la durée d'utilisation, d'un régime a pour conséquence une dégradation moindre du turbomoteur. Or l'invention prévoit d'optimiser l'enveloppe initiale tout en conservant le nombre d'heures de vol maximal autorisé ce qui permet d'éviter la réalisation d'essais coûteux. Par conséquent, lors de l'étape a), on détermine l'endommagement économisé en réduisant une des premières performances d'au moins un régime initial. Cet endommagement économisé correspond à l'usure qu'aurait subi le turbomoteur si la réduction évoquée précédemment n'avait pas été entreprise. Ensuite, au cours de l'étape b), on détermine un régime temporaire, adapté au besoin souhaité, dont l'utilisation provoquerait un endommagement du turbomoteur équivalent à l'endommagement économisé. Enfin, il convient de réinjecter ce régime temporaire dans l'enveloppe initiale afin de la modifier et d'obtenir ainsi l'enveloppe alternative. Selon un premier mode de réalisation, la modification de l'enveloppe initiale consiste à augmenter l'une desdites deux premières performances initiales en réduisant l'autre. Selon un deuxième mode de réalisation, l'enveloppe alternative comporte un régime supplémentaire dont n'est pas munie l'enveloppe initiale. La modification consiste alors à déterminer le régime supplémentaire en réduisant au moins une desdites deux premières performances initiales dudit premier régime initial. Le régime supplémentaire correspond en fait au régime temporaire. Selon un troisième mode de réalisation, l'enveloppe initiale comportant un deuxième régime initial défini par deux deuxièmes performances initiales relatives respectivement à une deuxième puissance et un deuxième temps d'utilisation de la deuxième puissance, la modification consiste à augmenter au moins une desdites deux deuxièmes performances initiales du deuxième régime en réduisant au moins une des deux premières performances initiales du premier régime. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre un exemple de réalisation préféré, donné sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent: - la figure 1, un diagramme présentant le premier régime initial, - les figures 2 à 4, un diagramme présentant une réduction d'au moins une des deux premières performances du premier régime initial, - les figures 5 et 6, un diagramme présentant l'évolution du premier régime initial selon un premier mode de réalisation, - la figure 7, un diagramme présentant le régime supplémentaire, et - les figures 8 à 11, un diagramme présentant l'évolution du deuxième régime initial selon un troisième mode de réalisation. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule référence. Les figures 1 à 11 sont des diagrammes ayant en ordonnée la 15 puissance développée par le turbomoteur et en abscisse le temps d'utilisation de cette puissance. La figure 1 présente un premier régime initial de l'enveloppe initiale de performances autorisée pour un turbomoteur donné. Ce premier régime est défini par deux premières performances initiales relatives respectivement à une première puissance Pi et un premier temps d'utilisation Ti de la première puissance Pi. Ainsi, ce premier régime prévoit l'utilisation du turbomoteur à la puissance Pi pendant au maximum un temps d'utilisation Ti. Pour créer une enveloppe alternative de performances qui répondra mieux à un besoin spécifique de l'utilisateur, il est alors nécessaire d'effectuer une modification de l'enveloppe initiale. Cette modification est compensée par une réduction d'au moins une des deux premières performances du premier régime. Par suite, en fonction des besoins de l'utilisateur, on va: - soit baisser la première puissance Pi à une puissance Pf conformément à la figure 2, soit baisser la première durée Ti à une durée Tf' 10 conformément à la figure 3, - soit baisser la première puissance Pi à une puissance Pf" et baisser la première durée Ti à une durée Tf" conformément à la figure 4. Sur chacune des figures 2 à 4, la zone hachurée correspond 15 à une plage de fonctionnement du turbomoteur qui n'est plus utilisée. Selon l'invention au cours d'une étape a) , on va alors déterminer l'endommagement du turbomoteur économisé par la non exploitation des zones hachurées. En effet, cette non exploitation permet de préserver le turbomoteur et donc de limiter son usure, c'est-à-dire son endommagement. Ensuite, le but de l'invention n'étant pas de limiter l'endommagement du turbomoteur mais de permettre un fonctionnement de ce dernier dans une enveloppe alternative à iso TBO avec l'enveloppe initiale, durant l'étape b) on détermine un régime temporaire défini par une puissance temporaire et un temps d'utilisation temporaire. Puis au cours de l'étape c) on répartit différemment ce régime temporaire pour obtenir finalement l'enveloppe alternative. En référence aux figures 5 et 6, selon un premier mode de réalisation, l'enveloppe alternative est obtenue en réduisant une des deux première performances du premier régime de l'enveloppe initiale et en augmentant l'autre première performance du premier régime. En effet, selon une première variante de ce premier mode de réalisation, lorsque seule la puissance est réduite de Pi à Pf (figure 2), il est possible d'augmenter le temps d'utilisation de Ti à Tf comme indiqué par la figure 5. Sur cette dernière, le premier régime initial est en pointillés alors que le régime obtenu par la modification est en traits pleins. La zone H1 correspond en fait au régime temporaire qui a été ajouté au régime initial réduit, zone H2, la réduction étant représentée par la zone H3. En outre, compte tenu des explications précédentes, les zones H1 et H3 induisent un endommagement égal du turbomoteur. Il est à noter qu'il n'y a pas nécessairement une identité surfacique des zones H1 et H3 puisque l'endommagement dépend à la fois des puissances considérées et de leur temps d'utilisation. Par conséquent, le procédé selon l'invention a permis de transformer une enveloppe initiale de performances d'un turbomoteur munie d'un premier régime autorisant l'utilisation d'un puissance Pi durant un temps Ti en une enveloppe alternative autorisant l'utilisation d'une puissance Pf pendant une durée Tf, la modification étant effectuée sans modification du potentiel global du turbomoteur. Par ailleurs, afin d'automatiser la modification, cette dernière peut être réalisée à l'aide de la première relation de transfert suivante, où C représente un taux de transfert défini par le motoriste: (Pi-Pf)*Ti = C*Pf*(Tf-Ti) * et " -représentant respectivement les signes de la multiplication et de la soustraction. Une fois le taux de transfert établi par un essai basique, il n'est plus nécessaire de procéder à des essais complets onéreux 15 pour justifier l'utilisation d'une nouvelle enveloppe alternative. De même, en référence à la figure 6 selon une deuxième variante de ce mode de réalisation, il est possible de réduire le temps d'utilisation du premier régime initial en augmentant la puissance de ce régime afin d'obtenir l'enveloppe alternative. L'enveloppe alternative comprend alors un régime alternatif, représenté en traits pleins, autorisant l'utilisation d'une puissance Pf' durant un temps d'utilisation Tf'. Dans ces conditions, la relation de transfert devient: Pi*(Ti-Tf')=C*(Pf'Pi)*Tf"' En référence à la figure 7, selon un deuxième mode de réalisation, l'enveloppe alternative comporte un régime supplémentaire qui n'est pas compris dans l'enveloppe initiale. En réduisant au moins une des deux premières performances du premier régime de l'enveloppe initiale, il devient possible de créer un nouveau régime autorisant l'utilisation du turbomoteur à une puissance Pn pendant une durée Tn. La zone hachurée H4 correspond alors au régime temporaire. En référence à la figure 8, selon un troisième mode de réalisation, l'enveloppe initiale comporte un deuxième régime initial, défini par deux deuxièmes performances à savoir une deuxième puissance P2 et un temps d'utilisation T2, autorisant le fonctionnement du turbomoteur à une puissance P2 durant une durée T2. En réduisant au moins une des deux premières performances du premier régime conformément aux figures 2 à 4, on va modifier au moins une des deux deuxièmes performances du deuxième régime de manière à obtenir l'enveloppe alternative. Selon une première variante de ce mode de réalisation 20 représentée par la figure 9, seule la deuxième puissance est augmentée en passant d'une puissance P2 à une puissance P2'. Par suite, l'enveloppe alternative sera par exemple constituée d'un régime permettant l'utilisation du turbomoteur à une puissance Pf durant un temps Ti (figure 2) et d'un régime autorisant le fonctionnement de ce turbomoteur à une puissance P2' durant un temps T2. Dans ce cas de figure, la relation de transfert est égale à : (Pi-Pf) *Ti=C*(P2'-P2)*T2 Selon une deuxième variante représentée par la figure 10, seul le temps d'utilisation est modifié en passant d'un temps T2 à un temps T2'. En tenant compte de l'hypothèse précédente, la relation de transfert devient: (Pi-Pf)*Ti=C*P2*(T2'-T2) Enfin, selon une troisième variante de ce troisième mode de réalisation, les deux deuxièmes performances du deuxième régime initial sont augmentées, la puissance passant de P2 à P2" alors le temps d'utilisation passe de T2 à T2". Avec les mêmes hypothèses que précédemment, la relation de transfert est égale à : (Pi-Pf)*Ti=C*(P2"-P2)*(T2"-T2). Bien évidemment, le taux de transfert C peut prendre des valeurs différentes pour chacune des relations de transfert précédemment décrites. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisations aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Par exemple, les exemples de réalisation décrits par les figures 5 à 6 ne font références qu'à une enveloppe initiale ne contenant qu'un premier régime initial qui va être modifié pour l'obtention de l'enveloppe alternative. Toutefois, cette enveloppe initiale pourrait comporter une pluralité de régimes initiaux. Alors, plusieurs d'entre eux pourraient être modifiés en vue de l'obtention de l'enveloppe alternative
La présente invention concerne un procédé d'optimisation d'une enveloppe initiale de performances d'un turbomoteur de giravion, cette enveloppe initiale étant associée à un nombre d'heures de vol maximal que le turbomoteur peut effectuer avant sa révision ainsi qu'à au moins un premier régime initial défini par deux premières performances initiales relatives respectivement à une première puissance et un premier temps d'utilisation de ladite première puissance. Ce procédé est remarquable en ce que, pour réaliser l'optimisation, on définit au moins une enveloppe alternative de performances en effectuant une modification de l'enveloppe initiale, la modification étant compensée par une réduction d'au moins une des premières performances initiales du premier régime initial. De plus, le potentiel global du turbomoteur n'est pas modifié dans la mesure où l'enveloppe alternative est associée au nombre d'heures de vol maximal autorisé pour un fonctionnement selon l'enveloppe initiale.
1. Procédé d'optimisation d'une enveloppe initiale de performances d'un turbomoteur de giravion, ladite enveloppe initiale étant associée à un nombre d'heures de vol maximal (TBO) que ledit turbomoteur peut effectuer avant sa révision, ainsi qu'à au moins un premier régime initial défini par deux premières performances initiales relatives respectivement à une première puissance (Pi) et un premier temps d'utilisation (Ti) de ladite première puissance (Pi), caractérisé en ce que, pour réaliser ladite optimisation, on définit une enveloppe alternative de performances en effectuant une modification de ladite enveloppe initiale, ladite modification étant compensée par une réduction d'au moins une desdites premières performances initiales dudit premier régime initial, ladite enveloppe alternative étant associée au dit nombre d'heures de vol maximal (TBO) autorisé pour un fonctionnement du turbomoteur selon ladite enveloppe initiale. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite modification consiste à augmenter une 20 desdites deux premières performances initiales en réduisant l'autre. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite enveloppe alternative comporte un régime supplémentaire dont n'est pas munie ladite enveloppe de fonctionnement initiale, ladite modification consistant à déterminer ledit régime supplémentaire en réduisant au moins une desdites deux premières performances initiales dudit premier régime initial. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite enveloppe initiale comportant un deuxième régime initial défini par deux deuxièmes performances initiales relatives respectivement à une deuxième puissance et un deuxième temps d'utilisation de ladite deuxième puissance, ladite modification consiste à augmenter au moins une desdites deux deuxièmes performances initiales dudit deuxième régime en réduisant au moins une desdites deux premières performances initiales dudit premier régime. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on: a) détermine l'endommagement économisé par ladite réduction, b) transforme ledit endommagement en un régime temporaire défini par une puissance temporaire et un temps d'utilisation temporaire de ladite puissance temporaire, c) on répartit différemment ledit régime temporaire dans ladite enveloppe initiale afin d'obtenir ladite enveloppe alternative.
F,B
F02,B64
F02C,B64C
F02C 9,B64C 27,F02C 7
F02C 9/00,B64C 27/12,F02C 7/00
FR2899529
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION D'UNE TIGE POUR UN SIEGE
20,071,012
Dispositif de protection d'une tiqe pour un sièqe [1] L'invention se rapporte à un dispositif de protection d'une tige et plus particulièrement un tel dispositif appliqué pour la tige appartenant à un siège. [2] Les véhicules automobiles comportent des sièges qui proposent de plus en plus de modularité. Il est désormais classique qu'un siège, même au deuxième rang, soit individuel et mobile selon plusieurs directions. Il peut ainsi fréquemment pouvoir être replié en portefeuille, c'est-à-dire passer io successivement par le pliage du dossier contre l'assise puis la rotation de l'assise vers les sièges avant. Pour assister ce mouvement de rotation, il est connu d'avoir une lame montée sur ressorts afin de favoriser la rotation de l'assise mais également de bloquer l'assise en fin de rotation. Cependant, 15 cette lame peut ponctuellement arracher le plancher duveteux sur lequel elle glisse et même s'arc-bouter dessus en empêchant ladite rotation. [3] Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités précédemment en proposant un 20 dispositif capable d'améliorer l'assistance au pliage du siège. [4] A cet effet, l'invention se rapporte à un dispositif de protection pour une tige en mouvement comprenant une pièce principale de longueur sensiblement inférieure à ladite tige caractérisé en ce que ladite pièce principale est montée 25 coaxialement à ladite tige pour substituer le glissement de la tige sur une surface par la rotation du dispositif de protection. [5] Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - le dispositif comporte une deuxième pièce principale 30 montée sur la première de manière à former une surface distale de forme sensiblement cylindrique ; - dans une première variante, la première pièce principale comporte une section sensiblement en forme de Y dont une des concavités recouvre partiellement la tige ; - la deuxième pièce principale comporte une section sensiblement en forme de W dont les extrémités distales recouvrent au moins partiellement ladite première pièce et, l'extrémité proximale recouvre partiellement ladite tige , - dans une deuxième variante les première et deuxième pièces principales sont identiques pour faciliter leur industrialisation ; - chaque pièce principale forme sensiblement un demi-cylindre sur lesquels courent une rainure et une nervure de formes correspondantes. [6] L'invention se rapporte également à un système de poussée contre une surface comportant une base fixe et des moyens élastiques propres à se détendre pour éloigner la base 15 fixe de ladite surface caractérisé en ce que les moyens élastiques comportent une tige comprenant un dispositif de protection conforme à l'une des variantes précédentes pour permettre de diminuer les frottements des moyens élastiques contre ladite surface. 20 [7] Enfin, l'invention se rapporte à un siège comprenant une assise montée mobile sur un plancher et un dossier articulé sur ladite assise caractérisé en ce que le dessous de l'assise comporte un système de poussée conforme à la variante ci-dessus pour permettre une assistance à la mobilité du siège 25 qui ne détériore pas ledit plancher. [8] D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 30 -la figure 1 est une vue en coupe d'un siège plié en portefeuille ; - la figure 2 est une vue en perspective du système de poussée; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de 35 protection sur une tige ; - la figure 4 est une vue de deux pièces principales partiellement assemblées à la tige ; - la figure 5 est une vue de deux pièces principales non assemblées selon une première variante. -la figure 6 est une vue de deux pièces principales non assemblées selon une deuxième variante. [9] Comme illustré à la figure 1, on peut voir un siège généralement annoté 1. Il comporte un dossier 3 et une assise 5 qui sont pliés l'un en vis-à-vis de l'autre et sont io sensiblement verticaux. Cette position est dite en portefeuille . Afin d'assister le mouvement vers cette position mais également pour la rendre stable, on utilise un système de poussée 7. [10] Comme illustré aux figures 1 et 2, le système de poussée 15 7 comporte principalement une platine 9 et des moyens élastiques 11. Le platine 9 est montée fixe sur la face inférieure de l'assise 5, c'est-à-dire la face la plus éloignée du dossier 3 à la figure 1, et court sensiblement selon sa largeur. Elle suit ainsi les mouvements de l'assise 5 et est utilisée 20 comme base, c'est-à-dire comme point d'appui, aux moyens élastiques 11. [1 1 ] Les moyens élastiques 11 comportent principalement un organe d'appui 13, deux parties torsadées 15, 17 et deux fixations 19, 21. Les fixations 19 et 21 sont utilisées aux 25 extrémités des moyens élastiques 11 pour attacher ces derniers fixement à la platine 9. Chaque fixation 19 et 21 peut consister, comme illustré aux figures 2 et 3, en une chicane qui coopère avec un perçage réalisé sur la platine 9. Préférentiellement, les moyens élastiques 11 sont constitués 30 d'une seule pièce en usinant, par déformations, un tube plein métallique. [12] Les parties torsadées 15, 17 forment les moyens de stockage mécanique d'énergie, elles sont continuellement sous contrainte afin de pouvoir délivrer, même dans la position 35 de la figure 1 (position où elles sont le plus détendues), une force d'assistance. Elles comportent chacune plusieurs spires et sont sensiblement colinéaires afin de conjuguer leur force sur l'organe d'appui 13. [13] L'organe d'appui 13, de forme sensiblement en U, utilise sa base 25 pour entrer en contact avec le plancher 23 du véhicule automobile. L'organe d'appui 13 permet donc par détente des parties torsadées 15, 17 de pousser l'assise 5 de façon continue afin d'assister sa rotation. Lors du déplacement de l'assise 5, l'organe d'appui 13 glisse ainsi le long du io plancher 23 tout en poussant l'assise 5 en permanence. Il permet également, dans sa position de la figure 1, de bloquer en position sensiblement verticale l'assise 5 et le dossier 3. [14] Selon l'invention afin d'éviter d'arracher le revêtement duveteux du plancher 23 sur lequel l'organe d'appui 13 glisse 15 (mais également pour éviter qu'il ne s'arc-boute dessus), la partie sensiblement rectiligne 25 en contact avec le plancher 23, appelée ci-après tige, comporte un dispositif de protection 27. Comme illustré à la figure 3, le dispositif de protection 27 comporte un ensemble 29 sensiblement cylindrique qui est 20 monté coaxialement sur la tige 25 afin de servir d'intermédiaire entre la tige 25 et le plancher 23. Par conséquent selon l'invention, on remplace le glissement de la tige 25 sur le plancher 23 par une rotation au niveau proximal de l'ensemble 29 autour de la tige 25 et au niveau distal 25 contre la plancher 23. Ainsi, avantageusement, même si le plancher 23 comporte un duvet ou des irrégularités surfaciques, le dispositif de protection 27 les effacera sans s'arc-bouter. [15] Préférentiellement selon l'invention, l'ensemble 29 30 comporte deux pièces principales 31, 33 et 41, 43 pour permettre le montage de l'ensemble après fabrication des moyens élastiques 11. C'est une caractéristique de cette invention de pouvoir être montée après fabrication. En effet, la fabrication des moyens élastiques 11 nécessite des 35 températures hautes pour la protection anti-corrosion et un maximum de surface de préhension pour passer les efforts conséquents de cintrage. Cela permet également l'amélioration de l'assistance au pliage du siège 1 en après-vente. Il suffit alors de monter le dispositif de protection 27 sur la tige 25. [16] Comme illustré aux figures 4 et 5, selon une première variante, l'ensemble 29 comporte une première pièce principale 31 et une deuxième pièce principale 33. La première pièce principale 31 est un profilé dont la section est sensiblement en forme de Y dont la partie verticale 35 est sensiblement radiale à la tige 25 et dont les deux autres io parties 37, 39 enjambe la tige 25. La section peut également être assimilée à une extrémité de clé plate pour écrou dont la concavité 38 des parties utiles 37 et 39 enjambe la tige 25. La deuxième pièce principale 33 est un profilé dont la section est sensiblement en forme de W dont les extrémités distales 32 et 15 34 recouvrent au moins partiellement la première pièce 31 (notamment ses parties 37 et 39) et, l'extrémité proximale 36 recouvre partiellement la tige 25. [17] Le montage de l'ensemble 29 selon la première variante va maintenant être expliqué en référence à la figure 4. Comme 20 illustré à cette figure, dans un premier temps, la première pièce principale 31 est préalablement montée par glissement de la tige 25 à l'intérieur de la concavité 38 formée par les parties 37 et 39 jusqu'à ce qu'elle y bute. Dans un deuxième temps, les sections de première et deuxième pièce principale 25 31 et 33 sont amenées en quasi vis-à-vis comme illustré à la figure 4. Dans un troisième temps, la deuxième pièce principale 33 est coulissée le long de la première 31 afin de former l'ensemble 29 sensiblement cylindrique. Cela est rendu possible par la distance particulière de vis-à-vis entre les 30 extrémités 32 et 34 de la deuxième pièce principale 33 et donc par l'épaisseur particulière de la partie 35 de la première pièce principale 31. Préférentiellement, la distance de vis-à-vis est sensiblement supérieure au diamètre du retour 26 de la tige 25. 35 [18] Comme illustré à la figure 6, selon une deuxième variante, l'ensemble 29 comporte une première pièce principale 41 et une deuxième pièce principale 43 qui sont identiques. Cette deuxième variante est notamment destinée à être facilement industrialisée par extrusion d'un profilé unique dont on coupe deux parties de longueurs équivalentes. Chaque pièce principale 41 et 43 est ainsi un profilé formant sensiblement un demi-cylindre dont la partie proximale 45 est utilisée pour recouvrir la tige 25. chaque pièce 41 et 43 comporte une nervure 47 et une rainure 49 pour qu'elles puissent s'attacher l'une sur l'autre. Préférentiellement, selon l'invention, chaque io pièce 41 et 43 comporte également un épaulement 51 et une mortaise 53 pour qu'elles offrent un interstice dont le volume est minimal. [19] Le montage de l'ensemble 29 selon la deuxième variante va maintenant être expliqué. Dans un premier temps, la 15 première pièce principale 41 est montée par glissement de la tige 25 vers sa partie proximale 45 jusqu'à ce qu'elle y bute. Dans un deuxième temps, la deuxième pièce principale 43 est amenée en vis-à-vis de la première 41 comme illustré à la figure 5. Dans un troisième temps, les deux pièces 41 et 43 20 sont rapprochées afin de les rendre solidaire l'une de l'autre. Cela est rendu possible par emboîtement respectif de chaque rainure 49 avec chaque nervure 47 et incidemment de chaque épaulement 51 avec chaque mortaise 53. [20] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à 25 l'exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les formes des pièces principales 31, 33, 41 et 43 peuvent différer. De même, les nervures 47 et les rainures 49 peuvent être de configuration différentes
L'invention se rapporte à un dispositif de protection (27) pour une tige (25) en mouvement comprenant une pièce principale (29, 31, 41) de longueur sensiblement inférieure à ladite tige. Selon l'invention, ladite pièce principale est montée coaxialement à ladite tige pour substituer le glissement de la tige (25) sur une surface (23) par la rotation du dispositif de protection (27).L'invention trouve son application notamment dans le domaine des sièges.
1. Dispositif de protection (27) pour une tige (25) en mouvement comprenant une pièce principale (29, 31, 41) de longueur sensiblement inférieure à ladite tige caractérisé en ce que ladite pièce principale est montée coaxialement à ladite tige pour substituer le glissement de la tige (25) sur une surface (23) par la rotation du dispositif de protection (27). 2. Dispositif (27) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième pièce principale (33, 43) montée io sur la première (31, 41) de manière à former une surface distale de forme sensiblement cylindrique. 3. Dispositif (27) selon la 2, caractérisé en ce que la première pièce principale (31) comporte une section sensiblement en forme de Y dont une (38) des concavités 15 recouvre partiellement la tige (25). 4. Dispositif (27) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la deuxième pièce principale (33) comporte une section sensiblement en forme de W dont les extrémités distales (32, 34) recouvrent au moins partiellement ladite première pièce et, 20 l'extrémité proximale (36) recouvre partiellement ladite tige. 5. Dispositif (27) selon la 2, caractérisé en ce que les première et deuxième pièces principales (41, 43) sont identiques pour faciliter leur industrialisation. 6. Dispositif (27) selon la 5, caractérisé en ce 25 que chaque pièce principale (41, 43) forme sensiblement un demi-cylindre sur lequel courent une rainure (49) et une nervure (47) de forme correspondante. 7. Système de poussée (7) contre une surface (23) comportant une base fixe (9) et des moyens élastiques (11) propres à se détendre pour éloigner la base fixe (9) de ladite surface caractérisé en ce que les moyens élastiques (11) comportent une tige (25) comprenant un dispositif de protection (27) conforme à l'une des précédentes pour permettre de diminuer les frottements des moyens élastiques (11) contre la surface (23). 8. Siège (1) pour véhicule automobile comprenant une assise io (5) montée mobile sur un plancher (23) et un dossier (3) articulé sur ladite assise caractérisé en ce que le dessous de l'assise (5) comporte un système de poussée (7) conforme à la 7 pour permettre une assistance à la mobilité du siège (1) qui ne détériore pas le plancher (23).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/90,B60N 2/32
FR2896600
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT EN NOTATION POLONAISE INVERSEE POUR LA MANIPULATION DE TABLEAU, ET CIRCUIT INTEGRE ELECTRONIQUE COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF DE TRAITEMENT
20,070,727
1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des circuits électroniques. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de traitement en notation polonaise inversée (ou RPN, pour Reverse Polish Notation en anglais). du type permettant l'exécution d'instructions relatives à des manipulations de tableaux. De façon classique, un tel dispositif de traitement comprend une pile ( stack en anglais), de taille variable, gérée selon un mode dernier entré premier sorti (ou LIFO, pour Last In First Out en anglais), avec des pointeurs de pile. Cette pile permet de stocker sur des étages des éléments de tableau. Un élément de tableau est par exemple un octet. Le dispositif de traitement selon l'invention a de nombreuses applicatic,ns, telles que par exemple la mise en oeuvre de calcul matriciel à n dimension(s), avec n>_ 1. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, dans le traitement de flux audio compressé, par exemple, au format MP3 ( MPEG-1/2 Audio Layer 3 en anglais), WMA ( Windows Media Audio en anglais), etc. 2. ART ANTÉRIEUR Actuellement, les dispositifs de traitement en notation polonaise inversée sont implémentés de manière logicielle par exemple dans un microprocesseur. De tels dispositifs de traitement peuvent être programmés en langage Java, C, C++,.... A titre d'exemple, la société Hewlett Packard a développé une calculatrice dotée d'un langage de programmation postfixé appelé, lisp polonais inversé (ou RPL, pour Reverse Polish Lisp en anglais), selon lequel une pile est implémentée de manière logicielle à l'aide d'un microprocesseur Saturn 4-bit (commercialisé par Motorola). Cette pile logicielle est une pile de pointeurs pointant sur des objets qui sont classiquement représentés par des groupes de mots de taille variable gérés par un système d'exploitation. Le système d'exploitation (c'est-à-dire un logiciel) permet d'effectuer des opérations sur des objets. Bien que l'implémentation logicielle de dispositif de traitement en notation polonaise inversée ait représenté un progrès important, cette technique connue présente néanmoins les désavantages d'être coûteuse en terme de ressources (mémoire, CPU,...) et d'avoir des temps de calcul longs. Un autre inconvénient majeur de cette technique connue réside dais le fait qu'elle nécessite une surcouche logicielle. En outre, les inventeurs ont constaté que l'utilisation d'une (telle implémentation pouvait provoquer une forte consommation électrique. Par ailleurs, concernant les tableaux (aussi appelés matrices), la solution proposée par Hewlett Packard consiste à assimiler un tableau à un objet. Un objet est par exemple une matrice à n dimension(s). Il est important de noter que chaque tableau qui est défini par le système d'exploitation est un objet de taille variable et occupe un seul étage dans la pile. Ainsi, avec une telle implémentation logicielle, la pile ne contient pas des éléments de tableaux, mais des tableaux, ce qui rend plus complexe les calculs impliquant ces tableaux. En effet, c'est le système d'exploitation qui doit gérer les calculs faisant intervenir les éléments de tableau. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, l'un des objectifs de la présente invention, dans au T'oins un mode de réalisation, est de fournir un dispositif de traitement en notation polonaise inversée qui soit simple à mettre en oeuvre de manière matérielle et bien adapté à la manipulation de tableaux de données. L'invention a aussi pour objectif de proposer un tel dispositif de traitement qui, dans au moins un mode de réalisation, soit notamment bien adapté au décodage de flux audio de type MP3IWMA. Un autre objectif de l'invention est de proposer un tel dispositif de traitement qui, dans un mode de réalisation particulier, soit peu coûteux, notamment en terme de ressources. Un autre objectif de l'invention est de proposer un tel dispositif de traitement qui, dans un mode de réalisation particulier, ne nécessite aucune surcouche logicielle. Un autre objectif de l'invention est de proposer un tel dispositif de traitement qui, dans un mode de réalisation particulier, soit efficace, notamment en terme de consommation électrique. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un dispositif de traitement en notation polonaise inversée, permettant d'exécuter un jeu d'instructions et mettant en oeuvre une gestion d'une pile dont la taille est variable. Selon l'invention, le dispositif comprend : - des moyens de mémorisation comprenant une mémoire vive ; - des moyens de gestion d'un pointeur de pile, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un étage de référence de la pile, chaque étage de la pile étant tel que quand la pile évolue il occupe une position fixe dans la pile mais est associé à une adresse physique, dans ladite mémoire vive, qui varie ; - des moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un élément de référence parmi des éléments d'un tableau donné contenus dans la pile, ledit élément de référence étant tel que quand la pile évolue il peut se situer à différents étages de la pile mais est associé à une adresse physique qui ne varie pas. Le dispositif selon l'invention peut exécuter au moins une instrLction de manipulation de tableau, relativement audit au moins un pointeur d'élÉment de référence. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive pour la gestion d'une pile implémentée dans une mémoire vive. En effet, l'invention s'appuie sur un mécanisme d'adressage, mettant en oeuvre un premier pointeur qui pointe en permanence une adresse physique (en mémoire vive) associée à un étage de référence, de façon à contrôler les déplacements des contenus des étages de la pile par rapport à l'étage de référence, et un second pointeur pointant en permanence une adresse physique (en mémoire vive) (dite adresse racine) contenant un élément de référence, de sorte que les instructions de manipulation de tableau s'exécutent relativement à l'adresse racine. Selon un aspect avantageux de l'invention, lesdits moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence comprennent des moyens de gestion d'un pointeur d'élément de référence absolue, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un élément de référence absolue parmi les éléments d'un tableau donné contenus dans la pile. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, lesdits moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence comprennent des moyens de gestion d'un pointeur d'élément de référence relative, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un élément de référence relative parmi les éléments d'un tableau donné contenus dans la pile. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un circuit intégré électronique comprenant un dispositif de traitement tel que précité. Par circu.t intégré électronique on entend notamment, mais non exclusivement, un processeur, un microprocesseur, un contrôleur, un microcontrôleur ou un coprocesseur. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est un schéma logique d'un mode de réalisation particulier du dispositif de traitement d'instructions de manipulation de tableaux selon l'invention ; la figure 2 est un schéma logique d'un mode de réalisation particulier du dispositif de traitement d'instructions arithmétiques et de manipulation de données selon l'invention ; - la figure 3 présente un schéma logique simplifié d'un mode de réalisation particulier d'un mécanisme d'exécution d'une instruction du type CELLREPL(X); la figure 4 présente un schéma logique simplifié d'un mode de réalisation particulier d'un mécanisme d'exécution d'une instruction du type GETCELLREL(X) ; la figure 5 est une représentation d'un exemple de l'évolution des con:enus des étages d'une pile LIFO d'un dispositif de traitement selon l'invention ; e:t la figure 6 est une représentation d'un exemple de l'évolution du plan mémoire et des registres de calcul d'un dispositif de traitement selon l'invention. 6. DESCRIPTION D'UN MODE DE RÉALISATION PARTICULIER Sur toutes les figures du présent document, les éléments ou signaux identiques sont désignés par une même référence alphanumérique. L'invention concerne donc une architecture matérielle d'un dispositif de traitement en notation polonaise inversée comprenant des pointeurs physiques de tableau, lui conférant la capacité de gérer de façon optimale une pile pouvant contenir des éléments de tableau d'une part et d'exécuter des instructions de manipulation de ces éléments de tableau d'autre part, notamment pour le calcul matriciel. Le principe général de l'invention repose sur une technique d'adressage permettant d'attribuer à chaque élément de tableau une adresse physique constante. Ainsi, l'invention propose de mettre en oeuvre un pointeur physique qui contient l'adresse d'un élément de tableau déterminé (adresse constante), de façon à obtenir un repère absolu qui ne subit pas les variations de la pile. En outre, l'invention, dans un de ses modes de réalisation, propose de gérer une pile LIFO, dont les premiers étages sont mis en oeuvre dans une mémoire cache et les autres étages dans une mémoire vive. Pour ce faire, le dispositif de traitement selon l'invention comprend des moyens de gestion des débordements de contenu de :s étages, depuis la mémoire cache vers la mémoire vive, et inversement. A titre indicatif et non limitatif, on se place dans la suite de la description dans le cas particulier d'un interfaçage microprocesseur/co-processeur , dans lequel un dispositif d'interfaçage (généralement appelé FIFO, pour First In First !Dut en anglais) est placé entre un microprocesseur (généralement appelé CPU, pour K Central Processing Unit en anglais) et un co-processeur, dans lequel est implémenté (de manière matérielle) le dispositif de traitement de l'invention. Il est clair que l'invention peut être mise en oeuvre dans un co-processeur de type 8 bits, 16 bits, 32 bits, etc. On rappelle que dans une telle configuration le co-processeur traite des flux d'information pour réduire la charge du microprocesseur. En effet, le microprocesseur transmet des instructions (c'est-à-dire des groupes de mots de taille variable), via le dispositif d'interfaçage, au co-processeur afin qu'il les exécute. Par souci de simplification de la description, on se limitera, clans toute ht suite de ce document, à décrire le cas particulier d'une implémentation matérielle, dans laquelle l'étage de référence de la pile est le premier étage de la pile, et pour chacun les deux premiers étages de la pile, notés respectivement Etage 0 et Etage 1, le contenu c.e l'étage est stocké dans la mémoire cache, et pour chacun des autres étages de la pile, le contenu de l'étage est stocké dans la mémoire vive. L'Homme du Métier étendra sans difficulté cet enseignement à un nombre supérieur d'étages dont les contenus peuvent être stockés dans la mémoire cache. 6.1 Description générale du dispositif de traitement On décrit désormais en relation avec les figures 1 et 2 un dispositif de traitement selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de traitement selon l'invention est embarqué dans un co-processeur et comprend deux familles de moyens : une première famille de moyens (figure 1) dédiée à l'exécution d'instructions de manipulation de tableau et comprenant des moyens M20, M24, M22, M23 et M25 de gestion d'un pointeur d'élément de référence qui est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à un élément de référence déterminé, contenu dans la pile. L'élément de référence étant tel que, quand la pile évolue, il peut se situer à différents étages de la pile mais est associé à une adresse physique qui ne varie pas. Comme on le verra par la suite, ces moyens permettent au dispositif d'exécuter une(des) instruction(s) de manipulation de tableau, relativement au pointeur d'élément de référence.. Les moyens M20, M24, M22, M23 et M25 de gestion du pointeur d'élément de référence comprennent eux-mêmes : o des moyens M20 et M24 de gestion d'un pointeur d'élément de référence absolue qui est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à un élément de référence absolue déterminé, contenu dans la pile ; o des moyens M22, M23 et M25 de gestion d'un pointeur d'élément de référence relative qui est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à un élément de référence relative déterminé, contenu dans la pile ; une seconde famille de moyens (figure 2) dédiée à l'exécution d'instructions arithmétiques et de manipulation de données, et comprenant : o des moyens de mémorisation comprenant une mémoire vive RAM (MEM1) (pour Random Access Memory en anglais) et une mémoire cache (MEM2) ; o des moyens MO, M1 et M2 de gestion d'un pointeur de pile qui est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à un étage de référence de la pile. Chaque étage de la pile étant tel que, quand la pile évolue, i1 occupe une position fixe dans la pile mais est associé à une adresse physique, dans la mémoire vive, qui varie. Dans le mode de réalisation illustré, l'étage de référence de la pile est le premier étage Etage 0 de la pile ; des moyens MO, M5, M6, M9, M3, M7, M8, M21 et M27 de gestion des contenus des étages de la pile, en fonction du pointeur de pile tels que, pour chacun des deux premiers étages de la pile Etage 0 et Eta.ge 1, le contenu de l'étage est stocké dans la mémoire cache, et pour chacun des autres étages de la pile, le contenu de l'étage est stocké dans la mémoire vive, à l'adresse physique associée à l'étage. Comme on le verra par la suite, ces moyens permettent de gérer des débordements de contenu, depuis la mémoire cache vers la mémoire vive, et inversement. 6.2 Description détaillée des moyens pour l'exécution d'instructions de manipulation de tableau spécifiques à l'invention On va décrire maintenant, en relation avec la figure 1, les moyens de gestion du pointeur d'élément de référence absolue et les moyens de gestion du pointeur c'élément de référence relative spécifiques à l'invention. 5 10 15 20 25 30 Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de gestion du pointeur d'élément de référence absolue comprennent : - deux registres R3 (Tabroottgl0_reg) et R4 (Tabroottgll_reg) associés chacun à un tableau en accès absolu, appelés premiers registres. Chaque premier registre contient la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue (c'est-à-dire l'adresse physique courante en mémoire de l'étage de la pile contenant l'élément de référence absolue) pour le tableau en accès absolu auquel il est associé, et possède une entrée recevant la valeur courante (StackPo.nter) du pointeur de pile. Comme illustré, chaque premier registre est activé par un signal d'activation (En) prenant un état actif (En=1) quand l'instruction courante est une instruction (par exemple du type SETROOT) impliquant un changement d'élément de référence absolue ; des premiers moyens de sélection M24 d'un tableau parmi les deux tal leaux en accès absolu précités (associés aux premiers registres). Ces premiers moyens de sélection comprennent un registre R5 qui est activé par un signal d'activation (En) prenant un état actif (En=1) quand une instruction du type ROOTTOGGLE est exécutée (ROOTTOGGLE=1). Ce registre R:5 délivre en sortie un signal TR_TOGGLE qui change de valeur ( 1 ou 0 ) à chaque exécution de l'instruction ROOTTOGGLE . Le signal TR_TOGGLE est envoyé vers les premières entrées de deux portes logiques ET ( AND en anglais) AND1 et AND2, dont les secondes entrées reçoivent chacune un signal indiquant qu'un changement d'élément de référence absolue est demandé (SETROOT=1). Comme illustré, la sortie de la première porte logique ET AND1 est reliée à l'entrée d'activation (En) du premier registre R3 (Tabroottgl0_reg) associé au premier tableau en accès absolu et la sortie de la seconde porte logique ET AND2 est reliée à l'entrée d'activation (En) du second registre R4 (Tabroottgll_reg) associé au second tableau en accès absolu. Ainsi, lors de l'exécution de l'instruction SETROOT (SETROOT=11 : o si TR_TOGGLE vaut 0 , alors on sélectionne le premier registre R3 (Tabroottgl0_reg) associé au premier tableau en accès absolu, de façon à mettre à jour ce registre R3 (Tabroottgll_reg) avec la valeur courante (StackPointer) du pointeur de pile ; o si TR_TOGGLE vaut 1 , alors on sélectionne le second registre R4 (Tabroottgll_reg) associé au second tableau en accès absolu, de façon à mettre à jour ce registre R4 (Tabroottgll_reg) avec la valeur courante (StackPointer) du pointeur de pile. On note que l'exécution de l'instruction ROOTTOGGLE peut avoir un impact sur d'autres types d'instructions, notamment, mais non exclusiverlent, les instructions GETCELL et CELLREPL . Plus précisément, ROOTTOGGLE permet de changer la référence de la première case d'un tableau vue par GETCELL et CELLREPL . En effet, si TR_TOGGLE vaut 0 , alors les deux instructions GETCELL et CELLREPL opèrent à partir de la case pointée par Tabroottgl0_reg (c'est-à-dire le registre associé au premier tableau en accès absolu), sinon elles opèrent à partir de la case pointée par Tabroottgll_reg (c'est-à-dire le registre associé au second tableau en accès absolu) ; - des premiers moyens d'addition permettant, pour un tableau sélectionné parmi les deux tableaux en accès absolu précités, de déterminer l'adresse phy sique en mémoire (TabRootPlusData) d'un étage de la pile dont le contenu est le Xième (aussi appelé DataRegième) élément du tableau sélectionné à partir de l'élément de référence absolue. Ces premiers moyens d'addition comprennent un additionneur ADD1 recevant sur une première entrée la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue (pour le tableau sélectionné) et sur une seconde entrée un nombre d'unités DataReg indiqué dans un mot d'opérande de l'instruction courante. L'additionneur ADD1 délivre donc en sortie, l'adresse physique en mémoire de la DataRegième case du tableau sélectionné, correspondant à la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue (c'est-à-dire l'adresse physique courante en mémoire de l'étage de la pile contenant l'élément de référence absolue) incrémentée du nombre d'unités DataReg. Dans le présent mode de réalisation, les moyens de gestion du pointeur d'élément de référence relative comprennent : deux registres R6 (TabPreviousCellTg10_reg) et R7 (TabPreviousCelll'gll_reg) associés chacun à un tableau en accès relatif, appelés deuxièmes registres. Chaque deuxième registre contient la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative (c'est-à-dire l'adresse physique courante en mémoire de l'étage de la pile contenant l'élément de référence relative) pour le tableau en accès relatif auquel il est associé, et possède une entrée recevant l'un des trois signaux suivants en fonction de l'instruction courante, par exemple : o si l'instruction courante est une instruction du type SETROOT , alors l'entrée reçoit la valeur courante (StackPointer) du pointeur de pile ; o si l'instruction courante est une instruction du type GETCELL, , alors l'entrée reçoit la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue incrémentée du nombre d'unités DataReg, appelée TabRootPlusData ; o si l'instruction courante est une instruction du type GETCELLREI, , alors l'entrée reçoit la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative incrémentée du nombre d'unités DataReg, appelée TabPreviousCellPlusData. Comme illustré, chaque deuxième registre est activé par un signal d'activation (En) prenant un état actif (En=1) quand l'instruction courante est une instruction (par exemple du type SETROOT, GETCELL ou GETCELLREL) impliquant un changement d'élément de référence relative ; des seconds moyens de sélection M25 d'un tableau parmi les deux taHleaux en accès relatif précités (associés aux deuxièmes registres). Ces seconds moyens de sélection comprennent un registre R8 qui est activé par un signal d'activation (En) prenant un état actif (En=1) quand une instruction du type GCR_TOGGLE est exécutée (GCR_TOGGLE=1). Ce registre R8 délivre en sortie un signal TPC_TOGGLE qui change de valeur ( 1 ou 0 ) à chaque exécution de l'instruction GCR_TOGGLE . Ainsi, lors de l'exécution de l'instruction GCR_TOGGLE (GCR_TOGGLE =1) : o si TPC_TOGGLE vaut 0 , alors on sélectionne le premier registre R6 (TabPreviousCellTgll_reg) associé au premier tableau en accès relatif, de façon à mettre à jour ce registre R6 (TabPreviousCellTglO_reg) avec l'un des trois signaux précités StackPointer, TabRootPlusData, ou TabPreviousCellPlusData, en fonction de l'instruction courante ; o si TPC_TOGGLE vaut 1 , alors on sélectionne le second registre R7 (TabPreviousCellTgll_reg) associé au second tableau en accès relatif, de façon à mettre à jour ce registre R7 (TabPreviousCellTgll_reg) avec l'un des trois signaux précités StackPointer, TabRootPlusData, ou TabPreviousCellPlusData, en fonction de l'instruction courante. On note que l'exécution de l'instruction GCR_TOGGLE peut avoir un impact sur d'autres types d'instructions, notamment, mais non exclus vement, l'instruction GETCELLREL . Plus précisément, GCR_TOGGLE permet de changer la référence de la première case d'un tableau vue par GETCELLREL . En effet, si TPC_TOGGLE vaut 0 , alors l'instruction GETCELLREL opère à partir de la case pointée par TabPreviousCellTglO_reg (c'est-à-dire le registre associé au premier tableau en accès relatif), sinon elle opère à partir de la case pointée par TabPreviousCellTgll_reg (c'est-à-dire le registre associé au second tableau en accès relatif) ; des seconds moyens d'addition permettant, pour un tableau sélectionné parmi les deux tableaux en accès relatif précités, de déterminer l'adresse physique en mémoire (TabPreviousCellPlusData) d'un étage de la pile dont le contenu est le DataRegième élément du tableau sélectionné à partir de l'élément de référence relative. Ces seconds moyens d'addition comprennent un additionneur ADD2 recevant sur une première entrée la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative (pour le tableau sélectionné) et sur une seconde entrée le nombre d'unités DataReg. L'additionneur ADD2 délivre donc en sortie, l'adresse physique en mémoire de la DataRegième case du tableau sélectionné, correspondant à la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative (c'est-à-dire l'adresse physique courante en mémoire de l'étage do la pile contenant l'élément de référence relative) incrémentée du nombre d'unités DataReg. 6.3 Description détaillée des moyens pour l'exécution d'instructions arithmétiques et/ou de manipulation de données spécifiques à l'invention On va décrire maintenant, en relation avec la figure 2, les moyens de g.cstion du pointeur de pile et les moyens de gestion des contenus des étages de la pile spécifiques à l'invention. Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de gestion du pointeur de pile comprennent : un premier multiplexeur M1 possédant trois entrées recevant respectivement : la valeur courante (StackPointer) du pointeur de pile, la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité (StackPointer+l), et la valeur courante du pointeur de pile décrémentée d'une unité (StackPointer-1). Ce premier multiplexeur Ml délivre en sortie l'une des trois valeurs d'entrée, en fonction d'un premier signal de commande S1 prenant en compte le bilan sur la pile, +1, - 1 ou 0, de l'instruction courante. En d'autres termes, le premier multiplexeur M1 fournit la prochaine adresse physique en mémoire du premier étage Etage 0 de la pile ; - un registre M2, dit troisième registre, contenant la valeur courante du pointeur de pile (c'est-à-dire l'adresse physique courante en mémoire du premier étage de la pile), et dont l'entrée est reliée à la sortie du premier multiplexeur M1. Ce troisième registre M2 est activé par un signal d'activation (En) indiquant qu'une instruction suivante est prête (NextlnstrAck=1). Pour gérer les contenus des étages de la pile, le dispositif de traitement comprend : - des moyens de détermination de la prochaine adresse d'écriture AddWr dans la mémoire vive RAM. Ces moyens de détermination comprennent un deuxième multiplexeur M6 qui possède six entrées : la première entrée recevant la valeur courante (StackPointer) du pointeur de pile incrémentée du nombre d'unités DataReg (indiqué dans le mot d'opérande de l'instruction courante), la ceuxième entrée recevant la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité (StackPointer+l), la troisième entrée recevant la valeur couvrante du pointeur de pile incrémentée de deux unité (StackPointer+2), la quatrième entrée recevant la valeur courante du pointeur de pile décrémentée d'une unité (StackPoin ter-1), la cinquième entrée recevant la valeur TabRootPlusData, c'est-à-dire la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue incrémentée du nombre d'unités DataReg, et la sixième entrée recevant la valeur TabPreviousCellPlusData, c'est-à-dire la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative incrémentée du nombre d'unités DataReg. Le deuxième multiplexeur M6 délivre en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un deuxième signal de commande S2 qui est fonction de l'instruction courante ; des moyens de détermination de la prochaine adresse de lecture AddrRd dans la mémoire vive RAM. Ces moyens de détermination comprennent un troisième multiplexeur M5 qui possède six entrées : la première entrée recevant a valeur courante du pointeur de pile incrémentée du nombre d'unités DatiReg, la deuxième entrée recevant la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité, la troisième entrée recevant la valeur courante du pointeur de pile incrémentée de deux unité, la quatrième entrée recevant la valeur courante du pointeur de pile décrémentée d'une unité, la cinquième entrée recevant a valeur TabRootPlusData, c'est-à-dire la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue incrémentée du nombre d'unités DataReg, et la sixième entrée recevant la valeur TabPreviousCellPlusData, c'est-àdire la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative incrémentée du nombre l'unités DataReg. Le troisième multiplexeur M5 délivre en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un troisième signal de commande S3 qui est fonction de l'instruction courante. Il est important de noter que certaines instructions permettent de lire c,u écrire une donnée n'importe où dans la pile. Les moyens de détermination de la prochaine adresse d'écriture AddWr ou de lecture AddrRd selon l'invention permettent avantageusement de calculer l'adresse physique à atteindre relativement à a valeur courante du pointeur de pile ; - desmoyens de détermination de la prochaine données à écrire dans la mémoire vive RAM. Ces moyens comprennent un quatrième multiplexeur M9 qui possède quatre entrées, recevant respectivement : le contenu courant (ValR1) du premier étage Etage 0 de la pile (c'est-à-dire le contenu du registre R1), le contenu courant (Va1R2) du deuxième étage Etage 1 de la pile (c'est-à-dire le contenu du registre R2), une donnée SMDout lue dans la mémoire vive RAM lors de l'exécution de l'instruction courante, et une donnée ALUout calc ulée lors de l'exécution de l'instruction courante. Le quatrième multiplexeur M délivre en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un quatrième signal de commande S4 qui est fonction de l'instruction courante ; des moyens M21 de détermination des effets de bord de la mémoire cache permettant de déterminer si la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités DataReg est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à : o un étage de la pile dont le contenu est stocké dans la mémoire vive R AM ; o un étage de la pile dont le contenu est stocké dans la mémoire cache (MEM2) ; 20 o un DataRegième étage de la pile dont le contenu est stocké dans la mémoire vive RAM. Ces moyens M21 de détermination comprennent : o un premier comparateur COMP1, permettant de faire une comparai ;on entre d'une part la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités DataReg (TabRootPlu:;Data ou TabPreviousCellPlusData, respectivement), et d'autre part la valeur courante du pointeur de pile (Stackpointer) ; o un deuxième comparateur COMP2, permettant de faire une comparaison entre d'une part la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités DataReg 10 15 25 30 (TabRootPlusData ou TabPreviousCellPlusData, respectivement), et d'autre part la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité (Stackpointer+l) ; o un troisième comparateur COMP3, permettant de faire une comparaison entre d'une part la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités DataReg (TabRootPlusData ou TabPreviousCellPlusData, respectivement), et d'autre part la valeur courante du pointeur de pile incrémentée de deux unités (Stackpointer+2). Ces moyens M21 de détermination comprennent en outre un cinquième multiplexeur M28 qui possède deux entrées : la première entrée recevant la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue incrémentée du nombre d'unités DataReg (TabRootPlusData), et la seconde entrée re4~evant la valeur courante du pointeur d'élément de référence relative incrémentée du nombre d'unités DataReg (TabPreviousCellPlusData). Le cinquième multiplexeur M28 délivre en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un cinquième signal de commande S8 qui est fonction de l'instruction courante. Il est important de noter que le tableau n'est pas relatif à la pile. En effet, sa référence est un pointeur physique. Les moyens de détermination des effets de bord de la mémoire cache testent si l'adresse physique de la case mémoire à accéder correspond à une donnée en cache ou dans l'espace mémoire RAM. Si la donnée est en cache, la donnée à l'adresse physique correspondante en mémoire n'est pas valide, du fait que l'on écrit les données en mémoire que lorsque celles-ci sortent du cache ; - des moyens de détermination de la prochaine valeur à écrire dans la mémoire cache pour le contenu du premier étage. Ces moyens de détermination comprennent un sixième multiplexeur M7 qui possède six entrées : la )remière entrée recevant la valeur courante (Va1Rl) du contenu du premier étage Etage 0, la deuxième entrée recevant la valeur courante (Va1R2) du contenu du deuxième étage Etage 1, la troisième entrée recevant la valeur DataReg, la quatrième entrée recevant la donnée SMDout, la cinquième entrée recevant la donnée ALUout et la sixième entrée recevant une valeur (GetCellRelOut) délivrée par des moyens M27 de rattrapage des effets de bord de la mémoire cache. Le sixième multiplexeur M7 délivre en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un sixième signal de commande S5 qui est fonction de l'instruction courante et/ou d'un septième signal de commande S9, délivré par les moyens M21 de détermination des effets de bord de la mémoire cache, qui indique si la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités DataReg est égale à la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité (Stackpointer+l). Il est important de noter que la mémoire cache comprend un registre R1, dit quatrième registre, contenant la valeur courante (VALR1) du contenu du premier étage Etage 0. L'entrée du quatrième registre est reliée à la sortie du sixième multiplexeur M7. Ce quatrième registre est activé par un signal d'activation (En) indignant que l'instruction suivante est prête (NextInstrAck=1) ; des moyens de détermination de la prochaine valeur à écrire dans la mémoire cache pour le contenu du deuxième étage Etage 1. Ces moyens de détermination comprennent un septième multiplexeur M8 qui possède trois entrées, recevant respectivement : la valeur courante du contenu du premier étage Etage 0, la valeur courante du contenu du deuxième étage Etage 1, et la donnée SMDout. Le septième multiplexeur M8 délivre en sortie l'une des valeurs d'e itrée, en fonction de : o le septième signal de commande S9 délivré par les moyens M21 de détermination des effets de bord de la mémoire cache ; et/ou o un huitième signal de commande S6 qui est fonction de l'in;>truction courante ; et/ou o un neuvième signal de commande S10, délivré par les moyens M21 de détermination des effets de bord de la mémoire cache, qui indique si la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, 20 25 incrémentée du nombre d'unités DataReg est égale à la valeur courante du pointeur de pile incrémentée de deux unités (Stackpointer+2). On note que la mémoire cache comprend un registre R2, dit cinquième registre, contenant la valeur courante (VALR2) du contenu du deuxième étage Etage 1. L'entrée du cinquième registre est reliée à la sortie du septième multiplexeur M8. Ce cinquième registre est activé par un signal d'activation (En) indiquant que l'instruction suivante est prête (NextInstrAck=1) ; des moyens de rattrapage des effets de bord de la mémoire cache. Ces moyens de rattrapage comprennent un huitième multiplexeur M27 qui possI de trois entrées : la première entrée recevant la valeur courante (Va.1R1) du contenu du premier étage Etage 0, la deuxième entrée recevant la valeur courante (Va1R2) du contenu du deuxième étage Etage 1, et la troisième entrée recevant la donnée SMDout. Le huitième multiplexeur M27 délivre en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction de septième et dixième signaux de commande S!) et S11, délivrés par les moyens M21 de détermination des effets de bord de la mémoire cache. Le huitième multiplexeur M27 délivre en sortie, par exemple : o la valeur courante (Va1R1) du contenu du premier étage Etage 0, si le dixième signal de commande S11 indique que la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités est égale à la valeur courante du pointeur de pile (Stackpointer) ; o la valeur courante (Va1R2) du contenu du deuxième étage Etage 1, si le septième signal de commande S9 indique que la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités est égale à la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité (Stackpointer+l) ; o la donnée SMDout, lue dans la mémoire vive lors de l'exécution de l'instruction courante, si les septième et dixième signaux de commande S9 et S11 indiquent ensemble que la valeur courante du pointeur d'élément de référence, absolue ou relative, incrémentée du nombre d'unités DataReg est égale à la valeur courante du pointeur de pile incrémentée de deux unités (Stackpointer+2). Ces moyens de rattrapage des effets de bord de la mémoire cache sont utilisés lors de l'exécution des instructions GETCELL et GE,TCELLREL , en conjonction des moyens M21 de détermination des effets de bord du cache. LDrsqu'on détecte qu'une case d'un tableau à lire est située en cache, alors la donnée à pousser dans la pile est la valeur du cache, et non celle provenant de la lecture de la mémoire RAM. Dans une variante de réalisation, on peut adjoindre au huitième multiplexeur M27 une commande supplémentaire au moyen d'un signal généré par un décodeur d'instruction MO (par exemple un PLA , pour Programmable Logic Auray en anglais). Afin d'optimiser la consommation électrique du dispositif de l'inve ltion, on souhaite ne rendre actif le multiplexeur que lors de l'exécution des ins:ructions GETCELL et GETCELLREL . Dans les cas d'exécution autres que les instructions GETCELL et GETCELLREL , le multiplexeur restera dans sa position de repos, la sortie de ce multiplexeur n'étant alors pas utilisée. Pour exécuter une opération, qui est fonction de l'instruction courante, le dispositif de traitement comprend en outre un bloc de calcul arithmétique M4, possédant deux entrées recevant respectivement : la valeur courante du contenu du premier étage Etage 0 et la valeur courante du contenu du deuxième étage Etage 1. Ce bloc de calcul arithmétique M4 délivre en sortie la donnée ALUout calculée avec un opérateur arithmétique, par exemple un additionneur, un soustracteur, un multiplieur, etc., sélectionné par un onzième signal de commande S7. Comme illustré sur la figure 2, chaque signal de commande S1 à S8 est délivré 25 par un décodeur d'instruction MO qui traite l'instruction courante contenue dans le registre d'instruction RI. 6.4 Jeu d'instructions On présente en annexe 1, des exemples d'instructions de manipulation de tableau exécutables par le dispositif de traitement selon l'invention. Cette annexe fait 30 partie intégrante de la présente description. 6.4.1 Instruction CELLREPL(X) On va décrire maintenant, en relation avec la figure 3, la mise en oeuvre matérielle d'une instruction CELLREPL(X), en indiquant l'état ou l'action réalisée par chaque moyens MO à M27 du dispositif de traitement selon l'invention. Cette instruction permet de remplacer le Xième (DataRegième) élérrent d'un tableau (sélectionné par TR_TOGGLE), par rapport à un élément de référence absolue, par un élément contenu dans le premier étage de la pile EtageO (R1). L'élément contenu dans le premier étage de la pile EtageO (R1) est absorbé, le bilan sur la pile est donc de - 1. L'instruction CELLREPL(X) est traduite par la séquence suivante : MO : décode l'instruction ; M4 : état de repos (pas d'opération arithmétique, l'ALU n'est pas sélectionnée) ; M7: • si les moyens M21 de détermination des effets de bord du cache détectent que la DataRegième case du tableau est Etagel (c'est-à-dire le deuxième étage de la pile implémenté dans R2), alors M7 sélectionne EtageO (RI) ; • si les moyens M21 de détermination des effets de bord du cache détectent que la DataRegième case du tableau n'est pas Etagel (R2), alors M7 sélectionne Etage 1 (R2) ; Ml : sélectionne l'entrée correspondant à StackPointer+1 (bilan -1 sur la pile) ; M2 : se réactualise au coup d'horloge suivant, si l'entrée enable du registre est à 1 (NextInstrAck=1) ; M5 : sélectionne l'entrée correspondant à StackPointer+2 (on va lire la donnée qui va rentrer dans Etagel (R2)) ; M20 : calcule l'adresse physique de la DataRegième case du tableau sélectionné par TR_TOGGLE ; M6 : sélectionne la sortie des moyens M20, c'est-à-dire l'adresse physique de la DataRegième case du tableau sélectionné par TR_TOGGLE ; M21 : teste si la DataRegième case du tableau sélectionné par TR_TOGGLE est Etagel ou Etage2 pour affecter la mise à jour de EtageO (R1) et Etagel (R2) ; M9 : état de repos ; MO : positionne les entrées memory enable Me et write enable We de M:3 à 1 et 0 , respectivement, il y aura donc une lecture de la future valeur de Etagel (R2) ; M8 : (il est important de noter que les sélections suivantes sont réalisées pour le cas de l'instruction CELLREPL) • si le comparateur d'égalité à StackPointer+1 de M21 présente 1 en sortie, alors M8 sélectionne l'entrée SMDout ; • si le comparateur d'égalité à StackPointer+2 de M21 présente 1 en sortie, alors M8 sélectionne l'entrée Va1R2 (R2) ; • si aucun des comparateurs d'égalité à StackPointer+l et à StackPointer+2 n'est à 1 , alors M8 sélectionne l'entrée SMDout ; M21 : le multiplexeur d'entrée des comparateurs sélectionne TabRootPlusData. 6.4.2 Instruction GETCELLREL(X) On va décrire maintenant, en relation avec la figure 4, la mise en oeuvre matérielle d'une instruction GETCELLREL(X), en indiquant l'état ou l'action réalisée par chaque moyens MO à M27 du dispositif de traitement selon l'invention. Cette instruction permet d'insérer dans le premier étage de la pile le Xième élément d'un tableau (sélectionné par ROOTTOGGLE), par rapport à un élément de référence relative, c'est-à-dire suivant le dernier élément précédemment accédé. On note qu'à chaque nouvel accès, le pointeur physique contenant l'adresse de la dernière case du tableau accédé est remis à jour. Le bilan sur la pile est de 1. Cette instruction GETCELLREL(X) est traduite par la séquence suivante : MO : décode l'instruction ; M4 : état de repos (pas d'opération arithmétique, l'ALU n'est pas sélectionnée) ; M7 : sélectionne la sortie des moyens de rattrapage des effets de bord du cache, nommée GetCellRelOut ; M1 : sélectionne l'entrée correspondant à StackPointer-1 (bilan +1 sur la pile) ; M2 : se réactualise au coup d'horloge suivant, si l'entrée enable du registre e:;t à 1 (NextInstrAck=1) ; M5 : sélectionne l'entrée correspondant à la sortie des moyens M22 de détermi ration de l'adresse physique de la TPCième case du tableau sélectionné par TPC_TOGGLE : TabPreviousCellTGLx_reg+DataReg (cette adresse est relative à StackPointer) ; M6 : sélectionne l'entrée StackPointer+l, la case physique correspondant à Etagel dans le plan mémoire doit être mis à jour avec la donnée Va1R2 du registre R2 qui, quant à lui, va être mise à jour avec l'ancienne valeur ValR1 du registre R1 M9 : état de repos ; MO : positionne les entrées memory enable Me et write enable We de M3 à 1 , il y aura donc une lecture à l'adresse sélectionnée par M5 et une écriture à 10 l'adresse sélectionnée par M6 ; M8 : sélectionne l'entrée ValRl (R1) ; M23 : met à jour le registre TabPreviousCellTGLx_reg avec la valeur TabPreviousCellTGLx_reg+DataReg ; M21 : le multiplexeur d'entrée des comparateurs sélectionne TabPreviousCellPlusData ; 15 M27 : • si le comparateur d'égalité à StackPointer de M21 présente 1 en sortie, alors M27 sélectionne l'entrée Va1R1 (R1) ; • si le comparateur d'égalité à StackPointer+l de M21 présente 1 en sortie, alors M27 sélectionne l'entrée Va1R2 (R2) ; 20 • si aucun des comparateurs d'égalité à StackPointer •> et à StackPointer+l n'est à 1 , alors M27 sélectionne l'entrée SMDout. 6. 5 Discussion d'un exemple de l'évolution d'une pile LIFO (figure 5). d'un vlan mémoire et des registres de calcul (figure 6) La figure 5 illustre un exemple de l'évolution d'une pile LIFO d'un dispositif de 25 traitement selon l'invention, pour un cas particulier de calcul matriciel selon le principe de la notation polonaise inversée. On rappelle que la structure d'une pile LIF() repose sur le principe que la dernière donnée ajoutée à la structure sera ainsi la première à être retirée. Comme on le verra par la suite, le bilan d'une instruction sur la pile est soit nul, soit de 1, soit de -1. 30 Dans ce cas particulier, on veut effectuer l'opération matricielle : 3 6 9 12 1 2 3 4 x3 On présente en annexe 2, un exemple de programme en langage C permettant de mettre en oeuvre l'opération matricielle précitée. Cette annexe fait partie intégr nte de la présente description. Comme illustré sur la figure 5, cette opération matricielle est tradute par la séquence suivante : (on suppose qu'à l'instant tO, les premier, deuxième, troisième et quatrième étages de la pile, notés Etage 0, Etage 1, Etage 2 et Etage 3, respectivement, sont chargés avec les valeurs 1 , 2 , 3 et 4 , respectivement) à l'instant tO, on génère une instruction SETROOT . Cette instruction permet de définir la racine d'un tableau, en d'autres termes, elle permet de définir un élément de référence absolue parmi les éléments d'un tableau donné ; à l'instant t0+1, on exécute l'instruction SETROOT (le bilan es: de 0), le tableau à une dimension [1 2 3 4] est alors défini et a pour éliment de référence l'élément positionné en bas de pile, c'est-à-dire la valeur 1 sur Etage O. A ce même instant t0+1, on génère une instruction GETCELL(x) . Cette instruction permet d'insérer en bas de pile (Etage 0) l'élément du tableau stocké sur le xième étage de la pile par rapport à l'étage contenant l'élément de référence. Comme on le verra par la suite, pour x=0 (GETCELL(0)), on insère en bas de pile (Etage 0) l'élément du tableau stocké sur le 0ième étage de la pile par rapport à l'étage contenant ['élément de référence, c'est-à-dire qu'on insère sur Etage 0 l'élément de réfé-ence lui-même; - à l'instant t0+2, on exécute l'instruction GETCELL(0) , la valeur 1 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 0 + 0 , soit Etage 0) est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a inséré la valeur 1 dans la pile) : o la valeur 1 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 3 vers le cinquième étage de la pile, noté Etage 4. 5 10 15 20 25 30 On note qu'à cet instant t0+2, l'élément de référence ( 1 ) est sur Etage 1. A ce même instant t0+2, on génère une instruction push 3 ; à l'instant t0+3, on exécute l'instruction push 3 , la valeur 3 est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a poussé la valeur 3 dans la pile) : o la valeur 1 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 1 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers le sixième étage de la pile, noté Etage 5. On note qu'à cet instant t0+3, l'élément de référence ( 1 ) est sur Etage 2. A ce même instant t0+3, on génère une instruction MUL32 correspondant à une multiplication des valeurs situées sur les Etages 1 et 0 ; - à l'instant t0+4, on exécute l'instruction MUL32 , la valeur 1 sur Etage 1 est alors multipliée par la valeur 3 sur Etage 0, et le résultat de cette multiplication, c'est-à-dire la valeur 3 , est stocké sur Etage 0 (le bilan est de -1). Les déplacements suivants sont ensuite effectués (du fait qu'on a absorbé les valeurs 1 et 3 ) o la valeur 1 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 5 vers Etage 4. On note qu'à cet instant t0+4, l'élément de référence ( 1 ) est sur Etage 1. A ce même instant t0+4, on génère une instruction CELLREPL(x) . Cette instruction permet de remplacer l'élément du tableau stocké sur le xième étage de la pile par rapport à l'étage contenant l'élément de référence par l'élément positionné en bas de pile (Etage 0). Comme on le verra par la suite, pour x=0 (CELLREPL(0)), on remplace l'élément de référence par l'élément positionné en bas de pile (Etage 0) ; - à l'instant t0+5, on exécute l'instruction CELLREPL(0) , la valeur 1 sur Etage 1 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 1 + 0 ) est remplacée par la valeur 3 sur Etage 0 (le bilan est de -1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a absorbé la valeur 1 ) : o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3. Il est important de noter qu'à cet instant t0+5, l'élément de référence est sur Etage 0, soit la valeur 3 . A ce même instant t0+5, on génère une instruction GETCELL(1) ; - à l'instant t0+6, on exécute l'instruction GETCELL(1) , la valeur 2 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 0 + 1 , soit Etage 1) est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a inséré la valeur 2 en bas de pile) o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4. On note qu'à cet instant t0+6, l'élément de référence ( 3 ) est sui Etage 1. A ce même instant t0+6, on génère une instruction push 3 ; - à l'instant t0+7, on exécute l'instruction push 3 , la valeur 3 est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a poussé la valeur 3 dans la pale) : o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers nage 5. On note qu'à cet instant t0+7, l'élément de référence ( 3 ) est sur Etage 2. 30 A ce même instant t0+7, on génère une instruction MUL32 correspondant à une multiplication des valeurs situées sur les Etages 1 et 0 ; 10 15 20 25 5 15 20 25 30 à l'instant t0+8, on exécute l'instruction MUL32 , la valeur 2 sur Etage 1 est alors multipliée par la valeur 3 sur Etage 0, et le résultat de cette multiplication, c'est-à-dire la valeur 6 , est stocké sur Etage 0 (le bilan est de -1). Les déplacements suivants sont ensuite effectué;; (du fait qu'on a absorbé les valeurs 2 et 3 ) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 2 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 5 vers Etage 4. On note qu'à cet instant t0+8, l'élément de référence ( 3 ) est sui Etage 1. A ce même instant t0+8, on génère une instruction CELLREPL(1; ; à l'instant t0+9, on exécute l'instruction CELLREPL(1) , la valeur 2 sur Etage 2 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 1 1 ) est remplacée par la valeur 6 sur Etage 0 (le bilan est de -1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a absorbé la valeur 2 ) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 0 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3. Il est important de noter qu'à cet instant t0+9, l'élément de référence est sur Etage 0, soit la valeur 3 . A ce même instant t0+9, on gé aère une instruction GETCELL(2) ; - à l'instant tO+10, on exécute l'instruction GETCELL(2) , la valeur 3 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 0 + 2 , soit Etage 2) est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a inséré la valeur 3 en bas de pile) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4. 10 15 20 25 30 On note qu'à cet instant tO+10, l'élément de référence ( 3 ) est ;ur Etage 1. A ce même instant tO+10, on génère une instruction push 3 ; à l'instant tO+11, on exécute l'instruction push 3 , la valeur 3 est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a poussé la valeur 3 dans la pile) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 5. On note qu'à cet instant tO+11, l'élément de référence ( 3 ) est sur Etage 2. A ce même instant tO+11, on génère une instruction MUL32 correspondant à une multiplication des valeurs situées sur les Etages 1 et 0 ; - à l'instant t0+12, on exécute l'instruction MUL32 , la valeur ,< 3 sur Etage 1 est alors multipliée par la valeur 3 sur Etage 0, et le résultat de cette multiplication, c'est-à-dire la valeur 9 , est stocké sur Etage 0 (le bilan est de -1). Les déplacements suivants sont ensuite effectués (du fait qu'on a absorbé les valeurs 3 et 3 ) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 5 vers Etage 4. On note qu'à cet instant t0+12, l'élément de référence ( 3 ) est sur Etage 1. A ce même instant tO+12, on génère une instruction CELLREPL(2) ; - à l'instant tO+13, on exécute l'instruction CELLREPL(2) , la valeur 3 sur Etage 3 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 1 i- 2 ) est remplacée par la valeur 9 sur Etage 0 (le bilan est de -1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a absorbé la valeur 3 ) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 0 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 9 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; et 10 15 20 25 30 o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3. Il est important de noter qu'à cet instant tO+13, l'élément de référence est sur Etage 0, soit la valeur 3 . A ce même instant tO+13, on génère une instruction GETCELL(3) ; à l'instant tO+14, on exécute l'instruction GETCELL(3) , la valeur 4 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 0 + 3 , soit Etage 3) est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a inséré la valeur 4 en bas de pile) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 9 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4. On note qu'à cet instant tO+14, l'élément de référence ( 3 ) est ;tir Etage 1. A ce même instant tO+14, on génère une instruction push 3 ; à l'instant tO+15, on exécute l'instruction push 3 , la valeur 3 > est alors empilée sur Etage 0 (le bilan est de 1) et les déplacements suivants sont effectués (du fait qu'on a poussé la valeur 3 dans la pile) : o la valeur 4 est déplacée depuisEtage 0 vers Etage 1 ; o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 2 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 3 ; o la valeur 9 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 4 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 5. On note qu'à cet instant tO+15, l'élément de référence ( 3 ) est :;ur Etage 2. A ce même instant tO+15, on génère une instruction MUL32 correspondant à une multiplication des valeurs situées sur les Etages 1 et 0 ; - à l'instant t0+16, on exécute l'instruction MUL32 ., la valeur 4 sur Etage 1 est alors multipliée par la valeur 3 sur Etage 0, et le résultat de cette multiplication, c'est-à-dire la valeur 12 , est stocké sur Etage 0 (le bilan est de -1). Les déplacements suivants sont ensuite effectué; (du fait qu'on a absorbé les valeurs 4 et 3 ) : o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; o la valeur 9 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3 ; et o la valeur 4 est déplacée depuis Etage 5 vers Etage 4. On note qu'à cet instant tO+16, l'élément de référence ( 3 ) est ;ur Etage 1. A ce même instant tO+16, on génère une instruction CELLREPL(3) ; - à l'instant tO+17, on exécute l'instruction CELLREPL(3) , la valeur 4 sur Etage 4 (c'est-à-dire l'élément stocké sur Etage 1 + 3 ) est remplacée par la valeur 12 sur Etage 0 (le bilan est de -1) et les dépl rcements suivants sont effectués (du fait qu'on a absorbé la valeur 4 ) o la valeur 3 est déplacée depuis Etage 1 vers Etage 0 ; o la valeur 6 est déplacée depuis Etage 2 vers Etage 1 ; o la valeur 9 est déplacée depuis Etage 3 vers Etage 2 ; et o la valeur 12 est déplacée depuis Etage 4 vers Etage 3. L'opération matricielle précitée a donc pour résultat le tableau à une dimension [3 6 9 12] . La figure 6 est une représentation d'un exemple de l'évolution du plan mémoire RAM et des registres R1 et R2 d'un dispositif de traitement selon l'invention. En abscisse, on a représenté le cycle opération (c'est-à-dire une série d'instructions) et en ordonnée les informations suivantes : STACKSIZE, indiquant la taille courante de la pile (c'est-à-dire le nombre d'éléments dans la pile à l'instant courant) ; STACKPOINTER, indiquant la valeur courante du pointeur de pile, c'est-à-dire l'adresse physique courante dans le plan mémoire RAM du premier étage de la pile Rl ; - RAM @ 1 à RAM @high-5, représentant les adresses physiques du plan mémoire RAM ; -TR_TOGGLE, indiquant le tableau en accès absolu sur lequel on travaille à l'instant courant. Il est important de noter que, dans l'exemple de la figure 6 (TR_TOGGLE=O), on travaille sur le premier tableau en accès absolu ; - Tabroottgl0_reg, indiquant la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue (pour le premier tableau en accès absolu), c'est-à-dire l'adresse physique courante dans le plan mémoire RAM de l'étage de la pile contenant l'élément de référence absolue. Il est important de noter que, dans l'exemple de la figure 6 (Tabroottgl0_reg=RAM @high-3), l'étage de la pile contenant l'élément de référence absolue a pour adresse physique, l'adresse RAM @high-3 ; TabRootPlusData, indiquant la valeur courante du pointeur d'élément de référence absolue incrémentée du nombre d'unités Da.taReg, c'est-à-dire l'adresse physique dans le plan mémoire RAM de l'étage de la pile contenant le DataRegième élément du premier tableau en accès absolu à partir de :'élément de référence absolue. Il est important de noter que si l'instruction courante n'est pas une instruction de manipulation de tableau, en d'autres termes, si l'instruction courante est une instruction arithmétique ou de manipulation de donnée, alors la valeur prise par TabRootPlusData, notée DC (pour Don't Care en anglais), n'est pas importante, en ce sens qu'elle n'intervient pas lors de l'exécution de l'instruction courante ; R1 et R2, représentant les premier et deuxième étages de la pile, respectivement. Dans cet exemple, on veut effectuer l'opération matricielle, déjà commentée en relation avec la figure 5, à savoir : 3 6 9 12 Par souci de simplification de la description, on se limitera, dans toute la suite de ce document, à décrire les huit premières instructions (du cycle opération relatif à l'opération matricielle précitée) exécutées par le dispositif de traitement selon l'invention (dispositif de traitement en notation polonaise inversée implémenté de manière matérielle). L'Homme du Métier étendra sans difficulté cet enseignement aux autres instructions du cycle opération relatif à l'opération matricielle précitée. Comme illustré sur la figure 6, cette opération matricielle est traduite par la séquence suivante : (on suppose qu'à l'instant t0, les premier, deuxième, trcisième et quatrième étages de la pile sont chargés avec les valeurs 1 , 2 , 3 et 4 , respectivement) 1 2 3 4 xi = 5 10 15 20 2530 à l'instant t0, on génère une instruction SETROOT . Cette instruction n'a pas besoin de l'information TabRootPlusData (TabRootPlusData==DC) lors de son exécution, du fait que cette instruction est destinée à la définition de tableau et non la manipulation d'élément de tableau. On note qu'à cet instant t0, les informations STACKSIZE=4 et STACKPOINTER=RAM @high-3 indiquent respectivement que la pile contient quatre éléments t que le premier élément de la pile est stocké à l'adresse physique RAM @h.gh-3. à l'instant t0+1, on exécute l'instruction SETROOT (le bilan sur la pile est de 0, STACKSIZE=4, il y a quatre éléments dans la pile), le tableau à une dimension [1 2 3 4] est alors défini et a pour élément de référence absolue l'élément positionné à l'adresse RAM @high-3 (Tabroottgl0_reg=RAM @high-3), c'est-à-dire le contenu du premier étage de la pile R1, soit la valeur 1 . En effet, à cet instant STACKPOINTER pointe l'adresse RAM @high-3. A ce même instant t0+1, on génère une instruction GETCELL(0) . Comme on le verra ci-après, cette instruction permet d'insérer en bas de pile (R1) l'élément du tableau stocké à l'adresse RAM @high-3 (TabRootPlusData=RAM @high-3), soit le conte lu de R1 1 . à l'instant t0+2, on exécute l'instruction GETCELL(0) , la valeur 1 (c'est-à-dire l'élément stocké (à t0+1) à l'adresse RAM @high-3) est alors empilée sur R1 (le bilan sur la pile est de 1, STACKSIZE=5, il y a cinq éléments dans la pile), le contenu de R1 1 est déplacé vers R2, et le contenu de R2 2 est déplacé dans le plan mémoire à l'adresse RAM @high-2. Les premier et deuxième étages de la pile R1 et R2 ont pour adresse physique, les adresses RAM @high-4 et RAM @high-3, respectivement. En effet, à cet instant STACKPOINT'ER pointe l'adresse RAM @high-4. On note que les contenus stockés aux adresses RAM @l, , @high et @high-1 ne sont pas modifiés. A ce même instant t0+2, on génère une instruction push 3 . Comme déjà indiqué, pour une instruction arithmétique, TabRootPlusData=DC ; 10 15 20 25 30 à l'instant t0+3, on exécute l'instruction push 3 , la valeur 3 est alors empilée sur R1 (le bilan sur la pile est de 1, STACKSIZE=6, il y a six éléments dans la pile), le contenu de R1 1 est déplacé vers R2, et le contenu de R2 1 est déplacé dans le plan mémoire à l'adresse RAM @high-3. Les premier et deuxième étages de la pile R1 et R2 ont pour adresse physique, les adresses RAM @high-5 et RAM @high-4, respectivement. En effet, à cet instant STACKPOINTER pointe l'adresse RAM @high-5. On note que les contenus stockés aux adresses RAM @1, @0 , @high, @high-1 et @high-2 ne sont pas modifiés. A ce même instant t0+3, on génère une instruction MUL32 . Comme déjà indiqué, pour une instruction arithmétique, TabRootPlusData=DC ; à l'instant t0+4, on exécute l'instruction MUL32 , le contenu de R2 1 est alors multiplié par le contenu de R1 3 , et le résultai de cette multiplication 3 est stocké sur R1. A cet instant t0+4, STACKPOINTER pointe l'adresse RAM @high-4, les premier et deuxième étages de la pile R1 et R2 ont alors pour adresse physique, les adresses RAM @high-4 et RAM @high-3, respectivement. R2 étant vide (son contenu ayant été absorbé), il se charge avec le contenu 1 stocké à l'adresse RAM @high-3 (le bilan sur la pile est de -1, STACKSIZE=5). A ce même instant t0+4, on génère une instruction CELLREPL(0) . Comme on le verra ci-après, cette instruction permet de remplacer l'élément du tableau stocké à l'adresse RAM @high-3 (TabRootPlusData=RAM @high-3), soit le contenu de R2 1 , par l'élément positionné en bas de pile, soit le contenu de R1 3 . à l'instant t0+5, on exécute l'instruction CELLREPL(0) , le contenu de R2 1 est alors remplacé par le contenu de R1 3 . R1 étant 'ride (son contenu ayant été déplacé), la pile redescend d'un étage (le bilan sur la pile est de -1, STACKSIZE=4) et R1 se charge avec le contenu de R2 3 . A cet instant t0+5, STACKPOINTER pointe l'adresse RAM @high-3, le.; premier et deuxième étages de la pile R1 et R2 ont alors pour adresse phy,;igue, les adresses RAM @high-3 et RAM @high-2, respectivement. R2 étant vide (son contenu étant retombé en bas de pile (R1)), il se charge avec le contenu 10 15 20 2 stocké à l'adresse RAM @high-2. A ce même instant t0+5, on génère une instruction GETCELL(1) . Comme on le verra ci-après, cette instruction permet d'insérer en bas de pile (R1) l'élément du tableau stocké à l'adresse RAM @high-2 (TabRootPlusData=RAM @high-2), soit le contenu de R2 2 . - à l'instant t0+6, on exécute l'instruction GETCELL(1) , la valeur 2 (c'est-à-dire l'élément stocké à l'adresse RAM @high-2) est alors empilée sur R1 (le bilan sur la pile est de 1, STACKSIZE=5), le contenu de R1 3 est déplacé vers R2, et le contenu de R2 2 est déplacé dan; le plan mémoire à l'adresse RAM @high-2. Les premier et deuxième étages de la pile R1 et R2 ont pour adresse physique, les adresses RAM @high-4 et RAM @high-3, respectivement. En effet, à cet instant STACKPOINTER pointe l'adresse RAM @high-4. A ce même instant t0+6, on génère une instruction push 3 . Comme déjà indiqué, pour une instruction arithmétique, TabRootPlusData=DC ; à l'instant t0+7, on exécute l'instruction push 3 , la valeur 3 est alors empilée sur R1 (le bilan sur la pile est de 1, STACKSIZE=6), le contenu de R1 2 est déplacé vers R2, et le contenu de R2 3 est déplace dans le plan mémoire à l'adresse RAM @high-3. Les premier et deuxième ,Mages de la pile R1 et R2 ont pour adresse physique, les adresses RAM @ ligh-5 et RAM @high-4, respectivement. En effet, à cet instant STACKPOINTER pointe l'adresse RAM @high-5. A ce même instant t0+7, on génère une instruction MUL32 . Comme déjà indiqué, pour une in,;truction arithmétique, TabRootPlusData=DC. 25 ANNEXE 1 : Instructions de manipulation de tableau Le tableau ci-après récapitule les différentes instructions de manipulation do tableau. La première colonne du tableau indique le nom de l'instruction, la deuxième. colonne précise l'argument (opérande), la troisième décrit l'opération arithmétique à effectuer et la dernière indique le bilan sur la pile. MANIPULATION DE TABL At7% SETROOT none if TR TOGGLE = 0 then 0 TABROOTTGLO reg <= SP else TABROOTTGL1_reg <= SP ROOTTOGGLE none TR_TOGGLE <= !TR-T 0 initial value is 0 CELLREPL(x) 12 bits if TR TOGGLE then 1 S(TABROOTTGLO_reg+x) <= SO else S(TABROOTTG Ll reg+x) <= SO end drops data GETCELL(x) 12 bits if TR_TOGGLE=O then 1 inserts S(TABROOTTGLO_reg+x) elle inserts S(TABROOTTGLI_reg+x) GETCELLREL(x) 4 bits if TPC TOGGLE thon 1 SO <= S(TabPreviousCenTGLO reg+x) else SO <= S(TabPreviousCeIITGLIreg+x) GCRTOGGLE none TP__TOGGLE<=!TPC_TOGGLF o initial value is 0 Par souci de clarté, dans la suite de la description, pour les instructions SETROOT, ROOTTOGGLE, GETCELL(X) et GCRTOGGLE, on précise le rôle de chaque instruction et détaille sa mise en oeuvre matérielle, c'est-à-dire qu'on indique l'état ou l'action réalisée par chaque moyens MO à M27 du dispositif de traitement selon l'invention. On rappelle que les instructions CELLREPL(X) et GETCELLREL(X) sont décrites au paragraphe 6.4 de ce document. 1. Instruction SETROOT Cette instruction permet de modifier la valeur courante d'un pointeur C 'élément 15 de référence absolue, avec un bilan 0 sur la pile. Cette instruction SETROOT est traduite par la séquence suivante : MO : décode l'instruction ; M20 : si TR_TOGGLE = 0 alors TABROOTTGLO_reg <= StackPointer sinon TABROOTTGL 1_reg <= StackPointer ; Soient TABROOTTGLO_reg et TABROOTTGL1_reg, deux registres pouvant contenir chacun une adresse physique de la pile. Dans un mode de réalisation préférentiel, on utilise un registre TR_TOGGLE d'un bit permettant de gérer deux tableaux en accès absolu en sélectionnant l'un ou l'autre des deux registres précités, de la manière suivante : si TR_TOGGLE vaut 0 , alors le registre R3 (Tabroottgl0_reg) prend la valeur du pointeur de pile (StackPointer), en revanche, si TR_TOGGLE vaut 1 , alors le registre R4 (Tabroottgll_reg) prend cette valeur ; M23 : sélectionne la sortie correspondant à la valeur du pointeur de pile (StackPointer) ; M22 : si TR_TOGGLE = 0 alors TabPreviousCellTGLO_reg <= StackPointer sinon TabPreviousCellTGL1_reg <= StackPointer Soient TabPreviousCellTGLO_reg et TabPreviousCellTGL1_rcg, deux registres pouvant contenir chacun une adresse physique de la pile. Dans un mode de réalisation préférentiel, on utilise un registre TR_TOGGLE d'un bit permettant de gérer deux tableaux en accès relatif en sélectionnant l'un ou l'autre des deux registres précités, de la manière suivante : si TR_TOGGLE vaut 0 , alors le re;;istre R6 (TabPreviousCellTgl0_reg) prend la valeur du pointeur de pile (StackPo nter), en revanche, si TR_TOGGLE vaut 1 , alors le registre R7 (TabPreviousCellTgll_reg) prend cette valeur. 2. Instruction ROOTTOGGLE Cette instruction permet de changer de tableau, avec un bilan 0 sur la pile. Plus précisément, cette instruction permet de sélectionner un tableau parmi deux tableaux en sélectionnant la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence absolue parmi deux valeurs possibles. Cette instruction ROOTTOGGLE est traduite par la séquence suivante : MO : décode l'instruction ; M24 : TR_TOGGLE <= not TR_TOGGLE M24 change l'état du registre R5 (appartenant aux premiers moyens de sélection M24 d'un tableau parmi les deux tableaux en accès absolu) : si la sortie de R5 est à 1 , alors M24 positionne la sortie à 0 ; - en revanche, si la sortie de R5 est à 0 , alors M24 positionne lei sortie à 10 1 . 3. Instruction GETCELL(X) Cette instruction permet d'insérer dans le premier étage de la pile le Xième élément d'un tableau, par rapport à un élément de référence absolue, avec un bilan 1 sur la pile. 15 Cette instruction GETCELL(X) est traduite par la séquence suivante : MO : décode l'instruction ; M4 : état de repos (pas d'opération arithmétique, l'ALU n'est pas sélectionnée) ; M7 : sélectionne la sortie des moyens de rattrapage des effets de bord du cache, nommée GetCellRelOut ; 20 M1 : sélectionne l'entrée correspondant à StackPointer-1 (bilan +1 sur la pile) ; M2 : se réactualise au coup d'horloge suivant, si l'entrée enable du registre est à 1 (NextlnstrAck=1) ; M5 : sélectionne l'entrée correspondant à la sortie des moyens M20 de détermination de l'adresse physique de la DataRegième case du tableau sélectionné par 25 TabRootTgl : TabRootTglx_reg +DataReg ; M20 : calcule l'adresse physique de la DataRegième case du tableau sélectionné par TR_TOGGLE; M6 : sélectionne l'entrée StackPointer+l, la case physique correspondant ii Etagel dans le plan mémoire doit être mis à jour avec la donnée Va1R2 du registre R2 qui, 30 quant à lui, va être mise à jour avec l'ancienne valeur Va1R1 du registre R1 ; 15 20 25 M9 : état de repos ; MO : positionne les entrées memory enable Me et write enable We de M3 à 1 , il y aura donc une lecture à l'adresse sélectionnée par M5 et une écriture à l'adresse sélectionnée par M6 ; M8 : sélectionne l'entrée Va1R1 (R1) ; M21 : le multiplexeur d'entrée des comparateurs sélectionne TabRootPlusD ita ; M27 : • si le comparateur d'égalité à StackPointer de M21 présente 1 en sortie, alors M27 sélectionne l'entrée ValRl (R1) ; • si le comparateur d'égalité à StackPointer+1 de M21 présente 1 en sortie, alors M27 sélectionne l'entrée Va1R2 (R2) ; • si aucun des comparateurs d'égalité à StackPointer et à StackPointer+1 n'est à 1 , alors M27 sélectionne l'entrée SMDout. 4. Instruction GCRTOGGLE Cette instruction permet de changer de pointeur TabPreviousCellTGLX_reg. Plus précisément, cette instruction permet de sélectionner un tableau parmi deux tableaux en sélectionnant la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence relative parmi deux valeurs possibles, avec un bilan 0 sur la pile. Cette instruction GCRTOGGLE est traduite par la séquence suivante : MO : décode l'instruction ; M25 : TPC_TOGGLE <= not TPC_TOGGLE M25 change l'état du registre R8 (appartenant aux seconds moyens de sélection M25 d'un tableau parmi les deux tableaux en accès relatif) : - si la sortie de R8 est à 1 , alors M25 positionne la sortie à 0 ; - en revanche, si la sortie de R8 est à 0 , alors M25 positionne la sortie 1 . ANNEXE 2 : Exemple de programme de calcul matriciel écrit en langage C func_mul_matrix22_by_cst(unsigned char coeff) { SETROOTO; for(i=0; i<2; i++) { for(j=0;j<2;j++) { GETCELL(i *2+j) ; PUSHD(coeff); MUL320; CELLREPL(i*2+j) } } }
L'invention concerne un_dispositif de traitement en notation polonaise inversée, permettant d'exécuter un jeu d'instructions et mettant en oeuvre une gestion d'une pile dont la taille est variable.Selon l'invention, un tel dispositif comprend :- des moyens de mémorisation comprenant une mémoire vive (MEM1) ;- des moyens (M0, M1, M2) de gestion d'un pointeur de pile, qui est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à un étage de référence de la pile ;- des moyens (M20, M24, M22, M23, M25) de gestion de pointeur(s) d'élément de référence, qui est une adresse physique, dans la mémoire vive, associée à un élément de référence parmi des éléments d'un tableau donné contenus dans la pile.Le dispositif selon l'invention peut exécuter au moins une instruction de manipulation de tableau, relativement au(x) pointeur(s) d'élément de référence.
1. Dispositif de traitement en notation polonaise inversée, permettant d'excuter un jeu d'instructions et mettant en oeuvre une gestion d'une pile dont la taille est variable, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de mémorisation comprenant une mémoire vive (MEM1) ; - des moyens (MO, Ml, M2) de gestion d'un pointeur de pile, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un étage de référence de la pile, chaque étage de la pile étant tel que quand la pile évolue il occupe une position fixe dans la pile mais est associé à une adresse physique, dans ladite mémoire vive, qui varie ; - des moyens (M20, M24, M22, M23, M25) de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un élément de référence parmi des éléments d'un tableELu donné contenus dans la pile, ledit élément de référence étant tel que quand la pile évolue il peut se situer à différents étages de la pile mais est associé à une adresse physique qui ne varie pas, de sorte que le dispositif peut exécuter au moins une instruction de manipulation de tableau, relativement audit au moins un pointeur d'élément de référence. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence comprennent des moyens (M20, M24) de gestion d'un pointeur d'élément de référence absolue, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un élément de référence absolue parmi les éléments d'un tableau donné contenus dans la pile. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé on ce que lesdits moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence comprennent des moyens (M22, M23, M25) de gestion d'un pointeur d'élément de référence relative, qui est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un élt ment de référence relative parmi les éléments d'un tableau donné contenus dans la pile. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence comprennent, pour chaque pointeur d'élément de référence, au moins un registre (R3, R4, R6, R7)contenant la valeur courante dudit pointeur d'élément de référence pour u i tableau donné. 5. Dispositif selon les 2 et 4, caractérisé en ce que lesdit:; moyens (M20, M24) de gestion d'un pointeur d'élément de référence absolue comprennent au moins un premier registre (R3, R4) contenant la valeur courante dudit pointeur d'élément de référence absolue pour un tableau donné, l'entrée de chaque premier registre recevant la valeur courante dudit pointeur de pile (StackPointer's, chaque premier registre étant activé par un signal d'activation prenant un état actif quand l'instruction courante est une instruction (SETROOT) impliquant un changement d'élément de référence absolue pour ledit tableau donné. 6. Dispositif selon les 3 et 4, caractérisé en ce que lesdits, moyens (M22, M23, M25) de gestion d'un pointeur d'élément de référence relative comprennent au moins un deuxième registre (R6, R7) contenant la valeur courante dudit pointeur d'élément de référence relative pour un tableau donné, l'entrée die chaque deuxième registre recevant l'un des signaux suivants en fonction de l'instruction courante : - la valeur courante dudit pointeur de pile (StackPointer), - la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence absolue pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPlusData) ; - la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence relative pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dam; un mot d'opérande d'une instruction courante (TabPreviousCellPlusData), chaque deuxième registre étant activé par un signal d'activation prenant un état actif quand l'instruction courante est une instruction (SETROOT, GETCELL, GETCELLREL) impliquant un changement d'élément de référence relative pour ledit tableau donné. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion d'au moins un pointeur d'élément de référence comprennent, pour chaque pointeur d'élément de référence :au moins deux premiers (R3, R4) ou deuxièmes (R6, R7) registres contenant chacun la valeur courante dudit pointeur d'élément de référence pour un tableau donné ; des moyens (M24, M25) de sélection d'un desdits au moins deux premiers ou 5 deuxièmes registres, de façon à sélectionner un tableau parmi au moins deux tableaux. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens (M20, M24) de gestion d'un pointeur d'élément (le référence; absolue comprennent des moyens d'addition (ADD1) de la valeur courante dudit pointeur 10 d'élément de référence absolue, pour un tableau donné, avec un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante, de façon à déterminer l'adresse physique (TabRootPlusData), dans ladite mémoire vive, d'un étage de la pile dont le contenu est le Xième élément dudit tableau donné à partir dudit élément de référence absolue. 15 9. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens (M23, M22, M25) de gestion d'un pointeur d'élément de référence relative comprennent des moyens d'addition (ADD2) de la valeur courante dudit pointeur d'élément de référence relative, pour un tableau donné, avec un r ombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante, de façon 20 à déterminer l'adresse physique (TabPreviousCellPlusData), dans ladite mémoire vive, d'un étage de la pile dont le contenu est le Xième élément dudit tableau donné à partir dudit élément de référence relative. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, le jeu d'instructions étant tel que chaque instruction comprend au maximum N opérandes, avec N? 1, 25 caractérisé en ce que lesdits moyens de mémorisation comprennent en outre une mémoire cache (MEM2), et en ce que ledit dispositif comprend en outre des moyens (MO, M5, M6, M9, M3, M7, M8, M21, M27) de gestion des contenus des étages de la pile, en fonction dudit pointeur de pile : * tels que, pour chacun des N premiers étages de la pile, le contenu dudit 30 étage est stocké dans ladite mémoire cache (MEM2), et pour c'iacun desautres étages de la pile, le contenu dudit étage est stocké dans ladite mémoire vive (MEM1), à l'adresse physique associée audit étage ; * permettant de gérer des débordements de contenu, depuis la mémoire cache vers la mémoire vive, et inversement. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que N est égal à 2. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à caractérisé en ce qu'il est compris dans un co-processeur destiné à coopérer avec un processeur principal. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que ledit étage de référence de la pile est le premier étage de la pile (EtageO). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens (MO, M1, M2) de gestion du pointeur de pile comprennent : - un premier multiplexeur (Ml) : * possédant trois entrées recevant respectivement : une valeur courante du pointeur de pile (StackPointer), ladite valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité (StackPointer+l), et ladite valeur courante du pointeur de pile décrémentée d'une unité (StackPointer-1) ; * délivrant en sortie l'une des trois valeurs d'entrée, en fonction d'un premier signal de commande (S 1) prenant en compte le bilan s Jr la pile, +1, -1 ou 0, d'une instruction courante ; - un troisième registre (M2) contenant ladite valeur courante dudit pc inteur de pile, l'entrée dudit troisième registre (M2) étant reliée à la sortie dudit premier multiplexeur (M1), ledit troisième registre (M2) étant activé par In signal d'activation (En) indiquant qu'une instruction suivante est prête (NextlnstrAck=1). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion des contenus des étages de la pile comprennent des moyens (M6) de détermination de la prochaine adresse d'écriture (AddWr) dans ladite mémoire vive, comprenant eux-mêmes : - un deuxième multiplexeur (M6) :* possédant une pluralité d'entrées recevant chacune une valeur courante du pointeur de pile incrémentée ou décrémentée d'une valeur déterminée (+DataReg, +1, -1, +2) distincte pour chaque entrée ; * délivrant en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un deuxième signal de commande (S2) qui est fonction d'une instruction courante. et en ce que ladite pluralité d'entrées du deuxième multiplexeur (M6) comprend au moins une des deux entrées suivantes : - une entrée recevant la valeur courante d'un pointeur d'élément de -éférence absolue pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (:)ataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPhisData) ; - une entrée recevant la valeur courante d'un pointeur d'élément de -éférence relative pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabPreviousCellPlusData). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion des contenus des étages de la pile comprennent des moyens de détermination de la prochaine adresse de lecture (AddrRd) dans ladite mémoire vive, comprenant eux-mêmes : un troisième multiplexeur (M5) : * possédant une pluralité d'entrées recevant chacune une valeur courante du pointeur de pile incrémentée ou décrémentée d'une valeur déterminée (+DataReg, +1, -1, +2) distincte pour chaque entrée ; * délivrant en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un troisième signal de commande (S3) qui est fonction d'une instruction courante, et en ce que ladite pluralité d'entrées du troisième multiplexeur (M5) comprend au moins une des deux entrées suivantes : une entrée recevant la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence absolue pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPlusData) ; - une entrée recevant la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence relative pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg)indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabPreviousCellPlusData). 17. Dispositif selon l'une quelconque des 15 et 16, caractérisé en ce que ladite pluralité d'entrées du deuxième (M6) ou troisième (M5) multiplexeur comprend en outre au moins une entrée appartenant au groupe comprenant - une entrée recevant ladite valeur courante du pointeur de pile incréme ltée d'un nombre d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande de ladite instruction courante ; - une entrée recevant ladite valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité ; - une entrée recevant ladite valeur courante du pointeur de pile incrémentée de deux unité ; - une entrée recevant ladite valeur courante du pointeur de pile décrémentée d'une unité. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion des contenus des étages de la pile comprennent des moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache, comprenant eux-mêmes : 20 - un premier comparateur (COMP1), permettant de faire une comparaison entre d'une part la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPlusData ou TabPreviousCellPlusData), et d'autre part la valeur courante du pointeur de pile (Stackpointer) ; 25 - un deuxième comparateur (COMP2), permettant de faire une comparaison entre d'une part la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPlusData ou TabPreviousCellPlusData), et d'autre part la valeur courante du pointeur de pile (Stackpointer) incrémentée d'une 30 unité ; 15 20 25 30de façon à déterminer si la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée à un étage de la pile dont le contenu est stocké dans la mémoire vive (RAM) ou dans la mémoire cache (StageO, Stage 1). 19. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que lesdits moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache, comprennent en outre : - un troisième comparateur (COMP3), permettant de faire une comparai;;on entre d'une part la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPlusData ou TabPreviousCellPlusData), et d'autre part la valeur courante du pointeur de pile (Stackpointer) incrémentée de deux unités ; de façon à déterminer si la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est une adresse physique, dans ladite mémoire vive, associée au N+lième étage de la pile dont le contenu est stocké dans la mémoire vive (RAM). 20. Dispositif selon l'une quelconque des 18 et 19, caractérisé en ce que lesdits moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache comprennent en outre : un cinquième multiplexeur (M28) : * possédant deux entrées recevant respectivement : - la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence absolue pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabRootPlusData) ; - la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence relative pour un tableau donné, incrémentée d'un nombre X d'unités (DataReg) indiqué dans un mot d'opérande d'une instruction courante (TabPreviousCellPlusData) ; * délivrant en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction d'un cinquième signal de commande (S8). 21. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion des contenus des étages de la pile comprennent des moyens de détermination de la prochaine valeur à écrire dans ladite mémoire cache pour le contenu du premier étage, comprenant eux-mêmes : - un sixième multiplexeur (M7) : * possédant une pluralité d'entrées recevant chacune une valeur déterminée distincte, ladite pluralité d'entrées comprenant : - une entrée recevant la valeur courante du contenu du premier étage ; - une entrée recevant la valeur courante du contenu du deuxième étage ; - une entrée recevant une valeur (GetCellRelOut) délivrée par des moyens (M27) de rattrapage des effets de bord de la mémoire cache ; * délivrant en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction de : - un sixième signal de commande (S5), qui est fonction d'une instruction courante, et/ou un septième signal de commande (S9), délivré par lesdits moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache, qui indique si la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est égale à la valeur courante du pointeur de pile (Stackpointer) incrémentée d'une unité ; et en ce que ladite mémoire cache comprend un quatrième registre (R1) contenant une valeur courante du contenu du premier étage, l'entrée dudit quatrième registre étant reliée à la sortie dudit sixième multiplexeur (M7), ledit quatrième registre étant activé par un signal d'activation (En) indiquant qu'une instruction suivante est prête (NextInstrAck=1). 22. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que ladite pluralité d'entrées du sixième multiplexeur (M7) comprend en outre au moins une entrée appartenant au groupe comprenant : une entrée recevant une valeur (DataReg) indiquée dans un mot d'opérande de ladite instruction courante ; - une entrée recevant une donnée (SMDout) lue dans la mémoire vive lors de l'exécution d'une instruction courante ; • 2896600 46 -une entrée recevant une donnée (ALUout) calculée lors de l'exécution d'une instruction courante. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 22, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion des contenus des étages de la pile comprennent des 5 moyens de détermination de la prochaine valeur à écrire dans ladite mémoire cache pour le contenu du deuxième étage, comprenant eux-mêmes : - un septième multiplexeur (M8) : * possédant une pluralité d'entrées recevant chacune une valeur déterminée distincte, ladite pluralité d'entrées comprenant : - une entrée recevant la valeur courante du contenu du premier étage ; - une entrée recevant la valeur courante du contenu du deuxième étage ; - une entrée recevant une donnée (SMDout) lue dans la mémoire vive lors de l'exécution d'une instruction courante ; * délivrant en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction de : - un huitième signal de commande (S6), qui est fonction d'une instruction courante, et/ou - un septième signal de commande (S9), délivré par lesdits moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache, qui indique si la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est égale la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité ; et/ou - un neuvième signal de commande (S 10), délivré par lesdits moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache, et qui indique si la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est égale la valeur courante du pointeur de pile incrémentée de deux unités ; et en ce que ladite mémoire cache comprend un cinquième registre (R2) contenant une valeur courante du contenu du deuxième étage, l'entrée dudit cinquième regis:re étant reliée à la sortie dudit septième multiplexeur (M8), ledit cinquième registre étant activé 30 par un signal d'activation (En) indiquant qu'une instruction suivante e,>t prête (NextInstrAck=1). 10 15 20 25 • 2896600 47 24. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 23, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion des contenus des étages de la pile comprennent des moyens (M27) de rattrapage des effets de bord de la mémoire cache, comprenant eux-mêmes : 5 - un huitième multiplexeur (M27) : * possédant les entrées suivantes : - une entrée recevant la valeur courante du contenu du premier étage ; - une entrée recevant la valeur courante du contenu du deuxième: étage ; - une entrée recevant une donnée (SMDout) lue dans la mémoire vive 10 lors de l'exécution d'une instruction courante ; * délivrant en sortie l'une des valeurs d'entrée, en fonction de septième et dixième signaux de commande (S9, S11) délivrés par lesdits moyens (M21) de détermination des effets de bord de la mémoire cache, de façon telle que la sortie délivre : 15 - la valeur courante du contenu du premier étage, si le dixième signal de commande (S11) indique que la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est égale à la valeur courante du pointeur de pile ; la valeur courante du contenu du deuxième étage, si le septième signal 20 de commande (S9) indique que la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités es: égale à la valeur courante du pointeur de pile incrémentée d'une unité ; - la donnée (SMDout) lue dans la mémoire vive lors de l'exécution d'une instruction courante, si les septième et dixième sig:laux de 25 commande (S9, S11) indiquent ensemble que la valeur courante du pointeur d'élément de référence incrémentée du nombre X d'unités est égale à la valeur courante du pointeur de pile incrémentée de plus d'une unité. 25. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 24, caractérisé en ce 30 que chaque signal de commande (Si à S8) est délivré par un décodeur d'instruction (MO) qui traite ladite instruction courante contenue dans un registre d'instruction (RI). 26. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce que ledit jeu d'instructions comprend au moins une instruction de manipu: ation de tableau appartenant au groupe comprenant : - une instruction (SETROOT) permettant de modifier la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence absolue ; - une instruction (ROOTTOGGLE) permettant de sélectionner un tableau parmi deux tableaux en sélectionnant la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence absolue parmi deux valeurs possibles ; - une instruction (CELLREPL(X)) permettant de remplacer le Xième élément d'un tableau, par rapport à un élément de référence absolue, par un élément contenu dans le premier étage de la pile, ledit élément contenu dans le premier étage de la pile étant absorbé ; - une instruction (GETCELL(X)) permettant d'insérer dans le premier étage de la pile le Xième élément d'un tableau, par rapport à un élément de référence absolue; - une instruction (GETCELLREL(X)) permettant d'insérer dans le prem: er étage de la pile le Xième élément d'un tableau, par rapport à un élément de référence relative ; une instruction (GCRTOGGLE) permettant de sélectionner un tableau parmi deux tableaux en sélectionnant la valeur courante d'un pointeur d'élément de référence relative parmi deux valeurs possibles. 27. Circuit intégré électronique, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de traitement selon l'une quelconque des 1 à 26.
G
G06
G06F
G06F 7,G06F 9,G06F 12
G06F 7/38,G06F 9/34,G06F 12/02
FR2890733
A1
BOITE COLLECTRICE D'UN PREMIER ECHANGEUR DE CHALEUR CONTENANT UN DEUXIEME ECHANGEUR DE CHALEUR ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,316
VTM1595.FRD L'invention concerne une boîte collectrice d'un premier échangeur de chaleur contenant un deuxième échangeur de chaleur, en particulier pour véhicule automobile, ainsi qu'un procédé pour sa fabrication. La boîte collectrice est ainsi parcourue par un premier fluide qui échange de la chaleur avec un deuxième fluide qui parcourt le deuxième échangeur, afin de réchauffer ou de refroidir ce deuxième fluide. On connaît déjà des boîtes collectrices de ce genre qui font habituellement partie d'un radiateur de refroidissement d'un moteur de véhicule automobile. Dans une application particulière, le deuxième échangeur de chaleur est réalisé sous la forme d'un refroidisseur d'huile qui comporte des tubulures d'entrée et de sortie conçues pour être raccordées à un circuit d'huile, tel que le circuit d'huile de lubrification du moteur et/ou de la boîte de vitesse du véhicule automobile. L'huile se trouve ainsi refroidie par le fluide de refroidissement qui circule dans la boîte collectrice, donc dans l'échangeur, habituellement le liquide de refroidissement du moteur du véhicule. Dans une solution connue de l'art antérieur, convenant pour une boîte collectrice moulée, le deuxième échangeur de chaleur est un refroidisseur d'huile qui est maintenu et fixé dans la boîte collectrice par des tubulures d'entrée et de sortie d'huile qui traversent à étanchéité une paroi latérale de cette dernière. Or, on cherche de plus en plus à réaliser des échangeurs de chaleur par une technologie brasée afin d'assembler, si possible, l'ensemble des composants d'un échangeur de chaleur au cours d'une seule opération de brasage, par passage dans un four approprié. On connaît déjà des boîtes collectrices du genre précité, dans lesquelles le deuxième échangeur de chaleur est également obtenu par brasage. On peut se référer à ce sujet en particulier aux publications de brevets JP 2000/105098 et JP 11142089. Cependant, la réalisation d'un premier échangeur de chaleur comportant une boite collectrice de ce genre, c'est-à-dire intégrant un deuxième échangeur de chaleur, par exemple un refroidisseur d'huile, pose un certain nombre de difficultés lorsque le premier échangeur de chaleur doit être réalisé par brasage. En effet, le deuxième échangeur de chaleur intégré doit être assemblé et brasé avant d'être monté dans la boîte collectrice. Comme un tel deuxième échangeur de chaleur est généralement formé par un assemblage de plaques empilées, il est nécessaire pour cette opération préalable de brasage, de maintenir les plaques assemblées entre elles au moyen d'un outil de serrage approprié. Cette solution nécessite donc un outillage particulier pour le maintien des plaques empilées, ainsi que diverses opérations ou manipulations, et de l'énergie pour le fonctionnement du four de brasage. Ensuite, dans une deuxième opération, le deuxième échangeur de chaleur doit être placé à l'intérieur de la boite collectrice et maintenu en position par des moyens appropriés. Cette deuxième opération de brasage nécessite donc également un outillage et de l'énergie pour le fonctionnement du four de brasage. Il existe en outre le risque que le deuxième échangeur de chaleur subisse un "débrasage" au cours de l'opération de brasage. L'invention a notamment pour but de surmonter les inconvénients précités. Elle vise en particulier à procurer une boîte collectrice d'un premier échangeur de chaleur, contenant un deuxième échangeur de chaleur intégré, dans laquelle la boîte collectrice et le deuxième échangeur de chaleur peuvent être assemblés par brasage en une seule opération. L'invention vise encore à procurer une telle boîte collectrice qui ne nécessite pas d'outillage particulier pour assurer le maintien du deuxième échangeur de chaleur lors de l'opération de brasage. Elle vise encore à procurer une telle boîte collectrice qui convient tout particulièrement aux échangeurs de chaleur en aluminium, tels que ceux utilisés dans les véhicules automobiles. A cet égard, l'invention vise tout particulièrement à réaliser une boîte collectrice logeant un refroidisseur d'huile. L'invention propose à cet effet une boîte collectrice du type défini en introduction, dans laquelle la boîte collectrice comprend une paroi en U, réalisée en métal, présentant un fond et deux ailes latérales, dans laquelle le deuxième échangeur de chaleur comprend une série de plaques empilées réalisées en métal et maintenues assemblées entre les ailes latérales de la boîte collectrice par des moyens de maintien intrinsèques de la boîte collectrice. Ainsi, les plaques empilées formant le deuxième échangeur de chaleur sont maintenues assemblées entre les ailes latérales de la boîte collectrice par des moyens de maintien intrinsèques de la boîte collectrice, sans qu'il soit nécessaire de faire appel à un outillage particulier. Par l'expression "moyens de maintien intrinsèques", on entend désigner des moyens de maintien constitués par des éléments ou parties de la 30 boîte collectrice. Il en résulte que la boîte collectrice et le deuxième échangeur de chaleur peuvent être brasés en une seule opération, en même temps que le reste du premier échangeur de chaleur. Cela évite ainsi d'effectuer un brasage préalable du deuxième échangeur de chaleur avec les inconvénients mentionnés plus haut. De préférence, le deuxième échangeur de chaleur comprend des tubulures d'entrée et de sortie de fluide traversant l'une au moins des ailes 10 latérales de la boîte collectrice. L'invention envisage différentes possibilités pour les moyens de maintien. Dans une première forme de réalisation de l'invention, les moyens de maintien sont formés au moins en partie par un couvercle métallique disposé à l'opposé du fond de la paroi en U et coopérant avec les ailes latérales de la paroi en U pour les maintenir avec un espacement donné. De préférence, le couvercle métallique comprend deux gorges propres à recevoir des bords d'extrémité respectifs des ailes latérales de la paroi en U. Dans une deuxième forme de réalisation de l'invention, les moyens de maintien sont formés au moins en partie par les tubulures d'entrée et de sortie de fluide du deuxième échangeur de chaleur, ces tubulures étant aménagées pour traverser les ailes latérales respectives de la paroi en U. Il est avantageux, en ce cas, que chacune des tubulures d'entrée et de sortie de fluide traverse des ouvertures alignées des ailes latérales de la paroi en U et comporte une collerette prenant appui contre l'une des ailes latérales et une extrémité déformée pour prendre appui contre l'autre aile latérale. L'invention prévoit avantageusement que des moyens d'espacement sont agencés entre chaque aile latérale de la paroi en U et une plaque d'extrémité du deuxième échangeur de chaleur, cela pour permettre la circulation d'un fluide entre les ailes latérales et les plaques d'extrémité du deuxième échangeur de chaleur. Dans une forme de réalisation, ces moyens d'espacement comprennent des reliefs formés en saillie sur une face interne de l'aile latérale de la paroi en U. Dans une autre forme de réalisation, ces moyens d'espacement 15 comprennent des reliefs formés en saillie sur une face externe d'une plaque d'extrémité du deuxième échangeur de chaleur. Dans une autre forme de réalisation encore, ces moyens d'espacement comprennent au moins une cale interposée entre l'aile latérale de 20 la paroi en U et la plaque d'extrémité du deuxième échangeur de chaleur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les plaques du deuxième échangeur de chaleur sont regroupées par paires pour délimiter des lames de circulation de fluide, tandis que les tubulures d'entrée et de sortie de fluide sont agencées pour communiquer avec les lames de circulation de fluide. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la paroi en U du premier échangeur de chaleur et les plaques du deuxième échangeur de chaleur sont assemblées par brasage. Le fond de la paroi en U comporte avantageusement des ouvertures pour recevoir les extrémités de tubes du premier échangeur de chaleur. Dans une application préférentielle, la boîte collectrice est agencée pour être traversée par un liquide de refroidissement, tandis que le deuxième échangeur de chaleur est un refroidisseur d'huile agencé pour être traversé par une huile à refroidir. Sous un autre aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une boîte collectrice telle que définie précédemment, lequel comprend les opérations suivantes: a) préparer une paroi en U réalisée en métal et présentant un fond et deux ailes latérales; b) préparer un deuxième échangeur de chaleur comportant une série de plaques empilées réalisées en métal; c) introduire le deuxième échangeur de chaleur à l'intérieur de la paroi à profil en U en sorte que les plaques empilées soient maintenues assemblées et comprimées entre les ailes latérales; et d) assembler la paroi en U et les plaques du deuxième échangeur de chaleur par brasage en une seule opération. Dans une forme de réalisation préférentielle, l'opération b) comporte la préparation d'un deuxième échangeur de chaleur comportant une série de 25 plaques empilées disposées par paires. Dans une réalisation avantageuse, l'opération c) comporte une opération consistant à faire passer des tubulures d'entrée et de sortie de fluide du deuxième échangeur de chaleur au travers de l'une au moins des ailes 30 latérales. En ce cas, l'opération c) comporte avantageusement une opération cl) consistant à introduire le deuxième échangeur de chaleur, dépourvu de ses tubulures d'entrée et de sortie de fluide, à l'intérieur de la paroi métallique à profil en U, suivie par une opération c2) consistant à introduire chacune des tubulures d'entrée et de sortie de fluide au travers d'ouvertures aménagées dans les deux ailes latérales. A cet effet, on prévoit avantageusement que l'opération c2) consiste à prévoir des tubulures présentant chacune une collerette d'appui située à distance d'une extrémité, à introduire chaque tubulure par une ouverture d'une aile latérale jusqu'à ce que l'extrémité de la tubulure dépasse d'une ouverture de l'autre aile latérale et à déformer cette extrémité par poinçonnage ou sertissage. L'opération c2) est avantageusement suivie par une opération c3) consistant à fermer la paroi en U par un couvercle. Avant l'opération c) d'introduction du deuxième échangeur de chaleur, les extrémité des tubes du faisceau, qui ont préalablement été introduites dans les ouvertures de la boîte collectrice, sont déformées par "gonflage" pour les dilater extérieurement, ce qui a pour fonction de les re-conformer, mais aussi de les maintenir en position par rapport à la boîte collectrice. Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue de face d'un échangeur de chaleur dont l'une des boîtes collectrices contient un deuxième échangeur de chaleur, dans 30 l'exemple un refroidisseur d'huile, conformément à l'invention; - la figure 2 est une vue latérale partielle de la boîte collectrice dont le couvercle a été enlevé partiellement; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 dans une variante de réalisation; - la figure 5 est une vue de face d'une plaque d'extrémité du 10 refroidisseur d'huile, munie de reliefs d'espacement; -la figure 6 est une vue partielle en coupe de la boîte collectrice, le plan de coupe passant par l'axe des tubulures d'entrée et de sortie d'huile; et - la figure 7 est une vue d'extrémité de la tubulure de la figure 6. On se réfère d'abord à la figure 1 qui représente un premier échangeur de chaleur 10 comportant un faisceau 12 disposé entre deux boîtes collectrices 14 et 16. Le faisceau 12 est composé d'une pluralité de tubes plats 18 entre lesquels sont disposés des intercalaires ondulés 20 formant ailettes d'échange de chaleur. Les boîtes collectrices 16 et 14 sont, dans l'exemple, munies respectivement d'une tubulure d'entrée 22 et d'une tubulure de sortie 24 pour un fluide de refroidissement parcourant l'échangeur de chaleur 10. La boîte collectrice 14 loge un deuxième échangeur de chaleur 26, dans l'exemple un refroidisseur d'huile, représenté en traits interrompus. Le refroidisseur d'huile 26 comporte une tubulure d'entrée 28 et une tubulure de sortie 30 qui traversent la boîte collectrice 14 et qui sont destinées à être reliées à un circuit d'huile (non représenté) comme par exemple un circuit d'huile de lubrification et/ou d'huile de boîte de vitesse d'un véhicule automobile. Dans l'exemple, l'échangeur de chaleur 10 est réalisé sous la forme d'un radiateur de refroidissement d'un moteur de véhicule automobile. Il est alors parcouru par un fluide de refroidissement constitué habituellement par le liquide de refroidissement du moteur. Ainsi, l'huile peut être refroidie par échange thermique avec le liquide de refroidissement qui circule dans l'échangeur de chaleur 10. On se réfère maintenant aux figures 2 et 3 pour décrire plus 10 particulièrement la structure de la boîte collectrice 14 et du refroidisseur d'huile 26. La boîte collectrice 14 comprend une paroi en U 32, réalisée en métal, par exemple en aluminium, qui présente un fond 34 généralement plat et deux ailes latérales 36, 38, également de forme généralement plane, s'étendant parallèlement entre elles. Au travers de l'aile 26 débouchent la tubulure de sortie 24 du fluide de refroidissement ainsi que les tubulures 28 et 30 d'entrée et de sortie de l'huile à refroidir. Dans le fond 34 de la paroi en U 32, sont aménagées des ouvertures 40 de forme allongée pour recevoir respectivement les extrémités des tubes 18 du premier échangeur de chaleur 10. On aperçoit sur la figure 2 la tubulure 28 d'entrée de l'huile à refroidir. Cette tubulure traverse l'aile latérale 36 et alimente le refroidisseur d'huile 26, lequel est formé d'une série de plaques empilées 42, également réalisées en métal, par exemple en aluminium. Ces plaques empilées sont maintenues assemblées entre les ailes latérales 36, 38 de la boîte collectrice par des moyens de maintien intrinsèques de la boîte collectrice, c'est-à-dire principalement par l'action conjuguée des ailes latérales 36 et 38. Ces derniè- res définissent un intervalle de dimension D (figure 2) qui correspond sensiblement à la hauteur du refroidisseur d'huile, dans la direction de l'empilement des plaques 42. La structure du refroidisseur d'huile 26 ne sera pas décrite en détail, 5 s'agissant d'un échangeur de chaleur à plaques dont la technologie est généralement connue. Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 2 et 3, chacune des plaques 42 comporte un bossage 44, les bossages respectifs de deux plaques en vis-à-vis formant à chaque fois une chambre d'entrée ou de sortie pour l'huile à refroidir. La tubulure 28 d'entrée d'huile comporte une collerette 46 prenant appui à l'extérieur de l'aile latérale 36 et une extrémité opposée 48, qui dépasse de l'aile 38 et qui est sertie sur celle-ci pour contribuer à maintenir l'empilement de plaques dans une configuration serrée entre les ailes latérales 36 et 38. Il en est de même pour la tubulure de sortie d'huile 30. Ainsi, les tubulures 28 et 30 constituent des moyens de maintien et 20 ces tubulures sont aménagées pour traverser les ailes latérales respectives 36 et 38 de la paroi en U 32. La boite collectrice 14 est fermée, à l'opposé de son fond 34, par un couvercle métallique 50 comportant une paroi conformée 52 présentant deux gorges 54 et 56 propres à recevoir des bords d'extrémité respectifs 58 et 60 des ailes latérales 36 et 38, comme on le voit mieux sur la coupe de la figure 3. Ainsi, le couvercle métallique constitue aussi un moyen de maintien de l'empilage des plaques 42 entre les ailes 36 et 38. Comme on peut le voir sur les figures 2 et 3, le refroidisseur d'huile 26 comporte deux plaques d'extrémité 42a et 42b situées respectivement près des ailes 36 et 38, du côté intérieur de ces dernières. Pour permettre un bon échange de chaleur, il est avantageux de prévoir à chaque fois un espace entre la plaque d'extrémité 42a ou 42b et l'aile correspondante 36 ou 38. Dans l'exemple représenté aux figures 1 à 3, des moyens d'espacement sont prévus. Ils comprennent ici des reliefs 62 formés en saillie sur une face interne de l'aile latérale 36 ou 38. Chacune des ailes 36 et 38 comporte dans l'exemple trois reliefs 62 ayant la forme de nervures parallèles entre elles (figure 1) qui font saillie à l'intérieur de la boîte collectrice pour appuyer à chaque fois sur une plaque d'extrémité 42a ou 42b, comme on le voit également sur la figure 3. Dans la variante de réalisation de la figure 4, les nervures en relief 62 sont remplacées par des cales 64 sous la forme de barrettes plates 64 qui sont à chaque fois insérées entre une plaque d'extrémité et l'aile correspondante. Dans la variante de la figure 5, les moyens d'espacement sont formés par des reliefs 66 formés en saillie sur une face externe d'une plaque d'extrémité 42a ou 42b, ces deux plaques étant identiques. Les reliefs 66 sont formés ici par des petits plots à base circulaire qui contribuent en même temps à favoriser la perturbation de l'huile dans le refroidisseur d'huile. La figure 6 montre en coupe une partie de la boîte collectrice avec la tubulure d'entrée d'huile 28. On voit que la tubulure 28 traverse respectivement deux ouvertures 68, 70 alignées, dans l'exemple de forme circulaire, ménagée respectivement au travers des ailes 36 et 38. On voit également que la collerette 46 de la tubulure prend appui à l'extérieur de l'aile 36, tandis que son extrémité 48 dépasse à l'extérieur de l'aile opposée 38. L'extrémité 48 de la tubulure est munie d'un bouchon de fermeture 72 pour permettre à l'huile qui est admise dans la tubulure 28 d'alimenter les lames 73 définies par les paires de plaques 42 du refroidisseur d'huile. Comme on le voit sur la figure 6, la tubulure 28 comporte au moins une découpe 74 pour alimenter en huile les lames du refroidisseur d'huile. L'extrémité 48 de la tubulure, ainsi que le bouchon de fermeture 72 sont sertis, comme on le voit aussi sur la figure 7, pour contribuer au maintien des ailes 36 et 38 dans une configuration apte à enserrer la pile de plaques 42. Comme on le voit sur la figure 7, le sertissage est obtenu par trois sertissages extérieurs 76 disposés sensiblement à 120 les uns des autres et par trois sertissages intérieurs 78 disposés également à 120 les uns des autres et décalés angulairement par rapport aux sertissages extérieurs 76. Les sertissages intérieurs assurent une compression contre le bouchon de fermeture 72, tandis que les sertissages extérieurs assurent une compression contre l'aile 38 de la paroi en U 32. Le procédé de fabrication ou d'assemblage de la boîte collectrice 14 20 et du deuxième échangeur de chaleur 26 (refroidisseur d'huile) comprend essentiellement les opérations suivantes: a) préparation de la paroi en U 32 par des opérations classiques d'emboutissage et de découpage à partir d'une plaque métallique, par exemple 25 en aluminium; b) préparation d'un refroidisseur d'huile 36 comportant une série de plaques empilées 42 réalisées en métal; et c) introduction du refroidisseur d'huile à l'intérieur de la paroi 32 en sorte que les plaques empilées soient maintenues assemblées et comprimées entre les ailes latérales 36 et 38. Au cours de cette opération, les plaques sont convenablement positionnées de sorte que les ouvertures respectives des bossages coincident avec l'axe défini à chaque fois par les ouvertures alignées des ailes 36 et 38. Ainsi, cette opération c) comprend d'abord une opération cl) qui consiste à introduire le refroidisseur d'huile, dépourvu de ses tubulures d'entrée et de sortie, à l'intérieur de la paroi en U. Lorsque l'opération cl) est terminée, on réalise une opération c2) qui consiste à introduire chacune des tubulures d'entrée 28 et 30 au travers des ouvertures 68 et 70 aménagées respectivement dans les ailes latérales 36 et 38. Lors de l'opération c2), la collerette de chaque tubulure, située à distance de son extrémité, vient en butée contre l'aile 36 et l'extrémité 48 dépasse de l'aile opposée 38. L'extrémité 48 est alors munie d'un bouchon de fermeture 72 et l'ensemble est déformé par poinçonnage ou sertissage comme décrit précédemment. On peut alors réaliser une opération c3) consistant à fermer la paroi en U par un couvercle 50 comme défini précédemment. La boîte collectrice 16 est réalisée de façon analogue, sauf qu'elle ne loge pas de refroidisseur d'huile et qu'elle comporte une seule tubulure d'entrée 22 pour le fluide de refroidissement. Il n'est pas obligatoire que cette tubulure 22 traverse de part en part les ailes opposées de la boîte collectrice 16. La boîte collectrice 16 peut être de taille différente de la boîte collectrice 14. En particulier elle peut être de taille inférieure du fait qu'elle ne loge pas le deuxième échangeur de chaleur, ce qui permet un gain d'encombrement et de matière. Comme indiqué précédemment, les extrémités des tubes préalablement introduites dans les ouvertures 40 de la boîte collectrice 14 subissent une opération de "gonflage" avant l'opération c) d'introduction du deuxième échangeur de chaleur et avant fermeture de la boîte collectrice par le couvercle. Une opération de gonflage analogue est réalisée sur les extrémité des tubes reçues dans les ouvertures de la boîte collectrice 16. Ainsi, l'ensemble des éléments composant l'échangeur de chaleur, c'est-àdire les tubes 18 et les intercalaires ondulés 20 qui composent le faisceau 12, la boîte collectrice 14 et le deuxième échangeur de chaleur 26 (refroidisseur d'huile), ainsi que la boîte collectrice 16 peuvent être assemblés mutuellement et être ensuite brasés mutuellement, en une seule opération, par passage dans un four de brasage approprié. Pour cette opération, l'échangeur de chaleur ainsi assemblé est avantageusement disposé à plat sur un transporteur qui déplace l'échangeur de chaleur au travers du four. L'opération de brasage s'effectue de façon en elle-même connue. Il est peut être avantageux de prévoir que les plaques 42 du refroidisseur d'huile soient munies au préalable d'un flux de brasage, par exemple appliqué par pulvérisation. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit précédemment à titre d'exemple et s'étend à d'autres variantes, du moment que les plaques empilées du deuxième échangeur de chaleur sont maintenues entre les ailes de la boîte collectrice par des moyens intrinsèques à la boîte collectrice, sans faire appel à un outillage particulier. Les tubulures d'entrée et de sortie de fluide du deuxième échangeur de chaleur peuvent, en variante, traverser seulement l'une des ailes latérales de la paroi en U. L'invention trouve une application particulière aux échangeurs de chaleur pour véhicules automobiles, dans lesquels le deuxième échangeur de chaleur est un refroidisseur d'huile agencé pour refroidir l'huile de lubrification et/ou l'huile de boîte de vitesse d'un véhicule automobile. L'invention trouve un intérêt particulier au refroidissement des boîtes de vitesse automatiques. Cependant le deuxième échangeur de chaleur peut être parcouru par un fluide, autre qu'une huile, qui est soit réchauffé soit refroidi par le fluide parcourant la boîte collectrice
La boîte collectrice (14) d'un premier échangeur de chaleur comprend une paroi en U (32), réalisée en métal, présentant un fond (34) et deux ailes latérales (36) et logeant un deuxième échangeur de chaleur (26) comprenant une série de plaques empilées (42) réalisées en métal et maintenues assemblées entre les ailes latérales (36, 38) de la boîte collectrice par des moyens de maintien intrinsèques de la boîte collectrice. Dans une forme de réalisation, le premier échangeur de chaleur est un radiateur de refroidissement d'un moteur de véhicule automobile, tandis que le deuxième échangeur de chaleur est un refroidisseur d'huile.
Revendications 1. Boîte collectrice d'un premier échangeur de chaleur, contenant un 5 deuxième échangeur de chaleur, caractérisée en ce que la boîte collectrice (14) comprend une paroi en U (32), réalisée en métal, présentant un fond (34) et deux ailes latérales (36, 38), en ce que le deuxième échangeur de chaleur (26) comprend une série de plaques empilées (32) réalisées en métal et maintenues assemblées entre les ailes latérales (36, 38) de la boîte collectrice par des moyens de maintien intrinsèques de la boîte collectrice. 2. Boîte collectrice selon la 1, caractérisée en ce que le deuxième échangeur de chaleur (26) comprend des tubulures d'entrée (28) et de sortie de fluide (30) traversant l'une au moins des ailes latérales de la boîte collectrice. 3. Boîte collectrice selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens de maintien sont formés au moins en partie par un couvercle métallique (50) disposé à l'opposé du fond (34) de la paroi en U (32) et coopérant avec les ailes latérales (36, 38) de la paroi en U pour les maintenir avec un espacement donné. 4. Boîte collectrice selon la 3, caractérisée en ce que le couvercle métallique (50) comprend deux gorges (54, 56) propres à recevoir des tranches respectives (58, 60) des ailes latérales (36, 38) de la paroi en U. 5. Boîte collectrice selon les 1 et 2, prises en combinaison, caractérisée en ce que les moyens de maintien sont formés au moins en partie par les tubulures d'entrée (28) et de sortie de fluide (30) du deuxième échangeur de chaleur, ces dernières étant aménagées pour traverser les ailes latérales respectives (36, 38) de la paroi en U (32). 6. Boîte collectrice selon la 5, caractérisée en ce que chacune des tubulures d'entrée de fluide (28) et de sortie de fluide (30) traverse des ouvertures alignées (68, 70) des ailes latérales (36, 38) de la paroi en U et comporte une collerette (46) prenant appui contre l'une des ailes latérales et une extrémité déformée (48) pour prendre appui contre l'autre aile latérale. 7. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que des moyens d'espacement (62, 64, 66) sont agencés entre chaque aile latérale (36, 38) de la paroi en U (32) et une plaque d'extrémité (42a, 42b) du deuxième échangeur de chaleur (26). 8. Boîte collectrice selon la 7, caractérisée en ce que 15 les moyens d'espacement comprennent des reliefs (62) formés en saillie sur une face interne de l'aile latérale (36, 38) de la paroi en U (32). 9. Boîte collectrice selon la 7, caractérisée en ce que les moyens d'espacement comprennent des reliefs (66) formés en saillie sur une face externe d'une plaque d'extrémité (42a, 42b) du deuxième échangeur de chaleur (26). 10. Boîte collectrice selon la 7, caractérisée en ce que les moyens d'espacement comprennent au moins une cale (64) interposée entre l'aile latérale (36, 38) de la paroi en U (32) et la plaque d'extrémité (42a, 42b) du deuxième échangeur de chaleur (26). 11. Boîte collectrice selon l'une des 2 à 10, caractérisée en ce que les plaques (42) du deuxième échangeur de chaleur (26) sont regroupées par paires pour délimiter des lames de circulation de fluide (73), et en ce que les tubulures d'entrée de fluide (28) et de sortie de fluide (30) sont agencées pour communiquer avec les lames de circulation de fluide. 12. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que la paroi en U (32) du premier échangeur de chaleur et les plaques (42) du deuxième échangeur de chaleur (26) sont assemblées par 5 brasage. 13. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que le fond (34) de la paroi en U (32) comporte des ouvertures (40) pour recevoir les extrémités de tubes (18) du premier 10 échangeur de chaleur. 14. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle est agencée pour être traversée par un liquide de refroidissement, tandis que le deuxième échangeur de chaleur est un refroidisseur d'huile agencé pour être traversé par une huile à refroidir. 15. Procédé de fabrication d'une boîte collectrice selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes: a) préparer une paroi en U (32) réalisée en métal et présentant un fond (34) et deux ailes latérales (36, 38) ; b) préparer un deuxième échangeur de chaleur (26) comportant une 25 série de plaques empilées (42) réalisées en métal; c) introduire le deuxième échangeur de chaleur (26) à l'intérieur de la paroi en U (32) en sorte que les plaques empilées (42) soient maintenues assemblées et comprimées entre les ailes latérales (36, 38) ; et d) assembler la paroi en U (32) et les plaques (42) du deuxième échangeur de chaleur (26) par brasage en une seule opération. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'opération b) comporte la préparation d'un deuxième échangeur de chaleur (26) comportant une série de plaques (42) empilées et disposées par paires. 17. Procédé selon l'une des 15 et 16, caractérisé en ce que l'opération c) comporte une opération consistant à faire passer des tubulures d'entrée et de sortie de fluide (28, 30) du deuxième échangeur de chaleur au travers de l'une au moins des ailes latérales (36, 38). 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'opération c) comporte une opération cl) consistant à introduire le deuxième échangeur de chaleur (26), dépourvu de ses tubulures d'entrée (28) et de sortie de fluide (30), à l'intérieur de la paroi en U (32), suivie par une opération c2) consistant à introduire chacune des tubulures d'entrée (28) et de sortie de fluide (30) au travers d'ouvertures (68, 70) aménagées dans les deux ailes latérales (36, 38). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que l'opération c2) consiste à prévoir des tubulures d'entrée (28) et de sortie de fluide (30) présentant chacune une collerette d'appui (48) située à distance d'une extrémité (48), à introduire chaque tubulure par une ouverture (68) d'une aile latérale (36) jusqu'à ce que l'extrémité (48) de la tubulure dépasse d'une ouverture (70) de l'autre aile latérale (38) et à déformer cette extrémité par poinçonnage ou sertissage. 20. Procédé selon l'une des 18 et 19, caractérisé en ce que l'opération c2) est suivie par une opération c3) consistant à fermer la paroi en U (32) par un couvercle (50).
F
F28,F01
F28F,F01P
F28F 9,F01P 3,F01P 11,F28F 3
F28F 9/02,F01P 3/18,F01P 11/08,F28F 3/00
FR2896367
A1
PROCEDE DE SYNCHRONISATION DE LA VALEUR DU CHAMP ALTERNE D'UN SIGNAL DE COMMANDE INFRAROUGE, PRODUIT PROGRAMME D'ORDINATEUR, MOYEN DE STOCKAGE ET NOEUD RECEPTEUR CORRESPONDANTS
20,070,720
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la gestion de commandes dans des réseaux de communication permettant l'interconnexion d'une pluralité de dispositifs. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de gestion de commande à appliquer à un flux audio-vidéo au sein d'un réseau de communication. 2. Solutions de l'art antérieur L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, au sein d'un réseau audiovisuel domestique dont le coeur est un réseau fédérateur comprenant une pluralité de noeuds permettant d'interconnecter une pluralité de terminaux (aussi appelés dispositifs) audio et/ou vidéo, de type analogique et/ou numérique, afin qu'ils échangent des signaux audiovisuels. Le réseau fédérateur est par exemple de type commuté à haut débit, permettant notamment l'échange en temps réel d'images animées, pour une distribution dans le cadre d'une habitation, chaque noeud étant placé dans une pièce distincte d'une habitation. Les terminaux appartiennent par exemple à la liste d'équipements suivante (qui n'est pas exhaustive) : récepteurs de télévision (par satellite, par voie hertzienne, par câble, xDSL, ...), téléviseurs, magnétoscopes, scanners, caméras numériques, appareils photo numériques, lecteurs DVD, ordinateurs, assistants numériques personnels (PDA), imprimantes, etc. La figure 1 représente un exemple d'un tel réseau audiovisuel domestique 1000. Ce réseau est par exemple installé dans un environnement domestique. Le réseau interconnecte des équipements tels que des téléviseurs référencés 107a, 107b, 107c et 107d, un boîtier décodeur (ou STB, pour Set Top Box en anglais) référencé 110, un lecteur DVD référencé 109, et un caméscope numérique référencé 111. Ce réseau comporte des équipements d'interface multimédia référencés 103a, 103b, 103c et 103d (aussi appelés noeuds dans la suite de la description). Les équipements d'interface multimédia référencés 103a, 103b, 103c sont par exemple intégrés dans les cloisons 102a, 102b et 102c des pièces de l'habitation. L'équipement d'interface multimédia référencé 103d n'est pas intégré clans une cloison mais relié à travers un lien 116 au connecteur référencé 115. Ces équipements d'interface multimédia sont reliés à une unité de commutation centrale 100, placée préférentiellement à côté du tableau de fourniture d'énergie électrique, à travers des liens référencés 101a, 101b, 101c, 101d et 116. Ces liens sont par exemple de type UTP5 (de l'anglais Unshielded Twisted Pair, category 5 , tel que spécifié dans la norme ANSI/TIA/EIA/568A) classiquement utilisé dans les réseaux de type Ethernet, et le connecteur référencé 115 est de type RJ45. Il est à remarquer que d'autres types de liens pourraient être utilisés tels que des liens par fibre optique, des câbles conformes à la norme IEEE1355 ou tout autre lien numérique. Chacun des dispositifs d'interface multimédia comprend notamment des moyens de connexion des trois types suivants : Ethernet, IEEE1394 et sortie vidéo analogique. Toutes les informations obtenues par ces moyens de connexion seront distribuées à d'autres dispositifs d'interface multimédia distants à travers l'unité de commutation centrale et des liens reliant cette unité aux différents dispositifs d'interface multimédia. Ainsi, les dispositifs d'interface multimédia référencés 103a, 103b, 103c et 103d, les liens référencés 101a, 101b, 101c, 101d et 116 et l'unité de commutation centrale 100 forment ensemble un réseau fédérateur 1001 (parfois aussi appelé dorsale du réseau domestique , ou home network backbone en anglais). Le téléviseur 107a est relié par l'intermédiaire d'une liaison vidéo analogique 104a à l'équipement d'interface multimédia 103a. Selon une variante, la liaison 104a peut être conforme à la norme IEEE1394 et le téléviseur comporte alors une carte 1EEE1394. De façon similaire, les téléviseurs 107b, 107c et 107d sont reliés respectivement aux équipements d'interface multimédia 103b, 103c et 103d par l'intermédiaire de liaisons vidéo analogiques 104b, 104c et 104d. Le lecteur DVD référencé 109 est relié par l'intermédiaire d'une paire de liens analogiques 106a et 106c (l'un pour l'entrée vidéo et l'autre pour la sortie vidéo) à un convertisseur analogique/numérique référencé 108a. Ce convertisseur est lui-même relié par un lien numérique 105a conforme à la norme IEEE 1394 à l'équipement d'interface multimédia 103a. Ce convertisseur convertit les informations vidéo analogiques générées par le lecteur de DVD 109 dans un format compatible avec la norme IEEE1394. Le boîtier décodeur (STB) référencé 110 est directement relié, par une paire de liens analogiques 106b et 106d (l'un pour l'entrée vidéo et l'autre pour la sortie vidéo), à l'équipement d'interface multimédia 103c. Chaque dispositif source (boîtier décodeur (STB) 110, lecteur DVD 109 et caméscope numérique 111, dans cet exemple) est accessible depuis toute pièce, en utilisant l'un des dispositifs de visualisation (téléviseurs 107a, 107b, 107c ou 107d, dans cet exemple). De façon classique, grâce à un boîtier de télécommande (qui est un exemple de dispositif de commande à distance) mis à sa disposition, l'utilisateur envoie des commandes infrarouges à un des équipements d'interface multimédia 103a, 103b, 103c ou 103d (celui devant lui). Ces commandes sont interprétées pour établir des connexions entre les dispositifs sources et les dispositifs de visualisation, ou des connexions entre les dispositifs sources et les dispositifs d'enregistrement. Certains protocoles de codage et de transmission infrarouge inversent systématiquement la valeur d'un champ, ci-après appelé champ alterné (qui est par exemple le toggle status information , ou TSI , notamment dans le cadre des protocoles RC5 ou RC6 de la société PHILIPS) entre deux séquences consécutives codant deux commandes infrarouges qui se suivent (pour éviter la confusion entre un appui long et deux appuis consécutifs). On appelle dans la suite un tel protocole, protocole de transmission infrarouge à champ alterné . Ainsi, pour qu'un récepteur infrarouge compatible avec ce type de protocole, par exemple l'un des noeuds 103a, 103b, 103c ou 103d, fonctionne correctement, il faut qu'il détecte nécessairement des valeurs alternées du champ alterné (ou champ TSI) dans les séquences codant des commandes infrarouges reçues successivement. Un exemple de mise en oeuvre d'un tel protocole pour la réalisation d'un dispositif de commande unique remplaçant plusieurs télécommandes est décrit dans le document de brevet américain n US5,670,958. Un problème se pose lorsque l'on met en oeuvre plusieurs dispositifs de commande à distance par infrarouge émettant des signaux de commande infrarouges vers un dispositif récepteur et notamment lorsque certains signaux de commandes sont transmis ou relayés par un réseau de communication tel que le réseau domestique 1000. On illustre ce problème au moyen de la figure 2, qui présente une utilisation particulière du réseau domestique 1000 (sur la figure 2, seule une partie du réseau 1000 est représentée). Dans le cadre de cette utilisation particulière, un ou plusieurs utilisateurs souhaitent contrôler le dispositif récepteur 109 (qui est le lecteur DVD) et pour ce faire mettent par exemple en oeuvre : - un premier dispositif de commande à distance 21 (qui est par exemple une première télécommande) externe au réseau fédérateur 1001 (on entend par externe au réseau 1001 le fait que le dispositif de commande ne soit pas conçue originellement pour fonctionner avec l'un des noeuds du réseau fédérateur 1001, par exemple une télécommande qui est originalement prévue pour fonctionner avec un des terminaux) envoie une première commande infrarouge au noeud 103b ; - un second dispositif de commande à distance 22 (qui est par exemple une seconde télécommande) interne ou dédié au réseau fédérateur 1001 (on entend par interne ou dédié au réseau 1001 le fait que le dispositif de commande soit conçue originellement pour fonctionner avec l'un des noeuds du réseau fédérateur 1001) envoie une seconde commande infrarouge au noeud 103c ; - un troisième dispositif de commande à distance 23 (qui est par exemple une troisième télécommande) externe au réseau fédérateur 1001 envoie une troisième commande infrarouge au noeud 103a ; - un quatrième dispositif de commande à distance 24 (qui est par exemple une quatrième télécommande) interne au réseau fédérateur 1001 envoie une quatrième commande infrarouge au noeud 103a ; - un cinquième dispositif de commande à distance 25 (qui est par exemple une interface graphique utilisateur mise en oeuvre sur un dispositif d'affichage) interne au réseau fédérateur 1001 envoie une cinquième commande infrarouge au noeud 103a. Ensuite, les commandes infrarouges sont transmises par les noeuds du réseau fédérateur 1001 au dispositif récepteur 109. Ainsi, cette utilisation conduit à un problème de cohérence au niveau des valeurs des champs alternés (ou champs TSI) des différents signaux de commande envoyés au dispositif récepteur 109. En effet, dans ce cas, il se peut que deux signaux de commande consécutifs correspondant à deux commandes distinctes arrivent au dispositif récepteur 109 avec la même valeur du champ alterné, ce qui fait que le dispositif récepteur ne va pas prendre en compte la commande arrivée en second (croyant que les deux commandes ne forment qu'une seule commande). 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de fournir une technique permettant de mettre en oeuvre un protocole de codage et de transmission infrarouge utilisant un champ alterné dans le cadre de l'utilisation de plusieurs dispositifs de commande à distance d'un même dispositif récepteur dans un réseau de communication. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en oeuvre une telle technique qui soit particulièrement adaptée au cas où certaines des commandes provenant de certains dispositifs de commande à distance sont transmises par un ou plusieurs noeuds du réseau. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en oeuvre une telle technique qui soit particulièrement adaptée au cas où certains des dispositifs de commandes du dispositif récepteur sont dédiés au dispositif récepteur (dispositif de commande externe au réseau) alors que d'autre sont dédiés à des noeuds du réseau (dispositif de commande interne au réseau). L'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple à mettre en oeuvre et pour un faible coût. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de transmission d'un signal de commande à un dispositif récepteur. . Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes mises en oeuvre par un noeud récepteur d'un réseau de communication auquel est connecté le dispositif récepteur : détermination si le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné pour lequel un champ du signal de commande doit prendre des valeurs alternées ; - dans l'affirmative, affectation audit champ du signal de commande d'une valeur alternée par rapport à la valeur dudit champ du dernier signal de commande transmis au dispositif récepteur si cette valeur est connue, ou d'une valeur par défaut sinon ; et - transmission du signal de commande au dispositif récepteur. Ainsi, le principe général de l'invention repose sur une synchronisation, par le noeud récepteur connecté au dispositif récepteur (ou commandé), des champs alternés de différents signaux de commande à distance issus de différents dispositifs de commande et reçus par le noeud récepteur, lors de laquelle ce dernier impose une alternance de la valeur du champ alterné des signaux de commande consécutifs avant de les transmettre au dispositif récepteur. Ainsi, on obtient ainsi une technique permettant d'adapter un ou plusieurs protocoles de codage et de transmission utilisant un champ alterné (ou champ TSI) à un contexte dans lequel plusieurs dispositifs de commande à distance commandent un même dispositif récepteur dans un réseau de communication. D'autre part, du fait que la synchronisation est effectuée au niveau du noeud récepteur juste avant la transmission des signaux de commande au dispositif récepteur, cette technique permet de gérer des signaux de commande provenant de plusieurs dispositifs de commande distants, les signaux de commande étant transmis via des noeuds du réseau avant d'arriver sur le noeud récepteur. D'autre part, ce procédé de synchronisation est particulièrement adaptée au cas où certains des dispositifs de commandes du dispositif récepteur sont dédiés au dispositif récepteur alors que d'autre sont dédiés à des noeuds du réseau. Préférentiellement, les étapes de détermination, d'affectation et de transmission sont mises en oeuvre suite à la réception d'un message de commande par le noeud récepteur. Selon un premier mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, le signal de commande est compris dans le message de commande. Ainsi, tel est notamment le cas lorsque l'on met en oeuvre une télécommande d'origine du dispositif récepteur comme dispositif de commande. Avantageusement, le signal de commande compris dans le message de commande est initialement émis par un dispositif de commande à distance. Ainsi, le signal de commande transmis au dispositif récepteur peut être identique au signal de commande émis par le dispositif de commande à distance et dans ce cas, le message de commande permet de véhiculer le signal de commande dans le réseau. Selon un second mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, le signal de commande est sélectionné parmi une pluralité de signaux de commandes 30 préalablement appris, en fonction du message de commande reçu. Dans ce cas, le signal de commande est généré au niveau du noeud récepteur à partir par exemple d'une table de correspondance. Préférentiellement, le message de commande est émis par un dispositif dédié au réseau de communication. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le dispositif dédié est l'un des dispositifs appartenant au groupe comprenant : - un dispositif de commande à distance émettant le message de commande directement ou via le réseau de communication au noeud ; - un noeud du réseau de communication différent du noeud récepteur. Avantageusement, le dispositif dédié comprend une interface graphique utilisateur qui met en oeuvre une étape de génération du message de commande. Préférentiellement, l'étape de détermination comprend une étape de comparaison d'au moins un premier paramètre caractéristique du signal de commande à une liste d'éléments comprenant chacun au moins un second paramètre caractéristique d'un protocole de transmission à champ alterné. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, lesdits au moins un premier et second paramètres caractéristiques appartiennent au groupe comprenant : une durée du niveau haut et du niveau bas du signal de commande ; 20 - un nombre de champs du signal de commande ; une durée minimale et maximale du signal de commande ; - une position du champ alterné dans le signal de commande. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la valeur par défaut est égale à la valeur du champ du signal de commande. 25 Ce premier mode de réalisation est particulièrement bien adapté au cas où le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la valeur par défaut est égale à une valeur prédéterminée. 30 Ce second mode de réalisation est particulièrement bien adapté au cas où le signal de commande n'est pas conforme à un protocole de transmission à champ alterné ou lorsque le signal de commande a été préalablement appris. Préférentiellement, le protocole de transmission du signal de commande est un protocole de transmission par infrarouge. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur, comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de transmission tel que précédemment décrit, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne également un moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé de transmission tel que précédemment décrit. L'invention concerne également un noeud récepteur d'un réseau de communication comprenant des moyens de transmission d'un signal de commande à un dispositif récepteur auquel il est connecté comprenant : des moyens de détermination si le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné pour lequel un champ du signal de commande doit prendre des valeurs alternées ; des moyens d'affectation, qui, lorsque le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné, affectent audit champ du signal de commande une valeur alternée par rapport à la valeur dudit champ du dernier signal de commande transmis au dispositif récepteur si cette valeur est connue, ou une valeur par défaut sinon ; et des moyens de transmission du signal de commande au dispositif récepteur. Les avantages du noeud récepteur selon l'invention sont sensiblement les mêmes que ceux du procédé de transmission selon l'invention tel que précédemment décrit. Préférentiellement, les moyens de détermination, d'affectation et de 30 transmission sont activés par des moyens de réception d'un message de commande. Selon un premier mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, le signal de commande est compris dans ledit message de commande. Avantageusement, le signal de commande compris dans le message de commande est initialement émis par un dispositif de commande à distance. Selon un second mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, le noeud récepteur comprend des moyens de sélection du signal de commande parmi une pluralité de signaux de commandes préalablement appris, lesdits moyens de sélection tenant compte dudit message de commande reçu. Préférentiellement, le message de commande est émis par un dispositif dédié au réseau de communication. Avantageusement, le dispositif dédié est l'un des dispositifs appartenant au groupe comprenant : - un dispositif de commande à distance émettant le message de commande directement ou via le réseau de communication au noeud ; - un noeud du réseau de communication différent du noeud récepteur. Préférentiellement, le dispositif dédié comprend une interface graphique utilisateur comprenant des moyens de génération du message de commande. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens de détermination comprennent des moyens de comparaison d'au moins un premier paramètre caractéristique du signal de commande à une liste d'éléments comprenant chacun au moins un second paramètre caractéristique d'un protocole de transmission à champ alterné. Préférentiellement, lesdits au moins un premier et au moins un second 25 paramètres caractéristiques appartiennent au groupe comprenant : une durée du niveau haut et du niveau bas du signal de commande ; un nombre de champs du signal de commande ; - une durée minimale et maximale du signal de commande ; une position du champ alterné dans le signal de commande. 30 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la valeur par défaut est égale à la valeur du champ du signal de commande. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la valeur par défaut est égale à une valeur prédéterminée. Préférentiellement, le protocole de transmission du signal de commande 5 est un protocole de transmission par infrarouge. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des 10 dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 présente est un schéma d'un réseau domestique dans lequel peut être mis en oeuvre le procédé de transmission selon un mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention ; - la figure 2 illustre une utilisation particulière du réseau domestique 1000 15 de la figure 1 ; -la figure 3 représente un schéma bloc d'un module d'interface audio vidéo compris dans un noeud apparaissant sur la figure 1 ; - la figure 4 est un schéma d'un signal de commande infrarouge conforme au protocole de transmission infrarouge à champ alterné RC5 ; 20 - la figure 5 est un diagramme des étapes principales mises en oeuvre par le noeud récepteur dans le cadre du procédé de transmission selon le mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention ; - la figure 6 est un diagramme des sous-étapes mises en oeuvre dans le cadre de l'étape d'identification du procédé de transmission selon le mode de 25 mise en oeuvre préférentiel de l'invention ; - la figure 7 est un diagramme des sous-étapes mises en oeuvre dans le cadre de l'étape de modification du procédé de transmission selon le mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention On se place dans la suite, dans le réseau domestique 1000 de la figure 1 dans lequel est mis en oeuvre le procédé de transmission selon un mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention. Ce réseau est installé dans une habitation. Dans la suite, on se place également dans le cas particulier d'un utilisateur, qui est situé dans la pièce de l'habitation où se trouve le noeud 103b (noeud intermédiaire), l'utilisateur souhaitant commander le lecteur de DVD 109 (dispositif récepteur) relié au noeud 103a (noeud récepteur) au moyen d'un dispositif de commande. Le dispositif de commande utilisé peut être un dispositif de commande "interne au réseau fédérateur 1001" (ou dédié au réseau fédérateur), par exemple une télécommande livrée avec la réseau fédérateur 1001, un noeud clu réseau fédérateur 1001 ou un dispositif comprenant une interface graphique utilisateur mise en oeuvre par le réseau fédérateur (par exemple affichée sur le téléviseur 107b) ou un dispositif de commande "externe au réseau fédérateur 1001" (ou non dédié au réseau fédérateur), par exemple une télécommande livrée avec le lecteur DVD 109. On se place dans la suite dans le cadre d'un dispositif de commande qui est un dispositif de commande à distance, par exemple une télécommande qui émet des commandes à distance infrarouges. Il est souhaitable de prévoir un cache disposé sur l'entrée infrarouge (s'ils en possèdent une) des terminaux 107b et 111 afin que le dispositif de commande n'envoie ses signaux de commande qu'au noeud intermédiaire 103b et pas à ces terminaux. Ainsi, un signal de commande émis par la télécommande est d'abord reçu par le noeud intermédiaire 103b qui réalise un message de commande à partir de ce signal de commande, puis transmet ce dernier, via le réseau fédérateur 1001, au noeud récepteur 103a qui obtient ensuite un signal de commande à partir du message de commande. Le signal de commande obtenu peut être soit identique au signal de commande émis (cas par exemple d'une télécommande externe), soit différent (cas par exemple d'une télécommande interne). Le signal de commande obtenu est finalement transmis au dispositif récepteur. Ainsi, dans le cas où la télécommande, ou plus généralement, le dispositif de commande est interne au réseau fédérateur, le message de commande est converti, par le noeud récepteur, en un signal de commande conforme au protocole de réception du dispositif récepteur, par exemple en code infrarouge du dispositif récepteur 109 (lecteur DVD). La conversion du message de commande en signal de commande peut être effectuée par apprentissage des codes de commande propres à chaque dispositif récepteur et stockage de ces codes appris dans une mémoire accessible par les noeuds en charge d'effectuer la conversion. En effet, le même dispositif de commande interne ou la même interface graphique utilisateur doivent être aptes à commander divers dispositifs récepteurs. On suppose dans la suite de la description que la phase d'apprentissage 15 (apprentissage de la ou des fréquences émises, de l'information que contiennent les signaux de commande, ...) des signaux de commande transmis par le dispositif de commande a déjà été réalisée. Dans le cas où la télécommande est un dispositif de commande externe au réseau fédérateur, le signal de commande est extrait par le noeud récepteur du 20 message de commande dans lequel a été préalablement inclus le signal de commande par le noeud intermédiaire. Dans une variante du cas particulier précité, l'utilisateur est situé dans la pièce de l'habitation où se trouve le noeud 103a (noeud récepteur) relié au lecteur DVD 109 et souhaite commander le dispositif récepteur 109 au moyen d'un 25 dispositif de commande à distance qui est par exemple une télécommande. Selon cette variante, la télécommande envoie ses signaux de commande directement au noeud récepteur 103a. Ainsi, il est souhaitable de prévoir un cache disposé sur l'entrée infrarouge du dispositif récepteur 109 afin que le dispositif de commande n'envoie ses signaux de commande qu'au noeud récepteur 103a et pas 30 directement au dispositif récepteur 109. On suppose dans la suite que la télécommande met en oeuvre le protocole de transmission infrarouge à champ alterné RC5. Bien entendu, tout autre protocole de transmission infrarouge à champ alterné (tel que le protocole RC5x ou le protocole RC6) peut être mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention. Bien entendu, dans des variantes de ce mode de mise en oeuvre de l'invention, le dispositif récepteur peut être tout autre dispositif analogique ou tout dispositif numérique (relié au noeud 103a au moyen d'un lien numérique). Par ailleurs, dans des variantes de ce mode de mise en oeuvre de l'invention, les rôles de noeud récepteur et de noeud intermédiaire peuvent être joués par tout noeud du réseau domestique 1000. D'autre part, dans d'autres modes de mise en oeuvre de la présente invention, plusieurs utilisateurs peuvent souhaiter commander le dispositif récepteur 109 au moyen de plusieurs dispositifs de commande distincts (certains étant internes au réseau fédérateur 1001, d'autres étant externes au réseau fédérateur 1001), les utilisateurs pouvant être répartis dans les différentes pièces de l'habitation, et donc, les signaux de commandes étant transmis par les noeuds de chacune des pièces au noeud récepteur 103a. Le procédé de transmission selon l'invention est mis en oeuvre sous la forme d'un logiciel et/ou d'une pluralité de sous logiciels (comprenant une pluralité d'algorithmes décrits ci-après) qui est (sont) exécuté(s) dans une ou plusieurs machines du réseau 1000, par exemple dans le noeud récepteur 103a. La figure 3 représente un schéma bloc d'un module d'interface audio vidéo 205 compris dans un noeud référencé 103x, avec x = a, b, c ou d, sur la figure 1. D'une manière générale, un module d'interface audio vidéo 205 possède une pluralité de moyens de connexionpar lesquels des signaux de différentes natures vont être traités. Les données issues de ces moyens de connexion vont être mélangées les unes aux autres pour ne former qu'un seul flot de données conforme à un protocole donné qui est transmis par l'intermédiaire de l'interface Lien Y 204 sur l'unique médium qui, dans l'exemple de la figure 1, est un lien de type UTP5 référencé 101x, avec x = a, b, c ou d. Cette interface audio vidéo 205 va gérer aussi les contraintes de qualité de service associé à ces différents signaux. L'interface audio vidéo comporte un microcontrôleur 338 qui va assurer le transfert des données sur le bus 320 à destination des moyens de stockage de type RAM (Random Access Memory) 306 plus particulièrement lorsque les données proviennent par exemple du lien 101x. A la mise sous tension du dispositif d'interface multimédia, le microcontrôleur 338 va charger le programme contenu dans la Mémoire Flash 305 dans la mémoire RAM 306 et exécuter le code associé à ce programme. Le microcontrôleur 338 va assurer le transfert des informations provenant des différents moyens de connexion vers une file de transmission référencée 301. Ce transfert est conforme à la qualité de service requise pour le transfert de ces informations. En effet, les réseaux de type IEEE 1394 permettent d'échanger des données de type isochrone ou asynchrone. Les données de type isochrone ont des impératifs de débit de transmission tandis que les données de type asynchrone peuvent être transmises sans impératifs de débit de transmission. Le transfert des données selon une qualité de service est décrit dans la demande de brevet européenne n 01400316. Nous ne le décrirons pas plus amplement. Au microcontrôleur 338 est connectée une interface Ethernet de type 100baseT référencée 316 permettant la connexion d'un câble Ethernet. Un générateur de caractère 317, en terminologie anglaise On Screen Display (OSD), est aussi connecté au microcontrôleur 338. Ce générateur de caractère 317 va permettre l'insertion d'informations dans le signal vidéo transmis par exemple sur le lien IEEE 1394 référencé 105b sur la figure 1. Un module de transmission et de réception infrarouge 318 est aussi connecté au microcontrôleur 338. Par l'intermédiaire de ce module infrarouge 318, des signaux de commandes infrarouges issus d'un boîtier de télécommande seront reçus puis retransmis par l'intermédiaire du microcontrôleur 338 vers les différents équipements connectés au réseau. Ce transfert de commandes infrarouges est décrit dans la demande de brevet française n FR 0110367. Le microcontrôleur 338 va gérer aussi par l'intermédiaire de l'interface de bus 304 la configuration des paramètres de transmission associés à chaque file de transmission, ces paramètres étant stockés dans le module de segmentation et réassemblage 303. Pour les files de transmission associées à un flux de données de type isochrone (en terminologie anglo-saxonne stream mode buffer ), le module de segmentation et réassemblage 303 garantit le débit de transmission minimal nécessaire au flux de données de type isochrone à partir des paramètres de transmission. Pour les files de transmission associées à un flux de données de type asynchrone (en terminologie anglo-saxonne message mode buffer ), le module de segmentation et réassemblage 303 garantit un débit de transmission maximal au flux de données de type asynchrone à partir des paramètres de transmission. Le calcul des paramètres de transmission par le microcontrôleur 338 associés à chaque file de transmission est effectué : - en fonction d'une réservation de bande passante dans le réseau pour les files de type stream mode buffer ; - localement en fonction d'une estimation de la bande passante disponible dans le réseau pour les files de type message mode buffer . Le transfert des données selon ces deux modes de transmission est décrit dans la demande de brevet européenne n 01400316. Nous ne le décrirons pas plus amplement. Ces données proviendront : - soit des dispositifs connectés aux liens de type IEEE 1394 comme par exemple le lien 105b, - soit d'un dispositif analogique (tel que par exemple le décodeur référencé 110 sur la figure 1) connecté au convertisseur analogique/numérique 314 30 (par une liaison 106d dans l'exemple précité), - soit d'un dispositif de type micro-ordinateur connecté à l'interface Ethernet 316. Dans le cas où des données analogiques proviennent par exemple du décodeur 110 relié directement à l'interface multimédia, celles-ci vont être converties par le convertisseur analogique/numérique 314 et ensuite encodées dans un format de type MPEG2 par le module 313 ou DV (par un module non représenté). Ces données encodées seront ensuite transmises par l'intermédiaire de l'interface audio vidéo numérique 309 et du contrôleur de pont 308 à la file de transmission 301. DV est le diminutif du format SD-DVCR (en terminologie anglo-saxonne : Standard Definition Digital Video Cassette Recorder ). MPEG2 est l'acronyme de Motion Picture Expert Group 2 . Il est à remarquer que le convertisseur analogique/numérique 108a représenté en figure 1 est ici intégré au dispositif d'interface multimédia 103c. Dans le cas où des données proviennent d'un dispositif relié à un lien de type IEEE 1394, comme par exemple le lien 105b, deux types de traitement seront effectués selon la nature des données. Si ces données sont de type asynchrone, elles vont transiter par l'intermédiaire de l'interface de bus 304 et être mémorisées dans la mémoire 306. Le microcontrôleur 338 assure le transfert de celles-ci vers une file de transmission 301 (de type message mode buffer ). Si ce sont des données de type isochrone, elles vont transiter directement vers une file de transmission 301 de type stream mode buffer . Le microcontrôleur 338 va gérer aussi par l'intermédiaire de l'interface de bus 304 la répartition des données reçues par l'intermédiaire de l'interface de lien Y 204 et stockées dans la file de réception 302. Pour les données de type isochrone et en fonction de la destination de ces données, le microcontrôleur 338 va déclencher le transfert des données soit vers le contrôleur de lien IEEE 1394 référencé 310, si celles-ci sont destinées à au moins un des terminaux connectés sur le bus 105b par exemple, soit vers le contrôleur de pont 308, si celles-ci sont destinées à un dispositif analogique connecté à la liaison 106b par exemple. Pour les données de type asynchrone, le microcontrôleur 338 va déclencher le transfert des données vers la mémoire RAM 306 via l'interface bus 304. Les données asynchrones de type Ethernet seront ensuite émises vers l'interface 316. Les données asynchrones de type IEEE 1394 seront ensuite émises vers l'interface référencée 311. Si les données sont destinées à un dispositif analogique connecté au lien 106b par exemple, le microcontrôleur 338 va déclencher le transfert de ces données vers l'interface audio vidéo numérique 309 par l'intermédiaire du contrôleur de pont 308. Ces données de type MPEG2 ou DV seront ensuite décodées par le décodeur 312 et enfin transmises au convertisseur numérique/analogique 340, qui permet le transfert des informations en analogique vers le dispositif analogique (le décodeur 110 dans cet exemple) connecté au convertisseur numérique/analogique 340 par la liaison 106b. Le module de segmentation et réassemblage 303 contrôle l'émission des données sous formes de paquets depuis les files de transmission vers l'interface de lien Y 204. Chaque paquet comprend un en-tête de routage ainsi qu'un en-tête de type de paquet (de type message ou de type stream en fonction de la file de transmission). Les informations de routage et de type de paquet sont configurés par le microcontrôleur 338. De plus, le module de segmentation et réassemblage 303 contrôle la réception des paquets depuis l'interface de lien Y 204 afin de stocker les données en fonction du type de paquet dans la file de réception appropriée soit de type message mode buffer soit de type stream mode buffer . La figure 4, est un schéma d'un signal de commande infrarouge conforme au protocole de transmission infrarouge à champ alterné RC5. Ainsi un signal de commande infrarouge 40 conforme au protocole RC5 comprend un champ d'entête 41, un champ alterné 42 et un champ de données 43. Chaque commande d'un tel signal de commande est codé sous la forme : - de niveaux 0 (qui est codé par un signal bas (par exemple 0) pendant 890 s puis haut (par exemple 1) pendant 890 s) et de niveaux 1 (qui est codé par un signal haut (par exemple 1) pendant 890 s puis bas (par exemple 0) pendant 890 s). L'entête 41 est codée sur deux niveaux 0, le champ alterné 42 est codé sur un niveau (soit le niveau 1, soit le niveau 0) et le champ de donnée 43 est codé sur 11 niveaux (dans le cadre de ce schéma, les niveaux 1, 0, 0, 1, 0, 1, 1, 1, 0, 0 et 1). Afin de distinguer le signal de commande correspondant à la pression pendant une longue durée d'un bouton ou des signaux de commande correspondant à la pression du même bouton plusieurs fois de suite pendant de courtes durées, le dispositif de commande mettant en oeuvre le protocole RC5, modifie le champ alterné à chaque pression de bouton de sorte à changer la valeur de ce champ à chaque pression de bouton. La durée minimale d'un tel signal de commande infrarouge est de 23,04 ms et sa durée maximale est de 23,93 ms. On présente, en relation avec la figure 5, un diagramme des étapes principales mises en oeuvre par le noeud récepteur 103a dans le cadre du procédé de transmission, selon le mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention, d'un signal de commande courant. Ces étapes sont répétées à chaque réception d'un message de commande reçu par le noeud récepteur pour la transmission d'un nouveau signal de commande. Dans une étape 400, qui est une première étape d'une phase d'initialisation, le noeud récepteur 103a met en oeuvre une initialisation d'un champ Is_Toggle_Identified auquel il attribue, par défaut, une valeur faux et d'un champ Transmit_Toggle auquel il attribue par exemple, par défaut, une valeur 0 . Cette première étape 400 de la phase d'initialisation est mise en oeuvre par le noeud récepteur 103a avant la réception du signal de commande courant (et préférentiellement peu après l'initialisation du noeud récepteur 103a, par exemple au moment de la réception du premier signal de commande qu'il soit conforme à un protocole de transmission infrarouge à champ alterné ou non). Le champ Is_Toggle_Identified possède une valeur vrai Si les seconde 405, troisième 406 et quatrième 407 étapes de la phase d'initialisation décrites ci-après ont déjà été mises en oeuvre depuis l'initialisation du noeud récepteur 103a et une valeur faux dans le cas contraire. Dans le cadre de ce mode de mise en oeuvre préférentiel du procédé de transmission, le champ Transmit_Toggle est utilisé pour stocker la valeur (niveau 0 ou niveau 1) à donner (afin que la synchronisation soit correctement réalisée), dans l'étape de modification 408 décrite ci-après, au champ alterné du signal de commande courant avant de le transmettre au dispositif récepteur 109 dans l'étape 409 décrite ci-après. Dans une étape 401, le noeud récepteur obtient le signal de commande courant à transmettre au dispositif récepteur. Ce signal de commande peut être obtenu à partir du message de commande reçu par le noeud récepteur (directement ou par conversion), ou à partir d'une table interne au noeud récepteur dans laquelle sont sauvegardés des signaux de commandes préalablement appris, en fonction d'informations contenues dans le message de commande. Dans les deux cas de figure, la réception du message de commande sert d'événement déclencheur pour l'obtention du signal de commande à transmettre. Le message de commande peut provenir du noeud intermédiaire 103b, mais également, tel qu'expliqué ci-dessus, d'un dispositif de commande infrarouge situé dans la pièce où est situé le noeud récepteur 103a ou d'une interface graphique utilisateur reliée au noeud récepteur 103a ou même de tout autre dispositif de commande via tout noeud du réseau fédérateur 1001. Dans une étape 402 d'identification du signal de commande courant décrite ci-après en détail en relation avec la figure 6, le noeud récepteur 103a associe aux champs : Has_Togglebit la valeur vrai si le signal de commande courant est conforme à au moins un protocole de transmission infrarouge à champ alterné (par exemple le protocole RC5) et la valeur faux sinon et - Toggle_info au moins une information représentative de l'état du champ alterné du signal de commande courant (par exemple la valeur de ce champ alterné) ainsi qu'au moins une information représentative du protocole de transmission infrarouge auquel est conforme le signal de commande courant. Bien entendu, le champ Toggle_info n'est renseigné que dans le cas où au moins un des protocoles auquel est conforme le signal de commande courant est un protocole de transmission infrarouge à champ alterné. Dans une étape 403, le noeud récepteur contrôle la valeur du champ Has_Togglebit . Si ce champ Has_Togglebit présente la valeur faux, le signal de commande courant ne comprend pas de champ alterné et donc, dans une étape 409, le noeud récepteur transmet directement le signal de commande courant au dispositif récepteur 109. La transmission de l'étape 409 peut être mise en oeuvre au moyen d'une liaison infrarouge (non représentée sur la figure 1) entre le noeud récepteur et le dispositif récepteur, ou par encapsulation du signal de commande courant dans des paquets IEEE1394 transmis sur le lien IEEE1394 105a ou même par tout autre moyen. Si le champ Has_Togglebit présente la valeur vrai (le signal de commande courant comprend un champ alterné), alors, le noeud récepteur 103a met en oeuvre l'étape 404 dans laquelle il contrôle la valeur du champ Is_Toggle_Identified pour savoir si les seconde 405, troisième 406 et quatrième 407 étapes de la phase d'initialisation décrites ci-après ont déjà été mises en oeuvre ou pas. Si la valeur du champ Is_Toggle_Identified est vrai, les seconde 405, troisième 406 et quatrième 407 étapes de la phase d'initialisation décrites ci-après ont déjà été mises en oeuvre pour un précédent signal de commande (dans le cadre du présent mode de mise en oeuvre, elles sont mises en oeuvre pour le premier signal de commande infrarouge conforme à un protocole de transmission infrarouge à champ alterné reçu par le noeud récepteur depuis l'initialisation du noeud récepteur 103a) et le noeud récepteur 103a met en oeuvre l'étape 408 de modification du signal de commande courant décrite ci-après. Si la valeur du champ Is_Toggle_Identified est faux (ce qui signifie, dans le cadre du présent mode de mise en oeuvre, que le signal de commande infrarouge courant est le premier signal de commande infrarouge conforme à un protocole de transmission infrarouge à champ alterné reçu par le noeud récepteur 103a, depuis l'initialisation du noeud récepteur 103a), les seconde 405, troisième 406 et quatrième 407 étapes de la phase d'initialisation décrites ci-après n'ont pas encore été mises en oeuvre. Ainsi, le noeud récepteur 103a met en oeuvre la seconde étape 405 de la phase d'initialisation dans laquelle il effectue un contrôle de la valeur d'un champ Action_Requested . Si la valeur de ce champ est externe (ce qui signifie que le dispositif de commande à distance ayant initialement émis le signal de commande courant est un dispositif externe au réseau fédérateur 1001 tel qu'expliqué précédemment), alors dans la quatrième étape 407 de la phase d'initialisation, le noeud récepteur 103a stocke la valeur du champ alterné du signal de commande courant (préalablement stockée dans le champ Toggle_info ) dans le champ Transmit_Toggle . Ainsi, le signal de commande courant, qui est le premier signal de commande conforme à un protocole de transmission infrarouge à champ alterné sera transmis dans l'étape 409 avec la valeur du champ alterné qu'il possédait avant d'être reçu par le noeud récepteur 103a (qui est celle que lui avait donné le dispositif de commande externe au réseau 1001, par exemple une télécommande dédiée au lecteur DVD 109). Dans l'étape 407, le noeud récepteur 103a stocke la valeur vrai dans le champ Is_Toggle_Identified de sorte que les seconde 405, troisième 406 et quatrième 407 étapes de la phase d'initialisation ne seront plus mises en oeuvre pour les prochains signaux de commande reçu (après ce premier signal de commande à champ alterné) par le noeud récepteur. Si la valeur du champ Action_Requested est interne (ce qui signifie que le dispositif de commande à distance ayant initialement émis le signal de commande courant est un dispositif interne au réseau fédérateur [001, tel qu'expliqué précédemment), alors dans la troisième étape 406 de la phase d'initialisation, le noeud récepteur 103a stocke la valeur vrai dans le champ Is_Toggle_Identified . La valeur du champ Transmit_Toggle reste égale à celle préalablement attribuée par le noeud récepteur 103a lors de la première étape 400 de la phase d'initialisation, c'est-à-dire la valeur 0 . Ces choix d'attribution de valeur au champ alterné du premier signal de commande à champ alterné (i.e. conforme à un protocole à champ alterné) reçu par le noeud récepteur 103a depuis son initialisation ne garantie pas une synchronisation correcte pour ce premier signal de commande à champ alterné (on estime un taux d'erreur de synchronisation pour ce premier signal de 50%). Cependant, l'invention permet de garantir que chacun des signaux de commande à champ alterné reçus par le noeud récepteur 103a après ce signal de commande courant sera transmis avec la bonne valeur de champ alterné (garantissant ainsi une bonne synchronisation des champs alternés des signaux de commande à champ alterné). Ensuite, quelle que soit la valeur du champ Action_Requested , dans une étape 408, le noeud récepteur modifie, si besoin est, la valeur du champ alterné du signal de commande courant de sorte que le signal de commande courant sera transmis avec la bonne valeur de champ alterné. Cette modification est décrite ci-après en relation avec la figure 7. Cette étape de modification 408 garantie que la synchronisation du champ alterné est correcte quel que soit le dispositif de commande (interne, externe) qui a émis le signal de commande courant et quelle que soit la pièce d'où il a été émis. On rappelle que la synchronisation du champ alterné des signaux de commande reçu par le noeud récepteur est correcte lorsque pour chaque paire de signaux de commande, chacun conforme à au moins un protocole de transmission infrarouge à champ alterné, consécutivement reçus par ledit dispositif récepteur, le champ alterné de l'un d'entre eux prenne la valeur 0 et le champ alterné de l'autre prenne la valeur 1. Enfin, dans l'étape 409, le noeud récepteur 103a transmet le signal de commande courant au dispositif récepteur 109. Ainsi, le signal de commande courant transmis correspond soit au signal de commande courant non modifié issu de l'étape 403 soit au signal de commande courant éventuellement modifié issu de l'étape 408. On présente, en relation avec la figure 6, les sous-étapes mises en oeuvre dans le cadre de l'étape d'identification 402 du procédé de transmission selon le 10 mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention. Dans le cadre de ce mode de mise en oeuvre préférentiel, une liste de protocole de transmission infrarouge à champ alterné désignée par IR_Protocol() est préalablement apprise au noeud récepteur 103a. Cette liste comprend par exemple N éléments. 15 D'autre part, dans le cadre de ce mode de mise en oeuvre préférentiel, chaque protocole de transmission infrarouge à champ alterné est caractérisé par au moins un paramètre caractéristique qui peut être notamment : les durées du niveau haut et du niveau bas des signaux de commande qui lui sont conformes (par exemple, 890 s pour 20 chacun des niveaux haut et bas dans le cadre du protocole RC5) ; - le nombre de champs des signaux de commande qui lui sont conformes (par exemple, un champ d'entête codé sur deux niveaux, un champ alterné sur un niveau et un champ de données sur 11 niveaux dans le cadre du protocole RC5) ; 25 la durée minimale et maximale des signaux de commande qui lui sont conformes (par exemple, respectivement 23,04 et 23,93 dans le cadre du protocole RC5) ; la position du champ alterné dans les signaux de commande qui lui sont conformes (par exemple, sur le troisième niveau dans le cadre 30 du protocole RC5). Dans une sous-étape 500, le noeud récepteur 103a entre une valeur faux (par défaut) dans le champ Has_Togglebit et initialise à 0 un compteur i. Dans une sous-étape 501, le noeud récepteur 103a vérifie si le compteur i présente une valeur inférieure à N. Si le compteur i est égal à N, cela signifie que toute la liste IR_Protocol() a été parcouru et que le protocole auquel est conforme le signal de commande courant n'est identique à aucun des protocole de transmission infrarouge à champ alterné de cette liste. Ainsi, dans une sous-étape 505, il est mis fin à l'étape d'identification 402, le champ Has_Togglebit conservant au terme de cette étape d'identification 402 sa valeur initiale faux. Si le compteur i est inférieur à N, cela signifie que la liste IR_Protocol() n'a pas été entièrement parcourue, alors dans une sousétape 502, le noeud récepteur 103a compare le protocole auquel est conforme le signal de commande courant avec le ième protocole de transmission infrarouge à champ alterné de la liste. Cette sous-étape 502 de comparaison est effectuée au moyen de la comparaison d'au moins un des paramètres caractéristiques précités. Si le protocole auquel est conforme le signal de commande courant n'est pas identique au ième protocole de transmission infrarouge à champ alterné de la liste (non correspondance du ou des paramètres caractéristiques comparés dans la sous-étape 502), alors dans une sous-étape 503, le compteur i est incrémenté de 1 et la sous-étape 501 est remise en oeuvre. Si le protocole auquel est conforme le signal de commande courant est identique au ième protocole de transmission infrarouge à champ alterné de la liste (correspondance du ou des paramètres caractéristiques comparés dans l'étape 502), alors dans une sous-étape 504 sont effectuées les opérations suivantes : la valeur du champ Has_Togglebit est fixée à vrai et au champ Toggle_info est associé au moins une information représentative de l'état du champ alterné du signal de commande courant (par exemple la valeur de ce champ alterné) ainsi qu'au moins une information représentative du protocole de transmission infrarouge auquel est conforme le signal de commande courant (par exemple un identifiant du protocole). Les informations du champ Toggle_info sont mises en oeuvre dans l'étape de modification 408 décrite en détail ci-après en relation avec la figure 7. Ensuite, dans la sous-étape 505, il est mis fin à l'étape d'identification 402. On présente, en relation avec la figure 7, les sous-étapes mises en oeuvre dans le cadre de l'étape de modification 408 du procédé de transmission selon le mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention. Dans une sous-étape 600, le noeud récepteur 103a compare la valeur du champ alterné du signal de commande courant stockée dans le champ Toggle_Info avec la valeur du champ Transmit_Toggle (qui est la valeur imposée au champ alterné du signal de commande courant avant qu'il ne soit transmis au dispositif récepteur 109 dans l'étape 409). Si la valeur du champ alterné dans le champ Toggle_Info est égale à la valeur du champ Transmit_Toggle , aucune modification de la valeur du champ alterné du signal de commande courant n'est effectuée. Le signal de commande courant sera transmis avec la valeur du champ Toggle_Info dans le champ alterné. Ensuite, le noeud récepteur 103a met en oeuvre la sous-étape 602 décrite ci-dessous. Si la valeur du champ alterné dans le champ Toggle_Info est différent de la valeur du champ Transmit_Toggle , dans une sous-étape 601, le noeud récepteur 103a modifie la valeur du champ alterné du signal de commande courant afin qu'elle soit égale à la valeur du champ Transmit_Toggle , Pour ce faire, il utilise l'information représentative du protocole de transmission infrarouge auquel est conforme le signal de commande courant comprise dans le champ Toggle_Info afin d'identifier le protocole. Ensuite, dans une sous-étape 602, le noeud récepteur 103a modifie la valeur du champ Transmit_Toggle (c'est-à-dire qu'il la fait passer du niveau 0 au niveau 1 ou inversement). Cette valeur modifiée du champ Transmit_Toggle sera utilisée pour la mise en oeuvre du procédé de transmission pour le prochain signal de commande reçu par le noeud récepteur dans l'étape 401. Bien entendu, l'étape 400 ne sera pas remise en oeuvre pour ce prochain signal de commande reçu. Ainsi, le noeud 103a assure d'avoir des signaux de commande qui alternent 5 systématiquement leur champ alterné après leur transmission vers le dispositif récepteur
L'invention concerne un procédé de transmission d'un signal de commande à un dispositif récepteur.Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes mises en oeuvre par un noeud récepteur d'un réseau de communication auquel est connecté le dispositif récepteur :- détermination (402) si le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné pour lequel un champ du signal de commande doit prendre des valeurs alternées ;- dans l'affirmative, affectation (408) audit champ du signal de commande d'une valeur alternée par rapport à la valeur dudit champ du dernier signal de commande transmis au dispositif récepteur si cette valeur est connue,ou d'une valeur par défaut sinon ; et- transmission (409) du signal de commande au dispositif récepteur.
1. Procédé de transmission d'un signal de commande à un dispositif récepteur caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes mises en oeuvre par un noeud récepteur (103a) d'un réseau de communication (1000) auquel est connecté le dispositif récepteur (109) : détermination (402) si le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné pour lequel un champ du signal de commande doit prendre des valeurs alternées ; dans l'affirmative, affectation (408) audit champ du signal de commande d'une valeur alternée par rapport à la valeur dudit champ du dernier signal de commande transmis au dispositif récepteur (109) si cette valeur est connue, ou d'une valeur par défaut sinon ; et -transmission (409) du signal de commande au dispositif récepteur (109). 2. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que les étapes de détermination, d'affectation et de transmission sont mises en oeuvre suite à la réception d'un message de commande par le noeud récepteur (103a). 3. Procédé de transmission selon la 2, caractérisé en ce que le signal de commande est compris dans ledit message de commande. 4. Procédé de transmission selon la 3, caractérisé en ce que le signal de commande compris dans le message de commande est initialement émis par un dispositif de commande à distance. 5. Procédé de transmission selon la 2, caractérisé en ce que le signal de commande est sélectionné parmi une pluralité de signaux de commandes préalablement appris, en fonction dudit message de commande reçu. 6. Procédé de transmission selon la 5, caractérisé en ce que le message de commande est émis par un dispositif dédié au réseau de communication. 7. Procédé de transmission selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif dédié est l'un des dispositifs appartenant au groupe comprenant : - un dispositif de commande à distance émettant le message de commandedirectement ou via le réseau de communication au noeud ; - un noeud du réseau de communication (102b, 102c, 102d) différent du noeud récepteur (103a). 8. Procédé de transmission selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif dédié comprend une interface graphique utilisateur qui met en oeuvre une étape de génération du message de commande. 9. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'étape de détermination comprend une étape de comparaison d'au moins un premier paramètre caractéristique du signal de commande à une liste d'éléments comprenant chacun au moins un second paramètre caractéristique d'un protocole de transmission à champ alterné, 10. Procédé de transmission selon la 9, caractérisé en ce que lesdits au moins un premier et second paramètres caractéristiques appartiennent au groupe comprenant : - une durée du niveau haut et du niveau bas du signal de commande ; un nombre de champs du signal de commande ; une durée minimale et maximale du signal de commande ; une position du champ alterné dans le signal de commande. 11. Procédé de transmission selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la valeur par défaut est égale à la valeur du champ du signal de commande. 12. Procédé de transmission selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la valeur par défaut est égale à une valeur prédéterminée. 13. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le protocole de transmission du signal de commande est un protocole de transmission par infrarouge. 14. Produit programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 13, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 15. Moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 13. 16. Noeud récepteur d'un réseau de communication (1000) comprenant des moyens de transmission d'un signal de commande à un dispositif récepteur (109) auquel il est connecté caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de détermination si le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné pour lequel un champ du signal 10 de commande doit prendre des valeurs alternées ; des moyens d'affectation, qui, lorsque le signal de commande est conforme à un protocole de transmission à champ alterné, affectent audit champ du signal de commande une valeur alternée par rapport à la valeur dudit champ du dernier signal de commande transmis au dispositif 15 récepteur (109) si cette valeur est connue, ou une valeur par défaut sinon ; et des moyens de transmission du signal de commande au dispositif récepteur (109). 17. Noeud récepteur selon la 16, caractérisé en ce que les 20 moyens de détermination, d'affectation et de transmission sont activés par des moyens de réception d'un message de commande. 18. Noeud récepteur selon la 17, caractérisé en ce que le signal de commande est compris dans ledit message de commande. 19. Noeud récepteur selon la 18, caractérisé en ce que le signal 25 de commande compris dans le message de commande est initialement émis par un dispositif de commande à distance. 20. Noeud récepteur selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de sélection du signal de commande parmi une pluralité de signaux de commandes préalablement appris, lesdits moyens de sélection tenant 30 compte dudit message de commande reçu. 21. Noeud récepteur selon la 20, caractérisé en ce que le message de commande est émis par un dispositif dédié au réseau de communication. 22. Noeud récepteur selon la 21, caractérisé en ce que le dispositif dédié est l'un des dispositifs appartenant au groupe comprenant : - un dispositif de commande à distance émettant le message de commande directement ou via le réseau de communication au noeud ; - un noeud du réseau de communication (102b, 102c, 102d) différent du noeud récepteur (103a). 23. Noeud récepteur selon la 22, caractérisé en ce que le dispositif dédié comprend une interface graphique utilisateur comprenant des moyens de génération du message de commande. 24. Noeud récepteur selon l'une quelconque des 16 à 23, caractérisé en ce que les moyens de détermination comprennent des moyens de comparaison d'au moins un premier paramètre caractéristique du signal de commande à une liste d'éléments comprenant chacun au moins un second paramètre caractéristique d'un protocole de transmission à champ alterné. 25. Noeud récepteur selon la 24, caractérisé en ce que lesdits au moins un premier et au moins un second paramètres caractéristiques appartiennent au groupe comprenant : une durée du niveau haut et du niveau bas du signal de commande ; - un nombre de champs du signal de commande ; une durée minimale et maximale du signal de commande ; - une position du champ alterné dans le signal de commande. 26. Noeud récepteur selon l'une des 16 à 25, caractérisé en ce que la valeur par défaut est égale à la valeur du champ du signal de commande. 27. Noeud récepteur selon l'une des 16 à 25, caractérisé en ce que la valeur par défaut est égale à une valeur prédéterminée. 28. Noeud récepteur selon l'une quelconque des 16 à 27, caractérisé en ce que le protocole de transmission du signal de commande est un 30 protocole de transmission par infrarouge.
H,G
H04,G08
H04L,G08C,H04B,H04N
H04L 29,G08C 17,H04B 10,H04L 12,H04N 7
H04L 29/02,G08C 17/02,H04B 10/00,H04L 12/28,H04N 7/16
FR2902254
A1
PILOTAGE D'UN DISPOSITIF MULTIFONCTIONS
20,071,214
La présente invention concerne les pilotes de dispositifs électroniques multifonctions destinés à être connectés à des ordinateurs. La plupart des dispositifs électroniques, tels que les cartes électroniques ou les périphériques, destinés à être raccordés à un ordinateur, requièrent des pilotes exécutés par l'ordinateur. Ces pilotes sont en principe des programmes d'ordinateur, également appelés drivers , aptes à piloter le fonctionnement du dispositif lorsqu'ils sont exécutés par l'ordinateur. En général, les ordinateurs comportent d'importantes bases de données répertoriant les pilotes disponibles ou des liens vers des bases de données externes, telles que des bases de données accessibles sur le réseau Internet. Chaque dispositif comporte un identifiant de dispositif et se déclare à l'ordinateur ou, plus précisément, au système d'exploitation de l'ordinateur, lorsqu'il y est connecté. Cette déclaration se fait lors d'une phase dite d'énumération. L'identifiant de dispositif transmis lors de l'énumération permet à l'ordinateur de trouver, dans une base de données interne ou externe, le pilote correspondant au dispositif. Une fois le pilote identifié puis chargé en mémoire, il est exécuté sur l'ordinateur, ce qui permet d'accéder aux fonctions du dispositif. Dans certains modes de réalisation, le pilote du dispositif commande la transmission d'un module de contrôle vers le dispositif qui l'exécute. Ce module de contrôle est également appelé firmware et communique avec le pilote exécuté par l'ordinateur. En général, le module de contrôle est stocké de manière temporaire dans le dispositif de manière à être facilement mis à jour pour faire évoluer les fonctionnalités du dispositif. Par ailleurs, certains dispositifs offrent plusieurs fonctions, chacune nécessitant son propre pilote et disposant de son propre identifiant. Dans certains cas, la connexion d'un tel dispositif multifonctions requière deux phases d'énumération. Lors d'une première énumération, le dispositif transmet à l'ordinateur son identifiant de dispositif grâce auquel l'ordinateur charge puis exécute un pilote correspondant, entraînant la transmission, vers le dispositif, d'un module de contrôle. Le module de contrôle simule alors la déconnexion du dispositif et entame une seconde énumération ou ré-énumération au cours de laquelle des identifiants de fonction, distincts de l'identifiant de dispositif et distincts entre eux, sont transmis à l'ordinateur. Chacun de ces identifiants de fonction correspond à une des fonctions du dispositif. En réponse à la réception de ces identifiants de fonction, l'ordinateur exécute des pilotes, chacun permettant le pilotage d'une fonction correspondante au travers du module de contrôle. Un tel mode de réalisation présente toutefois certains inconvénients. En effet, certains types d'ordinateur sont prévus pour passer dans des modes de veille lorsqu'ils ne sont pas utilisés pendant un certain temps ou dans d'autres conditions. Ces modes de veille, ou hibernation, entraînent généralement une coupure de l'alimentation des périphériques et dispositifs connectés à l'ordinateur. En conséquence de telles coupures d'alimentation, la mémoire temporaire du dispositif est effacée, de sorte que le module de contrôle, apte à dialoguer avec les pilotes correspondants aux fonctions, est également effacé. Lorsque l'ordinateur redémarre à l'issue d'une période de veille, il n'est alors plus capable de piloter le dispositif qui présente un identifiant de dispositif différent de ceux auxquels sont associés les pilotes chargés dans la mémoire, ces pilotes étant associés aux identifiants de fonction obtenus après la re- énumération. Ceci à pour effet que l'ordinateur détruit ces pilotes de fonction de sa mémoire. Il en résulte que tout logiciel applicatif en cours d'exécution qui utilise ces pilotes de fonction cesse de fonctionner. Un but de la présente invention est de permettre de connecter et d'utiliser un dispositif multifonctions dont le comportement n'est pas altéré par une coupure temporaire d'alimentation. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de connexion d'un dispositif multifonctions à un ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - la transmission par ledit dispositif d'un identifiant de dispositif vers ledit ordinateur ; - l'exécution par ledit ordinateur d'un pilote du dispositif associé audit identifiant de dispositif ; - l'obtention d'une liste des fonctions du dispositif par ledit ordinateur ; - le déclenchement par le pilote du dispositif et sur ledit ordinateur, de l'exécution de pilotes associés auxdites fonctions listées et ; - la gestion, par ledit pilote du dispositif, des flux de données entre les différentes fonctions du dispositif et lesdits pilotes de fonction correspondants. Ainsi, les échanges entre le dispositif et l'ordinateur se font toujours au travers du pilote du dispositif rendant l'ensemble robuste à l'encontre des ruptures d'alimentation du dispositif et évitant une ré-énumeration. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - ladite étape d'exécution du pilote du dispositif entraîne la transmission, vers le dispositif, d'un module de contrôle apte à établir ladite liste des fonctions, ce qui permet de faire évoluer les échanges entre l'ordinateur et le dispositif ; - ledit pilote du dispositif est également un pilote de l'une des fonctions du dispositif, ce mode de réalisation permettant de simplifier l'architecture globale ; -une des fonctions dudit dispositif est une fonction de réception d'un signal de télévision et une autre fonction du dispositif est une fonction de réception d'un signal infrarouge. L'invention concerne également un programme d'ordinateur de pilotage d'un dispositif multifonctions destiné à être connecté audit ordinateur, ledit programme comportant des instructions de code logiciel qui, lorsque exécutées par un calculateur dudit ordinateur, entraînent : - en réponse à la réception d'un identifiant de dispositif, l'exécution, par ledit ordinateur, d'un pilote du dispositif associé audit identifiant de dispositif ; - en réponse à la réception d'une liste des fonctions dudit dispositif, le déclenchement, par le pilote du dispositif et sur ledit ordinateur, de l'exécution de pilotes associés auxdites fonctions listées et ; - la gestion, par ledit pilote du dispositif, des flux de données entre les différentes fonctions du dispositif et lesdits pilotes de fonction correspondants. Selon d'autres fonctionnalités de ce programme : - il comporte des instructions de code logiciel qui, lorsque exécutées par un calculateur dudit ordinateur, entraînent à l'issue de l'exécution du pilote du dispositif, la transmission, vers le dispositif, d'un module de contrôle apte à établir ladite liste des fonctions ; et - il comporte des instructions de code logiciel qui, lorsque exécutées par un calculateur dudit ordinateur, entraînent le traitement d'un des flux de données provenant dudit dispositif. L'invention sera mieux décrite à la lumière de la description qui va suivre, faite en référence aux figures annexées, sur lesquelles : la figure 1 représente schématiquement un ordinateur connecté à un dispositif multifonctions ; et la figure 2 représente l'organigramme du procédé de l'invention. Sur la figure 1, on a représenté un ordinateur, tel qu'un ordinateur personnel 2, sur lequel fonctionne de manière classique un système d'exploitation ou OS. Cet ordinateur 2 est connecté par l'intermédiaire d'une liaison 4 de type USB à un dispositif 6 de réception de télévision commandé par infrarouge. Dans l'exemple, ce dispositif se présente sous la forme d'une carte électronique fonctionnant grâce à l'alimentation fournie par la liaison USB 4. La carte 6 est apte à mettre en oeuvre plusieurs fonctions. Une première fonction FN1 permet la réception d'un flux de données de télévision et notamment, d'un programme de télévision numérique ou analogique. Une seconde fonction FN2 permet la réception d'un flux de données infrarouges correspondant à la sélection d'un canal de télévision émis par une télécommande infrarouge. L'intégration sur une carte électronique de chaînes de traitement pour de tels flux de données est classique et ne sera pas décrite plus en détails ici. Par ailleurs, la carte 6 comporte également une mémoire permanente 8 telle qu'une EEPROM dans laquelle sont stockés un identifiant de dispositif noté ID et une liste des fonctions mises en oeuvre par la carte 6 notée FCTLIST. Enfin, l'ordinateur 2 a accès à une base de données 10 comprenant des pilotes ou drivers . Cette base de données 10 contient notamment des pilotes notés DRVFNI, DRVFN2 et DRVID, associés respectivement à chacune des fonctions FN1 et FN2 et à l'identifiant de dispositif ID. En référence à la figure 2, on va maintenant décrire le procédé de connexion du dispositif multifonctions selon l'invention. Lorsque la carte 6 est connectée à l'ordinateur 2 pour la première fois, il s'en suit une phase d'énumération entre le système d'exploitation OS et la carte 6. Cette phase d'énumération comporte une étape 20 de transmission par la carte 6 de l'identifiant de dispositif ID vers l'ordinateur. Cette étape est réalisée de manière classique notamment grâce à l'utilisation d'une fonction d'énumérateur de bus mise en oeuvre par l'interface USB. A l'issue de cette étape 20 de transmission, le système d'exploitation récupère dans la base de données 10 le pilote du dispositif 6 DRVID et l'exécute lors d'une étape 22. L'exécution du pilote DRVID entraîne l'obtention par l'ordinateur de la liste des fonctions FCTLIST de la carte 6, lors d'une étape 24. Ceci est fait par échange de requêtes et de réponses entre le système d'exploitation OS et la carte 6. Le pilote du dispositif DRVID comprend une structure particulière apte à, lorsqu'il est exécuté, déclencher l'exécution d'autres pilotes et notamment, l'exécution des pilotes des fonctions FN1 et FN2. En outre, le pilote DRVID est apte à gérer les flux entre différents pilotes et le dispositif comme cela sera décrit plus en détails plus loin. Le procédé comprend ensuite une analyse de la liste des fonctions FCTLIST lors d'une étape 26, qui aboutit au déclenchement, par le pilote de dispositif DRVID, de l'exécution sur l'ordinateur 2 des pilotes associés aux fonctions listées, c'est-à-dire des pilotes DRVFNI et DRVFN2 lors d'une étape 28. Enfin, le procédé de l'invention comprend une étape 30 de gestion par le pilote de dispositif DRVID, des flux de données entre la carte 6 et les pilotes de fonctions DRVFN1 et DRVFN2. Ainsi, les fonctions FN1 et FN2 communiquent avec leurs pilotes correspondants DRVFN1 et DRVFN2 au travers du pilote de dispositif DRVID. Plus précisément, dans l'exemple, les flux de données émis par les chaînes de traitement correspondant aux fonctions FN1 et FN2 sont émis sur le bus USB 4 en utilisant le même identifiant de dispositif, c'est-à-dire l'identifiant ID, mais avec en plus, un indicateur ou étiquette repérant les différentes fonctions. Les flux de données émis sur la liaison USB sont donc référencés par le même identifiant ID et sont adressés au pilote correspondant, c'est-à-dire au pilote DRVID. Le pilote DRVID étant adapté pour gérer les flux de données, il repère les indicateurs correspondants aux différentes fonctions pour orienter les flux de données vers chacun des pilotes de fonction. Ultérieurement, l'ordinateur 2 est mis en veille ce qui, dans l'exemple, entraîne une coupure de l'alimentation sur la liaison USB 4. Lorsque l'ordinateur sort de la période veille, le pilote du dispositif DRVID vérifie la présence du dispositif correspondant sur la liaison USB. Cette vérification est positive puisque l'identifiant ID est mémorisé de manière permanente dans la carte 6. En conséquence, les communications reprendront directement et sans interruption entre la carte 6 et le pilote du dispositif DRVID. Ce pilote DRVID gère ensuite les flux entre les différentes chaînes de traitement correspondant aux fonctions FN1 et FN2 et les pilotes correspondants DRVFNI et DRVFN2 comme décrit précédemment. Ainsi, le problème décrit initialement est résolu grâce au pilote de l'invention et la coupure d'alimentation n'altère pas le fonctionnement de la carte et de l'ordinateur. Bien entendu, d'autres modes de réalisation sont également possibles. Dans une variante, le pilote de dispositif DRVID est confondu avec le pilote de l'une des fonctions. Dans une autre variante, la liste des fonctions présentes sur la carte 6 peut être établie dynamiquement et non statiquement comme dans l'exemple décrit. Dans un tel mode de réalisation, lorsque la carte 6 est connectée à l'ordinateur, le pilote de la carte est exécuté et commande la transmission d'un module de contrôle sur la carte. Ce module de contrôle, une fois transmis à la carte, vérifie les fonctions disponibles sur la carte et établit la liste des fonctions à transmettre au pilote de dispositif DRVID dans l'ordinateur. Le procédé continue ensuite tel que décrit précédemment. En cas de rupture d'une alimentation et de reprise ultérieure, la transmission du module de contrôle et l'énumération dynamique peuvent être réalisées de nouveau mais en aucun cas le dispositif ne présente un identifiant différent de ceux auxquels sont associés les pilotes chargés dans la mémoire. Par conséquent, les pilotes de fonctions ne sont jamais détruits de la mémoire de l'ordinateur et les logiciels applicatifs continuent donc de fonctionner normalement. En effet, lors de la reprise du fonctionnement, l'ordinateur et la carte sont toujours aptes à dialoguer grâce au pilote de dispositif. Si le module de contrôle est nécessaire pour les communications, il est transmis à nouveau pour commander l'exécution des pilotes correspondants, une fois reçue la liste des fonctions. Si ce module n'est pas nécessaire, les pilotes de fonction communiquent directement au travers du pilote du dispositif sans qu'aucune énumération ne soit nécessaire. Par ailleurs, d'autres modes de réalisation qu'une connexion de type USB peuvent être envisagés, tels que des connexions de type PCI, l'utilisation de tout type de flux de télévision analogique ou numérique. Dans un mode de réalisation utilisant une interface de type PCI, le dispositif est connecté lorsque l'ordinateur est éteint et est détecté par le BIOS au démarrage. Ultérieurement, ce sont des pilotes gérés par le système d'exploitation qui prennent en charge les échanges avec le dispositif. Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée à l'utilisation de deux fonctions sur un même dispositif mais peut bien entendu être appliquée à un nombre plus important de fonctions
Ce procédé de connexion d'un dispositif multifonctions (6) à un ordinateur (2) est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- la transmission par ledit dispositif d'un identifiant de dispositif (ID) vers ledit ordinateur ;- l'exécution, par ledit ordinateur, d'un pilote du dispositif (DRVID) associé audit identifiant de dispositif ;- l'obtention d'une liste des fonctions du dispositif (FCTLIST) par ledit ordinateur ;- le déclenchement, par le pilote du dispositif et sur ledit ordinateur, de l'exécution de pilotes (DRVFN1, DRVFN2) associés auxdites fonctions listées et ;- la gestion, par ledit pilote du dispositif, des flux de données entre les différentes fonctions du dispositif et lesdits pilotes de fonction correspondants.
1. Procédé de connexion d'un dispositif multifonctions (6) à un ordinateur (2), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - la transmission (22) par ledit dispositif d'un identifiant de dispositif (ID) vers ledit ordinateur ; - l'exécution (24), par ledit ordinateur, d'un pilote du dispositif (DRVID) associé audit identifiant de dispositif ; -l'obtention (26) d'une liste des fonctions du dispositif (FCTLIST) par ledit ordinateur ; - le déclenchement (28), par le pilote du dispositif et sur ledit ordinateur, de l'exécution pilotes (DRVFN1, DRVFN2) associés auxdites fonctions listées et ; - la gestion (30), par ledit pilote du dispositif, des flux de données entre les différentes fonctions du dispositif et lesdits pilotes de fonction correspondants. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape d'exécution du pilote du dispositif entraîne la transmission, vers le dispositif, d'un module de contrôle apte à établir ladite liste des fonctions. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit pilote du dispositif est également un pilote de l'une des fonctions du dispositif. 25 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'une des fonctions dudit dispositif est une fonction de réception d'un signal de télévision (TV) et une autre fonction du dispositif est une fonction de réception d'un signal infrarouge (IR). 30 5. Programme d'ordinateur de pilotage d'un dispositif multifonctions (6) destiné à être connecté audit ordinateur (2), ledit programme comportant des 10 15 20 instructions de code logiciel qui, lorsque exécutées par un calculateur dudit ordinateur, entraînent : - en réponse à la réception (20) d'un identifiant de dispositif (ID), l'exécution (22), par ledit ordinateur, d'un pilote du dispositif (DRVID) associée audit identifiant de dispositif ; - en réponse à la réception (26) d'une liste des fonctions (FCTLIST) dudit dispositif, le déclenchement (28) par le pilote du dispositif et sur ledit ordinateur, de l'exécution de pilotes (DRVFN1, DRVFN2) associés auxdites fonctions listées et ; - la gestion (30), par ledit pilote du dispositif, des flux de données entre les différentes fonctions du dispositif et lesdits pilotes de fonction correspondants. 6. Programme d'ordinateur selon la 5, caractérisé en ce 15 qu'il comporte des instructions de code logiciel qui, lorsque exécutées par un calculateur dudit ordinateur, entraînent à l'issue de l'exécution du pilote du dispositif, la transmission, vers le dispositif, d'un module de contrôle apte à établir ladite liste des fonctions. 20 7. Programme d'ordinateur selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions de code logiciel qui, lorsque exécutées par un calculateur dudit ordinateur, entraînent le traitement d'un des flux de données provenant dudit dispositif. 10
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 12,G06F 13
H04L 12/12,G06F 13/10
FR2901119
A1
DISPOSITIF SUPPORT D'UN IMPLANT CHIRURGICAL A MEMOIRE DE FORME
20,071,123
L'invention se rattache au secteur technique des implants chirurgicaux à mémoire de forme, et plus particulièrement au matériel pour leur stockage et leur manipulation. Il est parfaitement connu pour un homme du métier d'utiliser des implants orthopédiques à mémoire de forme pour réduire des fractures ou autres nécessitant une ostéosynthèse. C'est le cas notamment des arthrodèses interphalangiennes de la main et du pied. Parmi ces différents types d'implants, on peut citer les agrafes d'ostéosynthèse du type bipode ou quadripode par exemple et les implants intramédullaires. En outre, en fonction du type d'alliage utilisé, on distingue les implants à mémoire de forme chaude et les implants à mémoire de forme froide. Généralement, les implants sont stockés contraints dans un support afin de conserver une forme permettant leur introduction dans la ou les parties d'os considérée(s). Par exemple, une agrafe bipode du type de celle connue sous la marque MEMOCLIP est soumise à une opération pour maintenir les pattes de manière parallèle. Les deux pattes de l'agrafe sont positionnées dans deux trous formés parallèlement dans l'épaisseur d'un support en polyéthylène par exemple. Ces dispositions permettent de maintenir parallèles les deux pattes de l'agrafe pendant le stockage et le transport. Cette position parallèle des deux pattes correspond à la forme d'introduction de l'agrafe. L'ensemble du support avec l'agrafe est stocké au froid, l'agrafe étant retirée avec une pince appropriée en vue de son implantation. D'une manière connue, à la température du corps, les pattes de l'agrafe se referment pour mettre en compression le foyer d'ostéosynthèse considéré. Cette solution n'est pas totalement satisfaisante étant donné que les supports utilisés sont relativement massifs et surtout imposent un contact surfacique avec des parties mobiles de l'implant. Par exemple, dans le cas d'une agrafe, comme indiqué ci-dessus, la totalité de la longueur des pattes est en contact dans les trous du support. Les mêmes inconvénients se retrouvent dans le cas d'un implant à mémoire de forme du type intramédullaire, par exemple du type de ceux dont les pattes forment sensiblement un X, et où la totalité de la longueur desdites pattes est en contact dans le trou du support. On renvoie à la figure 1 qui montre une agrafe d'ostéosynthèse positionnée dans un support selon l'état antérieur de la technique et à la figure 2 qui montre un implant intramédullaire positionné dans un support considéré également selon l'état antérieur de la technique. Il en résulte plusieurs inconvénients. Le frottement de l'implant, dans son support, étant important, on ne peut exclure des risques d'arrachement de la matière. De même, l'importance de la surface de contact dans le support oblige d'avoir une surface de contact la plus lisse possible, de sorte qu'il est difficilement envisageable d'utiliser des implants à mémoire de forme dont les pattes présentent, par exemple, des aspérités d'ancrage. On observe également qu'au moment du retrait de l'implant de son support, il n'est pas possible de maintenir les parties mobiles (les pattes, par exemple) par un instrument ou directement par l'os. Il peut en résulter des mouvements non souhaités, notamment lorsque l'implant n'est pas suffisamment froid, interdisant sa pose ou, à tout le moins, la rendant particulièrement délicate. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est d'assurer le maintien, dans leur position d'introduction, des parties mobiles de l'implant orthopédique à mémoire de forme, depuis son stockage jusqu'au moment de son impaction sur le patient, avec la possibilité d'avoir une plus grande liberté au niveau du profil de l'implant. Pour résoudre ce problème, il a été conçu et mis au point un présentant des pattes d'ancrage pour son impaction dans une partie d'os. Ce dispositif comprend des agencements ou moyens aptes à coopérer avec une partie seulement des pattes d'ancrage pour les maintenir contraintes selon une position d'écartement correspondant à leur introduction dans la partie d'os considérée. Compte tenu de ces caractéristiques, il en résulte que le dispositif support permet le maintien de l'implant avec une zone de contact la plus faible possible et à un endroit déterminé afin de permettre de créer, par exemple, des aspérités d'ancrage au niveau des pattes et de laisser des zones libres pour, par exemple, la mise en place d'une pince de préhension et de manipulation. En fonction du type d'implant utilisé, l'invention concerne un ou plusieurs dispositifs supports pouvant éventuellement être combinés avec une pince pour la manipulation dudit implant. Ainsi, différentes solutions techniques sont envisagées. Dans le cas d'un implant sous forme d'une agrafe bipode ou quadripode, le dispositif comprend un corps de préhension présentant des agencements de maintien en position parallèle des pattes de l'agrafe, lesdits agencements étant conformés pour coopérer sensiblement au niveau d'une partie de raccordement desdites pattes, de manière à ne pas interférer avec des aspérités d'ancrage que peuvent présenter les pattes. Dans le cas d'un implant du type intramédullaire dont les pattes forment sensiblement un X, le dispositif est constitué, pour chacun des côtés transversaux du X, par un ensemble préhenseur présentant des agencements aptes à enserrer une partie des deux pattes considérées du même côté transversal de manière à les maintenir en position rapprochée. Les agencements sont constitués par une boucle semi-ouverte apte à enserrer une partie des pattes ne présentant pas d'aspérités d'ancrage et apte à laisser une zone intermédiaire libre pour le positionnement d'une pince au moment de l'impaction. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe, à caractère schématique, montrant un support selon l'état de la technique dans le cas d'une agrafe d'ostéosynthèse à mémoire de forme ; - la figure 2 est une vue en coupe, à caractère schématique, montrant un implant intramédullaire à mémoire de forme positionné dans un support selon l'état antérieur de la technique ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un exemple connu d'un implant à mémoire de forme constituant une agrafe quadripode ; - les figures 4 et 5 sont des vues en perspective montrant une forme de réalisation du dispositif support selon l'invention, dans le cas d'un implant à mémoire de forme du type de celui illustré figure 3; -la figure 6 est une vue en perspective d'un implant à mémoire de forme du type intramédullaire et dont les pattes formes sensiblement un X ; - la figure 7 est une vue en perspective montrant une forme de réalisation du dispositif support, dans le cas d'un implant du type de celui illustré figure 6, afin de le maintenir positionné selon une forme correspondant à son introduction ; - les figures 8 à 15 montrent l'utilisation du dispositif support illustré figure 7, pour l'introduction dans l'os de l'implant à mémoire de forme intramédullaire illustré figure 6. Comme indiqué, le dispositif support selon l'invention trouve une application pour tout type d'implant orthopédique à mémoire de forme, notamment dans le cas d'agrafes d'ostéosynthèse (figure 3) et d'implant intramédullaire (figure 5). Par mémoire de forme, on entend tout matériau déformable par effet d'élasticité compte tenu de la nature même du matériau ou par changement de température (élévation ou abaissement). Quelle que soit sa forme de réalisation, l'implant orthopédique à mémoire de forme, désigné dans son ensemble par (I), comprend des pattes d'ancrage (P) pour son impaction dans la ou les parties d'os considérées. Selon une caractéristique à la base de l'invention, le dispositif support comprend des moyens aptes à coopérer avec une partie seulement des pattes d'ancrage (P), afin de les maintenir contraintes, selon une position d'écartement correspondant à leur introduction dans la ou les parties considérées. La figure 3 montre une agrafe d'ostéosynthèse à mémoire de forme du type quadripode. D'une manière parfaitement connue, ce type d'agrafe (1) comprend quatre pattes (la), (lb), (lc), (ld) réunies par une partie médiane (le) de forme quelconque. Les différentes pattes (la), (lb), (lc), (ld) peuvent être approchées deux à deux, sous l'effet de l'élasticité de l'alliage à mémoire de forme utilisé et sous l'effet de l'élévation de température, selon une flèche (F) ou (F 1). Dans ce cas, le dispositif support selon l'invention est constitué par un corps de préhension (2) présentant, à l'une de ses extrémités, des agencements de maintien en position parallèle des différentes pattes (la), (lb), (lc), (ld). Par exemple, comme le montrent les figures 4 et 5, la base du corps de préhension (2) présente deux ailes parallèles (2a) et (2b) qui délimitent une ouverture en U renversé (2c). Après positionnement du corps (2), les deux ailes (2a) et (2b) sont disposées entre les faces internes en regard des pattes (la) et (lc), d'une part, et (lb) et (ld), d'autre part, évitant ainsi auxdites pattes de se rapprocher selon la flèche (F1). Autrement dit, les ailes (2a) et (2b) maintiennent en position parallèle les pattes (la) et (lc), et (lb) et (ld) correspondant à la position d'introduction. D'une manière importante, les ailes (2a) et (2b) coopèrent sur une zone de surface réduite (1f) des pattes permettant ainsi de former des aspérités d'ancrage (1g). Dans le cas où les pattes (la) et (lb), d'une part, et (1c) et (1d), d'autre part, sont conformées pour se rapprocher naturellement sous l'effet de la mémoire de forme selon les flèches (F), une languette supplémentaire (3) peut être insérée entre les faces internes en regard des pattes (la), (lb) et (lc), (ld) (figures 4 et 5). Dans cet exemple de réalisation, le dispositif support, sous forme d'un corps de préhension (2), permet bien évidemment de saisir l'agrafe en vue de son impaction. La figure 6 montre un implant à mémoire de forme du type intramédullaire (4) dont les pattes (4a), (4b), (4c) et (4d) forment sensiblement un X. Pour ce type d'implant, le dispositif support selon l'invention comprend deux ensembles quasi-identiques (El) et (E2) coopérant chacun avec les côtés transversaux du X, c'est-à-dire avec les pattes (4a) et (4b), d'une part, et les pattes (4c) et (4d), d'autre part. Chacun des ensembles préhenseurs (El) et (E2) présente des agencements aptes à enserrer une partie des deux pattes (4a) et (4b), d'une part, et des deux pattes (4c) et (4d), d'autre part, de manière à les maintenir en position rapprochée correspondant à leur forme d'introduction (figure 7). Plus particulièrement, les agencements de rapprochement sont constitués par une boucle semi-ouverte (5) apte à enserrer, sur une zone réduite, une partie (4e) des pattes ne présentant pas d'aspérités d'ancrage (4f). Chaque boucle (5) est prolongée, de part et d'autre, par des branches (5a) et (5b) conformées à leur extrémité libre pour constituer un anneau ouvert (5c), (5d) apte à agir par élasticité sur ladite boucle. Bien évidemment, ces agencements en forme de boucles ne doivent pas être considérés comme limitatifs. Comme le montre la figure 7, après mise en place des ensembles préhenseurs (El) et (E2), de part et d'autre de l'implant (4), les boucles (5) maintiennent rapprochées les pattes (4a) et (4b), d'une part, et (4c) et (4d), d'autre part, et laissent subsister une zone intermédiaire libre pour le positionnement d'une pince (6) au moment de l'impaction dudit implant (4). On renvoie aux figures 8 à 15 qui montrent les principales étapes pour l'introduction de l'implant (4) dans deux os (01) et (02), par exemple. A la figure 8, la pince (6) est disposée du côté des branches (4c) et (4d) maintenues fermées par la boucle correspondante (5). L'ensemble préhenseur (El) est ensuite retiré, les pattes (4c) et (4d) étant maintenues fermées par la pince (6) (figure 9). Il est alors possible d'introduire, à mi-course, l'implant (4) dans l'os (01) (figure 10). On observe que les pattes (4c) et (4d) demeurent en position fermée par l'os (01), tandis que les pattes (4a) et (4b) demeurent fermées par la boucle (5) de l'ensemble préhenseur (E2). La pince (6) est ensuite déplacée sur la zone libre qui apparaît du côté des pattes (4a) et (4b) (figure 11). Il est alors possible de retirer l'ensemble préhenseur (E2), étant donné que les pattes (4a) et (4b) demeurent fermées par la pince (6) (figure 12). 5 10 15 L'opérateur peut ensuite engager l'os (02) jusqu'à mi-course sur les pattes (4a) et (4b) qui demeurent fermées par la pince (6), en observant que l'os (02) a pris le relais (figure 13). Il suffit ensuite de retirer la pince (6) et de finir d'engager l'os (02) sur l'implant (4) (figure 14), les branches (4a), (4b) et (4c) étant alors aptes à s'écarter sous l'effet de la mémoire de forme (élévation de la température) ou par effet de super élasticité. Il apparaît donc que le dispositif support selon l'invention, permet d'assurer, d'une manière fiable et simple, le réel maintien des implants à mémoire de forme étant donné que le dispositif n'est retiré que lorsque l'os ou une pince a pris le relais pour assurer un tel maintien. On rappelle également que le dispositif support coopère avec seulement une zone de portée réduite de l'implant permettant ainsi d'avoir des pattes crantées pour améliorer l'ancrage dans l'os. 20 Les avantages ressortent bien de la description
L'implant (4) présente des pattes d'ancrage pour son impaction dans une partie d'os.Le dispositif comprend des agencements (5) ou moyen (2) aptes à coopérer avec une partie seulement des pattes d'ancrage pour les maintenir contraintes selon une position d'écartement correspondant à leur introduction dans la partie d'os considérée.
1- Dispositif support d'un implant chirurgical à mémoire de forme présentant des pattes d'ancrage pour son impaction dans une partie d'os, caractérisé en ce qu'il comprend des agencements (5) ou moyen (2) aptes à coopérer avec une partie seulement des pattes d'ancrage pour les maintenir contraintes selon une position d'écartement correspondant à leur introduction dans la partie d'os considérée. -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, dans le cas d'un implant (4) du type intramédullaire dont les pattes forment sensiblement un X, ledit dispositif est constitué pour chacun des côtés transversaux du X, par un ensemble préhenseur (El) et (E2) présentant les agencements (5) aptes à enserrer une partie des deux pattes considérées du même côté transversal de manière à les maintenir en position rapprochée. - 3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les agencements (5) sont constitués par une boucle semi-ouverte apte à enserrer une partie des pattes ne présentant pas d'aspérités d'ancrage et apte à laisser une zone intermédiaire libre pour le positionnement d'une pince (6) au moment de l'impaction. - 4- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la boucle (5) est prolongée, de part et d'autre, par des branches (5a) et (5b) conformées à leur extrémité libre pour constituer un anneau ouvert (5c) apte à agir sur ladite boucle par élasticité.-5- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, dans le cas d'un implant sous forme d'une agrafe bipode ou quadripode (1), le moyen est constitué par un corps de préhension (2) présentant des agencements (2a) et (2b) de maintien en position parallèle des pattes de l'agrafe (1). -6- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les agencements (2a) et (2b) de maintien en position parallèle des pattes sont conformés pour coopérer sensiblement au niveau d'une partie de raccordement desdites pattes, de manière à ne pas interférer avec des aspérités d'ancrage (1g) que peuvent présenter les pattes.
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/10,A61B 17/068
FR2901261
A1
APPAREIL DE MANUTENTION DE CHARGE
20,071,123
La présente invention concerne un , notamment de charge suspendue, du type comprenant une structure porteuse se présentant sous forme d'un corps allongé, tel que poutre, rail, bras, et un treuil de manutention de charge porté par ladite structure. io Le transport de charges suspendues, au moyen d'appareils appropriés, est un procédé courant dans de nombreuses industries nécessitant la manipulation de lourdes charges. De nombreux dispositifs existent à cet effet. Ils se composent d'une structure porteuse, généralement une poutre sous laquelle un chariot est monté à coulissement. Ledit chariot peut se déplacer le long de la poutre et 15 présente un treuil motorisé dont le câble est destiné à porter la charge à manipuler. La poutre est elle-même mobile le long de deux rails suspendus, afin d'autoriser un déplacement du treuil selon deux axes. Le câble est apte à s'enrouler ou se dérouler suivant les consignes données par l'opérateur afin de provoquer l'élévation ou l'abaissement de ladite charge. 20 Dans les dispositifs actuels, l'axe longitudinal du treuil est placé parallèlement à l'axe de la poutre de manière à ce que l'axe médian dudit treuil soit en général dans un plan vertical confondu avec celui passant par l'axe longitudinal médian de la poutre. Cependant, le tambour du treuil ayant un rayon non nul, le point 25 de suspension du câble ne se trouve pas à la verticale de l'axe médian de la poutre porteuse. Il en va de même du centre de gravité de l'ensemble treuil et câble qui n'est pas nécessairement situé sur l'axe médian dudit chariot. En effet, la présence habituelle de modules de commandes rapportés sur les faces latérales du treuil décale généralement le centre de gravité de ce dernier 30 latéralement. Dans ce cas, le centre de gravité n'est pas situé à la verticale de l'axe médian de la structure porteuse. Les positions excentrées de la charge et du centre de gravité du treuil vont donc induire un couple sur la structure porteuse comme l'illustre la figure 1. Ce couple peut être relativement important en cas de lourdes charges, si le tambour d'enroulement présente un large diamètre ou bien si le centre de gravité du treuil est considérablement éloigné de l'axe médian dudit treuil. De plus, l'effet ce couple peut être accentué par un balancement éventuel de la charge et il en résulte une flexion voire un endommagement de la structure porteuse ou des moyens de liaison du treuil à s ladite structure. Cet effet est systématiquement présent lorsque la commande de déplacement du chariot s'opère à partir du câble par inclinaison de ce dernier. Un but de l'invention est donc de proposer un appareil de manutention de io charge, notamment de charge suspendue, dont la conception permet de réduire sensiblement, voire d'annuler, tout couple exercé par le treuil et la charge sur la structure porteuse afin d'éviter un endommagement de ladite structure ou des moyens de liaison entre structure et treuil. 15 A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de manutention de charge, notamment de charge suspendue, du type comprenant une structure porteuse se présentant sous forme d'un corps allongé, tel que poutre, rail, bras, et un treuil de manutention de charge porté par ladite structure et des moyens de liaison du treuil à ladite structure porteuse, caractérisé en ce que le plan 20 vertical, passant par l'axe d'inertie longitudinal de la structure porteuse, forme, avec le plan vertical passant le centre de gravité du treuil et le point de suspension du câble sur le tambour du treuil, un angle inférieur à 10 de manière à réduire fortement les couples de torsion exercés par le treuil et la charge suspendue à l'extrémité du câble de treuil. 25 Le positionnement du point de suspension de la charge à la verticale de l'axe d'inertie de la structure porteuse permet d'annuler le couple exercé par la charge sur ladite structure alors que le positionnement du centre de gravité du treuil à la verticale dudit axe d'inertie permet d'annuler le couple exercé par 30 ledit treuil sur la structure porteuse. L'invention sera bien comprise à la lecture cle la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente un appareil de manutention de charge conforme à l'état de la technique. La figure 2 représente une vue en perspective d'un appareil de manutention de s charge monté sur une structure porteuse. La figure 3 représente une vue de dessous de l'appareil de manutention de la figure 2 et i0 La figure 4 représente une vue partielle en position éclatée des éléments constitutifs d'un appareil de manutention conforme à l'invention. La figure 1 représente un appareil de manutention de charge conforme à l'état de la technique. Cet appareil comporte un treuil, monté à l'extrémité d'une 15 structure porteuse, constituée ici d'un poutre creuse délimitant un chemin de guidage pour un chariot portant ledit treuil. Dans ce cas, le treuil est disposé de manière à ce que son axe longitudinal médian soit placé à la verticale de l'axe longitudinal médian de la structure porteuse. Ainsi, l'effort exercé par la charge sur ladite structure n'est pas exercé à la verticale de l'axe longitudinal de la 20 structure. Cet effort induit un couple de torsion sur ladite structure, ce qui peut l'endommager. De même, la configuration de l'appareil de manutention de charge représenté à la figure 1 ne tient pas compte de la position du centre de gravité du treuil. Si ledit centre de gravité est décalé latéralement par rapport à l'axe longitudinal de l'appareil, un couple de torsion est également induit sur la 25 structure. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients et de limiter fortement les couples induits par la charge 13 et l'appareil sur la structure 1 porteuse. Comme représenté à la figure 2, l'appareil de manutention de charge 13, objet 30 de l'invention, est généralement constitué d'un treuil 2 comportant un tambour 6 d'enroulement d'un câble 5 et des moyens d'enrouler et/ou dérouler ledit câble 5. Le treuil 2 est monté sur une structure 1 porteuse et la charge 13 à déplacer est portée par le câble 5. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, la structure 1 porteuse est constituée d'une poutre creuse délimitant un chemin 11 de guidage d'un chariot 10, ledit chariot 10 étant couplé par des moyens de liaison appropriés à une platine 7 du treuil 2. Le chariot 10, auquel le treuil est relié, est monté à s coulissement sur la structure 1 porteuse afin d'autoriser notamment un déplacement de la charge 13 suspendue, par déplacement du treuil 2 le long de la structure 1 porteuse. Il doit être noté que la poutre de la structure 1 porteuse est également elle-même généralement rnobile le long de deux rails parallèles pour obtenir un déplacement du treuil 2 suivant au moins deux axes. 10 L'objet de l'invention porte sur le positionnement du treuil 2 par rapport à la structure 1 porteuse. On positionne de préférence le treuil 2 de manière à ce que le plan vertical passant par l'axe (XX') d'inertie longitudinal de la structure 1 porteuse forme, avec le plan vertical passant par le centre 3 de gravité du treuil 15 2 et le point 4 de suspension du câble 5 sur le tambour 6 du treuil 2, un angle inférieur à 10 de manière à réduire fortement les couples de torsion exercés par le treuil 2 et la charge 13 suspendue à l'extrémité du câble 5 de treuil 2. Cette disposition du treuil 2, représentée à la figure 3, permet de réduire fortement voire d'annuler les couples exercés par la charge 13 et le treuil 2 sur 20 la structure 1 porteuse, notamment sur le chariot 10. L'axe longitudinal de la structure 1 porteuse est représenté par la référence )X' sur la figure 3 et correspond ici sensiblement à l'axe longitudinal médian de la poutre constitutive de la structure porteuse. Le but de l'invention est de placer les points d'application des poids de l'ensemble treuil-câble et celui de la charge 13, à la 25 verticale de cet axe de manière à ce que les forces exercées par ces éléments n'induisent pas de couple sur la structure 1 porteuse. Le point d'application du poids du treuil 2 est son centre de gravité. Suivant la configuration dudit treuil 2, et en particulier l'ajout ou non de modules d'automatisme sur ses faces latérales, la position du centre de gravité peut varier. Le réglage de la position 30 du treuil 2 est donc différent d'un modèle de treuil à un autre. Le point d'application du poids de la charge 13 sur le treuil 2 est situé au niveau du point 4 de suspension de ladite charge 13, c'est-à-dire le point du câble 5 le plus proche de ladite charge 13 à être en contact avec le tambour 6 d'enroulement. Le but de l'invention est donc de placer les deux points 3, 4 décrits ci-dessus à 2901261 la verticale de l'axe XX'. Afin de réaliser ce positionnement du treuil 2, il est avantageux de disposer de moyens de réglage de la position dudit treuil 2. Ainsi, le treuil 2 est monté, de préférence, orientable par rapport à la structure 1 porteuse, pour d'une part, optimiser l'alignement entre le plan vertical passant par le centre 3 de gravité du treuil 2 et le point 4 de suspension du câble 5 sur le tambour 6 du treuil 2, et le plan vertical passant par l'axe longitudinal de la structure 1 porteuse et d'autre part, maintenir le point 4 de suspension du câble 5 sur le tambour 6 à io l'intérieur du polygone de sustentation formé par la structure 1 porteuse. Les moyens permettant de régler l'orientation du treuil permettent alors de positionner au mieux le centre 3 de gravité dudit treuil 2 et le point 4 de suspension de la charge 13 à la verticale de l'axe XX' de la structure 1 porteuse. De manière générale, l'orientation du treuil 2 par rapport à la 15 structure 1 porteuse est obtenue par déplacement angulaire dudit treuil 2 par rapport au plan vertical passant par l'axe XX' de la structure 1 porteuse. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le treuil 2 est équipé d'une platine 7 pourvue d'au moins une lumière 8 oblongue, chaque lumière 8 20 oblongue coopérant avec au moins un organe de serrage (non représenté) pour la fixation à ladite platine 7, d'au moins une pièce 12 de liaison du treuil 2 à la structure 1 porteuse, le réglage de l'orientation du treuil 2 par rapport à la structure 1 porteuse étant obtenu à partir de la position de chaque organe de serrage à l'intérieur de sa lumière 8. Le treuil 2 est en effet pourvu d'une platine 25 7 au niveau de sa face supérieure. Ladite platine 7 permet de réaliser la liaison entre le treuil 2 et la structure 1 porteuse et possède une conception particulière. En effet, la platine 7 décrite à la figure 2 est équipée de préférence de deux lumières 8 oblongues. Lesdites lumières 8, permettant le réglage de l'orientation du treuil 2, sont de préférence disposées perpendiculairement à 30 l'axe longitudinal dudit treuil 2. L'utilisation de deux lumières 8 distinctes confère au treuil 2 deux degrés de liberté de mouvement, autorisant ainsi une orientation quelconque de la platine 7 dans un plan horizontal. On peut alors positionner aisément le centre 3 de gravité du treuil 2 à la verticale de l'axe XX' par déplacement du treuil suivant l'axe d'une lumière 8. Une fois la position d'une des lumières 8 par rapport à la structure 1 porteuse déterminée, on règle la position du point 4 de suspension par mouvement du treuil suivant l'axe de la seconde lumière 8. Pour immobiliser le treuil 2 dans une orientation donnée, on utilise au moins un organe de serrage par lumière 8, généralement un boulon. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 1, la liaison entre le treuil 2 et le chariot 10 coulissant sous la structure 1 porteuse est réalisée par l'intermédiaire d'une pièce 12 de liaison. Cette la pièce 12 de liaison du treuil 2 à la structure 1 porteuse est munie de lumières 9 oblongues permettant un io réglage de la position dudit treuil 2 suivant l'axe longitudinal de ladite structure 1 porteuse. Cette pièce 12 de liaison est avantageusement constituée d'une plaque métallique pliée affectant la forme d'une équerre, l'une de ses faces 14 étant en appui sur la platine 7 du treuil 2. Cette face 14 porte deux lumières 9 oblongues, disposées parallèlement à l'axe XX' longitudinal de la structure et 15 positionnées de manière à chevaucher chacune l'une des lumières 8 portées par la platine 7 du treuil 2. Ces lumières 9 permettent un positionnement précis du treuil par rapport au chariot 10 dans la direction de l'axe XX' longitudinal de la structure 1 porteuse, conférant ainsi un troisième degré de liberté de mouvement au treuil 2. On utilise de préférence un même organe de serrage 20 pour immobiliser le treuil dans une lumière 8 portée par la platine 7 et dans la lumière 9, recouvrant ladite lumière 8, portée par la pièce 12 de liaison. Une fois le treuil positionné de manière adéquate par rapport aux deux lumières 8 et 9 se chevauchant, on insère un organe de serrage traversant les deux lumières 8, 9 puis on réalise le serrage afin d'immobiliser ledit treuil 2 dans cette 25 position. La présence de ces deux lumières 9 oblongues supplémentaires autorise également une variation d'écartement entre les organes de serrage. On peut ainsi positionner à volonté le treuil 2 n'importe où à l'intérieur des lumières 8 portées par la platine 7, sans rencontrer de problème d'écartement entre les organes censés être insérés dans lesdites lumières 8. 30 Une fois le treuil 2 positionné de manière à ce que la droite reliant le centre 3 de gravité du treuil 2 au point 4 de suspension de la charge 13 soit à la verticale de l'axe XX' de la structure 1 porteuse, le couple induit par la charge 13 et le treuil 2 sur la structure 1 porteuse est nul. Cependant, lors de l'enroulement ou le déroulement du câble 5, le point 4 de suspension de la charge 13 va se déplacer légèrement sur l'épaisseur du tambour 6. Dans le cas le plus général, le tambour 6 d'enroulement présente une forme cylindrique. L'enroulement ou le déroulement du câble 5 provoque donc un déplacement du point 4 de suspension de la charge 13 le long d'une droite parallèle à l'axe longitudinal du treuil 2. Le treuil 2 étant fixe en rotation par rapport à la structure 1 porteuse, le point 4 de suspension de la charge 13 n'est généralement plus à la verticale de l'axe XX'. Le tambour 6 possédant une épaisseur relativement faible par rapport à la longueur du treuil 2, ce déplacement du point 4 de suspension de la charge 13 ne provoque pas un grand décalage. De manière caractéristique, Na droite reliant ledit point 4 de suspension au centre 3 de gravité du treuil présente un angle inférieur à 10 avec l'axe XX' de la structure porteuse. L'angle présentant une faible valeur, le couple induit par les poids de la charge 13 et du treuil 2 reste faible également. Pour pallier cet inconvénient, le tambour 6 d'enroulement du câble 5 présente, dans un mode de réalisation avantageux, une forme sensiblement conique. Dans cette configuration, la génératrice 15 du tambour 6 d'enroulement n'est pas parallèle à l'axe longitudinal. La génératrice 15 du tambour 6 est de préférence disposée de manière à ce que le centre 3 de gravité du treuil 2 soit sur ladite génératrice 15, dans son prolongement. Une fois le treuil 2 positionné pour un point 4 de suspension donné, la génératrice 15 du tambour 6 d'enroulement se trouve à la verticale de l'axe XX" de la structure 1 porteuse. Ainsi, lorsque le point 4 de suspension se déplace le long de la génératrice 15 du tambour, ledit point 4 de suspension reste à la verticale de l'axe XX' et le couple induit par la charge 13 sur la structure 1 porteuse est nul. La structure 1 porteuse représentée aux figures 2 et 3 est une poutre creuse, délimitant un chemin 11 de guidage pour un chariot 10. Ce chariot 10 comprend une pluralité de galets 16 aptes à s'insérer et à coulisser dans ledit chemin 11 de guidage. Les galets 16 sont portés par des pièces 17 présentant une forme de fourche ou d'étrier, chacune de leurs branches étant munie d'un perçage apte à coopérer avec des perçages équipant la branche verticale de la pièce 12 de liaison entre treuil 2 et structure 1. L'immobilisation de ce montage peut être réalisé par un organe de serrage traversant les perçages équipant les fourches 17 et la pièce 12. Ces moyens de liaison du treuil 2 à la structure 1 porteuse sont adaptés à un montage à coulissement du treuil 2 par rapport à ladite structure 1. Cependant, d'autres types de structure porteuse sont s envisageables. Dans un autre mode de réalisation non représenté, la structure 1 porteuse est un bras, articulé ou non, muni de moyens de solidarisation du treuil 2 au voisinage de son extrémité libre. Lorsque le bras est articulé, les mouvements dudit bras permettent de positionner le treuil 2, il n'est donc plus nécessaire de monter ce dernier à coulissement sur la structure porteuse. On lo peut également utiliser une potence comme structure porteuse. Dans ce cas, à nouveau le treuil 2 est généralement fixe sur la potence. Quelle que soit la structure porteuse utilisée, la conception de l'appareil de manutention de charge, objet de l'invention, permet de réduire forternent le couple exercé par la charge sur ladite structure et de prolonger ainsi sa durée de vie. 15
L'invention concerne un appareil de manutention de charge, notamment de charge suspendue, du type comprenant une structure (1) porteuse se présentant sous forme d'un corps allongé, tel que poutre, rail, bras, un treuil (2) de manutention de charge (13) porté par ladite structure et des moyens de liaison du treuil (2) à ladite structure (1) porteuse.Cet appareil est caractérisé en ce que le plan vertical, passant par l'axe (XX') longitudinal de la structure (1) porteuse, forme, avec le plan vertical passant le centre de gravité du treuil et le point (4) de suspension du câble (5) sur le tambour (6) du treuil (2), un angle (alpha) inférieur à 10 degree , de manière à réduire fortement les couples de torsion exercés par le treuil (2) et la charge (13) suspendue à l'extrémité du câble (5) de treuil (2).
1. Appareil de manutention de charge, notamment de charge suspendue, du type comprenant une structure (1) porteuse se présentant sous forme d'un corps allongé, tel que poutre, rail, bras et un treuil (2) de manutention de charge (13) porté par ladite structure et des moyens de liaison du treuil (2) à ladite structure (1) porteuse, caractérisé en ce que le plan vertical, passant par l'axe (XX') d'inertie longitudinal de la structure (1) porteuse, forme, avec le plan vertical passant le io centre (3) de gravité du treuil et le point (4) de suspension du câble (5) sur le tambour (6) du treuil (2), un angle (a) inférieur à 10 , de manière à réduire fortement les couples de torsion exercés par le treuil (2) et la charge (13) suspendue à l'extrémité du câble (5) de treuil (2). 15 2. Appareil de manutention de charge selon la 1, caractérisé en ce que le treuil (2) est monté orientable par rapport à la structure (1) porteuse, pour, d'une part, optimiser l'alignement entre le plan vertical passant par le centre (3) de gravité du treuil (2) et le point (4) de suspension du câble (5) sur le tambour (6) du treuil (2) et le plan vertical passant par l'axe 20 longitudinal de la structure (1) porteuse et, d'autre part, maintenir le point (4) de suspension du câble (5) sur le tambour (6) à l'intérieur du polygone de sustentation formé par la structure (1) porteuse. 3. Appareil de manutention de charge selon la 2, 25 caractérisé en ce que l'orientation du treuil (2) par rapport à la structure (1) porteuse est obtenue par déplacement angulaire dudit treuil (2) par rapport au plan vertical passant par l'axe longitudinal de la structure (1) porteuse. 4. Appareil de manutention de charge selon l'une des 1 à 3, 30 caractérisé en ce que le treuil (2) est équipé d'une platine (7) pourvue d'au moins une lumière (8) oblongue, chaque lumière (8) oblongue coopérant avec au moins un organe de serrage pour la fixation à ladite platine (7), d'au moins une pièce (12) de liaison du treuil (2) à la structure (1) porteuse, le réglage de l'orientation du treuil (2) par rapport à la structure (1) porteuse étant obtenu à 9i0 partir de la position de chaque organe de serrage à l'intérieur de sa lumière (8). 5. Appareil de manutention de charge selon la 4, caractérisé en ce que la pièce (12) de liaison du treuil (2) à la structure (1) porteuse est munie de lumières (9) oblongues permettant un réglage de la position dudit treuil (2) suivant l'axe longitudinal de ladite structure (1) porteuse. 6. Appareil de manutention de charge selon la 4, caractérisé en ce que la structure (1) porteuse est constituée d'une poutre io creuse délimitant un chemin (11) de guidage d'un chariot (10), ledit chariot (10) étant couplé par des moyens de liaison appropriés à la platine (7) du treuil (2). 7. Appareil de manutention de charge selon la 1, caractérisé en ce que la structure (1) porteuse est un bras, articulé ou non, is muni de moyens de solidarisation du treuil (2) au voisinage de son extrémité libre. 8. Appareil de manutention de charge selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le tambour (6) d'enroulement du câble (5) présente une 20 forme sensiblement conique.
B
B66
B66C
B66C 11,B66C 19
B66C 11/06,B66C 19/00
FR2894454
A1
PLAQUE ORIGINALE DE FIXATION SACREE VEROUILLEE PAR UNE VIS PEDICULAIRE EN S1 ET UNE VIS ILIO-SACREE A L'AIDE D'UN APPAREIL DE VISEE LUI MEME ORIGINAL
20,070,615
La présente invention concerne un dispositif destiné à améliorer la fixation sacrée par une plaque et des vis lorsque une instrumentation vertébrale nécessite de prendre appui sur le sacrum pour réaliser une arthrodèse . Actuellement il existe 3 types de fixation sacrée : -La première consiste à se fixer uniquement sur le sacrum à l'aide d'une première vis introduite dans le pédicule de S1 et une deuxième vis introduite soit dans le pédicule de S2 soit latéralement dans l'aileron sacré . -La deuxième consiste à ajouter à ces deux premières vis une troisième introduite latéralement dans l'os iliaque -La troisième consiste à introduire une seule vis ilio-sacrée et à fixer sur cette vis un connecteur mobile sur lequel sera verrouillé la barre du montage définitif. Ces 3 solutions ne sont pas satisfaisantes la première et la deuxième résistent mal dans les longs montages aux forces d'arrachement lors de la flexion antérieure du tronc. La troisième résiste bien aux forces d'arrachement mais la fixation de la tige sur le connecteur n'est pas satisfaisante en raison de la persistance de mouvements de cisaillement sur la vis unique ilio-sacrée Le dispositif que nous proposons est une combinaison de la première et de la troisième solution de fixation .Cette fixation est réellement nouvelle car elle nécessite un nouvel implant de fixation sur le sacrum (un implant pour le côté droit et un implant pour le côté gauche) et un dispositif original de visée mécanique pour introduire la vis ilio-sacrée. Le nouvel implant est dessiné sur les figures 1 et 2, sur le côté droit du sacrum est dessiné l'implant droit (1) en vue postérieure , l'implant droit (1) en coupe horizontale se voit sur la figure 2. Sur le côté gauche de la figure 2 est dessiné le viseur nécessaire pour mettre en place correctement les deux vis (A B P) Description du nouvel implant sacré (côté droit). Il s'agit d'une plaque sacrée horizontale légèrement concave en avant (1) comportant 2 trous de fixation (la distance entre le centre des 2 trous est d'environ 10 mm) . Le trou médial est destiné à recevoir la vis qui se fixera dans le pédicule de S1, l'axe du canal dans la plaque est de 10 à 15 convergent par rapport au plan sagittal (3). Le trou médial se trouve au centre de l'embase qui recevra la barre de liaison avec les autres implants vertébraux. Le trou latéral est destiné à recevoir la vis ilio- sacrée (2).Cette vis est plus convergente par rapport par rapport au plan sagittal (30 de plus que la vis pédiculaire de S l). Les 2 vis : pédiculaire de S1 et iliosacrée vont fixer la plaque sacrée mais pour verrouiller la vis ilio-sacrée sur la plaque il est nécessaire d'ajouter sur la plaque une petite vis de blocage (4) Pour réaliser avec le plus de sécurité possible l'insertion de ces 2 vis il est nécessaire de disposer d'un viseur original, un viseur pour le côté droit et un pour le côté gauche. Le viseur comprend une plaque (P) qui a la forme exacte de la base de la plaque sacrée sur laquelle est soudé un tube de visée (A) destiné à forer le trajet que suivra la vis pédiculaire de S1. L'orifice de la plaque correspondant à la vis ilio-sacrée comporte seulement un canal long d'environ 5 mm dans lequel s'engagera le forêt venant du tube de visée B Le tube de visée B est solidarisé au tube de visée A par une lame métallique (C) , il est interrompu sur les 6 premiers centimètres pour pouvoir enjamber le rebord de l'os iliaque. L'angle que fait le tube B par rapport au tube A est de 30 dans le plan horizontal et de 10 dans le plan vertical de façon à ce que la vis ilio- sacrée soit à la fois convergente par rapport à la vis pédiculaire de S1 mais aussi légèrement divergente pour passer au-dessous d'elle (2,3). Sans modifier le procédé de la visée, cette visée pourra être améliorée après essais sur différents sujets de laboratoire d'anatomie en modifiant l'ancrage temporaire du viseur soit à l'aide d'un tube télescopique en B soit à l'aide de petits pointeaux surla face de la plaque en regard du sacrumLa fixation de l'implant sacré par 2 vis, une pédiculaire en S1 et une ilio-sacrée devrait être très robuste, les 2 vis résisteront bien aux forces de cisaillement en inclinaison latérale droite et gauche du tronc. Dans les mouvements de flexion antérieure ou de torsion du tronc la vis pédiculaire en S1 sera très sollicitée en arrachement mais la vis ilio-sacrée ne subira pas cette contrainte et l'implant sacré restera stable. La fixation que nous avons décrite pourra être utilisée en première intention dans les longs montages, elle sera aussi d'un grand secours dans les échecs des montages classiques que nous avons rapportés au début de notre présentation Si l'implant sacré de base ne comporte que 2 trous il est naturellement possible de prolonger la plaque vers le bas (Ibis) pour mettre en place une troisième vis sacrée latérale dans l'aileron sacré (pas de visée nécessaire) (5) On pourra également prolonger la plaque latéralement (lier) ce prolongement est alors perpendiculaire à l'implant de la figure 1bis.Dans ce prolongement de la plaque on pourra placer une quatrième vis dans l'os iliaque (pas de visée nécessaire) (6) Ces différents montages peuvent être nécessaires lorsque la qualité de l'os est précaire par déminéralisation osseuse 3
La présente invention concerne un dispositif destiné à améliorer la fixation sacrée à l'aide d'une plaque et des vis lorsque l'instrumentation vertébrale nécessite de prendre un appui sur le sacrum pour réaliser une arthrodèse ; Ce dispositif comprend une plaque horizontale (une pour le côté doit, une pour le côté gauche) comportant 2 orifices distant de 10 mm de leur centre (1). L'orifice médial est destiné à recevoir une vis pédiculaire en S1 (3), c'est sur cet orifice qu'est centrée l'embase destinée à recevoir la barre cylindrique qui relie le sacrum aux autres implants vertébraux. L'orifice latéral est destiné à recevoir une vis ilio-sacrée (2). La fixation de la plaque est assurée par ces 2 vis mais la fixation de la vis ilio-sacrée sur la plaque nécessite une petite vis de verrouillage supplémentaire (4).La mise en place de ces 2 vis nécessite un viseur original (A B P) permettant après avoir foré le trajet de la vis pédiculaire de S1 de forer sans difficulté le trajet de la vis ilio-sacré qui ne serait pas visible en raison de l'écran que constitue l'os iliaque ,on peut encore améliorer la fixation en allongeant la plaque vers le bas (5) ou latéralement (6)
1) Implant destiné à améliorer la fixation sacrée à l'aide d'une plaque et de vis lorsque l'instrumentation vertébrale nécessite l'appui sur le sacrum pour réaliser une arthrodèse,caractérisé en ce qu'il est constitué d'une plaque horizontale comportant 2 trous distants et convergents, un trou médial étant destiné à recevoir une vis pédiculaire en S1 suivant un angle convergent de 10 à 15 par rapport au plan sagittal ,centrée sur ce premier trou se trouve l'embase qui permettra la fixation de la barre cylindrique de connexion entre les implants vertébraux et le sacrum,le trou latéral étant destiné à recevoir une vis ilio-sacrée (2) avec un axe de convergence supérieur à 30 par rapport à celui de la vis pédiculaire de S1(3), la fixation de la vis ilio-sacrée sur la plaque nécessite une vis de verrouillage (4). 2) Implant selon la 1 caractérisé en ce que la plaque présente un prolongement vers le bas pour ajouter une vis dans l'aileron sacré (Ibis) et un allongement latéral pour ajouter une vis dans l'épaisseur de l'os iliaque (lier) 3)Viseur destiné à la pose d'un implant selon la 1 ou 2 caractérisé en qui comporte une plaque de même forme que la plaque de l'implant sur laquelle sont soudés 2 tubes de visée, un tube complet pour le forage de la vis pédiculaire de S1 et un deuxième tube incomplet , relié au premier tube par une connexion rigide, pour permettre le forage de la vis iliosacrée, l'angle que forme les 2 tubes par rapport à la plaque devra respectant la convergence différente que doivent avoir les 2 vis dans le plan horizontal et la divergence nécessaire pour que la vis ilio-sacrée passe légèrement au-dessous de la vis pédiculaire de S1 4)Viseur selon 3 caractérisé en ce que le tube (B) est un tube télescopique 5)Viseur selon la 3 caractérisé en ce que la face de la plaque,destinée à être dirigée vers le sacrum, est munie de petits pointeaux30
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/70
FR2900828
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DU SURFACES OPTIQUES, NOTAMMENT D'OBJECTIFS ET SOLUTIONS ADAPTEES DE TRAITEMENT
20,071,116
La présente invention concerne un procédé de traitement de surfaces optiques, notamment le traitement d'objectifs d'endoscopes ou de caméras invasives. L' invention couvre aussi des solutions de traitement pour la mise en oeuvre du procédé. Les chirurgiens et autres spécialistes comme les oto-rhino-laryngologistes (ORL), gastro-entérologues, plasticiens sont amenés à utiliser des matériels tels que des caméras, des endoscopes et plus généralement des dispositifs ayant des surfaces optiques. Les surfaces optiques sont montées sur des têtes miniaturisées et donnent des 10 images particulièrement utiles, de très bonne qualité, avec des définitions de haute résolution. Le traitement informatique des images obtenues est également excellent. Ainsi qu'indiqué, la surface optique pénétrant nécessairement dans le corps du patient à examiner, elle est très rapidement souillée par des macromolécules 15 biologiques telles que des projections, des sécrétions. Les molécules adhérent sur les surfaces optiques, les souillent et sont pour la plupart opaques. Comme dans de nombreux domaines, il ne suffit pas que la chaîne de traitement soit excellente si l'élément premier, en l'occurrence la surface optique, voit ses performances dégradées lors de l'usage. 20 De plus, dans ces instruments appliqués au domaine médical, la surface optique est nécessairement de très petites dimensions, de l'ordre du millimètre, ce qui la rend encore plus vulnérable aux souillures. Eviter les souillures s'avère souvent délicat. Un autre problème à résoudre est celui de la mise en température de la surface optique car celle-ci étant généralement plus froide que la température du corps humain, de la condensation se forme sur ladite surface, perturbant aussi la qualité des images. Une des solutions consiste à chauffer la surface optique immédiatement avant usage pour limiter les écarts de température. Néanmoins, ceci n'est pas toujours possible du fait de la proximité immédiate de certains composants électroniques notamment les fibres optiques et la fragilité des optiques. Les traitements de surface subis par la surface optique elle-même peuvent la rendre fragile vis-à-vis d'une source de chaleur intense. Dans tous les cas, cette solution de chauffer n'est pas satisfaisante. Actuellement, la pratique consiste la plupart du temps à traiter la surface optique avec un solvant tel que de l'alcool mais l'effet antibuée et surtout antisouillures est faible et surtout présente une très faible rémanence par sa grande volatilité. Par ailleurs, le risque de brûlure n'est pas négligeable. D'autres solutés comme le Mercryl (chlorure de benzalkonium et chlorhexidine), donneraient des résultats un peu plus satisfaisants mais ses contre indications et précautions d'emploi ne permettent pas de répondre à la problématique posée. Par contre indications, on entend par exemple : - hypersensibilité à la Chlorhexidine, - pas d'application dans les yeux, les oreilles, - pas de pénétration dans l'oreille en cas de perforation tympanique pour éviter tout contact avec les méninges, - pas d'utilisation pour la désinfection du matériel médico - chirurgical. Aussi, des agencements plus sophistiqués dits à rinçage "permanent" permettent de projeter un liquide de rinçage de façon intermittente ou commandée sur la surface optique durant la mise en oeuvre de la tête. Néanmoins, en plus de requérir une technologie complexe, le rinçage permanent n'est pas utilisable au cours de toutes les interventions ou examens et encombre le dispositif technique. Cette solution, par ailleurs, peut troubler la qualité d'image exigée dans le cas d'un geste de haute précision. Le but de l'invention est de proposer un procédé de traitement d'une surface optique qui est simple, qui s'effectue préalablement à l'usage de la tête, qui présente une très forte rémanence et qui est compatible avec des utilisations invasives. L'application d'un tel procédé trouve une application toute particulière dans le domaine médical avec ses fortes contraintes et peut donc trouver aussi des applications dans des domaines industriels recourant à des systèmes optiques. L'invention couvre aussi des solutions liquides adaptées à la mise en oeuvre du procédé. L'invention est maintenant décrite en détail suivant un mode de réalisation 15 particulier, non limitatif. Le procédé selon la présente invention consiste à appliquer sur une surface optique à traiter, notamment la surface optique d'une tête d'un instrument optique d'assistance à des interventions invasives du corps humains, une solution apte à former un film à la surface de cette surface optique, ce film ayant des 20 propriétés de rémanence, un très faible coefficient d'adhérence vis-à-vis des liquides sécrétés par le corps humain et qui présente un coefficient de transmission optique proche de 1 de sorte à conserver la qualité de l'optique même en présence dudit film, ceci quelles que soient les variations thermiques. On entend par application toute méthode pour déposer un film sur la surface 25 optique. Il est ainsi possible de recourir de façon simple et aisée au trempage de la surface optique. Dans ce cas, le procédé prévoit de laisser ensuite la tête hors de la solution pour permettre à l'excès de solution de s'écouler tout en laissant subsister le film recherché. En variante, l'excès peut s'éliminer dès le début de l'utilisation en laissant subsister le film recherché. On note que selon le procédé de l'invention, la surface optique ne nécessite aucun essuyage. Cet essuyage aurait, au contraire, pour effet d'altérer, voire de supprimer le film recherché. De fait, la surface optique doit être propre avant trempage. Une solution apte à être utilisée pour la mise en oeuvre du procédé comprend au 10 moins : - un polymère linéaire constitué de molécules d'éthylène glycol dit aussi polyéthylène glycol dit encore macrogol, - un polymère tensioactif, et - de l'eau purifiée. 15 Une composition particulièrement adaptée comprend : Macrogol 400, - Polysorbate 80, et - Eau purifiée. De façon préférentielle, le pH est ajusté pour être au plus proche de la 20 neutralité. De tels composés sont déjà présents dans de nombreuses compositions médicamenteuses pour de toutes autres applications et de toutes autres propriétés. De ce fait, la biocompatibilité est acquise tant pour le contact avec les tissus 25 qu'avec la peau et les muqueuses. Dans la pratique, la mise en oeuvre du procédé est effectuée par exemple par trempage comme indiqué ci-devant. On peut prendre comme application une endoscopie. Le praticien dispose alors de l'endoscope dont la surface optique nettoyée préalablement et traitée par le procédé selon l'invention et qui porte maintenant un film. Le praticien introduit l'endoscope dans le corps du patient par une voie naturelle ou chirurgicale. La qualité optique n'étant pas perturbée, le praticien bénéficie d'une image parfaite. Lorsque la surface optique est souillée par des macromolécules, on constate que celles-ci "glissent" sur la surface optique évitant de perturber définitivement l'image pendant la suite de l'intervention. On constate également que cet effet se prolonge durant plusieurs dizaines de 10 minutes, durée largement suffisante pour la plupart des examens ou interventions. Des essais ont aussi été conduits avec des têtes disposant d'un système de rinçage permanent ou commandé et de façon surprenante on constate une très nette amélioration des performances du système de rinçage. Les souillures 15 s'accumulent peu et lorsque la quantité de souillure est importante ou que le praticien souhaite disposer très rapidement d'une image nette, une action très brève de rinçage assure un balayage rapide des souillures et surtout laisse une surface optique non perturbée puisque le fluide de rinçage lui-même ne subsiste pas sur le film ayant une composition selon la présente invention. 20 De façon complémentaire, on note qu'il n'y a pas de formation de buée même en présence d'un fort écart de température, permettant au praticien de disposer dès l'introduction de l'endoscope dans le corps du patient d'une image nette, sans aucun temps de latence. Une telle composition de produit peut être aisément réalisée industriellement, 25 les délais de péremption sont longs. On note l'absence de solvants volatils et le caractère biocompatible de cette composition
L'objet de l'invention est un procédé de traitement d'une surface optique d'une tête d'un instrument optique pour des interventions invasives du corps humain, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur cette surface optique une solution apte à former un film à la surface de ladite surface optique, ce film ayant des propriétés de rémanence, un très faible coefficient d'adhérence vis-à-vis des liquides sécrétés par le corps humain et qui présente un coefficient de transmission optique proche de 1 de sorte à conserver la qualité de l'optique même en présence dudit film.L'invention couvre aussi la solution de traitement pour la mise en oeuvre du procédé.
1. Procédé de traitement d'une surface optique d'une tête d'un instrument optique pour des interventions invasives du corps humain, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur cette surface optique une solution apte à former un film à la surface de ladite surface optique, ce film ayant des propriétés de rémanence, un très faible coefficient d'adhérence vis-à-vis des liquides sécrétés par le corps humain et qui présente un coefficient de transmission optique proche de 1 de sorte à conserver la qualité de l'optique même en présence dudit film. 2. Procédé de traitement d'une surface optique selon la 1, caractérisé en ce que l'application de la solution sur la surface optique est effectuée par trempage, égouttage, sans essuyage dans ladite solution. 3. Solution de traitement d'une surface optique d'une tête d'un instrument optique pour des interventions invasives du corps humains pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins : - un polymère linéaire constitué de molécules d'éthylène glycol dit aussi polyéthylène glycol dit encore macrogol, et - un polymère tensioactif. 4. Solution de traitement d'une surface optique selon la 3, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins : - Macrogol 400, -Polysorbate 80, et - Eau purifiée. 5. Solution de traitement d'une surface optique selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que le pH de la composition est proche de la neutralité.
A,G
A61,G02
A61L,A61B,G02B
A61L 31,A61B 1,G02B 1,G02B 23
A61L 31/08,A61B 1/00,G02B 1/10,G02B 23/24
FR2889343
A1
DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT D'ORGANES MOBILES PRISMATIQUES POUR PANNEAUX PUBLICITAIRES
20,070,202
La présente invention est relative aux panneaux publicitaires comprenant une pluralité d'organes mobiles en forme de prisme disposés côte à côte soit verticalement soit horizontalement et plus particulièrement aux dispositifs 10 d'entraînement des organes mobiles en forme de prisme. On connaît d'après le brevet européen EP 0539308 appartenant au demandeur des panneaux publicitaires comportant une pluralité de prismes rotatifs disposés côte à côte et tournant d'une fraction de tour autour de leur axe longitudinal par l'intermédiaire d'un dispositif d'entraînement. Le dispositif d'entraînement comprend: É un arbre moteur pourvu d'une pluralité de modules indépendants dont le nombre est identique à celui des organes mobiles en forme de prisme à 20 entraîner; É des tambours solidaires des organes mobiles comportant chacun des doigts décalés à 120 degrés les uns des autres pour venir en contact avec le module correspondant et transmettre la rotation cyclique aux dits organes. Le dispositif d'entraînement est logé et guidé dans une structure métallique formant le cadre du panneau publicitaire et il a été constaté une usure anormale des éléments constituant le dispositif d'entraînement et du cadre métallique du fait d'une mauvaise répartition des efforts verticaux et de la chaîne cinématique. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients cidessus en améliorant le dispositif d'entraînement de manière à équilibrer l'ensemble de la chaîne cinématique de chaque organe mobile en forme de prisme. Le dispositif d'entraînement pour chaque organe mobile en forme de prisme d'un 35 panneau publicitaire suivant la présente invention comprend: É un axe vertical solidaire d'un crabot coopérant avec un tambour comportant sur sa périphérie trois doigts destinés à venir en contact avec une came d'un module pour l'entraînement de l'axe vertical autour d'un axe vertical de rotation xx', É un boîtier à l'intérieur duquel est logé et guidé l'axe vertical, le crabot et le tambour de manière que l'axe vertical débouche au-dessus de la paroi supérieure d'une traverse métallique formant le cadre du panneau publicitaire afin que ledit axe vertical coopère avec l'organe mobile correspondant, É et des moyens de récupération des efforts permettant de conserver une cinématique des jeux fonctionnels suivant l'axe de rotation vertical xx'. Le dispositif d'entraînement suivant la présente invention comprend des moyens de récupération des efforts constitués d'une part au-dessus du crabot et autour de la périphérie externe de l'axe vertical d'une butée et d'un ressort de compression et d'autre part en dessous du boîtier d'une cale permettant de maintenir ledit boîtier en appui contre la paroi supérieure de la traverse métallique afin de conserver une chaîne cinématique constante. Le dispositif d'entraînement suivant la présente invention comprend des moyens de récupération des efforts constitués en dessous du tambour d'une rondelle montée suivant une direction coaxiale à l'axe vertical de rotation xx' et destinée au contrôle de l'usure dudit dispositif. Le dispositif d'entraînement suivant la présente invention comprend une butée qui est formée d'une rondelle montée suivant une direction coaxiale à l'axe vertical de rotation xx'. Le dispositif d'entraînement suivant la présente invention comprend un boîtier qui est constitué d'un fond à partir duquel s'étendent verticalement deux parois latérales solidaires à l'opposé du fond d'un plafond, tandis que perpendiculairement aux parois latérales des ouvertures permettent aux doigts de coopérer avec la came du module. Le dispositif d'entraînement suivant la présente invention comprend une cale qui est positionnée entre le fond du boîtier et la paroi inférieure de la traverse. Le dispositif d'entraînement suivant la présente invention comprend un ressort de compression qui vient prendre appui d'une part sur la butée solidaire de l'axe vertical et d'autre part à l'opposé de la butée sur le plafond du boîtier. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer: Figure 1 est une vue en perspective illustrant un panneau publicitaire pourvu d'organes mobiles prismatiques. Figure 2 est une vue montrant le dispositif d'entraînement des organes mobiles en forme de prisme suivant la présente invention. On a montré en figure 1 un panneau publicitaire 1 comprenant essentiellement une structure métallique ou cadre 2 qui comporte une ouverture rectangulaire 3 dans laquelle est logée une série d'organes mobiles 4 en forme de prisme. Les organes mobiles 4 sont disposés de sorte que leur axe de rotation soit orienté soit verticalement soit horizontalement. Dans l'exemple envisagé, chaque organe mobile 4 est présenté suivant un axe vertical et comporte en section transversale un profil en forme de triangle équilatéral définissant trois faces d'affichage 40, 41, 42. Chacune des faces comporte une partie d'image qui doit être présentée en même temps et pendant une durée déterminée au public afin de réaliser, par la combinaison de chaque partie d'image, une image publicitaire complète. Pour cela, les organes mobiles 4 sont côte à côte pour tourner autour de leur axe vertical de manière que leur face respective 40, 41 et 42 se trouve cycliquement et en même temps dans le même plan d'affichage pour permettre l'affichage complet de l'image publicitaire. Le cadre métallique 2 est constitué de traverses horizontales 20, 22 solidaires de traverses verticales 24, 25 délimitant l'ouverture rectangulaire 3 du panneau publicitaire 1. Chaque traverse présente un profil en forme de U dont l'ouverture 21 se trouve dans le même plan vertical que celui contenant l'ouverture rectangulaire 3 du panneau publicitaire 1, sachant que cette ouverture 21 est fermée par une plaque amovible 23. A l'intérieur de la traverse horizontale 20 est logé et guidé, au niveau de chaque organe mobile 4, un dispositif mécanique 5 coopérant avec des modules 7, agencés de manière à constituer un dispositif d'entraînement de type roue et vis sans fin comme cela est décrit dans le brevet EP 0539308. On a représenté en figure 2 un seul dispositif mécanique 5 coopérant avec son module 7, sachant que les autres dispositifs et modules du dispositif d'entraînement sont identiques. Le dispositif mécanique 5 comprend suivant son axe vertical de rotation xx' des moyens de récupération des efforts qui permettent au dit dispositif mécanique toute usure prématurée des éléments le composant. Le dispositif mécanique 5 comprend un axe vertical 50 solidaire d'un crabot 55 35 coopérant avec un tambour 51 comportant sur sa périphérie trois doigts 52, 53, et 54 orientés à 120 degrés les uns par rapport aux autres. Le dispositif mécanique 5 est logé dans un boîtier 6 solidaire de la paroi supérieure 26 de la traverse 20 de manière que l'axe vertical 50 débouche au- dessus de la dite traverse afin de coopérer par tout moyen avec l'organe mobile 4 correspondant. Le boîtier 6 est constitué d'un fond 60 à partir duquel s'étendent verticalement deux parois latérales 61, 62 solidaires à l'opposé du fond 60 d'un plafond 64. Le boîtier 60 comporte perpendiculairement aux parois latérales 61, 62 des ouvertures 63 permettant aux doigts 52, 53 et 54 de coopérer avec la came 70 du module 7. Le crabot 55 du dispositif mécanique 5 comporte des dents 56 en forme de V coopérant avec des échancrures 57 de forme complémentaire ménagées dans le tambour 51. Les dents 56 et les échancrures 57 sont inégalement réparties sur la périphérie du crabot 55 et du tambour 51 afin d'obtenir une seule position d'indexation du dispositif mécanique 5. Les moyens de récupération des efforts sont constitués, au-dessus du crabot 55, d'une butée 58 solidaire de l'axe vertical 50 et formée d'une rondelle montée suivant une direction coaxiale à l'axe vertical de rotation xx' du dispositif mécanique 5. Les moyens de récupération des efforts sont constitués autour de la périphérie externe de l'axe vertical 50 d'un ressort de compression 59 qui vient pendre appui d'une part sur la rondelle 58 et d'autre part sur la face interne du plafond 64 du boîtier 60. Les moyens de récupération des efforts sont constitués entre le fond 60 du boîtier 6 et la paroi inférieure 27 de la traverse 20 d'une cale 10 permettant de maintenir ledit boîtier en appui contre la paroi supérieure 26 de la traverse 20 afin de conserver une chaîne cinématique constante. Le dispositif mécanique 5 comporte un palier 8 dans lequel coopère l'axe du tambour 51 permettant le guidage en rotation de ce dernier autour de l'axe vertical de rotation xx'. Le dispositif mécanique 5 comprend en dessous du tambour 51 une rondelle 9 montée suivant une direction coaxiale à l'axe vertical de rotation xx' et destinée au contrôle de l'usure dudit dispositif. Les moyens de récupération des efforts permettent par l'intermédiaire de la combinaison de la butée 58, du ressort 59 et de la cale 10 de conserver une cinématique des jeux fonctionnels du dispositif d'entraînement 5 suivant l'axe de rotation xx'. Les moyens de récupération des efforts permettent de repositionner les efforts d'appui de chaque organe mobile 4, dus à leur poids, sur le fond de la structure métallique 20 et d'éviter l'usure de cette dernière et du dispositif d'entraînement 5. Les moyens de récupération des efforts permettent également, par l'intermédiaire de la butée 58 et du ressort 59, d'empêcher la libération du crabot 55 de sa position d'indexation lorsque le vent vient exercer des poussées sur la face d'affichage 40, 41, 42 correspondante de chaque organe mobile 4. On note que le fonctionnement du dispositif d'entraînement 5 associé à son module 7, ainsi que l'entraînement en rotation de chaque module est semblable à celui décrit dans le brevet EP 0539308 appartenant au demandeur. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple, et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent
Le dispositif d'entraînement (5) pour chaque organe mobile (4) en forme de prisme d'un panneau publicitaire (1) suivant la présente invention comprend :● un axe vertical (50) solidaire d'un crabot (55) coopérant avec un tambour (51) comportant sur sa périphérie trois doigts (52, 53, et 54) destinés à venir en contact avec une came (70) d'un module (7) pour l'entraînement de l'axe vertical (50) autour d'un axe vertical de rotation xx',● un boîtier (6) à l'intérieur duquel est logé et guidé l'axe vertical (50), le crabot (55) et le tambour (51) de manière que l'axe vertical (50) débouche au-dessus de la paroi supérieure (26) d'une traverse métallique (20) formant le cadre du panneau publicitaire (1) afin que ledit axe vertical (50) coopère avec l'organe mobile (4) correspondant,● et des moyens de récupération des efforts (58, 59, 10) permettant de conserver une cinématique des jeux fonctionnels suivant l'axe de rotation vertical xx'.
1. Dispositif d'entraînement pour chaque organe mobile (4) en forme de prisme d'un panneau publicitaire (1), caractérisé en ce qu'il comprend un axe vertical (50) solidaire d'un crabot (55) coopérant avec un tambour (51) comportant sur sa périphérie trois doigts (52, 53, et 54) destinés à venir en contact avec une came (70) d'un module (7) pour l'entraînement de l'axe vertical (50) autour d'un axe vertical de rotation xx', un boîtier (6) à l'intérieur duquel est logé et guidé l'axe vertical (50), le crabot (55) et le tambour (51) de manière que l'axe vertical (50) débouche au-dessus de la paroi supérieure (26) d'une traverse métallique (20) formant le cadre du panneau publicitaire (1) afin que ledit axe vertical (50) coopère avec l'organe mobile (4) correspondant et des moyens de récupération des efforts (58, 59, 10) permettant de conserver une cinématique des jeux fonctionnels suivant l'axe de rotation vertical xx'. 2. Dispositif d'entraînement suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de récupération des efforts sont constitués d'une part au-dessus du crabot (55), et autour de la périphérie externe de l'axe vertical (50) d'une butée (58) et d'un ressort de compression (59) et d'autre part en dessous du boîtier (6) d'une cale (10) permettant de maintenir ledit boîtier en appui contre la paroi supérieure (26) de la traverse métallique (20) afin de conserver une chaîne cinématique constante. 3. Dispositif d'entraînement suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de récupération des efforts sont constitués en dessous du tambour (51) d'une rondelle (9) montée suivant une direction coaxiale à l'axe vertical de rotation xx' et destinée au contrôle de l'usure dudit dispositif. 4. Dispositif d'entraînement suivant la 2, caractérisé en ce que la butée (58) est formée d'une rondelle montée suivant une direction coaxiale à l'axe vertical de rotation xx'. 5. Dispositif d'entraînement suivant la 1, caractérisé en ce que le boîtier (6) est constitué d'un fond (60) à partir duquel s'étendent verticalement deux parois latérales (61, 62) solidaires à l'opposé du fond (60) d'un plafond (64), tandis que perpendiculairement aux parois latérales (61, 62) des ouvertures (63) permettent aux doigts (52, 53 et 54) de coopérer avec la came (70) du module (7). 6. Dispositif d'entraînement suivant la 2, caractérisé en ce que la cale (10) est positionnée entre le fond (60) du boîtier (6) et la paroi inférieure (27) de la traverse (20). 7. Dispositif d'entraînement suivant la 2, caractérisé en ce que le ressort de compression (59) vient prendre appui d'une part sur la butée (58) solidaire de l'axe vertical (50) et d'autre part à l'opposé de la butée sur le plafond (64) du boîtier (6).
G
G09
G09F
G09F 11
G09F 11/02
FR2892807
A1
COLLECTEUR RENFORCE POUR UNE BOITE COLLECTRICE D'UN ECHANGEUR DE CHALEUR ET BOITE COLLECTRICE COMPORTANT UN TEL COLLECTEUR.
20,070,504
RFRO261 1 Collecteur renforcé pour boîte collectrice d'un échangeur de chaleur et boîte collectrice comportant un tel collecteur L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur et elle concerne plus particulièrement un collecteur pour boîte collectrice, du type comprenant une plaque sensiblement plane avec des ouvertures pour recevoir des tubes d'un échangeur de chaleur, ainsi que des bords latéraux relevés s'étendant à un angle de ladite plaque et reliés à celle-ci par au moins une portion incurvée dans laquelle sont réalisées des nervures présentant chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction d'extension des bords latéraux. De tels collecteurs sont utilisés en particulier dans des boîtes collectrices obtenues par l'assemblage de deux pièces collectrices, à savoir un collecteur et un couvercle, le collecteur étant le plus souvent réalisé en aluminium ou en alliage à base d'aluminium. De telles boîtes collectrices sont utilisées dans des échangeurs de chaleur et en particulier dans des radiateurs servant au refroidissement du moteur ou de l'air de suralimentation de véhicules automobiles. Dans de tels radiateurs, le liquide de refroidissement ou l'air de suralimentation, qui circule dans la boîte collectrice et dans les tubes, est à une pression importante et à une température qui peut dépasser 100 C. L'une des principales difficultés dans la conception de telles boîtes collectrices est l'obtention d'une bonne résistance à la pression pour le collecteur, sans utiliser une largeur trop importante de matériau pour le réaliser. On connaît déjà certaines boîtes collectrices dont la conception vise à résoudre ce problème, comme celle présentée dans US 2003 217838. Dans ce document, le collecteur a une section sensiblement en forme de U, et son épaisseur est doublée par un repli de matière au niveau du raccordement entre les branches du U et le fond de celui-ci. Ce type de conception augmente l'utilisation de matière première, occupe beaucoup d'espace, et la nécessité de braser le collecteur sur lui-même au niveau des replis empêche entre autres l'utilisation d'un revêtement anticorrosif à l'intérieur de celui-ci. Par FR 2 720 490, on connaît une plaque collectrice présentant des ouvertures dans une région sensiblement plane qui se raccorde à au moins une région incurvée de forme générale cylindrique s'écartant du plan de la région plane, dans laquelle la forme cylindrique est interrompue par une multiplicité de zones en retrait. S'il offre une bonne résistance à la rupture, ce type de plaque collectrice est néanmoins particulièrement mal adapté à l'insertion des tubes. L'invention vise à améliorer la situation. L'invention propose à cet effet un collecteur, du type comprenant une plaque sensiblement plane avec des trous pour recevoir des tubes d'un échangeur de chaleur, ainsi que des bords latéraux relevés s'étendant à un angle de ladite plaque et reliés à celle-ci par au moins une portion incurvée dans laquelle sont réalisées des nervures présentant chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction d'extension des bords latéraux, la plaque 3 comportant en outre des nervures supplémentaires entre certains au moins desdits trous. Avantageusement, les nervures de la plaque présentent chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction opposée à la direction d'extension des bords latéraux. Dans un mode de réalisation, les nervures de la plaque sont disposées entre chacun des trous, et chaque trou est ainsi entouré par deux nervures dont les convexités forment un guide d'insertion de tube. Un tel collecteur est particulièrement intéressant en ce qu'il offre une forte résistance à la pression à la rupture grâce aux nervures réalisées, tout en offrant la possibilité de guider les tubes pour leur insertion. Dans un autre mode de réalisation, les bords latéraux comportent également des nervures, les nervures de chaque bord latéral pouvant présenter chacune une convexité s'étendant dans les directions du bord latéral opposé. Certaines au moins des nervures des bords latéraux peuvent être disposées dans la continuité des nervures de la portion incurvée, ou au contraire être disposées sur le collecteur de manière alternée avec les nervures de la portion incurvée. Avantageusement, les nervures des bords latéraux s'étendent sur une partie des bords latéraux ne comprenant pas l'extrémité de ces derniers. Un tel collecteur est encore renforcé par la présence des nervures sur les bords latéraux. Le positionnement des nervures des bords latéraux dans la continuité ou au contraire en alternance avec les nervures de la portion incurvée permet de mieux maîtriser les caractéristiques de 4 déformation du collecteur. En outre, le positionnement de la convexité des nervures vers le bord latéral opposé, c'est-à-dire vers l'intérieur de la boîte collectrice lorsque celle-ci montée, permet d'économiser de l'espace. Enfin, l'étendue limitée des nervures des bords latéraux permet de venir positionner un couvercle à l'intérieur des bords du collecteur, auquel il peut être alors fixé selon des méthodes connues. Dans un mode de réalisation, le collecteur a une section sensiblement en U, dont les branches forment les bords latéraux. Le collecteur peut être également réalisé en aluminium ou en alliage d'aluminium. L'invention concerne également une boîte collectrice qui comporte un collecteur ayant les caractéristiques citées ci-dessus, et un couvercle pour fermer le collecteur. Dans un mode de réalisation, le collecteur et le couvercle ont tous les deux une section sensiblement en forme de U. Les branches de ce U forment des bords latéraux respectifs pour les deux pièces collectrices, le couvercle étant propre à être brasé sur au moins une partie des bords latéraux du collecteur, au voisinage de l'extrémité de ces derniers. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, donnée à titre illustratif et non limitatif et tirée d'exemples issus des dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue partielle de côté d'un échangeur de chaleur comprenant une boîte collectrice selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe, à échelle agrandie, de la boîte collectrice selon la ligne II-II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe partielle selon la ligne III-III de la figure 2, prise au niveau d'une extrémité de 10 la boîte collectrice ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective montrant les nervures du collecteur ; et 15 - la figure 5 est une vue partielle en perspective d'une variante de la figure 4. On se réfère d'abord à la figure 1 qui montre un échangeur de chaleur 10 comprenant une boîte collectrice 12 selon 20 l'invention, dans laquelle débouchent des extrémités de tubes 14 d'un faisceau d'échange de chaleur. Les tubes 14 sont des tubes plats parallèles entre lesquels sont disposés des intercalaires ondulés 16 formant ailettes d'échange de chaleur. L'échangeur 10 comporte une boîte 25 collectrice opposée (non représentée) analogue à la boîte collectrice 12. L'échangeur 10 trouve une application particulière dans les véhicules automobiles et est conçu pour être réalisé par 30 brasage en une seule opération tout en offrant des performances de résistance à la pression et à la rupture importantes. Comme on peut le voir sur la vue en coupe de la figure 2, la boîte collectrice 12 se compose de deux pièces métalliques emboîtées destinées à être assemblées par brasage. La boîte collectrice 12 comporte un collecteur 18 réalisé sous la forme d'un élément métallique (par exemple de l'aluminium ou un alliage d'aluminium) à profil en U présentant une paroi de fond ou plaque 20, munie de trous 22 pour l'insertion des tubes 14. Le collecteur présente en outre deux parois latérales ou bords latéraux 24 raccordés à la plaque 20. Les parois latérales 24 du collecteur 18 formant les deux branches du U sont de hauteur identique, la hauteur pouvant toutefois varier par rapport à la paroi de fond 20. La plaque 20 est généralement plane et il en est de même des bords latéraux 24. Ces derniers se raccordent à la plaque 20 en formant un angle d'environ 90 . Cet angle pourrait être différent. Le raccordement de la plaque 20 et des bords latéraux 24 s'effectue par des portions incurvées 26. Comme on peut le voir sur la figure 1 et également sur la figure 3, les bords latéraux 24 ont une hauteur variable au voisinage de l'extrémité du collecteur 18. En particulier, les bords latéraux 24 du collecteur comportent deux portions incurvées 28 qui s'étendent chacune jusqu'à la 25 plaque 20. La boîte collectrice 12 comporte une autre pièce, à savoir un couvercle 30 réalisé sous la forme d'un élément métallique (par exemple de l'aluminium ou un alliage 30 d'aluminium) à profil en U présentant une paroi de fond 32 et deux parois latérales 34 raccordées à la paroi de fond 32. Les bords latéraux 34 du couvercle sont généralement plans et font un angle d'environ 90 avec la paroi de fond 32. Comme représenté à la figure 2, les parois latérales 34 du couvercle 30 formant les deux branches du U peuvent être de hauteur identique. Le couvercle 30 est emboîté dans le collecteur 18 de sorte que leurs profils en U respectifs sont orientés dans une même direction, c'est-à-dire à l'opposé des tubes 14 du faisceau de l'échangeur de chaleur. Il en résulte que les parois latérales 34 du couvercle 30 viennent en contact, par leur côté extérieur, contre une partie des bords latéraux 24 du collecteur 18, du côté intérieur de ces derniers (figure 2). Le couvercle 30 comporte en outre deux régions d'extrémité 36 (figure 3) dont chacune est recourbée en direction de la plaque 20 du collecteur 18. Dans chacune de ces portions d'extrémité, la paroi de fond 32 du couvercle présente une portion incurvée 38 terminée par un rebord 40 propre à venir en appui contre la plaque 20 du collecteur 18. Le rebord 40 se raccorde lui-même à une partie centrée 42 de chaque bord latéral du couvercle pour fermer la boîte collectrice 12. On peut ainsi réaliser un brasage sur des surfaces importantes par un contact surfacique procurant une bonne aptitude au brasage. Le collecteur 12 est avantageusement réalisé par pliage d'une tôle métallique propre à lui conférer un profil en U, les trous 22 destinés à l'insertion des tubes 14 étant de préférence réalisés dans la pièce métallique après pliage. Le couvercle 30 est pour sa part avantageusement réalisé par emboutissage, les portions d'extrémité du couvercle étant également réalisées dans cette opération d'emboutissage. Pour renforcer cette boîte collectrice, des nervures sont réalisées dans le collecteur 18. La figure 4 est une vue partielle en perspective de la boîte collectrice 12 qui permet de mieux voir la répartition des nervures. 10 Avant pliage, le collecteur 18 est embouti pour former trois types distincts de nervures au niveau de la plaque 20, des bords latéraux 24 et des portions incurvées 26. 15 Des nervures 50 sont d'abord réalisées entre chacun des trous 22. Les nervures 50 s'étendent sur toute la largeur de la plaque 20, entre les portions incurvées 26 des bords latéraux 24. Les nervures 50 s'étendent ainsi régulièrement sur la longueur du collecteur 18. 20 Les nervures 50 ont une section sensiblement en forme de V, et sont réalisées vers l'extérieur de la boîte 12. Les nervures 50 présentent ainsi une convexité s'étendant sensiblement dans la direction opposée à la direction 25 d'extension des bords latéraux. Les nervures 50 forment ainsi des saillies entourant les trous 22. Chaque paire de nervures 50 entourant un trou 22 donné forme un guide d'insertion pour les tubes 14, chacune 30 à l'aide d'une branche du V qui la constitue. D'autres types de section sont envisageables pour les nervures 50, afin de permettre une insertion encore5 meilleure des tubes 14 tout en assurant une rigidité optimale au collecteur 18. Des nervures 52 sont réalisées dans les portions incurvées 26. Comme les nervures 50, les nervures 52 s'étendent dans la direction de la largeur de la plaque 20, et elle sont disposées chacune en regard d'une nervure 50 dans la continuité de celle-ci. Les nervures 52 sont réalisées vers l'intérieur de la boîte 12. Les nervures 52 présentent ainsi une convexité s'étendant sensiblement dans la direction d'extension des bords latéraux 24. Une région 54 permet de relier chaque nervure 50 à la nervure 52 qui est dans sa continuité et qui s'exprime dans une direction sensiblement opposée. Les nervures 52 permettent d'accroître de manière importante la résistance à la pression et à la rupture. Cet aspect est d'autant plus critique que, traditionnellement, les portions 26 constituent des points faibles importants pour les boîtes collectrices du type de la boîte 12. Enfin, des nervures 56 sont réalisées dans les bords latéraux 24. Comme les nervures 50 et 52, les nervures 56 s'étendent dans la direction de la largeur de la plaque 20, et elle sont disposées chacune en regard d'une nervure 52, dans la continuité de celle-ci. Les nervures 56 sont également réalisées vers l'intérieur de la boîte 12. Les nervures 56 présentent ainsi une convexité s'étendant sensiblement dans la direction du bord latéral opposé. Les nervures 56 s'étendent sur la majeure partie des bords latéraux 24, jusqu'à une distance choisie de l'extrémité des bords 24 qui permet le logement et le brasage du couvercle 30 dans le collecteur 18. Dans l'exemple ici décrit, les nervures 50, 52 et 56 sont non seulement dans la continuité les unes des autres, mais également continues. Ces nervures forment ainsi une nervure qui s'étend sur toute la largeur du collecteur 18, d'une position proche de l'extrémité d'un bord latéral à une autre position proche de l'extrémité du bord latéral opposé, en passant par la plaque. En outre, si tous les trous 22 représentés sont bordés de nervures 50, 52 et 56, il n'est pas exclu que les trous 22 aux extrémités de la plaque 20 ne soient bordés que d'une seule nervure 50, 52 ou 56 ou pas du tout. Dans un autre mode de réalisation représenté sur la figure 5, les nervures 50 et 52 sont inchangées en leur constitution et leur disposition. En revanche, les nervures 56 sont décalées, et disposées chacune en regard d'un trou 22, c'est-à-dire de manière alternée avec une nervure 52. L'invention ne se limite pas aux échangeurs de chaleur dont les boîtes collectrices sont réalisées en aluminium ou en alliage d'aluminium. Elle peut notamment s'appliquer à des boîtes collectrices à plaque et à couvercle en matière plastique, des nervures étant réalisées par exemple au niveau de la gorge de la plaque collectrice et entre les trous qu'elle comporte. En outre, l'homme du métier saura envisager l'ensemble des variantes qui s'imposent à la lecture des revendications qui suivent
L'invention concerne un collecteur, du type comprenant une plaque (20) sensiblement plane avec des trous (22) pour recevoir des tubes d'un échangeur de chaleur, ainsi que des bords latéraux (24) relevés s'étendant à un angle de ladite plaque (20) et reliés à celle-ci par au moins une portion incurvée dans laquelle sont réalisées des nervures (52) présentant chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction d'extension des bords latéraux (24). La plaque (20) comporte au moins une nervure supplémentaire (50) entre certains au moins desdits trous (22), lesquelles présentent chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction opposée à la direction d'extension des bords latéraux (24).
Revendications 1. Collecteur, du type comprenant une plaque (20) sensiblement plane avec des trous (22) pour recevoir des tubes (14) d'un échangeur de chaleur, ainsi que des bords latéraux (24) relevés s'étendant à un angle de ladite plaque (20) et reliés à celle-ci par au moins une portion incurvée (26) dans laquelle sont réalisées des nervures (52) présentant chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction d'extension des bords latéraux (24), caractérisé en ce que la plaque (24) comporte au moins une nervure supplémentaire (50) entre certains au moins desdits trous (22), lesquelles présentent chacune une convexité s'étendant sensiblement dans la direction opposée à la direction d'extension des bords latéraux (24). 2. Collecteur selon la 1, caractérisé en ce que les nervures (50) de la plaque (20) sont disposées entre chacun des trous (22), chaque trou (22) étant ainsi entouré par deux nervures (50) dont les convexités forment un guide d'insertion de tube (14). 3. Collecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les bords latéraux (24) comportent des nervures (56). 4. Collecteur selon la 3, caractérisé en ce que les nervures (56) de chaque bord latéral (24) présentent chacune une convexité s'étendant dans la direction du bord latéral (24) opposé. 11 5. Collecteur selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que certaines au moins des nervures (56) des bords latéraux (24) sont disposées dans la continuité des nervures (50) de la portion incurvée (26). 6. Collecteur selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que certaines au moins des nervures (56) des bords latéraux (24) sont disposées sur le collecteur (18) de manière alternée avec les nervures (52) de la portion incurvée (26). 7. Collecteur selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que les nervures (56) des bords latéraux (24) s'étendent jusqu'à une distance choisie de l'extrémité de ces derniers. 8 Collecteur selon les 1 et 5, caractérisé en ce que les nervures (50) de la plaque (20) sont disposées dans la continuité des nervures (52) de la portion incurvée (26), de sorte que les nervures (50, 52, 56) de la plaque (20), de la région incurvée (26) et des bords latéraux (24) forment un ensemble de nervures s'étendant sur toute la largeur du collecteur (18). 9. Collecteur selon les 1 et 6, caractérisé en ce que les nervures (50) de la plaque (20) sont disposées dans la continuité des nervures (52) de la portion incurvée (26). 10. Collecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il a une section sensiblement en U dont les branches forment les bords latéraux (24).3011. Collecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en aluminium ou en alliage d'aluminium. 12. Boîte collectrice, caractérisée en ce qu'elle comporte un collecteur selon l'une des 1 à 11, et un couvercle (30) pour fermer le collecteur (18). 10 13. Boîte collectrice selon la 12, caractérisée en ce que le collecteur (18) et le couvercle (30) présentent tous les deux une section sensiblement en forme de U dont les branches forment des bords latéraux (24, 34) respectifs, et en ce que le 15 couvercle est propre à être brasé sur au moins une partie des bords latéraux (24) du collecteur, au voisinage de l'extrémité de ces derniers. 14. Boîte collectrice selon la 12 ou 13, 20 caractérisée en ce que le collecteur (18) et le couvercle (30) sont réalisés en aluminium ou en alliage d'aluminium. 15. Echangeur de chaleur comportant une boite collectrice 25 selon l'une des 12 à 14.5
F
F28,F02
F28F,F02M,F28D
F28F 9,F02M 31,F28D 1
F28F 9/18,F02M 31/20,F28D 1/053
FR2897672
A1
BLOC OPTIQUE A FONCTIONS D'ECLAIREMENT COUPLEES
20,070,824
La présente invention concerne un bloc optique à fonctions d'éclairement couplées, tout particulièrement, mais non exclusivement, pour des feux de signalisation de véhicules automobiles. Les dispositifs d'éclairage et de signalisation comportent habituellement un réflecteur par fonction. On entend par fonction, par exemple pour les blocs optiques d'un véhicule automobile, la fonction anti-brouillard, la fonction stop, la fonction clignotant, la fonction recul, etc. Chaque feu exerçant une fonction déterminée comporte une source lumineuse (une ampoule électrique ou une diode électroluminescente) et un réflecteur. Chaque feu est conçu pour émettre de la lumière selon une plage lumineuse prédéterminée et, la plupart du temps, réglementée. Cependant, la réglementation permet de coupler la fonction lanterne avec la fonction stop ou avec la fonction anti-brouillard à condition d'utiliser une lampe à deux filaments. Dans ces deux cas, le même réflecteur assure deux fonctions différentes. Un même bloc optique accueille en général plusieurs fonctions différentes, donc plusieurs feux, sachant que chaque feu comporte une source lumineuse et un réflecteur (à l'exception des deux cas mentionnés précédemment). Par exemple, le bloc optique décrit dans la demande de brevet FR 2 829 225 publiée le 7-3-2003 comporte au moins un feu principal et au moins un feu secondaire, chacun d'eux ayant une source lumineuse et un réflecteur. La source lumineuse du feu secondaire est située derrière le réflecteur du feu principal. Le réflecteur du feu principal comporte alors des ouvertures à travers lesquels passe la lumière émise par la source lumineuse secondaire. Le feu secondaire est positionné pour ne pénétrer à aucun endroit dans la marche des rayons du feu principal. Un autre exemple est donné dans la demande de certificat d'utilité FR 2 829 561 qui concerne un bloc optique pour véhicules qui comporte un feu supérieur et un feu inférieur (par exemple un feu de position arrière). Entre la source de lumière du feu supérieur et la vitre par laquelle sort la lumière est disposé un élément qui dévie la lumière. On remarque sur la figure 1 de ce document que les faisceaux lumineux émis par les deux feux n'interfèrent pas entre eux, les fonctions des feux supérieur et inférieur étant bien séparées. La présente invention vise à agrandir la zone perceptible d'éclairement d'une fonction éclairante en utilisant la lumière émise par la source lumineuse de cette fonction éclairante par le réflecteur d'au moins une autre fonction éclairante. A cette fin, une partie du flux lumineux émis par une source lumineuse est dirigée vers un ou plusieurs réflecteurs qui ne sont pas associés à la source lumineuse émettant ledit flux. A titre d'exemples, pour diriger la lumière on peut utiliser un ou plusieurs prismes qui peuvent être positionnés sur la glace par laquelle la lumière est émise ou un écran dont la surface interne (coté source lumineuse) est réfléchissante ou encore une ouverture dans la cloison séparant les deux réflecteurs. On obtient ainsi pour une fonction déterminée une zone d'éclairement qui est approximativement doublée. Par exemple, si les fonctions recul et clignotant sont mutuellement utilisées : dans le cas où la fonction clignotant éclaire le réflecteur de la fonction recul, la zone perceptible d'activation se trouve pratiquement doublée par l'utilisation de la plage éclairante des fonctions clignotant et recul. Inversement, lors de l'activation de la fonction recul, la zone clignotant est éclairée de la même façon par le recul. La quantité de lumière issue d'une source lumineuse et réfléchie par un réflecteur non directement associé à cette source lumineuse est faible par rapport à la quantité de lumière totale émise par la source lumineuse. Ainsi lorsque les deux feux sont activés simultanément, les plages éclairantes ne paraissent pas doublées puisque la lumière additionnelle reçue par un réflecteur est bien plus faible que la lumière émise directement par la source lumineuse présente dans le réflecteur. De façon plus précise, la présente invention concerne un bloc optique comprenant au moins un premier feu comportant une première source lumineuse associée à un premier réflecteur, un deuxième feu comportant une deuxième source lumineuse associée à un deuxième réflecteur et une glace transparente pour la sortie de la lumière. Selon l'invention, le bloc optique comporte en outre des moyens placés entre la glace et au moins l'une des sources lumineuses pour diriger une partie de la lumière émise par ladite source lumineuse vers le réflecteur associé à l'autre source lumineuse. Selon un mode de réalisation préféré, lesdits moyens dirigent une partie de la lumière émise par la première source lumineuse vers le deuxième réflecteur et une partie de la lumière émise par la deuxième source lumineuse vers le premier réflecteur. Selon un mode de réalisation possible, lesdits moyens réfléchissent une partie de la lumière de l'un desdits feux vers le réflecteur de l'autre feu. Lesdits moyens peuvent par exemple être constitués par un écran percé d'ouvertures laissant passer une partie de la lumière émise par au moins l'une des sources lumineuses, la surface de l'écran placée du coté de ladite source lumineuse étant réfléchissante et réfléchissant l'autre partie de la lumière émise par la source lumineuse vers le réflecteur associé à l'autre source lumineuse. L'écran peut avantageusement être placé entre les sources lumineuses et la glace, une partie de la lumière émise par la première source lumineuse passant au travers d'au moins une partie desdites ouvertures, l'autre partie de la lumière émise étant réfléchie vers le deuxième réflecteur, et une partie de la lumière émise par la deuxième source lumineuse passant au travers d'au moins une partie desdites ouvertures, l'autre partie de la lumière émise étant réfléchie vers le premier réflecteur. Lesdites ouvertures peuvent être des trous circulaires percés dans l'écran et régulièrement espacés. Lorsque les feux ont une paroi commune, cette dernière n'est pas en contact avec l'écran de façon à laisser passer la lumière, émise par l'une des sources lumineuses et réfléchie par l'écran, vers le réflecteur associé à l'autre source lumineuse. Selon un autre mode de réalisation, le bloc optique comporte un système à prisme pour diriger une partie de la lumière émise par la source lumineuse d'au moins l'un des feux vers le réflecteur de l'autre feu. Ce système à prisme peut par exemple être placé sur la paroi interne de la glace. Selon un autre mode de réalisation, une paroi sépare les réflecteurs des premier et deuxième feux et cette paroi comporte une ouverture pour le passage de la lumière émise par la source lumineuse d'au moins l'un des feux vers le réflecteur de l'autre feu. Les feux peuvent être des feux de voitures automobiles, notamment des feux de signalisation, tel que par exemple un feu de recul et un feu clignotant. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 représente un mode de réalisation de l'invention vu de dessus et en coupe sensiblement horizontale; et - la figure 2 est une vue éclatée et simplifiée du mode de réalisation de la figure 1. Le bloc optique 10 représenté sur les figures 1 et 2 comportent deux feux adjacents 20 et 40 (situés l'un à coté de l'autre) d'un dispositif de signalisation d'un véhicule automobile, le feu 20 pouvant être par exemple un feu clignotant (fonction clignotant) et le feu 40 un feu de recul (fonction recul). Le feu 20 comporte une source de lumière 22 maintenue par des moyens classiques 24 dans une ouverture 26 d'un réflecteur 28. De même, le feu 40 comporte une source de lumière 42 maintenue par des moyens classiques 44 dans une ouverture 46 d'un réflecteur 48. Les réflecteurs 28 et 48 comportent chacun une surface réfléchissante qui réfléchit une grande partie de la lumière émise par la source lumineuse 22 ou 42 qui lui est associée (la source lumineuse 22 ou 42 étant associée au réflecteur respectivement 28 ou 48). Les sources lumineuses 22 et 42 sont représentées sous forme de lampes, mais elles pourraient être constituées par des diodes électroluminescentes (désignées habituellement par l'abréviation LED). Les réflecteurs 28 et 48 se rejoignent pour former une paroi ou une arête commune 12. Une glace transparente 14 ferme le bloc optique 10 de façon à protéger les composants des feux 20 et 40 de l'environnement extérieur, tel que la pluie, la poussière, les graviers, etc. La lumière émise par l'ampoule 22 et réfléchie par le réflecteur associé 28 est focalisée pour former un faisceau lumineux 30 émis dans une plage d'éclairement 32 à travers la glace 14. De même, la lumière émise par la lampe 42 et réfléchie par le réflecteur associé 48 est focalisée pour former un faisceau lumineux émis dans une plage d'éclairement 52 à travers la glace 14. Selon l'invention, des moyens permettent de diriger une partie de la lumière émise par une lampe vers le réflecteur associé à l'autre lampe. Sur les figures 1 et 2, ces moyens prennent la forme d'un écran 60 ayant des ouvertures 62 pour laisser passer une partie importante de la lumière émise par les lampes 22 et 42 et réfléchie par les réflecteurs respectivement 28 et 48. L'arête commune 12 des deux réflecteurs 28 et 48 est espacé de l'écran 14 de sorte que la lumière peut passer de la cavité formée par un réflecteur à l'autre cavité formée par l'autre réflecteur. La surface interne de l'écran 60 (surface tournée vers l'intérieur du bloc optique 10 et donc en regard des lampes 22 et 42) est réfléchissante ce qui permet de diriger une partie de la lumière émise par une lampe vers le réflecteur de l'autre lampe. Ainsi, sur les figures 1 et 2, un rayon lumineux 64 émis par la lampe 22 est réfléchi par l'écran 60 (rayon lumineux 66) vers le réflecteur 48, lequel le réfléchit à son tour pour donner naissance à un rayon lumineux 68 qui sort du bloc optique à travers l'une 70 des ouvertures 62. Inversement, de la lumière provenant du feu 40 peut être réfléchie par l'écran 60 pour être dirigée vers le réflecteur 28 du feu 20. Les ouvertures 62 peuvent être, comme dans l'exemple des figures 1 et 2, des trous circulaires régulièrement espacés. Le pourcentage de lumière réfléchie par l'écran est aisément déterminé en choisissant la surface ajourée de l'écran par rapport à la surface totale, et donc en choisissant le nombre et la surface des ouvertures 62. L'écran 60 épouse avantageusement la forme de la glace transparente 14, mais d'autres formes sont possibles. Lorsqu'un feu fonctionne, le feu 20 par exemple, la plage éclairante est pratiquement doublée : à la plage 32 s'ajoute la plage 52. Le feu 20 est donc plus visible. Cependant, la lumière issue de l'un des feux et dirigée vers l'autre feu illumine celui-ci avec une puissance lumineuse limitée, puisque cette lumière n'est pas focalisée. Ceci permet d'obtenir un feu d'une fonction déterminée (par exemple fonction recul) qui est allumé avec une autre fonction (par exemple fonction clignotant) tout en restant en deçà des valeurs définissant la plage éclairante de cet autre fonction (fonction clignotant). D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi les moyens pour diriger la lumière peuvent prendre une autre forme qu'un écran réfléchissant. Par exemple, un système à prisme constitué d'au moins un prisme peut être utilisé. Ce système pourrait être placé entre les deux réflecteurs 28 et 48, par exemple à proximité de l'arête 12 ou collé sur la glace transparente 14. Ces moyens pourraient aussi être constitués par un passage pratiqué dans la cloison commune ou dans les cloisons adjacentes des deux réflecteurs 28 et 48 permettant le passage de la lumière d'un feu à l'autre. L'écran, le système à prisme et le passage peuvent être utilisés séparément ou en combinaison. Le mode de réalisation décrit comporte deux feux. Il est évident que plus de deux feux peuvent être utilisés sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, avec un bloc optique comportant un feu central encadré par deux feux latéraux, une partie de la lumière émise par le feu central pourrait être dirigée vers l'un ou les deux feux latéraux et une partie de la lumière émise par l'un ou les deux feux latéraux peut être dirigée vers le feu central. L'invention s'applique à d'autres fonctions que les fonctions recul et clignotant, par exemples aux fonctions stop, lanterne et anti- brouillard. De même, le mode de réalisation décrit concerne l'industrie automobile, mais l'invention s'applique de façon générale aux feux de signalisation quelque soit le domaine d'application
L'invention a pour objet un bloc optique comprenant au moins un premier feu (20) comportant une première source lumineuse (22) associée à un premier réflecteur (28), un deuxième feu (40) comportant une deuxième source lumineuse (42) associée à un deuxième réflecteur (48) et une glace transparente (14) pour la sortie de la lumière.Selon l'invention, le bloc optique comporte en outre des moyens (60) placés entre la glace (14) et au moins l'une (22) des sources lumineuses, les moyens (60) dirigeant une partie (64) de la lumière émise par la source lumineuse (22) vers le réflecteur (48) associé à l'autre source lumineuse (42).L'invention s'applique par exemple à l'industrie automobile.
1. Bloc optique comprenant au moins un premier feu (20) comportant une première source lumineuse (22) associée à un premier réflecteur (28), un deuxième feu (40) comportant une deuxième source lumineuse (42) associée à un deuxième réflecteur (48) et une glace transparente (14) pour la sortie de la lumière, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (60) placés entre ladite glace (14) et au moins l'une (22) desdites sources lumineuses, lesdits moyens (60) dirigeant une partie (64) de la lumière émise par ladite source lumineuse (22) vers le réflecteur (48) associé à l'autre source lumineuse (42). 2. Bloc optique selon la 1 caractérisé en ce que lesdits moyens (60) dirigent une partie de la lumière émise par ladite première source lumineuse (20) vers ledit deuxième réflecteur (48) et une partie de la lumière émise par ladite deuxième source lumineuse (40) vers ledit premier réflecteur (28). 3. Bloc optique selon l'une des 1 et 2 caractérisé en ce que lesdits moyens (60) réfléchissent une partie (64) de la lumière de l'un (20) desdits feux vers le réflecteur (48) de l'autre feu (40). 4. Bloc optique selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués par un écran (60) percé d'ouvertures (62) laissant passer une partie de la lumière émise par au moins l'une desdites sources lumineuses (22, 42), la surface dudit écran placée du coté de ladite source lumineuse étant réfléchissante et réfléchissant l'autre partie de la lumière émise par ladite source lumineuse vers le réflecteur associé à l'autre source lumineuse. 5. Bloc optique selon la 4 caractérisé en ce que ledit écran (60) est placé entre lesdites sources lumineuses (22, 42) et ladite glace (14), une partie de la lumière émise par ladite première source lumineuse (22) passant au travers d'au moins une partie desdites ouvertures (62), l'autre partie de la lumière émise étant réfléchie vers le deuxième réflecteur (48), et une partie de la lumière émise par ladite deuxième source lumineuse (42) passant au travers d'au moins une partie desdites ouvertures (62), l'autre partie de la lumière émise étant réfléchie vers le premier réflecteur (28). 6. Bloc optique selon l'une des 4 et 5 caractérisé en ce que lesdites ouvertures sont des trous circulaires (62) percés dans ledit écran (60) et régulièrement espacés. 7. Bloc optique selon l'une des 4 à 6 caractérisé en ce que ledit écran (60) épouse la forme d'au moins une partie de la surface interne de ladite glace (14). 8. Bloc optique selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits feux ont une paroi commune (12) non en contact avec ledit écran (60) de façon à laisser passer la lumière, émise par l'une desdites sources lumineuses et réfléchie par ledit écran, vers le réflecteur associé à l'autre source lumineuse. 9. Bloc optique selon l'une des 1 et 2 caractérisé en ce que lesdits moyens comportent un système à prisme pour diriger une partie de la lumière émise par la source lumineuse d'au moins l'un desdits feux vers le réflecteur de l'autre feu. 10. Bloc optique selon la 9 caractérisé en ce que ledit système à prisme est placé sur la paroi interne de ladite glace. 11. Bloc optique selon l'une des 1 et 2 caractérisé en ce qu'une paroi sépare les réflecteurs des premier et deuxième feux, ladite paroi comportant une ouverture pour le passage de la lumière émise par la source lumineuse d'au moins l'un desdits feux vers le réflecteur de l'autre feu. 12. Bloc optique selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits feux (20, 40) sont des feux de voitures automobiles, notamment des feux de signalisation. 13. Bloc optique selon la 12 caractérisé en ce que l'un desdits feux est un feu de recul (40), l'autre feu étant un clignotant (20).
F
F21
F21V,F21S,F21W
F21V 13,F21S 8,F21W 101,F21W 107
F21V 13/10,F21S 8/10,F21W 101/12,F21W 101/14,F21W 107/10
FR2893272
A1
ENSEMBLE DE MOULES POUR GAUFRER DES PRODUITS MINCES
20,070,518
(1)DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un ensemble de moules destiné à gaufrer des produits en papier et les produits en papier peuvent être directement colorés. j2)DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Un produit mince conventionnel peut être réalisé à l'aide d'un moule mâle et d'un moule femelle avec le produit mince intercalé entre les deux moules. Le produit mince ne présente une épaisseur que de 1 mm et peut être une feuille de papier ou une plaque de métal. Les produits peuvent être facilement obtenus en étant intercalés entre les moules mâle et femelle sans nécessiter trop de technique. Toutefois, tous les produits minces réalisés à l'aide de l'estampage composé du moule femelle et du moule mâle ne peuvent être que d'une seule couleur ou les couleurs ne peuvent être présentées de manière vive. Ceci vient du fait que les produits réalisés par le procédé conventionnel n'ont pas de différence évidente de hauteur entre les zones gaufrées et les zones lisses et il est donc difficile de les colorer. La manière la plus courante pour colorer les produits gaufrés est de fournir un feuille de tracé colorée qui est précisément intercalée entre les deux moules pour transférer le tracé sur les produits. Cependant, le résultat n'est pas satisfaisant car les produits n'ont pas une périphérie évidente de la zone gaufrée et il existe de nombreux facteurs tels que la pression et l'humidité qui affectent le résultat des produits. Si les produits sont colorés après qu'ils ont été retirés des moules, cela relève du défi que de colorer sur 35 une plus petite zone des produits gaufrés. -2 La présente invention a l'intention de prévoir un ensemble de moules qui comprend une fenêtre à travers laquelle les zones gaufrées sont exposées et l'utilisateur peut colorer de manière commode les zones gaufrées avant que les produits ne soient retirés de l'ensemble de moules. RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention concerne un ensemble de moules destiné à gaufrer des produits minces et l'ensemble de moules comprend un premier support et un second support, dans lequel le premier support possède un moule femelle relié à un intérieur de celui-ci et le second support possède un moule mâle relié à un intérieur de celui-ci. Le moule femelle fait face au moule mâle. Le moule femelle présente des ouvertures définies à travers celui-ci et le moule mâle présente des saillies qui sont dimensionnées pour être mises en prise avec les ouvertures. Une fenêtre est définie à travers le premier support et située pour correspondre aux ouvertures du moule femelle. L'utilisateur colore les produits minces par l'intermédiaire des ouvertures. La présente invention va devenir plus évidente à partir de la description qui suit quand elle est prise en conjonction avec les dessins qui l'accompagnent qui indiquent, pour des raisons d'illustration uniquement, un mode de réalisation préféré conformément à la présente invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective pour illustrer l'ensemble de moules de la présente invention ; la figure 2 est une vue éclatée pour illustrer l'ensemble de moules de la présente invention ; la figure 3 illustre le couvercle ouvert pour indiquer les ouvertures par l'intermédiaire de la fenêtre; la figure 4 est une vue en coupe pour indiquer que le couvercle est ouvert afin de montrer les ouvertures par 30 35 - 3 - l'intermédiaire de la fenêtre ; la figure 5 est une vue en perspective pour illustrer le produit en papier réalisé par l'ensemble de moules de la présente invention ; la figure 6 est une vue en perspective pour illustrer un autre mode de réalisation du couvercle de la présente invention ; la figure 7 illustre encore un autre mode de réalisation du couvercle ; la figure 8 montre que l'ensemble de moules et le produit en papier sont envoyés dans un dispositif de pressage à rouleaux ; la figure 9 illustre qu'une plaque de fixation est reliée au couvercle ; et la figure 10 illustre un autre type de couvercle avec la plaque de fixation. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En faisant référence aux figures 1 à 4, l'ensemble de moules destiné à gaufrer des produits minces tels que des produits en papier de la présente invention comprend un premier support 1 et un second support 2 qui est monté de manière pivotante à une extrémité du premier support 1 le long d'une ligne de pliage. Le premier support 1 possède un moule femelle 3 relié à un intérieur de celui-ci et le second support 2 possède un moule mâle 4 relié à un intérieur de celui-ci. Le moule femelle 3 fait face au moule mâle 4. Le moule femelle 3 présente des ouvertures 31 définies à travers celui-ci et le moule mâle 4 présente des saillies 41 qui sont dimensionnées pour être mises en prise avec les ouvertures 31 tel qu'illustré sur la figure 4. Une fenêtre est définie à travers le premier support 1 et située pour correspondre aux ouvertures 31 du moule femelle 3. Un couvercle 6 est relié de manière pivotante à un côté de la fenêtre et est capable de sceller la fenêtre. Le couvercle 6 peut être composé en découpant - 4 sensiblement une ligne en forme de U dans le premier support 1 afin que quand le couvercle 6 est pivoté vers le haut vers sa position ouverte, les ouvertures 31 soient exposées. Un produit mince tel qu'une feuille de papier 7 est intercalé entre les premier et second supports 1, 2 afin que la feuille de papier 7 soit mise en saillie par les saillies 41 du moule mâle 4 et exposée par l'intermédiaire des ouvertures 31 du moule femelle 3. Par conséquent, l'utilisateur peut colorer la feuille de papier 7 par l'intermédiaire des ouvertures 31 alors que la feuille de papier 7 est bien positionnée par l'ensemble de moules. La périphérie des zones gaufrées qui sont situées dans les ouvertures 31 doit être commodément colorée et le moule femelle 3 peut être facilement nettoyé pour retirer le surplus de matériau colorant. Tel qu'illustré sur la figure 8, l'ensemble de moules et la feuille de papier 7 sont alors envoyés dans le dispositif de pressage à rouleaux 11 et protégés en étant intercalés entre deux coussins 10, la feuille de papier 7 est alors gaufrée en faisant tourner la poignée du dispositif de pressage à rouleaux 11 tel qu'illustré sur la figure 5. La figure 6 illustre que le couvercle 8 peut être directement relié le long de la ligne de pliage 5 au niveau d'une extrémité du premier support 1 et le couvercle 8 enferme une plus grande zone afin que quand le couvercle 8 est ouvert, il existe suffisamment d'espace pour que l'utilisateur colore la feuille de papier. La figure 7 illustre que le couvercle 8 peut également être plus court et relié à une ligne de colle 9 qui est située le long d'un côté de la fenêtre. Les figures 9 et 10 illustrent qu'une plaque de fixation 60 est reliée à un intérieur du couvercle 8 tel que décrit sur les figures 9 et 10 et la plaque de fixation 60 est dimensionnée pour être mise en prise avec la fenêtre. On note que quand le couvercle 8 est si mince il ne peut bien presser la feuille de papier 7. La plaque - 5 de fixation 60 peut être le couvercle 6 qui est découpé à partir du premier support 1 et la plaque de fixation 60 augmente l'épaisseur de la zone correspondant à la fenêtre afin que, quand le premier support 1 est pressé sur la feuille de papier 7, la feuille de papier 7 soit fermement positionnée. Alors que nous avons illustré et décrit le mode de réalisation conformément à la présente invention, il doit être clair pour l'homme du métier que d'autres modes de réalisation peuvent être effectués sans s'éloigner de la portée de la présente invention. 5 10 15 25
L'invention concerne un ensemble de moules destiné à gaufrer des produits minces 7.Selon l'invention, cet ensemble de moules comprend:- un premier support 1 possédant un moule femelle 3 relié à un intérieur de celui-ci ;- un second support 2 possédant un moule mâle 4 relié à un intérieur de celui-ci, le moule femelle 3 faisant face au moule mâle 4, le moule femelle 3 présentant des ouvertures 31 définies à travers celui-ci et le moule mâle 4 présentant des saillies 41 qui sont dimensionnées pour être mises en prise avec les ouvertures 31, et- et une fenêtre définie à travers le premier support 1 et située pour correspondre aux ouvertures 31 du moule femelle 3.Applications : gaufrage de produits en papier qui peuvent être directement colorés.
1. Ensemble de moules destiné à gaufrer des produits minces (7), comprenant . - un premier support (1) possédant un moule femelle (3) relié à un intérieur de celui-ci ; - un second support (2) possédant un moule mâle (4) relié à un intérieur de celui-ci, le moule femelle (3) faisant face au moule mâle (4), le moule femelle (3) présentant des ouvertures (31) définies à travers celui-ci et le moule mâle (4) présentant des saillies (41) qui sont dimensionnées pour être mises en prise avec les ouvertures (31), et - et une fenêtre définie à travers le premier support (1) et située pour correspondre aux ouvertures (31) du moule femelle (3). 2. Ensemble selon la 1, CARACTERISE EN CE QU'un couvercle (6,8) scelle la fenêtre de manière pivotante. 3. Ensemble selon la 2, CARACTERISE EN CE QE le couvercle (6,8) est relié de manière pivotante à un côté de la fenêtre. 4. Ensemble selon la 2, CARACTERISE EN CE QE le couvercle (6,8) est relié de manière pivotante à une extrémité du premier support. 5. Ensemble selon la 4, CARACTERISE EN CE QU'une plaque de fixation (60) est reliée à un intérieur du couvercle (8) et la plaque de fixation (60) est dimensionnée pour être mise en prise avec la fenêtre. 30
B
B31,B44
B31F,B44B
B31F 1,B44B 5
B31F 1/07,B44B 5/00
FR2895312
A1
CHAMBRE MOUSSE DE GRANDE DIMENSION POUR PNEUMATIQUE.
20,070,629
Chambre mousse de qrande dimension pour pneumatique Problème à résoudre : De nombreux bruits polluent l'environnement d'un véhicule. Certains sont dus aux pneumatiques. Parmi cette catégorie, une partie du spectre qui est particulièrement gênante est le mode de cavité. Le mode de cavité est la mise en résonance de la colonne de l'air interne du pneumatique. Un premier aspect de l'invention consiste à contribuer à l'amélioration du confort dans le véhicule en minimisant le bruit de roulement en provenance du pneumatique. Selon un autre aspect, l'invention vise à contribuer à la mobilité étendue en procurant un moyen efficace de conserver le pneumatique à l'état gonflé même en cas de perforation du pneumatique par un corps étranger. Etat de la technique : La gamme de fréquences du bruit intérieur dans le véhicule qui sont en relation avec le pneumatique en roulage est de 80 à 500 Hz. La fréquence du mode de cavité est fonction de la dimension du pneumatique. A très faible vitesse, le pic du premier mode de cavité (PMC) est d'autour de 230 Hz. En roulage, deux pics apparaissent. A 80 km/h, les fréquences de ces pics sont de 210 et 250 Hz approximativement. La figure 1 montre bien ces fréquences. D'un point de vue du confort subjectif, les pics du PMC sont gênants car très audibles. Il est connu que disposer des éléments mobiles à l'intérieur du pneumatique peut avoir un effet positif sur le bruit intérieur, amortissant en particulier le premier mode de cavité. Le document EP1214205 B1 illustre bien ce principe. Des particules de matériaux à cellules ouvertes sont disposées dans la cavité du pneumatique. D'autres méthodes concernent des poils à l'intérieur de la cavité, par exemple tel que présenté dans le document US 6 343 843. Autrement, le remplissage de la cavité par une mousse ou un autre matériau, 10 tel que du sable est présenté dans le document .US 2001/0004924. US 4 252 378 décrit un agencement dans lequel la jante est remplie avec une mousse. 15 EP1510366 Al décrit un agencement avec un corps amortissant le bruit disposé sous la zone du sommet. Les systèmes précédents son complexes et chers. 20 Pour pallier ces inconvénients, l'invention propose une chambre à air pour ensemble gonflable constitué d'un pneumatique et d'une jante, ladite chambre étant constituée d'un matériau de type mousse, caractérisée en ce que ladite chambre comporte une longueur Lc de la section normale de la chambre à air supérieure à la longueur Lpi de la section interne du pneumatique 25 correspondant monté sur sa jante et de celle-ci en contact avec l'air interne. On a ainsi la relation Lc > Lpi, et selon une variante, Lc Lpi. Le gain en bruit est très significatif. L'impact est supérieur à 4 dBA dans les zones du spectre correspondant aux pics du PMC et aux fréquences entre 300 30 et 350 Hz. L'effet sur le bruit est encore plus positif si la chambre est grande par rapport au pneumatique, ce qui fait que, même après gonflage, la surface de la chambre n'est pas tendue et elle repliée. Ces plis sont positifs dans l'absorption du bruit 35 et font que la géométrie de la cavité soit moins régulière . 2 P10-1808 La chambre peut avoir une dimension relativement petite par rapport au pneumatique et être mise sous tension au gonflage, comme c'est habituel pour les chambres à air. Selon un mode de réalisation de l'invention, Lc et Lpi sont dimensionnés de sorte que : 2.5 Lpi Lc Lpi. Il s'agit d'un intervalle dans lequel l'efficacité est importante, avec des caractéristiques mécaniques avantageuses. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, Lc et Lpi sont dimensionnés de sorte que : Lc > 2.5 Lpi. II s'agit d'un intervalle dans lequel le principe de diminution de bruit est très efficace. Cependant, de telles chambres sont plus lourdes et plus difficiles à monter dans l'ensemble gonflé. L'épaisseur de la chambre mousse est avantageusement compris entre 0.5 et 10 mm. La plage entre 0.5 et 4 mm est la plage préférentielle. L'invention concerne par ailleurs un ensemble gonflable constitué d'une chambre à air, d'un pneumatique et d'une jante, tous de dimensions adaptées, ladite chambre étant constituée d'un matériau de type mousse, caractérisée en ce que ladite chambre comporte une longueur Lc de la section normale de la chambre à air supérieure à la longueur Lpi de la section interne du pneumatique correspondant monté sur sa jante et de celle-ci en contact avec l'air interne. On a ainsi la relation Lc > Lpi, et selon une variante, Lc Lpi. Selon un mode de réalisation de l'invention, Lc et Lpi sont dimensionnés de sorte que : 2.5 Lpi ? Lc Lpi. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, Lc et Lpi sont dimensionnés de sorte que Lc > 2.5 Lpi. Tous les détails de réalisation sont donnés dans la description qui suit, complétée par les figures 1 à 8, annexées à la présente. P10-1808 La solution proposée est basée sur la réalisation d'une chambre à air en mousse. La chambre à air est en contact avec l'air interne et peut absorber les variations de pression. Cette chambre isole l'air interne du pneumatique lui-même et de la jante. De préférence, il y a création d'un contact non parfaitement adhérent entre la chambre et le pneumatique. Des essais ont également permis de montrer qu'il est possible d'obtenir des résultats intéressants pour des longueurs Lc < Lpi, en particulier Lpi > Lc > 0.75 Lpi. La densité de la mousse peut aller de 0.04 gr/ cm3 à 0.6 gr/cm3. L'optimum entre la qualité d'absorption et la masse de l'ensemble monté est entre 0.06 et 0.3 gr/cm3. Les mousses à cellules fermées sont intéressantes pour cette application 20 (mousses contenant préférentiellement du butyl). Cependant, les mousses à cellules ouvertes sont avantageusement utilisées. Un mode de réalisation préférentiel consiste à utiliser une mousse à cellules ouvertes en contact avec l'air sous pression et une mousse à cellules fermées 25 en contact avec le pneumatique et la jante. Les figures 5a à 5g présentent des exemples d'agencements possibles. Cette chambre à air peut jouer un rôle dans l'étanchéité du pneumatique. Dans le cas ou une mousse à cellules ouvertes est utilisée, il est nécessaire pour 30 l'étanchéité d'incorporer une couche de faible perméabilité à l'air (une gomme non mousse, butyl de préférence ou bien une mousse à cellules fermées formée par du butyl de préférence). La chambre avec surlongueur permet au même temps d'être plus robuste face 35 aux crevaisons, permettant à la couche d'étanchéité de se déformer pour s'adapter à l'élément perforant. Pour la robustesse de cette application il est intéressant de renforcer la chambre mousse avec un tissu de protection. Nous pouvons imaginer toutes les combinaisons des solutions précédentes avec le tissu de protection. Voir les exemples des figures 7a à 7d, dans lesquelles le tissus est présenté dans la zone blanche ou sans motif des dessins. Il y a deux principaux types de chambres en surdimension par rapport au pneumatique correspondant. Tout d'abord, tel qu'illustré aux figures 2, 4 et 6, les chambres mousse lisses. L'expansion de la mousse se fait en augmentant les dimensions de la chambre. Ensuite, tel qu'illustré à la figure 8, les chambres mousse froissées. L `expansion de la mousse se fait en partie vers l'intérieur de la chambre repliant celle-ci. L'aspect final de ce mode de réalisation ressemble aux circonvolutions du cerveau. Un des grands avantages de ces mises en oeuvre réside dans le fait que les chambres peuvent être fabriquées d'une part dans un moule standard, et d'autre part avec un procédé standard. Le coût de cette chambre est donc sensiblement le même que celui de la chambre standard
Chambre à air pour ensemble gonflable constitué d'un pneumatique et d'une jante, ladite chambre étant constituée d'un matériau de type mousse, caractérisée en ce que ladite chambre comporte une longueur Lc de la section normale de la chambre à air supérieure à la longueur Lpi de la section interne du pneumatique correspondant monté sur sa jante et de celle-ci en contact avec l'air interne. On a ainsi la relation Lc > Lpi, et selon une variante, Lc >= Lpi.
1. Chambre à air pour ensemble gonflable constitué d'un pneumatique et d'une jante, ladite chambre étant constituée d'un matériau de type mousse, caractérisée en ce que ladite chambre comporte une longueur 10 Lc de la section normale de la chambre à air supérieure à la longueur Lpi de la section interne du pneumatique correspondant monté sur sa jante et de celle-ci en contact avec l'air interne. On a ainsi la relation Lc > Lpi, et selon une variante, Lc Lpi. 15 2. Chambre à air pour ensemble gonflable selon la 1, caractérisée en ce que : 2.5 Lpi Lc Lpi. Il s'agit d'un intervalle dans lequel l'efficacité est importante, avec des caractéristiques mécaniques avantageuses. 20 3. Chambre à air pour ensemble gonflable selon la 1, caractérisée en ce que : Lc > 2.5 Lpi. Il s'agit d'un intervalle dans lequel le principe de diminution de bruit est très efficace. Cependant, de telles chambres sont plus lourdes et plus difficiles à monter dans l'ensemble gonflé. 25 4. Chambre à air pour ensemble gonflable selon la 1, caractérisée en ce que l'épaisseur de la chambre mousse est compris entre 0.5 et 10 mm. La plage entre 0.5 et 4 mm est la plage préférentielle. 30 5. Ensemble gonflable constitué d'une chambre à air, d'un pneumatique et d'une jante, tous de dimensions adaptées, ladite chambre étant constituée d'un matériau de type mousse, caractérisée en ce que ladite chambre comporte une longueur Lc de la section normale de la chambre 35 à air supérieure à la longueur Lpi de la section interne du pneumatique P10-1808 correspondant monté sur sa jante et de celle-ci en contact avec l'air interne. On a ainsi la relation Lc > Lpi, et selon une variante, Lc ? Lpi. 6. Ensemble gonflable selon la 5, caractérisée en ce que : 2.5 Lpi Lc Lpi. II s'agit d'un intervalle dans lequel l'efficacité est importante, avec des caractéristiques mécaniques avantageuses. 7. Ensemble gonflable selon la 5, caractérisée en ce que : Lc > 2.5 Lpi. Il s'agit d'un intervalle dans lequel le principe de diminution de bruit est très efficace. Cependant, de telles chambres sont plus lourdes 15 et plus difficiles à monter dans l'ensemble gonflé. P10-1808
B
B60
B60C
B60C 19,B60C 5
B60C 19/00,B60C 5/00
FR2897254
A1
BAIGNOIRE A PORTE AVEC SYSTEME D'ETANCHEIFICATION PAR JOINT GONFLABLE
20,070,817
La présente invention concerne une baignoire avec porte s'ouvrant à l'extérieur ou l'intérieur sur l'un de ses côtés, destinées aux personnes âgées ou aux personnes à mobilité réduite ou à celles recherchant un confort d'accès ou sécurité d'accès. Le fait d'enjamber le bord de la baignoire peut s'avérer difficile, voire dangereux. La mise en place d'une porte sur l'un des bord de la baignoire facilite l'entrée en ayant à franchir un seuil de 15 cm environ. La présente invention est une baignoire à porte à ouverture extérieure ou ouverture intérieure, caractérisée en ce que ladite baignoire comprend une porte, une gorge et un joint gonflable permettant l'étanchéification au niveau de la porte de la baignoire par gonflement du joint, ledit joint étant placé dans la gorge et épousant la forme du pourtour de la porte Ce dispositif permet de garantir l'étanchéité de la baignoire une fois la porte fermée. La porte est de surface plane et en matériaux de type verre, ou macrolon ou en polyester. La porte est montée sur des charnières à axe creux tournant sur une tige formant axe de rotation, traversant l'ensemble des charnières et dont la longueur est équivalente à celle de la porte. Un système de levée verticale est positionné à l'extrémité haute de la tige formant axe de rotation qui, lorsqu'il est actionné permet à la porte de se soulever ou descendre sur ses axes et de positionner dans une gorge (position fermée) ou de s'en extraire (position ouverte). Pour ce faire, la tige formant axe de rotation est traversée d'une goupille sous l'une des charnières fixée sur la porte pour en 30 assurer la montée. Le système de levée verticale est composé d'une butée verticale fixée sur l'extrémité haute de la tige formant axe de rotation et d'un levier fixé sur la paroi extérieure de la baignoire, agissant sur la butée par l'intermédiaire d'une roulette à gorge venant se 35 positionner sous la butée de telle manière que la porte se soulève par appui sur le levier. Par appui sur le levier, la porte est ainsi soulevée ou baissée pour faciliter son positionnement dans une gorge en position porte fermée, ou son désengagement de la gorge en position porte ouverte. La gorge dans laquelle est positionnée la porte a une forme de U et est suffisamment profonde pour retenir la porte qui est poussée par la pression d'eau de l'eau contenue dans la baignoire. Sur le flanc intérieur de la gorge est fixé un joint obturé à ses deux extrémités et doté d'une pipe de raccordement pour son gonflage par apport d'un liquide en pression Dans le cas d'une baignoire à porte à ouverture extérieure, le joint qui épouse la forme de la porte, est fixé sur le flanc intérieur de la gorge. Dans le cas d'une baignoire à porte à ouverture intérieure, le joint gonflable qui épouse la forme de la porte, est fixé sur le flanc extérieur de la gorge. La porte, en position fermée vient se loger dans la gorge. Lorsque la porte est glissée dans la gorge elle vient prendre appui contre le flanc extérieur de la gorge qui agit comme une retenue dans le cas d'une baignoire à porte à ouverture extérieure. Dans le cas d'une baignoire à ouverture intérieure, la porte prend appui contre le flanc intérieur de la gorge. L'étanchéification entre la porte et la baignoire est assuré par la mise en pression du joint entre la porte et le flanc de la gorge. La mise en pression du joint est assurée par la pression d'eau urbaine qui arrive à la pipe de raccordement fixée sur le joint. Le joint est gonflé par pression d'eau, avec ou sans limiteur de pression. Une commande rotative externe agit sur le système de mise en pression ou dépression du joint. Cette commande est un levier ou un robinet disposant d'un index permettant d'indiquer la situation de mise en pression ou non du joint. La commande rotative externe positionnée sur la baignoire agit sur un système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou dépression du joint. Le système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou dépression du joint est constitué principalement de deux robinets 1% de tour actionnés simultanément en tournant la commande rotative positionnée sur la baignoire et dans l'axe de rotation des robinets. Les deux robinets sont positionnés l'un au dessus de l'autre dans leurs axes de rotation et reliés entre eux par un étrier qui les rend indissociables au niveau de leur commande. La commande du robinet le plus haut est également raccordée à la commande rotative externe par une tige de manœuvre. Les robinets ainsi associés assurent dans leurs positions d'ouverture ou fermeture différentes soit l'ouverture de l'arrivée d'eau sur l'un des robinets et l'obstruction de la circulation d'eau sur l'autre robinet pour mise en pression du joint et assurer son gonflement et l'étanchéification de la porte, soit la mise en dépression du joint par obstruction de l'arrivée d'eau et ouverture du robinet d'évacuation, assurant ainsi sa vidange et l'évacuation par gravité à l'égout de l'eau contenue dans le joint. Pour actionner les robinets, ceux-ci sont fixés sur un support qui permet de retenir un ensemble composé des deux robinets, d'un tuyaux d'arrivée d'eau, d'un tuyau de circulation d'eau et d'un tuyau d'évacuation d'eau. Le système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou dépression du joint fonctionne de manière à ce que l'eau urbaine arrive dans le premier robinet, à la sortie duquel se trouve un tuyau muni d'un T dont une des sortie se dirige vers la pipe de raccordement du joint et l'autre vers l'arrivée du second robinet. Lorsque le système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou dépression du joint est en position ouverte (gonflement du joint), le robinet d'arrivée d'eau est ouvert et le robinet d'évacuation est fermé; l'eau se dirige alors vers la pipe de raccordement et gonfle le joint. Lorsque le système de mise en pression ou dépression du joint est en position fermée (dégonflement du joint) le robinet d'arrivée d'eau est fermé et le robinet d'évacuation est ouvert; l'eau se dirige alors vers l'égout. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la baignoire sans sa vue d'ensemble. La figure 2 représente la gorge (1) dans laquelle viennent se loger la porte (2) et le joint (3). La figure 3 représente la gorge (1) avec son flanc extérieur (4) sur lequel appui la porte (2) en position fermée et le flanc intérieur (5) de la gorge sur lequel est fixé le joint (3). La figure 4 représente le système de levée verticale fixé sur le flanc extérieur de la baignoire, composé d'une butée verticale (7) fixée sur l'extrémité haute de la tige formant axe de rotation (8) traversant l'ensemble des charnières(12)(20)(21)(22) et d'un levier (9) fixé sur la paroi extérieure (19) de la baignoire, agissant sur la butée par l'intermédiaire d'une roulette à gorge (10) venant se positionner sous la butée verticale (7) de telle manière que la porte se soulève par appui sur le levier (9) qui entraîne le soulèvement de la porte par action de la goupille (11) placée sous la charnière (12) fixée sur la porte (2). La figure 5 représente les deux robinets 1/ de tour (13) du système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou dépression du joint avec l'étrier (14) qui les raccorde entre eux et la tige de manœuvre (18) qui est raccordée à la commande rotative externe. La figure 6 représente les 2 robinets (13) reliés entre eux par l'étrier (14) ainsi que le tuyau d'arrivée d'eau (15), le tuyau de circulation d'eau (16) se dirigeant vers la pipe de raccordement permettant d'alimenter le joint et le tuyau d'évacuation d'eau (17)La figure 7 représente les robinets (13) en vue de dessus avec le mouvement desdits robinets 14 de tour rassemblés entre eux par l'étrier (14). Les dessins s'appliquent à une baignoire à porte à ouverture extérieure. Pour une baignoire à porte à ouverture intérieure, les adaptations apportées porteront sur la figure 3 et sur la figure 4. Sur la figure 3, le flanc (4) de la gorge (1) sera plus long que le flanc (5). Le joint (3) pourra être fixé indifféremment sur le flanc 35 (4) ou le flanc (5). Sur la figure 4, le levier vertical (9) ainsi que le système de levée verticale seront fixés sur la paroi intérieure de la baignoire.5
Baignoire avec porte s'ouvrant à l'extérieur ou l'intérieur sur l'un de ses côtés destinée aux personnes âgées ou à mobilité réduite ou recherchant un confort d'accès ou sécurité d'accès.L'invention concerne une baignoire avec porte comprenant une gorge (1) épousant la forme de 1a porte (2) et un joint gonflable (3) logé dans la gorge, permettant l'étanchéification de ladite porte par mise en pression d'eau dans le joint qui, par gonflement assure ainsi l'étanchéification entre la porte et la baignoire.Par action sur un levier, la porte est levée pour entrer et sortir de la gorge.Par action sur une commande rotative externe positionnée sur la baignoire le joint est mis en pression ou en dépression.
1) Baignoire avec porte s'ouvrant à l'extérieur ou l'intérieur sur l'un de ses côtés caractérisée en ce qu'elle comprend une gorge (1) épousant la forme de la porte (2) et un joint gonflable (3) logé dans la gorge, permettant l'étanchéification de ladite porte 2) Baignoire selon la 1 caractérisée en ce que le joint gonflable (3)est fixé sur le flanc intérieur (5) de la gorge pour une ouverture de la porte vers l'extérieur ou sur le flanc extérieur (4) pour une ouverture de la porte vers l'intérieur ; ledit joint gonflable étant sous pression se plaque contre la porte et assure ainsi l'étanchéification 3) Baignoire selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que le joint gonflable est de type creux possédant deux extrémités fermées et une pipe de raccordement entre les deux extrémités permettant à un liquide en pression d'y pénétrer pour gonfler ledit joint ou d'en sortir pour en évacuer ledit liquide et ainsi dégonfler ledit joint 4) Baignoire selon la 1, caractérisée en ce que la gorge est suffisamment profonde pour retenir la porte qui est poussée par la pression d'eau de l'eau contenue dans la baignoire 5) Baignoire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la porte est montée sur des charnières à axe creux tournant sur une tige formant axe de rotation (8) traversant l'ensemble des charnières (12)(20)(21)(22), et disposant d'un système de levée verticale permettant à la porte d'être soulevée ou descendue sur son axe de rotation (8) et de se positionner dans la gorge (position porte fermée) ou de s'en extraire (position porte ouverte) 6) Baignoire selon la 5, caractérisée en ce que l'axe de rotation (8) sur lequel la porte tourne par l'intermédiaire des charnières est traversé d'une goupille (11) sous l'une des charnières (12) fixée sur la porte (2) pour en assurer la montée 7) Baignoire selon les 5 ou 6, caractérisée en ce que le système de levée verticale est composé d'une butée verticale (7) fixée sur l'extrémité haute de la tige formant axe de rotation(8) et d'un levier (9) fixé sur la paroi de la baignoire, agissant sur la butée verticale (7) par l'intermédiaire d'une roulette à gorge (10) venant se positionner sous la butée verticale (7) de telle manière que la porte se soulève par appui sur le levier (9) 8) Baignoire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le joint est gonflé par pression d'eau urbaine, avec ou sans limiteur de pression 9) Baignoire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'une commande externe positionnée sur la baignoire agit sur un système de mise en pression du joint permettant sa mise en pression ou en dépression 10)Baignoire selon la 9, caractérisé en ce que la commande rotative externe agissant sur le système de mise en pression ou dépression du joint est un levier ou un robinet disposant d'un index permettant d'indiquer la situation de mise en pression ou non du joint 11)Baignoire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un de système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou en dépression du joint 12)Baignoire selon la 11, caractérisée en ce que le système de vannes d'alimentation et d'évacuation d'eau permettant la mise en pression ou dépression du joint (3) est constitué principalement de deux robinets de tour (13) actionnés simultanément en tournant la commande rotative positionnée sur la baignoire, dans l'axe de rotation des robinets positionnés l'un au dessus de l'autre et reliés entre eux par un étrier (14) qui les rend indissociables au niveau de leur commande, la commande du robinet le plus haut étant raccordée à la commande rotative externe par une tige de manœuvre (18). Les robinets ainsi associés assurent dans leurs positions d'ouverture ou fermeture différentes soit l'ouverture de l'arrivée d'eau sur l'un des robinets et l'obstruction de la circulation d'eau sur l'autre robinet pour mise en pression du joint et assurer son gonflement et l'étanchéification de la porte, soit la mise en dépression du joint par obstruction de l'arrivée d'eau et ouverture du robinet d'évacuation, assurant ainsisa vidange et l'évacuation par gravité à l'égout de l'eau contenue dans le joint. 13)Baignoire selon l'une quelconque des précédente caractérisée en ce que la porte est de surface plane et en matériaux 5 de type verre ou macrolon ou en polyester.
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FR2898044
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ELEMENT PROTHETIQUE DENTAIRE ANTIMICROBIEN ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,907
L'invention a pour objet un élément prothétique dentaire réalisé en matériau composite, 5 ledit élément présentant des propriétés antimicrobiennes. L'invention concerne également le procédé de fabrication dudit élément prothétique dentaire. Par "élément prothétique dentaire", on désigne notamment, mais de façon non limitative, les tenons, les renforts de bridge, les forets de polissage, à l'exception des implants qui 10 sont des éléments destinés à être insérés directement dans l'os maxillaire. Dans la suite de la description, l'invention est plus particulièrement décrite en relation avec un tenon dentaire en matériau composite. 15 Les tenons dentaires sont utilisés pour la reconstitution de dents dépulpées. On distingue deux types de tenons, respectivement : - les tenons métalliques ou céramiques, et - les tenons composites. 20 Les tenons métalliques sont en général réalisés en acier inoxydable. Ils ont pour principaux inconvénients d'être sujets à des phénomènes de corrosion. En outre, ils présentent un module d'élasticité transversale différent de celui de la dentine pour conduire, à terme, à une désolidarisation du tenon. 25 Pour résoudre ces problèmes, on a proposé des tenons fabriqués en matériau composite tels que ceux décrits notamment dans le document EP-A-432 001 du Demandeur. Ces tenons sont en pratique constitués de fibres longues unidirectionnelles de verre ou de carbone noyées dans une matrice de résine thermodurcissable biocompatible. De manière générale, la proportion de fibres longues, quelque soit la matière choisie, représente de 55 30 à 70% en volume du tenon, le complément à 100% étant occupé par la matrice. Pour assurer le maintien du tenon dans la racine, celui-ci doit être collé, puis scellé dans ladite racine. Le praticien comble ensuite les espaces restants au moyen d'une pâte composite. La prothèse ou couronne vient ensuite recouvrir l'ensemble et est maintenue 35 en position par ajout supplémentaire d'un ciment, éventuellement associé à un adhésif. Malgré le soin apporté aux différentes étapes cliniques lors de la reconstitution de la dent, on observe parfois des récidives de caries conduisant au mieux, à un descellement de la prothèse nécessitant un retraitement complet de la racine, au pire, à une extraction de la dent. Ces récidives de caries sont dues à une infiltration de germes pathogènes, tels que Streptococcus mutans, Enterococcus faecalis, voire dans certains cas, Staphylococcus aureus. Une telle infiltration peut être due à des pertes d'étanchéité marginale entre la prothèse, la dentine et le matériau de comblement. Des foyers de bactéries peuvent également subsister lorsque le mordançage de la dentine est mal exécuté et laisse apparaître des débris. Les germes peuvent enfin profiter d'obstacles naturels comme des contre-dépouilles, faisant office de réceptacle. Pour résoudre ce problème, plusieurs solutions ont été développées telles que des adhésifs 15 ou des ciments antimicrobiens, mais également des solutions de mordançage. Ainsi, le document US-A-5 385 728 décrit une composition acide de mordançage contenant en tant qu'agent antimicrobien, du chlorure de benzalkonium. 20 Le document US-A-5 968 253 a pour objet un ciment dentaire à base de phosphate de calcium pouvant contenir un agent antimicrobien sous forme d'un antibiotique ou d'un antiamébique. Le document US-A-6 326 417 concerne une composition dentaire antimicrobienne 25 utilisée comme adhésif, ciment ou pâte composite de reconstitution contenant des composés d'acide salicylique ou de sulfamide, éventuellement sous forme dérivés. Les documents US-A-5 408 022, US-A-5 494 987, US-A-5 733 949 décrivent des compositions à base de polymères possédant des propriétés antibactériennes après 30 polymérisation, utilisées pour la mise en oeuvre de peau artificielle, cathéter, lentille de contact, mais également produit dentaire, tel que adhésif, résine, composite. L'agent antimicrobien est un monomère polymérisable, dont le groupement actif est à base de sel quaternaire (chlore, brome). 3 Le document US-A-6 355 704 décrit un adhésif dentaire antimicrobien bi-composants. Un des composants correspond à un monomère polymérisable antimicrobien présentant un groupe cationique sélectionné dans les bases d'ammonium, pyridinium et phosphonium. Le document US-A-6 924 325 décrit une composition dentaire antimicrobienne pouvant être utilisée comme composition de restauration endodontique, orthodontique ou prothétique. Cette composition contient comme principe actif, une poudre de verre céramique / zinc-argent ou une poudre zéolite à base d'argent. 10 D'autres types de produits que ceux précités précédemment présentant des propriétés antimicrobiennes ont été développés. Il s'agit notamment de compositions utilisées pour le blanchiment des dents, telles que décrites dans les documents US-A-5 985 249, US-A-6 036 943, US-A-6 309 625, US-A-6 368 576 dans lesquels l'agent antimicrobien 15 est sélectionné parmi la chlorhexidine, les dérivés de benzoate, la tétracycline ou les composés fluorés. Le document US-A-6 365 130 décrit un chewing-gum contenant des particules céramiques antimicrobiennes à base de cations métalliques. Le document US-A-6 267 590 se rapporte à un bracket et un fil orthodontique traités par dépôt d'un polymère céramique zéolite d'argent. Le document US-A-6 113 993 se rapporte à une méthode de traitement d'un implant 25 dentaire, le traitement consistant à appliquer à la surface de l'implant, un agent liant du type phosphate de calcium destiné à favoriser la croissance osseuse autour de l'implant. Une fois le traitement effectué, il est proposé de tremper les implants dans une solution d'un agent antimicrobien et ce, avant implantation. Après l'implantation le relargage du phosphate de calcium aura lieu en même temps que l'agent pour favoriser la croissance 30 et/ou prévenir l'infection. A la connaissance du Demandeur, aucune solution n'a été proposée pour rendre un élément prothétique composite du type tenon notamment, antimicrobien. 20 Le Demandeur a mis au point un élément prothétique dont tout ou partie de la surface est recouverte d'au moins une couche contenant un agent antimicrobien. En d'autres termes, l'invention a pour objet un élément prothétique dentaire obtenu par 5 usinage d'un profilé en matériau composite comprenant des fibres longitudinales noyées dans une matrice contenant notamment de la résine. Cet élément prothétique se caractérise en ce qu'il est recouvert, sur tout ou partie de sa surface, d'au moins une couche contenant au moins un agent antimicrobien. Dans un mode de réalisation particulier, l'élément prothétique est un tenon. En pratique, le tenon comprend des fibres de renfort sensiblement parallèles entre-elles, continues et équitendues, noyées dans une matrice comprenant de la résine. Il peut s'agir de fibres de verre, de carbone, de céramique ou encore de quartz. En pratique, l'agent antimicrobien est un métal pur. Avantageusement, l'agent antimicrobien est choisi dans le groupe comprenant l'argent et le zinc. Pour améliorer l'adhésion et donc interdire le relargage de l'agent anti-microbien du 20 tenon ou plus largement de l'élément prothétique, la couche contient également au moins une substance inorganique telle que par exemple un oxyde métallique. Dans ce cas de figure, le métal pur est appliqué sur la surface de l'élément prothétique, éventuellement en mélange avec l'oxyde métallique. 25 En pratique, la couche comprenant l'agent anti-microbien a une épaisseur comprise entre 0,01 m et 51am, avantageusement 0,25 m, cette épaisseur étant déterminée au niveau du contour le plus régulier du tenon. Pour une épaisseur inférieure, les propriétés antimicrobiennes sont moins bonnes. Au-delà, l'épaisseur devient trop importante pour permettre l'insertion satisfaisante du tenon ou engendrer des problèmes inesthétiques. 30 Par ailleurs et selon une autre caractéristique, l'agent antimicrobien représente entre 0.001% à 1% en poids, avantageusement 0. 25% en poids de la couche. Rapporté à l'élément prothétique et notamment au tenon, l'agent antimicrobien représente entre 0.001% et 5% en poids, avantageusement 0.05%. 10 15 35 Pour rendre le produit visible aux rayons X, l'élément prothétique contient une substance radio-opaque. Il y a plusieurs manières de rendre le produit radio-opaque. Dans une première forme de réalisation, au moins un produit radio-opaque est incorporé dans la fibre longitudinale. Dans ce cas, on peut utiliser des fibres à base par exemple d'oxyde de calcium ou encore d'oxyde de zirconium. 10 Dans une seconde forme de réalisation, au moins une substance radio-opaque est incorporée dans la matrice. Une troisième possibilité, qui peut éventuellement être combinée à l'une ou l'autre, voire les deux solutions sus-mentionnées, est d'incorporer, en tant qu'oxyde métallique 15 permettant d'améliorer l'adhésion de l'agent anti-microbien, au moins un oxyde métallique radio-opaque. En pratique, la substance radio-opaque est choisie dans le groupe comprenant les oxydes métalliques, tels que oxyde d'aluminium, oxyde de baryum, oxyde de strontium, oxyde de 20 zirconium, les composés fluorés, tels que l'ytterbium et l'yttrium, seuls ou en mélange. Pour favoriser le collage, puis le scellement du tenon dans les racines par le biais d'un adhésif et d'un ciment composite, le tenon doit être traité au moyen d'un agent liant, en particulier du silane. Or, on sait que la silanisation d'un matériau composite est 25 généralement médiocre du fait de l'absence d'accrochage durable du silane. Dès lors, pour résoudre ce problème, le praticien n'a d'autre choix que d'appliquer le silane extemporanément à la surface du tenon, c'est-à-dire au moment de sa mise en place dans la racine. 30 Or, le Demandeur a constaté que de manière tout à fait surprenante, l'adjonction d'une substance inorganique dans la couche contenant l'agent antimicrobien permettait d'améliorer l'accroche du silane au tenon et donc d'éviter au praticien d'avoir à effectuer une préparation extemporanée.5 6 En pratique, le silane est choisi dans le groupe comprenant le 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate, vinyltriméthoxysilane, 3-(glycidyloxy)propyl triméthoxysilane et 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication de l'élément prothétique, en particulier du tenon précédemment décrit. Selon ce procédé, on prépare tout d'abord un profilé en matériau composite comprenant des fibres longitudinales noyées dans une matrice comprenant notamment de la résine. Lorsque l'élément prothétique est un tenon, le profilé contient des fibres de renfort sensiblement parallèles entre-elles, continues et équitendues, noyées dans une matrice de résine, par exemple une résine époxy. 15 En pratique, les fibres sont des fibres de verre, éventuellement radio-opaques, des fibres céramiques, ou encore des fibres de quartz. Une fois le profilé obtenu, celui-ci est usiné pour obtenir la forme souhaitée de l'élément prothétique. On applique alors sur la surface de l'élément prothétique, au moins une couche contenant au moins un agent antimicrobien. Dans un mode de réalisation particulier, la couche contient en outre une substance 25 inorganique, telle que par exemple un oxyde métallique. Cette substance inorganique remplit une première fonction qui est celle d'améliorer l'adhésion du métal pur à la surface de l'élément prothétique. Lorsque la substance organique est un oxyde métallique potentiellement radio-opaque, alors elle remplit une seconde fonction qui est celle de rendre l'élément prothétique, radio-opaque. 30 Dans une étape additionnelle, on applique sur tout ou partie de la couche contenant un agent antimicrobien, une couche contenant au moins un agent liant tel qu'un silane. 20 Les couches contenant l'agent antimicrobien et éventuellement une substance inorganique sont appliquées par la technique dite PVD (dépôt en phase vapeur) avantageusement par pulvérisation cathodique magnétron ou par technique CVD (Chemical Vapor Deposition). En revanche, la couche à base d'agent liant est en pratique appliquée par simple trempage. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples non limitatifs de réalisation suivants. Exemple 1 Les tenons sont obtenus après usinage d'un profilé contenant des fibres de verre E représentant un volume de 60% noyées dans une matrice de résine époxyde à base de 15 Bisphénol A, la matrice représentant 40% en volume et ne contenant pas de charges radio-opaques. Dépôt d'une couche contenant de l'argent et du zircone sur la surface des tenons dentaires 20 Les dépôts sont réalisés par pulvérisation cathodique magnétron à partir d'une cible de zirconium et d'une cible d'argent. Les tenons fixés sur un support métallique sont positionnés à 10 cm des cibles. Avant dépôt, un vide de 4.10-3 Pa est réalisé dans le réacteur. De l'argon et de l'oxygène sont introduits pendant l'étape de dépôt. Les cibles sont pulvérisées par une décharge DC pulsé avec respectivement une puissance de 700 W 25 et 300W pour la cible de zirconium et la cible d'argent sous une pression de 1 Pa. La couche contenant de l'argent recouvre toute la surface des tenons, excepté une longueur de 2 à 3 mm que le praticien découpera lors de la mise en place. 30 L'épaisseur de dépôt obtenue est de l'ordre de 0.250 m (faible concentration d'argent) et elle n'a aucune influence sur les caractéristiques dimensionnelles du tenon. L'espace prévu pour le collage et le scellement est habituellement d'au moins 20 m au rayon. Lors de ce dépôt, des échantillons diamètre 8mm du même matériau que celui employé 35 pour usiner les tenons ont été également traités.10 Activité anti-microbienne : Trois échantillons de diamètre 8mm revêtus sont soumis aux essais d'activité antimicrobienne en même temps que trois échantillons non traités utilisés comme témoin. La méthode d'essais est inspirée de la norme Japanese Industrial Standard JIS Z 2801 Antimicrobial products-Test for antimicrobial activity and efficacy . La souche bactérienne employée est le Staphylococcus aureus. 10 Tous les échantillons sont mis en incubation pendant 24h à 37 C. Les populations de Staphylococcus aureus sont ensuite décomptées. L'activité antimicrobienne de l'échantillon est égale à la différence de la moyenne des trois échantillons témoins moins la moyenne des trois échantillons à tester. L'activité antimicrobienne est égale au log de 15 la différence entre le nombre de bactéries dénombrées sur l'échantillon témoin moins le nombre de bactéries dénombrées sur l'échantillon à tester. Les échantillons issus de cet exemple ont phagocyté totalement toutes les bactéries puisque l'on dénombre 0 germes après 24h d'incubation. 20 L'activité bactéricide est de 5,28 log sur Staphylococcus aureus. Propriété mécanique : Les tenons sont encastrés dans un support en bronze et inclinés à 45 . Une force est 25 appliquée à une vitesse constante de 1mm/minute par une machine traction-compression. La force maximale à la rupture est ensuite enregistrée. Les résultats : Tenons témoins non traités : 94 N 4N force maximale 30 Tenons traités : 95 N 6N force maximale Les tenons traités dans cet exemple ont permis la polymérisation de l'adhésif comme les tenons témoins. 8 35 Collage Les tenons traités antimicrobiens sont ensuite trempés dans une solution contenant du silane MEMO pendant 15 minutes. Ils sont ensuite séchés dans une étuve pour évaporer le 5 solvant et l'eau. Solution MEMO : Solution éthanol contenant environ 10% d'eau acidifiée acide acétique MEMO : 3-(Triméthoxysilyl)propyl méthacrylate 5% en poids Les tenons sont ensuite testés par la méthode dite push-out du Demandeur. La valeur d'adhésion en cisaillement est exprimée en MPa. Les résultats de collage obtenus à partir des tenons fabriqués selon cet exemple ont été 15 améliorés : 32 MPa au lieu de 26.9 MPa avec un adhésif et 32 MPa au lieu de 23 MPa sans adhésif. Les tenons non traités antimicrobiens et silanisés ont atteint seulement une valeur de 29 MPa. Le protocole de collage ou scellement a été réduit d'une étape. En effet il n'est plus nécessaire d'appliquer une couche d'adhésif sur le tenon puis de le photo-polymériser. Exemple 2 Les tenons identiques à l'exemple précédent sont traités dans les mêmes conditions sauf la durée d'exposition qui a été multipliée par trois. L'épaisseur de dépôt obtenue est de l'ordre de 0.251am proche de l'essai précédent mais la 30 teneur en argent a été multipliée par dix. Les échantillons traités sont soumis à l'activité antimicrobienne décrite précédemment. Leur activité bactéricide est de 5,19 log sur Staphylococcus aureus. 9 10 20 25 10 Les résultats des essais de fracture à 45 et de transmission de lumière sont proches des résultats précédents et de ceux des tenons témoins. En ce qui concerne les résultats des essais de collage, la valeur obtenue est 29.7 MPa au 5 lieu de 32 MPa comme dans l'exemple précédent. Ils confirment que les dépôts antimicrobiens permettent au moins d'égaler celle des tenons non traités et surtout que cette couche permet d'améliorer l'adhésion comparativement à celle d'un tenon collé avec un adhésif classique (26.9 MPa) et sans 10 adhésif (23 MPa). Les tenons traités par ce procédé permettent non seulement de posséder une activité antimicrobienne suffisante, sans présenter une toxicité secondaire non souhaitée tout en permettant de préserver une propriété adhésive forte voire améliorée en réduisant le 15 protocole clinique d'une étape. La présente invention présente un grand nombre d'avantages parmi lesquels : ^ action antimicrobienne localisée sans relargage d'éléments pouvant détruire la flore naturelle buccale ou disséminer des éléments secondaires dans tout 20 l'organisme, ^ préservation des propriétés mécaniques (la technique de dépôt, son épaisseur ainsi que sa nature n'ont pas d'influence négative sur le tenon), ^ préservation de la transparence du tenon en matériau composite fibré permettant la transmission des rayons lumineux provenant de la lampe à photopolymériser, 25 ^ respect de la rugosité de surface initiale du tenon, ^ compatible avec une silanisation, ^ conservation voire amélioration des valeurs d'adhésion entre le tenon et le ciment sans faire appel à un adhésif ou primer
Elément prothétique dentaire obtenu par usinage d'un profilé en matériau composite comprenant des fibres longitudinales noyées dans une matrice contenant de la résine, caractérisé en ce qu'il est recouvert sur tout ou partie de sa surface, d'au moins une couche contenant au moins un agent antimicrobien.
1/ Elément prothétique dentaire obtenu par usinage d'un profilé en matériau composite comprenant des fibres longitudinales noyées dans une matrice contenant de la résine, caractérisé en ce qu'il est recouvert sur tout ou partie de sa surface, d'au moins une couche contenant au moins un agent antimicrobien. 2/ Elément prothétique selon la 1, caractérisé en ce que l'agent antimicrobien est un métal pur. 3/ Elément prothétique selon la 1, caractérisé en ce que le métal pur est l'argent ou le zinc. 4/ Elément prothétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 15 la couche contient également une substance inorganique. 5/ Elément prothétique selon la 4, caractérisé en ce que la substance inorganique est un oxyde métallique. 20 6/ Elément prothétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche contenant l'agent anti-microbien a une épaisseur comprise entre 0,01 m et 5 m. 7/ Elément prothétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 25 la couche contenant un agent antimicrobien contient en outre au moins une substance radio-opaque. 8/ Elément prothétique selon la 7, caractérisé en ce que la substance radio-opaque est choisie dans le groupe comprenant les oxydes métalliques, tels que oxyde 30 d'aluminium, oxyde de baryum, oxyde de strontium, , oxyde de zinc, oxyde de zirconium, les composés fluorés, tels que l'ytterbium et l'yttrium. 9/ Elément prothétique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche contenant un agent antimicrobien est recouverte sur tout ou partie de sa surface, 35 d'une couche contenant au moins un agent liant.1010/ Elément prothétique selon la 9, caractérisé en ce que l'agent liant est un silane choisi dans le groupe comprenant 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate, vinyltriméthoxysilane, 3-(glycidyloxy)propyl triméthoxysilane et 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate. 11/ Procédé pour la fabrication d'un élément prothétique dentaire composite selon lequel : - on prépare un profilé contenant des fibres longitudinales noyées dans une matrice comprenant de la résine, - on usine le profilé à la forme souhaitée de l'élément prothétique, - on applique sur l'élément prothétique obtenu au moins une couche contenant au moins un agent antimicrobien. 12/ Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la couche contenant au moins un agent antimicrobien contient en outre une substance inorganique telle qu'un oxyde 15 métallique. 13/ Procédé selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que la couche contenant au moins un agent antimicrobien contient en outre une substance radio-opaque. 20 14/ Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la substance radio-opaque est choisie dans le groupe comprenant les oxydes métalliques, tels que oxyde d'aluminium, oxyde de baryum, oxyde de strontium, , oxyde de zinc, oxyde de zirconium, les composés fluorés, tels que l'ytterbium et l'yttrium. 25 15/ Procédé selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que la couche contenant un agent antimicrobien est recouverte sur tout ou partie de sa surface, d'une couche contenant au moins un agent liant choisi notamment dans le groupe comprenant 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate, vinyltriméthoxysilane, 3-(glycidyloxy)propyl triméthoxysilane et 3-(triméthoxysilyl)propyl méthacrylate. 30 16/ Procédé selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que la couche contenant au moins un agent antimicrobien est appliquée par la technique dite PVD (dépôt en phase vapeur), par pulvérisation cathodique magnétron ou par technique CVD (Chemical Vapor Deposition). 3517/ Elément prothétique selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un tenon.5
A
A61
A61K
A61K 6
A61K 6/00,A61K 6/891
FR2899525
A1
DISPOSITIF ANTI SOUS-MARINAGE POUR SIEGE DE VEHICULE
20,071,012
La présente invention concerne un dispositif anti sous-marinage pour un siège de véhicule ainsi qu'un siège équipé d'un tel dispositif anti sous-marinage. Un siège de véhicule comporte une ceinture de sécurité avec au moins un brin ventral. Lors d'un choc frontal, le passager assis sur le siège écrase l'assise dudit siège et il peut arriver qu'il glisse sous le brin ventral. Pour éviter un tel phénomène, des dispositifs dits "anti sous-marinage" ont été développés. On connaît un dispositif anti sous-marinage qui se compose d'un élément transversal mobile sensiblement verticalement et disposé sous la face inférieure de l'assise du siège de véhicule. Lorsqu'un choc survient, l'élément transversal est relevé pour contrecarrer l'écrasement de l'assise par le passager. Un dispositif anti sous-marinage permettant de relever rapidement, et avec une force importante, l'élément transversal, est basé sur l'utilisation d'éléments pyrotechniques. Mais ces éléments sont coûteux et volumineux du fait de la puissance nécessaire. En outre, l'utilisation de tels éléments pyrotechniques rend la remontée de l'élément transversal irréversible puisque, lorsque les éléments pyrotechniques ont été utilisés, ils doivent être changés. Un objet de la présente invention est donc de proposer un dispositif anti sous-marinage qui ne présente pas les inconvénients de l'état de la technique. A cet effet, est proposé un selon une première variante qui comprend : - un élément transversal disposé en-dessous de la face inférieure de l'assise du siège, ledit élément transversal étant soumis à une force de rappel destinée à le maintenir en contact contre ladite face inférieure ; et, à chaque extrémité dudit élément transversal, - une base fixée au plancher dudit véhicule ; et - un coulisseau monté sur ladite base et mobile parallèlement à la direction de ladite force de rappel et solidaire de ladite extrémité ; le dispositif anti sous-marinage étant tel qu'il comprend une came montée sur ladite base, mobile en rotation autour d'un axe de rotation entre une position de non blocage et une position de blocage, et comprenant deux surfaces de friction, chaque surface de friction étant prévue pour venir en pression contre une surface de frottement du coulisseau lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage afin d'arrêter son déplacement, et que les surfaces de friction sont disposées 2 de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite sensiblement parallèle à la direction de ladite force de rappel. L'invention propose également un dispositif anti sous-marinage pour siège de véhicule selon une deuxième variante qui comprend : - un élément transversal disposé en-dessous de la face inférieure de l'assise du siège, ledit élément transversal étant soumis à une force de rappel destinée à le maintenir en contact contre ladite face inférieure ; et, à chaque extrémité dudit élément transversal, - une base fixée au plancher dudit véhicule ; et - un coulisseau monté sur ladite base et mobile parallèlement à la direction de ladite force de rappel et solidaire de ladite extrémité ; le dispositif anti sous-marinage étant tel qu'il comprend une came montée sur ledit coulisseau, mobile en rotation autour d'un axe de rotation entre une position de non blocage et une position de blocage, et comprenant deux surfaces de friction, chaque surface de friction étant prévue pour venir en pression contre une surface de frottement de la base lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage afin d'arrêter le déplacement du coulisseau, et que les surfaces de friction sont disposées de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite sensiblement parallèle à la direction de ladite force de rappel. Avantageusement, la came est soumise à une force de rappel qui tend à la ramener en position de non blocage. Avantageusement, dans la position de non blocage et la position de blocage, l'une des surfaces de friction est au-dessus de l'axe de rotation et l'autre surface de friction est au-dessous de l'axe de rotation. Avantageusement, dans le cas de la première variante, la surface de friction disposée au-dessus de l'axe de rotation et la surface de frottement correspondante sont munies de dents. Avantageusement, dans le cas de la deuxième variante, la surface de friction disposée au-dessous de l'axe de rotation et la surface de frottement correspondante sont munies de dents. L'invention propose également un siège de véhicule comportant un dispositif anti sous-marinage selon une des variantes précédentes. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de 3 réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 représente une vue de côté d'un dispositif anti sous-marinage selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 2 représente une coupe selon la ligne II-II de la Fig. 1 ; la Fig. 3a représente une coupe selon la ligne III-III de la Fig. 2, lorsque le dispositif anti sous-marinage n'est pas actif ; la Fig. 3b représente une coupe selon la ligne III-III de la Fig. 2, lorsque le dispositif anti sous-marinage est actif ; la Fig. 4 représente une coupe équivalente à celle de la Fig. 2 d'un dispositif anti sous-marinage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 4a représente une coupe selon la ligne IV-IV de la Fig. 4, lorsque le dispositif anti sous-marinage n'est pas actif ; et la Fig. 4b représente une coupe selon la ligne IV-IV de la Fig. 4, lorsque le dispositif anti sous-marinage est actif. La Fig. 1 représente un dispositif anti sous-marinage 100 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif anti sous-marinage 100 est disposé sous l'assise 102 d'un siège de véhicule. De manière classique, une ceinture de sécurité comprend un brin ventral et vient retenir le passager assis sur l'assise 102. Ce dispositif anti sous-marinage 100 comprend un élément transversal 104 qui est disposé en-dessous de la face inférieure 122 de l'assise 102 du siège et deux dispositifs de fixation prévus pour fixer l'élément transversal 104 sur le plancher 120 du véhicule. Chaque dispositif de fixation est disposé à l'une des extrémités de l'élément transversal 104. L'élément transversal 104 prend, ici, la forme d'un tube cylindrique monté sur un arbre 106 qui est sensiblement perpendiculaire au plan médian de l'assise 102. L'élément transversal 104 est soumis à une force de rappel 110 qui le maintient en contact contre la face inférieure 122 de l'assise 102. Cette force 110 est, ici, verticale et orientée vers le haut, mais elle peut être dirigée d'une manière légèrement différente selon la forme du siège. La force de rappel 110 peut être générée par tous moyens adéquats comme, par exemple, des ressorts ou les mousses du siège. Chaque dispositif de fixation comprend une base 116 fixée au plancher 120 du véhicule et un coulisseau 112 solidaire de l'une des extrémités de l'élément transversal 4 104. Le coulisseau 112 est, d'une part, monté sur la base 116 et, d'autre part, mobile en translation par rapport à la base 116 parallèlement à la direction de la force de rappel 110. Lorsqu'un choc ou un coup de frein violent intervient, le passager exerce, sur l'assise 102 et sur l'élément transversal 104, une force comportant une composante sensiblement parallèle à la force de rappel 110 qui tend à abaisser l'élément transversal 104, et une composante sensiblement parallèle à l'assise 102 qui tend à entraîner le passager vers l'avant et à le faire glisser sous le brin horizontal de la ceinture de sécurité. La composante sensiblement parallèle à la force de rappel 110 est alors une force de pression 108. Pour éviter l'abaissement de l'élément transversal 104, des moyens de blocage sont mis en place entre la base 116 et le coulisseau 112 afin de stopper l'abaissement du coulisseau 112 et donc de l'élément transversal 104. La Fig. 2 représente une vue en coupe de l'un des dispositifs de fixation du dispositif anti sous-marinage 100. De préférence, la constitution de chaque dispositif de fixation est symétrique par rapport au plan médian de l'assise 102. La base 116 est, ici, une plaque métallique en forme de L, dont la semelle est percée de trous 218 afin d'y passer des moyens de fixation, du type vis, et de la fixer au plancher 120. La partie verticale de la base 116 comporte des ailes 216. Le coulisseau 112 prend, ici, la forme d'un U dont les parois sont prolongées par des ailes 214 parallèles aux ailes 216 de la base 116. Pour réaliser la translation du coulisseau 112 par rapport à la base 116, des coulisses 114 sont disposées entre le coulisseau 112 et la base 116. Chaque coulisse 114 prend, ici, la forme d'un parallélépipède comportant deux fentes s'étendant verticalement de part en part de la coulisse 114. Dans la première fente vient se placer l'aile 216 de la base 116 et dans la deuxième fente vient se placer l'aile 214 du coulisseau 112. Afin de faciliter le coulissement, chaque coulisse 114 est, de préférence, en matière plastique. Afin de faciliter la compréhension de la Fig. 2, et bien qu'il ne soit normalement pas vu, l'élément transversal 104 est représenté en traits mixtes. Les moyens de blocage, bloquant la translation du coulisseau 112 par rapport à la base 116 lorsqu'un choc ou un coup de frein est détecté, sont prévus pour passer d'une position de non blocage dans laquelle le coulisseau 112 est libre de se déplacer, à une position de blocage dans laquelle le coulisseau 112 est bloqué et où l'élément transversal 104 est donc également bloqué. Le glissement du passager sous le brin ventral de la ceinture de sécurité est alors impossible. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté à la Fig. 2, les moyens de blocage prennent la forme d'un moyen de friction 202 et de deux surfaces de 5 frottement 212 et 222. Le moyen de friction 202 est monté sur la base 116 et il est mobile entre la position de non blocage et la position de blocage. Selon un mode de réalisation particulier, le moyen de friction prend la forme d'une came 202. La base 116 et la came 202 sont fixes par rapport au plancher 120. Le coulisseau 112 et, donc, l'élément transversal 104, sont mobiles verticalement par rapport au plancher 120. Comme cela est mieux vu sur la Fig. 3a qui représente la position de non blocage et la Fig. 3b qui représente la position de blocage, chaque surface de frottement 212, 222 est disposée sur l'une des faces intérieures du coulisseau 112 et s'étend dans la direction de la force de rappel 110. La came 202 est disposée à l'intérieur du coulisseau 112. La came 202 comprend, en vis-à-vis de chaque surface de frottement 212, 222, une surface de friction 210, 220. Chacune des surfaces de friction 210 et 220 est prévue pour coopérer, dans la position de blocage, avec la surface de frottement 212, 222 correspondante. La surface de friction 210 est ainsi prévue pour venir en pression contre la surface de frottement 212 du coulisseau 112 lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage, et la surface de friction 220 est ainsi prévue pour venir en pression contre la surface de frottement 222 du coulisseau 112 lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage. Cette mise en pression permet d'arrêter le déplacement du coulisseau 112. Ainsi, en position de non blocage, la surface de frottement 212, respectivement 222, et la surface de friction 210, respectivement 220, ne sont pas en contact, et, en position de blocage, la surface de frottement 212, respectivement 222, et la surface de friction 210, respectivement 220, viennent en pression l'une contre l'autre. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté ici, la forme de la came 202 a une forme oblongue dont chaque arc de cercle sert de surface de friction 210, 220. 6 La came 202 est montée sur un arbre 206. L'arbre 206 est monté mobile en rotation sur la base 116 et est mis en mouvement par un moteur 204 commandé par une unité de commande qui est également connectée à des détecteurs de choc ou de freinage. La came 202 est, ainsi, mobile en rotation autour d'un axe de rotation qui est confondu avec l'axe de l'arbre 206. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ici, la came 202 comprend deux surfaces de friction 210 et 220 qui sont disposées de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite sensiblement parallèle à la direction de la force de rappel 110. Le plan est ici un plan vertical. Cette disposition permet d'équilibrer la contrainte subie par l'arbre de rotation 206. En effet, chaque mise en pression d'une surface de friction 210, 220 avec la surface de frottement 212, 222 correspondante génère une force dont l'origine est le point de contact, et orientée vers le centre de l'arbre de rotation. Les forces ont ainsi des directions sensiblement opposées et des amplitudes sensiblement égales, ce qui équilibre la contrainte résultante qui s'exerce sur l'arbre 106. D'une manière générale, pour passer de la position de non blocage à la position de blocage, le moteur 204 fait tourner la came 202 dans le sens de la flèche 300a, de manière à ce que chaque surface de friction 210, 220 vienne en pression contre la surface de frottement 212, 222 correspondante. Inversement, pour passer de la position de blocage à la position de non blocage, le moteur 204 fait tourner la came 202 dans le sens de la flèche 300b, de manière à ce que chaque surface de friction 210, 220 se libère de la surface de frottement 212, 222 correspondante. Le blocage du dispositif anti sous-marinage 100 est ainsi réversible et le dispositif anti sous-marinage 100 peut donc être réutilisé. Lorsque les détecteurs de choc ou de freinage détectent un choc ou un coup de frein, cela signifie que l'élément transversal 104 subit une augmentation de la force de pression 108. L'unité de commande fait alors tourner le moteur 204 dans le sens de la flèche 300a afin de passer en position de blocage. Lorsque le choc ou le coup de frein est fini, l'unité de commande fait tourner le 30 moteur 204 dans le sens de la flèche 300b afin de passer en position de non blocage, ce qui libère l'élément transversal 104. La position de la came 202 correspondant à la position de non blocage, et la position de la came 202 correspondant à la position de blocage, sont telles que l'une des surfaces de friction 210 est toujours disposée au-dessus de l'axe de rotation de la 7 came 202, c'est-à-dire à une altitude plus élevée dans un repère dont le vecteur directeur est la force de rappel 110, et l'autre surface de friction 220 est toujours disposée au-dessous de l'axe de rotation de la came 202, c'est-à-dire à une altitude moins élevée dans le même repère. Le passage des moyens de blocage de la position de non blocage à la position de blocage entraîne que la surface de friction 210 disposée au-dessus de l'axe de rotation suit le mouvement 300a qui est alors un mouvement descendant, et la surface de friction 210 vient en pression contre la surface de frottement 212 à une altitude supérieure à celle de l'axe de rotation, c'est-à-dire de l'axe de l'arbre 206. La came 202 agit alors comme un coin qui vient se bloquer contre la surface de frottement 212 et tout mouvement descendant du coulisseau 212 augmente la force de coincement entre la surface de frottement 212 et la surface de friction 210. Le coulisseau 112 est alors bloqué au mieux. Dans le même temps, la surface de friction 220 disposée au-dessous de l'axe de rotation remonte pour venir en pression contre la surface de frottement 222 correspondante. Dans cette dernière configuration, le passage de la position de blocage à la position de non blocage est également facilité. En effet, le retrait de la force de pression 108 entraîne une remontée du coulisseau 112 sous l'effet de la force de rappel 110. La remontée de la surface de frottement 212 et de la surface de friction 210 sous l'effet du moteur 204 (sens 300b) permet de faciliter la libération de la surface de friction 210. Pour augmenter encore le phénomène de blocage entre le coulisseau 112 et la came 202, la surface de friction 210 disposée au-dessus de l'axe de rotation et la surface de frottement 212 correspondante ont un coefficient de frottement qui est supérieur à celui de la surface de friction 220 disposée au-dessous de l'axe de rotation et la surface de frottement 222 correspondante. Cette disposition permet d'accroître le phénomène de coin. Selon un mode de réalisation particulier, l'augmentation du coefficient de frottement est réalisé par la mise en place de dents, par exemple, du type dents d'engrenage, sur la surface de friction 210 disposée au-dessus de l'axe de rotation et la surface de frottement 212 correspondante. La mise en place des dents présente également l'avantage que le retour à la position de non blocage est aisé. En effet, il ne peut pas y avoir de glissement entre la surface de friction 210 et la surface de frottement 212 correspondante et, ainsi, la moindre rotation du moteur 204 dans le 8 sens 300b est entièrement transmis au coulisseau 212. Le passage de la position de blocage à la position de non blocage se fait par la mise en rotation du moteur 204 sur un faible angle de rotation. La remontée de l'élément transversal 104, qui n'est plus soumis à la force de pression 108 due au choc ou au freinage, aide également au retour en position de non blocage, le couple du moteur nécessaire reste alors faible, ce qui permet de réduire les coûts des composants en utilisant un petit moteur. La Fig. 4 représente une coupe similaire à celle de la ligne II-II de la Fig. 1 pour un dispositif de fixation d'un dispositif anti sous-marinage 200 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de fixation comprend une base 116 fixée au plancher du véhicule et un coulisseau 112 monté sur la base 116 et solidaire de l'une des extrémités de l'élément transversal 104. Le coulisseau 112 est mobile en translation verticale par rapport à la base 116 parallèlement à la direction de la force de rappel 110. La base 1.16 comporte une semelle fixée au plancher et une colonne 410 qui s'étend verticalement à partir de la semelle et qui est ouverte afin de laisser passer les éléments mobiles du dispositif anti sous-marinage 200. Cette ouverture est réalisée par des ailes qui referment partiellement la colonne 410. Comme pour le premier mode de réalisation de l'invention, la base 116 et, en particulier, l'intérieur de la colonne 410 sont munis de deux surfaces de frottement 212 et 222. Le coulisseau 212 est formé d'un patin 414 et d'une plaque de rigidité 412 solidaire du patin 414. Le patin 414 qui est, de préférence, en matière plastique, comporte une première partie prévue pour s'insérer dans la colonne 410 et une deuxième partie prévue pour être à l'extérieur de la colonne 410. La première partie et la deuxième partie du patin 414 sont disposées de manière à former des fentes qui s'étendent verticalement de part en part du patin 414 et qui forment des rainures dans lesquelles s'insèrent les ailes de la colonne 410 afin de guider le coulisseau 112 lors de ses déplacements. La plaque de rigidité 412 est, de préférence, une plaque métallique qui apporte de la rigidité au patin 414 et qui est fixée sur le patin 414. Si le patin 414 est suffisamment rigide en lui-même, la plaque de rigidité 412 peut ne pas être nécessaire et être partie intégrante du patin 414. La plaque de rigidité 412 porte la came 202 ainsi que l'arbre 206 et le moteur 204. Ce mode de réalisation nécessite le déplacement du moteur 204 en même temps que celui du coulisseau 112. 9 Comme pour le premier mode de réalisation de l'invention, la came 202 et, en particulier, chaque surface de friction 210, 220 sont disposées en vis-à-vis de la surface de frottement 212, 222 correspondante. La came 202 est alors disposée à l'intérieur de la colonne 410. La Fig. 5a représente la position de non blocage et la Fig. 5b représente la position de blocage dans le cas du deuxième mode de réalisation de l'invention. Afin d'augmenter la surface de guidage entre la colonne 410 et le patin 414, ce dernier est constitué d'une première portion qui s'étend sous la came 202 et une deuxième portion qui s'étend au-dessus la came 202. Dans la position de blocage, chacune des surfaces de friction 210, 220 de la came 202 vient en pression contre la surface de frottement 212, 222 correspondante de la base 116, ce qui contraint le coulisseau 112 à l'arrêt. Comme précédemment, les deux surfaces de friction 210 et 220 sont disposées de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite sensiblement parallèle à la direction de la force de rappel 110 et, dans la position de non blocage et la position de blocage, l'une des surfaces de friction 220 est au-dessus de l'axe de rotation et l'autre surface de friction 210 est au-dessous de l'axe de rotation. Dans ce mode de réalisation, c'est la surface de friction 210 disposée au-dessous de l'axe de rotation qui vient agir comme un coin en venant appuyer contre la surface de frottement 212. Lorsque les moyens de blocage passent de la position de non blocage à la position de blocage, la surface de friction 210 disposée au-dessous de l'axe de rotation suit le mouvement 300a qui est un mouvement ascendant, et la surface de friction 210 vient en pression contre la surface de frottement 212 à une altitude inférieure à celle de l'axe de rotation, c'est-à-dire de l'axe de l'arbre 206. La came 202 agit alors comme un coin qui vient se bloquer contre la surface de frottement 212 et tout mouvement descendant du coulisseau 212 augmente la force de coincement entre la surface de frottement 212 et la surface de friction 210. Le coulisseau 112 est alors bloqué au mieux. Dans le même temps, la surface de friction 210 disposée au-dessous de l'axe de rotation remonte pour venir en pression contre la surface de frottement 222 correspondante. Dans cette configuration, le passage de la position de blocage à la position de non blocage est. également facilité. En effet, le retrait de la force de pression 108 entraîne une remontée du coulisseau 112 sous l'effet de la force de rappel 110. La remontée de la surface de frottement 212 et de la surface de friction 210, sous l'effet du moteur 204 (sens 300b), permet de faciliter la libération de la surface de friction 210. Dans le cas du deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif anti sous-marinage 200 pour siège de véhicule comprend : -l'élément transversal 104 disposé en-dessous de la face inférieure 122 de l'assise 102 du siège ; et, à chaque extrémité de l'élément transversal 104, - la base 116 fixée au plancher dudit véhicule ; et - le coulisseau 112 monté sur la base 116 et mobile en translation par rapport à la base 116 parallèlement à la direction de la force de rappel 110 et solidaire de l'extrémité. Le dispositif anti sous-marinage 200 comprend également le moyen de friction 202 monté sur le coulisseau 112, mobile entre la position de non blocage et la position de blocage, et comprenant au moins une surface de friction 210, 220, chacune étant prévue pour venir en pression contre une surface de frottement 212, 222 de la base 116 lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage afin d'arrêter le déplacement du coulisseau 112. De la même manière que précédemment, le phénomène de blocage entre le coulisseau 112 et la came 202 peut être accentué en augmentant le coefficient de frottement entre la surface de friction 210 disposée au-dessous de l'axe de rotation et la surface de frottement 212 correspondante par rapport à celui de la surface de friction 220 disposée au-dessus de l'axe de rotation avec la surface de frottement 222 correspondante. L'augmentation du coefficient de frottement peut être réalisée par la mise en place de dents, par exemple, du type dents d'engrenage, sur la surface de friction 210 disposée au-dessous de l'axe de rotation et la surface de frottement 212 correspondante. Que ce soit dans le premier ou le deuxième mode de réalisation, la conception du dispositif anti sous-marinage de l'invention est particulièrement simple, ce qui le rend peu onéreux, et aisé à mettre en oeuvre. Dans le mode de fonctionnement décrit précédemment, le blocage du mouvement de l'élément transversal 104 se fait lors de la détection d'un choc ou d'un coup de frein. Dans un autre mode de fonctionnement, le dispositif anti sous-marinage est toujours en position de blocage, c'est-à-dire que la ou les surfaces de friction 210 et 220 de la came 202 sont toujours en pression contre la ou les surfaces de frottement 212 et 222 correspondantes, ce qui évite le glissement du passager sous le brin ventral de la ceinture de sécurité. Dans ce cas, le positionnement de l'élément transversal 104 doit être fait par le passager, afin que celui-ci ne ressente pas la pression exercée par l'élément transversal 104 lorsqu'aucun choc ou coup de frein n'est détecté. Le réglage de la position de l'élément transversal 104 se fait par déblocage intentionnel de la came 202 par mise en rotation du moteur 204 (sens 300b), par réglage de l'élément transversal 104, puis par blocage de la came 202 par mise en rotation du moteur 204 (sens 300a). Afin de faciliter encore plus le passage de la position de blocage à la position de Io non blocage, la came 202 peut être soumise à une force de rappel qui tend à la ramener en position de non blocage. Cette force de rappel peut être générée par un ressort de torsion. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée à l'exemple et au mode de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes 15 accessibles à l'homme de l'art. Par exemple, comme cela est décrit ci-dessus, la constitution de chaque dispositif de fixation est symétrique par rapport au plan médian de l'assise 102 et il est alors nécessaire de mettre en place un moteur 204 pour chacun d'eux. Mais il est également possible de prévoir un seul moteur 204 pour chaque mode de réalisation de 20 l'invention. De ce moteur partent, alors, deux arbres de rotation, chacun de ces arbres étant destiné à mettre en mouvement la came de l'un des dispositifs de fixation. Cette variante est particulièrement avantageuse dans le cas du premier mode de réalisation correspondant aux Figs. 3a et 3b, puisque l'unique moteur est fixe sur le plancher du véhicule, ce qui évite les problèmes de désaxage des arbres de rotation
L'invention concerne un dispositif anti sous-marinage (100) pour siège de véhicule comprenant :- un élément transversal (104) disposé en-dessous de la face inférieure (122) de l'assise (102) du siège, ledit élément transversal (104) étant soumis à une force de rappel (110) destinée à le maintenir en contact contre ladite face inférieure (122) ; et, à chaque extrémité dudit élément transversal (104),- une base (116) fixée au plancher dudit véhicule ; et- un coulisseau (112) monté sur ladite base (116) et mobile en translation par rapport à ladite base (116) parallèlement à la direction de ladite force de rappel (110) et solidaire de ladite extrémité ;le dispositif anti sous-marinage (100) étant caractérisé en ce qu'il comprend une came (202) montée sur ladite base (116), mobile en rotation autour d'un axe de rotation entre une position de non blocage et une position de blocage, et comprenant deux surfaces de friction (210, 220), chaque surface de friction (210, 220) étant prévue pour venir en pression contre une surface de frottement (212, 222) du coulisseau (112) lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage afin d'arrêter son déplacement, et en ce que les surfaces de friction (210, 220) sont disposées de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite parallèle à la direction de ladite force de rappel (110).
1) Dispositif anti sous-marinage (100) pour siège de véhicule comprenant : - un élément transversal (104) disposé en-dessous de la face inférieure (122) de l'assise (102) du siège, ledit élément transversal (104) étant soumis à une force de rappel (110) destinée à le maintenir en contact contre ladite face inférieure (122) ; et, à chaque extrémité dudit élément transversal (104), - une base (116) fixée au plancher dudit véhicule ; et - un coulisseau (112) monté sur ladite base (116) et mobile en translation par to rapport à ladite base (116) parallèlement à la direction de ladite force de rappel (110) et solidaire de ladite extrémité ; le dispositif anti sous-marinage (100) étant caractérisé en ce qu'il comprend une came (202) montée sur ladite base (116), mobile en rotation autour d'un axe de rotation entre une position de non blocage et une position de blocage, et comprenant 15 deux surfaces de friction (210, 220), chaque surface de friction (210, 220) étant prévue pour venir en pression contre une surface de frottement (212, 222) du coulisseau (112) lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage afin d'arrêter son déplacement, et en ce que les surfaces de friction (210, 220) sont disposées de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite parallèle à la direction de 20 ladite force de rappel (110). 2) Dispositif anti sous-marinage (200) pour siège de véhicule comprenant : - un élément transversal (104) disposé en-dessous de la face inférieure (122) de l'assise (102) du siège, ledit élément transversal (104) étant soumis à une force de rappel (110) destinée à le maintenir en contact contre ladite face inférieure (122) ; et, à 25 chaque extrémité dudit élément transversal (104), - une base (116) fixée au plancher dudit véhicule ; et - un coulisseau (112) monté sur ladite base (116) et mobile en translation par rapport à ladite base (116) parallèlement à la direction de ladite force de rappel (110) et solidaire de ladite extrémité; 30 le dispositif anti sous-marinage (200) étant caractérisé en ce qu'il comprend une came (202) montée sur ledit coulisseau (112), mobile en rotation autour d'un axe de rotation entre une position de non blocage et une position de blocage, et comprenant deux surfaces de friction (210, 220), chaque surface de friction (210, 220)étant prévue pour venir en pression contre une surface de frottement (212, 222) de la base (116) lors du passage de la position de non blocage à la position de blocage afin d'arrêter le déplacement du coulisseau (112), et en ce que les surfaces de friction (210, 220) sont disposées de part et d'autre d'un plan contenant l'axe de rotation et une droite parallèle à la direction de ladite force de rappel (110). 3) Dispositif anti sous-marinage (100, 200) selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la came (202) est soumise à une force de rappel qui tend à la ramener en position de non blocage. 4) Dispositif anti sous-marinage (100, 200) selon une des 1 à 3, 1 o caractérisé en ce que, dans la position de non blocage et la position de blocage, l'une des surfaces de friction (210, 220) est au-dessus de l'axe de rotation et l'autre surface de friction (220, 210) est au-dessous de l'axe de rotation. 5) Dispositif anti sous-marinage (100) selon la 4, lorsqu'elle dépend de la 1, caractérisé en ce que la surface de friction (210) disposée au- 15 dessus de l'axe de rotation et la surface de frottement (212) correspondante sont munies de dents. 6) Dispositif anti sous-marinage (200) selon la 4, lorsqu'elle dépend de la 2, caractérisé en ce que la surface de friction (210) disposée au-dessous de l'axe de rotation et la surface de frottement (212) correspondante sont 20 munies de dents. 7) Siège de véhicule comportant un dispositif anti sous-marinage (100, 200) selon une des précédentes.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/247
FR2893828
A1
SYSTEME DE FIXATION POUR MEUBLE MODULAIRE A FOND EN CONTREPLAQUE
20,070,601
La présente description a trait, comme son titre l'indique, à un système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux du type de ceux utilisés dans les établissements commerciaux, pour le montage de mobilier commercial à fond en panneaux esthétiquement plus en accord avec la décoration et le style de l'établissement, Io permettant une multitude de finitions et d'habillages et dissimulant l'ensemble de rails et de montants nécessaires au support des éléments du meuble modulaire, caractérisé en ce qu'il utilise des profilés, appelés glissières, vissés dans le mur et servant simultanément 15 de support à des panneaux décoratifs équipés de profilés latéraux d'enclenchement qui forment le fond, et à des rails verticaux en "U" destinés à l'enclenchement de consoles, de tablettes ou d'autres éléments pour former le meuble modulaire. 20 Actuellement, de nombreux et divers types de meubles modulaires commerciaux sont connus et il est nécessaire que ceux-cis comprennent des fonds qui permettent une finition esthétiquement plus harmonieuse et décorative, en plus de servir à dissimuler l'entrecroisement des 25 colonnes, profilés ou montants qui servent à monter et à rigidifier le meuble modulaire ou les étagères qui le forment. Il est assez courant d'utiliser des fond grillagés ou perforés qui permettent non seulement la fixation des 30 consoles, des tablettes ou des produits, mais également l'obtention d'un effet décoratif. Nous pouvons par exemple trouver ce type de mises en œuvre dans le brevet 89113433 "Fondu de estante de una estanteria de venta" (Fond d'une étagère de vente) ou dans le modèle d'utilité 9802573 "Estanteria expositor comercial de fâcil montaje" (Présentoir commercial facile à monter), mais le problème qu'elles posent est qu'elles ne couvrent pas le fond, si bien que la structure de support du meuble modulaire reste visible, en plus d'avoir un effet esthétique très rudimentaire, rendant difficile toute harmonisation avec la décoration de l'établissement. Un procédé qui est aussi couramment utilisé est celui qui consiste à fixer les rails directement au mur, puis à visser séparément les fonds décoratifs, mais ce système est coûteux en termes de temps et i=_ laisse en outre les rails de fixation visibles. D'autres solutions ont été recherchées. Par exemple, le modèle d'utilité 200401838 "Estanteria para cargas ligeras" (Etagère pour charges légères) comprend un fond fixé aux montants par des perforations latérales, normalement au moyen de vis ou de moyens mécaniques similaires. Ce type de fond a pour inconvénient de laisser les colonnes ou montants visibles, limitant ainsi l'effet esthétique d'amélioration, en plus de l'inconvénient d'être complexe et difficile à monter. Nous trouvons également des systèmes tels que celui décrit dans le modèle d'utilité 8900244 "Estanteria perfeccionada de pared" (Etagère murale perfectionnée), qui a pour inconvénient de nécessiter des rails assez complexes, directement fixés au mur, formés de profilés plats réunis par des chevilles, en plus de présenter d'importantes carences esthétiques, par exemple le fait que les fonds ne permettent pas de couvrir les rails de manière efficace, outre le problème que pose le procédé de montage complexe des fonds, qui entraîne un coût économique élevé. De même, le modèle d'utilité 200101333 "Dispositivo de sustentaciôn de paneles de fondo para estanterias metâli_cas" (Dispositif de soutien de panneaux de fond pour étagères métalliques) utilise des panneaux, de préférence métalliques, équipés de supports de fixation aux renforts ou montants, qui améliorent légèrement le temps et la facilité de montage mais qui ne dissimulent toujours pas complètement le fond et les montants, outre le fait qu'ils soient très limités en termes de possibilités de finitions et de matériaux. Pour résoudre la problématique actuelle concernant le problème de la fixation des fonds sur les meubles modulaires commerciaux, le système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux de la présente invention a été conçu, système qui utilise des profilés longitudinaux à section en "U", de préférence métalliques, appelés glissières, fixés horizontalement au mur par l'un quelconque des procédés fixation habituellement utilisés, par exemple au moyen de vis et de goupilles, et présentant des groupes de quatre fentes ou encoches sur leur bord extérieur, espacés d'un pas fixe et à une distance nettement plus grande que celle qui sépare les fentes d'un même groupe. Dans chaque groupe de 4 fentes, les deux fentes centrales servent à assembler des rails verticaux, appelés rails pour panneaux, ultérieurement destinés à l'enclenchement des consoles, patères, étagères ou éléments similaires habituellement utilisés pour former le meuble modulaire. Les deux fentes latérales servent à assembler des profilés qui viendront se fixer sur les côtés des panneaux du fond, fonds qui pourront être faits de tout matériau assorti à la décoration tel que le bois, le plastique, le métal, le verre, etc. L'assemblage des panneaux du fond sera réalisé de sorte qu'il reste, entre deux panneaux adjacents, une rainure minimale pour l'introduction des consoles, patères, étagères ou éléments similaires dans les rails pour panneaux qui sont derrière et qui sont essentiellement dissimulés par les panneaux, seule la rainure minimale nécessaire à l'enclenchement restant visible, rainure qui peut éventuellement être dissimulée aux endroits où elle n'est pas utilisée, ou entre deux consoles, par un couvre-joint ou un cache. Les glissières horizontales servent ainsi simultanément de support aux panneaux de fond décoratifs, équipés de profilés latéraux d'enclenchement, et aux rails pour panneaux verticaux en "U" destinés à l'enclenchement de consoles, de tablettes ou d'autres éléments pour former le meuble modulaire. Le couplage entre les éléments verticaux (rails de fixation et profilés latéraux d'enclenchement adossés aux panneaux de fond) et les glissières horizontales se fait sans qu'aucun outil ou élément de fixation complémentaire ne soit nécessaire, tels des vis, des goupilles, des rivets ou autres, par un simple enclenchement des ouvertures des éléments verticaux dans les fentes des glissières, les maintenant en place sous le poids des éléments verticaux. Tout ceci s'ajoute à la facilité, à l'amélioration et à la simplification ultérieures du temps de montage et de démontage. Le présent système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux offre de nombreux avantages par rapport aux systèmes actuellement disponibles, le plus important étant qu'il permet, tant aux panneaux de fond qu'aux rails pour panneaux, et en outre à tous les éléments que ceux-ci supportent, d'être directement supportés par les glissières fixées au mur. Un autre avantage important est l'obtention d'un excellent effet esthétique lorsque pratiquement toute la structure de support du meuble modulaire est dissimulée par les panneaux de fond, donnant une finition harmonieuse et facile à adapter à la décoration de l'établissement. Un autre avantage important est que les profilés métalliques d'enclenchement des fonds permettent de protéger les bords desdits fonds contre les éventuelles détériorations occasionnées par les systèmes à enclencher tels que les consoles, les barres de charge, etc., au cas où ceux-ci tourneraient ou sortiraient de la position qu'ils occupent sur les rails. Un autre avantage à souligner est la possibilité de disposer d'un nombre quasi-illimité de finitions et de matériaux divers pour les panneaux de fond. Un autre avantage de la présente invention est la grande économie de temps obtenue ainsi que la grande facilité de montage de ce fond en panneaux, grâce à l'enclenchement par encoches, qui s'ajoute à un plus faible coût économique du meuble modulaire, conjointement avec le fait que, si nécessaire, tout démontage ou changement de configuration est très simple,, grâce au type d'enclenchement par encoches utilisé. Un autre des avantages les plus importants qu'il convient de souligner est que la présente invention peut s'adapter facilement à toute longueur et à toutes dimensions de mur, formant des meubles modulaires faciles à adapter aux demandes des clients. Pour mieux comprendre le but de la présente invention, le plan annexé illustre une forme de réalisation préférée du système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux. Sur ledit plan, la figure -1- est une vue d'ensemble arrière de glissières horizontales de fixation et de rails pour panneaux verticaux, illustrant des détails agrandis de la fixation au mur des glissières et du couplage entre les rails pour panneaux et les glissières. La figure -2- est une vue d'ensemble avant de glissières de fixation et de rails pour panneaux sur lesquels ont été montés les panneaux de fond par leurs profilés latéraux d'enclenchement respectifs, formant le système de panneaux final. La figure -3- représente plusieurs vues d'une glissière horizontale de fixation. La figure -4- représente plusieurs vues d'un rail pour panneaux vertical. La figure -5- représente plusieurs vues d'un panneau de fond et de ses moyens d'enclenchement, avec des détails agrandis de la position des profilés latéraux d'enclenchement des panneaux. La figure -6- représente plusieurs vues d'un panneau d'extrémité et de son profilé latéral d'enclenchement, avec un détail agrandi de la position du profilé latéral d'enclenchement des panneaux qui forment le panneau d'extrémité. La figure -7- représente des vues en perspective arrière et avant, avec des détails de la fixation, d'un exemple d'une autre forme de réalisation de fond interrompu. La figure -8- est une vue en plan arrière d'un exemple d'une autre forme de réalisation de fond interrompu. Le système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux de la présente invention est principalement formé, comme on peut le voir sur le plan annexé, de profilés longitudinaux (1) à section en "U", de préférence métalliques, appelés glissières (1), fixés horizontalement au mur au moyen de l'un quelconque des procédés de fixation habituellement utilisés, par exemple au moyen de vis (2) et de goupilles, et présentant des groupes de quatre fentes ou encoches (4) sur leur bord extérieur (7), espacés d'un pas fixe et à u:ze distance nettement plus grande que celle qui sépare les fentes d'un même groupe, de préférence de 200 mm environ. Le bord intérieur (8) du profilé sera plus long que son bord extérieur (7) et il comportera une pluralité de perforations (6) pour sa fixation au mur. Dans chaque groupe de 4 fentes (4), les deux fentes (4) centrales servent à assembler des rails verticaux (5), appelés rails pour panneaux (5), ultérieurement destinés à l'enclenchement de consoles, de patères, d'étagères ou d'éléments similaires habituellement utilisés pour former le meuble modulaire. Ces rails pour panneaux (5) sont formés d'un profilé métallique longitudinal à section en "U" dont les deux bords latéraux sont de même longueur. Sur les deux bords latéraux du profilé sont formées des fentes en forme de "T" (9) réparties le long du profilé et séparées par la même distance que celle qui doit séparer verticalement les glissières (1) lorsqu'elles sont fixées au mur. Ces fentes en forme de "T" (9) sont celles qui sont destinées à s'enclencher dans les deux fentes (4) centrales des glissières (1). Le bord central du profilé comporte une pluralité de perforations rectangulaires (10) pour la fixation standard de consoles, de patères, d'étagères ou d'éléments similaires habituellement utilisés pour former le meuble modulaire. Les deux fentes (4) latérales servent à assembler des profilés latéraux d'enclenchement (11) qui viendront se fixer sur les côtés des panneaux (12) du fond, panneaux qui pourront être faits de tout matériau assorti à la décoration tel que le bois, le plastique, le métal, le verre, etc. Ces profilés latéraux d'enclenchement (11) sont des profilés longitudinaux, de préférence métalliques, dont la section comporte une partie plate terminée par deux replis opposés, tous deux de préférence à 90 . Sur le repli destiné à s'enclencher sur les glissières (1) sont également formées des fentes en forme de "T" (9) réparties le long du profilé et séparées par la même distance que celle qui doit séparer verticalement les glissières (1) lorsqu'elles sont fixées au mur. Ces fentes en forme de "T" (9) sont celles qui sont destinées à s'enclencher dans les deux fentes (4) latérales des glissières (1). Le repli opposé sert à protéger les panneaux (12) de fond des mouvements des éléments à enclencher installés sur les rails pour panneaux (5) Le couplage entre les éléments verticaux - rails pour panneaux (5) et profilés latéraux d'enclenchement (11) adossés aux panneaux de fond (12) - et les glissières (1) horizontales se fait sans qu'aucun outil ou élément de fixation complémentaire ne soit nécessaire, tels des vis, des goupilles, des rivets ou autres, par un simple enclenchement des fentes en forme de "T" (9) des éléments verticaux dans les fentes (4) des glissières, les maintenant en place sous le poids des éléments verticaux. L'assemblage des panneaux (12) du fond se fera de sorte qu'il reste, entre deux panneaux (12) adjacents, une rainure (13) minimale pour la fixation des consoles, patères, étagères ou éléments similaires dans les perforations rectangulaires (10) des rails pour panneaux (5) qui sont derrière et qui sont essentiellement dissimulés par les panneaux (12), seule la rainure minimale (13) nécessaire à l'enclenchement restant visible, rainure qui peut éventuellement être dissimulée aux endroits où elle n'est pas utilisée, ou entre deux consoles, par un couvre-joint ou un cache décoratif. Une caractéristique de la présente invention est l'existence d'un type spécial de panneau appelé panneau d'extrémité (14), spécifiquement conçu pour les parties d'extrémité, équipé d'un seul profilé latéral d'enclenchement (11) et formé de deux panneaux disposés de façon à former un angle de 90 , pouvant être de largeur différente et comprenant une baguette de renfort (15) entre eux. Ce panneau d'extrémité (14) sera installé en début et/ou en fin du meuble modulaire lorsque la partie d'extrémité restera visible, pour dissimuler le côté. La présente invention prévoit en outre une autre forme de réalisation qui utilise un fond interrompu (16) fait d'une seule pièce, comprenant des pièces d'extrémité latérales en angle, à la partie interne duquel sont adossés les rails pour panneaux (5), pour une fixation directe aux glissières (1). Sur ce fond interrompu (16), les rainures (17) d'accès aux perforations rectangulaires (10) des rails pour panneaux (5) situés derrière sont usinées. Nous omettons volontairement une description détaillée du reste des particularités du présent système ou des éléments qui le composent car nous estimons, en ce qui nous concerne, que le reste de ces particularités ne fait l'objet d'aucune revendication. Après avoir suffisamment décrit la nature de la présente invention, ainsi qu'un mode de réalisation de celle-ci, il ne nous reste qu'à ajouter que sa description n'est pas limitative, certains changements pouvant être apportés, tant au niveau des matériaux que des formes ou des dimensions, tant que ces changements n'altèrent pas l'essence des caractéristiques lo revendiquées ci-après
Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux du type de ceux utilisés dans les établissements commerciaux, pour le montage de mobilier commercial à fond en panneaux esthétiquement plus en accord avec la décoration et le style de l'établissement, permettant une multitude de finitions et d'habillages et dissimulant l'ensemble de rails et de profilés nécessaires au support des éléments du meuble modulaire, caractérisé en ce qu'il utilise des profilés, appelés glissières, vissés dans le mur et servant simultanément de support à des panneaux décoratifs équipés de profilés latéraux d'enclenchement qui forment le fond, et à des rails verticaux en "U" destinés à l'enclenchement de consoles, de tablettes ou d'autres éléments pour former le meuble modulaire.
1. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux du type de ceux utilisés dans les établissements commerciaux, pour le montage de mobilier commercial à fond en panneaux esthétiquement plus en accord avec la décoration et le style de l'établissement, permettant une multitude de finitions et d'habillages et dissimulant l'ensemble de rails et de profilés nécessaires au support des éléments du meuble modulaire, caractérisé en ce qu'il utilise des profilés longitudinaux, appelés glissières (1), fixés au mur et servant simultanément de support à des panneaux (12) décoratifs équipés de profilés latéraux d'enclenchement (11) qui forment le fond, et à des rails verticaux (5) destinés à l'enclenchement de consoles, de tablettes ou d'autres éléments pour former le meuble modulaire. 2. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon la précédente, caractérisé en ce que les glissières (1) sont des profilés à section en "U", de préférence métalliques, présentant des groupes de quatre fentes (4) sur le bord extérieur, espacés d'un pas fixe, de préférence de 200 mm, cette distance étant nettement plus grande que celle qui sépare les fentes de chaque groupe, le bord intérieur (8) du profilé étant plus long que son bord extérieur (7) et comportant une pluralité de perforations (6) pour sa fixation horizontale au mur au moyen de l'un quelconque des procédés de fixation habituellement utilisés, par exemple des vis (2) et des goupilles. 3. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce que, dans chaque groupe de 4 fentes (4) existant sur les glissières (1), les deux fentes (4) centrales servent à assembler les rails pour panneaux (5) verticaux, ultérieurement destinés à l'enclenchement de consoles, de patères, d'étagères ou d'éléments similaires habituellement utilisés pour la formation du meuble modulaire. 4. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce que, dans chaque groupe de 4 fentes (4) existant sur les glissières (1), les deux fentes (4) latérales servent à assembler les profilés latéraux d'enclenchement (11) qui viendront se fixer sur les côtés des panneaux (12) du fond. 5. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce que les rails pour panneaux (5) sont formés d'un profilé métallique longitudinal à section en "U" dont les deux bords latéraux sont de même longueur, les deux bords latéraux du profilé comportant des fentes en forme de "T" (9) réparties le long du profilé et séparées de la même distance que celle qui doit séparer verticalement les glissières (1) lorsqu'elles sont fixées au mur, ces fentes en forme de "T" (9) s'emboîtant ensuite dans les deux fentes (4) centrales des glissières (1), et comportant, sur le bord central du profilé, une pluralité de perforations rectangulaires (10) pour la fixation standard de consoles, de patères, d'étagères ou d'éléments similaires 13 habituellement utilisés pour la formation du meuble modulaire. 6. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce que les profilés latéraux d'enclenchement (11) sont fixés aux côtés des panneaux (12) du fond et sont formés de profilés longitudinaux, de préférence métalliques, dont la section comporte une partie plate terminée par des replis opposés, tous deux de préférence à 90 , des fentes en forme de "T" (9) formées sur le repli destiné à s'enclencher sur les glissières (1), réparties le long du profilé et séparées par la même distance que celle qui doit séparer verticalement les glissières (1) lorsqu'elles sont fixées au mur, ces fentes en forme de "T" (9) s'emboîtant ensuite dans les deux fentes (4) latérales des glissières (1), l'autre repli servant à protéger les panneaux (12) de fond des mouvements des éléments à enclencher installés sur les rails pour panneaux (5). 7. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce que l'assemblage des panneaux (12) du fond se fera de sorte qu'il reste, entre deux panneaux (12) adjacents, une rainure (13) minimale pour la fixation des consoles, patères, étagères ou éléments similaires dans les perforations rectangulaires (10) des rails pour panneaux (5) qui sont derrière et qui sont essentiellement dissimulés par les panneaux (12), seule la rainure minimale (13) nécessaire à l'enclenchement restant visible, rainure qui peut éventuellement êtredissimulée aux endroits où elle n'est pas utilisée, ou entre deux consoles, par un couvre-joint ou un cache décoratif. 8. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé par l'existence d'un type spécial de panneau appelé panneau d'extrémité (14), spécifiquement conçu pour les parties d'extrémité, équipé d'un seul profilé latéral d'enclenchement (11) et formé de deux panneaux disposés de façon à former un angle de 90 , pouvant être de largeur différente et comprenant une baguette de renfort (15) entre eux. 9. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce que le couplage entre les éléments verticaux - rails pour panneaux (5) et profilés latéraux d'enclenchement (11) adossés aux panneaux de fond (12) - et les glissières (1) horizontales se fait sans qu'aucun outil ou élément de fixation complémentaire ne soit nécessaire, tels des vis, des goupilles, des rivets ou autres, par un simple enclenchement des fentes en forme de "T" (9) des éléments verticaux dans les fentes (4) des glissières, les maintenant en place sous le poids des éléments verticaux. 10. Système de fixation pour meuble modulaire à fond en panneaux selon les précédentes, caractérisé en ce qu'une autre forme de réalisation utilise un fond (16) fait d'une seule pièce, avec des pièces d'extrémité latérales en angle pré-intégrées, à la partie interne duquel sont adossés les rails pourpanneaux (5) pour une fixation directe aux glissières (1), remplissant simultanément la fonction de fixation aux glissières du fond et sa propre fonction de support des éléments du meuble modulaire, ce fond (16) comprenant pour cela des rainures (17) usinées pour l'accès aux perforations rectangulaires (10) des rails pour panneaux (5) situés derrière.
A
A47
A47F
A47F 3,A47F 5
A47F 3/06,A47F 5/08,A47F 5/10
FR2897151
A1
ENGIN A USAGE DE LEURRE POUR LA DEFENSE D'UN AERONEF VIS-A-VIS D'UN MISSILE ANTI-AERIEN
20,070,810
AERIEN. L'invention concerne un engin à usage de leurre pour la défense d'un aéronef vis-à-vis d'un missile anti-aérien à système autodirecteur optique du type infrarouge ou vidéo. Les systèmes autodirecteurs de ces missiles sont conçus essentiellement pour repérer et identifier le jet de propulsion d'un aéronef et sont susceptibles de discrimination spatiale, portant notamment sur la reconnaissance de formes, la distribution des luminances et les caractéristiques spectrales du jet moteur de l'aéronef. Les systèmes de contre-mesure dont seront pourvus les avions de combat comprendront des leurres larguables qui, pour tromper ces systèmes autodirecteurs, devront pouvoir reproduire à peu près le jet moteur d'un tel avion et se déplacer un certain temps à une vitesse et sur une trajectoire comparables à celles d'un avion, pour éviter la discrimination spatiale. Or, les leurres actuels du type larguables en chapelet sont quasi-statiques et incapables de simuler spatialement le jet de propulsion d'un avion et le déplacement de ce jet. L'invention a pour objet un leurre auto- propulsé capable de répondre à ce besoin. Elle propose un engin à usage de leurre pour la défense d'un aéronef vis-à-vis d'un missile antiaérien à système autodirecteur optique du type infra- rouge ou vidéo, caractérisé en ce qu'il comprend un propulseur à poudre associé à des moyens de dilution, par mélange avec de l'air extérieur, des gaz de combustion émis par le propulseur, pour former en sortie de ces moyens un jet de propulsion dont la conformation géométrique et la distribution de luminances simulent celles du jet moteur de l'aéronef. L'utilisation d'un propulseur à poudre permet, 2 d'une part, de déplacer le leurre un certain temps à une vitesse et sur une trajectoire comparables à celles de l'aéronef menacé et, d'autre part, de simuler de façon vraisemblable le jet de propulsion de l'aéronef grâce au fait que les gaz de combustion produits par ce propulseur à poudre sont beaucoup plus chauds que les gaz du jet moteur de l'aéronef et que leur dilution par de l'air extérieur permet simultanément de les refroidir et d'augmenter la longueur du jet de propulsion du leurre. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de dilution précités comprennent une structure tubulaire de mélange, dont l'extrémité avant est solidaire du propulseur et comporte une entrée d'air extérieur coaxiale ou concentrique au propulseur, cette structure tubulaire ayant une longueur suffisante pour assurer, d'une part, le refroidissement des gaz de combustion du propulseur et, d'autre part, une longueur de jet de plusieurs mètres en sortie de la tuyère. Le dimensionnement précis de cette structure accrochée au propulseur permet une simulation réaliste du jet moteur de l'aéronef. Selon une autre caractéristique de l'invention, cette structure tubulaire est axialement déployable entre une position de stockage où elle a une longueur de l'ordre de 15 à 20 cm, et une position de service où elle a une longueur de l'ordre du mètre. L'engin selon l'invention a ainsi des dimensions réduites facilitant d'une part son stockage et d'autre part son éjection par l'aéronef au moyen d'un système compatible avec le volume d'un lance-cartouches standard. Avantageusement, la structure tubulaire est formée d'une bande hélicoïdale enroulée sur elle-même à spires sensiblement jointives. Pour réduire encore l'encombrement en condition de stockage, l'invention prévoit que 3 l'extrémité avant de cette bande hélicoïdale est reliée au propulseur par des bras inclinables, assurant un diamètre minimal de la structure autour du propulseur en position de stockage. L'invention prévoit également que l'extrémité arrière de la structure tubulaire porte des ailettes de stabilisation, qui sont de préférence radialement déployables pour réduire l'encombrement en position de stockage. Par ailleurs, le propulseur est lui-même équipé d'une tuyère de sortie de gaz de combustion, qui est logée en position de service à l'intérieur de la structure tubulaire et qui est avantageusement du type axialement déployable à partir d'une position de stockage. Il en résulte la possibilité d'augmenter la charge du propulseur, pour un encombrement donné, et donc sa durée de fonctionnement. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique en coupe 25 axiale d'un engin selon l'invention, représenté en position de stockage; la figure 2 est une vue schématique en coupe axiale de cet engin, représenté en position de service; la figure 3 est une vue schématique partielle 30 de côté représentant la liaison entre le propulseur et la structure tubulaire en position de stockage; la figure 4 est une vue schématique d'extrémité de l'engin, représentant les ailettes de stabilisation en position déployée. 35 L'engin représenté schématiquement dans les dessins est destiné à être éjecté d'un aéronef, en 4 général un avion de combat, pour tromper un missile lancé contre cet avion et comprenant un système autodirecteur optique du type à infra-rouge ou à vidéo, capable de discrimination spatiale portant sur la géométrie et la cinématique du jet moteur de l'avion, ses luminances locales et son intensité d'émission spectrale et/ou globale, qui traduisent la distribution des températures et la présence d'espèces chimiques dans le jet moteur. L'engin selon l'invention doit donc être capable de simuler le jet moteur de l'avion de façon vraisemblable. Il doit par ailleurs présenter de préférence un encombrement réduit, au moins en position de stockage, de façon à pouvoir être éjecté au moyen d'un dispositif dont l'encombrement correspond à celui d'un lance-cartouches, et de façon également à ce que plusieurs engins de ce type puissent être embarqués sur un avion de combat. L'engin selon l'invention, dont un mode de réalisation préféré est représenté schématiquement, comprend essentiellement un propulseur à poudre 10 associé à une structure tubulaire 12 de dilution des gaz de combustion éjectés par le propulseur 10, cette structure 12 étant télescopique ou axialement rétractable, sa position de stockage étant représentée en figure 1 et sa position de service en figure 2. La structure 12 peut donc être constituée d'un certain nombre de tronçons de tubes cylindriques 14 de diamètres successifs croissants, qui sont emboîtés les uns sur les autres dans la position de stockage de l'engin, et déployés axialement, par exemple par effet de ressort, dans la position de service. En variante, la structure 12 peut être constituée d'une bande hélicoïdale continue enroulée sur elle-même à spires sensiblement jointives, ces spires étant enroulées les unes sur les autres dans la position de stockage de l'engin, et les unes à la suite des autres dans la position de service. Le propulseur 10 comprend une partie avant ou nez 16 en forme d'ogive et un corps cylindrique 18 dans 5 lequel est logée une charge de propulsion. L'extrémité arrière du corps 18 comprend un orifice 20 d'éjection des gaz de combustion, débouchant dans une tuyère d'éjection 22 en forme de tronc de cône divergent ayant une longueur relativement faible. De préférence, cette tuyère d'éjection 22 est télescopique ou axialement déployable, et est repliée à l'arrière du corps cylindrique 10, quand elle est dans la position de stockage représentée en figure 1. Le corps 18 du propulseur 10 est relié au tronçon 14 le plus interne de la structure 12 par des bras radiaux 24, qui sont rigides lorsque la structure 12 est composée de tronçons de tubes emboîtables les uns sur les autres, et qui sont de préférence inclinables lorsque cette structure est constituée d'une bande hélicoïdale enroulée sur elle-même à spires jointives. Les bras 24 sont alors des biellettes articulées à leurs extrémités sur le corps 18 du propulseur et sur l'extrémité avant de la structure 12. Dans la position de stockage de la structure 12, ils sont inclinés par rapport à un rayon et ils ont, grâce à un effet de ressort, une action d'auto-serrage sur cette structure. Pour faciliter le déploiement de cette structure, on peut prévoir un faible mouvement initial des bras 24 dans le sens augmentant leur inclinaison. L'inclinaison des bras 24 comme représenté schématiquement en figure 3, permet en position de stockage de réduire le diamètre de la partie radialement interne 14 de la structure 12, et donc de réduire l'encombrement radial global de l'engin selon l'invention dans cette position. La structure 12 est destinée à assurer la 6 dilution ou le mélange des gaz de combustion produits par le propulseur 10 avec de l'air extérieur, de telle sorte que le jet sortant de la structure 12 en position de service ait une longueur et des luminances comparables à celles du jet moteur d'un avion de combat. La température génératrice des gaz de combustion produits par le propulseur 10 étant de l'ordre de 3000 à 3600 K, et celle des gaz du jet moteur d'un avion de combat étant de l'ordre de 750 K, il faut prévoir un facteur de dilution de l'ordre de 4, pour obtenir une température de l'ordre de 750 à 900 K dans le jet dilué sortant de la structure 12. Cela conduit à un dimensionnement de cette structure tel que sa longueur soit d'environ 5 à 7 fois son diamètre, ce diamètre étant lui-même dans un rapport 3 environ avec le diamètre de l'orifice d'éjection des gaz du propulseur. Lorsque le diamètre de la structure 12 doit être de l'ordre de 15 cm, pour être compatible avec l'encombrement d'un lance-cartouches standard, la longueur de la structure 12 est de l'ordre de 0,7-1m et le diamètre de l'éjection des gaz sur le propulseur est de 5cm. Dans ces conditions, la longueur du jet dilué peut atteindre 5m environ, au lieu de 20 cm environ sans structure de dilution. En vol subsonique, la structure 12 a également un effet de trompe, réalisant ainsi une aspiration de l'air extérieur, et permettant une réduction du diamètre hors-tout de l'engin. La stabilité aérodynamique de l'engin en vol est assurée par des ailettes 26 portées par l'extrémité arrière de la structure 12. Avantageusement, ces ailettes sont radialement déployables par effet de ressort et elles sont en position de stockage enroulées sur l'extrémité arrière de la structure 12. Leur forme approximativement semi-circulaire facilite cet enroulement. En variante, le segment d'extrémité arrière de 7 la structure 12 pourrait être formé d'un tronc de cône divergent pour assurer la stabilité aérodynamique en vol supersonique. La propulsion de l'engin selon l'invention est destinée à compenser sa traînée aérodynamique lorsqu'il est éjecté d'un avion pour servir de leurre. Il se déplace alors à une vitesse sensiblement égale à celle de l'avion pendant une durée de quelques secondes, suffisante pour que l'avion puisse effectuer une manoeuvre de dégagement pendant que le missile est attiré par le leurre. Le fonctionnement de l'engin selon l'invention découle à l'évidence de ce qui précède: ces engins sont embarqués à bord d'un avion en position de stockage pour être éjectés au moyen d'un système spécifique, compatible avec le volume d'un lance-cartouches standard. L'engin est éjecté dans une direction perpendiculaire à celle de l'avion, pour s'écarter de celui-ci jusqu'à une distance de sécurité. Le déploiement de la structure 12 et l'allumage du propulseur 10 à pleine puissance doivent être réalisés en un temps très bref inférieur à une seconde. La durée de propulsion de l'engin, permettant de le déplacer à une vitesse sensiblement égale à celle de l'avion, est d'au moins 3 à 6 secondes. Il est bien entendu possible d'utiliser plusieurs engins selon l'invention, successivement ou simultanément, pour tenter de saturer les capacités du système autodirecteur d'un missile anti-aérien.30
Engin à usage de leurre pour la défense d'un aéronef vis-à-vis d'un missile anti-aérien à système autodirecteur optique du type infra-rouge ou vidéo à discrimination spatiale. Cet engin comprend un propulseur à poudre (10) associé à une structure tubulaire (12) de dilution avec de l'air extérieur des gaz de combustion produits par le propulseur (10), pour simuler avec vraisemblance le jet moteur d'un aéronef, la structure (12) étant du type axialement déployable pour permettre une réduction importante de l'encombrement de l'engin en position de stockage.
1. Engin à usage de leurre pour la défense d'un aéronef vis-à-vis d'un missile anti-aérien à système autodirecteur optique du type infra-rouge ou vidéo, caractérisé en ce qu'il comprend un propulseur à poudre (10) associé à des moyens (12) de dilution, par mélange avec de l'air extérieur, des gaz de combustion éjectés par le propulseur (10) pour former en sortie de ces moyens (12) un jet de propulsion dont la conformation géométrique et la distribution des luminances simulent celles du jet moteur de l'aéronef. 2. Engin selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de dilution comprennent une structure tubulaire (12) dont l'extrémité avant est solidaire du propulseur (10) et comporte une entrée d'air extérieur coaxiale ou concentrique au propulseur, cette structure tubulaire (12) ayant une longueur suffisante pour assurer, d'une part, le refroidissement des gaz de combustion du propulseur à des températures permettant de simuler celles du jet moteur de l'aéronef et, d'autre part, une longueur de jet de plusieurs mètres en sortie de cette structure, comparable à celle du jet moteur de l'aéronef. 3. Engin selon la 2, caractérisé 25 en ce que la longueur de la structure tubulaire (12) est d'environ 5 à 7 fois son diamètre. 4. Engin selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la structure tubulaire (12) est axialement déployable entre une position de stockage où 30 elle a une longueur de 15 à 20 cm, et une position de service où elle a une longueur de l'ordre du mètre. 5. Engin selon la 4, caractérisé en ce que la structure tubulaire (12) est formée d'une bande hélicoïdale enroulée sur elle-même à spires 35 sensiblement jointives. 6. Engin selon la 5, caractériséen ce que l'extrémité avant de la structure tubulaire (12) est reliée au propulseur (10) par des bras inclinables (24), permettant une réduction de l'encombrement radial de ladite structure (12) enroulée autour du propulseur (10) en position de stockage. 7. Engin selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité arrière de la structure tubulaire (12) est formée d'un tronçon de cône divergent. 8. Engin selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que l'extrémité arrière de la structure tubulaire (12) porte des ailettes de stabilisation (26). 9. Engin selon la 8, caractérisé 15 en ce que les ailettes de stabilisation (26) sont radialement déployables. 10. Engin selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le propulseur est équipé d'une tuyère (22) de sortie de gaz de combustion, 20 qui s'étend en position de service à l'intérieur de la structure tubulaire (12), et qui est elle-même du type axialement déployable à partir d'une position de stockage.
F,B
F41,B64,F42
F41H,B64D,F41J,F42B
F41H 11,B64D 45,F41J 9,F42B 5
F41H 11/02,B64D 45/00,F41J 9/08,F42B 5/15
FR2896670
A1
BAGAGE A MAIN REMORQUABLE EQUIPE D'UNE CANNE TELESCOPIQUE
20,070,803
L'invention a trait aux bagages à main remorquables équipés de cannes télescopiques, couramment appelés 5 trolleys . Plus particulièrement, l'invention concerne un bagage à main remorquable, qui comprend : - un conteneur, - un fourreau, fixé au conteneur, 10 - une canne télescopique montée coulissante dans le fourreau entre une position rétractée et une position déployée, - un premier mécanisme de blocage adapté pour bloquer la canne dans au moins une position, ce premier 15 mécanisme de blocage comprenant une première bille de blocage montée coulissante par rapport à la canne dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de coulissement de la canne, ladite première bille de blocage étant sollicitée 20 élastiquement contre une surface intérieure du fourreau et étant adaptée pour pénétrer partiellement dans au moins un orifice ménagé dans ladite surface intérieure du fourreau. La présente invention a notamment pour but de 25 perfectionner les bagages du genre en question, notamment pour rendre plus aisé le coulissement de la canne télescopique et pour en limiter l'usure. A cet effet, selon l'invention, un bagage de ce type est caractérisé en ce que le premier mécanisme de blocage 30 comprend en outre une première bille supplémentaire montée coulissante par rapport à la canne sensiblement perpendiculairement à la direction de coulissement de la canne, ladite première bille supplémentaire étant sollicitée élastiquement contre la surface intérieure du 35 tube extérieur en sens opposé par rapport à la première bille de blocage et ladite première bille supplémentaire roulant contre une partie lisse dépourvue d'orifice appartenant à la surface intérieure du tube extérieur. Grâce à ces dispositions, on limite les phénomènes de frottement et donc d'usure et de bruits. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . - un premier ressort de compression est interposé entre la première bille de blocage et la première bille 10 supplémentaire ; - la canne comprend un tube extérieur monté coulissant dans le fourreau, ainsi qu'un tube intérieur monté coulissant dans le tube extérieur, le premier dispositif de blocage étant monté entre le tube extérieur 15 et le fourreau, et un deuxième mécanisme de blocage est monté entre le tube intérieur et le tube extérieur, ce deuxième mécanisme de blocage comprenant une deuxième bille de blocage montée coulissante par rapport au tube intérieur dans une direction sensiblement perpendiculaire 20 à la direction de coulissement de la canne, ladite deuxième bille de blocage étant sollicitée élastiquement contre une surface intérieure du tube extérieur et étant adaptée pour pénétrer partiellement dans au moins un orifice ménagé dans ladite surface intérieure du tube 25 extérieur, le deuxième mécanisme de blocage comprenant en outre une deuxième bille supplémentaire montée coulissante par rapport au tube intérieur sensiblement perpendiculairement à la direction de coulissement de la canne, ladite deuxième bille supplémentaire étant 30 sollicitée élastiquement contre la surface intérieure du fourreau en sens opposé par rapport à la deuxième bille de blocage et ladite deuxième bille supplémentaire roulant contre une partie lisse dépourvue d'orifice appartenant à la surface intérieure du tube extérieur ; 35 un deuxième ressort de compression est interposé entre la deuxième bille de blocage et la deuxième bille supplémentaire ; - les première et deuxième billes de blocage sont sollicitées élastiquement en sens opposés, dans des 5 directions parallèles. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective montrant 10 un bagage équipé d'une canne télescopique, en position rétractée ; - la figure 2 est une vue partielle en coupe d'élévation longitudinale du bagage de la figure 1 ; - la figure 3 est une échelle agrandie montrant 15 le détail III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe suivant le plan IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 1, montrant le bagage avec sa canne en position déployée ; 20 - la figure 6 est une vue d'élévation en coupe montrant la canne en position déployée ; - la figure 7 est une vue à échelle agrandie montrant le détail VII de la figure 6 ; et - la figure 8 est une vue à échelle agrandie 25 montrant le détail VIII de la figure 6. Sur la figure 1 est représenté un bagage 1 du type remorquable, couramment appelé trolley . Ce bagage 1 comprend un conteneur 2 (représenté en pointillés) en matériau souple, semi-rigide ou rigide, qui constitue le 30 corps du bagage 1, monté et fixé sur un châssis 3 en forme de diable. Le châssis 3 comprend une platine 4 monobloc présentant un socle 5 sur lequel repose le conteneur 2, prolongé par un rebord arrière 6 dans le prolongement 35 duquel s'étendent en saillie deux renforts 7 auxquels est fixé le conteneur 2. Le socle 5 et le rebord 6 sont reliés, de chaque côté, par deux flancs 8 qui forment des passages de roues (non représentées). Comme cela est visible notamment sur les figures 1 et 5, le bagage 1 est en outre équipé d'une canne 9 télescopique montée coulissante par rapport au châssis 3. Plus précisément, le châssis 3 comprend un fourreau 10 qui s'étend. en saillie à partir du rebord arrière 6, sensiblement: perpendiculairement au socle 5. Ce fourreau 10, qui s'étend sur la majeure partie de la hauteur du conteneur 2, est fixé à celui-ci en étant reçu dans une saignée (non représentée) pratiquée dans une paroi arrière 11 du conteneur 2. Le fourreau 10 comprend une gaine 12 intérieure tubulaire, métallique, qui est solidaire du reste dudit fourreau et en forme la surface intérieure. La canne 9 est montée coulissante dans la gaine 12 entre deux positions, à savoir . une position rétractée, dans laquelle la canne 9 est reçue dans le fourreau 10 (figures 2, 3), et une position déployée dans laquelle la canne 9 s'étend au moins partiellement en dehors du fourreau 10, en porte-à-faux par rapport à celui-ci (figures 5, 6). Comme cela est visible sur les figures, la canne 9 est télescopique, et comprend un tube extérieur 13 creux, reçu dans la gaine 12 en étant monté coulissant par rapport à celle-ci, et un tube intérieur 14, également creux, reçu dans le tube extérieur 13 en étant monté coulissant par rapport à celui-ci. A une extrémité inférieure 15, comme cela est visible sur la figure 3, le tube extérieur 13 comprend un insert 16 emboîté, muni d'un alésage 17 traversant dans lequel est reçu un ressort 18 de compression qui sollicite à l'écartement mutuel une première bille de blocage 19 en une première bille supplémentaire 38 en direction de la gaine 12 formant la surface intérieure du fourreau 10. Dans les positions rétractée et déployée de la canne 9, la bille 19 est partiellement reçue dans un trou 20 (respectivement 20'), d'un diamètre inférieur à celui de la bille 19, pratiqué dans la gaine 12 pour assurer la retenue du tube extérieur 13 (en position rétractée, Cf. figure 3, respectivement déployée, Cf. figure 8). La bille 38, quant à elle, roule sur une partie de la gaine 12 qui est dépourvue de trou. De même, sur la figure 7, le tube intérieur 14 comprend à une extrémité inférieure 21, un insert 22 emboîté, muni d'un alésage 23 traversant dans lequel est reçu un ressort 24 de compression qui sollicite une deuxième bille de blocage 25 et une deuxième bille supplémentaire à l'écartement mutuel en direction du tube extérieur 13. Dans les positions rétractée et déployée de la canne 9, la bille 25 est partiellement reçue dans un trou 26 (respectivement 26'), d'un diamètre inférieur à celui de la bille 25, pratiqué dans le tube extérieur 13 pour assurer la retenue du tube intérieur 14 (en position rétractée, Cf. figure 3, respectivement déployée, Cf. figure 7). La bille 41, quant à elle, roule sur une partie du tube extérieur 13 qui est dépourvue de trou. Comme cela est bien visible sur la figure 3, les alésages 17, 23 sont orientés à l'opposé l'un de l'autre, de sorte à permettre un relatif équilibrage des efforts internes exercés sur la canne 9. La canne 9 se termine, à une extrémité supérieure 27, par une po_gnée 28 annulaire emboîtée dans le tube intérieur 14 et fixée à demeure à celui-ci
Bagage à main comprenant une canne (9) télescopique montée coulissante dans un fourreau (10). Un mécanisme de blocage de la canne comprend une bille de blocage (19) sollicitée élastiquement contre une surface intérieure du fourreau et adaptée pour pénétrer partiellement dans un orifice (20) ménagé dans cette surface intérieure, et une bille supplémentaire (38) sollicitée élastiquement contre la surface intérieure du fourreau à l'opposé de la bille de blocage, cette bille supplémentaire roulant contre une partie lisse dépourvue d'orifice appartenant à la surface intérieure du fourreau.
1. Bagage à main remorquable, qui comprend : un conteneur (2), un fourreau (10), fixé au conteneur (2), une canne (9) télescopique montée coulissante dans le fourreau (10) entre une position rétractée et une position déployée, un premier mécanisme de blocage adapté pour bloquer la canne dans au moins une position, ce premier mécanisme de blocage comprenant une première bille de blocage (19) montée coulissante par rapport à la canne (9) dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de coulissement de la canne, ladite première bille de blocage (19) étant sollicitée élastiquement contre une surface intérieure du fourreau et étant adaptée pour pénétrer partiellement dans au moins un orifice (20) ménagé dans ladite surface intérieure du fourreau, caractérisé en ce que le premier mécanisme de blocage comprend en outre une première bille supplémentaire (38) montée coulissante par rapport à la canne (9) sensiblement perpendiculairement à la direction de coulissement de la canne, ladite première bille supplémentaire (38) étant sollicitée élastiquement contre la surface intérieure du tube extérieur (13) en sens opposé par rapport à la première bille de blocage et ladite première bille supplémentaire roulant contre une partie lisse dépourvue d'orifice appartenant à la surface intérieure du tube extérieur (13). 2. Bagage selon la 1, dans lequel un premier ressort de compression (18) est interposé entre la première bille de blocage (19) et la première bille supplémentaire (38). 3. Bagage selon la 1 ou la 2, dans lequel la canne (9) comprend un tube extérieur (13) monté coulissant dans le fourreau (10), ainsi qu'un tube intérieur (14) monté coulissant dans le tube extérieur (13), le premier dispositif de blocage étant monté entre le tube extérieur (13) et le fourreau (10), et un deuxième mécanisme de blocage est monté entre le tube intérieur (14) et le tube extérieur (13), ce deuxième mécanisme de blocage comprenant une deuxième bille de blocage (25) montée coulissante par rapport au tube intérieur (14) dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de coulissement de la canne, ladite deuxième bille de blocage (25) étant sollicitée élastiquement contre une surface intérieure du tube extérieur (13) et étant adaptée pour pénétrer partiellement dans au moins un orifice (26) ménagé dans ladite surface intérieure du tube extérieur (13), le deuxième mécanisme de blocage comprenant en outre une deuxième bille supplémentaire (41) montée coulissante par rapport au tube intérieur sensiblement perpendiculairement à la direction de coulissement de la canne, ladite deuxième bille supplémentaire (41) étant sollicitée élastiquement contre la surface intérieure du fourreau en sens opposé par rapport à la deuxième bille de blocage et ladite deuxième bille supplémentaire roulant contre une partie lisse dépourvue d'orifice appartenant à la surface intérieure du tube extérieur. 4. Bagage selon la 3, dans lequel un deuxième ressort de compression (24) est interposé entre la deuxième bille de blocage (25) et la deuxième bille supplémentaire (41). 5. Bagage selon la 3 ou la 4, dans lequel les première et deuxième billes de blocage (19, 25) sont sollicitées élastiquement en sens opposés, dans des directions parallèles.
A
A45
A45C
A45C 5,A45C 13
A45C 5/14,A45C 13/26
FR2891164
A1
ADOUCISSEUR D'EAU A DOUBLE MODE DE REGENERATION
20,070,330
Adoucisseur d'eau à double mode de réqénération La présente invention se rapporte un appareil adoucisseur d'eau, qui puisse être utilisé aussi bien selon un mode de régénération dit à cocourant que selon un mode dit à contre-courant. On connaît déjà des appareils adoucisseur d'eau, qui présentent un réservoir de résine échangeuse d'ions ou d'un média filtrant, une réserve de sels régénérants ou d'une saumure et une vanne de distribution pour pouvoir commander les différents flux. io En outre, la vanne de distribution comprend un corps de vanne dans lequel est monté à coulissement un piston commandable et elle est équipée d'une culasse qui surmonte ce corps de vanne. Ce dernier comprend également une arrivée d'eau brute provenant d'un circuit d'alimentation en eau classique, et une sortie d'eau qui est, elle, raccordée à un circuit d'eau adoucie. Le réservoir de résine échangeuse d'ions présente lui, une entrée dé réservoir que traverse, dans un mode normal de traitement, l'eau brute, et une sortie de réservoir adapté à récupérer l'eau brute après qu'elle a traversé ladite résine. Par ailleurs, deux canaux de régénération et un canal d'évacuation sont ménagés dans la vanne de distribution, l'un des canaux de régénération étant destiné au mode dit à co-courant, tandis que l'autre est destiné au mode dit à contre-courant. Ces canaux de régénération permettent de faire circuler l'eau brute pour aspirer en même temps la saumure dans la réserve et pour refouler le mélange d'eau brute et de saumure à travers la résine en la régénérant. Ces deux canaux de régénération présentent respectivement un obturateur. Lorsque l'on souhaite régénérer la résine du réservoir, selon un mode dit à co-courant par exemple, on obture l'un des canaux de régénération tandis qu'on libère l'autre et on ajuste le piston dans une première position déterminée. Ainsi, on injecte le mélange d'eau brute et de saumure à travers l'entrée de réservoir et au surplus on met en communication la sortie de réservoir avec le canal d'évacuation qui conduit à un égout, de telle sorte que le mélange de saumure s'écoule en continu et traverse la résine pour la régénérer dans un sens de circulation de l'eau correspondant au sens de fonctionnement normal, tandis que l'entrée d'eau brute est directement raccordée à la sortie, le circuit d'eau adoucie étant alors alimenté en eau brute pendant le cycle de régénération. En revanche, lorsque l'on souhaite régénérer la résine du réservoir selon un mode dit à contre-courant, on libère ledit un des canaux de régénération tandis qu'on obture ledit autre et on ajuste le piston dans une io seconde position déterminée. On injecte ensuite le mélange d'eau brute et de saumure à travers la sortie de réservoir et ont fait communiquer l'entrée du réservoir avec le canal d'évacuation. Ainsi, la saumure s'écoule également en continu à travers la résine, cette fois dans un sens de circulation contraire à celui du sens de fonctionnement normal. On pourra notamment se référer aux documents US 6 402 944, lequel décrit un tel appareil adoucisseur d'eau. Toutefois, cet appareil comprend un grand nombre de pièces à mettre en oeuvre ce qui le rend complexe et au surplus relativement coûteux. Aussi, un problème qui se pose alors et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir un appareil adoucisseur d'eau qui soit susceptible de fonctionner tout aussi bien selon un mode dit à co-courant ou selon un mode dit à contre-courant, par simple permutation d'un élément, et surtout qui soit moins complexe et qui présente moins de pièces. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose un appareil adoucisseur d'eau comportant un réservoir de résine échangeuse d'ions, une réserve de saumure et une vanne de distribution, ladite vanne de distribution étant montée sur ledit réservoir, ladite vanne comportant un corps de vanne à piston commandable et une culasse surmontant ledit corps de vanne, ledit corps de vanne comprenant une arrivée d'eau brute et une sortie d'eau, tandis que ledit réservoir présente une entrée et une sortie de réservoir reliées audit corps de vanne, ladite vanne de distribution présentant deux canaux de régénération et un canal d'évacuation, lesdits canaux de régénération étant destinés à autoriser la circulation d'eau brute pour aspirer ladite saumure dans ladite réserve et pour permettre l'écoulement d'un mélange d'eau brute et de saumure à travers ladite résine pour la régénérer, ladite vanne de distribution comprenant en outre des moyens de dérivation permettant, dans une première position de dérivation et dans une première position dudit piston, de libérer l'un desdits canaux de régénération en obturant l'autre pour io injecter ledit mélange à travers ladite entrée de réservoir en co-courant et mettre en communication ladite sortie de réservoir avec ledit canal d'évacuation, et dans une seconde position de dérivation et une seconde position dudit piston, d'obturer ledit un desdits canaux de régénération et de libérer ledit autre pour injecter ledit mélange à travers ladite sortie de réservoir en contre-courant et mettre en communication ladite entrée de réservoir avec ledit canal d'évacuation; selon l'invention, lesdits moyens de dérivation comportent un joint de culasse permutable entre ladite culasse et ledit corps de vanne, ledit joint de culasse présentant au moins une portion ajourée et au moins une portion pleine; et dans ladite première position de dérivation, ladite portion pleine est ajustée en travers dudit autre desdits canaux, ladite portion ajourée étant ajustée en travers dudit un desdits canaux, tandis que dans ladite seconde position de dérivation, ladite portion pleine est ajustée en travers dudit un desdits canaux, ladite portion ajourée étant ajustée en travers dudit autre desdits canaux. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'un joint de culasse pris en sandwich entre la culasse et le corps de vanne, ledit joint de culasse étant ajouré dans au moins une portion mais plein dans au moins une autre portion, de façon à pouvoir être ajusté dans deux positions différentes, l'une dans laquelle la partie pleine obture l'un des canaux de régénération et la partie ajourée laisse libre l'autre canal de régénération et l'autre dans laquelle la partie pleine obture l'autre 2891164 4 canal de régénération tandis que la partie ajourée libère le premier canal de régénération. De la sorte, par la simple permutation du joint de culasse on passe simplement, d'un mode dit à co-courant à un mode dit à contre-courant. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite culasse comporte deux chemins de passage de régénération, constituant respectivement une portion desdits canaux de régénération. Et au surplus, de manière préférée, lesdits deux chemins de passage, présentent une voie commune dans laquelle circule de l'eau, io aussi bien dans le mode à co-courant que dans le mode à contre-courant et qui comprend des moyens formant venturi, ladite réserve de saumure communiquant avec lesdits moyens formant venturi de manière à aspirer dans les deux cas la saumure et réaliser ainsi un mélange d'eau brute et de saumure pour le guider ensuite à travers les autres portions des canaux de régénération et à travers la résine. Les moyens formant venturi présentent l'avantage de constituer à la fois des moyens d'aspiration et des moyens de mélange. En outre, la culasse est susceptible d'être formée d'une seule pièce, par exemple moulée en matière plastique, ce qui la rend économique à produire, et elle est par exemple maintenue sur le corps de vanne au moyen d'un couvre culasse. Par ailleurs, ladite culasse présente un orifice traversant, qui ne communique pas avec les deux chemins de passage précités et qui permet de constituer une portion dudit canal d'évacuation. De plus, ladite culasse est sensiblement de forme parallélépipédique rectangle et, avantageusement, elle s'étend longitudinalement en définissant un plan moyen; elle présente un plan de symétrie coupant longitudinalement ladite culasse en deux parties, perpendiculairement audit plan moyen, ladite culasse présentant en outre une face de contact venant en regard dudit corps de vanne et, une partie avant et une partie arrière séparée par une partie centrale; et l'un desdits chemins de passage forme une première boucle dans ladite culasse et traverse par un premier orifice central ladite face de contact dans ladite partie centrale et d'un côté dudit plan de symétrie et débouche par un second orifice central dans ladite face de contact de l'autre côté dudit plan de symétrie et décalé vers l'arrière. En outre, préférentiellement, l'autre desdits chemins de passage forme une seconde boucle dans ladite culasse et traverse une première fois ladite face de contact par un premier orifice arrière, dans ladite partie arrière dudit autre côté dudit plan de symétrie et débouche une seconde fois dans ladite face de contact à travers un second orifice arrière, dudit un côté dudit plan de symétrie et décalé vers ladite partie centrale. De la sorte, le joint de culasse va permettre, dans l'une de ses io positions, de libérer les deux orifices du chemin de passage pour autoriser la circulation d'eau dans la première boucle, tandis qu'il obture la seconde boucle de l'autre chemin de passage qui débouche, elle, dans la face de contact vers l'arrière de la culasse, et dans l'autre de ses positions, inversement, de libérer le chemin de passage de la seconde boucle et is obturer l'autre chemin de passage de la première boucle. Pour ce faire, ledit joint de culasse s'étend, avantageusement, sur une surface correspondant à ladite face de contact il présente les mêmes parties correspondantes, une partie avant et une partie arrière séparée par une partie centrale et une droite de symétrie longitudinale correspondant au plan de symétrie de la culasse, et ladite au moins une portion ajourée présente deux paires d'ajours, une première paire située dans la partie centrale et une seconde paire située à l'arrière. En outre, les ajours de chacune des paires sont situés de part et d'autre de la droite de symétrie longitudinale mais décalés l'un par rapport à l'autre, et surtout ainsi qu'on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description, le joint de culasse présente une face sur laquelle apparaît un premier ajour central situé dans la partie centrale et d'un côté de la droite de symétrie longitudinale, tandis qu'un second ajour central apparaît décalé vers l'arrière de l'autre côté de la droite de symétrie, de façon à coïncider respectivement avec les deux orifices centraux de la culasse, alors que dans la partie arrière, un premier ajour arrière apparaît dudit un côté de la droite de symétrie alors qu'un second ajour arrière apparaît lui, décalé 6 2891164 vers la partie centrale, dudit autre côté de la droite de symétrie. Ainsi, la paire d'ajours arrière ne coïncide pas avec les orifices arrière de la culasse, tout simplement pour obturer ladite seconde boucle. En revanche, en retournant le joint de culasse de 180 et en l'appliquant contre la face de contact, la paire d'ajours centraux ne coïncide plus avec les orifices centraux, pour obturer la première boucle de chemin de passage, tandis que la paire d'ajours arrière coïncide elle, respectivement avec les deux orifices arrières. Par ailleurs, ledit piston présente avantageusement, un évidement io axial et deux têtes de piston opposées l'une de l'autre, lesdites têtes de piston étant séparées par une gorge. Ainsi, grâce à son évidement axial, le piston autorise l'écoulement d'eau longitudinalement à travers lui, et grâce à ses deux têtes espacées l'une de l'autre et à la gorge qui les sépare, le piston est susceptible de former une chambre annulaire dans la gorge qui est séparée de deux autres chambres de part et d'autre des deux têtes. En outre, et selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ledit corps de vanne présente une chambre axiale divisée par au moins cinq couronnes coaxiales sensiblement régulièrement espacées les une des autres, lesdites couronnes définissant au moins cinq chambres annulaires consécutives, ledit piston étant monté à coulissement dans lesdites couronnes pour isoler lesdites chambres annulaires les unes des autres. De la sorte, et ainsi qu'on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description, l'une des têtes de piston dont la longueur est supérieure à la distance qui sépare deux couronnes consécutives, permet de réaliser une chambre annulaire étanche lorsque cette tête joint les deux couronnes. En outre, la gorge dont la largeur est, elle, supérieure à la distance qui sépare précisément deux couronnes consécutives, permet de faire communiquer ensemble les deux chambres annulaires définit par les deux couronnes consécutives. Par ailleurs, ladite chambre axiale présente, avantageusement, une première chambre annulaire communiquant avec ladite arrivée d'eau brute, une dernière chambre annulaire opposée à la première, communiquant avec ladite sortie d'eau, une chambre annulaire centrale communiquant avec ledit canal d'évacuation et deux chambres annulaires intermédiaires, une première située entre ladite première chambre annulaire et ladite chambre annulaire centrale et communiquant avec ladite entrée de réservoir et une seconde chambre intermédiaire communiquant avec ladite sortie de réservoir. On expliquera ci-après en io détail, dans la description qui va suivre, le mode de circulation de l'eau à travers les différentes chambres en fonction de la position axiale du piston précité et du mode de fonctionnement de l'appareil, soit en co-courant, soit en contre- courant. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale d'un l'appareil adoucisseur d'eau conforme à l'invention; - la Figure 2 est une vue schématique de détails en perspective de deux éléments illustrés sur la Figure 1; - la Figure 3, est une vue schématique en coupe axiale d'un élément illustré sur la Figure 1; - la Figure 4 est une vue de détails d'éléments illustrés sur la Figure 1, selon un premier mode de fonctionnement; - la Figure 5, est une vue schématique de détails d'éléments illustrés sur la Figure 1, selon un second mode de fonctionnement;et, - la Figure 6, est une vue schématique en perspective et en coupe, d'un compteur à eau adapté à être monté sur l'appareil adoucisseur. La Figure 1 illustre un appareil adoucisseur d'eau 10 conforme à l'invention. Il comporte un réservoir 12 d'une résine échangeuse d'ions 14, une arrivée d'une saumure 16 d'un sel régénérant, cette saumure étant contenue dans une réserve non représentée, et une vanne de distribution 18 montée sur le réservoir. Cette vanne de distribution 18 comprend un corps de vanne 20 et une culasse 22 qui le surmonte et qui est recouverte par un couvre-culasse 24 vissé sur le corps de vanne 20. Par ailleurs, un joint de culasse 25 est interposé entre la culasse 22 et le corps de vanne 20. On détaillera dans la suite de la description cette culasse 22 et le joint de culasse 25 qui lui est associé en référence à la Figure 2. Le corps de vanne 20 présente une chambre axiale 26 sensiblement cylindrique dans laquelle s'étend un piston 28 à doubles têtes io dissymétriques, séparées par une gorge 29. Ce piston 28, que l'on retrouve en détail illustré sur la Figure 3, présente un évidement axial 30 qui débouche dans le fond respectif des têtes de piston et il est commandable en translation dans la chambre axiale 26, grâce à une tige axiale de commande 31 qui traverse le corps de vanne 20 de façon étanche pour ressortir à l'extérieur et qui vient en prise dans l'une des têtes de piston 28. En outre, l'une des têtes 32 de piston 28 est plus longue que l'autre tête 34, et elle présente une longueur correspondant sensiblement à la largeur de la gorge 29, tandis que la longueur de l'autre tête 34 présente elle, une longueur sensiblement égale à la moitié de la largeur de la gorge 29. De plus, le piston 28 est solidaire d'une tige axiale de piston à gorge 36 qui est adaptée à traverser également le corps de vanne 20 de façon étanche pour rejoindre une partie du corps de vanne 20 formant une vanne a saumure 38 qui apparaît sur la Figure 1. Ainsi qu'on l'expliquera dans la suite de la description, la tige axiale de commande 31 et la tige axiale de piston à gorge 36 sont permutables sur les deux têtes de piston 32, 34. Par ailleurs, sur la Figure 1, la chambre axiale 26 est divisée en cinq chambres annulaires successives, par six couronnes coaxiales. Une première chambre annulaire 40 est formée par une première couronne 42 et une deuxième couronne 44; une première chambre intermédiaire 46 est formée par la deuxième couronne 44 et une troisième couronne 48; une chambre annulaire centrale 50 est formée par la troisième couronne 48 et par une quatrième couronne 52; une seconde chambre annulaire intermédiaire 54 est formée par la quatrième couronne 52 et par une cinquième couronne 56; et, une dernière chambre annulaire 58 est formée par la cinquième couronne 56 et une sixième couronne 60. Les six couronnes coaxiales, 42, 44, 48, 52, 56, et 60 sont sensiblement identiques, et régulièrement espacées les unes des autres d'une distance inférieure à la largeur de la gorge 29 du piston 28 mais supérieure à la longueur de la plus petite tête de piston 34. En outre, les têtes de piston 34, 32 sont susceptibles de coulisser à l'intérieur des couronnes coaxiales io et de les joindre de façon étanche. En outre, le corps de vanne 20 comprend une arrivée d'eau brute 62 qui débouche dans la première chambre annulaire 40 et une sortie d'eau 64 qui elle, débouche dans la dernière chambre annulaire 58. Le réservoir 12 présente lui, une entrée 64 qui débouche dans la première chambre annulaire intermédiaire 46 et une sortie 66 qui débouche dans la seconde chambre annulaire intermédiaire 54. Par ailleurs, alors que l'entrée 64 communique avec une surface de dessus 68 de la résine 14, la sortie 66, elle, se prolonge par un tube 70 qui plonge dans la résine jusqu'au fond du réservoir 12 et qui se termine par une crépine 72 à travers laquelle seule de l'eau peut diffuser. Aussi, la vanne de distribution 18 présente deux canaux de régénération distincts et un canal d'évacuation, dont une portion traverse la chambre axiale 26 et dont une autre portion, formée de chemins de passage, traverse la culasse 22. C'est d'ailleurs essentiellement cette dernière, en combinaison avec le joint de culasse 25 et moyennant une position déterminée du piston 28 qui permet la sélection de l'un ou de l'autre des canaux de régénération. On détaillera maintenant en référence à la Figure 2, la culasse 22 et son joint de culasse 25 associé. Cette culasse 22 qui s'étend longitudinalement, définit un plan moyen P1, et elle est sensiblement symétrique par rapport à un plan de symétrie P2 qui la coupe longitudinalement et perpendiculairement au plan moyen P1. En outre, elle présente une face de contact 76 qui apparaît masquée sur la Figure 2 et contre laquelle va venir s'appliquer le joint de culasse 25 ainsi qu'on l'expliquera ci-après et qui sera maintenu en regard du corps de vanne 20. La culasse 22 présente une partie avant 78, une partie centrale 80 et une partie arrière 82, la partie avant 78 comportant un système d'aspiration 84 à venturi et qui forme en même temps une portion de chemin de passage commune aux deux chemins de passage distincts correspondant aux deux canaux de régénération. Cette portion commune de chemin de passage débute au-dessus d'une grille de filtration 86 puis se poursuit io sous la culasse 22 pour ensuite réapparaître dans un injecteur 88 du système d'aspiration 84 et se prolonger dans une première partie 90 d'un premier canal latéral 92. En outre, dans cette partie avant 78 débouche une ouverture d'arrivée 94 de saumure qui sera mise en communication avec l'injecteur 88 grâce à un enfoncement 96 du couvre- culasse 24. Outre cette portion commune de chemin de passage, un premier chemin de passage, formant avec la portion commune une première boucle, débute par un premier orifice central 98 qui est pratiqué à travers la face de contact 76, d'un côté du plan de symétrie P2, et qui se prolonge pour déboucher au-dessus de la grille de filtration 86. Après la portion commune, ce premier chemin de passage se poursuit à travers une branche 100 qui se prolonge par un second orifice central 102 pratiqué à travers la face de contact 76, de l'autre côté du plan de symétrie P2, et légèrement décalé vers l'arrière 82 par rapport au premier orifice central 98. Un second chemin de passage, formant avec la portion commune une seconde boucle, débute lui, par un premier orifice arrière 104 ménagé dans la partie arrière de la face de contact 76 du même côté du plan de symétrie P2 que le second orifice central 102, et qui se prolonge par un second canal latéral 106 qui débouche au-dessus de la grille de filtration 86. Après la portion commune, le second chemin de passage se poursuit dans le premier canal latéral 92 pour déboucher ensuite à travers un second orifice arrière 108 qui traverse la face de contact 76, dans la partie arrière 82, opposée au premier orifice arrière 104 par rapport au plan de symétrie P2 et légèrement décalée vers la partie centrale 80. En outre, la culasse 22 présente également une portion de canal d'évacuation 110 qui la traverse de part en part et qui est destiné à rejoindre, une sortie d'égout par l'intermédiaire d'un canal de récupération 112 connecté sur le couvre culasse 24 et que l'on retrouve illustré sur la Figure 1. Ainsi, en se référant à la Figure 1, sur laquelle on a reporté certaines références de la culasse 22 nécessaires à la compréhension, il apparaît, que le premier orifice central 98 débouche dans la première io chambre annulaire 40, dans une position sensiblement diamétralement opposée à celle de l'arrivée d'eau brute 62, tandis que le second orifice central 102 débouche lui, dans la première chambre annulaire intermédiaire 46 et que, le premier orifice arrière 104 débouche dans la dernière chambre annulaire 58, tandis que le second orifice arrière 108 débouche lui dans la seconde chambre annulaire intermédiaire 54; la portion de canal d'évacuation 110 débouchant, elle, dans la chambre annulaire centrale 50. Par ailleurs, avant de décrire plus en détail le fonctionnement de l'appareil adoucisseur d'eau conforme à l'invention, on décrira le joint de culasse 25 qui constitue en combinaison avec la culasse 22 les éléments essentiels de l'invention. Ce joint de culasse 25 présente une surface qui coïncide exactement avec la culasse 25 selon son plan moyen P1. Il présente un axe de symétrie longitudinal A correspondant au plan de symétrie P2 de la culasse 22. En outre, il présente un premier ajour central 114 qui coïncide sur la Figure 2, exactement avec le premier orifice central 98 de la culasse 22, et un second ajour central 116 qui lui, coïncide avec le second orifice central 102. De la sorte, lorsque le joint de culasse 25 est en appui contre la face de contact 76, le premier chemin de passage précité est alors libre et communique avec la première chambre annulaire 40 et la première chambre annulaire intermédiaire 46. Toutefois, et c'est la une caractéristique de l'invention, lorsque l'on retourne le joint de culasse 25 de 180 autour de son axe du symétrie longitudinal A, et qu'il est appliqué contre la face de contact 76, les ajours centraux 104,116 ne coïncident plus avec les orifices centraux 98, 102, et ces derniers sont obturés respectivement par des première et seconde portions pleines centrale 118, 120 du joint de culasse 25. Le premier chemin de passage est donc obturé et le canal de régénération qui lui correspond aussi. En outre, le joint de culasse 25 présente un premier ajour arrière 122 auquel est associé symétriquement par rapport à l'axe de symétrie longitudinal A une première portion pleine arrière 124, qui elle coïncide ici exactement avec le premier orifice arrière 104, et un second ajour arrière 126 auquel est associé symétriquement, une seconde portion pleine arrière 128 qui coïncide exactement avec le second orifice arrière 108. Ainsi, lorsque le joint de culasse 25 est appliqué contre la face de contact 76, sur cette Figure 2, le second chemin de passage précité est alors obturé tout comme le canal de régénération qui lui est associé. En revanche, en retournant le joint de culasse 25 de 180 autour de l'axe longitudinal de symétrie A, alors que le premier chemin de passage est à son tour obturé ainsi que l'on vient de l'expliquer ci-dessus, le second chemin de passage est lui rendu libre car les premier et second ajours arrières 122, 126, sont respectivement ajustés en regard des premier et second orifices arrières 104, 108. Par ailleurs, on remarquera que, le joint de culasse 25 présente un évidement central circulaire 130 coïncidant avec la portion de canal d'évacuation 110, un évidement avant rectangulaire 132 coïncidant sensiblement avec la grille de filtration 86 et le système d'aspiration 84 à venturi, et un perçage avant 134 coïncidant avec l'ouverture d'arrivée 94 de saumure, et que ces évidements et perçage sont symétriques par rapport à l'axe longitudinal de symétrie A et que leur position respective est invariante après la rotation de 180 du joint de culasse 25. On décrira maintenant en référence aux Figures 4 et 5, le fonctionnement de l'appareil adoucisseur d'eau conforme à l'invention, dans un mode de fonctionnement particulier de régénération, dit à contre-courant en référence à la Figure 4, sur laquelle le joint de culasse 25 apparaissant sur la Figure 2 a été retourné de 180 autour de l'axe de symétrie A, et dit à co-courant en référence à la Figure 5 sur laquelle le joint de culasse 25 apparaissant sur la Figure 2 a été maintenu dans la position montrée. On se référera tout d'abord à la Figure 4, sur laquelle, seules les références nécessaires à sa description seront reportées afin de ne pas surcharger la Figure. Hormis la position retournée du joint de culasse 25, le piston 28 a non seulement été ajusté dans la chambre axiale 26 de io façon que la tête 32 la plus longue soit située vers la gauche du dessin, tandis que la tête 34 la plus courte est située vers la droite du dessin, mais il a aussi été réglé grâce à la tige axiale de commandes 31 par des moyens de commande automatiques bien connus, dans une position axiale dans laquelle, la tête la plus longue 32 est en contact avec la quatrième couronne 52 et la cinquième 56 couronne, de manière à isoler la seconde chambre annulaire intermédiaire 54 de la chambre axiale 26, tandis que la gorge 29 fait communiquer entre elles et les isole de la chambre axiale 26, la première chambre annulaire intermédiaire 46 et la chambre annulaire centrale 50 alors que grâce à l'évidement axial 30 du piston 28, la première chambre annulaire 40 communique avec la dernière chambre annulaire 58. En outre, le piston à gorge 36 de la vanne à saumure 38 est dans une position telle, que l'ouverture d'arrivée de saumure 94 est en communication avec l'entrée de saumure 16. Ainsi, l'eau brute qui arrive dans la première chambre annulaire 40 nepeut que s'écouler à travers l'évidement axial 30, car le premier orifice central 98 est obturé par la première portion pleine centrale 118 du joint de culasse 25, et une partie de cette eau brute rejoint la sortie d'eau 64 pour s'écouler dans un réseau d'eau de consommation, tandis qu'une autre partie traverse le première ajour arrière 122 et le premier orifice arrière 104 pour emprunter le second chemin de passage précité, et bien évidemment la portion commune qui elle va permettre, d'une part d'aspirer à travers l'entrée de saumure 16, la saumure et d'autre part, de réaliser un mélange d'eau brute et de saumure qui lui, va être réinjecté à travers le second orifice arrière 108 et le second ajour arrière 126. De la sorte, le mélange d'eau brute et de saumure s'écoule dans la seconde chambre annulaire intermédiaire 54 qui est isolée de la chambre axiale 26 et qui communique avec la sortie 66 du réservoir 12. Ainsi, la résine 14 est régénérée selon le mode dit à contre-courant. Ensuite, l'eau de régénération sort du réservoir 12 par l'entrée 64 et débouche dans la première chambre annulaire intermédiaire 46, elle-même en communication avec la chambre annulaire centrale 50, et s'échappe io ensuite à travers la portion 110 du canal d'évacuation pour rejoindre le canal de récupération 112. Selon le mode de fonctionnement inverse dit à co-courant, et illustré sur la Figure 5, outre que le joint de culasse 25 a été retourné de 180 par rapport à sa position illustrée sur la Figure 2, le piston 28 a été retourné de façon la tête 32 la plus longue soit située vers la droite du dessin, tandis que la tête 34 la plus courte soit située vers la gauche. En outre, le piston a été ajusté dans une position axiale, de façon que la tête la plus longue 32 soit en contact à la fois que la deuxième couronne 44 et la troisième couronne 48 pour isoler la première chambre annulaire intermédiaire 46 de la chambre axiale 26, et de façon que la tête la plus courte 34 soit en prise dans la cinquième couronne 56; la gorge 29 mettant en communication la seconde chambre annulaire intermédiaire 54 et la chambre annulaire centrale 50. Ainsi, tout comme dans le précédent mode de fonctionnement, l'eau brute provenant de l'entrée d'eau brute 62 s'écoule à travers l'évidement axial 30 du piston 28 pour aboutir à la sortie d'eau 64. En revanche, ici, une partie de l'eau brute qui s'écoule dans la première chambre annulaire 40, traverse le premier ajour central 114 et le premier orifice central 98 qui lui correspond, pour rejoindre le premier chemin de passage, et la portion commune tout en aspirant la saumure à travers l'entrée de saumure 16, puis en rejoignant le seconde orifice central 102 et le second ajour central 116 pour s'écouler dans la seconde chambre annulaire intermédiaire 46 puis à travers l'entrée 64, dans le réservoir 12 sur la résine 14. L'eau de régénération remonte du réservoir 12 à travers la sortie 66 puis s'écoule dans la première chambre annulaire intermédiaire 46, dans la chambre annulaire centrale 50 pour s'échapper ensuite à travers la portion 110 du canal d'évacuation et rejoindre le canal de récupération 112. Selon un autre aspect, illustré sur la Figure 6, la présente invention propose un compteur à eau susceptible d'être installé sur la vanne de distribution conforme à l'invention, afin de mesurer la quantité d'eau qui s'écoule à travers cette même vanne. io Ce compteur d'eau, présente une chambre principale 150 dans laquelle est monté une turbine en ogive 152, ici illustrée en coupe axiale. Cette turbine 52 est montée à rotation autour d'un axe de turbine 154 maintenu en position fixe, et elle présente une zone d'appui 156 terminée par une première bille céramique 158 en saillie, et qui vient prendre appui sur une seconde bille céramique 160, noyée partiellement dans le corps du compteur 162. En outre, le compteur présente un capteur électronique 164 situé en dehors de la chambre principale 150, mais adapté à venir en regard d'un élément magnétique logé dans la turbine. De la sorte, pour chaque tour de turbine, le capteur électronique 164 produit un signal. Ainsi, lorsqu'un fluide, et en particulier de l'eau circule dans la chambre principale 150 et vient s'écouler contre la turbine 152 depuis la partie ogivale, la première bille céramique 158 est non seulement entraînée à force contre la seconde bille céramique 160 en un point de contact réduit, mais au surplus, la première bille 158 est entraînée en rotation contre la seconde bille 160. Ainsi, les deux lignes en appui l'une sur l'autre forme un palier extrêmement résistant, puisque d'une part le point de contact est infime et d'autre part la nature des billes 158, 160 est telle que leur usure est extrêmement faible
L'invention concerne un appareil adoucisseur d'eau comportant un réservoir (12) de résine échangeuse d'ions (14) et une vanne de distribution (18), ladite vanne de distribution étant montée sur ledit réservoir, ladite vanne (18) comportant un corps de vanne (20) à piston (28) et une culasse (22), ladite vanne de distribution (18) comprenant en outre des moyens de dérivation et deux canaux de régénération ; selon l'invention lesdits moyens de dérivation comportent un joint de culasse permutable (25) entre ladite culasse (22) et ledit corps de vanne (20), ledit joint de culasse présentant au moins une portion ajourée (114, 116,122, 126) et au moins une portion pleine (118,1 120,124, 128) ; et selon une première position, ladite portion pleine est ajustée en travers l'un desdits canaux, tandis que dans une seconde position, ladite portion pleine est ajustée en travers l'autre desdits canaux.
1. Appareil adoucisseur d'eau comportant un réservoir (12) de résine échangeuse d'ions (14), une réserve de saumure et une vanne de distribution (18), ladite vanne de distribution étant montée sur ledit réservoir, ladite vanne (18) comportant un corps de vanne (20) à piston (28) commandable et une culasse (22) surmontant ledit corps de vanne, ledit corps de vanne (20) comprenant une arrivée d'eau brute (62) et une sortie d'eau (64), tandis que ledit réservoir (12) présente une entrée (64) io et une sortie (66) de réservoir reliées audit corps de vanne (20), ladite vanne de distribution (18) présentant deux canaux de régénération et un canal d'évacuation, lesdits canaux de régénération étant destinés à autoriser la circulation d'eau brute pour aspirer ladite saumure dans ladite réserve et pour permettre l'écoulement d'un mélange d'eau brute et de saumure à travers ladite résine (14) pour la régénérer, ladite vanne de distribution (18) comprenant en outre des moyens de dérivation permettant, dans une première position de dérivation et dans une première position dudit piston (28), de libérer l'un desdits canaux de régénération en obturant l'autre pour injecter ledit mélange à travers ladite entrée (64) de réservoir en co-courant et mettre en communication ladite sortie (66) de réservoir avec ledit canal d'évacuation, et dans une seconde position de dérivation et une seconde position dudit piston, d'obturer ledit un desdits canaux de régénération et de libérer ledit autre pour injecter ledit mélange à travers ladite sortie (66) de réservoir en contre-courant et mettre en communication ladite entrée (64) de réservoir avec ledit canal d'évacuation; caractérisé en ce que lesdits moyens de dérivation comportent un joint de culasse permutable (25) entre ladite culasse (22) et ledit corps de vanne (20), ledit joint de culasse présentant au moins une portion ajourée (114, 116,122, 126) et au moins une portion pleine (118,1 120,124, 128) ; et en ce que dans ladite première position de dérivation, ladite portion pleine est ajustée en travers dudit autre desdits canaux, ladite portion ajourée étant ajustée en travers dudit un desdits canaux, tandis que dans ladite seconde position de dérivation, ladite portion pleine est ajustée en travers dudit un desdits canaux, ladite portion ajourée étant ajustée en travers dudit autre desdits canaux. 2. Appareil adoucisseur d'eau selon la 1, caractérisé en ce que ladite culasse (22) comporte deux chemins de passage de régénération, constituant respectivement une portion desdits canaux de régénération. 3. Appareil adoucisseur d'eau selon la 2, caractérisé en ce que lesdits deux chemins de passage, présentent une io voie commune comprenant des moyens formant venturi (84, 88), ladite réserve de saumure communiquant avec lesdits moyens formant venturi. 4. Appareil adoucisseur d'eau selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite culasse (22) présente un orifice traversant (110) constituant une portion dudit canal d'évacuation. 5. Appareil adoucisseur d'eau selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ladite culasse (22) s'étend longitudinalement en définissant un plan moyen (P1), et elle présente un plan de symétrie (P2) coupant longitudinalement ladite culasse en deux parties, perpendiculairement audit plan moyen, ladite culasse présentant en outre une face de contact (76) venant en regard dudit corps de vanne (20) et, une partie avant (78) et une partie arrière (82) séparée par une partie centrale (80), et en ce que l'un desdits chemins de passage forme une première boucle dans ladite culasse (22) et traverse par un premier orifice central (98) ladite face de contact dans ladite partie centrale et d'un côté dudit plan de symétrie et débouche par un second orifice central (102) dans ladite face de contact de l'autre côté dudit plan de symétrie et décalé vers l'arrière. 6. Appareil adoucisseur d'eau selon la 5, caractérisé en ce que l'autre desdits chemins de passage forme une seconde boucle dans ladite culasse (22) et traverse une première fois ladite face de contact (76) par un premier orifice arrière (104) dans ladite partie arrière (82) dudit autre côté dudit plan de symétrie et débouche une seconde fois par un second orifice arrière (108) dans ladite face de contact dudit un côté dudit plan de symétrie et décalé vers ladite partie centrale. 7. Appareil adoucisseur d'eau selon la 6, caractérisé en ce que ledit joint de culasse (25) s'étend sur une surface correspondant à ladite surface de contact (76), et en ce que ladite au moins une portion ajourée présente deux paires d'ajours (114, 116; 122, 126). 8. Appareil adoucisseur d'eau selon l'une quelconque des io 1 à 7, caractérisé en ce que ledit piston (28) présente un évidement axiale (30) et deux têtes de pistons (32, 34) opposées l'une de l'autre, lesdites têtes de piston étant séparées par une gorge (29). 9. Appareil adoucisseur d'eau selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit corps de vanne (20) présente une chambre axiale (26) divisée par au moins cinq couronnes coaxiales (42, 44, 48,52, 56) sensiblement régulièrement espacées les une des autres, lesdites couronnes définissant au moins cinq chambres annulaires consécutives (40, 46, 50, 54, 58), ledit pistons étant monté à coulissement dans lesdites couronnes pour isoler lesdites chambres annulaires les unes des autres. 10. Appareil adoucisseur d'eau selon la 9, caractérisé en ce que ladite chambre axiale (26) présente une première chambre annulaire (40) communiquant avec ladite arrivée d'eau brute (62), une dernière chambre annulaire (58) opposée à la première, communiquant avec ladite sortie d'eau (64), une chambre annulaire centrale (50) communiquant avec ledit canal d'évacuation et deux chambres annulaires intermédiaires, une première (46) située entre ladite première chambre annulaire et ladite chambre annulaire centrale et communiquant avec ladite entrée (64) de réservoir et une seconde chambre intermédiaire (54) communiquant avec ladite sortie (66) de réservoir.
B,C
B01,C02
B01J,C02F
B01J 49,C02F 1
B01J 49/00,C02F 1/42
FR2891862
A1
PLAQUE PERFOREE A DISPOSER DANS UNE CAVITE DE REFROIDISSEMENT D'ANNEAU DE TURBINE
20,070,413
La présente invention concerne les systèmes de refroidissement par influx d'air et par impact et plus précisément les plaques perforées disposées à l'intérieur de cavités de refroidissement aménagées dans des anneaux fixes de turbines à gaz, notamment dans les turbomoteurs. Comme illustré sur la figure 1, dans une turbine à gaz, et plus précisément dans une turbine haute pression (HP) de moteur d'avion, les aubes rotatives 1 sont entourées à l'extérieur de leur parcours en rotation, par un anneau fixe 2. Celui-ci est formé de plusieurs secteurs d'anneau 3 assemblés sur des entretoises 4 fixées à l'intérieur d'un carter 5. Les secteurs d'anneau 3, une fois assemblés forment une paroi cylindrique 2 entourant un passage 6 de gaz chaud dans lequel s'engouffre le flux 7 de gaz brûlants qui sort des chambres de combustion en faisant tourner les aubes 1 et la turbine HP. Pour refroidir les secteurs d'anneau 3 exposés au flux 7 de gaz brûlants, des cavités 8 sont aménagées entre les secteurs d'anneau 3 et l'entretoise 4. Les cavités 8 sont alimentées par des flux d'air de refroidissement amenés par des conduits d'alimentation 9 traversant les parois d'entretoise 4 du carter 5. Pour améliorer le refroidissement, on dispose de façon connue, une plaque perforée 10 en travers de la cavité 8 dans la zone médiane entre les secteurs d'anneau 3 et d'entretoise 4. La plaque 10 est percée d'une pluralité de trous calibrés pour injecter une multitude de flux d'air. Chaque trou génère un micro-flux d'air projeté sur la face intérieure des parois de la cavité 8, du côté du secteur d'anneau 3. Ceci provoque un refroidissement du secteur d'anneau 3 qui est exposé sur sa face opposée au passage des gaz brûlants 7 issus de la combustion qui se propagent vers la turbine. Selon l'illustration de la figure 1, la plaque perforée 10 a une forme d'auge pour suivre le profil en cuvette de la cavité 8 avec un écartement donné. La plaque 10 comporte une paroi de fond 11, légèrement arquée dans le sens de courbure de l'anneau 2. La paroi de fond 11 est entourée par quatre parois latérales 12 remontant sensiblement parallèlement aux parois de la cavité en cuvette 8. Les rebords 13 de la plaque 10 sont rabattus sensiblement perpendiculairement aux parois latérales 12 pour former des surfaces plates d'appui 13 qui viennent se fixer sur des bords d'assise 14 plats de la cavité 8. La plaque 10 est fixée à demeure par brasure entre les rebords 13 de la plaque et les bords 14 de la cavité 8. Maintenant, les trous ne sont pas également répartis à la surface d'une plaque perforée. La partie amont de la plaque 10 compte généralement une densité de trous supérieure à la partie aval, afin d'amplifier le refroidissement de la portion amont du secteur d'anneau 3, portion la plus exposée à l'incidence du flux 7 de gaz brûlants. Certaines parois latérales 12 de la plaque 10 peuvent être percées de trous d'injection de flux d'air de refroidissement, en particulier la paroi latérale amont. La paroi amont peut encore comporter une densité de trous supérieure à la paroi aval. Ces plaques de refroidissement de l'art antérieur ont pour inconvénient de présenter un risque d'inversion entre les côtés amont et aval lors de leur montage dans la cavité avec comme conséquence la perte d'efficacité du refroidissement. Le but de l'invention est de pallier les inconvénients des solutions actuelles et de réaliser un élément de refroidissement pour une cavité de refroidissement par impact d'anneau fixe de turbine évitant tout risque d'inversion et/ou d'erreur de positionnement des parties amont/aval.35 L'invention a donc pour objet d'empêcher un montage de la plaque à l'envers entre l'aval et l'amont. A cet effet, il est prévu selon l'invention de réaliser une plaque perforée destinée à être disposée dans une cavité de refroidissement de secteur d'anneau de turbine, la plaque comportant au moins une paroi de fond percée d'une pluralité de trous calibrés présentant une disposition asymétrique, la paroi de fond étant entourée de parois latérales s'achevant par des rebords rabattus, avec la particularité qu'au moins un rebord et un rebord opposé sont asymétriques. Il est prévu qu'un rebord comporte au moins une excroissance dans une direction d'extension dudit rebord. Selon une autre particularité, un rebord de la plaque a une largeur supérieure à un rebord opposé. Dans un exemple de réalisation, un rebord comporte au moins un ergot saillant, notamment dans une position médiane ou une position d'extrémité du rebord. Dans un autre exemple de réalisation, un rebord comporte deux ergots saillants. Dans des réalisations particulières, la plaque a une forme d'auge et/ou les parois latérales sont de hauteurs (H) égales et symétriques par rapport à au moins un plan de symétrie, les parois latérales s'achevant par des rebords rabattus sensiblement parallèles à la paroi de fond. Avantageusement, la plaque perforée est fixée, notamment par brasure, sur les bords d'une cavité de refroidissement aménagée dans un secteur d'anneau de turbine. L'invention concerne également un anneau ou un secteur d'anneau de turbine ou un secteur d'entretoise ou encore une couronne d'entretoise muni d'une telle plaque perforée ou de plusieurs plaques (ou seulement d'une partie de plaque). L'invention porte encore sur un carter muni d'un anneau fixe entourant un passage de gaz chauds dans une turbine de turbomoteur dans lequel au moins un secteur d'anneau de turbine est muni d'une telle plaque perforée. D'autres particularités ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement dans la suite de la description donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'une turbine HP au niveau d'un secteur d'anneau comportant une cavité de refroidissement par impact dans laquelle est fixée une plaque perforée avec des bords symétriques égaux source d'erreur d'inversion au montage (ne permet pas de détrompage) ; la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un nouveau (autre) secteur d'anneau de turbine comportant une cavité symétrique avec des bords de même hauteur où est montée une plaque perforée évitant tout risque d'inversion selon l'invention ; - la figure 3 est une vue détaillée du secteur d'anneau de la figure 2 montrant la disposition dans la cavité d'une plaque perforée selon l'invention ; - la figure 4 est une vue agrandie du secteur d'anneau de la figure 2 montrant l'incompatibilité en cas de montage à l'envers aval/amont de la plaque perforée selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une plaque perforée selon une première réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue en perspective d'une plaque perforée selon une deuxième réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une vue en perspective d'une plaque perforée selon une troisième réalisation de l'invention ; et, - la figure 8 est une vue en perspective d'une plaque perforée selon une quatrième réalisation de l'invention. Le schéma de la figure 2 montre une nouvelle configuration de carters 15,19 et d'anneau de turbine HP, comportant des secteurs d'anneau 20 assemblés sur des brides de support 16 et 17 du carter 19, chaque secteur d'anneau 20 comprenant une cavité de refroidissement 28 dans laquelle est disposée une plaque perforée 30 selon l'invention. Le carter 19 comporte des brides de support amont 16 et aval 17 orientées vers le centre de la turbine et délimitant un évidemment 18 formant la partie externe de la cavité 28 de refroidissement (l'évidemment 18 peut être annulaire ou sectorisé). Le secteur d'anneau 20 comporte une embase 21 arquée selon la circonférence de l'anneau 2 (portion de tube) et s'étendant parallèlement à l'axe X-X de la turbine. L'embase 21 est munie de deux brides d'accrochage amont 22 et aval 23 coopérant avec les brides de support 16 et 17 du carter 19 pour assembler le secteur d'anneau 20 à l'intérieur du carter 19. Les brides d'accrochage 22 et 23 du secteur 20 sont constituées de parois radiales 24 et 25 munies d'excroissances axiales 26 et 27 formant respectivement, vers l'amont, un crochet 26 venant s'engager dans la bride de support amont 16 du carter 19 et, vers l'aval, une gouttière 29 venant s'emboîter sur la bride 17 de support aval du carter 19 (fixation par un élément de serrage et de verrouillage). Dans la présente, les termes "amont" et "aval" sont définis par rapport au sens d'écoulement axial du flux de gaz, le terme "amont" désignant le côté de la chambre de combustion et le terme "aval" désignant la direction d'échappement des gaz brûlés, c'est-à-dire le côté orienté vers la tuyère d'éjection. Les parois amont 24 et aval 25 formées par les brides d'accrochage 22 et 23 du secteur 20, ainsi que les parois aux extrémités du secteur 20 (non visible sur les figures), forment les quatre parois latérales d'une cavité 28 de refroidissement en forme de cuvette. Les surfaces supérieures des parois latérales 24,25 forment des bords d'assise 24',25' pour une plaque perforée de refroidissement 30. Comme illustré sur les figures 5 à 8, la plaque de refroidissement selon l'invention, est formée d'une tôle emboutie en forme d'auge. La plaque 30 comporte une paroi de fond 31 légèrement arquée, destinée à être disposée sensiblement parallèlement à l'embase 21 du secteur d'anneau 20, et quatre parois latérales 32,33 prolongeant la paroi de fond 31 et s'élevant perpendiculairement à celle-ci sur une hauteur H donnée. Les quatre parois latérales 32,33 (parois amont, aval et parois des extrémités transversales) s'achèvent par quatre rebords rabattus 34,35 formant une surface de bordure d'appui quasiment plate et plus précisément légèrement arquée selon la direction de courbure de l'anneau 2. La plaque de refroidissement 30 est percée d'une multitude de trous calibrés, disposés selon un motif spécifique arrangé pour optimiser le refroidissement en fonction du besoin de refroidissement de chacune des parties du secteur d'anneau. La plaque comporte en particulier une densité de trous supérieure dans sa partie amont, la plus exposée à l'échauffement, sous l'incidence du flux de gaz brûlants. La plaque 30 peut comporter par exemple, comme représenté sur la figure 5, une série de plusieurs rangées de trous percés dans la paroi de fond 31 avec une densité (nombre de trous par rangée) diminuant d'amont en aval. La paroi latérale en amont 32 peut également être perforée avec une forte densité de trous et la paroi latérale en aval peut éventuellement être perforée avec une relativement faible densité de trous. Le perçage des trous peut être effectué notamment par une machine Laser qui perce les trous à intervalles réguliers selon un motif prédéfini et comportant donc une disposition de trous dissymétrique par rapport à un plan médian de la plaque et décroissant généralement de l'amont vers l'aval de la plaque 30. Dans le référentiel de la plaque prise isolément, le terme "amont" désigne généralement le côté de la plaque comportant une densité supérieure de trou et la moitié de la plaque située le long d'un grand rebord comptant le maximum de trous. Selon l'invention, l'un des rebords 34 de la plaque 30 comporte une excroissance 36-37-38 permettant un détrompage physique lors du montage du secteur d'anneau 20 et plus précisément, empêchant l'assemblage du secteur d'anneau 20 sur les brides de support 16-17 du carter 19. Dans l'exemple de réalisation de la figure 5, le rebord amont 34 de la plaque 30 en tôle perforée est prolongé par un ergot 36 saillant dans la direction axiale X-X, l'ergot 36 étant placé ici à une des extrémités du rebord amont 34 de la plaque 30. L'ergot 36 est formé en épargnant un surcroît de tôle lors du découpage de l'ébauche de la plaque 30. La figure 6 montre un autre exemple de réalisation dans lequel la plaque comporte un ergot 36 saillant axialement dans la partie médiane du rebord amont 34. La figure 7 illustre une variante de réalisation dans lequel le rebord amont 34 de la plaque 30 comporte deux ergots 36 et 37 saillants dans le sens axial X-X, réalisés en épargnant deux surcroîts de tôle 36 et 37 aux deux extrémités du rebord amont 34. La figure 8 montre encore une autre variante de réalisation, dans lequel la plaque 30 comporte un surcroît de largeur A sur toute l'étendue en longueur L du rebord amont 38. La plaque présente un rebord amont 38 de largeur A supérieure à la largeur opposée B du rebord aval 35. Ainsi, la plaque perforée 30 comporte de manière générale, selon l'invention, un rebord amont 34/38 présentant, au moins sur la dimension d'un ergot 36/37, une largeur A supérieure à la largeur B du rebord aval 35 opposé. De façon avantageuse, lors du montage de la plaque perforée 30 dans la cavité 28 de secteur d'anneau 20, si la plaque 30 est disposée dans le bon sens comme illustré sur la figure 3, le rebord amont 34 de la plaque qui présente un surcroît de largeur A vient s'appuyer sur le bord 24' le plus large de la cavité 28, tandis que le rebord aval 35 de largeur B inférieure au rebord amont 34 de la plaque 30, vient s'appuyer sur le bord le moins large de la cavité 28. Ainsi, comme illustré sur la figure 3, lorsque la plaque 30 selon l'invention est disposée dans le sens correct amont/aval, il reste sur les bords amont 24' et aval 25' du secteur des intervalles de largeur resp. C et D, pour procéder à la brasure. Par contre, dans l'éventualité d'un montage à l'envers aval/amont de la plaque perforée 30, tel qu'illustré sur la figure 4, le rebord 34/38 de la plaque comportant une excroissance (ergot saillant 36, surcroît de largeur A) se retrouve sur le bord aval 25' de la cavité 28 qui présente une largeur réduite. Le rebord élargi A de la plaque 30 dépasse du bord 25' de la cavité 28 et déborde d'un excès de largeur E dans le creux 29 de la bride aval 23 du secteur d'anneau 20. L'erreur de montage apparaît alors immédiatement au manipulateur et il ne peut pas procéder à la brasure de la plaque 30 sur les bords du secteur 20. En outre, même si la plaque 30 est assemblée dans ce sens inverse aval/amont, tel qu'illustré sur la figure 4, le rebord élargi 34 dépasse dans le creux 29 de la bride aval 23 du secteur 20, ce qui rend impossible l'emboîtement et l'assemblage du secteur d'anneau 20 sur la bride de support aval 17 du carter 19 (cf. figure 2). Une telle disposition avantageuse permet non seulement de distinguer visuellement dans quel sens amont/aval, la plaque 30 doit être montée puis solidarisée par brasure sur le secteur 20, mais elle permet en outre de rendre incompatible tout montage en sens inverse, ce qui procure un détrompage physique lors de l'assemblage de l'anneau fixe 2 du carter de turbine, grâce à l'invention
L'invention concerne une plaque perforée (30) destinée à être disposée dans une cavité de refroidissement de secteur d'anneau de turbine, la plaque comportant au moins une paroi de fond (31) percée d'une pluralité de trous calibrés présentant une disposition asymétrique, la paroi de fond étant entourée de parois latérales (32,33) s'achevant par des rebords rabattus (34,35).Selon l'invention, au moins un rebord (34) et un rebord opposé (35) sont asymétriques.
1. Plaque perforée (30) destinée à être disposée dans une cavité (28) de refroidissement de secteur d'anneau (20) de turbine, la plaque (30) comportant au moins une paroi de fond (31) percée d'une pluralité de trous calibrés présentant une disposition asymétrique, la paroi de fond étant entourée de parois latérales (32,33) s'achevant par des rebords rabattus (34,35), caractérisé en ce que au moins un rebord (34, 38) et un rebord opposé (35) sont asymétriques. 2. Plaque perforée selon la 1, dans lequel un 10 rebord (38) de la plaque (30) a une largeur (A) supérieure à un rebord opposé (35). 3. Plaque perforée selon la 1 ou 2, dans lequel un rebord (34) comporte au moins une excroissance (36,37,38) dans une direction d'extension dudit rebord (34). 15 4. Plaque perforée selon l'une des 1 à 3, dans lequel un rebord (34) comporte au moins un ergot (36,37) saillant (notamment dans une position médiane ou une position d'extrémité du rebord). 5. Plaque perforée selon l'une des 1 à 4, 20 dans lequel un rebord (34) comporte deux ergots saillants (36,37). 6. Plaque perforée selon l'une des 1 à 5, dans lequel la plaque (30) a une forme d'auge (31,32,33) et/ou les parois latérales (32,33) sont de hauteurs (H) 25 égales et symétriques par rapport à au moins un plan de symétrie, les parois latérales s'achevant par des rebords (34,35) rabattus sensiblement parallèles à la paroi de fond (31). T 7. Plaque perforée selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'elle est fixée, notamment par brasure, sur des bords (24',25') d'une cavité de refroidissement (28) aménagée dans un secteur (20) d'anneau de turbine. 8. Anneau ou secteur d'anneau de turbine caractérisé en ce qu'il comporte au moins une plaque perforée (30) selon l'une des précédentes. 9. Carter muni d'un anneau fixe entourant un passage de gaz chauds dans une turbine de turbomoteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un secteur (20) d'anneau de turbine muni d'une plaque perforée selon la précédente. 10. Couronne d'entretoise ou secteur d'entretoise destiné à solidariser un carter à un anneau fixe de turbine de turbomoteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une plaque perforée selon l'une des 1 à 7.
F
F01
F01D
F01D 9,F01D 11
F01D 9/00,F01D 11/24
FR2891064
A1
LUNETTES DU TYPE GALBEES A ENCOMBREMENT REDUIT.
20,070,323
La présente invention concerne des lunettes du type constituées par une façade optique ou solaire, assujettie ou non à une monture, et comprenant deux branches parallèles, chacune d'elles étant reliée à la façade ou à la monture par l'intermédiaire d'une charnière formée par une articulation. Plus particulièrement, elle concerne des lunettes dont la façade optique ou solaire est galbée de manière convexe pour épouser la forme du visage, ainsi que les branches latérales qui sont également galbées de manière convexe, lorsqu'elles sont portées, par rapport à l'axe médian des lunettes. En fait, ce type de lunettes constitue un ensemble entièrement galbé. Mais si elles présentent l'avantage de pouvoir épouser la forme du visage pour un écran de protection ou de vision plus grand, ces lunettes présentent en revanche l'inconvénient d'être d'un encombrement très important du fait de la convexité de la façade optique dans un sens et des branches dans l'autre sens, lorsqu'elles sont pliées, les convexités s'ajoutant dans cette position. La présente invention a pour but de remédier à ce 30 problème d'encombrement dans ce type de lunettes et concerne à cet effet des lunettes du type constituées par une façade optique ou solaire, assujettie ou non à une monture, et comprenant deux branches parallèles, chacune d'elles étant reliée à la façade ou à la monture par l'intermédiaire d'une charnière formée par une articulation. Selon l'invention, ces lunettes se caractérisent en ce que chacune des articulations comprend deux axes de rotation sensiblement perpendiculaires entre eux, dont le premier axe est monté de façon perpendiculaire et rotatif par rapport à la façade optique ou monture, à proximité de son extrémité et en direction de l'intérieur, en liaison avec l'extrémité de la branche, par l'intermédiaire du second axe solidaire de celle-ci et traversant de manière perpendiculaire et rotative un logement réalisé en T à l'extrémité libre dudit premier axe, de manière à permettre à la branche un double mouvement successif ou simultané, l'un permettant son retournement sur elle-même par rotation du premier axe, dans un sens ou dans:L'autre, l'autre permettant son pivotement angulaire par rotation autour du second axe, dans un sens ou dans l'autre, par rapport à la façade optique, de manière telle que, dans le cas de branches de forme convexe par rapport à l'axe médian des lunettes, lorsqu'elles sont portées, l'on puisse, selon un choix de l'utilisateur, les rendre concaves, selon le même axe, par retournement sur elle-même selon une rotation d'environ 180 , puis les ranger contre la façade optique par pliage selon un angle d'environ 90 , pour un encombrement minimum, la façade optique étant susceptible d'avoir également une forme interne concave correspondant à celle des branches. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente, en perspective, en vue de dessus, une extrémité de lunettes comportant une articulation de branche, selon deux axes de rotation selon l'invention. La figure 2 représente, en perspective, à échelle agrandie, en vue latérale, une articulation selon la figure 1. Les figures 3 et 4 représentent, à échelle agrandie, des lunettes selon l'invention, respectivement selon une position de pliage où les convexités des branches et de la façade optique s'ajoutent, et selon une autre position de pliage selon laquelle les convexités se superposent, pour un encombrement moindre. La figure 5 est une vue en perspective éclatée des différents éléments constitutifs d'une articulation à double rotation selon les figures précédentes. La figure 6 est une vue en perspective des éléments de la figure 5 après assemblage. La figure 7 est une vue en perspective d'une articulation à deux axes de rotation, selon un second exemple de réalisation. La figure 8 est une vue en perspective d'une articulation à deux axes de rotation, selon un troisième exemple de réalisation. La figure 9 est une vue en perspective d'une articulation à deux axes de rotation, selon un quatrième exemple de réalisation. La figure 10 est une vue en perspective d'une 5 articulation à deux axes de rotation, selon un cinquième exemple de réalisation. La figure 11 est une vue de détail, en perspective, à échelle agrandie, de l'articulation selon la figure 10. Les lunettes 1 désignées globalement sur les figures 1 à 4 sont constituées d'une manière connue par une façade optique ou solaire 2, assujettie ou non à une monture 3, et comprenant deux branches parallèles 4, chacune d'elles étant reliée à la façade 2 ou à la monture 3 par l'intermédiaire d'une charnière formée par une articulation 5. Tout type de lunettes est donc concerné, que la façade optique soit constituée traditionnellement de deux verres incorporés à une monture, ou d'une façade unique sans monture, ou encore d'une façade dite percée , c'est-à-dire sur laquelle les branches sont directement reliées aux verres, ceux-ci étant reliés par ailleurs entre eux également au niveau du nez. D'une manière générale, commune à tous les modes de réalisation représentés, à titre d'exemple, sur les figures 1 à 11, l'invention réside dans le fait que chacune des articulations 5 comprend deux axes de rotation A, B sensiblement perpendiculaires entre eux. Le premier axe A est monté de façon perpendiculaire et rotative R1 par rapport à la façade optique 2 ou monture 3, à proximité de son extrémité et en direction 2891064 5 de l'intérieur, en liaison avec l'extrémité de la branche 4, par l'intermédiaire du second axe solidaire B de celle-ci et traversant de manière perpendiculaire et rotative un logement 7a réalisé en T à l'extrémité libre dudit premier axe A. De cette manière, la branche 4 peut effectuer un double mouvement rotatif R1, R2 successif ou simultané, l'un permettant son retournement sur elle-même par rotation Rl du premier axe A, dans un sens ou dans l'autre, l'autre permettant son pivotement angulaire par rotation R2 autour du second axe B, dans un sens ou dans l'autre, par rapport à la façade optique 2 ou monture 3. Ainsi, dans le cas de branches 4 de forme convexe par rapport à l'axe médian des lunettes XX', lorsqu'elles sont portées, on peut, selon un choix de l'utilisateur, les rendre concaves, selon le même axe, par retournement sur elle-même selon une rotation R1 d'environ 180 , puis les ranger contre la façade optique 2 par pliage R2 selon un angle al d'environ 90 , pour un encombrement minimum. La façade optique 2 est susceptible d'avoir également une forme interne concave correspondant à celle des branches 4. Ce qui vient d'être décrit constitue une généralité de l'invention selon laquelle des lunettes de forme à prédominance convexe peuvent être repliées selon un moindre encombrement. Néanmoins, selon une autre caractéristique de l'invention, et afin de ne pas permettre que la branche ne puisse se débattre librement autour de l'un ou l'autre de ses axes A, B, des moyens de rappel élastiques 8 de la branche 4, dans un sens de pliage ou de dépliage, sont interposés entre l'extrémité de la branche 4 et le plan interne de la façade optique 2 ou monture 3. Selon un premier exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, les moyens de rappel élastiques 8 sont constitués par une lame souple, déformable élastiquement, issue de la façade optique 2 ou de sa monture 3, s'écartant de celle-ci à chacune de ses extrémités pour permettre son débattement le long du premier axe A qui la traverse, et conséquemment, la mise sous tension permanente de la branche 4 par rapport à la façade optique 2, par l'intermédiaire de ladite lame élastique 8. Selon ce même exemple, la façade optique 2 étant entourée d'une monture 3, celle-ci est dédoublée à ses extrémités pour constituer la lame élastique 8, de manière à réaliser un sous-ensemble monobloc, obtenu au cours d'une seule opération de moulage par injection. Bien entendu, la façade optique 2 ou la monture 3 et la lame élastique 8 pourraient être des éléments séparés à accoler. Comme le montrent bien les figures 5 et 6, la lame souple 8 pourrait très bien être remplacée par tout autre type d'organe élastique, comme un ressort 9 spirale à compression s'interposant de la même manière entre l'extrémité de la branche 4 et l'extrémité de la façade optique 2 ou de la monture 3. Quel que soit le cas de figure, la lame souple 8 ou ressort 9 de rappel élastique de chaque branche 4 comporte des moyens d'indexation 10 de celle-ci, en position de pliage ou de dépliage, quelle que soit son orientation par rapport à la façade optique 2. Comme particulièrement bien visible, toujours sur les figures 5 et 6, quel que soit le type de moyens de rappel élastiques, les moyens d'indexation 10 de chaque branche sont constitués par un cavalier métallique 11 inséré à l'extrémité de la branche correspondante 4, et comportent d'une part une encoche ouverte centrale 12 dans laquelle se loge l'extrémité du premier axe A, elle-même traversée librement par le second axe B qui lui est perpendiculaire et logé dans ledit cavalier 11, et d'autre part une zone de contact d'extrémité 13 destinée à coopérer avec une platine d'indexation 14, solidaire de la lame 8 et traversée par le premier axe A, son profil étant tel à produire un effet de came lors d'une manipulation de la branche correspondante 4. En fait, l'extrémité 13 constituant la zone de contact du cavalier 11 disposé à l'extrémité de la branche 4 est plane pour créer des crans de positionnement de celle-ci. Egalement comme on le voit sur la figure 2, le cavalier 11 constituant l'extrémité de la branche 4 peut être muni d'un doigt 15 de maintien en position de la branche 4, lorsqu'elle est ouverte, et se logeant dans une empreinte correspondante 16 réalisée sur la lame 8. Selon une seconde variante de réalisation représentée à la figure 7, la façade optique 2 étant entourée d'une monture 3, les moyens de rappel élastiques 8A des branches 4 sont constitués par une zone déformable élastiquement, réalisée à proximité de ses extrémités latérales supérieures formant un U 16 ouvert vers l'extérieur, qui est traversé par le premier axe A pour le relier à la branche 4 de la lunette venant en appui sur l'un des côtés 16a du U 16, par l'intermédiaire du second axe perpendiculaire B pour permettre la double rotation R1, R2 de la branche 4, ainsi que son indexation par effet de came. Comme le montre une variante du mode de réalisation précédent, la zone déformable en forme de U 16 peut être obtenue directement par usinage ou moulage de la monture 3 à son extrémité, ou, comme représenté précédemment, rapportée par collage, par exemple, d'une pièce en forme de U. Selon un troisième mode de réalisation représenté sur la figure 9, la façade optique 2 étant entourée d'une monture 3, les moyens de rappel élastiques 8B des branches 4 sont constitués par une zone déformable élastiquement, réalisée à proximité de ses extrémités latérales supérieures formant un U 17 ouvert vers l'intérieur, à la manière d'un crochet, qui est traversé par le premier axe A pour le relier à la branche 4 de la lunette 1 venant en appui sur le crochet élastique, par l'intermédiaire du second axe perpendiculaire B pour permettre la double rotation R1, R2 de la branche 4 ainsi que son indexation par effet de came.. Selon un quatrième mode de réalisation représenté sur la figure 11, la façade optique 2 ne comportant pas de monture, pour la réalisation de lunettes dites percées , les moyens de rappel élastiques 8C sont constitués par une fourche 18 en forme de U dont les deux côtés latéraux 18a, 18b sont élastiquement déformables et traversés à leurs extrémités par le premier axe A pour le relier à la branche 4 de la lunette, venant en appui sur l'un des côtés 18a du U, par l'intermédiaire du second axe perpendiculaire B pour permettre la double rotation R1, R2 de la branche 4 ainsi que son indexation par effet de came, les extrémités opposées des côtés du U 18 étant réunies entre elles et comportant deux picots de liaison 19, 20 destinés au montage des branches 4 directement sur la façade optique 2. D'une manière commune à tous les modes de réalisation précités, un autre avantage de l'invention réside dans le fait qu'elle procure l'effet dit flex au niveau des branches. En effet, celles-ci, grâce au type d'articulation décrit et à l'organe de rappel élastique associé, peuvent avoir un angle d'ouverture supérieur à l'angle d'ouverture nominal, leur permettant ainsi de s'écarter selon une certaine cote correspondant au passage de tête, puis de reprendre leur cote d'ouverture nominale sur les oreilles de l'utilisateur. 2891064 10
Lunettes (1) du type constituées par une façade optique ou solaire (2), assujettie ou non à une monture (3), et comprenant deux branches parallèles (4), chacune d'elles étant reliée à la façade (2) ou à la monture (3) par l'intermédiaire d'une charnière formée par une articulation (5), caractérisées en ce que chacune des articulations (5) comprend deux axes de rotation (A, B) sensiblement perpendiculaires entre eux, de manière à permettre à la branche (4) un double mouvement rotatif (R1, R2), l'un permettant son retournement sur elle-même par rotation (R1) du premier axe (A), l'autre permettant son pivotement angulaire par rotation (R2) autour du second axe (B), de manière telle que, dans le cas de branches (4) de forme convexe, l'on puisse les rendre concaves, par retournement sur elle-même selon une rotation (R1), puis les ranger contre la façade optique (2) par pliage (R2) selon un angle (alpha1), pour un encombrement minimum.
1. Lunettes (1) du type constituées par une façade optique ou solaire (2), assujettie ou non à une monture (3), et comprenant deux branches parallèles (4), chacune d'elles étant reliée à la façade (2) ou à la monture (3) par l'intermédiaire d'une charnière formée par une articulation (5), caractérisées en ce que chacune des articulations (5) comprend deux axes de rotation (A, B) sensiblement perpendiculaires entre eux, dont le premier axe (A) est monté de façon perpendiculaire et rotative (Rl) par rapport à la façade optique (2) ou monture (3), à proximité de son extrémité et en direction de l'intérieur, en liaison avec l'extrémité de la branche (4), par l'intermédiaire du second axe solidaire (B) de celle-ci et traversant de manière perpendiculaire et rotative un logement (7a) réalisé en T à l'extrémité libre dudit premier axe (A), de manière à permettre à la branche (4) un double mouvement rotatif (R1, R2) successif ou simultané, l'un permettant son retournement sur elle-même par rotation (Rl) du premier axe (A), dans un sens ou dans l'autre, l'autre permettant son pivotement angulaire par rotation (R2) autour du second axe (B), dans un sens ou dans l'autre, par rapport à la façade optique (2) ou monture (3), de manière telle que, dans le cas de branches (4) de forme convexe par rapport à l'axe médian des lunettes (XX'), lorsqu'elles sont portées, l'on puisse, selon un choix de l'utilisateur, les rendre concaves, selon le même axe, par retournement sur elle-même selon une rotation (Rl) d'environ 180 , puis les ranger contre la façade optique (2) par pliage (R2) selon un angle (al) d'environ 90 , pour un encombrement minimum, la façade optique (2) étant susceptible d'avoir également une forme interne concave correspondant à celle des branches (4). 2. Lunettes selon la 1, caractérisées en ce que des moyens de rappel élastiques (8) de la branche (4), dans un sens de pliage ou de dépliage, sont interposés entre l'extrémité de la branche (4) et le plan interne de la façade optique (2) ou monture (3). 3. Lunettes selon les 1 et 2, caractérisées en ce que les moyens de rappel élastiques (8) sont constitués par une lame souple, déformable élastiquement, issue de la façade optique (2) ou de sa monture (3), s'écartant de celle-ci à chacune de ses extrémités pour permettre son débattement le long du premier axe (A) qui la traverse, et conséquemment, la mise sous tension permanente de la branche (4) par rapport à la façade optique (2), par l'intermédiaire de ladite lame élastique (8). 4. Lunettes selon la 3, caractérisées en ce que la façade optique (2) étant entourée d'une monture (3), celle-ci est dédoublée à ses extrémités pour constituer la lame élastique (8), de manière à réaliser un sous-ensemble monobloc, obtenu au cours d'une seule opération de moulage par injection. 5. Lunettes selon l'une des 3 ou 4, caractérisées en ce que la lame souple (8) de rappel élastique de chaque branche (4) comporte des moyens d'indexation (10) de celle-ci, en position de pliage ou de dépliage, quelle que soit son orientation par rapport à la façade optique (2). 6. Lunettes selon la 5, caractérisées en ce que les moyens d'indexation (10) de chaque branche sont constitués par un cavalier métallique (11) inséré à l'extrémité de la branche correspondante (4), et comportent d'une part une encoche ouverte centrale (12) dans laquelle se loge l'extrémité du premier axe (A), elle-même traversée librement par le second axe (B) qui lui est perpendiculaire et logé dans ledit cavalier (11), et d'autre part une zone de contact d'extrémité (13) destinée à coopérer avec une platine d'indexation (14), solidaire de la lame (8) et traversée par le premier axe (A), son profil étant tel à produire un effet de came lors d'une manipulation de la branche correspondante (4). 7. Lunettes selon les 1 et 2, caractérisées en ce que, la façade optique (2) étant entourée d'une monture (3), les moyens de rappel élastiques (8A) des branches (4) sont constitués par une zone déformable élastiquement, réalisée à proximité de ses extrémités latérales supérieures formant un U (16) ouvert vers l'extérieur, qui est traversé par le premier axe (A) pour le relier à la branche (4) de la lunette venant en appui sur l'un des côtés (16a) du U (16), par l'intermédiaire du second axe perpendiculaire (B) pour permettre la double rotation (R1, R2) de la branche (4), ainsi que son indexation par effet de came. 8. Lunettes selon les 1 et 2, caractérisées en ce que, la façade optique (2) étant entourée d'une monture (3), les moyens de rappel élastiques (8B) des branches (4) sont constitués par une zone déformable élastiquement, réalisée à proximité de ses extrémités latérales supérieures formant un U (17) ouvert vers l'intérieur, à la manière d'un crochet, qui est traversé par le premier axe (A) pour le relier à la branche (4) de la lunette (1) venant en appui sur le crochet élastique, par l'intermédiaire du second axe perpendiculaire (B) pour permettre la double rotation (R1, R2) de la branche (4) ainsi que son indexation par effet de came. 9. Lunettes selon les 1 et 2, caractérisées en ce que, la façade optique (2) ne comportant pas de monture, pour la réalisation de lunettes dites percées , les moyens de rappel élastiques (8C) sont constitués par une fourche (18) en forme de U dont les deux côtés latéraux (18a, 18b) sont élastiquement déformables et traversés à leurs extrémités par le premier axe (A) pour le relier à la branche (4) de la lunette, venant en appui sur l'un des côtés 18a) du U, par l'intermédiaire du second axe perpendiculaire (B) pour permettre la double rotation (R1, R2) de la branche (4) ainsi que son indexation par effet de came, les extrémités opposées des côtés du U (18) étant réunies entre elles et comportant deux picots de liaison (19, 20) destinés au montage des branches (4) directement sur la façade optique (2).
G
G02
G02C
G02C 5
G02C 5/22,G02C 5/14
FR2900990
A1
PIECE FORMEE PAR ASSEMBLAGE DE MORCEAUX TEXTILES PAR UNE BANDE, NOTAMMENT POUR TAPIS DE SOL
20,071,116
La présente invention concerne une pièce réalisée par assemblage de plusieurs morceaux textiles, par exemple de plusieurs morceaux de moquette. Le compartiment des passagers d'une automobile comporte souvent un tapis de sol. Celui-ci est parfois formé d'un matériau textile, par exemple de moquette. On sait déjà réaliser des tapis de sol d'automobile formés de plusieurs morceaux textiles. Ainsi, les documents US-4 671 981 et 4 810 546 décrivent tous deux des systèmes d'accrochage d'une partie amovible de moquette qui peut être séparée d'une partie adjacente de moquette. Dans ces dispositifs, les parties de moquette sont maintenues séparément sur le plancher du véhicule. En effet, ces documents concernent essentiellement le problème posé par le nettoyage des parties qui se salissent le plus. L'invention concerne un problème qui n'est pas celui du nettoyage, mais qui est la fabrication d'une seule pièce adaptée à des fonctions différentes dans différentes parties, ces différentes parties étant formées de plusieurs morceaux de caractéristiques différentes. Ces fonctions peuvent être techniques (par exemple différence de résistance au frottement des pieds, réalisation des morceaux par des procédés différents), esthétiques (par exemple accord ou contraste de couleurs), ou de rentabilité (pour éviter les chutes obtenues par la découpe d'une pièce de contour complexe). On peut obtenir les fonctions précitées avec les dis-positifs décrits dans les documents précités, par utilisation de morceaux de moquette de qualités différentes, par exemple de couleurs ou de textures différentes. Cependant, les dispositifs de fixation sont complexes et coûteux, puisqu'ils nécessitent la pose d'un grand nombre d'organes de fixation sur le plancher du véhicule. L'invention a pour objet de remplir des fonctions par exemple techniques, esthétiques et/ou de rentabilité, d'une manière qui ne nécessite pas le montage d'organes de fixation sur le plancher du véhicule. Selon l'invention, l'ensemble de la pièce à réaliser, par exemple un tapis de sol d'automobile, est formé de plusieurs morceaux textiles qui sont raccordés. En conséquence, le tapis de sol constitue une pièce qui peut être manipulée dans son ensemble, avec des parties ayant des caractéristiques différentes, par exemple de couleur ou de texture. On peut envisager de réaliser l'assemblage de morceaux textiles pour la formation d'une telle pièce par mise bout à bout des morceaux le long d'une ligne d'assemblage et par assemblage de ces morceaux par une bande munie de boute- rolles qui traversent les deux morceaux à assembler, à proximité de leurs bords. Cependant, on constate alors que la bande qui porte les séries de bouterolles doit être large ; en effet, les trous de passage des bouterolles doivent être relativement distants du bord du morceau tex- tile correspondant parce que les bords risquent de s'effilocher, de sorte que les bouterolles peuvent se déchausser. Il est donc nécessaire de conserver une certaine distance entre le bord d'un morceau textile et les trous de passage de bouterolles, et la bande d'assemblage doit être large. L'invention a pour objet la solution du problème précité, c'est-à-dire la réduction de la largeur de la bande d'assemblage de morceaux textiles pour la formation d'une pièce, telle qu'un tapis de sol. Selon l'invention, le problème est résolu par utili- sation d'un bord d'assemblage des morceaux textiles qui a une forme sinueuse afin que les directions d'application des forces entre des bouterolles de la bande soient inclinées d'un angle de l'ordre de 45' par rapport à la direction longitudinale de la bande ; ainsi, pour un même espacement transversal des séries de bouterolles coopérant avec les deux morceaux textiles, la distance séparant deux bouterolles adjacentes peut augmenter d'un facteur 1,4 environ. Plus précisément, l'invention concerne une pièce formée par assemblage d'au moins deux morceaux textiles à l'aide d'une bande, notamment de matière plastique, dont dépassent deux séries de bouterolles, chaque série étant disposée près d'un bord de la bande, les bouterolles passant dans des trous des deux morceaux textiles ; selon l'invention, des bouterolles d'une série sont décalées suivant la longueur de la bande par rapport aux bouterolles de l'autre série, afin qu'une bouterolle d'une série soit transversalement en face d'un espace entre deux bouterolles de l'autre série, et en ce que la ligne d'assemblage des deux morceaux textiles est une ligne sinueuse qui est pratiquement tangente à la médiatrice du segment reliant une bouterolle d'une série à l'une des deux bouterolles les plus proches de l'autre série, pratiquement au centre de ce segment. De préférence, le segment est incliné d'un angle de 45' environ par rapport à la direction longitudinale de la bande. De préférence, chaque série de bouterolles comporte des bouterolles disposées suivant une ligne sensiblement parai-15 lèle à un bord de la bande. De préférence, les bouterolles des deux séries ont la même disposition mutuelle le long de leur ligne, mais les deux séries sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction de la longueur de la bande. 20 Dans un mode de réalisation, les bouterolles de chaque série sont régulièrement espacées, et les espacements des bouterolles des deux séries sont pratiquement les mêmes. Dans un autre mode de réalisation, les espacements des bouterolles d'une série sont différents des espacements des 25 bouterolles de l'autre série. Par exemple, l'une des séries de bouterolles a des bouterolles dont l'espacement moyen est pratiquement double de celui des bouterolles de l'autre série. Dans un exemple de réalisation, l'un des morceaux 30 textiles au moins a une forme non plate, obtenue par une étape de formage préalable à l'assemblage de la pièce. Dans un exemple de réalisation, la pièce comporte en outre une contre-bande dont la longueur et la largeur sont analogues à celles de la bande, la contre-bande ayant des 35 trous aux emplacements des bouterolles pour le passage de celles-ci, et les bouterolles sont fixées à la contre-bande. Dans des exemples, la contre-bande peut être formée de plu-sieurs morceaux de même largeur pratiquement que la bande, ou de plusieurs morceaux de même longueur pratiquement que la bande. Dans des exemples de réalisation, la fixation des bouterolles à la contre-bande est réalisée par soudage de matière plastique de la contre-bande et des bouterolles, ou par déformation des bouterolles. De préférence, les morceaux textiles sont amincis dans la direction de l'épaisseur à l'emplacement de la bande, afin que l'épaisseur de la pièce à l'emplacement de la bande soit sensiblement égale à l'épaisseur des morceaux textiles à distance de la bande. Par exemple, lorsque les morceaux textiles sont formés de moquette, l'épaisseur des morceaux textiles à l'emplacement de la bande peut être réduite par réduction de la hauteur des poils de la moquette. De préférence, la bande et les bouterolles sont formées en une seule pièce de matière plastique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence au dessin annexé sur lequel : la figure 1 est une vue en plan d'une pièce ayant un assemblage de deux morceaux textiles, réalisée selon l'invention ; et la figure 2 est analogue à la figure 1, mais représente 25 une variante de réalisation. La figure 1 est une vue en plan qui représente une pièce 10 formée de deux morceaux textiles, qui sont des morceaux de moquette 12 et 14 dans cet exemple. Les deux morceaux sont assemblés par une bande 16 de matière plas- 30 tique dont la face tournée vers les morceaux 12 et 14 porte deux séries de bouterolles. Une première série de bouterolles 18 est adjacente à un premier bord longitudinal de la bande 16, et une autre série de bouterolles 20 est adjacente à l'autre bord longitudinal de la bande 16. Les séries de 35 bouterolles peuvent être très proches du bord correspondant de la bande afin que celle-ci soit aussi étroite que possible. Selon l'invention, les bouterolles 18 sont décalées par rapport aux bouterolles 20 dans la direction de la longueur de la bande, de sorte qu'une bouterolle 18 est en face d'un espace entre deux bouterolles 20 et inversement. En outre, selon l'invention, la ligne d'assemblage des deux morceaux 12, 14 est sinueuse et elle est pratiquement tangente à la médiatrice du segment de droite 22 qui passe par une bouterolle d'une série et l'une des bouterolles les plus proches ou la bouterolle la plus proche de l'autre série, la ligne d'assemblage passant pratiquement par le centre du segment reliant les bouterolles 18, 20. Comme l'indique la figure 1, la droite 22 qui porte le segment reliant les bouterolles 18 et 20 est inclinée d'un angle de l'ordre de 45' par rapport à la direction longi- tudinale de la bande 16. Ainsi, la longueur de ce segment de droite est égale à 1,43 fois la longueur d'un segment reliant deux bouterolles qui seraient alignées en direction transversale. Cet allongement du segment compris entre deux boute- rolles 18, 20 peut être utilisé soit pour augmenter la résistance mécanique de retenue de chaque bouterolle au bord du morceau correspondant, soit pour réduire la longueur de ce segment, afin que la bande puisse avoir une largeur réduite d'un facteur 1,43 (racine carrée de deux). On note sur la figure 1, comme l'indique la référence 24, que la droite reliant la même bouterolle 18 à l'autre bouterolle la plus proche 20 est bien plus inclinée par rapport à la direction longitudinale, de sorte que la longueur du segment reliant les deux bouterolles est accrue. Bien que la longueur du segment de droite augmente forte-ment, la force a une direction si inclinée que la composante transversale antagoniste de la force à encaisser est réduite. Bien entendu, il est possible d'utiliser un plus grand nombre de bouterolles afin de répartir sur un plus grand nombre de bouterolles la charge qui peut être appliquée entre les deux morceaux textiles 12, 14. La limite est atteinte lorsque l'espacement des bouterolles dans chacune des séries est égal au double de la distance transversale séparant les deux séries de bouterolles. Dans ce cas, les bords des deux morceaux textiles 12 et 14 ont une forme dentelé dont les dents ont un angle au sommet de 90', ce sommet pouvant être éventuellement arrondi. La figure 2 représente une variante destiné au cas où les deux morceaux textiles 32, 34 ont des résistances mécaniques très différentes, de sorte que le bord du morceau 32 a une moindre résistance que celui du morceau 34. Dans cet exemple, l'espacement d'une série de bouterolles 38, formées à un premier bord d'une bande 36 du côté d'un morceau textile 34, est à peu près le double de celui des bouterolles 40 de l'autre série, placée à l'autre bord de la bande 36, du côté d'un morceau textile 32. Ainsi, chaque bouterolle 38 de la première série est proche de deux bouterolles 40 de l'autre série. Le reste de la disposition est analogue à la description qui précède, c'est-à-dire qu'une droite reliant une bouterolle 38 d'une série à une bouterolle adjacente 40 de l'autre série forme un angle d'environ 45' avec la direction longitudinale de la bande. Dans une autre variante, non représentée, la ligne sinueuse d'assemblage ne passe pas exactement au milieu du segment reliant deux bouterolles adjacentes, mais est plus proche de la bouterolle passant dans le morceau textile ayant la plus grande résistance mécanique. Cette variante est couverte par l'expression "pratiquement au centre de ce segment", le "centre" du segment étant ainsi pondéré en fonction des résistances mécaniques relatives des morceaux textiles à proximité de leur bord. Dans un exemple, le contour de la pièce assemblée délimite un évidement qui correspondrait à une chute importante de matière si l'ensemble de la pièce était découpé dans une seule nappe pour former un seul morceau textile. Les côtés de l'évidement peuvent être formé d'un morceau principal auquel sont assemblés deux morceaux de largeur réduite, placés de part et d'autre de l'évidement. Dans un autre exemple de réalisation, les deux morceaux textiles qui sont assemblés ont des couleurs différentes. Dans un autre exemple, les deux morceaux textiles 32 et 34 ont des textures différentes, l'un formant par exemple une partie horizontale destinée au frottement de pieds et l'autre étant plus incliné et constituant essentiellement un garnissage qui n'est pas normalement au contact de pieds. Dans ce dernier exemple, il peut être avantageux que la bande 16, 36 ne soit pas plate, c'est-à-dire de forme rectiligne en coupe transversale. Elle peut avoir une section coudée ou arrondie qui facilite la transition entre une surface pratiquement horizontale et une surface inclinée. Dans un autre exemple de réalisation, l'un des morceaux textiles au moins peut avoir subi un formage, par exemple un thermoformage. La forme de la pièce peut alors être bien adaptée à la forme de son support. En particulier, un support plus ou moins rigide peut être associé à l'un des morceaux textiles . l'élément obtenu par association d'un tel support au morceau textile, par exemple par injection, constitue toujours un "morceau textile" selon la terminologie du présent mémoire. On a utilisé le terme "bouterolles" pour désigner les organes qui fixent chacun des morceaux textiles à la bande, mais sans les limiter à des saillies de la bande. En effet, tout autre organe de fixation tel qu'un rivet, une agrafe, un goujon ou autre, intégré ou non à la bande, peut être utilisé comme "bouterolle". Bien qu'on ait considéré un exemple dans lequel les morceaux textiles sont des morceaux de moquette, ils peuvent être formés de tout autre textile, aussi bien tissé que non-tissé
L'invention concerne une pièce textile assemblée.Elle se rapporte à une pièce formée par assemblage de deux morceaux textiles (12, 14) par une bande (16) de matière plastique dont dépassent deux séries de bouterolles (18, 20) disposées près des bords de la bande et passant dans des trous des deux morceaux textiles (12, 14). Les bouterolles (20) d'une série sont décalées suivant la longueur de la bande (16) par rapport aux bouterolles (18) de l'autre série, une bouterolle d'une série étant transversalement en face d'un espace entre deux bouterolles de l'autre série. La ligne d'assemblage des deux morceaux textiles (12, 14) est sinueuse et pratiquement tangente à la médiatrice du segment reliant deux bouterolles (18, 20) des deux séries, pratiquement au centre de ce segment.Application aux tapis de sol d'automobile.
1. Pièce formée par assemblage d'au moins deux morceaux textiles (12, 14 ; 32, 34) à l'aide d'une bande (16, 36) dont dépassent deux séries de bouterolles (18, 20 ; 38, 40), chaque série étant disposée près d'un bord de la bande, les bouterolles (18, 20 ; 38, 40) passant dans des trous des deux morceaux textiles (12, 14 ; 32, 34), caractérisée en ce que des bouterolles (20 ; 40) d'une série sont décalées suivant la longueur de la bande (16, 36) par rapport aux boute- rolles (18 ; 38) de l'autre série, afin qu'une bouterolle d'une série soit transversalement en face d'un espace entre deux bouterolles de l'autre série, et en ce que la ligne d'assemblage des deux morceaux textiles (12, 14 ; 32, 34) est une ligne sinueuse qui est pratiquement tangente à la médiatrice du segment reliant une bouterolle (18 ; 38) d'une série à l'une des deux bouterolles (20 ; 40) les plus proches de l'autre série, pratiquement au centre de ce segment. 2. Pièce selon la 1, caractérisée en ce que le segment est incliné d'un angle de 45' environ par rapport à la. direction longitudinale de la bande (16, 36). 3. Pièce selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que chaque série de bouterolles (18, 20 ; 38, 40) comporte des bouterolles disposées suivant une ligne sensiblement parallèle à un bord de la bande (16, 36). 4. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les bouterolles (18, 20) des deux séries ont la même disposition mutuelle le long de leur ligne mais les deux séries sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction de la longueur de la bande (16, 36). 5. Pièce selon la 4, caractérisée en ce que les bouterolles (18, 20) de chaque série sont régulièrement espacées, et les espacements des bouterolles (18, 20) des deux séries sont pratiquement les mêmes. 6. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les espacements des bouterolles(38) d'une série sont différents des espacements des bouterolles (40) de l'autre série. 7. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'un des morceaux textiles au moins a une forme non plate, obtenue par une étape de formage préalable à l'assemblage de la pièce. 8. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une contre-bande dont la longueur et la largeur sont analogues à celles de la bande (16, 36), la contre-bande ayant des trous aux emplacements des bouterolles (18, 20 ; 38, 40) pour le passage de celles-ci, et les bouterolles sont fixées à la contre-bande. 9. Pièce selon l'une quelconque des pré- cédentes, caractérisée en ce que les morceaux textiles (12, 14 ; 32, 34) sont amincis dans la direction de l'épaisseur à l'emplacement de la bande, afin que l'épaisseur de la pièce à l'emplacement de la bande (16, 36) soit sensiblement égale à l'épaisseur des morceaux textiles (12, 14 ; 32, 34) à distance de la bande. 10. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la bande (16, 36) et les bouterolles (18, 20 ; 38, 40) sont formées en une seule pièce de matière plastique.
F,B
F16,B60
F16B,B60N
F16B 5,B60N 3,F16B 17
F16B 5/04,B60N 3/04,F16B 17/00
FR2897913
A1
STRUCTURE DE MONTAGE DE DISPOSITIF DE REDUCTION DE VITESSE ET DISPOSITIF DE FREIN DE VEHICULE
20,070,831
5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne une amélioration de la structure de montage d'un dispositif de réduction de vitesse et d'un dispositif de frein d'un véhicule. 10 ART CONNEXE En tant que structure de montage conventionnelle d'un dispositif de réduction de vitesse et d'un dispositif de frein d'un véhicule, il a été connu une structure de montage sur laquelle est montée 15 un mécanisme d'engrenage conique sur une partie arrière d'une carrosserie de véhicule en tant que dispositif de réduction de vitesse et dispose un dispositif de freinage de roue arrière sur le mécanisme d'engrenage conique et un arbre de roue qui s'étend sur le côté du 20 mécanisme d'engrenage conique depuis un côté de source d'entraînement (par exemple, voir le document JP-A-2003-56607). Comme décrit sur la figure 3, la figure 9 et la figure 11 de ce document, un mécanisme d'engrenage 25 conique 49 qui distribue la puissance sur des arbres gauche et droit 50, en réduisant une vitesse est agencé sur une partie arrière d'une carrosserie de véhicule, un moteur 20 et une transmission variable 21 qui est disposée à proximité du moteur 20 sont agencés au niveau d'une partie centrale de la carrosserie de véhicule, et le mécanisme d'engrenage conique 49 est raccordé à un arbre de roue de roue arrière 47 qui est étendu vers l'arrière depuis la transmission variable 21 au moyen d'un élément cylindrique de raccordement 56. L'élément cylindrique de raccordement 56 est un élément sur lequel est monté un rotor de disque 71 qui constitue un dispositif de freinage de roue arrière 70, tandis qu'un carter d'engrenage 51 qui comprend un mécanisme d'engrenage conique 49 est un élément sur lequel est monté un étrier de frein 72 qui constitue le dispositif de freinage de roue arrière 70 au moyen d'une plaque de fixation 73b. Les références numériques 74 désignent des patins qui serrent le rotor de disque 71 lors de l'application d'un freinage au rotor de disque 71. EXPOSE DE L'INVENTION La plaque de fixation 73b qui soutient l'étrier de frein 72 mentionné ci-dessus est configurée de manière à étendre une partie de bras à l'extérieur dans la direction radiale depuis un côté axial de l'élément cylindrique de raccordement 56, et monte l'étrier de frein 72 sur la partie de bras. En conséquence, dans l'application de freinage au rotor de disque 71 en serrant le rotor de disque 71 avec les patins 74, 74, une force externe agit sur le côté d'extrémité distale de la plaque de fixation 73b au moyen de l'étrier de frein 72 et donc, un moment élevé est généré sur la plaque de fixation 73b. En conséquence, pour recevoir un tel moment, il est nécessaire d'augmenter la résistance de la plaque de fixation 73b en augmentant l'épaisseur de plaque de la partie de bras de la plaque de fixation 73b ou d'augmenter la largeur de la partie de bras dans la direction d'une surface avant vers une surface arrière du papier de manière à conduire à un dimensionnement grand et à l'augmentation de poids de la plaque de fixation 73b. En conséquence, un objet de l'invention consiste à réaliser la réduction de poids et une miniaturisation de la structure de montage d'un dispositif de réduction de vitesse et d'un dispositif de frein. L'invention concerne ainsi, un véhicule dans lequel un dispositif de réduction de vitesse qui diminue la vitesse de rotation d'une roue motrice est monté sur un châssis de carrosserie de véhicule, un étrier de frein qui applique un freinage de rotation d'un disque de frein monté sur un arbre de roue est monté sur un boîtier qui constitue le dispositif de réduction de vitesse, et une partie de serrage qui applique un freinage au disque de frein en serrant le disque de frein est disposée sur l'étrier de frein. Selon l'invention, la partie de serrage, la partie de montage de l'étrier de frein sur le boîtier, et la partie de montage du boîtier sur le châssis de carrosserie de véhicule sont agencées en ligne droite et parallèlement à la direction d'une force de freinage. Pour expliquer le mode de fonctionnement, en agençant la partie de serrage, la partie de montage de l'étrier de frein sur le boîtier et la partie de montage du boîtier sur le châssis de carrosserie de véhicule sur une ligne droite, lors de l'application de freinage au disque de frein en utilisant l'étrier de frein, la direction d'une force de freinage qui agit sur l'étrier de frein, le boîtier et le châssis de carrosserie de véhicule est conforme ou est agencée parallèlement à la direction dans laquelle la ligne droite s'étend. En agençant la partie de serrage, la partie de montage de l'étrier de frein sur le boîtier et la partie de montage du boîtier sur le châssis de carrosserie de véhicule sur une ligne droite et, simultanément, en agençant ces partie de serrage et parties de montage parallèlement à la direction de la force de freinage, la structure de montage peut recevoir efficacement la force de freinage qui agit sur la partie de serrage, et la structure de la partie de montage de dispositif de réduction de vitesse et de la partie de montage du dispositif de frein peut être miniaturisée et allégée de manière à réaliser la miniaturisation et la réduction de poids du véhicule. Avantageusement, des parties de support de bras qui soutiennent respectivement des bras de suspension sont disposées sur les côtés gauche et droit du châssis de carrosserie de véhicule, une traverse est étendue entre le châssis de carrosserie de véhicule à proximité de parties de support de bras, et le boîtier est monté sur la traverse. Dans un mode de fonctionnement, en étendant la traverse entre les châssis gauche et droit de carrosserie de véhicule à proximité des parties de support de bras, il est possible d'augmenter la rigidité des châssis gauche et droit de carrosserie de véhicule à proximité des parties de support de bras. En disposant les parties de support de bras qui soutiennent respectivement les bras de suspension sur les côtés gauche et droit du châssis de carrosserie de véhicule, en étendant la traverse entre le châssis de carrosserie de véhicule à proximité de ces parties de support de bras et en montant le boîtier sur la traverse, il est possible d'augmenter la rigidité du châssis de carrosserie de véhicule à proximité des parties de support de bras de telle manière que la rigidité du châssis de carrosserie de véhicule vis-à-vis d'une application au châssis de carrosserie de véhicule depuis la suspension puisse être aisément assurée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Figure 1 : vue de côté d'un véhicule selon l'invention. Figure 2 : vue plane du véhicule selon l'invention. Figure 3 : vue arrière du véhicule selon l'invention. Figure 4 : vue de côté représentant une partie avant d'un châssis inférieur arrière d'un véhicule selon l'invention. Figure 5 : vue dans la direction de la flèche 5 sur la figure 4. Figure 6 : vue en coupe transversale du dispositif de réduction de vitesse et un châssis de carrosserie de véhicule selon l'invention. Figure 7 : vue en coupe transversale représentant l'arbre de transmission et la suspension arrière du véhicule selon l'invention. Figure 8 : vue en coupe transversale faite le long d'une ligne 8-8 sur la figure 3. MODE DE REALISATION PREFERE DE L'INVENTION Ci-après, un mode de réalisation préféré de l'invention est expliqué en référence aux dessins annexés. Les dessins sont observés dans la direction de symboles. La figure 1 est une vue de côté d'un véhicule selon l'invention, dans laquelle un véhicule 10 est un véhicule 4x4 tout terrain ayant la constitution suivante. Un groupe moteur 14 qui est constituée d'un moteur 12 et d'une transmission 13 qui est formée intégralement avec le moteur 12 est monté sur une partie centrale d'un châssis de carrosserie de véhicule 11 qui forme une structure. Un réservoir de carburant 16 est agencé au-dessus du groupe moteur 14. Dans un espace au-dessous du réservoir de carburant 16 et entre le radiateur 17 et le groupe moteur 14, une pompe à carburant 18 qui fournit du carburant à l'intérieur du réservoir de carburant 16 au moteur 12 et un réservoir d'huile 21 qui stocke du lubrifiant utilisé à l'intérieur du groupe moteur 14 sont agencés. Un dispositif de réduction de vitesse 24 qui transmet la puissance par l'intermédiaire d'une chaîne 23 est agencé derrière le groupe moteur 14. Un dispositif de frein à disque 28 pour freiner les roues arrière gauche et droite 26, 27 est fixé au dispositif de réduction de vitesse 24. Le châssis de carrosserie de véhicule 11 comprend une paire de châssis principaux inférieurs gauche et droit 31, 32 (seul le symbole avant 31 est indiqué) qui soutiennent le groupe moteur 14, une paire de châssis principaux supérieurs gauche et droit 33, 34 (seul le symbole avant 33 est indiqué) qui sont montés sur les extrémités avant et les parties arrière de la paire de châssis principaux inférieurs gauche et droit 31, 32, une paire de châssis inclinés gauche et droit 36, 37 (seul le symbole avant 36 est indiqué) qui sont étendus de manière inclinée sur des parties intermédiaires vers les châssis principaux inférieurs 31, 32 depuis les parties avant des châssis principaux supérieurs 33, 34, des châssis de renforcement supérieurs 41, 42 (seul le symbole avant 41 est indiqué) qui raccordent respectivement les châssis inclinés 36, 37 et les châssis principaux supérieurs 33, 34, des châssis de renforcement inférieurs 43, 44 (seul le symbole avant 43 est indiqué) qui raccordent respectivement les châssis inclinés 36, 37 et les châssis principaux inférieurs 31, 32, des châssis supérieurs arrière 46, 47 (seul le symbole avant 46 est indiqué) qui sont montés sur les parties supérieures arrière des châssis principaux supérieurs 33, 34 et les extrémités arrière des châssis principaux inférieurs 31, 32, des châssis inférieurs arrière 51, 52 (seul le symbole avant 51 est indiqué) qui sont raccordés aux extrémités arrière des châssis supérieurs arrière 46, 47 et aux parties inférieures arrière des châssis principaux inférieurs 31, 32, et des sous-châssis arrière 53, 54 (seul le symbole avant 53 est indiqué) qui sont respectivement montés sur les parties arrière des châssis principaux inférieurs 31, 32 et les extrémités arrière des châssis supérieurs arrière 46, 47. Sur le moteur 12 est montée une culasse 66 sur une partie de cylindre 65 qui s'étend vers le haut et un dispositif d'admission 67 et un dispositif d'échappement 68 sont montés sur la culasse 66. Présentement, le numéro 71 désigne un vilebrequin disposé sur le moteur 12. Le dispositif d'admission 67 est constitué d'un corps de papillon 74 qui est monté sur une partie arrière de la culasse 66 et un filtre à air 77 qui est raccordé au corps de papillon 74 par l'intermédiaire d'un tube de raccordement 76. Le dispositif d'échappement 68 est constitué d'un tuyau d'échappement 81 qui a une extrémité de celui-ci montée sur la culasse 66 et un pot d'échappement 82 qui est raccordé à une autre extrémité du tuyau d'échappement 81. La transmission 13 est configurée de sorte qu'un arbre de sortie 85 fasse saillie vers une partie latérale arrière et une roue dentée d'entraînement 86 est montée sur l'arbre de sortie 85. Une chaîne 23 est étendue entre la roue dentée d'entraînement 86 et une roue dentée entraînée 87 disposée sur le côté du dispositif de réduction de vitesse 24. Sur les dessins, les numéros 95, 96 désignent les roues avant, le numéro 97 désigne un arbre de direction qui est monté de manière rotative sur le châssis de carrosserie de véhicule 11 pour diriger les roues avant 95, 96, le numéro 101 désigne un levier de barre qui est monté sur une extrémité supérieure de l'arbre de direction 98, les numéros 102 à 105 désignent une paire de supports de bras de suspension avant gauche et droit qui est montée sur le châssis de carrosserie de véhicule 11 pour monter des bras de suspension pour les roues avant 95, 96, le numéro 107 désigne un siège, les numéros 111 à 113 désignent des supports de bras de suspension arrière qui sont montés sur le châssis de carrosserie de véhicule 11 pour monter des bras de suspension pour les roues arrière 26, 27, les numéros 115 à 117 désignent des tuyaux de carburant (un tuyau d'alimentation de carburant du réservoir de carburant 16 à la pompe à carburant 18, un tuyau d'alimentation de carburant de la pompe à carburant 18 à un injecteur non représenté sur le dessin qui est monté sur un corps de papillon 74, un tuyau de retour de la pompe à carburant 18 au réservoir de carburant 16), et le numéro 155 désigne une suspension de moteur. La figure 2 est une vue plane du véhicule selon l'invention, dans lequel une paire de bras supérieurs gauche et droit 121, 122 et une paire de bras inférieurs gauche et droit (non représentés sur le dessin) qui constituent des bras de suspension pour les roues avant s'étendent depuis le châssis de carrosserie de véhicule 11. Des fourches 126, 127 sont respectivement montées sur les extrémités distales de ces bras supérieurs 121, 122 et la paire de bras inférieurs droits. Des moyeux (non représentés sur le dessin) sont respectivement montés de manière rotative sur ces fourches 126, 127. Les roues avant 95, 96 sont respectivement montées sur ces moyeux. Une paire de bras supérieurs gauche et droit (non représentés sur le dessin) et une paire de bras inférieurs gauche et droit 133, 134 qui constituent des bras de suspension pour les roues arrière s'étendent depuis le châssis de carrosserie de véhicule 11. Des fourches 136, 137 sont respectivement montées sur les extrémités distales de ces bras supérieurs et la paire de bras inférieurs gauche et droit 133, 134. Des moyeux (non représentés sur le dessin) sont respectivement montés de manière rotative sur ces fourches 136, 137. Les roues arrière 26, 27 sont respectivement montées sur ces moyeux. Présentement, les numéros 143, 144 désignent l'arbre de transmission gauche et l'arbre de transmission droit qui s'étendent depuis le dispositif de réduction de vitesse 24 pour entrainer les roues arrière gauche et droite 26, 27. La figure 3 est une vue de côté arrière du véhicule selon l'invention (la flèche (AVANT) indiquant la direction vers l'avant du véhicule), dans lequel le dispositif de réduction de vitesse 24 comprend un boîtier 151 et le boîtier 151 est un élément sur lequel une partie de montage avant 153 et une partie de montage arrière 154 qui sont montées sur un côté de châssis de carrosserie de véhicule 11, et des parties de montage d'étrier 157, 158 sur lesquelles est monté un étrier de frein 156 constituant le dispositif de frein à disque 28 sur celui-ci sont disposées. Les châssis inférieurs arrière gauche et droit 51, 52 (seul le symbole avant 51 est indiqué) sont des éléments entre lesquels une traverse 161 est étendue et un support de montage avant de boîtier 162 inclus dans le châssis de carrosserie de véhicule 11 est monté sur la traverse 161. Dans le montage du boîtier 151 sur le côté de châssis de carrosserie de véhicule 11, plus spécifiquement, une partie de montage avant 153 du boîtier 151 est montée sur un support de montage avant de boîtier 162, et une partie de montage arrière 154 du boîtier 151 est montée sur un support de montage arrière de boîtier 164 qui est monté sur des parties arrière des châssis inférieurs arrière gauche et droit 51, 52. Un trou allongé de montage avant 166 qui est allongé dans la direction longitudinale est formé dans la partie de montage avant 153 du boîtier 151, un trou circulaire de montage arrière 167 est formé dans la partie de montage arrière 154, des trous circulaires avant 168, 168 (seul le symbole avant 168 est indiqué) sont formés dans le support de montage avant de boîtier 162, et des trous allongés arrière 169, 169 (seul le symbole avant 169 est indiqué) qui sont allongés dans la direction longitudinale sont formés dans le support de montage arrière de boîtier 164. Les détails du montage du boîtier 151 sur le support de montage avant de boîtier 162 sont décrits en référence à la figure 6. Pour expliquer les détails du montage du boîtier 151 sur le support de montage arrière de boîtier 164, un élément de came de type plaque 172 dans lequel un trou circulaire 171 est formé est amené en contact avec les deux surfaces latérales du support de montage arrière de boîtier 164 respectivement, et un boulon 173 est amené à traverser un trou circulaire 171 formé dans un élément de came 172, le trou allongé arrière 169 formé dans le support de montage arrière de boîtier 164, le trou circulaire de montage arrière 167 formé dans le boîtier 151, le trou allongé arrière 169 formé dans un autre support de montage arrière de boîtier 164, et le trou circulaire 171 formé dans un autre élément de came 172 séquentiellement et, ensuite, un écrou (non représenté sur le dessin) est engagé par filetage avec une extrémité distale du boulon 173. En desserrant le boulon 173, en raison de l'ajustement du boulon 173 dans le trou allongé arrière 169 formé dans le support de montage arrière de boîtier 164, il est possible de déplacer le boîtier 151 dans la direction longitudinale par rapport au support de montage arrière de boîtier 164. L'élément de came 172 comprend une surface de came 176 qui est formée en modifiant en continu une distance depuis le centre du trou circulaire 171 et une partie saillante 177 pour faire tourner l'élément de came 172 avec une main ou un outil sur une périphérie externe 175 de celui-ci. En augmentant progressivement la surface de came 176 qui est amenée en contact avec une saillie 178 qui est formée sur le support de montage arrière de boîtier 164 par la rotation de l'élément de came 172, le boîtier 151 est déplacé vers une partie arrière du véhicule conjointement avec le boulon 173 de manière à ajuster la tension de la chaîne 23. Le montage de l'étrier de frein 156 sur les parties de montage d'étrier 157, 158 est effectué de sorte que les trous de montage d'étrier 181, 182 soient formés de manière préliminaire dans les parties de montage d'étrier respectives 157, 158, des filetages femelles côté support 186, 187 sont formés de manière préliminaire dans un support d'étrier 184 qui constitue l'étrier de frein 156, un boulon 191 est fileté dans les filetages femelles côté support 186 à travers le trou de montage d'étrier 181. De plus, le boulon 192 est fileté dans les filetages femelles côté support 187 à travers le trou de montage d'étrier 182. L'étrier de frein 156 est constitué du support d'étrier 184 mentionné ci-dessus et du corps d'étrier 197 qui est monté de manière déplaçable sur le support d'étrier 184 dans la direction avant et arrière de la surface de la figure en utilisant des broches 195, 196. Les châssis inférieurs arrière 51, 52 ont des extrémités avant respectives montées de manière détachable sur des premiers supports arrière 201, 201 (seul le symbole avant 201 est indiqué) qui sont montés sur les châssis principaux inférieurs 31, 32 (seul le symbole avant 31 est indiqué) en utilisant des boulons 202, 202 (seul le symbole avant 202 est indiqué), et ont des deuxièmes supports arrière 203, 203 (seul le symbole avant 203 est indiqué) montés sur les parties d'extrémité arrière de ceux-ci respectivement montés de manière détachable sur les extrémités arrière des châssis supérieurs arrière 46, 47 (seul le symbole avant 46 est indiqué) en utilisant des boulons 204, 204 (seul le symbole avant 204 est indiqué). Présentement, le numéro 206 désigne une partie proximale d'un bras supérieur qui est monté sur le support de bras de suspension arrière 111 en utilisant un boulon 207A et un écrou 207B, et les numéros 208, 209 désignent des parties proximales des bras inférieurs 133, 134 (voir la figure 2) montés sur les supports de bras de suspension arrière 112, 113 respectivement en utilisant un boulon 212A et un écrou 212B. La figure 4 est une vue de côté représentant une partie avant d'un châssis inférieur arrière d'un véhicule selon l'invention. Comme décrit sur le dessin, la traverse 161 et le support de montage avant de boîtier 162 sont agencés de manière à chevaucher les supports de bras de suspension arrière 112, 112 (seul le symbole avant 112 est indiqué) qui sont montés sur les châssis inférieurs arrière 51, 52 (seul le symbole avant 51 est indiqué) vus dans une vue de côté. Présentement, les numéros 215, 215 (seul le symbole avant 215 est indiqué) désignent des éléments cylindriques qui sont montés sur des extrémités avant pour raccorder les châssis inférieurs arrière 51, 52 aux châssis principaux inférieurs 31, 32 (voir la figure 3). La figure 5 est une vue dans la direction de la flèche 5 sur la figure 4. Comme décrit sur le dessin, une traverse de type plaque 161 est montée dans un état tel que la traverse 161 s'étende entre la paire de châssis inférieurs arrière gauche et droit 51, 52 et, simultanément, est positionnée à l'intérieur de la paire de supports de bras de suspension arrière gauche et droit 112, 112, et le support de montage avant de boîtier 162 est monté sur une surface supérieure 161a de la traverse 161 à une position proche du châssis inférieur arrière 52 par rapport à une ligne centrale de carrosserie de véhicule 220 qui s'étend dans la direction longitudinale du véhicule. La traverse 161 est formée par flexion d'une plaque plate de manière à augmenter la rigidité de flexion. En augmentant la rigidité de la traverse 161, le montage du support de montage avant de boîtier 162 peut être renforcé de manière à soutenir plus surement le dispositif de réduction de vitesse 24 (voir la figure 3). De plus, il est possible d'augmenter la rigidité des châssis inférieurs arrière 51, 52, plus spécifiquement, la rigidité des parties des châssis inférieurs arrière 51, 52 sur lesquelles les supports de bras de suspension arrière 112, 112 sont montés et par conséquent, la rigidité des châssis inférieurs arrière 51, 52 vis-à-vis d'une application depuis la suspension arrière, et finalement, la rigidité du châssis de carrosserie de véhicule 11 peut être aisément assurée. La figure 6 est une vue en coupe transversale du dispositif de réduction de vitesse et du châssis de carrosserie de véhicule selon l'invention, et correspond à une vue en coupe transversale faite le long d'une ligne 6-6 sur la figure 3. Le dispositif de réduction de vitesse 24 comprend un élément de formation d'arbre de roue gauche creux 226 qui est monté de manière rotative sur le boîtier 151 au moyen d'un palier 225, un élément de formation d'arbre de roue droit 228 qui est raccordé à une partie creuse 227 de l'élément de formation d'arbre de roue gauche 226 par engagement de cannelure, une flasque de support de roue dentée 232 qui est raccordée à une surface périphérique externe d'une bague externe 231 formée sur l'élément de formation d'arbre de roue gauche 226 par engagement de cannelure, et une flasque de support de disque 236 qui est raccordée à une surface périphérique externe de l'arbre de roue gauche 233 qui est formée sur l'élément de formation d'arbre de roue gauche 226 par engagement de cannelure et, simultanément, est ajustée dans une surface périphérique interne 234 du palier 225. Présentement, le numéro 241 désigne une bague de retenue qui rend l'enlèvement de l'élément de formation d'arbre de roue droit 228 depuis la partie creuse 227 de l'élément de formation d'arbre de roue gauche 226 difficile, le numéro 242 désigne une bague de retenue qui empêche un palier 225 d'être enlevé du boîtier 151, le numéro 243 désigne une bague de retenue qui empêche la flasque de support de roue dentée 232 d'être enlevée de la bague externe 231 de l'élément de formation d'arbre de roue gauche 226, le numéro 244 désigne un écrou qui est raccordé par filetage à une partie d'extrémité distale de l'arbre de roue gauche 233 pour empêcher l'enlèvement d'une flasque de support de disque 236 depuis l'arbre de roue gauche 233 de l'élément de formation d'arbre de roue gauche 226. Le boîtier 151 est un élément qui est monté sur le côté de châssis de carrosserie de véhicule 11 en ajustant un collier 246 dans le trou allongé de montage avant 166 formé dans la partie de montage avant 153, en amenant un boulon 248 à traverser les trous circulaires avant 168, 168 du support de montage avant de boîtier 162 et un trou de passage 247 formé dans le collier 246, et en engageant par filetage l'écrou 251 avec une extrémité distale du boulon 248. Etant donné que le collier 246 est ajusté de manière déplaçable dans le trou allongé de montage avant 166 formé dans le boîtier 151, il est possible de déplacer le boîtier 151 dans la direction longitudinale par rapport au collier 246. L'élément de formation d'arbre de roue gauche 226 est formé intégralement avec la bague externe 231 mentionnée ci-dessus et l'arbre de roue gauche 233 par moulage, la bague externe 231 étant une partie qui constitue une partie d'un joint universel à vitesse constante 262 qui est monté sur une extrémité de l'arbre de transmission gauche qui transmet de la puissance à la roue arrière gauche 26 (voir la figure 1). L'arbre de transmission gauche 143 comprend l'arbre 265 et le joint universel à vitesse constante 262 qui est monté sur une extrémité de l'arbre 265. Le joint universel à vitesse constante 262 est constitué d'une bague interne 266 qui est raccordée à une extrémité de l'arbre 265 par engagement de cannelure, une cage 267 qui est ajustée de manière coulissante sur une surface externe de la bague interne 266, une pluralité de billes 271 qui sont maintenues par la cage 267 et, simultanément, sont agencées de manière déplaçable dans une pluralité de rainures de bague interne 268 formées dans la bague interne 266, et la bague externe 231 mentionnée ci-dessus dans laquelle une pluralité de rainures de bague externe 272 dans lesquelles ces billes 271 sont agencées sont formées. Présentement, le numéro 274 désigne une bague de retenue qui empêche l'enlèvement de la bague interne 266 de l'arbre 265. L'élément de formation d'arbre de roue droit 228 est constitué d'une bague externe 277 et d'un arbre de roue droit 278 qui est formé intégralement sur une partie d'extrémité de la bague externe 277 par moulage, dans lequel la bague externe 277 est une partie qui constitue une partie du joint universel à vitesse constante 282 qui est montée sur une extrémité de l'arbre de transmission droit 144 qui transmet la puissance à la roue arrière droite 27 (voir la figure 1). L'arbre de transmission droit 144 comprend l'arbre 285 et le joint universel à vitesse constante 282 qui est monté sur une extrémité de l'arbre 285. Le joint universel à vitesse constante 282 est constitué d'une bague interne 286 qui est raccordée à une extrémité de l'arbre 285 par engagement de cannelure, une cage 287 qui est ajustée de manière coulissante sur une surface externe de la bague interne 286, une pluralité de billes 291 qui sont maintenues par la cage 287 et, simultanément, sont agencées de manière déplaçable dans une pluralité de rainures de bague interne 288 formées dans la bague interne 286, et la bague externe 277 mentionnée ci-dessus dans laquelle une pluralité de rainures de bague externe 292 dans lesquelles ces billes 291 sont agencées sont formées. Présentement, le numéro 294 désigne une bague de retenue qui empêche l'enlèvement de la bague interne 286 depuis l'arbre 285. La flasque de support de roue dentée 232 est une partie sur laquelle est montée la rouedentée entraînée 87 sur une surface latérale d'une partie périphérique externe sur celle-ci en utilisant une pluralité de boulons 297 et d'écrous 298. La flasque de support de disque 236 est une partie sur laquelle est monté un disque de frein 303 sur une surface latérale d'une partie périphérique externe sur celle-ci en utilisant une pluralité de boulons 301. Comme décrit ci-dessus en référence à la figure 5 et la figure 6, l'invention est caractérisée en ce que les supports de bras de suspension arrière 112, 112 qui constituent les parties de support de bras pour soutenir respectivement les bras inférieurs 133, 134 qui constituent les bras de suspension sont agencés sur les côtés gauche et droit du châssis de carrosserie de véhicule 11, la traverse 161 est étendue entre le châssis de carrosserie de véhicule 11, (plus spécifiquement les châssis inférieurs arrière 51, 52) à proximité de ces supports de bras de suspension arrière 112, 112, et le boîtier 151 est monté sur la traverse 161. Grâce à une telle constitution, il est possible d'augmenter la rigidité des châssis inférieurs arrière 51, 52 à proximité des supports de bras de suspension arrière 112, 112 et donc, la rigidité du châssis de carrosserie de véhicule 11 contre l'application au châssis de carrosserie de véhicule 11 depuis la suspension peut être aisément assurée. La figure 7 est une vue en coupe transversale représentant l'arbre de transmission et la suspension arrière du véhicule selon l'invention, dans laquelle l'arbre de transmission gauche 143 est constituée de l'arbre 265, le joint universel à vitesse constante 262, et un joint universel à vitesse constante 306 qui est monté sur un côté de roue arrière 26 de l'arbre 265. Présentement, les numéros 307, 308 désignent respectivement des enveloppes de caoutchouc qui sont respectivement disposées sur les joints universels à vitesse constante 262, 306. Le joint universel à vitesse constante 306 est constitué d'une bague interne 311 qui est raccordée à une autre extrémité de l'arbre 265 par engagement de cannelure, une cage 312 qui est ajustée de manière coulissante sur une surface externe de la bague interne 311, une pluralité de billes 314 qui sont maintenues par la cage 312 et, simultanément, sont agencées de manière déplaçable dans une pluralité de rainures de bague interne 313 formées dans la bague interne 311, et la bague externe 317 mentionnée ci-dessus dans laquelle une pluralité de rainures de bague externe 316 dans lesquelles ces billes 314 sont agencées sont formées. Présentement, le numéro 318 désigne une bague de retenue qui empêche l'enlèvement de la bague interne 311 de l'arbre 265. La suspension arrière 321 sui suspend la roue arrière 26 est constituée d'un bras supérieur 131 qui est monté de manière basculante sur un support de bras de suspension arrière 111, un bras inférieur 133 qui est monté de manière basculante sur les supports de bras de suspension arrière 112, 113 (un seul symbole 112 est indiqué), des fourches 136 qui sont montées de manière basculante sur des extrémités distales respectives du bras supérieur 131 et du bras inférieur 133, et un moyeu 331 qui est monté de manière rotative sur les fourches 136 au moyen de paliers 324 et sur lequel est montée une roue 326 qui constitue la roue arrière 26 en utilisant une pluralité de boulons 327 et d'écrous de roue 328. Présentement, le numéro 332 désigne une bague de retenue qui empêche l'enlèvement du palier 324 depuis les fourches 136. Présentement, le numéro 333 désigne des boulons qui raccordent le support de bras de suspension arrière 111 et le bras supérieur 131, le numéro 334 désigne des boulons qui raccordent les supports de bras de suspension arrière 112, 113 et le bras inférieur 133 respectivement, le numéro 336 désigne des boulons qui raccordent le bras supérieur 131 et les fourches 136, le numéro 337 désigne des boulons qui raccordent le bras inférieur 133 et les fourches 136, et le numéro 338 désigne des trous de montage pour monter une extrémité de l'unité de coussin arrière qui empêche la transmission d'un choc de la roue arrière 26 au châssis de carrosserie de véhicule 11. La bague externe 317 du joint universel à vitesse constante 306 est formée intégralement avec l'arbre de roue arrière 341 par moulage, l'arbre de roue arrière 341 étant une partie qui est raccordée à une partie creuse 343 du moyeu 331 par engagement de cannelure. En raccordant un écrou 346 sur une extrémité distale de l'arbre de roue arrière 341 par engagement fileté et par montage d'une goupille fendue 347 dans un trou de passage (non représenté sur le dessin) qui est formé sur l'extrémité distale de l'arbre de roue arrière 341, l'enlèvement du moyeu 331 depuis l'arbre de roue arrière 341 est évité. La figure 8 est une vue en coupe transversale faite le long d'une ligne 8-8 sur la figure 3, dans laquelle le dispositif de frein à disque 28 est constitué d'un disque de frein 303 et d'un étrier de frein 156 qui effectue le freinage en prenant en sandwich le disque de frein 303. L'étrier de frein 156 est constitué d'un support d'étrier 184 et d'un corps d'étrier 197. Le corps d'étrier 197 est constitué d'un corps d'étrier 351 qui est formé dans un piston approximativement en forme de U 353 qui est inséré de manière déplaçable dans un cylindre 352 qui est formé dans le corps d'étrier 351, et une paire de patins 354, 356 qui sont maintenus de manière déplaçable par le corps d'étrier 351 et serrent le disque de frein 303 grâce à une force de poussée générée par le piston 353. Présentement, le numéro 361 désigne un matériau d'isolation thermique qui est inséré entre un patin 356 et le piston 353 et est maintenu sur le patin 356 par un ressort à lame 362. Les numéros 363, 364 désignent des éléments d'étanchéité. L'étrier de frein 156 est en outre pourvu d'un mécanisme de frein à main 367 pour permettre que le dispositif de frein à disque 28 fonctionne également en tant que frein à main à l'arrêt. Le mécanisme de frein à main 367 est constitué d'une partie de base 371 qui est montée sur le corps d'étrier 351, un arbre creux 373 qui est inséré de manière rotative dans un trou de passage 372 formé dans une partie de base 371, un élément de boulon 377 qui engage par filetage des filetages mâles 376 avec des filetages femelles 374 formés dans l'arbre creux 373 et monte une extrémité distale de celui-ci sur le piston 353, et un élément de bras 381 qui est fixé à l'arbre creux 373 en utilisant l'écrou 378 pour faire tourner l'arbre creux 373 par rapport à la partie de base 371 et l'élément de boulon 377. Présentement, les numéros 382 à 384 désignent des joints toriques et le numéro 385 désigne des enveloppes de caoutchouc. En actionnant le dispositif de frein à disque 28, une pression de liquide de frein est appliquée à une chambre de liquide 386 à l'intérieur du cylindre 352 qui est remplie avec un liquide de frein, le piston 353 est poussé vers un patin 356. De plus, en actionnant le mécanisme de frein à main 367, en manipulant un levier de frein à main non représenté sur le dessin, l'élément de bras 381 est basculé au moyen d'un câble de manière à faire tourner l'arbre creux 373. En conséquence, l'élément de boulon 377 qui est raccordé par filetage à l'arbre creux 373 est déplacé dans la direction axiale de manière à pousser le piston 353 vers le patin 356. De retour à la figure 3, le piston 353 de l'étrier de frein 156 (plus spécifiquement, un axe 353a du piston 353 (désigné par un point)) et les boulons 191, 192 qui constituent une partie de montage de l'étrier de frein 156 sur le boîtier 151 (plus spécifiquement, les axes respectifs 191a, 192a des boulons 191, 192) sont agencés sur la même ligne droite 390 et, simultanément, dans un état dans lequel une chaîne neuve 23 qui est exempte de l'allongement est étendue avec une tension normale, une partie de montage du boîtier 151 sur le support de montage avant de boîtier 162 (plus spécifiquement, un axe 248a du boulon 248) est agencé sur la ligne droite 390 mentionnée ci- dessus. En conséquence, lorsque le dispositif de frein à disque 28 est actionné et le disque de frein 303 est serré par les patins 354, 356 (voir la figure 8) grâce à la force de poussée du piston 353, étant donné que le boulon 248 est positionné dans la direction de la force de freinage générée par le piston 353 (dans la direction de la ligne droite 390 et également dans la direction vers le boulon 191 depuis le piston 353), un moment autour du boulon 248 n'est pas généré de telle manière que la force de freinage soit efficacement reçue depuis le châssis de carrosserie de véhicule 11. Comme décrit précédemment, selon l'invention, dans le véhicule 10 dans lequel le dispositif de réduction de vitesse 24 qui diminue les vitesses de rotation de l'arbre de roue gauche 233 et de l'arbre de roue droit 278 est monté sur le châssis de carrosserie de véhicule 11, l'étrier de frein 156 qui applique un freinage à la rotation d'un disque de frein 303 monté sur l'arbre de roue gauche 233 est monté sur le boîtier 151 qui constitue le dispositif de réduction de vitesse 24, et le piston 353 et les patins 354, 356 qui constituent la partie de serrage qui applique un freinage au disque de frein 303 en serrant le disque de frein 303 sont disposés sur l'étrier de frein 156, le piston 353 et les patins 354, 356, plus spécifiquement, l'axe 353a du piston 353, la partie de montage de l'étrier de frein 156 sur le boîtier 151, plus spécifiquement, les axes 191a, 192a des boulons 191, 192, et la partie de montage du boîtier 151 sur le châssis de carrosserie de véhicule 11, plus spécifiquement, l'axe 248a du boulon 248 sont agencés sur une ligne droite 390, et sont agencés parallèlement à la direction d'une force de freinage. En raison d'une telle constitution, la direction de la force de freinage est conforme ou devient parallèle à la direction dans laquelle la ligne droite 390 mentionnée ci-dessus s'étend et par conséquent, le dispositif de réduction de vitesse peut efficacement recevoir la force de freinage qui agit sur le piston 353, les patins 354, 356 de telle manière que les structures de la partie de montage du dispositif de réduction 24 et la partie de montage de l'étrier de frein 156 puissent être miniaturisés et allégés de manière à réaliser la miniaturisation et la réduction de poids du véhicule 10. Présentement, dans ce mode de réalisation, comme décrit sur la figure 3, le trou allongé de montage avant 166 est formé dans la partie de montage avant 153 du boîtier 151 et les trous circulaires avant 168, 168 sont formés dans le support de montage avant de boîtier 162. Cependant, l'invention n'est pas limitée à une telle constitution, et un trou circulaire peut être formé dans la partie de montage avant 153 et des trous allongés qui sont allongés dans la direction longitudinale peuvent être formés dans le support de montage avant de carter 162. La structure de montage d'un dispositif de réduction de vitesse et d'un dispositif de frein de l'invention est de préférence applicable à un véhicule à deux roues et un véhicule à quatre roues
L'invention concerne un véhicule dans lequel un dispositif de réduction de vitesse qui diminue la vitesse de rotation d'une roue motrice est monté sur un châssis de carrosserie de véhicule, un étrier de frein qui applique un freinage à la rotation d'un disque de frein monté sur un arbre de roue est monté sur un boîtier qui constitue le dispositif de réduction de vitesse, et un piston qui applique un freinage au disque de frein en le serrant est disposé sur l'étrier de frein.Selon l'invention, un axe du piston, des axes de boulons de montage de l'étrier de frein sur le boîtier, un axe d'un boulon de montage du boîtier sur le châssis sont agencés en ligne droite, conforme ou agencée parallèlement à la direction d'une force de freinage qui agit sur le piston.
1. Structure de montage d'un dispositif de réduction de vitesse (24) et d'un dispositif de frein (28) d'un véhicule (10) dans laquelle un dispositif de réduction de vitesse (24) qui diminue la vitesse de rotation d'une roue motrice est monté sur un châssis de carrosserie (11) de véhicule, un étrier de frein (156) qui applique un freinage à la rotation d'un disque de frein (303) monté sur un arbre de roue (238,278) est monté sur un boîtier (151) qui constitue le dispositif de réduction de vitesse, et une partie de serrage (353,354,356) qui applique un freinage au disque de frein en serrant le disque de frein est disposée sur l'étrier de frein (156), et dans laquelle la partie de serrage (353, 354, 356), la partie de montage (191,192) de l'étrier de frein sur le boîtier, et la partie de montage (248) du boîtier sur le châssis de carrosserie de véhicule sont agencées en ligne droite et parallèlement à la direction d'une force de freinage (390). 2. Structure de montage d'un dispositif de réduction de vitesse (24) et d'un dispositif de frein (28) d'un véhicule (10) selon la 1, dans laquelle des parties de support de bras (112) qui soutiennent respectivement des bras de suspension (133, 134) sont disposées sur les côtés gauche et droit du châssis de carrosserie (11) de véhicule, et dans laquelle une traverse (161) est étendue dans le châssis de carrosserie (11) de véhicule à proximité des parties 28 de support de bras (112) et est montée sur le boîtier (151).5
F,B
F16,B62
F16D,B62K,B62L,F16H
F16D 55,B62K 5,B62K 25,B62L 1,F16D 65,F16H 7
F16D 55/224,B62K 5/00,B62K 5/01,B62K 25/26,B62L 1/00,F16D 55/225,F16D 65/02,F16H 7/06
FR2898592
A1
DISPOSITIF D'OUVERTURE ET DE FERMETURE D'UN CONTENEUR
20,070,921
La présente invention est relative à un dispositif d'ouverture et de fermeture d'un conteneur destiné à la collecte des déchets et de tous produits de récupération tels que le verre, les végétaux, les papiers, les emballages de différentes matières, etc... en vue de leur recyclage. 10 On connaît des conteneurs de ce genre qui sont prévus pour coopérer avec une enceinte grâce, par exemple, à des moyens complémentaires, notamment, de sécurité tel que cela est décrit dans le brevet d'invention FR 2 857 948 appartenant au demandeur. Le conteneur décrit dans le brevet d'invention FR 2 857 948 est composé de deux parties complémentaires et sensiblement symétriques par rapport à un plan médian vertical, formant également un plan de raccordement. 20 Les parties complémentaires sont mobiles angulairement l'une par rapport à l'autre autour de deux axes d'articulation et de liaison, situés sur un cadre supérieur fixe de manière à être soit rapprochées l'une de l'autre dans une position de fermeture, soit écartées l'une de l'autre dans une position d'ouverture. 25 Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention permet de réaliser les opérations d'ouverture et de fermeture des parties complémentaires du conteneur sans dispositif autre que celui de l'invention et sans contact direct de l'opérateur avec ledit conteneur. 30 Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention d'un conteneur disposé dans une enceinte de réception comprend d'une part des premiers moyens de guidage solidaires des parties complémentaires du corps coopérant avec des seconds moyens de guidage prévus au niveau de l'ouverture de l'enceinte de réception et d'autre part des moyens de verrouillage fixés sur les 35 parties complémentaires du corps, lesdits moyens de verrouillage étant actionnés à distance pour permettre l'ouverture et/ou la fermeture desdites parties complémentaires du corps. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention 40 comporte des premiers moyens de guidage qui sont constitués de deux pans inclinés disposés dans le prolongement des parties complémentaires et formant le fond du corps parallélépipédique. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention 45 comporte des premiers moyens de guidage qui sont constitués d'un piétement de guidage comportant, pour chaque partie complémentaire deux traverses 15 présentant un profil incliné et dont chaque extrémité est solidaire du fond du corps cylindrique. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comporte des seconds moyens de guidage qui sont constitués au niveau de l'ouverture de l'enceinte parallélépipédique, et à proximité de ses parois verticales de deux rouleaux, libres rotation autour de leur axe longitudinal et guidés axialement dans les parois verticales perpendiculaires aux deux premières. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comporte des seconds moyens de guidage qui sont constitués au niveau de l'ouverture de l'enceinte cylindrique par un bord périphérique renforcé. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comporte des moyens de verrouillage et de déverrouillage du corps parallélépipédique qui sont constitués d'un élément de blocage formé d'un doigt de retenue solidaire du pan incliné de la partie complémentaire et d'un levier à crochet libre en rotation autour d'un axe fixé sur l'autre pan incliné. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comporte un doigt de retenue qui est disposé sur le pan incliné de la partie complémentaire à proximité du plan de raccordement du corps parallélépipédique. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comporte un levier à crochet qui est positionné d'une part dans la partie inférieure du plan incliné de la partie complémentaire et d'autre part dans un plan de pivotement qui est parallèle aux faces latérales du corps parallélépipédique. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comprend des moyens de verrouillage et de déverrouillage du corps cylindrique qui sont constitués d'un élément de blocage formé d'un doigt de retenue solidaire du pan incliné de la partie complémentaire et d'un levier à crochet libre en rotation autour d'un axe fixé au milieu de l'autre pan incliné de la partie complémentaire. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comprend un doigt de retenue et un levier à crochet qui sont disposés entre les traverses du piétement de guidage. Le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention comprend un levier à crochet qui est solidaire à l'extrémité opposée de celle d'accrochage d'une masselotte permettant d'entraîner à distance le pivotement dudit levier à crochet autour de son axe de rotation et la fermeture des parties complémentaires du corps cylindrique. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer: Figures 1, la et 2 sont des vues illustrant un conteneur et son enceinte de réception de forme parallélépipédique comportant le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention. 10 Figures 3 et 4 sont des vues illustrant un conteneur et son enceinte de réception de forme cylindrique comportant le dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la présente invention. On a montré en figures 1 et 2 un conteneur (1) constitué d'un corps (2) 15 métallique ou autre comportant deux parties complémentaires (2A, 2B) définissant entre elles un volume parallélépipédique ou autre. Le corps (2) du conteneur (1) comporte dans sa partie supérieure une ouverture (3) par laquelle sont introduits les déchets ou produits de récupération, 20 tandis qu'à l'opposé de ladite ouverture le corps (2) est fermé dans sa partie inférieure par un fond (4). Le fond (4) est constitué par deux pans inclinés (4A , 4B) et prolongeant les parties complémentaires verticales (2A, 2B) du conteneur (1). Les pans (4A et 4B) 25 sont inclinés de manière que la partie la plus basse de chaque pan se rejoigne au niveau du plan de raccordement (PP') lorsque le conteneur (1) est en position fermée. Le conteneur (1) comporte dans la partie supérieure du corps (2) un cadre 30 périphérique (7) pourvu d'axes de rotation (5 et 6) qui coopèrent respectivement avec les faces latérales '70 et 71) de chaque partie complémentaire (2A, 2B). A cet effet, chaque partie complémentaire (2A, 2B) comporte deux faces latérales, parallèles et verticales (70, 71) reliées entre elles par une paroi verticale 35 (72) et le fond (4) formé de deux pans inclinés (4A, 4B) constituant les premiers moyens de guidage d'un dispositif d'ouverture et de fermeture 60. On note que les parties complémentaires (2A, 2B) du conteneur (1) sont avantageusement symétriques. 40 Les axes de rotation (5 et 6) sont prévus déportés latéralement par rapport aux centres de gravité des deux parties complémentaires (2A, 2B) de manière que ces dernières puissent restées en position ouverte pour l'évacuation des déchets. Le cadre supérieur (7) est solidaire de moyens de levage (22) traversant 45 l'ouverture (3) pour se trouver au milieu de cette dernière afin de faciliter par5 l'intermédiaire d'un crochet de levage (23) le dégagement du conteneur (1) de son enceinte (30) et inversement. Le conteneur (1) comporte dans la partie inférieure du corps (2) un dispositif d'ouverture et de fermeture (60) permettant de réaliser automatiquement les opérations d'ouverture et de fermeture des parties complémentaires (2A, 2B) du conteneur (1). Le dispositif d'ouverture et de fermeture (60) est prévu sur les parties 10 inférieures des pans (4A , 4B) Le dispositif d'ouverture et de fermeture (60) est constitué d'un élément de blocage formé d'un doigt de retenue (61) solidaire au milieu du pan incliné (4B)de la partie complémentaire (2B) et d'un levier à crochet (62) libre en rotation autour d'un axe (63) fixé au milieu du pan incliné (4A) de la partie 15 complémentaire (2A). L'enceinte (30) est constituée, au niveau de l'ouverture (31) destinée à recevoir le conteneur (1), et à proximité de ses parois verticales (32, 33) de deux rouleaux (34, 35), formant des seconds moyens guidage libres en rotation autour 20 de leur axe longitudinal et guidés axialement dans les parois verticales (36, 37) perpendiculaires aux deux premières. On comprend aisément de la description qui précède le mode opératoire du dispositif d'ouverture et de fermeture (60) suivant la présente invention. L'opérateur soulève le conteneur (1) à l'aide des moyens de levage (23) coopérant avec le crochet (22) solidaire du cadre supérieur (7) du corps (2). 30 L'opérateur dirige le conteneur (1) suspendu au-dessus et à proximité d'une benne de vidage, non représentée, et positionne le levier (62) et la masselotte (65) en appui contre l'un des bords de ladite benne. La force d'appui exercée sur le levier (62) coté masselotte (65)du dispositif 35 d'ouverture et de fermeture (60), permet de libérer le levier à crochet (62) afin que ce dernier bascule autour de son axe de rotation (63). Le pivotement du levier à crochet (62) permet de libérer les deux parties complémentaires (2A et 2B) afin que le corps (2) du conteneur (1) s'ouvre au-40 dessus de la benne de vidage. Après la vidange du conteneur (1) dans la benne de vidage, l'opérateur ramène, en position ouverte, ledit conteneur audessus de son enceinte (30). 25 L'opérateur descend le conteneur (1 dans l'enceinte (30) afin que les pans inclinés (4A et 4B) du fond (4) de chaque partie complémentaire (2A, 2B) viennent en contact avec les rouleaux (34, 35) du dispositif d'ouverture et de fermeture (60). Le rapprochement progressif des parties complémentaires (2A, 2B) est obtenu au moyen des pans inclinés (4A et 4B) du fond (4) qui viennent en appui glissant sur les rouleaux (34, 35) contraignant les parties complémentaires (2A, 2B) à se rapprocher pendant la descente continue du conteneur (1) dans l'enceinte (30). Une fois les parties complémentaires (2A , 2B) réunies, le crochet (62), sous l'effet de la masselotte (65) se bloque sur le doigt de retenue (61). Les deux parties complémentaires (2A,2B) sont verrouillées suivant le plan de raccordement (PP') du corps (2) du conteneur (1). Ainsi, on constate que le dispositif d'ouverture et de fermeture (60) suivant la présente invention permet de manipuler le conteneur (1) d'une position d'ouverture à une position de fermeture et inversement sans que l'opérateur n'intervienne directement sur le levier à crochet (62) et sans autre dispositif que le système autonome (60). On a montré en figure 3 et 4 une variante du dispositif d'ouverture et de fermeture (60) appliquée à un conteneur (1) et son enceinte de réception (80) de forme cylindrique. Le conteneur (1) est constitué d'un corps (20) métallique ou autre comportant deux parties complémentaires (2A, 2B) définissant entre elles un volume cylindrique. Le corps cylindrique (20) du conteneur (1) comporte dans sa partie supérieure une ouverture (3) par laquelle sont introduits les déchets ou produits de récupération, tandis qu'à l'opposé de ladite ouverture le corps (20) est fermé dans sa partie inférieure par un fond (4). De la même manière que pour le conteneur parallélépipédique le fond (4) 35 du corps cylindrique (20) est constitué par deux pans inclinés (4A , 4B) prolongeant les parties complémentaires verticales (2A, 2B). Les pans (4A et 4B) sont inclinés de manière que les parties les plus basses de chaque pan se rejoignent au niveau du plan de raccordement (PP') lorsque le 40 conteneur (1) est position fermée. Egalement, le corps cylindrique (20) comporte dans sa partie supérieure et au niveau de son ouverture (3) des moyens de levage (22) coopérant avec un crochet de levage (23) pour le dégagement du conteneur (1) de son enceinte 80 et 45 inversement. Le conteneur (1) comporte dans la partie inférieure du corps cylindrique (20) un dispositif d'ouverture et de fermeture (60) permettant de réaliser automatiquement les opérations d'ouverture et de fermeture des parties complémentaires (2A, 2B) du conteneur (1). Le dispositif d'ouverture et de fermeture (60) est constitué en dessous des pans inclinés (4A et 4B) du fond (4) du corps cylindrique (20) de premiers moyens de guidage (90) solidaires de chaque partie complémentaire (2A, 2B). 10 Cette structure de guidage (90) forme un piétement agencé et solidaire en dessous de chaque partie complémentaire (2A, 2B) du corps cylindrique (20) destiné à coopérer avec des seconds moyens de guidage constitués par le bord périphérique (81) de l'enceinte (80) lors de l'introduction du conteneur (1) dans cette dernière. 15 Le piétement de guidage (90) comporte, pour chaque partie complémentaire (2A, 2B), deux traverses (91, 92) présentant un profil incliné et dont chaque extrémité est solidaire des pans (4A, 4B) du fond (4) du corps cylindrique (20). 20 Le dispositif d'ouverture et de fermeture (60) est constitué d'un élément de blocage formé d'un doigt de retenue (61) solidaire au milieu du pan incliné (4B) de la partie complémentaire (2B) et d'un levier à crochet (62) libre en rotation autour d'un axe (63) fixé au milieu du pan incliné (4A) de la partie 25 complémentaire (2A). Le doigt de retenue (61) et le levier à crochet (62) sont disposés entre les traverses (91, 92) du piétement de guidage (90) afin de réaliser une fermeture centrale du conteneur (1). Le levier à crochet (62) est solidaire à l'extrémité opposée de celle d'accrochage d'une masselotte (65) permettant de positionner ledit levier à crochet (62) toujours dans la même position. 35 On comprend aisément de la description qui précède que le mode opératoire du dispositif d'ouverture et de fermeture (60) suivant la présente invention. L'opérateur soulève le conteneur (1) à l'aide des moyens de levage (23) 40 coopérant avec le crochet (22) solidaire du corps cylindrique (20). A la sortie du conteneur (1) de l'enceinte (80), l'opérateur dirige le conteneur (1) suspendu au-dessus et à proximité d'une benne de vidage, non représentée, et positionne la masselotte (65) du levier à crochet (62) en appui 45 contre l'un des bords de ladite benne. 30 La force d'appui exercée sur la masselotte (65), du dispositif d'ouverture et de fermeture (60), permet de libérer le levier à crochet (62) afin que ce dernier bascule autour de son axe de rotation (63). Le pivotement du levier à crochet (62) permet de libérer les deux parties complémentaires (2A et 2B) afin que le corps cylindrique (20) du conteneur (1) s'ouvre au-dessus de la benne de vidage. Après la vidange du conteneur (1) dans la benne de vidage, l'opérateur 10 ramène, en position ouverte, ledit conteneur au-dessus de son enceinte cylindrique (80). L'opérateur descend le conteneur (1) dans l'enceinte (80) afin que les traverses (91, 92) du piétement de guidage (90) de chaque partie complémentaire 15 (2A, 2B) viennent en contact et en appui contre le bord périphérique renforcé (81) délimitant l'ouverture (82) de l'enceinte cylindrique (80). La poursuite de la descente du conteneur (1) dans l'enceinte (80) permet le rapprochement progressif des parties complémentaires (2A, 2B) du corps 20 cylindrique (20) en direction du plan de raccordement (PP'). Le rapprochement progressif des parties complémentaires (2A, 2B) est obtenu aux moyens des traverses(91, 92) du piétement de guidage (90) solidaire des pans inclinés (4A et 4B) du fond (4) qui viennent en appui glissant sur le bord 25 périphérique (81) de l'enceinte cylindrique (80) contraignant les parties complémentaires (2A, 2B) à se rapprocher pendant la descente continue du conteneur 1 dans l'enceinte (80). Une fois les parties complémentaires (2A, 2B) réunies le crochet (62), sous 30 l'effet de la masselotte (65) se bloque sur le doigt de retenue (61). L'accrochage du levier à crochet (62) avec le doigt de retenue 61)permet le verrouillage dans l'enceinte (80) des parties complémentaires (2A et 2B) entre elles 35 dans le plan de raccordement (PP') du corps cylindrique (20) du conteneur (1). Ainsi, on constate que le dispositif d'ouverture et de fermeture (60) suivant la présente invention permet de manipuler le conteneur (1) d'une position d'ouverture à une position de fermeture et inversement sans que l'opérateur 40 n'intervienne directement sur le levier à crochet (62) et sans autre dispositif que le système autonome d'ouverture et de fermeture (60). Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de 45 l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent
Dispositif d'ouverture et de fermeture d'un conteneur disposé dans une enceinte de réception, ledit conteneur comprenant un corps formé de deux parties articulées et complémentaires verticales (2A, 2B) se prolongeant par un fond, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part des premiers moyens de guidage solidaires des parties complémentaires (2A, 2B) du corps coopérant avec des seconds moyens de guidage prévus au niveau de l'ouverture de l'enceinte de réception et d'autre part des moyens de verrouillage (61, 62) fixés sur les parties complémentaires (2A, 2B) du corps, lesdits moyens de verrouillage étant actionnés à distance pour permettre l'ouverture et/ou la fermeture desdites parties complémentaires (2A, 2B) du corps.
1. Dispositif d'ouverture et de fermeture d'un conteneur (1) disposé dans une enceinte de réception (30; 80), ledit conteneur comprenant un corps (2; 20) formé de deux parties articulées et complémentaires verticales (2A, 2B) se prolongeant par un fond (4), caractérisé en ce qu'il comprend d'une part des premiers moyens de guidage (4A, 4B; 90) solidaires des parties complémentaires (2A, 2B) du corps (2; 20) coopérant avec des seconds moyens de guidage (34, 35; 81) prévus au niveau de l'ouverture (31, 82) de l'enceinte de réception (30, 80) et d'autre part des moyens de verrouillage (61, 62) fixés sur les parties complémentaires (2A, 2B) du corps (2; 20), lesdits moyens de verrouillage étant actionnés à distance pour permettre l'ouverture et/ou la fermeture desdites parties complémentaires (2A, 2B) du corps (2 ; 20). 2. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens de guidage sont constitués de deux pans inclinés (4A, 4B) disposés dans le prolongement des parties complémentaires (2A, 2B) et formant le fond (4) du corps parallélépipédique (2). 3. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens de guidage sont constitués d'un piétement de guidage (90) comportant, pour chaque partie complémentaire (2A, 2B) deux traverses (91, 92) présentant un profil incliné et dont chaque extrémité est solidaire du fond (4) du corps cylindrique (20). 4. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant les 1 et 2, caractérisé en ce que les seconds moyens de guidage sont constitués au niveau de l'ouverture (31) de l'enceinte parallélépipédique (30), et à proximité de ses parois verticales (32, 33) de deux rouleaux (34, 35), libres rotation autour de leur axe longitudinal et guidés axialement dans les parois verticales (36, 37) perpendiculaires aux deux premières. 5. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant les 1 et 3, caractérisé en ce que les seconds moyens de guidage sont constitués au niveau de l'ouverture (82) de l'enceinte cylindrique (80) par un bord périphérique renforcé (81). 6. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage et de déverrouillage du corps parallélépipédique (2) sont constitués d'un élément blocage formé d'un doigt de retenue (61) solidaire du pan incliné (4B) de la partie complémentaire (2B) et d'un levier à crochet (62) libre en rotation autour d'un axe (63) fixé sur le pan incliné (4A) de la partie complémentaire (2A). 9 7. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage et de déverrouillage du corps cylindrique (20) sont constitués d'un élément de blocage formé d'un doigt de retenue (61) solidaire du pan incliné (4B) de la partie complémentaire (2B) et d'un levier à crochet (62) libre en rotation autour d'un axe (63) fixé au milieu du pan incliné (4A) de la partie complémentaire (2A). 8. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant l'une quelconque des 1, 3 et 7 caractérisé en ce que le doigt de retenue (61) et le levier à crochet (62) sont disposés entre les traverses (91, 92) du piétement de guidage (90). 9. Dispositif d'ouverture et de fermeture suivant la 7, caractérisé en ce que le levier à crochet (62) est solidaire à l'extrémité opposée à celle d'accrochage d'une masselotte (65) permettant d'entraîner à distance le pivotement dudit levier à crochet (62) autour de son axe de rotation (63) et la fermeture des parties complémentaires (2A, 2B) du corps (20).25
B
B65
B65D,B65F
B65D 90,B65F 1
B65D 90/66,B65D 90/54,B65F 1/12,B65F 1/14
FR2899524
A1
SIEGE ARRIERE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,012
La présente invention se rapporte aux sièges arrière pour véhicules automobiles. Plus particulièrement l'invention concerne des sièges arrière pour véhicules automobiles qui comprennent, d'une part, une assise s'étendant entre une extrémité arrière et une extrémité avant montée pivotante sur le plancher du véhicule au moyen d'une première bielle, et d'autre part, un dossier qui s'étend entre une extrémité supérieure et une extrémité inférieure qui est montée pivotante sur le plancher du véhicule au moyen d'une deuxième bielle. Ce type de siège arrière pour véhicule automobile est notamment connu du brevet américain US 6 676 216 B1. Dans ce type de siège arrière de véhicule, l'assise est complètement désolidarisée du dossier qui comprend quant à lui deux bielles qui le relient de manière pivotante au plancher du véhicule. Dans ce cas de figure, lorsque le siège arrière doit être rabattu vers l'avant c'est-à-dire vers le siège avant du véhicule, pour libérer de la place à l'arrière du véhicule, le dossier arrière par l'intermédiaire de ces biellettes de pivotement s'étend au-delà du siège avant. Cette extension du siège arrière ou plus exactement du dossier arrière au-delà du dossier avant du véhicule contribue à une gêne pour le conducteur du véhicule dont le champ de vision arrière peut être fortement diminué par la présence de l'extrémité supérieure du dossier du siège arrière du véhicule. La présente invention a notamment pour but de pallier les inconvénients cités ci-dessus. A cet effet, l'invention a pour objet un siège arrière pour véhicule automobile, du type précité, caractérisé en ce que le siège comprend en outre une troisième bielle formée d'un seul bras et qui relie de manière pivotante l'extrémité arrière de l'assise et le dossier, ainsi qu'une quatrième bielle qui relie de manière pivotante l'assise et la deuxième bielle. Grâce à ces dispositions, lorsque le siège arrière est rabattu vers l'avant c'est-à-dire vers l'avant du siège avant du véhicule, l'extrémité supérieure du dossier du siège arrière ne se retrouve pas au-delà du siège avant du véhicule, ce qui ne provoque donc aucune gêne pour le conducteur dont le champ de vision arrière reste parfaitement ouvert et identique à celui qu'il était lorsque le siège arrière était en position d'utilisation, et ce grâce à la présence de la troisième et de la quatrième bielle. Selon d'autres caractéristiques et avantages de l'invention, on peut éventuellement avoir recours à un siège dans lequel : - la troisième bielle relie de manière pivotante l'extrémité arrière de l'assise à l'extrémité inférieure du dossier ; - la troisième bielle se présente sensiblement sous la forme d'un arc de cercle ; - la deuxième bielle présente un première portion d'extrémité montée pivotante par rapport au plancher et qui au contact de ce plancher lors d'une utilisation normale dudit siège, et une deuxième portion d'extrémité qui est inclinée vers le haut par rapport au plancher, cette deuxième portion d'extrémité étant montée pivotante sur le dossier du siège ; - la deuxième bielle se présente sensiblement sous la forme d'un V ouvert ; - la quatrième bielle est montée pivotante sensiblement sur la partie médiane de l'assise et sur la partie médiane de la deuxième bielle ; - le dossier se prolonge vers le bas par un pied d'ancrage au plancher, ce pied d'ancrage pouvant être déverrouillé au moyen d'une manette de commande située sur le dossier. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un véhicule automobile comprenant un siège arrière tel que défini ci-dessous. L'invention se mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple non limitative et en se référant aux dessins dans lesquels: - la figure 1 représente une vue schématique et latérale d'un siège arrière pour véhicule automobile ainsi que d'une portion d'un siège avant de véhicule lorsque ces derniers sont en position d'utilisation ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 lorsque les deux sièges avant et arrière sont en position d'utilisation ; - la figure 3 est une vue schématique montrant le début du déploiement du siège arrière du véhicule ; - la figure 4 montre également le siège arrière du véhicule lors de son déploiement en phase de rangement ; et la figure 5 montre schématiquement le siège arrière de véhicule lorsque ce dernier se retrouve dans position de rangement dans laquelle l'arrière du véhicule offre un volume de rangement pour l'utilisateur du véhicule automobile. La figure 1 représente schématiquement et en vue transversale un siège arrière 1 pour véhicule automobile qui se trouve placé à l'arrière d'un siège avant A. Ce siege arrière 1 de véhicule comprend principalement une assise 2 qui s'étend entre une extrémité avant 2a et une extrémité arrière 2b proche d'un dossier 3. Ce dossier 3 s'étend sensiblement verticalement entre une extrémité supérieure 3a formée par un appui-tête et une extrémité inférieure 3b proche de l'extrémité arrière 2b de l'assise. Par ailleurs, l'extrémité inférieure 3b du dossier 3 est reliée à un pied d'ancrage 4 qui relie directement le dossier 3 au plancher 5 du véhicule. Ce pied d'ancrage 4 comprend une partie inférieure qui est munie d'un système d'ancrage quelconque et connu permettant d'ancrer de manière fixe ce pied d'ancrage 4 ainsi que le dossier 3 sur le plancher 5 lors d'une utilisation normale du véhicule telle que représenté sur la figure 1. Ce système d'ancrage 4 peut être déverrouillé au moyen d'une manette 6 située sur le côté du dossier 3 du véhicule. Selon l'invention, l'extrémité avant 2a de l'assise 2 est reliée de manière pivotante par rapport au plancher 5 au moyen d'une première bielle 7 qui présente une extrémité supérieure 7a qui est montée pivotante par rapport à l'extrémité avant 2a de l'assise 2 et une extrémité inférieure 7b qui.. est montée pivotante par rapport à un pied d'ancrage 8 solidaire du plancher 5 du véhicule. Par ailleurs, le pied d'ancrage 4 solidaire du dossier 3 comprend également une bielle 9 se présentant sensiblement sous la forme d'un V qui présente une première portion 9a qui est montée pivotante par rapport au plancher 5 et qui au contact de ce plancher 5 tel que représenté sur la figure 1 lors d'une position normale d'utilisation du siège, cette deuxième bielle 9 présentant également une deuxième portion inclinée 9b qui est quant à elle montée pivotante sur le pied d'ancrage 4 solidaire du dossier 3 du véhicule. Le siège conforme à l'invention comprend également une troisième bielle 10 formée d'un seul bras et qui présente une première extrémité l0a montée pivotante au niveau de l'extrémité arrière 2b de l'assise 2 et une extrémité l0b montée pivotante sur le dossier 3 du siège du véhicule 1. Ainsi, comme on peut le voir sur la figure 1, l'assise 2 ainsi que le dossier 3 sont solidaire l'un de l'autre au moyen de la biellette 10. Enfin, le siège conforme à l'invention présente également une quatrième biellette 11 qui présente une première extrémité lla montée pivotante au niveau sensiblement de la partie médiane de l'assise 2 et une deuxième extrémité llb la deuxième biellette l'intersection formée deuxième portion 9b de La cinématique véhicule va maintenant qui est montée pivotante au niveau de 9 et plus exactement au niveau de par la première portion 9a et la la biellette 9. de rangement de ce siège arrière de être expliquée au vu des différentes figures 2 à 5. Cette cinématique a pour objet de rabattre le siège arrière 1 du véhicule en direction du siège avant A. La figure 2 représente une vue en réduction de la figure 1 et ne sera pas commentée plus e:n détail dans la description suivante. Lorsque l'utilisateur du véhicule veut rabattre le siège arrière 1 du véhicule vers le siège avant A il commence tout d'abord par agir sur la manette 6 du dossier 3 de manière à déverrouiller le système d'ancrage du pied d'ancrage 4 afin de désolidariser ce pied d'ancrage 4 et donc le dossier 3 du plancher 5 du véhicule. Comme on peut le voir sur la figure 3, le siège arrière 1 peut alors être rabattu vers l'avant par l'utilisateur de telle sorte que la quatrième bielle 11 ou plus particulièrement sa première portion 9a se décolle du plancher 5 du véhicule de manière à suivre le déplacement du pied d'ancrage 4 et du dossier 3 vers le haut du siège du véhicule. Lors de ce déplacement du siège arrière 1 du véhicule les autre biellettes 7, 11 et 10 pivotent également autour de leur liaison pivot de telle sorte que l'assise 2 ou plus particulièrement son extrémité arrière 2b glissent sous l'arrière de l'extrémité inférieure 3b du dossier 3. Dans une étape suivante telle que représentée sur la figure 4, lorsque l'utilisateur agit toujours sur le siège arrière 2 du véhicule, on peut s'apercevoir que la portion arrière 2b de l'assise 2 vient se positionner vers la face avant du dossier 3 du véhicule de telle sorte que l'assise 2 et le dossier 3 tout en restant solidaire par l'intermédiaire de la biellette 10 peuvent avoir un mouvement relatif l'un par rapport à l'autre. Telles que représentées sur cette figure 4, on peut s'apercevoir également que les biellettes 7 et 9 sont toujours montées pivotantes par rapport au plancher 5 au moyen de leur liaison pivot 7b et 9a tout en pivotant au niveau de leur extrémité supérieure 7a et 9b respectivement par rapport à l'assise 2 et au pied d'ancrage 4. Lorsque l'utilisateur continue le mouvement de rabattement du siège arrière 1 vers l'avant du véhicule de manière à offrir un accès place arrière, on peut s'apercevoir que l'ensemble des biellettes continuent leur pivotement de telle sorte que le dessous de l'assise 2 est disposé en regard de la face avant du dossier 3. Dans cette configuration telle que représentée sur la figure 5, l'extrémité inférieure du pied d'ancrage 4 revient en contact avec le plancher du véhicule 5 de telle sorte que l'extrémité supérieure 3a du dossier 3 formée par l'appui-tête ne soit pas située au-dessus de l'extrémité supérieure du siège avant A. Le siège arrière 2 peut être donc mis en accès place arrière par un seul degré de liberté sous l'action d'un utilisateur ce qui permet d'offrir un grand volume de rangement à l'arrière du véhicule. Par ailleurs, selon un second avantage de l'invention, le fait que le siège arrière 2 soit situé à la même hauteur que le siège avant A permet de ne pas gêner la visibilité arrière offerte au conducteur du véhicule. On peut également noter que dans la configuration d'accès en mise en place arrière telle que représenté sur la figure 5, l'extrémité avant 2a de l'assise 2 est également au contact du plancher du véhicule. Cette cinématique offerte par les biellettes 7, 9, 10 et 11 permet donc de mettre le siège arrière facilement en position avant et de même l'utilisateur peut inversement rabattre le siège arrière 2 dans sa position d'utilisation de manière aisée en rabattant simplement le dossier 3 vers l'arrière du véhicule de telle sorte que l'ensemble du siège arrière 2 reprenne sa position d'utilisation tel que représenté sur les figures 4, 3 et 2. Lorsque le siège retrouve sa position d'utilisation telle que représenté sur la figure 2, le pied d'ancrage 4 ou plus exactement son extrémité inférieure peut alors automatiquement se reverrouiller sur le plancher 5 du véhicule de telle manière à offrir un siège arrière près pour l'utilisation.25
Siège arrière (1) pour véhicule automobile comprenant, d'une part, une assise (2) s'étendant entre une extrémité arrière (2b) et une extrémité avant (2a) montée pivotante sur le plancher (5) du véhicule au moyen d'une première bielle (7), et d'autre part, un dossier (3) qui s'étend entre une extrémité supérieure (3a) et une extrémité inférieure (3b) qui est montée pivotante sur le plancher (5) du véhicule au moyen d'une deuxième bielle (9).Le siège (1) comprend en outre une troisième bielle (10) formée d'un seul bras et qui relie de manière pivotante l'extrémité arrière (2b) de l'assise (2) et le dossier (3), ainsi qu'une quatrième bielle (11) qui relie de manière pivotante l'assise (2) et la deuxième bielle (9).
1. Siège arrière (1) pour véhicule automobile comprenant, d'une part, une assise (2) s'étendant entre une extrémité arrière (2b) et une extrémité avant (2a) montée pivotante sur le plancher (5) du véhicule au moyen d'une première bielle (7), et d'autre part, un dossier (3) qui s'étend entre une extrémité supérieure (3a) et une extrémité inférieure (3b) qui est montée pivotante sur le plancher (5) du véhicule au moyen d'une deuxième bielle (9) , caractérisé en ce que le siège (1) comprend en outre une troisième bielle (10) formée d'un seul bras et qui relie de manière pivotante l'extrémité arrière (2b) de l'assise (2) et le dossier (3), ainsi qu'une quatrième bielle (11) qui relie de manière pivotante l'assise (2) et la deuxième bielle (9). 2. Siège selon la 1, dans lequel la troisième bielle (10) relie de manière pivctante l'extrémité arrière (2b) de l'assise (2) à l'extrémité inférieure (3b) du dossier (3). 3. Siège selon l'une ou l'autre des 1 et 2, dans lequel la troisième bielle (10) se présente sensiblement sous la forme d'un arc de cercle. 4. Siège selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la deuxième bielle (9) présente une première portion d'extrémité (9a) montée pivotante par rapport au plancher (5) et qui au contact de ce plancher lors d'une utilisation normale dudit siège, et une deuxième portion d'extrémité (9b) qui est inclinée vers le haut par rapport au plancher, cette deuxième portion d'extrémité (9b) étant montée pivotante sur le dossier (3) du siège. 5. Siège selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la deuxième bielle (9) se présente sensiblement sous la forme d'un V ouvert. 5 10 6. Siège selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quatrième bielle (11) est montée pivotante sensiblement sur la partie médiane de l'assise (2) et sur la partie médiane de la deuxième bielle (9). 7. Siège selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dossier (3) se prolonge vers le bas par un pied d'ancrage (4) au plancher, ce pied d'ancrage (4) pouvant être déverrouillé au moyen d'une manette de commande (6) située sur le dossier (3). 8. Véhicule automobile comprenant un siège arrière (1) Siège arrière pour véhicule automobile selon l'une quelconque des précédentes.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/20,B60N 2/10
FR2888383
A1
APPAREIL DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE DOMESTIQUE
20,070,112
Cette invention concerne des agencements de chauffage domestique, en particulier, des agencements de chauffage électrique dans lesquels une pluralité d'appareils de chauffage électrique qui sont alimentés par le secteur sont commandés par un dispositif de commande du système. De tels systèmes donnent l'impression d'un système de chauffage central dans lequel des radiateurs peuvent être commandés individuellement ou ensemble pour convenir au type de pièce dans laquelle ils sont localisés, mais sont relativement peu chers à installer étant donné qu'ils ne nécessitent pas la présence d'une chaudière centrale ou la plomberie de tuyaux d'eau chaude dans tous les locaux. Dans des systèmes relativement simples, les appareils de chauffage individuel peuvent être prévus avec des thermostats afin de commander la température, et avec une minuterie afin de commander l'heure à laquelle l'appareil de chauffage est allumé ou éteint. Cependant, de tels systèmes souffrent de l'inconvénient selon lequel chaque appareil de chauffage doit être commandé manuellement. Plus récemment, les systèmes de chauffage ont été développés dans lesquels un certain nombre d'appareils de chauffage peuvent être commandés de façon centrale à l'aide d'un dispositif de commande de système qui peut être utilisé pour déterminer leur température et l'heure de fonctionnement. Ainsi, un certain nombre d'appareils de chauffage peuvent être agencés dans différentes zones des locaux qui auront différentes exigences de chauffage. Par exemple, une zone peut comprendre des salons qui peuvent être occupés au cours de la journée tels que des salles de séjour et des salles à manger, tandis qu'une autre zone peut comprendre des chambres à coucher. Des zones supplémentaires peuvent être formées par le hall d'entrée, par la cuisine ou par la salle de bains, et les appareils de chauffage dans n'importe quelle zone peuvent être commandés ensemble. Un exemple d'un tel système est décrit dans le document FR 2 804 237, et utilise un certain nombre de fils "pilotes" pour envoyer des ordres provenant d'un dispositif de commande à des appareils de chauffage individuel, chaque appareil de chauffage étant raccordé à un fil pilote pour la réception des ordres. Cependant, ce système souffre du désavantage selon lequel les fils pilotes sont installés dans des positions fixes et ne peuvent pas être aisément installés ailleurs, avec pour résultat le fait qu'il existe un certain degré de gêne lors de la modification de la disposition ou de la taille de zone dans lequel les appareils de chauffage fonctionnent. Dans tous les cas, le fait que les appareils de chauffage soient commandés par des fils pilotes R. ABrevets\24100A24180-doc - 29 juillet 2005 - 1/10 nécessite que les fils pilotes soient installés dans le bâtiment ce qui implique inévitablement un certain degré de compétence et de travail pour l'installation électrique, et ce qui rend de tels systèmes uniquement appropriés à de nouvelles installations. Par ailleurs, la législation actuelle et présentée impose qu'en fonction du type de l'installation un certain degré de compétence soit nécessaire pour l'installation, avec pour résultat le fait qu'au moins tels que présentés, de nombreux types d'installation ne pourront pas être installés par du personnel non qualifié. Selon la présente invention, on prévoit un agencement de chauffage domestique qui comprend au moins un paquet contenant au moins un appareil de chauffage électrique adapté pour être alimenté par alimentation électrique et comprenant un câble d'alimentation ayant une fiche électrique préinstallée pour permettre le raccordement au secteur, l'appareil de chauffage comprenant un module émetteur/récepteur qui est capable d'être associé à une unité de commande du système et destiné à transmettre des ordres provenant de l'unité de commande du système à d'autres appareils de chauffage électrique et à recevoir des ordres provenant d'un dispositif de commande du système associé à un autre appareil de chauffage. Selon l'invention, certaines formes d'agencements contiendront uniquement l'appareil de chauffage et aucune unité de commande du système, tandis que d'autres formes d'agencements peuvent comprendre une unité de commande du système, l'unité de commande du système étant agencée pour être associée au module émetteur/récepteur, et pour obliger le module émetteur/récepteur à transmettre des instructions à un ou plusieurs autres de ces modules émetteur/récepteur pour permettre à l'unité de commande du système de commander une pluralité d'appareils de chauffage. Si on le souhaite, le dispositif de commande du système peut être conditionné et vendu séparément sans les appareils de chauffage. Ainsi, en fonction des locaux, un ou plusieurs paquets qui contiennent une unité de commande du système peuvent être achetés et installés, généralement un pour chaque zone dans les locaux, si bien que chaque zone peut être commandée indépendamment, et un certain nombre de paquets supplémentaires peuvent être achetés pour l'installation d'appareils de chauffage supplémentaires pour les zones qui sont destinées à être commandées par le dispositif de commande associé à d'autres appareils de chauffage. L'agencement selon la présente invention présente ainsi l'avantage que seul un minimum de compétence électrique est nécessaire de la part de l'acheteur, et l'acheteur peut simplement acheter le nombre approprié d'appareils de chauffage comprenant ou ne comprenant pas de dispositifs de commande du système tel que cela est approprié, en fonction du nombre de zones et de leur taille, ou acheter le nombre approprié de dispositifs de commande et les R.\Brevets\24100\24180.doc - 29 juillet 2005 -1"10 brancher sur secteur afin de construire un système de chauffage pour répondre à ses besoins. Les appareils de chauffage peuvent, au moins dans l'aspect le plus large de l'invention, avoir toute forme quelconque, par exemple, ils peuvent être amovibles ou autres, bien que l'on préfère que les appareils de chauffage soient sous la forme de panneaux chauffants qui sont fixés de façon permanente en position, par exemple sur un mur, si bien que le système donne l'impression d'un système de chauffage central. Le module émetteur/récepteur peut être opérationnel pour transmettre et recevoir des ordres selon l'une quelconque parmi un certain nombre de façons. Par exemple, on peut utiliser des procédés de communication sans fil, par exemple en utilisant une communication par radio fréquence (par exemple de 1 à 100 kHz) ou une communication infrarouge, ou d'autres procédés de communication peuvent être utilisés, par exemple en envoyant les signaux d'ordre par le câblage secteur. Là où les ordres sont envoyés depuis le dispositif de commande du système jusqu'aux appareils de chauffage grâce à une communication sans fil, il est possible pour les appareils de chauffage de recevoir des ordres sans les transmettre, auquel cas l'invention prévoit un agencement de chauffage domestique qui comprend un paquet contenant au moins un appareil de chauffage électrique adapté pour être alimenté par une alimentation électrique et comprenant un câble d'alimentation ayant une fiche électrique préinstallée destinée à permettre un raccordement au secteur, l'appareil de chauffage comprenant un module récepteur qui est capable d'être associé à une unité de commande du système afin de recevoir des ordres provenant du dispositif de commande du système. Les systèmes qui utilisent un câblage secteur pour envoyer les instructions sont préférés du fait qu'ils permettent un plus grand choix de positions des appareils de chauffage étant donné que chaque appareil de chauffage doit, dans tous les cas, être localisé à proximité du secteur, et du fait que le système de communication n'est pas un système en visibilité directe comme dans le cas d'une communication infrarouge ce qui permet aux modules émetteur/récepteur d'être localisés au niveau d'une position discrète sur l'appareil de chauffage, par exemple au niveau de la face arrière de celui-ci en face du mur si bien qu'il n'est pas visible depuis l'intérieur d'une pièce. Chaque appareil de chauffage aura nécessairement un récepteur afin de recevoir les ordres provenant de l'unité de commande du système. Les systèmes, dans lesquels chaque module est également capable de transmettre des signaux, présentent l'avantage que l'unité de commande du système peut être associée à l'un quelconque des appareils de chauffage, et par conséquent permettent au dispositif de commande d'être localisé dans n'importe quelle position dans une zone. Le module émetteur/récepteur peut être formé de façon solidaire avec l'appareil de chauffage ou R.\Brevets\24100\24180 doc 29 juillet 2005 - 3/10 peut être formé séparément de celui-ci et peut y être attaché, par exemple au cours de la fabrication. De façon avantageuse, le module émetteur/récepteur et l'unité de commande du système sont conçus de telle sorte que l'unité de commande peut être physiquement placée dans le module émetteur/récepteur, et en particulier de telle sorte qu'elle peut être simplement retirée manuellement et à nouveau fixée. Il est également possible que l'unité de commande du système, ou l'une quelconque parmi les unités de commande du système, soit capable d'être programmée à distance. Grâce à une telle unité, il serait possible pour le propriétaire d'envoyer des instructions, par exemple grâce à un téléphone mobile, pour régler le système de l0 chauffage avant son arrivée. Une forme d'agencement selon l'invention sera maintenant décrite à titre d'exemple, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue en plan simplifiée des locaux qui sont divisés en deux zones de chauffage et sont prévus avec un agencement de chauffage selon l'invention. la figure 2 est une vue simplifiée sur une plus grande échelle d'un paquet avec un seul appareil de chauffage. En se référant aux dessins annexés, la figure 1 représente, grâce à une vue en plan, des locaux domestiques 1 ou une partie de ceux-ci qui sont divisés en deux zones de chauffage 2 et 4. Ces zones ne doivent pas nécessairement être composées d'une seule pièce, mais peuvent par exemple comprendre chacune un certain nombre de pièces qui sont utilisées pour des usages similaires ou sinon avoir des régimes de chauffage similaires. Par exemple, une zone peut comprendre les salons d'une maison tandis que l'autre peut comprendre les chambres à coucher. Bien sûr, les locaux peuvent contenir plus ou moins de zones, et en effet, selon la présente invention, la taille, le nombre et l'emplacement des différentes zones ne sont pas fixes, mais peuvent être modifiés par l'occupant à différentes heures en fonction de son mode de vie. Par exemple, des chambres à coucher différentes peuvent être assignées à des zones ayant différents régimes de chauffage selon qu'elles sont ou non occupées. Chaque zone, 2 ou 4, contient un certain nombre d'appareils de chauffage électrique 6 à 16 qui sont alimentés par une alimentation électrique fournie par une canalisation circulaire 20 et des câbles individuels 26 à 46 qui vont des prises de courant murales aux appareils de chauffage. Un tel appareil de chauffage 6 à 16 est représenté plus en détail sur la figure 2 dans la forme sous laquelle il est vendu. L'appareil de chauffage, qui est conçu pour être fixé de façon permanente à un mur d'une pièce, est sous la forme d'un panneau 50 ayant une paire de supports 52 et 54 destinés à la fixation à un mur de la pièce, et R. \Brevets \24100\24180.doc - 29 juillet 2005 - 4110 un agencement de régulation 56 de l'appareil de chauffage qui comprend une paire de commandes 58 et 60 de thermostats, par exemple pour la journée et la nuit, et diverses commandes de réglage, par exemple pour un fonctionnement normal, un fonctionnement en journée uniquement, une protection antigel, un réglage de la minuterie et analogues, pour permettre à l'appareil de chauffage d'être commandé lorsqu'il est utilisé isolément. De plus, l'appareil de chauffage comprend un module émetteur/récepteur 64 qui peut être formé de façon solidaire avec le reste de l'appareil de chauffage ou peut être formé séparément et y être raccordable électriquement à l'aide d'un raccordement par prise de courant, et raccordable physiquement de façon facultative à l'aide d'attaches, de vis ou analogues. L'émetteur/récepteur est sous la forme d'un frotteur 66 généralement plat qui peut recevoir une unité de commande du système portative séparée 68 en faisant coulisser l'unité de commande 68 dans le frotteur dans la direction de la flèche jusqu'à ce qu'un connecteur sur l'unité de commande 68 s'assemble avec un connecteur 70 correspondant au niveau de l'extrémité fermée du frotteur 66. Après que l'unité de commande 68 a été insérée dans le frotteur, l'appareil de chauffage est sous le contrôle de l'unité de commande 68 et non des commandes 58, 60 du thermostat manuel et des commandes de réglage 62. Le module émetteur/récepteur est également prévu avec un commutateur 72 qui peut être utilisé pour forcer l'appareil de chauffage à passer sous le contrôle d'un dispositif de commande du système associé à un appareil de chauffage différent lorsque aucun dispositif de commande du système n'est inséré dans le frotteur 66. Ainsi, les appareils de chauffage qui forment n'importe quelle zone des locaux peuvent être placés en mode de montage ou d'installation moyennant quoi le fait de presser les commutateurs 72 d'un certain nombre d'appareils de chauffage placera ces appareils de chauffage sous le contrôle d'un dispositif de commande du système 68 associé à l'un quelconque panni eux. Le fait de répéter l'opération avec les appareils de chauffage des différentes zones permettra aux appareils de chauffage dans tous les locaux d'être commandés par différents dispositifs de commande du système, chaque dispositif de commande étant associé à une zone. L'appareil de chauffage est prévu avec un câble d'alimentation 74 et une fiche 76, de préférence moulés de façon solidaire, si bien qu'il peut être branché dans une prise de courant mural pour un raccordement à la canalisation circulaire. Une fois que les appareils de chauffage ont été raccordés au secteur, l'émetteur/récepteur de l'appareil de chauffage qui est associé au dispositif de commande peut communiquer avec tous les autres appareils de chauffage dans la même zone par l'intermédiaire des lignes du secteur afin de s'assurer qu'ils fonctionnent sous l'ordre du dispositif de commande. L'émetteur/récepteur associé à l'unité de commande du système 68 R.\Brevets'24100\24180 doc - 29 juillet 2005 - 5110 modulera le signal d'ordre provenant de l'unité de commande de manière connue avant d'envoyer les signaux aux câbles secteurs si bien que les fréquences des signaux utilisées par le système sont significativement différentes de la fréquence de puissance de 50 Hz, par exemple dans la plage de 1 kHz à 200 kHz, et sont différentes les unes des autres si bien que seuls les émetteurs/récepteurs des appareils de chauffage sélectionnés, c'est-à-dire les appareils de chauffage dans la même zone, fonctionneront sous les ordres. Par ailleurs, il peut être prévu que le module émetteur/récepteur 64 soit opérationnel pour transmettre des ordres à, ou recevoir des ordres depuis, un autre appareil de chauffage 6 à 16 le long du conducteur sous tension ou neutre des lignes électriques. Enfin, l'appareil de chauffage peut être doublement isolé. R:\Brevets\24100\24180.doc - 20 décembre 2005 - 6/11
Agencement de chauffage domestique comprenant un paquet contenant au moins un appareil de chauffage électrique (6, 8, 10, 14, 16) adapté pour être alimenté par une alimentation électrique et comprenant un câble d'alimentation (74) ayant une fiche électrique préinstallée (76) destinée à permettre le raccordement au secteur. L'appareil de chauffage comprend un module émetteur/récepteur (64) qui est capable d'être associé à une unité de commande du système (68) et destiné à transmettre des ordres provenant de l'unité de commande du système à d'autres appareils de chauffage électrique et à recevoir des ordres provenant d'un dispositif de commande du système associé à un autre appareil de chauffage.Le système présente l'avantage qu'un certain nombre d'appareils de chauffage peuvent être installés dans différentes zones d'un bâtiment, par exemple des salles de séjour, des chambres à coucher, une cuisine etc. et fonctionner essentiellement comme un système de chauffage central, mais sans qu'aucune compétence électrique ne soit nécessaire pour l'installation.
1. Agencement de chauffage domestique qui comprend un paquet contenant au moins un appareil de chauffage électrique (6 à 16) adapté pour être alimenté par une alimentation électrique comprenant un câble d'alimentation (74) ayant une fiche électrique préinstallée (76) destinée à permettre le raccordement au secteur, l'appareil de chauffage (6 à 16) comprenant un module émetteur/récepteur (64) qui est capable d'être associé à une unité de commande du système (68) et destiné à transmettre des ordres provenant de l'unité de commande du système (68) à d'autres appareils de chauffage électrique (6 à 16) et à recevoir des ordres provenant d'un dispositif de commande du système (68) associé à un autre appareil de chauffage (6 à 16). 2. Agencement selon la 1, dans lequel le paquet comprend une unité de commande du système (68), l'unité de commande du système (68) étant agencée pour être associée au module émetteur/récepteur (64) et pour obliger le module émetteur/récepteur (64) à transmettre des instructions à un ou plusieurs autres de ces modules émetteur/récepteur (64) pour permettre à l'unité de commande du système (68) de commander une pluralité d'appareils de chauffage (6 à 16). 3. Agencement selon la 2, dans lequel l'unité de commande du système (68) est agencée pour être reçue dans le module émetteur/récepteur (64). 4. Agencement selon la 2 ou 3, dans lequel l'unité de commande du système (68) est capable d'être programmée, puis reçue dans le module émetteur/récepteur (64). 5. Agencement selon l'une quelconque des 2 à 4, dans 30 lequel l'unité de commande (68) est opérationnelle pour commander le minutage et/ou le réglage thermostatique de l'appareil de chauffage (6 à 16). 6. Agencement selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel l'unité de commande du système (68) est capable d'être programmée à distance. 7. Agencement selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel le module émetteur/récepteur (64) est opérationnel pour transmettre des ordres R:\Brevets\24100\24180.doc - 20 décembre 2005 - 7110 à, ou recevoir des ordres depuis, un autre appareil de chauffage (6 à 16) le long des lignes électriques de secteur. 8. Agencement selon la 7, dans lequel le module émetteur/récepteur (64) est opérationnel pour transmettre des ordres à, ou recevoir des ordres depuis, un autre appareil de chauffage (6 à 16) le long du conducteur sous tension ou neutre des lignes électriques. 9. Agencement selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel le module émetteur/récepteur (64) est opérationnel pour transmettre des ordres à, ou recevoir des ordres depuis, un autre appareil de chauffage (6 à 16) grâce à une transmission sans fil. 10. Agencement selon la 8, dans lequel le module émetteur/récepteur (64) est opérationnel pour transmettre des ordres à, ou recevoir des ordres depuis, un autre appareil de chauffage (6 à 16) grâce à une transmission par radio fréquence. 11. Agencement selon la 9, dans lequel le module émetteur/récepteur (64) est opérationnel pour transmettre des ordres à, ou recevoir des ordres depuis, un autre appareil de chauffage grâce à une transmission par infrarouge. 12. Agencement selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel le module émetteur/récepteur (64) est commuté dans un mode de transmission dans lequel il est obligé de transmettre des ordres grâce à la réception d'une unité de commande du système (68). 13. Agencement selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel l'appareil de chauffage (6 à 16) est doublement isolé. 14. Système de chauffage électrique qui comprend une pluralité d'agencements de chauffage électrique selon l'une quelconque des 1 à 13, dont l'un au moins est selon la 2. 15. Agencement de chauffage domestique qui comprend un paquet contenant au moins un appareil de chauffage électrique (6 à 16) adapté pour être R:1Breveu\24100\24180.doc - 20 décembre 2005 - 8/10 2888383 D alimenté par une alimentation électrique et comprenant un câble d'alimentation (74) ayant une fiche électrique préinstallée (76) destinée à permettre le raccordement au secteur, l'appareil de chauffage (6 à 16) comprenant un module récepteur (64) qui est capable d'être associé à une unité de commande du système (68) pour recevoir des ordres provenant du dispositif de commande du système (68). 16. Procédé de production d'un agencement de chauffage domestique, qui comprend les étapes consistant à former au moins un appareil de chauffage électrique (6 à 16) adapté pour être alimenté par une alimentation électrique et comprenant un Io câble d'alimentation (74) ayant une fiche électrique préinstallée (76) destinée à permettre le raccordement au secteur, l'appareil de chauffage (6 à 16) comprenant un module émetteur/récepteur (64) qui est capable d'être associé à une unité de commande du système (68) et destiné à transmettre les ordres provenant de l'unité de commande du système (68) à d'autres appareils de chauffage électrique (6 à 16) et à recevoir des ordres provenant d'un dispositif de commande du système (68) associé à un autre appareil de chauffage (6 à 16) , et positionner le ou chaque appareil de chauffage (6 à 16) dans un paquet. 17. Procédé selon la 16, comprenant l'étape consistant à prévoir une unité de commande du système (68) dans un paquet, l'unité de commande du système (68) étant agencée pour être associée au module émetteur/récepteur (64), et pour obliger le module émetteur/récepteur (64) à transmettre des instructions à un ou plusieurs autres de ces modules émetteur/récepteur (64) pour permettre à l'unité de commande du système (68) de commander une pluralité d'appareils de chauffage (6 à 16). 18. Procédé selon la 16 ou 17, comprenant l'étape consistant à retirer le ou chaque appareil de chauffage (6 à 16) de son paquet et à l'installer. R:1Brevets\24100\24 180.doc - 20 décembre 2005 - 9/10
G,H
G08,H04,H05
G08C,H04B,H05B
G08C 19,G08C 17,G08C 23,H04B 3,H05B 3
G08C 19/00,G08C 17/02,G08C 23/04,H04B 3/54,H05B 3/00
FR2900202
A1
PROCEDE ET APPAREIL DE COMMANDE POUR GERER UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,071,026
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne selon lequel on exploite le régime du moteur à combustion interne pour surveiller son fonctionnement cor- rect. L'invention concerne également un appareil de commande pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. Etat de la technique Les procédés de gestion de moteur du type défini ci- dessus sont connus et servent notamment à détecter des ratés de combustion ou des fuites du système d'alimentation en carburant. Comme par suite de ratés de combustion et du mauvais conditionnement des gaz d'échappement qui en résulte, des hydrocarbures peuvent s'échapper dans l'environnement, il existe déjà une réglementation né- cessitant la détection des ratés de combustion pendant le fonctionne-ment d'un moteur à combustion interne. Les procédés connus de ce type sont fondés sur la détection d'une réduction brusque de la vitesse de rotation du moteur (régime du moteur) à cause de l'absence d'une combustion dans un cylindre. Pour cela, on vérifie habituellement si le régime du moteur ou sa variation en fonction du temps passe en dessous d'un seuil correspondant obtenu par application. Mais comme toutefois le régime mesuré du moteur à combustion interne ne dépend pas uniquement de la combustion mais en outre de nombreuses autres grandeurs d'influence telles que par exemple les défauts d'une roue phonique mesurant la vitesse de rotation, la torsion du vilebrequin et des vibrations de la ligne de transmission, il est habituel dans les procédés connus de préparer le régime mesuré du moteur de façon à effecteur d'abord les corrections pour compenser les effets énoncés ci-dessus et de surveiller le régime ainsi corrigé pour déceler une brusque réduction de régime. Les valeurs de correction nécessaires pour effectuer la compensation dépendent très fortement du point de fonctionnement du moteur à combustion interne de sorte que pour une plage de fonctionnement importante à surveiller pour le moteur à combustion interne, il faut enregistrer un nombre correspondant de valeurs de correction et le cas échéant, il faut réapprendre ces valeurs de correction pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. Cette façon de procéder est très compliquée et nécessite beaucoup de calculs ; pour cela il lui faut des appareils de commande puissants avec une mémoire suffi- samment grande. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un pro-cédé du type défini ci-dessus pour permettre de surveiller le moteur à combustion interne avec des moyens aussi réduits que possible de fa- çon fiable dans une plage de fonctionnement importante. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé par les étapes suivantes : - on détermine par cylindre, une grandeur caractéristique d'accélération dépendant de l'accélération du moteur entre des temps de travail qui de préférence se suivent directement pour un nombre prédéfini de cylindres considérés, - on sélectionne les grandeurs caractéristiques d'accélération d'un ou plusieurs cylindres à l'aide de critères prédéfinis, et - on modifie une grandeur caractéristique d'erreur prévue pour chaque cylindre considéré, en fonction de la grandeur caractéristique d'accélération associée au cylindre, si l'on a sélectionné une grandeur caractéristique d'accélération associée au cylindre. Selon une caractéristiques avantageuses du procédé, si on obtient la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) comme différence entre les valeurs du régime de deux temps de travail (j-1, j) qui se suivent de préférence directement, on utilise la valeur moyenne du régime (n_j) dans un temps de travail (j) pour former la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j). Selon d'autres caractéristiques avantageuses : - pour l'étape de sélection, on sélectionne les grandeurs caractéristi- ques d'accélération (dn_j) qui dépassent vers le haut ou vers le bas un seuil prédéfini, ou bien on sélectionne seulement un nombre pré- défini de grandeurs caractéristiques d'accélération (dn_j) ayant la valeur la plus petite ou la plus grande, - dans l'étape de modification, on augmente la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre (i) considéré, d'une valeur dépendant de la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) du cylindre considéré (i), sauf si la valeur prévue pour la modification dépasse vers le bas une grandeur prédéfinie. De même dans l'étape de modification, on augmente la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre (i) considéré, d'une valeur dépendant de la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) du cylindre considéré (i) sauf si la valeur prévue pour la modification dépasse vers le haut une grandeur prédéfinie, - pour chaque cylindre considéré (i), on prévoit deux grandeurs caractéristiques d'erreur, - la première grandeur caractéristique d'erreur n'étant modifiée en fonction des grandeurs caractéristiques d'accélération (dn_j) qu'avec des valeurs négatives, et la seconde grandeur caractéristique d'erreur n'étant modifiée en fonction des grandeurs caractéristiques d'accélération (dn_j) qu'avec des valeurs positives. - on diminue ou on augmente périodiquement les grandeurs caractéristiques d'erreur d'une valeur prédéfinie, - on conclut que le fonctionnement d'un cylindre (i) présente une erreur si la ou une grandeur caractéristique d'erreur dépasse un seuil prédéfini vers le haut ou vers le bas. La grandeur caractéristique d'accélération obtenue selon l'invention est une mesure de l'accélération du moteur entre des temps de travail successifs du cylindre considéré du moteur ; cette grandeur peut ainsi servir à apprécier la variation de régime du moteur. Il est particulièrement avantageux de ne pas avoir besoin de déterminer effectivement l'accélération du moteur comme grandeur physique exacte pour avoir la grandeur caractéristique d'accélération. Pour l'exécution du procédé selon l'invention, il suffit bien plus de choisir comme grandeur caractéristique d'accélération une grandeur proportionnelle à la variation du régime du moteur en fonction du temps. Ainsi, déjà pour cette étape du procédé selon l'invention, on peut déterminer la grandeur caractéristique d'accélération, nécessaire avec une mise en oeuvre de moyens particulièrement réduits. Il suffit par exemple d'utiliser comme grandeur caractéristique d'accélération, la différence de deux valeurs du régime du moteur correspondant de préférence à des temps de travail se suivant directement. Ensuite, selon l'invention, on sélectionne une ou plu- sieurs grandeurs caractéristiques d'accélération en appliquant les critères prédéfinis. On utilise ainsi par exemple la possibilité d'une sélection de telles grandeurs caractéristiques d'accélération dont les cylindres correspondants présentent des valeurs d'accélération apparemment grandes ou petites et pour lesquelles il y a une très grande probabilité d'erreur, telle que par exemple une fuite dans le système d'alimentation en carburant ou un raté de combustion par comparaison à un cylindre dont la grandeur caractéristique d'accélération n'est visiblement pas trop grande ou trop petite. Cela signifie que l'étape de sélection des grandeurs caractéristiques d'accélération selon l'invention permet d'identifier les cylindres pour lesquels on présume un défaut. Ensuite, on modifie les grandeurs caractéristiques d'erreur selon l'invention des cylindres ainsi identifiés en fonction des grandeurs caractéristiques d'accélération. Cela permet par exemple pour des valeurs remarquables qui se produisent fréquemment pour les grandeurs caractéristiques d'accélération d'un cylindre, de modifie en continu de manière correspondante la grandeur caractéristique d'erreur jusqu'à ce qu'elle dépasse un seuil prédéfini. Contrairement aux procédés connus, le procédé selon l'invention se caractérise par une détermination particulièrement simple des grandeurs représentant l'accélération du moteur ainsi que par une exploitation également très simple de l'accélération du moteur comme formation ou modification des grandeurs caractéristiques d'erreur. Le procédé selon l'invention ne tient pas compte de valeurs de correction comme cela est nécessaire pour les procédés connus. Cela permet d'implémenter le procédé selon l'invention dans des appareils de commande qui ne disposent que de faibles ressources en puissance de cal-cul et en place de mémoire. Enfin l'invention concerne un programme d'ordinateur, un support de mémoire ou un appareil de commande appliquant le pro- cédé selon l'invention. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure la montre le chronogramme du régime de moteur correspondant au temps de travail d'un cylindre respectif d'un moteur à combustion interne, - la figure lb est un tableau associé au cycle de travail représenté à la figure la du cylindre du moteur à combustion interne, - la figure 2 montre un ordinogramme simplifié correspondant à un mode de réalisation du procédé de l'invention, et - la figure 3 est un schéma par blocs d'un moteur à combustion in-terne selon l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention La figure la montre à titre d'exemple l'évolution du régime n_j du moteur à combustion interne 10 sur plusieurs temps de travail j pour un moteur à combustion interne 10 à six cylindres (voir figure 3). Le régime n_j du moteur est le régime n_j moyen du moteur correspondant à un temps de travail j d'un cylindre. Selon l'invention, en s'appuyant sur les valeurs des régi-mes n_j selon la figure la, on détermine tout d'abord les grandeurs caractéristiques d'accélération dn_j ce qui correspond à l'étape 100 de l'ordinogramme représenté à la figure 2. On détermine de préférence une grandeur caractéristique d'accélération dn_j associée au cylindre d'ordre i. Pour cela, on retranche les valeurs de régime n_j de préférence de deux temps de travail j-1, j qui se suivent directement ; le temps de travail j est associé au cylindre d'ordre i. Une association correspondante des six cylindres i du moteur à combustion interne 10 prise ici à titre d'exemple en fonction des temps de travail j représentés à la figure la est donnée dans le tableau de la figure lb. Par exemple le premier temps de travail (j = 1) tracé à la figure la est exécuté selon le tableau de la figure lb par le troisième (i = 3) des six cylindres du moteur à combustion interne 10. Le second temps de travail (j = 2) qui s'effectue ensuite est réalisé par le 5 quatrième cylindre (i = 4) du moteur à combustion interne 10. On suit de la sorte. Globalement, dans un cycle de travail schématisé à la figure la par la double flèche A pour la grandeur caractéristique d'accélération dn_j d'un cylindre exécutant le temps de travail j, on obtient la différence des valeurs moyennes de régime n_j, n_j-1 du moteur comme suit : dn_ j=(n_ j) -(n_ j-1) Pour les temps de travail (j = 1) au début du cycle A, on obtient comme grandeurs caractéristiques d'accélération dn_ 1 = n_ 1 - n_6. La valeur du régime n_6 correspond au cycle de travail qui précède le cycle de travail A considéré. Dans le présent exemple de réalisation on considère tous les six cylindres du moteur à combustion interne 10. Après avoir dé- terminé 100 (figure 2) les grandeurs caractéristiques d'accélération dn_j de tous les cylindres considérés pour le cycle A (figure la) selon l'invention, dans l'étape 110 (figure 2), on sélectionne certaines grandeurs caractéristiques d'accélération dn_j d'un ou plusieurs cylindres en appliquant des critères prédéfinis. Pour déterminer de tels cylindres du moteur à combustion interne 10 pour lesquels on peut avoir des accélérations de moteur qui apparaissent tout particulièrement, on peut sélectionner les grandeurs caractéristiques d'accélération dans l'étape 110 en utilisant comme critère de ne sélectionner chaque fois que celles des grandeurs caractéristiques d'accélération d'un cycle de travail A considéré dont la valeur est maximale. Cela signifie que dans l'étape 110, on ne sélectionne par exemple que la grandeur caractéristique d'accélération de valeur la plus grande. Cette grandeur caractéristique d'accélération représente l'accélération la plus grande du moteur dans le cycle de travail A ; elle est combinée par le tableau d'association de la figure lb au cylindre du moteur à combustion interne qui a engendré cette accélération par exemple à cause d'une fuite au niveau d'un injecteur et de la quantité de carburant importante introduite alors dans la chambre de combustion. Après la sélection 110 de la grandeur caractéristique d'accélération, maximale, selon l'invention on modifie une grandeur caractéristique d'erreur à l'étape 120 de l'ordinogramme de la figure 2. Pour pouvoir distinguer celui des six cylindres du moteur à combustion interne 10 qui a produit la plus grande grandeur caractéristique d'accélération, sélectionnée, on attribue une grandeur caractéristique d'erreur, propre à chaque cylindre. Dans l'étape 120 du procédé selon l'invention, on modifie ainsi la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre dont la grandeur caractéristique d'accélération a été sélectionnée préalablement dans l'étape 110. On peut faire la modification 120 par exemple en modifiant la grandeur caractéristique d'erreur correspondante, notamment en l'augmentant par exemple en ajoutant la valeur de la grandeur caractéristique d'accélération sélectionnée ou une valeur proportionnelle à celle-ci. Si dans les cycles de travail considérés ensuite, on a pour un cycle de travail, pour le même cylindre de nouveau des valeurs de grandeurs remarquables pour l'accélération du moteur et ainsi des va-leurs importantes correspondantes de la grandeur caractéristique d'ac-célération, on effectue également dans ces cycles de travail futurs, selon l'étape 120, une augmentation de la grandeur caractéristique d'erreur de sorte que la valeur de la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre concerné augmente en continu. Dès que la grandeur caractéristique d'erreur d'un cylin- dre dépasse un seuil prédéfini, l'appareil de commande 20 qu gère le moteur à combustion interne 10 (voir figure 3) permet d'exécuter le pro-cédé selon l'invention et d'enregistrer une erreur dans la mémoire d'erreur prévue à cet effet. Cette mémoire n'est pas représentée à la figure 3. Pour éviter la mise en évidence d'erreurs sporadiques engendrées par exemple par les tolérances des composants concernés ou par des imprécisions de mesure ou d'éventuelles détections erronées pour la saisie du régime du moteur et des accélérations également remarquables du moteur, provoquées ou simulées, on peut de nouveau diminuer une grandeur caractéristique d'erreur, de préférence en la di- 20 minuant périodiquement. Si la sélection des grandeurs caractéristiques d'accélération, remarquables, comme décrit ci-dessus est faite pour chaque cycle de travail A du moteur à combustion interne 10, on peut également avoir par exemple après chaque cycle de travail A une dimi- nution correspondante des grandeurs caractéristiques d'erreur. On peut également envisager de diminuer les grandeurs caractéristiques d'erreur à des intervalles importants par exemple après chaque dixième cycle de travail A. Pour tenir compte d'accélérations quasi stationnaires du moteur c'est-à-dire pour un régime de moteur qui augmente en continu, il peut être avantageux de corriger les grandeurs caractéristiques d'accélération avant l'étape de sélection 110. La correction peut se faire par exemple en retranchant la grandeur caractéristique d'accélération prise en moyenne sur le cycle de travail A considéré. 1 j=6 dn_j 6 i=1 Cela signifie qu'au lieu de considérer des grandeurs caractéristiques d'accélération dn~j on considère les grandeurs caractéristiques d'accélération corrigées pour les étapes de procédé suivantes 110, 120 à savoir : 1 J-6 dn'_j=dn_j--•Ldn_j 6 j-1 Selon un autre mode de réalisation du procédé de l'invention, il est possible d'associer à chaque cylindre du moteur à combustion interne 10, deux grandeurs caractéristiques d'erreur différentes. Dans ce cas, on ne modifie la première grandeur caractéristique 25 d'erreur qu'avec des valeurs négatives en fonction des grandeurs caractéristiques d'accélération dn~j ; on ne modifie qu'avec des valeurs positives la seconde grandeur caractéristique d'erreur en fonction des grandeurs caractéristiques d'accélération dnj. Cela permet de traiter séparément en fonction du signe 30 algébrique, les valeurs remarquables de l'accélération du moteur et de distinguer par exemple des ratés de combustion correspondant à une réduction de la vitesse de rotation du moteur et des fuites au niveau d'un injecteur et se traduisant par une augmentation de la vitesse de rotation du moteur. Selon ce mode de réalisation préférentiel du procédé de l'invention, dans le cadre de l'étape de sélection 110, on peut exploiter par exemple une grandeur caractéristique d'accélération maximale pro-duite par exemple pendant le cycle de travail A considéré (figure 1 a) de même que les grandeurs caractéristiques d'accélération minimales pro-duites pendant le même cycle de travail, et les additionner ou de façon générale les utiliser dans l'étape de modification 120, pour modifier le cas échéant une grandeur caractéristique d'erreur correspondante. Le traitement des grandeurs caractéristiques d'accélération peut se faire en conservant le signe algébrique c'est-à-dire que pour des différences négatives de vitesse de rotation qui correspondent à un ralentissement de la vitesse de rotation du moteur, les grandeurs ca- ractéristiques d'erreur correspondantes peuvent également prendre des valeurs négatives et en cas de dépassement vers le bas d'un seuil minimum prédéfini, cela peut se traduire par une détection d'erreur. En va-riante, on peut également ne prendre en compte que l'amplitude des différences de régime, négatives et modifier les grandeurs caractéristi- ques d'erreur correspondantes de la même manière que pour les différences positives de vitesse de rotation. Selon le mode de calcul, on aura des seuils ou des comparaisons de valeurs de seuil correspondantes pour les grandeurs caractéristiques d'erreur. Selon un autre mode de réalisation très avantageux du procédé de l'invention, il est possible de fixer les critères pour la sélection 110 des plus grandes caractéristiques d'accélération pour sélectionner par exemple les deux valeurs les plus grandes ou tout autre nombre prédéfini de plus grandes caractéristiques d'accélération, ou mêmes les plus petites. Cela permet au cours d'un unique cycle de tra- vail A de prendre en compte les accélérations remarquables du moteur occasionnées par plusieurs cylindres pour former les grandeurs caractéristiques d'erreur correspondantes de ces cylindres. De façon générale, il est également possible de n'utiliser le procédé selon l'invention que pour une partie des six cylindres du moteur à combustion interne 10. Cela est par exemple intéressant si pour un certain cylindre on a déjà constaté préalablement un défaut ou si un tel défaut a déjà été enregistré qui rend superflue l'application du procédé selon l'invention à ce cylindre. En outre, il est possible d'exclure un tel cylindre de l'exécution du procédé selon l'invention lorsque pour ce cylindre la grandeur caractéristique d'erreur a préalablement dépassé vers le haut ou vers le bas un seuil donné c'est-à-dire si pour ce cylindre, on a déjà décelé préalablement une erreur par exemple concernant une fuite d'un injecteur ou un raté de combustion. Cela permet de diminuer entre autres le nombre de cylindres à prendre en compte pour la sélection selon l'étape 110, et le cas échéant d'identifier plus rapidement les autres cylindres fonctionnant avec des défauts. De plus, il est possible dès que l'on a détecté un défaut ou une erreur d'un certain cylindre, de remettre à niveau les grandeurs 15 caractéristiques d'erreur de tous les cylindres considérés. Selon un autre développement avantageux du procédé de l'invention, on peut ne pas effectuer la modification 120 de la grandeur caractéristique d'erreur de ce cylindre si la grandeur caractéristique d'accélération utilisée pour la modification a dépassé vers le bas ou vers 20 le haut une valeur minimale prédéfinie. Cela tient compte du fait que pour le moteur à combustion interne 10, on peut également avoir des variations de vitesse de rotation non provoquées par des ratés de combustion ou une fuite au niveau de l'injection de carburant. De telles variations de vitesse de rotation peuvent par exemple être occasionnées 25 par des tolérances du système d'injection ou des causes analogues, et on les exclut de la détection d'erreur proprement dite par un choix approprié de la valeur minimale selon le présent mode de réalisation ; cela augmente la précision du procédé. Il est particulièrement avantageux dans l'application du 30 procédé de l'invention, contrairement aux procédés habituels, de ne pas avoir à calculer l'accélération effective du moteur. Il suffit en revanche de fournir une mesure de l'accélération du moteur sous la forme de la grandeur caractéristique d'accélération telle que décrite et qui est par exemple proportionnelle à l'accélération du moteur. La grandeur carac- 35 téristique d'accélération peut se former dans le cas le plus simple, comme déjà décrit par la différence entre le régime moyen du moteur dans deux cycles de travail successifs. Il est en outre possible de ne pas utiliser de régime moyen n_j du moteur (figure la) mais des valeurs discrètes, sélectionnées du régime du moteur correspondant à un instant fixe de chaque cycle de travail pour former une différence chaque fois suivant le temps de travail j considéré. A la place du régime du moteur, on pourrait également utiliser une grandeur représentant le régime du moteur comme par exemple le nombre d'impulsions fournies par un capteur de rotation pour former la grandeur caractéristique d'accélération. Comme le procédé selon l'invention ne nécessite pas de correction du régime du moteur mesuré, selon le point de fonctionne-ment, le traitement ou l'exécution des étapes du procédé se font avec très peu de ressources de l'appareil de commande 20. En particulier, pour la puissance de calcul et la mémoire d'une unité de calcul équipant l'appareil de commande 20, par comparaison aux procédés connus utilisant le point de fonctionnement, l'application de la présente invention offre des économies. Le procédé selon l'invention peut être par exemple réalisé sous la forme d'un programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémoire ou une mémoire de programme de l'appareil de commande 20. Un autre avantage du procédé de l'invention est son application dans toutes les plages de fonctionnement du moteur à corn- bustion interne 10 sans avoir à disposer de valeurs de compensation mesurées ou apprises préalablement pour le régime mesuré du moteur ou des informations analogues. Contrairement aux procédés connus, selon lesquels on utilise une simple décision s'appuyant sur un seuil pour constater qu'il y a un raté de combustion, directement à la fin d'un temps de travail déterminé, par exemple en fonction de la variation du régime du moteur dans le temps de travail ou par rapport au temps de travail précédent, le procédé selon l'invention offre une précision plus élevée car la modification pas à pas 120 des grandeurs caractéristiques d'erreur sur plu- sieurs cycles de travail A implique la prise en compte de la qualité d'un signal de régime de moteur qui peut être très différente suivant le point de fonctionnement du moteur à combustion interne 10. Aux charges élevées pour lesquelles en cas d'erreur comme par exemple en cas de raté de combustion on aura une ten- dance de variation dans le temps plus importante du régime du moteur que pour de petites charges, on reconnaîtra très rapidement grâce au procédé de l'invention les erreurs ou défauts par exemple en quelques cycles de travail seulement. Pour les faibles charges et les variations faibles qui en résultent, dans le temps du régime du moteur, en cas d'erreur, la détection des erreurs durera plus longtemps à cause de la plus mauvaise qualité des signaux car la grandeur caractéristique d'erreur, correspondante devra être modifiée sur un plus grand nombre de cycles de travail pour permettre une détection d'erreur. Toutefois, même pour les faibles 15 charges, on aura une précision plus élevée que celle fournie par les pro-cédés habituels dans lesquels pour adapter la simple décision par rapport à un seuil, il faut se décaler sur un autre point de fonctionnement du moteur à combustion interne en fonction du seuil, et la détection doit ainsi être réglée d'une manière inutilement sensible ; ainsi par 20 exemple à cause d'autres influences dépendant notamment du point de fonctionnement, on aura des erreurs plus fréquentes bien qu'en réalité il n'y ait aucun cas de défaut ou d'erreur. 25
Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) selon lequel on exploite le régime du moteur à combustion interne (10) pour surveiller son fonctionnement correct,par les étapes suivantes :- on détermine (100) par cylindres (i), une grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) dépendant de l'accélération du moteur entre des temps de travail (j-1, j) qui de préférence se suivent directement pour un nombre prédéfini de cylindres considérés (i),- on sélectionne (110) les grandeurs caractéristiques d'accélération (dn_j) d'un ou plusieurs cylindres (i) à l'aide de critères prédéfinis, et- on modifie (120) une grandeur caractéristique d'erreur prévue pour chaque cylindre (i) considéré, en fonction de la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) associée au cylindre (i), si l'on a sélectionné une grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) associée au cylindre (i).
1 ) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) selon le-quel on exploite le régime du moteur à combustion interne (10) pour surveiller son fonctionnement correct, caractérisé par les étapes suivantes : - on détermine (100) par cylindre (i), une grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) dépendant de l'accélération du moteur entre des temps de travail (j-1, j), qui de préférence se suivent directement pour un nombre prédéfini de cylindres considérés (i), - on sélectionne (110) les grandeurs caractéristiques d'accélération (dn_j) d'un ou plusieurs cylindres (i) à l'aide de critères prédéfinis, - on modifie (120) une grandeur caractéristique d'erreur prévue pour chaque cylindre (i) considéré, en fonction de la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) associée au cylindre (i), si l'on a sélectionné une grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) associée au cylindre (i). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on obtient la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j) comme différence entre les valeurs du régime de deux temps de travail (j-1, j) qui se suivent de préférence directement. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on utilise la valeur moyenne du régime (n_j) dans un temps de travail (j) pour former la grandeur caractéristique d'accélération (dn_j). 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour l'étape de sélection (110), on sélectionne les grandeurs caractéristiques d'accélération (dn_j) qui dépassent vers le haut ou vers le bas un seuil prédéfini. 5 ) Procédé selon la 1,caractérisé en ce que dans l'étape de sélection (110), on sélectionne seulement un nombre prédéfini de grandeurs caractéristiques d'accélération (dnj) ayant la valeur la plus petite ou la plus grande. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape de modification (120), on augmente la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre (i) considéré, d'une valeur dépendant de la 10 grandeur caractéristique d'accélération (dnj) du cylindre considéré (i). 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape de modification (120), on diminue la grandeur caractéristi-15 que d'erreur du cylindre (i) considéré, d'une valeur dépendant de la grandeur caractéristique d'accélération (dnj) du cylindre considéré (i). 8 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu' 20 on ne modifie pas la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre con-sidéré (i) si la valeur prévue pour la modification dépasse vers le le bas une grandeur prédéfinie. 9 ) Procédé selon la 7, 25 caractérisé en ce qu' on ne modifie pas la grandeur caractéristique d'erreur du cylindre con-sidéré (i) si la valeur prévue pour la modification dépasse vers le haut une grandeur prédéfinie. 30 10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour chaque cylindre considéré (i), on prévoit deux grandeurs caractéristiques d'erreur, la première grandeur caractéristique d'erreur n'étant modifiée en fonc-35 tion des grandeurs caractéristiques d'accélération (dnj) qu'avec desvaleurs négatives, et la seconde grandeur caractéristique d'erreur n'étant modifiée en fonction des grandeurs caractéristiques d'accélération (dn,j) qu'avec des valeurs positives. 11 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on diminue ou on augmente périodiquement les grandeurs caractéristiques d'erreur d'une valeur prédéfinie. 12 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on conclut que le fonctionnement d'un cylindre (i) présente une erreur si la ou une grandeur caractéristique d'erreur dépasse un seuil prédéfini vers le haut. 13 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on conclut que le fonctionnement d'un cylindre (i) présente une erreur si la ou une grandeur caractéristique d'erreur qui lui est associée dé-20 passe un seuil prédéfini vers le bas. 14 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on ne prend en compte que des cylindres déterminés (i) du moteur à 25 combustion interne (10), notamment les cylindres (i) pour lesquels on n'a pas conclu précédemment à l'existence d'une erreur. 15 ) Support de mémoire pour un appareil de commande (20), caractérisé en ce qu' 30 il contient l'enregistrement d'un programme d'ordinateur mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 14. 16 ) Appareil de commande (20), caractérisé en ce qu'il est configuré pour appliquer un procédé selon l'une quelconque des 1 à 14.5
F,G
F02,G01
F02D,G01M
F02D 41,G01M 99
F02D 41/22,G01M 99/00
FR2901701
A1
COMPOSTIONS COMPRENANT AU MOINS UN DERIVE DE L'ACIDE NAPHTOIQUE ET AU MOINS UN AGENT FILMOGENE, LEURS PROCEDES DE PREPARATION, ET LEURS UTILISATIONS
20,071,207
La présente invention se rapporte à des compositions pour application topique, des procédés de préparation de telles compositions, et leurs utilisations en tant que produits cosmétiques ou pharmaceutiques, lesdites compositions étant destinées, en particulier, au traitement de l'acné. L'acné est une pathologie multifactorielle fréquente qui atteint la peau riche en glandes sébacées (visage, région scapulaire, bras et régions intertrigineuses). Elle est la plus fréquente des dermatoses. Les cinq facteurs pathogéniques suivants jouent un rôle déterminant dans la constitution de l'acné : 1. la prédisposition génétique; 2. la surproduction de sébum (séborrhée); 3. les androgènes; 4. les troubles de la kératinisation folliculaire (comédogenèse); et 5. la colonisation bactérienne et les facteurs inflammatoires. Il existe plusieurs formes d'acnés, ayant toutes en commun l'atteinte des follicules pilosébacés. On peut citer notamment, l'acné conglobata, l'acné chéloïde de la nuque, l'acné médicamenteuse, l'acné miliaire récidivante, l'acné nécrotique, l'acné neonatorum, l'acné prémenstruelle, l'acné professionnelle, l'acné rosacée, l'acné sénile, l'acné solaire, et l'acné vulgaire. L'acné vulgaire, appelée également acné juvénile polymorphe, est la plus courante. Elle comprend quatre stades, mais le passage par tous les stades n'est pas obligatoire : - Le stade 1 correspond à l'acné comédonienne caractérisée par un grand nombre de comédons ouverts et/ou fermés, et de microkystes. - Le stade 2, ou acné papulopustuleuse, est de gravité légère à modérée. Elle est caractérisée par la présence de comédons ouverts et/ou fermés, de microkystes, mais également de papules rouges et de pustules. Elle touche principalement le visage et laisse peu de cicatrices. - Le stade 3, ou acné papulocomédonienne, est plus grave et s'étend au dos, au thorax et aux épaules. Elle est accompagnée d'un plus grand nombre de cicatrices. - Le stade 4, ou acné nodulokystique, s'accompagne de nombreuses cicatrices. Elle présente des nodules ainsi que des pustules volumineuses violacées et douloureuses. Les différentes formes d'acné décrites précédemment peuvent être traitées par des actifs tels que les anti-séborrhéiques et les anti-infectieux, par exemple le peroxyde de benzoyle (notamment le produit Eclaran commercialisé par la société Pierre Fabre), par des rétinoïdes tels que la trétinoïne (notamment le produit Retacnyl commercialisé par la société Galderma) ou l'isotrétinoïne (produit Roaccutane commercialisé par les Laboratoires Roche), ou par des dérivés d'acide naphtoïque. Les dérivés d'acide naphtoïque tels que notamment l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-méthoxyphényl]-2-naphtôique), communément appelé adapalène (produit Differine commercialisé par la société Galderma), sont largement décrits et reconnus comme des principes actifs aussi efficaces que la trétinoïne pour le traitement de l'acné. L'adapalène présente en outre l'avantage de provoquer moins d'effets secondaires, tels des phénomènes d'irritation, d'assèchement de la peau ou d'intolérance, que les autres actifs décrits précédemment, ce qui en fait un produit de choix. Cependant, l'homme de l'art cherche en permanence à améliorer l'efficacité et la tolérance des compositions contenant ce type d'actif. Une des solutions pour améliorer l'efficacité est d'augmenter les quantités d'actifs présents dans la composition ou d'augmenter les durées de traitement. De telles modifications entraînent généralement une augmentation de l'irritation induite. C'est pourquoi il est nécessaire de réaliser des compositions pouvant encore améliorer la tolérance des principes actifs. Un problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser des compositions stables et moins irritantes que celles de l'art antérieur. De telles compositions doivent de plus favoriser la pénétration topique du principe actif sous forme dispersée. Il se trouve que la demanderesse a mis en évidence de manière surprenante que des ingrédients connus pour conférer à une composition un effet 35 filmogène peuvent également améliorer la tolérance de principes actifs irritants, tels que les actifs antiûacnéiques et notamment les dérivés de l'acide naphtoïque, tel l'adapalène. Ainsi, un des buts de la présente invention est de proposer une 5 composition pour application topique particulièrement efficace, comprenant un dérivé d'acide naphtoïque, sans présenter d'effet manifestement irritant empêchant son utilisation à plus ou moins long terme par le sujet. L'invention a pour premier objet une composition pour application topique 10 comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé de l'acide naphtoïque et au moins un agent filmogène, ledit dérivé d'acide naphtoïque étant sous une forme dispersée dans ladite composition. Par actif sous forme dispersée selon l'invention, on entend un principe 15 actif sous forme de particules solides, mises en suspension dans un véhicule donné. De telles particules ont notamment une taille supérieure à 10 pm. Elle a pour deuxième objet un procédé de préparation d'une composition pour application topique, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape de mélange 20 d'un véhicule physiologiquement acceptable comprenant au moins un dérivé de l'acide naphtoïque avec au moins un agent filmogène, ledit dérivé d'acide naphtoïque étant sous une forme dispersée dans ladite composition. Par véhicule physiologiquement acceptable, on entend un véhicule compatible avec la peau, les muqueuses et/ou les phanères. 25 Enfin, elle a pour troisième objet l'utilisation d'une composition telle que décrite ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement et/ou à la prévention des affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération cellulaire, et 30 notamment pour prévenir et/ou traiter les acnés comédoniennes, vulgaires, papulocomédoniennes, nodulokystiques, les acnés polymorphes, les acnés rosacées, les acnés, conglobata, les acnés séniles, ou encore les acnés secondaires telles que l'acné solaire, médicamenteuse ou professionnelle. Lorsqu'une composition comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins_ un dérivé de l'acide naphtoïque et au moins un agent filmogène, ledit dérivé d'acide naphtoïque étant sous une forme dispersée dans ladite composition, elle présente une très bonne tolérance sans modifier la quantité d'actif ayant pénétré dans peau. La composition selon l'invention comprend au moins un dérivé de l'acide naphtoïque et au moins un agent filmogène. L'acide naphtoïque est un composé de formule : HO Par dérivé de l'acide naphtoïque, on entend les composés de formule (I): O OH où R représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical alkyle, ramifié ou non, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone ou un radical cycloaliphatique substitué ou non. 20 Par radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, on entend de préférence les radicaux méthyle, éthyle, propyle et butyle. Par radical alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone, on entend de préférence les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, butoxy, hexyloxy et décyloxy. Par radical cycloaliphatique, on entend de préférence les radicaux mono ou polycyclique tel que le radical methyl-1 cyclohexyle ou le radical 1-adamantyle. Parmi les dérivés de l'acide naphtoïque susceptibles d'entrer dans les compositions selon l'invention, on choisira avantageusement l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2-naphtoïque (adapalène), l'acide 6-[3-(1- adamantyl)-4-hydroxyphenyl]-2-naphtoïque, l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4- decyloxyphenyl]-2-naphtoïque et l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-hexyloxyphenyl]-2- naphtoïque. Les dérivés de l'acide naphtoïque précités se présentent généralement sous une forme dispersée dans la composition selon l'invention. Les dérivés de l'acide naphtoïque insolubles sont ainsi répartis de façon homogène dans la composition selon l'invention. Dans les compositions selon l'invention, les dérivés de l'acide naphtoïque sont utilisés à des concentrations inférieures ou égales à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence sont comprises entre 0,001% et 10% en poids par rapport au poids total de la composition et, préférentiellement entre 0,01% et 5%, plus préférentiellement, entre 0,05% et 2%, et tout préférentiellement de 0,1% à 0,3% en poids par rapport au poids total de la composition. Dans l'ensemble du présent texte, à moins qu'il ne soit spécifié autrement, il est entendu que lorsque des intervalles de concentrations sont donnés, ils incluent les bornes supérieures et inférieures dudit intervalle. De façon avantageuse, le dérivé de l'acide naphtoïque utilisé dans les compositions selon l'invention est l'adapalène. La concentration de l'adapalène utilisée dans la composition selon l'invention est alors comprise entre 0,01% et 0,5%, plus préférentiellement entre 0,1% et 0,3%, en particulier à une concentration d'environ 0,1% ou à une concentration d'environ 0,3%. La composition selon l'invention comprend en outre au moins un agent filmogène. Par agent filmogène, on entend un polymère hydrophile de masse moléculaire au moins supérieure à 10000, qui, lors de l'application sur la peau, forme un film. La demanderesse a mis en évidence que ces agents filmogènes, outre des propriétés gélifiantes, confèrent une meilleure tolérance à la composition les contenant. A titre d'exemple non limitatif d'agents filmogènes, on peut citer les polyvinylpyrrolidones hydrosolubles soit la povidone comme les Kollidon et les dérivés acétates de vinyle comme la copovidone, les polysaccharides, les alcools polyvinyliques, les celluloses et dérivés, les polymères cyanoacryliques ou encore les polyacrylamides, les copolymères acryliques, acryliques/méthacryliques et polyméthacrylate/butylacrylate, acrylique/acrylate. L'agent filmogène hydrosoluble utilisé selon l'invention peut être d'origine naturelle, comme le hyaluronate de sodium. Parmi les polyvinylpyrrolidones et dérivés, on peut citer le poly-1-vinyl-2-pyrrolidone, encore appelé povidone, ou le copolymère polyvinylpyrrolidone/vinyl actétate, encore appelé copovidone, comme le Kollidon VA64. Comme exemple de polysâccharides, on peut citer les celluloses et dérivés comme la carboxyméthylcellulose ou encore l' hydroxypropylcellulose, l'hydroxyéthylcellulose. Parmi les autres polysaccharides, on peut également citer les gommes comme la gomme xanthane, la gomme guar, la gomme karaya, les gommes carrhagénanes, les pectines, le hyaluronate de sodium. De façon préférentielle, l'agent filmogène hydrosoluble, selon l'invention est choisi parmi les polyvinylpyrrolidones et leurs copolymères solubles, comme par exemple la copovidone et parmi les polysaccharides comme le hyaluronate de sodium. Dans les compositions selon l'invention, les agents filmogènes sont utilisés à des concentrations inférieures ou égales à 20%, de préférence comprises entre 0,5% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition et, plus préférentiellement, comprises entre 1% et 10% et en particulier 2%, 4%, ou 6%. La présence d'au moins un agent filmogène permet d'améliorer la tolérance et présente donc un effet particulièrement intéressant dans le cas des formulations comprenant de l'adapalène. En effet, les dérivés d'acide naphtoïque peuvent être irritants et présenter une action desséchante sur la peau. Il est donc intéressant de diminuer l'irritation induite afin de pouvoir augmenter les doses. Les compositions de la présente invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique, notamment sous forme de dispersions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type lotion, de gels aqueux, anhydres ou lipophiles, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (HIE) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-liquide ou solide du type crème, gel-crème ou pommade ou encore de micro émulsions, de micro capsules, de micro particules ou de dispersions vésiculaires de type ionique etlou non ionique. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous 20 forme de lotions, de gels-crèmes, de gels ou de crèmes, et plus préférentiellement sous la forme de gels. L'homme du métier veillera à choisir les excipients constituant les compositions selon l'invention en fonction de la forme galénique souhaitée et de 25 manière à ce que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention soient respectées. La composition selon l'invention peut en outre notamment comprendre un ou plusieurs des ingrédients suivants : 30 a) un ou plusieurs agents gélifiants ou agents de suspension, b) un ou plusieurs agents chélatants, c) un ou plusieurs agents émollients ; d) un ou plusieurs agents mouillants, e) un ou plusieurs agents conservateurs. 35 A titre d'exemple non limitatif de gélifiants ou agents de suspension pouvant entrer dans les compositions selon l'invention, on peut citer les carbomers vendus sous le nom générique de Carbopol , les carbomers dits non sensibles aux électrolytes, vendus sous le nom d'Ultrez 100 ou de Carbopol ETDO par la société BF Goodrich, les polysaccharides avec à titre d'exemples non limitatifs la gomme de xanthane telle que le Keltrol T vendu par la société Kelco, la gomme guar, les chitosans, la cellulose et ses dérivés tel que l'hydroxyéthylcellulose, en particulier, le produit vendu sous le nom de Natrosol HHX 250 par la société Aqualon, et le copolymère d'acrylamide de sodium et d'acrylamino-2-méthylpropane sulphonate en dispersion à 40% dans l'isohéxadécane et le polysorbate 80 vendu sous le nom de Simulgel 600 par la société Seppic. A titre de gélifiant préféré, on peut citer les carbomers vendus notamment sous les noms Carbopol 974P NF et Carbopol 980 NF. Parmi les agents chélatants, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs l'acide éthylène diamine tetraacétique (EDTA), l'acide diéthylène triamine pentaacétique (DTPA), l'acide éthylène diamine-di (0-hydroxyphényl acétique) (EDDHA), l'acide hydroxy-2-éthylène diamine triacétique (HEDTA), l'acide éthyldiamine-di (O-hydroxy-p-méthyl phényl) acétique (EDDHMA) et l'acide éthylène diamine-di (5-carboxy-2-hydroxyphényl) acétique (EDDCHA). A titre d'agent chélatant préféré, on peut citer l'acide éthylène diamine tetraacétique (EDTA) vendu notamment sous le nom Titriplex Ill . Parmi les agents émollients qui ont pour rôle d'hydrater la peau et de faciliter l'application de la formulation, on utilise préférentiellement, sans que cette liste soit limitative, des composés tels que la glycérine, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le propylène glycol dipélargonate, le lauroglycol, seuls ou en mélange. A titre d'agent émollient préféré, on peut citer le propylène glycol. Parmi les agents mouillants qui ont pour rôle de diminuer la tension superficielle et de permettre un plus grand étalement du liquide, on utilise préférentiellement, sans que cette liste soit limitative, des composés tels que les Pluronics type L44NF vendus par BASF ; les synperonics type PE/L62 et PE/L44 vendus par Uniquema. Parmi les agents conservateurs, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs l'acide benzoïque et ses dérivés avec l'alcool benzylique, le chlorure de benzalkonium, le benzoate de sodium, le bronopol, la chlorhexidine, le chlorocrésol et ses dérivés, l'alcool éthylique, l'alcool phénéthylique, le phénoxyéthanol, le sorbate de potassium, la diazolidinylurée, les parabènes tels que le propyl parabène ou le méthyl parabène, pris seuls ou en mélanges. A titre d'agent conservateur préféré, on peut citer les parabènes, le phénoxyéthanol ou le chlorure de benzalkonium, pris seuls ou en mélange. La composition selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs émulsionnants. Les émulsionnants tensio-actifs sont des composés amphiphiles qui possèdent une partie hydrophobe ayant une affinité pour l'huile et une partie hydrophile ayant une affinité pour l'eau créant ainsi un lien entre les deux phases. Les émulsionnants ioniques ou non ioniques stabilisent donc les émulsions huile/eau en s'adsorbant à l'interface et en formant des couches lamellaires de cristaux liquides. Le pouvoir émulsionnant des tensio-actifs non-ioniques est étroitement lié à la polarité de la molécule. Cette polarité est définie par le HLB (Balance Hydrophile/Lipophile). Une HLB élevée indique que la fraction hydrophile est prédominante, et, à l'inverse, une faible HLB indique que la partie lipophile est prédominante. Par exemple, des valeurs de HLB supérieures à environ 10 correspondent à des tensioactifs hydrophiles. Les tensioactifs peuvent être classés, selon leur structure, sous les termes génériques "ioniques" (anioniques, cationiques, amphotères) ou "non ioniques". Les tensioactifs non ioniques sont des tensioactifs qui ne se dissocient pas en ions dans l'eau et sont donc insensibles aux variations de pH. 30 35 De préférence, on utilisera, en tant que système émulsionnant un ou plusieurs couples "tensioactif non ionique de haute HLB" / "tensioactif non ionique de faible HLB", il pourra en particulier s'agir d'un système émulsionnant non ionique comprenant au moins un tensioactif non ionique présentant une HLB supérieure à environ 10 et au moins un tensioactif non ionique présentant une HLB inférieure à environ 10. Le ratio de chacun des deux tensioactifs formant le couple précité est déterminé le plus souvent par le calcul de la HLB requise de la phase grasse 10 utilisée. A titre d'émulsifiants préférés on peut citer des émulsifiants hydrophiles de type Tween 80, Glyceryl Monostearate & POE Stearate vendu sous le nom Arlacel 165FL par la société Uniquema, les copolyéthers vendus sous le nom de Synperonics type PEIF68 par Uniquema; des émulsifiants lipophiles de type Glucate 15 SS et Glucamate SSE, Polyoxyethylene (21) Stearyl Ether vendu sous le nom Brij721 par la société Uniquema. On peut citer également des tensioactifs non ioniques présentant une HLB élevée, les esters de sorbitan tels que le POE(20) sorbitan monooléate, vendu sous le nom de Tween 80 (HLB=15) ; le POE(20) sorbitan monostéarate vendu sous le nom de Tween 60 (HLB=14.9) ; les éthers 20 d'alcools gras tels que le POE (21) stéaryl ether (HLB= 15.5), ou le ceteareth 20 vendu sous le nom de Eumulgin B2 par Cognis (HLB de 15,5, ou des tensioactifs non ioniques de basse HLB (lipophiles), les esters de sorbitan, tels que le monostéarate de sorbitan (vendu sous le nom de Span 60 par Unichema), les esters de glycérol (vendu sous le nom de Cutina GMSVPH par Cognis) tels que le 25 monostéarate de glycérol (Cutina GMS de chez Cognis), les esters de saccharose de bas HLB comme le distéarate de saccharose. La composition selon l'invention peut également comprendre une phase grasse. Cette phase grasse peut comprendre par exemple, les huiles végétales, 30 minérales, animales ou synthétiques, des huiles de silicones, et leurs mélanges. Comme exemple d'huile minérale, on peut citer par exemple des huiles de paraffine de différentes viscosités telles que le Primol 352 , le Marcol 82 , Marcol 152 vendus par la société Esso. 35 Comme huile végétale, on peut citer l'huile d'amande douce, l'huile de palme, l'huile de soja, l'huile de sésame, l'huile de tournesol. Comme huile animale, on peut citer la lanoline, le squalene, l'huile de 5 poisson, l'huile de vison avec comme dérivé le squalane vendu sous le nom Cosbiol par la société Laserson. Comme huile synthétique, on peut citer un ester tel que le cetearyl isononanoate comme le produit vendu sous le nom de Cetiol SN par la société 10 Cognis France, le diisopropyl adipate comme le produit vendu sous le nom de Ceraphyl 230 par la société ISF, le palmitate d'isopropyle comme le produit vendu sous le nom de Crodamol IPP par la société Croda, le caprylique caprique triglyceride tel que Miglyol 812 vendu par la société Huis I Lambert Rivière. 15 Comme huile de silicone, on peut citer une dimethicone comme le produit vendu sous le nom de Dow Corning 200 fluid , une cyclomethicone comme le produit vendu sous le nom de Dow Corning 244 fluid par la société Dow Corning ou le produit vendu sous le nom le Mirasil CM5 par la société SACI-CFPA. 20 On pourra également mettre des corps gras solides tel que des cires naturelles ou synthétiques. Dans ce cas, l'homme du métier adaptera la température de chauffage de la préparation en fonction de la présence ou non de ces solides. 25 Pour la composition selon l'invention, les huiles de paraffine et plus particulièrement le Marcol 152 et le Miglyol 812 sont préférées. Les compositions de l'invention peuvent comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique tel que des 30 tensioactifs, des neutralisants, des filtres solaires, des antioxydants, des charges, des électrolytes, des colorants, des bases ou acides usuels, minéraux ou organiques, des parfums, des huiles essentielles, des actifs cosmétiques, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des sphingolipides, des composés autobronzants tels que la DHA, des agents apaisants et protecteurs de la peau tels que l'allantoïne, des agents propénétrants, ou un mélange de ceux-ci. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0,001% à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition se 10 présente sous forme d'une émulsion huile-dans-eau (HIE) de type lotion, crème ou gel-crème et comprend : - de 0,1% à 0,3% d'un dérivé de l'acide naphtoïque ; - de 1% à 10% d'au moins un agent filmogène ; - de 0,1% à 3% d'agents gélifiants ; 15 - de 0,01% à 1,5% d'agents chélatants ; - de 0,1% à 10% d'un agent mouillant ; - de 0,1% à 20% d'un agent émollient ; - de 0,1% à 30% de phase grasse ; - de 0,01% à 3% d'agents conservateurs ; 20 -de 0 à 10% d'émulsifiants. Dans un mode particulièrement préféré, la composition se présente sous forme gel et comprend : - de 0,1% à 0,3% d'un dérivé de l'acide naphtoique ; 25 - de 1% à 10% d'au moins un agent filmogène; - de 0,1% à 3% d'agents gélifiants ; - de 0,01% à 1,5% d'agents chélatants ; - de 0, 1% à 10% d'un agent mouillant ; - de 0,01% à 3% d'agents conservateurs. 30 Optionnellement, la composition gel comprend de plus : - de 0,1% à 20% d'un agent émollient. La présente invention a aussi pour objet la composition telle que décrite précédemment à titre de médicament. 35 L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'une composition telle que décrite précédemment. Un tel procédé est caractérisé en ce qu'il comprend l'étape de mélange d'un véhicule physiologiquement acceptable comprenant au moins un dérivé de l'acide naphtoïque avec au moins un agent filmogène, de préférence choisi parmi les composés de type polyvinylpyrrolidone et dérivés ou de type polysaccharides et dérivés ou leur mélanges, afin d'obtenir une composition dans laquelle ledit dérivé d'acide naphtoïque est sous une forme dispersée. L'introduction des autres excipients et additifs éventuels se fera en 10 fonction de la nature chimique des composés et de la forme galénique choisie. La préparation d'une composition selon l'invention se fait en 3 ou 5 étapes selon la forme galénique choisie, les 2 étapes supplémentaires étant effectuées uniquement pour la préparation des formes de types émulsions telle 15 que crèmes, lotions, gels-crèmes. L'agent filmogène étant de nature hydrophile, il est introduit lors de la préparation de la phase hydrophile lorsqu'il s'agit d'une émulsion. Dans le cas d'un gel, l'agent filmogène est introduit dans la phase aqueuse après dispersion 20 du ou des gélifiants et avant l'étape de neutralisation, en fonction de la nature du ou des agents gélifiants. Ainsi, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes: a) mélange du dérivé d'acide naphtoïque avec optionnellement au moins un 25 agent mouillant et/ou au moins un agent chélatant et/ou au moins un gélifiant et/ou des émulsifiants hydrophiles et/ou un ou plusieurs émollients (de préférence au moins un agent mouillant et au moins un agent chélatant), dans de l'eau, jusqu'à ce que ledit dérivé d'acide naphtoïque soit parfaitement dispersé, afin d'obtenir la phase active aqueuse ; 30 b) mélange d'au moins un agent filmogène avec de l'eau afin d'obtenir une phase filmogène ; c) introduction de la phase filmogène obtenue en b) dans la phase active aqueuse obtenue en a) ou inversement, afin d'obtenir une composition aqueuse. En fonction de la nature du gélifiant, celui-ci pourra être introduit directement au sein de la phase active aqueuse ou préparé dans une phase gélifiante indépendante et ajoutée aux autres phases constituant la composition selon l'invention. Lorsque la composition selon l'invention est une émulsion comprenant une phase grasse de type crèmes, lotions ou gels-crèmes, le procédé comprend également, à l'issue de l'étape c), une étape de mélange de la composition aqueuse obtenue en c) avec au moins une phase grasse afin d'obtenir une émulsion. Ladite phase grasse peut être obtenue par mélange d'au moins un émulsifiant lipophile, avec au moins une huile et/ou un corps gras solide. L'invention se rapporte également à l'utilisation de la nouvelle composition telle que décrite précédemment en cosmétique et en dermatologie. En particulier, l'invention se rapporte à l'utilisation d'une composition telle que décrite précédemment pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention des affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération cellulaire notamment pour traiter les acnés vulgaires, comédoniennes, papulopustuleuse, papulocomédoniennes, nodulokystiques, les acnés conglobata, les acnés chéloïdes de la nuque, les acnés miliaires récidivantes, les acnés nécrotiques, les acnés neonatorum, les acnés professionnelles, les acnés rosacées, les acnés séniles, les acnés solaires et les acnés médicamenteuses. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à l'utilisation d'une composition telle que décrite précédemment pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à prévenir et/ou à traiter les acnés vulgaires. Préférentiellement, lesdites compositions selon l'invention sont administrées par voie topique. 15 En outre, l'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'une composition selon l'invention pour le traitement des peaux à tendance acnéique, pour lutter contre l'aspect gras de la peau ou des cheveux, dans la protection contre les effets néfastes du soleil ou dans le traitement des peaux physiologiquement grasses, ou pour prévenir et/ou lutter contre le vieillissement photo-induit ou chronologique. La présente invention va maintenant être illustrée au moyen des exemples suivants : Exemple 1 : Exemple d'un procédé de préparation d'une composition selon l'invention Etape a: préparation de la phase active aqueuse: 15 Dans un bêcher qui servira de récepteur du produit fini, on introduit sous agitation avec une défloculeuse de l'eau purifiée, le principe actif (adapalène), optionnellement les émulsifiants hydrophiles (type Arlacel 165FL, Tween 80) dans le cas de la réalisation d'une émulsion huile dans eau, les émollients (type glycérine), les agents mouillants (type Synperonic PEIL62, Synperonic PE/L44), 20 l'agent chélatant (type EDTA), optionnellement à ce stade le ou les gélifiants (type Carbopol, Pemulen TRI, Xantural, Methocel, Simulgel 600). On laisse sous agitation à froid jusqu'à parfaite dispersion. Lorsque le mélange est homogène, la phase aqueuse est portée à 60 C au Bain Marie et on introduit le conservateur (type méthyl parabène). 25 Etape b : Préparation de la phase filmogène : L'agent filmogène de type polyvinylpyrrolidone et dérivés ou de type polysaccharides et dérivés ou leur mélanges est mélangé à de l'eau purifiée. 30 Etape c : Introduction de la phase filmoqène obtenue en b) dans la phase active aqueuse obtenue en a) ou inversement. Etape d (optionnelle): Préparation de la phase grasse : Dans un bêcher annexe, on introduit sous agitation avec une défloculeuse les 35 émulsifiants lipophiles type (Glucate SS, Glucamate SSE 20, Brij 721), les composés huileux (type olépal isostéarique, Cetiol SN, Crodamol DA, Speziol C18, Miglyol 812, Cosbiol) et les conservateurs (type phénoxyéthanol et propyl parabène). Le mélange est porté à 60 C au bain Marie et après homogénéisation, on introduit la silicone volatile si cette dernière est présente dans la composition. Etape e (optionnelle): Emulsification : A la température de 60 C et sous agitation avec une défloculeuse, la phase grasse est introduite doucement dans la phase aqueuse afin de réaliser l'émulsification. Le chauffage est maintenu 5 minutes, puis la plaque chauffante est retirée pour laisser le produit refroidir doucement. L'agitation est réglée en fonction de la viscosité. Les étapes d et e ci-dessus sont optionnelles et sont effectuées uniquement pour la préparation des formes de types émulsions telle que crèmes, lotions, ou gel-crèmes. Etape f : Neutralisation : A 40 C, l'agent de neutralisation du gélifiant (type triéthanoloamine ou solution d'hydroxyde de sodium à 10%) est introduit si nécessaire, jusqu'à un pH de 5,5 +1- 0,5. Le produit prend alors une consistance plus épaisse. A la fin de la fabrication, le pH est à nouveau vérifié. S'il est dans les normes, le qsp en eau est effectué. Le produit est homogénéisé une dernière fois afin de s'assurer de la bonne dispersion du principe actif Adapalène (observation microscopique révélant une dispersion homogène et sans agrégats), puis le produit est conditionné. Exemple 2 : Formulations de type qel contenant de l'adapalène à 0,1% avec du Kollidon VA64 (copovidone) en tant qu'aqent filmogène Ingrédients Formule A Formule B Adapalène 0.10% 0.10% Eau purifiée 79.50% 79.50% Carbopol 980 NF 0.75% 0.75% Méthyl parabène 0.10% 0.10% EDTA 0.10% 0.10% Propylène glycol 4.00% 4.00% PEG 400 4.00% 4.00% Kollidon VA64 4. 00% 6.00% Pluronic L44NF 0.20% 0.20% Solution sodium hydroxyde (10% m/m) Qsp pH 5.5 0.5 Qsp pH 5.5 0.5 Eau purifiée Qsp 100% Qsp 100% Procédé de fabrication des formulations A et B : 1) Dans un bécher, peser une partie de l'eau purifiée et le Carbopol 980 NF et mélanger jusqu'à dispersion totale à 800 tr/min 2) Ajouter le méthyl parabène, I'EDTA et mélanger jusqu'à dissolution totale à 800 tr/min 3) Dans un autre bécher, peser l'autre partie de l'eau purifiée et introduire le propylène glycol, le PEG 400, le Kollidon VA64 sous agitation à 800 tr/min 4) Après dissolution totale, ajouter l'adapalène, le PLuronic L44NF et mélanger à 500 tr/min 5) Introduire la phase active dans le premier bécher et mélanger à 600 tr/min 6) Neutraliser avec la solution d'hydroxyde de sodium jusqu'à pH 5.5 0.5 15 7) Ajuster à 100% avec l'eau purifiée si nécessaire Exemple 3 : Formulations de type qel contenant de l'adapalène à 0,1 % avec du Hyaluronate de sodium en tant qu'aqent filmoqène Ingrédients Formule C Adapalène 0.10% Eau purifiée 77.50% Hyaluronate de sodium 2.00% Phénoxyéthanol 1.00% EDTA 0.20% Propylène glycol 4.00% Synperonic PE/L62 0.20% Eau purifiée Qsp 100% Procédé de fabrication de la formulation C : 20 1) Dans un bécher, peser une partie de l'eau purifiée et le hyaluronate de sodium et mélanger à 800 tr/min 2) Dans une autre bécher, peser l'autre partie de l'eau, l'EDTA, le propylène glycol, le synperonic PE/L62, le phénoxyéthanol et mélanger 5 jusqu'à l'obtention d'une solution limpide à 800 tr/min 3) Introduire l'adapalène et disperser à l'Ultra-turrax à 2400 tr/min pendant 3 minutes 4) Introduire la phase active ainsi préparée dans le premier bécher et homogénéiser à 800 tr/min 10 5) Ajuster à 100% avec l'eau purifiée si nécessaire Exemple 4 : Etude de stabilité des compositions selon l'invention a) Gel Kollidon VA64 Temps Conditions Formule A Formule B pH Dosage (%) pH Dosage (%) T zéro NA 5.1 97.1 5.1 97.1 1 mois 5 C 5.1 102.3 5.1 96.2 25 C/60H R 5.1 95.1 5.1 92.9 40 C/75HR 5.1 96.7 4.9 97.7 2 mois 5 C 5.1 96.0 5.0 98.4 25 C/60HR 5.1 97.0 5.1 101.9 40 C/75HR 5.1 97.6 4.9 96.7 3 mois 5 C 5.0 95.5 4.9 97.0 25 C/60HR 5.0 96.1 5.0 97.4 40 C/75HR 4.9 97.7 4.7 97.7 b) Gel Hyaluronate de sodium Temps Conditions Formule C Dosage (%) T zéro NA 99.5 1 mois Température 97.9 15 ambiante 40 C/75HR 3 mois Température 100.1 ambiante 40 C/75HR 100.2 Exemple 5 : Etude de Tolérance des gels avec agents filmoqènes contenant 0.1% d'adaplène vs Différine Gel 0.1% La présente étude a pour but de comparer le pouvoir irritant d'un gel de référence à 0,1% d'adapalène avec celui de 3 formulations d'adapalène 0,1% sous forme de gel contenant un agent filmogène à différentes concentrations, ainsi que leurs placebos, sur la peau de l'oreille de la souris BALB/c après applications topiques répétées pendant 6 jours. L'application topique quotidienne (20 pl) des produits à tester est réalisée sur la face interne de l'oreille de souris BALB/c réparties en dix groupes (souris femelles et âgées de 8 semaines environ) à raison d'une application par jour pendant 6 jours. Les formulations testées sont les suivantes : Non traité - Différine Gel 0.1% (DG) Différine Gel placebo (DG plac.) Gel Kollidon VA64 placebo (AB plac.) - Gel Kollidon VA64 (4%) 0.1% (Formule A) - Gel Kollidon VA64 (6%) 0.1%(Formule B) - Gel Hyaluronate placebo(C plac.) - Gel Hyaluronate 0.1% (Formule C) ASC* J2-J19 % T-test augmentation Student ASC Moyenne Ecart-Vs. non traité Vs. non type traité Non traité 352,0 6,3 -- -Différine Gel placebo 352,0 1,1 0,0 NS Différine Gel 0.1% 519,8 43, 1 47,7 ** Gel Kollidon VA64 placebo 359,8 3,9 2,2 NS Formule A : Gel Kollidon 403,9 18,6 14,7 * VA64 (4%) 0.1% Formule B : Gel Kollidon 404,5 32,8 14,9 NS VA64 (6%) 0.1% Gel Hyaluronate placebo 361,1 2,7 2,6 NS Gel Hyaluronate 0.1% 433,5 18,4 23,2 ** Formule C *: Aire sous la courbe Les formulations filmogènes placebo Kollidon VA64 et Hyaluronate de sodium ne sont pas irritantes. Les formulations filmogènes Kollidon VA64 et Hyaluronate de sodium sont moins irritantes que la référence commerciale Différine Gel. Différine Gel 0.1% augmente l'aire sous la courbe de 48% par rapport au groupe non traité. Les gels Kollidon VA64 0.1%, quelle que soit la teneur en Kollidon VA64 (4 ou 6%), augmentent l'aire sous la courbe de 15% par rapport au groupe non traité. Le gel Hyaluronate de sodium 0.1% augmente l'aire sous la courbe de 23% par rapport au groupe non traité. Les formulations filmogènes Kollidon VA64 et Hyaluronate de sodium avec 0.1% 15 d'adapalène sont moins irritantes que Différine Gel 0.1%. En effet, la comparaison des aires sous la courbe montre que : - les gels Kollidon VA64 4% et 6%, avec 0.1% d'adapalène, diminuent l'aire sous la courbe de 22% versus Différine Gel 0.1% ; - le gel Hyaluronate de sodium avec 0.1% d'adapalène diminue l'aire sous 20 la courbe de 16% versus Différine Gel 0.1%. Exemple 6 : Etude de libération-pénétration in vitro du qel Kollidon VA64 (4%) (Formule A) contenant 0.1% d'adapalène vs Différine Gel 0.1% (DG) La présente étude a pour but de comparer in vitro la libération-pénétration à travers la peau humaine sans occlusion de l'adapalène formulé à 0,1% (mlm) dans un gel contenant 4% de Kollidon VA 24 (Formule A) et d'un gel de référence à 0,1% d'adapalène. Les études d'absorption ont été conduites en utilisant une peau humaine excisée montée en conditions statiques pendant une période de 16 heures. Trois échantillons de peau ont été utilisés. Une quantité de 10 mg de chaque formule (10pg d'adapalène) a été appliquée sur une surface de 1 cm2 de peau. Les concentrations d'adapalène dans les fractions fluides recueillies au cours du temps et restant dans la peau à la fin de l'étude ont été évaluées par la méthode HPLC avec détection de la fluorescence (fondé sur une méthode validée. Limite de quantification : ing.mL- . Différine Gel 0.1 % Formule A (Filmogène Kollidon VA64 (4%)) Concentration (% m/m) 0.1 0.1 Dose déposée (pg) 7.03 1.41 5.69 0.45 N 6 6 SC+Epidermis 49.63 35.72 60.94 17.12 ng 0.75 0.59 1.08 0.30 % dose Dermis 4.12 5.12 1.37 1.46 ng 0.01 0.01 0.03 0.03 % dose Dose absorbée 0.62 0.95 ILQ (Inférieur à la Limite de ng 0.01 0.01 Quantification) % dose ILQ Quantité totale pénétrée 54.36 32.10 62.31 17.77 ng 0.82 0.54 1.10 0.32 % dose Masse balance 6.05 1.15 4.95 0.56 pg 86.21 3.14 86.87 4.62 0/0 dose 15 22 Conclusions de l'étude : • Les formulations Différine Gel 0.1% et Gel Kollidon VA64 présentent le même profil de distribution SC+Epiderme / Derme avec la majeure partie de 5 l'adapalène présent dans les couches supérieures cutanées. • La quantité totale pénétrée d'adapalène est légèrement supérieure avec la formulation Gel Kollidon VA64. Conclusion générale La formulation gel contenant du Kollidon VA64 améliore la tolérance de l'adapalène sans modifier le profil de distribution ni la quantité totale pénétrée
L'invention concerne une composition pour application topique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé de l'acide naphtoïque et au moins un agent filmogène. L'invention se caractérise en ce que ledit dérivé d'acide naphtoïque est sous une forme dispersée dans ladite composition. L'invention s'applique en particulier en pharmacie humaine ou en cosmétique.
Revendications 1. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé de l'acide naphtoïque et au moins un agent 5 filmogène. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le dérivé d'acide naphtoïque est sous une forme dispersée dans ladite composition. 10 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le dérivé de l'acide naphtoïque est un composé de formule (I) : O 15 où R représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical alkyle ramifié ou non, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone ou un radical cycloaliphatique. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce 20 que la concentration du dérivé de l'acide naphtoïque est comprise entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 5% et, plus préférentiellement, entre 0,05% et 2% en poids du poids total de la composition. 5. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée 25 en ce que le dérivé d'acide naphtoïque est choisi parmi l'acide 6-[3-(1- adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2-naphtoïque, l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4- OH (I)hydroxyphenyl]-2-naphtoïque, l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-decyloxyphenyl]-2-naphtoïque et l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-hexyloxyphenyl]-2-naphtoïque. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce 5 que le dérivé d'acide naphtoïque est l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-méthoxyphényl]-2-naphtdique. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que la concentration en acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-méthoxyphényl]-2-naphtoïque est 10 d'environ 0,1% en poids par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon la 6, caractérisée en ce que la concentration en acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-méthoxyphényl]-2-naphtoïque est d'environ 0,3% en poids par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent filmogène est choisi parmi le hyaluronate de sodium et la copovidone. 20 10. Composition l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la concentration en agent filmogène est comprise entre 0,5% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, préférentiellement, entre 1% et 10%. 25 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que la concentration en agent filmogène est de 2%, 4%, ou 6% en poids du poids total de la composition. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une dispersion aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse, d'un gel aqueux, anhydre ou lipophile, d'une émulsion de consistance liquide, semi-liquide ou solide obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse ou inversement, ou d'une suspension de consistance molle, semi-liquide ou solide ou encore d'une micro 15émulsion, de micro capsules, de micro particules ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce qu'elle se 5 présente sous la forme d'un gel. 14. Composition selon la 12, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une crème. 10 15. Composition selon la 12, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une lotion. 16. Composition selon la 12, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'un gel-crème. 15 17. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle comprend dans l'eau : - de 0,1% à 0,3% d'un dérivé de l'acide naphtoique ; - de 1% à 10% d'au moins un agent filmogène; 20 - de 0,1% à 3% d'agents gélifiants ; - de 0,01% à 1,5% d'agents chélatants ; - de 0, 1% à 10% d'un agent mouillant ; et - de 0,01% à 3% d'agents conservateurs. 25 18. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle comprend dans l'eau : - de 0,1% à 0,3% d'un dérivé de l'acide naphtoïque ; - de 1% à 10% d'au moins un agent filmogène; - de 0,1% à 3% d'agents gélifiants ; 30 - de 0,01% à 1,5% d'agents chélatants ; - de 0, 1% à 10% d'un agent mouillant ; et - de 0,1% à 20% d'un agent émollient ; - de 0,01% à 3% d'agents conservateurs. 19. Composition selon l'une des 14 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend dans l'eau: - de 0,1% à 0,3% d'un dérivé de l'acide naphtoïque ; - de 1% à 10% d'au moins un agent filmogène; - de 0,1% à 3% d'agents gélifiants ; - de 0,01% à 1,5% d'agents chélatants ; - de 0,1% à I o% d'un agent mouillant ; - de 0,1% à 20% d'un agent émollient ; - de 0,1% à 30% de phase grasse ; - de 0,01% à 3% d'agents conservateurs ; - de 0 à 10% d'émulsifiants. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes à titre de médicament. 21. Procédé de préparation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape de mélange d'un véhicule physiologiquement acceptable comprenant au moins un dérivé de l'acide naphtoïque avec au moins un agent filmogène, afin d'obtenir une composition dans laquelle ledit dérivé d'acide naphtoïque est sous une forme dispersée dans ladite composition. 22. Procédé de préparation selon la 21, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) mélange du dérivé d'acide naphtoïque avec au moins un agent mouillant, et au moins un agent chélatant dans de l'eau, jusqu'à ce que ledit dérivé d'acide naphtoïque soit parfaitement dispersé, afin d'obtenir la phase active aqueuse ; b) mélange d'au moins un agent filmogène avec de l'eau afin d'obtenir une phase filmogène ; 3.0 c) introduction de la phase filmogène obtenue en b) dans la phase active aqueuse obtenue en a) ou inversement, afin d'obtenir une composition aqueuse. 23. Procédé de préparation selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, à l'issue de l'étape c), une étape de mélange de lacomposition aqueuse obtenue en c) avec au moins une phase grasse afin d'obtenir une émulsion. 24. Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 19 5 pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention des affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération cellulaire. 25. Utilisation selon la 24, caractérisée en ce que les 10 affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération cellulaire sont choisies parmi les acnés vulgaires, comédoniennes, papulopustuleuse, papulocomédoniennes, nodulokystiques, les acnés conglobata, les acnés chéloïdes de la nuque, les acnés miliaires récidivantes, les acnés nécrotiques, les acnés neonatorum, les 15 acnés professionnelles, les acnés rosacées, les acnés séniles, les acnés solaires et les acnés médicamenteuses. 26. Utilisation d'une composition selon la 25 pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à prévenir et/ou à traiter 20 les acnés vulgaires. 27. Utilisation cosmétique d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 19 pour le traitement des peaux à tendance acnéique, pour lutter contre l'aspect gras de la peau ou des cheveux, dans la protection contre 25 les effets néfastes du soleil ou dans le traitement des peaux physiologiquement grasses, ou pour prévenir et/ou lutter contre le vieillissement photo-induit ou chronologique.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/192,A61K 8/368,A61P 17/10,A61Q 19/00
FR2897491
A1
DISPOSITIF DE COMBINAISON/RECOMBINAISON DE BITS POUR LA PROTECTION DE TRAFIC DANS UN NOEUD D'UN RESEAU DE COMMUNICATION
20,070,817
4 L'invention concerne les réseaux de communication mettant en oeuvre un mécanisme de protection de canaux de transmission dits de travail au moyen de canaux de transmission dits de protection. On entend ici par canal aussi bien un canal physique qu'un canal lo logique. Comme le sait l'homme de l'art, certains réseaux de communication, notamment optiques, sont pourvus d'un mécanisme de protection permettant de continuer à transmettre des signaux représentatifs de flux de bits de données, alors même que le canal de transmission de travail qu'ils doivent 15 emprunter n'est plus en mesure de les transmettre. Trois types différents de mécanisme de protection sont bien connus. Un premier type dit 1+1 consiste à prévoir un canal de transmission de protection pour chaque canal de transmission de travail. Dans ce cas, chaque noeud du réseau de communication, source de signaux, 20 comprend au moins un port primaire connecté à un canal de transmission de travail et un port secondaire connecté au canal de transmission de protection associé à ce canal de transmission de travail. Par ailleurs, chaque noeud source (c'est-à-dire qui émet en premier un signal) comprend un pont permanent chargé d'alimenter simultanément les paires de canaux de 25 transmission de travail et de protection associés avec les mêmes signaux représentatifs de flux de trafic normaux, de manière à offrir une haute efficacité en terme de temps de réponse en cas de détection d'un défaut sur le canal de transmission de travail. Chaque noeud du réseau de communication, destinataire des signaux, est alors agencé de manière à 30 sélectionner parmi les signaux reçus par des ports primaire et secondaire associés celui qui présente les meilleures caractéristiques. Un inconvénient de ce premier type de protection réside dans le fait qu'il est particulièrement onéreux du fait qu'il nécessite de doubler le nombre de canaux de transmission. On notera que le premier type de protection 1+1 peut être étendu pour un plus haut niveau de résilience à un type de protection dit N+1 s dans lequel N canaux de transmission de protection sont dédiés à la protection d'un seul canal de transmission de travail, afin de pouvoir garantir la réception des signaux au noeud destinataire malgré la détection de défaut sur plusieurs canaux de transmission de protection. Mais, dans ce cas le coût du réseau est encore plus important du fait de la multiplication des canaux de io transmission dans le réseau pour supporter un même trafic. Un deuxième type dit 1:N consiste à prévoir un canal de transmission de protection pour N canaux de transmission de travail. Dans ce cas, chaque noeud source du réseau de communication comprend N ports primaires respectivement connectés à N canaux de transmission de travail et 15 un port secondaire connecté au canal de transmission de protection associé à ces N canaux de transmission de travail. Les N canaux de transmission de travail sont dédiés à la transmission de trafics normaux, et le canal de transmission de protection peut être utilisé pour transporter un trafic additionnel lorsqu'il ne sert pas à transporter un trafic normal. Par ailleurs, 20 chaque noeud source de signaux comprend soit un pont de diffusion chargé d'alimenter en permanence avec des trafics normaux les canaux de transmission de travail qui leurs sont dédiés et avec l'un de ces trafics normaux le canal de transmission de protection lorsque le canal de transmission de travail qui lui est dédié n'est pas en mesure de le 25 transmettre ; soit un pont de sélection chargé d'alimenter avec les trafics normaux respectivement les canaux de transmission de travail qui leur sont dédiés lorsqu'ils sont en état de les transmettre ou bien d'alimenter avec l'un quelconque des trafics normaux le canal de transmission de protection lorsque le canal de transmission de travail qui lui est dédié n'est pas en 30 mesure de le transmettre. Chaque noeud destinataire (c'est-à-dire qui est le destinataire d'un signal), du réseau de communication, est alors agencé de manière à sélectionner soit le trafic reçu par un port primaire soit celui reçu par le port secondaire. Ce deuxième type de protection présente l'avantage d'être beaucoup moins onéreux que le premier type (1+1). Mais, il est beaucoup moins efficace que le premier type en terme de temps de réponse du fait qu'il nécessite, lorsqu'un défaut a été détecté sur un port primaire d'un noeud destinataire, la génération et la prise en compte de messages de signalisation et/ou de messages d'alarmes avertissant le noeud source concerné. En outre, il crée une interruption de service pour le trafic normal contenu dans le signal émis sur le canal de transmission de travail concerné par le défaut jusqu'à son basculement sur le canal de transmission de protection. io Un troisième type dit M:N consiste à prévoir M (M>1) canaux de transmission de protection pour protéger N (N>1 et N>_ M) canaux de transmission de travail. Dans ce cas, chaque noeud source du réseau de communication comprend N ports primaires respectivement connectés à N canaux de transmission de travail et M ports secondaires respectivement 15 connectés à m canaux de transmission de protection associés à ces N canaux de transmission de travail. Les N canaux de transmission de travail sont dédiés à la transmission de trafics normaux, et les M canaux de transmission de protection peuvent être utilisés pour transporter des trafics additionnels lorsqu'ils ne servent pas à transporter des trafics normaux. Par 20 ailleurs, chaque noeud source comprend soit un pont de diffusion chargé d'alimenter en permanence avec des trafics normaux les canaux de transmission de travail qui leurs sont dédiés et avec zéro à m de ces trafics normaux zéro à m canaux de transmission de protection selon la détection de canaux de travail défaillants ; soit un pont de sélection chargé d'alimenter 25 avec les trafics normaux respectivement les canaux de transmission de travail qui leur sont dédiés lorsqu'ils sont en état de les transmettre ou bien d'alimenter avec zéro à m trafics normaux zéro à m canaux de transmission de protection lorsque le ou les canaux de transmission de travail qui leur sont dédiés ne sont pas en mesure de les transmettre. Chaque noeud de 30 destination du réseau de communication est alors agencé de manière à sélectionner soit le trafic reçu par un port primaire, soit celui reçu par l'un des ports secondaires. Ce troisième type de protection présente un coût intermédiaire entre ceux des premier et deuxièmes types. Mais, il est moins efficace que le premier type (1+1) en terme de temps de réponse du fait qu'il nécessite également la génération et la prise en compte de messages de signalisation et de messages d'alarmes. En outre, il crée également une interruption de s service sur le canal de transmission de travail qui ne peut plus transmettre un trafic normal. Aucun mécanisme de protection connu n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de combinaison de signaux lo représentatifs de flux de bits de données pour un noeud (par exemple de type routeur) de réseau de communication, comprenant au moins deux ports primaires couplés respectivement à au moins deux canaux de transmission dits de travail, au moins un port secondaire connecté à au moins un canal de transmission dit de protection, et des moyens d'aiguillage chargés d'aiguiller 15 au moins deux flux respectivement vers les ports primaires. Ce dispositif de combinaison se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de combinaison intercalés entre ses moyens d'aiguillage et ses ports primaires et secondaire(s) et comportant au rnoins une porte logique agencée pour combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de 20 signaux aiguillés vers deux ports primaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, afin de constituer un signal dit composite, représentatif de bits résultant de la combinaison des bits de données représentés par les fractions des signaux de la paire, et destiné à alimenter un port secondaire dédié. 25 Au sens de l'invention, une fraction d'un signal donné désigne un signal ayant le même contenu logique que ce signal donné, mais n'ayant pas nécessairement la même forme de support physique, de codage ou de modulation. Le terme fraction d'un signal englobe donc notamment une réplique identique dudit signal. 30 Selon un mode de réalisation particulier lesdits moyens de combinaison comprennent des portes logiques agencées sur au moins un premier étage et un second étage, ledit second étage comportant au moins une porte logique agencée pour combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de signaux composites constitués par ledit premier étage au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à constituer un signal composite, représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits composites représentés par les fractions des signaux composites de ladite paire, et destiné à alimenter un port secondaire dédié. L'invention fournit également un dispositif de recombinaison de signaux représentatifs de flux de bits de données, pour un noeud d'un réseau de communication, ledit noeud comprenant au moins deux ports primaires couplés respectivement à au moins deux canaux de transmission dits de io travail, au moins un port secondaire connecté à au moins un canal de transmission dit de protection, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de recombinaison comportant au moins une porte logique agencée pour recombiner de façon synchronisée des fractions d'un premier signal et d'un signal composite reçus par des ports primaire et secondaire choisis, au 15 moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits, et/ou des fractions de premier et second signaux reçus par des ports primaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un signal composite représentatif de bits, et/ou des fractions de 20 premier et second signaux composites reçus par des ports secondaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un troisième signal composite représentatif de bits. Selon un mode de réalisation particulier, les moyens de recombinaison comprennent des portes logiques agencées sur au moins un 25 premier étage et un second étage, ledit second étage incluant au moins une porte logique agencée pour recombiner de façon synchronisée, des fractions d'un premier signal reçu et d'un signal composite reconstitué par ledit premier étage, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits, et/ou des 30 fractions d'un premier signal composite reconstitué par ledit premier étage et d'un premier signal reçu par un port primaire choisi, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal ou un second signal composite représentatif de bits, et/ou des fractions d'un signal composite reçu par un port secondaire choisi et d'un premier signal reconstitué par ledit premier étage, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits. Selon un autre mode de réalisation particulier, lesdits moyens de recombinaison comprennent au moins une porte logique agencée sur un troisième étage pour combiner de façon synchronisée, des fractions d'un premier signal reçu et d'un signal composite reconstitué par ledit second étage, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, lo de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits. Le dispositif de combinaison ou de recombinaison selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : les opérations de logique combinatoire peuvent par exemple être choisies 15 parmi le OU exclusif (ou XOR ), le NON (ou NOT ), le ET (ou AND ) et le OU (ou OR ), et toute combinaison de ces opérations ; les opérations de logique combinatoire sont de préférence inversibles ; chaque étage de porte(s) logique(s) peut être chargé de combiner chaque 20 bit de la fraction de l'un des signaux d'une paire à un bit correspondant de la fraction de l'autre signal de cette paire ; en variante, il peut comprendre des moyens de groupement chargés de décomposer les flux en groupes de bits comportant un nombre choisi de bits. Dans ce cas, chaque étage de porte(s) logique(s) est chargé de 25 (re)combiner chaque groupe de bits de la fraction de l'un des signaux (éventuellement composite) d'une paire à un groupe de bits correspondant de la fraction de l'autre signal (éventuellement composite) de cette paire. L'invention propose également un noeud, pour un réseau de communication, comprenant au moins deux ports primaires couplés 30 respectivement à au moins deux canaux de transmission dits de travail, au moins un port secondaire connecté à au moins un canal de transmission dit de protection, des moyens d'aiguillage chargés d'aiguiller au moins deux flux pour les aiguiller respectivement vers les ports primaires et/ou secondaire(s), et un dispositif de combinaison/recombinaison du type de celui présenté ci-avant. L'invention fournit également un procédé pour transmettre des signaux représentatifs de flux de bits de données de manière protégée à un s noeud récepteur par un réseau de communication, caractérisé par les étapes consistant à : sélectionner un groupe à protéger comportant une pluralité de signaux représentatifs de bits de données destinés à être transmis de manière protégée audit noeud récepteur, io former un groupe de protection, associé audit groupe à protéger, incluant au moins un signal composite de protection, ledit groupe de protection étant obtenu en combinant de façon synchronisée, par une séquence logique de combinaison incluant au moins une opération choisie de logique combinatoire, chacun des signaux dudit groupe à protéger avec un autre 15 signal du groupe à protéger ou avec un signal composite précédemment obtenu du groupe de protection, ledit au moins un signal composite étant à chaque fois représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits de données représentés par les signaux soumis à ladite au moins une opération de logique combinatoire, 20 transmettre ledit au moins un signal composite dudit groupe de protection et lesdits signaux dudit groupe à protéger audit noeud récepteur sur des canaux de transmission du réseau de communication mutuellement séparés. Avantageusement, le groupe de protection comporte au moins deux signaux composites obtenus à partir d'un signal du groupe à protéger. Une 25 telle redondance augmente les possibilités combinatoires de récupération du signal à protéger, et fait donc baisser les risques d'une perte de ce signal, même en cas de défaillance simultanée de plusieurs canaux. L'invention fournit également un procédé de récupération de données protégées pour un noeud récepteur d'un réseau de communication, 30 comprenant les étapes consistant à : détecter une défaillance d'un canal de transmission agencé pour transporter un signal représentatif de bits de données jusqu'au noeud récepteur, identifier un groupe à protéger auquel appartient le signal transporté par le canal de transmission défaillant, ledit groupe à protéger incluant une pluralité de signaux transportés par des canaux de transmission connectés audit noeud récepteur, identifier un groupe de protection associé audit groupe à protéger, ledit groupe de protection incluant au moins un signal composite de protection transporté par au moins un canal de transmission connecté audit noeud récepteur, ledit au moins un signal composite de protection étant obtenu en amont dudit au moins un canal de transmission en combinant de façon synchronisée chacun des signaux dudit groupe à protéger, par au moins une io opération choisie de logique combinatoire, avec un autre signal du groupe à protéger ou avec un signal composite précédemment obtenu du groupe de protection, ledit au moins un signal composite étant à chaque fois représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits de données représentés par les signaux soumis à ladite au rnoins une opération de 15 logique combinatoire, recombiner de façon synchronisée des signaux effectivement reçus par le noeud récepteur, s'il en existe, au moyen d'une séquence logique de recombinaison incluant au moins une opération choisie de logique combinatoire, lesdits signaux étant choisis parmi les signaux dudit groupe à 20 protéger et dudit groupe de protection, de manière à récupérer le signal transporté par le canal de transmission défaillant. L'invention fournit ainsi une nouvelle manière de protéger N canaux de travail, correspondant aux signaux du groupe à protéger (N2), par M canaux de protection, correspondant au signal ou signaux du groupe de 25 protection (M >_1). Ce type de protection peut être désigné par M+N. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après de plusieurs modes de réalisation de l'invention, donnée à titre purement illustratif et non limitatif en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : 30 - la figure 1 illustre de façon très schématique deux noeuds d'un réseau de communication selon un premier mode de réalisation, équipés respectivement d'un dispositif de combinaison de flux et d'un dispositif de recombinaison de flux et connectés l'un à l'autre par deux canaux de transmission de travail et un canal de transmission de protection, - la figure 2 illustre de façon très schématique un exemple de fonction de combinaison de bits de deux signaux (dl et d2) au moyen d'une opération logique de type OU exclusif (XOR), en vue de générer un signal composite (p1) à transmettre, - la figure 3 illustre de façon très schématique un exemple de réalisation de moyens de combinaison propres à mettre en oeuvre la fonction illustrée sur la figure 2, au sein d'un dispositif de combinaison, équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 1, lo - la figure 4 illustre de façon très schématique un exemple de réalisation de moyens de recombinaison propres à reconstituer cieux signaux (dl et d2) à partir d'un signal composite (p1) reçu, au sein d'un dispositif de recombinaison, équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 1, la figure 5 illustre de façon très schématique deux noeuds d'un réseau de 15 communication selon un deuxième mode de réalisation, équipés respectivement d'un dispositif de combinaison de flux et d'un dispositif de recombinaison de flux et connectés l'un à l'autre par quatre canaux de transmission de travail et trois canaux de transmission de protection, la figure 6 illustre de façon très schématique un exemple de fonctions de 20 combinaison de bits de paires de signaux (dl et d2, et d3 et d4) et de signaux composites (p1 et p2), au moyen d'opérations logiques de type OU exclusif (XOR), en vue de générer trois signaux composites (p1, p2 et p3) à transmettre, la figure 7 illustre de façon très schématique un exemple de réalisation de 25 moyens de combinaison propres à mettre en oeuvre les fonctions illustrées sur la figure 6, au sein d'un dispositif de combinaison, équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 5, la figure 8 illustre de façon très schématique un premier exemple de fonction de combinaison de bits d'un signal (d2) reçu et d'un signal 30 composite (p1) reçu, au moyen d'une opération logique de type OU exclusif (XOR), en vue de retrouver un signal (dl) transrnis, pouvant être mise en oeuvre par des moyens de recombinaison équipant un noeud illustré sur la figure 5 ou sur la figure 11, lo la figure 9 illustre de façon très schématique un deuxième exemple de fonctions de combinaison de bits d'un signal (d2) reçu et de deux signaux composites (p2 et p3) reçus, au moyen d'opérations logiques de type OU exclusif (XOR), en vue de retrouver un signal (dl) transmis, pouvant être s mise en oeuvre par des moyens de recombinaison équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 5, la figure 10 illustre de façon très schématique un troisième exemple de fonctions de combinaison de bits de trois signaux (d2, d3 et d4) reçus et d'un signal composite (p3) reçu, au moyen d'opérations logiques de type io OU exclusif (XOR), en vue de retrouver un signal (dl) transmis, pouvant être mise en oeuvre par des moyens de recombinaison équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 5, la figure 11 illustre de façon très schématique deux noeuds d'un réseau de communication selon un troisième mode de réalisation, équipés 15 respectivement d'un dispositif de combinaison de flux et d'un dispositif de recombinaison de flux et connectés l'un à l'autre par trois canaux de transmission de travail et trois canaux de transmission de protection, la figure 12 illustre de façon très schématique un exemple de fonctions de combinaison de bits de paires de signaux (d1 et d2, dl et d3, et d2 et d3), 20 au moyen d'opérations logiques de type OU exclusif (XOR), en vue de générer trois signaux composites (p1, p2 et p3) à transmettre, la figure 13 illustre de façon très schématique un exemple de réalisation de moyens de combinaison propres à mettre en oeuvre les fonctions illustrées sur la figure 12, au sein d'un dispositif de combinaison équipant l'un des 25 noeuds illustrés sur la figure 11, la figure 14 illustre de façon très schématique un deuxième exemple de fonctions de combinaison de bits d'un signal (d3) reçu et de deux signaux composites (p1 et p3) reçus, au moyen d'opérations logiques de type OU exclusif (XOFt), en vue de retrouver un signal (d1) transmis, pouvant être 30 mise en oeuvre par des moyens de recombinaison équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 11, la figure 15 illustre de façon très schématique un troisième exemple de fonction de combinaison de bits d'un signal (d3) reçu et d'un signal 2897491 Il composite (p2) reçu, au moyen d'une opération logique de type OU exclusif (XOR), en vue de retrouver un signal (dl) transmis, pouvant être mise en oeuvre par des moyens de recombinaison équipant l'un des noeuds illustrés sur la figure 11, s la figure 16 illustre de façon très schématique un quatrième exemple de fonctions de combinaison de bits d'un signal (d2) reçu et de deux signaux composites (p2 et p3) reçus, au moyen d'opérations logiques de type OU exclusif (XOR.), en vue de retrouver un signal (dl) transmis, pouvant être mise en oeuvre par des moyens de recombinaison équipant l'un des io noeuds illustrés sur la figure 11. Les dessins annexés pourront non seulernent servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le réseau de communication est un réseau optique et donc que les signaux 15 représentatifs de flux de bits de données sont des signaux optiques. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau. Elle concerne en effet tout type de réseau dans lequel les noeuds sont connectés les uns aux autres par au moins deux canaux de transmission de travail et au moins un canal de transmission de protection permettant la mise en oeuvre d'un mécanisme de 20 protection. Un réseau (ici optique) peut se résumer, de façon schématique mais suffisante à la compréhension de l'invention, à des noeuds, tels que des routeurs, connectés les uns aux autres par au moins deux canaux de travail et au moins un canal de protection. Chaque canal de travail est dédié au 25 transport de signaux optiques représentatifs d'un flux de bits de données. Par ailleurs, chaque noeud comprend au moins deux ports dits primaires connectés respectivement aux canaux de travail et au moins un port dit secondaire connecté à un canal de protection. En outre, chaque noeud comprend un module d'aiguillage chargé d'aiguiller les signaux optiques qu'il 30 reçoit, et qui sont représentatifs d'au moins deux flux différents, respectivement vers les ports primaires. Dans les modes de réalisation décrits, on considère un noeud émetteur A devant transmettre des signaux à un noeud récepteur B. L'invention propose d'équiper les noeuds du réseau, que l'on désire connecter par des canaux de transmission protégés par une protection de type M+N, d'un dispositif de combinaison au niveau du noeud émetteur et d'un dispositif de recombinaison de signaux au niveau du noeud récepteur. Bien sûr, un noeud peut posséder à la fois les fonctions d'émetteur et de récepteur. Ce dispositif de combinaison (DE) comprend des moyens de combinaison intercalés entre son module d'aiguillage et ses ports primaires et secondaire(s) et comportant au moins un étage de porte(s) logique(s). Chaque porte logique est chargée de combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de signaux aiguillés par le module d'aiguillage vers deux ports primaires choisis de son noeud. La synchronisation est destinée à tenir compte des différences de temps de transmission des signaux (optiques) via deux canaux de travail différents. A cet effet, on peut par exemple utiliser des lignes à retard destinées à introduire des délais de longueurs prédéterminées de manière à avancer ou retarder les bits de certains signaux par rapport aux bits de certains autres signaux. En variante, on peut utiliser des mémoires (électroniques) lampons. Cette combinaison se fait au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, choisie parmi le OU exclusif (ou XOR ), le NON (ou NOT ), le ET (ou AND ) et le OU (ou OR ) et leurs combinaisons, par exemple NON OU exclusif (NOT XOR). Par ailleurs, une combinaison synchronisée des bits de deux signaux est destinée à constituer un signal dit composite , représentatif de bits résultant de la combinaison des bits de données représentés par les fractions des deux signaux. En outre, un signal composite est destiné à alimenter un port secondaire dédié du noeud dans lequel il est constitué. On considère dans ce qui suit que toutes les opérations de logique combinatoire sont des OU exclusifs (ou XORs). La table de vérité d'une opération de type OU exclusif est donnée ci-après pour deux bits b1 et b2 pouvant prendre les valeurs binaires 0 et 1 : b1 b2 Résultat 0 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 Autrement dit, on a les relations suivantes : OXOR0=0,0XOR1=1,1XORO=1et1XOR1=0. Une combinaison de signaux peut se faire soit bit à bit, soit groupe de s bits à groupe de bits. Dans ce dernier cas, le dispositif DE doit comporter des moyens de groupement chargés de décomposer les flux à combiner, en amont de ses moyens de combinaison, en groupes de bits comportant un nombre choisi de bits (par exemple 4 ou 5 bits), afin qu'ils soient combinés par groupe, de façon synchronisée. 10 Un premier exemple très schématique d'interconnexion entre deux noeuds A et B. est illustré sur la figure 1. Le noeud émetteur A est équipé d'un module d'aiguillage MA et d'un dispositif de combinaison DE. Le noeud récepteur B esi: équipé d'un dispositif de recombinaison DR. Un module d'aiguillage MA peut aussi être prévu au niveau du noeud récepteur B pour 1s router ou commuter les signaux reçus vers un autre destination. Dans cet exemple, les noeuds A et B sont connectés par l'intermédiaire de deux canaux de travail LT1 et LT2 et d'un canal de protection LP1. A cet effet, chaque noeud A, B comprend deux ports dits primaires connectésrespectivement aux canaux de travail LT1 et LT2 et un port dit secondaire connecté canal de 20 protection LP1. Le premier canal de travail LT1 est dédié au transport de premiers signaux d1 représentatifs d'un premier flux de bits de données (trafic normal), le second canal de travail LT2 est dédié au transport de seconds signaux d2 représentatifs d'un second flux de bits de données (trafic normal), et le canal de protection LP1 est dédié au transport de signaux composites p1 25 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits de données représentés par des fractions des premiers dl et second d2 signaux. Afin de faciliter la description de l'invention, on appelle ci-après signal primaire un signal quelconque, portant un contenu logique, aiguillé par un module d'aiguillage MA et destiné à être transporté par un canal de travail LT. On a schématiquement représenté sur la figure 2 un exemple de fonction de combinaison de bits des premiers d1 et second d2 signaux primaires au moyen d'une porte logique MC chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR). Plus précisément, la porte logique MC reçoit en entrée les premiers dl et second d2 signaux primaires qui doivent être respectivement transportés par les premier LT1 et second LT2 canaux de travail, et délivre en sortie un signal composite p1 devant être transporté par le canal de protection LP1. Pour mettre en oeuvre la fonction de combinaison illustrée sur la figure 2, on peut par exemple utiliser un dispositif DE du type de celui illustré sur la figure 3. Dans cet exemple, le dispositif DE comprend de préférence deux coupleurs Cl et C2, de type 1x2 (une entrée et deux sorties), alimentés respectivement en deux signaux primaires dl et d2 par le module d'aiguillage MA et délivrant respectivement sur leurs deux sorties deux fractions complémentaires du premier dl ou second d2 signal primaire reçu en entrée. L'une des deux sorties est connectée à l'un des ports primaires pour alimenter en premier dl ou second d2 signal primaire le premier LT1 ou second LT2 canal de travail, l'autre sortie est connectée à l'entrée de la porte logique MC. En variante, on peut utiliser toute autre forme de module de combinaison assurant une fonction similaire, par exemple sur plusieurs octets en parallèle, après qu'une conversion électrique du signal a été effectuée. Un module de combinaison pourrait aussi être réalisé sous une forme de composant optique pour traiter les signaux optique sans conversion électrique ni démodulation. A titre d'exemple purement illustratif, si l'on considère la suite de bits 1101 du premier signal primaire dl, et la suite de bits 0110 du second signal primaire d2, alors la suite de bits du signal composite p1, qui résulte de la combinaison bit à bit par une opération logique de type XOR des premier dl et second d2 signaux primaires et qui est délivrée par le module de combinaison, est égale à 1011. La sortie du module de combinaison alimente en signal composite p1 le port secondaire du noeud, qui est connecté au canal de protection LP1. Par conséquent, les premier d1 et second d2 signaux primaires et le signal composite p1 sont transmis du noeud A vers le noeud B via respectivement les premier LT1 et second LT2 canaux de travail et le canal s de protection LP1, de façon synchronisée par le dispositif D. Si aucun canal de travail LT1 et LT2 n'est défaillant et si le canal de protection LP1 n'est pas défaillant, alors le noeud B va recevoir les premier dl et second d2 signaux primaires sur ses deux ports primaires (connectés aux premier LT1 et second LT2 canaux de travail) et le signal composite p1 lo (représentatif simultanément de d1 et d2) sur son port secondaire (connecté au canal de protection LP1). Si seul le canal de protection LP1 est défaillant, cela ne pose pas de problème au nceud B puisqu'il peut recevoir normalement les premier d1 et second d2 signaux primaires. 15 En revanche, si l'un des premier LT1 et second LT2 canaux de travail est défaillant mais que le canal protection LP1 n'est pas défaillant, le noeud B est en mesure de reconstituer le signal primaire dl ou d2 qu'il n'a pas reçu à partir du signal composite p1 et de l'autre signal primaire dl ou d2 correctement reçu. 20 A cet effet, le dispositif DR comprend des moyens de recombinaison (MR) intercalés entre les ports primaires et secondaire(s) du noeud B et le module d'aiguillage MA. Cette recombinaison se fait au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, permettant d'inverser celle effectuée par les 25 moyens de combinaison MC du dispositif DE ayant généré le signal composite dans le noeud émetteur A. Dans l'exemple de configuration illustré sur la figure 1, on peut par exemple utiliser un dispositif DR du type de celui illustré sur la figure 4 pour procéder à la recombinaison de signaux. 30 Dans cet exemple, le dispositif DR comprend de préférence trois coupleurs Cl, C'2 et 0'3, de type 1x2 (une entrée et deux sorties), connectés respectivement aux premier LT1 et second LT2 canaux de travail et au canal de protection LP1. Le coupleur C'1 reçoit donc sur son entrée le premier signal primaire dl et délivre sur ses deux sorties deux fractions complémentaires du premier signal primaire dl. Le coupleur C'2 reçoit sur son entrée le second signal primaire d2 et délivre sur ses deux sorties deux fractions complémentaires du second signal primaire d2. Le coupleur C'3 reçoit sur son entrée le signal composite p1 et délivre sur ses deux sorties deux fractions complémentaires du signal composite p1. Le dispositif DR comprend une première porte logique MR11 comprenant deux entrées couplées respectivement à l'une des deux sorties de chacun des coupleurs C'1 et C'3, et une seconde porte logique MR12 comprenant deux entrées couplées respectivement à l'une des deux sorties de chacun des coupleurs C'2 et C'3. Les moyens de recombinaison comprennent donc ici un seul étage de portes logiques. La première porte logique MR11 reçoit donc en entrée le premier signal primaire dl et le signal composite p1, et délivre en sortie le second signal primaire d2, tandis que la seconde porte logique MR12 reçoit en entrée le second signal primaire d2 et le signal composite p1, et délivre en sortie le premier signal primaire dl. En effet, si l'on a initialement combiné les premier dl et second d2 signaux primaires au moyen d'une opération de type OU exclusif (d1 XOR d2 = p1), alors le premier signal d1 peut être reconstitué au moyen d'une même opération de type OU exclusif appliquée au second signal primaire d2 et au signal composite p1 (d2 XOR p1 = dl) tandis que le second signal d2 peut être reconstitué au moyen d'une même opération de type OU exclusif appliquée au premier signal primaire dl et au signal composite p1 (dl XOR p1 = d2). Si l'on reprend l'exemple de suites de bits présenté ci-avant à titre illustratif (d1 = 1101, d2 = 0110 et p1 = 1011), on peut vérifier qu'en effectuant l'opération d2 XOR p1 on retrouve bien dl tandis qu'en effectuant l'opération dl XOR p1 on retrouve bien d2. Ainsi, grâce aux dispositifs DE et DR permettant une combinaison des signaux à l'émission et recombinaison des signaux à la réception, on peut partager des ressources de protection pour transmettre de façon combinée des signaux primaires transportés par ailleurs par des canaux de travail. Il est important de noter que la recombinaison se fait de façon synchronisée et soit bit à bit, soit groupe de bits à groupe de bits, selon le mode de combinaison utilisé en amont. Ce mode de réalisation permet le partage, au sein du réseau de communication, des ressources de protection entre plusieurs canaux de transmission de travail, tout en offrant un niveau de service de protection au moins aussi bon que celui offert par un mécanisme de protection de type 1+1. En particulier, aucune interruption de service n'est produite lors de la récupération du signal dl comme expliqué ci-dessus. De préférence, au sein d'un réseau multiprotocole à commutation d'étiquettes MPLS, un groupe de canaux à protéger, à savoir ici les canaux LT1 et LT2, est constitué en choisissant des canaux appartenant à des groupes de partage de risque disjoints (Share Risk Link Group). Ainsi, le risque de perdre simultanément les deux canaux LT1 et LT2 est minimisé. Des exemples de réalisation de moyens de combinaison (C, MC) et de moyens de recombinaison (C', MR) plus sophistiqués peuvent être requis lorsque le nombre de canaux de travail LT est strictement supérieur à deux (2) et/ou lorsque le nombre de canaux de protection LP est strictement supérieur à un (1). Deux de ces exemples vont maintenant être décrits en référence aux figures 5 à 16. Dans l'exemple illustré sur la figure 5, les noeuds A et B sont connectés par l'intermédiaire de quatre canaux de travail LT1 à LT4 et de trois canaux de protection LP1 à LP3. A cet effet, chaque noeud A, B comprend quatre ports primaires connectés respectivement aux canaux de travail LT1, LT2, LT3 et LT4 et trois ports secondaires connectés respectivement aux canaux de protection LP1, LP2 et LP3. Le premier canal de travail LT1 est dédié au transport de premiers signaux primaires dl représentatifs d'un premier flux de bits de données (trafic normal). Le deuxième canal de travail LT2 est dédié au transport de deuxièmes signaux primaires d2 représentatifs d'un second flux de bits de données (trafic normal). Le troisième canal de travail LT3 est dédié au transport de troisièmes signaux primaires d3 représentatifs d'un troisième flux de bits de données (trafic normal). Le quatrième canal de travail LT4 est dédié au transport de quatrièmes signaux primaires d4 représentatifs d'un quatrième flux de bits de données (trafic normal). Le premier canal de protection LP1 est dédié au transport de premiers signaux composites p1 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits de données représentés par des fractions de premier dl et second d2 signaux primaires. Le deuxième canal de protection LP2 est dédié au transport de deuxièmes signaux composites p2 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits de données représentés par des fractions de troisième d3 et quatrième d4 signaux primaires. Le troisième canal de protection LP3 est dédié au transport io de troisièmes signaux composites p3 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits composites représentés par des fractions de premier p1 et deuxième p2 signaux composites. Dans cet exemple, et comme cela est illustré sur la figure 6, les moyens de combinaison (MC) du noeud A comprennent deux étages de 15 modules de combinaison (par exemple des portes logiques) chargés chacun d'effectuer une opération de logique combinatoire et associés chacun à deux coupleurs. Plus précisément, chaque porte logique du second étage est chargée de combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de signaux 20 composites au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, afin de constituer un autre signal composite, représentatif de bits résultant de la combinaison des bits composites représentés par les fractions des signaux composites de la paire, et destiné à alimenter un port secondaire dédié du noeud. 25 Comme dans l'exemple précédemment décrit en référence aux figures 1 à 4, les opérations de logique combinatoire sont par exemple toutes de type OU exclusif (XOR). On a schématiquement représenté sur la figure 6 un exemple de fonctions de combinaison de bits, d'une première part, des premier dl et 30 deuxième d2 signaux primaires au moyen d'une première porte logique MC11 chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR) pour délivrer un premier signal composite p1 (dl XOR d2 = p1), d'une deuxième part, des troisième d3 et quatrième d4 signaux primaires au moyen d'une deuxième porte logique MC12 chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR) pour délivrer un second signal composite p2 (d3 XOR d4 = p2), et d'une troisième part, des premier p1 et second p2 signaux composites (délivrés par les première MC11 et deuxième MC12 portes s logiques) au moyen d'une troisième porte logique MC2 chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR) pour délivrer un troisième signal composite p3 (p1 XOR p2 = p3). Plus précisément : la première porte logique MC11 reçoit en entrée les premier dl et second lo d2 signaux primaires qui doivent être respectivement transportés par les premier LT1 et second LT2 canaux de travail, et délivre en sortie un premier signal composite p1 devant être transporté par le premier canal de protection LP1, la deuxième porte logique MC12 reçoit en entrée les troisième d3 et 15 quatrième d4 signaux primaires qui doivent être respectivement transportés par les troisième LT3 et quatrième LT4 canaux de travail, et délivre en sortie un deuxième signal composite p2 devant être transporté par le deuxième canal de protection LP2, la troisième porte logique MC2 reçoit en entrée les premier p1 et deuxième 20 p2 signaux composites qui doivent être respectivement transportés par les premier LP1 et deuxième LP2 canaux de protection, et délivre en sortie un troisième signal composite p3 devant être transporté par le troisième canal de protection LP3. Pour mettre en oeuvre les fonctions de combinaison illustrées sur la 25 figure 6, on peut par exemple utiliser un dispositif D du type de celui illustré sur la figure 7. [)ans cet exemple, le dispositif D comprend de préférence : deux coupleurs Cl et C2, de type 1x2, alimentés respectivement en premier dl et deuxième d2 signaux primaires par le module d'aiguillage MA et délivrant chacun sur leurs deux sorties deux fractions complémentaires 30 du premier dl ou deuxième d2 signal primaire reçu en entrée. L'une des deux sorties est connectée à l'un des ports primaires pour alimenter en premier dl ou deuxième d2 signal primaire le premier LT1 ou deuxième LT2 canal de travail, l'autre sortie est connectée à l'entrée de la première porte logique MC11 (du premier étage des moyens de combinaison), deux coupleurs C3 et C4, de type 1x2, alimentés respectivement en troisième d3 et quatrième d4 signaux primaires par le module d'aiguillage MA et délivrant chacun sur leurs deux sorties deux fractions complémentaires du troisième d3 ou quatrième d4 signal primaire reçu en entrée. L'une des deux sorties est connectée à l'un des ports primaires pour alimenter en troisième d3 ou quatrième d4 signal primaire le troisième LT3 ou quatrième LT4 canal de travail, l'autre sortie est connectée à l'entrée de la deuxième porte logique MC12 (du premier étage des moyens io de combinaison), deux coupleurs C5 et C6, de type 1x2, alimentés respectivement en premier p1 et deuxième p2 signaux composites par les sorties des première MC11 et seconde MC12 portes logiques, et délivrant chacun sur leurs deux sorties deux fractions complémentaires du premier p1 ou 15 deuxième p2 signal composite reçu en entrée. L'une des deux sorties est connectée à l'un des ports secondaires pour alimenter en premier p1 ou deuxième p2 signal composite le premier LP1 ou deuxième LP2 canal de protection. L'autre sortie est connectée à l'entrée de la troisième porte logique MC2 (du second étage des moyens de combinaison). 20 Les premier d1, deuxième d2, troisième d3 et quatrième d4 signaux primaires et les premier p1, deuxième p2 et troisième p3 signaux composites sont transmis du noeud A vers le noeud B via respectivement les premier LT1, deuxième LT2, troisième LT3 et quatrième LT4 canaux de travail et les premier LP1, deuxième LP2 et troisième LP3 canaux de protection, de façon 25 synchronisée par le dispositif DE. Si l'un des canaux de travail LT1 à LT4 est défaillant mais qu'au moins deux des canaux de protection LP1 à LP3 ne sont pas défaillants, le noeud B va être en mesure de reconstituer le signal primaire qu'il n'a pas reçu à partir des signaux composites et des signaux primaires correctement reçus. 30 A cet effet, le dispositif DR selon ce deuxième mode de réalisation comprend des moyens de recombinaison (MR) intercalés entre les ports primaires et secondaire(s) de son noeud B et le module d'aiguillage MA. Ces moyens de recombinaison (MR) comprennent au moins un étage de porte(s) logique(s) chargée(s) de recombiner de façon synchronisée des signaux primaires et/ou secondaires. Trois exemples de groupes de fonction(s) de recombinaison, parmi tous ceux pouvant être mis en oeuvre par les moyens de recombinaison d'un dispositif DR du type de celui illustré sur la figure 5, vont maintenant être décrits en référence aux figures 8 à 10. L'exemple illustré sur la figure 8 correspond à une situation dans laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) le deuxième signal primaire d2 et le premier signal composite p1, mais pas le premier signal primaire d1. Dans ce cas, les moyens de recombinaison mettent en oeuvreun seul module de recombinaison MR11 pour reconstituer le premier signal primaire dl qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le module de recombinaison MR11 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en entrée le deuxième signal primaire d2 (reçu par un port primaire) et le premier signal composite p1 (reçu par un port secondaire) et délivre en sortie le premier signal primaire dl reconstitué (d2 XOR p1 = dl). L'exemple illustré sur la figure 9 correspond à une situation dans laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) le deuxième signal primaire d2 et les deuxième p2 et troisième p3 signaux composites, mais ni le premier signal primaire dl ni le premier signal composite p1. [)ans ce cas, les moyens de recombinaison mettent en oeuvre deux modules de recombinaison MR12 et MR21, appartenant à deux étages consécutifs, pour reconstituer le premier signal primaire dl qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le premier module de recombinaison MR12 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)) qui reçoit en entrée les deuxième p2 et troisième p3 signaux composites (reçus par des ports secondaires) et délivre en sortie le premier signal composite p1 (p2 XOR p3 = p1). Le second module de recombinaison MR21 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en entrée le deuxième signal primaire d2 (reçu par un port primaire) et le premier signal composite reconstitué p1 (délivré par la sortie du premier module de recombinaison MR12) et délivre en sortie le premier signal primaire d1 reconstitué (d2 XOR p1 = dl). Dans cet exemple, les moyens de recombinaison de la figure 9 mettent donc en oeuvre un groupe de fonctions correspondant à la relation d1 = d2 XOR (P2 XOR p3). L'exemple illustré sur la figure 10 correspond à une situation dans laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) les deuxième d2, troisième d3 et quatrième d4 signaux primaires et le troisième signal composite p3, mais ni le premier signal primaire dl ni les premier p1 et deuxième p2 signaux composites. Dans ce cas, les moyens de io recombinaison mettent en oeuvre trois modules de recombinaison MR13, MR22 et MR31, appartenant à trois étages consécutifs, pour reconstituer le premier signal primaire d1 qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le premier module de recombinaison MR12 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif 15 (XOR)) qui reçoit en entrée les troisième d3 et quatrième d4 signaux primaires (reçus par des ports primaires) et délivre en sortie le deuxième signal composite p2 (d3 XOR d4 = p2). Le deuxième module de recombinaison MR22 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)) qui reçoit en entrée le deuxième signal composite 20 reconstitué p2 (délivré par la sortie du premier module de recombinaison MR12) et le troisième signal composite p3 (reçu par un port secondaire) et délivre en sortie le premier signal composite p1 (p2 XOR p3 = p1). Le troisième module de recombinaison MR31 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en 25 entrée le deuxième signal primaire d2 (reçu par un port primaire) et le premier signal composite reconstitué p1 (délivré par la sortie du premier module de recombinaison MR12) et délivre en sortie le premier signal primaire d1 reconstitué (d2 XOR p1 = dl). Dans cet exemple, les moyens de recombinaison de la figure 10 3o mettent donc en oeuvre un groupe de fonctions correspondant à la relation dl = d2 XOR (p3 XOR (d3 XOR d4)). Dans l'exemple illustré sur la figure 11, les noeuds A et B sont connectés par l'intermédiaire de trois canaux de travail LT1 à LT3 et de trois canaux de protection LP1 à LP3. A cet effet, chaque noeud A, B comprend trois ports primaires connectés respectivement aux canaux de travail LT1, LT2 et LT3 et trois ports secondaires connectés respectivement aux canaux de protection LP1, LP2 et LP3. Le premier canal de travail LT1 est dédié au transport de premiers signaux primaires dl représentatifs d'un premier flux de bits de données (trafic normal). Le deuxième canal de travail LT2 est dédié au transport de deuxièmes signaux primaires d2 représentatifs d'un second flux de bits de données (trafic normal). Le troisième canal de travail LT3 est dédié au transport de troisièmes signaux primaires d3 représentatifs d'un troisième io flux de bits de données (trafic normal). Le premier canal de protection LP1 est dédié au transport de premiers signaux composites p1 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits de données représentés par des fractions de premier dl et second d2 signaux primaires. Le deuxième canal de protection LP2 est dédié au transport de deuxièmes signaux 15 composites p2 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits de données représentés par des fractions de premier dl et troisième d3 signaux primaires. Le troisième canal de protection LP3 est dédié au transport de troisièmes signaux composites p3 représentatifs de bits de données résultant de la combinaison des bits de données représentés par 20 des fractions de deuxième d2 et troisième d3 signaux primaires. Dans cet exemple que l'on peut qualifier de collaboratif, et comme cela est illustré sur les figures 12 et 13, les moyens de combinaison (MC) du noeud A comprennent un unique étage de modules de combinaison (portes logiques) chargés chacun d'effectuer une opération de logique combinatoire. 25 Comme dans l'exemple précédemment décrit en référence aux figures 5 à Io, les opérations de logique combinatoire sont par exemple toutes de type OU exclusif (XOR). On a schématiquement représenté sur la figure 12 un exemple de fonctions de combinaison de bits, d'une première part, des premier dl et 30 deuxième d2 signaux primaires au moyen d'une première porte logique MC11 chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR) pour délivrer un premier signal composite p1 (dl XOR d2 = p1), d'une deuxième part, des premier dl et troisième d3 signaux primaires au moyen d'une deuxième porte logique MC12 chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR) pour délivrer un second signal composite p2 (dl XOR d3 = p2), et d'une troisième part, des deuxième d2 et troisième d3 signaux primaires au moyen d'une troisième porte logique MC13 chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR) pour délivrer un troisième signal composite p3 (d2 XOR d3 = p3). Plus précisément : la première porte logique MC11 reçoit en entrée les premier dl et second d2 signaux primaires qui doivent être respectivement transportés par les io premier LT1 et deuxième LT2 canaux de travail, et délivre en sortie un premier signal composite p1 devant être transporté par le premier canal de protection LP1, - la deuxième porte logique MC12 reçoit en entrée les premier dl et troisième d3 signaux primaires qui doivent être respectivement transportés 15 par les premier LT1 et troisième LT3 canaux de travail, et délivre en sortie un deuxième signal composite p2 devant être transporté par le deuxième canal de protection LP2, - la troisième porte logique MC13 reçoit en entrée les deuxième d2 et troisième d3 signaux primaires qui doivent être respectivement transportés 20 par les deuxième LT2 et troisième LT3 canaux de travail, et délivre en sortie un troisième signal composite p3 devant être transporté par le troisième canal de protection LP3. Pour mettre en oeuvre les fonctions de combinaison illustrées sur la figure 12, on peut par exemple utiliser un dispositif DE du type de celui illustré 25 sur la figure 13. Dans cet exemple, le dispositif DE comprend de préférence : - un coupleur Cl, de type 1x3 (une entrée et trois sorties), alimenté en premier signal primaire dl par le module d'aiguillage MA et délivrant sur ses trois sorties trois fractions complémentaires du premier signal primaire dl reçu en entrée. Une première sortie est connectée à l'un des ports 30 primaires pour alimenter en premier signal primaire d1 le premier canal de travail LT1, une deuxième sortie est connectée à une entrée de la première porte logique MC11 (du premier étage des moyens de combinaison), et une troisième sortie est connectée à une entrée de la deuxième porte logique MC12 (du premier étage des moyens de combinaison), un coupleur C2, de type 1x3, alimenté en deuxième signal primaire d2 par le module d'aiguillage MA et délivrant sur ses trois sorties trois fractions complémentaires du deuxième signal primaire d2 reçu en entrée. Une première sortie est connectée à l'un des ports primaires pour alimenter en deuxième signal primaire d2 le deuxième canal de travail LT2, une deuxième sortie est connectée à une entrée de la première porte logique MC11 (du premier étage des moyens de combinaison), et une troisième sortie est connectée à une entrée de la troisième porte logique MC13 (du io premier étage des moyens de combinaison), un coupleur C3, de type 1x3, alimenté en troisième signal primaire d3 par le module d'aiguillage MA et délivrant sur ses trois sorties trois fractions complémentaires du troisième signal primaire d3 reçu en entrée. Une première sortie est connectée à l'un des ports primaires pour alimenter en 15 troisième signal primaire d3 le troisième canal de travail LT3, une deuxième sortie est connectée à une entrée de la deuxième porte logique MC12 (du premier étage des moyens de combinaison), et une troisième sortie est connectée à une entrée de la troisième porte logique MC13 (du premier étage des moyens de combinaison). 20 Les premier dl, deuxième d2 et troisième d3 signaux primaires et les premier p1, deuxième p2 et troisième p3 signaux composites sont transmis du noeud A vers le noeud B via respectivement les premier LT1, deuxième LT2 et troisième LT3 canaux de travail et les premier LP1, deuxième LP2 et troisième LP3 canaux de protection, de façon synchronisée par le dispositif D. 25 Si l'un des canaux de travail LT1 à LT3 est défaillant mais qu'au moins deux des canaux de protection LP1 à LP3 ne sont pas défaillants, le noeud B va être en mesure de reconstituer le signal primaire qu'il n'a pas reçu à partir des signaux composites et des signaux primaires correctement reçus. A cet effet, le dispositif DR selon ce troisième mode de réalisation 30 comprend des moyens de recombinaison (MR) intercalés entre les ports primaires et secondaire(s) de son noeud B et le module d'aiguillage MA. Ces moyens de recombinaison (MR) comprennent par exemple deux étages de portes logiques chargées de recombiner de façon synchronisée des signaux primaires et/ou secondaires. Quatre exemples degroupes de fonctions de recombinaison, parmi tous ceux pouvant être mis en oeuvre par les moyens de recombinaison d'un dispositif DR du type de celui illustré sur la figure 11, vont maintenant être décrits en référence aux figures 8 et 14 à 16. L'exemple illustré sur la figure 8 correspond à une situation dans laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) le deuxième signal primaire d2 et le premier signal composite p1, mais pas le premier signal primaire d1. Dans ce cas, les moyens de recombinaison n'ont besoin que d'un seul module de recombinaison MR11 io pour reconstituer le premier signal primaire d1 qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le module de recombinaison MR11 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en entrée le deuxième signal primaire d2 (reçu par un port primaire) et le premier signal composite p1 (reçu par un port secondaire) et délivre en 15 sortie le premier signal primaire dl reconstitué (d2 XOR p1 = d1). L'exemple illustré sur la figure 14 correspond à une situation dans laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) le troisième signal primaire d3 et les premier p1 et deuxième p2 signaux composites, mais ni les premier dl et deuxième d2 signaux primaires. 20 Dans ce cas, les moyens de recombinaison ont besoin de deux modules de recombinaison MR12 et MR21, appartenant à deux étages consécutifs, pour reconstituer le premier signal primaire d1 qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le premier module de recombinaison MR12 est une 25 porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)) qui reçoit en entrée le troisième signal primaire d3 (reçu par un port primaire) et le troisième signal composite p3 (reçu par un port secondaire) et délivre en sortie le deuxième signal primaire d2 reconstitué (d3 XOR p3 = d2). Le second module de recombinaison MR21 est une porte logique (chargée 30 d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en entrée le deuxième signal primaire reconstitué d2 (délivré par la sortie du premier module de recombinaison MR12) et le premier signal composite p1 (reçu par un port secondaire) et délivre en sortie le premier signal primaire d1 reconstitué (d2 XOR p1 = dl ). Dans cet exemple, les moyens de recombinaison de la figure 14 mettent donc en oeuvre un groupe de fonctions correspondant à la relation dl = p1 XOR (d3 XOR p3). L'exemple illustré sur la figure 15 correspond à une situation dans laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) le troisième signal primaire d3 et le deuxième signal composite p2, mais pas le premier signal primaire d1. Dans ce cas, les moyens de recombinaison n'ont besoin que d'un seul module de recombinaison MR11 io pour reconstituer le premier signal primaire d1 qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le module de recombinaison MR13 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en entrée le troisième signal primaire d3 (reçu par un port primaire) et le deuxième signal composite p2 (reçu par un port secondaire) et délivre en 15 sortie le premier signal primaire dl reconstitué (d3 XOR p2 = dl). Du fait que chacun des signaux d1, d2 et d3 peut être récupéré à l'aide de deux paires de signaux indépendantes, par exemple d2 XOR p1 et d3 XOR p2 pour dl, le niveau de protection est renforcé. L'exemple illustré sur la figure 16 correspond à une situation dans 20 laquelle le noeud récepteur (par exemple B) reçoit du noeud émetteur (par exemple A) le deuxième signal primaire d2 et les deuxième p2 et troisième p3 signaux composites, mais ni le premier signal primaire ni le premier signal composite p1. Dans ce cas, les moyens de recombinaison ont besoin de deux modules de recombinaison MR14 et MR22, appartenant à deux étages 25 consécutifs, pour reconstituer le premier signal primaire dl qui n'est pas parvenu dans leur noeud. Pour ce faire, le premier module de recombinaison MR14 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)) qui reçoit en entrée le deuxième signal primaire d2 (reçu par un port 30 primaire) et le troisième signal composite p3 (reçu par un port secondaire) et délivre en sortie le troisième signal primaire d3 reconstitué (d2 XOR p3 = d3). Le second module de recombinaison MR22 est une porte logique (chargée d'effectuer une opération logique de type OU exclusif (XOR)), qui reçoit en entrée le troisième signal primaire reconstitué d3 (délivré par la sortie du premier module de recombinaison MR14) et le deuxième signal composite p2 (reçu par un port secondaire) et délivre en sortie le premier signal primaire dl reconstitué (d3 XOR p2 = dl). s Dans cet exemple, les moyens de recombinaison de la figure 16 mettent donc en oeuvre un groupe de fonctions correspondant à la relation dl = p2 XOR (d2 XOR p3). Dans les exemples décrits, les combinaisons de signaux sont effectuées par un loi XOR qui est inversible. Par inversible, nous signifions io qu'il est possible de retrouver de manière déterministe un signal Y lorsque l'on dispose du signal X et du signal Z=X XOR Y. Une autre loi inversible est NOT XOR . En revanche, une inversion déterministe n'est plus possible si la loi Ou exclusif est remplacée par la loi OU (non exclusif) ou par la loi ET. Néanmoins, il est possible de retrouver de manière déterministe le signal 15 logique Y lorsque l'on dispose du signal X et du signal V=X OR Y et du signal W=X ET Y. Une protection des signaux X et Y par les signaux composites V et W est donc possible. Bien entendu, l'exemple illustré sur la figure 11 peut être associé à des dispositifs D comportant des moyens de combinaison (beaucoup) plus 20 complexes que ceux illustrés sur les figures 12 et 13. Dans ce cas, les moyens de recombinaison sont également (beaucoup) plus complexes que ceux illustrés sur les figures 8 et 14 à 16. Par ailleurs, on peut envisager de très nombreux autres exemples d'interconnexion entre noeuds que ceux présentés ci-avant en référence aux 25 figures 1, 5 et 11. Le dispositif de combinaison DE et le dispositif de recombinaison DR, et notamment ses modules de combinaison MC et ses modules de recombinaison MR, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison 3o de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de combinaison/recombinaison et de noeud décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art clans le cadre des revendications ci-après. Dans les revendications, les verbes comprendre , inclure et comporter n'excluent pas la présence d'autres éléments ou étapes que ceux énoncés. Les articles un et une n'excluent pas la présence de plusieurs exemplaires ou occurrences de l'élément ou étape énoncé. Par ailleurs, lorsque des fonctions sont réalisées de manière électronique, il n'est pas exclu qu'un même processeur ou un même module électronique réalise plusieurs fonctions. Les chiffres de référence sont uniquement destinés à faciliter la compréhension des revendications et ne sauraient être interprétés io comme une limitation des revendications
Un dispositif (D) est dédié à la combinaison de signaux représentatifs de flux de bits de données, pour un noeud, d'un réseau de communication, comprenant au moins deux ports primaires couplés respectivement à au moins deux canaux de transmission dits de travail (LT1, LT2), au moins un port secondaire connecté à au moins un canal de transmission dit de protection (LP1), et des moyens d'aiguillage (MA) chargés d'aiguiller au moins deux flux respectivement vers les ports primaires. Ce dispositif (D) comprend des moyens de combinaison intercalés entre les moyens d'aiguillage (MA) et les ports primaires et secondaire(s) et comportant au moins un premier étage de porte(s) logique(s) (MC) chargée(s) chacune de combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de signaux (d1, d2) aiguillés vers deux ports primaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, afin de constituer un signal dit composite (p1), représentatif de bits résultant de la combinaison des bits de données représentés par les fractions des signaux (d1, d2) de la paire, et destiné à alimenter un port secondaire dédié.
1. Dispositif (DE) de combinaison de signaux représentatifs de flux de bits de données, pour un noeud (A) d'un réseau de communication, ledit s noeud (A) comprenant au moins deux ports primaires couplés respectivement à au moins deux canaux de transmission dits de travail (LT1, LT2), au moins un port secondaire connecté à au moins un canal de transmission dit de protection (LP1), et des moyens d'aiguillage (MA) propres à aiguiller au moins deux flux respectivement vers lesdits ports primaires, caractérisé en ce qu'il io comprend des moyens de combinaison (MC) intercalés entre lesdits moyens d'aiguillage (MA) et lesdits ports primaires et secondaire(s) et comportant au moins une porte logique (MC, MC11, MC12, MC13) agencée pour combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de signaux aiguillés vers deux ports primaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de 15 logique combinatoire, de manière à constituer un signal dit composite, représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits de données représentés par les fractions des signaux de ladite paire, et destiné à alimenter un port secondaire dédié. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits 20 moyens de combinaison (MC) comprennent des portes logiques agencées sur au moins un premier étage et un second étage, ledit second étage comportant au moins une porte logique (MC2) agencée pour combiner de façon synchronisée une fraction d'une paire de signaux composites constitués par ledit premier étage au moyen d'au moins une opération choisie de logique 25 combinatoire, de manière à constituer un signal composite, représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits composites représentés par les fractions des signaux composites de ladite paire, et destiné à alimenter un port secondaire dédié. 3. Dispositif (DR) de recombinaison de signaux représentatifs de flux 30 de bits de données, pour un noeud (B) d'un réseau de communication, ledit noeud (B) comprenant au moins deux ports primaires couplés respectivement à au moins deux canaux de transmission dits de travail (LT1, LT2), au moins un port secondaire connecté à au moins un canal de transmission dit deprotection (LP1), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de recombinaison (MR) comportant au moins une porte logique (MR, MR11, MR12, MR13, MR14) agencée pour recombiner de façon synchronisée des fractions d'un premier signal et d'un signal composite reçus par des ports s primaire et secondaire choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits, et/ou des fractions de premier et second signaux reçus par des ports primaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un signal composite lo représentatif de bits, et/ou des fractions de premier et second signaux composites reçus par des ports secondaires choisis, au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un troisième signal composite représentatif de bits. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que lesdits 15 moyens de recombinaison (MR) comprennent des portes logiques agencées sur au moins un premier étage et un second étage, ledit second étage incluant au moins une porte logique (MR21, MR22) agencée pour recombiner de façon synchronisée, des fractions d'un premier signal reçu et d'un signal composite reconstitué par ledit premier étage (MR, MR11, MR12, MR13, 20 MR14), au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits, et/ou des fractions d'un premier signal composite reconstitué par ledit premier étage (MR, MR11, M1212, MR13, MR14) et d'un premier signal reçu par un port primaire choisi, au moyen d'au moins une opération choisie de logique 25 combinatoire, de manière à reconstituer un second signal ou un second signal composite représentatif de bits, et/ou des fractions d'un signal composite reçu par un port secondaire choisi et d'un premier signal reconstitué par ledit premier étage (MR, MR11, MR12, MR13, MR14), au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un 30 second signal représentatif de bits. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de recombinaison (MR) comprennent au moins une porte logique (MR31) agencée sur un troisième étage pour combiner de façonsynchronisée, des fractions d'un premier signal reçu et d'un signal composite reconstitué par ledit second étage (MR21, MR22), au moyen d'au moins une opération choisie de logique combinatoire, de manière à reconstituer un second signal représentatif de bits. s 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites opérations de logique combinatoire sont choisies dans un groupe _ comprenant au moins les opérations de type OU exclusif , NON , ET et OU et leurs combinaisons. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdites lo opérations de logique combinatoire sont de type inversible. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque étage de porte(s) logique(s) (MR, MC) est agencé pour combiner chaque bit de la fraction de l'un des signaux d'une paire à un bit correspondant de la fraction de l'autre signal de ladite paire. 15 9. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de groupement agencés pour décomposer lesdits flux en groupes de bits comportant un nombre choisi de bits, et en ce que chaque étage de porte(s) logique(s) est agencé pour (re)combiner chaque groupe de bits de la fraction de l'un des signaux, éventuellement composite, d'une paire 20 à un groupe de bits correspondant de la fraction de l'autre signal, éventuellement composite, de ladite paire. 10. Procédé pour transmettre des signaux représentatifs de flux de bits de données de manière protégée à un noeud récepteur (B) par un réseau de communication, caractérisé par les étapes consistant à : 25 sélectionner un groupe à protéger comportant une pluralité de signaux représentatifs de bits de données (dl, d2) destinés à être transmis de manière protégée audit noeud récepteur, former un groupe de protection, associé audit groupe à protéger, incluant au moins un signal composite de protection (p1), ledit groupe de protection étant 30 obtenu en combinant de façon synchronisée, par une séquence logique de combinaison incluant au moins une opération choisie de logique combinatoire, chacun des signaux (dl, d2) dudit groupe à protéger avec un autre signal du groupe à protéger ou avec un signal compositeprécédemment obtenu du groupe de protection, ledit au moins un signal composite étant à chaque fois représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits de données représentés par les signaux soumis à ladite au moins une opération de logique combinatoire, transmettre ledit au moins un signal composite dudit groupe de protection et lesdits signaux dudit groupe à protéger audit noeud récepteur (B) sur des canaux de transmission (LT1, LT2, LP1) du réseau de communication mutuellement séparés. 11. Procédé selon la 10, caractérisé par le fait que ledit io groupe de protection comporte au moins deux signaux composites (p1, p2) obtenus à partir d'un signal (dl ) dudit groupe à protéger. 12. Procédé de récupération de données protégées pour un noeud récepteur (B) d'un réseau de communication, comprenant les étapes consistant à : 15 détecter une défaillance d'un canal de transmission (LT1) agencé pour transporter un signal représentatif de bits de données (dl) jusqu'au noeud récepteur (B), identifier un groupe à protéger auquel appartient le signal transporté par le canal de transmission défaillant, ledit groupe à protéger incluant une pluralité 20 de signaux (dl, d2, d3, d4) transportés par des canaux de transmission (LT1, LT2, LT3, LT4) connectés audit noeud récepteur, identifier un groupe de protection associé audit groupe à protéger, ledit groupe de protection incluant au moins un signal composite de protection (p1, p2, p3) transporté par au moins un canal de transmission (LP1, LP2, LP3) 25 connecté audit noeud récepteur, ledit au moins un signal composite de protection étant obtenu en amont dudit au moins un canal de transmission en combinant de façon synchronisée chacun des signaux dudit groupe à protéger, par au moins une opération choisie de logique combinatoire, avec un autre signal du groupe à protéger ou avec un signal composite 30 précédemment obtenu du groupe de protection, ledit au moins un signal composite étant à chaque fois représentatif de bits résultant de ladite combinaison des bits de données représentés par les signaux soumis à ladite au moins une opération de logique combinatoire,recombiner de façon synchronisée des signaux effectivement reçus par le noeud récepteur (B), s'il en existe, au moyen d'une séquence logique de recombinaison incluant au moins une opération choisie de logique combinatoire, lesdits signaux étant choisis parmi les signaux dudit groupe à protéger (d2, d3, d4) et dudit groupe de protection (p1, p2, p3), de manière à récupérer le signal (d1) transporté par le canal de transmission défaillant.
H
H04
H04L
H04L 12,H04L 7
H04L 12/56,H04L 7/00
FR2889795
A1
SAC EN TOILE RETRACTABLE POUR LE TRANSPORT DU PAIN.
20,070,223
La présente invention concerne un sac en toile rétractable prévu pour le transport à pied, en vélo ou en voiture, du pain et de la viennoiserie sans rompre avec les conditions d'hygiène auxquelles sont confrontés les boulangers, dans des conditions satisfaisantes et propres, dans les trois versions d'acheminement. Dans le cadre de la vente de pain, suivant les normes d'hygiène en vigueur, celui-ci est donné au consommateur protégé par une feuille de papier alimentaire ou introduit dans un sac prévu à cet usage emmené par le client, encombrant par sa longueur lorsqu'il n'est pas utilisé pour le transport des baguettes de pain. Les viennoiseries nécessitant un emballage à part. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Vide, il se présente en version pliée sous la forme d'une galette de faible épaisseur, dans les dimensions proches d'un sac à main, protégée par une sangle à son périmètre se prolongeant pour faire office d'anse (1) . Il est composé de trois autres parties distinctes positionnées de part et d'autre du cylindre réalisé par la sangle: D'un côté le compartiment principal extensible prévu pour recevoir un ou plusieurs pains longs (AFig 2). De l'autre le deuxième compartiment extensible prévu pour recevoir la viennoiserie (B-Fig.2). Le troisième compartiment (C-Fig.2) faisant office d'emplacement pour porte-monnaie positionné en bout du deuxième compartiment. Les deux compartiments principaux peuvent être actionnés indifféremment ensemble ou non. Le compartiment principal (A-Fig 2) se présente déplié sous la forme d'un tube en légère forme de cône évasé à sa base dont la hauteur permet d'y positionner une baguette de pain, celui-ci fait de tissu léger est repliable sur lui-même par un système de spire métallique ou de tout autre composant à mémoire de forme (2), faisant office de ressort maintenu par un passepoil cousu sur le tube suivant un plan hélicoïdal. Ce système permet en position dépliée, outre son aspect ludique, de donner au compartiment la rigidité souhaitée pour facilement y rentrer les baguettes de pain. La base de ce tube d'un diamètre permettant de la coudre sur son périmètre à l'intérieur du cercle formé par la sangle de protection (1) est positionnée au deux tiers de la largeur de la sangle. La partie supérieure, d'un diamètre permettant en version repliée de rentrer à l'intérieur du cercle formé par la sangle de protection, est composée d'une partie centrale faite d'un soufflet retenu par un lacet muni d'un système de serrage permettant une ouverture large pour le passage des pains longs et la fermeture complète en tirant sur le lien (3) , et de part et d'autre du soufflet de deux parties planes recevant les systèmes d'accrochage pour maintien du compartiment replié dans un espace correspondant aux deux tiers de la largeur de la sangle. Le compartiment est maintenu replié à plat par deux pattes faisant office de système de fixation (4) par l'intermédiaire d'un scratch, d'un bouton pression, bouton ou tout autre moyen de liaison, cousues sur la sangle de protection, et venant s'accrocher aux endroits prévus sur la partie supérieure du compartiment. La sangle réglable (1) faisant office d'anse lorsque le sac est plié, est fixée à son extrémité sur la partie supérieure de ce compartiment, permettant ainsi lorsque celui-ci est déplié de porter le sac en bandoulière. Le deuxième compartiment (B-Fig.2) se présente déplié sous la forme d'un tube en légère forme de cône évasé à sa base dont la hauteur peut être équivalente à son diamètre le plus large, celui-ci fait de tissu est repliable sur lui-même par un système de spire métallique ou de tout autre composant à mémoire de forme (5), faisant office de ressort maintenu par un passepoil cousu sur le tube suivant un plan hélicoïdal. L'ouverture de ce compartiment se fait par un système de fermeture éclair (6) positionné sur la tranche entre deux spires et permettant le passage de la viennoiserie ou des pains boule lorsque celui-ci est déplié. La base de ce tube d'un diamètre permettant de la coudre sur son périmètre à l'intérieur du cercle formé par la sangle de protection (1) est positionnée au tiers de la largeur de la sangle. La partie supérieure d'un diamètre permettant en version repliée de rentrer à l'intérieur du cercle formé par la sangle de protection est composée d'un double fond faisant office d'emplacement pour porte-monnaie (troisième partie (C-Fig 2))doté à l'extérieur d'un système de fermeture éclair (7) positionnée sur un axe passant au centre du rond et de part et d'autre de cette fermeture éclair de deux systèmes d'accrochage pour maintien du compartiment replié dans un espace correspondant au tiers de la largeur de la sangle. Le compartiment est maintenu replié à plat par deux pattes faisant office de système de fixation (8) par l'intermédiaire d'un scratch, d'un bouton pression, bouton ou tout autre moyen de liaison, cousues sur la sangle de protection, et venant s'accrocher aux endroits prévus sur la partie supérieure du compartiment. En variante ce sac peut être composé du seul compartiment à pain long avec à sa base un double fond faisant office de porte-monnaie, l'ensemble replié rentrant dans la largeur du cylindre composé par la sangle de protection
La présente invention concerne un sac en toile rétractable pour le transport du pain.Ce sac se présente sous la forme d'une galette de faible épaisseur de la taille proche d'un sac à main lorsque celui est replié , protégée sur son pourtour par une sangle dont la largeur équivaut à l'épaisseur de ses deux compartiments repliés et se prolongeant de façon à pouvoir le porter en bandoulière. Il est muni en outre d'une ouverture sur l'un des fonds pour y glisser un porte-monnaie dans l'espace prévu à cet effet. Les deux autres compartiments se présentent sous la forme suivante : Le principal d'une dimension prévue pour le transport des pains longs se présente sous la forme d'un soufflet extensible par un système de spire métallique ou de tout autre composant à mémoire de forme cousue de façon hélicoïdale sur le pourtour du tube formé en position dépliés et faisant office de ressort lorsque le compartiment est libéré de ses attaches le tenant replié. L'introduction des baguettes de pain se fait par une ouverture prévue à l'extrémité et se resserrant par un lacet muni d'un système de serrage.Le second est prévu pour le transport des pains " boule " ou viennoiseries, extensible de la même manière mais d'une longueur proche du diamètre de la base du sac et s'ouvrant par un système de fermeture éclair positionné entre deux spires sur la tranche du compartiment.
1) Dispositif se composant d'un sac extensible en toile prévu pour le transport du pain, ayant la caractéristique de se présenter sous la forme d'une poche soufflet repliée en galette de faible épaisseur (Fig.1) lorsque celui-ci est vide et de se déployer par effet de ressort sous l'effet d'un système de spire métallique ou tout autre composant à mémoire de forme (2) fixé sur celui-ci lorsque la partie supérieure est libérée de ses attaches (4) et sur une hauteur définie pour accepter une baguette de pain (Fig.2-A). 2) Dispositif selon 1 caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième poche soufflet adjointe au verso de la première, sous la même forme mais d'une hauteur dépliée permettant d'insérer les pains en forme boule (Fig.2-B), l'ouverture de ce compartiment se faisant par un système de fermeture-éclair (6) positionné sur la tranche entre deux spires (5). 3) Dispositif selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte un élément se présentant sous la forme d'un double fond ouvert sur la partie extérieure (Fig.3 et Fig.2-C) par un système de fermeture-éclair (7) et positionné sur l'un des fonds des compartiments cités dans les (1) et (2) faisant office d'emplacement pour le porte-monnaie. 4) Dispositif selon l'un des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comporte un élément se présentant sous la forme d'une sangle (1) s'enroulant et cousue autour des fonds des compartiments à pain, d'une largeur égale à l'épaisseur des poches repliées pour les protéger et se prolongeant jusqu'à la partie supérieure du compartiment à pains longs afin de pouvoir porter le sac déplié en bandoulière.
A
A45
A45C
A45C 7,A45C 3
A45C 7/00,A45C 3/04
FR2888468
A1
PRODUITS ALIMENTAIRES FERMENTES CONTENANT DES SOUCHES PROBIOTIQUES, ET LEUR PROCEDE DE PREPARATION
20,070,119
L'invention concerne des produits alimentaires fermentés contenant des souches probiotiques, et leur procédé de préparation. Les bifidobactéries font partie de la flore anaérobie dominante du colon. Les principales espèces présentes dans le colon humain sont Bifidobacterium adolescentis, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium longum ssp infantis, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium longum. Les bifidobactéries sont des bactéries probiotiques de choix. Des bactéries du genre Bifidobacterium sont utilisées dans de nombreux produits actuellement sur le marché et sont souvent ajoutées à des produits laitiers comprenant déjà les bactéries classiques du yaourt (Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus). La consommation de bifidobactéries est reconnue comme étant bénéfique dans les processus de rétablissement de la population normale de bifidobactéries chez des personnes ayant subi une antibiothérapie. Cette consommation semble aussi permettre de réduire les constipations, de prévenir la survenue de diarrhée et de diminuer les symptômes de l'intolérance au lactose. Les probiotiques sont des bactéries vivantes. L'utilisation de ces bactéries vivantes dans la fabrication de produits alimentaires tels que des produits laitiers est délicate notamment par rapport aux problématiques de survie de ces bactéries dans le produit. 80% des produits actuellement sur le marché qui contiennent des bifidobactéries ne respectent pas les critères permettant de soutenir qu'ils améliorent de façon significative le transit intestinal des personnes les consommant. Une prise journalière d'au moins 108 à 109 cellules viables a été recommandée comme dose minimale permettant d'avoir un effet thérapeutique (Silva A.M., Barbosa F. H., Duarte R., Vieira L. Q. , Arantes R. M., Nicoli J. R., Effect of Bifidobacterium longum ingestion on experimental salmonellosis in mice, J. Appl. Microbiol. 97 (2004) 2937). La dose requise peut être dépendante de la souche probiotique utilisée. Dans le cas de la fabrication d'un produit alimentaire bioactif contenant des bifidobactéries se pose donc le problème d'obtenir une population suffisante de ces bactéries dans le produit et de la maintenir au cours de la vie du produit. Le problème de la taille numérique de la population de souches probiotiques dans un produit laitier fermenté est un problème connu (voir notamment D. Roy, Technological aspects related to the use of bifidobacteria in dairy products, Lait 85 (2005) 39-56, INRA, EDP Sciences). Plusieurs raisons à ce problème ont été évoquées parmi lesquelles la diminution de la population pendant le stockage, la croissance perturbée de ces bactéries à partir d'un certain pH ou tout simplement la mauvaise capacité de croissance de ces bifidobactéries, en particulier dans le lait. L'invention a principalement pour but de fournir des produits alimentaires 1 o fermentés non fermes contenant une forte population de bifidobactéries pendant toute la période de conservation desdits produits alimentaires fermentés, c'est à dire des produits alimentaires fermentés non fermes contenant des bifidobactéries en bon état physiologique et présentant un taux de survie important au cours de la période de conservation desdits produits alimentaires fermentés, en particulier jusqu'à la date limite de consommation des produits. Un autre but de l'invention est de fournir des procédés de préparation simples à mettre en oeuvre permettant d'obtenir les produits ci-dessus. Un autre but de l'invention est de favoriser la croissance des bifidobactéries par rapport aux symbioses classiques présentes dans les yaourts, ces symbioses étant constituées classiquement d'une ou plusieurs souches de Streptococcus thermophilus et de Lactobacillus bulgaricus. Les buts de l'invention sont réalisés grâce à la constatation surprenante effectuée par les inventeurs qu'un réglage précis d'un certain nombre de paramètres intervenant classiquement dans les procédés de préparation de produits alimentaires fermentés non fermes permet d'obtenir rapidement après fermentation des populations d'au moins 108 bifidobactéries par gramme de produit, et une survie accrue des bifidobactéries jusqu'à la date limite de consommation des produits, sans forcément modifier la croissance des autres souches bactériennes. L'invention concerne un produit alimentaire fermenté non ferme contenant des ferments comportant plus d'environ 5.10', en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté pendant une période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours. Par produit alimentaire fermenté non ferme on entend un produit alimentaire fermenté qui a subi une étape de décaillage et / ou de lissage lors de son procédé de préparation et ce préalablement à son conditionnement. Un produit alimentaire feimenté ferme est un produit qui est conditionné avant la fermentation, la fermentation intervenant dans le récipient de conditionnement. Ainsi, pour un produit laitier, le lait est ensemencé et directement conditionné dans des pots où il fermente. Après l'ensemencement, le lait ensemencé est conditionné en pots. Ces pots passent généralement à l'étuve pendant 3 heures. Les bactéries se reproduisent et consomment le lactose qui est alors transformé partiellement en acide lactique ce qui modifie la structure des protéines, formant ce que l'on appelle un gel lactique. Ensuite les produits passent en chambre froide ventilée ou en tunnel de refroidissement et sont stockés à environ 4 C. Des exemples de produits alimentaires fermentés non fermes sont: les yaourts brassés ou les yaourts à boire. Par ferments on entend un ensemble de bactéries, notamment des bactéries destinées à la fermentation et / ou des bactéries à valeur probiotique. La période de conservation ou de stockage du produit alimentaire fermenté est la période qui suit immédiatement la fin de processus de préparation du produit alimentaire fermenté et son conditionnement. Lors de cette période de conservation le produit alimentaire fermenté est habituellement conservé à une température comprise entre environ 4 et environ 10 C. Le produit alimentaire fermenté susmentionné contient plus d'environ 5. 107, en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté en particulier pendant une période de conservation d'au moins 35 jours, et plus particulièrement pendant une période de conservation d'au moins 40 jours. Plus particulièrement le produit alimentaire feuuenté susmentionné contient plus d'environ 5.107, en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté jusqu'à la date limite de consommation du produit. Les dates limites de consommation dépendent des durées légales de conservation fixées par la législation en vigueur, qui peuvent typiquement varier de 15 à 50 jours à partir de la date de fabrication. A titre d'exemple, la durée légale de conservation est généralement de 30 jours pour les produits laitiers frais. Une population de bifidobactéries qui est supérieure ou égale à 108 UFC/g à la date limite de consommation (D.L.C.) du produit conservé entre 4 et 10 C peut être considérée comme une population suffisante de bifidobactéries compte tenu des recommandations médicales concernant l'apport en bifidobactéries dans l'alimentation. L'invention concerne plus particulièrement le produit alimentaire fermenté tel que défini ci-dessus, dans lequel le rapport entre le nombre de bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté à l'issue de la période de conservation et le nombre de bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté au début de la période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours, est d'environ 0,2 à environ 0,8, en particulier d'environ 0,3 à environ 0,7, en particulier d'environ 0,4 à environ 0,5. lo En d'autres termes le taux de survie des bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté entre le début de la période de conservation (c'est à dire la fin du procédé de préparation) et la fin de la période de conservation est compris entre 20 et 80 %, en particulier entre 30 et 70 %, et en particulier entre 40 et 50 %. Ladite période de conservation est d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 15 35 jours, mais plus particulièrement d'au moins 40 jours ou s'étend jusqu'à la date limite de consommation du produit alimentaire fermenté. L'invention concerne également un produit alimentaire fermenté non ferme conservé pendant une période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours, à une température d'environ 4 à environ 10 C, contenant des ferments 20 comportant plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté. Plus particulièrement l'invention concerne un produit alimentaire fermenté non ferme conservé pendant une période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours, en particulier d'au moins 40 jours, à une température de moins de 12 C ou de moins de 10 C, contenant des ferments comprenant plus d'environ 5.107, en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté. L'invention concerne plus particulièrement un produit alimentaire fermenté tel que défini ci-dessus, contenant plus d'environ 5.107, en particulier plus d'environ 108 30 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté au début de la période de conservation. Produit alimentaire fermenté selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel les bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté sont du type Bifidobacterium animalis, notamment Bifidobacterium animalis animalis et / ou Bidifobacterium animalis lactis, et / ou Bifidobacterium breve et / ou Bifidobacterium longum et / ou Bidifobacterium infantis et / ou Bidifobacterium bifidum. Avantageusement, le produit alimentaire fermenté tel que défini ci-dessus est préparé à base de jus végétal et notamment de jus de fruit ou de jus de légume tel que du jus de soja, ou de produit laitier, et notamment de lait de vache et / ou de lait de chèvre. Ledit produit alimentaire fermenté peut également être à base de lait de brebis ou de lait de chamelle ou de lait de jument. Par jus végétal on entend un jus réalisé à partir d'extraits végétaux, notamment de soja, de tonyu, d'avoine, de blé, de maïs... Des exemples de jus de légume sont: le jus de tomate, le jus de betterave, le jus de carotte... Des exemples de jus de fruit sont: le jus de pomme, d'orange, de fraise, de pêche, d'abricot, de prune, de framboise, de mûre, de groseille, d'ananas, de citron, d'agrume, de pamplemousse, de banane, de kiwi, de poire, de cerise, de fruit de la passion, de mangue, de fruit exotique, le jus multifruit... Selon un mode de réalisation avantageux, le produit alimentaire fermenté tel que défini ci-dessus est tel que les ferments contiennent des bactéries lactiques, en particulier une ou des bactéries du genre Lactobacillus spp. et notamment Lactobacillus delbrueckii bulgaricus et / ou Lactobacillus casei et / ou Lactobacillus reuteri et / ou Lactobacillus acidophilus et / ou Lactobacillus helveticus et / ou Lactobacillus plantarum, et / ou des bactéries du type Lactococcus cremoris et / ou Streptococcus thermophilus et / ou Lactococcus lactis et / ou une ou des bactéries du genre Leuconostoc. Selon un mode de réalisation avantageux, la proportion des bifidobactéries dans les ferments contenus dans le produit alimentaire fermenté tel que défini ci-dessus est d'environ 20 à environ 80 %, notamment d'environ 30 à environ 70 %, notamment d'environ 40 à environ 60 %, et notamment d'environ 50 %. Par proportion de bifidobactéries dans les ferments on entend la proportion des bifidobactéries par rapport au nombre total de bactéries incluses dans le produit alimentaire fermenté, c'est à dire par rapport à l'ensemble des bifidobactéries et des autres bactéries, notamment les bactéries Lactococcus, Lactobacillus, Streptococcus... Le bon équilibre numérique entre les bifidobactéries et les autres souches bactériennes dans le produit alimentaire fermenté à l'issue du procédé de préparation, et le maintien substantiel de cet équilibre tout au long de la période de conservation, sont des garants essentiels de la qualité du produit alimentaire. Une proportion de 50 % de bifidobactéries constitue un bon compromis entre les problématiques de coût (les bifidobactéries coûtent cher) et les problématiques d'obtention d'une population correcte de bifidobactéries. Selon un mode de réalisation particulier, le produit alimentaire fermenté selon l'invention se présente sous la forme d'un produit alimentaire fermenté brassé ou d'un produit alimentaire fermenté à boire ou d'un produit alimentaire fermenté infantile. Par produit [...] brassé on entend un produit, notamment un lait, ensemencé, fermenté, brassé mécaniquement puis conditionné. La fermentation d'un tel produit ne s'effectue pas en pot mais en vrac, dans des cuves. Le caillé est brassé puis refroidi avant l0 d'être conditionné en pots, qui sont stockés au froid. Par caillé on entend un coagulat de protéines notamment de lait. Par produit [...] à boire on entend un produit sous forme substantiellement liquide. Un produit à boire est un produit qui est tel que, après l'étape de brassage mécanique, le produit est battu dans les cuves avant d'être conditionné. Par produit [... ] infantile on entend un produit adapté aux besoins du nourrisson, à faible teneur en protéines et en graisse. Ledit produit alimentaire fermenté peut notamment être un yaourt ou un yoghourt ferme, brassé ou à boire ou une barre contenant de la matière laitière, du kéfir, un biscuit avec un fourrage laitier, une eau contenant des probiotiques... Par ailleurs l'invention concerne également un procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté à partir d'une matière de départ, comprenant les étapes successives suivantes: une étape ensemencement d'une matière de départ, éventuellement pasteurisée, par inoculation de ferments d'ensemencement contenant d'environ 4.106 à environ 1.10' bifidobactéries par ml de matière de départ, pour obtenir une matière ensemencée, une étape de fermentation de la matière ensemencée obtenue à l'étape précédente, telle que la température de début de fermentation est d'environ 36 à environ 38 C, la température de fin de fermentation est d'environ 37 à environ 39 C, et le temps de fermentation est d'environ 8 à environ 11 heures, pour obtenir une matière fermentée, une étape de refroidissement intermédiaire de la matière feiuientée obtenue à l'étape précédente, telle que le temps de refroidissement intermédiaire est d'environ 1 h30 à environ 2 heures et la température de refroidissement intermédiaire est d'environ 4 à environ 18 C, pour obtenir une matière pré-refroidie, une étape de stockage de la matière pré-refroidie obtenue à l'étape précédente, telle que le temps de stockage est inférieur à environ 15 heures, pour obtenir 5 une matière stockée, une étape de refroidissement final de la matière stockée obtenue à l'étape précédente, telle que la température de début de refroidissement final est inférieure à environ 21 C et la température de fin de refroidissement final est d'environ 2 à environ 6 C, de manière à obtenir un produit alimentaire fermenté. Par fermentation on entend une réaction biochimique qui consiste à libérer de l'énergie à partir d'un substrat organique, sous l'action de micro-organismes. Il s'agit d'un procédé de transformation d'une matière première par les micro-organismes, cette transformation produisant alors de la biomasse et des métabolites. En particulier, la fermentation lactique est un processus anaérobie de consommation du lactose par les bactéries des ferments, ce qui provoque la formation d'acide lactique et un abaissement du pH. L'invention provient de la constatation surprenante effectuée par les inventeurs que le réglage des paramètres de temps, de température et de population initiale de bifidobactéries dans les gammes sus-citées, permet d'améliorer la résistance des bifidobactéries et leur capacité à survivre. Les bidifobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté à l'issue du procédé de préparation de l'invention sont dans un meilleur état physiologique que si lesdits paramètres sont fixés à des valeurs situées en dehors des gammes ci-dessus, ce qui permet à un plus grand nombre de ces bifidobactéries de survivre au cours de la conservation du produit alimentaire fermenté qui suit. Par ailleurs, le réglage desdits paramètres dans les gammes sus-citées permet des économies substantielles, notamment de temps et d'énergie. En s'écartant des gammes fixées selon l'invention, le taux de survie des 30 bifidobactéries au cours de la conservation est défavorablement altéré. Le procédé de préparation susmentionné permet l'obtention de produits alimentaires fermentés non fermes. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention est tel que les bifidobactéries sont choisies parmi les bactéries du type Bifidobacterium animalis, notamment Bifidobacterium animalis animalis et / ou Bidiobacterium animalis lactis, et / ou Bifidobacterium breve et / ou Bifidobacterium longum et / ou Bifidobacterium infantis et / ou Bifidobacterium bifidum. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention est tel que les bifidobactéries sont choisies parmi les bactéries du type Bifidobacterium animalis. Avantageusement, le temps de refroidissement intermédiaire dans le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention est d'environ 1h30. Avantageusement, le temps de stockage dans le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention est inférieur ou égal à environ 12 heures, notamment est égal à environ 12 heures. Avantageusement, la température de fin de refroidissement final dans le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention est d'environ 4 C. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de préparation d'un produit alimentaire tel que défini ci-dessus, les ferments d'ensemencement contiennent des bactéries lactiques, en particulier une ou des bactéries du genre Lactobacillus spp. et notamment Lactobacillus delbrueckii bulgaricus et / ou Lactobacillus casei et / ou Lactobacillus reuteri et / ou Lactobacillus acidophilus et / ou Lactobacillus helveticus et / ou Lactobacillus plantarum, et / ou des bactéries du type Lactococcus cremoris et / ou Streptococcus thermophilus et / ou Lactococcus lactis et / ou une ou des bactéries du genre Leuconostoc. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de préparation d'un produit 25 alimentaire tel que défini ci-dessus, la proportion des bifidobactéries dans les ferments d'ensemencement est d'environ 20 à environ 75 %, notamment d'environ 30 à environ 50 %, notamment d'environ 35 à environ 40 %, notamment d'environ 37,5 %. Par proportion des bifidobactéries dans les ferments d'ensemencement , on entend la proportion des bifidobactéries par rapport à l'ensemble total des bactéries 30 inoculées lors de l'étape d'ensemencement. Cette proportion correspond à un optimum en terme de coût et de concentration finale de bifidobactéries étant donné que plus la concentration de bifidobactéries est élevée au départ, plus elles emportent la compétition en terme de croissance par rapport aux autres souches des ferments, et plus la concentration optimale de bifidobactéries est atteinte rapidement. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de préparation d'un produit alimentaire tel que défini ci-dessus, la matière de départ est à base de jus végétal et 5 notamment de jus de fruit ou de jus de légume tel que du jus de soja, ou de produit laitier, constitué en particulier de lait de vache et / ou de lait de chèvre. La matière de départ peut également comprendre du lait de brebis et / ou de chamelle et / ou de jument. Dans le cas où le produit alimentaire fermenté est un produit laitier, la matière de 10 départ peut comprendre du lait, de la poudre de lait, du sucre, un mélange de lait et de jus végétal, un mélange de lait et de jus de fruit, un mélange de lait et d'amidon. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention comporte une étape supplémentaire de brassage entre l'étape de fermentation et l'étape de refroidissement intermédiaire, permettant 15 d'obtenir, à partir de la matière fermentée obtenue à l'étape de fermentation, une matière fermentée brassée. Par brassage on entend un procédé d'agitation mécanique à l'aide d'un brasseur à turbine ou à hélice. Il s'agit d'une étape déterminante pour l'onctuosité du produit notamment laitier. Si le brassage est trop violent, il peut se produire une incorporation d'air et une séparation du sérum. Si le brassage est insuffisant, le produit risque de devenir ultérieurement trop épais. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention comporte une étape de pasteurisation avant l'étape d'ensemencement, permettant d'obtenir, à partir de la matière de départ, une matière de départ pasteurisée. Par pasteurisation on entend la méthode usuelle dans le domaine de la conservation des aliments consistant en un chauffage rapide sans ébullition, suivi d'un refroidissement brusque, permettant la destruction de la plupart des bactéries tout en conservant partiellement les protéines. Selon un mode de réalisation avantageux du procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention, la matière de départ pasteurisée est une matière de départ pasteurisée, chambrée, facultativement homogénéisée, et refroidie, obtenue à partir d'une matière brute, ledit procédé comprenant avant l'étape d'ensemencement les étapes successives suivantes: une étape de standardisation en matière grasse de la matière brute de manière à obtenir une matière standardisée, - une étape d'enrichissement en matière sèche de la matière standardisée obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière enrichie, - une étape de pré-chauffage de la matière enrichie obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière de départ, - une étape de pasteurisation et de chambrage de la matière de départ obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière pasteurisée et chambrée, une étape facultative d'homogénéisation de la matière pasteurisée et chambrée obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière pasteurisée, chambrée et facultativement homogénéisée, une étape de refroidissement initial de la matière pasteurisée, chambrée et facultativement homogénéisée obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière de départ pasteurisée, chambrée, facultativement homogénéisée, et refroidie. Par standardisation en matière grasse on entend une étape de mise à niveau pré- déterminé de la quantité de matière grasse présente dans la matière de départ. L'enrichissement en matière sèche consiste en l'ajout de protéines et de matière 20 grasse pour modifier la fermeté du caillé. Le chambrage consiste en une thermisation rapide du lait et permet de détruire la flore microbienne végétative, dont les formes pathogènes. Sa durée typique est de 4 à 10 minutes, notamment de 5 à 8 minutes, et notamment d'environ 6 minutes. Par homogénéisation on entend la dispersion de la matière grasse dans la matière de type lait en petits globules gras. L'homogénéisation s'effectue par exemple à une pression de 100 à 280 bars, notamment de 100 à 250 bars, notamment de 100 à 200 bars, notamment d'environ 200 bars. Cette étape d'homogénéisation est purement facultative. Elle est notamment absente dans le processus de production de produits à 0 % de matière grasse. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention comprend après l'étape de refroidissement final une étape de conservation du produit alimentaire fermenté à une température comprise entre environ 4 et environ 10 C. 10 Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'invention comprend une étape d'ajout d'une préparation intermédiaire simultanément à l'étape d'ensemencement ou entre l'étape d'ensemencement et l'étape de fermentation, de manière à obtenir, à partir de la matière 5 ensemencée, une matière ensemencée complétée, ou après l'étape de fermentation, de manière à obtenir, à partir de la matière fermentée, une matière fermentée complétée, ladite préparation intermédiaire comprenant une préparation de fruits et / ou de céréales et / ou des additifs tels que des arômes et colorants. La préparation intermédiaire peut notamment contenir des épaississants (fibres solubles et insolubles, alginates, carraghénanes, gomme xanthane, pectine, amidon, notamment gélatinisé, gomme gélane, cellulose et ses dérivés, gomme de guar et de caroube, inuline) ou des édulcorants (aspartame, acésulfame K, saccharine, sucralose, cyclamate) ou des conservateurs. Des exemples d'arômes sont: l'arôme pomme, orange, fraise, kiwi, coco... Des exemples de colorants sont: le beta carotène, le carmin, le rouge de cochenille. En outre, la préparation de fruits sus-citée peut comprendre des fruits entiers ou en morceaux ou en gelée ou en confiture, permettant par exemple d'obtenir des yaourts aux fruits. La préparation intermédiaire peut encore contenir des extraits végétaux (soja, riz...). L'invention concerne également un produit alimentaire fermenté tel qu'obtenu à partir de l'un des procédés tels que définis ci-dessus. Brève description des figures La figure 1 représente la carte de tolérance correspondant à l'effet de la température de fermentation en fonction de la quantité de bifidobactéries au départ. Abscisse: quantité de bifidobactéries inoculée en 10' CFU/ml; ordonnée: température de fermentation en degrés celsius. Noir: quantité de bifidobactéries inférieure à 5.10' CFU/ml; hachures fines: quantité de bifidobactéries comprise entre 5.107 et 108 CFU/ml; hachures épaisses: quantité de bifidobactéries supérieure à 108 CFU/ml. La mesure est effectuée en fin de fermentation. La figure 2 représente la carte de tolérance correspondant à l'effet de la température de refroidissement des produits avant le stockage final à 10 C en fonction du temps d'attente avant le refroidissement à 20 C. Abscisse: temps d'attente du lissage (en heures) ; ordonnée: température de refroidissement avant le stockage final (en C). Hachures fines: quantité de bifidobactéries comprise entre 5.107 et 108 CFU/ml; hachures épaisses: quantité de bifidobactéries supérieure à 108 CFU/ml. La mesure est effectuée à 35 jours après la fermentation. La figure 3 représente la carte de tolérance correspondant à l'effet de la température de refroidissement des produits avant le stockage final à 10 C en fonction de la température de fermentation. Abscisse: température de fermentation ( C) ; ordonnée: température de refroidissement lors du stockage final ( C). Noir: quantité de bifidobactéries inférieure à 5.10' CFU/ml; hachures fines: quantité de bifidobactéries comprise entre 5.10' et 108 CFU/ml; hachures épaisses: quantité de bifidobactéries supérieure à 108 CFU/ml. La mesure est effectuée à 35 jours après la fermentation. Exemple 1 Afin de prouver que les gammes des différents paramètres telles que définies ci- dessus correspondent à une optimisation vis à vis de la survie des bifidobactéries au cours de la conservation, on prépare un yaourt brassé standard en faisant varier chaque facteur indépendamment. Chaque facteur est testé à un niveau bas (noté -1), un niveau moyen (noté 0) et un niveau haut (noté +1). La liste des paramètres testés figure dans le tableau 1 ci-dessous: Tableau 1 Facteurs Niveau bas ( 1) Niveau moyen (0) Niveau haut (+1) Inoculation de 106 CFU /ml 10' CFU /ml 5.10/ CFU /ml bifidobactéries Croissance du Temps de 6,5 h 8,25 h 10 h bifide fermentation Température de 36 C 38 C 40 C fermentation Temps d'attente 0,33 h 1 h 2,5 h lissage à l'issue de la fermentation Température de 15 C 17,5 C 20 C Survie du refroidissement (lissage) bifide Temps de stockage 1 h 12 h 20 h tampon après lissage Température de 15 C 17,5 C 20 C conditionnement Température de 4 C 7 C 10 C refroidissement- stockage des produits A partir des différentes expérimentations, on corrèle les facteurs et on établit des cartes de tolérance vis à vis de la croissance et de la survie des bifidobactéries, qui correspondent aux projections des quantités de bifidobactéries obtenues pour chaque paramètre: voir figures 1 à 3. En particulier sur la figure 2 on constate que si les produits ne sont pas refroidis 1 o suffisamment rapidement (temps d'attente en cuve de fermentation trop élevé), il y a une perte de bifidobactéries. Sur la figure 3 on constate que si les produits ne sont pas refroidis correctement entre 4 C et 6 C, la perte en bifidobactéries à J+35 est importante. Exemple 2 Des essais industriels sont effectués sur 3000 litres. 1" groupe d'essais: Témoin 1: température de fermentation 39 C; temps de stockage 24 h. Témoin 2: température de fermentation 40 C. Essai l: température de fermentation 37 C, refroidissement 6 C. (témoin 1 et témoin 2: lait + poudre de lait) 2eme groupe d'essais: Témoin 3: température de fermentation 39 C. Témoin 4: température de fermentation 40 C. Essai 2: tous les paramètres sont choisis dans les gammes revendiquées, c'est à dire: inoculation de bifidobactéries: 1.107 UFC/ml; temps de fermentation: 9h40; température de fermentation: 37 C; temps de refroidissement intermédiaire: 1h30; température de refroidissement intermédiaire: 18 C; temps de stockage tampon après lissage: 12 h; température de refroidissement final: 6 C. (témoin 3 et témoin 4: lait + poudre de lait + préparation de fruits ajoutée en fin de fabrication) Les résultats sont présentés dans les tableaux 2 et 3 ci-dessous, où est indiquée la population de bifidobactéries en CFU/ml. Tableau 2 Fin fermentation J+1 J+21 J+35 Témoin 1 1,0.108 1,0.108 5,0.10' 3,0.107 Témoin 2 3,0.10' 6,0.107 3,0.10' 3,0.107 Essai 1 1,7.108 1,7.108 2,0.108 1,4.108 Tableau 3 Fin fermentation J+1 J+35 Témoin 3 1,9.108 1,5.10 7,0.10 Témoin 4 2,0.107 2,0.107 2,0.107 Essai 2 5,0.108 3,8.108 2,1.108 Dans ces tableaux, J correspond à la fin de la fermentation, J+1 correspond à 1 jour de stockage
L'invention concerne principalement un produit alimentaire fermenté non ferme contenant des ferments comportant plus d'environ 5.10<7>, en particulier plus d'environ 10<8> bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté pendant une période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours.
1. Produit alimentaire fermenté non ferme contenant des ferments comportant plus d'environ 5.107, en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté pendant une période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours. 2. Produit alimentaire fermenté selon la 1, dans lequel le rapport entre le nombre de bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté à l'issue de la période de conservation et le nombre de bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté au début de la période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours, est d'environ 0,2 à environ 0,8, en particulier d'environ 0,3 à environ 0,7, en particulier d'environ 0,4 à environ 0,5. 3. Produit alimentaire fermenté non ferme conservé pendant une période de conservation d'au moins 30 jours, en particulier d'au moins 35 jours, à une température d'environ 4 à environ 10 C, contenant des ferments comportant plus d'environ 5.107, en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté. 4. Produit alimentaire fermenté selon l'une des 1 à 3, contenant plus d'environ 5.107, en particulier plus d'environ 108 bifidobactéries par gramme de produit alimentaire fermenté au début de la période de conservation. 5. Produit alimentaire fermenté selon l'une des 1 à 4, dans lequel les bifidobactéries contenues dans le produit alimentaire fermenté sont du type Bifidobacterium animalis, notamment Bifidobacterium animalis animalis et / ou Bidifobacterium animalis lactis, et / ou Bifidobacterium breve et / ou Bifidobacterium longum et / ou Bidifobacterium infantis et / ou Bidifobacterium bifidum. 6. Produit alimentaire fermenté selon l'une des 1 à 5, préparé à base de jus végétal et notamment de jus de fruit ou de jus de légume tel que du jus de soja, ou de produit laitier, et notamment de lait de vache et / ou de lait de chèvre. 7. Produit alimentaire fermenté selon l'une des 1 à 6, dans lequel les ferments contiennent des bactéries lactiques, en particulier une ou des bactéries du genre Lactobacillus spp. et notamment Lactobacillus delbrueckii bulgaricus et / ou Lactobacillus casei et / ou Lactobacillus reuteri et / ou Lactobacillus acidophilus et / ou Lactobacillus helveticus et / ou Lactobacillus plantarum, et / ou des bactéries du type Lactococcus cremoris et / ou Streptococcus thermophilus et / ou Lactococcus lactis et / ou une ou des bactéries du genre Leuconostoc. 8. Produit alimentaire fermenté selon l'une des 1 à 7, dans lequel la proportion des bifidobactéries dans les ferments est d'environ 20 à environ 80 %, notamment d'environ 30 à environ 70 %, notamment d'environ 40 à environ 60 %, et notamment d'environ 50 %. 9. Produit alimentaire fermenté selon l'une des 1 à 8, se présentant sous la forme d'un produit alimentaire fermenté brassé ou d'un produit alimentaire fermenté à boire ou d'un produit alimentaire fermenté infantile. 10. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté à partir d'une matière 20 de départ, comprenant les étapes successives suivantes: une étape ensemencement d'une matière de départ, éventuellement pasteurisée, par inoculation de ferments d'ensemencement contenant d'environ 4.106 à environ 1.10' bifidobactéries par ml de matière de départ, pour obtenir une matière ensemencée, une étape de fermentation de la matière ensemencée obtenue à l'étape précédente, telle que la température de début de fermentation est d'environ 36 à environ 38 C, la température de fin de fermentation est d'environ 37 à environ 39 C, et le temps de fermentation est d'environ 8 à environ 11 heures, pour obtenir une matière fermentée, une étape de refroidissement intermédiaire de la matière fermentée obtenue à l'étape précédente, telle que le temps de refroidissement intermédiaire est d'environ 1h30 à environ 2 heures et la température de refroidissement intermédiaire est d'environ 4 à environ 18 C, pour obtenir une matière pré-refroidie, une étape de stockage de la matière pré-refroidie obtenue à l'étape précédente, telle que le temps de stockage est inférieur à environ 15 heures, pour obtenir une matière stockée, une étape de refroidissement final de la matière stockée obtenue à l'étape 5 précédente, telle que la température de début de refroidissement final est inférieure à environ 21 C et la température de fin de refroidissement final est d'environ 2 à environ 6 C, de manière à obtenir un produit alimentaire fermenté. 11. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 ou 10, dans lequel les bifidobactéries sont choisies parmi les bactéries du type Bifidobacterium animalis, notamment Bifidobacterium animalis animalis et / ou Bidiobacterium animalis lactis, et / ou Bifidobacterium breve et / ou Bifidobacterium longum et / ou Bifidobacterium infantis et / ou Bifidobacterium bifidum. 12. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 11, dans lequel les bifidobactéries sont choisies parmi les bactéries du type Bifidobacterium animalis. 13. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 12, dans lequel le temps de refroidissement intermédiaire est d'environ 1h30. 14. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 25 9 à 13, dans lequel le temps de stockage est inférieur ou égal à environ 12 heures, notamment est égal à environ 12 heures. 15. Procédé selon l'une des 9 à 14, dans lequel la température de fin de refroidissement final est d'environ 4 C. 16. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 15, dans lequel les ferments d'ensemencement contiennent des bactéries lactiques, en particulier une ou des bactéries du genre Lactobacillus spp. et notamment Lactobacillus delbrueckii bulgaricus et / ou Lactobacillus casei et / ou Lactobacillus reuteri et / ou Lactobacillus acidophilus et / ou Lactobacillus helveticus et / ou Lactobacillus plantarum, et / ou des bactéries du type Lactococcus cremoris et / ou Streptococcus thermophilus et / ou Lactococcus lattis et / ou une ou des bactéries du genre Leuconostoc. 17. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 16, dans lequel la proportion des bifidobactéries dans les ferments d'ensemencement est d'environ 20 à environ 75 %, notamment d'environ 30 à environ 50 %, notamment d'environ 35 à environ 40 %, notamment d'environ 37,5 %. 18. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 17, dans lequel la matière de départ est à base de jus végétal et notamment de jus de fruit ou de jus de légume tel que du jus de soja, ou de produit laitier, constitué en particulier de lait de vache et / ou de lait de chèvre. 19. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 18, comprenant une étape supplémentaire de brassage entre l'étape de fermentation et l'étape de refroidissement intermédiaire, permettant d'obtenir, à partir de la matière fermentée obtenue à l'étape de fermentation, une matière fermentée brassée. 20. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 19, comprenant une étape de pasteurisation avant l'étape d'ensemencement, permettant d'obtenir, à partir de la matière de départ, une matière de départ pasteurisée. 21. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 20, dans lequel la matière de départ pasteurisée est une matière de départ pasteurisée, chambrée, facultativement homogénéisée, et refroidie, obtenue à partir d'une matière brute, ledit procédé comprenant avant l'étape d'ensemencement les étapes successives suivantes: une étape de standardisation en matière grasse de la matière brute de manière à obtenir une matière standardisée, une étape d'enrichissement en matière sèche de la matière standardisée obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière enrichie, une étape de pré-chauffage de la matière enrichie obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière de départ, une étape de pasteurisation et de chambrage de la matière de départ obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière pasteurisée et chambrée, une étape facultative d'homogénéisation de la matière pasteurisée et chambrée obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière pasteurisée, chambrée et facultativement homogénéisée, une étape de refroidissement initial de la matière pasteurisée, chambrée et facultativement homogénéisée obtenue à l'étape précédente, de manière à obtenir une matière de départ pasteurisée, chambrée, facultativement homogénéisée, et refroidie. 22. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 21, comprenant après l'étape de refroidissement final une étape de conservation du produit alimentaire fermenté à une température comprise entre environ 4 et environ 10 C. 23. Procédé de préparation d'un produit alimentaire fermenté selon l'une des 9 à 22, comprenant une étape d'ajout d'une préparation intermédiaire simultanément à l'étape d'ensemencement ou entre l'étape d'ensemencement et l'étape de fermentation, de manière à obtenir, à partir de la matière ensemencée, une matière ensemencée complétée, ou après l'étape de fermentation, de manière à obtenir, à partir de la matière fermentée, une matière fermentée complétée, ladite préparation intermédiaire comprenant une préparation de fruits et / ou de céréales et / ou des additifs tels que des arômes et colorants. 24. Produit alimentaire fermenté tel qu'obtenu à partir du procédé de l'une des 9 à 23. 10
A,C
A23,C12
A23C,A23L,C12P,C12R
A23C 9,A23L 7,A23L 11,A23L 19,A23L 27,C12P 1,C12R 1
A23C 9/13,A23L 7/104,A23L 11/30,A23L 19/20,A23L 27/50,C12P 1/04,C12R 1/225,C12R 1/46
FR2900346
A1
EMBOUT NASAL POUR OXYGENATION THERAPEUTIQUE
20,071,102
-1- DESCRIPTION DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un embout nasal pour oxygénation thérapeutique du genre comprenant : - une première canalisation communiquant avec une première paire de canules aptes à être introduites, chacune, dans chaque narine du patient ; ladite première canalisation pouvant être alimentée par un gaz, notamment de l'oxygène ; -une deuxième canalisation communiquant avec une deuxième paire de canules aptes à être introduites, chacune, conjointement avec chacune des premières canules, dans chaque narine du patient ; ladite deuxième canalisation pouvant être soit alimentée par un autre gaz, notamment de l'azote, soit traversée par l'air inspiré et expiré par le patient afin d'effectuer le contrôle de sa respiration. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE Le document de l'état de la technique le plus proche est le brevet US5099836 qui outre les caractéristiques susmentionnées, décrit un embout nasal, monobloc, obtenu en une seule opération de moulage, dans lequel : - chaque couple de canules est constitué d'un conduit nasal pourvu d'une cloison diamétrale délimitant, pour la première, les canules appartenant au premier conduit et pour la deuxième, les canules appartenant au deuxième conduit ; - la première et la deuxième canalisation sont séparées par une cloison qui relie les cloisons diamétrales des conduits nasaux ; - la première canalisation comporte une paroi orthogonale qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale du premier conduit nasal et qui sert de fond à la deuxième canalisation ; - la deuxième canalisation comporte une paroi orthogonale qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale du deuxième conduit nasal et qui sert de fond à la première canalisation. Un tel embout présente les inconvénients liés au fait que les parois de fond, qui sont orthogonales : a) engendrent des turbulences qui sont à l'origine : - de variations de section brusques entre les deux couples de canules qui modifie la sensibilité et le niveau de la détection, ainsi que la vitesse de propagation de l'onde de détection d'inspiration et d'expiration augmentant la latence de détection ; - de bruits au niveau des narines donc d'inconfort pour le patient ; et ce aussi bien à l'inspiration qu'à l'expiration ; -•2- b) nécessitent, pour le démoulage, l'utilisation d'adjuvants spécifiques dont le choix est limité car une directive européenne 2003/32/CE qui interdira au 01 septembre 2007 l'emploi de produits de démoulage contenant des dérivés d'animaux. RESUME DE L'INVENTION L'invention vise à réaliser un embout du genre en question apte à éliminer les inconvénients susmentionnés avec en plus un avantage lié au fait que la cloison diamétrale de chaque canule se prolonge jusqu'à l'extrémité de celle-ci permettant ainsi d'en réduire la longueur, par simple découpe, pour un meilleur confort du patient. Elle concerne à cet effet, un embout qui se caractérise essentiellement en ce que : - la première canalisation comporte une paroi inclinée qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale du premier conduit nasal et qui sert de fond à la deuxième canalisation ; - la deuxième canalisation comporte une paroi inclinée qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale du deuxième conduit nasal et qui sert de fond à la deuxième 15 canalisation ; - lesdites deux parois inclinées forment, chacune, avec l'axe des premières et deuxièmes canalisations, un angle compris entre 30 et 60 . PRESENTATION DES FIGURES Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la 20 lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 représente, en vue de dessous, l'embout nasal selon l'invention ; - la figure 2 représente, en coupe AA, ledit embout nasal ; 25 - la figure 3 représente, en coupe BB, ledit embout nasal. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'embout nasal (1) pour oxygénation thérapeutique, représenté aux figures, est essentiellement constitué : - d'une première canalisation (2) communiquant avec une première paire de canules 30 (21) et (22) aptes à être introduites, chacune, dans chaque narine du patient ; ladite première canalisation pouvant être alimentée par un gaz médical, notamment de l'oxygène ; - d'une deuxième canalisation (3) communiquant avec une deuxième paire de canules (31) et (32) aptes à être introduites, chacune, conjointement avec chacune des 35 premières canules, dans chaque narine du patient ; ladite deuxième canalisation •-3- pouvant être soit alimentée par un autre gaz médical, notamment de l'azote, soit traversée par l'air inspiré et expiré par le patient afin d'effectuer le contrôle de sa respiration (monitoring). Selon des particularités de réalisation de l'embout nasal selon l'invention : - chaque couple de canules (21) et (31) ou (22) et (32) est constitué d'un conduit nasal (41) ou (42) pourvu d'une cloison diamétrale (51) ou (52) délimitant, pour la première (51), les canules (21) et (31) appartenant au premier conduit (41) et pour la deuxième (5:2), les canules (22) et (32) appartenant au deuxième conduit (42) ; - la première canalisation (2) et la deuxième canalisation (3) sont séparées par une cloison (53) qui relie les cloisons diamétrales (51) et (52) des conduits nasaux (41) et(42); - il est monobloc et est obtenu en une seule opération de moulage. Selon d'autres particularités de réalisation de l'embout nasal selon l'invention : - la première canalisation (2) comporte une paroi inclinée (54) qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale (51) du premier conduit nasal (41) et qui sert de fond à la deuxième canalisation (3) ; - la deuxième canalisation (3) comporte une paroi inclinée (55) qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale (52) du deuxième conduit nasal (42) et qui sert de fond à la première canalisation (2) ; - lesdites deux parois inclinées (54) et (55) forment, chacune, avec l'axe des première (1) et deuxième (2) canalisations, un angle compris entre 30 et 60 . Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes, en particulier dans : - les formes et les dimensions des canalisations, conduits et canules ; - le matériau constitutif de l'embout nasal ; - les moyens d'amener de gaz médical ; - les applications thérapeutiques concernées
The endpiece (1) has two pipes (2, 3) communicating with respective pairs of cannulas (21, 22, 31, 32) introduced in each nostril of a patient. The pipes are supplied with oxygen and nitrogen, respectively. The pipes (2, 3) comprise inclined walls (54, 55) connected to partitions (51, 52) of the pipes. The walls (54, 55) serve as bases for respective pipes (3, 2), where each wall forms an angle, between 30 and 60 degrees, with an axis of the pipes. The partitions are extended until ends of the cannulas.
1- Embout nasal (1) pour oxygénation thérapeutique, monobloc, réalisé en une seule opération de moulage, constitué : - d'une première canalisation (2) communiquant avec une première paire de canules (21) et (22) aptes à être introduites, chacune, dans chaque narine du patient ; ladite première canalisation pouvant être alimentée par un gaz médical, notamment de l'oxygène ; - d'une deuxième canalisation (3) communiquant avec une deuxième paire de canules (31) et (32) aptes à être introduites, chacune, conjointement avec chacune des premières canules, dans chaque narine du patient ; ladite deuxième canalisation pouvant être soit alimentée par un autre gaz médical, notamment de l'azote, soit traversée par l'air inspiré et expiré par le patient afin d'effectuer le contrôle de sa respiration ; Chaque couple de canules (21) et (31) ou (22) et (32) étant constitué d'un conduit nasal (41) ou (42) pourvu d'une cloison diamétrale (51) ou (52) délimitant, pour la première (51), les canules (21) et (31) appartenant au premier conduit (41) et pour la deuxième (52), les canules (22) et (32) appartenant au deuxième conduit (42) ; la première canalisation (2) et la deuxième canalisation (3) étant séparées par une cloison (53) qui relie les cloisons diamétrales (51) et (52) des conduits nasaux (41) et(42); caractérisé en ce que la première canalisation (2) comporte une paroi inclinée (54) qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale (51) du premier conduit nasal (41) et qui sert de fond à la deuxième canalisation (3) ; en ce que la deuxième canalisation (3) comporte une paroi inclinée (55) qui est reliée à la cloison de séparation diamétrale (52) du deuxième conduit nasal (42) et qui sert de fond à la première canalisation (2) ; et en ce que lesdites deux parois inclinées (54) et (55) forment, chacune, avec l'axe des première (1) et deuxième (2) canalisations, un angle compris entre 30 et 60 .
A
A61
A61M
A61M 16
A61M 16/06
FR2892305
A1
COMPOSITION DE LAVAGE ET DE CONDITIONNEMENT DES MATIERES KERATINIQUES COMPRENANT UN CARBOXYALKYLAMIDON, UTILISATION ET PROCEDE
20,070,427
PROCEDE. La présente invention concerne une composition de lavage et de conditionnement des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques, comprenant une base tensioactifve lavante et plus de 5% d'un carboxyalkylamidon, l'utilisation de ladite composition pour le lavage et le conditionnement des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques, ainsi qu'un procédé de mise en oeuvre de ladite composition. Dans le domaine des shampoings conditionneurs, on associe généralement une base lavante et un agent de conditionnement qui peut être un polymère cationique, un polymère amphotère, une silicone, une huile synthétique ou naturelle, un corps gras ou un de leurs mélanges. Ces agents de conditionnement sont utilisés pour améliorer le démêlage et la douceur des cheveux mouillés et séchés mais possèdent un effet limité en ce qui concerne les propriétés de maintien de la chevelure et peuvent avoir tendance à alourdir la chevelure et à la ternir. Généralement, les compositions lavantes sont épaissies. On recherche des produits que l'on peut doser et prendre aisément dans la main. Pour ce faire, ces produits doivent présenter une certaine consistance ou viscosité. En effet, un produit liquide est beaucoup plus difficile à doser et s'écoule facilement entre les doigts. Par ailleurs, on recherche de nouvelles textures pour les compositions de shampooing. Pour épaissir les compositions lavantes, on a déjà utilisé des polymères naturels tels que les celluloses. Malheureusement, ces épaississants donnent des compositions instables et/ou qui ne sont pas lisses et homogènes. De plus, ces épaississants présentent l'inconvénient de diminuer la qualité de la mousse et les performances cosmétiques des shampooings, notamment en rendant les cheveux plus chargés et plus rêches. La mousse des compositions épaissies n'est généralement pas suffisamment douce, elle ne se développe pas facilement que ce soit en vitesse ou en abondance. Ainsi, il subsiste le besoin d'un système épaississant permettant d'épaissir fortement les compositions détergentes sans influer sur les propriétés cosmétiques et moussantes desdites compositions ou en les améliorant. Les carboxyméthylamidons ont déjà été utilisés comme adjuvant dans les lessives (US3629121). L'utilisation de carboxyméthylamidon, est également connue en cosmétique. En effet, la demande EP 1188432 décrit l'utilisation de ces amidon comme agents absorbant dans des compositions solides cosmétiques. La demanderesse a maintenant découvert que l'utilisation de carboxyalkylamidon dans des compositions lavantes permettait de surmonter les inconvénients indiqués ci-dessus, et d'obtenir ainsi une composition stable d'aspect homogène et esthétique et présentant une texture très épaisse et translucide. La qualité de la mousse est très bonne. Lors de l'application de la composition sur les cheveux mouillés, la mousse démarre facilement et la mousse est abondante et aérée. Ces propriétés permettent d'utiliser une quantité inférieure de shampooing pour un volume de mousse équivalent. Par ailleurs, les propriétés cosmétiques et en particulier le lissage, le gonflant et la souplesse (malléabilité) sont améliorées. L'invention a donc pour objet une composition de lavage et de conditionnement des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable : - de 3 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un ou plusieurs tensioactifs choisis parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques et leurs mélanges, - plus de 5% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un carboxyalkylamidon ou l'un de ses sels, - de 50 à 92% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, le pH de la composition allant de 3 à 8. Un autre objet de l'invention est l'utilisation de ladite composition pour le lavage et le conditionnement des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques, et plus particulièrement des cheveux. L'invention a encore pour objet un procédé de lavage et de conditionnement des fibres kératiniques mettant en oeuvre la composition selon l'invention. 10 D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des divers exemples qui suivent. Les compositions selon l'invention sont de préférence épaisses, c'est à 15 dire ayant une viscosité allant de 10 Pa.s à 5000 Pa.s, de préférence de 10 à 1000 Pa.s, plus particulièrement de 30 à 500 Pa.s. La viscosité est mesurée à 25 C avec un viscosimètre HAAKE RS1 de THERMO ELECTRON à un taux de cisaillement de 1 s-1 . Ce viscosimètreest un viscosimètre à contrainte imposée en géométrie cône plan (par exemple de diamètre 60 mm) 20 Les carboxyalkylamidons sont de préférence des carboxyalkyl (C1-C4) amidon et plus particulièrement des carboxyméthylamidons. Les sels sont notamment des sels de métal alcalin ou alcalinoterreux 25 tels que Na, K 1/2, Li, NH4, d'un ammonium quaternaire ou d'une amine organique telle que la mono, di ou triéthanolamine. Les amidons sont issus de plantes telles que le blé, le mais, le riz, les pommes de terre, le manioc (tapioca). L'amidon est de préférence issu de la 30 pomme de terre. Les amidons sont des polysaccharides comprenant une répétition d'unités anhydroglucose.5 Les carboxyalkylamidons sont obtenus par greffage de groupements carboxyalkyl sur une ou plusieurs fonctions alcools de l'amidon, notamment par réaction d'amidon et de monochloroacétate de sodium en milieu alcalin. Les groupements carboxyalkyl sont généralement fixés par l'intermédiaire d'une fonction éther, plus particulièrement sur le carbone 1. Le degré de substitution va de préférence de 0,1 à 1 et plus particulièrement de 0,15 à 0,5. Le degré de substitution est défini selon la présente invention comme étant le nombre moyen de groupements hydroxyles substitués par un groupement ester ou éther (en l'occurrence éther pour les carboxyméthylamidons) par unité monosaccharidique du polysaccharide. Les amidons se présentent notamment sous forme de poudre. Généralement la totalité des particules à un diamètre inférieure à 500 microns. Les carboxyalkylamidons comprennent de préférence des motifs de formule suivante: CH2OCH20O0X CH2OCH20O0X / \ /OH\ / -0 O OH OH X désigne un atome d'hydrogène, un métal alcalin ou alcalinoterreux tels que Na, K 1/2, Li, NH4, un ammonium quaternaire ou une amine organique. De préférence X désigne un ion Na+. Les carboxyalkylamidons utilisables selon la présente invention sont de préférence les carboxyalkylamidons non prégélatinisés. Les carboxyalkylamidons utilisables selon la présente invention sont de préférence les carboxyalkylamidons réticulés partiellement ou totalement. 25 30 Les carboxyalkylamidons utilisables selon la présente invention sont de préférence des sels de sodium de carboxyalkylamidons, en particulier un sel de sodium de carboxyméthylamidon de pomme de terre vendus notamment sous la dénomination PRIMOJEL par la société DMV International. Plus de 95% des particules de cet amidon ont un diamètre inférieur à 100 microns et plus particulièrement inférieur à 65 microns. Le ou les carboxyalkylamidons de l'invention sont généralement présents en une quantité allant de 5 à 20 % en poids, préférentiellement de 5 à 15% en poids et, mieux encore, de 6 à 12% en poids par rapport au poids total de la composition. Les tensioactifs anioniques pouvant être utilisés dans la composition sont notamment choisis parmi les sels, en particulier les sels de métaux alcalins tels que les sels de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux, par exemple, de magnésium, des types suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates polyoxyalkylénés, les alkylamidoéthersulfates polyoxyalkylénés, les alkylarylpolyéthersulfates polyoxyalkylénés, les monoglycéride-sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les aoléfine-sulfonates, les paraffine-sulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates polyoxyalkylénés, les alkylamide-sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates et les acylglutamates, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 24 atomes de carbone, de préférence de 8 à 18 et le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle. Les tensioactifs polyoxyalkylénés comportent généralement de 1 à 10 motifs oxyde d'éthylène et plus particulièrement de 2 à 5. On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6_24 et d'acides polyglycoside-dicarboxyliques tels que les glucoside-citrates d'alkyle, les polyglycoside-tartrates d'alkyle et les polyglycoside-sulfosuccinates d'alkyle, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le groupe alkyle ou acyle de tous ces composés comportant de 12 à 20 atomes de carbone. Un autre groupe d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions de la présente invention est celui des acyl-lactylates dont le groupe acyle comporte de 8 à 20 atomes de carbone. En outre, on peut encore citer les acides alkyl-D-galactoside-uroniques et leurs sels ainsi que les acides (alkyl en C6_24)éther-carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6_24)(aryl en C6_24)éther-carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6_24)amidoéther-carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. On utilise de préférence les alkylsulfates, les alkyléthersulfates polyoxyalkylénés comportant de 2 à 5 motifs oxyde d'éthylène et les alkyléthercarboxylates, et leurs mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. Le ou les tensioactifs anioniques sont de préférence présents en une quantité totale allant de 3 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 25% en poids par rapport au poids total de la composition et plus particulièrement de 8 à 20% en poids. Les tensioactifs non-ioniques utilisables dans les compositions de la présente invention sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(C1_20)phénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras du sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les (alkyl en C6_ 24)polyglycosides, les dérivés de N-(alkyl en C6_24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en C10.14)amines ou les oxydes de N-(acyl en C10_14)-aminopropylmorpholine. Parmi les tensioactifs non-ioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les (alkyl en C6_24)polyglycosides, et plus particulièrement les (alkyl en C8_18)polyglycosides. La composition peut également comprendre en outre au moins un tensioactif amphotère. Les agents tensioactifs amphotères, utilisables dans la présente invention, peuvent être notamment des dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer en particulier les alkyl(C8_20)béta'ines, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C2_ 8)béta'ines ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C2.8)sulfobéta'ines. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (1) et (2) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Rc)(CH20OO-) (1) dans laquelle : Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-0O0H présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et R, représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(C) (2) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', C représente -(CH2)Z Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-0O0H ou un atome d'hydrogène, Y' représente -0O0H ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-COOH présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle saturé ou insaturé en C7-C23, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, caprylo- amphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Parmi les tensioactifs amphotères cités ci-dessus, on utilise de préférence les (alkyl en C8_20)-béta'ines, les (alkyl en C8_20)-amido(alkyl en 02_ 8)béta'ines, les alkylamphodiacétates et leurs mélanges. Les tensioactifs non ioniques et/ou amphotères sont de préférence présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0,01 à 20 % en poids, mieux encore de 0,5 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition et plus particulièrement de 1 à 5% en poids. La quantité totale de base lavante, à savoir la quantité totale de tensioactifs, va de préférence comprise de 4 à 50 % en poids, mieux encore de 5 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon l'invention, le rapport en poids du carboxyalkylamidon à la quantité totale de tensioactifs va de préférence de 0,01 à 2 et de préférence de 0,05 à 1,5 et plus particulièrement de 0,1 à 1,5. La composition selon l'invention peut notamment comprendre en outre un ou plusieurs polymères cationiques. Les polymères cationiques utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A- 0 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A- 2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 596 et 2 519 863. De manière encore plus générale, au sens de la présente invention, l'expression "polymère cationique" désigne tout polymère comprenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amines primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci. Les polymères cationiques utilisés ont généralement une masse molaire moyenne en nombre ou en poids comprise entre 500 et 5.106 environ, et de préférence comprise entre 103 et 3.106 environ. Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Ce sont des produits connus. Les polymères du type polyamine, polyamidoamide, polyammonium quaternaire, utilisables conformément à la présente invention, pouvant être notamment mentionnés, sont ceux décrits dans les brevets français n 2 505 348 ou 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer : (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: R3 ùCHùC R5 X dans lesquelles: R3 , identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; R1 et R2 , identiques ou différents, représentent hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxy- éthyltriméthylammonium vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT" par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573, - les terpolymères méthacrylate de diméthyl amino éthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone tel que le produit vendu sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP, - les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamidopropyl dimethylamine commercialisés notamment sous la dénomination STYLEZE CC 10 par ISP. - et les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé tel que le produit vendu sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP. (2) Les polysaccharides cationiques notamment les celluloses et les gommes de galactomannanes cationiques. Parmi les polysaccharides cationiques, on peut citer plus particulièrement les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires, les copolymères de cellulose cationiques ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire et les gommes de galactomannanes cationiques. Les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires décrits dans le brevet français 1 492 597, et en particulier les polymères commercialisés sous les dénominations "JR" (JR 400, JR 125, JR 30M) ou "LR" (LR 400, LR 30M) par la Société AMERCHOL. Ces polymères sont également définis dans le dictionnaire CTFA comme des ammonium quaternaires d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthylammonium. Les copolymères de cellulose cationiques ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, sont décrits notamment dans le brevet US 4 131 576, tels que les hydroxyalkyl celluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyl triméthylammonium, de méthacrylmidopropyl triméthylammonium, de diméthyl-diallylammonium. Les produits commercialisés répondant à cette définition sont plus particulièrement les produits vendus sous la dénomination "Celquat L 200" et "Celquat H 100" par la Société National Starch.35 Les gommes de galactomannane cationiques sont décrites plus particulièrement dans les brevets US 3 589 578 et 4 031 307 en particulier les gommes de guar comprenant des groupements cationiques trialkylammonium. On utilise par exemple des gommes de guar modifiées par un sel (par ex. chlorure) de 2,3-époxypropyl triméthylammonium. De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations commerciales de JAGUAR C13 S, JAGUAR C 15, JAGUAR C 17 ou JAGUAR C162 par la société RHODIA. (3) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.162.025 et 2.280.361 ; (4) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis- azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polymaoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.252.840 et 2.368.508 ; (5) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipique-diacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1.583.363. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "Cartaretine F, F4 ou F8" par la société Sandoz. (6) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre le polyalkylène polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5 : 1 et 1, 8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3.227.615 et 2.961.347. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "Hercosett 57" par la société Hercules Inc. ou bien sous la dénomination de "PD 170" ou "Delsette 101" par la société Hercules dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylène-triamine. (7) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (II) ou (III) : / (CH\)k -(CHZ)t- C R12 O (R12)-CHz HZC CHZ (II) N+ Y- R10 R11 (CH2)k -(CHZ)t- CR12 C(R12)-CHz H2C CH2 (III) N R10 formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (C1-C4) ou R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2.080.759 et dans son certificat d'addition 2.190.406. R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère de sels (par exemple chlorure) de diméthyldiallylammonium vendu sous la dénomination "MERQUAT 100" par la société NALCO (et leurs homologues de faibles masses molaires moyenne en poids) et les copolymères de sels (par exemple chlorure) de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide par exemple commercialisés sous la dénomination "MERQUAT 550". (8) les polymères de diammonium quaternaire comprenant des motifs récurrents répondant à la formule : 13 Î15 N+ûA1ùN+ B 1 1 1 X- R X- 1416 16 formule (IV) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles comprenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou - CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ; Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques comprenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés àou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; Al, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre si Al désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- n désigne un entier allant de 1 à 8, de préférence 2 à 4 dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes : - (CH2-CH2-O)x-CH2-CH2-[CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ; c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH; De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse molaire moyenne en nombre généralement comprise entre 1000 et 100000. Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les 20 brevets français 2.320.330, 2.270.846, 2.316.271, 2.336.434 et 2.413.907 et les brevets US 2.273.780, 2.375.853, 2.388.614, 2.454.547, 3.206.462, 2.261.002, 2.271.378, 3.874.870, 4.001.432, 3.929.990, 3.966.904, 4.005.193, 4.025.617, 4.025.627, 4.025.653, 4.026.945 et 4.027.020. 25 On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : I+ I+ ù N (CH2)nù Nù (CH2)p ù (V) I 1 X X- R2 R4 dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n 30 et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. 15 Un composé de formule (V) particulièrement préféré est celui pour lequel R1, R2, R3 et R4, représentent un radical méthyle et n = 3, p = 6 et X = CI, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA). (9) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant des motifs de formule (VI): R18 R20 -N±(CH2)r-NH-CO-(CH2) - CO - NH - (CH2), - N+ -A ù X- q 1 R19 (VI) X- R21 formule dans laquelle : R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, R-hydroxyéthyle, R-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R1 g, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X- désigne un anion tel qu'un halogènure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-0-CH2-CH2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A- 122 324. On peut par exemple citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol A 15", "Mirapol AD1", "Mirapol AZ1" et "Mirapol 175" vendus par la société Miranol. 30 (10) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F. 25 (11) Les polyamines comme le Polyquart H vendu par COGNIS, référencé sous le nom de POLYETHYLENEGLYCOL (15) TALLOW POLYAMINE dans le dictionnaire CTFA. (12) Les polymères de préférence réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-04) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou la copolymérisation étant suivie d'une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. On peut plus particulièrement utiliser un copolymère réticulé acrylamide/chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium (20/80 en poids) sous forme de dispersion comprenant 50 % en poids dudit copolymère dans de l'huile minérale. Cette dispersion est commercialisée sous le nom de SALCARE SC 92 par la Société CIBA. On peut également utiliser un homopolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium comprenant environ 50 % en poids de l'homopolymère dans de l'huile minérale ou dans un ester liquide. Ces dispersions sont commercialisées sous les noms de SALCARE SC 95 et SALCARE SC 96 par la Société CIBA. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des protéines cationiques ou des hydrolysats de protéines cationiques, des polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères comprenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine. Parmi les polymères cationiques mentionnés ci-dessus, convenant dans l'invention, on peut utiliser de préférence les dérivés d'éther de cellulose quaternaires tels que les produits vendus sous la dénomination JR 400 par la Société AMERCHOL, les cyclopolymères cationiques, en particulier les homopolymères ou copolymères de sels (par exemple chlorure) de diméthyldiallylammonium, vendus sous les dénominations MERQUAT 100 , MERQUAT 550 et MERQUAT S par la société NALCO et leurs homologues de faibles poids moléculaires en poids, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, les homopolymères ou copolymères éventuellement réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1- C4) trialkyl(C1-C4)ammonium et leurs mélanges. Le ou les polymères cationiques sont généralement présents à des concentrations allant de 0,01 à 20%, de préférence de 0,05 à 10% et plus particulièrement de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut notamment comprendre en outre au moins une silicone. Les silicones utilisables conformément à l'invention sont en particulier des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition et peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. La viscosité des silicones est par exemple mesurée à 25 C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition allant de 60 C à 260 C, et plus particulièrement encore parmi : 30 (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et de préférence 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA CHIMIE, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE25 SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA CHIMIE, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ 5 méthylakylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : CH3 pDùD' CH3 avec D: ùSiùO 1 CH3 avec D': ùSiùO- C8H17 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange 10 d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et 15 possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone 20 fluids for cosmetics". On utilise de préférence des silicones non volatiles et plus particulièrement des polyalkylsiloxanes, des polyarylsiloxanes, des polyalkylarylsiloxanes, des gommes et des résines de silicones, des 25 polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polyalkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les 30 polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m2/s à 25 C et de préférence 1.10-5 à 1 m2/s. Parmi ces polyalkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles de la série MIRASIL commercialisées par la société RHODIA CHIMIE, telles que par exemple l'huile MIRASIL DM 500 000 ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que plus particulièrement la DC200 de viscosité 60 000 cSt ; - les huiles VISCASIL de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol (Dimethiconol selon la dénomination CTFA) tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA CHIMIE . Dans cette classe de polyalkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polyalkyl (C1-C20) siloxanes. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25 C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles MIRASIL DPDM de RHODIA CHIMIE ; . les huiles des séries RHODORSIL 70 633 et 763 de RHODIA CHIMIE ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000 ; . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydiorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécanes ou leurs mélanges. On peut plus particulièrement citer les produits suivants : -polydiméthylsiloxane - les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : . les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne (dénommé diméthiconol selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) et d'un poly-diméthylsiloxane cyclique (dénommé cyclométhicone selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; . les mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthylsiloxane avec une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; . les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les unités : R2SiO212, R3SiO112, RSiO312 et SiO412 dans lesquelles R représente un groupement hydrocarboné possédant 1 à 16 atomes de carbone ou un groupement phényle. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un radical alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle, ou un radical phényle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par la société SHIN-ETSU. Les silicones organo modifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un radical hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-024 tels que les produits dénommés diméthicone copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl (C12) méthicone copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; -des groupements aminés substitués ou non comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en Cl-C4 ; -des groupements thiols comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupements alcoxylés comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements hydroxylés comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334 . - des groupements acyloxyalkyle tels que par exemple les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732 ; - des groupements anioniques du type carboxylique comme par exemple dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou de type alkylcarboxyliques comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU ; 2- hydroxyalkylsulfonate ; 2-hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255". -des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorganosiloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer par exemple le produit Q2-8413 de la société DOW CORNING. Selon l'invention, on peut également utiliser des silicones comprenant une portion polysiloxane et une portion constituée d'une chaîne organique nonsiliconée, l'une des deux portions constituant la chaîne principale du polymère l'autre étant greffée sur la dite chaîne principale. Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-412 704, EP-A-412 707, EP-A-640 105 et WO 95/00578, EP-A-582 152 et WO 93/23009 et les brevets US 4,693,935, US 4,728,571 et US 4,972,037. Ces polymères sont de préférence anioniques ou non ioniques. Selon l'invention, toutes les silicones peuvent également être utilisées sous forme d'émulsions, de microémulsions, de dispersions. Les silicones particulièrement préférées conformément à l'invention sont : - les silicones non volatiles choisies dans la famille des polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle telles que les huiles ayant une viscosité comprise allant de 0,2 à 2,5 m2/s à 25 C telles que les huiles de la séries DC200 de DOW CORNING en particulier celle de viscosité 60 000 cSt, des séries MIRASIL DM et plus particulièrement l'huile MIRASIL DM 500 000 commercialisées par la société RHODIA CHIMIE ou l'huile de silicone AK 300.000 de la société WACKER, les polyalkylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol tels que les diméthiconol ou les polyalkylarylsiloxanes tels que l'huile MIRASIL DPDM commercialisée par la société RHODIA CHIMIE ; - les polydiméthylsiloxanes à groupements aminés notamment les amodiméthicones ou les triméthylsilylamodiméthicones ; La ou les silicones sont généralement présente à des concentrations allant de 0,01 à 20% en poids, de préférence de 0,05 à 10% en poids, plus particulièrement de 0,1 à 5% et encore plus préférentiellement de 0,5 à 3 0/0 en poids par rapport au poids total de la composition. Par milieu cosmétiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques, notamment les fibres kératiniques telles que les cheveux, mais aussi d'odeur, d'aspect et de toucher agréables. Le milieu est de préférence aqueux. Le milieu aqueux cosmétiquement acceptable est constitué d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol ou le n-butanol ; les polyols tels que le glycérol, le propylèneglycol et les polyéthylèneglycols. De préférence, la composition comprend de 50 à 90 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition et plus particulièrement de 60 à 85% en poids et encore plus préférentiellement de 65 à 80% en poids. Le pH des compositions selon l'invention va de préférence de 4 à 8 et, mieux encore de 6 à 8. La composition selon l'invention peut comprendre en outre des additifs choisis parmi les polymères anioniques différents des carboxyalkylamidons, les polymères non ioniques, les polymères amphotères, les épaississants polymères associatifs ou non, les épaississants non polymères, les synergistes de mousses tels que des 1,2-alcanediols en Cao-C18 ou des alcanolamides gras dérivés de mono ou de diéthanolamine d'acide gras en C8-C24, les colorants ou les pigments, les parfums, les huiles minérales, végétales ou synthétiques, les cires, les céramides, les alcools gras, les alcool gras oxyalkylénés, les vitamines, les provitamines notamment le panthénol, les filtres UV, les agents anti-radicalaires, les antipelliculaires, les agents anti-sebborrhéïques, les agents antichute des cheveux les conservateurs, les agents de stabilisation de pH, le carbonate de calcium, le talc , les argiles, le nitrure de bore, les solvants, et leurs mélanges et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique qui n'affecte pas les propriétés des compositions selon l'invention. Les compositions conformes à l'invention peuvent contenir en plus de l'association définie ci-dessus des agents régulateurs de viscosité tels que des électrolytes. On peut citer en particulier le chlorure de sodium, le xylène sulfonate de sodium, les alcanolamides d'acide alkyl éther carboxylique éventuellement oxyéthylénés avec jusqu'à 5 moles d'oxyde d'éthylène tel que le produit commercialisé sous la dénomination "AMINOL A15" par la société CHEM Y. Ces agents régulateurs de viscosité sont utilisés dans les compositions selon l'invention dans des proportions pouvant aller jusqu'à 10 0/0 en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à l'invention peuvent également contenir de préférence jusqu'à 5 % d'agents nacrants ou opacifiants bien connus dans l'état de la technique tels que par exemple les alcools gras supérieurs à C16 (alcool cétylique, alcool stéarylique, alcool béhénylique), les dérivés acylés à chaîne grasse tels que les monostéarates ou distéarates d'éthylène glycol ou de polyéthylèneglycol, les éthers à chaînes grasses tels que par exemple le distéaryléther ou le 1-(hexadécyloxy)-2-octadécanol. L'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention.35 Ces additifs sont généralement présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Ces compositions peuvent se présenter sous la forme de crèmes, de mousses, de gel ou de pâtes et elles conviennent principalement au lavage des cheveux. Les compositions peuvent être conditionnées sous diverses formes notamment dans des flacons, des flacons pompe, des flacons doseurs, dans des produits de conditionnement et de distribution à pompe sans reprise d'air. Selon un mode de préparation des compositions selon l'invention, on mélange les composés à l'exception de l'amidon, on fait gonfler de préférence partiellement l'amidon dans de l'eau, puis on introduit cet amidon dans le reste de la composition et l'on mélange jusqu'à homogénéisation complète. La présente invention concerne également un procédé de lavage des matières kératiniques qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition telle que décrite ci-dessus, sur les matières kératiniques, à effectuer un rinçage par exemple avec de l'eau après un éventuel temps de pose. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif de la présente invention. Toutes les quantités indiquées sont exprimées en % en poids, sauf indication contraire. Exemples 1 et 2 On a préparé les compositions de shampooing suivantes : Composition 1 2 Lauryléthersulfate de sodium (C12/C14 15 g MA 13,5 g MA à 70/30) à 2.2 moles d'oxyde d'éthylène Coco bétaïne (Mirataine BB/FLA de 2,4 g MA 2,4 g MA RHODIA) Carboxyméthylamidon de sodium 10 g 10 g réticulé, (Primojel de DMV INTERNATIONAL) Polyquaternium-10 (UCARE POLYMER 0,5 gMA JR400 LT de AMERCHOL) Conservateurs, parfum qs qs Acide citrique q.s. pH 7 pH 7 Eau déminéralisée q.s.p. 100 g 100 g : en Matière Active (MA) Les compositions conformes à l'invention ont un aspect de gel épais homogène et lisse. Appliquée sur les cheveux humides, ces compositions génèrent une mousse abondante et onctueuse. Les cheveux traités avec les compositions des exemples 1 et 2 sont doux et lisses et se démêlent facilement. EXEMPLES 3 à 5 On a préparé les compositions de shampooing suivantes : Composition 3 4 5 Lauryléthersulfate de sodium (C12/C14 à 70/30 en poids) à 2.2 13,5g MA 13,5g MA 13,5 g MA moles d'oxyde d'éthylène Coco bétaïne (Mirataine BB/FLA 2,4g MA 2,4g MA 2,4 g MA de RHODIA) Carboxyméthylamidon de sodium 8 g 6 g 10 g réticulé, (Primojel de DMV INTERNATIONAL) Chlorure d'hydroxypropyl guar 0,2 g MA 0,15 g MA 0,5 g MA triméthylammonium (Jaguar C13S de RHODIA) Polydiméthylsiloxane en émulsion 2,5 g MA (DC2-1691 de DOW CORNING) Conservateurs, parfum qs qs qs Acide citrique q.s. pH 7 pH 7 pH 7 Eau déminéralisée 100 g 100 g 100 g q.s.p. Les compositions conformes à l'invention ont un aspect de gel épais homogène et lisse. Appliquée sur les cheveux humides, ces compositions génèrent une mousse abondante et onctueuse. Les cheveux traités avec les compositions des exemples 3 à 5 sont doux et lisses et se démêlent facilement. EXEMPLES 6 -7 On a préparé les compositions de shampooing suivantes : 5 6 7 Decyl polyglucoside (1,4) en solution 10 g MA 10 g MA aqueuse à 40% MA (Mydol 10 - KAO) Polyquaternium 10 0,5 g MA (Ucare polymer JR400 LT - AMERCHOL) Homopolymère de chlorure de diallyl diméthyl --- ,25 gMA (Merquat 100 de NALCO) 1,25 Carboxymethyl amidon de sodium (Primojel ù 10g 10g DMV International) Conservateurs qs qs Parfum qs qs Agent de pH 7 0,5 7 0,5 Eau déminéralisée qsp 100 g 100 g Les compositions conformes à l'invention présentent les m"mes propriétés que celles des exemples 1 à 5. EXEMPLES 8 à 10 On a préparé les compositions de shampooing suivantes : 10 8 9 10 Decyl polyglucoside (1,4) 10 g MA 10 g MA 10 g MA (Mydol 10 - KAO) Polyquaternium 10 0,5 g MA --- (Ucare polymer JR400 LT - AMERCHOL) Homopolymère de chlorure de --- 1,25 1,25 gMA diallyl diméthyl ammonium gMA (Merquat 100 de NALCO) Carboxymethyl amidon de sodium 10g 12g 12g (Primojel û DMV International) Polydiméthylsiloxane 3 g MA 3,5 g (DC 2-1691 emulsion û DOW MA CORNING) Amodimethicone en émulsion --- --- 3,5 g MA (DC 939 emulsion û Dow Corning) Conservateurs qs qs qs Parfum qs qs qs Agent de pH 7 0,5 7 0,5 7 0,5 Eau déminéralisée qsp 100 g 100 g 100 g Les compositions conformes à l'invention présentent les mêmes propriétés que celles des exemples 1 à 5.5
La présente invention concerne une composition de lavage et de conditionnement des fibres kératiniques, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable :- de 3 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un ou plusieurs tensioactifs choisis parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques et leurs mélanges,- de 5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un carboxyalkylamidon,- de 50 à 92% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition,le pH de la composition allant de 3 à 8.L'invention concerne aussi un procédé de lavage et de conditionnement des matières kératiniques la mettant en oeuvre.
1. Composition de lavage des matières kératiniques en particulier des fibres kératiniques, comprenant dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable : - de 3 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un ou plusieurs tensioactifs choisis parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques et leurs mélanges, - de 5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un carboxyalkylamidon ou l'un de ses sels, - de 50 à 92 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, le pH de la composition allant de 3 à 8. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le 15 carboxyalkylamidon est un carboxyalkyl(C1-C4) amidon. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les carboxyalkylamidons comprennent des motifs de formule suivante: CH2OCH2COOX CH2OCH2COOX 10 20 -0 O O OH OH X désigne un atome d'hydrogène, un métal alcalin ou alcalinoterreux, NH4, un ammonium quaternaire ou une amine organique. 25 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les carboxyalkylamidons sont choisis parmi les carboxyméthylamidons de pomme de terre. 5. Composition selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisée en ce que les carboxyalkylamidons sont non- prégélatinisés. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les carboxyalkylamidons sont réticulés. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le carboxyalkylamidon est présent en une quantité allant de 5 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 6 à 12 % en poids. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est choisi parmi les alkylsulfates, les alkyléthersulfates polyoxyalkylénés comportant de 2 à 5 motifs oxyde d'éthylène, et les alkyléthercarboxylates, et leurs mélanges. 9. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le ou les tensioactifs anioniques sont présents en une quantité comprise allant de 3 à 50% en poids, de préférence de 4 à 25 0/0 en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le tensioactif non ionique est choisi parmi les (alkyl en C6_24)-polyglycosides. 25 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le ou les tensioactifs non ioniques sont présents en une quantité totale allant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence allant de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 30 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un tensioactif amphotère. 13. Composition selon la 9, caractérisée en ce que le 35 tensioactif amphotère est choisi parmi les (alkyl en C8_20)-béta'ines, les (alkyl en C8_20)amido(alkyle en C2_$)-béta'ines, les alkylamphodiacétates et leurs mélanges.20 14. Composition selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisée en ce que le ou les tensioactifs amphotères sont présents en une quantité totale allant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence allant de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu aqueux cosmétiquement acceptable est constitué d'eau, ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique. 16. Composition selon la 15 caractérisée en ce que le solvant organique est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4 et les polyols. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend en outre au moins un polymère cationique. 20 18. Composition selon la 17, caractérisée en ce que les polymères cationiques sont choisis parmi les dérivés d'éther de cellulose quaternaires, les gommes de guar cationiques, les cyclopolymères cationiques, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, et leurs mélanges. 25 19. Composition selon la 17 ou 18, caractérisée en ce que les polymères cationiques sont choisis parmi les homopolymères ou copolymères de sels de diméthyldiallylammonium. 30 20. Composition selon l'une des 17 à 19, caractérisée en ce que le ou les polymères cationiques sont présents à des concentrations allant de 0,01 à 20 %, de préférence de 0,05 à 10 % et plus particulièrement de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 35 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend en outre au moins une silicone. 22. Composition selon la 21, caractérisée en ce que la ou les silicones sont présentes à des concentrations allant de 0,01 à 20 0/0 en poids, de préférence de 0,05 à 10 % en poids, plus particulièrement de 0,1 à 5 % et encore plus préférentiellement de 0,5 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend d'autres ingrédients choisis parmi parmi les polymères anioniques différents des carboxyalkylamidons, les polymères non ioniques, les polymères amphotères, les épaississants polymères associatifs ou non, les épaississants non polymères, les synergistes de mousses tels que des 1,2-alcanediols en C10-C18 ou des alcanolamides gras dérivés de mono ou de diéthanolamine d'acide gras en C8-C24, les colorants ou les pigments, les parfums, les huiles minérales, végétales ou synthétiques, les cires, les céramides, les alcools gras, les alcool gras oxyalkylénés, les vitamines, les provitamines notamment le panthénol, les filtres UV, les agents antiradicalaires, les antipelliculaires, les agents anti-sebborrhéïques, les agents antichute des cheveux les conservateurs, les agents de stabilisation de pH, le carbonate de calcium, le talc , les argiles, le nitrure de bore, les solvants, les agents nacrants, les opacifiants, et leurs mélanges. 24. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des précédentes, pour le lavage et le conditionnement des matières kératiniques et en particulier des fibres kératiniques. 25. Procédé de lavage et de conditionnement des matières kératiniques et en particulier des fibres kératiniques, comprenant l'application d'une quantité efficace d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 23, sur les cheveux, et un rinçage après un éventuel temps de pose.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/73,A61Q 5/02,A61Q 5/12
FR2899425
A1
DISPOSITIF DE PILOTAGE D'UNE DIODE ELECTROLUMINESCENTE ET ECRAN D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES L'UTILISANT
20,071,005
Le présent document concerne un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente utilisée en tant que moyen de rétroéclairage d'un écran d'affichage à panneau plat, et l'écran d'affichage à cristaux liquides l'utilisant. Dans l'actuelle société de l'information, un écran d'affichage joue un rôle très important et différents écrans d'affichage ont été utilisés de manière intensive dans divers domaines industriels. En général, un écran d'affichage est un dispositif destiné à transférer diverses informations à un être humain au travers du sens de la vue. C'estûàûdire, un écran d'affichage est un dispositif électronique destiné à convertir un signal d'informations électronique qui est sorti à partir de plusieurs appareils électroniques en un signal d'informations optique qui peut être reconnu par le sens de la vue d'un être humain et effectue une fonction de connexion entre un être humain et un dispositif électronique. Dans les écrans d'affichage, un dispositif d'affichage dans lequel un signal d'informations optique est affiché par un phénomène électroluminescent est appelé un dispositif d'affichage électroluminescent et un dispositif d'affichage dans lequel un signal d'informations optique est affiché au travers d'une modulation optique en raison d'une réflexion, d'une diffusion, de phénomènes d'interférence, ou ainsi de suite, est appelé un dispositif d'affichage récepteur de lumière. L'écran d'affichage électroluminescent est appelé un dispositif d'affichage actif et comprend, par exemple, un tube à rayon cathodique (CRT, cathode ray tube), un panneau d'affichage à plasma (PDP, plasma display panel), un dispositif d'affichage électroluminescent organique (OLED) et une diode électroluminescente (DEL). L'écran d'affichage récepteur de lumière est appelé dispositif d'affichage passif et comprend, par exemple, un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) et un dispositif d'affichage d'image électrophorétique (EPID, electrophoretic image display). Récemment, grâce aux progrès rapides de la technologie des semiùconducteurs, une diminution de tension et de puissance de plusieurs dispositifs électroniques et une diminution de taille, une diminution d'épaisseur, et une diminution de poids des appareils électroniques sont requises. Par conséquent, des écrans d'affichage à panneau plat tels que l'écran d'affichage à cristaux liquides, le panneau d'affichage à plasma et l'écran d'affichage électro-luminescent organique ont été développés et l'écran d'affichage à cristaux liquides sur lequel peut être effectuée aisément la diminution cle taille, la diminution de poids et la diminution d'épaisseur 9HIRSCH6\BREVFTS Brevets 25900 75997-0 108-tradTXT doc - 9 novembre 7006 - L 17 et qui présente une consommation de puissance basse et une tension de pilotage basse a été sous la lumière des projecteurs parmi les écrans d'affichage à panneau plat. L'écran d'affichage à cristaux liquides est un dispositif d'affichage destiné à afficher une image souhaitée en formant une couche de cristaux liquides ayant une anisotropie diélectrique entre des substrats supérieur et inférieur, qui sont des substrats isolants transparents en changeant un agencement de molécules d'un matériau à cristaux liquides au travers d'un ajustement d'intensité d'un champ électrique formé dans la couche de cristaux liquides, et ajustant ainsi une quantité de lumière transmise dans le substrat supérieur, qui est un plan d'affichage. Dans la mesure où l'écran d'affichage à cristaux liquides est un dispositif d'affichage récepteur de lumière dans lequel celuiùci ne peut émettre de lumière, l'écran d'affichage à cristaux liquides requiert le positionnement d'un rétroéclairage au niveau de l'arrière du panneau à cristaux liquides pour afficher une image devant maintenir une luminosité uniforme sur un écran entier. En tant qu'une source d'éclairage du rétroéclairage, une lampe fluorescente à cathode froide (CCFL, cold cathode fluorescent lamp), une lampe fluorescente à électrode externe (EEFL, external electrode fluorescent lamp), etc., ont été utilisées. Cependant, récemment, la diode électroluminescente qui peut être utilisée de manière semiùpermanente et avoir un excellent effet d'économie d'énergie, en comparaison des CCFL et EEFL, a été mise en lumière en tant qu'une source d'éclairage de la génération future. Jusqu'à présent, la diode électroluminescente a généralement été utilisée en tant qu'une source d'éclairage d'un rétroéclairage pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides de petite taille tel qu'un téléphone mobile. Cependant, récemment, à mesure que la luminosité de la diode électroluminescente s'améliore, la diode électroluminescente est utilisée en tant qu'une source d'éclairage d'un rétroéclairage pour des dispositifs d'affichage à cristaux liquides de taille moyenne et de grande taille et a été progressivement largement utilisée. Ciùaprès, une diode électroluminescente pour un rétroéclairage d'un écran d'affichage existant et un circuit de pilotage de cette dernière seront décrits. La figure 1 est un schéma illustrant un circuit de pilotage d'une diode électroluminescente pour un rétroéclairage de l'écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée. Afin de piloter une pluralité de diodes Dl à D9 qui sont raccordées en série entre elles, un circuit de pilotage 1 de la diode électroluminescente de la technique apparentée accroît une tension d'entrée jusqu'à un niveau prédéterminé et sort la tension. Par exemple, si une tension d'entrée de 18 à 48 V est transférée au circuit de 'aHIRSCNtî BREV ETSIBrevets25900125997-061 Iofi-tradTNT doc - 9 nocernbre 2006 - 2'I7 pilotage 1 de la diode électroluminescente, un circuit de pilotage 1 de la diode électroluminescente accroît la tension d'entrée et sort de 200 à 380 V en tant qu'une tension de sortie selon le nombre de diodes électroluminescentes Dl à D9. Cependant, le circuit de pilotage de la DEL pour le rétroéclairage de l'écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée requiert de nombreuses parties de base pour constituer un circuit unitaire comme représenté sur la figure 1, moyennant quoi une structure de circuit est compliquée. En particulier, dans la mesure où de nombreuses diodes électroluminescentes sont raccordées au circuit unitaire, il est nécessaire d'accroître une tension d'entrée jusqu'à un niveau de tension élevé. En outre, dans la mesure où la tension d'entrée devrait être accrue jusqu'à un niveau de tension élevé, un circuit de protection contre la surtension (OVP) séparé est requis afin de satisfaire une prescription de sécurité, moyennant quoi un problème se pose en ce qu'un rendement énergétique de conversion est détérioré. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif de pilotage de diodes électroluminescentes qui utilise une tension de sortie qui est égale ou inférieure à une tension d'entrée en tant qu'une tension de pilotage pour piloter des diodes électroluminescentes dans le dispositif de pilotage de diodes électroluminescentes qui peuvent être utilisées en tant qu'un rétroéclairage d'un écran d'affichage à panneau plat tel qu'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, de sorte qu'une structure de circuit du dispositif de pilotage de la diode électroluminescente peut être simplifiée et être réalisée à l'aide d'un élément basse tension et à faible courant, économisant de ce fait un coût du dispositif de pilotage de la diode électroluminescente. Un autre objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente et un écran d'affichage à cristaux liquides l'utilisant, qui peut faire fonctionner de manière sûre un circuit sans circuit de protection séparé dans la mesure où l'accroissement d'une tension d'entrée jusqu'à une tension élevée est superflu. Un autre objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente et un écran d'affichage à cristaux liquides l'utilisant qui peut utiliser une source de puissance d'entrée d'une lampe fluorescente dans l'état, même si la diode électroluminescente est utilisée en tant qu'un rétroéclairage, de sorte qu'un degré d'utilisation pratique de celleùci et un rendement de production puissent être augmentés. L'invention propose un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente comprenant : une pluralité de groupes de diodes électroluminescentes dans lesquels des diodes électroluminescentes sont raccordées en série entre elles ; une pluralité R Brevets\ 25900,25997-061 I08-tradTXr doc 9 novembre 2006 - 3.17 d'unités d'alimentation en tension constante qui délivrent une tension constante requise pour commander un courant constant vers chacun parmi la pluralité de groupes de diodes électroluminescentes et qui sortent la tension constante dans laquelle une tension constante est égale ou inférieure à une tension d'entrée ; et une unité d'alimentation en signaux de modulation d'impulsions en durée qui délivre un signal de modulation d'impulsions en durée à chacune des unités d'alimentation en tension constante. Selon un mode de réalisation, chaque unité d'alimentation en tension constante comprend : une unité d'alimentation en signaux de commande de commutation qui délivre un signal de commande de commutation (S/W) ; un élément de commutation qui est mis sous tension en fonction d'un signal de commande de commutation (S/W) délivré à partir de l'unité d'alimentation en signaux de commande de commutation et qui ajuste une quantité de stockage d'énergie en fonction de la durée de mise sous tension ; une unité de stockage d'énergie qui stocke une énergie délivrée au travers de l'élément de commutation ; et une diode qui transfère une énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie à chacun parmi la pluralité de groupes de diodes électroluminescentes. Selon un autre mode de réalisation, chaque unité d'alimentation en tension constante comprend en outre un condensateur destiné à réduire une tension d'ondulation d'une tension de sortie (Vout) délivrée à la pluralité de groupes de diodes électroluminescentes. Selon un autre mode de réalisation, chaque unité d'alimentation en tension constante comprend en outre :une résistance de mesure du courant destinée à capter un courant transféré à chaque groupe des diodes électroluminescentes par une tension de sortie (Vout) délivrée à chacun parmi la pluralité de groupes des diodes électroluminescentes ; et une unité de réglage du courant destinée à effectuer un ajustement de sorte qu'un courant capté au travers de la résistance de mesure du courant ait une valeur de courant fixe. Selon un autre mode de réalisation, l'élément de commutation comprend un transistor à effet de champ à semiùconducteur à oxyde métallique (MOS FET). Selon un autre mode de réalisation, l'élément de commutation comprend un transistor à jonctions bipolaires (BJT). De préférence, l'unité de stockage d'énergie (comprend une inductance. Selon un mode de réalisation, la pluralité de groupes de DEL sont composés d'un nombre de diodes électroluminescentes inférieure à 32 et supérieure à 2. L'invention propose également un écran d'affichage à cristaux liquides comprenant : un panneau à cristaux liquides, et un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente destinée à illuminer le panneau à cristaux liquides à l'arrière du ''}IIRSC}I&BREVETS' Brevets'25900 25997-061 108-tradTXT doc - 9 novembre 2006 - 4"I7 panneau à cristaux liquides, dans lequel le dispositif de pilotage de la diode électroluminescente comprend : une pluralité de groupes de diodes électroluminescentes dans lesquels des DEL sont raccordées en série entre elles ; une pluralité d'unités d'alimentation en tension constante qui délivrent une tension constante requise pour commander un courant constant vers chacun parmi la pluralité de groupes de diodes électroluminescentes et qui effectuent un ajustement de sorte que la tension constante soit égale ou inférieure à une tension d'entrée ; et une unité d'alimentation en signaux de modulation d'impulsions en durée qui délivre un signal de modulation d'impulsions en durée à chacune parmi la pluralité d'unités d'alimentation en tension constante. Selon un mode de réalisation de l'écran, chacune des unités d'alimentation en tension constante comprend :une unité d'alimentation en signaux de commande de commutation qui fournit un signal de commande de commutation (S/W) ; un élément de commutation qui est mis sous tension en fonction d'un signal de commande de commutation (S/W) délivré à partir de l'unité d'alimentation en signaux de commande de commutation et qui ajuste une quantité de stockage d'énergie en fonction de la durée de mise sous tension ; une unité de stockage d'énergie qui stocke une énergie délivrée au travers de l'élément de commutation ; et une diode qui transfère une énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie à chacun parmi la pluralité de groupes de diodes électroluminescentes. Selon un autre mode de réalisation, chaque unité d'alimentation en tension constante comprend en outre un condensateur destiné à réduire une tension d'ondulation d'une tension de sortie (Vout) délivrée à la pluralité de groupes diodes électroluminescentes. Selon un autre mode de réalisation, chaque unité d'alimentation en tension constante comprend en outre : une résistance de mesure du courant destinée à capter un courant transféré vers chaque groupe de diodes électroluminescentes par une tension de sortie (Vout) délivrée à chacun parmi la pluralité de groupes de diodes électroluminescentes ; et une unité de réglage du courant destinée à effectuer un ajustement de sorte qu'un courant capté au travers de la résistance de mesure du courant (104) ait une valeur de courant fixe. Des particularités supplémentaires deviendront évidentes à partir de la description suivante, comprenant les dessins et les revendications. La mise en oeuvre de la présente invention sera décrite en détail en se référant aux dessins suivants dans lesquels des numéraux identiques font référence à des éléments identiques. La figure 1 est un schéma illustrant un circuit de pilotage d'une DEL pour le rétroéclairage d'un écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée ; HIRSCI166REVETSV-revets/2590025997-061108-tradTXT dot - 9 novembre 2006 - 5/17 la figure 2 est un schéma de principe illustrant de manière simplifiée un circuit de pilotage d'un écran d'affichage selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est un schéma illustrant une configuration détaillée d'un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est un schéma de circuit illustrant une configuration détaillée d'une unité d'alimentation en tension constante dans le dispositif de pilotage de la diode électroluminescente représenté sur la figure 3 ; et la figure 5 est un graphique illustrant des signaux de modulation d'impulsions en durée du dispositif de pilotage de la diode électroluminescente selon un mode de réalisation de la présente invention. Ciùaprès, un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente (DEL) et un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) l'utilisant selon un mode de réalisation de la présente invention seront décrits en détail en se référant aux dessins annexés. La figure 2 est un schéma de principe illustrant de manière simplifiée un circuit de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur la figure 2, le LCD selon un mode de réalisation de la présente invention comprend un panneau à cristaux liquides 10 destiné à afficher une image, un circuit de pilotage de données 20 destiné à commander des lignes de données (Dl, ..., Dm) du panneau à cristaux liquides 10, un circuit de pilotage de grille 30 destiné à commander des lignes de grille (GI, ... Gn) du panneau à cristaux liquides 10, un circuit de commande de rythme 40 destiné à appliquer plusieurs signaux de commande au circuit de pilotage de données 20 et au circuit de pilotage de grille 30, et un dispositif de pilotage d'une DEL 50 destiné à délivrer l'éclairage pour le panneau à cristaux liquides I0. Le circuit de commande de rythme 40 reçoit un signal de données d'échelle de gris R, G et B DATA, un signal de synchronisation horizontal Hsync, un signal de synchronisation vertical Vsync, un signal de zone d'application de données DE, et une horloge principale MCLK provenant de l'extérieur et délivre des signaux de commande DCS et GCS nécessaires à chacun parmi le circuit de pilotage de données 20 et le circuit de pilotage de grille 30. En outre, le circuit de commande de rythme 40 génère des signaux vidéo numériques convertis R', G', et B' en ajustant des signaux vidéo numériques R, G et B DATA qui sont entrés de l'extérieur et applique ensuite les signaux vidéo numériques convertis R', G' et B' au côté du circuit de pilotage de données 20. HIRSCH6`.BREV ETS''.Brecetsl_25900'.25997-061108-tradl-XT doc - 9 novembre 2006 - 6/17 Le signal de zone d'application de données DE est un signal de marquage d'une région de sortie de données et l'horloge principale MCLK est un signal d'horloge de référence et est entré à partir d'un microprocesseur. Le circuit de pilotage de données 20 génère une tension d'échelle de gris analogique correspondant aux signaux vidéo numériques convertis R', G' et B' qui sont entrés à partir du circuit de commande de rythme 40 en réponse au signal de commande de données DCS qui est entré à partir du circuit de commande de rythme 40. Par la suite, lorsque les lignes de grille (G1, ... Gn) mises hors tension par une tension d'arrêt de grille Voff sont mises sous tension par une tension de mise en marche de grille Von appliquée aux lignes de grille (G1, ..., Gn) en réponse au signal de commande de grille GCS, une tension d'échelle de gris analogique générée dans le circuit de pilotage de données 20 est appliquée aux lignes de données (Dl, ..., Dm) du panneau à cristaux liquides 10. Le dispositif de pilotage de la DEL 50 comprend une pluralité de groupes de DEL (non représentés) qui sont positionnés à l'arrière du panneau à cristaux liquides 10 pour éclairer le panneau à cristaux liquides 10 et reçoit un signal de commande de source d'éclairage (Sb) généré à partir d'un microprocesseur externe pour commander un éclairage de la pluralité de groupes de DEL. Le signal de commande de source d'éclairage Sb qui commande le dispositif de pilotage de la DEL 50 est généré au travers de l'horloge principale MCLK indépendamment des signaux de commande DCS et GCS qui sont sortis du circuit de commande de rythme 40. Une configuration du dispositif de pilotage de la DEL 50 est la suivante. La figure 3 est un schéma illustrant une configuration détaillée du dispositif de pilotage de la diode électroluminescente selon un mode de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur la figure 3, le dispositif de pilotage de la DEL selon un mode de réalisation de la présente invention comprend une pluralité de groupes GlO, G20 et G30 de DEL, une pluralité d'unités d'alimentation en tension constante 100, 200 et 300 et une unité d'alimentation 400 en signaux de modulation d'impulsions en durée. Dans chacun des groupes G10, (320 et G30 de DEL, une pluralité (n) de DEL D11 à D13 sont raccordées en série entre elles. Les groupes G10, G20 et G30 de DEL sont divisés dans chaque zone de rétro-éclairage et émettent finalement une lumière blanche afin d'éclairer le panneau à cristaux liquides 100. / HIRSCH6,BREVETS/Brevets 35900/25997-061108-tradTXT. doc - 9 novembre 2006 - 7/17 Comme représenté sur la figure 3, dans les DEL D11 à D13 raccordées à chacun des groupes G10, G20 et G30 de DEL, dans la mesure où un nombre (n) relativement petit de DEL Dl1 à D13 sont raccordées par groupe, en comparaison de ce qui existe, une tension de sortie qui est égale ou inférieure à une tension d'entrée peut être utilisée en tant qu'une tension de pilotage. La pluralité d'unités d'alimentation en tension constante 100, 200 et 300 délivrent une tension constante requise pour commander un courant constant de chacun des groupes G10, G20 et G30 de DEL. C'estùàùdire, la première unité d'alimentation en tension constante 100 délivre une tension constante au premier groupe G10 de DEL, la deuxième unité d'alimentation en tension constante 200 délivre une tension constante au deuxième groupe G20 de DEL et la troisième unité d'alimentation en tension constante 300 délivre une tension constante au troisième groupe G30 de DEL. La pluralité d'unités d'alimentation en tension constante 100, 200 et 300 sortent une tension constante qui délivre une tension à chacun des groupes G10, G20 et G30 de DEL devant être égale ou inférieure à une tension d'entrée qui est entrée dans les unités d'alimentation en tension constante 100, 200 et 300. L'unité d'alimentation 400 en signaux de modulation d'impulsions en durée délivre un signal de modulation d'impulsions en durée (PWM) à la pluralité d'unités 20 d'alimentation en tension constante 100, 200 et 300. Le signal de modulation d'impulsions en durée est un signal de commande destiné à commander une tension de pilotage des groupes G10, G20 et G30 de DEL et peut commander une luminosité des groupes G10, G20 et G30 de DEL en ajustant une largeur d'une onde carrée. 25 En se référant aux figures 4 et 5, une unité d'alimentation en tension constante du dispositif de pilotage de la DEL et un signal de modulation d'impulsions en durée selon un exemple de la présente invention seront décrits en détail. La figure 4 est un schéma de circuit illustrant une configuration détaillée d'une unité d'alimentation en tension constante dans le dispositif de pilotage de l'écran 30 d'affichage à cristaux liquides représenté sur la figure 3. Comme représenté sur la figure 4, l'unité d'alimentation en tension constante 100 comprend une unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation, un élément de commutation 106, une unité de stockage d'énergie 105 et une diode 102. 35 L'unité d'alimentation en tension constante 100 utilise généralement un circuit de type abaisseur. }ÏIRSCII6ABREVETS\Brevets\25900A25997-061108-tradTXT doc - 9 novembre 2006 - 8/17 L'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation délivre un signal de commande de commutation S/W de type impulsion à l'élément de commutation 106. Le signal de commande de commutation S/W commande une durée de mise 5 sous tension de l'élément de commutation 106. L'élément de commutation 106 est mis sous tension selon le signal de commande de commutation S/W appliqué à partir de l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation et peut commander une quantité de stockage d'énergie pendant une durée de mise sous tension. 10 L'élément de commutation 106 peut comprendre un transistor à effet de champ à semiûconducteur à oxyde métallique (MOS FET) ou un transistor à jonctions bipolaires (BJT) comme représenté sur la figure 4. L'unité de stockage d'énergie 105 stocke une énergie délivrée au travers de l'élément de commutation 106. L'unité de stockage d'énergie 105 peut être réalisée en 15 utilisant une inductance. Précisément, l'inductance a une valeur d'environ 1 H à 100 mH. La diode 102 effectue une fonction de transfert d'énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie 105 au groupe G10 de DEL. Par conséquent, dans l'unité d'alimentation en tension constante 100 ayant la 20 structure ciûdessus, si un signal de commande de commutation S/W délivré au travers de l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation est "Haut", l'élément de commutation 106 est mis sous tension, de sorte qu'un courant circulant vers l'unité de stockage d'énergie 105 augmente et ainsi une énergie est stockée dans l'unité de stockage d'énergie 105. 25 Par la suite, si un signal de commande de commutation S/W délivré au travers de l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation est "bas", l'élément de commutation 106 est mis hors tension et au même moment, une énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie 105 est transférée au groupe G10 de DEL, de sorte qu'un courant circulant vers l'unité de stockage d'énergie 105 diminue. 30 Les DEL Dll à Dl3 du groupe G10 de DEL peuvent être composées d'un nombre auûdessous de 32 et au-dessus de 2. En particulier, le nombre (n) de DEL Dl 1 à D13 constituant le groupe G10 de DEL peut être déterminé selon une grandeur d'une tension de sortie maximale (Vout) que l'unité d'alimentation en tension constante 100 peut délivrer. 35 Par exemple, si une tension d'entrée (Vin) transférée à l'unité d'alimentation en tension constante 100 est de 48V et une tension requise pour piloter chacune des DEL D11 à D13 est de 3V, une tension de sortie maximale (Vout) qu'une unité 11HIRSCH6ABREVETSVBrevets\2 5 90012 5 99 7-06 1 I Ofl-tradTXT doc 9 novembre 2006 - 9/17 d'alimentation en tension constante 100 peut délivrer est de 48V, de sorte que le nombre maximal (n) de DEL Dl 1 à D13 du groupe G10 de DEL soit de 16. Cependant, si l'on considère le fait que le dispositif de pilotage de la DEL selon un mode de réalisation de la présente invention devrait être entraîné selon une prescription de sécurité, le nombre (n) de DEL Dl1 à D13 constituant le groupe G10 de DEL peut être déterminé de sorte qu'une tension de sortie (Vout) qui est égale ou inférieure à une tension d'entrée (Vin), appliquée à l'unité d'alimentation en tension constante 100, soit dans une plage requise d'une tension de pilotage. L'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation est raccordée à un sixième noeud N106 pour transférer un courant de réglage de quantité d'énergie (Isense) à l'élément de commutation 106 au travers du sixième noeud N106. Le courant de réglage de quantité d'énergie (Isense) limite une valeur supérieure limite d'une quantité d'énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie 105 lorsque l'élément de commutation 106 est mis sous tension. Par conséquent, un endommagement d'un élément en raison d'un courant excessif est empêché. Si une quantité d'énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie 105 lorsque l'élément de commutation 106 est mis sous tension est supérieure à celle d'un courant existant, une quantité d'énergie peut être ajustée en ajustant une durée de mise sous tension de l'élément de commutation 106. Une grandeur d'un courant de réglage de quantité d'énergie (Isense) peut être ajustée en ajustant une valeur d'une résistance 108 connectée au sixième noeud N106 et la résistance 108 peut être ajustée afin d'avoir une valeur de 10 mS2 à 10 Q. En outre, l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation est raccordée à un septième noeud N107 afin de recevoir une tension de rétroaction F/B à partir du septième noeud N107. De façon plus détaillée, dans la mesure où l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation a une tension de référence fixe à l'intérieur de celleùci, l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation effectue une commande de sorte qu'une tension de sortie fixe (Vout) est transférée au groupe Gl0 de DEL en ajustant une durée de mise sous tension de l'élément de commutation 106 lorsqu'une différence existe entre une tension de référence et une tension de rétro-action F/Bappliquée à partir de l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation au septième noeud N107. Une grandeur de la tension de rétroaction F/B peut être ajustée en ajustant une 35 valeur d'une résistance 109 raccordée au septième noeud N107 et la résistance 109 peut être ajustée afin d'avoir une valeur de 10 S2 à 100 Q. Comme représenté sur la figure 4, la diode 102 est raccordée entre un premier noeud N101 et un troisième noeud N103, l'unité de stockage d'énergie 105 est raccor-VAHIRSCH6'BREVETS`BrevetsV25900v25997-061108-tradTXT doc - 9 novembre 2006 - 10,17 dée entre le troisième noeud N103 et un quatrième noeud N104 et l'élément de commutation 106 est raccordé au troisième noeud N103, un cinquième noeud N105 et au sixième noeud N106. L'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation est raccordée au cinquième noeud N105, au sixième noeud N106 et au septième noeud N107, une résistance 108 destinée à ajuster une grandeur d'un courant de réglage de quantité d'énergie (Isense) est raccordée entre le sixième noeud N106 et un huitième noeud N108 et une résistance 109 destinée à ajuster une grandeur d'une tension de rétroaction F/B est raccordée entre le septième noeud N107 et le huitième noeud N108. Le groupe G10 de DEL est raccordé entre le deuxième noeud N102 et le quatrième noeud N104 afin de recevoir une tension de sortie (Vout) délivrée à partir de l'unité d'alimentation en tension constante 100. Un condensateur 103 est raccordé entre le premier noeud N101 et le quatrième noeud N104 et effectue une fonction de réduction d'une tension d'ondulation d'une tension de sortie (Vout) délivrée au groupe Gl0 de DEL. Précisément, une capacité du condensateur 103 peut être ajustée afin d'avoir une valeur d'environ 1 pF à 100 F. Une résistance de mesure de courant 104 est raccordée entre le premier noeud N101 et le deuxième noeud N102. La résistance de mesure du courant 104 capte un courant transféré au groupe G10 de DEL par une tension de sortie (Vout) que délivre l'unité d'alimentation en tension constante 100 et la résistance de mesure du courant 104 peut être ajustée afin d'avoir une valeur d'environ 10 rnQ2 à 100 ms-2. En outre, une unité de réglage du courant 107 est raccordée au premier noeud N101, au deuxième noeud N102, et au septième noeud N107. L'unité de réglage de courant 107 est ajustée de sorte qu'un courant capté au travers de la résistance de mesure du courant 104 ait une valeur de courant fixe et transfère la valeur au septième noeud N107. C'estùàùdire, l'unité de réglage de courant 107 réduit un courant capté au travers de la résistance de mesure du courant 104 selon un rapport de 1/2 à 1/100 et transfère le courant au septième noeud N107, de sorte qu'une grandeur d'une tension de rétroaction F/B transmise à l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation puisse être réduite. Donc, une consommation de puissance peut être réduite de manière efficace. L'unité de réglage du courant 107 peut être aisément composée à l'aide d'un amplificateur opérationnel. Une tension d'entrée (Vin) est appliquée au premier noeud N101, et une tension de terre GND est appliquée au huitième noeud N108, et un signal de modulation `'HIRSCH6',BREA'ETS1Breveis\25900`25997-061 I08-tradTXT duc - 9 novembre 2006 - 11117 d'impulsions en durée PWM 110 est appliqué à l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation. Par conséquent, l'unité d'alimentation en tension constante 100 délivre une tension de sortie (Vout) qui est inférieure ou égale à la tension d'entrée (Vin) en 5 baissant la tension d'entrée (Vin) jusqu'à une tension prédéterminée. Le signal de modulation d'impulsions en durée PWM 110 appliqué à l'unité d'alimentation 101 en signaux de commande de commutation peut ajuster une durée de mise sous tension de l'élément de commutation 106 en proportion d'un facteur de marche Ton I /T, comme représenté sur la figure 5. 10 Bien que la première unité d'alimentation en tension constante 100 soit exemplifiée dans la description ciùdessus, chacune parmi la deuxième unité d'alimentation en tension constante 200 et la troisième unité d'alimentation en tension constante 300 peut être composée afin d'être égale à la première unité d'alimentation en tension constante 100. En délivrant les signaux de modulation d'impulsions en durée PWM 15 110, PWM 210 et PWM 310 aux première à troisième unités d'alimentation en tension constante 100, 200 et 300, respectivement, chaque durée d'activation des groupes G10, G20 et G30 de DEL peut être ajustée. La figure 5 est un graphique illustrant des signaux de modulation d'impulsions en durée du dispositif de pilotage de l'écran d'affichage à cristaux liquides selon un 20 mode de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur la figure 5, lorsqu'un facteur de marche Tonl/T du premier signal de modulation d'impulsions en durée PWM 110 est le plus court et un facteur de marche Ton3/T du troisième signal de modulation d'impulsions en durée PWM 310 est le plus long, une durée d'activation du premier groupe G10 de DEL 25 entraîné selon le premier signal de modulation d'impulsions en durée PWM 110 est la plus courte et une durée d'activation du troisième groupe G30 de DEL est entraîné selon le troisième signal de modulation d'impulsions en durée PWM 310 est la plus longue. Le facteur de marche Tonl/T du signal de modulation d'impulsions en durée 30 PWM110 peut ajuster indépendamment chaque luminosité des groupes G10, G20 et G30 de DEL. Par conséquent, lorsque les groupes de DEL sont utilisés en tant qu'un rétroéclairage pour le LCD, une luminosité de celuiùci peut être partiellement ajustée. Selon ce document, lorsqu'une DEL est utilisée en tant qu'un rétroéclairage 35 d'un dispositif d'affichage à panneau plat tel qu'un LCD, un circuit d'accroissement de la tension d'entrée est rendu superflu en divisant et en entraînant une tension de pilotage destinée à piloter une pluralité de DEL dans chaque groupe en utilisant une ':`HIRSCHMBREVETS\,Brevets`25900",25 99 7-061 1 08-tradTXT. doc - 9 novembre 2006 - 1217 tension basse qui est égale ou inférieure à une tension d'entrée, de sorte qu'une structure de circuit du dispositif de pilotage de la DEL puisse être simplifiée. En outre, une structure de circuit du dispositif de pilotage de la DEL peut être réalisée à l'aide d'un élément basse pression et à faible courant, de sorte qu'un coût peut être réduit. En particulier, lorsqu'un circuit de type abaisseur est appliqué, le nombre (par exemple, le nombre de DEL raccordées à un circuit unitaire) des parties constituant un circuit unitaire est inférieur à celui d'un type existant (de type élévateur) et lorsqu'une tension de celuiùci est dans un état à vide, un danger de surcharge peut être résolu, de sorte qu'un circuit peut être mis en fonctionnement de manière sûre. En outre, dans la mesure où un circuit de protection supplémentaire destiné à empêcher une surcharge est superflu, un rendement de conversion est élevé. En outre, même si une DEL est utilisée en tant qu'un rétroéclairage, une source de puissance d'entrée d'une lampe fluorescente peut être utilisée dans l'état, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'ajuster une chaîne de production. L'invention étant ainsi décrite, il reste évident que celleùci peut varier sous de nombreux aspects. De telles variations ne sont pas à envisager comme un écart de l'esprit et de la portée de l'invention et toutes les modifications qui paraîtront évidentes aux yeux de l'homme du métier sont destinées à être comprises dans la portée des revendications suivantes. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation sans pour autant sortir de cadre de l'invention. "1HIRSCH6,BRE VETSBrevets`.25900`25997-061108-tradTXT doc - 9 novembre 2006 - 13117
Un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente (DEL) comprend une pluralité de groupes (G10, G20, G30) de DEL dans lesquels des DEL (D11 à D13) sont raccordées en série entre elles ; et une pluralité d'unités d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) qui délivrent une tension constante requise pour commander un courant constant vers chacun parmi la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de DEL.Le dispositif comprend également une unité d'alimentation (400) en signaux de modulation d'impulsions en durée qui délivre un signal de modulation d'impulsions en durée à chacune parmi les unités d'alimentation en tension constante (100, 200, 300).Application au rétroéclairage d'un écran d'affichage à panneau plat tel qu'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, réalisé à l'aide d'éléments basse tension.
1. Dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente (DEL) (50) comprenant : - une pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes dans lesquels des diodes électroluminescentes (Dl1 à D13) sont raccordées en série entre elles ; - une pluralité d'unités d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) qui délivrent une tension constante requise pour commander un courant constant vers chacun parmi la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes et qui sortent la tension constante dans laquelle une tension de sortie (Vout) est égale ou inférieure à une tension d'entrée (Vin) ; et - une unité d'alimentation (400) en signaux de modulation d'impulsions en durée qui délivre un signal de modulation d'impulsions en durée (PWM 110, PWM 210, PWM 310) à chacune des unités d'alimentation en tension constante (100, 200, 300). 2. Dispositif de pilotage selon la 1, dans lequel chaque unité d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) comprend : - une unité d'alimentation (101) en signaux de commande de commutation qui délivre un signal de commande de commutation (S/W) ; - un élément de commutation (106) qui est mis sous tension en fonction d'un signal de commande de commutation (S/W) délivré à partir de l'unité d'alimentation (101) en signaux de commande de commutation et qui ajuste une quantité de stockage d'énergie en fonction de la durée de mise sous tension ; - une unité de stockage d'énergie (105) qui stocke une énergie délivrée au travers de l'élément de commutation (106) ; et - une diode (102) qui transfère une énergie stockée dans l'unité de stockage d'énergie (105) à chacun parmi la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes 30 électroluminescentes. 3. Dispositif de pilotage selon la 2, dans lequel chaque unité d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) comprend en outre un condensateur (103) destiné à réduire une tension d'ondulation d'une tension de sortie 35 (Vout) délivrée à la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électrolumines- centes. '/ HIRSCH6'BREVETS',Bresels\25900'25997-06I 108-tradTXT doc - 9 novembre 2006 - 14117 4. Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des 2 ou 3, dans lequel chaque unité d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) comprend en outre : - une résistance de mesure du courant (104) destinée à capter un courant trans- féré à chaque groupe (G10, G20, G30) des diodes électroluminescentes par une tension de sortie (Vout) délivrée à chacun parmi la pluralité de groupes (G10, G20, G30) des diodes électroluminescentes ; et - une unité de réglage du courant (107) destinée à effectuer un ajustement de sorte qu'un courant capté au travers de la résistance de mesure du courant (104) ait une valeur de courant fixe. 5. Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel l'élément de commutation (106) comprend un transistor à effet de champ à semiùconducteur à oxyde métallique (MOS FET). 6. Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel l'élément de commutation (106) comprend un transistor à jonctions bipolaires (BJT). 20 7. Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel l'unité de stockage d'énergie (105) comprend une inductance. 8. Dispositif de pilotage selon la 1, dans lequel la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de DEL, sont composés d'un nombre de diodes élec-25 troluminescentes (50) inférieure à 32 et supérieure à 2. 9. Ecran d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un panneau à cristaux liquides (10) ; et - un dispositif de pilotage d'une diode électroluminescente (50) destiné à 30 illuminer le panneau à cristaux liquides (10) à l'arrière du panneau à cristaux liquides (1 0), dans lequel le dispositif de pilotage de la diode électroluminescente (50) comprend : - une pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes dans lesquels des diodes électroluminescentes (Dl 1 à D13) sont raccordées en série 35 entre elles ; - une pluralité d'unités d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) qui délivrent une tension constante requise pour commander un courant constant vers chacun parmi la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électroluminescen-\\HIRSCI16\BREVETS\Brevets125900\25997-061108-tradTXT. doc- 9 novembre 2006 - 15/17tes et qui effectuent un ajustement de sorte que la tension constante soit égale ou inférieure à une tension d'entrée (Vin) ; et - une unité d'alimentation (400) en signaux de modulation d'impulsions en durée qui délivre un signal de modulation d'impulsions en durée 5 (PWM 110, PWM 210, PWM 310) à chacune parmi la pluralité d'unités d'alimenta- tion en tension constante (100, 200, 300). 10. Ecran d'affichage à cristaux liquides selon la 9, dans lequel chacune des unités d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) 10 comprend : - une unité d'alimentation (101) en signaux de commande de commutation qui fournit un signal de commande de commutation (S/W) ; -un élément de commutation (106) qui est mis sous tension en fonction d'un signal de commande de commutation (S/W) délivré à partir de l'unité d'alimentation 15 (101) en signaux de commande de commutation et qui ajuste une quantité de stockage d'énergie en fonction de la durée de mise sous tension ; - une unité de stockage d'énergie (105) qui stocke une énergie délivrée au travers de l'élément de commutation (106) ; et - une diode (102) qui transfère une énergie stockée dans l'unité de stockage 20 d'énergie (105) à chacun parmi la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes. 11. Ecran d'affichage à cristaux liquides selon la 10, dans lequel chaque unité d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) comprend en 25 outre un condensateur (103) destiné à réduire une tension d'ondulation d'une tension de sortie (Vout) délivrée à la pluralité de groupes (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes. 12. Ecran d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 30 10 ou 11, dans lequel chaque unité d'alimentation en tension constante (100, 200, 300) comprend en outre : - une résistance de mesure du courant (104) destinée à capter un courant transféré vers chaque groupe (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes par une tension de sortie (Vout) délivrée à chacun parmi la pluralité de groupes 35 (G10, G20, G30) de diodes électroluminescentes ; et - une unité de réglage du courant (107) destinée à effectuer un ajustement de sorte qu'un courant capté au travers de la résistance de mesure du courant (104) ait une valeur de courant fixe. \\HIRSCH6\BREVETS,Brecets\25900'25997-061108-tradTXT doc 9 novembre 2006 - 16717
G,H
G09,H05,G02,H01
G09G,H05B,G02F,G09F,H01L
G09G 3,H05B 37,G02F 1,G09F 9,H01L 33
G09G 3/20,H05B 37/02,G02F 1/133,G02F 1/13357,G09F 9/35,G09G 3/34,G09G 3/36,H01L 33/00
FR2887804
A1
EMBALLAGE INTEGRANT UNE PINCE
20,070,105
La présente invention concerne le domaine des packagings, plus particulièrement un type d'emballage destiné à contenir une pince formant composant d'un processus de pose d'un film de matière sur la couverture d'un livre, telle que décrit, par exemple par la demande de brevet français N 04 11736. L'avantage de l'emballage réalisé selon l'invention réside dans son faible coût de fabrication par rapport à des packagings de type "blister" ou autres. Le dispositif d'emballage, objet de l'invention intègre une pince constituée d'une l'embase et d'une lame élastique comportant un bossage formant un relief par rapport à l'embase, la partie la plus haute du bossage, par rapport à l'embase, étant situé à proximité de la jonction de la lame élastique et de l'embase. Le pincement est réalisé entre l'embase et la lame élastique. L'emballage est composé de plusieurs parois cartonnées et une de ces parois comporte un trou dont une dimension est au moins égale à la largeur de la lame élastique. La lame élastique est insérée à l'intérieur du trou, sensiblement jusqu'à la jonction de la lame élastique et de l'embase, de sorte que le bossage soit passé à l'intérieur du trou, la pince serrant alors la paroi cartonnée entre la lame élastique et l'embase. Selon une réalisation de l'invention, la face extérieure de la paroi supportant la pince comporte, autour du trou, une reproduction graphique de l'embase coïncidant avec la position de la lame élastique fixée à l'emballage, pour représenter l'aspect entier de la pince. Selon une réalisation de l'invention, un bord du trou forme un obstacle au retrait de la lame élastique lorsque l'emballage est fermé. Les dessins annexés détaillent l'invention: Sur ces dessins: - La figure 1 est une vue en perspective de la pince constitutive du dispositif. - La figure 2 est une vue en projection de la pince à l'échelle 1:2, suivant le sens de la flèche S1 (figure 1). - La figure 3 est une vue en projection de la pince à l'échelle 1:2, suivant le sens de la flèche S2 (figure 1). - La figure 4 est une vue en perspective décrivant l'emballage, son contenu complémentaire et la pince, avant l'intégration de la pince dans l'emballage. - La figure 5 est une vue en perspective décrivant l'emballage, la pince étant intégrée dans l'emballage. - La figure 6 est une vue en coupe partielle selon A-A, à l'échelle 1 (figure 5) 35 détaillant le serrage de la pince. - La figure 7 est une vue en perspective de l'emballage fermé comportant une reproduction graphique de l'embase de la pince. Selon les figures 1, 2 et 3, la pince 1 est constituée de l'embase 2 et de la lame élastique 3 comportant la partie évasée 4 permettant la fixation de la pince 1 par simple poussée, le pincement étant réalisé entre l'embase 2 et la lame élastique 3. Selon la figure 3, la pince 1 comporte un bossage 5 formant un relief dl de 7 mm par rapport à l'embase 2. La partie la plus haute 51 du bossage 5, par rapport à l'embase 2, est situé à proximité de la jonction 6 de la lame élastique 3 et de l'embase 2. Selon les figures 4 à 7, l'emballage 7 est composé de deux parois cartonnées 8 et 9. La paroi 8 comporte un trou 10 dont la dimension d2 mesure 30,5 mm, alors que la largeur d3 de la lame élastique 3 mesure 30 mm (figure 2). Plus particulièrement selon la figure 4, la pince 1 est tout d'abord intégrée à l'intérieur de l'emballage 7, et ensuite, le bloc de feuilles souples repliées 11, destinées à couvrir les livres, est lui-même inséré à l'intérieur de l'emballage 7, la pince 1 et le bloc 11 constituant les articles de vente 1 - 11. Plus particulièrement selon les figures 5 et 6, la lame élastique 3 est insérée à l'intérieur du trou 10 jusqu'à la jonction 6 de la lame élastique 3 et de l'embase 2, de sorte que le bossage 5 soit passé à l'intérieur du trou 10. La pince 1 serre alors la paroi cartonnée 8 entre la lame élastique 3 et l'embase 2. Selon la figure 7, le bord 14 du trou 10 forme un obstacle 14 au retrait de la lame élastique 3 lorsque l'emballage 7 est fermé à l'aide du rabat 16. Toujours selon la figure 7, la face extérieure 17 de la paroi 8 supportant la pince 1 comporte, autour du trou 10, une reproduction graphique 13 de l'embase 2 coïncidant avec la position de la lame élastique 3 fixée à l'emballage 7, pour représenter l'aspect entier de la pince 1
The packaging has cardboard covered walls (8, 9), where one wall (8) has a hole (10) whose dimension is equal to the width of an elastic strip (3) of a gripper (1). The strip is inserted inside the hole, until a joint (6) of the strip and a base (2) of the gripper, such that a boss (5) of the strip passes inside the hole to tighten the wall between the strip and the base by the gripper. An outer side of the wall has, around the hole, a graphical reproduction of the base, coinciding with the position of the strip fixed to the packaging.
1 - Dispositif d'emballage intégrant une pince (1) constituée d'une l'embase (2) et d'une lame élastique (3) comportant un bossage (5) formant un relief (dl) par rapport à l'embase (2), la partie la plus haute (51) du bossage (5) étant située à proximité de la jonction (6) de la lame élastique (3) et de l'embase (2), le pincement étant réalisé entre l'embase (2) et la lame élastique (3), l'emballage (7) étant composé de plusieurs parois cartonnées (8, 9), caractérisé en ce qu'une de ces parois (8) comporte un trou (10) dont une dimension (d2) est au moins égale à la largeur (d3) de la lame élastique (3), la lame élastique (3) étant insérée à l'intérieur du trou (10), sensiblement jusqu'à la jonction (6) de la lame élastique (3) et de l'embase (2), de sorte que le bossage (5) soit passé à l'intérieur du trou (10), la pince (1) serrant alors la paroi cartonnée (8) entre la lame élastique (3) et l'embase (2). 2 - Dispositif selon la l, caractérisé en ce que la face extérieure (17) de la paroi (8) supportant la pince (1) comporte, autour du trou (10), une reproduction graphique (13) de l'embase (2) coïncidant avec la position de la lame élastique (3) fixée à l'emballage (7), pour représenter l'aspect entier de la pince (1). 3 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'un bord (14) du trou (10) forme un obstacle (14) au retrait de la lame élastique (3) lorsque l'emballage (7) est fermé.
B
B43
B43M
B43M 99
B43M 99/00
FR2893269
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PIECE FORMEE EN TOLE.
20,070,518
Description L'invention concerne un procédé pour fabriquer une pièce formée en tôle à partir 5 d'un flan en acier, par formage à chaud et découpage de zones de coupe. Le document DE 24 52 486 C2 divulgue un procédé pour former par pressage et tremper une tôle d'acier ayant une faible épaisseur de matière et une bonne stabilité dimensionnelle, dans lequel la tôle d'acier est chauffée à une température supérieure à 10 AC3, puis pressée en moins de 5 secondes en subissant une déformation substantielle entre deux outils refroidis de façon indirecte pour obtenir sa forme définitive, et soumise à un refroidissement rapide tout en restant dans la presse de manière à obtenir une structure martensitique et/ou bainitique à grains fins. Une pièce formée à chaud fabriquée de cette manière est utilisée dans la construction automobile par exemple pour des pièces 15 de structure et de sécurité telles que pare-chocs et montants B. Par la suite, le formage et le trempage décrits précédemment d'une pièce chauffée au-dessus de AC3 en restant dans la presse sont définis comme formage à chaud. À cet effet, il est possible de former à chaud non seulement un flan, mais également une ébauche de pièce préformée déjà refroidie. 20 Cependant, la coupe en respectant exactement les cotes d'une pièce fabriquée de cette manière nécessite un appareillage particulièrement compliqué, en particulier des forces de coupe très élevées sont nécessaires pour découper à froid des matériaux trempés (découpe dure), d'où une usure rapide des outils et des coûts d'entretien élevés. 25 Par ailleurs, le découpage à froid de pièces de haute résistance pose problème, car à froid les bords découpés des pièces présentent des bavures plus ou mois importantes, ce qui peut provoquer l'apparition rapide de fissures dans la pièce due à l'importante sensibilité à l'entaille des matériaux à haute résistance. Déjà à partir d'une épaisseur de matière relativement faible, la découpe dure d'une pièce à haute résistance n'est plus 30 possible ou seulement sous certaines conditions. Pour éviter les difficultés lors du découpage mécanique des pièces à haute résistance, de nombreux procédés de découpage alternatifs sont utilisés, tels que par exemple le découpage au laser ou par jet d'eau. Ces procédés permettent certes 35 d'obtenir une découpe de haute qualité du bord de pièce, mais ces procédés de 2 découpage sont comparativement lents, car les temps de cycle dépendent directement de la longueur du bord de coupe et des tolérances à respecter. Le brevet DE 102 54 695 B3 propose donc de découper les zones de bord d'une ébauche de pièce déjà à l'état non trempé correspondant déjà à peu près au contour final. De cette manière, un découpage de la pièce après le trempage associé à la phase de formage à chaud doit être évité. Toutefois, ceci n'est possible que si les tolérances de la pièce le permettent. Le brevet DE 10 2004 005 568 Al propose de réduire l'épaisseur de matière à certains endroits d'une pièce de structure en tôle en faisant subir à la pièce un estampage limité localement pendant la déformation à chaud. Ce procédé ne sert toutefois qu'à faire coïncider entre elles les épaisseurs de matériau de deux ou plusieurs pièces, de sorte que les pièces puissent être assemblées sans gêner le processus. Ce procédé ne tient donc pas compte de la problématique évoquée précédemment du découpage des pièces à haute résistance. Aussi l'objectif de l'invention est-il de simplifier le découpage d'une pièce à haute résistance pendant un . Cet objectif est atteint conformément à l'invention du fait qu'avant ou durant le formage à chaud au moins un estampage est réalisé dans une zone de coupe du flan ou de la pièce préformée en tôle. Grâce à cet estampage, l'épaisseur de paroi de la pièce est diminuée dans la zone de coupe. Après le formage à chaud, la pièce trempée est découpée au niveau de l'estampage. Ceci doit faciliter, voire même rendre possible, une découpe dure dans la zone de coupe. Plus l'épaisseur de matière est faible dans la zone de coupe, plus les forces à apporter pour la découpe dure doivent être faibles. Les forces de coupe dans la zone de coupe avec estampage diminuent nettement par rapport aux forces de coupe pour l'épaisseur de matière avant l'estampage. La force de coupe diminuant, l'usure de l'outil diminue également. Ceci aboutit globalement à une conception plus économique de l'outil de coupe et à des coûts d'entretien plus faibles. Si l'épaisseur de tôle critique pour la découpe dure est atteinte ou dépassée par le bas, des procédés de découpage coûteux, tels que le découpage au laser ou par jet d'eau cités précédemment, peuvent être évités. Mais même si avec l'estampage, l'épaisseur de tôle ne peut être ramenée pour des raisons techniques liées à la fabrication ou inhérentes au produit en deçà de l'épaisseur de tôle critique, l'épaisseur de coupe diminue aussi pour 3 les procédés à jet chers, si bien que la vitesse de coupe peut être augmentée pour une meilleure rentabilité. Il est préférable que la zone de coupe se trouve dans une zone de bord du flan ou de la pièce préformée en tôle. L'invention est par ailleurs avantageuse lorsqu'un flan ayant diverses épaisseurs de paroi réparties sur le flan est utilisé à la place d'un flan ayant une épaisseur de paroi constante et lorsque seules des zones partielles du flan excèdent l'épaisseur de paroi critique pour la découpe dure. Dans ce cas, il suffit de ne réaliser un estampage que dans les zones critiques pour la découpe dure afin que la pièce complète puisse subir la découpe dure après le formage à chaud. Faute de quoi, la pièce complète nécessiterait un autre procédé de découpage coûteux tel que le découpage au laser puisqu'il n'est pas, pour des raisons d'économie de processus, avantageux d'utiliser l'un après l'autre deux procédés de découpage différents, à savoir la découpe dure dans les zones non critiques et le découpage au laser dans les zones critiques, sur la pièce à haute résistance. L'estampage peut, dans un mode de réalisation de l'invention, déjà être réalisé dans le flan de départ encore froid. L'avantage est ici que lors de l'estampage du flan de départ froid, il n'y a pas de contact avec le flan chauffé à plus de AC3 ou avec une pièce préformée si besoin à froid, contact pouvant conduire à un refroidissement plus rapide des zones de bord de la pièce par rapport aux autres zones de celle-ci encore à former à chaud. L'estampage est facilement praticable à froid et sans risque pour le processus dans les zones de bord du flan ou de la pièce à découper plus tard, si tant est que la géométrie de la pièce permet une diminution économique de l'épaisseur de tôle sans étape coûteuse avec outil. Ceci dépend de la complexité de la forme de la pièce. Dans un autre mode de réalisation, l'estampage peut être réalisé conformément à l'invention pendant le formage à chaud. Ceci peut être exécuté par des surfaces d'estampage ou une bague d'estampage dans le poinçon de l'outil de formage à chaud. L'estampage s'étend soit d'un bout à l'autre le long du bord de coupe ou s'étend seulement sur les zones de bord de coupe qui excèdent une épaisseur de tôle prescrite. Toutefois, le problème avec l'estampage réalisé pendant le formage à chaud est qu'une vitesse de refroidissement nécessaire dépend avant tout du contact de la surface refroidie de l'outil avec le matériau lors du trempage de la pièce dans l'outil pendant le formage à chaud. Précisément dans la zone de bord du flan ou de la pièce préformée, le matériau refroidit déjà fortement pendant le mouvement de fermeture de l'outil en raison du contact inévitable du flan ou de la pièce avec un support de tôle et d'autres éléments d'outil, au 35 4 point que l'estampage de la zone de bord nécessite des forces relativement importantes. Ces forces doivent être appliquées pendant tout le temps où la pièce est maintenue dans l'outil. Par ailleurs, le jeu de formage dans la zone d'estampage doit, pendant le formage à chaud, être plus petit à hauteur de la diminution de l'épaisseur de tôle voulue, rendant ainsi difficile le contact de l'outil dans les autres zones. Ces difficultés peuvent cependant être éliminées par un réglage fin du processus pour ce qui est de la température et de la vitesse de déformation. Dans un troisième mode de réalisation du procédé conforme à l'invention, l'estampage est réalisé avant la phase de formage à chaud proprement dite au moyen d'une presse rapide après un chauffage du flan ou de la pièce préformée à une température supérieure à AC3. La presse rapide exécute l'estampage du flan ou de la pièce à la manière d'un marteau de forge, grâce à quoi les temps d'arrêt de pression sont minimisés au point que le flan ou la pièce préformée reste au-dessus d'un niveau de température critique pour la phase de formage à chaud qui suit immédiatement après. Ainsi, les forces de pressage nécessaires à l'estampage et au temps de maintien pendant le formage à chaud peuvent être diminuées dans la zone d'estampage, grâce à quoi il reste en même temps assez de chaleur dans la pièce pour l'exécution du formage à chaud. Étant donné que dans la plupart des pièces, les brides situées dans la zone de bord, et ici en particulier la zone des bords de coupe, font partie des zones les plus fortement sollicitées d'où partent souvent des fissures conduisant à la défection de la pièce, une diminution de l'épaisseur de paroi dans la zone de bord sensible par estampage conforme à l'invention peut favoriser la formation de fissures. Aussi l'invention prévoit-elle de minimiser un débordement de l'estampage dans la zone de coupe le long du bord découpé de la pièce. Ainsi, un affaiblissement supplémentaire de la pièce est évité dans la bride et en particulier le long du bord de coupe. L'invention est décrite ci-dessous plus en détail au moyen des figures qui montrent : Figure 1 un montant B avec une épaisseur de tôle constante ; Figure 2 une coupe A-A à travers le montant B de la figure 1 ; et Figure 3 un montant B avec une épaisseur de paroi variable. La figure 1 est une représentation à titre d'exemple et schématique d'un montant B (1) fabriqué avec le procédé conforme à l'invention, destiné à être monté sur un véhicule automobile. Le montant B (1) est une pièce emboutie relativement complexe qui, en tant que pièce de structure et de sécurité, est soumise en cas d'accident à de fortes sollicitations et ne doit pas faillir. Le montant B (1) est donc formé à chaud pour des raisons de légèreté à partir d'un flan en acier à tremper relativement mince. Le montant B (1) présente une épaisseur de paroi constante de 1,8 mm et une dureté d'environ 5 1 400 N/mm2. On retrouve ces mêmes valeurs dans la bride (2) du montant B (1). La bride périphérique (2) subit un estampage (3) également périphérique avant ou pendant le formage à chaud. La figure 2 représente une coupe selon la ligne A-A à travers le montant B (1). L'estampage (3) a une épaisseur de paroi plus fine que la bride (2). Le montant B (1) trempé est découpé à tolérance dans l'estampage (3). À cet effet, la découpe est réalisée aussi près que possible le long du bord de coupe (4) pour éviter la formation de fissures. L'estampage (3) est exécuté ici à titre d'exemple sur une largeur de 10 mm. II est décisif pour la largeur que l'estampage (3) soit à coup sûr lors de la découpe qui suit et qu'il soit possible de découper à l'intérieur de l'estampage (3) sans risque pour le processus. Lors de l'exécution de l'estampage (3), il faut veiller en particulier à ce que le côté (5) opposé à l'estampage (3) ne subisse autant que possible aucune déformation telle qu'une bosse, car le côté (5) opposé à l'estampage (3) constitue dans la plupart des cas une surface de contact pour les pièces à monter et doit donc être de bonne qualité. La figure 3 représente un montant B (6) formé à chaud par exemple à partir d'un flan laminé d'épaisseur variable. Un flan laminé d'épaisseur variable est un flan prélevé dans une bobine sur lequel différentes épaisseurs de tôle ont déjà été laminées dans des zones définies pendant un processus de laminage. Le montant B (6) présente donc plusieurs segments (A à E) d'épaisseurs de tôle différentes. Ainsi, l'épaisseur de tôle est par exemple de 1,4 mm sur le segment (A), de 1,75 mm dans la zone (B), de 2,4 mm dans la zone (C), de 1,9 mm dans la zone (D) et à nouveau de 1,4 mm au pied du montant B (6). Le montant B (6) est pourvu d'une bride périphérique (7). Dans cet exemple de réalisation, la zone (C) excède la valeur critique pour une découpe dure. Un estampage de la bride (7) avec diminution de l'épaisseur de tôle n'est donc réalisé que dans la zone (C)
L'invention décrit un procédé pour fabriquer une pièce formée en tôle (1) à partir d'un flan en acier, par formage à chaud et découpage de zones de coupe (2). Le procédé prévoit avant ou durant le formage à chaud de réaliser au moins un estampage (3) dans une zone de coupe (2) du flan ou de la pièce préformée en tôle, lequel estampage réduit l'épaisseur de la paroi au niveau de la zone de coupe (2). Après le formage à chaud, un découpage est réalisé au niveau de l'estampage (3). L'estampage (3) conforme à l'invention sert à faciliter, voire même à rendre possible, la coupe, notamment la coupe dure.
Revendications 1. Précédé pour fabriquer une pièce formée en tôle (1, 6) à partir d'un flan en acier, par formage à chaud et découpage de zones de coupe (2, 7), caractérisé en ce qu'avant ou durant le formage à chaud, au moins un estampage (3) est réalisé dans une zone de coupe (2, 7) du flan ou de la pièce préformée en tôle, et en ce qu'un découpage est réalisé au niveau de l'estampage (3) après le formage à chaud. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la zone de coupe (2, 7) se trouve dans une zone de bord (2, 7) du flan ou de la pièce préformée en tôle (1, 6). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le débordement de l'estampage (3) dans la zone de coupe est minimisé le long du bord 15 coupé de la pièce (4). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'estampage (3) est réalisé dans le flan ou dans une pièce en tôle préformée (1, 6) par un processus de formage à froid avant un chauffage du flan ou de la pièce en tôle préformée 20 (1, 6) à une température supérieure à AC3. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'estampage (3) est réalisé après un chauffage du flan ou de la pièce en tôle préformée (1, 6) à une température supérieure à AC3 au moyen d'une presse rapide avant l'étape de 25 formage à chaud proprement dite. 6. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'estampage (3) est réalisé par une surface d'estampage et/ou par une bague d'estampage durant l'étape de formage à chaud dans les zones de bord (2, 7).
B
B23
B23P
B23P 13
B23P 13/00
FR2889863
A1
COMPRESSEUR COMPORTANT UNE PLURALITE DE CAISSONS RECONSTITUANT UN VOLUME ANNULAIRE DE SEPARATION DE FLUX DANS UNE TURBOMACHINE.
20,070,223
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des compresseurs de turbomachines à double flux. Elle s'applique de façon privilégiée mais non limitative aux turbomachines comportant deux soufflantes contrarotatives. Le document EP 1 367 250 divulgue une turbomachine à double flux comportant une soufflante dont les aubes de forme principale longitudinale comportent trois nageoires transversales. Dans cet agencement, les premières nageoires situées à proximité du pied d'aube définissent avec les deuxièmes nageoires intermédiaires une portion de la veine d'un flux primaire, et les deuxièmes nageoires intermédiaires définissent avec les troisièmes nageoires excentrées une portion du volume de séparation des deux flux. Ainsi la veine du flux secondaire est définie localement entre les troisièmes nageoires excentrées et un carter extérieur 2. Selon cet agencement avantageux, l'aube précitée traverse à la fois le flux primaire et le flux secondaire. Plus précisément, la portion longitudinale de l'aube comprise entre la première nageoire et la deuxième nageoire intermédiaire traverse radialement le flux primaire, et la portion longitudinale de l'aube située à l'extérieur de la troisième nageoire excentrée traverse longitudinalement le flux secondaire. L'homme du métier comprendra qu'une telle aube de profil général longitudinal avec trois nageoires transversales saillantes ne peut être réalisée en matériau composite, les parties constitutives d'un élément en matériau composite devant être orientées sensiblement toutes dans le même sens. Objet et résumé de l'invention L'invention s'attaque donc au problème général des compresseurs de turbomachine à double flux dans laquelle les aubes d'une soufflante traversent à la fois le flux primaire et le flux secondaire et dans 2889863 2 laquelle notamment les aubes peuvent être réalisées en matériau composite. A cet effet, l'invention concerne, selon un premier aspect, un compresseur de turbomachine comportant un bec séparateur prolongé par une paroi annulaire interne et une paroi annulaire externe définissant en coopération un volume annulaire de séparation d'un flux primaire et d'un flux secondaire. Ce volume comporte une pluralité de segments annulaires en forme de caissons séparés deux à deux par des aubes d'une première soufflante, les aubes traversant à la fois le flux primaire et le flux secondaire, les caissons étant fixés à une virole annulaire amont et une virole annulaire aval entraînées en rotation par les aubes. Conformément à l'invention, les segments du volume annulaire séparant le flux primaire et le flux secondaire sont constitués par des caissons agencés entre les aubes de la première soufflante. En conséquence, le profil des aubes traversant le flux primaire et le flux secondaire peut être de type longitudinal classique si bien que ces aubes peuvent être au besoin constituées de matériau composite. De façon préférée, le compresseur selon l'invention comporte une deuxième soufflante avec une première série d'aubes en amont du bec séparateur, et une deuxième série d'aubes positionnées dans le flux primaire, la première et la deuxième soufflante étant contrarotatives. L'invention vise également une turbomachine comportant un compresseur tel que mentionné ci-dessus. Selon un deuxième aspect, l'invention vise un caisson comportant deux premières parois opposées, chacune étant de forme adaptée à définir un segment d'un volume annulaire de séparation d'un flux primaire et d'un flux secondaire dans un compresseur tel que mentionné ci-dessus et deux côtés opposés séparés d'une distance sensiblement inférieure à une distance séparant deux aubes consécutives de la première soufflante et de formes correspondantes au profil de ces aubes. Préférentiellement, le caisson est en matériau composite. Préférentiellement, ce caisson comporte des deuxièmes parois opposées, chacune comportant des moyens de fixation des viroles annulaires amont et aval. Dans une première variante de réalisation, le caisson comporte au moins une entretoise dont chacune des deux extrémités comporte un pas de vis, l'entretoise étant agencée de sorte que les pas de vis sont alignés avec deux trous de passage des deuxièmes parois opposées. Dans cette première variante, le caisson comporte préférentiellement deux entretoises. Dans une deuxième variante, les moyens de fixation du caisson selon l'invention comportent au moins une douille insérée dans l'épaisseur de chacune des deuxièmes parois. Préférentiellement, dans cette deuxième variante de réalisation, le caisson comporte quatre douilles, deux pour la fixation à la virole amont et deux pour la fixation à la virole aval. Selon un troisième aspect, l'invention vise une virole annulaire comportant une pluralité d'encoches, chacune étant adaptée à recevoir un bord d'une aube de la première soufflante d'un compresseur tel que mentionné ci-dessus, de sorte que la virole peut être entraînée en rotation par les aubes, et des moyens pour fixer la virole à une pluralité de caissons de ce compresseur. Selon que les encoches sont adaptées à recevoir le bord d'attaque ou le bord de fuite des aubes de la première soufflante, on appellera une telle virole "virole amont", respectivement "virole aval". Préférentiellement, la virole amont selon l'invention comporte une extrémité formant support pour le bec séparateur de flux primaire et de flux secondaire dans le compresseur. De façon préférée, cette virole amont comporte une pluralité d'aubes radiales positionnées dans le flux primaire. L'homme du métier comprendra que ces aubes radiales sont entraînées en rotation par les aubes de la première soufflante via la virole amont. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 est une demi-vue en coupe longitudinale d'un compresseur de turbomachine à double flux conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation; - la figure 2 représente un agrandissement de la figure 1 centré 5 sur une zone de séparation de ces flux; - la figure 3 représente un caisson conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation; - les figures 4 et 5 représentent l'agencement du caisson de la figure 3 dans une turbomachine conforme à l'invention; et - la figure 6 représente un caisson conforme à l'invention dans un deuxième mode de réalisation. Description détaillée de modes de réalisation Les figures 1 et 2 représentent une demi-vue en coupe 15 longitudinale d'un compresseur à double flux conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation. Ce compresseur délimité par un carter extérieur 11 comporte un axe de révolution référencé X-X' sur la figure 1. Dans le mode de réalisation décrit ici, le compresseur selon 20 l'invention comporte deux soufflantes contrarotatives. Dans le mode de réalisation décrit ici, la première soufflante comporte des aubes 15 amenées en rotation par un premier axe longitudinal de transmission 60 terminé par un bras radial 62 auquel est fixé un support 63 de fixation des pieds 64 de ces aubes 15. Dans le mode de réalisation décrit ici, la deuxième soufflante comporte une première série d'aubes 16 amenées en rotation par un deuxième axe longitudinal de transmission 70 prolongé par un bras 72 sur lequel est monté un support 73 de fixation des pieds de ces aubes 16. Dans le mode de réalisation décrit ici, cette première série d'aubes 16 est en amont d'un bec 10 de séparation des flux primaire Fi et secondaire F2. Dans l'exemple décrit ici, la deuxième soufflante comporte également une deuxième série d'aubes 17 entraînées en rotation par le deuxième axe longitudinal de transmission 70 par l'intermédiaire d'un bras 74, cette deuxième série d'aubes 17 étant positionnée dans le flux primaire F1. 2889863 5 Le flux primaire F1 et le flux secondaire F2 sont séparés par un volume annulaire référencé V, d'axe de révolution X-X'. Ce volume annulaire V de séparation est principalement constitué d'un bec séparateur 10 prolongé par une paroi annulaire interne 12a et une paroi annulaire externe 12b. Conformément à l'invention, les aubes 15 de la première soufflante traversent à la fois le flux primaire F1 et le flux secondaire F2. Aussi, au niveau de ces aubes 15, le volume V de séparation des flux est constitué par des segments annulaires P, chaque segment étant constitué par un caisson 20, ces caissons 20 étant séparés deux à deux par les aubes 15 de la première soufflante. Le caisson 20 est préférentiellement constitué de matériau composite. Conformément à l'invention, les caissons 20 comportent deux premières parois opposées, à savoir une paroi supérieure 21 et une paroi inférieure 22, ces parois étant de formes adaptées à définir un segment P du volume annulaire V de séparation des flux primaires F1 et des flux secondaires F2. Plus précisément, la forme de la paroi inférieure 22 est adaptée à reconstituer l'enveloppe supérieure de la veine du flux primaire F1, et la paroi supérieure 21, l'enveloppe inférieure de la veine du flux secondaire F2 définie avec le carter externe 11. Les caissons 20 sont placés entre deux aubes 15 consécutives de la première soufflante. En conséquence, ces caissons 20 ont deux côtés opposés 23 séparés d'une distance sensiblement inférieure à la distance séparant deux aubes consécutives 15. Le profil des côtés 23 du caisson 20 correspond au profil des aubes 15 de la première soufflante. Préférentiellement, un joint d'étanchéité, non représenté ici, est positionné entre les côtés 23 du caisson 20 et les profils des aubes 15. Conformément à l'invention, les caissons 20 sont fixés à une virole annulaire amont 30 et une virole annulaire aval 40, ces viroles étant entraînées en rotation par les aubes 15. A cet effet, les viroles annulaires amont 30 et aval 40 comportent des encoches 45 adaptées à recevoir un bord d'attaque 151, respectivement de fuite 152, des aubes 15 de la première soufflante comme représenté aux figures 4 et 5. Ainsi, lorsque les aubes 15 sont amenées en rotation par l'axe de transmission 60, ces aubes, prises dans les encoches 45 des viroles amont 30 et aval 40, entraînent ces viroles en rotation. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le caisson 20 conforme à l'invention comporte des deuxièmes parois opposées 24, 25, chacune de ces parois comportant des moyens de fixation aux viroles annulaires amont 30 et aval 40, de sorte que ces caissons 20 sont entraînés en rotation par l'intermédiaire des aubes 15. La figure 3 représente un caisson conforme à l'invention dans 10 une première variante de réalisation. Dans cette variante de réalisation, les moyens de fixation du caisson 20 comportent des trous de passage 26 adaptés à être alignés avec des trous de passage correspondants 41 et 31 pratiqués respectivement dans la virole aval 40 et sur la virole amont 30 (voir figure 2). Dans cette variante préférée de réalisation, le caisson 20 comporte deux entretoises 50 dont chaque extrémité comporte un pas de vis, les entretoises 50 étant agencées de sorte que ce pas de vis est aligné avec les trous de passage 26 du caisson 20 et les trous de passage 31 et 41 de la virole amont 30 et de la virole aval 40. Ces entretoises 50 permettent ainsi la fixation du caisson 20 aux viroles amont 30 et aval 40 par vissage. La figure 6 représente un caisson 20' conforme à l'invention dans une deuxième variante de réalisation. Ce caisson 20', préférentiellement en matériau composite, est adapté à être fixé par vissage à une virole annulaire amont 30' et à une virole annulaire aval 40' conformes à l'invention. Dans cette deuxième variante de réalisation, les moyens de fixation du caisson 20' comportent des douilles 27 insérées dans l'épaisseur des deuxièmes parois 24 et 25 du caisson 20'. Ces douilles sont agencées de façon à pouvoir être positionnées en vis-àvis d'un trou de passage 31 de la virole amont 30' et d'un trou de passage 41 de la virole aval 40'. Dans le mode préféré de réalisation de l'invention décrit ici, la 35 virole amont 30, 30' comporte une extrémité amont 33 formant support du bec séparateur 10. Le bec séparateur 10 est préférentiellement fixé à cette partie amont 33 de la virole amont 30 par des vis non représentées. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, la virole amont 30, 30' comporte une pluralité d'aubes radiales 18 positionnées dans le flux primaire F1. Ces aubes radiales 18 sont par exemple situées en amont de la deuxième série d'aubes 17 de la deuxième soufflante
Ce compresseur de turbomachine comporte un bec séparateur (10) prolongé par des parois annulaires interne (12a) et externe (12b) définissant en coopération un volume annulaire (V) de séparation d'un flux primaire (F1) et d'un flux secondaire (F2). Ce volume (V) comporte une pluralité de segments annulaires en forme de caissons (20) séparés deux à deux par des aubes (15) d'une première soufflante, ces aubes traversant à la fois le flux primaire (F1) et le flux secondaire (F2). Ces caissons (20) sont fixés à une virole annulaire amont (30) et une virole annulaire aval (40) entraînées en rotation par les aubes précitées (15).
1. Compresseur de turbomachine comportant un bec séparateur (10) prolongé par une paroi annulaire interne (12a) et une paroi annulaire externe (12b) définissant en coopération un volume annulaire (V) de séparation d'un flux primaire (F1) et d'un flux secondaire (F2), caractérisée en ce que ledit volume comporte une pluralité de segments annulaires en forme de caissons (20, 20') séparés deux à deux par des aubes (15) d'une première soufflante, lesdites aubes (15) traversant à la fois ledit flux primaire (F1) et ledit flux secondaire (F2), lesdits caissons (20, 20') étant fixés à une virole annulaire amont (30, 30') et une virole annulaire aval (40, 40') entraînées en rotation par lesdites aubes (15). 2. Compresseur selon la 1, caractérisée en ce qu'il comporte une deuxième soufflante avec une première série d'aubes (16) en amont dudit bec séparateur (10), et une deuxième série d'aubes (17) positionnées dans ledit flux primaire (F1), la première et la deuxième soufflantes étant contrarotatives. 3. Caisson (20, 20') comportant deux premières parois opposées (21, 22), chacune étant de forme adaptée à définir un segment (P) d'un volume annulaire (V) de séparation d'un flux primaire (F1) et d'un flux secondaire (F2) dans un compresseur selon la 1 ou 2, et deux côtés opposés (23) séparés d'une distance sensiblement inférieure à une distance séparant deux aubes (15) consécutives de ladite première soufflante et de formes correspondantes au profil desdites aubes (15). 4. Caisson (20, 20') selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte des deuxièmes parois opposées (24, 25), chacune comportant des moyens de fixation (26, 27) desdites viroles annulaires amont (30, 30') et aval (40, 40'). 5. Caisson (20) selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une entretoise (50) dont chacune des deux extrémités 35 comporte un pas de vis, ladite entretoise étant agencée de sorte que lesdits pas de vis sont alignés avec deux trous de passage (26) desdites deuxièmes parois opposées (24, 25). 6. Caisson (20') selon la 4, caractérisé en ce que 5 lesdits moyens de fixation comportent au moins une douille (27) insérée dans l'épaisseur de chacune desdites deuxièmes parois (24, 25). 7. Caisson (20, 20') selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce qu'il est constitué de matériau composite. 8. Virole annulaire (30, 30', 40, 40') comportant une pluralité d'encoches (45), chacune étant adaptée à recevoir un bord (151, 152) d'une aube (15) de la première soufflante d'un compresseur selon la 1 ou 2, de sorte que ladite virole peut être entraînée en rotation par lesdites aubes (15), et des moyens pour fixer ladite virole (30, 30', 40, 40') à une pluralité de caissons (20, 20') dudit compresseur. 9. Virole (30, 30') selon la 8 dont lesdites encoches (45) sont adaptées à recevoir un bord d'attaque (151) d'une aube (15) de ladite première soufflante, caractérisée en ce qu'elle comporte une extrémité amont (33) formant support dudit bec séparateur de flux primaire (F1) et de flux secondaire (F2) dans ledit compresseur. 10. Virole (30, 30') selon la 9, caractérisé en ce 25 qu'elle comporte une pluralité d'aubes radiales (18) positionnées dans ledit flux primaire (F1). 11. Turbomachine comportant un compresseur selon la 1 ou 2.
F
F04,F02
F04D,F02K
F04D 29,F02K 3
F04D 29/26,F02K 3/072,F04D 29/02
FR2900426
A1
BLOC DE BETON PREFABRIQUE A ALVEOLE DE CHAINAGE VERTICAL DECALE
20,071,102
1 La présenté invention concerne le domaine technique du bâtiment *et, notamment, le domaine de la fabrication' de murs de locaux au moyen de blocs de béton préfabriqués appelés, également, parpaings ou agglomérés. La fabrication de murs en parpaings fait généralement intervenir la superposition de rangs de parpaings avec interposition, d'une part, d'une couche de mortier de l'ordre du centimètre déposée à la truelle entre chaque rang et, .d'autre part, d'un joint de mortier également déposé à la truelle entre les parpaings adjacents d'un même rang. Dans le cas de l'érection des murs extérieurs d'une maison, il peut être nécessaire de prévoir un chaînage vertical dans les angles,.ce chaînage vertical devant être relié à un chaînage horizontal prévu en haut et en bas de chaque mur. À cet effet, il a été proposé des parpaings d'angle qui présentent, à proximité immédiate de l'une de leurs extrémités, un alvéole traversant qui forme une réservation pour la mise en place d'un chaînage vertical. De tels blocs de béton préfabriqués d'angle à alvéole de chaînage vertical' donnent pleinement satisfaction pour l'érection des parties pleines des angles de deux murs. Toutefois, dans certaines zones sismiques, l'obligation de chaînage vertical existe également pour les ouvertures. Or, la construction des maisons modernes fait généralement intervenir la mise en place au niveau des linteaux des ouvertures . d'éléments préfabriqués susceptibles soit de constituer le linteau en lui-même,' soit de. constituer une réservation ou un coffre d'installation de la mécanique de volets roulants. 'Les blocs de béton préfabriqués d'angle à alvéolé de chaînage ' vertical n'apparaissent. alors pas adaptés à la réalisation des entourages d'ouverture dans la ' mesure où leur conformation ne 'permet pas la mise en place de linteaux préfabriqués ou de. coffres de volets roulants préfabriqués sans obstruction de l'alvéole de chaînage vertical. Il est donc apparu le besoin d'un nouveau type de bloc préfabriqué qui permette de réaliser des entourages d'ouverture tout en autorisant l'usage d'éléments préfabriqués au niveau du linteau et en permettant la réalisation du chaînage. vertical et sa reprise avec le chaînage horizontal supérieur. Afin d'atteindre ces objectifs, l'invention concerne un bloc préfabriqué en béton pour l'érection de murs, présentant une formé générale parallélépipédique .définie par deux faces d'assemblage supérieure et inférieure, deux faces de parement et deux faces latérales et comprenant un alvéole, dit de chaînage, qui est ouvert au niveau des faces d'assemblage et qui forme une réservation pour la mise en place. d'un chaînage vertical. Selon l'invention, le bloc préfabriqué est caractérisé en ce que l'une des 10 faces latérales est plane et en ce que la distance minimale entre la paroi interne de l'alvéole dé chaînage et la face latérale plane est supérieure ou égale à 1/5ème de l'épaisseur e du bloc rnesurée entre les faces de parement. Selon une caractéristique de l'invention, la distance minimale entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage et la face latérale opposée à la face 15 latérale plane .est supérieure ou.égale à l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement. Selon une forme de réalisation de' l'invention, la distancé minimale entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage et la face latérale plane est supérieure ou égale au 1J5ème de. l'épaisseur e et inférieure ou égaie à la 20 moitié de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement et, de manière préférée, cette distance minimale sera comprise entre 1%5ème et 1/4 de l'épaisseur e. Selon une autre caractéristique de l'invention, la distance minimale entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage et la face latérale opposée à la 25 face latérale plane est inférieure ou égale à la moitié de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement. Selon encore une autre. caractéristique • de l'invention, la distance. minimale entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage et la face latérale opposée à la face latérale plane est inférieure ou égale au quart de "30 l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement. Dans. une forme préférée de réalisation, la distance minimale entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage et la face latérale opposée à la face latérale plane sera choisie pour être supérieure ou égale à la distance minimale entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage. et la face latérale. plane. Afin de permettre une liaison entre un bloc selon l'invention et un bloc adjacent, dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation du bloc préfabriqué, la face latérale opposée à la face latérale-plane comprend au moins un redan. Bien entendu, il est possible de prévoir un ou plusieurs 10 redans selon la forme des autres blocs utilisés avec lé bloc selon (invention. Ainsi, selon une variante. de réalisation de l'invention, la face latérale opposée à la face latérale plane comprend au moins deux redans. Selon une caractéristique de l'invention, les . redans définissent ensemble une 'rainure verticale, de section droite transversale trapézoïdale, 15 qui est ouverte au niveau des faces supérieure et inférieure. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux redans définissent ensemble une _ languette verticale, de section droite. transversale trapézoïdale, qui s'étend de la face inférieure à la face supérieure. Selon une autre variante de réalisation de l'invention,, la face latérale 20 opposée à la face latérale plane comprend un redan central, ainsi que deux redans latéraux,. situés de part et d'autre du redan central, s'étendant de la face inférieure à la face supérieure et étant placés à une distance de la face de parement la plus proche qui est, d'une part, supérieure à 1 cm et, d'autre part, inférieure au quart de, l'épaisseur e du bloc, mesurée entre les faces de 25 parement. Selon une caractéristique de l'invention attachée à cette dernière variante ; ^ le redan central et un redan latéral définissent ensemble une . rainure verticale de section droite transversale trapézoïdale qui est 30 ouverte au niveau des faces supérieure et inférieure et qui présente une largeur, d'une part, inférieure aux deux tiers et, d'autre part, supérieure au tiers de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement, ^ et le redan central et l'autre redan latéral définissent ensemble une languette verticale, de section droite transversale trapézoïdale, qui s'étend de' fa face inférieure à la face. supérieure et qui présente une largeur, d'une part, inférieure à la largeur de la rainure et, d'autre part, supérieure ou égale au tiers de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bloc préfabriqué comprend au moins un alvéole d'allègement débouchant au moins au niveau de la face supérieure ou inférieure. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et *afin de permettre un ajustement de la longueur du bloc préfabriqué en fonction des '15 besoins de l'utilisateur, le bloc préfabriqué comprend au moins une zone de découpe transversale. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées ci-dessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres. selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes dés 20 autres. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de' l'invention ressortent de la description faite ci-dessous, en référence aux ' dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non' limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. 25 La fig. 1 est' une • perspective 'd'un bloc de béton préfabriqué selon l'invention. La fig. 2 est une vue de dessus d'une variante courte de réalisation du bloc de béton préfabriqué illustré à la fig. 1. La fig. 3 est une vue en coupe partielle de l'entourage d'ouverture 30 réalisée au moyen de blocs préfabriqués selon l'invention. La fig. 4 est une vue de dessus, analogue à la fig. 2, d'une autre forme de réalisation d'un bloc de béton préfabriqué selon l'invention. . La fig. 5 est une vue de dessus, analogue à la fig. 2, d'encore une autre forme de réalisation d'un bloc de béton préfabriqué selon l'invention. Un bloc en béton préfabriqué selon l'invention, tel qu'illustré à la 'fig. 1, désigné dans son ensemble par la référence 1, possède une forme générale parallélépipédique réctângle, définie par deux faces d'assemblage supérieure 2, visible sur la figure, et inférieure 3, cachée sur la figure. La forme du bloc préfabriqué est également définie par deux faces de parement 4 visible et 5 10 cachée, ainsi que par deux faces latérales 6 cachée et 7 visible, respectivement gauche et droite sur la fig. 2. Le bloc préfabriqué 1 comprend également un alvéole 10 de chaînage vertical traversant qui se trouve donc ouvert au niveau des faces d'assemblage 2 ' et 3. L'alvéole de chaînage vertical 10 forme alors une 15 réservation pour* la mise en place d'un chaînage vertical comme cela apparaîtra par la suite. Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, l'une au moins des faces latérales 6 et 7, et, selon l'exemple illustré, la seule face latérale droite 7 est *plane. De plus, selon une autre caractéristique 20 essentielle de l'invention, la distance minimale d7 entre la paroi interne 11 de l'alvéole de chaînage 10 et la face latérale plane 7, mesurée .parallèlement aux faces de parement, est supérieure ou égale à 1/56' de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement 4 et 5. Selon l'exemple illustré, la distance d7 vérifie la relation suivante : e/5 d7 5 e/2 25. én étant. sensiblement égale à la moitié de e. Cette caractéristique avantageuse de ' l'invention permet, comme cela apparaîtra par la suite, d'utiliser la partie du bloc 1 située entre' la face plane 7 et l'alvéole.. de chaînage vertical 10 pour supporter l'extrémité d'un élément de structure' tel que par exemple un linteau préfabriqué, une poutrelle ou encore un coffre préfabriqué de volet roulant. En outre, selon l'exemple illustré, l'alvéole de chaînage est centré par rapport aux faces de parement 4, 5. Par ailleurs, selon l'exemple illustré à la fig. 1, la distance minimale d6 entre la paroi interne 11 de l'alvéole de chaînage 10 et la face latérale gauche 6 est supérieure ou égale à l'épaisseur e du bloc de manière à offrir un appui suffisant à un bloc d'un rang supérieur dans le cadre de l'érection d'un mur selon un appareil' à demi-blocs en long ou appareil à assises réglées par exemple. Avantageusement, la distance minimale d6 est supérieure ou égale à la distance minimale d7..De plus, la face latérale gauche 6 présente deux redans 16 verticaux qui s'étendent de la face latérale inférieure 3 à la face :latérale supérieure 2 et qui définissent une sorte de rainure verticale 17, de section. droite trapézoïdale', ouverte au niveau des faces supérieure 2 et inférieure 3. Afin d'obtenir un bloc de béton qui puisse facilement être transporté à la main sans outillage particulier, ce dernier présente, de 'préférence, au moins un et, selon l'exemple illustré; sept alvéoles d'allègement 15 qui débouchent au moins au. niveau de l'une des faces supérieure 2 ou inférieure 3 et, selon . l'exemple illustré, au niveau des deux faces supérieure et inférieure. . Le bloc de béton 1 préfabriqué est susceptible d'être fabriqué par toute technique appropriée et, 'notamment, par coulage et vibrage de béton dans. un moule, Un bloc de béton selon l'invention est susceptible de présenter une forme différente de celle illustrée' à ia fig. 1. Ainsi, la fig. 2 montre une . autre forme .de réalisation d'un bloc préfabriqué 1c selon ' l'invention qui diffère de la forme de réalisation décrite précédemment en ce que la distance d6 est inférieure ou .égale à la moitié de l'épaisseur e du bloc 1c. Selon une autre variante de réalisation, la distance d6 est inférieure ou égale au quart de l'épaisseur e du bloc, lc. Le bloc 1c sera donc qualifié de bloc 2900426- 7 court par rapport au bloc 1 illustré à la fig.i que l'on qualifiera de bloc long 1. De manière préférée, d7 sera en outre supérieure ou égale à d6. Les blocs longs 1 et les blocs courts ic peuvent être utilisés pour. la réalisation de l'entourage d'une ouverture 0 comme cela est illustré à la fig. 5 3. Les blocs selon l'invention sont alors utilisés pour réaliser la bordure du mur au niveau de l'ouverture 0 avec l'alternance d'un rang à l'autre d'un bloc long 1 et d'un bloc court 1c. Ainsi, les alvéoles de chaînage vertical 10 des blocs longs 1 et des blocs courts ic se trouvent superposés et définissent ainsi une réservation. verticale dans laquelle il est possible de placer une 10 armature Métallique ou des fers à béton 20 puis de couler du béton de manière à constituer un poteau de chaînage vertical. Il sera remarqué que la conformation particulière des blocs 1 et ic selon l'invention permet, . d'une part, d'obtenir avec la face plane 7 une bordure rectiligne à . arêtes droites sans recours à un coffrage et, d'autre part, d'offrir un appui pour un élément 15 de structure 21 tel qu'un pré-linteau ou un coffre de volet roulant sans que cet élément de structure n'interfère avec le chaînage vertical. À cet effet, il sera utilisé pour le dernier rang du mur, au-dessus du dernier bloc selon l'invention, un bloc d'angle 22 à chaînage vertical dont l'alvéole de chaînage vertical est séparé de la face plane la plus proche d'une épaisseur de béton. 20 Selon l'exemple décrit précédemment, les deux blocs 1 et •1c présentent des: longueurs différentes. Toutefois, il pourrait être -envisagé d'utiliser un seul type de bloc qui serait découpé en fonction ,des besoins. Ainsi, selon l'exemple de là fig. 4, le bloc de béton préfabriqué 1 comprend une zone de découpe 23 permettant d'ajuster la longueur du 'bloc 1 en 25 fonction des besoins. Chaque zone de découpe .23 comprend deux rainures verticales 24 et 25 qui sont aménagées chacune dans une face dé parement 4, 5 et sont disposées sensiblement en regard l'une de. l'autre. Chaque zone de découpe 23 comprend, en outre; un alvéole. de découpe 26 qui débouche au niveau des faces supérieure 2 et inférieure 3. L'alvéole 26 présente une forme hexagonale allongée avec deux angles orientés chacun vers une rainure verticale 24 et 25. Les rainures 24. et 25 indiquent à un utilisateur la . localisation de la zone de découpe 23 et définissent dés amorces de rupture des parois constitutives des faces de parement en association avec lés angles de l'alvéole de découpe 25 qui réduit localement l'épaisseur de matière à découper. Selon l'exemple illustré à.la fig. 4, le bloc préfabriqué 1 comprend une zone de découpe 23. Toutefois selon l'invention, le bloc de béton préfabriqué pourrait. comprendre plus d'une zone de' découpe 23. La fig. 5 illustre une autre forme de réalisation d'un bloc préfabriqué 1 conforme à l'invention selon. laquelle l'alvéole de chaînage 10 possède une section droite transversale oblongue. De plus, selon . cette forme de ' réalisation, la distance' minimale d7 vérifie la relation suivante e/5
L'invention concerne un bloc préfabriqué en béton pour l'érection de murs, présentant une forme générale parallélépipédique définie par deux faces d'assémblage supérieure (2) et inférieure (3), deux faces de parement (4, 5) et deux faces latérales (6, 7) et comprenant un alvéole (10), dit de chaînage, qui est ouvert au niveau des faces d'assemblage (2, 3) et qui forme une réservation pour la mise en place d'un chaînage vertical. L'une (7) des faces latérales est plane et la distance minimale (d7) entre la paroi interne (11) de l'alvéole de chaînage (10) et la face latérale plane (7) est supérieure ou égale à 1/5 de l'épaisseur (e) du bloc mesurée entre les faces de parement (4, 5).
1 - Bloc préfabriqué en béton pour l'érection de murs, présentant une forme générale parallélépipédique définie par deux faces d'assemblage supérieure (2) et inférieure (3), deux faces de parement (4, 5) et deux faces latérales (6, 7) et comprenant un alvéole (10), dit de chaînage, qui est ouvert au niveau des. faces d'assemblage (2, 3) et qui forme une réservation pour la misé en place d'un chaînage vertical, caractérisé en ce que l'une:.(7) des faces latérales est plane et 'en ce que la distance minimale (d7) entre la paroi interne (1.1) de l'alvéole de chaînage (10) et la face latérale plane (7) est supérieure ou égale à 1/5ème de l'épaisséur.(e) du bloc mesurée entre les faces de parement (4, 5). 2 Bloc préfabriqué selon la ' 1, caractérisé en ce que la distancé minimale (d6) entre la paroi interne (11): de l'alvéole de chaînage. (10) et la *face latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) est supérieure ou égale à l'épaisseur (e) du bloc mesurée ëntre "lës ffces. dé-- . parement (4,5). . 3'- Bloc préfabriqué selon la 1, caractérisé .en ce que la distance minimale (d6) entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage (10) et la face latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) est inférieure ou égale à la moitié de l'épaisseur (e) du bloc mesurée entre les faces de parement'(4, .5). 4 - Bloc préfabriqué selon la 3, caractérisé en ce que la distance minimale (d6) entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage (10) et la face. latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) est inférieure ou égale. au quart de l'épaisseur (e) du bloc mesurée entre les faces de parement (4, 5). 5 -Bloc préfabriqué selon l'une dès 2 à 4, caractérisé' en ce que la distance minimale (d6) entre .la paroi interne de l'alvéole de chaînage (10) et la face latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) estsupérieure ou égale à la distance minimale (d7) entre la paroi interne (11) de l'alvéole de chaînage (10) et la face latérale plane (7). . 6 -Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la face latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) comprend au 5 moins un redan (16). 7 - Bloc préfabriqué selon-la 6, caractérisé en ce que la face latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) comprend au moins deux redans (16). 8 - Bloc préfabriqué selon la 7, caractérisé en ce que les 10 .redans (16) définissent ensemble une rainure verticale (17), de section droite transversale trapézoïdale, qui est ouverte au niveau des faces supérieure (2) et. inférieure (3). 9 = Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce -qu'il- comprend au moins un alvéole d'allègement (15) débouchant au 15 moins au niveau de la face supérieure ou inférieure. .10 - Bloc préfabriqué selon l'une des- 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une zone de découpe (23) transversale.
E
E04
E04C,E04B
E04C 1,E04B 2
E04C 1/39,E04B 2/24
FR2889732
A1
CHAMBRE DE COMBUSTION A TENUE THERMIQUE AMELIOREE
20,070,216
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des chambres de combustion de turbomachines. Elle s'intéresse plus particulièrement au problème du refroidissement des extrémités d'une coupelle de protection du fond de la chambre de combustion. Le document US 5,329,761 décrit une chambre de combustion 10 de turbomachine dont le fond est protégé par une coupelle refroidie par des perçages pratiqués sur ce fond de chambre. Le passage défini entre la coupelle et le fond de chambre permet ainsi de créer un film d'air refroidissant les extrémités de la coupelle, encore appelées languettes, ainsi que les zones des parois de la chambre se trouvant en vis-à-vis. Malheureusement, ce film d'air peut s'avérer insuffisant pour refroidir ces zones. Ceci est dû au fait que la fixation entre le fond de chambre, la coupelle, et les parois de la chambre est réalisée par des liaisons boulonnées. Ce type de fixation impose un empilement de tolérances susceptible d'entraîner une mauvaise maîtrise de la hauteur utile du film, correspondant aux jeux 31 et 32, représentés sur l'unique figure, existant entre une extrémité de la coupelle et la paroi de la chambre située en vis-à-vis. Or l'efficacité du film d'air est directement liée à la valeur de ces jeux. Dans certains cas défavorables, le refroidissement des extrémités de la coupelle ainsi que des parois de la chambre peut être quasi inexistant et ainsi entraîner une dégradation des extrémités de la coupelle et une augmentation de la température des zones des parois de la chambre situées en vis-à-vis, cette augmentation se répercutant sur toute la longueur des parois et pouvant elle aussi entraîner des dégradations. Objet et résumé de l'invention L'invention permet de résoudre ces inconvénients et de garantir, quelle que soit l'efficacité du film d'air et donc la valeur des jeux J1 et 32, un refroidissement satisfaisant des extrémités de la coupelle ainsi que des zones des parois de la chambre situées en vis-à-vis. Elle permet de plus de diminuer favorablement la température de ces zones, cette diminution se répercutant sur toute la longueur des parois. A cet effet, elle concerne une chambre de combustion de turbomachine comportant une paroi annulaire interne et une paroi annulaire externe réunies par une paroi transversale formant fond de chambre, une coupelle de protection dudit fond de chambre de la flamme de combustion, le fond de chambre comportant des perçages d'alimentation en air pour refroidir ladite coupelle par impact, la coupelle comportant des extrémités recourbées en languettes agencées à proximité et sensiblement en parallèle aux parties amonts des parois annulaires interne et externe, de sorte que la coupelle constitue un déflecteur adapté à générer, à partir de l'air collecté en sortie des perçages, un film d'air le long des parties amonts des parois internes, la chambre de combustion étant caractérisée en ce que les parois annulaire interne et externe comportent une pluralité de perforations débouchant en vis-à-vis desdites languettes, pour refroidir ces languettes par impact. Ainsi, conformément à la présente invention, les extrémités en languettes de la coupelle sont refroidies d'une part par le film d'air sous coupelle et par l'impact d'air acheminé par les perforations des parois annulaires internes en vis-à-vis de ces languettes. Dans un mode préféré de réalisation, les perforations sont constituées par des trous dont le diamètre est compris entre 0,3 et 1 mm. Dans un mode préféré de réalisation, dans lequel les parois interne et externe s'étendent selon un axe longitudinal, les perforations sont constituées par des trous dont l'axe forme, avec l'axe longitudinal, un angle compris entre -70 et +70 . Cet angle permet avantageusement d'améliorer le refroidissement des languettes et des parties amont des parois annulaires interne et externe par giration de l'air introduit dans la chambre de combustion. Dans un mode préféré de réalisation, l'épaisseur des zones des parois annulaires interne et externe où sont réalisées les perforations est comprise entre 0,8 et 3,5mm. Ces valeurs préférées de diamètre, d'angle et d'épaisseur sont choisies pour répondre à des contraintes de production en série des parois annulaires interne et externe précitées. L'invention vise aussi une turbomachine comportant une chambre de combustion telle que mentionnée ci-dessus. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence à l'unique figure qui en illustre un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Description détaillée d'un mode de réalisation Cette figure est une demi-vue en coupe longitudinale d'une chambre de combustion de turbomachine conforme à l'invention. La turbomachine comporte une section de compression non représentée dans laquelle de l'air est comprimé avant d'être injecté par un conduit annulaire de diffusion dans un carter de chambre 2 puis dans une chambre de combustion 4 montée à l'intérieur de celui-ci. L'air comprimé est introduit dans la chambre de combustion et mélangé à du carburant avant d'y être brûlé. Les gaz issus de cette combustion sont alors dirigés vers une turbine haute pression disposée en sortie de la chambre de combustion 4. La chambre de combustion 4, qui est de type annulaire, est formée d'une paroi annulaire interne 4a et d'une paroi annulaire externe 4b qui sont réunies par une paroi transversale 30 formant fond de chambre. Les parois interne 4a et externe 4b s'étendent selon un axe longitudinal X-X légèrement incliné par rapport à l'axe de la turbomachine. Le fond de chambre 30 est pourvu d'une pluralité d'ouvertures dans lesquelles sont montés des injecteurs de carburant 10. Le carter de chambre 2, qui est formé d'une enveloppe interne 2a et d'une enveloppe externe 2b, ménage avec la chambre de combustion 4 un espace annulaire 12 dans lequel est admis l'air comprimé destiné à la combustion, à la dilution et au refroidissement de la chambre 4. La chambre 4 se divise en une zone primaire (ou zone de 35 combustion) et une zone secondaire (ou zone de dilution) située en aval de la zone primaire. 2889732 4 L'air qui alimente les zones primaire et secondaire de la chambre de combustion 4 est introduit par une ou plusieurs rangées de perçages 24, 26 pratiquées respectivement dans les parois interne 4a et externe 4b de la chambre 4. Les parois interne 4a et externe 4b de la chambre 4 se prolongent à leur extrémité aval par des brides annulaires non représentées ici fixées sur les enveloppes interne 2a et externe 2b du carter de chambre 2. Elles ont pour fonction de maintenir en position la chambre de combustion 4 dans le carter de chambre 2. La chambre de combustion 4 comporte une coupelle 48 adaptée notamment à protéger le fond de chambre 30 de la flamme de combustion. Le fond de chambre 30 comporte des perçages 32 adaptés à refroidir par impact d'air la coupelle 48, cet air provenant du conduit de diffusion précité. Avantageusement, la coupelle 48 comporte des extrémités recourbées en languettes 50, la coupelle étant agencée dans la chambre de combustion 4 de sorte que ces extrémités en languettes 50 se trouvent à proximité et sensiblement parallèle aux extrémités amont 14a et 14b des parois annulaires interne 4a et externe 4b de la chambre 4. La coupelle 48 définit, avec le fond de chambre 30, un passage étroit pour l'air collecté en sortie des perçages 32 du fond de chambre 30. La forme recourbée des languettes 50 et leur positionnement par rapport aux parois annulaires 4a et 4b de la chambre 4 permettent de générer un film d'air F, en sortie du passage précité, ce film s'écoulant le long de la partie amont 14a, 14b des parois annulaires interne 4a et externe 4b. Conformément à l'invention, les parois annulaires interne 4a et externe 4b de la chambre de combustion 4 comportent une pluralité de perforations 42 débouchant en vis-à-vis des languettes 50. Ces perforations 42 permettent de générer un flux d'air supplémentaire qui vient refroidir les languettes 50 par impact, ce refroidissement s'ajoutant au refroidissement par le film d'air F en sortie du passage défini entre la coupelle 48 et le fond de chambre 30. Les perforations 42 permettent de plus de diminuer la température des zones des parois annulaires situées en vis-à-vis des languettes, cette diminution de température se répercutant ensuite sur toute la longueur des parois. On obtient ainsi un refroidissement bien plus efficace que celui obtenu par le seul film d'air F du type de celui de l'agencement décrit dans 5 le document US 5,329,761 introduit précédemment
Cette chambre de combustion (4) comporte des parois annulaires interne (4a) et externe (4b) réunies par une paroi transversale (30) formant un fond de chambre (30) comportant des perçages (32) d'alimentation en air pour refroidir, par impact, une coupelle de protection (48). La coupelle (48), comporte des extrémités recourbées en languettes (50), agencées à proximité et sensiblement en parallèle aux extrémités amonts (14a, 14b) des parois annulaires interne (4a) et externe (4b), de sorte que la coupelle (30) constitue un déflecteur adapté à générer un film d'air le long de la partie amont des parois internes (14a, 14b). Les parois annulaires interne (4a) et externe (4b) comportent une pluralité de perforations (42) débouchant en vis-à-vis desdites languettes (50) pour refroidir ces languettes (50) par impact.
1. Chambre de combustion (4) de turbomachine comportant une paroi annulaire interne (4a) et une paroi annulaire externe (4b) réunies par une paroi transversale (30) formant fond de chambre, une coupelle (48) de protection dudit fond de chambre (30) de la flamme de combustion, le fond de chambre (30) comportant des perçages (32) d'alimentation en air pour refroidir ladite coupelle (48) par impact, ladite coupelle (48) comportant des extrémités recourbées en languettes (50) agencées à proximité et sensiblement en parallèle aux parties amonts (14a, 14b) desdites parois annulaires interne (4a) et externe (4b), de sorte que ladite coupelle (30) constitue un déflecteur adapté à générer, à partir de l'air collecté en sortie desdits perçages (32), un film d'air (F) le long des parties amonts desdites parois internes (14a, 14b), ladite chambre de combustion étant caractérisée en ce que lesdites parois annulaire interne (4a) et externe (4b) comportent une pluralité de perforations (42) débouchant en vis-à-vis desdites languettes (50), pour refroidir lesdites languettes (50) par impact. 2. Chambre de combustion selon la 1, caractérisée en ce que lesdites perforations (42) sont constituées par des trous dont le diamètre est compris entre 0,3 et 1 mm. 3. Chambre de combustion selon la 1 ou 2, dans laquelle lesdites parois interne (4a) et externe (4b) s'étendent selon un axe longitudinal, caractérisée en ce que lesdites perforations (42) sont constituées par des trous dont l'axe forme, avec ledit axe longitudinal, un angle compris entre -70 et +70 . 4. Chambre de combustion selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'épaisseur des zones des parois annulaires interne (4a) et externe (4b) où sont réalisées lesdites perforations (42) est comprise entre 0,8 et 3,5mm. 5. Turbomachine comportant une chambre de combustion selon l'une quelconque des 1 à 4.
F
F23,F02
F23R,F02C
F23R 3,F02C 7
F23R 3/02,F02C 7/12,F02C 7/16
FR2896568
A1
DISPOSITIF POUR CIRCUIT DE MISE A L'AIR D'UN RESERVOIR A LIQUIDE ET CLAPET INTEGRANT LEDIT DISPOSITIF
20,070,727
La présente invention concerne un dispositif de gestion de débit pour circuit de mise à l'air d'un réservoir à liquide, en particulier d'un réservoir à carburant pouvant équiper un véhicule automobile. Elle concerne également un clapet intégrant un tel dispositif. Les réservoirs à liquide, en particulier les réservoirs à carburant pour véhicules automobiles, sont aujourd'hui généralement dotés, entre autres, d'un circuit de mise à l'air. Ce circuit permet l'introduction d'air dans le réservoir en cas de dépression (notamment pour compenser le volume de liquide consommé) ou l'évacuation des gaz contenus dans le réservoir en cas de surpression (notamment en cas d'échauffement). Ce circuit permet également la canalisation et le filtrage éventuel des gaz devant être rejetés à l'atmosphère, en vue de satisfaire aux exigences environnementales de plus en plus strictes en la matière. Ce filtrage se fait généralement à l'aide d'un filtre à charbon actif encore appelé canister . Les circuits de mise à l'air classiques comprennent dès lors des clapets et des tubulures destinées à véhiculer les gaz entre le réservoir et le canister, voire également entre le réservoir et la tête de tubulure. Le débit des gaz véhiculés du réservoir vers le canister est variable : il est typiquement nettement plus important lors du remplissage que lors du fonctionnement normal du véhicule (roulage ou repos). Les clapets de ventilation doivent dès lors pouvoir assurer ces deux types de débits. En outre, ces clapets sont de préférence conçus de manière à limiter le risque de projection de carburant liquide vers le canister notamment lors du roulage, et ce en vue d'éviter d'engorger celui-ci. Le filtre à charbon ou canister est régulièrement régénéré par ce que l'on appelle une purge. Celle-ci consiste à désorber les gaz adsorbés sur le filtre généralement à l'aide d'un courant d'air chaud, et à ensuite admettre les vapeurs ainsi générées dans le moteur pour les y brûler. La stratégie de purge est variable d'un constructeur automobile à l'autre. Certaines de ces stratégies requièrent en fonctionnement, un chargement le plus constant possible, évitant les charges brusques du canister. Dès lors, il est connu d'équiper le clapet de ventilation d'un dispositif de gestion de débit (FMV ou Flow Management Valve) qui a pour but de faire varier la section de passage de la ligne de ventilation en fonction des besoins : ù en situation de remplissage, ce dispositif assure la présence d'un large orifice 5 (12 mm de diamètre par exemple) pour éviter que le réservoir ne monte en pression ; - en fonctionnement, ce dispositif limite au maximum la section de passage pour éviter de charger trop brusquement le canister. Des clapets avec FMV de différents types ont été développés. Ainsi, le 10 brevet EP 1112886 au nom de la demanderesse décrit un clapet comportant un organe mobile pouvant être contrôlé en déplacement pour modifier la configuration du clapet et un premier élément d'obturation mobile comportant un orifice et apte à être entraîné en déplacement par l'organe mobile d'une première position vers une deuxième position, le passage de la première position à la 15 deuxième réduisant la section de passage offerte à l'écoulement gazeux. La configuration de ce clapet est modifiée grâce à l'énergie d'une pompe à carburant, laquelle est la même que celle servant à envoyer le carburant aux injecteurs du moteur. Dans une réalisation particulière, le clapet est agencé de manière à ce que l'organe mobile soit entraîné en déplacement de la première position vers la 20 deuxième position sous l'effet d'une dépression créée par effet Venturi via la pompe à carburant. Un tel système actif, branché sur la pompe à carburant, est coûteux, complexe et présente un risque de dysfonctionnement. Le brevet US 6,675,779 divulgue un clapet multifonctions dont une des fonctions consiste en une gestion de débit. Cette fonction est assurée au moyen 25 d'un diaphragme percé d'un orifice et situé dans une chambre munie d'orifices de taille différente, ledit diaphragme étant susceptible tantôt d'obturer le plus grand de ces orifices, tantôt de le libérer, permettant ainsi un plus grand débit de ventilation. Le diaphragme illustré comprend une plaque centrale rigide et une partie périphérique flexible par le bord de laquelle il est inséré entre 2 parties du 30 boîtier de la vanne. Une telle pièce implique des coûts de fabrication et de montage relativement importants. La présente invention a dès lors pour but de fournir une FMV fiable, de géométrie simple, peu coûteuse et facile à intégrer dans un clapet de ventilation. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de gestion de débit 35 (FMV ou Flow Management Valve) pour circuit de mise à l'air d'un réservoir à -3 liquide muni d'une tubulure de remplissage comprenant une tête de remplissage et d'un canister, ce dispositif comprenant : a) une chambre de contrôle qui communique avec : le canister via un orifice principal et un orifice secondaire ayant une section de passage plus petite que celle de l'orifice principal, ces orifices aboutissant dans une ligne de ventilation menant au canister; - l'intérieur du réservoir via le circuit de mise à l'air; et û la tête remplissage via une ligne d'égalisation de pression; b) un obturateur qui est : û muni d'une ouverture qui le traverse de part en part et qui met en communication, le circuit de mise à l'air et la ligne d'égalisation de pression ; mobile dans la chambre de contrôle entre une position de fonctionnement où il obture l'orifice principal par gravité tout en libérant l'orifice secondaire, et une position de remplissage où il libère les 2 orifices; et d'une forrne telle qu'il épouse de manière étanche au moins une partie de la chambre de contrôle, ladite partie comprenant l'orifice principal. Le dispositif selon l'invention est destiné à faire partie d'un circuit de mise à l'air tel que décrit ci-dessus, ce circuit servant à équiper un réservoir pouvant contenir un liquide quelconque. En particulier, le liquide peut être un carburant, un liquide de frein ou un lubrifiant. Plus particulièrement, le liquide est un carburant. Le réservoir peut être destiné à tout usage, spécialement à équiper un véhicule et plus spécialement encore à équiper un véhicule automobile. Le réservoir auquel est destiné le dispositif selon l'invention est muni d'une tubulure de remplissage comprenant une tête de remplissage. Cette dernière est généralement obturée en service par un opercule adéquat (bouchon amovible ou dispositif de fermeture automatique appelé capless dans le jargon du métier), qui est ôté/en position ouverte durant le remplissage. Généralement, cette tête est soumise à la pression du réservoir lorsque l'opercule est en place/en position fermée, et à la pression atmosphérique lorsque l'opercule est ôté/en position ouverte durant le remplissage. La chambre de contrôle du dispositif selon l'invention a une forme creuse, apte à recevoir un obturateur mobile. Cet obturateur est muni d'au moins une ouverture qui le traverse de part en part et qui met en communication, le circuit de mise à l'air et la ligne d'égalisation de pression. Les formes de la chambre de contrôle et de l'obturateur sont telles que ce dernier épouse de manière étanche au moins une partie de la chambre de contrôle, cette partie comprenant l'orifice principal. Des formes complémentaires coniques (c.à.d. une forme conique d'au moins une partie de la surface interne de la chambre, et une forme conique complémentaire d'au moins une partie de la surface externe de l'obturateur) donnent de bons résultats en termes d'étanchéité. De préférence, ces surfaces coniques ont leur pointe vers le bas et ont un axe aligné avec celui du conduit de ventilation au remplissage. De manière tout particulièrement préférée, les génératrices de ces surfaces définissent avec les plans perpendiculaires à cet axe, un angle a supérieur ou égal à 30 , voire à 40 et de préférence inférieur ou égal à 75 , voire à 65 . L'obturateur selon l'invention peut être une sorte de flotteur au moins en partie conique. Il peut être massif. Alternativement et de manière préférée, il s'agit d'un flotteur creux à surface externe conique et surface interne en escalier. Une telle géométrie offre comme avantage d'offrir, pour un poids donné (qui est dicté par la pression d'ouverture), une plus grande surface d'étanchéité. Cette géométrie est illustrée de manière non limitative par la figure 1, où les cotes données le sont à simple titre exemplatif. Cet obturateur est à base d'une matière quelconque, de préférence d'une matière plastique. Les polyacétals et en particulier, le POM (poly-oxy-méthylène) sont préférés. Son poids est de préférence adapté pour obtenir un bon compromis entre l'étanchéité et la vitesse de réaction. Un poids de l'ordre des g donne de bons résultats. Généralement, l'obturateur a un poids supérieur ou égal à 2 g, voire à 3 g ; ce poids n'excède généralement pas 5 g, voire 4 g. L'obturateur est percé d'un orifice permettant en régime, d'égaliser la pression entre l'intérieur du réservoir et la tête de tubulure. Cet orifice est de taille et de forme quelconque. De préférence, il est de section circulaire et de diamètre compris entre 0.5 et 5 mm, voire entre 1 et 3 mm. Le dispositif selon l'invention comprend une chambre de contrôle munie d'un orifice principal et d'un orifice secondaire d'amenée des gaz vers le canister, le 1 er servant à assurer la ventilation lors du remplissage et le 2d, la ventilation en fonctionnement. Il peut également y avoir plusieurs orifices principaux et/ou plusieurs orifices secondaires. Dès lors, la section totale de passage à travers les orifices secondaires doit être plus faible que la section totale de passage à travers les orifices principaux. Typiquement, la section de passage principale est comprise entre 50 et 500 mm2, voire entre 100 et 200 mm2, et elle comprend de préférence plusieurs orifices. Quant à la section de passage -5 secondaire , elle comprend de préférence un seul orifice (ou maximum deux : voir plus loin) de diamètre supérieur ou égal à 0.5 mm, voire à 1 mm et de préférence inférieur ou égal à 3 mm, voire à 2.5 mm. Le principe de fonctionnement du dispositif selon l'invention est expliqué sur base de la figure 2, qui illustre une chambre de contrôle en deux parties dont partie tubulaire (1) communiquant avec l'intérieur du réservoir (via un clapet ou une partie du circuit de mise à l'air) et une partie conique (2) communiquant avec une ligne d'égalisation de pression (3). Cette chambre de contrôle communique également avec une ligne de ventilation menant au canister (4). Un obturateur (d) est mobile dans la partie conique (2) de la chambre entre une position de fonctionnement (qui est celle représentée), où il obture deux orifices principaux de communication avec le canister (b) assurant la ventilation au remplissage, et une position ouverte, où il libère ces orifices. Il est percé d'une ouverture (a) qui permet d'égaliser la pression entre le réservoir la tête de tubulure. Le principe de fonctionnement de ce dispositif est le suivant : lorsque l'opercule de la tête de remplissage est mis/en position fermée, la pression en tête de tubulure P 1 est environ égale celle du réservoir. La ligne (3) applique donc une pression P1 sur la partie supérieure de l'obturateur (d), qui au repos (lorsque la tête de tubulure est obturée) est donc en position basse et obstrue les orifices (b). A ce moment, la mise à l'air du réservoir ne peut se faire qui via un orifice secondaire (c) (typiquement de maximum 3 mm de diamètre). Lorsqu'on ôte/ouvre l'opercule pour effectuer un remplissage, la pression Pl devient brusquement égale à la pression atmosphérique. Or, le remplissage provoque un certain débit de gaz qui ne peut s'échapper du réservoir que par le petit orifice (c). Ceci entraîne une grosse perte de charge, qui provoque la montée en pression du réservoir et finalement applique une force suffisante sur l'obturateur (d) pour le soulever et dégager les orifices de plus grande section (b). On peut alors remplir le réservoir avec une pression relativement faible. Dès que le remplissage est terminé, l'opercule est remis/fermé et la pression s'égalise progressivement entre l'intérieur du réservoir (via la partie tubulaire de la chambre (1)) et la tête de remplissage (via la ligne d'égalisation de pression (3)). L'obturateur (d) retourne donc dans sa position de repos par gravité et se faisant, obture à nouveau les larges orifices de ventilation (b) pour ne plus laisser respirer le réservoir que par le petit orifice (c). Par respirer , on entend laisser passer les gaz tant vers l'intérieur que vers l'extérieur du réservoir. Par gaz, on entend particulièrement désigner l'air extérieur devant être introduit dans le réservoir ou les mélanges gazeux compris dans le réservoir et dont l'évacuation doit être rendue possible. Dans le cas d'un réservoir à carburant, ces mélanges gazeux comprennent essentiellement de l'air et de la vapeur de carburant. Le dispositif selon l'invention peut être inséré tel quel dans un circuit de mise à l'air d'un réservoir à liquide, à un endroit approprié permettant les diverses connexions requises. Toutefois, de manière préférée, ce dispositif est destiné à être intégré à un clapet faisant partie du système de mise à l'air. Dès lors, la présente invention concerne également un clapet intégrant un dispositif tel que décrit ci-dessus et comprenant : a) une enceinte qui comprend un orifice d'entrée des gaz débouchant à l'intérieur du réservoir et un orifice principal de sortie des gaz qui communique avec la chambre de contrôle du dispositif ; et b) un flotteur pouvant coulisser verticalement à l'intérieur de l'enceinte pour 15 obturer l'orifice principal de sortie des gaz en position haute. Par intégré , on entend directement fixé dans ou sur le clapet, ou réalisé d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci (son couvercle par exemple). Cette dernière variante est préférée. L'enceinte du clapet selon cette variante de l'invention comprend 20 généralement une paroi latérale, de préférence substantiellement cylindrique, un fond de forme quelconque (plat, bombé, conique...) et un couvercle. Elle comprend au moins un orifice d'entrée qui met son volume interne en communication avec l'intérieur du réservoir. Elle peut comprendre plusieurs tels orifices, dont la taille, la faune et l'emplacement sont adaptés en fonction des 25 spécifications (cahier des charges) du clapet. Généralement, l'orifice d'entrée est situé sur la paroi latérale de l'enceinte, dans sa partie supérieure. Par le positionnement dans la partie supérieure de l'enceinte des ouvertures permettant le passage des gaz, on réduit très sensiblement les incidences éventuelles sur ces ouvertures du niveau de liquide et de ses mouvements, permettant ainsi la mise à 30 l'air même dans certaines situations critiques. Cette incidence peut également, le cas échéant, être réduite par le recours à au moins un baffle disposé en regard de certaine(s) ouverture(s) et de préférence, de toutes. Il peut s'agir d'un baffle unique ayant une section substantiellement annulaire, entourant la tête du clapet. Alternativement, on peut utiliser une succession de baffles chacun en regard 35 d'une ou de plusieurs ouvertures. Ce(s) baffle(s) peu(ven)t être situé(s) à l'intérieur et/ ou à l'extérieur de l'enceinte. La variante avec baffle interne est avantageuse. L'enceinte du clapet selon cette variante de l'invention peut avoir une forme quelconque, souvent intérieurement adaptée au coulissement du flotteur. Le plus souvent, elle est à cet effet de section intérieure constante, au moins dans la partie où le flotteur doit pouvoir coulisser. Elle est en particulier, au moins dans cette partie, intérieurement cylindrique. Le flotteur du clapet selon cette variante de l'invention peut avoir une géométrie quelconque. La forme extérieure (latérale) du flotteur est évidemment adaptée à celle de l'intérieur de l'enceinte où il doit pouvoir coulisser. Donc, généralement, il a une forme extérieure cylindrique. Le flotteur comprend une tête de forme appropriée pour pouvoir obturer l'orifice de sortie principal de l'enceinte c.à.d. co-opérer avec un siège de vanne (présent sur ou intégré à l'orifice de sortie) de forme complémentaire. Il peut s'agir d'une forme en pointe de cône, destinée à co-opérer avec un siège tronconique. Alternativement, la tête du flotteur peut être plate et destinée à coopérer avec un siège circulaire. Le clapet comprend de préférence un joint favorisant l'étanchéité du clapet en position fermée (c'est-à-dire lorsque le flotteur obture l'orifice de sortie principale du clapet). Ce joint peut être solidaire soit du flotteur, soit de l'orifice de sortie principal. Il est de préférence solidaire de la tête du flotteur. Il peut avoir une forme quelconque. Dans le cas où le joint est porté par le flotteur (en sa tête), un joint substantiellement plat (tel qu'une portion de membrane avec lèvre ou excroissance en bordure) donne de bons résultats et est simple à réaliser en pratique. Ce joint peut avoir un contour de forme quelconque. Un contour de forme substantiellement circulaire est particulièrement simple et donne de bons résultats. Ce joint peut être en une matière quelconque, mais de préférence suffisamment souple pour assurer l'étanchéité. Des élastomères conviennent bien comme matériaux constitutifs du joint. Le dispositif FMV peut être fixé tel quel au clapet sur ou en communication avec son orifice de sortie des gaz. Toutefois, de manière préférée, la chambre de contrôle de ce dispositif présente une paroi au moins en partie commune avec ou comprise dans une connexion vers la ligne de ventilation menant au canister, cette partie de paroi étant munie des orifices principal et secondaire vers le canister. Selon cette variante, l'ensemble chambre de contrôle/connexion vers la ligne de ventilation consiste en une seul pièce que -8 l'on vient fixer à ou qui est réalisée d'une seule pièce avec le couvercle du clapet. La dernière variante est préférée, en vue de limiter le nombre de pièces à assembler. De préférence, le fond de l'enceinte du clapet est muni de petites ouvertures de purge, dont la taille est suffisante pour évacuer le liquide lorsque le niveau de celui-ci est situé en dessous dudit fond mais trop faible pour que le liquide puisse pénétrer dans l'enceinte via elles. Le clapet selon l'invention permet la mise à l'air d'un réservoir à liquide avec un débit variable (plus élevé eu remplissage qu'en fonctionnement). Il n'a pas, en tant que tel, pour fonction de fixer le niveau maximum de remplissage (fonction dite FLVV ou Fill Limit Venting Valve), d'éviter l'entrée de liquide en cas de retournement ou de pente excessive (fonction dite ROV ou Roll Over Valve), de ventiler en fin de plein et/ou d'éviter le sur-remplissage (fonction dite ISR ou Interdiction de Sur-Remplissage). Ces fonctions doivent donc, le cas échéant, être remplies par des dispositifs indépendants ou par des moyens supplémentaires qui seraient associés au clapet. La fonction FLVV évoquée ci-dessus peut être réalisée par tout moyen connu, par exemple en adaptant la géométrie de l'enceinte et de ses ouvertures, et en munissant le flotteur d'un ressort taré de manière à ce que ledit flotteur vienne obturer l'orifice de sortie principal de l'enceinte lorsque le niveau maximum de remplissage est atteint. Dans cette variante, de préférence, au moins un des orifices d'entrée de l'enceinte est situé à une hauteur telle que son bord inférieur corresponde à la hauteur de carburant dans le réservoir lors du let déclenchement du pistolet de remplissage. Dans ce cas, lors du remplissage, du liquide va pénétrer dans le flotteur via l'ouverture latérale jusqu'à ce que le flotteur vienne obturer l'orifice de sortie. Et en fonctionnement, lorsque le niveau de liquide dans le réservoir baisse sous le fond de l'enceinte, le liquide est évacué de celle-ci par les ouvertures de purge. Dans cette variante toujours, l'orifice secondaire de la chambre de contrôle (par lequel la ventilation en fonctionnement a lieu) peut être déplacé sur l'enceinte du clapet (et en particulier, sur son couvercle). Ainsi par exemple, en faisant en sorte que ce second orifice co-opère également avec un flotteur susceptible de ].'obturer en position haute, il suffit de tarer les flotteurs (par exemple au moyen de ressorts) de façon adéquate pour que la position haute du flotteur principal corresponde à un premier déclenchement d'un pistolet de remplissage et la position haute du flotteur secondaire corresponde à un second déclenchement dudit pistolet. On assure ainsi une fonction dite de round up . Alternativement au déplacement de l'orifice secondaire sur l'enceinte, on peut prévoir un orifice additionnel (en sus de celui de la chambre de contrôle) sur ladite enceinte, permettant d'établir une connexion entre l'intérieur du clapet (et donc, du réservoir) et le canister. De même, pour assurer la fonction de ventilation en fin de plein, l'orifice secondaire de la chambre de contrôle peut être déplacé ou un orifice additionnel peut être prévu et muni d'une bille dense ou un disque taré l'obturant par gravité lorsque la pression dans le réservoir est inférieure à une pression seuil donnée. En particulier, un disque taré de taille supérieure à celle de l'orifice secondaire de sortie et muni de perforations (généralement, au moins 3 voire 4) uniformément réparties sur sa partie périphérique ne servant pas à l'obturation dudit orifice, donne de bons résultats. Par taré ou dense , on entend en fait dont le poids est adapté en fonction de la pression seuil souhaitée, qui dépend généralement des spécifications du constructeur automobile. Dans le cas d'un disque ISR, celui-ci est avantageusement muni de perforations dans sa partie périphérique, dans le but de faciliter la dynamique d'ouverture et de fermeture de l'orifice secondaire. Ce disque est de préférence limité/guidé dans son mouvement par au moins un guide, éventuellement assisté d'une série d'ergots (3 ou 4) qui empêchent le disque d'être plaqué contre la paroi du couvercle. Quant à la fonction ROV évoquée ci-dessous, les moyens généralement employés pour l'assurer consistent également en une bille dense et/ou en un ressort taré co-opérant avec un flotteur (qui peut être le ou les flotteurs précités). En cas de retournement du réservoir, la bille ou le ressort pousse le flotteur vers la position de fermeture du clapet et le maintient par gravité dans cette position. Dans les variantes utilisant deux clapets, ceux-ci ont leurs axes de translation soit confondus (flotteurs concentriques) soit parallèles (flotteurs en parallèle). La lere variante présente comme avantage, une meilleure compacité (meilleure utilisation du fût cylindrique (moins d'espace perdu)) et comme inconvénient, une interaction possible entre les deux flotteurs (le flotteur central n'ayant pas de fût propre). La 2de variante évite cet inconvénient, mais perd l'avantage de la compacité. A noter que lorsqu'un second flotteur est présent, celui-ci (et/ou l'orifice avec lequel il co-opère) comporte de préférence un joint permettant d'assurer une - 10- bonne étanchéité en position feintée. Etant donné la petite taille de l'orifice secondaire, un joint en forme de pointeau convient bien. Les éléments constitutifs du clapet peuvent être réalisés en tout matériau. De préférence, ils sont réalisés à base de matière thermoplastique. Dans ce cas, il convient évidemment de choisir la ou les matières de façon telle qu'elles résistent aux contraintes d'utilisation. Les matériaux choisis doivent en particulier être évidemment inertes vis-à-vis des liquides avec lesquels ils sont amenés à être en contact, en particulier vis-à-vis des carburants. En particulier dans le cas où le réservoir à liquide est un réservoir à carburant en matière plastique, la plupart des éléments constitutifs du clapet selon l'invention sont également en matière plastique. Par matière plastique, on entend toute matière polymérique de synthèse, thermoplastique ou thermodurcissable se présentant à l'état solide dans les conditions ambiantes, ainsi que les mélanges d'au moins deux de ces matières. Les polymères visés comprennent aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire (copolymères "statistiques"), les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Les polymères thermoplastiques, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges, sont préférés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser dans le clapet selon l'invention des polyoléfines, des polyoléfines greffées, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un polymère souvent utilisé dans les réservoirs à carburant en matière plastique est le polyéthylène et en particulier, le polyéthylène haute densité (PEHD) éventuellement en une structure multicouche incluant une couche barrière (à base d'EVOH par exemple, ou copolymère éthylène-acétate de vinyle hydrolysé) ou un traitement de surface (fluoration ou sulfonation par exemple) en vue de le rendre imperméable aux carburants auxquels il est destiné. Dès lors, lorsque le clapet selon l'invention comprend un couvercle, celui-ci est de -11- préférence à base de PEHD également pour pouvoir être soudé sur le réservoir. Quant aux autres parties du clapet, de préférence, elles sont à base d'au moins une matière plastique imperméable aux hydrocarbures. Des exemples de telles matières plastiques imperméables aux hydrocarbures sont, de manière non limitative, les polyéthylène ou polybutylène téréphtalates, les polyamides, les polycétones, les polyacétals. A noter que toutes ces pièces, couvercle compris, peuvent être des structures multicouches comprenant, par exemple, au moins une couche de polyéthylène haute densité et éventuellement une couche barrière vis-à-vis des hydrocarbures (en surface ou en leur sein). Dans le cas d'un réservoir à carburant en matière plastique, et en particulier, à base de PEHD, de bons résultats ont été obtenus avec des clapets incluant un couvercle à base de PEHD, une enceinte et un flotteur en POM (polyoxyméthylène) ou en PBT (polybutylène téréphtalate), et un joint en élastomère fluoré. Le mode et l'emplacement de fixation du clapet sur le réservoir peuvent être choisis de toute manière usuelle adaptée aux conditions spécifiques. De préférence, le clapet est directement assemblé sur la paroi supérieure du réservoir et de préférence, par soudage de son couvercle (voir précédemment). Un clapet intégrant un dispositif FMV selon l'invention est illustré de manière non limitative par les figures 3 à 5 : • la figure 3 représente une coupe verticale dans un clapet intégrant plusieurs variantes préférées de la présente invention; • la figure 4représente le même clapet, en coupe horizontale dans sa partie supérieure ; • la figure 5 représente toujours le même clapet, mais en coupe horizontale dans sa partie inférieure. Les figures a concernent la variante avec flotteurs concentriques et les figures b , la variante avec flotteurs parallèles. Ces figures représentent un clapet de mise à l'air comprenant un dispositif FMV tel que représenté à la figure 2, avec des n et des lettres identiques pour désigner des éléments identiques. Ce dispositif est intégré dans un clapet comprenant une enceinte (5) qui débouche à l'intérieur du réservoir (non représenté) par au moins un orifice d'entrée (6) qui est situé dans la partie supérieure de la paroi latérale de l'enceinte (il s'agit donc d'une ouverture latérale). L'extrémité inférieure (7) de cet orifice (6) correspond au niveau de liquide dans le réservoir lors du ter déclenchement du pistolet de remplissage. - 12 - En réalité, le clapet illustré comprend trois ouvertures latérales (6) dans le cas de la variante a (visibles sur la figure 5a), et une seule dans le cas de la variante b (voir figure 5b), ainsi qu'un baffle interne (16) situé en regard de ces ouvertures et étant lui-même percé d'ouvertures (16') permettant au liquide de pénétrer dans la partie intérieure de l'enceinte. Un flotteur (10), représenté en position basse, et muni d'un joint (11), peut coulisser verticalement dans l'enceinte (5). Flotteur (10) et joint (11) sont susceptibles d'obturer de manière étanche la partie inférieure (1) de la chambre de contrôle dans la position haute du flotteur (10), c.à.d. lorsque ce dernier a atteint sa ligne de flottaison en position haute et/ou que le réservoir est retourné. Le niveau inférieur marqué en pointillé (8) correspond à la ligne de flottaison du flotteur principal (10) en position basse. Le niveau de carburant lorsque le flotteur est en position haute (et obture son siège) est égal au niveau (8) plus la course du flotteur (qui est de 10 mm environ). Le clapet illustré comprend également un flotteur secondaire (12), concentrique et intérieur au flotteur principal (10), et susceptible, en position haute, d'obturer un orifice de sortie (17) de l'enceinte menant directement dans une chambre de connexion vers la ligne de ventilation (4) vers le canister (non représenté). Le niveau supérieur marqué en pointillé (9) correspond à la ligne de flottaison du flotteur secondaire (12) en position basse. Dans la variante représentée, de par la présence du disque ISR (18), le niveau (7) de liquide dans le réservoir lors de l'obturation de l'orifice (1) ne peut être dépassé puisque dès qu'il est atteint, toutes les sorties de l'enceinte (orifice 17 et extrémité de la partie tubulaire (1)) sont obturées. La pression monte donc dans le réservoir et provoque immédiatement le déclenchement du pistolet, sans possibilité de round up . Le disque ISR (8) est muni de perforations dans sa partie périphérique, dans le but de faciliter la dynamique d'ouverture et de fermeture de l'orifice (17). Ce disque est guidé dans son mouvement par une cage inférieure (20) et des ergots supérieurs (19) qui jouent le rôle de butée. Les flotteurs (10)(12) sont tarés à l'aide de ressorts (13)(14), qui assurent également une fonction ROV en cas de retournement du réservoir, de parking en pente, de vagues...Ils font en sorte que les flotteurs (10)(12) soient poussés vers leurs sièges respectifs (1)(17) lors de ces événements. Enfin, l'enceinte (5) comprend un fond muni de petites ouvertures de purge (15) par lesquelles le liquide qui a pénétré dans l'enceinte (5) est évacué - 13 - lorsque le niveau de liquide dans le réservoir descend sous le niveau où est situé ce fond. Ce clapet fonctionne de la manière suivante : en fonctionnement normal (tel qu'illustré), c.à.d. lorsque le niveau dans le réservoir est inférieur au niveau délimité par le fond du clapet et que la tête de tubulure de remplissage est obturée, la mise à l'air a lieu uniquement par l'orifice (c) qui met en communication l'intérieur du réservoir et le canister via la ligne de ventilation (4) et les orifices (6). Lors du remplissage, la pression dans le réservoir monl:e et soulève l'obturateur (d), qui ce faisant, libère les orifices (b) pour peunettre une ventilation à plus haut débit vers le canister. Parallèlement, le niveau de liquide dans le réservoir monte jusqu'à atteindre les ouvertures latérales (6) et à pénétrer dans l'enceinte (5). Le flotteur principal (10) va alors monter et le joint (11) va finir par obturer la partie inférieure de la tubulure (1) et provoquer le déclenchement du pistolet. Dès ce moment, un sur-remplissage est impossible car le disque (18) obture l'orifice (17), d'où une montée en pression qui déclenche automatiquement le pistolet. Le tarage de ce disque (18) est tel qu'il permet d'évacuer les sur-pressions en fonctionnement du réservoir (en se soulevant au-delà d'une certaine pression, qui dépend de son tarage). Si l'orifice (17) n'était pas muni d'un tel disque (18), un sur-remplissage serait possible et le niveau de carburant pourrait monter jusqu'à ce que le flotteur secondaire (12) vienne obturer l'orifice (17) (après une course de 5 mm environ) et ce faisant, provoque le déclenchement final du pistolet. Au cas où le clapet ne serait pas muni de l'orifice (c) tel que représenté, la 25 ventilation en fonctionnement serait assurée par l'orifice (17). Un tel clapet fonctionnerait comme suit : û version FLVV avec fonction round up (sans disque (18)) : au début du remplissage., l'air ne peut sortir que par l'orifice (17) ; on monte donc rapidement en pression et l'obturateur (d) se soulève. En fonctionnement, 30 l'obturateur (d) obture les orifices (b) et seul l'orifice (17) permet la ventilation ; version FLVV avec ventilation en fin de plein (avec disque (18)) : dès le début du remplissage, tous les orifices (les orifices (b) et l'orifice (17)) sont obstrués et on monte en pression; l'obturateur (d) se soulève donc. En 35 condition de roulage, l'obturateur (d) obstrue les orifices (b) ; on ne ventile - 14 - donc que par l'orifice (17) et seulement de manière sporadique, lorsque la pression de tarage du disque est atteinte. Il ressort de ce qui précède que le clapet selon cette variante de l'invention peut être indifféremment utilisé avec ou sans disque (18), et avec ou ans orifice (c), selon les spécifications des constructeurs. Un tel clapet est donc versatile
Dispositif de gestion de débit (FMV ou Flow Management Valve) pour circuit de mise à l'air d'un réservoir à liquide muni d'une tubulure de remplissage comprenant une tête de remplissage et d'un canister, ce dispositif comprenant : a) une chambre de contrôle (1, 2) qui communique avec :- le canister via un orifice principal (b) et un orifice secondaire (c; 17) ayant une section de passage plus petite que celle de l'orifice principal, ces orifices aboutissant dans une ligne de ventilation (4) menant au canister ;- l'intérieur du réservoir via le circuit de mise à l'air; et- la tête remplissage via une ligne d'égalisation de pression (3);b) un obturateur (d) qui est :- muni d'une ouverture (a) qui le traverse de part en part et qui met en communication, le circuit de mise à l'air et la ligne d'égalisation de pression (3);- mobile dans la chambre de contrôle (1, 2) entre une position de fonctionnement où il obture l'orifice principal (b) par gravité tout en libérant l'orifice secondaire (c; 17), et une position de remplissage où il libère ces 2 orifices; et- d'une forme telle qu'il épouse de manière étanche au moins une partie de la chambre de contrôle (2), ladite partie comprenant l'orifice principal (b).
1 ù Dispositif de gestion de débit (FMV ou Flow Management Valve) pour circuit de mise à l'air d'un réservoir à liquide muni d'une tubulure de remplissage comprenant une tête de remplissage et d'un canister, ce dispositif comprenant : a) une chambre de contrôle (1, 2) qui communique avec : le canister via un orifice principal (b) et un orifice secondaire (c; 17) ayant une section de passage plus petite que celle de l'orifice principal, ces orifices aboutissant dans une ligne de ventilation (4) menant au canister ; l'intérieur du réservoir via le circuit de mise à l'air; et ù la tête remplissage via une ligne d'égalisation de pression (3); b) un obturateur (d) qui est : muni d'une ouverture (a) qui le traverse de part en part et qui met en communication, le circuit de mise à l'air et la ligne d'égalisation de pression (3); mobile dans la chambre de contrôle (1, 2) entre une position de fonctionnement où il obture l'orifice principal (b) par gravité tout en libérant 1"orifice secondaire (c; 17), et une position de remplissage où il libère ces 2 orifices; et d'une forme telle qu'il épouse de manière étanche au moins une partie de la chambre de contrôle (2), ladite partie comprenant l'orifice principal (b). 2 - Dispositif selon la précédente, dans lequel l'obturateur (d) a une forme extérieure généralement conique. 3 - Clapet intégrant un dispositif selon la 1 ou 2, ledit clapet comprenant : a) une enceinte (5) qui comprend un orifice d'entrée des gaz (6) débouchant à l'intérieur du réservoir et un orifice principal de sortie des gaz qui communique avec la chambre de contrôle (1, 2) du dispositif ; et-16- b) un flotteur (10) pouvant coulisser verticalement à l'intérieur de l'enceinte (5) pour obturer l'orifice principal de sortie des gaz en position haute. 4 - Clapet selon la précédente, dans lequel la chambre de contrôle (1, 2) présente une paroi au moins en partie commune avec ou comprise dans une connexion vers la ligne de ventilation (4) menant au canister et dans lequel cette partie de paroi est munie des orifices principal (b) et secondaire (c) vers le canister. 5 - Clapet selon la précédente, dans lequel l'enceinte (5) comprend une paroi latérale, un fond et un couvercle qui intègre la chambre de contrôle (1, 2), la ligne d'égalisation de pression (3) et la connexion vers la ligne de ventilation (4) menant au canister. 6 - Clapet selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel l'enceinte (5) comprend un orifice secondaire de sortie des gaz (17) communiquant avec la ligne de ventilation (4) menant au canister. 7 - Clapet selon la précédente, dans lequel un flotteur secondaire (12) est susceptible d'obturer l'orifice secondaire (17) en position haute, la position haute du flotteur principal (10) correspondant à un premier déclenchement d'un pistolet de remplissage et la position haute du flotteur secondaire (12) correspond à un second déclenchement dudit pistolet. 8 - Clapet selon la 6, dans lequel l'orifice de sortie secondaire (17) est muni d'un dispositif ISR (18) consistant en une bille dense ou un disque taré obturant l'orifice de sortie secondaire (17) par gravité lorsque la pression dans le réservoir est inférieure à une pression seuil donnée. 9 - Clapet selon la précédente, dans lequel le dispositif ISR (18) est un disque taré de taille supérieure à celle de l'orifice secondaire de sortie (17) et muni d'au moins 3 perforations réparties de manière uniforme dans sa partie périphérique ne servant pas à l'obturation dudit orifice (17). 10 - Clapet selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que le ou les flotteur est/sont est muni(s) d'un dispositif (13, 14) assurant une 30 fonction ROV.
F,B
F16,B60
F16K,B60K
F16K 24,B60K 15
F16K 24/00,B60K 15/035
FR2900640
A3
BOUTEILLE
20,071,109
L'objet du Modèle Utilitaire est une bouteille, en particulier la bouteille en PET, destinée à contenir et à transporter les liquides, notamment les boissons, à pression interne normale ou supérieure à la normale. La bouteille est un récipient formé ayant le goulot formé terminé par la bague. La bague à canal interne et à filet sur la paroi externe, d'habitude trapézoïdal, avec sections verticales. Dans les solutions connues, la valeur du diamètre externe de la bague fait approximativement 1,14 du diamètre interne. Une bague ainsi formée a le filet externe. La réalisation de cette solution requiert une quantité importante de la matière û la matière plastique. Le diamètre égal sur toute la superficie externe fait limiter la hauteur du filet sur cette superficie et par cela rend plus petite la superficie de contacte avec le filet du bouchon. 20 Le caractère essentiel du modèle utilitaire dont l'objet est une bouteille sous forme d'un récipient formé ayant dans sa partie supérieure le goulot terminé par la bague filetée pour dévisser le bouchon formé réside dans le fait que le diamètre externe de la paroi de la bague est approximativement égal (1,08 û 1,10), de préférence 1,09, au diamètre 25 de la paroi interne et que la partie supérieure de la bague est terminée par le col de diamètre externe approximativement égal (1,13 û 1,15), de préférence 1,14, au diamètre interne de la paroi et de hauteur approximativement égale à 0,1 du diamètre de la paroi interne, tandis que sur la superficie externe de la paroi se trouve le filet de diamètre du profil externe approximativement égal (1,24 û 1,28), de préférence 1,26, au 30 diamètre de la paroi interne. Grâce à la mise en oeuvre de la solution conforme au modèle, les résultats techniques et utilitaires obtenus sont les suivants : - la réduction de la consommation de la matière pour fabriquer une bouteille, 35 - la réduction des frais de fabrication, - l'amélioration de l'étanchéité de la fermeture de la bouteille, - le meilleur positionnement des superficies latérales du bouchon par rapport aux superficies à étancher, - la réduction du poids de la bouteille, - la répartition favorable des forces sur les superficies de contact des filets augmente l'étanchéité de la bouteille. La figure présente la vue de côté de la bague de la bouteille, l'objet du modèle utilitaire. La bague cylindrique 1, en tant que la partie intégrante de la bouteille, est fixée sur le goulot, non présenté sur la figure, formant le canal 2 de diamètre Dl. La superficie externe de la bague a le diamètre D2 approximativement égale à 1,09 du diamètre Dl. Le col 3 a la hauteur h qui est approximativement égale à 0,1 du diamètre Dl et le diamètre externe D3 qui est approximativement égal (1,13 ù 1,15), de préférence 1,14, au diamètre D1 de la paroi interne. La bague sur la superficie de la paroi externe a le filet de section 4 de diamètre D4 du profil externe, égal approximativement à 1,26 du diamètre Dl de la paroi interne. Au-dessous du filet, la bague 1 a des cols normalisés 5 du type PET
L'objet du modèle utilitaire est une bouteille, en particulier une bouteille en PET, destinée à contenir et à transporter les liquides, notamment les boissons, à pression interne normale ou supérieure à la normale. Son caractère particulier réside dans le fait que le diamètre externe (D2) de la paroi de la bague (1) est compris entre 1,08 et 1,10 fois et, de préférence 1,09 fois le diamètre de la paroi interne (D1) et que la partie supérieure de la bague est terminée par le col (3) de diamètre externe (D3) compris entre 1,13 et 1,15 fois et, de préférence 1,14 fois le diamètre (D1 ) de la paroi interne et de hauteur approximativement égale à 0,1 fois le diamètre (D1) de la paroi interne, tandis que sur la superficie externe de la paroi se trouve le filet (4) de diamètre (D4) du profil externe compris entre 1,24 et 1,28 fois et, de préférence 1,26 fois le diamètre (D1 ) de la paroi interne.
1. Bouteille sous forme d'un récipient en forme ayant dans sa partie supérieure un goulot terminé par une bague filetée pour dévisser le bouchon formé caractérisé en ce que le diamètre externe (D2) de la paroi de la bague (1) est compris entre 1,08 et 1,10 fois et de préférence 1,09 fois le diamètre de la paroi interne (Dl) et que la partie supérieure de la bague est terminée par le col (3) de diamètre externe (D3) compris entre 1,13 et 1,15 fois et de préférence 1,14 fois le diamètre (Dl) de la paroi interne et de hauteur approximativement égale à 0,1 fois le diamètre (Dl) de la paroi interne, tandis que sur la superficie externe de la paroi se trouve le filet (4) du diamètre (D4) du profil externe compris entre 1,24 et 1,28 fois et, de préférence 1,26 fois le diamètre (Dl) de la paroi interne.15
B
B65
B65D
B65D 1
B65D 1/02,B65D 1/40
FR2897330
A1
VEHICULE AVEC UN ACTIONNEUR D'ORIENTATION D'UN PORTE-FUSEE
20,070,817
L'invention concerne les directions de véhicule automobile et en particulier, mais non exclusivement, les directions dites by-wire c'est-à-dire dans lesquelles il n'existe pas de lien mécanique entre le volant et les systèmes d'actionnement des roues. On connaît des véhicules à direction by-wire où les roues sont dépendantes l'une de l'autre pour leur orientation. Les roues peuvent par exemple être actionnées au moyen d'une crémaillère motorisée. Mais cet agencement limite à la fois les prestations supplémentaires et la faculté de proposer de nouvelles architectures du bloc avant. En effet, il existe toujours un élément qui traverse le bloc avant, lequel est plus volumineux qu'une crémaillère actuelle. De plus, de fortes contraintes de position pèsent sur la crémaillère pour assurer les épures du train. On connaît par ailleurs des directions à roues indépendantes quant à leur orientation et pilotées chacune par un actionneur. C'est ainsi le cas du document US-6 484 839 dans lequel l'actionneur agit sur le porte-fusée. Mais les épures de train se trouvent conditionnés par la longueur et la position de la biellette reliant l'actionneur au porte-fusée. Cela complique les contraintes de positionnement de l'actionneur. Les possibilités géométriques pour implanter l'actionneur sont donc limitées. Un but de l'invention est d'offrir plus de liberté pour positionner l'actionneur. A cet effet, on prévoit selon l'invention un véhicule comprenant, pour au moins une roue directrice : - un porte-fusée ; - une jambe de force reliée au porte-fusée ; et - un actionneur de commande d'une orientation du porte-fusée, relié au porte-fusée par l'intermédiaire de la jambe de force. Ainsi, le positionnement de l'actionneur n'est plus conditionné par le respect des épures de pince du train. En effet, le point de liaison entre l'actionneur et la jambe de force ne présentant pas de débattement, l'amplitude et l'orientation de l'actionneur n'ont pas d'influence sur les épures 2 du train. De plus, la zone sous le coude de longeron du véhicule se trouve dégagée. On peut donc faire évoluer le dessin de celui-ci pour une meilleure résistance aux chocs. Le véhicule selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes : - l'actionneur est relié au porte-fusée par l'intermédiaire d'une extrémité supérieure de la jambe de force ; - l'actionneur est relié au porte-fusée par l'intermédiaire d'une partie de la jambe de force mobile à coulissement par rapport au porte-fusée ; - la jambe de force comprend au moins un amortisseur et/ou un ressort ; - l'actionneur est articulé à la jambe de force ; - l'actionneur est en prise par engrénement avec la jambe de force ; - le véhicule comprend des moyens pour solidariser en rotation au porte-fusée une partie de la jambe de force reliée à l'actionneur ; - les moyens de solidarisation comprennent un pantographe ; - la jambe de force comprend un amortisseur monté en parallèle avec un organe de coulissement tel qu'un deuxième amortisseur ou un guide ; et - le véhicule comprend un organe de commande de direction actionnable par le conducteur et des moyens de liaison non mécaniques entre l'organe et l'actionneur, la roue faisant partie de préférence d'un train de deux roues orientables indépendamment l'une de l'autre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante d'un mode préféré de réalisation et de deux variantes donnés à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un organigramme d'une direction dans un véhicule selon un mode préféré de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective d'une partie de la direction du véhicule de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de plus grand détail de l'ensemble de la figure 2 ; - les figures 4 et 5 sont deux vues de dessus de l'agencement de la figure 3 montrant deux orientations respectives de la roue ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 2 illustrant une variante de réalisation ; et - la figure 7 est une vue analogue à la figure 3 illustrant une autre variante de réalisation. Un premier mode de réalisation du véhicule selon l'invention est illustré aux figures 1 à 5. La volonté du conducteur 2 est imprimée par ce dernier à un organe de commande de direction du véhicule tel qu'un volant 4. Cet organe est relié à un restituteur 6 qui transmet sous forme de signal la commande ainsi choisie à une unité centrale 8 assurant la définition des stratégies de pilotage à l'aide de signaux transmis par des détecteurs 9 connus en eux-mêmes. On considère ici un train de deux roues orientables 12 tel que le train avant du véhicule. A chaque roue est associée une électronique de puissance 10 et un actionneur 14 orientant la roue. L'unité 8 envoie aux électroniques de puissance respectives des signaux fonction de la stratégie de pilotage retenue. Il s'agit donc, comme on le voit, d'une direction dite by-wire c'est- à-dire sans liaison mécanique intégrale entre l'organe 4 et les roues 12. De plus, dans le présent exemple, les deux roues 12 peuvent être orientées indépendamment l'une de l'autre. Comme illustré aux figures 2 à 5, à chaque roue est associée une suspension du type Mc Pherson. Ce type de suspension est connu en lui- même et ne sera pas décrit ici en grand détail. Seuls les aspects touchant à l'invention seront présentés. Pour chaque roue, comme illustré à la figure 2, la suspension comprend une jambe de force ou coulisse 16 comprenant un amortisseur 18 et un ressort 20. L'amortisseur comprend un corps 22 et une tige 24 mobile à coulissement dans le corps pour sortir plus ou moins de ce dernier vers le haut. La jambe 16 s'étend essentiellement suivant la direction verticale de 4 sorte que la direction de coulissement correspond à cette direction. La jambe 16 porte deux flasques sous la forme de disques horizontaux coaxiaux. Le disque inférieur 28 est fixé rigidement au corps 22 de l'amortisseur tandis que le disque supérieur 30 est fixé rigidement à une extrémité supérieure de la tige 24. Les deux flasques sont donc mobiles à coulissement l'un par rapport à l'autre suivant la direction de l'axe vertical 26 de la jambe. Le ressort 20 est en appui vers le haut contre le flasque supérieur 30 et vers le bas contre le flasque inférieur 28. A son extrémité supérieure correspondant à l'extrémité supérieure de la tige 24 et au flasque 30, la jambe 16 est reliée d'une façon connue en elle-même au châssis du véhicule, par exemple par une liaison rotule. La jambe 16 est reliée par son extrémité inférieure au porte-fusée 31 portant notamment la fusée qui supporte la roue. Cette liaison est un encastrement de sorte que la rotation de la jambe 16 autour de l'axe 26 entraîne en rotation le porte-fusée 31. Une extrémité inférieure du porte-fusée est reliée de façon connue en soi à un triangle de suspension 32, par exemple par une liaison rotule. Ce dernier est relié de façon adaptée au châssis du véhicule, par exemple en étant articulé au châssis autour d'un axe 33. Les flasques 28 et 30 sont sensiblement coaxiaux à un axe de pivotement 29 du porte-fusée 31, passant par la liaison de l'amortisseur à la caisse et par la rotule de bras inférieur. L'amortisseur est coaxial à l'axe de coulissement 26. Le ressort, quant à lui, est sensiblement coaxial à l'axe de pivotement 29. Dans le présent exemple, l'actionneur 14 comprend un vérin électrique dont le corps 34 est articulé par son extrémité arrière 36 au châssis du véhicule, par exemple au moyen d'un cardan 38. Le vérin comprend une tige 40 mobile à coulissement par rapport au corps 34 et articulée par son extrémité avant directement sur le flasque 30 par une rotule. Dans le présent exemple, pour assurer la solidarisation en rotation entre le flasque 30 et la partie inférieure de la jambe 16, des moyens sont prévus tels qu'un pantographe 42 comprenant deux couples de biellettes 44, 46. Dans chaque couple, l'extrémité inférieure de la biellette inférieure 44 est articulée sur le flasque 28 tandis que l'extrémité supérieure de la biellette supérieure 46 est articulée sur le flasque 30. Les biellettes sont articulées directement l'une à l'autre par leurs autres extrémités. Les axes de rotation des biellettes sont parallèles, situés dans des plans perpendiculaires à l'axe 26 et coïncident avec les axes de l'autre paire de biellettes. Comme illustré à la figure 3, les deux biellettes supérieures 46 peuvent être d'une seule pièce en étant fixées à un manchon commun à leur extrémité inférieure formant l'axe de rotation avec les biellettes 44 comme c'est le cas dans le présent exemple. Lorsque l'actionneur 14 reçoit un signal électrique au moyen de la connexion 50 prévue à cette fin, il déplace la tige 40 par rapport au corps 34 suivant une direction de coulissement horizontale qui sera pour l'essentiel perpendiculaire à la direction de marche du véhicule. Ce coulissement provoque la rotation du flasque supérieur 30 et donc de l'ensemble de la jambe 16 autour de l'axe 29, laquelle entraîne dans le même mouvement de rotation le porte-fusée 31 et la roue 12 associée. La cinématique résultant de l'actionneur est présentée aux figures 4 et 5 pour deux angles de braquage opposés de la roue. Une variante de réalisation de l'invention a été illustrée à la figure 6. L'agencement diffère de celui de la figure 2 par le type de liaison entre l'actionneur 14 et le flasque supérieur 30. Cette fois, l'actionneur 14 est un actionneur rotatif dont l'arbre de rotation 60, émergeant en partie supérieure, est vertical d'axe 62. Une roue 64 est coaxiale à un pignon 66 et solidaire de ce dernier en rotation. La roue 64 engrène avec une denture prévue sur l'arbre 60 tandis que le pignon 66 engrène avec un secteur de couronne dentée 68 prévue sur le flasque 30. L'ensemble pignon 66 - roue 64 est 6 monté mobile à rotation par rapport au corps de l'actionneur 14. La rotation de l'arbre 60 provoque donc la rotation du flasque 30 autour de son axe 29. On pourra prévoir que le moteur 14, l'engrenage 60, 66 et le secteur denté sont solidarisés pour suivre les débattements angulaires de la jambe de force 16 autour des axes classiques X (longitudinal) et Y (transversal). Une autre variante de réalisation a été illustrée à la figure 7. Cette fois, en remplacement du pantographe 42, les moyens prévus pour interdire la rotation relative entre les extrémités supérieure et inférieure de la jambe 16 consistent en un doublement de l'amortisseur 18 sous la forme d'un amortisseur 18 et d'un amortisseur 19 disposés en parallèle l'un de l'autre et reliés tous deux d'une part au porte-fusée 31 et d'autre part au flasque supérieur 30. Cet agencement pourrait être remplacé par un agencement dans lequel l'actionneur 14 reste unique tandis qu'est prévu en supplément et en parallèle un guidage du mouvement de coulissement du flasque supérieur 30 par rapport au flasque inférieur 28 interdisant leur rotation relative. L'invention s'applique à un train Mc Pherson modifié. Elle permet d'agir sur la jambe de force du train au point de fixation de la jambe de force sur la caisse du véhicule. Comme on le voit, l'actionneur est fixé à proximité du point F reliant l'extrémité supérieure de la jambe de force 16 au châssis du véhicule. Pour que la rotation du point F puisse être communiquée au porte-fusée et donc à la roue, le point F et le porte-fusée sont solidarisés en rotation sans l'être à coulissement suivant la direction verticale pour autoriser le débattement de la suspension. L'invention permet de rapprocher les actionneurs des roues pour libérer de l'espace dans le compartiment moteur. De plus, les épures de pince en pompage deviennent indépendantes de l'implantation de la direction. On prévoira de préférence que les actionneurs sont réversibles. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci
Le véhicule comprend, pour au moins une roue directrice, un porte-fusée (31), une jambe de force (16) reliée au porte-fusée et un actionneur (14) de commande d'une orientation du porte-fusée, lequel est relié au porte-fusée par l'intermédiaire de la jambe de force (16).
1. Véhicule comprenant, pour au moins une roue directrice (12) : - un porte-fusée (31) ; - une jambe de force (16) reliée au porte-fusée ; et -un actionneur (14) de commande d'une orientation du porte-fusée, caractérisé en ce que l'actionneur (14) est relié au porte-fusée (31) par l'intermédiaire de la jambe de force (16). 2. Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que l'actionneur (14) est relié au porte-fusée (31) par l'intermédiaire d'une extrémité supérieure (30) de la jambe de force (16). 3. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'actionneur est relié au porte-fusée (31) par l'intermédiaire d'une partie (30) de la jambe de force (16) mobile à coulissement par rapport au porte-fusée (31). 4. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jambe de force (16) comprend au moins un amortisseur (18) et/ou un ressort (20). 5. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'actionneur (14) est articulé à la jambe de force (16). 6. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'actionneur (14) est en prise par engrénement avec la jambe de force (16). 30 7. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (42 ; 19) pour solidariser en25 8 rotation au porte-fusée (31) une partie (30) de la jambe de force (16) reliée à l'actionneur (14). 8. Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation comprennent un pantographe (42). 9. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jambe de force comprend un amortisseur (18) monté en parallèle avec un organe de coulissement tel qu'un deuxième amortisseur (19) ou un guide. 10. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de commande de direction (4) actionnable par le conducteur et des moyens de liaison non mécaniques entre l'organe et l'actionneur, la roue (12) faisant partie de préférence d'un train de deux roues orientables indépendamment l'une de l'autre.
B
B62
B62D
B62D 5,B62D 7
B62D 5/04,B62D 7/06
FR2896033
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE SECHAGE DE BOIS.
20,070,713
-1- << La présente invention concerne un système de séchage d'une charge de bois, notamment du bois d'oeuvre. Elle concerne également un procédé de séchage de bois mis en oeuvre dans le système selon l'invention. Le séchage du bois d'oeuvre est une étape obligatoire pour transformer la matière première issue des usines de sciage en produits commercialisable. Une directive européenne (qui entre en vigueur le 25 juin 2005) impose le séchage du bois d'oeuvre avant son transport, avec pour objectif d'éviter le transport inutile, coûteux et polluant, des masses d'eau contenues dans la matière première. Le séchage du bois d'oeuvre est défini par des règles opératoires qui répondent à des nécessités de bonne tenue du produit à l'issue du traitement : un séchage trop rapide ou en température trop élevée provoque des lésions (fentes, déformations...) au bois d'oeuvre, le rendant impropre à l'usage prévu. Le volume des séchoirs dédiés à cet usage va de 20 à plusieurs centaines de mètres cube. Le séchage du bois est effectué par l'action combiné d'une ventilation intense et de la chaleur (brassage d'air chaud) Chaque séchoir est donc équipé de son système thermique et d'un ou plusieurs ventilateurs. Plusieurs méthodes permettent le séchage du bois : - le séchage naturel (à l'air libre) le bois d'oeuvre est stocké sur une aire (couverte ou non) pendant plusieurs mois, voire des années. Lorsque le degré d'humidité voulu est atteint le bois est mis en ceuvre. - Le séchage artificiel qui comprend deux méthodologies : - le séchage à la pression atmosphérique ou légèrement surpressée, - le séchage sous vide. -2- Dans le séchage à la pression atmosphérique ou légèrement surpressé, la surpression est obtenue par le brassage d'un important volume d'air chauffé par un système générateur thermique (résistances électriques, pompes à chaleur, chaudière à bois ou à d'autres combustibles solides, chaudières et brûleurs à gaz ou à d'autre combustible liquide fossile...) Le brassage du volume d'air chaud au travers de la charge de bois à traiter permet l'évaporation de l'eau contenue dans le bois. L'air saturé de cette vapeur d'eau est rejeté à l'atmosphère, en cycles continuellement renouvelés. L'air neuf de remplacement provient de l'atmosphère ambiante et contient une part d'humidité plus ou moins importante qui nuit au rendement du procédé, l'air chargé en humidité étant plus rapidement à saturation de vapeur. Il faut donc augmenter le volume d'air de traitement, la dessiccation de l'air améliorant ce rendement, mais ce procédé est coûteux. La quantité de chaleur, qui est utilisée pour le séchage, est proportionnelle à la quantité d'eau à évaporer (chaleur latente de vaporisation) quel que soit le système de séchage.. Lorsque l'eau, qui est extraite du bois, est condensée après traitement (certains systèmes le réalisent), la chaleur latente est rarement exploitée, car difficilement valorisable par la plupart des systèmes sauf, peut être par les pompes à chaleur. Dans le séchage sous vide, les systèmes ont une capacité de traitement réduite, car le tirage au vide de volumes importants est délicat et très onéreux. En abaissant la pression environnementale de la charge de bois à déshumidifier, on abaisse la température d'évaporation. L'aspiration continu évite les contre- pressions internes dans le bois, liées à l'évaporation de l'eau, ce qui permet un meilleur transfert des rétentions d'eau internes vers l'extérieur du bois pour y être évaporées, et ainsi un séchage plus rapide. Les; basses pressions créées dans ces systèmes (tirage au vide) augmentent le volume de la vapeur extraite, proportionnellement au degré de pression négative, qu'il faut compenser par la capacité d'extraction. La -3 chaleur latente, fournie pour l'évaporation de l'eau, est difficilement recyclable. Ces systèmes sont de très importants consommateurs d'énergie thermique et électrique, ce qui rend problématique leur viabilité. Pour être rentabilisés, ces systèmes doivent être intégrés dans des programmes à forte valeur ajoutée, Ou bien être assistés financièrement. Ces raisons cumulées font que le séchage du bois d'oeuvre est difficile à appliquer par des professions dont les conditions économiques sont déjà très ajustées. Un objectif de l'invention est de palier aux inconvénients précités. Un autre objectif de l'invention est de proposer un système de séchage de bois plus économique et plus respectueux de l'environnement. L'invention propose ainsi un système de séchage d'une charge de bois comprenant : -des moyens de génération thermique fournissant la chaleur utile au séchage de la charge de bois, - des moyens d'échange thermique permettant le transfert de la chaleur produite par les moyens de génération thermique, à un flux gazeux caloporteur de traitement de la charge de bois, - une unité de traitement de la charge de bois comprenant un volume central, dit volume technique ou de traitement, qui est la partie dédiée au séchage du bois, et des sas d'entrée et de sortie des charges de bois, situés aux extrémités amont et aval dudit volume central, et - des moyens thermiques de déshydratation ou de condensation de la vapeur d'eau extraite du bois au cours du cycle de séchage. Le système de séchage selon l'invention est économe en énergie et respectueux de l'environnement. D'une part, la chaleur latente de -4- vaporisation est récupérée au meilleur moment du cycle caloporteur pour être réemployée dans le cycle de séchage. La configuration interne des zones techniques est réalisée en fonction des dimensions des charges de bois couramment usitées. Ces zones techniques sont donc ajustées aux dimensions de la charge de bois afin de ne mettre en action que les volumes gazeux utiles au traitement de la dite charge. D'autre part, le gaz caloporteur de traitement est du dioxyde de carbone CO2. Ce gaz est produit par la combustion de biomasse végétale sous 02 industriel, dans le générateur thermique associé au système de séchage. Dans une version avantageuse, le système selon l'invention peut comprendre des moyens de génération du flux gazeux caloporteur. Ce flux gazeux peut par exemple comprendre du CO2. De plus, le système peut avantageusement comprendre des moyens de recyclage en continu du flux gazeux de traitement de la charge de bois. De cette manière tout ou partie du flux gazeux peut être réutilisé dans le système, par exernple, dans un cycle de séchage d'une charge de bois. Le flux gazeux recyclé peut aussi être utilisé dans tout autre système pour réaliser des opérations indépendantes du séchage d'une charge de bois. Enfin, il peut aussi être stocké. L'unité de traitement est par exemple un parallélépipède composé de trois volumes de base : le volume central, le sas d'entrée et le sas de sortie. Le volume central dit volume technique ou de traitement, est la partie dédiée au séchage du bois. Selon une particularité de l'invention le volume central de l'unité de traitement peut être divisé en travées de séchage sensiblement identiques, qui forment des tunnels dans lesquels la charge de bois à traiter suit un cycle continu. De plus chaque travée/tunnel de traitement est autonome et peut être programmé individuellement. Par exemple chaque travée/tunnel de traitement peut être divisée en zones de séchage sensiblement identiques, -5- dans lesquels la charge de bois à traiter subit une fraction du cycle programmé pour la travée/tunnel de traitement. La charge de bois à sécher peut en particulier être transportée dans les tunnels sur des moyens de chariot. Ces moyens de chariot peuvent par exemple être pourvus de sondes de température et d'humidité qui permettent un contrôle continu de la charge de bois au cours du cycle de séchage. De manière similaire, chaque travée peut être équipée de capteurs de position des chariots portant les charges de bois à traiter. Ce qui permet un meilleur contrôle de l'état de la charge de bois à sécher. Selon une particularité avantageuse, les parois latérales des travées/tunnels du volume central peuvent être composées d'une double cloison métallique qui configure un espace technique dans lequel le flux gazeux de traitement de la charge de bois est canalisé. De plus, la cloison interne des parois latérales du volume de traitement peut comporter des ouies verticales sur toute sa hauteur. Ces ouies, qui se trouvent sur la face interne des parois latérales du volume de traitement, permettent en particulier la diffusion du flux gazeux de traitement sur ladite charge de bois ou l'extraction de l'ensemble gazeux après traitement. Dans une version particulière du système selon l'invention, la cloison externe des parois latérales du volume de traitement est pleine. Cette cloison externe des parois latérales du volume de traitement peut être agencée pour réaliser soit la fermeture du volume de traitement sur l'extérieur, ladite cloison externe étant isolée par une protection thermique, soit la séparation cle deux travées/tunnels parallèles et séparation des deux espaces techniques correspondants dans lesquels les gaz de traitement sont véhiculés. De façon avantageuse, l'espace technique des parois dans lequel le flux gazeux de traitement est véhiculé peut être séparé dans le sens de la longueur de la travée/tunnel par des cloisons verticales internes qui délimitent les zones de traitement dites zone/étape ou zone/technique. -6- Selon une particularité de l'invention, le plafond des travées/tunnels peut aussi être composé de deux tôles superposées formant un espace technique qui peut être séparé par des cloisons verticales, pour délimiter les zones de traitement. De plus, l'espace technique plafonnier peut être doublé par un toit isolé thermiquement. Avantageusement, chaque travée/tunnel peut comporter un système de distribution du flux gazeux de traitement de la charge de bois et d'extraction de l'ensemble gazeux après traitement. Un tel système peut être disposé dans l'espace technique se trouvant dans le plafond des travées. Dans une version avantageuse ce système peut comprendre : un caisson d'inversion de flux, - une gaine raccordant l'espace technique de la paroi de gauche au caisson d'inversion de flux, une gaine raccordant l'espace technique de la paroi de droite au caisson d'inversion de flux, -une gaine raccordant le caisson d'inversion de flux à la conduite d'alimentation en flux gazeux de traitement, et - Une gaine raccordant le caisson d'inversion de flux à la conduite d'extraction du gaz utilisé. Le caisson d'inversion de flux permet d'alterner le sens du flux du gaz caloporteur, et du gaz extrait, de la cloison de droite vers la cloison de gauche et vice versa, alternativement selon la programmation Les sas d'entrée et de sortie des charges de bois sont deux volumes qui peuvent être identiques. Ils sont situés aux extrémités amont et aval du volume central. Avantageusement, les sas d'entrée et de sortie comprennent des moyens permettant la translation latérale des chariots. -7- Le sas d'entrée est un volume dans lequel sont introduites les charges de bois prêtes à être séchées. Ces charges peuvent être stockées dans ce sas en attendant leur introduction dans le volume de traitement. Cette introduction peut être gérée par le programme de conduite du système de séchage. Le sas de sortie est un volume dans lequel sont introduites les charges de bois séchées. Ces charges peuvent être stockées dans ce sas en attendant leur exploitation qui peut être une transformation du bois sur le site de séchage, un enlèvement pour être transportées sur un site de transformation distant, ou une mise en stock dans un dépôt. Les moyens de génération thermique, principalement, fournissent la chaleur utile au procédé. Ils peuvent comprendre des moyens de combustion de combustible solide. Ces moyens peuvent comprendre un générateur thermique. Dans une version avantageuse, le combustible solide est de la biomasse végétale non polluée. De plus, la combustion du combustible solide peut être réalisée sous 02 pour produire le CO2 utilisé par le système dans le séchage d'une charge de bois. Dans une version avantageuse de l'invention, le combustible solide sera de préférence une forme densifiée de la biomasse végétale, et plus particulièrement de la [Bio-D] pour son meilleur rendement énergétique et son rapport en CO2 produit. Le combustible solide peut être aussi de la biomasse végétale torréfiée. Dans ce cas, la torréfaction concerne des chutes ou des coupes de bois à des dimensions qui doivent répondre aux caractéristiques propres à produire la chaleur et le CO2 avec un rendement optimal. Toutes les autres sources, sortes et présentations de biomasse végétale, peuvent: participer à la production de l'énergie/CO2 utile au procédé. Le conditionnement des matières utilisées peut simplement être adapté à l'alimentation et à la configuration du générateur thermique qui est installé. -8- Dans une version particulière de l'invention, les moyens d'échanges thermiques peuvent comprendre un échangeur thermique. Le transfert de la chaleur produite par le générateur thermique, par le gaz caloporteur utilisé pour le traitement du bois, est réalisé dans un échangeur thermique. Les moyens thermiques de déshydratation ou de condensation peuvent comprendre un échangeur thermique de déshydratation ou condenseur de la vapeur d'eau extraite du bois au cours du cycle de séchage. Avantageusement, les moyens thermiques de déshydratation ou de 10 condensation peuvent être installés sur une gaine raccordant un caisson d'inversion de flux à une conduite d'extraction du gaz utilisé. Les moyens thermiques de déshydratation ou de condensation peuvent comprendre des diffuseurs à CO2 liquide, permettant de diffuser du CO2 liquide dans le flux gazeux. Cette diffusion de CO2 liquide peut servir à 15 condenser de la vapeur d'eau se trouvant dans le flux gazeux. Le système de séchage selon l'invention peut en outre comprendre un ventilateur/extracteur pour collecter le flux gazeux après traitement. Ce ventilateur/extracteur peut en particulier être installé dans le flux gazeux basse température après traitement en aval de l'étape de 20 condensation/refroidissement dudit flux. Dans une version particulière de l'invention, le système peut aussi comprendre des moyens pour mélanger le flux gazeux, à la sortie des moyens de condensation ou de déshydratation, au flux gazeux de traitement. 25 Il peut aussi comprendre des moyens pour distribuer de la vapeur d'eau basse pression en provenance du générateur thermique de façon à réguler la contrainte du séchage sur la charge de bois à sécher. Le système selon l'invention peut comprendre des moyens pour condenser une partie du CO2 produit. De cette manière, le surplus de CO2 -9 est récupéré et stocké. Ce surplus de CO2 peut ensuite être utilisé dans un système de sécurité ou peut être vendu. Dans une version avantageuse de l'invention, le système selon l'invention peut comprendre des moyens d'injection d'eau qui sont disposés dans chaque travée. Ces moyens d'injection peuvent servir, par injection de vapeur d'eau dans les travées, de circuit de sécurité ou de moyens d'action sur un cycle de séchage d'une charge de bois. Enfin, le système de séchage selon l'invention peut de manière avantageuse comprendre des moyens de communication entre les différents composants dudit système. Ces moyens de communication peuvent être de type filaire ou sans fil . Selon un autre aspect de l'invention il est présenté un procédé bio thermique pour sécher une charge de bois, mis en oeuvre dans le système selon l'invention, comprenant: - une génération de chaleur à partir de moyens de génération thermique, - un échange thermique permettant le transfert de la chaleur produite par les moyens de génération thermique, à un flux gazeux caloporteur de traitement de la charge de bois, et - une étape de séchage du bois comprenant : - une étape où ladite charge de bois est introduite dans un volume de traitement du bois, - une séquence de séchage de ladite charge de bois dans ledit volume de traitement, - une étape où ladite charge de bois séchée est sortie du volume de traitement. - 10 - Dans une version avantageuse de l'invention, le procédé comprend une récupération ou recyclage du flux gazeux de traitement après traitement de la charge de bois. Ce recyclage peut consister notamment en la réutilisation du flux gazeux dans une étape du procédé. La génération de chaleur est réalisée, en particulier, par récupération de la chaleur d'un gaz obtenu par combustion à la sortie des moyens de génération thermique. Avantageusement, le gaz caloporteur est un gaz neutre, par exemple du CO2. Dans une version particulière de l'invention, la chaleur peut être obtenue par combustion de biomasse, végétale par exemple. Cette combustion peut être réalisée sous 02. Une telle combustion produit une grande quantité de CO2. Ce gaz est capté à la sortie du générateur thermique, après que sa chaleur de combustion ait été transférée au gaz caloporteur dans l'échangeur thermique du même générateur. La compatibilité du CO2 avec la phytobiologie du bois tient à la chimie du bois qui est composé (en moyenne) de 50 % de Carbone et de 40 % d'Oxygène. De plus, le solvant du CO2 est l'eau, donc l'humidité interne du bois a tendance à absorber, voire aspirer le CO2, optimisant ainsi le transfert et la répartition de la chaleur dont il est le véhicule. Le procédé selon l'invention comprend dans une version particulière une récupération de la chaleur du gaz généré par combustion réutilisable ultérieurement dans la vaporisation du 02 liquide. Par exemple, Le CO2 est à basse température à son point de captage. L'abaissement de température peut être accentué dans un échangeur secondaire où la chaleur résiduelle peut servir à l'évaporation de l'oxygène liquide qui peut être utilisée pour la combustion de la biomasse. De plus, le procédé selon l'invention peut comprendre en outre un traitement du flux gazeux de séchage pour filtrer le carbone imbrûlé avant sa captation. En effet, si nécessaire, le CO2 à basse température peut être filtré pour piéger les particules de carbone imbrûlé qui pourraient subsister dans le gaz. - 11 - Le CO2 peut ensuite être transféré dans l'échangeur thermique du générateur où il acquière les capacité thermique et température utiles pour l'évaporation de l'eau contenue dans le bois à sécher. Le CO2 chaud est ensuite transféré vers les systèmes de distribution qui gèrent l'introduction du gaz caloporteur dans le volume technique de traitement du bois. Après son passage dans la zone technique de traitement du bois, le volume de CO2 est augmenté du volume de l'eau extraite du bois et évaporée. Ce mélange gazeux est avantageusement aspiré par un système de ventilation électrique, qui transfère le mélange vers une unité de condensation de la vapeur d'eau. L'eau condensée est récupérée, par gravité, en phase liquide, et peut être réintroduite, sans autre forme de procès, dans le milieu naturel car elle ne contient aucun agent polluant, puisqu'elle a été distillée. Avantageusement, le flux gazeux de traitement de la charge de bois est complété par le gaz obtenu à la sortie des moyens de génération thermique. En effet, au cours de son transit dans l'unité de condensation, le mélange gazeux est débarrassé de l'essentiel de l'eau extraite du bois. La température du CO2 est du même coup considérablement abaissée (moins de 10 C) il retrouve alors toutes ses qualités de gaz caloporteur pour un nouveau cycle de séchage du bois. Ainsi, le flux gazeux de traitement de la charge de bois est: avantageusement en circuit fermé où il est recyclé en continu. De façon avantageuse, le recyclage du flux gazeux de traitement peut comprendre une phase de déshydratation et/ou de condensation. Une condensation de la vapeur d'eau peut être obtenue par une injection de CO2 liquide qui est pulvérisé dans le volume gazeux extrait de la zone de traitement. La chaleur latente, issue de la condensation de la vapeur d'eau, permet l'évaporation du CO2 dans ce même échangeur/condenseur. Cette capacité thermique est, du même coup, récupérée par le CO2, qui reste gazeux aux températures/pressions de condensation de la vapeur d'eau. - 12 - Dans une version particulière, une partie du gaz généré par combustion est compressée et stocké. Ce stock de gaz peut être utilisé pour la sécurité du système. Le gaz, CO2, sous un volume caloporteur auquel s'ajoute le volume qui a été utilisé pour la condensation de la vapeur d'eau, peut alors être recyclé par le système thermique de l'unité pour être réutilisé dans le cycle de traitement du bois. Le procédé selon l'invention décrit ainsi une boucle permanente de valorisation du CO2 et de la chaleur d'exploitation. Dans ces cycles, la seule énergie thermique consommée est en général la chaleur sensible qui permet l'élévation de la température de la charge de bois à traiter. Avantageusement la zone technique du volume de traitement est en dépression constante. Ainsi cette pression négative permet de favoriser les transferts de l'humidité interne du bois vers la surface. L'absence de pression en surface du bois fait que toute évaporation interne de l'humidité est transférée à l'extérieur, d'une part, sans avoir à subir les contre-pressions surfaciques qui engendrent des pertes de charges contraignantes, qui ralentissent l'évacuation de la vapeur d'eau et créent des surchauffes localisées dommageables pour le bois, et d'autre part sans soumettre le bois à une quelconque surpression localisée ou pression interne, globale dommageable. L'évaporation interne lente et continue régule les transferts thermiques vers le bois et est en mesure d'absorber et de diluer tous les excès de chaleur qui risqueraient de soumettre le bois à des contraintes thermiques dommageables. La dépression est le garant de la fluidité de l'écoulement du gaz caloporteur dans le volume de traitement, elle annihile tout risque de concentration de vapeur d'eau dans l'enceinte qui pourrait se condenser sur les parois. - 13 - D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente un schéma de principe d'un séchoir sous CO2 ; - la figure 2 présente un schéma d'un exemple d'unité de traitement cle séchage de bois selon l'invention ; - la figure 3 présente une coupe d'un exemple de travée de séchage; - la figure 4 présente une coupe d'un exemple d'une unité de séchage à quatre travées; - la figure 5 représente un exemple de deux travées de séchage vues une fermée, une ouverte vues d'un sas d'entrée. Un chariot avec sa charge est dans le sas, positionné sur le mécanisme de translation latérale et prêt à être introduit dans la travée/tunnel ouverte. Le dernier chariot de la file présente dans la travée/tunnel est visible par différence de couleur ; - la figure 6 présente un exemple d'introduction d'un chariot dans une travée/tunnel ; et - les figures 7a et 7b représente un exemple de système de distribution d'un gaz caloporteur dans une travée/tunnel, avec une vue de dessus, une vue de côté et une vue en coupe. On va maintenant décrire, en référence à la figure 2, un exemple de réalisation d'un système de séchage selon l'invention, en même temps que le procédé mis en oeuvre dans ce système. Ce système comprend une unité de traitement 20 dont le volume central 21 est divisé en travées de séchage 22 identiques, qui forment des tunnels dans lesquels le bois à traiter 23 suit un cycle continu. Ce cycle est "séquencé" en étapes qui constituent les "zones techniques" de séchage, au cours desquelles le bois 23 subit une des - 14 - phases du séchage programmé. Ce procédé permet de réaliser une programmation spécifique par travée 22, et pour chaque étape/zone technique de cette travée 22. Ainsi chaque travée/tunnel 22 de traitement est divisée en zones de séchage sensiblement identiques, dans lesquels la charge de bois 23 à traiter subit une fraction du cycle programmé pour la travée/tunnel 22 de traitement. Le système de connectique et le programme de conduite informatisé permettent cette souplesse. On peut ainsi réagir sur les différentes programmations, en cours de traitement, pour affiner et optimiser le séchage de la dite étape/zone technique avant de passer à la suivante. Si le volume central de traitement 21 peut n'être constitué que d'une seule travée/tunnel 22, il peut aussi en contenir autant que l'intérêt de l'usager final le nécessite ou le permet (et la faisabilité sur le site d'implantation) Les travées 22 sont disposées parallèlement, les unes aux autres. Chaque travée 22 constitue un tunnel de section et de longueur identiques (la longueur est définie par l'usager exploitant). Les dimensions de ces travées/tunnels 22 peuvent être déterminées par celles des transports routier du bois : par exemple 2,20 m de large, 12/13 m de long et 2,20 m de haut. Les dimensions intérieures de chaque travée 22 du séchoir sont donc établies en fonction de ces paramètres : largeur, hauteur et longueur, plus les réserves de sécurité et de fonctionnement de part et d'autre. Pour que le traitement du bois 23 soit homogène, la section interne des travées/tunnels 22 a été définie à une largeur, par exemple de 1,45 m et une hauteur de 2,25 m, la longueur étant déterminée par l'intérêt de l'usager final. Une longueur de module a été définie pour réaliser des standards de charge adaptés à l'usage. Soit un chariot mobile 30 tel que représenté sur la figure 3, porteur de la charge de bois 23 à traiter : -ajusté à la largeur de la travée/tunnel 22 : 1,45 m dans cet exemple, 15 - de longueur correspondant aux standards des bois d'oeuvre : 6,50 mètres de long. Les plus courantes, des grandes longueurs standard du bois d'oeuvre, sont entre 6 mètres et 6,40 mètres (la longueur des charges sur les camions transporteurs est de 12/13 mètres). Cette organisation du système permet de dimensionner la longueur des travées/tunnels 22 de traitement de un module de charge à traiter à autant de multiple dudit module/charge que nécessite l'intérêt de l'usager final. Le fond (plancher) des travées/tunnels 22 est ainsi constitué par les chariots 30 portant les charges de bois à traiter 23. Ainsi, chaque chariot 30 correspond à une zone de séchage. Chaque travée/tunnel 22 de traitement est autonome. Ces travées/tunnels font partie du volume global de traitement 21 mais peuvent être programmées individuellement, en fonction des caractéristiques du bois à sécher et des paramètres finaux désirés. Cela permet une automatisation intégrale de l'ensemble du volume central de traitement 21, sans possibilité d'interaction d'une travée/tunnel 22 sur l'autre. Ces caractéristiques permettent l'optimisation complète de la conduite du procédé, pour une consommation d'énergie la plus proche du besoin réel (pour l'évaporation de la quantité d'eau programmée). Cette configuration permet de traiter simultanément différentes essences ou différentes épaisseurs par travée/tunnel 22 et de programmer des températures et des temps de séchage différents pour chaque travée 22. Le volume central 21 dédié au séchage est dans, cet exemple, en permanence sous (:02. Ce gaz est totalement neutre pour la phytobiologie chimique/physique du bois, et il neutralise tous les risques liés à la sécurité de la charge à traiter car il est la phase ultime de la combustion du Carbone, donc parfaitement ininflammable. Pour la sécurité des personnes, le volume central 21 doit être totalement automatisé pourinterdire toute - 16 - possibilité de pénétration, du personnel exploitant, dans le volume central 21 lorsqu'il est sous CO2. Sur la figure 4, les parois latérales 41 sont composées d'une double cloison métallique qui configure un espace technique 42 dans lequel le gaz de traitement est: véhiculé. Le sens de circulation du gaz caloporteur, pour le séchage du bois, est régulièrement alterné pour une parfaite homogénéité du traitement. De ce fait, chaque paroi 46d et 46g est tantôt celle par laquelle le gaz caloporteur est introduit et tantôt celle par laquelle ledit gaz caloporteur et la vapeur d'eau sont extrait. La face interne desdites parois 46d et 46g, en relation avec le volume de traitement (cloison du coté de la charge de bois), comporte des ouvertures verticales (ouies) visibles sur la figure 7b. Ces ouies permettent la diffusion du CO2 caloporteur sur la charge de bois 23 ou l'extraction de l'ensemble gazeux après traitement (CO2 + vapeur d'eau) vers le recyclage. La cloison externe 44a, 44b de la paroi est pleine (face extérieure de l'espace technique dans lequel le gaz de traitement (CO2 ou CO2 + vapeur d'eau est véhiculé). Cette cloison externe des parois latérales du volume de traitement est agencée pour réaliser soit la fermeture du volume de traitement sur l'extérieur, auquel cas cette cloison externe 44a est isolée par une protection thermique, soit la séparation 44b de deux travées/tunnels 22 parallèles et séparation des deux espaces techniques 42 correspondants dans lesquels les gaz de traitement sont véhiculés. L'espace technique des parois 42, dans lequel le gaz de traitement (CO2 caloporteur ou CO2 + vapeur d'eau) est véhiculé, est séparé dans le sens de la longueur de la travée/tunnel 22 par des cloisons verticales 28 internes qui délirnitent les zones de traitement (dites zone/étape ou zone/technique). Tel que présenté par les figures 7a et 7b, le plafond des travées/tunnels 22 est aussi composé de deux tôles superposées, formant l'espace technique 72 dans lequel est disposé le système de distribution du CO2 caloporteur et d'extraction de l'ensemble gazeux après traitement. Cet - 17 - espace est séparé comme les cloisons verticales, pour délimiter les zones de traitement. Chaque zone technique de traitement correspond donc à un module/charge de bois d'oeuvre à sécher et comporte un système de 5 distribution/ext:raction qui comprend : un caisson d'inversion 73 de flux : il permet d'alterner le flux de traitement de la paroi de droite 46d à la paroi de gauche 46g, pour homogénéiser le séchage de la charge de bois 23. Le caisson d'inversion de flux 73 permet d'alterner le sens du flux 10 du gaz caloporteur, et du gaz extrait, de la cloison de droite 46d vers la cloison de gauche 46g et vice versa, alternativement selon la programmation, une gaine 74 raccordant l'espace technique 47g de la paroi de gauche 46g au caisson d'inversion de flux, 15 - une gaine 75 raccordant l'espace technique 47d de la paroi de droite 46d au caisson d'inversion de flux, une daine 76 raccordant le caisson d'inversion de flux à la conduite d'alimentation 761 en CO2 caloporteur, chaud et déshydraté, 20 une gaine 77 raccordant le caisson d'inversion de flux à la conduite d'extraction 771 du gaz utilisé (CO2, plus la vapeur d'eau extraite du bois) Sur cette gaine est installé l'échangeur thermique de déshydratation/condensation 11, qui va permettre de condenser la vapeur d'eau extraite du bois, et le 25 ventilateur d'extraction 12, tel que représentés sur la figure 1. Sur la figure 1, l'échangeur thermique de déshydratation/ condensation 11 est un espace de la conduite d'extraction 13 dans lequel le gaz extrait de la zone de traitement 14 (CO2, plus la vapeur d'eau extraite du bois) traverse un brouillard de CO2 liquide. Ce CO2 liquide est produit, 30 dans une phase déterminée du cycle "recyclage CO2 du système général" où - 18 -le gaz est à basse température et épuré. Une part de ce CO2 est comprimé à sa pression de condensation (environ 25 bars / et -55 C) et stocké liquide dans un réservoir tampon 15, en attente de son utilisation. Une canalisation 18 de CO2 liquide sous pression est disposée dans l'espace technique du plafond, elle raccorde les zones de traitement au réservoir tampon et sert de nourrice au dispositif de sécurité. Le CO2 liquide qui est injecté dans l'échangeur/condenseur 11 est donc sous pression. Il est pulvérisé dans cette partie de la gaine par des diffuseurs 78 pour réaliser un brouillard homogène. La quantité de CO2 liquide injectée est proportionnelle à l'échange thermique utile à la condensation de la vapeur d'eau extraite du bois 23. En traversant ce brouillard, l'ensemble gazeux (CO2 et vapeur d'eau extraite du bois) extrait de la zone de traitement 14 évapore instantanément le CO2 liquide, et provoque simultanément : - Le refroidissement de ce même ensemble gazeux. Le degré de cet abaissement de température est fonction de l'ensemble du cycle "recyclage CO2 du système général". Il est de préférence programmé aux alentours de 10 C, - la condensation de la vapeur d'eau extraite du bois 23, qui est récupérée par gravité dans un collecteur, - l'assèchement du CO2 caloporteur de traitement, qui est recyclé et prêt pour un nouveau cycle. Le CO2 extrait de la zone de traitement 14 (asséché) et le CO2 du brouillard de condensation/refroidissement (injecté liquide et évaporé) sont combinés et extraits vers le collecteur de "recyclage CO2 du système général" par un ventilateur électrique 12. Cet extracteur créé une dépression dans la zone/technique concernée, elle favorise le transfert des gaz de traitement et l'évaporation de l'eau contenue dans le bois. Ce ventilateur/extracteur 12 est installé dans le flux de CO2 basse température, (et déshydraté). (en aval du brouillard de condensation/refroidissement). Le - 19 - gaz assure et contrôle le refroidissement du moteur électrique en captant l'énergie thermique qu'il dégage, qui est ainsi recyclée. Le collecteur de "recyclage CO2 du système général" ne véhicule que du CO2 basse température, asséché et donc prêt à l'emploi. Une dérivation "by-pass"" 16, à volet commandé électriquement par la programmation du système, permet de mélanger si nécessaire ce CO2 basse température au CO2 chaud, provenant de l'échangeur 17 du générateur thermique pour être introduit dans la zone/technique du volume de traitement pour en réguler la température. La configuration ainsi réalisée créée les espaces techniques 47d, 47g dans lesquels sont disposées toutes les conduites utiles au procédé. L'eau condensée est collectée et surpressée dans une réserve pour être utilisée dans le processus de séchage. Selon les essences et les caractéristiques du bois, on peut être amené à pulvériser de l'eau dans la zone technique de séchage 14, pour réguler la procédure de séchage. L'excédent d'eau est utilisé en fonction des conditions environnementales. Mélangée à l'eau du réseau elle assure un équilibrage du "PH", elle peut aussi être réintroduite dans l'écosystème sans autre forme de procès. Des systèmes d'injection d'eau sont disposés dans chaque zone 14 pour réguler la contrainte du séchage sur le bois (eau provenant de la réserve surpressée). Ce circuit sert aussi de moyen de sécurité pour le volume de traitement 21. De même façon, une canalisation en provenance du générateur thermique peut distribuer de la vapeur d'eau basse pression, qui peut être utilisée en substitution de l'eau "liquide" pour réguler la contrainte du séchage sur le bois. L'espace technique plafonnier est doublé par un toit isolé thermiquement pour éviter les déperditions. Les jonctions des isolations horizontales et verticales sont soignées pour éviter les ponts thermiques. - 20 - L'unité de séchage 20 est posée sur une forme en maçonnerie, tel que représenté sur la figure 5, qui peut être n'importe laquelle pourvue qu'elle réponde aux normes locales d'implantation de ce type d'activité. Ce sera de préférence un vide sanitaire propre (et dont l'étanchéité sera proportionné à la réglementation citée plus haut). Les murets 51 en élévation, de ce vide de propreté, seront les bases en maçonnerie de chacune des cloisons verticales 41 de l'unité de séchage 20, la hauteur de ces murets 51 définissant l'espace dévolu à la maintenance des systèmes de traction des chariots 30, dans les sas 24 et 25 et le volume central de traitement 21. Ce soubassement peut être réalisé par tout autre système ou moyen, dès lors qu'il réserve l'espace utile sous l'unité de séchage 20, dans le respect des normes et de la technique (il devra être étanche à l'air pour ne pas perturber le cycle de traitement). Les chariots 30 porteurs des charges de bois 23 sont mobiles dans leur travée/tunnel 22. Un système 32 de roulage latéral s'insère dans les logements 31 (rails de guidage) prévus à cet effet au bas des cloisons latérales 46g et 46d qui forment le tunnel de séchage 22. Les dimensions de ce chariot 30 sont donc : la largeur correspondant aux travées 22 et la longueur correspondant à la charge de bois à traiter 23, soit par exemple, largeur 1,45 m sur 6,50 m de longueur. Le plateau :33 du chariot 30 est composé d'une structure porteuse, ossature métallique dont la face supérieure est constituée par une tôle pleine qui forme la base sur laquelle est posée la charge de bois 23 à traiter. Des traverses métalliques (entretoises) sont fixées sur ce fond pour maintenir l'écartement utile au passage des gaz entre cette tôle de fond et la charge de bois 23. Une tôle pleine ferme le dessous du chariot 30, l'espace ainsi formé est de l'épaisseur de la structure porteuse. Cet espace est comblé de matière isolante pour éviter les déperditions thermiques vers le soubassement. La face supérieure du chariot "plateau" 33 est façonnée pour que des pentes convergent vers le centre du plateau. Des orifices communiquent avec un réservoir situé dans l'épaisseur du chariot 30. Ce système à pour objet de collecter les éventuels condensas provenant de la - 21 - charge de bois 23. Cette réserve est systématiquement vidée à la fin de chaque cycle de séchage. Chaque chariot 30 est équipé de sondes de température et d'humidité qui permettent le contrôle continu de la charge de bois 23 au cours du cycle de séchage. Ces sondes sont raccordées à des boîtiers situés dans l'épaisseur du chariot 30, espace dans lequel sont aussi logés la filerie et les boîtiers de connectique qui permettent l'équipement de la charge de bois 23 en sondes de contrôle. Dans cet espace, peuvent être aussi disposés des mécanismes rétractables pour permettre au chariot 30 de s'amarrer aux moyens de traction et de déplacement translationnels. Des systèmes rétractables peuvent aussi être disposés aux extrémités des chariots 30 pour les solidariser dans la file. Ce peut être des électro-aimants ou tout autre système connu et automatisable. Le système de roulage 32 est situé à l'extérieur du chariot 30, de part et d'autre sur les flans latéraux, pour s'insérer dans les rails de guidage 31 au bas des cloisons latérales/verticales 46g et 46d qui forment la travée/tunnel 22. Cette configuration fait que les chariots 30 sont parfaitement ajustés à la largeur des travées/tunnels 22. Ce système de roulage 32 peut être rétractable pour éviter les proéminences lorsque le chariot 30 n'est pas dans les guides de roulage. Le système de roulage peut être indifféremment des ensembles de roulements installés sur le chariots 30 ou dans les rails/guides des parois verticales 46g et 46d. Aucun système de mécanisation n'est utile dans l'espace "volume de traitement" 21. La file de chariots 30 est poussée par les moyens d'introduction de la charge nouvelle à traiter. La file peut aussi être tractée par le chariot 30 qui sort dudit volume de traitement 21. Un déflecteur 55 peut être avantageusement disposé sur la cloison verticale, au-dessus du rail/guide 31, pour réaliser une étanchéité entre le plateau du chariot et la paroi verticale pour permettre les écoulements éventuels de liquide vers la réserve du chariot 30. Ce système déflecteur 55 peut être rétractable pour éviter les proéminences lorsque le chariot 30 n'est pas dans les guides de roulage 31, il peut être une tôle souple fixée - 22 - sur la paroi verticale qui assure une étanchéité par gravité sur le plateau 33 du chariot 30. Cette étanchéité sera le garant contre toute pénétration d'air par le soubassement. Les chariots 30 sont les uns derrière les autres dans la travée/tunnel 22, le chariot 30 provenant du sas d'entrée/alimentation remplace celui (chariot de tête) qui sort par le sas de sortie 25 (lorsque l'objectif du séchage est atteint). Entre le sas d'entrée 24 et celui de sortie 25, les chariots 30 vont se déplacer, étape par étape, d'une longueur de chariot (6,50 m) Un capteur détecte la position du chariot de tête, la file est bloquée lorsqu'il est en position de stationnement contre la porte de sortie 535. C'est l'évacuation du chariot de tête qui permet à la file de progresser d'une longueur de chariot. Ces étapes positionnent les charges 23 dans chaque zone de traitement, la durée de station est programmée en fonction des paramètres et des objectifs. Par exemple la charge de bois 23 qui entre à 50% d'humidité relative "HR" par kg de matière d'origine doit sortir à 12 HR : dans notre exemple schématisé sur la figure 2, la travée 22 contient 6 chariots, chaque station correspondra à un objectif d'évaporation de 1/6ème de l'humidité à extraire. Dans la travée 22, les zones techniques de traitement se succèdent sans séparation. Une étude thermodynamique et aéraulique a démontré que l'interaction, d'une zone sur celle qui précède et celle qui suit, est de quelques centimètres, sans incidence sur la programmation et sur le résultat final. Chaque zone est gérée par la programmation générale du cycle, elles sont toutefois autonomes et peuvent être réglées séparément (si une des consignes de programmation n'est pas atteinte ou est dépassée, le personnel peut intervenir et optimiser les réglages, de même que le programme informatique peut interagir) Chaque boite de connectique, installée sur les chariots 30, reçoit un connecteur escamotable (dans la paroi, à chaque étape "zone technique de traitement") qui raccorde le chariot 30 au programme informatique. Le système de raccordement et de 23 - positionnement de chaque chariot 30 peut aussi être à infrarouge ou à ondes radio, ce choix étant défini par l'usager final. Une connectique de chaque zone 22 raccorde les chariots 30 à la "zone technique de traitement" correspondant à leur position respective. Les sondes transmettent les données de la charge de bois 23 au programme informatique qui gère ladite zone. Le cycle se poursuit jusqu'à l'accomplissement: de l'objectif. Chaque zone est paramétrée en température et en volume de CO2 de traitement pour évacuer la quantité de l'eau contenue dans le bois 23 (programmée zone par zone, dans l'exemple 6,4 % du total). Les calculs thermiques de base déterminent ces consignes au programme préétabli. Si au cours du temps de stationnement imparti, le programme détecte une anomalie (ou que l'objectif ne sera pas atteint) la gestion de zone peut intervenir pour modifier la température et le volume du CO2 introduit (la donnée temps de stationnement doit être la plus régulière possible pour la bonne gestion du traitement, elle est néanmoins modifiable en cours de cycle). La gestion de zone augmente ces paramètres s'il y a insuffisance, ou les réduits si le séchage est trop rapide, ou admet de l'injection d'eau, ou de vapeur d'eau pour réguler le séchage, ou arrête l'injection de CO2 si l'objectif de zone est atteint avant le temps imparti. Lorsque le cycle de la station de tête est fini (dernière "zone technique de traitement") la charge 23 du chariot 30 de tête a atteint le degré d'humidité requis. Le chariot 30 de tête peut alors être transféré dans le sas de sortie 25. Le sas de sortie 25 est configuré de façon à ce que la dimension qui est dans le prolongement des travées/tunnels 22 (largeur du sas) permette le déplacement latéral d'un chariot 30. Soit par exemple 6,50m, plus les besoins de dégagement pour l'ouverture des portes 53 des travées/tunnel 22 (si les portes 53s du volume de traitement 21 se dégagent de leur épaisseur dans le sas et coulissent à droite ou à gauche pour libérer l'accès - 24 - à la travée 22 concernée) et les réserves d'usage pour le bon fonctionnement. Les portes 53E et 53s occultant les travées/tunnels 22 peuvent être aussi bien des volets roulants que des portes pleines actionnées par tout système d'ouverture, seul l'intérêt thermique et la rationalité du fonctionnement déterminant le choix. Chaque sas 24, 25 a comme longueur la largeur du volume de traitement 21 (qui est relative au nombre de travée/tunnel 22, dans l'exemple décrit sur la figure 2 il y en a quatre). Le sas 25 (de sortie) s'ouvre sur l'extérieur par une porte 26 coulissante, parallèle au sens des chariots 22 dans le sas 25 (dans le sens de la longueur de l'unité de séchage 20) pour permettre l'extraction des chariots 30 porteur des bois séchés. L'extraction du chariot 30 peut s'effectuer aussi dans le sens de progression des travées 22 (dans le sens de la longueur de l'unité de séchage 20) si la configuration et l'agencement de la zone de travail le nécessite. Dans ce cas, la ou les portes coulissent perpendiculairement au sens de progression des chariots 30. L'une ou l'autre de ces fonctions est définie par l'usager final au moment de la conception de l'unité, les deux fonctions pouvant être appliquées sur une même unité 20. Les portes 26 donnant sur l'extérieur doivent être isolées pour limiter les déperditions thermiques, cela implique qu'elles soient d'une seule pièce. Si le volume de traitement/séchage est bien isolé, ces portes donnant sur l'extérieur peuvent être tous les autres types d'ouvrant connus. Le sas 25 comporte un mécanisme 50 à rouleaux 52, ou tout autre moyen connu, qui permet la translation latérale des chariots 30: de 25 l'emplacement correspondant à sa sortie d'une travée/tunnel 22, jusqu'à la porte extérieure 26 par laquelle il sera extrait. Le chariot 30 peut être tracté ou poussé par tout système connu. Lorsqu'une travée/tunnel 22 s'ouvre pour l'extraction d'une charge 23 séchée, les portes 26 ouvrant le sas 25 de sortie sur l'extérieur sont 30 fermées (la sécurité du système contrôle cette fonction) et le sas 25 est sous CO2. Un capteur contrôle ce remplissage en analysant le gaz de - 25 - décompression : l'introduction du CO2 dans le sas 25 chasse l'air qui entre lors de la sortie définitive d'un chariot 30. Pour que le CO2 qui est contenu dans le sas 25,ou celui qui s'échappe de la travée/tunnel 22 à l'ouverture de la porte de communication, ne se disperse pas à l'extérieur, la (les) porte(s) 26 de communication du sas 25 avec l'extérieur est (sont) maintenue(s) fermée(s) en permanence. Elles ne sont ouvertes que pour sortir un (ou plusieurs) chariot 30 prêt à être exploité, cette fonction n'est possible que lorsque les portes 53 occultant les extrémités des travées/tunnels 22 sont contrôlées fermées. Les chariots 30 qui sont introduits dans le sas 25 de sortie (en provenance du volume de traitement 21) après avoir accompli le cycle de séchage programmé, sont conservés dans le sas jusqu'à ce que la température du bois soit abaissée. Pour cela, une circulation continue de CO2 froid est établie dans le sas 25. Ce CO2 provient du collecteur dit de "recyclage CO2 du système général". Après avoir circulé dans le sas 25 de sortie et servi au refroidissement du bois, il s'est chargé de la chaleur sensible du bois. Cette capacité thermique est ainsi recyclée et participe à l'économie du procédé. Le CO2 est continuellement extrait du sas 25 pour être réintroduit dans le système de gestion du CO2 caloporteur de l'unité 20. La chaleur est recyclée et le bois est refroidi, il ne subit pas de choc thermique à la sortie du sas 25. Les chariots 30 sont extraits du sas 25 de sortie au fur et à mesure des besoins du site industriel, où l'unité de séchage est installée, ou pour être chargés sur les camions de transport. Pour pouvoir extraire les chariots 30, les portes de sorties 53s des 25 travées/tunnels 22 doivent être fermées et le CO2 du sas 25 évacué (les conditions sont les mêmes que pour le sas 24 d'entrée/approvisionnement). Si la charge de bois 23 qui se trouve introduite dans le sas 25 de sortie est dédiée à un système de transformation automatisé, sans nécessité de présence humaine, le chariot 30 peut être sorti sans que le CO2 30 du sas 25 soit évacué. Par exemple, si une charge 23 est dédiée à un système de traitement thermique du bois à haute température, et si le - 26 - système de traitement à haute température est accolé (et communicant) au sas 25 de sortie, le chariot 30 peut être transféré dans l'enceinte de ce système sans attendre le refroidissement de la charge. Lorsque les systèmes de contrôle de ces paramètres l'autorisent, la 5 porte 53s de communication de la travée/tunnel 22 concernée avec le sas 25 de sortie peut s'ouvrir. Les connectiques de zone se désaccouplent dans chaque zone technique concernée, la file de chariots retrouve sa mobilité. Le chariot de tête peut être extrait de la travée/tunnel 22 et transféré dans le sas 25 de sortie : 10 - la porte de communication 53s, de la travée/tunnel 22 concernée avec le sas 25 de sortie, s'ouvre ; lorsque la porte 53s est ouverte, deux rails escamotables 64 se positionnent au niveau des guides de roulage 31 des parois de la travée/tunnel 22 concernée, de manière à assurer la translation du chariot 30 de tête dans le sas 25 de sortie, sans qu'il soit gêné par le système de translation latéral ; le chariot 30 de tête est extrait de la travée/tunnel 22 concernée par un système à chaîne, ou similaire, qui se positionne automatiquement dès que la porte 53s de communication est ouverte. Il s'escamote dès que la porte 53s se ferme. Si la mécanisation d'extraction du chariot 30 de tête ne prend pas en charge la file des chariots 30 de la travée/tunnel 22 , les autres restent à leur place. Si le choix est fait de mobiliser la file de chariots 30 par le mécanisme d'extraction du chariot 30 de tête, l'ensemble est tracté jusqu'à ce qu'un système détecte que le nouveau chariot 30 de tête est à sa destination (zone terminale) Le chariot 30 à extraire est alors déconnecté de la file et son extraction finalisée. Dès que le cycle d'extraction du chariot de tête est accompli, lorsque la 30 charge 23 (dite de tête) est dans le sas 25 de sortie : 15 20 25 - 27 les deux rails escamotables 64, sur lesquels était positionné le chariot 30 à la hauteur des rails/guides de roulage 31 de la paroi de la travée/tunnel concernée s'abaissent et s'escamotent. Le chariot 30 est alors positionné sur le mécanisme de déplacement latéral 50 du sas 25. Dans les sas d'entrée 24 et de sortie 25 les chariots 30 se déplacent latéralement ; - la porte de communication 53S, de la travée/tunnel 22 concernée avec le sas 25 de sortie, se referme ; - la porte de communication 53E, de la travée/tunnel 22 concernée avec le sas 24 d'entrée/approvisionnement, s'ouvre. Cette porte ne peut s'ouvrir que si la (les) porte(s) 27 de communication du sas 24 (d'entrée/approvisionnement) avec l'extérieur est fermée ; lorsque la porte 53E est ouverte, deux rails escamotables 64 se positionnent sous les mécanismes de roulage latéraux du chariot 30 correspondant, se trouvant dans le sas 24 d'entrée/approvisionnement ; - tel que montré sur les figures 5 puis 6, le chariot 30, portant la 20 nouvelle charge de bois à traiter 23E, est légèrement soulevé par les deux rails escamotables 64 qui se positionnent sous les mécanismes de roulage latéraux du chariot, pour être dégagé du mécanisme 50 de translation latérale du sas 24, et être positionné au niveau des guides de roulage 31 des parois de la 25 travée/tunnel 22 concernée). Une nouvelle charge de bois 23E présente dans le sas d'entrée 24 pour être introduite dans une travée 22 et une charge de bois 23 introduite précédemment sont visible sur la figure 5. La flèche 54 montre un sens de déplacement des charges de bois dans le sas d'entrée 24 et/ou 30 dans le sas de sortie 25 ; 10 15 - 28 - Le chariot 30, portant la nouvelle charge de bois à traiter, peut être introduit. Le chariot 30 est alors pris en charge par un système d'introduction connu (chaîne, vis sans fin, chariot tracté ou poussé...) qui se positionne automatiquement dès que la porte de communication 53E avec la travée/tunnel 22 est ouverte. Il s'escamote dès que la porte se ferme ; Le chariot 30, portant la nouvelle charge de bois à traiter, est introduit dans la travée/tunnel jusqu'à ce qu'il soit au contact du chariot de queue dans la file. La file est alors roulée jusqu'à la porte de communication 53S avec le sas 25 de sortie (qui est fermée) poussée par le nouveau chariot et son système d'introduction. Lorsque le nouveau chariot de tête de la file est au contact de la porte de sortie 5:3s (de la travée/tunnel) un capteur détecte la position, la file est complétée. Si c'est le mécanisme d'extraction de la charge terminée qui tire la file, l'introduction de la nouvelle charge est détectée "finalisée" lorsque le nouveau chariot est au contact de la file et amarré à c'elle-ci. La file est complète et le processus suivant s'enclenche : - le système d'introduction se dégage et revient à sa position de départ, les rails de positionnement 64 du chariot 30, dans le sas 24 d'ent:rée/approvisionnement, se dégagent au repos, la porte d'entrée 53E de la travée/tunnel 22 se referme. Si les portes, entrée 53E et sortie 53S du volume de traitement, sont à ouverture latérale, elles sont isolées thermiquement. La porte se dégage de l'encadrement à obturer et coulisse devant la porte de la travée 22 voisine. Il ne peut y avoir qu'une porte ouverte à la fois sur un volume comportant deux ou trois travées 22 parallèles, sauf à réserver les dégagements et les 30 - 29 - structures porteuses en conséquence. Les portes d'entrée 53E et de sortie 53S du volume de traitement peuvent être de type "volets roulants" à condition que l'isolation thermique des sas 24 et: 25 et leurs ouvrants soient bien isolés. La file est de nouveau complète et le cycle continue jusqu'à ce que le traitement de la charge de tête soit accompli. Pendant les opérations d'extraction de la charge 23 séchée et de celle qui prend la place, le système peut être configuré pour que le cycle de traitement, sur les autres chariots 30 de la travée 22 concernée, ne soit pas interrompu. Pour cela l'étanchéité à l'air du soubassement de l'unité de séchage 20 doit être parfaite, surtout si c'est la file de chariots 30 qui est le fond de la zone de traitement 21. Une étanchéité plus efficace peut être réalisée entre les chariots et les parois et entre les chariots eux-mêmes par tout procédé connu. Une nouvelle charge 23 peut être introduite dans le sas 24 d'entrée/approvisionnement en remplacement de celle introduite dans le volume de traitement 21. Pour cela le CO2 contenu dans le sas 24 est évacué par une extraction électrique et réintroduit dans le cycle CO2 de l'unité de séchage 20. On peut alors ouvrir la porte extérieure 27 du sas d'entrée 24 pour approvisionner un nouveau chariot 30 dans ce sas 24, à la place du précédent. Le sas d'entrée/d'approvisionnement 24 est configuré de façon à ce que la dimension qui est dans le prolongement des travées/tunnel 22 permette le déplac:ement latéral d'un chariot 30. Soit par exemple 6,50m, plus les besoins de dégagement pour l'ouverture des portes des travées/tunnel 22 (les portes du volume de traitement sedégagent de leur épaisseur dans le sas 24 et coulissent à droite ou à gauche pour libérer l'accès à la travée 22 concernée) et les réserves d'usage pour le bon fonctionnement. Chaque sas 24 et 25 a comme longueur la largeur du volume de traitement 21 (qui est relative au nombre de travée/tunnel 22, dans l'exemple décrit ici il y en a quatre). - 30 - Le sas d'entrée/approvisionnement 24 s'ouvre sur l'extérieur par une porte coulissante 27, parallèle au sens des chariots 30 dans le sas 24 (dans le sens de la longueur de l'unité de séchage 20) pour permettre l'introduction des chariots 30 chargés des bois à sécher 23. L'introduction du nouveau chargement peut s'effectuer aussi dans le sens de progression des travées 22 (dans le sens de la longueur de l'unité de séchage 20) si la configuration et l'agencement de la zone de travail le nécessite, dans ce cas la ou les portes coulissent perpendiculairement au sens de progression des chariots. L'une ou l'autre de ces fonctions sont définies par l'usager final au moment de la conception de l'unité. Les deux fonctions peuvent être appliquées sur une même unité 20. Tel que représenté sur la figure 5, le sas 24 comporte un mécanisme 50 à rouleaux 52, ou tout autre moyen connu, qui permet la translation latérale des chariots 30 jusqu'à l'emplacement correspondant à son introduction dans une travée/tunnel 22 Le chariot 30 est tracté ou poussé par tout système connu. Le sas 24 peut contenir autant de chariots porteurs 30 de charges prêtes à être séchée que le volume de traitement 21 comporte de travées/tunnels 22. Dès l'introduction d'un chariot 30 dans le sas 24, les systèmes de roulage latéraux 32, qui lui permettent d'être engagé dans les rails/guides 31 des parois 46d, 46g des travées/tunnels 22, sont dégagés (s'ils sont rétractables). Lorsqu'une travée/tunnel 22 s'ouvre pour l'introduction d'une nouvelle charge 23E, les portes 27 ouvrant le sas 24 d'entrée sur l'extérieur sont fermées (la sécurité du système contrôle cette fonction) et le sas est sous CO>. Un capteur contrôle ce remplissage en analysant le gaz de décompression (l'introduction du CO2 dans le sas chasse l'air qui entre lors du chargement en chariot). Les sas 24 et 25 d'entrée et de sortie peuvent être identiques. Les chariots 30 extraits du sas 25 de sortie, une fois libérés de leur charge de bois 23 séché, peuvent être de nouveau chargés en bois à traiter, pour être introduits dans le sas 24 d'entrée/approvisionnement. - 31 - La translation du chariot 30 vide entre le sas 25 de sortie et le poste de chargement (de bois à sécher) peut être automatisée. La translation du chariot chargé entre le poste de chargement et le sas 24 d'entrée/approvisionnement, ainsi que son introduction dans le sas 5 24 peuvent être automatisées. Le générateur thermique 19 est conçu notamment pour : - produire la chaleur utile au bon fonctionnement de l'unité, -produire le CO2 utilisé par le procédé, et - régénérer et épurer le flux de CO2 de traitement. 10 Pour cela le générateur thermique 19 est un système à combustion de combustible solide sous 02, de préférence exempt d'élément polluant. Ce combustible solide est de la biomasse végétale non polluée, de préférence densifiée [Bio-D] , ou des morceaux de bois torréfiés, ou tout autre forme de biomasse végétale adaptée au procédé. 15 La configuration du foyer 191 du générateur thermique 19 est conçue pour permettre l'introduction de déchets de bois de petites dimensions (sciures et même fine de ponçage...) pour que la combustion de ces déchets soient absolue (aucune perte de matière combustible imbrûlée dans les gaz de combustion). 20 La combustion sous 02, de combustible végétal, exempt d'élément polluant, ne produit que du CO2. Le générateur est équipé d'un échangeur thermique 17 à l'issue duquel le CO2 est récupéré pour être utilisé dans le procédé de séchage et ses périphériques. La chaleur du gaz de combustion (CO2) est transférée au CO2 25 d'exploitation (caloporteur) dans l'échangeur. Le CO2 issu de la combustion est refroidi au maximum dans l'échangeur thermique 17 par les moyens d'exploitation : - 32 -transfert de la chaleur au gaz caloporteur du procédé de séchage et -refroidissement par transfert de la chaleur latente de gazéification à l'oxygène liquide, qui doit être en phase gazeuse pour la combustion de la biomasse dans le générateur. Une partie du CO2, issu de la combustion, une fois refroidi, est aspirée par un compresseur (moyen industriel connu) pour être portée à sa pression de condensation 15. La chaleur latente de condensation du CO2, et celle produite par le moteur électrique du compresseur, sont transférées au CO2 d'exploitation (caloporteur). L'ensemble de ces systèmes et moyens sont connus et maïtrisés par l'industrie. Le CO2 liquide est stocké dans une citerne tampon 15, avant son utilisation dans le système. La part de C:02r issue de la combustion, qui n'est pas liquéfiée est à basse température, est exploitée telle qu'elle par le procédé pour être le flux caloporteur pour tous les transferts thermiques des systèmes de fonction et du procédé de séchage du bois. La totalité du CO2 est récupérée à la sortie du générateur 19, aussi bien celui généré par la combustion que celui utilisé dans le procédé et recyclé par le générateur 19. Il n'y a pas de rejet gazeux à la sortie de ce système, donc pas de cheminée. Le CO2 liquide est utilisé notamment pour : - La déshydratation du flux caloporteur de traitement du bois, - La sécurité de l'unité de traitement 20 (sécurité incendie en neutralisant l'environnement et en produisant de la neige carbonique), - Pour tous les usages du procédé nécessitant un refroidissement rapide, - 33 - - Pour fournir de la pression mécanique à certain système du procédé, etc. Le CO2 caloporteur provient à l'origine de la combustion de la biomasse végétale sous 02. Il est utilisé en boucle dans le système dit "recyclage CO2 du système général" et il est régulièrement recyclé/régénéré et épuré dans le générateur thermique 19. La quantité de CO2 caloporteur est donc croissante et il faut en limiter le volume au strict besoin du procédé. Pour cela, l'excédent est liquéfié et stocké pour l'usage de l'unité. Comme cet usage est lui aussi limité, le CO2 liquide excédentaire peut être commercialisé et ou inerté selon des procédés connus. Le CO2 caloporteur est utilisé en circuit "semi fermé" durant lequel il passe par toutes les étapes : Le CO2 caloporteur acquière sa capacité thermique et sa température dans l'échangeur thermique 17 du générateur 19 sans aucun contact avec le gaz 15 de combustion de la biomasse végétale. Le CO2 caloporteur est transféré au volume technique de traitement 14, où il permet d'élever la température du bois à traiter et où il transfère sa capacité thermique à l'humidité à extraire. Il fournit ainsi à l'eau sa chaleur latente de vaporisation. 20 Le CO2 caloporteur et la vapeur d'eau sont ensuite extraits du volume de traitement pour être transférés à l'échangeur thermique de déshydratation 11 (condenseur) où l'eau sera séparée du CO2 caloporteur. L'échangeur thermique de déshydratation/condensation 11 est un système dans lequel l'ensemble gazeux extrait du volume de traitement (le 25 CO2 caloporteur et la vapeur d'eau) traverse un brouillard de CO2 liquide, sous pression, atomisée. (le CO2 liquide est à une température négative de "moins" - 55 C). Les rarnpes 78 de diffusion du CO2 liquide sont situées dans le flux chaud provenant clu volume de traitement, pour éviter les phénomènes 30 parasites de glaciation de l'eau. Le CO2 liquide est projeté et atomisé dans - 34 - le sens du flux gazeux à assécher. Au passage de cette pulvérisation, le CO2 caloporteur est refroidi et la vapeur d'eau condensée. La chaleur latente de condensation de la vapeur d'eau est transférée au CO2 liquide, qui puise là sa chaleur latente de vaporisation. L'enthalpie des deux phénomènes étant différente, la compensation se fait en dosant les volumes de l'un par rapport à l'autre. L'eau condensée est récupérée par gravité. Elle est pure de tout polluant, elle ne contient que quelques "pourcent" de CO2 solubilisé qui l'enrichissent avant sa réintroduction dans l'écosystème. Cette eau récupérée est utilisée en priorité dans l'unité industrielle de traitement. Le CO2 caloporteur est alors asséché, il est mélangé à celui qui a été introduit en phase liquide et vaporisé. La température des deux volumes de CO2 gazeux, à la sortie de l'échangeur thermique de déshydratation/condensation 11, est basse (température inférieure ou égale à 10 C) Ce CO2 est transféré au cycle dit "recyclage CO2 du système général" où il va être régénéré pour l'usage du procédé. Une partie de ce CO2 est extraite pour être comprimée/liquéfiée. Le volume gazeux résiduel va transiter par les périphériques à refroidir (les ventilateurs d'extraction, le compresseur et le sas de sortie...) pour capter leur chaleur. Ce CO2 caloporteur est ensuite transféré à l'échangeur thermique du générateur où il acquière sa capacité thermique de traitement, la boucle est bouclée et le cycle continue. Une partie de ce CO2 est prélevée du cycle pour être régénérée/épurée par le générateur thermique, dans le foyer à combustion de la biomasse végétale sous 02. Le procédé de séchage selon l'invention ne se limite pas à l'exemple décrit ci-dessus et peut être appliqué dans d'autres domaines
Système de séchage d'une charge de bois comprenant :- des moyens de génération thermique fournissant la chaleur utile au séchage de la charge de bois,- des moyens d'échange thermique permettant le transfert de la chaleur produite par les moyens de génération thermique, à un flux gazeux caloporteur de traitement de la charge de bois,- des moyens de combustion produisant le gaz CO2 caloporteur pour le traitement de la charge de bois- une unité de traitement de la charge de bois comprenant un volume central, dit volume technique ou de traitement, qui est la partie dédiée au séchage du bois, et des sas d'entrée et de sortie des charges de bois, situés aux extrémités amont et aval dudit volume central, et- des moyens thermiques de déshydratation ou de condensation de la vapeur d'eau extraite du bois au cours du cycle de séchage.Le système développé ici est économe en énergie et respectueux de l'environnement. Il permet de sécher une charge de bois selon un procédé bio thermique. Le bois à sécher peut être de tout type et notamment du bois d'oeuvre.
1) Système de séchage d'une charge de bois (23) comprenant : - des moyens de génération thermique (191) fournissant de la chaleur utile au séchage de la charge de bois (23), - des moyens d'échange thermique (17) permettant le transfert de la chaleur produite par les moyens de génération thermique (191), à un flux gazeux caloporteur de traitement de la charge de bois (22), une unité de traitement/séchage (20) de la charge de bois (23), comprenant un volume central (21), dit volume technique ou de traitement, dédié au séchage du bois, et des sas d'entrée (24) et de sortie (25) cles charges de bois (23), situés aux extrémités amont et aval dudit volume central (21), et - des moyens thermiques de déshydratation et de condensation (11) de la vapeur d'eau extraite du bois au cours du cycle de séchage. 2) Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de génération du flux gazeux caloporteur. 3) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de recyclage en continu du flux gazeux de traitement de la charge de bois (23). 4) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volume central (21) de l'unité de traitement (20) est divisé en travées (22) de séchage sensiblement identiques, qui forment des tunnels dans lesquels la charge de bois (23) à traiter suit un cycle continu. 5) Système selon la 4, caractérisé en ce que chaque travée/tunnel (22) de traitement est autonome et peut être programmé individuellement. 6) Système selon la 4, caractérisé en ce que chaque travée/tunnel (22) de traitement est divisée en zones de séchages sensiblement identiques, dans lesquels la charge de bois (23) à traiter subit une fraction du cycle programmé pour la travée/tunnel (22) de traitement. 7) Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que la charge de bois (23) à sécher est transportée dans les tunnels (22) sur des moyens de chariot (30). 8) Système selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de chariot (30) sont pourvus de sondes de température et d'humidité qui permettent un contrôle continu de la charge de bois (23) au cours du cycle de séchage. 9) Système selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que les parois latérales (41) des travées/tunnels (22) du volume central (21) sont composées d'une double cloison métallique qui configure un espace technique (42) dans lequel le flux gazeux de traitement de la charge de bois (23) est canalisé. 10) Système selon la 9, caractérisé en ce que la cloison interne (46d, 46g) des parois latérales 41 du volume central (21) de traitement comporte des ouies verticales (71). 11) Système selon la 10, caractérisé en ce que les ouies (71) qui se trouvent sur la face interne (46g, 46d) des parois latérales (41) du volume central (21) de traitement permettent la diffusion du flux gazeux de traitement sur la charge de bois (23) ou l'extraction de l'ensemble gazeux après traitement. 12) Système selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que la cloison externe (44a, 44b) des parois latérales (41) du volume central (21) de traitement est pleine. 13) Système selon la 12, caractérisé en ce que la cloison externe (44a, 44b) des parois latérales (41) du volume central (21) de traitement est agencée pour réaliser : (i) soit la fermeture du volume de-37 - traitement sur l'extérieur, ladite cloison (44a) externe étant isolée par une protection thermique, (ii) soit la séparation de deux travées/tunnels (22) parallèles et la séparation des deux espaces techniques (42) correspondants dans lesquels les gaz de traitement sont véhiculés. 14) Système selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce que l'espace technique (42) des parois dans lequel le flux gazeux de traitement est véhiculé, est séparé dans le sens de la longueur de la travée/tunnel (2.2) par des cloisons verticales internes (28) qui délimitent des zones de traitement dites zone/étape ou zone/technique. 15) Système selon l'une quelconque des 4 à 14, caractérisé en ce que le plafond d'au moins une travées/tunnels (22) comprend deux tôles superposées formant un espace technique (72) qui peut être séparé par des cloisons verticales, pour délimiter des zones de traitement. 16) Système selon l'une quelconque des 4 à 15, caractérisé en ce que au moins une travée/tunnel (22) comporte des moyens de distribution du flux gazeux de traitement de la charge de bois (23) et des moyens d'extraction de l'ensemble gazeux après traitement. 17) Système selon la 16, caractérisé en ce que les moyens de distribution du flux gazeux de traitement de la charge de bois (23) et les moyens d'extraction de l'ensemble gazeux après traitement sont disposés dans l'espace technique (72) se trouvant dans le plafond des travées (22). 18) Système selon l'une quelconque des 16 ou 17, caractérisé en ce que les moyens de distribution/extraction comprennent : - un caisson (73) d'inversion de flux, - une gaine (74) raccordant l'espace technique (47g) de la paroi de gauche (46g) au caisson (73) d'inversion de flux, - une gaine (75) raccordant l'espace technique (47d) de la paroi de droite (46d) au caisson (73) d'inversion de flux,- 38 -une gaine (76) raccordant le caisson (73) d'inversion de flux à la conduite (761) d'alimentation en flux gazeux de traitement, et - Une gaine (77) raccordant le caisson d'inversion de flux à la conduite (771) d'extraction du flux gazeux utilisé. 19) Système selon la 18, caractérisé en ce que le caisson (73) d'inversion de flux est agencé pour faire alterner le sens du flux du gaz caloporteur et du gaz extrait. 20) Système selon l'une quelconque des 18 ou 19, caractérisé en ce que les moyens thermiques de déshydratation ou de condensation (11) sont installés sur la gaine (77) raccordant le caisson (73) d'inversion de flux à la conduite (771) d'extraction du gaz utilisé. 21) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens thermiques de déshydratation ou de condensation (11) comprennent des diffuseurs (78) à CO2 liquide. 22) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un ventilateur/extracteur (12) pour collecter le flux gazeux après traitement. 23) Système selon la 22, caractérisé en ce que le ventilateur/extracteur (12) est installé dans le flux gazeux basse température après traitement en aval de l'étape de condensation/refroidissement dudit flux. 24) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour mélanger le flux gazeux à la sortie des moyens de condensation ou de déshydratation (11) au flux gazeux de traitement. 25) Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour collecter et surpresser dans une réserve de l'eau condensée dans les moyens de condensation et de déshydratation (11).- 39 - 26) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de génération thermique comprennent des moyens de combustion (191) de combustible solide. 27) Système selon la 26, caractérisé en ce que le combustible 5 solide comprend de la biomasse végétale. 28) Système selon l'une quelconque des 26 ou 27, caractérisé en ce que la combustion du combustible solide est réalisée sous 02. 29) Système selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que les moyens d'échanges thermique comprennent au moins un échangeur thermique (17). 30) Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour distribuer de la vapeur d'eau basse pression de façon à réguler la contrainte du séchage sur la charge de 15 bois (23) à sécher. 31) Système selon l'une quelconque des 26 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour condenser une partie du flux gazeux produit. 32) Système selon l'une quelconque des 4 à 31, caractérisé 20 en ce que des moyens d'injection d'eau sont disposés dans au moins une travée (22). 33) Système selon l'une quelconque des 15 à 32, caractérisé en ce que l'espace technique plafonnier est doublé par un toit (48) isolé thermiquement. 25 34) Système selon l'une des 7 à 33, caractérisé en ce que les travées (22) sont équipées de capteurs de positions des moyens de chariots (30).- 40 - 35) Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les sas d'entrée (24) et de sortie (25) comprennent des moyens (50) permettant une translation latérale des chariots (30). 36) Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 5 qu'il comprend en outre des moyens de communication entre les différents composants dudit: système. 37) Procédé bio thermique pour sécher une charge de bois (23), mis en oeuvre dans le système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant: 10 - une génération de chaleur à partir de moyens de génération thermique (191), - un échange thermique permettant le transfert de la chaleur produite par les moyens de génération thermique (191), à un flux gazeux de traitement de la charge de bois (23), et 15 -une étape de séchage de la charge de bois (23) comprenant : - une étape où ladite charge de bois (23) est introduite dans un volume de traitement (21), - une séquence de séchage de ladite charge de bois (23) dans ledit volume de traitement (21), et 20 - une étape où ladite charge de bois (23) séchée est sortie du volume de traitement (21). 38) Procédé selon la 37, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une récupération ou un recyclage du flux gazeux de traitement après traitement de la charge de bois (23). 25 39) Procédé selon l'une quelconque des 37 ou 38, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une génération du flux gazeux caloporteur de traitement de la charge de bois (23).- 41 - 40) Procédé selon l'une des 37 à 39, caractérisé en ce que la génération de chaleur est effectuée par combustion de biomasse. 41) Procédé selon la 40, caractérisé en ce que la biomasse utilisée pour la génération de chaleur est végétale. 42) Procédé selon l'une des 40 ou 41, caractérisé en ce que la combustion de la biomasse est effectuée sous 02. 43) Procédé selon la 42, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une récupération de la chaleur du gaz généré par combustion réutilisable ultérieurement dans la vaporisation du 02 liquide. 44) Procédé selon la 39 à 43, caractérisé en ce qu'une partie du gaz généré par combustion est compressée et stockée. 45) Procédé selon la 44, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une utilisation du gaz stocké par un dispositif destiné à sécuriser le séchage de la charge de bois (23). 46) Procédé selon la 37 à 45, caractérisé en ce que le flux gazeux de traitement de la charge de bois (23) est complété par un gaz obtenu à la sortie des moyens de génération thermique (191). 47) Procédé selon l'une quelconque des 37 à 46, caractérisé en ce que le flux gazeux de séchage est un flux gazeux neutre et 20 caloporteur. 48) Procédé selon la 47, caractérisé en ce que le flux gazeux neutre caloporteur comprend du CO2. 49) Procédé selon l'une quelconque des 38 à 48, caractérisé en ce que le flux gazeux de traitement de la charge de bois (23) est en 25 circuit fermé où il est recyclé en continu. 50) Procédé selon l'une quelconque des 37 à 49, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un filtrage de carbone imbrûlé dans le flux gazeux de traitement.- 42 51) Procédé selon l'une des 38 à 50, caractérisé en ce que le recyclage du flux gazeux de traitement comprend une phase de déshydratation et/ou de condensation. 52) Procédé selon l'une des 38 à 50, caractérisé en ce que la 5 zone technique du volume de traitement est en dépression constante.
F
F26
F26B
F26B 9,F26B 3,F26B 15,F26B 21
F26B 9/02,F26B 3/04,F26B 15/16,F26B 21/14
FR2889669
A1
PIECE METALLIQUE TRAITEE PAR MISE EN COMPRESSION DE SOUS COUCHES. PROCEDE POUR OBTENIR UNE TELLE PIECE.
20,070,216
La présente invention concerne le domaine du traitement de pièces métalliques par mise en compression de couches sous jacentes à la surface des pièces. Elle concerne en particulier le domaine des turbomachines aéronautiques, pour lesquelles on met en oeuvre une telle technique pour améliorer la durée de vie des pièces soumises à de fortes contraintes tant mécaniques que thermiques. On traite ainsi en particulier les aubes, les disques de rotor ou les disques aubagés monoblocs. On connaît plusieurs techniques de mise en compression des couches internes io de pièces métalliques. La mise en compression de celles-ci consiste, selon une première technique classique, en un martelage à la grenaille sphérique, qui a pour but de créer des contraintes résiduelles en surface et dans les sous couches des pièces métalliques. Cette contrainte de compression vise à retarder l'apparition de criques ou refermer les amorces de fissuration existantes. Il s'ensuit une amélioration de leur tenue mécanique. On utilise des billes en un matériau dur tel que le verre, une céramique ou bien l'acier que l'on projette à grande vitesse sur la surface des pièces à traiter. La projection est faite dans une machine à turbine ou bien par entraînement dans un flux gazeux, l'air, au moyen d'une buse par exemple. Le gaz est soumis à une détente et les billes sont introduites dans le flux créé par la détente. Sous l'action du martelage des billes, la surface, ayant dépassé la limite d'élasticité se déforme, créant une couche sous-jacente de métal en compression Ces contraintes de compression améliorent ainsi la résistance à la fatigue, la résistance à la corrosion et le coefficient de frottement. Le choc des billes crée des contraintes de compression dans le métal jusqu'à une certaine profondeur. Selon cette technique, les profondeurs en compression vont jusqu'à 150 m, avec des contraintes de compression de l'ordre de 400 à 500 MPa en surface et 500 à 600 MPa à des profondeurs de l'ordre de 50 m. Une autre technique de grenaillage de précontrainte mettant en oeuvre des ultrasons (ci-après appelé grenaillage US) est décrite dans les demandes de 2889669 -2 brevet EP 1 208 942 ou EP 1 207 013 au nom de la demanderesse, et consiste à mettre des billes en mouvement sous la forme d'un brouillard de billes créé, dans une enceinte étanche renfermant la pièce à traiter, par la surface active d'une sonotrode excitée par des moyens de production d'oscillation ultrasonores. Selon cette technique, les profondeurs mises en compression vont jusqu'à 300-400 pm avec des contraintes de compression résiduelle de l'ordre de 500 à 600 MPa en surface et 700 à 900 MPa à des profondeurs de 50 à 100 m. Globalement, le grenaillage ultrasons induit des contraintes de compression sensiblement plus intenses et à des profondeurs plus importantes que le grenaillage par jets de gaz. Dans la présente, on désigne par le terme "grenaillage", un grenaillage par chocs mécaniques, le terme grenaillage couvrant le grenaillage à l'aide de billes mises en mouvement soit par projection sous jet de gaz soit par vibrations ultrasonores, ou encore le galetage. Selon une autre technique différente du grenaillage, la mise en compression est effectuée par chocs laser; on peut traiter des profondeurs plus importantes avec des niveaux de compression plus élevés. Les profondeurs en compression sont de l'ordre de 0,5 à 1,5 mm, mais peuvent atteindre plusieurs millimètres, avec des contraintes de compression résiduelle de l'ordre de 350 à 1000 MPa. Globalement, le traitement par chocs laser induit des contraintes de compression résiduelle sur des profondeurs deux à trois fois plus élevées que le grenaillage US par exemple, avec des niveaux de contraintes comparables. Ce procédé par chocs laser est de mise en oeuvre relativement lourde. L'application du laser nécessite le recouvrement des surfaces à traiter par un revêtement ablatif, peinture ou ruban adhésif, dont l'ablation par pulvérisation sous l'effet du faisceau laser produit l'onde de choc à l'origine de la mise en compression du matériau traité. Cette onde est confinée par un matériau recouvrant le revêtement ablatif et transparent au faisceau laser. Il s'agit généralement d'un rideau d'eau. Le laser doit être capable de délivrer une densité de puissance de l'ordre de 10 GW/cm2 avec des durées d'impulsion de l'ordre de dix à trente nanosecondes (10 ns à 30 ns) et une fréquence de tir comprise entre moins d'un Hertz et quelques Hertz. Les impacts de chocs laser ont une forme ronde, carrée, en ellipse ou autre éventuellement, couvrant une surface de l'ordre d'une dizaine de millimètres carrés (notamment de 10 à 20 mm2). Les impacts sont répétés trois ou quatre fois en chaque point pour traiter toute la plage de profondeurs et atteindre graduellement les niveaux de contrainte les plus élevés escomptés. Cependant à chaque impact du laser, le revêtement est pulvérisé sur la surface du spot laser (voire un peu au-delà), il est donc nécessaire de renouveler le revêtement ablatif à chaque tir. i0 En outre, on ne peut pas balayer en une seule séquence toute la surface à traiter avec des spots laser, et cela d'autant moins que le revêtement est détruit par l'impact laser au-delà de la surface du spot. Ainsi, selon l'art antérieur, le traitement d'une surface donnée nécessite une série de trois ou quatre balayages. Le traitement d'une surface donnée est effectué par recouvrement partiel des impacts pour ne pas laisser des surfaces entre impacts qui ne seraient pas traitées. On traite la surface en effectuant un balayage par rangées de spots espacés et en réitérant plusieurs fois le balayage avec un léger décalage des rangées de spots pour atteindre tous les points de la surface. Cela implique également un renouvellement du revêtement à chaque fois. Il s'ensuit que pour le traitement d'une surface donnée, on est amené à renouveler le revêtement jusqu'à douze fois (voir par exemple le procédé décrit dans EP 0 794 264). La mise en oeuvre de cette technique est donc longue et complexe et par conséquent coûteuse. On préfère donc limiter l'étendue des zones à traiter. Dans le cas d'une aube, ce dernier traitement est appliqué dans les zones situées en bordure de la pale, telles que le bord d'attaque ou de fuite. Celles-ci sont les plus exposées aux dommages engendrés par des impacts de particules ayant une forte action érosive ou de corps étrangers pouvant provoquer une déformation locale, une déchirure ou des criques. Cependant, d'autres parties de la pale ne sont pas exemptes de dommages. On constate par exemple la présence de zones rayées sur la surface intrados. 2889669 -4 Pour les raisons évoquées ci-dessus, il ne serait pas avantageux économiquement de traiter une surface étendue de la pale par chocs laser. L'invention a donc pour objectif une pièce et une aube en particulier, dont toutes les parties de surface susceptibles d'être endommagées plus ou moins fortement, notamment par des corps étrangers et agents d'érosion, soient traitées par mise en compression des sous-couches de surface mais dont la fabrication reste d'un coût acceptable. io On constate par ailleurs que les zones traitées par un martelage aussi intense que les chocs laser induisent localement des tensions (contraintes de traction) à leur périphérie, qui équilibrent l'ensemble des contraintes. Il serait donc souhaitable de pouvoir réduire les effets de ces contraintes de tension en évitant des forts gradients de tension et en éloignant les zones en tension des zones sensibles. On parvient à ces objectifs conformément à l'invention avec une pièce métallique, comportant au moins une première zone traitée par mise en compression de couches sous jacentes, caractérisée par le fait que ladite zone comporte au moins une première couche mise en compression par grenaillage et une seconde couche sous-jacente à la première mise en compression par chocs laser. La mise en compression de la seconde couche peut aussi avoir pour effet d'augmenter l'intensité des contraintes de compression résiduelle dans la première couche, si ces contraintes sont obtenues par grenaillage classique et sont de l'ordre de 300 à 500 MPa. Dans le cas du grenaillage préalable par ultrasons, ces contraintes sont de l'ordre de 700 à 800 MPa, et ne sont pas ou peu augmentées par le choc laser Dans le cas d'une aube de turbomachine ladite zone s'étend avantageusement le long du bord d'attaque, du bord de fuite et/ou du sommet de la pale. Sont concernées en particulier les aubes pleines de compresseur telles que les aubes de soufflantes dans les turboréacteurs à soufflante. L'invention ne se limite toutefois pas aux aubes de turbomachines, elle s'applique aussi aux rotors, notamment aux disques de rotor et plus particulièrement aux disques aubagés monoblocs. La solution de l'invention résulte de l'observation selon laquelle le traitement de compression par grenaillage, à ultrasons en particulier, peut fournir des niveaux de contraintes résiduelles comparables à celles obtenues par les chocs laser bien que celles-ci ne soient créées que sur une profondeur moindre. En io combinant la mise en compression par grenaillage moins onéreux avec la mise en compression par chocs laser, on réalise un produit qui est globalement plus économique du point de vue de sa fabrication. La pièce de préférence dispose d'une deuxième zone différente de ladite 15 première zone qui est mise en compression par grenaillage seulement. Plus particulièrement, le grenaillage est un grenaillage de type Ultrasons. L'invention porte également sur le procédé de traitement d'une pièce métallique comprenant une première étape de traitement de la dite première zone par grenaillage suivi d'une deuxième étape de traitement de cette même zone par chocs laser. En particulier, on traite dans une première étape, ladite première zone ensemble avec une deuxième zone différente de la première par grenaillage, puis dans une deuxième étape on traite la première zone seulement par chocs laser. De préférence les deux zones sont adjacentes, créant ainsi un gradient progressif de contraintes résiduelles. Contrairement aux pièces qui comprennent des zones traitées par chocs laser bordées par des zones adjacentes non mises en compression, on ne crée pas de portions limitrophes soumises à un brusque saut de contraintes et susceptibles de voir apparaître des criques. Par ailleurs, on évite l'apparition de déformations dans des pièces 2889669 -6 telles que les aubes minces engendrées par ces changements brutaux de contraintes. La réduction du recouvrement des impacts laser présente également un avantage quant aux déformations engendrées par le traitement par chocs laser. En effet, on a constaté que le niveau des distorsions causées dans une aube de compresseur par exemple est d'autant plus élevé que le recouvrement des impacts est important. Cela est rapporté par exemple dans le brevet US 5 531 570. La réduction du niveau de recouvrement favorisée par l'invention est io donc bénéfique également sur ce plan. La présente demande vise à couvrir également un disque de rotor de turbomachine, en particulier un disque aubage, monobloc comportant des aubes selon l'invention. Elle couvre aussi une turbomachine comportant des aubes selon l'invention et en particulier un turboréacteur pourvu d'aubes de compresseur selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages sont rapportés dans la description qui suit d'un mode de réalisation non limitatif de l'invention, en annexe de laquelle sont joints les dessins avec les figures suivantes: La figure 1 est une représentation schématique d'une aube de turbomachine; La figure 2 est une vue en coupe selon la direction AA de l'aube de la figure 1 montrant la surface traitée par grenaillage; La figure 3 est une vue d'une aube montrant des zones traitées par grenaillage et par chocs laser, conformément à l'invention; La figure 4 est une vue en coupe selon la direction BB de l'aube de la figure 3 montrant les couches sous jacentes à la surface mises en compression par grenaillage et par chocs laser, conformément à l'invention; La figure 5 est une illustration de la mise en compression par chocs laser; La figure 6 montre une séquence de balayage des impacts du faisceau laser lors du traitement. Comme on le voit sur la figure 1, une aube 1 comprend un pied 3 une plateforme 5 et une pale 7. L'aube est montée par le pied 3 à la périphérie d'un disque de rotor dans un logement approprié. La plateforme assure la continuité du conduit annulaire dans lequel est guidé le flux gazeux. La pale 7 de forme aérodynamique est balayée par le flux gazeux. C'est cette partie de l'aube qui est soumise aux sollicitations extérieures et qui ont un effet sur la durée de vie. Les bords d'attaque BA et de fuite BF sont éventuellement soumis à des chocs violents tels que des corps étrangers ingérés par le moteur et percutant les aubes de soufflante. Ces impacts peuvent avoir un effet en io profondeur dans les zones de bordure de la pale. D'autres impacts tels que ceux de particules érosives sont plus superficiels mais se retrouvent dans des zones plus étendues sur la pale sous la forme de rayures et d'abrasions. Les contraintes résiduelles générées par le martelage contribuent à limiter les dommages, les propagations de criques et à augmenter la tenue en fatigue. Elles visent à maintenir la durée de vie de la pièce. Conformément à l'invention, la pièce est d'abord traitée par un grenaillage, sur une surface étendue correspondant au moins en partie mais de préférence à l'ensemble des zones susceptible d'être endommagées. Ce traitement est avantageusement un grenaillage par ultrasons. On a représenté schématiquement la zone 71 traitée par cette technique. Elle s'étend sur l'intrados de la pale entre le bord d'attaque BA et le bord de fuite BF. Elle s'étend en partie sur l'extrados de la pale en aval du bord d'attaque BA. L'épaisseur de la couche mise en compression est d'environ 0,3 mm sous la surface, plus généralement de l'ordre de 0,2 mm. Le niveau de contraintes résiduelles atteint à cette profondeur est de l'ordre de 400 à 500 MPa. Pour parvenir à ce résultat on décrit ci-après un exemple de mise en oeuvre du grenaillage US sur un alliage de titane TA6V. Des billes en acier 10006 de diamètre 1.5 mm sont mises en mouvement par une sonotrode vibrant en fréquence ultra sonore avec une amplitude de 85 microns. Le taux de recouvrement visé est de 400 %, la durée du traitement de 52 s. Les contraintes de compression obtenues atteignent jusqu'à 700 MPa et s'étendent sur une profondeur de 250 à 300 microns. 2889669 -8 On procède ensuite au traitement par chocs laser dans les zones qui sont soumises aux plus fortes sollicitations que sont BA et BF notamment mais aussi le sommet éventuellement. Ici cette zone 73 est limitée à la région du bord d'attaque BA sur une distance déterminée en aval. On rappelle ci-après, en relation avec la figure 5 le principe de cette technique. io La pièce à traiter 100 est revêtue d'une couche dite ablative 102 et le faisceau laser pulsé 104 est appliqué sur la pièce à travers une couche de confinement 106. Les différentes étapes du procédé sont les suivantes: 1) Préparation de la couche ablative 102 par application d'une peinture ou d'un ruban adhésif Eventuellement l'ablation peut se faire directement sur la surface métallique. 2) Mise en place de la couche de confinement 104 qui est par exemple un rideau d'eau ou une plaque de verre. 3) Tirs par laser 106. Les impacts ont une forme de disque rond, elliptique ou autre, de surface de l'ordre de 10 mm2. Les impacts sont proches les uns des autres mais sans recouvrement de façon à toujours correspondre à une zone vierge de la couche ablative. La pièce et la tête de focalisation laser sont animées d'un déplacement relatif 4) Enlèvement des parties de la couche ablative non vaporisées; nettoyage de la surface. 5) Application d'une nouvelle couche ablative. 6) Reprise du cycle au point 2). La couche ablative est vaporisée 108 par le rayon laser et confinée par la couche de confinement. Il s'ensuit la formation d'une onde de choc 110 qui se propage dans le matériau métallique le mettant ainsi en compression. Ces opérations forment une séquence qui doit être répétée 10 à 12 fois dans le procédé de l'art antérieur de martelage par chocs laser pour couvrir la surface concernée avec le nombre voulu de recouvrement des impacts. s On réduit le nombre d'opérations conformément à l'invention en traitant par chocs laser une zone préalablement traitée par grenaillage, notamment grenaillage US. Ce grenaillage préalable est pratiqué de telle sorte que les contraintes de compression résiduelles soient de l'ordre de 500 à 700 MPa à une profondeur de 0,2 0,3 mm sous la surface de la pièce. i0 On a représenté sur la figure 6 un exemple de répartition des impacts sur la pièce. Les premiers impacts I1 sont des disques tangents; le deuxième passage d'impacts I2 est constitué de disques également tangents avec un décalage d'un rayon à la fois transversalement et longitudinalement par rapport au sens marche SM. Le traitement de l'invention nécessite moins d'impacts laser puisque les zones traitées comportent déjà une couche présentant des contraintes de compression résiduelle de même intensité que celles produites par les chocs laser. Le niveau des contraintes de compression entre deux impacts voisins n'étant pas nul, leur parfait recouvrement n'est pas nécessaire. Il s'ensuit un nombre réduit de passages ainsi que des renouvellements de revêtement. Le temps de traitement peut être réduit de 40 à 50%. Le traitement de mise en compression est suivi le cas échéant d'une opération de polissage par tribofinition ou par abrasion, notamment au moyen d'une bande abrasive ou d'une pâte abrasive. On note que dans ce cas l'application d'un revêtement n'est pas nécessaire, l'ablation étant réalisée sur la surface métallique directement. Le traitement s'applique sur des pièces neuves mais convient aussi aux aubes réparées par rechargement de matière. 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9)
L'invention concerne une pièce métallique comportant au moins une première zone (73) traitée par mise en compression de couches sous la surface de celle-ci. Elle est caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une première couche mise en compression par grenaillage et une deuxième couche sous-jacente plus profonde mise en compression par chocs laser.La pièce peut être une aube de turbomachine. Conformément au procédé, on traite d'abord ladite zone par grenaillage de précontrainte puis par mise en compression par chocs laser.
Pièce métallique comportant au moins une première zone (73) traitée par mise en compression de couches sous la surface de celle-ci, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une première couche mise en compression par grenaillage et une deuxième couche sous-jacente plus profonde mise en compression par chocs laser. Pièce selon la 1 dont une deuxième zone (71) différente de ladite première zone est mise en compression par grenaillage seulement. Pièce selon la précédente dont les deux zones sont adjacentes. Pièces selon l'une des précédentes dont le grenaillage est de type à ultrasons. Pièce selon la 1 dont la couche mise en compression par grenaillage a une épaisseur de 0,2 à 0,3 mm. Pièce selon la précédente dont les contraintes résiduelles de la première couche sont comprises entre 500 et 700 MPa. Aube de turbomachine formant une pièce selon l'une des 1 à 6, dont ladite première zone s'étend au moins en partie le long du bord d'attaque (BA), de son bord de fuite (BF) et/ou de son sommet. Disque de rotor de turbomachine comportant des aubes selon la 7. Disque de rotor selon la 8, caractérisé en ce qu'il est un disque aubagé monobloc. 10) Compresseur comportant des aubes selon la 7. 11) Turbomachine comportant des aubes selon la 7. 12) Procédé de traitement d'une pièce métallique selon l'une des précédentes, comprenant une première étape de traitement de la dite première zone par grenaillage suivie du traitement de ladite zone par chocs laser. 13) Procédé selon la précédente selon lequel, on traite ensemble ladite première zone et une deuxième zone différente de la première par grenaillage, puis on traite la première zone seulement par chocs laser.
B
B21,B23,B24
B21D,B23K,B24C
B21D 53,B23K 26,B24C 1
B21D 53/78,B23K 26/00,B24C 1/10
FR2893457
A1
DISPOSITIF D'ALIMENTATION ELECTRIQUE POUR STRUCTURE GLISSANTE
20,070,518
1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'alimentation électrique pour une structure coulissante, ce dispositif étant monté sur la structure coulissante, telle qu'une parte coulissante d'une automobile, afin de fournir une énergie électrique à un accessoire de la structure coulissante. 2. Description de l'Art Antérieur La figure 6 représente un exemple d'un dispositif d'alimentation électrique usuel pour une porte coulissante (voir ta demande de brevet japonais publiée W2003-25850 ; figure 2). Le dispositif d'alimentation électrique connu 61 pour une porte coulissante comprend un boîtier latéralement long 63 installé sur une porte coulissante 62 située sur le côté gauche d'un véhicule à moteur, un coulisseau 64 en prise de façon glissante avec un rail de guidage (non représenté sur la figure ) clans le boîtier 63, un élément oscillant 65 qui est supporté par une tige perpendiculaire au coulisseau 64 et qui oscille dans la direction horizontale, et un élément de faisceau armé en forme de chenille 66 qui est courbé en U dans le boîtier 63 et qui est agencé de façon flexible dans une région allant de l'élément oscillant 65 à une carrosserie de véhicule (non représentée). L'élément de faisceau armé 66 est couvert par un tube 67 entre la porte coulissante 62 et la carrosserie du véhicule. Une pluralité de fils électriques (c'est-à-dire un faisceau de câblage) passe à l'intérieur de l'élément de faisceau armé 66 et du coulisseau 64. Lorsqu'on ouvre la porte coulissante 62 dans la direction d'une flèche A (c'est-à-dire vers l'arrière du véhicule) à partir d'un état représenté sur la figure 6, le coulisseau 64 se déplace relativement vers l'avant le long du boîtier 63 tandis que le faisceau de câblage 68 ainsi que l'élément de faisceau armé 66 s'étend en forme de J dans le boîtier 63. Le faisceau de câblage 68, ainsi que l'élément de faisceau armé 66, s'allonge ou se contracte lors de l'ouverture ou de la fermeture de la porte coulissante 62 de sorte qu'un mou ou un relâchement du faisceau de câblage est absorbé. Toutefois, dans te dispositif d'alimentation électrique usuel 61 pour une porte coulissante, puisque le boîtier 63 est placé latéralement le long de la porte coulissante 62, le degré de liberté doit donc être limité dans une implantation des autres équipements électriques ou accessoires. Afin de résoudre la problème ci-dessus, on considère que 24 te boîtier 63 est large dans la direction haut-bas et que le faisceau de câblage 68 est courbé en forme de U dans le boîtier 63 de façon à réduire la longueur avant û arrière du boîtier 63 et la longueur avant û arrière du faisceau de câblage 68 dans le boîtier 63. Toutefois, dans un tel cas, le coulisseau 64 est 25 affecté par la force de pression vers le bas due à la force de réaction de flexion du faisceau de câblage 68 et la résistance au glissement du coulisseau 64 par rapport au rail de guidage est augmentée, ce qui crée des difficultés en ce que le coulisseau 64 et le rail de guidage s'usent du fait de l'ouverture 30 et de la fermeture répétées de la porte et la caractéristique de glissement du coulisseau 64 est détériorée en particulier lorsqu'on ouvre la porte coulissante 62, ce qui a pour résultat que la force de manoeuvre requise pour ouvrir la porte coulissante 62 est augmentée. 3 En outre, par exemple, les fils électriques sont durcis lorsque la température est basse, ce qui rend difficile le déplacement du coulisseau, avec pour résultat que la force de manoeuvre requise pour déplacer le coulisseau est augmentée, 5 c'est-à-dire qu'il en résulte un détérioration de la caractéristique de manoeuvre d'ouverture et fermeture de la porte coulissante 62. Les problèmes décrits ci-dessus ne sont pas limités au cas de la porte coulissante 62 d'une automobile, et ils 10 apparaissent également dans un cas dans lequel le dispositif d'alimentation électrique usuel 61 est appliqué à une structure coulissante telle qu'une porte coulissante d'un véhicule autre qu'un véhicule automobile ou une porte coulissante d'une machine de traitement. 15 RESWAE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de résoudre les problèmes ci-dessus et de procurer un dispositif d'alimentation électrique pour une structure coulissante, par lequel, même si la longueur du boîtier et du faisceau de câblage est réduite 2fl dans la direction de coulissement de ta structure coulissante, la résistance au glissement du coulisseau par rapport au rail de guidage peut être empêchée d'augmenter, et même si les fils électriques sont plus durs lorsque la température est basse, on peut éviter une aggravation de la caractéristique de glissement 25 du coulisseau, de sorte que le coulisseau et la structure -eettltssante peuvent être facilement déplacés. Afin d'atteindre l'objectif ci-dessus, la présente invention procure un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante, comprenant : 30 un rail de guidage prévu du côté de la structure coulissante ; et un coulisseau en prise de façon glissante avec le rail de guidage 2893457 dans lequel un faisceau de câblage est guidé du côté de la structure coulissante au côté d'une structure fixe par l'intermédiaire du coulisseau ; et dans lequel une portion du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est dirigée vers le haut à partir d'un élément de fixation de faisceau, repliée en une forme courbe et introduite dans le coulisseau, de sorte que la portion du faisceau de câblage exerce une force de sollicitation dans une direction dans laquelle glisse le coulisseau. Avec la construction décrite ci-dessus, la portion du faisceau de câblage est élastiquement sollicitée dans une direction opposée à la partie montante de la portion du faisceau de câblage (cette portion monte à partir de l'élément de fixation de faisceau), c'est-à-dire dans la direction de glissement de la structure coulissante par rapport à un point fixe qui est la partie montante, la force de sollicitation exerce une force dans la direction de glissement sur le coulisseau, et la force de sollicitation n'agit pas par rapport à la direction du coulisseau (c'est-à-dire la direction croisant perpendiculairement le rail de 2fl guidage), et la caractéristique de glissement du coulisseau est donc améliorée de sorte que la structure coulissante peut être facilement déplacée avec une petite force de manoeuvre dans une direction opposée à la direction de glissement du coulisseau (de préférence, dans la direction d'ouverture de la 25 structure coulissante). Une telle fonction s'exerce même si la portion du faisceau de câblage est plus dure à basse température. La portion du faisceau de câblage est courbée avec un grand rayon de courbure. Avec la construction décrite ci-dessus, puisque la force de 30 pression n'affecte pas le coulisseau par rapport au rail de guidage, t'opération de glissement du coulisseau peut donc être effectuée facilement avec un petit frottement sans usure ni bruit. Puisque la portion du faisceau de câblage rappelle positivement le coulisseau dans la direction de glissement de la 35 structure coulissante, l'opération de glissement du coulisseau et de la structure coulissante peut donc être effectuée facilement avec une petite force. Puisque de tels effets peuvent être obtenus même dans un cas où la portion du faisceau de câblage est plus dure à basse température, on peut donc toujours obtenir une excellente caractéristique de manoeuvre de glissement. Puisque la portion du faisceau de câblage est courbée à un plus grand rayon, la durabilité en flexion de la portion du faisceau de câblage est donc améliorée. 0e préférence, la portion du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est fixée à l'élément de fixation de faisceau sur le côté proche du rail de guidage et courbée vers l'arrière à sa partie supérieure (c'est-à-dire sur le côté éloigné du rail de guidage), et la portion courbée est guidée (c'est-à-dire sort) vers te côté de ta structure fixe par l'intermédiaire du coulisseau. Avec la construction décrite ci-dessus, la portion du faisceau de câblage courbée en forme de U rappelle de façon sûre le coulisseau dans la direction de glissement sans presser le coulisseau sur le rail de guidage. 2fl De préférence, la portion du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est reçue dans un boîtier, de sorte que le rail de guidage et l'élément de fixation de faisceau soient disposés dans le boîtier. Avec la construction décrite ci-dessus, on peut construire 25 une unité du dispositif d'alimentation électrique constituée du boîtier, du rail de guidage, de l'élément de fixation de faisceau, du coulisseau et du faisceau de câblage. La portion du faisceau de câblage est protégée dans le boîtier sans interférence avec l'extérieur. 30 Avec la construction décrite ci-dessus, une telle unité peut être facilement attachée à la structure coulissante. Lorsque ta structure coulissante glisse, la portion du faisceau de câblage est protégée et courbée avec un grand rayon dans le boîtier et, par conséquent, la durabilité en flexion de la portion 35 du faisceau de câblage est améliorée. De préférence, la portion du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est équipée d'un tube de protection en forme de soufflet. Avec la construction décrite ci-dessus, la rigidité du tube de protection entraîne une augmentation de la force de répulsion de la portion du faisceau de câblage dans la direction de glissement, de sorte que le coulisseau peut être facilement déplacé par une petite force de manoeuvre, avec l'assistance de la force de répulsion. De préférence, le rayon de courbure minimal de la portion du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est limité par un élément de limitation de courbure. Avec la construction décrite ci-dessus, l'élément de limitation de courbure limite fortement le rayon de courbure de la portion du faisceau de câblage, ce qui empêche la portion du faisceau de câblage de se courber fortement lorsqu'on ouvre ou ferme la structure coulissante. L'élément de limitation de courbure est de préférence une partie de paroi ou un bloc ayant une forme courbe. 2$ Avec ia construction décrite ci-dessus, la portion du faisceau de câblage est empêchée de se courber avec un petit rayon de courbure, de sorte que la durabilité en flexion de la portion du faisceau de câblage est améliorée. L'action de glissement du coulisseau peut être effectuée doucement et de 25 façon sûre, de sorte que la fiabilité de l'alimentation électrique de la structure coulissante peut être améliorée. EREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective illustrant un mode préféré de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique 30 pour une structure coulissante conforme à la présente invention. La figure 2 est une vue de face illustrant un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante lorsque la structure coulissante est complètement fermée. La figure 3 est une vue de face illustrant un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante, lorsque la structure coulissante est complètement ouverte. La figure 4 est une vue de face illustrant un autre mode 5 préféré de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante. La figure 5 est une vue de face illustrant un autre mode préféré de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante. 10 La figure 6 est une vue en perspective d'un exemple d'un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante selon l'art antérieur. DESCRIPTION DES MODES PREFERES DE REALISATION tes figures I à 3 représentent un mode préféré de 15 réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante, conforme à la présente invention. Le dispositif d'alimentation électrique 1 pour structure coulissante comprend : un boîtier rectangulaire 2 en résine synthétique ; un rail de guidage plat 3 en métal, prévu à une 20 partie inférieure du boîtier 2 ; un coulisseau 4 en résine synthétique en prise de façon glissante avec le rail de guidage 3 ;u élément oscillant 5 qui peut osciller dans la direction horizontale ; et un faisceau de câblage 6 qui est introduit dans le boîtier 2 vers le haut par le dessous, replié en forme d'arc à 25 une partie supérieure du boîtier 2 et guidé vers l'extérieur à travers le coulisseau 4 et l'élément oscillant 5. Sur la figure 1, le boîtier 2 est fixé à un panneau intérieur de porte en métal d'une porte coulissante 7 située du côté droit d'un véhicule, par une équerre 9. Une portion 10 du faisceau de 30 câblage, guidée horizontalement vers l'extérieur à partir de t'élément oscillant 5, est supportée par un élément de fixation de faisceau 11 situé du côté d'une carrosserie du véhicule. L'élément de fixation de faisceau 11 est placé, par exemple, à proximité d'une marche de la carrosserie de façon à guider la portion 10 du faisceau de câblage vers le côté d'une source électrique. Sur la figure 1, les traits double-mixte 12 représentent une limite entre la porte coulissante 7 et la carrosserie 8. Sur la figure 1, le côté gauche est le côté avant du véhicule tandis que le côté droit est le côté arrière du véhicule. La porte coulissante 7, solidairement du boîtier 2 du dispositif d'alimentation électrique 1, coulisse vers l'avant dans la direction d'une flèche A pour se fermer, et coulisse vers l'arrière dans la direction d'une flèche B pour s'ouvrir. Lorsque la porte coulissante 7 s'ouvre, la porte coulissante 7 s'éloigne immédiatement de la carrosserie 8 vers l'extérieur. Sur la figure 1, une forme du faisceau de câblage lorsque la porte coulissante est complètement fermée est représentée en trait continu, tandis qu'une forme du faisceau de câblage lorsque la porte coulissante est complètement ouverte est représentée en trait double-mixte. En fait, puisque le boîtier 2 du dispositif d'alimentation électrique 1 est avancé et reculé solidairement de la porte coulissante 7, une position de 2fl l'élément de fixation de faisceau 11 situé du côté de la carrosserie 8 ne change pas, à la fois au moment où la porte coulissante 7 est complètement ouverte et au moment où la porte coulissante 7 est complètement fermée. Le boîtier 2 est composé d'une base 13 et d'un couvercle 25 14, la base 13 s"étendant plus loin vers le bas que le couvercle 14, le rail de guidage 3 est fixé à la plaque de prolongement 15 de la base 13, et le rail de guidage 3, le coulisseau 4 et l'élément oscillant 5 sont visibles sous le couvercle 14. La base 13 et le couvercle 14 sont fixés l'un à l'autre par un moyen de 30 verrouillage, la base 13 vient en contact avec le panneau intérieur de porte 7, le couvercle 14 est revêtu d'une garniture de porte {non représentée sur la figure) en résine synthétique, et une portion extérieure 10 du faisceau de câblage est guidée et sort sur le côté de la carrosserie à une extrémité inférieure d'une ouverture en forme de fente (non représentée sur la figure) de la garniture de porte. Le faisceau de câblage 6 est plié vers le haut à partir d'une extrémité inférieure d'une partie de paroi 16 située du côté arrière du boîtier 2, et il est guidé dans le boîtier 2 et fixé au boîtier 2 à l'endroit d'un élément de fixation de faisceau 17 au-dessous de la partie de paroi 16 du côté arrière. De préférence, l'élément de fixation de faisceau 17 est un cavalier en forme de U ou une pince qui peut être divisée en un côté gauche et un côté droit. Une portion 18 du faisceau de câblage, qui est repliée vers le haut à partir de l'extrémité inférieure du boîtier 2 et guidée à l'extérieur du boîtier 2, est fixée au panneau intérieur de la porte, à un élément de fixation 19 tel qu'un collier de blocage à proximité de la paroi arrière 16 du boîtier 2, et elle est disposée vers un équipement auxiliaire situé du côté de la porte coulissante. Une portion 20 du faisceau de câblage dirigée vers le haut à partir de l'élément de fixation de faisceau 17 à l'intérieur du boîtier 2 est doucement courbée vers l'intérieur, vers le centre 2t~ du boîtier 2, et atteint une partie supérieure (partie supérieure courbe) 21, une partie courbe en forme d'arc 22 incluant la partie supérieure 21 se poursuit par une partie approximativement rectiligne vers le bas 23, la partie rectiligne 23 est introduite vers le bas dans le coulisseau 4 par la partie 25 supérieure du coulisseau 4, elle est pliée dans la direction horizontale le long de l'élément oscillant 5 situé au milieu dans la direction de hauteur du coulisseau 4, et elle se prolonge dans la partie extérieure 10 du faisceau de câblage. L'élément de fixation de faisceau 17 est situé à proximité 30 du sommet du rail de guidage, et la partie supérieure 21 de la portion 24 (c'est-à-dire des portions 20 à 23) du faisceau de câblage dans le boîtier 2 est éloignée du dessus du rail de guidage 3. Une partie supérieure du coulisseau 4 peut être divisée en un élément de gauche et un élément de droite (c'est- 35 à-dire dans une direction d'épaisseur du boîtier 2), et l'élément oscillant 5 peut être divisé en une partie supérieure et une partie inférieure. A la fois la partie supérieure du coulisseau 4 et l'élément oscillant 5 laissent passer le faisceau de câblage 6 à travers leur trou de passage de faisceau obtenu par la division. Lorsque l'élément supérieur divisé du coulisseau 4 et l'élément oscillant divisé 5 sont tous deux reliés, l'élément oscillant 5 peut être supporté de façon tournante entre les parois supérieure et inférieure du coulisseau 4. En ce qui concerne la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 et la portion 18 du faisceau de câblage guidée à l'extérieur à partir de l'extrémité inférieure de la paroi arrière du boîtier 2, une pluralité de fils revêtus 6a sont groupés par un moyen de groupage (non représenté sur la figure), tel qu'une bande en vinyte, pour empêcher tes fils 6a de se séparer tes uns des autres. La portion 10 du faisceau de câblage allant de l'élément oscillant 5 à l'élément de fixation de faisceau 11 du côté de la carrosserie est couverte avec un tube ondulé plus long que large, en résine synthétique. Comme représenté sur les figures 1 et 2, dans le cas où la 2fl porte coulissante 7 est complètement fermée, la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 est courbée vers le haut en forme de U inversé de façon à exercer une force de répulsion vers l'extérieur, c'est-à-dire une force de répulsion dans la direction avant û arrière du véhicule (c'est-à-dire la direction 25 latérale de largeur du boïtîer 2). Puisque la portion 20 du faisceau de câblage, qui monte tout droit et qui est située sur le côté arrière de la portion en forme de U inversé 24 du faisceau de câblage, est fixée le long de la paroi arrière 16 du boîtier 2, une portion 23 du faisceau de câblage, qui est la portion située 30 du côté avant de la portion 24 en forme de U inversé du faisceau de câblage, exerce une grande force de répulsion vers l'avant {c'est-à-dire dans une direction d'une flèche C sur la figure 2). Puisqu'il n'y a pas de force pour presser la portion 24 du 35 faisceau de câblage en forme de U inversé dans le boîtier 2, vers le bas, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de force pour presser le coulisseau 4 vers le bas par rapport au rail de guidage, la résistance au glissement du coulisseau 4 lorsque la porte est ouverte ou fermée est donc très petite, c'est-à-dire que le coulisseau 4 peut glisser doucement et de façon sûre avec une petite force, ce qui évite l'usure du coulisseau 4 et du rail de guidage 3, et la caractéristique de fonctionnement de la porte coulissante 7 est améliorée sans augmentation de la force de manoeuvre requise. t0 Puisque la portion 23 du faisceau de câblage, qui est la portion située du côté avant de la portion 24 en forme de U inversé du faisceau de câblage, exerce une grande force de répulsion vers l'avant (c'est-à-dire dans la direction d'une flèche C sur la figure 2) à partir d'un instant où la porte 15 coulissante 7 est fermée comme représenté sur la figure 2 jusqu'à un instant où la porte coulissante 7 est ouverte comme représenté sur la figure 3, le coulisseau 4 est poussé vers l'avant par la force de répulsion de la portion 24 en forme de U inversé du faisceau de câblage, la force de glissement vers 20 l'avant du coulisseau 4 est augmentée, le mouvement de glissement du coulisseau 4 est effectué doucement et de façon sûre avec une petite force seulement, et la force de manoeuvre pour l'ouverture de la porte coulissante 7 est réduite, ce qui améliore la caractéristique de manoeuvre pour ouvrir la porte 25 coulissante 7. Puisque la caractéristique de glissement du c-eul seau 4 est améliorée, l'action oscillante de l'élément oscillant 5 connecté au coulisseau 4 est effectuée de façon sûre conformément à l'action d'ouverture et de fermeture de la porte coulissante 7 et, par conséquent, une charge affectant la 30 portion 10 du faisceau de câblage entre la porte coulissante 7 et ta carrosserie du véhicule 8 est réduite. Les effets décrits ci-dessus sont très importants dans un cas où les fils électriques 6a (c'est-à-dire la portion 24 du faisceau de câblage) sont plus durs à basse température de 35 sorte que les caractéristiques de glissement du coulisseau 4 tendent à se détériorer. Autrement dit, la rigidité (c'est-à-dire la force de répulsion) de la portion durcie 24 du faisceau de câblage augmente, de sorte que la force favorisant le glissement est augmentée par pression du coulisseau 4 fortement dans la direction de la flèche C sur la figure 2, c'est-à-dire que le coulisseau 4 peut être doucement déplacé dans la direction de la flèche C avec une petite force de manoeuvre. Dans le dispositif usuel d'alimentation électrique (figure 6), un faisceau de câblage est agencé latéralement en forme de U, et une position d'une partie coudée à. une extrémité du. U est elle-même déplacée dans la direction longitudinale du faisceau de câblage. Par contre, dans les modes préférés de réalisation de la présente invention représentés sur les figures 1 à 3, puisque ta portion 24 du faisceau de câblage est courbée avec un grand rayon de courbure dans un boîtier rectangulaire (proche d'un carré) 2 lorsque la porte coulissante 7 est ouverte ou fermée, une contrainte de flexion appliquée au faisceau de câblage est donc petite, de sorte que la durabilité en flexion du faisceau de câblage 6 est améliorée. Lorsque la porte coulissante 7 est complètement fermée comme représenté sur les figures 1 et 2, le coulisseau 4 se trouve du côté d'extrémité arrière du rail de guidage 3, et la partie montante 23 du côté du coulisseau 4 s'approche vers l'intérieur de la portion 20 du faisceau de câblage du côté arrière de façon â prendre une attitude inclinée. La portion 10 du faisceau de câblage guidée horizontalement à l'extérieur à partir de l'élément oscillant 5 est tirée en ligne droite par rapport à un point d'appui qui est l'élément de fixation de faisceau 11 sur le côté de la carrosserie, elle est peu affectée par la contrainte de flexion, et sa durabilité statique est améliorée dans une période où la porte coulissante 7 est fermée, la dite période étant beaucoup plus longue qu'une période pendant laquelle la porte coulissante 7 est ouverte. L'élément oscillant 5 oscille vers l'arrière, vers l'élément de fixation de faisceau 11, par rapport à un point d'appui qui est une tige verticale (non représentée sur la figure) du coulisseau 4. Lorsqu'on fait glisser la porte coulissante 7 vers l'arrière (c'est-à-dire dans la direction d'une flèche B sur la figure 3) à partir d'un état dans lequel la porte coulissante 7 est complètement fermée comme représenté sur les figures 1 et 2, le coulisseau 4 glisse vers le côté d'extrémité avant du rail de guidage 3 et la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 est courbée en forme de cloche entre l'élément de fixation. de faisceau 17 du côté de la_ paroi arrière et le coulisseau 4, comme représenté sur la figure 3. La portion 10 du faisceau de câblage, qui a traversé le coulisseau 4 et est guidée vers l'extérieur à partir de l'élément oscillant 5, se dirige vers t'avant comme indiqué par tes traits double-mixte de la figure 1, elle est courbée (c'est-à-dire repliée) vers l'arrière, et elle continue approximativement en ligne droite jusqu'à l'élément de fixation de faisceau 11 situé du côté de la carrosserie. L'élément oscillant 5 oscille vers l'avant autour d'un pivot qui est une tige verticale (non représentée sur la 2f1 figure) du coulisseau 4. Sur la figure 1, l'élément de fixation de faisceau 11 conserve sa position inchangée lorsque la porte coulissante 7 est ouverte et fermée. L'action d'avance du coulisseau 4 est favorisée par la force de répulsion vers l'avant de la portion 24 25 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 et aucune force de pression vers le bas n'est appliquée au coulisseau 4. Lorsqu'on fait glisser la porte coulissante vers l'arrière à partir d'un état dans lequel la porte coulissante 7 est complètement ouverte comme représenté sur la figure 3 de 30 façon à être commutée à un état dans lequel la porte coulissante 7 est complètement fermée comme représenté sur la figure 2, la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 est affectée seulement par la force de compression dans la direction avant û arrière et elle n'est pas affectée par une force 35 de pression vers le bas. Par conséquent, la résistance au glissement du coulisseau 4 est réduite et l'opération de fermeture de la porte coulissante 79 peut donc être exécutée facilement avec une petite force. Lorsque l'opération de fermeture de la porte coulissante 7 est entraînée par un moteur, la consommation d'énergie du moteur peut être réduite. Sur la figure 3, l'action de rétraction du coulisseau 4 est effectuée contre la force de répulsion de la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2. Puisque la portion 24 du faisceau de câblage est courbée doucement en forme de cloche W vers le haut lorsque la porte coulissante 7 est complètement ouverte, la force de répulsion lors de l'ouverture complète de la porte coulissante 7, c'est-à-dire la force qui comprime initialement la portion 24 du faisceau de câblage dans la direction avant ù arrière est donc petite, et par conséquent ta 15 force requise pour déplacer le coulisseau 4 vers l'arrière est initialement petite, c'est-à-dire que l'opération de fermeture de la porte coulissante 7 peut rester sensiblement excellente. La figure 4 représente un autre mode préféré de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique 1' pour une 20 structure coulissante de la présente invention, dans lequel un tube ondulé connu 26, qui est un tube de protection en résine synthétique, est monté sur une circonférence extérieure du faisceau de câblage 6. Le tube ondulé 26 est un tube dans lequel des gorges 25 creuses 26a et des bandes en saillie 26b dans la direction circonférentielte sont agencées en alternance en forme de soufflet dans la direction longitudinale du tube, et il possède une excellente propriété de flexion et une certaine force de répulsion (c'est-à-dire une rigidité) dans la direction de 30 courbure. Par la force de répulsion du tube ondulé 26, une force par laquelle ta portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 presse le coulisseau 4 vers l'avant augmente lorsque la porte coulissante 7 est complètement fermée. Par conséquent, la caractéristique de fonctionnement du coulisseau4 lors de 35 l'opération d'ouverture de la porte coulissante 7 et la caractéristique d'opération d'ouverture de la porte coulissante 7 sont encore améliorées. Le tube ondulé 26 est monté dans une région entre l'élément de fixation de faisceau 17 et le coulisseau 4 dans le boîtier 2. La fixation du tube ondulé 26 à l'élément de fixation de faisceau 17 et au coulisseau 4 est facilement effectuée en ce que, par exemple, l'élément de fixation de faisceau 17 et le coulisseau 4 sont chacun d'un type divisé dans la direction gauche ù droite (c'est-à-dire dans la direction d'épaisseur du boîtier 2) et une circonférence intérieure de chacun d'un trou de passage de faisceau du type à division de l'élément de fixation de faisceau 17 et du coulisseau 4 comporte une nervure (non représentée sur la figure) qui vient en prise avec la gorge creuse 26a du tube ondulé 26. Plus précisément, une extrémité du tube ondulé 26 est montée dans le trou de passage de faisceau en forme de gorge divisée, et les trous de passage de faisceau divisés situés à gauche et à droite sont unis de façon à maintenir le tube ondulé. Le tube ondulé 26 dans le boîtier 2 peut être de section circulaire. Toutefois, si le tube ondulé 26 est de forme elliptique ou de forme aplatie dans sa section et s'il est agencé d'une manière telle que la direction d'épaisseur du boîtier 2 coïncide avec une direction de petit diamètre du tube ondulé 26, le boîtier 2 peut être mince et la force de répulsion de la portion 24 du faisceau de câblage lors de la fermeture complète de la parte coulissante 16 (figure 4) peut être encore augmentée. Un tube de protection en forme de soufflet ayant une rigidité relativement grande peut être utilisé à la place du tube ondulé 26. Un tube de protection épais en résine synthétique de rigidité relativement grande (c'est-à-dire ayant une force de répulsion relativement grande) sans avoir une forme de soufflet peut être utilisé à la place du tube ondulé 26. La figure 5 représente un autre mode préféré de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique 1" pour une 35 structure coulissante de la présente invention, dans lequel il est prévu, dans le boîtier 2, une partie de limitation de courbure pour limiter fortement dans une certaine mesure le rayon minimal de courbure du faisceau de câblage. Limiter le rayon de courbure minimal signifie qu'on donne au rayon de courbure une valeur telle que le faisceau de câblage n'est pas affecté par une contrainte de flexion excessive. Dans un exemple représenté sur la figure 5, l'élément de limitation de courbure 28 est une partie de paroi comprenant une plaque courbe (c'est-à-dire une plaque arquée) et il peut être formé solidairement sur un panneau perpendiculaire de la base 13 du boîtier 2 en résine synthétique, ou formé solidairement sur l'élément de fixation de faisceau 17 en résine synthétique situé du côté arrière du boîtier 2, ou fixé à l'élément de fixation de faisceau 17 par insertion ou enclenchement (par exemple, une gorge creuse de l'élément de limitation de courbure 28 en prise avec la nervure pour maintenir le tube ondulé de l'élément de fixation de faisceau). De préférence, une position d'une extrémité 28a de l'élément de limitation de courbure 28 se trouve directement au- dessous du sommet 21 de la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2. La partie rectiligne 23 du faisceau de câblage oscille vers l'avant et l'arrière dans le boîtier 2 par rapport à un point d'appui qui est l'extrémité 28a de l'élément de limitation de courbure 28 lorsque le coulisseau 4 avance et recule. Au lieu de la partie de paroi 28 en forme de plaque, l'élément de limitation de courbure 28 peut être formé d'une manière telle qu'un bloc 28' ayant une surface courbe pour supporter le faisceau de câblage peut être prévu solidairement ou séparément sur la paroi de base 13 du boîtier 2 comme représenté en trait double û mixte. Dans un exempte représenté sur la figure 5, comme pour la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2, une pluralité de fils revêtus 6a sont groupés à l'aide d'un moyen de serrage tel qu'une bande adhésive. Toutefois, à la place, comme représenté sur la figure 4, la portion 24 du faisceau de câblage dans le boîtier 2 peut être équipée d'un tube de protection, tel qu'un tube ondulé 26, et le tube de protection peut être supporté par l'élément de limitation de courbure 28. En ce qui concerne le dispositif d'alimentation électrique 1-1" conforme aux modes préférés de réalisation décrits ci-dessus, on utilise le boîtier 2 pour recevoir et protéger le faisceau de câblage 6. Toutefois, à la place, sans utiliser le boîtier 2, par exemple, le panneau intérieur de la porte ou la garniture de la porte peut comporter une partie concave en forme de boîte (non représentée sur la figure) de sorte que le rail de guidage plat 3 et l'élément de fixation de faisceau arrière 17 sont logés dans la partie concave. En variante, même cette partie concave peut être supprimée, et le rail de guidage plat 3 et t'élément de fixation de faisceau arrière 17 peuvent être directement fixés au panneau intérieur de la porte ou à la garniture de la porte. Dans les modes préférés de réalisation décrits plus haut, le coulisseau 4 comporte l'élément oscillant 5. Toutefois, à la place, par exemple sans utiliser l'élément oscillant 5, la portion 10 du faisceau de câblage peut être directement guidée hors du coulisseau 4 vers le côté de la carrosserie d'une manière telle que la portion 10 puisse osciller. Dans ce cas, la portion verticale du faisceau de câblage 6 est tordue dans la direction circonférentielle à l'endroit du coulisseau 4 de sorte que Vaction d'ouverture et de fermeture de la porte coulissante 7 est absorbée (dans un exemple représenté sur la figure 1, la portion verticale du faisceau de câblage 6 est tordue dans la direction circonférentielle solidairement avec l'élément oscillant 5). Dans les modes préférés de réalisation décrits plus haut, ta portion 10 du faisceau de câblage guidée hors du coulisseau 4 vers l'extérieur peut osciller par rapport à un point d'appui qui est du côté de la carrosserie. Toutefois, à la place, par exemple, une bobine d'enroulement de faisceau (non représentée sur la figure) peut être prévue du côté de la carrosserie de sorte que la portion 10 du faisceau de câblage s'enroule sans être courbée ou extraite directement de la bobine comme représenté en trait double û mixte sur la figure 1, lorsque la porte coulissante 7 s'ouvre et se ferme. Ainsi, une manière dont un mou de la portion 10 du faisceau de câblage allant du coulisseau 4 à la carrosserie 8 est absorbé est déterminée de façon appropriée en fonction des besoins. Dans les modes préférés de réalisation décrits plus haut, tes exemples du dispositif d'alimentation électrique correspondent à la porte coulissante droite 7 du véhicule. Toutefois, bien entendu, on peut adopter un dispositif d'alimentation électrique qui corresponde à la porte coulissante gauche 7 du véhicule. Le dispositif d'alimentation électrique peut être placé symétriquement dans la direction de largeur du véhicule (c'est-à-dire la direction d'épaisseur du boîtier 2) lorsque le dispositif est placé soit à gauche soit à droite. Dans le mode préféré de réalisation décrit plus haut, la porte coulissante coulisse vers l'arrière pour l'ouverture et vers l'avant pour la fermeture. Toutefois, au contraire, la porte coulissante 7 peut coulisser vers l'avant pour l'ouverture et vers l'arrière pour la fermeture. Bien entendu, dans ce dernier cas, avant est remplacé par arrière et arrière est remplacé par avant dans les explications données avec référence aux figures 1 à 5. Dans les modes de réalisation préférés décrits plus haut, le rail de guidage 3 est placé au-dessous du boîtier 2. Toutefois, au contraire, le boîtier 2 représenté sur les figures 1-5 peut être placé sens dessus dessous, c'est-à-dire que le rail de guidage 3 peut être placé au-dessus du boîtier 2. Dans les modes préférés de réalisation décrits plus haut, des exemples dans lesquels le dispositif d'alimentation électrique 1-1" est monté sur la porte coulissante 7 de l'automobile sont représentés. Toutefois, le dispositif d'alimentation électrique conforme aux modes préférés de réalisation décrits plus haut peut être appliqué à une structure coulissante telle qu'une porte coulissante d'un véhicule autre qu'un véhicule à moteur, ou une porte coulissante d'un équipement de traitement autre qu'un véhicule. Lorsque la porte coulissante 7 est appelée structure coulissante, la carrosserie 8 ou un corps de l'équipement de traitement est appelé structure fixe. La constitution du dispositif d'alimentation électrique pour structure coulissante conforme aux modes préférés de réalisation décrits plus haut convient également dans une 1Q structure d'alimentation électrique pour une structure coulissante ou dans une structure d'agencement d'un faisceau de câblage. Les modes de réalisation préférés ci-dessus sont décrits pour faciliter la compréhension de la présente invention et des 15 modifications peuvent y être apportées par les hommes de l'art sans s'éloigner de l'esprit et du cadre de la présente invention
Dispositif d'alimentation électrique (1) pour une structure coulissante, comprenant : un rail de guidage (3) prévu du côté de la structure coulissante (7), et un coulisseau (4) en prise de façon glissante avec le rail de guidage, dans lequel un faisceau de câblage (6) est guidé du côté de la structure coulissante (7) au côté d'une structure fixe (8) par l'intermédiaire du coulisseau (4), et dans lequel une portion (24) du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est dirigée vers le haut (20) à partir d'un élément de fixation de faisceau (17), repliée en une forme courbe (21, 22) et introduite (23) dans le coulisseau, de sorte que cette portion du faisceau de câblage exerce une force de sollicitation dans une direction dans Jaquelle glisse le coulisseau (4).
1. Dispositif d'alimentation électrique (1) pour une structure coulissante, comprenant : un rail de guidage (3) prévu du côté de la structure coulissante (7) ; et un coulisseau (4) en prise de façon glissante avec le rail de guidage ; dans lequel un faisceau de câblage (6) est guidé du côté de la 10 structure coulissante (7) au côté d'une structure fixe (8) par l'intermédiaire du coulisseau (4) ; et dans lequel une portion (24) du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante est dirigée vers le haut (20) à partir d'un élément de fixation de faisceau (17), repliée en une forme 15 courbe (21, 22) et introduite (23) dans le coulisseau, de sorte que cette portion du faisceau de câblage exerce une force de sollicitation dans une direction dans laquelle glisse le coulisseau (4). 20 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la portion (24) du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante (7) est fixée à l'élément de fixation de faisceau (17) du côté proche du rail de guidage (3) et comporte une partie supérieure courbe (21, 22) du côté opposé au rail de guidage. 25 3. Dispositif selon la 1, dans lequel la portion du faisceau de câblage (6) du côté de la structure coulissante (7) est reçue dans un boîtier (2), et dans lequel le rail de guidage (3) et l'élément de fixation de faisceau (17) sont 30 agencés dans le boîtier. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel la portion (24) du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante (7) est pourvue d'un tube de protection (26) en 35 forme de soufflet. 20 5. Dispositif selon la 1, dans lequel le rayon minimal de courbure de la portion (24) du faisceau de câblage du côté de la structure coulissante (7) est limité par un élément de limitation de courbure (28).5
H,B
H02,B60
H02G,B60R
H02G 11,B60R 16,H02G 3
H02G 11/00,B60R 16/027,H02G 3/04
FR2897172
A1
APPAREIL PORTABLE D'AFFICHAGE DE DONNEES, NOTAMMENT DE NAVIGATION CARTOGRAPHIQUE DU TYPE ARDOISE DURCIE
20,070,810
La présente invention concerne des perfection-5 nements apportés aux appareils portables d'affichage de données. Bien que les perfectionnements proposés par l'invention soient appropriés pour tous les appareils du genre précité, ces perfectionnements semblent devoir 10 trouver une application tout particulièrement intéressante dans le domaine des appareils portables de navigation cartographique du type ardoise durcie. La navigation cartographique s'effectue de façon assez peu ergonomique sur les appareils du type dit 15 ardoise durcie des systèmes opérationnels utilisables sur le terrain (armée, police, secours) : l'utilisateur déplace la carte sur l'écran en faisant glisser un de ses doigts gantés sur un écran tactile. Un inconvénient de cette manière de faire réside 20 dans le fait que l'écran est masqué par le doigt actif et éventuellement la main de l'utilisateur pendant cette phase opératoire, empêchant l'utilisateur d'observer la carte pendant ce laps de temps. Un autre inconvénient tient à la nécessité 25 d'apposer un doigt sur l'écran pour commander le déplacement de la carte, voire aussi à la nécessité de poser le doigt sur une touche ou un bouton de l'appareil pour engager une commande. En effet, l'apposition d'un doigt sur un emplacement précis de l'écran ou même de 30 l'appareil dans son ensemble est très difficile à effectuer de façon précise et sans risque de rebond alors que l'utilisateur est en train de marcher, voire de courir, ou bien se trouve à bord d'un véhicule en mouvement sur un terrain accidenté. La mise en oeuvre correcte de l'appareil dans de telles conditions se révèle donc très incertaine et nécessite un temps excessif, et il est même possible que les informations recueillies puissent être entachées d'erreur à la suite d'une fausse manipulation non relevée par l'utilisateur. Enfin, pour pouvoir apposer un doigt sur l'écran, l'utilisateur est obligé de lâcher l'appareil de la main concernée et soit de tenir l'appareil de sa seule autre main ce qui est peu commode, soit de poser l'appareil sur un support (par exemple ses genoux) ce qui implique qu'il soit immobilisé. Il s'agit là d'une contrainte qui limite les conditions d'utilisation de l'appareil. L'invention a essentiellement pour but de proposer un agencement perfectionné d'appareil portable d'affichage de données qui permette d'écarter, ou à tout le moins de minimiser, les inconvénients exposés ci-dessus et donc d'améliorer et d'élargir les modalités d'utilisation de ce type d'appareil. A ces fins, l'invention propose un appareil portable d'affichage de données comprenant un écran définissant une zone d'affichage de données, qui se caractérise en ce que l'écran comprend aussi, en marge de ladite zone d'affichage de données, une zone de commande tactile, en ce que ladite zone de commande tactile jouxte un bord latéral de l'appareil et en ce que, dans ladite zone de commande tactile, est prévue une touche tactile de commande multidirectionnelle de défilement de données affichées dans ladite zone d'affichage. Grâce à cet agencement de l'appareil conforme à l'invention, l'utilisateur, tenant l'appareil à pleines mains par ses deux bords latéraux avec ses deux pouces disposés sur le dessus de l'appareil à proximité de ses deux bords latéraux respectivement, peut poser le pouce de la main située du côté de la zone de commande tactile sur ladite touche tactile de commande multidirectionnelle et peut faire défiler des données affichées dans la zone d'affichage de l'écran sans que ladite main lâche le bord de l'appareil et sans que ledit pouce correspondant se soulève de ladite touche tactile. Autrement dit, l'utilisateur est maintenant en mesure de faire défiler des données dans la zone d'affichage de l'écran de son appareil tout en continuant à tenir celui-ci de ses deux mains. Il peut donc exploiter son appareil de façon fiable par exemple tout en continuant à marcher ou alors qu'il se trouve dans un véhicule en déplacement sur un terrain accidenté. De plus, la commande de défilement de données et la détermination de la vitesse de défilement (accélération, ralentissement, immobilisation) de même que la sélection du sens de défilement sont obtenues avec le seul pouce de la main active, sans soulèvement ou glissement de ce pouce, et uniquement par un roulement de celui-ci sur la touche tactile. L'utilisateur effectue ainsi une commande beaucoup plus précise, sans hésitation, sans fausse manœuvre. Enfin, du fait que la commande est effectuée à l'aide d'une touche placée en dehors de la zone d'affichage des données de l'écran, ladite zone d'affichage des données n'est plus occultée par le doigt ou la main de commande comme c'est le cas dans les appareils actuels, et les données affichées demeurent en permanence visibles. On soulignera que, dans le contexte de la définition de l'invention, le terme de "données" peut certes être affecté à l'ensemble de la zone d'affichage et l'actionnement de la touche tactile commande le défilement global de la zone d'affichage (par exemple défilement de la représentation cartographique, ou de la page de caractères alphanumériques). Mais le terme de "données" peut aussi être attribué à un élément affiché sur l'écran notamment en surimpression sur la zone d'affichage et ce peut être cet élément en surimpression (par exemple un index de pointage ou curseur) dont le défilement est commandé à l'aide de la touche tactile tandis que la zone d'affichage reste fixe. De façon préférée, la touche tactile de commande multidirectionnelle est située sensiblement au tiers supérieur du bord latéral de l'appareil, ce qui correspond à une préhension correcte et bien équilibrée du bord correspondant de l'appareil par la main respective (la main est alors située approximativement au milieu dudit bord). D'une façon générale, on peut prévoir que la zone de commande tactile s'étende sur le bord latéral de droite de l'appareil, ce grâce à quoi la touche tactile de commande multidirectionnelle est actionnable à l'aide du pouce de la main droite de l'utilisateur. Cet agencement représente le mode de réalisation exploitable par une majorité d'utilisateurs droitiers. Il peut toutefois être exploité aussi par des utilisateurs gauchers. Cependant, si cela s'avère indispensable, il est possible de réaliser une version de l'appareil conforme à l'invention dans laquelle la zone de commande est disposée le long du bord gauche de l'appareil en vue de faciliter l'exploitation par des utilisateurs gauchers. La touche tactile de commande multidirectionnelle peut avoir toute configuration appropriée au fonctionnement de l'appareil concerné. Ainsi, de façon simple, la touche tactile peut être agencée pour commander deux sens opposés de défilement des données affichées, par exemple si les données affichées consistent en données alpha-numériques, notamment en un texte. Toutefois, la touche tactile peut tout aussi bien être du type à commande de quatre sens de défilement deux à deux opposés selon deux directions mutuellement transversales, notamment mutuellement perpendiculaires, par exemple lorsque les données affichées consistent en données alphanumériques s'étendant sur une surface supérieure, verticalement et horizontale-ment, à la surface de la susdite zone d'affichage de l'écran ou bien lorsque les données consistent en une carte. Dans une version évoluée particulièrement intéres- saute de l'appareil conforme à l'invention, on prévoit que l'appareil comprend des moyens de détermination de la position du contact du pouce sur la touche tactile de commande multidirectionnelle et des moyens de commande de la vitesse de défilement de données affichées dans la zone d'affichage de l'écran qui sont placés sous la dépendance desdits moyens de détermination de la position du contact du pouce sur ladite touche tactile de manière telle que la vitesse de défilement de données sur l'écran croisse lorsque le contact du pouce sur la touche tactile s'écarte radialement d'un point de référence prédéfini sur la touche tactile. Ainsi, l'utilisateur peut modifier la vitesse de défilement des données dans la zone d'affichage de l'écran en faisant rouler sans glissement son pouce sur la touche tactile, là encore sans avoir à soulever son pouce de la touche et sans avoir à actionner une autre commande et sans changer de doigt. Dans un exemple de réalisation préféré, les moyens de détermination de la position du contact du pouce sur la touche tactile comprennent : - des moyens de mémorisation propres à tenir en mémoire la position d'un point de référence sur ladite touche tactile (de façon pratique, il peut avantageusement s'agir du centre de la touche, laquelle peut en général être de forme approximativement ronde) ; - des moyens de détermination de la position du barycentre de pression du pouce sur la touche tactile ; -des moyens de détermination de l'écart entre ledit barycentre et ledit point de référence - des moyens de détermination du pourcentage d'actionnement de la touche tactile par comparaison dudit écart avec la dimension transversale de la touche tactile ; et - des moyens de sélection, dans une table de correspondance préétablie, d'une valeur de vitesse de défilement des données sur l'écran en relation avec le pourcentage d'actionnement de la touche tactile. Une application préférée, bien que non exclusive, des dispositions de l'invention qui viennent d'être exposées concerne le cas où l'appareil portable d'affichage de données est un appareil portable de navigation cartographique du type ardoise durcie. Mais on comprendra que les dispositions conformes à l'invention peuvent trouver application plus généralement dans des appareils de présentation d'informations de tout type, y compris des informations alphanumériques, qu'il est nécessaire de faire défiler. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de certains modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples nullement limitatifs. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue simplifiée d'ensemble d'un mode de réalisation préféré d'un appareil portable d'affichage de données agencé conformément à l'invention ; - la figure 2 est une vue simplifiée d'ensemble d'une variante de réalisation de l'appareil portable de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue partielle de l'appareil de la figure 1 avec une représentation de la main droite d'un utilisateur tenant l'appareil et du pouce de cette main en position fonctionnelle sur le bouton tactile de commande multidirectionnelle ; et -la figure 4 est un schéma synoptique illustrant 15 une variante de réalisation intéressante de l'appareil conforme à l'invention. En se reportant tout d'abord à la figure 1, il y est représenté de façon simplifiée un mode de réalisation préféré d'un appareil portable d'affichage de données 20 agencé selon l'invention. On notera que l'exemple illustré à la figure 1 concerne un appareil portable de navigation cartographique du type ardoise durcie, car il s'agit là d'une application tout spécialement visée pour la mise en oeuvre de l'invention. Toutefois, cette application n'est 25 pas exclusive et l'invention peut être mise en oeuvre dans d'autres applications comme cela apparaîtra plus loin en regard d'un exemple précis. L'appareil portable d'affichage de données illustré à la figure 1, qui est désigné dans son ensemble 30 par la référence numérique 1, comprend un boîtier 2 supportant supérieurement un écran 3. On notera que l'écran 3 occupe la majeure partie de la face supérieure du boîtier 2 et que la partie du boîtier 2 entourant périphériquement l'écran 3 constitue des bords 4 de relativement faible largeur dans un but qui apparaîtra plus loin. L'écran 3 définit une zone 5 d'affichage de données ainsi que, en marge de ladite zone 5 d'affichage de données, une zone 6 de commande tactile dans laquelle sont regroupées les commandes (en général sous forme de boutons ou touche) nécessaires à l'exploitation de l'appareil. Ces commandes sont de type tactile et sont constituées d'un ensemble de touches 7 tactiles (par exemple, bien que non exclusivement, du type capacitif). La zone 6 de commande tactile jouxte un bord S latéral de l'appareil 1, en général le bord droit de l'appareil pour une utilisation par des utilisateurs droitiers et éventuellement des utilisateurs gauchers. Toutefois, si nécessaire, on peut concevoir des appareils spécifiques dans lesquels la zone 6 de commande tactile est disposée jouxtant le bord gauche de l'appareil pour une exploitation par des utilisateurs gauchers. Dans la zone 6 de commande tactile, parmi les touches de commande 7 est prévue une touche tactile 8 de commande multidirectionnelle permettant de commander le défilement, dans une direction souhaitée, de données affichées dans la zone d'affichage 5. Dans l'exemple d'un appareil portable de navigation cartographique du type ardoise durcie plus spécialement illustré à la figure 1, la touche tactile 8 de commande multidirectionnelle peut être du type à quatre sens de défilement (symbolisés par quatre flèches) deux à deux opposés selon deux directions mutuellement transversales, typiquement mutuellement perpendiculaires. Cette touche tactile 8 de commande multidirectionnelle permet de faire défiler des données affichées dans la zone d'affichage 5, notamment une portion de carte, vers la gauche ou vers la droite ou vers le bas ou vers le haut ou dans toute direction constituant une combinaison de celles-ci. Grâce à cet agencement, l'utilisateur, comme cela est illustré à la figure 3, est en mesure de tenir l'appareil 1 à pleines mains par ses deux bords S latéraux droit et gauche (seul le côté droit de l'appareil 1 est montré à la figure 3 avec la main droite 9 de l'utilisateur en position de préhension). Du fait de la faible largeur des bords 4 du boîtier comme indiqué plus haut, les deux pouces 10 peuvent être disposés sur le dessus de l'appareil 1 à proximité des deux bords S latéraux de celui-ci respectivement et peuvent reposer sur l'écran 3. Ainsi, l'appareil est conformé de manière telle que le pouce 10 de la main située du côté de la zone 6 de commande tactile peut reposer sur ladite touche tactile 8 de commande multidirectionnelle. Ce pouce 10 peut alors agir de façon appropriée sur la touche tactile 8 afin de faire défiler de façon multidirectionnelle des données affichées dans la zone d'affichage de l'écran sans que ladite main 9 lâche le bord S de l'appareil 1 et sans que le pouce 10 correspondant se soulève de la touche tactile 8 : la commande souhaitée est obtenue uniquement en faisant rouler le pouce sur la touche tactile 8 sans quitter celle-ci. L'utilisateur est ainsi en mesure de faire fonctionner l'appareil 1 de manière fiable et on écarte ainsi un risque d'erreur dans la commande de l'appareil et l'affichage des données. De préférence, comme illustré à la figure 1 la touche tactile 8 de commande multidirectionnelle est située sensiblement au tiers supérieur du bord S latéral de l'appareil 1. De la sorte, la main de l'utilisateur enserre le bord de l'appareil 1 approximativement en son milieu et l'utilisateur tient l'appareil 1 de façon relativement équilibrée. Il peut s'avérer souhaitable que la vitesse de défilement de données dans la zone d'affichage 5 de l'écran 3 puisse être modifiée selon l'amplitude du défilement souhaité : une vitesse lente pour accompagner une faible amplitude de défilement, mais une vitesse plus élevée pour atteindre plus rapidement des données éloignées. A cette fin, l'invention propose d'adjoindre à la touche tactile 8, qui est propre à assurer une fonction de commande multidirectionnelle de défilement des données affichées, une fonction supplémentaire qui est une fonction de commande de la vitesse de défilement des données affichées. A cette fin, comme illustré sur le schéma synoptique de la figure 4 sur lequel la touche tactile 8 est raccordée à une commande directionnelle 11 du sens de déplacement des données dans la zone d'affichage 5 de l'écran 3, on prévoit que l'appareil 1 comprend des moyens 12 de détermination de la position du contact du pouce 10 sur la touche tactile 8 de commande multidirectionnelle et des moyens 13 de commande de la vitesse de défilement des données affichées sur la zone d'affichage de l'écran qui sont placés sous la dépendance desdits moyens 12 de détermination de la position du contact du pouce 10 sur la touche tactile 8 de manière telle que la vitesse de défilement des données sur l'écran croisse lorsque le contact du pouce sur la touche tactile 8 s'écarte radialement d'un point de référence C (par exemple typiquement le centre de la touche) prédéfini sur ladite touche tactile 8. Dans un exemple pratique de réalisation, on prévoit, comme illustré à la figure 4, que les moyens 12 de détermination de la position du contact du pouce 10 sur la touche tactile 8 comprennent : - des moyens 14 de mémorisation propres à tenir en mémoire la position d'un point de référence C sur la touche tactile 8 ; - des moyens 15 de détermination de la position du barycentre B de pression du pouce 10 sur la touche tactile 8 ; - des moyens 16 de détermination de l'écart D entre ledit barycentre B et ledit point de référence C ; - des moyens 17 de détermination du pourcentage d'actionnement de la touche tactile 8 (c'est-à-dire l'amplitude de commande de vitesse souhaitée) par comparaison dudit écart D avec la dimension transversale cl) de la touche tactile 8 (en pratique, la touche tactile est ronde et la dimension 4) est son diamètre) ; et - des moyens 18 de sélection, dans une table de correspondance 19 préétablie, d'une valeur de vitesse de défilement des données sur la zone d'affichage de l'écran en relation avec le pourcentage d'actionnement de la touche tactile, lesdits moyens de sélection 19 étant connectés aux susdits moyens 13 de commande de vitesse de défilement. Ainsi, l'utilisateur peut modifier l'affichage des données dans la zone d'affichage 5 de l'écran 3 en faisant rouler sans glissement son pouce 10 sur la touche tactile 8 dans un sens donné (sélection du sens de défilement) et avec une amplitude de déplacement donnée sur la touche par rapport au point de référence (sélection de la vitesse de défilement). Comme cela a été précisé plus haut, l'appareil portable d'affichage de données qui vient d'être décrit en référence aux figures 1, 3 et 4, bien que présenté plus particulièrement en tant qu'appareil portable de navigation cartographique du type ardoise durcie, peut cependant être approprié pour la présentation de tout type de données, par exemple des données alphanumériques, notamment sous forme de textes et/ou de tableaux. A la figure 2 l'appareil 1 est montré dans cette conformation fonctionnelle. Si les données affichées s'intègrent dans la largeur de la zone d'affichage 5 de l'écran 3, il n'est alors besoin de faire défiler les données que vers le haut ou vers le bas de l'écran 3. Dans ce cas, la touche tactile 8 de commande multidirectionnelle peut être simplifiée et, comme montré à la figure 4, n'être activable que dans deux sens (repérés respectivement par deux flèches) opposés. Pour le reste, l'appareil demeure agencé comme exposé ci-dessus. Dans le cadre de l'invention, on entend aussi comprendre, en tant que données susceptibles d'être déplacées sur l'écran d'affichage, n'importe quel type d'information apparaissant sur l'écran soit seule, soit en surimpression sur d'autres données (carte, texte ou tableau alphanumérique, ...). Il peut notamment s'agir d'un index quelconque (index de pointage, index d'entraînement, ...) ainsi le déplacement et le positionnement dans l'écran d'un tel type d'information, tel qu'un index, est piloté au moyen de la touche tactile 8 de commande multidirectionnelle
Appareil (1) portable d'affichage de données comprenant un écran (3) définissant une zone (5) d'affichage de données en marge de laquelle l'écran (3) comprend une zone (6) de commande tactile qui jouxte un bord (S) latéral de l'appareil et dans laquelle est prévue une touche tactile (8) de commande multidirectionnelle de défilement de données affichées dans la zone d'affichage (5) ; ainsi l'utilisateur, tenant l'appareil (1) à pleines mains par ses deux bords (S) latéraux avec ses deux pouces disposés sur le dessus de l'appareil à proximité de ses deux bords (S) latéraux respectivement, peut poser le pouce de la main située du côté de la zone (6) de commande tactile sur la touche (8) et peut faire défiler de façon multidirectionnelle des données affichées dans la zone (5) sans que sa main lâche le bord (S) de l'appareil et sans que son pouce correspondant se soulève de la touche tactile.
1. Appareil (1) portable d'affichage de données comprenant un écran (3) définissant une zone (5) d'affichage de données, caractérisé en ce que l'écran (3) comprend aussi, en marge de ladite zone (5) d'affichage de données, une zone (6) de commande tactile, en ce que ladite zone (6) de commande tactile jouxte un bord (S) latéral de l'appareil et en ce que, dans ladite zone (6) de commande tactile, est prévue une touche tactile (8) de commande multidirectionnelle de défilement de données affichées dans ladite zone d'affichage (5), ce grâce à quoi l'utilisateur, tenant l'appareil (1) à pleines mains (9) par ses deux bords (S) latéraux avec ses deux pouces (10) disposés sur le dessus de l'appareil à proximité de ses deux bords (S) latéraux respectivement, peut poser le pouce (10) de la main (9) située du côté de la zone (6) de commande tactile sur ladite touche tactile (8) de commande multidirectionnelle et peut faire défiler de façon multidirectionnelle des données affichées dans la zone (5) d'affichage de l'écran (3) sans que ladite main (9) lâche =1e bord (S) de l'appareil (1) et sans que ledit pouce (10) correspondant se soulève de ladite touche tactile (8). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la touche tactile (8) de commande multidirectionnelle est située sensiblement au tiers supérieur du bord (S) latéral de l'appareil (1). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone (6) de commande tactile s'étend sur le bord (S) latéral de droite de l'appareil (1), ce grâce à quoi la touche tactile (8) de commandemultidirectionnelle est actionnable par l'utilisateur à l'aide du pouce (10) de sa main droite. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la touche tactile (8) est du type à commande de quatre sens de défilement deux à deux opposés selon deux directions mutuellement transversales, notamment mutuellement perpendiculaires. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (12) de détermination de la position du contact du pouce (10) sur la touche tactile (8) de commande multidirectionnelle et des moyens (13) de commande de la vitesse de défilement des données affichées sur la zone d'affichage (5) de l'écran (3) qui sont placés sous la dépendance desdits moyens (12) de détermination de la position du contact du pouce sur ladite touche tactile de manière telle que la vitesse de défilement de données sur l'écran (3) croisse lorsque le contact du pouce (10) sur la touche tactile (8) s'écarte radialement d'un point de référence (C) prédéfini sur ladite touche tactile (8), ce grâce à quoi l'utilisateur peut modifier la vitesse de défilement de données sur la zone d'affichage de l'écran en faisant rouler sans glissement son pouce sur la touche tactile. 6. Appareil selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (12) de détermination de la position du contact du pouce sur la touche tactile comprennent : - des moyens (14) de mémorisation propres à tenir en mémoire la position d'un point de référence (C) défini sur la touche tactile (8) ; - des moyens (15) de détermination de la position du barycentre (B) de pression du pouce (10) sur la touche tactile (8) ;- des moyens (16) de détermination de l'écart (D) entre ledit barycentre (B) et ledit point de référence (C) ; - des moyens (17) de détermination du pourcentage d'actionnement de la touche tactile (8) par comparaison dudit écart (D) avec la dimension transversale (4)) de la touche tactile (8) ; et - des moyens (18) de sélection, dans une table de correspondance (19) préétablie, d'une valeur de vitesse de défilement des données sur la zone d'affichage de l'écran en relation avec le pourcentage d'actionnement de la touche tactile (8). 7. Appareil selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le point de référence (C) est le centre de la touche tactile (8). 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un appareil portable de navigation cartographique du type ardoise durcie.
G
G06,G01
G06F,G01C
G06F 3,G01C 21,G06F 15
G06F 3/14,G01C 21/26,G06F 3/041,G06F 3/048,G06F 3/0481,G06F 3/0488,G06F 15/02
FR2901434
A1
PROCEDE DE DECODAGE DE CODES SPATIO-TEMPORELS 2X2, NOTAMMENT DE TYPE GOLDEN CODE
20,071,123
utilisant plusieurs antennes en émission et en réception, a permis l'exploitation d'une nouvelle forme de diversité : la diversité d'antennes en émission. Le codage Spatio-Temporel n'est pas la seule technique ayant recours à plusieurs antennes en émission et en réception : ces techniques sont regroupées sous la dénomination MIMO (Multiple Input Multiple Output). Le recours au codage Spatio-Temporel sur plusieurs antennes améliore considérablement les performances (grâce à la diversité) et le débit d'information (grâce au multiplexage) des systèmes de télécommunications dans un milieu présentant des évanouissements ( fading channe/ ). io Parmi l'ensemble des codes Spatio-Temporels cohérents (c'est-à-dire que le récepteur dispose d'une connaissance parfaite ou au moins d'une estimation des coefficients de canaux) utilisant deux antennes en émission connus à l'heure actuelle, l'un des plus performants est le Go/den Code tel que décrit dans le document : J. C. Belfiore, G. Rekaya et E. Viterbo, The 15 Golden Code: A 2x2 Full-Rate Space-Time Code with Non-Vanishing Determinants," IEEE Trans. Inform. Theory (Avril 2005). En effet, le Go/den Code est un code à diversité maximale (la diversité d'émission est de 2) et à multiplexage maximale (2 symboles par utilisation canal). De plus, il présente l'un des gains de codage les plus élevés (quelque soit la constellation 20 utilisée). De plus, il a été démontré récemment que le Go/den Code peut être utilisé sur un Amplify and Forward Relay Channel avec un relais et une antenne et qu'il permet de tirer parti de la diversité de collaboration. Le Golden Code ne présente d'excellentes performances que pour un décodage au Maximum de Vraisemblance. Comme pour de nombreux codes 25 Spatio-Temporels (les codes linéaires), le décodage au Maximum de Vraisemblance du Golden Code se ramène à la recherche au sein d'une région (la région de shaping) d'un lattice (de dimension 8 pour le Golden Code), lattice qui change suivant les coefficients de canaux, du point le plus proche du point reçu. Pour ce faire des algorithmes de recherche du point le plus 30 proche au sein d'un lattice ont été adaptés au décodage de codes Spatio-Temporels : le Sphere Decoder et l'énumération de Schnorr-Euchner. Ces algorithmes nécessitent un nombre fortement variable d'itérations et se prêtent donc difficilement à une implémentation matérielle fonctionnant en temps réel. Des accélérations de ces algorithmes grâce à des prétraitements, 35 en particulier des réductions de base de type LLL, ont déjà été étudiées. -3Etant donnée la complexité du décodage au Maximum de Vraisemblance, des algorithmes sous-optimaux de décodage de codes Spatio-Temporels ont été développés. Certains de ces algorithmes émanent de l'égalisation et de l'annulation d'interférences : c'est le cas des algorithmes ZF (Zero Forcing), MMSE (Minimum Mean Square Error), ZF-DFE (Decision Feedback Equalizer) décrit dans : J. Foschini, G. Golden, R. Valenzuela et P. Wolniansky, Simplified processing for high spectral efficiency wireless communication employing multi-element arrays , IEEE Journal on Selected Areas Communications, vol. 17, p 1841-1852, Novembre 1999, de io l'algorithme de décodage du V-BLAST. Cependant, ces décodeurs ne permettent pas de tirer parti ni de la diversité d'émission ni de la diversité de réception. Récemment, des algorithmes sous optimaux à faible complexité ont été proposés. Ils utilisent les algorithmes MMSE ou ZF combinés avec une 15 réduction de base LLL. Grâce au LLL, ces algorithmes permettent l'exploitation de l'intégralité de la diversité, ce qui n'est pas le cas en l'absence de ce prétraitement. Dans le document : A. D. Murugan, H. El Gamal, M. O. Damen et G. Caire, A Unified Framework for Tree Search Decoding : Rediscovering the Sequential Decoder , IEEE Transactions on 20 Information Theory, vol. 52, no. 5, Mai 2006, il a été démontré l'intérêt d'utiliser le filtrage MMSE-GDFE comme prétraitement pour pouvoir effectuer un décodage dans le lattice sans tenir compte de la contrainte de shaping et exploiter les algorithmes de réduction tels que le LLL. De plus, un formalisme général de recherche au sein d'un arbre a été proposé, 25 permettant ainsi de décrire toutes les techniques issues du décodage au sein d'un lattice et d'introduire des techniques de décodage séquentiel. Cependant, même cette dernière technique ne permet pas d'optimiser les avantages du Golden Code. Un but de la présente invention est de proposer un nouveau décodeur 30 tirant parti de la diversité d'un Golden code. Un autre but de l'invention est de concevoir un décodeur spatio-temporel temps réel. On atteint a moins l'un des objectifs précités avec un procédé de décodage d'un vecteur Y de codes spatio-temporels 2x2, notamment de type Golden Code, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - 4- - on réalise un filtrage de type MMSE-GDFE de façon à obtenir un vecteur YF=RX + W , avec yF le vecteur Y filtré au moyen d'une matrice de filtre F ( forward filter ), R une matrice conventionnelle nommée backward filter , X le vecteur émis et W la matrice bruit complexe, - on réalise un recentrage de constellation de sorte que le vecteur à déterminer devient Z tel que Z=YF-2KMRFS0=2KMRFS+W , KM étant la constante de normalisation de la constellation considérée, F étant le Golden Code, et S le vecteur des symboles d'information, - on réalise une étape de permutation des éléments des matrices Z, R io et F de façon à obtenir2, R et Î' tels que R "R est une matrice en forme de X, et on déplace le nombre complexe i de F vers R, et - on réalise une étape de réduction de base de lattice telle que 2= 2Kä `Î'hS'+ïV avec y = R.Da(xl, x2, x3, x4 ) et S'=fla'(X',X2,X3,X4).S, fla(x',x2,x3,x4)étant une matrice de changement de base, fla(x',x2,x3,x4)est 15 la matrice associée à A,(xl, x2, )3, x4) qui est une matrice dont le module de déterminant est égale à 1 et définie telle que & HAU est une matrice en forme de X, - on applique l'algorithme de décodage ZF-DFE dans lequel on identifie parmi les quatre éléments de 2, deux couches ou layers , chaque couche 20 comprenant les deux éléments de la diagonale ou l'anti-diagonale de 2 ; on applique l'algorithme DFE couche par couche, et on applique l'algorithme ZF au sein de chacune des couches. Les algorithmes de décodage de l'art antérieur présentant des performances comparables au Maximum de Vraisemblance traitent le 25 décodage du Golden Code comme celui d'un lattice quelconque de dimension 8. Ils ne prennent pas en compte deux spécificités de sa structure : sa construction en 2 layers et la structure algébrique de chacun de ces deux layers. La présente invention propose d'effectuer un décodage layer par layer (à la méthode d'un DFE), ramenant le problème à une dimension 2. Le 30 décodage au sein de chaque layer s'effectue par une technique simple de ZF après une réduction algébrique. Une telle technique de décodage en layers présente l'avantage de manipuler à chaque étape des matrices 2x2 diagonales ou connues à l'avance. Pour obtenir des performances proches du Maximum de Vraisemblance, on effectue avantageusement une réduction capable de combiner les deux /ayers avant de les décoder un par un. Les techniques de réductions classiques (LLL ou Korkhine-Zolotareff par exemple) détruisent la structure en layers. C'est pourquoi, une nouvelle forme de réduction, baptisée réduction algébrique, peut être utilisée. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la permutation de Z est la suivante z1,1 Z22 z12 z1,1 z 2,1 Z1,2 Z= avec la convention suivante Z = Dans cette permutation, la première couche ou layer est constituée par le premier et le dernier éléments de Z. La seconde layer est constituée lo par le second et le troisième éléments de Z. Avantageusement, k est une matrice en forme de X telle que : rt1 0 R= 0 r1 2,1 0 0 1112 2 2 r2 2 r2, 0 2 2 r1,2 r,.1 0 0 0 i.r2,2_ a a8 0 0 j a aB 0 0 et F= j 0 0 a a 0 0 a a0 , a et 0 étant des coefficients de Golden Code tels que : e = -1+2 , e = 1 2 , a =1 + i ù 1.0 , 15 Cl =1+1-1.0 De préférence : x1 0 0 ùx4 â 0 x1 a x-4 0 A q(x1,x2,x3,x4) a 0 x3 0 a -2 -- X a 3 0 0 X a 2 X a et - 1 4 4 4 X1 X2 X1 X1 - X2 X2 XI +X2 X2 -X4 X2 + X2 X2 +2.X2 X3 +X3 -X3 2 2 2 3 3 - X2 - X1 - X2 -- X2 X1 où Vj 1 0 E(.) l'espérance. On va maintenant décrire le principe du Golden Code. Pour une constellation M2 QAM, le Golden Code (noté rM) est 30 l'ensemble fini des matrices 2x2 à coefficients complexes défini comme suit : avec a,b,c,d e M2QAM 1 a.(a + b.0) a rM = 5 i.a.(c + d.0) a 1+ J5 -- 1--\, 5 OùO= 2 , 0= 2 , a=1+i-i.0, a=1+i-i.0 - 8- et M2QAM jr M((2.k+1ùM)+i.(2.n+1ùM)) où KM = - -- =est la constante de normalisation de la M2 QAM. 1/2.(M2 -1)/3 Dans le contexte du MIMO, la notation matricielle s'interprète de la manière suivante : si on émet un mot X du Golden Code (X E rM), cela signifie que : x11 est émis par l'antenne i=1 à l'instant t=1. - x1,2 est émis par l'antenne i=1 à l'instant t=2. - x2,1 est émis par l'antenne i=2 à l'instant t=1. - x2,2 est émis par l'antenne i=2 à l'instant t=2. lo En considérant rM dans R8 (ou C4), le Golden Code peut être vu comme une portion d'un lattice de dimension 8 (ou de dimension 4 complexe) décentrée et délimitée par une région de shaping. Pour ce faire, il suffit de réécrire rM de la manière suivante : 2.KM a.(s, +s2.e) a.(s3 +s4.6) +KM.(1+i).(1ùM) a.(1+6) a.(1+6) i.a.(s3 +s4.e) a.(s, +s2.6) i.â(1+6) â.(1+6) avec (s,,s2,s3,s4) E Z[il4 nQM où QM = [0;Mù1]+i.[0;Mù1] Par la suite, le vecteur des symboles d'information est noté S=(s,,s2,s3,s4)T. Il est évident que la détermination du mot du Golden Code émis est équivalente à la détermination du vecteur S de Z[i]4 dans la région 20 de shaping QMa Avantageusement, un mot du Golden Code est constitué de deux la yers : le couple (x1,1, x2,2) forme le layer 1, qui ne dépend que du couple (s1 , s2) 25 - le couple (X1,2, x2,1) forme le layer 2, qui ne dépend que du couple (S3, s4) ; On reprend ci-dessous le critère idéaliste de décodage au Maximum de Vraisemblance Considérons le cas d'un récepteur possédant N antennes de réception 30 (N 2). Dans le cas d'un canal MIMO Flat Fading (qui est éventuellement différent entre l'instant 1 et l'instant 2), si l'on suppose qu'un mot du Go/den (k,n)E {0,...,Mû1{2} 15 Code X a été émis, les signaux reçus yj,t par l'antenne j (1 j N) à l'instant t (1 5 t 2) peuvent s'écrire sous la forme : y), + h; 2x2 t + b; t (Équation 1) où h~ désigne le coefficient de canal entre l'antenne d'émission i et 5 l'antenne de réception j à l'instant t et bit le bruit complexe sur l'antenne de réception j à l'instant t. Le bruit complexe est supposé Gaussien centré circulairement symétrique de variance No (la partie réelle et la partie imaginaire ont pour variance No/2) et indépendant suivant l'espace (suivant j) et le temps (suivant t) c'est-à-dire : 10 E(bobj,,t. ) = Nobt.râJ,J, où btt, désigne le symbole de Kronecker entre t et t'. Les coefficients de canaux et la variance du bruit sont supposés connus du récepteur. L'équation (1) peut être réécrite sous forme matricielle : Y1,1 hl hO 0 b1,1 1,1 1,2 _ _ x11 YN,l hN,1 hNl. 2 0 0 x2,1 bN,1 15 + Y1,2 0 0 h12 .1 ''2 x1.2 b1,2 1,2 x22 2 2 YN,2 0 O ''N,1 hN 2 bN,2 Y H B Or, étant donné que X E rM, il existe S E Z[i]4 n QM tel que: = 2.KM .(S + So ) 1 - r (1 + i).(1- M) 2 Ainsi, on a 20 Y = 2.KM.H.r.(S + So) + B D' où : avec So = - 10-Y'= Y û 2.KM.H.r.So = 2.KMH.r.S + B Il est aisé de démontrer que le décodage Maximum de Vraisemblance consiste à décider, connaissant Y' et les coefficients de canaux, que le vecteur émis est le vecteur défini par : S==Arg 2 Min ~SEZ[i]4fQr44 Y'ûA.S avec A = 2.KM.H.r Le décodage au Maximum de Vraisemblance consiste à trouver le point du lattice de dimension 8 réelle (dimension 4 complexe), généré par les colonnes de A, le plus proche de Y', sous la contrainte que les coordonnées de i0 ce point appartiennent à la région de shaping (QM ). A condition que la matrice A soit de rang 8 réel (ou rang 4 complexe), un décodage au Maximum de Vraisemblance est réalisable par l'algorithme de Sphere Decoder ou par l'algorithme d'énumération de Schnorr-Euchner tous deux dûment modifiés pour intégrer la contrainte de shaping . 15 Selon la présente invention, la première étape est l'application d'un filtre MMSE-GDFE. La technique de filtrage MMSE-GDFE est une technique de prétraitement couramment utilisée dans le domaine du décodage de codes Spatio-Temporels. Il a été démontré que le filtrage MMSE-GDFE permet de 20 s'affranchir de la contrainte de shaping, sans détériorer significativement les performances. De plus, ce filtrage permet de garantir que la matrice de canal virtuelle est de rang plein. En transformant le problème du décodage en celui d'une recherche au sein d'un lattice du point le plus proche d'un point reçu, le filtrage MMSE-GDFE permet de tirer profit des techniques de réduction de 25 base d'un lattice. Etant donné que la matrice 1 du Golden Code est une matrice unitaire, la matrice de filtrage MMSE-GDFE peut être déterminée exclusivement grâce à H et à No (tous deux supposés connus du récepteur). La matrice de filtre MMSE-GDFE, notée F ( forward filter ) de la 30 matrice H est la matrice complexe 4x2.N définie par : F = (R") 'H" , R est le filtre de retour : backward filter , - 11- où (RH)-' RH) ' 0 1 0 (RH )_1 2avec R1 (resp. R2) matrice complexe triangulaire supérieure 2x2 (dont les termes de la diagonale sont réels positifs) obtenue par décomposition de Cholesky de H'HH' + N012 (resp. H2HH2 + N012 ). s D'une façon générale, le décodage dans un lattice après filtrage MMSEGDFE se définit de la manière suivante. Le vecteur des symboles reçus Y est multiplié par la matrice F, pour obtenir un vecteur complexe de dimension 4, noté YF : yF = F.Y io Il est aisé de démontrer que l'on a : YF=R.X+W avec W un vecteur bruit complexe de dimension 4, dont chacune des composantes est de variance No. Les composantes de W sont toujours décorrélées entre elles mais ne sont plus gaussiennes. 15 Ainsi, on obtient : z = YF û 2.KM.R.r.So = 2.KM.R.r.S + W = AFS + W (Equation 2) avec AF = 2.KM.R.r Dans ce cas, étant donné Z et R, la méthode de décodage consiste à décider que le vecteur émis est le vecteur S défini par : 20 S=Arg Min ~sez[iJ4nQM ZûAF.S 2 r Cette méthode de décodage n'est pas équivalente à celle du Maximum de Vraisemblance, mais ne détériore que faiblement les performances tout en garantissant l'inversibilité de la nouvelle matrice génératrice (AF ). De plus, il a été montré dans [21], qu'il n'est pas pénalisant de ne pas tenir compte de 25 la condition de shaping. La méthode de décodage consiste alors à décider que le vecteur émis est le vecteur S défini par : =Arg Min ~ s, z[i]^ Z û AF.S ( 2 I Il s'agit donc bien de trouver le point du lattice généré par les colonnes de ^F le plus proche de Z.5 - 12- Si les coordonnées de S ne vérifient pas la condition de shaping , il est possible de décider d'un effacement ou de ramener dans la région de shaping en saturant les coordonnées de S qui ne vérifient pas la condition de shaping. Selon l'invention, le décodeur utilise une réduction de base d'un lattice. Le principe général de la réduction de base d'un lattice se définit de la manière suivante. Soit AR une matrice réelle carrée de dimension n et ZR un point de R". lo Supposons que l'on cherche le point du lattice généré par AR le plus proche de ZR, c'est-à-dire que l'on cherche SR dans Z" tel que : SR = Arg Min ,SREZ ZR -AR.SR ( r 2 Soit fl une matrice carrée de dimension n à coefficients entiers unimodulaire (fl c GLn (Z) ), alors son inverse fl-1 est également à coefficients 15 entiers. La matrice n est appelée matrice de changement de base. On a alors : ZR -AR.SR = ZR - AR.l I.n 1 .SR = ZR - AR' SR' avec AR'= AR.n et SR'= Il 1.SR Ainsi la recherche de SR est équivalente à la recherche de S'R défini 20 par : SR'= Arg min SF'EZ"ZR AR' SR' 2 r SR est obtenu grâce à la relation : SR = f1.SR' Le but de la réduction de base est d'obtenir à partir d'une matrice génératrice AR une matrice génératrice équivalente AR' (qui génère le même 25 lattice), qui présente de meilleures propriétés d'orthogonalité et de longueur de vecteurs de manière à faciliter la recherche du point le plus proche. Il existe différents critères de réduction auxquels sont associés des algorithmes pour réaliser ces réductions. Les deux algorithmes de réduction principaux sont : l'algorithme LLL et l'algorithme KZ. L'algorithme LLL est 30 souvent le plus utilisé car moins complexe que le KZ. Les algorithmes de classement des colonnes de la matrice sont aussi des algorithmes de réduction. Après filtrage MMSE-GDFE, la réduction de base peut être utilisée pour accélérer les algorithmes optimaux de recherche comme le Sphere Decoder ou l'énumération de Schnorr-Euchner. De la même manière, tous les algorithmes sous optimaux de recherche dans un arbre peuvent être améliorés grâce à une technique de réduction de base. to Le principe général d'un décodage ZF après filtrage MMSE-GDFE et réduction de base est le suivant. Après filtrage MMSE-GDFE, on a (cf. Equation 2) : Z=AF.S+W Pour pouvoir utiliser une technique de réduction, il faut travailler sur 15 des matrices et des vecteurs réels. La conversion d'un vecteur complexe (resp. d'une matrice complexe) en vecteur réel (resp. en matrice réelle) s'effectue de la manière suivante : et A = R ,Ji(AF) ù 3(AF ) 3(AF) ,,i(AF ) ZR = Dans le cas du Golden Code, ZR est un vecteur de dimension 8 et 20 AR une matrice 8x8. On obtient alors : ZR = AFR.SR + WR Après réduction de la matrice génératrice AR , la matrice réduite est notée AR' et la matrice de changement base n. 25 On a alors : ZR = AR'.SR'+WR (Equation 3) Le mot décodé est défini par SR = f1.SR' où SR' est obtenu en arrondissant les coordonnées de (AR') ' ZR . Le terme ZF (Zero Forcing) provient du fait que l'on multiplie le mot reçu ZR par l'inverse de la matrice 30 AR'. - 14- Le principe général d'un décodage ZF-DFE après filtrage MMSE-GDFE et réduction de base est le suivant. Le décodage ZF-DFE après réduction de base se déroule comme le décodage ZF jusqu'à l'équation 3. Une décomposition QR (ou 5 orthogonalisation de Gram-Shmit) de la matrice AR' est effectuée : AR'= U.T avec U une matrice 8x8 réelle unitaire et T une matrice triangulaire supérieure 8x8 réelle (dont les termes sur la diagonale sont positifs). En multipliant ZR par UT, on obtient : lO ZR'= UT.ZR = T.SR'+WR' avec E(WR' WR'T) = N I8 car U est unitaire Le mot décodé est défini par SR = f1.SR' où SR' est obtenu coordonnée par coordonnée de la manière suivante : ' S R.8 ?'R.8 +0.5 t88 15 Pour la coordonnée 7, on reporte la décision effectuée sur la coordonnée 8 : z' R.7 -t7.8s'R.8 +0.5 t,, et ainsi de suite jusqu'à : 20 s'R.1 8 Z'R.1-1t1.1S'Rj i=? -+0.5 t1.1 On va maintenant décrire l'algorithme de décodage par layers ou couches selon la présente invention, et en particulier son impact sur le principe général des algorithmes décrit ci-dessus. 25 Après filtrage MMSE-GDFE, on réalise une permutation de Z en réordonnant les lignes de Z. On définit alors le vecteur Z de la manière suivante : - 15- z1,1 z1,1 Z = z2,2 avec la convention suivante Z = z2,1 z1,2 z1.2 z2, z2,2 A partir de l'équation (2), il est aisé de montrer que : Z = 2KMR.r.S + W 0 0 i.r112 2 2 r2,2 r2.1 0 2 2 r1,2 r1.1 0 0 0 '''2,2_ et R= avec a ae 0 0 r-_ 1 a ae 0 0 0 0 a ae 0 0 i -c-te On remarquera que la matrice R est une matrice en X. En outre, on a déplacé i de Î vers 'È. Quelques définitions et propriétés : Io Définition 1 : Matrice en X : une matrice sera dite en X si tous les coefficients en dehors de la diagonale et de l'antidiagonale sont nuls. Proposition 1 : Le produit de deux matrices en X est une matrice en X. Définition 2 : 15 Soient (x')1 2 2 2 3 3 ù X2 Xi ù X2 ù X2 Xi où 1j54 x' =x;+6.x2 (x et x'2 Z[i]) 20 De plus, pour le Golden Code, la matrice )Coe est unitaire. Proposition 4 : Soit Aä(xi, x2, x3, x4) une matrice en X algébrique et na(x1,x2,x3,x4) sa matrice associée, alors na(x1,x2,x3,x4)EGL4(Z[i]) si et seulement si : 1 3 2 4 NQ[i,e11Q[i](x .x x .x ) na(x1 x2 x3 x4 ) =1. 25 Par ailleurs, on peut de la même manière définir des matrices en losange (coefficients nuls sur la diagonale et l'antidiagonale) susceptible d'obtenir de bons résultats. Après permutation de Z, on réalise une réduction de base dite réduction algébrique de la manière suivante. Soit Mx', x2, x3, x4) une matrice en X algébrique de déterminant de module 1 et f10(x',x2,x3,x4) sa matrice associée. 1-la(x',x2,x3,x4) est une matrice inversible et son inverse est à coefficients dans Z[i]. to On a donc : Z=2.KMR..f.S+W =2KMR.Aa(x',x2,x3,x4).r.fla'(x',x2,x3,x4).S+W Z = 2.KM.P.F.S'+W En ayant posé : 4 ==R.La(x',x2,x3,x4)et S'=fla'(x',x2,x3,x4).S La matrice Y est une matrice en X en tant que produit de matrice en X. 15 Ainsi on a effectué une réduction grâce à la matrice de passage fla(x',x2,x3,x4) qui a transformé la matrice de canal initiale R en une matrice de canal équivalenteY. Le but de la réduction algébrique est donc de trouver une matrice ,A(xl, x2, )3, x4) de telle sorte que la matrice4Pait de meilleures propriétés 20 pour permettre l'utilisation de technique de décodage simple, tout en obtenant de bonnes performances. Pour ce faire, on définit deux critères : un équilibre au sein de chaque layer et une maximisation de la puissance du second layer. Ces critères seront décrits plus en détails par la suite. Les propriétés recherchées de Li) dépendent donc de l'algorithme de 25 décodage employé. On va maintenant décrire le décodage par layer à plusieurs candidats : mise en oeuvre des algorithmes ZF-DFE. Le principe du décodage à p candidats est le suivant. 30 L'algorithme de décodage consiste à déterminer p candidats possibles pour le layer 2 . Pour chacun des p candidats du layer 2, on détermine la plus proche valeur du layer 1 en reportant la décision faite sur le layer 2 (comme pour la méthode DFE). Au sein de chacun des layers, la technique de décodage est le ZF rendu quasi optimal par la réduction algébrique (étape 2 de la réduction). Le nombre de candidats, p, est un nombre relativement faible : p=2 présente par exemple un excellent compromis entre complexité et performances. Dans l'optique d'un système temps réel facile à implémenter, il est préférable de fixer la valeur de p. Cependant, des stratégies plus complexes de détermination de p en fonction de la matrice Y pourraient être envisagées. - La décomposition QR Supposons que la réduction ait déjà été effectuée, on a ~o Z = 2KM.Y.I-.S'+W Une décomposition QR de la matrice 4iest effectuée : 0 0 14)1 ,2 1P2 2 2 ,2 (I2,1 0 1J1, 2 2 2 `P1,1 0 0 0 ~•q22 avec U matrice complexe 4x4 unitaire (UHU =14) et T matrice complexe 4x4 triangulaire supérieure dont les termes diagonaux sont réels positifs. De 15 plus, U et T possèdent une structure particulière : u1.1 0 0 u1.4 t11 0 0 t1,4 U = 0 U2.2 u23 0 et T = 0 t2,2 t2,3 o 0 u3.2 u3.3 0 0 0 t3,3 o u4,1 0 0 U4,4_ 0 0 0 t 4,4 Etant donné la forme de P, sa décomposition QR est équivalente à la décomposition QR de 2 matrices 2x2 : = U.T - 1 1 i.g42 1 1 q2,1 x'4'2,2 0 u 1.4 - t1,1 t1,4 t4,4 u4,4_ 20 u2.2 U32 2 2 1P2, 2 '.P 2,1 2 2 1i12 LP11 U23 3 t2,2 U 3,3 0 t 2.3 t3,3 On obtient alors : Z - = 2KM.U.T.I-.S'+W En multipliant parU", on obtient : Z'= U".Z = 2KMT.I-.S'+W' avec E(W' W'" ) = N0.14 puisque U est unitaire. -L'extraction de p candidats par ZF pour le second layer Les deuxdernières composantes de Z' sont : ù Z3 Z t4 = 2.KM. t3.3 0 0 t4,4 1 Ca,e. 5 S'3 W'3 S'4- _W_ En appliquant un ZF (en multipliant par la matrice inverse), on obtient : D'où : 1it3,3 0 0 1/t4.4- Z3 Z4 1/t3,3 0 ù W3 o 1/t44 W14 1 + _S'3 S'4 H Ca,a S'2 = 2.KM A partir du vecteurS'2, on établit une liste des p vecteurs de Z[i]2 distincts deux à deux }S'2 , les plus proches de 12. - Le décodage ZF du premier layer après report des p candidats Pour chacun des p vecteurs S'Z (1 j p), on calcule un vecteur Si; en arrondissant chacune des coordonnées du S'; défini comme suit : -2.KM. S'' ._ 1 ù - 0 t2,3 Z Z12 1/t11 0 0 1/t22 On construit le vecteurS'1 _ S'1== S1 S~1 2 Le vecteur S'' est ramené dans la base initiale, pour obtenir S' : S' = fla(xl x2 x3 x4) S'' Ainsi, on établit une liste de p vecteurs de Z[i]4 distincts deux à deux }S1, Sp } candidats pour être le vecteur décodé S. - détermination du meilleur candidat. 20 Pour chacun des vecteurs S', son appartenance à la région de shaping est testée. Ainsi, on construit une sous liste de la liste précédente en ne gardant que les vecteurs vérifiant la condition de shaping. On notera cette liste de k vecteurs (avec 0 Etant donné que la réduction ne modifie pas le module du déterminant de T (c'est-à-dire le produit tl,l.t2,2.t3,3.t4,4), maximiser le produit t3,3.t4,4 est équivalent à minimiser le produit tl,l.t2,2. Il est important de noter que : -Y1 4 i=1 ett22= 4)2 4 i=1 iPi.2 2 On va maintenant décrire un exemple d'algorithme de réduction prenant en compte les deux critères d'équilibre et de maximisation. Principe de l'algorithme de réduction : io L'algorithme de réduction algébrique s'effectue en deux étapes : -La première étape consiste à déterminer un premier quadruplet (131, 132 133, 134) d'entiers algébriques qui permettra la minimisation du produit 1)2 où la matrice cl)û est donnée par : (2 cl) = R.Da(p1,132,13`;,134 ) 15 -La deuxième étape consiste à équilibrer chacun des layers une fois la première étape effectuée. Cette étape ne modifiera pas l'équilibre entre les layers, c'est à dire que l'on aura : C1 02 y1 20 Préliminaires mathématiques : Si l'on a : = R.Aa(N1,52,53,34 ) On remarque que pour une matrice R donnée c1 ne dépend que de (131,132) que l'on notera (D1 (131,132) : (131,132)=1 r1 1 1 2 r1,1.R + i.r1,2 a 13 1 _q p2 i.r2 2,2 a 2 2 + r21,1 •p 25 02 ne dépend que de (131,132) (p1,132) 2 (~1 2 a 2 r2.2'p + r2,1 = 13 2 a 2 r1 p a 2 2 + 2 I2 13 Définition ù 22 ù Une unité d'un corps de nombre Q[i,e] est un élément de Z[i,8] dont l'inverse est également dans Z[i,8]. Toute unité de Q[i,e] a une norme algébrique par rapport à Q[i] qui appartient à {1,-1, i, -i}. Théorème de Dirichlet dans un corps quadratique réel : Soit Q[8] une extension algébrique totalement réelle de degré 2 de Q. Alors il existe une unité, appelée unité fondamentale p, telle que, toute unité u de Q[8] peut s'écrire : u = ( 1).pk avec k E Z Remarque Dans le cas du Golden Code, on peut prendre p =8 i o Proposition 5 : Si le couple ([31, [32) d'entiers algébriques de Z[i,8] minimise le produit ci) 02 , alors [3, et [32 n'ont pas de multiples communs autres que les unités de Z[i,8]. Preuve : is Supposons que (13', (32) minimise f1 02 et qu'il existe x E Z[i,8]tel que [31 = x.y1 et [32 = x.y2 . Alors (P1 ([31,132 ) 2 (131,132)= No[.e]/Q[i](x) (Y1,Y2 )• d'où No[ .e]; ope (x ) =1. Donc x est une unité de Z[i,8]. 20 Proposition 6 Si l'anneau des entiers algébriques Z[i,8] est un PID (Principal Integral Domain), ce qui est le cas pour le Golden Code, et si de plus [31 et [32 sont deux entiers algébriques de Z[i,8], qui n'ont aucun multiples communs autres que les unités de Z[i,8], alors il existe deux entiers algébriques [33 et 25 (34 tels que : [31.[33 [32.(34 = 1 Preuve : A partir de la proposition 5, on utilise une généralisation du théorème de Bézout dans un PID, voir notamment le document : H. Cohen, A Course 30 in Computational Algebraic Number Theory , Springer, 1996. Proposition 7 : 2901434 - 23 - Si le couple ([31, 132) d'entiers algébriques de Z[i3O] minimise le produit 02 et si de plus Z[i3O] est un PID, alors il existe deux entiers algébriques (33 et (34 de Z[i3O] (que l'on détermine en résolvant R' 133 -[32434 =1) tels que [1a(R',R2,133,R4) e GL4(Z[i]) 5 Proposition 8 : Soit p une unité fondamentale de Z[i3O] avec p >1. Soit (Y',Y2) E Z[i,8]2 , alors il existe ([31,132) E Z[i3O]2 tel que : cl)1 (13',132) 1)2 (p',R2) (1)1 (Y1,Y2)• 02 (Y',Y2) 2(R1,p2)+ (13',132). (131,132). p 2 et (i) 2 to Preuve : Soit k ù (Y',Y2 ))ù In( 142)(V1,Y2)) -+0.5 On prend : p1 = p-kyl et 132 = p-ky2 Alors on a 'if)1 (131,132). 2 (13',132) (Y1,Y2). 02 Max( 0-1 15 etû Min 01 (R1,R2 ), (R1,R2), P < 1)2 02 On obtient alors facilement : cl), CP2 2(131,132 )+ (R1,R2)- 15 - Deuxième étape : équilibre au sein des layers A l'issue de la première étape, on a = R.~a(N1,N2,3,N4 ) Une décomposition QR de est effectuée : cl) = U.T 20 Pour chaque layer j (1 j 2), on définit : kj= In Dans cette seconde étape, on utilisera la matrice de réduction Do(la k ,0,p-k2,o) On notera que sa matrice associée fla(î1 k',0,p k2,0)est bien dans 25 GL4(Z[i]) grâce à la Proposition 4 et au fait que le u_ki--k2 est une unité et In(t2 ;,2;~- In(t2;+1.21 2 +0.5 P ~- N Qp,ej / o[IJ (p-ki donc )i - Conclusion de l'algorithme de réduction - 26 - En conclusion, on définit : 4)=R.Aa(P',R2,(33,4).Aa(p- ,0,11 k2,0)=RAa(x',x2,x3,x4) avec x1 = pl.p k' x2 = 132.p kl x3 = [33.p k2 et x4 = p4.p k2 La courbe sur l'unique figure présente les performances du décodeur proposé pour deux valeurs de p (p=1 et p=2) comparées à celles du décodeur au Maximum de Vraisemblance et à celles du décodeur MMSE-GDFE LLL ZF-DFE. Les performances sont exprimées en PER (Packet Error Rate) en fonction du Rapport Signal à Bruit (SNR)en dB. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. On peut envisager l'utilisation de matrices en losange à la place des matrices en X pour la réduction de base et pour le décodage. Par ailleurs, on peut aussi ne pas réaliser la première étape de l'algorithme de réduction algébrique ou de la modifier pour la rendre plus facile à réaliser. Cependant, pour compenser cette baisse de qualité de la réduction, il sera nécessaire de prendre une valeur de p assez élevée
L'invention concerne un procédé de décodage de codes spatio-temporels de type Golden Code. Le vecteur reçu subit une étape de filtrage MMSE-GDFE, un recentrage de constellation permettant de définir une matrice Z, une permutation pour obtenir des matrices en forme de X, une réduction de base de lattice et un algorithme ZF-DFE en traitant les éléments de la matrice Z couche par couche. Chaque couche comprenant les deux éléments de la diagonale ou l'anti-diagonale de la matrice Z.
1. Procédé de décodage d'un vecteur Y de codes spatio-temporels 2x2, notamment de type Golden Code, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes 5 suivantes : - on réalise un filtrage de type MMSE-GDFE de façon à obtenir un vecteur YF=RX + W , avec yF le vecteur Y filtré au moyen d'une matrice de filtre F ( forward filter ), R une matrice conventionnelle nommée backward filter , X le vecteur émis et W la matrice bruit complexe, to - on réalise un recentrage de constellation de sorte que le vecteur à déterminer devient Z tel que Z=YF-2KMRFS0=2KMRFS+W , KM étant la constante de normalisation de la constellation considérée, F étant le Golden Code, et S le vecteur des symboles d'information, - on réalise une étape de permutation des éléments des matrices Z, R 15 et F de façon à obtenir2, R et h tels que R "R est une matrice en forme de X, et on déplace le nombre complexe i de F vers R, et - on réalise une étape de réduction de base de lattice telle que Z=2Kä4'1'S'+W avec P= R.Aa(x1,x2,x3,x4) et S'=~a1(x1,x2,x3,x4).S, fla(x1,x2,x3,x4)étant une matrice de changement de base, F1 (x1,x2,x3,x4)est 20 la matrice associée à Aä(x1, x2, x3, x4) qui est une matrice dont le module de déterminant est égale à 1 et définie telle que &"Aä est une matrice en forme de X, -on applique l'algorithme de décodage ZF-DFE dans lequel on identifie parmi les quatre éléments de 2, deux couches ou layers , chaque couche 25 comprenant les deux éléments de la diagonale ou l'anti-diagonale de 2 ; on applique l'algorithme DFE couche par couche, et on applique l'algorithme ZF au sein de chacune des couches. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la 30 permutation de Test la suivante : avec la convention suivante Z = Z1,1 Z21 Z1.2 Z22 Z=. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que R est une matrice en forme de X telle que : 112.2- 28 - a a 0 0 1 a 2t 0 0 et Î'= 0 0 a a 0 0 a8 , a et 0 étant des 0 2 r2,2 2 r1.2 0 0 . R= coefficients de Golden Code tels que : g = -1+ e ù 1 2 2 a=1+iù i.e 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : 0 0 a x4 a 0 x1 q X4 0 a x3 0 0 a-2 X â 0 0 a 2 ùx a et 1 1 4 4 4- x1 X2 X1 X1 - X2 1 1 4 4 np(x1 x2 x3 x4) - X2 X1 + X2 X2 - X1 x; +x2 x; +2.x2 x; +x2 -x2 2 2 2 3 3 - X2 - X1 - X2 - X2 X1 où Vj 1j4 x' =x;+e. x2 (x et x'2 EZ[i]). 15 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on détermine A,, de façon à ce que, lors d'une décomposition QR, les deux éléments d'une même couche soient sensiblement de même valeur. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé 20 en ce que Z est définie en deux couches, une première couche composée des éléments sur la diagonale et une seconde couche composée des éléments sur l'anti-diagonale, et en ce qu'on détermine A,, de façon à ce que, lors d'une Aa(X ,X ,XJ,X )_décomposition QR, le produit des deux éléments de la seconde couche soit supérieur au produit des deux éléments de la première couche. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 2 est définie en deux couches, une première couche composée des éléments sur la diagonale et une seconde couche composée des éléments sur l'anti-diagonale, et en ce que lors de l'application de l'algorithme ZF pour la seconde couche, on extrait p candidats possibles, ensuite pour la première couche on extrait également p candidats possibles, ~o puis on détermine le meilleur candidat vecteur. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que p est égal à 2. 15 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que R et Aa sont des matrices en X. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que R et A, sont des matrices en losange. 20
H
H03
H03M
H03M 13
H03M 13/25
FR2901060
A1
"PILE A COMBUSTIBLE INTEGREE A COUCHES LAMINEES"
20,071,116
La présente invention se rapporte à une pile à combustible, et particulièrement à une pile à combustible intégrée à couches laminées. La pile à combustible classique du type à plaques est limitée de par sa structure, comme la pile à combustible classique où le méthanol est directement oxydé, et s'il est nécessaire d'augmenter la puissance de production électrique, elle doit changer de structure interne et non seulement augmenter le nombre d'ensembles d'électrodes en membrane pour la pile à combustible où le méthanol est directement oxydé, mais encore les autres composants associés, comme le champ d'écoulement, tous devant être changés d'une manière correspondante. Ainsi, le moindre changement dans une pièce se répercutant sur toute la situation était le défaut majeur. Un autre procédé consiste à avoir une connexion en série/parallèle des pôles positifs et négatifs de chaque pile à combustible classique indépendante. Bien que ce procédé ait permis d'atteindre une augmentation de la puissance de la production électrique totale, chaque pile à combustible classique indépendante a sa propre composition initiale, comme un réservoir de stockage de combustible, où le volume total des piles à combustible connectées en série/parallèle est évidemment trop grand, ce qui devient le défaut majeur de ce procédé. Pour surmonter les défauts évoqués ci-dessus des procédés classiques, la pile à combustible empilée classique a été conçue. Les cas typiques de ces conceptions ont été divulgués dans les brevets US antérieurs n US 5 200 278, US 5 252 410, US 5 360 679, et US 6 030 718. Bien que les piles à combustible fabriquées selon ces arts antérieurs puissent avoir une efficacité de génération de puissance plus élevée, leur composition était assez compliquée, et elles n'étaient pas facile à fabriquer, étaient d'un coût plus élevée et d'une exigence plus élevée concernent les systèmes périphériques associés. Un autre type de pile à combustible classique de type plan a également été conçu. Les cas typiques de cette conception ont été divulgués dans les brevet US antérieurs n US 5 631 099, US 5 759 712, US 6 127 058, US 6 387 559, US 6 497 975, et US 6 465 119. Les piles à combustible d'une telle conception pourraient convenir à un espace plus étroit et plus petit, ce qui est plus pratique pour un produit électronique compact, comme un téléphone cellulaire portatif, un assistant numérique personnel ou un ordinateur bloc-notes et qui est moins exigeant en ce qui concerne l'association au système périphérique. Avantageusement, la fabrication est grandement facilitée lors de la conception en pile. Cependant, la pile à combustible de cette conception possède une capacité de génération de puissance inférieure. Le brevet US n 5 631 099 intitulé "Surface Relica Fuel Cell" a divulgué la pile à combustible utilisant à la fois la conception empilée et de type plane ; en d'autres termes, le US 5 631 099 pourrait combiner les avantages de la conception empilée et du type à palettes pour augmenter l'efficacité de génération de puissance pour la pile à combustible et pour atteindre les avantages d'un poids inférieur, d'un usage pratique et d'un plus petit encombrement. Néanmoins, le US 5 631 099 présente toujours des inconvénients, comme une structure compliquée qui n'est pas facile à fabriquer, dans laquelle il n'est pas facile d'éliminer le produit de réaction (par exemple l'eau), dans laquelle il n'est pas facile d'amener l'air ou l'oxygène. La présente invention a été réalisée au vu des insuffisances de l'art antérieur et a été perfectionnée pour créer une pile à combustible intégrée à couches laminées destinée à utiliser les paramètres de conception fournissant la puissance électrique et à fabriquer la pile à combustible intégrée à couches laminées en accord avec ces paramètres ; et le système de la pile à combustible intégrée à couches laminées selon la présente invention permet d'atteindre les avantages d'une facilité de fabrication, d'un coût plus bas, d'un poids léger, d'un usage pratique et d'un plus petit encombrement. Le premier objectif de la présente invention est la réalisation d'une pile à combustible intégrée à couches laminées, qui soit légère, fine, courte et compacte. Le second objectif de la présente invention est la réalisation d'une pile à combustible intégrée à couches laminées apte à utiliser les paramètres de conception fournissant la puissance électrique et à fabriquer la pile à combustible intégrée à couches laminées en accord avec ces paramètres. Ces objectifs sont atteints conformément à la présente invention par une pile à combustible intégrée à couches laminées qui comprend : deux feuilles ou couches de panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face qui sont configurées sur les deux côtés d'extrémité de la pile à combustible intégrée à couches laminées, respectivement ; au moins une couche de panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces structurée en plaque, qui est configurée entre la pile à combustible intégrée à couches laminées dans des couches séparées ; au moins une couche de panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces structurée en plaque, qui est configurée entre la pile à combustible intégrée à couches laminées dans des couches séparées ; au moins une couche de panneau de pile à combustible bipolaire structurée en plaque dans laquelle les surfaces latérales avec la cathode configurées sur les deux palettes de combustible doubles bipolaires d'extrémité de la pile à combustible intégrée à couches laminées sont étroitement liées aux deux couches des panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face, respectivement ; et où les surfaces latérales avec la cathode configurées sur les autres panneaux de la pile à combustible bipolaire en couches pour la pile à combustible intégrée à couches laminées sont étroitement liées à chaque couche du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces et, les surfaces latérales avec l'anode configurées sur les panneaux de pile à combustible bipolaire en couches sont étroitement liées à chaque couche du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces. Selon des réalisations avantageuses, l'invention 10 peut également comprendre au moins une des caractéristiques suivantes : - le panneau de pile à combustible bipolaire comprend : une plaque de recouvrement de cathode, au moins un ensemble d'électrodes en membrane et une plaque 15 de recouvrement d'anode dans laquelle les ensembles d'électrodes en membrane sont fixés en couches entre la plaque de recouvrement de cathode et la plaque de recouvrement d'anode ; - la plaque de recouvrement de cathode comprend au 20 moins une ouverture, et les ouvertures correspondent aux ensembles d'électrodes en membrane, respectivement ; - la plaque de recouvrement d'anode comprend au moins une ouverture, et les ouvertures correspondent aux ensembles d'électrode en membrane, respectivement ; 25 la plaque de recouvrement de cathode comprend : au moins un circuit configuré sur la surface de la plaque de recouvrement de cathode dans laquelle les circuits sont connectés électriquement aux cathodes des ensembles d'électrodes en membrane correspondants ; 30 - la plaque de recouvrement d'anode comprend : au moins un circuit configuré sur la surface de la plaque de recouvrement d'anode, où les circuits sont connectés électriquement aux anodes des ensembles d'électrodes en membrane correspondants ; 35 - le panneau de champ d'écoulement de cathode à une face est configuré en outre avec une entrée de combustible d'anode et une sortie de combustible d'anode, où l'entrée de combustible d'anode et la sortie de combustible d'anode sont utilisées comme entrée/sortie unique pour le combustible d'anode utilisé par la pile à combustible intégrée à couches laminées ; -le substrat pour la plaque de recouvrement de cathode est sélectionné parmi un substrat plastique technique non-conducteur protégeant contre les produits chimiques, un substrat plastique en carbone, un substrat en époxy FR4, un substrat en époxy FR5, un substrat en résine époxy, un substrat en fibres de verre, un substrat céramique, un substrat en polymère plastifié, un substrat en matériau composite, un substrat à circuit imprimé ; et - le substrat pour la plaque de recouvrement d'anode est sélectionné parmi un substrat plastique nonconducteur protégeant contre les produits chimiques, un substrat plastique en carbone, un substrat en époxy FR4, un substrat en époxy FR5, un substrat en résine époxy, un substrat en fibres de verre, un substrat céramique, un substrat en polymère plastifié, un substrat en matériau composite et une feuille de substrat à circuit imprimé. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est un schéma structurel de la pile à combustible intégrée à couches laminées selon la présente invention ; - la figure 2 est une vue éclatée de la pile à combustible intégrée à couches laminées pour un mode de réalisation selon la présente invention ; - la figure 3 est une vue éclatée d'un panneau de pile à combustible bipolaire selon la présente 35 invention ; - la figure 4 est un schéma tridimensionnel d'un panneau de champ d'écoulement de cathode à une face avec l'entrée/sortie de combustible d'anode selon la présente invention ; la figure 5 est un schéma d'assemblage tridimensionnel d'un panneau de champ d'écoulement de cathode à une face selon la présente invention ; la figure 6 est un schéma d'assemblage tridimensionnel d'un champ d'écoulement de cathode à deux faces selon la présente invention, et - la figure 7 est un schéma d'assemblage tridimensionnel d'un panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces selon la présente invention. La figure 1 est un schéma structurel d'une pile à combustible intégrée à couches laminées selon la présente invention, et la figure 2 est une vue éclatée de la pile à combustible intégrée à couches laminées pour un mode de réalisation selon la présente invention. La pile à combustible intégrée à couches laminées 10 selon la présente invention comprend : deux feuilles ou couches de panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102 structurées en plaque, au moins une feuille ou couche de panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces structurée en plaque 104, au moins une feuille ou couche de panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces structurée en plaque 105 et au moins une feuille ou couche de panneau de pile à combustible bipolaire structurée en plaque 103, et ces éléments sont empilés et liés étroitement pour former une feuille ou couche de structure de palette unique, comme représenté sur la figure 1. On expliquera maintenant chaque élément sur la figure 1. Sur la figure 1, la présente invention définit une unité assemblée de pile à combustible 20 qui est séquentiellement constituée d'une première couche de panneau de pile à combustible bipolaire 103, d'une couche de panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104, d'une deuxième couche de panneau de pile à combustible bipolaire 103, d'une couche de panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105, d'une troisième couche de panneau de pile à combustible bipolaire 103. Le procédé d'assemblage de la pile à combustible intégrée à couches laminées selon la présente invention consiste à tenir compte de l'exigence de fournir de la puissance électrique pour empiler une pluralité d'unités assemblées de piles à combustible 20 répondant à l'exigence et d'empiler séparément les panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102 sur les deux faces latérales les plus extérieures et d'utiliser le moyen de compression pour lier étroitement chaque élément empilé. La figure 3 est une vue éclatée du panneau de pile à combustible bipolaire selon la présente invention, où plusieurs couches de panneaux de pile à combustible bipolaire 103 sont configurées entre la pile à combustible intégrée à couches laminées 10 dans des couches séparées. Le panneau de pile à combustible bipolaire 103 comprend une couche de plaque de recouvrement de cathode 1033, au moins un ensemble d'électrodes en membrane 1031 et une couche de plaque de recouvrement d'anode 1035 ; et ces ensembles d'électrodes en membrane 1031 sont pris en sandwich et sont fixés entre la plaque de recouvrement 1033 de la cathode et la plaque de recouvrement 1035 de l'anode, et la plaque de recouvrement de cathode 1033 est configurée avec au moins une ouverture 1033a, et la quantité configurée de ces ouvertures 1033a est déterminée par la quantité de ces ensembles d'électrodes en membrane 1031 ; et la zone de l'ouverture 1033a est légèrement plus petite que la zone de l'ensemble d'électrodes en membrane 1031. D'une manière similaire, la plaque de recouvrement 1035 de l'anode est configurée avec au moins une ouverture 1035a, et la quantité configurée de ces ouvertures 1035a est déterminée par la quantité de ces ensembles d'électrodes en membrane 1031, et la zone de l'ouverture 1035a est légèrement plus petite que la zone de l'ensemble d'électrodes en membrane 1031. Sur la figure 3, la surface de la plaque de recouvrement 1033 de la cathode, en option sur la surface supérieure ou la surface inférieure ou sur les deux, est configurée avec des circuits 1033b, où les extrémités de ces circuits 1033b sont reliées électriquement aux cathodes de ces ensembles d'électrodes en membrane correspondants 1031, et les autres extrémités sont reliées aux coussins de cathode correspondants 1033c, et les coussins de cathode 1033c sont configurés sur le bord de la plaque de recouvrement 1033 de la cathode. D'une manière similaire, la surface de la plaque de recouvrement 1035 de l'anode, en option sur la surface supérieure ou la surface inférieure ou sur les deux, est configurée avec les circuits 1035b, où les extrémités de ces circuits 1035b sont reliées électriquement aux anodes de ces ensembles d'électrodes en membrane correspondants 1031, et les autres extrémités sont reliées aux coussins d'anode correspondants 1035c, et les coussins d'anode 1035c sont configurés sur le bord de la plaque de recouvrement 1035 de l'anode. Le substrat pour la plaque de recouvrement 1033 de la cathode et la plaque de recouvrement 1035 de l'anode peut être sélectionné parmi l'un d'un substrat plastique technique non-conducteur résistant à des produits chimiques, d'un substrat plastique en carbone, d'un substrat en époxy FR4, d'un substrat en époxy FR5, d'un substrat en résine époxy, d'un substrat en fibres de verre, d'un substrat céramique, d'un substrat en polymère plastifié, d'un substrat en matériau composite et d'un substrat à circuit imprimé. Le mode de réalisation de l'ensemble d'électrodes en membrane 1031 selon la présente invention pourrait utiliser l'art antérieur associé, par exemple utiliser l'ensemble d'électrodes en membrane à oxydation directe du méthanol réalisé à partir d'une membrane d'échange de protons. La figure 4 est une vue tridimensionnelle d'un panneau de champ d'écoulement de cathode à une face avec une entrée/sortie de combustible d'anode selon la présente invention, et la figure 5 est une vue tridimensionnelle d'un panneau de champ d'écoulement de cathode à une face selon la présente invention, où deux couches de panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102, sont configurées sur les deux côtés d'extrémité de la pile à combustible intégrée à couches laminées 10, respectivement, et la surface des panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102 avec la structure à canaux est étroitement liée à la surface de la cathode pour le panneau de pile à combustible bipolaire 103. Les panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102 pourraient être configurés comme une structure en plaque, et plusieurs fentes parallèles pourraient être réalisées dans la surface du corps plat pour former les canaux pour le combustible de cathode, comme l'air. L'air extérieur pourrait être introduit suivant la flèche A (se reporter à la flèche A sur la figure 4 et la figure 5), et la zone d'admission des panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102 pourrait être munie d'une petite zone évidée en vue d'une introduction régulière ou uniforme de l'air. L'air pourrait s'écouler dans ces fentes et entrer dans ces cathodes du panneau de pile à combustible bipolaire 103. Enfin, l'air restant ou résiduel et le produit de la cathode s'écouleront suivant la flèche B (se référer à la flèche B sur les figures 4 et 5). Sur la figure 4, la surface inférieure du panneau de champ d'écoulement de cathode à une face 101 est configurée avec une entrée de combustible d'anode 1011 et une sortie de combustible d'anode 1013. Le combustible d'anode externe, comme une solution aqueuse de méthanol, pourrait s'écouler dans la pile à combustible intégrée à couches laminées 10 à partir de l'entrée de combustible 1011 de l'anode ; ensuite le combustible de l'anode s'écoulera vers chaque couche du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104, et enfin le combustible d'anode restant et le produit de l'anode s'écouleront de la sortie de combustible d'anode 1013. La figure 6 est une vue tridimensionnelle d'un panneaux de champ d'écoulement de cathode à deux faces selon la présente invention dans lequel plusieurs couches de panneaux de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 sont configurées entre la pile à combustible intégrée à couches laminées 10 en des couches séparées. La surface supérieure du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 est étroitement liée avec la surface avec la cathode pour le panneau de pile à combustible bipolaire 103, et la surface inférieure de la même couche du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 est étroitement liée avec la surface avec la cathode d'un autre panneau de pile à combustible bipolaire 103. Le panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 pourrait être configuré comme une structure de plaque, et dans la surface supérieure et dans la surface inférieure du corps de plaque sont ménagées plusieurs fentes parallèles respectivement pour former le canal pour le combustible de la cathode, comme l'air. L'air externe pourrait être introduit suivant la flèche A (se reporter à la flèche A sur la figure 6). Dans chaque zone d'entrée des surfaces supérieure et inférieure du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 est ménagée respectivement une zone évidée, une zone creuse et une zone évidée d'une manière adjacente dans le but d'une introduction régulière ou uniforme de l'air. L'air pourrait s'écouler dans ces fentes et entrer dans les cathodes du panneau de pile à combustible bipolaire 103. Enfin l'air restant et le produit de la cathode s'écouleront suivant la flèche B (se reporter à la flèche B sur la figure 6). Le premier trou traversant 1051 et le deuxième trou traversant 1053 du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 sont amenés à correspondre avec l'entrée de combustible d'anode 1011 et la sortie de combustible d'anode 1013 du panneau de champ d'écoulement de cathode à une face 101, respectivement, et également à correspondre à la portion de shunt 1041 et au trou de sortie 1043 du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104. Ainsi, pour la structure de la pile à combustible intégrée à couches laminées 10 dans laquelle sont empilées des couches multiples de corps de palette selon la présente invention, une seule entrée de combustible d'anode 1011, plusieurs premiers trous traversants 1051 et plusieurs portions de shunt 1041 sont reliés en occupant un petit espace, et une seule sortie de combustible d'anode 1013, plusieurs seconds trous traversants 1053 et plusieurs trous de sortie ou d'évacuation 1043 sont reliés, en occupant un autre petit espace. La figure 7 est une vue tridimensionnelle du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces selon la présente invention dans laquelle plusieurs couches de panneaux de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sont configurées entre la pile à combustible à couches laminées 10 en des couches séparées. La surface supérieure du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 est étroitement liée avec la surface avec l'anode du panneau de pile à combustible bipolaire 103, et la surface inférieure du même panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 est étroitement liée avec la surface avec l'anode d'un autre panneau de pile à combustible bipolaire 103. Le panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 pourrait être configuré en une structure de plaque, et dans les surfaces supérieure et inférieure du corps de plaque sont ménagées plusieurs fentes et plusieurs trous en forme de barrette ou bande pour former le canal pour le combustible de l'anode, par exemple la solution aqueuse de méthanol. La portion de shunt 1041 et le trou de sortie 1043 du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sont des structures creuses. Le combustible externe de l'anode de l'entrée de combustible d'anode 1011 pourrait s'écouler dans le premier trou traversant 1051 du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 sur chaque couche, et la portion de shunt 1041 du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sur chaque couche, ensuite le combustible de l'anode s'écoulant dans la portion de shunt 1041 du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sur chaque couche s'écoulera dans le canal interne du panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sur chaque couche et entre dans ces anodes du panneau de pile à combustible bipolaire 103, enfin le combustible restant de l'anode et le produit de l'anode pour le panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sur chaque couche s'écoulera vers le trou d'évacuation 1043 sur chaque couche et à travers le second trou traversant 1053 du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 sur chaque couche et s'écoule vers l'extérieur à travers la sortie de combustible 1013 de l'anode. Les panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102, le panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105, le panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 sont configurés avec plusieurs couches de recueillement ou d'accumulation de courant 30, respectivement, et les couches de recueillement de courant 30 sont utilisées pour venir en contact avec la cathode ou l'anode du panneau de pile à combustible bipolaire correspondant 103, et les couches de recueillement de courant 30 sont étroitement fixées aux panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102, au panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 et au panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104, respectivement. Ces feuilles d'accumulation d'électricité 30 pourraient présenter au moins une bride 301, et ces brides 301 sont reliées électriquement aux circuits correspondants 1033b, 1035b. Le matériau de la couche d'accumulation de courant 30 est un matériau conducteur et également un matériau résistant à des produits chimiques avec des caractéristiques antiérosion et/ou anti-acide, par exemple, sélectionné parmi la tôle d'acier inoxydable (SUS316), la feuille d'or, le métal de titane, le matériau de graphite, un matériau composite à base de carbone et de métal, une feuille d'alliage métallique et une feuille conductrice en polymère d'une impédance réduite. Le substrat pour les panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face 101, 102, le panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces 105 et le panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces 104 pourraient être sélectionnés parmi un substrat plastique technique non-conducteur résistant à des produits chimiques, un substrat en graphite, un substrat métallique, un substrat plastique en carbone, un substrat en époxy FR4, un substrat en époxy FR5, un substrat en résine époxy, un substrat en fibres de verre, un substrat céramique, un substrat en polymère plastifié et un substrat en matériau composite. La pile à combustible intégrée à couches laminées 10 selon la présente invention permet d'ajuster d'une manière flexible la quantité configurée des unités assemblées de pile à combustible 20 sur la base de la puissance électrique fournie, qui est un des avantages de la présente invention. Par ailleurs, la sortie/entrée du combustible de l'anode de la pile à combustible à couches laminées 10 selon la présente invention utilise la conception de l'entrée unique et de la sortie unique, ce qui permet de simplifier grandement la structure d'amenée du combustible de l'anode et constitue l'un des avantages de la présente invention. Etant donné que la présente invention utilise une structure à couches laminées, la présente invention permet de mettre en oeuvre facilement une pile à combustible légère, mince, courte et compacte, ce qui constitue l'un des avantages de la présente invention. Bien que les modes de réalisation selon la présente invention aient été divulgués ci-dessus, ces modes de réalisation divulgués ne sont pas destinés à limiter la présente invention. L'homme de l'art peut procéder à diverses modifications et changements sans s'éloigner de l'esprit et de l'étendue de la présente invention, et ces modifications et changements se situent tous à l'intérieur de l'étendue de la présente invention. L'étendue de protection de la présente invention devrait être basée sur les revendications annexées
La présente invention concerne une pile à combustible intégrée à couches laminées.La pile (10) comprend deux couches de panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face (101, 102), une couche de panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces (105), une couche de panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces (104) et une couche de panneau de pile à combustible bipolaire (103), où les deux couches (101, 102) sont configurées sur les deux côtés d'extrémité de la pile. Les panneaux (105, 104 et 103) sont configurés entre la pile à combustible en des couches séparées. Les surfaces latérales avec la cathode sur les deux couches d'extrémité des panneaux (103) sont étroitement liées à deux couches de panneaux (101, 102), et les surfaces latérales avec la cathode en couches sur les autres panneaux de la pile bipolaire sont étroitement liées à chaque couche du panneau (105), et les surfaces latérales avec l'anode pour ces piles bipolaires en couches sont étroitement liées à chaque couche de panneau (104).La présente invention est applicable en particulier dans le domaine des piles à combustible.
1. Pile à combustible intégrée à couches laminées, caractérisée en ce qu'elle comprend deux couches de panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face (101, 102) structurées en plaque, qui sont configurées respectivement sur les deux côtés d'extrémité de la pile à combustible intégrée à couches laminées (10), au moins une couche de panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces (105) structurée en plaque, qui est configurée entre la pile à combustible intégrée à couches laminées (10) selon des couches séparées, au moins une couche de panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces (104) structurée en plaque, qui est configurée entre la pile à combustible intégrée à couches laminées (10) selon des couches séparées, au moins une couche de panneau de pile à combustible bipolaire (103) structurée en plaque, dans laquelle les surfaces latérales avec la cathode configurées sur les deux palettes de combustible doubles bipolaires d'extrémité (103) de la pile à combustible intégrée à couches laminées (10) sont étroitement liées à deux couches des panneaux de champ d'écoulement de cathode à une face (101, 102), respectivement, et où les surfaces latérales avec la cathode configurées sur les autres panneaux de la pile à combustible bipolaire (103) en couches pour la pile à combustible intégrée à couches laminées (10) sont étroitement liées avec chaque couche du panneau de champ d'écoulement de cathode à deux faces (105), et les surfaces latérales avec l'anode configurées sur les panneaux de la pile à combustible bipolaire (103) en couches sont étroitement liées avec chaque couche de panneau de champ d'écoulement d'anode à deux faces (104). 2. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 1, caractérisée en ce que le panneau de pile à combustible bipolaire (103) comprend une plaque de recouvrement de cathode (1033), au moins un ensemble d'électrodes en membrane (1031) et une plaque derecouvrement d'anode (1035),où les ensembles d'électrodes en membrane (1031) sont fixés en couches entre la plaque de recouvrement de cathode (1033) et la plaque de recouvrement d'anode (1035). 3. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 2, caractérisée en ce que la plaque de recouvrement de cathode (1033) comprend au moins une ouverture (1033a), et en ce que les ouvertures (1033a) sont réalisées de façon à correspondre aux ensembles d'électrodes en membrane (1031), respectivement. 4. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 2, caractérisée en ce que la plaque de recouvrement d'anode (1035) comprend au moins une ouverture (1035a), et en ce que les ouvertures (1035a) sont réalisées de façon à correspondre aux ensembles d'électrodes en membrane (1031), respectivement. 5. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 2, caractérisée en ce que la plaque de recouvrement de cathode (1033) comprend au moins un circuit (1033b) configuré sur la surface de la plaque de recouvrement de cathode (1033), où les circuits (1033b) sont reliés électriquement aux cathodes des ensembles d'électrodes en membrane correspondants. 6. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 2, caractérisée en ce que la plaque de recouvrement d'anode (1035) comprend au moins un circuit (1035b) configuré sur la surface de la plaque de recouvrement d'anode (1035), où les circuits (1035b) sont reliés électriquement aux anodes des ensembles d'électrodes en membrane correspondants (1031). 7. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 1, caractérisée en ce que le panneau de champ d'écoulement de cathode à une face (101) est configuré en outre avec une entrée de combustible d'anode (1011) et une sortie de combustible d'anode(1013), où l'entrée de combustible d'anode (1011) et la sortie de combustible d'anode (1013) sont utilisées comme une seule entrée/sortie pour le combustible de l'anode utilisé par la pile à combustible intégrée à couches laminées (10). 8. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 2, caractérisée en ce que le substrat pour la plaque de recouvrement de cathode (1033) est sélectionné parmi un substrat plastique non- conducteur résistant à des produits chimiques, un substrat plastique en carbone, un substrat en époxy FR4, un substrat en époxy FR5, un substrat en résine époxy, un substrat en fibres de verre, un substrat céramique, un substrat en polymère plastifié, un substrat en matériau composite et un substrat à circuit imprimé. 9. Pile à combustible intégrée à couches laminées selon la 2, caractérisée en ce que le substrat pour la plaque de recouvrement d'anode (1035) est sélectionné parmi un substrat plastique non- conducteur résistant à des produits chimiques, un substrat plastique en carbone, un substrat en époxy FR4, un substrat en époxy FR5, un substrat en résine époxy, un substrat en fibres de verre, un substrat céramique, un substrat en polymère plastifié, un substrat en matériau composite et une feuille de substrat à circuit imprimé.
H
H01
H01M
H01M 8
H01M 8/02,H01M 8/24
FR2902058
A1
VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE POUTRE DE PARE-CHOCS OSCILLANTE
20,071,214
La présente invention est relative à l'amortissement des vibrations de la caisse d'un véhicule automobile, par exemple, d'un véhicule automobile de type découvrable. Les véhicules automobiles de type découvrable, par exemple cabriolet ou coupé cabriolet, du fait même de leur architecture, sont moins rigides que la plupart des autres véhicules. II en résulte en particulier des vibrations importantes de la caisse, notamment en torsion autour de l'axe longitudinal du véhicule. Ces vibrations, dont la fréquence peut être relativement basse, sont gênantes et doivent être amorties. Afin d'amortir ces vibrations du véhicule, on utilise des batteurs constitués de masses suspendues par des moyens élastiques ou viscoélastiques, de telle sorte que la fréquence propre de vibration de ces masses suspendues soit sensiblement égale à une fréquence propre d'un mode de vibration du véhicule que l'on souhaite amortir. Ces masses vibrantes sont par exemple disposées sous la caisse du véhicule. Cette technique, qui est relativement efficace, présente cependant l'inconvénient de nécessiter l'ajout de masse sous le véhicule, ce qui, d'une part augmente le poids du véhicule, et d'autre part peut augmenter l'encombrement sous le véhicule. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un moyen pour amortir les vibrations de la caisse d'un véhicule, et en particulier d'un véhicule découvrable, susceptible de vibrer en torsion ou en flexion, qui ne nécessite pas d'ajout de masse supplémentaire sous le véhicule et qui ne prenne pas de place sous la caisse du véhicule, tout en ayant une bonne efficacité. A cet effet, l'invention a pour objet un véhicule automobile comprenant une caisse ayant au moins deux poutres longitudinales latérales, sur laquelle au moins une poutre pare-chocs, disposée à l'avant ou à l'arrière du véhicule automobile, est fixée par des moyens de liaison coopérant avec les extrémités des poutres longitudinales latérales, dans lequel les moyens de liaison de la poutre pare-chocs comportent des moyens élastiques ou viscoélastiques permettant un mouvement d'oscillation de la poutre pare-chocs autour d'un axe de rotation sensiblement parallèle à un axe longitudinal du véhicule, la rigidité des moyens élastiques ou viscoélastiques étant adaptée pour que la fréquence propre d'oscillation de la poutre pare-chocs soit sensiblement égale à une fréquence d'un mode propre de vibration du véhicule. En outre, la poutre pare-chocs peut coopérer avec un arbre sensiblement parallèle à l'axe de rotation de la poutre pare-chocs, coopérant avec la caisse, l'arbre étant monté de telle sorte que la poutre pare-chocs reste libre en rotation autour de l'axe de l'arbre et puisse se déplacer par rapport à la caisse en translation parallèle à l'axe de rotation en restant parallèle à elle-même. De préférence, le moyen élastique ou viscoélastique est disposé entre l'extrémité de la poutre longitudinale latérale et la poutre pare-chocs. De préférence, un moyen de liaison de la poutre pare-chocs avec une extrémité d'une poutre longitudinale latérale de la caisse comporte un absorbeur d'énergie. Le moyen élastique ou viscoélastique du moyen de liaison de la poutre pare-chocs avec une extrémité d'une poutre longitudinale latérale de la caisse, peut alors être disposé entre l'absorbeur d'énergie et l'extrémité de la poutre longitudinale latérale sur laquelle est fixé le moyen de liaison. Le moyen élastique ou viscoélastique du moyen de liaison de la poutre pare-chocs avec une extrémité d'une poutre longitudinale latérale de la caisse, peut également être disposé entre l'absorbeur d'énergie et la poutre pare-chocs. Le moyen élastique est constitué par exemple d'un manchon en matériau élastomère, emmanché dans un trou vertical prévu dans l'absorbeur d'énergie, et comportant au moins un trou vertical traversé par une tige solidaire de la poutre pare-chocs. Le manchon en matériau élastomère peut comporter deux trous verticaux parallèles, traversés chacun par une tige solidaire de la poutre pare-chocs. Dans un mode de réalisation, le moyen élastique ou viscoélastique peut être constitué d'un bloc en élastomère disposé dans une extrémité creuse de l'absorbeur d'énergie, en regard de la poutre pare-chocs, le bloc élastomère étant rendu solidaire de deux parois latérales verticales d'une armature métallique insérée dans l'absorbeur d'énergie, et comportant un insert métallique solidarisé avec la poutre pare-chocs par un moyen de liaison tel qu'une vis, de façon à ce que le bloc élastomère travaille en cisaillement. L'absorbeur d'énergie peut, en outre, comporter, sur au moins une de ses faces horizontales, un pion en saillie verticale coopérant avec la poutre pare-chocs et pouvant coulisser verticalement dans un trou prévu dans une paroi horizontale de la poutre pare-chocs. Dans un autre mode de réalisation, le moyen de liaison comprend au moins un pion vertical de liaison entre la poutre pare-chocs et l'absorbeur d'énergie, permettant un mouvement vertical de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie, le moyen élastique ou viscoélastique étant constitué d'au moins une cale en matériau élastomère disposée entre l'absorbeur d'énergie et la poutre pare-chocs. De préférence, au moins une cale en matériau élastomère est disposée entre une paroi horizontale de l'absorbeur d'énergie et une paroi horizontale de la poutre pare-chocs de façon à travailler en compression/ traction, ou bien est disposée entre une paroi verticale latérale de I`absorbeur d'énergie et une paroi verticale d'un support solidaire de la poutre pare-chocs et est rendue adhérente aux deux parois verticales de façon à travailler en cisaillement, ou encore est disposée entre une paroi verticale d'extrémité de l'absorbeur d'énergie et une paroi verticale de la poutre de pare-chocs et est rendue solidaire des parois verticales de façon à pouvoir travailler en cisaillement. Dans encore un autre mode de réalisation, le moyeu élastique ou viscoélastique est constitué par au moins un ressort à lame travaillant en flexion, dont une des extrémités est fixée à l'absorbeur d'énergie et l'autre extrémité est fixée soit à une platine d'extrémité d'une poutre longitudinale latérale de la caisse du véhicule, soit à la poutre pare-chocs. L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative en regard des figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique d'une poutre de pare-chocs de véhicule montée en extrémité des longerons latéraux de la caisse de véhicule. - la figure 2 est un schéma de principe de l'utilisation d'une poutre de pare-chocs en tant que batteur pour amortir les vibrations de la caisse de véhicule. - la figure 3 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation 15 d'un moyen de fixation d'une poutre pare-chocs sur un absorbeur d'énergie par l'intermédiaire d'un moyen élastique ou viscoélastique. - la figure 4 est une vue de dessus d'un deuxième mode de réalisation d'un moyen de fixation d'une poutre de pare-chocs sur un absorbeur d'énergie. 20 - la figure 5 est une représentation schématique en coupe vue de dessus d'un troisième mode de réalisation d'un moyen de fixation d'une poutre pare-chocs sur un absorbeur d'énergie. - la figure 6 est une vue en coupe verticale du troisième mode de réalisation d'un moyen de fixation élastique ou viscoélastique d'une poutre 25 pare-chocs sur un absorbeur d'énergie. - la figure 7 est une vue schématique en coupe verticale d'un quatrième mode de réalisation d'un moyen de fixation élastique ou viscoélastique d'une poutre pare-chocs sur un absorbeur d'énergie. - la figure 8 est une vue en coupe schématique d'un cinquième mode 30 de réalisation d'un moyen de fixation élastique ou viscoélastique d'une poutre pare-chocs sur un absorbeur d'énergie. - la figure 9 est une vue en coupe schématique d'un sixième mode de réalisation d'un moyen de fixation élastique ou viscoélastique d'une poutre pare-chocs sur un absobeur d'énergie. - les figures 10 et 11 sont deux vues en perspective schématique d'un moyen de fixation élastique ou viscoélastique d'un absorbeur d'énergie sur une poutre par l'intermédiaire de ressorts à lame. De façon connue, un véhicule automobile comporte en général au moins une poutre pare-chocs 1, fixée par l'intermédiaire de branches latérales comprenant un absorbeur d'énergie 2, sur les extrémités de poutres longitudinales latérales) 3 de la caisse du véhicule. Lorsque la poutre pare-chocs est située à l'avant du véhicule, les poutres longitudinales latérales 3 constituent les brancards de la caisse du véhicule ; lorsque la poutre pare-chocs est disposée à l'arrière du véhicule, les poutres longitudinales latérales 3 constituent les longeronnets de la caisse du véhicule. Afin de repérer plus facilement la géométrie de ces ensembles, on repère le véhicule par rapport à un repère orthonormé X, Y, Z ; X correspondant à l'axe longitudinal du véhicule, Y correspondant à une direction horizontale latérale du véhicule et Z à une direction verticale du véhicule. Conformément à ['invention, afin d'amortir les vibrations en torsion de la caisse de véhicule autour d'un axe longitudinal du véhicule ou les vibrations en flexion suivant une direction latérale, on utilise comme batteur la poutre pare-chocs comprenant éventuellement les absorbeurs d'énergie. Pour cela, et conformément au schéma représenté à la figure 2, la poutre pare-chocs 1 est fixée sur la caisse du véhicule par l'intermédiaire de moyens de liaison repérés généralement par 7, coopérant avec les extrémités des poutres longitudinales latérales 3 de la caisse du véhicule. Les moyens de liaison 7 comportent l'absorbeur d'énergie 2 et des moyens 4 élastiques ou viscoélastiques permettant un mouvement d'oscillation de la poutre pare-chocs en rotation autour d'un axe 5 d'oscillation parallèle à un axe longitudinal X du véhicule. Les moyens élastique ou viscoélastique peuvent être disposés aussi bien entre la poutre pare-chocs 1 et l'absorbeur d'énergie 2, qu'entre l'absorbeur d'énergie 2 et les extrémités des poutres longitudinales latérales 3. La rigidité des moyens de fixation élastique ou viscoélastique 4 est adaptée pour que, compte tenu de l'inertie de l'ensemble de la masse vibrante constituée par la poutre de pare-chocs complétée éventuellement par les absorbeurs d'énergie et/ou des masses additionnelles rapportées, la fréquence propre de vibration de cet ensemble soit sensiblement égale à une fréquence d'un mode de vibration du véhicule. Ainsi, lorsque la caisse du véhicule vibre, et qu'elle est, par exemple, sollicitée en torsion autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du véhicule, la poutre pare-chocs de l'invention constitue un balancier qui pivote autour d'un axe 5 sensiblement parallèle à l'axe longitudinal X du véhicule, avec des mouvements verticaux de ses extrémités. La poutre fonctionne alors comme un batteur qui vient interférer avec les vibrations naturelles de la caisse du véhicule et ainsi les amortit. Dans tous les cas, le dispositif comprend une poutre pare-chocs et des moyens élastiques permettant un mouvement d'oscillation de la poutre pare-chocs en rotation autour d'un axe 5 d'oscillation majoritairement parallèle à l'axe longitudinal X du véhicule. De façon facultative, il peut être prévu un arbre, parallèle à l'axe longitudinal X du véhicule, qui assure une fonction de pivot pour la poutre de parechocs 1. Cet arbre longitudinal coopère avec une poutre transversale 6 de la caisse du véhicule. Bien évidemment le montage de l'arbre sur la poutre transversale 6 ainsi que de la poutre de pare-chocs 1 sur l'arbre est réalisée de telle sorte que la poutre pare-chocs 1 puisse pivoter librement autour de l'arbre, et puisse également se déplacer longitudinalement parallèlement à l'axe X du véhicule en restant parallèle à l'axe Y du véhicule, en particulier en cas de choc. L'arbre longitudinal peut être aussi bien disposé dans un plan de symétrie longitudinal du véhicule, que décalé par rapport à ce plan de symétrie longitudinal. Dans ce dernier cas, l'arbre peut être disposé au niveau d'une extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3, les moyens de liaison 7 de l'invention sont alors disposés sur l'extrémité de l'autre poutre longitudinale latérale 3. On va maintenant décrire différents modes de réalisations correspondant à différentes configurations. Dans la suite, les mêmes repères seront utilisés pour les éléments correspondants. En particulier, dans tous les cas, une poutre pare-chocs 1 sera montée sur les extrémités des poutres longitudinales latérales 3 d'une caisse de véhicule, par l'intermédiaire de moyens de liaison 7 constitués notamment, chacun, d'un absorbeur d'énergie 2 et de moyens élastiques ou viscoélastiques 4. Dans un premier mode de réalisation représenté à la figure 3, l'absorbeur d'énergie 2 est fixée sur l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3 par l'intermédiaire d'une platine 21 de l'absorbeur d'énergie fixée de façon rigide sur une platine 31 de l'extrémité de la poutre longitudinale latérale. L'absorbeur d'énergie 2 comporte à son extrémité, destinée à coopérer avec la poutre pare-chocs 1, un trou vertical 22 dans lequel est emmanché à force un moyen élastique ou viscoélastique 4 constitué d'un manchon 23 en matériau élastomère, comportant un trou vertical 24 traversé par une tige verticale 25 sur lequel est fixé par l'intermédiaire de boulons 26 la poutre pare-chocs 1. Les moyens de fixation de la poutre pare-chocs 1 sur l'absorbeur d'énergie 2, sont dimensionnés de telle sorte qu'un jeu 10 est réservé entre la poutre pare-chocs 1 et l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2, de façon à permettre un mouvement vertical de la poutre pare-chocs 1 par rapport à l'absorbeur d'énergie 2 et, en cas de choc, un déplacement de la poutre pare-chocs 1, de façon à ce que cette dernière vienne en appui sur l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2 pour amortir les chocs par déformation de l'absorbeur d'énergie 2. Dans cette disposition, le manchon élastique ou viscoélastique 23 qui assure la suspension de la poutre pare-chocs 1 et qui permet ses oscillations, travaille en cisaillement. Les caractéristiques élastiques, et en particulier la rigidité des manchons élastiques 23, sont adaptées pour que la fréquence propre de vibration de la poutre pare-chocs 1 corresponde à une fréquence d'un mode de vibration, en torsion ou en flexion, du véhicule. On notera que, dans le cas d'un choc avec une barrière plus basse que la poutre pare-chocs, une rotation de la poutre autour de l'axe 10 transversal Y peut être engendrée. De par son élasticité, le manchon élastique peut absorber de tels chocs et limiter son incidence sur l'absorbeur d'énergie. En particulier, il empêche la poutre pare-chocs de pivoter autour de l'axe Y en cas de chocs par en dessous. 15 De façon facultative, une (ou plusieurs) liaison rigide peut relier deux rotules placées respectivement sur l'absorbeur d'énergie et sur la poutre pare-chocs, de façon assurer une meilleure tenue de la poutre pare-chocs. Cette liaison peut notamment avoir un intérêt si la poutre pare-chocs n'est pas liée à la poutre transversale 6 par un arbre. 20 Dans un deuxième mode de réalisation représenté à la figure 4, qui est une variante du mode de réalisation précédent, l'absorbeur d'énergie 2 est fixé sur l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3 de la même façon que dans le cas précédent par l'intermédiaire d'une platine 21 fixée sur l'absorbeur d'énergie 2 et d'une platine 31 fixée sur l'extrémité de la poutre 25 longitudinale latérale 3. La poutre pare-chocs 1 coopère avec l'absorbeur d'énergie par l'intermédiaire d'un moyen élastique ou viscoélastique 4 constitué d'un manchon en matériau élastomère 23' introduit à force dans un trou vertical prévu dans l'absorbeur d'énergie. Dans ce mode de réalisation particulier, la 30 poutre pare-chocs 1 est fixée par l'intermédiaire de deux tiges verticales 25A et 25B, parallèles l'une à l'autre, ce qui améliore la tenue mécanique de la fixation de la poutre pare-chocs dans le mode de fonctionnement en sécurité passive. Dans un troisième mode de réalisation représenté aux figures 5 et 6, l'absorbeur d'énergie 2 est fixée de façon rigide sur l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3 par l'intermédiaire d'une part d'une platine 21 fixée à l'absorbeur d'énergie 2 et d'autre part d'une platine 31 fixée sur l'extrémité de la poutre longitudinale latérale 3. La poutre pare-chocs 1 coopère avec l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2 par l'intermédiaire d'un moyen élastique ou viscoélastique 4 disposé en extrémité de l'absorbeur d'énergie 2, la poutre pare-chocs étant rendue solidaire du moyen élastique ou viscoélastique par l'intermédiaire d'une vis 28. Le moyen de liaison élastique ou viscoélastique 4 est constitué d'une cale en matériau élastomère 29 dans laquelle est inséré un manchon métallique 20 destiné à recevoir la vis 28, la cale en matériau élastomère 29 étant disposée à l'intérieur d'une armature métallique 36 insérée à l'intérieur de l'extrémité creuse 22 de l'absorbeur d'énergie 2. La cale en matériau élastomère est rendue adhérente à des parois latérales verticales 32 de l'armature 36, en laissant libre des espaces 33 dans les parties supérieure et inférieure de l'armature 36, de façon à permettre un débattement vertical de la poutre pare-chocs par rapport à l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2. En outre, et afin d'assurer une liaison dans le sens longitudinal de la poutre pare-chocs 1 avec l'absorbeur d'énergie 2, l'absorbeur d'énergie comporte des pions verticaux 34 qui coopèrent avec la poutre pare-chocs 1 en passant à travers des trous 35 verticaux prévus dans les faces supérieure et inférieure de la poutre pare-chocs 1. Les pions 34 sont montés libres de coulisser dans les trous 35 de façon à permettre les mouvements d'oscillation verticale de la poutre pare-chocs. Les pions 34 permettent de transmettre aux absorbeurs d'énergie et donc à la caisse du véhicule, des efforts longitudinaux, par exemple, lors d'opération de traction ou de remorquage. Selon ce mode de réalisation, le matériau élastomère 29 travaille en cisaillement. A la figure 7, on a représenté un quatrième mode de réalisation d'un moyen élastique ou viscoélastique 4 disposé entre la poutre pare-chocs 1 et l'absorbeur d'énergie 2 fixé sur l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3 de la caisse du véhicule. Dans ce mode de réalisation, le moyen élastique ou viscoélastique 4 est constitué de deux cales élastiques ou viscoélastiques 48, disposées sur les faces latérales horizontales 230, supérieure ou inférieure de l'absorbeur d'énergie 2, et insérées à l'intérieur de la poutre parechocs 1, et venant en appui sur les faces latérales horizontales 11, supérieure et inférieure, de la poutre de pare-chocs 1. Dans cette disposition, les cales élastiques ou viscoélastiques 48 travaillent en compression/traction. Afin d'éviter l'arrachement de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie, il est prévu des pions de fixation verticaux 49, qui assurent une liaison selon un axe longitudinal du véhicule entre la poutre pare-chocs et l'absorbeur d'énergie tout, en laissant libre le mouvement d'oscillation de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie. Les pions verticaux 49, soit peuvent coulisser dans des trous 50 prévus dans les faces latérales et horizontales 11 de la poutre pare-chocs 1, soit sont fixés rigidement à cette poutre pare-chocs et peuvent coulisser dans des trous prévus dans l'absorbeur d'énergie 2. Dans une variante, les deux pions 49 peuvent être remplacés par une tige traversant l'absorbeur d'énergie. Dans un cinquième mode de réalisation, représenté schématiquement à la figure 8, l'absorbeur d'énergie 2 est fixée rigidement sur l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3, comme dans les cas précédents, et la poutre pare-chocs 1 est fixée sur l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2 par l'intermédiaire d'un moyen de fixation élastique ou viscoélastique 4, constitué de cales en matériau élastomère 57 rendues adhérentes d'une part aux faces latérales verticales de l'absorbeur d'énergie et d'autre part à des faces latérales verticales d'un cavalier 58 fixé sur la poutre pare-chocs 1. Comme dans le cas précédent, le mouvement d'arrachement de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie 2 est limité par des pions 59 verticaux, qui laissent libres les mouvements de vibration verticale de la poutre pare-chocs 1. Dans ce mode de réalisation les cales élastiques ou viscoélastiques travaillent en cisaillement. Dans un sixième mode de réalisation, représenté à la figure 9, l'absorbeur d'énergie 2 est fixé rigidement sur l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale 3. La poutre pare-chocs 1 est fixée sur l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2 par l'intermédiaire d'un moyen élastique ou viscoélastique 4 constitué d'une cale en matériau élastomère 60, disposée entre l'extrémité de l'absorbeur d'énergie 2 et la poutre pare-chocs 1. La poutre pare-chocs 1 et l'absorbeur d'énergie 2 sont rendus solidaires dans le sens longitudinal par l'intermédiaire d'un pion vertical 61 monté de façon à laisser libre les mouvements verticaux de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie. Comme dans le cas précédent le pion vertical 61 permet de limiter les arrachements de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie. La cale élastique ou viscoélastique 60 travaille en cisaillement lorsque la poutre pare-chocs oscille verticalement, et en compression en cas de choc contre la poutre pare-chocs. Bien évidemment, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés, tels que des modes où la masse vibrante est constituée non seulement de la poutre pare-chocs 1 mais également des absorbeurs d'énergie 2 situés à chacune des extrémités de la poutre pare-chocs. A cet effet, le moyen élastique ou viscoélastique 4 peut être disposé entre l'absorbeur d'énergie 2 et l'extrémité de la poutre longitudinale latérale 3. De même, l'invention peut s'appliquer à des véhicules dépourvus d'absorbeur d'énergie ; dans ce cas, le moyen élastique ou viscoélastique 4 est disposé entre l'extrémité de la poutre longitudinale latérale 3 et la poutre pare-chocs 1. Dans un septième mode de réalisation, représenté schématiquement à la figure 10, la poutre pare-chocs 1 est montée mobile sur les absorbeurs d'énergie 2, par l'intermédiaire de deux ressorts à lame 80 disposés au dessus et au dessous de l'absorbeur d'énergie. Ces deux ressorts constituent le moyen élastique ou viscoélastique 4 qui dans ce cas, est simplement élastique. Les ressorts à lame 80 sont rendus solidaires de l'absorbeur d'énergie 2 par des cordons de ferrage 81, et de la poutre pare-chocs par des cordons de ferrage 82. Dans cette configuration, les absorbeurs d'énergie sont solidaires des extrémités de poutres longitudinales latérales de la caisse du véhicule automobile, non représentées. Dans un huitième mode de réalisation, représenté à la figure 11, et qui est une variante du mode de réalisation précédent, les absorbeurs d'énergie 2 sont solidaires de la poutre pare-chocs (non représentée) et, chaque absorbeur d'énergie est suspendu à une platine 320 fixée à l'extrémité d'une poutre longitudinale latérale (non représentée) de la caisse du véhicule, par l'intermédiaire de deux ressorts à lame 80', fixés d'une part sur l'absorbeur d'énergie et d'autre part sur la platine fixe, par l'intermédiaire de cordons de ferrage 81' et 82', respectivement. Les modes de réalisation qui viennent d'être décrits ne sont pas limitatifs et tout autre moyen élastique incorporé dans le moyen de liaison de la poutre pare-chocs avec la caisse du véhicule peut être utilisé. Ainsi, des butées peuvent être ajoutées aux dispositifs représentés afin de limiter les oscillations de la poutre pare-chocs. En tout état de cause, la conception de ces dispositifs doit prendre en compte simultanément les contraintes de sécurité, la fonction amortissement et éventuellement d'autres fonctions telles que la fonction remorquage. Pour cette dernière il peut être prévu un crochet dont la position doit être adaptée aux conformations particulières de la poutre pare-chocs utilisée comme batteur, selon l'invention. L'invention est notamment adaptée aux véhicules décapotables du type cabriolet ou coupé cabriolet
Véhicule automobile comprenant une caisse ayant au moins deux poutres longitudinales latérales (3), sur laquelle au moins une poutre pare-chocs (1), disposée à l'avant ou à l'arrière du véhicule automobile, est fixée par des moyens de liaison (7) coopérant avec les extrémités des poutres longitudinales latérales, dans lequel les moyens de liaison (7) de la poutre pare-chocs comportent des moyens élastiques ou viscoélastiques (4) permettant un mouvement d'oscillation de la poutre pare-chocs autour d'un axe de rotation (5) sensiblement parallèle à un axe longitudinal du véhicule, la rigidité des moyens élastiques ou viscoélastiques étant adaptée pour que la fréquence propre d'oscillation de la poutre pare-chocs soit sensiblement égale à une fréquence d'un mode propre de vibration du véhicule.
1. Véhicule automobile comprenant une caisse ayant au moins deux poutres longitudinales latérales (3), sur laquelle au moins une poutre pare- chocs (1), disposée à l'avant ou à l'arrière du véhicule automobile, est fixée par des moyens de liaison (7) coopérant avec les extrémités des poutres longitudinales latérales, caractérisé en ce que les moyens de liaison (7) de la poutre pare-chocs comportent des moyens élastiques ou viscoélastiques (4) permettant un mouvement d'oscillation de la poutre pare-chocs autour d'un axe de rotation (5) sensiblement parallèle à un axe longitudinal du véhicule, la rigidité des moyens élastiques ou viscoélastiques étant adaptée pour que la fréquence propre d'oscillation de la poutre pare-chocs soit sensiblement égale à une fréquence d'un mode propre de vibration du véhicule. 2. Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que, en outre, la poutre pare-chocs (1) coopère avec un arbre sensiblement parallèle à l'axe de rotation (5) de la poutre pare-chocs, coopérant avec la caisse, l'arbre étant monté de telle sorte que la poutre pare-chocs reste libre en rotation autour de l'axe de l'arbre et puisse se déplacer par rapport à la caisse en translation parallèle à l'axe de rotation (5) en restant parallèle à elle-même. 3. Véhicule automobile selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le moyen élastique ou viscoélastique (4) est disposé entre l'extrémité de la poutre longitudinale latérale (3) et la poutre pare-chocs (1). 4. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que un moyen de liaison (7) de la poutre pare-chocs avec une extrémité d'une poutre longitudinale latérale (3) de la caisse comporte un absorbeur d'énergie (2). 5. Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que le moyen élastique ou viscoélastique (4) du moyen de liaison de la poutre pare-chocs (1) avec une extrémité d'une poutre longitudinale latérale de la caisse, est disposé entre l'absorbeur d'énergie (2) et l'extrémité de la poutre longitudinale latérale (3) sur laquelle est fixé le moyen de liaison. 6. Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que le moyen élastique ou viscoélastique (4) du moyen de liaison (7) de la poutre pare-chocs avec une extrémité d'une poutre longitudinale latérale de la caisse, est disposé entre l'absorbeur d'énergie (2) et la poutre pare-chocs (1). 7. Véhicule automobile selon la 6, caractérisé en ce que le moyen élastique (4) est constitué d'un manchon (23, 23') en matériau élastomère, emmanché dans un trou (22) vertical prévu dans l'absorbeur d'énergie (2), et comportant au moins un trou vertical (24) traversé par une tige (25, 25a, 25b) solidaire de la poutre pare-chocs. 8. Véhicule automobile selon la 7, caractérisé en ce que le manchon (23') en matériau élastomère comporte deux trous verticaux parallèles, traversés chacun par une tige (25a, 25b) solidaire de la poutre pare-chocs. 9. Véhicule automobile selon la 6, caractérisé en ce que le moyen élastique ou viscoélastique (4) est constitué d'un bloc en élastomère (29) disposé dans une extrémité creuse (22) de l'absorbeur d'énergie (2), en regard de la poutre pare-chocs (1), le bloc élastomère (29) étant rendu solidaire de deux parois latérales verticales (32) d'une armature métallique (36) insérée dans l'absorbeur d'énergie, et comportant un insert métallique (20) solidarisé avec la poutre pare-chocs par un moyen de liaisontel qu'une vis (28), de façon à ce que le bloc élastomère travaille en cisaillement. 10. Véhicule automobile selon la 9, caractérisé en ce que, en outre, l'absorbeur d'énergie (2) comporte, sur au moins une de ses faces horizontales, un pion (34) en saillie verticale coopérant avec la poutre pare-chocs et pouvant coulisser verticalement dans un trou (35) prévu dans une paroi horizontale de la poutre pare-chocs. 11. Véhicule automobile selon la 6, caractérisé en ce que le moyen de liaison (7) comprend au moins un pion vertical (49, 59, 61) de liaison entre la poutre pare-chocs (1) et l'absorbeur d'énergie (2), permettant un mouvement vertical de la poutre pare-chocs par rapport à l'absorbeur d'énergie, le moyen élastique ou viscoélastique (4) étant constitué d'au moins une cale (48, 57, 60) en matériau élastomère disposée entre I`absorbeur d'énergie (2) et la poutre pare-chocs (1). 12. Véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que au moins une cale (48) en matériau élastomère est disposée entre une paroi horizontale (230) de l'absorbeur d'énergie (2) et une paroi horizontale (11) de la poutre pare-chocs (1) de façon à travailler en compression/ traction. 13. Véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que au moins une cale (57) en matériau élastomère est disposée entre une paroi verticale latérale de l'absorbeur d'énergie (2) et une paroi verticale d'un support (58) solidaire de la poutre pare-chocs, et rendue adhérente aux deux parois verticales, de façon à travailler en cisaillement. 14. Véhicule automobile selon la 11, caractérisé en ce que au moins une cale (60) en matériau élastomère est disposée entre uneparoi verticale d'extrémité de l'absorbeur d'énergie (2) et une paroi verticale de la poutre de pare-chocs (1), et rendue solidaire des parois verticales, de façon à pouvoir travailler en cisaillement. 15. Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que le moyen élastique ou viscoélastique (4) est constitué par au moins un ressort à lame (80, 80') travaillant en flexion, dont une des extrémités est fixée à l'absorbeur d'énergie (2) et l'autre extrémité est fixée soit à une platine d'extrémité (320) d'une poutre longitudinale latérale de la caisse du véhicule, soit à la poutre pare-chocs (1).
B,F
B60,F16
B60R,F16F
B60R 19,F16F 15
B60R 19/24,B60R 19/02,F16F 15/04
FR2889153
A1
DISPOSITIF AERODYNAMIQUE POUR LES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION PORTES PAR UN VEHICULE ROUTIER DE TRANSPORT DE MARCHANDISE
20,070,202
La présente invention décrit un dispositif aérodynamique pour les équipements de manutention destinés à être embarqué dans le porte-à-faux arrière d'un véhicule routier de transport de marchandise, procurant à ce dernier une réductions de la traînée dans l'air, et, en conséquence une diminution de la consommation en carburant en phase de transport. La consommation de carburant des véhicules routiers constitue un facteur important de pollution atmosphérique. La réduction de celle ci est fortement liée une diminution du travail demandé au moteur pour effectuer le déplacement. Il apparaît que le facteur prépondérant à io vitesse commerciale de croisière constante sur sol plat est la traînée aérodynamique. Cette traînée est due à la forme de l'ensemble (caractérisé par le Cx), à la surface frontale de l'ensemble (communément appelé S) ainsi qu'a la vitesse de déplacement de l'unité routière. La puissance que ce facteur de perte absorbe est proportionnelle au produit de S par le Cx par le cube de la vitesse du véhicule. A 85km/h, c'est prés de 60% du travail nécessaire au déplacement à vitesse constante sur sol plat qui est englouti par la traînée aérodynamique, chiffre pouvant atteindre 80% lors d'un vent violent opposé au déplacement du véhicule. Pour réduire fortement les pertes aérodynamiques, ne pouvant diminuer ni la vitesse commerciale des véhicules pour des raisons de délai, ni la surface frontale pour garder une aptitude au chargement, le facteur Cx, reflet de la forme du véhicule, reste la meilleure voie pour obtenir un gain significatif. Il en résulte que 3 points, équivalents en terme d'augmentation de la traînée aérodynamique, sont susceptibles d'être optimisé pour obtenir un Cx global favorable: - la forme de la face avant de l'unité routière qui pénètre dans l'air, et est due en grande partie à la 30 motrice, - la longueur de l'unité routière qui poursuit l'écoulement et donc génère frottements et turbulences, aussi bien du fait des faces, des roues que de l'espacement entre les divers morceaux qui composent l'assemblage de véhicule, 2889153 2 - la face arrière en charge de libérer l'espace à l'air sans engendrer, si possible, de turbulences. La face avant des véhicules de transport a, depuis de nombreuses années, subit des modifications pour améliorer l'écoulement de l'air avec par exemple un déflecteur (FR 97 02604, EP 1 043 218, W085/01485), et fait l'objet de recherche d'efficacité aérodynamique par les constructeurs de motrice. La longueur des ensembles routiers commence à bénéficier d'améliorations (EP 309 611, GB 2 348 400, US 2005/0040637, US 6 644 720, W090/09303), mais pour l'instant plus io sur des véhicules de démonstration que sur les éléments du marché. La face arrière des véhicules de transports de marchandise est restée jusqu'à récemment sans grand intérêt. Le volume de chargement étant avant tout privilégié, l'extrémité arrière, perpendiculairement plate à l'axe du déplacement, avec ses arrêtes vives, génère une dépression et des turbulences importantes créant un effondrement du Cx. Cette perte d'efficacité aérodynamique est d'autant plus élevée que l'unité routière se destine à des transports de volumineux et fermés, ayant des planchers bas et des plafonds hauts. La solution pour diminuer la valeur importante du Cx et serait de caréner la face arrière des unités routières de transport de marchandise. Les brevets W02004/056 642, US 6 485 087, US 6 799 791, US 6 666 498, US 6 854 788 décrivent différents types de carénages pouvant être installés à l'extrémité arrière de l'unité routière. La société Freight Wing Inc, Sammamish, WA (US) qui commercialise le brevet US 6 854 788 formé uniquement par des éléments aérodynamiques arrières simplistes et revendiquent pour ceux ci une réduction de consommation d'environ 1% à 65 mph (environ 104 km/h). Cependant, les connaissances actuelles de l'effet de traînée et des formes aérodynamiques, telles que décrites par R. M. Wood et S. X. S. BAUER (Solus, SAE 2003-01- 3377), induisent qu'au moins 30 % de la déperdition aérodynamique s'opèrent à ce niveau et qu'un gain d'au moins 10% du travail, et par conséquent du carburant et de la pollution atmosphérique, est imaginable par amélioration de la face arrière des unités de transport. Mais la France diffère des USA par le fait que les dimensions, limités par la réglementation sont celles hors tout de la ou des carrosseries constituantes l'unité routière, et non la longueur uniquement 2889153 3 dévolue à la charge de l'unité de transport. L'adaptation de ces modules aérodynamiques entraînerait une prise en compte de ceux ci dans les dimensions totales et donc une perte significative de volume utile. Ainsi, en l'état actuel de la législation en France, il n'est pas économiquement intéressant d'équiper des unités routières standards de module aérodynamique d'extrémité arrière visant à réduire la consommation de carburant sur les transports routiers de marchandise. Il est par contre possible, en vertu de la réglementation, d'équiper ces unités de transport d'équipement de manutention. De plus, placé io dans le porte-à-faux arrière du véhicule porteur, cet outil n'est pas pris en compte dans le calcul des dimensions maximales, et ne nécessite pas de subir les tests obligatoires des véhicules routiers supérieurs à 3.5 tonnes. L'invention est donc un dispositif aérodynamique destiné aux équipements de manutention embarqués dans le porte-à-faux arrière d'unité routière de transport de marchandise. Cet appendice permet par sa forme, d'améliorer le Cx du véhicule porteur. Ainsi ce gain est obtenu tout en respectant la réglementation sur les longueurs des unités routières de transport de marchandise. Tout équipement de manutention pouvant être logé dans l'empattement arrière d'un véhicule de transport de marchandise, dans le sens du déplacement de celui ci, est éligible à l'utilisation de l'invention. Le moyen de manutention apte à utiliser cet appendice aérodynamique peut aussi bien être indépendant du véhicule porteur que solidaire de celui ci. Ainsi, sont désignés en temps qu'utilisateurs potentiels de l'invention, tous chariots, élévateurs, hayons, rampes, diables, traîneaux, montes charges et grues. Le déflecteur aérodynamique est composé d'une carrosserie rigides pouvant être d'un seul ou de plusieurs morceaux. Il est fixé par l'intermédiaire d'un ancrage apte à assurer la prise sur les moyens de manutentions, tel qu'un vissage, un serrage, un emmanchement, un clipsage. Si son intérêt premier est d'être plaqué ou à proximité de la carrosserie du véhicule porteur sans retenir de charge, il peut néanmoins suivant le besoin être munie soit de moyen de centrage, tel un système d'ergot de forme quelconque apte à s'insérer dans une forme compatible du véhicule routier porteur, pour éviter les mouvements parasites au Cx 2889153 4 de l'ensemble, soit de moyen d'ancrage, tel un crochet de profil quelconque apte à assurer une prise sur un élément de carrosserie du véhicule routier de transport afin de maintenir tout ou partie de la charge du moyen de manutention sur le véhicule porteur. Afin d'avoir un maximum d'efficacité la forme de l'appendice aérodynamique peut être en contact avec la carrosserie, doit en effet avoir une forme similaire au profil du véhicule porteur dans le plan du contact, et s'y adapter au plus juste. Ce profil, dans la continuité de la carrosserie, aura donc s'il prolonge toutes les faces longitudinales, à io proximité de celle ci ou à son contact, la forme d'un quadrilatère. _Mais son profil, au fur et à mesure de l'éloignement de la carrosserie, tend a converger, vers un volume défini ou un point, dans l'espace balayé par le véhicule routier en phase de transport, et peut tendre vers d'autres formes. Ainsi, chaque face, située dans le prolongement des plans longitudinaux du véhicule routier porteur, peut être un plan. Dans ce cas l'angle optimum de fonctionnement sera obtenu lorsque le plan de l'appendice aura un angle entre 10 et 30 c avec le plan de la carrosserie qu'il profile. Chaque bord peut être toute forme se rapprochant d'un arc de cercle ayant un rayon compris entre 0.25 et 2 fois la dimension de contact de la face qu'il profile. Enfin il est possible de mixer l'élément en le faisant d'abord plan à proximité de la carrosserie et courbe à proximité de son bord de fuite. Ces exemples dit ouverts n'empêchent pas de concevoir un dispositif aérodynamique construit de manière à occulter complètement la face arrière du véhicule porteur, que cela soit avec l'aide du moyen de manutention ou non. De même la forme aérodynamique peut être composée d'un ou plusieurs éléments, et n'officier que sur un, quelques-uns, ou la totalité des flux d'air venant des différentes parois. Ces flux d'airs, au nombre de 4 sont issus des 2 parois latérales, du toit et du soubassement du véhicule porteur. L'appendice aérodynamique peut aussi être adaptable en taille par l'intermédiaire d'un système télescopique faisant coulisser la carrosserie sur une empreinte similaire de forme compatible. Ce système peut être avantageux pour conserver le bénéfice du Cx sur les carrosseries à hauteur variable par élévation du plafond. S'adapter à une telle 2889153 5 géométrie mobile sur lequel il est en continuité permettra d'optimiser le déplacement du véhicule porteur quelle que soit la charge. Si ses dimensions optimum sont approximativement celle de la face arrière du véhicule porteur de l'équipement de manutention, l'appendice aérodynamique peut mesurer dans l'axe du déplacement du véhicule porteur, de 5 centimètres à 200 centimètres, en hauteur de 10 centimètres à 400 centimètres, et en largeur de 10 centimètres à 260 centimètres. Cependant, comme tout élément d'une unité routière, il est régit par les règles de cette dernière pour nombres de choix techniques. io Ainsi, en France, en limitant sa longueur à 100 centimètres dans le sens du déplacement du porteur, l'appendice ne se verra pas dans les mêmes obligations concernant par exemple la signalisation ou le dispositif anti-encastrement. Cet appendice aérodynamique peut être utilisé sur un chariot élévateur, motorisé ou non (fig. 1 à 4). La figure 1 montre l'utilisation du chariot (1) équipé de son dispositif aérodynamique (2), carrosserie rigide composée d'un seul élément située dans le prolongement des plans longitudinaux du véhicule routier porteur, se déplaçant à vide sur le sol (4) lors d'une opération de manutention à l'arrière du véhicule sur lequel il est transporté (3). La figure 2 montre le chariot (1) reposant sur le sol (4) en phase d'arrimage à l'unité routière (4) le transportant par insertion de sa fourche dans un dispositif adéquat. Le dispositif aérodynamique du chariot (2) s'applique le long de la carrosserie (3). Figure 3, le chariot (1) utilise son dispositif hydraulique pour s'élever du sol (4), s'installe en position de transport sur le véhicule porteur (3), et l'appendice aérodynamique (2) se retrouve en position d'efficacité maximum pour l'unité routière. La figure 4 montre l'unité routière (3) équipée de son chariot (1), ce dernier étant équipé de l'appendice aérodynamique (2) en position de transport. Cette figure montre ce que donne le déflecteur aérodynamique (fig. 4 (2)) ouvert avec une ligne de fuite de forme ovale. La forme de l'appendice aérodynamique peut être ouverte avec un bord de fuite ayant une forme proche du quadrilatère (Fig. 11) ou être complètement fermé. Le dispositif aérodynamique peut aussi être appliqué à un équipement de manutention fixé au véhicule porteur comme par exemple un hayon élévateur ( Fig. 5 à 8). Figure 5, le plateau du hayon 2889153 6 (1) fixé à l'extrémité arrière véhicule porteur (3) et piloté via un système hydrolico-mécanique (5) repose au sol (4). L'appendice aérodynamique (2) est fixé sur le plateau du hayon (1) et n'entrave pas son utilisation. Figure 6, le plateau (1) du hayon est relevé jusqu'à être au niveau du plancher de la carrosserie du véhicule porteur (3) par le système de manoeuvre (5) et l'appendice aérodynamique (2), solidaire du plateau, s'élève en même temps que celui ci. Sur la figure 7, le hayon est installé en position de transport en s'appliquant à la carrosserie du véhicule porteur (3). Afin de conserver une position optimum en position de lo transport, l'appendice aérodynamique possède un ergot ( Fig. 5 (6), et Fig. 6 (6)) qui a pour fonction de centrer le moyen de manutention. Ce système d'ergot permet de conserver la position optimum de Cx, d'éviter que des mouvements de flexion de la partie haute du déflecteur(2) ne se désolidarise du porteur (3) sous l'effet des mouvements de carrosserie, le tout sans soutenir les masses du déflecteur et de l'équipement de manutention. La figure 8 montre une vue arrière de l'équipement de manutention (1) et de son déflecteur (2) maintenus en position de transport par le moyen de manoeuvre du hayon (3). Dans ce cas ci l'élément aérodynamique (fig.8 (2)) possède une ligne de fuite de la forme d'un quadrilatère et n'intervient que sur 3 flux d'air, celui supérieur et les deux latéraux. L'appendice aérodynamique peut aussi équiper un équipement de manutention non spécifique comme un chariot (Fig. 9 et 10). Figure 9 un chariot à roulettes (1) est utilisé en manutention au sol (4). Il est équipé du dispositif aérodynamique (2), lequel possède des moyens de s'arrimer par crochets (7) sur la face arrière du véhicule porteur (3). Figure 8, le système chariot(1) déflecteur aérodynamique (2) est positionné en position de transport sur le véhicule porteur (3) par accrochage des moyens d'ancrages (7) à la carrosserie du véhicule porteur (3). Etant plus court que la face arrière du véhicule de transport, le chariot (1) et son équipement aérodynamique (2) possèdent un dispositif permettant d'adapter ses dimensions à celle du véhicule porteur (3). La figure 11 montre un profil aérodynamique (2) ouvert et composé de plusieurs éléments de carrosseries, pourvu d'un système de coulissement télescopique (9) permettant d'adapter le dispositif a la hauteur de la face arrière de la carrosserie du véhicule porteur. Cette 2889153 7 même figure montre un bord de fuite (8) de forme assimilable à un quadrilatère Figure 12, une coupe de la figure 11 montre un profil possible de la coque aérodynamique (2) ainsi que les points d'applique (10) sur la s carrosserie du véhicule porteur. Dans le cas présent la forme est arrondie Afin d'améliorer l'écoulement arrière, il est possible dans le cas d'un appendice aérodynamique dit ouvert d'avoir un bord de fuite mon rectiligne, mais de forme sinusoïdale dans le plan de la ligne de fuite dont la période et l'amplitude, peuvent aller de 5 millimètres a 50 cm. Ainsi les effets bénéfiques sur le plan aérodynamique sont améliorés tout comme ce qui en découle: la nuisance sonore. De plus il peut être avantageux dans le cas de système dit ouvert de trouver un appoint d'air passant à l'intérieur de la forme aérodynamique pour réduire un peu plus la traînée. Une possibilité est d'utiliser le carénage sous remorque pour canaliser l'air sous véhicule vers le coeur de l'appendice aérodynamique du moyen de manutention, diminuant ainsi fortement la dépression engendrée, et donc l'énergie perdue. 25 30
L'invention décrit un dispositif aérodynamique destiné aux équipements de manutention . Quand ceux ci sont embarqués sur une unité routière de transport de marchandise, le dispositif permet de réduire la traînée aérodynamique du véhicule de transport. Le dispositif aérodynamique (2) est fixé sur le moyen de manutention (1), le tout est transporté par l'unité routière (3) . Cette dernière voit son Cx amélioré par l'élément présenté . Il en résulte, pour l'entité de transport, une baisse de consommation et de pollution lors des phases de transport à vitesse commerciale sans perte de surface de chargement et sans contrecarrer aux réglementations sur la longueur des unités routières de transport de marchandise .
Revendications 1-dispositif aérodynamique (2) pour équipement de manutention (1) permettant, quand celui ci est embarqué dans l'empattement arrière d'un véhicule routier de transport de marchandise (3), de réduire la traînée aérodynamique de l'ensemble en phase de transport, le dit dispositif: étant réalisé en matériau rigide, - se composant d'une carrosserie - se situant, en position de transport coté véhicule routier porteur io (3), dans le prolongement d'un des plans longitudinaux de celui ci - ayant une forme de carrosserie convergente vers un volume défini situé dans le volume ayant été balayé par le véhicule routier porteur (3) en phase de transport - ayant des contacts (10) avec la carrosserie du véhicule routier porteur - possédant des points de fixation apte à assurer la prise sur un élément spécifique de fixation sur l'équipement de manutention 2-dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il se situe, en position de transport, dans le prolongement de plusieurs plans longitudinaux du véhicule routier porteur (3). 3- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 2, caractérisé en ce que la convergence de la carrosserie (2) se fasse vers un point situé dans le volume ayant été balayé par le véhicule routier de transport en phase de déplacement 4- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 3, caractérisé en ce que la taille de ce dispositif, en position de transport, dans l'axe de déplacement du véhicule routier porteur (3), mesure de 5 cm à 200 cm. 5- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 4, 35 caractérisé en ce que la hauteur de ce dispositif en position de transport par le véhicule routier (3), mesure de 10 cm à 400 cm. 2889153 9 6- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 5, caractérisé en ce que la largeur, c'est a dire la dimension, en position de transport, à la fois perpendiculaire à la hauteur et à l'axe de s déplacement du véhicule porteur (3), de ce dispositif, mesure de 10 cm à 260 cm. 7- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 6, caractérisé en ce que le profil de la carrosserie possèdent un aptitude io télescopique faisant coulisser la forme du déflecteur (2) dans un profil de forme similaire possédant une empreinte compatible au glissement (9), suivant un axe, d'une forme par rapport a l'autre 8- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 7, caractérisé en ce qu'il possède un système d'ergot (6) de forme quelconque apte a s'insérer dans une forme compatible de la carrosserie du véhicule routier porteur (3) . 9- dispositif selon l'une des quelconques 1 à 8, caractérisé en ce le dispositif possède un système de crochet (7) de profil quelconque apte à assurer une prise sur la carrosserie du véhicule routier porteur (3).
B
B62
B62D
B62D 35
B62D 35/00
FR2902762
A1
PROCEDE DE MISE EN ORBITE OPERATIONNELLE D'UN SATELLITE ARTIFICIEL ET DISPOSITIF DE PROPULSION ASSOCIE.
20,071,228
La présente invention concerne un procédé de mise en orbite opérationnelle, et en particulier en orbite géostationnaire, d'un satellite artificiel équipé d'un système propre de propulsion, et l'invention concerne également un dispositif de propulsion, associé au satellite, pour la mise en orbite opérationnelle de ce satellite à partir d'une orbite de transfert obtenue au moyen d'un lanceur spatial. Le procédé le plus courant de mise d'un satellite en orbite géostationnaire comprend une première étape, qui est une étape d'injection sur une orbite de transfert par un lanceur spatial, suivi, après séparation entre le lanceur et le satellite, d'une deuxième étape, au cours de laquelle le satellite fournit le reste de la propulsion nécessaire, grâce à son système propre de propulsion, pour finir d'arriver en orbite géostationnaire. Généralement, environ les deux tiers des ergols embarqués par le satellite pour son système propre de propulsion sont consommés lors de cette deuxième étape, qui est la phase de mise en orbite, et seulement le tiers restant des ergols sert au maintien à poste et à la mission réelle du satellite en orbite géostationnaire. Ce procédé de mise en orbite s'est développé, en particulier dans le monde occidental, car ce procédé offre, jusqu'à présent, le meilleur compromis technico-économique, tant pour les lanceurs que pour les satellites, et en particulier procure le meilleur rendement énergétique pour les lanceurs. Dans le cadre du marché commercial des lancements de satellites, la facturation des lancements a essentiellement pris en compte les masses à satelliser, aussi longtemps que des lanceurs initialement développés à des fins militaires n'ont pas été rendus disponibles pour le marché commercial. L'arrivée sur le marché commercial de tels lanceurs à bas coût de revient a remis en cause ce principe de facturation, en proposant des prix de lancement presque indépendants des masses à satelliser, et en fournissant la possibilité d'amener les satellites presque directement en orbite géostationnaire, du fait que ces nouveaux lanceurs ont des étages réallumables. Dans ce cas, le dernier étage, ou étage supérieur, du lanceur peut placer le (ou les) satellite(s) directement sur une orbite proche de l'orbite géostationnaire, puis, après séparation entre satellite(s) et cet étage du lanceur, ce dernier, si l'on veut respecter les recommandations internationales sur les débris spatiaux, doit rejoindre une orbite dite "cimetière", par exemple à environ 300 kilomètres au-dessus de l'orbite géostationnaire, et être passivé pour ne pas créer de débris spatiaux. De son ou leur côté, le ou les satellites rejoint ou rejoignent l'orbite géostationnaire à l'aide de son ou leur système propre de propulsion. Ce procédé d'injection directe en orbite géostationnaire pose cependant de nombreux problèmes. Dans le cas de lancement double ou multiple, il est exclu de larguer la structure porteuse des satellites sur l'orbite géostationnaire, de sorte que cette structure porteuse devra être maintenue solidaire de l'étage supérieur du lanceur pour l'évacuer ensuite en même temps que ce dernier vers l'orbite cimetière. De plus, après la séparation, sur une orbite proche de l'orbite géostationnaire, entre le ou les satellites et l'étage supérieur du lanceur, le ou les propulseurs de ce dernier doivent être rallumés, au moins une fois, pour que cet étage du lanceur rejoigne l'orbite cimetière. En outre, en cas de problème majeur rencontré sur l'orbite proche de l'orbite géostationnaire par cet étage du lanceur, ce dernier peut rester bloqué sur cette orbite, voire exploser et créer ainsi des débris dangereux pour les satellites géostationnaires. Afin d'éviter ces inconvénients, il a été proposé par WO 99/14118 un procédé de mise sur orbite géostationnaire d'un satellite artificiel injecté sur cette orbite par un lanceur spatial, et tel que : - l'ensemble constitué par le dernier étage du lanceur et le satellite à injecter sur l'orbite géostationnaire est tout d'abord envoyé directement sur une orbite circulaire, dite cimetière, proche de l'orbite géostationnaire, mais suffisamment éloignée de cette dernière pour éviter d'éventuelles interférences avec des objets spatiaux se trouvant sur l'orbite géostationnaire, - le satellite est séparé du dernier étage du lanceur, lequel demeure sur l'orbite cimetière, et - le satellite rejoint l'orbite géostationnaire à partir de l'orbite cimetière à l'aide de son système propre de propulsion. Ainsi, le lanceur envoie le satellite sur l'orbite cimetière, sur laquelle l'étage supérieur du lanceur largue le satellite, qui rejoint ensuite par ses propres moyens l'orbite géostationnaire. L'étage supérieur du lanceur étant directement sur l'orbite cimetière, il n'est plus nécessaire de rallumer son ou ses propulseurs, et il suffit de le passiver sur cette orbite cimetière, laquelle est, de préférence, à une altitude éloignée de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de l'orbite géostationnaire, et notamment à environ 300 kilomètres de l'orbite géostationnaire. Toutefois, ce procédé a néanmoins pour inconvénient qu'il nécessite l'utilisation d'un lanceur plus puissant que ceux permettant une mise en orbite géostationnaire par le procédé le plus classique comprenant une première étape d'injection du satellite sur une orbite de transfert suivie d'une deuxième étape au cours de laquelle le satellite rejoint l'orbite géostationnaire au moyen de son propre système de propulsion. Or, pour des raisons de sécurité d'approvisionnement en lanceurs, le marché commercial impose aux fabricants de satellites une compatibilité avec les principaux lanceurs disponibles sur le marché, parmi lesquels tous ne sont pas aujourd'hui capables d'une mise en orbite géostationnaire directe. La contrainte commerciale de la compatibilité des satellites à de tels lanceurs conduit donc à développer un autre procédé permettant de mettre un satellite en orbite géostationnaire à partir d'une orbite de transfert, sans pour autant perdre les avantages que confère une mise en orbite géostationnaire directe par le lanceur, et dont l'un des plus importants est que le carburant économisé sur le satellite par une mise en orbite géostationnaire directe amène à libérer du volume dans le satellite, de sorte à pouvoir augmenter la charge utile embarquée, et réduire ainsi les coûts de service dans une mesure très significative, garantissant une meilleure compétitivité. Cette contrainte commerciale de compatibilité des satellites avec plusieurs types de lanceurs s'applique également à des orbites autres que géostationnaires par exemple des orbites circulaires d'altitude moyenne, dites MEO, telles que celles utilisées par les satellites des constellations de navigation (GPS ou Galileo). A cet effet, l'invention propose un procédé de mise en orbite opérationnelle d'un satellite, équipé d'un système propre de propulsion, à partir d'une orbite de transfert obtenue au moyen d'un lanceur spatial, qui se caractérise en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes: a) un dispositif de propulsion commandé par le satellite est attaché de manière séparable au satellite, et l'ensemble constitué du satellite et du dispositif de propulsion est monté sur le lanceur avant l'injection par le lanceur de l'ensemble sur l'orbite de transfert, b) ledit ensemble est amené, au moyen du dispositif de propulsion, depuis l'orbite de transfert sur une orbite intermédiaire entre l'orbite de transfert et l'orbite opérationnelle, l'orbite intermédiaire étant voisine de l'orbite opérationnelle mais suffisamment éloignée de cette dernière pour éviter d'éventuelles interférences avec l'orbite opérationnelle, c) le satellite est séparé du dispositif de propulsion, qui reste sur l'orbite intermédiaire, et d) le satellite rejoint, au moyen de son système propre de propulsion, l'orbite opérationnelle à partir de l'orbite intermédiaire. On comprend que le lanceur spatial permet d'injecter, de manière bien connue, l'ensemble constitué du satellite et du dispositif de propulsion sur une orbite de transfert, sur laquelle intervient la séparation entre le dernier étage ou étage supérieur du lanceur et l'ensemble du satellite et du dispositif de propulsion, et à partir de laquelle cet ensemble est amené, en utilisant principalement les ergols du dispositif de propulsion, sur l'orbite intermédiaire, voisine mais suffisamment éloignée de l'orbite opérationnelle, et sur laquelle reste le dispositif de propulsion, après sa séparation du satellite, satellite qui rejoint ensuite, au moyen de son système propre de propulsion, l'orbite opérationnelle à partir de l'orbite intermédiaire. Ce procédé a pour avantage que le système propre de propulsion du satellite n'a besoin de consommer qu'une faible quantité d'ergols pour passer de l'orbite intermédiaire à l'orbite opérationnelle, et qu'il est inutile de rallumer le ou les propulseurs du dispositif de propulsion, d'une part, et, d'autre part, du dernier étage du lanceur pour les conduire respectivement sur une orbite cimetière, puisque le dispositif de propulsion et le dernier étage du lanceur peuvent rester respectivement sur l'orbite intermédiaire et sur l'orbite de transfert. Avantageusement, le procédé présente de plus l'une et/ou l'autre des caractéristiques ci-dessous : - le passage de l'orbite intermédiaire à l'orbite opérationnelle est réalisé au moyen d'une ou plusieurs impulsions successives, délivrées par le système propre de propulsion du satellite ; - une étape de passivation du dispositif de propulsion en orbite intermédiaire, avant ou après sa séparation du satellite afin d'éviter la création de débris spatiaux par explosion; - l'orbite opérationnelle est une orbite géostationnaire, et l'orbite intermédiaire est une orbite dite cimetière, à une altitude éloignée de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de l'orbite géostationnaire. - l'orbite opérationnelle est une orbite dite MEO, autour de 20 000 km d'altitude, et l'orbite intermédiaire est une orbite dite cimetière, à une altitude éloignée de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de l'orbite MEO. Sur de nombreux lanceurs du marché, l'interface entre le lanceur (son étage supérieur ou dernier étage) et le satellite se fait au moyen d'un adaptateur, en général de forme globalement tronconique, dont les grande et petite bases sont attachées de manière séparables respectivement au lanceur et au satellite. Cette configuration est applicable à la plupart des lanceurs, à tel point que les dimensions de l'adaptateur tronconique d'interface lanceur-satellite sont standard. Dans la plupart des cas également, l'intérieur de l'adaptateur est vide. Toutefois, il a déjà été proposé dans les brevets européens EP 1 313 643 B1 et EP 1 492 706 B1, d'équiper un adaptateur globalement tronconique de composants divers. Selon EP 1 313 643 B1, l'adaptateur comporte au moins deux parties d'adaptateur reliées l'une à l'autre de manière détachable, une première partie étant fixée de manière permanente au lanceur, et la deuxième partie étant reliée de manière détachable au satellite et comportant de plus des moyens de montage internes pour des équipements, comprenant des équipements pour au moins un satellite autonome ou indépendant, tels que des panneaux solaires, des systèmes de propulsion, des systèmes de commande et des ordinateurs embarqués, voire même une charge embarquée et/ou des satellites autonomes. Lors de la séparation d'avec le lanceur, le satellite fixé sur l'adaptateur est détaché de la petite base de ce dernier, donc de la deuxième partie d'adaptateur, après quoi les deux parties de l'adaptateur se détachent l'une de l'autre, et la seconde partie de l'adaptateur se sépare de la première restant liée au lanceur, la seconde partie d'adaptateur devenant un véhicule spatial autonome,avec un système de propulsion propre, pouvant mettre en orbite au moins un satellite additionnel ou constituant par lui-même un tel satellite additionnel. Selon EP 1 492 706 B1, l'adaptateur globalement tronconique comprend également deux parties. Mais ces deux parties sont conçues pour être couplées séparément et de manière détachable une première avec le lanceur et la seconde avec le satellite, avant d'être connectées l'une à l'autre de manière permanente, en configuration de service, des moyens de propulsion et/ou une charge utile étant montées dans au moins la première partie d'adaptateur. De la sorte, l'adaptateur est séparable du lanceur comme du satellite et est équipé pour réaliser un vol spatial indépendant. L'adaptateur est donc utilisable comme un véhicule spatial indépendant, notamment déployable en tant que véhicule de remorquage dans l'espace. Pour les missions normales, dans lesquelles le lanceur atteint l'orbite correcte, le satellite peut d'abord être détaché de l'adaptateur par un mécanisme de séparation prévu à cet effet dans l'accouplement entre le satellite et l'adaptateur. Ensuite, par un mécanisme de séparation dans l'accouplement entre l'adaptateur et le lanceur, l'adaptateur en tant que vaisseau spatial indépendant peut être détaché du lanceur, et poursuivre son vol indépendamment du lanceur. Dans certaines conditions, en utilisation, l'adaptateur peut être d'abord séparé du lanceur alors que l'accouplement au satellite reste intact, ce qui est important si l'orbite désirée n'est pas atteinte, par exemple en raison d'un fonctionnement impropre du lanceur. L'adaptateur reste alors initialement accouplé au satellite, et les moyens de propulsion de l'adaptateur peuvent être utilisés pour réaliser une manœuvre de secours ou de correction d'orbite, de sorte que l'orbite désirée pour le satellite peut néanmoins être atteinte. Alors, le mécanisme de séparation dans l'accouplement entre l'adaptateur et le satellite peut être activé, afin de séparer le satellite de l'adaptateur, qui peut ensuite accomplir une mission propre, tandis que le satellite continue sa trajectoire sur l'orbite qui a entre temps été atteinte. En cas de besoin, l'adaptateur déjà séparé du satellite peut être réaccouplé à ce dernier, afin d'exécuter une correction d'orbite du satellite. En plus de son propre système de propulsion, l'adaptateur est aussi équipé de moyens de production d'énergie ( tels que panneaux solaires déployables avec d'éventuels moyens d'orientation des panneaux vers le soleil) et de moyens de commande (ordinateurs notamment),et éventuellement d'éléments structuraux externes tels que radiateurs déployables, pour évacuer la chaleur en excès générée par exemple par une charge utile embarquée dans l'adaptateur. En conséquence, dans les réalisations selon les deux brevets européens précités, l'adaptateur est équipé et agencé en véhicule spatial autonome et indépendant, d'une structure pouvant être sensiblement aussi complexe et coûteuse que celle du satellite. Pour la mise en œuvre du procédé de mise en orbite opérationnelle selon l'invention et tel que défini ci-dessus, l'invention a également pour objet un dispositif de propulsion aménagé à partir d'un adaptateur d'interface lanceur-satellite, et permettant d'atteindre l'orbite intermédiaire depuis le point d'injection en orbite de transfert, pour une masse et un coût raisonnable. A cet effet, le dispositif de propulsion selon l'invention, pour la mise en œuvre du procédé de mise en orbite opérationnelle défini ci-dessus, est caractérisé en ce qu'il est commandé par le satellite et comprend un adaptateur d'interface lanceur-satellite, auquel sont associés : - au moins deux réservoirs, dont au moins un contient un ergol carburant et au moins un autre un ergol comburant, - au moins un réservoir de pressurisation d'au moins un ergol, - au moins un propulseur d'apogée, -des tubulures d'alimentation dudit propulseur d'apogée en ergols des réservoirs, et, de préférence, - des moyens de protection thermiques et composants de contrôle thermique. Ce dispositif de propulsion est donc agencé en étage de propulsion auxiliaire largable du satellite, et n'est donc ni un étage de propulsion autonome, contrairement aux enseignements des deux brevets européens précités, ni un étage du lanceur, car il n'est pas sous l'autorité du lanceur et est directement commandé par le satellite. Pour réaliser les réservoirs d'ergol, des géométries sphériques, cylindro-sphériques ou sphéro-coniques peuvent convenir. Cependant, en raison de considérations d'optimisation d'encombrement, il est avantageux qu'au moins deux des réservoirs d'ergol soient des réservoirs toriques, dont l'un au moins est intérieur et au moins un autre est extérieur à l'adaptateur. Pour des raisons physiques, il peut être utile que les réservoirs toriques soient inclinés l'un par rapport à l'autre et chacun d'eux par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe de l'adaptateur. Dans ce cas, pour des raisons d'équilibre, les deux réservoirs toriques sont avantageusement inclinés l'un par rapport à l'autre en opposition de phase, c'est-à-dire tels que le point le plus haut de l'un corresponde au point le plus bas de l'autre, et inversement. Pour des raisons physico-chimiques, parce que les points de fusion des deux ergols sont en général différents l'un de l'autre, il est préférable que ledit au moins un réservoir torique intérieur à l'adaptateur est destiné à contenir celui des ergols carburant et comburant ayant le point le fusion le plus élevé, afin que cet ergol soit mieux protégé thermiquement du vide sidéral. Cette mesure permet d'économiser de l'énergie en économisant sur le fonctionnement d'un système de réchauffage équipant ce réservoir d'ergol. Par ailleurs, la géométrie torique des réservoirs d'ergol se prête bien à la mise en place, à l'intérieur d'un adaptateur d'interface de forme tronconique standard (dont les grande et petite bases sont destinées à être attachées de manière séparable respectivement au lanceur et au satellite), d'un réservoir supplémentaire,de préférence sphérique, qui est le réservoir de pressurisation contenant de l'hélium pour assurer la pressurisation des réservoirs d'ergol à une pression suffisante à l'expulsion des ergols dans les circuits de tubulures reliant ces réservoirs au propulseur d'apogée, et permettant le mélange carburant-comburant en entrée de ce propulseur, dont l'installation dans l'adaptateur est également facilitée par la géométrie torique des réservoirs d'ergol. - D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-dessous à titre non limitatif, d'exemples de réalisation décrits en référence aux dessins annexés sur lesquels :la figure 1 est un schéma de la trajectoire suivie par le satellite pour parvenir sur son orbite opérationnelle, - la figure 2 est une vue schématique partielle en élévation latérale d'un satellite monté sur le dernier étage d'un lanceur (fusée) par l'intermédiaire d'un adaptateur d'interface tronconique agencé en dispositif de propulsion esclave du satellite ; - la figure 3 est un schéma d'un système de propulsion embarqué dans l'adaptateur de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe axiale schématique d'un agencement avantageux de deux réservoirs d'ergols toriques sur l'adaptateur tronconique de la figure 2, et - la figure 5 est une vue schématique en coupe axiale représentant les deux réservoirs toriques de la figure 4 dans une disposition d'inclinaison relative avantageuse. Après la réalisation d'un dispositif de propulsion 1, agencé en étage de propulsion auxiliaire largable du satellite 3 et commandé par ce dernier, par l'aménagement d'un adaptateur 2 tronconique d'interface, comme décrit ci-après en référence aux figures 3 à 5, le satellite 3, équipé d'un système propre de propulsion,est fixé de manière séparable, par un mécanisme d'accouplement libérable, sur la petite base 4 (en position supérieure) de l'adaptateur 2, lui-même fixé de manière séparable, par sa grande base 5, à l'aide d'un autre mécanisme d'accouplement libérable, sur l'extrémité supérieure du dernier étage (ou étage supérieur) d'un lanceur spatial 6. A la fin de la lère phase propulsée assurée par le lanceur 6, au point A sur la figure 1, invervient la séparation, au niveau de la grande base 5 de l'adaptateur 2, entre l'ensemble constitué du satellite 3 et du dispositif de propulsion 1, d'une part, et, d'autre part, l'étage supérieur du lanceur 6, après l'injection par le lanceur 6 de l'ensemble satellite 3- dispositif de propulsion 1 sur une orbite de transfert 7 elliptique. Cette orbite de transfert 7 est parcourue, en phase balistique, jusque dans la zone du point B sur la figure 1, où par une deuxième phase propulsée assurée par le dispositif de propulsion 1, sous le contrôle total des circuits électroniques de commande du satellite 3, est réalisée une circularisation de l'ensemble satellite 3- dispositif de propulsion 1 sur une orbite circulaire intermédiaire 8, tandis que l'étage supérieur du lanceur 6 est mis en orbite cimetière sur cette orbite de transfert 7. Le passage sur l'orbite circulaire intermédiaire 8 (entre l'orbite de transfert 7 et l'orbite opérationnelle 9) est commandé par les instruments de mesure d'attitude et de contrôle du satellite 3, qui commandent au dispositif de propulsion 1 des impulsions de poussée successives. Normalement, si l'optimisation de l'ensemble satellite 3-dispositif de propulsion 1 est bonne, tous les ergols du dispositif de propulsion 1 seront consommés lorsque l'ensemble satellite 3-dispositif de propulsion 1 est parvenu sur l'orbite intermédiaire 8. Le dispositif de propulsion 1 constitue alors une masse morte pouvant gêner le satellite 3 dans sa vie opérationnelle. Le satellite 3 commande alors la séparation entre lui-même et le dispositif de propulsion 1, qui reste sur l'orbite intermédiaire 8, faisant office pour lui d'orbite cimetière, raison pour laquelle l'orbite intermédiaire 8 est choisie à, par exemple, 300 km au dessus de l'orbite opérationnelle 9, qui est par exemple une orbite géostationnaire. Avant ou après la séparation entre le satellite 3 et le dispositif de propulsion 1, ce dernier est passivé, essentiellement par vidange de ses fluides, restes d'ergols notamment, pour éviter tout risque d'explosion en orbite et/ou tout risque d'éjection imprévue des restes d'ergols, pouvant rapprocher le dispositif de propulsion 1 de l'orbite opérationnelle 9. Ensuite, par la mise en oeuvre de son système propre de propulsion, délivrant une ou plusieurs impulsions successives, le satellite 3 se transfère de l'orbite intermédiaire 8 à son orbite circulaire opérationnelle 9. Dans cet exemple, dans lequel l'orbite intermédiaire 8 est voisine et au-dessus de l'orbite géostationnaire 9, mais suffisamment éloignée de cette dernière pour éviter d'éventuelles interférences avec elle et pour pouvoir faire fonction d'orbite cimetière pour le dispositif de propulsion 1, le système propre de propulsion du satellite 3 délivre une ou plusieurs rétro-impulsions successives. Un avantage de ce procédé de mise en orbite opérationnelle est que le largage du dispositif de propulsion 1 sur l'orbite intermédiaire 8 permet également d'avoir une conception du satellite 3 qui est unique, que la mise en orbite par le lanceur 6 soit quasi directe, comme connu dans l'état de la technique, ou obtenue au moyen du dispositif de propulsion 1. Le procédé, décrit ci-dessus pour une orbite opérationnelle circulaire qui est géostationnaire 9, est également applicable aux orbites circulaires dites MEC (acronyme de l'expression anglaise Middle Earth Orbit ) entre 20 000 et 25 000 km d'altitude environ, qui sont utilisées pour les constellations satellitaires de navigation (GPS,Glonass, Galiléo) ou aux orbites basses, afin de ne pas polluer des zones protégées avec des débris spatiaux. Le dispositif de propulsion 1 nécessaire à la mise en oeuvre de ce procédé est réalisé au moyen de l'adaptateur 2 d'interface entre le lanceur 6 et le satellite 3 (voir figure 2). Cet adaptateur 2 intègre un système de propulsion qui permet d'effectuer les manoeuvres propulsives amenant l'ensemble constitué du satellite 3 et du dispositif de propulsion 1 sur l'orbite intermédiaire 8. Ledit système de propulsion est entièrement commandé par le satellite 3 ce qui permet d'éviter de dupliquer dans l'adaptateur 2 les équipements nécessaires à l'exécution des manoeuvres propulsives en réutilisant des équipements déjà présents dans le satellite 3 contrairement à ce qui est nécessaire selon EP 1 313 643 et EP 1 492 706, qui tous deux ont pour objet de rendre l'adaptateur autonome en le munissant d'équipements à cet effet. L'adaptateur d'interface 2 peut être, mais pas nécessairement, de forme tronconique standard dont les grande 5 et petite 4 bases sont destinées à être attachées de manière séparable respectivement au lanceur 6 et au satellite 3, comme précédemment mentionné. Le système de propulsion comprend dans l'exemple de la figure 3: - deux réservoirs, dont l'un 10 contient un ergol carburant et l'autre 11 un ergol comburant, - un réservoir 12 d'hélium pour la pressurisation des deux ergols, ce réservoir de pressurisation 12 étant de forme sphérique, - un propulseur d'apogée 13, - des tubulures 14 d'alimentation du propulseur 13 d'apogée en ergols des réservoirs 10 et 11, et des tubulures 15 de pressurisation reliant le réservoir d'hélium 12 aux réservoirs d'ergols 10 et 11, pour assurer une pression suffisante à l'expulsion des ergols dans les tubulures 14 et au mélange carburant-comburant en entrée du propulseur 13. De préférence, le système de propulsion comprend également des moyens de protection thermique et composants de contrôle thermique ( non représentés)tels que chaufferettes et protections isolatrices multi-couches afin d'assurer les conditions de température nécessaires au bon fonctionnement du système de propulsion. Les réservoirs d'ergols 10, 11 peuvent avoir des formes diverses telles que sphériques, cylindrico-sphériques (figure 3), ellipsoidales, etc, qui peuvent être placées à l'intérieur ou à l'extérieur de l'adaptateur 2 d'interface. Afin d'optimiser l'encombrement du dispositif de propulsion 1, les (au moins) deux réservoirs d'ergols sont avantageusement de forme torique, l'un 10' au moins étant placé à l'intérieur de l'adaptateur 2 d'interface, et l'un 11' au moins à l'extérieur de l'adaptateur 2 d'interface (figure 4). Cette configuration permet également de libérer de la place à l'intérieur de l'adaptateur 2 pour y loger avantageusement le (au moins un) réservoir 12 de pressurisation, et les tubulures 15, 14 ainsi que le propulseur 13. De façon à faciliter le puisage des ergols, on peut également avantageusement incliner légèrement, typiquement de quelques degrés, les réservoirs toriques 10' et 11'l'un par rapport à l'autre et chacun d'eux par rapport à un plan P perpendiculaire à l'axe AA de l'adaptateur 2 (figure 5). Les inclinaisons, il et i2, respectivement de chacun des deux réservoirs 10' et 11' toriques sont avantageusement, pour des raisons d'équilibre mécanique, en opposition de phase ; c'est-à-dire un des réservoirs de chaque paire de deux réservoirs tels que 10' et 11' ayant une inclinaison positive par rapport au plan P perpendiculaire à l'axe AA de l'adaptateur 2 et l'autre ayant une inclinaison négative par rapport à ce même plan. Les deux ergols, comburant et carburant, ayant généralement des points de fusion de température différente, il est préférable de placer le réservoir torique 10' de l'ergol ayant le point de fusion le plus élevé à l'intérieur de l'adaptateur 2 car il sera mieux protégé thermiquement du vide sidéral etéconomisera donc l'énergie nécessaire au système de réchauffage
Le procédé de mise en orbite opérationnelle (9) d'un satellite (3) équipé d'un système propre de propulsion à partir d'une orbite de transfert (7) obtenue au moyen d'un lanceur (6) est tel qu'un dispositif de propulsion (1) commandé par satellite (3) est attaché de manière séparable à ce dernier, et l'ensemble (1-3) ainsi constitué est monté sur le lanceur (6) avant l'injection dudit ensemble (1-3) par le lanceur (6) sur l'orbite de transfert (7), puis ledit ensemble (1-3) est amené, par le dispositif de propulsion (1), sur une orbite intermédiaire (8) entre l'orbite de transfert (7) et l'orbite opérationnelle (9), l'orbite intermédiaire (8) étant voisine de l'orbite opérationnelle (9) mais en étant suffisamment éloignée pour éviter d'éventuelles interférences, puis le satellite (3) est séparé du dispositif de propulsion (1), qui reste sur l'orbite intermédiaire (8), et le satellite (3) rejoint, au moyen de son propre système de propulsion, l'orbite opérationnelle (9) à partir de l'orbite intermédiaire (8).
1. Procédé de mise en orbite opérationnelle d'un satellite (3), équipé d'un système propre de propulsion, à partir d'une orbite de transfert (7) obtenue au moyen d'un lanceur spatial (6) caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes : a) un dispositif de propulsion (1) commandé par le satellite (3) est attaché de manière séparable au satellite (3), et l'ensemble constitué du satellite (3) et du dispositif de propulsion (1) est monté sur le lanceur (6) avant l'injection par le lanceur (6) de l'ensemble sur l'orbite de transfert (7), b) ledit ensemble (1-3) est amené, au moyen du dispositif de propulsion (1), depuis l'orbite de transfert (7) sur une orbite intermédiaire (8) entre l'orbite de transfert (7) et l'orbite opérationnelle (9), l'orbite intermédiaire (8) étant voisine de l'orbite opérationnelle (9) mais suffisamment éloignée de cette dernière pour éviter d'éventuelles interférences avec l'orbite opérationnelle (9), c) le satellite (3) est séparé du dispositif de propulsion (1), qui reste sur l'orbite intermédiaire (8), et d) le satellite (3) rejoint, au moyen de son système propre de propulsion, l'orbite opérationnelle (9) à partir de l'orbite intermédiaire (8). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le passage de l'orbite intermédiaire (8) à l'orbite opérationnelle (9) est réalisé au moyen d'une ou plusieurs impulsions successives, délivrées par le système propre de propulsion du satellite (3). 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une étape de passivation du dispositif de propulsion (1) en orbiteintermédiaire (8), avant ou après sa séparation du satellite (3). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'orbite opérationnelle (9) est une orbite géostationnaire, et l'orbite intermédiaire (8) est une orbite dite cimetière, à une altitude éloignée de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de l'orbite géostationnaire(9). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'orbite opérationnelle (9) est une orbite dite MEO, autour de 20 000 km d'altitude, et l'orbite intermédiaire (8) est une orbite dite cimetière, à une altitude éloignée de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de l'orbite MEO (9). 6. Dispositif de propulsion, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est commandé par le satellite (3) et comprend un adaptateur (2) d'interface lanceur (6)-satellite (3), auquel sont associés : - au moins deux réservoirs, (10, 11 ; 10', 11') dont au moins un contient un ergol carburant et au moins un autre un ergol comburant, - au moins un réservoir (12) de pressurisation d'au moins un ergol, - au moins un propulseur (13) d'apogée, - des tubulures (14) d'alimentation dudit propulseur (13) d'apogée en ergols des réservoirs (10, 11 ; 10', 11'), et, de préférence, - des moyens de protection thermique et composants de contrôle thermique. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'au moins deux des réservoirs (10', 11') d'ergol sont des réservoirs toriques, dont l'un (10') au moins est intérieur et au moins un autre (11') est extérieur àl'adaptateur (2). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les réservoirs toriques (10', 11') sont inclinés l'un par rapport à l'autre et chacun d'eux par rapport à un plan (P) perpendiculaire à l'axe (AA) de l'adaptateur (2). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que deux réservoirs (10', 11') toriques sont inclinés l'un par rapport à l'autre en opposition de phase. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que ledit au moins un réservoir torique intérieur (10') à l'adaptateur (2) est destiné à contenir celui des ergols carburant et comburant ayant le point le fusion le plus élevé. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'adaptateur (2) d'interface est de forme tronconique standard, dont les grande (5) et petite (4) bases sont destinées à être attachées de manière séparable respectivement au lanceur (6) et au satellite (3).
B
B64
B64G
B64G 1
B64G 1/10,B64G 1/40
FR2897654
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGENERATION DU FILTRE A PARTICULES D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE.
20,070,824
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de régénération du filtre à particules placé sur la ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne du type diesel. En raison des normes de dépollution de plus en plus exigeantes, les filtres à particules se généralisent sur les véhicules automobiles. Ces filtres à particules permettent de filtrer les gaz d'échappement des moteurs à combustion interne et retiennent les particules nocives. Il est nécessaire de régénérer ces filtres à particules à intervalle régulier afin d'éviter qu'ils se colmatent et empêchent un fonctionnement correct du moteur. io Une solution connue pour effectuer la régénération décrite notamment dans l'US 2004/204818 Al consiste à disposer un injecteur de gasole directement sur la ligne d'échappement. Lors de la régénération, cet injecteur injecte du gasole dans la ligne d'échappement. Le gasole réagit dans un catalyseur d'oxydation et produit de la chaleur. Cette chaleur permet de chauffer le filtre à particules à une 15 température de l'ordre de 650 C permettant la combustion des particules retenues dans le filtre. Dans le dispositif décrit dans ce document, le catalyseur d'oxydation est disposé en amont du filtre à particules et l'injecteur de gasole est placé en amont du catalyseur d'oxydation. 20 Le processus de régénération du filtre à particules, c'est-à-dire l'injection de gasole dans la ligne d'échappement, est déclenché lorsque la perte de charge provoquée par la présence des particules dans le filtre atteint un certain seuil. Cette perte de charge est mesurée au moyen de capteurs de pression placés en amont et en aval du filtre à particules. 25 Dans la réalisation décrite dans la demande de brevet FR0453187 du 23 décembre 2004, le dispositif de dépollution comprend deux catalyseurs d'oxydation, le premier étant situé près du moteur à combustion interne et le second près du filtre à particules. La mise en ceuvre pratique de cette solution se heurte cependant à des contraintes liées au volume disponible dans le véhicule. En outre, les véhicules ne sont pas toujours prédisposés à recevoir des systèmes volumineux de post-traitement des gaz d'échappement parce que leur conception est relativement ancienne par rapport à la date d'entrée en vigueur de la norme de pollution. Généralement, le premier catalyseur d'oxydation est implanté dans le compartiment moteur immédiatement en aval du turbocompresseur. Le second catalyseur d'oxydation et le filtre à particules sont implantés sous le plancher du véhicule car il ne reste pas suffisamment de place dans le compartiment moteur. io La place disponible sous le plancher pour recevoir ce catalyseur et le filtre est aussi limitée. Par ailleurs, on sait que la durée de vie du filtre à particules est liée à la consommation d'huile du moteur. Pour assurer une durée de vie proche de la durée de vie du véhicule, un volume de l'ordre de 3 litres est requis pour le filtre à 15 particules. Sachant que le volume disponible sous plancher pour un véhicule du type urbain n'excède guère 4 litres, le volume disponible pour le second catalyseur d'oxydation est seulement d'un litre. Ce volume pour le second catalyseur d'oxydation est insuffisant pour pouvoir utiliser l'injecteur de gasole dans l'échappement sur toute la plage de 20 fonctionnement du moteur. Au-delà de certaines limites décrites ci-après, le catalyseur n'est plus en mesure de traiter le gasole injecté par l'injecteur. Cela se traduit par les phénomènes non désirables suivants : II n'est plus possible de maintenir la température de 650 C dans le filtre. Si la température devient inférieure à 580 C, il n'est plus possible de maintenir la 25 régénération. La quantité d'hydrocarbures imbrûlés à l'entrée du filtre augmente considérablement. Si le filtre à particules est à une température supérieure à 620 C, cet apport massif d'hydrocarbures peut entraîner l'emballement de la régénération des suies présentes et éventuellement la destruction du filtre en 30 raison de contraintes thermomécaniques trop importantes. 3 - Si le filtre est relativement froid, les hydrocarbures imbrûlés ne sont pas traités par le filtre et se retrouvent directement à l'échappement en générant des mauvaises odeurs, des fumées blanches et de la pollution. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de régénération du filtre à particules permettant de repousser la limite à partir de laquelle apparaissent les phénomènes non désirables ci-dessus, c'est-à-dire d'augmenter la plage d'utilisation de l'injecteur à gasole, tout en utilisant un catalyseur d'oxydation ayant un volume réduit. Suivant l'invention, on atteint ce but de l'invention au moyen d'un procédé de io régénération du filtre à particules placé sur la ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, dans lequel, pendant la régénération du filtre à particules, du carburant est injecté dans la ligne d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation disposé en amont du filtre à particules, le procédé étant caractérisé en ce que, lors de la régénération du filtre à particules, on réduit le débit de l'air 15 d'admission dans le moteur. En réduisant le débit d'air d'admission dans le moteur, on réduit également le débit massique des gaz d'échappement traversant le catalyseur d'oxydation et le filtre à particules. Par conséquent, pour une température donnée à l'entrée du catalyseur d'oxydation, le débit des gaz d'échappement est plus faible. De ce fait, 20 on réduit également la quantité d'hydrocarbures imbrûlés et donc la pollution. Le procédé selon l'invention permet ainsi d'augmenter la plage d'utilisation de l'injecteur de gasole dans l'échappement sans engendrer les effets indésirables décrits plus haut. Selon une version préférée de l'invention, on réduit de 30 à 50% le débit 25 massique de l'air d'admission lors de la phase de régénération du filtre à particules. Selon un autre aspect, l'invention concerne un dispositif de régénération du filtre à particules placé sur la ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, ce dispositif comprenant un injecteur adapté pour injecter du carburant 30 dans la ligne d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation disposé en amont du filtre à particules et étant caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour réduire le débit massique de l'air d'admission dans le moteur, lors de la régénération du filtre à particules. De préférence, lesdits moyens comprennent un volet réglable placé dans la tubulure d'admission d'air du moteur et des moyens de commande pour déplacer le volet, entre une position qui est complètement ouverte lors des phases de non régénération du filtre à particules et une position partiellement fermée, lors des phases de régénération de ce filtre à particules. De préférence également, lesdits moyens de commande comprennent un actionneur qui est lui-même commandé par le calculateur de contrôle du moteur ro thermique. Avantageusement, la commande de l'ouverture du volet est asservie au régime et à la charge du moteur, lors des phases de régénération du filtre à particules. Dans le cas le plus fréquent, le volet est placé dans la tubulure qui relie la is turbine d'un turbocompresseur au collecteur d'admission du moteur. Dans une version particulière de l'invention, le dispositif comprend un premier catalyseur d'oxydation disposé près du collecteur d'échappement et un second catalyseur d'oxydation disposé près du filtre à particules. Dans une telle version, le second catalyseur d'oxydation peut avoir un 20 volume réduit de l'ordre de 1 litre et présente néanmoins une plage d'utilisation atteignant environ 2800t/min pour le régime du moteur et une pression de 12 bar pour la charge du moteur. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. 25 Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs : - la figure 1 est un schéma général d'un dispositif connu de régénération d'un filtre à particules, la figure 2 est un schéma général du système d'admission et d'échappement d'un moteur thermique diesel turbocompressé 30 comportant le dispositif selon l'invention, - la figure 3 montre des courbes d'évolution de la charge du moteur et du régime du moteur. La figure 1 illustre schématiquement un dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur thermique de type diesel, tel que décrit dans la demande de brevet français FR0453187 du 23 décembre 2004. Ce dispositif comprend un filtre à particules 1 disposé sur la ligne d'échappement 2 du moteur thermique, sur laquelle sont placés, un premier catalyseur d'oxydation 3 situé près du moteur et un second catalyseur d'oxydation 4 situé juste en amont du filtre à particules 1. En amont du second catalyseur d'oxydation 4, est placé un injecteur de gasole 5 relié à une pompe 6 qui permet d'injecter du gasole 5 dans la ligne io d'échappement 2 dont la combustion permet d'élever la température du catalyseur d'oxydation 4 pendant les phases de régénération du filtre à particules 1. En amont du catalyseur 4 et entre celui-ci et le filtre 1 sont disposés des capteurs de température 7, 8. La référence 9 désigne un capteur permettant de mesurer la pression 15 différentielle entre l'entrée du catalyseur 4 et la sortie du filtre 1. La régénération du filtre 1 est déclenchée lorsque la pression différentielle mesurée par le capteur 9 atteint un certain seuil. Dans ce cas du gasole est injecté par l'injecteur 5 dans la ligne d'échappement. La combustion du gasole élève la température du catalyseur jusqu'à environ 650 C ce qui permet de brûler les 20 particules de suie présentes dans le filtre 1. La figure 2 représente un moteur diesel 10 comprenant un turbocompresseur 11 dont le compresseur 12 permet de comprimer l'air dans la tubulure d'admission 13 qui est reliée au collecteur d'admission 13a du moteur 10. En aval du turbocompresseur 11, la ligne d'échappement 2 comprend le 25 dispositif représenté sur la figure 1, à savoir successivement un premier catalyseur d'oxydation 3, un injecteur de gasole 5, un second catalyseur d'oxydation 4 et le filtre à particules 1. Conformément à l'invention, la tubulure 13 d'admission d'air au moteur est équipée de moyens pour réduire le débit massique de l'air d'admission dans le 30 moteur thermique, lors de la régénération du filtre à particules 1. Dans l'exemple représenté sur la figure 2, ces moyens comprennent un volet réglable 14 placé dans la tubulure 13 d'admission d'air du moteur thermique 10 et des moyens de commande pour déplacer le volet 14, entre une position qui est complètement ouverte lors des phases de non régénération du filtre à particules et une position partiellement fermée, lors des phases de régénération de ce filtre à particules. Ces moyens de commande comprennent un actionneur 15 qui est lui-même commandé par le calculateur 16 de contrôle du moteur thermique 10. La commande de l'ouverture du volet 14 est de préférence asservie au régime et à la charge du moteur thermique, lors des phases de régénération du filtre à particules, plutôt que par la charge du moteur. io Ainsi, pendant les phases de régénération du filtre à particules, le calculateur 16 peut commander une fermeture partielle du volet 14 pour réduire par exemple de 30 à 50% le débit massique de l'air d'admission. Cette réduction du débit d'air a pour conséquence une réduction du débit massique des gaz d'échappement. Cette réduction du débit des gaz ls d'échappement permet de réduire la quantité d'hydrocarbures imbrûlés à la sortie de l'échappement et donc de réduire la pollution. On peut ainsi augmenter notablement la plage d'utilisation de l'injecteur 5 pendant les phases de régénération du filtre, c'est-à-dire les zones de régime et de charge du moteur pour lesquelles il est possible d'injecter du gasole, sans 20 risque de pollution par des hydrocarbures imbrûlés. La figure 3 illustre cette amélioration. Cette figure 3 montre en ordonnées la charge C en bar du moteur et en abscisses le régime du moteur R en t/min. La courbe Cl montre la plage d'utilisation obtenue dans le cas d'un 25 catalyseur d'oxydatiion 4 ayant un volume d'environ 1 litre, la tubulure d'admission 13 étant dépourvue de volet de réduction du débit d'air. Cette courbe Cl montre que la plage d'utilisation de l'injecteur 5 est limitée à 7 bar et 2000t/min. La courbe C2 montre la plage d'utilisation obtenue dans le cas, selon 30 l'invention, d'une tubulure d'admission pourvue d'un volet 14. Cette courbe C2 montre que la plage d'utilisation s'est étendue de façon très significative jusqu'à 12 bar et 2800t/min
Ce procédé de régénération du filtre à particules (1) placé sur la ligne d'échappement (1) d'un moteur à combustion interne (10), dans lequel, pendant la régénération du filtre à particules (1), du carburant est injecté dans la ligne d'échappement (2) en amont d'un catalyseur d'oxydation (4) disposé en amont du filtre à particules (1), est remarquable en ce que lors de la régénération du filtre à particules (1), on réduit le débit de l'air d'admission dans le moteur (10).
1) Procédé de régénération du filtre à particules (1) placé sur la ligne d'échappement (1) d'un moteur à combustion interne (10), dans lequel, pendant la régénération du filtre à particules (1), du carburant est injecté dans la ligne d'échappement (2) en amont d'un catalyseur d'oxydation (4) disposé en amont du filtre à particules (1), caractérisé en ce que lors de la régénération du filtre à particules (1), on réduit le débit de l'air d'admission dans le moteur (10). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on réduit de 30 à 50 % le débit massique de l'air d'admission. io 3) Dispositif de régénération du filtre à particules (1) placé sur la ligne d'échappement (2) d'un moteur à combustion interne (10) comprenant un injecteur (5) adapté pour injecter du carburant dans la ligne d'échappement (2) en amont d'un catalyseur d'oxydation (4) disposé en amont du filtre à particules (1), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour réduire le 15 débit massique de l'air d'admission dans le moteur (10), lors de la régénération du filtre à particules (1). 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent un volet réglable (14) placé dans la tubulure (13) d'admission d'air du moteur (10) et des moyens de commande pour déplacer 20 le volet (14), entre une position qui est complètement ouverte lors des phases de non régénération du filtre à particules (1) et une position partiellement fermée, lors des phases de régénération de ce filtre à particules (1). 5) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande comprennent un actionneur (15) qui est lui- même 25 commandé par le calculateur (16) de contrôle du moteur thermique. 6) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la commande de l'ouverture du volet (14) est asservie au régime et à la charge du moteur (10), lors des phases de régénération du filtre à particules (1). 7) Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le volet (14) est placé dans la tubulure (13) qui relie la turbine (12) d'un turbocompresseur (11) au collecteur d'admission (13a) du moteur (10). 8) Dispositif selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un premier catalyseur d'oxydation (3) disposé près du collecteur d'échappement et un second catalyseur d'oxydation (4) disposé près du filtre à particules (1). 9) Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le second catalyseur d'oxydation (4) a un volume de l'ordre de 1 litre et présente une io plage d'utilisation atteignant environ 2800t/min pour le régime du moteur et une pression de 12 bar pour la charge du moteur (10).
F
F02,F01
F02D,F01N
F02D 41,F01N 3
F02D 41/18,F01N 3/025,F01N 3/035,F02D 41/04
FR2894053
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION EN COURS DE VOL DE LA CONSOMMATION EN CARBURANT D'UN AERONEF
20,070,601
L'invention concerne un procédé d'optimisation en cours de vol de la consommation en carburant d'un aéronef. La détermination des emports en carburant se fait avant le décollage à partir d'information concernant le plan de vol et la situation météorologique prévue sur le parcours. Plus précisément, les emports réglementaires comprennent : • le carburant nécessaire pour rejoindre la destination, en fonction du profil de vol et du vent moyen estimé sur le parcours, • une réserve de 5% pour les aléas du vol, • une réserve de 30 min pour effectuer un éventuel circuit d'attente à l'arrivée avant l'atterrissage, • une réserve pour effectuer un déroutement sur un autre aéroport que celui de destination. Lorsque le plein de carburant est réalisé un excédent par rapport aux emports réglementaires peut être embarqué cet excédent est couramment appelé Extra fuel dans la littérature anglo-saxonne. Généralement, l'excédent est déterminé avant le décollage pour faire le plein de carburant de l'aéronef. Ce calcul n'est pas refait ultérieurement. En cas de modification des conditions météorologiques et en particulier si les conditions présentes sur le parcours entraînent une augmentation de consommation de carburant, on peut arriver dans une situation où l'excédent devient négatif ce qui est problématique pour la sécurité du vol. L'invention vise à pallier ce problème au moyen d'un procédé permettant d'améliorer la sécurité du vol en proposant au pilote une modification du profil de vol de façon à éviter un excédent négatif ou à tout le moins à limiter un éventuel déficit en carburant. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'optimisation en cours de vol de la consommation en carburant d'un aéronef, caractérisé en 30 ce qu'il consiste à un point donné du vol : • à déterminer un excédent de carburant par rapport aux emports réglementaires en fonction du profil de vol et des conditions météorologiques prévues pour la suite du vol, • si l'excédent est inférieur à une valeur donnée, pour au moins une des prochaines phases de vol, adapter la vitesse de l'aéronef de façon à augmenter l'excédent. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel : La figure 1 représente un exemple de profil de vol ; La figure 2 représente une courbe d'optimisation de la vitesse de 10 l'aéronef durant une phase de croisière. Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 représente en abscisse la distance parcourue par l'aéronef et en ordonnée son altitude. Les échelles ne sont pas respectées. 15 Le profil de vol représenté sur la figure 1 comprend trois phases de vol : une phase de montée C), une phase de croisière 20 et une phase de descente OO. La consommation en carburant de l'aéronef est essentiellement proportionnelle à sa vitesse. Dans les systèmes de gestion de vol modernes, 20 on dispose de tables de performances permettant de calculer le débit de carburant, par phase, en fonction de la poussée correspondant au maintien d'une vitesse. Quelques paramètres supplémentaires interviennent, comme la température qui agit sur la performance moteur. Sur de nombreux avions de lignes, on peut trouver des abaques donnant le débit horaire par moteur, 25 en fonction de la masse avion, du niveau de croisière et de paramètres extérieurs (vent, température). A chaque point du vol WPT(i), on peut déterminer le carburant nécessaire pour rejoindre la destination, noté TRIP FUEL (i), en fonction du profil de vol à venir, du vent moyen estimé sur le parcours et éventuellement 30 de paramètres extérieurs tel que la température. Les données de vent moyen sont réactualisées à chaque point WPT(i) et peuvent bien entendu différer des données initiales connues pour la détermination des emports en carburants avant le décollage. On détermine ensuite le carburant CO) restant à l'arrivée égal au carburant présent au point i dans les réservoirs de l'aéronef auquel on soustrait le carburant nécessaire pour rejoindre la destination TRIP FUEL (i). On détermine ensuite un excédent de carburant noté EXTRA(i) par rapport aux réserves réglementaires notées RFA(i). On rappelle que ces réserves sont habituellement composées de : • une réserve de 5% du carburant CO) pour les aléas du vol, • une réserve de 30 min pour circuit d'attente à l'arrivée avant l'atterrissage, io une réserve pour effectuer un déroutement sur un autre aéroport que celui de destination. L'excédent EXTRA(i) est égal au carburant CO) restant à l'arrivée auquel on soustrait les réserves réglementaires RFA(i). Le pilote de l'aéronef donne une valeur minimale EXTRA-mini de 15 l'excédent. Typiquement on choisit une valeur positive ou nulle de l'excédent EXTRA-mini. Si l'excédent EXTRA(i) est inférieur à la valeur minimale EXTRA-mini, on adapte la vitesse de l'aéronef de façon à augmenter l'excédent EXTRA(i) pour au moins une des prochaines phases de vol. 20 Avantageusement, on adapte la vitesse de l'aéronef pour la phase de croisière O, puis on détermine à nouveau l'excédent EXTRA(i). Avantageusement, on informe le pilote de la valeur déterminée de l'excédent, si l'excédent est inférieur à une valeur donnée, pour au moins une des prochaines phases de vol, on propose au pilote une vitesse de 25 l'aéronef permettant d'augmenter l'excédent. Ensuite le pilote peut ou non valider la vitesse proposée pour la phase concernée. Avantageusement, si l'excédent est inférieur à une valeur donnée on adapte la vitesse de l'aéronef pour la phase de croisière OO , puis on détermine à nouveau l'excédent, si l'excédent est toujours négatif on adapte 30 la vitesse de l'aéronef pour la montée C), puis on détermine à nouveau l'excédent, si l'excédent est toujours négatif on adapte la vitesse de l'aéronef pour la descente C), puis on détermine à nouveau l'excédent. Cet enchaînement peut être illustré en prenant l'exemple d'un trajet entre New York et San Francisco effectué sur un avion de ligne dont la 35 masse au décollage est de 200 tonnes. Le plan de vol de ce trajet prévoit une altitude de croisière de 35000 pieds. On rappelle qu'un pied équivaut à 0,33m. l'altitude est exprimée en pieds selon l'habitude du secteur aéronautique. L'aéroport de déroutement choisi par la compagnie aérienne est Los Angeles. Le critère d'optimisation donné par la compagnie est de 100. Ce critère est bien connu dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de cost index . Le calculateur de bord détermine les vitesses économiques des différentes phases de vol pour respecter le critère d'optimisation : • Montée : 265 noeuds • Croisière : début à Mach 0.81, croissant jusqu'à 0.82, durée de la croisière 5h05 • Descente : Mach économique de 0.82, puis vitesse économique de 320 noeuds Les vitesses sont exprimées soit en nombre de Mach soit en noeuds selon l'habitude du secteur aéronautique. On rappelle qu'un noeud équivaut à un mile nautique par heure et qu'un mile nautique équivaut à 1852 m. En emportant 50 tonnes de carburant, et compte tenu d'une prédiction météo de vent de 20 noeuds de face en croisière, le calculateur de 20 bord détermine les prédictions suivantes : • TRIP FUEL : 38 tonnes • RSV5% : 1,9 tonnes • 30MIN : 3,3 tonnes • ALTN : 5,6 tonnes 25 • EXTRA : 50 ù 38 ù 1,9 ù 3,3 ù 5,6 = 1,2 tonnes RSV5% représente la réserve de 5% pour les aléas du vol. 30MIN représente la réserve de 30 min pour circuit d'attente à l'arrivée avant l'atterrissage. ALTN représente la réserve pour effectuer un déroutement sur Los Angeles 30 Au roulage, une mise à jour des données météo avertit l'avion d'une augmentation du vent de face moyen en croisière à 50 noeuds. Le calculateur de bord remet à jour ses prédictions : • TRIP FUEL : 40,2 tonnes • RSV5% : 2 tonnes 35 • 30MIN : 3,3 tonnes • ALTN : 5,6 tonnes • EXTRA : 50 û 40,2 û 2 û 3,3 û 5,6 = -1,1 tonnes Le pilote de l'avion choisit une valeur minimale EXTRA-mini de l'excédent en dessous de laquelle il ne souhaite pas descendre au moment de l'arrivée à San Francisco. Le choix est par exemple : EXTRA-mini = O. Il est donc nécessaire de gagner 1,1 tonnes de carburant. La figure 2 donne un exemple de calcul de l'excédent EXTRA(i) dont les valeurs sont données en ordonnée en fonction de la vitesse de l'aéronef donnée en abscisses, durant la phase de croisière O. La vitesse de l'aéronef est exprimée en nombre de Mach. La courbe représentant l'excédent EXTRA(i) est déterminée à l'aide de tables de performances permettant de calculer le débit de carburant, en fonction de la poussée en phase de croisière. On voit sur la figure 2 que l'excédent passe par un maximum pour une vitesse à Mach 0,8. On voit également, que l'excédent, ici exprimé en tonne de carburant reste négatif. On modifie néanmoins la vitesse de l'aéronef durant la phase de croisière pour l'amener au Mach le plus économique : 0,8. Ceci rallonge la durée de la croisière de 8 min (à 5h13) mais permet d'augmenter l'excédent de 700 kg. Il reste encore 400 kg à gagner. La phase de montée est particulièrement adaptée à une nouvelle recherche de gain en carburant car fortement consommatrice de carburant. On applique le même raisonnement sur la phase de montée. On obtient de la même façon la vitesse économique de montée permettant de résorber 200 kg supplémentaires : 300 noeuds. II reste encore 200 kg à gagner. En appliquant le raisonnement ci dessus sur la phase de descente, on obtient le Mach économique de descente optimum : 0,80 et la vitesse économique de descente : 270 noeuds. Elles permettent de gagner les 200 kg restants.30
L'invention concerne un procédé d'optimisation en cours de vol de la consommation en carburant d'un aéronef. Le procédé consiste à un point donné du vol :● à déterminer un excédent (EXTRA) de carburant par rapport aux emports réglementaires en fonction du profil de vol et des conditions météorologiques prévues pour la suite du vol,● si l'excédent (EXTRA) est inférieur à une valeur donnée (EXTRA-mini), pour au moins une des prochaines phases de vol (1, 2 , 3, adapter la vitesse de l'aéronef de façon à augmenter l'excédent (EXTRA).
1. Procédé d'optimisation en cours de vol de la consommation en carburant d'un aéronef, caractérisé en ce qu'il consiste à un point donné du vol • à déterminer un excédent (EXTRA) de carburant par rapport aux emports 5 réglementaires en fonction du profil de vol et des conditions météorologiques prévues pour la suite du vol, • si l'excédent (EXTRA) est inférieur à une valeur donnée (EXTRA-mini), pour au moins une des prochaines phases de vol (C), OO , OO ), adapter la vitesse de l'aéronef de façon à augmenter l'excédent (EXTRA). 10 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le vol comporte une phase de montée (Cl)), une phase de croisière (OO) et une phase de descente (OO ), et en ce que si l'excédent (EXTRA) est inférieur à la valeur donnée (EXTRA-mini), on adapte la vitesse de l'aéronef pour la phase 15 de croisière (OO ), puis on détermine à nouveau l'excédent (EXTRA), si l'excédent (EXTRA) est toujours négatif on adapte la vitesse de l'aéronef pour la phase de montée (C)), puis on détermine à nouveau l'excédent (EXTRA), si l'excédent (EXTRA) est toujours négatif on adapte la vitesse de l'aéronef pour la phase de descente (OO ), puis on détermine à nouveau 20 l'excédent (EXTRA). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à informer un pilote de l'aéronef de la valeur déterminée de 25 l'excédent (EXTRA), si l'excédent (EXTRA) est inférieur à la valeur donnée (EXTRA-mini), pour au moins une des prochaines phases de vol (C), OO , O), proposer au pilote une vitesse de l'aéronef permettant d'augmenter l'excédent (EXTRA). 30
G,B
G06,B64
G06Q,B64D
G06Q 90,B64D 37,G06Q 10
G06Q 90/00,B64D 37/32,G06Q 10/00
FR2893480
A3
DOSEUR D'EPANDAGE
20,070,525
La présente invention se rapporte à un dispositif de vérification de la régularité ou unifo rmité du dosage d'un épandage d'engrais sur une parcelle. L'agriculteur ne peut déterminer 1 'étendue de la surface à travailler et contrôler l'épaisseur de l'épandage qu'avec relativement beaucoup d'effort. Des bacs de réception (test-sets) sont proposés d ans ce but par les fabricants d'épandeurs qui permettent de mesurer la répartition transversale de l'engrais lors du pass age sur le champ (Dr. Harry Knittel, manuel pratique Engrais et fertilisa tion , Agrimedia 2003, AAlexx Druck GmbH, ISBN 3-86037-182-7, p. 254). Un procédé de détermination de l'étendue de la surface à travailler et de l'épaisseur de l'épandage en cas d'utilisation d'épandeurs à centrifugeuse est publié en EP 0240655 Bi et DE 10 2004 009753 Al. Dans ces deux documents, la surface à épandr e et l'épaisseur d'épandage sont définis à l'aide d'un dispositif de mesure stationnaire fixé au sol ou d'eléments sensoriels fixés sur la pelle de jet. Dans DE 1457844 l'épaisseur d'épandage est définie grâce à un plus grand nombre de récipients/bacs. D'autres méthodes pour vérifier les champs à épandre ont été décrites dans DD 211051 et DD 214988. Les inconvénients des dispositifs de mesure connus sont 25 la méconnaissance de l'étendue effective de dispersion et la vitesse de dispersion selon les différents engrais. Un autre inconvénient lors de l'utilisation de bacs consiste dans la limitation de la surface de réception à celle du bac et dans l'encombrement occasionné par les bacs lors du 30 transport. La quantité d'engrais contenue dans chaque bac doit en outre être pesé e à chaque passage, ce qui rend le travail plus compliqué. La présente invention se rapporte également à un procédé de vérification de la régularité du dosage d'un épandage 5 d'engrais sur une parcelle. Lorsque de l'engrais est ép andu sur un champ, il est important que l'on respecte la bonne dose d'engrais par hectare, celle-ci devant être la plus uniforme possible sur toute la parcelle. Lorsque l'on a fini d'épandre une parcelle, comme on 10 en connaît la surface, on peut aisément, m ais à posteriori, en connaissant le nombre de sacs d'engrais utilisés, connaître la dose effective moyenne par hectare. Cependant, ce calcul de moyenne ne permet pas de déterminer si l'épandage a été effectué de manière régulière ou uniforme sur toute la parcelle. 15 La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'art antérieur en proposant un système simple et peu encombrant pour vérifier la quantité d'engrais par unité de surface qui va être épandue, avant l'épandage, et ce, en n'importe quel endroit. 20 Suivant l'invention, le dispositif de vérification de la régularité de la dose d'engrais épandu sur une parcelle est caractérisé en ce qu'il comporte une toile de réception comportant un trou communiquant avec une éprouvette, l'éprouvette comportant des graduations, notamment en kg/ha. 25 Avec ce dispositif, l'agriculteur, avant de commencer à épandre sur toute une longueur de la parcelle, notamment entre les deux passages de roues de son tracteur, fait rouler tout en épandant son tracteur au -dessus de la toile de réception, qu'il a préalablement disposée au début de la bande de la parcelle où 30 il souhaite effectuer l'épandage. Une fois qu'il est passé au dessus de la toile, il arrête l'épandage et son tracteur, en descend et regarde dans le doseur si la dose d'engrais qu'il vient d'épandre convient ou non à la parcelle, ou du moins à la bande de parcelle qu'il a l'intention d'épandre juste après. Si 35 la close convient, il peut alors réaliser l'épandage sur toute la bande en longueur de sa parcelle. A tout moment, lorsqu'il a un doute ou lorsqu'il souhaite vérifier que l'épandage est toujours uniforme, il s'arrête, descend de son tracteur, pose la toile, épand dessus avec le tracteur, puis cesse l'épandage et vient voir dans 1 'éprouvette si la dose convient. Si la dose ne convient pas, il peut réajuster le débit de l'épandeur. Suivant un perfectionnement de l'invention, le trou est disposé sensiblement au centre de la toile. Suivant un autre mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu plusieurs t iges qui, à une extr êmité, sont fixées au bord extérieur de la toile et dont l'autre extrêmité est libre pour ainsi permettre de maintenir en suspension le bord supérieur de la toile pour lui donner une forme en cône. Ainsi, l'engrais qui est capté par la surface de réception lors du passage de l'épandeur au niveau de la toile est rapidement acheminé par gravitation le long des pentes du cône vers l'éprouvette graduée. Lorsque l'agriculteur soulève la toile de réception, l'engrais capté descend dans l'éprouvette. Suivant un perfectionnement de l'invention, le trou au centre ou sensiblement au centre de la toile communique avec une extrêmité supérieure ouverte de l'éprouvette graduée par l'intermédiaire d'un tuyau, notamment en tissu ou en matière plastique. La présente invention se rapporte également à un procédé de vérification de l'uniformité de l'épandage d'engrais sur une parcelle qui consiste à disposer au moins une toile d'un dispositif suivant l'invention sur la largeur d'un passage d'épandeur, à faire passer le tracteur au -dessus de ladite toile, de sorte que l'engrais soit épandu sur la toile comme s'il était épandu sur le sol, à cesser l'épandage, à arrêter le tracteur, à en descendre et à vérifier que la dose mesurée sur la graduation de l'éprouvette correspond à la dose souhaitée, et, dans l'affirmative, à effectuer l'épandage sur toute la longueur de la bande, et dans la négative, à réajuster le réglage de l'épandeur, jusqu'à ce que la dose corresponde à la dose souhaitée, et ensuite à effectuer 1' épandage sur toute la bande. Suivant un mode de réalisation préféré, on dispose plusieurs toiles régulièrement sur toute la largeur d'un passage d'épandeur, et on vérifie pour chaque toile que la dose convient. Suivant un autre mode de réalisation préféré de l'invention, on mesure la dose au départ de chaque bande longitudinale de la parcelle. On décrit maintenant un mode de réalisation préféré de 10 l'invention en se reportant au dessin (figure 1) , donné uniquement à titre d'exemple, dans lequel: La figure un ique représente une vue partiellement en perspective et en coupe d'un dispositif de mesure d'épandage comme suivant l'invention. 15 A la figure, le dispositif d'épandage est constitué d'une toile (1) dont le bord (2) peut être supporté par des tiges (3) qui p ermettent, en les plantant dans le sol, de surélever le bord (2) pour donner à la toile une forme en cône. Un tuyau (4) en matière souple et notamment en tissu relie un 20 trou (6) formé au centre de la toile avec l'extr êmité d'ouverture supérieure d'une épro uvette (7). L'éprouvette (7) comporte des graduations donnant la quantité d'engrais par unité de surface, notamment en kg/ha. Comme on connaît la surface de la toile de réception et 25 la densité de l'engrais, le volume d'engrais capté par la surface de récep tion est directement proportionnel au poids d'engrais répandu à l'hectare. De préférence, le tuyau (4) a un diamètre de 4 cm et une longueur de 60 cm, de préférence le bord (2) de la toile a 30 un diamètre de 60 cm lorsqu'elle est circulaire et la hauteur des tiges est de sensiblement 10 cm. 4
Dispositif de vérification de la régularité de la dose d'engrais épandu sur une parcelle, caractérisé en ce qu'il comporte une toile 1 de réception comportant un trou 6 communiquant avec une éprouvette 7, l'éprouvette comportant des graduations, notamment en kg/ha.
1. Dispositif de vérification de la régularité de la dose d'engrais épandu sur une parcelle, caractérisé en ce qu'il comporte une toile (1) de réception comportant un trou (6) communiquant avec une éprouvett e (7), l'éprouvette (7) comportant des graduations, notamment en kg/ha. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que le trou est disposé sensiblement au centre de la toile. 3. Dispositif suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que il est prévu plusieurs tiges qui, à une extr êmité, sont fixées au bord extérieur de la toile et dont l'autre extrêmité est libre pour ainsi permettre de maintenir en suspension le bord supérieur de la toile pour lui donner une forme en cône. 4. Dispositif suivant la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le trou au centre ou sensiblement au centre de la toile communique avec une extr êmité supérieure ouverte de l'éprouvette graduée par l'intermédiaire d'un tuyau, notamment en tissu. 5. Procédé de vérificati on de l'uniformité de l'épandage d'engrais sur une parcelle qui consiste à disposer au moins une toile d'un dispositif suivant l'une des précédentes sur la largeur d'un passage d'épandeur, à faire passer le tracteur au -dessus de ladite toile, de sorte que l'engrais soit épandu sur la toile comme s'il était épandu sur le sol, à cesser l'épandage, à arrêter le tracteur, à en descendre et à vérifier que la dose mesurée sur la graduation de l'éprouvette correspond à la dose souhaitée, et dans l'affirmative, à effectuerl'épandage sur toute la longueur de la bande, et dans la négative, à réajuster le réglage de l'épandeur, jusqu'à ce que la dose corresponde à la dose souhaitée, et ensuite à effectuer l'épandage sur toute la bande. 6. Procédé suivant 1 a 5, caractérisé en ce qu'on dispose plusieurs toiles régulièrement sur toute la largeur d'un passage d'épandeur, et qu' on vérifie pour chaque toile que la dose convient. 7. Procédé suivant la 5 ou 6, caractérisé en ce 10 qu'on mesure la dose au départ de chaque bande longitudinale de la parcelle.
A
A01
A01C
A01C 21,A01C 17
A01C 21/00,A01C 17/00
FR2893273
A1
INSTALLATION DE COUPE TRANSVERSALE D'UN APPAREIL DE PLIAGE D'UNE MACHINE D'IMPRESSION.
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne une comportant un cylindre porte-couteau ayant au moins un couteau de dé-coupe, et dans laquelle pour couper transversalement une bande imprimée, un couteau du cylindre porte-couteau pénètre dans une rainure d'un cylindre à couteau de pliage coopérant avec le cylindre porte-couteau pour séparer une bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le cylindre à couteau de pliage. Etat de la technique Les appareils de pliage de machines d'impression servant à former les plis de bandes ou de produits imprimés et selon l'état de la technique les appareils de pliage connus conduisent une bande imprimée habituellement tout d'abord à travers un cône de pliage d'une pre- mière unité de pliage longitudinale pour développer un premier pli longitudinal dans le produit d'impression encore en forme de bande et non encore coupée. Après le cône de pliage, la bande imprimée est dirigée vers une unité de pliage transversale comprenant un cylindre porte-couteau, un cylindre à couteau de pliage, un cylindre à volet de pliage et le cas échéant un cylindre à pince. Au niveau du cylindre porte-couteau, on sépare des exemplaires en coupant transversalement la bande imprimée ; ces exemplaires sont entraînés par le cylindre à couteau de pliage en direction du cylindre à volet de pliage. Les exemplaires coupés au niveau du cylindre porte- couteau et qui sont transportés par le cylindre à couteau de pliage en direction du cylindre à volet de pliage, sont transférés à ce cylindre à volet de pliage en formant un premier pli transversal à l'aide du cylindre à couteau de pliage. D'autres seconds plis transversaux seront réalisés entre le cylindre à volet de pliage et le cylindre à pince coopérant avec le cylindre à volet de pliage. Les exemplaires ainsi munis d'un pli longitudinal et d'au moins un pli transversal, partant de l'unité de pliage transversale, arrivent généralement au niveau d'une seconde unité de pliage longitudinale qui comprend habituellement des tambours de pliage ou des tables de pliage. A l'aide des tambours ou tables de pliage, on développe un second pli longitudinal dans les exemplaires déjà préalablement pliés ; ces plis longitudinaux sont parallèles au premier pli longitudinal développé dans la première unité de pliage longitudinale ou au niveau du cône de pliage. Lors de la coupe transversale d'une bande imprimée dans l'unité de pliage transversale, au niveau du cylindre porte-couteau, l'état de la technique prévoit qu'un couteau du cylindre porte-couteau coupe la bande imprimée au cours d'une opération. Cela se traduit par des forces de coupe considérables, si bien qu'en particulier le couteau du cylindre porte-couteau de l'appareil de pliage est exposé à des contraintes mécaniques importantes lors de la coupe transversale de la bande imprimée. But de l'invention Partant de cet état de la technique, la présente invention a pour but de développer une installation de coupe transversale d'un 15 appareil de pliage d'une machine d'impression permettant de diminuer les efforts de coupe exercés au moment de la coupe transversale et ainsi de diminuer les contraintes mécaniques développées lors de la coupe transversale. Exposé et avantages de l'invention 20 A cet effet, l'invention concerne une installation de coupe transversale du type défini ci-dessus, caractérisée en ce qu'au moins un cylindre auxiliaire est associé au cylindre porte-couteau, et pour découper transversalement la bande imprimée, au niveau du cylindre auxiliaire, un couteau du cylindre porte-couteau pénètre dans une rainure 25 du cylindre auxiliaire et coupe ainsi transversalement, partiellement, la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le cylindre auxiliaire. L'installation de coupe transversale selon l'invention ne coupe pas une feuille imprimée comme dans l'état de la technique par 30 une seule opération mais réalise une coupe transversale partielle de la bande imprimée au moins au niveau d'un cylindre auxiliaire, et on complète ensuite la coupe au niveau du cylindre à couteau de pliage. La coupe transversale de bande imprimée est ainsi répartie en plusieurs étapes par l'installation de coupe transversale selon l'invention, si bien 35 que dans chaque étape les forces ou contraintes de coupe à exercer se- ront diminuées. Cela se traduit finalement par une diminution des contraintes mécaniques exercées sur l'installation de coupe transversale et par suite sur l'appareil de pliage de la machine d'impression. Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention, un unique cylindre auxiliaire est associé au cylindre porte-couteau, et pour une pré-découpe transversale de la bande imprimée au niveau du cylindre auxiliaire, un couteau du cylindre porte-couteau pénètre dans une rainure du cylindre auxiliaire et coupe partiellement, transversalement, la bande imprimée transportée ainsi entre le cylindre porte-couteau et le cylindre auxiliaire et ensuite, pour couper complètement la bande imprimée au niveau du cylindre à couteau de pliage, le couteau de découpe pénètre dans une rainure du cylindre à couteau de pliage, lors de la poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau et coupe ainsi complètement la bande imprimée transportée entre le cylin- dre porte-couteau et le cylindre à couteau de pliage. Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la distance radiale de la rainure ou de chaque rainure du cylindre auxiliaire par rapport au cylindre porte-couteau est supérieure à la distance radiale de la ou des rainures du cylindre à couteau de pliage et du cylindre porte-couteau. Suivant une autre caractéristique avantageuse, au moins deux cylindres auxiliaires sont associés au cylindre à couteau de pliage, et pour une première pré-découpe transversale de la bande imprimée au niveau du premier cylindre auxiliaire, un couteau du cylindre porte-couteau pénètre dans une rainure du premier cylindre auxiliaire et coupe transversalement, partiellement, la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le premier cylindre auxiliaire, ensuite, pour une seconde pré-coupe transversale de la bande imprimée au ni-veau d'un second cylindre auxiliaire, après poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau, le couteau de ce cylindre pénètre dans une rainure du second cylindre auxiliaire et continue de couper transversale-ment partiellement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le second cylindre auxiliaire et ensuite, pour poursuivre la pré-coupe transversale de la bande imprimée au niveau d'un au- tre cylindre auxiliaire ou pour couper complètement la bande imprimée au niveau du cylindre à couteau de pliage, après poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau, le couteau de celui-ci pénètre soit dans une rainure de l'autre cylindre auxiliaire, soit dans une rainure du cylindre à couteau de pliage et ainsi continue de couper transversalement, partiellement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et l'autre cylindre auxiliaire, ou coupe complètement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le cylindre à couteau de pliage. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la dis- 1 o tance radiale de la rainure ou de chaque rainure du cylindre auxiliaire et du cylindre porte-couteau est supérieure à la distance radiale entre la ou chaque rainure du cylindre à couteau de pliage et le cylindre porte-couteau. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la rainure 15 ou chaque rainure du premier cylindre auxiliaire a la plus grande dis-tance radiale par rapport au cylindre porte-couteau, la ou chaque rainure du cylindre à couteau de pliage présente la plus petite distance radiale par rapport au cylindre porte-couteau et la ou chaque rainure du ou de chaque cylindre auxiliaire placé entre le premier cylindre 20 auxiliaire et le cylindre à couteau de pliage a une distance radiale par rapport au cylindre porte-couteau qui est inférieure à la plus grande distance radiale et supérieure à la plus petite distance radiale. Suivant une autre caractéristique avantageuse, partant du premier cylindre auxiliaire, en direction du cylindre à couteau de 25 pliage, la distance radiale de la rainure ou de chaque rainure du cylindre auxiliaire respectif diminue successivement à partir du cylindre porte-couteau. Dessin La présente invention sera décrite ci-après de manière 30 plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation de l'invention représenté dans le dessin annexé dans lequel : - la figure unique est un schéma très simplifié d'une installation de coupe transversale selon l'invention. Description d'un mode de réalisation La figure 1 est une vue très schématique d'une installation de coupe transversale 10 d'un appareil de pliage d'une machine d'impression rotative à bobines ; dans l'exemple de réalisation présenté, l'installation de coupe transversale 10 est formée d'un cylindre porte-couteau 11, d'un cylindre à couteau de pliage 12 coopérant avec le cylindre porte-couteau 11 ainsi que d'un cylindre auxiliaire 13 coopérant également avec le cylindre porte-couteau 11. Dans l'exemple présenté, le cylindre porte-couteau 11 comporte plusieurs couteaux 14 (couteaux de découpe). Le cylindre à couteau de pliage 12 dispose de plusieurs rainures 15 coopérant avec les couteaux 14 du cylindre porte-couteau 11 pour couper transversalement la bande imprimée 16 de sorte qu'un couteau 14 du cylindre porte-couteau 11 pénètre ou passe dans une rainure 15 du cylindre porte-couteau 12, séparant ainsi dans la direc- tion transversale, la bande imprimée 16 transportée entre le cylindre porte-couteau 11 et le cylindre à couteau de pliage 12. Selon la figure 1, le cylindre à couteau de pliage 12 comporte en outre, au niveau des rainures 15, des alènes 17 permettant de prendre les exemplaires coupés par la coupe transversale au niveau du cylindre à couteau de pliage 12 par rapport à la bande imprimée 16 ; cette prise se fait au niveau du segment avant selon la direction de transport. Le cylindre à couteau de pliage 12 est souvent appelé cylindre à alènes ou cylindre collecteur. Le cylindre à couteau de pliage 12 comporte également des couteaux de pliage non représentés à la figure 1. A l'aide de ces couteaux on enfonce des exemplaires coupés entre les volets de pliage d'un cylindre à volet de pliage non représenté pour former des plis transversaux dans les exemplaires. Selon l'invention, au moins un cylindre auxiliaire 13 est associé au cylindre porte couteau 11 ; ce cylindre 13 comporte au moins une rainure 18. Au niveau du cylindre auxiliaire 13 on effectue une pré-découpe transversale de la bande imprimée 16 ; pour cela un couteau 14 du cylindre porte-couteau 11 pénètre dans une rainure 18 du cylindre auxiliaire 13 et coupe partiellement transversalement la bande imprimée 16 transportée entre le cylindre porte-couteau 11 et le cylindre auxiliaire 13. Ensuite, on coupe complètement la bande imprimée 16 au niveau du cylindre à couteau de pliage 12. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, un unique cylindre auxiliaire 13 est associé au cylindre porte-couteau 11 ; ce cy- lindre auxiliaire ne comporte qu'une rainure 18. Pour la pré-découpe transversale de la bande imprimée 16 au niveau de cet unique cylindre auxiliaire 13, un couteau 16 du cylindre porte-couteau 11 pénètre dans la rainure 18 du cylindre auxiliaire 13 et effectue ainsi une pré-coupe transversale de la bande imprimée 16 transportée entre le cylindre porte-couteau 11 et le cylindre auxiliaire 13. Ensuite, pour la coupe complète de la bande imprimée 16, au niveau du cylindre à couteau de pliage 12, le cylindre de coupe 14 du cylindre porte-couteau 11, après poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau 11, pénètre dans une rainure 15 du cylindre à couteau de pliage 12 et coupe complètement la bande imprimée 16 transportée entre le cylindre porte-couteau 11 et le cylindre à couteau de pliage 12. Dans l'exemple de réalisation de la figure, la coupe transversale de la bande imprimée 16 est subdivisée en deux opérations, à savoir une opération de pré-coupe au niveau du cylindre auxiliaire 13 et la coupe complète au niveau du cylindre à cou- teau de pliage 12. Cette division de la coupe transversale en plusieurs étapes nécessite pour chaque étape une force de coupe moindre par comparaison à celle de l'état de la technique, ce qui permet de diminuer globalement les contraintes mécaniques. Dans l'exemple de réalisation de la figure avec un unique cylindre auxiliaire associé au cylindre porte-couteau 11, la distance radiale de la rainure 18 du cylindre auxiliaire 13 par rapport au cylindre porte-couteau 11 est plus grande que la distance radiale de chaque rainure 15 du cylindre à couteau de pliage 12 par rapport au cylindre porte-couteau 11. Ainsi, un couteau 14 pénètre dans la rainure 18 du cylindre auxiliaire 13 sur une profondeur moindre que dans la rainure 15 du cylindre à couteau de pliage 12. A la différence de l'exemple de réalisation présenté il est également possible d'associer plusieurs et au moins deux cylindres auxiliaires au cylindre porte-couteau. La bande imprimée à couper dans une telle installation de coupe transversale sera alors soumise au ni- veau d'un premier cylindre auxiliaire à une première pré-coupe transversale ; au cours de celle-ci un couteau du cylindre porte-couteau pénètre dans une rainure du premier cylindre auxiliaire et coupe transversalement partiellement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le premier cylindre auxiliaire. Ensuite, pour la seconde pré-coupe transversale de la bande imprimée au niveau d'un second cylindre auxiliaire, le même couteau du cylindre porte-couteau, après poursuite de sa rotation, pénètre dans une rainure du second cylindre auxiliaire pour effectuer au niveau du second cylindre auxiliaire une autre pré-coupe transversale partielle de la bande imprimée. Après la seconde pré-coupe transversale, pour poursuivre la pré-coupe transversale de la bande imprimée au niveau d'un autre cylindre auxiliaire ou pour couper complètement la bande imprimée au niveau du cylindre à couteau de pliage, après la poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau, le même couteau pénètre soit dans une rainure d'un autre cylindre auxiliaire soit dans une rainure du cylindre à couteau de pliage. Ainsi, la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et l'autre cylindre auxiliaire sera de nouveau coupée transversalement, partiellement, ou encore, la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le cylindre à couteau de pliage sera complètement coupée. Dans le présent exemple, la coupe transversale de la bande imprimée se fera en au moins trois étapes. Puis, si plusieurs cylindres auxiliaires sont associés au cylindre porte-couteau, ces cylindres auxiliaires sont répartis à la périphérie du cylindre porte-couteau en étant écartés de sorte que le premier cylindre auxiliaire effectuant la première coupe transversale partielle de la bande imprimée soit à la distance radiale la plus grande du cylindre porte-couteau. Après ce premier cylindre auxiliaire, la dis-tance radiale des autres cylindres auxiliaires par rapport au cylindre porte-couteau diminue successivement en direction du cylindre à couteau de pliage. Au niveau du premier cylindre auxiliaire, la ou chaque rainure de celui-ci présente la plus grande distance radiale par rapport au cylindre porte-couteau alors que la ou chaque rainure du cylindre à
Installation de coupe transversale d'un appareil de pliage d'une machine d'impression comportant un cylindre porte-couteau (11) ayant au moins un couteau de découpe (14), qui pour couper transversalement une bande imprimée, pénètre dans une rainure (15) d'un cylindre à couteau de pliage (12) coopérant avec le cylindre porte-couteau (11) pour séparer une bande imprimée (16) transportée entre le cylindre porte-couteau (11) et le cylindre à couteau de pliage (12).Au moins un cylindre auxiliaire (13) est associé au cylindre porte-couteau (11), et pour découper transversalement la bande imprimée (16), au niveau du cylindre auxiliaire (13), un couteau (14) du cylindre porte-couteau (11) pénètre dans une rainure (18) du cylindre auxiliaire (13) et coupe ainsi transversalement, partiellement, la bande imprimée (16) transportée entre le cylindre porte-couteau (11) et le cylindre auxiliaire (13).
1 ) Installation de coupe transversale d'un appareil de pliage d'une ma-chine d'impression, comportant un cylindre porte-couteau (11) ayant au moins un couteau de découpe (14), dans laquelle pour couper transver-salement une bande imprimée, un couteau du cylindre portecouteau pénètre dans une rainure (15) d'un cylindre à couteau de pliage (12) coopérant avec le cylindre porte-couteau (11) pour séparer une bande imprimée (16) transportée entre le cylindre porte-couteau (11) et le cylindre à couteau de pliage (12), caractérisée en ce qu' au moins un cylindre auxiliaire (13) est associé au cylindre porte-couteau (11), et pour découper transversalement la bande imprimée (16), au niveau du cylindre auxiliaire (13), un couteau (14) du cylindre porte-couteau (11) pénètre dans une rainure (18) du cylindre auxiliaire (13) et coupe ainsi transversalement, partiellement, la bande imprimée (16) transportée entre le cylindre porte-couteau (11) et le cylindre auxiliaire (13). 2 ) Installation de coupe transversale selon la 1, caractérisée en ce qu' un unique cylindre auxiliaire (13) est associé au cylindre porte-couteau (11), et pour une pré-découpe transversale de la bande imprimée au niveau du cylindre auxiliaire (13), un couteau (14) du cylindre porte-couteau (11) pénètre dans une rainure (18) du cylindre auxiliaire (13) et coupe partiellement, transversalement, la bande imprimée (16) transportée ainsi entre le cylindre porte-couteau (11) et le cylindre auxiliaire (13) et ensuite, pour couper complètement la bande imprimée (16) au niveau du cylindre à couteau de pliage (12), le couteau de découpe (14) pénètre dans une rainure (15) du cylindre à couteau de pliage (12), lors de la poursuite de la rotation du cylindre portecouteau (11) et coupe ainsi complètement la bande imprimée (16) transportée entre le cylindre porte-couteau (11) et le cylindre à couteau de pliage (12). 3 ) Installation de coupe transversale selon la 2,caractérisée en ce que la distance radiale de la rainure (18) ou de chaque rainure (18) du cylindre auxiliaire (13) par rapport au cylindre porte-couteau (11) est supérieure à la distance radiale de la ou des rainures (15) du cylindre à couteau de pliage (12) et du cylindre porte-couteau (11). 4 ) Installation de coupe transversale selon la 1, caractérisée en ce qu' au moins deux cylindres auxiliaires sont associés au cylindre à couteau de pliage, et pour une première pré-découpe transversale de la bande imprimée au niveau du premier cylindre auxiliaire, un couteau du cylindre porte-couteau pénètre dans une rainure du premier cylindre auxiliaire et coupe transversalement, partiellement, la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le premier cylindre auxiliaire, ensuite, pour une seconde pré-coupe transversale de la bande imprimée au niveau d'un second cylindre auxiliaire, après poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau, le couteau de ce cylindre pénètre dans une rainure du second cylindre auxiliaire et continue de couper transversa- lement partiellement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le second cylindre auxiliaire, et ensuite pour poursuivre la pré-coupe transversale de la bande imprimée au niveau d'un autre cylindre auxiliaire ou pour couper complètement la bande imprimée au niveau du cylindre à couteau de pliage, après poursuite de la rotation du cylindre porte-couteau, le couteau de celui-ci pénètre soit dans une rainure de l'autre cylindre auxiliaire, soit dans une rainure du cylindre à couteau de pliage et ainsi continue de couper transversalement, partiellement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et l'autre cylindre auxiliaire, ou coupe complètement la bande imprimée transportée entre le cylindre porte-couteau et le cylindre à couteau de pliage. 5 ) Installation de coupe transversale selon la 4, caractérisée en ce quela distance radiale de la rainure ou de chaque rainure du cylindre auxiliaire et du cylindre porte-couteau est supérieure à la distance radiale entre la ou chaque rainure du cylindre à couteau de pliage et le cylindre porte-couteau. 6 ) Installation de coupe transversale selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que la rainure ou chaque rainure du premier cylindre auxiliaire a la plus grande distance radiale par rapport au cylindre porte-couteau, la ou chaque rainure du cylindre à couteau de pliage présente la plus petite distance radiale par rapport au cylindre porte-couteau, et la ou chaque rainure du ou de chaque cylindre auxiliaire placé entre le premier cylindre auxiliaire et le cylindre à couteau de pliage a une dis-tance radiale par rapport au cylindre porte-couteau qui est inférieure à la plus grande distance radiale et supérieure à la plus petite distance radiale. 7 ) Installation de coupe transversale selon la 6, caractérisée en ce que partant du premier cylindre auxiliaire, en direction du cylindre à couteau de pliage, la distance radiale de la rainure ou de chaque rainure du cylindre auxiliaire respectif diminue successivement à partir du cylindre porte-couteau.25
B
B41
B41F
B41F 13
B41F 13/60
FR2896139
A1
ACCESSOIRE POUR L'ORNEMENTATION PERSONNALISEE
20,070,720
La présente invention concerne un d'une pièce de vaisselle, telle qu'une assiette ou un plat. Dans le domaine des arts de la table, on a généralement le choix lors de l'acquisition de pièces de vaisselle entre des pièces décorées ou des pièces exemptes de décoration. Le problème des pièces de vaisselle décorées est que leur décoration, non renouvelable, engendre une certaine lassitude au Io cours du temps. La ménagère est ainsi tentée, après quelques années d'utilisation de son service de table, de le changer, s'étant lassée des éléments de décoration des pièces de vaisselle. En outre, la décoration obtenue à partir de couleurs particulières, de dorures ou de motifs tend souvent à s'user de manière prématurée dans le temps car elle constitue un élément de fragilisation 15 de la pièce de vaisselle. Le problème des pièces exemptes de décoration réside dans leur fadeur qui peut entraîner, après quelques années d'utilisation, de la même manière que pour les pièces de vaisselles décorées, une lassitude de leur propriétaire. A 20 l'inverse, de telles pièces de vaisselle ne présentent pas les mêmes problèmes d'usure dans le temps de leur ornementation. Un but de la présente invention est donc de proposer un accessoire pour l'ornementation personnalisée d'une pièce de vaisselle, telle qu'une assiette ou 25 un plat, dont la conception permet la modification à volonté de l'ornementation de ladite pièce de vaisselle et son renouvellement sans risque d'usure prématurée de ladite ornementation. A cet effet, l'invention a pour objet un accessoire pour l'ornementation 30 personnalisée d'une pièce de vaisselle, telle qu'une assiette ou un plat, caractérisé en ce que l'accessoire est du type positionnable, de manière amovible sur ladite pièce de vaisselle, et se présente sous forme d'une pince, dont les branches enserrent élastiquement le bord de la pièce de vaisselle à 20 2 personnaliser, à l'état monté sur ladite pièce, l'une des branches constituant, par sa face visible, un élément décoratif et/ou d'identification. La conception de l'accessoire sous forme d'un élément rapporté sur la pièce de vaisselle permet d'une part, d'éviter toute usure prématurée de l'ornementation ainsi obtenue, d'autre part, de modifier à volonté et de renouveler cette ornementation soit en changeant l'accessoire, soit en le déplaçant, soit en le combinant à volonté avec des accessoires similaires. to Grâce à un tel accessoire, il est ainsi possible de modifier à volonté l'aspect d'une assiette traditionnelle exempte de tout décor et lui conférer une ornementation s'adaptant aux convives, à l'environnement ou à tout autre paramètre choisii par le propriétaire de la pièce de vaisselle. 15 L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en coupe d'une assiette à équiper d'un accessoire conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue de face d'un accessoire conforme à l'invention ; la figure 3 représente une vue de face d'une assiette équipée d'un 25 accessoire conforme à l'invention et la figure 4 représente une vue de dessus d'une assiette équipée de deux accessoires conformes à l'invention. 30 Comme mentionné ci-dessus, l'accessoire 1, objet de l'invention, est destiné à permettre l'ornementation personnalisée d'une pièce 6 de vaisselle. Dans ce qui suit, l'accessoire 1 est appliqué à l'ornementation d'une assiette. Il aurait pu, de manière analogue, être appliqué à l'ornementation d'un plat ou similaire. Cet 3 accessoire 1 se présente sous forme d'une pince 2 positionnable, de manière amovible sur le bord de ladite pièce 6 de vaisselle. A l'état monté sur ladite pièce de vaisselle, comme l'illustre la figure 3, les branches 3, 4 de ladite pince enserrent élastiquement le bord de la pièce 6 de vaisselle à personnaliser. L'une 4 des branches venant à recouvrement de la face supérieure ou du dessus du bord de la pièce de vaisselle constitue, par sa face visible, un élément décoratif et/ou d'identification. Dans l'exemple représenté à la figure 2, la pince 2 est formée de deux pièces Io 2A, 2B assemblées de préférence par collage. L'une des pièces, représentée en 2B aux figures, affecte la forme d'un U élastiquement déformable. L'autre pièce 2A, rapportée sur la face externe de l'une des branches du U, est constituée d'une plaque de décoration et/ou d'identification au contour fonction de la décoration et/ou de l'identification souhaitée(s). 15 Cette pièce 2A de la pince constitutive de la plaque de décoration ou d'identification est généralement issue de la découpe d'une plaque de plus grande dimension apte à constituer un rangement dudit accessoire en période de non utilisation dudit accessoire. Cette plaque de plus grande dimension 20 constitue ainsi l'équivalent d'un support des accessoires venant se positionner à la manière des pièces d'un puzzle à l'intérieur des logements ménagés dans ladite plaque. La pièce 2A de la pince constitutive de la plaque de décoration et/ou d'identification est de préférence réalisée en un matériau de la famille des polyoléfines, de préférence en polypropylène ou en métal. De tels matériaux 25 permettent d'obtenir des pièces de couleurs diverses et variées aux contours quelconques. La pièce 2B de la pince en forme de U est quant à elle réalisée en métal. La branche 3, élastiquement déformable, dépourvue d'élément décoratif et/ou 30 d'identification de la pince 2 est pourvue, à son extrémité libre d'un bec 5 de guidage, pour faciliter son introduction par glissement sur le bord de la pièce 6 de vaisselle à équiper. Cette branche, dépourvue d'élément décoratif, est destinée à venir se positionner en applique sur la face du dessous ou inférieure du rebord de l'assiette. Généralement, une même assiette sera équipée de plusieurs accessoires dont la branche, pourvue d'éléments décoratifs et/ou d'identification, sera réalisée de manière identique ou différente d'un accessoire à un autre. Dans l'exemple de la figure 4, deux accessoires différents sont positionnés côte à côte. Les accessoires peuvent être positionnés sur toute la périphérie de l'assiette à intervalle ou de manière contiguë, l'intervalle entre lesdits accessoires peut être réglé de manière identique ou peut varier d'un intervalle à un autre. Il en résulte to un grand nombre de possibilités en terme d'ornementation. 4 30
L'invention concerne un accessoire (1) pour l'ornementation personnalisée d'une pièce (6) de vaisselle, telle qu'une assiette ou un plat.Cet accessoire est caractérisé en ce que l'accessoire est du type positionnable, de manière amovible sur ladite pièce (6) de vaisselle, et se présente sous forme d'une pince (2), dont les branches (3, 4) enserrent élastiquement le bord de la pièce (6) de vaisselle à personnaliser, à l'état monté sur ladite pièce, l'une (4) des branches constituant, par sa face visible, un élément décoratif et/ou d'identification.
1. Accessoire (1) pour l'ornementation personnalisée d'une pièce (6) de vaisselle, telle qu'une assiette ou un plat, caractérisé en ce que l'accessoire est du type positionnable, de manière amovible sur ladite pièce (6) de vaisselle, et se présente sous forme d'une pince (2), dont les branches (3, 4) enserrent élastiquement le bord de la pièce (6) de vaisselle à personnaliser, à l'état monté sur ladite pièce, l'une (4) des branches constituant, par sa face visible, un élément décoratif et/ou io d'identification. 2. Accessoire (1) selon la 1, caractérisé en ce que la pince (2) est formée de deux pièces (2A, 2B) assemblées généralement par collage, l'une (2B) des pièces affectant la forme 15 d'un U élastiquement déformable, l'autre pièce (2A), rapportée sur la face externe de l'une des branches du U, étant constituée d'une plaque de décoration et/ou d'identification au contour fonction de la décoration et/ou de l'identification souhaitée. 20 3. Accessoire (1) selon la 2, caractérisé en ce que la pièce (2A) de la pince constitutive de la plaque de décoration ou d'identification est issue de la découpe d'une plaque de plus grande dimension apte à constituer un rangement dudit accessoire en période de non utilisation dudit accessoire. 25 4. Accessoire (1) selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que la pièce (2A) de la pince constitutive de la plaque de décoration et/ou d'identification est réalisée en un matériau de la famille des polyoléfines, de préférence en polypropylène ou en métal. 5. Accessoire (1) selon la 2, caractérisé en ce que la pièce (2B) de la pince en forme de U est réalisée en métal. 5 6 6. Accessoire selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la branche (3), élastiquement déformable, dépourvue d'élément décoratif et/ou d'identification de la pince (2) est pourvue, à son extrémité libre d'un bec (5) de guidage, pour faciliter son introduction par glissement sur le bord de la pièce (6) de vaisselle à équiper.
A
A47
A47G
A47G 19
A47G 19/02
FR2901312
A1
PROCEDE POUR ESTIMER LE TAUX D'EGR DANS UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET MOTEUR EQUIPE POUR METTRE EN OEUVRE CE PROCEDE
20,071,123
Avec Xegr = X X+1 l'admission du moteur, ce taux d'EGR étant réglé par une vanne placée sur ledit circuit de recyclage commandée par une unité de contrôle du moteur, ce procédé étant caractérisé en ce qu'on mesure la température (TI) de l'air d'admission en amont de la zone de mélange de celui-ci avec les gaz d'échappement circulant s dans ledit circuit de recyclage, on mesure la température (T2) des gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage en amont de ladite zone de mélange, on mesure la température (T3) du mélange de gaz dans ladite zone de mélange et on estime le taux d'EGR à partir des mesures des trois températures (TI, T2, T3). io Il a en effet été constaté que l'on pouvait estimer le taux d'EGR directement à partir de la mesure des trois températures ci-dessus. Dans une version du procédé, on estime le taux d'EGR à l'aide des relations suivantes : (1) Qm1'Cpi'T1 + Qm2'Cp2'T2 = Qm3'Cp3'T3 is où TI, T2, T3 sont les températures mesurées répondant à la définition précitée, Qm1, Qm2 et Qm3 sont les débits massiques des gaz dont les températures mesurées sont respectivement égales à TI, T2 et T3 et Cri, Cp2, CO sont les chaleurs spécifiques du gaz dont les températures mesurées sont respectivement égales à TI, T2 et T3, ces chaleurs spécifiques étant calculées au moyen de la 20 relation approchée : Cp = Cp_a + Cp_b.T + Cp_p'T2, (2) Qm1 + Qm2 = Qm3 (3) Xegr = Qm2 = taux d'EGR (4) x =- (Cp' a + CP3 b ' T3 +Cp3 ' T32) . T3 ù pl a + Cpl b ' T + Cpl ' Tl2 )' T (Cp2 a +Cp2 b 'T2 +Cp2_c 'T22) .TZ ù(Cp3 a +Cp3 b 'T3 +Cp3_c T32).T3 Dans une version préférée de l'invention, on estime le taux d'EGR, en faisant l'approximation que les valeurs des chaleurs spécifiques Cpt Cp2 et CO sont égales à Cp, de sorte que la relation (1) devient : Qm, +Qm2 25 Qm2'= Q.1 T -T3 Etant donné la relation (3), on a donc : X = T3 û T avec Xegr = X T2 ûT3 X+1 Cette formule établit une relation directe entre le taux d'EGR et les trois températures mesurées TI, T2, T3. io Dans une autre version du procédé selon l'invention, on estime le taux d'EGR à l'aide de la relation suivante : Xegr = f(T1 ,T2,T3) = A T1+ B T2 + C T3 + D dans laquelle TI, T2, T3 sont les températures mesurées répondant à la définition is précitée et A, B, C et D sont des constantes déterminées expérimentalement à partir d'essais effectués sur le moteur et de mesures conventionnelles effectuées pour déterminer le taux d'EGR. Selon un autre aspect de l'invention, le moteur à combustion interne comporte un circuit de recyclage des gaz d'échappement vers l'admission du 20 moteur qui comporte une vanne commandée par une unité de contrôle pour régler le taux d'EGR, caractérisé en ce qu'il comprend des capteurs pour mesurer la température (TI) de l'air d'admission en amont de la zone de mélange de celui-ci avec les gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage, la température (T2) des gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage 25 en amont de ladite zone de mélange et la température (T3) du mélange de gaz dans ladite zone de mélange, l'unité de contrôle du moteur étant adaptée pour calculer le taux d'EGR à partir des mesures des trois températures (TI, T2, T3). Après avoir calculé avec précision le taux d'EGR, l'unité de contrôle peut directement commander la vanne EGR. 3 Qm1'Cp'Ti + Qm2'Cp'T2 = Qm3 Cp . T3 d'où T3 - T5 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs : la figure 1 est un schéma montrant un moteur thermique comprenant un circuit EGR de recyclage des gaz d'échappement vers l'admission et d'une unité de contrôle adaptée pour estimer le taux d'EGR, la figure 2 est une courbe montrant l'évolution du taux d'EGR estimé en fonction du temps, la figure 3 est une courbe montrant l'évolution de l'erreur du taux io d'EGR estimé en fonction du temps, la figure 4 montre l'évolution en fonction du temps du taux d'EGR estimé et du taux d'EGR mesuré. La figure 1 représente schématiquement un moteur à combustion interne 1 à essence ou diesel comportant une tubulure d'admission 2 et une tubulure 15 d'échappement 3. Ce moteur 1 comporte de façon connue un circuit 4 de recyclage des gaz d'échappement, communément appelé circuit EGR, constitué par une tubulure de dérivation reliant la tubulure d'échappement 3 à la tubulure d'admission 2. La tubulure de dérivation 4 comporte près de la tubulure d'échappement 3 20 une vanne 5 qui permet de régler le taux d'EGR, c'est-à-dire, le débit des gaz d'échappement dans la tubulure de dérivation 4. L'unité de contrôle 6 du moteur 1 est adaptée pour commander l'ouverture et la fermeture de la vanne 5 pour régler le taux d'EGR. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, la tubulure d'admission 2 25 comporte sur son trajet vers le moteur, une chambre de mélange 7 dans laquelle débouchent l'air frais d'admission et le gaz d'échappement recyclé provenant de la tubulure 4 du circuit de dérivation. Conformément à l'invention, trois capteurs de température 8, 9, 10 sont prévus respectivement pour mesurer la température (TI) de l'air d'admission en 30 amont de la chambre 7 de mélange de celui-ci avec les gaz d'échappement circulant dans le circuit de recyclage 4, la température (T2) des gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage en amont de la chambre 7 de mélange et la température (T3) du mélange de gaz dans la chambre de mélange 7. Les sondes de températures 8, 9, 10 sont adaptées pour envoyer à l'unité de contrôle 6 des signaux électriques correspondant aux températures mesurées TI, T2, T3. L'unité de contrôle 6 comporte un calculateur adapté pour calculer le taux d'EGR à partir des signaux ci-dessus correspondant aux températures mesurées TI, T2, T3 et à régler en conséquence la vanne 5. La méthode la plus générale et la plus précise pour calculer ou plutôt estimer io le taux d'EGR est la suivante. Cette méthode est basée sur le principe de la conservation du débit d'enthalgie : Qhi + Qh2 = Qh3 15 Qh1 étant le débit d'enthalgie dans la zone de température TI, Qh2 le débit d'enthalgie dans la zone de température T2 et Qh3 le débit d'enthalgie dans la zone de température T3. La relation ci-dessus peut s'écrire sous la forme suivante : 20 (1) Qmv'CpI.T1 + Qm2.Cp2'T2 = Qm3'Cp3'T3 où TI, T2, T3 sont les températures mesurées répondant à la définition précitée, Qm1, Qm2 et Qm3 sont les débits massiques des gaz dont les températures mesurées sont respectivement égales à TI, T2 et T3 et Cpt, Cpt, CO 25 sont les chaleurs spécifiques du gaz dont les températures mesurées sont respectivement égales à TI, T2 et T3. Les chaleurs spécifiques peuvent être calculées au moyen de la relation approchée : Cp = Cp-a + Cp-b-T + Cp-,'T2 La relation ci-après exprime que le débit massique du mélange gazeux en 30 aval de la chambre de mélange 7 est égal au débit massique de l'air frais et du gaz recyclé arrivant dans la chambre 7, soit : = 3 ûT avec Xegr = X X T2 ùT3 X+1 510 (2) Qm1 + Qm2 = Qm3 Le taux d'EGR est déterminé par la relation suivante : (3) Xegr = Qin, = taux d'EGR Qm1 +Qm2 En combinant les relations ci-dessus, on aboutit à la relation suivante : X = (Cp3 a +Cp3 b •T3 +Cp3 c .T32) .T3 ù(Cpl a +Cp1 b .T +Cpl c .T2)-T (Cp2 + Cp2 b . T2 + Cp2 c ' T22) . T2 ù (Cp3 a + Cp3 b • T3 + Cp3 c T32 ).T3 Avec Xegr = `Y On peut ainsi calculer avec précision le taux d'EGR en utilisant en tant que données de départ uniquement les températures mesurées TI, T2 et T3. is Dans une version simplifiée, mais néanmoins préférée de l'invention, on calcule le taux d'EGR, en faisant l'approximation que les valeurs des chaleurs spécifiques Cpt, Cp2 et Cp3 sont égales à Cp. Dans ces conditions la relation (1) devient : 20 Qmv'Cp'Ti + Qm2'Cp'T2 = Qm3 Cp ' T3 d'où T3 ùT Qm2'= Qml T ùT 2 3 Compte tenu de la relation (3), on a donc 6 (4) X+1 25 Cette formule simple établit ainsi une relation directe entre le taux d'EGR et les températures mesurées TI, T2 et T3. Les courbes représentées sur la figure 3 montrent qu'il existe une différence négligeable entre le taux d'EGR estimé selon l'invention et le taux d'EGR mesuré par des méthodes conventionnelles. La courbe d'erreur commise par la méthode d'estimation du taux d'EGR montre que l'erreur moyenne est inférieure à 3%. De même la figure 4 montre deux courbes relevées à la suite d'essais effectués sur banc. io L'écart entre le taux d'EGR calculé selon le procédé selon l'invention (courbe Cl) et le taux d'EGR mesuré (courbe C2) est relativement faible
Procédé pour estimer le taux d'EGR dans un moteur à combustion interne comportant un circuit de recyclage (4) des gaz d'échappement vers l'admission du moteur, ce taux d'EGR étant réglé par une vanne (5) placée sur ledit circuit de recyclage commandée par une unité de contrôle (6) du moteur, caractérisé en ce qu'on mesure la température (T1) de l'air d'admission en amont de la zone de mélange (7) de celui-ci avec les gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage, on mesure la température (T2) des gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage en amont de ladite zone de mélange, on mesure la température (T3) du mélange de gaz dans ladite zone de mélange et on estime le taux d'EGR à partir des mesures des trois températures (T1, T2, T3).
1) Procédé pour estimer le taux d'EGR dans un moteur à combustion interne comportant un circuit de recyclage (4) des gaz d'échappement vers l'admission du moteur, ce taux d'EGR étant réglé par une vanne (5) placée sur ledit circuit de recyclage (4) commandée par une unité de contrôle (6) du moteur, caractérisé en ce qu'on mesure la température (Tl) de l'air d'admission en amont de la zone de mélange (7) de celui-ci avec les gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage, on mesure la température (T2) des gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage en amont de ladite zone de mélange, on mesure la température (T3) du mélange de gaz dans ladite zone de mélange et on io estime le taux d'EGR à partir des mesures des trois températures (TI, T2, T3). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on estime le taux d'EGR à l'aide des relations suivantes : (1) Qmi'Cpi'Ti + Qm2'Cp2'T2 = Qm3'Cp3'T3 où Ti, T2, T3 sont les températures mesurées répondant à la définition précitée, 15 Qm1, Qm2 et Qm3 sont les débits massiques des gaz dont les températures mesurées sont respectivement égales à TI, T2 et T3 et Cpt, Cp2, CO sont les chaleurs spécifiques du gaz dont les températures mesurées sont respectivement égales à TI, T2 et T3, ces chaleurs spécifiques étant calculées au moyen de la relation approchée : Cp = Cp_a + Cp_b'T + Cp_p.T2, 20 (2) Qm1 + Qm2 = Qm3 (3) Xegr = Qm2 = taux d'EGR Qm, + Qm 2 (4) X _ (Cp3 a +Cp3 b 'T3 +Cp3 c 'T32) T3 ù(Cpl a +CpI b T, +Cp, c 2)'T (Cp2 a +Cp, b T. +Cp2 .T22) 'T2 ù(Cp3 a +Cp3 b 'T3 +Cp3 .T32)- T3 25 Avec Xegr = X X+1 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on estime le taux d'EGR, en faisant l'approximation que les valeurs des chaleurs spécifiques Cp,, Cpt et Cp3 sont égale à Cp, de sorte que la relation (1) devient : QmI.Cp•Ti + Qm2•Cp•T2 = Qm3 Cp . T3 d'où T3ùT, Qm2.= Qml d TZ -T3 Etant donné la relation (3), on a donc : X = T3 ûT, avec Xegr = T2 ùT3 4) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on estime le taux d'EGR à l'aide de la relation suivante : io Xegr = f(T1,T2,T3) = A T1+ B T2 + C T3 + D dans laquelle TI, T2, T3 sont les températures mesurées répondant à la définition précitée et A, B, C et D sont des constantes déterminées expérimentalement à partir d'essais effectués sur le moteur et de mesures conventionnelles effectuées pour déterminer le taux d'EGR. 15 5) Moteur à combustion interne comportant un circuit de recyclage (4) des gaz d'échappement vers l'admission du moteur qui comporte une vanne (5) commandée par une unité de contrôle (6) pour régler le taux d'EGR, caractérisé en ce qu'il comprend des capteurs (8, 9, 10) pour mesurer la température (TI) de l'air d'admission en amont de la zone de mélange (7) de celui-ci avec les gaz 20 d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage, la température (T2) des gaz d'échappement circulant dans ledit circuit de recyclage en amont de ladite zone de mélange et la température (T3) du mélange de gaz dans ladite zone de mélange, l'unité de contrôle du moteur étant adaptée pour calculer le taux d'EGR à partir des mesures des trois températures (TI, T2, T3). X X+1 25
F
F02
F02B
F02B 77,F02B 47
F02B 77/08,F02B 47/08
FR2891689
A1
AGENCEMENT D'UNE INSTALLATION DE COMMANDE ET PROCEDE DE REMPLACEMENT D'UN SUPPORT DE CIRCUIT.
20,070,406
Domaine de l'invention La présente invention concerne un agencement d'une installation de commande pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique, notamment un véhicule. Etat de la technique Actuellement, on connaît différentes applications et publications concernant des installations de commande ou des appareils de commande destinés à être montés sur des dispositifs comme par exemple des installations de commande ABS et ESP de véhicules automobiles, uti- lisées de manière standardisée. La structure habituelle de tels appareils est formée de sous groupes pour les actionneurs électriques comme par exemple les bobines électromagnétiques et les éléments de commande tels que par exemple les transistors de commutation et/ou les relais ainsi que les branchements par des connecteurs et des connexions. La technique d'assemblage et de liaison utilise de manière connue par exemple des plaques de circuit servant en même temps de supports de circuit pour les composants de l'installation de commande et aussi pour la mise en place d'un connecteur du boîtier et des bobines. Lors des interventions d'entretien, c'est-à-dire en cas de ré-paration, pour de telles installations de commande il est actuellement usuel de remplacer complètement le boîtier de l'installation de commande, ce qui correspond à de nombreuses opérations. Une réparation de l'installation de commande, par exemple le remplacement d'une partie défectueuse, se fait alors indépendamment. Le document DE 196 29 630 Al donne un exemple d'un agencement d'appareil de commande avec un appareil à monter. Le document DE 34 37 666 Al décrit un appareil de commande électronique, notamment pour véhicule automobile équipé d'un module de données, remplaçable, installé sur un support en matière plas- tique isolante. Le remplacement du module de données peut se faire sans ouvrir le boîtier de base de l'appareil, ce qui permet d'adapter l'appareil à différents programmes et séquences de programmes de commande. Le module de données chargé de ce programme est munie d'une poignée qui dépasse d'une ouverture du boîtier de l'appareil de commande; un cou- vercle complémentaire ferme l'ouverture et entoure la poignée. Ce document ne décrit pas le remplacement de composants pour une réparation. Avantages de l'invention L'agencement selon l'invention d'une installation de commande pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique, notamment pour un véhicule automobile, permet vis-à-vis de l'état de la technique de remplacer simplement un support de circuit sans avoir à démonter l'installation de commande; il est particulièrement avantageux que ce support de circuit soit équipé des composants présentant une forte probabilité de panne. Selon l'invention, la construction de l'installation de corn-mande se simplifie considérablement notamment du fait que le plan de séparation ou de coupure pour les possibilités d'interventions soit déplacé dans un support de circuit remplaçable. On a ainsi l'avantage de pouvoir réaliser simplement les autres parties de montage et de technique de liai-son d'une installation de commande selon une technique de montage an- térieur, économe en temps. L'agencement d'une installation de commande pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc fonctionnel, notamment pour un véhicule automobile, comprenant: - au moins un premier support de circuit équipé de composants électro-20 niques, - au moins un second support de circuit muni d'au moins un composant de commande et installé sur le premier support de circuit et - au moins un boîtier muni d'un couvercle pour emballer le premier et le second support de circuit, est caractérisé en ce que le couvercle comporte un orifice d'accès pour ac-céder à une zone partielle correspondant au second support de circuit, cette ouverture d'accès étant fermée par une couverture remplaçable. Le point de rupture de consigne reliant la couverture remplagable au boîtier pour permettre d'ouvrir le boîtier en vue d'une répara- tion est ensuite refermé après remplacement du second support de circuit, à l'aide d'une couverture de remplacement, appropriée, cette couverture de remplacement étant par exemple fournie seulement avec la pièce de remplacement. Il est en outre possible de manière avantageuse que le second support de circuit ferme lui-même le point de rupture de consigne ainsi ouvert à l'aide d'un segment ou constitue la fermeture de l'orifice d'accès; cela est possible de préférence grâce à une forme de volet. Dans ce cas il suffit d'ouvrir le volet ce qui permet de supprimer avantageusement des pièces de fermeture supplémentaires. La réalisation d'un point de rupture de consigne ou d'un volet de fermeture réalisé par injection est une solution avantageuse car cela se fait à la fabrication du couvercle ou du boîtier au cours d'une seule opération, de façon simultanée, ce qui permet d'économiser des pièces supplémentaires. Selon un autre mode de réalisation, l'orifice d'accès est fermé par un segment ou une zone du second support de circuit. Cette zone ou partie est constituée de préférence par un puits de chaleur. Cela per-met avantageusement de relier les composants à refroidir faisant partie du second support de circuit, directement avec le puits de chaleur; il est en outre avantageux que le segment du second support de circuit réalisé comme puits de chaleur serve à fermer le point de rupture de consigne après ouverture de celui-ci ou à fermer l'orifice d'accès. Cela permet avantageusement de fermer un orifice d'accès du boîtier et qui existe déjà avant l'échange, rendant ainsi inutile tout moyen de fermeture supplémentaire. Selon un autre mode de réalisation, le second support de circuit comporte sur son côté tourné vers l'extérieur, un élément de protection, ce qui développe avantageusement les applications de l'invention. Il est particulièrement avantageux que l'élément de protection constitue une fermeture ou couverture de l'orifice d'accès. Selon un autre développement, le puits de chaleur du second support de circuit est relié à un premier et/ou second élément thermoconducteur par un segment du boîtier, du couvercle, du bloc fonctionnel et/ ou d'un autre puits de chaleur pour transmettre la chaleur, ce qui permet une application multiple pour différents composants nécessitant un échange de chaleur du second support de circuit. Il est particulièrement avantageux que le second élément thermoconducteur constitue un guide pour le second support de circuit et/ou un détrompeur évitant toute erreur de montage du second support de circuit. Des éléments de guidage et de protection supplémentaires contre les erreurs de montages deviennent de ce fait inutiles. Selon un autre agencement d'une installation de commande pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc 35 fonctionnel, notamment pour un véhicule automobile, comprenant: - au moins un premier support de circuit équipé de composants électro- niques, - au moins un second support de circuit muni d'au moins un composant de commande et installé sur le premier support de circuit et - au moins un boîtier muni d'un couvercle pour emballer le premier et le second support de circuit, le couvercle d'accès à une zone partielle correspondante du second support de circuit étant réalisé de façon remplaçable avec au moins un point de rupture de consigne relié au boîtier. Ainsi, le couvercle est par exemple relié solidairement au boîtier, à l'origine, par exemple par un soudage aux ultrasons. Le point de rupture de consigne permet d'enlever le couvercle à un endroit déterminé, de façon simple, pour remplacer le second support de circuit et de remplacer ainsi le couvercle avec un couvercle ou couverture fourni en même temps que la pièce de remplacement; cette couverture se visse par exemple avec interposition d'un joint. Cet échange peut également se faire avantageusement sur place. Selon un autre mode de réalisation, le boîtier et le couvercle sont en une seule pièce. Cela permet également l'application de l'invention car il est possible de faire un remplacement rapide. Il est particulièrement avantageux qu'au moins un compo- sant de commande du second support de circuit comporte des éléments fonctionnels à forte probabilité de panne. Cela permet d'intégrer dans la pièce de remplacement les éléments fonctionnels définis à partir de va-leurs résultant de la pratique si bien que ces éléments fonctionnels peu-vent être remplacés simplement et rapidement. L'invention concerne également un procédé d'une installation de commande pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc fonctionnel, notamment pour un véhicule automobile, comprenant: - au moins un premier support de circuit équipé de composants électro-30 niques, - au moins un second support de circuit muni d'au moins un composant de commande et installé sur le premier support de circuit et - au moins un boîtier muni d'un couvercle pour emballer le premier et le second support de circuit, procédé caractérisé par les étapes suivantes: (S 1) ouverture d'une ouverture d'accès du couvercle ou du boîtier fermée par une couverture, (S2) accès à travers l'orifice à une zone partielle correspondant au second support de circuit, séparation et enlèvement du second sup-port de circuit par rapport au premier support de circuit, (S4) mise en place d'un nouveau second support de circuit sur le premier 5 support de circuit et (S5) fermeture de l'orifice d'accès. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins 10 annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un agencement d'une installation de commande selon l'état de la technique, - la figure 2 est une vue en coupe schématique d'un premier exemple de réalisation d'un agencement selon l'invention d'une installation de 15 commande, - la figure 3 est une vue à échelle agrandie d'une couverture du segment supérieur correspondant au repère X de la figure 1, - la figure 4 est une variante de la figure 3, - la figure 5 est une vue en coupe schématique d'un second exemple de 20 réalisation d'un agencement de l'installation de commande selon l'invention, - la figure 6 est une vue en coupe schématique d'un troisième exemple de réalisation d'un agencement d'une installation de commande selon l'invention, - la figure 7 est une vue en coupe schématique d'un quatrième exemple de réalisation d'un agencement d'une installation de commande selon l'invention, - la figure 8 est une vue en coupe schématique d'une variante du quatrième exemple de réalisation de l'agencement de l'installation de corn-30 mande selon l'invention, et - la figure 9 est une vue en coupe schématique d'un cinquième exemple de réalisation d'un agencement de l'installation de commande selon l'invention. Description des modes de réalisation Dans les dessins on utilisera les mêmes références pour dé-signer les mêmes éléments ou des éléments analogues ou des éléments de même fonction ou de fonction analogue. Dans le cas des installations de commande servant à commander un dispositif mécanique et/ou électrique, notamment applicable à un véhicule automobile comme par exemple des systèmes ABS/ESP, les analyses de qualité et les statistiques de réparation montrent une forte probabilité de panne ou de défaillance pour certaines pièces du fait des conditions d'environnement brutales auxquelles elles sont exposées dans un véhicule automobile. La figure 1 montre une telle installation de commande 1 re-présentée schématiquement et correspondant à l'état de la technique. Un bloc fonctionnel 13, non détaillé, représente par exemple un groupe hydraulique d'un système ABS/ESP d'un véhicule automobile; ce groupe est commandé par des composants électromécaniques 20 tels que des électrovannes. Ces composants électromagnétiques 20 sont reliés à un premier support de circuit 3 portant les composants de commande électronique et les composants de circuit 21. Il peut s'agir par exemple d'un circuit imprimé. Cette installation de commande 1 est entourée complètement par un boîtier 12 et un couvercle 20 fixé au boîtier pour être protégée par exemple contre la pénétration de l'humidité et de la saleté. En cas de réparation, on enlève l'ensemble de l'installation 20 de commande 1 du bloc fonctionnel 13 et on le remplace. Dans le cas de l'installation de commande 1 selon la pré-sente invention, dont un premier mode de réalisation est représenté à la figure 1, les composants présentant une grande probabilité de défaillance ou de panne sont installés sur un support de circuit 4 que l'on peut at- teindre et remplacer rapidement de manière simple en cas de réparation. Ces composants sont par exemple des composants de commande faisant partie d'une plaquette ou puce logique installée selon l'invention sur le second support de circuit 4; ce dernier est remplaçable. Le premier support de circuit 3 comporte des éléments de commutation tels que par exemple des relais et/ou des transistors de commutation 21 servant à commander des actionneurs comme par exemple des bobines électromagnétiques 21 de soupapes ou vannes hydrauliques. Le premier support de circuit 3 comporte en outre des premiers éléments de contact 7 sous la forme de socles d'enfichage disposés d'une certaine manière. D'autres composants électroniques de la commande électronique tels que par exemple des circuits logiques ou circuits analogues sont installés sur le second support de circuit 4. A titre d'exemple, à la figure 6 on a un composant 5 en forme de plaquette ou puce relié aux éléments de liaison 6 avec une réalisation de connexion par liaison. Le second support de circuit 4 de cet exemple est un sup-port en céramique LTCC (Low Temperature Co-Fired Ceramic)(céramique à basse température de cuisson). Il peut toutefois s'agir également d'une plaque de circuit ou d'un élément analogue. Le second support de circuit 4 est en outre équipé de seconds éléments de contact 8 sous la forme de broches de contact tournées vers le premier support de circuit 3 et correspondant aux premiers éléments de contact 7. Les premier et les seconds éléments de contact 7, 8 forment une liaison électroconductrice, séparable, entre le premier et le second support de circuit 3 et 4; le second sup-port de circuit 4 peut être installé dans la direction de la flèche B sur le premier support de circuit 3 ou en être dégagé dans la direction de la flèche A (figure 2). En cas de réparation on enlève seulement le second support de circuit 4 des premiers éléments de contact 7. Cela se fait à travers un orifice d'accès 17 réalisé dans le couvercle 22 ou le boîtier 12 (figure 2) de l'installation de commande 1. Les figures 3 et 4 montrent à échelle agrandie le segment supérieur correspondant au repère X de la figure 1 montrant l'orifice d'accès 17. Cet orifice d'accès 17 est fermé par une couverture 2 selon un mode de réalisation préférentiel. Cette couverture est reliée au couvercle 22 par au moins un point de rupture de consigne 23 délimité par des zones de bord, par exemple affaiblies; la couverture 2 que l'on dégage est munie d'une ou plusieurs parties en saillie 25 pour appliquer un outil approprié permettant le dégagement (figure 3). La figure 4 montre une variante de réalisation de la couverture 2 sous la forme d'un capuchon fermant l'orifice d'accès 17, d'un côté par une articulation 24 et de l'autre par une installation d'enclipsage 26. L'installation d'enclipsage 26 peut également être réalisée sous la forme d'un point de rupture de consigne. La partie en saillie 25 sert à appliquer un outil pour ouvrir la couverture 2. On ouvre et on ferme cette partie en la basculant autour de l'articulation 24 (flèches). L'articulation 24 peut également être formée par une réduction de l'épaisseur de la paroi du couvercle 22. La couverture 2 peut être fermée comme cela sera détaillé ultérieurement par une couverture de remplacement lorsqu'on met en place un nouveau second support de circuit 4. La figure 5 montre un second exemple de réalisation. L'orifice d'accès 17 n'est pas encore fermé. Le second support de circuit 4 de cet exemple comporte un bloc métallique, par exemple en aluminium, qui constitue un puits de chaleur 10 pour le composant de commande 5 et est relié à celuici et au second support de circuit 4 par une liaison thermoconductrice. Le premier support de circuit 3 est installé de façon connue sur ou dans le boîtier 12 et y est fixé. Une broche constituant un élément thermoconducteur 11 est tenue dans ce support de circuit. L'extrémité inférieure de cette broche a une forme de L et vient en contact avec le bloc fonctionnel 13 pour transmettre la chaleur. L'autre extrémité de cet élément thermoconducteur 11 est en liaison par la forme avec le puits de chaleur 10, permettant l'échange de chaleur avec le bloc fonctionnel 13. Dans certains cas, il suffit d'un bloc métallique comme puits de chaleur 10 comme le montre le troisième exemple de réalisation représenté à la figure 6. Pour gagner de l'espace, ce puits de chaleur 10 de ce troisième exemple de réalisation est installé avec le second support de circuit 4 sur le premier support de circuit 3 pour se trouver entre les deux supports de circuit 3 et 4. Cela permet de diminuer la hauteur de l'installation de commande 1. Les côtés occupés, tournés vers le haut ou vers l'extérieur du second support de circuit 4, sont couverts avantageusement par un élément protecteur 19. Cet élément protecteur 19 constitue, selon une réalisation appropriée, une couverture ou fermeture de l'orifice d'accès 17, par exemple fermée antérieurement par une couverture 2 avec un point de rupture de consigne 23 (figure 3). Selon un développement particulièrement avantageux, le puits de chaleur 10 est réalisé pour toujours fermer l'orifice d'accès 17 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention représenté à la fi- gure 7. Le couvercle 22 ou le boîtier 12 comporte cet orifice d'accès 17 avec une forme correspondant à celle du puits de chaleur 10. Le puits de chaleur 10 est relié, comme décrit ci-dessus, au second support de circuit 4 et au couvercle 22 ainsi qu'au premier support de circuit 3 par des élé- ments de fixation 14, 15, par exemple des liaisons par vis. Entre le puits de chaleur 10 et le boîtier 12 on a un joint 16 que l'on renouvelle chaque fois que l'on remplace le second support de circuit 4. Le joint 16 peut être par exemple en un élastomère, en silicone ou en une matière analogue. Le joint 16, conducteur de chaleur, est dilatable, si bien qu'au moins dans cette zone le couvercle 22 présente des propriétés de thermoconduction. Dans ce mode de réalisation on peut également prévoir un second élément thermoconducteur 11 (voir figure 5). La figure 8 montre une variante de ce quatrième mode de réalisation; le puits de chaleur 10 relié au second support de circuit 4 est porté par les éléments d'appui 18 du boîtier 12 et est relié de manière amovible à ceux-ci par des éléments de fixation 14. Les éléments d'appui 14 constituent des guides et aident à la mise en place correcte du second support de circuit 4; on peut avoir un détrompeur évitant un mauvais montage. Dans cet exemple, on a également un joint 16 entre la face inférieure du puits de chaleur 10 et le couvercle 22; ce joint est par exemple un joint torique. L'étanchéité des premiers éléments de fixation 14 se fait de façon connue, par exemple par des vis auto-étanches. Dans le cinquième exemple de réalisation présenté à la figure 9, le couvercle 2 est un couvercle en tôle auquel est relié le second support de circuit 4 combiné au puits de chaleur 10 par l'intermédiaire d'un élément thermoconducteur 9 ou qui est installé ultérieurement. Le puits de chaleur 10 est par exemple en aluminium; l'élément thermoconducteur 9 est une colle thermoconductrice. D'autres modes de réalisation tels que par exemple des res- sorts métalliques thermoconducteurs sont également possibles. La couverture de remplacement 2 en métal est par exemple une pièce obtenue par emboutissage profond ou une pièce injectée comme puits de chaleur et servant à évacuer la chaleur vers l'air ambiant. La couverture de rem- placement 2 présente, au niveau de son segment inférieur, des parties de sertissage pour être reliée par exemple avec interposition d'un joint approprié au boîtier 12 ou au couvercle 22 pour fermer l'orifice d'accès qui a été dégagé. Cette fixation se fait de manière appropriée et ferme de manière étanche l'orifice d'accès. On rétablit ainsi l'état initial de l'installation de commande 1. La couverture de remplacement 2 peut être plus compliquée que la couverture d'origine. C'est ainsi qu'il est possible de souder le couvercle d'origine par ultrasons et de fixer la couverture de remplacement sous la forme d'un couvercle vissé avec interposition de moyens d'étanchéité, dans le jeu composant les éléments de remplacement. L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits cidessus, mais peut être modifiée de différentes manières. Ainsi, le support de circuit 4 peut être une plaque de circuit mais aussi un module remplaçable, complet. io Le second élément thermoconducteur 11, sous la forme d'une broche, peut constituer un guide et un détrompeur contre le mauvais montage du second support de circuit 4. On peut également envisager que le second support de cir- cuit 4 forme lui-même avec certaines zones partielles, par exemple des segments d'une plaque de circuit, le moyen de couverture de l'orifice d'accès 17. io NOMENCLATURE 1 installation de commande 2 couverture 3 premier support de circuit 4 second support de circuit composant de commande 6 élément de liaison 7 premier élément de contact 8 second élément de contact 9 premier élément thermoconducteur puits de chaleur 11 second élément thermoconducteur 12 boîtier 13 bloc de l'appareil 14 premier élément de fixation second élément de fixation 16 joint 17 orifice d'accès 18 élément de support 19 élément de protection composant électromécanique 21 composant électronique 22 couvercle 23 point de rupture de consigne 24 articulation partie en saillie 26 installation d'enclipsage A, B directions X repère S1...5 étapes de procédé
Agencement d'une installation de commande (1) pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc fonctionnel (13), notamment pour un véhicule automobile, comprenant :- au moins un premier support de circuit (3) équipé de composants électroniques (21),- au moins un second support de circuit (4) muni d'au moins un composant de commande (13) et installé sur le premier support de circuit (3) et- au moins un boîtier (12) muni d'un couvercle (22) pour emballer le premier et le second support de circuit (3, 4).Le couvercle (22) comporte un orifice d'accès (17) pour accéder à une zone partielle correspondant au second support de circuit (4), cette ouverture d'accès étant fermée par une couverture remplaçable (2).
11 Agencement d'une installation de commande (1) pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc fonctionnel (13), notamment pour un véhicule automobile, comprenant: - au moins un premier support de circuit (3) équipé de composants électroniques (21), - au moins un second support de circuit (4) muni d'au moins un composant de commande (13) et installé sur le premier support de circuit (3) et - au moins un boîtier (12) muni d'un couvercle (22) pour emballer le premier et le second support de circuit (3, 4), caractérisé en ce que le couvercle (22) comporte un orifice d'accès (17) pour accéder à une zone partielle correspondant au second support de circuit (4), cette ouverture 15 d'accès étant fermée par une couverture remplaçable (2). 2 ) Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la couverture remplaçable (2) est reliée au couvercle (22) par au moins un 20 point de rupture de consigne (23). 3 ) Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la couverture remplaçable (2) est constituée par une couverture refermable (2). 4 ) Agencement selon la 3, caractérisé en ce que la couverture refermable (2) de l'orifice d'accès (17) est en forme de volet. 5 ) Agencement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'orifice d'accès (17) est fermé par une zone partielle du second support de circuit (4). 6 ) Agencement selon la 5, caractérisé en ce que la zone partielle du second support de circuit (4) est en forme de puits de chaleur (10) pour fermer l'orifice d'accès. 7 ) Agencement selon la 5, caractérisé en ce que la zone partielle du second support de circuit (4) prévu pour fermer l'orifice d'accès (17) est en forme d'élément protecteur (19) couvrant le segment du second support de circuit (4) tourné vers l'extérieur. 8 ) Agencement selon la 6, caractérisé en ce que le puits de chaleur (10) du second support de circuit (4) est relié à un premier et/ou second élément thermoconducteur (9, 11) par un segment du boîtier (12), du couvercle (22), du bloc fonctionnel (13) et/ou d'un autre puits de chaleur pour transmettre la chaleur. 9 ) Agencement selon la 8, caractérisé en ce que le second élément thermoconducteur (11) forme un guide pour le second 20 support de circuit (4) et/ou un moyen de détrompage contre une erreur de montage du second support de circuit (4). 10 ) Agencement d'une installation de commande (1) pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc fonctionnel (13), no-25 tamment pour un véhicule automobile, comprenant: - au moins un premier support de circuit (3) équipé de composants électroniques (21), -au moins un second support de circuit (4) muni d'au moins un composant de commande (13) et installé sur le premier support de circuit (3) et au moins un boîtier (12) muni d'un couvercle (22) pour emballer le premier et le second support de circuit (3, 4), caractérisé en ce que le couvercle (22) d'accès à une zone partielle correspondante du second 35 support de circuit (4) est réalisé de façon remplaçable avec au moins un point de rupture de consigne (23) relié au boîtier (12). 11 ) Agencement selon l'une des 1 et 10, caractérisé en ce que le boîtier (12) et le couvercle (22) sont en une seule pièce. 12 ) Procédé d'échange d'un support de circuit (4) d'une installation de commande (1) pour commander un dispositif mécanique et/ou électrique par un bloc fonctionnel (13), notamment pour un véhicule automobile, comprenant: au moins un premier support de circuit (3) équipé de composants électroniques (21), au moins un second support de circuit (4) muni d'au moins un composant de commande (13) et installé sur le premier support de circuit (3) et au moins un boîtier (12) muni d'un couvercle (22) pour emballer le premier et le second support de circuit (3, 4), procédé caractérisé par les étapes suivantes: (S 1) ouverture d'une ouverture d'accès (17) du couvercle (22) ou du boîtier (13) fermée par une couverture (2) ; (S2) accès à travers l'orifice (17) à une zone partielle correspondant au second support de circuit (4), séparation et enlèvement du second support de circuit (4) par rapport au premier support de circuit (3), (S4) mise en place d'un nouveau second support de circuit (4) sur le premier support de circuit (3) et (S5) fermeture de l'orifice d'accès (17). 13 ) Procédé selon la 12, caractérisé en ce que dans l'étape (S4), le remplacement du nouveau second support de circuit (4) se fait en étant guidé par un second élément thermoconducteur (9) et/ou de façon protégée contre une erreur de montage. 14 ) Procédé selon la 12, caractérisé en ce que dans l'étape de procédé (S5), la fermeture de l'orifice d'accès (17) se fait avec un segment partiel conçu à cet effet et appartenant au second nou-35 veau support de circuit (4).
H
H05
H05K
H05K 5,H05K 7,H05K 13
H05K 5/02,H05K 7/02,H05K 13/00
FR2902249
A1
PROCEDE D'ECHANTILLONNAGE NUMERIQUE ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE CORRESPONDANT
20,071,214
CORRESPONDANT. La présente invention concerne le domaine de la conversion analogique / numérique de signaux, en particulier les procédés d'échantillonnage de plusieurs signaux analogiques avec un convertisseur analogique / numérique. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de mesure d'au moins deux signaux analogiques, comprenant au moins une opération consistant à élaborer, à des instants d'échantillonnage successifs et au moins au moyen d'un premier convertisseur analogique/numérique, des échantillons numériques représentatifs des valeurs respectivement prises par ces signaux à ces instants d'échantillonnage. Un tel procédé est bien connu de l'homme du métier. Il est mis en oeuvre par exemple dans les applications de contrôle moteur pour les moteurs triphasés. Le problème est de pouvoir mesurer, et convertir sous forme numérique, la valeur simultanée d'au moins deux signaux analogiques. A cet effet, certaines solutions de l'art antérieur visent à utiliser et synchroniser au moins deux convertisseurs, chaque convertisseur mesurant un signal respectif. Toutefois, de telles solutions sont particulièrement coûteuses et ne sont pas satisfaisantes en termes de taille au niveau silicium. Aussi sur ce plan il est souhaitable de n'avoir qu'un seul convertisseur analogique / numérique. Or, un seul convertisseur ne permet pas, par essence, d'effectuer plusieurs mesures de manière simultanée. Deux mesures successives d'un même signal, ou de deux signaux différents, ne peuvent s'effectuer qu'avec un décalage temporel entre ces mesures. Et le décalage temporel entre les mesures avec l'utilisation d'un seul convertisseur introduit une imprécision sur celles-ci lorsqu'on les considère comme simultanées. Par exemple, dans le cadre des applications de contrôle moteur pour les moteurs triphasés équilibrés, on ne peut plus faire l'hypothèse de base selon laquelle la somme des trois courants est nulle en un instant donné avec un seul convertisseur, et si cette hypothèse est tout de même considérée comme vraie avec des mesures décalées dans le temps, alors cela introduit une imprécision dans le contrôle du moteur et une baisse potentielle de ses performances. Pour pallier ces effets, il existe par ailleurs certaines solutions visant à compenser sous forme logicielle l'écart entre deux mesures successives, mais elles sont particulièrement complexes à mettre en œuvre et imposent la mesure ou l'évaluation d'autres paramètres. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un procédé particulièrement simple à mettre en œuvre et visant à s'extraire de la contrainte selon laquelle un seul convertisseur ne peut effectuer plusieurs mesures simultanées. Avec cet objectif en vue, le dispositif selon l'invention, par ailleurs conforme au préambule cité ci- avant, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations consistant à fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant, et à combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un premier au moins desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce premier signal à un instant de référence temporellement décalé par rapport à chacun des instants d'échantillonnage de ce premier signal. Grâce à ce procédé, un seul convertisseur analogique / numérique peut être utilisé, et par la création d'un comportement d'échantillonneur bloqueur pseudo multisimultané, on élimine les écarts de temps entre deux échantillons d'un signal à l'autre. Dans un mode de réalisation, l'instant de référence est 10 un instant d'échantillonnage d'un second desdits signaux analogiques. Dans un mode de réalisation, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape consistant à combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés 15 pour un second desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce second signal audit instant de référence. De préférence, l'interpolation est linéaire, ce qui 20 simplifie les calculs. Avantageusement, au moins l'un des instants d'échantillonnage utilisés pour l'interpolation est antérieur à l'instant de référence. De préférence selon l'invention, une séquence 25 consistant à fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant est stockée dans des moyens de mémoire, ladite séquence pouvant en outre être modifiable 30 en dynamique. Dans un mode de réalisation, les moyens de mémoire comprennent un ensemble de registres dudit premier convertisseur. A titre d'alternative, les moyens de mémoire comprennent la mémoire vive d'un processeur relié audit premier convertisseur par l'intermédiaire d'un contrôleur (DMA). Le procédé selon l'invention est avantageusement mis en oeuvre pour le contrôle des courants de phase, en un instant de référence, d'un dispositif à courant triphasé équilibré. Selon un autre de ses objets, l'invention concerne un dispositif susceptible de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. A cet effet, le dispositif comprend des moyens de mesure d'au moins deux signaux analogiques, configurés pour réaliser au moins une opération consistant à élaborer, à des instants d'échantillonnage successifs et au moins au moyen d'un premier convertisseur analogique/numérique, des échantillons numériques représentatifs des valeurs respectivement prises par ces signaux à ces instants d'échantillonnage. Le dispositif selon l'invention est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant, et des moyens pour combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un premier au moins desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce premier signal à un instant de référence temporellement décalé par rapport à chacun des instants d'échantillonnage de ce premier signal. Sur le plan physique, la taille du microcontrôleur intégrant le convertisseur reste minime, puisqu'un seul convertisseur peut être utilisé. La fonctionnalité selon laquelle on émule un convertisseur analogique / numérique dual avec un seul convertisseur analogique / numérique augmente la flexibilité d'utilisation dudit convertisseur analogique / numérique. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, et - la figure 2 est une représentation schématique de l'échantillonnage de deux signaux analogiques selon l'invention, et - la figure 3 est une autre représentation schématique de l'échantillonnage de deux signaux analogiques selon 20 l'invention. La présente invention est avantageusement mise en oeuvre pour le contrôle moteur de moteur triphasé. Cet exemple de mise en oeuvre n'est pas limitatif, mais pour des raisons de clarté de la présente description sera le seul décrit ici. 25 L'homme du métier transposera aisément le présent enseignement à d'autres réalisations nécessitant la mesure simultanée d'au moins deux signaux analogiques. La figure 1 représente un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. 30 Un moteur 100 triphasé est relié à un convertisseur de puissance 200 par l'intermédiaire d'une première ligne 110 sur laquelle transite une première phase, d'une deuxième ligne 120 sur laquelle transite une deuxième phase et d'une troisième ligne 130 sur laquelle transite une troisième phase. Le problème que vise à résoudre l'invention consiste à mesurer le courant qui circule dans le moteur, de préférence 5 avec un seul convertisseur. Dans le cadre d'un moteur équilibré, les trois phases du moteur 100 sont identiques, ce qui permet avantageusement de ne mesurer que deux phases et d'en déduire la troisième. Le courant varie rapidement dans un moteur, il est donc 10 souhaitable d'effectuer des mesures aussi ponctuelles que possible. Un seul convertisseur ne permet pas d'effectuer plusieurs mesures ponctuelles simultanées, la solution selon l'invention consiste à construire une mesure ponctuelle à 15 partir de mesures séquentielles. En référence à la figure 1, la solution de l'invention consiste à mesurer le courant dans la première ligne 110 et deuxième ligne 120 du moteur 100. La valeur de la troisième phase est déduite de ces deux mesures en considérant le 20 moteur 100 comme équilibré. A cet effet, le dispositif de mesure 500 selon l'invention comprend un premier canal 111 de mesure connecté à la première ligne 110, configuré pour transmettre la valeur d'un premier signal Cl, et un deuxième canal 121 de mesure 25 connecté à la deuxième ligne 120 du moteur 100, configuré pour transmettre la valeur d'un deuxième signal C2. Les deux canaux sont connectés à des moyens de sélection de canal de mesure, en l'espèce un multiplexeur 400. Les moyens de sélection du canal de mesure 400 sont 30 configurés pour transmettre sélectivement la valeur du premier Cl ou du deuxième C2 signal vers un convertisseur analogique / numérique 320. Le signal de sortie des moyens de sélection de canal de mesure est transmis à l'entrée d'un convertisseur analogique / numérique 320 par un canal approprié. De préférence, le convertisseur 320 est relié à des moyens de mémoire 310, et optionnellement intégré à une puce électronique 300. Les moyens de mémoire peuvent par exemple être un ensemble de registres 310, et l'ensemble peut être intégré dans une puce électronique 300. Des moyens de commande (non représentés) des moyens de sélection de canal de mesure permettent de sélectionner sélectivement l'un ou l'autre des canaux 111, 121 de mesure. De préférence également, les moyens de commande du multiplexeur sont intégrés à la puce électronique 300. Ainsi, le convertisseur 320 effectue les conversions en fonction du canal de mesure sélectionné par le multiplexeur. La figure 2 représente l'évolution de la valeur temporelle de deux signaux, respectivement Cl et C2, correspondant par exemple respectivement aux valeurs des signaux transmis sur les deux canaux de mesure 111 et 121. Les mesures effectués par le convertisseur sont effectuées à des temps donnés T0, Tl, T2, etc. et correspondent à des instants d'échantillonnage successifs. Ces instants sont de préférence périodiques et définissent une fréquence d'échantillonnage, qui de préférence selon l'invention correspond au temps de conversion du convertisseur analogique / numérique, typiquement quelques microsecondes. En référence toujours à la figure 2, la réalisation d'un échantillon numérique représentatif de la valeur prise par l'un de ces signaux à un instant d'échantillonnage est représentée par une croix. A l'instant d'échantillonnage T2, par exemple, l'échantillonnage est réalisé à partir du signal C2. L'impossibilité de mesurer la valeur du signal Cl à cet instant de référence T REF par le convertisseur est symbolisée par un rond sur ce signal Cl. Chaque mesure sur l'un ou l'autre des signaux définit un point d'échantillonnage, et une succession de points 5 d'échantillonnage définit une séquence. La solution selon l'invention comprend une séquence d'au moins trois points d'échantillonnage, chaque point correspondant à un échantillon numérique originel. En référence encore à la figure 2, le problème selon 10 l'invention consiste à approximer la valeur du signal Cl à l'instant de référence T REF, en l'espèce T2. A cet effet, la solution de l'invention vise à combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un premier au moins desdits signaux, en l'espèce Cl, à 15 des instants d'échantillonnage respectifs, en l'espèce aux temps Tl et T3, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce premier signal à un instant de référence, en l'espèce T2 égal à T REF, temporellement décalé par rapport à chacun des 20 instants d'échantillonnage de ce premier signal. On définit par Ci(Tk) la valeur prise par le signal Ci, avec i=l ou 2, l'indice représentant le premier ou le deuxième signal, à l'instant Tk, avec k=0, 1, 2, ... N. De préférence, les mesures sont effectuées périodiquement, 25 c'est-à-dire que pour chaque k, l'écart entre Tk et Tk-1 est constant. Ainsi, dans le cas d'une séquence d'échantillonnage à trois points (Tl, T2=T_REF, et T3 sur la figure 2), la valeur du courant pour le signal Cl à l'instant de référence T_REF 30 peut ainsi être interpolée, dans le cadre d'une approximation linéaire, par : Cl (T REF) _ [C1 (T1) +C1 (T3) ] / 2 (1) La séquence d'échantillonnage dans ce cas est alors Cl, C2, Cl. C'est-à-dire qu'un premier échantillon est réalisé sur Cl au temps Ti, un deuxième échantillon est réalisé sur C2 au temps T2 et un troisième échantillon est réalisé sur Cl au temps T3. Pour simplifier la présente description, on a assumé que le temps de référence T_REF est égal au temps d'échantillonnage T2. Dans ce cas, la valeur du signal C2 au temps de référence est la valeur du signal C2 mesurée par le convertisseur au temps T2, et la valeur du signal Cl au temps de référence est la valeur calculée par l'interpolation selon l'équation (1) ci-dessus. De préférence, la solution de l'invention consiste à réaliser une interpolation linéaire des signaux Cl et C2 sur une période de temps donnée, typiquement la séquence d'échantillonnage. Une interpolation non linéaire peut être effectuée mais nécessite des calculs plus complexes et plus lourds en termes de temps à mettre en œuvre. Dans un mode de réalisation, l'interpolation est réalisée par extrapolation. Pour illustrer ce mode de réalisation (non représenté) en lien avec la figure 2 dans une interpolation utilisant trois points d'échantillonnage, cela reviendrait à ce que T_REF soit supérieur à T3 ou inférieur à Tl. Dans ce cas, un autre modèle d'interpolation que celui correspondant à l'équation (1) est utilisé. Dans le même ordre d'idées, on peut également utiliser un modèle pondéré différemment de l'équation (1), comme décrit ci-après à l'équation (3), ou par exemple si les points d'échantillonnage ne sont pas équidistants au point correspondant à l'instant de référence. Dans d'autres modes de réalisation, l'interpolation est effectuée avec plus de trois points d'échantillonnage, par exemple avec les cinq points de la figure 2, comme décrit ci- après. Un grand nombre de points d'échantillonnage (grande valeur de N) réduit le bruit de conversion (sur-échantillonnage) mais alourdit les temps de calcul, aussi le nombre N de points d'échantillonnage est dépendant de la puissance de calcul du processeur et de la vitesse de l'échantillonneur (en cela que le résultat de la mesure ne doit pas être trop décalé dans le temps, au risque de rendre instable un système asservi sur ces mesures). Par ailleurs, l'invention est basée sur le fait que les courants sinusoïdaux dans les moteurs triphasés équilibrés peuvent être considérés comme linéaires à une échelle de temps relativement courte, typiquement de 50 s a lms, selon l'inductance du moteur : ceci restreint également le nombre maximum d'échantillonnages possibles. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 3, l'instant de référence T_REF peut ne pas correspondre à un instant d'échantillonnage de l'un des signaux. La valeur de chacun des signaux Cl et C2 peut alors est interpolée selon l'équation (1) et la séquence est alors au minimum de quatre points d'échantillonnage, soit deux points par signal. Dans ce cas, la séquence d'échantillonnage est alors avantageusement définie par Cl, C2, C2, Cl, comme représenté sur la figure 3. Ainsi, la même équation (1) peut être utilisée pour 25 l'interpolation de la valeur de chacun des deux signaux Cl et C2 à l'instant de référence par : Cl (T REF) = [Cl (T0) +Cl (T3) ] / 2 C2 (T REF) = [C2 (Tl) +C2 (T2) ] / 2 De même que précédemment, d'autres combinaisons sont 30 possibles pour l'interpolation, mais le modèle correspondant à l'équation (1) est avantageusement simple à mettre en oeuvre et rapide en temps de calcul. En référence, de nouveau, à la figure 2, on peut définir par exemple une séquence à cinq points d'échantillonnage, en l'espèce la séquence Cl, Cl, C2, Cl, Cl. Et en utilisant, toujours, le modèle selon l'équation (1), la valeur de Cl à l'instant de référence T_REF est interpolée par l'équation : Cl(T2) = [C1(TO)+C1(T1)+Cl(T3)+C1(T4)] / 4 (2) De même que précédemment, d'autres séquences et/ou d'autres combinaisons sont possibles, par exemple en regroupant certains des termes de l'équation (2) ci-dessus. Un mode de réalisation pour l'équation (2) peut ainsi correspondre au système d'équations ci-dessous: C'l = [C1(TO)+C1(Tl)] / 2 Cl(T2) = [C' l+Cl (T3) +C1 (T4) J / 3 (3) La séquence utilisée pour l'interpolation, soit l'ordre dans lequel les mesures de l'un et de l'autre des canaux sont effectuées, est enregistrée dans des moyens de mémoire 310. Ces moyens de mémoire 310 sont par exemple des registres du convertisseur 300. Dans un autre mode de réalisation, les moyens de mémoire 310 peuvent être transférés, par un contrôleur DMA ( Direct Memory Access ), en mémoire vive d'un processeur, par exemple lorsque le convertisseur analogique / numérique 300 fait partie d'un microcontrôleur. La séquence mise en mémoire, c'est-à-dire la liste des conversions à exécuter par le convertisseur analogique / numérique 320, est utilisée pour commander la sélection du canal de mesure correspondant. Dans un mode de réalisation, un compteur est utilisé 30 pour indiquer la longueur de la séquence, c'est-à-dire le nombre de points d'échantillonnage. Sur le plan numérique, le nombre de bits correspondant au codage des valeurs analogiques dépend du convertisseur utilisé et du nombre de canaux à convertir. Par exemple, si un convertisseur peut convertir huit canaux, il suffit de trois bits pour définir une conversion (8 = 23). Toutefois, on peut également utiliser quatre bits. Dans ce cas, les trois premiers bits correspondent aux huit canaux et le dernier bit signifie une fin de séquence, ce qui permet dans ce cas d'éviter l'utilisation d'un compteur. De même, si le convertisseur peut convertir dix canaux, quatre bits sont nécessaires, correspondant aux codes 0 à 15. Dans ce cas, les codes 0 à 9 correspondent chacun à un canal respectif et tous les codes supérieurs à 9 correspondent à une fin de séquence. Par ailleurs, le modèle utilisé, par exemple l'équation (1) susmentionnée, pour l'interpolation est enregistré, par exemple sous forme de logiciel embarqué. De préférence, la séquence utilisée, de même que le modèle, est programmable en dynamique.20
L'invention concerne un procédé, et dispositif correspondant, de mesure d'au moins deux signaux analogiques, comprenant au moins une opération consistant à élaborer, à des instants d'échantillonnage successifs et au moins au moyen d'un premier convertisseur analogique/numérique, des échantillons numériques représentatifs des valeurs respectivement prises par ces signaux à ces instants d'échantillonnage.Le procédé est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations consistant à fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant,et à combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un premier au moins desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce premier signal à un instant de référence temporellement décalé par rapport à chacun des instants d'échantillonnage de ce premier signal.
1. Procédé de mesure d'au moins deux signaux analogiques, comprenant au moins une opération consistant à élaborer, à des instants d'échantillonnage successifs et au moins au moyen d'un premier convertisseur analogique/numérique, des échantillons numériques représentatifs des valeurs respectivement prises par ces signaux à ces instants d'échantillonnage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations consistant à fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant, et à combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un premier au moins desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce premier signal à un instant de référence temporellement décalé par rapport à chacun des instants d'échantillonnage de ce premier signal. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'instant de référence est un instant d'échantillonnage d'un second desdits signaux analogiques. 3. Procédé selon la 1, comprenant en outre une étape consistant à combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un second desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivéreprésentatif de la valeur prise par ce second signal audit instant de référence. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'interpolation est linéaire. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins l'un des instants d'échantillonnage utilisés pour l'interpolation est antérieur à l'instant de référence. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une séquence consistant à fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant, est stockée dans des moyens de mémoire (310), ladite séquence pouvant en outre être modifiable en dynamique. 7. Procédé selon la 6, dans lequel les moyens de mémoire comprennent un ensemble de registres dudit premier convertisseur. 8. Procédé selon la 6, dans lequel les moyens de mémoire comprennent la mémoire vive d'un processeur relié audit premier convertisseur par l'intermédiaire d'un contrôleur (DMA). 9. Utilisation du procédé selon l'une quelconque des précédentes, pour le contrôle des courants de phase, en un instant de référence, d'un dispositif à courant triphasé équilibré. 10. Dispositif de mise en œuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant des moyens de mesure d'au moins deux signaux analogiques, configurés pour réaliser au moins une opération consistant à élaborer, à des instants d'échantillonnage successifs et au moins au moyen d'un premier convertisseur analogique/numérique (320), des échantillons numériques représentatifs des valeurs respectivement prises par ces signaux à ces instants d'échantillonnage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour fournir sélectivement, à chaque instant d'échantillonnage, l'un ou l'autre desdits signaux audit premier convertisseur (320) pour l'élaboration d'un échantillon numérique originel correspondant, et des moyens pour combiner au moins deux échantillons numériques originels, élaborés pour un premier au moins desdits signaux à des instants d'échantillonnage respectifs, pour former par interpolation un échantillon numérique dérivé représentatif de la valeur prise par ce premier signal à un instant de référence temporellement décalé par rapport à chacun des instants d'échantillonnage de ce premier signal.25
H,G
H03,G11
H03M,G11C
H03M 1,G11C 27
H03M 1/12,G11C 27/02
FR2901080
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SECURISATION DE TRANSFERTS DE DONNEES
20,071,116
5 10 La présente invention concerne un procédé et un dispositif de sécurisation d'accès à une ressource. Elle s'applique, en particulier, aux accès à des sites en ligne, aux transactions en ligne et à l'identification d'un émetteur de courriers, factures, documents juridiques ou comptables. On connaît différents types d'attaque pour voler l'identité d'un internaute et, 15 notamment ses noms d'utilisateur et mots de passe, afin de se faire passer pour lui dans le cadre de transactions en ligne. Les types d'attaques de vol d'identité les plus communs sont : la recherche de mots de passe (en anglais password guessing ), - la capture de touches frappées sur un clavier ou d'écrans, 20 - le phishing , qui consiste à transmettre à un très grand nombre d'internautes, un courrier électronique leur demandant de suivre un lien pour accéder à un site gérant l'un de leurs comptes et, sur ce site illégitime reproduisant l'interface du site légitime, de leur faire saisir leur nom d'utilisateur (en anglais login ) et mot de passe, ces informations étant par la suite utilisées pour effectuer des transactions frauduleuses 25 sur le site légitime en se faisant passer pour l'utilisateur, - le pharming , qui consiste à modifier une adresse sur le réseau (en anglais IP address ) soit: par IP spoofing (usurpation d'adresse IP) ou par falsification de la traduction d'adresse (traduction du nom du serveur en adresse IP par le serveur DNS de l'utilisateur), pour que, lorsqu'un utilisateur croit se connecter à un site gérant l'un 30 de ses comptes, il accède, en fait, à un site illégitime reproduisant l'interface du site légitime, et y saisisse son nom d'utilisateur et mot de passe, ces informations étant par la suite utilisées pour effectuer des transactions frauduleuses sur le site légitime en se faisant passer pour l'utilisateur, - l'homme au millieu (en anglais man in the middle ) qui consiste à s'intercaler entre 35 l'internaute et le site afin de capter les échanges de données entre eux et se substituer à la victime dans les transactions effectuées sur le site, - les logiciels malveillants, par exemple virus, troyens, espiogiciels (en anglais spyware ). De plus, il est généralement assez difficile pour un utilisateur non spécialiste, d'identifier aisément qu'il est en connexion avec un site frauduleux, y compris lorsque la session utilise le protocole SSL, car : le site peut ne pas utiliser SSL sans que l'utilisateur ne s'aperçoive qu'il manque le petit cadenas dans le navigateur Internet ou que l'adresse du site ne commence pas par la chaîne de caractères https , - le site peut avoir obtenu un certificat SSL valicle de la part d'une autorité de certification reconnue dans la chaîne de confiance du navigateur Internet (autorité dite de confiance dans le magasin des certificats), - le certificat SSL du site frauduleux, bien que non signé par une autorité de certification de confiance, a pu être ajouté aux certificats de confiance dans le magasin de certificats du navigateur Internet (en particulier si l'ordinateur est accessible dans un lieu public), - le navigateur Internet utilisé par l'utilisateur peut-être un programme autre que le navigateur officiel simulant exactement les interfaces d'un logiciel reconnu mais implémentant des fonctions d'identification SSL (acronyme de Secure Socket Layer pour couche sécurisée) factices, laissant croire qu'il a vérifié la validité du certificat serveur mais acceptant le site frauduleux à la place. Pour tenter de parer à ces attaques, de nombreux systèmes ont été proposés. Par exemple, il a été proposé d'envoyer un mot de passe à usage unique au téléphone mobile d'un utilisateur afin que l'utilisateur ne puisse accéder à son compte que s'il a son téléphone mobile à disposition et donc ne puisse pas être remplacé par un tiers sauf si ce dernier obtient la disposition de ce téléphone mobile. Cette authentification multi-facteurs, puisqu'elle met en œuvre deux réseaux, l'un informatique et l'autre électronique sur lequel chaque téléphone mobile a une adresse unique, présente une bonne résistance aux attaques. Cependant, en cas de perte ou de vol du téléphone mobile, un tiers peut se substituer à l'internaute. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de sécurisation d'accès à une ressource, caractérisé en ce qu'il comporte, lors d'une tentative d'accès à ladite ressource : - une étape de transmission, à premier terminal d'un utilisateur, de symboles dits primaires, - une étape de mise en relation, par l'utilisateur, des symboles primaires avec des symboles secondaires, - une étape d'utilisation desdits symboles secondaires comme mot de passe pour accéder à ladite ressource avec un deuxième terminal utilisateur. Grâce à ces dispositions, même lorsque l'utilisateur perd ou se fait voler son téléphone servant de premier terminal utilisateur, l'accès aux ressources reste protégé puisque la mise en relation des symboles primaires avec des symboles secondaires ne peut être effectuée qu'en disposant de connaissances ou d'un support d'information spécifique à cette opération. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de transmission de symboles primaires, on transmet des coordonnées de symboles dans une grille et, au cours de l'étape de mise en relation, l'utilisateur recherche, dans la grille, les symboles secondaires dont les coordonnées sont repérées par les symboles primaires. Grâce à ces dispositions, la mise en relation, basée sur l'utilisation d'une grille de symboles, est aisée. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci- dessus comporte, lors d'une tentative d'accès à la ressource, une étape d'affichage d'un identifiant d'un moyen de mise en relation des symboles primaires aux symboles secondaires. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'utilisation des symboles secondaires, l'utilisateur saisit les valeurs des symboles secondaires dans une matrice affichée où sont distribuées les valeurs possibles des symboles secondaires de manière variable entre différentes tentatives d'accès à la ressource. Selon des caractéristiques particulières, le premier terminal utilisateur est un terminal de téléphonie mobile. Grâce à ces dispositions, l'utilisateur peut accéder à la ressource de manière nomade, c'est-à-dire en tout lieu où son terminal de téléphonie mobile peut recevoir les symboles primaires. Selon des caractéristiques particulières, le deuxième terminal utilisateur est un ordinateur relié à un réseau informatique mondial. Grâce à ces dispositions, l'accès à des ressources en ligne, par exemple sur le réseau Internet, peut bénéficier des avantages de la présente invention. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de sécurisation d'accès à une ressource, caractérisé en ce qu'il comporte une ressource et des moyens de contrôle adaptés, lors d'une tentative d'accès à ladite ressource : à transmettre, à premier terminal d'un utilisateur, des symboles dits primaires, - à déterminer des symboles secondaires attendus de la part de l'utilisateur du premier terminal utilisateur, - à recevoir, de la part d'un deuxième terminal, lesdits symboles secondaires et - si les symboles secondaires reçus correspondent aux symboles secondaires attendus, à donner accès à la ressource à l'utilisateur du deuxième terminal utilisateur. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé tel que succinctement exposé ci-dessus, ills ne sont pas repris ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, sous forme d'un schéma fonctionnel, un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, la figure 2 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre lors de l'inscription d'un utilisateur aux services offerts en mettant en oeuvre un premier mode particulier de réalisation du procédé objet de la présente invention, - la figure 3 représente, schématiquement, sous forme d'un schéma fonctionnel, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention et la figure 4 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre lors de l'inscription d'un utilisateur aux services offerts en mettant en oeuvre un deuxième mode particulier de réalisation du procédé objet de la présente invention. Dans les figures, les éléments représentés ne sont pas à l'échelle. On observe, en figure 1, un système informatique distant 105 accessible, par l'intermédiaire d'un réseau informatique 110, avec un terminal utilisateur, dit deuxième 115 comportant un écran 120, un clavier 125 et un dispositif de pointage 130. Le système informatique distant 105 possède une ressource 135, des moyens de contrôle d'accès 140 à ladite ressource 135 et un moyen d'émission de messages 145, à destination d'un terminal utilisateur dit premier 150. On observe aussi, en figure 1, un support 155 d'information de mise en relation de symboles. Le système informatique distant 105 est, par exemple, constitué d'un serveur de type connu, relié, par des moyens de type connu, au réseau Internet constituant le réseau informatique 110. La ressource 135 dont l'accès est sécurisé, conformément à la présente invention, par les moyens de contrôle d'accès 140, est, pair exemple, un site de la toile ou une base de données. Les moyens de contrôle d'accès 140 sont, par exemple, constitués d'un processeur du système informatique 105 et d'un logiciel mis en oeuvre par ce processeur et, généralement, conservé par le système informatique 105. Le moyen d'émission de messages 145 est, par exemple, un modem relié à un réseau de téléphonie mobile, le premier terminal utilisateur 150 étant alors un terminal de téléphonie mobile, par exemple un téléphone mobile ou un assistant personnel. Le deuxième terminal utilisateur 115 est, par exemple, un ordinateur personnel d'usage général ou une borne publique d'accès au réseau informatique 110. Dans des variantes, les premier et deuxième terminaux utilisateurs 150 et 115 sont confondus en un seul terminal capable, d'une part, de recevoir des messages sur un premier réseau sur lequel le terminal possède une adresse unique, par exemple un réseau de téléphonie et, d'autre part, d'accéder à des ressources accessibles sur le réseau informatique 110. Un exemple d'un tel terminal est constitué d'un assistant personnel numérique (en anglais PDA pour personal digital assistant ) présentant des fonctions de téléphonie mobile. L'écran 120, le clavier 125 et le dispositif de pointage 130 sont de type connu. Le support d'information 155 est, par exemple, une carte imprimée au format d'une carte de crédit et possédant, à sa surface, une table 160 de symboles secondaires potentiels possédant des coordonnées sur cette surface. Par exemple, comme représenté en figure 1, cette table 160 prend la forme d'une grille de symboles alphanumériques, chaque intersection d'une colonne repérée par une lettre et d'une ligne, repérée par un chiffre, correspondant à une valeur possible de symbole secondaire. Le support d'information 155 présente aussi un numéro de série ou de carte 165 et un code de révocation 170, préférentiellement masqué par une couche opaque que l'utilisateur peut gratter avec l'ongle pour faire apparaître le code de révocation 170. Le numéro de série ou de carte 165 peut éventuellement être imprimé sur la couche opaque qui masque le code de révocation 170, ainsi lorsque l'utilisateur fait apparaître le code de révocation 170 permettant d'annuler la validité de la carte auprès de son fournisseur de service ou bien auprès d'un service d'opposition, le numéro de série 165 disparaît rendant la carte inutilisable. Préférentiellement, le support d'information 155 présente des moyens anti-copie, par exemple un film plastique réfléchissant, dont la réflexion représente, éventuellement, d'autres symboles secondaires ou un hologramme qui perturbe la qualité d'une copie effectuée par une photocopieuse et rend les symboles secondaires illisibles sur la copie. On observe, en figure 2, le procédé de sécurisation objet de la présente invention, mis en oeuvre avec les moyens illustrés en figure 1. Au cours d'une étape 205, un utilisateur s'inscrit pour accéder à la ressource 135, par exemple par abonnement, par l'association de cette ressource à d'autres ressources physiques, comme un compte bancaire ou en ligne. Il fournit alors aux moyens de contrôle d'accès 140, une adresse unique du premier terminal utilisateur, sur un réseau de télécommunication, par exemple un numéro de téléphone mobile. Préférentiellement, l'utilisateur fournit aussi, au cours de cette procédure d'inscription, une adresse postale où il peut recevoir des courriers. Au cours d'une étape 210, les moyens de contrôle d'accès 140 génèrent le support d'information 155 de telle manière que deux supports d'informations de deux utilisateurs différents soient différents. Par exemple, les moyens de contrôle d'accès 140 tirent aléatoirement des symboles alphanumériques et les disposent dans une grille référencée en ligne et colonne. Les moyens de contrôle d'accès 140 génèrent aussi un numéro de support d'information, qui peut avoir une signification complémentaire, par exemple un numéro de compte ou d'abonné, par exemple. Les moyens de contrôle d'accès 140 génèrent aussi un code de révocation et, préférentiellement, le masque physiquement, comme indiqué en regard de la figure 1. Tous ces éléments se retrouvent, d'une part, sur le support d'information 155, par exemple pour y avoir été imprimés, et, d'autre part, dans une base de données accessible par les moyens de contrôle d'accès 140, pour y avoir été mémorisés par ces moyens de contrôle d'accès 140. Au cours d'une étape 215, les moyens de contrôle d'accès 140 provoquent l'envoi, à l'adresse postale de l'utilisateur, du support d'information 155, préférentiellement sous forme d'une lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, l'utilisateur est invité à effectuer, dans un délai prédéterminé, par exemple quinze jours suivants l'envoi de la lettre, un premier accès à la ressource. Au cours d'une étape 220, l'utilisateur reçoit la lettre contenant le support d'information. En variante, les étapes 215 et 220 sont remplacées par une remise en main propre, à l'utilisateur, du support d'information sur un lieu d'inscription, par exemple au guichet d'une banque, d'une assurance, d'une administration, d'un service postal. Dans ce cas, l'étape 210 est, préférentiellement, effectuée immédiatement après l'inscription de l'utilisateur et la génération du support d'information est effectuée sur le lieu d'inscription, afin que l'utilisateur puisse disposer immédiatement du support d'information 155. Au cours d'une étape 225, l'utilisateur effectue, par l'intermédiaire du deuxième terminal utilisateur, une tentative accède à la ressource 135, de manière connue en soi, par exemple en indiquant son nom d'utilisateur et un mot de passe statique sur une page de la toile prévue à cet effet. Au cours d'une étape 230, les moyens de contrôle d'accès 140 détectent cette tentative d'accès et génèrent des symboles primaires représentatifs de coordonnées de symboles secondaires sur le support d'information 155. Préférentiellement, à chaque tentative d'accès correspondent des symboles primaires différents. Par exemple, les coordonnées sont tirées aléatoirement dans tous les couple de coordonnées (ligne, colonne) possibles pour former les symboles primaires. Par exemple, la succession de symboles primaires est de la forme B7, C5, A2, E4 , la lettre de chaque séquence de deux symboles représentant, sur le support d'information 155, la colonne où se trouve le symbole secondaire à associer au symbole primaire et le chiffre représentant la ligne où se trouve le symbole secondaire à associer au symbole primaire. Au cours d'une étape 235, les moyens de contrôle d'accès 140 provoquent la transmission au prernier terminal utilisateur, des symboles primaires, par exemple sous la forme d'un minimessage, connu sous le nom de SMS (acronyme de small message system ou système de messages courts) ou de texto (marque déposée). Au cours d'une étape 240, les moyens de contrôle d'accès 140 font afficher, sur le deuxième terminal, une ou plusieurs zones de saisie des valeurs des symboles secondaires. Préférentiellement, une zone de saisie comporte un tableau où sont disposés des symboles secondaires possibles, la disposition des symboles secondaires, dans ce tableau, étant effectuée aléatoirement, l'inventeur étant invité à pointer, successivement, les valeurs des symboles secondaires qui correspondent, sur le support d'information 155, aux coordonnées représentées par les symboles primaires. Préférentiellement, le numéro de support d'information à utiliser est aussi affiché au cours de l'étape 240, afin que l'utilisateur qui disposerait de plusieurs supports d'information 155 puisse repérer celui qu'il doit mettre en oeuvre. Au cours d'une étape 245, l'utilisateur détermine la valeur de chaque symbole secondaire, en recherchant successivement, sur le support d'information 155, le symbole qui correspond aux coordonnées données par les symboles primaires. II constitue ainsi un mot de passe dynamique puisqu'il change à chaque tentative d'accès. Au cours d'une étape 250, l'utilisateur saisit les symboles secondaires dans la ou les 20 zones de saisie prévues à cet effet et valide le mot de passe dynamique. Au cours d'une étape 255, les moyens de contrôle d'accès 140 déterminent si le mot de passe reçu correspond au code de révocation inscrit sur la carte. Si oui, au cours d'une étape 260, les moyens de contrôle d'accès 140 refusent l'accès à la ressource et interdisent tout nouvel accès à la ressource par l'utilisateur, jusqu'à ce que l'utilisateur effectue une 25 nouvelle inscription pour accéder à la ressource 135. Ainsi, si l'utilisateur perd son premier terminal utilisateur, il peut bloquer l'accès à la ressource 135 par un tiers qui disposerait de son premier terminal utilisateur. Si le mot de passe reçu par les moyens de contrôle d'accès 140 ne correspond pas au code de révocation, au cours d'une étape 265, les moyens de contrôle d'accès 140 30 déterminent les symboles secondaires attendus en retrouvant, dans la base de données des informations portées par les supports d'information 155, les symboles secondaires possédant, pour l'utilisateur, les coordonnées représentées par les symboles primaires. Puis, au cours d'une étape 270, les moyens de contrôle d'accès 140 déterminent si les symboles secondaires reçus correspondent aux symboles secondaires déterminés au 35 cours de l'étape 265. Si non, l'accès est refusé et les moyens de contrôle d'accès 140 déterminent, au cours d'une étape 275, si le nombre de tentatives d'accèseffectuées avec un mot de passe incorrect est strictement inférieur à un nombre prédéterminé, par exemple trois. Si oui, l'utilisateur est invité à effectuer une nouvelle saisie du mot de passe et on retourne à l'étape 240. Si non, on passe à l'étape 260. Si les symboles secondaires reçus correspondent aux symboles secondaires déterminés au cours de l'étape 265, au cours d'une étape 280, l'utilisateur accède à la ressource 135. On observe, en figure 3, les mêmes éléments qu'en figure 1, à l'exception du support d'information 355 qui diffère du support d'information 155 en ce qu'il ne comporte que des coordonnées de symboles secondaires360 faisant partie des symboles primaires à recevoir sur le premier terminal utilisateur. Ainsi, ces coordonnées peuvent être mémorisées ou notées sur un support discret et même, éventuellement, choisies par l'utilisateur. La conservation du support d'information 355 n'est plus nécessaire dès que l'utilisateur a mémorisé ces coordonnées. Par exemple, la succession des coordonnées supportées par le support d'information 355 est de la forme B7, C5, A2, E4 , la lettre de chaque séquence de deux symboles représentant, dans les symboles primaires, la colonne où se trouve le symbole secondaire du mot de passe dynamique et le chiffre représentant la ligne où se trouve le symbole secondaire du mot de passe dynamique. Le support d'information 355 est, par exemple, une carte imprimée au format d'une carte de crédit et possédant, à sa surface, un numéro de carte, un code de révocation et les coordonnées des symboles secondaires à retrouver dans une grille de symboles primaires. Le code de révocation est préférentiellement masqué par une couche opaque que l'utilisateur peut gratter avec l'ongle pour faire apparaître le code de révocation 370. En variante, les coordonnées à mémoriser sont imprimées avec une encre épaisse que l'utilisateur peut gratter pour effacer ces coordonnées dès qu'il les a mémorisées. En variante, les coordonnées se trouvent sur une partie détachable du support d'information 355, de telle manière que l'utilisateur détache cette partie et la détruise dès qu'il a mémorisé les coordonnées. Préférentiellement, le support d'information 355 présente des moyens anti-copie, par exemple un film plastique réfléchissant, dont la réflexion représente, éventuellement, d'autres symboles secondaires ou un hologramme qui perturbe la qualité d'une copie effectuée par une photocopieuse et rend les symboles secondaires illisibles sur la copie. On observe, en figure 4, le procédé de sécurisation objet de la présente invention, mis en oeuvre avec les moyens illustrés en figure 3. Au cours d'une étape 405, un utilisateur s'inscrit pour accéder à la ressource 135, par exemple par abonnement, par l'association de cette ressource à d'autres ressources physiques, comme un compte bancaire ou en ligne. Il fournit alors aux moyens de contrôle d'accès 140, une adresse unique du premier terminal utilisateur, sur un réseau de télécommunication, par exemple un numéro de téléphone mobile. PréférentielNement, l'utilisateur fournit aussi, au cours de cette procédure d'inscription, une adresse postale où il peut recevoir des courriers. Au cours d'une étape 410, les moyens de contrôle d'accès 140 génèrent le support d'information 355 de telle manière que les supports d'informations des utilisateurs soient différents, étant entendu que le nombre de jeux de coordonnées est limité (par exemple quatre séquences de deux coordonnées dans des grilles possédant 10 lignes et dix colonnes, peuvent prendre 10 puissance 8 combinaisons différentes). Par exemple, les moyens de contrôle d'accès 140 tirent aléatoirement des séquences de deux coordonnées et les disposent en une ligne. Les moyens de contrôle d'accès 140 génèrent aussi un numéro de support d'information, qui peut avoir une signification complémentaire, par exemple un numéro de compte ou d'abonné, par exemple. Les moyens de contrôle d'accès 140 génèrent aussi un code de révocation et, préférentiellement, le masque physiquement, comme indiqué en regard de la figure 3. Tous ces éléments se retrouvent, d'une part, sur le support d'information 355, par exemple pour y avoir été imprimés, et, d'autre part, dans une base de données accessible par les moyens de contrôle d'accès 140, pour y avoir été mémorisés par ces moyens de contrôle d'accès 140. Au cours d'une étape 415, les moyens de contrôle d'accès 140 provoquent l'envoi, à l'adresse postale de l'utilisateur, du support d'information 355, préférentiellement sous forme d'une lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, l'utilisateur est invité à effectuer, dans un délai prédéterminé, par exemple quinze jours suivants l'envoi de la lettre, un premier accès à la ressource. Au cours d'une étape 420, l'utilisateur reçoit la lettre contenant le support d'information. En variante, les étapes 415 et 420 sont remplacées par une remise en main propre, à l'utilisateur, du support d'information sur un lieu d'inscription, par exemple au guichet d'une banque, d'une assurance, d'une administration, d'un service postal. Dans ce cas, l'étape 410 est, préférentiellement, effectuée immédiatement après l'inscription de l'utilisateur et la génération du support d'information est effectuée sur le lieu d'inscription, afin que l'utilisateur puisse disposer immédiatement du support d'information 355. Au cours d'une étape 425, l'utilisateur effectue, par l'intermédiaire du deuxième terminal utilisateur, unie tentative accède à la ressource 135, de manière connue en soi, par exemple en indiquant son nom d'utilisateur et un mot de passe statique sur une page de la toile prévue à cet effet. Au cours d'une étape 430, les moyens de contrôle d'accès 140 détectent cette tentative d'accès et génèrent une grille de symboles primaires. Préférentiellement, à chaque tentative d'accès correspondent des symboles primaires différents. Par exemple, les symboles primaires sont tirés aléatoirement. Au cours d'une étape 435, les moyens de contrôle d'accès 140 provoquent la transmission au premier terminal utilisateur, des symboles primaires, par exemple sous la forme d'un minimessage, connu sous le nom de SMS (acronyme de small message system ou système de messages courts) ou de texto (marque déposée). Au cours d'une étape 440, les moyens de contrôle d'accès 140 font afficher, sur le deuxième terminal, une ou plusieurs zones de saisie des valeurs des symboles secondaires. Préférentiellement, une zone de saisie comporte un tableau où sont disposés des symboles secondaires possibles, la disposition des symboles secondaires, dans ce tableau, étant effectuée aléatoirement, l'inventeur étant invité à pointer, successivement, les valeurs des symboles secondaires qui correspondent, sur le support d'information 355, aux coordonnées représentées par les symboles primaires. Préférentiellement, le numéro de support d'information à utiliser est aussi affiché au cours de l'étape 440, afin que l'utilisateur qui disposerait de plusieurs supports d'information 355 puisse repérer celui qu'il doit mettre en oeuvre. Au cours d'une étape 445, l'utilisateur détermine la valeur de chaque symbole secondaire, en recherchant successivement, dans les symboles primaires, le symbole qui correspond aux coordonnées données sur le support d'information 355. Il constitue ainsi un mot de passe dynamique. Au cours d'une étape 450, l'utilisateur saisit les symboles secondaires dans la ou les 20 zones de saisie prévues à cet effet et valide le mot de passe dynamique. Au cours d'une étape 455, les moyens de contrôle d'accès 140 déterminent si le mot de passe reçu correspond au code de révocation inscrit sur la carte. Si oui, au cours d'une étape 460, les moyens de contrôle d'accès 140 refusent l'accès à la ressource et interdisent tout nouvel accès à la ressource par l'utilisateur, jusqu'à ce que l'utilisateur effectue une 25 nouvelle inscription pour accéder à la ressource 135. Ainsi, si l'utilisateur perd son premier terminal utilisateur, il peut bloquer l'accès à la ressource 135 par un tiers qui disposerait de son premier terminal utilisateur. Si le mot de passe reçu par les moyens de contrôle d'accès 140 ne corresponde pas au code de révocation, au cours d'une étape 465, les rnoyens de contrôle d'accès 140 30 déterminent les symboles secondaires attendus en retrouvant, dans labase de données des informations portées par les supports d'information 355 et dans les symboles primaires, les symboles secondaires possédant, pour l'utilisateur, les coordonnées représentées par les coordonnées portées sur le support d'information 355. Puis, au cours d'une étape 470, les moyens de contrôle d'accès 140 déterminent si 35 les symboles secondaires reçus correspondent aux symboles secondaires déterminés au cours de l'étape 465. Si non, l'accès est refusé et les moyens de contrôle d'accès 140 déterminent, au cours d'une étape 475 si le nombre de tentatives d'accès effectuées avec un mot de passe incorrect est strictement inférieur à un nombre prédéterminé, par exemple trois. Si oui, l'utilisateur est invité à effectuer une nouvelle saisie du mot de passe et on retourne à l'étape 440. Si non, on passe à l'étape 460. Si les symboles secondaires reçus correspondent aux symboles secondaires déterminés au cours de l'étape 465, au cours d'une étape 480, l'utilisateur accède à la ressource 135. Bien que la présente invention ait été décrite et représentée dans le cas de la sécurisation d'accès de ressources accessibles en ligne, la présente invention ne se limite pas à ce type de ressource et s'étend, bien au contraire à toute ressource, par exemple physique, par exemple un lieu de vente, un moyen de transport ou un distributeur de biens ou de tickets ou un lieu privé voire une carte de paiement ou une carte de crédit (type carte à puce) afin de permettre d'accroître la sécurité des paiements par des moyens de paiement à distance sur un site marchand sur le réseau Internet (utilisation de la carte au moyen de son numéro sans utilisation de la puce électronique)
Le procédé de sécurisation d'accès à une ressource comporte , , lors d'une tentative d'accès (225) à ladite ressource :- une étape de transmission (235), à premier terminal d'un utilisateur, de symboles dits primaires,- une étape de mise en relation (245), par l'utilisateur, des symboles primaires avec des symboles secondaires,- une étape d'utilisation (250 à 280) desdits symboles secondaires comme mot de passe pour accéder à ladite ressource avec un deuxième terminal utilisateur.
1 - Procédé de sécurisation d'accès à une ressource, caractérisé en ce qu'il comporte, lors d'une tentative d'accès (225) à ladite ressource : -une étape de transmission (235), à premier terminal (150) d'un utilisateur, de symboles dits primaires, une étape de mise en relation (245), par l'utilisateur, des symboles primaires avec des symboles secondaires, - une étape d'utilisation (250 à 280) desdits symboles secondaires comme mot de passe pour accéder à ladite ressource avec un deuxième terminal utilisateur (115). 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de transmission (235) de symboles primaires, on transmet des coordonnées de symboles dans une grille et, au cours de l'étape de mise en relation (245), l'utilisateur recherche, dans la grille, les symboles secondaires dont les coordonnées sont repérées par les symboles primaires. 3 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de mise en relation (245), l'utilisateur sélectionne, dans l'ensemble de symboles primaires, les symboles secondaires dont les coordonnées sont connues de lui. 4 û Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de transmission (435) de symboles primaires, on transmet une grille de symbole et, au cours de l'étape de mise en relation (445), l'utilisateur sélectionne, dans la grille de symboles primaires, les symboles secondaires dont les coordonnées sont connues de lui. 5 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte, lors d'une tentative d'accès à la ressource (425), une étape d'affichage (440) d'un identifiant d'un moyen de mise en relation des symboles primaires aux symboles secondaires. 6 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'utilisation (250 à 280) des symboles secondaires, l'utilisateur saisit les valeurs des symboles secondaires dans une matrice affichée où sont distribuées les valeurs possibles des symboles secondaires de manière variable entre différentes tentatives d'accès à la ressource. 7 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le premier terminal utilisateur (150) est un terminal de téléphonie mobile. 8 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le 35 deuxième terminal utilisateur (115) est un ordinateur relié à un réseau informatique mondial (110). 9 - Dispositif de sécurisation d'accès à une ressource, caractérisé en ce qu'il comporte une ressource (135) et des moyens de contrôle (140) adaptés, lors d'une tentative d'accès à ladite ressource : - à transmettre, à premier terminal d'un utilisateur (150), des symboles dits primaires, - à déterminer des symboles secondaires attendus de la part de l'utilisateur du premier terminal utilisateur, - à recevoir, de la part d'un deuxième terminal (115), lesdits symboles secondaires et - si les symboles secondaires reçus correspondent aux symboles secondaires attendus, à donner accès à la ressource à l'utilisateur du deuxième terminal utilisateur.
H
H04
H04L
H04L 9,H04L 12
H04L 9/32,H04L 12/22
FR2890554
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE PREVENTION DE L'INCONTINENCE URINAIRE FEMININE A L'EFFORT
20,070,316
La présente invention concerne un dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort, destiné à être disposé longitudinalement dans un vagin. On connaît déjà des dispositifs de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort. Par exemple, le document US-5 785 640 décrit un dispositif introduit profondément dans la zone sous-vésicale du vagin de manière que son extrémité antérieure exerce une pression à l'emplacement du col vésical. La partie sous-urétrale du vagin reste pratiquement libre. Le document US-6 679 831 décrit un dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort qui comprend un organe élastique interne, et un matériau non absorbant. L'organe élastique est destiné à donner au dispositif, après qu'il a été extrait d'un applicateur, une forme qui s'élargit au niveau du col vésical qui est ainsi soumis à une pression locale. Ce document décrit des dispositifs pouvant prendre des formes en M ou Y ainsi que des formes ayant une partie circulaire prolongée par une tige. Dans tous les modes de réalisation, la partie la plus large contient l'organe élastique et est destinée à être la plus interne; lorsqu'elle se dilate, après sa sortie de l'applicateur, elle exerce une pression localisée au niveau du col vésical. Ces dispositifs ne sont pas destinés à pénétrer au- delà du col vésical. Le document EP-1 279 381 décrit un dispositif de pré- vention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort qui comprend une partie proximale et une partie distale qui la prolonge. Dans ce document, la partie distale est destinée à pénétrer dans la partie sous-urétrale du vagin et à s'élargir. Ce document ne donne aucune indication sur l'interaction de la vessie et de la partie distale. Dans ce dispositif, la partie proximale est destinée à se trouver dans la partie sous- urétrale du vagin et à exercer une pression sur l'urètre, entre le col vésical et le méat urinaire, de préférence sur une certaine longueur. La partie distale a pour rôle de positionner la partie proximale le 2890554 2 long de la partie sous-urétrale du vagin afin qu'elle exerce une pression sur l'urètre. Les dispositifs des deux premiers documents, ainsi que de nombreux autres, présentent l'inconvénient de soulever en permanence la jonction urétrovésicale, alors que les fuites urinaires à l'effort ne surviennent qu'à de courts moments. Cette pression constante peut provoquer une déformation anatomique qui peut elle-même être la cause d'une gêne et même d'une douleur. En outre, le contact est extrêmement localisé sur une très petite zone de la paroi. De plus, dans le cas du premier document, un contact postérieur très localisé s'établit aussi et peut être lui-même la cause d'une gêne et même d'une douleur. En outre, le positionnement, dans le cas des deux premiers documents, est très délicat; si le dispositif est trop enfoncé, il est inefficace, et s'il n'est pas suffisamment enfoncé, il peut créer une gêne, voir une douleur, et peut même provoquer une impossibilité d'uriner. En outre, dans le cas du premier document, le contact au niveau du col vésical s'effectue de part et d'autre de l'urètre et non directement contre celle-ci. Le dispositif du dernier document précité EP-1 279 381 présente de nombreux avantages, notamment le fait d'être efficace grâce à son action sur une partie étendue de la longueur de l'urètre. On a maintenant découvert un perfectionnement au dispositif du document EP-1 279 381, qui permet de tirer avantage dynamiquement des conditions propres à l'utilisatrice, et plus précisément du remplissage de la vessie pour adapter sa propre action. On comprend facilement que les incidents d'incontinence urinaire sont plus fréquents lorsque la vessie est pleine que lorsqu'elle est vide. Selon l'invention, grâce à l'uti- lisation d'une partie distale de contour fermé, délimitant une surface étendue d'action du poids de la vessie, ce poids agit sur cette partie distale en fonction de l'état de remplissage de la vessie; cette partie distale transmet alors, par un effet de levier, une force d'autant plus 2890554 3 grande que la vessie est pleine, à la partie proximale qui agit en conséquence sur l'urètre. Un avantage évident de cette caractéristique est que, puisque le dispositif s'adapte automatiquement à l'état de remplissage de la vessie, il ne crée qu'une gêne réduite, surtout lorsque la vessie est peu remplie. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort destiné à être disposé de manière longitudinale dans le vagin, du type qui comporte une partie proximale s'étendant entre une première extrémité libre et une deuxième extrémité, réalisée de manière à être sensiblement indéformable sous pression et destinée à être placée dans la zone sous-urétrale du vagin, et une partie distale prolongeant la deuxième extrémité de la partie proximale, réalisée dans un matériau déformable sous pression de manière réversible, et destinée à être placée dans la zone sous-vésicale du vagin; selon l'invention, la partie distale délimite un contour fermé. Un tel contour fermé délimite lui-même une surface étendue d'application du poids de la vessie. De préférence, le contour fermé de la partie distale a une forme d'anneau. Il est avantageux que l'épaisseur de la partie distale soit plus faible à l'extrémité distale que du côté de la 25 partie proximale. De préférence, la partie distale est déformable élastiquement au moins entre une position de fonctionnement dans laquelle elle a une forme arrondie, et une position de mise en place dans laquelle ses parties latérales sont serrées à proximité l'une de l'autre dans le prolongement de la partie proximale. De préférence, la partie proximale possède un noyau réalisé dans un matériau dur et entouré d'une enveloppe souple réalisée dans un matériau biocompatible. Le noyau a avantageusement une forme de tronçon de tube, et la partie proximale forme de préférence une cavité débouchant à la première extrémité. 2890554 4 La partie proximale présente de préférence une forme cylindrique ou tronconique. De préférence, le dispositif a une longueur comprise entre 7 et 9 cm, et la partie distale a une largeur comprise entre 4 et 5,5 cm. De préférence, le dispositif comporte en outre un dispositif pour son retrait, monté à la première extrémité de la partie proximale. De préférence, la partie du dispositif formant la 10 transition entre la partie proximale et la partie distale est déformable élastiquement. L'invention concerne aussi un procédé de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort, qui comprend la transformation, par un effet de levier, du poids de la vessie en une force ascendante agissant sur l'urètre, par articulation à un emplacement de la cavité vaginale proche du col vésical. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort selon l'invention; la figure 2 est une vue en plan du dispositif de la figure 1; la figure 3 est une vue de bout du dispositif de la figure 1; la figure 4 est une coupe médiane du dispositif des 30 figures 1 à 3, représentant une caractéristique avantageuse de l'invention; et la figure 5 est un schéma illustrant le fonctionnement du dispositif selon l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort selon l'invention. Ce dispositif comporte une partie proxi- male 12 et une partie distale 14 en forme d'anneau prati- quement, avec une transition désignée par la référence 16. Le dispositif 10 comporte, dans sa partie distale 12, un organe pratiquement rigide 18, avantageusement sous forme d'un tronçon de tube muni par exemple d'une traverse permet-tant l'accrochage d'un fil d'extraction. On note sur la figure 4 que l'organe rigide 18 est enrobé dans le matériau du dispositif 10, et il n'est exposé que par un orifice 20, de sorte qu'il n'est jamais au contact de tissus du corps dans lequel est placé le dispositif. A part l'organe rigide 18, la totalité du dispositif 10 est formée d'un matériau biocompatible flexible, par exemple du styrène-butadiène-éthylène-styrène (SBES). La partie distale 14, qui donne avec la partie proximale une forme de raquette, a deux parties latérales qui se rencontrent à un sommet 22. I1 est avantageux que l'épaisseur de la partie distale 14 diminue progressivement de la partie 16 de transition jusqu'à l'extrémité 22. De cette manière, la partie distale peut être facilement déformée, surtout au voisinage de l'extrémité 22; par exemple, les deux parties latérales de la partie distale 14 peuvent être rapprochées l'une de l'autre en donnant une forme effilée qui facilite l'insertion dans la partie sous- urétrale du vagin, même en l'absence d'un applicateur. En outre, cette insertion assure un positionnement convenable automatique du dispositif; en effet, en s'écartant, les parties latérales tirent la partie proximale vers l'intérieur jusqu'à ce qu'elles soient en appui sur les parois latérales du vagin, car celui-ci s'élargit de l'extérieur vers l'intérieur. Par ailleurs, le vagin étant plus large que haut dans sa partie profonde, le dispositif a tendance à se positionner de lui-même par rotation, même si les parties latérales de la partie distale 14 sont introduites avec une orientation verticale et non horizontale. Il est cependant possible d'utiliser un applicateur dans lequel la partie distale 14 est serrée, l'ensemble du dispositif tenant dans un cylindre creux dont le diamètre interne est pratiquement égal au diamètre externe de la partie distale 12. 2890554 6 La figure 5 indique comment agit le dispositif selon l'invention après qu'il a été mis en position. Sur cette figure, on a schématiquement représenté la vessie 24 et l'urètre 26. Lorsque la vessie se remplit, elle exerce une pression sur la paroi vaginale supérieure, comme indiqué par les flèches 28. Cette pression est appliquée de manière répartie sur la partie distale 14 qui tend à se déplacer vers le bas. Ce déplacement vers le bas de la partie distale 14 est transmis, par un effet de levier, à la partie proximale qui subit une force ascendante 30 vers l'urètre 26. En effet, la partie de transition 16 se trouve approximativement au niveau du col vésical, et elle est pratique-ment en contact permanent avec les parois vaginales supérieure et inférieure; elle constitue ainsi un point d'articulation qui permet la transformation de la force descendante 28 en une force ascendante 30. Grâce à l'élasticité du matériau flexible du dispositif 10, cette action s'effectue progressivement et sans douleur. On conçoit facilement que, lorsque la vessie est vide ou presque vide, la force 28 est faible si bien que la partie proximale 12 exerce une force 30 réduite sur l'urètre 26. Cependant, comme la vessie est vide, il est très peu probable qu'un effort provoque une incontinence urinaire. En outre, en cas de rire ou de toux, la force abdominale s'exerce de manière sensiblement identique à la force 28 et provoque la projection de la partie proximale 12 contre l'urètre, pendant une fraction de seconde, et évite l'incontinence même dans ce cas. Lorsque la vessie est pleine, tout son poids est transmis par la paroi vaginale supérieure à la partie distale 14 qui transmet élastiquement cette force à la partie proximale dont l'action sur l'urètre 26 est multipliée. En effet, on note que le bras de levier de la partie distale 14 est au moins le double de celui de la partie proximale 12. En conséquence, lorsque la vessie est pleine, l'effet de la partie proximale sur l'urètre 26 est plus que doublé. 2890554 7 Cette action intense se limite aux moments où la vessie est pleine. Lorsque celle-ci est pratiquement vide, la force exercée de manière permanente sur l'urètre 26 peut être très réduite et peut donc ne provoquer aucune gêne ni aucune douleur. Dans un premier exemple de réalisation, la partie proximale 12 a une longueur d'environ 20 mm et le dispositif une longueur totale de 76 mm, la largeur de la partie distale étant d'environ 43 mm. Le diamètre de la partie proximale est de 15 mm. Dans un second exemple, la partie proximale a une longueur d'environ 23 mm et le dispositif une longueur totale de 88 mm. La partie distale a une largeur d'environ 52 mm. Dans ses deux exemples, le matériau flexible est du styrène-butadièneéthylène-styrène (SBES), et le noyau rigide formé du tronçon de tube est du polyéthylène. 2890554 8
L'invention concerne la prévention de l'incontinence. Elle se rapporte à un dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort destiné à être disposé dans le vagin, qui comporte une partie proximale (12) s'étendant entre une première extrémité libre et une deuxième extrémité, réalisée de manière à être indéformable sous pression et destinée à être placée dans la zone sous-urétrale du vagin, et une partie distale (14) prolongeant la deuxième extrémité de la partie proximale (12), réalisée dans un matériau déformable sous pression de manière réversible, et destinée à être placée dans la zone sous-vésicale du vagin. Selon l'invention, la partie distale (14) délimite un contour fermé qui reçoit le poids de la vessie et le transforme en une force ascendante agissant sur l'urètre.Application à la prévention de l'incontinence urinaire.
1. Dispositif de prévention de l'incontinence urinaire féminine à l'effort destiné à être disposé de manière longitudinale dans le vagin, du type qui comporte: une partie proximale (12) s'étendant entre une première extrémité libre et une deuxième extrémité, réalisée de manière à être sensiblement indéformable sous pression et destinée à être placée dans la zone sous-urétrale du vagin, et une partie distale (14) prolongeant la deuxième extrémité de la partie proximale (12), réalisée dans un matériau déformable sous pression de manière réversible, et destinée à être placée dans la zone sous-vésicale du vagin, caractérisé en ce que la partie distale (14) délimite un contour fermé. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le contour fermé de la partie distale (14) a une forme d'anneau. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'épaisseur de la partie distale (14) est plus faible à l'extrémité distale que du côté de la partie proximale (12). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie distale (14) est déformable élastiquement au moins entre une position de fonctionnement dans laquelle elle a une forme arrondie, et une position de mise en place dans laquelle ses parties latérales sont serrées à proximité l'une de l'autre dans le prolongement de la partie proximale (12). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie proximale (12) possède un noyau (18) réalisé dans un matériau dur et entouré d'une enveloppe souple réalisée dans un matériau biocompatible. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le noyau (18) a une forme de tronçon de tube, et la partie proximale (12) forme une cavité (20) débouchant à la première extrémité. 2890554 9 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (10) a une longueur comprise entre 7 et 9 cm, et la partie distale (14) a une largeur comprise entre 4 et 5,5 cm. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif de retrait du dispositif monté à la première extrémité de la partie proximale (12). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie (16) du dispositif (10) formant la transition entre la partie proximale (12) et la partie distale (14) est déformable élastiquement. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie proximale (12) présente une forme choisie parmi les formes cylindrique et tronconique.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/00
FR2895891
A1
STATION DE DISTRIBUTION AUTOMATIQUE DE COURRIER
20,070,713
L'invention concerne une station de distribution automatique de courrier (SDAC) pour une résidence disposant d'au moins deux résidants. 10 Le courrier étant préalablement mis dans la station par le facteur. BREVET DESCRIPTION DE L'INVENTION 15 L'invention est une station de distribution automatique de courrier (SDAC) pour une résidence occupée par au moins deux résidants. La station est organisée en boites( 01,02,03,04,05,06 ), ces boites sont repérées et identifiées par des numéros et ces boites sont disposées sur une rangée unique , l'ensemble est encastré dans une armoire (14),et l'armoire est 20 organisée en deux types d'espaces fondamentaux,l'espace (10) qui reçoit les boites, et l'espace (20) qui est un sas où circule un bac chariot (15), pour la récupération du courrier hors des boites, puis la livraison du courrier dans la boite générale (24). Cette boite générale (24) est un positionnement particulier du bac chariot (15) devant une porte (7) ; la porte (7) est à un ou deux battants et 25 vient fermer l'armoire sans rien gêner. La porte (7) isole ainsi les boites et le courrier de l'extérieur. Selon les différents modes de réalisation, le courrier peut arriver dans la station soit par l'extérieur, par la paroi de l'armoire qui donne sur la rue, soit par la porte (7) de l'armoire à l'intérieur dans le hall. Sur la porte (7), est installé avantageusement, 30 trois voyants lumineux ; un voyant rouge (13), un voyant vert (11) , et un voyant j aune (12) ; ces voyants sont de type DEL, et rendent compte de l'état vide ou occupé de chaque boite (1), de l'état vide ou occupé du bac chariot(15), ces voyants rendent compte des résultats de contrôle sur les moyens d'accès au courrier, sur la conformités de ces moyens et des différentes étapes des procédures d'accès au courrier, sur les procédures d'accès au courrier, enfin sur -les résultats des différentes opérations effectuées. Le bac chariot (15) de réception dispose de moyens rapides et précis pour la détection (genre capteurs) de la présence du moindre courrier à l'intérieur du chariot, de même, chaque boite dispose de moyens rapides et précis pour la détection (genre capteurs) de la présence du moindre courrier à l'intérieur de chaque boite. Près des voyants lumineux, est fixé un socle (21) de lecture magnétique de badges (22) à code. Ces badges passent à travers la mâchoire du socle pour subir la lecture magnétique ; un clavier numérique (23) vient compléter l'ensemble, et ce clavier (23) permet de rentrer le code numérique badge, pour l'accès à une boite précise donnée ; ce code d'accès à été lu magnétiquement sur le badge et doit être entré en mémoire pour subir une confrontation lorsque le demandeur aura mis en validation sa demande après avoir entré en mémoire le code badge. Une ouverture (24) enfin, est pratiquée à travers la porte (7) pour permettre le passage de la main lorsqu'on souhaite récupérer le courrier. Le positionnement du bac devant cette ouverture (24) constitue l'emplacement de la boite générale (24) pour la récupération du courrier. Lorsque la SDAC est en service, seul le voyant lumineux rouge (13) est allumé, lorsque on procède à la lecture magnétique du badge, le voyant lumineux vert (11) s'allume et clignote deux fois puis se fige au vert indiquant que le badge (22) est conforme, il faut alors entrer le code numérique par le clavier (23) puis valider ensuite le code entré en mémoire ,cela provoque un double clignotement de la DEL verte (11) qui se fige ensuite indiquant l'exactitude du code numérique entré en mémoire ; la DEL rouge (13) s'éteint et la DEL jaune (12) s'allume , puis clignote deux fois lorsque une présence de courrier dans la boite est enregistrée ; sinon la DEL jaune (12) s'éteint simultanément,avec la DEL verte (11) ,et la DEL rouge (13) s'allume accompagné d'un bip sonore pour indiquer qu'il n'y a pas de courrier et que c'est la fin de la procédure de distribution. Et lorsque la présence de courrier dans la boite est établie, la DEL jaune (12) après son double clignotement se fige et la DEL verte (11) s'éteint indiquant que le bac chariot (15) est en train de récupérer le courrier, ensuite, la DEL jaune (12) s'éteint et la DEL verte (11) se rallume pour indiquer que le courrier est en livraison, enfin, la DEL verte (11) s'éteint et la DEL rouge (13) s'allume accompagné d'un bip sonore pour indiquer que le courrier est livré. Fin de la procédure de distribution du courrier. Un bip prolongé se manifeste lorsque tout le courrier n'a pas été récupéré et que du courrier reste encore en réceptacle dans le bac (15). Le même bip est enregistré lorsque le badge n'est pas conforme, ou bien lorsque le code badge est erroné. Avantageusement, il sera prévu un gestionnaire électronique des tâches et des procédures, il sera prévu un protocole de mise de priorité sur l'exécution des tâches. Certaines tâches pourront être exécutée en parallèle, et d'autres en série, les unes, seulement après les autres. Avantageusement des moyens électroniques et informatiques seront mis en jeux pour le pilotage et l'exécution des différentes tâches, des différents contrôles et de l'ensemble des différentes instructions et procédures à engager. Avantageusement, un dispositif de contrôle sur l'exécution de tâches et sur l'ordre des exécutions des dites tâches sera prévu. Avantageusement des testeurs et des compteurs seront intégrés au dispositif pour assurer d'une part, le test sur les opérations et leurs résultats, le comptage, puis le décomptage des diverses opérations effectuées d'autre part. Avantageusement il sera prévu d'intégrer une horloge et un dateur internes, cette horloge et ce dateur permettront avec précision d'avoir les informations utilisateurs sur la demande de courrier, et sur la masse de courrier distribué par la station. Ces informations pourront par exemple servir utilement à la société de gestion des SDAC en cas de réclamations éventuelles ou lorsque des problèmes de dysfonctionnement surviendraient. BREVET DESCRIPTION DE LA BOITE TYPE Planches 3, 5, 6 fig. 6, 7 La boite (1) est organisée en une partie fixe qui forme le corps de la boite, et une partie mobile qui fait office de fond de boite, ce fond de boite mobile est un tapis roulant qui par roulement dévoile un espace vide, cet espace vide est une ouverture par laquelle arriveront le courrier dans le bac chariot (15), la boite(1) est posée et fixée sur deux supports symétriques (30), les supports (30) hébergent chacun trois petits moteurs (31),(32) et (33) deux autres supports (40) parallèles et symétriques sont fixés entre les supports (30), ges supports (40) délimitent un espace vide qui permettra le passage du courrier dans le bac chariot (15); entre chaque support (30) et (40) est installé sur chaque moteur (31),(32), (33) une roulette (51,52, 53), cette roulette arrive par une tête sur le moteur, et par l'autre tête (41), (42) et (43), sur le support (40) immédiat où elle peut librement tourner lorsqu'elle est entraînée par le moteur. Les trois roulettes sont montées en parallèle sur une même ligne, puis les autres roulettes sont montées en série dans le même alignement d'une ligne à une autre ligne .le tapis (27) est ensuite posé dans le fond et arrive en travers une fente glissière (29), cette fente est pratiquée sur les flancs de la boite, légèrement au dessus des roulettes (51), (52) et (53). Le tapis (27) arrive sur les roulettes, puis sur les supports (40), et enfin entre les supports (30). Cet tapis passe ensuite par la fente pratiquée sur le bas, sur la façade de la boite (1) puis arrive en débordement (2) dans un socle (5). Ce socle permet la réception puis le guidage du dit tapis lors de son mouvement de retrait hors de la boite, puis de son mouvement de retour dans la boite. La boite dispose d'une ouverture (3) pratiqué sur la façade et cette ouverture permet passage du courrier un par un, pour sa mise en boite. BREVET DESCRIPTION DU TAPIS Planches 3, 6 fig7, 7 Le tapis roulant (27) est organisé en une partie pleine (27), puis en une autre partie vide (28), la partie pleine du tapis porte des stries sur chacune de ses deux faces, ces stries permettront une meilleure adhérence du tapis sur les roulettes sans gêner le roulement, tout en empêchant une adhérence du courrier à l'entraînement sur le tapis. Ce tapis est bordé par une structure semi rigide permettant les mouvements de retrait hors de la boite, puis les mouvements de retour dans la boite. Le bord de la partie pleine qui fait contact avec la partie vide est aussi un élément semi rigide, les bordures de la partie vide du tapis sont équipées d'éléments à détection (18a), (18b),(19a) et (19b) mécanique par contact. Deux éléments de contact de même nature que la partie pleine font chacun la liaison entre le bord arrière de la partie vide avec le bord avant de cette partie vide qui vient en contact avec la partie pleine, ces éléments permettront de maintenir le contact du tapis avec les moteurs lors de l'amorce de la phase retour du tapis à l'intérieur de la boite. Sur la partie du tapis en débordement (2), à l'extérieur et à son extrémité, est posé un détecteur (17) mécanique par contact. Ces différents détecteurs mécaniques par contact rendront compte des débuts ou des fins de certaines procédures dans leurs différentes étapes de réalisations. Exemple : début retrait -hors boite- fin retrait hors boite,-début retour dans la boite- fin retour dans la boite ; pour ce qui concerne la procédure de mise en réceptacle du courrier hors boite dans le bac chariot (15).30 DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT DES MOTEURS Planches 5, 6 fig6, 7 Les moteurs (31), (32) et (33) fonctionnent de façon alternée par rotation dans un sens pour le retrait du tapis hors de la boite, puis par rotation dans le sens inverse pour le retour du tapis dans la boite. Lorsque la boite cible est repérée par le dispositif de reconnaissance, les détecteurs de présence de courrier se mettent en action et rendent compte de l'état de présence de courrier ou non dans la dite boite. En cas de test positif, un ordre est donné l'un après l'autre au bac chariot (15) et aux moteurs (31), (32) et (33). Dans l'ordre suivant, et en première étape, le bac chariot (15) vient se positionner sous la boite (1) cible pour recevoir le courrier, ensuite, et seulement après en seconde étape, lorsque le signal marquant la fin de l'opération de positionnement du bac sous la boite pour la réception du courrier aura été envoyé au gestionnaire des tâches, l'ordre de mise en fonctionnement des moteurs correspondants sera envoyé, les moteurs vont se mettre à tourner dans le sens tel que les roulettes entraînées mettent en oeuvre le retrait du tapis hors de la boite, dévoilant ainsi l'espace vide. Cet espace vide est sous la boite et donne sur l'ouverture supérieure du bac chariot (15). Lorsque la partie pleine du tapis est hors boite, l'élément à détection mécanique (17) par contact vient au contact d'un autre élément hors de la boite, cela indique que le courrier est distribué dans le bac, et alors une instruction est donnée au gestionnaire des tâches qui ordonne l'arrêt des moteurs, ce dispositif ordonne ensuite alors l'inversion du sens de rotation des moteurs, puis la remise en marche des moteurs pour obtenir le retour du tapis dans la boite. Et lorsque le tapis (27) est revenu dans le fond de la boite, Les détecteurs mécaniques (18a, 18b, 19a, et 19b) par contact installés sur les bordures de la partie vide du tapis dans la boite, rendent compte de la fin de la procédure de distribution, les moteurs (31), (32) et (33) arrêtent de tourner, le sens de rotation des moteurs permettant le retrait du tapis hors de boite est de nouveau sélectionné sur les moteurs pour une prochaine distribution. BREVET DESCRIPTION DES DESSINS ET LEUR AGENCEMENT Planche 1 Vue générale de face et de profil de la station, avec son clavier (23), ses voyants lumineux (11), 12, et (13), le socle de lecture (21), la porte (7) et ses deux battants, la poignée (35), le verrou (34) et la boite générale (24) pour la récupération à la main du courrier, vues des pieds (10). Planche 2 Vue générale de face de la station, les deux battants de la porte (7) sont ouverts, on aperçoit au premier plan les deux battants, avec l'ouverture (24) pour le passage de la main, les impacts du clavier (23), du socle de lecture (21), des voyants lumineux (11, 12,13), toujours au premier plan, dans l'espace (20), le bac chariot (15), les rails de circulation du chariot. Au second plan, les boites en surélévation au dessous de l'espace de circulation du bac chariot. Planche 3 Vue d'une boite type (1), dans le fond de la boite, on voit le tapis roulant (27), en façade, le débordement (2), le socle (5) pour la réception et le guidage du tapis, le passage (3) pour la mise en boite du courrier.30 Planche 4 Vue du bac chariot (15), vue des roulettes (26) pour la circulation sur rail, vue du passage (25) permettant le passage de la main pour la récupération du courrier hors du bac, cette ouverture (25) vient en superposition avec l'ouverture (24) à la livraison du courrier, (4) les détecteurs de présence de courrier installés 1 o au fond et sur les parois du chariot. Planche 5 Vue des roulettes (51), (52) et (53) montées sur leur support (30) et (40) 15 Planche 6 Fig. 6 vue d'un emplacement type de boite (1), on voit les roulettes (51, 52 et 53), les détecteurs par contact mécanique (18a, 18b, 19a et 19b). Fig. 7 vues du tapis (27), vue de la partie pleine (27), vue de la partie vide (28), vue des éléments de jonction entre la partie vide et la partie pleine du 20 tapis,vue du débordement (2), vue des détecteurs (17), (18a), (18b), (19a) et (19b) Planche 7 Vue du positionnement du tapis roulant sur les roulettes Planche 8 25 Vue de profil, vue de face et t vue arrière de la boite, vue du socle (5), vue de la fente glissière (29), vue du passage du courrier dans la boite. 30 BREVET DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT DE LA STATION LA SDAC est en service La boite type est vide 1 o Le badge est conforme et le code badge entré et validé est correct Alors on a successivement : 1. la DEL verte (11) s'allume puis clignote deux fois et se fige. 2. la DEL verte (11) clignote de nouveau deux fois puis se fige. 15 3. la DEL rouge (13) s'éteint et la DEL jaune (12) s'allume puis s'éteint simultanément avec la DEL verte (11) 4. une succession de bips sonores se fait entendre 5. la DEL rouge (13) s'allume. Fin de la procédure de distribution il n'y a pas de courrier dans la boite 20 cible. La boite cible contient au moins un courrier Les moyens d'accès et les méthodes d'accès au courrier sont validés On a alors successivement : 25 1. la DEL verte (11) s'allume, puis clignote deux fois et se fige 2. la DEL verte (11) clignote de nouveau deux fois, puis se fige. 3. la DEL jaune (12) s'allume, puis clignote deux fois et se fige. 4. la DEL verte (11) s'éteint 5. la DEL jaune (12) s'éteint 30 6. la DEL verte (11) se rallume 7. la DEL verte (11) s'éteint de nouveau 8. la DEL rouge (13) se rallume et un bip sonore se fait entendre 9. fin de la procédure de livraison du courrier Lorsque la validité du code badge est vérifiée par l'unité chargée de cette tâche, une instruction est envoyée à une autre unité chargée du contrôle de l'état occupé ou non de la boite cible , cette mission est assurée par le moyen de capteurs disposés sur les parois de la boite ainsi que sur le tapis, un signal sur l'état d'occupation de la boite est envoyé au gestionnaire de tâches, par l'unité chargé de la détection, cela se fait par le biais d'une autre unité d'information. Le gestionnaire peut alors planifier les tâches, les hiérarchiser, mettre des priorités et des ordres de priorité dans l'exécution des tâches ou des groupes de tâches , synchroniser les tâches qui peuvent l'être ,ou celles qui doivent l'être, grâce à des unités spécialisées. Ainsi lorsque la présence du moindre courrier est détectée dans la boite, ce renseignement est fourni au gestionnaire, le gestionnaire procède alors à la répartition des tâches, à l'ordre dans lequel ces tâches vont être exécutées les unes à la suite des autres, et précise les tâches qui peuvent être effectuées en parallèle et leur rang d'exécution. Le gestionnaire ordonne le déplacement du bac sous la boite cible, ce bac chariot (15) part toujours de l'emplacement (24) pour aller récupérer le courrier et y revient toujours pour livrer le courrier. L'unité chargée de la récupération du courrier par le chariot va faire exécuter cette tâche grâce à des balises de détection et des moyens de guidage posés sur les rails. Et lorsque le chariot(15) sera positionné sous la boite cible,d'autres détecteurs viendront signaler sa présence sous la boite au gestionnaire qui donnera l'ordre de mise en marche des moteurs, le bac chariot (15) va recevoir le courrier au fur et à mesure que le tapis va dévoiler de l'espace vide au dessus du bac, au retrait total du tapis hors de la boite, le détecteur mécanique de contact (17) permettra de renseigner le gestionnaire que le courrier est réceptionné, le gestionnaire va ordonner l'arrêt des moteurs, puis demander ensuite l'inversion du sens de rotation des moteurs , l'unité chargé de cette tâche va faire exécuter l'ordre, un signal sera envoyé au gestionnaire pour informer que les moteurs sont arrêtés et que le sens de rotation de ceux-ci a été inversé. le gestionnaire va donner l'ordre de remise en marche des moteurs pour obtenir le retour du tapis dans la boite, l'unité chargée de cette tâche va faire exécuter l'ordre, et lorsque le tapis aura repris sa place à l'intérieur de la boite, les détecteurs mécaniques de contact (18a,18b,19a,et 19b) permettront de renseigner le gestionnaire que le tapis est remis à sa place dans la boite, le gestionnaire pourra alors ordonner l'arrêt des moteurs, puis la sélection du sens de rotation qui permet le retrait du tapis hors de la boite sur les moteurs . Simultanément, à l'issue de la réception du courrier par le bac chariot (15), le gestionnaire ordonnera la livraison du courrier dans la boite générale (24) ; le bac chariot va enregistrer cet ordre du gestionnaire de tâche lui demandant de livrer le courrier dans la boite générale (24), l'unité en charge aux déplacements du bac va faire exécuter l'ordre de livraison dans la boite générale (24). Ce groupe de tâches est perçu par l'utilisateur dans leur exécution grâce aux DEL, et à la mise à disposition d'informations lumineuses puis sonores ordonnée par le gestionnaire au fur et à mesure de l'exécution de ces différentes tâches. Le courrier est livré dans la boite générale (24), la DEL rouge (13) s'allume, toutes les autres DEL sont éteintes et un bip sonore se fait entendre pour signaler que le courrier est livré. Fin de la procédure de livraison. Lorsque la station doit être équipée en plusieurs modules- rangées, il faudra prévoir autant d'éléments modules armoires que de rangées, chaque module armoire est une rangée de boites avec son sas à réseau de rails et son bac chariot. Ces modules armoires seront empilés les uns sur les autres et, l'ensemble sera ensuite encoffré dans une armoire unique disposant d'une porte, cette porte viendra enfermer cet ensemble, sur la porte, seront installés un clavier numérique, un socle de lecture magnétique pour lecture de badge, des voyants lumineux de type DEL , enfin sur la porte ,au niveau de chaque module armoire, et au niveau de chaque sas, au voisinage d'une ouverture fictive de type (24), une ouverture de type (24) pour le passage de la main lorsqu'on veut récupérer le courrier sera pratiquée ; un voyant lumineux sera installé près de chacune de ces ouvertures (24), pour indiquer lorsqu'elle s'allume, que le courrier doit être récupéré à l'ouverture (24) correspondante dont la DEL s'allume. Les procédures de recherche du courrier débuteront d'abord par la recherche d'un module rangée, et lorsque le module rangée cible sera identifié, puis trouvé, les procédures de recherche de la boite cible interviendront, après interviendront les procédures de réception du courrier par le bac chariot, puis celles de la livraison du courrier par le bac chariot à la boite générale (24) dont la DEL est allumée. 30
The mail distributor consists of a cabinet containing a series of numbered and named boxes (01 - 07) for the different occupants of a building. The boxes are filled by the postman, who closes and locks doors (7) covering them. Residents collecting their mail insert a personal magnetic identification badge in a slot (21) and enter a code number into a keypad (23). This causes a container (15) on rails beneath the boxes to collect mail from the appropriate box and dispense it through a slot (24) to the waiting resident.
1 Station de Distribution automatique de courrier qui permet une livraison automatisée du courrier est caractérisée par un ensemble de boites de type boite (1), d'un bac chariot (15), d'un sas (20) avec un réseau de rails (60) 10 pour la circulation du bac chariot (15). d'une porte (7) et d'une ouverture (24) dans cette porte, d'un clavier (23) numérique, de trois voyants lumineux type DEL (11), (12) et (13) et d'un socle (21) de lecture magnétique de badge à code. 2 Dispositif selon la 1 caractérisé par l'existence de boites de 15 type (1), que ces boites sont équipées d'un fond mobile, que ce fond mobile est un tapis roulant (27), que ce tapis permet le dévoilement ou le cache de l'espace vide pratiqué dans le fond de la boite. 3 Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé par l'existence de boites, dont le fond vide est équipé d'un tapis (27) roulant, que ce tapis 20 présente des stries sur ces deux faces, et que ces stries permettent une bonne adhérence sur les moteurs (31), (32) et (33) puis empêche l'adhérence du courrier à l'entraînement sur le tapis, puis que ce tapis passe à travers un passage glissière (29) pratiqué sur les flancs de la boite. 4 Dispositif selon les 2 et 3 caractérisé par l'existence de 25 boite et de tapis en fond de boite, que le mouvement du tapis est assuré par trois moteurs (31,32 ,33) et que des roulettes (51, 52,53) reliées aux moteurs puis à un support fixe reçoivent le tapis (27), que ce tapis roulant est entraîné dans le mouvement de rotation des moteurs. Dispositif selon la 4 caractérisé par l'existence d'un tapis 30 roulant (27) en fond de boite, que ce tapis lors de son mouvement, cache ou dévoile l'espace vide présent dans le fond de la boite, que le dévoilement permet la réception du courrier dans le bac chariot (15) et que le cache permet la mise en boite du courrier. 13 6 dispositif selon les 1, 2, 3,4 et 5 caractérisé par l'existence d'une boite (1), d'un bac chariot (15) et d'un réseau de rails (60), que le chariot (15) part toujours d'une position prédéfinie (24) pour aller chercher le courrier sous la boite, que le chariot revient toujours à cette même position (24) pour livrer le courrier, que les déplacements du chariot se font sur le réseau de rails (60). 7 dispositif selon la 1, ou l'une des 2,3, et 4 caractérisé en l'existence de boites (1) et d'un bac chariot (15), que ce bac et ces boites sont équipés de détecteurs de présence du moindre courrier. 8 dispositif selon la 1 caractérisé en l'existence de voyants lumineux de type DEL (11),(12),(13), d'un socle de lecture magnétique (21), d'un clavier numérique (23), que ces éléments servent de moyens d'accès au courrier pour les uns, puis de moyens d'information sur l'exécution des divers procédure pour l'accès au courrier et les résultats des opérations correspondantes, pour les autres. 9 Dispositif selon la 1 caractérisé en l'existence d'une station, que cette station peut être organisée en plusieurs rangées, qu'une rangée de boites avec sons sas à réseau de rails et son bac chariot est un module, et qu'il y aura autant de modules que de rangées. 10 Dispositif selon la 9 caractérisé par l'existence d'une station à plusieurs rangées de boites,que que cet ensemble de modules est en coffré dans une armoire unique,q'une porte vient fermer l'armoire, qu'il y a autant d'ouvertures de livraison du courrier que de rangées, que chaque ouverture se trouve devant chaque sas, qu'une DEL est installé près de chaque ouverture, que l'armoire dispose sur la porte ,de trois DEL, d'un clavier numérique, et d'un socle de lecture magnétique pour badge à code.
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FR2890183
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SYSTEME DE LENTILLE A FOCALE VARIABLE PAS A PAS
20,070,302
f2 (1+1;.)>-f 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne généralement un système de lentille à focale variable. Plus particulièrement, l'invention concerne un ayant une courte longueur to-tale et conçu pour des équipements électroniques compacts. 2. Technique apparentée Ces dernières années, les équipements électroniques compacts dotés d'une fonction photographique, tels que les appareils photos, les téléphones mobiles et assistants numériques personnels, ont été de plus en plus populaires. Ces équipements électroniques compacts sont devenus tellement petits qu'il est nécessaire que les systèmes de lentille à focale variable soient configurés de manière à avoir une longueur totale aussi courte que possible et une structure aussi simple que possible. Le brevet américain n 5 357 374, publié le 18 octobre 1994, décrit un système de lentille à fo-cale variable doté d'un premier groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction négative, d'un deuxième groupe de lentilles ayant une puissance de ré-fraction positive et d'un troisième groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction négative, dans lequel chaque groupe de lentilles est constitué d'une lentille. Bien que la structure du système de lentille à focale variable soit simplifiée, les équipements électroniques qui utilisent ce type de système de lentille à focale variable ne peuvent pas créer d'image satis- 2890183 2 faisante. En outre, avec l'agencement des trois groupes de lentilles, la longueur totale du système de lentille à focale variable n'est pas réduite suffisamment pour les équipements électroniques de plus en plus minces. Le brevet américain n 6 545 824, publié le 8 avril 2003, décrit un autre système de lentille doté d'un premier groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction négative, d'un deuxième groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction positive et d'un troisième groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction positive. Comme chaque groupe de lentilles inclut une pluralité de lentilles, il est né-faste de diminuer la longueur totale et de simplifier la structure du système de lentille. Bien que les pre- mier et troisième groupes de lentilles soient fixes, le deuxième groupe de lentilles est mobile pour une mise au point sans zoom. Avec cet agencement, le système de lentille est incapable de faire varier le champ de vision lors de la prise d'une photo. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de fournir un système de lentille à focale variable pas à pas ayant une courte longueur totale et une structure simple et compacte. Pour atteindre l'objet susmentionné, la présente invention prévoit un système de lentille à focale variable pas à pas pour créer une image d'une scène sur un capteur d'image, qui inclut, dans l'ordre à partir d'un côté objet, un premier groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction négative, un deuxième groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction positive, et un troisième groupe de lentilles ayant une puissance de réfraction positive. Les premier et troisième groupes sont construits en un seul bloc. Le deuxième groupe de lentilles inclut une première unité de lentille ayant une puissance de réfraction positive et une deuxième unité de lentille ayant une puissance de réfraction négative. La deuxième unité de lentille est également construite en un seul bloc. Les premier et troisième groupes de lentilles sont fixes par rap-port au capteur d'image, et le deuxième groupe de lentilles est mobile, de manière à être disposé sélective-ment dans plusieurs positions discrètes. Les longueurs focales des groupes de lentilles satisfont les rela- tions suivantes: f2 É(1+J;)>-f f2+)> f3'fb f3 fb où fi indique la longueur focale du premier groupe de lentilles, f2 indique la longueur focale du deuxième groupe de lentilles, f3 indique la longueur focale du troisième groupe de lentilles, fb indique la longueur focale arrière du système de lentille à focale variable pas à pas, et z indique le rapport de zoom. Conformément à ce qui précède, les premier et 25 troisième groupes de lentilles sont constitués d'un seul bloc, et le deuxième groupe de lentilles est cons- titué d'une première unité de lentille positive et d'une deuxième unité de lentille négative; et dans le processus de zoom, les premier et troisième groupes de lentilles sont fixes par rapport au capteur d'image, et le deuxième groupe est mobile, de manière à être disposé sélectivement dans plusieurs positions discrètes, par conséquent, le système de lentille à focale variable pas à pas a une longueur totale courte et une structure simple et compacte. Brève description des dessins La présente invention sera apparente pour les spécialistes de la technique à la lecture de la description suivante des modes de réalisation de celle-ci, en faisant référence aux dessins joints, dans les-- quels: la figure 1 est une vue en coupe d'un système de lentille à focale variable pas à pas dans une première position selon un premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 2 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans une deuxième position du premier mode de réalisation; les figures 3A-3C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective- ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon le premier mode de réalisation; les figures 4A- 4C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective- ment, du système de lentille à focale variable pas à 2890183 5 pas dans la deuxième position selon le premier mode de réalisation; la figure 5 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans une première position selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention; la figure 6 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le deuxième mode de réalisation; les figures 7A-7C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon le deuxième mode de réalisation; les figures 8A-8C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le deuxième mode de réalisation; la figure 9 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon un troisième mode de réalisation de la présente invention; la figure 10 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le troisième mode de réalisation; les figures 11A-11C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à 2890183 6 pas dans la première position selon le troisième mode de réalisation; les figures 12A- 12C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective- ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le troisième mode de réalisation; la figure 13 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention; la figure 14 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le quatrième mode de réalisation de la présente invention; les figures 15A-15C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon le quatrième mode de réalisation; les figures 16A-16C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le quatrième mode de réalisation; la figure 17 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon un cinquième mode de réalisation de la présente invention; la figure 18 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le cinquième mode de réalisation; les figures 19A-19C montrent une aberration sphé- rique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position selon le cinquième mode de réalisation; les figures 20A-20C montrent une aberration sphé- rique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la deuxième position selon le cinquième mode de réalisation. Description détaillée des modes de réalisation préférés Les figures 1 et 2 montrent un premier mode de réalisation d'un système de lentille à focale variable pas à pas 100 selon la présente invention. La lumière d'une scène est mise au point sur un capteur d'image 220 après être passée à travers le système de lentille à focale variable pas à pas 100 et un verre extérieur 210. Le système de lentille à focale variable pas à pas 100 inclut, dans l'ordre à partir d'un côté objet, un premier groupe de lentilles 110 ayant une puissance de réfraction négative, un deuxième groupe de lentilles 120 ayant une puissance de réfraction positive, et un troisième groupe de lentilles 130 ayant une puissance de réfraction positive. Les longueurs focales des trois groupes de lentilles satisfont les relations suivantes: fz-+>-f 1) li ?) i /''' J3 fb f2 (y f3 fb où fi indique la longueur focale du premier groupe de lentilles 110, f2 indique la longueur focale du deuxième groupe de lentilles 120, f3 indique la longueur focale du troisième groupe de lentilles 130, fb indique la longueur focale arrière du système de lentille à fo-cale variable pas à pas 100, et z indique le rapport de zoom. Le premier groupe de lentilles 110 est construit en un seul bloc. Le terme un seul bloc est défini comme (a) un élément de lentille unique ou (b) une lentille collée constituée de plusieurs éléments de lentille collés ensemble ou (c) une lentille hybride constituée d'un élément de lentille en verre et d'une cou- che de résine mince appliqués l'un contre l'autre. Dans le premier mode de réalisation, le premier groupe de lentilles 110 est constitué d'une lentille négative convexe-concave 111. Afin de réduire les aberrations chromatiques, le numéro Abbe de la lentille négative convexe-concave 111 doit, de préférence, être supérieur à 50. En outre, les deux surfaces de réfraction de la lentille négative convexe-concave 111 sont asphériques pour réduire davantage l'aberration. Chaque surface asphérique satisfait l'équation suivante: (2) cS z 1+\J1. (K+1)c2SZ + A4Sa + A6S6 + AsSg + AioS10 + At2S1' X= (3) où c désigne une courbure du vertex asphérique, S désigne une distance à partir de l'axe optique, K désigne le coefficient conique, A4, A6, A8 et A10 et Al2 désignent les quatrième, sixième, huitième, dixième et douzième coefficients asphériques, et X désigne 'le fléchissement d'une ligne tirée à partir d'un point sur la surface de lentille asphérique à une distance S de l'axe optique au plan tangentiel du vertex de la sur-face asphérique. Le deuxième groupe de lentilles 120 est constitué d'une première unité de lentille U1 ayant une puissance de réfraction positive et d'une deuxième unité de lentille U2 ayant une puissance de réfraction négative. La première unité de lentille U1 inclut au moins un seul bloc. La deuxième unité de lentille U2 est construite en un seul bloc. Dans le premier mode de réalisation, la première unité de lentille U1 est constituée d'une lentille positive collée qui est composée d'une len- tille positive biconvexe 121 et d'une lentille négative concave-convexe 122. La deuxième unité de lentille U2 est constituée d'une lentille négative biconcave 125 qui est utilisée pour réduire l'aberration chromatique et l'aberration. Afin de réduire l'aberration, les deux surfaces de réfraction de la lentille négative biconcave 125 sont également asphériques, et chaque surface asphérique satisfait l'équation (3). Le troisième groupe de lentilles 130 est construit en un seul bloc. Le bloc unique est constitué d'une lentille positive biconvexe 131 qui peut compenser l'aberration du premier groupe de lentilles 110 et améliorer la courbure de champ pour permettre au capteur d'image 220 de recevoir la lumière passant facile-ment à travers le système de lentille à focale variable pas à pas 100. La surface de réfraction tournée du côté objet de la lentille positive biconvexe 131 a une cour- bure plus petite pour un revêtement de blocage des infra-rouges appliqué sur celle-ci. Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'utiliser un filtre supplémentaire de blocage des infra-rouges. L'espace réservé au filtre de blocage des infra-rouges peut être supprimé. La longueur totale de la lentille peut être réduite. Le système de lentille à focale variable pas à pas 100 inclut, en outre, une ouverture (non montrée sur les figures) qui est fixée au niveau de la surface tournée vers le côté objet de la lentille positive bi-convexe 121. Par conséquent, il n'y a pas de mouvement relatif entre l'ouverture et le deuxième groupe de lentilles 120. De nouveau en référence aux figures 1 et 2 le processus de zoom du système de lentille à focale va- riable pas à pas 100 est décrit dans ce qui suit. Dans la présente invention, le premier groupe de lentilles 110 et le troisième groupe de lentilles 130 ne se déplacent pas par rapport au capteur d'image 220, et le deuxième groupe de lentilles 120 est déplacé en avant et en arrière pour faire varier la longueur fo- cale. Afin de créer une image sur le capteur d'image 220, sans un groupe de lentilles compensé de mise au point, le deuxième groupe de lentilles 120 est seulement disposé de façon sélective sur une première position et sur une deuxième position. En déplaçant le deuxième groupe de lentilles 120 d'une position à l'autre, la longueur focale du système de lentille à focale variable pas à pas 100 est changée, et en même temps, le processus de mise au point est atteint. Ce mode de zoom, qui choisit uniquement plusieurs positions de zoom discrètes pour zoomer pas à pas, est différent du mode de zoom en continu qui nécessite un groupe de lentilles compensé de mise au point supplémentaire. Dans le présent mode de réalisation, la pre- mière position désigne la position grand-angulaire, comme le montre la figure 1, et la deuxième position désigne la position en téléobjectif, comme le montre la figure 2. Le tableau 1 ci-dessous répertorie le numéro de la surface, dans l'ordre à partir du côté objet, le rayon de courbure R (en mm) de chaque surface optique au niveau de l'axe optique, la distance dl (en mm) entre les vertex des surfaces optiques adjacentes lorsque le deuxième groupe de lentilles 120 est disposé dans la première position, la distance d2 (en mm) entre les ver-tex des surfaces optiques adjacentes lorsque le deuxième groupe de lentilles 120 est disposé dans la deuxième position, le numéro Abbe V et l'indice de ré-fraction nd (au niveau de la ligne d de À = 587,6 nm) de 2890183 12 chaque élément de lentille pour le premier mode de réalisation. Tableau 1 Surface R dl d2 n V 1 15,170 0,600 0,600 1,530 55,9 Asphérique 2 4,184 5, 133 2,201 Asphérique 3 2,700 2,600 2,600 1,714 53,9 Ouverture 4 -4,896 0, 400 0,400 1,806 25,5 -16,370 0,400 0,400 6 -5,145 0,600 0,600 1,586 30,1 Asphérique 7 4,029 0,431 3,363 Asphérique 8 39,380 1,672 1,672 1,517 64,2 9 -5,329 2,230 2,230 0,300 0,300 1,517 64,2 11 0,500 0,500 Le tableau 2 ci-dessous répertorie les valeurs des constantes K, A4, A6, A8, Alo et Al2 utilisées dans l'équation (3) ci-dessus pour chacune des surfaces de lentille asphérique du tableau 1. Tableau 2 Surface 1 2 6 7 K 10 -15,604 10 -10 A4 -0,650884E-2 0,189365E-1 -0, 410924E-1 -0,267435E-2 A6 0,958770E-3 -0,659529E-2 -0,870482E-3 -0, 428714E-3 A8 -0,657142E-4 0,185936E-2 0,106907E-1 0,397223E-2 An -0, 937298E-7 -0,276315E-3 -0,101026E-1 -0,191713E-2 0,184416E-6 0,166120E-4 0,290921E-2 0,313116E-3 Dans le premier mode de réalisation, la longueur focale de chaque groupe de lentilles est la suivante et correspond aux relations (1) et (2). fi = -11,110 f2= 5,540 f3= 9,200 fb= 3,030 Z = 1,680 Les figures 3A-3C et les figures 4A-4C montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme et la distorsion, respectivement, du système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans la première position et la deuxième position, respectivement, selon le premier mode de réalisation. PR dans les figures 3A et 4A indique le rayon pupillaire du système de lentille à focale variable pas à pas 100. MF dans les figures 3B-3C et 4B-4C indique le champ maximum du système de lentille à focale variable pas à pas 100. Dans les figures 3A-3C et 4A-4C, d, F, et C indiquent la ligne d (À = 587, 6 nm), la ligne F (À = 486,1 nm) et la ligne C (À = 656,3 nm), respectivement. La ligne S montre l'astigmatisme dans l'image sagittale, et la ligne T montre l'astigmatisme dans l'image tangentielle. Les figures 5 et 6 montrent un deuxième mode de réalisation. Le système de lentille à focale variable pas à pas 100 selon le deuxième mode de réalisation est similaire à celui montré dans le premier mode de réalisation, les différences entre eux étant que la première Al2 unité de lentille U1 du deuxième groupe de lentilles 120 du deuxième mode de réalisation est constituée d'une lentille positive hybride et d'une lentille négative biconcave 123, et que la deuxième unité de lentille U2 du deuxième mode de réalisation est constituée d'une lentille négative convexe-concave 125'. La lentille positive hybride est formée en appliquant une lentille positive biconvexe 121 et une lentille négative de résine 122' ensemble. La lentille négative en plastique 122' a une surface asphérique tournée vers le capteur d'image 220 pour éliminer l'aberration chroma-tique et l'aberration avancée. Plusieurs valeurs du deuxième mode de réalisation sont répertoriées dans les tableaux 3 et 4, dans les- quels les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Tableau 3 Surface R di d2 nd V 1 19,995 0,600 0,600 1,543 56,0 Asphérique 2 3,857 5, 639 2,759 Asphérique 3 2,499 1,135 1,135 1,803 46,4 Ouverture 4 -9,978 0, 040 0,040 1,520 51,4 -9,978 0,466 0,466 Asphérique 6 -6,501 0,600 0,600 1, 847 23,8 7 3,008 0,193 0,193 8 2,456 0,720 0,720 1,525 56,3 Asphérique 9 2,918 2,440 5,320 Asphérique 11,742 1,670 1,670 1,713 53,8 11 -11,742 0, 698 0,698 12 0,300 0,300 1,517 64,2 13 0,500 0,500 Tableau 4 Surface 1 2 5 8 9 K 9,998414 -6,018141 4,549282" 0,331269 3,530066 A4 -0, 430239E-2 0,844452E-2 0,120077E-1 -0,313210-1 -0,620857E-2 A6 0,852077E-4 -0,132563E-2 -0,127473E-1 -0,224909E-1 -0,437533E-1 As 0,206663E-4 0, 841895E-4 0,135419E-1 -0,504784E-2 0,203316E-1 Ala -0,236851E-6 0,147235E4 -0,508264EE-2 0,264617E-2 -0,847188E-2 Al2 0 0 0 0 0 Dans le deuxième mode de réalisation, la longueur focale de chaque groupe de lentilles est la suivante et correspond aux relations (1) et (2). fi = -8,910 f2= 4,956 f3= 8,486 fb= 1,498 Z = 1,771 Les figures 7A-7C et 8A-8c montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme, et la distorsion, respectivement, du système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans la première position et dans la deuxième position, respectivement, selon le deuxième mode de réalisation. Sur ces figures, les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Les figures 9 et 10 montrent un troisième mode de réalisation. Le système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans le présent mode de réalisation est similaire à celui montré dans le premier mode de réalisation, les différences entre eux étant que la première unité de lentille U1 du deuxième groupe de lentilles 120 du troisième mode de réalisation est consti- tuée d'une lentille positive biconvexe 121 et d'une lentille négative biconcave 123, et que le troisième groupe de lentilles 130 est constitué d'une lentille positive plane-convexe 132. Plusieurs valeurs du troisième mode de réalisa- tion sont répertoriées dans les tableaux 5 et 6, dans lesquels les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Tableau 5 Surface R dl d2 nd V 1 15,146 0,600 0,600 1,530 55,9 Asphérique 2 4,577 6, 155 2,675 Asphérique 3 2,360 1,303 1,303 1,714 53,9 Ouverture 4 -25,167 0, 269 0,269 -18,123 0,600 0,600 1,806 25,5 6 3,984 0,353 0,353 7 7,472 0, 600 0,600 1,586 30,1 Asphérique 8 3,999 0,226 3,706 Asphérique 9 1,540 1, 540 1,517 64,2 -6,650 3,195 3,195 11 0,300 0,300 1,517 64,2 12 0,500 0,500 Tableau 6 Surface 1 2 7 8 K 10 -17,936620 10 A4 -0,265236E-2 0,186584E-1 -0,715584E2 A6 -0,414322E-4 -0,548912E-2 -0,207769E-1 A8 0,444892E-4 0,112657E-2 0, 113479E-1 Alo -0,357411E-5 -0,119483E-3 -0,124601E-1 A1z 0,104452E-6 0, 546056E-5 0,290921E-2 - 2,007840E-1 - 9,169090E-2 0,628447E-2 - 0,151789E2 0,313116E-3 Dans le troisième mode de réalisation, la longueur focale de chaque groupe de lentilles est la sui-vante et correspond aux relations (1) et (2). fi = -12,620 f2= 6, 600 f3= 9,330 fb= 3,995 Z = 1,680 Les figures 11A-11C et 12A-12c montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme, et la distorsion, respectivement, du système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans la première position et dans la deuxième position, respectivement, selon le troisième mode de réalisation. Sur ces figures, les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Les figures 13 et 14 montrent un quatrième mode de réalisation. Le système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans le présent mode de réalisation est similaire à celui montré dans le deuxième mode de réalisation, les différences entre eux étant que le premier groupe de lentilles dans le quatrième mode de réalisation est constitué d'une lentille négative biconcave 111', et que la première unité de lentille U1 du deuxième groupe de lentilles 120 est constituée d'une lentille positive biconvexe 121 et d'une lentille négative biconcave 123. Plusieurs valeurs du quatrième mode de réalisation sont répertoriées dans les tableaux 7 et 8, dans lesquels les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Tableau 7 Surface R dl d2 nd V 1 -7,549 0,600 0,600 1,491 57,4 Asphérique 2 3,680 4, 851 2,962 Asphérique 3 2,588 2,014 2,014 1,713 53,8 Ouverture 4 -5,913 0, 412 0,412 -2,721 0,600 0,600 1,805 25,4 6 23,966 0,199 0,199 7 3,904 0, 720 0,720 1,521 48,1 Asphérique 8 5,156 2,981 4,870 Asphérique 9 10,529 1, 243 1,243 1,602 63,5 -625,866 0,600 0,600 11 0,300 0,300 1,517 64,2 12 0, 500 0,500 Tableau 8 Surface 1 2 7 8 K -5,6510 -6,7294 0 3,3876 A4 -1,776137E-2 -3,499917E-3 2,159358E-2 -3,432277E-5 A6 2,587407E-3 1,190527E-4 -9,661138E-3 -1, 3457811E-2 A8 -1,600197E-4 3,367767E-4 -3,600200E-3 2,400977E-3 Alo 2, 851552E-6 -2,860850E-5 1,654988E-3 2,623520E-5 Al2 0 0 0 0 Dans le quatrième mode de réalisation, la longueur focale de chaque groupe de lentilles est la sui-vante et correspond aux relations (1) et (2) fi = -4, 943 f2= 4,756 f3= 16,978 fb= 1,400 Z = 1,730 Les figures 15A-15C et 16A16c montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme, et la distorsion, respectivement, du système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans la première position et dans la deuxième position, respectivement, selon le quatrième mode de réalisation. Sur ces figures, les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Les figures 17 et 18 montrent un cinquième mode de réalisation. Le système de lentille à focale varia- ble pas à pas 100 dans le présent mode de réalisation est similaire à celui montré dans le deuxième mode de réalisation, les différences entre eux étant que la première unité de lentille U1 du deuxième groupe de lentilles 120 dans le cinquième mode de réalisation est constituée d'une lentille positive biconvexe 121, d'une lentille négative biconcave 123 et d'une lentille posi- tive convexeconcave 124, et que le troisième groupe de lentilles 130 est constitué d'une lentille positive concave-convexe 133. Plusieurs valeurs du cinquième mode de réalisation sont répertoriées dans les tableaux 9 et 10, dans les- quels les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Tableau 9 Surface R dl d2 nd V 1 52,114 0,600 0,600 1,543 56,0 Asphérique 2 3,708 5, 240 2,568 Asphérique 3 2,925 1,117 1,117 1,804 46,5 Ouverture 4 -11,208 0, 558 0,558 -4,977 0,572 0,572 1,805 25,5 6 4,840 0,145 0,145 7 2,850 1,115 1,115 1,517 64,2 8 10,275 0,200 0,200 9 3,938 0,798 0,798 1,520 51,4 Asphérique 2,864 1,927 4,599 Asphérique 11 -26,937 1,330 1,330 1,713 53,8 12 -7,622 0,597 0,597 13 0,300 0,300 1,517 64,2 14 0,500 0,500 Tableau 10 Surface 1 2 9 10 K 1,541916 0,062104 -5,002061 -4,167022 A4 -0,217713E 3 0,117334E 2 -0,343674E 1 -0,350275E 2 A6 -0,146712E 3 -0175252E 3 -0, 812569E 2 -0,589330E 2 AB 0,692152E 5 -0,645287E 4 -0,139806E 2 -0, 121543E 3 Alo 0,436252E 6 0,136159E 4 -0,151730E 3 0,407579E 3 0 0 0 0 Dans le cinquième mode de réalisation, la longueur focale de chaque groupe de lentilles est la sui-vante et correspond aux relations (1) et (2). fi = -7,380 f2= 4,440 f3= 14,490 fb= 1,397 Z = 1,791 Les figures 19A-19C et 20A-20c montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme, et la distorsion, respectivement, du système de lentille à focale variable pas à pas 100 dans la première position et dans la deuxième position, respectivement, selon le cinquième mode de réalisation. Sur ces figures, les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Comme le verront les spécialistes de la technique d'après la description précédente, plusieurs altéra- Al2 tions et modifications, par exemple, la substitution des lentilles du premier groupe de lentilles 110 et de la deuxième unité de lentille U2 par une lentille négative collée ou une lentille négative hybride, ou la substitution de la lentille du troisième groupe de lentilles par une lentille négative collée ou une lentille positive hybride, sont possibles dans la pratique de la présente invention sans s'éloigner de la portée de celle-ci
Un système de lentille à focale variable pas à pas inclut, dans l'ordre à partir du côté d'un objet, un premier groupe de lentilles 110 ayant une puissance de réfraction négative, un deuxième groupe de lentilles 120 ayant une puissance de réfraction positive, et un troisième groupe de lentilles 130 ayant une puissance de réfraction positive. Les premier et troisième groupes sont construits en un seul bloc. Le deuxième groupe de lentilles inclut une première unité de lentille U1 positive et une deuxième unité de lentille U2 négative, et est également construit en un seul bloc. Les premier et troisième groupes de lentilles sont fixes, et le deuxième groupe de lentilles est mobile, de manière à être disposé sélectivement dans plusieurs positions discrètes. Les longueurs focales des groupes de lentilles satisfont les relations suivantes : où f1 indique la longueur focale du premier groupe de lentilles, f2 indique la longueur focale du deuxième groupe de lentilles, f3 indique la longueur focale du troisième groupe de lentilles, fb indique la longueur focale arrière du système de lentille à focale variable pas à pas, et z indique le rapport de zoom.
1. Système de lentille à focale variable pas à pas conçu pour créer une image d'une scène sur un cap- teur d'image (220) comprenant, dans l'ordre à partir d'un côté objet: un premier groupe de lentilles (110) ayant une puissance de réfraction négative, le premier groupe de lentilles étant construit en un seul bloc; un deuxième groupe de lentilles (120) ayant une puissance de réfraction positive; le deuxième groupe de lentilles incluant une première unité de lentille (Ul) ayant une puissance de réfraction positive et une deuxième unité de lentille (U2) ayant une puissance de réfraction négative, la deuxième unité de lentille étant construite en un seul bloc; et un troisième groupe de lentilles (130) ayant une puissance de réfraction positive, le troisième groupe de lentilles étant construit en un seul bloc; dans lequel lesdits premier, et troisième groupes de lentilles sont fixes par rapport au capteur d'image, ledit deuxième groupe de lentilles est mobile, de manière à être disposé sélectivement dans plusieurs positions discrètes, et les longueurs focales des groupes de lentilles satisfont les relations suivantes: f2.(1±1;)>-f 2890183 24 où fi indique la longueur focale du premier groupe de lentilles, f2 indique la longueur focale du deuxième groupe de lentilles, f3 indique la longueur focale du troisième groupe de lentilles, fb indique la longueur focale arrière du système de lentille à focale variable pas à pas, et z indique le rapport de zoom. 2. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 1, dans lequel le premier groupe de lentille (110), la deuxième unité de lentille (U2) du deuxième groupe de lentilles et le troisième groupe de lentilles (130) sont constitués d'un seul élément de lentille. 3. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 2, dans lequel les deux sur- faces de réfraction des éléments de lentille dudit premier groupe de lentilles (110) et de ladite deuxième unité de lentille (U2) du deuxième groupe de lentilles sont asphériques. 4. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 3, dans lequel le premier groupe de lentilles est constitué d'une lentille négative convexe-concave (111) ; la première unité de lentille du deuxième groupe de lentilles est constituée d'une lentille positive collée qui est formée en col- Tant une lentille positive biconvexe (121) et une lentille négative concave-convexe (122), la deuxième unité de lentille est constituée d'une lentille négative biconcave (125) ; et le troisième groupe de lentilles est constitué d'une lentille positive biconvexe (131). 5. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 3, dans lequel le premier groupe de lentilles est constitué d'une lentille négative convexe-concave (111) ; la première unité de len-tille du deuxième groupe de lentilles est constituée d'une lentille positive hybride et d'une lentille négative biconcave, la lentille positive hybride est formée èn collant une lentille positive biconvexe (121) et une lentille négative en plastique (122'), la deuxième uni- té de lentille est constituée d'une lentille négative convexe-concave (125') ; et le troisième groupe de lentilles est constitué d'une lentille positive biconvexe (131). 6. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 5, dans lequel la surface de réfraction tournée vers le capteur d'image de ladite lentille en plastique (122') de la deuxième unité de lentille du deuxième groupe de lentilles est asphérique. 7. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 3, dans lequel le premier groupe de lentilles est constitué d'une lentille négative convexe-concave (111) ; la première unité de lentille du deuxième groupe de lentilles est constituée d'une lentille positive biconvexe (121) et d'une lentille négative biconcave (123), la deuxième unité de lentille est constituée d'une lentille négative biconcave (125) ; et le troisième groupe de lentilles est constitué d'une lentille positive plane-convexe (132). 8. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 3, dans lequel le premier groupe de lentilles est constitué d'une lentille négative biconcave (111') ; la première unité de lentille du deuxième groupe de lentilles est constituée d'une lentille positive biconvexe (121) et d'une lentille négative biconcave (123), la deuxième unité de lentille est constituée d'une lentille négative convexe-concave (125') ; et le troisième groupe de lentilles est cons- titué d'une lentille positive biconvexe (131). 9. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 3, dans lequel le premier groupe de lentilles est constitué d'une lentille négative convexe-concave (111) ; la première unité de lentille du deuxième groupe de lentilles est constituée d'une lentille positive biconvexe (121), d'une lentille négative biconcave et d'une lentille positive convexe-concave (124), la deuxième unité de lentille est constituée d'une lentille négative convexe-concave (125') ; et le troisième groupe de lentilles est constitué d'une lentille positive concave-convexe (133).
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FR2897734
A1
PROCEDE D'EMISSION AVEC ALLOCATION OPTIMALE DE PUISSANCE EMISE POUR EMETTEUR MULTI PORTEUSES
20,070,824
La présente invention se rapporte de manière générale aux communications dites numériques, qui font partie du domaine des télécommunications. Les 10 communications numériques comprennent en particulier les communications sans fil dont le canal de transmission est le canal aérien ainsi que les communications filaires. Au sein de ce domaine, l'invention se rapporte aux procédés d'émission et plus particulièrement aux techniques de transmission à porteuses multiples. Ces techniques comprennent en particulier les techniques du type OFDM (acronyme anglais de 15 Orthogonal Frequency Division Multiplexed) ou du type OFDMA (acronyme anglais de Orthogonal Frequency Division Multiplexed Access). Une caractéristique essentielle des techniques de transmission de type OFDM est de réduire le débit au niveau de chaque sous porteuse tout en fournissant un débit de transmission bits élevé en utilisant simultanément ces sous porteuses. La bande de 20 fréquence est divisée en petites plages attribuées chacune respectivement aux différentes sous porteuses. Les sous porteuses sont orthogonales entre elles. Cette propriété est obtenue par un espacement entre sous porteuses multiple de l'inverse de la durée symbole. Un système à modulation multi porteuses peut permettre de fournir une immunité contre un évanouissement sélectif en fréquence intervenant lors de la 25 transmission par le canal du fait que toutes les sous porteuses ne sont pas soumises simultanément à cet évanouissement. Toutefois, pour lutter contre ce phénomène d'évanouissement, te canal de transmission doit être estimé et cors {gour chaque sous signal tra;iymis. Lu-s eNC:i1pIC r ,r UIIL' QPSK ou 1 fréquentielle au moyen d'une transformée de Fourier discrète inverse à N points (IDFT). Le signal OFDM résultant est converti sous forme analogique par un convertisseur numérique/analogique et converti par un convertisseur de fréquence (U/C) vers une bande radio fréquence (RF) pour émission vers le canal de transmission. Typiquement, un système OFDM transmet N symboles pendant la i-ième période symbole OFDM sur N sous canaux déterminés par des sous porteuses espacées de 1/N. Pour le i-ième bloc, le signal OFDM en bande de base émis s'exprime sous la forme : 1 = N .ex PCj N 'N N l ' 27alk 10 (1) expression dans laquelle N est la taille d'un bloc et ',.( ) est la i-ième séquence symbole transmise. Pour combattre l'interférence inter symboles (ou ISI acronyme anglais de Inter Symbol Interference) et l'interférence entre porteuses (ou ICI acronyme anglais de 15 Inter Carrier Interference), un intervalle de garde (Guard Interval (GI)) tel qu'un préfixe cyclique (Cyclic Prefix (CP)) ou Zero Padding (ZP)) est ajouté à chaque symbole OFDM. Cet intervalle de garde permet de ne pas avoir de recouvrement entre symboles OFDM quand le retard de transmission est inférieur à la durée de cet intervalle. Dans le cas où l'intervalle de garde est une extension de la séquence de 20 sortie, c'est-à-dire que son contenu est une recopie d'une partie de la séquence de sortie alors le signal émis s'exprime sous la forme : x-G+ 0≤.k A la réception, par un récepteur, le signal reçu est filtré par un filtre passe bande (BPF) et converti en bande de base (D/C). Le signal est échantillonné par un convertisseur analogique/numérique (A/D). Après suppression de l'intervalle de garde, les données échantillonnées alimentent une transformée de Fourier discrète (DFT) à N points et sont démultiplexées en autant de branches que de sous porteuses. Si l'intervalle de garde est plus long que le retard maximum d'étalement alors le signal reçu en bande de base peut s'exprimer sous la forme : +ii 1 0 < k < N (5) avec y(,) _ ,-âo._,, et e) = ~no~>,,,;~N~~J respectivement le signal reçu et le bruit blanc Gaussien additionnel pour le i-ième symbole OFDM, après suppression de l'intervalle de garde et avant traitement. Pour réduire les effets de distorsion du canal, il est connu de compenser le canal dans le domaine fréquentiel sous-porteuse par sous porteuse, en utilisant des coefficients déterminés selon en particulier un critère d'erreur quadratique minimale (MMSE) ou un critère d'égalisation à zéro (ZF). Ensuite, pour chaque branche les données sont démodulées et décodées. Cette compensation revient à multiplier le signal reçu par l'inverse du gain de canal, pour une sous-porteuse donnée. Cette méthode a pour inconvénient d'augmenter le niveau de bruit à la réception en particulier quand la valeur du gain du canal est faible, cette configuration se rencontrant typiquement en cas d'évanouissement. Ainsi, l'invention propose un procédé d'émission effectuant un multiplexage par division d'espace d'un signal à émettre sur N porteuses, le signal étant émis avec un- naissance P, detcnr.-ipar portL qui permette de lutt. r contre les _(I) k ou ectue un multiplexage i~ t tvrsl ,r, d'espace l iLit 1ses. 1. signal est émis sur différente po us pro. 4 puissances déterminées respecte une répartition fréquentielle optimale, entre les porteuses du 'co, de la puissance totale émise pour co jeu. Ce jeu est déterminé en minimisant un critère d'erreur globale (BER, PER) sous contrainte que la somme des puissances déterminées d'un jeu est égale au produit du nombre de porteuses du sous 5 groupe et de la puissance totale moyenne émise sur toutes les porteuses. En recherchant un jeu de puissances émises qui permette de minimiser un critère d'erreur globale par sous-groupe de porteuses, typiquement un taux d'erreur bit globale, BER, un procédé selon l'invention prend en compte les conditions de propagation pour ajuster la puissance émise sur les différentes porteuses et permet par 10 conséquent une distribution fréquentielle optimale de la puissance émise qui permet d'améliorer la lutte contre les phénomènes d'évanouissement et donc l'efficacité du système. Le critère d'erreur globale qui est typiquement un BER (acronyme anglais de Bit Error Rate) peut tout aussi bien être un PER (acronyme anglais de Packet Error 15 Rate) qui est un critère de mesure d'erreur couramment employé dans les systèmes mettant en œuvre un codage de canal reposant par exemple sur un code convolutionnel, un turbo code ou un code LDPC. Dans ces systèmes dits codés, les deux critères d'erreur globale, BER et PER peuvent être utilisés. Les variations du canal de propagation entre des sous-porteuses adjacentes sont 20 généralement douces. Par suite, en cas d'évanouissement important, les variations associées du canal induisent une forte perturbation de sous-porteuses adjacentes. Ainsi, scion un mode de réalisation particulier, les sous-porteuses les plus fortement affectées par une perturbation du canal, telle un évanouissement, sont regroupées avec les sous-porteuses les plus faiblement affectées. Une méthode pour 25 évaluer l'impact de l'évanouissement dans le domaine fréquentiel consiste à calculer la puissance des coefficients du canal couramment notée 1/ /z` avec m l'indice de la pel de répartition ues ;iol t,_.,ses dans des sous-crolls, est dans ce cas, nxssu.'ccdcs~oc[~cic:~~~xmral. c. L lors de la il regard de fig.ù annexées ,ii Le 'exemples non fiii Lait s_30 La figure 3 est un organigramme d'un premier mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. La figure 4 est un organigramme d'un second mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. La figure 5 est un schéma bloc d'un système de transmission avec transmission aérienne mettant en ouvre un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'un exemple d'un système SY de transmission mettant en oeuvre un procédé selon l'invention. Le système comprend un émetteur EM, des antennes d'émission TX, des antennes de réception RX et un récepteur RE. Les antennes d'émission et de réception sont séparées par un canal de transmission CH. Le procédé 1 selon l'invention est schématisé par une boucle de retour et des coefficients de pondération du signal émis par sous-porteuse. Le procédé effectue une optimisation de la répartition de puissance émise par sous-porteuse en se basant sur une connaissance des conditions de transmission du canal. La boucle de retour permet de prendre en compte dans l'expression du critère d'erreur global une information d'état du canal, CSI ou Channel State Information. La boucle de retour est une illustration de l'exploitation des symboles pilotes qui permettent de déterminer selon des techniques connues de l'homme du métier les caractéristiques du canal, en particulier la fonction de transfert du canal. En fonction du mode de transmission, par exemple de type FDD ou TDD, la connaissance de H, par l'émetteur nécessite ou pas une remontée d'information du récepteur vers l'émetteur. Ainsi, cette exploitation permet de connaître le module et la phase des coefficients du canal : HF11 = 1 HM 1 e (6) La figure 2 est un organigramme d'un procédé selon l'invention. p -oc dé 1 un procédé d'émissio qui effectue un -i altiplexage par ttre sur N s. Le sign elris avec une Dans u procédé répartit en s.T.,ns es un ensemble de 1 du .s, selon ui .al J7 niveau ptilssa coefficients Le procédé est décrit de manière plus détaillée en regard des figures 3 et 4 qui représentent un organigramme détaillé respectivement d'un premier et d'un second modes de réalisation d'un procédé selon l'invention. Selon ces modes de réalisation, les premières 2 et deuxième 3 étapes sont 5 réitérées un certain nombre de fois. La première étape 2 se décompose en une première sous-étape et une seconde sous-étape. Dans une première sous-étape 4, le procédé détermine un ensemble de porteuses. 10 Selon le premier mode de réalisation, pour la première itération, cet ensemble est constitué 5 des N sous-porteuses. Selon le second mode de réalisation, pour la première itération, cet ensemble est constitué 6 d'un sous-ensemble de l'ensemble des N porteuses. Ce sous-ensemble comprend les sous-porteuses les plus perturbées par le canal et celles les moins 15 perturbées et en nombre égal aux précédentes. La sélection des porteuses les plus perturbées est faite en retenant les sous porteuses pour lesquelles la valeur du critère d'erreur obtenue est supérieure à une valeur de référence. La description suivante de ce second mode est faite en regard de l'exemple particulier selon lequel le critère d'erreur global est le taux d'erreur binaire, BER. Dans 20 ce cas, le mode repose sur l'hypothèse que le taux d'erreur binaire associé à une sous- porteuse m, BER,,,, peut être estimé par l'équation : BER, a. exp(ûb./3m .p,,, l (M -1)) (7) dans laquelle 1 ~ jA,, (8) 25 ,VI û 2"' le jeu de modulation sachant que Nm est le nombre de bits par valeur de compensation i~ due à un é\ ,,nc7Ili'scnU.;i' i-équcr,ti once ru, aû0,1 nd si. -pou sous -,, pour ccLu.. sous-pot : BER, c i ,arc iu li tnufiun qL.: enue correspond à la vale{~;: de _)eune procédé sélectionne les sous-porteuses pour lesquelles le /m est supérieur à la valeur seuil, c'est-à-dire les sous-porteuses qui conduisent à un taux d'erreur binaire supérieur au taux de référence. Cette sélection est complétée avec un nombre identique de sous-porteuses présentant les meilleures valeurs de ,Or, et donc le taux d'erreur binaire le plus faible. Ce second mode a pour avantage d'être moins complexe que le premier mode car la détermination de puissances émises n'est effectuée que pour certaines sous-porteuses. Pour chacun des deux modes, pour les itérations suivantes, l'ensemble de porteuses est réduit 7 des sous-porteuses regroupées lors de l'itération précédente. Dans une seconde sous-étape 8, lors de l'itération i, le procédé regroupe dans un i-ième sous-groupe de taille Ntg, les Ntg/2 sous-porteuses pour lesquelles le gain de canal est le plus fort avec les Ntg/2 sous-porteuses pour lesquelles le gain de canal est le plus faible. Le nombre d'itérations du processus est typiquement égal à N/Ntg dans le cas du premier mode. Ce premier mode suppose que la contrainte suivante est remplie : N moduloNtg = 0 , ce qui revient à dire que N/Ntg=k avec k un entier naturel. Dans le cas du second 1-mode, le nombre I d'itérations est inférieur à N/Ntg. Dans la deuxième étape 3, successive ou imbriquée avec l'étape précédente, le procédé détermine un jeu de puissances émises par sous groupe. Le jeu de puissances déterminées respecte une répartition fréquentielle optimale entre les sous-porteuses du jeu, de la puissance totale émise pour ce jeu. Cette répartition optimale est obtenue en minimisant un critère d'erreur globale, sous contrainte que la somme des puissances du jeu d'un sous-groupe soit égale au produit du nombre Ntg de porteuses du sous groupe et de la puissance totale moyenne F. émise sur les N sous porteuses. La contrainte s'exprime sous la forme : -I (9) sont respeci : r:: taille c 20 8 avec fin, déterminé par l'équation (8). Le taux d'erreur binaire, BER, devient minimal quand il est minimisé pour chaque sous-bande fréquentielle correspondant à une sous-porteuse. Pour déterminer la valeur minimale une solution consiste à utiliser un algorithme à Lagrangien. 5 La minimisation peut s'exprimer de la manière suivante : min f /r8~, p~ \ / /\ _ (Il) avec = f` L'équation (11) est une traduction du fait que le procédé minimise le BER en déterminant le meilleur jeu de puissances émises sous la contrainte que la puissance émise totale sur l'ensemble des N sous-porteuses doit être constante et fixée. 10 La résolution des équations (!l) peut être effectuée en mettant en ceuvre un algorithme à Lagrangien. Pour chaque sous-groupe de sous-porteuses, le Lagrangien peut s'exprimer sous la forme : / ~ J//o, PN /8 P.\f~ 15 Pour obtenir un jeu de puissances émises optimal, le procédé résout le système d'équations suivant : . ! l a ~~ f~\ f~~=0 m=&...,~~n ) ~ " "~" N g-1 Pm .P=O i w~ En introduisant l'estimation simplifiée du BER donnée par l'équation (7) le système ( .ùu6~ ~ n / --, .ùc r ,-= / . n ^ m " ~ ~~û! &J s Le procédé prend en compte une contrainte supplémentaire dans le cas où la mise en oeuvre d'un algorithme à Lagrangien conduit à une solution qui n'a pas de réalité physique, typiquement, quand la puissance obtenue est négative. Dans ce cas, le procédé peut supprimer la sous-porteuse de l'ensemble des sous-porteuses. Dans le cas du premier mode de réalisation décrit, le procédé détermine une puissance émise pour chaque sous-porteuse de chaque sous-groupe en minimisant un critère d'erreur global. La figure 5 est un schéma bloc d'un système de transmission avec transmission aérienne mettant en oeuvre un mode particulier de réalisation du procédé selon 10 l'invention. Les éléments de la figure 5 identiques à ceux de la figure 1 ont le même numéro de référence et ne sont pas décrits de nouveau. Selon cette réalisation particulière, le procédé 1 d'émission compense à l'émission le déphasage ç introduit par le canal. Ainsi, par sous- porteuse m, le signal vi, à émettre est déphasé d'une valeur ûço et pondéré de la racine de la valeur de 15 puissance émise déterminée. Ceci peut s'exprimer par l'équation : ns' Pm e-" (16) Un procédé selon l'invention peut être implémenté par différents moyens. Par exemple, le procédé peut être implémenté sous forme câblée (hardware), sous forme logicielle, ou par une combinaison des deux. 20 Pour une implémentation câblée, le module de détermination d'un jeu de puissance utilisé pour exécuter les différentes étapes au niveau de l'émetteur peut être intégré dans un ou plusieurs circuits intégrés spécifiques (ASICs), dans des processeurs de signaux (DSPs, DSPDs), dans des circuits logiques programmables (PLDs, FPGAs), dans des contrôleurs, micro- contrôleurs, microprocesseurs, ou tout 25 autre composant électronique conçu pour exécuter les fonctions préalablement décrites. Pour .L, ,u s d'un d Jdules 30 quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter un procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy dise) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Intemet. En conséquence, l'invention a aussi pour objet un signal numérique destiné à être utilisé dans un émetteur effectuant un multiplexage par division d'espace d'un signal à émettre sur N sous porteuses, le signal étant émis avec une puissance Pu déterminée par sous porteuse. Le signal numérique comprend au moins des codes pour l'exécution par l'émetteur des étapes suivantes : - répartition en sous groupes d'un ensemble de sous porteuses prises parmi les N 20 sous porteuses, selon un critère déterminé, - détermination d'un jeu de puissances émises par sous groupe qui respecte une répartition fréquentielle optimale, entre les sous-porteuses du jeu, de la puissance totale émise pour ce jeu, en minimisant un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances d'un jeu soit égale au produit du nombre Ntg de sous 25 porteuses du sous groupe et de la puissance totale moyenne émise sur les N sous porteuses
La présente invention se rapporte à un procédé (1) d'émission pour émetteur (EM) à N porteuses. Le procédé a pour principe de répartir en sous groupes un ensemble de porteuses prises parmi les N porteuses, selon un critère déterminé et de déterminer un jeu de puissances émises par sous groupe qui respecte une répartition fréquentielle optimale, entre les sous-porteuses du jeu, de la puissance totale émise pour ce jeu, en minimisant un critère d'erreur globale (BER) sous contrainte que la somme des puissances d'un jeu soit égale au produit du nombre Ntg de porteuses du sous groupe et de la puissance totale moyenne émise sur les N porteuses.
1 Procédé (1) d'émission effectuant un multiplexage par division d'espace d'un signal à émettre sur N sous-porteuses, le signal étant émis avec une puissance Pu déterminée par sous-porteuse, caractérisé en ce que ledit procédé répartit (2) en sous groupes un ensemble de sous- porteuses prises parmi les N sous-porteuses, selon un critère déterminé, et détermine (3) un jeu de puissances émises par sous groupe qui respecte une répartition fréquentielle optimale, entre les sous-porteuses du jeu, de la puissance totale émise pour ce jeu, en minimisant un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances d'un jeu soit égale au produit du nombre Ntg de sous-porteuses du sous groupe et de la puissance totale moyenne émise sur les N sous-porteuses. 2. Procédé (1) d'émission selon la précédente, dans lequel le signal à émettre sur N sous-porteuse est émis par un émetteur (ENI), transmis par un canal de transmission (CH) séparant l'émetteur et un récepteur (RE) du signal transmis, et dans lequel le signal (Vo,...,VN_I) à émettre est déphasé d'une valeur de phase inverse du déphasage introduit par le canal de transmission. 3. Procédé (1) d'émission selon l'une des précédentes, dans lequel l'ensemble de sous-porteuses est constitué (6) pour partie de sous-porteuses sélectionnées en fonction d'une valeur de référence du critère d'erreur global. 4. Procédé (1) d'émission selon l'une des précédentes, dans lequel la minimisation du critère d'erreur globale est effectuée au moyen d'un algorithme à Lagrangien. 5. Procédé (1) d'émission selon l'une des précédentes, dans lequel le critère d'erreur globale correspond à un taux d'erreur binaire, BER. d'émission selon l fion précédente. ans lequel le tain: d'erreu 30 est _ _r.` }r une fonction- \f daun t Ird p PER. dans lequel le rt ::rreur8. Emetteur (FM) effectuant un multiplexage par division d'espace d'un signal à émettre sur N porteuses, L signal étant émis avec une puissance P, déterminée par porteuse, caractérisé en ce que ledit émetteur comprend un module de répartition en sous groupes d'un ensemble de porteuses prises parmi les N porteuses, selon un critère déterminé, et un module de détermination d'un jeu de puissances émises par sous groupe qui respecte une répartition fréquentielle optimale, entre les sous-porteuses du jeu, de la puissance totale émise pour ce jeu, en minimisant un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances d'un jeu soit égale au produit du nombre Ntg de porteuses du sous groupe et de la puissance totale moyenne émise sur les N porteuses. 9. Système (Sy) de transmission comprenant un émetteur (EM) selon la précédente. 10. Programme d'ordinateur sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions de programme adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé d'émission selon l'une quelconque des 1 à 7, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un émetteur. 11. Signal numérique destiné à être utilisé dans un émetteur (EM) effectuant un multiplexage par division d'espace d'un signal à émettre sur N porteuses, le signal étant émis avec une puissance Pt, déterminée par porteuse, le signal numérique comprenant au moins des codes pour l'exécution par l'émetteur des étapes suivantes : - répartition en sous groupes d'un ensemble de porteuses prises parmi les N porteuses, selon un critère déterminé, - détermination d'un jeu de puissances émises par sous groupe qui respecte une répartition fréquentielle optimale, entre les sous-porteuses du jeu, de la puissance totale émise pour ce jeu, en minimisant un critère d'erreur globale sous contrainte que la somme des puissances d'un jeu soit égale au produit du nombre Ntg de porteuses du sous groupe et de la puissance to s e,: les N 17. ,.Ise..30
H
H04
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H04J 11/00
FR2902887
A1
PROCEDE DE DETECTION DIRECTIONNEL D'UN DEFAUT A LA TERRE ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE
20,071,228
îUVRE DE CE PROCEDE. La présente invention concerne un procédé de détection directionnel de défaut terre aval, comprenant une étape consistant à fournir des signaux représentatifs des courants de phase, et une étape de traitement pour signaler une détection de défaut terre aval en fonction desdits signaux représentatifs des courants de phase, ainsi qu'un dispositif pour sa mise en oeuvre. Les dispositifs de détection de défàut à la terre tels que les indicateurs de passage de défaut (IPD) ainsi que les relais de protection comportant de tels dispositifs sont utilisés notamment dans les réseaux de distribution électrique triphasés moyenne tension. Un schéma d'un réseau de distribution électrique est représenté sur la figure 1. Ce réseau 1 de distribution électrique comporte un transformateur 2 triphasé ayant un secondaire 9 connecté à une ligne principale 3 de distribution alimentant des lignes 4 de départ. Le secondaire du transformateur 2 comporte un conducteur commun de neutre 5 généralement connecté à la terre 6 par une impédance 7. Certaines lignes de départ 4 comportent un disjoncteur 8 pour protéger ladite ligne. Des dispositifs 10 de détection de défaut terre peuvent être disposés sur des lignes ou des tronçons du réseau. Par exemple, des dispositifs de détection 10 associés à des relais de protection 11 peuvent commander l'ouverture des contacts d'un disjoncteur 8 ou bien des dispositifs de détection 10 associés à un indicateur de passage de défaut 14 peuvent allumer un voyant lumineux 15. Lorsque des lignes 4 de départ à protéger sont constituées de câbles enterrés, de fortes valeurs de capacité apparaissent entre les câbles et la terre. Ces capacités représentées par des condensateurs 12 sur la figure l font circuler d'importants courants homopolaires Io sur des lignes de départ sans défaut terre ou sur le départ en défaut en aval du défaut lorsqu'un défaut 13 est présent. La figure 2 représente un schéma d'un dispositif connu de détection de défaut terre qui utilise des signaux de courant IA, IB, IC fournis par des capteurs de courants 20A, 20B, 20C. Généralement, le dispositif comporte un circuit de conditionnement 21 pour fournir 2 un signal Ir représentatif d'un courant résiduel à un circuit de traitement 23. Le circuit de traitement comporte un module de comparaison 25 pour traiter le signal représentatif d'un courant résiduel et pour comparer ledit signal Ir traité à un seuil S1. Si le seuil S1 est dépassé, un signal D de détection est fourni pour signaler la détection d'un défaut terre. Un tel dispositif ne peut pas distinguer un défaut terre en aval, d'un défaut terre en amont, en particulier avec des lignes enterrées. Pour protéger des lignes de départ fortement capacitives, il existe des dispositifs de 10 détection comportant, en plus des capteurs de courant, des transformateurs de tension pour permettre une détection directionnelle de terre. Un schéma bloc d'un tel dispositif est représenté sur la figure 3. Ainsi, des transformateurs de tension 26A, 26B et 26C fournissent des signaux de tension VA, VB et VC au circuit de conditionnement 22 pour déterminer un signal représentatif d'une tension résiduelle Vr. Le circuit de traitement 23 15 utilise le signal Ir pour détecter la présence d'un défaut terre et les signaux Ir et Vr pour détecter la direction d'un défaut en aval ou en amont. Les dispositifs utilisant des transformateurs sont très volumineux et coûteux. De plus, ils ne sont pas toujours adaptés pour être disposés sur des lignes déjà installées. Parfois, il est 20 même impossible de réaliser une mesure de la tension sans mettre en oeuvre des moyens très onéreux. Lors d'un défaut à la terre dans un réseau moyenne tension, l'ensemble des détecteurs de défaut mesurent un courant dit résiduel correspondant à la somme des trois courants de 25 phase, que ces appareils soient situés en amont ou en aval du défaut à la terre. Dans le cas d'un réseau dont le neutre est mis à la terre par une bobine de compensation (réseau à neutre compensé), la valeur efficace du courant résiduel n'est pas suffisante pour décider si le défaut se situe en aval ou en amont du détecteur. Les dispositifs connus utilisent alors la tension par rapport au courant résiduel pour déterminer la direction du 30 défaut.5 3 Le document EP 1 475 874 décrit un procédé de détection directionnel d'un défaut à la terre ainsi qu'un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé qui permet d'éviter cette mesure de la tension. Dans ce dispositif, les moyens de traitement signalent un défaut terre aval si une valeur dudit signal représentatif de courant résiduel dépasse un premier seuil prédéterminé, et si un rapport entre une valeur représentative de l'amplitude du courant inverse et une valeur représentative d'un signal de courant résiduel dépasse au moins un second seuil prédéterminé ou bien est compris entre deux seuils. La présente invention a pour objet un autre procédé et un autre dispositif réalisant la détection directionnel d'un défaut à la terre sans mesure de tension. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de détection directionnel d'un défaut terre aval, comprenant une étape consistant à fournir des signaux représentatifs des courants de phase, et une étape de traitement pour signaler une détection de défaut terre aval en fonction desdits signaux représentatifs des courants de phase, ce procédé étant caractérisé en ce que ladite étape de traitement comporte une étape de calcul du courant résiduel, une étape consistant à fournir un signal représentatif du courant résiduel, une étape de comparaison consistant à comparer la forme du courant résiduel avec la forme des courants de phases et une étape d'interprétation de cette comparaison permettant de déduire si le défaut est un défaut situé en aval ou non de l'appareil de détection du défaut. Selon une réalisation particulière de l'invention, si la forme du courant résiduel ressemble fortement à la forme de l'un des courants de phase, on en déduit que le défaut est un défaut aval, et si la forme du courant résiduel ne ressemble pas fortement à la forme de l'un des courants de phase, mais ressemble seulement légèrement à deux courants de phase, on en déduit que le défaut n'est pas un défaut situé en aval de l'appareil de détection du défaut. Selon une réalisation particulière, ce procédé est mis en oeuvre dans un réseau triphasé. Selon une caractéristique particulière, ladite étape consistant à fournir des signaux représentatifs des courants de phase comporte une étape d'échantillonnage du courant. 4 La présente invention a encore pour objet un dispositif de détection directionnel d'un défaut terre aval pour la mise en oeuvre d'un procédé comportant les caractéristiques précédemment mentionnées prises seules ou en combinaison. Ce dispositif comporte : -des moyens pour recevoir des signaux de courant et fournir des signaux représentatifs des courants de phase, - des moyens de traitement de signal connectés aux premiers moyens précités pour recevoir lesdits signaux représentatifs des courants de phase et pour fournir un signal de détection de défaut terre en fonction desdits signaux représentatifs des courants de phase, ce 10 dispositif étant caractérisé en ce que ces moyens de traitement comportent : - des moyens de calcul du courant résiduel, des moyens de comparaison consistant à comparer la forme de ce courant résiduel avec la forme des courants de phase, et des moyens d'interprétation de cette comparaison consistant à déduire de cette comparaison si le défaut est un défaut aval ou non de l'appareil de détection du défaut. 15 Selon une caractéristique particulière de l'invention, les moyens d'interprétation de cette comparaison comportent un réseau de neurones, les valeurs des signaux appliqués sur les entrées du réseau de neurones étant représentatives de la ressemblance entre la forme des courants de phase et la forme du courant résiduel. 20 Selon une autre caractéristique particulière, le réseau de neurones comporte trois couches de neurone, six entrées et une sortie de signal de déclenchement, les six entrées étant connectées à une première couche comportant six neurones, la sortie étant connectée à une troisième couche comportant un neurone, une seconde couche comportant trois neurones 25 étant connectée à la première et à la troisième couche. Selon une autre caractéristique, le dispositif comporte un filtre analogique relié en entrée aux lignes de phases et en sortie aux entrées d'un dispositif d'échantillonnage dont les sorties sont reliées électriquement aux entrées d'un dispositif de pré-traitement relié en 30 sortie aux entrées d'un réseau de neurones. Selon une autre caractéristique particulière, l'appareil de détection est un relais de protection destiné à donner un ordre de déclenchement à un disjoncteur. Selon une autre caractéristique particulière, l'appareil de détection est un indicateur de 5 passage de défaut destiné à donner une information sur le passage de défaut. Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - La figure 1 représente un schéma d'un réseau électrique dans lequel des dispositifs de détection de défaut terre peuvent être utilisés, - Les figures 2 et 3 représentent des schémas blocs de dispositifs de détection terre selon des 15 modes de réalisation de l'état de la technique, - La figure 4 représente un schéma bloc d'un dispositif de détection de défaut terre selon un mode particulier de réalisation de l'invention, 20 -Les figures 5 et 6 sont une représentation schématique du réseau de neurones du dispositif selon l'invention, -La figure 7 est une représentation graphique illustrant le courant résiduel mesuré par l'ensemble des appareils de détection de défaut en fonction du temps, dans le cas d'un 25 défaut situé en aval des appareils, - Les figures 8, 9 et 10 sont des représentations graphiques illustrant le courant respectivement dans une première phase, dans une seconde phase et une troisième phase du circuit électrique, en fonction du temps, dans le cas d'un défaut situé en aval des appareils, 30 6 -La f i g u r e I l est une représentation graphique illustrant le courant résiduel mesuré par l'ensemble des appareils de détection de défaut en fonction du temps, dans le cas d'un défaut situé en amont des appareils, -Les figures 12, 13 et 14 sont des représentations graphiques illustrant le courant respectivement dans une première phase, dans une seconde phase et une troisième phase du circuit électrique, en fonction du temps, dans le cas d'un défaut situé en amont des appareils, Sur la figure 4, le dispositif de détection directionnel de défaut à la terre 16 selon l'invention comporte un dispositif de filtrage analogique 17, un dispositif d'échantillonnage 18, un dispositif de pré-traitement 19, un réseau de neurones 20, et un dispositif de confirmation 21 du résultat. Le dispositif de filtrage 17 reçoit en entrée les trois courants de phase ia,ib,ic des phases a,b et c et délivre en sortie trois signaux de courant iaf,ibf,icf reliés respectivement aux trois entrées du dispositif d'échantillonnage 18, lequel délivre en sortie trois signaux de sortie iaf*,ibf* et id"' reliés respectivement aux trois entrées du dispositif de pré-traitement 19. Ce dispositif de pré-traitement 19 comporte six sorties reliées aux six entrées el,e2,e3,e4,e5 et e6 d'un réseau de neurones 20 présentant une sortie SRN reliée en entrée à l'entrée du dispositif de confirmation 21 comportant une seule sortie S. Le réseau de neurones est tel que représenté sur les figures 5 et 6 et comporte trois couches 27,28,29 de neurone, six entrées el,e2,e3,e4,e5 et e6 et une sortie de signal de déclenchement SRN, les six entrées el,e2,e3,e4,e5 et e6 étant connectées à une première couche 27 comportant six neurones n, la sortie étant connectée à une troisième couche 29 comportant un neurone, une seconde couche 28 comportant trois neurones étant connectée à la première 27 et à la troisième couche 29. Sur les figures 7 à 10, sont représentés respectivement le courant résiduel et les trois courants de phase dans le cas d'un défaut à la terre situé en aval de l'appareil de protection électrique, à savoir un relais de protection ou un détecteur de défaut, les courants étant exprimés en A et les temps en secondes. On observe que dans le cas d'un défaut en aval d'un appareil, le courant résiduel Ires ressemble fortement au courant Il dans l'une des phases, en l'espèce la première phase. 7 Sur les figures 11 à 14, sont représentés respectivement le courant résiduel Ires (fig.11) et les trois courants de phase I1,12,13 (fig.12,fig.13 et fig.14) reçus par l'appareil dans le cas d'un défaut à la terre situé en amont de l'appareil de détection. On observe que dans ce cas, le courant résiduel Ires (fig.1 l) ressemble un peu aux courants 12,13 de deux phases électriques, en l'espèce les phases 2 et 3 (fig.13,fig.14). Le fonctionnement du dispositif selon le procédé de l'invention va être décrit ci-après en référence aux figures : Tout d'abord, les courants de phase ia,ib,ic sont reçus par le dispositif de filtrage 17 qui envoie trois signaux de courant iaf,ibf et icf au dispositif d'échantillonnagel 8, lequel émet en sortie trois signaux de courant échantillonnés iaf*, ibf* et icf* qui sont reçus par le dispositif de pré-traitement 19. Ce dispositif de pré-traitement 19 effectue les opérations suivantes : Te étant la période d'échantillonnage, nTe étant l'instant courant, N étant le nombre de points dans une période et IRn étant le courant actif efficace maximum circulant dans la résistance de neutre. Une 1 ere étape de calcul du courant résiduel : lrf = . af* + ibf* + iof*' avec iafibf ' et iet* étant les valeurs des courants échantillonnés, une 2elne étape de calcul des grandeurs intermédiaires suivantes : 25 mod ia(nTe) = I ïaI ~. SIR COS mod ib(nTe ) = ib12 sin cos 2 mod_ic(nTe ) = I icI sin cos 30 mod_ir(nT) = ir ~. sin; cos20 z avec liai sine cosib(2 , (ic 2. et (ir(2 les modules au carré des signaux calculés à partir sin, cos sin' cos sin cos d'un traitement de Fourier qui extrait la composante 50 Hz. ia ù ir! 2 ù min(mod_ ia(nT) mod_ ib(n l) mod ic(nT ) mod_da(nT)= sin/cos e' max(mod_ia(nT ), mod_ib(n7 ),mod ic(nT )) z ùmin(mod_ia(nT),mod ib(nTe),mod ic(nT))) mod_db(nT S'n' os max(mod_ia(nT),mod ib(nT),mod_ic(nT)) 2 ùmin(mod ia(nT),mod_ib(nT),mod_ic(nTe))) mod dc(nTe sin, cos max(mod_ia(nTe),mod_ib(nTe),mod ic(nTe)) Une 3eme étape de calcul des entrées d'un réseau de neurones e, = max(mod_ da, mod_ db, mod_ dc) 15 e2 = min(mod_ da, mod_db, mod_ dc) e3 = mod da + mod db + mod_ de ù et ù e2 mod ir 10 e4 = , 2 I2 Rn 1 " . I (i,i. (kTe ) N k=nùN+l max(abs(mod_ia ù mod_ib, mod ib ù mod_ic, mod_ic ù mod_ia)) mod_ia + mod ib + mod ic Il s'agit là de la valeur maximale des trois valeurs absolues. Le traitement comporte aussi une 4eme étape de calcul du réseau de neurones (RN) tel qu'illustré sur les figures 5 et 6. Comme le montre les fig.5 et 6, le réseau de neurones 25 effectue. une multitude d'opérations de type multiplications et additions et la fonction tanh e5 = 20 e6 = 9 (tangente hyperbolic). Les plages des coefficients du réseau de neurones seront avantageusement les suivantes : Pour les 36 poids de la couche n 1 (wl,1 l .wl,66) entre : -3 et 7. Pour les 18 poids de la couche n 2 (w2, l l.. DTD: .w 2,36) entre -8 et 7...DTD: Pour les 3 poids de la couche n 3 (w3,11...w3,3) entre -15 et 9. Pour les facteurs de biais de la couche 1 (b1,1...bl,6) entre -4 et 4. Pour les facteurs de biais de la couche 2 (b2,1...b2,3) entre -1 et 4. Pour le facteur de biais b de la couche 3 (b3,1) entre 0 et 1. Le dispositif selon l'invention fonctionne de la façon suivante : Si la forme du courant résiduel Ires ressemble fortement à la forme de l'un des courants de phase, c'est à dire la phase 1 représentée sur la figure 8, alors le réseau de neurones en 15 déduit qu'il s'agit d'un défaut situé en aval de l'appareil de détection. Si la forme du courant résiduel (fig. l l) ressemble légèrement à deux signaux de phase, en l'espèce les deux signaux de phases I2 et 13 représentés sur les figures 13 et 14, alors le réseau de neurones 20 en déduit qu'il ne s'agit pas d'un défaut situé en aval de l'appareil de détection. 20 Le dispositif de détection comporte en outre un dispositif de confirmation 21 du résultat fonctionnant de la façon suivante : Le déclenchement de la fonction détection de défaut terre est activé si les 2 conditions suivantes sont remplies : S(t) 0.5, S(t) étant la sortie du réseau de neurones à l'instant 25 courant et IR > los c'est à dire la valeur maximale du courant résiduel étant supérieur à un seuil Ios réglable. Ainsi, la distinction entre les défauts terre amont et les défauts terre aval est basée sur la reconnaissance de forme du courant résiduel dans un seul des courants de phase, pour les défauts aval . 30 On a donc réalisé grâce à l'invention, un procédé ainsi qu'un dispositif pour sa mise en oeuvre, qui permette de détecter des défauts à la terre sur des réseaux de distribution10 10 d'énergie, le but étant de déterminer si un défaut à la terre se trouve en aval de l'appareil ou non, et ce sans mesure de la tension. Le procédé selon l'invention permet de n'utiliser que la mesure des seuls courants de phase, alors que les procédés traditionnels, mesurent la tension pour déterminer la direction du défaut. Ce dispositif est destiné à être associé avantageusement, mais pas exclusivement, à des relais de protection pour des réseaux électriques où à des indicateurs de passage de défaut pour des réseaux moyenne tension souterrains connectés en réseau. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit
La présente invention concerne un procédé de détection directionnel d'un défaut terre aval, comprenant une étape consistant à fournir des signaux représentatifs des courants de phases, et une étape de traitement pour signaler une détection de défaut terre aval en fonction desdits signaux représentatifs des courants de phase. Ce procédé est caractérisé en ce que ladite étape de traitement comporte une étape de calcul du courant résiduel, une étape consistant à fournir un signal représentatif de ce courant résiduel, une étape de comparaison consistant à comparer la forme du courant résiduel avec la forme des courants de phase et une étape d'interprétation de cette comparaison permettant de déduire si le défaut est un défaut aval ou non de l'appareil de détection du défaut.Le dispositif de détection directionnel comporte un dispositif de filtrage (17), un dispositif d'échantillonnage (18), un dispositif de pré-traitement (19), un réseau de neurones (20), et un dispositif de confirmation du résultat (21).
1. Procédé de détection directionnel d'un défaut terre aval, comprenant une étape consistant à fournir des signaux représentatifs des courants de phase, et une étape de traitement pour signaler une détection de défaut terre aval en fonction desdits signaux représentatifs des courants de phase, caractérisé en ce que ladite étape de traitement comporte une étape de calcul du courant résiduel, une étape consistant à fournir un signal représentatif du courant résiduel, une étape de comparaison consistant à comparer la forme du courant résiduel avec la forme des courants de phases et une étape d'interprétation de cette comparaison permettant de déduire si le défaut est un défaut situé en aval ou non de l'appareil de détection du défaut. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que si la forme du courant résiduel ressemble fortement à la forme de l'un des courants de phase, on en déduit que le défaut est un défaut aval, et que si la forme du courant résiduel ne ressemble pas fortement à la forme de l'un des courants de phase, mais ressemble seulement légèrement à deux des courants de phase, on en déduit que le défaut n'est pas un défaut situé en aval de l'appareil de détection du défaut. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans un réseau triphasé et en ce que si la forme du courant résiduel ne ressemble pas fortement à la forme d'un seul courant de phase, mais ressemble seulement légèrement à deux courants de phase, on en déduit que le défaut n'est pas un défaut situé en aval de l'appareil de détection du défaut. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite étape consistant à fournir des signaux représentatifs des courants de phase comporte une étape d'échantillonnage du courant. 5 Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape de traitement comporte une étape de pré-traitement comportant les étapes suivantes : 1130 12 Te étant la période d'échantillonnage, nTe étant l'instant courant, N étant le nombre de points dans une période et IRn étant le courant actif efficace maximum dans une résistance de neutre. Une 1 e`e étape de calcul du courant résiduel : i1 f =1 f + ibf + 1cf ' avec iaf , ib f ' et ie f* étant les valeurs des courants échantillonnés, une 2è' étape de calcul des grandeurs intermédiaires suivantes : z mod_ia(nTe ) = l ial . sin; cos mod ib(nTe ) = ib z sin' cos z 15 mod ic(nTe ) = icl sin! cos 2 mod_ir(nTe) = l ir sin/ cos avec sial , l ib 2 , l icl et lin z les modules au carré des signaux calculés sin/ cos sin, cos sin' cos sin, cos 20 d'un traitement de Fourier qui extrait la composante 50 Hz, z ia ù irl ù min(mod ia(nT ), mod ib(nT ), mod ic(nTe ))) mod da(nTe) = sin/cos max(mod_ia(nT ), modib(nT ), mod__ic(nT )) z ibùirl. ùmin(modia(nTe),mod_ib(nT),modic(nT))) mod_db(n T S0 /COs max(mod_ia(nTe),mod ib(nT),mod_ic(nTe)) z ùmin(mod_ia(nT),mod_ib(nT),mod ic(nT)) 25 mod_dc(nT sinicOS max(mod_ia(nT),mod_ib(nT),mod_ic(nT)) à partirUne 3e'"C étape de calcul des entrées d'un réseau de neurones. et = max(mod_da, mod_ db, mod_ dc) e2 = min(mod_ da, mod_ db, mod_ dc) e3 =mod_da+mod_db+mod_dcûelûe2 mod_ir 4 2T Rn 1 " 1 (i_f.(kT N k=nùN+I _ max(abs(mod_ia û mod_ib, mod_ib û mod_ic, mod ic û mod_ia)) eb mod_ia + mod_ib + mod_ic 6. Procédé de détection selon la 5, caractérisé en ce que l'étape de traitement comporte également une 4ème étape de calcul du réseau de neurones (RN). 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'étape de traitement comporte en outre une étape dite de confirmation dans laquelle le déclenchement est activé si les 2 conditions suivantes sont remplies : S(t) > 0.5, S(t) étant la sortie du réseau de neurones à l'instant courant et IR > Ios c'est à dire la valeur maximale du courant résiduel étant supérieure à un seuil Ios réglable. 8. Dispositif de détection directionnel d'un défaut terre aval pour la mise en oeuvre d'un procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Dispositif de détection directionnel d'un défaut terre aval pour la mise en oeuvre d'un procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 7 comportant : -des premiers moyens (17,18) pour recevoir des signaux de courant et fournir des signaux représentatifs des courants de phase, - des seconds moyens (19,20,21) de traitement de signal connectés aux premiers moyens précités (17,18) pour recevoir lesdits signaux représentatifs des courants de phase et pour fournir un signal de détection de défaut terre en fonction desdits signaux représentatifs des courants de phase, caractérisé en ce que ces moyens de traitement (19,20,21) comportent : e5 = 14 -des moyens de pré-traitement (19) comportant des moyens de calcul pour calculer le courant résiduel, et des moyens de comparaison (19) pour comparer la forme de ce courant résiduel avec la forme des courants de phase, et des moyens dits d'interprétation (20,21) pour interpréter cette comparaison et déduire de cette comparaison si le défaut est un défaut aval ou non de l'appareil de détection du défaut. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les moyens (20,21) d'interprétation de cette comparaison comportent un réseau de neurones (20), les valeurs des signaux appliqués sur les entrées (el,e2,e3,e4,e5,et e6) du réseau de neurones (20) 10 étant représentatives de la ressemblance entre la forme des courants de phase (iaf*,ibf* et icf*) et la forme du courant résiduel (irf*). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que le réseau de neurones (20) comporte trois couches (27,28,29) de neurone n, six entrées (el,e2,e3,e4,e5 et e6) et une sortie de signal de déclenchement SRN, les six entrées (el,e2,e3,e4,e5 et e6) étant connectées à une première couche (27) comportant six neurones n, la sortie SRN étant connectée à une troisième couche (29) comportant un neurone, une seconde couche (28) comportant trois neurones étant connectée à la première (27) et à la troisième (29) couche. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 àl1, caractérisé en ce qu'il comporte un filtre analogique (17) relié en entrée aux lignes de phases (a,b,c) et en sortie aux entrées d'un dispositif d'échantillonnage (18) dont les sorties sont reliées électriquement aux entrées d'un dispositif de pré-traitement (19) relié en sortie aux entrées (el à e6) d'un réseau de neurones (20). 13. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que le dispositif de pré-traitement (19) comporte trois entrées et six sorties, lesquelles sont reliées aux six entrées (el,e2,e3,e4,e5 et e6) du réseau de neurones(20), lequel comporte une sortie SRN. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que l'appareil de détection électrique est un relais de protection.3015 15. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que l'appareil de détection électrique est un indicateur de passage de défaut.
G
G01
G01R
G01R 19
G01R 19/00
FR2895442
A1
MOTEUR THERMIQUE COMPACT
20,070,629
L'invention concerne le domaine des moteurs à combustion interne de véhicule automobile, et en particulier des moteurs à réserve d'huile délocalisée. Pour améliorer la protection des piétons lors des chocs causés par les véhicules à moteur thermique, des législations de sécurité imposent d'augmenter la distance de garde située entre le capot du véhicule et le moteur. Ainsi, lorsque le piéton heurte le capot du véhicule, celui-ci peut se déformer progressivement et le piéton n'est pas directement confronté à un organe massif tel que le moteur. Dans des véhicules automobiles de type monospace, l'assise du conducteur est suffisamment haute pour que le capot du véhicule recouvrant le moteur présente la distance de garde suffisante. Pour les véhicules de type berline classique, il faudrait que la hauteur du moteur soit inférieure à 350 mm. Or, pour les berlines classiques, il faut également des moteurs de grande série et aucun des moteurs de 3 à 4 cylindres en ligne et d'une cylindrée comprise entre 1 litre et 1,6 litre ne présente une hauteur aussi réduite. Le brevet US 5 063 895 (Porsche) décrit un moteur à 8 cylindres en V où l'huile de lubrification s'écoulant du vilebrequin tombe dans une cuvette d'huile. Une pompe principale récupère l'huile de la cuvette et alimente le circuit de lubrification des principaux roulements du moteur. Une deuxième pompe augmente la pression d'huile pour lubrifier le vilebrequin. Dans un tel moteur, la réserve d'huile est disposée sous le vilebrequin et occupe une place non négligeable en hauteur. De plus, chacun des deux bancs de cylindres nécessite une pompe spécifique. Malgré la répartition de la cylindrée sur un grand nombre de cylindres, et malgré l'inclinaison des cylindres, ce type de moteur présente un encombrement en hauteur excessif. De plus, le nombre important de pompes consomme inutilement de l'énergie. Le brevet US 6 029 638 (Honda) décrit un moteur où l'huile de lubrification, après avoir circulé à travers le moteur, tombe dans la chambre de vilebrequin d'où elle est pompée vers une réserve d'huile située sur le côté du bloc cylindre du moteur. Cela augmente l'encombrement global du bloc moteur dans le sens de la largeur. Le moteur décrit est notamment implanté dans un bateau et l'axe des cylindres du moteur est légèrement incliné par rapport à la verticale. Là encore la hauteur occupée par le bloc moteur est excessive. L'invention propose un moteur de véhicule automobile susceptible d'être implanté dans une berline classique et permettant une distance de garde, entre le capot du véhicule et le moteur, suffisante pour assurer la protection des piétons lors d'un choc et ceci sans consommation excessive d'énergie. Selon un mode de réalisation, le moteur thermique, pour véhicule automobile, présente au moins un banc de cylindres parallèles munis d'une chambre de combustion et comprend un vilebrequin et un réservoir d'huile destinée à la lubrification du moteur. Le réservoir d'huile est au moins en partie localisé selon l'axe des cylindres à une position, opposée au vilebrequin, au-delà de la chambre de combustion. Grâce à la position du réservoir d'huile, le moteur peut être quasiment couché dans le véhicule. Cela permet une distance de garde suffisante entre le capot du véhicule et le moteur. Une telle disposition permet également une intégration du moteur sous un plancher véhicule. Avantageusement, le moteur comprend un carter muni d'une chambre de vilebrequin présentant un point bas de vilebrequin apte à recevoir l'huile s'écoulant à l'intérieur du carter du moteur. Le moteur comprend une pompe de récupération destinée à puiser l'huile arrivant au point bas de vilebrequin et à alimenter le réservoir d'huile. Selon un mode de réalisation, le moteur comprend une crépine comportant deux entrées d'aspiration disposées selon deux portions opposées d'un carter du moteur et/ou du réservoir d'huile. La crépine comporte un organe d'obturation inertielle adapté à être entraîné selon la direction reliant les deux entrées et dans le même sens que l'huile lorsque le véhicule subit une accélération. L'organe d'obturation est apte à obstruer l'entrée dans le sens opposé à ladite accélération. La direction reliant les deux entrées d'aspiration de la crépine peut être transversale par rapport à la direction de déplacement du véhicule. Ce mode de réalisation permet de réduire encore la hauteur du point bas où s'écoule l'huile. Lorsque le véhicule tourne, accélère, monte ou descend, l'huile se déplace par inertie dans un coin de la chambre de vilebrequin. Grâce aux deux entrées d'aspiration sélectionnées par l'organe d'obturation inertielle, la crépine aspire toujours de l'huile sans qu'il y ait lieu de piéger cette huile dans un point bas profond. Avantageusement, le moteur comprend une pompe de lubrification destinée à puiser l'huile du réservoir d'huile et à alimenter des circuits de lubrification du moteur. Selon un autre mode de réalisation, le moteur comprend une culasse munie d'une chambre de soupapes présentant un point bas de culasse. Le moteur comprend un conduit reliant le point bas de culasse au réservoir d'huile afin de récupérer l'huile s'écoulant à l'intérieur de la chambre de soupapes. Avantageusement, le réservoir d'huile est monobloc avec la culasse, ou est fixé sur la culasse. Avantageusement, le moteur comprend un vase de décantation destiné à recevoir des vapeurs issues d'une chambre de vilebrequin et/ou d'une chambre de soupape, le vase de décantation étant relié à un circuit d'admission d'air du moteur, le moteur comprenant un conduit reliant le vase de décantation au réservoir d'huile afin de récupérer l'huile se déposant dans le vase de décantation. Selon un mode de réalisation de l'invention, le véhicule comprend un moteur dans lequel au moins un axe de cylindre du moteur est incliné par rapport à un plan horizontal du véhicule d'un angle inférieur à 30 et de préférence de -10 à +10 , la culasse étant au-dessus du vilebrequin du moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel la figure unique est une représentation schématique d'un moteur selon l'invention. Comme illustré sur la figure, le moteur présente essentiellement un banc de cylindres 1 parallèles munis d'une culasse 2 et une partie inférieure 3 du moteur, laquelle partie 3 comprend un carter cylindre 4 et un carter de vilebrequin 5. A l'intérieur de chaque cylindre la se déplace un piston 6 et une bielle 7. La tête de la bielle 7 entraîne un vilebrequin 8 en entourant un maneton 9 de vilebrequin. Le pied de bielle est monté à rotation sur un axe 6a solidaire du piston 6. Le vilebrequin 8 tourne dans une chambre de vilebrequin 8a. Le piston 6 délimite, dans la partie supérieure du cylindre la, une chambre de combustion 10. La partie supérieure 11 de la chambre de combustion 10 est solidaire de la culasse 2 et la paroi latérale cylindrique fait partie du carter cylindre 4. Deux arbres à came 12 et 12a, entraînés en rotation par le vilebrequin 8, mettent en mouvement de translation des soupapes correspondantes 13 et 13a grâce à des linguets ou des poussoirs non représentés. L'ensemble des mécanismes allant des arbres à cames 12 et 12a aux soupapes 13 et 13a évolue dans une chambre 23a de la culasse 2, représentée par une coupe locale sur la figure. 5 Un réservoir d'huile 14 est fixé sur la culasse 2 et localisé en dessous de ladite culasse 2. Une pompe de lubrification 15 est agencée sur un côté du réservoir 14 et est entraînée par l'arbre à cames 12a. Un vase de décantation 16 est ménagé à l'intérieur du réservoir d'huile 14, dans sa partie supérieure. L'ensemble comprenant le réservoir 14, le vase de décantation 16 et la pompe 15 est fixé à la culasse 2 par une face de fixation 14a. Une pompe 17 de carburant très haute pression destinée à un dispositif d'alimentation à rampe commune est disposée dans la partie supérieure de la culasse 2 et est entraînée par l'arbre à cames 12. Un démarreur 18 est agencé sur le carter de vilebrequin 5 et entraîne une couronne de démarreur 18a solidaire du vilebrequin 8. Le banc de cylindres parallèles est incliné d'un angle _ d'environ 11 par rapport au plan horizontal du véhicule, c'est-à-dire par rapport à un plan de roulement du véhicule. L'angle d'inclinaison détermine la hauteur du moteur, c'est-à-dire la différence d'encombrement en hauteur entre le bas de la couronne de démarreur 18a et le haut de la pompe de carburant 17. La couronne de démarreur 18a est elle-même la conséquence directe de l'encombrement du démarreur 18 se situant le plus près possible de la chambre de vilebrequin 8a mais nécessairement à l'extérieur. Dans une variante, la chambre de vilebrequin 8a peut être de dimension plus réduite et l'angle d'inclinaison supérieur, ou inversement. On va maintenant décrire les circuits de lubrification du moteur. La pompe de lubrification 15 puise de l'huile dans un point bas du réservoir d'huile 14 et l'injecte sous pression dans un conduit traversant un filtre à huile 19 aménagé sur une paroi du réservoir 14 et alimente en parallèle un conduit principal 20 en direction du carter cylindre 4 et un conduit secondaire 21 en direction de la culasse 2. Le conduit principal 20 de lubrification alimente un gicleur 22 solidaire de chaque cylindre destiné à projeter de l'huile sur le pied de bielle située à l'intérieur du piston 6 lorsque celui-ci est en recul maximum. Le conduit principal 20 alimente également, par des tunnels non représentés et ménagés dans le carter cylindre 4, les roulements sur lesquels est monté le vilebrequin 8. De même, des canaux non représentés longent le vilebrequin 8 et permettent d'amener l'huile aux manetons 9 de guidage entre la tête de bielle et le vilebrequin 8. Le conduit secondaire 21 rejoint, par des conduits non représentés, les paliers de guidage des arbres à cames 12 et 12a ainsi que des axes de rotation des linguets et des moyens de guidages en translation des soupapes 13 et 13a. Ces différents lieux de lubrification provoquent un suintement d'huile dans la chambre 23a de la culasse 2. L'huile est récupérée dans un point bas de culasse 23. De même, l'huile ruisselant de la partie inférieure du piston 6 après avoir été projetée par le gicleur 22 s'écoule le long de la chambre de vilebrequin 8a jusqu'à un point bas de vilebrequin 24. Environ 70 % de la consommation d'huile du moteur 1 étant destinée à la lubrification de la partie inférieure du moteur 3, l'huile s'écoulant dans le point bas de vilebrequin 24 est récupérée par une pompe de récupération 25 en direction du réservoir d'huile 14. Le réservoir d'huile 14 étant situé juste dessous la culasse 2, la récupération de l'huile arrivant au point bas de culasse 23 se fait par gravité jusqu'au réservoir 14 grâce à un conduit de récupération 26. Cette disposition du réservoir d'huile 14 permet de s'affranchir d'une pompe à huile supplémentaire, ce qui convient bien pour des véhicules de grande série. On va maintenant décrire le circuit de récupération des vapeurs grasses. A l'intérieur de la partie inférieure du moteur 3, l'atmosphère dans la chambre de vilebrequin 8a est saturée de gouttelettes d'huile et mélangée avec des vapeurs s'échappant éventuellement de la chambre de combustion 10 malgré des segments d'étanchéité entre le piston 6 et le carter cylindre 4. Un point haut d'aspiration 27 est ménagé dans la chambre de vilebrequin 8a pour aspirer les vapeurs graisseuses. Un conduit 28 managé dans la partie inférieure du moteur puis dans la culasse 2 relie le point haut d'aspiration 27 au vase de décantation 16. De même, un conduit de culasse 29 relie la chambre de la culasse 2 au même vase de décantation 16, et permet de récupérer les vapeurs s'échappant des moyens de guidage des soupapes 13 et 13a et de leur commandes. Le circuit d'alimentation d'air de la chambre de combustion 10 comprend une bouche d'admission 30, un turbocompresseur 31 et un circuit d'admission 32 commandé par la soupape 13. Un conduit d'aspiration 33 relie le vase de décantation 16 au circuit d'admission d'air en amont du turbocompresseur 31. Dans une variante, le circuit d'admission d'air 32 ne comprend pas de turbocompresseur. Le conduit d'aspiration 33 rejoint le circuit d'admission d'air par un dispositif de type venturi non représenté, de manière que le débit important d'air dans le circuit d'admission 32 crée un léger débit d'aspiration permettant de récupérer les vapeurs graisseuses de l'intérieur de la chambre du vilebrequin 8a et de la chambre de la culasse 2. Grâce à des chicanes 34 montées dans le vase de décantation 16, les vapeurs graisseuses issues de l'intérieur du moteur se déchargent d'une partie de leur huile, le reste étant brûlé dans la chambre de combustion 10. La partie d'huile récupérée par le vase de décantation 16 s'écoule dans le réservoir d'huile 14 grâce à un conduit 16a en forme de siphon permettant à l'huile d'aller du vase de décantation 16 vers le réservoir d'huile 14 malgré la différence de pression et malgré les fluctuations d'inclinaison. Une crépine d'alimentation 35 pour pompe à huile, par exemple du type décrit dans la demande de brevet FR 2 860 548 peut être utilisée dans le point bas de vilebrequin 24. Le point bas 24 a la forme d'une rigole parallèle à l'axe du vilebrequin 8, les points extrêmes de cette rigole sont munis d'une crépine 35 présentant deux entrées 36 et 36a. Un organe d'obturation inertiel est susceptible d'être entraîné selon la direction reliant les deux entrées 36 et 36a lorsque le véhicule subit une accélération, par exemple une accélération giratoire. Le déplacement de cet organe inertiel est donc parallèle au déplacement de l'huile à l'intérieur de la rigole formant le point bas de vilebrequin 24. Lorsque le véhicule tourne par exemple à droite, l'huile s'accumule sur le côté gauche du point bas 24 et l'entrée droite 36 de la crépine 35 est fermée, la pompe de récupération 25 ne pompe pas dans le vide, ce qui présente l'avantage de ne pas introduire de discontinuité dans l'alimentation du réservoir 14 d'huile. Une telle crépine limite l'émulsion de l'huile, sa vaporisation et la consommation d'huile par le moteur. Si l'on considère un plan inférieure, parallèle au plan de roulement du véhicule et tangent à la partie inférieure 3 du moteur et un plan supérieure parallèle et tangent à la culasse 2 ou aux équipements massifs directement fixés du la culasse 2, la distance entre ces deux plans est réduite pour permettre de laisser un espace de garde entre le capot du véhicule et le moteur. Le fait que le réservoir d'huile 14 soit situé entre le plan inférieur et la culasse 2 permet d'approcher l'axe du vilebrequin du plan inférieur et permet au choix, soit d'incliner moins le moteur, soit de réduire la distance entre les deux plans. Selon un autre mode de réalisation, le moteur peut être équipé d'une pompe à essence, ou d'une pompe pour moteur à injection directe, ou d'une pompe pour moteur à injection multipoints
Moteur thermique pour véhicule automobile présentant au moins un banc de cylindres parallèles munis d'une chambre de combustion 10 et comprenant un vilebrequin 8 et un réservoir 14 d'huile destinée à la lubrification du moteur, caractérisé par le fait que le réservoir 14 d'huile est au moins en partie localisé selon l'axe des cylindres à une position, opposée au vilebrequin 8, au-delà de la chambre de combustion 10.
1 -Moteur thermique pour véhicule automobile présentant au moins un banc de cylindres parallèles munis d'une chambre de combustion (10) et comprenant un vilebrequin (8) et un réservoir (14) d'huile destinée à la lubrification du moteur, caractérisé par le fait que le réservoir (14) d'huile est au moins en partie localisé selon l'axe des cylindres à une position, opposée au vilebrequin (8), au-delà de la chambre de combustion (10). 2 -Moteur selon la 1, comprenant un carter (5) muni d'une chambre de vilebrequin (8a) présentant un point bas de vilebrequin (24) apte à recevoir l'huile s'écoulant à l'intérieur du carter (5) du moteur, et comprenant une pompe de récupération (25) destinée à puiser l'huile arrivant au point bas de vilebrequin (24) et à alimenter le réservoir (14) d'huile. 3 -Moteur selon la 1 ou 2, comprenant une crépine (35) comportant deux entrées d'aspiration (36, 36a), disposées selon deux portions opposées d'un carter (5) du moteur (1) et/ou du réservoir (14) d'huile, et comportant un organe d'obturation inertiel adapté à être entraîné selon la direction reliant les deux entrées (36, 36a) et dans le même sens que l'huile lorsque le véhicule subit une accélération, l'organe d'obturation étant apte à obstruer l'entrée dans le sens opposé à ladite accélération. 4 -Moteur selon la 3, dans lequel la direction reliant les deux entrées (36, 36a) d'aspiration de la crépine (35), est transversale par rapport à la direction de déplacement du véhicule. 5 -Moteur selon l'une des précédentes, comprenant une pompe de lubrification (15) destinée à puiser l'huile du réservoir (14) d'huile et à alimenter des circuits (20, 21) de lubrification du moteur. 6 -Moteur selon l'une des précédentes, comprenant une culasse (2) munie d'une chambre de soupapes présentant un point bas de culasse (23), le moteur comprenant un conduit (26) reliant le point bas (23) de culasse (2) au réservoir (14) d'huile afin de récupérer l'huile s'écoulant à l'intérieur de la chambre de soupapes. 7 -Moteur selon la 6, dans lequel le réservoir d'huile est monobloc avec la culasse (2), ou est fixé sur la culasse (2). 8 -Moteur selon l'une des précédentes, comprenant un vase de décantation (16) destiné à recevoir des vapeurs issues d'une chambre de vilebrequin (8a) et/ou d'une chambre de soupape, le vase de décantation (16) étant relié à un circuit d'admission d'air du moteur, le moteur comprenant un conduit reliant le vase de décantation au réservoir d'huile afin de récupérer l'huile se déposant dans le vase de décantation. 9 -Véhicule comprenant un moteur selon l'une des précédentes, dans lequel au moins un axe de cylindre du moteur est incliné par rapport à un plan horizontal du véhicule d'un angle inférieur à 30 et de préférence de -10 à +10 , la culasse (2) étant au-dessus du vilebrequin (8).
F
F01,F02
F01M,F02B
F01M 9,F01M 11,F02B 77
F01M 9/00,F01M 11/00,F01M 11/02,F02B 77/00
FR2892847
A1
PROCEDE DE MEMORISATION DE DONNEES DANS UN CIRCUIT DE MEMOIRE POUR AUTOMATE DE RECONNAISSANCE DE CARACTERES DE TYPE AHO-CORASICK ET CIRCUIT DE MEMORISATION CORRESPONDANT.
20,070,504
L'invention concerne la reconnaissance de formes et de caractères et se rapporte plus particulièrement à un procédé dé mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères. L'invention se rapporte également à un tel circuit de mémoire. Une application particulièrement intéressante d'un tel circuit de mémoire concerne l'élaboration d'une base de données pour un automate de reconnaissance de caractères déterministes à l'état fini de type Aho-Corasick pour la mise en oeuvre d'une reconnaissance d'informations multiples ou MPR, également désignée par les anglo- saxons par le terme "Multi-Pattern Recognition". Par exemple, mais non exclusivement, la reconnaissance de caractères peut être utilisée, dans le domaine informatique, pour reconnaître des signatures de virus informatiques dans des systèmes de détection d'intrusions dans lesquels des signatures d'attaques connues sont détectées. En se référant à la figure 1, un automate MPR de reconnaissance de caractères est donc basé sur l'utilisation d'une base de données B dans laquelle est stockée une liste de mots ou, de manière générale, une liste de chaînes de caractères ou de motifs à reconnaître dans un fichier incident F. Les motifs sont stockés, dans la base de données B, sous la forme d'une arborescence de noeuds dans laquelle chaque noeud correspond à un état de l'automate et à une reconnaissance d'une séquence de caractères d'un motif à reconnaître. La structure et l'élaboration d'un automate de type Aho-Corasick sont bien connues de l'homme du métier et ne seront donc pas décrites en détail par la suite. On pourra, à cet égard, se référer à l'article "A. Aho and M. Corasick : Efficient string matching, an aid to bibliographic search, in communication of the ACM, 18 (6) : 333-340, 1975". On notera cependant que la construction d'un automate Aho Corasick nécessite tout d'abord l'élaboration de la base de données B en prévoyant, pour chaque motif M à reconnaître, les états et les transitions directes qui mènent à la reconnaissance du motif. En particulier, à chaque état est associé un vecteur de transition qui sert à déterminer le ou les noeuds destinataires d'une transition. Pour ce faire, à chaque état, sont associés des paramètres de transition pour calculer au moyen d'une fonction de transition les états accessibles depuis chaque noeud. Il a été constaté que l'élaboration de la base de données est une étape très complexe à mettre en oeuvre et nécessite des moyens matériels relativement importants, en particulier en termes de mémoire. Ainsi, dans une application de recherche de signatures de virus informatiques, la taille de la mémoire nécessaire pour mettre en oeuvre un automate de type Aho-Corasick peut atteindre, voire dépasser, 100 Mo. Le but de l'invention est donc de pallier cet inconvénient et de fournir un procédé de mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, dans lequel la taille mémoire nécessaire pour l'élaboration d'une base de données peut être considérablement réduite. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un procédé de mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, dans lequel des chaînes de caractères sont reconnues par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockés en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à un état de l'automate et à une reconnaissance d'une séquence de la chaîne de caractères et dans laquelle chaque noeud est associé à un vecteur de transition servant à déterminer le ou les noeuds destinataires d'une transition. Selon une caractéristique générale de ce procédé, on teste si des vecteurs de transition pointent vers des adresses de destination communes, on combine lesdits vecteurs de transition si les adresses vers lesquelles pointent ces vecteurs sont distinctes, en élaborant un vecteur de combinaison et l'on mémorise les noeuds aux adresses mémoire pointées par le vecteur de combinaison. En d'autres termes, dans le cas où deux vecteurs de transition n'ont pas d'état destinataire en commun, on fusionne dans un même vecteur de combinaison l'ensemble des états destinataires, le vecteur de combinaison ainsi élaboré étant alors affecté aux deux états initiaux combinés pour déterminer les états destinataires qui leur correspondent respectivement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le vecteur de combinaison est élaboré en réalisant un "OU" logique entre les vecteurs à combiner. Le test à utiliser pour déterminer si les vecteurs de transition pointent vers des états communs est, quant à lui, réalisé en effectuant une fonction logique "ET" entre les vecteurs à combiner. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, on procède à des transformations successives d'un premier vecteur à combiner jusqu'à obtenir une configuration dudit premier vecteur dans laquelle les états vers lesquels pointe ce vecteur sont différents des états vers lesquels pointe un deuxième vecteur à combiner. De préférence, dans le cas où ladite configuration n'est pas atteinte, on combine ledit premier vecteur avec un autre vecteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, la transformation réalisée est un décalage et une rotation des bits du vecteur. Pour la mémorisation d'un noeud pointé par le vecteur de combinaison, chaque noeud est associé en mémoire à des paramètres de transition servant à élaborer les vecteurs de transition à partir d'une fonction de transition. On modifie ainsi la valeur des paramètres de transition en fonction des transformations successives des vecteurs. Les états sont alors stockés en mémoire sous la forme d'un ensemble de segments de descripteurs, chaque segment correspondant à un symbole d'entrée et étant adressable au moyen d'un premier paramètre de transition et chaque vecteur étant adressable au moyen d'un deuxième paramètre de transition représentant la position dudit vecteur dans un segment. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, chaque noeud est associé à une clé de confirmation sous la forme d'un ensemble de bits de codage d'un paramètre de vérification d'une transition. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, on initialise un ensemble des vecteurs de combinaison en positionnant chaque bit desdits vecteurs à zéro et l'on combine successivement chaque vecteur de transition et chaque vecteur de combinaison. Il a été constaté que cette caractéristique permet de réduire encore l'emplacement mémoire. Selon un autre aspect, l'invention a également pour objet un circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, dans lequel des chaînes de caractères sont reconnues par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockés en mémoire, dans laquelle chaque noeud correspond à un état de l'automate et à une reconnaissance d'une séquence de la chaîne de caractères et dans laquelle chaque noeud est associé à un vecteur de transition servant à déterminer le ou les noeuds destinataires d'une transition, caractérisé en ce qu'une partie au moins desdits noeuds est stockée en mémoire à des adresses correspondant à une combinaison de vecteurs de transition. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1, dont il a déjà été fait mention, illustre le principe général d'une reconnaissance de caractères au moyen d'un automate de reconnaissance de type Aho-Corasick conventionnel ; -la figure 2 est un schéma synoptique montrant un exemple d'implémentation d'une base dans un circuit de mémoire conforme à l'invention ; -la figure 3 illustre l'organisation du circuit de mémoire pour la mémorisation des noeuds multiples ; -la figure 4 est un schéma synoptique illustrant un exemple de codage des noeuds en mémoire ; -la figure 5 montre un exemple particulier d'implémentation d'un automate ; -la figure 6 est un tableau distant, pour chaque état, les vecteurs de transition ; -les figures 7 à 14 montrent les étapes de combinaison des vecteurs ; -la figure 15 est un tableau récapitulatif distant, pour chaque état, les états destinataires et les valeurs des paramètres de transition ; et -la figure 16 est un tableau illustrant l'organisation mémoire des états. Tel que représenté à la figure 2, le circuit de mémoire est organisé sous la forme d'une arborescence constituée d'une succession de noeuds correspondant chacun à un état d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, c'est-à-dire un état correspondant à une reconnaissance d'une séquence de caractères d'un motif à reconnaître dans un fichier incident à analyser. Les noeuds sont liés entre eux par des transitions valides ou directes qui mènent à un état final correspondant à la reconnaissance d'un motif prédéterminé. Ainsi, à partir d'un état initial E, chaque noeud pointe vers un ou plusieurs noeuds consécutifs, de manière à aboutir vers un état final EF en passant par des états intermédiaires tels que E; pour déclarer un motif correspondant retrouvé. Toutefois, chaque noeud ne pointe pas par une transition valide que vers un ou plusieurs noeuds d'un ordre immédiatement inférieur. En l'absence de transition valide, des transitions d'échec, illustrées en gras sur la figure 2, sont prévues pour amener l'automate dans un état précédent prédéterminé. Dans l'architecture visible à la figure 2, on distingue des noeuds multiples qui pointent vers plusieurs noeuds consécutifs et des chaînes de noeuds dont les noeuds ne pointent chacun que vers un unique noeud consécutif. Chaque noeud n'est issu que d'un et un seul noeud parent. Les transitions d'échec ne permettent d'aboutir que vers un noeud multiple. Dans l'exemple illustré à la figure 2, le noeud initial s est un noeud multiple qui pointe vers deux noeuds consécutifs a et b. De même, le noeud désigné par la référence b constitue également un noeud multiple qui pointe vers plusieurs noeuds ba et bb. Les autres noeuds, en particulier le noeud ba, sont des noeuds de chaîne et pointent vers un unique noeud. A la construction du circuit de mémoire, les transitions entre noeuds sont élaborées en construisant, d'une part, des transitions valides T,, entre deux états consécutifs qui correspondent à une suite de caractères du motif à reconnaître et, d'autre part, des transitions d'échec Te mises en oeuvre en cas de non reconnaissance d'un caractère dans un état donné. Dans l'exemple représenté à la figure 2, à partir d'un état initial s, on procède à une transition d'états à chaque caractère incident. Ainsi, l'entrée de caractères "a" ou "b" permet d'atteindre les états a ou b, respectivement. A partir de l'état a, la réception d'un caractère "b" permet d'atteindre un état final ab, ce qui correspond à la reconnaissance du motif ab. A partir de l'état b, la réception du symbole "a" permet d'atteindre l'état final ba, tandis que la réception du caractère "b" permet d'atteindre l'état final bb. Enfin, à partir de l'état ba, la réception du caractère "b" permet d'atteindre un état intermédiaire bab, puis l'état final babb après réception du caractère "b". A partir de chacun des états ci-dessus mentionnés, en l'absence de transition valide, les transitions d'échec Te permettent de pointer vers un état antérieur prédéterminé en utilisant une fonction de transition prédéfinie, qui sera décrite en détail par la suite. Les noeuds de chaque chaîne de noeuds constituent des noeuds consécutifs accessibles séquentiellement lors du parcours de l'arborescence et sont implantés en mémoire à des adresses consécutives à partir d'un noeud de base et d'un décalage offset relatif par rapport à ce noeud de base. Ainsi, l'adresse address d'un noeud d'une chaîne de noeuds est donnée par la relation suivante : Address (offset) = C @ + offset dans laquelle address (offset) désigne l'adresse d'un noeud séparé d'un noeud de base d'un décalage offset ; et C @ désigne l'adresse du noeud de base. Pour le stockage en mémoire des noeuds multiples, le circuit de mémoire est divisé en espaces successifs de zones mémoire correspondant chacun à un symbole d'un alphabet. En se référant à la figure 3, la mémoire est par exemple subdivisée en A segment de A descripteur, A étant par exemple égal à 256 pour un alphabet de 256 caractères. Chaque segment comprend une série de descripteurs consécutifs, associés chacun à un symbole donné de l'alphabet, qui décrivent le chemin qui permet d'accéder au noeud dans l'arborescence, et qui servent à calculer les noeuds destinataires d'une transition conivante. Les noeuds multiples sont ainsi également mémorisés relativement aux noeuds de base s et leur adresse peut être calculée à partir de la relation : Address (s, offset) = S @ + s x offset + 1 Address (s) = S dans laquelle : address (S, offset) désigne l'adresse d'un noeud multiple espacé d'un noeud initial E d'un décalage offset ; S @ désigne l'adresse du noeud de base ; et -address (s) correspond à l'adresse du noeud de base. Dans le but de réduire la taille mémoire nécessaire au stockage des chaînes de noeuds et de noeuds multiples, ces noeuds sont codés de la manière suivante. En se référant à la figure 4, le codage des noeuds multiples est effectué de la façon suivante. Ces noeuds sont codés sous la forme d'une trame de bits servant à déterminer une transition associée à chaque noeud. Chaque noeud multiple comporte un certain nombre de champs servant à déterminer une transition associée au noeud, c'est-à-dire à déterminer le noeud ou l'état destinataire d'une transition, et des drapeaux permettant de décrire le noeud multiple ou l'état associé au noeud. En ce qui concerne le champ servant à déterminer une transition, celui-ci comporte deux paramètres T et S servant à calculer la valeur d'une fonction de transition, un champ K permettant de vérifier la validité de la transition ainsi calculée, ainsi qu'un champ FS servant à pointer vers un état d'échec dans la mémoire. Le champ T sert ainsi au codage d'un décalage du noeud dans un segment et correspond au décalage offset ci-dessus mentionné. Le champ S sert au codage du décalage du segment considéré par rapport au noeud initial E. Le champ K sert au codage d'une clé pour vérifier que la transition valide calculée à partir des champs T et S est correcte et correspond à l'adresse du noeud de départ de la transition. En d'autres termes, on vérifie qu'une transition est correcte si la clé de l'état de destination indique l'état précédent. Le champ FS sert au codage de l'adresse de l'état d'échec dans la mémoire. Par ailleurs, deux champs sont utilisés : - JUMP : ce drapeau est un bit qui indique si le noeud multiple pointe vers un noeud d'une chaîne de noeuds ; et TERM : ce drapeau est un bit qui indique si l'état en cours est un état final ou non. Si le drapeau JUMP est positionné à 1, l'état de destination de la transition est constitué par un noeud prédéterminé d'une chaîne de noeuds. L'adresse est par exemple calculée par concaténation des champs T, S et FS pour calculer un décalage offset par rapport à l'adresse d'un noeud de base C @. Au contraire, si le drapeau JUMP n'est pas positionné, le noeud de destination de la transition est constitué par un noeud multiple et est calculé à partir d'une fonction de transition Gs (a;) à partir des paramètres T et S. L'adresse de destination est alors calculée à partir de la fonction suivante : G,(a;)=.(a;O+S)+T+1 dans laquelle l'opérateur O+ réalise une opération d'addition modulo 256. Comme indiqué précédemment, l'adresse contenue dans la clé K du vecteur de destination est comparée avec l'adresse de départ de la transition afin de valider la transition. Par exemple, la détermination d'une transition peut être mise en oeuvre par un analyseur au moyen de l'algorithme suivant : State TRANS (State S, a;) { if (JUMP) { offset = concat (T, S, Fs) ; return C@ + offset ; //Aller à un noeud de chaîne. } //Noeud multiple suivant théorique pour la transition valide. Gs(a;)=Ox(a;O+ S)+T+1 ; S' = S@ + Gs(a;) x sizeof (noeud multiple) ; if (S'.K ~ @(S)) return S@ + Fs x sizeof (super node) ; else return @ (S'). A chaque noeud, est donc associé un ensemble de noeuds accessibles séquentiellement à réception de symboles d'entrée respectifs. Chaque noeud est donc associé à un vecteur de transition qui permet de déterminer l'ensemble des transitions possibles à partir de l'état correspondant. Aussi, par exemple, dans l'exemple visible à la figure 5, on considère l'alphabet A suivant : A = {ao, a1, a2 a3, a4, a5, a6, a7} A chaque état, on associe les vecteurs de transition représentés à la figure 6, la densité correspondant, sur cette figure, au nombre de noeuds destinataires de chaque état. Sur cette figure 6, un bit i d'un vecteur vaut 1 si et seulement si il existe une transition par le symbole i. Comme on le conçoit, le stockage en mémoire des vecteurs de transition nécessite des ressources relativement importantes en termes de moyens matériels de mémorisation. Dans le but de réduire la taille de la mémoire nécessaire pour le stockage des vecteurs, les vecteurs associés à deux états dont les noeuds consécutifs sont tous différents, sont combinés en élaborant un vecteur de combinaison résultant de l'ajout aux noeuds destinataires d'un premier vecteur les noeuds destinataires d'un autre vecteur. Comme cela sera décrit en détail par la suite, lorsqu'un vecteur ne peut être combiné à un autre, il est transformé, par décalages et rotations successives jusqu'à ce qu'il puisse être combiné. Selon une caractéristique de l'invention, les vecteurs de transition sont combinés à des vecteurs de combinaison préalablement initialisés à zéro. En fait, deux vecteurs peuvent être combinés si ces vecteurs n'entrent pas en conflit, c'est-à-dire si une opération logique "ET" entre ces vecteurs aboutit à un résultat nul, c'est-à-dire à un vecteur dont toutes les composantes sont nulles. En d'autres termes, deux vecteurs sont en conflit s'il existe au moins un même bit égal à 1 dans les deux vecteurs, ce qui signifie que ces deux vecteurs aboutissent à un même symbole ou que l'on transite par un même état. Dans un tel cas, ces vecteurs ne peuvent être combinés. 11 Dans le cas où l'opération logique "ET" permet aux vecteurs d'être combinés, la combinaison est effectuée en réalisant une opération logique "OU" entre les deux vecteurs. Lorsque deux vecteurs ne peuvent être combinés, on procède à une transformation de l'un des vecteurs jusqu'à obtenir une configuration selon laquelle les deux vecteurs n'ont pas au moins un bit en commun égal à 1. Cette transformation est constituée par un décalage et une rotation des bits des vecteurs. Ainsi, dans un mode de mise en oeuvre de l'invention, on procède à un décalage à droite des bits des vecteurs, le bit le plus à droite étant transféré vers le bit le plus à gauche du vecteur. Par exemple, un décalage de trois bits d'un vecteur V s'écrit : V 0 3. Ainsi, on écrit par exemple 10100103=11010002=011010 1=001101 Dans le but de réduire au maximum la taille mémoire nécessaire pour le stockage des vecteurs de transition, on cherche à combiner au maximum les vecteurs de tous les états de l'automate. Lors de l'élaboration d'un vecteur de combinaison, on assigne à chaque vecteur ainsi agrégé, des valeurs de paramètres de transition T et S résultant des transformations effectuées. Alors qu'on affecte à chaque vecteur combiné une valeur arbitraire du paramètre T, on affecte à ce vecteur de combinaison un paramètre S correspondant au nombre de décalages effectués pour obtenir une configuration permettant à un vecteur d'être combiné à un autre. On va maintenant décrire en référence aux figures 7 à 16, un exemple de mise en oeuvre d'une agrégation de vecteur conforme à l'invention. Dans le but d'obtenir une distribution optimale des états, comme visible sur la figure 6, les états sont classés en fonction de leur densité et l'on cherche, en premier lieu, à combiner les états dont la densité est la plus élevée. Comme indiqué précédemment, on procède par ailleurs à l'élaboration de vecteurs de combinaison AVo, AV1, ., AVn, vides, c'est-à-dire dont tous les bits sont à zéro, et ce en un nombre suffisant pour pouvoir traiter l'ensemble des états. On met alors en oeuvre l'algorithme de combinaison suivant, pour un alphabet de 256 caractères : Pour chaque état Si Pour chaque vecteur de combinaison AVE Pour chaque x dans [0, ..., 255], Si Vs; xET AVi =O S:=x T : = j AVE:=AV;OUVs; x S : = S + 1 dans lequel Vs; désigne un vecteur d'état associé à un état Si...DTD: Ainsi, par exemple, en se référant maintenant à la figure 7, on procède tout d'abord à une combinaison du vecteur d'état associé à l'état initial c et du premier vecteur de combinaison AVo. L'opération logique ET entre ces vecteurs aboutit à un résultat nul, de sorte que l'on combine les vecteurs VE et AV0. Les valeurs de transition d'état sont : T=0 ; S=0. On procède alors à une combinaison du vecteur Vs0 associé à l'état SD avec l'un des vecteurs de combinaison. En référence à la figure 8, on tente d'agréger le vecteur Vs0 avec le vecteur AV0. Pour ce faire, on procède à l'opération logique ET entre le vecteur Vs0 et le vecteur de combinaison AV0. Le résultat de cette opération est non nul. On procède alors à des rotations successives du vecteur Vs0 jusqu'à obtenir une configuration dans laquelle ce vecteur transformé peut être combiné au vecteur de combinaison AV0. Cette configuration ne peut être obtenue. En référence à la figure 9, on combine alors le vecteur Vs0 avec le vecteur de combinaison AV 1 suivant. Les valeurs de transition sont T=1 ; S=0. En se référant à la figure 10, on procède ensuite à l'agrégation du vecteur Vs3 avec le premier vecteur de combinaison AVo. Comme visible sur cette figure 10, cette combinaison est impossible. On tente alors de combiner ce vecteur Vs3 avec le vecteur de combinaison AV1. Comme représenté à la figure 5, une rotation de 1 bit du vecteur Vs3 permet d'obtenir une configuration dans laquelle ce vecteur transformé peut être combiné au vecteur AV1. Les paramètres de transition deviennent, pour ce vecteur de combinaison AV1 : T=1, S=1. De même, les vecteurs de transition associés aux états de S I et S4 sont successivement combinés, dans l'ordre des densités décroissantes. (Figures 12 à 14). Comme visible sur la figure 15, qui illustre pour chaque état d'origine ou état "père" l'ensemble des états destinataires ou états "fils", chaque vecteur est associé à des valeurs de paramètres de transition T et S obtenues en fonction des transformations effectuées pour réaliser les combinaisons. En se référant enfin à la figure 16, les états sont positionnés en mémoire en fonction des valeurs des paramètres de transition T et S, T correspondant à un décalage au sein d'un segment A, et S correspondant à un décalage des segments. On notera toutefois que le décalage au sein d'un segment T correspond à la valeur T du paramètre d'un état immédiatement antérieur. Par ailleurs, un segment A auquel appartient un état est égal au symbole utilisé pour atteindre cet état décalé de la valeur S. Par exemple, dans l'alphabet considéré, A6 O+ 6 = 4
L'invention concerne un procédé de mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, dans lequel des chaînes de caractères sont reconnues par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockés en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à un état (S0, ..., S14) de l'automate et à une reconnaissance d'une séquence de la chaîne de caractères et dans laquelle chaque noeud est associé à un vecteur de transition (VS0, ..., VS4) servant à déterminer le ou les noeuds destinataires d'une transition.Pour la mémorisation des données, on teste si des vecteurs de transition (VS0, ..., VS4) pointent vers des adresses de destination communes, on combine lesdits vecteurs de transition si les adresses vers lesquelles pointent les vecteurs sont distinctes en élaborant un vecteur de combinaison et l'on mémorise les noeuds aux adresses mémoire pointées par le vecteur de combinaison.
1-Procédé de mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, dans lequel des chaînes de caractères sont reconnues par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockés en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à un état (So, ..., S14) de l'automate et à une reconnaissance d'une séquence de la chaîne de caractères et dans laquelle chaque noeud est associé à un vecteur de transition (Vso, ..., Vs4) servant à déterminer le ou les noeuds destinataires d'une transition, caractérisé en ce que l'on teste si des vecteurs de transition (Vso, ..., Vs4) pointent vers des adresses de destination communes, on combine lesdits vecteurs de transition si les adresses vers lesquelles pointent les vecteurs sont distinctes en élaborant un vecteur de combinaison et l'on mémorise les noeuds aux adresses mémoire pointées par le vecteur de combinaison. 2-Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le vecteur de combinaison est élaboré en réalisant un "OU" logique entre les vecteurs à combiner. 3-Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'on teste si les vecteurs de transition pointent vers des états communs en réalisant une fonction logique "ET" entre les vecteurs à combiner. 4-Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'on procède à des transformations successives d'un premier vecteur à combiner jusqu'à obtenir une configuration du premier vecteur dans laquelle les états vers lesquels pointe ce vecteur sont différents des états vers lesquels pointe un deuxième vecteur à combiner. 5-Procédé selon la 4, caractérisé en ce que dans le cas où ladite configuration n'est pas atteinte, on combine ledit premier vecteur avec un autre vecteur. 6-Procédé selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que la transformation est un décalage et une rotation des bits du vecteur. 7-Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque noeud est associé en mémoire à des paramètres de transition (T, S) servant à élaborer les vecteurs de transition à partir d'une fonction de transition. 8-Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'on modifie la valeur des paramètres de transition (T, S) en fonction des transformations successives des vecteurs. 9-Procédé selon l'une des 7 à 8, caractérisé en ce que les états sont stockés en mémoire sous la forme d'un ensemble de segments (A) de descripteurs, chaque segment correspondant à un symbole d'entrée et étant adressable au moyen d'un premier paramètre de transition (S) et chaque vecteur étant adressable au moyen d'un deuxième paramètre de transition (T) représentant la position dudit vecteur dans un segment. 10-Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que chaque noeud est associé à une clé (K) de confirmation sous la forme d'un ensemble de bits de codage d'un paramètre de vérification d'une transition. 11-Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'on initialise un ensemble de vecteurs de combinaison en positionnant chaque bit desdits vecteurs à zéro et l'on combine successivement chaque vecteur de transition et chaque vecteur de combinaison. 16 12. Circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, dans lequel des chaînes de caractères sont reconnues par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockés en mémoire, dans laquelle chaque noeud correspond à un état de l'automate et à une reconnaissance d'une séquence de la chaîne de caractères et dans laquelle chaque noeud est associé à un vecteur de transition servant à déterminer le ou les noeuds destinataires d'une transition, caractérisé en ce qu'une partie au moins desdits noeuds est stockée en mémoire à des adresses correspondant à une combinaison de vecteurs de transition.
G
G06,G11
G06F,G06V,G11C
G06F 17,G06V 30,G11C 15
G06F 17/30,G06V 30/224,G11C 15/00
FR2897191
A1
DISPOSITIF DE MEMOIRE A SEMICONDUCTEUR COMMANDANT UNE TENSION DE PROGRAMMATION SELON LE NOMBRE DE CELLULES A PROGRAMMER, ET PROCEDE DE PROGRAMMATION DE CE DISPOSITIF
20,070,810
La présente invention concerne des dispositifs de mémoire à semiconducteur, et plus particulièrement un dispositif de mémoire à semiconducteur commandant une tension de programmation conformément au nombre de cellules de mémoire à programmer, et un procédé de programmation de celui-ci. Des dispositifs de mémoire à semiconducteur sont des unités de stockage capables de conserver des données qui peuvent être lues selon les besoins. Des dispositifs de mémoire à semiconducteur peuvent être soit des dispositifs de mémoire volatile qui perdent les données en l'absence d'alimentation électrique, soit des dispositifs de mémoire non volatile qui conservent les données même sans alimentation électrique. La mémoire flash est un exemple d'une mémoire non volatile. La mémoire flash peut être soit du type NON-ET (NAND), soit du type NON-OU (NOR). La mémoire flash NON-OU est souvent utilisée pour le stockage de code. Par exemple, la mémoire flash NON-OU est utilisée dans des terminaux de téléphone mobile, du fait que la mémoire flash NON-OU permet un traitement de données rapide et peut fonctionner à des fréquences élevées. La mémoire flash NON-ET (NAND) effectue des opérations de programmation et d'effacement au moyen de l'effet tunnel de Fowler-Nordheim (F-N). Dans la mémoire flash NON-OU, des opérations de programmation sont effectuées par injection d'électrons chauds et des opérations d'effacement sont effectuées par effet tunnel F-N. La mémoire flash NON-OU est différenciée en types à grille empilée et à grille divisée, conformément à la structure de grille des cellules de mémoire. La figure 1 est un schéma en coupe montrant une cellule de mémoire à grille empilée 10 d'une mémoire flash NON-OU. En se référant à la figure 1, on note que la cellule de mémoire 10 est constituée de régions de source et de drain N+, respectivement 13 et 14, qui sont formées dans un substrat de type P 19. Une grille flottante (FG) 16 2 est formée au-dessus d'une région de canal avec interposition d'une pellicule d'isolation 15 ayant une épaisseur inférieure à 10 nm. Une grille de commande (CG) 18 est formée au-dessus de la grille flottante 16 avec interposition d'une pellicule d'isolation inter-grille, par exemple une pellicule du type oxyde-nitrure-oxyde (ONO) 17. La région de source 13, la région de drain 14 et la grille de commande 18 sont respectivement couplées à une ligne de source SL, une ligne de bit BL et une ligne de mot WL. Pendant une opération de programmation, la ligne de source SL et le substrat 19 sont mis à la masse. La ligne de mot WL reçoit une tension de ligne de mot approximativement égale à 10 V, et la ligne de bit BL reçoit une tension de ligne de bit approximativement égale à 5 V. Dans une telle condition de polarisation, des électrons sont injectés dans la grille flottante 16 à partir de la région de canal adjacente à la région de drain 14. Ce mécanisme est appelé injection d'électrons chauds, qui est une caractéristique de la mémoire flash NON-OU. De façon générale, pendant l'opération de programmation, lorsqu'une tension d'environ 5 V est appliquée à la région de drain 14 de la cellule de mémoire, un courant de cellule approximativement égal à 200 pA circule à partir de la région de drain 14 vers la région de source 13 à travers la région de canal. Par exemple, dans la programmation de multiples bits de données, par exemple des octets ou des mots de données, en même temps, le courant de cellule est au plus approximativement de 1,6 mA (200 pA x 8) pour un octet ou 3,2 mA (200 pA x 16) pour un mot. La figure 2 est un schéma en coupe montrant une cellule de mémoire à grille divisée 20 d'une mémoire flash NON-OU. En se référant à la figure 2, on note que la cellule de mémoire 20 est constituée de régions de source et de drain N+, portant respectivement les références 23 et 24, qui sont formées dans un substrat de type P 29. Une grille flottante (FG) 26 est formée au-dessus d'une région de canal avec interposition d'une pellicule d'oxyde de grille 25. Une grille de commande (CG) 28 est formée au-dessus de la grille flottante 26. La pellicule d'oxyde de grille 25 est formée avec interposition d'une pellicule d'oxyde tunnel 27. La région de source 23, la région de drain 24 et la grille de commande 28 sont respectivement couplées à une ligne de source SL, une ligne de bit BL et une ligne de mot WL. On décrit ici des exemples de tensions de polarisation appliquées à la cellule de mémoire 20 pour une opération de programmation. Une tension de ligne de source VSL approximativement de 9 V est appliquée à la ligne de source SL. Une tension de ligne de mot VWL approximativement de 2 V est appliquée à la ligne de mot WL. La ligne de bit BL reçoit une tension de ligne de bit VBL approximativement de 0,5 V ou approximativement de 2 V, conformément à des données de programmation. Dans cette condition de polarisation, des électrons sont injectés dans la grille flottante 26 à partir de la région de canal adjacente à la région de source 23, par injection d'électrons chauds. Dans le dispositif de mémoire flash NON-OU avec une structure de grille divisée, pendant l'opération de programmation, une tension de programmation approximativement de 9 V est appliquée à la ligne de source SL. Cette tension de programmation est fournie par un générateur de tension de programmation qui est inclus dans le dispositif de mémoire flash NON-OU. Le générateur de tension de programmation inclut un régulateur pour générer une tension de programmation d'un niveau constant. La tension de programmation émise par le générateur de tension de programmation subit une chute au passage à travers un circuit d'attaque et un circuit de sélection de ligne de source. Par exemple, la tension de ligne de source VSL est appliquée à la ligne de source SL à une tension inférieure à la tension de programmation émise par le générateur de tension de programmation. La chute de la tension de ligne de source VSL devient davantage un problème lorsque le nombre de cellules de mémoire à programmer en même temps augmente. Par exemple, 32 cellules de mémoire peuvent être programmées en même temps. Les 32 cellules de mémoire incluent des cellules à programmer (qu'on appelle ci-après "cellules de programmation") et des cellules dont la programmation doit être empêchée (qu'on appelle ci-après "cellules d'interdiction de programmation"). Les cellules de programmation sont des cellules de mémoire qui sont changées de façon à passer d'un état effacé à un état programmé. Les cellules d'interdiction de programmation sont des cellules de mémoire qui restent dans un état effacé. Dans l'exemple ci-dessus, la chute de tension de la tension de ligne de source VSL est différente lorsque le nombre de cellules de programmation est 1 et lorsque le nombre de cellules de programmation est 32. Au fur et à mesure que le nombre de cellules de programmation augmente, la tension de ligne de source VSL devient inférieure. Le profil de chute de la tension de ligne de source VSL conformément au nombre de cellules de programmation est représenté sur la figure 6A. Une telle chute de la tension de ligne de source VSL conformément au nombre de cellules de programmation dégraderait des caractéristiques de programmation des cellules de mémoire. Par exemple, le nombre de cellules de programmation peut affecter un degré de contrainte auquel les cellules de mémoire sont soumises. En outre, l'existence d'un grand nombre de cellules de programmation peut occasionner des défauts de programmation à cause de courants de cellule insuffisants. Le présent exposé procure un dispositif de mémoire à semiconducteur capable d'empêcher une dégradation de caractéristiques de programmation due à une fluctuation de niveaux de tension de programmation en fonction du nombre de cellules de programmation, et un procédé de programmation de ce dispositif. Un exemple de mode de réalisation de la présente invention porte sur un dispositif de mémoire à semiconducteur incluant un réseau de cellules de mémoire et un générateur de tension de programmation émettant une tension de programmation. La tension de programmation est appliquée au réseau de cellules de mémoire conformément au nombre de cellules de mémoire à programmer en même temps, dans le réseau de cellules de mémoire. Conformément à un exemple de mode de réalisation, le réseau de cellules de mémoire est programmé par injection d'électrons chauds. Le réseau de cellules de mémoire comprend des multiplicités de cellules de mémoire flash NON-OU couplées à une ligne de source. Les cellules de la multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU sont formées selon un agencement de grille divisée. La tension de programmation est appliquée aux cellules de mémoire flash NON-OU à grille divisée couplées à la ligne de source. Dans un autre exemple de mode de réalisation, le générateur de tension de programmation inclut un régulateur configuré pour commander un niveau de la tension de programmation conformément au nombre de cellules de mémoire à programmer. Le régulateur commande le niveau de la tension de programmation au moyen d'une division de tension. Un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention porte sur un dispositif de mémoire à semiconducteur incluant un réseau de cellules de mémoire. Un tampon de données d'écriture reçoit des données d'écriture en une unité prédéterminée. Un compteur de cellules de programmation calcule la quantité de données à programmer dans le réseau de cellules de mémoire, d'après les données d'écriture. Un générateur de tension de programmation émet une tension de programmation qui doit être appliquée au réseau de cellules de mémoire en conformité avec la quantité de données à programmer, en même temps, dans le réseau de cellules de mémoire. Conformément à un exemple de mode de réalisation, le réseau de cellules de mémoire est programmé par injection d'électrons chauds. Le réseau de cellules de mémoire comprend des multiplicités de cellules de mémoire flash NON-OU couplées à une ligne de source. Les cellules de la multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU sont formées selon un agencement de grille divisée. La tension de programmation est appliquée aux cellules de mémoire flash NON-OU à grille divisée couplées à la ligne de source. Dans un autre exemple de mode de réalisation, le générateur de tension de programmation inclut un régulateur commandant une opération d'une pompe de charge en conformité avec la quantité de données à programmer. Un circuit d'attaque reçoit une tension de sortie provenant de la pompe de charge et fournit la tension de programmation au réseau de cellules de mémoire. Le régulateur inclut un diviseur de tension qui génère une multiplicité de niveaux de tension, par division de tension. Un circuit de sélection sélectionne l'un de la multiplicité de niveaux de tension conformément à la quantité de données à programmer. Un comparateur compare le niveau de tension sélectionné avec une tension de référence et génère un signal de commande pour réguler la pompe de charge. Dans un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention, un procédé de programmation d'un dispositif de mémoire à semiconducteur comprend la réception de données d'écriture en une unité prédéterminée. La quantité de données d'écriture à programmer dans un réseau de cellules de mémoire est calculée. Une tension de programmation, qui est appliquée au réseau de cellules de mémoire, est ajustée conformément à la quantité de données à programmer. 7 Conformément à un exemple de mode de réalisation, le réseau de cellules de mémoire est programmé par injection d'électrons chauds. Le réseau de cellules de mémoire inclut une multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU couplées à une ligne de source. Chacune de la multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU est formée selon un type à grille divisée. La tension de programmation est appliquée à la ligne de source. Des exemples de modes de réalisation de la présente invention, non limitatifs et non exhaustifs, sont décrits ci-dessous en référence aux figures suivantes, dans lesquelles des numéros de référence semblables désignent des éléments semblables dans l'ensemble des diverses figures, sauf mention contraire. Dans les figures : la figure 1 est un schéma en coupe montrant une cellule de mémoire à grille empilée d'une mémoire flash NON-OU ; la figure 2 est un schéma en coupe montrant une cellule de mémoire à grille divisée d'une mémoire flash 20 NON-OU ; la figure 3 est un schéma synoptique illustrant un dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est un schéma synoptique illustrant un 25 dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention ; la figure 5 est un schéma synoptique illustrant le régulateur représenté sur la figure 4 ; et les figures &A et 6B sont des représentations 30 graphiques montrant des variations de tensions de programmation conformément au nombre de cellules de mémoire à programmer. On décrira ci-dessous de façon plus détaillée des exemples de modes de réalisation de la présente invention, 35 en se référant aux dessins annexés. La présente invention peut cependant être mise en œuvre sous différentes formes et on ne doit pas l'interpréter comme étant limitée aux modes de réalisation présentés ici. A la place, ces modes de réalisation sont fournis pour que cet exposé soit approfondi et complet, et permette à l'homme de l'art d'apprécier pleinement le cadre du présent exposé. Des numéros de référence semblables désignent des éléments semblables dans l'ensemble des figures. La figure 3 est un schéma synoptique illustrant un dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 3, on note que le dispositif de mémoire à semiconducteur 100 comprend un réseau de cellules de mémoire 110, un tampon de données d'écriture 120, un compteur de cellules de programmation 130 et un générateur de tension de programmation 140. On peut faire fonctionner le dispositif de mémoire à semiconducteur 100 avec des niveaux variables de tension de programmation, conformément au nombre de cellules de programmation. Le réseau de cellules de mémoire 110 est constitué d'une multiplicité de cellules de mémoire (non représentées). Par exemple, le réseau de cellules de mémoire 110 peut inclure des cellules de mémoire flash NON-OU à grille empilée, comme représenté sur la figure 1, ou des cellules de mémoire flash NON-OU à grille divisée comme représenté sur la figure 2. Les cellules de mémoire sont couplées entre des lignes de bit BL et des lignes de source SL. La cellule de mémoire flash NON-OU à grille empilée 10 reçoit une tension de programmation approximativement de 10 V à travers la ligne de bit BL. La cellule de mémoire flash NON-OU à grille divisée 20 reçoit une tension de programmation approximativement de 9 V à travers la ligne de source SL. Des caractéristiques de structure et de fonctionnement de la mémoire flash NON-OU à grille divisée seront détaillées ci-dessous en référence à la figure 4. Le tampon de données d'écriture 120 reçoit des données d'écriture (par exemple des données à écrire ou à programmer) en une unité prédéterminée (par exemple 8, 16 ou 32 bits). Les données d'écriture incluent des données "0" ou des données "1". Ici, des données "0" sont des données à programmer (données de programmation), tandis que des données "1" sont appelées des données d'interdiction de programmation. Habituellement, dans une mémoire flash NON-OU, des cellules de mémoire du réseau sont effacées en unités de blocs. Une opération d'effacement ramène les cellules de mémoire dans un état non programmé ayant des données "1". Lorsque des données "0" sont appliquées en entrée du tampon de données d'écriture 120 dans un mode de programmation, la mémoire flash NON-OU programme des cellules de mémoire sélectionnées. Cependant, lorsque des données "1" sont appliquées en entrée de celui-ci, la mémoire flash NONOU interdit la programmation de cellules de mémoire sélectionnées. En conséquence, selon qu'une opération est une opération de programmation ou d'interdiction de programmation, les cellules de mémoire sélectionnées sont conditionnées respectivement avec des données "0" ou "1". Le compteur de cellules de programmation 130 est configuré pour compter le nombre de bits de données, parmi les données d'écriture qui sont appliquées en entrée du tampon de données d'écriture 120, qui doivent être programmés dans le réseau de cellules de mémoire 110. Par exemple, on dit que les données à programmer sont des données "0". Le compteur de cellules de programmation 130 calcule le nombre de bits de données "0" parmi les données d'écriture, et fournit ensuite un signal de comptage CNT au générateur de tension de programmation 140. Le générateur de tension de programmation 140 règle un niveau de la tension de programmation Vpgm en réponse au signal de comptage CNT fourni par le compteur de cellules de programmation 130. Le générateur de tension de programmation 140 fixe la tension de programmation Vpgm à 10 une tension plus élevée au fur et à mesure que le nombre de cellules de programmation augmente. De façon générale, dans une mémoire flash NON-OU à grille divisée, une tension de programmation approximativement de 9 V est fournie au moyen de la ligne de source SL. Chaque ligne de source est couplée à une multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU à grille divisée. Si la tension de programmation était appliquée à la ligne de source SL sans considérer le nombre de cellules de programmation, des caractéristiques de programmation fluctueraient en fonction du nombre de cellules de programmation. Par exemple, si le nombre de bits de données d'écriture était 32 et le nombre de cellules de programmation était 1, la cellule de programmation serait endommagée à cause de la contrainte occasionnée par un niveau de tension de programmation excessivement élevé. D'autre part, si le nombre de cellules de programmation était 32, des défauts de programmation se produiraient à cause d'une chute de la tension de programmation. Le dispositif de mémoire à semiconducteur 100 représenté sur la figure 3 est capable de commander un niveau de la tension de programmation Vpgm conformément au nombre de cellules de programmation. Par exemple, le dispositif de mémoire à semiconducteur 100 abaisse la tension de programmation Vpgm lorsque le nombre de cellules de programmation est relativement faible, et élève la tension de programmation Vpgm lorsque le nombre de cellules de programmation est relativement grand. Par conséquent, le dispositif de mémoire à semiconducteur 100 conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention est capable de régler la tension de programmation Vpgm conformément au nombre de cellules de programmation, et de ce fait il est possible d'éviter des défauts de programmation occasionnés par des différences de tension de programmation Vpgm résultant du nombre de cellules de programmation. 11 La figure 4 est un schéma synoptique illustrant un dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à un autre exemple de mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 4, on note que le dispositif de mémoire à semiconducteur 200 comprend un réseau de cellules de mémoire 210, un circuit de sélection de ligne de bit 215, un tampon de données d'écriture 220, un compteur de cellules de programmation 230, un générateur de tension de programmation 240 et un circuit de sélection de ligne de source 245. Le dispositif de mémoire à semiconducteur 200 représenté sur la figure 4 a des cellules de mémoire flash NON-OU à grille divisée. Le dispositif de mémoire à semiconducteur 200 est capable de commander la tension de ligne de source VSL conformément au nombre de cellules de programmation. Le réseau de cellules de mémoire 210 est constitué d'une multiplicité de cellules de mémoire MCO, MC1, MC2, MCm (MC1-MCm). Chacune de la multiplicité de cellules de mémoire est formée comme une cellule de mémoire flash NON-OU à grille divisée. Comme représenté sur la figure 4, les cellules de la multiplicité de cellules de mémoire MCO - MCm sont couplées à une seule ligne de mot WL ou ligne de source SL. Il faut cependant noter que le réseau de cellules de mémoire 210 inclut des cellules de mémoire en un plus grand nombre que ce qui est représenté dans la configuration de circuit de la figure 4. Les cellules de mémoire MCO - MCm sont agencées en un groupe et sont connectées à un circuit de sélection de ligne de mot (non représenté) par l'intermédiaire de la ligne de mot WL. Les cellules de mémoire MCO MCm sont connectées au circuit de sélection de ligne de source 245 par l'intermédiaire de la ligne de source SL. Les cellules de mémoire MCO MCm sont couplées entre la ligne de source SL et la multiplicité de lignes de bit BLO, BL1, BL2, BLm (BL1-BLm). Chaque cellule de mémoire est connectée au 12 circuit de sélection de ligne de bit 215 par l'intermédiaire d'une ligne de bit respective. Par exemple, le réseau de cellules de mémoire 210 inclut 512 cellules de mémoire couplées à une ligne de source SL et une ligne de mot WL. Une tension de ligne de mot et une tension de ligne de source sont appliquées aux 512 cellules de mémoire. Par exemple, la tension de ligne de mot est approximativement 2 V, et la tension de ligne de source est approximativement 9 V. Dans une opération de programmation, le réseau de cellules de mémoire 210 est programmé en une unité prédéterminée. Par exemple, les 512 cellules de mémoire sont programmées en unités de 32 bits en 16 étapes de programmation. Pendant ceci, des cellules de mémoire devant être programmées simultanément sont sélectionnées par le circuit de sélection de ligne de bit 215. Le circuit de sélection de ligne de bit 215 sélectionne des cellules devant être programmées en même temps, en réponse à un signal de sélection de ligne de bit SBL. Le signal de sélection de ligne de bit SBL est fourni par un décodeur de colonne (non représenté). Le circuit de sélection de ligne de bit 215 peut être constitué de transistors NMOS (transistors à effet de champ métal-oxydesemiconducteur à canal n), bien que ceci ne soit pas représenté ici. Chaque transistor NMOS est couplé entre les lignes de bit et le tampon de données d'écriture 220. Le circuit de sélection de ligne de bit 215 fournit les données d'écriture à des lignes de bit sélectionnées, en réponse au signal de sélection de ligne de bit SBL. Le tampon de données d'écriture 220 reçoit les données d'écriture conformément à l'unité prédéterminée (par exemple 32 bits). Les données d'écriture incluent des données "0" ou "1". Ici, des données "0" correspondent à des données à programmer, tandis que des données "1" correspondent à des données d'interdiction de programmation. Lorsque les données d'écriture sont des 13 données "0", une tension approximativement de 0,5 V est appliquée aux lignes de bit sélectionnées. Pendant cette étape, les cellules de mémoire correspondantes sont programmées en données "0", à partir de données "1". Sinon, lorsque les données d'écriture sont des données "1", une tension approximativement de 2 V est appliquée aux lignes de bit sélectionnées. Les cellules de mémoire qui leur correspondent sont ensuite fixées à un état d'interdiction de programmation, ce qui maintient des données "1". Le compteur de cellules de programmation 230 compte la quantité de données à programmer dans les données d'écriture introduites dans le tampon de données d'écriture 220 dans le réseau de cellules de mémoire 210. Les données à programmer sont des données "0". Par exemple, le compteur de cellules de programmation 230 calcule le nombre de données "0" dans les données d'écriture et applique ensuite un signal de comptage CNTi (dans lequel "i" est un entier positif) au générateur de tension de programmation 240. Le générateur de tension de programmation 240 commande la tension de ligne de source VSL qui est appliquée au réseau de cellules de mémoire 210 en réponse au signal de comptage CNTi qui est fourni par le compteur de cellules de programmation 230. Le générateur de tension de programmation 240 élève la tension de ligne de source VSL au fur et à mesure que le nombre de cellules de programmation devient plus grand. En se référant à la figure 4, on note que le générateur de tension de programmation 240 comprend un régulateur 241, une pompe de charge 242 et un circuit d'attaque 243. Le régulateur 241 génère un signal de validation de pompe P EN, pour commander la pompe de charge 242 en réponse au signal de comptage CNTi qui est fourni par le compteur de cellules de programmation 230. La pompe de charge 242 peut fonctionner en réponse au signal de validation de pompe P_EN. Par exemple, le régulateur 241 commande un fonctionnement de la pompe de charge 242 14 conformément au nombre de cellules de programmation en réglant une tension de sortie VPP de la pompe de charge 242. Les caractéristiques de structure et de fonctionnement du régulateur 241 sont décrites ci-dessous en relation avec la figure 5. Le circuit d'attaque 243 reçoit la tension de sortie VPP de la pompe de charge 242 et génère la tension de ligne de source VSL. Le circuit de sélection de ligne de source 245 est couplé entre le circuit d'attaque 243 et la ligne de source SL. Le circuit de sélection de ligne de source 245 applique à la ligne de source SL une tension de sortie du circuit d'attaque 243, en réponse à un signal de sélection de ligne de source SSL. Le circuit de sélection de ligne de source 245 peut être constitué d'un transistor PMOS (transistor à effet de champ métal-oxyde-semiconducteur à canal p), comme représenté sur la figure 4. Le transistor PMOS connecte ou déconnecte électriquement la ligne de source SL et le circuit d'attaque 243, en réponse au signal de sélection de ligne de source SSL. La figure 5 est un schéma synoptique illustrant le régulateur 241 représenté sur la figure 4. En se référant à la figure 5, on note que le régulateur 241 comprend un diviseur de tension 310, un circuit de sélection (MUX) 320 et un comparateur 330. Le régulateur 241 reçoit la tension de sortie VPP de la pompe de charge 242 et génère le signal de validation de pompe P _EN pour commander le fonctionnement de la pompe de charge 242 en réponse au signal de comptage CNTi. Le diviseur de tension 310 est constitué d'une multiplicité de résistances Ri, R2, R3, Rk (Ri -Rk) connectées entre une borne de sortie (VPP) de la pompe de charge 242 et une borne de masse. Chacune des résistances Ri - Rk peut fixer la même tension, ou chacune peut fixer des tensions différentes. Le diviseur de tension 310 génère une multiplicité de niveaux de tension V1, V2, V3, Vk (Vi - Vk) par une boucle de division de tension. 15 Le circuit de sélection 320 prend l'un de la multiplicité de niveaux de tension V1 - Vk en réponse au signal de comptage CNTi. Le circuit de sélection 320 sélectionne un niveau de tension plus élevé lorsque le nombre de cellules de programmation augmente. Par exemple, si le nombre de cellules de programmation est 32, le circuit de sélection 320 sélectionne le niveau de tension le plus élevé, V1. Si le nombre de cellules de programmation est 1, le circuit de sélection 320 sélectionne le niveau de tension le plus bas Vk. Le comparateur 330 compare un niveau de tensionsélectionné avec une tension de référence Vref, et génère ensuite le signal de validation de pompe P_EN pour commander la pompe de charge 242. Le régulateur 241 sélectionne un niveau de tension pour élever la tension de sortie VPP de la pompe de charge 242 conformément au nombre de cellules de programmation. Par exemple, le régulateur 241 règle la tension de sortie VPP de la pompe de charge 242 en conformité avec le signal de comptage CNTi qui est fourni par le compteur de cellules de programmation 230. Les figures 6A et 6B sont des représentations graphiques montrant des variations des tensions de ligne de source VSL conformément au nombre de cellules de programmation. La figure 6A montre une variation de la tension de ligne de source dans un dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à l'art antérieur, tandis que la figure 6B montre une variation de la tension de ligne de source dans un dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 6A, la tension de sortie VPP de la pompe de charge (par exemple 242 de la figure 4) est constante indépendamment du nombre de cellules de programmation. La tension de ligne de source VSL diminue linéairement lorsque le nombre de cellules de programmation 16 devient plus grand. La différence entre la tension de sortie VPP et la tension de ligne de source VSL est occasionnée par des chutes de tension dans le circuit d'attaque (par exemple 243 de la figure 4) et le circuit de sélection de ligne de source (par exemple 245 de la figure 4). Si le nombre de cellules de programmation devient plus grand, le courant traversant des cellules de mémoire augmente. Avec un courant de cellules de mémoire croissant, des chutes de tension occasionnées par le circuit d'attaque et le circuit de sélection de ligne de source sont également augmentées, ce qui diminue la tension de ligne de source VSL. Une différence entre la tension de sortie VPP de la pompe de charge et la tension de ligne de source VSL dégrade des caractéristiques de programmation du dispositif de mémoire à semiconducteur, ce qui détériore un rendement de fabrication du dispositif de mémoire à semiconducteur. Sur la figure 6B, la tension de sortie VPP de la pompe de charge 242 varie conformément au nombre de cellules de programmation. Par exemple, lorsque le nombre de cellules de programmation devient plus grand, la tension de sortie VPP' de la pompe de charge 242 augmente. Dans ce cas, la tension de ligne de source VSL' est maintenue, sans chute abrupte, bien que le nombre de cellules de programmation devienne plus grand. Ceci est dû au fait que la tension de sortie VPP' de la pompe de charge 242 augmente conjointement au nombre de cellules de programmation. Conformément à un exemple de mode de réalisation de la présente invention, du fait que la tension de ligne de source VSL ne présente pas de chute abrupte, même avec une augmentation du courant de cellules de mémoire, il est possible d'obtenir des caractéristiques de programmation acceptables. Ainsi, le dispositif de mémoire à semiconducteur modifie automatiquement la tension de ligne de source VSL conformément au nombre de cellules de programmation. Du fait qu'il est capable de régler la 17 tension de ligne de source VSL en réponse au nombre de cellules de programmation, des caractéristiques de programmation acceptables peuvent être obtenues. Des dispositifs de mémoire à semiconducteur conformes à des exemples de modes de réalisation de la présente invention sont applicables à divers appareils électroniques tels que des cartes à puce intelligentes. Une carte à puce intelligente incluant une mémoire flash peut fonctionner avec une tension élevée, approximativement de 9 V, appliquée à la ligne de source pour programmer des cellules de mémoire flash de données. La tension élevée est commandée par le régulateur inclus dans la carte intelligente, et elle est fournie à la ligne de source par l'intermédiaire du circuit d'attaque. De plus, le dispositif de mémoire à semiconducteur conforme à des exemples de modes de réalisation de la présente invention est également applicable à un produit à mémoire flash ou un autre système ayant une fonction de programmation utilisant l'injection d'électrons chauds. Des dispositifs de mémoire à semiconducteur conformes à des exemples de modes de réalisation de la présente invention sont capables de régler une tension de programmation, qui est appliquée au réseau de cellules de mémoire, conformément au nombre de cellules de programmation. L'aptitude à commander un niveau de tension de programmation en conformité avec le nombre de cellules de programmation procure des caractéristiques de programmation acceptables dans le dispositif de mémoire à semiconducteur. Le contenu exposé ci-dessus doit être considéré comme illustratif, et non restrictif, et les revendications annexées visent à couvrir l'ensemble des modifications, améliorations et autres modes de réalisation qui entrent dans l'esprit et le cadre véritables du présent exposé
Un dispositif de mémoire à semiconducteur (100) commandant une tension de programmation (Vpgm) conformément au nombre de cellules à programmer comprend un réseau de cellules de mémoire (110). Un tampon de données d'écriture (120) reçoit des données d'écriture en une unité prédéterminée. Un compteur de cellules de programmation (130) calcule, d'après les données d'écriture, la quantité de données à programmer dans le réseau de cellules de mémoire (110). Un générateur de tension de programmation (140) émet une tension de programmation (Vpgm) devant être appliquée au réseau de cellules de mémoire (110), conformément à la quantité de données à programmer, en même temps, dans le réseau de cellules de mémoire. La tension de programmation est commandée conformément au nombre de cellules de mémoire à programmer.Applications à divers appareils électroniques tels que des cartes à puces intelligentes.
1. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200), caractérisé en ce qu'il comprend : un réseau de cellules de mémoire (110, 210); et un générateur de tension de programmation {140, 240) émettant vers le réseau de cellules de mémoire (110, 210) un niveau de tension de programmation différent (Vpgm) qui dépend du nombre de cellules de mémoire à programmer en même temps. 2. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un compteur de cellules de programmation (130, 230) calculant le nombre de cellules de mémoire à programmer. 3. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 1, caractérisé en ce que le réseau de cellules de mémoire (110, 210) est programmé par injection d'électrons chauds. 4. Dispositif de mémoire à semiconducteur {100, 200) selon la 3, caractérisé en ce que le réseau de cellules de mémoire (110, 210) comprend une multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU (10, 20) couplées à une ligne de source (SL). 5. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 4, caractérisé en ce que 25 la multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU (20) sont d'un type à grille divisée. 6. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 5, caractérisé en ce que la tension de programmation est appliquée aux cellules de 30 mémoire flash NON-OU à grille divisée {20) couplées à la ligne de source (SL). 7. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 1, caractérisé en ce que le générateur de tension de programmation (140, 240) 35 comprend un régulateur de tension (241) configuré pour commander un niveau de la tension de programmation (Vpgm) 19 sous la dépendance du nombre de cellules de mémoire à programmer. 8. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 7, caractérisé en ce que le régulateur de tension (241) commande le niveau de la tension de programmation (Vpgm) par division de tension. 9. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) caractérisé en ce qu'il comprend : un réseau de cellules de mémoire {110, 210) ; un tampon de données d'écriture recevant des données d'écriture dans une unité prédéterminée ; un compteur de cellules de programmation (130, 230) calculant, d'après les données d'écriture, une quantité de données à programmer dans le réseau de cellules de mémoire (110, 210) ; et un générateur de tension de programmation (140, 240) émettant un niveau différent de tension de programmation (Vpgm) à appliquer au réseau de cellules de mémoire (110, 210), sous la dépendance de la quantité de données à programmer en même temps. 10. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 9, caractérisé en ce que le réseau de cellules de mémoire (110, 210) est programmé par injection d'électrons chauds. 11. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 9, caractérisé en ce que le réseau de cellules de mémoire (110, 210) comprend une multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU {10, 20) couplées à une ligne de source (SL). 12. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 11, caractérisé en ce que les cellules de la multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU (20) sont d'un type à grille divisée. 13. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 12, caractérisé en ce que la tension de programmation (Vpgm) est appliquée aux cellules de mémoire flash NON-OU à grille divisée (20) couplées à la ligne de source (SL). 20 14. Dispositif de mémoire à semiconducteur (10, 20) selon la 9, caractérisé en ce que le générateur de tension de programmation (140, 240) comprend : un régulateur (241) de tension commandant le fonctionnement d'une pompe de charge (242) sous la dépendance de la quantité de données à programmer ; et un circuit d'attaque (243) recevant une tension de sortie de la pompe de charge et fournissant la tension de programmation (Vpgm) au réseau de cellules de mémoire (110, 210). 15. Dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200) selon la 14, caractérisé en ce que le régulateur (241) de tension comprend : un diviseur de tension {310) générant une multiplicité de niveaux de tension par division de tension ; un circuit de sélection (320) sélectionnant l'un de la multiplicité de niveaux de tension sous la dépendance de la quantité de données à programmer ; et un comparateur (330) comparant le niveau de tension sélectionné avec une tension de référence (Vref) et générant un signal de commande (P_EN) pour réguler la pompe de charge (242). 16. Procédé de programmation d'un dispositif de mémoire à semiconducteur (100, 200), caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes consistant à : recevoir des données d'écriture en une unité prédéterminée ; compter, à partir des données d'écriture, la quantité de données à programmer dans un réseau de cellules de mémoire (110, 210) ; et régler une tension de programmation (Vpgm) appliquée au réseau de cellules de mémoire (110, 210) à un niveau différent en fonction de la quantité de données à programmer en même temps. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que le réseau de cellules de mémoire (110, 210) est programmé par injection d'électrons chauds. 18. Procédé selon la 16, caractérisé 35 en ce que le réseau de cellules de mémoire (110, 210)inclut une multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU (10, 20) couplées à une ligne de source (SL). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que les cellules de la multiplicité de cellules de mémoire flash NON-OU (20) sont d'un type à grille divisée. 20. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la tension de programmation (Vpgm) est appliquée à la ligne de source (SL).
G,H
G11,H01
G11C,H01L
G11C 16,H01L 21
G11C 16/12,H01L 21/8247
FR2888617
A1
SYSTEME DE DETERMINATION DE LA QUANTITE DE SUIES BRULEE LORS DE LA REGENERATION D'UN FILTRE A PARTICULES
20,070,119
La présente invention concerne un intégré dans une ligne d'échappement d'un moteur Diesel de véhicule automobile. Les polluants issus de la combustion d'un moteur Diesel sont majoritairement les hydrocarbures imbrûlés, les oxydes d'azote (monoxyde d'azote NO et dioxyde NO2), les oxydes de carbone (monoxyde de carbone CO) et des particules. Afin de respecter les normes environnementales internationales, la maîtrise des émissions de HC, de CO, de NOx et des particules, sont impérati- ves, et des technologies de post-traitement des gaz d'échappement sont indispensables. La maîtrise des émissions de particules peut être réalisée par l'introduction d'un filtre à particules dans la ligne d'échappement des moteurs Diesel. Les particules sont piégées dans les canaux d'entrée d'un média filtrant et elles sont brûlée périodiquement par élévation de la température des gaz d'échappement à l'entrée du filtre ou par chauffage de ce dernier, afin d'éviter un colmatage du filtre. Ce dispositif permet une filtration efficace des particules mais entraîne une contre-pression à l'échappement qui augmente avec le débit gazeux et qui est la cause d'une baisse de performances en forte charge et d'une surconsommation en carburant du moteur. Sur des points à forte charge, par exemple lors d'un roulage sur autoroute, la température des gaz d'échappement du moteur est suffisante pour brû-25 ler en continu les particules accumulées dans le filtre. En revanche, à plus faible charge du moteur, il est nécessaire d'avoir recours à des moyens de chauffage (post-injections, exotherme sur un catalyseur d'oxydation, ...) pour brûler les particules accumulées dans le filtre. Les post-injections permettent en effet une élévation du niveau thermique des gaz d'échappement en provoquant notamment une post-combustion dans la phase de détente du cycle moteur et une post-combustion catalytique des hydrocarbures imbrûlés sur un catalyseur d'oxydation qui est placé en amont du filtre à particules. Cependant, au-delà d'une certaine quantité de suies stockées dans le filtre, il existe un risque de casse de celui-ci. Afin d'éviter cette casse (en limitant les contraintes thermomécaniques lors de la régénération), on définit une quantité maximale de suies par litre de filtre à ne pas dépasser, cette quantité étant appelée MSL pour Masse de Suies Limite . Afin de respecter ce critère MSL, il est nécessaire d'estimer la quantité de suies stockée dans le filtre à particules, pour déclencher la régénération de celui-ci au moment approprié. Or, pour connaître la quantité de suies présente dans le filtre à particules, il faut connaître la quantité de suies brûlée dans celui-ci pendant une régénération. On a déjà proposé dans l'état de la technique différentes solutions pour estimer cette quantité de suies brûlée. Ainsi par exemple, on a utilisé la contre-pression aux bornes du filtre à particules qui donne une image de la charge en suies de ce filtre. Cependant, ces systèmes présentent un certain nombre d'inconvénients dans la mesure où pour une même contre-pression, on peut avoir plusieurs charges en suies différentes suivant le type de roulage effectué. De plus, il arrive souvent que les suies des canaux du centre du filtre brûlent et que la contre-pression chute rapidement sans pour autant que le filtre soit complètement régénéré. On a également développé dans l'état de la technique, des moyens mettant en oeuvre un bilan thermique moyen pendant la régénération qui indique si la régénération est échouée, partielle ou totale. On estime dans de tels systèmes, que deux régénérations partielles sont équivalentes à une régénération totale, ce qui est souvent loin de la réalité. Le but de l'invention est de proposer un système de détermination de la quantité de suies brûlée qui soit le plus fiable possible. A cet effet, l'invention a pour objet un système de détermination de la quantité de suies brûlée lors de la régénération d'un filtre à particules intégré dans une ligne d'échappement d'un moteur Diesel de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens d'estimation d'une première quantité intermédiaire de suies brûlée à partir de la teneur en oxygène des gaz d'échappement et de la température de ceux-ci en entrée du filtre à particules, - des premiers moyens de correction de cette première quantité en 5 fonction du débit massique des gaz dans la ligne d'échappement pour délivrer une deuxième quantité intermédiaire de suies brûlée, et - des seconds moyens de correction de cette seconde quantité de suies en fonction de la masse de suies estimée présente dans le filtre à particules pour déterminer une quantité instantanée de suies brûlée. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: - il comporte des moyens de cartographie d'oxygène en modes de ré-génération et hors régénération, permettant de délivrer une information de teneur en oxygène des gaz d'échappement à partir de la charge et du régime du moteur; et - il comporte des moyens de coupure de la régénération lorsque celle-ci a atteint un seuil d'efficacité prédéterminé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig.1 représente un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement d'un système de détermination selon l'invention; - la Fig.2 illustre l'intégration d'un tel système dans une chaîne de traitement d'informations; et - la Fig.3 représente une courbe d'efficacité de régénération en fonc-25 tion du temps. On a en effet illustré sur la figure 1, un système de détermination de la quantité de suies brûlée lors de la régénération d'un filtre à particules intégré dans une ligne d'échappement d'un moteur Diesel de véhicule automobile. Ce système est désigné par la référence générale 1 et comporte des moyens d'estimation d'une première quantité intermédiaire de suies brûlée à partir de la teneur en oxygène des gaz d'échappement et de la température de ceux-ci en entrée du filtre à particules. Ces moyens d'estimation sont désignés par la référence générale 2 sur cette figure 1 et comportent en fait des cartographies préétablies d'estimation de quantité de suies brûlée en fonction des informations de teneur en oxygène et de température d'entrée des gaz dans le filtre à particules. Ces moyens d'estimation délivrent alors une première quantité intermédiaire de suies brûlée à des moyens de correction 3 de celle-ci en fonction du débit massique des gaz dans la ligne d'échappement pour délivrer une seconde quantité intermédiaire de suies brûlée à des moyens de correction 4 de celle-ci par la masse de suies présente dans le filtre à particules, issue d'un autre modèle d'estimation de quantité de suies. On conçoit alors que ces moyens permettent d'obtenir une quantité estimée de suies brûlée. Ce système désigné par la référence générale 1 peut par exemple être intégré dans une chaîne de traitement illustrée sur la figure 2, permettant de sur-veiller la masse de suies. Ce système reçoit alors en entrée la teneur en oxygène et la tempéra- ture des gaz en entrée du filtre à particules, le débit massique de ces gaz et la masse de suies initiale estimée. La teneur en oxygène peut quant à elle être délivrée par des moyens de cartographie d'oxygène en modes de régénération et hors régénération, désignés respectivement par les références 5 et 6 sur cette figure 2, associés à des moyens de détection d'une demande de régénération issue par exemple d'un superviseur du filtre à particules et désignée par la référence générale 7 pour délivrer l'information correspondante au système 1. Les moyens de cartographie 5 et 6 reçoivent en entrée des informations de régime et de charge du moteur. Ces moyens de cartographie peuvent être établis systématiquement lors de la calibration du moteur, et ne nécessitent donc pas de travail supplémentaire. Le système de détermination selon l'invention peut également être associé à des moyens de coupure de la régénération lorsque celle-ci atteint un seuil prédéterminé d'efficacité. Une forme de courbe d'efficacité est illustrée sur la figure 3. Il peut en effet être intéressant, afin d'optimiser la durée des régénérations, de ne pas viser 100% d'efficacité, mais de fixer la coupure de la régénération lorsque l'efficacité atteint un seuil prédéterminé. Ceci permet de réduire l'impact négatif des régénérations sur la consommation en carburant et sur la dilution de gazole dans l'huile de lubrification du moteur. A titre d'exemple, si on fixe le seuil d'efficacité prédéterminé à 75% et un temps Ti de 350 secondes par rapport à un temps T2 de 600 secondes pour une efficacité de 100%, alors on obtient un gain en consommation de 22%. On conçoit alors qu'un tel système présente un certain nombre d'avantages car on peut alors mettre en oeuvre un paramétrage unique d'un modèle commun à tous les projets. Il permet par ailleurs de fiabiliser la détermination de la charge du filtre et d'optimiser les temps de post-injection et donc de réduire la consommation en carburant et la dilution. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés et ce système est applicable à un filtre à particules additivé, catalysé,
Ce système de détermination de la quantité de suies brûlée lors de la régénération d'un filtre à particules intégré dans une ligne d'échappement d'un moteur Diesel de véhicule automobile, est caractérisé en ce qu'il comporte :- des moyens (2) d'estimation d'une première quantité intermédiaire de suies brûlée à partir de la teneur en oxygène des gaz d'échappement et de la température de ceux-ci en entrée du filtre à particules,- des premiers moyens (3) de correction de cette première quantité en fonction du débit massique des gaz dans la ligne d'échappement pour délivrer une seconde quantité intermédiaire de suies brûlée, et- des seconds moyens (4) de correction de cette seconde quantité en fonction de la masse de suies estimée présente dans le filtre à particules pour déterminer une quantité instantanée de suies brûlée.
1. Système de détermination de la quantité de suies brûlée lors de la régénération d'un filtre à particules intégré dans une ligne d'échappement d'un moteur Diesel de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens (2) d'estimation d'une première quantité intermédiaire de suies brûlée à partir de la teneur en oxygène des gaz d'échappement et de la température de ceux-ci en entrée du filtre à particules, - des premiers moyens (3) de correction de cette première quantité en fonction du débit massique des gaz dans la ligne d'échappement pour délivrer une deuxième quantité intermédiaire de suies brûlée, et -des seconds moyens (4) de correction de cette seconde quantité de suies en fonction de la masse de suies estimée présente dans le filtre à particules pour déterminer une quantité instantanée de suies brûlée. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (5,6,7) de cartographie d'oxygène en modes de régénération et hors régénération, permettant de délivrer une information de teneur en oxygène des gaz d'échappement à partir de la charge et du régime du moteur. 3. Système selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de coupure de la régénération lorsque celle-ci a atteint un seuil d'efficacité prédéterminé.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/023
FR2899605
A1
PLATINE DOUBLE DE FIXATION DE DEUX RAILS CONTIGUS
20,071,012
La présente invention concerne les appareils de voie pour réseau ferroviaire, notamment posés sur béton, et a plus particulièrement pour objet une platine double de fixation de deux rails contigus dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie de coeur d'un appareil de voie. Une platine double est un dispositif élastique de fixation destiné à permettre un mouvement vertical libre des moyens élastiques mis en oeuvre, ce en ce qui concerne toutes les caractéristiques d'élasticité souhaitées. Les platines doubles actuelles de fixation des rails contigus dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie de coeur d'un appareil de voie se présentent généralement sous forme de plaques d'épaisseur sensiblement continue, ces plaques étant munies de moyens de calage en position des rails ainsi que de moyens destinés à coopérer avec des dispositifs de fixation desdits rails sur les platines doubles. Ces platines doubles sont elles-mêmes fixées à leurs extrémités par l'intermédiaire de dispositifs de serrage sur une infrastructure en béton. Actuellement, une déformation élastique de ces platines doubles résulte du fait même de leur constitution sous forme de plaques d'épaisseur relativement constante et une partie de la déformation élastique est absorbée par prévision d'une semelle élastique de dimensions et de densités prédéterminées pour définir une limite supérieure de déformation élastique. Les platines doubles connues présentent, cependant, un problème d'homogénéité de leur élasticité, qui est très importante du fait que les déformations élastiques sont très différentes d'une platine double à l'autre. En effet, la déformation élastique des platines doubles est directement liée à la position des rails sur lesdites platines doubles, c'est-à-dire à leur inclinaison relativement au support en béton, ce qui influe directement sur les forces résultantes s'excerçant sur les platines doubles, de sorte que, dans le cas de platines doubles destinées à recevoir des rails présentant une inclinaison en direction de l'axe médian, elles auront tendance à subir une déformation tendant à les faire fléchir dans leur partie médiane et à se soulever à leurs extrémités, tandis que si lesdites platines -2- doubles reçoivent des rails présentant une inclinaison en direction de leurs extrémités, les déformations de flexion s'effectueront en sens inverse. Enfin, l'élasticité des semelles élastiques utilisées dépend uniquement de la dimension surfacique de celles-ci, de sorte que l'élasticité des platines doubles mises en oeuvre, qui est variable d'une platine double à l'autre, n'est pas homogène pour une même platine double en fonction du type de rail mis en oeuvre, c'est-à-dire de son inclinaison. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une platine double de fixation de deux rails contigus dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie de coeur d'un appareil de voie permettant d'assurer l'homogénéité de l'élasticité pour les deux rails d'une même platine double, ainsi que d'assurer la continuité de l'élasticité entre les platines doubles différentes. A cet effet, la platine double de fixation de deux rails contigus dans la zone d'entrée ou de sortie de coeur d'un appareil de voie est caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'une plaque à épaisseur variable en vue de l'obtention d'une inertie propre adaptée aux variations de déformation élastique résultant de la charge des rails. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'une platine double conforme à l'invention équipée de rails ; la figure 2 est une vue en élévation frontale et en coupe de la platine double suivant la figure 1, seule ; les figures 3 et 4 sont des vues analogues à celle de la figure 2 de variante de réalisation de la platine double, et la figure 5 est une vue en plan d'une semelle élastique 7 à 30 interposer entre une infrastructure en béton et une platine double conforme à l'invention. La figure 1 des dessins annexés représente une platine double 1 de fixation de deux rails contigus 2 dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie de coeur d'un appareil de voie. Cette platine double 1 est 35 destinée à être fixée sur une infrastructure en béton, non représentée, avec interposition d'une semelle élastique 7, au moyen de dispositifs de fixation tels que des tire-fonds 3 et des butées 4, les rails 2 étant serrés sur la platine -3- double 1 par l'intermédiaire de boulons de serrage 5 et de brides élastiques 6. Conformément à l'invention, la platine double 1 se présente sous forme d'une plaque à épaisseur variable en vue de l'obtention d'une inertie propre adaptée aux variations de déformation élastique résultant de la charge des rails. A cet effet, et comme le montre notamment la figure 2 des dessins annexés, l'épaisseur de la platine double 1 augmente progressivement en direction d'au moins une flèche théorique de charge maximale résultante correspondant à au moins un rail 2, de manière à présenter un maximum d'épaisseur au droit de ladite flèche théorique. Dans ce mode de réalisation, la platine double 1 est destinée à recevoir deux rails 2, comme représenté à la figure 1 des dessins annexés, rails 2, dont la résultante des forces d'application sur la platine double 1 est située dans l'axe médian de la platine double 1, de sorte que la flèche théorique maximale se situe dans ledit axe médian. Selon une autre caractéristique de l'invention (figure 2), l'épaisseur de la platine double 1 est maximale en prolongement de chaque rail 2, sur une partie médiane de la platine double 1 formant la butée supérieure intérieure des bords intérieurs desdits rails 2. Du fait de l'augmentation progressive de l'épaisseur de la platine double 1 à partir de ses extrémités en direction de l'axe médian, et de la surépaisseur de la région médiane de ladite platine double 1, il est obtenu une augmentation progressive correspondante de l'inertie de la platine double 1, de ses extrémités vers sa partie médiane permettant d'homogénéiser la déformation élastique de la platine double de manière à ce que celle-ci soit la plus faible possible pour les deux rails de la platine double 1. La variation progressive de l'épaisseur de la platine double 1 en fonction de la flèche résultante théorique de chaque rail 2 est calculée de manière à obtenir une inertie qui soit proportionnelle à la flèche théorique sur chaque partie de la platine double 1 correspondant à un rail 2. La figure 3 des dessins annexés représente une variante de réalisation de l'invention, dans laquelle l'épaisseur de la platine double 1 est maximale sur une partie médiane formant la butée inférieure des rails 2, en prolongement de chaque rail 2, l'épaisseur de la platine double 1 croissant normalement en direction de ses extrémités sur la largeur de chaque rail 2 et -4devenant minimale entre les bords correspondants aux bords extérieurs des rails 2 et les bords de la platine double 1. Ainsi, du fait que deux flèches théoriques auraient tendance à se former près des extrémités de la platine double 1 et qu'une flèche théorique résultante de direction opposée se produirait dans la partie médiane, l'inertie de la platine double 1 obtenue par la constitution représentée à la figure 3 permet de réduire considérablement les différentes déformations élastiques jusqu'à les rendre quasiment négligeables. Dans la variante de réalisation suivant la figure 4 des dessins annexés, l'épaisseur de la platine double 1 croît à partir d'une extrémité jusqu'au niveau correspondant à une butée supérieure du bord intérieur d'un rail 2, et atteint un maximum sur une partie médiane de la platine double 1 pour diminuer jusqu'à une épaisseur correspondant à la hauteur de la butée inférieure du bord intérieur d'un autre rail 2, puis augmente sur toute la largeur dudit rail 2 jusqu'au niveau du bord de butée extérieur, où elle diminue à sa valeur minimale pour rester constante jusqu'à l'extrémité correspondante de la platine double 1. Dans un tel cas, l'orientation des rails 2 sur la platine double 1 est identique et il se produit, en fait, une déformation élastique se répétant de la partie de support d'un rail vers la partie de support de l'autre rail, de sorte que, dans la partie médiane, la flèche théorique est une résultante des déformations élastiques occasionnées par les deux rails, celui dont l'inclinaison vers le haut par rapport à l'axe médian de la platine double 1 ayant tendance à générer une flexion de la platine double, dans sa partie médiane, vers le bas, alors que l'autre rail, inclinée de même manière ayant pour sa part tendance à générer une déformation à sens contraire, c'est-à-dire vers le base de l'extrémité correspondante de la platine double 1 et vers le haut au niveau de l'axe médian. Dans ce mode de réalisation, une inertie plus faible peut donc être prévu dans la partie médiane de la platine double 1. Conformément à une autre caractéristique de l'invention et comme le montre la figure 5 des dessins annexés, pour améliorer l'homogénéité d'élasticité du montage d'une platine double 1, la semelle élastique 7 interposée entre ladite platine double 1 et l'infrastructure béton présente avantageusement une élasticité variable en correspondance avec les variations de charge et de déformation élastique de ladite platine double 1. A cet effet, la semelle élastique 7 présente préférentiellement une densité variable par prévision de zones de densité différente. -5- Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la semelle élastique 7 est réalisée en un matériau plastiquement déformable à mémoire de forme du type mousse ou caoutchouc, synthétique ou naturel, et comporte des zones 7', 7", dont la densité est différente, par prévision de trous 71, 72 de diamètres différents et/ou de répartition identique ou différente. Il est également possible de réaliser des zones 7', 7" de densités différentes par mise en oeuvre de bandes de matériaux à base de mousse ou de caoutchouc, dont les densités sont différentes, ces bandes étant assemblées entre elles par collage ou étant collées directement sous la platine double 1. La répartition des zones de densités différentes et la détermination de ces zones peut être effectuée par calcul, de sorte qu'il est possible, en partant par exemple d'une semelle élastique 7 en mousse ou en caoutchouc synthétique, de positionner parfaitement les zones 7' et 7", voire des zones complémentaires et de déterminer la surface de ces zones, ainsi que le nombre et le diamètre des trous 71, 72. Dans le cas de mise en oeuvre de bandes de matériaux de densités différentes, la déformation élastique de ces bandes peut être déterminée de manière identique et la réalisation d'une semelle 7 comportant de telles bandes de densités différentes peut être effectuée au moyen de machines connues du type à coextrusion ou à comoulage. Grâce à l'invention, il est possible de réaliser des platines doubles de fixation de deux rails contigus dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie d'un appareil de voie présentant une homogénéité de l'élasticité sur toute leur surface et permettant d'assurer la continuité de l'élasticité entre les platines doubles pour le montage de rails d'inclinaison différente, la caractéristique d'élasticité de chaque platine double étant parfaitement maîtrisée contrôlée. En outre, l'invention permet l'obtention de platine double conçue chacune avec une raideur parfaitement définie, qui est calculée en fonction des caractéristiques d'élasticité souhaitées. Cette homogénéité de l'élasticité est favorisée par ailleurs par la prévision d'une semelle élastique 7 sous platine double, dont les caractéristiques de déformation élastique sont également adaptables sur toute la surface de la semelle en fonction de l'élasticité souhaitée de l'ensemble platine double 1, semelle élastique 7. -6- Enfin, l'ensemble formé par une platine double 1 conforme à l'invention et une semelle élastique 7 permet l'obtention d'un comportement vertical et latéral des rails 2 qui répondent parfaitement aux exigences souhaitées. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention concerne une platine double (1) de fixation de deux rails contigus (2) dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie de coeur d'un appareil de voie, destinée à être fixée sur une infrastructure en béton, avec interposition d'une semelle élastique (7), au moyen de dispositifs de fixation tels que des tire-fonds (3) et des butées, les rails (2) étant serrés sur la platine double (1) par l'intermédiaire de boulons de serrage (5) et de brides élastiques (6).Platine double caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'une plaque à épaisseur variable en vue de l'obtention d'une inertie propre adaptée aux variations de déformation élastique résultant de la charge des rails.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine des appareils de voie pour réseau ferroviaire, notamment posés sur béton.
1. Platine double (1) de fixation de deux rails contigus (2) dans la zone de sortie d'aiguillage ou d'entrée et de sortie de coeur d'un appareil de voie, destinée à être fixée sur une infrastructure en béton, avec interposition d'une semelle élastique (7), au moyen de dispositifs de fixation tels que des tire-fonds (3) et des butées (4), les rails (2) étant serrés sur la platine double (1) par l'intermédiaire de boulons de serrage (5) et de brides élastiques (6), caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'une plaque à épaisseur variable en vue de l'obtention d'une inertie propre adaptée aux variations de déformation élastique résultant de la charge des rails. 2. Platine double, suivant la 1, caractérisée en ce que son épaisseur augmente progressivement en direction d'au moins une flèche théorique de charge maximale résultante correspondant à au moins un rail (2), de manière à présenter un maximum d'épaisseur au droit de ladite flèche théorique. 3. Platine double, suivant l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que son épaisseur est maximale en prolongement de chaque rail (2), sur une partie médiane de la platine double (1) formant la butée supérieure intérieure des bords intérieurs desdits rails (2). 4. Platine double, suivant l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que son épaisseur est maximale sur une partie médiane formant la butée inférieure des rails (2), en prolongement de chaque rail (2), l'épaisseur de la platine double (1) croissant normalement en direction de ses extrémités sur la largeur de chaque rail (2) et devenant minimale entre les bords correspondants aux bords extérieurs des rails (2) et les bords de la platine double (1). 5. Platine double, suivant l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que son épaisseur croît à partir d'une extrémité jusqu'au niveau correspondant à une butée supérieure du bord intérieur d'un rail (2), et atteint un maximum sur une partie médiane de la platine double (1) pour diminuer jusqu'à une épaisseur correspondant à la hauteur de la butée inférieure du bord intérieur d'un autre rail (2), puis augmente sur toute la largeur dudit rail (2) jusqu'au niveau du bord de butée extérieur, où elle diminue à sa valeur minimale pour rester constante jusqu'à l'extrémité correspondante de la platine double (1).-8- 6. Platine double, suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la semelle élastique (7) interposée entre la platine double (1) et l'infrastructure béton présente une élasticité variable en correspondance avec les variations de charge et de déformation élastique de ladite platine double (1). 7. Platine double, suivant la 6, caractérisée en ce que la semelle élastique (7) présente une densité variable par prévision de zones de densité différente. 8. Platine double, suivant l'une quelconque des 6 et 7, caractérisée en ce que la semelle élastique (7) est réalisée en un matériau plastiquement déformable à mémoire de forme du type mousse ou caoutchouc, synthétique ou naturel, et comporte des zones (7', 7"), dont la densité est différente, par prévision de trous (71, 72) de diamètres différents et/ou de répartition identique ou différente. 9. Platine double, suivant la 8, caractérisée en ce que des zones (7', 7") de densités différentes sont réalisées par mise en oeuvre de bandes de matériaux à base de mousse ou de caoutchouc, dont les densités sont différentes, ces bandes étant assemblées entre elles par collage ou étant collées directement sous la platine double (1).
E
E01
E01B
E01B 7,E01B 9
E01B 7/22,E01B 9/40
FR2894314
A1
DISPOSITIF D'ETANCHEITE POUR UN PISTON PREVU POUR SE DEPLACER DANS UNE CHAMBRE, ET ENSEMBLE COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF.
20,070,608
La présente invention concerne un dispositif d'étanchéité pour un piston prévu pour se déplacer en mouvement alternatif de translation rectiligne parallèlement à une direction dans une chambre divisée par le piston en une enceinte haute pression et une enceinte basse pression, du type comprenant : - une surface de glissement cylindrique circulaire d'axe parallèle à la direction de translation du piston ; - une gorge torique coaxiale à la surface de glissement, ouverte vers la surface de glissement ; - l'un de la surface de glissement et de la gorge étant solidaire du piston, et l'autre de la chambre ; et - un anneau d'étanchéité élastique, fermé, reçu de façon étanche dans la gorge, et en contact d'étanchéité avec la surface de glissement, par une portée d'étanchéité dont le périmètre à l'état libre est légèrement supérieur au périmètre de la surface de glissement solidaire de la chambre ou légèrement inférieur au périmètre de la surface de glissement solidaire du piston, de sorte que la surface de glissement impose à l'anneau une déformation élastique permanente de compression ou de tension qui provoque une pression d'appui sensiblement uniforme entre la portée et la surface de glissement quand l'anneau est serré élastiquement sur cette dernière. Un grand nombre de machines utilisent des pistons, chacun en mouvement de translation alternatif dans une chambre, délimitée par une paroi, pour séparer la chambre en deux enceintes remplies de fluides à pressions différentes. On citera à titre indicatif et non limitatif les moteurs à combustion interne et les compresseurs alternatifs. Pour résister aux forces de pression et à l'usure, la paroi de la chambre et le piston sont généralement métalliques. La paroi de la chambre et le piston subissent des dilatations 30 différentielles en fonction de leurs températures respectives. De plus, les contraintes dues à la pression des fluides génèrent des déformations élastiques de la paroi de la chambre et du piston. Ces déformations sont susceptibles de provoquer l'apparition de fuites entre le piston et la paroi. Pour limiter les fuites, une solution consiste à intercaler, entre la paroi de la chambre et le piston, un joint déformable qui absorbe les variations de jeu en fonctionnement. Dans les moteurs alternatifs, une solution consiste à utiliser un joint d'étanchéité ou segment métallique coupé (ou ouvert) retenu dans une gorge du piston, et en appui élastique sur une surface de glissement de la paroi de la chambre, généralement nommée cylindre dans les moteurs alternatifs. Une étanchéité autoclave, résultant de la pression des gaz dans l'enceinte haute pression du cylindre, où s'effectue la combustion des gaz, est assurée, d'une part, par l'appui du segment sur une face située du côté de l'enceinte basse pression de la gorge du piston, et, d'autre part, par l'appui du segment sur la surface de glissement du cylindre. Toutefois, l'étanchéité ainsi obtenue n'est pas satisfaisante. Il en résulte le passage d'un flux de gaz brûlés de l'enceinte haute pression, siège de la combustion dans les moteurs alternatifs, vers l'enceinte basse pression, en communication avec un carter du moteur formant réservoir d'huile de lubrification, qui pollue l'huile de lubrification. Ce flux échauffe par ailleurs la surface de glissement et le piston, et dépose des particules abrasives sur les surfaces en frottement. Par ailleurs, ce flux de gaz, qui entraîne la vapeur d'huile de lubrification présente dans le carter, doit être réaspiré par le moteur qui émet alors des particules d'huile brûlée. II en résulte les inconvénients suivants : - consommation et pollution de l'huile de lubrification, qui rendent nécessaires des vidanges périodiques ; - usure des organes lubrifiés et augmentation des pertes par frottement ; - pollution atmosphérique par le passage de vapeurs d'huiles dans l'enceinte haute pression, et combustion de ces vapeurs d'huile ; et -empoisonnement des catalyseurs et colmatage des filtres à particules par les additifs présents dans les vapeurs d'huile brûlées. La coupe du segment est responsable d'une partie du défaut d'étanchéité. Ce défaut d'étanchéité est aussi du au fait que l'étanchéité glissante entre le segment et la surface de glissement n'est pas suffisante. En effet, il existe un jeu radial entre la portée du segment et la surface de glissement. Ce jeu est dû à la rigidité radiale du segment coupé, nécessaire pour maintenir un appui élastique du segment sur la surface de glissement en l'absence de pression gazeuse. Cette rigidité empêche le segment de se conformer à la géométrie de la surface de glissement. Les zones étanches se limitent à des secteurs de la circonférence du segment en appui sur la surface de glissement. Le reste de la circonférence du segment est le siège d'un passage de gaz, qui chauffe et pollue la surface de glissement, au risque de provoquer un frottement sec des zones de contact. Pour éviter un grippage par frottement sec, une solution est de créer des stries hélicoïdales de réserve d'huile sur la surface de glissement, de préférence constituée de fonte, dont le carbone agit comme un lubrifiant solide. Le document FR 2 602 827 décrit une bague d'étanchéité souple non coupée (fermée) montée avec serrage sur la surface de glissement d'un cylindre d'un moteur alternatif. Cette bague est conçue pour générer un film d'huile épais de portance hydrodynamique sur la surface de glissement, quand le piston se déplace. Toutefois, cette bague s'est avérée peu efficace pour contrôler la consommation d'huile, et présente l'inconvénient d'avaler les particules abrasives qui dégradent les surfaces en contact. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'étanchéité entre un piston et une paroi d'une chambre, qui assure une étanchéité améliorée, tout en permettant une lubrification suffisante pour réduire l'usure. A cet effet, l'invention propose un dispositif d'étanchéité du type précité, caractérisé en ce que l'anneau est ajusté dans la gorge de façon à interdire une déformation axiale de l'anneau, et à laisser libre un déplacement radial de l'anneau dans la gorge. Ainsi, il est possible de mettre en compression élastique un anneau d'étanchéité de faible section méridienne qui lui confère une grande flexibilité dans toutes les directions. L'anneau d'étanchéité se conforme ainsi à la surface de glissement, de façon à assurer une étanchéité presque parfaite. Une déformation axiale de l'anneau d'étanchéité, qui annulerait la contrainte de compression de l'anneau, est empêchée par la gorge, dans laquelle l'anneau est ajusté de façon à ne pas pouvoir se déformer axialement. La géométrie de l'anneau d'étanchéité se conforme ainsi à celle de la surface de glissement, avec une pression de contact sensiblement constante sur toute la périphérie. Cette pression dépend du serrage de l'anneau d'étanchéité sur la surface de glissement, de sa section méridienne et de l'étendue de la portée d'étanchéité. Si les déformations de la surface de glissement (ovalisations) pouvant apparaître au cours du fonctionnement, ne modifient pas le périmètre de contact entre la surface de glissement et la portée d'étanchéité, la pression spécifique et la contrainte dans l'anneau d'étanchéité sont constantes sur toute la course du piston. Si le périmètre de la surface de glissement varie sur la course du piston, la variation doit être suffisamment faible pour que l'anneau d'étanchéité travaille dans ses limites de fatigue, avec une pression minimale de contact suffisante pour assurer l'étanchéité. De préférence, des moyens d'alimentation en huile de lubrification sont agencé pour alimenter en huile de lubrification toute la périphérie de l'anneau d'étanchéité du côté situé dans l'enceinte basse pression, et l'anneau d'étanchéité est prévu pour calibrer lors de sa course vers l'enceinte basse pression, un film d'huile de lubrification limite, d'épaisseur très faible, d'une fraction de micromètre. L'épaisseur du film est comprise de préférence entre 0.2 et 1 micromètre. Ce film est calibré et déposé sur la partie de la surface de glissement située dans l'enceinte haute pression, par l'anneau d'étanchéité, lors du déplacement du piston de l'enceinte haute pression vers l'enceinte basse pression. L'épaisseur du film est juste suffisante pour que, pendant le déplacement du piston vers l'enceinte haute pression, l'anneau d'étanchéité glisse sur le film sans contact direct avec la surface de glissement, et insuffisante pour que l'anneau repousse de l'huile vers l'enceinte haute pression. La surface de glissement retient la couche d'huile par les puissantes forces physico-chimiques de la lubrification limite. Il sera avantageux de traiter la surface pour améliorer l'adhérence du film. La surface de glissement est de préférence dure et polie pour que ses reliefs soient inférieurs à l'épaisseur du film d'huile de lubrification. La surface de glissement est faite par exemple d'acier nitruré. Dans un montage autoclave de l'anneau d'étanchéité, la pression des gaz s'ajoute à la pression résultant du serrage de l'anneau d'étanchéité sur la surface de glissement (ou (< pression élastique ), pour appliquer l'anneau d'étanchéité sur la surface de glissement. La pression élastique optimale dépend de la nature des matériaux de la surface de glissement et de l'anneau d'étanchéité, du lubrifiant, et de l'état des surfaces. De préférence, la pression élastique est comprise entre 20 et 100 bars. L'épaisseur du film d'huile diminue avec la pression de contact de l'anneau d'étanchéité contre la surface de glissement. Un montage autoclave de l'anneau d'étanchéité conduit à former un film dont l'épaisseur décroît entre une partie basse pression de la surface de glissement, et une partie haute pression de la surface de glissement. Pour réduire au minimum la consommation d'huile, on peut choisir une pression élastique suffisante pour étancher la pression maximale atteinte en fonctionnement dans l'enceinte haute pression, et réaliser un montage non autoclave. Cette pression de contact, qui détermine l'épaisseur du film, dépend de la pression à étancher, et ne dépend plus de la position du piston. Une portée d'étanchéité cylindrique reliée par des angles vifs à des faces planes de raclage permet à l'anneau d'étanchéité de repousser les particules abrasives de dimensions supérieures à l'épaisseur du film vers l'enceinte haute pression (par exemple la chambre de combustion d'un moteur alternatif), et de racler l'huile vers l'enceinte basse pression (vers le carter du moteur). L'angle vif de l'anneau d'étanchéité du côté de l'enceinte haute pression risque néanmoins de racler vers l'enceinte haute pression une partie du film, qui s'accumule dans ce cas sur la partie de l'anneau d'étanchéité exposée à l'enceinte haute pression. Une petite surface conique (angle au sommet de 2 degrés environ) ou bombée prolongeant la portée d'étanchéité jusqu'à l'angle vif côté haute pression (quelques dixièmes de millimètre), permet d'éviter les remontées d'huile, et de repousser les particules abrasives. Lorsque la surface de glissement est solidaire de la chambre, pour obtenir une bonne conformabilité géométrique, et limiter les tolérances du serrage, il faut faire travailler l'anneau d'étanchéité sous la plus grande contrainte de compression compatible avec ses limites de fatigue et de flambage. Le flambage axial est empêché par la gorge qui interdit une déformation axiale de l'anneau. Le flambage radial vers l'extérieur est empêché par l'appui sur la surface de glissement. La limite de flambage radial vers l'intérieur est repoussée par le rayon de courbure imposé à l'anneau d'étanchéité par la surface de glissement. Pour éviter le flambage de l'anneau élastique radialement vers l'intérieur, il est possible de placer un joint torique en matériau élastomère entre l'anneau d'étanchéité et le fond de la gorge. Le joint repousse la limite de flambage en garantissant l'étanchéité statique entre l'anneau d'étanchéité et le piston. L'appui autoclave du segment sur la face côté basse pression de la gorge empêche le fluage de l'élastomère. La présence d'huile incompressible autour du joint torique limite les déformations cycliques susceptibles de détruire le joint par échauffement. Un joint de profil adapté peut aussi remplir l'angle entre une face de l'anneau d'étanchéité en vis-à-vis du fond de la gorge, et une face d'appui côté basse pression de la gorge, et sur laquelle l'anneau d'étanchéité est en appui. Le joint en élastomère incompressible suit alors les petits glissements radiaux de l'anneau d'étanchéité sans se déformer. Avantageusement, un piston selon l'invention est muni d'un seul anneau d'étanchéité. Pour fonctionner correctement, l'anneau d'étanchéité doit pouvoir se translater parallèlement à l'axe de la surface de glissement, sans basculement, ni torsion. De plus les déplacements radiaux de l'anneau d'étanchéité à l'intérieur de la gorge doivent être aussi faibles que possible. La distance entre le bord de la face d'appui de la gorge, située du côté basse pression et contre laquelle l'anneau d'étanchéité est en appui, et la surface de glissement, doit aussi être minimale. Pour toutes ces raisons le jeu de guidage du piston dans le cylindre doit être minimal en choisissant un coefficient de dilatation du piston voisin de celui du cylindre et en limitant la différence de température entre la partie guidée du piston et le cylindre. Pour ce faire l'invention prévoit de séparer la tête de piston chaude, qui comporte un bol de combustion, faite d'alliage léger très conducteur de la chaleur, et le corps de piston, froid, qui porte une jupe de guidage faite d'acier ou de fonte. L'étanchéité améliorée du piston permet de retenir une masse gazeuse non renouvelée dans le jeu entre la surface de glissement et le piston, du côté de l'anneau d'étanchéité exposé à l'enceinte haute pression. En fonctionnement, cette masse gazeuse échange de la chaleur avec la surface de glissement jusqu'à égaliser sa température moyenne à celle de cette dernière. L'anneau d'étanchéité selon l'invention assure ainsi une bonne protection thermique du corps de piston et de la surface de glissement, qui permet éventuellement d'éliminer le refroidissement par eau à l'extérieure de la chambre, et de le remplacer par un refroidissement par huile de la surface de glissement et du corps du piston. Ce refroidissement peut être assuré par un anneau d'huile en contact avec la surface de glissement, et entraîné par le piston pour augmenter le coefficient d'échange thermique et uniformiser la température de la surface de glissement. Le piston comporte avantageusement deux patins de guidage annulaires de faible épaisseur radiale (1% à 3% du diamètre de la surface de glissement), espacés axialement, et dont le profil favorise la formation d'un coin d'huile hydrodynamique par un jeu de fonctionnement réduit et des entrées d'huile coniques. L'anneau d'huile de refroidissement peut alors être situé entre les patins de guidage et alimenter le film d'huile. L'anneau d'huile peut être alimenté par un jet d'huile fraîche pour refroidir la surface de glissement et le corps du piston, et se vider contre la surface de la tête de piston pour refroidir la chambre de combustion. Ainsi, selon d'autres modes de réalisation, le dispositif d'étanchéité comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - la gorge est délimitée axialement par deux surfaces de contact avec l'anneau, de forme générale plane, perpendiculaires à l'axe de la surface de glissement, la distance axiale entre les deux surfaces de contact étant juste suffisante pour interdire une déformation axiale de l'anneau, et laisser libre un déplacement radial de l'anneau dans la gorge, - l'épaisseur radiale de l'anneau est comprise entre 2% et 5% du diamètre de la surface de glissement solidaire de la chambre, - le rapport entre, d'une part, la différence entre le périmètre de la portée de l'anneau à l'état libre et le périmètre de la surface de glissement, et, d'autre part, le périmètre de la surface de glissement est compris entre 1/1000 et 4/1000, - l'anneau est conçu pour calibrer un film d'huile de lubrification entre l'anneau et la surface de glissement à une épaisseur de lubrification limite, comprise de préférence entre 0.2 m et 1 m, - le dispositif comprend des moyens pour amener de l'huile de lubrification sur toute la périphérie d'un bord de la portée de l'anneau, situé du côté de l'enceinte basse pression, - la portée de l'anneau est cylindrique, - la dimension axiale de la portée de l'anneau est comprise entre 0,5 et 5 millimètres, - le rapport de la dimension axiale de la portée de l'anneau au diamètre de la surface de glissement est compris entre 1/100 et 3/100, - l'anneau comprend une surface de raclage de la couche d'huile recouvrant la partie de la surface de glissement située dans l'enceinte basse pression, cette surface rejoignant la portée de l'anneau en formant une arête vive côté basse pression limitant la portée du côté de l'enceinte basse pression, avec un angle côté basse pression compris entre 45 et 90 avec ledit axe, de façon à laisser un film d'huile de lubrification limite d'une épaisseur d'une fraction de micromètre sur la partie de la surface de glissement située dans l'enceinte haute pression, - la surface de glissement est polie pour faire disparaître tout relief supérieur à l'épaisseur du film d'huile de lubrification limite, - la portée de l'anneau est prolongée du coté de l'enceinte haute pression par un tronçon qui s'écarte progressivement de la surface de glissement jusqu'à une arête vive côté haute pression limitant le tronçon du côté de l'enceinte haute pression, formée avec une surface de l'anneau de raclage des particules, ladite arête vive étant éloignée d'une fraction de micromètre de la surface de glissement, - l'anneau comprend une face de forme générale plane perpendiculaire à l'axe de la surface de glissement, en contact avec la face de forme générale plane de la gorge située du coté de l'enceinte basse pression, - le dispositif comprend un joint torique en matériau élastomère en contact permanent avec le fond de la gorge, avec la face de l'anneau en vis-à-vis du fond de la gorge, et avec une face de forme générale plane de la gorge située du côté de l'enceinte basse pression, -il comprend un joint torique en matériau élastomère, solidaire de l'anneau, qui occupe la totalité de l'angle formé par la face de l'anneau en vis-à-vis avec le fond de la gorge et la face de forme générale plane de la gorge située du coté de l'enceinte basse pression, - il comprend un anneau auxiliaire élastique maintenu en contact étanche avec une face d'étanchéité plane de l'anneau d'étanchéité, perpendiculaire à l'axe de la surface de glissement, située du côté de l'enceinte haute pression, du fait de son serrage contre une surface d'étanchéité de la gorge sensiblement conique, ouverte vers l'enceinte haute pression, - l'anneau auxiliaire est en contact avec l'anneau d'étanchéité dans un plan perpendiculaire à l'axe de la surface de glissement, situé dans le plan ou du côté basse pression d'un bord de la portée de l'anneau d'étanchéité situé du côté de l'enceinte haute pression. L'invention concerne également un ensemble pour moteur ou compresseur alternatif, comprenant au moins une chambre, un piston prévu pour se déplacer en mouvement alternatif de translation rectiligne parallèlement a une direction dans la chambre, et divisant la chambre en une enceinte haute pression et une enceinte basse pression, l'ensemble comportant un dispositif d'étanchéité tel que défini ci-dessus. Dans un mode de réalisation, le piston délimite, dans l'enceinte haute pression, un espace annulaire situé radialement entre le piston et la surface de glissement, et axialement entre l'anneau d'étanchéité et l'extrémité axiale du piston, ledit espace possédant un volume suffisant pour qu'une masse de gaz contenue dans ledit espace à une pression minimale du cycle dans l'enceinte haute pression occupe un volume suffisant pour immerger totalement la partie de l'anneau d'étanchéité exposée à la haute pression lorsque la dite masse de gaz est comprimée à la pression maximale du cycle dans l'enceinte haute pression. Dans un mode de réalisation, le piston comporte au moins un patin de guidage annulaire et fermé, délimitant axialement avec l'anneau d'étanchéité, et radialement avec la surface de glissement, un espace annulaire fermé communiquant avec des moyens d'alimentation en huile fraîche, et s'évacuant dans un circuit de refroidissement du piston débouchant dans l'enceinte basse pression. Dans un mode de réalisation la surface de glissement est uniquement refroidie par une réserve d'huile fraîche portée par le piston dans l'espace formé entre le patin et l'anneau d'étanchéité. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en demi-coupe axiale d'un piston d'un moteur à combustion interne possédant un dispositif d'étanchéité conforme à l'invention disposé entre le piston et une chambre dans laquelle le piston est mobile ; - la figure 2 est une vue agrandie de la zone Il de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un anneau d'étanchéité du dispositif d'étanchéité de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue agrandie de la zone IV de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue de détail de celle de la figure 2 ; et - les figures 6 à 8 sont des vues analogues à celle de la figure 2, illustrant des dispositifs d'étanchéité conformes à l'invention selon des variantes. Tel que représenté sur la figure 1, le piston 2 est monté mobile dans la chambre 4 du moteur à combustion interne, en translation rectiligne alternative (Flèche F) selon un axe A. Le piston 2 sépare la chambre 4, de façon étanche, en, d'une part, une enceinte supérieure haute pression 6, prévue pour recevoir, de façon connue en soi, l'air et le carburant en vue de leur combustion, et, d'autre part, une enceinte inférieure basse pression 8, prévue pour être en communication avec un carter contenant une réserve d'huile de lubrification du moteur. Un dispositif d'étanchéité 10 est disposé entre le piston 2 et une surface de glissement 12 délimitant en partie la chambre 4. La surface 12 est cylindrique circulaire d'axe A. Le piston 2 comprend un corps 14 dans lequel est ménagé un bol de combustion 16 s'ouvrant vers l'enceinte 6, une jupe 18 s'étendant axialement à partir du corps 14 vers l'enceinte 8, et une chemise 20 tubulaire de guidage du piston 2 le long de la surface 12, solidarisée sur la surface extérieure de la jupe 18. Tel que représenté sur la figure 2, le dispositif d'étanchéité 10 comprend un anneau d'étanchéité 22 métallique, distinct du piston 2 et de la chambre 4, et ajusté dans une gorge 24 solidaire du piston 2, ouverte vers la surface 12. L'anneau 22 se déplace avec le piston 2, et est en appui par une portée cylindrique 26 d'axe A contre la surface 12. L'anneau 22 est reçu de façon étanche dans la gorge 24, et, lors du déplacement du piston 2 (Flèche F), la portée 26 est en contact étanche avec la surface 12 et glisse le long de celle-ci. Tel que représenté sur la figure 3, l'anneau 22 est fermé, c'est-à-dire qu'il est continu sur sa circonférence, et qu'il n'est pas coupé ou fendu en un endroit de sa circonférence. La section méridienne de l'anneau 22 est uniforme sur toute sa circonférence. Il est donc symétrique de révolution autour de l'axe A. Sur la figure 2, la gorge 24 est formée entre deux bagues 28 et 30. La bague 28 est frettée sur la bague 30, elle-même frettée sur le piston 2. La gorge 24 est délimitée axialement par deux faces de contact avec l'anneau 22 : une face côté haute pression 32, ménagée sur la bague 28, et une face côté basse pression 34, ménagée sur la bague 30. Chacune des faces 32 et 34 est de forme générale plane, et s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe A. L'anneau 22 comprend une face côté haute pression 36 exposée à la pression de l'enceinte 6, et une face côté basse pression 38 exposée à la pression de l'enceinte 8. Chacune des faces 36 et 38 est de forme générale plane, et s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe A. Les faces 36 et 38 sont en vis-à-vis respectivement des faces 32 et 34, en vue d'un contact avec ces faces 32 et 34. La distance axiale H entre les faces 32 et 34 est sensiblement égale mais supérieure à la distance axiale entre les faces 36 et 38, de façon que la distance H est juste suffisante pour permettre le déplacement radiale de l'anneau 22 dans la gorge 24 en interdisant toute déformation axiale de l'anneau 22. En d'autres termes, l'anneau 22 est ajusté axialement dans la gorge 24. La gorge 24 est suffisamment profonde radialement pour permettre le débattement radial de l'anneau 22 dans la gorge 24. Un joint torique 40 en matériau élastomère est disposé entre le fond 42 de la gorge 24, s'étendant axialement entre les faces 32 et 34, et une face 44 de l'anneau 22 située en vis-à-vis. Le joint 40 est en appui sur la face 34. Tel que représenté sur la figure 5, la portée 26 est prolongée, du côté de l'enceinte 6, par un tronçon tronconique 46 d'axe A s'éloignant progressivement de la surface 12, et rejoignant la face 36 en formant une arête vive 49 limitant le tronçon 46 du côté de l'enceinte 6. La distance radiale e entre l'arête 49 et la surface 12, autrement dit la distance radiale entre la portée 26 et l'arête 49, est de l'ordre d'une fraction de micromètre. La portée 26 est limitée du côté de l'enceinte 8 par une arête vive côté basse pression 51, formée avec une surface de raclage 50 rejoignant la portée 26 en formant, avec l'axe A, un angle 0 compris entre 45 et 90 (90 sur la figure 5). La surface 50 est décalée axialement par rapport à la surface 38, et rejoint celle-ci par une surface cylindrique 52 d'axe A. Pour assurer un appui équilibré de la portée 26 sur la surface 12, la portée 26 est sensiblement centrée sur le plan équatorial médian de l'anneau 22, situé à mi-distance entre les faces 36 et 38, et la dimension axiale de la surface 46 est égale à la distance axiale entre la surface 50 et la face 38. L'anneau 22 est serré sur la surface 12. A cet effet, à l'état libre, le périmètre de la portée 26 est supérieur au périmètre de la surface 12. L'anneau 22 est donc déformé élastiquement en compression lorsqu'il est forcé dans la surface 12. L'anneau 22 possède une section méridienne faible, de sorte que l'anneau 22 est très souple et se conforme facilement à la géométrie de la surface 12, y compris en cas de variations des dimensions de la surface 12 dues à des variations de température ou de pression à l'intérieur de la chambre 4. L'anneau 22 étant fermé et de section uniforme, il maintient une pression spécifique de contact entre la portée 26 et la surface 12 sensiblement uniforme sur la circonférence de l'anneau 22. L'anneau 22 est dimensionné pour travailler dans sa limite élastique, et dans ses limites de fatigue. La hauteur axiale h de la portée 6 est comprise de préférence entre 0,5 et 5 mm. Ceci permet de limiter les frottements entre la portée 26 et la surface 12, qui sont proportionnels à cette hauteur h, et de limiter l'aire de la portée 26 de façon à conserver une pression spécifique de contact importante entre laportée 26 et la surface 12, malgré la souplesse de l'anneau 22. Pour obtenir un anneau 22 souple qui ne flambe pas, de préférence l'épaisseur radiale E est comprise entre 2% et 5% du diamètre D de la surface 12. Par ailleurs, de préférence, le rapport entre, d'une part, la différence entre le périmètre de la portée 26 de l'anneau 22 à l'état libre et le périmètre de la surface 12, et d'autre part, le périmètre de la surface 12, est compris entre 1/1000 et 4/1000, afin de rester dans la plage de déformation élastique, fonction de la valeur du module d'Young du matériau constituant l'anneau 22. En outre, de préférence, le rapport de la hauteur h au diamètre de la surface 12 est compris entre 1/100 et 3/100. Dans un exemple de réalisation, le diamètre D est sensiblement égal à 75 mm, l'épaisseur E est égale à 1,5 mm et la hauteur H est sensiblement égal à 1 mm. L'ajustement axial de l'anneau 22 dans la gorge 24 évite toute déformation axiale de l'anneau 22 pouvant entraîner des fuites entre l'anneau 22 et la gorge 24, et une pression non uniforme de la portée 26 sur la surface 12. En revenant à la figure 1, la chemise 20 comprend un tronçon central 54 solidaire de la jupe 18, prolongé à chacune de ses extrémités axiale par un patin d'appui 56, de diamètre supérieur à celui du tronçon 54 et espacé de la jupe 18, et relié au tronçon 54 par une portion de liaison tronconique 58 élastique. Chaque patin 56 est fermé, c'est-à-dire continu circonférentiellement, pour un guidage amélioré. Le piston 2 délimite avec la surface 12, un espace annulaire 60 fermé axialement par le patin 56 inférieur, situé du côté de l'enceinte 8, et l'anneau 22. Les patins 56 ont une fonction de guidage radial du piston 2 le long de la surface 12, et non une fonction d'étanchéité. Néanmoins, les patins 56 sont guidés par la surface 12 avec un jeu radial aussi réduit que possible, permettant d'assurer une portance sur un film d'huile hydrodynamique. Chaque patin 56 est conçu pour la formation d'un film d'huile hydrodynamique entre le patin 56 et la surface 12. A cet effet, tel que représenté sur la figure 4, chaque patin 56 possède un profil comprenant un tronçon central cylindrique 56a, et, à chaque extrémité du tronçon 56a, un tronçon tronconique 56b s'écartant de la surface 12 avec un angle de 2 environ, pour définir avec celle un cône d'entrée d'huile entre le tronçon 56a et la surface 12. Le patin 56 supérieur, situé du côté de l'enceinte 6, divise l'espace 60 en un sous-espace 61 inférieur délimité avec le patin 56 inférieure, et un sous-espace supérieur 62, délimité avec l'anneau 22, communiquant avec le sous-espace 61 par l'intermédiaire d'orifices 63 ménagés dans la portion 58 supérieure. Une buse 64 d'alimentation en huile fraîche, alimentée de façon connue à partir du carter du moteur, est dirigée de façon à propulser, en permanence, un jet d'huile fraîche à l'intérieur d'un canal 66 ménagé dans la jupe 18, et possédant une entrée en regard de la buse 64, et une sortie débouchant dans le sous-espace 61. Le piston 2 comprend une galerie 68 de refroidissement du corps 14, s'alimentant dans l'espace 62, et débouchant par un canal d'évacuation 70 dans l'enceinte 8. En fonctionnement, l'huile fraîche projetée par la buse 64 arrive dans l'espace 60, où se forme une réserve d'huile, qui refroidit la surface 12, alimente le film de lubrification limite entre l'anneau 22 et la surface 12, et le film d'huile de lubrification hydrodynamique entre la surface 12 et chacun des patins 56. Le film hydrodynamique remplit le jeu radial entre les patins 56 et la surface de glissement, jeu voisin de 2/10 000 du diamètre D de la surface 12. L'huile débouche dans le sous-espace 61, et s'écoule dans le sous-espace 62 par les orifices 63, de façon à alimenter le film d'huile de lubrification limite entre l'anneau 22 et la surface 12. Le sousespace 62 permet d'alimenter l'huile sur toute la circonférence du bord basse pression de la portée 22, constitué par l'arête 51. L'alimentation de l'anneau 22 en huile est sensiblement permanente et continue, étant donné que le sous-espace 61, alimenté par intermittence du fait du déplacement du piston 2 par rapport à la buse 64, forme une réserve tampon alimentant le sous-espace 62 par effet shaker. L'huile s'écoule de l'espace 62 dans la galerie 68, de façon à refroidir le corps 14, et retourne ensuite vers l'enceinte 8 par le canal 70. La réserve d'huile dans l'espace 60 se déplace avec le piston 2, et refroidit la surface 12. Avantageusement, la surface 12 est refroidie uniquement par cette huile, sans refroidissement extérieur par eau, ce qui simplifie le moteur et réduit son coût de fabrication. En se référant à la figure 5, lors du déplacement de l'anneau 22 de l'enceinte 6 vers l'enceinte 8, la surface 50 racle la couche d'huile située dans l'espace 62, sur la surface 12, de façon à calibrer l'épaisseur du film de lubrification limite déposé sur la partie de la surface 12 située dans l'enceinte 6. Le film de lubrification limite couvre à chaque instant la partie de la surface 12 située dans l'enceinte 6 entre la position actuelle de l'arrête 51 et la position de cette dernière au point mort haut du piston. Le film de lubrification limite présente une épaisseur d'une fraction de micromètre, c'est-à-dire inférieure à un micromètre, comprise de préférence entre 0.2 pm et 1 pm. Une telle épaisseur de film d'huile est inférieure à l'épaisseur d'un film hydrodynamique généralement comprise entre 5 et 10 micromètres. Dans la lubrification hydrodynamique, le film comprend plusieurs couches de molécules qui glissent les unes sur les autres, alors que dans la lubrification limite, le film comprend sensiblement une seule couche de molécules, retenues sur la surface de glissement par les forces physico-chimiques, et permettant un contact glissant entre les surface entre lesquelles le film de lubrification limite est formé. Le film de lubrification limite est suffisant pour assurer le glissement de la portée 26 sur la surface 12 avec des frottements limités, tout en assurant une étanchéité efficace, interdisant le passage de gaz entre la portée 26 et la surface 12. L'arête 51 associée à la forte pression d'appui évite l'apparition d'un film hydrodynamique entre la portée 26 et la surface 12. L'épaisseur du film de lubrification limite dépend de la pression spécifique de contact entre la portée 26 et la surface 12. De préférence, cette pression est comprise entre 20 et 100 bars pour calibrer le film de lubrification limite. La pression de contact est la somme d'une pression élastique résultant du serrage de l'anneau 22 sur la surface 12, et d'une pression due au gaz de l'enceinte 6. En effet, en se référant à la figure 2, le montage de l'anneau 22 est du type autoclave car les gaz peuvent pénétrer dans la gorge 24. Ainsi, l'anneau 22 est plaqué axialement par les gaz de l'enceinte 6 en appui étanche contre la face 34, et radialement, par les gaz de l'enceinte 6 présents dans la gorge 24, contre la surface 12. Le débattement radial entre l'anneau 22 et la gorge 24 permet d'absorber des dilatations différentielles entre le piston 2 et la surface 12, ou des déplacements radiaux du piston 2 par rapport à la surface 12, par exemple lors du basculement du piston 2 au point mort haut ou au point mort bas. Lorsque l'anneau 22 se déplace de l'enceinte 8 vers l'enceinte 6, la distance e est suffisamment faible pour empêcher le passage de particules abrasives entre la surface 12 et la portée 26. De telles particules sont repoussées par la surface 36 formant alors surface de raclage. L'étanchéité améliorée fournie par l'anneau 22 permet de ne disposer, entre le piston 2 et la surface 12, qu'un seul anneau qui assure l'étanchéité et le raclage de l'huile, ce qui est avantageux, en particulier dans les moteurs à combustion interne, dont les dispositifs d'étanchéité comprennent généralement trois segments. Dans la variante de la figure 6, le dispositif 10 diffère de la variante précédente par la forme du joint 40, qui présente une section triangulaire, et est disposé dans l'angle entre la face 44 et la face 34. Du fait du montage autoclave de l'anneau 22, le joint 40 est plaqué par les gaz de l'enceinte 6 contre les faces 44 et 34, ce qui assure une bonne étanchéité. De façon avantageuse, le joint 40 est collé sur la face 44 de l'anneau 22, de façon à être solidaire de celui-ci. Le joint 40 se termine à distance radialement du fond 42 de la gorge 24 pour ne pas entraver le débattement radial de l'anneau 22 dans la gorge 24. Pour limiter le volume libre de la gorge 24, le fond 42 est incliné sensiblement parallèlement à une face arrière 44a du joint 44. Dans la variante de la figure 7, le dispositif 10 diffère des variantes précédentes en ce que l'anneau 22 est monté de façon non autoclave et que l'étanchéité entre l'anneau 22 et la gorge 24 est assurée par des contacts métallique sans faire appel à des matériaux élastomères. Le dispositif 10 comprend un anneau auxiliaire d'étanchéité 72 métallique disposé axialement entre la face 36 et une surface tronconique 74 d'axe A de la bague 28, s'évasant vers l'enceinte 6. L'anneau 72 est pressé contre la face 36 de l'anneau 22 par son serrage élastique contre la surface 74 conique. Il en résulte que l'anneau 72 est maintenu en tension, et s'appuie en contact étanche contre la surface 74 et contre la face 36, ce qui constitue une étanchéité statique autoclave vers la gorge 24, qui peut être alimentée en huile à la pression de l'enceinte 8. Dans ce cas, la pression spécifique de contact entre la portée 26 et la surface 12 dépend seulement de la pression élastique. L'anneau 72 est en contact avec l'anneau 22 dans un plan perpendiculaire à l'axe A, situé dans le plan ou du côté basse pression d'un bord de la portée 26 situé du côté de l'enceinte haute pression 6, afin d'éviter un fonctionnement anti autoclave de l'anneau 22. Dans toutes les variantes, de préférence, un volume d'un espace 76 annulaire, délimité entre le piston 2 et la surface 12, et axialement entre l'anneau 22 et l'extrémité axiale 75 du piston 2 située du côté de l'enceinte 6, est suffisamment important pour que la masse de gaz remplissant cet espace 76 à la pression minimale atteinte dans l'enceinte 6 pendant le cycle, possède un volume suffisamment grand pour immerger l'anneau 22 du côté exposé à l'enceinte 6 lorsque cette masse de gaz est comprimée à la pression maximale atteinte dans l'enceinte 6 pendant le cycle. Ainsi, du fait du bon niveau d'étanchéité du dispositif, cette masse de gaz se trouve emprisonnée, lors du cycle du piston 2, dans cet espace 76, et n'est pas renouvelée. Il en résulte que cette masse de gaz, alternativement comprimée et détendue au contact de la surface 12 avec laquelle elle échange de la chaleur grâce à la vitesse élevée du piston 2, atteint, au bout d'un certain temps, une température moyenne voisine de celle de la surface 12 beaucoup plus basse que la température moyenne des gaz présents dans l'enceinte 6 Cette masse gazeuse relativement froide alimente à chaque course du piston 2 vers l'enceinte 8 la couche limite gazeuse qui recouvre le film d'huile déposé sur la surface 12 en limitant le flux de chaleur vers la surface 12. Dans les variantes illustrées sur les figures 1 à 7, la surface 12 est solidaire de la chambre 4, et la gorge 24 est solidaire du piston 22. Dans une variante illustrée sur la figure 8, la surface 12 est prévue sur le piston 2, et l'anneau 22 est reçu dans une gorge 24 ménagée dans une paroi 80 de la chambre 4, de façon que l'anneau 22 est reçu de façon étanche contre la paroi 80, et assure l'étanchéité avec le piston 2 en déplacement. Dans ce cas, l'anneau 22 est serré sur la surface de glissement, et déformé élastiquement en tension. L'anneau 22 ne risque pas de flamber. De manière plus générale, l'invention concerne un dispositif d'étanchéité pour un piston prévu pour se déplacer en mouvement alternatif de translation rectiligne parallèlement à une direction dans une chambre divisée par le piston en une enceinte haute pression et une enceinte basse pression, du type comprenant : - une surface de glissement cylindrique circulaire d'axe parallèle à la direction de translation du piston ; - une gorge torique coaxiale à la surface de glissement, ouverte vers la surface de glissement ; - l'un de la surface de glissement et de la gorge étant solidaire du piston, et l'autre de la chambre ; - un anneau d'étanchéité élastique, fermé, reçu de façon étanche dans la gorge, et en contact d'étanchéité avec la surface de glissement, par une portée d'étanchéité, l'anneau étant serré élastiquement sur la surface de glissement ; dans lequel l'anneau est adapté pour maintenir sur la surface de glissement, un film de lubrifiant présentant une épaisseur de lubrification limite, inférieure à un micromètre.10
Ce dispositif est du type comprenant :- une surface de glissement cylindrique circulaire (12);- une gorge torique (24) coaxiale à la surface de glissement (12) et ouverte vers cette dernière ; et- un anneau d'étanchéité (22) élastique, fermé, reçu de façon étanche dans la gorge (24), et en contact d'étanchéité par une portée d'étanchéité (26) avec la surface de glissement (12), la portée d'étanchéité (26) possédant un périmètre tel que l'anneau (22) est serré élastiquement sur la surface de glissement (12).Selon un aspect de l'invention, l'anneau (22) est ajusté dans la gorge (24) de façon à interdire une déformation axiale de l'anneau (22), et à laisser libre un déplacement radial de l'anneau (22) dans la gorge (24).
1.- Dispositif d'étanchéité (10) pour un piston (2) prévu pour se déplacer en mouvement alternatif de translation rectiligne parallèlement à une direction dans une chambre (4) divisée par le piston en une enceinte haute pression (6) et une enceinte basse pression (8), du type comprenant : -une surface de glissement (12) cylindrique circulaire d'axe (A) parallèle à la direction de translation du piston (2) ; - une gorge (24) torique coaxiale à la surface de glissement (12), ouverte vers la surface de glissement (12); - l'un de la surface de glissement (12) et de la gorge (24) étant solidaire du piston (2), et l'autre de la chambre (4) ; et - un anneau d'étanchéité (22) élastique, fermé, reçu de façon étanche dans la gorge (24), et en contact d'étanchéité avec la surface de glissement (12), par une portée d'étanchéité (26) dont le périmètre à l'état libre est légèrement supérieur au périmètre de la surface de glissement (12) solidaire de la chambre (4) ou légèrement inférieur au périmètre de la surface de glissement (12) solidaire du piston (2), de sorte que la surface de glissement (12) impose à l'anneau (22) une déformation élastique permanente de compression ou de tension qui provoque une pression d'appui sensiblement uniforme entre la portée (26) et la surface de glissement (26) quand l'anneau (22) est serré élastiquement sur cette dernière, caractérisé en ce que l'anneau (22) est ajusté dans la gorge (24) de façon à interdire une déformation axiale de l'anneau (22), et à laisser libre un déplacement radial de l'anneau (22) dans la gorge (24). 2.- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la gorge (24) est délimitée axialement par deux surfaces (32, 34) de contact avec l'anneau (22), de forme générale plane, perpendiculaires à l'axe (A) de la surface de glissement (12), la distance axiale entre les deux surfaces decontact (32, 34) étant juste suffisante pour interdire une déformation axiale de l'anneau (22), et laisser libre un déplacement radial de l'anneau (22) dans la gorge (24). 3.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur radiale (E) de l'anneau (22) est comprise entre 2% et 5% du diamètre (D) de la surface de glissement (12) solidaire de la chambre (4). 4.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le rapport entre, d'une part, la différence entre le périmètre de la portée (26) de l'anneau (22) à l'état libre et le périmètre de la surface de glissement (12), et, d'autre part, le périmètre de la surface de glissement (12) est compris entre 1/1000 et 4/1000. 5.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'anneau (22) est conçu pour calibrer un film d'huile de lubrification entre l'anneau (22) et la surface de glissement (12) à une épaisseur de lubrification limite, comprise de préférence entre 0.2 p.m et 1 m. 6.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour amener de l'huile de lubrification sur toute la périphérie d'un bord (51) de la portée de l'anneau (22), situé du côté de l'enceinte basse pression (8). 7.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portée (26) de l'anneau (22) est cylindrique. 8.- Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la dimension axiale (h) de la portée (26) de l'anneau (22) est comprise entre 0,5 et 5 millimètres. 9.- Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le rapport de la dimension axiale (h) de la portée (26) de l'anneau (22) au diamètre (D) de la surface de glissement (12) est compris entre 1/100 et 3/100. 10.- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'anneau (22) comprend une surface (50) de raclage de la couche d'huile recouvrant la partie de la surface de glissement (12) située dans l'enceinte basse pression (8), cette surface (50) rejoignant la portée (26) de l'anneau (22) en formant une arête vive (51) côté basse pression limitant la portée (26) du côté de l'enceinte basse pression (8), avec un angle côté basse pression compris entre 45 et 90 avec ledit axe (A), de façon à laisser un film d'huile de lubrification limite d'une épaisseur d'une fraction de micromètre sur la partie de la surface de glissement (12) située dans l'enceinte haute pression (6). 11.- Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que la surface de glissement (12) est polie pour faire disparaître tout relief supérieur à l'épaisseur du film d'huile de lubrification limite. 12.- Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisé en ce que la portée (26) de l'anneau (22) est prolongée du coté de l'enceinte haute pression (6) par un tronçon (46) qui s'écarte progressivement de la surface de glissement (12) jusqu'à une arête vive côté haute pression (49) limitant le tronçon (46) du côté de l'enceinte haute pression, formée avec une surface (36) de l'anneau (22) de raclage desparticules, ladite arête vive (49) étant éloignée d'une fraction de micromètre de la surface de glissement (12). 13.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes dépendante de la 2, caractérisé en ce que l'anneau (22) comprend une face de forme générale plane perpendiculaire à l'axe (A) de la surface de glissement (12), en contact avec la face (34) de forme générale plane de la gorge (24) située du coté de l'enceinte basse pression (8). 14.- Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un joint torique (40) en matériau élastomère en contact permanent avec le fond (42) de la gorge (24), avec la face (44) de l'anneau (22) en vis-à-vis du fond (42) de la gorge (24), et avec une face (34) de forme générale plane de la gorge (34) située du côté de l'enceinte basse pression (8). 15.- Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un joint torique (40) en matériau élastomère, solidaire de l'anneau (22), qui occupe la totalité de l'angle formé par la face (44) de l'anneau (22) en vis-à-vis avec le fond (42) de la gorge (24) et la face (34) de forme générale plane de la gorge (34) située du coté de l'enceinte basse pression (8). 16.- Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un anneau auxiliaire élastique (72) maintenu en contact étanche avec une face d'étanchéité plane (36) de l'anneau d'étanchéité (22), perpendiculaire à l'axe (A) de la surface de glissement (12), située du côté de l'enceinte haute pression (6), du fait de son serrage contre une surface d'étanchéité (74) de la gorge (24) sensiblement conique, ouverte vers l'enceinte haute pression (6). 17.- Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que l'anneau auxiliaire (72) est en contact avec l'anneau d'étanchéité (22) dans un plan perpendiculaire à l'axe (A) de la surface de glissement (12), situé dans le plan ou du côté basse pression d'un bord de la portée (26) de l'anneau d'étanchéité (22) situé du côté de l'enceinte haute pression (6). 18.- Ensemble pour moteur ou compresseur alternatif, comprenant au moins une chambre (4), un piston (2) prévu pour se déplacer en mouvement alternatif de translation rectiligne parallèlement a une direction dans la chambre (4), et divisant la chambre (4) en une enceinte haute pression (6) et une enceinte basse pression (8), caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'étanchéité (10) selon l'une quelconque des précédentes. 19.- Ensemble selon la 18, caractérisé en ce que le piston (2) délimite, dans l'enceinte haute pression (6), un espace annulaire situé radialement entre le piston (2) et la surface de glissement (12), et axialement entre l'anneau d'étanchéité (22) et l'extrémité axiale (75) du piston (22), ledit espace (76) possédant un volume suffisant pour qu'une masse de gaz contenue dans ledit espace (76) à une pression minimale du cycle dans l'enceinte haute pression (6) occupe un volume suffisant pour immerger totalement la partie de l'anneau d'étanchéité (22) exposée à la haute pression lorsque la dite masse de gaz est comprimée à la pression maximale du cycle dans l'enceinte haute pression (6). 20.- Ensemble selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que le piston (2) comporte au moins un patin (56) de guidage annulaire et fermé, délimitant axialement avec l'anneau d'étanchéité (22), et radialement avec la surface de glissement (12), un espace annulaire (60, 62) fermé communiquant avec des moyens d'alimentation (64, 66) en huile fraîche, ets'évacuant dans un circuit de refroidissement (68, 70) du piston (2) débouchant dans l'enceinte basse pression (8). 21.- Ensemble selon la 20, caractérisé en ce que la surface de glissement (12) est uniquement refroidie par une réserve d'huile fraîche portée par le piston (2) dans l'espace (60, 62) formé entre le patin (56) et l'anneau d'étanchéité (22).
F
F16,F02
F16J,F02F
F16J 15,F02F 5,F16J 9
F16J 15/16,F02F 5/00,F16J 9/00
FR2891886
A1
DISPOSITIF DE REGULATION A CLAPET ET COLLECTEUR D'ADMISSION COMPRENANT AU MOINS UN TEL DISPOSITIF
20,070,413
La présente invention concerne le domaine du contrôle et de la régulation de l'écoulement de fluides, notamment gazeux, au niveau d'une ouverture ou à la sortie d'un conduit, et en particulier dans le cadre des systèmes d'admission d'air pour les moteurs à combustion interne, par exemple en relation avec les collecteurs ou répartiteurs d'admission. La présente invention a pour objet un dispositif de régulation à clapet, un collecteur ou répartiteur d'admission comprenant au moins un tel dispositif. On connaît déjà de multiples dispositifs à clapet pour la 10 régulation du débit ou de la variation du flux d'un fluide dans un conduit, tube ou analogue. Ainsi, dans la demande de brevet français n 2 805 878 au nom de la demanderesse, il est proposé un dispositif de vanne à clapet dans lequel le corps de clapet vient en appui, en position d'obturation, sur des 15 décrochements intérieurs au niveau du passage recevant ledit dispositif et le passage de l'état ouvert à l'état fermé dudit dispositif étant obtenu par un pivotement limité dudit corps de clapet. Toutefois, la possibilité de déplacement du corps de clapet en position d'obturation avec maintien de l'étanchéité est très limitée, et ne 20 permet pas de rattraper un éventuel jeu au niveau de la commande. Or, un tel jeu est fréquemment présent dans des ensembles de régulation regroupant plusieurs dispositifs à clapet commandés simultanément par un unique organe de commande. Par la demande de brevet n 2 856 128 au nom de la 25 demanderesse, il a été proposé un dispositif de régulation à clapet réalisant une bonne étanchéité à l'état fermé du clapet. Ce dispositif se présente sous la forme d'une cassette à insérer transversalement dans une découpe pratiquée dans le conduit, comprenant, outre le corps de clapet, également un cadre formant support pour ledit 30 clapet et définissant une portion dudit conduit, et une partie formant bouchon. Ce dispositif qui nécessite un montage précis, notamment pour conserver l'étanchéité du conduit dans lequel il est monté, est délicat à installer, en particulier lorsque plusieurs de ces dispositifs sont à monter de -2- manière simultanée. De plus, la garniture d'étanchéité du clapet étant rapportée sur le pourtour extérieur de ce dernier, elle est constamment exposée au flux. Par le document EP-A-O 968 360, on connaît, par ailleurs, un dispositif de régulation à clapet destiné à réguler la circulation d'un fluide au niveau d'une ouverture. Ce dispositif est constitué par un corps de clapet pivotant en forme de plaque, par un corps support de forme annulaire fournissant un siège pour au moins une partie du bord périphérique dudit corps de clapet et portant ou intégrant deux paliers opposés assurant le montage rotatoire dudit corps de clapet et par un axe de commande déterminant la position en rotation dudit corps de clapet et traversant le corps de clapet en le divisant en deux parties opposées en forme de volets, ledit corps de clapet pouvant être déplacé en rotation entre une position totalement ouverte dans laquelle il oppose une surface apparente minimale au flux de fluide et une position fermée dans laquelle il repose contre le siège ou partie de siège annulaire fourni(e) par le corps support et obture le passage à travers le corps support annulaire, ledit dispositif étant destiné à être rapporté au niveau de l'ouverture régulée par application du corps support annulaire contre le bord délimitant le pourtour de cette ouverture. Ce document divulgue également un collecteur d'admission intégrant plusieurs tels dispositifs de régulation. Toutefois, ces dispositifs présentent notamment une mauvaise étanchéité à l'état fermé du corps de clapet et un mécanisme de commande complexe. La présente invention a pour but de pallier au moins certains des inconvénients précités, préférentiellement tous. A cet effet, elle a pour objet un dispositif de régulation à clapet du type précité, caractérisé en ce que le corps support est pourvu d'une garniture d'étanchéité avec, d'une part, un premier segment fonctionnel s'étendant sur une première partie de la périphérie interne du corps support annulaire et venant en application sur une face d'une première des deux parties en forme de volet du corps de clapet en position fermée et, d'autre part, un second segment fonctionnel s'étendant sur une seconde partie de la périphérie interne du corps support annulaire, présentant une constitution différente de celle du premier segment fonctionnel et venant en application sur la face opposée de l'autre ou seconde partie en forme de volet du corps de clapet en position fermée. -3- L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : La figure lA est une vue éclatée en perspective d'un dispositif de régulation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; Les figures 1B et 1C sont des vues éclatées en perspective du dispositif de la figure 1A, respectivement après montage des éléments de paliers (Fig. 1B) et après solidarisation de la garniture d'étanchéité (Fig. 1C) ; Les figures ID et 1E sont des vues respectivement de dessous et en élévation latérale d'un dispositif tel que représenté sur les figures 1A, 1B et 1C après assemblage de ses différents composants ; Les figures IF et 1G sont des vues en coupe respectivement 15 selon A-A du dispositif de la figure 1D et selon B-B du dispositif de la figure lE ; Les figures 2A et 2B sont des vues éclatées en perspective selon deux angles différents d'un dispositif de régulation selon un second mode de réalisation de l'invention ; 20 La figure 2C est une vue similaire à celle de la figure 2A, les deux parties de la garniture d'étanchéité étant séparées des deux parties du corps support ; La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de régulation à l'état assemblé (l'axe de commande étant absent) correspondant 25 à ceux représentés sur les figures 2A, 2B et 2C ; Les figures 4A, 4B et 4C sont des vues respectivement de dessous, en élévation latérale et de dessus du dispositif de régulation de la figure 3 ; Les figures 5A et 5B sont des vues en coupe respectivement 30 selon A-A du dispositif de la figure 4A et selon B-B du dispositif de la figure 4B ; Les figures 6A et 6B sont des vues en coupe d'un collecteur d'admission intégrant trois dispositifs de régulation tels que représentés sur les figures 2 à 5, les clapets étant respectivement en position fermée (6A) et 35 d'ouverture maximale (6B) ; La figure 7 est une vue en perspective et partiellement éclatée du collecteur des figures 6A et 6B, les dispositifs de régulation n'étant pas -4- montés dans le corps à structure plane fermant la chambre du collecteur et intégrant les orifices de sortie ; Les figures 8 et 9 sont des vues éclatées en perspective selon deux angles différents montrant les dispositifs de régulation avant leur montage dans le corps de structure plane faisant partie du collecteur d'admission représenté sur les figures 6A, 6B et 7 ; La figure 10 est une vue en perspective d'un collecteur d'admission avant montage de dispositifs de régulation tels que représentés sur les figures 1A à 1G et du joint d'étanchéité pour l'étanchéité avec le bloc culasse ; La figure 11 est une vue partielle en perspective selon un autre angle du collecteur de la figure 10, l'axe de commande ayant été introduit dans les corps de clapet des dispositifs de régulation, et, La figure 12 est une vue en coupe, partielle et simplifiée, selon 15 A-A du collecteur représenté sur la figure 6A. Les figures 1, 2, 3, 4 et 5 montrent un dispositif 1 de régulation à clapet, destiné à réguler la circulation d'un fluide au niveau d'une ouverture 2. Ce dispositif 1 est constitué par un corps de clapet 3 pivotant en 20 forme de plaque, par un corps support 4 de forme annulaire fournissant un siège pour au moins une partie du bord périphérique dudit corps de clapet 3 et portant ou intégrant deux paliers 5 opposés assurant le montage rotatoire dudit corps de clapet 3 et par un axe de commande 6 déterminant la position en rotation dudit corps de clapet 3 et traversant ce dernier en le divisant en 25 deux parties opposées 3' et 3" en forme de volets. Ce corps de clapet 3 peut être déplacé en rotation entre une position totalement ouverte dans laquelle il oppose une surface apparente minimale au flux de fluide et une position fermée (préférentiellement sensiblement à 90 de la position ouverte) dans laquelle il repose contre le 30 siège ou partie de siège annulaire fourni(e) par le corps support 4 et obture le passage 4' à travers ledit corps support annulaire 4, ledit dispositif 1 étant destiné à être rapporté au niveau de l'ouverture 2 à réguler par application du corps support annulaire 4 contre le bord 2' délimitant le pourtour de cette ouverture 2, préférentiellement à être monté entre une ouverture sortante et 35 une ouverture entrante en fournissant une portion de passage entre celles-ci. Conformément à l'invention, le corps support 4 est pourvu d'une garniture d'étanchéité 7 avec, d'une part, un premier segment -5-fonctionnel 7' s'étendant sur une première partie 4" de la périphérie interne du corps support annulaire 4 et venant en application sur une face d'une première 3' des deux parties en forme de volet 3', 3" du corps de clapet 3 en position fermée et, d'autre part, un second segment fonctionnel 7" s'étendant sur une seconde partie 4"' de la périphérie interne du corps support annulaire 4, présentant une constitution différente de celle du premier segment fonctionnel 7' et venant en application sur la face opposée de l'autre ou seconde partie en forme de volet 3" du corps de clapet 3 en position fermée. Une telle constitution dissymétrique du joint 7 permet d'assurer une étanchéité optimale à l'état fermé du clapet, l'étanchéité augmentant avec la force de fermeture et peut être amenée à être optimisée dans la direction d'écoulement normal du flux, tout en mettant en oeuvre un corps de clapet de forme simple (sensiblement plan et plat). Selon une première caractéristique très avantageuse de l'invention, les premier et second segments fonctionnels 7' et 7" de la garniture d'étanchéité 7 présentent des prolongements latéraux proéminents 8, par exemple sous la forme de nervures, au niveau de la face du corps support 4 venant en application sur le bord 2' de l'ouverture 2, lesdits prolongements 8 étant reliés entre eux par des portions de joint intermédiaires 9 s'étendant également de façon proéminente sur les corps 5' des deux paliers 5 opposés, de manière à fournir une étanchéité périphérique continue autour de l'ouverture 2 au niveau de laquelle le flux est à réguler, lorsque le dispositif de régulation 1 est monté sur celle-ci. Bien entendu, le bord 2' de l'ouverture 2 présente une configuration conjuguée de celle de la face du corps support 4 venant en application contre lui, avec interposition continue et sous contrainte (compression) d'un joint de compression 8, 9 (voir figure 11 en ce qui concerne la configuration du bord 2'). Le corps support 4 et le corps de clapet 3 présentent préférentiellement une forme circulaire, bien que d'autres formes soient également possibles. Ces deux corps 4 et 3 sont préférentiellement entièrement réalisés en un matériau thermoplastique (moulage par injection) éventuellement renforcé par des fibres. Toutefois, ils peuvent également présenter, en variante, une âme métallique surmoulée avec un matériau thermoplastique. Ainsi, les deux parties de volets 3' et 3" (éventuellement - E - de formes différentes) du corps de clapet 3, ainsi que le corps tubulaire 11, peuvent présenter une âme métallique surmoulée avec un matériau thermoplastique. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le corps de clapet 3 est monté sur le corps support 4 de manière décalée en direction de la face venant en application contre le bord 2' de l'ouverture 2, la première 3' des deux parties en forme de volet 3', 3" du corps de clapet 3 pivotant en s'éloignant du corps support annulaire 4 lorsque ledit corps de clapet 3 quitte la position fermée, alors que la seconde partie en forme de volet 3" pivote simultanément dans le passage interne 4' dudit corps support 4. De plus, le premier segment fonctionnel 7' est soumis à une sollicitation en compression en position fermée du corps de clapet 3, entre ce dernier et la première partie 4" de la périphérie interne du corps support annulaire 4 portant ce premier segment fonctionnel 7' et formant partie de siège, et le second segment fonctionnel 7" s'étend en porte à faux à partir de la seconde partie 4' de la périphérie interne du corps support annulaire 4 et est sollicité en flexion par le corps de clapet 3 en position fermée de ce dernier (voir figures 1B, 1C, 1G, 2 et 5B). Une telle réalisation distincte des deux segments fonctionnels 7' et 7" de la garniture d'étanchéité permet d'aboutir, en relation avec un clapet pivotant, à une étanchéité optimisée à la fermeture dans le cas d'un fluide circulant normalement à travers le corps support annulaire 4 en provenance de l'ouverture 2. Les dimensions du corps de clapet 3 et celles du passage 4' du corps support annulaire 4, ainsi que le positionnement du corps de clapet 3 dans ce dernier (décentrage par rapport à une position centrale), sont définis de telle manière que la partie 3' du clapet vienne en butée contre la première partie 4" de la périphérie interne du corps support 4 (préférentiellement sous la forme d'un épaulement) à l'état fermé, alors que la seconde partie en forme de volet 3" pivote librement et à distance par rapport à la seconde partie 4"' de cette périphérie interne, en venant uniquement en contact avec le second segment fonctionnel 7". En accord avec une réalisation pratique très avantageuse et comme le montrent les figures 1 à 5 des dessins annexés, les premier et second segments fonctionnels 7' et 7" consistent en des joints à lèvres et présentent des constitutions d'ailes profilées qui suivent le contour de la périphérie interne 4", 4' du corps support annulaire 4, le premier segment -7- fonctionnel 7' de la garniture d'étanchéité 7 consistant en une aile inclinée en direction de l'extérieur et formée d'un seul tenant avec une embase 10 reposant sur la première partie 4" de la périphérie interne du corps support annulaire 4 et contre laquelle ladite aile inclinée 7' est rabattue et vient en application surfacique à l'état comprimé, et le second segment fonctionnel 7" consistant en une aile proéminente vers l'intérieur en étant légèrement incliné, cette aile 7" étant au moins légèrement sollicitée élastiquement en flexion sous l'action du corps de clapet 3, lorsque ce dernier arrive en position fermée. La solution pratique ainsi proposée par l'invention s'inspire de celle divulguée dans la demande de brevet français précitée n 2 856 128, sauf que les segments fonctionnels de la garniture d'étanchéité 7 sont solidaires du corps support 4 et non du corps de clapet 3, rendant ainsi ce dernier plus facile à réaliser et entraînant une perturbation moindre de l'écoulement en position ouverte du corps de clapet. Le corps support annulaire 4 pourra comporter des première et seconde parties périphériques internes 4" et 4"' de rayons différents et la seconde partie périphérique interne 4"' pourra comporter, en direction de la face opposée du corps support annulaire 4 (opposée à celle venant en appui autour de l'ouverture 2), une face interne inclinée vers l'intérieur. Afin de permettre un montage par emmanchement de l'axe 6 et de fournir un maintien guidé et calé du corps de clapet, ce dernier comporte une formation tubulaire centrale 11, fournissant un passage traversant profilé 11' recevant avec blocage en rotation l'axe de commande 6. En outre, ledit corps de clapet 3 est prolongé aux deux extrémités opposées de ladite formation tubulaire 11 par des embouts creux 12, 12' constituant des moyeux à forme extérieure circulaire étagée, ces embouts assurant en coopération un montage libre en rotation et avec blocage en translation du corps de clapet 3 dans les paliers 5 opposés du corps support 4, les corps 5' ou les éléments fonctionnels 5" des paliers 5 présentant une configuration interne conjuguée de la configuration extérieure des embouts formant moyeux 12, 12' et lesdits moyeux présentant des passages traversants contigus avec le passage traversant 11' de la formation tubulaire centrale 11 et également traversés par l'axe de commande 6. Pour garantir une bonne étanchéité au niveau des paliers 5 et fournir un montage indexé et calé du dispositif de régulation 1 au niveau de l'ouverture 2 à réguler, il est avantageusement prévu que les corps 5' des -8- paliers 5 soient protubérants du côté du corps support annulaire 4 destiné à venir en application sur le bord 2' de l'ouverture 2 et que les portions de joint intermédiaires 9 présentent une forme en arc de cercle et soient prolongées chacune par une lèvre d'étanchéité 13 venant en application sur le moyeu en forme d'embout 12, 12' du corps de clapet 3 engagé dans le palier 5 considéré, de manière à constituer, en coopération avec les deux segments fonctionnels 7 et 7" de la garniture d'étanchéité 7, une étanchéité continue entre le corps support annulaire 4 et le corps de clapet 3, à l'état fermé de ce dernier. De manière à optimiser l'étanchéité au niveau des paliers 5, en particulier par rapport au bord 2' de l'ouverture 2, la partie des corps 5' des paliers 5 proéminente par rapport au corps support annulaire 4 est partiellement découpée de manière à ce que seule une portion d'extrémité du côté de la face du corps support 4 destiné à venir en application autour de l'ouverture 3 de l'embout étagé formant moyeu 12, 12' soit maintenue et guidée dans le palier 5 considéré, la lèvre d'étanchéité 13 venant au moins en appui sur la partie dégagée de ladite partie 12" de plus faible diamètre. Préférentiellement, et comme le montrent notamment les figures 1B, 1C, 1E, IF, 5A, 6A et 6B des dessins, chacune des lèvres d'étanchéité profilées 13, en forme d'arc de cercle et venant en appui sur un des deux embouts creux étagés 12, 12' formant moyeux, présente en section sensiblement une forme en V dont l'une des ailes est raccordée à la portion de joint intermédiaire 9 correspondante, dont l'autre aile est en application par son extrémité libre contre l'épaulement 12"' formé par le décrochement sur la face externe de l'embout 12, 12' considéré et dont l'arête médiane, formée au niveau de l'intersection des deux ailes, vient en appui sur la partie dégagée de la partie extrémale de plus faible diamètre 12" de l'embout considéré 12, 12'. Conformément à une première variante de réalisation de l'invention ressortant de la figure 1 (figures lA à 1G), le corps support annulaire 4 et une partie au moins des corps 5' des paliers 5 sont formés d'un seul tenant. Plus précisément, la pièce d'un seul tenant comprend, d'une part, les deux segments opposés du corps annulaire 4 formant les première et seconde parties 4" et 4'" de la périphérie interne de ce dernier et, d'autre part, les corps 5' des paliers 5 opposés renfermant les éléments de paliers 5", formés ou rapportés dans ces corps 5'). -9- Comme le montrent en particulier les figures 1A, 1C, lE et 1F des dessins annexés, chaque palier 5 peut être constitué par un corps 5' formant enveloppe ou structure de réception pour un élément de palier 5", le montage de ce dernier consistant en un emboîtement calé, et avec blocage en rotation, dudit élément 5" dans ledit corps 5' et chaque élément de palier 5" comporter une partie supérieure 23 intégrant un logement 23" pour le montage avec guidage glissant en rotation du corps de clapet 3 et une partie inférieure 23' formant embase d'appui pour l'élément de palier 5" lorsque le dispositif de régulation 1 est monté entre les bords de deux ouvertures en regard. En accord avec une caractéristique de l'invention, il peut être prévu, pour chaque élément 5", que la partie inférieure 23' formant embase d'appui présente des prolongements latéraux 24 définissant des portions de logements de guidage pour les deux parties de diamètres différents d'un embout 12, 12' formant moyeux étagé du corps de clapet 3, ces prolongements 24 pouvant être emboîtés avec conjugaison de forme dans des cavités correspondantes du corps de palier 5' qui définit les portions complémentaires des logements de guidage précités s'étendant concentriquement dans le prolongement du logement 23" de la partie supérieure 23 de l'élément de palier 5". Selon une caractéristique additionnelle avantageuse, la garniture d'étanchéité 7, intégrant les premier et second segments fonctionnels 7' et 7", les prolongements 8 de ces derniers, les portions de joints intermédiaires 9 et les lèvres d'étanchéité 13 prolongeant ces derniers, est formée d'un seul tenant et rapportée par surmoulage sur le corps support annulaire 4, au niveau de sa face venant en application autour de l'ouverture 2 dont le flux sortant est â réguler (voir figures lA et 1B). Afin de renforcer la liaison entre le corps 4 et la garniture 7, notamment lorsque cette dernière est rapportée par surmoulage et que les matériaux constitutifs des deux composants sont au moins partiellement incompatibles, il peut être prévu que le corps support 4, et éventuellement les corps de palier 5', est(sont) pourvu(s) de sites d'accrochage mécanique ou d'ancrage pour la garniture d'étanchéité 7, et le cas échéant pour les portions de joint intermédiaires 9, par exemple sous la forme de cavités et de passages permettant l'établissement de ponts de matière surmoulée. De manière optimale, le corps support 4 pourra éventuellement présenter une structure en double paroi, essentiellement creuse, dans -10- laquelle une matière plus souple est injectée, cette matière formant également la garniture d'étanchéité 7 (voir figure 1G, 12). Conformément à une deuxième variante de réalisation de l'invention ressortant des figures 2 à 5 et 7 à 9 des dessins annexés, le corps support annulaire 4 est composé de deux demi-corps 25 et 25' identiques assemblés entre eux au niveau d'un plan perpendiculaire au plan dudit corps support 4 et médian par rapport aux deux paliers 5. Dans ce cas, chaque demi-corps 25, 25' intègre un palier 5 prolongé de chaque côté par une portion de corps support 4 de manière à constituer ensemble une moitié de ce dernier et chaque demi-corps 25, 25' est pourvu d'une demi-garniture d'étanchéité comprenant, sous forme de partie surmoulée, une moitié du premier segment fonctionnel 7', une moitié du second segment fonctionnel 7, les moitiés correspondantes des prolongements latéraux 8 de ces derniers, une portion de joint intermédiaire 9 reliant lesdites deux moitiés précitées, ainsi qu'une lèvre d'étanchéité 13 prolongeant cette portion de joint. Préférentiellement, l'assemblage des deux demi-corps 25 et 25' est réalisé par imbrication mutuelle des extrémités libres des deux portions de corps support 4 pourvues de découpes 14, 14' à configuration conjuguées, les deux moitiés des premier et second segments fonctionnels 7' et 7" de la garniture d'étanchéité 7 venant en butée de manière contiguë à l'état assemblé des deux demi-corps et l'assemblage étant éventuellement verrouillé par enclenchement élastique ou accrochage au niveau des découpes 14, 14' des extrémités libres mutuellement assemblées desdits deux demi-corps 25 et 25'. Conformément à une troisième variante de réalisation, non représentée aux dessins annexés et reprenant des dispositions des deux variantes précitées, le corps support annulaire 4 peut être composé de deux demi-corps 25 et 25' identiques assemblés entre eux au niveau d'un plan perpendiculaire au plan dudit corps support 4 et médian par rapport aux deux paliers 5, l'assemblage étant éventuellement réalisé par liaison par imbrication mutuelle des extrémités libres desdites deux portions de corps support 4, et la garniture d'étanchéité 7, intégrant les premier et second segments fonctionnels 7', 7", les prolongements 8 de ces derniers, les portions de joints intermédiaires 9 et les lèvres d'étanchéité 13 prolongeant ces derniers, être formée d'un seul tenant et rapportée par surmoulage sur le corps support annulaire 4, au niveau de sa face venant en application autour de l'ouverture 2 dont le flux sortant est à réguler. -11- Afin de limiter l'usure et l'endommagement de la garniture d'étanchéité, et de limiter la perturbation du flux de fluide traversant le dispositif de régulation 1 en position ouverte du corps de clapet 3, il peut être avantageusement prévu, comme le montrent les figures 1G, 5B et 12 des dessins annexés, que le corps support annulaire 4 présente une constitution, et notamment une conformation périphérique interne, telle que les premier et second segments fonctionnels 7' et 7" de la garniture d'étanchéité 7 sont situés en retrait par rapport au contour de la projection plane du passage 4' dans la direction d'écoulement du flux à travers ce dernier, par exemple en comportant une paroi d'épaisseur (au moins en apparence) plus importante à l'opposé du bord dudit corps 4 muni desdits segments 7' et 7". De manière alternative, en addition, il peut aussi être prévu un amincissement de la paroi du corps support 4 au niveau des parties périphériques internes 4" et 4"' recevant les segments fonctionnels 7' et 7". Cette mesure de protection vise en premier lieu le segment fonctionnel 7" sous forme d'aile proéminente vers l'intérieur du passage 4', le segment fonctionnel 7' présentant son extrémité située en dehors dudit passage 4' du fait de son extension vers l'extérieur. Comme le montrent les figures 1 à 5, 6A et 6B des dessins, les paliers 5 peuvent être munis, sur la face opposée à la face destinée à venir en application autour de l'ouverture 2 dont le flux est à réguler, d'une rainure 15 de logement d'un joint de compression 15'. Le cas échéant, cette rainure 15 s'étendra à travers l'embase 23' (ou les prolongements 24 de cette dernière) et le corps 5' de palier 5 formant carter pour les éléments de palier 5". Le joint 15' pourra éventuellement se prolonger pour constituer un joint annulaire ceinturant le corps support au niveau de sa face opposée qui n'est pas destinée à venir en application autour de l'ouverture 2 dont la sortie est à réguler. La présente invention concerne également, comme représenté sur les figures 6A, 6B et 7 des dessins annexés, un collecteur ou répartiteur d'admission 16 comprenant une ouverture d'admission, une chambre 17 et une pluralité d'orifices de sortie 18, éventuellement prolongées par des tubulures 19, au moins un, préférentiellement plusieurs desdits orifices de sortie 18 étant régulé(s) en termes de débit et/ou de pertes de charge. - 12 - Ce collecteur ou répartiteur 16 est caractérisé en ce que chaque orifice 18, dont le flux traversant est régulé comporte côté aval un dispositif de régulation 1, tel que décrit précédemment, les différents dispositifs de régulation 1 éventuellement présents étant préférentiellement alignés entre eux et traversés par le même axe de commande 6. En accord avec un mode de réalisation préféré, le collecteur ou répartiteur 16 est principalement constitué de deux parties, à savoir un premier corps creux 20 avec une paroi délimitant la chambre 17, intégrant l'ouverture d'admission et ajourée au niveau de la zone des orifices de sortie et un second corps 21 à structure plane avec une plaque centrale 21' et un rebord périphérique21", ce second corps 21 fermant la région ajourée du corps creux 20 et intégrant les orifices de sortie 18 dont certains comportent des dispositifs de régulation 1 rapportés au niveau de leurs ouvertures 2 extérieures. Comme le montrent les figures 7 à 9 des dessins annexés, les orifices de sortie 18 dont les flux traversants ne sont pas régulés se prolongent par des portions de conduit formant tubulures 19, les corps support annulaires 4 des dispositifs de régulation 1 rapportés autour des ouvertures 2 des orifices de sortie 18 régulés, dans des sites de montage de formes complémentaires, présentant une hauteur ou épaisseur (dans la direction du flux traversant) sensiblement identique à la longueur des portions de conduits précités formant tubulures 19, et préférentiellement sensiblement identique à la hauteur du rebord périphérique 21". Les dispositifs de régulation 1 sont alors montés (pris en sandwich avec compression) entre les ouvertures 2 des orifices de sortie 18 et les ouvertures d'entrée du bloc culasse (non représenté), lesdits dispositif 1 prenant appui de manière opposée sur les régions de bord entourant ces ouvertures par leur corps support 4 et les corps 5' de leurs paliers 5 (éventuellement également par les embases 23' des éléments de palier 5"). De manière avantageuse, les orifices de sortie 18 présents dans la plaque centrale 21' du corps à structure plane 21 s'évasent vers l'intérieur de la chambre 17. En outre, le corps à structure plane 21 présente, au niveau du côté du rebord périphérique 21' venant en application contre un rebord opposé 21' du corps creux 21, une rainure de réception 22 pour un joint de compression 22' destiné à étancher l'assemblage corps creux 20/corps à structure plane 21 et les portions de conduit formant tubulures 19 présentent une rainure 19' au niveau de leurs bords libres pour la réception d'un joint - 13 - de compression 19", ces derniers et les joints 15' montés dans les rainures 15 des paliers 5, et entourant éventuellement les corps support 4 des dispositifs de régulation 1 au niveau de leur face opposée à celle venant en application autour des ouvertures 2, constituant éventuellement une unique garniture d'étanchéité 23. L'évasement vers la chambre 17 des entrées des orifices de sortie 18 permet de canaliser le flux à travers l'ouverture 2 de ces derniers et de limiter les turbulences liées aux effets de bord. En outre, ledit évasement permet de soustraire le segment de joint fonctionnel proéminent 7" à l'action directe du flux en position d'ouverture du corps de clapet 3 du dispositif 1 concerné. Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, ressortant notamment de la figure 22 des dessins annexés, les orifices de sortie 18 dont le flux est régulé par un dispositif 1 et les corps support annulaires 4 des dispositifs de régulation 1 correspondants rapportés au niveau des ouvertures 2 desdits orifices 18 définissent par coopération une portion de conduit 26 dans laquelle sont disposés le corps de clapet 3 et les segments fonctionnels 7' et 7" de la garniture d'étanchéité 7, ces derniers étant situés latéralement en retrait de manière à ne pas être directement exposés au flux de fluide traversant, en position ouverte du corps de clapet 3. Par exemple, l'évasement des orifices de sortie 18 et un épaississement de la paroi des corps annulaires 4, à l'opposé de leurs faces appliquées autour des ouvertures 2, peuvent avantageusement créer des restrictions dans la portion de conduit 25 dont le diamètre de passage est inférieur à celui existant au niveau des segments fonctionnels 7' et 7". Ainsi, ces derniers sont non apparents dans le cas d'une observation du passage de ladite portion de conduit 25 dans la direction d'écoulement du fluide à travers cette dernière. Enfin, l'invention a aussi pour objet un véhicule à moteur à combustion interne comprenant un collecteur ou répartiteur d'admission d'air monté sur le moteur, caractérisé en ce que ledit collecteur ou répartiteur est un collecteur ou répartiteur 16 tel que décrit ci-dessus et représenté sur les dessins annexés. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un dispositif de régulation à clapet destiné à réguler la circulation d'un fluide au niveau d'une ouverture, ledit dispositif étant constitué par un corps de clapet pivotant, par un corps support de forme annulaire intégrant deux paliers opposés assurant le montage rotatoire dudit corps de clapet et par un axe de commande, ledit corps de clapet pouvant être déplacé en rotation entre une position totalement ouverte et une position fermée dans laquelle il repose contre le siège annulaire fourni par le corps support.Dispositif (1) caractérisé en ce que le corps support (4) est pourvu d'une garniture d'étanchéité (7) avec, d'une part, un premier segment fonctionnel (7') et, d'autre part, un second segment fonctionnel (7") s'étendant. Préférentiellement, lesdits premier et second segments fonctionnels (7' et 7") de la garniture d'étanchéité présentant des prolongements latéraux proéminents, par exemple sous la forme de nervures, au niveau de la face du corps support (4) venant en application sur le bord de l'ouverture, lesdits prolongements étant en outre reliés entre eux par des portions de joint intermédiaires (9) s'étendant également de façon proéminente sur les corps (5') des deux paliers opposés, de manière à fournir une étanchéité périphérique continue autour de l'ouverture lorsque le dispositif de régulation (1) est monté sur celle-ci.
1. Dispositif de régulation à clapet destiné à réguler la circulation d'un fluide au niveau d'une ouverture, ledit dispositif étant constitué par un corps de clapet pivotant en forme de plaque, par un corps support de forme annulaire fournissant un siège pour au moins une partie du bord périphérique dudit corps de clapet et portant ou intégrant deux paliers opposés assurant le montage rotatoire dudit corps de clapet et par un axe de commande déterminant la position en rotation dudit corps de clapet et traversant ce dernier en le divisant en deux parties opposées en forme de volets, ledit corps de clapet pouvant être déplacé en rotation entre une position totalement ouverte dans laquelle il oppose une surface apparente minimale au flux de fluide et une position fermée dans laquelle il repose contre le siège ou partie de siège annulaire fourni(e) par le corps support et obture le passage à travers le corps support annulaire, ledit dispositif étant destiné à être rapporté au niveau de l'ouverture à réguler par application du corps support annulaire contre le bord délimitant le pourtour de cette ouverture, préférentiellement à être monté entre une ouverture sortante et une ouverture entrante en fournissant une portion de passage entre celles-ci, dispositif (1) caractérisé en ce que le corps support (4) est pourvu d'une garniture d'étanchéité (7) avec, d'une part, un premier segment fonctionnel (7') s'étendant sur une première partie (4") de la périphérie interne du corps support annulaire (4) et venant en application sur une face d'une première (3') des deux parties en forme de volet (3', 3") du corps de clapet (3) en position fermée et, d'autre part, un second segment fonctionnel (7") s'étendant sur une seconde partie (4"') de la périphérie interne du corps support annulaire (4), présentant une constitution différente de celle du premier segment fonctionnel (7') et venant en application sur la face opposée de l'autre ou seconde partie en forme de volet (3") du corps de clapet (3) en position fermée. 2. Dispositif de régulation selon la 1, caractérisé en ce que les premier et second segments fonctionnels (7' et 7") de la garniture d'étanchéité (7) présentent des prolongements latéraux proéminents (8), par exemple sous la forme de nervures, au niveau de la face du corps support (4) venant en application sur le bord (2') de l'ouverture (2), lesdits prolongements (8) étant reliés entre eux par des-16- portions de joint intermédiaires (9) s'étendant également de façon proéminente sur les corps (5') des deux paliers (5) opposés, de manière à fournir une étanchéité périphérique continue autour de l'ouverture (2) au niveau de laquelle le flux est à réguler, lorsque le dispositif de régulation (1) est monté sur celle-ci. 3. Dispositif de régulation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps de clapet (3) est monté sur le corps support (4) de manière décalée en direction de la face venant en application contre le bord (2') de l'ouverture (2), la première (3') des deux parties en forme de volet (3', 3") du corps de clapet (3) pivotant en s'éloignant du corps support annulaire (4) lorsque ledit corps de clapet (3) quitte la position fermée, alors que la seconde partie en forme de volet (3") pivote simultanément dans le passage interne (4') dudit corps support (4), en ce que le premier segment fonctionnel (7') est soumis à une sollicitation en compression en position fermée du corps de clapet (3), entre ce dernier et la première partie (4") de la périphérie interne du corps support annulaire (4) portant ce premier segment fonctionnel (7') et formant partie de siège, et en ce que le second segment fonctionnel (7") s'étend en porte à faux à partir de la seconde partie (4"') de la périphérie interne du corps support annulaire (4) et est sollicité en flexion par le corps de clapet (3) en position fermée de ce dernier. 4. Dispositif de régulation selon la 3, caractérisé en ce que les premier et second segments fonctionnels (7' et 7") consistent en des joints à lèvres et présentent des constitutions d'ailes profilées qui suivent le contour de la périphérie interne (4", 4"') du corps support annulaire (4), le premier segment fonctionnel (7') de la garniture d'étanchéité (7) consistant en une aile inclinée en direction de l'extérieur et formée d'un seul tenant avec une embase (10) reposant sur la première partie (4") de la périphérie interne du corps support annulaire (4) et contre laquelle ladite aile inclinée (7') est rabattue et vient en application surfacique à l'état comprimé, et le second segment fonctionnel (7") consistant en une aile proéminente vers l'intérieur en étant légèrement incliné, cette aile (7") étant au moins légèrement sollicitée élastiquement en flexion sous l'action du corps de clapet (3), lorsque ce dernier arrive en position fermée. 5. Dispositif de régulation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le corps de clapet (3) comporte une formation tubulaire centrale (11), fournissant un passage traversant-17- profilé (11') recevant avec blocage en rotation l'axe de commande (6), et en ce que ledit corps de clapet (3) est prolongé aux deux extrémités opposées de ladite formation tubulaire (11) par des embouts creux (12, 12') constituant des moyeux à forme extérieure circulaire étagée, ces embouts assurant en coopération un montage libre en rotation et avec blocage en translation du corps de clapet (3) dans les paliers (5) opposés du corps support (4), les corps (5') ou les éléments fonctionnels (5") des paliers (5) présentant une configuration interne conjuguée de la configuration extérieure des embouts formant moyeux (12, 12') et lesdits moyeux présentant des passages traversants contigus avec le passage traversant (11') de la formation tubulaire centrale (11) et également traversés par l'axe de commande (6). 6. Dispositif de régulation selon la 5, caractérisé en ce que les corps (5') des paliers (5) sont protubérants du côté du corps support annulaire (4) destiné à venir en application sur le bord (2') de l'ouverture (2) et en ce que les portions de joint intermédiaires (9) présentent une forme en arc de cercle et sont prolongées chacune par une lèvre d'étanchéité (13) venant en application sur le moyeu en forme d'embout (12, 12') du corps de clapet (3) engagé dans le palier (5) considéré, de manière à constituer, en coopération avec les deux segments fonctionnels (7 et 7") de la garniture d'étanchéité (7), une étanchéité continue entre le corps support annulaire (4) et le corps de clapet (3), à l'état fermé de ce dernier. 7. Dispositif de régulation selon la 6, caractérisé en ce que la partie des corps (5') des paliers (5) proéminente par rapport au corps support annulaire (4) est partiellement découpée de manière à ce que seule une portion d'extrémité du côté de la face du corps support (4) destiné à venir en application autour de l'ouverture (3) de l'embout étagé formant moyeu (12, 12') soit maintenue et guidée dans le palier (5) considéré, la lèvre d'étanchéité (13) venant au moins en appui sur la partie dégagée de ladite partie (12") de plus faible diamètre. 8. Dispositif de régulation selon la 7, caractérisé en ce que chacune des lèvres d'étanchéité profilées (13), en forme d'arc de cercle et venant en appui sur un des deux embouts creux étagés (12, 12') formant moyeux, présente en section sensiblement une forme en V dont l'une des ailes est raccordée à la portion de joint intermédiaire (9) correspondante, dont l'autre aile est en application par son extrémité libre-18- contre l'épaulement (12"') formé par le décrochement sur la face externe de l'embout (12, 12') considéré et dont l'arête médiane, formée au niveau de l'intersection des deux ailes, vient en appui sur la partie dégagée de la partie extrémale de plus faible diamètre (12") de l'embout considéré (12, 12'). 9. Dispositif de régulation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le corps support annulaire (4) et une partie au moins des corps (5') des paliers (5) sont formés d'un seul tenant. 10. Dispositif de régulation selon la 9, caractérisé en ce que la pièce d'un seul tenant comprend, d'une part, les deux segments opposés du corps annulaire (4) formant les première et seconde parties (4" et 4"') de la périphérie interne de ce dernier et, d'autre part, les corps (5') des paliers (5) opposés renfermant les éléments de paliers (5"), formés ou rapportés dans ces corps (5'). 11. Dispositif de régulation selon la 10, caractérisé en ce que chaque palier (5) est constitué par un corps (5') formant enveloppe ou structure de réception pour un élément de palier (5"), le montage de ce dernier consistant en un emboîtement calé, et avec blocage en rotation, dudit élément (5") dans ledit corps (5') et en ce que chaque élément de palier (5") comporte une partie supérieure (23) intégrant un logement (23") pour le montage avec guidage glissant en rotation du corps de clapet (3) et une partie inférieure (23') formant embase d'appui pour l'élément de palier (5") lorsque le dispositif de régulation (1) est monté entre les bords de deux ouvertures en regard. 12. Dispositif de régulation selon la 11, pour autant qu'elle se rattache à l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que la partie inférieure (23') formant embase d'appui présente des prolongements latéraux (24) définissant des portions de logements de guidage pour les deux parties de diamètres différents d'un embout (12, 12') formant moyeux étagé du corps de clapet (3), ces prolongements (24) pouvant être emboîtés avec conjugaison de forme dans des cavités correspondantes du corps de palier (5') qui définit les portions complémentaires des logements de guidage précités s'étendant concentriquement dans le prolongement du logement (23") de la partie supérieure (23) de l'élément de palier (5"). 13. Dispositif de régulation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la garniture d'étanchéité (7),intégrant les premier et second segments fonctionnels (7' et 7"), les prolongements (8) de ces derniers, les portions de joints intermédiaires (9) et les lèvres d'étanchéité (13) prolongeant ces derniers, est formée d'un seul tenant et rapportée par surmoulage sur le corps support annulaire (4), au niveau de sa face venant en application autour de l'ouverture (2) dont le flux sortant est à réguler. 14. Dispositif de régulation selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le corps support (4), et éventuellement les corps de palier (5'), est(sont) pourvu(s) de sites d'accrochage mécanique ou d'ancrage pour la garniture d'étanchéité (7), et le cas échéant pour les portions de joint intermédiaires (9), par exemple sous la forme de cavités et de passages permettant l'établissement de ponts de matière surmoulée. 15. Dispositif de régulation selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le corps support annulaire (4) est composé de deux demi-corps (25 et 25') identiques assemblés entre eux au niveau d'un plan perpendiculaire au plan dudit corps support (4) et médian par rapport aux deux paliers (5), en ce que chaque demi-corps intègre un palier (5) prolongé de chaque côté par une portion de corps support (4) de manière à constituer ensemble une moitié (25, 25') de ce dernier et en ce que chaque demi-corps (25, 25') est pourvu d'une demi-garniture d'étanchéité comprenant, sous forme de partie surmoulée, une moitié du premier segment fonctionnel (7'), une moitié du second segment fonctionnel (7), les moitiés correspondantes des prolongements latéraux (8) de ces derniers, une portion de joint intermédiaire (9) reliant lesdites deux moitiés précitées, ainsi qu'une lèvre d'étanchéité (13) prolongeant cette portion de joint (9). 16. Dispositif de régulation selon la 15, caractérisé en ce que l'assemblage des deux demi-corps (25 et 25') est réalisé par imbrication mutuelle des extrémités libres des deux portions de corps support (4) pourvues de découpes (14, 14') à configuration conjuguées, les deux moitiés des premier et second segments fonctionnels (7' et 7") de la garniture d'étanchéité (7) venant en butée de manière contiguë à l'état assemblé des deux demi-corps (25 et 25') et l'assemblage étant éventuellement verrouillé par enclenchement élastique ou accrochage au niveau des découpes (14, 14') des extrémités libres mutuellement assemblées des deux demi-corps (25 et 25'). 17. Dispositif de régulation selon la 13 ou 14, pour autant qu'elle se rattache à l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que le corps support annulaire (4) est composé de deux demi-corps (25 et 25') identiques assemblés entre eux au niveau d'un plan perpendiculaire au plan dudit corps support (4) et médian par rapport aux deux paliers (5), l'assemblage étant éventuellement réalisé par liaison par imbrication mutuelle des extrémités libres desdites deux portions de corps support (4), et en ce que la garniture d'étanchéité (7), intégrant les premier et second segments fonctionnels (7', 7"), les prolongements (8) de ces derniers, les portions de joints intermédiaires (9) et les lèvres d'étanchéité (13) prolongeant ces derniers, est formée d'un seul tenant et rapportée par surmoulage sur le corps support annulaire (4), au niveau de sa face venant en application autour de l'ouverture (2) dont le flux sortant est à réguler. 18. Dispositif de régulation selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le corps support annulaire (4) présente une constitution, et notamment une conformation périphérique interne, telle que les premier et second segments fonctionnels (7' et 7") de la garniture d'étanchéité (7) sont situés en retrait par rapport au contour de la projection plane du passage (4') dans la direction d'écoulement du flux à travers ce dernier, par exemple en comportant une paroi d'épaisseur au moins apparente plus importante à l'opposé du bord dudit corps (4) muni desdits segments (7' et 7"), les paliers (5) étant éventuellement munis, sur la face opposée à la face destinée à venir en application autour de l'ouverture (2) dont le flux est à réguler, d'une rainure (15) de logement d'un joint de compression (15'). 19. Collecteur ou répartiteur d'admission comprenant une ouverture d'admission, une chambre et une pluralité d'orifices de sortie, éventuellement prolongées par des tubulures, au moins un, préférentiellement plusieurs desdits orifices de sortie étant régulé(s) en termes de débit et/ou de pertes de charge, collecteur ou répartiteur caractérisé en ce que chaque orifice (18) dont le flux traversant est régulé comporte côté aval un dispositif de régulation (1) selon l'une quelconque des 1 à 18, les différents dispositifs de régulation (1) éventuellement présents étant préférentiellement alignés entre eux et traversés par le même axe de commande (6). 20. Collecteur ou répartiteur selon la 19, caractérisé en ce qu'il est principalement constitué de deux parties, à savoir- 21 - un premier corps creux (20) avec une paroi délimitant la chambre (17), intégrant l'ouverture d'admission et ajourée au niveau de la zone des orifices de sortie et un second corps (21) à structure plane avec une plaque centrale (21') et un rebord périphérique (21"), ce second corps (21) fermant la région ajourée du corps creux (20) et intégrant les orifices de sortie (18) dont certains comportent des dispositifs de régulation (1) rapportés au niveau de leurs ouvertures (2) extérieures. 21. Collecteur ou répartiteur selon la 20, caractérisé en ce que les orifices de sortie (18) dont les flux traversants ne sont pas régulés se prolongent par des portions de conduit formant tubulures (19), les corps support annulaires (4) des dispositifs de régulation (1) rapportés autour des ouvertures (2) des orifices de sortie (18) régulés, dans des sites de montage de formes complémentaires, présentant une hauteur ou épaisseur sensiblement identique à la longueur des portions de conduits précités formant tubulures (19), et préférentiellement sensiblement identique à la hauteur du rebord périphérique (21"). 22. Collecteur ou répartiteur selon la 20 ou 21, caractérisé en ce que les orifices de sortie (18) présents dans la plaque centrale (21') du corps à structure plane (21) s'évasent vers l'intérieur de la chambre (17), en ce que le corps à structure plane (21) présente, au niveau du côté du rebord périphérique (21') venant en application contre un rebord opposé (21') du corps creux (21), une rainure de réception (22) pour un joint de compression (22') destiné à étancher l'assemblage corps creux (20)/corps à structure plane (21) et en ce que les portions de conduit formant tubulures (19) présentent une rainure (19') au niveau de leurs bords libres pour la réception d'un joint de compression (19"), ces derniers et les joints (15') montés dans les rainures (15) des paliers (5), et entourant éventuellement les corps support (4) des dispositifs de régulation (1) au niveau de leur face opposée à celle venant en application autour des ouvertures (2), constituant éventuellement une unique garniture d'étanchéité (23). 23. Collecteur ou répartiteur selon l'une quelconque des 19 à 22, caractérisé en ce que les orifices de sortie (18) dont le flux est régulé par un dispositif (1) et les corps support annulaires (4) des dispositifs de régulation (1) correspondants, rapportés au niveau des ouvertures (2) desdits orifices (18), définissent par coopération une portion de conduit (26) dans laquelle sont disposés le corps de clapet (3) et les segments fonctionnels (7' et 7") de la garniture d'étanchéité (7), ces derniers- 22 - étant situés latéralement en retrait de manière à ne pas être directement exposés au flux de fluide traversant, en position ouverte du corps de clapet (3). 24. Véhicule à moteur à combustion interne comprenant un collecteur ou répartiteur d'admission d'air monté sur le moteur, caractérisé en ce que ledit collecteur ou répartiteur est un collecteur ou répartiteur (16) selon l'une quelconque des 19 à 23.
F
F16,F02
F16K,F02D,F02M
F16K 1,F02D 9,F02M 35,F16K 11
F16K 1/226,F02D 9/02,F02D 9/10,F02M 35/104,F16K 11/052
FR2892810
A1
DISPOSITIF DE SECURITE PYROTECHNIQUE A ECRAN MICRO USINE
20,070,504
Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs de sécurité de mise à feu pour engin pyrotechnique. Les dispositifs de sécurité (ou DSA) sont bien connus. 5 Ils comportent généralement un écran obturant un canal de transmission qui relie un initiateur et une charge pyrotechnique. L'écran s'interpose ainsi sur le passage de flamme entre l'initiateur et la charge et il empêche l'allumage ou la mise 10 à feu de cette dernière. Les brevets FR2650662 et FR2801099 décrivent ainsi des dispositifs de sécurité connus. Un des problèmes rencontrés avec ces dispositifs est leur encombrement. Les pièces sont relativement massives pour 15 assurer l'interruption de la chaîne pyrotechnique. Les moyens moteurs permettant de déplacer l'écran doivent donc être puissants. On utilise le plus souvent des ressorts qui restent bandés au cours des phases de stockage, ce qui peut conduire à une dégradation de leurs caractéristiques 20 mécaniques et à une perte de la fiabilité de l'armement. On peut: également utiliser de petits moteurs électriques, mais ces derniers restent encombrants et nécessitent une source d'énergie importante. Depuis quelques années il a été proposé de réaliser tout 25 ou partie des dispositifs de sécurité à l'aide de puces incorporant des éléments électro mécaniques micro usinés ou gravés soit dans un élément déposé sur un substrat isolant soit directement sur le substrat lui-même. Cette technologie connue sous le nom de MEMS (Micro Electro Mechanical System) 30 permet en effet aujourd'hui de réaliser des micro mécanismes en mettant en œuvre une technique proche de celle permettant de réaliser les circuits intégrés électroniques. Les brevets EP1559986 et US6173650 décrivent de tels dispositifs de sécurité. 2 Cependant on ne met en œuvre aujourd'hui cette technique que pour réaliser des contacts électriques ou bien des écrans permettant d'interrompre un signal de mise à feu optique, ou des éléments projetables pour initiateurs (détonateurs de type "slapper"). De tels écrans ne sont donc pas directement interposés entre l'initiateur pyrotechnique et la charge, et l'interruption de la chaîne pyrotechnique n'est pas assurée. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de sécurité de mise à feu de masse réduite et cependant fiable et efficace. L'invention propose ainsi un dispositif de sécurité mettant en œuvre les technologies MEMS mais permettant aussi d'assurer l'interruption de la chaîne d'initiation pyrotechnique entre un initiateur et une charge. Ainsi l'invention a pour objet un dispositif de sécurité de mise à feu pour engin pyrotechnique, dispositif comportant au moins un écran obturant un canal de transmission reliant un initiateur et une charge pyrotechnique, dispositif caractérisé en ce que l'écran est réalisé sous la forme d'au moins un élément micro-usiné ou micro gravé, rapporté ou réalisé sur au moins une plaquette d'un substrat isolant, la plaquette étant orientée de telle sorte qu'elle se trouve sensiblement parallèle au canal de transmission qui débouche ainsi en regard de l'écran au niveau de l'épaisseur de celui ci. Avantageusement le canal de transmission aura une section dont la surface sera inférieure ou égale à 1 mm2 tout en étant choisie supérieure à la surface d'amorçage de la charge pyrotechnique. L'écran pourra être déplacé par l'action de moyens moteurs entre une position de sécurité dans laquelle il obture le canal de transmission et une position armée dans laquelle il libère au moins partiellement une partie du canal 3 de transmission, les moyens moteurs étant réalisés sous la forme de pièces micro-usinées ou micro gravées sur la ou les plaquettes. Le dispositif pourra comporter au moins deux plaquettes micro usinées ou micro gravées empilées l'une sur l'autre, des moyens de commande assurant un déplacement synchronisé des écrans ou éléments d'écran des différentes plaquettes. L'écran pourra comprendre au moins deux éléments pouvant se déplacer l'un par rapport à l'autre pour dégager le canal de transmission. Les éléments des écrans pourront comporter au niveau de leur zone de contact des profils à concordance de forme dont la juxtaposition constituera au moins une chicane assurant une étanchéité aux gaz engendrés par l'initiateur. Les moyens moteurs pourront être conçus de façon à assurer une réversibilité des déplacement du ou des écrans. Chaque écran ou élément d'écran pourra être maintenu en position de sécurité par un verrou micro usiné ou micro gravé sur la plaquette considérée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : - la figure 1 représente en coupe schématique un 25 dispositif de sécurité selon l'invention, - les figures 2 et 3 montrent en position de sécurité une partie du dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention, la figure 2 étant une coupe réalisée suivant le plan BB repéré à la figure 3 et la figure 3 une coupe suivant 30 le plan AA repéré sur la figure 2, - la figure 4 est analogue à la figure 2 mais montre le dispositif dans sa position armée, - les figures 5 et 6 montrent en position de sécurité une partie du dispositif selon un deuxième mode de réalisation 4 de l'invention, la figure 5 étant une coupe réalisée suivant le plan DD repéré à la figure 6 et la figure 6 une coupe suivant le plan CC repéré sur la figure 5, - la figure 7 est analogue à la figure 5 mais montre le 5 dispositif dans sa position armée. En se reportant à la figure 1, un dispositif de sécurité de mise à feu 1 pour un engin pyrotechnique 2 selon l'invention comporte une enveloppe 3 qui est fixée par des moyens (non représentés) sur l'étui 4 de l'engin 10 pyrotechnique 2. L'étui 4 renferme une charge pyrotechnique 5 (par exemple un explosif sur lequel est mis en place un relais d'amorçage 5a) et le dispositif de sécurité 1 porte un initiateur 6. L'initiateur 6 est relié à la charge explosive 5 par un canal 15 de transmission 7. L'enveloppe 3 renferme une cavité 8 à l'intérieur de laquelle est disposé un boîtier 9 qui incorpore les moyens assurant l'interruption de la chaîne pyrotechnique (moyens non représentés sur cette figure). 20 Le boîtier 9 et l'initiateur 6 sont reliés par des moyens de liaison électrique 10a,10b,16 à un moyen électronique de commande 11. L'armement du dispositif n'intervient que comme suite à la détection d'un certain nombre d'événements associés 25 obligatoirement au tir (par exemple l'accélération de tir pour un projectile). C'est le moyen 11 qui gère ces événements. Il est donc relié à des capteurs (non représentés) et il incorpore un logiciel de gestion des événements. 30 Avec le dispositif selon l'invention, les moyens assurant l'interruption de la chaîne pyrotechnique comprendront des éléments micro-usinés ou micro gravés (MEMS). Les dimensions de ces éléments étant réduites, il est nécessaire de définir l'ensemble de la chaîne pyrotechnique (6,5a,5) de façon à réduire les effets de l'amorçage. Il est ainsi nécessaire d'optimiser l'ensemble de la 5 chaîne pyrotechnique et de mettre en oeuvre un initiateur 6 ayant la taille minimale permettant d'assurer le fonctionnement, initiateur couplé à une relais pyrotechnique 5a approprié qui est disposé du côté de la charge pyrotechnique 5. On a pu vérifier qu'en mettant en oeuvre un initiateur comportant un étage de sortie de 10 milligrammes d'Hexogène couplé à un relais très peu sensible, par exemple en HNS (hexanotrostilbène), il était possible de réaliser un canal de transmission 7 de moins de 1 mm2 de section (diamètre de canal de l'ordre du mm) tout en garantissant la transmission d'initiation souhaitée. On notera que les initiateurs classiques ont un étage de sortie d'environ 30 milligrammes d'Hexogène. L'initiateur 6 choisi a donc une puissance réduite. En effet le diamètre critique de l'HNS est de 0,5 mm et cet explosif nécessite donc pour être initié une surface d'amorçage de sensiblement 0,2 mm2 ce qui est bien inférieur à la section du canal de transmission. On a ensuite vérifié qu'il était possible d'assurer une interruption de l'effet pyrotechnique avec un écran de silicium de l'ordre de 3 mm d'épaisseur ce qui est réalisable avec les technologie MEMS. Il est donc possible de mettre en oeuvre une technologie micro usinée (MEMS) à condition de pouvoir interposer une longueur de silicium de l'ordre de 3mm entre l'initiateur et la charge pyrotechnique. Cette longueur est en effet suffisante pour arrêter les effets pyrotechniques dus à une initiation intempestive de l'initiateur choisi. 6 Les figures 2 et 3 montrent un premier mode de réalisation d'un boîtier 9 de technologie MEMS selon l'invention. Généralement l'épaisseur des éléments micro usinés ne dépasse pas le demi-millimètre. Pour assurer l'obturation d'un canal 7 de 1 mm de diamètre il est donc nécessaire d'empiler au moins deux micro mécanismes l'un sur l'autre et d'associer ainsi deux écrans identiques disposés l'un sur l'autre. Le boîtier 9 renferme donc deux plaquettes d'un substrat isolant 12.1 et 12.2 (par exemple en silicium) collées chacune sur une plaque de verre 19.1, 19.2 qui ferme le boîtier. Chaque substrat porte un écran 13.1, 13.2 réalisé sous la forme d'une pièce micro-usinée (ou micro gravée) dans le substrat de silicium. Il sera prévu un léger jeu de montage (quelques micromètres) permettant d'autoriser les mouvement conjoints des écrans 13 portés par les deux plaquettes. L'étanchéité aux gaz n'est pas absolue. On pourra réduire le diamètre du trou de sortie Z - voir figure 1- (tout en le maintenant supérieur ou égal au diamètre du canal 7) pour réduire les effets sur le relais 5a d'une initiation à l'état de sécurité du dispositif. Alternativement il serait possible de réaliser l'écran 25 sur une autre plaquette (plus épaisse) et de la rapporter ensuite sur le substrat 13.1, 13.2 considéré. Le boîtier 9 porte deux trous cylindriques 7a et 7b de même axe 17 et qui prolongent le canal de transmission 7. Sur la figure 2 le dispositif est représenté dans une 30 position de sécurité dans laquelle les écrans 13.1,13.2 s'interposent entre les trous 7a et 7b et obturent donc le canal de transmission 7. Chaque écran est maintenu verrouillé par un verrou 14.1, 14.2 micro usiné qui pourra par exemple être constitué par un 7 fusible thermique ou un actionneur électrothermique ou électromagnétique. Chaque écran 13.1, 13.2 une fois déverrouillé est déplacé par l'action d'un moyen moteur 15.1, 15.2 qui sera par exemple un ressort micro-usiné ou un micro moteur électrique vibrant ou à friction ou encore thermique. Les verrous et les moteurs seront de préférence conçus de façon à assurer la réversibilité de la commande de l'écran de l'état de sécurité à l'état armé et inversement. On a représenté également sur les figures un connecteur 16 qui permet le raccordement du boîtier 9 au moyen électronique de commande 11. Ce moyen de commande est par ailleurs conçu de façon à assurer le déplacement synchronisé des écrans 13.1, 13.2 des plaquettes 12.1, 12.2. On a également représenté schématiquement sur les figures par des traits gras certaines pistes conductrices portées par les plaquettes 12.1, 12.2 et raccordant les verrous et actionneurs micro usinés au connecteur 16. Chaque écran 13.1, 13.2 a une géométrie sensiblement parallélépipédique et se déplace sur le plan de son substrat 12.1, 12.2 suivant la direction D (figure 2) pour adopter sa position armée (figure 4). Dans les dispositifs de sécurité mécaniques classiques, le canal de transmission a un axe qui traverse l'écran suivant l'épaisseur de ce dernier. Le canal de transmission est donc habituellement perpendiculaire au plan sur lequel glisse l'écran. Avec un écran réalisé suivant une technologie micro usinée (MEMS) l'épaisseur de silicium est trop réduite pour assurer l'arrêt d'un effet pyrotechnique (une épaisseur d'un élément micro usiné est habituellement de quelques centaines de micromètres). 8 Conformément à l'invention les écrans 13.1, 13.2 reçoivent donc l'effet pyrotechnique suivant une direction 17 parallèle à leur plan de déplacement 12.1, 12.2. Les plaquettes 12.1, 12.2 sont donc intégrées sur leur 5 tranche de telle sorte qu'elles se trouvent sensiblement parallèles au canal de transmission 7. Le canal de transmission a son axe 17 qui traverse ainsi chaque écran suivant une dimension L bien supérieure à son épaisseur. Il est ainsi possible de réaliser en technologie 10 MEMS des écrans 13.1,13.2 ayant une dimension L de l'ordre de quelques millimètres. L'Homme du Métier déterminera aisément la structure des différents éléments micro usinés. Les actionneurs électrothermiques ou électromagnétiques sont bien connus dans 15 le domaine des MEMS. Il en est de même des fusibles et des ressorts micro usinés. On pourra se reporter par exemple aux brevets EP1573782, US2005139577, US6691513 et US2004027029 qui décrivent des solutions possibles. Les figures 5 à 7 montrent un second mode de réalisation 20 d'un boîtier 9 de technologie MEMS selon l'invention. Ce mode diffère du précédent en ce que chaque écran 13.1 ou 13.2 est divisé en deux éléments qui sont mobiles l'un par rapport à l'autre. Ainsi le substrat 12.1 porte deux éléments d'écrans 13a.1 25 et 13b.1 et le substrat 12.2 porte deux éléments d'écrans 13a.2 et 13b.2. Chaque élément d'écran est déplaçable par un moyen moteur 15a.1, 15b.l; 15a.2, 15b.2. Un moyen verrou 14a.l, 14b.1 ou 14a.2, 14b.2 permet 30 d'assurer au niveau de chaque plaquette l'immobilisation de chaque élément. de l'écran considéré. Il sera prévu un léger jeu de montage (quelques micro mètres) permettant d'autoriser les mouvement conjoints des éléments 13 portés par les deux plaquettes. 9 Chaque plaquette 12.1, 12.2 est reliée aux moyens électroniques de commande 11 qui sont conçus de façon à assurer le déplacement synchronisé des éléments 13a.l, 13b.l, 13a.2, 13b.2 des différentes plaquettes. On a représenté sur les figures un connecteur 16 qui assure l'interface entre les plaquettes et le câble issu du moyen de commande 11. On a également représenté schématiquement sur les figures par des traits gras certaines pistes conductrices portées par les plaquettes 12.1, 12.2 et raccordant les verrous et actionneurs micro usinés au connecteur 16. Lorsque le dispositif est dans sa position de sécurité (figure 5), les deux éléments constituant chaque écran sont en contact l'un avec l'autre sensiblement au niveau de l'axe 17 du canal d'amorçage. Les surfaces de contact ont de préférence des profils 18a, 18b à concordance de forme. Suivant le mode de réalisation représenté ici, les profils sont constitués d'une succession de dentures délimitées par des plans inclinés par rapport à l'axe 17 du canal 7. La juxtaposition des dentures constitue ainsi des chicanes qui permettent d'améliorer l'étanchéité aux gaz engendrés par l'initiateur 6. La figure 7 montre le dispositif dans sa position armée. Chaque moyen moteur a déplacé un élément suivant une direction Da ou Db. Le canal 7 se trouve alors dégagé et l'initiation de la charge 5, 5a est autorisée. Chaque élément 13a, 13b de chaque écran s'est ainsi déplacé d'une distance sensiblement égale à un demi-diamètre du canal. Les mouvements sont donc d'amplitude réduite ce qui permet un armement plus rapide. Bien entendu les figures 1 à 7 sont schématiques et ne préjugent pas des dimensions et proportions des différents composants qui sont représentés. 10 Diverses variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Il est ainsi possible (pour l'un ou l'autre des modes de réalisation précédent) de prévoir plus de deux plaquettes 12 5 de substrat isolant portant des éléments mobiles. Bien entendu chaque plaquette sera reliée aux moyens électroniques de commande qui permettront d'assurer le déplacement synchronisé des éléments micro usinés formant les écrans portés par les différentes plaquettes. 10 Une telle solution permettra d'adapter le dispositif à un plus grand diamètre du canal de transmission. Inversement il serait possible de réaliser un dispositif selon l'invention dans lequel il n'y aurait qu'une seule plaquette portant un écran mobile formé d'un ou plusieurs 15 éléments. Cette solution sera envisagée s'il est possible de réduire suffisamment le diamètre du canal de transmission pour qu'il reste sensiblement égal à l'épaisseur de l'écran mobile. On pourra éventuellement réaliser un écran d'épaisseur 20 suffisante sur une première plaquette puis rapporter cet écran sur une autre plaquette portant les moyens moteurs micro usinés ou micro gravés. 25
L'invention a pour objet un dispositif de sécurité de mise à feu pour un engin pyrotechnique, dispositif comportant un écran (13.1) obturant un canal de transmission (7a,7b) reliant un initiateur et une charge pyrotechnique.Ce dispositif est caractérisé en ce que l'écran est réalisé sous la forme d'au moins un élément (13.1) micro-usiné ou micro gravé, rapporté ou réalisé sur au moins une plaquette (12.1) d'un substrat isolant, la plaquette étant intégrée sur sa tranche de telle sorte qu'elle se trouve sensiblement parallèle au canal de transmission (7a,7b) qui débouche ainsi en regard de l'écran (13.1) au niveau de l'épaisseur de celui ci.
1- Dispositif de sécurité de mise à feu pour engin pyrotechnique, dispositif comportant au moins un écran (13.1,13.2) obturant un canal de transmission (7,7a,7b) reliant un initiateur (6) et une charge pyrotechnique (5,5a), dispositif caractérisé en ce que l'écran est réalisé sous la forme d'au moins un élément (13.1,13.2) micro-usiné ou micro gravé, rapporté ou réalisé sur au moins une plaquette (12.1,12.2) d'un substrat isolant, la plaquette étant orientée de telle sorte qu'elle se trouve sensiblement parallèle au canal de transmission (7,7a,7b) qui débouche ainsi en regard de l'écran (13.1,13.2) au niveau de l'épaisseur de celui ci. 2- Dispositif de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que le canal de transmission (7,7a,7b) a une section dont la surface est inférieure ou égale à 1 mm2 tout en étant choisie supérieure à la surface d'amorçage de la charge pyrotechnique (5,5a). 3- Dispositif de sécurité selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'écran (13.1,13.2) est mobile par l'action de moyens moteurs (15.1,15.2) entre une position de sécurité dans laquelle il obture le canal de transmission (7,7a,7b) et une position armée dans laquelle il libère au moins partiellement une partie du canal de transmission, les moyens moteurs étant réalisés sous la forme de pièces micro-usinées ou micro gravées sur la ou les plaquettes. 4- Dispositif de sécurité selon une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux plaquettes (12.1,12.2) micro usinées ou micro gravées empilées l'une sur l'autre, des moyens de commande (11) assurant un déplacement synchronisé des écrans ou éléments d'écran des différentes plaquettes. 12 5- Dispositif de sécurité selon une des 1 à 3, caractérisé en ce l'écran (13.1,13.2) comprend au moins deux éléments (13a.1,13b.1; 13a.2,13b.2) pouvant se déplacer l'un par rapport à l'autre pour dégager le canal de transmission (7,7a,7b). 6- Dispositif de sécurité selon la 5, caractérisé en ce que les éléments (13a.1,13b.1; 13a.2,13b.2) des écrans comportent au niveau de leur zone de contact des profils (18a.1,18b.1) à concordance de forme dont la juxtaposition constitue au moins une chicane assurant une étanchéité aux gaz engendrés par l'initiateur. 7- Dispositif de sécurité selon une des 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens moteurs (15.1,15.2; 15a.1,15a.2; 15b.1,15b.2) sont conçus de façon à assurer une réversibilité des déplacement du ou des écrans. 8- Dispositif de sécurité selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque écran ou élément d'écran est maintenu en position de sécurité par un verrou (14.1,14.2; 14a.1,14a.2; 14b.1,14b.2) micro usiné ou micro gravé sur la plaquette (12.1,12.2) considérée.
F
F42
F42C
F42C 15
F42C 15/184,F42C 15/34,F42C 15/40
FR2892137
A1
PROCEDE ET OUTIL POUR REALISER UN TRAITEMENT D'ENTRETIEN SUR LES EXTREMITES DES PANNES D'UNE CHARPENTE
20,070,420
L'invention concerne la réalisation d'un traitement d'entretien sur les extrémités des pannes d'une charpente constituée d'un réseau de poutres parallèles sur lesquelles est fixé un réseau de pannes parallèles qui porte des panneaux, chaque panne étant constituée d'une enfilade de pannes individuelles disposées bout à bout en sorte que les extrémités contiguës de deux pannes reposent sur une même poutre, ces extrémités étant fixées entre elles d'une part et à la poutre d'autre part. L'entretien envisagé concerne par exemple le dépoussiérage, nettoyage, décapage, désamiantage, un traitement anticorrosion, ou la mise en peinture des pannes et des surfaces en contact entre la structure principale et les pannes. L'invention permet notamment d'intervenir sur une extrémité de panne sans avoir à démonter la panne, en respectant l'autre extrémité de la panne. Elle s'applique notamment à l'entretien d'une charpente de toiture d'un lieu ou d'un bâtiment. Les couvertures peuvent être de nature différente : bac acier, verre, polycarbonate, panneaux sandwich... Les couvertures traditionnelles en petits éléments tels que tuiles ou ardoises sont exclues à moins qu'elles puissent être constituées en panneaux. L'invention permet de réduire l'impact, sur l'exploitation du lieu ou du bâtiment, des opérations d'entretien et plus généralement des interventions sur les pannes supportant la couverture. Les pannes sont des poutrelles en bois, en métal, ou en béton, constituées en réseau de files parallèles dont la fonction est le portage direct des panneaux de couverture. Selon l'invention, pour chaque couple de deux pannes successives, on dépose les panneaux portés par les deux pannes, on défait les liaisons qui existent entre les extrémités contiguës des deux pannes d'une part et entre ces extrémités et la poutre de support d'autre part, on soulève l'une des deux extrémités contiguës, on traite cette extrémité, on réalise la même opération, alternativement ou simultanément, avec l'autre des deux extrémités contiguës, on repose les extrémités sur la poutre, on rétablit les fixations des extrémités entre elles et avec la poutre, et on remet en place les panneaux, en sorte que le traitement n'a nécessité aucune dépose des pannes et que les pannes contiguës au couple de pannes ont conservé pendant le traitement leur résistance propre à la continuité avec les pannes traitées. Dans des modes de réalisation particuliers, le procédé de l'invention présente encore une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : • on prend appui sur la poutre pour soulever les extrémités ; • on met en place sur la poutre un bâti provisoire muni de moyens de levage et on utilise ces moyens pour soulever les extrémités des poutres ; • pendant le traitement on stocke les panneaux déposés à proximité immédiate sur la couverture ; • on réalise également un traitement d'entretien de la partie de la poutre qui supporte les extrémités contiguës, dans l'intervalle de temps entre le soulèvement et la remise en place de ces extrémités. L'invention concerne également un outil pour soulever et reposer les extrémités contiguës de deux pannes successives portées par une poutre. Selon l'invention, l'outil de suspension comprend 5 un bâti muni de moyens de fixation provisoire du bâti sur la poutre et de moyens de levage pour soulever les extrémités des pannes et les reposer. Dans des réalisations préférées, cet outil présente encore une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : 10 • le bâti est constitué d'un assemblage de poutrelles ; • le bâti comprend des montants parallèles et un cadre perpendiculaire aux montants fixé aux montants à une extrémité des montants ; 15 • les moyens de fixation du bâti à la poutre sont des mâchoires mobiles coopérant avec des mâchoires fixes pour serrer la poutre; • le bâti comprend également un système de centrage du bâti sur la poutre ; 20 • le système de centrage comprend des verrous basculants articulés au bâti et aptes à venir en butée sur la poutre ; • les moyens de levage comprennent pour chaque extrémité à soulever une tige filetée suspendue au 25 bâti qui engrène dans un écrou porte par le bâti et qui porte à son extrémité un moyen de suspension de l'extrémité de la panne ; • le moyen de suspension est analogue à un carcan. On décrira ci-après un exemple de réalisation d'une 30 application de l'invention en référence aux figures du dessin joint sur lequel : 4 2892137 • la figure 1 est un schéma de principe d'une charpente constituée de poutres et de pannes ; • la figure 2 est un schéma de phases successives en oeuvre d'un procédé selon est un schéma de détails d'un noeud des extrémités contiguës de deux enfilade de panne ; est une vue d'ensemble d'un outil de conforme à l'invention ; montre à droite une demi-coupe et à demi-élévation du bâti de l'outil ; 6 est une coupe du bâti par un plan perpendiculaire à celui de la figure 5 ; 15 • les figures 7 et 8 sont des vues similaires aux figures 5 et 6 respectivement, mais où le bâti est équipé de moyens de fixation et de moyens de centrage ; • les figures 9 et 10 sont des vues similaires aux 20 figures 7 et 8 respectivement, mais où le bâti est équipé de moyens de levage, et • la figure 11 est un schéma d'un exemple de charpente. La charpente représentée sur la figure 1 est 25 constituée de poteaux (1) qui portent des poutres (2) sur lesquelles reposent des pannes (3). Il va de soi que cette figure n'est que schématique. Dans la pratique, les poteaux, les poutres et les pannes ont toute forme et structure voulues. 30 Ainsi, les poteaux peuvent être rectilignes ou courbes, verticaux ou obliques, et ont toute forme voulue, par exemple des profilés à section droite en d'une mise l'invention ; • la figure 3 d' assemblage pannes d'une 5 • la figure suspension • la figure gauche une • la figure 4 forme de I ou de T, les poutres peuvent être rectilignes ou courbes et ont toute section droite voulue. Les pannes ont toute section droite voulue. Sur la figure 11, on a représenté schématiquement une charpente connue dont les poteaux (1') sont inclinés, dont les poutres (2') sont courbes et à section droite en forme de I et dont les pannes (3') sont des tubes rectilignes. La charpente porte des panneaux de couverture qui 10 reposent sur les pannes et leur sont fixées. Ces panneaux n'ont pas été représentés sur la figure 1 ni sur la figure 11 pour la clarté du dessin. Pour traiter les abouts ou extrémités de deux pannes successives et contiguës Pl etP2, d'une enfilade 15 de pannes reposant sur des poutres S, les deux extrémités concernées reposant sur une même poutre et lui étant fixées, on enlève les panneaux portés par ces pannes et on les stocke provisoirement sur les panneaux des pannes voisines, on détache les extrémités 20 concernées des pannes de la poutre sur lesquelles elles reposent, on défait la fixation des extrémités entre elles, on soulève alternativement ou simultanément les extrémités, on traite chaque extrémité, on traite la zone de contact de ces extrémités avec la poutre à 25 laquelle elles étaient fixées, on repose les extrémités sur la poutre, on rétablit les fixations et on remet en place les panneaux. On notera que les pannes, en raison de leur longueur et de leur structure, sont suffisamment 30 déformables élastiquement pour qu'il soit possible de soulever une extrémité d'une panne sans déplacer l'autre extrémité de la panne, laquelle reste fixée à la panne suivante et au support suivant. 5 La figure 2 illustre les phases (A) d'enlèvement des panneaux, (B) de soulèvement et traitement d'une extrémité, (C) de soulèvement et traitement de l'autre extrémité, (D) et de traitement du support S commun à ces deux extrémités. La figure 3 est un schéma montant les endroits de fixation des extrémités des pannes entre elles et au support. Ces endroits sont schématisés par des lignes F en traits pointillés. Dans cette figure, on a représenté également des panneaux de couverture R. Dans cet exemple, les extrémités des pannes sont équipées de pièces d'about G par l'intermédiaire desquelles sont réalisées les fixations. Dans la pratique, on prend appui sur la poutre de support pour soulever les pannes et on peut utiliser à cette fin un outil de suspension qui représenté sur les figures 4 à 10. Cet outil comprend un bâti, un système de fixation, un système de centrage et un système de suspension. Le bâti est une charpente composée de quatre montants verticaux (5) (c'est-à-dire perpendiculaires à la charpente principale), assemblés en tête sur un cadre horizontal (6) (c'est-à-dire parallèle au plan de la charpente principale). Les montants sont équipés sur leur face intérieure, côté pannes, de fourrures en bois ou en polymère (5') assurant le guidage, sans dégradation, des pannes pendant la phase de relevage, puis de descente. Le système de fixation est un ensemble de quatre paires de mâchoires constituées chacune d'un mors fixe (7) et d'un mors mobile (7'), fixées sur les quatre montants (5), qui viennent serrer la poutre de support (S) entre les mors. Afin d'échapper la poutre principale durant la descente du bâti, les mâchoires inférieures sont 5 articulées et rabattues à la verticale. Une fois l'outil de suspension posé, les mâchoires mobiles sont ramenées vers la poutre, et chaque paire de mâchoire est alors serrée par boulonnage. Afin de ne pas altérer la poutre principale, les 10 mâchoires sont équipées de mors souples et/ou ductiles, par exemple en bois ou en Néoprène . Le centrage est assuré par quatre verrous basculants (8), articulés en partie basse des montants du bâti. En position horizontale, ils viennent en butée 15 sur la poutre. De même que dans le système de fixation, et pour la même raison, les taquets sont équipés en bout de tampons souples et/ou ductiles. Les éléments du cadre supérieur (6) du bâti sont 20 prolongés en débord vers l'extérieur, au-dessus des pannes à relever. Une tige filetée (9) est suspendue à chaque extrémité par écrou (10) et rondelle, prenant appui sur une traverse elle-même fixée à l'extrémité en débord du cadre. 25 Les pannes à relever sont saisies, à proximité de leur extrémité, par un collier à serrage élastique (11) équipé sur sa face supérieure d'une chape (12) permettant le brochage d'un tenon percé (13). Ce collier est ouvrant pour se positionner autour de la panne pour 30 en empêcher l'éloignement comme un carcan. Ce tenon est lié à la tige filetée présentée plus haut. Dans le cas d'une poutre de support de section rectangulaire, les deux fonctions de fixation et de 7 centrage sont assurées par les mâchoires mobiles dont les faces d'appui alors verticales serrent latéralement les faces de la poutre. Après avoir ôté les panneaux de couverture reposant 5 sur deux pannes bout à bout, en enfilade immédiate, on procède aux opérations suivantes : 1. Pose sur une poutre de la charpente, au dessus des extrémités de pannes à entretenir, de l'outil de suspension des pannes ; 10 2. Désolidarisation de l'about d'une des deux pannes d'avec la poutre équipée de l'outil ; 3. Relevage de l'about de cette panne, en exploitant la déformabilité élastique de celle-ci, et en conservant l'encastrement éventuel de l'autre 15 extrémité ; 4. Traitement de l'about de la panne, et plus particulièrement de sa face verticale et de sa face inférieure ; 5. Désolidarisation de l'about de la seconde panne 20 reposant sur la même poutre ; 6. Relevage, comme dans le cas précédent, de l'about de cette panne ; 7. Traitement de l'about de la même manière que la précédente ; 25 8. Traitement de la surface de contact de la poutre principale ; 9. Descente guidée des abouts des deux pannes, jusqu'au contact de la poutre porteuse ; 10.Fixation définitive à la poutre et entre les abouts 30 de pannes. L'invention n'est pas limitée aux réalisations qui n'ont été décrites qu'à titres d'exemples préférés. 9
L'invention concerne un procédé et un outil pour réaliser un traitement d'entretien sur les extrémités des pannes d'une charpente.On défait les liaisons qui existent entre les extrémités contiguës de deux pannes (P1, P2) et entre ces extrémités et la poutre (S) qui les supporte, on soulève l'une des extrémités, on la traite, on réalise la même opération avec l'autre extrémité, on repose les extrémités et on rétablit les fixations.L'invention s'applique notamment aux charpentes d'une toiture.
1. Outil pour soulever et reposer des extrémités contiguës de deux pannes successives (P1, P2) d'une enfilade de pannes portées par une poutre (S), cet outil comprenant un bâti (5, 6) muni de moyens (7, 7') de fixation provisoire du bâti à la poutre et de moyens de levage (9, 10, 11) pour soulever lesdites extrémités et les reposer. 2. Outil selon la 1 dont le bâti (5, 6) est constitué d'un assemblage de poutrelles. 3. Outil selon la 2 dont le bâti comprend des montants parallèles (5) et un cadre (6) perpendiculaire aux montants et fixé aux montants à une extrémité des montants. 4. Outil selon l'une des 1 à 3 dont les moyens de fixation du bâti à la poutre sont des mâchoires mobiles (7') coopérant avec des mâchoires fixes (7) pour serrer la poutre. 5. Outil selon l'une des 1 à 4 dont le bâti comprend également un système de centrage (8) du bâti sur la poutre. 6. Outil selon la 5 dont le système de centrage comprend des verrous basculants (8) articulés au bâti et aptes à venir en butée sur la poutre. 7. Outil selon l'une des 1 à 6 dont les moyens de levage comprennent pour chaque extrémité à soulever une tige filetée (9) suspendue au bâti, qui engrène dans un écrou (10) porte par le bâti et qui porte à son extrémité un moyen de suspension (12, 13) de l'extrémité de la panne.. Outil selon la 7 dans lequel ledit moyen de suspension constitue un carcan (12, 13). 9. Procédé pour réaliser un traitement d'entretien sur les extrémités des pannes d'une charpente au moyen d'un outil selon l'une des 1 à 8, la dite charpente étant constituée d'un réseau de poutres parallèles sur lesquelles est fixé un réseau de pannes parallèles qui porte des panneaux, chaque panne étant constituée d'une enfilade de pannes individuelles disposées bout à bout en sorte que les extrémités contiguës de deux pannes reposent sur une même poutre, ces extrémités étant fixées entre elles d'une part et à la poutre d'autre part, caractérisé en ce que pour chaque couple de deux pannes successives, on procède aux opérations dans lesquelles on dépose les panneaux portés par les deux pannes, on défait les liaisons qui existent entre les extrémités contiguës d'une part et entre ces extrémités et la poutre de support d'autre part, on fixe provisoirement le bâti de l'outil à la poutre, on utilise les moyens de levage de l'outil pour soulever l'une des deux extrémités contiguës, on traite cette extrémité, on réalise la même opération alternativement ou simultanément avec l'autre des deux extrémités, on utilise les moyens de levage de l'outil pour reposer les extrémités sur la poutre, on rétablit les fixations des extrémités entre elles et avec la poutre, et on remet en place les panneaux, en sorte que le traitement n'a nécessité aucune dépose des pannes et que les pannes contiguës au couple de pannes ont conservé pendant le traitement leur résistance propre à la continuité avec les pannes traitées. 10. Procédé selon la 9 dans laquelle pendant le traitement on stocke les panneaux déposés à proximité immédiate sur la couverture. 11. Procédé selon la 9 ou 10 dans laquelle on réalise également un traitement d'entretien de la partie de la poutre qui supporte les extrémités contiguës, dans l'intervalle de temps entre le soulèvement et la remise en place de ces extrémités. 12. Application d'un procédé selon l'une des 9 à 11 au traitement de pannes tubulaires. O. Application d'un procédé selon l'une des 9 à 11 au traitement des pannes d'une charpente dont les pannes sont supportées par des profilés à section droite en forme de I ou de T sur les barres supérieures desquels reposent et sont fixées les pannes. 14. Application d'un procédé selon l'une des 9 à 11 au traitement des pannes d'une charpente de toiture. 1130
E
E04
E04G
E04G 23
E04G 23/03
FR2890261
A1
GENERATEUR HAUTE TENSION D'IMPULSIONS
20,070,302
La présente invention concerne le domaine des condensateurs notamment en vue de leur application dans un , de type MARX comprenant un grand nombre de condensateurs connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge connectées en série et des éclateurs, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs. La figure 1 représente le schéma électrique d'un générateur de type MARX. Sur cette figure CT désigne des condensateurs, R des résistances de charge et E des éclateurs comportant chacun deux demi-éclateurs. io Les condensateurs CT, chargés en parallèle à la tension d'entrée VI sont mis en série à l'aide d'éclateurs E. Si n est le nombre d'étages ou le nombre de condensateurs CT, l'amplitude de l'impulsion de la tension V2 appliquée à la charge L est égale à : V2=nVi Si on désigne par CT la capacité d'un condensateur (ou d'un étage), la capacité équivalente de l'ensemble du générateur de MARX est égale à C/n. L'énergie stockée est égale à : W= n (1/2 CT V12) Après l'impulsion de déclenchement, les condensateurs CT sont déchargés en série via les éclateurs E. L'impulsion de déclenchement est appliquée sur une électrode auxiliaire uniquement présente sur le premier éclateur. Les tensions aux bornes de chaque condensateur CT sont mises en série, donc s'additionnent. On connaît la demande FR2823033 qui décrit un générateur haute tension d'impulsions, de type MARX comprenant un grand nombre de condensateurs connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge connectées en série et des éclateurs, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs. Ce générateur est constitué par un bloc compact cylindrique comprenant des galettes superposées, chaque galette, aussi appelée étage, comportant plusieurs condensateurs connectés électriquement avec des résistances de charge et avec deux demiéclateurs, l'ensemble étant noyé dans une résine isolante d'enrobage. De plus, chaque galette comprend au moins une série de condensateurs juxtaposés de façon à former une couronne, chaque condensateur formant un secteur de ladite couronne, les condensateurs étant reliés de chaque coté à une plaque conductrice ou à des circuits imprimés haute tension. Chacun des deux demi-éclateurs d'un même étage forme un éclateur avec un demi éclateur de l'étage adjacent aval pour l'un, et avec un demi-éclateur de l'étage adjacent amont pour l'autre. io Ce concept de galette permet de réaliser un générateur de Marx modulaire dont la tension de sortie maximale est définie par le nombre d'étages, donc de galettes superposées. En outre, la conception spécifique de ces étages est telle que les éclateurs sont disposés dans un canal central contenant un gaz sous pression et permettant leur déclenchement simultané. Ce phénomène d'avalanche est amélioré is par effet photoélectrique lié à la forte production de rayonnement ultraviolet au moment de la décharge électrique au niveau des éclateurs. L'énergie stockée dans un tel générateur dépend d'une part des caractéristiques physiques des condensateurs et du nombre d'étages du générateur et, d'autre part de la tension de charge appliquée à chacun des étages. Or augmenter la taille des condensateurs ou du nombre d'étages accroît l'encombrement du générateur tandis que l'augmentation de la tension de charge provoque un phénomène de claquage en surface par contournement mettant en court circuit l'étage correspondant. Le but de l'invention est de résoudre ces problèmes en proposant un générateur haute tension d'impulsions permettant de stocker davantage d'énergie que les générateurs existants et ne présentant pas de risque de claquage en surface par contournement. La solution apportée est un générateur haute tension d'impulsions, notamment de type MARX, comprenant un grand nombre de condensateurs connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge connectées en série et des éclateurs comportant chacun deux demiéclateurs, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs, et caractérisé en ce qu'un solide est disposé entre au moins deux demiéclateurs. Selon une caractéristique additionnelle, le solide est disposé entre deux demi-éclateurs adjacents mais n'appartenant pas au même éclateur, Selon une autre caractéristique, le solide est apte à accroître la valeur minimale de la tension à partir de laquelle apparaît le phénomène de claquage par contournement, induisant une autodécharge de l'étage sur luimême. Selon une caractéristique particulière, le solide est constitué par un matériau non métallique. Selon une autre caractéristique permettant le mécanisme d'avalanche, le solide a une transmittance supérieure à 80% dans au moins une partie du spectre de io l'ultraviolet, et notamment dans la bande de fréquence comprise entre 250 et 400nm, ce solide pouvant par exemple comporter au moins une partie en verre. Selon une autre caractéristique, permettant d'augmenter le nombre de condensateurs par galette et ainsi d'augmenter l'énergie stockée dans le générateur par unité de volume, un générateur selon l'invention comporte un bloc compact cylindrique comprenant des galettes superposées, chaque galette, aussi appelée étage, comportant plusieurs condensateurs en forme de secteur et connectés électriquement avec des résistances de charge et avec deux demi-éclateurs et pouvant comporter au moins l'une des caractéristiques suivantes: - chaque étage comporte plusieurs condensateurs disposés en couronne, cette couronne comprenant deux parties diamétralement opposées, inoccupées par un condensateur, formant chacune un logement pour une résistance de charge, connectée électriquement à ladite plaque circulaire, cette disposition permettant de loger les résistances sans que celles-ci n'affectent sensiblement le volume disponible pour les condensateurs, - au moins l'un des étages comporte un évidemment central dans lequel deux demi-éclateurs font saillie, - au moins l'un des étages comporte un évidemment central dans lequel deux demi-éclateurs font saillie et sont situées dans deux plans axialement décalés, le solide étant disposé entre lesdits deux plans axialement décalés, - le solide divise l'évidemment central en deux parties comportant chacune l'un des demi-éclateurs, - il comporte des moyens de mise en communication physique des espaces situés de part et d'autre du solide. - les moyens de mise en communication des espaces situés de part et d'autre du solide sont constitués par au moins un canal ou une gorge, chaque étage de condensateurs, enrobés ou non individuellement, comporte au moins un canal ou une gorge ménagé dans cet enrobage, - le solide est constitué par un disque préférentiellement transparent au rayonnement ultra-violet. La taille, la forme et donc le nombre de condensateurs sont fonction des contraintes technologiques de réalisation industrielle des condensateurs. La forme, le nombre et la nature des condensateurs évolueront en fonction des progrès lo technologiques. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront dans la description de différentes variantes de réalisation de l'invention, en regard des figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 est un schéma électrique d'un générateur de MARX; - la figure 2a est une vue en coupe axiale schématique d'un générateur de Marx à galettes tandis que la figure 2b est une partie du schéma électrique correspondant; - la figure 3 est une vue en plan d'une galette haute énergie d'un générateur de Marx selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 est une vue en coupe suivant un plan radial de la galette selon ce mode de réalisation; - les figures 5 et 6 concernent deux exemples de modes de réalisation des condensateurs; - la figure 7 est une vue en plan d'une galette haute énergie d'un générateur de Marx selon un second mode de réalisation de l'invention; - les figures 8a à 8f concernent des exemples de vues en coupe d'éléments d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention; - la figure 9 est une vue en plan d'une galette d'un générateur de Marx selon un troisième mode de réalisation de l'invention; - la figure 10 concerne un autre exemple d'élément d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention. Comme montré sur la figure 1, un générateur haute tension d'impulsions, de type MARX comprend généralement un grand nombre de condensateurs C-r connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge R connectées en série et des éclateurs E, de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs CT et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs E. Chaque éclateur E comporte deux demi-éclateurs. Un générateur à galettes est constitué, comme montré sur la figure 2a, par un bloc compact cylindrique comprenant des galettes superposées Gl, G2, G3, G4..., aussi appelée étages. io Chaque galette G; comporte, comme présenté sur les figures 2b et 3, plusieurs condensateurs C en parallèle connectés à des résistances de charge R et à deux demi-éclateurs el; et e2i, ces condensateurs étant juxtaposés de façon à former une couronne 5. L'ensemble est noyé dans une résine isolante d'enrobage 4. L'indice i des demi-éclateurs correspond à l'indice de l'étage correspondant. Pour une question de clarté, seulement quatre étages ont été représentés sur le schéma électrique de la figure 2b. Le condensateur CT de la figure 1 correspond à l'ensemble des condensateurs C présents dans un étage. Comme montré sur la figure 2b, chaque éclateur est composé de deux demiéclateurs e,;+1 et e2i, dont l'un appartient à l'étage G; et l'autre à l'étage G;+1. Chaque condensateur C forme un secteur de cette couronne 5. Les dimensions actuelles du secteur sont liées à des contraintes technologiques de réalisation industrielle des condensateurs. Les condensateurs C sont reliés électriquement de chaque coté, par des éléments de fixation conducteurs 19, à une plaque conductrice 6 de forme circulaire disposée coaxialement à ladite couronne 5. Cette couronne 5 comporte deux parties diamétralement opposées 7, inoccupées par un condensateur, formant chacune un logement pour une résistance de charge R connectée électriquement à la plaque circulaire 6. Par ailleurs, la plaque circulaire 6 porte sur sa périphérie intérieure une lame 30 conductrice 8 faisant saillie dans un évidement circulaire central 9 de la galette. Les extrémités de ces lames 8 portent chacune un demi éclateur, respectivement el; et e2;. De plus, les lames 8 sont raccordées à la plaque circulaire 6, dans la zone 7 inoccupée par un condensateur. D'autre part, les deux demi-éclateurs el; et e21 sont disposés dans l'évidement circulaire 9 et sont situées dans deux plans axialement décalés P1 et P2, l'un des demi-éclateurs étant situé au-dessus de l'autre. Un solide 20 est disposé entre les deux sphères demi-éclateurs e,; et e21 et séparent l'évidement circulaire en deux parties respectivement 91 et 92. Ce solide 20 est apte à isoler électriquement les deux demi-éclateurs el; et e2; de l'étage G. Il est constitué par une plaque réalisée en matériau présentant une transmittance, préférentiellement supérieure à 80% dans l'ultra-violet et notamment dans la bande de fréquence comprise entre 250 et 400nm. Dans cet exemple de réalisation de io l'invention, ce solide est constitué par une plaque en verre 20 ancrée, de chaque côté, dans une rainure 22 pratiquée dans l'enrobage 4 de chacune des galettes. Afin d'assurer une équipression entre les deux parties 91 et 92 de l'évidement circulaire 9, deux canaux diamétralement opposés 21a et 21b, présentés sur la figure 4 et dont la longueur est supérieure à celle séparant les deux demi-éclateurs e,; et e21, relient is lesdites parties 91 et 92 de l'évidement circulaire 9. Les galettes superposées Gl, G2, G3... sont reliées électriquement les unes aux autres par deux tiges métalliques 11 diamétralement opposées traversant les plaques conductrices 6 dans la zone 7 inoccupée par un condensateur. Dans la réalisation de la figure 3, la série de condensateurs C disposée suivant la couronne 5 est entourée au moins par une seconde série de condensateurs Cl formant une seconde couronne 12. Les condensateurs de cette seconde série sont reliés électriquement par une plaque conductrice circulaire concentrique à celle qui relie les condensateurs C de la première série. Ils permettent d'augmenter considérablement l'énergie stockée par étage élémentaire. Comme montré sur la figure 4 présentant le schéma d'une coupe d'un étage de condensateurs selon l'axe des canaux 21a et 21b, chaque étage est enrobé par un revêtement en résine 22 qui comporte un canal circulaire 21a et 21b contournant chacun un condensateur C. Leur longueur est suffisante pour éviter un claquage entre les deux demi-éclateurs e,; et e2; et via ledit canal 21 et compte tenu de la tension de charge et de la pression du gaz dans l'évidemment 9. On rappelle que ces deux dernières caractéristiques sont liées par la loi de Paschen qui fixe la distance des demi-éclateurs e,; et e21 et la nature du gaz dans lequel elles baignent pour une tension disruptive donnée. Comme indiqué sur les figures 5 et 6, chaque condensateur C, Cl comprend une ou plusieurs plaques en céramique 13 dont les faces opposées sont en contact avec des plots conducteurs 14 en contact avec une plaque conductrice 6. Dans le cas de la figure 5, chaque condensateur comprend deux plaques 13 en céramique, tandis que dans le cas de la figure 6, chaque condensateur comprend trois plaques 13 en céramique. Dans ce dernier cas, la galette 1A a une épaisseur plus importante que la galette 1 de la figure 5. La résine d'enrobage 4 peut être de la résine époxy. w Les galettes superposées 1,2, 3 sont contenues à l'intérieur d'une enveloppe extérieure cylindrique 15, comme montré sur la figure 2. Dans cet exemple de réalisation, cette enveloppe est en métal. Cette enveloppe extérieure 15 peut également contenir à sa partie inférieure un convertisseur continu-continu 16 et des batteries 17 pour rendre le générateur de 15 MARX autonome. Les principaux avantages du générateur de MARX que l'on vient de décrire sont les suivants: - une très forte augmentation de l'énergie stockée, par étage élémentaire, du générateur haute tension impulsionnel de type MARX, - les dimensions des galettes centrales sont compatibles avec les précédentes générations de générateur MARX. - Le principe peut naturellement être étendu à d'autres formes, dimensions et encombrement. Pour la radiographie éclair très haute énergie sur chantier: un tel générateur, dans sa version autonome, permet d'envisager des applications à très haute énergie pulsée tout en maintenant l'absence de connections électriques dangereuses avec des sources haute-tension (celle-ci est intégrée), d'où une amélioration du confort et de la sécurité d'utilisation. On peut envisager une commande déportée pour le déclenchement synchronisé ou non d'un ou plusieurs générateurs de ce concept. Cette nouvelle conception permet de réaliser des générateurs à plus faible temps de montée (self parasite très faible) particulièrement utiles pour piloter un tube hyperfréquence pour réaliser un rayonnement micro-onde ou piloter directement une antenne, via la ligne de mise en forme de l'impulsion, pour réaliser un rayonnement ultra large bande ou large bande. Dans ce dernier cas, un surcroît d'énergie sera obtenu via les couronnes périphériques. Cette technologie ouvre de nouvelles perspectives pour la réalisation de générateurs haute-tension pulsée pour des développeurs de lasers puissants comme pour des applications médicales voire la dépollution de fumées, la pulvérisation de matériaux durs tels que du béton ou des céramiques, la dépollution et le traitement d'eau. Pour la fabrication des galettes précédemment décrites, plusieurs techniques peuvent être envisagées. Ainsi, on peut reprendre celle décrite dans la demande de brevet FR2823033 mais en disposant un solide entre les demi-éclateurs el; et e21 Io d'une même galette et en ménageant au moins un canal 21a contournant au moins un condensateur lors de l'enrobage et/ou une rainure 22 dans l'enrobage au niveau de l'évidement circulaire 9 pour l'ancrage du solide 20. Lorsqu'une installation d'enrobage n'est pas disponible sur site, la fabrication des galettes peut être réalisée, comme montré sur la figure 7, par juxtaposition de premiers secteurs tronqués pré-enrobés 30 et 31 comportant chacun un ou plusieurs condensateurs C et de deux seconds secteurs tronqués 32 comportant chacun une résistance de charge connectée à un demi-éclateur el;, e2, disposé au-delà de la partie tronquée 34 du secteur 32. Ces secteurs 30 et 32 sont tronqués de façon à former une couronne présentant un évidement central 9. Dans cet exemple de réalisation, l'évidement central est de forme circulaire. Dans cet exemple de réalisation, les secteurs tronqués 30, formant avec les seconds secteurs tronqués 32 une première couronne interne 35, n'ont pas les mêmes dimensions que les secteurs tronqués 31 formant une couronne externe 36, les première et seconde couronnes étant concentriques. En effet, l'angle des premiers secteurs 31 de la couronne interne 35 est égal, dans cet exemple de réalisation, à l'angle formé par deux secteurs juxtaposés de la couronne externe 36. Les figures 8a, 8b et 8c montrent plusieurs exemples de réalisation des premiers secteurs tronqués 30 de la couronne interne 35, ces secteurs tronqués formant des éléments du dispositif d'accumulation d'énergie constitué par le générateur. Ces secteurs, qui peuvent comporter un ou plusieurs condensateurs, peuvent soit avoir la simple forme d'un secteur tronqué comme montré sur la figure 8a, soit comporter quelques aménagements. Ainsi, sur la figure 8b, le secteur tronqué 30b comporte en plus, par rapport à celui de la figure 8a, un canal 21a ménagé dans l'enrobage 4 dont la fonction, dans le cadre du générateur selon l'invention, est d'assurer une équipression de part et d'autre du solide 20. Sur les figures 8c et 8d, le canal 21a est remplacé par une gorge 25 pratiquée dans l'enrobage 4 débouchant sur la face tronquée 24 du secteur et ménagée sur trois faces consécutives du secteur ou sur l'une seulement de ses faces. Les figures 8e et 8f présentent des secteurs similaires à ceux des figures respectives 8a et 8b, mais comportant, en plus, une rainure 22 sur leur face tronquée 24. Cette rainure 22 est destinée à permettre l'ancrage d'une partie de la périphérie d'un solide 20. io Dans l'exemple illustré par la figure 7, la couronne interne 35 comporte six secteurs 30e selon la figure 8e et 2 secteurs 30f selon la figure 8f, diamétralement opposés. La figure 9 présente quelques exemples de secteurs tronqués différents. Ainsi: - les secteurs 40,41, comportent un seul condensateur, le premier étant destiné à la couronne externe 36 et le second à la couronne interne 35, - les secteurs 42,43, comportent trois condensateurs répartis sur les deux couronnes pour l'un et seulement sur la couronne externe 36 pour l'autre, le secteur 44 comporte six condensateurs répartis sur les deux couronnes, - le secteur 45 comporte 12 condensateurs répartis sur les deux couronnes. La connectique est telle que décrite dans l'exemple de réalisation des figures 2à6. Toutefois un enrobage global d'une couronne ou d'un étage permet de minimiser les risques de claquage par contournement par rapport à une simple juxtapositions de secteurs. La figure 10 montre un autre exemple de connectique d'un élément d'un dispositif d'accumulation d'énergie selon l'invention dans lequel des éléments de connexion électrique à souder 50 dépassent de part et d'autre de l'enrobage 51. L'un de ces éléments peut, par exemple, être connecté à une plaque comme dans l'exemple de réalisation des figures 2 à 6 ou, par exemple, à un clinquant ou à un circuit imprimé 52. En outre, ces éléments de connexion 50 peuvent comporter un évidemment 53 afin d'éviter d'éventuels problèmes d'inertie thermique. io Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation précédemment décrits sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, le générateur peut comporter des condensateurs de différentes formes et ne pas comporter de galette circulaire mais d'une autre forme. De plus le solide entreposé entre les deux éclateurs peut avoir une forme quelconque, pourvu qu'il permette d'accroître la valeur minimale de la tension à partir de laquelle apparaît le phénomène de claquage. La fixation de ce solide entre les deux électrodes de l'éclateur peut se faire par tout moyen approprié, ces moyens pouvant être solidaires du solide, des éléments du dispositif d'accumulation d'énergie ou en partie des deux. io II peut aussi être fixé par simple pression des éléments du dispositif d'accumulation d'énergie sur le solide. En outre, les éclateurs peuvent prendre n'importe qu'elle forme convenable comportant au moins deux électrodes. Il
La présente invention concerne le domaine des condensateurs et a plus particulièrement pour objet un générateur haute tension d'impulsions, notamment de type MARX, comprenant un grand nombre de condensateurs (C ; C1) connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge (R) connectées en série et des éclateurs comportant chacun deux électrodes (101 ; 102), de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs (C ; C1) et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs, caractérisé en ce qu'un solide (20) est disposé entre les deux électrodes (101 ; 102) d'au moins l'un des éclateurs .Applications : notamment dans le domaine de la radiographie éclairs, les applications médicales voire la dépollution de fumées, la pulvérisation de matériaux durs tels que du béton ou des céramiques, la dépollution et le traitement d'eau.
Revendications 1 Générateur haute tension d'impulsions, notamment de type MARX, comprenant un grand nombre de condensateurs (C; Cl) connectés électriquement en parallèle, des résistances de charge (R) connectées en série et des éclateurs (E) comportant chacun deux demi-éclateurs (e,(;+l) et e2i), de telle sorte que la tension d'entrée charge en parallèle les condensateurs (C; Cl) et que ceux-ci se déchargent en série via les éclateurs (E), caractérisé en ce qu'un solide (20) est disposé entre au moins deux demi-éclateurs (el; et e2i). io 2 Générateur selon la 1, caractérisé en ce que le solide (20) est apte à accroître la valeur minimale de la tension à partir de laquelle apparaît le phénomène de claquage. 3 Générateur selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le solide (20) est constitué par un matériau non métallique. 4 Générateur selon l'une quelconque des 16 3, caractérisé en ce que le solide (20) a une transmittance supérieure à 80% dans au moins une partie de l'ultraviolet. Générateur selon la 5, caractérisé en ce que le solide (20) a une transmittance supérieure à 80% dans la bande de fréquence comprise entre 250 20 et 400nm. 6 Générateur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le solide (20) comporte au moins une partie en verre. 7 Générateur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est constitué par un bloc compact cylindrique comprenant des galettes superposées (G1, G2, G3...), chaque galette, aussi appelée étage, comportant plusieurs condensateurs (C; Cl) connectés électriquement avec des résistances de charge et avec les deux demi-éclateurs (el; et e2i). 8 Générateur selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins l'un des étages (G1, G2, G3...), comporte un évidemment central (9) dans lequel les deux demi-éclateurs (el; et e2;) font saillie. 9 Générateur selon la 8, dans lequel au moins l'un des étages (G1, G2, G3...), comporte un évidemment central (9) dans lequel les deux demi-éclateurs (el; et e21) font saillie et sont situées dans deux plans (PI, P2) axialement décalés et caractérisé en ce que le solide (20) est disposé entre lesdits deux plans axialement décalés (P1, P2). Générateur selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce que le solide (20) divise l'évidemment central (9) en deux parties (91; 92) 5 comportant chacune un demi éclateur (e,; et e2i) . 11 Générateur selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (21; 25) de mise en communication physique des espaces situés de part et d'autre du solide (20). 12 Générateur selon la 11, caractérisé en ce que des moyens lo de mise en communication des espaces situés de part et d'autre du solide (20) sont constitués par au moins un canal (21 a, 21 b) ou une gorge (25). 13 Générateur selon la 12, caractérisé en ce qu'au moins l'un des condensateurs (C; Cl) comporte un enrobage (4) et en ce que le canal (21) ou la gorge (25) est ménagé dans cet enrobage. 14 Générateur selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le solide (20) est constitué par un disque. Générateur selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le solide (20) est disposé entre deux demi-éclateurs adjacents mais n'appartenant pas au même éclateur.
H
H03
H03K
H03K 3
H03K 3/537
FR2898305
A1
DISPOSITIF POUR L'ACCROCHAGE D'AU MOINS UNE PARTIE D'UNE INSTALLATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,914
L'invention concerne un dispositif pour l'accrochage cl'au moins une partie d'une installation de gaz d'échappement d'un véhicule automobile. De tels dispositifs ont en général une structure rigide qui doit être fixée sur une partie de la carrosserie, comme le plancher. Pour compenser les vibrations de l'installation de gaz d'échappement, on a prévu un corps élastomère par lequel l'installation de gaz d'échappement est suspendue à la structure porteuse. La structure est souvent réalisée par des crochets qui pénètrent dans le corps élastomère. Un crochet ou une structure à boucles est également utilisée pour coupler l'installation de gaz d'échappement au corps élastomère. On connaît un accrochage élastique générique pour un tuyau d'échappement d'un véhicule automobile de par le document DE 43 09 952 Al. Un crochet du côté du véhicule automobile et un crochet du côté de l'installation de gaz c'échappement sont encastrés à chaque fois fixement dans un tronçon terminal renforcé du corps élastomère. Les tronçons terminaux sont reliés par deux bras de transformation parallèles qui permettent un mouvement de pivotement du crochet situé du côté de l'installation de gaz d'échappement par rapport au crochet situé du côté du véhicule automobile. De par le document DE 37 37 987 Al on sait, en outre, pourvoir les tronçons terminaux du corps élastomère pour les renforcer d'une douille femelle rigide. Un inconvénient des modes de réalisation connus est qu'en raison du grand nombre d'installations de gaz d'échappement et de leurs différentes caractéristiques de vibrations propres associées, il est nécessaire de mettre à disposition différents dispositifs d'accrochage à configurer. Lors d'un endommagement ou d'une gêne quelconque dans le fonctionnement, par exemple, dû à la fatigue du matériau de l'élastomère, il faut changer le dispositif d'accrochage complet avec la structure à crochet et de connexion. Le but de l'invention est de résoudre les inconvénients de l'état de la technique, notamment d'améliorer un dispositif pour l'accrochage d'au moins une partie d'une B1715fr installation de gaz d'échappement d'un véhicule automobile, pour que le dispositif d'accrochage puisse être facilement réglé selon différentes conditions de charge et facilement réparé, notamment sans avoir à modifier en principe corps élastomère. Cette tâche est résolue grâce aux caractéristiques indiquées ci-dessous. Ainsi, on a prévu un , lequel dispositif présente une structure qui doit être fixée sur une partie de la carrosserie du véhicule automobile et un palier, notamment un palier de pivotement sur lequel est placée une pièce d'accrochage élastique, de préférence un corps élastomère, notamment de manière à pouvoir pivoter. Une partie au moins de l'installation de gaz d'échappement doit être reliée à la pièce d'accrochage. Le dispositif générique est amélioré, conformément à l'invention en ce que la structure comprend un flasque à fixer sur la partie de la carrosserie et une partie/pièce de montage qui peut être séparée du flasque. Conformément à l'invention, la structure doit donc être réalisée en deux parties. La pièce de montage est fixée dans une position finale de montage sur le flasque et doit pouvoir être libérée de la position finale de montage, notamment elle doit pouvoir être retirée du flasque pour pouvoir amener la pièce d'accrochage sur le palier et/ou pour pouvoir la retirer du palier. Grâce à la caractéristique conforme à l'invention, de former la structure rigide en deux parties, où le flasque de la structure peut être tout de suite monté sur la carrosserie, il est possible d'échanger/de changer simplement des parties d'accrochage élastiques défectueuses sans avoir à changer tout le dispositif d'accrochage. Grâce à l'invention, il est également possible de configurer de façon constructive des dispositifs d'accrochage selon les charges attendues, en ce que la pièce d'accrochage appropriée, pourvue des qualités d'absorption des vibrations B1715fr spécifiques, puisse être montée sur la même structure, par exemple, par le choix du matériau ou d'une forme déterminée. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le flasque et la pièce de montage sont fabriqués dans un matériau rigide, notamment à partir d'une pièce moulée sous pression, par exemple, en aluminium ou dans une matière plastique. De préférence, la pièce de montage peut être bougée sur le flasque, notamment pivotée, supportée, pour pouvoir être bougée, notamment d'une position intermédiaire de montage dans laquelle la pièce de montage est reliée au flasque par une première étape de montage, vers une position terminale de montage. Pour un montage simple du dispositif d'accrochage conforme à l'invention, la pièce de montage et le flasque peuvent former un mécanisme d'aide au montage grâce auquel la pièce de montage peut être notamment pivotée, amenée ou pré-montée de façon mobile d'une position intermédiaire de montage et guidée vers la position finale de montage. De préférence, le mécanisme d'aide au montage est conçu pour permettre une mise en contact de la pièce de montage sur le flasque, uniquement dans une position intermédiaire de montage différente de la position finale de montage. De cette manière, on écarte fortement le danger d'un montage défectueux de la pièce de montage. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la position intermédiaire de montage est définie par un dispositif de couplage grâce auquel la pièce de montage est maintenue sur le flasque dans une position intermédiaire de montage déterminée ou dans plusieurs positions intermédiaires de montage possibles déterminées, de façon mobile, notamment susceptible de pivoter. Le dispositif de couplage ne permet qu'un mouvement avec un degré de liberté de mouvement, notamment un mouvement de rotation de sorte que la pièce de montage est forcée de se déplacer de la position intermédiaire de montage vers la position finale de montage. Le dispositif de couplage peut présenter une liaison à vis. B1715fr 4 De préférence, le dispositif de couplage comprend un palier à pivotement stationnaire pour le pivotement de la pièce de montage de façon relative par rapport au flasque. En outre, le dispositif de couplage peut être guidé de façon détachable pour retirer et monter la pièce d'accrochage sans problème vis-à-vis du flasque. Dans la position intermédiaire de montage, la pièce d'accrochage est maintenue par le flasque et/ou la pièce de montage. Dans la position finale de montage, on active un dispositif pour la fixation de la pièce de montage sur le flasque. De préférence, ce dispositif est conçu de façon mobile pour que la pièce de montage puisse être ramenée dans la position intermédiaire de montage et retirée ensuite du flasque. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de fixation est réalisé en tant que mécanisme d'encliquetage, de clipsage ou d'enfichage. Dans un mode de réalisation de l'invention, la pièce de montage et le flasque ont, à chaque fois, au moins une surface d'appui, de préférence plane, lesquelles surfaces d'appui sont disposées les unes par rapport aux autres pour se retrouver côte à côte lors de l'état final de montage. Si les surfaces d'appui se touchent, on garantit qu'avec la position de pivotement de la pièce de montage on fixe une position déterminée de la pièce de montage sur le flasque. De préférence, on a prévu au moins une saillie de positionnement, de préférence plusieurs, notamment, trois saillies de positionnement sur deux surfaces d'appui associées de la pièce de montage et du flasque. La saillie de positionnement doit pénétrer dans la position finale de montage dans un renfoncement correspondant dans la surface d'appui opposée lors d'un mouvement de pivotement autour de l'axe de pivotement de la pièce de montage. A cet effet, on a formé au moins une saillie de positionnement et au moins un renfoncement, notamment dimensionnés de manière à ce qu'ils forment dans la position finale de montage, une force de verrouillage qui maintient la pièce de montage dans la position finale de montage. La force de verrouillage ne doit B1715fr pas être trop forte pour pouvoir débloquer la pièce de montage sans utilisation d'un grand déploiement de force. D'autre part, la force de verrouillage doit être telle que même lors de forces maximales sur l'installation de gaz d'échappement, il soit impossible que la pièce de montage se libère toute seule de sa position finale de montage à partir du flasque. De préférence, les deux surfaces d'appui associées de la pièce de montage et du flasque ont un passage aligné pour la fixation sur la carrosserie. Grâce au passage, on peut insérer ou visser, par exemple, un boulon de montage pour générer les forces de montage entre la structure et la carrosserie du véhicule automobile. De préférence, on définit un support à pivotement pour la pièce de montage sur la structure grâce à un axe de pivotement qui est parallèle à un axe de rotation d'un support à rotation de la pièce de montage. De préférence, l'axe de rotation de la pièce de montage coïncide avec l'axe de pivotement de la pièce d'accrochage. De préférence, la pièce d'accrochage est logée sur un tronçon du palier de pivotement du flasque et/ou sur un tronçon du palier de pivotement de la pièce de montage. Le tronçon du palier de pivotement de la pièce de montage et/ou du flasque peut être formé par un tenon cylindrique qui pénètre dans un évidement cylindrique légèrement plus grand dans la pièce d'accrochage pour former le support de pivotement. De cette manière, on forme un support de pivotement pour la pièce d'accrochage sur la structure. De préférence, un tenon de rotation de la pièce de montage pénètre dans une réception de rotation de la pièce d'accrochage pour former le palier de rotation pour la pièce de montage en face du flasque, ladite pièce d'accrochage étant à nouveau fixée de manière à pouvoir pivoter sur le flasque. De préférence, notamment pour un montage simplifié, le tenon de rotation et le tronçon du palier de pivotement ainsi que la réception de rotation et l'évidement sont réalisés dans une unité ou une union de composants. B1715fr Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la pièce de montage et le flasque présentent, respectivement un dispositif pour le guidage latéral de la pièce d'accrochage sur son trajet de pivotement. De cette manière, on peut également bien dévier les charges qui agissent de façon transversale sur la pièce d'accrochage, sur la pièce de montage ou du flasque. De préférence, la pièce de montage et le flasque présentent respectivement, un tronçon en forme de plaques, lesquels tronçons en forme de plaques s'étendent essentiellement de façon parallèle par rapport au trajet de pivotement de la pièce d'accrochage et entre lesquels est disposée la pièce d'accrochage. De préférence, on peut régler un espace intermédiaire 15 formé par les tronçons en forme de plaques, notamment au moyen d'une liaison à vis. L'invention peut donc concerner un procédé pour le montage du dispositif d'accrochage conforme à l'invention, lequel procédé peut être défini selon les étapes de montage 20 décrites ci-dessus et/ou dans ce qui suit. D'autres avantages, caractéristiques et qualités de l'invention sont montrés clairement grâce à la description suivante d'un mode de réalisation à l'aide des dessins annexés sur lesquels on voit: 25 Figure 1 une vue en perspective d'un dispositif d'accrochage conforme à l'invention pour une installation de gaz d'échappement; Figure 2 une vue en section transversale du dispositif d'accrochage selon la figure 1 dans un plan longitu- 30 dinal ; Figure 3 une vue en section transversale du dispositif d'accrochage le long de ligne de coupe III-III selon la figure 2 ; Figure 4a à 4c des figures latérales photographiques 35 des dispositifs d'accrochage conformes à l'invention dans plusieurs états de montage; B1"715fr Figure 4d une vue en perspective photographique du dispositif d'accrochage selon les figures 4a à 4c ; la pièce d'accrochage étant amenée dans une position de pivotement différente ; Figure 4e une vue en perspective photographique du dispositif d'accrochage selon les figures 4a à 4d ; la pièce d'accrochage étant omise ; et Figure 4f une vue en perspective photographique d'une structure explosée du dispositif d'accrochage conforme à 10 l'invention selon les figures 4a à 4e. Sur les figures 1 à 3 et 4a à 4f, le dispositif d'accrochage conforme à l'invention est représenté sous différentes formes identifiées par les chiffres de référence 1. Les éléments séparables du dispositif d'accrochage 1 sont 15 un flasque 3 stationnaire (relatif par rapport à une carrosserie non représentée d'un véhicule automobile dans un état de montage) et une pièce de montage 5 en outre mobile. Le flasque 3 et la pièce de montage 5 sont respectivement une pièce coulée sous pression en aluminium et sont formés l'un 20 par rapport à l'autre de façon symétrique par rapport à un axe ; ils sont formés essentiellement par deux tronçons de plaques, respectivement, qui sont perpendiculaires l'un par rapport à l'autre et fusionnent. En tant que composant principal supplémentaire du 25 dispositif d'accrochage 1 conforme à l'invention, on a prévu un corps élastomère 7 formé en tant que pièce d'accrochage, lequel corps élastomère est logé de manière à pouvoir pivoter dans un espace intermédiaire 9 limité entre la pièce de montage 5 et le flasque 3. 30 Pour la réalisation de ce support de pivotement, le flasque 3 et la pièce de montage 5 comprennent respectivement un tenon 11 cylindrique, respectivement 13 de diamètre identique, qui s'étendent à partir d'un tronçon des plaques 15 situé dans un plan vertical (qui est formé par 35 les axes X, Z ; voir figure 4c) de la pièce du flasque 3, respectivement à partir du tronçon 17 en forme de plaques de B1715fr la pièce de montage 5 de façon perpendiculaire vers l'intérieur (en direction de l'espace intermédiaire 9). Le flasque 3 a un tronçon de plaque d'installation 21 extérieure qui s'étend à partir du tronçon 15 en forme de plaques de façon perpendiculaire, lequel tronçon entre en contact avec la carrosserie du véhicule automobile. La pièce de montage 5 comprend également un tronçon de plaque d'installation 23 intérieure qui s'étend de façon perpendiculaire à partir de son tronçon 17 en forme de plaques. Le tronçon de plaque d'installation intérieur 23 de la pièce de montage 5 comprend trois tiges 25a à c, formées en une pièce, lesquelles tiges s'étendent verticalement à partir de la surface extérieure du tronçon de plaque d'installation 23. Les distances entre les tiges 25a à 25c sont aussi grandes que possible et forment un triangle isocèle. Selon la disposition des tiges 25a à 25c, le flasque 3 comprend des trous 27a à 27c sur le tronçon de plaque d'installation 21 extérieur, dans lesquels pénètrent les tiges 25a à 25c lorsque la pièce de montage 5 est pivotée dans sa position finale de montage par rapport au flasque 3, comme on peut le voir sur les Figures 4c, 4d et 4e. Le corps élastomère 7 comprend essentiellement deux passages cylindriques circulaires dont seul un (31) est représenté sur les figures. Le passage non représenté sur les figures forme une partie d'un support de pivotement pour le corps élastomère 7. Le support de pivotement est réalisé en ce que les tenons 11, 13 du flasque 3 et de la pièce de montage 5 soient réceptionnés dans ce passage qui présente un diamètre intérieur légèrement plus grand que les même d=iamètres extérieurs des tenons 11, 13. Si les tenons 11, 13 reposent dans le passage 31, alors le support de pivotement est formé pour le corps élastomère 7, défini par un axe de pivotement parallèle à l'axe des coordonnées Y selon la figure 4c. Grâce à l'engagement des tenons 13 de la pièce de montage 5 dans le passage non représenté du corps élastomère 7 qui est logé sur le flasque 3, on a réalisé un palier de B1715fr rotation pour la pièce de montage 15 autour du même axe de pivotement, lequel palier de rotation permet un pivotement de la pièce de montage 5 par rapport au flasque 3, ce que l'on peut voir sur les figures 4a et 4b. L'opération de pivotement dans la position finale de montage est représentée sur la figure 4b par la flèche S. Deux tronçons de plaque d'installation 21, 23 du flasque 3 et de la pièce de montage 5 comprennent un gros passage 35, 37 qui est utilisé pour la fixation du dispo-10 sitif d'accrochage 1 sur la carrosserie non représentée. Lors du montage du dispositif d'accrochage 1 conforme à l'invention, le corps élastomère 7 est appliqué sur le flasque 3 pour que le tenon 11 pénètre dans le passage cylindrique correspondant (non représenté) du corps 15 élastomère 7. Puis, la pièce de montage 5 est amenée dans une position intermédiaire de montage comme cela est représenté sur les figures 4a et 4b, dans laquelle le tenon 13 pénètre également dans le passage cylindrique non représenté du corps élastomère 7. Dans la position inter- 20 médiaire de montage, le tronçon de plaque d'installation 23 de la pièce de montage 5 est incliné par rapport au tronçon de plaque d'installation 21. A partir de la position intermédiaire de montage, la pièce de montage 5 peut maintenant être pivotée autour de 25 l'axe de pivotement du support de pivotement, pour que les tiges 25a et 25b de la pièce de montage puissent pénétrer le long d'un trajet circulaire s dans les trous correspondants 27a à 27c du flasque. Lors de l'engagement, il est nécessaire de surmonter une force de verrouillage pour que 30 la personne qui s'occupe du montage puisse sentir un encliquetage des tiges. Puis, l'unité du dispositif d'accrochage 1 est serrée avec un boulon de vissage correspondant qui doit être engagé à travers les passages 35, 37 et fixé sur la carrosserie. 35 Une installation de gaz d'échappement non représentée peut, maintenant être accrochée facilement, par exemple, par B1715fr l'intermédiaire d'un passade 31 cylindrique sur les corps élastomères 7. A la hauteur du tenon 11, 13, on peut prévoir un dispositif de vissage, non représenté, qui fournit une fixation du flasque 3 sur la pièce de montage 5. De façon avantageuse, il existe entre les tenons 11 et 13, dans l'état final de montage - lorsque les tiges 25a à 25c sonnt dans les trous correspondants 27a à 27e - un espace réduit a indiqué sur la figure 4c. Grâce à cet espace a ainsi prévu, l'espace intermédiaire 9 peut être modifié en ce qu'un actionnement de la vis non représentée provoque un écarte-ment élastique et un rapprochement des tronçons de plaques 15, 17. Pour un positionnement simple du dispositif d'accrochage 1 sur la carrosserie, le flasque 3 comprend une saillie 41 sur le tronçon de plaque d'installation 21, laquelle saillie peut pénétrer dans un enfoncement correspondant sur la carrosserie. Pour une fixation supplémentaire du dispositif d'accrochage 1, on a prévu des boucles 43 et 20 35, respectivement sur le côté extérieur des tronçons de p.Laques 17 et 15. Les caractéristiques révélées dans la présente description, sur les dessins et les revendications, peuvent être importantes aussi bien individuellement qu'en 25 combinaison quelconque pour la réalisation de l'invention dans les différents modes de réalisation. B1715fr Liste des signes de référence 1 3 7 9 11,13 15,17 21,23 25a,25b,25c 27a,27b,27c 31 35,37 41 43,45 X, Y, Z S A Dispositif d'accrochage Flasque Pièce de montage Corps d'élastomère Espace intermédiaire Tenon Tronçon Tronçon de plaque d'installation Tiges Trous Passage Passages Saillie Boucles Axes de coordonnées Cercle, trajet circulaire Distance B1715fr
Dans un dispositif pour accrocher au moins une partie d'une installation de gaz d'échappement d'un véhicule automobile, comprenant une structure susceptible d'être fixée sur une partie de la carrosserie du véhicule automobile, et présentant un palier, notamment un support de pivotement sur lequel est logée une pièce d'accrochage élastique, notamment de façon pivotante, sur laquelle pièce d'accrochage on peut accrocher au moins la partie de l'installation de gaz d'échappement, on a prévu que la structure comprenne un flasque (3) à fixer sur la partie de carrosserie et une pièce de montage (5) séparée du flasque, la pièce d'accrochage pouvant être fixée et/ou retirée dans sa position séparée sur le support et la pièce de montage pouvant être fixée sur le flasque dans une position finale de montage.
1. Dispositif pour accrocher au moins une partie d'une installation de gaz d'échappement d'un véhicule automobile, comprenant une structure de support qui doit être fixée à une partie de la carrosserie du véhicule automobile, et présente un palier notamment un palier de pivotement sur lequel est placée une pièce d'accrochage élastique, de préférence un corps élastomère (7), auquel doit être accrochée au moins une partie de l'installation de gaz d'échappement, caractérisé en ce que la structure de support comprend un flasque (3) à fixer sur une partie de la carrosserie et une partie/pièce de montage (5), qui est fixée dans une position finale sur le flasque et est susceptible d'être libérée de la position finale de montage, notamment d'être retirée du flasque, de manière à ce que la pièce d'accrochage puisse être amenée et/ou retirée du palier. 2. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le flasque (3) et la pièce de montage (5) sont fabriqués dans un matériau rigide, notamment à partir d'une pièce moulée, par exemple, en aluminium ou d'une pièce en matière plastique. 3. Dispositif selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que la pièce de montage (5) et le flasque (5) forment un mécanisme d'aide au montage, grâce auquel la 25 pièce de montage (5) est maintenue, notamment de façon pivotante. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que, la position intermédiaire de montage est définie par un dispositif de couplage, dans lequel la pièce de 30 montage (5) est maintenue de façon mobile, notamment pivotante, sur le flasque (3) dans une ou plusieurs positions de montage intermédiaire possibles. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de couplage comprend un palier B1715frstationnaire pour le pivotement de la pièce de montage (5) de façon relative par rapport au flasque (3). 6. Dispositif selon les 4 ou 5, caractérisé en ce que le dispositif de couplage peut être 5 séparé pour séparer la pièce de montage (5) du flasque (3). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'un dispositif pour la fixation de la pièce de montage (5) dans sa position finale de montage, est activé sur le flasque (3) lorsque la pièce de montage (5) 10 arrive dans sa position finale de montage. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'un dispositif pour la fixation de la pièce de montage (5) est desserré dans sa position finale de montage, sur le flasque (3). 15 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le dispositif de fixation est réalisé sous la forme d'un mécanisme d'encliquetage, de clipsage ou d'enfichage. 20 caractérisé en ce que la pièce de montage (5) et le (3) présentent à chaque fois, au moins une surface de préférence plane, lesquelles surfaces d'appui être associées l'une à l'autre de manière à être contiguës 10. Dispositif selon une des 1 à 9, flasque d'appui peuvent l'une par 25 montage.rapport à l'autre dans la position finale de 11. en ce que montage saillie Dispositif selon la 10, caractérisé sur deux surfaces d'appui associées de la pièce de (5) et du flasque (3), on a prévu au moins une de position, de préférence plusieurs, notamment 30 trois saillies de position qui pénètrent dans la position finale de montage dans au moins un enfoncement correspondant. 12. Dispositif selon la Il, caractérisé en ce qu'on a prévu une saillie de position au moins, de 35 préférence, plusieurs saillies de position, notamment trois sur deux surfaces d'appui associées de la pièce de montage B1715fr 14 (5) et du flasque (3), laquelle saillie pénètre dans la position finale de montage dans un enfoncement correspondant. 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que deux surfaces d'appui associées de la pièce de montage (5) et du flasque (3) présentent un passage aligné pour la fixation sur la partie de carrosserie. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'un support de pivotement prévu pour la pièce d'accrochage de la structure définit un axe de pivotement qui est parallèle à un axe de rotation d'un support de pivotement de la pièce de montage (5) sur le flasque (3), notamment coïncide avec l'axe de rotation. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que la pièce d'accrochage est située sur un tronçon du pilier de pivotement du flasque (3) et/ou un tronçon du pilier de pivotement de la pièce de montage (5). 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que le tronçon du palier de pivotement de la pièce de montage et/ou du flasque est formé par un tenon cylindrique (11), (13) qui pénètre dans un évidement cylindrique légèrement plus grand destiné à la formation du palier de pivotement. 17. Dispositif selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce qu'un tenon de rotation pénètre dans une réception de rotation de la pièce d'accrochage pour la formation d'un palier de rotation autour duquel la pièce de montage (5) peut être pivotée de façon relative par rapport au flasque (3), lequel tenon de rotation est situé sur le flasque (3). 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que le tenon de rotation et le tronçon du palier de pivotement ainsi que la réception de rotation et l'évidement forment une unité de composant. 19. Dispositif selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que la pièce de montage (5) et le flasque B1715fr 15 (3) présentent à chaque fois une installation pour le guidage latéral de la pièce d'accrochage sur son trajet de déplacement de palier qui définit le palier. 20. Dispositif selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que la pièce de montage et le flasque présentent à chaque fois un. tronçon (15), (17) en forme de plaque, qui s'étendent de manière essentiellement parallèle par rapport au trajet de déplacement de palier de la pièce d'accrochage et entre lesquels est située la pièce d'accrochage. 21. Dispositif, caractérisé en ce qu'un espace intermédiaire (9) formé par les tronçons (15), (17) en forme de plaques peut être réglé, notamment au moyen d'une liaison de vissage. B1"715fr
B,F
B60,F01
B60K,F01N
B60K 13,F01N 13
B60K 13/04,F01N 13/08
FR2887795
A1
TORCHE DE SOUDURE TIG AUTOMATISEE A SERRAGE VARIABLE DE TUNGSTENE ET CHARGEUR/DECHARGEUR DE REMPLACEMENT DU TUNGSTENE CORRESPONDANT
20,070,105
Torche de soudure TIG automatisée à serrage variable de tungstène et chargeur/ déchargeur de remplacement du tungstène correspondant Secteur technique de l'invention: La présente invention concerne le secteur technique de la soudure dite TIG qui est l'une des trois soudures connues de l'homme de métier, les deux autres étant la soudure plasma (10 % du marché) et la soudure dite MIG (70 % du marché). Problème technique posé : La soudure TIG présente des avantages très importants et il est donc d'un grand intérêt de l'améliorer fortement. En effet la qualité de la soudure TIG est la meilleure des trois catégories, et une finition de la soudure n'est pas nécessaire. Par contre les soudeurs TIG doivent être hautement qualifiés. Une première solution a été apportée par la société Tiger Process qui a déposé un brevet d'optimisation du process de soudure TIG, qui rend la 20 soudure TIG accessible au plus grand nombre des soudeurs. Il s'agit d'un automate dévidoir qui est régulé par une carte électroniaue et qui dévide vers la torche de soudure à arc, de la manière appropriée, le fil de soudure (aluminium, acier inoxydable, acier, et alliages divers appropriés) ; ce système Tiger Process augmente la productivité dans un rapport de l'ordre de 60 %. La torche de soudage se compose essentiellement d'une pièce généralement tubulaire de tungstène (de type aiguille) maintenue par un moyen de serrage tel qu'une pince bloquée par serrage d'un bouchon vissé, et d'une alimentation électrique capable de créer un arc électrique entre ledit tungstène et la pièce à la masse. Ces torches sont bien connues de l'homme de métier et il est inutile de les détailler à ce stade de la présente demande. Une description plus détaillée en sera donnée ci- dessous. Un problème important restait insoluble, qui est l'obligation lorsque l'on travaille en courant continu - de réaffûter et donc en pratique de changer la pièce de tungstène qui est impérative en soudure TIG pour apporter l'énergie au point de soudure pour permettre la création de l'arc électrique et la montée en température permettant la fusion des métaux ou alliages employés, dont ceux précités. En effet le tungstène se pollue et sa pointe (la pointe de la pièce tubulaire en tungstène de type (< aiguille ) s'émousse avec le temps. L'opérateur est donc obligé de changer la pièce à des intervalles connus qui correspondent à environ 30 à 40 arcs générés. La pièce enlevée doit être notamment réaffûtée avant d'être à nouveau disponible. Cette contrainte est très pénalisante au plan de la productivité, le temps de changement étant de l'ordre de 3 à 5 minutes. De plus, l'opérateur doit disposer d'un stock suffisant de pièces de tungstène disponibles. En courant alternatif, la pointe se transforme en une sorte de boule ou forme arrondie en goutte : le problème technique est alors de tirer à intervalles réguliers (quelques minutes) la pointe de tungstène vers le bas. Ce problème est également résolu, dans l'art antérieur, par l'opérateur lui-même (ce qui nuit fortement à la productivité) Art antérieur: On connaît des systèmes du type précité. Il existe donc un besoin important et reconnu pour un dispositif permettant d'améliorer grandement la productivité, notamment le temps de changement de la pièce en tungstène, et si possible automatisable. Résumé de l'invention: L'invention concerne une pièce complexe dénommée ici support pour support de tungstène à serrage variable pour diffuseur pour torche TIG ou PLASMA où le tungstène est maintenu dans un corps qui diffuse un gaz de protection de la soudure et qui véhicule l'énergie nécessaire au soudage. Cette pièce est à serrage variable et peut être automatisée afin de permettre un changement automatisé de la pièce en tungstène et son remplacement également automatisé par une pièce neuve de tungstène prélevée dans un chargeur annexe et adapté au système. Description détaillée de l'invention: L'invention concerne donc un support de tungstène à serrage variable pour diffuseur pour torche TIG ou PLASMA caractérisé en ce que il comporte (FIG 1) : - un support à serrage variable DB dans lequel la pièce de tungstène T est serrée par des moyens de serrage du tungstène suffisamment puissants pour maintenir le tungstène en position durant l'opération de soudure, mais incapables de s'opposer - soit à un enlèvement ou à un tirage de la pièce de tungstène par une traction mécanique lors de l'opération de changement (en soudage sous courant continu) ou de tirage (en soudage sous courant alternatif) de ladite pièce de tungstène, soit à la réintroduction d'une pièce de tungstène neuve entre lesdits moyens de serrage, par translation inverse du diffuseur vers une pièce de tungstène neuve et fixe, des moyens de conduction 15 du courant électrique appliqué, - des moyens de circulation du gaz G de protection de la soudure et du tungstène autour de ladite pièce de tungstène, dans ledit diffuseur, - des moyens de circulation d'un fluide 10 de refroidissement, notamment de l'eau, notamment un espace annulaire ménagé entre ledit moyen de conduction électrique 15 et une enveloppe extérieure 20, - et se termine à sa partie inférieure par une buse de soudage 1 d'où émerge la pointe de la pièce du tungstène en aiguille . Par convention, on considérera la torche et ledit diffuseur en position verticale, le (< haut correspondant à l'arrivée du fil de soudure et du gaz de protection, et le bas à la partie inférieure où émerge la pointe de tungstène et où arrive également le fil de soudure, et où se réalise la soudure. Ceci sera parfaitement compris de l'homme de métier. Selon un mode de réalisation particulier, (FIG 2, 3 et 4), lesdits moyens de serrage consistent en la combinaison, dans un corps cylindrique 30, 20 comportant des orifices 40, a) d'une partie pleine 50 occupant sensiblement la moitié du volume intérieur dudit corps, avec une géométrie adaptée pour que la pièce de tungstène, qui est disposée parallèlement à ladite partie pleine 50, puisse s'appuyer sur cette géométrie, notamment légèrement concave, cf. FIG 4, b) de billes B disposées parallèlement à ladite partie pleine 50 et à ladite pièce de tungstène T, de diamètre adapté pour s'appuyer d'un côté (vers le centre dudit corps 30) contre ladite pièce de tungstène, et pour émerger légèrement hors des orifices 40, lesdits orifices 40 étant eux mêmes calibrés pour empêcher la sortie desdites billes, c) d'un ressort R de même géométrie que le corps 30, c'est-à-dire cylindrique, et de diamètre très légèrement supérieur, comportant selon une génératrice du cylindre une fente f (cf. FIG 3) calibrée pour: - lorsque ledit ressort R est disposé autour dudit corps 30, appuyer sur les billes et donc plaquer la pièce de tungstène contre ladite partie pleine 50, suffisamment pour maintenir le tungstène en position durant la soudure, - lorsque l'on exerce une traction sur la pièce de tungstène, ne pas s'opposer au glissement de ladite pièce de tungstène dans la direction de traction, et son éjection hors dudit corps. Le meilleur mode de réalisation est représenté sur la figure 7. Un faisceau de liaison entre le dévidoir du fil 120 et la torche est composé de: - 10 la canalisation eau/ électricité qui transporte l'énergie électrique et l'eau froide jusqu'à la torche, - 10 R la canalisation eau de retour eau chaude de la torche, - L la canalisation gaz qui véhicule le gaz G de protection de soudage, - 100 la gaine transport d'amenée du fil de métal 120 de soudage, - 20 une gaine de protection de l'ensemble, Ce faisceau est muni des connexions de raccordement aux deux extrémités, coté dévidoir et coté torche. La torche dans laquelle le support DB est inséré est composée de: un corps qui est raccordé à la canalisation 10 eau / électricité. II comporte une tubulure qui est raccordée d'un coté à la canalisation 10, et qui ressort du corps de torche pour rejoindre le tuyau de retour eau chaude 10 R. Ce corps est percé de part en part par un logement L qui permet de laisser circuler librement le gaz G. Il est doté en son extrémité (en bas) d'un filetage ou d'un taraudage pour recevoir - DB le support de tungstène à serrage variable sur lequel se fixe - B les billes et - R le ressort et sur lequel s'adapte - le diffuseur (muni d'un filetage aux deux extrémités) l'ensemble accueille T le tungstène - et sur le diffuseur viennent s'empiler au contact du manche de torche o une bague téflon isolante o une bague aluminium indexée sur laquelle se fixe o la canne qui est solidaire de la gaine d'amenée de fil 100 et ce sous ensemble est maintenu en place par le vissage de o la buse sur le diffuseur Selon encore un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de serrage du tungstène, à serrage variable, consistent en une lame ressort placée longitudinalement et qui applique une pression sur le tungstène T, le long de sa longueur, pour appliquer celui ci sur la pièce conductrice de l'électricité 50. Ladite lame ressort peut être concave ou convexe, ou plane avec plusieurs protubérances exerçant ladite pression, ou toute autre forme ressort capable d'appliquer ladite pression sur toute la longueur du tungstène ou en plusieurs points, ladite pression étant calibrée pour respecter le principe du serrage variable précisé ci-dessus. Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit corps comporte des filetages 10, 20, 70 adaptés pour une fixation dans la torche de soudure TIG. Selon encore un mode de réalisation particulier, l'extrémité supérieure dudit corps 30 comporte un orifice d'amenée dudit gaz de protection, et ledit gaz peut circuler dans le volume non occupé par la partie pleine 50, c'est-à-dire autour des billes de serrage B et le long de la pièce de tungstène, dans ledit corps 30. Selon un mode de réalisation particulier, on règle le débit du gaz protecteur G et la géométrie et le nombre des orifices 60 pour que environ 80 % du gaz passe par les orifices et participe aux turbulences, et environ 20 % sorte du diffuseur à sa base autour de l'extrémité de la pièce de tungstène. De manière tout-à-fait préférée, la partie inférieure du corps 30, d'où émerge la pointe 80 de la pièce de tungstène, comporte au moins un orifice 60, de préférence deux ou trois, par lesquels sort le gaz de protection en créant des turbulences favorables à l'action de protection du tungstène et de la soudure. Le gaz protecteur est de préférence de l'argon ou autre gaz neutre ou inerte, ou éventuellement azote, seuls ou en mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, ladite traction est effectuée vers le bas au niveau de ladite pointe du tungstène. L'axe de la pièce de tungstène doit être intangible, et la pièce 50 doit donc être décalée afin que le tungstène conserve son axe. Ceci est représenté sur la figure 4 ainsi que, selon deux exemples précis mais non limitatifs de réalisation, sur les figures 6A et 6B, qui forment ensemble la figure 6, qui représente en coupe transversale un diffuseur à serrage variable selon l'invention, pour deux diamètres différents de pièce de tungstène. : la figure 6A correspond à un diamètre de tungstène de 3,0 mm et la figure 6 Bà1,4mm. L'invention concerne encore une torche de soudure TIG à changement ou tirage automatisé de la pièce de tungstène caractérisée en ce que elle comporte: - une enveloppe extérieure isolante 20 (FIG 1) de forme cylindrique - un corps conducteur de l'électricité 15 intérieur et concentrique par rapport à ladite enveloppe 20 * ladite enveloppe et ledit corps conducteur formant un espace annulaire où circule un fluide de refroidissement, notamment de l'eau - un support de tungstène DB à serrage variable tel que décrit ci-dessus, placé en son centre, et disposé de telle sorte que la pièce de tungstène T émerge de la buse conique 1 placée à la partie inférieure de ladite torche et venant s'adapter sur ladite enveloppe extérieure 20, - des moyens d'amenée du gaz de protection G vers le haut du 20 diffuseur, - des moyens d'amenée du fluide de refroidissement, notamment de l'eau, dans ledit espace annulaire, et de décharge de ce fluide vers un échangeur de chaleur, des moyens d'alimentation électrique et de conductivité électrique 25 dans les divers éléments de ladite torche, adaptés pour amener l'énergie électrique au point de soudure. Ladite torche selon l'invention peut être de manière tout-à-fait préférée adaptée à un bras robot. Egalement de manière tout-à-fait préférée, l'invention concerne la combinaison d'une torche munie du support de tungstène pour diffuseur à serrage variable, adaptée à un bras robot, et d'un chargeur comportant une ou plusieurs séries de pièces ou aiguilles de tungstène de rechange. Un tel chargeur est représenté sur la FIG 5 annexée. Ce chargeur est caractérisé en ce qu'il comprend: - un ou plusieurs racks ou zones de rangement 200 de pièces de tungstène de rechange TR (une seule est représentée) qui sont disposées dans des cavités de géométrie adaptée 220 - une pince 100 qui est adaptée pour saisir la pointe ou extrémité inférieure de la pièce de tungstène T usée se trouvant en fin de cycle dans le diffuseur précité et la serrer; - un capteur ou indicateur de serrage intégré dans la pince et/ou déclenché par elle, ledit capteur étant adapté pour envoyer au robot 200 pilotant le bras portant la torche un signal dit de serrage (du tungstène). Selon un mode de réalisation particulier, le chargeur comporte deux 20 racks parallèles comportant chacun de préférence 18 cavités 220. On a représenté sur la figure 8 annexée un mode réalisation d'un chargeur déchargeur de tungstène avec - TR les tungstènes prêts à être récupérés par la torche et à l'extrémité droite du chargeur déchargeur -100 la pince qui permet de bloquer le tungstène pollué pour l'ôter de la torche au cours du déchargement. Les tungstènes sont maintenus en place par des moyens appropriés de serrage M (juste suffisants pour un maintien en place des tungstènes TR) qui sont de préférence des billes et des ressorts, ceci afin de corriger les écarts de diamètre des pièces utilisées pour universaliser le chargeur déchargeur. Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit chargeur peut être de type en tourelle , circulaire, à cartouches , à barillet , etc... ou encore être un chargeur tubulaire linéaire dans lequel les pièces de tungstène sont logées les unes derrière les autres, avec éventuellement un moyen poussoir du type ressort, ou avancement par simple action de la gravité. Selon encore un mode de réalisation particulier, l'orifice des cavités présente un chanfrein d'entrée destiné à faciliter le chargement vertical de la pièce de tungstène. Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit chargeur est mobile et comprend des moyens de programmation de ses mouvements. Selon encore un mode de réalisation particulier, ladite pince 100 est mobile et comprend des moyens de programmation de ses mouvements. Selon encore un mode de réalisation particulier, les mouvements de la pince et/ou du bras robot et/ou du chargeur sont coordonnés. Selon encore un mode de réalisation particulier, le bras robot / torche de soudage est fixe, et la pince, et éventuellement le chargeur opèrent les mouvements qui viennent d'être décrits en coordination l'un avec l'autre et avec la position fixe connue du bras robot / torche. L'invention couvre encore un procédé de soudure TIG automatisé à changement rapide de la pièce de tungstène, caractérisé en ce que il comprend: - l'emploi d'une torche de soudure TIG comportant un diffuseur à serrage variable précité, montée sur un bras robot, asservi à une électronique et à des mémoires logiques connues et non décrites ici; l'emploi d'un chargeur à pince de serrage et capteur de serrage tel que précité la programmation suivante des éléments: * au terme de x arcs (notamment 32), le bras robot 200 est programmé pour venir positionner la pointe inférieure de la pièce de tungstène dans l'entrefer de la pince de serrage 100, * cette action déclenche le serrage de la pince 100 autour de la pièce de tungstène T * cette action déclenche l'envoi du signal 110 de serrage effectué au robot 200 * ce signal provoque le retrait du robot qui, grâce au serrage variable et à l'élasticité du ressort R et au degré de liberté des billes B, laisse la pièce de tungstène usée dans la pince ((< traction précitée) * la pince est programmée pour alors s'ouvrir et relâcher le tungstène usé dans un récipient ad hoc, par exemple un bac inférieur alimenté par simple gravité ; le tungstène peut alors être récupéré, dépollué, retaillé (manuellement ou asservi à un moyen d'usinage mécanique automatisable). * le robot est programmé pour poursuivre son mouvement vers le chargeur et se positionner au dessus d'une pièce de tungstène de rechange de telle sorte que, dans un mouvement de translation ultérieur, la pièce de tungstène pénètre dans le diffuseur (grâce à l'élasticité du ressort R et au degré de liberté des billes B) et vienne s'y loger en étant fermement maintenu en place par le système billes / ressort (ou système équivalent) * le robot est programmé pour reprendre sa position de soudure et est prêt pour une nouvelle soudure avec une pièce neuve de tungstène, -le robot porte torche et le chargeur étant naturellement pré-positionnés avec précision au regard l'un de l'autre de manière à permettre les opérations ci-dessus; la programmation peut naturellement prendre en compte des pré-positionnements différents selon les ateliers. On voit que l'on évite ainsi toute intervention humaine et que l'opération est extrêmement rapide, jusqu'à un temps de l'ordre de 4 secondes (à comparer aux 4 minutes de l'art antérieur). De plus, l'opérateur est libéré pour retraiter le tungstène et les opérations de soudure peuvent s'enchaîner sans aucun arrêt tant que le chargeur est approvisionné. Le système est adaptable à la soudure en continu ou à un système alimenté par table tournante . L'invention est adaptée à la soudure sous courant continu ou alternatif, le courant alternatif pouvant être à signaux sinusoïdaux, carrés, ou autres formes connues ou adaptées. En courant continu, l'homme de métier sait que la pointe s'use et s'aplatit, il faut donc la réaffûter et donc changer la pointe de tungstène. C'est la première option de l'invention présentée plus haut. On l'emploie essentiellement pour les métaux lourds et éventuellement l'aluminium. En courant alternatif, la pointe se transforme en boule ou goutte et il faut la tirer à intervalles réguliers vers le bas. L'homme de métier comprendra sans peine que le dispositif selon l'invention, qui vient d'être décrit plus haut, s'adapte intégralement à cette seconde option: En effet, l'invention couvre encore un procédé de soudure TIG automatisé 5 à changement rapide de la pièce de tungstène selon lequel: lorsque l'opération de tirage vers le bas doit être effectuée, - le bras robot 200 est programmé pour venir positionner la partie inférieure de la pointe de tungstène ( boule ) dans l'entrefer de la pièce de serrage 100, le bras comportant une réserve de tungstène de longueur suffisante, - cette action déclenche le serrage de la pince 100 autour de la pointe de tungstène T - cette action déclenche l'envoi du signal 110 de serrage effectué au robot 200, - ce signal provoque le retrait du robot qui, grâce au serrage variable et à l'élasticité du ressort R et au degré de liberté des billes B, laisse la pièce de tungstène dans la pince ( traction précitée), - le retrait du robot étant programmé pour une course très limitée adaptée pour ne tirer que les quelques millimètres nécessaires (de x 20 à y mm en général) de tungstène, * la pince est programmée pour alors s'ouvrir et relâcher le tungstène, * le robot est programmé pour reprendre sa position de soudure et est prêt pour une nouvelle soudure avec une nouvelle extrémité neuve de 25 tungstène. Selon encore une option, la processus et le dispositif ci-dessus peuvent être programmés pour: - soit effectuer un changement complet de la pointe de tungstène (première option ci-dessus, courant continu, lorsqu'il faut réaffûter la pointe) soit: a) tirer vers le bas quelques mm de tungstène comme décrit ci dessus dans la seconde option courant alternatif c'est-à-dire pointe devenant boule b) effectuer un nombre de tirages adaptés à la réserve de tungstène contenue dans le bras ou la torche c) lorsque cette réserve est épuisée, passer à une étape (programmée en fonction du nombre possible de tirages, lui même fonction de la longueur de la réserve de tungstène) selon laquelle, comme décrit ci dessus dans la première option, la partie restante du tungstène est saisie par la pince 100, puis le bras se retire, la pince s'ouvre et laisse tomber la pièce de tungstène dans un bac ou récipient quelconque, tandis que le bras se positionne au dessus du chargeur pour saisir comme décrit ci-dessus une nouvelle pièce de tungstène. On emploie ce dispositif et ce procédé avec tirage en courant alternatif pour tout type de soudage, et notamment pour les alliages légers et l'aluminium. L'invention couvre encore les machines à torche fixe, caractérisées en ce que elles comportent: - un diffuseur DB à serrage variable du tungstène, tel que décrit ci- dessus, - et en ce qu'elles coopèrent avec des moyens du type pince de serrage 100 mobile, et éventuellement un chargeur tel que décrit ci dessus, - et en ce que ladite machine comporte des moyens de programmation de ladite pince afin que celle ci effectue les mouvements correspondant, comme décrit ci dessus, au serrage puis à la traction par translation et au retrait (ou au simple tirage) du tungstène, et éventuellement à la prise d'une nouvelle pièce de tungstène et à son introduction par translation inverse dans ledit diffuseur, entre lesdits moyens de serrage. L'invention couvre également un support de tungstène à serrage variable pour diffuseur DB caractérisée en ce qu'il comporte: - des moyens de serrage du tungstène suffisamment puissants pour maintenir le tungstène en position durant l'opération de soudure, mais incapables de s'opposer soit à un enlèvement ou à un tirage de la pièce de tungstène par une traction mécanique lors de l'opération de changement (en soudage sous courant continu) ou de tirage (en soudage sous courant alternatif) de ladite pièce de tungstène, - soit à la réintroduction d'une pièce de tungstène neuve entre lesdits moyens de serrage, par translation inverse du diffuseur vers une pièce de tungstène neuve et fixe. Selon un mode de réalisation particulier, ledit diffuseur comporte 25 des moyens de conduction 15 du courant électrique appliqué Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit diffuseur comporte de plus - des moyens de circulation du gaz G de protection de la soudure et du tungstène autour de ladite pièce de tungstène, dans ledit diffuseur. Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit diffuseur comporte des moyens de circulation d'un fluide 10 de refroidissement, 5 notamment de l'eau, notamment un espace annulaire ménagé entre ledit moyen de conduction électrique 15 et une enveloppe extérieure 20. L'invention couvre encore l'application de cette technique à la soudure manuelle non automatisée. L'invention couvre donc toute torche de soudure TIG, manuelle ou automatisée, caractérisée en ce qu'elle comporte un diffuseur de tungstène à serrage variable de tungstène, tel que décrit ci dessus. L'homme de métier sera capable d'envisager de nombreuses adaptations de la présente invention, notamment en ce qui concerne les moyens constitutifs du diffuseur, notamment des moyens différents de serrage (par exemple un ressort souple interne à lame ou analogue) et des chargeurs circulaires ou autres modifications évidentes. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, de ses connaissances propres, et éventuellement d'essais simples de routine
Support de tungstène à serrage variable pour diffuseur pour torche TIG ou PLASMA qui comporte un support à serrage variable DB dans lequel la pièce de tungstène T est serrée par des moyens de serrage du tungstène suffisamment puissants pour maintenir le tungstène en position durant l'opération de soudure, mais incapables de s'opposer soit à un enlèvement ou à un " tirage " de la pièce de tungstène par une traction mécanique lors de l'opération de changement (en soudage sous courant continu) ou de " tirage " (en soudage sous courant alternatif) de ladite pièce de tungstène, soit à la réintroduction d'une pièce de tungstène neuve entre lesdits moyens de serrage, par translation inverse du diffuseur vers une pièce de tungstène neuve et fixe ; des moyens de conduction 15 du courant électrique appliqué, des moyens de circulation du gaz G de protection de la soudure et du tungstène autour de ladite pièce de tungstène, dans ledit diffuseur, des moyens de circulation d'un fluide 10 de refroidissement, notamment de l'eau, notamment un espace annulaire ménagé entre ledit moyen de conduction électrique 15 et une enveloppe extérieure 20 ; et se termine à sa partie inférieure par une buse de soudage 1 d'où émerge la pointe de la pièce du tungstène en " aiguille ".
1 Support de tungstène à serrage variable pour diffuseur pour torche TIG ou PLASMA caractérisé en ce que il comporte: - un support à serrage variable DB dans lequel la pièce de tungstène T est serrée par des moyens de serrage du tungstène suffisamment puissants pour maintenir le tungstène en position durant l'opération de soudure, mais incapables de s'opposer soit à un enlèvement ou à un tirage de la pièce de tungstène par une traction mécanique lors de l'opération de changement (en soudage sous courant continu) ou de tirage (en soudage sous courant alternatif) de ladite pièce de tungstène, ; - soit à la réintroduction d'une pièce de tungstène neuve entre lesdits moyens de serrage, par translation inverse du diffuseur vers une pièce de tungstène neuve et fixe; - des moyens de conduction 15 du courant électrique appliqué - des moyens de circulation du gaz G de protection de la soudure et du tungstène autour de ladite pièce de tungstène, dans ledit diffuseur, - des moyens de circulation d'un fluide 10 de refroidissement, notamment de l'eau, notamment un espace annulaire ménagé entre ledit 20 moyen de conduction électrique 15 et une enveloppe extérieure 20 - et se termine à sa partie inférieure par une buse de soudage 1 d'où émerge la pointe de la pièce du tungstène en aiguille . (Par convention, on considère la torche et ledit diffuseur en position verticale, le haut correspondant à l'arrivée du fil de soudure et du gaz de protection, et le bas à la partie inférieure où émerge la pointe de tungstène et où arrive également le fil de soudure, et où se réalise la soudure) 2 Support selon la 1 caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage consistent en la combinaison, dans un corps cylindrique 30, comportant des orifices 40, a) d'une partie pleine 50 occupant sensiblement la moitié du volume intérieur dudit corps, avec une géométrie adaptée pour que la pièce de tungstène, qui est disposée parallèlement à ladite partie pleine 50, puisse s'appuyer sur cette géométrie, notamment légèrement concave, cf. FIG 4 b) de billes B disposées parallèlement à ladite partie pleine 50 et à ladite pièce de tungstène T, de diamètre adapté pour s'appuyer d'un côté (vers le centre dudit corps 30) contre ladite pièce de tungstène, et pour émerger légèrement hors des orifices 40, lesdits orifices 40 étant eux mêmes calibrés pour empêcher la sortie desdites billes, c) d'un ressort R de même géométrie que le corps 30, c'est-à-dire cylindrique, et de diamètre très légèrement supérieur, comportant selon 20 une génératrice du cylindre une fente f (cf. FIG 3) calibrée pour: - lorsque ledit ressort R est disposé autour dudit corps 30, appuyer sur les billes et donc plaquer la pièce de tungstène contre ladite partie pleine 50, suffisamment pour maintenir le tungstène en position durant la soudure, - lorsque l'on exerce une traction sur la pièce de tungstène, ne pas s'opposer au glissement de ladite pièce de tungstène dans la direction de traction, et son éjection hors dudit corps. 3 Support selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que: il comporte un faisceau de liaison entre le dévidoir du fil 120 et la torche, qui est composé de: - 10 la canalisation eau / électricité qui transporte l'énergie électrique et l'eau froide (flèche) jusqu'à la torche, - 10 R la canalisation eau de retour eau chaude (flèche) de la torche, L la canalisation gaz qui véhicule le gaz G de protection de soudage, - 100 la gaine transport d'amenée du fil de métal 120 de soudage, - 20une gaine de protection de l'ensemble, ledit faisceau étant muni des connexions de raccordement aux deux extrémités, coté dévidoir et coté torche. 4 Support selon l'une quelconque des 1 à 3 15 caractérisé en ce que il est inséré dans une torche qui est composée de: -un corps qui est raccordé à la canalisation 10 eau / électricité. II comporte une tubulure qui est raccordée d'un coté à la canalisation 10, et qui ressort du corps de torche pour rejoindre le tuyau de retour eau chaude 10 R. Ce corps est percé de part en part par un logement L qui permet de laisser circuler librement le gaz G. Il est doté en son extrémité (en bas) d'un filetage ou d'un taraudage pour recevoir - DB le support de tungstène à serrage variable sur lequel se fixe - B les billes et - R le ressort et sur lequel s'adapte - le diffuseur (muni d'un filetage aux deux extrémités) l'ensemble accueille - T le tungstène - et sur le diffuseur viennent s'empiler au contact du manche de torche o une bague téflon isolante o une bague aluminium indexée sur laquelle se fixe o la canne qui est solidaire de la gaine d'amenée de fil 100 et ce sous ensemble est maintenu en place par le vissage de o la buse sur le diffuseur Support selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage du tungstène, à serrage variable, consistent en une lame ressort placée longitudinalement et qui applique une pression sur le tungstène T, le long de sa longueur, pour appliquer celui-ci sur la pièce conductrice de l'électricité 50. 6 Support selon la 5 caractérisé en ce que ladite lame ressort peut être concave ou convexe, ou plane avec plusieurs protubérances exerçant ladite pression, ou toute autre forme ressort capable d'appliquer ladite pression sur toute la longueur du tungstène ou en plusieurs points, ladite pression étant calibrée pour respecter le principe du serrage variable . 7 Support selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé 25 en ce que ledit corps comporte des filetages 10, 20, 70 adaptés pour une fixation dans la torche de soudure TIG. 8 Support selon rune quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que l'extrémité supérieure dudit corps 30 comporte un orifice d'amenée dudit gaz de protection, et ledit gaz peut circuler dans le volume non occupé par la partie pleine 50, c'est-à-dire autour des billes de serrage B et le long de la pièce de tungstène, dans ledit corps 30. 9 Support selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens appropriés afin que l'on règle le débit du gaz protecteur G et la géométrie et le nombre des orifices 60 pour que environ 80 % du gaz passe par les orifices et participe aux turbulences, et environ 20 % sorte du diffuseur à sa base autour de l'extrémité de la pièce de tungstène. Support selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce que la partie inférieure du corps 30, d'où émerge la pointe 80 de la pièce de tungstène, comporte au moins un orifice 60, de préférence deux ou trois, par lesquels sort le gaz de protection en créant des turbulences favorables à l'action de protection du tungstène et de la soudure. 11 Support selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce que le gaz protecteur est de préférence de l'argon ou autre gaz neutre ou inerte, ou éventuellement azote, seuls ou en mélanges. 12 Support selon l'une quelconque des 1 à 11 caractérisé en ce que afin que l'axe de la pièce de tungstène soit intangible, la pièce 50 est décalée afin que le tungstène conserve son axe. 13 Torche de soudure TIG à changement ou tirage automatisé de la pièce de tungstène caractérisée en ce que elle comporte: une enveloppe extérieure isolante 20 de forme cylindrique - un corps conducteur de l'électricité 10, 15 intérieur et concentrique par rapport à ladite enveloppe 20 * ladite enveloppe et ledit corps conducteur formant un espace annulaire où circule un fluide de refroidissement, notamment de l'eau (10) - un support de tungstène DB à serrage variable selon l'une quelconque des 1 à 12, placé en son centre, et disposé de telle sorte que la pièce de tungstène T émerge de la buse conique 1 placée à la partie inférieure de ladite torche et venant s'adapter sur ladite enveloppe extérieure 20, - des moyens L d'amenée du gaz de protection G vers le haut du diffuseur, - des moyens 10 d'amenée du fluide de refroidissement, notamment de l'eau, dans ledit espace annulaire, et de décharge de ce fluide vers un échangeur de chaleur, - des moyens 10 d'alimentation électrique et de conductivité électrique dans les divers éléments de ladite torche, adaptés pour amener l'énergie électrique au point de soudure. 14 Torche selon la 13 caractérisée en ce qu'elle est adaptée à un bras robot. Ensemble de soudage caractérisé en ce qu'il comporte la combinaison d'une torche selon la 13 ou 14, munie du support de tungstène pour diffuseur à serrage variable selon l'une quelconque des 1 à 13, adaptée à un bras robot, et d'un chargeur comportant une ou plusieurs séries de pièces ou aiguilles de tungstène de rechange TR dans des logements adaptés 220. 16 Ensemble selon la 15 caractérisé en ce que ledit chargeur comprend: un ou plusieurs racks ou zones de rangement 200 de pièces de tungstène de rechange TR qui sont disposées dans des cavités de géométrie adaptée 220 une pince 100 qui est adaptée pour saisir la pointe ou extrémité inférieure de la pièce de tungstène T usée se trouvant en fin de cycle dans le diffuseur précité et la serrer; - un capteur ou indicateur de serrage intégré dans la pince et/ou déclenché par elle, ledit capteur étant adapté pour envoyer au robot 200 pilotant le bras portant la torche un signal dit de serrage (du tungstène). 17 Ensemble selon la 15 ou 16 caractérisé en ce que le chargeur comporte deux racks parallèles comportant chacun de préférence 18 cavités 220 ou est de type en tourelle , circulaire, à cartouches , à barillet , ou encore est tubulaire linéaire dans lequel les pièces de tungstène sont logées les unes derrière les autres, avec éventuellement un moyen poussoir du type ressort, ou avancement par simple action de la gravité et l'orifice des cavités 220 présente un chanfrein d'entrée destiné à faciliter le chargement vertical de la pièce de tungstène. 18 Ensemble selon l'une quelconque des 15 à 17 caractérisé en ce que les tungstènes de rechange TR sont maintenus en place dans le chargeur par des moyens appropriés de serrage M (juste suffisants pour un maintien en place des tungstènes TR) qui sont de préférence des billes et des ressorts, ceci afin de corriger les écarts de diamètre des pièces utilisées pour universaliser le chargeur déchargeur. 19 Ensemble selon l'une quelconque des 15 à 18 caractérisé en ce que ledit chargeur est mobile et comprend des moyens de programmation de ses mouvements, et / ou ladite pince 100 est mobile et comprend des moyens de programmation de ses mouvements, et /ou les mouvements de la pince et/ou du bras robot et/ou du chargeur sont coordonnés et/ou le bras robot / torche de soudage est fixe, et la pince et éventuellement le chargeur opèrent les mouvements qui viennent d'être décrits en coordination l'un avec l'autre et avec la position fixe connue du bras robot/torche. 20 Procédé de soudure TIG automatisé à changement rapide de la pièce de tungstène, caractérisé en ce que il comprend: - l'emploi d'une torche de soudure TIG selon l'une quelconque des 13 à 15, comportant un support avec diffuseur à serrage variable selon l'une quelconque des 1 à 12, montée sur un bras robot, asservi à une électronique et à des mémoires logiques connues et non décrites ici; l'emploi d'un chargeur à pince de serrage et capteur de serrage tel que décrit dans les 15 à 19 la programmation suivante des éléments: * au terme de x arcs (notamment 32), le bras robot 200 est programmé pour venir positionner la pointe inférieure de la pièce de tungstène dans l'entrefer de la pince de serrage 100, * cette action déclenche le serrage de la pince 100 autour de la pièce de tungstène T * cette action déclenche l'envoi du signal 110 de serrage effectué au robot 200 * ce signal provoque le retrait du robot qui, grâce au serrage variable et à l'élasticité du ressort R et au degré de liberté des billes B, laisse la pièce de tungstène usée dans la pince ( traction précitée) * la pince est programmée pour alors s'ouvrir et relâcher le tungstène usé dans un récipient ad hoc, par exemple un bac inférieur alimenté par simple gravité ; le tungstène peut alors être récupéré, dépollué, retaillé (manuellement ou asservi à un moyen d'usinage mécanique automatisable). * le robot est programmé pour poursuivre son mouvement vers le chargeur et se positionner au dessus d'une pièce de tungstène de rechange de telle sorte que, dans un mouvement de translation ultérieur, la pièce de tungstène pénètre dans le diffuseur (grâce à l'élasticité du ressort R et au degré de liberté des billes B) et vienne s'y loger en étant fermement maintenu en place par le système billes / ressort (ou système équivalent) * le robot est programmé pour reprendre sa position de soudure et est prêt pour une nouvelle soudure avec une pièce neuve de tungstène, -le robot porte torche et le chargeur étant naturellement pré-positionnés avec précision au regard l'un de l'autre de manière à permettre les opérations ci dessus; la programmation peut naturellement prendre en compte des pré-positionnements différents selon les ateliers. 21 Procédé selon la. 20 caractérisé en ce qu'il est adapté à la soudure sous courant continu ou alternatif, le courant alternatif pouvant être à signaux sinusoïdaux, carrés, ou autres formes connues ou adaptées. 22 Procédé de soudure TIG automatisé à changement rapide de la pièce de tungstène selon lequel: lorsque l'opération de tirage vers le bas doit être effectuée, - le bras robot 200 est programmé pour venir positionner la partie inférieure de la pointe de tungstène ( boule ) dans l'entrefer de la pièce de serrage 100, le bras comportant une réserve de tungstène de longueur suffisante, - cette action déclenche le serrage de la pince 100 autour de la pointe de tungstène T - cette action déclenche l'envoi du signal 110 de serrage effectué au robot 200, - ce signal provoque le retrait du robot qui, grâce au serrage variable et à l'élasticité du ressort R et au degré de liberté des billes B, laisse la pièce de tungstène dans la pince ( traction précitée), - le retrait du robot étant programmé pour une course très limitée adaptée pour ne tirer que les quelques millimètres nécessaires (de x 15 à y mm en général) de tungstène, - * la pince est programmée pour alors s'ouvrir et relâcher le tungstène, * le robot est programmé pour reprendre sa position de soudure et est prêt pour une nouvelle soudure avec une nouvelle extrémité neuve de 20 tungstène. 23 Procédé selon l'une quelconque des 20 à 22 caractérisé en ce que la programmation est prévue pour: - soit effectuer un changement complet de la pointe de tungstène (courant continu, lorsqu'il faut réaffûter la pointe) soit: a) tirer vers le bas quelques mm de tungstène (sous courant alternatif c'est-à-dire pointe devenant boule ) b) effectuer un nombre de tirages adaptés à la réserve de 5 tungstène contenue dans le bras ou la torche c) lorsque cette réserve est épuisée, passer à une étape (programmée en fonction du nombre possible de tirages, lui même fonction de la longueur de la réserve de tungstène) selon laquelle, comme décrit ci dessus dans la première option, la partie restante du tungstène est saisie par la pince 100, puis le bras se retire, la pince s'ouvre et laisse tomber la pièce de tungstène dans un bac ou récipient quelconque, tandis que le bras se positionne au dessus du chargeur pour saisir comme décrit ci dessus une nouvelle pièce de tungstène. 24 Machines de soudage à torche fixe, caractérisées en ce que elles comportent: - un support à diffuseur DB à serrage variable du tungstène, selon l'une quelconque des 1 à 12 - et en ce qu'elles coopèrent avec des moyens du type pince de serrage 100 mobile, et éventuellement un chargeur tel que décrit ci dessus, - et en ce que ladite machine comporte des moyens de programmation de ladite pince afin que celle ci effectue les mouvements correspondant, comme décrit ci dessus, au serrage puis à la traction par translation et au retrait (ou au simple tirage) du tungstène, et éventuellement à la prise d'une nouvelle pièce de tungstène et à son introduction par translation inverse dans ledit diffuseur, entre lesdits moyens de serrage. Support de tungstène à serrage variable pour diffuseur DB caractérisée en ce qu'il comporte: - des moyens de serrage du tungstène suffisamment puissants pour maintenir le tungstène en position durant l'opération de soudure, mais incapables de s'opposer - soit à un enlèvement ou à un tirage de la pièce de tungstène par une traction mécanique lors de l'opération de changement (en soudage sous courant continu) ou de tirage (en soudage sous courant alternatif) de ladite pièce de tungstène, soit à la réintroduction d'une pièce de tungstène neuve entre lesdits moyens de serrage, par translation inverse du diffuseur vers une pièce de tungstène neuve et fixe. des moyens de conduction 10, 15 du courant électrique appliqué -des moyens L de circulation du gaz G de protection de la soudure et du tungstène autour de ladite pièce de tungstène, dans ledit diffuseur. - des moyens de circulation d'un fluide 10 de refroidissement, notamment de l'eau, notamment un espace annulaire ménagé entre ledit moyen de conduction électrique 15 et une enveloppe extérieure 20. 26 Application de l'objet des 1 à 25 à la soudure manuelle non automatisée. 27 Torche de soudure TIG, manuelle ou automatisée, caractérisée en ce qu'elle comporte un support à diffuseur de tungstène à serrage variable de tungstène, selon l'une quelconque des 1 à 12 ou 25.
B
B23
B23K
B23K 9,B23K 10
B23K 9/173,B23K 10/02
FR2898479
A1
CUVE D'UN BARBECUE ELECTRIQUE
20,070,921
La présente invention concerne une cuve d'un barbecue électrique. De façon classique, un barbecue électrique comprend une surface de cuisso::i adaptée à supporter un aliment à cuire, un dispositif électrique de chauffe disposé dans la surface de cuisson et. adapté à cuire l'aliment, et une cuve adaptée à supporter la surface de cuisson et le dispositif électrique de chn.,;ffe et à contenir de l'eau. L'eau est utilisée, selon l_~s barbecues, pour protéger thermiquement les parois de la cuve quand celle-ci est réalisée en une matière supportant. mal les températures élevées, et/ou pour refroidir les jus de cuisson provenant de l'aliment et éviter qu'ils ne brûlent au contact d'une surface de réception (en génE_ral en métal) à température élevée portée soit par la. cuve elle-même, soit par un réflecteur thermique flottant dans la cuve. Cette cuve remplie d'eau est peu maniable et, vu son 20 volume, sa vidange n'est pas aisée. La présente invention vise à réaliser une cuve dont la vidange est aisée. Selon l'invention, la cuve comprend au moins un bec verseur. 25 La présence de ce bec verseur permet de vidanger très facilement la cuve. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description dii mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré au dessin représentant 30 en perspective une cuve conforme à la présente invention. Comme on peut le voir à la figure 1, une cuve 1 à eau d'un barbecue définit un volume qui est délimité par une paroi de fond 2 et des parois latérales 3 (ici, quatre parois latérales 3). Les parois latérales 3 se rejoignent deux à deux selon des arêtes 4 sensiblement verticales plus ou moins pronon_:ées. Par ailleurs, pour faciliter la manipulation de la cuve 1, l'extrémité libre des parois latérales est prolongée par un rebord périphérique 5 qui s'étend vers l'extérieur de la cuve, de façon sensiblement horizontale. Selon l'invention, afin de faciliter la vidange de la cuve 1, celle-ci comprend un bec verseur 6 qui, dans le présent: mode de réalisation est réalisé au sommet d'une arête 4 de la cuve 1. Par ailleurs, la présence du bec verseur permet également de faciliter le nettoyage de la cuve, surtout quand les arêtes 4 verticales, ainsi que celles 7 reliant la paroi de fond 2 aux différentes parois latérales 4 sont arrondies. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation donné à titre d'e>::emple. Ainsi, la cuve pourrait contenir plusieurs becs verseurs, par exemple, un à chaque arête. Le(s) bec(s) verseur(s) pourrai(en)t également être disposé(s) ailleurs qu'au niveau d'une arête, par exemple au centre d'une paroi latérale. De plus, l'invention n'est pas limitée aux cuves à eau utilisés dans les barbecues, mais concerne également les 25 réflecteurs thermiques qui reçoivent les jus de cuisson
L'invention concerne une cuve (1) d'un barbecue électrique comprenant au moins un bec verseur (6).
1. Cuve (1) d'un barbecue électrique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un bec verseur (6). 2. Cuve (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'un bec verseur (6) est réalisé au sommet d'une arête (4) reliant deux parois latérales (3) de la cuve (1). 3. Cuve (1) selon la 2, caractérisée en ce qu'un bec verseur (6) est réalisé à chaque arête (4) 10 reliant deux paroi latérales (3) de la cuve (1). 4. Cuve (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que chaque arête (4) reliant deux parois latérales (3) de la cuve (1) est arrondie. 5. Cuve (1) ;:.selon l'une des 1 à 4, 15 caractérisée en cc que chaque arête (7) reliant une paroi latérale (3) à 1E paroi de fond (2) de la cuve (1) est arrondie. 6 Cuve (1) selon l'une des 1 à 5 formant cuve à eau. 20 7. Cuve (1) selon l'une des 1 à 5 formant réflecteur thermique.
A,B
A47,B65
A47J,B65D
A47J 37,B65D 25
A47J 37/07,B65D 25/42
FR2902385
A1
SYSTEME D'IDENTIFICATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET METHODE DE CONTROLE DE L'IDENTIFICATION D'UN TEL VEHICULE
20,071,221
La présente invention a trait à un système d'identification pour un véhicule automobile ainsi qu'à une méthode d'identification d'un tel véhicule. L'invention a également trait à un dispositif électronique de lecture et à un jeu d'étiquettes aptes à être utilisés dans un tel système d'identification. Dans la plupart des pays, les véhicules automobiles sont équipés de plaques minéralogiques permettant aux forces de police de les identifier, notamment en cas d'infraction ou de vol. Le propriétaire de chaque véhicule dispose généralement de documents officiels, par exemple dénommés carte grise en France, comportant des informations techniques et administratives sur le véhicule. Il importe de limiter au maximum les risques de falsification des plaques minéralogiques et des documents officiels de véhicules automobiles afin d'empêcher, autant que faire se peut, les vols de véhicules suivis de maquillage. Ainsi, certains documents officiels d'identification comprennent une pastille holographique qui permet de différencier un document original d'une photocopie. Il est par ailleurs connu d'intégrer à une plaque d'immatriculation un dispositif électronique d'identification qui comprend une puce alimentée en courant et ne contenant qu'une information séquentielle renvoyant à une base de données. Ceci impose de prévoir une alimentation autonome, de type batterie, ou de se raccorder au circuit électrique du véhicule. Un tel dispositif ne fonctionne pas si la batterie est déchargée. Pour vérifier l'identification d'un véhicule, les forces de l'ordre doivent se connecter à une base de données contenant les informations relatives à l'ensemble des véhicules équipés de telles puces. Une telle procédure requiert un matériel complexe et onéreux. 2 C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau système d'identification pour un véhicule automobile qui permet de rapprocher et de contrôler des éléments documentaires et des éléments embarqués d'identification du véhicule, sans avoir besoin de se connecter à une base de données et sans avoir besoin d'alimenter en permanence une puce électronique. L'invention vise également à fournir un système fiable, résistant et ne pouvant pas être falsifié. A cet effet, l'invention a trait à un système d'identification pour un véhicule automobile équipé d'une plaque minéralogique caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins deux étiquettes électroniques comportant chacune une mémoire programmable, ces étiquettes étant respectivement intégrées chacune à l'un des trois éléments que sont la plaque d'immatriculation, une vignette destinée à être apposée sur une partie vitrée du véhicule et un document officiel d'authentification du véhicule, alors que les mémoires de ces étiquettes comprennent des données dont la cohérence peut être vérifiée et - au moins un dispositif électronique de lecture de données stockées dans les mémoires, ce dispositif étant apte à comparer automatiquement entre elles des données d'identification lues dans chacune des mémoires pour déterminer si ces données concernent le même véhicule et à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les données lues dans toutes les mémoires concernent le même véhicule. Les forces de l'ordre peuvent, grâce au dispositif électronique de lecture, vérifier l'authenticité et la cohérence des informations portées respectivement sur la plaque d'immatriculation du véhicule, sur le document officiel d'identification du véhicule et/ou sur la vignette 3 apposée sur la partie vitrée. L'utilisation d'étiquettes électroniques passives, qui peuvent être basées sur la technologie RFID (Radio Frequency Identification ou Identification par Radio Fréquence), permet d'intégrer ces étiquettes aux différents matériels sans avoir besoin de les alimenter électriquement, leur lecture étant assurée, lorsque le besoin s'en fait sentir, par l'excitation électromagnétique d'une bobine intégrée à chacune de ces étiquettes électroniques. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel système peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Il est prévu au moins trois étiquettes, à savoir une étiquette intégrée à la plaque d'immatriculation, une étiquette intégrée au document officiel et une étiquette intégrée à la vignette, le dispositif électronique de lecture étant apte à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les données lues dans les mémoires de ces trois étiquettes concernent le même véhicule. - Il est prévu au moins un autre dispositif électronique de lecture des données stockées dans les mémoires, les deux dispositifs permettant de lire des données différentes. On peut ainsi prévoir des accès différenciés aux données stockées dans les mémoires en fonction des privilèges accordés aux utilisateurs. Par exemple, un type de dispositif électronique de lecture peut être aux mains des forces de police, alors qu'un autre type de dispositif peut être aux mains d'un centre de contrôle technique ou d'un gestionnaire de flotte automobile, ceci dans la mesure où les données contenues dans l'une au moins des mémoires peuvent comprendre des informations relatives à la vie du véhicule, notamment à son entretien. 4 Chaque étiquette comprend une bobine propre à alimenter sa mémoire lorsqu'elle est placée dans un champ magnétique prédéterminé, alors que le ou chaque dispositif électronique de lecture est pourvu de moyens d'excitation propres à générer ce champ magnétique prédéterminé. Ceci permet d'alimenter la mémoire de chaque étiquette lorsque les données stockées dans cette mémoire doivent être lues ou modifiées. - Les données comprises dans les mémoires des étiquettes comprennent un code identifiant de façon unique à la fois le véhicule et les étiquettes. Ce code est avantageusement généré par un algorithme lors de l'encodage des étiquettes ou lors de la première écriture dans l'une de leurs mémoires. - Certaines au moins des données stockées dans les mémoires des étiquettes sont cryptées à l'aide d'une clé privée. - Certaines au moins des données stockées dans certaines au moins des mémoires sont modifiables, ce qui permet leur mise à jour au cours de la vie du véhicule pour tenir compte, par exemple, d'un changement de propriétaire et/ou de numéro d'immatriculation. - L'une au moins des mémoires comprend plusieurs zones accessibles en lecture et/ou en écriture de façon différentiée. Dans ce cas, les différentes zones de la mémoire peuvent comprendre une zone dédiée aux informations d'identification du véhicule et au moins une zone dédiée aux informations relatives au contrôle technique réglementaire, à l'assurance et/ou à l'entretien du véhicule. - Une couche de matériau limitant la propagation des ondes radio est intercalée entre l'étiquette portée par la plaque d'immatriculation et un support formant base pour cette plaque, cette couche étant réalisé dans un matériau dont la perméabilité magnétique est élevée à la fréquence de lecture du dispositif électronique. L'invention concerne également un dispositif électronique de lecture pouvant être utilisé dans un 5 système d'identification tel que mentionné ci-dessus. Un tel dispositif peut comparer automatiquement entre elles les données d'identification lues respectivement dans chacune des mémoires des étiquettes du système afin de déterminer si ces données concernent le même véhicule. Ce dispositif indique que les données sont cohérentes uniquement si les données lues concernent le même véhicule. Par ailleurs, l'invention concerne un jeu d'étiquettes électroniques qui peut être utilisé dans un système d'identification tel que mentionné ci-dessus, ce jeu d'étiquette comprenant au moins deux étiquettes parmi: une étiquette intégrée à une plaque d'immatriculation du véhicule, - une étiquette intégrée à un document officiel d'identification du véhicule et - une étiquette intégrée à une vignette destinée à alors que chaque programmable. Avantageusement, le jeu d'étiquettes comprend au moins trois étiquettes, à savoir une étiquette intégrée à la plaque d'immatriculation, une étiquette intégrée au document officiel et une étiquette intégrée à la vignette. L'invention concerne enfin une méthode de contrôle de l'identification d'un véhicule automobile pourvu d'une plaque minéralogique, cette méthode comprenant des étapes consistant à : a) accéder aux mémoires d'au moins deux étiquettes électroniques passives intégrées respectivement à la plaque minéralogique, à une vignette apposée sur une être apposée sur une partie vitrée du véhicule, étiquette comporte une mémoire 6 partie vitrée du véhicule et/ou un document officiel d'identification du véhicule et b) vérifier la cohérence de certaines informations stockées dans ces mémoires en comparant entre elles des données d'identification contenues dans chacune des mémoires. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un système d'identification pour véhicule automobile et d'une méthode de contrôle conformes à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de 15 principe de la mise en oeuvre du système de l'invention pour le contrôle de l'identification d'un véhicule, - les médaillons A, B et C sont respectivement des vues à plus grande échelle des détails a, b et c à la figure 1, 20 - la figure 2 est une vue en perspective de la plaque d'immatriculation du véhicule de la figure 1 en cours de fabrication, et - la figure 3 est une représentation schématique de principe de la mémoire d'une étiquette électronique passive 25 du système de l'invention. Le véhicule automobile 1 représenté à la figure 1 est équipé de deux plaques d'immatriculation ou "plaques minéralogiques" disposées respectivement à l'avant et à l'arrière et dont une seule est visible sur cette figure, 30 avec la référence 2. Cette plaque minéralogique porte un numéro d'identification du véhicule qui est attribué uniquement au véhicule 1 en question. Dans l'exemple, ce numéro d'immatriculation est formé de la chaîne de caractères "AB 123 YZ". 7 Le propriétaire du véhicule 1 dispose d'un document officiel 3 qui est le plus souvent dénommé carte grise en France. Ce document porte également le numéro d'immatriculation du véhicule ainsi que des informations imprimées 31 relatives au nom et à l'adresse du propriétaire, au type et aux caractéristiques techniques du véhicule. Des informations 32 sont également imprimées en ce qui concerne les éventuels contrôles techniques à effectuer ou déjà effectués pour le véhicule 1. Le véhicule 1 est équipé d'une vignette 4 apposée sur la face interne du pare-brise 11 du véhicule 1 et destinée à être lue depuis l'extérieur, à travers ce pare-brise. La vignette 4 pourrait être apposée sur une autre partie vitrée du véhicule, par exemple la vitre arrière, voire une optique de phare. Chacun des éléments 2, 3 et 4 est équipé d'une étiquette électronique passive. On note 25 l'étiquette portée par la plaque 2, 35 l'étiquette portée par le document 3 et 45 l'étiquette portée par la vignette 4. L'étiquette 25 comprend une puce ou mémoire 26 connectée à une bobine inductive 27, les éléments 26 et 27 étant réalisés sous une forme plane. Les étiquettes 35 et 45 sont du même type que l'étiquette 25 et comprennent respectivement une mémoire, 36 ou 46, et une bobine, 37 ou 47, permettant d'alimenter de cette mémoire lorsqu'elle se trouve dans un champ magnétique d'intensité suffisante. Les étiquettes 25, 35 et 45 peuvent être fabriquées selon la technologie RFID, cette technologie étant notamment utilisée dans les domaines de la logistique et de l'emballage. Les coûts de fabrication des étiquettes 25, 35 et 45 sont ainsi bien maîtrisés. Le système comprend également un dispositif de lecture 5 qui peut avoir la forme d'un assistant personnel digital ou "PDA" et qui est équipé d'un afficheur 51 et d'une 8 antenne 52 permettant d'exciter chacune des bobines 27, 37 et 47 afin d'alimenter les mémoires 26, 36 et 46 en cas de besoin. Plus précisément, l'antenne 52 peut générer un champ électromagnétique local d'intensité suffisante pour induire un courant dans une bobine 27, 37 ou 47 se trouvant dans ce champ. Lors de la demande d'immatriculation pour la mise en service d'un nouveau véhicule, la procédure est la suivante : On récupère les informations relatives à l'ensemble des caractéristiques du véhicule, à savoir sa marque, son type, son numéro de châssis, sa puissance, son énergie, sa couleur, son numéro d'immatriculation, etc. On récupère également les informations relatives au propriétaire, à savoir, son nom, son prénom, sa date de naissance, son adresse, etc. On édite alors le document 3 et la vignette 4 en encodant les mémoires 36 et 46 avec tout ou partie des données collectées. On réalise également la plaque d'immatriculation 2 et on encode les mêmes éléments dans la mémoire 26. De façon particulièrement avantageuse, il peut être prévu qu'un algorithme génère une chaîne de caractères alphanumériques ou une suite de bits, c'est-à-dire un code, unique pour chaque jeu de trois étiquettes 25, 35 et 45 et que cette chaîne alphanumérique soit stockée dans chacune des mémoires 26, 36 et 46 en même temps que les autres données. Cette chaîne alphanumérique est, de préférence, stockée dans les mémoires 26, 36 et 46 de façon cryptée au moyen d'une clé privée, de telle sorte qu'elle constitue un code confidentiel permettant à un utilisateur de vérifier la cohérence des données à un double niveau, à savoir : i) - en contrôlant que le numéro d'immatriculation apparaît bien en clair dans chacune des mémoires 26, 36 et 46 et 9 ii) - en vérifiant que la chaîne alphanumérique ou crypté apparaît bien également dans chacune des mémoires 26, 36 et 46. Pour ce faire, le dispositif 5 doit être équipé d'une clé de lecture des codes d'identification cryptés susceptibles d'être inscrits dans les mémoires 26, 36 et 46. Dans la mesure où le dispositif 5 est aux mains des forces de police, il est possible de prévoir que chaque dispositif 5 est pourvu d'une clé de décryptage permettant de lire ces numéros. En outre, les codes d'identification supplémentaires peuvent ne pas être identiques entre les trois étiquettes 25, 35 et 45. Il est en effet possible qu'ils soient différents tout en appartenant à un même jeu logique de codes, par exemple différents d'un digit ou se suivant dans l'ordre alphanumérique. L'essentiel est que la combinaison des trois codes soit unique, étant entendu que ces codes ne peuvent pas être modifiés une fois les mémoires éditées. Ainsi, si certaines données stockées dans l'une des mémoires 26, 36 ou 46 sont frauduleusement modifiées, par exemple en changeant la plaque minéralogique d'un véhicule, un défaut de cohérence existe entre les données stockées respectivement dans les mémoires 26, 36 et 46, même si le numéro d'immatriculation stocké dans les mémoires 36 et 46 a été frauduleusement modifié. En variante, les codes mentionnés ci-dessus sont générés lors de l'encodage des mémoires et alors inscrits, de façon définitive ou non, dans chacune d'entre elles. Le fonctionnement est le suivant, lors du contrôle de l'identification du véhicule 1, il est demandé au conducteur de présenter le document 3. L'agent de police équipé du dispositif 5 peut alors approcher l'antenne 52 de l'étiquette 35, comme représenté par la flèche F1r ce qui permet d'alimenter la mémoire 36 à travers la bobine 37 10 grâce au champ magnétique émis par l'antenne. L'agent peut alors lire sur l'afficheur 51 les données stockées dans la mémoire 36. L'agent peut, le cas échéant, vérifier que ces données sont cohérentes avec les informations imprimées 31 et 32. Il est alors possible à l'agent d'approcher le dispositif 5 de la vignette 4, comme représenté par la flèche F2, et d'afficher, de la même manière, les données stockées dans la mémoire 46. Une vérification de cohérence entre les données stockées respectivement dans les mémoires 36 et 46 a lieu au sein du dispositif 5. En outre, l'agent peut vérifier lui-même cette cohérence sur la base des données affichées. Ensuite, l'agent approche le dispositif 5 de l'étiquette 25, comme représenté par la flèche F3, et collecte les données présentes dans la mémoire 26, ce qui permet au dispositif 5 de vérifier la cohérence des données présentes respectivement dans les mémoires 26, 36 et 46. En outre, l'agent peut effectuer lui-même cette nouvelle vérification de cohérence sur la base des données affichées. En fonction du résultat de la vérification de cohérence qu'il effectue, le dispositif 5 émet un signal d'accord ou d'alarme visuel, sur l'afficheur 51, ou sonore, au moyen d'un haut-parleur ou équivalent. L'ordre de collecte des informations stockées dans les mémoires 26, 36 et 46 indiqué ci-dessus peut être modifié en fonction des habitudes de travail de l'agent. Si le véhicule 1 a été dérobé et si sa plaque d'immatriculation a été changée de façon illicite, les données stockées respectivement dans les mémoires 26, 36 et 46 ne sont pas cohérentes, ce qui permet à la force publique de réagir immédiatement en tenant compte du signal émis par le dispositif 5, sans avoir besoin d'accéder à une 11 base de données distante. En d'autres termes, l'ensemble formé des étiquettes 25, 35 et 45 et le dispositif 5 constitue un ensemble autonome permettant de vérifier aisément l'identification du véhicule 1, y compris dans une zone sans accès à un réseau de télécommunication. L'intégration des étiquettes 35 et 45 au document 3 et à la vignette 4 peut être effectuée par tout moyen adapté, par exemple à l'aide d'un adhésif permanent solidarisant ces étiquettes à ces éléments, ou par leur prise en sandwich entre des feuilles composant les éléments 3 et 4. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 2, lorsqu'on fabrique la plaque 2, on utilise un support 21 qui peut être métallique. Dans ce cas, la lecture des données présentes dans la mémoire 26 pourrait être perturbée par ce support 21. Pour résoudre ce problème, une couche isolante 22 réalisée en plasto-ferrite est intercalée entre le support 21 et l'étiquette 25, cette couche 22 évitant la propagation des ondes électromagnétiques dans le support 21 lors de la lecture des données présentes dans la mémoire 26. D'autres matériaux peuvent être utilisés pour constituer la couche 22, pour autant qu'ils évitent ou limitent la propagation des ondes radio vers le support 21. En pratique, le matériau de la couche 22 est tel que sa perméabilité magnétique est suffisamment élevée à la fréquence de lecture utilisée par le dispositif 5, soit par exemple 13,56 Mhz, pour absorber les ondes électromagnétiques et empêcher que ces ondes ne se propagent vers la masse métallique formée par le support 21. Ainsi, ce support ne perturbe pas la mesure. Comme il ressort de la figure 3, la mémoire 36 peut être divisée en plusieurs zones 361, 362, 363 et 364 dans lesquelles sont stockées des données de nature différente. 12 Par exemple, dans la zone 361 peuvent être stockées des informations relatives à l'immatriculation du véhicule 3611, à l'identité du propriétaire 3612 et aux données administratives et techniques du véhicule 3613. Le code alphanumérique 3614 mentionné ci-dessus peut également être stocké dans cette zone sous forme cryptée AXY789. Dans la zone 362 peuvent être stockées des informations relatives aux contrôles techniques déjà subis 3621 ou à subir 3622 par le véhicule. Dans la zone 363 peuvent être stockées des informations relatives à l'assurance du véhicule, notamment l'identité de la compagnie d'assurance 3631 et les risques couverts 3632. Enfin, dans la zone 364 peuvent être stockées des informations 3641, 3642, relatives à l'entretien du véhicule. Bien entendu, la mémoire 36 peut avoir plus de quatre zones du type des zones 361 à 364. On peut prévoir que le dispositif 5 à disposition des agents de la force publique permette d'accéder aux zones 361, 362 et 363 de la mémoire 36. On peut également prévoir qu'un centre de contrôle technique agréé puisse avoir accès uniquement à la zone 362 de la mémoire 36 pour vérifier et mettre à jour les informations de la zone 362. Un dispositif du type du dispositif 5, avec un accès limité à la mémoire 36, est alors confié au centre de contrôle technique. De la même manière, on peut prévoir qu'un agent ou une compagnie d'assurance dispose d'un dispositif de lecture et d'encodage électronique permettant de prendre connaissance des données stockées dans la zone 363 et, le cas échéant, de les modifier. Un garagiste peut disposer d'un dispositif de lecture/écriture de la mémoire 36 lui donnant accès, en mode lecture uniquement, à la zone 361 et, en mode lecture/écriture, à la zone 364. Enfin, le propriétaire ou le gestionnaire d'une flotte de véhicules automobiles peut avoir accès à la zone 364 de la mémoire 36 au moyen d'un dispositif électronique approprié pour 13 consulter et/ou modifier les informations relatives à l'entretien du véhicule. On comprend que plusieurs niveaux de privilège d'accès aux données peuvent être définis pour les utilisateurs. Le gestionnaire de flotte peut, par exemple, lire les données dans les zones 361 à 363 sans les modifier. Selon cette approche, différents types de dispositifs de lecture doivent être prévus, certains d'entre eux avec des moyens de saisie des données, tel qu'un clavier, et des moyens d'émission d'informations à travers l'antenne 52, à destination des mémoires à modifier. Selon cette approche, une partie des données est stockée dans la mémoire 36 de façon réversible pour pouvoir être modifiée. Toutefois, certaines données, telle que le code alphanumérique ou binaire mentionné ci-dessus ne sont pas modifiables afin d'éviter les risques de fraude. Bien entendu, les mémoires 26 et 46 peuvent être divisées en plusieurs zones, comme expliqué ci-dessus au sujet de la mémoire 36. L'invention a été représentée dans le cas d'un véhicule automobile dont la plaque minéralogique avant est équipée d'une étiquette électronique passive 25. Bien entendu, la plaque minéralogique arrière peut également être équipée d'une telle étiquette, à la place ou en plus de l'étiquette prévue sur la plaque minéralogique avant. L'invention a été représentée dans le cas où la plaque 2, le document 3 et la vignette 4 sont chacun pourvus d'une étiquette 25, respectivement 35 et 45. Elle est cependant applicable lorsque seuls deux de ces matériels sont pourvus d'une telle étiquette, la cohérence entre les données des deux étiquettes pouvant être vérifiée grâce au dispositif de lecture 5
Ce système d'identification pour un véhicule automobile (1) équipé d'une plaque minéralogique (2) comprend au moins deux étiquettes électroniques passives (25, 35, 45) comportant chacune une mémoire programmable (26, 36, 46). Ces étiquettes sont respectivement intégrées à l'un de trois éléments parmi la plaque d'immatriculation (2), une vignette (4) destinée à être apposée sur une partie vitrée (11) du véhicule et un document officiel (3) d'identification du véhicule. Les mémoires de ces étiquettes comprennent chacune des données d'identification dont la cohérence peut être vérifiée au moyen d'un dispositif électronique de lecture (5) qui peut comparer automatiquement entre elles des données d'identification lues respectivement dans chacune des mémoires (26, 36, 46) pour déterminer si ces données concernent le même véhicule. Le dispositif électronique (5) indique que les données sont cohérentes uniquement si toutes les données lues concernent le même véhicule.
1. Système d'identification pour un véhicule automobile (1) équipé d'une plaque minéralogique (2), 5 caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins deux étiquettes électroniques (25, 35, 45) comportant chacune une mémoire programmable (26, 36, 46), ces étiquettes étant respectivement intégrées chacune à l'un de trois éléments parmi la plaque d'immatriculation 10 (2), une vignette (4) destinée à être apposée sur une partie vitrée (11) du véhicule (1) et un document officiel (3) d'identification du véhicule, alors que les mémoires de ces étiquettes comprennent chacune des données d'identification du véhicule dont la cohérence peut être 15 vérifiée et -au moins un dispositif électronique (5) de lecture de données stockées dans les mémoires, ce dispositif étant apte à comparer automatiquement entre elles des données d'identification (3611r 3612, 3613, 3614, ...) lues 20 respectivement dans chacune des mémoires (26, 36, 46) pour déterminer si ces données concernent le même véhicule (1) et à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les données lues dans toutes les mémoires concernent le même véhicule. 25 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois étiquettes, à savoir une étiquette (25) intégrée à la plaque d'immatriculation (2) du véhicule, une étiquette (35) intégrée à un document officiel (3) d'identification du véhicule (1) et une 30 étiquette (45) intégrée à une vignette (4) destinée à être apposée sur une partie vitrée (11) du véhicule, le dispositif électronique de lecture (5) étant apte à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les 15 données sont lues dans les mémoires de ces trois étiquettes concernant le même véhicule. 3. Système selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins un autre dispositif électronique (5) de lecture de données stockées dans les mémoires (26, 36, 46), les deux dispositifs permettant de lire des données différentes (3611r 3612, 3613, 3614, 3621, 3622 ...) . 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque étiquette (25, 35, 45) comprend une bobine (27, 37, 47) propre à alimenter sa mémoire (26, 36, 46) lorsqu'elle est placée dans un champ magnétique prédéterminé, alors que le ou chaque dispositif électronique de lecture est pourvu de moyens (52) d'excitation propre à générer ce champ magnétique prédéterminé. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les données comprises dans les mémoires des étiquettes comprennent un code (3614) identifiant de façon unique à la fois le véhicule et les étiquettes. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que la code (3614) est généré par un algorithme lors de l'encodage des étiquettes (25, 35, 45) ou lors de la première écriture dans l'une de leurs mémoires (26, 36, 46). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que certaines au moins des données stockées dans les mémoires (26, 36, 46) des étiquettes (25, 35, 45) sont cryptées à l'aide d'une clé privée. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que certaines au moins des 16 données stockées dans certaines au moins des mémoires (26, 36, 46) sont modifiables. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une au moins des mémoires (26, 36, 46) comprend plusieurs zones (361, 362, 363, 364) accessibles en lecture et/ou en écriture de façon différenciée. 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une couche (22) de matériau limitant la propagation des ondes radio est intercalée entre l'étiquette (25) portée par la plaque minéralogique (2) et un support (21) formant base pour cette plaque, cette couche étant réalisée dans un matériau dont la perméabilité magnétique est élevée à la fréquence de lecture du dispositif électronique (5). 11. Dispositif électronique de lecture (5) apte à être utilisé dans un système d'identification selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est apte à comparer automatiquement entre elles des données d'identification (3611r 3612, 3613, 3614, ...) lues respectivement dans chacune des mémoires (26, 36, 46) pour déterminer si ces données concernent le même véhicule (1) et à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les données lues concernent le même véhicule. 12. Jeu d'étiquettes électroniques aptes à être utilisées dans un système d'identification selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux étiquettes parmi : - une étiquette (26) intégrée à une plaque 30 d'immatriculation (2) d'un véhicule (1), - une étiquette (36) intégrée à un document officiel (3) d'identification du véhicule et 17 - une étiquette (46) intégrée à une vignette (4) destinée à être apposée sur une partie vitrée (11) du véhicule (1), chaque étiquette comportant une mémoire programmable (26, 36, 46). 13. Jeu d'étiquettes selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois étiquettes, à savoir que une étiquette (26) intégrée à la plaque d'immatriculation (2), une étiquette (36) intégrée au document officiel (3) et une étiquette (46) intégrée à la vignette (4) destinée à être apposée sur la partie vitrée (11). 14. Méthode de contrôle de l'identification d'un véhicule automobile (1) pourvu d'une plaque minéralogique (2) caractérisée en ce qu'elle comprend des étapes consistant à : a) accéder aux mémoires (26, 36, 46) d'au moins deux étiquettes électroniques (25, 35, 45) intégrées respectivement à la plaque minéralogique (2), à une vignette (4) apposée sur une partie vitrée (11) du véhicule et/ou à un document officiel (3) d'identification du véhicule et b) vérifier la cohérence de certaines informations stockées dans ces mémoires en comparant entre elles des données d'identification contenues dans chacune des mémoires.
B,G
B60,G06
B60R,G06K
B60R 13,B60R 25,G06K 7,G06K 19
B60R 13/10,B60R 25/00,B60R 25/10,G06K 7/10,G06K 19/073,G06K 19/077
FR2888940
A1
SYSTEME DE LOCALISATION PAR UTILISATION COMBINEE DE MESURES DE PRESSION ATMOSPHERIQUE ET D'ANALYSE DE RECEPTION D'ONDES ELECTROMAGNETIQUES
20,070,126
ELECTROMAGNETIQUES. La présente invention concerne un système de localisation utilisant conjointement des mesures de pressions atmosphériques et l'analyse de réception d'ondes électromagnétiques. Aujourd'hui pour localiser une personne ou un objet, on peut utiliser un système GPS qui permet d'obtenir une localisation à quelques mètres prés. Cependant cette localisation est relativement peu efficace dans les bâtiments, notamment dans des bâtiments comportant plusieurs niveaux. On peut remédier à ces inconvénients par d'autres procédés de localisation qui utilisent un réseau d'émetteurs / récepteurs fixes ayant une portée radio permettant un maillage d'un espace donné. La difficulté de mise en oeuvre de tels dispositifs réside dans le nombre important de d'émetteurs / récepteurs nécessaires pour équiper correctement un bâtiment et/ou la difficulté de discriminer le positionnement vertical en particulier dans les bâtiments comportant plusieurs étages. La présente invention concerne un système de localisation comprenant au moins un réseau de dispositifs fixes dans un référentiel cartésien donné, au moins un ou plusieurs dispositifs portatifs pouvant communiquer avec ces dispositifs fixes et au moins un dispositif s'interfaçant avec le réseau utilisé par les dispositifs fixes restituant le résultat de la localisation des dispositifs portatifs à un opérateur ou une entité externe. Deux principes de réalisation sont possibles selon les contraintes économiques de mise en uvre du système. Dans le premier principe l'infrastructure constituée par les dispositifs fixes est importante, dans ce cas on cherchera à minimiser le coût de ceux-ci par exemple en distinguant plusieurs types de dispositifs fixes, certain ne comportant qu'un émetteur d'autre comportant un émetteur / récepteur. Les dispositifs portatifs de façon autonome: - élaborent des mesures de pression atmosphérique qui compensées en température permettent d'obtenir une altitude assez précise, - réalisent une analyse la réception des ondes électromagnétiques échangées entre eux et les dispositifs fixes et - transmettent ces mesures avec leur identifiant unique afin de permettre au système de déterminer leur coordonnées dans les trois dimensions du référentiel cartésien donné. Dans le second principe le coût de l'infrastructure constituée par les dispositifs fixes est moins important que le coût des dispositifs portatifs mis en uvre. Les dispositifs portatifs sont alors simplifiés et ne comportent en outre de la fonction de mesure de pression qu'un simple émetteur. Les dispositifs portatifs élaborent de façon autonome des mesures de pression atmosphérique qui compensées en température permettent d'obtenir une altitude assez précise et transmettent ces informations par radio avec leur identifiant unique. Les dispositifs fixes analysent la réception des ondes électromagnétiques échangées entre eux et le dispositif portatif et transmettent, avec les mesures de pressions et l'identifiant unique transmis par le dispositif portatif, ces mesures afin de permettre au système de déterminer les coordonnées du dispositif portatif dans les trois dimensions du référentiel cartésien donné. Un exemple d'application de ce second principe de réalisation est donné et commenté en figure 9. Cette invention trouve particulièrement son application dans le domaine de la protection des personnes fragiles (malades, personnes âgées, personnes handicapées) ou en situation de détresse (travailleurs isolés, personnels d'établissements de soins, d'établissements psychiatrique notamment) afin d'informer qui de droit sur le lieu d'où est généré l'appel ou l'alerte. Cette invention trouvera également son application dans la localisation d'équipements, de conteneur, de chariots de transport, de dispositifs mobiles évoluant dans des bâtiments (par exemple le matériels médicaux mobiles d'un établissement hospitalier), mais de par son universalité ne pourrait être limité à ces applications. De ce fait, cette invention constitue une solution innovante, efficace et robuste pour corriger les faiblesses en matière de localisation des systèmes existants. Un exemple élémentaire de mise en uvre, illustré par la figure 1, est un système comprenant. - un dispositif portatif (1), dénommé badge par la suite, qui est porté par une personne ou fixé à un objet, - cinq dispositifs fixes (2) communiquant avec le badge dénommés bornes par la suite et réparties sur les trois étages du bâtiment(3) et - un dispositif connecté au réseau radio utilisé par les bornes, dénommé centrale par la suite (4), qui restitue la localisation du badge à un opérateur. La figure 2 détaille la structure du calculateur embarqué dans le badge. Le badge dispose d'une alimentation électrique autonome (6), d'un microcontrôleur (3) qui entre autre permet l'acquisition et le traitement d'un capteur de pression atmosphérique (5) compensé en température. Afin d'éliminer les erreurs induites par les variations des conditions météorologiques, la mesure de pression atmosphérique est exploitée en relatif par rapport aux mesures réalisées par des capteurs de pressions situés dans des points fixes dans le bâtiment. Le badge dispose également d'un émetteur / récepteur radio (2) et d'une antenne (1) qui lui permettent de communiquer avec les bornes. De plus, ce badge dispose en interne d'un identifiant unique contenu dans la mémoire (4) et associé au porteur, qui est utilisé lors de la communication avec les bornes. Le microcontrôleur (3) analyse les échanges radio avec les bornes afin de déterminer une position relative du badge vis à vis de celles-ci. Régulièrement une communication est établie entre ce badge et les bornes qui sont à portée radio. Cette communication est établie en utilisant des émissions radio de puissances étagées et/ou des mesures de niveaux radio reçus. Ces échanges permettent de définir une première estimation du volume dans lequel le badge se situe au moment de la communication. Par exemple une réception forte d'un signal qui a été émis avec une puissance faible indique une grande proximité entre le badge et la borne impliquée dans ces échanges radio. Le résultat de l'analyse de ces échanges radio et les mesures de pression atmosphérique est sauvegardé en mémoire (4) qui contient par ailleurs l'identifiant unique du badge. Selon les besoins, l'ensemble de ces données (pression, radio, identifiant unique) est transmis vers la centrale via le réseau utilisé par les bornes. Le badge transmet en outre de ces données de localisation, les informations spécifiques à une application pour laquelle il est mis en uvre, qui coexiste et utilise les informations de localisation, mais qui n'est pas l'objet de l'invention, dénommée application externe par la suite. La figure 3 représente les traitements réalisés. Le badge (1) effectue des traitements (2) correspondant à une application externe. Dans le cadre du système objet de l'invention, le badge élabore: - une mesure de la pression atmosphérique (3) compensée en température, - une analyse de ses échanges radio avec les différentes bornes (4), et transmet par radio (6) ces mesures avec son identifiant unique (5) quand sa localisation est souhaitée par le système. Les bornes (7) communiquent par radio (8) avec les différents badges qui sont à porté radio en appliquant des règles d'émission (9) cohérentes avec l'analyse des échanges radio conduite par les badges. Elles peuvent par ailleurs assurer une partie des traitements (10) de l'application externe. La centrale (11) collecte par radio (12) via les différentes bornes (7) les données de localisation de chaque badge. Ces données sont exploitées par la centrale qui détermine les localisations des badges (13) et les restitue via une interface homme machine (16) à l'opérateur et/ou à un autre équipements externe utilisant l'interface (15) d'entrée/sortie. En décodant l'information caractéristique de chaque émetteur/récepteur constituant son identifiant unique transmis dans la trame, cette localisation est associée au porteur du badge et lui seul. Cette localisation ainsi déterminée peut être, en cas de besoin, associée aux données traitées et élaborées par 5 l'application externe (14). La figure 4 représente un exemple de structure de trame radio (1) utilisée dans la communication entre un badge et une borne. Les données utiles sont encapsulées dans une trame radio permettant une communication asynchrone entre un badge et une borne qui comporte un entête (3) assurant la synchronisation et l'adressage et qui se termine par un CRC'(8) permettant au récepteur de vérifier que les données n'ont pas été altérées lors le transmission. Dans cet exemple de structure on trouve dans l'ordre l'identifiant unique du badge (4), une mesure de la pression atmosphérique (5), les mesures de réceptions radio (6) permettant par la suite l'élaboration de la position du badge; suivent les données (7) relatives à l'application externe mise en oeuvre dans le badge. Il doit être noté que cet ordre n'est donné ici qu'à titre indicatif et qu'il est bien sûr possible de transmettre ces informations dans n'importe quel ordre, des les mixer entre-elles, voir d'effectuer un chiffrement de tout ou partie de ces données afin d'en assurer leur confidentialité. Un exemple pratique de mise en uvre de cette invention est un système d'appel de détresse utilisé par le personnel d'un établissement de soins psychiatrique est illustré par la figure 5. Le système comprenant autant de badges que de personnes ayant à intervenir dans l'établissement psychiatrique, chaque badge comporte un identifiant unique qui est associé à son porteur au niveau d'une base de données. Le badge est utilisé lors de l'accès à l'établissement par le personnel afin d'enregistrer le début de leur vacation et à la sortie pour enregistrer la fin de celle-ci. Il est également possible d'utiliser le badge comme contrôle d'accès. En cas de détresse le porteur du badge (1) déclenche un appel ou une alerte (2) en actionnant un mécanisme (qui est dans cet exemple deux simples boutons poussoir). A la suite de cette action le badge élabore une mesure de la pression atmosphérique (3) et analyse (4)les échanges radio avec les différentes bornes avoisinantes (7) qui sont à portée radio. Ces bornes appliquent lors des échanges radio (8) avec le badge des règles d'émission (9) cohérentes avec l'analyse des échanges radio conduite par celui-ci. Les bornes effectuent par ailleurs les traitements qui leur sont dédiés dans le cadre de l'application d'appel de détresse personnel (10). Les informations de localisation élaborées par le badge (1) sont ensuite transmises par radio (6) à destination de la centrale (11) dans une trame d'alerte avec l'identifiant unique du badge (5) et la nature de l'alerte. Cet acheminement en fonction de la topologie des différentes couvertures radio des bornes est assuré de bornes en bornes et/ou directement vers l'émetteur / récepteur radio de la centrale (12). Les données de localisation issues de la trame d'alerte sont exploitées par la centrale qui détermine la localisation du badge (13) et la restitue via une interface homme machine (16) à un opérateur. L'identifiant unique du badge (5) transmis dans la trame d'alerte permet à la centrale qui dispose d'une table de correspondance identifiants uniques - personnels' d'associer l'alerte au porteur du badge et lui seul. En fonction de la nature de l'alerte, la centrale déclenche (14) les mécanismes (alarmes, mise en sécurité) et diffuse les informations adéquates vers différents périphériques (téléphones mobiles ou fixes, terminaux connectés à un réseau d'entreprise, ...) (17). Un signal d'acquittement est élaboré (14) et transmis par radio (12) vers le badge (1). Un autre exemple de mise en uvre de cette invention est un système d'appel de détresse utilisé par du personnel industriel évoluant dans un environnement potentiellement dangereux est illustré par la figure 6. Le badge (1) effectue des mesures de paramètres physico-chimiques issus des capteurs embarqués (2bis), par exemple la teneur en CO, en CH4 et en 02, les seuils et ratios caractéristiques d'une situation critique sont mémorisés au niveau du badge qui régulièrement s'assure que ceux-ci ne sont pas dépassés ou atteints (2). Outre la possibilité d'émettre comme dans l'exemple précédent une alerte par une action volontaire (appui sur bouton), l'analyse régulière des paramètres physico-chimiques critiques constitue une protection additionnelle du travailleur. En cas de situation critique le badge déclenche une alerte (2) et élabore une mesure de la pression atmosphérique (3) et analyse (4) les échanges radio avec les différentes bornes avoisinantes (7) qui sont à portée radio. Ces bornes appliquent lors des échanges radio (8) avec le badge des règles d'émission (9) cohérentes avec l'analyse des échanges radio conduite par celui-ci. Les bornes effectuent par ailleurs les traitements qui leur sont dédiés dans le cadre de cette application de surveillance et peuvent adjoindre des mesures et des traitements complémentaires (10). Les informations de localisation élaborées par le badge (1) sont ensuite 40 transmises par radio (6) dans une trame d'alerte, à destination de la centrale (11), comportant la nature de la situation critique avec l'identifiant unique du badge (5). Cet acheminement en fonction de la topologie des différentes couvertures radio des bornes est assuré de bornes en bornes et/ou directement vers l'émetteur / récepteur radio de la centrale (12). Les données de localisation issues de la trame d'alerte sont exploitées par la centrale qui détermine la localisation du badge (13) et la restitue via une interface homme machine (16) à un opérateur. L'identifiant unique du badge (5) transmis dans la trame d'alerte permet à la centrale qui dispose d'une table de correspondance identifiants uniques - personnels' d'associer l'alerte au porteur du badge et lui seul. Outre l'activation de différents périphériques externes d'alarme (14), la centrale, qui est embarquée dans un véhicule, dispose de connexion avec des réseaux de communication plus étendus et relaye (15) cette alerte vers des opérateurs distants (17) par exemple à travers une liaison GSM, GPRS ou une liaison radio vers d'autres véhicules d'intervention et informe de la prise en compte de l'alerte en activant par radio un signal lumineux au niveau du badge son porteur, l'informant de la situation critique, lui permettant ainsi d'adopter un comportement adéquat. La recherche d'un objet ou d'une personne peut être déclenchée par une source extérieure qui peut être également distante. Une requête de localisation est alors émise d'un périphérique qui est interfacé avec cette source. Ce périphérique, connecté au réseau radio utilisé par les bornes et les badges, achemine cette requête par radio vers les badges. Cette requête peut être spécifique à un badge en particulier ou à un groupe de badges ou à la totalité des badges présents dans la zone couverte par le réseau de bornes. La figure 7 illustre un exemple d'application de localisation en cas incendie. L'alarme incendie est déclenchée par un système externe (1) qui s'interface au réseau radio utilisé par les bornes (3) et qui dispose d'une fonction déclenchant des requêtes (4) de localisation vers tous les badges (2). Recevant cette requête, chaque badge (2) effectue les traitements permettant sa localisation ultérieure et les transmet sous forme d'une trame de localisation intégrant son identifiant unique (6), via le réseau radio (5) de bornes en bornes et/ou directement vers l'émetteur / récepteur radio de la centrale (7). Dans ce cas la centrale peut être un équipement fixe connecté à une borne du réseau ou un équipement portatif ayant la capacité de se connecter de lui même au réseau radio utilisé par les bornes et les badges. Dans le cadre de cette application ces requêtes de localisation ne sont émises que par des équipements clairement définis ou des périphériques radio activables par un secret qui peut être un mot de passe, une reconnaissance biométrique, une clé numérique sauvegardée de façon protégée dans un support portatif du type carte à puce permettant de conserver un code et de n'en permettre l'utilisation qu'à une personne ou un système authentifiée. L'historique des localisations d'un objet ou d'une personne peut être conservé afin de pouvoir être exploité ultérieurement, ainsi que les requêtes de localisation (demandeur et dates d'activation). L'ensemble de ces données pouvant être protégées contre un accès non autorisé dans une mémoire protégée en accès et pouvant même être chiffrée pour garantir leur confidentialité. La fréquence de rafraîchissement de la localisation d'un badge est un paramètre qui peut être modifié par un périphérique autorisé, ainsi dans le cas de cette application, la fréquence de rafraîchissement de la localisation est transmise avec la requête de localisation et est adaptée en fonction de la situation. Cette logique de changement du comportement du badge est par ailleurs applicable aux autres traitements qu'il effectue dans le cadre d'une application spécifique quelconque. Etant donné l'importance pour la sécurité des personnes de cette application, l'ensemble des éléments assurant la liaison radio, les badges et les entités en charges du traitement de ces requêtes et de leur restitution continuent de fonctionner pendant une durée pré déterminée en cas de coupure de courant. Dans certaines applications la localisation d'un objet ou d'une personne est une donnée sensible qui ne peut être accessible que si le demandeur est lui même autorisée, celui-ci faisant par ailleurs l'objet d'une procédure d'authentification. Les échange d'information s'effectuant par radio, cette précaution se révèle insuffisante si les données transportées ne sont pas elles-mêmes chiffrées pour garantir leur confidentialité. Ainsi tout ou partie des données de la requête de localisation est donc chiffré soit par un algorithme à clés secrètes ou à clés publiques. La figure 8 illustre un exemple de mise en uvre de ces échanges chiffrés. Les trames de données échangées entre le dispositif faisant la requête de localisation, dénommé par la suite demandeur (1) et le badge qui doit être localisé (3) transite par un réseau radio (4) constitué notamment d'émetteurs / récepteurs relais dénommés bornes (2). Les échanges suivent par exemple la logique suivante. Le demandeur (1) émet vers le badge (3) via la liaison radio (4) une requête de localisation. 40 Seules les informations (5) de transport (adresse, CRC, . ..) du badge restant en clair, les autres informations contenues dans la requête étant chiffrées (6). Le badge (3) reçoit cette requête (7) et procède à son déchiffrement (8) avec le mécanisme de chiffrement pré convenu pour cet échange. Si la requête est déchiffrée, celle-ci est validée (9) par le badge qui entreprend par la suite les mesures de réception de signaux radiofréquence issus des différentes bornes et élabore une mesure de la pression atmosphérique (10). Ces mesures sont ensuite chiffrées (11) avec le mécanisme de chiffrement pré convenu pour cet échange et retournées (12) vers le demandeur qui se charge de restituer cette information selon sa propre logique de fonctionnement (15). L'information est transmise par radio (4) dans une trame où seule les informations de transport (adresse, CRC, ...) du demandeur sont en clair (13), les données contenant notamment les mesures permettant la localisation sont, quant à elles, chiffrées (14). Il est tout aussi envisageable que le badge soit instigateur de la requête de localisation tout en gardant la même logique de chiffrement. Dans ce cas la trame de requête (5) et (6) n'existe pas, et est remplacée par un événement généré en interne du badge ou suite à la détection par le badge d'un changement de son environnement particulier. Les traitements permettant la localisation ultérieure débutent à l'étape (10) et se poursuivent ensuite jusqu'à la restitution de la position du badge (15). L'activation de la localisation peut donc être protégée par un mécanisme d'authentification et la confidentialité des données échangées assurée par un chiffrement. Reste que ces données peuvent être sauvegardées en mémoire afin de pouvoir être accédées ultérieurement, ainsi il est également possible de chiffrer les données mémorisées et de ne donner accès activable par un secret qui peut être un mot de passe, une reconnaissance biométrique, une clé numérique sauvegardée de façon protégée dans un support portatif du type carte à puce permettant de conserver un code et de n'en permettre l'utilisation qu'à une personne ou un système authentifiée. Le coût de l'infrastructure constituée par les bornes peut être 35 significativement moins important que le coût des badges mis en oeuvre qui doivent alors être simplifiés afin de réduire leur coût. La figure 9 représente les traitements réalisés. Le badge (1) effectue des traitements (2) correspondant à une application externe, élaborent des mesures de pression atmosphérique (3) compensées en température et transmettent avec leur identifiants unique (4) ces informations par radio (5). Les bornes (6) analysent les échanges radio avec chaque badge (8) et transmettent (7), avec les mesures de pressions et l'identifiant unique reçu par radio (7) de chaque badge, ces mesures à la centrale (10). Elles peuvent par ailleurs assurer une partie des traitements (9) de l'application externe. La centrale (10) collecte par radio (11) via les différentes bornes (6) les données de localisation de chaque badge. Ces données sont exploitées par la centrale qui détermine les localisations des badges (12) et les restitue via une interface homme machine (15) à l'opérateur et/ou à un autre équipements externe utilisant l'interface (14) d'entrée/sortie. En décodant l'information caractéristique de chaque émetteur/récepteur constituant son identifiant unique transmis dans la trame, cette localisation est associée au porteur du badge et lui seul. Cette localisation ainsi déterminée peut être, en cas de besoin, associée aux données traitées et élaborées par l'application externe (13). Le système peut également mettre en uvre des procédés variés pour fournir l'énergie nécessaire aux différents dispositifs le constituant. Ainsi une dispositif peut être alimenté via l'effet photovoltaïque (panneau solaire par exemple), par micro-onde, par couplage électromagnétique, par transformation d'énergie mécanique en énergie électrique (dynamo, ...), par transformation d'énergie chimique en en énergie électrique (pile, ...)
Système constitué d'au moins un dispositif portatif (1), d'au moins un dispositif fixe (2) et d'au moins un dispositif de restitution d'information (3) interfacé à un dispositif fixe ou disposant d'une interface de connexion avec le réseau radio utilisé par les dispositifs portatifs et fixes.Ce système permet de localiser dans la zone couverte (5) par le (ou les) dispositif(s) fixe(s) le (ou les) dispositif(s) portatif(s).Chaque dispositif portatif (1) comprend au moins un émetteur radio, un capteur de pression atmosphérique et dispose d'un identifiant unique. Chaque dispositif portatif (1) effectue une mesure de pression atmosphérique pour évaluer l'altitude et la transmet par radio (4) avec son identifiant unique lorsque sa localisation est souhaitée par le système. Une analyse des échanges radio entre ce dispositif portatif et le (ou les) dispositif(s) fixe(s) est effectuée par le dispositif portatif ou le (ou les) dispositif(s) fixe(s). Ces données sont ajoutées aux données issues du dispositif portatif (pression, identifiant unique) et sont transmises par radio vers le dispositif de restitution d'information (3).
1. Système de localisation de dispositifs portatifs, composé au moins d'un dispositif fixe et au moins d'un dispositif portatif, caractérisé en ce qu'il exploite une mesure de pression atmosphérique réalisée par le dispositif portatif combinée avec une ou des mesures de niveaux de réception d'ondes électromagnétiques échangées entre le dispositif portatif et des dispositifs fixes. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il permet la localisation d'un ou de plusieurs dispositifs portatifs en particulier en décodant une information caractéristique de chaque dispositif portatif dans l'émission qu'il génère. 3. Système selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce qu'un dispositif portatif puisse être instigateur de l'activation de la localisation, soit par l'activation volontaire de son porteur soit par l'activation d'un dispositif interne se déclenchant suite à une modification du milieu externe. 4. Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la localisation d'un ou de plusieurs dispositifs portatifs peut être initiée par un dispositif externe interfacé au système et/ou un dispositif fixe et/ou un dispositif portatif. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le système de localisation émet vers un dispositif portatif ou un groupe de dispositifs portatifs une commande permettant d'activer ou de modifier les traitements effectués par les dispositifs portatifs. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le système de localisation peut recevoir des dispositifs portatifs en outre des informations de localisation attendues des informations complémentaires générées par les dispositifs portatifs. 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que l'activation de la localisation peut être commandée à distance via un réseau de communication externe au système (réseau téléphonique, Internet, réseau local, réseau GSM,...). 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que les données comprenant les données de localisation peuvent être transmises sur un réseau de communication externe au système (réseau téléphonique, Internet, réseau local, réseau GSM,...). 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les données de localisation d'un dispositif portatif sont tout ou en partie chiffrées par un algorithme à clé secrète ou à clés publiques pour en assurer leur confidentialité. 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les données transmises avec les données de localisation d'un dispositif portatif sont tout ou en partie chiffrées par un algorithme à clé secrète ou à clés publiques pour en assurer leur confidentialité. 11. Système selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce que les données comprenant les données de localisation sont mémorisées pour une exploitation ultérieure. 12. Système selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que les données comprenant les données de localisation mémorisées sont tout ou en partie chiffrées par un algorithme à clé secrète ou à clés publiques pour en assurer leur confidentialité. 13. Système selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est activable par un secret qui peut être un mot de passe, une reconnaissance biométrique, une clé numérique sauvegardée de façon protégée dans le dispositif portatif ou un support portatif indépendant du type carte à puce ou tout autre moyen existant ou à venir permettant de conserver un code et de n'en permettre l'utilisation qu'à une personne ou un système authentifiée. 14. Système selon l'une quelconque des 1 à 13 caractérisé en ce qu'il continu de fonctionner pendant une durée pré déterminée en cas de coupure de courant. 15. Système selon l'une quelconque des 1 à 14 caractérisé en ce que ses dispositifs constitutifs tirent l'énergie nécessaire à leur fonctionnement de différents procédés effet photovoltaïque, micro-onde, couplage électromagnétique, transformation d'énergie mécanique en énergie électrique ou par transformation d'énergie chimique en en énergie électrique. 16. Système selon l'une quelconque des 1 à 15 caractérisé en ce que les dispositifs portatifs comportent un calculateur. 17. Réseau de système de localisation selon l'une quelconque des 1 à 16.
G
G01
G01S
G01S 5
G01S 5/00
FR2897304
A1
OUTIL PORTABLE ET AJUSTABLE PERMETTANT LE DECOLLAGE DU PNEU SUR UNE JANTE
20,070,817
La présente invention a pour objet un outil pour le décollage d'un pneu sur une jante, comprenant une lame de décollage destinée à être placée entre le pneu et la jante, et des moyens moteurs d'actionnement de ladite lame, caractérisé en ce que ladite lame est monté pivotante par rapport à un support et forme avec ledit support un ensemble portatif, lesdits moyens moteurs étant inclus dans ledit ensemble et étant autonomes. Les équipements habituellement employés pour démonter un pneu d'une jante sont en général de deux types : les équipements pour les professionnels et les équipements pour les particuliers. La présente invention cible avantageusement les équipements destinés aux particuliers tout en étant cependant utilisables par les semi-professionnels. Cet outil sera utilisé pour décoller le pneu de la jante. Cette opération est effectuée préalablement au changement de pneu proprement dit qui ne sera pas décrit dans la présente invention, car étant réalisée quotidiennement par l'homme de la technique. Les outils existants, destinés aux particuliers, qui permettent le décollage d'un pneu d'une jante sont entièrement manuels, ils nécessitent donc directement la force humaine. De plus, ils sont destinés à un seul type de pneu (généralement motocycles) et sont encombrant car optimisés pour un type particulier de pneu. La présente invention vise à pallier ces inconvénients en y apportant de nombreuses autres fonctionnalités. En effet, l'outil proposé est portable, de faible poids et de faible encombrement, il s'adapte aisément aux différentes largeurs de pneus, ne nécessite que peu d'efforts afin de réaliser l'opération de décollage sans abimer la jante et s'appliquent avantageusement aux pneus ne possédant pas de chambre à air (appelé communément pneus tubeless par l'homme de l'art) ou possédant une mousse pleine remplaçant la chambre à air (appelé communément pneu bib mousse par l'homme de l'art). Ce dernier type de pneu permet d'éviter une crevaison. La présente invention a pour objet un outil pour le décollage d'un pneu d'une jante, comprenant une lame de décollage (H) destinée à être placée entre le pneu et la jante, et des moyens moteurs (D) d'actionnement de ladite lame, caractérisé en ce que ladite lame est monté pivotante par rapport à un support et forme avec ledit support un ensemble portatif, lesdits moyens moteurs étant inclus dans ledit ensemble et étant autonomes. Ce mode de réalisation innovant permet de disposer d'un outil portable, donc aisément transportable et particulièrement destinés aux particuliers ou semi-professionnels qui ont à changer rapidement et/ou souvent les pneus, comprenant des moyens moteurs permettant une utilisation ne nécessitant pas d'efforts importants pouvant devenir très pénibles lors de changement de pneu répétitif. Selon un des modes de réalisation, l'organe pivotant (G) sur le support possède la lame d'un coté et les moyens moteur de l'autre coté. Ce mode de réalisation permet d'utiliser un effet levier minimisant ainsi les efforts à fournir pour décoller le pneu. Selon un mode privilégié de réalisation de l'invention, les moyens moteurs sont constitués d'un vérin hydraulique (D). Suivant ce mode de réalisation avantageux, l'utilisateur actionne un levier (C) qui manoeuvre la pompe (E) dudit vérin (D) .Dès lors, ledit vérin soulève le balancier (B) sans effort. Selon un mode privilégié de réalisation, le vérin hydraulique (D) est articulé à ses deux extrémités. Ce mode de réalisation permet à l'ensemble vérin (D), pompe (E) et balancier (B) de pouvoir avancer ou reculer afin de permettre un bon décollage du pneu de la jante. Selon l'invention, lesdits moyens moteurs possèdent un organe de retour en position initiale. Ce mode avantageux de réalisation l'invention permet, lorsque l'opération de décollage a pris fin, de repositionner l'ensemble pivotant à sa position initiale sans que l'utilisateur n'ait à fournir un quelconque effort. Selon un mode de réalisation, ledit organe de retour en position initiale est constitué d'un ressort de rappel (K) et de l'action du robinet de pression (F) du vérin (D). Cette méthode permet d'améliorer le retour en position initial du simple fait de la baisse de pression hydraulique. 10 Selon un mode de réalisation, le support (A) de l'invention est construit de manière à assurer sa stabilité pendant l'opération de décollage du pneu. En 15 effet, constitué d'un support rigide (barre rectangulaire métallique) couplé en son extrémité d'une seconde barre positionné perpendiculairement par rapport à la première, ce principe permet à l'ensemble de ne pas pouvoir basculer d'un coté ou d'un autre, pendant la phase de démontage ou en phase en repos (rangement de l'outil). 20 Selon un mode de réalisation, un réglage est possible sur l'outil afin de l'adapter à plusieurs types de pneus. Ce réglage est possible grâce à la présence de plusieurs trous (J) dans le support basculant (B) relié à la base (A) et dans le manchon supérieur du vérin hydraulique (D). Pour un pneu de faible épaisseur, 25 on utilisera les trous (J) situés le plus bas, pour des pneus d'épaisseurs plus importante sera utilisé judicieusement les trous (J) situés en haut. Selon un mode de réalisation l'outil possède une poignée de transport (G) 30 positionnée sur le support pivotant (B) suivant l'axe de gravité de l'ensemble de l'outil et apte a être manipulée par un utilisateur. Ce mode privilégié permet une manipulation aisée de l'outil5 Selon au autre mode de réalisation, l'outil possède un tirant correcteur de cuillère M fixé sur une de ses extrémité sur la cuillère H et de son autre extrémité à la base de l'outil A. Ce mode avantageux, dans le cadre du démontage de pneu intégrant une chambre de type mousse pleine, permet à la cuillère de pouvoir avancer lors de la compression du pneu et ainsi le faire décoller de la jante sur son coté opposé à la cuillère.10 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, faite à titre non limitatif, en se référant aux dessins ci-dessous : La figure l est la vue représentant la version destinée à un seul type de pneu, application pour les pneus de motocycles. La figure 2 est la vue représentant la version réglable pour différents types de largeurs de pneus, application pour les pneus de voiture tout terrain (Quad). Le réglage permet de travailler sur des pneus de 140 à 304 millimètres. La figure 3 est la vue représentant la version destinée au pneu contenant de la mousse pleine. Le BIB mousse est une mousse pleine qui remplace la chambre à air dans un pneu de moto évitant ainsi les crevaisons, il s'agit d'une chambre en gomme pleine qui garnit l'intérieur du pneu de toutes les motos. Application aux motocycles tout terrain. 20 La méthode utilisée pour les différents types de pneus est identique. Dans un premier temps, le robinet F du vérin hydraulique D est fermé afin qu'il ne puisse pas redescendre. La roue est placée sur le support A et est positionnée de telle manière que la cuillère H se place près de la jante sur le pneu. Le levier C 25 actionnant le vérin est manoeuvré plusieurs fois de haut en bas, permettant de faire basculer le levier B vers le bas et ainsi de faire appuyer la cuillère H sur le pneu qui va le comprimer et permettre son décollage. Pour les types de pneus exposés dans les figures 1 et 2, la cuillère H peut reculer lors de la compression du pneu. Dans l'application présentée dans la figure 3, l'outil possède 30 avantageusement un tirant correcteur de cuillère M. Ce principe permet à la cuillère de ne pas reculer mais d'avancer (la jante du pneu étant elle-même dans l'incapacité de bouger grâce a l'arrêt de jante L). Lors de sa descente, la cuillère 10 15 d'une dimension d'environ un tiers de la largeur du pneu, comprime le pneu permettant au coté opposé dudit pneu de se décoller de la jante. Dès lors, il est désormais possible d'introduire les outils pour sortir la lèvre du pneu de la jante et effectuer le démontage proprement dit. En final, afin de libérer le pneu de l'outil, il suffira d'ouvrir le robinet du vérin, libérant le fluide hydraulique et ainsi de permettre de le faire remonter la cuillère (H)
Outil pour le décollage d'un pneu sur une jante, comprenant une lame de décollage destinée à être placée entre le pneu et la jante, et des moyens moteurs d'actionnement de la lame. Celle-ci est monté pivotante par rapport à un support et forme avec lui un ensemble portatif, les moyens moteurs étant inclus dans l'ensemble et étant autonomes.
1. Outil pour le décollage d'un pneu d'une jante, comprenant une lame de décollage (H) destinée à être placée entre ledit pneu et ladite jante, et des moyens moteurs d'actionnement de ladite lame, caractérisé en ce que ladite lame est monté pivotante par rapport à un support (A) et forme avec ledit support un ensemble portatif, lesdits moyens moteurs étant inclus dans ledit ensemble et étant autonomes. 2. Outil selon la 1, caractérisé en ce que l'organe pivotant (B) sur le support (A) possède la lame (H) d'un coté et les moyens moteurs de l'autre coté. 3. Outil selon la 2, caractérisé en ce que les moyens moteurs sont constitué d'un vérin (D) hydraulique et d'un levier de pompage (C). 20 4. Outil selon la précédente caractérisé en ce que ledit vérin (D) est articulé à ses deux extrémités. 5. Outil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens moteurs possèdent un organe de 25 retour en position initiale. 6. Outil selon la 5 caractérisé en ce que ledit organe de retour en position initiale est constitué d'un ressort (K) et de l'action du robinet de pression (F) dudit vérin (D) 7. Outil selon les précédentes, caractérisé en ce que son support (A) est construit de manière à assurer sa stabilité pendant l'opération de décollage du pneu. 35 8. Outil selon la précédente, caractérisé en ce que le support (A) est constitué d'un montant rigide rectiligne au bout duquel est couplé perpendiculairement un second support rectiligne. 9. Outil selon l'une quelconque des précédentes, 40 caractérisé en ce qu'un réglage peiniet son adaptation a différents types de pneus. 10. Outil selon la 9, caractérisé en ce que ledit réglage s'effectue par un changement de position de l'axe du pivot supérieur (I) 45 du support pivotant (B) dans les trous (J) du vérin (D). 30 11. Outil selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une poignée de transport (G) est positionnée sur le support pivotant (B). 12. Outil selon l'un quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un tirant correcteur de cuillère (M) est fixé entre la cuillère (H) et la base (A).
B
B60
B60C
B60C 25
B60C 25/02
FR2900028
A3
CACHE D'ORNEMENT POUR BANDE ATTRAPE-MOUCHES.
20,071,026
-1- La présente invention concerne un dispositif permettant de dissimuler d'une manière décorative et, tout en assurant son maintien, un tube dérouleur de papier attrape-mouches. En l'absence de cette invention, la bande de papier attrape-mouches est traditionnellement un objet gênant, inesthétique et sensible aux courants d'air en raison de son faible poids. Cette invention, caractérisée par un corps souple d'une seule pièce contient d'une manière décorative le tube dérouleur de la bande de papier attrape-mouches. - L'objet est caractérisé par un corps évidé pouvant accueillir un objet cylindrique de petite taille (le tube dérouleur). 15 - La souplesse du matériau utilisé permet la mise en place et l'extraction du tube dérouleur. - Un rebord ou rétrécissement pouvant être de forme torique 20 assure le maintien du tube dans son emplacement. - Un petit orifice au fond de l'objet permet l'évacuation de l'air lors de la mise en place du tube. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. 30 Cet objet peut être réalisé suivant divers procédés : - Par coulage de silicone dans un moule - Moulage par injection Mais d'autres procédés permettent de fabriquer cet objet en respectant certaines contraintes de taille et de poids. 35 A titre d'exemple non limitatif, l'objet aura approximativement une longueur de 8 cm, une largeur ainsi qu'une hauteur de 4 cm pour un poids de 70 g (prototype réalisé en silicone). 25
Dispositif pour contenir un tube dérouleur de bande attrape-mouches.La présente invention concerne un dispositif permettant de dissimuler d'une manière décorative et, tout en assurant son maintien, un tube dérouleur de papier attrape-mouches.En l'absence de cette invention, la bande de papier attrape-mouches est traditionnellement un objet gênant, inesthétique et sensible aux courants d'air en raison de son faible poids.Cette invention, caractérisée par un corps souple d'une seule pièce et évidé, contient d'une manière décorative le tube dérouleur de la bande de papier attrape-mouches.La souplesse du matériau utilisé permet la mise en place et l'extraction du tube dérouleur. Un rebord ou rétrécissement pouvant être de forme torique assure le maintien du tube dans son emplacement.Un petit orifice au fond de l'objet permet l'évacuation de l'air lors de la mise en place du tube.
1) Dispositif pour contenir un tube dérouleur de bande attrape-mouches, caractérisé en ce qu'il se compose d'un corps souple (2) pourvu d'un évidement de forme cylindrique (4) 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le matériau constituant l'objet (2) doit nécessairement présenter des caractéristiques de souplesses et d'élasticité (l'utilisation du silicone peut être envisagé) pour l'introduction et l'extraction du tube. 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le rebord ou rétrécissement (1) pouvant être de forme torique 15 assure le rnaintien du tube dérouleur à l'intérieur du corps souple. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que 20 l'orifice pratiqué au fond du corps souple (3) facilite la mise en place du tube dérouleur par l'évacuation de l'air.
A
A01
A01M
A01M 1
A01M 1/16
FR2896717
A1
INSTRUMENT POUR COUPER LES POILS ET LES CHEVEUX.
20,070,803
La présente invention concerne un , pouvant être utilisé par une personne intervenant aussi bien sur une autre personne que sur elle-même. Par le document US-4 020 549, on connaît déjà un instrument pour couper les cheveux comportant un peigne composite et des moyens de coupe aptes à couper dans une direction au moins approximativement parallèle aux dents du peigne. Dans cet instrument connu, le peigne composite est constitué par trois peignes superposés, à savoir un peigne intermédiaire et deux peignes latéraux de recouvrement, tandis que les moyens de coupe comportent des lames coupantes rotatives. Lesdites lames coupantes rotatives sont disposées de part et d'autre du peigne intermédiaire et sont recouvertes par l'un ou l'autre desdits peignes de recouvrement latéraux. Les dents du peigne intermédiaire présentent elles-mêmes un tranchant en regard desdites lames coupantes rotatives, de sorte que chacune de celles-ci forme une branche de ciseaux dont l'autre branche est formée successivement par quelques dents voisines dudit peigne intermédiaire. Ainsi, lesdites lames coupantes rotatives étant dans une position rétractée, on peut utiliser l'instrument comme un peigne permettant de séparer des mèches de cheveux qui se trouvent respectivement entre deux dents adjacentes dudit peigne. Si, pour une position dudit instrument le long desdites mèches, on désire couper celles-ci transversalement, on actionne manuellement en commun lesdites lames coupantes rotatives qui, en coopération avec le tranchant des dents du peigne intermédiaire, agissent comme des ciseaux dont la direction de coupe est au moins approximativement parallèle aux dents dudit peigne. 2 Cet instrument connu présente des inconvénients rendant son utilisation malaisée et ne permettant pas d'obtenir une coupe franche des mèches. En effet, du fait de sa structure composite, le peigne est épais de sorte que son action de peignage est médiocre. De plus, l'actionnement manuel en commun de la pluralité desdites lames coupantes rotatives exige une force importante, qui ne peut être que difficilement fournie par le seul pouce de la main tenant l'instrument, comme cela est prévu par le document US-4 020 549. La personne utilisant l'instrument doit donc exercer des efforts et/ou employer ses deux mains, ce qui entraîne des glissements de l'instrument le long des mèches et donc des coupes éche- lonnées de celles-ci. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. A cette fin, selon l'invention, l'instrument pour couper les poils et les cheveux, comportant un peigne et des moyens de coupe aptes à cou-per dans une direction au moins approximativement parallèle aux dents dudit peigne, est remarquable en ce que : û ledit peigne comporte un manche disposé latéralement et conformé en un étui ouvert en direction dudit peigne ; lesdits moyens de coupe sont formés par une tondeuse à cheveux électrique apte à être logée dans ledit manche, avec sa ligne de coupe dirigée vers ledit peigne ; et ladite tondeuse est apte à glisser à plat sur ledit peigne, transversale- ment auxdites dents et avec sa ligne de coupe parallèle à celles-ci. On évite ainsi les inconvénients de l'instrument du document US-4 020 549 puisque, dans l'instrument de la présente invention, le peigne peut présenter une épaisseur usuelle, adaptée à un peignage de qualité et la coupe des mèches est réalisée électriquement par la tondeuse. 3 On remarquera de plus que, dans l'instrument conforme à la pré-sente invention, le peigne non seulement forme la voie de glissement de ladite tondeuse, mais encore sert de règle à celle-ci pendant son glisse-ment sur ledit peigne, de sorte que toutes les mèches prisonnières du pei- gne sont coupées en alignement. De plus, ledit peigne sert de protection à la ligne de coupe de la tondeuse. Avantageusement, l'instrument de coupe conforme à la présente invention comporte des moyens, de préférence indissociables, pour guider ladite tondeuse dans son glissement sur ledit peigne. De tels moyens de guidage peuvent être du type à rainure et à nervure (ou ergots) coopérants. II est alors avantageux que ladite rainure soit pratiquée dans le dos du peigne. On remarquera que, par les documents UK-173 779 et FR-1 464 126, on connaît également des instruments pour couper les cheveux comportant un peigne et des moyens de coupe. Cependant, dans ces autres instruments connus, la ligne de coupe des moyens de coupe n'est pas parallèle à la direction des dents du peigne, mais transversale à celles-ci. De tels instruments ne sont donc pas adaptés à couper transversalement des mèches de cheveux et ne permettent que d'effiler lesdites mèches, c'est-à-dire de diminuer leur épaisseur en amincissant longitudinalement leurs pointes. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'instrument conforme à la présente invention, la tondeuse étant dans sa position rétractée à l'intérieur du manche. La figure 2 est une vue semblable à celle de la figure 1, la tondeuse se trouvant dans une position déployée. 4 La figure 3 est une vue en plan du mode de réalisation des figures 1 et 2, en position rétractée de la tondeuse. La figure 4 est une vue en plan de ce mode de réalisation, ladite tondeuse se trouvant dans une position déployée. La figure 5 est une vue agrandie en bout de l'instrument selon l'invention, avec coupe transversale du peigne. L'instrument 1 pour la coupe de poils ou de cheveux, conforme à la présente invention et représenté sur les figures 1 à 5, comporte un peigne 2 pourvu de dents parallèles 3 solidaires du dos 4 dudit peigne. A une des extrémités dudit peigne 2, celui-ci comporte un manche creux 5, formant un étui ouvert vers lesdites dents 3. Dans le manche creux 5 est logée une tondeuse électrique 6, dont la ligne de coupe 7 est dirigée vers lesdites dents 3 et est parallèle à celles-ci. De façon usuelle, ladite ligne de coupe 7 est formée par les bords dentés de deux lames de coupe superposées (non représentées), dont l'une vibre par rapport à l'autre parallèlement à ladite ligne de coupe 7, sous l'action d'un moteur électrique (non visible) incorporé dans ladite tondeuse 6. Sur le manche creux 5 est prévu un organe 8, par exemple du type bouton ou coulisseau, permettant d'actionner la tondeuse 6. Comme représenté sur les figures 2 et 4, la tondeuse 6 peut glisser à plat sur ledit peigne 2, avec la ligne de coupe 7, au moins sensible-ment parallèle aux dents 3. Afin de guider ladite tondeuse 6 sur le peigne 2 pendant son glis- sement sur ce dernier, on prévoit des moyens par exemple constitués par une rainure 9 pratiquée longitudinalement dans le dos 4 du peigne 2 et par une nervure 10 solidaire de la tondeuse 6. De préférence, la rainure 9 et la nervure 10 sont conformées pour que cette dernière soit prisonnière dans ladite rainure. Bien entendu, ladite nervure 10 pourrait être remplacée par au moins un ergot. La tondeuse 6 étant rétractée dans le manche 5 comme le montrent les figures 1 et 3, l'instrument 1 peut être tenu par une main d'une 5 personne saisissant ledit manche 5 et être utilisé pour peigner des poils ou des cheveux à l'aide du peigne 2. Il se forme ainsi des mèches entre les couples de dents 3 consécutifs. Si cette personne désire couper ces mèches transversalement, elle actionne, avec un doigt de sa main tenant l'instrument, le bouton 8, qui met en fonctionnement la tondeuse 6 en rendant active sa ligne de coupe 7, et la tondeuse 6 est déplacée le long du peigne 2. Le glissement de la tondeuse 6 sur le peigne 2 peut être obtenu par action manuelle sur la tondeuse 6, mais, de préférence, il est réalisé par un moteur électrique (non représenté), logé dans le manche 15 et apte à entraîner la tondeuse 6 dans un mouvement de va-et-vient le long du peigne, comme cela est illustré schématiquement par la double flèche 1 1 des figures 2 et 4. L'autre main de ladite personne peut alors, si la longueur des mèches le per-met, tirer les pointes de celles-ci pour les tendre et en faciliter la coupe. L'instrument 1 selon l'invention peut être alimenté en électricité par l'intermédiaire d'un cordon de type usuel, non représenté. Il peut également comporter des piles ou des accus aptes à actionner ladite tondeuse 6 en fonctionnement et, éventuellement, à la déplacer le long du peigne 2
- Selon l'invention, ledit instrument comporte :▪ un peigne (2) pourvu d'un manche (5) disposé latéralement et conformé en un étui ouvert en direction dudit peigne (2) ; et▪ des moyens de coupe formés par une tondeuse à cheveux électrique (6) apte à être logée dans ledit manche, avec sa ligne de coupe (7) dirigée vers ledit peigne, ladite tondeuse (6) étant apte à glisser à plat sur ledit peigne (2), transversalement auxdites dents (3) et avec sa ligne de coupe (7) parallèle à celles-ci.
1. Instrument (1) pour couper les poils et les cheveux, comportant un peigne (2) et des moyens de coupe aptes à couper dans une direction au moins approximativement parallèle aux dents (3) dudit peigne (2), caractérisé en ce que : ledit peigne (2) comporte un manche (5) disposé latéralement et conformé en un étui ouvert en direction dudit peigne (2) ; lesdits moyens de coupe sont formés par une tondeuse à cheveux électrique (6) apte à être logée dans ledit manche, avec sa ligne de coupe (7) dirigée vers ledit peigne ; et ladite tondeuse (6) est apte à glisser à plat sur ledit peigne (2), transversalement auxdites dents (3) et avec sa ligne de coupe (7) parallèle à celles-ci. 2. Instrument selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (9, 10) pour guider ladite tondeuse (6) dans son glissement sur ledit peigne (2). 3. Instrument selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage (9, 10) sont indissociables. 4. Instrument (1) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage comportent un système de rainure (9) et de nervure ou d'ergots (10) coopérants. 5. Instrument (1) selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ladite nervure ou lesdits ergots (10) sont prisonniers dans ladite rainure (9). 6. Instrument (1) selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite rainure (9) est pratiquée dans le dos (4) dudit peigne (2).
B
B26
B26B
B26B 19
B26B 19/12
FR2892392
A1
ENVELOPPE DESTINEE A L'EMBALLAGE D'AU MOINS UN OBJET, DU TYPE CONSTITUE PAR UN MANCHON EN MATIERE PLASTIQUE THERMORETRACTABLE
20,070,427
La présente invention concerne l'emballage d'objets et, en particulier, le conditionnement de produits de consommation tels que les produits alimentaires, chimiques, cosmétiques, ou pharmaceutiques, qui nécessitent en général une information du consommateur ou de l'utilisateur, ou encore d'autres informations d'ordre purement commercial. Plus précisément, l'invention est relative à une apte à entourer étroitement au moins une partie de l'objet ou du groupe d'objets, ledit manchon incluant la possibilité d'intégrer un support d'information. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Le document EP-A-O 670 807 de la demanderesse illustre une enveloppe du type précité présentant un rabat complémentaire qui définit un volet détachable par déchirure au niveau de deux lignes parallèles s'étendant sui- vaut des génératrices du manchon. Ce rabat complémentaire forme avec la face en regard de la portion principale du manchon une poche qui est destinée à renfermer une notice explicative constituée par un ou quelques feuillets. En variante, le document EP-A-O 775 643 de la deman- deresse illustre une autre enveloppe à rabat complémentaire, dans laquelle le volet est détachable par déchirure au niveau de deux lignes parallèles s'étendant dans une direction circonférentielle du manchon en tirant une languette d'extrémité associée. Là encore, le rabat com- plémentaire délimite avec la portion principale du manchon une poche dans laquelle est insérée une notice à la-quelle on accède après avoir détaché le volet. L'inconvénient des solutions illustrées dans les documents précités réside essentiellement dans l'insertion manuelle des notices associées aux enveloppes, laquelle insertion implique la présence d'une main-d'œuvre spécialisée sur place, ce qui ralentit les cadences de fabrication et représente une part non négligeable dans le coût de fabrication des enveloppes. Pour surmonter ces inconvénients, il a été également proposé une solution dans laquelle une bande adhésive s'étend selon une génératrice du manchon sur la face ex-terne de la portion principale de celui-ci, ladite bande servant à retenir un objet plat dans la poche formée par le rabat complémentaire, de telle façon que ledit objet soit emprisonné en arrière du volet détachable et récupérable une fois ledit volet détaché, comme cela est décrit dans le document EP-A-1 294 614 de la demanderesse. Le document précité donne toute satisfaction lors- qu'il s'agit d'envelopper des objets de dimensions correspondant aux dimensions habituelles des produits cosmétiques ou pharmaceutiques, avec des diamètres de 5 cm ou plus. Cependant, dans le cas d'objets de plus petit dia-mètre, et dont la forme n'est pas nécessairement cylin- drique, il devient difficile d'organiser une poche contenant une notice ou un livret en raison du peu de place disponible. De plus, on ne peut miniaturiser les notices ou livrets avec une totale liberté, dans la mesure où la plupart des pays réglementent la taille minimale des im- pressions d'informations, notamment les informations lé-gales des consommateurs, pour garantir une lisibilité suffisante de ces informations. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour but de perfectionner les envelop- pes du type précité, en concevant un agencement permet-tant de présenter une surface importante d'informations, et ce même si les objets concernés sont de faible diamètre, tout en préservant une taille minimale pour la lisibilité de ces informations. DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Le problème technique précité est résolu conformé-ment à l'invention grâce à une enveloppe destinée à l'emballage d'au moins un objet, du type constitué par un manchon en matière plastique thermorétractable apte à en- tourer étroitement au moins une partie de l'objet ou du groupe d'objets, enveloppe dans laquelle le manchon est constitué par la superposition d'au moins deux parois, qui sont solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement, lesdites parois ayant des caractéristiques de rétraction essentiellement identiques pour permettre une rétraction homogène du manchon sur l'objet ou le groupe d'objets, et la paroi la plus à l'extérieur du manchon présentant en outre, dans toute l'épaisseur de celle-ci, au moins une découpe délimitant au moins en partie une bande circonférentielle détachable, ladite bande circonférentielle étant imprimée de façon à présenter un motif d'impression apparaissant de chaque côté de celle-ci, la ou les autres parois présentant également des motifs imprimés, en particulier en arrière de la bande circonférentielle détachable de façon que le motif imprimé correspondant apparaisse après détachement de ladite bande circonférentielle détachable. Ainsi, dès que l'utilisateur a détaché la bande circonférentielle détachable, il peut lire les informations apparaissant de chaque côté de ladite bande circonférentielle, donc en examinant le recto et le verso de celle-ci, et ceci sur une longueur correspondant sensiblement à la circonférence de l'objet dans le cas d'un objet cylindrique, avec en outre la possibilité de lire les informa- tions qui apparaissent après détachement de la bande circonférentielle détachable, avec donc une disponibilité optimale sur toute la surface extérieure de la partie d'enveloppe restant sur l'objet ou le groupe d'objets concerné. Dans un mode de réalisation avantageux, la paroi la plus à l'extérieur du manchon présente, le long d'une génératrice, une bande d'arrachage délimitée par deux lignes parallèles de piqûres ou analogues, et dont l'enlèvement, en particulier au moyen d'un onglet de pré- hension, permet le détachement ultérieur de la bande cir- conférentielle détachable. On pourra alors prévoir, en combinaison avec, ou en remplacement de la caractéristique précédente, que la paroi la plus à l'extérieur du manchon présente une découpe définissant une languette de préhension en extrémité de la bande circonférentielle détachable. En particulier, il peut être prévu, en arrière de la languette de préhension, une zone de moindre résistance à la pelabilité per-mettant le dégagement de ladite languette, ou en variante une bande de renfort agencée selon une génératrice du manchon. L'enveloppe pourra comporter deux découpes circonférentielles parallèles délimitant une bande circonférentielle intermédiaire. En variante, une seule découpe pourra être prévue en partie haute (ou basse) du manchon, l'autre bord de la bande circonférentielle ainsi définie étant constitué par le bord libre supérieur (ou inférieur) de la paroi découpée. Dans un autre mode d'exécution, il sera prévu une découpe essentiellement axiale sur toute la hauteur du manchon, les bords de la bande circonférentielle ainsi définie étant constitués par les bords libres supérieur et inférieur de la paroi découpée. Avantageusement encore, la bande circonférentielle détachable inclut un moyen d'opacité, présent dans la masse ou rajouté en surface, assurant la lisibilité des motifs d'impression apparaissant de chaque côté de ladite bande circonférentielle. On pourra également prévoir que la bande circonfé- rentielle détachable présente un embossage. De préférence encore, les parois constitutives du manchon sont superposées soit de façon indépendante, soit par pliage(s) d'une même paroi, avec interposition d'un 5 moyen de collage à détachement. Le moyen de collage à détachement pourra être pelable ou repositionnable selon le cas. Le moyen de collage à détachement pourra se présenter sous la forme d'une couche de colle, ou d'un liant polymère utilisé lors de la coextrusion des films constitutifs des parois, ou encore d'une polarisation électrique des surfaces des parois en regard par inversion du champ électrostatique. De préférence encore, les parois constitutives du manchon sont réalisées à partir de films de matière plastique qui sont tous soit mono-orientés transversalement, soit mono-orientés longitudinalement. En particulier, les films constitutifs des parois ont des courbes de rétreint et des points de ramollissement essentiellement identi- ques, lesdits films pouvant par ailleurs différer les uns des autres par la matière et/ou la couleur et/ou l'épaisseur et/ou l'aspect tactile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, con- cernant un mode de réalisation particulier. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux figures des dessins annexés, où : la figure 1 illustre en perpective un contenant emballé avec une enveloppe selon l'invention, ladite enveloppe incluant une bande circonférentielle intermédiaire imprimée qui est détachable, en l'espèce en utilisant une bande d'arrachage axiale associée ; - les figures 2 et 3 illustrent la séparation 6 progressive des éléments détachables, avec respectivement en figure 2 la bande d'arrachage axiale, puis en figure 3 la bande circonférentielle détachable, permettant alors une lisibilité optimale des informations imprimées ; - la figure 4 est une vue en plan de la face ex-terne développée de l'enveloppe précitée, avant la configuration de l'enveloppe sous forme de manchon ; la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V de la figure 4, permettant de mieux distinguer la découpe à mi-chair définissant une bande circonférentielle intermé- diaire détachable ; - les figures 6A et 6B sont des coupes selon la ligne VI-VI de la figure 4, illustrant des variantes à superposition de parois respectivement selon un mode in- dépendant et selon un mode plié avec interposition d'un moyen de collage à détachement ; les figures 7 et 8 sont des vues en perspective analogues à celles des figures 1 à 3, illustrant une va-riante de l'enveloppe précédente dont la bande circonfé-rentielle intermédiaire détachable présente une languette de préhension ; la figure 9 est une vue en plan analogue à celle de la figure 4 illustrant à plat l'enveloppe des figures 7 et 8 ; - la figure 10 est une vue en coupe selon la li- gne X-X de la figure 9 ; les figures 11A et 11B sont des coupes selon la ligne XI-XI de la figure 9 illustrant deux variantes de superposition comme aux figures 6A et 6B précédentes ; les figures 12A et 12B sont des vues en coupe analogues à celles des figures 11A et 11B, illustrant encore d'autres variantes dans lesquelles le manchon est constitué par la superposition de trois parois solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement ; - les figures 13 à 15 sont des vues en perspec- tive illustrant encore d'autres variantes à découpe uni-que, avec une découpe circonférentielle haute (figure 13) ou basse (figure 14), ou une découpe essentiellement axiale (figure 15), la bande circonférentielle détachable ayant dans ce dernier cas la même hauteur que le manchon. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES La figure 1 illustre un contenant 1 emballé avec une enveloppe selon l'invention notée 100. Le contenant 1 comporte ici un corps 2 essentiellement cylindrique, et un bouchon de fermeture 3, et l'enveloppe d'emballage 100 entoure étroitement le corps de ce contenant par suite d'une thermorétraction sur celui-ci. Un tel contenant est bien entendu donné à titre d'exemple, afin d'illustrer un cas particulier d'objet emballé dans une enveloppe conforme à l'invention. En particulier, la maîtrise des phénomènes de rétraction permet d'envisager l'emballage d'objets de formes beau-coup plus complexes, tout en préservant la lisibilité des impressions portées par les manchons constituant lesdits emballages. L'enveloppe 100, qui est fermée au niveau d'une ligne de scellage 130, est constituée par un manchon en matière plastique thermorétractable qui en l'espèce a la particularité d'être constitué par la superposition d'au moins deux parois qui sont solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement. Cette particularité est mieux visible sur la coupe de la figure 5, qui illustre une variante à deux parois notées 101 et 102. Les pa- rois 101 et 102 sont solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement agencé selon une couche notée 115. Ce moyen de collage à détachement concerne d'une façon générale la totalité de la surface de l'enveloppe qui est présentée à plat sur la figure 4. Sur la figure 4, on distingue des zones d'extrémité 130.1 et 130.2 qui sont superposées et scellées entre el-les pour former un manchon, lequel manchon est ensuite enfilé sur l'objet à emballer, puis rétracté sur le corps dudit objet. Comme on le verra par la suite, il est essentiel que les parois 101 et 102 aient des caractéristiques de ré-traction essentiellement identiques pour permettre une rétraction homogène du manchon 100 sur l'objet 1. Dans la pratique, les parois constitutives du manchon 100 seront réalisées à partir de films de matière plastique qui sont tous soient mono-orientés transversalement, soient mono-orientés longitudinalement. Il est en effet important que le mode d'orientation soit le même pour les parois super-posées, afin de ne pas introduire de distorsion lors du réchauffement du manchon en vue de sa rétraction. Plus précisément, on prévoira que les films constitutifs des parois 101, 102 ont des courbes de rétreint et des points de ramollissement qui sont essentiellement identiques. Les courbes de rétreint et les points de ramollissement constituent en effet les critères de base qui gouvernent la rétraction des films en matière plastique thermorétractable. Bien entendu, les films constitutifs des parois 101, 102 pourront par ailleurs différer les uns des autres par la matière et / ou la couleur et / ou l'épaisseur, et / ou l'aspect tactile. Conformément à une autre caractéristique de l'invention, la paroi 101, qui est la paroi la plus à l'extérieur du manchon 100, présente en outre, dans toute l'épaisseur de celle-ci, au moins une découpe délimitant au moins en partie une bande circonférentielle détachable notée 105. La ou les découpes seront en général repérées avec précision par rapport aux motifs d'impression portés par la bande circonférentielle détachable 105. Sur la figure 1, on distingue ainsi deux lignes de découpe circonférentielles 120, 121, qui concernent en l'espèce la totalité de la circonférence de l'enveloppe 100 rétractée sur l'objet 1. Comme cela est mieux visible sur la coupe de la figure 5, les découpes formant les lignes 120, 121 sont effectuées à mi-chair, c'est-à-dire que chacune d'elles est arrêtée en profondeur au niveau du moyen de collage à détachement 115. Les découpes 120, 121 pourront être réalisées lorsque l'enveloppe est à plat, par des moyens de coupe mécaniques (lames rotatives), ou encore par un rayon laser, selon un processus continu. On pourra en variante prévoir des découpes circonférentielles de longueur inférieure à la circonférence complète, le détachement se faisant alors avec un déchirement partiel de la paroi 101. Pour le détachement de la bande circonférentielle 105, on a prévu sur la figure 1 que la paroi 101, qui est la paroi la plus à l'extérieur du manchon 100, présente, le long d'une génératrice, et en l'espèce sur une partie de sa hauteur, une bande d'arrachage axiale 107 qui est délimitée par deux lignes parallèles de piqûres ou analo- gues 106. La bande d'arrachage 107 présente en outre ici un onglet de préhension 108 au-delà de la ligne de dé-coupe 120, ce qui facilite la préhension de ladite bande d'arrachage, et l'enlèvement de celle-ci qui est schématisé sur la figure 2, en vue du détachement ultérieur de la bande circonférentielle détachable 105. L'enlèvement de la bande d'arrachage 107 permet ainsi de dégager une languette de préhension 110 en extrémité de la bande circonférentielle détachable 105. Il est alors avantageusement prévu, en arrière de la languette de préhension 110, une zone 109 de moindre résistance à la pelabilité, c'est-à-dire offrant une moindre résistance mécanique à l'arrachement, tout en restant collée pour éviter une rétraction différentielle (zone en grisé sur les figures 1, 2 et 4) permettant le dégagement de ladite languette. Cette zone 109 pourra être obtenue par dépôt localisé d'un vernis répulsif. Il suffit alors de tirer sur la languette de préhension 110 avec un mouvement circulaire autour de l'objet 1, pour détacher en totalité la bande circonférentielle 105, comme cela est illustré sur la figure 3. On va maintenant se préoccuper des éléments d'impression qui sont prévus sur l'enveloppe 100 réalisée selon l'invention. La bande circonférentielle 105 est imprimée de façon à présenter un motif d'impression apparaissant de chaque côté de celle-ci. Pour permettre une parfaite lisibilité en regardant l'une ou l'autre face de la bande circonférentielle 105, ladite bande inclut un moyen d'opacité adéquat. Ce moyen d'opacité peut être présent dans la masse, en utilisant un film qui est blanc ou en couleur dans la masse, ou rajouté en surface, par exemple avec une encre imprimée ou une métallisation imprimée en blanc sur une surface du film. Ce moyen d'opacité est essentiel pour assurer la lisibilité des motifs d'impression appa- raissant de chaque côté de la bande circonférentielle 105. Il convient d'observer à ce titre que les motifs d'impression pourront être imprimés d'un même côté de la bande circonférentielle, dès lors qu'un moyen d'opacité est intercalé entre ces deux motifs. Sur les figures, on a illustré par des lettres X et Y les motifs d'impression apparaissant de chaque côté de la bande circonférentielle 105. Avant détachement de la bande circonférentielle 105 (figure 1), l'utilisateur ne distingue que les lettres X qui sont visibles sur la face extérieure 104 de l'enveloppe 100. Après détachement de la bande circonférentielle 105 (figure 3), l'utilisateur peut non seulement lire les informations symbolisées par les lettres X, mais aussi les autres informations jusque-là invisibles symbolisées par des lettres Y en examinant la face opposée de ladite bande. La bande circonféren- 11 tielle 105 procure alors une longueur d'informations imprimées représentant environ deux fois la circonférence de l'objet cylindrique concerné, ce qui est tout à fait intéressant lorsque les objets concernés sont de petit diamètre. L'autre paroi 102 du manchon 100 présente également au moins un motif imprimé, en particulier ici en arrière de la bande circonférentielle 105, de façon que le motif imprimé correspondant apparaisse après détachement de la- dite bande circonférentielle détachable. Sur les figures 1 à 3, on a représenté par des lettres Z les motifs imprimés qui sont visibles par l'extérieur. Avant le détachement de la bande circonférentielle 105 (figure 1), les motifs imprimés en Z sont visibles au-dessus et au- dessous de ladite bande. Ensuite, une fois détachée la bande circonférentielle 105 (figure 3), la partie centrale de la paroi 102, qui est maintenant visible avec ses informations, permet de disposer d'une surface supplémentaire d'impression (lettres Z) qui était jusque-là masquée par la bande circonférentielle détachable 105. Ainsi, avec la bande circonférentielle détachable 105, on dispose d'une longueur d'informations correspondant à environ trois fois la circonférence de l'objet. Sur la vue à plat de la figure 4, on a illustré schématiquement les lettres X, Y et Z, les lettres Y étant représentées en pointillés à l'envers car elles n'apparaissent qu'en vision opposée, une fois la bande circonférentielle 105 détachée, et les lettres Z qui sont en arrière de la bande circonférentielle 105 sont repré- sentées (à l'endroit) en pointillés, car celles-ci n'apparaissent qu'après détachement de ladite bande circonférentielle. Les lettres X, Y, Z ont été également indiquées sur la coupe de la figure 5. Comme cela est illustré sur les figures 6A et 6B, on pourra prévoir que les parois 101, 102 constitutives du manchon 100 sont superposées, soit de façon indépendante (figure 6A), soit par pliage d'une même paroi (figure 6B), avec interposition d'un moyen de collage à détache-ment 115. La figure 7, qui est analogue à la figure 1 précédemment décrite, illustre une variante dans laquelle la paroi 101 la plus à l'extérieur du manchon 100 présente une découpe supplémentaire 111 qui définit, avec les dé-coupes circonférentielles 120, 121, une languette de pré- pension 110 en extrémité de la bande circonférentielle intermédiaire détachable 105. La présence de cette découpe 111 pourrait risquer de fragiliser l'enveloppe 100 lors de la rétraction de celle-ci sur l'objet. On pourra alors faire appel à une technique de renfort qui est décrite en détail dans le document EP-A-O 775 643 de la demanderesse. On utilise ainsi une bande de renfort notée 112 qui est agencée selon une génératrice du manchon 100, ici sur toute la hauteur de celui-ci, ladite bande de renfort étant prévue en arrière du bord d'extrémité de la languette de préhension 110. En l'espèce, du fait de la constitution du manchon 100 en deux parois 101, 102, la bande de renfort 112 sera intercalée entre les deux parois au niveau de la découpe 111. Ainsi, le détachement de la bande circonférentielle 105 se fait par simple préhension de l'extrémité de languette 110, puis détachement par rotation autour de l'objet, comme cela est illustré sur la figure 8. On dis-pose alors des informations qui sont visibles par examen de chacune des faces de la bande circonférentielle 105, en l'espèce symbolisées par des lettres X et Y. On a également illustré sur ces figures une variante dans la-quelle la paroi 102 porte des informations différentes selon le niveau d'emplacement, symbolisées par les lettres Z1 et Z2, les informations correspondant à la lettre Z2 n'étant visibles qu'après détachement de la bande cir- conférentielle 105. Là encore, comme cela est visible sur la coupe de la figure 10, les lignes de découpe 120, 121 sont effectuées à mi-chair, c'est-à-dire dans toute l'épaisseur de la pa- roi du film 101, jusqu'à l'épaisseur du moyen de collage à détachement 115. Comme précédemment, on peut réaliser l'assemblage des parois par superposition de façon indépendante (figure 11A) ou par pliage d'une même paroi (figure 11B), avec interposition d'une couche du moyen de collage à dé- tachement 115. Les figures 12A et 12B illustrent d'autres variantes dans lesquelles le manchon 100 est constitué par la superposition de trois parois 101, 102, 103 qui sont là en- core solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement 115. On retrouve sur ces figures un agence-ment à superposition directe (figure 12A) ou par pliage ici double (figure 12B) d'une même paroi de film. Ces agencements à trois couches peuvent encore ouvrir la voie à des modes de présentation d'information différents, mais ils compliquent également les techniques d'impression, surtout s'il s'agit d'une paroi unique qui est repliée sur elle-même comme cela est illustré sur la figure 12B. Si on le souhaite, on pourra prévoir par ailleurs que la bande circonférentielle détachable 105 présente un embossage (variante non illustrée). Ceci peut présenter un avantage pour la reconnaissance tactile de la bande circonférentielle, mais aussi, dans le cas d'une colle à détachement qui est repositionnable, en facilitant alors l'application de la bande à plat sur un autre support une fois ladite bande détachée. D'une façon générale, on pourra utiliser un moyen de collage à détachement qui est pelable ou repositionnable. 35 Le moyen de collage utilisé pourra être de diffé- rents types : il pourra s'agir d'une couche de colle, ou en variante d'un liant polymère utilisé lors de la coextrusion des films constitutifs des parois superposées. On pourra aussi utiliser une polarisation électrique des surfaces des parois en regard par inversion du champ électrostatique (la couche de collage est alors immatérielle, ce qui permet des réalisations minces à plusieurs parois). On est ainsi parvenu à réaliser une enveloppe of- frant une capacité optimale de surface imprimée, même dans le cas de petits diamètres, tout en préservant une taille minimale pour les textes en vue de la lisibilité de ceux-ci. On pourra prévoir de nombreuses autres variantes se distinguant des précédentes par l'agencement de la bande circonférentielle détachable, par exemple en prévoyant une bande supérieure, respectivement inférieure, définie par une seule découpe circonférentielle à mi-chair, l'autre bord de la bande circonférentielle détachable étant le bord libre supérieur, respectivement inférieur, du manchon. De telles variantes ont été illustrées à la figure 13 pour une bande supérieure 105 définie par la seule découpe circonférentielle 121 prévue en partie haute du manchon 100, et à la figure 14 pour une bande inférieure 105 définie par la seule découpe circonférentielle 120 prévue en partie basse du manchon 100 (les bords libres supérieur et inférieur de la paroi découpée 101 étant notés respectivement 101.1 et 101.2). Sur ces figures 13 et 14, on a illustré un agencement à bande d'arrachage axiale 107 comme aux figures 1 à 4, mais il ne s'agit naturellement que d'un exemple. On pourra également prévoir une pluralité de telles bandes circonférentielles, avec des découpes plus complexes pratiquées à mi-chair dans l'épaisseur de la paroi la plus à l'extérieur du manchon (variante non illustrée ici). On pourra encore prévoir une unique découpe essentiellement axiale sur toute la hauteur du manchon 100, sans découpe(s) circonférentielle(s), comme cela a été illustré sur la figure 15 avec la découpe 111 (avec ici, en arrière de ladite découpe, une bande de renfort 112 comme aux figures 7 à 9). La bande circonférentielle détachable 105 a dans ce cas la même hauteur que le manchon 100, les bords de ladite bande étant alors constitués par les bords libres supérieur 101.1 et inférieur 101.2 de la paroi découpée 101. Enfin, et bien que cela ne soit pas représenté ici, on pourra prévoir une enveloppe destinée à l'emballage d'un groupe d'objets, comme cela est également décrit dans le document EP-A-O 775 643 de la demanderesse déjà mentionné. On utilisera alors un manchon en deux compartiments, avec une deuxième ligne de scellage agencée à distance de la ligne de soudure 130, de façon à définir une membrane intermédiaire. L'organisation de la bande circonférentielle détachable reste par ailleurs inchan- gée. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut
La présente invention concerne une enveloppe destinée à l'emballage d'au moins un objet, du type constitué par un manchon en matière plastique thermorétractable apte à entourer étroitement au moins une partie de l'objet ou du groupe d'objets.Conformément à l'invention, le manchon (100) est constitué par la superposition d'au moins deux parois (101, 102) solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement, lesdites parois ayant des caractéristiques de rétraction essentiellement identiques, et la paroi (101) la plus à l'extérieur du manchon (100) présentant en outre, dans toute l'épaisseur de celle-ci, au moins une découpe (120, 121) délimitant une bande circonférentielle détachable (105), ladite bande circonférentielle étant imprimée de façon à présenter un motif d'impression apparaissant de chaque côté de celle-ci, la ou les autres parois (102) présentant également un motif imprimé en arrière de la bande circonférentielle détachable (105), apparaissant après détachement de ladite bande circonférentielle.
1. Enveloppe destinée à l'emballage d'au moins un objet, du type constitué par un manchon en matière plas- tique thermorétractable apte à entourer étroitement au moins une partie de l'objet ou du groupe d'objets, caractérisée en ce que le manchon (100) est constitué par la superposition d'au moins deux parois (101, 102, 103), qui sont solidarisées entre elles par un moyen de collage à détachement, lesdites parois ayant des caractéristiques de rétraction essentiellement identiques pour permettre une rétraction homogène du manchon (100) sur l'objet ou le groupe d'objets, et la paroi (101) la plus à l'extérieur du manchon (100) présentant en outre, dans toute l'épaisseur de celle-ci, au moins une découpe (120, 121, 111) délimitant au moins en partie une bande circonférentielle détachable (105), ladite bande circonférentielle étant imprimée de façon à présenter un motif d'impression apparaissant de chaque côté de celle-ci, la ou les autres parois (102, 103) présentant également des motifs imprimés, en particulier en arrière de la bande circonférentielle détachable (105) de façon que le motif imprimé correspondant apparaisse après détachement de la-dite bande circonférentielle détachable. 2. Enveloppe selon la 1, caractérisée en ce que la paroi (101) la plus à l'extérieur du manchon (100) présente, le long d'une génératrice, une bande d'arrachage (107) délimitée par deux lignes paral-lèles de piqûres ou analogues (106), et dont l'enlèvement, en particulier au moyen d'un onglet de préhension (108), permet le détachement ultérieur de la bande circonférentielle détachable (105). 3. Enveloppe selon la 1 ou la reven- dication 2, caractérisée en ce que la paroi (101) la plus à l'extérieur du manchon (100) présente une découpe (120,121, 111) définissant une languette de préhension (100) en extrémité de la bande circonférentielle détachable (105). 4. Enveloppe selon la 3, caractéri- sée en ce qu'il est prévu, en arrière de la languette de préhension (110), une zone (109) de moindre résistance à la pelabilité permettant le dégagement de ladite languette. 5. Enveloppe selon la 3, caractéri- sée en ce qu'il est prévu, en arrière du bord d'extrémité de la languette de préhension (110), une bande de renfort (112) agencée selon une génératrice du manchon (100). 6. Enveloppe selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte deux découpes cir- conférentielles parallèles (120, 121) délimitant une bande circonférentielle (105) intermédiaire. 7. Enveloppe selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte une seule découpe circonférentielle (121) en partie haute du manchon (100), l'autre bord de la bande circonférentielle (105) ainsi définie étant constitué par le bord libre supérieur (101.1) de la paroi découpée (101). 8. Enveloppe selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte une seule découpe circonférentielle (120) en partie basse du manchon (100), l'autre bord de la bande circonférentielle (105) ainsi définie étant constitué par le bord libre inférieur (101.2) de la paroi découpée (101). 9. Enveloppe selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte une découpe essentiellement axiale (111) sur toute la hauteur du manchon (100), les bords de la bande circonférentielle (105) ainsi définie étant constitués par les bords libres supérieur (101.1) et inférieur (101.2) de la paroi découpée (101). 18 10. Enveloppe selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que la bande circonférentielle détachable (105) inclut un moyen d'opacité, présent dans la masse ou rajouté en surface, assurant la lisibilité des motifs d'impression apparaissant de chaque côté de ladite bande circonférentielle. 11. Enveloppe selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que la bande circonférentielle détachable (105) présente un embossage. 12. Enveloppe selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que les parois (101, 102, 103) constitutives du manchon (100) sont superposées de façon indépendante, avec interposition d'un moyen de collage à détachement (115). 13. Enveloppe selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que les parois (101, 102, 103) constitutives du manchon (100) sont superposées par pliage(s) d'une même paroi, avec interposition d'un moyen de collage à détachement (115). 14. Enveloppe selon la 12 ou la 13, caractérisée en ce que le moyen de collage à détachement (115) est pelable. 15. Enveloppe selon la 12 ou la 13, caractérisée en ce que le moyen de col- Tage à détachement (115) est repositionnable. 16. Enveloppe selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que le moyen de collage (115) se présente sous la forme d'une couche de colle. 17. Enveloppe selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que le moyen de collage (115) se présente sous la forme d'un liant polymère utilisé lors de la coextrusion des films constitutifs des parois (101, 102, 103). 18. Enveloppe selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que le moyen de collage (115) se 19 présente sous la forme d'une polarisation électrique des surfaces des parois (101, 102, 103) en regard par inversion du champ électrostatique. 19. Enveloppe selon l'une des 1 à 18, caractérisée en ce que les parois (101, 102, 103) constitutives du manchon (100) sont réalisées à partir de films de matière plastique qui sont tous soit mono-orientés transversalement, soit mono-orientés longitudinalement. 20. Enveloppe selon la 19, caractérisée en ce que les films constitutifs des parois (101, 102, 103) ont des courbes de rétreint et des points de ramollissement essentiellement identiques, lesdits films pouvant par ailleurs différer les uns des autres par la matière et/ou la couleur et/ou l'épaisseur et/ou l'aspect tactile.
B
B65
B65D
B65D 23,B65D 71
B65D 23/08,B65D 23/14,B65D 71/08
FR2899846
A1
GUIDE D'AIR POUR VEHICULE AUTOMOBILE, PEAU DE PARE-CHOCS MUNIE D'UN TEL GUIDE D'AIR
20,071,019
-1- La présente invention concerne un guide d'air pour véhicule automobile, ainsi qu'une peau de pare-chocs munie d'un tel guide d'air. On connaît déjà dans l'état de la technique un guide d'air, agencé généralement pour guider l'air entrant par une grille d'entrée d'air vers un ou plusieurs radiateurs à refroidir. Ce guide d'air participe à la délimitation d'un compartiment dans lequel l'air entrant peut circuler, appelé compartiment de guidage dans la suite. On sait par ailleurs que les dimensions de l'entrée d'air sont limitées par le design du véhicule, si bien qu'il est fréquent que la surface de l'entrée d'air soit plus petite que celle du radiateur à refroidir. Le guide d'air est alors configuré de façon à répartir l'air entrant sur toute la surface du radiateur. Le problème consiste en ce qu'il est fréquent de voire apparaître des zones dites mortes dans le compartiment de guidage de l'air, c'est-à-dire des zones dans lesquelles l'air circule peu, du fait notamment de cette différence de section, si bien que certaines parties du radiateur, souvent les bordures, sont moins alimentées que d'autres en air frais. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient en fournissant un guide d'air assurant un meilleur guidage de l'air, afin d'assurer le refroidissement de toute la surface du radiateur. A cet effet, l'invention a pour objet un guide d'air pour véhicule automobile, comportant au moins une paroi de guidage de l'air s'étendant depuis une zone d'entrée d'air jusqu'à un radiateur du véhicule, caractérisé en ce que la paroi comprend une ouverture d'échappement d'air, agencée en amont du radiateur. Ainsi, lors de l'écoulement de l'air dans le compartiment de guidage, l'ouverture d'échappement crée un appel d'air qui empêche la stagnation de l'air au voisinage de la paroi de guidage. Si cette zone d'air est convenablement positionnée par rapport à une zone morte, le volume de cette zone morte est considérablement diminué, ce qui libère l'accès pour que l'air entrant s'écoule dans une plus grande partie du compartiment de guidage et donc vers toute la surface du radiateur. Ce guide d'air est d'autant plus avantageux sur les véhicules munis de plusieurs radiateurs. En effet, il est courant d'ajouter un radiateur supplémentaire de petite taille en-dessous ou au-dessus du radiateur de refroidissement du moteur, tel qu'un radiateur de refroidissement d'air de suralimentation. Ce radiateur supplémentaire est disposé en bordure par rapport au radiateur principal, si bien qu'il n'est pas en face de l'entrée d'air et une grande proportion de ce radiateur risque d'être gênée par des zones mortes. Grâce à l'invention, la diminution du volume des zones mortes permet d'assurer le refroidissement de cette grande proportion. On retrouve ce même avantage supplémentaire pour les -2- véhicules dans lesquels le radiateur est petit et positionné de façon décalée par rapport aux entrées d'air. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'ouverture d'échappement est munie de moyens de guidage de l'air à travers l'ouverture. Ces moyens de guidage prennent par exemple la forme d'ailettes et sont de préférence orientés de façon à guider l'air issu de l'entrée d'air vers l'extérieur du véhicule et à empêcher l'intrusion d'air dans le sens opposé. En effet, de façon surprenante, le radiateur est davantage refroidi lorsque les moyens de guidage permettent à l'air de s'échapper du compartiment de guidage que lorsqu'ils permettent à de l'air extérieur d'entrer dans le compartirent. De préférence, le guide d'air comporte des moyens de fixation à une peau de pare- chocs. De préférence également, le guide d'air constitue le convergent inférieur du véhicule, c'est-à-dire que non seulement il guide l'air vers le radiateur, mais il isole en outre la partie basse du bloc moteur, de façon à garantir l'aérodynamique du véhicule. Selon un mode de réalisation, le guide d'air délimite en partie un compartiment de guidage de l'air vers le radiateur, et l'ouverture est ménagée sur une paroi inférieure de ce compartiment de guidage. De manière alternative ou additionnelle, l'ouverture est ménagée sur une paroi supérieure de ce compartiment de guidage. L'invention a également pour objet une peau de pare-chocs munie d'un guide d'air tel que précédemment décrit. Eventuellement, le guide d'air est réalisé d'un seul tenant avec la peau. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins clans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale schématique de l'avant d'un véhicule comprenant un guide d'air selon l'état de la technique ; et - la figure 2 est une coupe longitudinale schématique de l'avant d'un véhicule comprenant un guide d'air selon un mode de réalisation de l'invention. Comme on peut le voir sur la figure 1, un bloc avant d'un véhicule tel qu'utilisé dans l'état de la technique comprend une peau de pare-chocs 10, munie d'une entrée d'air supérieure 12, d'une enveloppe 14, derrière laquelle sont logés un absorbeur 16 et une poutre de chocs 18, d'une entrée d'air inférieure 20 et d'une enveloppe 22, derrière laquelle est logé une poutre basse 24 destinée à épargner la jambe d'un piéton. Le bloc avant du véhicule comporte également, derrière cette peau de pare-chocs 10, un radiateur principal 26, un radiateur secondaire 28, et un ventilateur 30. Le radiateur principal 26 a pour fonction de refroidir le circuit de refroidissement du moteur, au contact -3- de l'air entrant par les entrées 12 et 20. Le radiateur secondaire 28 a pour fonction quant à lui de refroidir l'air de suralimentation du moteur. Afin de guider l'air entrant par les entrées 12 et 20 vers les radiateurs 26, 28, un guide d'air inférieur 32 et un guide d'air supérieur 34 s'étendent depuis ces zones d'entrées d'air vers les radiateurs. Ces guides d'air 32, 34 comprennent essentiellement une paroi de guidage, permettant de délimiter un compartiment 36 de guidage de l'air vers les radiateurs, le guide d'air 42 constituant la paroi inférieure du compartiment 36, et le guide d'air 44 sa paroi supérieure. Le guide d'air 42 constitue en outre le convergent inférieur du véhicule. Comme on peut le voir sur la figure 1, du fait de la section plus petite des entrées 12, 20 par rapport à la section des radiateurs réunis 26, 28, le compartiment de guidage 36 comporte des zones mortes 38, 40. Ces zones 38, 40 sont situées à la hauteur de la partie supérieure de la peau de pare-chocs 10 et de la poutre basse 24. L'air circule peu dans ces zones car elles sont décalées par rapport aux entrées d'air 12, 20. Du fait de cette conformation, l'air qui stagne empêche l'air issu des entrées 12, 20 d'aller vers les zones des radiateurs situées à la hauteur des zones mortes 38, 40, à savoir le haut du radiateur principal 26 et la majeure partie du radiateur secondaire 28. Comme on peut le voir sur la figure 2, les guides d'air selon l'invention permettent une meilleure circulation de l'air vers ces parties des radiateurs 26, 28. En effet, conformément à l'invention, le guide d'air 32 est remplacé par un guide d'air 42, réalisé d'un seul tenant avec la peau de pare-chocs 10, et le guide d'air 34 est remplacé par un guide d'air 44 fixé sur la partie supérieure de la peau 10. La paroi du guide d'air 42 comprend une ouverture 46 d'échappement d'air, agencée en amont des radiateurs 26, 28. Cette ouverture 46 est munie de moyens de guidage de l'air, à savoir des ailettes 48. Ces ailettes sont orientées de façon à guider l'air issu des entrées d'air 12, 20 vers l'extérieur du compartiment de guidage 36, tout en empêchant l'intrusion d'air dans le sens opposé. En d'autres termes, lorsque le véhicule roule, l'air ne peut pas entrer par l'ouverture 46 depuis l'extérieur du compartiment 36 vers l'intérieur du compartiment. Le guide d'air 44 est également muni d'une ouverture 50 d'échappement d'air. Comme on peut le voir sur la figure 2, les ouvertures 46, 50 créent un appel d'air : l'air entrant par les entrées 12, 20 est incité à aller vers ces ouvertures 46 et 50, ce qui diminue considérablement le volume des zones mortes 38, 40. Ainsi, grâce aux ouvertures 48, 50, on libère l'accès par l'air aux extrémités des radiateurs 26, 28 qui donc davantage refroidies. -4- Parmi les avantages de l'invention, on notera qu'elle permet d'améliorer le refroidissement du véhicule en ménageant les ouvertures, ce qui allège le véhicule. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. En particulier, on pourrait prévoir une ouverture sur une paroi latérale du compartiment de guidage
L'invention concerne un guide d'air (42, 44) pour véhicule automobile, comportant au moins une paroi de guidage de l'air s'étendant depuis une zone d'entrée d'air (12, 20) jusqu'à un radiateur (26, 28) du véhicule. La paroi comprend une ouverture d'échappement d'air (46, 50), agencée en amont du radiateur.
1. Guide d'air (42, 44) pour véhicule automobile, comportant au moins une paroi de guidage de l'air s'étendant depuis une zone d'entrée d'air (12, 20) jusqu'à un radiateur (26, 28) du véhicule, caractérisé en ce que la paroi comprend une ouverture d'échappement d'air (46, 50), agencée en amont du radiateur. 2. Guide d'air selon la 1, dans lequel l'ouverture d'échappement est munie de moyens de guidage (48) de l'air à travers l'ouverture (46). 3. Guide d'air selon la 2, dans lequel les moyens de guidage (48) sont de préférence orientés de façon à guider l'air issu de l'entrée d'air vers l'extérieur du véhicule et à empêcher l'intrusion d'air dans le sens opposé. 4. Guide d'air selon la 2 ou 3, dans lequel les moyens de guidage sont sous forme d'ailettes (48). 5. Guide d'air selon l'une quelconque des 1 à 4, comportant des moyens de fixation à une peau (10) de pare-chocs (6). 6. Guide d'air selon l'une quelconque des 1 à 5, délimitant en partie un compartiment (36) de guidage de l'air vers le radiateur, l'ouverture (46) étant ménagée sur une paroi inférieure de ce compartiment de guidage. 7. Guide d'air selon l'une quelconque des 1 à 6, constituant le convergent inférieur du véhicule. 8. Guide d'air selon l'une quelconque des 11 à 7, délimitant en partie un compartiment (36) de guidage de l'air vers le radiateur, l'ouverture (50) étant ménagée sur une paroi supérieure de ce compartiment de guidage. 9. Peau de pare-chocs munie d'un guide d'air selon l'une quelconque des 1 à 8. 10. Peau selon la 9, réalisée d'un seul tenant avec le guide d'air (42).
B,F
B60,F01
B60K,B60R,F01P
B60K 11,B60R 19,F01P 11
B60K 11/08,B60R 19/02,F01P 11/10
FR2895250
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UN POLY(VINYLLACTAME) CATIONIQUE, AU MOINS UN ALCOOL GRAS ET AU MOINS UN POLYOL, PROCEDE DE TRAITEMENT DES FIBRES KERATINIQUES ET UTILISATION DE LA COMPOSITION
20,070,629
Composition cosmétique comprenant au moins un poly(vinyllactame) cationique, au moins un alcool gras et au moins un polyol, procédé de traitement des fibres kératiniques et utilisation de la composition La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins un polymère poly(vinyllactame) cationique, au moins un alcool gras et au moins un polyol, une utilisation de cette composition pour le soin des cheveux ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique la mettant en oeuvre. Les cheveux sont généralement abîmés et fragilisés par "action des agents atmosphériques extérieurs tels que la lumière et les intempéries, et par des traitements mécaniques ou chimiques tels que le brossage, le peignage, les décolorations, les permanentes et/ou les teintures. Il en résulte que les cheveux sont souvent difficiles à discipliner, en particulier ils sont difficiles à démêler ou à coiffer, et les chevelures, même abondantes, conservent difficilement une coiffure de bon aspect en raison du fait que les cheveux manquent de vigueur et de nervosité. Ainsi, pour remédier à cela, il est maintenant usuel d'appliquer sur les cheveux, des produits de soin capillaires comprenant des agents de conditionnement qui facilitent le démêlage et le peignage des cheveux humides, assurant un bon maintien de la coiffure et leur communiquant, après séchage, de la douceur, du corps, du gonflant et de l'élasticité. Ces produits de soin capillaires doivent présenter à la fois une viscosité suffisante ainsi que de bonnes propriétés d'étalement dans les cheveux afin de pouvoir se présenter, par exemple, sous une forme épaissie s'étalant bien telle qu'une crème ou un gel de soin qui ne coule pas sur le front, la nuque, le visage ou encore dans les yeux. 2 Par ailleurs, cette viscosité suffisante permet d'éviter une répartition non uniforme du produit de soin sur la chevelure, ce qui conduit au final à un effet cosmétique homogène sur l'ensemble de la chevelure. Ces compositions capillaires sont souvent formulées à partir d'alcools gras et comprennent généralement, en tant qu'agents de conditionnement, des silicones ou des tensioactifs cationiques. De même, il est particulièrement intéressant d'utiliser des polymères cationiques dans ces compositions capillaires pour conférer aux cheveux de bonnes propriétés cosmétiques, et notamment pour améliorer la discipline des cheveux. Cependant, l'introduction de polymères cationiques dans ces compositions de soin capillaires leur confère le plus souvent des propriétés d'étalement non satisfaisantes. Il existe donc un réel besoin de trouver des compositions cosmétiques, notamment pour le soin ou pour le coiffage, qui ne présentent pas l'ensemble des inconvénients décrits ci-dessus tout en procurant aux cheveux des propriétés cosmétiques satisfaisantes, et notamment pour améliorer la discipline de la coiffure. De manière surprenante et avantageuse, la Demanderesse vient de découvrir qu'en associant un polymère poly(vinyllactame) cationique, un alcool gras et un polyol ayant un poids moléculaire supérieur à 80, il était possible d'obtenir des formulations cosmétiques qui s'étalent bien dans les cheveux et qui présentent une viscosité suffisante, tout en conférant aux cheveux de bonnes propriétés cosmétiques, et qui, notamment, améliorent la discipline des cheveux. De préférence la viscosité de la composition cosmétique selon l'invention est supérieure à 500 cps mesurée à 25 C à un taux de cisaillement de l s"' avec un viscosimètre classique. A titre de viscosimètre, on peut citer :les viscosimètres à geometrie cône/plan comme le viscosimètre RS600 THERMOELECTRON. La présente invention a donc notamment pour objet une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant une telle association. Un autre objet de la présente invention consiste en une utilisation de la composition cosmétique selon l'invention pour le soin des cheveux L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre la composition cosmétique selon l'invention. L'invention a encore pour objet un dispositif aérosol comprenant la composition selon l'invention. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Selon l'invention, la composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, - au moins un polymère poly(vinyllactame) cationique comprenant : - a) au moins un monomère de type vinyl lactame ou alkylvinyllactame; - b) au moins un monomère de structures (Ia) ou (Ib) suivantes R3 + - CH? = C(R1 )ù COùX ù(Y p}ù(CH2-CH2-O)m (CH2-CH(R2)-O)n (Yl) N ùR4 Z- R525 ,R3 CH2 =C(R1 ) ùCO ùX ù(Y1)7ù(CH2-CHz-O)m (CH2-CH(R2)ù0) n (Yi )ùN R4 dans lesquelles X désigne un atome d'oxygène ou un radical NR6, R1 et R6 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyl linéaire ou ramifié en C1-05, R2 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4, R3, R4 et R5 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical de formule (II) : (Y2)r (CH2-CH(R7)ùO) X R8 Y, Y1 et Y2 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkylène linéaire ou ramifié en C2-C16, R7 désigne un atome d'hydrogène, ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 ou un radical hydroxyalkyle linéaire ou ramifié en C 1-C4, R8 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30, p, q et r désignent, indépendamment l'un de l'autre, soit la valeur zéro, soit la valeur 1, m et n désignent, indépendamment l'un de l'autre, un nombre entier allant de 0 à 100, x désigne un nombre entier allant de 1 à 100, Z désigne un anion d'acide organique ou minéral, sous réserve que : - l'un au moins des substituants R3, R4, R5 ou R8 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C9-C30, - si m ou n est différent de zéro, alors q est égal à 1, - si m ou n sont égaux à zéro, alors p ou q est égal à 0 ; - au moins un alcool gras, et au moins un polyol ayant un poids moléculaire supérieur à 80. Les polymères poly(vinyllactames) cationiques utilisés dans la composition cosmétique selon l'invention comprennent : -a) au moins un monomère de type vinyl lactame ou alkylvinyllactame; -b) au moins un monomère de structures (Ia) ou (Ib) suivantes R3 + 1- CH2 = C(R1)ù COùX ù(Y (CH2-CH2-O)m (CH2-CH(R2)-O)n (YI )71\11ùR4 Z- R5 R3 CH2 =C(R1 )ùCOùX ù(Y)jù(CH2-CH2-O)m (CH2-CH(R2)ùO) n -(YI)- N, R4 dans lesquelles : X désigne un atome d'oxygène ou un radical NR6, R1 et R6 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyl linéaire ou ramifié en C1-05, R2 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4, 20 R3, R4 et R5 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical de formule (II) : ù (Y2)r (CH2-CH(R7)ù0) X R8 (II) Y, Y1 et Y2 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkylène linéaire ou ramifié en C2-C16, R7 désigne un atome d'hydrogène, ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 ou un radical hydroxyalkyle linéaire ou ramifié en C1-C4, R8 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30, p, q et r désignent, indépendamment l'un de l'autre, soit la valeur zéro, soit la valeur 1, m et n désignent, indépendamment l'un de l'autre, un nombre entier allant de 0 à 100, x désigne un nombre entier allant de 1 à 100, Z désigne un anion d'acide organique ou minéral, sous réserve que : -l'un au moins des substituants R3, R4, R5 ou R8 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C9-C30, - si m ou n est différent de zéro, alors q est égal à 1, - si m ou n sont égaux à zéro, alors p ou q est égal à 0 ; 25 Les polymères poly(vinyllactames) cationiques utilisés dans la composition cosmétique selon l'invention peuvent être réticulés ou non et peuvent aussi être des polymères blocs. De préférence, le contre ion Z-des monomères de formule (la) 30 est choisi parmi les ions halogénures, les ions phosphates, l'ion méthosulfate, l'ion tosylate. De préférence R3, R4 et R5 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30. Plus préférentiellement, le monomère b) est un monomère de formule (Ia) pour laquelle, encore plus préférentiellement, m et n sont égaux à zéro. Le monomère vinyl lactame ou alkylvinyllactame est de préférence un composé de structure (III) : CH(R9)=C(Rio)ùN 7 O (CH2)s dans laquelle : s désigne un nombre entier allant de 3 à 6, R9 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-05, R10 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-05, sous réserve que l'un au moins des radicaux R9 et R10 désigne un atome d'hydrogène. Encore plus préférentiellement, le monomère (III) est la vinylpyrrolidone. Les polymères poly(vinyllactame) cationiques utilisés dans la composition selon l'invention peuvent également contenir un ou plusieurs monomères supplémentaires, de préférence cationiques ou non ioniques. A titre de composés utilisés de manière plus particulièrement préférée selon l'invention, on peut citer les terpolymères suivants comprenant au moins : a)-un monomère de formule (III), b)-un monomère de formule (Ia) dans laquelle p=1, q=0, R3 et R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-05 et R5 désigne un radical alkyle en C9-C24 et c)-un monomère de formule (Ib) dans laquelle R3 et R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en CI -05. Encore plus préférentiellement, on utilisera les terpolymères comprenant, en poids, 40 à 95% de monomère (a), 0,1 à 55% de monomère (c) et 0,25 à 50% de monomère (b). De tels polymères sont décrits dans la demande de brevet WO- 00/68282 dont le contenu fait partie intégrante de l'invention. Comme polymères poly(vinyllactame) cationiques selon l'invention, on utilise notamment les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate de dodécyldiméthylméthacrylamidopropylammonium, les terpolymères vinylpyrrolidone /diméthylaminopropylméthacrylamide/ tosylate de cocoyldiméthylméthacrylamidopropylammonium, les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate ou chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium. La masse moléculaire en poids des polymères poly(vinyllactame) cationiques utilisés dans la composition cosmétique selon la présente invention est de préférence comprise entre 500 et 20 000 000. Elle est plus particulièrement comprise entre 200 000 et 2 000 000 et encore plus préférentiellement comprise entre 400 000 et 800 000. Un polymère particulièrement préféré est le polymère commercialisé sous la dénomination Styleze W20 par la société ISP qui est un terpolymère de vinylpyrrolidone / de diméthylaminopropylméthacrylamide et de chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium. Le(s) polymère(s) poly(vinyllactame) cationiques(s) est ou sont présents dans la composition cosmétique selon l'invention en une quantité variant de 0,05 à 30 % en poids, de préférence en une quantité variant de 0,1 à 15 % en poids et encore plus préférentiellement en une quantité variant de 0,2 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Par alcool gras, on entend au sens de la présente invention, tout alcool gras pur saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comportant au moins 8 atomes de carbone. L'alcool gras n'est pas oxyalkyléné ou glycérolé. L'alcool gras peut présenter la structure R-OH, dans laquelle R désigne un radical saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 40 atomes de carbone et de préférence de 8 à 30 ; R désigne de préférence un groupement alkyle en C12-C24 ou alkényle en C12-C24. R peut être substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy. A titre d'exemple d'alcools gras, on peut citer les alcools laurique, cétylique, stéarylique, oléïque, béhénique, linoléique, undécylénique, palmitoléïque, arachidonique, érucique et leurs mélanges. L'alcool gras peut représenter un mélange d'alcools gras, ce qui signifie que dans un produit commercial peuvent coexister plusieurs espèces d'alcools gras, sous forme d'un mélange. A titre de mélange d'alcools gras, on peut citer l'alcool cétylstéarylique ou cétéarylique. Avantageusement, l'alcool gras non oxyalkyléné est solide ou pâteux à la température de 25 C. Par alcool gras solide ou pâteux à 25 C , on entend au sens de la présente invention un alcool gras présentant une viscosité mesurée avec un rhéomètre avec un taux de cisaillement de ls-1 supérieure ou égale à 1 Pa.s. De préférence, les alcools gras utilisés dans la composition cosmétique selon l'invention sont l'alcool cétylique et l'alcool cétéarylique. Le ou les alcools gras peuvent être présents dans la composition dans une quantité variant de 0,1 à 30 %, de préférence en une quantité variant de 0,2 à 20 %, et encore plus préférentiellement dans une quantité variant de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les polyols utilisés dans la composition cosmétique selon la présente invention présentent un poids moléculaire supérieur à 80. De préférence, les polyols utilisables dans la composition cosmétique selon la présente invention sont les polyols de poids moléculaire compris entre 90 et 350 et correspondant à la formule (V) : R', C R'4 OH (V) dans laquelle R'1, R'2, R'3, R'4 désignent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6 ou un radical mono ou polyhydroxyalkyle en C1-C6, A désigne un radical alkylène linéaire ou ramifié contenant de 1 10 à 18 atomes de carbone, ce radical comprend de 0 à 9 atomes d'oxygène, m désigne 0 ou 1. Un premier groupe de polyols préférés est constitué des polyols de formule V pour laquelle m=0 tels que le 1,2,3-propanetriol, le pinacol (2,3-diméthyl 2,3-butanediol), le 1,2,3-butanetriol, le 2,3- 15 butanediol et le sorbitol. Un deuxième groupe de polyols préférés est constitué des polyols de formule V pour laquelle m=1 et R'1, R'2, R'3, R'4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C6. Parmi ces polyols, les polyéthylèneglycols tels que par 20 exemple le produit nommé PEG-6 dans l'ouvrage CTFA (International Cosmetic Ingredient Dictionary, Seventh Edition) sont particulièrement préférés. Un troisième groupe de polyols préférés est constitué des polyols de formule V pour laquelle m=1 et R'1, R'2, R'3, R'4 désignent, 25 indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C6, et dont le poids moléculaire est inférieur à 200. Parmi ces polyols, on utilise de préférence le 3-méthyl-1,3,5-pentanetriol, le 1,2,4-butanetriol, le 1,5-pentanediol, le 2-méthyl-1,3 propanediol, le R'3 [Al m 1,3-butanediol, le 3-méthyl-1,5-pentanediol, le néopentylglycol (2,2-diméthyl-1,3-propanediol), l'isoprène glycol (3-méthyl-1,3-butanediol) et l'hexylèneglycol (2-méthyl-2,4-pentanediol) et de manière encore plus préférée l'hexylèneglycol, le néopentylglycol et le 3-méthyl-1,5- pentanediol. Plus préférentiellement encore, le polyol utilisé dans la composition cosmétique selon la présente invention est le 1,2,3-propanetriol. Le ou les polyols peuvent être présents dans la composition dans une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence dans une quantité allant de 0,5 à 20 % en poids, et encore plus préférentiellement dans une quantité allant de 1 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. De préférence, le rapport pondéral polyvinyllactame cationique de l'invention / alcool gras de l'invention est compris entre 0,1 et 5, le rapport pondéral polyvinyllactame cationique de l'invention / polyol de l'invention est compris entre 0,01 et 5 et le rapport pondéral alcool gras de l'invention / polyol de l'invention est compris entre 0,01 et 5. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre au moins une silicone. Dans tout ce qui précède, on entend désigner par silicone, en conformité avec l'acceptation générale, tous polymères ou oligomères organosiliciés à structure linéaire ou cyclique, ramifiée ou réticulée, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou par polycondensation de silanes convenablement fonctionnalisés, et constitués pour l'essentiel par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d'oxygène (liaison siloxane -Si-O-Si-), des radicaux hydrocarbonés éventuellement substitués, étant directement liés par l'intermédiaire d'un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium. Les radicaux hydrocarbonés les plus courants sont les radicaux alkyles, notamment en C,-C1o, et en particulier méthyle, les radicaux fluoroalkyles dont la partie alkyle est en C1-CIo, les radicaux aryles et en particulier phényle. De préférence, la silicone est une silicone oxyalkylénée. Par silicone oxyalkylénée, on entend au sens de la présente invention, toute silicone comportant au moins un groupement oxyalkyléné de type (-CxH2xO-)a dans lequel x peut varier de 2 à 6, et a est supérieur ou égal à 2. Les silicones oxyalkylénées utilisables dans la composition cosmétique sont choisies parmi les formules générales (VI), (VII), (VIII), (IX) ou (X) suivantes: CH3 Siù0 CH3 ù CH3 ù Siù 0-CH3 1 n CH3 R2 m (VI) CH3 Siù0 1 CH3 ù CH3 R2 CH3 Siù0 pù CH3 n (VII) R, Si 0 CH3 ù CH3 ù CH3 CH3 R2Siù0 Siù0 Siù0 SiùR2 1 CH3 ù R, 0ù CH3 n CH3 (VIII) R3 Si (OC2H4 )a (OC3H6)bOR x 3 (IX) dans lesquelles: - RI, identique ou différent, représente un radical alkyle, linéaire ou ramifié, en C1-C30 ou phényle, - R2, identique ou différent, représente un radical -CcH2c-O-(C2H40)a(C3H60)e-R5 ou un radical -CcH2c-O-(C4H80)a-R5, - R3, R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle, linéaire ou ramifié, en CI à C12, et de préférence le radical méthyle, - R5, identique ou différent, est choisi parmi un atome d'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 2 à 30 atomes de carbone, un radical hydroxyle, -SO3M, aminoalcoxy en C1-C6 éventuellement substitué sur l'amine, aminoacyle en C2-C6 éventuellement substitué sur l'amine, -NHCH2CH7COOM, -N(CH2CH2COOM)2, aminoalkyle éventuellement substitué sur l'amine et sur la chaîne alkyle, carboxyacyle en C2-C30, un groupement éventuellement substitué par un ou deux radicaux aminoalkyle substitués, -CO(CH2)dCOOM, -COCHR7(CH2)dCOOM, - NHCO(CH2)dOH, -NH3Y, un groupement phosphate, - M, identique ou différent, désigne un atome d'hydrogène, Na, K, Li, NH4 ou une amine organique, - R7 désigne un atome d'hydrogène ou un radical SO3M, - d varie de 1 à 10, - m varie de 0 à 20, n varie de 0 à 500, - o varie de 0 à 20, - p varie de 1 à 50, - a varie de 0 à 50, - bvarie de0à50, - a + b est supérieur ou égal à 2, - cvarie de0à4, - x varie de 1 à 100, - Y représente un anion minéral ou organique monovalent tel que halogénure (chlorure, bromure), sulfate, carboxylate (acétate, lactate, citrate), sous réserve que lorsque la silicone est de formule (VII) avec R5 désignant hydrogène alors n est supérieur à 12. De telles silicones sont par exemple commercialisées par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations commerciales ABIL WE 09, ABIL EM 90, ABIL B8852, ABIL B8851, ABIL B 8843, ABIL B8842, par la société DOW CORNING sous les dénominations FLUID DC 190, DC 3225 C, Q2-5220, Q25354, Q2-5200, par la société RHODIA CHIMIE sous les dénominations SILBIONE HUILE 70646, RHODORSIL HUILE 10634, par la société GENERAL ELECTRIC sous les dénominations SF1066, SF1188, par la société SWS SILICONES sous la dénomination SILICONE COPOLYMER F 754, par la société AMERCHOL sous la dénomination SILSOFT BEAUTY AID SL, par la société SHIN-ETSU sous la dénomination KF 351, par la société WACKER sous la dénomination BELSIL DMC 6038, par la société SILTECH sous les dénominations SILWAX WD-C, SILWAX WD-B, SILWAX WD-IS, SILWAX WSL, SILWAX DCA 100, SILTECH AMINE 65, par la société FANNING CORPORATION sous les dénominations FANCORSIL SLA, FANCORSIL LIM1, par la société PHOENIX sous la dénomination PECOSIL. Ces silicones sont notamment décrites dans les brevets US-A-5 070 171, US-A-5149765, US-A-5093452 et US-A-5091493. De préférence, on utilise les silicones polyoxyalkylénées répondant aux formules générales (VII) ou (VIII). Plus particulièrement, ces formules répondent à au moins une des, et de préférence toutes les, conditions suivantes : -c est égal à2ou3. RI désigne le radical méthyle. - R5 représente un radical méthyle, un radical acyle en C1e-C22, CO(CH2)dCOOM. - a varie de 2 à 25 et plus particulièrement de 2 à 15. - b est égal à 0. - n varie de 0 à 100. - p varie de l à 20. Les silicones polyoxyalkylénées peuvent également être choisies parmi les silicones de formule (X) suivante : ([ Z (R?SiO)q R'2SiZO][( CnH2nO)r])s (X) ladite formule (X) dans laquelle: - R2 et R'2, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent en C1-C30, - n est un nombre entier allant de 2 à 4, - q est un nombre supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 200 et encore plus particulièrement entre 4 et 100. - r est un nombre supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 200 et encore plus particulièrement entre 5 et 100. - s est un nombre supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 1 000 et encore plus particulièrement entre 5 et 300. - Z représente un groupe organique divalent qui est lié à l'atome de silicium adjacent par une liaison carbone-silicium et au bloc polyoxyalkylène (CäH2,O) par un atome d'oxygène, - le poids moléculaire moyen de chaque bloc siloxane est compris entre environ 400 et environ 10 000, celui de chaque bloc polyoxyalkylène étant compris entre environ 300 et environ 10 000, - les blocs siloxane représentent de 10% environ à 95% environ en poids du copolymère bloc, - le poids moléculaire moyen en nombre du copolymère bloc pouvant aller de 2 500 à 1 000 000 et de préférence compris entre 3 000 et 200 000 et encore plus particulièrement entre 6 000 et 100 000. R2 et R'2 sont préférentiellement choisis parmi le groupe comprenant les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés comme par exemple les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, décyle, dodécyle, les radicaux aryles comme par exemple 15 phényle, naphtyle, les radicaux aralkyls ou alkylaryles comme par exemple benzyle, phényléthyle, les radicaux tolyle, xylyle. Z est de préférence -R"-, -R"-CO-, -R"-NHCO-, -R"-NH-CO-NHR"'-, -R"-OCONH-R"'-NHCO-, où R" est un groupe alkylène divalent, linéaire ou ramifié en C1-C6, comme par exemple l'éthylène, le propylène ou le butylène, linéaire ou ramifié et R"' est un groupe alkylène divaient ou un groupe arylène divalent comme -C6H4-, -C6H4-C6H4-, -C6H4-CH2-C6H4-, -C6H4-C(CH3)2C6H4-. Encore plus préférentiellement, Z représente un radical alkylène divalent, plus particulièrement le radical -C3H6- ou le radical C4H8, linéaires ou ramifiés. La préparation des copolymères blocs est décrite dans la demande européenne EP 0 492 657 Al, dont l'enseignement est inclus dans la présente description. De tels produits sont par exemple commercialisés sous la dénomination SILICONE FLUID FZ-2172 par la société OSI. Les silicones utilisables dans les compositions peuvent se présenter sous forme de solutions aqueuses ou éventuellement sous forme de dispersions ou d'émulsions aqueuses. La ou les silicones utilisables dans la composition cosmétique peuvent aussi être des gommes de silicone. Les gommes de silicone utilisables dans la composition cosmétique sont notamment des polydiorganosiloxanes ayant des poids moléculaires moyens en poids élevés compris entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles poly- phénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécanes ou leurs mélanges. On peut plus particulièrement citer les produits suivants -polydiméthylsiloxane - les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. Des produits plus particulièrement utilisables sont des mélanges tels que : - les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne (dénommé diméthiconol selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) et d'un poly-diméthylsiloxane cyclique (dénommé cyclométhicone selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; - les mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthylsiloxane avec une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; - les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. La ou les silicones utilisables dans la composition cosmétique peuvent être aussi des silicones aminées. Par silicone aminée, on entend au sens de la présente invention, toute silicone comportant au moins une fonction amine primaire, secondaire, tertiaire ou un groupement ammonium quaternaire. Les silicones aminées utilisées dans la composition cosmétique sont choisies parmi : (a) les composés répondant à la formule (XI) suivante : (RI)a(T)3-a-Si[OSi(T)2]n-[OSi(T)b(R')2-b_Im-OSi(T)3-a-(R')a (XI) dans laquelle, T est un atome d'hydrogène, ou un radical phényle, hydroxyle (-OH), ou alkyle en C1-C8, et de préférence méthyle ou alcoxy en C1-C8, de préférence méthoxy, a désigne le nombre 0 ou un nombre entier de 1 à 3, et de préférence 0, b désigne 0 ou 1, et en particulier 1, m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2 000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1 999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2 000, et notamment de 1 à 10 ; RI est un radical monovalent de formule -CqH2qL dans laquelle q est un nombre de 2 à 8 et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements : -N(R2)-CH2-CH2-N(R2)2 ; -N(R2)2 ; -N+(R2)3 Q- ; - N+(R2) (H)2 Q-N+(R2)2HQ- ; - N(R2)-CH2-CH2-N+(R2)(H)2 Q-, dans lesquels R2 peutdésigner un atome d'hydrogène, un phényle, un benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent, par exemple un radical alkyle en C1-C20, et Q-représente un ion halogénure tel que par exemple fluorure, chlorure, bromure ou iodure. En particulier, les silicones aminées correspondant à la définition de la formule (XI) sont choisies parmi les composés correspondant à la formule suivante : O Si CH3 CH3 NH 1 (CH2)2 m NH2 (XII) dans laquelle R, R', R", identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4, de préférence CH3 ; un radical alcoxy en C1-C4, de préférence méthoxy ; ou OH ; A représente un radical alkylène, linéaire ou ramifié, en C3-C8, de préférence en C3-C6; m et n sont des nombres entiers dépendant du poids moléculaire et dont la somme est comprise entre 1 et 2000. Selon une première possibilité, R, R', R", identiques ou différents, représentent un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyle, A représente un radical alkylène en C3 et m et n sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids du composé est comprise entre 5 000 et 500 000 environ. Les composés de ce type sont dénommés dans le dictionnaire CTFA, "amodiméthicone". Selon une deuxième possibilité, R, R', R", identiques ou différents, représentent un radical alcoxy en C1-C4 ou hydroxyle, l'un au moins des radicaux R ou R" est un radical alcoxy et A représente un radical alkylène en C3. Le rapport molaire hydroxy / alcoxy est de préférence compris entre 0,2/1 et 0,4/1 et avantageusement égal à 0,3/1. Par ailleurs, m et n sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids du composé est comprise entre 2000 et 106. Plus particulièrement, n est compris entre 0 et 999 et m est compris entre 1 et 1000, la somme de n et m étant comprise entre 1 et 1000. Dans cette catégorie de composés, on peut citer entre autres, le produit Belsil ADM 652, commercialisée par Wacker. Selon une troisième possibilité, R, R", différents, représentent un radical alcoxy en C1-C4 ou hydroxyle, l'un au moins des radicaux R, R" est un radical alcoxy, R' représente un radical méthyle et A représente un radical alkylène en C3. Le rapport molaire hydroxy / alcoxy est de préférence compris entre 1/0,8 et 1/1,1, et avantageusement est égal à 1/0,95. Par ailleurs, m et n sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids du composé est comprise entre 2000 et 200000. Plus particulièrement, n est compris entre 0 et 999 et m est compris entre 1 et 1000, la somme de n et m étant comprise entre 1 et 1000. Plus particulièrement, on peut citer le produit F1uidWR 1300, commercialisé par Wacker. Selon une quatrième possibilité, R, R" représentent un radical hydroxyle, R' représente un radical méthyle et A est un radical alkylène, en C4-C3, de préférence en C4. Par ailleurs, m et n sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids du composé est comprise entre 2000 et 106. Plus particulièrement, n est compris entre 0 et 1999 et m est compris entre 1 et 2000, la somme de n et m étant comprise entre 1 et 2000. Un produit de ce type est notamment commercialisé sous la dénomination DC28299 par Dow Corning. Notons que la masse moléculaire de ces silicones est déterminée par chromatographie par perméation de gel (température ambiante, étalon polystyrène ; colonnes styragem ; éluant THF ; débit de 1 mm/ m ; on injecte 200 l d'une solution à 0,5 % en poids de silicone dans le THF et l'on effectue la détection par réfractométrie et UV-métrie). Un produit correspondant à la définition de la formule (XI) est en particulier le polymère dénommé dans le dictionnaire CTFA "triméthylsilylamodiméthicone", répondant à la formule (XIII) suivante:30 CH3 CH3 (CH3)3 SIO SiO SiO Si(CH3)3 1 CH3 CH2 CHCH3 CH2 NH m (i H2)2 NH2 (XIII) dans laquelle n et m ont les significations données ci-dessus conformément à la formule (XI). De tels composés sont décrits par exemple dans EP 95238; un 5 composé de formule (XIII) est par exemple vendu sous la dénomination Q2-8220 par la société OSI. (b) les composés répondant à la formule (XIV) suivante : R4 CHZ CHOHùCH2ù N+(R3)3 Q R3 R3.ù Si 0 1 R3 R3 R3 1 ùSiùR3 R3 r S (XIV) 10 dans laquelle, R3 représente un radical hydrocarboné monovalent en C1-C18, et en particulier un radical alkyle en CI-C18, ou alcényle en C2-C I8, par exemple méthyle ; R4 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un 15 radical alkylène en CI-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18 , par exemple en C1-C8; Qest un ion halogénure, notamment chlorure ; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 20 et en particulier de 2 à 8 ; s représente une valeur statistique moyenne de 20 à 200 et en particulier de 20 à 50. De tels composés sont décrits plus particulièrement dans le brevet US 4185087. Un composé entrant dans cette classe est celui vendu par la Société Union Carbide sous la dénomination "Ucar Silicone ALE 56". ) les silicones ammonium quaternaire de formule (XV) : 2X- R, R7 SiùR6-CH2-CHOH-CH2-N-R8 R7 R7 r dans laquelle : R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 ou un cycle comprenant 5 ou 6 atomes de carbone, par exemple méthyle ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C,-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par exemple en C1-C8 relié au Si par une liaison SiC; R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2- C18 , un radical -R6-NHCOR7 ; X- est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique (acétate ...); r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 200 et en particulier de 5 à 100 R7 OH I+ 1 R$ - N ù CH2-CH-CHR6 R7 XV Ces silicones sont par exemple décrites dans la demande EP-A- 0530974. d) les silicones aminées de formule (XVI) : Si (CnH2n) _ R2 _ O R3 Si 1 R4 x R5 3 NH 1 (ÇmH2m) NH2 dans laquelle : - RI, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement phényle, - R5 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement hydroxyle, - n est un entier variant de 1 à 5, - m est un entier variant de 1 à 5, et dans laquelle x est choisi de manière telle que l'indice d'amine soit compris entre 0,01 et 1 meq/g. Les silicones particulièrement préférées sont les polysiloxanes à groupements aminés tels que les amodiméthicones ou les triméthylsilylamodiméthicones (CTFA 4ème édition 1997), et encore plus particulièrement les silicones à groupements ammonium quaternaire. Lorsque ces composés sont mis en œuvre, une forme de réalisation particulièrement intéressante est leur utilisation conjointe avec des agents de surface cationiques et/ou non ioniques. A titre exemple, on peut utiliser le produit vendu sous la dénomination "Emulsion Cationique DC 929" par la Société Dow Corning, qui comprend, outre l'amodiméthicone, un agent de surface cationique comprenant un mélange de produits répondant à la formule : 1 CH3 dans laquelle, R5 désigne des radicaux alcényle et/ou alcoyle en C14-C22 dérivés des acides gras du suif, et connu sous la dénomination CTFA "tallowtrimonium chloride",en association avec un agent de surface non ionique de formule : C9H19-C6H4-(OC2H4)10-OH, connu sous la dénomination CTFA "Nonoxynol 10". On peut également utiliser par exemple le produit vendu sous la dénomination "Emulsion Cationique DC 939" par la Société Dow Corning, qui comprend, outre l'amodiméthicone, un agent de surface cationique qui est le chlorure de triméthylcétylammonium et un agent de surface non ionique de formule : C 13H27-(OC2H4) l 2-OH, connu sous la dénomination CTFA "tridéceth-12". Un autre produit commercial utilisable est le produit vendu sous la dénomination "Dow Corning Q2 7224" par la Société Dow Corning, comportant en association le triméthylsilylamodiméthicone de formule (C) décrite ci-dessus, un agent de surface non ionique de formule : CgH 17-C6H4-(OCH2CH2)40-OH, connu sous la dénomination CTFA "octoxynol-40", un second agent de surface non ionique de formule: C17H25-(OCH2-CH2)6-OH, connu sous la dénomination CTFA "isolaureth-6", et du propylèneglycol. La composition cosmétique peut comprendre en outre un ou plusieurs polymères fixants additionnels différents des polymères de l'invention. Par polymère fixant, on entend au sens de 1 a présente invention tout polymère permettant de conférer une forme ou de maintenir une forme ou une coiffure donnée. CH3 1 R5 N CH3 CI - Les polymères fixants utilisables dans la composition cosmétique selon l'invention sont notamment choisis parmi les polymères cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques et leurs mélanges. Par polymère cationique , on entend au sens de la présente invention, tout polymère comprenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères fixants cationiques utilisables dans la composition cosmétique sont de préférence choisis parmi les polymères comportant des groupements amine primaire, secondaire, tertiaire et/ou quaternaire faisant partie de la chaîne polymère ou directement reliés à celle-ci, et ayant une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 et environ 5 000 000, et de préférence entre 1 000 et 3 000 000. Parmi ces polymères, on peut citer plus particulièrement les polymères cationiques suivants : (1) les homopolymères ou copolymères d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques, à fonctions aminées, comportant au moins un des motifs de formules suivantes : R3 R' CHZ C CHZùC CHùC ou 2 C=0 C=0 C=0 I O O NH 1 (B) (C) (A) A A A 1+ 1N + ùR, R4 R~ N R6 R,V [X] [X] dans lesquelles: RI et R2, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone R3 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe CH3 ; A est un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 6 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un groupe benzyle ; X désigne un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. Les copolymères de la famille (1) contiennent en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétone-acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des groupes alkyle inférieur (CI_4), des groupes dérivés des acides acryliques ou méthacryliques ou de leurs esters, de vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, d'esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisés au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrits, par exemple, dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - les copolymères d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, tels que celui vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUATe" par la société ISP comme, par exemple, "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755", ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français Nos 2 077 143 et 2 393 573, 27 - les terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthyle/ vinylcaprolactame/vinylpyrrolidone tels que le produit commercialisé sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP, et - les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé tels que notamment le produit commercialisé sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP ; (2) les polysaccharides cationiques, de préférence à ammonium quaternaire, tels que ceux décrits dans les brevets américains 3 589 578 et 4 031 307 tel que les gommes de guar contenant des groupements cationiques trialkylammonium. De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations commerciales de JAGUAR C13 S, JAGUAR C 15, JAGUAR C 17 par la société MEYHALL ; (3) les copolymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole ; (4) les chitosanes ou leurs sels ; les sels utilisables sont en particulier l'acétate, le lactate, le glutamate, le gluconate ou le pyrrolidone-carboxylate de chitosane. Parmi ces composés, on peut citer le chitosane ayant un taux de désacétylation de 90,5 % en poids vendu sous la dénomination KYTAN BRUT STANDARD par la société ABER TECHNOLOGIES, le pyrrolidone-carboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER PC par la société AMERCHOL. (5) les dérivés de cellulose cationiques tels que les copolymères de cellulose ou de dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble comportant un ammonium quaternaire, et décrits notamment dans le brevet US 4 131 5"76, tels que les hydroxyalkylcelluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl-celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyloxyéthyl-triméthylammonium, de méthacrylamidopropyl triméthylammonium, de diméthyl-diallylammonium. Les produits commercialisés répondant à cette définition sont plus particulièrement les produits vendus sous la dénomination "CELQUAT L 200" et "CELQUAT H 100" par la Société National Starch. Les polymères fixants anioniques généralement utilisés sont des polymères comportant des groupements dérivés d'acide carboxylique, sulfonique ou phosphorique et ont une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre environ 500 et 5 000 000. Les groupements carboxyliques sont apportés par des monomères mono- ou diacides carboxyliques insaturés tels que ceux répondant à la formule : R7 C / R8 /(A1)n- COOH C dans laquelle n est un nombre entier de 0 à lu, AI aesigne un groupement méthylène, éventuellement relié à l'atome de carbone du groupement insaturé ou au groupement méthylène voisin lorsque n est supérieur à 1, par l'intermédiaire d'un hétéroatome tel que oxygène ou soufre, R7 désigne un atome d'hydrogène, un groupement phényle ou benzyle, R8 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur ou carboxyle, R9 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle inférieur, un groupement -CH2-COOH, phénylle ou benzyle. Dans la formule précitée, un groupement alkyle inférieur désigne de préférence un groupement ayant 1 à 4 atomes de carbone et en particulier, les groupements méthyle et éthyle. Les polymères fixants anioniques à groupements carboxyliques préférés selon l'invention sont : A) Les homoou copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL E ou K par la société ALLIED COLLOID, et ULTRAHOLD par la société BASF, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leurs sels de sodium sous les dénominations RETEN 421, 423 ou 425 par la Société HERCULES, les sels de sodium des acides polyhydroxycarboxyliques, B) Les copolymères d'acide acrylique ou méthacrylique avec un monomère monoéthylénique tel que l'éthylène, le styrène, les esters vinyliques, les esters d'acide acrylique ou méthacrylique, éventuellement greffés sur un polyalkylène-glycol tel que le polyéthylène-glycol, et éventuellement réticulés. De tels polymères sont décrits en particulier dans le brevet français n 1 222 944 et la demande allemande n 2 330 956, les copolymères de ce type comportant dans leur chaîne un motif acrylamide éventuellement N-alkylé et/ou hydroxyalkylé tels que décrits notamment dans les demandes de brevets luxembourgeois n S 75370 et 75371 ou proposés sous la dénomination QUADRAMER par la Société AMERICAN CYANAMID. On peut également citer les terpolymères acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/acrylate de tertiobutyle tels que le produit commercialisé sous la dénomination LUVIMER 100 P par la société BA.SF. On peut aussi citer les copolymères acide méthacrylique/acide acrylique/acrylate d'éthyle/méthacrylate de méthyle en dispersion aqueuse, commercialisé sous la dénomination AMERHOLD DR 25 par la société AMERCHOL. C) Les copolymères d'acide crotonique, tels que ceux comportant dans leur chaîne des motifs acétate ou propionate de vinyle, et éventuellement d'autres monomères tels que les esters allylique ou méthallylique, éther vinylique ou ester vinylique d'un acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, à longue chaîne hydrocarbonée, comme ceux comportant au moins 5 atomes de carbone, ces polymères pouvant éventuellement être greffés ou réticulés, ou encore un autre monomère ester vinylique, allylique ou méthallylique d'un acide carboxylique a- ou (3-cyclique. De tels polymères sont décrits entre autres dans les brevets français n s 1 222 944, 1 580 545, 2 265 782, 2 265 781, 1 564 110 et 2 439 798. Des produits commerciaux entrant dans cette classe sont les résines 28-29-30, 26-13-14 et 28-13-10 commercialisées par la société National Starch. D) Les copolymères d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 choisis parmi : - les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées, De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US n S 2 047 398, 2 723 248, 2 102 113, le brevet GB n 839 805. Des produits commerciaux sont notamment ceux vendus sous les dénominations GA.NTREZ ' AN ou ES par la société ISP. -les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs motifs anhydrides maléique, citraconique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters allyliques ou méthallyliques comportant éventuellement un ou plusieurs groupements acrylamide, méthacrylamide, a-oléfine, esters acryliques ou méthacryliques, acides acrylique ou méthacrylique ou vinylpyrrolidone dans leur chaîne, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. Ces polymères sont par exemple décrits dans les brevets français n S 2 350 384 et 2 357 241 de la demanderesse. E) Les polyacrylamides comportant des groupements carboxylates. Les homopolymères et copolymères comprenant des groupements sulfoniques sont des polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène-sulfonique, naphtalène-sulfonique ou acrylamido- alkylsulfonique. Ces polymères peuvent être notamment choisis parmi - les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant une masse moléculaire comprise entre environ 1 000 et 100 000, ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters, ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone. - les sels de l'acide polystyrène-sulfonique tels que les sels de sodium vendus par exemple sous les dénominations Flexan 500 et Flexan 130 par National Starch. Ces composés sont décrits dans le brevet FR 2 198 719. -les sels d'acides polyacrylamide-sulfoniques tels que ceux mentionnés dans le brevet US 4 128 631, et plus particulièrement l'acide polyacrylamidoéthylpropane-sulfonique vendu sous la dénomination COSMEDIA POLYMER HSP 1180 par Henkel. De préférence, les polymères fixants anioniques sont choisis parmi les copolymères d'acide acrylique tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/Ntertiobutylacrylamide vendus notamment sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG par la société BASF, les copolymères dérivés d'acide crotonique tels que les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus notamment sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les polymères dérivés d'acides ou d'anhydrides maléique, fumarique, itaconique avec des esters vinyliques, des éthers vinyliques, des halogénures vinyliques, des dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters tels que les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifié vendus, par exemple, sous la dénomination GANTREZ par la société ISP, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIT L par la société ROHM PHARMA, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER" MAEX ou MAE par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique vendus notamment sous la dénomination LUVISET CA 66 par la société BASF et les copolymères acétate de vinyle/acide crotonique greffés par du polyéthylèneglycol vendus sous la dénomination ARISTOFLEX A par la société BASF. Parmi les polymères fixants anioniques cités ci-dessus, on préfère plus particulièrement utiliser dans le cadre de la présente invention les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique monoestérifiés vendus sous la dénomination GANTREZ ES 425 par la société ISP, les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertiobutylacrylamide vendus sous la dénomination ULTRAHOLDe STRONG par la société BASF, les copolymères d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle vendus sous la dénomination EUDRAGIr-') L par la société ROHM PHARMA, les terpolymères acétate de vinyle/tertio-butylbenzoate de vinyle/acide crotonique et les terpolymères acide crotonique/acétate de vinyle/ néododécanoate de vinyle vendus sous la dénomination Résine 28-29-30 par la société NATIONAL STARCH, les copolymères d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle vendus sous la dénomination LUVIMER MAEX OU MAE par la société BASF. Les polymères fixants amphotères utilisables peuvent être choisis parmi les polymères comportant des motifs B et C répartis statistiquement dans la chaîne polymère où B désigne un motif dérivant d'un monomère comportant au moins un atome d'azote basique et C désigne un motif dérivant d'un monomère acide comportant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, ou bien B et C peuvent désigner des groupements dérivant de monomères zwittérioniques de carboxybétaïnes ou de sulfobétaïnes; B et C peuvent également désigner une chaîne polymère cationique comportant des groupements amine primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire, dans laquelle au moins l'un des groupements amine porte un groupement carboxylique ou sulfonique relié par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné, ou bien B et C font partie d'une chaîne d'un polymère à motif éthylène-a,(3-dicarboxylique dont l'un des groupements carboxyliques a été amené à réagir avec une polyamine comportant un ou plusieurs groupements amine primaire ou secondaire. Les polymères fixants amphotères répondant à la définition donnée ci-dessus plus particulièrement préférés sont choisis parmi les polymères suivants : (1) les copolymères à motifs vinyliques acides et à motifs vinyliques basiques, tels que ceux résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléïque, l'acide alpha-chloracrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique, tel que plus particulièrement les méthacrylate et acrylate de dialkylaminoalkyle, les dialkylaminoalkylméthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n 3 836 537. (2) les polymères comportant des motifs dérivant : a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par un groupe alkyle, b) d'au moins un comonomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un comonomère basique tel que des esters à substituants amine primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des acides acrylique et méthacrylique, et le produit de quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle avec le sulfate de diméthyle ou diéthyle. Les acrylamides ou méthacrylamides N-substitués plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés dont les groupes alkyle comportent de 2 à 12 atomes de carbone, et plus particulièrement le N-éthylacrylamide, le N-tertiobutylacrylamide, le N-tertiooctylacrylamide, le N-octylacrylamide, le N-décylacrylamide, le N- dodécylacrylamide ainsi que les méthacrylamides correspondants. Les comonomères acides sont choisis plus particulièrement parmi les acides acrylique, méthacrylique, crotonique, itaconique, maléïque, fumarique ainsi que les monoesters d'alkyle ayant 1 à 4 atomes de carbone des acides ou des anhydrides maléïque ou fumarique. Les comonomères basiques préférés sont des méthacrylates d'aminoéthyle, de butylaminoéthyle, de N,N'-diméthylaminoéthyle, de N-tertio-butylaminoéthyle. On utilise particulièrement les copolymères dont la dénomination CTFA (4ème Ed., 1991) est octylacrylamide/acrylates/ butylaminoethyl methacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous la dénomination AMPHOMER ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH. (3) les polyaminoamides réticulés et acylés partiellement ou totalement dérivant de polyaminoamides de formule générale : [COùRio COùZ (XVII) dans laquelle Rio représente un groupe divalent dérivé d'un acide dicarboxylique saturé, d'un acide aliphatique mono ou dicarboxylique à double liaison éthylénique, d'un ester d'un alcanol inférieur ayant 1 à 6 atome de carbone de ces acides ou d'un groupe dérivant de l'addition de l'un quelconque desdits acides avec une amine bis-primaire ou bis-secondaire, et Z désigne un groupe dérivant d'une polyalkylène-polyamine bis-primaire, mono- ou bis-secondaire et de préférence représente a) dans les proportions de 60 à 100 % en moles, le groupe NH (CH2). NH] p (XVIII) 20 où x=2 et p=2 ou 3, ou bien x=3 et p=2 ce groupe dérivant de la diéthylène-triamine, de la triéthylènetétraamine ou de la dipropylène-triamine; b) dans les proportions de 0 à 40 % en moles, le groupe 25 (XVIII) ci-dessus, dans lequel x=2 et p=l et qui dérive de l'éthylène-diamine, ou le groupe dérivant de la pipérazine : / N N / c) dans les proportions de 0 à 20 % en moles, le groupe -NH-(CH2)6-NH-dérivant de l'hexaméthylènediamine, ces polyaminoamides étant réticulés par réaction d'addition d'un agent réticulant bifonctionnel choisi parmi les épihalohydrines, les diépoxydes, les dianhydrides, les dérivés bis-insaturés, au moyen de 0,025 à 0,35 mole d'agent réticulant par groupement amine du polyaminoamide, et acylés par action d'acide acrylique, d'acide chloracétique ou d'une alcane-sultone ou de leurs sels. Les acides carboxyliques saturés sont choisis de préférence parmi les acides ayant 6 à 10 atomes de carbone tels que les acides adipique, triméthyl-2,2,4-adipique et triméthyl-2,4,4-adipique, téréphtalique, les acides à double liaison éthylénique comme, par exemple, les acides acrylique, méthacrylique, itaconique. Les alcane-sultonesutilisées dans l'acylation sont de préférence la propane- ou la butane-sultone, les sels des agents d'acylation sont de préférence les sels de sodium ou de potassium. (4) les polymères comportant des motifs zwittérioniques de formule : 712 _ R14 -1 l+ O 1I R11 i Nù(CH2)z C--O R13 Y R15 dans laquelle Rä désigne un groupement insaturé polymérisable tel qu'un groupement acrylate, méthacrylate, acrylamide ou méthacrylamide, y et z représentent un nombre entier de 1 à 3, R12 et R13 25 représentent un atome d'hydrogène, un groupe méthyle, éthyle ou propyle, R14 et R15 représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de telle façon que la somme des atomes de carbone dans R14 et R15 ne dépasse pas 10. Les polymères comprenant de tels motifs peuvent également 30 comporter des motifs dérivés de monomères non zwittérioniques tels que20 l'acrylate ou le méthacrylate de diméthyl- ou diéthylaminoéthyle ou des acrylates ou méthacrylates d'alkyle, des acrylamides ou méthacrylamides, ou l'acétate de vinyle. A titre d'exemple, on peut citer les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthyl-carboxyméthylammonioéthylméthacrylate de méthyle, tels que le produit vendu sous la dénomination DIA.FORMER Z301 par la société SANDOZ. (5) les polymères dérivés du chitosane comportant des motifs monomères répondant aux formules suivantes : CH2OH CH2OH CH7OH O O H H ùO H\ (D) /H \OH O (E) /OH (F) H H H NHCOCH3 H NH2 H NH C=O R16-000H le motif (D) étant présent dans des proportions comprises entre 0 et 30%, le motif (E) dans des proportions comprises entre 5 et 50% et le motif (F) dans des proportions comprises entre 30 et 90%, étant entendu que dans ce motif (F), R16 représente un groupe de formule H /H \OH H R19 0)q ùC dans laquelle si q=0, R17, Reg et R19, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un reste méthyle, hydroxyle, acétoxy ou amino, un reste monoalcoylamine ou un reste dialcoylamine éventuellement interrompus par un ou plusieurs atomes d'azote et/ou éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes amine, hydroxyle, carboxyle, alcoylthio, sulfonique, un reste alcoylthio dont le groupe alcoyle porte un reste amino, l'un au moins des groupes Ru, R18 et R19 étant dans ce cas un atome d'hydrogène ; ou si q=l, R,7, R18 et R,9 représentent chacun un atome d'hydrogène, ainsi que les sels formés par ces composés avec des bases 5 ou des acides. (6) Les polymères comportant des motifs répondant à la formule générale (XIX) sont, par exemple, décrits dans le brevet français 1 400 366 : R20 (CH CH2)CH CH COOH CO NùRz1 R24 N-R23 R22 10 (XIX) dans laquelle R20 représente un atome d'hydrogène, un groupe CH3O, CH3CH2O, phényle, R2, désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur tel que méthyle, éthyle, R22 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle inférieur en C, -C6 tel que méthyle, 15 éthyle, R23 désigne un groupe alkyle inférieur en C,-C6 tel que méthyle, éthyle ou un groupe répondant à la formule : -R24-N(R22)2, R24 représentant un groupement -CH2-CH2-, -CH2-CH2-CH2-, -CH2-CH(CH3)-, R22 ayant les significations mentionnées ci-dessus. (7) Les polymères dérivés de la Ncarboxyalkylation du 20 chitosane comme le N-carboxyméthyl-chitosane ou le N-carboxybutylchitosane, vendu sous la dénomination "EVALSAN" par la société JAN DEKKER. (8) Les polymères amphotères du type -D-X-D-X choisis parmi: a) les polymères obtenus par action de l'acide chloracétique ou le chloracétate de sodium sur les composés comportant au moins un motif de formule : -D-X-D-X-D- (XX) où D désigne un groupe 10 et X désigne le symbole E ou E', E ou E' identiques ou différents désignent un groupe bivalent qui est un groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, comportant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale non substituée ou substituée par des groupements hydroxyle 15 et pouvant comporter en outre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, 1 à 3 cycles aromatiques et/ou hétérocycliques ; les atomes d'oxygène, d'azote et de soufre étant présents sous forme de groupements éther, thioéther, sulfoxyde, sulfone, sulfonium, alkylamine, alcénylamine, des groupements hydroxyle, benzylamine, oxyde d'amine, ammonium 20 quaternaire, amide, imide, alcool, ester et/ou uréthanne. b) Les polymères de formule : -D-X-D-X- (XXI') 25 où D désigne un groupe N N / et X désigne le symbole E ou E' et au moins une fois E' ; E ayant la signification indiquée ci-dessus et E' est un groupe bivalent qui est un5 groupe alkylène à chaîne droite ou ramifiée, ayant jusqu'à 7 atomes de carbone dans la chaîne principale, substitué ou non par un ou plusieurs groupes hydroxyle et comportant un ou plusieurs atomes d'azote, l'atome d'azote étant substitué par une chaîne alkyle interrompue éventuellement par un atome d'oxygène et comportant obligatoirement une ou plusieurs fonctions carboxyle ou une ou plusieurs fonctions hydroxyle et bétaïnisées par réaction avec l'acide chloracétique ou du chloracétate de soude. (9) les copolymères alkyl(C1-05)vinyléther/anhydride maléique modifiés partiellement par semiamidification avec une N,N- dialkylaminoalkylamine telle que la N,N-diméthylaminopropylamine ou par semiestérification avec un N,N-dialkylaminoalcanol. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame. Parmi les polymères fixants amphotères décrits ci-dessus, les plus particulièrement préférés selon l'invention sont ceux de la famille (3) tels que les copolymères dont la dénomination CTFA est Octylacrylamide/ acrylates/butylamino-ethylmethacrylate copolymer, tels que les produits vendus sous les dénominations AMPHOMER , AMPHOMER LV 71 ou LOVOCRYL 47 par la société NATIONAL STARCH et ceux de la famille (4) tels que les copolymères méthacrylate de méthyle/diméthylcarboxyméthylammonioéthylméthacrylate de méthyle vendu par exemple sous la dénomination DIAFORMER Z301 par la société SANDOZ. Les polymères fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi : - les polyalkyloxazolines ; - les homopolymères d'acétate de vinyle ; - les copolymères d'acétate de vinyle tels que, par exemple, les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique, les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène, ou les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de dibutyle ; - les homopolymères et copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL AC-261 K et EUDRAGIT NE 30 D, par la société BASF sous la dénomination 8845, par la société HOECHST sous la dénomination APPRETAN N9212 ; - les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; - les homopolymères de styrène ; - les copolymères de styrène comme, par exemple, les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que les produits MOWILITH'LDM 6911, MOWILITH DM 611 et MOWILITH LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOPAS`' SD 215 et RHODOPAS DS 910 proposés par la société RHODIA CHIMIE ; les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; les copolymères de styrène et de butadiène ; ou les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ; - les polyamides ; - les homopolymères de vinyllactame différents des homopolymères de vinylpyrrolidone, tels que le polyvinylcaprolactame commercialisé sous la dénomination Luviskol PLUS par la société BASF ; et - les copolymères de vinyllactame tels qu'un copolymère poly(vinylpyrrolidone/vinyllactame) vendu sous le nom commercial Luvitec VPC 55K65W par la société BASE, les copolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle) comme ceux commercialisés sous la dénomination PVPVA S630L par la société ISP, Luviskol VA 73, VA 64, VA 55, VA 37 et VA 28 par la société BASF ; et les terpolymères poly(vinylpyrrolidone/acétate de vinyle/propionate de vinyle) comme, par exemple, celui commercialisé sous la dénomination Luviskol" VAP 343 par la société BASF. Les groupes alkyle des polymères non ioniques mentionnés ci-dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone. On peut également utiliser comme polymères fixants, des polyuréthanes fonctionnalisés ou non, siliconés ou non, cationiques, non-ioniques, anioniques ou amphotères, ou leurs mélanges. Les polyuréthanes particulièrement visés par la présente invention sont ceux décrits dans les demandes EP 0 751 162, EP 0 637 600, EP 0 648 485 et FR 2 743 297 dont la demanderesse est titulaire, ainsi que dans les demandes EP 0 656 021 et WO 94/03510 de la société BASF, et EP 0 619 111 de la société National Starch. Comme polyuréthanes convenant particulièrement bien dans la présente invention, on peut citer les produits commercialisés sous les dénominations LUVISET PUR" et LUVISET Si PUR par la société BASF. Le ou les polymères fixants additionnels est ou sont présents dans la composition cosmétique selon l'invention en une quantité variant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence de 0,05 à 15 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. La composition cosmétique selon l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs polymères épaississants encore appelé(s) "agents d'ajustement de la rhéologie". Les agents d'ajustement de la rhéologie peuvent être choisis parmi les amides d'acides gras (diéthanol- ou monoéthanol-amide de coprah, monoéthanolamide d'acide alkyl éther carboxylique oxyéthyléné), les épaississants cellulosiques (hydroxyéthycellulose, hydroxypropylcellulose, carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (gomme de xanthane, gomme de scléroglucane), les homopolymères réticulés d'acide acrylique ou d'acide acrylamidopropanesulfonique et les polymères associatifs tels que décrits ci-dessous autre que les polymères de l'invention. Les polymères associatifs utilisables dans la composition cosmétique selon l'invention sont des polymères hydrosolubles capables, dans un milieu aqueux, de s'associer réversiblement entre eux ou avec d'autres molécules. Leur structure chimique comprend des zones hydrophiles, et des zones hydrophobes caractérisées par au moins une chaîne grasse. Les polymères associatifs utilisables selon l'invention peuvent être de type anionique, cationique, amphotère et de préférence non ionique. Parmi les polymères associatifs de type anionique, on peut citer : -(I) ceux comportant au moins un motif hydrophile, et au moins un motif éther d'allyle à chaîne grasse, plus particulièrement ceux dont le motif hydrophile est constitué par un monomère anionique insaturé éthylénique, plus particulièrement encore par un acide carboxylique vinylique et tout particulièrement par un acide acrylique ou un acide méthacrylique ou les mélanges de ceux ci, et dont le motif éther d'allyle à chaîne grasse correspond au monomère de formule (XXII) suivante : CH2 = C R' CH2 O Bn R (XXII) dans laquelle R' désigne H ou CH3, B désigne le radical éthylèneoxy, n est nul ou désigne un entier allant de 1 à 100, R désigne un radical hydrocarboné choisi parmi les radicaux alkyl, arylalkyle, aryle, alkylaryle, cycloalkyle, comprenant de 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24, et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone. Un motif de formule (XXII) plus particulièrement préféré est un motif dans lequel R' désigne H, n est égal à 10, et R désigne un radical stéaryl (C 18). Des polymères associatifs anioniques de ce type sont décrits et préparés, selon un procédé de polymérisation en émulsion, dans le brevet EP-0 216 479. Parmi ces polymères associatifs anioniques, on préfère particulièrement selon l'invention, les polymères formés à partir de 20 à 60% en poids d'acide acrylique et/ou d'acide méthacrylique, de 5 à 60% en poids de (méth)acrylates d'alkyles inférieurs, de 2 à 50% en poids d'éther d'allyl à chaîne grasse de formule (XXII), ei: de 0 à 1% en poids d'un agent réticulant qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d'allyl, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide. Parmi ces derniers, on préfère tout particulièrement les terpolymères réticulés d'acide méthacrylique, d'acrylate d'éthyle, de polyéthylèneglycol (10 0E) éther d'alcool stéarylique (Steareth 10), notamment ceux vendus par la société ALLIED COLLOIDS sous les dénominations SALCARE SC80 et SALCARE SC90 qui sont des émulsions aqueuses à 30% d'un terpolymère réticulé d'acide méthacrylique, d'acrylate d'éthyle et de steareth-l0-allyl éther (40/50/10). -(II) ceux comportant au moins un motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique, et au moins un motif hydrophobe de type ester d'alkyl (C10-C30) d'acide carboxylique insaturé. De préférence, ces polymères sont choisis parmi ceux dont le motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique correspond au monomère de formule (XXIII) suivante : CH2=CùIùOH I R, O XXIII) dans laquelle, R, désigne H ou CH3 ou C2H5, c'est-à-dire des motifs acide acrylique, acide méthacrylique ou acide éthacrylique, et dont le motif hydrophobe de type ester d'alkyl (C10-C30) d'acide carboxylique insaturé correspond au monomère de formule (XXIV) suivante CH2 = C ù C ù OR3 RZ O (XXIV) dans laquelle, R2 désigne H ou CH3 ou C2H5 (c'est-à-dire des motifs acrylates, méthacrylates ou éthacrylates) et de préférence H (motifs acrylates) ou CH3 (motifs méthacrylates), R3 désignant un radical alkyle en Cio-C30, et de préférence en C12-C22. Des esters d'alkyles (Cio-C30) d'acides carboxyliques insaturés conformes à l'invention comprennent par exemple, l'acrylate de lauryle, l'acrylate de stéaryle, l'acrylate de décyle, l'acrylate d'isodécyle, l'acrylate de dodécyle, et les méthacrylates correspondants, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de stéaryle. le méthacrylate de décyle, le méthacrylate d'isodécyle, et le méthacrylate de dodécyle. Des polymères anioniques de ce type sont par exemple décrits et préparés, selon les brevets US-3 915 921 et 4 509 949. Parmi ce type de polymères associatifs anioniques, on utilisera plus particulièrement des polymères formés à partir d'un mélange de monomères comprenant : (i) essentiellement de l'acide acrylique, (ii) un ester de formule (XXIV) décrite ci-dessus et dans laquelle R2 désigne H ou CH3, R3 désignant un radical alkyle ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et (iii) un agent réticulant, qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d'allyl, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide. Parmi ce type de polymères associatifs anioniques, on utilisera plus particulièrement ceux constitués de 95 à 60% en poids d'acide acrylique (motif hydrophile), 4 à 40% en poids d'acrylate d'alkyles en Ci0-C30 (motif hydrophobe), et 0 à 6% en poids de monomère polymérisable réticulant, ou bien ceux constitués de 98 à 96% en poids d'acide acrylique (motif hydrophile), 1 à 4% en poids d'acrylate d'alkyles en C10-C30 (motif hydrophobe), et 0,1 à 0,6% en poids de monomère polymérisable réticulant tel que ceux décrits précédemment. Parmi lesdits polymères ci-dessus, on préfère tout particulièrement selon la présente invention, les produits vendus par la société GOODRICH sous les dénominations commerciales PEMULEN TR1 , PEMULEN TR2 , CARBOPOL 1382 , et encore plus préférentiellement le PEMULEN TR1 , et le produit vendu par la société S.E.P.P.I.C. sous la dénomination COATEX SX . -(III) les terpolymères d'anhydride maléique/a-oléfine en C30-C38/ maléate d'alkyle tel que le produit (copolymère anhydride maléique/a-oléfine en C30-C38/maléate d'isopropyle) vendu sous le nom PERFORMA V 1608 par la société NEWPHASE TECHNOLOGIES. -(IV) les terpolymères acryliques comprenant : (a) environ 20% à 70% en poids d'un acide carboxylique à insaturation a,(3-monoéthylénique, (b) environ 20 à 80% en poids d'un monomère à insaturation a,(3-monoéthylénique non-tensio-actif différent de (a), (c) environ 0,5 à 60% en poids d'un mono-uréthane non-ionique qui est le produit de réaction d'un tensio-actif monohydrique avec un monoisocyanate à insaturation monoéthylénique, tels que ceux décrits dans la demande de brevet EP-A-0173109 et plus particulièrement celui décrit dans l'exemple 3, à savoir, un terpolymère acide méthacrylique /acrylate de méthyle/diméthyl métaisopropényl benzyl isocyanate d'alcool béhényle éthoxylé (400E) en dispersion aqueuse à 25%. -(V) les copolymères comportant parmi leurs monomères un acide carboxylique à insaturation a,(3-monoéthylénique et un ester d'acide carboxylique à insaturation a,13-monoéthylénique et d'un alcool gras oxyalkyléné. Préférentiellement ces composés comprennent également comme monomère un ester d'acide carboxylique à insaturation a,[3- monoéthylénique et d'alcool en C1-C4. A titre d'exemple de ce type de composé on peut citer l'ACULYN 22 vendu par la société ROHM et HAAS, qui est un terpolymère acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/méthacrylate de stéaryle oxyalkyléné. Parmi les polymères associatifs de type cationique, on peut citer: -(I) les polyuréthanes associatifs cationiques dont la famille a été décrite par la demanderesse dans la demande de brevet français N 0009609; elle peut être représentée par la formule générale (XXV) suivante : R-X-(P)n-[L-(Y)m]r-L'-(P')p-X'-R' (XXV) 5 dans laquelle : R et R', identiques ou différents, représentent un hydrophobe ou un atome d'hydrogène ; X et X', identiques ou différents, représentent un 10 comportant une fonction amine portant ou non un hydrophobe, ou encore le groupement L" ; L, L' et L", identiques ou différents, représentent un dérivé d'un diisocyanate ; P et P', identiques ou différents, représentent un 15 comportant une fonction amine portant ou non un hydrophobe ; Y représente un groupement hydrophile ; r est un nombre entier compris entre 1 et 100, de préférence entre 1 et 50 et en particulier entre 1 et 25, 20 n, m, et p valent chacun indépendamment des autres entre 0 et 1000 ; la molécule contenant au moins une fonction amine protonée ou quaternisée et au moins un groupement hydrophobe. Dans un mode de réalisation préféré de ces polyuréthanes, les 25 seuls groupements hydrophobes sont les groupes R et R' aux extrémités de chaîne. Une famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (XXV) décrite ci-dessus et dans laquelle : 30 R et R' représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe, X, X' représentent chacun un groupe L", n et p valent entre 1 et 1000 et groupement groupement groupement groupement groupement groupement L, L', L" P, P', Y et m ont la signification indiquée ci-dessus. Une autre famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (XXV) ci-dessus dans laquelle : R et R' représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe, X, X' représentent chacun un groupe L", n et p valent 0, et L, L', L", Y et m ont la signification indiquée ci-dessus. Le fait que n et p valent 0 signifie que ces polymères ne comportent pas de motifs dérivés d'un monomère à fonction amine, incorporé dans le polymère lors de la polycondensation. Les fonctions amine protonées de ces polyuréthanes résultent de l'hydrolyse de fonctions isocyanate, en excès, en bout de chaîne, suivie de l'alkylation des fonctions amine primaire formées par des agents d'alkylation à groupe hydrophobe, c'est-à-dire des composés de type RQ ou R'Q, dans lequel R et R' sont tels que définis plus haut et Q désigne un groupe partant tel qu'un halogénure, un sulfate etc. Encore une autre famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (XXV) ci-dessus dans laquelle : R et R' représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe, X et X' représentent tous les deux indépendamment un groupement comportant une amine quaternaire, n et p valent zéro, et L, L', Y et m ont la signification indiquée ci-dessus. La masse moléculaire moyenne en nombre des polyuréthanes associatifs cationiques est comprise de préférence entre 400 et 500 000, en particulier entre 1000 et 400 000 et idéalement entre 1000 et 300 000. Par groupement hydrophobe, on entend un radical ou polymère à chaîne hydrocarbonée, saturée ou non, linéaire ou ramifiée, pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que P, O, N, S, ou un radical à chaîne perfluorée ou siliconée. Lorsqu'il désigne un radical hydrocarboné, le groupement hydrophobe comporte au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone, en particulier de 12 à 30 atomes de carbone et plus préférentiellement de 18 à 30 atomes de carbone. Préférentiellement, le groupement hydrocarboné provient d'un composé monofonctionnel. A titre d'exemple, le groupement hydrophobe peut être issu d'un alcool gras tel que l'alcool stéarylique, l'alcool dodécylique, l'alcool décylique. Il peut également désigner un polymère hydrocarboné tel que par exemple le polybutadiène. Lorsque X et/ou X' désignent un groupement comportant une amine tertiaire ou quaternaire, X et/ou X' peuvent représenter l'une des formules suivantes : R3 ùNùR2ù ùN + ùR2ùR~ RI A R2 ù ou R2 ù pour X N N+ A- / \ lZt~ 1 -RI Rt R~ Rt pour X' ùR2 ùN R3 ùRùN + ùR2 ù ou ùR2 ' Â R~ R1 Rt/ Rt R,, 1 RI dans lesquelles : R2 représente un radical alkylène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, comportant ou non un cycle saturé ou insaturé, ou un radical arylène, un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O, P ; RI et R3, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou alcényle en C1-C30, linéaire ou ramifié, un radical aryle, l'un au moins des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O, P ; A- est un contre-ion physiologiquement acceptable. Les groupements L, L' et L" représentent un groupe de formule : ùZùCùNHùR4ùNHùCùZ- II II O 0 dans laquelle : Z représente -0-, -S- ou ùNH- ; et R4 représente un radical alkylène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, comportant ou non un cycle saturé ou insaturé, un radical arylène, un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O et P. Les groupements P et P', comprenant une fonction amine peuvent représenter au moins l'une des formules suivantes : Rg ou ùR5ùNùR7 R6 A ùR5 ùNùR7 ù R6 ou ou R6\ .R8 N 1 ùR5ùCHùR7 ùR5ùCHùR7ùR6 ù N +ùRo A R8 ùR5ùCHùR7ù R1 R6-N-R,) A R8 R6\ .R8 N 1 Rio ou ou ùR5ùCHùR7 dans lesquelles : R5 et R7 ont les mêmes significations que R2 défini précédemment; R6, R8 et R9 ont les mêmes significations que RI et R3 définis 15 précédemment ; R16 représente un groupe alkylène, linéaire ou ramifié, éventuellement insaturé et pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et P, et A" est un contre-ion physiologiquement acceptable. En ce qui concerne la signification de Y, on entend par groupement hydrophile, un groupement hydrosoluble polymérique ou non. A titre d'exemple, on peut citer, lorsqu'il ne s'agit pas de polymères, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol et le propylèneglycol. Lorsqu'il s'agit, conformément à un mode de réalisation préféré, d'un polymère hydrophile, on peut citer à titre d'exemple les polyéthers, les polyesters sulfonés, les polyamides sulfonés, ou un mélange de ces polymères. A titre préférentiel, le composé hydrophile est un polyéther et notamment un poly(oxyde d'éthylène) ou poly(oxyde de propylène). Les polyuréthanes associatifs cationiques de formule (XXV) utilisables selon l'invention sont formés à partir de diisocyanates et de différents composés possédant des fonctions à hydrogène labile. Les fonctions à hydrogène labile peuvent être des fonctions alcool, amine primaire ou secondaire ou thiol donnant, après réaction avec les fonctions diisocyanate, respectivement des polyuréthanes, des polyurées et des polythiourées. Le terme "polyuréthanes" utilisable selon la présente invention englobe ces trois types de polymères à savoir les polyuréthanes proprement dits, les polyurées et les polythiourées ainsi que des copolymères de ceux-ci. Un premier type de composés entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (XXV) est un composé comportant au moins un motif à fonction amine. Ce composé peut être multifonctionnel, mais préférentiellement le composé est difonctionnel, c'est-à-dire que selon un mode de réalisation préférentiel, ce composé comporte deux atomes d'hydrogène labile portés par exemple par une fonction hydroxyle, amine primaire, amine secondaire ou thiol. On peut également utiliser un mélange de composés multifonctionnels et difonctionnels dans lequel le pourcentage de composés multifonctionnels est faible. Comme indiqué précédemment, ce composé peut comporter plus d'un motif à fonction amine. Il s'agit alors d'un polymère portant une répétition du motif à fonction amine. Ce type de composés peut être représenté par l'une des formules suivantes : HZ-(P)n-ZH, ou HZ-(P')p-ZH 10 dans lesquelles Z, P, P', n et p sont tels que définis plus haut. A titre d'exemple de composé à fonction amine, on peut citer la N-méthyldiéthanolamine, la N-tert-butyl-diéthanolamine, la N-su1féthyldiéthanolamine. 15 Le deuxième composé entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (XXV) est un diisocyanate correspondant à la formule : O=C=N-R4-N=C=O 20 dans laquelle R4 est défini plus haut. A titre d'exemple, on peut citer le méthylènediphényldiisocyanate, le méthylènecyclohexanediisocyanate, l'isophoronediisocyanate, le toluènediisocyanate, le naphtalènediisocyanate, le butanediisocyanate, l'hexanediisocyanate. 25 Un troisième composé entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (XXV) est un composé hydrophobe destiné à former les groupes hydrophobes terminaux du polymère de formule (XXV). Ce composé est constitué d'un groupe hydrophobe et d'une 30 fonction à hydrogène labile, par exemple une fonction hydroxyle, amine primaire ou secondaire, ou thiol. A titre d'exemple, ce composé peut être un alcool gras, tel que notamment l'alcool stéarylique, l'alcool dodécylique, l'alcool décylique. Lorsque ce composé comporte une chaîne polymérique, il peut s'agir par exemple du polybutadiène hydrogéné alpha-hydroxyle. Le groupe hydrophobe du polyuréthane de formule (XXV) peut également résulter de la réaction de quaternisation de l'amine tertiaire du composé comportant au moins un motif amine tertiaire. Ainsi, le groupement hydrophobe est introduit par l'agent quaternisant. Cet agent quaternisant est un composé de type RQ ou R'Q, dans lequel R et R' sont tels que définis plus haut et Q désigne un groupe partant tel qu'un halogénure, un sulfate etc. Le polyuréthane associatif cationique peut en outre comprendre une séquence hydrophile. Cette séquence est apportée par un quatrième type de composé entrant dans la préparation du polymère. Ce composé peut être multifonctionnel. Il est de préférence difonctionnel.On peut également avoir un mélange où le pourcentage en composé multifonctionnel est faible. Les fonctions à hydrogène labile sont des fonctions alcool, amine primaire ou secondaire, ou thiol. Ce composé peut être un polymère terminé aux extrémités des chaînes par l'une de ces fonctions à hydrogène labile. A titre d'exemple, on peut citer, lorsqu'il ne s'agit pas de polymères, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol et le propylèneglycol. Lorsqu'il s'agit d'un polymère hydrophile, on peut citer à titre d'exemple les polyéthers, les polyesters sulfonés, les polyamides sulfonés, ou un mélange de ces polymères. A titre préférentiel, le composé hydrophile est un polyéther et notamment un poly(oxyde d'éthylène) ou poly(oxyde de propylène). Le groupe hydrophile noté Y dans la formule (XXV) est facultatif. En effet, les motifs à fonction amine quaternaire ou protonée peuvent suffire à apporter la solubilité ou l'hydrodispersibilité nécessaire pour ce type de polymère dans une solution aqueuse. Bien que la présence d'un groupe Y hydrophile soit facultative, on préfère cependant des polyuréthanes associatifs cationiques comportant un tel groupe. -(II) les dérivés de cellulose quaternisée et les polyacrylates à groupements latéraux aminés non cycliques. Les dérivés de cellulose quaternisée sont en particulier, - les celluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci, - les hydroxyéthylcelluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci. Les radicaux alkyle portés par les celluloses ou hydroxyéthylcelluloses quaternisées ci-dessus comportent de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les radicaux aryle désignent de préférence les groupements phényle, benzyle, naphtyle ou anthryle. On peut indiquer comme exemples d'alkylhydroxyéthyl- celluloses quaternisées à chaînes grasses en C8-C30, les produits QUATRISOFT LM 200 , QUATRISOFT LM-X 529-18-A , QUATRISOFT LM-X 529-18B (alkyle en C12) et QUATRISOFT LM-X 529-8 (alkyle en C18) commercialisés par la société AMERCHOL et les produits CRODACEL QM , CRODACEL QL (alkyle en C12) et CRODACEL QS (alkyle en C18) commercialisés par la société CRODA. Les polymères associatifs amphotères sont choisis de préférence parmi ceux comportant au moins un motif cationique non cyclique. Plus particulièrement encore, on préfère ceux préparés à partir ou comprenant 1 à 20 moles% de monomère comportant une chaîne grasse. et de préférence 1,5 à 15 moles% et plus particulièrement encore 1,5 à 6 moles%, par rapport au nombre total de moles de monomères. Les polymères associatifs amphotères préférés selon l'invention comprennent, ou sont préparés en copolymérisant : 1) au moins un monomère de formule (XXVI) ou (XXVII) : A- R3 1+ Rl -CH=CùCùZ--(CnH2n) N R5 1 II 1 R2 0 R4 (XXVI) R , 3 R~ -CH=Cù1ùZù(CnH2n) N, R2 0 (XXVII) dans lesquelles, RI et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, R3, R4 et R5, identiques ou différents, représente un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 30 atomes de carbone, Z représente un groupe NH ou un atome d'oxygène, n est un nombre entier de 2 à 5, A- est un anion issu d'un acide organique ou minéral, tel qu'un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure; 2) au moins un monomère de formule (XXVIH) R6 ùCH =CR7 -000H (XXVIII) dans laquelle, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle; et 3) au moins un monomère de formule (XXIX) : R6 ùCH =CR7 ùCOXR8 (XXIX) dans laquelle R6 et R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, X désigne un atome d'oxygène R4 ou d'azote et R8 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 30 atomes de carbone ; l'un au moins des monomères de formule (XXVI), (XXVII) ou (XXVIII) comportant au moins une chaîne grasse. Les monomères de formule (XXVI) et (XXVII) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par : - le diméthylaminoéthylméthacrylate, le diméthylaminoéthylacrylate, - le diéthylaminoéthylméthacrylate, le diéthylaminoéthylacrylate, - le diméthylaminopropylméthacrylate, le diméthylaminopropyl- acrylate, - le diméthylaminopropylméthacrylamide, le diméthylaminopropylacrylamide, ces monomères étant éventuellement quaternisés, par exemple par un halogénure d'alkyle en C1-C4 ou un sulfate de dialkyle en C1-C4. Plus particulièrement, le monomère de formule (XXVI) est choisi parmi le chlorure d'acrylamidopropyl triméthyl ammonium et le chlorure de méthacrylamidopropyl triméthyl ammonium. Les monomères de formule (XXVII) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique et l'acide méthyl-2 crotonique. Plus particulièrement, le monomère de formule (XXVIII) est l'acide acrylique. Les monomères de formule (XXVIIII) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par des acrylates ou méthacrylates d'alkyle en C12-C22 et plus particulièrement en C16-C18. Les monomères constituant les polymères amphotères à chaîne grasse de l'invention sont de préférence déjà neutralisés et/ou quaternisés. Le rapport du nombre de charges cationiques/charges anioniques est de préférence égal à environ 1. Les polymères associatifs amphotères selon l'invention comprennent de préférence de 1 à 10 % moles du monomère comportant une chaîne grasse (monomère de formule (XXVI), (XXVII) ou (XXVIII)), et de préférence de 1,5 à 6% moles. Les poids moléculaires moyens en poids des polymères associatifs amphotères selon l'invention peuvent varier de 500 à 50.000.000 et sont de préférence compris entre 10.000 et 5 000 000. Les polymères associatifs amphotères selon l'invention peuvent également contenir d'autres monomères tels que des monomères non ioniques et en particulier tels que les acrylates ou méthacrylates d'alkyle en C1-C4. Des polymères associatifs amphotères selon l'invention sont par exemple décrits et préparés dans la demande de brevet W098/44012. Parmi les polymères associatifs amphotères selon l'invention, on préfère les terpolymères acide acrylique/chlorure de (méth)acrylamidopropyl triméthyl ammonium/ méthacrylate de stéaryle. Les polymères associatifs de type non ionique utilisables selon l'invention sont choisis de préférence parmi : -(1) les celluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse ; on peut citer à titre d'exemple - les hydroxyéthylcelluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tels que des groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle, ou leurs mélanges, et dans lesquels les groupes alkyle sont de préférence en C8-C22, comme le produit NATROSOL PLUS GRADE 330 CS (alkyles en C16) vendu par la société AQUALON, ou le produit BERMOCOLL EHM l00 vendu par la société BEROL NOBEL, - celles modifiées par des groupes polyalkylène glycol éther d'alkyl phénol, tel que le produit AMERCELL POLYMER HM-1500 (polyéthylène glycol (15) éther de nonyl phénol) vendu par la société AMERCHOL. -(2) les hydroxypropylguars modifiés par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tel que le produit ESAFLOR HM 22 (chaîne alkyle en C27) vendu par la société LAMBERTI, les produits RE210-18 (chaîne alkyle en C14) et RE205-l (chaîne alkyle en C20) vendus par la société RHONE POULENC. - (3) les copolymères de vinyl pyrrolidone et de monomères hydrophobes à chaîne grasse dont on peut citer à titre d'exemple : - les produits ANTARON V216 ou GANEX V216 (copolymère vinylpyrrolidone / hexadécène) vendu par la société I.S.P. - les produits ANTARON V220 ou GANEX V220 (copolymère vinylpyrrolidone / eicosène) vendu par la société I.S.P. - (4) les copolymères de méthacrylates ou d'acrylates d'alkyles en C1-C6 et de monomères amphiphiles comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère acrylate de méthyle/acrylate de stéaryle oxyéthyléné vendu par la société GOLDSCHMIDT sous la dénomination ANTIL 208 . - (5) les copolymères de méthacrylates ou d'acrylates hydrophiles et de monomères hydrophobes comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère méthacrylate de polyéthylèneglycol/méthacrylate de lauryle. - (6) les polyuréthanes polyéthers comportant dans leur chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques. - (7) les polymères à squelette aminoplaste éther possédant au moins une chaîne grasse, tels que les composés PURE THIX proposés par la société SUD-CHEMIE. De préférence, les polyéthers polyuréthanes comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de 6 à 30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées pouvant être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu'une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d'une séquence hydrophile. Les polyéthers polyuréthanes peuvent être multiséquencés en particulier sous forme de tribloc. Les séquences hydrophobes peuvent être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). Ces mêmes polymères peuvent être également en greffons ou en étoile. Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse peuvent être des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthylénée comportant de 50 à 1000 groupements oxyéthylénés. Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques comportent une liaison uréthanne entre les séquences hydrophiles, d'où l'origine du nom. Par extension figurent aussi parmi les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse ceux dont les séquences hydrophiles sont liées aux séquences lipophiles par d'autres liaisons chimiques. A titre d'exemples de polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse utilisables dans l'invention, on peut aussi utiliser aussi le Rhéolate 205 à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore les Rhéolates 208 , 204 ou 212 ainsi que l'Acrysol RM 184 . On peut également citer le produit ELFACOS T210 à chaîne alkyle en C12-14 et le produit ELFACOS T212 à chaîne alkyle en Cls de chez AKZO. Le produit DW 1206B de chez ROHM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthanne, proposé à 20 % en matière sèche dans l'eau, peut aussi être utilisé. On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l'eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d'exemple, de tels polymères on peut citer, le Rhéolate 255, le Rhéolate 278 et le Rhéolate 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J proposés par la société ROHM & HAAS. Les polyéthers polyuréthanes utilisables selon l'invention sont en particulier ceux décrits dans l'article de G. Fonnum, J. Bakke et Fk. Hansen - Colloid Polym. Sci 271, 380.389 (1993). Plus particulièrement encore on préfère utiliser un polyéther polyuréthane susceptible d'être obtenu par polycondensation d'au moins trois composés comprenant (i) au moins un polyéthylèneglycol comprenant de 150 à 180 moles d'oxyde d'éthylène, (ii) de l'alcool stéarylique ou de l'alcool décylique et (iii) au moins un diisocyanate. De tels polyéther polyuréthanes sont vendus notamment par la société ROHM & HAAS sous les appellations Aculyn 46 et Aculyn 44 [l'ACULYN 46 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool stéarylique et de méthylène bis(4-cyclohexyl-isocyanate) (SMDI), à 15% en poids dans une matrice de maltodextrine (4%) et d'eau (81%); l'ACULYN 44 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool décylique et de méthylène bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35% en poids dans un mélange de propylèneglycol (39%) et d'eau (26%)]. Le ou les polymères épaississants additionnels est ou sont présents dans la composition cosmétique selon l'invention en une quantité variant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence en une quantité variant de 0,05 à 10 % en poids et encore plus préférentiellement en une quantité variant de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs adjuvants cosmétiques choisis parmi les agents tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques, les silicones autres que celles de l'invention, les agents conditionneurs de type esters, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides, et pseudo-céramides, les vitamines et les provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcanisants, les agents anti-corrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. L'homme du métier veillera à choisir les éventuels adjuvants et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. De préférence, le ou les adjuvants cosmétiques sont présents à une concentration allant de 0,001 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Par milieu cosmétiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. Le milieu cosmétiquement acceptable peut être un milieu alcoolique, aqueux ou hydroalcoolique. Ainsi le milieu peut notamment être constitué uniquement par de l'eau ou de l'alcool ou par un mélange d'eau et d'un ou de plusieurs solvants cosmétiquement acceptables tels que les alcools inférieurs en C1-C4, les monoéthers de polyols et leurs mélanges. De préférence, l'alcool est l'éthanol. Les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent se présenter sous forme de crème, de mousse, de gel ou d'après-shampoing. De préférence, la composition selon l'invention se présente sous forme d'un gel présentant une viscosité d'au moins 500 cps mesurée à 25 C avec un rhéomètre RS600 THERMOELECTRON à un taux de cisaillement de 1s1. De manière générale, la composition cosmétique présente une viscosité comprise entre 500 et 500000 cps à 25 C, de préférence entre 500 et 100000 cps à 25 C, et encore plus préférentiellement entre 500 et 50000 cps à 25 C à un taux de cisaillement de 1 s ~ pouvant être mesurée à l'aide du rhéomètre RS600 de THERMOELECTRON. Les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent aussi être conditionnés dans un flacon pompe ou encore dans un dispositif aérosol usuel en cosmétique. Les agents propulseurs utilisés dans les systèmes aérosols selon l'invention peuvent être choisis parmi l'air, l'azote., le gaz carbonique, le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, le 1,1-difluoroéthane et leurs mélanges. La présente invention concerne également un dispositif aérosol comprenant la composition décrite ci-dessus et un moyen de distribution de cette composition. La présente invention concerne aussi un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple de coiffage, qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition décrite ci-dessus, sur les cheveux secs ou humides, à rincer ou non après un éventuel temps de pose ou après un éventuel séchage. La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition cosmétique pour le soin des cheveux. L'exemple suivant est donné à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. EXEMPLE On a préparé la composition (A) conforme à l'invention à partir des composés suivants : Composition A Styleze W20 ' 2 % Alcool cétylique 4 % Glycérol 5 % Amodiméthicone 1,5 % Chlorure de cétyltriméthylammonium 1 % Hydroxypropyl guar 1 % Stéarate de glycérol 1 Polyvinylpyrrolidone 3 % Conservateurs qs 'Vo Eau qs 100 % W IWTerpolymère vinylpyrrolidone /diméthylaminopropylméthacrylamide /chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium, proposé par la société ISP sous la dénomination Styleze W20 On a préparé la composition (B) conforme à l'invention à partir des composés suivants : 62 Composition B Styleze W20 ( 5 % Alcool cétéarylique 4 % Glycérol 10 % Amodiméthicone 1,5 % Chlorure de béhényltriméthylammonium 1 % Conservateurs qs % Eau qs 100 % (1 Terpolymère vinylpyrrolidone /diméthylaminopropylméthacrylamide /chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium, proposé par la société ISP sous la dénomination Styleze W20 On a préparé composition (C) conforme à l'invention à partir des composés suivants : Composition C Styleze W20 (1) Alcool cétéarylique Glycérol Amodiméthicone Chlorure de béhényltriméthylammonium Laureth-4 Huile minérale Conservateurs Eau qs 30 (1 Terpolymère vinylpyrrolidone /diméthylaminopropylméthacrylamide /chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylarnmonium, proposé par la société ISP sous la dénomination Styleze W20 63 On a préparé la composition (D) conforme à l'invention à partir des composés suivants : Composition D 5 Styleze W20 (1) 0,5 % Alcool cétylique 4 % Glycérol 3 % Chlorure de cétyltriméthylammonium 1 % 10 Diméthiconol 2 % Conservateurs qs 'Vo Eau qs 100 % ( Terpolymère vinylpyrrolidone /diméthylaminopropylméthacrylamide /chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium, proposé 15 par la société ISP sous la dénomination Styleze W20 Les pourcentages de chacun des composés dans les compositions cosmétiques selon l'invention sont calculés en poids de 20 matières actives par rapport au poids total de la composition. Les compositions (A) à (D) sont appliquées sur des cheveux européens. On constate que les compositions conformes à l'invention présentent à la fois de bonnes propriétés d'étalement ainsi qu'une 25 viscosité satisfaisante. Ces compositions cosmétiques permettent également de discipliner les cheveux de manière, satisfaisante
La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un polymère poly(vinyllactame) cationique, au moins un alcool gras et au moins un polyol ayant un poids moléculaire supérieur à 80.
1. Composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, - au moins un polymère poly(vinyllactame) cationique comprenant -a) au moins un monomère de type vinyl lactame ou alkylvinyllactame; -b) au moins un monomère de structures (Ia) ou (Ib) suivantes R3 + CH2=C(RI)-COùXù(YÈpù(CH2-CH2-O)m (CH2-CH(R2)-O)n (YI)q NùR4 Z- R5 R3 CH2 =C(Ri) ùCO ùX ù(Y) (CH2-CHz-O)m (CHz-CH(R,)ùO) n (YI) q N,, R4 dans lesquelles : X désigne un atome d'oxygène ou un radical NR6, R1 et R6 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyl linéaire ou ramifié en C1-05, R2 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4,R3, R4 et R5 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical de formule (II) : --(Y2)r (CH2-CH(R7)ùO) X Rg (II) Y, YI et Y2 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkylène linéaire ou ramifié en C2-C16, R7 désigne un atome d'hydrogène, ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 ou un radical hydroxyalkyle linéaire ou ramifié en C 1-C4, R8 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30, p, q et r désignent, indépendamment l'un de l'autre, soit la valeur zéro, soit la valeur 1, m et n désignent, indépendamment l'un de l'autre, un nombre entier allant de 0 à 100, x désigne un nombre entier allant de 1 à 100, Z désigne un anion d'acide organique ou minéral, sous réserve que : - l'un au moins des substituants R3, R4, R5 ou R8 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié en C9-C30, - si m ou n est différent de zéro, alors q est égal à 1, - si m ou n sont égaux à zéro, alors p ou q est égal à 0 ; - au moins un alcool gras, et - au moins un polyol ayant un poids moléculaire supérieur à 80. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée par le fait que le monomère vinyl lactame ou alkylvinyllactame est un composé de structure (III) : CH(R9)=C(Rio)ùNùO (CH2)s30dans laquelle : s désigne un nombre entier allant de 3 à 6, R9 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Cl-05, Rio désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en CI- 05, sous réserve que l'un au moins des radicaux R9 et Rio désigne un atome d'hydrogène. 3. Composition cosmétique selon la 2, caractérisée par le fait que le monomère de formule (III) est la vinylpyrrolidone. 4. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que dans les formules (la) ou (lb), les radicaux R3, R4, R5 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en CI-C30. 5. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le monomère b) est un monomère de formule (la). 6. Composition cosmétique selon la 5, caractérisée par le fait que dans la formule (la), m et n sont égaux à zéro. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le contre ion Z- des monomères de formule (Ia) est choisi parmi les ions halogénures, les ions phosphates, l'ion méthosulfate, l'ion tosylate. 8. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée par le fait que le ou les polymères poly(vinyllactame) cationiques contiennent un ou plusieurs monomères supplémentaires cationiques ou non ioniques. 9. Composition cosmétique selon la 8, caractérisée par le fait que le poly(vinyllactame) cationique est un terpolymère comprenant : a)-un monomère de formule (III),b)-un monomère de formule (Ia) dans laquelle p=l, q=0, R3 et R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-05 et R5 désigne un radical alkyle en C9-C24 et c)-un monomère de formule (Ib) dans laquelle R3 et R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-05. 10. Composition cosmétique selon la 9, caractérisée par le fait que le terpolymère comprend en poids, 40 à 95% de monomère (a), 0,25 à 50% de monomère (b) et 0,1 à 55% de monomère (c). 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les poly(vinyllactame) cationiques sont choisis parmi les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate de dodécyldiméthylméthacrylamidopropylammonium, les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate de cocoyldiméthylméthacrylamidopropylammonium, les terpolymères vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / tosylate ou chlorure de lauryldiméthylméthacrylamidopropylammonium. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polymère poly(vinyllactame) cationique est un terpolymère vinylpyrrolidone / diméthylaminopropylméthacrylamide / chlorure de lauryldiméthyl- méthacrylamidopropylammonium. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la masse moléculaire en poids des poly(vinyllactame) cationiques est comprise entre 500 et 20 000 000, de préférence comprise entre 200 000 et 2, 000 000 et plus préférentiellement comprise entre 400 000 et 800 000. 14. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les poly(vinyllactame) cationiques sont utilisés en une quantité variant de 0,05 à 30 % en poids, de préférence en une quantité variant de 0,1 à 15% en poids et encore plus préférentiellement en une quantité variant de 0,2 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 15. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit alcool gras est linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé. 16. Composition cosmétique selon la 15, caractérisée par le fait que ledit alcool gras présente la structure R-OH, dans laquelle R désigne un radical saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 40 atomes de carbone et de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. 17. Composition cosmétique selon la 16, caractérisée par le fait ledit alcool gras est choisi parmi les alcools laurique, cétylique, stéarylique, oléïque, béhénique, linoléique, undécylénique, palmitoléïque, arachidonique, érucique et leurs mélanges. 18. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit alcool gras est solide ou pâteux à température ambiante. 19. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes caractérisée par le fait que le ou les alcools gras sont utilisés en une quantité variant de 0,1 en 30 % en poids, de préférence en une quantité variant de 0,2 à 20 % en poids et encore plus préférentiellement en une quantité variant de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 20. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polyol présente un poids moléculaire compris entre 90 et 350 et correspond à la formule (V) suivante : R'2 R' [Al m OH C ùR'4 (V) OHdans laquelle R'1, R'2, R'3, R'4 désignent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6 ou un radical mono ou polyhydroxyalkyle en C1-C6, A désigne un radical alkylène linéaire ou ramifié contenant de 1 à 18 atomes de carbone, ce radical contenant 0 à 9 atomes d'oxygène, m désigne 0 ou 1, 21. Composition cosmétique selon la 20, caractérisée par le fait que ledit polyol est choisi parmi les polyols de formule V pour laquelle m=0. 22. Composition cosmétique selon la 21, caractérisée par le fait que ledit polyol est choisi parmi le 1,2,3-propanetriol, le pinacol (2,3-diméthyl 2,3-butanediol), le 1,2,3-butanetriol, le 2,3-butanediol et le sorbitol. 23. Composition cosmétique selon la 20, caractérisée par le fait que ledit polyol est choisi parmi les polyols de formule V pour laquelle m=1 et R'1, R'2, R'3, R'4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C6. 24. Composition cosmétique selon la 23, caractérisée par le fait que ledit polyol est choisi parmi les polyéthylèneglycols. 25. Composition cosmétique selon la 24, caractérisée par le fait que ledit polyol est choisi parmi les polyols de formule V pour laquelle m=1 et R'1, R'2, R'3, R'4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C6, et dont le poids moléculaire est inférieur à 200. 26. Composition cosmétique selon la 25, caractérisée par le fait que ledit polyol est choisi parmi le 3-méthyl- 1,3,5-pentanetriol, le 1,2,4-butanetriol, le 1,5-pentanediol, le 2- méthyl-1,3 propanediol, le 1,3-butanediol, le 3-méthyl-1,5- pentanediol, le néopentylglycol (2,2-diméthyl-1,3-propanediol), l'isoprène glycol (3-méthyl-1,3-butanediol) et l'hexylèneglycol (2-méthyl-2,4-pentanediol). 27. Composition cosmétique selon la 22, caractérisée par le fait que ledit polyol est le 1,2,3-propanetriol. 28. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les polyols est ou sont présents en une quantité variant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence en une quantité variant de 0,5 à 20 % en poids, et encore plus préférentiellement en une quantité variant de 1 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 29. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins une silicone. 30. Composition cosmétique selon la 29, caractérisée par le fait que la silicone est une silicone oxyalkylénée choisie parmi les composés de formules générales (VI), (VII), (VIII), (IX) ou (X) suivantes: -- CH3 Si ù O ù R, CH3 Siù O 0ù R2 -CH3 Si ù O mù CH3 ù îH3 ùSiùR2 1 n CH3 (VI) CH3 R2 pù CH3 n CH3 (VII) CH3 Si ù R -- CH3 Si ù O CH3 CH3 R,ùSiùO SiùO20CH3 ù CH3 R2ù Siù 0- Si CH3 R, Siù R2 CH3 (VIII) O n CH3 R3 (OC2H4 )a (003H6)bOR Si x 3 (IX) dans lesquelles: - R1, identique ou différent, représente un radical alkyle, linéaire ou ramifié, en C1-C30 ou phényle, -R2, identique ou différent, représente un radical -CcH2c-O-(C2H40)a(C3H60)b-R5 ou un radical -CcH2c-O-(C4H80)a-R5, - R3, R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle, linéaire ou ramifié, en C1 à C12, et de préférence le radical méthyle, - R5, identique ou différent, est choisi parmi un atome d'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, comprenant de l à 6 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 2 à 30 atomes de carbone, un radical hydroxyle, -SO3M, aminoalcoxy en C1-C6 éventuellement substitué sur l'amine, aminoacyle en C2-C6 éventuellement substitué sur l'amine, - NHCH2CH2COOM, -N(CH2CH2OOOM)2, aminoalkyle éventuellement substitué sur l'amine et sur la chaîne alkyle, carboxyacyle en C2-C30, un groupement éventuellement substitué par un ou deux radicaux aminoalkyle substitués, -CO(CH2)dCOOM, -COCHR7(CH2)dCOOM, - NHCO(CH2)dOH, -NH3Y, un groupement phosphate. - M, identique ou différent, désigne un atome d'hydrogène, Na, K, Li, NH4 ou une amine organique,R7 désigne un atome d'hydrogène ou un radical SO3M, - d varie de 1 à 10, - m varie de 0 à 20, - n varie de 0 à 500, - o varie de 0 à 20, - p varie de 1 à 50, - avarie de0à50, - b varie de 0 à 50, - a + b est supérieur ou égal à 2, - c varie de 0 à 4, - x varie de 1 à 100, - Y représente un anion minéral ou organique monovalent tel que halogénure (chlorure, bromure), sulfate, carboxylate (acétate, lactate, citrate), sous réserve que lorsque la silicone est de formule (VII) avec R5 désignant hydrogène alors n est supérieur à 12, ([ Z (RzSiO)q R'2SiZO][( CäH2nO)r])s (X) formule (X) dans laquelle: - R2 et R'2, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent en C1-C30, - n est un nombre entier allant de 2 à 4, - q est un nombre supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 200 et encore plus particulièrement entre 4 et 100. - r est un nombre supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 200 et encore plus particulièrement entre 5 et 100. - s est un nombre supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 1 000 et encore plus particulièrement entre 5 et 300. - Z représente un groupe organique divalent qui est lié à l'atome de silicium adjacent par une liaison carbone-silicium et au bloc polyoxyalkylène (CnH2nO) par un atome d'oxygène,- le poids moléculaire moyen de chaque bloc siloxane est compris entre environ 400 et environ 10 000, celui de chaque bloc polyoxyalkylène étant compris entre environ 300 et environ 10 000, - les blocs siloxane représentent de 10% environ à 95% environ en poids du copolymère bloc, - le poids moléculaire moyen en nombre du copolymère bloc pouvant aller de 2 500 à 1 000 000. 31. Composition cosmétique selon la 29, caractérisée par le fait que la silicone est une gomme de silicone. 32. Composition cosmétique selon la 31, caractérisée par le fait que la gomme de silicone est choisie parmi les polyorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre comprises entre 200 000 et 1000000 utilisés seuls ou sous forme de mélange dans un solvant. 33. Composition cosmétique selon la 32, caractérisée par le fait que les gommes de silicone utilisées seules ou sous forme de mélange sont choisies parmi les structures suivantes : - polydiméthylsiloxane -les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane et les mélanges suivants : - des mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne et d'un polydiméthylsiloxane cyclique ; - des mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthylsiloxane et d'une silicone cyclique ; des mélanges de polydiméthylsiloxanes de viscosités différentes. 34. Composition cosmétique selon la 29, caractérisée par le fait que la silicone est une silicone aminée. 35. Composition cosmétique selon la 34, caractérisée par le fait que la silicone aminée est choisie parmi : a) les composés répondant à la formule (XI) suivante : (R1)a(T)3-a-Si[OSi(T)2]n-[OSi(T)b(R')2-b]m-OSi(T)3-a-(R')a dans laquelle : T est un atome d'hydrogène, ou un radical phényle, hydroxyle, ou alkyle en C1-C8, et de préférence méthyle, ou alcoxy en C1-C8, de préférence méthyle, a désigne le nombre 0 ou un nombre entier de 1 à 3, et de préférence 0, b désigne 0 ou 1, et en particulier 1, m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2 000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1 999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2 000, et notamment de 1 à 10 ; R' est un radical monovalent de formule -CqH2qL dans laquelle q est un nombre de 2 à 8 et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements -N(R2)-CH2-CH2-N(R2)2 ; -N(R2)2 ; - N+(R2)3 Q- ; - N+(R2) (H)2 Q- ; -N+(R2)2HQ- -N(R2)-CH2-CH2-N+(R2)(H)2 Q-, dans lesquels R2 peut désigner un atome d'hydrogène, un phényle, un benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent, par exemple un radical alkyle en C,-C20, et Q-représente un ion halogénure tel que par exemple fluorure, chlorure, bromure ou iodure. b) les silicones répondant à la formule (XIV) suivante :R3 R4 CH2ùCHOHùCH2 3 ù N --(R3)3 Q R3 Si R R3 ù R3 O Si O r Si O ùSi R3 R3 R3 R 3 s (XIV) dans laquelle, R3 représente un radical hydrocarboné monovalent en Cl-C18, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, ou alcényle en C2-C18, par exemple méthyle ; R4 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1- C 18 , par exemple en C 1-C8; Q- est un ion halogénure, notamment chlorure ; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 20 et en particulier de 2 à 8 ; s représente une valeur statistique moyenne de 20 à 200 et en particulier de 20 à 50. c) les silicones ammonium quaternaire de formule (XV): 2X- R7 R7 SiùR6-CH2-CHOH-CH2-N-R$ R7 R7 r dans laquelle : R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 ou un cycle comprenant 5 ou 6 atomes de carbone ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en CI-C]8 ou un radical alkylèneoxy divalent en C 1-25 Cu; R7 Si-O 1 R7 R7 OH I+ 1 R8 N ù CH2-CH-CH R6 R7 XVR8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18, un radical -R6-NHCOR7 ; X- est un anion tel qu'un ion halogénure ou un sel d'acide organique; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 200 et en particulier de 5 à 100 ; Si (CnH2n) NH 1 (ÇmH2m) NH2 dans laquelle : - R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement phényle, 15 - R5 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement hydroxyle, - n est un entier variant de 1 à 5, - m est un entier variant de 1 à 5, et dans laquelle x est choisi de manière telle que l'indice 20 d'amine soit compris entre 0,01 et 1 meq/g. 36. Composition cosmétique selon la 35, caractérisée par le fait que la silicone aminée correspondant à la formule (XI) est choisie parmi les composés correspondant à la formule suivante: d) les silicones aminées de formule (XVI) : 1- 1 ù R3 O Siù0 -Si R5 R2 _x R4 _3m NH 1 (i H2)2 NH2 (XII) CH3 O Si 1 CH3 R--Si-- CH3 dans laquelle R, R', R", identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4, de préférence CH3 ; un radical alcoxy en C1-C4, de préférence méthoxy ; ou OH ; A représente un radical alkylène, linéaire ou ramifié, en C3-05, de préférence en C3-C6; m et n sont des nombres entiers dépendant du poids moléculaire et dont la somme est comprise entre 1 et 2000. 37. Composition cosmétique selon la 35, caractérisée par le fait que la silicone aminée de formule (XI) est la silicone dénommée triméthylsilylamodiméthicone , répondant à la formule (XIII) suivante : (CH3)3 SiO CH3 SiO CH3 CH3 SiO CH2 CHCH3 CH2 NH (CH2)2 NH2 Si(CH3)3 m (XIII)dans laquelle n et m ont les significations indiquées à la formule (XI). 38. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un polymère fixant additionnel. 39. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un polymère épaississant additionnel. 40. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une viscosité comprise entre 500 et 500000 cps à 25 C, de préférence entre 500 et 100000 cps à 25 C, et encore plus préférentiellement entre 500 et 50000 cps à 25 C à un taux de cisaillement de ls ~. 41. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rapport pondéral polyvinyllactame cationique / alcool gras est compris entre 0,1 et 5, le rapport pondéral polyvinyllactame cationique / polyol de l'invention est compris entre 0,01 et 5 et le rapport pondéral alcool gras / polyol est compris entre 0,01 et 5. 42. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques, les silicones autre que ceux de l'invention, les agents conditionneurs de type esters, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides, et pseudo-céramides, les vitamines et les provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcanisants, les agents anti-corrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. 43. Composition cosmétique selon la 42, caractérisée par le fait que le ou les adjuvants cosmétiques sont présents à une concentration allant de 0,001 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. 44. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le milieu cosmétiquement acceptable est un milieu aqueux, alcoolique ou hydroalcoolique. 45. Composition cosmétique selon la 44, caractérisée par le fait que le milieu hydroalcoolique comprend les alcools inférieurs en C1-C4, les monoéthers de polyols et leurs mélanges. 46. Composition cosmétique selon la 45, caractérisée par le fait que l'alcool est de l'éthanol. 47. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous forme de crème, de mousse, de gel ou d'après-shampooing. 48. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est conditionnée dans un vaporisateur, un flacon pompe ou un dispositif aérosol. 49. Composition cosmétique selon la 48, caractérisée par le fait qu'elle est conditionnée dans un dispositif aérosol. 50. Composition cosmétique selon la 49, caractérisée par le fait qu'elle comprend un agent propulseur choisi parmi l'air, l'azote, le gaz carbonique, le diméthyléther, les alcanes en C1 à C5, le 1,1-difluoroéthane et leurs mélanges. 51. Dispositif aérosol formé par un récipient comprenant une composition selon l'une quelconque des précédentes ainsi qu'un moyen de distribution de la composition. 52. Procédé de traitement cosmétique caractérisée par le fait qu'il comprend l'application d'une composition cosmétique selonl'une quelconque des 1 à 49, en particulier sur les cheveux. 53. Procédé de traitement cosmétique selon la 49, caractérisée par le fait que l'application de ladite composition 5 n'est pas suivie par un rinçage. 54. Utilisation d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 49 pour le soin des cheveux. 10
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/88,A61K 8/89,A61Q 5/00
FR2902468
A1
MELANGEUR A LOBES MUNIS DE MOTIFS POUR TUYERE A FLUX CONFLUENTS DE TURBOMACHINE
20,071,221
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des mélangeurs destinés au mélange de flux gazeux concentriques d'une turbomachine à double flux. Elle vise plus particulièrement un mélangeur de type marguerite pour tuyère à flux confluents. La pollution sonore est devenue aujourd'hui l'un des sujets de préoccupation pour les motoristes qui sont de plus en plus confrontés à la nuisance acoustique de leurs turbomachines. Les sources de bruit d'une turbomachine sont nombreuses mais il a été constaté que le bruit de jet en sortie de tuyère est le bruit prédominant lors de la phase de décollage d'un avion. Les autorités de certification étant de plus en plus exigeantes face aux émissions acoustiques des turbomachines, des efforts ont été demandés aux motoristes pour réduire le bruit de leurs turbomachines, et notamment le bruit de jet en sortie de tuyère. Typiquement, une tuyère à flux confluents de turbomachine se compose d'un capot primaire centré sur l'axe longitudinal de la turbomachine, d'un capot secondaire disposé concentriquement autour du capot primaire de façon à définir un premier canal annulaire pour l'écoulement d'un flux extérieur (ou flux froid), et d'un corps central disposé concentriquement à l'intérieur du capot primaire de façon à définir un second canal annulaire pour l'écoulement d'un flux intérieur (ou flux chaud), le capot secondaire s'étendant au-delà du capot primaire. Généralement, une tuyère à flux confluents comporte en outre un mélangeur qui est monté à l'extrémité aval du capot primaire. Un tel mélangeur est destiné à réduire le bruit de jet en sortie de la tuyère en forçant le mélange entre le flux froid et le flux chaud avant leur éjection. Il est en effet bien connu que des gains acoustiques sont obtenus en augmentant le mélange entre le flux froid et le flux chaud issus de la turbomachine. Parmi les mélangeurs pour tuyère à flux confluents, on connaît en particulier le mélangeur de type marguerite qui se présente sous la forme d'une partie sensiblement sinusoïdale définissant des lobes intérieurs et des lobes extérieurs répartis sur toute la circonférence du capot primaire de la tuyère. On se réfèrera par exemple aux brevets US 4,077,206 et US 4,117,671. Avec un mélangeur de type marguerite, les lobes intérieurs forment des goulottes guidant radialement le flux froid vers le second canal dans lequel circule le flux chaud, et les lobes extérieurs forment d'autres goulottes guidant radialement le flux chaud vers le premier canal dans lequel s'écoule le flux froid. Ainsi, à la sortie du mélangeur, le flux froid et le flux chaud se mélangent par cisaillement selon une direction qui est essentiellement radiale. Ce mélange permet de générer des tourbillons dont l'axe de rotation est globalement axial et dont l'intensité dépend principalement des conditions d'éjection des flux (taux de dilution de la turbomachine, cisaillement entre les flux froid et chaud) et des conditions d'alimentation du fond des lobes du mélangeur. Or, pour des conditions d'éjection des flux et d'alimentation du fond des lobes qui ne sont pas optimisées, l'intensité des tourbillons générés par un mélangeur de type marguerite n'est pas suffisante pour obtenir un mélange efficace entre le flux froid et le flux chaud, ce qui limite la réduction des niveaux de bruit de jet de la tuyère obtenue lors de la phase de décollage de l'avion. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un mélangeur de type marguerite permettant d'améliorer le mélange entre le flux froid et le flux chaud afin de réduire les nuisances acoustiques de la turbomachine. Ce but est atteint grâce à un mélangeur destiné au mélange de flux gazeux concentriques intérieur et extérieur dans une turbomachine à double flux, le mélangeur comportant un organe sensiblement cylindrique ayant à son extrémité aval une partie sensiblement sinusoïdale définissant des lobes intérieurs et des lobes extérieurs répartis sur la circonférence, les lobes extérieurs comportant chacun une paire de parois radiales sensiblement planes reliées entre elles par un dôme curviligne extérieur de façon à former une goulotte extérieure guidant radialement le flux gazeux intérieur vers l'extérieur, les lobes intérieurs comportant chacun une paire de parois radiales sensiblement planes reliées entre elles par un dôme curviligne intérieur de façon à former une goulotte intérieure guidant radialement le flux gazeux extérieur vers l'intérieur, les parois des lobes extérieurs étant disposées dans le prolongement radial des parois des lobes intérieurs, et dans lequel, conformément à l'invention, les lobes extérieurs et les lobes intérieurs présentent, à une extrémité aval, au moins un motif s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur et au moins un motif s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur. La présence de motifs s'étendant circonférentiellement à la fois dans le flux intérieur et dans le flux extérieur permet de créer un mélange entre ces flux selon une direction sensiblement circonférentielle. Créer un tel mélange azimutal permet de renforcer les caractéristiques aérodynamiques des tourbillons générés par le cisaillement radial entre les flux et ainsi de réduire significativement les niveaux de bruit de jet de la tuyère quelles que soient les conditions d'éjection des flux et d'alimentation du fond des lobes. Selon une disposition avantageuse de l'invention, les parois radiales des lobes intérieurs présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur, et les parois radiales des lobes extérieurs présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur. Alternativement, les parois radiales des lobes intérieurs peuvent présenter chacune, à une extrémité aval, au moins un motif s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur, et les parois radiales des lobes extérieurs peuvent présenter chacune, à une extrémité aval, au moins un motif s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur. Les motifs peuvent être situés chacun dans un plan radial incliné d'un angle par rapport à une direction longitudinale. Dans ce cas, l'angle que forme le plan radial des motifs avec la direction longitudinale est de préférence supérieur à 0 et inférieur ou égal à 45 . Les motifs peuvent avoir une forme sensiblement triangulaire et chaque lobe peut être symétrique par rapport à un plan radial médian au lobe concerné. L'invention a également pour objet une tuyère à flux confluents 35 de turbomachine comportant un mélangeur tel que défini précédemment. L'invention a encore pour objet une turbomachine comportant une tuyère à flux confluents équipée d'un mélangeur tel que défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue en perspective et en écorché d'une tuyère à flux confluents équipée d'un mélangeur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe de la figure 1 selon un plan radial perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tuyère ; - la figure 3 est une loupe du mélangeur des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue agrandie de lobes du mélangeur selon la vue en coupe de la figure 2 ; et - la figure 5 est une vue partielle d'une variante de réalisation du mélangeur selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation La figure 1 représente schématiquement en perspective et en écorché une tuyère 10 à flux confluents de turbomachine à double flux. La tuyère 10, de forme axisymétrique par rapport à son axe longitudinal X-X, est typiquement formée d'un capot primaire 12, d'un capot secondaire 14 et d'un corps central 16 qui sont centrés sur l'axe longitudinal X-X de la tuyère. Le capot primaire 12, de forme sensiblement cylindrique, s'étend selon l'axe longitudinal X-X de la tuyère. Le corps central 16 est disposé concentriquement à l'intérieur du capot primaire 12 et se termine par une partie sensiblement conique. Le capot secondaire 14, également de forme sensiblement cylindrique, entoure le capot primaire 12 tout en lui étant concentrique et s'étend également selon l'axe longitudinal X-X de la tuyère. Le capot secondaire 14 s'étend longitudinalement vers l'aval au-delà du capot primaire 12. On notera que, sur l'exemple de réalisation de la figure 1, le corps central 16 de la tuyère 10 est de type externe, c'est à dire que le corps central s'étend longitudinalement au-delà du bord de fuite du capot primaire 12. Toutefois, l'invention peut également s'appliquer à une tuyère à flux confluents de type interne dans laquelle le bord de fuite du capot primaire s'étend longitudinalement au-delà du corps central de façon à recouvrir complètement ce dernier. Dans la description qui suit, les termes intérieur et extérieur désignent un élément du mélangeur ou de la tuyère respectivement proche ou éloignée de l'axe longitudinal X-X de la tuyère. Comme représenté sur la figure 2, l'assemblage concentrique des éléments de la tuyère 10 permet de définir, d'une part entre les capots primaire 12 et secondaire 14, un premier canal annulaire 18 pour l'écoulement d'un flux gazeux extérieur issu de la turbomachine et appelé flux secondaire ou flux froid, et d'autre part, entre le capot primaire 12 et le corps central 16, un second canal annulaire 20 pour l'écoulement d'un flux gazeux intérieur issu de la turbomachine et appelé flux primaire ou flux chaud. Les flux primaire et secondaire s'écoulant dans ces deux canaux annulaires 18, 20 se mélangent entre eux au niveau d'un mélangeur 22 fixé à l'extrémité aval du capot primaire 12. Le mélangeur 22 selon l'invention est du type marguerite. Il comporte un organe 24 sensiblement cylindrique ayant à son extrémité aval une partie sensiblement sinusoïdale définissant des lobes intérieurs 26 et des lobes extérieurs 28. Les lobes intérieurs 26 et des lobes extérieurs 28 du mélangeur sont disposés en alternance les uns par rapport aux autres et peuvent être répartis de façon régulière sur toute la circonférence de l'organe cylindrique 24. Comme représenté sur la figure 2, les lobes intérieurs 26 font saillies radialement vers l'intérieur du capot primaire 12, c'est-à-dire qu'ils pénètrent dans le second canal 20 d'écoulement du flux chaud, tandis que les lobes extérieurs 28 font saillies radialement vers l'extérieur du capot primaire 12, c'est-à-dire qu'ils pénètrent dans le premier canal 18 d'écoulement du flux froid. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 1, les lobes 26, 28 du mélangeur s'étendent tous sur une même distance longitudinale. Toutefois, l'invention s'applique également aux mélangeurs dont les lobes ont des longueurs différentes (dans le sens longitudinal). De façon plus précise, les lobes intérieurs 26 sont formés chacun par une paire de parois 30 qui sont sensiblement planes, s'étendent selon une direction radiale, sont espacées l'une de l'autre dans le sens circonférentiel et sont reliées entre elles vers l'intérieur par un dôme (ou arche) curviligne intérieur 32. De la même manière, les lobes extérieurs 28 sont formés chacun par une paire de parois 34 qui sont sensiblement planes, s'étendent selon une direction sensiblement radiale, sont espacées l'une de l'autre dans le sens circonférentiel et sont reliées entre elles vers l'extérieur par un dôme curviligne intérieur 36. Il est à noter que, comme représenté sur les figures 3 et 4, les parois radiales 34 d'un même lobe extérieur 28 sont disposées dans le prolongement radial des parois radiales 30 des deux lobes intérieurs 26 qui lui sont directement adjacents (et réciproquement). En outre, les parois radiales 30 des lobes intérieurs 26 convergent toutes vers l'axe longitudinal X-X de la tuyère, tandis que les deux parois radiales 34 d'un même lobe extérieur 28 sont sensiblement parallèles entre elles. Ainsi, les lobes intérieurs 26 forment chacun une goulotte (ou conduit) intérieure permettant de guider vers l'intérieur le flux froid s'écoulant dans le premier canal 18, c'est-à-dire que le flux froid empruntant de telles goulottes intérieures est dirigé radialement vers l'axe longitudinal X-X de la tuyère pour se mélanger au flux chaud circulant dans le second canal 20. De même, les lobes extérieurs 28 forment chacun une goulotte (ou conduit) extérieure par laquelle le flux chaud s'écoulant dans le second canal 20 est guidé radialement vers l'extérieur, c'est-à-dire que le flux chaud empruntant de telles goulottes extérieures est dirigé en direction du premier canal 18 pour se mélanger au flux froid y circulant. De la sorte, un mélange s'effectue entre le flux froid s'écoulant dans le premier canal 18 et le flux chaud s'écoulant dans le second canal 20. Ce mélange, qui a notamment pour but de réduire le bruit de jet de la tuyère, s'effectue selon une direction globalement radiale. Ceci est dû à la géométrie particulière du mélangeur avec ses lobes qui pénètrent radialement dans les canaux d'écoulements respectifs des flux froid et chaud. Selon l'invention, les lobes intérieurs 26 et les lobes intérieurs 28 présentent, à une extrémité aval, au moins un motif 38 s'étendant circonférentiellement dans le flux froid et au moins un motif 40 s'étendant circonférentiellement dans le flux chaud. Sur le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, les deux parois radiales 30 d'un même lobe intérieur 26 présentent ainsi chacune, à une extrémité aval, un motif 40 s'étendant selon une direction essentiellement circonférentielle dans le flux chaud (c'est-à-dire dans le second canal annulaire 20 de la tuyère). En outre, les deux parois radiales 34 d'un même lobe extérieur 28 présentent chacune à leur extrémité aval un motif 38 s'étendant selon une direction essentiellement circonférentielle dans le flux froid (c'est-à-dire dans le premier canal annulaire 18 de la tuyère). Comme représenté sur ces figures, de tels motifs 38, 40 peuvent avoir un profil géométrique triangulaire. Bien entendu, toute autre forme est envisageable (trapézoïdale, circulaire, etc.). Par ailleurs, comme plus spécifiquement illustré par la figure 4, les motifs 40 montés à l'extrémité aval des parois radiales 30 des lobes intérieurs sont situés dans un plan radial qui est incliné d'un angle 01 par rapport à une direction longitudinale D (une telle direction D est parallèle à l'axe longitudinal X-X de la tuyère). Cet angle 01 est de préférence supérieur à 0 et inférieur ou égal à 45 . Quant aux motifs 38 des lobes extérieurs 28, ils sont situés dans un plan radial qui est également incliné d'un angle 02 par rapport à la même direction longitudinale D. De préférence, cet angle 02 est également supérieur à 0 et inférieur ou égal à 45 et il peut être égal (en valeur absolue) à l'angle 01 des motifs 40 des lobes extérieurs 28. Comme représenté à la figure 3, chaque lobe 26, 28 du mélangeur 22 peut être symétrique par rapport à un plan radial médian au lobe concerné (une disposition dissymétrique est toutefois envisageable). Ainsi, sur la figure 3, chaque lobe intérieur 26 est symétrique par rapport à un plan radial passant par l'axe longitudinal X-X de la tuyère et S1 médian au lobe. Il en résulte que les motifs 40 des parois radiales 30 d'un même lobe intérieur 26 sont disposés de façon symétrique par rapport à ce plan radial S1. De même, chaque lobe extérieur 28 est symétrique par rapport à un plan radial passant par l'axe longitudinal XX de la tuyère et S2 médian au lobe (avec les motifs 38 des parois radiales 34 d'un même lobe intérieur qui sont disposés de façon symétrique par rapport à ce plan radial S2). La présence de tels motifs 38, 40 à l'extrémité aval des lobes extérieurs 28 et intérieurs 26 du mélangeur 22 permet de créer un mélange selon une direction sensiblement circonférentielle entre le flux chaud et le flux froid. En effet, comme représenté sur la figure 2, la présence de motifs 38 à l'extrémité aval des parois radiales 34 des lobes extérieurs 28 génère un écoulement selon une direction circonférentielle du flux chaud circulant dans les goulottes extérieures définies par ces lobes. Cet écoulement circonférentiel (ou azimutal) qui est schématisé par les flèches F1 sur cette figure 2 est dirigé, pour chaque lobe extérieur, vers les deux lobes extérieurs qui lui sont adjacents. De même, la présence de motifs 40 à l'extrémité aval des parois radiales 30 des lobes intérieurs 26 génère un écoulement selon une direction circonférentielle du flux froid circulant dans les goulottes intérieures définies par ces lobes. Cet écoulement circonférentiel (ou azimutal) est schématisé par les flèches F2. Il est de sens opposé à celui généré par les motifs 38 des lobes extérieurs 28, c'est à dire qu'il est dirigé, pour chaque lobe intérieur, vers les deux lobes intérieurs qui lui sont adjacents. Bien entendu, ces écoulements azimutaux F1 et F2 s'ajoutent aux écoulements principaux des flux gazeux circulant radialement dans les goulottes extérieures et intérieures définies respectivement par les lobes extérieurs et intérieurs du mélangeur. Ainsi, le flux froid s'écoulant dans le premier canal 18 de la tuyère est guidé principalement selon une direction radiale vers l'intérieur lorsqu'il emprunte les lobes intérieurs 26 et, à l'extrémité aval de ces lobes, une partie de ce flux est également dirigé selon une direction circonférentielle par les motifs 40 dans le flux chaud. Selon le même principe, le flux chaud s'écoulant dans le second canal 20 de la tuyère est guidé principalement selon une direction radiale vers l'extérieur lorsqu'il emprunte les lobes extérieurs 28 et, à l'extrémité aval de ces lobes, une partie de ce flux est aussi dirigé selon une direction circonférentielle par les motifs 38 dans le flux froid. Il en résulte qu'au cisaillement principal flux froid / flux chaud s'effectuant selon une direction globalement radiale, s'ajoute un cisaillement secondaire entre ces flux selon une direction circonférentielle qui permet de renforcer le mélange entre les flux et, par conséquent, d'améliorer l'efficacité acoustique du dispositif. On notera que plus les angles 01, 02 que forment respectivement les motifs 40, 38 des lobes avec la direction longitudinale D sont élevés, plus le mélange circonférentiel entre le flux froid et le flux chaud est important. La figure 5 représente une variante de réalisation de l'invention dans laquelle les parois radiales 30 des lobes intérieurs 26 présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif 38' s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur, et les parois radiales 34 des lobes extérieurs 28 présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif 40' s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur. Les caractéristiques et les effets obtenus par ces motifs 38', 40' sont similaires à ceux décrits précédemment en liaison avec le mode de réalisation des figures 1 à 4
L'invention concerne un mélangeur de turbomachine à double flux, comportant un organe cylindrique ayant à son extrémité aval une partie sinusoïdale définissant des lobes intérieurs (26) et des lobes extérieurs (28) répartis sur la circonférence, les lobes extérieurs (28) comportant chacun une paire de parois radiales (34) planes reliées entre elles par un dôme curviligne extérieur (36), les lobes intérieurs (26) comportant chacun une paire de parois radiales (30) planes reliées entre elles par un dôme curviligne intérieur (32), les parois (34) des lobes extérieurs étant disposées dans le prolongement radial des parois (30) des lobes intérieurs, les lobes extérieurs (28) et intérieurs (26) présentant, à une extrémité aval, au moins un motif (38) s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur et au moins un motif (40) s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur.
1. Mélangeur (22) destiné au mélange de flux gazeux concentriques intérieur et extérieur dans une turbomachine à double flux, le mélangeur comportant un organe (24) sensiblement cylindrique ayant à son extrémité aval une partie sensiblement sinusoïdale définissant des lobes intérieurs (26) et des lobes extérieurs (28) répartis sur la circonférence, les lobes extérieurs (28) comportant chacun une paire de parois radiales (34) sensiblement planes reliées entre elles par un dôme curviligne extérieur (36) de façon à former une goulotte extérieure guidant radialement le flux gazeux intérieur vers l'extérieur, les lobes intérieurs (26) comportant chacun une paire de parois radiales (30) sensiblement planes reliées entre elles par un dôme curviligne intérieur (32) de façon à former une goulotte intérieure guidant radialement le flux gazeux extérieur vers l'intérieur, les parois (34) des lobes extérieurs étant disposées dans le prolongement radial des parois (30) des lobes intérieurs, caractérisé en ce que les lobes extérieurs (28) et les lobes intérieurs (26) présentent, à une extrémité aval, au moins un motif (38, 38') s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur et au moins un motif (40, 40') s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur. 2. Mélangeur selon la 1, dans lequel les parois radiales (30) des lobes intérieurs (26) présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif (40) s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur, et les parois radiales (34) des lobes extérieurs (28) présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif (38) s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur. 3. Mélangeur selon la 1, dans lequel les parois radiales (30) des lobes intérieurs (26) présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif (38') s'étendant circonférentiellement dans le flux extérieur, et les parois radiales (34) des lobes extérieurs (28) présentent chacune, à une extrémité aval, au moins un motif (40') s'étendant circonférentiellement dans le flux intérieur.35 4. Mélangeur selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les motifs (38, 38', 40, 40') sont situés chacun dans un plan radial incliné d'un angle (01, 02) par rapport à une direction longitudinale (D). 5. Mélangeur selon la 4, dans lequel l'angle (01, 02) que forme le plan radial des motifs (38, 38', 40, 40') avec la direction longitudinale (D) est supérieur à 0 et inférieur ou égal à 45 . 10 6. Mélangeur selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les motifs (38, 40) ont une forme sensiblement triangulaire. 7. Mélangeur selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle chaque lobe (26, 28) est symétrique par rapport à un plan 15 radial (Si, S2) médian au lobe concerné. 8. Tuyère à flux confluents de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comporte un mélangeur (22) selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Turbomachine comportant une tuyère à flux confluents équipée d'un mélangeur (22) selon l'une quelconque des 1 à 7. 20
F
F02
F02K
F02K 1,F02K 3
F02K 1/00,F02K 3/02
FR2894098
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF PERMETTANT LE SUIVI DE DOPPLER POUR MODEM A LARGE BANDE
20,070,601
L'invention concerne un procédé et un dispositif permettant le suivi Doppler, pour modem à large bande. Plus généralement, elle concerne aussi un système d'estimation et de suivi du décalage en fréquence pour un système de transmission dont la largeur de 5 bande n'est pas négligeable devant la fréquence centrale. Le problème posé est la transmission de données de type quelconque entre deux correspondants immergés dans l'eau et à un débit de plusieurs centaines de bits par seconde tout en utilisant une bande passante aussi faible que 10 possible et une puissance de calcul réduite au minimum, en particulier pour des équipements autonomes fonctionnant sur batteries. Le problème est aussi celui de la transmission de données entre deux correspondants immergés dans un milieu donné. Les ondes électromagnétiques classiquement utilisées (de quelques 15 centaines de kHz à quelques GHz se propageant extrêmement mal dans l'eau, le modem (modulateur-démodulateur) utilise donc des ondes acoustiques pour véhiculer les messages transmis. Pour rappel, le milieu sous-marin a un comportement extrêmement complexe pour les ondes acoustiques. Ses inhomogénéités (salinité, température, 20 courants, ..) font que le chemin suivi par les ondes n'est une ligne droite qu'à très courte distance et que ce trajet varie au cours du temps. Les ondes qui arrivent au récepteur peuvent suivre plusieurs trajets avec des délais très différents. Ces trajets peuvent être soit directs (plusieurs parcours différents convergeant vers le récepteur), soit indirects (réflexions sur 25 la surface de l'eau, éventuellement agitée de vagues, ainsi que sur le fond qui peut avoir toutes sortes de types de reliefs). Dans la pratique, cela se traduit par l'arrivée au récepteur de nombreuses répliques du signal émis, chacune ayant à un instant donné, une amplitude, une phase, un retard et un décalage fréquentiel propre. A ceci, il faut ajouter, éventuellement, un décalage fréquentiel du à la vitesse radiale relative des correspondants (effet Doppler) ainsi qu'un décalage fréquentiel pseudo périodique dû à la houle dans le cas où l'un au moins des correspondants est à la surface. Dans certains cas, la fiabilité de la transmission doit être quasi parfaite. S'il s'agit d'un texte, on peut tolérer quelques erreurs isolées, car elles seront automatiquement corrigées par le lecteur. Lorsqu'il s'agit d'un fichier binaire (par exemple une image JPEG), le taux d'erreurs exigé est voisin de 0, sous peine de très forte dégradation de l'image. De plus, le système est à large bande . Dans les applications pratiques, la largeur de bande du signal émis n'est pas négligeable comparée à la fréquence centrale d'émission. Le décalage Doppler étant proportionnel à la fréquence, les fréquences basses ont un décalage en fréquence plus faible que les fréquences hautes. Qui plus est, la vitesse relative de l'émetteur et du récepteur n'étant pas toujours négligeable par rapport à la vitesse du son dans l'eau (environ 1500 m/s) on observe un effet de dilatation ou de contraction du temps selon le signe de la vitesse relative. Par exemple, un message émis pendant une durée de 10s sera reçu 20 pendant 10.13 secondes si la vitesse d'éloignement est de +10 m/s (36 km/h ou environ 20 noeuds) ce qui pose des problèmes de suivi de synchronisation. A la connaissance du demandeur, il existe des systèmes de type à étalement de spectre dans lesquels le débit utile est très faible comparé à la 25 bande passante utilisée et où la discrétion est de mise, ce qui interdit l'utilisation de porteuses fixes, facilement repérables. La demande de brevet WO 2005/055442 divulgue un système à large bande qui estime une seule fois et pour toute la durée du message une valeur de décalage Doppler sans effectuer de suivi. 30 L'objet de la présente invention concerne notamment un procédé permettant d'estimer en continu le décalage en fréquence (Doppler) pour un modem fonctionnant en milieu sous-marin. L'invention concerne notamment un système d'estimation et de suivi du décalage en fréquence pour un système de transmission dont la largeur de bande n'est pas négligeable devant la fréquence centrale, le système émettant une forme d'onde incluant des porteuses fixes de niveau sensiblement supérieur à celui des porteuses véhiculant l'information, les porteuses ayant des fréquences F0 • • • FN-1 et le signal utile porteur de l'information caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants : • N bancs de filtres passe-bande, chaque banc comportant P filtres, adaptés à couvrir l'ensemble des valeurs que peuvent prendre les fréquences F0 ... 10 FN-1 après décalage Doppler, • La sortie d'un filtre est reliée à un détecteur quadratique d'enveloppe, • P sommateurs adaptés à additionner les sorties correspondantes des N bancs de filtres, • Un système de détection de la position des deux plus grands maxima parmi 15 les P sommes et de validation de la position du plus grand maxima, • Un système de mémorisation des positions des deux plus grands maximas et de leurs poids et de prédiction de la valeur courante, • Un système de validation/remplacement de la position trouvée, • un système convertissant les positions en Doppler estimé et filtrant celui-ci 20 par un filtre passe-bas. L'invention concerne aussi un procédé permettant d'estimer et de suivre l'effet Doppler pour un signal composé d'une forme d'onde incluant des porteuses fixes de niveau sensiblement supérieur à celui des porteuses véhiculant l'information, les porteuses ayant des fréquences Fp ... FN_1 et du signal utile 25 porteur de l'information dans un système de transmission dont la largeur de bande n'est pas négligeable devant la fréquence centrale caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : 1. Transmettre le signal composite comportant le signal utile porteur de l'information et le signal de référence à une étape de filtrage utilisant 30 les fréquences des porteuses, 2. Déterminer pour chaque filtre, l'enveloppe du signal, en,p, 3. Sommer les différentes sorties en,p, 4. Déterminer les valeurs des deux plus grands maximas, M et m, pour plusieurs instants, t, 5. Déterminer la valeur probable de la position à l'instant t, en 5 considérant les maximas trouvés qui définissent de façon unique la valeur de décalage Doppler associée, 6. Effectuer une filtrage passe-bas sur les valeurs de décalage Doppler pour obtenir une valeur lissée. Le procédé comporte par exemple une étape où l'on interpole la valeur 10 lissée à des instants intermédiaires au moyen de filtres passe-bas dérivés du filtre défini précédemment. L'étape de filtrage 1 comporte par exemple au moins les étapes suivantes : • On effectue le fenêtrage du signal d'entrée par une fenêtre de Hanning 15 (simple cosinus sur-élevé) sur une durée de 160 ms, avec recouvrement de 80 ms entre deux fenêtres successives, • aux 1.024 points obtenus, on ajoute 3.072 points nuls, puis : • on effectue la transformée de Fourier rapide FFT 4096 points sur ce signal dont la sortie est notée Zo, Z1 • • • Z4095 20 • pour une fréquence centrale Fn,p souhaitée, on calcule le rang n du "bin" Zn de la transformée de Fourier FFT qui est juste inférieur, • on calcule le nombre réel x compris entre 0 et 1 qui vaut (Fn,p - 1.5625 n) / 1.5625 et l'on sélectionne deux nombres complexes zO(x) et z1 (x) fonctions de x, 25 • on détermine la sortie du filtre par zO(x) Zn + z1 (x) Zn+1. Le procédé et le système selon l'invention présentent notamment les avantages suivants. Ils permettent d'effectuer des communications sous-marines de longue durée, à Doppler variable, entre un émetteur et un récepteur en déplacement 30 sur des trajectoires quelconques. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif et nullement limitatif, annexé des figures qui représentent : • La figure 1, dans un espace temps-fréquence, l'effet du décalage sur les porteuses, • La figure 2, un exemple de structure des modules et des étapes mises en oeuvre par le système selon l'invention, • La figure 3, une étape de filtrage du signal par fenêtrage du signal d'entrée, • La figure 4, un exemple de sorties des détecteurs, • La figure un exemple des sorties des sommateurs, • La figure 6, un exemple de régression parabolique, • Les figures 7 à 9, les résultats du filtrage final, et • La figure 10, un exemple de réponse en fréquence obtenue. Afin de mieux faire comprendre le principe mis en oeuvre dans l'invention, l'exemple qui suit est donné pour un modem fonctionnant en milieu sous-marin, caractérisé par un étalement temporel important et rapidement variable et une largeur de bande non négligeable devant la bande passante qui rend le décalage en fréquence du à l'effet Doppler variable dans la bande passante même du signal (effet bande large ). La forme d'onde émise par le modem en question inclut des porteuses fixes (non modulées) de niveau sensiblement supérieur à celui des porteuses véhiculant l'information. C'est à partir de ces porteuses que se fait l'estimation du décalage Doppler moyen du signal, décalage susceptible de varier rapidement. Les porteuses de référence sont en nombre égal à N et ont des fréquences notées Fo, F1, ... FN_1. Le décalage Doppler maximum est donné par un nombre sans dimension, noté S, obtenu par l'équation: S vr(R) vr(E) C -vr(R) C : vitesse du son dans l'eau v r (E) : vitesse radiale de l'émetteur v r (R) : vitesse radiale du récepteur Référentiel : l'eau, supposée immobile En présence d'un tel décalage Doppler, chaque porteuse de fréquence F; voit sa fréquence modifiée en (1 + 8) F. La figure 1 décrit dans un espace temps-fréquence, l'effet du décalage Doppler sur les porteuses, pour 8 = -8max, d = 0, et d = +8max, 8max étant un élément 5 de conception du système. Les fréquences choisies peuvent être quelconques, mais, afin que l'estimation de 8 puisse se faire sans ambiguïté, il faut que les petits rectangles 1 de la figure 1 aient une hauteur positive, ce qui se traduit par la condition simple suivante: (1 - 8max) Fn > (1 + cSmax) Fi,-ou Fn- Fn_1 >8max (Fn+Fn-1 ) n = 1 ... N-1 10 La figure 2 représente les différentes étapes mises en oeuvre dans l'invention et les éléments constituant le dispositif. Ce système nécessite la présence, pendant toute la durée du message 15 et même un peu plus, d'un ensemble de N porteuses fixes non modulées en sus du signal utile. Le signal complexe (porteuses de référence et signal utile) est reçu sur une chaîne de traitement comportant, dans cet ordre: - un ensemble, 100, de N bancs de P filtres passe-bande couvrant 20 (légèrement plus que) au moins l'ensemble des valeurs que peuvent prendrei les fréquences Fo ... FN_1 après décalage Doppler. Chaque filtre passe-bandes est suivi d'un détecteur quadratique d'enveloppe non représenté distinctement des filtres sur la figure pour des raisons de simplification. 25 - un ensemble, 200, de P sommateurs additionnant les sorties des détecteurs quadratiques d'enveloppe de même rang pour chaque filtre, un système, 300, de détection de la position des deux plus grands maxima parmi les P sommes et de validation de leurs positions en sortie de la série de sommateurs, un système 400 de mémorisation des positions et de leurs poids et de prédiction de la valeur courante, un système 500 de validation / remplacement de la position trouvée, un système 600 convertissant les positions en Doppler estimé et filtrant celui-ci par filtre bas qui donne une estimation du décalage Doppler (avec un retard fixe). Le mécanisme d'estimation et de suivi peut aussi inclure un mécanisme d'interpolation permettant de disposer plus fréquemment d'échantillons de décalage Doppler. Le détail des différents éléments faisant partie du système selon 15 l'invention est donné ci-après. Bancs de filtres 100 Un banc de filtres est adapté notamment à couvrir les fréquences comprises entre (1 - Smax) Fn et (1 + Smax) Fn où Fä est la fréquence après décalage Doppler pour le banc de filtre de rang n. 20 Chaque banc de filtres comporte, par exemple, le même nombre P de filtres passe-bande de fréquences centrales régulièrement espacées. Le pème filtre du nème banc sera centré sur une fréquence égale à : = Fn (1+ Smax (2p-P+1 P I n=0...N-1 p = 0 ... P-1 25 Fn : la fréquence après décalage Doppler pour le banc de filtre de rang n. Une manière simple de réaliser le banc de filtres est décrite ci-dessous. 10 Fn, p A titre d'exemple, on suppose que les porteuses sont espacées d'un multiple de 25 Hz et que la fréquence d'échantillonnage est de 6.400 Hz. On suppose que, lors de la phase de démodulation, un nouveau symbole apparaît toutes les 80 ms et que l'on a alors besoin d'une nouvelle valeur 5 du décalage en fréquence. En supposant que la démodulation de phase différentielle peut avoir jusqu'à 4 états de phase, soit au minimum 90 . Si l'erreur d'estimation du décalage en fréquence vaut dF, la rotation de phase supplémentaire qu'il introduit est de 360 x 80 ms x dF. 10 Pour qu'elle ne dépasse pas le quart de la rotation minimum (règle empirique issue de l'expérience), l'erreur d'estimation du décalage en fréquence dF doit valoir au maximum dfMAx = 0.78125 Hz (en valeur absolue), ce qui signifie que la transformée de Fourier rapide, FFT, à utiliser doit pouvoir séparer deux fréquences séparées de 2 dfmAx = 1.5625 Hz. Son nombre de points devrait alors 15 être d'au moins 6.400/1.5625 = 4.096. Pour cela, on procède de la manière suivante : • On effectue le fenêtrage (pondération) du signal d'entrée par une fenêtre de Hanning (simple cosinus sur-élevé) sur une durée de 160 ms, avec recouvrement de 80 ms entre deux fenêtres successives. Cette étape est 20 illustrée à la figure 3. • aux 0.16 x 6.400 = 1.024 points obtenus, on ajoute 4.096 ù 1.024 = 3.072 points nuls, puis : 1. on effectue la transformée de Fourier rapide FFT 4096 points sur ce signal dont la sortie est notée Zo, Z1 ... Z4095, 25 2. pour une fréquence centrale Fn,p souhaitée, on calcule le rang n du "bin" Zn de la transformée de Fourier FFT qui est juste inférieur, c'est à dire celui pour lequel Fn, est comprise entre n fois 1.5625 Hz et (n + 1) fois 1.5625 Hz, 3. on calcule le nombre réel x compris entre 0 et 1 qui vaut (Fn,p - 1.5625 30 n) / 1.5625 et l'on sélectionne deux nombres complexes z0(x) et zl (x) fonctions de x (et pré-calculés par commodité), 4. la sortie du filtre est simplement donnée par zO(x) Zn + zl (x) Zn+1. Les coefficients zO et z1 sont optimisés afin que le résultat soit aussi proche que possible de celui que donnerait un filtre réellement centré sur Fn,p. L'un des deux coefficients zO ou z1 peut être choisi REEL (et l'autre corrigé en 5 conséquence) puisque la phase du signal de sortie est sans importance. Chaque filtre est suivi d'un détecteur quadratique d'enveloppe donnant le carré du module de sa sortie (le traitement est généralement fait sur un signal complexe, en bande de base, i.e. centré sur la fréquence 0). La sortie du pème détecteur du nème banc sera notée en,p. 10 La figure 4 donne un exemple de sorties des détecteurs quadratique d'enveloppe, pour P = 100, et N = 7 fréquences, avec un signal d'entrée décalé vers les hautes fréquences. Sommateurs 200 La sortie du pème sommateur est donnée par : N-1 Sp = E en,p n=0 p = 0....P -1 avec en,p.la sortie du pème détecteur du Hème banc de filtre. La figure 5 représente un exemple des sorties des sommateurs pour le cas représenté sur la figure 4, où l'on voit bien l'effet de lissage apporté par la sommation (du fait de la propagation, le gain peut varier beaucoup au voisinage de 20 chacune des N porteuses). Détection des deux plus grands maxima parmi P 300 Le signal issu des sommateurs 200 est transmis à un système de détection des maximas 300 ayant notamment pour fonction de rechercher Deux maxima. 25 En effet, s'il existe deux maxima d'amplitudes voisines, ils sont en général de faibNe amplitude et ne correspondent à rien de précis : il y a probablement uniquement du bruit en entrée du récepteur. 15 Pour la recherche de ces deux maximas, M (le plus grand) et m (le second plus grand), le procédé peut utiliser l'algorithme suivant, écrit en langage C simplifié. /* Initialisation */ M=O position_M = 0 m=0 position_m = 0 /* Boucle pour rechercher un maximum aux positions 1 ... P-2 */ pour( i=1 à P - 2 ) { si(S(i)>=S(i-1)etS(i)>=S(i+1)){ /* S(i) est un maximum local */ si(S(i)>M){ /* S(i) est le nouveau plus grand maximum */ m=M position_m = position_M M = S(i) position_M = i } sinon { si(S(i)>m){ /* S(i) est le nouveau second maximum */ m = S(i) position_m = i } 25 } } } Si position_M est non nul (0 est une valeur illégale) et si m est inférieur à une proportion donnée de M (par exemple 50 %), M et sa position (position_M) 30 peuvent être considérés comme valables. On a trouvé 2 maximas. Sinon ils sont ignorés par la suite (on se contente de mettre M à zéro). La valeur de la position des deux maximas est ensuite affinée par exemple par régression quadratique, c'est-à-dire que les amplitudes des sommes 10 15 20 voisines de la somme maximale M sont approximées par une parabole utilisant 3 ou 4 voisins selon le nombre de voisins disponibles, valeur désignée par la suite valeur corrigée. Pour l'élaboration de l'algorithme de recherche, on pourra utiliser tout 5 autre langage que le langage C. La figure 6 donne un exemple de régression parabolique, toujours sur les mêmes données des figures 4 et 5. La position du maximum de la parabole est la valeur modifiée de position_M qui, d'entier, devient un nombre réel. 10 Pour position_M = 1, la correction est égale à : 1 1 S0 - 3 S 1 - 7 S2 - S3 10 ( S0 - S1 - S2 + S3) Pour position_M = 2....P-3, la correction est égale à : 7(2Sp_2 + Sp_1 + Sp+l û 2Sp+2 ) 10(2Sp 2 ûSp 1 -2S ûSP+1 +2Sp+2 Pour position_M=P-2 la correction est égale à : (Sp_4 +7Sp_3 +3Sp_2 -11Sn_1 ) 10(Sp 4-s 3-Sp 2+ Sp 1) En sortie du détecteur de maximas on dispose de deux valeurs de maximas et de leur position. Prédicteur de position 400 Le système de prédiction / remplacement, 400, utilise la valeur de la 20 position corrigée à l'instant t, et aux instants t - 1, t - 2, ..., t - T (t est pris entier pour la commodité des calculs et au moins égal à 4). La valeur de la position corrigée correspond à la valeur de la position déduite du maxima et affinée par régression quadratique. 15 Sa fonction est notamment d'évaluer, à partir du passé, la valeur probable de la position à l'instant t, en considérant d'abord les maximas de plus grande amplitude (Mt_1, Mt_2, ... , Mt_T), car les plus fiables. II est constitué, notamment d'une ligne à retard contenant les T+1 dernières paires M/position_M. Sachant que, sur une durée limitée, la variation du Doppler peut être assimilée localement à une parabole, on prédit la valeur de la position à l'instant t au moyen d'une régression quadratique pondérée. Pour cela, on calcule les coefficients a, b, c d'une parabole minimisant l'erreur quadratique pondérée suivante (où la variable post désigne la valeur de 10 position_M après correction) : E= EMi((ai2 + bi + c) ûpos,)2 i=t-T La valeur prédite est simplement post=a t2+bt+c Son calcul est simple et donné par la série d'équations suivantes : Uk = M,(t-i)k,k=0 4 1=t-T Wk = EM,,pos,(tûi)k,k=0 2 i=t-T w0(u2u4 ùU3)+W1\U2U3 ùU1U4/+W2(u1u3 ùU2 )) = r l post U0(U2U4 ùU3)+Ul(U2U3 ùU1 U4)+U2(UlU3 ùU2 ) Choix de la position à utiliser, 500 La valeur prédite pour la position est transmise à un dispositif 500 de 20 choix final de la position à utiliser. Ce dernier reçoit aussi l'information issue de l'étape de validation/affinage de la valeur de position. 15 8i = 8max (2 pos P + 1 P Si la position corrigée est non valide, le calcul est fait avec Mt = 0, et l'on remplace alors la valeur prédite post par sa valeur estimée au moyen de la formule donnée ci-dessus et Mt par la moyenne des valeurs précédentes. Si la position corrigée est valide, on calcule sa valeur estimée avec la valeur mesurée de Mt. Si la différence entre la position estimée et la position corrigée est suffisamment faible (en valeur absolue), on garde la valeur de post sinon, on fait comme il a été explicité précédemment. Ce mécanisme permet d'éliminer les valeurs aberrantes. L'initialisation se fait avec T + 1 valeurs M; égales et petites et des 10 valeurs post correspondant à un décalage en fréquence nul, soit (P - 1) / 2. L'approximation de la variation du Doppler par une sinusoïde serait peut-être plus appropriée au canal acoustique sous-marin (à cause du caractère périodique de la houle. Les calculs sont cependant plus complexes. La conversion de position en "Doppler" peut se faire après la correction 15 de la position, simplement en remplaçant post par : Les calculs seront les mêmes, simplement en remplaçant pos; par 8;. Filtrage final, 600 Ce module reçoit la valeur issue de la conversion de position en Doppler. Il comporte par exemple plusieurs filtre passe-bas et un commutateur. 20 La dernière étape du traitement consiste à effectuer un filtrage passe-bas conséquent sur les valeurs des décalages Doppler pour obtenir une valeur lissée finale 8 aussi fidèle que possible tant que la fréquence instantanée de 8 reste comprise entre deux fréquences -Fo et + Fo. On utilisera par exemple un filtre passe-bas à phase linéaire avec un nombre impair 25 de coefficients, à savoir : i=t 8= 1h;_8 i=i-2K avec i=2K (1)Eh, ==1 i=o et (2)h, = h2K_ ,i = 0....K -1 La condition (1) garantit qu'un décalage constant en entrée sera inchangé en sortie. La condition (2) exprime la phase linéaire, qui garantit un retard constant quelle que soit la vitesse de variation instantanée de 8. Ce retard est égal à K fois la période d'échantillonnage. Il faut lui ajouter le retard dû aux traitements précédents, notamment l'étape de filtrage pour laquelle tous les N x P filtres doivent avoir le même retard, ce qui est le cas avec l'exemple de mise en oeuvre proposé. Pour le design exact du filtre, qui doit être aussi "plat" que possible entre - Fo et + Fo, on peut utiliser la méthode suivante: 1 - se donner un filtre idéal dont la réponse en fréquence est donnée par : 2 h(f)=1+ a( Fo -Fo <= f <= +Fo 0 ailleurs un exemple est donné à la figure 7 pour Fo = 1 Hz et a = 0.2. (3 + a) 03 (avec : h(0) = 1) 15 donnée par: un exemple de réponse impulsionnelle est donné à la figure 8. 14 2 - calculer sa réponse impulsionnelle (modifiée pour valoir 1 pour t = 0) 0=2 Tc Fot h(t) = 3 2 a O cos( 0) + (02 (1 + a) - 2 a) sin( 0) 3 - calculer sa réponse impulsionnelle échantillonnée à des intervalles égaux à T, et la pondérer par une fenêtre de Hamming (par exemple) : hi=h((i-K)T ) (0.54 + 0.46 cos (Tt i-K K + 0.5 i=0...2K Pour T = 80 ms, et K = 16, par exemple, on a une réponse représentée à la figure 9. 4 -ajuster le coefficient a pour avoir une réponse en fréquence aussi plate que possible dans la bande 5 - normaliser de telle sorte que la somme des coefficients vaille 1. On a représenté en figure 10 un exemple de réponse en fréquence 10 obtenue (la valeur de a est volontairement un peu trop élevée). Dans le cas où l'on désirerait avoir des valeurs du Doppler à une cadence plus rapide que toutes les 80 ms, on doit utiliser une technique d'interpolation pour obtenir les valeurs intermédiaires. La technique bien connue de l'homme de l'art et dénommée "filtres 15 polyphases" permet d'obtenir les échantillons intermédiaires. Dans un exemple de mise en oeuvre, les coefficients h'; d'un filtre donnant des échantillons décalés en temps sont calculables simplement par la formule générique 20 hP = (û1)P+' sin(2T6) ( ho + (û1)`h, ( 1 + 1 )) pûB ,_, p+i ûe pûiûB suivante, où 0 dépend du retard souhaité. La valeur 0 = 0 correspond au filtre d'origine. (û1)P+' sin(,rO) ho + (û1) h 1 + 1 )) ( pùB ,( p+iùB pùiùB 25
Système et procédé d'estimation et de suivi du décalage en fréquence pour un système de transmission dont la largeur de bande n'est pas négligeable devant la fréquence centrale, le système émettant une forme d'onde incluant des porteuses fixes de niveau sensiblement supérieur à celui des porteuses véhiculant l'information, les porteuses ayant des fréquences F0 ... FN-1 et le signal utile porteur de l'information comportant au moins les éléments suivants :● N bancs (100) de filtres passe-bande, chaque banc comportant P filtres, adaptés à couvrir l'ensemble des valeurs que peuvent prendre les fréquences F0 ... FN-1 après décalage Doppler,● La sortie d'un filtre est reliée à un détecteur quadratique d'enveloppe,● P sommateurs (200) adaptés à additionner les sorties correspondantes des N bancs de filtres,● Un système (300) de détection de la position des deux plus grands maxima parmi les P sommes et de validation de la position du plus grand maxima,● Un système (400) de mémorisation des positions des deux plus grands maximas et de leurs " poids " et de prédiction de la valeur courante,● Un système (500) de validation/remplacement de la position trouvée,● Un système (600) convertissant les positions en Doppler estimé et filtrant celui-ci par un filtre passe-bas.
1 - Système d'estimation et de suivi du décalage en fréquence pour un système de transmission dont la largeur de bande n'est pas négligeable devant la fréquence centrale, le système émettant une forme d'onde incluant des porteuses fixes de niveau sensiblement supérieur à celui des porteuses véhiculant l'information, les porteuses ayant des fréquences F0 . FN-1 et le signal utile porteur de l'information caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants : • N bancs (100) de filtres passe-bande, chaque banc comportant P filtres, adaptés à couvrir l'ensemble des valeurs que peuvent prendre les fréquences F0 ... FN-1 après décalage Doppler, • La sortie d'un filtre est reliée à un détecteur quadratique d'enveloppe, • P sommateurs (200) adaptés à additionner les sorties correspondantes des 15 N bancs de filtres, • Un système (300) de détection de la position des deux plus grands maxima parmi les P sommes et de validation de la position du plus grand maxima, • Un système (400) de mémorisation des positions des deux plus grands maximas et de leurs poids et de prédiction de la valeur courante, 20 • Un système (500) de validation/remplacement de la position trouvée, • un système (600) convertissant les positions en Doppler estimé et filtrant celui-ci par un filtre passe-bas...CLMF: 2 Procédé permettant d'estimer et de suivre l'effet Doppler pour un signal composé 25 d'une forme d'onde incluant des porteuses fixes de niveau sensiblement supérieur à celui des porteuses véhiculant l'information, les porteuses ayant des fréquences F0 FN-1 et du signal utile porteur de l'information dans un système de transmission dont la largeur de bande n'est pas négligeable devant la fréquence centrale caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : 30 1. Transmettre le signal composite comportant le signal utile porteur de l'information et le signal de référence à une étape de filtrage utilisant les fréquences des porteuses, (100), 2. Déterminer pour chaque filtre, l'enveloppe du signal, en,p, 3. Sommer les différentes sorties en,p, (200), 4. Déterminer les valeurs des deux plus grands maximas, M et m, pour plusieurs instants, t, (300), 5. Déterminer la valeur probable de la position à l'instant t, en considérant les maximas trouvés qui définissent de façon unique la valeur de décalage Doppler associée, (400, 500), 6. Effectuer une filtrage passe-bas sur les valeurs de décalage Doppler pour obtenir une valeur lissée (600). 3 - Procédé selon la 2 caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on interpole la valeur lissée à des instants intermédiaires au moyen de filtres passe-bas dérivés du filtre de la précédente. 4 - Procédé selon la 2 caractérisé en ce que l'étape de filtrage 1 15 comporte au moins les étapes suivantes : • On effectue le fenêtrage du signal d'entrée par une fenêtre de Hanning (simple cosinus sur-élevé) sur une durée de 160 ms, avec recouvrement de 80 ms entre deux fenêtres successives, • aux 1.024 points obtenus, on ajoute 3.072 points nuls, puis : 20 • on effectue la transformée de Fourier rapide FFT 4096 points sur ce signal dont la sortie est notée Zo, Z1 ... Z4095, • pour une fréquence centrale Fn,p souhaitée, on calcule le rang n du "bin" Zn de la transformée de Fourier FFT qui est juste inférieur, • on calcule le nombre réel x compris entre 0 et 1 qui vaut (Fn,p -1.5625 n) / 25 1.5625 et II 'on sélectionne deux nombres complexes z0(x) et z1 (x) fonctions de x, • on détermine la sortie du filtre par z0(x) Zn + zl (x) Zn+1. 5 - Procédé selon la 2 caractérisé en ce que l'on affine par régression 30 quadratique la valeur des deux maximas trouvés.6 û Procédé selon la 2 caractérisé en ce que l'étape 6 de filtre passe bas est effectuée avec un filtre passe-bas à phase linéaire avec un nombre impair de coefficients.
H
H04
H04B
H04B 13
H04B 13/00