code
stringlengths
9
9
KIND
stringclasses
7 values
title
stringlengths
1
436
date
int64
20M
20.2M
desc
stringlengths
2
982k
abs
stringlengths
3
4.1k
claims
stringlengths
4
266k
IPC1
stringclasses
372 values
IPC3
stringlengths
3
35
IPC4
stringlengths
4
54
IPC6
stringlengths
6
383
IPC8
stringlengths
9
1.36k
FR2895087
A1
METHODE DE DISCRIMINATION D'AU MOINS DEUX POPULATIONS CELLULAIRES ET APPLICATION
20,070,622
La presente invention concerne une methode de detection, de discrimination et de comptage d'elements biologiques presents dans un liquide, utilisant les principes de la cytometrie en flux, adaptable aux appareils utilises en routine en hematologie. Les analyseurs automatiques en hematologie (automates d'hematologie), presents sur le marche apportent de plus en plus de possibilites d'analyses et de classifications des elements analyses. La mesure de fluorescence, deja largement repandue en cytometrie en flux, est principalement utilisee pour la classification des elements par immunophenotypage. Dans les automates d'hematologie utilises en routine, elle est surtout dediee a la mise en evidence de colorants supra vitaux utilises comme sondes moleculaires pour la quantification des acides nucleiques ou autres composants cellulaires. L'utilisation de sondes immunologiques en hematologie de routine n'est pas encore generalisee bien que quelques essais embryonnaires aient deja vu le jour chez differents constructeurs. Par exemple, la societe BAYER (Bayer Diagnostics, Tarrytown, New York, USA), au travers du BAYER-TECHNICON H* 1 a ete la premiere a proposer, dans le typage lymphocytaire, l'utilisation de cocktails d'anticorps pour la determination des differents types de lymphocytes. Dans ce cas, la mesure des expressions antigeniques se faisait non pas par fluorescence mais par la mesure d'absorbance lumineuse generee par un compose d'avidine-peroxydase presentant une grande affinite pour la biotine, ellememe couplee sur un anticorps. Ledit anticorps est specifique des antigens cibles des molecules de surface specifiques des types cellulaires caracterises (CD4, CD8, CD2, CD 19). L'ABBOTT CD4000, de la societe ABBOTT (Abbott Laboratories, Abbott Park, Illinois, USA), propose une analyse en utilisant deux longueurs d'onde de fluorescence pour la realisation, entre autres, d'immunophenotypages. Le brevet WO 98/02727 de la societe Abbott Laboratories decrit un appareillage de ce type, permettant de realiser le marquage avec un anticorps sur un echantillon de sang total. ABBOTT decrit de facon detainee dans le brevet un appareillage destine a la realisation de reactions anticorps - antigen sur un echantillon de sang total. Une methode de phenotypage simple, rapide, efficace et specifique doit pouvoir etre utilisee dans des automates tres simples, de type automates d'hematologie, permettant de travailler avec un nombre limite de detecteurs. Meme si les technologies sont sensiblement les memes, les automates de routine utilises en hematologie presentent des caracteristiques differentes des cytometres en flux, notamment en terme de nombre de parametres de mesure qui sont reduits au strict necessaire, particulierement dans les mesures de routine. De plus, le cart etant un facteur limitant tres important, la simplification des appareils et des analyses quills permettent d'effectuer ne peuvent qu'aller dans le sens de 1' economie globale. La cytometrie en flux est une technologie permettant de mesurer simultanement de multiples parametres correspondants a differentes caracteristiques physiques d'un element biologique comme par exemple une cellule ou un organite cellulaire. Les elements biologiques sont entrains dans un flux liquide et 1'appareil enregistre le comportement de chacun d'eux quand ils passent dans la cuve de mesure devant une source lumineuse. Cette technologie est en fait la combinaison de trois systemes 1) Systeme fluidique : Flux laminaire qui permet aux elements biologiques en suspension de passer un a un devant la lumiere dans la cuve de mesure. 2) Systeme optique : Rayon laser ou autre source lumineuse et differents filtres qui permettent de selectionner les longueurs d'ondes appropriees tant en excitation qu'en emission. 3) Systeme electronique : PMT (photomultiplicateur) ou photodiode, qui capte la lumiere anise, permettant sa transformation en signal electrique puis en signal numerique. En resume, la source lumineuse permet de generer une lumiere qui va passer a travers des lentilles et eclairer les elements biologiques defiant dans une cuve de mesure. Au contact de 1'element biologique, une partie de la lumiere est diffusee. Cette lumiere passe au travers de plusieurs lentilles et autres diaphragmes et est focalisee sur un capteur de type photodiode pour generer la mesure de FSC (Forward Scatter). Cette mesure, dans la gamme d'angles choisie, donne une indication sur la taille de 1'element biologique. Une autre partie de la lumiere est device de fawn orthogonale et passe au travers d'un autre ensemble de lentilles, et d'un jeu de miroirs semi-reflechissants, pour titre mesuree au niveau d'un capteur pour generer le signal SSC (Side Scatter). Cette mesure de lumiere orthogonale, donne une indication sur la densite de 1'element biologique ainsi que sur sa granularite (structure). Enfin, des mesures de 1'intensite lumineuse peuvent etre realisees grace a autant de tubes photomultiplicateurs ou de photodiodes que de longueurs d'onde et de signaux optiques a analyser. Le passage des elements biologiques dans un cytometre necessite au prealable une etape au cours de laquelle 1'element biologique est rendu detectable, et donc marque, par une sonde, specifique d'une structure ou d'une fonction dudit element biologique, ladite sonde ayant elle-meme prealablement ete rendue detectable. Lorsque le marqueur de la sonde est une molecule fluorescente celle-ci peut absorber un photon dans une gamme de longueur d'onde qui lui est specifique (spectre d'excitation). Ainsi excitee, la molecule fluorescente, va retourner a son etat fondamental, et restituer un photon avec une energie plus faible. Une molecule fluorescente possede donc un spectre de longueurs d'onde d'excitation qui lui est propre et dans lequel elle va absorber de 1'energie pour la re emettre sous forme de fluorescence (fluorescence emise), selon un spectre d'emission egalement caracteristique. La longueur d'onde de la fluorescence emise est toujours plus grande (frequence plus faible) que la longueur d'onde d'excitation. Les signaux de diffusion (FSC, SSC) et de fluorescence vont etre transformes en signaux electriques par les detecteurs adaptes, puis analyses par un systeme informatique. Ainsi en cytometrie en flux, it est communement associe une bande de longueurs d'onde de fluorescence a chaque sonde ou cocktail de sondes utilise(s). Chaque sonde est donc couplee avec un fluorochrome (marqueur fluorescent), dont les signaux sont mesures sur un seul canal de fluorescence, que ledit fluorochrome soit greffe sur un ou plusieurs types de sondes. La diminution des coats pourrait passer par la mise en routine de parametres d'immunophenotypage avec un nombre restreint de canaux de mesure de fluorescence en plus des parametres physiques classiques choisis parmi la diffusion dans 1'axe (Forward Scatter ou FSC), la diffusion orthogonale (Side Scatter ou SSC), le volume par impedancemetrie, etc. La possibilite de sommer les reponses de fluorescence permettrait d'exprimer plusieurs marquages differents sur un meme canal de mesure et ainsi de multiplier les capacites d'analyse d'un systeme et donc son rapport prix/performance, sans pour autant augmenter la complexite de 1'appareil par 1'ajout de canaux de mesure. La difficulte lorsque plusieurs sondes sont conjuguees au meme fluorochrome, est que 1'expression des caracteristiques biologiques reconnues respectivement par les differentes sondes, va directement influencer la quantite de fluorescence totale emise. Ainsi, par exemple, si une caracteristique biologique est fortement presente (par exemple un antigen a la surface d'une cellule) la quantite de sondes marqueeset fixees, sera proportionnelle a la quantite de ladite caracteristique biologique. En consequence la quantite de fluorescence emise par ladite sonde, elle-meme proportionnelle a la quantite de caracteristiques biologiques ayant fixees ladite sonde marquee, sera elevee. Parallelement, si une autre caracteristique biologique du meme echantillon est faiblement representee, la quantite de fluorescence emise par la sonde correspondante, conjuguee au meme fluorochrome, sera trop faible et pourra passer inapercue car marquee par la fluorescence de la premiere sonde. Bien entendu, les memes difficultes sont rencontrees lors de 1'utilisation d'autres types de marquages. L'un des buts de la presente invention est precisement de permettre la detection nette et sans ambiguite d'au moins trois sondes par 1'utilisation de seulement deux moyens de detection. Cela implique dons qu'au moins deux sondes soient detectees par un seul et meme moyen de detection. Ceci peut etre realise si 1'on utilise trois sondes differentes, chacune reconnaissant et se fixant a Pun des elements biologiques a detester ou a dune des caracteristiques de (ou des) 1'element(s) biologique(s), chacune des sondes etant elle- meme rendue detectable par un marqueur different, deux desdits marqueurs presentant deux spectres d'emission ayant au moins une partie commune (spectres d'emission couvrants) et le troisieme presentant un spectre d'emission n'ayant essentiellement aucune partie commune avec les deux autres (spectre non couvrant). Les deux (ou n) marqueurs ayant un spectre d'emission couvrant sont mesures par un premier moyen de detection, le marqueur ayant le spectre d'emission non couvrant etant lui mesure par un second moyen de detection. Ainsi, la presente invention consiste : (1) - a equilibrer les differences d'expression antigenique ou de caracteristique cellulaire par le rendement d'emission de n sondes couplees a n marqueurs mesures en 30 une seule et meme bande de detection ; (2) - a creer un rapport entre les signaux issus du second moyen de detection d'une part, et les signaux issus du premier moyen de detection d'autre part, afin de l'utiliser comme axe constitutif d'une matrice ; (3) - a combiner en deux dimensions le rapport issu de l'item (2) d'une part, et les signaux issus du premier moyen de detection d'autre part, dans le but d'ameliorer la representation graphique, et done d'ameliorer la caracterisation et la quantification des elements biologiques d'interet. Par "element biologique" on entend selon l'invention par exemple une cellule eucaryote ou procaryote, un groupe de cellules, un fragment cellulaire. Par "caracteristique biologique", on entend un composant specifique de 1'element biologique etudie, par exemple, un composant biologique de la cellule tel qu'un organite cellulaire, une protein, un lipide, un glucide, ou encore un acide nucleique (ARN ou ADN). Par "sonde", selon 1'invention on entend tout moyen permettant d'identifier specifiquement une caracteristique biologique ou chimique presente dans ou sur les elements biologiques etudies. Lesdits moyens utilisables selon l'invention sont parfaitement connus en particulier dans les domaines de la biologie cellulaire, de la biologie moleculaire, de 1'immunologie et de la cytometrie en flux. On peut citer sans titre limitatif, les anticorps, les acides nucleiques (ADN ou d'ARN), les composes chimiques, particulierement les composes chimiques intercalants, ceux reactifs a 1'environnement ionique (H+, Ca++, etc.), les lectines, ligands ou autres colorants de viabilite cellulaire. Par "marqueur de la sonde" on entend tout compose qui de par sa nature est directement detectable soit visuellement, soit a 1'aide d'un appareil adequat, soit detectable apres excitation. Un tel compose une fois couple a la sonde rend celle-ci detectable. On peut citer les molecules fluorescentes qu'il s'agisse par exemple de composes chimiques ou de molecules biologiques comme des proteins. Tous ces produits sont disponibles sur le marche et proposes par la plupart des distributeurs de produits chimiques de laboratoire, comme par exemple les societes Sigma, Aldrich, Fluka, Riedel de Haen, etc... Il est notable que dans une meme experience de discrimination de populations d'elements biologiques utilisant la methode selon l'invention, it soit possible d'utiliser des sondes de natures differentes (anticorps conjugues et acides nucleiques marques ou viabilite cellulaire par exemple) des lors que leur detection puisse titre realisee selon les criteres definis selon l'invention (au moins deux spectres d'emission couvrants et un spectre non couvrant). Par "moyen de detection", on entend selon l'invention tout moyen de detecter, voire de quantifier, le marqueur de la sonde. Ledit moyen de detection est bien entendu caracteristique de la methode utilisee pour rendre la sonde detectable. Ledit moyen de detection est dans tous les cas, compose de 1'ensemble des composants physiques capables de detester le marqueur d'une sonde particuliere. Par exemple, s'il s'agit d'un marqueur emettant de la fluorescence, le moyen de detection sera 1'ensemble compose des lentilles optiques d'observation de 1'echantillon, des filtres spatiaux (diaphragme, "pin hole", etc), des filtres spectroscopiques (dichroiques, interferentiels) specialement arranges pour ne laisser passer vers le capteur que la partie du spectre dite "bande de detection" specifique du ou des marqueurs a mesurer et du capteur opto-electronique lui meme (photodiode, tube photomultiplicateur...). Ce capteur sera ensuite connecte electroniquement a la chaine d'acquisition electronique qui realisera le traitement du signal en analogique oulet numerique et enfin le traitement informatique des donnees via un ordinateur. Il peut aussi s'agir par exemple d'un detecteur de fluorescence si la sonde est marquee a 1'aide d'un marqueur fluorescent ou si la sonde est elle meme fluorescente, ou encore d'un spectrophotometre si la sonde est un marqueur absorbant dans une partie specifique du spectre chromatique de la lumiere d'excitation. Par "spectre d'emission" on entend selon l'invention la repartition de 1'intensite de fluorescence en fonction de la longueur d'onde dans une bande caracteristique du marqueur ou de la sonde elle meme. Generalement un tel spectre presente un pic d'intensite correspondant au maximum d'emission. La detection pourra se faire dans une plage comprise entre deux longueurs d'ondes, encadrant generalement une longueur d'onde intermediaire donnee correspondant au pic de fluorescence maximale anise (pie de detection maximale). Par "bande de detection" on entend une gamme de longueurs d'onde choisie dans le spectre d'emission du ou des marqueurs consideres (Par exemple, s'il s'agit d'un marqueur emettant de la fluorescence, la bande de detection sera une bande choisie de preference autour du pic maximal d'emission de fluorescence). Cette bande de detection est define par le filtrage spectral incorpore dans le moyen de detection, par 1'intermediaire d'au moins un filtre interferentiel ou passe bande eventuellement assemble derriere un ou plusieurs miroirs dichroiques. Par "spectres d'emission couvrants", on entend que, dans un meme moyen de detection, pour deux marqueurs differents, leurs spectres d'emission presentent une zone commune. Par exemple s'il s'agit de deux marqueurs emettant de la fluorescence, leurs spectres d'emission seront dit spectres d'emission couvrants lorsqu'ils presenteront une plage d'emission commune comprise entre deux longueurs d'onde communes a leurs deux spectres d'emission. Generalement de tels spectres presentent des pics d'emission maximale distincts. Par "spectre d'emission essentiellement non couvrant", on entend que pour trois marqueurs differents dont deux presentent des spectres d'emission couvrants, le troisieme presente un spectre d'emission n'ayant aucune zone de recouvrement significative avec aucun des spectres des deux autres marqueurs. A la lecture de ce qui precede on comprend donc que si Pon utilise trois sondes qui reconnaissent trois caracteristiques biologiques differentes, marquees de trois marqueurs ayant chacun un spectre d'emission differents, mais dont deux sont couvrants et un non couvrant, la methode n'utilise que deux moyens de detection dans la mesure ou les marqueurs a spectres couvrants ont une bande de detection commune. C'est cela qui fait la grande originalite de la methode objet de Pinvention par rapport aux methodes connues dans Part anterieur qui pour detecter trois caracteristiques biologiques utilisent trois sondes presentant trois spectres d'emission independants qui sont analyses par trois moyens de detection differents. Pour les marqueurs couvrants, le choix judicieux des marqueurs dans leur aspect detection, conduira a choisir deux marqueurs pouvant repondre, Pun plus efficacement que l'autre, dans la meme bande de detection. Selon une variante de l'invention, le rendement d'emission dans la bande de detection pourra titre choisi pour titre inversement proportionnel a 1'expression des caracteristiques biologiques considerees. Le choix de la bande de detection sera aussi determine en fonction de cette expression pour ne pas masquer une expression positive faible (c'est la premiere phase d'equilibrage de l'invention). Ainsi, par exemple, pour un antigen peu exprime on choisira un marqueur presentant un rendement d'emission eleve dans la bande de detection choisie et pour un antigene tres exprime on choisira un marqueur presentant un rendement d'emission peu eleve dans la meme bande de detection. Cela permet de controler les quantites de marqueurs mesures afin d'equilibrer les emissions en proportion inverse du niveau d'expression des antigens ou sondes consideres. La methode selon Pinvention permet de discriminer et compter des elements biologiques de facon simple, rapide, efficace. Elie permet en outre d'utiliser des appareils simples, ce qui a pour consequence une diminution des couts tant de fabrication que d'utilisation et de maintenance. De plus 1'analyse automatisee est facilitee. Ainsi 1'invention a pour objet une methode de discrimination d'au moins deux populations d'elements biologiques porteuses de caracteristiques specifiques, eventuellement presentes dans un echantillon, comprenant le marquage simultane desdites populations d'elements biologiques par trois sondes differentes, detectables ou rendues detectables par trois marqueurs differents, dont deux desdits marqueurs (marqueurs couvrants ou MC) presentent chacun un spectre d'emission, lesdits spectres d'emission se recouvrant et le troisieme (marqueur non couvrant ou MnC) presente un spectre d'emission ne recouvrant essentiellement pas les spectres des deux autres marqueurs (spectre d'emission non couvrant) ; la mesure par tout moyen approprie, de la quantite totale de marqueur non couvrant (qMnC), en une bande de detection choisie dans le spectre d'emission dudit marqueur non couvrant ; la mesure par tout moyen approprie, de la quantite totale de marqueur couvrant (qMC) en une bande de detection commune aux spectres d'emission desdits marqueurs couvrants, 1'etablissement pour chaque element biologique analyse, du rapport (R) de la quantite totale de marqueur non couvrant par rapport a la quantite totale de marqueur couvrant [R = (qMnC) / (qMC)] 1'etablissement par tout moyen d'un diagramme presentant le rapport (R) en fonction de la quantite d'elements biologiques marques par les marqueurs couvrants [R = f(qMC)] et/ou la quantification par tout moyen approprie, generalement un ordinateur, des elements biologiques identifies sur le ou les dits diagrammes et des donnees statistiques correspondantes. La methode selon 1'invention est une methode qui permet la discrimination et le comptage d'elements biologiques repondant positivement ou non a un critere donne. La methode n'a pas pour but de quantifier le nombre de sondes fixees par element biologique. La methode permet de mettre en evidence sans ambiguite, dans un echantillon, particulierement un echantillon biologique, des populations d'elements biologiques presentant la (ou les) caracteristique(s) recherchee(s). Conformement a la derniere etape de la methode selon 1'invention,1'analyse d'une matrice bi-parametrique d'ordonnee R et d'abscisse qMC permet d'ameliorer la representation graphique, et donc d'ameliorer la caracterisation et la quantification des elements biologiques d'interet. Selon l'invention, 1'echantillon peut titre un echantillon biologique naturel, particulierement un echantillon biologique naturel liquide. I1 peut egalement titre une suspension cellulaire non naturelle, comme par exemple un milieu de culture. On peut citer sans titre limitatif, comme liquide biologique naturel le sang, l'urine, un tissu dissocie, la moelle osseuse, le liquide cephalo-rachidien, du liquide pleural ou du liquide synovial, le produit resultant d'un procede d'apherese ou comme suspension cellulaire synthetique, un milieu de culture de cellules ou de microorganismes. Selon l'invention les elements biologiques contenus dans 1'echantillon peuvent titre des cellules, eucaryotes ou procaryotes, ou un melange des deux, ou des fragments desdites cellules, des organites. Les sondes utilisables selon la methode de 1'invention peuvent titre, identiques ou differentes, des anticorps, des acides nucleiques (ADN ou ARN), ou encore toute sonde moleculaire comme par exemple des colorants reconnaissant specifiquement des acides nucleiques, les substrats enzymatiques ou encore des marqueurs specifiques de proteines, des ligands de recepteurs, des molecules sensibles a 1'environnement ionique (sondes a pH, Ca++, etc.) ou tout autre molecule specifique de la caracteristique biologique ciblee. Lorsque les sondes sont des anticorps, ceuxûci peuvent titre des anticorps monoclonaux ou polyclonaux, naturels ou recombinants, humains ou animaux. Les sondes, si elles ne sont pas detectables naturellement, devront, pour titre detectables, titre conjuguees a un marqueur pouvant titre reconnu par le moyen de detection, dans la bande de detection choisie. Selon l'invention, les marqueurs servant a rendre detectable la sonde, peuvent titre des composes chimiques detectables aptes a titre greffes sur les sondes, des marqueurs intercalants ou non des acides nucleiques, ou encore des marqueurs specifiques de proteines ou de tout autre molecule specifique de la caracteristique biologique ciblee. A cet egard on peut citer des colorants fluorescents ou encore absorbants tel que : 1'Alexa Fluor 350, 1'Alexa Fluor 488, l'Alexa Fluor 532, l'Alexa Fluor 633, l'Alexa Fluor 647, 1'Alexa Fluor 660, 1'Alexa Fluor 680, 1'allophycocyanine, 1'aminomethylcoumarine acetic acid, le Cy2 , le Cy 5.1 , le Cy 5 , le Cy 5.5 , le dichlorofluoresceine (DCFH), le dihydrorhodamine (DHR), "1'enhanced GFP" (EGFP), le Fluo-3, le FluorX , la fluoresceine, la 5-maleimide fluoresceine, l'isothiocyanate de fluorescein (FITC), le PerCP, la r-Phycoerythrine (PE), le tandem r-Phycoerythrine-Cyanine 5 ou SpectralRed ou CyChrome , la r-Phycoerythrine-Cyanine 5.5 (PE-CY 5.5 ), la r-Phycoerythrine-Cyanine 7 (PE-CY 7 ), la r-Phycoerythrine-Texas Red-x , le Red 613 , la Rhodamine 110, la Rhodamine 123, le S65L, le S65T, 1'Isothiocyanate de tetramethylerhodamine, le Texas-Red-x8, le TruRed , l'indo 1, les nano cristaux (Quantum Dots), le Fura 2, le Fura 3, le quin, le DS Red ainsi que les marqueurs specifiques notamment des acides nucleiques (quills soient sous forme d'ADN ou d'ARN), comme par exemple des intercalants ou autres colorants de viabilite cellulaire tels que le bromure d'ethidium ou encore le thiazole orange, le thiazole blue et leurs derives, la thioflavine S, la thioflavine T, la thioflavine TCN , le diethyl-quinolythocyanine iodide (DEQTC), le TOTO-1 , le TO-PRO-1 , ou encore le YOYO-1 , 1'Hoechst 33258, 1'Hoechst 33342, 1'Hoechst 34580, le diamidino phenylindole (DAPI), 1'iodure de propidium, la pyronine Y, la 7-Aminoactinomycine D (7AAD), 1'acridine orange, 1'auramine 0, la calceine, le New Methylene Blue, 1'olamin-O, 1'Oxazine 750, le bleu astra, , le SYTOX Green, le SYTO 11 , le SYTO 12 , le SYTO 13 , le SYTO 16 , le SYTO 18 , le SYTO 80 , le SYTO 81 Dans une forme particuliere de realisation de l'invention, lorsque des caracteristiques cellulaires, par exemple des antigenes, sont reconnues par des sondes rendues detectables par des marqueurs couvrants, on peut choisir une premiere caracteristique cellulaire dite generique, c'est-a-dire presente et caracteristique de tous les elements biologiques consideres. L'expression de cette caracteristique cellulaire etant normalement elevee dans les elements biologiques, le marqueur qui sera greffe a la sonde le reconnaissant pourra titre celui qui repondra plus faiblement dans la bande de detection commune aux deux marqueurs couvrants (MC). Une telle sonde permet de verifier que 1'on s'interesse bien aux bonnes populations cellulaires. La seconde caracteristique cellulaire reconnue par une sonde rendue detectable par 1'autre marqueur couvrant, pourra titre une caracteristique cellulaire moins exprimee sur une population seulement des elements biologiques etudiees. Le marqueur qui sera greffe a ladite sonde devra titre un marqueur qui repondra plus fortement dans la bande de detection commune aux deux marqueurs couvrants (MC). A la troisieme caracteristique cellulaire etudiee, correspond une sonde marquee par un troisieme marqueur qui lui est non couvrant (MnC) et qui sera detecte dans une deuxieme bande de detection, differente de la premiere. La methode selon l'invention peut etre mise en oeuvre dans tout appareil permettant la detection des marqueurs. On citera a cet egard a titre d'exemple la detection de fluorescence qu'elle soit emise par un colorant conjugue a une sonde moleculaire telle qu'un anticorps ou directement par un colorant supravital fluorescent tel qu'un colorant intercalant ou non, specifique des acides nucleiques, ou encore la detection d'absorbance ou de diffusion lumineuse notamment a une gamme de longueurs d'onde definie du spectre, que ces mesures soient faites par extinction ou diffusion de la gamme de longueurs d'onde ou par spectrometrie d'une bande choisie de 1'ultraviolet a l'infrarouge. Cette absorbance pouvant etre celle generee soit par un colorant conjugue a une sonde moleculaire telle qu'un anticorps ou directement par un colorant supravital tel qu'un colorant intercalant ou non, specifique des acides nucleiques. L'invention a aussi pour objet 1'utilisation de la methode decrite precedemment pour discriminer au moins deux populations cellulaires porteuses de caracteristiques specifiques et eventuellement presentes dans un echantillon. Une application de la methode peut etre envisagee dans le diagnostic medical, comme par exemple dans le domaine des leucemies lymphoIdes chroniques (LLC) et des leucemies aigues (LA) a 1'aide d'anticorps anti-CD45, anti-CD19 et anti-CD5 ; dans le domaine de la detection de la maladie residuelle (Minimum Residual Desease, MRD) et de la differenciation leucocytaire a 1'aide d'anticorps anti-CD45, anti-CD16 et anti-CD11b ; dans le domaine des progeniteurs hematopoietiques a 1'aide d'anticorps anti-CD45, anti-CD34, anti-CD33 et 7-AAD ou DAPI ou autre marqueur de viabilite ; dans le domaine de 1'inflammation et de 1'activation cellulaire a 1'aide d'anticorps anti-CD45, anti-CD64 et anti-CD163 ; dans le domaine de la detection ou du suivi d'infection au virus HIV a 1'aide d'anticorps anti-CD45, anti-CD8 ou anti-CD4 et antiCD3 ; dans le domaine de la Leucemie Aigue Lymphoblastique de type b (LALb) de 1'enfant ; dans le domaine de 1'observation de la moelle osseuse a 1'aide d'anticorps anti-CD45, anti-CD19 et anti-CD10 ou encore le domaine de la differenciation des precurseurs des lymphocytes B (hematogones) a 1'aide d'anticorps anti-CD19, anti-CD10 et anti-CD38. Ces descriptions n'etant ni exhaustives ni limitatives puisque dans 1'etat actuel des connaissances medicales. D'autres caracteristiques de l'invention apparaitront a la lecture des figures et des exemples qui suivent et qui ne sont donnes qu'a titre illustratif sans limitation de l'invention. Ainsi la Figure 1 est une representation schematique de phenotypes d'elements biologiques dans laquelle A et B sont des marqueurs couvrants et C est un marqueur non couvrant, qui correspondent respectivement a des sondes (SA, SB et SC), rendues detectables qui reconnaissent des caracteristiques particulieres (CPA, CPB et CPC) des elements biologiques consideres. La partie IA montre une representation graphique classique en cytometrie en flux de la fluorescence de A+B (qMC) en fonction de la fluorescence de C (qMnC). La partie 1B montre une representation graphique obtenue selon l'invention en cytometrie en flux du rapport de la fluorescence de C (qMnC) rapportee a la fluorescence totale de A+B (qMC) [qMnC/qMC] en fonction de la fluorescence totale de A+B (qMC) [qMnC/qMC = f(qMC)]. La mise en ceuvre de l'invention permet une distinction sur un meme axe de fluorescence (1'axe des abscisses) entre les elements biologiques exprimant (A+ B+) d'une premiere part, (A- B-) d'une deuxieme part, et (A+ B-) ou (A- B+) d'une troisieme part. La Figure 2 presente la methode selon I'invention appliquee a 1'analyse des leucocytes sanguins dans un echantillon de sang normal (2a) et dans un echantillon de sang de patient atteint de leucemie aigue (2b) apres marquage avec un anticorps anti- CD45 couple a la r-phycoerythrine (PE), un anticorps anti-CD5 couple a la phycoerythrine-cyanine 5 (PC5) et un anticorps anti-CD 19 couple a la FITC. L'expression du CD45 seul permet d'identifier les blastes presents dans cette pathologic. La figure 3 represente des echantillons de sang normal et de sang de malade atteint de leucemie lymphoIde chronique (A2 et B2). Les Figures 3A1 et 3A2 presentent les 25 resultats de 1'analyse par cytometrie en flux, les Figures 3B I et 3B2 presentent les memes resultats apres application de la methode selon 1'invention. La Figure 4 presente la methode selon I'invention appliques a 1'analyse des lymphocytes T sanguins apres marquage avec un anticorps anti-CD45 couple a la PE, un anticorps anti-CD3 couple au PC5 et un anticorps anti-CD8 couple a la FITC. La Figure 30 3A presente les resultats de 1'analyse par cytometrie en flux, la Figure 3B presente les memes resultats apres application de la methode selon l'invention. Exemple 1 : Les pathologies les plus frequentes en onco-hematologie sont les differents types de leucemies aigues (LA) et les hemopathies lymphoIdes B dont la leucemie lymphoide chronique (LLC) presente une incidence en constante progression (30/106). La leucemie aigue (LA) peut etre caracterisee par un envahissement medullaire par proliferation de cellules hematopoietiques malignes. La leucemie lymphoide chronique (LLC) peut, elle, etre caracterisee par une proliferation de cellules lymphocytaires monoclonales, cellules lymphoides de la lignee B atypiques. Les blastes leucemiques des LA sont caracterises par une expression moderee du CD45 comparee a celle des lymphocytes et monocytes normaux du sang. Les lymphocytes anormaux de la LLC de type B sont caracterises par la co-expression aberrante des antigenes CD5 et CD19 sur la meme cellule alors que les lymphocytes normaux expriment soit le CD5 (lymphocytes de la lignee T) soit le CD19 (lymphocytes de la lignee B). Les phenotypes de ces cellules peuvent etre resumes sur le tableau ci-dessous : Antigenes CD19 CD45 CD5 Lymphocytes T normaux - ++ ++ Lymphocytes B normaux + ++ Blastes de LA +/- Lymphocytes B de LLC + ++ + Jusqu'a present, 1'analyse et 1'identification de ces differentes populations dans un echantillon sanguin par cytometrie en flux necessitent 1'emploi de trois anticorps differents diriges contre les trois antigenes CD5, CD19 et CD45 et de la diffusion orthogonale SSC. Pour cette analyse, chaque anticorps est couple a un fluorochrome different et chaque expression est mesuree a une longueur d'onde differente 1'aide de photomultiplicateurs differents. L'application de la methode selon 1'invention permet de proposer un systeme de 25 marquage et d'analyse par cytometrie permettant de detecter et de quantifier dans un meme echantillon de sang et lors d'une meme mesure, la presence eventuelle de cellules leucemiques a 1'aide de deux photomultiplicateurs seulement et de la diffusion orthogonale SSC. Sur un cytometre en flux, le filtrage optique des signaux lumineux est optimise pour un fluorochrome donne de fawn a mesurer sa fluorescence dans une bande de longueurs d'onde centree sur son maximum d'emission : la fluorescein (FITC) est generalement analysee a 525 nm, la rphycoerythrine (PE) a 575 nm et le tandem rphycoerythrine-cyanine 5 (PC5) a 675 nm, ceci pour des largeurs de bande d'environ 30 nm. Les spectres d'emission de PE et de PC5 sont couvrants. Its ont par exemple en commun la longueur d'onde 675 nm a laquelle la PE a un rendement de fluorescence beaucoup plus faible que le PC5.L'une des originalites de la methode selon l'invention reside dans la mesure de la fluorescence de Fun des fluorochromes (PE) a une longueur d'onde differente de celle de son maximum d'emission, ici la mesure de PE a 675 nm. Ainsi, a cette longueur d'onde, it devient possible, en jouant sur des efficacites differentes du systeme de mesure visa vis de deux fluorochromes choisis a cet effet, de compenser des differences importantes dans 1'expression des antigenes analyses. Ce principe est applique a 1analyse des leucocytes sanguins apres marquage avec un anticorps anti-CD45 couple a la PE (Xmax = 575nm), un anticorps anti-CD5 couple au PC5 (Xmax = 675nm) et un anticorps anti-CD 19 couple a la FITC (Xmax = 525nm). Ces marquages sont analyses dans une premiere bande de detection centree a 675 nm qui est la longueur d'onde d'emission maximale de PC5. Le spectre de la PE recouvre celui de PC5. L'analyse a 675 nm determinera donc la quantite totale de fluorescence emise par PC5 et PE (qMC). D'autre part, on analyse la quantite de fluorescence emise par 1'anticorps anti- 25 CD19 couple a la FITC a 525 nm (qMnC). Les polynucleaires et les monocytes sont exclus de 1analyse par fenetrage sur leurs proprietes de diffusion lumineuse. Protocole : 1) Dans un echantillon de sang total peripherique, on preleve une aliquote de sang 30 de quelques microlitres (5 a 50) que l'on melange avec une aliquote de quelques microlitres (3 a 50) de la solution des trois anticorps conjugues ci-dessus decrits. 2) Le melange est mis en incubation a temperature ambiante ou a temperature regulee, a 1'abri de la lumiere, pendant une periode de quelques minutes (1 a 30). 3) Apres la periode d'incubation, le melange est additionne d'un reactif de lyse des globules rouges, pour obtenir une solution finale de sang a une concentration specifique voulue (1/40, 1/80, 1/100, etc..). 4) La solution de sang lyse ainsi obtenue est laissee a incuber pendant quelques secondes dependamment du reactif de lyse et de la temperature d'incubation (typiquement 15 a 30 secondes). 5) Puis la solution est injectee dans un ensemble de mesure du type cytometre en flux pour mesurer sur chaque cellule traversant un faisceau optique (le plus souvent un laser 488nm pour les colorants specifies), les parametres de diffusion dans 1'axe FSC, diffusion orthogonale SSC, fluorescence verte a 525 nm (FL1) et fluorescence rouge a 675 nm (FL2). Les etapes 3 a 5 peuvent titre realisees automatiquement sur un appareil semi automatique de cytometrie en flux ou un automate d'hematologie specialement concu et les etapes 1 a 5 peuvent titre automatisees sur un appareil automatique de cytometrie en flux specialement concu. L' analyse de la fluorescence A. 675 nm (FL 1) en fonction de la diffusion orthogonale SSC (voir Figure 2 A) permet de discriminer: • une population tres peu fluorescente correspondant aux blastes de LA exprimant peu le CD45, • une population d'une fluorescence intermediaire correspondant aux lymphocytes exprimant le CD45 mais n'exprimant pas le CD5 (lymphocytes B et cellules NK) et • une population tits fluorescente correspondant aux lymphocytes exprimant en 25 plus le CD5 (lymphocytes T et cellules de LLC). Dans cette derniere population, 1'analyse de la fluorescence a 525 nm permet d'identifier les cellules de LLC exprimant aussi le CD19. L'application de la methode selon l'invention permet de discriminer les lymphocytes non T, les lymphocytes T et les cellules de LLC en prenant en compte, pour 30 chaque cellule, le rapport de la fluorescence a 525 nm sur la fluorescence a 675 nm (qMnC/qMC). Ce rapport s'exprime selon la table de verite ci-dessous : CD19 CD45 CD5 Rapport CD19/CD45+CD5 (qMnC/qMC) - ++ ++ - + ++ - ++ + ++ + +/- L'histogramme de distribution obtenu selon l'invention [(qMnC) / (qMC) = f(gMC)] (voir Figure 2C) permet d'identifier, de separer et de quantifier trois populations tres distinctement separees. • Les lymphocytes T normaux (L.T.) ne fluorescent pas a 525 nm mais fluorescent beaucoup a 675 nm ils presentent donc un rapport tres faible. • Les lymphocytes B normaux (L.B.) fluorescent a 525 nm avec une fluorescence intermediaire a 675 nm, ils ont donc un rapport eleve. • Les cellules de LLC expriment a la fois le CD5, le CD45 et le CD19, fluorescent a 525 nm et a 675 nm et leur rapport est donc intermediaire (Figure 2). • Les cellules NK qui n'expriment ni le CD5 ni le CD19 sont exclues de 1'analyse sur la base de leur fluorescence a 675nm (CD45+, CD5- et CD19-). Ainsi a partir d'un echantillon de sang, apres marquage par trois anticorps fluorescents et lyse des hematies it est possible, en une seule analyse, de discriminer et de compter les lymphocytes T, les lymphocytes B, et les cellules NK par la mesure a deux longueurs d'onde de fluorescences seulement. L'application de la methode selon l'invention permet de discriminer les lymphocytes T et les cellules LLC (figure 2B) qui apparaissaient sous la forme d'un seul nuage dans le diagramme obtenu selon une analyse conventionnelle (figure 2A). I1 en est de meme pour les lymphocytes B et les cellules NK. De plus, la presence eventuelle de blastes de leucemie aigue ou de cellules de leucemie lymphoide chronique peut etre detectee et ces cellules peuvent etre denombrees. L'utilisation de la methode selon Pinvention peut s'appliquer au diagnostic et au suivi des pathologies lymphoIdes chroniques B, des leucemies aigues, et au suivi de la maladie residuelle au cours du traitement. Exemple 2 : La methode selon 1'invention peut aussi etre appliquee a 1'analyse des lymphocytes T sanguins apres marquage avec un anti-CD45 couple A. la PE, un anti-CD3 couple au PC5 et un anti-CD8 couple a la FITC. (Figure 3). 1) Dans un echantillon de sang total peripherique, on preleve une aliquote de sang de quelques microlitres (5 a 50) que Pon melange avec une aliquote de quelques microlitres (3 a 50) de la solution des trois anticorps conjugues ci-dessus decrits. 2) Le melange est mis en incubation a temperature ambiante ou a temperature regulee, a l'abri de la lumiere, pendant une periode de quelques minutes (1 a 30). 3) Apres la periode d'incubation, le melange est additionne d'un reactif de lyse des globules rouges, pour obtenir une solution finale de sang a une concentration specifique voulue (1/40, 1/80, 1/100, etc..). 4) La solution ainsi obtenue est laissee a incuber pendant quelques secondes dependantes du reactif de lyse et de la temperature d'incubation (typiquement 15 a 30 secondes). 5) Puis la solution est injectee dans un ensemble de mesure du type cytometre en flux pour mesurer sur chaque cellule passant au travers d'un faisceau optique (le plus souvent un laser 488nm pour les colorants specifies), les parametres de diffusion dans 1'axe FSC, diffusion laterale SSC, fluorescence verte a 525 nm (FL1) et fluorescence rouge a 675 nm (FL2). Les etapes 3 a 5 peuvent titre realisees automatiquement sur un appareil semi automatique de cytometrie en flux ou un automate d'hematologie specialement concu et les etapes 1 a 5 peuvent titre automatisees sur un appareil automatique de cytometrie en flux specialement conru. Les marquages a la PE et au PC5 sont analyses a 675 nm (qMC). Le marquage a la FITC est analyse a 525 nm (qMnC). Les polynucleaires et les monocytes sont exclus de 1'analyse par leurs proprietes de diffusion orthogonale SSC. Le diagramme obtenu selon les methodes classiques (Figure 3A) de la fluorescence a 675 nm en fonction de la diffusion orthogonale SSC permet de mettre en evidence un nuage representant les populations moyennement fluorescentes de lymphocytes exprimant le CD45 mais n'exprimant pas le CD3 (lymphocytes B et cellules NK) et une population tres fluorescente correspondant aux lymphocytes exprimant en plus le CD3 (lymphocytes T). L'application de la methode selon l'invention permet de parfaitement discriminer les differentes populations (Figure 3 B). En particulier cela permet d'identifier, dans la population tres fluorescente correspondant aux lymphocytes exprimant en plus le CD3, les lymphocytes CD8+. Les lymphocytes T CD4+ ne fluorescent pas a 525 nm mais fluorescent beaucoup a 675 nm et ne presentent qu'un rapport 525/675 tres faible. Les lymphocytes T CD8+ fluorescent a 525 nm et a 675 nm, ils ont donc un rapport plus eleve. Les cellules NK et les cellules B qui n'expriment pas le CD3 sont identifiees sur la base de leur fluorescence model-6e a 675nm (Non T)
L'invention a pour objet une méthode de discrimination et de comptage d'au moins deux populations d'éléments biologiques porteuses de caractéristiques spécifiques, éventuellement présentes dans un échantillon. L'invention permet la détection sans ambiguïté d'au moins trois populations d'éléments biologiques par l'utilisation de seulement deux moyens de détection, ce qui implique qu'au moins deux populations d'éléments biologiques soient détectées par un seul et même moyen de détection. L'invention peut être réalisée si l'on utilise trois sondes différentes, chacune reconnaissant et se fixant à l'une des populations d'éléments biologiques à détecter, chacune des sondes étant elle-même rendue détectable par un marqueur différent, deux desdits marqueurs différents présentant deux spectres d'émission ayant au moins une partie commune (spectres d'émission couvrants) et le troisième présentant un spectre d'émission n'ayant essentiellement aucune partie commune avec les deux autres (spectre non couvrant).
1.) Methode de discrimination et de comptage d'au moins deux populations d'elements biologiques porteuses de caracteristiques biologiques specifiques, eventuellement presentes dans un echantillon, comprenant - le marquage simultane desdites populations d'elements biologiques par trois sondes differentes, detectables ou rendues detectables par trois marqueurs differents, dont deux desdits marqueurs (marqueurs couvrants ou MC) presentent chacun un spectre d'emission, lesdits spectres d'emission se recouvrant et le troisieme (marqueur non couvrant ou MnC) presente un spectre d'emission ne recouvrant pas les spectres des deux autres marqueurs (spectre d'emission non couvrant) ; - la mesure par tout moyen approprie, de la quantite totale de marqueur non couvrant (qMnC), en une bande de detection choisie dans le spectre d'emission dudit marqueur non couvrant ; - la mesure par tout moyen approprie, de la quantite totale de marqueurs couvrants (qMC) en une bande de detection commune aux spectres d'emission desdits marqueurs couvrants, 1'etablissement du rapport (R) de la quantite totale de marqueurs non couvrants a la quantite totale de marqueurs couvrants [R = (qMnC) / (qMC)] ; 1'etablissement par tout moyen d'un diagramme presentant le rapport (R) en fonction de la quantite totale d'elements biologiques marques par le marqueur couvrant [R = f(qMC)] etlou la quantification par tout moyen des populations des elements biologiques presents sur ledit diagramme. 2.) Methode selon la 1, caracterisee en ce que le liquide biologique naturel est du sang, de 1'urine, un tissu dissocie, de la moelle osseuse, du liquide cephalorachidien, du liquide pleural, du liquide synovial, du produit resultant d'un procede d' apherese. 3.) Methode selon Tune quelconque des 1 ou 2, caracterisee en ce que les elements biologiques eventuellement presents clans le liquide sont des cellules eucaryotes ou des cellules procaryotes, ou un melange des deux, ou des fragments desdites cellules. 4.) Methode selon rune quelconque des 1 a 3, caracterisee en ce que les sondes, identiques ou differentes, sont des anticorps ou des acides nucleiques (ADN ou ARN) ou des colorants specifiques des acides nucleiques ou des substrats enzymatiques ou encore des marqueurs specifiques de proteines, des ligands de recepteurs ou des marqueurs sensibles a 1'environnement ionique ou une autre molecule caracteristique de 1'element biologique cible. 5.) Methode selon la 4, caracterisee en ce que les anticorps sont des anticorps monoclonaux ou polyclonaux, naturels ou recombinants, humains ou animaux. 6.) Methode selon l'une quelconque des 1 a 5, caracterisee en ce que les marqueurs servant a rendre detectables la sonde, sont des marqueurs, intercalants ou non, des acides nucleiques, ou encore des marqueurs specifiques de proteines ou de une autre molecule caracteristique de 1'element biologique cible. 7.) Methode selon 1'une quelconque des 1 a 6, caracterisee en ce que les marqueurs sont des colorants fluorescents ou absorbants". 8.) Methode selon rune quelconque des 6 ou 7, caracterisee en ce que le marqueur est choisi parmi 1'Alexa Fluor 350, 1'Alexa Fluor 488, 1'Alexa Fluor 532, 1'Alexa Fluor 633, 1'Alexa Fluor 647, 1'Alexa Fluor 660, 1'Alexa Fluor 680, 1'allophycocyanine, 1'aminomethylcoumarine acetic acid, le Cy2 , le Cy 5.1 , le Cy 5 , le Cy 5.5 , le dichlorofluoresceine (DCFH), le dihydrorhodamine (DHR), "1'enhanced GFP" (EGFP), le Fluo-3, le FluorX , la fluoresceine, la 5-maleimide fluoresceine, 1'isothiocyanate de fluoresceine (FITC), le PerCP, la r-Phycoerythrine (PE), le tandem r-Phycoerythrine-Cyanine 5 ou SpectralRed ou CyChrome , la r-Phycoerythrine-Cyanine 5.5 (PE-CY 5.5 ), la r-Phycoerythrine-Cyanine 7 (PE-CY 7 ), la r-Phycoerythrine-Texas Red-x , le Red 613 , la Rhodamine 110, la Rhodamine 123, le S65L, le S65T, 1'Isothiocyanate de tetramethylerhodamine, le Texas-Red-x , le TruRed , l'indo 1, les nano cristaux (Quantum Dots), le Fura 2, le Fura 3, le quin, le DS Red, les composes intercalants tel le bromure d'ethidium ou encore le thiazole orange, le thiazole blue, la thioflavine S, la thioflavine T, la thioflavine TCN , le diethyl-quinolythocyanine iodide (DEQTC), le TOTO-1 , le TO-PRO-1 , ou encore le YOYO-1 , 1'Hoechst 33258, 1'Hoechst 33342, 1'Hoechst 34580, le diamidino phenylindole (DAPI), 1'iodure de propidium, la pyronine Y, la 7-Aminoactinomycine D (7AAD), 1'acridine orange, 1'auramine 0, la calceine, le New Methylene Blue,1'olamin-O, 1'Oxazine 750, le bleu astra, , le SYTOX Green, le SYTO 11 , le SYTO 12 , le SYTO 13 , le SYTO 16 , le SYTO 18 , le SYTO 80 , le SYTO 81 . 9.) Utilisation de la methode selon l'une quelconque des precedentes pour discriminer au moins deux populations d'elements biologiques porteuses de caracteristiques specifiques et eventuellement presentes clans un echantillon.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/58,G01N 33/68
FR2902312
A3
SUPPORT POUR DENT ARTIFICIELLE
20,071,221
La présente invention porte sur un support pour une dent artificielle. Un support classique représenté sur les Figures 6 à 8 comprend un corps de support 20 ayant une partie inférieure comportant une cavité de fixation 21. En fonctionnement, un implant 10 a une extrémité inférieure introduite à travers la gencive 31 dans l'os alvéolaire 30 d'un patient et une extrémité supérieure comportant une partie de support 11 faisant saillie de la gencive 31 du patient. Ensuite, lorsque le corps de support 20 est monté sur l'implant 10, la cavité de fixation 21 est fixée sur la partie de support 11 de telle sorte que le corps de support 20 est fixé sur l'implant 10. Enfin, une dent artificielle 22 est montée sur le corps de support 20. La présente invention, vise des améliorations à ce support connu, notamment pour faciliter le travail du dentiste. La présente invention a donc pour objet un support pour dent artificielle, caractérisé par le fait qu'il comprend : - un corps de support ayant une extrémité inférieure comportant une partie de base s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de celle-ci. La partie de base peut avoir des dimensions et des formes différentes pour correspondre à celles d'une dent artificielle. Le corps de support peut avoir une partie 30 inférieure comportant une cavité de fixation ayant une pluralité de nervures limites.30 Le corps de support peut avoir une extrémité supérieure comportant une pluralité de crochets de verrouillage. La partie de base peut être agencée pour fonctionner comme la partie de col d'une dent artificielle. La dent artificielle peut être montée sur une extrémité supérieure du corps de support. L'extrémité supérieure du corps de support peut comporter une pluralité de crochets de verrouillage pour verrouiller un intérieur de la dent artificielle. La partie de base peut être située sous la dent artificielle. La partie de base peut avoir une forme s'appariant à celle de la partie de col de la dent 15 artificielle. La partie de base peut avoir une forme cintrée. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre indicatif et 20 non limitatif, un mode de réalisation particulier, avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins . 25 - la Figure 1 est une vue en perspective du support pour dent artificielle selon la présente invention ; la Figure 2 est une coupe de la vue en perspective de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue en coupe en plan de la Figure la Figure 4 est une vue en coupe en plan de la Figure 1 , la Figure 5 est une vue en coupe en plan de la Figure 5 1 ; la Figure 6 est une vue en perspective d'un support classique ; 10 - la Figure 7 est une vue en coupe en plan de la Figure 6 ; et la Figure 8 est une vue en coupe en plan de la Figure 6. 15 Si l'on se réfère aux Figures 1 et 2, on peut voir qu'un support selon la présente invention comprend un corps de support 40 ayant une extrémité supérieure comportant plusieurs crochets de verrouillage 44 et une 20 extrémité inférieure comportant une partie de base cintrée 41, s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de celle-ci. Le corps de support 40 a un fond comportant une cavité de fixation 42 ayant plusieurs nervures limites 43. En fonctionnement, si l'on se réfère aux Figures 25 1 à 3, on peut voir qu'un implant 50 a une extrémité inférieure introduite à travers la gencive 61 dans l'os alvéolaire 60 d'un patient et une extrémité supérieure comportant une partie de support 51 faisant saillie à partir de la gencive 61 du patient. La partie de support 30 51 a une pluralité de parties limites 52. Ensuite, lorsque le corps de support 40 est monté sur l'implant 50, la cavité de fixation 42 est montée sur la partie de support 51, et les nervures limites 43 sont verrouillées sur les parties limites 52, de telle sorte que le corps de support 40 est fixé sur l'implant 50. A ce moment, la gencive 61 du patient est pressée vers l'extérieur par la partie de base 41 du corps de support pour préserver un espace pour une dent artificielle. Comme représenté sur la Figure 4, lorsqu'une dent artificielle temporaire 70 est montée sur le corps de support 40, l'intérieur de la dent artificielle temporaire 70 est verrouillé par les crochets de verrouillage 44, de telle sorte que la dent artificielle temporaire 70 est fixée sur les crochets de verrouillage 44 pour empêcher la dent artificielle temporaire 70 de se détacher du corps de support 40 par suite d'une collision externe. A ce moment, la partie de base 41 est située sous la dent artificielle temporaire 70 et a une forme s'appariant à celle de la partie de col de la dent artificielle temporaire 70, de telle sorte que la partie de base 41 fonctionne comme la partie de col de la dent artificielle temporaire 70. Ainsi, la partie de base 41 fonctionne comme la partie de col de la dent artificielle temporaire 70, de telle sorte que le dentiste a seulement besoin de placer directement la dent artificielle temporaire 70 sur le corps de support 40 sans avoir à toucher la gencive 61 du patient, facilitant ainsi au dentiste le montage de la dent artificielle temporaire 70 sur le corps de support 40. Dans le mode de réalisation préféré de la présente invention, la partie de base 41 a différentes dimensions et formes pour correspondre à celles de la dent artificielle temporaire 70. Comme représenté sur la Figure 5, lorsqu'une dent artificielle permanente 71 est montée sur le corps de support 40, l'intérieur de la dent artificielle permanente 71 est verrouillé par les crochets de verrouillage 44, de telle sorte que la dent artificielle permanente 71 est fixée sur les crochets de verrouillage 44 pour empêcher la dent artificielle permanente 71 de se détacher du corps de support 40 par suite d'une collision externe. A ce moment, la partie de base 41 est située sous la dent artificielle permanente 71 et a une forme s'appariant à celle de la partie de col de la dent artificielle permanente 71, de telle sorte que la partie de base 41 fonctionne comme la partie de col de la dent artificielle permanente 71. Ainsi, la partie de base 41 fonctionne comme la partie de col de la dent artificielle permanente 71, de telle sorte que le dentiste a seulement besoin de placer directement la dent artificielle permanente 71 sur le corps de support 40 sans avoir à toucher la gencive 61 du patient, facilitant ainsi au dentiste le montage de la dent artificielle permanente 71 sur le corps de support 40. De plus, la dent artificielle permanente 71 est montée sur le corps de support 40 facilement et rapidement, économisant ainsi le temps de travail et améliorant ainsi l'efficacité du travail. En outre, la partie de base 41 du corps de support 40 fonctionne comme la partie de col de la dent artificielle permanente 71, de telle sorte que le fabricant n'a pas besoin de fabriquer la partie de col de la dent artificielle permanente 71, réduisant ainsi le temps pour fabriquer la dent artificielle permanente 71 et facilitant ainsi au fabricant la fabrication de la dent artificielle permanente 71
Un support pour une dent artificielle comprend un corps de support (40) ayant une extrémité supérieure comportant une pluralité de crochets de verrouillage (44) et une extrémité inférieure comportant une partie de base cintrée (41) s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de celle-ci.
1 - Support pour dent artificielle, caractérisé par le fait qu'il comprend : - un corps de support (40) ayant une extrémité inférieure comportant une partie de base (41) s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de celle-ci. 2 - Support selon la 1, caractérisé par le fait que la partie de base (41) a des dimensions et des formes différentes pour correspondre à celles d'une dent artificielle (70 ; 71). 3 - Support selon la 1, caractérisé par le fait que le corps de support (40) a une partie inférieure comportant une cavité de fixation (42) ayant une pluralité de nervures limites (43). 4 - Support selon la 1, caractérisé par le fait que le corps de support (40) a une extrémité supérieure comportant une pluralité de crochets de verrouillage (44). 5 - Support selon la 1, caractérisé par le fait que la partie de base (41) est agencée pour fonctionner comme la partie de col d'une dent artificielle (70 ; 71). 6 - Support selon la 5, caractérisé par le fait que l'extrémité supérieure du corps de support (40) comporte une pluralité de crochets de verrouillage (44) pour verrouiller un intérieur de la dent artificielle (70; 71) . 7 - Support selon la 5, caractérisé par le fait que la partie de base (41) a une forme s'appariant à celle de la partie de col de la dent artificielle (70 ; 71). 8 - Support selon la 1, caractérisé par le fait que la partie de base (70 ; 71) a une forme cintrée.
A
A61
A61C
A61C 8
A61C 8/00
FR2898816
A1
INSTALLATION DE PRODUCTION D'UN MELANGE GAZEUX RICHE EN HYDROGENE PAR SEPARATION PAR ADSORPTION
20,070,928
La présente invention concerne une . L'invention concerne plus particulièrement une installation de production d'un mélange gazeux enrichi en hydrogène par séparation par adsorption au moyen d'un circuit comprenant une pluralité de bouteilles ou colonnes d'adsorbants fonctionnant selon des cycles alternés de production/régénération, des organes de contrôle et de commande de l'installation destinés à être alimentés électriquement par des moyens d'alimentation en énergie électrique. Ce type d'installation est appelée également PSA ( Pressure Swing Adsorption c'est-à-dire Adsorption Modulée en Pression). De telles installations sont destinées à être montées dans des environnements ou pays différents, ce qui peut poser des problèmes pour assurer l'alimentation électrique du matériel de contrôle de l'installation. En effet, le matériel de contrôle de l'installation comprend typiquement des armoires et boîtiers alimentés électriquement qui sont reliés aux différents organes électriques du circuit tels que des capteurs de pression, des électro-vannnes... Pour assurer cette alimentation électrique, il est connu d'utiliser des transformateurs et l'alimentation électrique (réseau par exemple) disponible sur le site de l'installation. Cependant, cette solution nécessite de prévoir une connexion électrique spécifique pour l'installation. De plus, le transformateur électrique doit être changé en fonction des différentes alimentations électriques disponibles d'un site à l'autre. Enfin, cette solution connue est tributaire de la qualité du réseau électrique du site et notamment des coupures de courant susceptibles de se produire. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, l'installation selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que les moyens d'alimentation électrique comprennent une pile à combustible destinée à être alimentée en air et en carburant issu d'au moins une source de carburant. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la pile à combustible est du type fonctionnant avec un carburant constitué d'hydrogène gazeux ou un mélange gazeux riche en hydrogène, et en ce qu'une fraction du mélange gazeux riche en hydrogène produit par l'installation alimente directement l'entrée de carburant de la pile de façon que l'installation constitue une source de carburant pour la pile, -l'installation comprend des moyens de purification du mélange gazeux produit par l'installation situés en amont de l'entrée en carburant de la pile à combustible, tels que des moyens de chimisorption, - l'installation comprend une source de carburant constituée d'une pluralité de bouteilles d'hydrogène gazeux pressurisé aptes à être reliées fluidiquement à l'entrée de carburant de la pile, - les moyens de contrôle et de commande de l'installation comprennent une armoire de contrôle et de commande d'organes du circuit tels que des capteurs et vannes, - les moyens de contrôle et de commande de l'installation comprennent un coffret d'entrées/sorties, ledit coffret d'entrées/sorties étant situé au niveau du circuit de l'installation et étant relié électriquement à l'armoire de contrôle et de commande, - les moyens de contrôle et de commande de l'installation comprennent un organe de supervision tel qu'un ordinateur ou analogue, - la pile à combustible est disposée dans ou a proximité du coffret d'entrées/sorties. - l'installation comporte un dispositif d'alimentation électrique sans interruption tel qu'au moins une batterie reliée électriquement aux moyens de contrôle et de commande de l'installation et/ou à la pile à combustible, pour assurer des phases de démarrages ou des transitoires de charge, - la pile à combustible est du type à membrane échangeuse de protons (PEMFC). D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence à la figure unique qui représente de façon schématique et partielle un exemple d'installation selon l'invention. L'installation 1 (PSA) représentée à titre d'exemple comprend, dans un même conteneur 6, un circuit de production d'un mélange gazeux riche en hydrogène par séparation par adsorption. Classiquement le circuit comprend une pluralité de colonnes 3 d'adsorbants (cinq dans l'exemple représenté) fonctionnant selon des cycles alternés de production/régénération. Le circuit comporte par ailleurs des organes non décrits en détail par soucis de concision, notamment des capteurs et électrovannes. Le circuit comprend également des organes 2, 4 de contrôle et de commande de l'installation 1 destinés à être alimentés électriquement. Les organes 2, 4 de contrôle et de commande de l'installation comprennent par exemple des armoires et/ou boîtiers électriques tels qu'un coffret 2 comprenant un automate pourvu d'un système d'Interface Homme Machine, un coffret (4) d'entrées/sorties disposé au sein du circuit et relié électriquement à l'automate. Selon l'invention, les moyens d'alimentation électrique des organes 2, 4 de contrôle et de commande de l'installation 1 et/ou d'autres organes électriques de l'installation comprennent au moins une pile à combustible 5 alimentée en air et en carburant, par exemple de l'hydrogène gazeux. De cette façon l'installation 1 peut constituer une entité autonome et indépendante en ce qui concerne son alimentation électrique. De préférence, la pile à combustible 5 est du type fonctionnant avec un carburant constitué d'hydrogène gazeux ou un mélange gazeux riche en 20 hydrogène. Avantageusement, une fraction du mélange gazeux riche en hydrogène (H2) produit par l'installation 1 peut alimenter directement l'entrée de carburant de la pile 5 de façon que l'installation forme une source de carburant pour la pile 5. Avant son entrée dans la pile 5, le gaz riche en hydrogène peut subir une 25 purification, par exemple par chimisorption pour retirer par exemple tout ou partie du monoxyde de carbone présent dans le gaz produit. En variante ou en combinaison, la pile 5 à combustible peut être alimentée par une source de carburant constituée d'une pluralité de bouteilles d'hydrogène gazeux pressurisé. 30 Typiquement la consommation électrique d'une telle installation peut être comprise entre 1 et 2 kW par exemple. Une pile à combustible ayant une puissance de 2,5 kW peut ainsi être utilisée avec une marge de puissance pour d'autres équipements électriques par exemple. Par ailleurs, l'installation peut comprendre un dispositif d'alimentation électrique sans interruption tel qu'au moins une batterie reliée électriquement aux éléments 2, 4 de contrôle et de commande de l'installation 1 et/ou à la pile à combustible 5, pour assurer par exemple des phases de démarrages ou des transitoires de charge. De préférence, la batterie est dimensionnée pour permettre une autonomie d'alimentation de l'installation 1 de l'ordre de 10 minutes par exemple
Installation de production d'un mélange gazeux enrichi en hydrogène et d'au moins un effluent gazeux, à partir d'un flux gazeux comprenant de l'hydrogène, par emploi d'une unité de séparation par adsorption au moyen d'un circuit comprenant une pluralité de bouteilles ou colonnes (3) d'adsorbants fonctionnant selon des cycles alternés de production/régénération, des organes (2, 4) de contrôle et de commande de l'installation (1) destinés à être alimentés électriquement par des moyens d'alimentation électrique, caractérisé en ce que les moyens d'alimentation électrique comprennent une pile à combustible (5) destinée à être alimentée en air et en carburant issu d'au moins une source de carburant.
1. Installation de production d'un mélange gazeux enrichi en hydrogène et d'au moins un effluent gazeux, à partir d'un flux gazeux comprenant de l'hydrogène, par emploi d'une unité de séparation par adsorption au moyen d'un circuit comprenant une pluralité de bouteilles ou colonnes (3) d'adsorbants fonctionnant selon des cycles alternés de production/régénération, des organes (2, 4) de contrôle et de commande de l'installation (1) destinés à être alimentés électriquement par des moyens d'alimentation électrique, caractérisé en ce que les moyens d'alimentation électrique comprennent une pile à combustible (5) destinée à être alimentée en air et en carburant issu d'au moins une source de carburant. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que la pile à combustible (5) est du type fonctionnant avec un carburant constitué d'hydrogène gazeux ou un mélange gazeux riche en hydrogène, et en ce qu'une fraction du mélange gazeux riche en hydrogène produit par l'installation (1) alimente directement l'entrée de carburant de la pile (5) de façon que l'installation constitue une source de carburant pour la pile (5). 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de purification du mélange gazeux produit par l'installation situés en amont de l'entrée en carburant de la pile à combustible (5), tels que des moyens de chimisorption. 4. Installation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend une source de carburant constituée d'une pluralité de bouteilles d'hydrogène gazeux pressurisé aptes à être reliées fluidiquement à l'entrée de carburant de la pile (5). 5. Installation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens (2, 4) de contrôle et de commande de l'installation (1) comprennent une armoire (2) de contrôle et de commande d'organes du circuit tels que des capteurs et vannes. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que les moyens (2, 4) de contrôle et de commande de l'installation (1) comprennent un coffret (4) d'entrées/sorties, ledit coffret (4) d'entrées/sorties étant situé auniveau du circuit de l'installation (1) et étant relié électriquement à l'armoire (2) de contrôle et de commande. 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que les moyens (2, 4) de contrôle et de commande de l'installation (1) comprennent un organe de supervision tel qu'un ordinateur ou analogue. 8. Installation selon l'une quelconque des 6 à 7, caractérisée en ce la pile à combustible (5) est disposée dans ou a proximité du coffret (4) d'entrées/sorties. 9. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'alimentation électrique sans interruption tel qu'au moins une batterie reliée électriquement aux moyens (2, 4) de contrôle et de commande de l'installation (1) et/ou à la pile à combustible, pour assurer des phases de démarrages ou des transitoires de charge. 10. Installation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la pile à combustible est du type à membrane échangeuse de protons (PEMFC).
B,C,H
B01,C01,H01
B01D,C01B,H01M
B01D 53,C01B 3,H01M 8
B01D 53/30,B01D 53/047,C01B 3/56,H01M 8/04
FR2898713
A1
STATION DE MISE A DISPOSITION DE FAUTEUIL ROULANT POUR HANDICAPE ; AVEC CONTROLE D'ACCES, ET MULTIPLES MODES D'EXECUTIONS
20,070,921
La présente invention concerne une station, pour délivrer un fauteuil, ou une chaise roulante, (6) il se compose d'un habitacle clos renferment le chaise, le dispositif équipé d'une porte, (3) commandé par un boîtier, et un contrôle d'accès (11). A l'intérieur de l'habitacle (1), ce dispositif comporte un ensemble de mécanismes assisté par un automatisme (9), permettant de mettre à disposition d'un handicapé, au plus prés de la sortie de son véhicule automobile la chaise roulante. Ce dispositif est commandé à distance par un système de boîtier ou une carte à puce (8) que l'handicapé possède, dés qu'il approche la place qui lui est réservé pour stationner son automobile, il actionne un bouton du boîtier, ou présent sa carte (8) et la sirène d'alarme (9) est neutralisée, cette sirène est déclenchée par une détection du véhicule non autorisé, elle se met en alerte afin de dissuader les chauffeurs de véhicules non autorisés a ne pas stationner sur l'emplacement, Une foie que la personne handicapée a stationnée son automobile il en ouvre sa portière et action le bouton deux du boîtier (8) . La porte (3) actionnée par le moteur (5) du dispositif s'ouvre, puis le mécanisme (2) motorisé par M (4) se met en mouvement sur les guidage (8) permettant à ce dispositif, qualifié de distributeur, de délivrer et d'approcher au plus prés de la portière de la voiture, le fauteuil roulant (6), afin que la personne handicapée puisse descendre d'une automobile,et s'installé dans le fauteuil roulant sans avoir à faire deux manipulations physiques pour descendre une chaise ou un fauteuil de sa voiture, ce dispositif peut être installé parallèle au place de stationnement, ( figure 3 pour descriptif), ou implanté avec un support lui permettant un encombrement minimum au sol, ( figure 4 ) dans cas le mouvement de distribution est vertical, pour ce dispositif on peut également envisager de l'enffouillir dans le sol. Page 2
Station de mise à disposition de fauteuil roulant pour handicapé, avec contrôle d'accès. Dispositif pour desservir un fauteuil roulant, ou une chaise roulante, installé à proximité de la place de stationnement pour handicapés afin de leurs faciliter le passage de leur siège automobile à ce moyen de déplacement de chaise roulant.L'invention concerne un dispositif permettant aux handicapés, par le moyen d'une commande à distance (8) d'actionner un mécanisme (2) approchant à la portière d'un véhicule automobile un fauteuil roulant (6), pour que la personne puisse emprunter ce fauteuil. Dispositif de la station est constitué d'une structure formant un caisson (1), ou d'un point d'encrage munis d'un système de verrouillage (1), abritant un mécanisme (2) et ) une porte (3) actionné par le moteur (5), l'ensemble mettant à l'abri des intempérie et des accès indésirables la chaise roulante (6), par un moyen de contrôle d'accès (11). Le mécanisme (2) entraîné par la motorisation (4) émet un mouvement horizontal au plateau (7) pour le premier mode d'exécution, ou un mouvement vertical pour le deuxième mode d'exécution du plateau (7) ce mouvement du plateau permet d'approcher sur les rails de guidages (10) le fauteuil roulant (6) au plus prés de la portière de la voiture d'où en descend l'handicapé. Le fauteuil (6) se position au même niveau que le bitume, car l'ensemble des rails (10) sont fixés à un niveau inférieurement du sol, afin qu'il ni estaucun obstacle.Le mécanisme automatique est commandé par un système de boîtier de commande à ) distance (8) réservé à ces personnes, la station de distribution de fauteuil roulant permet ainsi de réglementer le stationnement car le dispositif est équipé d'un obstacle (12) couplé à une alarme sonore (13) empêchant les véhicules ne transportant pas d'handicapé de stationner à cette place .L'ensemble d'automatisme (9) gère le fonctionnement, il est doté d'une détection lui permettant de déceler les véhicules non autorisés.
1) Dispositif appelé Station mise à disposition un fauteuil pour handicapé, ou une chaise roulant (6) implantée au abord des places de stationnement pour handicapés moteur, caractérisé en ce qu'il comporte un habitacle (1) renfermant un ensemble de mécanisme et supports (2), ainsi que le fauteuil ou chaise (6) le dispositif est commandé par un automatisme (9) actionnant les différents mouvements de motorisation(4) et (5) le tout répondant au signaux du système de contrôle d'accès (10), activé par une commande à distance (5), autorisant le fonctionnement. 2) Dispositif selon la -1- caractérisée en ce que l'ensemble de supports et mécanismes(2) automatisés, ou verrouillage manuels, permet de mettre à disposition tout prés de la portière d'un véhicule, une chaise roulante pour qu'une personne puisse passer du siége de voiture à la chaise (6) sans aucune contrainte habituelle, de transporter et sortir le fauteuil de son automobile. 3) Dispositif selon la -1- la -2- caractérisée en ce que un système mobile (7) supporte la chaise (6) et permet d'approche celle-ci au plus prés de la portière du véhicule de l'handicapé, une fois qu'il est stationné sur l'emplacement qui lui est réservé. 4) Dispositif selon les précédentes , la -3-caractérisée en ce que le système mobile (11) et encastré dans le sol par sa mise en oeuvre permet de positionner le fauteuil roulant sur le bitume sans aucune contrainte de niveau. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la -4- caractérisée en ce que le mécanisme (2) est associé au moyen de détection et un obstacle (12) qui vient interdire le stationnement aux véhicules qui n'ont pas d'accès. 6) Dispositif selon les de 1 à 4, et la -5-caractérisée en ce que l'invention de cet station de mise à disposition d'un fauteuil roulant, est équipée d'un moyen d'un contrôle d'accès (10) et permet aux personnes handicapé d'actionner un bouton du boîtier de commande (14) et de ne pas avoir à exécuter la manipulation d'entrer ou sortir de leurs véhicules un fauteuil lourd est encombrant. 7) Dispositif selon l'ensemble des , la -6-caractérisée en ce que le détecteur (12) permet de déceler la présence d' un véhicule, si son conducteur ne détient pas un boîtier de commande (8) un warning se met à clignoter, puis un alarme retentie. Le conducteur handicapé presse l'un des boutons de la commande à distance ( 8) et neutralise l'alarme et le warning, puis en pressant un autre bouton commande le mécanisme (2) lui délivre la chaise auprès de la portière de sa voiture. Page. 3Page. 4 8) Dispositif selon l'ensemble des , la (7) caractérisée en ce que deux mode d'exécution sont utilisés , l'un est horizontal figure 1 et l'autre ascensionnel, figure 3 . 40 9) Dispositif selon les sept précédentes, la (8) caractérisée en ce que cette invention est d'utilité publique, d'application industrielle, est quelle permet d'améliorer le quotidien des tétraplégiques, et le civisme des conducteurs qui se gare à leurs place. 45
G
G07
G07C
G07C 9
G07C 9/00
FR2888355
A1
PROCEDE DE CONTROLE DE DROITS DE CONSOMMATION DU TYPE "N CONSOMMATIONS AUTORISEES" D'UN CONTENU NUMERIQUE AUDIO ET/OU VIDEO ET DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE
20,070,112
La présente invention se rapporte à un procédé de contrôle de droits de consommation du type N consommations autorisées d'un contenu numérique audio et/ou vidéo et à un dispositif mettant en oeuvre ce procédé. Elle concerne notamment le contrôle du suivi de la consommation, autorisée pour un nombre fixe de fois, de contenus sonores (par exemple de la musique) et/ou vidéos (par exemple des films) sur des récepteurs de télévision, ordinateurs, dispositifs de reproduction sonore, lecteurs de disques, baladeurs, téléphones mobiles ou agendas électroniques. Des producteurs de contenus multimédia (par exemple et sans limitation: films, documentaires, musiques, clips, jeux vidéos, contenus audiovisuels, services ou autres, ...), afin de contrôler la consommation de leur production distribuée par des réseaux numériques comme Internet et d'éviter le piratage, mettent en oeuvre des procédés de gestion de droits de consommation, dénommés par la suite procédés DRM (initiales en anglais de Digital Rights Management'), associés aux contenus cédés à leurs clients. Les droits associés à un contenu peuvent autoriser par exemple la consommation du contenu pendant un certain temps cumulé (droit du type N unités de temps autorisées') et/ou un certain nombre de fois (droit du type N consommations autorisées'). Il faut alors effectuer le suivi des droits cédés au client au fur et à mesure de la consommation des contenus par les clients. Les inventeurs ont observé les comportements possibles du consommateur lors de la consommation de contenus numériques afin de répondre techniquement à leurs attentes. L'invention résulte en fait de la constatation qu'il n'est pas possible actuellement de compter N consommations, au niveau d'un dispositif de consommation de contenus, dénommé dispositif de consommation ou dispositif de gestion, dans le cadre de droits de consommation du type 'N consommations autorisées', tout en tenant compte: - des attentes et des comportements usuels réels des clients lors d'une consommation des contenus (notamment le zapping', la marche arrière, la marche avant et la pause) et - de la nécessité de sécuriser les N consommations, pour que le contenu puisse être consommé N fois et seulement N fois. Par exemple, lors d'une consommation d'un contenu dont un client dispose des droits de N consommations autorisées, le client peut souhaiter, pendant quelques secondes, consommer un autre produit, opération dénommée zapping , revenir un peu en arrière dans le défilement du contenu, notamment parce qu'il a manqué quelque chose, opération dénommée marche arrière, ou alors effectuer une marche avant accélérée. Dans des cas similaires de zapping, de marche arrière, de marche avant ou de pause, les procédés actuels de comptabilisation du nombre de consommations réalisées par le client, comptent une consommation supplémentaire à celle en cours. Ceci est pénalisant pour le consommateur et ne peut pas se justifier 1 o dans tous les cas. La présente invention vise donc à résoudre le problème qui consiste à permettre au dispositif de consommation de comptabiliser les N consommations autorisées d'un contenu, dont les droits associés sont du type N consommations autorisées', tout en permettant, conformément aux attentes des clients, une possibilité modulable de zapping et/ou de marche arrière et/ou de marche avant et/ou de pause. Ces consommations peuvent se dérouler dans le dispositif de consommation lui-même s'il intègre les moyens adéquats pour le faire et si telle est la volonté du consommateur mais aussi dans d'autres dispositifs de consommation dont il gère la consommation. C'est pourquoi, l'invention concerne un procédé de contrôle de droits de type N consommations autorisées d'un contenu audio et/ou vidéo numérique, dénommé contenu contrôlé, le contenu contrôlé étant consommé par un consommateur sur un dispositif de consommation ou sur un autre dispositif déléguant le contrôle de ces droits au dispositif de consommation, caractérisé en ce qu'on inhibe une comptabilisation de consommation supplémentaire dans au moins un des cas suivants où : - le consommateur consomme pendant un instant un autre contenu sur le même dispositif où il consomme le contenu contrôlé pour revenir par la suite au contenu contrôlé, - le consommateur effectue une pause dans la consommation du contenu contrôlé, - le consommateur effectue une marche avant accélérée du contenu contrôlé, - le consommateur effectue une marche arrière du contenu contrôlé. 2888355 3 Grâce à l'invention, le client peut, pendant la consommation du contenu contrôlé, en consommer d'autres (zapping), pour ensuite revenir au contenu contrôlé, sans qu'une nouvelle consommation soit comptabilisée. Grâce au procédé selon l'invention, on peut réaliser aussi d'autres fonctions, notamment les fonctions de marche avant et de pause. Selon une réalisation, le contenu contrôlé intègre des éléments de marquage dans au moins certaines parties du contenu contrôlé. Dans une réalisation, on inhibe la comptabilisation de consommation supplémentaire si le consommateur effectue une marche arrière du contenu contrôlé équivalente à une durée de consommation inférieure à un seuil de marche arrière. Grâce à cette invention, le client peut aussi revenir sur une partie du contenu contrôlé jusqu'à la limite imposée par le seuil de consommation supplémentaire. Selon une réalisation, le seuil de marche arrière est un pourcentage fixe, associé au dispositif de consommation, de la durée totale du contenu contrôlé. Dans une réalisation, le seuil de marche arrière est associé au contenu contrôlé et est indépendant du dispositif de consommation. Ce seuil peut être alors contenu dans la licence associée au contenu contrôlé. Selon une réalisation, les éléments de marquage sont des repères, ces repères constituent une suite numérique et sont insérés de façon périodique dans le contenu contrôlé pour former une suite d'index le long du contenu contrôlé, le plus petit nombre ou chiffre de cette suite étant inséré au début du contenu contrôlé. Ainsi, la suite est ordonnée et dans cette réalisation elle est croissante. Il peut être envisagé une variante à cette réalisation où la suite est décroissante. Dans une réalisation, des moyens de traitement, associés à des moyens de mémorisation et associés au dispositif de consommation, prélèvent, lors de la consommation d'une partie du contenu contrôlé comprenant un index, cet index présent dans cette partie du contenu consommée, pour le comparer à l'index antérieurement prélevé et qui est mémorisé, et: - si le dernier index est plus grand ou égal à celui qui est mémorisé, alors il n'y a pas de demande de nouvelle consommation, - si le dernier index est plus petit que celui qui est mémorisé, alors la différence entre les deux index est calculée: si la différence est supérieure au seuil de marche arrière alors une demande de nouvelle consommation est réalisée, si la différence n'est pas supérieure au seuil de 1 o marche arrière, alors il n'y a pas de demande de nouvelle consommation. Ainsi, le zapping, la pause et la marche avant accélérée ne provoque pas de demande de nouvelle consommation. En effet, quand le client revient au contenu contrôlé, le repère de la suite associée au contenu qui est alors traité est nécessairement supérieur ou égal au dernier repère de la suite qui a été mémorisé quand il a quitté le contenu principal. Une marche arrière ne provoque pas de demande de nouvelle consommation si elle est inférieure au seuil de marche arrière. Selon une réalisation, des index sont introduits dans des paquets de données de contrôle régulièrement disposés le long du contenu contrôlé. Dans une réalisation, les moyens de traitement contiennent une base de données qui associe à chaque contenu contrôlé, représenté par un identifiant de ce contenu, au moins l'une des données suivantes: - la quantité initiale de consommations possibles, - une clé ou plusieurs clés de chiffrement, - un nombre actualisé de consommation(s) encore possible(s), - l'index du dernier paquet de données de contrôle, - une quantité maximale de paquets de données de contrôle sur laquelle il est possible d'effectuer une marche arrière sans déclencher une demande de nouvelle consommation. Selon une réalisation, le contenu contrôlé comporte des parties contrôlables divisées en périodes qui contiennent chacune au moins un paquet de données de contrôle, dénommé message de contrôle, ce message de contrôle comprenant un élément de marquage, dénommé marque; le procédé comprend alors les étapes consistant, dans le dispositif de consommation: 2888355 5 - à détecter chaque marque, dans les parties contrôlables du contenu contrôlé, au fur et à mesure de la consommation du contenu contrôlé, et - à comptabiliser le nombre de ces marques afin de pouvoir contrôler le nombre de périodes consommées des parties contrôlables. En général, pour assurer le contrôle de la consommation du contenu contrôlé, des données comprises dans le flux de données constituant le contenu contrôlé sont codées (le codage étant en pratique un embrouillage ou chiffrement). Avantageusement, cette invention est indépendante de l'algorithme utilisé pour chiffrer un contenu et peut être mise en oeuvre avec un contenu chiffré par morceau (par exemple par cryptopériodes) quelconque. Dans une réalisation, le contenu contrôlé comporte aussi des parties non contrôlables. Ainsi, on peut contrôler certaines parties d'un contenu pour limiter leur consommation, tout en permettant pour d'autres parties de ce même contenu une consommation libre et non limitée (par exemple, dans le cas d'un film, la partie contrôlable peut être le film et les parties non contrôlable peuvent être des publicités ou des bandes annonces pour d'autres films). Selon une réalisation, la marque est un jeton. Dans une réalisation, la marque est l'absence de jeton. Selon une réalisation, dans le dispositif de consommation, on forme une base de données comprenant, pour chaque contenu contrôlé par le dispositif de consommation, un ensemble de données, dénommé structure de comptage, chaque structure de comptage comprenant un identificateur de ce contenu et un nombre, dénommé nombre TOV, représentant le maximum autorisé de marques pouvant être détectées et comptabilisées lors d'une seule consommation de ce contenu contrôlé. Dans une réalisation, le nombre de marques détectées et comptabilisées, pour la consommation en cours, est comparé, pour chaque nouvelle période consommée de la partie contrôlable, au nombre TOV, de telle sorte que, si le nombre de marques détectées et comptabilisées dépasse le nombre TOV, la consommation en cours prend fin et une demande de nouvelle consommation est effectuée. Selon une réalisation, chaque structure de comptage, contient un nombre, dénommé marge de consommation, représentant un nombre maximal supplémentaire de marques pouvant être détectées et comptabilisées par rapport au nombre TOV, de telle sorte que, si le nombre de marques détectées et comptabilisées dépasse la somme du nombre TOV et de la marge de consommation, la consommation en cours prend fin et une demande de nouvelle consommation est effectuée. Grâce à cette invention, le fournisseur de droit des contenus peut offrir une possibilité (qu'il peut en plus réguler en modifiant certains paramètres propres à l'invention, notamment le nombre TOV et la marge de consommation) de faire des pauses, de revenir en marche arrière sur une partie du contenu ou d'aller de l'avant en marche avant accélérée dans le cadre d'une seule consommation d'un contenu. Dans une réalisation, chaque structure de comptage comprend un 15 nombre de consommation(s) encore possible(s) pour chaque contenu, dénommé nombre STP. Selon une réalisation, le résultat de la demande d'une nouvelle consommation constitue: - soit l'interdiction d'une nouvelle consommation si le nombre STP 20 est nul; - soit, si le nombre STP n'est pas nul, l'autorisation d'une nouvelle consommation et donc la diminution du nombre STP. Dans une réalisation, on affecte au dispositif de consommation des moyens sécurisés de stockage et de traitement participant au contrôle des 25 droits associés aux contenus. Selon une réalisation, les moyens sécurisés de stockage et de traitement contiennent la base de données des structures de comptage. Dans une réalisation, la base de données des structures de comptage est stockée de façon chiffrée dans des moyens de mémorisation du dispositif de consommation, les moyens sécurisés de stockage et de traitement contenant une clé de chiffrement permettant le déchiffrement des structures de comptage de cette base. Selon une réalisation, le contenu contrôlé, dont la consommation est contrôlée par le dispositif de consommation, est obtenu par une adaptation 35 d'un contenu, dénommé contenu extérieur, lors d'un transfert du contenu extérieur vers le dispositif de consommation, cette adaptation permettant au dispositif de consommation de contrôler la consommation du contenu contrôlé. Ainsi, avantageusement, l'invention permet de séparer un contenu de sa licence lors de leurs transferts dans un dispositif de consommation. En effet: - le transfert du contenu dans le dispositif de consommation (et donc le traitement numérique associé à ce transfert) ne doit se faire qu'une seule fois, - si différentes licences sont transférées pour consommer le même contenu et que les licences donnent des droits de même nature, le même contenu transféré et traité dans le dispositif de consommation peut être réutilisé pour chaque licence. Dans une réalisation, lors de l'adaptation du contenu extérieur en contenu contrôlé , des paquets de données de contrôle du contenu extérieur sont convertis en paquets de données de contrôle du contenu contrôlé, les éléments de marquage étant introduits dans certains paquets de données de contrôle du contenu contrôlé lors de ce transfert. L'invention concerne aussi un dispositif de consommation caractérisé en ce qu'il met en oeuvre le procédé de contrôle conforme à l'invention selon l'une des réalisations précédentes. Dans une réalisation, le dispositif de consommation est portable. Avantageusement, cette invention permet un contrôle des droits du type N consommations autorisées tant pour des dispositifs de consommation fixes que portables. Cette invention permet aussi de contrôler la consommation sur le dispositif de consommation lui-même ou sur d'autres dispositifs dont la consommation est contrôlée par le dispositif de consommation, portable ou fixe. Selon une réalisation, le dispositif de consommation est un baladeur multimédia. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description effectuée ci-dessous à titre d'exemple non limitatif en se référant aux figures ci-jointes sur lesquelles: - La figure 1 représente schématiquement un cadre de réalisation de l'invention, - La figure 2 représente schématiquement certaines étapes d'une 30 35 réalisation de l'invention, - La figure 3a représente une structure possible d'un flux de données d'un contenu, - La figure 3b montre schématiquement une structure de flux de données d'un contenu contrôlé, -La figure 4 montre schématiquement des étapes de création et de mises à jour d'une base de données nécessaires à une réalisation de l'invention, -La figure 5 montre schématiquement des étapes de contrôle de l'accès au contenu dans une réalisation de l'invention, - La figure 6 représente schématiquement un flux de données d'un contenu contrôlé dans une réalisation de l'invention, - La figure 7 décrit schématiquement une partie de l'architecture d'un dispositif de consommation mettant en oeuvre une réalisation de l'invention, - La figure 8 décrit schématiquement le traitement d'un contenu contrôlé dans une réalisation de l'invention. L'invention qui concerne un procédé de gestion des droits de consommation du type N consommations autorisées', est susceptible de multiples réalisations, qui dépendent notamment du choix d'un dispositif de consommation et du cadre d'utilisation de ce dispositif. En effet, des contenus peuvent être consommés ou non: - sur le dispositif de consommation lui-même en fonction des moyens techniques dont il dispose, - ou sur d'autres dispositifs déléguant, au moins partiellement, les fonctions de contrôle des droits N consommations autorisées' au dispositif de consommation (qui peut aussi ne pas avoir de moyens de consommation propres). Un exemple de réalisation est décrit par la suite: le dispositif de consommation est portable et plus précisément un baladeur multimédia. Ce baladeur est compris dans un ensemble de dispositifs, appartenant à un même client, liés à la consommation de contenus numériques. Cet ensemble de dispositifs est dénommé domaine client. Un tel domaine client 100 est montré schématiquement sur la figure 1: des fournisseur 102(i) , 1 <=i<=n, de contenus vidéo et/ou audio fournissent un contenu 103 numérisé, dénommé contenu 103 fournisseur, et des droits, dénommés droits fournisseur, associés au contenu 103 fournisseur et compris dans une licence 101, dénommée licence 101 fournisseur. Lors d'une commande du client propriétaire du domaine client 100 d'un contenu 103 associé aux droits fournisseur, la fourniture se produit par des réseaux 104(i) fournisseurs, 1<=i<=n, connectés à un dispositif 106 d'accès (par exemple un ordinateur relié à Internet) du domaine 100 client. Pour réaliser cette fourniture, il existe entre chaque fournisseur 102(i) et le dispositif 106 d'accès un procédé DRM mis en oeuvre dans un module DRM 114(i) du dispositif 106 d'accès et qui gère notamment l'accès aux contenus des fournisseurs et à leurs droits associés (les droits étant intégrés dans une licence 101 fournisseur) et les paiements vis-à-vis d'un point de vente distant. Dans ce cadre de réalisation, les contenus numériques suivent une norme audio/vidéo permettant l'accès conditionnel pour la fourniture de contenus audio/vidéo: le standard DVB-MPEG2 (en anglais 'Digital Video Broadcasting Motion picture Expert Group'). La figure 3a représente schématiquement un exemple de structure d'un contenu 200 dans un tel standard. Le contenu 200 audio et vidéo est dans ce cadre constitué d'une suite de périodes, dénommées crypto-périodes CP 202(i) ou périodes de clés 202(i). Ces crypto-périodes ont une durée définie par le fournisseur 102(i). Cette durée est en général de 10 secondes. Chaque cryptopériode CP 202(i) contient des paquets 206 de données audio/vidéo, dénommés paquets 206 A/V, qui sont embrouillés avec un mot de contrôle CW(i). Chaque mot de contrôle CW(i) d'une crypto-période 202(i) est placé dans un paquet 204(i) de données de contrôle ou message de contrôle, dénommé paquet DECM(i) 204(i) (acronyme de l'anglais 'DRM Entitlement Control Message'), de cette même crypto-période 202(i). Ce paquet DECM(i) 204(i) peut contenir aussi d'autres données, notamment un identifiant du contenu, dénommé CID, constant dans les différentes crypto-périodes pour un même contenu. Dans le cadre de cette réalisation de cette invention, les données contenues dans le paquet DECM(i) 204(i) sont chiffrées grâce à une clé symétrique Kdrm propre au procédé DRM géré par le dispositif 106 d'accès. Cette fonction de cryptage est appelé EKdrm (dans des variantes de l'invention ce chiffrement de DECM(i) n'existe pas ou, si il existe, il peut être asymétrique). Alors: DECM(i)=paquet 204(1)={EKdrm (CID, CW(i), . ..)} Sur la figure 3a, le contenu 200 est représenté avec un seul paquet DECM(i) par crypto-période 202(i) dans un souci de simplification mais il peut contenir en pratique plusieurs paquets DECM par crypto-période. Une fois que le contenu 103 fournisseur et la licence 101 fournisseur (figure 1) sont transférés au dispositif 106 d'accès du domaine client 100, le contenu résultant 124 et la licence résultante 126 doivent être transférés au baladeur 112. Pour consommer le contenu sur un baladeur 112, deux types de procédés de transfert sécurisé de contenus et de droits peuvent être mis en oeuvre: un procédé de transfert dénommé procédé maître / secondaire, et/ou - un procédé de transfert dénommé procédé accès / isolé. Lors d'un transfert vers le baladeur 112 mettant en oeuvre un procédé maître / secondaire, le baladeur 112 reçoit, quand il se connecte au dispositif 106 d'accès pour acquérir un contenu, le contenu et les droits que le client veut utiliser dans le baladeur 112, ces droits étant inclus dans une licence, dénommée licence secondaire, associée au contenu. Pour cela, le baladeur 112 met en oeuvre un procédé DRM, dénommé procédé DRM secondaire ou portable, propre au baladeur 112 et différent des procédés DRM maître qui sont mis en oeuvre dans les modules DRM 114(i) associés à chaque fournisseur 102(i). Ce procédé DRM secondaire a pour but de contrôler les accès aux contenus dans le baladeur 112 et a son propre format de licence. Quand le client fait passer un contenu de son dispositif 106 d'accès vers le baladeur 112, le procédé DRM maître génère une licence secondaire ayant un format compatible avec le procédé DRM secondaire. Chaque procédé DRM maître gère aussi l'interfaçage avec le procédé DRM secondaire. 2888355 11 Le contenu présent dans le baladeur 112 est alors lié exclusivement au baladeur 112. Le chargement du contenu dans le baladeur 112 est une opération sécurisée. La licence secondaire est aussi sécurisée. Le baladeur 112 comporte: - des moyens 136 de mémorisation de contenus et des moyens 130 mettant en oeuvre un procédé DRM secondaire, dénommés module DRM 130 secondaire ou portable, - des moyens sécurisés de stockage et traitement servant à mémoriser les données secrètes, notamment des clés, et à réaliser des opérations cryptographiques. Ces moyens comprennent, dans cette réalisation, une carte à puce. Le module DRM 130 est préférentiellement inclus dans ces moyens de stockage et de traitement sécurisés. Le procédé DRM maître du dispositif 106 d'accès crée donc une licence secondaire où sont inclus des droits secondaires (qui sont déduits des droits primaires et en forment donc un sous-ensemble) nécessaires à la consommation du contenu dans le baladeur 112. Cette licence secondaire est transférée avec le contenu dans le baladeur 112. Ensuite le procédé DRM maître met à jour la licence maître en fonction des droits transmis au baladeur 112. Puis le contenu, avec la licence secondaire, est transmis de façon sécurisée du dispositif 106 d'accès au baladeur 112. Pour finir, le client consomme le contenu dans le baladeur 112. Le procédé DRM secondaire contrôle l'accès aux contenus présents dans le portable et met à jour les droits secondaires, selon la consommation du client et la (ou les) licence(s) secondaire(s) présente(s) dans le baladeur 112. Un autre procédé de transfert sécurisé de contenus vers le baladeur 112 dénommé procédé accès/isolé peut être utilisé, notamment si on ne souhaite pas limiter la consommation au niveau du baladeur 112 portable afin que cette consommation puisse se réaliser soit au niveau du baladeur 112 soit au niveau d'une partie de dispositifs du domaine client 100 gérés par le baladeur 112. Le baladeur 112 ne contient en effet pas nécessairement des moyens de consommation (par exemple un écran d'affichage), il peut contenir uniquement des moyens de stockage des contenus. Des procédés de protection de droits ont été développés pour protéger certains droits fournisseur dans certaines parties du domaine 100, et contrôler que la consommation d'un contenu se réalise légitimement dans ces parties, notamment au niveau du dispositif 106 d'accès et de la partie 107 du domaine 100 contenant des dispositifs de consommation 108, 110 qui sont reliés au dispositif d'accès 106 par des liens de communication continus (câble, Ethernet, ondes, etc.). Des exemples de tels procédés de protection de droits associés à des contenus sont notamment décrits: - dans le document WO 00/62505 Al intitulé "Digital Home Networkand method for creating and updating such a network" - ou dans le document EP 1 253 762 Al intitulé "Process for managing a symmetric key in a communication network and devices for the implementation of this process" qui définit un procédé de gestion où les contenus sont codés et décodés grâce à une clé symétrique que connaissent notamment les dispositifs de consommation 108, 110 de la partie 107 réseau. Dans le cadre d'un procédé de transfert accès/isolé (figure 1), le contenu 103 et la licence 101 sont transformés en un contenu 124 personnalisé, et en une licence 126 personnalisée, en suivant un procédé décrit dans les brevets cités ci-dessus. On obtient alors un contenu 124 composé de paquets codés de vidéo et d'audio, où s'intègrent de façon régulière des paquets, contenant les informations nécessaires à la consommation du contenu 124 au niveau des dispositifs de consommation 108, 110 de la partie 107 réseau. Lorsque l'utilisateur veut consommer un contenu sur son baladeur 112 ou sur des dispositifs de consommation isolés 118, 122 de son domaine, une adaptation du contenu 124 personnalisé et de la licence 126 personnalisée est effectuée lorsque ce contenu est transféré du dispositif d'accès 106 vers le baladeur 112 pour y être stocké sous forme de contenu 132 isolé et licence 134 isolée. Pour cela, le module DRM 130 portable du baladeur 112 est utilisé. On notera que ce module 130 est générique, c'est à dire qu'il ne dépend pas du fournisseur du contenu 102(i), sécurisé, c'est à dire qu'il est résistant à la fraude, et stocke des données de chiffrement et d'autorisation de consommation. 2888355 13 A la fin du processus sécurisé de transfert de contenu, les moyens 136 de mémorisation du baladeur 112 contiennent: - un contenu 132 isolé, adapté à sa diffusion contrôlée à partir du dispositif 112 isolé, obtenu à partir du contenu 124, - et une licence 134, dénommée licence isolée, obtenue à partir de la licence 126 personnalisée, et contenant les droits que le client veut utiliser à partir du dispositif 112 isolé dans le domaine 100, notamment dans la partie 111 isolée, et les données nécessaires pour autoriser cette utilisation. Une mise à jour des droits restants dans le dispositif 106 d'accès est aussi effectuée en déduisant les droits transmis au dispositif 112 isolé. Un exemple de cadre de mise en oeuvre de l'invention est ainsi défini (notamment le dispositif de consommation est un baladeur, qui est compris dans un domaine client et qui consomme des contenus de format MPEG2, et les contenus lui sont transférés en utilisant l'un ou l'autre des deux procédés de transfert décrit ci-dessus). Deux réalisations principales (avec des variantes) de l'invention, variant en fonction des éléments de marquage utilisés, sont décrites par la suite: une réalisation mettant en oeuvre une suite de repères ou index et une réalisation mettant en oeuvre des jetons. Le procédé de contrôle de l'invention utilise, dans la réalisation mettant en oeuvre une suite de repères le procédé de transfert maître / secondaire, et en variante, le procédé accès / isolé, ainsi que décrit ci-après grâce notamment à la figure 2. Le module 130 DRM portable du baladeur 112 transforme un contenu 103 reçu par le dispoditif d'accès 106 en un contenu 132 selon 1 es étapes suivantes: - 1 étape 150: le contenu 103, contenant des paquets 140 DECM et la licence associée contenant un paquet 144 de données, dénommé paquet DEMM, sont chargés dans les moyens 136 de mémorisation du baladeur 112, 2 étape 152: le paquet 144 DEMM est envoyé au module 130 DRM pour que ce module 130 connaisse les droits associés, - 3 étape 154: les paquets 140 DECM sont transformés en paquets 142 de données de contrôle PECM et une table 146 de données de contrôle, dénommée table PCD, est créée et mémorisée dans le baladeur 112; la table 146 PCD est utilisée notamment pour contrôler le nombre de consommations réalisées, - 4 étape 156: le contenu 103 est transformé en contenu 132, notamment en y intégrant les paquets 142 PECM. Les paquets 142 PECM et la table 146 PCD de contrôle contiennent toutes les informations pour contrôler la consommation du contenu 132. Par la suite, certaines étapes spécifiquement nécessaires au contrôle de droits du type 'N consommations autorisées', à savoir: 1 ) la transformation des contenus (pour passer d'un contenu 103 à un contenu 132), 2 ) la création des tables 146 PCD de contrôle, et 3 ) le contrôle des droits du type N consommations autorisées sont détaillés dans le cadre de cette réalisation de l'invention. La transformation d'un contenu 103 en un contenu 132 se déroule de la façon suivante: Quand le baladeur 112 reçoit une licence 101, si le contenu 103 associé à cette licence est déjà mémorisé dans les moyens 136 de mémorisation mais n'est pas encore transformé, alors le baladeur 112 demande au module 130 DRM de transformer les paquets 140 DECM en paquets 142 PECM en suivant le procédé maître / secondaire et en variante le procédé accès / isolé. Les paquets 142 PECM contiennent, en plus d'un identifiant de contenu, dénommé identifiant CID et d'un mot de contrôle, dénommé CW(i), utilisé pour désembrouiller les données de la cryptopériode (i), une suite de nombres (k= 0, 1, 2, ...L-1), dénommée suite de repères ou d'index, indexant les paquets 142 PECM dans le contenu 132. Ces repères sont utilisés pour détecter des modes d'utilisation du contenu, notamment la marche arrière, la marche avant, la pause et le zapping . Dans ce mode de réalisation de l'invention, les paquets 142 PECM sont chiffrés en utilisant une clé symétrique Kc. Il existe plusieurs possibilités pour gérer la clé Kc: - Première Option: Kc dépend du dispositif 112 portable donné. 2888355 15 Alors tous les contenus compris dans ce dispositif 112 portable sont protégés par la même clé Kc. - Deuxième option: Kc dépend d'un contenu. Alors chaque contenu compris dans un dispositif 112 portable utilise une différente clé Kc. Dans le cas du procédé maître / secondaire, la clé Kc est chiffrée par une clé Kdrm qui est la clé du DRM maître et qui est transportée dans le paquet 144 DEMM. Le résultat du chiffrement de Kc par Kdrm est inséré dans le paquet 142 PECM. Un paquet 142 PECM peut donc être représenté, dans ce mode de réalisation, par: EKc(CIDICWIk) 1 EKdrm(Kc) Où EK représente une fonction de chiffrement utilisant la clé K et où 1' représente la fonction de concaténation de données. Comme représenté dans la figure 2, le module 130 DRM du baladeur 112 crée des paquets 142 PECM à la réception du paquet 144 DEMM inclus dans la licence 101 et des paquets 140 DECM inclus dans le contenu 103. Le paquet 144 DEMM contient notamment l'identifiant de contenu CID, les droits de consommation des contenus (par exemple droit de voir tel film deux fois) et la clé Kdrm utilisée pour protéger les paquets 140 DECM. Les paquets 140 DECM ont un format EKdrm(CID, CW). Pour convertir un contenu, le module 130 DRM portable initialise l'index k à 0 et extrait la clé de chiffrement Kdrm du paquet 144 DEMM. Si la clé Kc dépend des contenus, alors le module 130 DRM portable génère une clé Kc aléatoirement. Puis le module 130 DRM portable réalise les actions suivantes pour chaque paquet de données 140 DECM: -Déchiffrement du paquet de données 140 DECM en utilisant la clé Kdrm et extraction du mot de contrôle CW, - Ajout de l'index k, - Création du paquet de données 214 PECM et - Incrémentation de l'index. La figure 3b représente schématiquement le format du contenu 300 35 obtenu après l'étape de conversion. Le contenu 132 contrôlé des figures 1 et 2, 10 noté contenu 300 dans cette figure, est composé de cryptopériodes 306(i). Chaque crypto-période 306(i) comprend un paquet PECM 302(i) comprenant un repère ou index k et des paquets 304 NV contenant de l'information audio et vidéo codée. On notera que même si un seul paquet PECM 302(i) est représenté par crypto-période 306(i) sur la figure 3b, il est possible en pratique que plusieurs paquets PECM(k) soient inclus dans une même crypto-période, chaque paquet PECM(k) contenant un index k qui lui est propre et qui est, dans cet exemple, supérieur à l'index k-1 du paquet PECM précédant dans le flux de données formant le contenu 300. 1 o Le module 130 DRM portable gère la table de données de contrôle PCD, dont chaque entrée, dénommée PCD[CID], correspond à un contenu dans le dispositif portable. La table PCD de contrôle de consommation contient les informations suivantes pour chaque contenu géré: - Un identifiant de contenu CID, - Une règle de consommation (consommer N fois'), - Une clé Kdrm du DRM maître: cette clé Kdrm est reçue dans le paquet de données 210 DEMM, - Un nombre actualisé de consommations encore possibles, dénommé pn: Ce nombre est initialisé à N pour des droits de consommation du type consommer N fois'. A chaque fois que le contenu est consommé , pn est décrémenté, - Un index ou repère, dénommé, kPCD du dernier paquet de données 302(i) PECM(k) consommé, - Un nombre maximal, dénommé M, de paquets de données PECM(k) qui peuvent être repassés en marche arrière. Le nombre M peut être fixe ou transmis dans le paquet de données DEMM. En résumé, chaque entrée de la table PCD de contrôle de consommation associée à un contenu est représentée par: PCD[CID] = CID 1 règle 1 Kdrm 1 pn 1 kPCD 1 M La figure 4 représente schématiquement les étapes conduisant à la création d'une entrée associée à un contenu de la table PCD, dénommée PCD[CID]. Quand le module DRM portable 130 reçoit un paquet DEMM associé à un contenu dans une étape 402, il vérifie dans une étape 404 si l'entrée PCD[CID] existe déjà pour ce contenu d'identifiant CID dans la table PCD: - si l'entrée PCD[CID] n'existe pas encore dans la table PCD, alors, dans une nouvelle étape 406, une nouvelle entrée PCD[CID] est créée, dans laquelle pn et l'index kPCD sont initialisés à N et 0 respectivement. Si la valeur de M est contenue dans le paquet de données DEMM, M est initialisé à cette valeur. Sinon, M est fixé à sa valeur par défaut. - si l'entrée PCD[CID] existe déjà dans la table PCD, alors, dans une étape 408, elle est mise à jour en augmentant le nombre actualisé pn de consommations encore possibles de la valeur de N. Quand l'utilisateur consomme le contenu (par exemple un film) ayant un CID sur son baladeur, le module DRM portable du baladeur cherche l'entrée PCD[CID] dans la table PCD. Si cette entrée PCD[CID] n'est pas trouvée (ce qui signifie que la licence du film n'est pas disponible), la consommation est refusée. Sinon, le contrôle de l'accès au contenu est réalisé comme représenté schématiquement dans la Figure 5. Dans une première étape 502, le module DRM du baladeur reçoit un paquet de données PECM(k) avec un index k. Puis, lors de l'étape 504, il compare k à l'index kPCD inclus dans l'entrée PCD[CID]: Si k kPCD (ce qui correspond à une utilisation du contenu dans son sens normal), alors kPCD est mis à jour par la valeur k lors de retape 506. Le paquet de données PECM(k) est déchiffré dans l'étape 508 et le film peut être visualisé sur le baladeur. Sinon (dans le cadre d'une marche arrière), le module DRM 130 calcule la valeur (kPCD-k), dénommée bpn (initiales en anglais de backward played number') lors de l'étape 510. Puis dans l'étape 512, la valeur de bpn est comparée à M. Alors deux cas sont possibles: - Si bpn est plus petit que M, alors le paquet de données PECM(k) est déchiffré et le contenu correspondant peut être consommé. Alors kPCD n'est pas mis à jour, - Si bpn est plus grand que M, on considère alors qu'il y a une demande de nouvelle consommation (qui sera possible ou pas en fonction des droits restants). Le baladeur et notamment le module DRM portable avertit l'utilisateur. Dans une étape 514, on regarde si pn est nul. Si pn n'est pas nul, le baladeur propose à l'utilisateur de confirmer qu'il souhaite consommer une nouvelle fois le contenu lors de l'étape 516. Si l'utilisateur confirme, le nombre de consommations encore possibles pn est décrémenté et kPCD est initialisé à 0 (étape 518). Le paquet de données PECM(k) est alors déchiffré et le contenu peut être consommé (retour à l'étape 508). Si l'utilisateur refuse, alors le paquet de données PECM(k) n'est pas déchiffré et kPCD n'est pas mis à jour (étape 520). Alors, l'utilisateur peut repositionner son contenu plus avant et continuer sa consommation en cours. Si pn est égal à 0, on informe l'utilisateur (étape 522) avant de stopper la consommation du contenu (étape 520); le module DRM du baladeur peut proposer alors à l'utilisateur d'acquérir une nouvelle licence. En variante, on notera qu'au lieu d'utiliser un nombre précis M de paquets de données PECM(k) qui peuvent être repassés en marche arrière sans compter une consommation supplémentaire, on peut utiliser un certain pourcentage de la longueur totale du contenu. L'effacement d'une entrée PCD[CID] de la table PCD se produit quand l'utilisateur efface l'identificateur CID de contenu du baladeur. Une variante à ce procédé d'effacement des entrées PCD[CID] est de réaliser les effacements par lots: ceci peut être effectué de façon périodique (par exemple chaque jour) ou alors quand cela est nécessaire, par exemple, quand il n'y a plus de mémoire disponible. Le module DRM du baladeur est l'endroit idéal pour stocker la table PCD. Si ses ressources sont limitées, une solution alternative est de stocker une partie (la clé Kdrm ne doit pas être alors dans cette partie) de la table PCD en dehors du module DRM du baladeur. Cependant, l'intégrité de la table PCD doit être garantie. Par exemple, une signature de la table PCD doit alors être stockée dans le module DRM portable. Dans ce cas, avant d'utiliser la table PCD, son intégrité doit être vérifiée. Après avoir mis a jour la table PCD, la signature doit aussi être mise à jour. La signature peut être réalisée par une simple fonction de hachage. Le module DRM du dispositif portable peut être réalisés en utilisant: une carte à puce, comme par exemple une carte SIM (acronyme de l'anglais Subscriber Identity Module'), utilisée pour les téléphones mobiles, ou un processeur embarqué sécurisé ou - un processeur standard utilisant des logiciels résistants à la fraude. La clé Kc peut varier en fonction des contenus et peut être chiffrée (avec la clé Kdrm) en utilisant la norme de chiffrement avancée AES (acronyme anglais de Advanced Encryption Standard'), tout comme la partie des paquets PECM(k) qui est chiffrée avec la clé Kc. Dans un exemple de réalisation de l'invention, M a une valeur par défaut de 10800. Ceci correspond à 30 minutes de marche arrière pour des contenus vidéo ayant un paquet PECM(k) toutes les 10 secondes. Cette valeur par défaut est utilisée seulement quand la licence du dispositif de consommation ne contient pas de valeur pour M. Un autre mode de réalisation possible de cette invention met en oeuvre des jetons ou l'absence de jetons dans certaines parties du flux numérique formant le contenu contrôlé. La mise en oeuvre de cette réalisation de l'invention suppose l'existence d'un contenu contenant des marques, et plus précisément des jetons qui puissent être comptabilisés. La première étape générale de cette réalisation de l'invention est la création d'un contenu comprenant ces jetons. Les marques peuvent être liées à la présence ou à l'absence de données numériques, dénommées jetons. Un jeton peut être, dans une réalisation, une variable booléenne contenue dans le flux numérique du contenu, qui est égale à 1, par exemple, si le jeton est supposé être présent ou égale à zéro, si le jeton est supposé absent. Le contenu, c'est-à-dire le flux de données transportant l'information audio / vidéo qui est consommée par l'utilisateur, est divisé en divisions régulières, dénommés crypto-périodes CP(i) ou périodes de clés. Chaque crypto-période comprend des paquets codés d'information audio et/ou vidéo, dénommés paquets AN ainsi que des messages de contrôle mélangés avec les paquets NV. Les messages de contrôle contiennent les mots de contrôle, dénommés CW, permettant de décoder les paquets NV d'une partie du contenu. Pour des raisons de sécurité, les messages de contrôle sont en partie non chiffrés et en partie chiffrés. Une sous-partie de la partie non chiffrée des messages de contrôle est cependant sécurisée grâce à une signature. Cette signature est elle-même comprise dans les messages de contrôle. Les messages de contrôle contiennent aussi un identifiant de contenu, dénommé identifiant CID. La valeur de l'identifiant CID est le même 1 o pour tous les messages de contrôle d'un même contenu et ne varie que d'un contenu à un autre. De plus le contenu est accompagné de la licence du contenu. La licence du contenu contient les règles de consommation du contenu. Les informations contenues dans cette licence sont aussi protégées. Cette licence peut être incluse dans les messages de contrôle ou alors être séparée du contenu. La licence du contenu contient notamment les valeurs suivantes: -le nombre de consommation encore possible du contenu, dénommé nombre STP (initiales en anglais de StilI To Play'), - le nombre de jetons équivalent à la consommation entière d'un contenu, dénommé nombre TOV (initiales en anglais de Tokens for One Viewing') - le compteur de jetons déjà consommés lors de la consommation en cours, dénommé nombre TAU (initiales en anglais de Token Already Used') et - optionnellement, la marge donnée au consommateur par rapport au nombre TOV pour considérer qu'une consommation a été réalisée, cette marge étant dénommée marge TM (initiales en anglais de Token Margin'). Quand le contenu est transféré dans le dispositif de consommation, un jeton est ajouté à chaque message de contrôle pour former des messages de contrôle modifiés. Il est possible de ne pas ajouter de jetons à une portion du contenu. Ceci permet de contrôler seulement certaines parties du contenu tout en laissant entière liberté de consommation sur d'autres parties. Cette fonctionnalité est dénommée fonctionnalité complémentaire. Une variante de cette réalisation de l'invention, dénommé variante à jeton implicite, est de considérer par défaut que tous les messages de contrôle contiennent un jeton. Dans ce cas là, les messages de contrôle ne contiennent pas en fait d'informations supplémentaires dues aux jetons. Dans cette variante, le message de contrôle n'est modifié que dans le cadre de l'utilisation de la fonctionnalité complémentaire: dans ce cas, les messages de contrôle de la partie non contrôlable du contenu contiennent une information supplémentaire indiquant qu'ils ne contiennent pas de jetons. Le jeton est associé à une crypto-période CP(i). Alors, dans le message de contrôle modifié, ce jeton est associé à un mot de contrôle CW. S'il y a plus d'un CW dans le message de contrôle modifié, dénommé aussi paquets ECM, alors seuls les mots de contrôle CW qui ont besoin d'une fonctionnalité de comptage ont un jeton associé. Si un jeton doit être associé à une crypto-période, alors tous les paquets ECM ou licences transportant le mot de contrôle CW pour cette cryptopériode doivent comprendre un jeton, parce qu'on ne peut pas déterminer a priori quel paquet ECM ou licence va être choisi au moment du décodage (ou désembrouillage) du contenu. Dans la variante à jeton implicite, dénommée aussi variante à jeton inverse, par opposition à la réalisation à jeton réel, alors tous les paquets ECM transportant le mot de contrôle CW pour la crypto-période non balisée (c'est-à-dire sans jetons) doivent contenir le message ne doit pas être comptabilisé'. La figure 6 représente schématiquement un flux de données d'un contenu 600 qui a été balisé avec des jetons réels en partie (les jetons réels étant plus graphiques' que les jetons implicites). Le flux est divisé en crypto-périodes 602(i), chacune ayant une période 603, par exemple de 10s, et la figure 6 représente les périodes 602(n- 2), 602(n-1), 602(n), 602(n+1) et 602(n+2). Chaque période 602(i) contient plusieurs paquets 604 ECM. Le temps 608 entre deux paquets ECM est, par exemple, de 100 ms. Le mot de contrôle CW(i) 610(i) permettant de décoder une période 602(i) est présent: - dans certains paquets 604 ECM avant la période 602(i) (pendant un temps 606 dénommé avance ECM de la période 602(i-1)), ce qui permet de préparer les moyens de décodage avant l'arrivée de la période 602(i), - dans tous les paquets ECM de la période 602(i) et - dans quelques paquets de la période 602(i+1). Ainsi, chaque paquet 604 ECM contient deux mots CW 610 de contrôle: CW(i) 610(i) et (CW(i-1) 610(i-1)ou CW(i+1) 610(i+1)). Comme expliqué ci-dessus, le positionnement des marques le long du contenu, opération dénommée balisage, se réalise en associant un jeton 612 au mot CW(i) 610(i) de contrôle si la période 602(i) doit être balisée et en n'associant pas de balise 612 au mot CW(i) 610(i) de contrôle si la période 602(i) ne doit pas être balisée. Dans la figure 6, la période 602(n) n'est pas balisée. Dans cette représentation, les messages de contrôle sont des paquets 604 ECM. Une autre partie de cette réalisation de l'invention est le stockage d'un contenu, de la licence de ce contenu et de structures de comptage associées aux jetons de ce contenu. Le contenu est mémorisé de façon codée sur le dispositif de consommation, avec sa licence associée. Le dispositif de consommation comprend des moyens sécurisés de stockage et de traitement, dénommés moyens de stockage sécurisés, susceptibles d'intégrer: - une carte à puce (comme par exemple une carte SIM utilisé pour les téléphones mobiles) ou - un processeur embarqué sécurisé ou - un processeur standard utilisant des logiciels résistants à la fraude. 3o Ces moyens de stockage sécurisés gardent en mémoire l'identificateur CID et les informations de licence de chaque contenu disponible sur le dispositif de consommation. Ces moyens de stockage contiennent aussi une base de données comprenant, pour chaque contenu disponible, un ensemble de données de comptage, dénommée structure RCS de comptage (sigle de l'anglais Read Counting Structure'). Cette structure RCS relie l'identificateur CID de contenu aux nombres STP, TOV, TAU de ce contenu. Optionnellement, cette entrée contient aussi la marge TM associée à ce contenu. A chaque contenu est donc associé une structure RCS: RCS(contenu j) = {CIDj, STPj, TOVj, TMj, TAUj} Les moyens de stockage sécurisés vont contenir autant de structures RCS que de contenus disponibles sur le dispositif de consommation. La capacité de stockage de structures RCS peut être limitée ou pas. 1 o Comme la capacité de stockage des moyens de stockage sécurisés est en général faible, dans le cas où les structures RCS y sont mémorisées, alors la base de donnée de structures RCS (on l'appellera dans la suite base des structures RCS ou base des RCS )est en général limitée. Dans ce cas, plusieurs variantes sont possibles si on atteint la limite 15 de capacité des moyens de stockage sécurisés: - Dans une première variante, l'ajout de nouveaux contenus peut être interdit. Alors, si l'utilisateur souhaite ajouter un nouveau contenu à son dispositif de consommation, il doit d'abord éliminer des contenus antérieurement sauvegardés dans son dispositif de consommation. - Dans une deuxième variante, un ou plusieurs anciens contenus sont effacés de la mémoire du dispositif de consommation automatiquement quand l'utilisateur souhaite ajouter un nouveau contenu à son dispositif de consommation. Cet effacement automatique se fait sur la base de critères sur les contenus, critères qui peuvent être par exemple le plus grand temps écoulé depuis la dernière consommation ou le plus grand temps de stockage dans le dispositif de consommation. Si ces structures RCS sont stockées dans la mémoire principale du baladeur (qui peut être un disque dur), comme la taille de la base des structures RCS est très petite par rapport à la capacité de ce type de mémoire, la base des structures RCS n'est pas limitée. Dans le cas où la base des structures RCS est stockée dans la mémoire principale du baladeur, alors cette base doit être cryptée, de façon à éviter qu'un utilisateur du baladeur puisse la modifier. Dans ce cas, la clé de chiffrement utilisée pour réaliser ce cryptage est mémorisée dans les moyens de stockage sécurisés. Pour que le contenu soit consommé sur le dispositif de consommation, il doit être d'abord décodé grâce aux clés de déchiffrement, aussi appelées mots de contrôle' CW, comprises dans les messages de contrôle. Lors de ce décodage, si le dispositif de consommation justifie son droit à consommer le contenu, le dispositif de consommation envoie les messages de contrôle du contenu aux moyens de stockage sécurisés. Ces moyens de stockage sécurisés extraient alors les informations nécessaires au déchiffrement (notamment les clés de déchiffrement ou mots de contrôle) pour les mettre à disposition du dispositif de consommation. En ce qui concerne cette invention, la justification du droit du dispositif de consommation à consommer le contenu comprend l'étape qui consiste à vérifier que le nombre STP est supérieur à 0. Pour cela, les moyens de stockage sécurisés lisent l'identifiant CID dans les messages de contrôle, puis accèdent à la structure RCS qui correspond à cet identifiant CID pour obtenir le nombre STP. Si le nombre STP est supérieur à zéro, les moyens de stockage sécurisés autorisent la consommation du contenu. Dans le cas contraire, ils bloquent la consommation de ce contenu. Si une autre consommation est autorisée, les moyens de stockage sécurisés augmentent le compteur TAU de jetons consommés à chaque fois que des clés de déchiffrement (mots de contrôle CW) contenant des balises ou jetons sont extraits. Ce comptage de jetons est indépendant du mode de consommation du contenu (marche avant ou marche arrière, à la vitesse normale, en accéléré ou au ralenti). Ainsi, par exemple, si l'utilisateur utilise la marche arrière de façon abusive, ou s'il consomme une même séquence du contenu trop de fois, il peut arriver à consommer tous ses crédits de consommation. Alors sa consommation du contenu est bloquée, sans que peut être il n'ait atteint la fin de ce contenu. Pour cette raison, dans une réalisation, la valeur du nombre TOV de jetons est supérieur au nombre de jetons que contient le contenu (de 50% à 100% supérieur). Ainsi, même s'il existe encore un risque qu'un utilisateur n'atteigne pas la fin du contenu avant d'épuiser ses droits, en pratique ceci devrait couvrir la plupart des cas. Il peut être remarqué que le compteur de jetons TAU n'est incrémenté que quand un nouveau paquet ECM est consommé : ce qui veut dire que si la même crypto-période est consommée indéfiniment sans passer à 1 o une nouvelle crypto-période, le compteur TAV s'incrémente seulement la première fois que la crypto-période est consommée mais ne s'incrémente pas lors des consommations successives. En plus de contrôler le nombre STP, les moyens de stockage sécurisés vérifient continuellement la valeur du compteur TAU de jeton, notamment à chaque fois que les moyens de stockage sécurisés extraient des clés de déchiffrement. Si le compteur TAU de jetons devient supérieur au nombre TOV de jetons équivalent à la consommation entière d'un contenu ou, dans une variante, supérieur à l'addition du nombre TOV de jetons et de la marge TM de jetons, alors: - le nombre STP de consommations encore possibles est décrémenté de 1 et - le compteur TAU de jetons est initialisé à zéro à l'intérieur de la structure de comptage RCS dans la base des 25 RCS. Une variante à ce procédé consiste à ne faire évoluer que le compteur TAU alors que les nombres STP et TOV et la marge TM restent constants: à chaque fois qu'une clé de déchiffrement (ou mot de contrôle) est traitée pour être consommé, alors le compteur TAU de jetons est incrémenté. Les moyens de stockage sécurisés vérifient continuellement la valeur du compteur TAU de jetons et si le compteur TAU de jetons devient plus grand que le produit du nombre STP par le nombre TOV, ou dans une variante, plus grand que le produit du nombre STP par l'adition du nombre TOV et de la marge TM), alors le dispositif de contrôle bloque la consommation du contenu. Cette réalisation de l'invention qui concerne un procédé de contrôle des droits de consommation du type N consommations autorisées grâce à des jetons, est susceptible de multiples variantes, qui dépendent notamment du choix d'un dispositif de consommation et du cadre d'utilisation de ce dispositif de consommation. Cette réalisation de l'invention peut être mise en oeuvre par un dispositif de consommation portable, par exemple un baladeur multimédia, compris dans domaine client tel que décrit dans la figure 1. Dans cette réalisation, le baladeur comprend une carte à puce sécurisée. Le dispositif d'accès est un ordinateur de bureau équipé d'un ou de plusieurs logiciels DRM, ce qui lui permet de mettre en oeuvre un ou plusieurs procédés DRM. Les contenus consommés dans ce baladeur sont au format du standard MPEG2. Dans cette réalisation, un client peut consommer un contenu 103 (figure 1) numérique sur son domaine 100 client tel que décrit précédemment. Des procédés de protection de droits ont été développés pour protéger certains droits fournisseur dans certaines parties du domaine 100, et contrôler que la consommation d'un contenu se réalise légitimement dans ces parties là comme cela a été décrit plus haut dans la description. Dans cette réalisation de contrôle de la consommation grâce à des jetons, les messages de contrôle sont les paquets DECM qui sont insérés dans le contenu audio/vidéo comme illustré notamment à la Fig. 3a. Quand le contenu est transféré dans le baladeur, les paquets DECM sont transformés en paquets de données de contrôle propres au contenu contrôlé, dénommés paquets PECM comme décrit précédemment, en y incluant un jetons ou pas (selon l'option choisie à jetons ou à jetons implicites). Quand le contenu est transféré dans le baladeur, la carte à puce sécurisée crée une nouvelle entrée dans sa base des RCS, en stockant dans cette entrée les valeurs du nombre STP de consommations encore possibles, dunombre TOV de jetons autorisés pour une consommation et optionnellement de la marge TM de jetons en supplément, ces valeurs étant reçues dans la licence qui accompagne le contenu. Le procédé du comptage des jetons est décrit schématiquement sur la figure 7. Le flux 704 de données d'un contenu déjà transféré auparavant à un baladeur (c'est donc un contenu contrôlé) est transmis à un décodeur 700 compris dans ce baladeur. Des moyens 706 de démultiplexage extraient des paquets 720 PECM du flux 704 de données et envoient le flux 708 résultant à des moyens 710 de déchiffrement. La carte 702 à puce déchiffre le paquet 720 PECM (si cela est autorisé) grâce à des moyens 722 de traitement de façon à obtenir notamment: - le mot 750 de contrôle CW, - l'identificateur 724 de contenu CID et - les conditions 726 de consommation (ex. visualiser N fois'). L'identificateur 724 de contenu CID est envoyé à une mémoire 736 sécurisée de la carte à puce où sont mémorisées les entrées de la base des RCS. Ainsi, sont extraient de la mémoire 736 sécurisée: - le nombre 738 TAU de jetons consommés associé au contenu dont l'identifiant est l'identificateur 724, - le nombre 740 TOV de jetons autorisés pour une consommation associé au contenu dont l'identifiant est l'identificateur 724, - le nombre 742 STP de consommations encore possibles associé au contenu dont l'identifiant est l'identificateur 724, - les droits 728 de consommation associés au contenu dont l'identifiant est l'identificateur 724, ces droits 728 sont alors comparés aux conditions 726 de consommation dans des moyens de comparaison 730: si cette comparaison permet d'autoriser la consommation de la crypto-période en cours, alors un message est envoyé au compteur 732 de jetons qui fournit un nombre 734 TAU de jetons consommés actualisé, c'est à dire le nombre 738 TAU de jetons consommés fourni par la mémoire 736 sécurisée incrémenté de un, ce nombre 734 TAU de jetons consommés actualisé étant alors sauvé dans la base des RCS comprise dans la mémoire 736. Des moyens de contrôle 744 de la carte 702 à puce contrôlent alors les nombres 738 TAU, 740 TOV et 742 STP, afin d'envoyer, si le contrôle est positif, une autorisation 746 à des moyens 748 d'extraction de mot de contrôle. Si le contrôle est négatif, alors la consommation est bloquée car la carte à puce n'envoie pas au décodeur 700 le mot 750 de contrôle nécessaire au déchiffrement du contenu. Avec cette autorisation 746, des moyens 748 de sélection envoient le mot 750 de contrôle, reçu auparavant des moyens 722 de traitement, aux moyens 710 de déchiffrement. Ces moyens 710 de déchiffrement déchiffrent grâce au mot 750 de contrôle le flux 708 chiffré entrant pour émettre un flux 712 qui est envoyé à des moyens de décodage et de consommation 714. Enfin le nouveau flux 716 de données résultant est envoyé à des moyens 718 de reproduction de données numériques (notamment écrans, hauts parleurs, écouteurs, générateurs d'odeurs). La carte à puce sécurisée contient une mémoire protégée. Cette mémoire peut loger toutes les structures de comptage ou entrées de la base des RCS si leur nombre est très limité. Dans la plupart des cas cependant ce nombre est plus important que la capacité de la mémoire de la carte à puce. Pour cela, il est préférable de stocker les structures de données de comptage des jetons dans une base de données qui est comprise dans la mémoire principale du baladeur multimédia. Dans cette réalisation, cette mémoire principale est en fait un disque dur. La figure 8 décrit schématiquement le stockage et l'extraction des structures de données de comptage des jetons dans le cas d'un stockage de ces structures sur un disque dur 804 d'un baladeur multimédia 800. Tous les éléments de cette base de données sont chiffrés avant d'être stockés dans le disque dur 804. En fait la base de données comprise dans le disque dur 804 est une base de données de valeurs chiffrées. Une clé 818 de chiffrement et de déchiffrement des éléments compris dans la base de données, dénommée clé 818 Kcs, est stockée dans la mémoire 808 protégée de la carte à puce sécurisée 806 comprise dans le baladeur 800. Le disque dur 804 sert aussi à mémoriser des flux 802 de données de contenus chiffrés. Des flux 810 sortants du disque dur 804 sont alors envoyés vers des moyens de déchiffrement puis vers des moyens de reproduction. Chaque structure de données de comptage RCS, telle que définie précédemment, est chiffrée, avant d'être mémorisée dans le disque dur 804 sous sa forme chiffrée RCSE: RCSE=EKCS(RCS), où E est une fonction de chiffrement utilisant la clé 818 KCS. Dans cette réalisation, la fonction standardisée de chiffrement AES (sigles de Advanced Encryption Standard' en anglais, c'est-à-dire le Standard de Chiffrement Avancé défini par le National Institute of Standards and Technology' des Etats-Unis d'Amérique) est choisie comme fonction de chiffrement. RCSE=AESKCS(RCS), où Kcs est une clé secrète AES de 128 bits. Ce chiffrement utilisant la fonction AES est réalisé dans des moyens 812 de chiffrement AES. Chaque structure ROSE chiffrée 816 est stockée dans le disque dur. Afin d'extraire les données efficacement de la base de structures 816 ROSE de comptage, un index et l'identifiant CID en clair (c'est-à-dire non codés) sont rattachés à chaque ROSE dans le disque dur 804. Quand la carte à puce sécurisée 806 lit la base de données des structures chiffrées de données de comptage 816 pour y prendre des données, cette carte 806 cherche une structure 816 dans le disque dur ayant le même identifiant CID de contenu que le contenu qu'elle cherche à traiter. Une fois que la carte 806 a trouvé cette structure 816, elle la lit et la déchiffre selon la formule: RCS=AES-'Kcs (RCSE) dans des moyens 814 de déchiffrement AES. La structure RCS de données 820 extraite est utilisée pour garder le compte du nombre de fois qu'une partie du contenu a été consommée. Cette invention est susceptible de multiples variantes. Ainsi, l'invention peut être mise en oeuvre dans de multiples dispositifs portables hormis les baladeurs, notamment dans des téléphones mobiles ou des agendas électroniques (PDA)
L'invention concerne un procédé de contrôle de droits de type « N consommations autorisées » d'un contenu (132) audio et/ou vidéo numérique, dénommé contenu contrôlé (132), le contenu contrôlé étant consommé par un consommateur sur un dispositif (112) de consommation ou sur un autre dispositif déléguant le contrôle de ces droits au dispositif de consommation.Conformément à l'invention, un tel procédé est caractérisé en ce qu'on inhibe une comptabilisation de consommation supplémentaire dans au moins un des cas suivants où :- le consommateur consomme pendant un instant un autre contenu sur le même dispositif (112) où il consomme le contenu contrôlé (132) pour revenir par la suite au contenu contrôlé (132),- le consommateur effectue une pause dans la consommation du contenu contrôlé (132),- le consommateur effectue une marche avant accélérée du contenu contrôlé (132),- le consommateur effectue une marche arrière du contenu (132) contrôlé.
1 Procédé de contrôle de droits de type N consommations autorisées d'un contenu (132, 300, 600, 704) audio et/ou vidéo numérique, dénommé contenu contrôlé (132, 300, 600, 704), le contenu contrôlé (132, 300, 600, 704) étant consommé par un consommateur sur un dispositif (112, 800) de consommation ou sur un autre dispositif déléguant le contrôle de ces droits au dispositif de consommation, caractérisé en ce qu'on inhibe une comptabilisation de consommation supplémentaire dans au moins un des cas suivants où : - le consommateur consomme pendant un instant un autre contenu sur le même dispositif (112, 800) où il consomme le contenu contrôlé pour revenir par la suite au contenu contrôlé, - le consommateur effectue une pause dans la consommation du contenu contrôlé, - le consommateur effectue une marche avant accélérée du contenu contrôlé, - le consommateur effectue une marche arrière du contenu contrôlé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le contenu contrôlé (132, 300, 600, 704) intègre des éléments de marquage dans au moins certaines parties du contenu contrôlé. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on inhibe la comptabilisation de consommation supplémentaire si le consommateur effectue une marche arrière du contenu contrôlé (132, 300) équivalente à une durée de consommation inférieure à un seuil de marche arrière. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le seuil de marche arrière est un pourcentage fixe, associé au dispositif (112) de consommation, de la durée totale du contenu contrôlé (132, 300). 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le seuil de marche arrière est associé au contenu contrôlé (132, 300) et est indépendant du dispositif (112) de consommation. 2888355 31 6. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les éléments de marquage sont des repères, ces repères constituent une suite numérique et sont insérés de façon périodique dans le contenu contrôlé (132, 300) pour former une suite d'index le long du contenu contrôlé, le plus petit nombre ou chiffre de cette suite étant inséré au début du contenu contrôlé (132, 300). 7. Procédé selon les 3 et 6, caractérisé en ce que des moyens (130) de traitement, associés à des moyens (136) de mémorisation et associés au dispositif (112) de consommation, prélèvent, lors de la consommation d'une partie du contenu contrôlé (132, 300) comprenant un index, cet index présent dans cette partie du contenu consommée, pour le comparer à l'index antérieurement prélevé et qui est mémorisé, procédé dans lequel: - si le dernier index est plus grand ou égal à celui qui est mémorisé, alors il n'y a pas de demande de nouvelle consommation, - si le dernier index est plus petit que celui qui est mémorisé, alors la différence entre les deux index est calculée: si la différence est supérieure au seuil de marche arrière alors une demande de nouvelle consommation est réalisée, si la différence n'est pas supérieure au seuil de marche arrière, alors il n'y a pas de demande de nouvelle consommation. 8. Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les index sont introduits dans des paquets (142, 302(i)) de données de contrôle régulièrement disposés le long du contenu contrôlé (132, 300). 9. Procédé selon les 6, 7 et 8, caractérisé en ce que les moyens (130) de traitement contiennent une base de données qui associe à chaque contenu contrôlé (132, 300), représenté par un identifiant de ce contenu, au moins l'une des données suivantes: - la quantité initiale de consommations possibles, - une clé ou plusieurs clés de chiffrement, - un nombre actualisé de consommation(s) encore possible(s), - l'index du dernier paquet (142, 302(i)) de données de contrôle, - une quantité maximale de paquets (142, 302(i)) de données de contrôle sur laquelle il est possible d'effectuer une marche arrière sans déclencher une demande de nouvelle consommation. 10. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le contenu contrôlé (132, 600, 704) comporte des parties contrôlables divisées en périodes (602(i)) qui contiennent chacune au moins un paquet (604) de données de contrôle, dénommé message (604) de contrôle, ce message (604) de contrôle comprenant un élément de marquage, dénommé marque (612), le procédé comprenant les étapes consistant, dans le dispositif (112, 800) de consommation: - à détecter chaque marque, dans les parties contrôlables du contenu contrôlé, au fur et à mesure de la consommation du contenu contrôlé, et - à comptabiliser le nombre de ces marques afin de pouvoir contrôler le nombre de périodes (602(i)) consommées des parties contrôlables. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le contenu contrôlé (132, 600, 704) comporte aussi des parties (602(n)) non contrôlables. 12. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que la marque (612) est un jeton. 13. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que la marque est l'absence de jeton. 14. Procédé selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que, dans le dispositif (112, 800) de consommation, on forme une base de données comprenant, pour chaque contenu contrôlé par le dispositif de consommation, un ensemble de données, dénommé structure de comptage, chaque structure de comptage comprenant un identificateur (724) de ce contenu et un nombre, dénommé nombre TOV (740), représentant un maximum autorisé de marques (612) pouvant être détectées et comptabilisées lors d'une seule consommation de ce contenu contrôlé (132, 600, 704). 15. Procédé selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que le nombre de marques (612) détectées et comptabilisées, pour la consommation en cours, est comparé, pour chaque nouvelle période consommée de la partie contrôlable, au nombre TOV (740), de telle sorte que, si le nombre de marques (612) détectées et comptabilisées dépasse le nombre TOV (740), la consommation en cours prend fin et une demande de nouvelle consommation est effectuée. 16. Procédé selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que chaque structure de comptage, contient un nombre, dénommé marge de consommation, représentant un nombre maximal supplémentaire de marques (612) pouvant être détectées et comptabilisées par rapport au nombre TOV (740), de telle sorte que, si le nombre de marques (612) détectées et comptabilisées dépasse la somme du nombre TOV (740) et de la marge de consommation, la consommation en cours prend fin et une demande de nouvelle consommation est effectuée. 17. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que chaque structure de comptage comprend un nombre de consommation(s) encore possible(s) pour chaque contenu, dénommé nombre STP (742). 18. Procédé selon les 15 et 17, caractérisé en ce que le résultat de la demande d'une nouvelle consommation constitue: -soit l'interdiction d'une nouvelle consommation si le nombre STP (742) est nul; - soit, si le nombre STP (742) n'est pas nul, l'autorisation d'une nouvelle consommation et donc la diminution du nombre STP (742). 19. Procédé selon les 16 et 17, caractérisé en ce que le résultat de la demande d'une nouvelle consommation constitue: -soit l'interdiction d'une nouvelle consommation si le nombre STP (742) est nul; - soit, si le nombre STP (742) n'est pas nul, l'autorisation d'une nouvelle consommation et donc la diminution du nombre STP (742). 20. Procédé selon l'une des 10 à 19, caractérisé en ce qu'on affecte au dispositif (112, 800) de consommation des moyens (130, 702, 806) sécurisés de stockage et de traitement participant au contrôle des droits associés aux contenus. 21. Procédé selon les 14 et 20, caractérisé en ce que les moyens (702, 806) sécurisés de stockage et de traitement contiennent la base de données des structures de comptage. 22. Procédé selon les 14 et 20, caractérisé en ce que la base de données des structures de comptage est stockée de façon chiffrée dans des moyens (136, 804) de mémorisation du dispositif de consommation, les moyens (702, 806) sécurisés de stockage et de traitement contenant une clé de chiffrement permettant le déchiffrement des structures de comptage de cette base. 23. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le contenu contrôlé (132, 300, 600, 704) dont la consommation est contrôlée par le dispositif (112, 800) de consommation, est obtenu par une adaptation d'un contenu (103), dénommé contenu extérieur, lors d'un transfert du contenu extérieur vers le dispositif (112, 800) de consommation, cette adaptation permettant au dispositif de consommation de contrôler la consommation du contenu contrôlé (132, 300, 600, 704). 24. Procédé selon les 8, 10 et 23, caractérisé en ce que, lors de l'adaptation du contenu extérieur (103) en contenu contrôlé (132, 300, 600, 704), des paquets (140, 204(i)) de données de contrôle du contenu extérieur sont convertis en paquets (142, 302(i), 604, 720) de données de contrôle du contenu contrôlé, les éléments de marquage étant introduits dans certains paquets (142, 302(i), 604, 720) de données de contrôle du contenu contrôlé lors de ce transfert. 25. Dispositif (112, 800) de consommation, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre le procédé de contrôle selon l'une des 1 à 24. 26. Dispositif (112, 800) de consommation selon la 25, caractérisé en ce qu'il est portable. 27. Dispositif (112, 800) de consommation selon l'une des 25 ou 26, caractérisé en ce que ce dispositif de consommation est un baladeur multimédia.
G,H
G06,H04
G06F,H04H,H04L,H04N
G06F 12,G06F 21,H04H 60,H04L 9,H04N 5
G06F 12/14,G06F 21/10,H04H 60/31,H04L 9/32,H04N 5/00
FR2894127
A1
DISPOSITIF DE STABILISATION LATERALE DU RACHIS
20,070,608
La présente invention un , destiné à être implanté le long de la colonne vertébrale, au niveau d'un ou des deux de ses côtés latéraux gauche et droit, en vue de stabiliser au moins deux vertèbres l'une par rapport à l'autre. Une telle stabilisation est recherchée notamment dans le cadre du traitement du rachis dégénératif ou traumatique. L'invention s'intéresse plus particulièrement au traitement du rachis dorso-lombaire mais s'applique également au traitement du rachis cervical. Pour traiter une instabilité intervertébrale, une première possibilité connue consiste à fusionner deux vertèbres adjacentes, ce qui revient à priver ces deux vertèbres de leur liberté de mouvements relatifs. Des montages totalement rigides sont à cet effet implantés de manière fixe le long du rachis pour bloquer définitivement la liaison articulaire entre les deux vertèbres à fusionner. Cette intervention d'arthrodèse conduit cependant à une dégénérescence des disques adjacents sur lesquels il est nécessaire d'intervenir ultérieurement. Une autre possibilité connue de traitement du rachis consiste à intervenir à un stade plus précoce que celui impliquant une arthrodèse et vise à implanter un dispositif latéral de stabilisation dynamique, comme proposé par exemple dans US-A-5,423,816, US-A-5,704,936 et US-B-6,616,669. A cet effet, ce genre de dispositif comporte, d'une part, des éléments rigides à ancrer dans l'os de deux vertèbres adjacentes et, d'autre part, des éléments souples de liaison entre ces éléments rigides. Ces éléments souples, tels que des ressorts ou des bras flexibles, s'étendent latéralement le long du rachis et soulagent ainsi le disque intervertébral en réduisant d'éventuelles surpressions au niveau des surfaces articulaires entre ce disque et les vertèbres. Ces dispositifs offrent plus de confort au patient car ils permettent de conserver la mobilité du rachis. Cependant, en pratique, l'utilisation de ce genre de dispositif dynamique se révèle délicate. Le dimensionnement de la flexibilité des éléments de liaison est difficile puisqu'il doit être adapté à chaque patient selon sa pathologie et sa morphologie et, à la longue, les comportements élastiques de ces éléments évoluent. Le mauvais contrôle de ces paramètres ne permet pas de garantir le respect d'une cinématique appropriée au rachis, ce qui peut conduire à une mauvaise stabilisation de l'écartement intervertébral et à une aggravation des liaisons que l'on cherche à traiter. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de stabilisation latérale du rachis reproduisant plus fidèlement les mouvements anatomiques des vertèbres, plus efficace pour stabiliser les vertèbres traiter et plus fiable dans le temps. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de stabilisation latérale du rachis, comportant au moins deux éléments vertébraux respectivement adaptés pour être fixés sur l'os d'au moins deux vertèbres adjacentes, caractérisé en ce que les deux éléments vertébraux délimitent des surfaces respectives de guidage relatif des deux éléments, adaptées pour, lorsque les éléments sont implantés sur leur vertèbre correspondante, coopérer l'une avec l'autre par complémentarité de formes de telle sorte que ces surfaces définissent un axe de rotation autour duquel les deux éléments peuvent basculer l'un par rapport à l'autre et qui s'étend suivant une direction essentiellement médio-latérale au rachis. Le fait de guider les deux éléments vertébraux l'un par rapport à l'autre par des surfaces portées par ces éléments et coopérant par complémentarité de formes permet de conférer au dispositif un comportement cinématique précis et stable dans le temps. La cinématique imposée, à savoir un basculement relatif entre les deux ensembles autour d'un axe médio-latéral ou à peu près médio-latéral, garantit que les mouvements articulaires intervertébraux provoqués par une sollicitation du rachis, notamment en flexion/extension, sont efficacement centrés autour d'un axe précis dont la position, prédéterminée, est prévue pour que ces comportements soient quasi-identiques ou, tout au moins, les plus proches possibles des comportements anatomiques normaux du rachis. En outre, l'implantation du dispositif selon l'invention se révèle oarticulièrement facile puisque les mobilités internes au dispositif résident essentiellement, voir exclusivement, au niveau des surfaces de guidage portées par les deux éléments vertébraux dont les positions d'ancrage dans les deux vertèbres à traiter sont choisies et fixées par le chirurgien. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de ce dispositif, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - l'axe de rotation s'étend dans l'espace discal intervertébral séparant les deux vertèbres équipées des deux éléments vertébraux ; - les surfaces de guidage définissent un axe permanent de rotation lorsque les vertèbres équipées des deux éléments vertébraux sont déplacées l'une par rapport à l'autre selon un mouvement de flexion-extension du rachis ; - les surfaces du guidage définissent plusieurs axes instantanés de rotation lorsque les vertèbres équipées des deux éléments vertébraux sont déplacées l'une par rapport à l'autre selon un mouvement de flexion-extension du rachis ; les surfaces de guidage sont également adaptées pour maintenir un écartement minimal entre les vertèbres suivant la direction longitudinale du rachis ; - la résultante de contact des deux surfaces de 5 guidage s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale du rachis ; - les surfaces de guidage sont respectivement ménagées par une partie mâle de l'un des deux éléments vertébraux et par une partie femelle de l'autre élément 10 vertébral, cette partie femelle recevant la partie mâle lorsque les éléments sont implantés sur leur vertèbre correspondante ; -la partie femelle délimite un logement de réception de la partie mâle, le fond de ce logement 15 portant, au moins en partie, la surface de guidage correspondante ; - la partie femelle inclut une paroi médiale et/ou une paroi latérale de délimitation du logement, adaptées pour, lorsque les éléments sont implantés sur leur 20 vertèbre correspondante, retenir la partie mâle suivant une direction médio-latérale ; - l'axe de rotation est un axe géométrique ; - l'axe de rotation est matérialisé par une tige à même d'être inclinée par rapport à une direction média- 25 latérale au rachis, avec un angle maximal inférieur à 10 environ, les surfaces de guidage correspondant sensiblement à des portions d'une sphère dont le centre est situé sur l'axe de rotation ; - le dispositif comporte quatre élérr.ents vertébraux 30 associés par paires respectivement prévues pour être fixées sur les côtés gauche et droit des deux vertèbres. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de deux vertèbres adjacentes équipées d'un dispositif de stabilisation latérale selon l'invention, ces vertèbres et ce dispositif étant observés par l'arrière et de manière décalée par rapport au plan sagittal du rachis, en étant représentés avec un écartement intervertéb=ral supérieur à la normale pour des raisons de visibilité ; - la figure 2 est une vue en élévation, prise suivant la flèche II de la figure 1, des moitiés latérales des vertèbres et du dispositif, la figure 2 correspondant ainsi à une vue par l'avant du rachis ; - les figures 3 et 4 sont respectivement des 15 sections prises suivant les lignes III-III de la figure 2 et IV-IV de la figure 3 ; et la figure 5 est une section analogue à la figure 4, d'une variante du dispositif selon l'invention. Sur les figures 1 et 2 sont représentées deux 20 vertèbres adjacentes 1 et 2 d'un rachis lombaire d'un être humain. La direction longitudinale de ce rachis est référencée 3, les vertèbres 1 et 2 étant séparées l'une de l'autre, suivant cette direction, par un disque intervertébral non représenté sur les figures pour des 25 raisons de visibilité. Par commodité, la suite de la description est orientée par rapport à ces vertèbres dans leur position anatomique, c'est-à-dire que les termes • postérieur ou arrière , antérieur ou avant , droit , gauche , supérieur , inférieur , etc. 30 s'entendent par rapport au rachis du patient se tenant debout. De même, le terme sagittal correspond à une direction dans le sens antéro-postérieur, verticalement sur la ligne médiane du rachis, tandis que le terme médial correspond à une direction sensiblement perpendiculaire au plan sagittal du rachis, dirigée vers ce rachis, le terme latéral correspondant à une direction de sens opposé. Sur les figures 1 à 4 est représenté un dispositif 4 de stabilisation des vertèbres 1 et 2, implanté sur le côté gauche des vertèbres, en vue de reproduire la liaison articulaire entre ces vertèbres, notamment lorsque ces dernières sont sollicitées en flexion/extension, tout en assurant un espacement intervertébral satisfaisant. Ce dispositif comporte un élément vertébral supérieur 10 implanté au niveau de la vertèbre 1 et un ensemble vertébral inférieur 20 implanté au niveau de la vertèbre 2. Chaque élément vertébral 10, 20 comporte un corps rigide 11, 21 d'une seule pièce, par exemple métallique, adapté pour être fixé au côté gauche de la vertèbre 1, 2. A cet effet, la partie supérieure 12 du corps 11 et la partie inférieure 22 du corps 21 sont traversées de part en part, suivant une direction médio-latérale, par des orifices 13, 23 destinés à recevoir des vis, non représentées, d'ancrage osseux dans le corps vertébral des vertèbres 1 et 2 pour immobiliser fermement les éléments vertébraux 10 et 20 par rapport aux vertèbres. La partie inférieure 14 de l'élément 10 et la partie supérieure 24 de l'élément 20 sont adaptées pour coopérer l'une avec l'autre lorsque le dispositif 4 est implanté, comme représenté sur la figure 2. En coupe frontal, comme à la figure 4, c'est-à-dire dans un plan de coupe sensiblement vertical et parallèle à une direction médiolatérale, le corps 11, constitué des parties supérieure 12 et inférieure 14 venues de manière l'une avec l'autre, présente une section en forme de L retourné tandis que la partie supérieure 24 présente une section globalement en forme de U. Cette partie supérieure 24 définit ainsi un logement 25 débouchant librement vers le haut et destiné à recevoir la partie inférieure 14. Ce logement 25 est délimité inférieurement par une paroi de fond 26 et, sur ses côtés, par une paroi médiale 27 et une paroi latérale 28 parallèles l'une à l'autre, ces parois 26, 27 et 28 étant venues de matière avec le reste du corss 21. L'écartement médio-latéral entre les parois 27 et 28 est sensiblement égal à la dimension médio-latérale de la partie inférieure 14 de l'élément 10 de sorte que, lorsque cette partie est reçue dans le logement 25 comme indiqué par la flèche 5 à la figure 1, elle est retenue suivant une direction médio-latérale, sans possibilité de débattement, à des jeux fonctionnels près, comme représenté sur les figures 2 et 4. A la différence des surfaces en regard des parois médiale 27 et latérale 28, la surface supérieure 26A de la paroi de fond 26 n'est pas plane mais est bombée avec sa concavité tournée vers le haut. Plus précisément, cette surface 26A correspond à une portion de cylindre d'axe X-X s'étendant au-dessus de la paroi de fond 26 et suivant une direction sensiblement médio-latérale, comme représenté aux figures 2 à 4. Cette surface 26A est adaptée pour guider les mouvements relatifs entre les éléments supérieur 10 et inférieur 20 du dispositif 4, en coopérant par complémentarité de formes avec la surface d'extrémité inférieure 14A de la partie 14 de l'élément 10, cette surface 14A correspondant, elle aussi, à une portion de cylindre d'axe sensiblement confondu avec 1'X-X lorsque les éléments sont implantés. Autrement dit, lorsque les éléments 10 et 20 sont fixés aux vertèbres 1 et 2, les surfaces 14A et 26A sont appuyées l'une contre l'autre, de manière basculante autour de l'axe X-X, comme indiqué par la flèche 6 à la figure 3. Pour ne pas gêner les mouvements relatifs de basculement entre les éléments 10 et 20, les côtés antérieur et postérieur du logement 25 débouchent librement sur l'extérieur. En service, lorsque le dispositif 4 est implanté sur les vertèbres 1 et 2, les surfaces 14A et 26A coopèrent de manière à guider le basculement entre les vertèbres autour de l'axe X-X. Comme cet axe s'étend avantageusement dans l'espace intervertébral 7 séparant les vertèbres 1 et 2 suivant la direction longitudinale 3 du rachis, les mouvements de basculement imposés par la coopération de ces surfaces sont identiques aux ou, tout au moins, très proches des mouvements articulaires intervertébraux anatomiques générés lors d'une flexion ou d'une extension du rachis. L'implantation latérale du dispositif 4 est particulièrement aisée et rapide puisque seuls les éléments 10 et 20 sont à rapportés fermement aux vertèbres 1 et 2, au moyen des vis d'ancrage osseux précitées. En pratique, les éléments 10 et 20 sont mis en place simultanément, avec la partie inférieure 14 de l'élément 10 reçue dans le logement supérieur 25 de l'élément 20, comme indiqué par la flèche 5 à la figure 1. De la sorte, le chirurgien peut implanter le dispositif 4 avec les surfaces 14A et 26A au contact l'une de l'autre et pour une configuration d'extension prédéterminée des vertèbres. Le dispositif 4 maintient ainsi l'écartement longitudinal des vertèbres 1 et 2, suivant la direction 3, sous une contrainte prédéterminée par le chirurgien. On comprend que, à cet effet, les surfaces 14A et 26A doivent globalement s'étendre selon une direction antéro-postérieure et coopérer ainsi de manière pressante dans la direction longitudinale 3 du rachis. Autrement dit, les surfaces 14A et 26A coopèrent l'une avec l'autre en formant une résultante de contact R s'étendant sensiblement parallèlement à cette direction 3. Sur la figure 5 est représentée une variante du dispositif 4, destinée à permettre au dispositif de présenter une légère liberté de débattements internes suivant des directions transversales une stricte direction médio-latérale, assurant un plus grand confort au patient lors de mouvements de torsion de son rachis, c'est-à-dire de rotation autour de la direction longitudinale du rachis, et/ou d'inclinaison latérale de son rachis. A cet effet, cette variante se distingue du dispositif des figures 1 à 4 par la géométrie des surfaces de guidage coopérantes 14A et 26A : dans cette variante, ces surfaces correspondent sensiblement à une même portion de sphère centrée en un point C situé sur un axe médio-latéral X-X. En principe, les éléments 10 et 20 sont ainsi articulés l'un par rapport à l'autre à la façon d'une rotule de centre C. En pratique, seul le mouvement de basculement autour de l'axe X-X est librement possible, les autres mouvements admissibles étant limités par une tige 8 d'axe longitudinal correspondant à l'axe X-X, qui traverse librement et de part en part la partie inférieure 14 de l'élément 10. Les deux extrémités longitudinales de cette tige 8 sont reçues, avec un jeu de débattement j, dans respectivement des orifices 27A et 28A cylindriques à base circulaire, ménagées à travers les parois médiane 27 et latérale 28 de l'élément 20. Le diamètre des extrémités de la tige 8 est inférieur au diamètre de ces orifices 27A et 28A de manière à définir le jeu de débattement j. De la sorte, les mouvements rotatifs autour du point C entre les éléments 10 et 20, autre que le mouvement de basculement autour de l'axe X-X, ne sont autorisés que jusqu'à ce que les extrémités de la tige 8 butent dans l'une des parois définissant les orifices 27A et 28A. Pour des raisons de maintien mécanique, des rondelles 30 sont respectivement rapportées autour de chaque extrémité de la tige 8, respectivement en appui contre le côté médial de la paroi 27 et contre le côté latéral de la paroi 28. Chaque rondelle est associée à un écrou de blocage 32, par exemple vissé autour de l'extrémité libre filetée de l'extrémité correspondante de la tige 8. Pour éviter que les parois médiale 27 et latérale 28 ne constituent une gêne à ces mouvements de débattement rotatifs entre les éléments 10 et 20, un écartement médiolatéral e non nul est prévu entre, d'une part, la paroi 27 et la face médiale de la partie 14 et, d'autre part, entre la paroi 28 et la face latérale de la partie 14. En outre, les rondelles de retenue 29 montées sur la tige 8 sont disposées à distance des parois 27 et 28. En variante, au lieu d'être disposées à distance des parois 27 et 28, les rondelles 29 pourraient être en portion de sphère centrée sur le centre C, les faces externes des parois 27 et 28 ayant la même géométrie. On remarquera que, contrairement au dispositif des figures 1 à 4, dans lesquelles l'axe de basculement médio- latéral X-X est exclusivement défini par la coopération des surfaces 14A et 26A, l'axe de basculement. X-X entre les éléments 10 et 20 de la variante du dispositif de la figure 5 est défini, à la fois, par la coopération des surfaces sphériques 14A et 26A et par la présence de la tige 8 matérialisant cet axe. En pratique, la direction de l'axe de basculement X-X pour le dispositif des figures 1 à 4 est imposé de manière sensiblement confondue avec une direction médio-latérale vis-à-vis du rachis tandis que, avec le dispositif de la figure 5, cet axe de basculement X-X peut, au cours de la sollicitation du rachis, être incliné par rapport à la direction médio-latérale au rachis, l'angle maximal a de cette inclinaison étant toutefois limité à quelques degrés seulement, notamment à une dizaine de degrés. Divers aménagements et variantes au dispositif 4 évoqué ci-dessus sont en outre envisageables : - dans l'exemple de réalisation détaillé ci-dessus, l'axe X-X de basculement entre les éléments 10 et 20 est un axe géométrique ; en variante, on peut prévoir qu'un axe physique s'étend à travers le logement 25 et relie les parois médiale 27 et latérale 28, en étant reçu dans un orifice complémentaire traversant de part en part la partie inférieure 14 de l'élément 10, suivant une direction médiolatérale ; - les courbures des surfaces de guidage 14A et 26A peuvent être inversées ; - la structure mâle/femelle du dispositif 4 peut être inversée de sorte que, en variante, l'élément vertébral supérieur définit un logement inférieur, analogue au logement 25, à l'intérieur duquel est reçue la partie supérieure complémentaire de l'élément vertébral inférieur ; - plutôt que de prévoir les surfaces 14A et 26A rigoureusement cylindriques, de sorte qu'elles basculent en glissant l'une contre l'autre autour de l'unique axe X-X, ces surfaces peuvent présenter des profils bombés définissant, lors du basculement relatif entre les éléments 10 et 20, une pluralité d'axes instantanés de rotation, parallèles les uns aux autres et s'étendant suivant des directions médio-latérales ; et/ou - dans l'exemple de réalisation représenté aux figures, le dispositif 4 n'est implanté qu'au niveau du côté gauche des vertèbres 1 et 2 ; en variante, le dispositif comprend, en remplacement des éléments 10 et 20, deux éléments vertébraux analogues aux éléments 10 et 20 et adaptés pour être implantés sur le côté droit des vertèbres ; de même, le dispositif selon -_'invention peut comprendre quatre élément vertébraux associés par paires, respectivement prévues sur les côtés gauche et droit des vertèbres ; dans ce cas, pour homogénéiser les comportements cinématiques de ces deux dispositifs, on peut prévoir qu'un axe physique relie les deux paires d'éléments, cet axe s'étendant suivant la direction X-X et constituant un axe de basculement commun pour les deux paires d'éléments, en traversant le disque intervertébral suivant une direction médio-latérale
Ce dispositif (4) comporte deux éléments vertébraux (10, 20) respectivement adaptés pour être fixés sur l'os d'au moins deux vertèbres adjacentes (1, 2). Pour guider efficacement et de manière stable les vertèbres, ces éléments délimitent des surfaces respectives (14A, 26A) de guidage relatif des deux éléments, adaptées pour, lorsque les éléments sont implantés sur les vertèbres correspondantes, coopérer l'une avec l'autre par complémentarité de formes de telle sorte qu'elles définissent un axe de rotation (X-X) autour duquel les deux éléments peuvent basculer l'un par rapport à l'autre et qui s'étend suivant une direction essentiellement médio-latérale au rachis.
1. Dispositif (4) de stabilisation latérale du rachis, comportant au moins deux éléments vertébraux (10, 20) respectivement adaptés pour être fixés sur l'os d'au moins deux vertèbres adjacentes (1, 2), caractérisé en ce que les deux éléments vertébraux (10, 20) délimitent des surfaces respectives (14A, 26A) de guidage relatif des deux éléments, adaptées pour, lorsque les éléments sont implantés sur leur vertèbre correspondante, coopérer l'une avec l'autre par complémentarité de formes de telle sorte que ces surfaces définissent un axe de rotation (X-X) autour duquel les deux éléments peuvent basculer l'un par rapport à l'autre et qui s'étend suivant une direction essentiellement médio-latérale au rachis. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que ledit axe de rotation (X-X) s'étend dans l'espace discal intervertébral (7) séparant les deux vertèbres (1, 2) équipées des deux éléments vertébraux (10, 20). 3. Dispositif suivant l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les surfaces de guidage (14A, 26A) définissent un axe permanent de rotation (X-X) lorsque les vertèbres (1, 2) équipées des deux éléments vertébraux (10, 20) sont déplacées l'une par rapport à l'autre selon un mouvement de flexion-extension du rachis. 4. Dispositif suivant l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les surfaces du guidage (14A, 26A) définissent plusieurs axes instantanés de rotation lorsque les vertèbres (1, 2) équipées des deux éléments vertébraux (10, 20) sont déplacées l'une par rapport à l'autre selon un mouvement de flexion-extension du rachis. 5. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lessurfaces de guidage (14A, 26A) sont également adaptées pour maintenir un écartement minimal entre les vertèbres (1, 2) suivant la direction longitudinale (3) du rachis. 6. Dispositif suivant la 5, caractérisé en ce que la résultante (R) de contact des deux surfaces de guidage (14A, 26A) s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale (3) du rachis. 7. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les surfaces de guidage (14A, 26A) sont respectivement ménagées par une partie mâle (14) de l'un (10) des deux éléments vertébraux (10, 20) et par une partie femelle (24) de l'autre élément vertébral (20), cette partie femelle recevant la partie mâle lorsque les éléments sont implantés sur leur vertèbre correspondante (1, 2). 8. Dispositif suivant la 7, caractérisé en ce que la partie femelle (24) délimite un logement (25) de réception de la partie mâle (14), le fond (26) de ce logement portant, au moins en partie, la surface de guidage correspondante (26A). 9. Dispositif suivant la 8, caractérisé en ce que la partie femelle (24) inclut une paroi médiale (27) et/ou une paroi latérale (28) de délimitation du logement (25), adaptées pour, lorsque les éléments (10, 20) sont implantés sur leur vertèbre correspondante (1, 2), retenir la partie mâle (14) suivant une direction médiolatérale. 10. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit axe 30 de rotation est un axe géométrique (X-X). 11. Dispositif suivant l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'axe de rotation (X-X) est matérialisé par une tige (8) à même d'être inclinée par rapport à une direction médio-latéraleau rachis, avec un angle maximal (a) inférieur à 10 environ, les surfaces de guidage (14A, 26A) correspondant sensiblement à des portions d'une sphère dont le centre (C) est situé sur l'axe de rotation (X-X). 12. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte quatre éléments vertébraux associés par paires respectivement prévues pour être fixées sur les côtés gauche et droit des deux vertèbres (1, 2).
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/70
FR2893145
A1
PROCEDE DE COMPRESSION D'IMPULSIONS DU TYPE A CODES DE PHASE OU MODULATION LINEAIRE DE FREQUENCE ET RADARS LE METTANT EN OEUVRE
20,070,511
L'invention concerne des procédés de compression d'impulsions dans lesquels l'onde émise est un train d'impulsions codées en phase ou modulées linéairement en fréquence, l'invention concerne égale-ment des radars mettant en oeuvre lesdits procédés. Les radars permettent de mesurer la distance R qui sépare le radar d'un objet ou cible qui est en général mobile, tel qu'un aéronef. Pour effectuer cette mesure, le radar émet un signal radioélectrique ayant une certaine énergie et mesure l'intervalle de temps T qui sépare l'instant d'émission de l'instant de réception du signal correspondant à l'énergie ré "léchie par la cible. Ce temps T est relié à la distance R par la formule T = 2R/c dans laquelle c est la vitesse de la lumière, c'est-à-dire la vitesse de propagation du signal radio-électrique. Le signal radioélectrique qui est émis peut avoir différentes formes. par exemple celle d'une impulsion haute fréquence de courte durée ou encore celle d'une onde émise de manière continue dont la fréquence varie linéairement au cours du temps selon une courbe en dents de scie par exemple. Dans ce deuxième type de radar, la différence de fréquence fr entre le signal émis et le signal reçu est une mesure de la distance R entre le radar et la cible en l'absence d'un décalage dû à l'effet Doppler ; elle est donnée par la formule fr = 2Rfm/c dans laquelle fm indique la variation de la fréquence émise par unité de temps. La présence d'une fréquence Doppler vient perturber la mesure mais l'influence de cette perturbation peut être éliminée. Chacune des formes d'onde d'émission, impulsions de courte durée ou onde continue modulée en fréquence, présente ses avantages et ses inconvénients. C'est ainsi qu'un radar à impulsions courtes présente notamment une bonne résolution en distance et des différentes cibles mais sa portée est limitée par l'énergie que peut contenir l'impulsion émise. En ce qui concerne le radar modulé e^ fréquence, il est sensible au décalage dû à l'effet Doppler et il lui est difficile de discriminer entre les cibles. Pour remédier aux inconvénients précités et à d'autres qui ne seront pas exposés ici, il a été proposé d'augmenter la puissance émise en émettant suivant des impulsions longues dont la fréquence porteuse est modulée en fréquence ou en phase. A la réception, le signal reçu en réponse au signal émis est évidemment une impulsion longue qui est comprimée en agissant sur le signal haute fréquence modulé de manière à obtenir une impulsion très courte. Cette action consiste, par exemple, à appliquer le signal reçu à une ligne à retard dispersive qui peut être décrite comme accélérant plus les hautes fréquences correspondant au flanc arrière de l'impulsion que les basses fréquences correspondant au front avant de l'impulsion. On peut ainsi émettre des impulsions d'une microseconde et obtenir à la réception des impulsions comprimées de l'ordre d'une à quelques nanosecondes. Par ce procédé, on obtient des portées importantes tout en conservant les avantages des radars à impulsions très courtes. La figure 1 représente schématiquement le processus de l'émission d'un radar à compression d'impulsions. Une impulsion 1 est appliquée à un filtre dispersif analogique 2 qui fournit une impulsion 3 de durée relativement longue dont la fréquence porteuse est modulée en fréquence suivant une loi déterminée par le filtre 2. La figure 2 représente schématiquement le processus de la réception d'un signal 4, semblable à l'impulsion 3 de la figure 1, qui est appliqué à un filtre compressif analogique 5 de manière à fournir une impulsion 6. Il existe de nombreux procédés de compression d'impulsion mais il ne sera tenu compte ici que de deux d'entre eux, savoir la modulation de phase par codes polyphasés et la modulation linéaire ce fréquence. Dans le procédé de modulation de phase par codes polyphases, une impulsion de longue durée est divisée en N impulsions d'émission .5 10 15 20 25 30 de courte durée l ayant la même fréquence porteuse fo mais une phase + qui diffère d'une impulsion à la suivante. Les N impulsions émises peuvent être adjacentes (code de phase continu) ou séparées par un certain intervalle de temps (code de phase quasi-continu). Dans le cas de codes polyphases quadratiques, qui sont par exemple décrits dans les articles de Bernard L. LEWIS et Frank F. KRETSCHMER Jr dans la revue IEEE Transactions on Aerospace and Electronic Systems, vol. AES-18, N 5 de septembre 1982 et vol. AES-19, N 4 de juillet 1983, la phase des impulsions ou moments correspond à l'échantillonnage d'une modulation linéaire de fréquence. Les signaux reçus en réponse aux impulsions émises sont évidemment des impulsions qui ont un certain retard par rapport aux impulsions émises correspondantes, ce retard étant proportionnel à la distance de l'objet qui a réfléchi l'impulsion. Ces impulsions reçues sont soumises à un traitement de compression d'impulsion qui consiste essentiellement dans le cas de signaux numériques, en des algorithmes qui sont de deux types : temporel ou fréquentiel. Dans les algorithmes du type temporel, le signal reçu est échantillonné, puis corrélé avec une réplique de l'onde émise. Les algorithmes du type fréquentiel réalisent d'abord une`ransformée de Fourier discrète du signal reçu, puis une multiplication par le spectre d'une réplique de l'onde émise et enfin une transformée de Fourier discrète inverse. Les performances de ces algorithmes sont limitées par des problèmes notamment de linéarité et d'équilibrage des voies qui ne peuvent être que partiellement compensés par un traitement de correction. En outre, il faut une puissance de calcul très importante pour obtenir des taux de compression élevés et une bonne résolution. Cette puissance de calcul doit être d'autant plus grande que l'on désire effectuer toute une gamme de compressions d'impulsions avec des paramètres différents. Dans le r,rocédé de modulation linéaire de fréquence, une 10 15 20 25 30 impulsion de longue durée dont la fréquence porteuse fo est modulée linéairement en fréquence est également divisée en N impulsions d'émission de courte durée dont la fréquence varie pendant la durée 7- comme varie la fréquence de l'impulsion longue d'origine. Les N impulsions émises peuvent être adjacentes (modulation continue) ou séparées par un certain intervalle de temps (modulation quasi-continue). A la réception, la fréquence de l'impulsion reçue est comparée à celle de l'impulsion émise de manière à obtenir une fréquence de battement qui est représentative de la distance de la cible. Un tel procédé présente les inconvénients suivants : il est difficile d'obtenir par des moyens analogiques des taux de compression élevés et des durées d'impulsion longue. En outre, un radar mettant en oeuvre un tel procédé ne permet de générer qu'un nombre limité de formes d'impulsion. Un but de la présente invention est donc de mettre en oeuvre un procédé de compression d'impulsions du type à codes de phase ou à modulation linéaire de fréquence qui ne présente pas les inconvénients précités. L'invention se rapporte à un procédé de compression d'impulsions numérique caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes: a) élaboration sous forme numérique d'un code de phase comprenant N valeurs de phase variant suivant une loi quadratique, b) émission d'impulsions haute fréquence dont la phase varie suivant ledit code de phase, le signal haute fréquence étant cohérent d'une récurrence à la suivante et lesdites N impulsions étant réparties régulièrement sur toute la période de récurrence, c) réception de signaux reçus en réponse aux impulsions émises, d) extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus, e) filtrage adapté à la durée des impulsions émises des signaux extraits, f) échantillonnage et codage des signaux extraits et filtrés de manière à obtenir le code reçu sous forme numérique dans la ou les 10 15 20 25 30 cases distances où un signal est présent, et g) calcul de la transformée de Fourier desdits codes. L'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus peut être réalisée par référence à un signal dont la phase varie suivant ladite loi quadratique ou par référence à un signal dont la phase est constante mais, dans ce cas, il est prévu de faire précéder l'opération de calcul de la transformée de Fourier par une opération de soustraction, pour chaque case distance, du code émis au code reçu. Dans une variante du procédé, les opérations a) et b) sont remplacées par l'émission de N impulsions haute fréquence dont la fréquence porteuse varie linéairement, lesdites N impulsions étant réparties régulièrement sur toute la période de récurrence, cette variante correspondant à une modulation linéaire de fréquence. I1 est alors prévu que l'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus soit réalisée par référence à un signal dont la phase varie conformément à la modulation de fréquence des impulsions émises. L'invention propose d'utiliser des codes de phases particuliers. L'invention se rapporte également à un radar pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention qui comprend des moyens pour émettre des impulsions haute fréquence, des moyens pour recevoir, détecter et amplifier les signaux reçus en réponse aux impulsions émises, des moyens pour extraire la phase et l'amplitude des signaux reçus, des moyens de filtrage des signaux représentatifs de la phase et de l'amplitude, des moyens d'échantillonnage et de codage desdits signaux filtrés et des moyens de calcul de la transformée de Fourier des signaux codés, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour fournir successivement sous forme numérique et de manière répétitive N valeurs de phase variant suivant une loi quadratique et correspondant à au moins un code de phase déterminé, des moyens qui, recevant lesdites N valeurs de phase, fournissent N signaux à la même fréquence mais affectés d'une phase -orrespondant aux N valeurs de phase, lesdits signaux étant 10 15 20 25 30 appliqués d'une part aux moyens d'émission d'impulsions haute fréquence et, d'autre part, aux moyens d'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus. Dans une variante du procédé dans laquelle l'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus est réalisée par référence à un signal dont la phase est constante, le radar est prévu avec des moyens de soustraction numérique qui effectuent la soustraction entre les codes fournis par les moyens d'échantillonnage et de codage et les codes de phase. Dans la variante du procédé correspondant à la modulation linéaire de fréquence, le radar est prévu avec des moyens pour fournir de manière répétitive des impulsions dont la fréquence porteuse, varie linéairement au cours d'une récurrence, lesdites impulsions étant appliquées, d'une part, aux moyens d'émission des N impulsions haute fréquence et, d'autre part, aux moyens d'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'exemples particuliers de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins en annexe dans lesquels : - la figure 1 est un schéma montrant le processus d'émission d'un radar à compression d'impulsion ; - la figure 2 est un schéma montrant le processus de réception d'un radar à compression d'impulsion ; - la figure 3a est un diagramme des impulsions émises selon une modulation de phase par codes polyphases ; - la figure 3b est un diagramme des impulsions reçues en réponse aux impulsions du diagramme de la figure 3a ; - la figure 3c est un diagramme des signaux résultant de l'échantillonnage des impulsions du diagramme de la figure 3b ; - la figure 4 est un schéma d'un premier exemple particulier de réalisation d'un radar à compression d'impulsion du type à codes polyphases selon la présente invention ; - la figure 5 est un schéma d'un deuxième exemple particulier de réalisation d'un radar à compression d'impulsion du type à codes polyphases selon la présente invention, et - la figure 6 est un schéma indiquant les modifications à apporter à celui de la figure 4 de manière à réaliser un radar à compression d'impulsions du type à modulation linéaire de fréquence selon l'invention. L'invention sera décrite dans une application préférée mettant en oeuvre des codes polyphases quadratiques mais on montrera qu'elle peut être mise en oeuvre dans une modulation linéaire de fréquence. La figure 3a donne le diagramme temporel d'un train d'impulsions d'émission 20 à 26 constitué par la répétition d'une série de N = 6 impulsions 20 à 25 dont les phases t) o à y 5 varient suivant u e loi quadratique. L'intervalle de temps qui sépare les fronts avant de deux impulsions consécutifs de durée T est égal à Td = 3T et la durée d'une série est égale à T = NTd. La figure 3b donne le diagramme temporel des impulsions 30 à 35 qui sont reçues d'un objet en réponse aux impulsions émises 20 à 25 en prenant les mêmes origines temporelles que celles de la figure 3a. Ce train d'impulsions 30 à 35 est retardé d'un temps Tr = NrTd + Dr par rapport au train d'impulsions émises 20 à 25. Dans ces deux diagrammes, on a choisi Nr = 2 et Dr = Td/2. Bien entendu, les impulsions 28 et 29 qui sont reçues avant l'impulsion 30 correspondent à la série d'impulsions émises avant l'impulsion 20 et sont affectées du même retard Tr par rapport aux impulsions d'origine. Si les impulsions du diagramme de la figure 3b sont filtrées par un filtre adapté à une impulsion rectangulaire de durée , on obtient les signaux triangulaires 38 à 45 de la figure 3c dont le maximum coïncide avec le flanc arrière des impulsions reçues. Plusieurs cases distances peuvent être définies en utilisant plusieurs instants d'échantillonnage pendant la période de réception séparant deux périodes d'émission. Si l'on appelle '- o à w5 les phases des signaux reçus après l'émission des impulsions de phase o à L, 5 respectivement, on peut écrire que 47 o = y 4, ,el = t5, 2 = 3 = -? 4 = 'w 2 et 5 = '+,3, c'est-à-dire de manière plus générale : (1) ~ (i) = ..) (i - Nr + N) pour i variant de 0 à Nr, et (2) ç (i) = (i - Nr) pour i variant de Nr+1 à N-1. Selon l'invention, il est proposé de soustraire les phases émises Ili (i) aux phases reçues y (i) de manière à faire apparaître une différence des phases qui ne dépend plus du terme quadratique de la loi de phase, c'est-à-dire de i2, mais qui dépend d'un terme linéaire proportionnel à iNr. La transformée de Fourier discrète permet ensuite de restituer la valeur de Nr et fournit ainsi une mesure de la distance. Pour qu'il en soit ainsi, il faut choisir des codes de phase quadratiques particuliers qui sont déterminés comme suit à partir 15 d'une loi de code quadratique quelconque : y (i) = 27 (ai2 + bi pour i = 0, N-1 Les phases .2 (i) des signaux reçus peuvent alors s'exprimer par : 20 et(i)=27 ra(i-Nr+N)2+b(i-Nr+N) pour i.0, Nr 25 30 (i) = 2ù a(i - Nr)2 + b(i - Nr)~ pour i = Nr+l, N-1 La différence '(i) - y (i) s'exprime alors par : (3) 2". -2ai (Nr-N) + a(Nr-N)2 - b(Nr - N) pour i=0, Nr et (4) 21T(- 2aiNr + aNr2 - bNr) pour i=Nr+l, N-1 Dans ces dernières expressions (3) et (4) on remarque que cette différence de phase varie de la valeur -27 ` 2a(Nr-N) Î pour i=0, Nr ou -2 -7(2aNr) pour i=Nr+1, N-1, pendant chaque période Td c'est-à-dire qu'elle correspond à une fréquence Fi = - 2a(Nr-N)Fd pour i = 0, Nr ou F2 = -2aNrFd pour i = Nr+l, N-1 avec Fd = 1/Td. Ces deux fréquences F1 et F" sont égales modulo Fd si et seulement si 2aN est entier. Il ne sera retenu que le cas où 2aN=1 car le cas 2aN=-1 est identique tandis que les cas 12aN !) 1 introduisent les ambiguîtés en distance. Les expressions (3) et (4) montrent également que les signaux de fréquences F1 et F2 ne sont en phase que si la différence des termes indépendants de i est un multiple entier de 21r, c'est-à-dire que l'expression C = a(Nr-N)2 - b(Nr-N) - aNr2 + bNr est un entier, c'est-à-dire C = aN(N-2Nr) + bN sous la forme simplifiée, soit C = 2 - Nr + bN sachant que 2aN = 1 C = N(b + 2) - Nr Nr étant par définition un entier, C est un entier si et seulement si N(b+ z) est un entier ou est égal à zéro.Le cas b = i conduit au code dont la loi est la suivante : L )(i) = Nit -7 i pour i=0, N-1 qui est le code P4 défini dans les articles précités de la revue IEEE Transactions on Aerospace and Electronic Systems. De manière plus générale, un code de la forme : T (i) = N (i-x)2 - - (i- ) pour i=0, N-1 avec quelconque peut être utilisé. Un calcul analogue au précédent donne : (i) - (i) = 2T~- 1 (i- ) (Nr-N) + (Nr N)2 (Nr-N) si) N 2N + 2 pour i = 0, Nr, et r (i) - lE/ (1) = 27 - ~T (12 ^ )Nr+ 2N + 2r pour i = Nr+l, N-1 La résolution des deux équations précédentes indique que les différences de phase correspondent à des fréquences : F"1=-N,v Fd+Fd pouri=0,Nr F"2 = - NV Fd pour i = Nr+l, N-1 qui sont égales modulo Fd. Par ailleurs, ces deux fréquences sont en phase si le terme C" = - - Nr, qui est la différence des termes indépendants de i, est 5 10 15 20 25 30 un multiple entier de 2T c'est-à-dire siC" est un entier. Or le terme (-a) dans C" correspond à un déphasage constant de (- 2i x) qui peut être éliminé en émettant avec un déphasage de (+ 27'x) d'une récurrence à la suivante, ce qui revient à annuler le terme (- x) dans C" qui devient alors égal à -Nr, un multiple entier. Selon l'invention, la soustraction des phases (i) - y0) peut être réalisée de manière analogique ou numérique. Dans un circuit analogique, cette soustraction des phases est obtenue à l'aide d'un mélangeur auquel sont appliqués, d'une part, les signaux reçus en réponse aux impulsions émises après transposition de fréquence et, d'autre part, les signaux correspondant aux codes de phase à la même fréquence de transposition. Les signaux de sortie du mélangeur ont une fréquence dite de battement qui est égale à F1 ou F2. La figure 4 est le schéma fonctionnel simplifié d'un radar à compression d'impulsion dans Iequel la soustraction des phases est obtenue par deux démodulateurs amplitude-phase disposés dans la partie vidéo-fréquence du récepteur. Il comprend une antenne 50 utilisée à l'émission des impulsions 20 à 26 et à la réception des signaux réfléchis par les cibles. Les impulsions d'émission sont obtenues de la manière suivante. Un générateur de codes de phase 55 fournit les deux composantes en quadrature sin (i) et cos y(i) de la phase qui sont appliquées à un circuit multiplicateur 54 qui reçoit par ailleurs un signal à la fréquence intermédiaire ou moyenne Fm fourni par un circuit multiplicateur de fréquence 57. Le signal de sortie du circuit multiplicateur 54, qui est de la forme cos ; 27 Fmt + y(0 1, est appliqué à un circuit mélangeur 53 qui reçoit par ailleurs un signal très haute fréquence Fh fourni par le circuit multiplicateur de fréquence 58. Les deux circuits multiplicateurs de fréquence 57 et 58 reçoivent un signal à une fréquence de référence fourni par un oscillateur local 56. Les signaux de sortie du circuit mélangeur 53, qui sont de la forme cos F2-\ Fot + 4) (i) j avec Fo = Fh + Fm, sont appliqués à un émetteur 52 qui élabore des impulsions de durée t séparées les unes des autres d'une durée Td et 10 15 20 25 30 dont la fréquence porteuse est de fréquence Fo et de phase y (i). Ces impulsions sont appliquées à l'antenne 50 via un circuit duplexeur 51. Les signaux reçus par l'antenne 50 sont aiguillés par le circuit duplexeur 51 vers un circuit mélangeur 59 qui reçoit par ailleurs un signal à la fréquence Fh en provenance du circuit multiplicateur de fréquence 58. Les signaux de sortie du circuit 59, qui sont à la fréquence Fm, sont amplifiés dans un amplificateur à moyenne fréquence 60 avant d'être appliqués à deux démodulateurs amplitude-phase 62 et 63. Les signaux de référence de ces démolateurs de phase sont fournis par le circuit mélangeur 54, soit directement pour le démodulateur 62, soit par l'intermédiaire d'un circuit déphaseur 61 pour le démodulateur 63. Ces signaux de référence contiennent la phase 4 (i) du signal émis. Les démodulateurs amplitude-phase 62 e 63 fournissent les deux composantes de la forme sin [te (i) - L(i) j et cos r y (i) - 4i (i) j et réalisent 1onc la soustraction j .P (i) - 'ä./ (i):-t en vidéofréquence. 4 ~ Ces deux signaux sont filtrés chacun dans un filt:e adapté à la durée 1 référencé 64 et 65 avant d'être échantillonnés dans des circuits d'échantillonnage et de codage 66 et 67. Un générateur d'impulsions 68 fournit les instants d'échantillonnage aux échantillonneurs 66 et 67. Chaque instant d'échantillonnage définit une case distance. Ces valeurs issues de chaque case distance apparaissent sur une sortie déterminée des circuits d'échantillonnage 66 et 67. Sur la figure 4 on n'a représenté que trois sorties référencées 70, 71 et 72 pour le circuit 66 et 73, 74 et 75 pour le circuit 67. Chaque couple de sorties 70 et 73, 71 et 74, 72 et 75, correspondant à une même case de distance est connecté à un circuit de calcul de la transformée de Fourier tel que celui référencé 69 ; ce calcul étant effectué sous forme numérique sur les codes fournis par les cire nits d'échantillonnage et de codage 66 et 67. A la sortie des circuits de calcul de la transformée de Fourier, les signaux peuvent subir des traitements particuliers qui sont fonction des informations que l'on désire ottenir telle que par exemple l'élimination des échos fixes. Pour réaliser de manière numérique la soustraction de phases définie ci-dessus, on effectue une multiplication du signal reçu pour une case en distance pendant une période de récurrence T = NTd, qui est exprimée par les composantes complexes numériques X(i), Y(i) pour i = 0, N-1, par une réplique du code émis donnée par ses composantes complexes numériques X'(i), Y'(i) pour i=0, N-1. On obtient alors les deux composantes complexes X"(i) et Y"(i) de la soustraction par X"(i) = X(i) . X'(i) + Y(i) . Y'(i) Y"(i) = Y(i) . Y'(i) - Y(i) . X'(i), composantes qui sont des valeurs numériques. Ce sont ces valeurs X"(i) et Y"(i) qui sont traitées de manière. classique dans un dispositif de calcul de la transformée de Fourier. 15 La figure 5 est un schéma fonctionnel simplifié d'un radar à compression d'impulsion dans lequel la soustraction de phases est réalisée de manière numérique. Sur cette figure 5, les références identiques à celles de la figure 4 désignent des éléments identiques dans les deux schémas. Le schéma de la figure 5 diffère de celui de 20 la figure 4 sur deux points : - le premier concerne les démodulateurs amplitude-phase 62 et 63 qui reçoivent des signaux de référence à fréquence moyenne Fm fournis par le circuit multiplicateur de fréquence 57 et non pas les signaux de sortie du circuit multiplicateur 54. Ceci signifie que les 25 démodulateurs reçoivent des signaux de référence sans le déphasage -P(i) et il en résulte qu'ils fournissent un signal affecté d'un déphasage e (i) et non pas :)(i) - (i) - le deuxième point concerne la présence d'un circuit de soustraction de phase 76 pour réaliser la différence (i) -4'(i) qui reçoit, 30 d'une part, les signaux numériques d'une case de distance et d'autre part, une réplique numérique des composantes X'(i,, et Y'(i) du signal émis, réplique qui est fourni par le générateur de codes de phase 55. Les signaux de sortie X"(i) et Y"(i) du circuit de soustraction 76 sont appliqués à un circuit de calcul numérique de la transformée 10 de Fourier 69. Pour chaque case de distance, il y a un circuit de soustraction 76 et un circuit de calcul de la transformée de Fourier 69. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre dans le cas d'une modulation linéaire de fréquence mais les performances atteintes sont moins bonnes que dans le cas d'utilisation de codes polyphases. Pour cela, la modulation linéaire de fréquence doit respecter certaines conditions qui seront déterminées ci-après. Soit '1)(t) la phase de l'onde émise à l'instant t, T la période de récurrence de la modulation et ,4) (t) la phase de l'onde reçue au même instant t. Une modulation linéaire de fréquence peut s'écrire sous la forme d'une modulation de phase quadratique telle que (t) = 2T (at2 + bt) avec t < T. Dans cette équation, t varie de manière continue alors que dans l'équation de variable i présentée ci-dessus, i prend des valeurs discrètes de 0 à N-1. Si le signal reçu d'un objet a un retard Tr par rapport à l'impulsion d'émission correspondante, on peut écrire que sa phase (t) est donnée par : y^. I.\ 2- _(mm.T--T)2 . L(i T-.T) pour i i T- et Ces signaux de phase ,' (t) sont échantillonnés à la fréquence Fd = 1/Td et on dispose alors de N échantillons dont les phases sont ' (t) = y (iTd) pour i=0, N-1. La soustraction de phase conformément au procédé décrit ci-dessus aboutit aux équations : (5) (iTd) - ) (iTd) = 2T r-2aiTd(Tr-T) + a (Tr-T)2 - b(Tr-T) pour i=0, Nr (6) ; (iTd) - 47(iTd) = 2 (-2aiTd.Tr+aTr2-bTr) pour i = Nr+l, N-1 L'équation (.5) montre que d'une soustraction à la suivante correspondant à des échantillons séparés par un intervalle de temps Td, la variation de phase est de -2lT2aTd(Tr-T) pendant le temps Td, ce qui correspond à une fréquence F'1 = -2a(Tr-T). Le même 25 30 calcul pour l'équation (6) montre que la variation de phase d'une période à la suivante correspond à une fréquence F'2 = -2aTr. Ces deux fréquences F'l et F'2 sont égales modulo Fd = 1/Td si et seulement si 2aT = KFd avec K un nombre entier. Par exemple, avec K=1, on obtient a = Fd2/2N et l'excursion en fréquence de la modulation B = -2aT = Fd est égale à la fréquence d'échantillonnage. Les deux équations (5) et (6), qui explicitent un même phénomène, ne doivent pas présenter de discontinuité de phase entre elles, ce qui signifie que leurs phases résiduelles indépendantes de i doivent être égales modulo 21T, ce qui est obtenu quand : C' = a(Tr - T)2 - b(Tr - T) - aTr2 + bTr est entier soit C' = a T(T -2Tr) + bT qui s'écrit C' = 2 + FdTr + bT si on prend a = Fd2/2N et T = NTd ou C' = 2 + Nr + FdDr + bT avec Tr = NrTd + Dr Cette dernière expression montre que l'on peut facilement faire en sorte que N/2 + Nr + bT soit égal à un entier mais, par contre, le terme FdDr est quelconque entre 0 et 1. Il en résulte que les deux équations (5) et (6) ont un déphasage compris entre 0 et 2 17 qui se traduit lors de la transformée de Fourier par une perte moyenne de niveau d'environ deux décibels en puissance et un élargissement du pic central. Pour mettre en oeuvre l'invention dans le cas d'une modulation linéaire de fréquence, il suffit de réaliser un radar à compression d'impulsion tel que décrit en relation avec la figure 4 mais en remplaçant le circuit multiplicateur 54 et le générateur de codes de phase 55 par d'autres éléments qui seront décrits en relation avec la figure 6. Il s'agit d'un générateur d'impulsions 82 dont les impulsions sont appliquées à un circuit mélangeur 81 qui reçoit le signal à fréquence moyenne fm fourni par le circuit multiplicateur de fréquence 57 (figure 4). La modulation de fréquence est obtenue à l'aide d'un filtre dispersif 80 auquel est appliquée l'impulsion de 20 25 30 5 fréquence porteuse fm fournie par le circuit mélangeur 81. Le signal de sortie du filtre dispersif 80 est appliqué d'une part, au circuit mélangeur 53 (figure 4) et aux démodulateurs amplitude-phase 62 et 63 (figure 4). L'invention a été décrite en montrant un facteur de forme Td/t égal à 3 (figure 3) mais il est clair que ce facteur de forme peut êtrequelconque et notamment égal à 1, auquel cas les impulsions sont juxtaposées. En effet, ce facteur de forme n'intervient pas dans le traitement du signal et n'a donc aucune influence
L'invention concerne des procédés de compression d'impulsions du type à codes de phase ou à modulation linéaire de fréquence ainsi que des radars les mettant en oeuvre.LK'invention réside dans le fait que les impulsions d'émission 20 à 25 d'une récurence sont à la même fréquence porteuse mais de phase différentes psi0 à psi5 suivant une loi quadratique en code polyphase P4 et se répètent d'une récurence à la suivante de manière cohérente. A la réception, les signaux reçus ont une phase ϕ0 à ϕ5 de laquelle on soustrait la phase du signal émis.L'invention est apllicable aux radars à compression d'impulsions.
1. Procédé de compression d'impulsions numérique caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : a) élaboration sous forme numérique d'un code de phase comprenant N valeurs de phase variant suivant une loi quadratique, b) émission d'impulsions haute fréquence dont la phase varie suivant ledit code de phase, le signal haute fréquence étant cohérent d'une récurrence à la suivante et lesdites N impulsions étant réparties régulièrement sur toute la période de récurrence, c) réception de signaux reçus en réponse aux impulsions émises, d) extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus, e) filtrage adapté à la durée des impulsions émises des signaux extraits f) échantillonnage et codage des signaux extraits et filtrés de manière à obtenir le code reçu sous forme numérique dans la ou les 15 cases distance où un signal est présent, et g) calcul de la transformée de Fourier desdits codes. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus est réalisée par référence à un signal dont la phase varie suivant ladite 20 loi quadratique. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus est réalisée par référence à un signal dont la phase est constante et en ce que l'opération de calcul de la transformée de Fourier est 25 précédée d'une opération de soustraction, pour chaque case distance, du code émis au code reçu. 4. Procédé selon selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les opérations a) et b) sont remplacées par l'émission de N impulsions haute fréquence dont la fréquence porteuse varie linéai- 30 rement, lesdites N impulsions étant réparties régulièrement sur toute la période de récurrence. 5. Procédé selon la 1., 2 ou 3, caractérisé en ceque la loi quadratique de variation de la phase v(i) correspond au 7.2 code polyphase P4 tel que y(i) = 1-1 - i pour i variant de 0 à N-1. 6. Procédé selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que la loi quadratique de variation de la phase f(i) est telle que : - 2 `y' (i) = N(i- - (i-x) avec 0 7. Radar pour mettre en oeuvre le procédé selon la 1 ou 2 ou 5 en ce qu'elle dépend des 1 ou 2 qui comprend des moyens (50, 51, 52, 53, 56, 57 et 58) pour émettre des impulsions haute fréquence, des moyens (50, 51, 59 et 60) pour recevoir, détecter et amplifier les signaux reçus en réponse aux impulsions émises, des moyens (61, 62 et 63) pour extraire la phase et l'amplitude des signaux reçus, des moyens (64 et 65) de filtrage des signaux représentatifs de la phase et de l'amplitude, des moyens d'échantillonnage et de codage (66 et 67) desdits signaux filtrés et des moyens de calcul de la transformée de Four er (69) des signaux codés, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (55) pour fournir successivement sous forme numérique et de manière répétitive N valeurs de phase variant suivant une loi quadratique et correspondant à au moins un code de phase déterminé, des moyens (54) qui, recevant lesdites N valeurs de phase, fournissent N signaux à la même fréquence mais affectés d'une phase correspondant aux N valeurs de phase, lesdits signaux étant appliqués d'une part aux moyens d'émission d'impulsions haute fréquence '50 à 53) et, d'autre part, aux moyens (62 et 63) d'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus. 8. Radar pour mettre en oeuvre le procédé selon la 3 ou 5 en ce qu'elle dépend de la 3 qui comprend des moyens (50 à 53, 56 à 58 pour émettre des impulsions haute fréquence, des moyens (50, 51, 59 et 60) pour recevoir, détecter et amplifier les signaux reçus en réponse aux impulsions émises, des moyens (62 et 63) pour extraire la phase et l'amplitude des signaux reçus, des moyens de filtrage (64 et 65) des signaux 5 10 15 20 25 30représentatifs de la phase et de l'amplitude, des moyens (66 et 67) d'échantillonnage et de codage desdits signaux filtrés et des moyens de calcul de la transformée de Fourier (69) des signaux codés, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens (55) pour fournir sous forme numérique et de manière répétitive N valeurs de phase variant suivant une oi quadratique et correspondant au moins à un code de phase déterminé, des moyens (54) qui, recevant lesdites N valeurs de phase, fournissent N signaux à la même fréquence mais affectés d'une phase correspondant aux N valeurs de phase et des moyens de soustraction numérique (76) qui effectuent la sous-traction entre les codes fournis par les moyens d'échantillonnage et de codage et les codes de phase. 9. Radar pour mettre en oeuvre le procédé selon la 4 qui comprend des moyens (50 à 53, 56 à 58) pour émettre des impulsions haute fréquence. des moyens (50, 51, 59 et 60) pour recevoir, détecter et amplifier les signaux reçus en réponse aux impulsions émises, des moyens (62, 63) pour extraire la phase et l'amplitude des signaux reçus, des moyens (64, 65) de filtrage des signaux réprésentatifs, des moyens (66 et 67) d'échantillonnage et de codage desdits signaux filtrés et des moyens de calcul de la transformée de Fourier (69), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (80 à 82) pour fournir de manière répétitive des impulsions dont la fréquence porteuse varie linéairement au cours d'une récurrence, lesdites impulsions étant appliquées d'une part, aux moyens (52, 53) d'émission des N 'mpulsions haute fréquence et, d'autre part, aux moyens (62 et 63) d'extraction de la phase et de l'amplitude des signaux reçus. 10. Radar selon la 7 ou 8 pour mettre en oeuvre le procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour réaliser la compensation de phase de 2 '
G
G01
G01S
G01S 13
G01S 13/00
FR2899975
A1
DETECTEUR DE LA DIRECTION D'UNE SOURCE ELECTROMAGNETIQUE.
20,071,019
Détecteur de la direction d'une source électromagnéti- que. L'invention est relative aux dispositifs pour 5 déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique. Un procédé connu pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique à la fois en gisement et en site consiste à utiliser un 10 masque perforé en combinaison avec un réseau d'éléments détecteurs. Le masque perforé est constitué par un en-semble bi-dimensionnel d'obstacles et de lumières formant un dessin caractéristique, dont l'ombre portée sous éclairage collimaté ou orienté est projetée sur une 15 surface écartée mais parallèle en laquelle est disposé le réseau détecteur. Chaque élément du réseau détecteur comprend son propre circuit d'amplification et de détection de seuil et chaque canal détecteur produit un 1 ou un 0, ce qui forme un code binaire pour chaque direction 20 angulaire, propre à identifier sans équivoque l'angle d'éclairage. La résolution angulaire du système dépend du nombre des éléments détecteurs utilisés et donc du nombre de bits dans le code binaire. Ce dernier à son tour est déterminé par le nombre des obstacles et lumié- 25 res qui composent le masque perforé et, pour une dimension donnée du masque, le nombre des obstacles et lumières est limité par la diffraction. De même, plus la complexité du masque augmente, plus le nombre des éléments du réseau détecteur doit être grand pour permettre 30 l'analyse de l'ombre du masque. Ce type de masque pose un certain nombre de problèmes, dont les suivants : 1/ La poussière déposée sur le masque ou sur son enve- loppe protectrice détériore le code engendré par le 35 masque ; même une seule lumière obturée conduit à une mesure angulaire totalement fausse. 2/ De grands réseaux rectanyulaires d'éléments détecteurs ne sont pas facilement disponibles dans toutes les technologies de détecteurs envisageables. 3/ Il s'avère nécessaire de disposer d'un certain nombre de réseaux détecteurs couvrant chacun une amplitude différente pour augmenter la gamme dynamique du système ; chaque réseau doit alors comporter son propre masque perforé et la surface ajourée totale de détection devient grande à un degré inacceptable. De même, il peut être nécessaire de prévoir plus d'un réseau d'éléments détecteurs pour couvrir la gamme de longueurs d'ondes requise. 4/ Pour améliorer la sensibilité du système, on ne peut y incorporer des optiques de réception qu'en plaçant un petit ensemble de lentilles en regard de chacun des éléments détecteurs. Même si cela était possible, cela signifierait que l'on augmente la surface de chaque lumière dans le masque, ce qui aboutirait à une surface d'ouverture totale du détecteur beaucoup trop grande. L'un des buts de la présente invention est de fournir une formule améliorée d'appareil pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique. Selon un aspect de l'invention, on prévoit un appareil pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique, appareil comportant un masque perforé en combinaison avec un réseau détecteur, le réseau détecteur étant linéaire et le mas- que perforé comprenant un réseau linéaire d'obstacles et lumières, chaque obstacle étant allongé perpendiculaire-ment à la direction linéaire du réseau de sorte que, en fonctionnement, un dessin caractéristique d'un code à barreaux est formé par le masque. Selon un autre aspect de l'invention, on prévoit un appareil pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnetique, appareil comprenant un masque perforé en combinaison avec un réseau détecteur, le réseau détecteur comprenant une pluralité d'éléments détecteurs couplés -bacun à un circuit de détection, les circuits de détection de ces éléments détecteurs, rangés le long d'une direction de mesure angulaire de l'appareil, étant connectés à des moyens de comparaison d'amplitude pour déterminer les amplitudes relatives des signaux sortant des circuits de détection. Des modes de réalisation de l'invention seront maintenant décrits à titre d'exemples en référence aux dessins ci-annexés, dans lesquels : - la figure 1 montre une séquence typique de bits binai- res pseudo-aléatoire, un masque perforé formé par 15 cette séquence et les codes à 4 bits émanant de ce masque ; - la figure 2A montre un simple détecteur utilisant un réseau d'éléments détecteurs linéaire et le masque de la figure 1 ; 20 - la figure 2B montre un détecteur modifié par rapport à celui de la figure 2A utilisant plusieurs réseaux d'éléments détecteurs linéaires ; -la figure 3A montre une séquence de bits binaires modifiée et le masque perforé correspondant ; 25 - la figure 3B montre une forme de détecteur pour le masque de la figure 3A, avec le circuit de traitement de signal associé ; - la figure 4 montre le fonctionnement du circuit de la figure 3B ; 30 - la figure 5 montre la signification des espacements compris entre les éléments du réseau d'éléments détecteurs ; - les figures 6A et 6B montrent des vues avant et de côté d'un détecteur modifié destiné à accroître l'ef-35 ficacité de réception des rayonnements ; - les figures 7A et 7B montrent des détecteurs avec un seul élément de masque perforé ; - la figure 8 est un graphique montrant les variations de l'amplitude du signal de sortie en fonction de l'angle du rayonnement incident pour les détecteurs des figures 7A et 7B ; - la figure 9 montre un détecteur pour fournir une information angulaire dans deux dimensions ; - les figures 10A et 10B montrent d'autres détecteurs pour fournir une information angulaire dans deux di- mensions ; - les figures 11A et 11B montrent des variantes de circuit de traitement de signal pour un réseau détecteur linéaire du genre de celui de la figure 2A ; - la figure 12 montre un circuit de traitement de signal pour un détecteur à deux dimensions du type de la figure 9 ; - la figure 13 montre un circuit de traitement de signal pour un réseau détecteur linéaire du type de la figure 3B ; et - la figure 14 montre une variante de séquence de bits binaires pseudo-aléatoire, un masque perforé formé à partir de cette séquence et les codes à 4 bits émanant de ce masque. La figure 1 montre en 10 une séquence binaire de 18 bits pseudo-aléatoire qui forme le code pour un mas-que perforé 11 dans lequel chaque bit 1 est transmissif et chaque bit 0 est non transmissif, chaque bit binaire étant allongé perpendiculairement à la direction linéaire de la séquence binaire 10. En 12 est montré un tableau de 15 codes à 4 bits indépendants qui sont pro-duits séquentiellement par un réseau détecteur 13 (figure 2A) à quatre éléments disposés au-dessous du masque 11 lorsque ce masque est déplacé en face du réseau détecteur bit à bit. Si le réseau 13 est basé sur la technologie du silicium, des éléments larges de 1 mm sont utilisables pour une détection l'i laser et pour cela chaque barre ou barreau élémentaire dans le masque 11 doit présenter une largeur de 1 mm mais peut présenter toute longueur désirable. Le résultat est un masque perforé 11 de codage à barreaux qui présente une largeur de 18 mm. Si celui-ci est placé à 9 mm en regard du réseau 13 large de 4 mm comprenant quatre éléments détecteurs, le champ total de détection est de 90'. En général, la résolution angulaire (8R) de ce type de système est 8R = 0 2n - 1 dans lequel 0 est le champ total et n, le nombre d'éléments détecteurs. Dans le cas illustré sur la figure 2A, la résolution angulaire dans une direction est de 6' alors que perpendiculairement le détecteur présente un champ d'au moins 90' en fonction des longueurs des barreaux élémentaires du masque, mais ne présente pas de résolution angulaire. La résolution dans la direction orthogonale peut être obtenue par un second détecteur orthogonal qui ne présente pas nécessairement la même valeur de résolution. Comme montré sur la figure 2B, le masque peut être du type "négatif", comme montré en 15, selon lequel chaque bit 0 est transmissif et chaque bit 1 est non transmissif, et, comme le masque 11 ou 15 est allongé, plus d'un réseau détecteur 13 peuvent être utilisés simultanément, comme montré en 16. Chaque portion linéaire 16A, 16B, 16C et 16D du réseau 16 peut couvrir une gamme de longueurs d'ondes différentes ou une gamme d'amplitu- des différentes. La précédente discussion suppose que l'angle d'éclairage commute convenablement d'un élément de réso- lution à l'autre, mais en pratique il est improbable que les éléments du masque de codage à barreaux coïncident exactement avec les éléments du réseau détecteur liné- aire. Un procédé pour traiter ce problème consiste à modifier le code de barreaux 10 en plaçant des 0 supplémentaires 10A (barreaux noirs) entre chacun des éléments de codage à barreaux originaux pour produire le masque 18 de la figure 3A. Un réseau détecteur linéaire 19 à huit éléments plutôt qu'à quatre éléments est alors utilisé, comme montré sur les figures 3B et 4, avec des éléments de détecteur alternés identifiés comme groupe A ou groupe B et présentant des signaux de sortie respectifs délivrés au registre 19' pour le groupe A ou au registre 19" pour le groupe B. Comme le seuil dans chaque canal détecteur est réglé à un niveau très bas par le circuit de seuil 19A, l'hypothèse la plus probable est que les deux registres 19' et 19" (pour les groupes A et B) enregistrent les codes corrects, comme montré sur la figure 4. Mais il existe une possibilité limitée que seulement l'un des registres 191,19" enregistre le code correctement, l'autre registre enregistrant correctement un code adjacent, cas dans lequel le calculateur suivant 19D reconnaît que les codes sont adjacents et calcule un code préféré. Dans tous les cas, il est préféré que le circuit de seuil 19A présente un premier et un second niveaux de seuil et que le calculateur 19D soit agencé de façon à rejeter comme erroné tout code enregistré contenant un chiffre produit sans que les deux seuils aient été franchis. Pour que soit perdue la plus petite fraction possible du signal de source tombant sur le réseau dé- tecteur, l'espacement entre les éléments doit être main- tenu aussi petit que possible. En considérant comme exemple le système illustré sur la figure 5, avec des éléments larges de 1 mm espacés les uns des autres de 0,1 mm et situés à 25 mm du masque, l'angle maximum 81 qui peut être sous-tendu par la source sans commencer à éclairer ou irradier les éléments détecteurs adjacents est de 4m rad (milliradians). Si l'amplitude du signal 7 source est faible, les canaux détecteurs adjacents ne peuvent pas être attaqués, mais si l'angle 02 sous-tendu par la source est augmenté jusqu'à 40m rad, il existe une chance statistique égale pour tous les éléments dé- tecteurs d'être éclairés. Sur cette base, un code composé de tous les 1 est réservé comme une indication que l'angle sous-tendu par la source particulière est supérieur à une valeur donnée (40m rad dans le cas présent) et ne pourrait donc pas avoir été produit directement par une source collimatée. Ceci procure un moyen pour distinguer entre un rayonnement collimaté ou un rayonnement dispersé projeté sur le réseau, que ce rayonne-ment soit cohérent ou non cohérent. Dans la pratique, une source sous-tendant un angle S2 de 40m rad ou supérieure ne peut pas, en fait, attaquer tous les éléments du réseau puisque des fractions du masque peuvent contenir plusieurs 0 adjacents. La valeur de l'angle de seuil s2 pour la discrimination en cas de collimation est à déterminer sur la base du nombre maximum de 0 adjacents dans le masque particulier et, bien entendu, de la géométrie du système. Les figures 6A et 6B montrent des vues frontale et latérale d'un dispositif pour améliorer l'efficacité de réception du rayonnement pour un détecteur d'angle à code à barreaux. Ce dispositif utilise un détecteur linéaire 20 immergé dans une lentille cylindrique 21 (ou tout autre moyen pour concentrer le rayonnement reçu) pour permettre aux éléments détecteurs de recevoir le rayonnement sur la longueur totale du masque de code à barreaux 22. D'autres schémas suceptibles d'être utilisés pour améliorer l'efficacité de la réception d'un système de codage à barreaux sont, par exemple, des faisceaux de fibres optiques ou des guides de lumière. Dans les systèmes qui ont déjà été décrits, chaque élément détecteur comporte un canal qui produit une 8 sortie numérique. La performance du système peut être grandement améliorée en analysant les amplitudes relatives des signaux provenant de chaque canal. En faisant cela, il est possible de mesurer la quantité par laquel- le les éléments de l'ombre portée échappent à l'enregistrement avec les éléments détecteurs d'analyse. L'amélioration en performance signifie que, ou bien la résolution angulaire du système limitée par la diffraction peut être dépassée, ou bien la même résolution peut être obtenue avec un masque beaucoup plus simple et correspondant à un nombre d'éléments détecteurs réduit. En fait, une excellente résolution peut être obtenue avec seulement un masque à ouverture unique tel qu'illustré sur les figures 7A et 7B. Dans un cas, un masque positif 26 est placé à 0,71 mm au-dessus du réseau 27 composé de deux éléments larges de 1 mm séparés l'un de l'autre par 0,5 mm et, dans l'autre cas, on utilise un masque 28 négatif ; la performance des deux systèmes est identique. Le champ total 0 du système est défini par la géo- métrie du système et est de 90 dans cet exemple. Quand l'angle d'éclairage passe d'une extrémité du champ à l'autre extrémité, les proportions de l'ombre du masque tombant sur chaque élément détecteur varient. On a représenté sur la figure 8 pour un de ces éléments une courbe de réponse typique normalisée amplitude/angle d'incidence. La résolution angulaire qui peut être obtenue est trouvée en divisant la gamme dynamique de chaque canal détecteur par le bruit électronique total engendré dans chaque canal. Dans l'exemple de la figure 8, une résolution limitée par le bruit d'environ 0,5' peut être obtenue pour une grande portion de la courbe de réponse. Dans la pratique, l'amplitude absolue du signal n'est pas connue et l'angle d'incidence est trouvé en mesurant les amplitudes relatives des signaux dé- tectés par les canaux individuels. Ce simple exemple de comparaison d'amplitudes de masque perforé peut aisément être étendu à un système capable de fournir une information angulaire en deux dimensions. Comme montré sur la figure 9, ceci est obtenu en plaçant un masque élémentaire unique 30 (avec soit un obstacle carré, soit une lumière carrée) au-dessus d'un réseau détecteur 31 carré à quatre éléments. Dans ce cas, les amplitudes des signaux produits par les quatre canaux détecteurs sont comparées pour fournir, par exemple, une information angulaire à la fois en gisement et en site. Un autre exemple simple de la technique de comparaison d'amplitudes est illustré sur les figures 10A et 10B, dans lesquelles l'ombre portée par le masque élémentaire unique 33 est autorisée à tomber sur un ré- seau linéaire 34. Sur la figure 10A, l'élément de masque 33 est un obstacle alors que sur la figure 10B cet élément est une lumière. Une information angulaire grossière est obtenue en déterminant sur quelle paire d'éléments du réseau 34 l'ombre est tombée et une information angulaire précise est ensuite obtenue en mesurant le rapport entre les amplitudes des signaux provenant de cette paire particulière de canaux détecteurs. L'élément de masque perforé peut être positif ou négatif et le système de comparaison d'amplitudes peut donner une information angulaire bi-dimensionnelle en utilisant un réseau détecteur plan, soit dans la forme simple illustrée, soit comme moyen pour améliorer la performance d'un système classique à masque perforé. Le simple détecteur à une dimension illustré sur la figure 2A requiert un circuit électronique de traite-ment de données pour analyser les sorties des éléments détecteurs. Les figures 11A et 11B montrent deux schémas pour calculer le rapport des amplitudes élaborées par les deux éléments détecteurs 34A,34B et pour fournir un affichage de l'angle. Sur la figure 11A, le rapport est trouvé en utilisant un diviseur analogique 35 et ce signal est converti sous la forme numérique dans un convertisseur 36 analogique-numérique avant d'être traité pour élaborer un angle dans le calculateur 37 en vue d'un affichage en 38. Sur la figure 11B, les sorties de détecteur sont converties en forme numérique directement par des convertisseurs 39A,39B et des calculs sont effectués numériquement de façon à élaborer un angle de sortie dans le calculateur 37. Le détecteur à deux dimensions de la figure 9 qui utilise le quadrant 31 avec des éléments de détecteur A, B, C, D peut être traité en utilisant l'arrangement logique 40 représenté sur la figure 12 dans le-quel les rapports algébriques définissant les angles selon les directions X et Y, savoir angle X A+D-B-C ; angle Y os A+B-C-D A+B+C+D A+B+C+D sont élaborés sous une forme analogique et sont ensuite convertis en forme digitale par un convertisseur 41 afin d'être traités par un calculateur 42 avant d'être affichés au dispositif d'affichage 43. Selon une variante, les sorties de l'élément détecteur bas 31 peuvent être converties sous forme numérique directement et les rapports peuvent être calculés dans le calculateur 42. Un autre dispositif de calcul est schématisé sur la figure 13 pour un réseau détecteur linéaire à résolution améliorée (figures 3A, 3B) en utilisant une comparaison d'amplitudes pour le masque de codage à barreaux modifié 18. Chaque canal détecteur est amplifié en 45 et converti en 46 en un signal numérique qui est stocké dans des mémoires 47A, 47B selon que le signal provient d'un détecteur "A" ou d'un détecteur "B". Les valeurs stockées sont utilisées d'abord pour une identification de code par un circuit 48 par un choix approprié d'une valeur de seuil qui est utilisée pour choisir toutes les valeurs de "1" communes à la fois aux "A" et aux "B". -1 1 Chaque "1" choisi a le calcul du rapport A/B des amplitudes élaboré par un comparateur 50. L'identification de code fournie par le circuit 48 est utilisée dans un calculateur 49 pour la résolution angulaire grossière et le rapport A/B des valeurs "1" fourni par le comparateur 50 est moyenné par un calculateur 49 pour fournir la résolution angulaire fine. La figure 14 montre en 52 une séquence de bits binaires pseudo-aléatoire 17 qui forme le code pour un masque perforé 53 à partir duquel se présente en 54 une table de 14 codes indépendants à 4 bits qui peut être utilisée à la place du dispositif de la figure 1 avec l'avantage que le code 0000 est réservé (et peut être utilisé comme un code limite), le code 1111 étant égale- ment réservé de façon à être utilisé comme précédemment expliqué. Avec le dispositif de la figure 14, le masque perforé est réduit à une longueur de seulement 17 mm et sa distance du réseau 13 de la figure 2A peut être ré-duite à seulement 7 mm pour conserver un champ 0 de 90 degrés, et la résolution angulaire 0R est donnée par l'équation 0R 0 2n - 2 En comparant le nombre d'éléments détecteurs utilisés dans le système de codage à barreaux avec un masque perforé équivalent à deux dimensions, le système de codage à barreaux exploite de manière plus efficace les éléments détecteurs disponibles. Par exemple, un système à masque perforé à deux dimensions utilisant un réseau détecteur à 40 éléments est capable de mesurer une position angulaire avec une précision de 2,7 à la fois en gisement et en site. Avec un système de codage à barreaux, une résolution angulaire de 2,9' peut être obtenue avec un réseau détecteur linéaire de seulement 10 éléments (ou une résolution de 3,30 avec 8 élé- ments). Le système de codage à barreaux présente une 12 résolution dans un plan seulement, mais même si deux détecteurs de code à barreaux orthogonaux sont utilisés, seulement 20 éléments du type de la figure 1 ou 16 éléments du type de la figure 14 sont requis sous la forme de deux réseaux d'éléments. Ceci est encore la moitié du nombre requis par le détecteur à masque perforé à deux dimensions. Il peut être possible de réduire encore le nombre des éléments détecteurs s'il advient que les systèmes considérés ne requièrent pas une grande résolution angulaire en site. Un autre avantage du système de code à barreaux est que le code binaire dans le masque ne peut pas être détérioré aussi aisément par projection de poussières sur le masque ou sur son revêtement protecteur. Une fen- te complète dans le masque devrait être obturée. Comme montré dans l'exemple ci-dessus à 4 bits, il est possible de placer plus d'un réseau détecteur derrière le masque. Un réseau linéaire séparé peut être utilisé pour couvrir un nombre de gammes d'amplitudes différentes, ce qui améliore la gamme dynamique des systèmes. Différents types de réseaux détecteurs peuvent être adoptés pour couvrir différentes gammes de longueurs d'onde, voir la figure 2B. Comme seulement des réseaux linéaires courts sont requis, des options technologiques de détection sont rendues possibles par le codage à barreaux, options qui ne seraient pas envisageables avec un système utili- sant un réseau à deux dimensions relativement grand. C'est le cas par exemple d'un réseau linéaire de photo- diodes à avalanche à 25 éléments. Une photo-diode à avalanche présente un gain interne qui permet au signal détecté de dépasser le bruit du pré-amplificateur, ce qui améliore la sensibilité du système. Un réseau à 25 éléments est plus que convenable pour tous les détec- teurs de codage à barreaux décrits. Leur usage concerne bien entendu uniquement la gamme des longueurs d'ondes comprise entre 400 et 1100 nm. Il est également possible d'améliorer l'efficacité de la réception d'un tel système en utilisant un réseau détecteur immergé
Il s'agit d'un dispositif pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique, dispositif comprenant un masque perforé (11) dérivé d'une séquence binaire pseudo-aléatoire (10) et un réseau détecteur linéaire. Le masque présente un réseau linéaire d'obstacles et lumières allongés chacun perpendiculairement à la direction du réseau de façon à former un dessin caractéristique d'un code à barreaux. Les éléments de réseau détecteur adjacents sont reliés à un calculateur en vue d'une comparaison d'amplitude et d'une résolution de position angulaire à partir d'une courbe de réponse enregistrée normalisée amplitude/angle d'incidence.
1. Dispositif pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique, caractérisé en ce qu'il comprend un masque perforé (11) en combinaison avec un réseau détecteur (13), le réseau détecteur (13) étant linéaire et le masque perforé (11) comprenant un réseau linéaire d'obstacles et de lumières, chaque obstacle (15) étant allongé perpendiculairement à la direction linéaire du réseau (16A) de sorte que, en fonctionnement, le masque (11) forme un dessin caractéristique de codage à barreaux. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par un réseau détecteur linéaire supplémentaire (16B) s'étendant parallèlement au réseau détecteur liné- aire (16A) et présentant une sensibilité à des longueurs d'ondes différentes par rapport à ce dernier. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le masque per-foré (11) est formé par une séquence de bits binaires pseudo-aléatoire (10) modifiée par introduction de chiffres 0 supplémentaires (10A) entre chaque bit de la séquence (10) et en ce que les éléments alternés de réseau détecteur (A, B) délivrent leurs signaux de sortie à des premier et second organes d'enregistrement (19', 19"). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce que les éléments (34A, 34B) du réseau détecteur (34) sont couplés chacun à un circuit de détection (37), lesdits circuits étant connectés à des moyens de comparaison d'amplitude propres à déterminer les amplitudes relatives des signaux de sortie des éléments détecteurs adjacents, des moyens calculateurs étant couplés aux moyens de comparaison et aux circuits de détection pour déterminer l'angle d'incidence de la source de rayonnement à partir de la comparaison d'amplitudes et à partir d'une courbede réponse enregistrée normalisée amplitude/angle d'incidence. 5. Dispositif pour déterminer la position angulaire d'une source de rayonnement électromagnétique, caractérisé en ce qu'il comprend un masque perforé (33) en combinaison avec un réseau détecteur (34), réseau détecteur (34) comportant une pluralité d'éléments détecteurs (34A, 34B) couplés chacun à un circuit de détection (37), lesdits circuits de détection (37) d'élé- ments détecteurs (34A, 34B) disposés le long d'une di-rection de mesure angulaire du dispositif étant reliés à des moyens de comparaison d'amplitude pour déterminer les amplitudes relatives des signaux sortant des circuits détecteurs. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le réseau détecteur (34) comprend des premiers éléments détecteurs disposés le long de ladite direction de mesure angulaire et des seconds éléments détecteurs disposés le long de la direction de mesure angulaire perpendiculaire et reliés à des seconds moyens de comparaison d'amplitude, et en ce que des moyens de calcul sont couplés à ces moyens de comparaison pour dé-terminer l'angle d'incidence de la source de rayonnement à partir de la comparaison d'amplitude et à partir d'une courbe de réponse enregistrée normalisée amplitude/angle d'incidence.
G
G01
G01S
G01S 1
G01S 1/00
FR2898651
A1
EMBRAYAGE MULTIDISQUES POUR BOITE DE VITESSES DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,921
La présente invention concerne de manière générale le domaine des dispositifs d'embrayage et de débrayage d'arbres de boîtes de vitesses de véhicules automobiles. Elle concerne plus particulièrement un embrayage multidisques pour boîte de vitesses de véhicule automobile, comprenant une cloche d'entrée, une cloche de sortie, un plateau de pression qui est solidaire en rotation et mobile axialement par rapport à une des deux cloches d'entrée et de sortie et dont sont solidaires en rotation des premiers disques de friction, et des seconds disques de friction intercalés entre les premiers disques de friction et solidaires en rotation de l'autre des deux cloches d'entrée et de sortie. Elle concerne également une boîte de vitesse comprenant un tel embrayage multidisques. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans les embrayages du type précité déjà connus, afin d'obtenir une pression de serrage suffisante des seconds disques de friction sur les premiers disques de friction de manière à ce qu'ils puissent transmettre un couple important de la cloche d'entrée vers la cloche de sortie de l'embrayage multidisques, les premiers disques de friction comportent sur chacune de leurs faces une garniture de frottement. Lorsque les seconds disques de friction, qui sont quant à eux dépourvus de garniture de frottement, viennent en appui contre les premiers disques de friction, ils permettent à la cloche d'entrée d'entraîner progressivement en rotation la cloche de sortie. Le nombre pair de surfaces de friction nécessite que les premiers disques de friction disposés aux deux extrémités de l'empilement de premiers disques de friction soient nécessairement encadrés de deux seconds disques de friction. En conséquence, cette caractéristique limite les possibilités d'agencement des différents organes de l'embrayage multidisques et en particulier l'implantation du plateau de pression et de ses moyens de commande. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose un embrayage multidisques de conception plus aisée. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un embrayage multidisques tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu un nombre impair de garnitures de frottement sur l'ensemble des premiers et seconds disques de friction. Ainsi, grâce à l'invention, les disques de friction disposés à chacune des extrémités des empilements de premiers et seconds disques de friction sont chacun solidaires d'une pièce distincte de l'embrayage multidisques, à savoir l'un du plateau de pression et l'autre d'une des cloches d'entrée ou de sortie, si bien que lorsque le plateau de pression bouge, le disque de friction disposé à son extrémité met en pression l'ensemble des disques de friction les uns contre les autres, jusqu'au dernier disque de friction. Selon une première caractéristique avantageuse de l'embrayage multidisques conforme à l'invention, les premiers et seconds disques de friction comportent chacun sur une de leurs faces une garniture de frottement et un seul des premiers et seconds disques de friction comporte deux garnitures de frottement disposées sur ses deux faces opposées. Ainsi, le plateau de pression et l'une des cloches d'entrée ou de sortie sont pourvus d'un même nombre de disques de friction si bien que les efforts qui s'exercent sur le plateau de pression et sur ladite cloche d'entrée ou de sortie sont correctement répartis sur les disques de friction. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'embrayage multidisques conforme à l'invention sont les suivantes : -l'embrayage multidisques comportant un arbre de sortie solidaire en rotation de la cloche de sortie, la cloche d'entrée présente un axe de rotation confondu avec l'axe de rotation de l'arbre de sortie ; l'embrayage multidisques comporte un moyeu d'entrée solidaire en rotation de la cloche d'entrée et monté pivotant sur l'arbre de sortie ; - les premiers disques de friction sont solidaires en rotation du plateau de pression qui est lui-même solidaire en rotation de la cloche de sortie tandis que les seconds disques de friction sont solidaires en rotation de la cloche d'entrée ; - l'embrayage multidisques comprend des moyens de mise en pression des premiers disques de friction contre les seconds disques de friction comportant deux disques d'appui disposés de part et d'autre de l'ensemble des premiers et seconds disques de friction, les deux disques d'appui étant solidaires en rotation et en translation respectivement de la cloche d'entrée et du plateau de pression ; les moyens de mise en pression comportent également un ensemble de guides axiaux et de pions de centrage répartis sur la périphérie du plateau de pression et de la cloche de sortie, et des ressorts hélicoïdaux montés sur les guides axiaux en compression entre le plateau de pression et la cloche de sortie ; - les guides axiaux sont en appui contre le plateau de pression et les pions de centrage sont fixées à la cloche de sortie ; l'embrayage multidisques comporte des moyens de débrayage aptes à provoquer un rapprochement relatif du plateau de pression par rapport à la cloche de sortie en comprimant les ressorts hélicoïdaux ; - l'embrayage multidisques comporte des moyens d'amplification de la mise en pression des premiers disques de friction contre les seconds disques de friction ; - les moyens d'amplification comprennent des rampes d'appui inclinées réparties sur la périphérie de la cloche de sortie, et des rampes d'appui inclinées réparties sur la périphérie du plateau de pression et adaptées à coopérer avec les rampes d'appui de la cloche de sortie ; les moyens d'amplification constituent des moyens de solidarisation en rotation de la cloche de sortie par rapport au plateau de pression - la cloche d'entrée est solidarisée au volant moteur ; - l'embrayage multidisques comporte une unique cale de réglage adaptée à ajuster la position axiale de la cloche d'entrée et de la cloche de sortie par rapport au plateau de pression ; et - la cale de réglage est constituée d'une rondelle d'épaisseur calibrée disposée entre la cloche d'entrée et une partie fixe de l'embrayage multidisques. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue d'ensemble en coupe longitudinale d'un embrayage multidisques selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de face de la cloche de sortie de l'embrayage multidisques de la figure 1 ; la figure 3 est une vue de face du plateau de pression de l'embrayage multidisques de la figure 1 ; - La figure 4 est une vue éclatée des premiers et seconds disques de friction de l'embrayage multidisques de la figure 1 ; et - La figure 5 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté un embrayage multidisques 1 d'une boîte de vitesses cornprenant un carter 4 définissant intérieurement un logement étanche 1A cylindrique, ouvert à une extrémité, à l'intérieur duquel sont montés les différents organes de l'embrayage multidisques 1. Cet embrayage multidisques 1 est de type humide. II renferme de l'huile pour lubrifier les différentes parties mobiles qu'il comprend. Le logement étanche 1A défini par le carter 4 est pour cela fermé hermétiquement par un flasque 5 en forme de disque. Ce flasque 5 est raccordé sur son pourtour au carter 4 par l'intermédiaire de vis de fixation 6 et est pourvu d'une ouverture centrale. En sortie, l'embrayage multidisques 1 comporte un arbre de sortie 60 qui constitue l'arbre primaire de la boîte de vitesses et dont une première extrémité débouche à l'intérieur du logement étanche 1A. Un vilebrequin 2 est raccordé à l'embrayage multidisques 1 par un volant moteur 3 fixé sur le vilebrequin 2 à l'aide de vis de fixation 2A. Ce volant moteur 3 comporte quant à lui une ouverture centrale pourvue de cannelures longitudinales 11A adaptées à coopérer avec des cannelures longitudinales d'une première extrémité d'un moyeu d'entrée 11 de l'embrayage multidisques 1. Le moyeu d'entrée 11 présente une forme de cylindre. Il est positionné dans le carter 4 pour faire saillie de l'ouverture centrale du flasque 5 si bien que sa première extrémité est disposée à l'extérieur du logement étanche 1A et sa deuxième extrémité à l'intérieur de ce même logement. La liaison étanche entre le flasque 5 et le moyeu d'entrée 11 est assurée par un joint dynamique 7 fixé au flasque 5 et en appui contre la paroi cylindrique du moyeu d'entrée 11. Le moyeu d'entrée 11 est en outre pourvu, sur sa deuxième extrémité, d'une couronne présentant deux faces latérales planes et une tranche circulaire. Il est en outre percé, du côté de sa deuxième extrémité, d'une ouverture centrale 11B non débouchante qui est engagée sur la première extrémité de l'arbre de sortie 60. Le moyeu d'entrée 11 et l'arbre de sortie 60 sont libres en rotation l'un par rapport à l'autre grâce à deux roulements à aiguilles 61 montés sur ladite extrémité de l'arbre de sortie 60 et permettant au moyeu d'entrée 11 de pivoter librement autour de l'arbre de sortie 60. Le vilebrequin 2, le moyeu d'entrée 11 et l'arbre de sortie 60 présentent donc un axe de rotation V commun. L'embrayage multidisques 1 comporte également, à l'intérieur du logement étanche 1A, une cloche d'entrée 10 raccordée au moyeu d'entrée 11. Cette cloche d'entrée 10 présente un flasque essentiellement plan bordé par une jupe cylindrique. Le flasque de la cloche d'entrée 10 comporte une ouverture centrale qui présente un diamètre égal au diamètre extérieur de la couronne du moyeu d'entrée 11. La cloche d'entrée 10 est solidarisée au moyeu d'entrée 11 par soudage de son ouverture centrale sur la tranche circulaire de la couronne du moyeu d'entrée 11. La face intérieure de la jupe cylindrique de la cloche d'entrée 10 est pourvue, sur l'ensemble de sa circonférence, de cannelures longitudinales 12. L'embrayage multidisques 1 comporte par ailleurs un moyeu de sortie 31 semblable au moyeu d'entrée 11. Ce moyeu de sortie 31 présente en effet une forme de cylindre creux. Le moyeu de sortie 31 est lié en rotation à l'arbre de sortie 60 au moyen de cannelures longitudinales intérieures 30A coopérant avec des cannelures longitudinales extérieures 60A réalisées sur l'arbre de sortie 60, qui s'étendent à proximité de la première extrémité dudit arbre qui est insérée dans le moyeu d'entrée 11. Le moyeu de sortie 31 est également pourvu d'une couronne sur une de ses extrémités. Cette couronne présente une tranche circulaire sur laquelle est soudée une cloche de sortie 30 qui présente globalement une forme de disque présentant une ouverture centrale. Les moyeux d'entrée 11 et de sortie 31 sont liés axialement dans le logement étanche 1A, d'un côté par l'intermédiaire du carter 4 lui-même, et, de l'autre, par l'intermédiaire du flasque 5. Plus précisément, l'arbre de sortie 60 porte un empilement composé, du côté du fond du logement étanche 1A, d'une butée à aiguilles 34 juxtaposée à deux rondelles plates 32 prenant une rondelle ondulée 33 en sandwich. Le moyeu de sortie 31 est positionné contre une de ces rondelles plates 32. Le moyeu d'entrée 11 est quant à lui disposé contre le moyeu de sortie 31 de telle sorte que leur couronne respective se trouvent en regard l'une de l'autre. Une butée à aiguilles 35 est disposée entre les faces planes en vis-à-vis de ces deux couronnes, afin d'éviter que les moyeux d'entrée et de sortie ne frottent l'un contre l'autre. Enfin, l'empilement comporte, du côté de l'autre face plane de la couronne du moyeu d'entrée 11, une butée à aiguilles 36 en appui contre une rondelle de frottement 9 et une rondelle de réglage 8. Ces deux rondelles de frottement 9 et de réglage 8 sont arrêtées axialement et transversalement par le flasque 5 de l'embrayage multidisques 1. Avantageusement, la rondelle de réglage 8 constitue l'unique cale de réglage de l'embrayage multidisques 1 et est adaptée à ajuster la position axiale des cloches d'entrée 10 et de sortie 30 dans le carter 4, son épaisseur calibrée permettant cet ajustement. En conséquence, la cloche d'entrée 10 est liée en rotation au vilebrequin 2 et la cloche de sortie 30 est liée en rotation à l'arbre de sortie 60, sans pour autant être l'une et l'autre solidaires en rotation. L'embrayage multidisques 1 comporte également un plateau de pression 20 qui est, ici, solidaire en rotation et mobile axialement par rapport à la cloche de sortie 30. Ce plateau de pression 20 présente une forme en cloche avec un flasque sensiblement plan bordé extérieurement d'une jupe cylindrique. Le flasque du plateau de pression 20 comporte une ouverture centrale qui, comme le montre la figure 3, présente un diamètre supérieur au diamètre extérieur du corps cylindrique du moyeu de sortie 31. Le bord périphérique de l'ouverture centrale du flasque délimite trois languettes 27 séparées angulairement de 120 degrés, dont les sommets sont disposés selon un cercle de diamètre égal au diamètre extérieur du corps cylindrique du moyeu de sortie 31. Le plateau de pression 20 est engagé sur le moyeu de sortie 31 qui le maintient transversalement. Il est en revanche libre en translation le long de ce moyeu de sortie 31. La face extérieure de la jupe cylindrique du plateau de pression 20 est pourvue de cannelures longitudinales 22. Le bord d'extrémité libre de la jupe cylindrique du plateau de pression 20 comporte des crans 24 répartis sur l'ensemble de son pourtour, ici au nombre de huit. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, pour leur solidarisation en rotation, le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30 comprennent des rampes d'appui inclinées constituées par les surfaces des paires de languettes 51, 52 complémentaires réparties sur des diamètres correspondants de la cloche de sortie 30 et du plateau de pression 20. Chaque languette est formée par découpage et déformation plastique des flasques du plateau de pression 20 et de la cloche de sortie 30. Elles présentent toutes une forme rectangulaire. Une des extrémités de chaque languette 51, 52 est donc rattachée au plateau de pression 20 ou à la cloche de sortie 30, et l'autre des extrémités de chaque languette est libre et est inclinée par rapport au plan du flasque du plateau de pression 20 ou de la cloche de sortie 30 selon un angle commun à toutes les languettes 51, 52. Cet angle est compris entre 30 et 60 degrés. Le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30 comportent chacun huit paires de languettes 51, 52. Les extrémités libres de deux languettes d'une même paire sont disposées en vis-à-vis. Les extrémités libres d'une paire de languettes 52 du plateau de pression 20 sont en revanche positionnées de manière à être plus proches l'une de l'autre que les extrémités libres d'une paire de languettes 51 de la cloche de sortie 30. En position montée, le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30 sont positionnés angulairement l'un par rapport à l'autre de manière à ce que leurs languettes 51, 52 respectives fassent saillies les unes vers les autres et soient disposées en regard les unes des autres. Ainsi, quelque soit l'écartement du plateau de pression 20 par rapport à la cloche de sortie 30, lorsque le plateau de pression 20 tourne, au moins une extrémité de chaque paire de languette 51 de la cloche de sortie 30 s'applique contre une languette 52 du plateau de pression 20. Par conséquent, lorsque le plateau de pression 20 entre en rotation, il entraîne dans son mouvement la cloche de sortie 30. Comme le montre plus particulièrement la figure 4, pour la mise en rotation de la cloche de sortie 30 à la même vitesse de rotation que la cloche d'entrée 10, l'embrayage multidisques 1 comporte un ensemble de premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26, les uns solidaires en rotation de la cloche d'entrée 10 et les autres du plateau de pression 20. Ces disques de friction sont adaptés, lorsqu'ils frottent les uns contre les autres, à progressivement égaliser la vitesse de rotation de la cloche d'entrée 10 et du plateau de pression 20. Plus précisément, les seconds disques de friction 15 sont tous pourvus d'une ouverture centrale de grand diamètre et, sur leur tranche extérieure, de crans adaptés à coopérer avec les cannelures longitudinales 12 de la jupe cylindrique de la cloche d'entrée 10 pour leur solidarisation en rotation à cette dernière. Ils comportent en outre, sur une seule de leur face, ici leur face droite sur la figure 4, une garniture de frottement 15A. Ils sont ici au nombre de trois. Les premiers disques de friction 25, 26 sont intercalés entre les seconds disques de friction 15 et sont également au nombre de trois. Ces premiers disques de friction 25, 26 sont tous pourvus d'une ouverture centrale de grand diamètre définissant une tranche intérieure pourvue de crans adaptés à coopérer avec les cannelures longitudinales 22 de la jupe cylindrique du plateau de pression 20 pour leur solidarisation en rotation à ce dernier. Deux de ces trois premiers disques de friction 25 comportent, sur une seule de leur face, ici leur face droite sur la figure 4, une garniture de frottement 25A. En revanche, le troisième de ces trois premiers disques de friction 26 est pourvu de garnitures de frottement 26A sur chacune de ses deux faces si bien que l'ensemble des premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 comprend un nombre impair de garnitures de frottement 15A, 25A, 26A. La liberté en translation du plateau de pression 20 par rapport à la cloche de sortie 30 permet de mettre en appui les premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 les uns contre les autres, ou au contraire de les écarter les uns des autres. Pour cela, le plateau de pression 20 et la cloche d'entrée 10 comprennent des moyens de mise en pression qui comportent deux disques d'appui 13, 23. Chaque disque d'appui est solidarisé en translation et en rotation à l'une ou l'autre des jupes cylindriques du plateau de pression 20 et de la cloche d'entrée 10. Ces deux disques d'appui 13, 23 sont disposés de part et d'autre des premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26. Plus précisément, le disque d'appui 13 de la cloche d'entrée 10 présente une ouverture centrale de grand diamètre et une épaisseur importante, de l'ordre du double de l'épaisseur des disques de friction 15, 25, 26. II est en outre pourvu sur sa tranche extérieure de crans adaptés à coopérer avec les cannelures longitudinales 12 de la jupe cylindrique de la cloche d'entrée 10. Pour sa solidarisation en translation à la cloche d'entrée 10, un circlip 13A est disposé dans une rainure réalisée dans la face intérieure de la jupe cylindrique de la cloche d'entrée 10, à proximité de son extrémité libre et contre la disque d'appui 13. De la rnême manière, le disque d'appui 23 du plateau de pression 20 présente une ouverture centrale de grand diamètre et une épaisseur importante, également de l'ordre du double de l'épaisseur des disques de friction 15, 25, 26. II est en outre pourvu sur sa tranche intérieure définie par son ouverture centrale de crans adaptés à coopérer avec les crans 24 du bord d'extrémité libre de la jupe cylindrique du plateau de pression 20. Pour sa solidarisation en translation au plateau de pression 20, un circlip 23A est disposé dans une rainure réalisée dans la face extérieure de la jupe cylindrique du plateau de pression 20, à proximité de son extrémité libre, contre le disque d'appui 23. L'embrayage multidisques 1 comporte des moyens de débrayage 80 aptes à provoquer un rapprochement relatif du plateau de pression 20 par rapport à la cloche de sortie 30 afin d'écarter leur disque d'appui 13, 23 l'un de l'autre de manière à désengager les premiers disques de friction 25, 26 des seconds disques de friction 15. Ces moyens de débrayage 80 comportent une fourchette 81 entourant un roulement à billes 82 solidaire en translation du plateau de pression 20. Ainsi, lorsque la fourchette 81 est déplacée en translation, par exemple par l'intermédiaire d'un actionneur, le plateau de pression 20 se rapproche de la cloche de sortie 30 de telle sorte que les premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 sont libres en rotation les uns par rapport aux autres. L'embrayage multidisques comporte en outre un dispositif de mise en pression qui, intervenant entre le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30, exerce sur le plateau de pression 20 mobile un effort de compression l'éloignant de la cloche de sortie 30 de façon à plaquer son disque d'appui 23 contre les premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 de manière à les solidariser en rotation. De cette manière, lorsque les moyens de commande 80 n'exercent aucun effort particulier, l'embrayage multidisques 1 reste en position fermée. Ici, le dispositif de mise en pression comporte un ensemble 40 de guides axiaux 41 répartis sur la périphérie du plateau de pression 20 et de pions de centrage 42 répartis sur la périphérie de la cloche de sortie 30. Chaque guide axial 41 forme un cylindre creux, d'axe parallèle à l'axe de rotation V, dans lequel est inséré un des pions de centrage 42. Comme le montre la figure 2, les pions de centrage 42 sont fixés dans des ouvertures 42A prévues dans la cloche de sortie 30. En revanche, les guides axiaux sont en appui au niveau de leur base contre le plateau de pression, si bien que lorsque le plateau de pression 20 se décale angulairement par rapport à la cloche de sortie 30, les guides axiaux 41 glissent sur le plateau de pression. Le dispositif de mise en pression comporte également un ensemble de ressorts hélicoïdaux 43 engagés sur les guides axiaux 41 du plateau de pression 20, en compression entre le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30. Avantageusement, comme le montre la figure 5, l'embrayage multidisques comporte des moyens d'amplification 50 de l'effort de serrage appliqué sur le plateau de pression 20 par lesdits ressorts hélicoïdaux 43, qui, agissant entre le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30, sont aptes à provoquer un écartement relatif du plateau de pression 20 et de la cloche de sortie 30 sous l'effet d'un couple transmis par le plateau de pression 20 vers la cloche de sortie 30. Ici, comme le montrent les figures 2, 3 et 5, lesdits moyens d'amplification 50 sont constitués par les languettes 51, 52 du plateau de pression 20 et de la cloche de sortie 30. Dans la position débrayée (embrayage ouvert), le plateau de pression 20 se rapproche de la cloche de sortie 30 si bien que les languettes 51, 52 viennent toutes en contact les unes des autres sans transmettre d'effort ou de couple. Les premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 étant désengagés les uns des autres, aucun effort de cisaillement particulier n'est appliqué sur les languettes 51, 52. En revanche, dans la position embrayée (embrayage fermé), le plateau de pression 20 et la cloche de sortie 30 s'éloignent l'un de l'autre et ont tendance à pivoter l'un par rapport à l'autre si bien qu'une seule des extrémités libres de chaque paire de languettes 51 de la cloche de sortie 30 appuie sur une languette 52 du plateau de pression 20. Les premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 frottant les uns sur les autres, un effort de cisaillement est appliqué par les languettes 52 du plateau de pression 20 sur les languettes 51 de la cloche de sortie 30. Cet effort de cisaillement engendre un effort de direction normale aux extrémités libres desdites languettes. L'ensemble des efforts ainsi engendrés par l'ensemble des paires de languettes 51, 52 crée une force axiale qui s'ajoute à l'effort appliqué par le plateau de pression 20 sur la cloche de sortie 30 par les ressorts hélicoïdaux 43. Cette force axiale permet alors de maintenir plus efficacement les disques de friction 15, 25, 26 les uns au contact des autres. En fonctionnement, lorsque la fourchette 81 n'est soumise à aucun effort particulier, les ressorts hélicoïdaux 43 et les moyens d'amplification 50 plaquent le disque d'appui 23 du plateau de pression 20 contre les disques de friction 15, 25, 26 qui prennent appui contre le disque d'appui 13 de la cloche d'entrée 10. Le couple moteur qui passe par le moyeu d'entrée 11 et la cloche d'entrée 10 est alors transmis à la cloche de sortie 30 par les premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 et par le plateau de pression 20, ce qui entraîne en rotation l'arbre de sortie 60 de l'embrayage multidisques 1 à la vitesse du vilebrequin 2. Lorsque, sous l'effet d'un effort, la fourchette 81 déplace en translation le plateau de pression 20 vers la cloche de sortie 30 en comprimant les ressorts hélicoïdaux 43. Le déplacement du plateau de pression provoque le désengagement des premiers et seconds disques de friction 15, 25, 26 si bien qu'ils ne sont plus adaptés à transmettre le couple provenant de la cloche d'entrée 10. L'arbre de sortie 60 est ainsi libre en rotation. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais l'homme du métier saura y apporter toutes variantes conforme à son esprit
La présente invention concerne un embrayage multidisques (1) pour boîte de vitesses de véhicule automobile, comprenant une cloche d'entrée (10), une cloche de sortie (30), un plateau de pression (20) qui est solidaire en rotation et mobile axialernent par rapport à une des deux cloches d'entrée et de sortie et dont sont solidaires en rotation des premiers disques de friction (25, 26), et des seconds disques de friction (15) intercalés entre les premiers disques de friction et solidaires en rotation de l'autre des deux cloches d'entrée et de sortie.Selon l'invention, il est prévu un nombre impair de garnitures de frottement (15A, 25A, 26A) sur l'ensemble des premiers et seconds disques de friction.
1. Embrayage multidisques (1) pour boîte de vitesses de véhicule automobile, comprenant une cloche d'entrée (10), une cloche de sortie (30), un plateau de pression (20) qui est solidaire en rotation et mobile axialement par rapport à une des deux cloches d'entrée (10) et de sortie (30) et dont sont solidaires en rotation des premiers disques de friction (25, 26), et des seconds disques de friction (15) intercalés entre les premiers disques de friction (25, 26) et solidaires en rotation de l'autre des deux cloches d'entrée (10) et de sortie (30), caractérisé en ce qu'il est prévu un nombre impair de garnitures de frottement (15A, 25A, 26A) sur l'ensemble des premiers et seconds disques de friction (15, 25, 26). 2. Embrayage multidisques (1) selon la 1, caractérisé en ce que les premiers et seconds disques de friction (15, 25) comportent chacun sur une de leurs faces une garniture de frottement (15A, 25A) et un seul des premiers et seconds disques de friction (26) comporte deux garnitures de frottement (26A) disposées sur ses deux faces opposées. 3. Embrayage multidisques (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'embrayage multidisques (1) comportant un arbre de sortie (60) solidaire en rotation de la cloche de sortie (30), la cloche d'entrée (10) présente un axe de rotation (V) confondu avec l'axe de rotation de l'arbre de sortie (60) 4. Embrayage multidisques (1) selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un moyeu d'entrée (11) solidaire en rotation de la cloche d'entrée (10) et monté pivotant sur l'arbre de sortie (60). 5. Embrayage multidisques (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les premiers disques de friction (25, 26) sont solidaires en rotation du plateau de pression (20) qui est lui-même solidaire en rotation de la cloche de sortie (30) tandis que les seconds disques de friction (15) sont solidaires en rotation de la cloche d'entrée (10). 6. Embrayage multidisques (1) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mise en pression des premiers disques de friction (25, 26) contre les seconds disques de friction (15) comportant deux disques d'appui (13, 23) disposés de part et d'autre de l'ensemble des premiers etseconds disques de friction (15, 25, 26), les deux disques d'appui (13, 23) étant solidaires en rotation et en translation respectivement de la cloche d'entrée (10) et du plateau de pression (20). 7. Embrayage multidisques (1) selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de mise en pression comportent également un ensemble (40) de guides axiaux (41) et de pions de centrage (42) répartis sur la périphérie du plateau de pression (20) et de la cloche de sortie (30), et des ressorts hélicoïdaux (43) montés sur les guides axiaux (41) en compression entre le plateau de pression (20) et la cloche de sortie (30). 8. Embrayage multidisques selon la 7, caractérisé en ce que les guides axiaux (41) sont en appui contre le plateau de pression (20) et les pions de centrage (42) sont fixées à la cloche de sortie (30). 9. Embrayage multidisques selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de débrayage (80) aptes à provoquer un rapprochement relatif du plateau de pression (20) par rapport à la cloche de sortie (30) en comprimant les ressorts hélicoïdaux (43). 10. Embrayage multidisques selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'amplification (50) de la mise en pression des premiers disques de friction (25, 26) contre les seconds disques de friction (15). 11. Embrayage multidisques selon la 10, caractérisé en ce que les moyens d'amplification (50) comprennent des rampes d'appui (51) inclinées réparties sur la périphérie de la cloche de sortie (30), et des rampes d'appui (52) inclinées réparties sur la périphérie du plateau de pression (20) et adaptées à coopérer avec les rampes d'appui (51) de la cloche de sortie (30). 12. Embrayage multidisques selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que les moyens d'amplification (50) constituent des moyens de solidarisation en rotation de la cloche de sortie (30) par rapport au plateau de pression (20). 13. Embrayage multidisques (1) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la cloche d'entrée (10) est solidarisée au volant moteur (3). 14. Embrayage multidisques (1) selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte une unique cale de réglage (8) adaptée à ajusterla position axiale de la cloche d'entrée (10) et de la cloche de sortie (30) par rapport au plateau de pression (20). 15. Embrayage multidisques (1) selon la 14, caractérisé en ce que la cale de réglage (8) est constituée d'une rondelle d'épaisseur calibrée disposée entre la cloche d'entrée (10) et une partie fixe (5) de l'embrayage multidisques (1). 16. Boîte de vitesse pour véhicule automobile qui comprend un embrayage multidisques (1) selon l'une des précédentes.
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/42
FR2897974
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE COMPORTANT PLUSIEURS MODULES POUR REALISER L'AFFICHAGE D'ANIMATIONS GRAPHIQUES
20,070,831
La présente invention a pour objet un dispositif d'affichage comportant au moins deux modules d'affichage. Des dispositifs d'affichage comportant plusieurs modules d'affichage sont généralement utilisés pour réaliser l'affichage d'animations graphiques sur des enseignes lumineuses, par exemple de pharmacies. Les modules d'affichage connus peuvent être commandés ou autonomes. Les modules d'affichage commandés sont commandés par une carte de commande externe et n'ont en charge que de réaliser l'affichage d'animations. Les modules d'affichage autonomes ne nécessitent pour fonctionner qu'une source d'alimentation en énergie. Les modules d'affichage autonomes comportent un microprocesseur contenant un programme d'animation permettant de commander l'affichage séquentiel d'animations sur le module d'affichage. Dans le cas de modules autonomes, la disparité du temps d'exécution des modules d'affichage et la dérive de la base de temps, du fait notamment des tolérances des composants gérant la base de temps, peut entraîner une désynchronisation du cycle d'animation d'un module d'affichage à l'autre. Cela se traduit notamment par une détérioration visuelle des animations. La présente invention a pour but de proposer un dispositif d'affichage permettant de réaliser un affichage global sur un ensemble de modules d'affichage en évitant notamment une désynchronisation des modules d'affichage les uns par rapport aux autres. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'affichage comportant au moins deux modules d'affichage, chaque module d'affichage comportant une zone d'affichage comprenant une pluralité d'éléments lumineux et un composant électronique programmable apte à commander un affichage séquentiel sur ladite zone d'affichage dudit module d'affichage en fonction d'un programme d'animation mémorisé dans ledit composant électronique programmable, caractérisé en ce que l'un desdits modules d'affichage, dit module maître, est apte à émettre une donnée de synchronisation à destination de l'autre desdits modules d'affichage, dit module esclave, et, lorsque ledit module esclave reçoit ladite donnée de synchronisation, le composant électronique programmable dudit module esclave commande le démarrage d'une séquence partielle d'animation dudit module esclave. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'affichage comporte plusieurs modules esclaves, ledit module maître étant apte à émettre une donnée de synchronisation à destination de chacun desdits modules esclaves. De préférence, chaque composant électronique programmable comporte un programme d'animation comportant la description complète des animations dudit dispositif d'affichage, chaque module d'affichage étant identifié par un paramètre d'identification permettant au composant électronique programmable dudit module d'affichage de sélectionner la partie du programme d'animation qu'il doit exécuter. Avantageusement, ledit paramètre d'identification est mémorisé comme constante dans ledit programme d'animation de chacun desdits modules d'affichage. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits modules d'affichage sont connectés entre eux par un bus de communication permettant la transmission et la réception de ladite donnée de synchronisation. De préférence, ledit module maître transmet une donnée de synchronisation avant le début de l'exécution dudit programme d'animation par le composant électronique programmable dudit module maître. Avantageusement, l'affichage sur chacune desdites zones d'affichage forme un affichage global cognitif. Avantageusement, lesdits éléments lumineux comprennent des diodes électroluminescentes. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée de l'avant d'un dispositif d'affichage selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique simplifiée montrant les connexions entre les modules d'affichage du dispositif d'affichage de la figure 1 ; et - la figure 3 est un schéma fonctionnel représentant les étapes d'un procédé d'affichage permettant de réaliser un affichage séquentiel sur le dispositif d'affichage de la figure 1. En se référant aux figures 1 et 2, on voit un dispositif d'affichage 1 comportant quatre modules d'affichage 2, 3, 4 et 5. Chaque module d'affichage 2, 3, 4 et 5 comporte une zone d'affichage 6, 7, 8 et 9, respectivement. Chaque zone d'affichage 6, 7, 8, 9 est par exemple rectangulaire. Le bord inférieur 6a de la zone d'affichage 6 est par exemple disposé le long du bord supérieur 9b de la zone d'affichage 9, le bord gauche 9c de la zone d'affichage 9 étant disposé le long du bord droit 8d de la zone d'affichage 8, le bord supérieur 8b de la zone d'affichage 8 étant disposé le long du bord inférieur 7a de la zone d'affichage 7, le bord droit 7d de la zone d'affichage 7 étant disposé le long du bord gauche 6c de la zone d'affichage 6. L'ensemble des zones d'affichage 6, 7, 8 et 9 constitue un écran d'affichage, qui est rectangulaire dans l'exemple représenté sur la figure 1. On notera que sur la figure 2, qui montre les connexions entre les différents éléments du dispositif d'affichage 1, les modules 2, 3, 4 et 5 n'ont pas été représentés positionnés par souci de clarté. Chaque zone d'affichage 6, 7, 8 et 9 comporte une pluralité d'éléments lumineux 10, par exemple des diodes électroluminescentes (DEL). Chaque module 2, 3, 4 et 5 comporte un composant électronique programmable, par exemple un microprocesseur (non représenté). Le microprocesseur du module 2 (respectivement 3, 4, 5) est destiné à commander de manière séquentielle l'allumage de chacun des éléments lumineux 10 du module 2 (respectivement 3, 4, 5). La séquence est définie par un programme d'animation mémorisé dans le microprocesseur du module 2 (respectivement 3, 4, 5). Le programme d'animation du microprocesseur du module 2 (respectivement 3, 4, 5) contient la description complète des animations sur la totalité du dispositif d'affichage 1, c'est-à-dire sur l'ensemble des zones d'affichage 6, 7, 8 et 9. Un paramètre d'identification est attribué à chaque module 2, 3, 4 et 5 et mémorisé comme constante dans le programme d'animation correspondant. Le terme constante doit être interprété ici comme une valeur prédéfinie qui est mémorisée dans le programme d'animation lors de la configuration du dispositif d'affichage 1 et qui est utilisée par le programme d'animation pour l'exécution des commandes. Les programmes d'animation des différents modules 2, 3, 4, 5 diffèrent uniquement par la valeur du paramètre d'identification. Le paramètre d'identification associé au module 2 (respectivement 3, 4, 5) permet de définir la partie du programme d'animation que le microprocesseur du module 2 (respectivement 3, 4, 5) doit exécuter pour que la zone d'affichage 6 (respectivement 7, 8, 9) affiche une animation prédéterminée. En d'autres termes, chaque module 2, 3, 4 et 5 contient l'ensemble du programme d'animation du dispositif d'affichage 1 mais ne réalise l'affichage que de la partie de l'animation qui le concerne. De préférence, les animations des zones d'affichage 6, 7, 8 et 9 forment une animation globale, c'est-à-dire qu'à chaque instant le dispositif d'affichage 1 affiche une image cognitive s'étendant sur les zones d'affichage 6, 7, 8 et 9. Dans la suite de la description, on appelle séquence partielle d'animation du module 2 (respectivement 3, 4, 5) la partie de la séquence d'animation du dispositif d'affichage 1 affichée sur la zone d'affichage 6 (respectivement 7, 8, 9). On considère que le début de la séquence partielle d'animation du module 2 (respectivement 3, 4, 5) correspond au début de la séquence d'animation. On notera qu'une séquence partielle d'animation d'un module peut commencer avant qu'un affichage apparaisse sur la zone d'affichage correspondante. Chaque module 2, 3, 4 et 5 est connecté à une source d'alimentation 11 par deux fils 12 et 13. Chaque module 2, 3, 4 et 5 comporte deux fils de communication 14 et 15. Les fils de communication 14, 15 des modules 2, 3, 4, 5 sont connectés entre eux au niveau d'un boîtier 16, de manière à former un bus de communication. Un module du dispositif d'affichage 1, par exemple le module 2, est désigné comme module maître. Les autres modules du dispositif d'affichage 1, dans l'exemple les modules 3, 4 et 5, sont désignés comme modules esclaves. En se référant à la figure 3, on va maintenant décrire les étapes du procédé d'affichage permettant de réaliser un affichage séquentiel sur le dispositif d'affichage 1. Les étapes 100 à 102 sont les étapes du procédé d'affichage réalisées par le microprocesseur du module maître 2. Lorsque le dispositif d'affichage 1 est alimenté en énergie par la source d'alimentation 11, le microprocesseur du module maître 2 effectue l'étape 100. L'étape 100 est une étape d'initialisation. A l'étape 101, le microprocesseur du module maître 2 émet sur le bus de communication une donnée de synchronisation à destination des modules esclaves 3, 4, 5. Lorsque l'étape 101 a été effectuée, le procédé passe à l'étape 102. A l'étape 102, le microprocesseur du module maître 2 commande le démarrage de la séquence partielle d'animation du module 2. En d'autres termes, le microprocesseur du module maître 2 exécute une partie du programme d'animation, la partie étant déterminée par le paramètre d'identification associé au module 2. L'exécution du programme d'animation a pour effet l'allumage séquentiel de diodes 10 de la zone d'affichage 6. Lorsque l'étape 102 a été effectuée, c'est-à-dire lorsque le microprocesseur du module maître 2 a terminé l'exécution de sa partie du programme d'animation, le procédé passe à l'étape 101. A l'étape 101, le microprocesseur du module maître 2 émet une donnée de synchronisation à destination des modules esclaves 3, 4, 5. Les étapes 101 et 102 sont ainsi effectuées en boucle tant que le dispositif d'affichage 1 est alimenté en énergie. Les étapes 110 à 112 sont les étapes du procédé d'affichage réalisées par chacun des microprocesseurs des modules esclaves 3, 4 et 5. Lorsque le dispositif d'affichage 1 est alimenté en énergie par la source d'alimentation 11, le microprocesseur du module esclave 3 (respectivement 4, 5) effectue l'étape 110. L'étape 110 est une étape d'initialisation. A l'étape 111, le microprocesseur du module esclave 3 (respectivement 4, 5) se met en attente d'une donnée de synchronisation provenant du module maître 2. Lorsque le module esclave 3 (respectivement 4, 5) a reçu la donnée de synchronisation émise par le module maître 2 à l'étape 101, le procédé passe à l'étape 112. A l'étape 112, le microprocesseur du module esclave 3 (respectivement 4, 5) commande le démarrage de la séquence partielle d'animation du module 3 (respectivement 4, 5). En d'autres termes, le microprocesseur du module esclave 3 (respectivement 4, 5) exécute une partie du programme d'animation, la partie étant déterminée par le paramètre d'identification associé au module 3 (respectivement 4, 5). L'exécution du programme d'animation a pour effet l'allumage séquentiel de diodes 10 de la zone d'affichage 7 (respectivement 8, 9). Lorsque l'étape 112 a été effectuée, c'est-à-dire lorsque le microprocesseur du module esclave 3 (respectivement 4, 5) a terminé l'exécution de sa partie du programme d'animation, le procédé passe à l'étape 111. A l'étape 111, le microprocesseur du module esclave 3 (respectivement 4, 5) se met en attente d'une donnée de synchronisation provenant du module maître 2. Les étapes 111 et 112 sont ainsi effectuées en boucle tant que le dispositif d'affichage 1 est alimenté en énergie. Lorsque les modules 2, 3, 4 et 5 sont correctement synchronisés, l'étape 102 effectuée par le microprocesseur du module maître 2 et les étapes 112 effectuées par les microprocesseurs des modules esclaves 3, 4 et 5, respectivement, sont effectuées simultanément. Dans ce cas, les modules 2, 3, 4 et 5 terminent l'exécution de leur séquence partielle d'animation respective en même temps, c'est-à-dire que l'instant auquel le microprocesseur du module maître 2 passe à l'étape 101 et émet une donnée de synchronisation correspond à l'instant où le microprocesseur de chaque module esclave 3, 4, 5 passe à l'étape 111. En pratique, la disparité du temps d'exécution de chaque module 2, 3, 4, 5 et la dérive de la base de temps, du fait notamment des tolérances des composants gérant la base de temps, peut entraîner une désynchronisation du cycle d'animations d'un module à l'autre. En l'absence de re-synchronisation, cela se traduit notamment par une détérioration visuelle des animations. Avec le procédé d'affichage décrit précédemment, lorsqu'un module esclave 3, 4 ou 5 est en avance par rapport au module maître 2, le module esclave attend la fin de l'exécution du programme d'animation par le module maître 2. Cela a pour effet que le module esclave 3, 4 ou 5 et le module maître 2 sont de nouveau synchronisés lors de l'exécution suivante de leur séquence partielle d'animation respective. Lorsqu'un module esclave 3, 4 ou 5 est en retard par rapport au module maître 2, la réception d'une donnée de synchronisation est prioritaire, c'est-à-dire que, dans ce cas, le microprocesseur du module esclave 3, 4 ou 5 redémarre sa séquence partielle d'animation respective. Cela a pour effet que le module esclave 3, 4 ou 5 et le module maître 2 sont de nouveau synchronisés lors de l'exécution suivante leur séquence partielle d'animation respective. Les modules 2, 3, 4 et 5 sont ainsi synchronisés les uns par rapport aux autres à chaque séquence d'animation. D'autres variantes sont possibles. Par exemple, le nombre de modules constituant le dispositif d'affichage n'est pas limitatif, de même que leur disposition les uns par rapport aux autres. Les éléments lumineux utilisés peuvent être divers. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Dispositif d'affichage (1) comportant au moins deux modules d'affichage (2, 3, 4, 5), chaque module d'affichage comportant une zone d'affichage (6, 7, 8, 9) comprenant une pluralité d'éléments lumineux (10) et un microprocesseur apte à commander un affichage séquentiel sur ladite zone d'affichage dudit module d'affichage (2, 3, 4, 5) en fonction d'un programme d'animation mémorisé dans ledit microprocesseur, caractérisé en ce que l'un desdits modules d'affichage, dit module maître (2), est apte à émettre une donnée de synchronisation à destination de l'autre desdits modules d'affichage, dit module esclave (3, 4, 5), et, lorsque ledit module esclave reçoit ladite donnée de synchronisation, le microprocesseur dudit module esclave commande le démarrage d'une séquence partielle d'animation dudit module esclave.
1. Dispositif d'affichage (1) comportant au moins deux modules d'affichage (2, 3, 4, 5), chaque module d'affichage comportant une zone d'affichage (6, 7, 8, 9) comprenant une pluralité d'éléments lumineux (10) et un composant électronique programmable apte à commander un affichage séquentiel sur ladite zone d'affichage dudit module d'affichage (2, 3, 4, 5) en fonction d'un programme d'animation mémorisé dans ledit composant électronique programmable, caractérisé en ce que l'un desdits modules d'affichage, dit module maître (2), est apte à émettre une donnée de synchronisation à destination de l'autre desdits modules d'affichage, dit module esclave (3, 4, 5), et, lorsque ledit module esclave reçoit ladite donnée de synchronisation, le composant électronique programmable dudit module esclave commande le démarrage d'une séquence partielle d'animation dudit module esclave. 2. Dispositif d'affichage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs modules esclaves (3, 4, 5), ledit module maître (2) étant apte à émettre une donnée de synchronisation à destination de chacun desdits modules esclaves. 3. Dispositif d'affichage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque composant électronique programmable comporte un programme d'animation comportant la description complète des animations dudit dispositif d'affichage (1), chaque module d'affichage (2, 3, 4, 5) étant identifié par un paramètre d'identification permettant au composant électronique programmable dudit module d'affichage de sélectionner la partie du programme d'animation qu'il doit exécuter. 4. Dispositif d'affichage selon la 3, caractérisé en ce que 30 ledit paramètre d'identification est mémorisé comme constante dans 8 10 15 20 25ledit programme d'animation de chacun desdits modules d'affichage (2, 3, 4, 5). 5. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits modules d'affichage (2, 3, 4, 5) sont connectés entre eux par un bus de communication permettant la transmission et la réception de ladite donnée de synchronisation. 6. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit module maître (2) transmet une donnée de synchronisation avant le début de l'exécution dudit programme d'animation par le composant électronique programmable dudit module maître. 7. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'affichage sur chacune desdites zones d'affichage (6, 7, 8, 9) forme un affichage global cognitif. 15 8. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits éléments lumineux comprennent des diodes électroluminescentes. 10
G
G09
G09G,G09F
G09G 5,G09F 13
G09G 5/12,G09F 13/22
FR2893803
A1
METHODE DE COMMUNICATION ENTRE UNE CARTE (U)SIM EN MODE SERVEUR ET UN CLIENT
20,070,525
5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne le domaine des télécommunications mobiles et plus particulièrement celles mettant en oeuvre une carte à puce dans un terminal mobile. 10 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE On sait que dans un réseau GSM, par exemple, un abonné dispose dans son terminal mobile d'une carte à puce, dite carte SIM, pour Subscriber Identity Module, comprenant une mémoire et un 15 microcontrôleur. La mémoire stocke des répertoires et fichiers qui contiennent classiquement l'identifiant de l'opérateur, les données liées au réseau, les numéros d'appel d'urgence, le répertoire téléphonique etc. Plus récemment, la carte SIM a été dotée de 20 nouvelles fonctionnalités, lui permettant de sauvegarder le contenu de certains fichiers comme le répertoire sur un serveur distant, en utilisant le canal SMS (Short Message Service). Les derniers développements concernent entre autres le rôle qu'est 25 appelée à jouer la carte SIM dans le réseau GPRS (pour General Packet Radio Service), dit aussi 2,5G , et le réseau UMTS (pour Universal Mobile Telecommunication System), dit aussi 3G. Dans ce dernier cas, la carte SIM est appelée UICC pour Universal Integrated 30 Circuit Card . Par la suite on utilisera le terme générique (U)SIM pour désigner une carte comportant une fonction SIM, quelle que soit la génération concernée. Il a été proposé dans ce cadre un mécanisme permettant à la carte (U)SIM d'accéder au terminal et au réseau, quel que soit mode de connexion du terminal mobile, à savoir en mode de circuit commuté (typiquement GSM) ou en mode paquet (typiquement GPRS). Ce mécanisme est connu sous l'acronyme de BIP pour Bearer Independent Protocol , le canal logique permettant à la carte (U)SIM de communiquer avec le terminal mobile étant pour cette raison appelée canal BIP. Il convient de noter qu'en général un ou plusieurs canaux BIP peuvent être établis entre la carte et le terminal. Ce dernier dispose d'un logiciel médiateur (middleware) permettant aux applications de la carte (U)SIM d'interagir avec celles du terminal, logiciel dénommé CAT pour Card Application Toolkit . On trouvera une description détaillée du protocole BIP dans le document de l'ETSI intitulé TS 102223, notamment dans sa version 7 d'Octobre 2005, V7.1.0, disponible sous le site wca_.etsi.org. Au moyen du protocole BIP, la carte (U)SIM peut notamment agir comme client et envoyer des requêtes à un serveur distant. Dernièrement, il a été proposé d'héberger un serveur sur la carte (U)SIM. Dans ce cas des clients distants ou bien locaux (c'est-à-dire dans le terminal mobile, comme un browser local ou un applet, peuvent transmettre des requêtes http au serveur hébergé sur la carte et récupérer notamment des pages web stockées dans sa mémoire. Que la carte (U)SIM opère en mode client ou en mode serveur, le terminal mobile assure au moyen du logiciel médiateur CAT la conversion du protocole BIP en protocole TCP/IP et réciproquement. La Figure 1 illustre schématiquement une 5 communication entre une carte (U)SIM opérant en mode serveur et un client. On y distingue la carte (U)SIM (ici une carte UICC) comportant un serveur SCWS pour (SmartCard Web Server), 110, le module du logiciel CAT, 120, 10 dénommé ici SATS (pour SIM Application Toolkit Server) remplissant la fonction de passerelle entre les protocoles BIP et TCP/IP, les piles TCP/IP client et serveur représentées respectivement en 130 et 140, et le client 150. Ce client peut être local, par exemple 15 le browser du terminal ou une mobilette (application midlet), ou bien distant. Selon les spécifications actuelles du protocole BIP, une seule connexion client peut être acceptée par canal BIP. Si le serveur de la carte veut 20 accepter une autre connexion client, il lui faut alors créer un nouveau canal. Etant donné que les canaux BIP sont en nombre limité (au maximum 7 d'après la norme TS 102223 mais le terminal mobile peut en supporter moins), les contraintes de fonctionnement sont 25 importantes. Par exemple, si la carte veut ouvrir un canal BIP en mode client alors que le nombre maximal de canaux BIP a été atteint, la carte devra préalablement fermer un canal BIP, par exemple un canal BIP en mode serveur. 30 En outre, lorsque plusieurs canaux BIP ont été établis, des données ne peuvent être échangées simultanément sur les différents canaux. En d'autres termes, la communication entre le terminal mobile et la carte a lieu en mode série, un canal BIP après l'autre. La Figure 2 illustre schématiquement un chronogramme communication en mode serveur entre la carte et un client, par exemple le browser local. Les piles TCP/IP n'ont pas été représentées par souci de simplification. On remarque que le serveur ne supporte les connexions avec le client que de manière séquentielle. Ainsi deux requêtes de connexions du même client (dues par exemple à deux requêtes HTTP GET) seront satisfaites successivement. Il convient de noter que les messages d'évènement transmis par la passerelle 120 au serveur 110 pour l'avertir de la connexion/ deconnexion avec le client ne comportent pas d'identifiant de la connexion concernée. Dans la version de protocole HTTP 1.0 et les versions précédentes, les connexions TCP sont, par défaut, fermées après un échange de requête et réponse ( connection :Close dans l'en-tête de la requête). Il est néanmoins possible en incluant un en-tête connection : Keep-Alive dans la requête de demander à ce que la connexion soit maintenue ouverte. Dans ce cas, si le client envoie une autre requête, celle-ci utilise la connexion précédemment crée. Dans la version de protocole HTTP 1.1, les connexions sont maintenues ouvertes par défaut. Si le client envoie plusieurs requêtes HTTP 1.1 en rafale, par exemple parce que le client après avoir téléchargé un première page HTML doit télécharger d'autres objets (images, sons), les requêtes autres que la première échoueront. La Figure 3 illustre la situation évoquée plus haut, à savoir une rafale 210 de requêtes du client (browser) 150 au serveur 110. Une telle rafale est susceptible d'être traitée par le serveur s'il travaille en mode dit automatic reconnection tel que défini au point 6.4.27.1 de la norme susmentionnée. La connexion demandée par la première requête est confirmée au client en 211. Une seule connexion TCP pouvant être acceptée, la seconde requête est rejetée et le client en est averti en 212. Après que le client et le serveur ont échangé des données via la connexion TCP et le canal BIP, le client transmet une requête de déconnexion 213 qui est confirmée en 214. Le browser relance la seconde requête et demande à nouveau une connexion en 216, après l'arrivée à échéance d'un timer 215 (du browser ou de la pile TCP/IP du client), armé lors du premier échec en 212. En pratique la temporisation peut atteindre 10 s ce qui freine considérablement le téléchargement et peut même conduire au non téléchargement de certains objets. La Figure 4 illustre une tentative de communication entre la carte 110 opérant en mode serveur et deux clients, ici deux clients locaux, le browser du terminal mobile 150 et un midlet 160 d'une application Java (par exemple un jeu sur le terminal mobile). Comme on peut le constater, après que le browser a fait une tentative fructueuse de connexion en 220, la requête de connexion issue du midlet échoue en 221, car le port TCP associé au canal BIP n'est pas disponible. De manière plus critique, si la requête HTTP du browser est du type Keep-Alive (par ex. requête HTTP 1.1) et que celui-ci ne demande plus de nouvelles données, le port TCP du serveur reste mobilisé alors que le serveur est inactif. Par exemple si l'usager, après avoir téléchargé une page du serveur décide de lancer une nouvelle application requérant d'accéder au serveur, cette dernière ne pourra se dérouler qu'après l'arrivée à échéance du timer (du browser) pour la première connexion. En définitive, le protocole BIP actuel impose au serveur de la carte d'être monoclient (à tout le moins lorsqu'un seul canal BIP peut être ouvert). La Figure 5 illustre une communication entre la carte 110 opérant en mode serveur et un client, le serveur étant lui-même en mode dit automatic reconnection au sens du point 6.4.27.1 de la norme susmentionnée. Brièvement, si le serveur est dans ce mode, le canal BIP n'est pas fermé (par une commande Close channel) lorsque la connexion TCP avec le client est coupée et la passerelle est mise en attente d'une nouvelle connexion. Le serveur peut alors accepter un seconde requête du client et une nouvelle connexion TCP peut être établie. Dans cette Figure on a explicité les piles TCP/IP. Dans une première phase 230, un canal BIP est ouvert sur une commande Open Channel du protocole BIP. Le terminal mobile le confirme par une réponse Terminal Response positive. Le browser transmet alors une première requête en 231, la liaison TCP est établie après l'échange 232. Le browser 150 peut alors échanger des données avec la carte 110, comme indiqué en 233. Si une seconde requête est transmise par le browser en 234 avant que l'échange 233 soit terminé, la passerelle 120 rejettera la demande de connexion en 235 et se remettra en attente d'une nouvelle requête de connexion, 236. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, notamment de permettre le traitement par la carte (U)SIM opérant en mode serveur de plusieurs requêtes simultanées issues du même client ou de clients distincts. EXPOSÉ DE L'INVENTION A cette fin l'invention est définie par une méthode de communication entre une carte à puce, équipée d'un serveur, et un ou plusieurs clients, ladite carte étant comprise dans un terminal radiomobile et communiquant avec ce dernier au moyen d' au moins un canal BIP, caractérisée en ce que ledit terminal assure une fonction de passerelle entre ledit canal BIP et une pluralité de connexions TCP avec le ou lesdits clients. Ainsi un canal BIP pourra supporter plusieurs connexions TCP avec ce ou ces clients pour satisfaire des requêtes simultanées. La méthode de communication entre le serveur et la passerelle pourra avantageusement comprendre une première commande (Open Channel), ladite commande comprenant un paramètre indiquant audit terminal le nombre maximal de connexions TCP à ouvrir pour ledit canal BIP. La méthode de communication pourra encore avantageusement comprendre, l'émission d'une seconde commande (Receive Data) par le serveur demandant au dit terminal de lui transmettre les données issues d'une des connexions TCP associées au dit canal BIP (lorsque le serveur aura été averti que de telles données étaient disponibles), ladite commande comprenant un paramètre identifiant ladite connexion TCP. La méthode de communication pourra avantageusement prévoir que ledit serveur envoie des données au dit terminal via le canal BIP et demande à ce dernier de les transmettre vers le ou l'un desdits clients, au moyen d'une troisième commande (Send Data), ladite commande comprenant un paramètre identifiant la connexion TCP à utiliser par le terminal pour la transmission. La méthode de communication pourra avantageusement prévoir que ledit serveur demande au dit terminal de fermer une ou plusieurs des connexions TCP associées au dit canal BIP, au moyen d'une quatrième commande (Close Channel), ladite commande comprenant un paramètre identifiant la ou les connexions TCP à fermer. La méthode de communication pourra avantageusement prévoir que ledit terminal transmet au dit serveur un message d'évènement (Data available event), ledit message indiquant que des données du ou d'un desdits clients sont disponibles pour ledit canal BIP et identifiant la connexion TCP associée au dit canal sur laquelle elles ont été reçues. La méthode de communication pourra enfin avantageusement prévoir que ledit terminal transmet au dit serveur un message d'évènement (Channel status event) indiquant qu'une connexion TCP associée au canal BIP a été établie ou a été fermée et identifiant cette connexion. Ainsi le protocole BIP entre la carte à puce et la passerelle pourra supporter la gestion de plusieurs connexions TCP associées à un même canal. L'invention prévoit également le format des messages pour ce protocole. L'invention vise enfin une carte à puce comportant des moyens logiciels adaptés à générer des messages de commande et un terminal mobile comportant des moyens logiciels adaptés à générer des messages d'évènement, leur permettant de mettre en oeuvre la méthode susmentionnée. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise par la description de modes de réalisation à l'aide des figures suivantes : la Fig. 1 illustre schématiquement une communication entre une carte (U)SIM opérant en mode serveur et un client. la Fig. 2 illustre schématiquement un chronogramme de la communication entre la carte et un client, - la Fig. 3 illustre schématiquement la situation où une rafale de requêtes est transmise par le client à la carte (U) SIM ; - la Fig. 4 illustre schématiquement une tentative de communication entre la carte (U)SIM et deux clients ; - la Fig. 5 illustre schématiquement le chronogramme d'une communication entre un client et le serveur de la carte (U)SIM, celui-ci étant en mode automatic reconnection ; - la Fig. 6 illustre schématiquement le chronogramme d'une communication entre la carte (U)SIM et un client, selon un mode de réalisation de l'invention ; - la Fig. 7 illustre schématiquement le mécanisme de rupture de la communication entre la carte (U)SIM et un client, selon un mode de réalisation de l'invention; - la Fig. 8 illustre schématiquement une tentative de communication entre la carte (U)SIM et deux clients, dans le cadre de la mise en oeuvre de l'invention ; - la Fig. 9 illustre schématiquement le chronogramme d'une communication entre la carte (U)SIM et un client, selon un mode de réalisation de l'invention, lorsque le serveur de la carte (U)SIM est en mode automatic reconnection . EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'idée à la base de l'invention est de permettre l'association de plusieurs connexions TCP à un canal BIP. Pour ce faire le protocole BIP entre le serveur hébergé par la carte et la passerelle est enrichi de manière à spécifier, pour un canal BIP donné, à quelle connexion TCP s'applique la commande. En particulier, comme nous le verrons en détail plus loin, l'invention prévoit que les commandes Receive data , Send data , Close channel du serveur et les messages d'évènement Data available et Status channel du terminal mobile, tels que définies dans la norme ETSI TS 102223, doivent désormais comporter un identifiant de la connexion TCP à laquelle ils s'appliquent. La Figure 6 illustre un chronogramme de communication entre une carte (U)SIM opérant en mode serveur et un client, par exemple le browser du terminal mobile, lorsque la présente invention est mise en oeuvre. Comme précédemment, l'échange 240 entre la carte et la passerelle assure l'établissement du canal BIP. Une rafale de requêtes est transmise par le browser en 241. En réponse deux connexions TCP sont établies par la passerelle 120, c'est-à-dire deux ports TCP sont ouverts pour ces connexions. L'établissement des connexions est confirmé au browser en 243 et le serveur de la carte en est averti en 244 au moyen de messages d'évènement Channel status . Des données sont ensuite transmises par le browser à destination du serveur sur lesdites connexions TCP. La passerelle 120 du terminal mobile avertit le serveur en 246 et en 250 que des données sont disponibles sur les deux ports TCP respectifs au moyen de messages d'évènement Data available . Chaque message Data available indique la connexion TCP dont il d'agit. En réponse, le serveur demande à la passerelle de lui transmettre les données, au moyen de commandes Receive data , en précisant à chaque fois de quelle connexion TCP (id-1, id-2) il s'agit. On remarque, que contrairement au chronogramme représenté en Figure 6, la seconde requête de connexion n'est pas rejetée et est servie sans délai. Lorsque les données en provenance d'un port ont toutes été transmises, la connexion TCP correspondante peut être rompue à l'initiative du serveur selon un mécanisme illustré en Figure 7. Ainsi des ressources de communication sont libérées et pourront être utilisées pour une autre requête. Ceci est particulièrement avantageux lorsque le nombre de connexions TCP pour le canal BIP a été atteint. Dans le cas présent, toutes les données du port id-1 ayant été transmises au serveur, ce dernier décide de le fermer. Pour ce faire, il transmet en 258 une commande Close channel , identifiant la connexion TCP à fermer. La Figure 8 illustre la situation où deux clients, par exemple le browser du terminal mobile et un midlet tentent de se connecter au serveur de la carte (U)SIM. Les deux requêtes 260 et 262 peuvent être satisfaites sans délai grâce à l'établissement de deux connexions TCP. La passerelle 120 du terminal mobile en avertit le serveur au moyen de messages d'évènement Status channel , 261,263, identifiant les connexions TCP concernées. De manière similaire les requêtes de déconnexions sont servies sans délai et le serveur en est averti en 265, 267 par des messages d'évènement Status channel identifiant les connexions TCP rompues. La Figure 9 illustre le chronogramme d'une communication entre la carte (U)SIM et un client, par exemple un browser, lorsque le serveur de la carte (U)SIM est en mode automatic reconnection . Dans ce mode, le serveur de la carte requiert du terminal mobile l'ouverture d'un canal BIP grâce à une commande Open Channel et précise dans celle-ci le nombre maximal de connexions TCP que le canal BIP peut simultanément supporter (2 dans le cas illustré). Lorsqu'une première requête est émise par le browser, une connexion TCP est établie au terme de l'échange 280. Si une seconde requête est alors émise par le browser, une seconde connexion TCP est établie au terme de l'échange 282. Le browser et le serveur de la carte (U)SIM peuvent alors échanger des données sur les deux connexions. Le nombre maximal de connexions TCP étant atteint, le terminal mobile (la passerelle) n'a pas à retourner en mode écoute et attendre une nouvelle demande de connexion du serveur. Ce n'est que lorsque la passerelle est avertie de la rupture d'une des connexions par le browser, en 284, que la passerelle retourne en mode écoute, en 286. Afin de permettre la mise en oeuvre de l'invention telle que décrite, il est prévu de modifier certaines commandes du protocole BIP défini dans la norme ETSI TS 10223 V7.1.0. Plus précisément il est proposé de paramétrer la commande Open Channel par le nombre maximal de connexions TCP. Ce nombre sera indiqué dans le champ Command Qualifier de l'élément de données TLV Command details de la commande définie au point 6.6.27 de la norme susmentionnée. La commande Close channel sera, quant à elle, paramétrée par : - un premier paramètre indiquant si (a) une ou (b) toutes les connexions TCP sont à fermer et dans le cas (b) si le canal logique BIP est lui-même aussi à fermer un second paramètre identifiant la connexion à fermer dans le cas (a). Ces deux paramètres seront placés dans le champ Command Qualifier de l'élément de données TLV Command details de la commande définie au point 6.6.28 de la norme susmentionnée. La réponse du terminal (TR) à une telle commande comportera le cas échéant l'identifiant de connexion. La commande Receive data sera paramétrée par la connexion TCP (c'est-à-dire le port TCP) dont le serveur veut récupérer les données. L'identifiant de la connexion sera indiqué dans le champ Command Qualifier de l'élément de données TLV Command details de la commande définie au point 6.6.29 de la norme susmentionnée. La réponse du terminal (TR) à une telle commande comportera le cas échéant l'identifiant de connexion. La commande Send data sera paramétrée par la connexion TCP sur laquelle le terminal doit transmettre les données. L'identifiant de la connexion sera indiqué dans le champ Command Qualifier de l'élément de données TLV Command details de la commande définie au point 6.6.30 de la norme susmentionnée. La réponse du terminal (TR) à une telle commande comportera le cas échéant l'identifiant de connexion.30 Le message d'évènement (message aussi appelé ENVELOPE command dans la norme concernée) Data available sera paramétrée par la connexion TCP, i.e. le port TCP sur lequel des données sont disponibles. On rappelle que ce message est transmis du terminal mobile au serveur de la carte (U)SIM. Il contiendra à cet effet un identifiant de la connexion en question dans le champ Channel status de l'élément de données TLV Channel status du message défini au point 7.5.10 de la norme susmentionnée. Le message d'évènement Channel status transmis par le terminal au serveur de la carte (U)SIM donnera le statut de la connexion TCP. Il contiendra à cet effet un identifiant de ladite connexion dans le champ Channel status de l'élément de données TLV Channel status du message défini au point 7.5.11 de la norme susmentionnée
L'invention concerne une méthode de communication entre une carte à puce ((U)SIM), équipée d'un serveur (SCWS), et un ou plusieurs clients, ladite carte étant comprise dans un terminal radiomobile et communiquant avec ce dernier au moyen d'au moins un canal BIP, ledit terminal assurant une fonction de passerelle entre ledit canal BIP et une pluralité de connexions TCP avec le ou lesdits clients.
1. Méthode de communication entre une carte à puce ( (U) SIM) , équipée d'un serveur (SCWS), et un ou plusieurs clients, ladite carte étant comprise dans un terminal radiomobile et communiquant avec ce dernier au moyen d'au moins un canal BIP, caractérisée en ce que ledit terminal assure une fonction de passerelle entre ledit canal BIP et une pluralité de connexions TCP avec le ou lesdits clients. 2. Méthode de communication selon la 1, caractérisée en ce que ledit canal BIP est ouvert au moyen d'une première commande (Open Channel) dudit serveur, ladite commande comprenant un paramètre indiquant audit terminal le nombre maximal de connexions TCP à ouvrir pour ledit canal BIP. 3. Méthode de communication selon la 2, caractérisée en ce que ledit serveur ayant été averti par le terminal que des données issues d'une des connexions TCP associées au dit canal BIP étaient disponibles, transmet une seconde commande (Receive Data) demandant au dit terminal de les lui transmettre, ladite commande comprenant un paramètre identifiant ladite connexion TCP. 4. Méthode de communication selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que ledit serveur envoie des données au dit terminal via le canalBIP et demande à ce dernier de les transmettre vers le ou l'un desdits clients, au moyen d'une troisième commande (Send Data), ladite commande comprenant un paramètre identifiant la connexion TCP à utiliser par le terminal pour la transmission. 5. Méthode selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit serveur demande au dit terminal de fermer une ou plusieurs des connexions TCP associées au dit canal BIP, au moyen d'une quatrième commande (Close Channel), ladite commande comprenant un paramètre identifiant la ou les connexions TCP à fermer. 6. Méthode selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit serveur demande au dit terminal de fermer une ou toutes les connexions TCP associées au canal BIP, au moyen d'une quatrième commande (Close Channel), ladite commande comprenant un paramètre indiquant au terminal si : (a) l'une seulement des connexions TCP associées au canal BIP est à fermer ; ou bien (b) toutes les connexions TCP associées au canal TCP est à fermer ; ledit paramètre identifiant, dans le cas (a), la connexion TCP à fermer. 7. Méthode selon la 6 caractérisée en ce que le paramètre de la quatrième commande indique en outre dans le cas (b) si le canal BIP est également à fermer. 8. Méthode selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ledit terminal transmet au dit serveur un message d'évènement (Data available event), ledit message indiquant que des données du ou d'un desdits clients sont disponibles pour ledit canal BIP et identifiant la connexion TCP associée au dit canal sur laquelle elles ont été reçues. 9. Méthode selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ledit terminal transmet au dit serveur un message d'évènement (Channel status event) indiquant qu'une connexion TCP associée au canal BIP a été établie ou a été fermée et identifiant cette connexion. 10. Méthode de communication entre un dispositif possédant une fonction SIM ((U)SIM), équipée d'un serveur (SCWS), et un ou plusieurs clients, ledit dispositif étant connecté à un terminal radiomobile et communiquant avec ce dernier au moyen d'au moins un canal BIP, caractérisée en ce que ledit terminal assure une fonction de passerelle entre ledit canal BIP et une pluralité de connexions TCP avec le ou lesdits clients.
H,G
H04,G06
H04L,G06K,H04Q
H04L 29,G06K 19,H04Q 7
H04L 29/02,G06K 19/07,H04Q 7/32
FR2893130
A1
DISPOSITIF D'IMAGERIE POUR BIOPUCE, ET BIOPUCE ASSOCIEE
20,070,511
ASSOCIEE. Le domaine de l'invention est celui des biopuces, telles que les puces ADN ou à protéines ou les capteurs immunologiques et des dispositifs d'imagerie associés. Les biopuces sont un outil biochimique de collection massive d'information sur les acides nucléiques (puces ADN) et les acides aminés (puces à protéines), les antigènes et anticorps (capteurs immunologiques). Associées à des techniques de traitement numérique des informations récoltées, les puces ADN permettent de mener les recherches (détection, séparation, identification, étude) permettant d'accéder directement aux ADN. Les puces à protéines permettent de détecter, identifier, séparer, étudier les protéines et déterminer leurs activités, fonctions, interactions, modifications au cours du temps .... Les capteurs immunologiques basés sur une liaison avec une enzyme permettent de détecter des anticorps/antigènes. D'une manière générale l'invention concerne donc des biopuces, qui se présentent sous forme d'un support solide à la surface duquel des éléments biochimiques sont immobilisés. La position de chaque spot d'éléments biochimiques est connue et éventuellement sa composition. S'agissant d'une puce ADN par exemple, les éléments biochimiques sont par exemple des oligonucléotides (simples brins) spécifiques connus. Leur rôle est de détecter des cibles marquées complémentaires, présentes dans le mélange complexe à analyser. En effet, le principe de détection utilisé dans les puces ADN repose sur les possibilités d'appariement de brins d'ADN avec leurs bases complémentaires. On rappelle que l'ADN et l'ARN ont une forme d'hélice comprenant deux chaînes de nucléotides complémentaires et antiparallèles. Les chaînes nucléotides d'ADN, ou d'ARN sont caractérisées par quatre bases azotées, qui confèrent aux composés biologiques des propriétés capitales. Pour l'ADN, les quatre bases sont l'adénine A, la cytosine C, la guanine G et la thymine T. Pour l'ARN, l'uracile remplace la thymine, les trois autres bases étant communes à l'ADN. Ces bases sont complémentaires deux à deux : A s'apparie avec T ou U et G avec C. C'est cette capacité pour des monobrins d'ADN, ou ADN monocaténaire, de former une double hélice par appariement des bases complémentaires qui est utilisée dans le principe de détection par puce ADN. C'est l'hybridation : les sondes de la biopuce sont mises en contact avec l'échantillon à analyser. Si l'échantillon comporte la séquence complémentaire d'une sonde, il vient s'accrocher sur cette sonde. On obtient une puce hybridée. Il s'agit alors de détecter et de quantifier l'ensemble des cibles recherchées dans le mélange à analyser, par analyse de la puce hybridée. Les puces à protéines et les capteurs immunologiques fonctionnent sur un principe similaire, pour la détection de chaînes d'acides aminés pour les premières, et d'anticorps/antigènes pour les deuxièmes. En pratique, une biopuce comporte un très grand nombre de spots selon une disposition matricielle ordonnée. Les sondes sont soit greffées sur le support, soit synthétisées in situ (unité d'hybridation = spot). La haute densité de spots permet la détection en parallèle de milliers de séquences. La technologie des biopuces permet ainsi de couvrir le génome (puces ADN) ou le protéome (puce à protéine) d'un organisme avec une unique puce. Le support solide est typiquement une lame de verre de taille comparable à une lame de microscope. On trouve aussi des supports silicium ou nylon. Un spot est l'unité d'hybridation de la puce. Si on prend l'exemple d'une puce à ADN, des fragments d'ADN qui constituent une sonde spécifique sont déposés sur chaque spot de cette puce. Dans un exemple, on peut avoir des spots de l'ordre de 100 m et 1000 à 10000 spots par cm2. Ce sont autant de sondes qui permettent d'hybrider des séquences d'ADN complémentaires provenant d'un échantillon biologique à analyser. La position et la composition de la séquence de chaque sonde (sur chaque spot) est connue. On dit que la puce est fonctionnalisée pour détecter des cibles particulières. En pratique, on vient mettre en contact cette sonde avec le mélange complexe à analyser, qui peut se présenter en solution ou sur un substrat solide, de manière à permettre l'appariement par base complémentaire. On vient ensuite laver la puce, pour éliminer ce qui ne s'est pas apparié. On obtient une puce hybridée qu'il faut analyser. Des dispositifs d'imagerie sont utilisés à cet effet, qui permettent de réaliser une cartographie de la biopuce. Selon l'état de l'art, on utilise généralement des marqueurs, de type radioactifs ou fluorescents qui sont ajoutés aux échantillons, pour leur conférer des propriétés émettrices qui sont alors utilisées pour la détection des chaînes, par mesure du signal correspondant, radioémissif ou fluorescent. Les images obtenues sont numérisées pour être ensuite traitées par des algorithme de traitement spécifiques de ces données, mis en oeuvre par des moyens informatiques. Un marquage couramment employé est le marquage physico-chimique, par des marqueurs fluorescents, c'est à dire des composés chromophores. Ces systèmes sont très utilisés car ils offrent une bonne sensibilité de détection. Selon le protocole de marquage physico-chimique, les brins des io échantillons sont marqués par des composés chromophores, le plus souvent, du cyanine 3 ou 5. On peut alors procéder par comparaison du marquage d'une cible inconnue avec celui d'une cible de référence en utilisant un marqueur différent pour chacune d'entre elles. Pour générer une image complète de la puce hybridée, il est nécessaire d'acquérir une image 15 correspondant à chaque composé chromophore. On mesure l'intensité du signal fluorescent émis sur les différents spots, dans chaque bande spectrale. Ceci peut se faire au moyen d'un scanner par exemple. II existe dans le commerce des scanners adaptés à cette utilisation. Pour mémoire, le principe de détection est alors le suivant : la puce est placée en chambre 20 noire. Le scanner éclaire la lame au moyen d'un faisceau laser de grande puissance. Par effet de fluorescence, on obtient l'émission d'un faisceau dans une bande spectrale différente, fonction du marqueur, à l'endroit des différents spots sur lesquels des brins se sont appariés, faisceau qui est détecté par le scanner. Une analyse des images permet d'extraire les 25 signaux d'hybridation de chacune des sondes. Les images sont obtenues sous forme numérique. Des traitements de données de ces images permettent alors d'identifier, et de quantifier les analytes dans le mélange analysé, de comparer les résultats obtenus à ceux d'échantillons connus. Les mesures des signaux peuvent être affinées par des techniques 30 d'élimination du bruit de fond, notamment l'auto-fluorescence du support. Cette technique selon l'état de l'art offre une très bonne sensibilité de détection, nécessaire à toute la palette des applications des puces ADN. Ainsi, la technique d'hybridation des puces ADN est-elle combinée étroitement à la technique de marquage fluorescent ou radio-actif, au point 35 d'en être indissociable, ce qui ressort de nombreuses publications. On trouve ainsi dans le glossaire bioinfo-biotechnologies, accédé à la date du 27 octobre 2005 depuis la page d'accueil Infobiogen du centre National de Ressources Informatiques Appliquées à la Génétique (http://www.infobiogen.fr), la définition suivante pour "Puce à ADN -Biopuce û matrice" : "Technique d'hybridation permettant une analyse génomique comparative de l'expression d'un grand nombre de patterns d'ARNm. Immobilisés sur un support solide (matrice), des oligonucléotides (simples brins) spécifiques de différents gènes ou ADNc connus constituent les sondes dont le rôle est de détecter des cibles marquées complémentaires, 1 o présentes dans le mélange complexe à analyser (ARNm extraits de cellules, tissus ou organismes entiers et convertis en ADNc). Les sondes sont soit greffées sur le support, soit synthétisées in situ (unité d'hybridation = plot). Les signaux d'hybridation sont détectés selon le type de marquage, radioactivité ou fluorescence, par mesure radiographique ou par 15 fluorescence, et quantifiés". On trouve encore à cette même date sur le site de l'Institut Pasteur (http://www.pasteur.fr) dans un dossier intitulé "La génomique à l'Institut Pasteur" que s'agissant des biopuces, "Ces outils, dont le concept date de la fin des années 80, servent à rechercher simultanément la présence de milliers de gènes (ou de produits de gènes (ARNm)) donnés 20 dans une solution contenant des séquences d'ADN (ou d'ARN) inconnues. Pour cela, des milliers d' " hameçons " moléculaires (sondes) différents, chacun spécifique d'un gène (ou d'un ARNm) recherché sont fixés sur un support. Ce support est mis au contact d'une solution contenant les séquences à analyser, marquées par fluorescence. Si un gène (ou un 25 ARNm) est au contact d'une sonde qui lui est spécifique, il s'y fixera. Dans le cas contraire, il restera " libre " et sera évacué par rinçage. Au final, des spots fluorescents sur le support indiqueront quelles sont les sondes ayant fixé leur gène (ou ARNm) spécifique, et donc quels gènes (ou ARNm) recherchés étaient présents dans l'échantillon analysé." 30 Cette technique a pourtant de nombreux inconvénients. Elle rend plus complexe le procédé d'hybridation de la puce, imposant des étapes supplémentaires, coûteuses et sensibles pour réaliser le marquage. Les chromophores utilisés comme marqueurs sont des composés coûteux, et ont une faible durée de vie. Ils introduisent des biais d'incorporation et de 35 lecture, dus à la présence de plusieurs marqueurs par spots, ou dus à la détérioration des propriétés physico-chimiques des brins du fait des marqueurs. Ils présentent des phénomènes de vieillissement, notamment sous l'effet de l'illumination. Dans l'invention, on a cherché un dispositif de détection directe, c'est à dire un dispositif qui ne nécessite pas l'utilisation de marqueurs, mais qui utilise les propriétés optiques intrinsèques des éléments détectés, c'est à dire les caractéristiques d'absorption des rayonnements ultra-violets. Selon le type de biopuce, des longueurs d'onde peuvent être plus particulièrement intéressantes. A titre d'exemple, pour les puces à ADN on s'intéresse plus particulièrement aux caractéristiques d'absorption à 260nm ; à 280nm pour les puces à protéines. Les techniques d'électrophorèse, notamment l'électrophorèse capillaire utilisent ces propriétés optiques, notamment pour doser la pureté des acides nucléiques. L'électrophorèse capillaire utilise un capillaire de silice fondue, qui a comme propriété d'être transparent à 260 nanomètres, les deux extrémités du capillaire formant une anode et une cathode. Le capillaire est rempli d'un gel d'électrophorèse dans lequel est injecté l'échantillon à analyser, à l'extrémité de la cathode. Sous l'effet d'un champ électrique obtenu par application d'une tension électrique appliquée entre anode et cathode, on obtient une migration des molécules vers l'anode. La mobilité efficace des molécules décroît quand le rapport charge/masse décroît. Sur le plan électrique, le support (gel) n'intervient pas. Par contre sa porosité conditionne la vitesse de migration des molécules selon leur taille, à charge égale. Cette propriété permet de déterminer la taille des fragments d'ADN contenus dans un mélange à analyser, après calibrage d'une échelle de taille pour un support d'électrophorèse déterminé, au moyen de fragments de taille connue. Un système d'imagerie associé comprenant par exemple un capteur CCD permet de mesurer l'absorption UV par les différentes molécules directement sur le capillaire, selon un système de détection transmissif : d'un côté du capillaire, la source de rayonnement ultraviolet ; de l'autre, un capteur CCD qui récupère l'image du contraste d'absorption. Les techniques d'électrophorèse et les techniques associées aux biopuces ne sont pas des techniques qui couvrent les même applications, en sorte qu'elles ne sont pas équivalentes. En outre, les techniques d'électrophorèse ont aussi recours à des techniques de marquage, par exemple fluorescent, ou à des techniques d'amplification, par exemple quand il s'agit de distinguer des fragments de même taille, qui ont la même migration dans le capillaire. Dans l'invention, on a cherché à utiliser les propriétés optiques d'absorption aux UV pour la détection des cibles sur les biopuces hybridées. Le problème lié à l'utilisation de ces propriétés optiques d'absorption dans l'ultra-violet est principalement lié à la possibilité d'obtenir un contraste suffisant, par rapport au support notamment. Dans le contexte de l'électrophorèse, le chemin optique du rayonnement ultra-violet est suffisamment important pour obtenir un contraste d'absorption suffisant, permettant la détection avec une bonne sensibilité. De plus, dans ces techniques, ce sont des fragments d'ADN beaucoup plus longs. Dans les biopuces, on a des chaînes d'acides nucléotides qui peuvent comporter moins de 100 bases. En électrophorèse, ce nombre varie d'une centaine à plusieurs centaines de milliers. Le capillaire a des dimensions comprises généralement entre 50 et 100 micromètres pour le diamètre interne. Le trajet optique à travers le capillaire dans les fragments d'ADN est augmenté par l'utilisation d'artifices tels que des cellules en Z ou en bulles, jusqu'à quelques millimètres. Un objet de l'invention est de permettre l'utilisation de la détection par contraste d'absorption UV dans la puce ADN, et plus généralement dans une biopuce, pour obtenir un système d'imagerie par détection directe, qui soit suffisamment sensible mais moins coûteux que les systèmes utilisant les techniques de marquage. La sensibilité de la détection est liée en pratique à la possibilité de révéler un contraste. II faut considérer le support de la biopuce d'une part et les dimensions des éléments biochimiques (de la sonde, ou de la sonde hybridée avec une cible) qui sont immobilisés sur les spots d'autre part. Le support est à l'origine d'un bruit de fond de détection. Et les éléments biochimiques sur la biopuce sont courts : ils peuvent comporter moins de 100 bases, et plus généralement moins de 5000 bases. Ils sont fixés sur le support en fines couches d'épaisseur inférieure à la centaine de nanomètres. On est bien loin des trajets optiques de quelques millimètres obtenus en électrophorèse qui permettent de révéler un contraste suffisant. Le demandeur a cependant pu mettre en évidence, que contre toute attente, et malgré les faibles dimensions des éléments biochimiques à détecter sur les puces, une bonne sensibilité est obtenue avec un système de détection directe, qui utilise une source de lumière et/ou un détecteur spécifique à la gamme spectrale du rayonnement à détecter, combiné à un support permettant d'exacerber le contraste. De cette façon toute étape supplémentaire liée au marquage est supprimée. Les coûts associés sont supprimés. L'invention concerne donc un système d'imagerie d'une biopuce, la biopuce comprenant un support sensiblement plan, présentant sur une face supérieure, une pluralité de spots, sur lesquels sont disposés des éléments biochimiques, ledit système comprenant une source d'un faisceau lumineux pour éclairer ladite face supérieure de la biopuce et un dispositif de détection d'un rayonnement émis par ladite face supérieure, caractérisé en ce que ladite source et/ou ledit dispositif de détection présentent une grande sélectivité à au moins une longueur d'onde d'intérêt comprise dans une bande de rayonnement ultra-violet, et en ce que ledit support présente un coefficient de réflectivité ou de transmission à ladite longueur d'onde d'intérêt dont une limite basse est de l'ordre de 10 pour cent. Avantageusement le détecteur de rayonnement sélectif est un dispositif semi-conducteur à réponse sélective à la longueur d'onde d'intérêt. II peut s'agir d'une couche active donnant une réponse à partir de la longueur d'intérêt et éclairée à travers une couche fenêtre filtrant les longueurs d'ondes plus faibles. Un tel détecteur permet alors l'utilisation d'une source blanche du commerce comme source d'éclairage de la biopuce. Selon un perfectionnement de l'invention, la face supérieure de la biopuce comporte des motifs sur lesquels sont disposés les spots, lesdits motifs étant tels que le chemin optique du faisceau lumineux à travers les éléments biochimiques est augmenté. L'invention concerne aussi une biopuce comprenant un support avec de tels motifs. Une biopuce ayant cette caractéristique permet d'améliorer la réponse du système d'imagerie. Selon un premier mode de réalisation, ces motifs sont des motifs géométriques protubérants, en sorte que la densité d'éléments biochimiques 35 sur chaque spot est augmentée. Selon un deuxième mode de réalisation, ces motifs sont des porosités, le support comprenant au moins trois couches, une première couche poreuse, dont des porosités forment les spots sur lesquels sont immobilisés des éléments biochimiques, et une couche de part et d'autre, l'une au moins également poreuse, lesdites couches de part et d'autre présentant une face réfléchissante vers ladite première couche poreuse, en sorte que le chemin optique est augmenté par effet de réflexion dans cette couche poreuse. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre indicatif et non io limitatif de l'invention et en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 illustre un premier exemple de réalisation d'un dispositif d'imagerie par détection directe d'un contraste d'absorption selon l'invention; -la figure 2 illustre un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif d'imagerie selon l'invention permettant une analyse multi-spectrale ; 15 -la figure 3 illustre un autre exemple de réalisation d'un dispositif d'imagerie selon l'invention, fonctionnant sur le mode transmissif ; -la figure 4 illustre les propriétés spectrales d'un support de puces utilisé dans un dispositif d'imagerie selon l'invention, -la figure 5 illustre les réponses spectrales d'un détecteur avec couche 20 active sur couche fenêtre filtrante; -la figure 6 est un schéma d'une mise en oeuvre d'un dispositif d'imagerie selon l'invention avec filtrage spectral de la source à l'aide d'un spectroscope; -les figures 7a à 7f montrent des images obtenues avec un dispositif 25 d'imagerie selon l'invention, utilisé avec une puce ADN; et -les figures 8a à 8c illustrent des exemples de réalisation d'un support de puce perfectionné, permettant d'améliorer la sensibilité d'un dispositif d'imagerie selon l'invention. Un dispositif d'imagerie par détection directe d'un contraste 30 d'absorption, selon l'invention comprend, comme illustré sur la figure 1 : -une biopuce 10, comprenant principalement un support planaire 11, typiquement une lame, comportant sur sa face supérieure 11 a une pluralité de spots sur lesquels sont immobilisés des éléments biochimiques 12. La lame d'une puce à ADN a en pratique une longueur d'une dizaine de 35 centimètres sur une largeur de quelques centimètres. -une source d'éclairage 20 fournissant un faisceau lumineux à une longueur d'onde d'intérêt X;, avec une optique de focalisation de ce faisceau sur la face supérieure de la biopuce, selon un axe 40 de focalisation. -un dispositif de détection semi-conducteur 30 sensible à au moins la longueur d'onde d'intérêt X et une optique de focalisation 31 du rayonnement réfléchi par la lame sur la surface sensible du détecteur. II permet de recueillir une image de l'absorption par la puce à la longueur d'onde d'intérêt, par déplacement latéral relatif de la biopuce par rapport à l'axe 40 de focalisation du rayonnement optique de façon à balayer la surface de la 1 o biopuce. Le dispositif de détection peut comporter une simple barrette de transducteurs (photodiodes). C'est suffisant pour recueillir toute l'image d'une puce à ADN, par balayage, compte-tenu de ses dimensions habituelles, de l'ordre de quelques centimètres carrés. Il peut aussi comporter une matrice 15 (à deux dimensions) de transducteurs. L'intérêt d'utiliser une matrice avec balayage est de limiter les effets de pixels défectueux, de bénéficier des traitements statistiques sur plusieurs colonnes (binning) et de réaliser une image hyper-spectrale si une dispersion optique est utilisée. Une matrice peut également permettre d'imager une puce sans déplacement mais avec 20 une résolution limitée par le nombre de pixels de celle-ci. La longueur d'onde d'intérêt X est en pratique 260 nanomètres, pour les puces ADN, correspondant au maxima d'absorption des bases azotées. Pour les puces à protéines, la longueur d'onde d'intérêt Xi est 280 nanomètres. Il faut que l'un au moins des dispositifs d'éclairage et de 25 détection soit sélectif autour de la longueur d'onde d'intérêt de la biopuce, soit intrinsèquement, ou au moyen d'un filtre très sélectif. On peut ainsi utiliser une source d'éclairage ultra-violet sélective à 260 nanomètres, qui est le maxima d'absorption des bases azotées. La source sera alors typiquement une source laser, ou une diode électroluminescente, éventuellement 30 associée à un filtre. On peut aussi utiliser une source blanche (lampe à Xénon ou au Deutérium) associée à un monochromateur. Le dispositif détection 30 est de préférence un détecteur semi- conducteur à bande spectrale étroite autour de la longueur d'onde d'intérêt X1. Un tel détecteur comprend une couche active sur une couche fenêtre 35 filtrante. Un filtrage est naturellement réalisé par la couche fenêtre pour les longueurs d'onde inférieures à 260nm et par la bande interdite de la couche active pour les longueur d'onde supérieures. Ces détecteurs offrent ainsi une forte réponse dans la bande 260-290 nanomètres des ultraviolets tout en rejetant de plusieurs ordres de grandeur leur réponse de part et d'autre de cette bande. En particulier les détecteurs à bandgap AIGaN sensibles dans la bande 260-280 nanomètres sont particulièrement adaptés à un dispositif d'imagerie selon l'invention. La réponse d'un tel détecteur est illustrée par la courbe de la figure 5. La courbe reliant les points rectangles noirs, représente la réponse obtenue avec un éclairage par la face avant ("front i o side illumination' et celle reliant les cercles représente la réponse avec un éclairage par la face arrière à travers la couche fenêtre ("back side illumination"). En ordonnée on a la réponse du détecteur et en abscisse, les longueurs d'onde en micromètres. Une configuration avantageuse comprend alors une source blanche 15 pour éclairer la biopuce et à un détecteur à bande étroite éclairé par la face arrière, à travers la couche fenêtre. De cette façon, on n'a pas besoin de filtre propre à la source de lumière, car le détecteur travaille dans une bande spectrale étroite. Cette solution est avantageuse car les sources UV puissantes et les filtres passe-bande sont coûteux et le rejet des longueurs 20 d'onde indésirables se fait au détriment de la transmission à la longueur d'onde d'intérêt. En utilisant un détecteur à bandgap AIGaN, on peut utiliser dans le dispositif de détection une source d'éclairage large bande du commerce, sans filtre, tout en bénéficiant d'une grande sensibilité de détection. 25 Dans une variante, illustrée sur la figure 2, le dispositif d'imagerie utilise plusieurs longueurs d'onde d'intérêt, dans l'exemple illustré ? et Xi à des fins de fonctions de dispersion spectrale, autour du maxima d'absorption. De telles fonctions sont intéressantes, notamment dans le cas des puces à protéines à des fins d'identification spectrale. Le dispositif de détection sera 30 alors une matrice si l'on veut mesurer simultanément les contrastes d'absorption à différentes longueurs d'onde. L'usage d'une barrette nécessiterait de repositionner le dispositif optique pour chaque longueur d'onde étudiée. Le dispositif d'imagerie comprend alors une source d'éclairage 50 et un dispositif de détection 51, couvrant une plage spectrale comprenant au moins les longueurs d'onde d'intérêt. Dans un exemple pratique, le spectre d'émission de la source 50 5 correspond à la bande UV B 240-290 nanomètres, et le détecteur a une sensibilité spectrale dans cette même plage. Le dispositif d'imagerie est alors conçu pour mesurer la réponse de la puce 10 à au moins deux longueurs d'onde d'intérêt situées dans la bande B des ultra-violets, typiquement 240û290 nanomètres. Ceci s'applique aussi io bien aux puces ADN qu'aux puces à protéine. On prévoit alors une source d'éclairage et un dispositif de détection correspondants. Ainsi comme illustré sur la figure 2, la source d'éclairage aura au moins un spectre d'émission correspondant, c'est à dire dans la bande UV B 240-290 nanomètres, et un détecteur sensible dans cette plage. 15 La source d'éclairage 50 sera alors de préférence une source de rayonnement large bande, ou blanche, typiquement une lampe au Xénon ou au Deutérium. Le dispositif de détection 51 peut être un scanner classique du commerce, c'est à dire un détecteur de rayonnement ultra-violet en bande B 20 [240-290] nanomètres. De préférence, le dispositif de détection 51 est un détecteur semi-conducteur à bande spectrale étroite, notamment du type AIGaN, de grande sensibilité dans le domaine de réponse spectrale des biopuces, et dont a vu plus haut, qu'il permet lorsqu'il est éclairé par sa face arrière, de travailler 25 dans une bande spectrale étroite même lorsque la biopuce est éclairée au moyen d'une source blanche du commerce. Le dispositif d'imagerie illustré à la figure 2 comprend alors côté détection : une optique de collimation 52 ; une optique de dispersion 53 ; et une optique de focalisation 54 du faisceau réfléchi permettant de collecter les 30 images différenciées en longueur d'onde. L'optique de collimation 52 est de préférence réflective pour ne pas pâtir de la dispersion d'indice présente de 240 à 290nm. Dans un dispositif d'imagerie à bas coût, elle sera réalisée plus simplement par des lentilles. L'optique de dispersion 53 comprend par exemple un prisme, ou un réseau 35 de diffraction. L'optique de collimation 52 et l'optique de focalisation 54 sont chacune réalisée de manière classique par une lentille. Tous ces éléments d'optiques sont bien connus de l'homme de l'art de la détection de faisceaux lumineux. Les deux dispositifs représentés sur les figures 1 et 2 fonctionnent en réflexion. La surface 11 du support sur laquelle sont disposés les spots, présente un coefficient de réflexion le plus fort possible. Quelques dizaines de pour cent seulement sont nécessaires. L'angle d'incidence du faisceau émis par la source sur la surface 11 est par exemple de l'ordre de 45 degrés. Le dispositif peut fonctionner en transmission. Une variante "transmissive" du dispositif réflectif de la figure 1 est illustrée sur la figure 3. Le support doit alors avoir un coefficient de transmission suffisant de l'ordre de 10 pour cent au moins. Il peut s'agir de silice fondue, de CaF2, de saphir, de PDMS (Polydimethyl siloxane ) jusqu'à 260nm. Il est alors possible de placer le détecteur 31 en contact direct avec l'arrière du support. Cependant l'utilisation d'une optique de focalisation 32 permet d'optimiser la collection du flux transmis et de préserver la propreté et la surface du détecteur. Un dispositif d'imagerie selon l'invention a été réalisé, dont la configuration est détaillée sur la figure 6. La source 60 comporte une lampe à Xénon 61 suivi d'un monochromateur 62 qui ne laisse passer ensortie que la longueur d'onde d'intérêt 1; (ou une fenêtre comprenant les longueurs d'onde d'intérêt), et de l'optique de focalisation 63. La biopuce 65 est montée sur un élément 66 permettant sa translation dans le plan, relativement à un axe 64 de focalisation de la source 60. On peut ainsi balayer l'ensemble de la lame sur toute sa longueur par le faisceau démission. Le détecteur semi-conducteur 67, est de type AIGaN à bande spectrale étroite, comprenant une barrette de plusieurs centaines de pixels, et comprend une optique de focalisation 68 associée, c'est à dire une lentille. Dans l'expérience la biopuce est une puce ADN dont le support est une lame de verre dont la face supérieure présente un coefficient de réflexion de 30% à 260 nanomètres. Les brins d'ADN immobilisés sur les spots ont de 500 bases à 5000 bases de long. Les spots ont une taille de l'ordre de 300 micromètres. La lentille 68 réalisant l'image sur la barrette permet de réaliser une image sans agrandissement. Pour une barrette de 300 pixels et 26 micromètres de large, la largeur de la zone scannée sur la lame est de 8 millimètres. Chaque spot est ainsi susceptible d'apparaître sur une dizaine de pixels avec une résolution satisfaisante. Les images illustrées sur les figures 7a et 7b, ont été réalisées avec des illuminations à 260 nanomètres et 280 nanomètres, sur une biopuce à oligonucléotides, dont les brins ont une longueur de 70 bases. Dans ces images noir et blanc, la gamme de couleur correspond à un contraste variant de 0.95 à 1.05. Les spots sont observables aux deux longueurs d'onde mais le contraste est bien meilleur à 260 nanomètres. En particulier, pour les spots offrant le plus fort contraste, l'absorption à X1=280 nm s'élève à 3% et l'absorption à 2^,;=260 nm 1 o s'élève à 5%. Les images illustrées sur les figures 7c et 7d, résultent de l'analyse des spots de plus forts contrastes sur les images des figures 7a et 7b. Elles montrent que l'absorption à 260nm (figure 7d) et 280 nm (figure 7c) peut être évaluée à 5 et 2 pour cent. Les images sur les figures 7e et 7f sont des 15 images réalisées avec une biopuce, avec des simples brins d'ADN longs de 500 à 5000 bases. La première image (figure 7e) correspond à une illumination à X=260 nm, et la deuxième image (figure 7f), correspond à une illumination à X;=280 nm. La gamme du contraste varie sur ces images de 0.94 à 1.1. On observe une absorption des plots de l'ordre de 4 à 5 % à 20 260nm. Dans ces images, la biopuce ADN est présentée en sorte que la longueur est donnée par la verticale et la largeur par l'horizontale. Par convention, les spots sont disposés en lignes (horizontales) et en colonnes (verticales). La lame est balayée par la source d'éclairage de haut en bas. Le 25 profil d'intensité le long d'une ligne horizontale h tracée sur l'image est illustré sur les figures 7e et 7f sous la référence I. Le profil d'absorption le long d'une colonne de spots est donnée sur les images sous la référence A. Ces images confirment que le contraste obtenu a bien comme origine l'absorption intrinsèque des bases des éléments biochimiques, et non des 30 effets de rugosité parasite comme par exemple des poussières. A 280 nanomètres, l'absorption des spots est quasiment masquée par le bruit à cette longueur d'onde, et ne dépasse pas 1%. En pratique, en prenant l'image obtenue avec différentes illuminations allant de 260 à 280 nm, on a pu vérifier que la poussière apparaît sur toutes les images avec le même 35 contraste d'absorption. La figure 4 illustre les propriétés optiques d'un support de biopuce de type réflectif utilisé dans l'invention. Ce support comporte un substrat sur lequel est réalisée une structure multicouche de matériaux, en sorte de former un miroir ayant un coefficient de réflexion non négligeable dans la gamme de longueurs d'onde autour de la longueur d'onde d'intérêt, soit typiquement autour de 260 nanomètres dans le cas des biopuces de type puces ADN, et 280 nanomètres dans le cas de biopuces de type puces à protéines. Dans un exemple, le coefficient de réflexion peut être améliorée au moyen d'un multicouche diélectrique (Oxyde de titane et d'aluminium) ou d'un dépôt métallique. La réflectivité peut être ajustée en fonction de la longueur d'onde d'intérêt (260 ou 280 nm) en réglant les épaisseurs et la nature du multicouche diélectrique recouvrant le support. Un support comportant une couche métallique de forte réflexion à 260nm, recouverte d'une couche diélectrique de protection, sur laquelle sont disposés les spots convient à l'application peut s'avérer plus économique. Dans un perfectionnement de l'invention, un système d'imagerie selon l'invention utilise une biopuce dont la face supérieure 11 présente une texture telle que le signal d'absorption généré par les éléments biochimiques immobilisés sur les spots se trouve amplifié. La réponse du système est améliorée. Selon un premier mode de réalisation d'une biopuce perfectionnée, particulièrement bien adaptée à un système d'imagerie selon l'invention, on développe une forte rugosité de la surface de la biopuce quitte à la rendre légèrement poreuse à l'échelle de quelques dizaines à quelques centaines de nanomètres. On augmente ainsi la surface de greffage effective. La densité des éléments biochimiques immobilisés sur chaque spot est augmentée. On amplifie ainsi l'absorption. Selon un autre mode de réalisation illustré sur les figures 8a et 8b, la face supérieure 71 comporte des motifs géométriques protubérants. Ils ont pour effet d'augmenter la densité d'éléments biochimiques immobilisés sur chaque spot. Si on reprend l'exemple de la puce ADN, on augmente par cet artifice, le nombre de brins sur chaque spot. Cela revient à augmenter l'épaisseur de l'élément biochimique, et donc à augmenter le chemin optique parcouru par le faisceau incident. On amplifie ainsi l'absorption. La face supérieure 71 du support 70 comprend ainsi des motifs sur lesquels sont disposés les spots. Ces motifs sont des motifs géométriques protubérants, présentant au moins un plan incliné 74 (figure 8a) ou vertical 75 (figure 8b) par rapport à la surface du support. Les éléments chimiques 76 étant immobilisés sur ce plan. L'angle d'incidence a de l'illumination avec la surface du support est choisi pour correspondre à l'angle que forme le plan supportant les spots avec la surface, par exemple 45 degrés, pour les plans inclinés 74, 90 degrés pour les plans verticaux 75 . De cette façon, la densité d'éléments chimiques sur chaque spot est augmentée et l'angle d'incidence de l'illumination est choisi pour atteindre tous ces éléments chimiques. Le signal d'absorption de chaque spot se trouve augmenté. Dans un autre mode de réalisation illustré sur la figure 8c, ces motifs sont tels qu'ils favorisent des réflexions du faisceau incident, en sorte que le signal d'absorption se trouve amplifié. Dans l'exemple illustré, le support comporte une couche poreuse 80 vis à vis des éléments biochimiques à immobiliser sur les spots. Par exemple, il s'agit d'une couche de silice fondue, partiellement attaquée à l'acide, en sorte de former des porosités (des puits), Un spot peut recouvrir une large surface poreuse. Les éléments biochimiques sont donc immobilisés dans cette couche. Deux couches 81 et 82 sont situées de part et d'autre de cette couche, l'une au moins étant également poreuse. Dans l'exemple la couche 82 disposée sur la couche 80 est poreuse. Elle laisse passer les éléments biochimiques des échantillons à analyser. Ces couches 81 et 82 de part et d'autre présentent une face réfléchissante vers la première couche poreuse 80. Le faisceau d'éclairage traverse ainsi les couches 82 et 80, et dans la couche 81 subit de multiples réflexions dues aux parois réfléchissantes des couches 82 et 81. Le chemin optique est ainsi augmenté par effet de réflexion dans la couche 80, amplifiant ainsi le signal d'absorption dans les éléments biochimiques
Un système d'imagerie d'une biopuce (10) qui comprend un support sensiblement plan, et sur une face supérieure (11), une pluralité de spots, sur lesquels sont disposés des éléments biochimiques (12), comprend une source (20) d'un faisceau lumineux pour éclairer ladite face supérieure de la biopuce et un dispositif de détection (30) d'un rayonnement émis par la dite face supérieure. La source et/ou le dispositif de détection présentent une grande sélectivité à au moins une longueur d'onde d'intérêt (lambdai) comprise dans une bande de rayonnement ultra-violet. Le support de la biopuce présente un coefficient de réflectivité ou de transmission à la longueur d'onde d'intérêt dont la limite basse est de l'ordre de 10 pour cent.
1. Système d'imagerie d'une biopuce, la biopuce (10) comprenant un support sensiblement plan, présentant sur une face supérieure (11), une pluralité de spots, sur lesquels sont disposés des éléments biochimiques (12), ledit système comprenant une source (20) d'un faisceau lumineux pour éclairer ladite face supérieure de la biopuce et un dispositif de détection (30) d'un rayonnement émis par la dite face supérieure, caractérisé en ce que ladite source et/ou ledit dispositif de détection présentent une grande sélectivité à au moins une longueur d'onde d'intérêt (X;) comprise dans une bande de rayonnement ultra-violet, et en ce que ledit support présente un coefficient de réflectivité ou de transmission à la dite longueur d'onde d'intérêt dont une limite basse est de l'ordre de 10 pour cent. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la source et/ou le système de détection sont sensibles à une fenêtre de longueur d'onde comprenant ou égale à une bande 240-290 nanomètres. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que ledit dispositif de détection (51) est un dispositif semi-conducteur à bande spectrale étroite. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que la source est une source de lumière blanche (50) disposée pour éclairer la puce par la face arrière dudit dispositif de détection. 5. Système selon la 2, caractérisé en ce que la source est une source blanche associé à un filtre de sélection d'un domaine spectral étroit autour de ladite longueur d'onde d'intérêt (X;). 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la face supérieure (11) de la biopuce (10) présente une texture telle que le signal d'absorption généré par les éléments biochimiques immobilisés sur les spots est amplifié. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que la face supérieure (11) de la biopuce présente une forte rugosité de surface permettant d'augmenter la surface apparente de la biopuce. 8. Système selon la 6, caractérisé en ce que la face supérieure (11) de la biopuce comporte des motifs sur lesquels sontdisposés les spots, lesdits motifs étant tels que le chemin optique du faisceau lumineux à travers les éléments biochimiques est augmenté. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que lesdits motifs sont des motifs géométriques protubérants (74, 75), en sorte que la densité d'éléments biochimiques sur chaque spot est augmentée. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que lesdits motifs comportent un plan incliné ou vertical sur lequel sont fixés lesdits éléments biochimiques, et en ce que le faisceau lumineux a un angle d'incidence (a) sur la surface (11) de la biopuce correspondant à l'angle formé par ledit plan des motifs avec ladite surface (11). 11. Système selon la 8, caractérisé en ce que lesdits motifs sont des porosités, le support comprenant au moins trois couches, une première couche poreuse (80), dont des porosités forment des spots sur lesquels sont immobilisés des éléments biochimiques, et une couche de part et d'autre (81, 82), l'une au moins également poreuse en sorte de permettre une hybridation, lesdites couches de part et d'autre présentant chacune une face réfléchissante vers ladite première couche poreuse (80), en sorte que le chemin optique est augmenté par effet de réflexion dans ladite première couche poreuse (80).
G,B
G01,B01
G01N,B01L
G01N 21,B01L 3,G01N 33
G01N 21/64,B01L 3/00,G01N 33/543
FR2889801
A1
PROCEDE POUR INFORMER PAR TELECOMMUNICATION LE DESTINATAIRE D'UN COURRIER AU MOMENT DE LA REMISE DE CELUI-CI DANS SA BOITE AUX LETTRES OU DE SA PRESENTATION A SON ADRESSE.
20,070,223
La présente invention concerne un procédé pour informer par message téléphonique ou électronique le destinataire d'un objet ou d'un courrier au moment de la remise dans sa boite aux lettres ou de la présentation à son adresse dudit objet ou courrier par un distributeur selon lequel ledit distributeur renseigne un module électronique communicant d'un identifiant du destinataire lu sur la boite aux lettres, ledit module déclenchant alors automatiquement ledit message. Un tel procédé est connu du brevet US2005068181 décrit ci-dessous. Il existe de nombreux dispositifs électroniques permettant d'informer une personne si du courrier a été déposé dans sa boite aux lettres. Ils se répartissent en deux grandes familles: - Ceux qui détectent par un moyen mécanique ou électronique qu'un objet a été déposé dans la boite d'une personne puis la préviennent, tantôt par un signal lumineux situé sur la boite elle-même, tantôt en transmettant par liaison radio vers le domicile de cette personne un message précisant qu'un objet a été déposé dans sa boite aux lettres. - D'autres dispositifs et procédés plus élaborés utilisent la technologie RFID. La boite aux lettres est équipée d'une étiquette RFID permettant l'identification de son propriétaire par la lecture de cette étiquette a une distance rapprochée. L'individu qui va déposer ou prendre du courrier dans cette boite identifie son propriétaire grâce à un équipement émetteur/récepteur RFID. Ceci permet ensuite d'envoyer un message à cette personne pour l'informer de la transaction effectuée. Cela fait précisément l'objet du brevet US2005068181. Afin de simplifier la lecture de ce document, nous désignerons par la suite par le mot distributeur toute personne en charge de distribuer du courrier, des colis ou tout autre objet dans les boites aux lettres ou encore de présenter en main propre des objets à un destinataire, nous distinguerons par courrier tout ce qui peut être expédié par voie postale comme des lettres ou des colis. Enfin l'expression renseigner un module peut tout aussi bien signifier taper un code sur le clavier dudit module que l'énoncer d'une manière vocale dans un microphone connecté à ce module. 2889801 2 PROBLÈME POSÉ PAR L'ÉTAT DE LA TECHNIQUE ET QUE RÉSOUT L'INVENTION Les dispositifs qui utilisent un détecteur de courrier (aussi bien des capteurs électroniques que mécaniques) présentent de multiples inconvénients à savoir: Ils nécessitent de déposer un capteur dans la boite, ce qui peut être onéreux, ces capteurs nécessitant souvent une source autonome d'alimentation électrique pour transmettre les informations. De plus, tous les mécanismes mécaniques présentent des lacunes inhérentes à leur fonctionnement: usure, blocage... Le transfert de l'information vers le domicile se fait généralement par l'utilisation de fréquences radio réglementées qui ont une portée limitée en distance et qui ne traversent pas facilement les obstacles (murs etc.) Se pose aussi le problème d'interférences dans le cas ou plusieurs récepteurs radio sont si proches qu'ils peuvent tous recevoir un même signal. - Enfin, l'information transmise est purement binaire, c'est-à-dire que l'individu est averti que quelque chose a été déposé dans sa boite aux lettres, mais il n'est pas informé sur sa nature (ce peut être aussi bien du courrier que de la publicité...). D'autre part, les dispositifs ou procédés qui utilisent la technologie de l'étiquette RFID contenant l'identification de son propriétaire nécessitent d'apposer cette étiquette sur la face extérieure de la boite aux lettres afin de rendre possible la réception du signal radio qu' elle émet. Ces étiquettes nécessitent d'être programmées individuellement ce que l'industrie de la microélectronique ne permet pas aisément, elles sont onéreuses et peuvent être retirées par malveillance. - Les étiquettes RFID émettent des informations sur des courtes distances de l'ordre du mètre, ce qui impose que l'appareil lecteur de ces étiquettes soit à proximité des boites aux lettres au moment de leur identification. De plus, les interférences entre différentes puces RFID posent problème lorsque par exemple, plusieurs boites aux lettres sont situées au même endroit comme en batterie, ce qui est le cas dans les immeubles ou à la campagne. Ceci implique donc de gérer des codes individuels de programmation de ces étiquettes. Ces étiquettes sont des puces électroniques qui ne fonctionnent pas correctement dans un environnement extrême (en particulier aux basses températures), ce qui est gênant en cas de gel pour des boites situées à l'extérieur. OBJET DE L'INVENTION ET LES AVANTAGES QU'ELLE APPORTE L'objet de l'invention consiste à simplifier le système d'identification du destinataire d'un courrier ou de tout autre objet. Dans ce but, l'invention propose un procédé pour informer par message téléphonique ou électronique le destinataire d'un objet ou d'un courrier au moment de la remise dans sa boite aux lettres ou de la présentation à son adresse dudit objet ou courrier par un distributeur selon lequel ledit distributeur renseigne un module électronique communicant d'un identifiant du destinataire lu sur la boite aux lettres, ledit module déclenchant alors automatiquement ledit message, caractérisé en ce que l'identifiant est un code visible, et en ce que la lecture de l'identifiant et le renseignement du module sont fait physiquement par ledit distributeur en prenant connaissance dudit code et en le saisissant sur le dit module électronique. Ce procédé permet d'une part de s'affranchir d'apposer un identifiant électronique coûteux sur la boite aux lettres et donc offre une très grande souplesse dans la gestion des bénéficiaires du service consistant à leur délivrer des informations sur leur courrier. D'autre part, elle ne nécessite pas de mettre en contact de proximité le récepteur sans fil (RFID par exemple) et la boite aux lettres. De plus, aucun obstacle de distance, d'interférence radio ou encore de conditions météorologiques ne vient perturber le processus. Comme il sera décrit dans la description détaillée, l'identification du destinataire d'un courrier peut se faire grâce à un code simple d'un maximum de 3 caractères alphanumériques du fait du nombre limité de destinataires d'objets ou de courrier sur une zone géographique donnée. Enfin, l'invention présente un caractère informatif sur la nature même du courrier ou de l'objet remis dans la boite, et permet aussi une interactivité entre le destinataire de ces objets avec le distributeur. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Le procédé selon l'invention prévoit que la personne qui souhaite recevoir des informations sur les transactions faites avec sa boite aux lettres (aussi bien le dépôt que le retrait d'un objet) ou du passage d'un distributeur en son absence se fasse connaître de l'organisme ou de l'entreprise employant ledit distributeur afin de bénéficier de ce service d'information sur les transactions effectuées. Cette personne lui communique son adresse postale ainsi que le numéro de téléphone, l'émail ou tout autre média par lequel elle souhaite être informée. Elle précisera aussi les options de services qu'elle aura choisies parmi les différentes prestations offertes. Considérant qu'un distributeur de courrier ou de tout autre objet ne couvre qu'une zone géographique limitée, et en conséquence adresse un nombre déterminé de boites aux lettres, le nombre de personnes désirant bénéficier de ce service d'information courrier est restreint sur cette même zone. Chaque personne qui souscrit au service sur une zone de desserte donnée se verra attribuer en conséquence un numéro identifiant unique et très probablement comportant moins de 3 caractères alphanumériques. Concrètement, elle recevra une simple étiquette autocollante comportant ledit numéro d'identifiant qui lui est propre. Elle devra l'apposer en évidence sur sa boite aux lettres afin que le distributeur puisse la lire au moment d'insérer du courrier dans ladite boite. Il est naturellement possible qu'il y ait plusieurs destinataires de courrier pour une boite aux lettres donnée, et en conséquence plusieurs codes identifiant collés sur une même boite aux lettres. Toutes ces informations, à savoir le nom, adresse et numéro de contact de l'utilisateur de la boite aux lettres ainsi que son code identifiant figurant sur l'étiquette et enfin le choix du service auquel ledit utilisateur aura souscrit sont enregistrées dans la base de donnée d'un serveur informatique gérée par l'opérateur courrier ou colis. Lorsque le distributeur s'approche d'une boite aux lettres pour par exemple y insérer du courrier, il va renseigner un module électronique qu'il porte sur lui sur la nature de la transaction qu'il est en train d'effectuer. Cela peut se faire de diverses manières, comme par exemple grâce à un micro émetteur avec ou sans fil connecté au module électronique, en énonçant un simple code tel que C14, R14.. . signifiant respectivement que du Courrier C est déposé dans la boite postale à destination de la personne dont le numéro identifiant est le N 14 ou bien qu'une lettre Recommandée R a été présentée à la personne dont le numéro identifiant est le N 14 mais qui était absente lors du passage du distributeur. Ces informations peuvent tout aussi bien être saisies sur un clavier disposé sur le module électronique. Dans le cas ou le distributeur a renseigné son module par message vocal, un logiciel de reconnaissance vocale traite cette information à l'intérieur dudit module pour la numériser (cette étape de traitement pouvant être faite en aval au sein du serveur), puis cette information est automatiquement transmise au serveur informatique précédemment évoqué grâce à une liaison de téléphonie sans fil, par exemple du type GSM ou GPRS établie par ce même module communicant mentionné précédemment. En fin de compte, le module électronique que porte le distributeur remplit deux fonctions distinctes: d'une part l'enregistrement et le traitement du message renseigné par le distributeur, puis la transmission instantanée de toutes ces informations au serveur informatique en utilisant les services d'un opérateur de téléphonie mobile d'autre part. Ce module communicant sera simplement identifié par le serveur informatique grâce au numéro d'appel téléphonique qui est propre à chaque module (comme pour tout téléphone portable). Le serveur informatique va ensuite extraire de sa base de donnée les coordonnées de la personne à contacter grâce à son numéro identifiant corrélé avec le numéro de téléphone dudit module qui a effectué la transmission et peu immédiatement déclencher l'envoi d'un message (téléphonique, SMS ou émail) en conséquence pour informer la personne concernée. Finalement, le destinataire d'un courrier ou de tout autre objet pourra être informé du dépôt de courrier dans sa boite aux lettres, et aussi de la présentation d'une lettre recommandée ou d'un colis à son adresse alors qu'il était absent. Les technologies de communications mises en oeuvre donnent à ce procédé un caractère interactif car en effet, le destinataire absent lors de la présentation d'une lettre recommandée pourra en retour par une requête télétransmise au serveur informatique, demander à ce que cet objet lui soit présenté de nouveau à une date qui lui convient. Tout autre service peut aussi être demandé comme par exemple celui de rencontrer le distributeur lors de son prochain passage ou encore qu'il retire un objet préalablement déposé dans la boite aux lettres au cours de sa tournée. Cette interactivité est rendue possible grâce au serveur informatique qui est capable de corréler l'adresse à laquelle un service est à rendre, avec l'adresse où le distributeur se situe à un instant donné du fait des informations qu'il aura transmises sur ses activités faites dans les instants précédant son passage à ladite adresse. Le serveur peut alors transmettre à point nommé un message au module communicant du distributeur lui précisant la requête exprimée. Ce message peut tout aussi bien être matérialisé 30 par un message vocal ou sonore, que par un message affiché sur son module électronique. Cette invention peut être mise en oeuvre par tout opérateur postal qui souhaite proposer les services décrits précédemment pour peu qu'il équipe les postiers dudit module électronique communicant, et qu'il déploie un réseau de serveurs informatiques de proximité ayant la charge de la gestion de la base de données clients ainsi que de la transmission des messages aux destinataires de courrier qui sont abonnés au service
Procédé pour informer par télécommunication le destinataire d'un courrier au moment de la remise de celui-ci dans sa boite aux lettres ou de sa présentation à son adresse.L'invention concerne un procédé pour informer par message téléphonique ou électronique le destinataire d'un objet ou d'un courrier au moment de la remise dans sa boite aux lettres ou de la présentation à son adresse en son absence dudit objet ou courrier par un distributeur.Le distributeur renseigne un module électronique communicant d'un identifiant du destinataire lu sur la boite aux lettres ainsi que d'un code correspondant à la nature dudit objet ou courrier. Un tel identifiant aura été attribué par l'entreprise pour laquelle travaille ledit distributeur à chaque personne souhaitant être informée sur les transactions faites avec sa boite aux lettres. Le renseignement du module peut être fait en saisissant ces informations sur le clavier du module électronique ou bien en les énonçant dans un microphone connecté au module. Ces informations sont ensuite traitées par ce module électronique communicant qui les transmet à un serveur informatique chargé d'identifier le destinataire puis de lui transmettre automatiquement par télécommunication un message approprié, à un numéro qu'il aura préalablement communiqué à ladite entreprise. La technologie employée permet une interactivité bidirectionnelle entre le distributeur et le destinataire, permettant à ce dernier d'émettre des demandes de services.L'utilisation de l'invention peut être faite par toute entreprise en charge de la distribution de courrier ou de tout autre objet qui souhaite offrir un service d'information à ses clients. C'est elle qui attribue l'identifiant matérialisé par une étiquette à coller sur la boite aux lettres et qui gère l'infrastructure informatique permettant de gérer les messages entre le destinataire et le distributeur.
1) Procédé pour informer par message téléphonique ou électronique le destinataire d'un objet ou d'un courrier au moment de la remise dans sa boite aux lettres ou de la présentation à son adresse dudit objet ou courrier par un distributeur selon lequel ledit distributeur renseigne un module électronique communicant d'un identifiant du destinataire lu sur la boite aux lettres, ledit module déclenchant alors automatiquement ledit message, caractérisé en ce que l'identifiant est un code visible, et en ce que la lecture de l'identifiant et le renseignement du module sont fait physiquement par ledit distributeur en prenant connaissance dudit code et en le saisissant sur le dit module électronique. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le renseignement du module dudit distributeur se fait par la saisie du code caractérisant la nature de l'objet ou du courrier qu'il est en train de remettre (comme par exemple: C pour Courrier, R pour Recommandé, P pour Paquet...) ainsi que du numéro identifiant le destinataire directement sur un clavier inséré sur le module électronique en sa possession. 3) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le renseignement du module dudit distributeur se fait par l'énoncé du code caractérisant la nature de l'objet ou du courrier qu'il est en train de remettre (comme par exemple: C pour Courrier, R pour Recommandé, P pour Paquet...) ainsi que du numéro identifiant le destinataire dans un microphone relié au module électronique en sa possession par une liaison filaire ou sans fil, ceci permettant ensuite le traitement de cette information vocale au sein du module électronique ou au sein du serveur informatique par un logiciel de reconnaissance vocale qui va extraire le code de l'objet et le numéro identifiant du destinataire. 4) Procédé selon la 1 caractérisé par la nature bidirectionnelle des échanges qui peuvent avoir lieu entre le destinataire d'un objet ou d'un courrier et ledit distributeur, permettant ainsi au destinataire d'une lettre recommandée ou de tout autre objet qui lui a été présenté alors qu'il était absent, d'être immédiatement informé de cette démarche et de pouvoir retourner un message audit distributeur lui demandant de présenter de nouveau cet objet ou cette lettre recommandée à une date ultérieure. 5) Procédé selon la 1 caractérisé par le caractère interactif des échanges qui peuvent avoir lieu entre une personne possédant ledit identifiant apposé sur sa boite aux lettres et ledit distributeur, permettant ainsi à ladite personne de prévenir ledit distributeur qu'elle souhaite le rencontrer ou encore le prévenir qu'il y a quelque chose à retirer dans la boite aux lettres lors de son prochain passage.
A
A47
A47G
A47G 29
A47G 29/122
FR2894872
A1
SYSTEME DE RANGEMENT DE REVUES ET MAGAZINES
20,070,622
-1- La presente invention concerne un systeme de rangement pour revues et magazines. Le rangement des revues est couramment assure de plusieurs manieres differentes, par empilement sur un meuble (table, commode, etc.), dans des porte-revues ou sur la tranche comme des livres dans une bibliotheque. Ces methodes ont toutes des inconvenients. L'empilement n'est pas pratique pour la consultation car it necessite beaucoup de manipulations pour acceder aux revues et une participation active de 1'utilisateur pour maintenir la pile rang-6e. Les porte-revues permettent generalement de limiter le desordre des revues, mais elles sont toujours empilees et donc difficiles d'acces. Les bibliotheques permettent un rangement plus efficace de type livre, mais les tranches des revues ne permettent pas de decri.re leur contenu d'une maniere suffisamment exhaustive comme le fait la couverture, de plus ce mode de rangement rend les revues difficiles d'acces car contrairement aux livres elles tiennent rarement seules sur leur tranche et ont donc besoin d'etre serrees ce qui rend leur extraction plus difficile. Le dispositif selon 1'invention permet de remedier a ces inconvenients. Dans le cas de revues dans une salle d'attente, ce systeme permettra en outre d'eviter les vols et de minimiser la destruction des revues par usure. De plus ce systeme permet de ranger les revues et magazines d'une maniere rapide en offrant a 1'utilisateur un acces facile aux revues, tout en donnant un aspect ordonne au _rangement. I1 est constitue de deux elements complementaires: un systeme de reglette dans lequel on insere la revue sur la pliure centrale et une boite porte revue sur laquelle la reglette va reposer. La revue est suspendue clans la partie vide de la boite et est supportee par les d'extremites de la reglette. Les revues pouvant titre de tailles differentes la boite comporte des epaulements sur les cotes servant a limiter les deplacements lateraux des reglettes permettant ainsi -2- d'empecher les revues de tomber dans la boite. Les boites peuvent titre rendues empilables par design specifique permettant un transport plus facile. De meme 1'epaulement de la boite peut titre remplace par une barrette laterale qui pourra aussi servir de poignee pour le transport. La boite peut titre posee a meme le sol ou sur un meuble, elle peut aussi titre fixee sur un mur. Selon des modes particuliers de realisation : - la boite peut titre pleine ou ajouree, realisee dans 10 n'importe quel materiau. - les bords sur lequel reposent les reglettes peuvent titre plats, bombes, incurves ou inclines. La forme bombee permet de ranger plus de revues et offre une meilleure visibilite des couvertures. La forme incurvee permet au contraire de 15 masquer les couvertures des revues et donc d'avoir un aspect plus range de 1'ensemble. La forme inclinee est plus adaptee pour les boites fixees aux murs. - les reglettes de support des revues peuvent titre constituees de deux parties qui s'emboitent, ces parties 20 pouvant titre rendues solidaires par divers moyens tels que pas de vis, goupille metallique ou non, ruban adhesif etc.. Les dessins annexes illustrent 1'invention : La figure 1 represente un exemple de reglette de support de 25 revue ainsi que son placement. La figure 2 represente la reglette placee et nee. La figure 3 represente une vue cavaliere de 1'invention. En reference a la figure 1 la reglette est composee de deux parties, un support creux (1) dans lequel on depose la 30 revue (2). On insere a la pliure (pour les revues agrafees) ou au milieu (pour les revues brochees) une baguette (3) que 1'on fixe au support creux au moyen d'un lien (Figure 2 renvoi 4). En reference a la figure 3 la revue munie de sa reglette (a) repose sur les bords de support (b). Les 35 barrettes laterales (c) limitent les deplacements des revues -3- les empechant de tomber dans la boite. De plus les barrettes laterales (c) peuvent remplir la fonction de poignee pour le transport de la boite. 10 15 20 25 30 35
L'invention concerne un système permettant de ranger les revues d'une manière rapide en offrant à l'utilisateur un accès facile aux revues, en donnant un aspect ordonné au rangement. Il est constitué d'une boîte de rangement et d'un jeu de réglettes. Le boîtier (d) comporte des bords de support (b) sur lesquels reposent les réglettes (a). Des barrettes latérales (c) empêchent les revues de se déplacer transversalement et donc de tomber dans le fond de la boîte. Les réglettes sont constituées de deux parties emboîtables fixées l'une à l'autre en prenant en tenaille une revue.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au rangement des revues chez les particuliers et dans des lieux public tels que des salles d'attente.
1)Systeme de rangement de revues et magazines caracterise en ce quill comporte une boite, des reglettes de support des magazines (a) qui viennent reposer sur les bords de la boite (b) et des barrettes laterales (c) de maintient transversal des reglettes. 2) Systeme selon la 1 qui comporte un rebord de support plats, bombes incurves ou inclines .3) systeme selonles precedentes qui utilise des reglettes 10 de support de magazine en deux parties maintenues entre elles par un pas de vis, une goupille metallique ou non, un ruban adhesif. 15 20 25 30 35
B
B42
B42D
B42D 17
B42D 17/00
FR2897065
A1
SOLUTION DE POLISSAGE DE BARRIERE MULTICOMPOSANT ET PROCEDE DE POLISSAGE L'UTILISANT
20,070,810
L'invention concerne des formulations de planarisation mécano-chimique (CMP) pour retirer des métaux de barrière et, plus particulièrement, des compositions de polissage pour retirer sélectivement des métaux de barrière en présence de structures d'interconnexion dans des dispositifs à circuits intégrés. Au cours des années récentes, l'industrie des semiconducteurs s'est appuyée de plus en plus sur des interconnexions électriques en cuivre dans la formation des circuits intégrés. Ces interconnexions en cuivre ont une faible résistivité électrique et une grande résistance à l'électromigration. Comme le cuivre est très soluble dans de nombreux matériaux diélectriques, comme le dioxyde de silicium et les versions à faible k ou dopées de dioxyde de silicium, une couche de barrière de diffusion est nécessaire pour empêcher la diffusion du cuivre dans le matériau diélectrique sous-jacent. Les matériaux de barrière typiques incluent le tantale, le nitrure de tantale, le tantale-nitrures de silicium, le titane, les nitrures de titane, le titane-nitrures de silicium, le titane-nitrures de titane, le titane-tungstène, le tungstène, les nitrures de tungstène et le tungstène-nitrures de silicium. En réponse à des demandes croissantes pour des circuits intégrés à haute densité, les producteurs de semiconducteurs fabriquent maintenant des circuits intégrés contenant de multiples couches de recouvrement de structures d'interconnexion métalliques. Pendant la fabrication des dispositifs, la planarisation de chaque couche d'interconnexion améliore la densité de garnissage, l'uniformité du procédé, la qualité des produits et, ce qui est le plus important, permet la fabrication de circuits intégrés à couches multiples. Les producteurs de semiconducteurs s'appuient sur la planarisation mécano-chimique (CMP) comme moyen peu coûteux pour produire des surfaces de substrat planes. Le procédé CMP est typiquement mis en oeuvre en une séquence de deux étapes. Tout d'abord, le procédé de polissage utilise une suspension "de première étape" conçue spécifiquement pour retirer rapidement le cuivre. Après le retrait initial du cuivre, une suspension "de seconde étape" retire le matériau de barrière dur. Typiquement, la suspension de seconde étape exige une excellente sélectivité pour retirer le matériau de barrière sans avoir d'impact négatif sur la structure physique ou les propriétés électriques de la structure d'interconnexion. Du fait que les métaux d'interconnexion à haute conductivité, comme le cuivre, sont plus tendres que les matériaux de barrière typiques, comme le nitrure de tantale et le nitrure de titane, les suspensions de retrait du cuivre en masse conventionnelles ne sont pas utiles pour les applications de barrière. Les suspensions de barrière acides réalisent la sélectivité en introduisant suffisamment de benzotriazole dans la suspension pour diminuer la vitesse de retrait du cuivre. L'aptitude à régler les vitesses pour le cuivre et les diélectriques (comme le TEOS), dans l'étape de polissage de barrière est importante. Pour les besoins de cette description, TEOS représente le diélectrique produit à partir d'orthosilicates de tétraéthyle. Par exemple, Liu et al. dans le brevet U.S. publié n 2005/0 031 789 décrivent une suspension de barrière acide utilisant un sel d'ammonium quaternaire pour augmenter les vitesses de retrait de TEOS. Cette suspension présente l'avantage d'une excellente vitesse de retrait de barrière avec une faible vitesse pour le cuivre et avec une vitesse de retrait de TEOS régulée. De plus, le niveau de peroxyde d'hydrogène fournit un levier efficace pour réguler la vitesse de retrait du cuivre. Malheureusement, ces suspensions manquent de régulation pour les diélectriques à faible k, comme les oxydes dopés au carbone (CDO). Du fait que les schémas d'intégration utilisés par différents fabricants de CI varient, la sélectivité de vitesse nécessaire pour les différents films polis dans l'étape de CMP de barrière varie aussi. Certains empilements de films nécessitent de plus grandes vitesses pour le cuivre, TEOS et CDO pour la correction de la topographie mais dans d'autres cas, de faibles vitesses pour le cuivre, TEOS et CDO sont utiles. Une suspension de retrait de barrière qui peut corriger le profil pour le cuivre, TEOS et CDO facilitera des réductions supplémentaires de la largeur des lignes. Compte tenu de ce qui précède, il existe un besoin de fournir une suspension de seconde étape qui possède une grande vitesse de retrait des matériaux de barrière, une excellente sélectivité à l'égard des métaux d'interconnexion, des vitesses de retrait de TEOS, CDO et du cuivre régulées. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention fournit une solution de polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques comprenant : 0 à 20 % en masse d'oxydant, au moins 0,001 % en masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 % en masse d'un sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec R4 10 R3 où R1, R2, R3 et R4 sont des radicaux, R1 a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 25 atomes de carbone, 1 ppm à 4 % en masse de tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 4 à 25 atomes de 15 carbone et les atomes de carbone totaux du sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 6 à 40 atomes de carbone, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau ; et la solution ayant un pH inférieur à 7. Dans un autre aspect, l'invention fournit une solution de 20 polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques comprenant : 0,001 à 15 % en masse d'oxydant, au moins 0, 001 h en masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 % en masse de sel 25 cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec + R4ùNùR2 4 où RI, R2, R3 et R4 sont des radicaux, R1 a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 10 atomes de carbone, le sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques a 5 à 25 atomes de carbone, 1 ppm à 4 % en masse de tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 5 à 20 atomes de carbone et les atomes de carbone totaux du sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 10 à 35, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau ; et la solution ayant un pH inférieur à 5. Dans un autre aspect, l'invention fournit un procédé de polissage de substrats semiconducteurs incluant l'étape de polissage du substrat semiconducteur avec une solution de polissage et un feutre de polissage, la solution de polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques comprenant : 0 à 20 % en masse d'oxydant, au moins 0,001 % en masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 Io en masse de sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec 1 + R4 N R2 20 où R1, R2, R3 et R4 sont des radicaux, R1 a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 25 atomes de carbone, 1 ppm à 4 % en masse de tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 4 à 25 atomes de 25 carbone et les atomes de carbone totaux du sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 6 à 40 atomes de carbone, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau ; et la solution ayant un pH inférieur à 7. 30 DESCRIPTION DETAILLEE Il a été découvert que les tensioactifs anioniques peuvent opérer en présence de sels cationiques d'ammonium pour augmenter la vitesse de retrait d'oxydes dopés au carbone à des niveaux de pH acides. Le tensioactif anionique peut agir d'une manière qui n'a pas d'impact néfaste sur les vitesses de retrait du tantale, du nitrure de tantale, du cuivre ou de TEOS. Pour les besoins de la description, la solution de polissage désigne des solutions de polissage aqueuses qui peuvent ou non inclure des abrasifs. Si la solution de polissage inclut un abrasif, la solution de polissage est aussi une suspension de polissage. La solution de polissage peut également inclure éventuellement des tensioactifs, des tampons de pH, des agents antimousses et des biocides. Pour polir des matériaux diélectriques à faible k et à ultra-faible k, il est important de maintenir une faible pression pour diminuer la délamination et la fracture de ces matériaux. Cependant, une faible pression conduit à une faible vitesse de retrait du matériau de barrière (Ta/TaN), ce qui est indésirable pour le rendement des plaquettes. Heureusement, les solutions de polissage acides ont manifesté des vitesses de retrait de barrière élevées par rapport aux suspensions de barrière alcalines conventionnelles qui opèrent à de basses pressions. Le matériau de barrière peut inclure les suivants : tantale, nitrure de tantale, tantale-nitrures de silicium, titane, nitrures de titane, titane-nitrures de silicium, titane-nitrures de titane, titane-tungstène, tungstène, nitrures de tungstène et tungstène-nitrures de silicium. L'addition de sels d'ammonium facilite une vitesse de retrait régulée des couches contenant de l'oxyde de silicium, comme les couches de TEOS à des niveaux de pH acides, de sorte qu'elles permettent une régulation de la vitesse de retrait d'un matériau contenant de l'oxyde de silicium. Les sels d'ammonium sont des sels d'ammonium organiques formés avec des composés pour inclure la structure : R1, R2, R3 et R4 sont des radicaux qui peuvent être identiques ou différents. La composition opère à des niveaux de pH acides où le composé d'ammonium devient ionisé. Les exemples d'anions incluent nitrate, sulfate, halogénures (comme bromure, chlorure, fluorure et 6 iodure), citrate, phosphate, oxalate, malate, gluconate, hydroxyde, acétate, borate, lactate, thiocyanate, cyanate, sulfonate, silicate, per-halogénures (comme perbromate, perchlorate et periodate), chromate et leurs mélanges. Il est possible d'ajouter le sel directement à la composition ou de former le sel in situ. Par exemple, l'addition d'hydroxyde de tétrabutylammonium (TBAH) à une solution d'acide nitrique à un pH de 2,5 forme le nitrate de tétrabutylammonium. Une combinaison de sels d'ammonium préférable est celle formée par la réaction de l'hydroxyde de tétrabutylammonium avec l'acide fluorhydrique. Cette combinaison réagit à de faibles niveaux de pH pour former un sel fluorure de tétrabutylammonium. Bien que le mécanisme exact ne soit pas clair (le sel fluorure se dissocie pour produire des ions fluorure en solution), le fait d'avoir des sels fluorure d'ammonium organiques en solution accélère encore la vitesse de retrait de TEOS. R1 est un groupe organique qui a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 25 atomes de carbone. De préférence encore, R1 a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 10. De manière particulièrement préférable, R1 a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 5 atomes de carbone. Le groupe organique de R1 peut être un groupe aryle, alkyle, aralkyle ou alkaryle substitué ou non substitué. De préférence, R2, R3 et R4 sont des composés organiques comme un groupe aryle, alkyle, aralkyle ou alkaryle substitué ou non substitué ; ou l'hydrogène. Si R2, R3 ou R4 est un composé organique, le composé organique a de préférence une longueur de chaîne carbonée de 2 à 20 atomes de carbone de préférence encore, il a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 10 atomes de carbone ; et de manière particulièrement préférable, il a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 5 atomes de carbone. Le nombre total d'atomes de carbone du sel d'ammonium cationique quaternaire est de préférence 5 à 25. Généralement, l'augmentation du nombre d'atomes de carbone augmente l'efficacité, mais diminue la solubilité du composé. De préférence, les atomes de carbone totaux sont entre 10 et 20 atomes de carbone. Les composés appropriés pour former les sels d'ammonium incluent tétraéthylammonium, tétrabutylammonium, benzyltributyl- ammonium, benzyltriméthylammonium, benzyltriéthylammonium, diallyldiméthylammonium, méthacrylate de diéthylaminoéthyle, méthacrylate de diméthylaminoéthyle, méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, 3-(méthacrylamido)propyltriméthylammonium, triéthylènetétramine, tétraméthylguanidine, hexylamine et leurs mélanges. Des sels d'ammonium spécifiques incluent le nitrate de tétraéthylammonium, le fluorure de tétrabutylammonium, le nitrate de tétraéthylammonium, le fluorure de tétraéthylammonium, le chlorure de benzyltributylammonium, le chlorure de benzyltriméthylammonium, le chlorure de benzyltriéthylammonium, le chlorure de diallyldiméthylammonium, le chlorure de diallyldiéthylammonium, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le sulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, le chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, le chlorure de 3-(méthacrylamido)propyltriméthylammonium, la triéthylènetétramine, la tétraméthylguanidine, l'hexylamine et les mélanges comprenant au moins l'un des précédents. Les sels d'ammonium préférés sont les sels de tétraéthylammonium, les sels de tétrabutylammonium, les sels de benzyltributylammonium, les sels de benzyltriméthylammonium, les sels de benzyltriéthylammonium et leurs mélanges. Les sels d'ammonium sont présents en une quantité de 1 ppm à 4 % en masse. Pour les besoins de cette description, toutes les compositions sont exprimées en pour-cent en masse, sauf indication contraire. De préférence, le sel d'ammonium est présent en une quantité de 10 ppm à 2 % en masse. De manière particulièrement préférable, le sel d'ammonium est présent à raison de 25 ppm à 1 % en masse. Il a été découvert qu'un tensioactif anionique agira en combinaison avec le sel d'ammonium pour accélérer la vitesse de retrait des oxydes dopés au carbone, comme les diélectriques à faible k CoralîM de Novellus Systems, Inc. Le tensioactif anionique a un nombre total de 4 à 25 atomes de carbone. De préférence, le tensioactif anionique a 5 à 20 et de manière particulièrement préférable 6 à 12 atomes de carbone. Les exemples de sels anioniques incluent au moins un choisi parmi les sulfonates, les sulfates, les phosphates et les carboxylates. De plus, les tensioactifs anioniques hydrocarbonés et les tensioactifs anioniques fluorocarbonés sont particulièrement efficaces. Des types de tensioactifs spécifiques incluent au moins un parmi le laurylsulfosuccinate, le caprylsulfonate, le décylsulfate, le caprylsulfate et les fluorocarbures phosphates. Les tensioactifs anioniques sont présents en une quantité de 1 ppm à 4 % en masse. De préférence, les tensioactifs anioniques sont présents en une quantité de 10 ppm à 2 % en masse. De manière particulièrement préférable, les tensioactifs anioniques sont présents en une quantité de 25 ppm à 1 Io en masse. De plus, du fait que le tensioactif anionique peut se combiner avec le sel d'ammonium cationique et précipiter dans les solutions aqueuses, il est important de limiter le nombre total d'atomes de carbone entre le sel cationique d'ammonium et le tensioactif anionique. Le nombre total d'atomes de carbone de 6 à 40 est particulièrement efficace pour réguler les vitesses pour TEOS et CDO sans effet néfaste de précipitation. De préférence, le nombre total d'atomes de carbone entre le sel cationique d'ammonium et le tensioactif anionique est entre 10 et 35 atomes de carbone. De manière particulièrement préférable, le nombre total d'atomes de carbone entre le sel cationique d'ammonium et le tensioactif anionique est entre 15 et 30 atomes de carbone. La solution contient éventuellement 0,0005 à 5 010 en masse d'au moins un accélérateur non ferreux choisi dans le groupe d'un agent complexant pour complexer le métal non ferreux et d'un polymère soluble dans l'eau contenant un groupe fonctionnel acide acrylique. Sauf indication contraire, cette description définit tous les ingrédients en solution en termes de pour-cent en masse. De préférence, la solution contient 0,001 à 3 % en masse d'au moins un accélérateur non ferreux choisi dans le groupe d'un agent complexant pour complexer le métal non ferreux et d'un polymère soluble dans l'eau contenant un groupe fonctionnel acide acrylique. De manière particulièrement préférable, la solution contient 0,002 à 2 Io en masse d'au moins un accélérateur non ferreux choisi dans le groupe d'un agent complexant pour complexer le métal non ferreux et d'un polymère soluble dans l'eau contenant un groupe fonctionnel acide acrylique. Eventuellement, la solution contient 0,02 à 2 % en masse d'agent complexant pour le métal non ferreux. De manière particulièrement préférable, la solution contient 0,05 à 1 % en masse d'agent complexant pour le métal non ferreux. Les agents complexants 9 typiques incluent au moins un parmi les acides carboxyliques, les acides multi-carboxyliques, les acides aminocarboxyliques, les composés multiamines et leurs mélanges. Des agents complexants spécifiques incluent les suivants : acide acétique, alanine, acide aspartique, acétoacétate d'éthyle, éthylènediamine, triméthylènediamine, acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), acide citrique, acide lactique, acide malique, acide maléique, acide malonique, acide oxalique, triéthylènetétramine, diéthylènetriamine, glycine, acide glycolique, acide glutarique, acide salicylique, acide nitrilotriacétique, éthylènediamine, acide hydroxyéthylèneéthylènediamine- tétraacétique, hydroxyquinoléine, acide tartrique, diéthyldithiocarbamate de sodium, acide succinique, acide sulfosalicylique, acide triglycolique, acide thioglycolique, acide 3-hydroxybutyrique, acide propionique, acide phtalique, acide isophtalique, acide 3-hydroxysalicylique, acide 3,5-di hydroxysalicylique, acide gallique, acide gluconique, pyrocatéchol, pyrogallol, acide tannique, leurs sels et leurs mélanges. Certains acides organiques, comme l'acide citrique, peuvent jouer le rôle à la fois d'agent complexant et d'agent d'ajustement du pH. L'agent complexant procure également l'avantage de réguler la décoloration de la solution de polissage pendant le vieillissement. L'addition de l'agent complexant accélère le retrait du cuivre, mais un agent complexant en excès peut avoir un impact négatif sur la vitesse de polissage. Une quantité de 10 parties par milliard (ppb) à 4 % en masse d'agent complexant peut réguler la décoloration de la solution de polissage. Un agent complexant en insuffisance peut conduire à des suspensions de polissage instables (des suspensions de polissage qui subissent un changement de couleur en une trop courte durée) ; et un agent complexant en excès peut avoir un impact négatif sur la vitesse de polissage. La solution contient éventuellement un polymère soluble dans l'eau ayant un groupe fonctionnel acide acrylique pour augmenter la vitesse de retrait du métal d'interconnexion non ferreux. Par exemple, le poly(acide acrylique), le poly(acide méthacrylique), leurs copolymères et leurs mélanges sont particulièrement efficaces pour augmenter par incréments la vitesse pour le retrait du cuivre. Par exemple, une addition de 0,0005 à 5 % en masse de polymère soluble dans l'eau peut servir à augmenter la vitesse pour le métal d'interconnexion non ferreux à un 10 niveau acceptable. De préférence, la solution contient 0,001 à 3 % en masse de polymère soluble dans l'eau. De manière particulièrement préférable, la solution contient 0,002 à 3 la en masse de polymère soluble dans l'eau. Le polymère soluble dans l'eau a une masse moléculaire moyenne en nombre entre 100 et 1 000 000. Cette description définit toutes les masses moléculaires en termes de masse moléculaire moyenne en nombre tel qu'elle est déterminée par chromatographie par perméation de gel. De préférence, le polymère soluble dans l'eau a une masse moléculaire moyenne en nombre entre 100 et 750 000. De manière particulièrement préférable, le polymère soluble dans l'eau a une masse moléculaire moyenne en nombre entre 100 et 500 000. Dans ces plages, les copolymères opèrent le mieux aux extrémités supérieures des plages. De plus, le polymère soluble dans l'eau inclut de préférence un groupe fonctionnel amine comme un poly(acrylamide-acide acrylique) pour limiter l'impact sur la vitesse de retrait de TEOS. Les groupes fonctionnels amine sont particulièrement importants quand la solution contient un sel d'ammonium. Si le polymère soluble dans l'eau n'est pas un copolymère, des polymères de faible masse moléculaire sont préférables. Par exemple, le poly(acide acrylique), le poly(acide méthacrylique) et leurs mélanges ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 100 à 50 000 sont particulièrement efficaces pour augmenter par incréments la vitesse de retrait du cuivre sans avoir d'impact sensible sur la vitesse de retrait de TEOS. De préférence, le poly(acide acrylique), le poly(acide méthacrylique) ou un mélange de ceux-ci a une masse moléculaire moyenne en nombre de 100 à 20 000. De manière particulièrement préférable, le poly(acide acrylique), le poly(acide méthacrylique) ou un mélange de ceux-ci a une masse moléculaire moyenne en nombre de 100 à 10 000. La composition de polissage de métal de barrière inclut éventuellement un abrasif pour le retrait "mécanique" du matériau de barrière. La composition de CMP inclut un abrasif pour le retrait "mécanique" des couches de barrière. L'abrasif est de préférence un abrasif colloïdal. Les exemples d'abrasifs incluent les suivants : oxyde inorganique, borure métallique, carbure métallique, hydroxyde métallique, nitrure métallique ou une combinaison comprenant au moins l'un des abrasifs précédents. Les oxydes inorganiques appropriés incluent par exemple la silice (SiO2), l'alumine (AI203), la zircone (ZrO2), l'oxyde de cérium (CeO2), l'oxyde de manganèse (MnO2) et leurs mélanges. L'alumine est disponible dans de nombreuses formes comme l'alpha-alumine, la gamma-alumine, la delta-alumine et l'alumine amorphe (non cristalline). D'autres exemples appropriés d'alumine sont les particules de boehmite (AIO(OH)) et leurs mélanges. Des formes modifiées de ces oxydes inorganiques comme des particules d'oxyde inorganique recouvertes de polymère peuvent aussi être utilisées si on le souhaite. Les carbures, borures et nitrures métalliques appropriés incluent par exemple le carbure de silicium, le nitrure de silicium, le carbonitrure de silicium (SiCN), le carbure de bore, le carbure de tungstène, le carbure de zirconium, le borure d'aluminium, le carbure de tantale, le carbure de titane et les mélanges comprenant au moins l'un des carbures, borures et nitrures précédents. Le diamant peut aussi être utilisé comme abrasif si on le souhaite. D'autres abrasifs incluent aussi des particules polymères et des particules polymères revêtues. L'abrasif préféré est la silice. L'abrasif a une concentration dans la phase aqueuse de la composition de polissage de 0 à 50 % en masse. Pour les solutions sans abrasif, un feutre abrasif fixé contribue au retrait de la couche de barrière. De préférence, la concentration d'abrasif est 0,1 à 40 % en masse. Et de manière particulièrement préférable, la concentration d'abrasif est 0,25 à 35 % en masse. Typiquement, l'augmentation de la concentration d'abrasif augmente la vitesse de retrait des matériaux diélectriques, et elle augmente en particulier la vitesse de retrait des matériaux diélectriques à faible k, comme un oxyde dopé au carbone. Par exemple, si un fabricant de semiconducteurs souhaite une vitesse de retrait accrue des diélectriques à faible k, l'augmentation de la teneur en abrasif peut augmenter la vitesse de retrait des diélectriques jusqu'au niveau souhaité. L'abrasif a de préférence une taille de particules moyenne inférieure à 250 nm pour empêcher un retrait excessif des métaux ("dishing") et une érosion excessive des diélectriques. Pour les besoins de cette description, la taille de particules désigne la taille de particules moyennes de la silice colloïdale. De manière particulièrement préférable, la silice a une taille de particules moyenne inférieure à 100 nm pour réduire encore le retrait excessif des métaux et l'érosion des diélectriques. En particulier, une taille de particules moyenne d'abrasif inférieure à 15 nm retire le métal de barrière à une vitesse acceptable sans retrait excessif du matériau diélectrique. Par exemple, la plus faible érosion des diélectriques et le plus faible retrait excessif des métaux surviennent avec une silice colloïdale ayant une taille de particules moyenne de 2 à 15 nm. La diminution de la taille de la silice colloïdale a tendance à améliorer la sélectivité de la solution ; mais elle a tendance aussi à diminuer la vitesse de retrait de barrière. De plus, la silice colloïdale préférée peut inclure des additifs comme des dispersants pour améliorer la stabilité de la silice dans les plages de pH acides. Un abrasif de ce type est la silice colloïdale qui est disponible auprès de AZ Electronic Materials, de Puteaux, France. De plus, des particules de silice de haute pureté servent aussi à réduire la vitesse de vieillissement ou de jaunissement des solutions de polissage. Par exemple, le maintien d'une concentration totale de métal de transition à moins de 1 partie par million (ppm) augmente encore l'aptitude de la solution à réduire le jaunissement. De plus, le fait de limiter le potassium et le sodium à moins de 1 ppm réduit la diffusion néfaste de ces composants nocifs dans les couches diélectriques. Eventuellement, la vitesse de retrait des couches de barrière, comme le tantale, le nitrure de tantale, le titane et le nitrure de titane est de préférence optimisée par l'utilisation d'un agent oxydant. Les oxydants appropriés incluent par exemple le peroxyde d'hydrogène, les monopersulfates, les iodates, le perphtalate de magnésium, l'acide peracétique et d'autres peracides, les persulfates, les bromates, les periodates, les nitrates, les sels de fer, les sels de cérium, les sels de manganèse (Mn) (III), Mn (IV) et Mn (VI), les sels d'argent, les sels de cuivre, les sels de chrome, les sels de cobalt, les halogènes, les hypochlorites ou les combinaisons comprenant au moins l'un des oxydants précédents. L'oxydant préféré est le peroxyde d'hydrogène. Il est à noter que l'oxydant est ajouté typiquement à la composition de polissage juste avant l'utilisation et, dans ces cas, l'oxydant est contenu dans un emballage séparé. Il est souhaitable d'utiliser une quantité d'oxydant de 0 à 20 % en masse. De préférence, l'oxydant représente 0,001 à 15 % en masse. De manière particulièrement préférable, la composition contient 0,05 à 10 % en masse d'oxydant. L'ajustement de la quantité d'oxydant, comme un peroxyde, peut également réguler la vitesse de retrait des 13 interconnexions métalliques. Par exemple, l'augmentation de la concentration de peroxyde augmente la vitesse de retrait du cuivre. Cependant, des augmentations excessives d'oxydant ont un impact néfaste sur la vitesse de polissage. De plus, la solution contient au moins 0,001 % en masse d'inhibiteur pour réguler la vitesse de retrait des interconnexions non ferreuses par gravure statique ou un autre mécanisme de retrait. L'ajustement de la concentration d'un inhibiteur ajuste la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux en protégeant le métal contre la gravure statique. De préférence, la solution contient 0,001 à 10 % en masse d'inhibiteur pour inhiber la gravure statique d'un métal non ferreux, par exemple les interconnexions en cuivre. De manière particulièrementpréférable, la solution contient 0,05 à 2 % en masse d'inhibiteur. L'inhibiteur peut consister en un mélange d'inhibiteurs. Les inhibiteurs azotes sont particulièrement efficaces pour les interconnexions en cuivre et en argent. Les inhibiteurs azoles typiques incluent le benzotriazole (BTA), le mercaptobenzothiazole (MBT), le tolytriazole et l'imidazole. Le BTA est un inhibiteur particulièrement efficace pour les interconnexions en cuivre et en argent. La composition de polissage a un pH inférieur à 7 et un complément d'eau. De préférence, le pH est inférieur ou égal à 5. Eventuellement, la composition de polissage inclut un agent d'ajustement du pH inorganique pour réduire le pH de la composition de polissage jusqu'à un pH acide inférieur à 7 avec un complément d'eau. De préférence, l'agent d'ajustement du pH contient seulement une concentration d'ions métalliques à un niveau d'impureté. De plus, la solution est basée de manière particulièrement préférable sur un complément d'eau désionisée pour limiter les impuretés éventuelles. L'agent d'ajustement du pH peut être un acide organique ou un acide inorganique. Des exemples d'acides organiques incluent au moins un parmi l'acide acétique, l'acide citrique, l'acide malique, l'acide maléique, l'acide glycolique, l'acide phtalique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide lactique, l'acide succinique, l'acide tartrique et leurs mélanges. De préférence, l'agent d'ajustement du pH est un acide inorganique comme l'acide nitrique, l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide fluorhydrique et l'acide phosphorique. L'agent d'ajustement du pH le plus 14 avantageux est l'acide nitrique (HNO3). Typiquement, la solution a un pH de 1,5 à 5. De manière particulièrement préférable, le pH est 2 à 4. A un pH inférieur à 5, la composition de polissage peut présenter une vitesse de retrait de métal de barrière élevée, même avec une concentration d'abrasif relativement faible. Cette faible concentration d'abrasif peut améliorer les performances de polissage d'un procédé CMP en réduisant les défauts induits par un abrasif indésirable, comme les éraflures. De plus, à un pH inférieur à 4, la composition de polissage peut être formulée avec des particules abrasives ayant une taille de particules relativement petite. Par exemple, une taille de particules aussi petite qu'approximativement 10 nm produit encore une vitesse de retrait de Ta/TaN acceptable. En employant un abrasif ayant une taille de particules relativement petite et en formulant la composition de polissage acide à une faible concentration d'abrasif, les défauts de polissage sont réduits à des niveaux excellents. La solution permet à l'appareil de CMP d'opérer avec une faible pression du feutre, par exemple à 7,5 à 25 kPa, et, dans certains cas, même en dessous de 7,5 kPa. La faible pression du feutre de CMP améliore les performances de polissage en réduisant les éraflures et d'autres défauts de polissage indésirables et en réduisant les dégâts causés aux matériaux fragiles. Par exemple, les matériaux à faible constante diélectrique se fracturent et se délaminent, s'ils sont exposés à des forces de compression élevées. De plus, la grande vitesse de retrait de métal de barrière obtenue par la solution de polissage acide permet un polissage efficace des métaux de barrière en utilisant une faible concentration d'abrasif et une petite taille de particules. Pour les besoins de cette description, utile pour retirer préférentiellement les matériaux de barrière en présence de métaux d'interconnexion non ferreux désigne le retrait du matériau de barrière à une vitesse, telle qu'elle est exprimée en 10-10 m (Angstrôm) par minute, supérieure à la vitesse de retrait du métal d'interconnexion. Typiquement, la solution de polissage a une sélectivité pour le nitrure de tantale par rapport au cuivre d'au moins 1 à 1 telle qu'elle est mesurée avec une pression du feutre de polissage mesurée perpendiculairement à une plaquette inférieure à 15 kPa. De préférence, la solution de polissage a une sélectivité pour le nitrure de tantale par rapport au cuivre d'au moins 1,5 à telle qu'elle est mesurée avec une pression du feutre de polissage mesurée perpendiculairement à une plaquette inférieure à 15 kPa. De manière particulièrement préférable, la solution de polissage a une sélectivité pour le nitrure de tantale par rapport au cuivre d'au moins 2 à 1. Un exemple spécifique pour tester la sélectivité est les conditions, incluant le feutre de polissage en polyuréthane, de l'exemple 1. Ce haut niveau de sélectivité permet à un fabricant de puces de retirer le matériau de barrière sans retirer un matériau diélectrique ou d'interconnexion en excès. Pour les besoins de cette description, l'érosion diélectrique limitée désigne un procédé de polissage mécano-chimique dans lequel, après le polissage, le diélectrique a une épaisseur suffisante pour agir selon l'objectif envisagé pour lui, par exemple comme un semiconducteur, un matériau de masquage ou de barrière. De plus, la solution de polissage procure une sélectivité flexible pour le nitrure de tantale par rapport au diélectrique ou à CDO. Par exemple, la solution de polissage a une sélectivité pour le nitrure de tantale par rapport à TEOS ou CDO de 1 à 2 jusqu'à une valeur aussi élevée de 10 à 1 telle qu'elle est mesurée avec une pression du feutre de polissage mesurée perpendiculairement à une plaquette inférieure à 15 kPa. Un exemple spécifique pour tester la sélectivité est les conditions de l'exemple 1, incluant le feutre de polissage en polyuréthane. La composition de polissage peut aussi inclure éventuellement des agents tampons comme différents acides organiques et inorganiques, et des aminoacides ou leurs sels ayant un pKa dans la plage de pH de 1,5 à moins de 4. La composition de polissage peut en outre inclure éventuellement des agents antimousse, comme des tensioactifs non ioniques incluant des esters, des oxydes d'éthylène, des alcools, un éthoxylat, des composés du silicium, des composés fluorés, des éthers, des glycosides et leurs dérivés, et analogues. L'agent antimousse peut aussi être un tensioactif amphotère. La composition de polissage peut éventuellement contenir des biocides, comme Kathon ICP III, contenant des ingrédients actifs de 2-méthyl-4-isothiazolin-3-one et 5-chloro-2-méthyl-4-isothiazolin-3-one (Kathon est une marque enregistrée de Rohm and Haas Company). 16 Exemples Une liste de compositions de solutions montrées dans les tableaux 1 à 5 a été préparée pour évaluer les performances de différents tensioactifs anioniques à différents niveaux de concentration. Dans la préparation des compositions, les quantités nécessaires de tous les produits chimiques requis montrées (à l'exception du peroxyde d'hydrogène et des abrasifs) ont été ajoutées à de l'eau désionisée dans un récipient. La solution dans le récipient a été agitée jusqu'à ce que tous les ingrédients soient dissous dans l'eau. L'abrasif a ensuite été ajouté au récipient. Le pH de la solution a ensuite a été ajusté jusqu'au pH cible par addition d'acide nitrique. Ensuite, le peroxyde d'hydrogène a été ajouté au récipient pour être utilisé comme composition de polissage. Pour les besoins de cette description, les lettres représentent les exemples comparatifs et les chiffres représentent les exemples de l'invention. Exemple 1 Le polissage a été réalisé avec un outil de polissage modèle Mirra fabriqué par Applied Materials. Le feutre de polissage était un feutre en polyuréthane poreux PolitexTM High E fourni par Rohm and Haas Electronic Materials CMP Technologies. Le feutre a été conditionné avant chaque opération avec une plaque abrasive à diamants produite par Kinik ayant des diamants de 180 dam. Le procédé de polissage a été mis en oeuvre à une pression de membrane de 10,33 kPa (1,5 psi), une vitesse de la table de 93 tours par minute (tr/min) et une vitesse du support de 87 tr/min. Le débit d'apport de la composition de polissage était 200 ml/min avec des plaquettes de couverture de 200 mm de ATDF, Inc. Les vitesses de retrait de Cu et TaN ont été mesurées sur un Four-Point Probe CDE Resmap. Les vitesses de retrait de film de cuivre, de TaN, de TEOS et d'oxyde dopé au carbone (CDO) Coral ont été mesurées par un outil de métrologie Therma Wave Optiprobe 2600 et un OrbotTM WF-720 de Applied Materials mesurait la défectivité. Les tableaux 1 à 4 ci-dessous présentent les résultats du polissage. Tableau 1 Echantillon BTA (% en (% en pH Silice (% en TBAH (% Tensioactif Polystep TaN TEOS CDO Cu masse) masse) masse) en masse) B29 (% en masse) (10'1 m/min) (HO m/min) (10' m/min) (103 m/min) (A/min) (A/min) (A/min) (A/min) A 0,2 0,5 4 3,5 0,200 0 1433 808 100 86 1 0,15 0, 5 3,5 4,0 0,200 0,03 1393 715 326 273 2 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,06 1302 674 489 272 3 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,1 1216 586 440 142 Tensioactif Polystep B25 (% en masse) 4 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,01 1268 644 403 180 5 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,03 1002 446 312 58 6 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,1 40 38 72 50 BTA = benzotriazole, la silice avait une taille de particules moyenne de 25 nm et provenait de AZ Electronics, TBAH = hydroxyde de tétrabutyl-ammonium, CDO = oxyde dopé au carbone Corail."' provenant de Novellus Systems, Inc. et tensioactif Polystep B29 = caprylsulfate de sodium ou sel de sodium de monooctylester d'acide sulfurique (8 atomes de carbone au total) de Stepan Company et tensioactif Polystep B25 = sel de sodium de monodécylester d'acide sulfurique de Stepan Company. Tableau 2 Echantillon ETA (% en H202 (% pH Silice (% en TBAH (% Tensioactif Bioterge TaN TEOS CDO Cu masse) en masse) masse) en masse) PAS-8S (% en masse) (104" m/min) (10-10 m/min) (10-10 m/min) (10-10 m/min) (A/min) (Â/min) (A/min) Wolin) 7 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,01 1411 751 104 198 8 0,15 0,5 3, 5 4 0,200 0,03 1379 723 265 164 9 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,055 1247 538 431 273 10 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,08 1174 610 483 341 11 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,1 1196 514 508 328 12 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,1 1347 625 505 403 13 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,3 1245 272 357 203 BTA = benzotriazole, la silice avait une taille de particules moyenne de 25 nm et provenait de AZ Electronics, TBAH = hydroxyde de tétrabutyl-ammonium, CDO = oxyde dopé au carbone Coral' de Novellus Systems, Inc. et tensioactif Bioterge PAS-8S = octanesulfonate de sodium ayant la formule CH3(CH2)6CH2SO3Na (8 atomes de carbone au total) de Stepan Company. Tableau 3 Echantillon BTA (% en H202 (% pH Silice (% en TBAH (% Tensioactif Morewet TaN TEOS CDO Cu masse) en masse) masse) en masse) DB (% en masse) (101'0 m/min) (10-1 m/min) (1010 m/min) (10" m/min) (A/min) (Â/min) (Â/min) (Â/min) 14 0,15 0,5 3,5 4 0, 200 0,01 1278 731 286 163 15 0,15 0,5 3,5 4 0,200 0,03 1202 526 538 77 16 0, 15 0,5 3,5 4 0,200 0,1 783 194 446 18 BTA = benzotriazole, la silice avait une taille de particules moyenne de 25 nm et provenait de AZ Electronics, TBAH = hydroxyde de tétrabutyl-ammonium, CDO = oxyde dopé au carbone CoraITM de Novellus Systems, Inc. et tensioactif Morewet DB = dibutylnaphtalènesulfonate de sodium (18 atomes de carbone au total) de Witco Company. Echantillon BTA (% H2O2 Silice (% pH TBAH (% Tensioactif TaN TEOS CDO SiCN Cu SiN Ta en masse) (% en en masse) en masse) Monomate LNT-40 RR RR RR RR RR RR RR masse) (% en masse) B 0,60 0,5 4 2,5 0,085 1232 586 89 63 72 49 631 17 0,60 0,5 4 2,5 0,085 0,03 791 308 486 34 149 45 377 18 0,60 0,5 4 2,5 0,085 0,09 605 121 336 147 12 41 296 RR = vitesse de retrait en 10-10 m (Â)/min, BTA = benzotriazole, la silice avait une taille de particules moyenne de 25 nm et provenait de AZ Electronics, TBAH = hydroxyde de tétrabutylammonium, CDO = oxyde dopé au carbone CoralTm de Novellus Systems, Inc. et tensioactif Monomate LNT-40 = laurylsulfosuccinate d'ammonium (16 atomes de carbone au total) de Uniqema Company. Les tableaux 1 à 4 montrent que les tensioactifs hydrocarbonés anioniques sont efficaces en combinaison avec TBAH pour augmenter la vitesse de retrait d'un oxyde dopé au carbone. En particulier, le tensioactif anionique augmente la vitesse de retrait de CDO dans des suspensions de barrière acides sans effet néfaste significatif sur les vitesses de retrait du nitrure de tantale, de TEOS ou du cuivre. Les tensioactifs Bioterge PAS-8S, Polystep B25 et Polystep B29 fournissaient des exemples efficaces de combinaisons avec l'ammonium quaternaire pour les propriétés de vitesse de retrait de CDO et TEOS. Ces tensioactifs facilitent l'ajustement des vitesses de retrait de TEOS et de CDO pour améliorer la planarité à la suite de l'étape de retrait du tantale. Exemple 2 Le polissage a été réalisé avec un outil de polissage Strasbaugh modèle 6EC. Le feutre de polissage était un feutre en polyuréthane poreux PolitexTM fourni par Rohm and Haas Electronic Materials CMP Technologies. Le feutre a été conditionné avant chaque opération avec une plaque abrasive à diamants produite par Kinik ayant des diamants de 180 dam. Le procédé de polissage a été mis en oeuvre à une pression de membrane de 10,33 kPa (1,5 psi), une vitesse de la table de 93 tours par minute (tr/min) et une vitesse du support de 87 tr/min. Le débit d'apport de la composition de polissage était de 200 ml/min avec des plaquettes de couverture de 200 mm de ATDF, Inc. Les vitesses de retrait de Cu et de TaN ont été mesurées sur un Four-Point Probe CDE Resmap. Les vitesses de retrait des films de cuivre, de TaN, de TEOS et d'oxyde dopé au carbone Coral (CDO) ont été mesurées par un outil de métrologie Therma Wave Optiprobe 2600 et un OrbotTM WF-720 de Applied Materials mesurait la défectivité. Le tableau 5 ci-dessous présente les résultats du polissage. Tableau 5 Suspension Tensioactif Zonyl Silice (% en H202 (% en pH Ta Cu TEOS CDO FSP en masse) masse) masse) final (1040 m/min) (Io-w m/min) m/min) (Io-l m/min) (Â/min) (Â/min) (Â/min) (Â/min) C 4 0,6 2,6 653 143 881 108 19 0,05 4 0,6 2,6 614 94 774 393 20 0,1 4 0,6 2,6 616 67 695 441 21 0,2 4 0,6 2,6 656 203 639 551 22 0,4 4 0,6 2,6 517 106 150 393 Tous les échantillons contenaient 0,6 % en masse de benzotriazole, 0,003842 % en masse de Trilion BS EDTA de BASF, et 0,085 % en masse de TBAH ; la silice avait une taille de particules moyenne de 25 nm et provenait de AZ Electronics, CDO = oxyde dopé au carbone Black DiamondTM de Applied Materials et le tensioactif fluorocarboné Zonyl FSP provenait de DuPont. La structure du tensioactif Zonyl FSP est la suivante : (RfCH2CH20)xP(0)(O-NH4+)y où Rf = F(CF2CF2)z x= 1 ou 2 y = 2 ou 1 x + y = 3 z = 1 à environ 7 o CF3(CF2)7(CH2)2-0-P-O-NH4+ 0-NH4+ quand x = 1 y=2 z=4 Cette molécule a environ 10 atomes de carbone. Le tableau 5 montre que les tensioactifs fluorocarbonés anioniques sont efficaces en combinaison avec TBAH pour augmenter la vitesse de retrait d'un oxyde dopé au carbone. En particulier, le tensioactif anionique augmente la vitesse de retrait de CDO dans des suspensions de barrière acides sans effet néfaste significatif sur les vitesses de retrait du nitrure de tantale, de TEOS ou du cuivre. Ces tensioactifs facilitent l'ajustement des vitesses de retrait de TEOS et de CDO pour améliorer la planarité à la suite de l'étape de retrait du tantale. En résumé, la combinaison fournit une solution de polissage à bas pH ayant d'excellentes vitesses de retrait de barrière de tantale et des vitesses de retrait du cuivre, de TEOS et de CDO régulées. De plus, elle possède à la fois un retrait rapide des matériaux de barrière, une excellente sélectivité à l'égard des métaux d'interconnexion, et elle permet d'obtenir une défectivité réduite des plaquettes. Eventuellement, des particules abrasives peuvent augmenter la vitesse de retrait des diélectriques à faible k et l'agent complexant et le polymère d'acide acrylique régulent la vitesse de retrait du cuivre pour produire des solutions de polissage qui peuvent être adaptées à différents schémas d'intégration
L'invention concerne une solution de polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques. La solution contient 0 à 20 % en masse d'oxydant, au moins 0,001 % en masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 % en masse d'un sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec une structure d'ammonium quaternaire, 1 ppm à 4 % en masse de tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 4 à 25 atomes de carbone et les atomes de carbone totaux dans le sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 6 à 40 atomes de carbone, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau ; et la solution ayant un pH inférieur à 7, ainsi qu'un procédé de polissage de substrats semiconducteurs utilisant cette solution de polissage.
1. Solution de polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques caractérisée en ce qu'elle comprend : 0 à 20 % en masse d'oxydant, au moins 0,001 % en masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 % en masse de sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec R4ùN R2 R3 où RI, R2, R3 et R4 sont des radicaux, R1 a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 25 atomes de carbone, 1 ppm à 4 % en masse de 15 tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 4 à 25 atomes de carbone et les atomes de carbone totaux du sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 6 à 40 atomes de carbone, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau ; et la solution ayant un pH inférieur à 7. 20 2. Solution de polissage selon la 1, caractérisée en ce que le tensioactif anionique inclut au moins un choisi parmi les sulfonates, les sulfates, les phosphates et les carboxylates. 3. Solution de polissage selon la 2, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est un hydrocarbure ou un 25 fluorocarbure. 4. Solution de polissage selon la 3, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est choisi parmi au moins un parmi le laurylsulfosuccinate, le caprylsulfonate, le décylsulfate, le caprylsulfate et les fluorocarbures phosphates. 30 5. Solution de polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques caractérisée en ce qu'elle comprend : 0,001 à 15 10 en masse d'oxydant, au moins 0,001 % en 10masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 % en masse de sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec où RI, R2, R3 et R4 sont des radicaux, RI a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 10 atomes de carbone, le sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques a 5 à 25 atomes de carbone, 1 ppm à 10 4 % en masse de tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 5 à 20 atomes de carbone et les atomes de carbone totaux du sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 10 à 35, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau ; et la solution ayant un pH inférieur à 5. 15 6. Solution de polissage selon la 5, caractérisée en ce que le tensioactif anionique inclut au moins un choisi parmi les sulfonates, les sulfates, les phosphates et les carboxylates. 7. Solution de polissage selon la 6, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est un hydrocarbure ou un 20 fluorocarbure. 8. Solution de polissage selon la 7, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est choisi parmi au moins un parmi le laurylsulfosuccinate, le caprylsulfonate, le décylsulfate, le caprylsulfate et les fluorocarbures phosphates. 25 9. Solution de polissage selon la 8, caractérisée en ce que la solution contient un agent complexant incluant au moins un choisi dans le groupe comprenant l'acide acétique, l'alanine, l'acide aspartique, l'acétoacétate d'éthyle, l'éthylènediamine, la triméthylènediamine, l'acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), l'acide citrique, 30 l'acide lactique, l'acide malique, l'acide maléique, l'acide malonique, l'acide oxalique, la triéthylènetétramine, la diéthylènetriamine, la glycine, l'acide glycolique, l'acide glutarique, l'acide salicylique, l'acide nitrilotriacétique, l'éthylènediamine, l'acide hydroxyéthylèneéthylènediaminetétraacétique, R4 5l'hydroxyquinoléine, l'acide tartrique, le diéthyldithiocarbamate de sodium, l'acide succinique, l'acide sulfosalicylique, l'acide triglycolique, l'acide thioglycolique, l'acide 3-hydroxybutyrique, l'acide propionique, l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide 3-hydroxysalicylique, l'acide 3,5- dihydroxysalicylique, l'acide gallique, l'acide gluconique, le pyrocatéchol, le pyrogallol, l'acide tannique, leurs sels et leurs mélanges. 10. Procédé de polissage de substrats semiconducteurs caractérisé en ce qu'il inclut l'étape de polissage du substrat semiconducteur avec une solution de polissage et un feutre de polissage, la solution de polissage utile pour retirer les matériaux de barrière en présence d'au moins un métal d'interconnexion non ferreux avec une érosion limitée des diélectriques comprenant : 0 à 20 % en masse d'oxydant, au moins 0,001 % en masse d'inhibiteur pour réduire la vitesse de retrait des métaux d'interconnexion non ferreux, 1 ppm à 4 % en masse de sel cationique d'ammonium contenant des groupes organiques formé avec où R1, R2, R3 et R4 sont des radicaux, RI a une longueur de chaîne carbonée de 2 à 25 atomes de carbone, 1 ppm à 4 k en masse de tensioactif anionique, le tensioactif anionique ayant 4 à 25 atomes de carbone et les atomes de carbone totaux du sel cationique d'ammonium plus le tensioactif anionique étant 6 à 40 atomes de carbone, 0 à 50 % en masse d'abrasif et le complément d'eau et la solution ayant un pH inférieur à 7.
C,H
C09,H01
C09G,H01L
C09G 1,H01L 21
C09G 1/02,H01L 21/321
FR2890500
A1
DISPOSITIF D'AMPLIFICATION D'UNE TENSION REPRESENTATIVE D'UNE INFORMATION AUDIOPHONIQUE
20,070,309
La présente invention concerne un issue d'une source pour l'attaque d'une charge acoustique. Plus particulièrement, la présente invention concerne un tel dispositif comprenant une chaîne d'amplification de classe D propre à délivrer au moins un signal électrique amplifié d'attaque de la charge en fonction de la tension représentative de l'information audiophonique. On connaît de tels dispositifs utilisés dans des matériels produits en grande série, comme des téléphones portables par exemple. De manière typique, la qualité du son est généralement peu satisfaisante du fait de la faible bande passante de ces dispositifs d'amplification. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'amplification de puissance d'une tension représentative d'une information audiophonique issue d'une source pour l'attaque d'une charge acoustique, le dispositif comprenant une chaîne d'amplification de classe D propre à délivrer au moins un signal électrique amplifié d'attaque de la charge en fonction de la tension représentative de l'information acoustique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - des moyens de mesure d'au moins un courant de la chaîne d'amplification; et - une première boucle de correction du ou de chaque signal électrique en fonction de la mesure du ou de chaque courant. Selon des modes de réalisation particuliers, le dispositif comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la première boucle de correction comprend: - des moyens de conversion du courant mesuré en une tension de mesure; et - des moyens de correction d'une tension délivrée en entrée de la chaîne d'amplification en fonction de la tension de mesure; -les moyens de correction comprennent des moyens d'asservissement de la tension de mesure sur la tension délivrée en entrée de la chaîne d'amplification; - la chaîne d'amplification comprend un amplificateur de puissance de classe D et au moins un filtre passe-bas agencé en sortie de l'amplificateur, et les moyens de mesure sont propres à mesurer le courant en sortie du ou de chaque filtre passe-bas; - la chaîne d'amplification comprend un amplificateur de puissance de classe D et au moins un filtre passe-bas agencé en sortie de l'amplificateur, et les moyens de mesure sont propres à mesurer le courant en entrée du ou de chaque filtre passe-bas. - les moyens de mesure sont choisis pour avoir un comportement fréquentiel sensiblement égal à celui du ou de chaque filtre passe-bas; - la chaîne d'amplification comprend un amplificateur du type à montage en demi-pont; - la chaîne d'amplification comprend un amplificateur du type à montage en pont en H; - les moyens de mesure sont propres à mesurer un seul courant circulant dans la chaîne d'amplification; - les moyens de mesure sont propres à mesurer deux courants circulants dans la chaîne d'amplification; - les moyens de conversion comprennent des moyens de soustraction 20 des deux courants mesurés et des moyens de transformation des courants soustraits en la tension de mesure; - il comprend en outre: - des moyens de mesure d'au moins une tension de la chaîne d'amplification; et - une seconde boucle de correction, externe à la première boucle de correction, adaptée pour corriger le signal électrique amplifié en fonction de la ou de chaque tension mesurée; - la seconde boucle de correction comprend des moyens d'asservissement de la ou de chaque tension mesurée sur la tension représentative de l'information audiophonique; - la chaîne d'amplification comprend un amplificateur de puissance de classe D et au moins un filtre passe-bas agencé en sortie de l'amplificateur, et les moyens de mesure de la ou de chaque tension sont propres à mesurer la tension en sortie du ou de chaque filtre passe-bas; - la chaîne d'amplification comprend un amplificateur de puissance de classe D et au moins un filtre passe-bas agencé en sortie de l'amplificateur, et les moyens de mesure de la ou de chaque tension sont propres à mesurer la tension en entrée du ou de chaque filtre passe-bas; - les moyens de mesure de la au moins une tension sont propres à mesurer une seule tension de la chaîne d'amplification; - les moyens de mesure de la ou de chaque tension sont propres à mesurer la différence de deux tensions de la chaîne d'amplification, et la seconde boucle de correction externe comprend des moyens de correction d'une tension délivrée en entrée de la première boucle de correction en fonction de la différence de ces deux tensions. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés dans lesquels des références identiques désignent des éléments identiques ou analogues, et dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique d'un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention; - la figure 3 est une vue schématique d'un troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention; et - la figure 4 est une vue schématique d'un quatrième mode de réalisation. Sur la figure 1, on a illustré sous la référence générale 10 un premier mode de réalisation d'un dispositif d'amplification d'une tension Ve analogique représentative d'une information audiophonique et délivrée par une source 12, comme par exemple un lecteur de cédéroms musicaux, un microphone, une antenne de téléphone mobile ou autres. Le dispositif 10 attaque une charge électro-mécano-acoustique 14, comme un haut parleur, à l'aide de la tension amplifiée. Le dispositif 10 comprend à cet effet une chaîne d'amplification 16 comportant un amplificateur 18 de classe D du type à montage en demi-pont en serie avec un filtre passe-bas 20. L'amplificateur 18 comprend un modulateur 22 en largeur d'impulsion (MLI) constitué d'un comparateur 24 connecté à une horloge 26 délivrant à une borne inverseuse 28 de celui-ci une tension triangulaire Vt de fréquence et d'amplitude prédéterminées. Le modulateur 22 module en largeur d'impulsion une tension analogique Vni que reçoit le comparateur 24 sur une borne non-inverseuse 30 et génère ainsi sur une sortie 32 du comparateur 24 une tension Vmli modulée en largeur d'impulsion, comme cela est connu en soi. L'amplificateur 18 comprend également un circuit 34 de contrôle logique connecté à la sortie 32 du comparateur 24 et commandant en fonction de la tension Vmli un montage en demi-pont 36 constitué d'un transistor MOSFET 38 à canal N et d'un transistor MOSFET 40 à canal P à source commune, comme cela est connu en soi. Le montage en demi-pont 36 délivre ainsi sur une sortie 42 une amplification de la tension Vni sous la forme d'une tension amplifiée Va. L'amplificateur 18 est enfin connecté à une alimentation électrique (non réprésentée) à découpage pour l'alimentation en énergie électrique de ces composants. Le filtre passe-bas 20, par exemple constitué d'un circuit LC, est connecté à la sortie 42 du montage en demi-pont 36 et délivre en sortie une moyenne Vs de tension amplifiée Va. La charge 14 est connectée sur l'une de ses bornes à la sortie du filtre passe-bas 20 et sur l'autre de ses bornes à la masse. Le dispositif 10 comprend en outre un capteur de courant 44 agencé en sortie du filtre passe-bas 20, par exemple un capteur de courant à base de transistors du type MAX47ESA de la société Maxim Integrated Products Inc. Le capteur de courant 44 mesure le courant Is en sortie du filtre passe-bas et est connecté une boucle de correction 46 de la tension Vs d'attaque de la charge 14. Cette boucle 46 est une boucle à contre-réaction comprenant un convertisseur courant/tension 48 connecté au capteur de courant 44 et générant une tension de mesure Vim image du courant Is mesuré par celuici. Par exemple, le convertisseur 46 est constitué d'une résistance d'impédance prédéterminée. En variante, le capteur de courant et le convertisseur courant/tension sont constitués d'une résistance d'impédance prédéterminée agencée en série avec le filtre passe-bas 20 et en sortie de celui-ci et d'un capteur de tension mesurant la tension aux bornes de ladite résistance. La boucle de correction 46 comprend également un soustracteur 50 et un correcteur 52. Le soustracteur 50 est connecté au convertisseur 48 et à la source 12, et délivre en sortie la différence Ec de ces deux tensions, ci-après désignée par erreur d'asservissement de courant D. Le correcteur 52 est connecté à la sortie du soustracteur 50 et détermine en fonction de l'erreur d'asservissement Ec la tension analogique Vni. Le correcteur 52 met en oeuvre une loi d'asservissement prédéterminée de la tension de mesure Vim sur la tension Ve, comme par exemple une loi proportionnelle intégrale (PI) ou une loi proportionnelle intégrale dérivée (PID), ayant pour effet d'annuler sensiblement l'erreur d'asservissement cc et d'obtenir des conditions de stabilité et de performance requises pour la boucle de correction. Le correcteur 52 est mis en oeuvre sous la forme d'un circuit analogique, ou en variante comprend une unité de traitement de signaux numérique comme un DSP par exemple. En variante, le capteur de courant 44 est agencé entre l'amplificateur 18 et le filtre passe-bas 20 et sa bande passante est choisie sensiblement égale à celle du filtre passe-bas 20. Plus particulièrement, on sait que le capteur de courant 44 se comporte sensiblement comme un filtre passebas et le capteur de courant 44 est choisi pour que son comportement fréquentiel soit sensiblement égal à celui du filtre passe-bas 20. Notamment, la fréquence de coupure du capteur 44 est choisie de manière à ne pas différer de celle du filtre 20 de plus de 10 pourcents. En variante, le correcteur 52 est agencé entre le convertisseur 48 et le soustracteur 50. En variante, les transistors 38, 40 du montage en demi-pont sont des transistors bipolaires à porte isolée (IGBT) lorsque des puissances importantes de signaux sont requises. En variante, le filtre passe-bas 20 est omis. Sur la figure 2, il est illustré sous la référence générale un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Ce second mode de réalisation diffère essentiellement de celui de la figure 1 en ce que le montage 36 de transistors de l'amplificateur 18 est un montage en pont en H, ou montage H- bridge , qui assure la symétrie électrique et des signaux de l'ensemble du dispositif. Dans ce mode de réalisation, l'amplificateur 36 comprend deux montages en demi-pont 36, 62 chacun constitué d'un transistor MOSFET 38, 64 à canal N et d'un transistor MOSFET 40, 66 à canal P à source commune. Ces 10 montages 36, 62 sont identiques à celui de la figure 1. Un premier montage 36 est directement connecté à la sortie du circuit de contrôle logique 34 et un second montage est connecté à celui-ci à travers un inverseur 68. Enfin, un filtre passe-bas 20, 70 est connecté à la sortie de chaque montage 36, 62. Ces filtres passe-bas sont identiques au filtre passebase de la 15 figure 1 et délivrent des tensions moyennées à la charge 14 qui est ainsi attaquée symétriquement. En variante, le dispositif venant d'être décrit comprend deux capteurs de courant identiques au capteur 44 et disposés en sortie des filtres passebas 20, 70. La boucle de correction 46 comprend alors, agencés entre les deux capteurs de courant et le convertisseur courant/tension 48, un circuit formant la différence entre les deux courants mesurés, divisant cette différence par 2 et transformant le résultat de cette opération en la tension de mesure. Un tel circuit moyenne donc le courant d'attaque Is et filtre les bruits parasites. En variante, le ou les capteurs de courant sont agencés en entrée des filtres passe-bas et chaque capteur de courant est choisi pour avoir un comportement fréquentiel sensiblement égal à celui des filtres passe-bas, comme cela a été décrit précédemment. En variante les filtres passe-bas 20, 70 sont omis. Il est à noter que les boucles de correction décrites ci-dessus se fondent sur une mesure d'un ou deux courants des chaînes d'amplification, et que la correction est effectuée en fonction d'un signal image du ou des courants mesurés, ce qui n'est pas équivalent, notamment en terme d'impédance, à une boucle de correction se fondant sur une mesure d'une ou plusieurs tensions de la chaîne d'amplification. On constate ainsi que ces boucles de correction ont pour effet d'élever sensiblement la bande passante des chaînes d'amplification et d'améliorer sensiblement la stabilité et la précision globales de l'amplification. La figure 3 est une vue schématique d'un troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Désigné sous la référence générale 80, ce dispositif reprend l'ensemble des éléments de celui de la figure 1 ainsi qu'un capteur de tension 82 mesurant la tension Vs en sortie du filtre passe-bas 20 et une boucle de correction 84 supplémentaire. La boucle de correction supplémentaire 84 est une boucle à contreréaction corrigeant la tension mesurée Vs. La boucle 84 est externe à la boucle de correction 46 et comporte un second soustracteur 86 et un second correcteur 88 connecté à la sortie du second soustracteur 86. Le second soustracteur 86 est connecté à la source 12 et au capteur de tension 82 et forme la différence de la tension Ve et de la tension mesurée Vs, différence Ev ci-après désignée par erreur d'asservissement de tension . Le second correcteur 88 détermine, en fonction de l'erreur Ev d'asservissement de tension, la tension analogique en entrée du soustracteur 50 de la boucle de correction interne 46, comme cela est illustré sur la figure 3. Le second correcteur 88 met en oeuvre une loi d'asservissement prédéterminée de la tension Vs sur la tension Ve, comme par exemple une loi proportionnelle intégrale (PI) ou une loi proportionnelle intégrale dérivée (PID), ayant pour effet d'annuler sensiblement l'erreur cv d'asservissement de tension et d'obtenir des conditions de stabilité et de performance requises pour la boucle de correction. Le second correcteur 88 est mis en oeuvre sous la forme d'un circuit analogique, ou en variante comprend une unité de traitement de signaux numérique comme un DSP par exemple. Tout comme pour le ou les capteurs de courant, en variante, le capteur de tension mesure la tension en entrée du filtre passe-bas 20 et est choisi pour avoir un comportement fréquentiel sensiblement égal à celui du filtre passe-bas. En variante également, le second correcteur 88 est agencé entre le capteur de tension 82 et le second soustracteur 86. La figure 4 est une vue schématique d'un quatrième mode de réalisation 100 du dispositif selon l'invention. Ce mode de réalisation comprend l'ensemble des éléments du mode de réalisation de la figure 2 ainsi qu'un capteur de tension 48 et une seconde boucle de correction 84 analogues au capteur de tension 48 et à la seconde boucle de correction 84 du dispositif de la figure 3. Le capteur de tension 48 du quatrième mode de réalisation diffère cependant de celui du troisième mode de réalisation en ce qu'il mesure la différence des tensions en sortie des filtres passe-bas 20, 70, c'est-àdire la tension aux bornes de la charge 14. En variante, le capteur de tension 48 du quatrième mode de réalisation est identique à celui du troisième mode de réalisation et mesure la tension en sortie du filtre passe-bande 20. En variante, le capteur de tension du quatrième mode de réalisation mesure la différence des tensions en entrée des filtres passe-bas 20, 70 et est choisi pour avoir un comportement fréquentiel sensiblement égal à ceux des filtres passe-bas 20, 70. En variante également, le second correcteur 88 est agencé entre le capteur de tension 82 et le second soustracteur 86. On constate que la boucle externe améliore de manière supplémentaire la stabilité et la précision de l'amplification
L'invention concerne un dispositif (10 ) d'amplification d'une tension (Ve) représentative d'une information audiophonique issue d'une source (12) pour l'attaque d'une charge (14), le dispositif comprenant une chaîne d'amplification (16) de classe D propre à délivrer au moins un signal électrique (Vs) amplifié d'attaque de la charge en fonction de la tension représentative de l'information acoustique.Ce dispositif comprend des moyens (44) de mesure d'au moins un courant de la chaîne d'amplification, et une première boucle de correction (46) du au moins un signal électrique en fonction de la mesure du ou de chaque courant.
1. Dispositif (10; 60; 80; 100) d'amplification d'une tension (Ve) représentative d'une information audiophonique issue d'une source (12) pour l'attaque d'une charge (14), le dispositif comprenant une chaîne d'amplification (16) de classe D propre à délivrer au moins un signal électrique (Vs) amplifié d'attaque de la charge en fonction de la tension représentative de l'information acoustique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - des moyens (44) de mesure d'au moins un courant de la chaîne d'amplification; et - une première boucle de correction (46) du ou de chaque signal électrique en fonction de la mesure du ou de chaque courant. 2. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la première boucle de correction comprend: - des moyens (48) de conversion du courant mesuré en une tension de mesure; et - des moyens (50, 52) de correction d'une tension délivrée en entrée de la chaîne d'amplification en fonction de la tension de mesure. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (50, 52) de correction comprennent des moyens d'asservissement de la tension de mesure sur la tension délivrée en entrée de la chaîne d'amplification. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la chaîne d'amplification (16) comprend un amplificateur de puissance (18) de classe D et au moins un filtre passebas (20, 70) agencé en sortie de l'amplificateur (18), et en ce que les moyens (44) de mesure sont propres à mesurer le courant en sortie du ou de chaque filtre passe-bas. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la chaîne d'amplification (16) comprend un amplificateur de puissance (18) de classe D et au moins un filtre passe- bas (20, 70) agencé en sortie de l'amplificateur, et en ce que les moyens (44) de mesure sont propres à mesurer le courant en entrée du ou de chaque filtre passe-bas. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (44) de mesure sont choisis pour avoir un comportement fréquentiel sensiblement égal à celui du ou de chaque filtre passe-bas (20, 70). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la chaîne d'amplification (16) comprend un amplificateur (18) du type à montage en demi-pont. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la chaîne d'amplification (16) comprend un amplificateur (18) du type à montage en pont en H. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens (44) de mesure sont propres à mesurer un seul courant circulant dans la chaîne d'amplification (16). 10. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens (44) de mesure sont propres à mesurer deux courants circulants dans la chaîne d'amplification (16). 11. Dispositif selon les 2 et 10, caractérise en ce que les moyens (48) de conversion comprennent des moyens de soustraction des deux courants mesurés et des moyens de transformation des courants soustraits en la tension de mesure. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - des moyens (82) de mesure d'au moins une tension de la chaîne d'amplification; et - une seconde boucle de correction (84), externe à la première boucle de correction (46) , adaptée pour corriger le signal électrique amplifié en fonction de la ou de chaque tension mesurée. 15. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que la seconde boucle de correction (84) comprend des moyens (86, 88) d'asservissement de la ou de chaque tension mesurée sur la tension représentative de l'information audiophonique. 16. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la chaîne d'amplification (16) comprend un amplificateur de puissance (18) de classe D et au moins un filtre passe-bas (20, 70) agencé en sortie de l'amplificateur (18), et en ce que les moyens (82) de mesure de la ou de chaque tension sont propres à mesurer la tension en sortie du ou de chaque filtre passe-bas (20, 70). 15. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la chaîne d'amplification (16) comprend un amplificateur de puissance (18) de classe D et au moins un filtre passe-bas (20, 70) agencé en sortie de l'amplificateur (18), et en ce que les moyens (82) de mesure de la ou de chaque tension sont propres à mesurer la tension en entrée du ou de chaque filtre passe-bas (20, 70). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que les moyens (82) de mesure de la au moins une tension sont propres à mesurer une seule tension de la chaîne d'amplification (16). 17. Dispositif selon la 9 et l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que les moyens (82) de mesure de la ou de chaque tension sont propres à mesurer la différence de deux tensions de la chaîne d'amplification (16), et en ce que la seconde boucle de correction externe comprend des moyens (86, 88) de correction d'une tension délivrée en entrée de la première boucle de correction (46) en fonction de la différence de ces deux tensions.
H
H03
H03F
H03F 1,H03F 3
H03F 1/34,H03F 3/183,H03F 3/217
FR2889209
A1
MACHINE A TRICOTER CIRCULAIRE A DOUBLE FONTURES
20,070,202
Domaine technique L'invention se rattache à l'industrie textile, et plus particulièrement au domaine des machines à tricoter permettant le tricotage d'articles selon la technique de la maille cueillie. Elle vise plus particulièrement une nouvelle structure de machine de type circulaire, visant à augmenter très fortement les vitesses de production d'articles multitubulaires, tels que les gants notamment. Dans la suite de la description, il sera fait fréquemment référence à la fabrication de gants tricotés, en tant qu'application privilégiée de la machine de l'invention, mais cette application n'est en aucun cas exclusive, et le métier conforme à l'invention peut être employé pour la réalisation d'autres types d'articles. Techniques antérieures De façon générale, dans le domaine des machines à tricoter fonctionnant selon la technique de la maille cueillie, il existe deux familles principales de 20 métiers que sont les métiers circulaires et les métiers rectilignes. Les métiers rectilignes comportent deux fontures rectilignes, c'est-àdire deux ensembles à l'intérieur desquels peuvent coulisser les aiguilles à tricoter. La sélection et le déplacement des aiguilles destinées à former les mailles sont assurés par un dispositif de "chutes" qui se déplace selon un mouvement alternatif le long du métier. Ce type de métier présente certains avantages, et notamment la possibilité de réaliser des portions tubulaires sans couture. En effet, les mécanismes de chutes des deux fontures sont portés par un chariot unique qui peut donc faire travailler simultanément les aiguilles en regard, pour tricoter la zone de fermeture d'une portion tubulaire, correspondant à l'extrémité d'un doigt dans le cas d'un gant. En dehors de cette zone de fermeture, chaque fonture travaille à tour de rôle pour tricoter successivement la zone tubulaire. Ces métiers permettent également de réaliser un chevalement d'une ou plusieurs colonnes de mailles entre 2889209 -2- des doigts adjacents. La présence de colonnes de mailles communes à deux doigts permet de densifier les zones des cols entre doigts. Toutefois, un certain nombre d'inconvénients sont constatés sur ces métiers 5 rectilignes, notamment pour la réalisation de gants. Un premier inconvénient est que le mécanisme de chutes effectue des mouvements alternatifs. Ainsi, à chaque changement de direction, le mécanisme de chutes doit donc être freiné, puis accéléré dans le sens opposé. On conçoit que l'inertie mécanique de ces organes mobiles est consommatrice d'énergie. Un second inconvénient provient du fait que les métiers rectilignes ne sont pas conçus pour réaliser une multitude de produits de façon simultanée. De façon classique ce type de métier comporte un seul, voire deux mécanismes de chutes, ce qui permet de réaliser un ou deux produits de front. On conçoit donc que la vitesse de production reste limitée. Un autre inconvénient résulte du fait que, sur les métiers rectilignes, les technologies existantes sont limitées en jauge, c'est-à-dire en nombre d'aiguilles par unité de longueur sur la fonture. Typiquement, sur les métiers rectilignes connus à ce jour, les jauges ne dépassent pas la valeur de 18, correspondant à 18 aiguilles disposées en parallèle par pouce. On conçoit que celle limitation ne permet pas d'obtenir des articles tricotés d'une finesse élevée, avec des mailles serrées, et des fils fins. Or, une finesse accrue est généralement recherchée pour les gants qui sont destinés à servir de support à un procédé d'enduction, pour la fabrication de gants caoutchoutés par exemple. Il existe donc un besoin en gants sans couture que les métiers à tricoter rectilignes utilisés à ce jour ne sont pas capable de satisfaire pleinement. Une solution pour pallier certains de ces inconvénients consiste à utiliser un métier dit "circulaire", dans lequel les fontures sont montées sur des cylindres. Sur ce type de métier, les aiguilles sont montées soit radialement, soit selon une génératrice d'un des cylindrés, et les mécanismes de chutes se déplacent angulairement par rapport au cylindre, selon donc un mouvement de rotation continu, voire alternatif. Dans la majorité des métiers circulaires, le mécanisme de chutes est immobile, et ce sont les cylindres portant les fontures qui se déplacent selon un mouvement de rotation par rapport aux chutes. Ce type de métier présente l'avantage de pouvoir inclure plusieurs mécanismes de chutes travaillant simultanément, ce qui lui confère une vitesse de production plus élevée que celle des métiers rectilignes. Toutefois, l'inconvénient majeur de l'utilisation de métiers circulaires est que les articles tubulaires qu'ils produisent se présentent sous la forme d'un grand tube continu, et nécessitent des opérations de confection, pour découper le tricot ainsi obtenu afin de réaliser les deux faces du gant, puis une couture pour assembler ces deux faces. On conçoit que ces opérations de confection alourdissent le processus de fabrication, et ne permettent pas réaliser des produits de qualité comparable aux articles tricotés sans couture. Ainsi, les coutures au niveau du gant constituent des discontinuités de surface et donc des zones de différentiation de comportement. En outre, dans certaines applications, notamment lorsque les gants tricotés servent de support à une enduction caoutchoutée par exemple, ou lorsque des résistances particulières physiques ou chimiques sont nécessaires, les coutures constituent des zones de changement de propriétés qui peuvent engendrer des fragilités préjudiciables aux performances du gant. Un exemple d'un métier circulaire particulier est décrit dans le document FR 513 218. Ce métier comporte un cylindre mobile, et des chutes fixes. Le cylindre a la capacité de se mouvoir angulairement selon un mouvement de va et vient, afin de tricoter selon une programmation, une bande à lisière comportant de façon continue une partie commune et une partie à plusieurs bandes contiguës. Autrement dit, ce métier ne réalise pas de gants sans couture, mais il ne tricote qu'un support textile sous forme de bandes plates, nécessitant de multiples reprises en confection. Il ne présente dons pas d'intérêt ni face aux gants confectionnés plus économiques, ni face aux gants sans couture dont il n'a pas les propriétés. De plus, les cols entre les doigts des gants fabriqués avec ce métier comportent une couture qui peut être inconfortable, et préjudiciable à certaines performances techniques. Ce métier ne permet donc pas de réaliser le tricotage des doigts selon la technique dit du chevalement. En outre, la production de cette machine n'est pas réellement plus élevée que la production d'un métier rectiligne. Un objectif de l'invention est donc de permettre la fabrication de gants sans couture analogues aux gants obtenus sur métiers rectilignes; et plus généralement de tout article textile multitubulaire en tirant partie des fonctionnalités du métier pour limiter ou mieux éviter les coutures. Un autre objectif de l'invention est de permettre la réalisation de ces articles avec des métiers à tricoter qui assurent une production élevée. Un autre objectif de l'invention est la possibilité de changer les tailles de gants à produire sans intervention mécanique. Exposé de l'invention L'invention concerne donc une machine à tricoter circulaire à double fontures. Cette machine comporte de façon connue deux cylindres mobiles, portant chacun une fonture supportant chacune un ensemble d'aiguilles. Cette machine comporte également deux ensembles d'au moins deux chutes fixes, chaque ensemble étant dédié à une des fontures en étant apte à assurer la sélection et le déplacement des aiguilles. Cette machine comporte également de façon connue, plusieurs dispositifs pour alimenter les aiguilles en fil, ainsi qu'un ou plusieurs dispositifs pour la coupe et prise de fils. Conformément à l'invention, cette machine se caractérise en ce que les cylindres soit partagées en plusieurs zones de productions indépendantes correspondant chacune à une portion angulaire de la circonférence du métier. Chaque zone de production est apte à tricoter un produit indépendant. Complémentairement, cette machine comporte un dispositif pour réaliser du chevalement de maille sur une ou plusieurs aiguilles sélectionnées individuellement sur les deux fontures à chacune des portions. En outre, les cylindres réalisent des mouvements de va et vient au regard des chutes qui leur sont dédiées, en se déplaçant de façon angulaire simultanée et solidairement. A chaque zone de production est dédié au moins un mécanisme de coupe, de prise et d'alimentation de fil apte à délivrer le fil selon les aiguilles actives. Conformément à l'invention cette machine est apte à réaliser de façon simultanée des productions d'articles dans chacune des zones prévue à cet effet. Autrement dit, le métier conforme à l'invention présente deux fontures capable de se mouvoir solidairement selon un mouvement de va et vient au regard des chutes, de manière à réaliser les portions tubulaires de l'article par travail alternatif des deux chutes en regard de chacune des fontures. Mais, les différentes chutes des fontures opposées sont également capables de faire travailler simultanément les aiguilles en regard des deux fontures. Il est ainsi possible, par ce travail simultané des aiguilles en regard, de réaliser la zone de fermeture de chaque tube à une extrémité au moins, et ainsi d'obtenir des tubes fermés sans couture. Les fontures peuvent également effectuer un déplacement angulaire afin de présenter une autre portion d'aiguilles au regard des fontures pour la réalisation d'un autre tube adjacent. Ce travail est réalisable de façon simultanée dans chacune des zones équipés des chutes et dispositifs de prise, d'alimentation et de coupe de fil. Complémentairement, la capacité de tricoter sur deux fontures permet la 30 réalisation directe de gant sans coutures. La capacité de faire travailler de façon simultanée plusieurs chutes, sur plusieurs zones augmente d'autant la production. 2889209 -6- Complémentairement, la capacité de chaque chute à sélectionner n'importe quelle aiguille de la fonture correspondante simplifie le mode de commande, par comparaison avec les systèmes existants, et notamment celui décrit dans le brevet FR 513.218. Cette sélection individuelle de chaque aiguille n'empêche pas une éventuelle sélection collective de certaines aiguilles affectées à des fonctions particulières, qui sont alors actionnées par groupes. En pratique, le métier conforme à l'invention se rattache à la famille des métiers circulaires à double cylindres mobiles, c'est-à-dire dans lesquels les cylindres se déplacent angulairement et solidairement sous les deux mécanismes des chutes. Toutefois, dans certaines formes de réalisation de l'invention, il peut être avantageux que la machine comporte un mécanisme de réglage dynamique de la position relative des deux cylindres, pendant le fonctionnement de la machine. En effet, un mouvement de décalage d'un cylindre par rapport à l'autre, associé à des systèmes de transfert de maille ou autre effet, peut être utile pour réaliser des effets de tricotage, ou de chevalement. De façon générale, et dans le reste de la description, les deux cylindres de la machine peuvent être deux cylindres de même axe, avec des aiguilles se déplaçant parallèlement d'un cylindre à l'autre. Il peut également s'agir dans une configuration plus classique d'une machine dont l'un des cylindres est assimilable à un plateau, et pour lequel les aiguilles des deux fontures se déplacent donc sensiblement perpendiculairement les unes aux autres. En pratique, le mouvement des deux cylindres est un mouvement de rotation alternatif, pour la réalisation d'un tube sur une partie de la zone de travail. Les cylindres effectuent également un mouvement de rotation angulaire afin de réaliser d'autre tube sur une autre partie de la zone de travail. Selon une caractéristique de l'invention, les cylindres supportant les fontures peuvent être mus par deux mécanismes distincts. Le premier mécanisme est destiné à générer un mouvement de va et vient rapide sur une portion de tricotage 2889209 -7- qualifiée d'étroite. Le second mécanisme est destiné au mouvement de décalage angulaire et aux mouvements de va et vient de plus grande amplitude. Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine comporte au moins un dispositif d'alimentation en fil par zone de travail. Ce dispositif généralement fixe, peut être amenée à avoir un mouvement de va et vient selon une portion angulaire dans la zone de travail. Autrement dit, ce dispositif d'alimentation permet de délivrer un fil qui sera 10 tricoté dans la zone de travail, correspondant à la zone de réalisation d'un article. Cette zone correspond en pratique à une portion angulaire des cylindres. De façon classique, le dispositif d'alimentation en fil comporte divers mécanismes associés sur un même module. Il peut notamment s'agir d'un système de prise et de coupe de fil qui permet la coupe et la prise du fil tricoté sur une partie de la zone de tricotage pour reprendre le tricotage sur une autre partie de la zone. Selon une variante de réalisation de l'invention, ce mécanisme de coupe et prise de fil peut être également un système indépendant du dispositif d'alimentation en fil. Ce fil peut donc être utilisé pour la réalisation des différentes portions tubulaires de l'article, et dans le cas particulier du gant pour l'ensemble des doigts. Il est également possible d'utiliser plusieurs guide-fils associés sur un même module, au niveau d'une même zone de travail, permettant l'acheminement de fils de natures différentes. Ceci est notamment avantageux lorsque certaines portions de l'article nécessitent l'emploi de fils de natures différentes, ou la combinaison de plusieurs fils. C'est notamment le cas pour la réalisation des gants qui emploient préférentiellement un fil élastique au niveau du poignet. 2889209 -8- Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine peut déplacer angulairement au moins un ensemble de chute. Cette capacité de mouvement de d'un des ensembles de chute permet d'adapter les comportements de chutes aux deux types de phases de tricotages. Ainsi, lors des phases de tricotage qui permettent de réaliser les portions tubulaires, les chutes travaillent alternativement, en agissant sur des aiguilles de fontures qui se déplacent en sens opposés. A l'inverse, lors de la réalisation des zones de fermeture, les chutes des deux cylindres travaillent simultanément, en agissant sur des aiguilles de fontures qui se déplacent dans le même sens. Le comportement d'un des ensembles de chutes est donc différent selon ces deux phases, notamment en ce qui concerne l'action de ses diverses cames de montée ou d'abattage. Le léger déplacement de cet ensemble de chutes permet de compenser le changement de sens de rotation lors de la réalisation des zones de fermeture. Ce déplacement génère ainsi un mouvement en phase des aiguilles en regard sur chacun des cylindres. Le fil peut donc être délivré de façon simultanée sur les aiguilles des deux cylindres. Dans une autre variante de la machine, et de façon connue les chutes peuvent comporter plusieurs mécanismes de cames, aptes à générer les mouvements des aiguilles selon les différentes phases de tricotages, à savoir les phases de tricotages simultané ou alternatif des aiguilles des deux fontures. Selon une autre caractéristique de l'invention la machine comporte un dispositif pour réaliser du chevalement de maille sur une ou plusieurs aiguilles 25 sélectionnées. Selon un mode de réalisation de ce dispositif, la machine comporte également deux cylindres complémentaires, associés chacun à un des cylindres principaux qui comporte des fontures. Chaque cylindre complémentaire présente alors des moyens aptes à maintenir en réserve une maille pendant un cycle de tricotage ultérieur afin d'assurer le chevalement d'une maille ou d'un groupe de maille sur une ou plusieurs aiguilles 2889209 -9- Autrement dit, dans certains modes de réalisation particuliers, la machine peut comporter un ensemble de mécanismes dits de "platinettes, dédié à chaque aiguille, et sélectionnable individuellement et pour cette raison qualifié de platinettes "Jacquard". Chaque platinette est associée à un système de commande individuel et à une mécanique assurant son déplacement, ce qui permet à chaque platinette de mettre en réserve sur le corps de l'aiguille les mailles correspondant au tricotage d'un doigt, alors que les mêmes aiguilles travaillent par ailleurs pour le tricotage du doigt suivant. Autrement dit, ce mécanisme de platinettes permet à certaines aiguilles de travailler lors de la réalisation de deux zones tubulaires adjacentes, permettant donc un chevalement qui densifie les zones de jonctions entre doigts. On obtient donc avec un métier circulaire des gants sans couture, qui incorporent la fonction de chevalement à ce jour uniquement réalisée avec des métiers rectilignes. D'autres mécanismes peuvent également être envisagés pour réaliser cette fonction de chevalement. Ce type de métier peut également inclure d'autres dispositifs connus, destinés à assurer certaines fonctionnalités classiques, tel que par exemple la détection de la présence de fils, un dispositif de vanisage, de bouclette, d'ouverture de palette sans qu'il soit donc nécessaire de les décrire ici plus avant. Il peut également être utile de prévoir un dispositif qui assure l'avancée des articles ou la retenue des dernières mailles réalisées au fur et à mesure de leur fabrication, puisque les articles sont réalisés sans lien mécanique les uns avec les autres. Ainsi, un ensemble de mécanismes de platinettes complémentaire peut remplir cette fonction. Mais d'autres systèmes d'avancée des articles peuvent être envisagés. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées dans lesquelles: 2889209 -10- La figure 1 est une vue générale simplifiée en perspective sommaire montrant les éléments principaux de la machine à tricoter conforme à l'invention, dans laquelle certains organes ne sont pas représentés dans un souci de clarté. La figure 2 est une vue de détail, en perspective sommaire, illustrant une zone particulière de la machine de la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe radiale de la zone de la machine où les fontures sont en regard. Les figures 4 à 7 sont des vues schématiques de dessus illustrant le déplacement des fontures selon l'avancement du procédé de tricotage. Les figures 8a à 8i sont des vues d'un gant en cours de réalisation selon l'invention, sur laquelle la partie en cours de tricotage est mise en valeur. La figure 9 est un schéma simplifié illustrant les aiguilles des différentes plages de la zone de travail utilisées, au fur et à mesure des étapes de tricotage des figures 8a à 8i. Les figures 10a à 10f sont des vues de coté schématiques d'une aiguille du métier, montrée en interaction avec un mécanisme de platinette, lors de plusieurs étapes du cycle de chevalement. Les figures 1la à 1lc sont des schémas illustrant les positions des aiguilles du cylindre et du plateau selon les différentes phases de tricotage Manière de réaliser l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne un métier à tricoter circulaire à double fontures, tel qu'il a été illustré très schématiquement dans la figure 1. Sur cette figure, seuls les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l'invention ont été illustrés. A l'inverse, les éléments classiques pour les métiers à tricoter circulaires notamment n'ont pas été représentés, et peuvent être réalisés selon les connaissances générales du métier. La figure 1 illustre donc la partie supérieure du métier dans lequel sont disposés les deux cylindres (2, 3) entraînés par un mécanisme (non représenté) supportant chacun une fonture (4, 5). Dans la forme illustrée, le cylindre extérieur (2) présente ses aiguilles (6) orientées sensiblement verticalement, tandis que le 2889209 -11- cylindre intérieur (3) présente des aiguilles (7) orientées radialement, selon un plan sensiblement horizontal. Ce cylindre intérieur (3) est donc dans une configuration fréquemment qualifiée de "plateau". Les différentes aiguilles (6, 7) se déplacent par rapport à leurs fontures (4, 5), et se croisent au niveau de la zone de tricotage (10) située à l'intersection des trajectoires des deux groupes d'aiguilles (6, 7). De façon simplifiée, les déplacements des différentes aiguilles (6) du cylindre extérieur (2), sur ce même cylindre, sont assurés par l'intermédiaire d'un mécanisme de chutes (12), qui lorsque le cylindre se déplace angulairement par rapport au chutes (2). Ces mécanismes de chutes comportent des systèmes de came (14) coopérant ou non avec les aiguilles (6) pour en assurer le déplacement vertical. Les mêmes mécanismes de chutes (13) sont présents sur le cylindre intérieur (3), en agissant de manière similaire. Selon une caractéristique de l'invention les cylindres (2 et 3) sont partagés en zone de travail (Wi) indépendantes, et qu'on peut l'observer sur la figure 1. Plus précisément, une zone de travail ou poste correspond à une zone dans laquelle sera réalisé un article unitaire. Une même machine peut donc comporter 20 plusieurs postes permettant la réalisation simultanée de plusieurs articles. Selon une caractéristique de l'invention, les mécanismes de chutes associés cylindre (12) et du plateau (13) son apte à faire travailler les aiguilles en regard sur une même portion de chacune des zones de travail, soit de façon simultanée sur le cylindre et le plateau, soit de façon alternative sur le cylindre puis le plateau, ou inversement. L'alimentation en fils des différentes aiguilles est assurée par un dispositif (15) d'alimentation en fils, qui se présente sous la forme d'une pluralité de modules 30 (16) fixé sur un rail périphérique (17) immobile. 2889209 -12- Selon une caractéristique de l'invention, un module au moins par zone de travail est apte à fournir le fil aux aiguilles mises en travail. Selon une caractéristique de l'invention, les cylindres (2, 3) sont aptes à être commandés pour pouvoir se déplacer solidairement soit selon un mouvement de va et vient, comme le montre la flèche F2, soit selon un mouvement angulaire (flèche FI). Dans le cas où les articles sont identiques, les différentes chutes sont actives dans chaque zone de travail avec un décalage angulaire, mais il est également envisageable que, pour certains types d'articles différents tricotés en même temps, les organes aient un processus de programmation différent. De manière plus détaillée, comme illustré aux figures 2 et 3, chaque fonture (4, 5) comprend un mécanisme (20) de sélection et de déplacement des aiguilles qui comporte pour chaque aiguille un sélecteur mécanique (22) mobile autour d'un point de pivotement (23), et présentant un ergot (24) apte à être entraîné par un mécanisme de came (14) lorsqu'il se trouve en position proéminente. Ainsi, et comme illustré à la figure 3, le sélecteur (22) se trouve dans une position escamotée, car il est attiré par l'électro-aimant (26) commandé à cet effet par le dispositif de commande (27), de sorte que le mécanisme de came (14) n'agit pas sur ce sélecteur (22) dédié à cette aiguille (6). En revanche, le sélecteur (28) associé à l'aiguille suivante, et représenté en arrière plan, se trouve dans une position sélectionnée, et son ergot (29) est dans une position susceptible de coopérer avec le mécanisme de came (14) en vue de la montée du sélecteur et donc de l'aiguille. D'autres ergots (30, 31) sont présents à la fois sur le sélecteur (22) et sur l'aiguille (6) afin d'assurer le mouvement de redescente de l'aiguille par certaines cames du mécanisme de came (14) (non représentées). On constate donc que chaque aiguille présente une capacité à être déplacée individuellement. Un mécanisme similaire (32) est prévu pour assurer le déplacement des aiguilles (7) du plateau. Le mécanisme de cames d'abattage de l'ensemble des cames (14) coopérant avec les ergots (31) du sélecteur est commandé de manière classique par un moteur électrique (33) se déplaçant avec la chute (2), et il n'est donc pas nécessaire de le décrire plus en détail. En partie haute du cylindre, ce dernier comporte un ensemble de mécanismes (40) dits de platinettes. Ce mécanisme est composé de deux rangées contiguës de platinettes entre chaque aiguille. La première série de platinettes a pour fonction de retenir les fils ou mailles précédemment réalisées pour la réalisation de la maille suivante. La seconde série de platinettes est commandé par un mécanisme de pilotage individuel ou "Jacquard", qui (40) permet de maintenir les mailles sur l'aiguille pendant l'opération de tricotage d'autres portions de l'article, et ainsi réaliser un chevalement qui sera décrit en détail plus avant. Le fonctionnement du mécanisme de platinette "Jacquard" (40) est similaire à celui de la sélection des aiguilles, en ce sens qu'il comporte différents sélecteurs (41) commandables par l'action d'électro- aimants (43), ces platinettes étant déplacées individuellement par l'intermédiaire d'un mécanisme de came se déplaçant sous l'effet d'un système commandé à cet effet. Complémentairement, la machine comporte un système (50) d'alimentation en fils, qui comporte un module (51) guide-fils sur lequel sont montés différents organes permettant l'alimentation à partir d'un cantre extérieur (non représenté). Ces modules (51) sont solidaires d'une couronne (17). Cette couronne peut avoir un léger mouvement de rotation angulaire afin de présenter les différents guides fils selon la position de tricotage (60) de la figure 11. Selon d'autres variantes de la machine, les guides fils peuvent avoir des mécanismes connus en soi, afin de présenter une cinématique qui positionne le guide fil sélectionné dans la position adéquate lors de sa mise en travail, sans avoir la nécessité d'un déplacement angulaire du module. 2889209 -14- Dans cette variante les différents guide-fils (55), et notamment le guide-fil principal, peuvent également bénéficier d'une capacité de mouvement par rapport au module, par l'intermédiaire d'un mécanisme motorisé (56,57), de manière à obtenir un mouvement de va et vient de grande précision et de grande rapidité. Chacun des guide-fils est apte à faire un mouvement d'engagement ou de dégagement, selon le rail (58), pour présenter ou non le fil en travail. Le module guide-fils (50) comporte également d'autres organes classiques dans les métiers à tricoter que sont notamment les systèmes de prise et de coupe du fil, ainsi que le système de détection de la présence de fils. De même, plusieurs guide-fils peuvent être insérés sur le même chariot de manière à délivrer plusieurs fils de nature différente. Dans cette variante de l'invention, les chutes (12) sont aptes à se déplacer angulairement selon la flèche F2 de la figure 2 entraîné par la couronne (59) prévu à cette effet. Cette possibilité peut être exploitée selon la nécessité du cycle de tricotage. La figure Il a précise la génératrice de mouvement des aiguillescommandées par les cames des chutes (13) de la fonture (5) du plateau. Les figures 1 lb et llc illustrent la même génératrice pour les chutes (12) de la fonture (4) du cylindre. Lors du travail en commun des aiguilles du plateau et du cylindre selon le mouvement F3 de ces derniers, les positions relatives des chutes (12) du cylindre et des chutes (13) du plateau sont selon le repère (61), c'est-à-dire quasiment en regard, comme illustré à la figure 1 lb. On observe sur les figure 11a et 1 lb la position courante (60) du guide fil actif. Lors du travail en alternance des chutes (12) du cylindre extérieur selon la flèche F4 et des chutes (13) du plateau selon la flèche F3, les chutes (12) du cylindre opèrent un décalage selon le repère (62), comme on l'observe en comparant les figures 1 la et 11c. Ce changement de position est effectué chaque fois que nécessaire selon le cycle de production. 2889209 -15- Selon une autre variante de la machine (non représentée), les mécanismes de cames peuvent comporter des cames supplémentaires, aptes à générer les mouvements des aiguilles selon les différentes phases de tricotages, le déplacement angulaire des chutes n'étant plus nécessaire. Selon une caractéristique technique importante de l'invention, les deux cylindres (2, 3) peuvent se déplacer solidairement soit selon un mouvement de vas et vient, soit angulairement. Par ailleurs les chutes en regard des cylindres sont aptes à travailler simultanément ou successivement sur tout ou partie de la zone de travail. Ainsi, le métier conforme à l'invention permet de réaliser des articles tubulaires sans couture, comme cela ressort de la description schématique du fonctionnement illustré aux figures 4 à 7. Ainsi, lorsque les mécanismes de chute se travail simultanément lors du déplacement des cylindres selon les flèches F3 de la figure 4, les chutes (12, 13) en regard permettent d'agir simultanément sur des aiguilles (6, 7) en regard, de manière à permettre le tricotage de la zone de fermeture d'une portion tubulaire. Lorsque la zone de fermeture est achevée, les deux cylindres peuvent se mettre à circuler dans le sens opposé, selon les flèches F4 de la figure 5. De la sorte, et comme illustré à la figure 6, les aiguilles (6) du cylindre extérieur (2) sont mise en travail par la chute (12) du cylindre pour assurer le tricotage de la maille de la partie externe de l'article tubulaire, tandis que la chute (13) du plateau (3) ne fait pas travailler les aiguilles en regard. Lorsque la chute (12) du cylindre extérieur (2) a achevé cette opération, les cylindres (12 et 13) changent simultanément de sens de rotation selon la flèche F3, Les aiguilles sélectionnées du plateau (3) parviennent à proximité de la chute (13) pour être mises en action par cette dernière comme illustré figure 7. Ainsi, les aiguilles (7) du plateau (3) assurent le tricotage des mailles de la portion interne de l'article tubulaire, et ce, avec le même fil délivré par le guide-fil (50) associé à la zone de travail. Dans le cas où les articles sont identiques, les différentes chutes sont actives d'une zone de travail à l'autre avec un décalage angulaire, mais il est également 2889209 -16- envisageable que pour certains types d'articles différents tricotés en même temps, les organes aient un processus de programmation différent Comme déjà évoqué, l'intérêt de l'invention est la réalisation d'articles tubulaires ou multitubulaires sans couture, il peut ainsi s'agir de gants tels qu'illustrés aux figures 8a à 8i, illustrées selon les différentes étapes de fabrication. Ainsi, le métier conforme à l'invention permet d'assurer le tricotage d'un gant selon les neuf étapes correspondant successivement au tricotage de l'auriculaire (71), de l'annulaire (72), du majeur (73), de l'index (74) puis de la partie intermédiaire dite de la "petite paume" (75) dans la continuité de ces proportions, suivi par la partie correspondant au pouce (76), puis dans la continuité de ces proportions, la partie de la grande paume (77), pour finir par la partie du poignet (78, 79). La figure 9 illustre schématiquement les différentes aiguilles utilisées lors de la réalisation des différentes étapes de tricotage du gant. Ainsi, lors de la première étape consistant au tricotage de l'auriculaire, les aiguilles d'une première plage (Zl) de la zone de travail sont utilisées pour réaliser, comme déjà évoqué, la fermeture de la partie tubulaire de l'auriculaire (71). Le cycle de tricotage commence donc par un départ ferme, dans lequel les aiguilles sans fil sont déplacées, pour permettre la mise en place des fils de la première rangée. Pour cette opération, les chutes du plateau (3) et du cylindre (2) font travailler simultanément les aiguilles en regard lors du passage des fontures. Le guide-fil monté sur le module affecté au poste de travail correspondant délivre le fil principal devant les aiguilles travaillant simultanément au niveau du plateau (3) et du cylindre (2). Puis, le départ ferme étant réalisé, un changement de sens de rotation s'effectue sur les cylindres (2 et 3). Puis, le tricotage se poursuit par la réalisation d'une rangée formant la portion tubulaire de maille de l'auriculaire (71). Ce tricotage est réalisé de façon alternative et continue des aiguilles sélectionnées sur le cylindre (2), puis sur le plateau (3) et ainsi de suite lors du passage dans chacun des sens du cylindre et du plateau, des 2889209 -17- aiguilles sélectionnées en regard. La présentation du fil devant les aiguilles en position de travail se fait par le guide-fil principal. Le mouvement des aiguilles est commandé par les chutes du plateau et du cylindre qui, lorsque les fontures effectuent un mouvement de va et vient, présentent les aiguilles en regard pour être sélectionnées. Plus précisément, lors du déplacement des fontures, les aiguilles du cylindre sont sélectionnées pour être mises en travail pour la réalisation de la partie externe de la portion tubulaire de l'article. La chute du cylindre positionne les aiguilles en travail, et le guide-fil fournis le fil devant les aiguilles sélectionnées en position de travail. La chute du cylindre abat les aiguilles du cylindre pour faire la maille. Puis, après un changement de sens de rotation des fontures, les aiguilles du plateau sont sélectionnées pour être mises en travail, et la chute du plateau déplace les aiguilles en travail. Dans ce cas, le mouvement des fontures est un mouvement de vas et vient. Cette chute du plateau abat les aiguilles du plateau pour faire la maille du côté intérieur de la portion tubulaire du doigt de l'auriculaire (71). Lors du tricotage de la partie externe de la portion tubulaire, grâce aux aiguilles du cylindre extérieur, les aiguilles du plateau sont laissées au repos. Le rang peut se réaliser sur tout ou partie des aiguilles formant un tube, et correspondant à la plage (Z1) de la zone de travail illustrée à la figure 9. Avantageusement, après le départ ferme du doigt, les rangs peuvent avoir un nombre d'aiguilles en travail augmentant de façon progressive pour assurer la formation d'un bout de doigt arrondi. Le nombre maximum d'aiguilles formant le doigt correspond au nombre d'aiguilles sélectionnées lors du départ ferme. La programmation du tricotage commande le nombre d'aiguilles à mettre en travail à chaque rang selon le profil du bout du doigt recherché. Par la suite, pour poursuivre le tricotage, une étape importante consiste à isoler les aiguilles ayant servi à former l'auriculaire (Z1), de manière à tricoter 2889209 -18- l'annulaire, en utilisant les aiguilles situées dans une plage (Z2) de la fonture adjacente à celle (Z1) comportant les aiguilles ayant servies à la formation de l'auriculaire (Z1). Pour la bonne réalisation de la jointure entre les portions de l'auriculaire et de l'annulaire, le chevalement, ou autrement dit le recouvrement d'une ou plusieurs aiguilles est nécessaire pour assurer une bonne résistance du gant. Cette utilisation des aiguilles pour deux doigts adjacents s'observe à la figure 9 dans laquelle les plages (Z1) pour l'auriculaire (71) et (Z2) pour l'annulaire (72) 10 de la zone de travail se recouvrent. A la suite du tricotage de l'ensemble des rangs de l'auriculaire, le fil est coupé et pincé, et les aiguilles utilisées de manière commune pour l'auriculaire et l'annulaire réalisent un cycle avec le mécanisme de platinettes Jacquard, afin de retenir les mailles tricotées sur la partie basse du corps de l'aiguille, et permettre le tricotage du doigt suivant sur ces mêmes aiguilles. Le cycle de tricotage lors du chevalement se déroule comme suit: tout d'abord, la platinette "jacquard" (100) effectue un mouvement recul, pour permettre à la maille (101) de descendre sur le corps (102) de l'aiguille (103), comme illustré à la figure 10a. On peut prévoir l'assistance complémentaire de moyens additionnels assurant le déplacement forcé de la maille, comme par exemple un jet d'air. Puis, comme illustré à la figure 10b, la maille (101) est retenue en position basse par la platinette "jacquard" (100), qui a retrouvé une position avancée. La position de la maille (100) est telle qu'elle ne fait pas maille lors des cycles normaux de tricotage. Puis, l'aiguille (103) est alors utilisée pour tricoter de façon indépendante les mailles suivantes (105), comme illustré à la figure 10c. Le cycle inverse de restitution des mailles retenues sur le corps des aiguilles concernées est réalisé lors du tricotage du dernier rang du doigt suivant. Plus précisément, la platinette jacquard (100) effectue un mouvement de recul afin de permettre à la maille (101) retenue sur la partie basse du corps de l'aiguille de remonter, comme illustré à la figure 10d. Puis, la maille (101) est retenue en position haute par la platinette jacquard (100), qui a retrouvé une position avancée, comme illustré à la figure 10e. L'aiguille peut alors faire maille avec les deux mailles (101,107), comme illustré à la figure 10f. L'isolement du tricot ayant été fait sur le nombre d'aiguilles désirées tant sur le plateau que le cylindre, les fontures se décalent angulairement et solidairement afin de pouvoir présenter aux chutes la plage suivante (Z2) de la zone de travail adjacente comprenant les aiguilles utilisées pour le chevalement. Les mêmes opérations sont répétées pour les différents doigts que sont l'annulaire (72), le majeur (73) et l'index (74). A la fin de chacune de ces étapes, le bout de fil coupé est maintenu par le système de coupe et prise de fil caractéristique. A la fin du tricotage du dernier doigt, à savoir l'index, le cycle de chevalement n'est pas réalisé, et le fil n'est donc pas coupé. Selon les variantes de réalisation du métier, le mécanisme d'entraînement des cylindres (2) et (3), peut être de plusieurs types. Un double mécanisme d'entraînement, le premier dédié au tricotage des plages (Z1) à (Z4) et (Z6), le deuxième dédié au décalage angulaire des cylindres pour le tricotage des ces plages et au tricotage des plages de plus grande amplitude (Z5) et (Z7) est le plus approprié. Une étape ultérieure consiste à réaliser la petite paume (75) visible à la figure 8e. Il s'agit là du tricotage de la partie de la main qui est située à la base des doigts (71-74) et la base du pouce (76), et qui recouvre la partie haute de la paume et du dos de la main. Les aiguilles sélectionnées pour cette opération sont celles utilisées pour le tricotage des quatre doigts préalablement réalisées. Des rangs de maille sont tricotés pour réaliser la longueur désirée, de la même manière qu'ont été tricotés les différents doigts. Les cycles de coupe et de chevalement sont ensuite réalisés. Le chevalement est également obtenu par un recouvrement partiel de la zone de tricotage (Z6) utilisant des aiguilles communes avec les aiguilles de la zone (Z5) utilisées pour le tricotage de la petite paume. Puis, dans une étape illustrée à la figure 8f, le pouce (76) est réalisé selon la même technique que la réalisation des quatre doigts précédemment tricotés. Par la suite, l'étape illustrée à la figure 8g consiste à tricoter la grande paume (77), c'est-à-dire la partie de la main qui est sensiblement en dessous de la base du pouce (76) et qui recouvre la partie basse de la paume et du dos de la main. Les aiguilles sélectionnées (Z7) sont celles qui ont été employées pour le tricotage de la petite paume (Z5) et du pouce (Z6). Des rangs de maille sont tricotés pour réaliser la longueur désirée, toujours avec un seul fil. La fin de l'opération de tricotage consiste à réaliser les "bords cotes" en dessous de la paume, au niveau du poignet. Il est possible selon le type d'articles que l'on souhaite réaliser de déterminer le type de "fausse cote" à réaliser. Pour réalisation de cette partie (79), il est possible d'utiliser deux guide-fils complémentaires, mis en action de façon simultanée, de manière à alimenter le métier en un fil principal et un fil élastique assurant le serrage du gant au niveau du poignet. La dernière étape du procédé de tricotage consiste à réaliser la terminaison du gant, c'est-à-dire le tricotage de quelques rangées, qui peuvent avantageusement utiliser un fil différent du fil de fond, par exemple un fil de moindre titre. Le cycle de tricotage se poursuit donc par la séparation du gant fini des 30 aiguilles, après la coupure du fil de terminaison, et la reprise d'un nouveau cycle. Bien entendu, la réalisation d'un gant constitue un exemple d'article susceptible d'être réalisé grâce au métier conforme à l'invention, mais cette dernière ne se limite bien entendu pas à la fabrication de ce seul type d'article. Il ressort de ce qui précède que le métier à tricoter conforme à l'invention présente l'avantage combiné de permettre la fabrication de gants sans couture, analogue à ceux obtenus sur métiers rectilignes, mais avec une haute vitesse de production, avec une grande souplesse de programmation pour les changements d'articles à produire. Ainsi, le métier conforme à l'invention peut fonctionner sur une large plage de jauges, allant de 5 à 50, pour produire des articles de finesse inégalée à ce jour, à vitesse de production élevée
1/ Machine à tricoter circulaire double fontures, comportant :▪ deux cylindres mobiles (2, 3), portant chacun une fonture (4, 5), supportant chacune un ensemble d'aiguilles (6, 7) ;▪ deux ensembles d'au moins deux chutes fixes (12, 13), chaque ensemble étant dédié à une des fontures (4, 5), en étant apte assurer la sélection et le déplacement des aiguilles (6, 7), lors du déplacement des dites fontures,▪ au moins deux dispositif d'alimentation en fil des aiguilles (50) fixe,▪ au moins deux dispositifs de coupe et prise de fils, caractérisée en ce que :▪ les cylindres (2,3) sont partagés en zone de travail (Wi) indépendantes.▪ Elle comporte un dispositif pour réaliser du chevalement de maille sur une ou plusieurs aiguilles sélectionnées individuellement sur les deux fontures à chacune des portions.▪ les cylindres sont apte à réaliser des mouvements de vas et viens au regard des chutes qui leur sont dédiées, ou de se déplacer de façon angulaire solidairement.▪ elle comporte un mécanisme de sélection individuelle de toutes les aiguilles (6, 7) de chaque fonture (4, 5) ;▪ A chaque zone de production (Wi) est dédiée au moins un mécanisme de coupe, prise et alimentation de fil apte à délivrer le fil selon les aiguilles actives
1/ Machine à tricoter circulaire double fontures, comportant: ^ deux cylindres mobiles (2, 3), portant chacun une fonture (4, 5), supportant chacune un ensemble d'aiguilles (6, 7) ; ^ deux ensembles d'au moins deux chutes fixes (12, 13), chaque ensemble étant dédié à une des fontures (4, 5), en étant apte assurer la sélection et le déplacement des aiguilles (6, 7), lors du déplacement des dites fontures, ^ au moins deux dispositifs d'alimentation en fil des aiguilles (50), ^ au moins deux dispositifs de coupe et prise de fils, caractérisée en ce que: ^ elle comporte un dispositif pour réaliser un chevalement de mailles sur au moins une aiguille sélectionnée individuellement sur les deux fontures à chacune des portions. ^ les cylindres sont aptes à se déplacer de façon angulaire solidairement pour réaliser des mouvements de va et vient et des mouvements de décalage au regard des chutes qui leur sont dédiées. ^ elle comporte un mécanisme de sélection individuelle de toutes les aiguilles (6, 7) de chaque fonture (4, 5) ; ^ les cylindres (2,3) sont partagés en plusieurs zones de travail (Wi) indépendantes, à chacune desquelles est dédié au moins un mécanisme de coupe, de prise et d'alimentation de fil, apte à délivrer le fil selon les aiguilles actives. 2/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un mécanisme de déplacement de la position relative des deux cylindres (2, 3). 3/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins un des deux ensembles de chutes (12) présente une capacité de déplacement par rapport au cylindre correspondant selon les deux sens de rotation (F2). 2889209 -23- 4/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'il présente deux mécanismes distincts aptes à assurer le déplacement des cylindres supportant les fontures,les deux mécanismes ayant des amplitudes de mouvement différentes. 5/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif d'alimentation en fil par zone de travail présente une capacité de mouvement de va et vient selon une portion angulaire à l'intérieur d'une zone de travail. 6/ Machine à tricoter circulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte deux cylindres complémentaires associés chacun à un des cylindres comportant les fontures, chaque cylindre complémentaire présentant des moyens (40) aptes à maintenir en réserve une maille pendant un cycle de tricotage ultérieur.
D,A
D04,A41
D04B,A41D
D04B 9,A41D 19
D04B 9/42,A41D 19/00,D04B 9/58
FR2892189
A1
TRI DE PASTILLES PAR MESURE DU DIAMETRE
20,070,420
La présente invention se rapporte au contrôle de la taille d'objets cylindriques, et au tri qui en découle ; en particulier, l'invention concerne un procédé et un dispositif permettant, par la mesure du diamètre, d'évaluer en continu les dimensions d'un 10 cylindre, et de commander un système d'éjection en fonction des résultats. L'invention trouve notamment une application pour la vérification de la conformité de pastilles de combustible nucléaire avec les 15 spécifications requises pour leur utilisation dans des crayons de combustible. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Lors de la fabrication de combustible nucléaire, décrite par exemple dans FR-A-2 825 307, des 20 pastilles sont obtenues par un pressage de poudres comprenant du combustible suivi par un frittage à haute température, opération qui entraîne un retrait plus ou moins maîtrisé du matériau. Les pastilles frittées sont alors rectifiées afin d'obtenir un ajustement 25 dimensionnel précis, compatible avec les critères exigés et permettant leur regroupement ultérieur dans des gaines pour former les crayons de combustible. Il est ainsi usuel de vérifier, suite à la rectification, la conformité des dimensions des5 pastilles pour, suivant le résultat, soit les maintenir dans la ligne de production, soit les en éjecter. A de nombreux stades de la production, un contrôle sélectif statistique des qualités du produit est effectué : des pastilles en cours de fabrication sont prélevées, et un contrôle de variables de l'échantillon permet la validation d'un groupe dont il est issu. Pour l'étape finale après rectification, au vu de la criticité du cependant préférable de chaque pastille, ce qui durée du contrôle, étant alors réalisées de positionnement de chaque l'appareillage de mesure. Pour accélérer le processus et multiplier le nombre de contrôles, le document FR-A-2 699 836 présente le prélèvement simultané de plusieurs pastilles suivant des trajets parallèles et le contrôle de chaque groupe prélevé par l'intermédiaire d'un support tournant. La manipulation est cependant difficile, et impose un matériel lourd à mettre en oeuvre, tout en restant relativement lente. Le document JP-A-9 285 765 décrit un contrôle de la longueur des pastilles effectué de façon semi continue : les pastilles sont amenées verticalement dans un système de contrôle de la hauteur d'un objet en mouvement, puis, en fonction des résultats, dirigées vers un endroit de stockage ou de 30 rebut. matériau concerné, il est vérifier les dimensions de allonge considérablement la donné que les mesures sont façon discontinue après échantillon au niveau de Bien que présentant l'avantage d'être plus rapide, le procédé décrit dans ce document ne vérifie cependant que la conformité de la longueur axiale des pastilles, sans contrôler leur diamètre, et oriente les pastilles non défectueuses vers un plateau de stockage immobile, depuis lequel elles doivent être reprises pour intégration dans le crayon. De plus, le moyen d'éjection est complexe à mettre en oeuvre, et le convoyage vertical n'est pas stable. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention se propose de pallier ces inconvénients des dispositifs existants et, entre autres avantages, de s'affranchir des contraintes relatives aux contrôles actuellement en oeuvre. En particulier, l'invention concerne un dispositif et un procédé de détermination continue des dimensions axiales d'objets cylindriques au cours de leur déplacement ; cette détermination peut être associée à la sélection des objets conformes, par 20 exemple par éjection des autres. L'invention trouve une application particulière au contrôle de conformité de pastilles de combustible nucléaire rectifiées, et peut être mise en oeuvre dans un système de confinement du type boîte à gants. Sous un de ses aspects, l'invention se rapporte à un procédé de vérification de la conformité d'objets cylindriques convoyés à vitesse contrôlée, constante, le long de leur axe, comprenant l'évaluation du diamètre des objets par interaction d'un faisceau, 30 par exemple lumineux, perpendiculaire au sens de 25 déplacement et renouvelée. Les différents diamètres successifs de tranches de l'objet ainsi déterminés permettent alors un calcul du diamètre et de la longueur de l'objet, dimensions qui sont comparées à des seuils afin de vérifier leur conformité avec des critères requis. Avantageusement, cette vérification de la conformité est associée à une sélection permettant de ne retenir que les objets conformes. Selon un mode de réalisation avantageux, la sélection est également automatisée et associée directement à la vérification de la conformité, en particulier par l'activation de moyens de tri en fonction des résultats de la vérification. L'activation peut notamment consister en l'ouverture d'une électrovanne permettant de souffler un gaz sur les objets non conformes pendant une durée déterminée. Sous un autre aspect, l'invention concerne un système adapté à un tel procédé. En particulier, le dispositif de détermination et sélection comprend des moyens de convoyage linéaire, des moyens de détermination d'une dimension d'un objet convoyé perpendiculairement à la direction de convoyage, notamment un micromètre optique associé à des moyens de conversion du signal obtenu, et un système de tri en aval des moyens de détermination. Les moyens de détermination de la dimension sont associés à des moyens de stockage des données ainsi déterminées, et à des moyens de comparaison des données avec des seuils, les résultats des comparaisons permettant de commander le système de tri. Le système de tri est de préférence une buse d'éjection de gaz sous pression associée à une électrovanne commandée par les moyens associés aux résultats des comparaisons. Avantageusement, les moyens de convoyage comprennent deux rives parallèles dont l'espacement est fixé, l'une des rives au moins étant aménagée au niveau de l'éjection. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatifs. La figure 1 montre une pastille pour 15 laquelle le contrôle peut être appliqué. La figure 2 illustre schématiquement l'étape de rectification et l'étape de contrôle et tri d'une pastille en cours de production. La figure 3 montre un convoyeur à bande et 20 à rive utilisé de préférence dans l'invention. Les figures 4A et 4B illustrent la mesure et la détermination du diamètre. Les figures 5A et 5B montrent divers aspects du convoyage au niveau de l'éjection. 25 La figure 6 est un diagramme reprenant les étapes du procédé de tri. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Le contrôle et le tri selon l'invention ont de préférence lieu en fin de procédé de fabrication de pastilles de combustible nucléaire. Cette application particulière engendre des contraintes supplémentaires inhérentes au matériau des objets à trier : les pastilles de combustible nucléaire sont, tout au long de leur procédé de fabrication, manipulées dans une enceinte étanche, ou boîte à gants, comprenant une pluralité de modules pour chaque étape reliés entre eux par des systèmes de sas, les pastilles étant déplacées par des convoyeurs. Ce mode de réalisation n'est cependant qu'illustratif, et il est possible d'utiliser le procédé et le dispositif selon l'invention en amont de cette étape, ou sur d'autres échantillons cylindriques convoyés de façon continue. Un exemple d'application particulier sera décrit pour des pastilles, par exemple de type MOX comprenant un mélange de PuO2 et UO2r dont la forme est schématisée en figure 1 : les pastilles 1 sont généralement cylindriques d'axe AA, de diamètre d compris entre 8 et 10,5 mm et de longueur L comprise entre 9,5 et 14,0 mm, présentent un chanfrein de longueur axiale 1 comprise entre 0,05 et 0,5 mm aux extrémités. Les critères de conformité sont classiquement de quelques dizaines de micromètres pour le diamètre d et quelques dixièmes de millimètres pour les longueurs L, h. Tel qu'illustré sur la figure 2, après rectification par une meule 2, les pastilles frittées de combustible 1 sont transportées de l'enceinte de rectification 3, de préférence par un convoyeur 4 à doubles tores et horizontalement, vers une enceinte 5 de contrôle et tri ; la position horizontale, c'est-à-dire le long de son axe AA, ou couchée , de la pastille 1 est la plus stable, et donc le convoyage est moins sujet à des blocages et/ou incidents. Bien que ce ne soit pas nécessaire, il est préférable de procéder à un changement de convoyeur 4 avant la mesure : en effet, ceci permet, par adaptation des vitesses relatives, d'espacer les pastilles 1, et de leur imprimer une vitesse particulièrement étudiée pour le système de contrôle. La conformité dimensionnelle des pastilles 1 est, selon l'invention, mesurée par un contrôle continu, ou semi continu, d'une dimension de la pastille 1 perpendiculairement à son sens de déplacement : le micromètre mesure le diamètre d d'une pastille 1 couchée sur le convoyeur 10. Il apparaît ainsi indiqué que le convoyeur 10 de pastilles 1 pour les étapes de mesure et tri soit de préférence du type à rives illustré en figure 3 (voir aussi figures 5), c'est-à-dire que les pastilles 1 circulent sur une bande 12 entre deux rives 14, 16 dont l'espacement E est calibré pour assurer une orientation correcte des pastilles 1 au long de leur déplacement. En particulier, au niveau de la mesure (flèche), l'écartement E entre les rives 14, 16 permet également de déterminer la marge d'erreur dans la détermination D2, du diamètre d inhérente à un éventuel désaxage de la pastille 1. D'autre part, l'utilisation d'un convoyeur à bande permet d'avoir une interface simple avec le convoyeur amont à tores et, du fait de sa très faible largeur, il autorise la mesure de pastilles de faible diamètre. Ainsi, dans l'exemple de réalisation préféré, l'espacement E des rives est tel qu'il garantit un écart maximum de 6 de 3 }gym sur la mesure D2, du diamètre d dans le cas où la pastille 1' serait complètement de travers. Le convoyeur à rives 10 amène ainsi les pastilles 1 au niveau d'un détecteur de diamètre 20, de préférence optique ; les rives 14, 16 sont adaptées pour le passage du faisceau de mesure. Le diamètre est mesuré selon une seule génératrice, par exemple 10 verticale. De préférence, les moyens 20 de détection du diamètre comprennent un micromètre optique couplé à des moyens de calcul et stockage de données ; avantageusement, le micromètre est de type à diode électroluminescente (LED) et caméra CCD ( Charge 15 Coupled Device ) linéaire à grande vitesse, comme un micromètre KeyenceTM ; notamment, le micromètre LS 7000 offre une fréquence élevée de mesures, une longue durée de vie, une faible sensibilité à l'empoussièrement, tout en garantissant précision, fidélité et 20 reproductibilité des mesures de pièces en mouvement. Plus précisément, tel qu'illustré en figure 4A, un micromètre 20 de détection d'une dimension d'un objet défilant comprend un émetteur 22 et un système récepteur 24 de l'image fantôme de la pastille 1. Il 25 est en outre avantageux de prévoir un dispositif permettant de souffler de façon permanente du gaz, notamment de l'azote, sur la vitre du système, émetteur 22 ou récepteur 24, situé sous le convoyeur 10 afin d'empêcher le dépôt sur la vitre de poussières qui 30 pourraient perturber la mesure. Ce soufflage peut être assuré par exemple par un capotage qui s'adapte sur la5 vitre concernée et permet à la fois d'orienter le flux de gaz vers la vitre et de limiter le faisceau de lumière à une zone de mesure utile réduite ; en outre, la face supérieure du capotage est de préférence inclinée afin de garantir qu'aucune pastille tombée de la ligne de convoyage ne reste sur la fente et perturbe la mesure. Le système 20 permet une mesure quasi instantanée du diamètre d ; un contrôleur 26 associé au micromètre 20 détermine régulièrement la moyenne DÀ des mesures précédentes, moyenne transmise ensuite à une unité de commande 30 à intervalles prédéterminés : le diamètre DÀ alors reçu par l'unité de commande et de contrôle 30 concerne une tranche 1i de pastille d'épaisseur e (figure 4B). En raison des différentes durées de calculs et de transmission, usuellement, le diamètre DÀ transmis et stocké dans des moyens de stockage 32 de l'unité 30 concerne des tranches 1i non contiguës ; suivant la vitesse de défilement et les paramètres choisis pour les périodes de transmission, les moyennes DÀ sont effectuées sur un nombre variable de mesures, et pour chaque pastille 1, un nombre k de mesures de tranches 1i est stocké. Le diamètre DÀ ainsi déterminé et stocké dans la mémoire 32 est alors transmis à des moyens 34 permettant la vérification de différents paramètres. En particulier, le diamètre DÀ est comparé à des seuils de tolérance ; de plus, suivant le nombre k de tranches ainsi vérifiées et en connaissant la vitesse de défilement, qui est constante, il est possible de déterminer si la longueur L de la pastille 1 remplit les critères requis ou non. Avantageusement, les irrégularités de forme peuvent également être détectées : les tranches 1i peuvent être regroupées en plusieurs groupes, notamment trois, Z1r Z2, Z3, pour lesquels une mesure de la moyenne dZ du diamètre DÀ est calculée, afin de comparer chaque moyenne aux seuils et de vérifier l'uniformité de ces moyennes. L'unité de contrôle et de commande 30, habituellement un microordinateur, comprend par ailleurs avantageusement des moyens d'activation 36 d'un dispositif d'éjection 40 des pastilles 1 pour lesquelles un verdict de non-conformité est établi. En particulier, l'éjection est faite par soufflage de gaz, avantageusement de l'azote, via une buse 42 dans une direction normale à l'avancement des pastilles 1 ; la buse 42 est agencée directement dans une des rives 14 du convoyeur 10. La détection de pastilles 1 non conformes (diamètre, longueur, ou forme) entraîne l'activation d'une électrovanne 44 permettant le passage de gaz sous pression et dirigeant les pastilles 1 concernées hors du convoyeur 10, vers le rebut, alors que les autres poursuivent leur déplacement vers une étape suivante. La pression et la durée d'éjection sont choisies en fonction de la distance entre le faisceau de mesure et la buse, la vitesse nominale de défilement, et la longueur des pastilles, de façon à permettre la mise au rebut d'une seule pastille 1 à coup sûr, c'est-à-dire pour éjecter les pastilles hors tolérances avec une efficacité de 100 %, mais seulement elles. La pression d'éjection minimale est de l'ordre de 3 à 4 bars ; par exemple, pour une plage de vitesse de fonctionnement de l'ordre de 65 10 mm/s et des pastilles de longueur d'environ 11,5 mm, de diamètre d'environ 8,2 mm et pesant environ 6,5 g qui défilent couchées, la pression de fonctionnement a été choisie au-delà de cette limite, proche de 6 bars. A cette fin, tel qu'illustré en figures 5, la rive 16 opposée à la buse 42 est adaptée pour guider les pastilles, y compris les pastilles debout, jusqu'à la buse d'éjection 42, pour permettre le passage des pastilles soufflées au dessus de la rive 16, pour empêcher les pastilles non conformes de pouvoir revenir sur le convoyeur 12 en cas de rebond lors du soufflage, et pour réengager les autres, conformes aux spécifications, entre des rives calibrées. En particulier, la rive 16 est abaissée localement en dessous de l'axe des pastilles sur une fenêtre d'éjection 50 d'environ 15 mm de longueur en amont et en aval de la buse d'éjection 42 ; un plan incliné 52 permet, lors du soufflage, de faire décoller les pastilles du convoyeur 12. La remontée de la rive 16 en sortie de fenêtre d'éjection 50 est particulièrement usinée 54 pour pouvoir guider progressivement les pastilles conformes qui se seraient déplacées latéralement dans la fenêtre 50 (plus large) et les réengager dans la rive 16' rehaussée. Par ailleurs, pour éviter un rebond des pastilles, un plan incliné 56 peut être prévu. D'autre part, afin de ne pas devoir paramétrer la position du faisceau par rapport au convoyeur 10, il est souhaitable que le support du micromètre 20 et le convoyeur 10 soient solidaires, avec par exemple présence d'un aménagement 58 dans les rives pour le passage de faisceau. De même, la position de la buse d'éjection 42 est intégrée dans la rive calibrée 14 ne contenant pas la fenêtre d'éjection 50. Dans cette configuration, en dehors du changement d'une pièce, la seule cote qui peut évoluer suite à un démontage/remontage ou à l'usure par frottement est l'espacement E entre les rives calibrées 14, 16. Un calibre passe-bas constitué d'une pastille étalon montée sur un support peut être utilisé pour le vérifier, par exemple au moins une fois par semaine en configuration industrielle et après tout démontage et remontage des rives calibrées. De façon générale, la rive 14 comprenant les moyens d'éjection 40 et de détermination 20 est considérée comme fixe, et l'autre rive 16 peut être déplacée par rapport à elle pour ajuster l'espacement E. Le convoyeur 10 peut être muni d'autres moyens en aval de l'éjection permettant une deuxième détermination du diamètre, par exemple un micromètre similaire au premier, afin de contrôler la qualité du tri précédent. Plus spécifiquement, un procédé de détermination et de tri selon l'invention peut reprendre les étapes schématisées en figure 6. Dans un premier temps, le diamètre D2, transmis par les moyens de détermination 26 à partir de la mesure par le micromètre 20 est comparé à un seuil S afin de déterminer si une pastille 1 est en train de passer sous le faisceau 20. Lorsque le seuil S n'est plus atteint, on considère que la pastille 1 est entièrement passée, et le procédé de contrôle en tant que tel peut démarrer. Dans une première étape A, le nombre k de tranches collectées pour la pastille 1, c'est-à-dire le nombre de valeurs D2, stockées tant que le diamètre déterminé D2, dépassait le seuil S, est calculé. Dans une deuxième étape B, ce nombre de tranches k est comparé à deux valeurs maximales et minimales d'acquisition de tranches au cours d'un passage de pastille 1, afin d'évaluer si la longueur L de la pastille 1 remplit des critères prédéfinis : si k > kmax, on considère qu'il s'agit de pastilles trop longues, ou jointives, et elles sont éjectées ; inversement, si k < kmin, on considère la pastille trop courte et elle est éjectée. Il est à noter que cette fonctionnalité a de fait pour principal avantage qu'elle permet de rebuter les pastilles ou bouts de pastilles qui pourraient bloquer la transitique en aval du tri. En particulier, si une pastille, même tout à fait conforme, défile debout , c'est-à-dire que son axe AA est perpendiculaire à la direction de déplacement, ce qui risque d'occasionner des blocages au vu de l'instabilité de la position, elle est détectée comme ayant une longueur trop courte, et éjectée. De même, si des pastilles sont collées l'une à l'autre, de sorte que la détection de l'espace entre elles n'est pas possible, les pastilles concernées seront éjectées (car trop longues) : à part la perte de pastilles éventuellement valables, une telle formation n'entache pas la fiabilité du tri et ne maintient pas de faux positifs . Les seuils kmin et kmax sont fixés de façon à assurer l'éjection d'une pastille juste inférieure à la longueur minimale défilant à la vitesse maximale et l'éjection de deux pastilles jointives (de longueur résultante juste supérieure à la longueur maximale). Dans une troisième étape C, une sélection des tranches intéressantes de la pastille 1, considérée comme conforme aux spécifications de longueur L, est effectuée. En effet, pour le calcul du diamètre d, il convient d'ignorer les deux extrémités comprenant un chanfrein, pour lesquelles le diamètre est non représentatif ; également, il est préférable de ne pas effectuer le tri sur la base d'une mesure trop proche de cette zone d'extrémité. A cette fin, sur le nombre k de valeurs D2, stockées, on ignore ki et kf tranches respectivement en début et fin d'acquisition ; ki et kf sont déterminés en fonction de la vitesse de défilement retenue, de la longueur minimale que l'on veut ignorer en début et fin de pastille et du nombre de valeurs moyennées par diamètre DÀ. Par exemple, pour une vitesse de défilement proche de 65 mm/s et 16 mesures moyennées par les moyens 26 avant de transmettre D2,, pour ignorer 1,2 mm en début et fin de chaque pastille, on fixe ki = kf = 3 tranches. Le diamètre d de la pastille 1 est alors calculé comme étant la moyenne des mesures D2, sur les (k - ki - kf) tranches utiles. La conformité de la pastille 1 au niveau de son diamètre d est déterminée dans une quatrième étape D par comparaison du diamètre calculé d avec deux seuils dmax maximum et drain minimum acceptables, respectivement fixés à environ 10 }gym du diamètre nominal. Il est possible aussi, au cours d'une cinquième étape E, de calculer le diamètre par zone de pastille. En particulier, on détermine le nombre de tranches concernées par les zones de début, centre et fin Z1r Z2 et Z3 de pastille 1, et le diamètre d1, d2 et 10 d3 est déterminé pour chacune. Chacune de ces valeurs est de même comparée aux seuils dmax maximum et dOmin minimum ; de plus, les écarts l di - d2, I d2 - d3 l et l di - d3 l sont comparés à un seuil SD au-delà duquel le défaut de forme est considéré comme inacceptable. Si la pastille 1 est considérée comme conforme, elle poursuit son déplacement sur le convoyeur 10. Si, à l'une quelconque des étapes B, D et E, la pastille est détectée comme non conforme, les moyens de commande 36 déclenchent l'électrovanne 44 et 20 l'éjection de la pastille 1. Le temps d'impulsion nécessaire est validé par essais, et dépend de la longueur des pièces à éjecter, de leur vitesse de défilement et de leur masse. En particulier, il s'avère qu'une durée 25 d'ouverture de la vanne d'éjection 44 de l'ordre de Ti = 0,09 s est appropriée pour une pastille de 6,4 g de longueur nominale L = 11,5 mm, à la vitesse de 65 mm/s ; cette durée de soufflage correspondant à une longueur de 6 mm. Par ailleurs, la buse 42 étant 30 écartée du laser de détermination 20, écartement qui peut être optimisé par ailleurs, et la pastille 1 se 15 déplaçant, une temporisation Tempo entre la détermination de la non-conformité et l'actionnement est nécessaire, par exemple de 0, 20 s pour un écartement entre faisceau 20 et buse 42 de 26 mm. Le système de détermination et tri selon l'invention a été vérifié et qualifié pour un procédé de fabrication industriel ; en particulier, de nombreux moyens sont intégrés pour détecter les éventuels erreurs et/ou incidents. Des tests en configuration industrielle ont ainsi montré l'éjection de toutes les pastilles hors norme
Un système basé sur la mesure (20) en continu du diamètre d'un objet cylindrique (1) se déplaçant couché sur un convoyeur à bande (10) permet de vérifier sa conformité dimensionnelle.Le système de mesure (20) peut être couplé à un système de tri basé sur l'éjection hors du convoyeur (10) grâce à la projection de gaz par une buse (42) transversale.Grâce au système selon l'invention, il est possible de déterminer en continu si une pastille de combustible nucléaire (1), en particulier après rectification (2), doit être rejetée ou non.
1. Procédé de vérification de la conformité dimensionnelle d'objets cylindriques (1) comprenant : - le déplacement à vitesse prédéterminée des objets (1) dans une direction parallèle à leur axe (AA) ; - l'interaction d'un faisceau avec l'objet (1) perpendiculairement à sa direction de déplacement ; - la détermination du diamètre (Dx) d'une pluralité de tranches (1i) de l'objet (1) grâce au signal représentatif de l'interaction du faisceau ; - le calcul d'un diamètre (d) représentatif de l'objet (1) sur la base des diamètres déterminés (Dx) des tranches (1i) ; - le calcul d'une caractéristique (k) représentative de la longueur (L) de l'objet (1) sur la base du nombre (k) de tranches (1i) ; - la comparaison du diamètre (d) et de la longueur (L) calculés avec des seuils (drain, dmaxr kminr kmax) permettant de vérifier la conformité de l'objet 2. Procédé selon la 1 comprenant ensuite une sélection des objets (1) en fonction de leur conformité. 3. Procédé selon la 2 comprenant l'activation de moyens de tri (40) enfonction des comparaisons des diamètre et longueur (d, L) afin d'assurer la sélection. 4. Procédé selon la 3 dans lequel l'activation de moyens de tri (40) comprend l'ouverture d'une électrovanne (44) pendant une durée déterminée (Ti), et la sélection est assurée par un gaz de soufflage passant par l'électrovanne (44). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4 appliqué à des pastilles de combustible nucléaire. 6. Dispositif de détermination de la conformité de pastilles (1) comprenant : - des moyens de convoyage linéaire (10) ; - un système de détermination (20) d'une dimension (Dx) perpendiculaire à la direction de convoyage ; - des moyens de stockage (32) des dimensions déterminées (Dx) ; - des moyens pour calculer (34) des valeurs représentatives de la pastille (1) grâce aux dimensions stockées (Dx) et pour comparer les valeurs à des seuils ; - un système de tri (40) en aval du système de détermination (20) associé aux moyens de convoyage (10) ; - des moyens (36) pour activer le système 30 de tri (40) par l'intermédiaire des résultats des comparaisons par les moyens pour comparer (34). 7. Dispositif selon la 6 dans lequel les moyens pour calculer (34) comprennent des moyens pour faire la moyenne d'un certain nombre de dimensions stockées (Dx). 8. Dispositif selon l'une des 6 à 7 dans lequel le système de tri (40) est une buse (42) d'éjection de gaz sous pression perpendiculaire au convoyage. 9. Dispositif selon la 8 comprenant une électrovanne (44) connectée à la buse d'éjection (42) et commandée par les moyens (36) pour activer le système de tri (40). 15 10. Dispositif selon l'une des 8 ou 9 dans lequel les moyens de convoyage (10) comprennent deux rives (14, 16) parallèles le long de la direction de convoyage, l'une 20 des rives (16) au moins étant aménagée au niveau de la buse d'éjection (42). 11. Dispositif selon l'une des 6 à 10 dans lequel le système de 25 détermination comprend un micromètre laser (20). 12. Dispositif selon l'une des 6 à 11 associé à une boîte à gants. 10
G
G01
G01B
G01B 11
G01B 11/04
FR2900247
A1
DISPOSITIF POUR LA PROGRAMMATION EN AMPLITUDE ET EN PHASE D'IMPULSIONS LUMINEUSES LONGUES A BANDE SPECTRALE ETROITE A PARTIR D'UN MODULATEUR D'IMPULSIONS LUMINEUSES BREVES A LARGE BANDE SPECTRALE
20,071,026
La présente invention concerne un . 15 Elle a plus particulièrement pour objet l'adaptation d'un façonneur programmable d'impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale, à des impulsions lumineuses longues à bande spectrale étroite. D'une façon générale, on sait que les façonneurs d'impulsions laser ultra 20 brèves à large bande spectrale tels que les masques ou filtres programmables spatiaux (ex : cristaux liquides) placés dans le plan focal d'une ligne à retard optique à dispersion nulle et les filtres acousto-optiques dispersifs programmables, façonnent les impulsions dans le domaine spectral en modifiant, de manière programmable, l'amplitude et la phase de chaque 25 fréquence (ou de chaque longueur d'onde) contenue dans la bande spectrale des impulsions. Ceci permet un façonnage sur une échelle de temps allant de la femtoseconde à quelques picosecondes. Quant aux modulateurs temporels électro-optiques, tels les interféromètres de 30 Mach-Zehnder programmables, réalisés en optique intégrée, ils ne permettent 1 2900247 -2- de façonner, dans le temps, que des impulsions longues de l'ordre de quelques nanosecondes à bande spectrale très étroite. Pour des temps de programmation intermédiaires compris entre 10 picosecondes et 10 nanosecondes environ, il n'existe pas de système de façonnage programmable d'impulsions laser, les systèmes spectraux ne présentant pas une excursion de programmation temporelle suffisante et les systèmes temporels ne présentant pas une bande passante de programmation suffisante. L'objet de l'invention a donc plus particulièrement pour but de combler cette lacune en proposant un dispositif d'adaptation d'un façonneur programmable d'impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale, à des impulsions lumineuses longues à bande spectrale étroite, dont la durée est comprise entre 10 picosecondes et 10 nanosecondes. La présente invention consiste à insérer un façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale entre deux mélangeurs optiques non linéaires, un dispositif de dispersion linéaire étant placé en amont du premier mélangeur et les impulsions lumineuses longues, à bande spectrale étroite, portant la modulation, en amplitude et en phase, introduite par le susdit façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale, étant obtenues à la sortie du deuxième mélangeur optique non linéaire. L'invention propose à cet effet un dispositif pour l'adaptation d'un façonneur programmable d'impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale, à des impulsions lumineuses longues à bande spectrale étroite, comprenant : une source laser d'impulsions ultra brèves à large bande spectrale, un dispositif de dispersion des impulsions ultra brèves issues de la susdite source laser, 2900247 -3- un premier mélangeur optique non linéaire pour mélanger les impulsions longues modulées issues du susdit dispositif de dispersion avec des signaux longs quasi monochromatiques issus d'un laser de pompe à fréquence pure, 5 - un façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale placé sur une première voie du signal émergeant du susdit premier mélangeur optique non linéaire à la fréquence de la susdite source laser d'impulsions ultra brèves, un second mélangeur optique non linéaire pour mélanger la voie issue 10 du susdit façonneur et une seconde voie émergeant du susdit premier mélangeur optique non linéaire à une fréquence correspondant à la différence ou à la somme des fréquences respectivement du susdit laser de pompe à fréquence pure et de la susdite source laser d'impulsions brèves. 15 Ainsi, le signal de sortie du susdit second mélangeur optique non linéaire est un signal dont la fréquence centrale est égale à celle du susdit laser de pompe ; la durée de ce signal de sortie est égale à la durée d'allongement en sortie du susdit dispositif de dispersion ; la bande spectrale de ce signal de sortie est la 20 bande spectrale résultante donnée par la bande spectrale des susdites impulsions longues issues du dispositif de dispersion affectée du rapport des durées correspondant d'une part à la durée selon laquelle on peut moduler, en amplitude et en phase, une impulsion à l'aide du susdit façonneur, et d'autre part à la durée d'allongement en sortie clu susdit dispositif de dispersion. 25 Par conséquent, ce signal de sortie qui n'est plus modulé linéairement en fréquence dans la bande spectrale des impulsions issues de la source laser d'impulsions brèves, porte, dans la bande spectrale réduite, précédemment définie, la modulation, en amplitude et en phase, introduite par le susdit 30 façonneur d'impulsions lumineuses à large bande. La fréquence de la susdite seconde voie émergeant du premier mélangeur optique non linéaire, correspond à la différence ou à la somme des fréquences, respectivement du susdit laser de pompe à fréquence quasi-monochromatique et de la susdite source laser d'impulsions lumineuses brèves. En effet, lorsque la fréquence du susdit laser de pompe est supérieure à la fréquence de la source laser d'impulsions brèves, la fréquence de la seconde voie émergeant du premier mélangeur correspond à la différence des fréquences respectivement du susdit laser de pompe à fréquence quasi-monochromatique et de la susdite source laser d'impulsions lumineuses brèves ; dans ce cas, la pente de modulation des impulsions longues est de signe contraire à celle des impulsions longues injectées dans le premier mélangeur par la source laser d'impulsions brèves. Réciproquement, la fréquence de la seconde voie émergeant du premier mélangeur correspond à la somme des fréquences respectivement du susdit laser de pompe à fréquence quasi-monochromatique et de la susdite source laser d'impulsions lumineuses brèves, si la fréquence du susdit laser de pompe est inférieure à la fréquence de la source laser d'impulsions brèves ; dans ce cas, la pente de modulation des impulsions longues est de même signe que celle des impulsions longues injectées dans le premier mélangeur par la source laser d'impulsions brèves. Avantageusement, le susdit dispositif de dispersion des impulsions ultra 25 brèves issues de la source laser pourra être une fibre optique dispersive ou une paire de réseaux optiques parallèles. Avantageusement, le susdit façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale pourra être un modulateur spatial d'amplitude et de phase placé dans 30 le plan focal d'une ligne à retard optique à dispersion nulle dite ligne 4-f, ou il pourra être également un filtre acousto-optique dispersif programmable. 2900247 -5- Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique du dispositif selon une 5 première version de l'invention, La figure 2 est un diagramme temps/fréquence correspondant à la première version de l'invention, La figure 3 est une représentation schématique du dispositif selon une deuxième version de l'invention, et 10 La figure 4 est un diagramme temps/fréquence correspondant à la deuxième version de l'invention. Dans l'exemple représenté sur la figure 1 : une source laser 1 d'impulsions ultra brèves à large bande spectrale 15 délivre des signaux à la fréquence vl, de bande spectrale B1 et de durée brève voisine de 1/B1, - en aval de la susdite source laser 1, un dispositif de dispersion 2 des impulsions ultra brèves issues de la source laser 1, lequel dispositif de dispersion 2 délivre des signaux à la fréquence vl, de bande spectrale B1 20 et de durée T2, - en aval du susdit dispositif de dispersion 2, un premier mélangeur optique non linéaire 4, lequel mélangeur 4 effectue le mélange des impulsions longues issues du susdit dispositif de dispersion 2 avec des signaux longs quasi monochromatiques de durée To supérieure à T2 issus d'un laser de pompe 3 à fréquence pure v2, la fréquence de pompage v2 étant supérieure à la fréquence vl de la source laser 1, - en aval du susdit premier mélangeur optique non linéaire 4, un façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale 5 placé sur une première voie V1 du signal émergeant du susdit premier mélangeur optique non linéaire 4 à la fréquence vl de la susdite source laser d'impulsions ultra brèves 1, en aval du susdit façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale 5, un second mélangeur optique non linéaire 6, lequel mélangeur 6 effectue le mélange des impulsions longues de fréquence vl, de durée T2 issues du susdit façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale 5, et des impulsions émergeant selon la voie V2 du susdit premier mélangeur optique 4 de fréquence v3 = v2 ù VI. Ainsi, en sortie du susdit second mélangeur optique non linéaire 6, le signal de sortie est un signal de fréquence v2, de bande spectrale B2 et de longueur T2 qui n'est plus modulé linéairement en fréquence dans la bande B1, mais porte, dans la bande B2, la modulation, en amplitude et en phase, introduite par le façonneur d'impulsions lumineuses à large bande. Si T1 est le temps sur lequel on peut moduler en amplitude et en phase, une impulsion lumineuse de bande B1 à l'aide du façonneur d'impulsions à large bande, le nombre de points de programmation indépendants est : N = B1T1. La quantité d'information, et donc ce nombre de points, étant conservés dans le dispositif représenté sur la figure 1, la bande de modulation résultante B2 est donnée par : B2 = B1T1/T2. Cette bande est beaucoup plus étroite que B1, puisque T2 est de l'ordre de la nanoseconde alors que T1 est de l'ordre de la picoseconde. La capacité de modulation du façonneur d'impulsions brèves à large bande a donc été transférée à des signaux longs à bande étroite. Dans l'exemple représenté sur la figure 2, un diagramme temps/fréquence correspondant à la première version de l'invention, indique schématiquement la bande spectrale des signaux lumineux et leur durée aux trois susdites fréquences précédemment citées, à savoir vl, v2, v3, correspondant respectivement aux signaux lumineux de la source laser 1, de la source laser 3 et en sortie du premier mélangeur 4 selon la susdite voie V2. Ainsi, les impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale issues de la susdite source laser 1 ont une fréquence vl, une bande spectrale large B1, et une durée ultra courte de l'ordre de 1/B1. Les impulsions lumineuses issues du susdit dispositif de dispersion ont une fréquence vl, une bande spectrale large B1, une durée allongée T2 et une pente croissante (ou décroissante) de modulation de la fréquence en fonction du temps. Les impulsions lumineuses longues quasi monochromatiques issues de la 10 susdite source laser 3 ont une fréquence v2 supérieure à la fréquence vl et une durée longue T'o supérieure à T2. Les impulsions lumineuses issues du susdit premier mélangeur optique 4, selon la voie V2, ont une fréquence v3, égale à v2 ù vl, une bande spectrale 15 large B 1, et une durée T2. A la sortie du susdit dispositif de dispersion, la pente de modulation du signal optique, issu du laser 1, à la fréquence vl, de bande spectrale B1, de durée T2 étant croissante (ou décroissante), la pente de modulation du signal optique, 20 issu du premier mélangeur optique 4 selon la voie V2, à la fréquence v3, de bande spectrale B 1, de durée T2, sera décroissante (ou croissante). Dans l'exemple représenté sur la figure 3 : une source laser 1 d'impulsions ultra brèves à large bande spectrale 25 délivre des signaux à la fréquence vl, de bande spectrale B1 et de durée brève voisine de 1/B1, en aval de la susdite source laser 1, un dispositif de dispersion 2 des impulsions ultra brèves issues de la source laser 1, lequel dispositif de dispersion 2 délivre des signaux à la fréquence vl, de bande spectrale B1 30 et de durée T2, -8 en aval du susdit dispositif de dispersion 2, un premier mélangeur optique non linéaire 4, lequel mélangeur 4 effectue le mélange des impulsions longues issues du susdit dispositif de dispersion 2 avec des signaux longs quasi monochromatiques de durée To supérieure à T2 issus d'un laser de pompe 3 à fréquence pure v2, la fréquence de pompage v2 étant inférieure à la fréquence vl de la source laser 1, en aval du susdit premier mélangeur optique non linéaire 4, un façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale 5 placé sur une première voie V 1 du signal émergeant du susdit premier mélangeur optique non linéaire 4 à la fréquence vl de la susdite source laser d'impulsions ultra brèves 1, en aval du susdit façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale 5, un second mélangeur optique non linéaire 6, lequel mélangeur 6 effectue le mélange des impulsions longues de fréquence vl, de durée T2 issues du susdit façonneur d'impulsions lumineuses à large bande spectrale 5, et des impulsions émergeant selon la voie V2 du susdit premier mélangeur optique 4 de fréquence v3 = v2 + v1. Ainsi, en sortie du susdit second mélangeur optique non linéaire 6, le signal de sortie est un signal de fréquence v2, de bande spectrale B2 et de longueur T2 qui n'est plus modulé linéairement en fréquence dans la bande B1, mais porte, dans la bande B2, la modulation, en amplitude et en phase, introduite par le façonneur d'impulsions lumineuses à large bande. Si T, est le temps sur lequel on peut moduler en amplitude et en phase, une impulsion lumineuse de bande B1 à l'aide du façonneur d'impulsions à large bande, le nombre de points de programmation indépendants est : N = B1T1. La quantité d'information, et donc ce nombre de points, étant conservés dans le dispositif représenté sur la figure 1, la bande de modulation résultante B2 est donnée par : B2 = B1TI/T2. Cette bande est beaucoup plus étroite que B 1, puisque T2 est de l'ordre de la nanoseconde alors que T1 est de l'ordre de la picoseconde. La capacité de modulation du façonneur d'impulsions brèves à large bande a donc été transférée à des signaux longs à bande étroite. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, un diagramme temps/fréquence correspondant à la deuxième version de l'invention, indique schématiquement la bande spectrale des signaux lumineux et leur durée aux trois susdites fréquences précédemment citées, à savoir v1, v2, v3, correspondant respectivement aux signaux lumineux de la source laser 1, de la source laser 3 et en sortie du premier mélangeur 4 selon la susdite voie V2. Ainsi, les impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale issues de la susdite source laser 1 ont une fréquence vl, une bande spectrale large B1, et 15 une durée ultra courte de l'ordre de 1/B1. Les impulsions lumineuses issues du susdit dispositif de dispersion ont une fréquence vl, une bande spectrale large B1, une durée allongée T2 et une pente croissante (ou décroissante) de modulation de la fréquence en fonction du 20 temps. Les impulsions lumineuses longues quasi monochromatiques issues de la susdite source laser 3 ont une fréquence v2 inférieure à la fréquence vl et une durée longue To supérieure à T2. Les impulsions lumineuses issues du susdit premier mélangeur optique 4, selon la voie V2, ont une fréquence v3, égale à v2 + v1, une bande spectrale large B1, et une durée T2. 30 A la sortie du susdit dispositif de dispersion, la pente de modulation du signal optique, issu du laser 1, à la fréquence v1, de bande spectrale B1, de durée T2 25 2900247 - 10- étant croissante (ou décroissante), la pente de modulation du signal optique, issu du premier mélangeur optique 4 selon la voie V2, à la fréquence v3, de bande spectrale BI, de durée T2, sera également croissante (ou décroissante). 5 Ainsi, le signal de sortie du second mélangeur optique non linéaire 6 est un signal dont la fréquence centrale v2 est équivalente à celle du laser de pompe 3 ; la durée de ce signal de sortie est égale à la durée T2 d'allongement en sortie du susdit dispositif de dispersion 2 ; la bande spectrale B2 de ce signal de sortie est la bande spectrale résultante donnée par la bande spectrale B I des 10 susdites impulsions longues issues du dispositif de dispersion 2 affectée du rapport T1/T2 des durées correspondant d'une part à la durée TI selon laquelle on peut moduler, en amplitude et en phase, une impulsion à l'aide du façonneur 5, et d'autre part à la durée d'allongement T2 en sortie du dispositif de dispersion 2. La capacité de modulation du façonneur 5 d'impulsions brèves à large bande a donc été transférée à des signaux longs à bande étroite
Dispositif pour l'adaptation d'un façonneur programmable d'impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale, à des impulsions lumineuses longues à bande spectrale étroite., sachant qu'il comprend :- une source laser (1) d'impulsions ultra brèves à large bande spectrale,- un dispositif de dispersion (2) des impulsions ultra brèves issues de la susdite source laser ( 1 ),- un premier mélangeur optique (4) non linéaire pour mélanger les impulsions longues modulées issues du susdit dispositif de dispersion (2) avec des signaux longs quasi monochromatiques issus d'un laser de pompe (3) à fréquence pure,- un façonneur d'impulsions lumineuses (5) à large bande spectrale placé sur une première voie (V1),- un second mélangeur optique (6) non linéaire pour mélanger la voie issue du susdit façonneur (5) et une seconde voie (V2) émergeant du susdit premier mélangeur optique (4) non linéaire.
Revendications 1. Dispositif pour l'adaptation d'un façonneur programmable d'impulsions lumineuses ultra brèves à large bande spectrale, à des impulsions lumineuses longues à bande spectrale étroite, caractérisé en ce qu'il comprend : une source laser (1) d'impulsions ultra brèves à large bande spectrale, un dispositif de dispersion (2) des impulsions ultra brèves issues de la susdite source laser (1), un premier mélangeur optique (4) non linéaire pour mélanger les impulsions longues modulées issues du susdit dispositif de dispersion (2) avec des signaux longs quasi monochromatiques issus d'un laser de pompe (3) à fréquence pure, un façonneur d'impulsions lumineuses (5) à large bande spectrale placé sur une première voie (V1) du signal émergeant du susdit premier mélangeur optique (4) non linéaire à la fréquence de la susdite source laser (1) d'impulsions ultra brèves, un second mélangeur optique (6) non linéaire pour mélanger la voie issue du susdit façonneur (5) et une seconde voie (V2) émergeant du susdit premier mélangeur optique (4) non linéaire à une fréquence correspondant à la différence ou à la somme des fréquences respectivement susdit laser de pompe (3) à fréquence pure et de la susdite source laser (1) d'impulsions brèves. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la fréquence de la susdite seconde voie (V2) émergeant du premier mélangeur optique (4) correspond à la différence des fréquences respectivement du susdit laser de pompe (3) à fréquence pure et de la susdite source laser (1) d'impulsions lumineuses brèves, si la fréquence du susdit laser de pompe (3) est supérieure à la fréquence de la source laser (1) d'impulsions brèves. 2900247 - 12 - 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la fréquence de la susdite seconde voie (V2) émergeant du premier mélangeur optique (4) correspond à la somme des fréquences 5 respectivement du susdit laser de pompe (3) à fréquence pure et de la susdite source laser (1) d'impulsions lumineuses brèves, si la fréquence du susdit laser de pompe (3) est inférieure à la fréquence de la source laser (1) d'impulsions brèves. 10 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit dispositif de dispersion (2) des impulsions ultra brèves issues de la source laser (1) est une fibre optique dispersive. 5. Dispositif selon la 1, 15 caractérisé en ce que le susdit dispositif de dispersion (2) des impulsions ultra brèves issues de la source laser (1) est une paire de réseaux optiques. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit façonneur (5) d'impulsions lumineuses à large 20 bande spectrale est un modulateur spatial d'amplitude et de phase placé dans le plan focal d"une ligne à retard optique non dispersive dite ligne 4-f. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le susdit façonneur (5) d'impulsions lumineuses à large 25 bande spectrale est un filtre acousto-optique dispersif programmable.
G,H
G02,H01
G02F,H01S
G02F 2,H01S 3
G02F 2/00,H01S 3/10
FR2892834
A1
DISPOSITIF DE DISPERSION D'IMPULSIONS LUMINEUSES PROGRAMMABLE EN AMPLITUDE SPECTRALE.
20,070,504
La présente invention concerne un . D'une façon générale, on sait que de nombreux dispositifs de dispersion d'impulsions lumineuses brèves existent. L'un d'entre eux, proposé pour la 15 première fois par R.L. Fork et al "Negative dispersion using pairs of prisms" publié dans Optics Letters, mai 1984, consiste à utiliser un train de deux prismes identiques inversés (la face d'entrée du premier prisme est parallèle à la face de sortie du second prisme). Dans l'exemple représenté sur la figure 1, décrivant l'état de l'art concernant 20 notamment le dispositif cité précédemment, deux prismes P,, P2, de même angle au sommet a, sont disposés tête-bêche, la face d'entrée dudit prisme P, est parallèle à la face de sortie dudit prisme P2, la distance les séparant étant L ; la face de sortie dudit premier prisme P, est par conséquent parallèle à la face d'entrée dudit prisme P2, la distance les séparant étant d ; la projection du 25 sommet dudit prisme P2 sur la face d'entrée dudit prisme P, est distante de H du sommet dudit prisme P,. La modification de la caractéristique de dispersion reliant le temps de retard à la longueur d'onde optique, est effectuée en modifiant la distance L qui sépare les faces d'entrée et de sortie des prismes P,, P2 ; la modification de la 30 caractéristique de dispersion peut également être effectuée en modifiant la distance H qui sépare les sommets des deux prismes P,, P2. 1 Il s'avère que tous ces dispositifs de dispersion d'impulsions lumineuses brèves ne permettent pas de modifier au cours du temps l'amplitude relative des diverses longueurs d'onde desdites impulsions lumineuses. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer cet inconvénient. Elle propose un dispositif de dispersion d'impulsions lumineuses d'un faisceau optique constitué de deux prismes dispersifs, de même angle au sommet, montés tête-bêche, la face d'entrée optique du premier prisme étant parallèle à la face de sortie optique du second prisme, la distance séparant la susdite face d'entrée optique du premier prisme et la susdite face de sortie optique du second prisme étant réglable, sachant que le matériau constituant au moins l'un desdits premier et second prismes est un matériau acousto-optique permettant une interaction acousto-optique entre le susdit faisceau optique et un faisceau acoustique, l'onde acoustique dudit faisceau acoustique générant dans au moins l'un desdits premier et second prismes, une cellule de Bragg déflectrice intégrée. Dans un tel dispositif, les diverses longueurs d'onde optique ont été séparées 20 spatialement les unes des autres, d'une manière transversale, par la dispersion des prismes. La cellule acousto-optique de Bragg, dont l'axe est quasi-perpendiculaire aux rayons lumineux, diffracte, sélectivement en amplitude, les diverses longueurs d'onde optique en fonction des signaux appliqués au transducteur de ladite 25 cellule de Bragg. Les ondes diffractées sont éliminées du dispositif selon l'invention ; seules les ondes non diffractées, dont l'amplitude en fonction de la longueur d'onde optique a été rendue programmable par l'interaction acousto-optique, participent au dispositif de dispersion. 30 Avantageusement, le faisceau optique incident est perpendiculaire ou quasi-perpendiculaire aux faces respectivement d'entrée et de sortie desdits premier et second prismes, et est polarisé perpendiculairement aux arêtes des prismes. Par ailleurs, l'angle au sommet desdits premier et second prismes est tel que le rayon lumineux dudit faisceau optique correspondant à une longueur d'onde au centre du spectre soit sous l'incidence de Brewster relativement aux faces respectivement de sortie et d'entrée desdits premier et second prismes. Avantageusement, le matériau constituant au moins l'un desdits premier et second prismes est un matériau acousto-optique de type cristal de dioxyde de tellure (TeO2) dont la face associée à un transducteur piézoélectrique Ta fait un angle inférieur à 15 degrés avec l'axe optique [001] dudit cristal de dioxyde de tellure (TeO2). Par ailleurs, ledit transducteur piézoélectrique Ta génère une onde acoustique dont l'amplitude et/ou la fréquence sont programmées en fonction du temps ; les signaux appliqués audit transducteur piézoélectrique Ta sont fournis par un générateur, associé à un calculateur qui affiche les paramètres d'amplitude et de fréquence souhaités en fonction du temps. Un mode de mise en oeuvre du dispositif selon l'invention est décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif selon l'art antérieur, La figure 2 est une représentation schématique du dispositif selon l'invention, La figure 3 est une représentation des courbes d'indice ordinaire et 30 extraordinaire du cristal de dioxyde de tellure (TeO2) dans le plan contenant les axes optiques [110] et [001], 2892834 -4- La figure 4 est une représentation des caractéristiques de variation relative du temps de retard de groupe en fonction de la longueur d'onde optique, La figure 5 est une représentation des caractéristiques de variation 5 relative de la hauteur de la colonne acoustique en fonction de la longueur d'onde optique, et La figure 6 est une représentation de la caractéristique de la fréquence acoustique à appliquer en fonction de la longueur d'onde optique. 10 Dans l'exemple représenté sur la figure 1, deux prismes P1, P2, de même angle au sommet a, sont disposés tête-bêche, la face d'entrée dudit prisme P1 est parallèle à la face de sortie dudit prisme P2, la distance les séparant étant L ; la face de sortie dudit premier prisme P1 est par conséquent parallèle à la face d'entrée dudit prisme P2, la distance les séparant étant d ; la projection du 15 sommet dudit prisme P2 sur la face d'entrée dudit prisme P1 est distante de H du sommet dudit prisme P1. Un faisceau optique Fi incident est diffracté par le prisme P1, laquelle diffraction résultante est représentée par trois trajets optiques de longueur d'onde X1, X2, de part et d'autre d'une longueur d'onde centrale X0, lesquels 20 trajets sont diffractés à nouveau dans le second prisme P2 ; en sortie du second prisme P2 les trois trajets optiques de longueur d'onde Xo, %1, X2, sont spatialement séparés les uns des autres et parallèles au faisceau incident Fi, la dispersion reliant le temps de retard à la longueur d'onde optique étant fonction de la distance L et/ou de la distance H. 25 A noter que la variation du temps de retard peut être positive ou négative selon les caractéristiques géométriques du dispositif. Dans l'exemple représenté sur la figure 2, deux prismes tronqués P1, P2, de même angle au sommet a, sont disposés tête-bêche, la face d'entrée dudit prisme P1 est parallèle à la face de sortie dudit prisme P2, la distance les séparant étant L ; la face de sortie dudit premier prisme P1 est par conséquent parallèle à la face d'entrée dudit prisme P2, la distance les séparant étant d ; la distance entre les sommets des prismes P1, P2, définie perpendiculairement à la distance L est égale à H. Un faisceau optique incident Fi est perpendiculaire aux faces d'entrée et de sortie respectivement desdits prismes P1, P2 ; la polarisation de la lumière est perpendiculaire aux arêtes des prismes ; le matériau constituant lesdits prismes P1, P2, est un cristal acousto-optique biréfringent de dioxyde de tellure TeO2 ; l'angle au sommet desdits prismes P1, P2, est tel que la longueur d'onde centrale de la bande passante des impulsions lumineuses, ressorte de la face de sortie du prisme P1 et entre dans la face d'entrée du prisme P2, sous l'angle de Brewster. Ainsi, au voisinage de la face de sortie du premier prisme P1, les longueurs d'onde, représentées par les trajets optiques k o, k i, X2, sont spatialement séparés les uns des autres, pour aboutir sur la face d'entrée du second prisme P2, lesquels, après réfraction dans le second prisme P2, sont parallèles entre eux et normaux à la face de sortie du second prisme P2. Si : - L est la distance séparant les faces d'entrée et de sortie respectivement 20 des prismes P1, P2, H est la distance entre les sommets desdits prismes P1, P2, définie perpendiculairement à la distance L, a est l'angle au sommet des prismes P1, P2, 0 est l'angle de diffraction entre les prismes P1, P2, fonction de la 25 longueur d'onde, défini par rapport à la normale aux faces de sortie et d'entrée respectivement des prismes P1, P2, c est la vitesse de la lumière, n est l'indice extraordinaire du cristal de dioxyde de tellure, et N (N = n ûX.dn/dX), est l'indice de groupe extraordinaire du cristal de dioxyde de 30 tellure, dans la direction des rayons lumineux incidents, le temps de retard de groupe tR de la lumière entre les faces d'entrée et de sortie respectivement des prismes PI, P2, est défini par la relation suivante : CtR 1 L G 1 cos +N.(Gûcosa ûsin a. tan 0) 8 sin 9 = n. sin a avec : a+Bo =j/2 - 0 étant l'angle de diffraction, pour la longueur d'onde centrale X0, qui obéit à la condition de Brewster, soit : tan 00 = n (X0), et - G étant un paramètre géométrique égal au rapport de la susdite distance L à la susdite distance d, défini par la relation suivante : L " H G=ù= cosa--.sina d L Dans l'exemple représenté sur la figure 2, un transducteur piézoélectrique Ta, constituant la cellule de Bragg, est solidaire de la surface de base du prisme P2, laquelle surface de base fait un angle 0A de quelques degrés avec l'axe optique [001] du cristal de dioxyde de tellure, soit 5 degrés à titre d'exemple. La hauteur acoustique Ah est définie comme étant la distance qui séparent les trajets optiques de longueur d'onde XI, X2, de part et d'autre de la longueur d'onde centrale X0, dans le second prisme P2, Ainsi : 0A est l'angle de la base du prisme P2 par rapport à l'axe optique [001] du cristal 0A est également l'angle du vecteur d'onde acoustique avec 25 l'axe optique [110] du cristal, 0; est l'angle du faisceau incident Fi par rapport à l'axe optique [110] du cristal, 2892834 -7- Oo est l'angle du trajet optique de longueur d'onde ko par rapport à la normale à la face de sortie du premier prisme Pi, et Oa est l'angle d'inclinaison du faisceau d'énergie acoustique par rapport à la base du second prisme P2. 5 Dans l'exemple représenté sur la figure 3 : l'axe des abscisses est représenté par l'axe optique [110] du cristal de dioxyde de tellure, l'axe des ordonnées est représenté par l'axe optique [001] du cristal de 10 dioxyde de tellure, la courbe d'indice ordinaire no est représentée par le cercle Co de centre O, la courbe d'indice extraordinaire n est représentée par l'ellipse Ci dont le petit axe, selon [001], correspond au rayon no dudit cercle Co, et le 15 grand axe, selon [110] a la valeur ne. La déflexion se fait des rayons incidents extraordinaires vers des rayons diffractés ordinaires dans le plan contenant les axes optiques [001] et [110] du cristal de dioxyde de tellure ; pour la longueur d'onde centrale, le vecteur 20 d'onde acoustique est approximativement tangent à la courbe d'indice ordinaire de manière à assurer la plus grande bande spectrale possible à la diffraction des rayons extraordinaires incidents vers les rayons ordinaires, ainsi : le vecteur d'onde optique incident ki est représenté par le vecteur OB, le vecteur d'onde optique diffracté kd est représenté par le vecteur OA, le vecteur d'onde acoustique K est représenté par le vecteur AB, Oi est l'angle du vecteur d'onde optique incident ki par rapport à l'axe optique [110], Od est l'angle du vecteur d'onde optique diffracté kd par rapport à l'axe 30 optique [110], -8- OA est l'angle du vecteur d'onde acoustique K par rapport à l'axe optique [110]. Dans ces conditions, l'angle 0; du vecteur d'onde optique incident k; par rapport à l'axe optique [110], est relié à l'angle OA de la base du prisme P2 par rapport à l'axe optique [001], par la relation suivante : sin(O,+0A)=no(Âo)/n(Â.o) n est relié aux indices ordinaire no et extraordinaire ne sur l'axe optique [110], par la relation suivante : none /n' cos' 0, + 11,2 sin' 0, et no et ne sont donnés en fonction de la longueur d'onde par les relations de Sellmeier, à savoir : n ù 1 + 2.583822 + 1.156622 et n = 1 + 2.822822 + 1.541622 22 ù 0.01801 22 -0.06959 e 22 ù 0.01801 22 -0.06922 A titre d'exemple, si Xo est égal à 0,8 gm : no = 2,226, 20 ne = 2,373, et si OA est égal à 5 : 0; = 82,36 , n = 2,229, 00 = 65,83 , 25 a = 24,16 , - 0a = 49,43 . n=15 Dans l'exemple représenté sur la figure 4, les caractéristiques de variation relative du temps de retard de groupe en fonction de la longueur d'onde optique sont représentées. Si tRO est le temps de retard de groupe pour la longueur d'onde centrale ? 5 égale à 0, 8 m, la variation : C.(tR - tR0) / L est représentée en fonction de la longueur optique pour deux valeurs de H/L, L étant la distance séparant les faces d'entrée et de sortie respectivement des prismes P1, P2, H étant la distance entre les sommets desdits prismes P1, P2, 10 définie perpendiculairement à la distance L, à savoir : les courbes C1, C2, respectivement pour H/L = 1,01 et pour H/L = 1,13. La hauteur Ah de la colonne acoustique dans le second prisme P2, comme 15 indiqué précédemment, est donnée autour de la longueur d'onde centrale X0. L'écart h ù h0 est défini par la relation suivante : hùh0 H sin(9ùa) sin(90 ùa) =(cos a--sin a) L L cos O cos 90 sachant que : a est l'angle au sommet des prismes P1, P2, 20 0O est l'angle du trajet optique de longueur d'onde XO par rapport à la normale à la face de sortie du premier prisme P1, et 0 est l'angle du trajet optique de longueur d'onde X par rapport à la normale à la face de sortie du premier prisme P1. 25 Dans l'exemple représenté sur la figure 5, les caractéristiques de variation relative de la hauteur de la colonne acoustique en fonction de la longueur d'onde optique sont représentées. La variation : (h ù h0) / L 2892834 - 10 - est représentée en fonction de la longueur d'onde optique pour deux valeurs de H/L, L étant la distance séparant les faces d'entrée et de sortie respectivement des prismes P1, P2, H étant la distance entre les sommets desdits prismes P1, P2, définie perpendiculairement à la distance L, à savoir : les courbes C1, C2, respectivement pour H/L = 1,01 et pour H/L = 1,13. La longueur totale 1 du cristal de dioxyde de tellure traversée par la lumière à la longueur d'onde centrale X0 est donnée par la relation suivante : L = (L sin 2a û cos 2a) Les fréquences à appliquer au transducteur piézoélectrique Ta sont données par la relation suivante : f = j(6152 cos2 BA + 21002 sin2 0A).\/(n2 ûn2 ) /2 Dans l'exemple représenté sur la figure 6, la caractéristique de la fréquence acoustique fA à appliquer en fonction de la longueur d'onde optique X est 20 définie pour 0A est égal à 5 degrés (courbe C). A titre d'exemple, pour une bande passante optique de 100 nm, une longueur L de 56 cm, une hauteur H de 56 cm, la variation du temps de retard de groupe est de 4,5 picosecondes, 25 la longueur totale 1 de cristal traversé par la lumière est de 50 mm, la zone de la hauteur Oh de la colonne acoustique sur laquelle sont réparties les longueurs d'onde du faisceau incident Fi est de 20 mm, et le domaine des fréquences à appliquer sur le transducteur acoustique se situe entre 75 et 90 MHz. 15 30 2892834 -11- Ainsi, le nombre de points de programmation de l'amplitude spectrale du dispositif selon l'invention, défini comme étant le rapport de la zone de la hauteur Ah de la colonne acoustique sur laquelle sont réparties les longueurs d'onde, au diamètre du faisceau incident Fi est, dans le cas présent, de 20 5 points pour un diamètre de faisceau incident Fi de 1 mm. Avantageusement, l'amplitude et/ou la fréquence de l'onde acoustique générée par ledit transducteur piézoélectrique Ta sont programmées en fonction du temps ; les signaux appliqués audit transducteur piézoélectrique Ta sont 10 fournis par un générateur, associé à un calculateur qui affiche les paramètres d'amplitude et de fréquence souhaités en fonction du temps
Dispositif de dispersion d'impulsions lumineuses d'un faisceau optique (Fi) constitué de deux prismes dispersifs (P1, P2), de même angle au sommet (alpha), montés tête-bêche, la face d'entrée optique du premier prisme (P1) étant parallèle à la face de sortie optique du second prisme (P2), la distance (L) séparant la susdite face d'entrée optique du premier prisme (P1) et la susdite face de sortie optique du second prisme (P2) étant réglable, sachant que le matériau constituant au moins l'un desdits premier et second prismes (P1, P2) est un matériau acousto-optique permettant une interaction acousto-optique entre le susdit faisceau optique et un faisceau acoustique, l'onde acoustique dudit faisceau acoustique générant dans au moins l'un desdits premier et second prismes (P1, P2), une cellule de Bragg déflectrice intégrée.
Revendications 1. Dispositif de dispersion d'impulsions lumineuses d'un faisceau optique (Fi) constitué de deux prismes dispersifs (P1, P2), de même angle au sommet (a), montés tête-bêche, la face d'entrée optique du premier prisme (P1) étant parallèle à la face de sortie optique du second prisme (P2), la distance (L) séparant la susdite face d'entrée optique du premier prisme (P1) et la susdite face de sortie optique du second prisme (P2) étant réglable, caractérisé en ce que le matériau constituant au moins l'un desdits premier et second prismes (P1, P2) est un matériau acousto-optique permettant une interaction acousto-optique entre le susdit faisceau optique et un faisceau acoustique, l'onde acoustique dudit faisceau acoustique générant dans au moins l'un desdits premier et second prismes (P1, P2), une cellule de Bragg déflectrice intégrée, la susdite cellule de Bragg, dont l'axe est quasi- perpendiculaire au susdit faisceau optique, diffracte, sélectivement en amplitude, les diverses longueurs d'onde du susdit faisceau optique en fonction des caractéristiques du susdit faisceau acoustique, générant ainsi des ondes optiques non diffractées et des ondes optiques diffractées, les susdites ondes diffractées étant éliminées, l'amplitude des susdites ondes non diffractées, est programmable en fonction de la longueur d'onde optique par la susdite interaction acousto-optique. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le faisceau optique incident (Fi) est perpendiculaire ou quasi-perpendiculaire aux faces respectivement d'entrée et de sortie desdits premier et second prismes (P1, P2), et est polarisé perpendiculairement aux arêtes desdits prismes (P1, P2). 3. Dispositif selon la 1, 30 caractérisé en ce que, l'angle au sommet (a) desdits premier et second prismes (P1, P2), est tel que le rayon lumineux (X0) dudit faisceau optique (Fi) 2892834 - 13 -correspondant à une longueur d'onde au centre du spectre soit sous l'incidence de Brewster relativement aux faces respectivement de sortie et d'entrée desdits premier et second prismes (P1, P2). 5 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le matériau constituant au moins l'un desdits premier et second prismes (P1, P2), est un matériau acousto-optique de type cristal de dioxyde de tellure (TeO2) dont la face associée à un transducteur piézoélectrique (Ta) fait un angle inférieur à 15 degrés avec l'axe optique 10 [001] dudit cristal de dioxyde de tellure (TeO2). 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit transducteur piézoélectrique (Ta) génère une onde acoustique dont l'amplitude et/ou la fréquence sont programmées en fonction 15 du temps ; les signaux appliqués audit transducteur piézoélectrique (Ta) sont fournis par un générateur, associé à un calculateur qui affiche les paramètres d'amplitude et de fréquence souhaités en fonction du temps.
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/03
FR2899145
A1
PROCEDE POUR LA FABRICATION D'UNE STRUCTURE ALVEOLAIRE A BASE DE MATIERE PLASTIQUE
20,071,005
La présente invention concerne un procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de matière plastique, plus particulièrement d'une structure alvéolaire anisométrique à base de matière plastique. Un besoin rencontré dans de nombreuses industries (automobile, constructions civiles, navales...) consiste à optimiser le rapport propriétés mécaniques/poids des structures utilisées. De nombreux procédés ont été mis au point pour réaliser cet objectif et en particulier, pour alléger les structures en matière plastique. La plupart de ces procédés utilisent soit la formation mécanique d'alvéoles macroscopiques (par assemblage de flux solides ou fondus pour former des structures alvéolaires dites en nid d'abeille ), soit la formation physique d'alvéoles microscopiques par libération ou expansion de gaz (expansion ou moussage à l'aide d'agents d'expansion physiques ou chimiques). Une combinaison des deux types de procédés a également été envisagée. Des procédés pour la fabrication de structures alvéolaires par extrusion continue ont été proposés dans le brevet EP-B-1009625 (1) et dans la demande de brevet FR 05.08635 déposée le 19 août 2005 (2)t Le procédé décrit dans le brevet (1) consiste : ù à extruder en continu, à l'aide d'une filière à plusieurs fentes, des feuilles parallèles de matière thermofusible à l'intérieur d'une chambre de refroidissement, avec réalisation d'une étanchéité entre les bords longitudinaux des feuilles et les parois de la chambre, les différentes feuilles délimitant entre elles et avec les parois de la chambre des compartiments, ù à réaliser, dans cette chambre et à partir de l'extrémité située du côté de la filière, une dépression dans un compartiment sur deux, afm de déformer et d'attirer deux à deux les feuilles extrudées pour réaliser un soudage localisé sur toute leur hauteur, ù à remplir, à partir de l'extrémité située du côté de la filière, un compartiment sur deux, alternés avec les compartiments précédents, à l'aide d'un fluide de 30 refroidissement qui est en pratique de l'eau, et ù à alterner, dans chaque compartiment, la mise en dépression et le remplissage -2 à l'aide du fluide de refroidissement, pour obtenir une structure alvéolaire solidifiée dans la chambre de refroidissement dans laquelle les alvéoles sont perpendiculaires à la direction d'extrusion. Selon ce procédé, les structures alvéolaires obtenues sont solides à la sortie de la chambre de refroidissement et, compte tenu en outre de la présence d'un train de traction en aval de la filière, leur géométrie est telle que leur axe longitudinal est orienté dans le sens de l'extrusion. Il en résulte que le module en flexion de l'ensemble des structures alvéolaires est nettement plus élevé dans le sens transversal (perpendiculairement au sens de l'extrusion) que dans le sens longitudinal (sens machine , parallèlement au sens de l'extrusion), limitant leur intérêt pour certaines applications et empêchant de les enrouler sur un dévidoir. En effet, lorsqu'on veut les courber longitudinalement, elles se déforment transversalement, ce qui constitue un inconvénient pratique sérieux lorsqu'on procède à l'extrusion continue de structures alvéolaires de longueur importante. Selon le procédé décrit dans la demande de brevet (2) : on extrude en continu, dans une direction sensiblement horizontale, à travers une filière comprenant une pluralité de fentes parallèles situées au voisinage immédiat d'un matériau isolant, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins une matière plastique ; dès la sortie de la filière, on soumet, en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant pour l'un soumis à l'action du gaz comprimé et pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion ; û on soumet, dès sa formation, ladite structure alvéolaire à l'action d'un jet d'air. Selon ce procédé, les structures alvéolaires obtenues, encore à l'état fondu ou pâteux à la sortie de la filière, présentent le plus souvent une section elliptique dont l'axe principal est orienté dans le sens de l'extrusion, Il en résulte que le module en flexion de l'ensemble des structures alvéolaires est nettement plus élevé dans le sens transversal que dans le sens longitudinal (sens machine ); la 3 hauteur de la surface de révolution elliptique formant la paroi de chaque alvéole est aussi limitée et généralement sensiblement inférieure à l'axe longitudinal de ladite alvéole. Les structures alvéolaires obtenues selon ce procédé souffrent donc des mêmes inconvénients que celles obtenues selon le procédé décrit dans le brevet (1). La présente invention vise à résoudre ces problèmes et permet notamment d'obtenir des structures alvéolaires anisométriques à base de matière plastique dont les propriétés sont plus isotropes, qui sont moins denses que les structures alvéolaires connues et qui peuvent être enroulées sur un dévidoir circulaire. La présente invention concerne dès lors, à titre principal, un procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de matière plastique comprenant : une étape (a) au cours de laquelle on extrude en continu, à travers une filière contenant une pluralité de fentes parallèles, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins un polymère thermoplastique (P) choisi parmi les polymères amorphes et semi-cristallins ; une étape (b) au cours de laquelle on soumet, dès la sortie de la filière et en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection d'un fluide (f) et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du fluide (f) et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion ; une étape (c) au cours de laquelle on étire la structure alvéolaire obtenue à l'étape (b) perpendiculairement à la direction d'extrusion. Dans la présente description, on entend définir par le terme matière plastique , tout polymère thermoplastique (P), amorphe ou semi-cristallin, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Dans la présente description, on entend définir par le terme polymère 35 amorphe n'importe quel polymère thermoplastique (P) présentant majoritairement un arrangement désordonné des macromolécules qui le -4 constituent. Autrement exprimé, on entend désigner par ce terme tout polymère thermoplastique qui contient moins de 30 % en poids, de préférence moins de 10 % en poids, de phase cristalline (c'est-à-dire la phase caractérisée par un endotherme de fusion lors de mesures en analyse thermique différentielle (DSC)). Dans la présente description, on entend définir par le terme polymère semi-cristallin n'importe quel polymère thermoplastique (P) présentant, dans une proportion importante, un arrangement chimiquement et géométriquement régulier des macromolécules qui le constituent. Autrement exprimé, on entend désigner par ce terme tout polymère thermoplastique qui contient plus de 30 % en poids, de préférence plus de 50 % en poids, de phase cristalline (c'est-à-dire la phase caractérisée par un endotherme de fusion lors de mesures en analyse thermique différentielle (DSC)). Deux températures caractéristiques sont associées aux polymères thermoplastiques (P) : il s'agit de la température de transition vitreuse (Tg) et de la température de fusion (Tm). Tg est la température au dessous de laquelle une masse polymérique possède plusieurs propriétés du verre inorganique, y compris la dureté et la rigidité. Au dessus de la Tg, la masse polymérique possède des propriétés plastiques ou élastiques et l'on dit qu'elle est à l'état caoutchoutique ou élastomérique. T. est aussi appelée température de fluidité dans le cas des polymères amorphes et point de fusion franche lorsqu'il s'agit de polymères semi-cristallins. A la Tm (qui est plutôt, en pratique, une zone ou plage de températures), il y a équilibre entre les éléments solides et les éléments fondus de la masse polymérique et, par conséquent, dans cette plage de températures, cette dernière est plutôt un liquide visqueux. Tout polymère ou copolymère thermoplastique dont la Tm est inférieure à la température de décomposition peut être utilisé dans le procédé selon la présente invention. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 C conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. On peut notamment utiliser des polyoléfines, des polyhalogénures de vinyle (PVC par exemple) ou de vinylidène (PVDF par exemple), des polyesters thermoplastiques, des poly(aryl éther sulfone)s comme les polyphénylsulfones (PPSU), des polycétones, des polyamides (PA) et leurs copolymères. Les polyoléfines [et en particulier le polypropylène (PP) et le polyéthylène (PE)], les poly(aryl éther sulfone)s comme les polyphénylsulfones (PPSU), les PA, les PVC et les PVDF ont donné de bons résultats. Aux fins de la présente invention, une poly(aryl éther sulfone) désigne n'importe quel polymère dont au moins 5 % en poids des unités récurrentes sont 5 des unités récurrentes (R) répondant à une ou plusieurs formules comprenant au moins un groupement arylène, au moins un groupement éther (ùOù) et au moins un groupement sulfone [ùS(=O)2 ù]. La poly(aryl éther sulfone) peut être notamment une poly(biphényl éther sulfone), une polysulfone, une polyéthersulfone, une polyimidoéthersulfone ou 10 encore un mélange composé de poly(aryl éther sulfone)s choisies parmi les poly(aryl éther sulfone)s précitées. De tels polymères qui conviennent bien dans le cadre de l'invention sont : les polyphénylsulfones RADEZ R de SOLVAY ADVANCED POLYMERS, L.L.C. sont des exemples de PPSU homopolymères. 15 les polysulfones homopolymères commercialisées par SOLVAY ADVANCED POLYMERS, L.L.C. sous la marque UDEL les polyéthersulfones commercialisées par SOLVAY ADVANCED POLYMERS, L.L.C. sous la dénomination RADEL A. La composition à base d'au moins un polymère thermoplastique (P) 20 (dénommée aussi ci-après plus simplement composition ) utilisée dans le procédé selon l'invention peut être constituée d'un seul polymère, d'un mélange de polymères ou de copolymères ou d'un mélange de matière(s) polymérique(s) avec des additifs divers (stabilisants ; plastifiants ; charges inorganiques, organiques et/ou naturelles ou polymériques...). Cette composition peut avoir 25 subi des traitements divers tels que expansion, orientation... Un agent d'expansion peut également être présent, permettant de réaliser des structures alvéolaires expansées ou moussées. L'agent d'expansion selon cette variante de la présente invention peut être de tout type connu. Il peut s'agir d'un agent d'expansion dit physique , c'est-à-dire d'un gaz dissous dans la matière 30 plastique sous pression et qui provoque son expansion lors de la détente à la sortie de l'extrudeuse. Des exemples de tels gaz sont le CO2, l'azote, la vapeur d'eau, les hydrofluorocarbures ou HFC (tel que le mélange à 87/13 % en poids de CF3-CH2F/CHF2-CH3 commercialisé par SOLVAY sous le SOLKANE XG87), les hydrocarbures (tels que le butane et le pentane) ou un 35 mélange de ceux-ci. Il peut également s'agir d'un agent d'expansion dit chimique , c'est-à-dire d'une substance (ou un mélange de substances) 6 dissoute ou dispersée dans la matière plastique et qui, sous l'effet de la température, libère le ou les gaz qui serviront à l'expansion de la matière plastique. Des exemples de telles substances sont l'azodicarbonamide et les mélanges de bicarbonate de sodium et d'acide citrique. Ces derniers donnent de bons résultats. La quantité d'agent d'expansion utilisée dans le procédé selon cette variante de l'invention doit être optimisée notamment en fonction de sa nature, des propriétés (viscosité dynamique notamment) du polymère présent et de la densité finale souhaitée. En général, cette teneur est supérieure ou égale à 0.1 %, de préférence à 0.5 %, voire à 1 %. Il est entendu que les polymères énumérés ci-dessus peuvent être additionnés d'autres polymères compatibles ou non avec ces derniers et comprendre, outre les éventuels plastifiants, les additifs usuels utilisés pour la mise en oeuvre des polymères, tels que, par exemple, des lubrifiants internes et externes, des stabilisants thermiques, des stabilisants à la lumière, des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles, des pigments, etc. L'exécution du procédé selon l'invention implique que l'on extrude en continu, au cours d'une étape (a), des lamelles parallèles de la composition à base d'au moins un polymère thermoplastique (P) à travers une filière contenant une pluralité de fentes parallèles. Des exemples de dispositifs d'extrusion convenant à cette exécution sont décrits dans le brevet (1) et dans la demande de brevet (2). Le dispositif décrit dans le brevet (1) comprend une extrudeuse amenant la composition fondue à une filière porte-manteau comportant plusieurs fentes parallèles destinées chacune à la formation en continu d'une lamelle, chaque fente étant délimitée par deux pièces en forme de cônes, réalisées en matériau thermiquement isolant, dans chacune desquelles est ménagée une rainure. Le dispositif décrit dans la demande de brevet (2) comprend essentiellement : (A) une filière plate, de préférence à ouverture élargie, qui amène la composition fondue vers des couteaux permettant de former les lamelles de composition fondue devant être soudées. Cette filière est disposée de manière que la composition fondue soit extrudée dans une direction sensiblement horizontale ; (B) une pluralité de couteaux qui permettent de former les lamelles de composition fondue devant être soudées. Ces couteaux peuvent être 7 constitués de tous matériaux résistants à la température de mise en oeuvre de la composition fondue. Ils peuvent être au moins en partie en matériau thermiquement conducteur tel que l'acier, le cuivre ou des alliages métalliques ou au moins en partie en matériau thermiquement isolant tel que des céramiques ou des résines polyimides éventuellement renforcées de fibres de verre, ou toutes autres matières présentant une résistance mécanique et thermique satisfaisante. Puisque la face avant de la filière est en fait constituée de l'assemblage de couteaux sus-mentionné, ceux-ci soit sont entièrement en matériau thermiquement isolant, soit ont leur extrémité aval (c'est-à-dire leur face externe) à base de ou noyée dans un matériau thermiquement isolant. Ces couteaux sont généralement disposés dans des plans verticaux, parallèles et sensiblement équidistants. Ils définissent entre eux des canaux d'écoulement ayant, dans le sens d'écoulement de la composition fondue, une première partie convergente et, ensuite, une partie substantiellement rectiligne, cette dernière formant les parois latérales de chaque fente constitutive de la filière. L'exécution du procédé selon l'invention implique ensuite la réalisation d'une étape (b) au cours de laquelle on soumet, dès la sortie de la filière et en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection d'un fluide (f) et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du fluide (f) et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d' extrusion. Des modes de réalisation pratiques de l'étape (b) sont également décrits par exemple dans le brevet (1) et dans la demande de brevet (2). Le mode de réalisation décrit dans le brevet (1) est préféré dans le cas ou le fluide (f) est un liquide de refroidissement de la structure alvéolaire en cours de formation, et en particulier, de l'eau. Il implique que l'on relie chaque rainure, ménagée dans chaque pièce en forme de cône de chaque fente de la filière, successivement à une source de dépression et à une source de fluide de refroidissement. La conformation de la structure alvéolaire est assurée par l'intermédiaire de deux ensembles de conformation, comportant des parties 8 coniques complémentaires des pièces en forme de cônes de la filière et montées verticalement sur la filière, c'est-à-dire dans le sens des alvéoles de la structure devant être formée, afin de permettre le réglage de son épaisseur. Les deux ensembles de conformation délimitent, par leurs surfaces en regard, les zones d'appui des deux faces de la structure alvéolaire perpendiculaire aux alvéoles. Ces surfaces convergent, depuis la sortie de la filière, en direction d'une chambre de conformation et de refroidissement de la structure alvéolaire, tubulaire, de section rectangulaire, de hauteur égale à la hauteur de la structure à obtenir, dans le sens des alvéoles de celle-ci, et de largeur égale à celle de la structure. Un réservoir de fluide de refroidissement à partir duquel le fluide est prélevé à l'aide d'une pompe, une pompe à dépression et un distributeur, associé à ces deux pompes ainsi qu'à un réseau le reliant aux différents compartiments situés des deux côtés des lamelles, destiné à relier successivement chaque compartiment avec la source de dépression et avec la source de fluide de refroidissement, complètent le dispositif permettant la mise en oeuvre de ce mode de réalisation. Le mode de réalisation décrit dans la demande de brevet (2) est préféré dans le cas ou le fluide (f) est un gaz, par exemple un gaz inerte, un mélange de gaz inertes ou de l'air. Il nécessite la présence, dans le dispositif d'extrusion de la composition, de deux calibreurs courts se présentant généralement sous la forme de blocs métalliques disposés sur la face avant de la filière comprenant les fentes déterminées par les couteaux verticaux face avant qui peut être revêtue d'une plaque de matériau isolant comme mentionné plus haut. Ces calibreurs sont disposés de part et d'autre des fentes de la filière, l'un au-dessus de celles-ci et l'autre, en dessous. Ils sont généralement déplaçables verticalement et en sens opposés pour délimiter la hauteur des lamelles extrudées et par là, la hauteur de la structure alvéolaire finale. Dans chacun de ces calibreurs sont creusées deux chambres dont partent des conduits tubulaires qui se terminent par des orifices généralement circulaires débouchant à proximité des espaces compris entre les fentes de la filière et donc, lors de l'exécution du procédé selon l'invention, à proximité des espaces compris entre les lamelles extrudées. Chaque chambre de chacun de ces calibreurs est alternativement reliée à une pompe à 'vide ou à un circuit de gaz comprimé. On soumet ainsi, en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles extrudées adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du gaz comprimé et, pour 9- l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion. Chaque calibreur est de préférence réglé à une température inférieure à -reni t , mais supérieure à Tstmct - moins 80 , de préférence à Tstru t moins 50 C, voire à Tstru t moins 25 C, ou Tstruct est une température structurelle qui correspond à Tg si la composition comprend un polymère amorphe et à Tm si la composition comprend un polymère semi cristallin. Selon ce mode de réalisation, le gaz peut être chauffé. La température du gaz est de préférence supérieure ou égale à la température de mise en oeuvre (Tn1e) de la matière plastique moins 100 C, de préférence à T1T1e moins 50 C, voire à Tme moins 20 C. Le mode de réalisation pratique pour l'étape (b) décrit dans le brevet (1) s'applique de préférence aux polymères thermoplastiques (P) amorphes présentant une viscosité dynamique à l'état fondu, (mesurée de manière conventionnelle via des mesures des contrainte et déformation de cisaillement sur rhéogoniomètre) à leur température de mise en oeuvre (c'est-à-dire à la température à laquelle ils sont extrudés pour être transformés en structures alvéolaires) et sous une vitesse angulaire de 0,1 rad/s) inférieure à 2000 Pa.s., de inférieure à 1000 Pa.s. De préférence, ces polymères présentent en outre une Tg, mesurée de manière conventionnelle par DSC (selon la norme ISO 11357-2), inférieure à 60 C, de préférence inférieure à 50 C. Des exemples non limitatifs de polymères amorphes pouvant répondre aux définitions et limitations ci-dessus sont les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges; les polyesters thermoplastiques et les homo- et copolymères dérivés du chlorure de vinyle, ainsi que leurs mélanges. Parmi les homo- et copolymères dérivés du chlorure de vinyle utilisables, on préfère plus particulièrement les homo- et copolymères plastifiés par des plastifiants monomériques ou polymériques. A titre d'exemples non limitatifs de pareils plastifiants, on peut mentionner les phtalates, les sébaçates, les adipates, les trimellitates, les pyromellitates, les citrates et les polyesters tels que la polyepsilon -caprolactone et leurs mélanges. Ces homo- et copolymères contiennent en général au moins 10 parties et jusqu'à 75 parties en poids de plastifiant pour 100 parties en poids de polymère. On peut également faire appel à des -10- polymères du chlorure de vinyle dits à plastification interne obtenus par copolymérisation du chlorure de vinyle avec des comonomères plastifiants, tels que par exemple l'acrylate d'éthylhexyle, ou encore par copolymérisation avec greffage sur des polymères dits "élastifiants" tels que la poly- epsilon - caprolactone. Le mode de réalisation pratique pour l'étape (b) décrit dans la demande de brevet (2) est de préférence appliqué aux polymères thermoplastiques (P) présentant une viscosité en fondu (mesurée à la température de mise en oeuvre et 0.1 rad/s) supérieure ou égale à 2500 Pa.s, de préférence à 3000 Pa.s. Ce mode de réalisation pratique s'applique aussi avantageusement à des compositions dont le (les) polymère(s) constitutif(s) (P), semi-cristallin(s) ou amorphe(s) a (ont) une température de transition vitreuse (Tg) pouvant atteindre et même dépasser 80 C, de préférence comprise entre environ 40 et environ 60 C. Ce mode de réalisation pratique donne aussi de bons résultats avec des compositions de matières plastiques comprenant un agent d'expansion, tels que ceux mentionnés plus haut, qui permettent de réaliser des structures alvéolaires expansées ou moussées. En effet, le fait d'utiliser un gaz comprimé au lieu d'eau comme fluide (f) permet, de par le moindre refroidissement, d'améliorer l'étirage des cellules de la mousse et ce faisant, d'améliorer sa texture. Les conditions opératoires des étapes (a) et (b) du procédé selon la présente invention sont adaptées notamment à la nature de la composition à base de matière plastique. On veillera notamment à adapter la température de cette composition à la sortie de la filière de manière à pouvoir réaliser la soudure des alvéoles, l'expansion de la composition le cas échéant etc. en l'absence de déformations dues à la pesanteur. On veillera également à adapter les valeurs de la pression et de la dépression alternées, ainsi que la durée des cycles, de manière à optimiser cette soudure. En pratique, on utilise de préférence une pression supérieure ou égale à 0.5 bar relatif, voire à 1.5 bar. Cette pression est généralement inférieure ou égale à 6 bar, voire à 4 bar ou même, à 2 bar. Quant à la dépression, celle-ci est généralement supérieure ou égale à 100 mm Hg absolu, voire à 400 mm Hg. Enfin, la durée des cycles (alternances pression/dépression) est généralement supérieure ou égale à 0.3 s, voire à 0.4 s, de préférence à 0.5 s. Cette durée est de préférence inférieure ou égale à 3 s, voire à 2 s et même, à 1 s. L'exécution du procédé selon l'invention peut avantageusement comprendre, après la réalisation de l'étape (b) et avant la réalisation de -11- l'étape (c), une étape optionnelle (b2) au cours de laquelle on amène la structure alvéolaire obtenue à l'étape (b) à une température (T1) telle que Tg < Ti < Tg + 40 C, Tg étant la température de transition vitreuse du polymère thermoplastique (P) s'il est amorphe, ou à une température (T2) telle que Tm> T2> Tm - 50 C, Tm étant la température de fusion du polymère thermoplastique (P) (mesurée selon la norme ASTM D 3417) s'il est semicristallin. L'étape (b2) peut être réalisée dans des conditions statiques ou dynamiques, c'est-à-dire qu'elle peut être pratiquée sur la structure alvéolaire immobilisée après son extrusion (et sa conformation) ou sur la structure alvéolaire maintenue en mouvement après son extrusion et sa conformation. L'étape (b2) peut être réalisée en mettant en oeuvre n'importe quel moyen connu pour le chauffage d'une matière plastique : on peut utiliser par exemple un four électrique, un four à combustible liquide ou solide, on peut chauffer la matière plastique par irradiation, par rayonnement infrarouge, etc. Dans le cas d'un polymère thermoplastique (P) amorphe, on préfère que T1 soit comprise entre (Tg + 10 C) et (Tg + 35 C). Si T1 est trop faible (typiquement : inférieure à la Tg du polymère), le polymère est trop visqueux et si T1 est trop importante, le polymère est trop fluide pour pouvoir être correctement mis en oeuvre par le procédé selon l'invention. Dans le cas d'un procédé continu (étape (b2) réalisée dans la foulée avec l'étape (b)), cette variante de l'invention implique généralement le ré-chauffage de la structure après son extrusion (étape (b)). Dans le cas d'un polymère thermoplastique (P) semi-cristallin, on préfère que T2 soit comprise entre (Tm - 10 C) et (Tm - 40 C). Si T2 est trop élevée, la tenue en fondu du polymère ne permet pas de le transformer correctement en la structure alvéolaire finale selon le procédé de l'invention. Typiquement, il fautapprocher la température de cristallisation du polymère. Dans le cas d'un procédé continu, cette variante de l'invention peut être réalisée sans réchauffage de la structure après son extrusion. Le procédé selon l'invention comprend une étape (c) au cours de laquelle on étire transversalement, c'est-à-dire perpendiculairement au sens de l'extrusion, la structure alvéolaire, de préférence thermiquement conditionnée selon l'étape optionnelle (b2). Il doit être entendu que le procédé selon l'invention ne se limite pas à la réalisation successive, dans l'ordre énoncé, des étapes optionnelle (b2) (lorsque celle-ci est réalisée) et (c) ; ces étapes peuvent - 12 - être réalisées, au moins en partie, simultanément, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention. La portée de l'invention s'étend aussi aux procédés dans lesquels on stocke ou entrepose d'abord une structure alvéolaire fabriquée en continu selon les étapes successives (a) et (b) pour la soumettre ensuite, successivement ou, au moins partiellement, simultanément aux étapes optionnelle (b2) et (c). Enfin, la portée de l'invention s'étend aussi aux procédés dans lesquels on pratique au cours de l'étape (c), successivement ou simultanément, un étirage transversal (perpendiculairement au sens de l'extrusion) et un étirage longitudinal (parallèlement au sens de l'extrusion). Quel que soit le mode pratique de réalisation retenu pour l'étape (c), le taux d'étirage transversal auquel on soumet la structure alvéolaire au cours de l'étape (c), exprimé par le rapport entre la largeur utile finale de la structure alvéolaire après étirage et sa largeur initiale, est au moins 1,2 / 1, de préférence 1,5 / 1, particulièrement 2/1, voire 2,5 / 1. L'étirage peut se faire par toutes les techniques connues. On peut par exemple utiliser les lignes d'étirage commercialisées par la société Bruckner Maschinenebau Gmbh , dans lesquelles on peut pratiquer simultanément ou successivement un étirage transversal et un étirage longitudinal de la structure alvéolaire. Les lignes d'étirage se composent généralement d'un système de chaînes sur lesquelles sont placées des mâchoires qui pincent la structure alvéolaire par ses deux extrémités latérales et qui s'écartent pendant l'avancement de la dite structure alvéolaire, dès que celle-ci a atteint la température fixée à l'étape (b2) - lorsque l'on procède à cette dernière - cette température pouvant être atteinte, comme il a été dit, avant ou au cours de l'étape (c). Par largeur utile après étirage on entend la largeur commercialisable hors mâchoires d'étirage. Les conditions pratiques de l'étirage, transversal et éventuellement longitudinal, exercé au cours de l'étape (c), sont de préférence choisies de manière à ce que le rapport entre les modules apparents en flexion mesurés sur la structure alvéolaire finale (test de flexion 3 points selon la norme ISO 1209-2), parallèlement au sens de l'extrusion (sens longitudinal) et perpendiculairement au sens de l'extrusion (sens transversal) soit inférieur à 10, de préférence inférieur à 5, tout particulièrement inférieur à 2. Ce rapport peut même, dans le cas de structures alvéolaires à base de certains polymères thermoplastiques (P) semi-cristallins, tels que le PP par exemple, être inférieur à l'unité. Quelques essais de routine suffisent à l'homme du métier pour déterminer ces conditions pratiques d'étirage en fonction du rapport entre modules apparents souhaité. - 13 - Après l'étape d'étirage (e), l'épaisseur de la structure alvéolaire peut être égalisée (c'est-à-dire que la hauteur des alvéoles constitutives peut être rendue uniforme) à l'aide de tout dispositif approprié, tel que des cylindres chauffés par exemple. La structure alvéolaire obtenue peut être refroidie par l'air ambiant, par soufflage d'un jet d'air froid, par nébulisation d'un brouillard d'eau, etc. Un jet d'air froid donne de bons résultats. Après refroidissement, les lisières qui avaient été éventuellement mordues par les mâchoires de la ligne d'étirage peuvent être découpées et recyclées. La structure alvéolaire obtenue peut ensuite être reprise par un train de traction ( take off ). La vitesse de traction et le débit d'extrusion seront optimisés en fonction notamment de la taille et de l'épaisseur des alvéoles, ainsi que de la forme souhaitée. A la sortie du take off , la structure alvéolaire finale peut aisément être enroulée sur un dévidoir. Alternativement, elle peut être soumise à un traitement de surface (corona par exemple), afin d'en améliorer les propriétés d'adhérence notamment, et être doublée d'un non tissé ou de plaques de finition inférieure et supérieure. A la fin de ces opérations optionnelles, le panneau final est découpé tant en longueur que transversalement en des plaques de dimensions voulues et stocké. Les déchets de production peuvent être prélevés soit avant les opérations de finition, soit après, et être recyclés dans la production. La forme des alvéoles de la structure formée par le procédé de l'invention est le plus souvent approximativement polygonale, de préférence approximativement hexagonale, les côtés du polygone formés étant non isométriques, c'est-à-dire que les longueurs de ces côtés sont inégales. Ces alvéoles généralement hexagonales ont le plus souvent un rapport entre leur longueur L (dans la direction de l'extrusion) et leur largeur 1 (dans le plan d'extrusion mais selon une direction perpendiculaire à celle de l'extrusion) inférieur à 2,5, de préférence inférieur à 1,5, voire égal à 1. La longueur L des alvéoles est généralement supérieure ou égale à 10 mm, voire à 15 mm, mais généralement inférieure ou égale à 30 mm. Quant à l'épaisseur de paroi des alvéoles, celle-ci est conditionnée par l'épaisseur des parois de la structure alvéolaire de base et par les taux d'étirage imposé durant les étirages transversal et éventuellement longitudinal. En pratique, elle est généralement supérieure ou égale à 100 m, voire à 200 ou à 250 m. Elle ne dépasse toutefois avantageusement pas 1 mm, voire 0.8 et de -14- préférence, 0.6 mm sous peine d'alourdir la structure. La limite inférieure dépend en fait du mode de réalisation de la filière permettant de produire la structure alvéolaire de base et des taux d'étirage retenus. Un des avantages du procédé selon l'invention réside dans le fait que, quelques soient les conditions d'étirage, l'épaisseur des parois de la structure alvéolaire étirée n'est pas inférieure à 90 % de l'épaisseur des parois de la structure alvéolaire de base, de préférence pas inférieure à 95 % de cette épaisseur. Il ressort de ce qui précède que la présente invention permet d'obtenir des structures alvéolaires dont la longueur est variable dans une très vaste mesure, et ce avec une large gamme de compositions à base de matière plastique et présentant des compositions adaptées. Les structures alvéolaires obtenues par le procédé selon l'invention sont avantageusement utilisées dans le bâtiment (sols, plafond allégés, cloisons, portes, coffrets à béton...), l'ameublement, l'emballage (protections latérales, enrobage d'objets, ...), l'automobile (plage arrière, intérieur de portière, ...)... Ces structures conviennent particulièrement bien pour l'ameublement et le bâtiment, par exemple pour la construction d'abris permanents (habitations) ou temporaires (tentes rigides ou abris humanitaires par exemple). Elles conviennent bien également en tant que constituants de sols de salles de sports. Elles peuvent y être utilisées telles quelles ou en sandwich entre deux plaques dites de finition. La dernière variante est avantageuse et dans ce cas, on peut fabriquer ledit sandwich par soudure, collage... ou toute autre méthode d'assemblage des plaques et de l'âme (utilisée froide ou chaude, juste après extrusion) qui convient pour les matières plastiques. Une manière avantageuse de fabriquer ledit sandwich consiste à souder les plaques de finition sur l'âme alvéolaire. Tout procédé de soudure peut convenir à cet effet, les procédés par rayonnement électromagnétique donnant de bons résultats dans le cas de structures/plaques au moins partiellement transparentes au rayonnement électromagnétique. Un tel procédé est décrit dans la demande FR 03.08843. La présente invention est illustrée de manière non limitative par les exemples suivants : Exemple IR (comparatif, non conforme à l'invention) - 15 - On a procédé à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 25 cm et d'une hauteur de 10 mm dans les conditions et avec le dispositif décrits ci-après. • Extrudeuse SCAMEX 45 munie de 5 zones de chauffage distinctes (Z1 à Z5) et équipée d'une filière plate de 260 mm de large, équipée de couteaux en acier inoxydable dont la face avant est revêtue de matériau isolant en polyimide, de calibreurs en acier inoxydable d'une longueur de 18 mm, d'un générateur d'air comprimé et d'une pompe à vide. La distance entre les couteaux est de 0.3 mm. • Profil de température dans l'extrudeuse : Z1 130 C Z2 180 C Z3 190 C Z4 : 190 C Z5 : 192 C • Composition : à base de PVC, commercialisée par SOLVIN sous la dénomination BENVIC IR047 • Température matière à l'entrée de la filière : 190 C • Températures de la filière comprenant 4 zones : joues latérales : 192 C zone centrale : 182 C lèvres : 192 C • Pression d'extrusion : 134 bars • Vitesse de vis : 40 tr/min • Pression de l'air comprimé : 1,2 bars absolus • Vide : 700 mm Hg • Durée des cycles de pression/dépression : 1.25 sec/1.25 sec • Vitesse de traction longitudinale : 1 m/min On a obtenu une structure alvéolaire ayant les propriétés suivantes : masse volumique apparente : 0.185 kg/dm3 • longueur des alvéoles : 21 mm • largeur des alvéoles : 8 mm Un test de flexion 3 points selon la norme ISO 1209-2 a été réalisé sur cette structure, parallèlement au sens de l'extrusion et perpendiculairement au sens de l'extrusion. Les modules apparents en flexion mesurés sont : û parallèlement au sens de l'extrusion (sens longitudinal) : 2.6 MPa -16- - perpendiculairement au sens de l'extrusion (sens transversal) : 135.6 MPa On voit donc que le module en flexion de la structure alvéolaire est nettement plus élevé dans le sens transversal que dans le sens longitudinal, empêchant de les enrouler sur un dévidoir, car quand on veut les courber longitudinalement, elles se déforment transversalement. Exemple 2 (selon l'invention) La structure alvéolaire formée à la sortie du dispositif décrit dans l'exemple 1 est étirée transversalement sur une machine d'étirage KARO dans les conditions suivantes : . Température du four : 110 C • Température de la matière : 107 C • Temps de conditionnement : 8 minutes • Pourcentage d'étirage : 100 % Le produit obtenu présente les caractéristiques suivantes : • masse volumique apparente : 0.098 kg/dm3 • longueur des alvéoles : 21 mm • largeur des alvéoles : 16 mm Un test de flexion 3 points (norme ISO 1209-2), réalisé sur cette structure parallèlement et perpendiculairement au sen de l'extrusion donne les résultats suivants : module en flexion mesuré parallèlement au sens de l'extrusion : 12 MPa ; module en flexion mesuré perpendiculairement au sens de l'extrusion : 8.7 MPa On voit donc que le procédé selon l'invention permet d'obtenir une structure alvéolaire plus légère, dont les dimensions des alvéoles constitutives sont plus isométriques et dont les module en flexion dans le sens longitudinal et dans le sens transversal sont du même ordre de grandeur, permettant leur enroulement sur un dévidoir. Exemple 3R (comparatif, non conforme à l'invention) On a procédé à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 25 cm et d'une hauteur de 5 mm dans les conditions générales et avec le dispositif décrits à l'exemple 1R, mais dans les conditions particulières ci-après : • Pression d'extrusion : 142 bars • Pression de l'air comprimé : 1,4 bars absolus • Durée des cycles de pression/dépression : 0.7 sec/0.7 sec • Vitesse de traction longitudinale : 1,8 m/min On a obtenu une structure alvéolaire ayant les propriétés suivantes : -17- masse volumique apparente : 0.193 kg/dm3 ^ longueur des alvéoles : 22 mm • largeur des alvéoles : 8 mm Un test de flexion 3 points (norme ISO 1209-2), réalisé sur cette structure 5 parallèlement et perpendiculairement au sen de l'extrusion donne les résultats suivants : module en flexion mesuré parallèlement au sens de l'extrusion : 1,3 MPa ; module en flexion mesuré perpendiculairement au sens de l'extrusion : 181,5 MPa. 10 On constate donc à nouveau que le module en flexion de la structure alvéolaire est nettement plus élevé dans le sens transversal que dans le sens longitudinal. Exemple 4 (selon l'invention) La structure alvéolaire formée à la sortie du dispositif décrit dans 15 l'exemple 3R est étirée transversalement sur une machine d'étirage KARO dans les conditions énoncées à l'exemple 2. Le produit obtenu présente les caractéristiques suivantes : • masse volumique apparente : 0,108 kg/dm3 • longueur des alvéoles : 22 mm 20 • largeur des alvéoles : 14 mm Un test de flexion 3 points (norme ISO 1209-2), réalisé sur cette structure parallèlement et perpendiculairement au sen de l'extrusion donne les résultats suivants : module en flexion mesuré parallèlement au sens de l'extrusion : 26,8 MPa ; 25 module en flexion mesuré perpendiculairement au sens de l'extrusion : 22,5 MPa On voit à nouveau les avantages obtenus par le procédé selon l'invention : structure alvéolaire plus légère, dimensions plus isométriques des alvéoles constitutives, module en flexion dans le sens longitudinal et dans le sens transversal du même ordre de grandeur. 30 Exemple 5R (comparatif, non conforme à l'invention) On a procédé à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 25 cm et d'une hauteur de 10 mm dans les conditions générales et avec le dispositif décrits à l'exemple 1R, mais dans les conditions particulières ci-après. • Profil de température dans l'extrudeuse : 35 Z1:130 C Z2 : 180 C -18- Z3 : 190 C Z4 : 190 C Z5 : 192 C • Composition : à base de PP, commercialisée par INNOVENE sous la dénomination 201 GB 02 • Température matière à l'entrée de la filière : 180 C • Températures de la filière comprenant 4 zones : joues latérales : 180 C zone centrale : 180 C lèvres : 180 C • Pression d'extrusion : 95 bars • Pression de l'air comprimé : 1 bar absolu • Vide : 800 mm Hg • Durée des cycles de pression/dépression : 1.9 sec/1.9 sec • Vitesse de traction longitudinale : 0.5 m/min On a obtenu une structure alvéolaire ayant les propriétés suivantes : masse volumique apparente : 0.108 kg/dm3 • longueur des alvéoles : 20 mm • largeur des alvéoles : 8 mm Un test de flexion 3 points (norme ISO 1209-2), réalisé sur cette structure parallèlement et perpendiculairement au sen de l'extrusion donne les résultats suivants : module en flexion mesuré parallèlement au sens de l'extrusion : 0,2 MPa ; module en flexion mesuré perpendiculairement au sens de l'extrusion : 40,3 MPa Exemple 6 (conforme à l'invention) La structure alvéolaire formée à la sortie du dispositif décrit dans l'exemple 5 est étirée transversalement sur une machine d'étirage KARO dans les conditions suivantes. . Température du four : 130 C • Température de la matière : 127 C • Temps de conditionnement : 8 minutes • Pourcentage d'étirage : 100 % Le produit obtenu présente les caractéristiques suivantes : • masse volumique apparente : 0. 060 kg/dm3 • longueur des alvéoles : 17 mm • largeur des alvéoles : 17 mm -19- Un test de flexion 3 points (norme ISO 1209-2), réalisé sur cette structure parallèlement et perpendiculairement au sen de l'extrusion donne les résultats suivants: module en flexion mesuré parallèlement au sens de l'extrusion : 1,4 MPa ; module en flexion mesuré perpendiculairement au sens de l'extrusion : 2,6 MPa Une fois de plus, cet exemple illustre les avantages obtenus par le procédé selon l'invention, cette fois dans le cas d'un polymère semi-cristallin : la structure alvéolaire est plus légère, les dimensions des alvéoles sont plus isométriques et les modules en flexion dans les sens longitudinal et transversal sont du même ordre de grandeur
Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de matière plastique comprenant :- une étape (a) au cours de laquelle on extrude en continu, à travers une filière contenant une pluralité de fentes parallèles, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins un polymère thermoplastique (P) choisi parmi les polymères amorphes et semi-cristallins ;- une étape (b) au cours de laquelle on soumet, dès la sortie de la filière et en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection d'un fluide (f) et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du fluide (f) et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion ;- une étape (c) au cours de laquelle on étire la structure alvéolaire obtenue à l'étape (b) perpendiculairement à la direction d'extrusion.
1 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de matière plastique comprenant : - une étape (a) au cours de laquelle on extrude en continu, à travers une filière contenant une pluralité de fentes parallèles, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins un polymère thermoplastique (P) choisi parmi les polymères amorphes et semi-cristallins ; - une étape (b) au cours de laquelle on soumet, dès la sortie de la filière et en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection d'un fluide (f) et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du fluide (f) et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion ; - une étape (c) au cours de laquelle on étire la structure alvéolaire obtenue à l'étape (b) perpendiculairement au sens de l'extrusion. 2 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon la précédente, caractérisé en ce que le fluide (f) est un liquide de refroidissement de la structure alvéolaire en cours de formation 3 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon la précédente, caractérisé en ce que le liquide de refroidissement est l'eau. 4 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon la 1, caractérisé en ce que le fluide (f) est un gaz. 5 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape (b2) au cours de laquelle on amène la structure alvéolaire obtenue à l'étape (b) à une température (T1) telle que Tg < T1 < Tg + 40 C, T g -21- étant la température de transition vitreuse du polymère thermoplastique (P) s'il est amorphe, ou à une température (T2) telle que Tm > T2 > Tm - 50 C, Tm étant la température de fusion du polymère thermoplastique (P) s'il est semi-cristallin. 6 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon la précédente, caractérisé en ce que le polymère thermoplastique (P) est amorphe et en ce que la température (Ti) est telle que Tg+10 C 7 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon la 5, caractérisé en ce que le polymère thermoplastique (P) est semi- cristallin et en ce que la température (T2) est telle que Tm-10 C 8 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on pratique, au cours de l'étape (d), successivement ou simultanément à l'étirage perpendiculairement au sens de l'extrusion, un étirage parallèlement au sens de 1' extrusion. 9 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le taux d'étirage perpendiculaire au sens de l'extrusion auquel on soumet la structure alvéolaire au cours de l'étape (c), exprimé par le rapport entre la largeur utile finale de la structure alvéolaire après étirage et sa largeur initiale, est au moins égal à 1,2 / 1. 10 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les conditions de l'étirage exercé au cours de l'étape (c) sont choisies de manière que le rapport entre les modules apparents en flexion mesurés sur la structure alvéolaire finale, parallèlement au sens de l'extrusion (sens longitudinal) et perpendiculairement au sens de l'extrusion (sens transversal), est inférieur à 10.
B
B29
B29C
B29C 48
B29C 48/30
FR2900229
A1
DOUBLE FUSIL SEMI-AUTOMATIQUE.
20,071,026
Cette arme est un double fusil-révolver , il est entre le fusil et lez revolver, le système est semi automatique. II a deux canons, deux chargeurs, il charge les deux coups à la fois et dans la foulée avant arme les deux chiens qui sont au départ en simple action et se transforment en double action au chargement grâce à un levier générale (levier d'armement) et à un system de levier secondaire. • Cinq chargements (deux chargeurs de cinq cartouches) • Deux cartouches chargées par chargements • Tir tous calibres douze en passant par la balle à sanglier et la chevrotine Ao • Canons lisses non choqués • Double action Peut être équipé d'une visée laser et d'une lampe torche Cette arme peut existé en calibre 22 à sanglier canon rayé ou d'autres calibres ~1S Peut être aussi un double flash balle Description de la figure 1. (1) arretoire, (2) canons, (3) levier d'armement, (4) 1 levier secondaire ayant un téton ( il est fixé sur le levier d'armement), (5) tige de pousse, (6) emplacement des 20 chargeurs, (7) chiens, (8) boite à chargeur, (9) glissières Fonctionnement : Lorsqu'on actionne le levier d'armement, les canons se déplacent sur deux glissières et sur la tige de pousse jusqu'à l'arretoire de celle-ci, ce qui permet le passage des cartouches. .2S Description de la figure 2.(systèrne de la boite à chargeur) (5) tige de pousse, (10) doigts de pousse, (11) tige de liaison des doigts de pousse, (12) bras de pousse, (13) ressort de rappel , (14) roulettes, (15) charnières, (16) passage du support de roulettes. 30 Fonctionnement : On continu à actionner le levier d'armement, la tige de pousse se déplace et met en action deux roulettes qui sont fixées sur celle-ci, elle roulent sur le bras de pousse et le fait baisser qui lui à sont tour baisse la tige de liaison des doigts de pousse, le doigts de pousse se tendent et font avancer les chargeurs, jusqu'à ce que deux cartouches soient en face des canons, tous 3S les ressorts de rappel sont tendit. Le levier d'armement reviens à sa place initiale, tous les éléments y reviennent. Description de la figure 3 (2) levier d'armement, (4) premier levier secondaire ayant un téton, (17) ressort de y0 rappel, (18) deuxième levier secondaire ayant un téton inversé, (7) chiens. Fonctionnement : Dés que levier d'armement est actionné, les chiens se mettent en position de tir grâce à deux leviers secondaires inversés, le 1 levier secondaire est fixé sur le levier d'armement qui avec son téton pousse le 2 levier secondaire qui a le même axe de pivotement que les chiens, le 2 levier secondaire avec son téton inversé lève les chiens. Description de la figure 4 (19) molettes, (20) cartouches. (21) 1 lame, (22) 2 lame. Cette arme fonctionne avec deux chargeurs. Chaque chargeur est constitué de deux lames d'acier d'une épaisseur raisonnable, fermé par deux molettes à chaque extrémité, les vis sont incorporées sur la deuxième lame. La 1 reçoit les cartouches à intervalles réguliers, la 2 a des trous plus petits au niveau des amorces des cartouches à intervalles réguliers et des autres trou entre les cartouches à intervalles réguliers qui serviront à faire avancer les chargeurs par les doigts de pousse. Les chargeurs peuvent être jetables (ex : sertis comme les amorces de jouets) ce qui veut dire plus légers et ainsi toutes la structure de l'arme aussi. Àa Fonctionnement : les chargeurs avances grâce aux doigts de pousse qui ont une course calculée pour que les cartouches se positionnent en face des canons
Cette arme charge deux cartouches à la foie, grâce à un levier d'armement Qui commande un système d'armement doublé et un système de levage des Chiens, elle à deux chargeurs et deux détentes, elle est en double action Elle est constituée (1) un arrêtoir, (2) deux canons, (3) un levier d'armement (4) premier levier secondaire ayant un téton, (5) une tige de pousse, (6) Emplacement des chargeurs, (7) deux chiens, (8) une boite à chargeurs, (9) deux glissières
1) arme à deux canons caractérisés en ce qu'elle comprend un double système de chargement de cartouches et un système de levage des chiens. 2) arme à deux canons selon la 1 caractérisée en ce que le double système de chargement comprend (1) un arréroir, (2) deux canons, (3) un levier d'armement, (4) premier levier secondaire ayant un téton (le premier levier secondaire est fixé sur le levier d'armement), (5) une tige de pousse, (6) emplacement des chargeurs, (7) deux chiens, (8) une boite à chargeur, (9) deux glissières. 3) arme à deux canons selon les 1 et 2 caractérisées en ce que l'orsqu'on actionne le levier d'armement, les canons se déplacent sur deux glissières et sur la tige de pousse jusqu'à l'arretoire de celle-ci, ce qui permet le passage des cartouches. arme à deux canons selon les 1 et 2 et 3 caractérisée en ce que le système de la boite à chargeur comprend (5) une tige de pousse, (10) deux doigt de pousse, (11) une tige de liaison des doigts de pousse, (12) un bras de pousse, (13) quatre ressorts de rappel, (14) deux molettes, (15) une charnière, (16) passage ou le support des roulettes va se déplacer. arme à deux canons selon les 1 et 2 et 3 et 4caracterisée en ce que on continu à actionner le levier d'armement, la tige de pousse se déplace et met en action deux roulettes qui sont fixées sur celle-ci, les roulettes se déplacent sur le bras de pousse et le fait baisser qui lui a son tour baisse la tige de liaison des doigts de pousse qui se tendent et font avancer le chargeur, jusqu'a ce que deux cartouches soient en face des canons, tous les ressorts de rappels sont tendu. Le levier d'armement revient à sa place initiale, tous les éléments y reviennent. arme à deux canons selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le système de levage des chiens comprend, (3) un levier d'armement, (4) 1 levier secondaire ayant un téton, (17) un ressort de rappel, (18) 2 levier secondaire ayant un téton inversé, (7) deux chiens. arme à deux canons selon l'une des précédentes caractérisé en ce que, dés que le levier d'armement est actionné, les chiens se mettent en position de tire grâce à deux leviers secondaires inversés, le 1 levier secondaire est fixé sur le levier d'armement, avec son téton pousse le deuxième levier secondaire qui a le même axe de pivotement que les chiens, le 2 levier secondaire avec son téton inversé lève les chiens. arme à deux canons selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les chargeurs comprennent, (19) deux molettes, (20) cartouches, (21) première lame recevant les cartouches, (22) deuxième lame ayant des trous plus petits au niveau des amorces des cartouches à intervalles réguliers et des autres trous entre les cartouches à intervalles réguliers qui vont servir à la pousse. arme à deux canons selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les chargeurs avances grâce aux doigts de pousse qui ont une course calculée pour que les cartouches se positionnent en face des canons. 40 4) ,ls5) 6) 7) 3a 35 8) 4 o 9)
F
F41
F41C
F41C 7
F41C 7/06
FR2888237
A1
DERIVES DE N-°(4,5-DIPHENYLPYRIMIDIN-2-YL)METHYL! AMINE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
20,070,112
R12 /CH2-N-X-RI i N (I) R44 R5 Il ÎI -C-, -S02-, -C-N(R6)- ; DERIVES DE N-[(4, 5-DIPHENYLPYRIMIDIN-2-YL)METHYL] AMINE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE. La présente invention a pour objet des dérivés de N-[(4,5diphénylpyrimidin-2- yl)méthyl]amine substitués, leur préparation et leur application en thérapeutique. Des dérivés de diphénylpyrazole présentant une affinité pour les récepteurs CB 1 des cannabinoïdes ont été décrits notamment dans les brevets US 5 624 941, EP 0 576 357, EP 0 656 354, EP 1 150 961. Des dérivés de 4,5-diarylpyrimidine comme ligands des récepteurs aux cannabinoïdes sont décrits dans la demande internationale WO 2004/110453 ou dans la demande internationale WO 2004/029204. Des dérivés de 4,5-bis[(C1-C6)alcoxyphényl]pyrimidine possédant des activités antithrombotiques, vasodilatatoires et antiinflammatoires sont décrits dans la demande internationale WO 92/02513. On a maintenant trouvé des nouveaux dérivés de N-[(4,5-diphénylpyrimidin2-yl)méthyl]amine substitués qui possèdent des propriétés antagonistes des récepteurs CB1 des cannabinoïdes. La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule: I2 R3/N CHZ-N-X-R R5 dans laquelle: O O - X représente un groupe -C-, - SO2-C-N(R6)- - R1 représente: un (C1-C7)alkyle; 30. un radical carbocyclique non aromatique en (C3-C12) non substitué ou substitué une ou plusieurs fois par un (C1-C4)alkyle; un (C3-C7)cycloalkylméthyle non substitué ou substitué une ou plusieurs fois sur le carbocycle par un (C1- C4)alkyle; un phényle non substitué ou mono-, di- ou -trisubstitué par des substituants 35 choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1-C4)alkyle, un (C1- C4)alcoxy, un (C 1-C4)alkylamino, un di-(C 1-C4) alkylamino, un cyano, un R4N (I) radical trifluorométhyle, un radical trifluorométhoxy, un groupe S(0)nAlk, un groupe (C1-C4)alkylcarbonyle; ou parmi un radical phényle, phénoxy, pyrrolyle, imidazolyle, pyridyle ou pyrazolyle, lesdits radicaux étant non substitués ou substitués une ou plusieurs fois par un (CI -C4)alkyle; 5. un benzyle non substitué ou monoou disubstitué sur le phényle par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1-C4)alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un radical trifluorométhyle; un benzhydryle; un benzhydrylméthyle; un radical hétérocyclique aromatique choisi parmi un pyrrolyle, un imidazolyle, un furyle, un thiényle, un pyrazolyle, un indolyle non substitué ou substitué une ou plusieurs fois par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène ou un (C 1-C4)alkyle; - R2 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-C3)alkyle; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-05)alkyle; - R4 représente un phényle non substitué ou mono-, di-ou trisubstitué par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1- C4)alkyle, un (C1-C4) alcoxy, un radical trifluorométhyle ou un groupe S(0)nAlk; - R5 représente un phényle non substitué ou mono-, di- ou trisubstitué par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1- C4) alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un radical trifluorométhyle ou un groupe S(0) nAlk; - R6 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-C3)alkyle; - n représente 0, 1 ou 2; - Alk représente un (C 1-C4)alkyle; à la condition que R4 et R5 ne représentent pas simultanément un phényle substitué par un (C1-C4)alcoxy. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister sous forme d'hydrates ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Par atome d'halogène on entend un atome de brome, de chlore, de fluor ou d'iode. Par (C1-C3)alkyle ou respectivement (C1-C4)alkyle, (C1-05)alkyle ou (C1C7)alkyle, on entend un radical alkyle linéaire ou ramifié de un à trois atomes de carbone ou respectivement de un à quatre atomes de carbone, de un à cinq atomes de carbone ou de un à sept atomes de carbone, tel que le radical méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, secbutyle, tert-butyle, pentyle, isopentyle, hexyle, isohexyle, heptyle. Par (C 1-C4)alcoxy on entend un radical alcoxy linéaire ou ramifié de un à quatre atomes de carbone tel que le radical méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, sec-butoxy, tert-butoxy. Par (C3-C7)cycloalkyle on entend un groupe alkyle cyclique de 3 à 7 atomes de carbone, tel que le groupe cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cycloheptyle. Les radicaux carbocycliques non aromatiques en C3-C12 comprennent les radicaux mono ou polycycliques, condensés, pontés ou spiraniques. Les radicaux monocycliques incluent les cycloalkyles par exemple cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle. Les radicaux di- ou tricycliques condensés, pontés ou spiraniques, incluent par exemple les radicaux norbornyle, bornyle, isobornyle, noradamantyle, adamantyle, spiro[5.5]undécyle, bicyclo[2.2.1] heptyle, bicyclo[3.2.1] octyle; bicyclo[3.1.1]heptyle. Parmi les composés de formule (I), objets de l'invention, on distingue: les composés de formule (IA) dans laquelle -X- représente un radical -COet les substituants R1 à R5 sont tels que définis pour les composés de formule (I) ; - les composés de formule (IB) dans laquelle -X-représente un radical -SO2- et les substituants R1 à R5 sont tels que définis pour les composés de formule (I) ; - les composés de formule (IC) dans laquelle -X- représente un radical -CON(R6)- et les substituants R1 à R6 sont tels que définis pour les composés de formule (I). Parmi les composés de formule (I), objets de l'invention, un premier groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels: -X est tel que défini pour un composé de formule (I) ; R1 représente: 30. un (C 1-C7)alkyle; un (C1-C7)cycloalkyle;un norbornyle; un phényle non substitué ou mono- ou disubstitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un di-(C1-C4)alkylamino, un radical trifluorométhyle, un phényle, un phénoxy, un pyrrolyle; 35. un benzyle non substitué ou substitué par un radical trifluorométhyle; . un benzhydrylméthyle; un radical hétérocyclique aromatique choisi parmi un pyrazolyle, un furyle, un thiényle, un indolyle non substitué ou substitué une ou deux fois par un atome d'halogène ou un (C 1-C4)alkyle; - et/ou R2 représente un atome d'hydrogène; - et/ou R3 représente un atome d'hydrogène; - et/ou R4 représente un phényle substitué par un atome d'halogène ou un (C1-C4)alcoxy; - et/ou R5 représente un phényle mono- ou disubstitué par un atome d'halogène; - et/ou R6 représente un atome d'hydrogène; ainsi que leurs hydrates ou leurs solvats. Parmi les composés de ce dernier goupe, on peut citer les composés de formule (I) pour lesquels: - X est tel que défini pour un composé de formule (I) ; - R1 représente; 15. un 1-éthylpropyle; un 1-propylbutyle; un cyclopentyle; un cyclohexyle; un cycloheptyle; un 2-norbornyle; un phényle; un 4-bromophényle; un 3-chlorophényle; un 4-chlorophényle; un 2fluorophényle; un 3-fluorophényle; un 3,5-difluorophényle; un 4tertbutylphényle; un 3,5-diméthylphényle; un 3-méthoxyphényle; un 4(diéthylamino)phényle; un 3-(trifluorométhyl)phényle; un 4(trifluorométhyl) phényle; un biphényl-2-yle; un 4-phénoxyphényle; un 4(lH-pyrrol-l-yl) phényle; un 3-(trifluorométhyl)benzyle; un benzhydrylméthyle; 25. un 2-thiényle; un 5-chloro-2-thiényle; un 5-bromo2-furyle; un 3-tert-butyl-1-éthyl-1H-pyrazol-5-yle; un 1H-indol-2-yle; un 1-méthyl-lH-indol-2-yle; - R2 représente un atome d'hydrogène; - R3 représente un atome d'hydrogène; - R4 représente un 4-bromophényle; un 4chlorophényle; un 4-méthoxyphényle; - R5 représente un 2,4dichlorophényle; - R6 représente un atome d'hydrogène; ainsi que leurs hydrates ou leurs solvats. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut notamment citer les composés suivants: -N-[[5-(4-bromophényl)-4-(2,4dichlorophényl)pyrimidin-2-yl]méthyl]-3-(trifluorométhyl) benzènesulfonamide; -N-[[5-(4-bromophényl)-4-(2,4-dichlorophényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]-4-(trifluorométhyl)benzènesulfonamide; -N-[[5-(4chlorophényl)-4-(2,4-dichlorophényl)pyrimidin-2-yl]méthyl]-4(trifluorométhyl)benzamide; -4-tert-butyl-N-[[4-(2,4-dichlorophényl)-5-(4méthoxyphényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]benzamide; -N-[[4-(2,4dichlorophényl)-5-(4-méthoxyphényl)pyrimidin-2-yl]méthyl] -4phénoxybenzamide; -N-[[4-(2,4-dichlorophényl)-5-(4-méthoxyphényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]-4-(1H- pyrrol- 1-yl)benzamide; ainsi que leurs hydrates ou leurs solvats. Dans ce qui suit, on entend par groupe partant, dans ce qui suit, un groupe pouvant être facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un méthanesulfonate, benzènesulfonate, p-toluènesulfonate, triflate, acétate, etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des références pour leur préparation sont donnés dans "Advances in Organic Chemistry", J. March, 3d Edition, Wiley Interscience, 1985, p. 310-316. Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule (I) selon un procédé qui est caractérisé en ce que: on traite un composé de formule: R3\/ NCH2-NH RN R5 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) : - soit par un acide ou un dérivé fonctionnel de cet acide de formule: HOOC-R1 (III) dans laquelle R1 est tel que défini pour un composé de formule (I), lorsqu'on doit préparer un composé de formule (I) dans laquelle -X- représente un groupe -CO- ; soit par un halogénure de sulfonyle de formule: Hal-SO2-R1 (IV) 30 35 (u) dans laquelle R1 est tel que défini pour un composé de formule (I) et Hal représente un atome d'halogène, préférentiellement le chlore, lorsqu'on doit préparer un composé de formule (I) dans laquelle -X-représente un groupe -SO2- ; - soit par un halogénoformiate de formule: Ha10OOAr (V) dans laquelle Hal représente un atome d'halogène et Ar représente un phényle ou un 4-nitrophényle pour obtenir un composé intermédiaire de formule: R2 R3/N--CH2-N-0OOAr N R4 (VI) R5 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I), que l'on fait réagir ensuite avec une amine de formule: HN(R6)R1 (VII) dans laquelle R1 et R6 sont tels que définis pour un composé de formule (I), lorsqu'on doit préparer un composé de formule (I) dans laquelle -X- représente un groupe -CON(R6)-. Lorsqu'on traite un composé de formule (II) avec l'acide de formule (III) lui-même, on opère en présence d'un agent de couplage utilisé en chimie peptidique tel que le 1,3-dicyclohexylcarbodiimide ou l'hexafluorophosphate de benzotriazol-1-yloxytris(diméthylamino) phosphonium ou l'hexafluorophosphate de benzotriazol-1yloxytris(pyrrolidino) phosphonium ou le tétrafluoroborate de 2-(1Hbenzotriazol-lyl)-1,1,3,3-tétraméthyl uronium, en présence d'une base telle que la triéthylamine, la N,N-diisopropyléthyl amine ou la 4diméthylaminopyridine, dans un solvant tel que le dichlorométhane, le dichloroéthane, le N-N-diméthylformamide ou le tétrahydrofurane à une température comprise entre -10 C et la température de reflux du solvant. Comme dérivé fonctionnel de l'acide (III) on peut utiliser le chlorure d'acide, l'anhydride, un anhydride mixte, un ester alkylique en C1-C4 dans lequel l'alkyle est droit ou ramifié, un ester activé, par exemple l'ester de p-nitrophényle. Ainsi dans le procédé selon l'invention, on peut aussi faire réagir le chlorure de l'acide obtenu par réaction du chlorure de thionyle ou du chlorure d'oxalyle sur l'acide de formule (III), avec le composé de formule (II), dans un solvant, tel qu'un solvant chloré (le dichlorométhane, le dichloroéthane, le chloroforme par exemple), un éther (tétrahydrofurane, dioxane par exemple), ou un amide (N,Ndiméthylformamide par exemple) sous une atmosphère inerte, à une température comprise entre 0 C et la température ambiante, en présence d'une amine tertiaire telle que la triéthylamine, la N-méthylmorpholine ou la pyridine. Une variante consiste à préparer l'anhydride mixte de l'acide de formule (III) par réaction du chloroformiate d'éthyle avec l'acide de formule (III), en présence d'une base telle que la triéthylamine, et à le faire réagir avec le composé de formule (II), dans un solvant tel que le dichlorométhane, sous une atmosphère inerte, à la température ambiante, en présence d'une base telle que la triéthylamine. Lorsqu'on traite un composé de formule (II) avec un halogénure de sulfonyle de formule (IV), on opère en présence d'une base telle que la triéthylamine ou la diisopropyléthylamine, dans un solvant tel que le dichlorométhane ou le tétrahydrofurane et à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant. Lorsqu'on traite un composé de formule (II) avec un halogénoformiate de formule (V), on opère en présence d'une base telle que la triéthylamine, dans un solvant tel que le dichlorométhane et à une température comprise entre 0 C et la température ambiante. Puis on fait réagir le composé intermédiaire de formule (VI) ainsi obtenu avec une amine de formule (VII) , dans un solvant tel que le dichlorométhane, en présence d'une base telle que la triéthylamine et à une température comprise entre 0 C et la température de reflux du solvant. Selon une variante du procédé on peut préparer les composés de formule (I) dans laquelle -X- représente un groupe -CON(R6)- dans lequel R6 = H par réaction d'un composé de formule (II) avec un isocyanate de formule R1N=C=O (VIII), dans un solvant tel que le dichlorométhane et à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant. Selon une autre variante du procédé on peut préparer les composés de formule (I) dans laquelle -X- représente un groupe -CON(R6)- par réaction d'un composé de formule (II) avec un composé de formule C1CON(R6)R1 (IX) en présence d'une base telle que la triéthylamine, dans un solvant tel que le dichlorométhane et à une température comprise entre 0 C et la température ambiante. Selon une autre variante du procédé on peut préparer un composé de formule (I) dans laquelle R2 représente un (C1-C3)alkyle par réaction d'un composé de formule (I) dans laquelle R2 = H avec un halogénure de (C1-C3)alkyle, en présence d'une base telle que l'hydrure de sodium, dans un solvant tel que le N,N-diméthylformamide et à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant. Les composés de formule (I) ainsi obtenus peuvent être ultérieurement séparés du milieu réactionnel et purifiés selon les méthodes classiques, par exemple par cristallisation ou chromatographie. Les composés de formule (II) se préparent par réaction d'un composé de formule: R3\/N \/CH2-Y R4N (X) R5 dans laquelle R3, R4, R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) et Y représente un groupe partant tel que défini ci-dessus, de préférence un atome d'halogène ou un groupe hydroxy activé tel qu'un groupe méthanesulfonate, benzène sulfonate, ptoluènesulfonate ou triflate, avec un composé de formule: H2N-R2 (XI) dans laquelle R2 est tel que défini pour un composé de formule (I). La réaction s'effectue dans un solvant tel que le N,N-diméthylformamide, l'acétonitrile, le dichlorométhane, le toluène ou le propan-2-ol, et en présence ou en l'absence d'une base. Lorsqu'on utilise une base, celle-ci est choisie parmi les bases organiques telles que la triéthylamine, la N, N-diisopropyléthylamine ou la N-méthylmorpholine. La réaction s'effectue à une température comprise entre 0 C et la température de reflux du solvant. Selon une variante, on peut également préparer un composé de formule (II) dans laquelle R2 = H par réaction d'un composé de formule (X) dans laquelle Y = Cl avec le 1,3,5,7-tétraazatricyclo[3.3.13'']décane (ou hexaméthylènetétramine) en présence d'un halogénure de métal alcalin tel que l'iodure de sodium, dans un solvant tel que l'éthanol, à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant, suivi d'une hydrolyse par un acide fort tel que l'acide chlorhydrique. Selon une autre variante, on peut également préparer un composé de formule (II) dans laquelle R2 = H par réduction d'un composé de formule: O Il R3 N C-NH2 RN (XII) R5 dans laquelle R3, R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I). La réduction s'effectue au moyen d'un agent réducteur tel que le borane dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant, suivi d'une hydrolyse acide. Les composés de formule (III) sont connus. Les composés de formule (IV) sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites telles que dans J. Org. Chem. USSR, 1970, 6, 2454-2458; J. Am. Chem. Soc., 1952, 74, 2008; J. Med.Chem., 1977, 20(10), 1235-1239; EPO469 984; W095/18105. Par exemple les composés de formule (IV) peuvent être préparés par halogénation des acides sulfoniques correspondants ou de leurs sels, par exemple de leur sels de sodium ou de potassium. La réaction s'effectue en présence d'un agent halogénant tel que l'oxychlorure de phosphore, le chlorure de thionyle, le trichlorure de phosphore, le tribromure de phosphore ou le pentachlorure de phosphore, sans solvant ou dans un solvant tel qu'un hydrocarbure halogéné ou le N,N-diméthylformamide et à une température comprise entre -10 C et 200 C. Les composés de formule (V), (VII), (VIII) et (IX) sont connus ou se préparent selon des méthodes connues. Les composés de formule (X) se préparent à partir des composés de formule: R3\/ NCH2-OH RN (Xf) R5 dans laquelle R3, R4, R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I), selon des méthodes classiques précédemment citées. Ainsi, par exemple, lorsque dans un composé de formule (X), Y représente un atome d'halogène, on traite un composé de formule (XIII) par un agent d'halogénation tel que PC15, PBr3, HBr ou BBr3, dans un solvant tel que le dichlorométhane et à une température comprise entre 0 C et la température ambiante. Lorsque, dans un composé de formule (X), Y représente un méthanesulfonate, un benzènesulfonate, un p-toluènesulfonate ou un trifluorométhanesulfonate, on fait réagir un composé de formule (XIII) avec un chlorure de sulfonyle de formule W-SO2-Cl dans laquelle W représente un méthyle, un phényle, un p-tolyle ou un trifluorométhyle. La réaction s'effectue en présence d'une base telle que la triéthylamine, la pyridine ou la N,N-diisopropyléthylamine, dans un solvant tel que le 30 35 dichlorométhane ou le toluène et à une température comprise entre - 20 C et la température de reflux du solvant. Les composés de formule (X) dans laquelle R3 = H peuvent également se préparer par réaction d'un composé de formule: O R4 R5 HC.,,k, CH NCH3 (XIV) dans laquelle R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) avec le chlorhydrate de chloroacétamidine, dans un solvant tel que l'EtOH ou le MeOH, en présence d'une base telle que le méthylate de sodium, et à une température comprise entre 0 C et la température ambiante. Les composés de formule (XI) sont connus. Les composés de formule (XII) se préparent par réaction d'un acide ou d'un dérivé fonctionnel de cet acide de formule: O II Rte N,C-OH R N f (XV) R5 dans laquelle R3, R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I), avec l'ammoniaque selon les méthodes précédemment citées pour la réaction d'un composé (II) avec un composé (III). Les composés de formule (XIII) se préparent selon les méthodes décrites dans WO 2004/110453. Les composés de formule (XIII) peuvent également se préparer par réduction des composés de formule: 10 15 20 (XVI) dans laquelle R3, R4, R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) et Z représente un (C1-C2)alcoxy. La réaction s'effectue en présence d'un agent réducteur tel que le borohydrure de sodium ou l'hydrure d'aluminium et de lithium, dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, et à une température comprise entre 20 C et la température ambiante. Les composés de formule (XIV) se préparent par réaction d'un composé de formule: O R4(XVII) R5 dans laquelle R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) avec le N,N-diméthylformamide diméthylacétal, dans un solvant tel que le tétrahydrofurane et à une température comprise entre le température ambiante et la température du solvant. Les composés de formule (XV) se préparent selon les méthodes décrites dans WO 2004/110453. Les composés de formule (XV) dans laquelle R3 = H peuvent se préparer par oxydation des composés de formule: (CH3 (XVIII) R5 dans laquelle R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) en présence d'un agent oxydant tel que le dioxyde de sélénium, dans un solvant tel que la pyridine et à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant. Les composés de formule (XVI) se préparent par réaction d'estérification des composés de formule (XV) selon les méthodes classiques. Les composés de formule (XVII) se préparent par réaction d'un composé de formule R4-CH2-COOH (XIX) avec un composé de formule R5-COOMe ()OC), en présence d'un sel de métal alcalin de l'hexaméthyldisilazane tel que le sel de sodium par exemple, dans un solvant tel que le tétrahydrofurane et à une température comprise entre -70 C et 0 C. Les composés se formule (XVIII) se préparent par réaction d'un composé de formule (XIV) avec le chlorhydrate d'acétamidine, en présence d'une base telle que le méthylate de sodium, dans un solvant tel que l'éthanol ou le méthanol et à une température comprise entre la température ambiante et la température de reflux du solvant. Les composés de formule (XIX) et (XX) sont connus ou préparés selon des méthodes connues. Les EXEMPLES suivants décrivent la préparation de certains composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le TABLEAU V ci-après, qui illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés selon l'invention. Dans les Préparations et dans les Exemples on utilise les abréviations suivantes: éther: éther diéthylique éther iso: éther diisopropylique DMSO: diméthylsulfoxyde DMF: N,N-diméthylformamide THF: tétrahydrofurane PyBOP: hexafluorophosphate de benzotriazol-1-yloxytris(pyrrolidino) phosphonium. TBTU: tétrafluoroborate de 2-(1H-benzotri azol- 1 -yl) -1,1,3,3 tétraméthyluronium DCM: dichlorométhane AcOEt: acétate d'éthyle DIPEA: diisopropyléthylamine DBU: 1,8-diazabicyclo[5,4,0]undec-7-ène TFA: acide trifluoroacétique Ether chlorhydrique 2N: solution 2N d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique F: point de fusion TA: température ambiante Eb: température d'ébullition CLHP: chromatographie liquide haute performance Silice H: gel de silice 60 H commercialisé par Merck (DARMSTAD) Solution tampon pH = 2: solution de 16,66 g de KHSO4 et 32,32 g de K2SO4 dans 1 litre d'eau. Les spectres de résonance magnétique nucléaire du proton (RMN 'H) sont enregistrés à 200 MHz dans le DMSO-d6. Les déplacements chimiques 8 sont exprimés en parties par million (ppm). Pour l'interprétation des spectres, on utilise les abréviations suivantes: s: singulet, d: doublet, t: triplet, q: quadruplet, m: massif, mt: multiplet, se: singulet élargi, dd: doublet dédoublé. Les composés selon l'invention sont analysés par couplage LC/UV/MS (chromatographie liquide/détection UV/spectrométrie de masse). On mesure le pic moléculaire (MH+) et le temps de rétention (tr) en minutes. Méthode 1: On utilise une colonne Symmetry C18 de 2,1 x 50 mm, 3,5 m, à 30 C, débit 0,4 ml/minute. L'éluant est composé comme suit: - solvant A: 0,005 % d'acide trifluoroacétique (TFA) dans l'eau à pH 3,15; - solvant B: 0,005 % de TFA dans l'acétonitrile. Gradient: Temps (mn) % A % B 0 100 0 10 90 10 90 16 100 0 100 0 La détection UV est effectuée à a. = 210 nM et la détection de masse en mode ionisation chimique ESI positif afin d'observer les ions issus de la protonation des + composés analysés (MH). Méthode 2: On utilise une colonne XTerra MS C18 de 2,1 x 30 mm, 3,5 m, à 30 C, débit 0,8 ml/minute. L'éluant est composé comme suit: - solvant A: 0,025 % de TFA dans l'eau; solvant B: 0,025 % de TFA dans l'acétonitrile. Gradient: Temps (mn) % A % B 0 100 0 2 0 100 2,7 0 100 2,75 100 0 20 25 30 35 La détection UV est effectuée par un détecteur à barette d'iode entre 210 et 400 nm et la détection de masse en mode ionisation chimique ESI positif. PREPARATIONS 1. Préparations des composés de formule (XVII) Préparation 1.1 2-(4Bromophényl)-1-(2,4-dichlorophényl)éthanone. (XVII) : R4 = R5 Cl Cl On refroidit à -60 C, sous atmosphère d'azote, 436 ml d'une solution 2M du sel de sodium de l'hexaméthyldisilazane dans le THF, ajoute 400 ml de THF puis, goutte à goutte, une solution de 75 g d'acide 4-bromophénylacétique dans 100 ml de THF et laisse 1 heure 30 minutes sous agitation à -70 C. On ajoute ensuite, goutte à goutte, 67,9 g de 2,4-dichlorobenzoate de méthyle, laisse 30 minutes sous agitation puis laisse remonter la température à 5 C. On verse le mélange réactionnel sur un mélange glace/1 litre d'HCl 2N, extrait à l'éther, lave la phase organique par une solution saturée de NaHCO3, à l'eau, sèche sur Na2SO4 et évapore le solvant sous vide jusqu'à un volume de 200 ml, ajoute du pentane et essore le produit cristallisé formé. On obtient 80 g du composé attendu. En suivant le mode opératoire décrit à la Préparation 1.1 on prépare les composés de formule (XVII) rassemblés dans le TABLEAU I ci-après: TABLEAU I (XVII) Préparations R4 R5 1.2 Cl â Cl Cl R5 OCH3 Cl Cl 1.3 2. Préparations des composés de formule (XIV). Préparation 2.1 2-(4-Bromophényl)- 1 -(2,4dichlorophényl)- 3 -(diméthylamino)prop-2-en- 1 -one. Cl On chauffe à reflux pendant 3 heures un mélange de 30 g du composé de la Préparation 1.1 et 31,2 g de N,N-diméthylformamide diméthylacétal dans 100 ml de THF. On concentre le mélange réactionnel sous vide, reprend le résidu dans l'éther iso, laisse sous agitation, essore le produit cristallisé formé et le lave au pentane. On obtient 32,98 g du composé attendu. En suivant le mode opératoire décrit à la Préparation 2.1 on prépare les composés de formule (XIV) rassemblés dans le TABLEAU II ci-après: TABLEAU II R5 CH3 N CH3 (XiV) Préparations R4 R5 2.2 Cl â Cl Cl 2.3 OCH3 â Cl Cl 3. Préparations des composés de formule (X). Préparation 3.1 5-(4-Bromophényl)-2(chlorométhyl)-4-(2,4-dichlorophényl)pyrimidine. (X) : R3 = H; R4 = Br; R5= Cl Cl On laisse 10 minutes sous agitation à TA un mélange de 17,6 g du composé de la Préparation 2.1 et 8,5 g de chlorhydrate de chloroacétamidine dans 100 ml d'EtOH, puis ajoute 12,5 ml d'une solution à 30 % de MeONa dans le MeOH et laisse 2 heures sous agitation à TA. On rajoute ensuite 8,5 g de chlorhydrate de chloroacétamidine, laisse 10 minutes sous agitation à TA puis ajoute 12,5 ml d'une solution à 30 % de MeONa dans le MeOH et laisse une nuit sous agitation à TA. On verse le mélange réactionnel dans 500 ml d'un mélange eau/glace, extrait à l'éther, lave la phase organique par une solution saturée de NaCl, sèche sur MgSO4 et évapore le solvant sous vide. On chromatographie le résidu sur gel de silice en éluant à l'heptane puis par le gradient du mélange heptane/AcOEt de (99/1; v/v) jusqu'à (80/20; v/v). On obtient 11,9 g du composé attendu. En suivant le mode opératoire décrit à la Préparation 3.1 on prépare les composés de formule (X) rasemblés dans le TABLEAU III ci-après: TABLEAU III NCH2-Cl N R4 R5 Préparations R4 R5 3.2 Cl â Cl Cl 3.3 OCH3 â Cl Cl 4. Préparations des composés de formule (II) 35 Préparation 4.1 10 15 20 25 30 (X) : R3 = H Y=Cl Chlorhydrate de 1-[5-(4-bromophényl)-4-(2,4dichlorophényl)pyrimidin-2-yl] méthanamine. (11) : R2 = H, R3 = H, R4 = ( Br, R5 = (_1 Cl Cl On laisse une nuit sous agitation à TA un mélange de 11 g du composé de la Préparation 3.1, 4,35 g d'hexaméthylènetétramine et 4,03 g d'iodure de sodium dans 220 ml d'EtOH puis chauffe à 50 C pendant 5 heures. On ajoute ensuite 27 ml d'une solution concentrée d'HCl et chauffe à 80 C pendant 5 heures. On concentre sous vide, reprend le résidu dans 2 litres d'eau, lave deux fois la phase aqueuse à l'éther, alcalinise la phase aqueuse par ajout d'une solution concentrée de NaOH, extrait à l'éther, lave la phase organique par une solution saturée de NaCl, sèche sur MgSO4, filtre, acidifie le filtrat à pH = 1 par ajout d'éther chlorhydrique 2N, essore le précipité formé et le lave à l'éther. On obtient 7,8 g du composé attendu. En suivant le mode opératoire décrit à la Préparation 4.1 on prépare les composés de formule (II) rassemblés dans le TABLEAU IV ci-après: TABLEAU IV CH2-NH2 N R4 R5 Préparations R4 R5 4.2 Cl â Cl Cl 4.3 OCH3 â Cl Cl EXEMPLE 1: Composé N 1 N-[ [ 5-(4-Bromophényl)-4-(2,4-dichlorophényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]-2-propyl 35 pentanamide. 10 15 20 25 30 (II): R2 = H R3=H On laisse une nuit sous agitation à TA un mélange de 0,5 g du composé de la Préparation 4.1, 0,17 g d'acide 2propylpentanoïque, 0,55 ml de triéthylamine et 0,7 g de PyBOP dans 10 ml de DCM. On concentre sous vide, extrait à l'AcOEt, lave la phase organique par une solution d'HCl 1N, à l'eau, par une solution saturée de NaHCO3, sèche sur MgSO4 et évapore le solvant sous vide. On reprend le résidu dans l'EtOH 95, essore le produit cristallisé formé et le lave au pentane. On obtient 0,285 g du composé attendu. + MH = 534; tr = 11,75 (méthode 1). EXEMPLE 2: Composé N 5 N-[[5-(4-Bromophényl)-4-(2,4-dichlorophényl) pyrimidin-2-yl]méthyl] -3-chloro benzènesulfonamide. On laisse 2 heures sous agitation à TA un mélange de 0,5 g du composé de la Préparation 4.1, 0,25 g de chlorure de 3-chlorobenzènesulfonyle et 0, 39 ml de triéthylamine dans 10 ml de DCM. On lave le mélange réactionnel par une solution d'HCl 1N, à l'eau, par une solution saturée de NaHCO3, sèche sur MgSO4 et évapore le solvant sous vide. On reprend le résidu à l'EtOH et essore le produit cristallisé formé. On obtient 0,44 g du composé attendu. + MH = 582; tr = 11,44 (méthode 1). EXEMPLE 3: Composé N 13 N-[[5-(4-Chlorophényl)-4-(2,4-dichlorophényl) pyrimidin-2-yl]méthyl] cycloheptanecarboxamide. On laisse 1 heure sous agitation à TA un mélange de 0,5 g du composé de la Préparation 4.2, 0,18 g d'acide cycloheptanecarboxylique, 0,52 ml de triéthylamine et 0,77 g de PyBOP dans 10 ml de DCM. On lave le mélange réactionnel par une solution d'HCl 1N, à l'eau, par une solution saturée de NaHCO3, sèche sur sur MgSO4 et évapore le solvant sous vide. On chromatographie le résidu sur gel de silice en éluant à l'heptane puis par le gradient du mélange heptane/AcOEt de (99/1; v/v) jusqu'à (50/50; v/v). On obtient 0,39 g du composé attendu. + MH = 488; tr = 11,34 (méthode 1). EXEMPLE 4: Composé N 33 N-[ [ 5-(4-Chlorophényl)-4-(2,4-dichlorophényl) pyrimidin-2-yl]méthyl] -N'-[3-(trifluorométhyl)phényl]urée. On laisse une nuit sous agitation à TA un mélange de 0,5 g du composé de la Préparation 4.2 (base libre) et 0,24 g de 3-(trifluorométhyl)phényl isocyanate dans 5 ml de DCM. On concentre sous vide et chromatographie le résidu sur gel de silice en éluant à l'heptane puis par le gradient du mélange heptane/AcOEt de (99/1; v/v) jusqu'à (50/50; v/v). On reprend le produit obtenu dans le pentane et essore le précipité formé. On obtient 0, 51 g du composé attendu. MH+ = 551; tr = 11,54 (méthode 1). Le tableau qui suit illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de 5 quelques exemples de composés selon l'invention. TABLEAU V Rz R3\CH2-N-X-R1 R4 (I) R5 Composés N -X- R1 R2 R3 R4 R5 MH+; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation 1 -CO- -CH(CH2- H H â â ci 534; 11, 75 CH2CH3)2 Br Cl (méthode 1) EtOH 95 2 -CO Cl H H â â ci 546; 10,60 Br Cl (méthode 1) EtOH 3 -CO- H H â â Cl 568; 11,59 Br Cl (méthode 1) ether iso 4 -CO- CF3 H H â â Cl 580; 10,99 Br Cl (méthode 1) ether iso/pentane Composés Na -X- R1 R2 R3 R4 R5 MH+; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation -SO2- Cl H H â â Cl 582; 11,44 Br Cl (méthode 1) EtOH 6 SO2- Cl H H â â Cl 582;11,53 Br Cl (méthode 1) EtOH 7 -SO2- OCH3 H H â â Cl 578; 10,36 Br Cl (méthode 1) EtOH 8 -SO2- CF3 H H â â Cl 616; 11,65 Br Cl (méthode 1) EtOH RMN 9 -SO2- C F3 H H â â Cl 616;11,62 _ Br Cl (méthode 1) EtOH RMN -CO- -CH(CH2CH3)2 H H â â Cl 462,6;1,91 Cl Cl (méthode 2) 11 -CO--CH(CH2H H Cl â C1 490,7; 2,02 CH2CH3)2 Cl (méthode 2) Composés N -X-R1 R2 R3 R4 R5 Mx'; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation 12 -CO- H H â â Cl 460,6; 1,89 Cl Cl (méthode 2) 13 -CO H H Cl Cl C1 488; 11,34 (méthode 1) 14 -CO- H H â â C1 474,6; 1,94 Cl Cl (méthode 2) -CO- H H H â Z ci 486, 6; 1,97 (méthode 2) H Cl endo Cl 16 -CO- H H Cl Cl ci 524; 12,04 (méthode 1) 17 -CO- H H C1 536; 11,41 F3 â â (méthode 1) Cl Cl RMN 18 -CO- , H H â â C1 560,6; 2,04 Cl Cl (méthode 2) Composés N -X- R1 R2 R3 R4 R5 MH+; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation 19 -CO- N H H â â Cl 533,6; 1,99 Cl Cl (méthode 2) -CO- â H H â â C1 572,6; 2,01 (méthode 2) C - H Cl Cl _ HZ 21 -CO- 6 H H â â CI 507; 10,93 Cl Cl (méthode 1) _ I 22 -CO- â H H C1 521,6; 2,01 (méthode 2) N - CIH3I Cl Cl 23 -SO2- H H Cl 538; 11,53 (méthode 1) Cl Cl Cl - 24 -S02- H H C1 521,9; 2,15 (méthode 2) F Cl Cl - -SO2- H H Cl Cl Cl 539,9; 2,18 (méthode 2) Composés N -X- R1 R2 R3 R4 R5 MH; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation 26 -SO2- CH3 H H Cl 531,9; 2,22 CH3 â â (méthode 2) Cl Cl 27 -S02- CF3 H H â â Cl 571,8; 2,21 Cl Cl (méthode 2) - 28 -S02- H H Cl 572; 11,69 CF3 â â (méthode 1) Cl Cl 29 -SO2- -CH2 H H â â Cl 586; 11,78 CF3 Cl Cl (méthode 1) -SO2- H H â â C1 509,8; 2,12 Cl Cl méthode 2 ( ) - 31 -SO2- QNCl H H Cl 543,8; 2,22 (méthode 2) Cl Cl - 32 -CONH- Cl H H j â â Cl 516,9; 2,16 Cl Cl (méthode 2) Composés N -X- R 1 R2 R3 R4 R5 MH+; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation 33 -CONH- H H â â Cl 551; 11, 54 (méthode 1) CF3 Cl Cl - 34 -CONH H H â â C1 559; 11,55 Cl Cl (méthode 1) -CO- H H Cl 456,7; 1,80 â â (méthode 2) OCH3 Cl 36 -CO- H H OCH3 Cl Cl 470,7; 1,85 (méthode 2) 37 -CO- C(CH3)3 H H â Z ci 520,7; 2,01 (méthode 2) OCH3 Cl - 38 -CO- CH3 H H Cl 492,7; 1,91 â â (méthode 2) CH3 OCH3 Cl 39 -CO- N,CHZCH3 H H â â Cl 535,7; 1,71 CHZCH3 OCH3 Cl (méthode 2) Composés N -X- R1 R2 R3 R4 R5 Mie; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation -CO- o H H â â Cl 556,7; 1,96 OCH3 Cl (méthode 2) 41 - CO- N" H H Cl 529,7; 1,91 â â (méthode 2) OCH3 Cl 42 -CO- CHZ- H Z H H â â Cl 568,7; 1,93 OCH3 Cl (méthode 2) 43 -CO- 1/// \\ H H â â cl 532,5; 1,85 Br (méthode 2) O OCH3 Cl _ 44 -CO- C(CH3)3 H H Cl 538,7; 1,94 N â â (méthode 2) N CH2CH3 OCH3 Cl - -CO- â H H â â C1 517,7; 1,93 (méthode 2) I N - CIH3I OCH3 Cl 46 -CONH- H H â â Cl 479,6; 1,79 OCH3 Cl (méthode 2) Composés Na -X- R1 R2 R3 R4 R5 MH'; tr (mn) (méthode) solvant de cristallisation 47 -CONH- Br H H â â Cl 557,5; 1,90 OCH3 Cl (méthode 2) 48 -CONH- Cl H H â â Cl 513,5; 1,88 OCH3 Cl (méthode 2) 49 -CONH- F H H â â Cl 497,2; 1,82 OCH3 Cl (méthode 2) -CONH- CF3 H H â â Cl 547,5; 1,92 OCH3 Cl (méthode 2) Composé N 8: RMN'H: DMSO-d6 (200MHz) : 8 (ppm) : 4, 45: d: 2H; 7,05: d: 2H; 7,27-8,13: m: 9H; 8,67-8,85: m: 2H. Composé N 9: RMN'H: DMSO-d6 (200MHz) : 8 (ppm) : 4,45: s: 2H; 7,06: d: 2H; 7,39: d: 1H; 7,45-7,63: m: 4H; 7,81: d: 2H; 7,93: d: 2H; 8,73: s: 1H; 8,77: s: 1H. Composé N 17: RMN'H: DMSO-d6 (250MHz) : 8 (ppm) : 4,77: d: 2H; 7,21: d: 2H; 7,40: d: 2H; 7,44-7,54: m: 3H; 7,87: d: 2H; 8,11: d: 2H; 8,92: s: 1H; 9,41:t:1H. Les composés de formule (I) possèdent une très bonne affinité in vitro (IC50 5 5.10'M) pour les récepteurs aux cannabinoïdes CB1, dans les conditions expérimentales décrites par M. Rinaldi-Carmona et al. (FEBS Letters, 1994, 350, 240-244). La nature antagoniste des composés de formule (I) a été démontrée par les résultats obtenus dans les modèles de l'inhibition de l'adénylate-cyclase comme décrits dans M. Bouaboula et al., J. Biol. Chem., 1995, 270, 1397313980, M. Rinaldi- Carmona et al., J. Pharmacol. Exp. Ther., 1996, 278, 871-878 et M. Bouaboula et al., J. Biol. Chem., 1997, 272, 22330-22339. La toxicité des composés de formule (I) est compatible avec leur utilisation en tant que médicament. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire qui comprennent un composé de formule (I), ou encore un solvat ou un hydrate du composé de formule (I). Ainsi les composés selon l'invention peuvent être utilisés chez l'homme ou chez l'animal, dans le traitement ou la prévention de maladies impliquant les récepteurs aux cannabinoïdes CB 1. Par exemple et de manière non limitative, les composés de formule (I) sont utiles comme médicaments psychotropes, notamment pour le traitement des désordres psychiatriques incluant l'anxiété, la dépression, les troubles de l'humeur, l'insomnie, les troubles délirants, les troubles obsessionnels, les psychoses en général, la schizophrénie, les troubles de l'attention et de l'hyperactivité (TDAH) chez les enfants hyperkinétiques (MBD) ainsi que pour le traitement des troubles liés à l'utilisation de substances psychotropes, notamment dans le cas d'un abus d'une substance et/ou de dépendance à une substance, y compris la dépendance alcoolique et la dépendance nicotinique. Les composés de formule (I) selon l'invention peuvent être utilisés comme médicaments pour le traitement de la migraine, du stress, des maladies d'origine psychosomatique, des crises d'attaques de panique, de l'épilepsie, des troubles du mouvement, en particulier des dyskinésies ou de la maladie de Parkinson, des tremblements et de la dystonie. Les composés de formule (I) selon l'invention peuvent également être utilisés comme médicaments dans le traitement des troubles mnésiques, des troubles cognitifs, en particulier dans le traitement des démences séniles, de la maladie d'Alzheimer, ainsi que dans le traitement des troubles de l'attention ou de la vigilance. De plus, les composés de formule (I) peuvent être utiles comme neuroprotecteurs, dans le traitement de l'ischémie, des traumatismes crâniens et le traitement des maladies neurodégénératives: incluant la chorée, la chorée de Huntington, le syndrome de Tourrette. Les composés de formule (I) selon l'invention peuvent être utilisés comme médicaments dans le traitement de la douleur: les douleurs neuropathiques, les douleurs aiguës périphériques, les douleurs chroniques d'origine inflammatoire. Les composés de formule (I) selon l'invention peuvent être utilisés comme médicaments dans la médecine humaine ou vétérinaire dans le traitement des troubles de l'appétit, de l'appétence (pour les sucres, carbohydrates, drogues, alcools ou toute substance appétissante) et/ou des conduites alimentaires, notamment pour le traitement de l'obésité ou de la boulimie ainsi que pour le traitement du diabète de type II ou diabète non insulinodépendant et pour le traitement des dyslipidémies, du syndrome métabolique. Ainsi les composés de formule (I) selon l'invention sont utiles dans le traitement de l'obésité et des risques associés à l'obésité, notamment les risques cardio-vasculaires. De plus, les composés de formule (I) selon l'invention peuvent être utilisés en tant que médicaments dans le traitement des troubles gastro-intestinaux, des troubles diarrhéiques, des ulcères, des vomissements, des troubles vésicaux et urinaires, des troubles d'origine endocrinienne, des troubles cardio-vasculaires, de l'hypotension, du choc hémorragique, du choc septique, de la cirrhose chronique du foie, de la stéatose hépatique, de la stéatohépatite, de l'asthme, du syndrome de Raynaud, du glaucome, des troubles de la fertilité, de l'interruption de grossesse, de l'accouchement prématuré, des phénomènes inflammatoires, des maladies du système immunitaire, en particulier autoimmunes et neuroinflammatoires tel que l'arthrite rhumatoïde, l'arthrite réactionnelle, les maladies entraînant une démyélinisation, la sclérose en plaque, des maladies infectieuses et virales telles que les encéphalites, des accidents vasculaires cérébraux ainsi qu'en tant que médicaments pour la chimiothérapie anticancéreuse, pour le traitement du syndrome de GuillainBarré et pour le traitement des maladies des os et de l'ostéoporose. Selon la présente invention, les composés de formule (I) sont tout particulièrement utiles pour le traitement des troubles psychotiques, en particulier la schizophrénie, les troubles de l'attention et de l'hyperactivité (TDAH) chez les enfants hyperkinétiques (MBD) ; pour le traitement des troubles de l'appétit et de l'obésité ; pour le traitement des déficits mnésiques et cognitifs; pour le traitement de la dépendance alcoolique, de la dépendance nicotinique, c'est à dire pour le sevrage alcoolique et pour le sevrage tabagique. Plus particulièrement, les composés de formule (I) selon la présente invention sont utiles dans le traitement et la prévention des troubles de l'appétit, des troubles métaboliques, des troubles gastro-intestinaux, des phénomènes inflammatoires, des maladies du système immunitaire, des troubles psychotiques, de la dépendance alcoolique, de la dépendance nicotinique. Selon un de ses aspects, la présente invention est relative à l'utilisation d'un composé de formule (I), et de ses solvats ou hydrates pour le traitement des troubles et maladies indiqués ci-dessus. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, un solvat ou hydrate dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'Homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants: Par voie orale, la dose de principe actif administrée par jour peut atteindre 0,01 à mg/kg, en une ou plusieurs prises, préférentiellement 0,02 à 50 mg/kg. Composé selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscarmellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg Il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou hydrates ou solvats. 15 20 25 30
La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule (I): dans laquelle: - X représente un groupe - R1 représente :. un (C1-C7)alkyle;. un radical carbocyclique non aromatique en (C3-C12);. un (C3-C7)cycloalkylméthyle ;. un phényle non substitué ou mono-, di- ou -trisubstitué;. un benzyle non substitué ou mono- ou disubstitué sur le phényle;. un benzhydryle ; un benzhydrylméthyl ;. un radical hétérocyclique aromatique choisi parmi un pyrrolyle, un imidazolyle, un furyle, un thiényle, un pyrazolyle, un indolyle non substitué ou substitué ;- R2 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-C3)alkyle;- R3 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-C5)alkyle;- R4 représente un phényle non substitué ou mono-, di- ou trisubstitué ;- R5 représente un phényle non substitué ou mono-, di- ou trisubstitué ;- R6 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-C3)alkyle;- n représente 0, 1 ou 2;- Alk représente un (C1-C4)alkyle;à la condition que R4 et R5 ne représentent pas simultanément un phényle substitué par un (C1-C4)alcoxy.Procédé de préparation et application en thérapeutique.
1. Composé répondant à la formule (I) : i2 R3 NCH2-X-R1 dans laquelle: O O - X représente un groupe -C-, -SO2-, -C-N(R6)- - - R1 représente: un (C 1C7)alkyle; 15. un radical carbocyclique non aromatique en (C3-C12) non substitué ou substitué une ou plusieurs fois par un (C 1-C4)alkyle; un (C3-C7)cycloalkylméthyle non substitué ou substitué une ou plusieurs fois sur le carbocycle par un (C1-C4)alkyle; un phényle non substitué ou mono-, di- ou -trisubstitué par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1-C4)alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un (C 1-C4) alkylamino, un di-(C 1-C4)alkylamino, un cyano, un radical trifluorométhyle, un radical trifluorométhoxy, un groupe S(0)nAlk, un groupe (C1-C4)alkylcarbonyle; ou parmi un radical phényle, phénoxy, pyrrolyle, imidazolyle, pyridyle ou pyrazolyle, lesdits radicaux étant non substitués ou substitués une ou plusieurs fois par un (C1-C4)alkyle; un benzyle non substitué ou mono- ou disubstitué sur le phényle par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un radical trifluorométhyle; un benzhydryle; un benzhydrylméthyle; 30. un radical hétérocyclique aromatique choisi parmi un pyrrolyle, un imidazolyle, un furyle, un thiényle, un pyrazolyle, un indolyle non substitué ou substitué une ou plusieurs fois par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène ou un (C1C4)alkyle; - R2 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-C3)alkyle; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un (C1-05)alkyle; 10 R41\1 (1) 4N 4R5 R4 représente un phényle non substitué ou mono-, di-ou trisubstitué par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1C4)alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un radical trifluorométhyle ou un groupe S(0) nAlk; - R5 représente un phényle non substitué ou mono-, di- ou trisubstitué par des substituants choisis indépendamment parmi un atome d'halogène, un (C1-C4)alkyle, un (C 1-C4)alcoxy, un radical trifluorométhyle ou un groupe S(0)nAlk; - R6 représente un atome d'hydrogène ou un (C 1-C3)alkyle; - n représente 0, 1 ou 2; - Alk représente un (CI -C4)alkyle; à la condition que R4 et R5 ne représentent pas simultanément un phényle substitué par un (C1-C4)alcoxy; ainsi que ses hydrates ou ses solvats. 2. Composé selon la 1 de formule (IA) dans laquelle -Xreprésente un radical -CO- et les substituants R1 à R5 sont tels que définis pour les composés de formule (I) à la 1; ainsi que ses hydrates ou ses solvats. 3. Composé selon la 1 de formule (IB) dans laquelle -Xreprésente un 20 radical -SO2- et les substituants R1 à R5 sont tels que définis pour les composés de formule (I) à la 1; ainsi que ses hydrates ou ses solvats. 4. Composé selon la 1 de formule (IC) dans laquelle -Xreprésente un radical CON(R6)- et les substituants R1 à R6 sont tels que définis pour les 25 composés de formule (I) à la 1; ainsi que ses hydrates ou ses solvats. 5. Composé de formule (I) selon la 1 dans laquelle: - X est tel que défini pour un composé de formule (I) à la 1; - R1 représente; 30. un 1-éthylpropyle; un 1-propylbutyle; un cyclopentyle; un cyclohexyle; un cycloheptyle; un 2-norbornyle; un phényle; un 4bromophényle; un 3-chlorophényle; un 4-chlorophényle; un 2-fluorophényle; un 3-fluorophényle; un 3,5-difluorophényle; un 4-tertbutylphényle; un 3,5diméthylphényle; un 3-méthoxyphényle; un 4-(diéthylamino)phényle; un 3(trifluorométhyl)phényle; un 4-(trifluorométhyl) phényle; un biphényl-2yle; un 4-phénoxyphényle; un 4-(1H-pyrrol-l-yl) phényle; un 3(trifluorométhyl)benzyle; un benzhydrylméthyle; 5. un 2-thiényle; un 5chloro-2-thiényle; un 5-bromo-2-furyle; un 3-tert-butyl-1-éthyl-1Hpyrazol-5-yle; un 1H-indol-2-yle; un 1-méthyl-lH-indol-2-yle; - R2 représente un atome d'hydrogène; - R3 représente un atome d'hydrogène; R4 représente un 4-bromophényle; un 4-chlorophényle; un 4-méthoxyphényle; 10 - R5 représente un 2,4-dichlorophényle; - R6 représente un atome d'hydrogène; ainsi que ses hydrates ou ses solvats. 6. Composé de formule (I) selon la 1 choisi parmi: -N- [[5(4-bromophényl)-4-(2,4-dichlorophényl)pyrimidin-2-yl]méthyl]-3-15 (trifluorométhyl)benzènesulfonamide; -N-[[5-(4-bromophényl)-4-(2,4dichlorophényl)pyrimidin-2-yl]méthyl]-4-(trifluorométhyl) benzènesulfonamide; -N-[[5-(4-chlorophényl)-4-(2,4-dichlorophényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]-4-(trifluorométhyl)benzamide; -4-tert-butyl-N-[[4(2,4-dichlorophényl)-5-(4-méthoxyphényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]benzamide; -N-[[4-(2,4-dichlorophényl)-5-(4-méthoxyphényl)pyrimidin-2-yl]méthyl] -4phénoxybenzamide; -N-[[4-(2,4-dichlorophényl)-5-(4-méthoxyphényl) pyrimidin-2-yl]méthyl]-4-(1H-25 pyrrol- 1 -yl)benzamide; ainsi que ses hydrates ou ses solvats. 7. Procédé de préparation des composés de formule (I) selon la 1 caractérisé en ce que: on traite un composé de formule: R3 NCH2-NH R4N (II) R5 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) à la 1: 35 - soit par un acide ou un dérivé fonctionnel de cet acide de formule: HOOC-R1 (III) dans laquelle R1 est tel que défini pour un composé de formule (I) à la 1, lorsqu'on doit préparer un composé de formule (I) dans laquelle - X- représente un groupe -CO- ; - soit par un halogénure de sulfonyle de formule: Hal-SO2-R1 (IV) dans laquelle R1 est tel que défini pour un composé de formule (I) à la 1, et Hal représente un atome d'halogène, lorsqu'on doit préparer un composé de formule (I) dans laquelle -X- représente un groupe -SO2- ; - soit par un halogénoformiate de formule: Ha10OOAr (V) dans laquelle Hal représente un atome d'halogène et Ar représente un phényle ou un 4-nitrophényle pour obtenir un composé intermédiaire de formule: R3\/ NCH2-N-0OOAr N R (VI) R5 dans laquelle R2, R3, R4 et R5 sont tels que définis pour un composé de formule (I) à la 1, que l'on fait réagir ensuite avec une amine de formule: HN(R6)R1 (VII) dans laquelle R1 et R6 sont tels que définis pour un composé de formule (I) à la 1, lorsqu'on doit préparer un composé de formule (I) dans laquelle - X- représente un groupe -CON(R6)-. 8. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 6, ou un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). 9. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 6, ou un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 10. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 6 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement et à la prévention des troubles de l'appétit, des troubles métaboliques, des troubles gastro-intestinaux, des phénomènes inflammatoires, des maladies du système 20 25 30 35 immunitaire, des troubles psychotiques, de la dépendance alcoolique, de la dépendance nicotinique. 10 15 20 25 30
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 239,A61K 31,A61P 1,A61P 3,A61P 25,A61P 37,C07D 207,C07D 209,C07D 231,C07D 307,C07D 333,C07D 403,C07D 405,C07D 417
C07D 239/26,A61K 31/505,A61K 31/506,A61P 1/00,A61P 3/00,A61P 25/00,A61P 37/00,C07D 207/32,C07D 209/30,C07D 209/42,C07D 231/14,C07D 307/68,C07D 333/34,C07D 403/12,C07D 405/12,C07D 417/12
FR2890239
A1
COMPENSATION DES DERIVES ELECTRIQUES DE TRANSISTORS MOS
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne un circuit intégré comprenant des transistors de type MOS. Exposé de l'art antérieur L'évolution technologique des procédés de fabrication de circuits intégrés et en particulier de circuits comprenant des transistors de type MOS va généralement de paire avec une diminution de la surface occupée par chaque transistor. Les surfaces de drain, de source et de canal sont réduites ainsi que l'épaisseur des oxydes de grille. Cette diminution géométrique s'accompagne, de façon générale, d'une diminution de la tension de polarisation des composants du circuit intégré. Cependant, la tension de polarisation des transistors diminue proportionnellement moins vite que l'épaisseur de leur oxyde de grille, afin de ne pas diminuer leur vitesse de commutation, voir de l'augmenter. Cette diminution plus rapide de l'épaisseur des oxydes de grille a pour conséquence d'augmenter le champ électrique moyen traversant un oxyde de grille. Ceci entraîne des "dégradations" des transistors au fur et à mesure de leur utilisation et une diminution de leur vitesse de commutation. Ces dégradations physiques se traduisent en pratique par une augmentation de la résistance équivalente drain-source des transistors et par une diminution de leur vitesse de commutation. En conséquence, une diminution rapide de l'épaisseur des oxydes de grille, afin d'avoir des vitesses de commutation élevées, se traduit par des problèmes de fiabilité et des variations des caractéristiques électriques des transistors au fur et à mesure de leur utilisation. De telles variations sont particulièrement gênantes pour certains types de circuit. Pour ces derniers, il est alors nécessaire de prévoir des transistors présentant des oxydes de grille plus épais au détriment de leur vitesse de commutation. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de prévoir un circuit intégré comprenant des transistors MOS "rapides" en commutation tout en présentant des caractéristiques électriques stables. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel circuit de structure simple. La présente invention prévoit un circuit intégré comprenant au moins un transistor de type MOS, comprenant en outre un système de détection des variations des grandeurs électriques dudit au moins un transistor, et un dispositif de polarisation modifiant la tension de polarisation du substrat 25 dudit au moins un transistor en fonction des variations mesurées par le système de détection. Dans un mode de réalisation du circuit intégré susmentionné, le système de détection comprend un transistor témoin de type MOS; un dispositif de commande appliquant entre la grille et la source du transistor témoin une tension de commande représentative de la tension grille-source appliquée audit au moins un transistor; un dispositif de mesure d'une valeur témoin telle que le courant ou la tension drain-source du transistor témoin; un dispositif de référence générant une valeur de référence correspondant à la valeur qui serait mesurée sur le transistor témoin si les caractéristiques électriques de ce dernier restaient inchangées; et un dispositif de comparaison des valeurs témoin et de référence, le dispositif de polarisation appliquant au substrat du transistor témoin et dudit au moins un transistor, une tension de polarisation variant en fonction de la différence de valeurs relevée par le dispositif de comparaison. Dans un mode de réalisation du circuit intégré susmentionné, ledit au moins un transistor et le transistor 10 témoin sont de type PMOS. Dans un mode de réalisation du circuit intégré susmentionné, le dispositif de mesure est constitué d'une résistance placée entre le drain du transistor témoin et la masse, la source du transistor témoin étant reliée à une tension d'alimentation du circuit intégré, et le dispositif de référence est constitué de deux résistances placées en série entre la tension d'alimentation et la masse, la valeur témoin étant la tension au noeud intermédiaire entre le drain du transistor témoin et la résistance du dispositif de mesure, et la valeur de référence étant la tension au noeud intermédiaire entre les résistances du dispositif de référence. Dans un mode de réalisation du circuit intégré susmentionné, le dispositif de comparaison comprend deux branches constituées chacune d'une résistance et de premier et second transistors de type NMOS, la résistance étant placée entre la tension d'alimentation et le drain du premier transistor, la source du premier transistor étant reliée au drain du second transistor et la source du second transistor étant reliée à la masse, les grilles des deux seconds transistors étant reliées l'une à l'autre ainsi qu'au drain du second transistor de la première branche, les grilles des premiers transistors étant respectivement reliées au noeud intermédiaire entre la résistance et le transistor témoin du dispositif de mesure et au noeud intermédiaire entre les deux résistances du dispositif de référence, le drain du second 2890239 4 transistor de la seconde branche constituant la sortie du dispositif de comparaison et étant reliée au dispositif de polarisation. Dans un mode de réalisation du circuit intégré susmentionné, le dispositif de polarisation comprend un transistor bipolaire de type NPN et une résistance en série entre la tension d'alimentation et la masse, le noeud intermédiaire entre le drain du transistor bipolaire et la résistance étant relié au substrat du transistor témoin et dudit au moins un transistor, et la base du transistor bipolaire étant reliée à la sortie du dispositif de comparaison. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 est un schéma d'un circuit intégré selon la présente invention; et la figure 2 est un schéma plus détaillé du circuit représenté en figure 1. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Un circuit intégré selon la présente invention comprend au moins un transistor de type MOS dont on souhaite "stabiliser" les caractéristiques électriques. Le circuit intégré comprend en outre un système de détection des dégradations des transistors "à stabiliser" relié à un dispositif de polarisation du substrat de ces transistors. En appliquant une tension plus ou moins élevée sur le substrat de ces transistors, il est possible d'annuler, ou de compenser, les dérives de leurs caractéristiques électriques. Pour un transistor MOS à canal P (PMOS), une 35 diminution du potentiel de son substrat par rapport au potentiel de sa source permet de diminuer sa tension de seuil et de diminuer la résistance équivalente Ron du transistor entre sa source et son drain. Ceci permet d'augmenter le courant source-drain et la vitesse de commutation du transistor. Inversement, une augmentation du potentiel de son substrat par rapport à celui de sa source permet de diminuer sa vitesse de commutation. Pour un transistor MOS à canal N (NMOS), une augmentation du potentiel de son substrat par rapport au potentiel de sa source permet de diminuer la résistance équivalente Ron du transistor entre sa source et son drain. Ceci permet d'augmenter le courant source-drain, et la vitesse de commutation du transistor. Inversement, une diminution du potentiel de son substrat par rapport à celui de sa source permet de diminuer sa vitesse de commutation. On notera qu'une variation de la tension substrat-source d'un transistor MOS de quelques centaines de mV permet de façon générale d'obtenir une variation de quelques dizaines de mV de sa tension de seuil. La dérive "naturelle" de la tension de seuil d'un transistor PMOS présentant une longueur de grille de 0,10 dam est en moyenne de 50 mV en 10 ans d'utilisation. Une variation de tension de polarisation Vb d'environ 200 mV permet "d'effacer" cette dérive naturelle. La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation d'un circuit intégré selon la présente invention. La partie fonctionnelle, c'est-à-dire la partie remplissant la fonction du circuit intégré, est représentée par un carré en pointillés. Cette partie fonctionnelle comprend au moins un transistor MOS dont on souhaite stabiliser les caractéristiques électriques, dans cet exemple un transistor PMOS 1. La stabilisation du transistor 1 consiste entre autre à faire en sorte que sa vitesse de commutation soit sensiblement constante. La source S du transistor 1 est dans cet exemple reliée à une tension d'alimentation Vdd du circuit intégré. Le substrat B du transistor 1 est relié à une tension de polarisation Vb. La grille G et le drain D du transistor 1 sont reliées à d'autres composants du circuit intégré. Dans ce mode de réalisation de la présente invention, un système de détection 10 des dégradations du transistor 1 comprend un transistor MOS témoin 11 du même type que le transistor 1, c'est-à-dire PMOS dans cet exemple. Un dispositif de commande 12 applique entre la grille et la source du transistor témoin, une tension de commande qui est représentative de la tension grille/source appliquée au transistor 1 au cours de son utilisation. Un dispositif de mesure 13 est relié au transistor témoin 12 afin de mesurer une de ses grandeurs électriques telles que son courant ou sa tension drain-source. Le courant témoin Iw, la tension témoin Vw ou de façon générale la valeur témoin mesurée par le dispositif de mesure 13 est fournie à un dispositif de comparaison 15. Par ailleurs, un dispositif de référence 14 fournit un courant de référence Iref, une tension de référence Vref ou de façon générale une valeur de référence au dispositif de comparaison 15. La valeur de référence fournie par le dispositif de référence correspond à la valeur qui serait mesurée sur le transistor témoin si les caractéristiques électriques de ce dernier étaient stables et restaient inchangées. Le système de détection 10 est relié à un dispositif de polarisation 20. En fonction de la différence de valeur relevée par le dispositif de comparaison 15, le dispositif de polarisation 20 délivre une tension de polarisation Vb plus ou moins élevée afin de polariser les substrats B des transistors 1 et 11 à une tension permettant de pallier les dérives de leurs caractéristiques électriques. Dans cet exemple de réalisation, le dispositif de mesure 13 est relié au drain D du transistor témoin 11. Cependant, il pourrait être relié à une ou plusieurs autres bornes du transistor témoin 11. De même, le dispositif de commande 12 est relié uniquement à la grille G du transistor témoin 11. Cependant il pourrait être relié à la grille et éventuellement à la source S du transistor témoin 11. La source du transistor témoin 11 est dans cet exemple reliée à la tension d'alimentation Vdd du circuit intégré. La tension appliquée par le dispositif de commande 12 peut être constante et correspondre par exemple à la valeur moyenne de la tension grille/source appliquée sur le transistor 1 au cours de son utilisation. La tension appliquée par le dispositif de commande 12 peut aussi être variable et être par exemple une "copie" de la tension source-grille appliquée sur le transistor 1. Par ailleurs, le dispositif de mesure et le dispositif de comparaison peuvent fonctionner en continu ou effectuer des mesures et des comparaisons de façon ponctuelle, par exemple à intervalles réguliers. Lorsque la valeur, Iw ou Vw, mesurée par le dispositif de mesure 13 dépend des conditions de polarisation du transistor témoin 11, la valeur de référence, Iref ou Vref, qui est stable et unique, est choisie pour correspondre à une valeur Iw ou Vw du transistor témoin dans un état de polarisation prédéfini. Dans ce cas, préalablement à la mesure de la valeur témoin par le dispositif de mesure 13, il est nécessaire de polariser le transistor témoin dans cet état de polarisation prédéfini afin de mesurer une valeur témoin, Iw ou Vw, qui puisse être comparée à la valeur de référence, Iref ou Vref. A titre d'exemple, si le dispositif de mesure 13 mesure le courant source/drain du transistor témoin 11, la valeur témoin Iw mesurée varie en fonction de la tension grille/source appliquée au transistor témoin 11. Par conséquent, afin de pouvoir le comparer à un courant de référence Iref ayant une valeur stable et prédéfinie, il est nécessaire d'effectuer la mesure de la valeur témoin Iw pour une tension grille/source prédéfinie. Lorsque la tension appliquée par le dispositif de commande 12 est constante, cette tension correspond à une tension grille/source prédéfinie en vue de la mesure de la valeur témoin, Iw ou Vw. Lorsque la tension appliquée par le dispositif de commande est variable, cette tension doit, préalablement à toute mesure effectuée par le dispositif de mesure 13, être momentanément rendue constante, et égale à une tension grille/source prédéfinie. La figure 2 est un exemple de circuit selon la présente invention dans lequel des exemples de réalisation des dispositifs 13, 14, 15 et 20 sont représentés. Le dispositif de mesure 13 est dans cet exemple constitué d'une résistance 60 placée entre le drain du transistor témoin 11 et la masse du circuit intégré. Le dispositif de référence 14 est constitué de deux résistances 70 et 71 en série entre la masse et la tension d'alimentation Vdd, la résistance 70 étant côté masse. Le dispositif de comparaison 15 est constitué de deux branches b1 et b2 constituées chacune d'une résistance 80, 81, et de deux transistors NMOS 82/84 et 83/85. Pour chaque branche, la résistance 80, 81 est placée entre la tension d'alimentation Vdd et le drain du transistor 82, 83. La source du transistor 82, 83 est reliée au drain du transistor 84, 85. Les grilles des transistors 84 et 85 sont reliées l'une à l'autre et reliées au drain du transistor 84 de la branche b1. Les grilles des transistors 82 et 83 sont reliées respectivement au dispositif de mesure 13 et au dispositif de référence 14, et plus précisément au noeud intermédiaire entre le drain du transistor témoin 2 et la résistance 60 et au noeud intermédiaire entre les résistances 70 et 71. Le dispositif de polarisation 20 est dans cet exemple constitué d'un transistor bipolaire 90 de type NPN et d'une résistance 91. La résistance 91 est placée entre la tension d'alimentation Vdd du circuit intégré et le collecteur du transistor bipolaire 90. L'émetteur du transistor bipolaire 90 est relié à la masse. La base du transistor bipolaire 90 est reliée au dispositif de comparaison 15, et plus précisément au noeud intermédiaire s entre les transistors 83 et 85 de la branche b2 du dispositif de comparaison. La valeur mesurée par le dispositif de mesure 20 est dans cet exemple une tension témoin Vw et la valeur de référence fournie par le dispositif de référence 14 une tension de référence Vref. Les valeurs des résistances 60 et 70 des dispo- sitifs de mesure et de référence sont identiques et égales à R2. La valeur R1 de la résistance 71 correspond à la résistance source-drain équivalente Ron du transistor témoin 11 dans son état initial et soumis à une tension source/grille prédéfinie. L'état initial du transistor témoin 11 correspond à son état avant utilisation ou autrement dit avant dégradation de ses caractéristiques électriques. Quand le transistor témoin 11 est dans son état initial, la tension témoin Vw et la tension de référence Vref sont égales. Quand les caractéristiques du transistor témoin 11 se modifient, le courant drain/source tend à diminuer et la tension témoin Vw diminue. Le dispositif de comparaison 15 comprend un miroir de courant formés par les transistors 84 et 85. Chaque branche b1 et b2 est ainsi traversée par un courant i sensiblement identique qui est fonction de la tension témoin Vw appliquée sur le transistor 82. Les composants du dispositif de comparaison sont choisis de sorte qu'initialement, quand la tension témoin Vw et la tension de référence Vref sont identiques, la tension au noeud s soit très faible. Quand la tension Vw diminue, le courant i diminue et le potentiel au noeud de sortie s tend à augmenter. Le transistor bipolaire 90 est de plus en plus conducteur. Le courant traversant la résistance 91 augmente ainsi que la tension à ses bornes ce qui entraîne une diminution de la tension Vb appliquée sur les substrats B des transistors 1 et 11. Le fonctionnement du système de détection 10 décrit précédemment est celui correspondant à une dégradation progressive des caractéristiques des transistors PMOS 1 et 11. Cependant, ce même système peut être utilisé pour pallier des dérives momentanées des caractéristiques électriques des transistors 1 et 11, par exemple lors d'une surchauffe de ces derniers. Dans ce dernier cas, la tension témoin Vw peut présenter des pics de tension positifs ou négatifs qui traduisent des augmentations ou des diminutions du courant source/drain du transistor témoin 11 et donc de sa vitesse de commutation. Ces variations de vitesse de commutation sont alors compensées en augmentant ou en diminuant la tension de polarisation Vb. Par ailleurs, la valeur de référence, Iref ou Vref, 10 produite par le dispositif de référence 14 doit être produite au moyen d'un ensemble de composants présentant des caractéristiques électriques stables. La résistance 71 est par exemple une portion semiconductrice dopée ou une portion de silicium polycristallin dopé. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, l'homme de l'art pourra imaginer d'autres modes de réalisation du système de détection des variations des grandeurs électriques des transistors dont on souhaite stabiliser le comportement électrique, ainsi que d'autres modes de réalisation du dispositif de polarisation. De plus, l'homme de l'art pourra imaginer d'autres modes de réalisation des dispositifs de mesure, de référence, de comparaison et de polarisation du système de détection 25 représenté en figure 1. En outre, on peut adapter le système de détection et le dispositif de polarisation représentés en figure 2, dans le cas où les transistors dont on souhaite stabiliser le comportement électrique sont de type NMOS. Un transistor témoin de type NMOS est alors utilisé. Le dispositif de mesure est alors constitué d'une résistance placée entre le transistor témoin NMOS et la tension d'alimentation Vdd du circuit intégré. Un dispositif de comparaison "complémentaire" de celui représenté en figure 2 peut être formé à partir de transistors de type PMOS, les résistances étant alors reliées à la masse et les transistors formant le miroir de courant reliés à la tension d'alimentation Vdd. Le dispositif de polarisation peut être constitué d'un transistor bipolaire PNP et d'une résistance placée entre la masse et le collecteur du transistor bipolaire
L'invention concerne un circuit intégré comprenant au moins un transistor de type MOS, comprenant en outre un système de détection des variations des grandeurs électriques dudit au moins un transistor, et un dispositif de polarisation modifiant la tension de polarisation du substrat dudit au moins un transistor en fonction des variations mesurées par le système de détection.
1. Circuit intégré comprenant au moins un transistor de type MOS (1), caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de détection (10) des variations des grandeurs électriques dudit au moins un transistor, et un dispositif de polarisation (20) modifiant la tension de polarisation (Vb) du substrat dudit au moins un transistor en fonction des variations mesurées par le système de détection. 2. Circuit intégré selon la 1, dans lequel le système de détection comprend: un transistor témoin de type MOS (11) ; un dispositif de commande (12) appliquant entre la grille et la source du transistor témoin une tension de commande représentative de la tension grille-source appliquée audit au moins un transistor (1) ; un dispositif de mesure (13) d'une valeur témoin telle que le courant (Iw) ou la tension (Vw) drainsource du transistor témoin; un dispositif de référence (14) générant une valeur de référence (Iref, Vref) correspondant à la valeur qui serait mesurée sur le transistor témoin si les caractéristiques électriques de ce dernier restaient inchangées; et un dispositif de comparaison (15) des valeurs témoin et de référence, le dispositif de polarisation (20) appliquant au substrat du transistor témoin et dudit au moins un transistor, une tension de polarisation (Vb) variant en fonction de la différence de valeurs relevée par le dispositif de comparaison. 3. Circuit intégré selon la 2, dans lequel ledit au moins un transistor (1) et le transistor témoin 30 (11) sont de type PMOS. 4. Circuit intégré selon la 3, dans lequel le dispositif de mesure (13) est constitué d'une résistance (60) placée entre le drain du transistor témoin (11) et la masse, la source du transistor témoin étant reliée à une tension d'alimentation (Vdd) du circuit intégré, et dans lequel le dispositif de référence (14) est constitué de deux résistances (70, 71) placées en série entre la tension d'alimentation et la masse, la valeur témoin étant la tension (Vw) au noeud intermédiaire entre le drain du transistor témoin et la résistance du dispositif de mesure, et la valeur de référence étant la tension (Vref) au noeud intermédiaire entre les résistances du dispositif de référence. 5. Circuit intégré selon la 4, dans lequel le dispositif de comparaison (15) comprend deux branches (b1, b2) constituées chacune d'une résistance (80, 81) et de premier et second transistors de type NMOS (82/84; 83/85), la résistance étant placée entre la tension d'alimentation (Vdd) et le drain du premier transistor, la source du premier transistor étant reliée au drain du second transistor et la source du second transistor étant reliée à la masse, les grilles des deux seconds transistors étant reliées l'une à l'autre ainsi qu'au drain du second transistor de la première branche, les grilles des premiers transistors étant respectivement reliées au noeud intermédiaire entre la résistance (60) et le transistor témoin (11) du dispositif de mesure (13) et au noeud intermédiaire entre les deux résistances du dispositif de référence (14), le drain du second transistor de la seconde branche constituant la sortie (s) du dispositif de comparaison et étant reliée au dispositif de polarisation (20). 6. Circuit intégré selon la 5, dans lequel le dispositif de polarisation (20) comprend un transistor bipolaire (90) de type NPN et une résistance (91) en série entre la tension d'alimentation (Vdd) et la masse, le noeud intermédiaire entre le drain du transistor bipolaire et la résistance étant relié au substrat du transistor témoin (11) et dudit au moins un transistor (1), et la base du transistor bipolaire étant reliée à la sortie (s) du dispositif de comparaison (15). 7. Circuit intégré selon la 2, dans lequel la tension de commande est constante. 8. Circuit intégré selon la 2, dans lequel la tension de commande est, en dehors de phases de mesure par le dispositif de mesure (13), égale à la tension grille/source appliquée audit au moins un transistor et égale, lors des phases de mesure par le dispositif de mesure, à une tension constante prédéfinie. 9. Circuit intégré selon la 2, dans 10 lequel ledit au moins un transistor et le transistor témoin sont de type NMOS. 10. Circuit intégré selon la 9, dans lequel le dispositif de mesure est constitué d'une résistance placée entre le drain du transistor témoin et une tension d'alimentation du circuit intégré, la source du transistor témoin étant reliée à la masse, et dans lequel le dispositif de référence (14) est constitué de deux résistances (70, 71) placées en série entre la tension d'alimentation et la masse, la valeur témoin étant la tension (Vw) au noeud intermédiaire entre le drain du transistor témoin et la résistance du dispositif de mesure, et la valeur de référence étant la tension (Vref) au noeud intermédiaire entre les résistances du dispositif de référence.
H,G
H01,G05
H01L,G05F
H01L 23,G05F 1,H01L 29
H01L 23/58,G05F 1/569,H01L 29/78
FR2891390
A1
FIN D'EINSTEIN-BOHR ET MECANISMES DES FORCES NUCLEAIRES: FUSION ET FISSION FACILITEES
20,070,330
Description. Domaine téchnique d'Invention. Invention concerne la continuation simple de l'utilisation des avantages de Nouvelle Physique développée par moi, après la fin de celle de postEinstein- Bohr: cette fois la résolution du mécanisme de toutes Forces Nucléaires avec la conséquence comme utilisation des Nouvelles Sources d'Energie Colossale. Introduction. Il apparaît supconnable pour mes développements: comment, avec les Bases Complètement Fausses de la Physique d'Einstein-Bohr et postEinstein-Bohr, La Physique Mo- ndialel, pendant un siècle, a fait la Science correcte, laquelle était en accord parfait avec expériences, produisant le nombre important des Prix Nobels. Il est impossible!!! Mais la réalité est complètement différente. Ces savants font le grand nombre des Théories avec Nouveaux Postulats trop Abstraits (il n'y avait même pas de même deux articles avec les mêmes définitions selon le grand spécialiste: quelle largeur de la Myriade des théories!). Et logiquement quand ils voient un accord avec expérience, ils choisissent justement la théorie commode. Par conséquent, un accord "parfait" avec expérience est garanti. Cela est confirmé par le livre, rare d'objectivité, de Prof. A. Pickering [1] (physician participant = temoin), que cette Physique était créée superficiellement avec l'ordre obligatoire (en réalité) de suivre, établi par "Génies" (par exemple, p.147 de [1]). II apparaît comme le mécanisme moléculaire de Théorie de Darwin avec le changement des conditions. La Vie toujours produit aussi changement des organismes. Et de Mutations chaotiques arbitraires (comme leurs "Theories"), une Mutation reste (laquelle satisfait aux conditions mouvelles) comme elle était fait Exactement et Précisément (pour "Expériences") par Destinée Scientifique au lieu des mutations chaotiques en réalité sûre. Par conséquent, la Faussité incroyable, mais couronnée de succès, triomphante des Bases de Physique pouvait continuer des millénaires!!! Dans telle "Guèrre des Mondes", heureusement, mes preuves [2-5] sont TROP évidentes et SIMPLES et toujours convergentes. Cette dernière Invention est seulement un développement de la Révolution Précédente [2-5]. Par conséquent, en continuant simplement la Physique Nouvelle nette, j'établis ici Bases Nouvelles de la Physique Nucléaire et SubNucléaire avec ses conséquences trop importantes naturellement comme Sources Nouvelles d'Energie pour milliards des années. Grâce à la fin de Théorie de Rélativité avec fantasie incroyable troublante et grotesque de E = mc2, la structure réelle de neutron et proton, avec la découverte de nouvelle particule neutro, était établie [2. 5] avec le changement des principles de TOUTES équations de Phy- sique Nucléaire. Evidemment, la structure Nouvelle de ci-dessus des composants principaux de noyau devait établir la Physique Générale de Noyau et des Particules. Clairement, le neutron (avec plus grand poids moléculaire) contient électron, antineutrino électronique et positron, attachés à la nouvelle particule neutro, absolument stable. Et proton contient positron attaché au neutro. L'existence claire de tels neutros est encore confirmée par le fait général établi: la présence solide des "neutrons" dans rayons cosmiques [5a], malgré le fait classque de temps de vie faible (des minutes) où par conséquent, cette particule (hadron) est logiquement le neutro très stable). Evidemment, aussi l'antineutron doit représenter le neutron semblable (avec le même neutro!) mais avec les sites inter-changés des lep- tons. Le fait établi (série des données) que antineutrons (avec neutrons) et antiprotons (et protons) peuvent être obtenus avec aide des collisionneurs (évidemment après leur interaction avec noyaux des gazes residuels- voir plus bas) [5b] confirme telle structure. Structure Générale des Interactions Nucléaires. Telle structure générale des particules principales nucléaires permet de faire la structure générale des toutes interactions prin- cipales, où, pour telle interaction, je établirai la chaîne des transformations des particules (comme avec interactions électromagnétiques et gravitationnelles [2-5]) responsables pour telles interactions (toujours mutuelles il) (nucléaires forces colossales). Premièrement, il y a des interactions entre deux neutros de deux nucléons, obligatoirement proches voisins (Forces Nucléaires Fortes [on dit] doivent avoir lieu et leur mécanisme est clairement établi ici). Le nombre d'autres interactions nucléaires mutuelles restantes peuvent être considérées (selon définitions nonclaires) comme Forces Nucléaires "Faibles", lequelles (ensemble) sont plus nombreuse que celles "Fortes". Premièrement il y a des interactions partaqeantes entre un électron (aussi antineutrino électronique, lequel logiquement est situé proche à lui) avec "leur" neutron (partie neutro). II doit être les interactions "Faibles" les plus fortes, lesquelles déterminent l'égalité générale entre quantité des neutrons et des protons dans noyau stable grâce à telle leurs interactions accouplantes. Et aussi les interactions dépendantes de charge doivent avoir lieu entre électrons et positrons relativement proches (interactions DANS MILIEU NUCLEAIRE) des paires (neutron- proton) différentes, comme certainement DE FACTO dans particules-a très stables (elles doivent être stablilisées davantage seulement avec ces interactions chargées). Et aussi il y a (telles) interactions plus faibles entre neutrons voisins (au halo) avec leur excès plutôt dans noyau lourd. Interactions "Fortes". Il est clair que interactions "Fortes" entre neutros parfaitement neutres doivent avoir lieu avec transformations des particules neutres (les chaînes pa- ralleles semblables des particules de matière et antimatière) et naturellement avec le mécanisme logiquement universel (pour tels cas) de la création de particule et antiparticule silentes avec "quantum" gamma vitruel propageant et propulsant, comme, justement, était prouvé par moi pour forces gravitationnelles [4, equ.2]. Seulement les nucléons bien approchés (et seulement interactions protonneutron doivent avoir lieu) peuvent interagir avec aide de telles forces ("dans milieu": milieu nucléaire). Et tel approchement très fort peut avoir lieu seulement avec aide de correspondance pendant partage de même UN électron par les mêmes sites de deux neutros: de proton et de neutron. Ce qui est refleté dans le fait que "le potentiel nucléon-nucléon contient parties attractives de portée-courte" "qui provoquent la création des noyaux de paires" [6] (sans leur connaissance de structure très concrète de ci-dessus- voir plus bas: forces "faibles"). Et c'est un fait que nucléon isolé a la confirmation différente de nucléon en con- tact avec autres particules: "pion ne peut pas être absorbé sur" seulement "nucléon libre" [7,8]. De plus, les étoiles neutroniques ("neutroniques") (aussi l'intérieur des planètes et de Soleil) contiennent principalement ces neutros libres [2-5] comme la phase de "matière nucléaire infinie" [6] et elles représentent la matière fluide [6], malgré être même trop dense [9]. Encore, la présence des noyaux nombreux des kaons et des pions (mais pas des autres particules nonimportantes- voir aussi [10]- pendant dispérsion et collisions nucléaires) [justement les "acteurs" principaux des forces nucléaires- voir plus bas] dans étoiles neu- troniques [11.16] argue que, avec telles pertes d'électron, positron et antineutrino, il y a aussi le changement de conformation de nucléon basique unique neutro, menant à la dissociation de toutes particules [kaons et pions- voir plus bas], conduisant toutes forces nucléaires. De plus, on peut conclure que, la cause de la fameuse radioactivité artificielle "Nobel" (radiation d'aluminium 27 avec rayons alpha) [17], est la création, premièrement, de l'isotope de silicium 31 avec positrons (proton a perdu son positron) lequel perd immédiatement son neutro (normalement isotope de silicium 31 est stable). Cette perte immédiate de neutro (à "l'isotope" stable!) prouve que le neutro n'a pas des interactions stabilisantes nucléaires internucléon (sans changement de conformation correspondant). Par conséquent, seulement après telle approche forcée pénétrante de neutron et proton, les interactions neutres (forces "fortes"), entre les mêmes corps neutres (neutros) de pro-tons et neutrons, commencent à agir. II y a les seuls candidats de conduire telles forces: c'est une paire! (matière, antimatière) des kaons neutres (KoRo). Comme dans le cas des forces gravitationnelles [4], ces deux kaons doivent être liés dans une seule particule (Tr - sur, la surface des nucléons dans le cas de gravitation et cela est encore par- faitement confirmé avec les désintegrations des pions neutres dans neutrino et anti-neutrino muoniques [17a]). Cette particule existe réellement: c'est meson-phi. A cause de ce procès IRES repandu fondamental très très global et Universel, l'obtention de cette particule doit être très répandue et réellement c'est "la machine produisant mesons-phi aux vitesses fortes" (18-21] (avec le panorama sur Physique des Fabriques!!- phi: Refs. en [19]). Et il y a la désintegration réelle de ce meson-phi en paire des kaons neutres empêtrés (K K ), lesquels même étaient mésurés en coincidence (les deux!) [22-25]. Ces particules de mesons-4) sont obtenues dans fabrique avec collisionneurs avec rayons: électrons-positrons, lesquels "ingteragissent avec le gaz résiduel dans fabriques-phi" à la résonance "1200" [26,27]. "Classiquement" [4, equ.2], telles paires K R produissent paires analogues, mais silentes des kaons neutres (on dit sgoldstinos): K SR S. Ces silents kaons classiquement "interagissent faiblement avec particules ordinaires" produisant y- "quanta" virtuels [28], lesquels se propagent en excitant nouveaux K R [29] dans chaîne des interactions entre deux nucléons très approchés [par parties neutros), comme dans milieu (milieu nucléaire spécial!!). Et finalement, "dernière" paire K K est encore unie dans meson-43 sur surface d'un autre nucléon (destination de chaîne), faisant son attraction forte (equ. 1). II est naturel que l'autre particule analogue, Tr , le clé des forces gravitationnelles, est aussi produite pendant le résonance simple [A- ré- sonance (1232)] [30]. --->K K --->K SK S + --->K SK S--->4 meson Forces "Faibles". Ces forces concernent interactions nucléaires, implicant particules chargées: électron, positron et antineutrino électronique, attachés au neutro. C'est des interactions générallement chargées avec aide des kaons et pions chargés. Cela justement confirme (quoique) "la dépendance de charge des interactions nucléaires" [38]. Les désintegrations de kaons rares [39- 42] jouent le rôle essentiel dans telles forces nucléaires "faibles" et résonances pendant dispersion et absorption des kaons et pions chargés [7, 17a,33,43-47], reflétant leur importance et spécificité. Par conséquent, l'excès des kaons chargés dans noyau (avec leur condensation fréquente) provoque aussi la perturbation de noyau et sa contraction [32,48-50]. a). Interaction d'électron (avec antineutrino voisin) avec deux neutros et de positron avec neutro. Négatif kaon "dans milieu" pendant vibrations d'électron sont transformés en négatif pion avec paire neutrinoantineutrino [39-42], lesquls (paire de leptons) classiqu- ement (comme pour gravitation) se transforme en paire des neutrino-antineutrino silents avec "quanta" virtuels gamma avec propagation consécutive jusqu'à l'étape dernière, où le pion négatif attire le pion positif attaché sur surface de neutro. Au contraire, pions positifs attachés au neutro font la chaîne analogue des transformations propageantes avec le pion positif et paire de neutrino-antineutrino [39-42] jusqu'à l'électron négatif. Interaction de po- sitron avec neutro avec aussi la chaîne mutuelle des transformations est parfaitement analogue. Le mécanisme des propagation et interaction de ces forces est justement analogue au mécanisme établi des interactions électromagnétiques, chargés aussi [2-5a]. Evidemment, dans ce cas "chargé", la paire des pions positif et négative ne peut pas exister à cause de leur répulsion justement. Clairement, ce n'est pas une paire des leptons électro- nique et mionique. Parce que les neutrinos électroniques participent dans interactions électromagnétiques à l'extérieur de milieu nucléaire et justement ces kaons et pions numeriques chargés dans milieu nucléaire n'ont aucune influence pour interaction de Coulomb à l'extérieur de noyau avec électrons. Et parce que la paire muonique des leptons ne participe pas dans interaction avec particules à l'intérieur de milieu nucléaire où, comme conséquence, ces particules intérieures n'ont pas de poids! dans milieu nucléaire ("dans milieu") (le poids de noyau est même bien moins que la somme de ses composants libres des nucléons [51]). Cela peut être la paire tau des neutrino-antineutrino parce que le neutrino tau a la réaction nucléaire avec noyau avec la création de taon et avec la résonance et "contraction forte d'espace de phase des particules produites" [52,53] et il y a aussi l'existence des neutrinos tau silents (sterils) [54,55]. Ou c'est une paire de neutrino-antineutrino inconnu avec les propriétés semblables. b) Interaction entre électrons et positrons des nucléons voisins. Existence des particules-a, très stables, prouve qu'il y a aussi l'interaction chargée (comme Coulomb) entre nucléons voisins très approchés [9] dans milieu nucléaire ("dans milieu") avec aide de mêmes transformations des kaons chargés en pions chargés et paire de neutrinoantineutrino, ce qui unit symétriquement deux paires "neutron-proton" dans positions opposées ("tête à queue"). A partir de Forces Nucléaires à la structure et propriétés générales de Noyau, Tel partage de l'électron par sites correspondantes de neutro de deux nucléons justement correspond au fait bien connu de la structure la plus stable des noyaux quand la quantité des protons est égale à celle des neutrons [6,56], où par conséquent il n'y a pas de moment angulaire in-dépendant d'après tel accouplement [6]. Naturellement, un accouplement sporadique peut être trouvé même aux étoiles "neutroniques" [9]. Mais il y a aussi les noyaux avec la quantité des neutrons ou protons prevalante avec leur lignes de goutte ("drip") spéciales [9,56.58]. L'accouplement de tels protons extra (avec la densité certainement moins importante) doit avoir lieu avec l'aide des chaînes des kaons négatifs (avec transformations des pions négatifs) (voir plus haut). Où par conséquent, l'attraction des agglomérations des kaons et pions négatifs est plus dramatique dans le cas des noyaux avec excès des protons [50]. Normalement, l'absorption des pions positifs augmente avec augmentation de quan- tité des nucléons dans noyau stable (c.-à-d. avec quantité augmentée plus que proportionnellement des neutrons) [9,56-58]. Evidemment, pour conduire tel réseau développé des interactions mutuelles dans noyau et avec éspace extérieur, la surface de structure des nucléons doit être très finement structurée, mais pas être simple. Par conséquent, les expériences principales les plus décisives avec dispersion dure électron-nucléon et neutrino-nucléon, seules conduisant ("rôle capital") vers la théorie de quarks dominante [63], pouvaient être interprétées par cette structure de surface fine! La dispersion douce des électrons et protons était aux petits angles grâce à la force de répulsion mais celle analogue avec conditions d'énergie forte (dure) était aux angles larges également [1]. Ce qui était interpreté par Prix Nobels [63] comme la présence de trois particles de petite taille (quarks) flottant! dans mer des pions [64, Fig.10] (structure quark, "parton", laquelle même avec telle interpretation a des contradictions terribles [1]). Cela justement "ressemble" la dispersion simple des électrons sur (aussi) des électrons de même taille à tous angles [1]. Dispersion douce des protons sur protons (petits angles) et celle analogue dure aux angles plus larges (mais quand même diminuant avec augmentation des angles [1]) confirment telle dépendance de la dispersion avec angles (après la traverse des repulsions électriques grâce à l'énergie = dure) de taille de cible. Mais justement telle structure de la surface locale fine complex des nucléons (pour faire telles fonctions nombreuse délicates) fait la révolution très simple (sans aucune con- tradiction sur "mers", meuvantes indépendamment [1]) sur la faussité d'interpretation des expériences Nobels très fameuses. Bien sûr, des interactions des particules tombantes, réagissant avec la surface vibrante avec structure complex des nucléons ont les résonances. Evidemment, il n'y a pas "encore" d'évidence pour particules libres avec la charge électrique fractionnaire [64a,65] et absence complète des quarks separés (seulement inter- prétations indirectes comme même sur "rôle capital" de ci-dessus) [1] confirme encore l'état pitoyable des fragments des Bases précedentes: "Commment, était-il possible!" [1]. Bien sûr, pendant oscillations des pions neutres et leptons chargés sur la surface d'un nucléon (neutro), il y a l'effet d'ecran (ombre) par autres nucléons dans noyau pour interaction avec aide des "photons" virtuels propageant directement (en ligne) [66] vers espace extérieur avec aide des forces électromagnétiques et gravitationnelles. Ces "photons" sont créés généralement comme la paire silente avec "annihilation" pour généralement forces neutres [67,4] ou avec transformation des leptons (forces chargées) [4]. Cet effet d'ecran par particules était introduit et consideré par moi plus tôt [5]. Comme résultat, avec augmentation de la quantité des nucléons dans noyau, son poids gravita- tionnel mésuré doit produire des valeurs de plus en plus faibles et la charge négative (effet d'ecran diminuant charge positive effective de noyau) doit (comme!) s'augmenter. Fantastique! Mais justement, c'est les données très clairement établies [51,68-72]. Justement seulement dans le cas de tel effet d'ecran avec le noyau effectivement moins positif, la stabilité des "ions" négatifs (réclamés) augmente avec Z (quantité des protons) [68-72] (en réalité [YZ] , la quantité des électrons correspond parfaitement à celle des protons). C'est un "absurd" complet: l'atom le plus grand de cesium neutre alcalin (quantité des électrons = quantité des protons), lequel perd trop facilement des électrons ne peut pas (au même temps!) avoir très bonne affinité pour nouvel électron pour devenir "négatif": il est déjà négatif, mais effectivement! Et seulement dans telle réalité, tous lanthanides sont stables (manque de charge positive effective de noyau) où tels atoms neutres (en réalité) dans phase de gas sont obtenus de simples sources neutres comme évaporations simples- ("vapeurs de metal") [58-72]. Comme j'ai mentionné, le noyau lourd fait les interactions gravitationnelles plus faibles que (on suppose) il devait en faire [511! Toutes telles convergences extraordinaires, expliquant tous faits expérimentaux (même fantastiques!) solidement prouvent toute SuperArchitecture de cette Nouvelle Physique Triomphante! Evidemment, c'est le début de Nouvelle page de Physique: les Forces de Cohésion de ces Particules élementaires doivent posséder les valeurs SuperColossales. Est-ce qu'il est possible principalement de separer les parties d'une particule? Dans le cas positif, l'énergies des particules tombants doivent être trop grandes, ce qu'on peut logiquement obtenir avec aide de mes superaccelérateurs [4]. Conséquences pratiques: auqmentation artificielle (avec le mécanisme concret réel connu déjà) des Forces Nucléaires doit provoquer la fusion et fission FACILITEES avec liberation d'énergie colossale. Bien sur tels bouleversements profonds de Physique Nucléaire doivent conduire vers nouvelles applications grandioses sophistiquées pour utilisation de l'énergie Nucléaire. Il est bien connu que la synthèse thérmonucléaire d'énergie titanesque ne fonctionne pas encore en échelle industrielle. Mais depuis demi-siècle, développements très nombreux existent. qui ont eu le but de faire, on dit, la fusion froide à la temperature beaucoup plus bas que celle de la réaction thermonucléaire de Soleil [73-76]. Pour faciliter la réaction, on introduit les moyens très différents d'excitation des isotopes de la réaction: tritium et deutérium. Ces moyens incluent: générateur de flux magnétique, appareil de chauffage, générateur des ondes ultrasoniques, irradiation avec lumière de laser, déchargements de haut voltage et même des électrodes dans D2O liquid [EP 645777, 477294, 402988, 395066, 394980, 393464, 393465, 1266384, WO 01/63979]. On utilise même la fusion nucléaire par compression centripète [WO 95/03611]. Evidemment, on peut obtenir excitation stimulante par col-lisions des réactifs: par exemple dans le plasma organisé avec particules de tritium-deuterium (T-D) se bombardantes [US 4729865] ou avec rayons de T et de D, ayant vecteurs de vitesse en 180 (c.-à-d. se cognant directement: "face-à-face") [US 4650630]. Il y a aussi la Machine très développée ("Tokamak") où le plasma est gardé dans un cercle par champ magnétique toroïdal spécial [73, US 5182075, 4795605]. Les réactions nucléaires de synthèse de ci-dessus sont développées avec le confine-ment des particules: magnétique ou inertial (grâce à l'inertie [de masse] des particules jusqu'à la réaction) [75,76]. Cette énergie de chaleur peut être transformée même direc- terrent dans celle électrique de réacteur avec aide des semiconducteurs [WO 02/043076, EP 1234309] ou évidemment avec aide de vapeur, classiquement [73]. La transformation de gaz dans D et T ionisés peut être effectivement faite avec énergie de pulsions courtes de laser [WO 93/11543, EP 615650] où ce site de transformation peut être différent du site de réaction de la fusion nucléaire [EP 393461]. Mais tous ces nombreux brevets pour la fusion thermonucléaire ne fonctionnent pas en echelle industrielle. Evidemment, on peut utiliser toutes ces Constructions pour réactions de fusion et de fission beaucoup plus efficaces grâce au développement le plus profond de Physique Nucléaire de ci-dessus avec la résolution d'action de toutes Forces Nucléaires. Pour cela, on utilise des rayons des particules qui sont résponsables pour telles ou telles Forces Nuclé-. aires en leur dirigeant sur noyaux de fusion ou fission (etlou neutron extérieur qui fait la fusion précédente nécessaire). Par exemple, U 238 peut avoir la fusion très facilitée avec neutron avec la fission consécutive où il y a la présence fabuleuse de cet isotope dans la nature, utilisable sans aucun enrichissement encore! Naturellement, les forces "fortes" entre neutro de neutron et nucléon de noyau de U 238 (plutôt proton) doivent être les plus importantes. [On utilise, pour leur amplification,les rayons des mesons-phi (K K )]. Mais aussi les interactions entre positrons et électrons de neutron d'extérieur avec ceux de neutron et proton de noyau doivent être importantes aussi. [On utilise, pour leur amplification,les rayons des kaons positifs etlou négatifs]. Par conséquent,pour amplifications des forces nu- cléaires, on utilise les rayons des mesons-phi avec rayons des kaons positifs et négatifs ensemble, séparément ou groupés par deux.C'est des Combinaisons: C23 + C13 + C33 = = 3 + 3 +1 = 7 variantes à tester, On peut aussi utiliser, ensemble (ou en groupe) ou séparement, les rayons de pions positifs etlou négatifs qui sont la partie des réactions des kaons positives et négatives dans Forces "Faibles" Nucléaires (voir ci-dessus). Ces rayons sont facilement disponibles pour industrie. Ils ne sont pas brevetés, ce qui prouve IRES clairement que des savants et des ingénieurs sont TROP loin de ces inventions REVOLUTIONNAIRES contre tous! Très nombreux références pour FABRIQUES-Phi (mesons-phi), on peut voir dans Ref.17a (résonance phi-1020) (pp.469-474), pour rayons des kaons positifs et négatifs dans Ref.17a (résonance 1680) (pp. 512-512) et pour rayons des pions positifs et négatifs aussi dans Ref.17a (résonance rho 770) pp. 454-459. On peut trouver l'utilisation des faisceaux des particules et des rayons gamma même dans les brevets sur fusions et fissions nucléaires [comme WO 98143249, US 6654433, WO 001072329, EP 1234309]. Mais on peut utiliser ces rayons dans n'importe quelle séquence désirée par pulsations (normalement courtes). Par exemple, pour la fusion précedente nécessaire de neutron avec. noyau de Uranium 238, on peut utiliser, premièrement, les rayons des kaons positifs (avec ou sans des kaons négatifs) pour initier la création de paire neutron (extérieur)proton (avec approchement de leurs neutros selon mon mécanisme de cidessus). Et APRES on utilise la pulsation des rayons des mesons-phi pour encore diminuer la distance entre ces nuclé-. ons!, en attendant la fission suivante!. Il y a actuellement seulement utilisation de fission de grand noyau comme U 235 ou Pu 239: réaction de chaine (après absorption de neutron) des fissions (avec créations des nouveaux neutrons) avec production de l'énérgie titanesque [77, WO 021072329, 021043076; EP 1234309, 1350255]. Où l'enrichissement de U 235 ou la transformation de U 238 en Pu 239 sont très couteux. Références. 1. PICKERING, A. "Constructing Quarks. A sociological history of particle physics", Edin- bourg, Univ. Press, 1984. 2. Zagyansky, Y. Publication de PCT: WO 99/56288 (1999). 3. Zagyansky, Y. Publication de PCT: WO 00/56288 (2000). 4. Zagyansky, Y. Publication de PCT: WO 03/084301 (2003). 5. Zagyansky, Y. Application Française N 03-14703 (2003). 5a. Thorne, MC J.Radiol.Protect. 23, 29-42, 2003; Kornmayer, H. et al J. Phys.G 21, 43949, 1995. 5b. Bressani, T. & Filippi, A. Phys. Rep. 383, 213-297, 2003; Bilenkaya, SI et al Nuovo Ci-. mento 105A,1421.1433,1992. 6. Dean, DJ & Hjorth-Jensen M. Rev. Mod.Phys. 75, 607-656, 2003. 7. Lee, TSH & Redwine RP Annu. Rev. Nucl. Part. Phys. 52, 23-63, 2002. 8. McKeown, RD et al Phys. Rev. Lett. 44, 1033-1036, 1980. 9. Weber, FJ J. Phys. G 25, R195-229, 1999. 10. Landua, R. Annu. Rev. Nucl. Part. Sci. 46, 351-93, 1996. 11. Muto, T. Progr. Theor. Phys. Suppl. 153, 174-189, 2004. 12. Kishimota, T. et al Progr. Theor. Phys. Suppl. 149, 264-74, 2003. 13. Prakash, M. et al Phys. Rep. 280, 1-78,1997.. 14. Yakovlev, DG & Pethick, CJ Annu. Rev. Astr. Astrophys. 42, 169-210, 2004. 15. Heiselberg, H. & Hjorth-Jensen M. Phys. Rep. 328, 237-327, 2000. 16. Pal, S., Bandyopadhyay, D. & Greiner, W. Nucl. Phys. A 674, 553-77, 2000. 17. Perrin, F. "La découverte de la radioactivité beta positive" dans "La radioactivité arti- ficielle a 50 ans" pp.55-58, Les Editions de Physique, Les Ulis, 1984. 17a. "Review of Particle Physics", Phys. Rev.D 66, N 1, 2002. 18. Benatti, F. & Floreanini, R. Nucl. Phys. B 511, 550-576, 1988. 19. Bramon, A., Garbarino, G. & Hiesmayr, BC Phys. Rev. A 69, 062111+, 2004. 20. Ancochea, B., Bramon, A. & Nowakowski, M. Phys. Rev. D 60, 094008+, 1999. 21. Dass, GV & Grimus, W. Phys. Lett. B 521, 267-272, 2001. 22. Nauenberg, PM. Phys. Lett. B 447, 23-30, 1999. 23. Bramon, A. & Garbarino, G. Phys. Rev. Lett. 88, 040403+, 2002. 24. Ishiwatari, T. et al Phys. Lett. B 593, 48-54, 2004. 25. Urbanowski, K. Modern. Phys. Left. 19, 481-496, 2004. 26. Achasov, MN, Achasov, NN, Golubev, VB & Serednyakov, SI Phys. Lett. B 404, 173-178, 1997. 27. Achasov, MN et al JETP Lett. 67, 777-780, 1998. 28. Gorbunov, DS & Rubakov, VA Phys. Rev. D 64, 054008+, 2001. 29. Diehl, M., Krole, P. & Vogt, C Phys. Lett. 532, 99-10, 2002. 30. Biselli, A. et al Phys. Rev. C 68, 035202+, 2003. 31. Dote, A. et al Progr. Theor. Phys. Suppl. 146, 508-513, 2002. 32. Akaishi, Y., Dote, A. & Yamazaki, T. Progr. Theor. Phys. Supp. 149, 221-32, 2003. 33. Dote, A., Akaishi, Y. & Yamazaki, T. Nucl. Phys. A 738, 372-76, 2004. 33a. Machnik, SG et al Phys. Rev. C 61, 034601+, 2000. 34. Kunihoro, T. Progr. Theor. Phys. Supp. 153, 15-25, 2004. 35. Yamazaki, T., Dote, A. & Akaishi, Y. Nucl. Phys. A 738, 168-174, 2004. 35a. Benatti, F., Floreanini, R. & Romano, R. Phys. Rev. D 68, 094007+, 2003. 36. Feyman, R. "Le cours de Physique de Feyman" vol.3., Interéditions, Paris, 1979. 37. Ceccucci, A. Int. J. Mod. Phys. A 19, 889-906, 2004. 38. Machleidt, R. & Slaus, I. J. Phys. 27, R69-R108, 2001. 39. Gao, DN Phys. Rev. D 69, 094030+, 2004. 40. Gao, DN Phys. Rev. D. 67, 074028+, 2003. 41. Landsberg, LG Physics Uspechi 46, 995-1051, 2003. 42. Landsberg, LG Phys. Atom Nucl. 65, 1747-70, 2002. 42a. Grossman, Y. Int. J. Mod. Phys. A 19, 907-17, 2004; Buchalla, G. & Buras, AJ Phys. Rev. D 54, 6782-9, 1996. 43. NEPAL "Voyage au coeur de la matière" Paris, Belin, CNRS, 2002. 44. Laue, F. et al Phys. Rev. Lett. 82, 1640-4, 1999. 45. Mack, DJ et al Phys. Rev. C 45, 1767-83, 1992. 46. Ivanov, AN et al Eur. Phys. J. A 21, 1-28, 2004. 47. Akhmetshin, RR et al Phys. Lett. B 527, 161-172, 2002. 48. Dote, A. et al Phys. Lett. B 590, 51-56, 2004. 49. Akaishi, Y. & Yamazaki, T. Phys. Rev. C 65, 044055+, 2002. 50. Kunihiro, T. Progr. Theor. Phys. Suppl. 153, 15-25, 2004. 51. Lunney, D. et al Rev. Mod. Phys. 75, 1021-82, 2003. 52. Starkov, NI J. Phys. G 27, L81-85, 2001. 53. Hagiwara, K., Mawatari, K. & Vokoy, H. Nucl. Phys. A 668, 364-84, 2003. 54. Chun, LA & Song, J. Nucl. Phys. B 598, 3-12, 2001. 55. Faessler, A. Springer Tracts Modern. Phys. 163, 1-14, 2000. 56. Hinde, D. & Dasgupta, M. Nature 431, 748-50, 2004. 57. Johnson, B. Phys. rep. 389, 1-59, 2004. 58. Thoennessen, M. Rep. Progr. Phys. 67, 187-1232, 2004. 59. Baldo, A. et al Phys. rep. 391, 261-310, 2004. 60. Beuthe, M. Phys. Rep. 375, 105-218, 2003. 61. Barranco, F. et al Phys. Rev. Lett. 83, 2147-50, 1999; Lacroix, D. et al Progr. Part. Nucl. Phys. 52, 497-563, 2004. 62. Gori, G. Acta Phys. Pol. 32, 767-771, 2001. 63. Friedman, JI Annal. Phys. 10, 109-121, 2001. 64.Taylor, RE Phil. Trans. Royal Soc. Lond. A 359, 225-240, 2001. 11. 64a. Smith, PF Annu. Rev. Nucl. Part. Phys. 39, 73-111, 1989., 65. Lee, IT et al Phys. Rev. D 66, 012002+, 2002. 66. Whalley, UR J. Phys. 27, Al-121, 2001. 67. Piotto, E. Int. J. Mod. Phys. A 16, 790-2, 2001 68. Andersen, T. Phys. Rep. 394, 157-313, 2004. 69. Vosko, SH, Lagowski, B. & Mayer, IL Phys. Rev. A 39, 446-9, 1989. 70. Andersen, T. et al J. Phys. 30, 3317-32, 1997. 71. Andersen, T. et al J. Phys. Chem. Ref. Data 28, 1511-33, 1999. 72. Pegg, DG Rep. Progr. Phys. 67, 857-905, 2004. 10 73. "Nuclear Fusion" vol.12 (pp.154-167), McGrow Hill Encyclopedia of Science and Technology, 8th Ed., 1997. 74. "Nuclear Reactions" ibid (pp. 183-197). 75. Adam, J. "La fusion nucléaire: une source d'énergie pour avenir" Pour la Science, . Paris, 1993.. 76. Weisse, J. "La fusion nucéiare", PUF, Paris, 2003.. 77. "Nucléaire fission", vol.12 (pp.139-145), McGrow Hill Encyclopedia of Science and. Technology, 8th Ed., 1997
La Révolution Physique (avec fin de Physique d'Einstein-Bohr et de postEinstein-Bohr) continue ses Triomphes indiscutables et convergents. Avec structure générale de neutron, proton et neutro, j'ai resolu les mécanismes très concrets des Forces Nucléaires "Fortes" et "Faibles" qui sont enfin semblables en base aux mécanismes des Forces Electromagnétique et Gravitationnelle, résolus par moi plus tôt. Par conséquent, utilisation des rayons (sommaires ou individuels) des particules qui sont à l'origine des ces Forces Nucléaires, doit provoquer des synthèses nucléaires et des fissions nucléaires liberant l'energie colossale, jamais vue.
Revendications. 1. Rev. 1. La structure Générale de Noyau, constitué des Nucléons, est caractérisée par caractéristiques suivantes: a). Le neutro est la partie carcasse des tous Nucléons (Neutrons et Protons) et il a les sites spécialisés pour interactions avec électron, antineutrino électronique et positron, où le neutron est constitué par l'integration de tous ces particules sur neutro et proton est constitué par l'integration seulement de positron. b). Toutes interactions nucléaires sont mutuelles et se passent dans milieu nucléaire et elles sont conduites avec aide des vibrations (oscillations) fréquentes, permanentes provo- quantes des transformations des particules élementaires qui se propagent directement (ligne droite) avec tel mécanisme général. c). L'interaction par les deux sites pour électron des deux neutros: de neutron (occupé) et de proton (libre) provoque rapprochement très pénétrable (interaction de paire!) de neutron et de proton qui traverse les forces de repulsion et déclenche les forces "fortes" nu-cléaires entre ces deux neutros, où par conséquent les noyaux (de paires) les plus stables ont la quantités des neutrons et protons semblables (en telles paires). d). La Force Nucléaire "Forte" entre neutros est produite à partir de la surface de neutro: meson-phi sur la surface d'un neutro se transforme en deux kaons neutres (particle et antiparticle!) qui se transforment en deux kaons neutres silents (stérils) avec "quant" (vir-tuel?) gamma qui se propagent directement avec ce mechanism de "quant" jusqu'à derniere paire des kaons neutres (près d'autre neutro) qui se transforment en meson-phi sur surface d'un autre neutro. e). La Force Nucléaire "Faible" (toujours mutuelles) d' électron de neutron vers son neutro est produite d'après induction par vibrations d'électron de transformation de kaon négatif en pion avec neutrino et antineutrino (tau presumé) qui se transforment en ceux silents (stérils) avec "quant" gamma (virtuel?) qui se propagent directement et où la dernière couple de ces leptons neutres attirent déjà le neutro neutre, parfaitement confirmant le mécanisme où la force analogue de positron (de neutron ou de proton) vers neutro a le mécanisme semblable (avec kaons positifs). f). La Force Nucléaire "Fable" de neutro vers son électron de neutron (et de neutro vers son positron de proton et de neutron) est produite analogiquement à celle mutuelle de l'électron vers neutro (mais avec transformation de kaon positif ici, près de surface de neutro, en pion positif et deux neutrinos avec la dernière phase d'attraction de kaon positif par électron). g). La particule-alpha (constituante de deux paires neutron-proton qui se situent comme "tête- queue") est bien stabilisée par interactions chargées entre leptons sur nucléons différentes avdec aide des transformations des kaons chargés comme ci-dessus ou tel mécanisme peut stabiliser le noyau par ces interactions entre paires (et mêmes nucléons) différentes. Rev. 2. La fusion et fission nucléaires (comme fusion de neutron avec fission consécutive de Uranium 238!) sont caractérisées en ce qu'elles doivent être provoquées (facilitées) avec tous rayons ensemble (ou groupés ou séparés) des particules participantes dans les Forces Nucléaires selon la Rev.1, notamment: avec (1) ensemble des rayons des me- sons-phi (KoK ) et kaons positifs (K+) et kaons négatifs (K') ou (2) séparément des mesons-phi ou des kaons positifs ou de ceux négatifs, (3) des mesons-phi avec des kaons positifs ou (4) des mesons-phi avec des kaons négatifs ou (5) des kaons positifs et kaons négatifs. Rev.3. La fusion et fission Nucléaires provoquées (ou facilitées) selon Rev. 2 caractéri- sées en ce qu'on peut utiliser les combinaisons des ces rayons dans n'importe quelle séquence désirée (normalement avec pulsations courtes) (comme avec fission d'uranium 238: par exemple, premièrement la pulsation des rayons des kaons positifs [avec ou sans ceux négatifs] pour approcher la paire de neutron extérieur avec proton et après avec pulsation des rayons des mesons-phi pour approcher conséquemment leurs neutros). Rev.4. La provocation (facilitation) de fusion et fission nucléaires sont caractérisées en ce que rayons des pions positifs etlou négatifs, qui participent dans transformations des kaons positifs et négatifs dans Forces "Faibles" Nucléaires selon Rev.1, peuvent aider à cette provocation (facilitation) de fusion et fission nucléaires. Rev.5. La provocation (facilitation) de fusion et fission de Rev.4 caractérisées en ce qu'on 20 peut utiliser ces rayons des pions positifs etlou négatifs par pulsions (courtes normale-ment) separées,avec lès autres rayons et dans un moment désiré de ces fusions et fissions.
G
G21
G21K
G21K 1
G21K 1/00
FR2888637
A1
STRUCTURE CONDUCTRICE ET THERMOMETRE MEDICAL ELECTRIQUE INCLUANT CETTE STRUCTURE
20,070,119
1. Domaine de l'invention Cette invention concerne une structure conductrice et un thermomètre médical électronique incorporant cette structure, et en particulier une structure conductrice qui inclut un organe de contact ayant une partie supérieure incurvée et en un matériau métallique conducteur, et ayant une longueur prédéterminée lui permettant d'être contenue dans une cavité d'une extrémité de mesure du thermomètre médical, permettant de ce fait à l'organe de contact d'avoir une grande zone de contact de détection de température, mais avec seulement une petite partie dépassant au-delà de l'extrémité de mesure, et donc permettant au thermomètre médical d'être en contact étendu avec le corps humain, empêchant au thermomètre médical d'être cassé, et réalisant l'arrivée rapide à une température d'équilibre, l'extrémité de mesure du thermomètre médical qui inclut la structure conductrice pouvant être pliée selon un angle prédéterminé ou l'organe de contact pouvant être disposé sur l'un ou l'autre côté de l'extrémité de mesure selon les besoins afin de réaliser l'effet de détection de température et de conduction par contact étendu. 2. Description de l'art pertinent Avant l'invention des thermomètres électroniques, les thermomètres au mercure étaient couramment employés pour la mesure de la température du corps. Le mercure s'expanse lorsqu'il est exposé à la chaleur et se contracte lorsqu'il est soumis au froid. En cours de mesure, le mercure dans la sonde de mesure s'expansera de sorte que le mercure entre dans un tube capillaire de verre, permettant ainsi à un utilisateur de lire la mesure de température sur l'extérieur du tube. Ces dernières années, en raison du danger sérieux que présente la pollution au mercure à l'égard de la santé humaine, un thermomètre électronique a été développé et a graduellement remplacé le thermomètre au mercure. Le thermomètre médical électronique conventionnel inclut une partie formant corps, une carte électronique de détection de la température montée à l'intérieur de la partie formant corps, une fenêtre pour lire la valeur de température affichée sur la surface de la partie formant corps, une tête métallique enfermant l'extrémité de mesure de la partie formant corps, et un capteur situé dans la tête métallique et relié à la carte électronique de détection de température par l'intermédiaire de fils conducteurs. Cependant, étant donné que la tête métallique est mise en place de manière fixe sur l'extrémité de mesure de la partie formant corps avec sa surface presque totalement exposée, le thermomètre médical électronique conventionnel présente les inconvénients suivants: 1. La tête métallique peut être facilement cassée et détachée de la partie formant corps; 2. La longueur de la tête métallique dépassant de la partie formant corps est plus grande que la longueur de la tête métallique enchâssée dans la partie formant corps, rendant de ce fait difficile de mettre en place la tête métallique sur la partie formant corps. 3. La tête métallique est un organe cylindrique allongé de sorte que la zone supérieure destinée à détecter la température est relativement petite, l'empêchant de ce fait de fournir un effet satisfaisant d'équilibrage de détection de température. En outre, la partie formant corps du thermomètre médical conventionnel n'a aucune variation angulaire de forme possible, de sorte qu'elle est très incommode d'utilisation et que la tête métallique ne peut pas être entièrement en contact avec le corps humain en cas de mesure de la température au niveau de l'aisselle. Par conséquent, un objectif de la présente invention est fournir une amélioration à la structure d'un thermomètre médical électronique permettant de remédier ou d'atténuer les inconvénients mentionnés cidessus. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Cette invention se rapporte à une structure conductrice et à un 25 thermomètre médical électronique incorporant cette structure. Un objectif principal de la présente invention est de fournir une structure conductrice de thermomètre médical électronique qui puisse être entièrement en contact avec la peau d'un corps humain, dans lequel l'extrémité de mesure comprend une cavité, un capteur de température et des fils conducteurs placés dans la cavité, et un organe de contact ayant un sommet incurvé et en un matériau métallique conducteur, et ayant une longueur prédéterminée lui permettant d'être logé dans la cavité, conférant de ce fait à l'organe de contact une grande zone de contact destinée à la détection de température mais avec seulement une petite partie dépassant au delà de l'extrémité de mesure, et donc permettant au thermomètre médical d'être en contact étendu avec le corps humain, empêchant au thermomètre médical d'être cassé, et réalisant l'arrivée rapide à une température d'équilibre. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un thermomètre médical électronique qui puisse être tenu facilement et confortablement, dans lequel l'extrémité de mesure du thermomètre puisse être pliée selon un angle prédéterminé ou l'organe de contact puisse être disposé sur l'un ou l'autre côté de l'extrémité de mesure selon les besoins afin de réaliser l'effet de détection de température et de conduction par contact étendu avec le corps humain. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue en perspective de la présente invention; La figure 2 est une vue éclatée de la présente invention; La figure 3 est une vue en coupe de l'assemblage de la structure conductrice et de l'extrémité de mesure selon la présente invention; La figure 4 est une vue de la présente invention en cours de fonctionnement; La figure 5 est une vue en coupe de l'assemblage de la structure conductrice et de l'extrémité de mesure selon un deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention; La figure 6 illustre un troisième mode de réalisation préféré de la présente invention; La figure 7 illustre un quatrième mode de réalisation préféré de la présente invention; La figure 8 illustre un cinquième mode de réalisation préféré de la 25 présente invention; et La figure 9 illustre un sixième mode de réalisation préféré de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ En référence aux figures 1, 2 et 3, la structure conductrice selon la présente invention est appliquée à un thermomètre médical électronique qui comporte un corps 10, une unité interne 20, un capteur de température 30 et des fils conducteurs 40. Le corps 10 est équipé d'une fenêtre 11 sur son côté supérieur pour permettre de visualiser la valeur de température affichée sur l'afficheur 21. Le corps 10 est équipé d'une extrémité de mesure 12 comprenant une structure conductrice à une extrémité et un capuchon 13 détachable et étanche à l'autre extrémité. L'unité interne 20 est mis en place dans le corps 10 et est équipée d'un 5 circuit de détection, des composants électroniques nécessaires et d'un afficheur 21 pour afficher les valeurs de température. Les fils conducteurs 40 sont reliés électriquement, par une extrémité, au capteur de température 30 et, par l'autre extrémité, à l'unité interne 20 pour transmettre le signal établi par le capteur de température 30 à l'unité interne afin de calculer la température précise. La structure conductrice comporte un organe de support 50 et un organe de contact 60. L'organe de support 50 a une partie extérieure et une partie intérieure. La partie extérieure de l'organe de support 50 a une cavité 51 équipée d'un rebord circonférentiel interne 52, formant de ce fait une gorge 53 entre la paroi intérieure de la cavité 51 et la paroi extérieure du rebord circonférentiel intérieur 52. L'organe de support 50 a un trou traversant 54 au centre pour le passage des fils conducteurs 40. La partie intérieure de l'organe de support 50 comprend un col 55 conformé pour être adaptée étroitement dans l'extrémité de mesure 12. L'organe de contact 60 est en un matériau conducteur métallique et est en forme de couvercle avec une partie supérieure externe incurvée adaptée pour être en contact doux avec la peau humaine. L'organe de contact 60 est enchâssé dans la gorge 53 de l'organe de support 50 et est maintenu en place par un adhésif de sorte qu'une partie prédéterminée de l'organe de contact 60 est maintenue en place dans la cavité 51 de l'organe de support 50. Par conséquent, l'organe de contact 60 a une grande surface de contact de détection, mais a seulement une petite partie dépassant au- delà de l'organe de support 50. La proportion préférée de la zone exposée de l'organe de contact 60 et de la zone de l'organe de contact 60 en prise avec l'organe de support 50 ne devrait pas être inférieurs à 2:3. La proportion préférée de la longueur moyenne L1 de l'organe de contact 50 engagée dans l'organe de support 50 et de la longueur moyenne L2 de la partie exposée de l'organe de contact 60 ne devrait pas être inférieure à 3:2. Le capteur de température 30 et une partie des fils conducteurs 40 sont en contact étroit avec la surface supérieure intérieure de l'organe de contact 60 afin de conduire efficacement la chaleur produite par un corps humain jusqu'au capteur de température 30. Le capteur de température 30 peut être fixé à la surface supérieure intérieure de l'organe de contact 60 au moyen d'un peu de colle ayant un coefficient de conduction élevé, d'une feuille métallique comportant un agent adhésif, ou d'un matériau de remplissage ayant un faible coefficient de conduction tel que de la mousse plastique. Étant donné que l'organe de contact 60 a une grande zone de détection de température, il peut être en contact étendu avec la peau d'une partie de corps humain telle que l'aisselle, réalisant de ce fait un équilibre rapide de la température détectée. En outre, la longueur de l'organe de contact 60 engagée dans l'organe de support 50 est plus grande que la longueur de la partie exposée de l'organe de contact 60, renforçant ainsi la structure de l'ensemble et empêchant à l'organe de contact 60 de se casser. En référence à la figure 4, l'extrémité de mesure 12 du corps 10 du thermomètre médical électronique équipé de la structure conductrice selon la présente invention peut être pliée selon un angle prédéterminé de sorte qu'il puisse être tenu facilement et confortablement afin de faciliter l'opération consistant à amener l'organe de contact 60 en contact étendu avec la peau d'une personne. La figure 5 illustre un deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention. Comme montré, l'organe de support 50a est formé en une pièce avec le corps 10. Les figures 6 et 7 illustrent les troisième et quatrième formes de réalisation préférées de la présente invention. Comme cela peut être vu, les extrémités de mesure 12a et 12b des corps 10a et 10b ne sont pas pliées selon un angle prédéterminé et ont simplement les courbures prédéterminées requises. Les organes de contact 60a et 60b sont aménagés sur un côté des extrémités de mesure 12a et 12b comme cela est requis pour réaliser l'effet de détection et de conduction par contact étendu. L'organe de contact 40 peut être de forme elliptique ou rectangulaire. Les figures 8 et 9 illustrent le cinquième et le sixième mode de réalisation préférés de la présente invention. Comme cela est montré, les corps 10c et 10d peuvent être de diverses formes, et les organes de contact 60c et 60d sont aménagés sur les extrémités de mesure 12c et 12d comme cela est requis pour réaliser l'effet de détection et de conduction par contact étendu. Les organes de contact 60c et 60d ont des formes elliptique et rectangulaire, respectivement. En conclusion, l'organe de contact de la structure conductrice selon la présente invention est enfoncé dans une cavité formée sur l'extrémité de mesure du thermomètre médical électronique et a la caractéristique de présenter une grande zone de contact pour détecter la température et d'avoir une petite partie exposée, réalisant de ce fait les effets d'entrer en contact étendu avec la surface à mesurer, empêchant ainsi à l'organe de contact de se casser, fournissant une structure renforcée et permettant d'obtenir rapidement un équilibre de la température détectée. L'extrémité de mesure du thermomètre médical électronique incorporant la structure conductrice selon la présente invention peut être d'une forme incurvée selon un angle prédéterminé, ou l'organe de contact peut être prévu sur l'une ou l'autre extrémités de l'extrémité de mesure comme cela est requis pour réaliser l'effet de détection et de conduction par contact étendu
La structure conductrice est aménagée sur l'extrémité de mesure (12) du thermomètre médical, et l'extrémité de mesure (12) a une cavité (51), un capteur de température (30) et des fils conducteurs (40) adaptés dans la cavité (51); un organe de contact (60) a un sommet incurvé, est en un matériau métallique conducteur et a une longueur prédéterminée lui permettant d'être contenu dans la cavité (51), fournissant de ce fait à l'organe de contact (60) une grande zone de détection de température contact mais seulement avec une petite partie dépassant au delà de l'extrémité de mesure. Le thermomètre peut donc être en contact étendu avec une certaine partie du corps humain tel que l'aisselle, empêchant ainsi au thermomètre d'être cassé, et réalisant un équilibre rapide de la température détectée. L'extrémité de mesure (12) du thermomètre peut être pliée selon un angle prédéterminé ou l'organe de contact (60) peut être disposé sur l'un ou l'autre côté de l'extrémité de mesure (12) selon les besoins.
1. Structure conductrice de thermomètre médical électronique, disposée sur une extrémité de mesure (12) du thermomètre médical électronique, caractérisée en ce que: ladite extrémité de mesure (12) comprend une cavité (51) dans laquelle est placé un capteur de température (30) et des fils conducteurs (40) ; et un organe de contact (60) comprend une partie supérieure incurvée et en un matériau métallique conducteur, et ayant une longueur prédéterminée lui permettant d'être contenu dans ladite cavité (51) avec ladite partie supérieure incurvée dépassant de ladite extrémité de mesure (12). 2. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 1, dans laquelle une proportion de la zone de ladite partie supérieure incurvée dudit organe de contact (60) par rapport à la zone de la partie venant en engagement entre ledit organe de contact (60) et ladite extrémité de mesure (12) n'est pas inférieure à 2:3. 3. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 1, dans laquelle une proportion de la longueur moyenne dudit organe de contact (60) placée dans ladite extrémité de mesure (12) par rapport à la longueur moyenne dudit organe de contact (60) faisant saillie au- delà de ladite extrémité de mesure (12) n'est pas inférieure à 3:2. 4. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 1, dans laquelle ledit capteur de température (30) est en contact étroit avec une zone supérieure intérieure dudit organe de contact (60). 5. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 1, dans laquelle lesdits fils conducteurs (40) sont en contact étroit avec une zone supérieure intérieure dudit organe de contact (60). 6. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 1, dans laquelle ladite extrémité de mesure (12) comprend un organe de support formé avec une cavité (51) destinée à recevoir l'organe de contact (60). 7. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 6, dans laquelle ladite cavité (51) a un rebord circonférentiel interne (52) formant une gorge (53) entre ledit rebord circonférentiel interne (52) et une paroi intérieure de ladite cavité (51) , pour venir en prise avec l'organe de contact (60). 8. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 6, dans laquelle ledit organe de support comprend un trou traversant (54) pour le passage desdits fils conducteurs (40). 9. Structure conductrice de thermomètre médical électronique selon la 6, dans laquelle ledit organe de support comprend une partie intérieure venant en prise avec ladite extrémité de mesure (12). 10. Thermomètre médical électronique ayant une structure conductrice disposée sur une extrémité de mesure (12) dudit thermomètre médical électronique, caractérisé en ce que: ladite extrémité de mesure (12) comprend une cavité (51) dans laquelle est adapté un capteur de température (30) et des fils conducteurs (40) ; et un organe de contact (60) comprend une partie supérieure incurvée et est en un matériau métallique conducteur, cet organe de contact (60) ayant une longueur prédéterminée lui permettant d'être engagé dans ladite cavité (51) avec ladite partie supérieure incurvée dépassant de ladite extrémité de mesure (12) ; ladite extrémité de mesure (12) ayant une forme incurvée selon un angle prédéterminé réalisant de ce fait l'effet de détection et de conduction de la température par contact étendu. 11. Thermomètre médical électronique ayant une structure conductrice selon la 1, dans lequel ladite extrémité de mesure (12) comprend deux extrémités et ledit organe de contact (60) est aménagé à l'une ou l'autre extrémité de ladite extrémité de mesure (12). 12. Thermomètre médical électronique ayant une structure conductrice selon la 10, dans lequel ladite extrémité de mesure (12) comprend deux extrémités et ledit organe de contact (60) est aménagé à l'une ou l'autre extrémité de ladite extrémité de mesure (12).
G
G01
G01K
G01K 13
G01K 13/00
FR2898532
A1
DISPOSITIF DE PONCAGE, AU MOINS CONSTITUE D'UNE CALE A PONCER ET DE MOYENS ABRASIFS.
20,070,921
L'invention concerne un . Dans ce domaine, on connaît notamment des cales en mousse sur lesquelles est assujettie, notamment par fixation boucles/crochets, une feuille abrasive. Au cours des opérations de ponçage, la feuille perd, au fur et à mesure, ses capacités abrasives, les poussières s'agglutinant progressivement sur la surface abrasive. On connaît par ailleurs les ponceuses électriques, notamment rotatives, équipées de dispositifs d'aspiration permettant d'aspirer les poussières de ponçage. Toutefois, ces dispositifs restent de coût élevé. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de ponçage manuel, de faible coût de revient, et apte à coopérer avec des moyens d'aspiration des poussières de ponçage. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de fabrication d'un tel dispositif. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est cependant donnée qu'à titre indicatif. L'invention concerne un dispositif de ponçage, au moins constitué d'une cale à poncer et de moyens abrasifs, ladite cale comprenant au moins un corps, présentant un profil dorsal facilitant la prise manuelle de la cale, ainsi qu'une surface de ponçage, ladite cale présentant un axe longitudinal et des moyens d'accrochage pour positionner et fixer lesdits moyens abrasifs sur la surface de ponçage, le dispositif de ponçage étant prévu pour coopérer avec des moyens d'aspiration de poussières. Selon l'invention, le corps présente un alésage interne, d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale, et débouchant au niveau d'une ouverture, à partir de laquelle peuvent être connectés lesdits moyens d'aspiration, le corps présentant, en outre, une pluralité d'évidements, répartis et espacés sur la longueur de la cale, chacun des évidements débouchant, 2 d'une part, sur ledit alésage, et d'autre part, sur la surface de ponçage. L'invention concerne également un procédé pour la fabrication d'une cale à poncer d'un dispositif de ponçage dans lequel, partant d'un corps plein, ledit procédé comprend au moins les étapes suivantes : - on réalise, dans le corps, un alésage, d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale, - on réalise, dans le corps, une pluralité d'évidements, répartis et espacés sur la longueur de la cale, chacun des évidements débouchant, d'une part, au niveau dudit alésage cylindrique, et d'autre part, au niveau de ladite surface de ponçage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe et parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective trois quarts d'un dispositif de ponçage conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de dessous de la cale à poncer du dispositif tel qu'illustré à la figure 1, - la figure 3 est une vue selon la coupe III-III, telle qu'illustrée à la figure 2. L'invention concerne tout d'abord un dispositif de ponçage 1, au moins constitué d'une cale à poncer (2) et de moyens abrasifs. La cale 2 comprend au moins un corps 5, notamment monobloc, présentant un profil dorsal 6 facilitant la prise manuelle de la cale, ainsi qu'une surface de ponçage 3. Le dispositif présente en outre des moyens de fixation assurant la solidarisation des moyens abrasifs à la cale à poncer. La cale présente un axe longitudinal (L) et des moyens d'accrochage 4 pour positionner et fixer les moyens abrasifs sur la surface de ponçage 3. Le dispositif de ponçage 1 est prévu pour coopérer avec des 30 moyens d'aspiration de poussières, tels qu'un aspirateur ménager par exemple. 3 Selon l'invention, le corps 5 de la cale 2 présente un alésage 8 interne, notamment cylindrique, d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale, et débouchant au niveau d'une ouverture 9 à partir de laquelle peuvent être connectés lesdits moyens d'aspiration. Le corps 5 présente en outre une pluralité d'évidements 10, répartis et espacés sur la longueur de la cale, chacun des évidements 10 débouchant, d'une part, au niveau dudit alésage 8, et d'autre part, au niveau de ladite surface de ponçage 3. L'aspiration est ainsi linéarisée par le dispositif, les évidements ne débouchant pas sur une large cavité favorisant les turbulences internes. Les moyens abrasifs peuvent notamment prendre la forme d'une feuille abrasive, avantageusement ajourée ou perforée, par exemple. Selon un mode de réalisation non exhaustif, la feuille abrasive présente des boucles de fixation, la surface de ponçage 3 de la cale à poncer étant constituée par une feuille plastique 11 munie de crochets 4 ou encore d'ergots en forme de champignons. Ladite feuille plastique peut être assujettie par collage à la surface 7 notamment plane du corps 5. La feuille abrasive peut être fixée à la façade et enlevée très rapidement de celle-ci par ce mode de fixation, généralement connu sous la marque Velcro. Selon un autre mode de réalisation, la cale 2 est munie de moyens de maintien de la feuille abrasive par autoblocage constitués par une fente longitudinale prévue à la surface de ladite cale telle que divulguée dans le document FR-2.850.051. Tel qu'illustré à la figure 1, ou encore à la figure 2, chaque évidement 10 forme, par exemple, une fente longiligne, orthogonale audit axe longitudinal (L) de la cale à poncer 2. L'évidement, tel qu'illustré à la figure 3, peut présenter un profil circulaire. Avantageusement, les fentes permettent d'augmenter la surface d'aspiration sans affaiblir le maintien des moyens abrasifs. L'aspiration peut être réalisée sur la quasi totalité de la surface de ponçage et non par des trous ponctuels. Selon une variante, les moyens de fixation sont constitués par une feuille abrasive ajourée et perméable aux poussières de ponçage. La feuille peut notamment présenter une structure à larges mailles. Selon une autre variante, les moyens abrasifs sont constitués par une feuille abrasive, présentant une ou plusieurs découpes d'aspiration aptes à venir en correspondance géométrique avec les évidements 10 sur la surface de ponçage 3 de ladite cale à poncer 2, notamment lorsque la matière de la feuille abrasive est imperméable aux poussières de ponçage. Le corps 5, notamment monobloc, peut être constitué par un matériau résilient de type mousse. Ce corps 5 peut, notamment, présenter une surface 7, notamment plane, définissant la surface de ponçage 3 du dispositif. Les moyens abrasifs, notamment la feuille abrasive, peut recouvrir tout ou partie de la cale 2, et notamment le profil dorsal 6. Telle qu'illustrée à la figure 1 selon un exemple de réalisation, la cale 2 présente une surface 7 plane sensiblement rectangulaire définissant la surface de ponçage 3 du dispositif. Le profil dorsal 6 de la cale 2 est de forme arrondie présentant, notamment, deux cintrages concaves 12 latéraux. Ledit alésage 8 est cylindrique, et débouche au niveau d'une extrémité de la cale au niveau d'une ouverture circulaire. Il traverse la majeure partie du corps 5 sans déboucher à l'autre extrémité. La cale présente, par exemple, six évidements 10 formant des fentes longilignes, orthogonales audit axe longitudinal de la cale à poncer. L'invention concerne également un procédé pour la fabrication d'une cale à poncer 2 d'un dispositif de ponçage 1. Selon le procédé, on part d'un corps 5, notamment monobloc, plein. Le procédé comprend au moins les étapes suivantes : - on réalise, dans le corps 5, un alésage 8, d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale 2, - on réalise, dans le corps 5, une pluralité d'évidements répartis et espacés sur la longueur de la cale 2, chacun des évidements 10 débouchant, d'une part, au niveau dudit alésage 8, notamment cylindrique, et d'autre part, au niveau de ladite surface de ponçage 3. Selon un exemple de réalisation, l'alésage est notamment 5 cylindrique 8 et obtenu par l'intermédiaire d'un foret ou d'une scie cloche d'un dispositif, tel qu'une machine outil ou une perceuse. Chacun des évidements 10 peut être réalisé par l'intermédiaire d'une scie circulaire, ou autre procédé de grugeage. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un dispositif de ponçage, au moins constitué d'une cale à poncer et de moyens abrasifs, ladite cale étant constituée au moins par un corps (5), présentant un profil dorsal (6) facilitant la prise manuelle de la cale, ainsi qu'une surface de ponçage (3), ladite cale présentant un axe longitudinal (L) et des moyens d'accrochage (4) pour positionner et fixer lesdits moyens abrasifs sur la surface de ponçage (3), le dispositif de ponçage (1) étant prévu pour coopérer avec des moyens d'aspiration de poussières.Selon l'invention, le corps (5) présente un alésage (8) interne, d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale, et débouchant au niveau d'une ouverture (9), à partir de laquelle peuvent être connectés lesdits moyens d'aspiration, le corps (5) présentant, en outre, une pluralité d'évidements (10) répartis et espacés sur la longueur de la cale, chacun des évidements (10) débouchant, d'une part au niveau dudit alésage (8), et d'autre part, au niveau de ladite surface de ponçage (3).
1. Dispositif de ponçage (1), au moins constitué d'une cale à poncer (2) et de moyens abrasifs, ladite cale (2) comprenant au moins un corps (5), présentant un profil dorsal (6) facilitant la prise manuelle de la cale, ainsi qu'une surface de ponçage (3), ladite cale (2) présentant un axe longitudinal et des moyens d'accrochage (4) pour positionner et fixer lesdits moyens abrasifs sur la surface de ponçage (3), le dispositif de ponçage étant prévu pour coopérer avec des moyens d'aspiration de poussières, caractérisé en ce que le dit corps (5) présentant un alésage (8) interne, d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale (2), et débouchant au niveau d'une ouverture (9), à partir de laquelle peuvent être connectés lesdits moyens d'aspiration, le corps (5) présentant, en outre, une pluralité d'évidements (10), répartis et espacés sur la longueur de la cale (2), chacun des évidements (10) débouchant, d'une part, sur ledit alésage (8), et d'autre part, sur ladite surface de ponçage (3). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel chaque évidement (10) forme une fente longiligne orthogonale audit axe longitudinal de la cale à poncer (2). 3. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens abrasifs sont constitués par une feuille abrasive munie de boucles de fixation, la surface de ponçage (3) de la cale à poncer étant constituée par une feuille plastique (11) munie de crochets (4) ou d'ergots en forme de champignon, ladite feuille plastique (11) étant assujettie par collage à la surface (7) du corps (5). 4. Dispositif selon la 1, dans laquelle la feuille abrasive est ajourée et perméable aux poussières de ponçage. 5. Dispositif selon la 1, dans laquelle les moyens abrasifs sont constitués par une feuille abrasive présentant une ou plusieurs 30 découpes d'aspiration, aptes à venir en correspondance géométrique avec les évidements sur la surface de ponçage (3) de la cale à poncer (2). 7 6. Dispositif selon la 1, dans lequel le corps (5) est constitué par un matériau résilient de type mousse. 7. Dispositif selon la 1, clans lequel le profil dorsal (6) est de forme arrondie, présentant deux cintrages concaves latéraux. 8. Procédé pour la fabrication d'une cale à poncer (5) d'un dispositif de ponçage (1) selon la 1, dans lequel, partant d'un corps (5) plein, ledit procédé comprend au moins les étapes suivantes : - on réalise, dans le corps (5), un alésage (8), d'axe parallèle audit axe longitudinal de la cale (2), - on réalise, dans le corps (5), une pluralité d'évidements, répartis et espacés sur la longueur de la cale (2), chacun des évidements débouchant, d'une part, au niveau dudit alésage (8), et d'autre part, au niveau de ladite surface de ponçage (3). 9. Procédé selon la 8, dans lequel l'alésage (8) est cylindrique obtenu par l'intermédiaire d'un foret ou d'une scie cloche d' un dispositif, tel qu' une machine outil ou une perceuse. 10. Procédé selon la 9, dans lequel chacun des évidements (10) est réalisé par l'intermédiaire d'une scie circulaire.
B
B24
B24B,B24D
B24B 55,B24B 1,B24B 7,B24D 15
B24B 55/06,B24B 1/00,B24B 7/00,B24B 55/10,B24D 15/00
FR2889103
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DEPOSE SIMULTANEE D'UNE SERIE D'ELEMENTS FILAIRES AVEC VARIATION CONTROLEE DE LA DISTANCE ENTRE LES FIBRES MOYENNES DES ELEMENTS FILAIRES
20,070,202
La présente invention concerne le domaine technique de la dépose ou du placement de fils ou fibres pour la réalisation d'éléments de renfort structurel, destinés à la fabrication de pièces en matériaux composites. Dans le cas par exemple de la réalisation de pièces en matériaux composites selon un procédé mettant en oeuvre la technique de moulage et transfert de résine (RTM) de l'anglais Resin Transfer Molding , chaque pièce comprend, d'une part, un ou plusieurs éléments de renforts fibreux et, d'autre part, une matrice de résine de type thermoplastique ou thermodurcissable. Ainsi, il est tout d'abord fabriqué une préforme fibreuse à la forme de la pièce désirée. Ensuite, cette préforme est imprégnée d'une résine thermoplastique ou thermodurcissable. La résine est généralement injectée ou infusée par aspiration, puis subit un thermocompressage pour entraîner son durcissement après polymérisation. L'invention se rapporte donc à la fabrication d'une préforme ou d'un 15 élément de renfort structurel, susceptible d'être utilisé, notamment, dans le cadre du procédé ci-dessus. Une telle préforme contient généralement plusieurs nappes superposées d'éléments filaires, liées entre elles, par exemple par l'intermédiaire d'un liant, de façon à donner une certaine cohérence à la préforme et ainsi autoriser sa manipulation. Des brevets US 4 699 683 ou EP 0 535 264 ont, par exemple, proposé de réaliser des préformes ou éléments de renfort structurel pour pièces en matériaux composites par la dépose ou le placement simultané d'une série d'éléments filaires parallèles sur un support. Ainsi, une préforme ou un élément de renfort structurel, obtenu selon ces brevets, se trouve constitué d'une superposition de nappes unidirectionnelles, les éléments filaires d'une même nappe s'étendant parallèlement les uns aux autres, tandis que les éléments filaires de deux nappes consécutives s'étendent dans des directions différentes. De telles préformes se trouvent bien adaptées pour la réalisation de pièces planes ou présentant des conformations concaves et/ou convexes avec de grands rayons de courbure, mais se trouvent moins bien adaptées pour la réalisation de pièces présentant des conformations concaves et/ou convexes avec de petits rayons de courbure. Or, pour des applications dans les domaines aéronautique, aérospatial et automobile notamment, il est parfois nécessaire de disposer de préformes dont au moins une partie est du type annulaire, ellipsoïdale ou tronconique, comme c'est par exemple le cas pour la constitution de châssis ou entourages de hublots ou, encore, la constitution de tuyères ou entrées de réacteurs. L'utilisation de préformes constituées de nappes unidirectionnelles pour la réalisation de telles pièces conduit à l'obtention de pièces présentant des caractéristiques mécaniques qui ne sont pas toujours adaptées à leur usage, dans la mesure où les éléments filaires de renfort, constitutifs des nappes fibreuses, ne sont pas convenablement orientés par rapport aux lignes de courbure de la pièce mécanique le long desquelles s'exercent généralement les principales contraintes. Ainsi, dans la mesure où il est souhaité obtenir des préformes garantissant des propriétés mécaniques optimales aux pièces les incorporant, il n'apparaît plus possible de mettre en oeuvre une dépose simultanée d'éléments filaires parallèles et il devient nécessaire de recourir à une dépose ou un placement individuel de chaque élément filaire, ce qui induit un temps de fabrication de la préforme beaucoup plus important que dans le cas de la mise en oeuvre de la dépose simultanée d'une série d'éléments filaires parallèles. Or, l'augmentation du temps de fabrication induit une augmentation substantielle du prix de revient qui peut apparaître rédhibitoire dans certaines applications. Il est donc apparu le besoin, d'une part, d'un nouveau procédé de réalisation d'une nappe fibreuse qui soit à même de conjuguer une cadence de dépose ou placement élevé, avec une parfaite orientation individuelle de chaque élément filaire constitutif de ladite nappe fibreuse et, d'autre part, d'un dispositif permettant une mise en oeuvre optimale de ce nouveau procédé de réalisation d'une nappe fibreuse. Afin d'atteindre ces objectifs, l'invention concerne un procédé de réalisation d'une nappe d'éléments filaires liés à la surface d'un support, ce procédé comprenant une opération de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires voisins sur la surface du support. Selon l'invention, ce procédé est caractérisé en ce que la distance, mesurée au niveau de la surface du support entre les fibres moyennes de deux éléments filaires voisins, est modifiée au cours de l'opération de dépose sur une partie au moins de la surface du support. Ainsi, par la modification au cours de l'opération de dépose de la distance entre les fibres moyennes de deux éléments filaires voisins, il est possible de déposer des éléments filaires qui ne sont pas, au sein de la nappe fibreuse, parallèles entre eux, tout en présentant une orientation contrôlée, de manière à se trouver parfaitement orientés par rapport à la direction des contraintes principales qui seront subies par la pièce en matériaux composites incorporant la nappe d'éléments filaires réalisée selon le procédé conforme à l'invention. De plus, la dépose simultanée des éléments filaires permet une augmentation substantielle de la cadence de fabrication par rapport à un placement individuel de chaque élément filaire. Au sens de l'invention, la fibre moyenne de chaque élément filaire correspond à une ligne fictive:s'étendant le long de l'élément filaire à égale distance de ses bords. La fibre moyenne peut également être définie comme le lieu géométrique des isobarycentres des sections droites transversales de l'élément filaire. De même, au sens de l'invention, la série d'éléments filaires voisins, déposés sur la surface du support, comprend au moins deux et de préférence plus de deux éléments filaires qui seront déposés simultanément. Ainsi, selon une forme de mise en oeuvre de l'invention, les éléments filaires de la série pourront être séparés chacun de leurs voisins d'une même distance ou pas, la valeur de ce pas étant modifiée au cours de la dépose. Selon une autre forme de mise en oeuvre de l'invention, les éléments filaires de la série pourront être séparés chacun de leurs voisins par des distances ou intervalles qui ne sont pas nécessairement égaux, la valeur de ces distances pouvant être modifiée individuellement selon des amplitudes et/ou des sens différents. Selon une variante de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires est modifiée, de manière à déposer les éléments filaires selon des lignes orthogonales aux lignes de courbure longitudinales d'une partie au moins de la surface du support. Au sens de l'invention, les lignes de courbure sont des lignes de la surface du support dont la torsion géodésique est nulle. Ainsi, pour une surface de révolution, il existe les deux familles de lignes de courbure qui sont formées des méridiennes et des parallèles et, pour une surface développable, il existe également deux familles de lignes de courbure qui sont les (droites) génératrices et leurs trajectoires orthogonales. Selon encore une autre variante de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires est modifiée, de manière à déposer les éléments filaires parallèlement à une famille de lignes de courbure d'une partie au moins de la surface du support. Ces deux variantes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, sont plus particulièrement adaptées à la réalisation de nappes fibreuses, constitutives de préformes ou d'éléments de renfort de pièces mécaniques amenées à subir d'importantes sollicitations, dans la mesure où il a été observé que ces sollicitations se répartissent, généralement, parallèlement ou orthogonalement aux lignes de courbure des surfaces de la pièce mécanique. Selon encore une autre variante de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires est modifiée, de manière à déposer les éléments filaires pour qu'ils forment, avec une famille de lignes de courbure d'une partie au moins de la surface du support, un angle a compris entre 25 et 65 . Cette autre forme de mise en oeuvre est plus particulièrement adaptée à la réalisation de nappes fibreuses qui seront associées à des nappes fibreuses obtenues selon les deux autres variantes de mise en oeuvre évoquées ci-dessus, de manière à augmenter l'isotropie de la pièce mécanique les incorporant. Selon encore une variante de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, plus particulièrement adaptée à la réalisation de nappes fibreuses constitutives de préforme d'éléments de renfort pour des entourages de hublots en matériaux composites, une partie au moins de la surface du support présente une forme annulaire et les éléments filaires sont déposés de manière que leur fibres moyennes présentent une orientation radiale au niveau de la partie de forme annulaire de la surface du support. Dans le cadre d'une forme de mise en oeuvre, préférée mais non strictement nécessaire, du procédé selon l'invention, il est proposé d'associer, à la modification de la distance entre deux éléments filaires voisins, une modification de la largeur de chaque élément filaire, mesurée sur la surface du support transversalement à la fibre moyenne de l'élément filaire, cette modification de la largeur des éléments filaires intervenant au cours de l'opération de dépose sur une partie au moins de la surface du support. Comme il a été dit précédemment, le procédé selon l'invention prévoit la dépose simultanée de plusieurs éléments filaires, ces éléments filaires peuvent alors avoir tous une largeur égale ou, au contraire, des largeurs différentes et, dans le cadre de la forme préférée de mise en oeuvre du procédé, la largeur des éléments filaires peut être modifiée pour tous les éléments filaires d'une même valeur ou, au contraire, modifiée pour chaque élément filaire individuellement selon des amplitudes et/ou des sens différents. Selon une variante de mise en oeuvre de la forme préférée du procédé selon l'invention, la largeur de chaque élément filaire est modifiée, de sorte que les bords longitudinaux de chaque élément filaire sur la surface du support sont orthogonaux aux lignes de courbure longitudinales d'une partie au moins de la surface du support. Selon une autre variante de mise en oeuvre de la forme préférée du procédé selon l'invention, la largeur de chaque élément filaire est modifiée, de sorte que les bords longitudinaux de l'élément filaire sur la surface du support sont parallèles à une famille de lignes de courbure d'une partie au moins de la surface du support. Selon encore une autre variante de mise en oeuvre de la forme préférée du procédé selon l'invention, plus particulièrement adaptée à la réalisation de nappes fibreuses constitutives de préformes ou d'éléments de renfort pour des entourages de hublots en matériaux composites, une partie de la surface du support présente une forme annulaire et la largeur de chaque élément filaire est modifiée, de manière que les bords longitudinaux de l'élément filaire sur la surface du support présentent une orientation radiale au niveau de la partie de forme annulaire de la surface du support. Selon une autre variante de mise en oeuvre de la forme préférée du procédé selon l'invention, les éléments filaires sont déposés de manière à être jointifs, au niveau de la surface du support, c'est-à-dire chacun en contact avec le ou les éléments filaires voisins. Cette variante de mise en oeuvre permet d'obtenir une couverture homogène de la surface du support sans interstice entre les différents éléments filaires déposés. Selon encore une autre variante de mise en oeuvre de la forme préférée du procédé selon l'invention, la largeur de chaque élément filaire est modifiée proportionnellement à la modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires. Dans le cas de la mise en oeuvre en tant qu'éléments filaires de faisceaux de fils ou de filaments, cette dernière variante de mise en oeuvre du procédé permet de modifier, à nombre de fils ou de filaments constants, la largeur et l'épaisseur de l'ensemble ou bande constituée par la série d'éléments filaires déposés simultanément et cela, notamment, lorsque chaque élément filaire est en contact continu avec son ou ses voisins. Selon encore une autre forme de mise en oeuvre, le procédé selon l'invention comprend: ^ une étape de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires séparés deux à deux au niveau de la surface du support par un espace intercalaire, ^ et une étape de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires, chacun placé dans un espace intercalaire séparant les éléments filaires déposés lors de l'étape précédente. Selon l'invention, les éléments filaires peuvent être de différentes natures. Toutefois, dans une forme préférée de mise en oeuvre, les éléments filaires sont constitués par un faisceau de fils ou de filaments en une matière choisie parmi le carbone, des céramiques, verres ou aramides. L'usage d'éléments filaires, constitués par un faisceau de fils ou de filaments, se trouve alors particulièrement adapté aux cas où il est souhaité réaliser une modification de la largeur des éléments filaires au cours de l'opération de dépose, sans altération des éléments filaires et en conservant l'ensemble des fils ou filaments qui les constituent. Bien entendu, les différentes variantes et formes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention évoquées ci-dessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes des autres. L'invention concerne, également, un procédé de fabrication d'une préforme comprenant une superposition de nappes fibreuses liées entre elles, procédé de fabrication comprenant des étapes de réalisation de nappes fibreuses superposées par dépose d'éléments filaires sur un support formé par un moule ou par une nappe fibreuse réalisée antérieurement, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réalisation d'une nappe fibreuse conformément au procédé de réalisation d'une nappe fibreuse selon l'invention. L'invention vise aussi un dispositif pour la dépose simultanée d'une série d'éléments filaires voisins en nappe sur un support, dispositif comprenant: ^ des moyens d'amenée des éléments filaires, É des moyens de guidage des éléments filaires, ^ et des moyens d'application des éléments filaires sur la surface du support. Selon l'invention, ce dispositif est caractérisé en ce que les moyens de guidage des éléments filaires comprennent des moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes d'au moins deux éléments filaires voisins, de manière à permettre une modification de la distance, mesurée au niveau de la surface du support, entre les fibres moyennes des deux éléments filaires voisins. Un tel dispositif se trouve alors particulièrement adapté pour la mise en oeuvre des procédés conformes à l'invention, d'une part, de réalisation d'une nappe d'éléments filaires et, d'autre part, de fabrication d'une préforme comprenant une superposition cie nappes d'éléments filaires. Selon l'invention, les moyens de modification de la distance inter fibres moyennes peuvent concerner: ^ seulement certains éléments filaires pour ne permettre qu'une modification de la distance entre ces seuls éléments filaires, ^ ou, de préférence, ensemble des éléments filaires, de manière à permettre une modification de l'ensemble des distances inter fibres moyennes. De même, les moyens de modification de la distance inter fibres moyennes peuvent être adaptés pour permettre une modification de l'ensemble des distances inter fibres moyennes d'une même valeur ou, au contraire, permettre une modification individualisée de chaque distance entre les fibres moyennes de deux éléments filaires voisins. Selon l'invention, les moyens de guidage des éléments filaires peuvent être réalisés de différentes manières appropriées et assurer un guidage individuel ou collectif des éléments filaires. Dans une variante de réalisation du dispositif selon l'invention, les moyens de guidage comprennent des moyens de guidage individuels de chaque élément filaire et le dispositif comprend, en tant que moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires, des moyens de modification de la distance entre les moyens de guidage individuel de chaque élément filaire. Selon une autre variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention, permettant une modification simultanée de même sens et de même valeur de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires, les moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes d'au moins deux éléments filaires voisins comprennent au moins: ^ un cylindre de révolution d'axe A, dit cylindre applicateur, qui est mobile en rotation selon l'axe A et qui guide les éléments filaires avant leur application sur la surface du support, ^ en amont du cylindre applicateur par rapport au sens de défilement des éléments filaires, un peigne qui comprend au moins autant de dents que d'éléments filaires déposés simultanément et dont les dents sont contenues dans un plan P parallèle à l'axe A et convergent dans une même direction, chaque dent formant une barre de guidage et de renvoi pour un élément filaire et chaque élément filaire possédant, en amont du peigne, une trajectoire oblique par rapport au plan P et décalée par rapport à un plan P' perpendiculaire au plan P passant par la dent correspondante, ^ et des moyens de déplacement du peigne en translation parallèlement au plan P et selon une direction D perpendiculaire à l'axe A. Selon encore une autre variante de réalisation du dispositif selon 30 l'invention, permettant également une modification simultanée de même sens et de même valeur de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires, les moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes d'au moins deux éléments filaires voisins comprennent au moins: ^ un cylindre de révolution d'axe A, dit cylindre applicateur, qui est mobile en rotation selon l'axe A et qui guide les éléments filaires avant leur application sur la surface du support, ^ en amont du cylindre applicateur, par rapport au sens de défilement des éléments filaires, un peigne qui comprend au moins autant de dents que d'éléments filaires déposés simultanément et dont les dents parallèles entre elles sont contenues dans un plan P, chaque dent formant une barre de guidage et de renvoi pour un élément filaire, ^ et des moyens de déplacement du peigne en rotation selon un axe A' parallèle au plan P et perpendiculaire à l'axe A. Selon une autre forme de réalisation du dispositif, visant à permettre notamment l'obtention d'une nappe dont les éléments filaires convergent, localement au moins, tout en restant exactement adjacents ou en contact chacun avec son ou ses voisins, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de modification de la largeur de chaque élément filaire, de manière à permettre une modification de la largeur, mesurée au niveau de la surface du support, des éléments filaires déposés. Selon l'invention les moyens de modification de la largeur des éléments filaires peuvent être adaptés pour modifier d'une même valeur la largeur de tous les éléments filaires déposés ou, au contraire, être adaptés pour modifier, de manière individualisée, la largeur de chaque élément filaire selon des amplitudes et/ou des sens différents d'un élément filaire à l'autre et/ou d'un groupe d'éléments filaires à un autre groupe d'éléments filaires. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de modification de la largeur de chaque élément filaire sont intégrés à des moyens de guidage individuel de chaque élément filaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de 30 modification de la largeur de chaque élément filaire comprennent une gorge de guidage de largeur variable. Selon une forme préférée de réalisation de l'invention les moyens de modification de la largeur de chaque élément filaire comprennent: É un cylindre de guidage d'axe S2 présentant une gorge de calibrage qui est aménagée sur une partie au moins de la périphérie du cylindre et possède une largeur variable et dont une partie seulement, dite partie active, est en relation avec l'élément filaire, É et des moyens de déplacement en rotation du cylindre de guidage selon l'axe SZ, de manière à permettre une modification de la partie de la gorge de calibrage formant la partie active en relation avec l'élément filaire. Dans le cadre de cette forme préférée de réalisation et afin de permettre une modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires déposés, le dispositif selon l'invention comprend, en outre, des moyens de modification de la distance entre les parties actives des cylindres de guidage. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de dépose est destiné à être mis en oeuvre avec une installation ou un robot, tels que ceux décrits dans les brevets US 4 699 683 ou EP 0 535 264. A cet effet, le dispositif comprend alors des moyens d'adaptation sur un bras d'un robot ou d'une machine outil à au moins cinq degrés de liberté pour la dépose d'éléments filaires en nappe sur un support à surface complexe. Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes des formes de réalisation du dispositif selon l'invention évoquées ci-dessus, peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes des autres. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation des objets de l'invention. Les fig. 1 et 2 sont des vues schématiques d'un dispositif de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires conformes à l'invention. La fig. 3 est une élévation schématique d'une autre forme de réalisation du dispositif de dépose selon l'invention. Les fig. 4 et 5 sont des vues de dessus du dispositif selon la fig. 3 dans deux états distincts. La fig. 6 illustre une surface de dépose annulaire pour laquelle le procédé de dépose selon l'invention est particulièrement adapté. La fig. 7 montre une caractéristique avantageuse d'une dépose multi éléments filaires selon l'invention sur une surface selon la fig. 6. La fig. 8 est une vue de face d'une forme du dispositif de dépose selon l'invention permettant une modification de la distance des éléments filaires et une modification de la largeur de ces derniers. La fig. 9 est une vue de droite du dispositif selon la fig. 8. La fig. 10 est une vue, analogue à la fig. 8, montrant une autre phase de fonctionnement du dispositif. Les fig. 11 et 12 montrent des détails constructifs de moyens de guidage des éléments filaires constitutifs du dispositif illustré aux fig. 8 à 10. La fig. 13 est une vue analogue à la fig. 7. Dans le cadre de la présente invention et comme le montre schématiquement la fig. 1, il est envisagé de réaliser une nappe fibreuse sur un support 1 en procédant au dépôt simultané d'une série d'éléments filaires E1 à E , de manière à, en une ou plusieurs passes, couvrir en partie au moins la surface du support 1. Dans le cadre de l'invention, chaque élément filaire E1 à E sera, de préférence, constitué par un faisceau de fils ou de filaments, de préférence, en une matière choisie parmi le carbone, des céramiques, verres ou aramides, le carbone étant particulièrement préféré. Les céramiques utilisables sont, notamment, le carbure de silicium et les oxydes réfractaires, par exemple alumine et zircone. Les fibres constitutives des fils ou filaments peuvent être discontinues, craquées ou, de préférence, continues. Un fil comporte en général de 3000 à 80000 filaments, avantageusement de 12000 à 24000 filaments. Les éléments filaires utilisés seront, de préférence, choisis pour présenter une section droite transversale rectangulaire et sont, de ce fait, le plus souvent, qualifiés de fils ou câbles plats. A titre d'exemple, un fil de 3K présente généralement une largeur de 1 à 3 mm, un fil de 12K, une largeur de 3 à 8 mm et un fil de 24K, une largeur de 5 à 12 mm. Un fil de 12000 à 24000 filaments présentera donc le plus souvent une largeur de 1 à 12 mm. De tels fils ou câbles plats sont, généralement, conditionnés en bobines et il sera utilisé autant de bobines que d'éléments filaires E1 à E déposés simultanément. Comme cela ressort de la fig. 1, la série d'éléments filaires définit une sorte de laize 3 au sein de laquelle la fibre moyenne f de chaque élément filaire E1, E2, ... est séparée de la fibre moyenne f du ou des éléments filaires voisins d'une distance d, mesurée au niveau de la surface du support. Il est à noter que la laize 3 est constituée par un seul rang formant une seule épaisseur d'éléments filaires. Selon une de ses caractéristiques essentielles, l'invention se propose de faire varier la valeur de la distance d au cours de la dépose des éléments filaires E. à E constitutifs de la laize 3. Cette variation de la valeur de la distance d induit une variation de la largeur L de la laize 3, comme le montrent comparativement les fig. 1 et 2. Cette modification de la largeur de la laize est effectuée à nombre d'éléments filaires constant et sans altération de l'intégrité des éléments filaires. Dans le cas de la dépose d'une série d'éléments filaires E1 à En non jointifs, la modification de la valeur de la distance d permet également d'ajuster le taux de couverture de la surface du support. Comme cela sera démontré par la suite, la modification de la valeur de la distance d permet, également, de manière particulièrement avantageuse, d'adapter l'orientation des éléments filaires à la forme éventuellement complexe de la surface du support S. Au sens de l'invention, le support S peut être, soit un moule, soit une nappe fibreuse réalisée antérieurement et à laquelle la nappe en cours de réalisation est superposée. Selon l'invention, afin de garantir la stabilité du positionnement des éléments filaires, ces derniers sont, de préférence, liés à la surface du support 1. Cette adhérence des éléments filaires sur la surface sur laquelle ils sont déposés peut être obtenue à l'aide d'un liant chimique, préalablement déposé sur la surface ou déposé au fur et à mesure de la dépose de l'élément filaire. En général, dans une préforme, le pourcentage en masse de liant chimique par rapport à la masse totale de la préforme varie de 0,1 à 25 %, et avantageusement de 3 à 10 %. Le liant, pour remplir sa fonction, peut nécessiter une activation, par exemple thermique. En tant que liant, on pourra utiliser, un agent adhésif, une poudre ou une résine thermoplastique ou thermodurcissable. Il est également possible d'utiliser un liant, intimement lié à l'élémentfilaire, par poudrage, enrobage ou association avec des filaments de liants, pour former un élément filaire hybride. Pour plus de détails sur ces différentes techniques, on pourra se référer à la demande FR 2 853 914, notamment, au nom de la demanderesse. La dépose de la série d'éléments filaires E1 à En sur le support 1 sera, de préférence, réalisée au moyen d'une machine outils multiaxes ou d'un automate dédié. Un tel automate comprendra alors un dispositif, tel que schématisé à la fig. 1, plus particulièrement adapté à la dépose simultanée d'une série d'éléments filaires voisins en nappe sur le support 1 par rapport auquel le dispositif de dépose simultanée est mobile. Afin de remplir sa fonction, le dispositif de dépose simultanée comprend des moyens 10 d'amenée des éléments filaires. De tels moyens d'amenée n'entrent pas, en tant que tels, dans le cadre de la présente invention et sont, par ailleurs, largement connus de l'homme du métier, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire plus avant ici. A cet égard, il sera possible de se reporter aux brevets US 4 699 683 ou EP 0 535 264. Le dispositif de dépose comprend, également, en aval des moyens d'amenée 10, par rapport au sens de défilement des éléments filaires indiqué par la flèche F, des moyens 11 de guidage des éléments filaires. Le dispositif de dépose comprend enfin des moyens 12 d'application des éléments filaires sur la surface du support 1. Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, le dispositif comprend, en outre, des moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes de deux éléments filaires voisins. Selon la forme de réalisation, illustrée aux fig. 1 et 2, les moyens de modification de la distance sont intégrés aux moyens de guidage 11 et d'application 12 et comprennent un cylindre de révolution 13 d'axe A, dit cylindre applicateur, qui est mobile en rotation selon l'axe A et qui guide les éléments filaires avant leur application sur la surface du support 1 et les pressent sur ce dernier. Les moyens de modification de la distance comprennent, en amont du cylindre applicateur par rapport au sens de défilement des éléments filaires, un peigne 14 qui comprend au moins autant de dents 15 que d'éléments filaires E1 à E déposés simultanément. Les dents 15 du peigne 14 sont parallèles entre elles et contenues dans un plan P. Chaque dent 15 forme alors une barre de guidage et de renvoi pour un élément filaire, comme le montrent les fig. 1 et 2. Afin de permettre une variation de la distance d, mesurée sur le support entres les fibres moyennes des éléments filaires, il est prévu des moyens 16 de déplacement du peigne 14 en rotation selon un axe A' parallèle au plan P et perpendiculaire à l'axe A. Ainsi, par la rotation du peigne 14, il est possible de modifier la distance entre les éléments filaires E1 à E,,, comme cela ressort de la comparaison des fig. 1 et 2. Bien entendu, selon l'invention il est possible de réaliser autrement les moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires. Ainsi, les fig. 3 à 4 montrent une autre forme de réalisation du dispositif selon laquelle les moyens de modification de la distance, entre les fibres moyennes d'au moins deux éléments filaires voisins, comprennent le cylindre applicateur 13 qui est mobile en rotation selon l'axe A et qui guide les éléments filaires avant leur application sur la surface du support et les pressent sur ce dernier. Les moyens de modification de la distance comprennent, en amont du cylindre applicateur 13 par rapport au sens de défilement des éléments filaires, un peigne 17 qui comprend au moins autant de dents 18 que d'éléments filaires déposés simultanément. Les dents 18 du peigne 17 sont contenues dans un plan P parallèle à l'axe A et convergent dans une même direction, comme le montrent plus particulièrement les fig. 4 et 5. Chaque dent 18 forme une barre de guidage et de renvoi pour un élément filaire E1 à En. Afin de garantir l'efficacité du peigne 17, chaque élément filaire E1... E possède, en amont du peigne 17, une trajectoire oblique par rapport au plan P et par rapport à un plan P' passant par la dent 18 correspondante, en étant perpendiculaire au plan P. Afin de permettre une modification de la distance entre les fibre moyennes des éléments filaires E1 à En, il est prévu des moyens 19 de déplacement du peigne 17 en translation parallèlement au plan P et selon une direction A" perpendiculaire à l'axe A. Selon l'exemple illustré, les moyens de déplacement en translation du peigne 17 comprennent une crémaillère 20, solidaire du peigne 17 sur laquelle s'engrène le pignon 21 d'un moteur pas à pas 22. Ainsi, en faisant varier la position du peigne 17, il possible de faire varier les distances d et donc la largeur de la laize 3, comme cela ressort de la comparaison des fig. 4 et 5 sur lesquelles, pour des raisons de clarté, seuls sont représentés les éléments filaires extrêmes E1 et En. La possibilité, offerte par l'invention de modifier la distance entre les fibres moyennes f d'au moins deux éléments filaires voisins déposés simultanément, permet un parfait contrôle du placement des éléments filaires au sein de la nappe qu'ils vont constituer. Afin de mieux en illustrer l'intérêt, il va être décrit la mise en oeuvre du procédé selon l'invention pour la réalisation d'une nappe sur une portion de surface annulaire A, telle que plus particulièrement illustrée à la fig. 6. Une telle surface A pourrait, par exemple, correspondre à une portion d'un entourage de hublot. La surface A peut être quadrillée, de manière imaginaire, par une première famille de lignes de courbures longitudinales C,, ici parallèles entre elles et par une seconde famille de lignes de courbure transversales Ct, perpendiculaires aux lignes de la première famille. Les lignes de courbures transversales Ct présentent ici des orientations radiales et sont donc convergentes. Par la modification de la distance, entre les fibres moyennes f des éléments filaires déposés simultanément, le procédé selon l'invention permet alors de déposer des éléments filaires parallèlement aux lignes de courbures radiales ou transversales Ct, c'est-à-dire perpendiculairement aux lignes de courbure longitudinales Cr. Le procédé selon l'invention permet donc de déposer, simultanément, des éléments filaires dont les fibres moyennes seront convergentes de manière à présenter, selon l'exemple illustré, une orientation radiale. Afin d'optimiser la couverture de la surface A par les éléments filaires, le procédé selon l'invention se propose d'associer, à la modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires, une modification de largeur de chaque élément filaire, mesurée transversalement à la fibre moyenne f et au niveau de la surface de dépose. Ainsi, il devient possible de déposer, dans le cas de l'exemple illustré, des éléments filaires présentant une forme de secteur annulaire, comme cela est illustré à la fig. 7. Les bords longitudinaux de chaque élément filaire sont alors convergents et parallèles aux lignes de courbure radiales Ct ou perpendiculaires aux lignes de courbure longitudinales Cr. Lorsque chaque élément filaire est constitué par un faisceau de fils ou de filaments, cette orientation se retrouvera au niveau des fils ou filaments. Par la modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires déposés simultanément, l'invention permet donc une parfaite adéquation de l'orientation des éléments filaires à la nature de la surface du support. De même, par la modification de la largeur des éléments filaires, l'invention permet une parfaite adéquation de l'orientation des filaments constitutifs de chaque élément filaire à la nature du support. Dit autrement, la modification des distances inter fibres moyennes permet une maîtrise de l'orientation à l'échelle des éléments filaires, tandis que la modification de la largeur de chaque élément filaire permet une maîtrise de l'orientation à l'échelle des fils ou filaments qui les constituent. Différents type de dispositifs de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires peuvent être utilisés pour permettre, tant la modification contrôlée de la distance inter fibres moyennes, que la modification contrôlée des largeurs des fibres moyennes. Dans une forme préférée de réalisation, le dispositif de dépose comprend, comme cela est montré aux fig. 8 à 11, les moyens d'amenée des éléments filaires 10, les moyens de guidage des éléments filaires 11 et les moyens d'application des éléments filaires sur la surface du support A. Selon cet exemple, les moyens d'application comprennent un cylindre applicateur 25 d'axe A qui est mobile en rotation selon l'axe A et qui guide les éléments filaires avant leur application sur la surface A du support et les pressent sur ce dernier. Les moyens de modification de la distance inter fibres moyennes et de la largeur des éléments filaires sont intégrés dans les moyens de guidage 11. Les moyens de guidage comprennent ici autant de moyens 26 de guidage individuel qu'il y a d'éléments filaires déposés soit, selon l'exemple illustré, deux moyens de guidage 26. Comme cela ressort plus particulièrement des fig. 11 et 12, les moyens de guidage individuel comprennent chacun un cylindre 26, d'axe 0, pourvu d'une gorge 27 de réception et de guidage d'un élément filaire. Afin de permettre une modification de la distance, entre les fibres moyennes des éléments filaires et donc une modification de la distance entre les fibres moyennes ou le plan médian des gorges 27, les cylindres 26 sont adaptés sur un arbre 28 d'axe SZ en étant mobiles en translation axiale le long de cet arbre et liés à cet arbre en rotation axiale. L'arbre 28 forme des moyens de déplacement. Le dispositif comprend alors des moyens de modification de la distance entre les moyens de guidage individuel 26 qui comprennent une came 29 ayant la forme d'un tronc de cylindre de révolution dont les bases convergent. La came 29 est portée par un arbre 31 d'axe ni dont elle est solidaire, tant en rotation qu'en translation. La came 29 est alors interposée entre les cylindres 26 qui sont maintenus chacun en contact contre une base 30 de la came 29 par un ressort 32. Ainsi, par une rotation axiale de l'arbre 31 et donc de la came 29, il est possible de rnodifier la distance entre les fibres moyennes des gorges de guidage 27, comme cela ressort de la comparaison des fig. 11 et 12 ou8et1O. Les moyens de modification de la largeur de chaque élément filaire sont formés par chaque gorge 27, dite alors de calibrage, qui est aménagée sur une partie au moins de la périphérie du cylindre 26 et possède une largeur variable, comme le montrent plus particulièrement les fig. 11 et 12. Afin de permettre une modification de la partie 33, dite partie active, de la gorge 27 qui est en relation avec l'élément filaire, le dispositif comprend des moyens 34 de déplacement en rotation du cylindre de guidage 28 selon l'axe i2, de manière à permettre une modification de la partie de la gorge de calibrage formant la partie active en relation avec l'élément filaire. Ainsi, les parois latérales de la gorge contraignent plus ou moins l'élément filaire, constitué d'un faisceau de fils ou filaments, de manières à en ajuster la largeur, ajustement qui est opéré à nombre de filaments constant, sans altération structurelle ou dégradation de l'élément filaire ou de ses filaments ou fils constitutifs. Lors de la mise en oeuvre du dispositif pour la réalisation d'une nappe fibreuse sur la surface A, lors d'une passe, il sera procédé à la dépose simultanée d'une série d'éléments filaires séparés deux à deux au niveau de la surface du support par un espace intercalaire 35, comme illustré à la fig. 7. Lors d'une passe suivante, il est procédé à la dépose simultanée d'une série d'éléments filaires, chacun placé dans l'espace intercalaire séparant les éléments filaires déposés lors de la passe à l'étape précédente. Les éléments filaires seront, de préférence, déposés de manière à être jointifs pour assurer une couverture totale de la surface A. il apparaît donc que le procédé de dépose selon l'invention permet de maîtriser, tant l'orientation des éléments filaires et de leurs filaments constitutifs, que le taux de couverture de la surface de réception et cela à nombres d'éléments filaires et de filaments constants
L'invention concerne un procédé de réalisation d'une nappe d'éléments filaires liés à la surface d'un support, le procédé comprenant une opération de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires voisins sur la surface du support.Selon l'invention, la distance, mesurée au niveau de la surface du support, entre les fibres moyennes de deux éléments filaires voisins, est modifiée au cours de l'opération de dépose sur une partie au moins de la surface du support.
1 - Procédé de réalisation d'une nappe d'éléments filaires liés à la surface d'un support (1,A), procédé comprenant une opération de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires voisins (E1r En) sur la surface du support (1,A), caractérisé en ce que la distance (d), mesurée au niveau de la surface du support (1,A), entre les fibres moyennes (f) de deux éléments filaires voisins (E1r E2), est modifiée au cours de l'opération de dépose sur une partie au moins de la surface du support. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la distance, entre les fibres moyennes (f) des éléments filaires (E1r En), est modifiée de manière à déposer les éléments filaires (E1r En) selon des lignes orthogonales aux lignes de courbure longitudinales d'une partie au moins de la surface du support (1,A). 3 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la distance, entre les fibres moyennes (f) des éléments filaires (E1, En), est modifiée de manière à déposer les éléments filaires parallèlement à une famille de lignes de courbure d'une partie au moins de la surface du support (1,A). 4 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la distance, entre les fibres moyennes (f) des éléments filaires (E1r En), est modifiée de manière à déposer les éléments filaires (E1, En) pour qu'ils forment, avec une famille de lignes de courbure d'une partie au moins de la surface du support (1,A), un angle (a) compris entre 25 et 65 . - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une partie au moins de la surface du support (A) présente une forme annulaire et en ce que les éléments filaires (E1, En) sont déposés de manière que leurs fibres moyennes (f) présentent une orientation radiale au niveau de la partie de forme annulaire de la surface du support (A). 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la largeur de chaque élément filaire (E1, E2, En), mesurée sur la surface du support transversalement à la fibre moyenne de l'élément filaire, est modifiée au cours de l'opération de dépose sur une partie au moins de la surface du support. 7 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la largeur de chaque élément filaire (E1, IEn) est modifiée, de sorte que les bords longitudinaux de l'élément filaire sur la surface du support sont orthogonaux aux lignes de courbure longitudinales d'une partie au moins de la surface du support. 8 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la largeur de chaque élément filaire (E1, En) est modifiée de sorte que les bords longitudinaux de l'élément filaire sur la surface du support sont parallèles à une famille de lignes de courbure d'une partie au moins de la surface du support. 9 - Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce qu'une partie de la surface du support présente une forme annulaire (A) et en ce que la largeur de chaque élément filaire est modifiée de manière que les bords longitudinaux de l'élément filaire (E1, E2, E ) sur la surface du support présentent une orientation radiale au niveau de la partie de forme annulaire de la surface du support. - Procédé selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que la largeur de chaque élément filaire est modifiée proportionnellement à la modification de la distance (d) entre les fibres moyennes (f) des éléments filaires (E1, E2, En). 11 - Procédé selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que les éléments filaires sont déposés de manière à être, au niveau de la surface du support,chacun en contact avec le ou les éléments filaires voisins. 12 - Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend: ^ une étape de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires séparés deux à deux au niveau de la surface du support par un espace intercalaire, ^ et une étape de dépose simultanée d'une série d'éléments filaires, chacun placé dans un espace intercalaire séparant les éléments filaires déposés lors de l'étape précédente. 13 - Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les éléments filaires sont constitués par un faisceau de fils ou de filaments en une matière choisie parmi le carbone, des céramiques, verres ou aramides. 14 - Procédé de fabrication d'une préforme comprenant une superposition de nappes fibreuses liées entre elles, procédé de fabrication comprenant des étapes de réalisation de nappes fibreuses superposées par dépose d'éléments filaires (E1i IE2, En) sur un support formé par un moule ou par une nappe fibreuse réalisée antérieurement, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réalisation d'une nappe fibreuse conformément au procédé selon l'une des 1 à 13. - Dispositif pour la dépose simultanée d'une série d'éléments filaires 15 voisins en nappe sur un support (1,A), dispositif comprenant: ^ des moyens (10) d'amenée des éléments filaires, ^ des moyens (11) de guidage des éléments filaires (11), ^ et des moyens (12) d'application des éléments filaires sur la surface du support, caractérisé en ce que les moyens de guidage (11) des éléments filaires comprennent des moyens (14, 16) de modification de la distance entre les fibres moyennes d'au moins deux éléments filaires voisins, de manière à permettre une modification de la distance (d), mesurée au niveau de la surface du support (1,A), entre les fibres moyennes (f) des deux éléments filaires voisins (E1, E2). 16 - Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de guidage (11) des éléments filaires comprennent des moyens (26) de guidage individuel de chaque élément filaire. 17 - Dispositif selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend, 30 en tant que moyens de modification de la distance entre les fibres moyennes des éléments filaires, des moyens (29) de modification de la distance entre les moyens de guidage individuel (26) de chaque élément filaire (E1, E2). 18 - Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de modification de la distance, entre les fibres moyennes (f) d'au moins deux éléments filaires voisins (E1r E2), comprennent au moins: ^ un cylindre de révolution (13) d'axe (A), dit cylindre applicateur, qui est mobile en rotation selon l'axe (A) et qui guide les éléments filaires (E1, En) avant leur application sur la surface du support (1), ^ en amont du cylindre applicateur par rapport au sens de défilement des éléments filaires, un peigne (17) qui comprend au moins autant de dents (18) que d'éléments filaires (E1, E2, En) déposés simultanément et dont les dents (18) sont contenues dans un plan (P) parallèle à l'axe (A) et convergent dans une même direction, chaque dent (18) formant une barre de guidage et de renvoi pour un élément filaire (E1) et chaque élément filaire (E1r En) possédant, en amont du peigne, une trajectoire oblique par rapport au plan (P) et décalée par rapport à un plan (P') perpendiculaire au plan (P) passant par la dent correspondante, ^ et des moyens (19) de déplacement du peigne en translation, parallèlement au plan (P) et selon une direction perpendiculaire à l'axe (A). 19 - Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que les moyens de modification de la distance (d) entre les fibres moyennes (f) d'au moins deux éléments filaires voisins comprennent au moins: ^ un cylindre de révolution (13) d'axe (o), dit cylindre applicateur, qui est mobile en rotation selon l'axe (A) et qui guide les éléments filaires avant leur application sur la surface du support, ^ en amont du cylindre applicateur par rapport au sens de défilement des éléments filaires, un peigne (14) qui comprend au moins autant de dents que d'éléments filaires (E1r E2) déposés simultanément et dont les dents parallèles entre elles sont contenues dans un plan (P), chaque dent formant une barre de guidage et de renvoi pour un élément filaire, É et des moyens (16) de déplacement du peigne (14) en rotation selon un axe (A') parallèle au plan (P) et perpendiculaire à l'axe (A). 20 - Dispositif selon l'une des 15 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de modification (26) de la largeur de chaque élément filaire, de manière à permettre une modification de la largeur, mesurée au niveau de la surface du support, des éléments filaires déposés (E1, E2, En). 21 - Dispositif selon la 20, caractérisé en ce que les moyens de modification de la largeur de chaque élément filaire sont intégrés à des moyens de guidage (26) individuel de chaque élément filaire (E1, E2, En). 22 - Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que les 15 moyens de modification (26) de la largeur de chaque élément filaire comprennent une gorge de guidage (27) de largeur variable. 23 - Dispositif selon la 21 ou 22, caractérisé en ce que les moyens de modification de la largeur de chaque élément filaire comprennent: ^ un cylindre de guidage (26) d'axe (0) présentant une gorge de calibrage (27) qui est aménagée sur une partie au moins de la périphérie du cylindre et possède une largeur variable et dont une partie (33) seulement, dite partie active, est en relation avec l'élément filaire, ^ et des moyens de déplacement (34) en rotation du cylindre de guidage selon l'axe (S2), de manière à permettre une modification de la partie de la gorge de calibrage formant la partie active en relation avec l'élément filaire. 24 - Dispositif selon la 23, caractérisé en ce qu'il comprend 30 des moyens (29) de modification de la distance entre les parties actives des cylindres de guidage. - Préforme comprenant une superposition de nappes fibreuses liées entre elles, caractérisée en ce que les nappes fibreuses sont obtenues par le procédé selon l'une des 6 à 10.
B
B29
B29C
B29C 70
B29C 70/38
FR2897742
A1
CODAGE/DECODAGE PERFECTIONNES DE SIGNAUX NUMERIQUES, EN PARTICULIER EN QUANTIFICATION VECTORIELLE AVEC CODES A PERMUTATION
20,070,824
La présente invention concerne le codage/décodage de signaux numériques tels que des signaux audio, vidéo, et plus généralement les signaux multimédia pour leur stockage ou leur transmission. Elle propose en particulier une solution aux problèmes que posent le codage et le décodage de codes à permutations. to Typiquement, la présente invention s'applique aussi au dual du codage de source : le codage canal ou "modulation". Le codage/décodage en compression de signaux numériques au sens de l'invention peut être très utile pour la quantification des coefficients de transformée des codeurs fréquentiels des signaux de parole et/ou audio. 15 Quantification vectorielle Une solution très répandue en compression des signaux numériques est la quantification vectorielle. La quantification vectorielle représente un vecteur d'entrée par un vecteur de même dimension choisi dans un ensemble fini. Un quantificateur à m niveaux (ou "vecteurs-codes") est une application non 20 bijective de l'ensemble des vecteurs d'entrée, généralement l'espace réel euclidien à n dimensions R " ou un sous-ensemble de R n dans un sous-ensemble fini Y de R " à m éléments distincts: Y= {yo, yi,... Y est appelé alphabet de reproduction ou "dictionnaire" ou encore "répertoire", et ses éléments des vecteurs-codes, des "mots de code" (ou "points de sortie" 25 ou encore "représentants"). Le débit par dimension r du quantificateur (ou sa "résollution") est défini par la relation : r = 1 loge M n En quantification vectorielle, un bloc de n échantillons est traité comme un vecteur de dimension n. Selon la théorie du codage de source, quand la dimension devient très grande, la performance de la quantification vectorielle approche la borne de débit-distorsion de la source. Les dictionnaires de quantificateurs vectoriels peuvent être conçus à partir de méthodes statistiques telles que l'algorithme de Lloyd généralisé (ou "GLA" pour "Generalized Lloyd Algorithm"), basé sur les conditions nécessaires d'optimalité d'un quantificateur vectoriel. Les quantificateurs vectoriels to statistiques ainsi obtenus ne possèdent aucune structure, ce qui rend leur exploration coûteuse en ressources de calculs et de stockage, car la complexité tant du codage que du stockage est proportionnelle à n2' En référence à la figure 1A, trois opérations majeures mettent en oeuvre un quantificateur vectoriel : deux au codage et une au décodage. Un vecteur is d'entrée est codé (étape COD) en choisissant d'abord un vecteur-code dans un dictionnaire. Il s'agit du vecteur-code qui lui "ressemble" le plus (opération OP1 de la figure 1A). Puis, l'indice de ce vecteur-code est déterminé (étape IND) pour être transmis ou stocké (opération OP2 de la figure 1A). Au décodeur (étape DEC), le vecteur-code est déterminé à partir de son indice 20 (opération OP3 de la figure 1A). En modulation, on retrouve les trois opérations OP1, OP2 et OP3 de la figure 1A mais dans un ordre différent. En référence à la figure 1B qui illustre cette dualité modulation/quantification, on prévoit le passage d'un index à un 25 vecteur code (étape COD' de la figure 1B correspondant à l'opération OP3 de la figure 1A). Puis, après transmission sur un canal bruité, on recherche le vecteur-code le plus proche du vecteur reçu (étape DEC' de la figure 1B correspondant à l'opération OP1 de la figure 1A). Finalement, le décodage de l'index du vecteur code est la troisième étape (étape IND' de la figure 1B correspondant à l'opération OP2 de la figure 1A). La croissance exponentielle de la complexité, en fonction de la dimension des vecteurs et du débit, limite l'emploi des quantificateurs vectoriels non structurés à de faibles dimensions et/ou des bas débits pour pouvoir les mettre en oeuvre en temps réel. Pour un quantificateur vectoriel non structuré, la recherche du plus proche voisin (opération OP1) requiert une recherche exhaustive parmi tous les éléments du dictionnaire pour sélectionner l'élément to du dictionnaire qui minimise une mesure de distance entre lui et le vecteur d'entrée. Les deux dernières opérations (indexation OP2 et opération inverse OP3) s'effectuent en général par de simples lectures de tables mais sont néanmoins coûteuses en espace mémoire. Pour s'affranchir des contraintes de taille et de dimension, plusieurs variantes de la quantification vectorielle de 15 base ont été étudiées. Elles tentent de remédier à l'absence de structure du dictionnaire et parviennent ainsi à réduire la complexité, mais au détriment de la qualité. Cependant, le compromis performance/complexité est amélioré, ce qui permet d'accroître la plage des résolutions et/ou des dimensions sur laquelle la quantification vectorielle peut être appliquée efficacement en coût. 20 Beaucoup de schémas de quantificateurs vectoriels structurés ont été proposés et, en particulier, le quantificateur vectoriel mettant en oeuvre un "code à permutation" présenté ci-après. Codes à permutation Dans le quantificateur vectoriel "code à permutation", les vecteurs-codes sont 25 obtenus par permutations des composantes du premier vecteur-code (au sens de l'ordre lexicographique) appelé "leader" (ou encore "vecteur-directeur"). Ces composantes prennent leurs valeurs dans un alphabet A = {ao, al, ..., aq_1} de taille q (alphabet A q-aire tel que a; # ai pour i # j). Les composantes a; sont des réels (ou entiers). Le poids vl/ (où i est un indice allant de 0 à q-1) est le nombre de répétitions de la lettre a; de l'alphabet. Les poids W' sont des entiers q-1 positifs tels que E w' = n . Par convention, les valeurs de l'alphabet satisfont =o ao > al > ... > aq_l . Les n composantes du leader vont en décroissant de la position 0 à la position (n-1). Le vecteur-leader yo est donc un vecteur de 5 dimension n de la forme : w0 w1 wy-1 yo = (1) On comprend qu'un ordre différent des composantes pourrait être choisi, par exemple ao . < aq_1 . Le vecteur leader est appelé "leader signé" et le code à permutation est dit "de 10 type I". Les autres vecteurs-codes sont obtenus par permutations des composantes de yo . Le nombre total M de permutations est : M = q -ln! (2) JJw'! i=o II existe un autre type de code à permutation (type II). Le vecteur leader a encore la même forme que précédemment mais ses composantes doivent être 15 positives (ao > a, > ... > aq_I ? 0). Les autres vecteurs-codes sont aussi obtenus par permutations des composantes de yo en leur assignant toutes les combinaisons de signes possibles. Le nombre total M de permutations est : (3) fJ w`! ,=0 avec h=n si aq_1>0 et h = n-w4-' sinon. 20 Dans ce cas, le vecteur-leader est aussi appelé leader absolu...DTD: Le quantificateur vectoriel "code à permutation" a été étendu à la composée (ou l'union) de codes à permutation et récemment, cette structure en union de codes à permutation a été généralisée à la quantification vectorielle à dimension et résolution variables (dans le document \NO-04/00219 au nom de la Demanderesse). Les codes à permutation ne sont pas seulement utilisés en quantification vectorielle statistique. On les retrouve aussi en quantification vectorielle algébrique, laquelle utilise des dictionnaires fortement structurés, issus de réseaux réguliers de points ou des codes correcteurs d'erreur. Les codes à permutation sont aussi employés en modulation. to L'exploitation de la structure à code permutation permet le développement d'algorithmes de recherche du plus proche voisin (opération OP1 sur la figure 1A) optimaux et rapides. Cependant l'indexation (ou numérotage) des vecteurs-codes (opération OP2 de la figure 1A) et l'opération inverse de décodage (opération OP3 de la figure 1A) nécessitent plus de calculs que 15 dans le cas des quantificateurs vectoriels non structurés. II existe plusieurs façons d'énumérer les permutations. L'algorithme de Schalkwijk constitue l'une de ces façons: "An algorithm for source coding", par Schalkwijk J.P.M, dans IEEE Trans. on Information Theory, vol. IT-18, N 3, pp 395-399, mai 1972. 20 Utilisant l'analyse combinatoire, ces techniques permettent d'indexer un vecteur-code d'un code à permutation (opération OP2) et aussi d'effectuer l'opération inverse-décodage de l'indice (opération OP3). Parmi les algorithmes d'indexation des permutations, on rappelle ci-dessous l'algorithme de Schalkwijk communément utilisé, par exemple dans les normes : 25 - [3GPP TS 26.273] (ANSI-C code for the Fixed-point Extended AMR - Wideband (AMR-WB+) codec; V6.1.0 (2005-06) (Release 6)), -et [3GPP TS 26.304] (Extended Adaptive Multi-Rate - Wideband (AMR-WB+) codec; Floating-point ANSI-C code; V6.3.0 (2005-06) (Release 6), juin 2005). Calcul du rang d'une permutation au codaqe (opération OP2 de la figure 1A) On cherche à ordonner et indexer toutes les permutations possibles des composantes du vecteur y = (yo, yl ..., yn_1) . L'ordre est lexicographique et l'indice est appelé ici "rang". Calculer le rang du vecteur y revient à calculer le 5 rang du vecteur D = (do,d1...,dn_1) associé à y, et tel que dk vaut une valeur d'indice d si et seulement si yk = ad. Par exemple, un vecteur y, de dimension n=8, a les composantes suivantes : y = (4, 2, 4, 0, 0, 4, 4, 2) L'alphabet à q = 3 lettres (composantes de valeurs différentes) est donné par io A={4, 2, 0}avec ao=4, al =2eta2=0. On associe alors au vecteur y le vecteur D = (0, 1, 0, 2, 2, 0, 0, 1) dont les composantes sont simplement les indices des q lettres de l'alphabet A. Les rangs de y et D sont identiques, mais la définition du vecteur D permet de se ramener au calcul du rang d'une séquence D ayant ses valeurs dans un 15 ensemble {0, 1, ..., q-1} (comportant le même nombre d'éléments que l'alphabet {ao, al, ..., a4_1}). Les poids des vecteurs y et D sont identiques puisque les occurrences de leurs composantes respectives sont identiques. On définit également le poids intermédiaire (wk,wk,...,wk-1) comme le poids du vecteur de composantes 20 (Yk,Yk+1 • • •,Yn-1) et qui correspond donc au vecteur y tronqué en laissant les positions k à n-1. Ainsi : n-1 n-1 wk = 8(y,,ad) = 8(d,,d) (4) où 8(x, y) est l'opérateur de Kronecker (8(x, y) =1 si x=y et 0 sinon). On a : (wo0 , 1 ,...,wo wo ~~-1) (w 0 1 y-1 ). Le rang t du vecteur y peut être calculé, en analyse combinatoire, par la formule : n-1 dk -1 t = E (nù1 (Jk)! , avec 1 10= 0 et (-1)! = k=0 d=0 (wk ù 1)! J(wk!) l i=0 imd Cette formule peut être simplifiée ainsi : n-1 ! /dk-1 n-1 tù~(n- 1ùk). ~wk ùIkk k=0 n (w!) d=0 / k=0 i=0 C'est cette dernière formulation qui est souvent utilisée et que l'on adoptera donc ici. Dans la suite, Ikk sera appelé "rang partiel d'ordre k", avec : kk ù (nù1ùk)! dk-1 d I 9-1 E wk 11(w!) d=0 i=0 to Décodage du ranq (opération OP3) : Détermination de la permutation à partir de son index Le décodage du rang t consiste à retrouver le vecteur D = (do, dl, ., dn_1) associé à y. Une méthode de recherche séquentielle des dk est décrite ci- après. On détermine d'abord la composante do, puis la composante di, ... 15 jusqu'à la composante dn_1. * Détermination de do : Pour trouver do on exploite la formule comportant les inégalités : (5) (6) (7) (n -1)! 'd -i w 0d≤t < y(n -1). do vvo J (wi !) d=0 9-1 J (wio!) "d=o 1 (8) q-1 Les termes (n -1)! , t, fl (wo!) et les valeurs wo pour d=0,... ,q-1 sont connus. i=o..DTD: Pour trouver la valeur de do, on part de do = 0, on incrémente successivement do de 1 jusqu'à ce que la formule (8) soit vérifiée. En écrivant la formule (8) avec les rangs partiels, la valeur do est telle que : Ioda (Id' Simplifications de l'énumération des permutations et de l'opération inverse (opérations OP2 et OP3) Le calcul du rang t d'une permutation et l'opération inverse ont été accélérés grâce à des simplifications décrites ci-après du calcul des n termes Ikk , dont 5 on rappelle ci-dessous la définition : (n-1-k)! [d'-i ,r-t Ewk , (0 La technique de codage est illustrée sur les figures 2 et 3. En particulier, la figure 3 vise le calcul du rang par la formule de Schalkwijk au sens de l'art antérieur, tandis que la figure 2 illustre des étapes préliminaires (référencées "EP-n", pour n'éme étape préliminaire de la figure 2). 15 En référence à la figure 2, le traitement commence par l'étape EP-1 à laquelle on récupère les composantes du vecteur y = (yo, . , yn_1). L'étape générale EP-2 suivante vise le calcul des éléments de l'alphabet intervenant pour ce vecteur A = (ao, ... , aco), ainsi que la détermination de l'indice maximum q. Pour ce faire, après une étape d'initialisation EP-21 où l'on fixe q = 1, ao = Yo,..DTD: 20 on mène une boucle sur l'indice k compris entre 1 et n-1 (test de fin EP-26 et incrémentation sinon EP-27) visant à rechercher les éléments aq comme suit : - si la composante yk d'indice courant k n'est pas déjà parmi les éléments {ao, ..., aq_i} (test EP-22), il faut attribuer un nouvel élément aq tel que aq = yk (étape EP-23) à l'ensemble {ao, ..., aq_i} et incrémenter q de 1 (étape EP-25). 25 L'étape préliminaire générale suivante EP-3 est un calcul du vecteur D = (do, ..., dä_1) comme suit : -pour k allant de 0 à n-1 (étape EP-31 d'initialisation de k à 0, test de fin EP-37 sur k et incrémentation EP-38 sinon), on trouve la valeur d dans l'ensemble des indices (0, ..., q-1) tel que yk = ad (test EP-33 dans la boucle sur d et incrémentation EP-36 avec d=d+1 sinon). En référence à la figure 3, on décrit maintenant les étapes de calcul du rang t qui suivent le traitement préliminaire illustré sur la figure 2. Les étapes illustrées sur la figure 3 sont référencées "CA-n" pour désigner une n'ème étape de codage au sens de l'art antérieur. lo L'étape CA-1 est une initialisation du rang t à 0, de la variable P à 1 (dénominateur intervenant dans le calcul du rang à l'étape CA-13) et des q poids wo,...,wa_~à0. Ici, on décrémente la valeur de k de n-1 à 0 (étape CA-2 d'initialisation de k à n-1, test de fin CA-14 et décrémentation CA-15 sinon). L'intérêt d'un tel choix 15 est décrit plus loin. On utilise ensuite les composantes dk du vecteur D obtenu à l'étape préliminaire EP- 3 et on fixe, pour un k courant, d= dk (étape CA-3). On met à jour le poids associé Wd (wd=wd+1 à l'étape CA-4) pour estimer le terme P (P=Px wd à l'étape CA-5). On initialise à 0 (étape CA-6) la somme S intervenant au numérateur dans le calcul du rang correspondant à l'étape 20 CA-13 et l'on fait courir ensuite une boucle sur l'indice i des poids w; (test de fin CA-9 et incrémentation CA-10 sinon, jusqu'à d-1) pour mettre à jour la somme S (S=S+w; à l'étape CA-8). Avant de calculer le rang t à l'étape CA-13, on vérifie que la somme S est non nulle (test CA-11). L'intérêt de cette réalisation est décrit plus loin. 25 Le calcul du rang t (étape CA-13) fait intervenir le terme factoriel (n-k-1)! comme suit : t = t + (S/P) (n-k-1)!5 Au lieu de calculer le terme (n-k-1 )! à chaque mise à jour du rang t, on préfère pré-enregistrer en mémoire ces valeurs et avoir recours à un simple accès mémoire (étape CA-12) pour obtenir la valeur courante de (n-k-1)! Ainsi, certains des avantages du traitement illustré sur la figure 3 seront repris 5 dans la mise en oeuvre de la présente invention. On précise ces avantages ci-après. * Stockage des factorielles Pour éviter de calculer les termes (n -1- k)! et wk! en temps réel, les valeurs des n+1 factorielles (0!, 1!, ..., n!) sont pré-calculées et stockées. Si la to dimension n varie de façon bornée (n -< nmax) on pré-calcule et on stocke les valeurs 0!, 11, ... , nmax! * Test sur le cumul des poids intermédiaires pour éviter la division (n -1- k)! dk-' dk-t II ne sert à rien de calculer Ik k =-I É wk si le terme Sk = wk est [J(wk!) d=0 / d=0 ,=0 nul. Or, ce terme est souvent nul en particulier pour les dernières positions (k 15 proche de n-1). En ajoutant un test sur la nullité de ce terme (test CA-11 de la figure 3), on peut éviter une division (et une multipliication). Le calcul d'une division étant nettement plus complexe qu'un test, le gain en complexité est important. * Inversion de la boucle sur les positions au codage 20 Les poids wk (avec d=0,1,..,q-1) se déduisent des poids wk+, en incrémentant wk+, de 1 et en répétant les autres valeurs wk , pour d # dk. On peut alors réaliser une boucle (étapes CA-2, CA-14, CA-15 de la figure 3) partant de la dernière position (k = n-1) du vecteur jusqu'à la première (k = 0). Cette boucle "inversée" permet de calculer, après une initialisation à 1, le terme Pk tel que : q-1 Pk = fl(wk!), i=0 avec seulement une incrémentation et une multiplication par itération, soit : dk dk wk = wk+l +1 9-1 N-1 et Pi, = wkk x Pk+1 (fl(wk!)= wkk xfJ(wk+1!)) i=0 i=0 s On peut, de plus, traiter les deux dernières positions à part (k = n-1 et k = n-2). En effet, dä_, -1 ^ pour la dernière position (k = n-1), wn 1 = 0 donc = 0 d=0 ^ pour l'avant-dernière position (k = n-2), d,,_2-1 q-1 y-3 si dn_2 > dn_1, wn 2 =1 et Pn_2 = fJ(wä_1!) =1!.1!. [J(0!) =1 et (n-1-k)!=1 !, d=o i=o i=o 10 donc In "2 =1, dä_Z-1 sinon (dn_2 5 dn_l ), Z wn 2 = 0 donc In 22 = 0 avec Pn_2 = 2 si dn_2 = dn_1 et d=0 Pn_2 =1 sinon. D'autres détails de réalisation avantageux, décrits ci-après, peuvent aussi être 15 prévus. * Suppression d'une division au décodage Afin d'éviter des divisions au décodage lors de la recherche de do, l'inégalité (8) peut être reformulée sous la forme : /d0-1 do (n-1)!x lw0 txfl(w'o!) 20 précision sont utilisées au prix d'un accroissement de la complexité de calcul (les opérations en double précision flottante coûtent plus cher que leurs équivalents en précision entière) et de la capacité mémoire requise. De plus, si la précision maximale est limitée à des entiers 32 bits non signés (mise en oeuvre par un processeur en virgule fixe), les factorielles d'entiers supérieurs à 12 ne peuvent pas être pré-stockées directement et les vecteurs de dimension supérieure à 12 doivent être codés à part. Pour résoudre ce problème, une solution plus élaborée utilise une représentation à virgule pseudo flottante par mantisse et exposant des factorielles n! sous la forme 2' x r . Cette décomposition est détaillée dans la table 2 ci-après. Le stockage de n! (pour n inférieur ou égal à 16) se réduit à stocker r avec une précision de 30 bits au maximum ainsi que l'exposant j qui correspond à un simple décalage de bits. n loge (n!) r Iog2 r 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 2 1.0000 2 1 0 3 2.5849625 2 3 1.5849625 4 4.5849625 8 3 1.5849625 5 6.9068906 8 15 3.9068906 6 9.4918531 16 45 5.4918531 7 12.299208 16 315 8.29920802 8 15.299208 128 315 8.29920802 9 18.469133 128 2835 11.469133 21.7910611 256 14175 13.7910611 11 25.2504927 256 155925 17.2504927 12 28.8354552 1024 467775 18.8354552 13 32.535895 1024 6081075 22.535895 14 36.3432499 2048 42567525 25.3432499 40.2501405 2048 638512875 29.2501405 16 44.2501405 32768 638512875 29.2501405 to Table 2: Factorisation des factorielles Ainsi, les techniques de l'art antérieur, pour la plupart, ne résolvent pas le problème du cadrage des variables en précision limitée, en particulier en virgule fixe. La mise en oeuvre dans le codeur TDAC, même si elle permet de régler le problème de cadrage, n'évite pas de coûteuses divisions de deux entiers. De plus, pour des dimensions élevées, les calculs intermédiaires (par exemple le numérateur et le dénominateur des rangs partiels Ikk) peuvent approcher de la saturation. Dans ce cas, les simplifications présentées ci-avant ne peuvent être utilisées dans le traitement de décodage et il est nécessaire de revenir aux formulations des inégalités (8) et (9), et donc de to réintroduire de nombreuses divisions. Les techniques d'énumération autres que celle de Schalkwijk souffrent des mêmes problèmes. Dès lors qu'elles utilisent aussi l'analyse combinatoire, elles nécessitent le calcul de produits de factorielles ainsi que leurs divisions. 15 La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose tout d'abord à cet effet un procédé de codage/décodage de signaux numériques, utilisant des codes à permutation faisant intervenir un calcul d'expressions combinatoires, dans lequel ces expressions 20 combinatoires sont représentées par des décompositions en puissances de facteurs premiers, et déterminées par une lecture mémoire de représentations préenregistrées de décompositions de nombres entiers choisis. La présente invention fournit alors une solution efficace aux problèmes liés 25 aussi bien à l'indexation d'un code à permutation qu'à l'opération inverse. Elle résout, conjointement, les deux problèmes de cadrage des variables et de divisions. En effet, dans une réalisation avantageuse, les représentations préenregistrées comportent des valeurs représentatives d'exposants, stockées respectivement en correspondance de valeurs représentatives de nombres premiers successifs, pour chacun desdits entiers choisis. s On résout déjà ainsi le problème lié au cadrage des variables de l'art antérieur. Ce problème de cadrage des variables est d'autant accru lorsqu'il s'agit de manipuler des termes factoriels. Dans une réalisation avantageuse, pour manipuler les expressions combinatoires lorsqu'elles comportent des valeurs factorielles d'entiers, les io représentations préenregistrées comportent au moins des représentations de décompositions de valeurs factorielles. Cette réalisation permet alors de lever la contrainte de cadrage des variables et, de là, repousser les limites habituellement fixées quant à la dimension n des codes à permutation considérés. 15 Selon une autre caractéristique avantageuse, l'une au moins desdites expressions combinatoires comporte un quotient d'un numérateur entier par un dénominateur entier, et ce quotient est représenté par une décomposition de puissances de facteurs premiers, dont chaque puissance est une différence 20 d'exposants respectivement associés au numérateur et au dénominateur et affectés à un même nombre premier. On résout ainsi le problème lié au calcul de divisions de l'art antérieur, en remplaçant ce calcul par un simple calcul de soustractions. 25 Dans un premier mode de réalisation, on prévoit un adressage mémoire pour retrouver une décomposition préenregistrée de l'un des entiers choisis précités. A cet effet, la représentation préenregistrée d'un nombre entier choisi est stockée dans une mémoire adressable, un adressage de ladite mémoire donnant une succession d'exposants à affecter à des nombres premiers respectifs pour recomposer l'entier choisi. Préférentiellement, la représentation préenregistrée d'un nombre entier choisi sera stockée sous la forme d'une succession d'adresses donnant chacune, pour un nombre premier, un exposant à affecter à ce nombre premier pour recomposer l'entier choisi. On dénommera ci-après cette réalisation selon le premier mode par les termes "représentation éclatée des décompositions". En variante, dans un second mode de réalisation, les représentations préenregistrées sont stockées sous la forme de mots comportant unesuccession de groupes de bits, chaque groupe ayant : - un poids fonction d'un nombre premier, et - une valeur fonction d'un exposant à associer à ce nombre premier. Préférentiellement, la détermination des puissances de facteurs premiers s'effectue alors par applications successives d'au moins un masque partiel au mot de bits, avec décalages successifs en fonction des poids des bits et lectures des bits restants. On dénommera ci-après cette réalisation selon le second mode par les termes 20 "représentation compacte des décompositions". Le déroulement même du procédé, pour le calcul d'une expression combinatoire, peut de façon générale être mené selon les étapes : - identification, parmi lesdits nombres entiers choisis, ,de termes apparaissant 25 dans un produit et/ou un quotient formant ladite expression combinatoire, - lecture mémoire des exposants intervenant dans les décompositions en facteurs premiers desdits termes, - addition et/ou respectivement soustraction des exposants lus pour déterminer les exposants intervenant dans la décomposition en puissances de facteurs premiers de ladite expression combinatoire, et, de là, calculer ladite expression combinatoire à partir de sa décomposition en puissances de facteurs premiers. Pour ce qui concerne le calcul d'un produit à effectuer de façon récurrente et faisant intervenir à chaque récurrence un nouveau terme, il peut être avantageux de stocker temporairement la décomposition d'un calcul de produit effectué pour une récurrence antérieure. Ainsi, si le procédé comporte une to étape récurrente de calcul d'un produit faisant intervenir à chaque récurrence un terme se multipliant à un produit déterminé à une récurrence antérieure : - ledit produit déterminé à une récurrence antérieure est avantageusement conservé en mémoire sous la forme d'une décomposition en puissances de facteurs premiers, 15 - ledit terme se multipliant au produit est préférentiellement l'un des entiers choisis dont la décomposition est préenregistrée, et - pour déterminer ledit produit à une récurrence courante, il suffit d'additionner, un à un par nombre premier, les exposants issus des décompositions respectives dudit produit déterminé à une récurrence antérieure et dudit terme 20 se multipliant au produit. De même, si le procédé comporte une étape récurrente de calcul d'une division faisant intervenir à chaque récurrence un terme divisant un quotient déterminé à une récurrence antérieure : -ledit quotient déterminé à une récurrence antérieure est avantageusement 25 conservé en mémoire sous la forme d'une décomposition en puissances de facteurs premiers, - ledit terme divisant le quotient est préférentiellement l'un des entiers choisis dont la décomposition est préenregistrée, et - pour déterminer ladite division à une récurrence courante, on soustrait, un à un par nombre premier, les exposants issus de la décomposition dudit terme aux exposants issus de la décomposition dudit quotient déterminé à une récurrence antérieure. Ce stockage temporaire des décompositions intermédiaires des produits et/ou des quotients calculés de façon récurrente s'avérera particulièrement avantageux pour la détermination de rangs partiels récurrents dont le cumul est représentatif d'un rang d'une permutation. Ainsi, dans une réalisation avantageuse de l'invention, les codes à permutation font intervenir le calcul d'une quantité représentative d'un rang d'une permutation comportant un cumul de rangs partiels, chaque rang partiel correspondant alors à l'une desdites expressions combinatoires. Le calcul du rang d'une permutation peut alors intervenir, au codage de signaux numériques en quantification vectorielle, pour indexer les permutations des composantes d'un vecteur directeur (opération OP2 de la figure 1A), ces permutations ayant été effectuées à une étape préalable (opération OP1) pour déterminer un vecteur-code le plus proche d'un vecteur d'entrée. De même, au décodage de signaux numériques en quantification vectorielle, l'estimation d'un rang d'une permutation intervient dès lors qu'à partir d'une valeur donnée d'un rang de permutation : - on calcule au moins une quantité représentative d'un rang de permutation (opération OP3 de la figure 1A) approchant ladite valeur donnée, en fonction d'au moins une composante présumée d'un vecteur-code à construire, - on valide le choix de la composante présumée si cette quantité vérifie une condition de proximité avec la valeur donnée du rang. Dans un exemple de réalisation, cette condition de proximité est vérifiée si la valeur donnée du rang peut être encadrée par des cumuls de rangs partiels jusqu'au rang partiel associé à la composante présumée, d'une part, et jusqu'au rang partiel associé à une composante correspondant à une incrémentation de la composante présumée, d'autre part. Cette condition de proximité peut donc correspondre à une formulation générale des inégalités (8) décrites ci-avant dans le cas d'une énumération de Schalkwijk. Ainsi, la présente invention peut s'appliquer avantageusement au io codage/décodage de source avec quantification vectorielle au sens de la figure 1A. Toutefois, le codage/décodage peut aussi être de type codage/décodage de canal, en modulation, au sens de la figure 1 B, dès lors qu'il comporte : - avant transmission, la détermination d'un vecteur-code à partir du rang d'une 15 permutation (même opération OP3 de la figure 1A et de la figure 1 B), et - en réception, le calcul du rang d'une permutation à partir d'un vecteur-code correspondant à un vecteur reçu (même opération OP:2 de la figure 1A et de la figure 1B). 20 Le calcul d'un rang partiel fait intervenir des termes (dans un produit ou un quotient) qui, en règle générale comme on le verra plus loin, restent inférieurs ou égaux à la dimension maximale n des codes à permutation. Ainsi, dans une réalisation avantageuse, les nombres entiers choisis dont les décompositions sont préenregistrées comportent au moins : 25 - les entiers compris entre 1 et la dimension maximale n, - la valeur factorielle de l'entier 0, - et, de préférence, les valeurs factorielles des entiers compris entre 1 et la dimension maximale n. Dans une réalisation particulière facultative, les nombres entiers choisis peuvent comporter en outre la valeur de 0. Ainsi, si le code de permutation utilise une énumération de Schalkwijk, un rang s partiel Ikk associé à la troncature (yk,...,yn_1) d'un vecteur-code (yo,...,yn_,) s'écrit : Ikk û (nû1ûk)! dk-ld w où : qù1 k n (wi f) d=0 k i=o m - la notation fl représente un produit pour un indice entier i allant de 0 à m, i=0 m - la notation E représente une somme pour un indice i allant de 0 à m, i=o to - la notation 1! est la valeur factorielle de l'entier 1 avec 1! =lx 2x 3x... x (l-1) x 1, pour 1>0 et 0!=1, - l'entier n est la dimension du code de permutation, correspondant au nombre total de composantes que comporte un vecteur-code, - l'entier k, compris entre 0 et n-1, est l'indice de la kième composante Yk du 15 vecteur-code, recherchée à partir d'une valeur de rang en décodage de source (respectivement en codage de canal) ou dont on cherche à indexer les permutations en codage de source (respectivement en décodage de canal), - l'entier q est le nombre de composantes distinctes que comporte le vecteur-code, et 20 - un terme wkd (dénommé "poids intermédiaire") représente le nombre de composantes d'indices compris entre k et n-1 et qui ont une valeur égale à celle d'une même composante d'indice d. Dans ce cas, les nombres entiers choisis dont les décompositions sont préenregistrées et que l'on cherchera alors à identifier dans l'expression du rang partiel Ikk , dans un produit et/ou un quotient, sont préférentiellement : - les termes factoriels (n - l - k)! , pour tous les entiers k et compris entre 0 et n-1, (c'est-à-dire les valeurs des factorielles pour tous les entiers entre 0 et (n-1)), - la valeur de chaque terme wk et/ou sa valeur factorielle, intervenant dans le q-1 produit Pk = fl(wk!), chaque terme wk étant compris entre 0 et n, et =o dk -1 - les termes Sk = l wk , chacun compris entre 1 et n-1, pour tous les entiers k d=0 io compris entre 0 et n-1. Toujours dans le cas particulier de l'énumération de Schalkwijk, le stockage temporaire des décompositions intermédiaires s'applique avantageusement comme suit : la somme des exposants dans la décomposition du terme q-1 !) est stockée temporairement en mémoire pour un indice k 15 i=0 précédent, pour lui ajouter ou lui soustraire les exposants de la décomposition d'un terme wk pour un indice k courant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels, outre les figures 1A, 1 B, 2 et 3 décrites ci-avant : la figure 4 illustre les principes du codage/décodage du rang d'une 25 permutation en exploitant l'invention, 20 - la figure 5 illustre un traitement pour le codage d'un rang d'une permutation en exploitant l'invention selon un premier mode de réalisation, dans lequel on prévoit une représentation éclatée des exposants de la décomposition en puissances de nombres premiers de termes intervenant dans ce calcul, - la figure 6 illustre un traitement pour le codage d'un rang d'une permutation en exploitant l'invention selon un second mode de réalisation, dans lequel on prévoit une représentation compacte des exposants de la décomposition, la figure 7 illustre un traitement pour le décodage d'un rang d'une permutation en exploitant l'invention selon un premier mode de réalisation, dans lequel on io prévoit une représentation éclatée des exposants de la décomposition, et - la figure 8 illustre un traitement pour le décodage d'un rang d'une permutation en exploitant l'invention selon un second mode de réalisation, dans lequel on prévoit une représentation compacte des exposants de la décomposition, - la figure 9 représente schématiquement un dispositif de codage/décodage 15 mettant en oeuvre la présente invention. Il convient d'insister pour rappeler (en particulier en référence aux figures 4 à 8 ci-après) que : - le terme "codage" vise le calcul du rang t d'une permutation (opération OP2 20 des figures 1A et 1 B), et - le terme "décodage" vise la détermination de la permutation à partir de ce rang t (opération OP3 des figures 1A et 1B). Ces opérations seront ainsi nommées en référence au codage/décodage de source avec quantification vectorielle. On rappelle que ces opérations peuvent 25 être menées aussi en codage/décodage de canal, en modulation. Pour illustrer d'emblée le principe de l'invention, on décrit ci-après la factorisation en puissances de nombres premiers. La décomposition d'un nombre entier positif K non nul, en puissances de 30 nombres premiers, s'écrit ainsi : Pi étant un iéme mK K =n(pi) r=0 nombre premier (po =1, p, = 2, P2 =3, P3 =5, P4 =7, p5 =11, p6 =13, p7 =17 , etc.). On note eK l'exposant de p, dans la décomposition du nombre entier K et mK l'indice du plus grand facteur premier intervenant dans la décomposition de K d'exposant non nul. Par exemple, le nombre K=120 (soit 5!) s'écrit : 120 = 1.23.31.51 et mk=3 ici puisque le plus grand facteur "5" est d'indice 3 (p3 = 5 ). On a donc : e5,=1, e5,=3, e5!=1 ete5,=1. to En pratique, le nombre "1" étant l'élément neutre de la multiplication, on peut supprimer po de la décomposition, soit : K=JJ(P,) 4 r=1 Bien entendu, K=0 n'est pas décomposable en puissances de facteurs premiers. 15 La décomposition en produits de puissances de nombres premiers des entiers positifs inférieurs ou égaux à 16 est donnée dans la table 3a, la décomposition de leurs factorielles dans la table 3b. Cette décomposition fait intervenir 6 nombres premiers (2, 3, 5, 7, 11 et 13). Les colonnes étant indexées par le 20 nombre premier p, et les lignes par n, l'élément de la table 3a (respectivement 3b) à l'intersection de la colonne p, et de la ligne n est l'exposant en (respectivement e,,,) du nombre premier p, dans la décomposition en produit de puissances de nombres premiers du nombre n (respectivement n!). Pour tout nombre entier positif n>1, le nombre mn, de facteurs premiers de n! est tel que : pnn n < pm +, . On a indiqué le nombre mn, (respectivement le nombre mn) dans la dernière (respectivement avant-dernière) colonne de la table 3b (respectivement 3a). On note l'inégalité suivante : mn s mn, Comme le montre la table 3a, de nombreux exposants de la décomposition d'un nombre n sont nuls. Dans la dernière colonne de la table 3a, on a noté le nombre min d'exposants non nuls dans la décomposition de n. L'absence de décomposition (et donc d'exposants) pour n=0 est indiquée dans la ligne n=0 de la table 3a par le signe "". io 5 n 2 3 5 11 13 Mn mä 1 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 3 0 1 0 0 0 0 2 4 2 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 3 6 1 0 0 0 0 2 2 7 0 0 0 1 0 0 4 8 3 0 0 0 0 0 9 0 2 0 0 0 0 2 0 1 0 0 0 3 2 11 0 0 0 0 1 0 5 1 12 2 1 0 0 0 0 2 2 13 0 0 0 0 0 1 6 1 14 1 0 0 1 0 0 4 2 0 1 1 0 0 0 3 2 16 4 0 0 0 0 1 1 Table 3a : Décomposition en puissances de nombres premiers d'un entier positif n (n<17) 5 n pi 2 3 5 7 11 13 mn! n! 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 2 2 1 0 0 0 0 0 3 6 1 0 0 0 0 2 4 24 3 0 0 0 0 2 120 3 0 0 0 3 6 720 4 2 0 0 0 3 7 5040 4 2 0 0 4 8 40320 7 2 0 0 4 9 362880 7 4 0 0 4 3628800 8 4 2 0 0 4 11 39916800 8 4 2 1 0 5 12 479001600 10 5 2 1 1 0 5 13 6227020800 10 5 2 1 1 1 6 14 87178291200 11 5 2 2 1 1 6 1307674368000 11 6 3 2 1 1 6 16 20922789888000 15 6 3 2 1 1 6 Table 3b : Décomposition en puissances de nombres premiers de n! (n<17) On décrit ci-après l'application d'une telle décomposition pour le calcul d'un rang partiel d'un code de permutation, dans le cas de la formule de Schalkwijk dans un premier temps, puis dans le cas général. On rappelle que le rang partiel, noté Ikk , est donné par la relation (7) ci-avant : Idk - (n-1-k)! dk-1Wd k q-1 k fJ(Wki !) d=o i=0 de sorte que trois termes peuvent être décomposés en puissances de nombres premiers. Il s'agit des termes : q-1 dk -1 (n ù 1 ù k)! , Pk = f Wk ! et Sk = E Wk . i=o d=0 A partir des exposants des décompositions de (n -1- k)!, de Pk et de Sk , on calcule par de simples additions et soustractions, les exposants de la décomposition de Ikk En effet, l'exposant ef,,k d'un facteur premier p, dans la décomposition de Ikk k se calcule à partir des trois exposants de pi dans les décompositions des trois termes (n-1 -k)!, Sk et Pk . L'exposant efdk est égal à la somme des exposants de p, des deux premiers termes (numérateur de Ikk) à laquelle on soustrait l'exposant de p, du dernier terme (dénominateur de Ikk ). Cette observation, une fois formalisée, s'écrit : e fkk = e(n-1-k)! + esk ù ePk (10) On a représenté sur la figure 4 les étapes générales (référencées "G-n" pour nième étape générale) pouvant intervenir dans un traitement au sens de l'invention aussi bien pour le codage que pour le décodage. Ainsi, en référence à la figure 4, à partir d'un indice courant k (étape G-1) et 20 via quelques étapes intermédiaires qui seront décrites en détail plus loin, on retiendra surtout que l'on prévoit de se référer à des tables pré-enregistrées (notées D, et D,! à l'étape G-2 illustrée à titre d'exemple sur la figure 4) pour15 calculer l'exposant e/Jk global selon la relation (10) ci-avant (étape G-3), cet exposant étant propre à la décomposition du rang intermédiaire Ikk en puissances de facteurs premiers. On en déduit alors la valeur du rang intermédiaire Ikk (étape G-4), éventuellement en rnenant une boucle sur l'indice i propre aux facteurs premiers. Le calcul de ce rang intermédiaire peut alors se poursuivre par une mise à jour du rang total t de la permutation (étape G-5) : - avec une relation du type t=t+Ikk pour le codage du rang avec décrémentation de l'indice k (étape G-6), - ou avec une relation du type t=t-Ikk pour le décodage du rang avec incrémentation de l'indice k (étape G-6), comme on le verra plus loin. Finalement, on obtient le rang t de la permutation, en codage à l'étape G-7, ou, en décodage (traits pointillés de la figure 4), on déduit des inégalités de la formule (8) ci-avant les composantes dk du vecteur D à l'étape G-8 et, de là, celles du vecteur Y par la relation yk=ad ci-avant. Dans le cas général et indépendamment de l'énumération de Schalkwijk, si un rang partiel t' (t' >0) d'une permutation est sous la forme d'un numérateur de Nt. 20 termes vi (1 _< j N,.) et d'un dénominateur de Dr termes pi (1 D,,) , de sorte que : alors les exposants e,'. de la décomposition du rang partiel t' sont déterminés à partir des décompositions intermédiaires que sont les décompositions des Nt, vj et des Dr p ce qui s'écrit : N, D,. e' = Ee' -E e' v, Pi On utilisera aussi par la suite la décomposition en facteurs de nombres premiers pour une formulation en produits de quotients de nombres entiers d'un rang partiel t'. Qe v . Qr' Nt, De manière générale encore, si t'= nù1-- =Ur j , alors et, _lez j=l pj j=1 j=1 En revenant au cas particulier de l'énumération de Schalkwijk, pour calculer alors un rang partiel Ikk à partir de sa décomposition, une fois cette décomposition déterminée, il peut être procédé comme suit. En gardant à l'esprit la relation e'e =efkk =e~n_,_k~,+esk --e,k, le rang partiel Ikk 15 est calculé simplement en multipliant les puissances correspondantes : mkk eld k Ikk = n (p.) 1k i=1 On indique ici que les termes (n -1- k)! et Pk sont des entiers strictement positifs mais le terme Sk peut être nul et donc non décomposable. Dans ce cas, le rang partiel Ikk est nul. On prévoira alors un test sur la valeur du terme 20 Sk (Sk = 0?) pour ne calculer le rang partiel Ikk que si Sk ≠ 0, comme décrit ci-avant (étape CA-11 de la figure 3). 10 N, D,. mr m' L - év Plus généralement, si e,, = Ee, ! -EeP ' alors t'= fJ p; _ fl p, ' ' j=1 j=1 r=l i=1 Q, m, , m, ' der et si Eet alors t'=np;" _flp' '' (t'>0) j=1 i=1 i=1 On retiendra alors que la factorisation en facteurs premiers des termes composant un rang partiel permet de supprimer les divisions en les remplaçant par des multiplications de puissances de facteurs premiers, avec, en particulier, de simples additions et soustractions des exposants associés à ces nombres premiers. l0 Ainsi, au sens de la présente invention, on prévoit les étapes suivantes, à partir d'un nombre restreint de décompositions en facteurs premiers de nombres entiers, stockées en mémoire (dites ci-après "décompositions de base") : 15 - détermination des décompositions en facteurs premiers de termes (tels que q-1 dk -1 (nù1ùk)! , pk =flwk! et Sk = E w, apparaissant dans le rang d'une i=o d=o permutation (dites ci-après "décompositions intermédiaires"), au sens de l'étape G-2 de la figure 4, détermination, à partir de ces décompositions intermédiaires, de la 20 décomposition en facteurs premiers d'un rang partiel t'(Ik k) d'une permutation, notamment par le calcul des exposants intervenant dans la décomposition de ce rang partiel (avec par exemple une relation du type e/dk = + e' - e k ), au sens de l'étape G-3 de la figure 4, et - calcul du rang partiel t'(Idk) à partir de sa décomposition (par exemple en m ak ik e dk utilisant une relation du type Ikk = fl (p;) 'k ), au sens de l'étape G-4 de la i,o figure 4. Bien entendu, les décompositions de base à stocker font préférentiellement l'objet d'une sélection avantageuse. Dans une réalisation préférée mais non limitative, les décompositions de base à stocker seront choisies en fonction de la dimension maximale des codes à permutation considérés (cette dimension maximale étant notée n). Ainsi, les décompositions de base sont io préférentiellement : - les décompositions des factorielles d'un entier 1 (notées 1!), l'entier 1 étant tel que Osln, - et les décomposition de l'entier 1 lui-même, avec cette fois 1 l n , où on rappelle que n est la dimension maximale des codes à permutation 15 considérés. On peut alors identifier une décomposition de base par un nombre m donnant : - le nombre m de facteurs premiers à considérer, - ces m facteurs premiers, eux-mêmes, 20 - et leurs exposants respectifs. Des exemples de cette mise en oeuvre seront décrits plus loin en référence aux tables 4a à 4d, dans le cadre d'une représentation dite "éclatée" des décompositions. On indique qu'une représentation dite "compacte", décrite en détail plus loin, consiste à stocker un simple mot dont les bits donnent tous les 25 exposants intervenant dans une décomposition. On peut définir alors différents jeux de décompositions de base, ainsi que des procédures de représentation et de stockage de ces décompositions de base. Par ailleurs, la sélection des termes dont on détermine les décompositions s intermédiaires, ainsi que la détermination proprement dite de ces décompositions intermédiaires, font l'objet de réalisations avantageuses qui seront décrites plus loin. La décomposition d'un rang partiel et le calcul d'un rang partiel à partir de sa décomposition font aussi l'objet de réalisations avantageuses décrites plus loin. i0 On décrit maintenant le choix des décompositions de base à stocker. De manière générale et indépendamment de la technique d'énumération d'un code à permutation de dimension n, le calcul du rang d'une permutation utilise les nombres entiers l (0 s l n) et surtout leurs factorielles 1! (0 5 l < n ). Dans 15 une réalisation préférée, les décompositions de base sont les décompositions des factorielles de 1! (0≤1≤n) et de l (1≤1≤n) où n est la dimension maximale des codes à permutation considérés, comme indiqué ci-avant. On prévoit donc dans cette réalisation préférée, (2n+1) décompositions de base. Néanmoins, d'autres réalisations sont possibles. 20 Par exemple, il peut n'être prévu que (n+1) décompositions de base, à savoir celles de 1 (1 1 ≤n) et de 0! . Ainsi, si une décomposition de 1! (1 >0) est nécessaire au calcul d'un rang partiel, elle est calculée à l'étape de détermination des décompositions intermédiaires à partir des 1 décompositions de base dej(1j_1)avec e,`, _lei. l=1 25 Inversement, on peut ne prévoir que les (n+1) décompositions de 1! (0 1 s n ). Si une décomposition de 1(1 >0) est nécessaire au calcul d'un rang partiel, elle est calculée à l'étape de détermination des décompositions intermédiaires à partir des deux décompositions de base de 1! et (1-1)! et à partir de la relation : e` = -e(/_1) On comprend donc que le choix du jeu de décompositions de base peut avantageusement résulter d'un compromis entre la minimisation de la mémoire nécessaire au stockage des représentations de ces décompositions de base et à la minimisation de la complexité de l'étape de détermination des décompositions intermédiaires. io On décrit ci-après une représentation des décompositions au sens de l'invention. Comme indiqué plus haut, une décomposition (qu'elle soit de rang partiel, intermédiaire ou de base) est définie par un nombre n7 donnant le nombre de facteurs premiers à considérer, ces m facteurs premiers et leurs exposants 15 respectifs. On propose ci-après différentes solutions pour représenter les décompositions et stocker les données pour les décompositions de base. Représentation éclatée des exposants * Représentation des factorielles 1! (0 1 n ) Le nombre m,, de facteurs premiers intervenant dans la décomposition de la 20 valeur 1! croît avec le nombre 1. Une première solution pour représenter la décomposition de 1! (0≤1≤n) consiste à stocker pour chaque valeur de 1 (0 ≤1≤ n) le nombre m,, et les m,, exposants des puissances de pi (1 ≤i ). On notera que les m,, exposants de 1! sont non nuls. Dans une variante plus avantageuse, le jeu des décompositions de base 25 partage le même nombre m,,, de facteurs premiers et on stocke m,,, exposants pour chaque décomposition de base, les exposants de la décomposition de base de 1! d'indice supérieur à m,, étant nuls. Cette solution permet d'avoir recours à un tableau des exposants en prévoyant un adressage régulier de ce tableau. Toutefois, une telle réalisation nécessite une taille mémoire conséquente. Ce tableau comporte mn, x (n + 1) valeurs et l'exposant e;, est stocké à l'adresse (mn, ,1+(i -1)) de ce tableau, où la notation (x, y) vise la case de ce tableau à la ligne x et à la colonne y. Bien entendu, on comprendra que d'autres conventions peuvent être considérées. Ainsi, au lieu de considérer un tableau à deux dimensions avec m colonnes et N lignes qui comporte donc m x N cases (ou éléments), on peut considérer un tableau à to une dimension ayant m x N éléments, l'élément à l'adresse (x, y) du tableau à deux dimensions se retrouvant alors à l'adresse mx x+ y du tableau à une dimension. L'exposant e;, stocké à l'adresse (1,(i-l du tableau à deux dimensions est alors stocké à l'adresse (mn, x 1+(1--l du tableau à une dimension. Par exemple, les exposants des décompositions des factorielles 15 des nombres 0 à 8 peuvent être stockés dans le tableau à deux dimensions comprenant 36 éléments, composé de 4 colonnes (colonnes pi =2, 3, 5, 7) de la table 3b et de 9 lignes (lignes n=0, ..8). Ces mêmes exposants peuvent être stockés dans un tableau monodimensionnel Dä à 36 éléments, donné ci-après (annexe A-11). L'élément à l'adresse (x, y) du premier tableau étant égal 20 l'élément à l'adresse Dä : 4x x+ y. II peut être prévu, en complément, de stocker les (n+1) valeurs de m,, pour pouvoir réduire les calculs des décompositions intermédiaires utilisant la décomposition de base de 1! . * Représentation des entiers l (1 < 1 s n) 25 Pour représenter la décomposition de base 1 (1≤1≤n), plusieurs solutions peuvent aussi être prévues. Une première solution consiste à stocker pour chaque valeur 1 le nombre mi et les m, exposants des puissances de pi (1 Représentation compacte des exposants On décrit ci-après une autre solution avantageuse minimisant le stockage et 15 qui consiste à représenter de manière compacte les exposants d'une décomposition de base sur un nombre limité de mots. Dans cette variante de représentation des décompositions de base, les décompositions intermédiaires et celles des rangs partiels sont aussi représentées de façon compacte. Avantageusement, cette solution minimise aussi la complexité de la détermination de ces décompositions, comme on le verra. * Représentation compacte des décompositions On cherche à déterminer, pour chaque facteur premier p;, une borne supérieure fi de la valeur maximale de son exposant dans le numérateur des rangs partiels. Cette borne donne le nombre maximum de valeurs possibles de l'exposant de A, soit Q, + 1. En notant b' , le nombre entier de bits pour to représenter de façon binaire la valeur (/ii +1), on a : i-1 b' = rlog, 66i +1)1) et Bn = > bn (avec B,1, = 0) J =l où rxl dénote l'entier immédiatement supérieur ou égal à x (rxl-1 < x rxl ). Les exposants de la décomposition en facteurs premiers d'un terme K intervenant dans un rang partiel t' peuvent être représentés de façon compacte mä, 15 par un mot eK de Bä bits (B,, = Ibn , ce mot eK étant tel que : i=1 eK =E(eK Bn) i=1 La notation " B" représente un décalage à gauche de B bits. II est à noter que si le nombre n est grand, il se peut que B,, soit supérieur au 20 nombre de bits Bo utilisés pour représenter des entiers (16, 32 ou 40 bits). Dans ce cas, les exposants de la décomposition en facteurs premiers d'un entier K intervenant dans t' sont représentés sous la forme de M mots entiers eK (m) , 0 _< m < M (avec, bien entendu, M>1). Avantageusement, les M mots peuvent être formés de la façon suivante : • eK(0) comprend les io premiers exposants (exposants de pl à pi ): i0 eK (0) = E eK Bn où Bn +l < B0 < Bn +2 i=1 • eK (l) comprend les exposants de pi0+1 à pi, : eK(1)= EeK (BnùB,`, +1) où (Bn'+'ùBn +1) • Cette dernière relation peut être généralisée pour tout m, jusqu'à composer le dernier mot qui comprend l'exposant de pm& Bien entendu, d'autres variantes peuvent être prévues. Par exemple, une variante consiste à stocker à part l'exposant de pl , et appliquer le traitement ci-dessus à partir de l'exposant de p2 . * Détermination de la borne supérieure Les bornes fi, peuvent être déterminées de plusieurs façons. En exploitant les informations sur le code à permutation (taille q de l'alphabet, poids In/ 0 i < q ), la valeur maximale de chaque exposant du numérateur d'un rang 15 partiel peut être explicitement déterminée. Si plusieurs codes à permutation (éventuellement de dimensions différentes) sont utilisés, on choisit préférentiellement, pour chaque exposant, la plus grande des valeurs maximales. La présente invention propose avantageusement un traitement général pour la 20 détermination de la borne supérieure dans le cadre de l'énumération de Schalkwijk. Le traitement n'exploite aucune information a priori sur les codes à permutation utilisés autre que la dimension maximale. III exploite simplement la relation : max(e~n_I_kl, + e ~) S max(e(n_I_k),) + max(e1) = + max(e, ) 0Sk En s'appuyant sur la lecture du tableau ci-après, la représentation binaire de 18 (=16+2) sur 815 =15 bits est : 000 0000 0001 0010, soit 00 00 00 00 001 0010 en regroupant les bits associés à un même nombre premier. 15...7 6 5 4 3 2 1 0 2' ... 64 32 16 8 4 2 1 En représentation binaire, 0 ... 0 0 0 1 0 0 1 0 18 s'écrit : Les 4 bits de poids faibles (poids i=0 à 3) sont l'exposant du facteur premier 2, soit : 0010 = 2, ce qui signifie que 2 est l'exposant à affecter au nombre premier 2. 10 Les 3 bits suivants (poids i=4 à 6) sont l'exposant du facteur premier 3, soit : 001 = 1, ce qui signifie que 1 est l'exposant à affecter au nombre premier 3. Les 2 bits suivants (poids i=7 à 8) sont l'exposant du facteur premier 5, soit : 00=0 Les 2 bits suivants (poids i=9 à 10) sont l'exposant du facteur premier 7, soit : 15 00=0 Les 2 bits suivants (poids i=7 à 12) sont l'exposant du facteur premier 11, soit : 00=0 Les 2 bits suivants (poids i=13 à 14) sont l'exposant du facteur premier 13, soit : 00 = 0 20 La procédure d'extraction consiste à masquer les bits de poids forts pour récupérer l'exposant du facteur premier contenu dans les bits de poids faible, puis à décaler l'exposant compact du nombre de bits récupérés pour passer à l'exposant du facteur premier suivant. 25 Ainsi en dimension 15, il y a 6 exposants à extraire en commençant par l'exposant de 2.5 La représentation binaire de l'exposant de 2 correspond aux 4 bits de poids faible de 18, soit 0 0 1 0 qui correspond à 2. Pour les récupérer, on masque les bits de poids fort de 18 avec 15 (noté 18 & 15), ce qui équivaut à : 24ù1=1111. On obtient e12 = 18 & (2 4 - 1) = 2, ce qui signifie que 2 est l'exposant à affecter au nombre premier 2. Puis on décale 18 de 4 bits vers la droite, on obtient : 000 0000 0001 = 1 La représentation binaire de l'exposant de 3 correspond aux 3 bits de poids faible de 1, soit 0 0 1 (=1). Pour les récupérer, on masque les bits de poids fort de 1 avec 7 (noté 1 & 7 et valant 23 ù 1 = 1 1 1). On obtient e112 = 1 & (2 3 - 1) = 1, ce qui signifie que 1 est l'exposant à affecter au nombre premier 3. Puis on décale 1 de 2 bits vers la droite, on obtient ensuite : 0000 0000 = 0 pour tous les autres bits de poids fort. On retient donc que les puissances de 1=12 sont : - 2 pour le nombre premier 2, et - 1 pour le nombre premier 3, soit 1=12 = 22x31 * Borne supérieure pour le dénominateur On suppose ici que, pour chaque facteur premier, son exposant dans le dénominateur d'un rang partiel t' est inférieur ou égal à son exposant dans le numérateur de t'. Tel est le cas si t' est strictement positif car on a bien = (e'Num(,') ù enen(,')) 0 , soit donc e(Num(,') > enen(t') En pratique, avec la formule de Schalkwijk et si q>1, la valeur en_,), est une borne supérieure de la valeur maximale de l'exposant du dénominateur Pk (Pk 1). Il suffit donc de vérifier l'inégalité < 2h , ce qui est déjà fait par le traitement déterminant la valeur de /3, exposé ci-avant. Dans les autres cas, on pourra rechercher explicitement fi', et calculer b' grâce au maximum de fi, et f', . Dans le cas où q=1, on comprendra qu'un seul mot de code de rang connu (1=0) intervient dans le code à permutation et il est donc inutile a priori d'effectuer les calculs de rang et les opérations inverses correspondantes. Cependant, s'il n'est pas souhaité de traiter à part ce cas particulier, il peut toujours être prévu de calculer la valeur b` par le maximum de f3; et e,,,. La table 7 ci-après illustre ce cas pour n=16. Pi 2 3 5 7 11 13 max(e;) 3 2 1 1 1 1 Is!<16 e:5, 11 6 3 2 1 1 = e'5, + max(e,) 14 8 4 3 2 2 I On décrit brièvement maintenant les capacités mémoires requises pour le stockage des décompositions de base. Indépendamment de la solution choisie pour la représentation des décompositions de base, le stockage des décompositions de base s'effectue dans des tableaux et l'on a alors recours à un adressage de ces tableaux lors des opérations de codage et de décodage du rang. Bien que la décomposition de 0 ne soit pas possible (et, d'ailleurs, pas utilisée), il peut être préférable de stocker des exposants "factices" pour la décomposition de 0 (par exemple des 0 ou des 1), et ce, pour simplifier le calcul d'adresse. La table 8 ci-après résume la taille mémoire nécessaire pour le stockage des données relatives aux décompositions de base pour les cinq solutions présentées pour ces deux cas (stockage ou non de la décomposition factice de 0). Solution Pas de stockage de 0 Avec stockage factice de 0 1 ~m1 +Em,, +2n+1 E ms + m~, +2(n+1) r=1 r=o r=o i=o 2 2Em1, +1+(n+l) 2Em~, +(n+1) 3 Em1, +2E m'1 +2n+ 1 Ems, +2E m'1 +2(n+1) r=o r=1 t=o r=o 4 x(2n+1) 2m,,, x(n+1) 5 2n+1+m,,, 2x(n+1)+mn, Table 8 : Mémoire nécessaire au stockage des décompositions de base to Dans la cinquième solution, on a tenu compte du stockage (+mn,) des nombres de bits b` . Cependant, en pratique, plutôt que de les lire dans une mémoire, ceux-ci seront "câblés en dur" (leur valeur étant fixe dans un programme de calcul sans être déclarée en tant que variable), comme on le 15 verra dans les modes de réalisation plus loin. Il est donc apparu inutile de les stocker en pratique. La table 9 donne la mémoire nécessaire pour le stockage des données relatives aux exposants de la décomposition de ces cinq solutions pour nmax = 8 et 15 (avec stockage factice de 0). " n 2m , x(n+1) 2x(n+1)+m n, (m,, +m,) E2m,, Em+E2m'1 . n f=0 !=0 1=0 1=0 +2(n+1) +(n+1) +2(n+1) 8 54 51 57 72 22 15 129 130 129 192 38 Table 9 : Mémoire requise pour le stockage des décompositions de base pour les codes à permutation de dimensions 8 et 15 On décrit maintenant le stockage des puissances de facteurs premiers. En dehors des décompositions de base, la présente invention utilise les to puissances des facteurs premiers pour calculer le rang partiel à partir de sa décomposition. On peut, à partir d'une table de ces facteurs premiers, calculer leurs puissances en temps réel ("en ligne"). Préférentiellement, les puissances des nombres premiers autres que 2 sont pré-calculées et stockées et seules les puissances de 2 sont calculées en temps réel. La table 10a ci-après donne 15 les puissances de 3, 5 et 7 nécessaires pour un code à permutation de dimension 8 (comme ceux utilisés dans le codeur AMR-WB+). La table 10b donne les puissances de 3, 5, 7, 11 et 13 nécessaires pour les codes à permutation de dimension maximale 15 (comme ceux utilisés dans le codeur TDAC). 20 0 1 2 3 3 3 9 27 5 25 7 7 49 Table 10a : Puissances des facteurs premiers pour les codes à permutation de dimension 8 p; 0 1 2 4 5 6 7 Npfp e; 3 3 9 27 81 243 729 2187 8 5 5 25 125 - - _ 4 7 7 , 49 343 - - - 4 11 11 121 - - - - 3 13 13 169 - - - _ 3 Table 10b : Puissances des facteurs premiers pour les codes à 5 permutation de dimension 15. La variable Npfp désigne ici le nombre de puissances de facteurs premiers à stocker. Là, encore, on pourra ne stocker que le nombre nécessaire de puissances pour chaque facteur premier. En variante, s'il est préféré de ne disposer que to d'un seul tableau de puissances adressable régulièrernent, il peut être prévu de stocker, pour chaque facteur premier, autant de valeurs que le nombre de puissances de P2 nécessaires (p2=3). Pour les puissances non utilisées, on peut, bien entendu, utiliser un stockage de valeurs factices telles que des 1 ou des O. On décrit maintenant le calcul du rang d'une permutation pour réaliser un codage en exploitant l'invention. Il existe plusieurs variantes selon le jeu des décompositions de base choisi et leur représentation. Par souci de concision, l'exposé des réalisations possibles ci-après est limité au cas du mode de réalisation préféré pour le jeu des décompositions de base, avec décompositions des factorielles de 1! et de 1. Ci-après, la solution de représentation éclatée des exposants avec mn, exposants par décomposition de base, qui est le cas le plus général, est io d'abord exposée. Des variantes de représentation éclatée des exposants sont ensuite décrites. Enfin, la solution de représentation compacte des exposants des décompositions de base est exposée, ainsi que quelques unes de ses variantes. Il apparaîtra alors que l'invention s'applique parfaitement à un traitement de codage du rang d'une permutation. 15 L'algorithme de Schalkwijk est repris ci-après, comme exemple de traitement d'énumération. Représentation éclatée des exposants de la décomposition Soit n la dimension maximale des codes à permutation utilisés, et Mn! le nombre de facteurs premiers intervenant dans la décomposition de la 20 grandeur n! On décrit ci-après un premier mode de réalisation d'un codage utilisant une représentation éclatée des exposants de la décomposition. Codage selon un premier mode de réalisation Ici, les exposants des décompositions de base de 1 et 1! sont stockés 25 préférentiellement selon la "quatrième" solution de la table 4d ci-avant, avec stockage factice pour 1=0 dans deux tableaux monodimensionnels notés respectivement D, et Dä ayant mn, x (n +1) éléments. Comme mentionné ci-avant, on pourrait considérer aussi des tableaux bidimensionnels ayant m,,, colonnes et (n +1) lignes. Les exposants de 1(respectiivement 1!) étant stockés régulièrement (chacun sur mn, valeurs), les opérations de lecture des exposants d'une décomposition de base nécessitent un calcul d'adresse dans le tableau D, (respectivement Dä). Pour lire les exposants de la décomposition de 1! (respectivement 1), il faut pointer à l'adresse (1 x mm) du tableau Dä (respectivement D,), et viser ainsi l'adresse de l'exposant el, (respectivement 4), l'exposant e; (respectivement el) étant à l'adresse suivante (l x m,,, +1) et io plus généralement l'exposant el, (respectivement e,) étant à l'adresse (1 x m,,, + i -1). Comme mentionné ci-avant, dans des tableaux bidimensionnels, l'exposant el', (ou e;) est à l'adresse ((l;(i -1)) (colonne (i- 1) et lignel). Il est à noter que s'il n'est pas prévu de stockage factice pour 1=0, le calcul 15 d'adresse dans le tableau D, des n décompositions de base de 1 (1 >0) est: (1-1)xmn,. Initialisation • On initialise à zéro les mn, exposants de la décomposition intermédiaire 20 de Pk (stockés dans un tableau P ayant mn, éléments qui est préférentiellement mis à jour à chaque position, comme on le verra en référence à l'étape C-3 ci-après). Ainsi, les instructions sont les suivantes : o P[i]=0, 1 Parallèlement, à l'étape C-4, on calcule Sk à partir de la relation habituelle dk-I Sk = E w[d ] d=o L'étape C-5 est un test sur la valeur de Sk . Si Sk est nulle (flèche O), ce qui implique que le rang partiel Ikk est nul (formule (7) ci-avant) et que le rang t s n'est pas modifié, le traitement se poursuit par l'étape C-11 plus loin. Sinon (flèche N avec Sk ≠ 0 ), le traitement se poursuit par l'étape C-6, à laquelle on lit les mä, exposants e'k de la décomposition de base Sk dans le tableau D, à l'adresse mä, x Sk. Parallèlement, l'étape C-7 consiste à lire les mä, exposants e(ä_1_k), de la to décomposition de base (n - l - k)! dans le tableau D,1 à l'adresse mä, x (n -1- k). On relèvera que l'étape C-7 est effectuée si la somme Sk est non nulle (sortie N du test C-5) de manière à éviter la lecture inutile dans le tableau Dä si, de toutes façons, le rang partiel Ikk est nul. A l'étape C-8, les résultats des différentes lectures des tables peuvent être is regroupés pour calculer d'abord les mä, exposants de la décomposition du rang partiel Ikk , selon la relation : el/kk = + esk - P[i], pour 1 mä, Enfin, à l'étape C-9, on calcule le rang partiel Ikk lui-même par la relation : m, ee k Ikk =]J(P;) fk i=1 On rappelle que le terme w[dk ] est un poids nécessairernent inférieur ou égal à 20 la dimension maximale n du code à permutation considéré. De même, la somme Sk de tels poids reste inférieure à la dimension maximale n et il en est de même, bien entendu, pour (n-1-k). Les décompositions de w[dk ] , Sk et (n-1-k)! sont bien répertoriées dans les tables de décompositions des entiers ou des factorielles d'entiers allant jusqu'à la dimension maximale n, telles que la table 4d. A partir de la décomposition w[dk] répertoriée dans une table et de la décomposition de Pk_1 déterminée à la boucle précédente (k-1) et gardée en mémoire, la décomposition de Pk est déterminée. A titre d'exemple purement illustratif des étapes de calcul de rang partiel de la figure 5, on considère un code à permutation de dimension n= 8 et q= 4. Dans cet exemple, les exposants sont stockés dans un tableau bidimensionnel à quatre colonnes et neuf lignes, comportant donc 36 éléments. Il peut donc être extrait de la table 4d donnée ci-avant où on a p; = 2, 3, 5, 7 en colonnes et 1 = 0, ..., 8 en lignes. Dans cet exemple, on suppose qu'à une position précédente k=3, le tableau des poids w est {1, 1, 0, 3} et donc P3= 1! 1 0! 3! = 6. Le tableau P des exposants de la décomposition de P3 (=21x3'x5 x7 ) est donc {1, 1, 0, 0}. A la position k=2, pour l'étape C-1, on suppose qu'on a lu d2= 2. Dans cet exemple, à l'étape C-2, on met à jour l'élément w[2] en l'incrémentant de 1 (w[2] = 0 +1 = 1). A l'étape C-31, on lit les quatre exposants de la décomposition de 1 (= w[2] ), soit 0, 0, 0, 0 (voir dans la table 4d, 6éme à 9éme colonnes et Sème ligne 1=1). Puis (étape C-32), on met à jour le tableau P, on obtient donc P= {1, 1, 0, 0}. A l'étape C-4, on calcule Sk : Sk = w[0] + w[1] = 1+ 1 = 2. Sk n'est donc pas nul (test C-5). o On lit (étape C-6) les quatre exposants de la décomposition de Sk (en se référant toujours à la table 4d, 6ème à Sème colonnes mais 4éme ligne 1=2): 25 pour pi =2 (6éme colonne), l'exposant est 1, et pour p, =3, 5, 7 (7éme à 9éme colonnes), l'exposant est nul. 15 o On lit (étape C-7), les quatre exposants de la décomposition de 5! (correspondant à (n-1-k)!) en se référant toujours à la table 4d, mais cette fois aux 2ème à 5ème colonnes et 7ème ligne 1=5. Pour pi =2 (2ème colonne), l'exposant est 3. Pour p2 =3 (3ème colonne), l'exposant est 1 et pour p3 (4ème colonne), l'exposant est aussi 1. En revanche, pour p4 =7 (5ème colonne), l'exposant est nul. o A l'étape C-8, les quatre exposants de la décomposition du rang partiel Ikk sont calculés: o pour pi =2, el, =e(äù1ùk)! +e sk ùPU] = 3 + 1 -1 = 3 k o pour p2 =3, e1 k,, = + esk ù P[2] = 1 + 0 -1 = 0 o pour p3 =5, el3kk = + esk - P[3] = 1 + 0 -0 =1 o pour p4 =7, eÎk,Ik = + esk ù P[4] = 0 -F 0 -0 = 0 A l'étape C-9, le rang partiel Ikk est calculé à partir des exposants de sa décomposition: 23x3 x51 x7 =40. En référence à nouveau à la figure 5, le rang t global de la permutation est lui-même déterminé par mise à jour (avec addition du rang partiel Ikk trouvé à l'étape C-9) selon la relation t = t + Ik`k , à l'étape C-10. L'étape C-11 vise ensuite la décrémentation de la variable k (k=k-1) et l'étape 20 C-12 est un test sur la valeur de k pour poursuivre ou non le traitement. Ainsi, si k >. 0 (flèche O en sortie du test C-12), on réitère les étapes du traitement à partir de la première étape C-1, avec une valeur de k décrémentée d'une unité. Sinon (flèche N en sortie du test C-12), le traitement est terminé à l'étape C-13 de fin ("END"). 25 Ainsi, on comprendra que l'étape C-9 ci-avant calcule un rang partiel à partir de sa décomposition déterminée à l'étape C-8, elle-même déterminée à partir de trois décompositions intermédiaires : (n-1-k)! 5 Sk , et Pk . La détermination de deux d'entre elles, (n -1- k)! et S'k , effectuée aux étapes C-6 et C-7, consiste en une simple lecture dans les tableaux respectifs des décompositions de base D, et D,,. La détermination de la troisième 10 décomposition intermédiaire (celle de Pk) peut aussi être effectuée simplement à partir des q décompositions de base de w[d]! lues dans le tableau Dä selon q-1 une relation du type P[i] = ,[di, , 1 i 5 mn,. d=0 Variantes immédiates 15 L'étape C-3 présente une variante plutôt avantageuse de détermination de cette décomposition intermédiaire. La décomposition intermédiaire de Pk peut en effet être déterminée à partir d'une décomposition de base lue dans le tableau D, et d'une autre décomposition intermédiaire (celle de Pk+,) calculée pour un autre rang partiel (Ik+, ), par exemple le rang partiel Ik+, précédent 20 dans l'itération de k. Plus généralement, dans une variante de l'invention, une décomposition intermédiaire peut aussi se déduire d'au moins une décomposition intermédiaire précédemment déterminée pour au moins un autre rang partiel. Ci-avant, on a effectué le calcul du rang par une boucle de la dernière position (k=n-1) à la première position (k=0). Toutefois, l'invention s'applique aussi, bien entendu, à une boucle de la première à la dernière position. Il suffit de changer la phase d'initialisation et d'adapter les étapes C-2 et C-3 et leur ordre. A cet effet, le tableau des poids w peut être initialisé avec les q poids wô . Puis, pour d allant de 0 à q-1, on lit les mn, exposants de la décomposition de w[dJ! dans le tableau D , pour calculer par addition cumulative les mn, valeurs du tableau de la décomposition intermédiaire (exposants de la décomposition de Po). to L'étape C-3 intervient alors après l'étape C-10 et avant l'étape C-2. La décomposition intermédiaire de P est mise à jour par soustraction à P[i] de l'exposant ew[di de la décomposition de base de w[dk ] (P[i] = P[i] û ew[dk] , pour 1≤i≤ mn, ). Ensuite, l'étape C-2 peut être menée en décrémentant de 1 la valeur de w[dk] (w[dk ] = w[dk ] -1). L'étape C-11 peut viser l'incrémentation de 15 la variable k de 1 et l'étape C-12 teste simplement si k=n. On indique brièvement que, pour les codes à permutation de dimension n variable, plutôt que d'effectuer mnmar, opérations, il peut être préférable de lire mn, à l'initialisation pour n'effectuer les opérations que mn, fois. Variantes générales du premier mode de réalisation Plus généralement, la mise en oeuvre représentée sur la figure 5 pour un codage au sens de l'invention admet de nombreuses variantes. Ainsi, dans une première variante, chaque décomposition de base (de 1 ou 1!) 25 contient aussi le nombre m,, . La lecture du nombre m,, (0 ≤1≤n ) présente 20 20 des avantages. En effet, les étapes C-3et C-6 à C-10 ne sont plus effectuées mn, fois chacune, mais seulement : o mw[dk), fois pour l'étape C-3, o msk, fois pour l'étape C-6 et pour l'addition +esk de l'étape C-8, et 5 o m(n_I_k), fois pour les étapes C-7 et C-9 et pour la soustraction e'jkk = e(n_l_k), + esk - P[i] de l'étape C-8. Si, en outre, on a stocké aussi les valeurs m, , il n'y a plus qu'à effectuer : o mw[(k] fois l'étape C-3, et o msy fois l'étape C-6 et l'addition de l'étape C-8. Dans une autre variante du codage, si on utilise en plus le stockage des exposants de la décomposition de base de 1 selon la troisième solution (table 4c ci-avant), l'étape C-3 peut être effectuée pour m'W[dk] valeurs. De même, l'étape C-6 est effectuée pour m'sk valeurs. A l'étape C-8, au lieu de prévoir 15 m(n_1_k), additions et m(n-1-k)! soustractions, le nombre de soustractions à effectuer reste m(n_1_k), mais seulement m'sk additions sont nécessaires. En particulier : ^ ` el,k,k =e(n-t-k),ùePk` , pour1im (n-l-k)! ^ et e) = ekk) + e k~) , pour 1 s < m~sk Dans une troisième variante, au lieu de décomposer un rang partiel en trois termes (deux au numérateur et un au dénominateur), on le décompose en deux termes dont l'un est un quotient. Ainsi, le rang partiel Ikk est décomposé en deux termes : - la somme Sk - et un quotient Rk = 1 (n 1 1ù k)! JJ(wk!) i=0 Ce quotient peut être mis à jour par la relation suivante : R _ (nù1ùk))! (nù1ù(k+1))!x(nù1ùk) R x (nù1ùk) Rk = q-1 q-1 k+l dk 1 1 (wk!) 1 1/( `wk+l!) x wkk wk k i=0 i=0 Ainsi, plutôt que déterminer la décomposition de Rk à partir des q+1 décompositions de base (celles de (n -1- k)! et des q w[dk]! lues dans le tableau Du), une décomposition intermédiaire de Rk est déterminée à partir de la décomposition intermédiaire de Rk+, et des décompositions de base de (n -1- k) et de w[dk] (ces deux décompositions de base étant lues dans le tableau D,), ce qui s'écrit : eR = eR y + e;i_1_k ù ew'k ~,k k k i Par rapport aux variantes précédentes, au lieu de déterminer et de stocker la décomposition intermédiaire du dénominateur de Ikk (tableau P), on détermine puis on stocke la décomposition intermédiaire du quotient Rk (en prévoyant à cet effet un tableau R). On remplace I"initialisation à zéro du tableau P par celle du tableau R des exposants de ce rapport. L'étape C-3 devient une étape de simple mise à jour du tableau R (avec une lecture des exposants des décompositions de base de (n -1- k) et w[dk])), ce qui s'écrit : R[i] = R[i] + eä_,4, ù ew, ,k Selon l'option de stockage, cette mise à jour peut être faite avec mn, additions et soustractions ou m(n_t_k), additions (respectivement mwtdk], soustractions), ou encore m(n-t-k) additions (respectivement mwtdkJ soustractions), ou seulement pour les exposants non nuls de w[dk ] et (n -1ùk) : m'(n_l_k) additions et m'wEdkl soustractions. L'étape C-8 ne comporte plus que des additions du type : e, k = R[i] + el sk Selon l'option de stockage, on compte alors mn, additions ou msk, additions, ou encore msk additions, ou seulement pour les exposants non nuls de Sk : additions. to On notera que ce rapport Rk n'est pas forcément entier, ce qui signifie que les exposants R[i) peuvent être négatifs. Dans cette variante, la décomposition des factorielles au codage (donc le tableau Dä) n'est plus utile, de sorte qu'un simple jeu de (n+1) décompositions de base des entiers 1 (15_ n) peut être utilisé en ne stockant que le tableau D,. 15 Représentation compacte des exposants de la décomposition On décrit maintenant un second mode de réalisation d'un codage, basé sur une représentation compacte des exposants de la décomposition. Les exposants des décompositions de base sont représentés de façon 20 compacte et non plus sous forme éclatée comme décrit ci-avant en référence au premier mode de réalisation. Par souci de concision, on n'expose que le cas où la représentation compacte des exposants tient sur un seul mot. Ces mots sont donc stockés comme décrit ci-avant, avec stockage d'un mot factice pour 1=0 dans deux tableaux notés respectivement D; et Dä à (n+ 1) 25 éléments. Le calcul de l'adresse dans ces deux tableaux d'un mot contenant les exposants d'une décomposition de base est direct car, pour lire le mot de m' Sk 20 la décomposition de l! (respectivement 1), il suffit de pointer à l'adresse 1 du tableau D,, (respectivement D,). On remarquera que sans stockage d'un mot factice pour 1=0, le mot correspondant à une décomposition de base 1(avec 1>0) est à l'adresse (1û1) 5 dans le tableau D,. Codaqe selon un second mode de réalisation Initialisation to On initialise à zéro le mot ep contenant la représentation compacte des mn, exposants de la décomposition intermédiaire de Pk : ep = 0 Le mot ep sera mis à jour à chaque position (étape CC-3 ci-après). • Comme précédemment, on initialise aussi à la valeur zéro le rang t et les q poids wk stockés dans un tableau w ayant q éléments qui sera mis à 15 jour à chaque position (étape CC-2 ci-après). Les instructions correspondantes sont : o tO o w[i]=O, 0Si notations des étapes CC-n de la figure 6 désignent le mot "codage" avec une "représentation compacte". A l'étape CC-1, on lit la variable dk . L'étape CC-2 consiste en une mise à jour de la variable w : w[dk ] = w[dk ] +1. L'étape CC-3 est une mise à jour du mot ep avec, en particulier : - à l'étape CC-31, la lecture du mot ew[dk] contenant la représentation compacte des exposants de la décomposition de w[dk ] dans le tableau el puis, - à l'étape CC-32, la mise à jour proprement dite du mot ep = ep +ewIdkj dk-1 to Parallèlement, à l'étape CC-4, on calcule la somme Sk: Sk = Ew[d]. L'étape d=o suivante CC-5 est un test sur la valeur de Sk . Si la somme Sk est nulle (flèche N), on décrémente directement l'indice k. Sinon (flèche O en sortie du test CC-5), le traitement se poursuit par la lecture du mot eSk contenant la représentation compacte des exposants de la décomposition de Sk dans le 15 tableau D; à l'étape CC-6. Parallèlement (et avantageusement selon le résultat du test CC-5), on lit le mot e(n-l-k), contenant la représentation compacte des exposants de (n -1- k)! dans le tableau Diu , à l'étape CC-7. A l'étape CC-8, Les résultats issus des différentes étapes CC-3, CC-6, CC-7 20 sont regroupés pour calculer le mot ef,k contenant la représentation compacte de la décomposition du rang partiel Ikk , par deux opérations simples (préférentiellement une addition suivie d'une soustraction) : e1kk = e(n-1-k), + eSk pins e1k, ,=e1Ak ùep L'étape CC-9 vise l'extraction des mn, exposants elJk de la décomposition du rang partiel Ikk et contenus dans le mot eldk , par décalage approprié des bits du mot comme décrit précédemment. A cet effet, il est prévu une boucle sur un indice i allant de 1 à mn, (initialisation CC-91 de i à 1, test CC-93 sur la valeur de i et incrémentation CC-94 tant que i n'atteint pas la valeur de mn, ). On applique alors sur chaque boucle de i des instructions CC-92 du type : i'l) e/kk =elkk &((1 bn)ù1) i'2) elk dk =e~k bn ~k On rappelle que les notations " b" et " b" désignent respectivement un io décalage à gauche et un décalage à droite de b bits. Par ailleurs, la notation "&" désigne l'opérateur logique bit à bit "ET". L'instruction i'l) consiste à récupérer les b' bits de poids faible de eÎdk . En pratique, les masques correspondant à l'instruction "((1 bn)ù1)" sont câblés en dur. En d'autres termes, on applique au départ (pour l'indice de boucle i égal à 1) 15 un masque ((1 b)ù1) des bits de poids fort de manière à ne récupérer d'abord que les bä bits de poids faible de efdk donnant l'exposant el,,, associé au premier facteur premier pi. Puis : - on décale les bits de et:, de bn "à droite" pour récupérer les bits de poids 20 plus fort donnant les exposants associés au facteur premier suivant P2 (masque ((1 13,2) -1) des bits de poids fort, - on extrait alors l'exposant e12.,k - puis, on applique un décalage à droite de bä2 bits, et ainsi de suite jusqu'à i= mn, . L'étape suivante CC-10 consiste à calculer le rang partiel Ikk comme suit : n dk Ikk =n(i/)' Puis, on additionne le rang partiel Ikk au rang total t (t=t+Ikk à l'étape 5 CC-11). La valeur de l'indice k est décrémentée à l'étape suivante CC-12 (k=k-1) et, avant de recommencer les étapes CC-4, CC-1, CC-7 et suivantes avec cette valeur décrémentée, on vérifie au test CC-13 si la valeur de k n'a pas atteint -1 (k<0), auquel cas le traitement est terminé (étape CC-14). i0 Ainsi, indépendamment de la représentation des décompositions, la présente invention permet de calculer efficacement des rangs partiels. L'étape CC-10 vise le calcul d'un rang partiel à partir de sa décomposition déterminée aux étapes précédentes CC-8 et CC-9. Trois décompositions intermédiaires (des 15 termes (n -1- k)!, Sk et Pk) sont utilisées. La détermination de deux d'entre elles n-1- k)! et Sk) effectuées aux étapes CC-6 et CC-7 consiste en une simple lecture de leur représentation compacte dans les tableaux Diu et D'1. La détermination de la troisième décomposition intermédiaire (Pk) effectuée à l'étape CC-3 nécessite aussi une lecture du tableau D, suivie d'une mise à jour 20 de la représentation compacte de cette décomposition intermédiaire par addition de la représentation compacte de la décomposition de base qui a été lue. Comme indiqué précédemment en référence au premier mode de réalisation, le stockage des valeurs m,, (0 1 ≤n) permet de réduire la complexité des 25 étapes CC-9 et CC-10. La boucle d'extraction des exposants de la décomposition d'un rang partiel Ikk est effectuée m(ä_1_k), fois au lieu de m,,, 67 fois. De même, l'étape CC-10 ne comporte plus mn, multiplications mais m(n_,_k), multiplications. On décrit maintenant le décodage du rang d'une permutation en 5 exploitant l'invention. II existe, là encore, plusieurs variantes selon la solution de représentation des décompositions de base (éclatée ou compacte). On décrit ci-après un premier mode de réalisation du décodage, homologue du premier mode de réalisation décrit ci-avant pour le codage utilisant la représentation éclatée des to décompositions et leur stockage selon la quatrième solution relative à la table 4d donnée plus haut. Il apparaîtra que l'invention s'applique parfaitement à un décodage du rang d'une permutation en prenant comme exemple l'algorithme de Schalkwijk. 15 Décodage selon un premier mode de réalisation Le décodage utilisant une représentation éclatée des exposants de la décomposition commence préférentiellement par une initialisation des données comme suit. Initialisation 20 • On initialise le tableau des valeurs w avec les q poids wâ (w est mis à jour en fin de boucle sur chaque position de l'étape D-19 qui sera décrite ci-après). Une instruction appropriée peut être du type : o w[i]=wo, OSi Les trois étapes suivantes visent un test sur la valeur du rang total t, en le comparant à la valeur du rang partiel. Pour ce faire, à l'étape D-12, on incrémente la valeur de dk (dk= dk+1) et le test D-13 est le suivant : 15 tùIkk 0 ? Si l'inégalité est vérifiée (flèche 0), on réitère les étapes D-7 à D-13 avec la nouvelle valeur de dk incrémentée. Sinon (flèche N), le traitement se poursuit par l'étape D-14 de décrémentation de la valeur de dk (dk= dk-1) pour revenir à la valeur de dk avant l'étape D-12. Pour cette valeur de dk, le rang partiel Ikk 20 prend la valeur intermédiaire hi précitée (étape D-15 : Ikk =1k ). Ensuite, on met à jour le rang t, lequel devient t = t - Ikk (étape D-16), et on met à jour les exposants de Pk (dans le tableau P) grâce à la lecture des m,, exposants ew[dki de la décomposition de w[dk ] dans le tableau D, (étape D-17), suivie de la mise à jour proprement dite des exposants P[i] = P[i] ù ew[dki pour 1 _< i Une variante consistant à utiliser les exposants du rapport Rk (comme décrit précédemment) est particulièrement intéressante. En effet, dans le traitement de décodage décrit ci-avant en référence à la figure 7, on calcule pour une position donnée k, les exposants e'',,,, pour plusieurs valeurs de d. Pour 5 chaque valeur de d testée, les autres variantes nécessitent pour chaque exposant une soustraction et une addition (erdk = e~n ,_k~, ù epk + esk ). Cependant, la variante utilisant les exposants du rapport Rk ne requiert qu'une addition (e' = R[i]+e) car seuls la somme Sk et ses exposants esk varient en fonction de d pour une position k donnée. Décodaqe selon un second mode de réalisation On décrit ci-après, en référence maintenant à la figure 8, un exemple de réalisation d'un décodage utilisant la représentation compacte des décompositions. 15 Au préalable, on prévoit une initialisation des données comme suit. Initialisation • On se réfère d'abord au tableau w de ayant q éléments pour déterminer les termes w[i] = wô pour 0 i < q . 20 • On calcule le mot ep contenant la représentation compacte des mn, exposants de la décomposition de Pk. Pour ce faire : ^ on fixe = 0 ^ et on prévoit une boucle de d=0 à q-1: o avec lecture du mot ew , contenant la représentation compacte 25 des mn, exposants de wô ! dans le tableau Dä i0 o et mise à jour de e,, = ep + ew,, • On fixe ensuite k=0 Itération sur les n positions (boucle sur k) Les lettres "DC" dans les notations des étapes DC-n de la figure 8 désignent le mot "décodage" avec une "représentation compacte". L'étape DC-1 consiste à lire le mot e(n_,_k), contenant la représentation compacte des mn, exposants du terme (n-1- k)! dans le tableau D',, Les étapes DC-2 à DC-8 sont similaires aux étapes D2 à D-8 décrites ci-avant io en référence à la figure 7. En revanche, à l'étape DC-9, on lit le mot esk contenant la représentation compacte des mn, exposants de la somme Sk dans le tableau D. Puis, à l'étape DC-10, on calcule le mot contenant la représentation compacte des exposants du rang partiel Ikk , préférentiellement comme suit : 15 eIkk = e(n_l_ky + esk puis e = /kk e,kk ùe, L'étape générale DC-11 consiste globalement en une extraction des exposants du rang partiel Ikk . A cet effet, on prévoit : -une boucle sur i (1 s i 5 m,,) (initialisation de i=1 à l'étape DC-111 et après l'extraction de l'exposant edk décrite ci-après (étape DC-112), k 20 comparaison (test DC-113) de l'indice de boucle i à la valeur mn, , avec incrémentation de l'indice i (étape DC-114) tant que la valeur mn, n'a pas été atteinte) ; - extraction de l'exposant elkk. (étape DC-112) : représenté dans les bits de poids faible de l'exposant compact e/kk par masquage des bits de poids forts de eJkk par le masque ((1 b')û1) : k e~kk &((1 b;,)û1) ce masquage étant suivi d'un décalage à droite de b' bits de l'exposant compact e Jak : k e'kk = e'kk bY! Cette étape générale DC-11 est similaire à l'étape générale CC-9 de la figure 6 pour le codage. Les étapes DC-12 à DC-17 sont, quant à elles, similaires aux étapes D-11 à io D-16 décrites ci-avant en référence à la figure 7 propre au décodage en représentation éclatée. La mise à jour des exposants de Pk (tableau P) à l'étape générale DC-18 se fait, en revanche, à l'étape DC-181, en lisant le mot ew[dk) contenant la représentation compacte des mh, exposants de w[dk ] dans le tableau D; et la 15 mise à jour proprement dite des exposants de Pk (e,, = ep ûew[Jk 1) s'effectue ensuite à l'étape DC-182. Ensuite, les étapes DC-19 à DC-22 sont similaires aux étapes D-19 à D-22 de la figure 7 propre au décodage utilisant une décomposition éclatée. 20 On décrit maintenant les différents avantages qu'offrent les variantes exposées ci-avant. Les variantes du premier mode de réalisation avec représentation éclatée, utilisant les tables de m,, (et/ou m, ou m', ), comportent moins d'opérations d'additions/soustractions que le mode de réalisation principal qui n'utilise que la table des valeurs mn, . Dans ce cas, le gain en complexité est important surtout pour les dernières positions (c'est-à-dire lorsque m(ä_k),, m'1 ou m, sont bien inférieurs à mn, ). Néanmoins, ce gain en complexité s'accompagne d'un accroissement de la complexité des étapes de lecture en mémoire (étapes C-31, C-6 et C-7). Si le nombre de valeurs à lire est moindre, le calcul d'adresse est en revanche plus compliqué. Un compromis intéressant consiste alors à stocker régulièrement les to décompositions de base (avec mn, exposants) pour faciliter l'adressage des tableaux D, et D,, et de stocker alors les valeurs m,, dans un tableau Dm à (n+1) éléments. II convient alors de stocker aussi les valeurs m, pour réduire efficacement le nombre d'additions/soustractions. Toutefois, cette mesure s'accompagne nécessairement d'une lecture des valeurs msk (respectivement 15 mwrdki), avant les étapes C-6 et D-9 (respectivement C-3 et D-19) tandis que la valeur m(n_k), ne doit être lue qu'au début de chaque itération sur k. Par ailleurs, les avantages apportés par la représentation compacte par rapport à la représentation éclatée sont les suivants : 20 - l'étape de mise à jour du tableau P ne comporte plus maintenant qu'une seule addition (respectivement soustraction) au codage (respectivement au décodage), - le calcul de l'exposant ef,,k ne nécessite aussi qu'une seule addition et qu'une seule soustraction, 25 - les calculs d'adresse pour la lecture des mots eK sont directs et ne nécessitent, pour chaque valeur K, qu'un seul accès et lecture mémoire. Par contre, la représentation compacte nécessite une extraction des exposants du rang partiel Ikk contenus dans le mot e/kk (étapes CC-9 et DC-11). Toutefois, cette opération n'est pas forcément un inconvénient pour le calcul du rang partiel à partir de sa décomposition en facteurs premiers, 5 comme on le verra ci-après. On décrit ci-après les avantages de telles variantes pour le calcul du rang partiel à partir de sa décomposition en facteurs premiers. La complexité de l'étape de calcul du produit des puissances des facteurs io premiers, au sens des étapes C-9 et CC-10 (respectivement D-11 et DC-12) au codage (respectivement au décodage) croît de façon importante avec le nombre de facteurs, même si elle reste bien inférieure à la complexité de la division au sens de l'art antérieur. Or, en pratique, beaucoup des exposants de la décomposition d'un rang partiel sont nuls et donc les puissances 15 correspondantes sont égales à 1. Souvent, tous les exposants sont nuls ou les premiers exposants seulement ne sont pas nuls. II est donc utile de pouvoir détecter et ne garder que les puissances d'exposants non nuls. Dans la représentation détaillée, cette détection ne peut s'effectuer que par mn, tests ou m(n_t_k), tests (un par facteur premier). 20 Avantageusement, la représentation compacte permet de tester avec un seul test si tous les exposants sont nuls (si e1dk = 0) et dans ce cas, le rang t'= 1. En outre, la détection du bit de poids fort de e, permet d'obtenir l'indice du plus grand facteur premier d'exposant non nul dans le rang t' et de réduire le nombre de répétitions de la boucle de l'étape CC-9 (respectivement DC-11) au 25 codage (respectivement au décodage). II est à noter néanmoins que la détection des exposants non nuls, en représentation détaillée comme en représentation compacte, augmente la complexité. Si tous les exposants sont non nuls, la complexité de la multiplication des puissances des facteurs premiers reste la même et s'ajoute alors à cette complexité celle de la procédure de détection des exposants non nuls. Ainsi, dans une autre variante, la détection des exposants nuls peut être menée uniquement si le nombre possible de facteurs premiers devient grand (k bien inférieur à n) et que la complexité de la multiplication de leurs puissances est supérieure à la complexité de la procédure de détection. Pour ce faire, des boucles différentes selon les positions peuvent être prévues, to même si cette implémentation s'effectue au détriment d'un accroissement des lignes d'instruction. II est aussi possible de combiner les représentations éclatée et compacte. Pour les dernières positions (la valeur m,! étant faible), le calcul des décompositions intermédiaires nécessite peu d'opérations. On favorisera alors is l'utilisation d'une représentation éclatée qui ne nécessite pas d'extraction des exposants d'un rang partiel. En revanche, pour les premières positions, on favorisera plutôt l'utilisation d'une représentation compacte. On décrit maintenant quelques exemples de réalisation dans des 20 codeurs/décodeurs existants. Codeur 3GPP AMR-WB+ Le codeur 3GPP AMR-WB+ (norme [3GPPTS26.304]) utilise une quantification vectorielle algébrique dont le dictionnaire est une union des codes à permutation du réseau de Gosset RE8 de dimension 8. 25 La technique TCX correspond à un codage prédictif par transformée. Plus précisément, il s'agit d'une méthode de codage par transformée FFT appliquée après filtrage de pondération perceptuelle. Dans la norme [3GPPTS26.304], le spectre FFT obtenu est découpé en sous-bandes (ou sous-vecteurs) de dimension n=8 et ces sous-vecteurs sont codés séparément. La quantification des sous-vecteurs utilise le réseau régulier de points RE8. Les dictionnaires de quantification en dimension 8 sont composés d'une union de codes à permutations de type I issus du réseau de points RE8. Dans le codeur TCX selon la norme [3GPPTS26.304], chaque code à permutation correspond à un vecteur leader signé donné en dimension n=8. L'indice de quantification d'un point du réseau RE8 est calculé par une formule du type: indice = offset de cardinalité + rang de la permutation w Le rang est calculé par la formule de Schalkwijk tandis que l'offset de cardinalité est tabulé. Néanmoins, ces leaders signés sont représentés par l'intermédiaire de leurs leaders absolus afin d'optimiser le stockage et la recherche dans les codes à permutations. On trouve la liste des leaders absolus associés dans la référence : 15 "Low-complexity multi-rate lattice vector quantization with application to wideband TCX speech coding at 32 kbit/s" par Ragot S., Bessette B., Lefebvre R., dans Proc. ICASSP, vol. 1, mai 2004 pp. 501-4. Pour illustrer les différentes variantes de l'invention, trois exemples de 20 réalisation sont présentés ci-après. Les deux premiers exemples de réalisation concernent le calcul du rang d'une permutation (codage), l'un utilisant une représentation éclatée des décompositions et l'autre une représentation compacte. Dans ces exemples de réalisation ci-après et les annexes correspondantes, 25 les tableaux R et P sont indexés de R[O] à R[mn, -1] et de P[0] à P[mä, -1] (et non de 1 à mn, comme décrit à titre d'exemple ci-avant), et ce, sans aucune incidence particulière sur le traitement pour le calcul du rang. Premier exemple de réalisation (codage) Dans ce mode de réalisation, on utilise une représentation éclatée des décompositions de base. On stocke leurs exposants dans deux tableaux à 36 éléments (=(8+1)x4). Il s'agit des tableaux donnés en annexe A-11 et notés D, [36] (contenant les exposants des décompositions des entiers 1 (0 15 intermédiaire du quotient : Rk = e-, fl(wk!) =o Comme indiqué plus haut, plutôt que de déterminer la décomposition intermédiaire de Rk à partir de décompositions de base correspondant aux (q+1) décompositions de base de (7-k)! et ( _, , on détermine cette 20 décomposition intermédiaire à partir de la décomposition intermédiaire de Rk+, et des deux décompositions de base de (7-k) et de w. Les quatre exposants de cette décomposition intermédiaire sont stockés dans un tableau (7 - k)! R. to k (7-k)! max(wk) max(mWk ,) max(Sk) max(ms ) 7 0 1 1 1 0 0 6 1 1 2 1 1 1 2 1 3 2 2 1 4 3 2 4 2 3 2 3 4 2 5 3 4 2 2 5 3 6 3 5 3 1 6 3 7 4 6 3 0 7 4 8 4 7 4 Table 11 : Maximum de m, ou de m,, pour les décompositions des termes d'un rang partiel à la position k et pour les codes à permutation de 5 dimension 8 L'invention exploite la connaissance de m(,_kyet des maxima de mW; et de ms, k indiqués pour chaque position dans la table 11 ci-dessus pour ne pas calculer les exposants des facteurs premiers d'indices plus grands que ces bornes. Le traitement correspondant est donné en annexe A-12. On note que la boucle sur les positions est éclatée. On note aussi que l'exposant du facteur premier pi du quotient est stocké dans l'élément R[i-1] du tableau R à 4 éléments. 15 Deuxième exemple de réalisation (codage) Dans une variante avec le codeur 3GPP AMR-WB+, les décompositions de base sont représentées de façon compacte. On stocke les mots contenant leurs exposants dans deux tableaux à 9 éléments (=(8+1)). En se référant à l'annexe A-21, le tableau D; contient les mots pour les décompositions des entiers 1(0 ≤.1≤ 8) (donc avec stockage factice de la décomposition pour 1=0) et le tableau D,, contient les mots pour les décompositions de leurs factorielles. On stocke aussi les puissances de 3, 5 et 7 dans un tableau Pow[12] à 12 éléments (avec stockage factice de 0 pour les puissances non utilisées). La décomposition d'un rang partiel est déterminée à partir de trois décompositions intermédiaires, deux étant les décornpositions de base de l'entier Sk et de la factorielle (7-k)! et la troisième étant une décomposition io intermédiaire du dénominateur du rang partiel : y-1 Pk =fl(wk!) ,=0 Comme indiqué précédemment, plutôt que de déterminer la décomposition intermédiaire de Pk à partir des q décompositions de base de (wk!),=0 9_1, on détermine cette décomposition à partir de la décomposition intermédiaire de 15 Pk+1 et de la décomposition de base de wfk' . Le mot compact contenant les quatre exposants de cette décomposition intermédiaire est noté "eP" dans l'annexe A-22. En outre, on note "el" le mot compact contenant les quatre exposants de la décomposition d'un rang partiel. Ici encore, on exploite la connaissance de m(7_k), pour n'extraire que m(7_k), 20 exposants du mot compact représentant la décomposition d'un rang partiel. Le traitement correspondant fait l'objet de l'annexe A-22. Là encore, la boucle sur les positions est éclatée. Troisième exemple de réalisation (décodage) Le troisième exemple de réalisation traite du décodage du rang d'une permutation, en codage 3GPP AMR-WB+. On utilise préférentiellement une représentation éclatée des décompositions de base comme dans le premier exemple de réalisation et une décomposition du rang partiel en trois termes comme dans le second exemple de réalisation. La boucle sur les positions n'est pas éclatée toutefois. Comme indiqué précédemment, plutôt que de déterrniner la décomposition intermédiaire de Pk à partir de décompositions de base, on la détermine à io partir d'une décomposition intermédiaire de Pk_1 et de la décomposition de base de wkk . Les quatre exposants de cette décomposition intermédiaire sont stockés dans un tableau P. De même, à partir de la décomposition intermédiaire de Pk et de la décomposition de base de (7-k)!, on calcule une autre décomposition intermédiaire (celle du quotient) dont les exposants sont 15 stockés dans un tableau R. Le traitement correspondant fait l'objet de l'annexe A-3. On note que l'exposant du facteur premier pi du quotient (respectivement du produit) est stocké dans l'élément R[i-1 ] (resp. P[i-1 ]) du tableau R (resp. P) à quatre éléments. 20 Ainsi, le premier exemple ci-avant utilise une décomposition du rang partiel en deux termes (dont un quotient), les deux autres exemples utilisent une décomposition en trois termes (deux pour le numérateur et un pour le dénominateur). Le mode pour le décodage n'utilise que m8,(=4) termes tandis 25 que les deux modes pour le codage utilisent un traitement séparé des positions pour exploiter les ml, ou m, termes qui ne sont pas lus mais inscrits "en dur" dans l'algorithme en éclatant la boucle sur les 8 positions d'un point du réseau de Gosset. Exemple de réalisation pour le codeur TDAC Un dernier exemple de réalisation concerne le codeur fréquentiel perceptuel TDAC de la Demanderesse utilisé pour coder des signaux audio numériques 5 échantillonnés à 16 kHz (bande élargie), dont le principe est décrit ci-après. Le codeur TDAC utilise une quantification vectorielle statistique à dimension et résolution variables de dimension maximale 15. Dans le cas des codes à permutation du réseau régulier de points RE8 de 10 dimension 8, l'invention permet essentiellement de réduire la complexité. Par contre, dans le cas du codeur TDAC, qui utilise des codes à permutations de dimension supérieure à 12, l'invention s'avère très avantageuse car elle permet non seulement une réduction de complexité mais aussi une réalisation du codeur sur des processeurs en virgule fixe dont la précision maximale est 15 limitée à des entiers de 32 bits non signés. Sans l'invention, une telle réalisation serait extrêmement complexe. Le principe de ce codeur est le suivant. Un signal audio limité en bande à 7 kHz et échantillonné à 16 kHz est découpé 20 en trames de 320 échantillons (20 ms). Une transformée en cosinus discrète modifiée (ou "MDCT") est appliquée sur des blocs du signal d'entrée de 640 échantillons avec un recouvrement de 50 % (ce qui correspond à un rafraîchissement de l'analyse MDCT toutes les 20 ms). On limite le spectre à 7225 Hz en fixant à zéro les 31 derniers coefficients (seuls alors les 289 25 premiers coefficients étant différents de 0). Une courbe de masquage est déterminée à partir de ce spectre et tous les coefficients masqués sont mis à zéro. Le spectre est divisé en 32 bandes de largeurs inégales. Les éventuelles bandes masquées sont déterminées en fonction des coefficients transformés des signaux. Pour chaque bande du spectre, l'énergie des coefficients MDCT 30 est calculée (pour évaluer des facteurs d'échelle). Les 32 facteurs d'échelle constituent l'enveloppe spectrale du signal qui est ensuite quantifiée, codée et transmise dans la trame. L'allocation dynamique des bits se base sur une courbe de masquage par bande calculée à partir de la version déquantifiée de l'enveloppe spectrale, de manière à obtenir une compatibilité entre l'allocation binaire du codeur et du décodeur. Les coefficients MDCT normalisés dans chaque bande sont ensuite quantifiés par des quantificateurs vectoriels utilisant des dictionnaires imbriqués en taille, les dictionnaires étant composés d'une union de codes à permutation de type Il. Finalement, les informations sur la tonalité et le voisement ainsi que l'enveloppe spectrale et les coefficients w codés sont multiplexés et transmis en trame. L'exemple de réalisation pour le calcul du rang d'une permutation (codage) utilise ici une représentation compacte des décompositions. La dimension des codes à permutation utilisée étant variable, la boucle sur les positions n'est 15 pas éclatée. Ce mode de réalisation illustre une procédure de détection des exposants non nuls de la décomposition d'un rang partiel. Ici, les décompositions de base sont représentées de façon compacte. On stocke les mots contenant leurs exposants dans deux tableaux à seize éléments (=(15+1)). Dans l'annexe B-1, Le tableau D; contient les mots pour 20 les décompositions des entiers 1(0 ≤l Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation 30 décrites ci-avant à titre d'exemple ; elle s'étend à d'autres variantes. A la connaissance de la Demanderesse, la présente invention consiste en la première utilisation des décompositions en puissances de facteurs premiers dans les codes à permutation. Cette utilisation est pourtant particulièrement avantageuse dès lors que des calculs d'expressions combinatoires sont prévus, comme dans la quantification vectorielle avec codes à permutation. Ainsi, de manière générale, la présente invention vise cette utilisation des décompositions en puissances de facteurs premiers pour toute expression combinatoire, même différente d'un rang d'une permutation, en to codage/décodage par un ou des codes à permutation. La présente invention trouve une application avantageuse en codage/décodage de signaux de parole, par exemple clans des terminaux de téléphonie notamment cellulaire. Toutefois, elle s'applique au 15 codage/décodage de signaux de tout autre type, notamment de signaux d'image ou vidéo ainsi qu'en modulation codée. La présente invention vise aussi un programme informatique destiné à être stocké en mémoire d'un dispositif de codage/décodage de signaux 20 numériques, utilisant des codes à permutations. Ce programme comporte alors des instructions pour la mise en oeuvre des étapes du procédé au sens de l'invention. Typiquement, les figures 4 à 8 décrites ci-avant peuvent correspondre à des organigrammes d'algorithmes que peut comporter un tel programme. 25 La présente invention vise aussi un dispositif de codage/décodage de signaux numériques, utilisant des codes à permutations, et comprenant, en référence à la figure 9 : to 15 - une unité mémoire MEM pour stocker les instructions d'un programme informatique du type précité, ainsi que des représentations préenregistrées de décompositions de nombres entiers choisis, et - un module de calcul PROC accédant à cette unité mémoire MEM pour la 5 mise en oeuvre du procédé au sens de l'invention. Ces moyens MEM, PROC peuvent être prévus : • pour donner le rang t d'une permutation à partir du vecteur-code y choisi (flèches en traits pleins de la figure 9) : o dans un module d'indexation d'un codeur de source ou o dans un module d'indexation d'un décodeur de canal, • ou pour donner le vecteur-code y à reconstruire à partir du rang t d'une permutation (flèches en traits pointillés de la figure 9) : o dans un module de décodage d'un décodeur de source ou o dans un module codage d'un codeur de canal. Bien entendu, les représentations préenregistrées dans la mémoire MEM peuvent être sous forme de contenus d'adresses (représentation éclatée) ou sous la forme de mots de bits (représentation compacte). ANNEXES, s A-11 = { D, [36] 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1,0,0,0, 0, 1, 0, 0, to 2, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 0, 1, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 3, 0, 0, 0}; 15 Dä [36] = { 0, 0, 0, 0, /* 0! */ 0, 0, 0, 0, /* 1! */ 1, 0, 0, 0, /* 2! */ 20 1, 1, 0, 0, /* 3! */ 3, 1, 0, 0, /* 4! */ 3, 1, 1, 0, /* 5! */ 4, 2, 1, 0, /* 6! */ 4, 2, 1, 1, /* 7! */ 25 7,2, 1, 1,/*8!*/ }; A-12 Initialisation : • t=0 5 • w[i]=O, 0_ d7) t= 1 15 • Position k=5 : o d=d[5]; w[d] = w[d] +1 o R[O] = R[O]+D,[4*2J- D,[4*w[d]] o R[1] = -D,[4*w[d]+1] o S=O; boucle de j=O à d-1: S = S + w[j] 20 o Test si S>O ; si oui : ^ i2= R[O]+ D,[4*S] ^ t=t+(1 i2) • Positions k=4 puis 3 : o d=d[k]; w[d] = w[d] +1 o R[O] = R[O]+Di[4*(7-k)]- D,[4*w[d]] o R[1] = R[1 ]+D,[4*(7-k)+1l- D,[4*w[d]+1] o S=O; boucle de j=O à d-1: S = S + w[j] o Test si S>0; si oui : R[2] = ^ i2= R[O]+ D,[4*S] • ^ i3= R[1 ]+ D,[4*S+1 ] • ^ t= t + pow3[i3] *(1 i2) -D,[4*w[d]+2] Positions k=2 puis 1 : o d=d[k]; w[d] = w[d] +1 o R[O] = R[O]+D,[4*(7-k)]- D,[4*w[d]] o R[1] = R[1]+D,[4*(7-k)+1]-D,[4*w[d]+1] o R[2] = R[2]+D,[4*(7-k)+2]- D,[4*w[d]+2] o S=0; boucledej=Oàd-1 : S=S+w[j] o Test si S>0; si oui : ^ i2= R[O]+ D,[4*S] ^ i3= R[1]+ D,[4*S+1 ] ^ i5= R[2]+ D,[4*S+2] ^ t= t + pow5[i5]*pow3[i3]*(1 i2) • R[3] = -D,[4*w[d]+3] • Position k=O : o d=d[O]; w[d] = w[d] +1 o R[O] = R[O]+D,[4*7]- D,[4*w[d]] o R[1] = R[1]+Di[4*7+1]-Di[4*w[d]+1] o R[2] = R[2]+D,[4*7+2]- D,[4*w[d]+2] o R[3] = R[2]+D,[4*7+3]- D,[4*w[d]+3] o S=0 ; boucle de j=O à d-1 : S= S+ w[j] o Test si S>0; si oui : ^ i2= R[O]+ D,[4*S] ^ i3= R[1]+ D,[4*S+1] ^ i5= R[2]+ D,[4*S+2] ^ i7= R[3]+ D,[4*S+3] to t= t+ pow7[i7]*pow5[i5]*pow3[i3]*(1 d7) t= 1 sinon si (d • Position k=5 : o d=d[5] ; w[d] = w[d] +1 o eP = eP+D,[w[d]] o S=0; boucledej=Oàd-1: S=S+w[j] o Test si S>O ; si oui : i2= D ir[2]+D I[S] ^ ^ i2= i2-eP • t= t+ (1 i2) • Positions k=4 puis 3 : o d=d[k] ; w[d] = w[d] +1 o eP = eP+D',[w[d]] o S=0 ; boucle de j=O à d-1 : S = S + w[j] o Test si S>0; si oui : ^ el = D ä[(7-k)]+D I[S] ^ el = el- eP i2 = et & (0x7) ^ ^ i3=el 3 ^ t= t + pow[i3] *Cl i2) • Positions k=2 puis 1 : o d=d[kw[d]=w[d]+1 o eP = eP+D,[w[d]] o S=0 ; boucle de j=O à d-1 : S= S+ w[j] o Test si S>0; si oui : ^ el = D i1[(7-k)]+Di[S] 20 93 ^ el = el- eP ^ i2 = el & (0x7) ^ el = el 3 ^ i3 = et &(0x3) ^ et=el 2 ^ i5 = el &(0x3) ^ t= t + pow[4+i5] * pow[i3] *Cl i2) • Position k=O : o d=d[O]; w[d] = w[d] +1 10 o eP = eP+D,[w[d]] o S=O; boucle de j=O à d-1 : S=S+w[j] o Test si S>0; si oui : ^ el = Dir[(7)]+D I[S] ^ et = el- eP ^ i2 = et & (0x7) ^ et=el 3 ^ i3 = el &(0x3) ^ et=el 2 ^ i5 = el &(0x3) ^ et=el 2 ^ i7 = el &(0x3) ^ t= t+ pow[8+i7] *pow[4+i5] * pow[i3] *(1 i2) A-3 Initialisa fion : o Boucle de i=0 à 3, P[i] =Dä[4*w[0]+i] o Boucle de d=1 à q-1: ^ Boucle de i=0 à 3, P[i] =P[i] + Dä[4*w[d]+i] Traitement des positions • Boucle de k=0 à 7 : o Boucle de 1=0 à 3: R[i] = Dä[4*(7-k)+i]-P[i] o 1=0 to o d=0 o Répéter tant que w[d] = 0, d=d+1 o R[0] = R[0]+D,[4*(7-k)]- D,[4*w[d]] o R[1] = R[1]+D,[4*(7-k)+1]D,[4*w[d]+1] o R[2] = R[2]+D,[4*(7-k)+2]-D,[4*w[d]+2] 15 o S=0 o Répéter tant que (t-l> 0) ^ 1,=1 ^ S=S+w[d] ^ 12= R[0]+ D,[4*S] 20 ^ 13= R[1]+ D,[4*S+1 ] ^ 15= R[2]+ D,[4*S+2] 17= R[3]+ D,[4*S+3] ^ 1= pow7[i7]*pow5[i5]*pow3[i3]*(1 < 2) ^ d= d+1 o d = d-1 o 1=1' o t= t-1 o Boucle de i=0 à 3, P[i] =P[i] -D,[4*w[d]+i] 5 o w[d] = w[d]-1 o x[k] =a[d] B-1 D, = { 0, 0, 1, 16, 2, 128, 17, 512, 3, 32, 129, 2048, 18, 8192, 513, 144}; ={ 0, 0, 1, 17, 19, 147, 164, 676, 679, 711, 840, 2888, 2906, 11098, 11611, 11755}; Pow3[8] = { 1, 3, 9, 27, 81, 243, 729, 2187 } to Pow[4*5] = { 1, 5, 25, 125, 625, 1, 7, 49, 343, 0, 1, 11, 121, 0, 0, 1, 13, 169, 0, 0} B-2 lnitialisation : • t==0 • w[i]=0, 0_dnl)t=1 • Positions de k=n-3 à 0 : o d=d[k] o w[d] = w[d] +1 o eP = eP+D,[w[d]] o S=0; boucle de j=O à d-1: S=S+w[j] o Test si S>0; si oui : ^ t'= 1 ^ el = D it[(7-k)]+D I[S] to ^ el = el- eP ^ Test si (eI>0); si oui • i2 = el & (OxF) • Pow[O] = 1; • mI=0 15 • i3 = (eI 4) & 0x7 • si (i3 >0) o pow[0] = Pow3[i3] o ml = ml +1 • el = el 7 20 • si et >0 mI'= (16-norm_s(eI)) 1 boude de j=0 à ml' ^ i=el&0x3 98 ^ Sii >0 ^ Sii >0 • pow[mI] = Pow[i+5*i] • ml = ml +1 ^ et=el 2 • boucle de i=0 à (ml-1): t' = t' x pow[i] • t' = t' i2 ^ t= t+t'
L'invention concerne le codage/décodage de signaux numériques, utilisant en particulier des codes à permutation faisant intervenir un calcul d'expressions combinatoires. Selon l'invention, ces expressions combinatoires sont représentées par des décompositions en puissances de facteurs premiers, et déterminées par une lecture mémoire de représentations préenregistrées de décompositions de nombres entiers choisis.
Revendications 1. Procédé de codage/décodage de signaux numériques, utilisant des codes à permutation faisant intervenir un calcul d'expressions combinatoires, caractérisé en ce que lesdites expressions combinatoires sont représentées par des décompositions en puissances de facteurs premiers, et déterminées par une lecture mémoire de représentations préenregistrées de décompositions de nombres entiers choisis. to 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les représentations préenregistrées comportent des valeurs représentatives d'exposants, stockées respectivement en correspondance de valeurs représentatives de nombres premiers successifs, pour chacun desdits entiers choisis. 15 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdites expressions combinatoires comportent des valeurs factorielles (1!) d'entiers (1), et en ce que lesdites représentations préenregistrées comportent au moins des représentations de décompositions de valeurs factorielles (1!). 20 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une au moins desdites expressions combinatoires (t) comporte un quotient d'un numérateur entier (v) par un dénominateur entier (p), et en ce que ledit quotient est représenté par une décomposition de puissances de facteurs premiers, dont chaque puissance est une différence 25 d'exposants (e, - e, ) respectivement associés au numérateur (v) et au dénominateur (p) et affectés à un même nombre premier (pi). 99loo 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la représentation préenregistrée d'un nombre entier choisi est stockée dans une mémoire adressable, et en ce qu'un adressage de ladite mémoire donne une succession d'exposants à affecter à des nombres premiers respectifs pour recomposer l'entier choisi. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la représentation préenregistrée d'un nombre entier choisi est stockée sous la forme d'une succession d'adresses donnant chacune, pour un nombre premier, un to exposant à affecter à ce nombre premier pour recomposer l'entier choisi. 7. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les représentations préenregistrées sont stockées sous la forme de mots comportant une succession de groupes de bits, chaque groupe ayant : 15 -un poids fonction d'un nombre premier, et - une valeur fonction d'un exposant à associer à ce nombre premier. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la détermination des puissances de facteurs premiers s'effectue par applications successives 20 d'au moins un masque partiel au mot de bits, avec décalages successifs en fonction des poids des bits et lectures des bits restants. 9. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte, pour le calcul d'une expression combinatoire, les étapes : 25 -identification, parmi lesdits nombres entiers choisis, de termes ((n-1-k)!, Sk, Pk) apparaissant dans un produit et/ou un quotient formant ladite expression combinatoire (Ikk )i - lecture mémoire des exposants (e'(ä_l_k)!, e'sk, e'pk) intervenant dans les décompositions en facteurs premiers desdits termes, addition et/ou respectivement soustraction des exposants lus (e'(ä_I_k)!+e'sk-e'pk) pour déterminer les exposants (e~kk ) intervenant dans la décomposition en puissances de facteurs premiers de ladite expression combinatoire, et, de là, calculer ladite expression combinatoire à partir de sa décomposition en puissances de facteurs premier. 10. Procédé selon l'une des 2 et 9, comportant une étape ro récurrente de calcul d'un produit faisant intervenir à chaque récurrence un terme se multipliant à un produit déterminé à une récurrence antérieure, caractérisé en ce que : - ledit produit déterminé à une récurrence antérieure est conservé en mémoire sous la forme d'une décomposition en puissances de facteurs premiers, 15 - ledit terme se multipliant au produit est l'un des entiers choisis dont la décomposition est préenregistrée, et - pour déterminer ledit produit à une récurrence courante, on additionne, un à un par nombre premier, les exposants issus des décompositions respectives dudit produit déterminé à une récurrence antérieure et dudit terme se 20 multipliant au produit. 11. Procédé selon l'une des 2 et 9, comportant une étape récurrente de calcul d'une division faisant intervenir à chaque récurrence un terme divisant un quotient déterminé à une récurrence antérieure, caractérisé 25 en ce que: - ledit quotient déterminé à une récurrence antérieure est conservé en mémoire sous la forme d'une décomposition en puissances de facteurs premiers,2 - ledit terme divisant le quotient est l'un des entiers choisis dont la décomposition est préenregistrée, et -pour déterminer ladite division à une récurrence courante, on soustrait, un à un par nombre premier, les exposants issus de la décomposition dudit terme aux exposants issus de la décomposition dudit quotient déterminé à une récurrence antérieure. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les codes à permutation font intervenir le calcul d'une quantité représentative to d'un rang d'une permutation (t) comportant un cumul de rangs partiels (Ikk ) chaque rang partiel correspondant à une desdites expressions combinatoires. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le calcul du rang d'une permutation (OP2) intervient, au codage de signaux numériques en 15 quantification vectorielle, pour indexer les permutations des composantes d'un vecteur directeur, ces permutations ayant été effectuées à une étape préalable (OP1) pour déterminer un vecteur-code le plus proche d'un vecteur d'entrée. 14. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que, au 20 décodage de signaux numériques en quantification vectorielle, à partir d'une valeur donnée d'un rang de permutation (t) : - on calcule au moins une quantité représentative d'un rang de permutation (OP3) approchant ladite valeur donnée, en fonction d'au moins une composante présumée (dk) d'un vecteur-code à construire, 25 - on valide le choix de la composante présumée (dk) si ladite quantité représentative vérifie une condition de proximité avec la valeur donnée du rang. 203 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que ladite condition de proximité est vérifiée si la valeur donnée du rang (t) peut être encadrée par des cumuls de rangs partiels jusqu'au rang partiel associé à la composante présumée (dk), d'une part, et jusqu'au rang partiel associé à une composante correspondant à une incrémentation de la composante présumée (dk+1), d'autre part. 16. Procédé selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce que le 10 codage/décodage est de type codage/décodage de source avec quantification vectorielle. 17. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le codage/décodage est de type codage/décodage de canal, en modulation, et 15 en ce qu'il comporte : - avant transmission, la détermination d'un vecteur-code à partir du rang d'une permutation (OP3), et - en réception, le calcul du rang d'une permutation à partir d'un vecteur-code correspondant à un vecteur reçu (OP2). 18. Procédé selon l'une des 12 à 17, prises en combinaison avec la 3, dans lequel les codes à permutation ont une dimension maximale n, caractérisé en ce que lesdits nombres entiers choisis comportent au moins : 25 - les entiers compris entre 1 et la dimension maximale n, - la valeur factorielle de l'entier 0,4 - et, de préférence, les valeurs factorielles des entiers compris entre 1 et la dimension maximale n. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que lesdits nombres 5 entiers choisis comportent en outre la valeur de 0. 20. Procédé selon l'une des 12 à 19, caractérisé en ce que le code de permutation utilise une énumération de Schalkwijk, et en ce qu'un rang partiel Ikk associé à une troncature (yk,...yn_,) d'un vecteur-code 10 (yo,... yn_i) s'écrit : Iak k - (n-1-k)! ~k l l 1 wk , où fi( wk !) d-0 1=0 m - la notation fl représente un produit pour un indice entier i allant de 0 à m, 1=0 m - la notation E représente une somme pour un indice i allant de 0 à m, 1=0 - la notation 1! est la valeur factorielle de l'entier 1 avec l! =l x 2x 3x... x (l-1) x 1 , 15 pour 1>0 et avec 0!=1, - l'entier n est la dimension du code de permutation, correspondant au nombre total de composantes que comporte un vecteur-code, - l'entier k, compris entre 0 et n-1, est l'indice de la 1 ième composante Yk du vecteur-code, 20 - l'entier q est le nombre de composantes distinctes que comporte le vecteur-code, et - un terme wkd représente le nombre de composantes d'indices compris entre k et n-1 et qui ont une valeur égale à celle d'une même composante d'indice d.5 21. Procédé selon la 20, prise en combinaison avec la 9, caractérisé en ce que lesdits nombres entiers, identifiés et apparaissant dans un produit et/ou un quotient formant le rang partiel ( Ikk) en tant qu'expression combinatoire, sont : - les termes factoriels (n û l û k)! , pour tous les entiers k et compris entre 0 et n-1, - la valeur de chaque terme wk et/ou sa valeur factorielle, intervenant dans le q-1 produit Pk = fl(wk!) , chaque terme wk étant compris entre 0 et n, et =o dk -1 Io - les termes Sk = E wkd , chacun compris entre 1 et n-1, pour tous les entiers k d=o compris entre 0 et n-1. 22. Procédé selon l'une des 20 et 21, prises en combinaison avec la 13, caractérisé en ce que le calcul du rang intervient au 15 codage en déterminant le cumul des rangs partiels Ikk , chacun estimé en fonction d'une troncature (yk,...yä_I) du vecteur-code (yo,...yä_1), pour un indice k allant de n-1 à 0. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'on mène un test dk-1 20 sur la valeur du terme Sk = E wk pour éviter l'estimation du rang partiel Ikk si d=o le terme Sk est nul. 24. Procédé selon l'une des 20 et 21, prises en combinaison avec l'une des 14 et 15, caractérisé en ce que le calcul d'une6 quantité représentative d'un décumul des rangs partiels Ik' intervient au décodage pour déterminer les composantes Yk du vecteur-code, d'indice k allant de 0 à n-1. 25. Procédé selon l'une des 22 à 24, prises en combinaison avec l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que la somme des y-1 exposants dans la décomposition du terme Pk = fJ(wk!) est stockée ,=o temporairement en mémoire pour un indice k précédent pour être ajoutée ou soustraite aux exposants de la décomposition d'un terme wk pour un indice k lo courant. 26. Programme informatique destiné à être stocké en mémoire d'un dispositif de codage/décodage de signaux numériques, utilisant des codes à permutations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour la mise en 15 oeuvre des étapes du procédé selon l'une des 1 à 25. 27. Dispositif de codage/décodage de signaux numériques, utilisant des codes à permutations, caractérisé en ce qu'il comporte : - une unité mémoire pour stocker les instructions d'un programme informatique 20 selon la 26 et des représentations préenregistrées de décompositions de nombres entiers choisis, et - un module de calcul accédant à ladite unité mémoire pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 25.
G,H
G10,H03,H04
G10L,H03M,H04N
G10L 19,H03M 7,H04N 19
G10L 19/16,H03M 7/30,H04N 19/00
FR2893852
A1
DISPOSITIF D'IONTOPHORESE OCULAIRE
20,070,601
L'invention concerne l'administration d'un médicament à des tissus oculaires par iontophorèse. Une iontophorèse oculaire est habituellement mise en œuvre en appliquant un champ électrique à des substances actives afin de les guider, une fois ionisées, dans des tissus oculaires cibles déterminés. A cette fin, une première électrode, appelée électrode "active" applique ce champ électrique à un milieu conducteur électrique contenant les principes actifs placé près de l'oeil, et une seconde électrode, appelée électrode "passive", sert d'électrode de référence permettant au circuit électrique de se refermer au travers du corps du patient. La technique de iontophorèse est une technique non invasive qui surmonte les inconvénients des techniques antérieures d'administration de substances dans l'oeil, telles qu'une administration locale par des gouttes dans l'oeil (inefficace dans la plupart des applications thérapeutiques) ; des injections autour de l'oeil (traumatisantes, risque d'infection, saignement, cataractes, détachement de la rétine, impliquant une dilution rapide) ; des inserts, telles que des lentilles ou des sacs conjonctivaux, sous la forme de réservoirs de médicaments (nécessite une tolérance d'expulsion, observance intraoculaires (nécessite coûteux, un remplacement diminuer progressivement ou qu'ils sont implantés). placés sur la surface oculaire oculaire à long terme, risque du patient) ; des implants une chirurgie, un traitement régulier, pas de possibilité de d'accélérer le traitement une fois Le document US 3 122 137 décrit un applicateur de iontophorèse appliqué sur l'orbite et non sur la surface de l'oeil et incorporant la source du courant. Il ne propose pas de moyen pour garder l'oeil ouvert et une grande partie du produit est aussi délivrée dans la circulation systémique à cause d'un manque de précision dans le placement du dispositif. Les dispositifs de iontophorèse dans les documents US 5 522 864 et US 6 101 411 souffriront des mêmes inconvénients. Le document US 4 564 016 décrit un dispositif ayant une petite surface d'application (diamètre 1 mm), appliqué sur la sclère et permettant des densités de courant très élevées (entre 50 et 2 000 mA/cmz) "pour une iontophorèse focale". Les valeurs doivent être toxiques pour les tissus concernés, tels que confirmé dans l'article de Maurice dans "Ophtalmology" (janvier 1986, vol 93, numéro 1) intitulé "Iontophoresis of fluorescing into the posterior segment of the rabbit eye". Le document US 6 154 671 décrit le principe d'un dispositif pour délivrer tous types de substances actives de manière sécurisée et précise par iontophorèse, et résout ainsi les principaux problèmes de la iontophorèse en ophtalmologie. Plus récemment, le document US 6 319 240 propose une amélioration de procédés préalables avec un réservoir scellé appliqué sur la sclère (avec une membrane semi-perméable sur la face d'application) sous la paupière. La membrane semi-perméable de ces dispositifs est supposée limiter l'effet d'arc entre l'électrode et la surface de l'oeil qui pourrait intervenir du fait de l'épaisseur limitée et de la petite superficie du dispositif. Le document US 6 442 423 décrit un dispositif dans lequel le produit est incorporé dans un gel et appliqué sur la cornée. Tous les dispositifs antérieurs sont mis en oeuvre pour 30 délivrer des substances à travers la cornée ou la sclère afin d'atteindre certains tissus déterminés. Néanmoins, il existe un besoin d'améliorer l'efficacité et de baisser le temps d'application de certaines thérapies mises en oeuvre par iontophorèse. 35 Par exemple, la thérapie d'un glaucome par iontophorèse doit être améliorée. Le glaucome est caractérisé par une pression intraoculaire élevée (PIO, également appelé hypertension oculaire). Le glaucome est classifié soit comme "glaucome à angle ouvert", résultant d'une perméabilité réduite de l'humeur aqueuse par le trabéculum cornéo-scléral, soit comme "glaucome à angle fermé", résultant d'un déplacement de l'iris vers l'avant de sorte que l'angle de la chambre antérieure est obstrué, ou comme congénital. La forme congénitale du glaucome répond rarement à une thérapie et est plus communément traitée par chirurgie, mais pas au moyen de la iontophorèse. On sait qu'une PIO élevée peut être au moins partiellement contrôlée par l'administration de médicaments qui soit réduisent la production de l'humeur aqueuse dans l'oeil, tels que des bêtabloquants ou des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, soit augmentent l'écoulement de l'humeur aqueuse de l'oeil, tels que des myotiques ou des sympathomimétiques. Ces approches pharmacologiques aident à rétablir la PIO à un état normotendu soit en inhibant la production d'une humeur aqueuse par le corps ciliaire soit en facilitant l'écoulement de l'humeur aqueuse trabéculaire ou uvéo-sclérale. A cette fin, la plupart des médicaments sont administrés 25 localement (gouttes oculaires) pour éviter les effets systémiques associés. Bien qu'une large variété de traitements pharmaceutiques pour baisser la PIO soit disponible pour le patient souffrant d'un glaucome, ces traitements sont alors limités soit en 30 terme d'efficacité soit en terme d'effets secondaires. En outre, les dispositifs d'iontophorèse connus ne sont pas adaptés de manière spécifique pour traiter un glaucome. Un premier objectif de l'invention consiste à fournir un dispositif d'iontophorèse oculaire qui conduit à une 35 augmentation de la concentration de médicaments délivrés dans les tissus intraoculaires, améliorant par exemple le traitement du glaucome. Un autre objectif de l'invention consiste à atteindre le premier objet en fournissant un dispositif d' iontophorèse disposé de manière à diminuer la perte de médicaments avant d'atteindre les tissus ciblés en limitant les risques d'absorption du médicament par des intermédiaires et/ou en augmentant le guidage du médicament ionisé, pour traiter alors de manière suffisante les tissus intraoculaires. Un autre objectif de l'invention consiste à réduire le temps nécessaire pour administrer une quantité déterminée de substances tout en administrant la même quantité de substances actives. La présente invention tente d'atteindre ces buts en proposant un dispositif d'iontophorèse oculaire pour délivrer des substances actives, comprenant un réservoir ayant une paroi et un corps creux au moins partiellement délimité par ladite paroi, dans lequel le corps creux est capable de recevoir un milieu conducteur électrique et des substances actives contenues dans le milieu et présente une sortie définissant une surface, appelée "surface d'application", destinée à recevoir une partie déterminée d'une surface d'un globe oculaire, caractérisé en ce que la surface d'application est au moins partiellement délimitée par une ligne concave vers l'axe optique du globe oculaire, et en ce que ladite paroi s'étend depuis ladite ligne en éloignement dudit axe optique. D'autres caractéristiques, objets et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-dessous, qui est illustrée par les figures suivantes . La figure 1 montre une vue en coupe transversale schématique d'un système d'iontophorèse selon l'invention, en fonctionnement sur un globe oculaire. Les figures 2A à 2E montrent diverses formes et superficies de surface d'application des dispositifs sur un oeil, selon l'invention. La figure 3 montre une vue en perspective d'un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 montre une vue en perspective d'un dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 5 montre une coupe transversale longitudinale du dispositif selon le premier mode de réalisation une fois appliqué sur le globe oculaire. La figure 6 montre une coupe transversale longitudinale du dispositif selon le deuxième mode de réalisation une fois 10 appliqué sur le globe oculaire. La figure 7 montre une coupe transversale longitudinale d'un dispositif particulier selon ledit deuxième mode de réalisation une fois appliqué sur le globe oculaire. La figure 8 montre une coupe transversale longitudinale 15 d'un autre dispositif particulier selon le deuxième mode de réalisation une fois appliqué sur le globe oculaire. La figure 9 une coupe transversale longitudinale d'un autre dispositif particulier selon le deuxième mode de réalisation. 20 Les figures 10A à 'oc montrent différentes formes de la partie flexible du réservoir d'un dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'invention. Les figures 11 et 12 montrent respectivement deux types de dispositifs selon un troisième mode de réalisation de 25 dispositif selon l'invention. En référence à la figure 1, un système d' iontophorèse oculaire comporte un dispositif d' iontophorèse comprenant une électrode active 10, un réservoir 20 (défini dans ce 30 dispositif comme un corps creux 21 dans une paroi exrerne 24), une partie arrière 70 et au moins une substance active 30 contenue dans un milieu 35 stocké dans le réservoir 20, et une électrode passive 40 permettant au circuit électrique de se refermer au travers du corps du patient, une alimentation 35 électrique 300 délivrant du courant continu aux électrodes 10 et 40. L'alimentation électrique 300 générant une différence de potentiel électrique peut être logée dans le dispositif d'iontophorèse oculaire, ou en variante peut être associée de façon distante au dispositif d'iontophorèse oculaire par l'intermédiaire de conducteurs électriques classiques 60. Une source d'énergie fournit de préférence un courant constant de faible intensité n'excédant pas 20 mA/cm2, de préférence n'excédant pas 10 mA/cm2 (selon la surface du dispositif) pour générer une différence de potentiel électrique. L'électrode active 10 est placée près du fond 3 du réservoir 20 soit en y étant directement placée soit en étant directement formée à l'intérieur (par exemple, par galvanoplastie). En alternative, le réservoir 20 et l'ensemble formé par l'électrode 10 et la partie arrière 70 sont des pièces différentes, ledit ensemble étant alors placé sur le réservoir 20 juste avant la mise en œuvre de la iontophorèse. L'électrode active 10 peut être constituée d'une surface, d'un fil (tel qu'un fil en boucle en court-circuit), d'une grille ou d'une matrice ayant un modèle permettant de fournir un champ homogène, ou d'une surface (c'est-à-dire d'un film ou d'une plaque). Si l'électrode active 10 est constituée d'une surface, sa forme peut être sensiblement identique à celle du fond 3 du corps creux 21 du réservoir 20. L'électrode active 10 est placée de manière à être en relation électrique étroite avec le contenu du réservoir 20. L'électrode active 10 peut alors être placée au fond 3 du réservoir 20 (voir figure 1) ou elle peut être séparée du contenu du réservoir 20 par une couche de protection formée sur l'électrode 10 tel que décrit dans FR 2 869 531 ou par une paroi d'extrémité fournie entre l'électrode active 10 et le réservoir 20. L'électrode active 10 peut être placée de manière sensiblement parallèle à la surface d'application 2 du réservoir 20, pour avoir une plus grande efficacité sur les tissus à traiter. Eventuellement, l'électrode 10 a une forme concave prédéfinie, complémentaire de la surface convexe du bloc oculaire afin de garder une distance sensiblement constante sur toute la surface du globe oculaire 500. L'électrode active 10 est disposée de manière avantageuse, en fonctionnement, pour présenter une densité de courant d'environ 10 mA/cm2 ou moins, et pour être polarisée pendant environ 10 minutes ou moins. L'électrode active 10 peut être formée directement au niveau du fond 3 ou sur une paroi externe du réservoir 20. A cette fin, il est possible d'utiliser une des techniques suivantes : • électrodéposition pour former la couche conductrice avec un matériau conducteur pour former par exemple un film métallique ; • dépôt d'une encre chargée d'un matériau 15 électriquement conducteur afin de former la couche conductrice ; • dépôt d'un film solide, d'acétate par exemple, chargé d'un matériau électriquement conducteur pour former la couche conductrice ; et 20 • surmoulage de polymères chargés respectivement d'un matériau électriquement conducteur pour former des couches conductrices. Une couche protectrice est éventuellement formée sur l'électrode active 10 de manière à la protéger ou à protéger 25 les substances actives 30 des contaminants métalliques, tel que décrit dans le document FR 2 869 531. Le dispositif est disposé de manière avantageuse de manière à ce que la distance entre l'électrode active 10 et la surface oculaire soit choisie de manière à empêcher tout 30 endommagement du tissu oculaire dû au courant électrique. Ainsi, cette distance peut être choisie égale à environ 4 mm ou supérieure à 4 mm, le courant de l'électrode active 10 de l'invention n'excédant pas, de manière avantageuse, 10 mA/cm2 et le temps d'application n'excédant pas de préférence 10 35 minutes, afin de préserver la fonction du film lacrymal. Le milieu 35 logé dans le réservoir 20 est de préférence fabriqué à partir d'un matériau capable de conserver temporairement les substances actives 30. Le milieu 35 peut comprendre, par exemple, un élément de gel naturel ou synthétique, un élément naturel ou réticulé ayant une pluralité de réseaux, tels qu'une mousse synthétique qui est compatible de manière géométrique et par sa composition avec des applications oculaires pour recevoir les substances actives 30 en solution, ou une simple solution. Le milieu conducteur électrique tel que de l'eau ou de l'hydrogel, peut également être placé dans le réservoir 20 afin de guider et de conduire le champ électrique au travers du réservoir 20 vers la surface du globe oculaire 500. Les substances actives 30 sont de préférence un médicament présent selon une concentration comprise entre approximativement 0,1 mg et approximativement 10 mg par mL de milieu 35, et le milieu 35 peut avoir un pH variant entre approximativement 6,5 et 8,5. Le milieu 35 peut également contenir des agents supplémentaires, tels que des électrolytes, des additifs de stabilité, des additifs de conservation d'un médicament, des tampons de régulation du pH, un agent pégylisant et un tout autre agent qui, quand il est associé, augmente sa demi-vie ou sa biodisponibilité intraoculaire. Les substances actives 30 sont ionisables en elles-mêmes ou se trouvent sous une forme qui facilite leur ionisation. Ainsi, il est possible de lier des substances actives à des additifs présentant des ions de terminaison, tels qu'un polymère, un dendrimère, une nanoparticule polymérique ou microsphère ou un liposome (la substance active est alors contenue dans le noyau aqueux et non dans la paroi du liposome). Divers autres exemples de techniques pour améliorer l'ionisation des substances actives peuvent également être trouvées dans "Progress in retinal and eye research" de Le Bourlais et al. (vol. 17, No. 1 p 33 à 58, 1998 ; "Ophthalmic drug delivery systems - recent advances"), dans "Recent developments in ophthalmic drug deliery" de Ding (PSTT vol. 1 No. du 8 novembre 1998) et dans "European Journal of Pharmaceutics and Biopharmaceutics" de Lallemand et al. (2003, "Cyclosporine A delivery to the eye : A pharmaceutical challenge"). L'électrode passive 40 peut être placée au voisinage de l'électrode active 10 (afin de permettre au courant de se refermer au travers du corps) par exemple sur une oreille, sur le front, sur le cou ou sur une joue. Comme avec l'électrode active 10, l'électrode passive 40 peut comprendre une anode ou une cathode selon que les substances actives 30 sont cationiques ou anioniques. Le corps creux 21 du réservoir 20 est ouvert sur une surface d'application 2 destinée à recevoir une partie déterminée de la surface du globe oculaire 500. Selon un première réalisation de l'invention, la surface d'application 2 est au moins partiellement limitée par une ligne externe 4 concave vers l'axe optique 1 à partir de laquelle la paroi externe 24 s'étend en divergeant de l'axe optique 1. Eventuellement, cette ligne externe 4 peut être sensiblement un arc de cercle, une boucle comme un cercle. La paroi externe 24 peut être conçue pour présenter un angle d'inclinaison sensiblement constant "a" à partir de l'axe optique 1 du globe oculaire 500. La paroi externe 24 délimite alors un cône dont la section augmente progressivement en s'éloignant de la surface d'application 2. Eventuellement, la surface d'application 2 est également au moins partiellement limitée par une ligne interne 5 à partir de laquelle une paroi interne 26 s'étend (voir la figure 4). Cette ligne interne 5 peut être sensiblement incurvée de manière concave par rapport à l'axe optique 1, telle qu'un arc de cercle, une boucle ou un cercle. La paroi interne 26 s'étend depuis la ligne interne 5 de manière convergente, parallèle ou divergente par rapport à l'axe optique 1. La paroi interne 26 peut être conçue pour qu'elle ait un angle d'inclinaison sensiblement constant "(3" à partir de l'axe optique 1. Les figures 2A à 2E montrent des formes particulières qui peuvent être données à une surface d'application 2 du réservoir 20, tel qu'un anneau entier (figure 2A), une forme de disque (figure 2B), une forme constituant une portion d'anneau (figure 2C), une forme elliptique (figure 2D) ou une forme d'oeil (figure 2E). D'autres formes peuvent être choisies selon la superficie oculaire choisie pour recevoir les substances actives 30. Ces différentes formes doivent être proches ou supérieures à la forme et à la surface oculaire à traiter. Dans un cas particulier, ces formes reproduisent la surface oculaire à traiter. Le réservoir 20 est également limité au niveau de son fond par une surface 3 adjacente à l'électrode 10. La ou les parois du réservoir 20 est ou sont constituée(s) d'un matériau électriquement isolant tel qu'un matériau plastique, un matériau silicone, un polymère ou tout autre matériau équivalent. La figure 3 montre une vue en perspective d'un réservoir 20 sans paroi interne 26, ayant une forme conique autour dudit axe optique 1. La figure 4 montre une vue en perspective d'un réservoir 20 avec une paroi interne 26 et une paroi externe 24 ayant chacune une forme conique, divergente de l'axe optique 1 en éloignement de la surface d'application 2 d'un angle, respectivement, "3" et "a". Le corps creux 21 est alors situé entre la paroi interne 26 et la paroi externe 24. En variante, le réservoir 20 est défini comme une partie de ladite forme conique. Cette partie peut être tout d'abord trouvée en coupant transversalement le réservoir 20 de la figure 4 en deux parties (tel qu'illustré sur la figure 4 : les découpes sont le long des surfaces 101 et 102). Puis, certaines parois supplémentaires sont prévues le long des surfaces de découpe 101 et 102 pour fermer une des deux parties. On obtient alors, par exemple, un réservoir 20 ayant une surface d'application 2 telle que montrée sur la figure 2C. En variante, ce dernier réservoir 20 peut être obtenu en le moulant intégralement. La forme et la superficie de ladite surface d'application 2 destinée à recouvrir une surface du globe oculaire 500, peuvent être déterminées par les limites d'accessibilité du réservoir et la nature du tissu intraoculaire à traiter. Ainsi, on peut choisir la plus grande surface d'application 2 pour délivrer les substances actives 30 à des tissus intraoculaires, afin de maximiser la distribution des substances actives 30 sur une partie du globe oculaire 500 qui peut être utile pour l'administration de substances actives 30. En variante, on peut choisir une surface d'application limitée 2 pour délivrer les substances actives 30 aux tissus intraoculaires spécifiques, afin d'optimiser l'administration de substances actives 30 dans cette partie du globe oculaire 500, et limiter ainsi la perte de substances 30 et maximiser la concentration des substances actives 30 à l'intérieur des tissus oculaires à traiter. Ensuite, l'administration du produit est précisément ciblée vers des tissus intraoculaires tout en évitant l'absorption systémique. Par exemple, si les tissus affectés sont situés dans la cornée ou dans l'iris, la surface d'application 2 peut être choisie pour s'appliquer sur la cornée entière 501, éventuellement étendue à la périphérie de la sclère 502, afin d'administrer des substances actives 30 au corps ciliaire qui peut être un chemin supplémentaire pour atteindre l'iris. Eventuellement, l'épithélium cornéen antérieur peut être préalablement enlevé pour rendre les tissus cornéens restants (c'est-à-dire le stroma et l'épithélium cornéen postérieur) plus perméables aux substances actives 30. Dans un autre exemple, si les tissus affectés sont situés dans la rétine ou la choroïde, la superficie oculaire choisie sur la surface du globe oculaire 500 destinée à recevoir les substances actives 30 depuis le réservoir 20 peuvent être la partie entière de la sclère 502 qui est accessible aux substances actives 30, éventuellement étendue vers la partie de la sclère 502 située sous les paupières. Le réservoir 20 du dispositif peut alors être adapté pour administrer les substances actives 30 par : • Au moins une partie de la cornée 501 seule ; ou • Au moins une partie de la sclère 502 et au moins une partie de la cornée 501 ; ou • Au moins une partie de la sclère 502 seule. La cornée 501 constitue environ 5 % de la superficie totale de l'oeil et rejoint la sclère 502 au niveau du limbe 503. Chez l'humain, le diamètre du limbe 503 est d'environ 11,7 mm. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif est disposé de manière à distribuer les substances actives 30 à travers au moins une partie de la sclère 502 pour atteindre les tissus ciblés déterminés, la cornée 501 étant une partie de l'oeil qui est bien plus essentielle que la sclère 502. De plus, la sclère 502 est bien plus perméable aux grosses molécules que la cornée 501. Le volume et la forme donnée au corps creux 21 (définissant un espace rempli par le milieu 35 et les principes actifs 30) sont conçus pour permettre que le champ électrique (fourni par l'électrode active 10) soit guidé depuis l'électrode 10 vers ladite surface d'application 2 de sorte que les principes actifs ionisés 30 atteignent un tissu oculaire cible déterminé avec une efficacité améliorée et une concentration accrue. Par exemple, en référence à la figure 5, un dispositif selon celui de la figure 3, est montré en fonctionnement, ce dispositif ayant un réservoir 20 contenant une solution ou un gel conducteur électrique 35 capable de conduire le champ électrique E fourni par une électrode active 10. Ce milieu conducteur électrode 35 peut être par exemple, une solution aqueuse ou un hydrogel. Le réservoir 20 est conique autour de l'axe optique 1 du globe oculaire 500 de sorte que la section de son corps creux 21 réduit progressivement quand on s'approche du globe oculaire 500. Comme l'électrode active 10 a une forme de disque, et éventuellement courbé, et qu'elle a sensiblement la même superficie que la surface de fond 3 du réservoir 20, la superficie "Se" de l'électrode active 10 est alors supérieure à celle de la surface d'application 2 "Sa". Par conséquent, comme la force appliquée selon le champ électrique E généré par l'électrode 10 sur la substance ionisée 30 contenue dans le réservoir 20 est définie par la loi de Coulomb et dépend de la charge et de l'intensité du champ, la charge et la vitesse des substances ionisées 30 sont accrues, en comparaison à celle appliquée avec un réservoir cylindrique ayant la même longueur "L" et la même "Sa", tel qu'on en connaît dans l'art antérieur. L'intensité du champ est alors accrue par une valeur proportionnelle au rapport "Se/Sa", et conduira à une réduction du temps de séjour du dispositif sur l'oeil pour la même administration des substances actives 30, ou à une quantité plus importante de substances actives 30 délivrées pour le même temps d'application, par rapport à un dispositif d'iontophorèse connu. En outre, la longueur "L" du réservoir 20 est choisie suffisamment grande pour que le milieu 35 choisi guide le champ électrique E depuis l'électrode 10 vers la surface d'application 2 de sorte à obtenir un flux sensiblement croissant le long de la section du corps creux 21 et pour avoir, au niveau de la surface du globe oculaire 500, un champ électrique E globalement linéaire et convergeant, avec pas ou peu de fuite de courant, en particulier aux points de contact entre la paroi du réservoir 24 et la surface oculaire, et pour ne pas dépasser une limite de courant au niveau de la surface d'application 2 au-delà de laquelle le globe oculaire 500 pourrait être endommagé. Ainsi, le réservoir 20 peut être disposé de sorte que l'électrode active 10 soit distante de la surface d'application 2 du réservoir 20 faisant face au globe oculaire 500 d'environ 3 fois ou plus la dimension linéaire la plus longue de "Sa". La concentration des substances actives 30 dans les tissus intraoculaires est alors accrue et optimisée en utilisant le dispositif selon l'invention. En se référant à la figure 6, on peut utiliser le même principe pour le dispositif selon la figure 4, dont la surface d'application 2 est ici annulaire autour de l'axe optique 1, et dont la paroi interne conique 26 s'étend depuis la boucle interne 5 de la surface d'application 2 en divergeant de l'axe optique 1 d'un angle d'inclinaison "(3" inférieur à l'angle d'inclinaison "a" de la paroi externe 24 qui s'étend depuis la boucle externe 4 de la surface d'application 2 en divergeant de l'axe optique 1. Comme l'électrode active 10 a une forme annulaire et qu'elle a sensiblement la même superficie que la surface du fond annulaire 3 du réservoir 20, la superficie de l'électrode active "Se" est alors supérieure à la superficie d'application "Sa". Les mêmes effets et résultats que ceux décrits au préalable en se référant à la figure 5 sont alors observés dans le réservoir 20, pour les tissus intraoculaires faisant face à la surface d'application annulaire 2. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la figure 7 montre un dispositif particulier pour délivrer certaines substances actives dans le corps ciliaire 510, afin de traiter par exemple des problèmes de glaucome tel qu'expliqué auparavant. Le dispositif a, en fonctionnement, une surface d'application annulaire 2 autour de l'axe optique 1, une paroi interne conique 26 s'étendant depuis la boucle interne de la surface d'application 2, une paroi externe conique 24 s'étendant depuis la boucle externe de la surface d'application 2, les deux parois 24-26 étant divergentes globalement d'un même angle d'inclinaison "a" par rapport à l'axe optique 1. Le réservoir total 20 peut alors être considéré ici comme étant incliné d'un angle "a" par rapport à l'axe optique 1, et le corps creux 21 comme ayant une section sensiblement constante. Le diamètre interne "di" de la boucle interne de la surface d'application 2 et le diamètre externe "do" de la 5 boucle externe de la surface d'application 2 sont choisis de sorte que la surface d'application 2 soit sensiblement en face du corps ciliaire 510 (en projection). On peut observer que le globe oculaire 500 montré schématiquement ici comprend la cornée 501, la sclère 502, le 10 cristallin 504, l'iris 508, le corps ciliaire 510, la choroïde 505, la rétine 506 et le nerf optique 507. Le corps ciliaire 510 est composé de la superficie antérieure du corps ciliaire (ou "pars plicata") et lasuperficie postérieure du corps ciliaire 512 (ou "pars 15 plana"). Le pars plicata 511 a une dimension antéropostérieure d'environ 2,5 mm et contient les muscles du corps ciliaire 510. Le pars plana 512 a une largeur d'environ 3 mm d'un point 20 de vue nasal et d'environ 4,5 d'un point de vue temporal et s'étend depuis le pars plicata 511 vers une région voisine du début du segment antérieur de la rétine 506. En référence à la figure 7, le dispositif est conçu pour traiter spécialement le pars plicata 511, ayant une surface 25 d'application 2 avec un "di" d'environ 12 mm et un "do" d'environ 16 mm, ce qui donne un réservoir 20 ayant une largeur d'environ 2 mm. En variante, "di" est d'environ 12 mm et "do" est d'environ 21 mm, ce qui donne un réservoir 20 ayant une 30 largeur d'environ 4,5 mm, pour traiter le corps ciliaire entier 510. L'électrode active 10 est annulaire et elle a une superficie qui est sensiblement la même que celle du fond 3 du réservoir 20, perpendiculaire à la paroi externe 24 et à la 35 paroi interne 26. Il faut noter que : • (De-Di) (de-di) si De est le diamètre externe et Di est le diamètre interne de l'électrode active 30 ; et • (De+Di) > (de+de) Alors, (De-Di) (De+Di) > (de-di) (de+di) Par conséquent 4 4 ~de ùd Ainsi, le dispositif de la figure 7 inclut une électrode active 30 ayant une superficie supérieure à la superficie de la surface d'application 2. L'angle "a" est choisi pour être appliqué au corps ciliaire 510, de sorte que le réservoir 20 est sensiblement perpendiculaire à la surface locale de l'oeil. Cet angle "a" peut alors être choisi entre environ 30 et environ 40 . Par conséquent, le champ électrique et les lignes de courant sont sensiblement dirigés perpendiculairement au corps ciliaire 510, et la concentration des substances actives 30 dans le pars plicata 511 est alors optimisée, si l'intensité du courant est adaptée. Afin de traiter des problèmes de glaucome au moyen d'un traitement par iontophorèse du corps ciliaire 510, les 20 substances actives suivantes 30 peuvent être utilisées : - bêtabloquants : bétaxolol, lévobunolol, timolol, cartéolol, béfunolol, métipranolol - les agonistes alpha-adrénergiques : brimonidine, apraclonidine, dipivéfrine 25 - des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique : dorzolamide, brinzolamide, acétazolamide, méthazolamide - des agonistes adrénergiques ou des agents sympathomimétiques non spécifiques : épinéphrine, phényléphrine dipévéfrine, apraclonidine 30 - des agonistes cholinergiques (agents anticholinestérase) ou des agents parasympathomimétiques : pilocarpine, carbachol, acéclidine, échothiopathe - des analogues de prostaglandine : latanosprost, bimatoprost, travoprost. 35 Ces approches pharmacologiques aident à établir la PI0 à état normotendu soit en inhibant la production d'humeur aqueuse par le corps ciliaire 510 (pour les trois premières substances), soit en facilitant l'écoulement de l'humeur aqueuse trabéculaire ou uvéo-scléral (pour les trois dernières substances). La figure 8 montre un autre dispositif pour délivrer certaines substances actives dans le corps ciliaire 510, pour traiter par exemple, des problèmes de glaucome tels qu'expliqués au préalable. Ce dispositif a, en fonctionnement, une surface d'application annulaire 2 autour de l'axe optique 1 du globe oculaire 500, une paroi interne cylindrique 26 s'étendant depuis la boucle interne de la surface d'application 2, une paroi externe conique 24 s'étendant de manière divergente depuis la boucle externe de la surface d'application 2 avec un angle d'inclinaison "a" par rapport à l'axe optique 1. Ainsi, le corps creux 21 a une section qui augmente progressivement depuis la surface du globe oculaire 500, tel que décrit au préalable en se référant à la figure 6. L'électrode active 10 a une forme annulaire, et a sensiblement la même superficie que la surface du fond annulaire 3 du réservoir 20. Par conséquent, la superficie "Se" de l'électrode active 10 est nettement supérieure à la superficie de la surface d'application 2 "Sa". De plus, l'électrode active 10 peut avoir une surface perpendiculaire à la paroi externe 24 ou à la paroi interne 26. Son emplacement peut également être choisi parallèle à la surface d'application 2. Le diamètre interne "di" de la boucle interne de la surface d'application 2 et le diamètre externe "do" de la boucle externe de la surface d'application 2 peuvent être choisis de sorte que la surface d'application 2 soit en face du corps ciliaire 510 (en projection). Le dispositif est conçu ici pour traiter plus spécifiquement la superficie postérieure du corps ciliaire 512, avec un réservoir 20 ayant un "di" d'environ 17 mm et un "do" d'environ 21 mm, ce qui donne une surface d'application 2 d'environ 2 mm de large. En variante, "di" est d'environ 12 mm et "do" est d'environ 16 mm, ce qui donne un réservoir 20 d'environ 2 mm de large pour traiter le pars plicata 511. L'angle "a" de la paroi externe 24 est choisi de sorte que cette dernière soit sensiblement perpendiculaire au corps ciliaire 510. Cet angle "a" peut alors être choisi entre environ 30 et environ 40 . Avec cette configuration, le courant électrique est dirigé plus perpendiculairement vers le pars plana 512, et a une plus forte intensité tel qu'expliqué au préalable en se référant à la figure 6. En se référant maintenant à la figure 9, il est montré un dispositif de iontophorèse oculaire annulaire particulier selon l'invention. Il comprend une électrode active 10 avec une ouverture de manière à fournir une structure annulaire, et il est placé au fond 3 du réservoir 20, qui a également une section annulaire. Tel qu'expliqué au préalable, le réservoir 20 s'étend à partir de la surface d'application 2 destinée à recouvrir une surface oculaire déterminée du globe oculaire 500. La surface oculaire qui est destinée à recevoir les substances actives 30 depuis le dispositif 1 est ici au moins une partie de la sclère 502, tel que décrit ci-dessus, et en particulier le corps ciliaire 510 ou une partie de celui-ci. Le corps creux 21 du réservoir 20 est divisé ici en deux parties : - un premier réservoir 23 situé sur une partie avant du réservoir 20 (la partie avant étant la partie la plus proche du globe oculaire 500) délimitée par une partie avant 24b de la paroi externe 24 et une partie avant 26b de la paroi interne 26 ; - un second réservoir 22 placé sur la partie arrière du réservoir 20 délimitée par la partie arrière 24a de la paroi externe 24 et la partie arrière 26a de la paroi interne 26. Le premier réservoir 23 est destiné à recevoir le milieu 35 contenant les substances actives 30 et le second réservoir 22 est destiné à recevoir un milieu électriquement conducteur 37 tel qu'une solution aqueuse ou un hydrogel. Les premier et second réservoir 23-22 sont séparés par une membrane semi-perméable 80, perméable aux éléments conducteurs électriques contenus dans le milieu 37 et non perméable aux substances actives 30 du premier réservoir 23. Le milieu 35 peut alors être limité en épaisseur pour réduire le volume des substances actives 30 à un minimum, et permettre un dosage précis de son contenu, ce qui améliore le contrôle de la iontophorèse et son coût. De préférence, la paroi interne 24 et la paroi externe 26 s'étendent depuis la surface de l'électrode 10 de manière à définir entre elles un corps creux 21 (c'est-à-dire l'ensemble du second réservoir 22 et du premier réservoir 23) qui a une section annulaire qui diminue progressivement quand on s'approche de la surface d'application 2. En outre, la longueur du second réservoir 22 est de préférence choisie suffisamment longue de sorte que le milieu conducteur électrique 37 fourni ici guide le champ électrique depuis l'électrode active 10 au travers du premier réservoir 23 vers la surface d'application 2 avec un champ électrique rectiligne. Les fuites de courant sont alors limitées. Tel que décrit au préalable, la longueur du corps creux 21 peut être choisie proche de 3 fois la dimension linéaire la plus longue de ladite surface de réservoir ou plus. La surface d'application 2 présente éventuellement un diamètre interne moyen di de sorte que D < di La surface d'application 2 présente éventuellement un diamètre externe moyen de où 1,3D < de _< 1,8D. L'angle global d'inclinaison du diamètre externe 24 par rapport à l'axe optique 1 peut être inclu dans la gamme de 10 à 80 , et spécialement entre environ 30 et environ 40 . L'angle global d'inclinaison du diamètre interne 26 par rapport à l'axe optique 1 peut être inclu dans la gamme de 0 à 80 , et spécialement entre environ 30 et environ 40 . Une extrémité de la paroi externe arrière 24a peut être reliée à une extrémité de la paroi interne arrière 26a par une paroi transversale pour former une paroi de fond du second réservoir 22 (non montré). L'électrode active 10 alors positionnée ou formée sur ladite paroi d'extrémité. Dans une variante, l'électrode active 10 est positionnée ou formée pour qu'elle ferme les parois arrière 24a et 26a du second réservoir 22 de manière à constituer la paroi d'extrémité du réservoir 20 (tel que montré sur la figure 7). De toute manière, le réservoir 20 peut être conçu de sorte que la partie de son fond 3 ait une superficie supérieure à celle de la surface d'application 2. La superficie "Se" de l'électrode active 10 est supérieure à la superficie "Sa" de la surface d'application 2, ce qui implique les avantages discutés au préalable. L'électrode active 10 comprend éventuellement une partie décalée 15 permettant une connexion 50 avec un fil 60 alimentant électriquement de façon décalée hors du réservoir 20 lorsqu'une connexion avec une alimentation électrique appropriée est établie (non montrée), une extrémité de la partie décalée 15 étant électriquement connectée à la couche d'électrode 10, alors que l'autre extrémité de la partie décalée reçoit le fil 60. Ainsi, des effets nuisibles qui pourraient provenir de la connexion électrique peuvent être évités (chauffage local par l'effet Joule, perte de courant local, etc.). De plus, le dispositif a une partie arrière 70 qui est suffisamment renforcée ou rigide pour maintenir le dispositif entier lorsqu'il est disposé sur le globe oculaire 500 sans déformer significativement le réservoir 20, et pour conserver la géométrie de l'électrode active 10. Finalement, l'électrode active 10 est concave de sorte à être sensiblement parallèle à la surface du globe oculaire 500. Dans ce cas, l'électrode active 10 est interposée entre la partie arrière 70 et le réservoir 20, reposant contre la partie arrière rigide 70. Ainsi, quand le réservoir 20 est en position, la distance entre la surface de l'électrode active 10 et la surface du globe oculaire 500 peut être conservée de façon sensiblement constante malgré les contraintes mécaniques exercées par les paupières et la main de l'utilisateur. L'anneau formé par l'électrode active 10 peut garder sa forme sous la pression exercée par les paupières et par l'utilisateur, maintenant ainsi la distance entre l'électrode active 10 et la surface d'application 2 supérieure à une distance limite, afin d'empêcher tout endommagement du tissu oculaire dû à un champ électrique. Ainsi, la distance limite peut être choisie à environ 4 mm de la surface d'application 2, (tel que décrit au préalable), sinon il y aurait un risque de court-circuit par des lignes de courant préférentielles s'établissant entre l'électrode active 10 et les tissus oculaires. La paroi externe avant 24b et la paroi interne avant 26b sont constituées d'un matériau flexible pour agir comme une barrière contre les contaminants externes et le liquide lacrymal qui pourraient perturber le fonctionnement du dispositif (effet d'arc). L'extrémité libre de la paroi latérale interne avant 26b est éventuellement décalée par rapport à l'extrémité libre de la paroi latérale externe avant 24b de sorte que l'ouverture de réservoir 20 (entre ces extrémités libres) définisse une surface d'application 2 qui soit globalement complémentaire en forme à la forme incurvée convexe de la surface du globe oculaire 500. La partie flexible des parois latérales avant 24b et 26b peuvent être constituées de silicone de type polydiméthyl siloxane (PDMS), un matériau qui est hautement approprié pour être en contact avec le globe oculaire 500. Cependant, sa flexibilité ne lui permet certainement pas de conserver précisément sa forme géométrique. C'est pourquoi il est possible d'apporter une partie arrière rigide ou renforcée 24a, 26a, 70 (et éventuellement une partie arrière des parois avant 24b et 26b) constituée d'un matériau tel que, par exemple, le polyméthacrylate de méthyle (PMMA) ou tout matériau polymérique rigide ayant une résistance spécifique (rapport module élastique/poids) appropriée pour conserver sa forme initiale sous contrainte mécanique. Le PMMA est un matériau rigide adapté pour conserver la forme de l'électrode active 10. Cependant, il n'est pas approprié pour réaliser les parois avant 24b et 26b destinées à être amenées en contact avec le globe oculaire 500 (c'est un matériau qui est trop traumatique pour la membrane muqueuse fragile de l'oeil). Ces deux matériaux (le PDMS et le PMMA) utilisés en combinaison fournissent ainsi une structure de dispositif qui est entièrement adaptée à une iontophorèse oculaire. La partie rigide 70 et les parois internes et externes arrière 24a-26a du réservoir 20 peuvent être constituées, par exemple, par usinage, moulage, coulée sous vide ou tout autre procédé permettant de mettre en oeuvre des matériaux polymériques de type rigide ou semi-rigide tels que le polystyrène (PS), l'acrylonitril-butadiène-styrène (ABS), le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP), le polyamide (PA), le polycarbonate (PC), le PMMA, le polyuréthanne (PUR). Au cours de la fabrication de la pièce, on peut prévoir dans les outillages de moulage de réaliser des moyens de remplissage du réservoir 20 avec des substances actives 30 et/ou des moyens pour faire circuler les substances actives 30 dans le réservoir 20. Par exemple, des tubes pour l'alimentation ou la circulation des substances actives 30 et éventuellement des tubes de sortie peuvent être fournis (non montrés). L'électrode active 10 peut être déposée sur la surface du fond 3 du réservoir 20, en utilisant par exemple, un des procédés mentionnés ci-dessus. Finalement, les parois avant flexibles 24b-26b peuvent être constituées d'un matériau polymère tel que par exemple un polymère élastomère du type PUR, polyéther bloc-amide (PEBA), silicone (SI), ou styrène-éthylène-butadiène-styrène (SEBS), et peut être adapté à l'ensemble en utilisant tout procédé approprié, par exemple un collage, un soudage (par exemple, par ultrason ou par rotation ou par miroir) ou par surmoulage. Les parois avant flexibles 24b-26b du réservoir 20 peuvent également être constituées en ajoutant successivement des sections de matériau de dureté variant progressivement, depuis le plus épais vers le plus fin et depuis le plus rigide vers le plus flexible, de manière à constituer un réservoir d'une rigidité qui augmente progressivement en s'éloignant de la surface d'application 2 (voir ci-dessous et les figures 10A à 1OC). On peut disposer des parois internes dans le réservoir 20 pour définir des compartiments, l'électrode active 10 étant alors sous divisée en parties d'électrodes actives, chaque partie d'électrode active étant adaptée pour être placée dans son propre compartiment. Des traitements spécifiques peuvent alors être effectués en utilisant différentes substances actives 30, chacune occupant un compartiment différent, et étant administrée simultanément ou d'une manière différée (auquel cas chaque partie d'électrode a sa propre régulation de courant). Avantageusement, les moyens de remplissage et/ou de circulation pour le médicament 30 sont fournis dans chaque compartiment. En se référant aux figures 10A à 'oc, on observe plusieurs exemples de parois avant 24b à 26b, chacune ayant une section qui devient progressivement de plus en plus grosse en s'éloignant de la surface d'application 2. En se référant à la figure 10A, on voit que la paroi avant 24b-26b forme une rampe en pente qui s'éloigne progressivement de la surface d'application 2 du réservoir 20 jusqu'à ce qu'elle ait l'épaisseur de la paroi latérale arrière rigide 24a-26a. En se référant à la figure 10B, on voit que la paroi avant 24b-26b formée est un bord de section qui augmente en s'éloignant de la surface d'application 2 du réservoir 20 et des parois latérales qui sont concaves. En se référant à la figure 10C, on voit que la paroi avant 24b-26b est constituée de couches successives d'une section croissante (en s'éloignant de la surface d'application 2 du réservoir 20). Ces diverses couches peuvent éventuellement avoir une dureté croissante. L'électrode active 10 peut être perpendiculaire par rapport à la paroi externe cylindrique 24 (tel que montré sur les figures 11 et 12) ou peut être déviée d'une manière concave respectivement vers la surface du globe oculaire convexe (non montré). Dans ce dernier cas, la déviation de l'électrode active 10 peut être choisie de manière à garantir une équidistance globale entre l'électrode active 10 et la surface du globe oculaire 500. En se référant aux figures 11 et 12, on voit un autre mode de réalisation d'un dispositif de iontophorèse selon l'invention, dans lequel la coupe transversale du corps creux 21 du réservoir 20 augmente depuis la surface d'application 2 du à une inclinaison de la paroi interne 26 par rapport à l'axe optique 1 du globe oculaire 500, tandis que la paroi externe 24 est globalement cylindrique. L'inclinaison de la paroi interne 26 est choisie de sorte que cette paroi interne 26 soit conique de manière convergente par rapport à l'axe optique 1 en s'éloignant de la surface d'application 2. En se référant à la figure 11, on voit que la paroi interne 26 entre en contact avec le fond 3 du réservoir 20. La coupe transversale du corps creux 21 est alors entièrement annulaire tout le long de l'axe optique 1. En variante, en se référant à la figure 12, on voit que la paroi interne 26 est jointe en un point ou en une surface 29 et n'entre pas en contact avec le fond 3 du réservoir 20. La coupe transversale du corps creux 21 est alors annulaire dans une région depuis ce point ou cette surface de jonction 29 jusqu'à la surface d'application 2, et a une forme de disque dans la région depuis ce point ou cette surface de jonction 29 jusqu'à la surface de fond 3 du réservoir 20. Cet autre mode de réalisation d'un dispositif d'iontophorèse selon l'invention conduit à une superficie "Se" • 2893852 25 de l'électrode active 10 supérieure à la superficie "Sa" de la surface d'application 2. Ceci implique les avantages dont on a discuté au préalable. 5 Expérience No. 1 : Le déposant a fait certains tests comparatifs sur des lapins en utilisant un dispositif d'iontophorèse tel que montré sur la figure 7 (c'est-à-dire des parois interne 26 et externe 24 coniques avec un même angle d'inclinaison d'environ 10 35 pour traiter le corps ciliaire) et des moyens d'application topiques (typiquement l'administration de gouttes contenant un médicament sur un œil). Pour chaque test comparatif, le milieu utilisé 35 (de l'eau) et les substances actives 30 administrées (3H- 15 clonidine) étaient identiques avec une concentration sensiblement identique (0,25 % p/v pour la substance active 30, c'est-à-dire en gramme de substance 30 contenue dans 100 mL de solution). Les conditions topiques étaient de 0,05 mL sur un œil. 20 Les conditions d' iontophorèse étaient : une intensité de courant d'environ 2 mA fourni pendant environ 4 minutes. Le dispositif contenait 0,5 mL de solution. Les tissus oculaires des lapins ont alors été échantillonnés pendant 0,5 heure, 1 heure et 6 heures après 25 l'administration des substances actives 30. Les tissus échantillonnés comprenaient le corps ciliaire. Les concentrations des substances actives 30 dans ces tissus oculaires ont alors été mesurées par émission radioactive de la substance active 30 préalablement radio 30 marquée. L'unité de mesure est le ng/g de tissu. Les résultats sont donnés dans le tableau 1. Temps Ionto.- Ionto.- Administration Rapport ionto Rapport ionto Tissu 0 mA 2 mA (h) topique (ng/g) (0 mA)/locale (2 mA)/locale (ng/g) (ng/g) Corps 0,5 15612 84034 10587 1,5 7,9 ciliaire Corps 1 17064 82711 15714 1,1 5,3 ciliaire Corps 6 14907 41716 12767 1,2 3,3 ciliaire Tableau 1 Il faut noter que, sans courant, la iontophorèse (0 mA) a environ la même efficacité que l'administration topique (en considérant la marge d'erreur de chacune de ces deux techniques). Les conditions expérimentales peuvent ainsi être considérées comme équivalentes les unes aux autres. Néanmoins, on a trouvé au moins trois fois plus de substances actives 30 dans le corps ciliaire 510 quand on utilisait le dispositif d'iontophorèse à 2 mA, en comparaison des résultats trouvés pour l'administration topique. Par conséquent, la technique d'iontophorèse de l'invention est clairement plus efficace que le procédé topique, pour traiter le corps ciliaire 510 et doit donc donner de meilleurs résultats pour le traitement du glaucome. Expérience No. 2 . Le déposant a fait certains tests comparatifs sur des lapins avec un premier dispositif d'iontophorèse ayant des parois externe et interne cylindriques (tel que montré dans l'art antérieur) et un second dispositif d' iontophorèse tel que montré sur la figure 7 (c'est-à-dire des parois interne 26 et externe 24 coniques avec le même angle d'inclinaison). Les deux dispositifs ont été conçus pour avoir la même : - surface d'application 2 ; - distance entre l'électrode active 10 et la surface d'application 2. La superficie de l'électrode active 30 du second 30 dispositif était environ trois fois plus importante que celle du premier dispositif. De plus, pour chaque test comparatif, le milieu 35 utilisé (de l'eau sans tampon) et les substances actives 30 administrées (phosphate de dexaméthasone disodique) étaient identiques avec une concentration sensiblement identique (40 mg/mL pour les substances actives 30). Pour chaque test comparatif, les conditions d' iontophorèse étaient les mêmes (2 mA - 4 min). Après iontophorèse, on a échantillonné les tissus oculaires de lapin. Les tissus échantillonnés comprenaient la choroïde et la rétine. Les concentrations des substances actives 30 dans ces 10 tissus oculaires ont alors été mesurées. On a trouvé au moins trois fois plus de substances actives 30 dans les tissus lors de l'utilisation du second dispositif en comparaison des résultats trouvés avec l'utilisation du premier dispositif. 15 En particulier, l'augmentation de la concentration dans les tissus était de 3,7 pour la choroïde et de 3,4 pour la rétine. Par conséquent, le second dispositif est ici clairement supérieur au premier. 20 Ces améliorations principales peuvent seulement être expliquées par l'augmentation de la superficie de l'électrode active 30 entre le premier et le second dispositif (la superficie a été multipliée environ par trois)
L'invention concerne un dispositif d'iontophorèse oculaire pour délivrer des substances actives (30), comprenant un réservoir (20) ayant une paroi (24, 26) et un corps creux (21) au moins partiellement délimité par ladite paroi (24, 26), dans lequel le corps creux (21) est capable de recevoir un milieu (35) conducteur électrique et des substances actives (30) contenues dans le milieu (35) et présente une sortie définissant une surface, appelée "surface d'application (2)", destinée à recevoir une partie déterminée d'une surface d'un globe oculaire (500), caractérisé en ce que la surface d'application (2) est au moins partiellement délimitée par une ligne (4, 5) concave vers l'axe optique (1) du globe oculaire (500), et en ce que ladite paroi (24, 26) s'étend depuis ladite ligne (4, 5) en éloignement dudit axe optique (1).
1. Dispositif d'iontophorèse oculaire pour délivrer des substances actives (30), comprenant un réservoir (20) ayant une paroi (24, 26) et un corps creux (21) au moins partiellement délimité par ladite paroi (24, 26), dans lequel le corps creux (21) est capable de recevoir un milieu (35) conducteur électrique et des substances actives (30) contenues dans le milieu (35) et présente une sortie définissant une surface, appelée "surface d'application (2)", destinée à recevoir une partie déterminée d'une surface d'un globe oculaire (500), caractérisé en ce que la surface d'application (2) est au moins partiellement délimitée par une ligne (4, 5) concave vers l'axe optique (1) du globe oculaire (500), et en ce que ladite paroi (24, 26) s'étend depuis ladite ligne (4, 5) en éloignement dudit axe optique (1). 2. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 1, dans lequel la ligne (4, 5) est une boucle. 3. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 2, dans lequel la ligne (4, 5) est sensiblement un cercle. 25 4. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, dans lequel la paroi (24, 26) a un angle d'inclinaison sensiblement constant, par rapport audit axe optique (1). 30 5. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la précédente, dans lequel la paroi (24, 26) est conique autour dudit axe optique (1). 6. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 35 précédentes, dans lequel ladite paroi est une paroi externe (24) du corps creux (21), et ladite Ligne est une ligne externe (4) de la surface d'application (2).20 7. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la précédente, dans lequel la surface d'application (2) est également délimitée par une ligne interne (5), et dans lequel le réservoir (20) a une paroi interne (26) s'étendant depuis cette ligne interne (5), le corps creux (21) étant situé entre la paroi interne (26) et la paroi externe (24). 8. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 10 précédente, dans lequel la ligne interne (5) est une boucle. 9. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 8, dans lequel la ligne interne (5) est 15 sensiblement un cercle. 10. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 7 à 9, dans lequel la paroi interne (26) s'étend depuis la ligne interne (5) en éloignement de l'axe 20 optique (1) du globe oculaire (500). 11. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 7 à 10, dans lequel la paroi interne (26) a un angle d'inclinaison sensiblement constant, par rapport à l'axe 25 optique (1). 12. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 11, dans lequel la paroi interne (26) est conique autour dudit axe optique (1). 13. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 1 à 5, dans lequel ladite paroi est une paroi interne (26) du corps creux (21), et ladite ligne est une ligne interne (5) de la surface d'application (2). 14. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la précédente, dans lequel le corps creux (21) est 30 35en outre délimité par une paroi externe (24) sensiblement cylindrique et s'étendant à partir d'une ligne externe (4) délimitant la surface d'application (2). 15. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 7 à 14, dans lequel, depuis la surface d'application (2), la paroi interne (26) est fermée en un point ou une surface déterminé(e) situé(e) entre ladite surface d'application (2) et le fond (3) du corps creux (21), le fond était défini comme opposé à ladite surface d'application (2). 16. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 7 à 14, dans lequel la paroi interne (26) est en contact avec le fond (3) du corps creux (21), le fond (3) étant défini comme opposé à ladite surface d'application (2). 17. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, dans lequel la surface d'application (2) est conçue pour recouvrir au moins une partie de la cornée (501). 18. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 1 à 16, dans lequel la surface d'application (2) est conçue pour couvrir au moins une partie de la cornée (501) et au moins une partie de la sclère (502). 19. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 1 à 16, dans lequel la surface d'application (2) est conçue pour recouvrir au moins une partie de la sclère (502). 20. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 19, dans lequel la surface d'application (2) est conçue pour couvrir en projection au moins une partie du corps ciliaire (510). 21. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 20, dans lequel la surface d'application (2) est conçue pour recouvrir en projection au moins une partie de la superficie antérieure du corps ciliaire (510). 22. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 20, dans lequel la surface d'application (2) est conçue pour recouvrir en projection au moins une partie de la superficie postérieure du corps ciliaire (510). 10 23. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 20 à 22, dans lequel la paroi externe (24) présente un angle d'inclinaison compris entre environ 30 et environ 40 . 15 24. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 23 combinée à la 12, dans lequel la paroi interne (26) a un angle d'inclinaison sensiblement d'environ 0 ou dans la gamme comprise entre environ 30 et 20 environ 40 . 25. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 20 à 24, dans lequel les principes actifs (30) sont choisis parmi le groupe suivant de principes actifs 25 (30) : - bêtabloquants : bétaxolol, lévobunolol, timolol, cartéolol, béfunolol, métipranolol les agonistes alpha-adrénergiques : brimonidine, apraclonidine, dipivéfrine 30 des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique : dorzolamide, brinzolamide, acétazolamide, méthazolamide des agonistes adrénergiques ou des agents sympathomimétiques non spécifiques : épinéphrine, phényléphrine dipévéfrine, apraclonidine 35 - des agonistes cholinergiques (agents anticholinestérase) ou des agents parasympathomimétiques : pilocarpine, carbachol, acéclidine, échothiopathe5- des analogues de prostaglandine : latanosprost, bimatoprost, travoprost. 26. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, dans lequel le réservoir (20) comprend un premier récipient (23) pour contenir les substances actives (30) et le milieu (35), et un second récipient (22) pour contenir des éléments conducteurs électriques, les premier et second récipients (22) étant séparés par une membrane semi-perméable (80) qui est perméable aux éléments conducteurs électriques et non perméable aux substances actives (30). 27. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, dans lequel les parois du réservoir (20) ont des parties avant flexibles destinées à être en contact avec le globe oculaire (500), et dans lequel les parois du réservoir (20) ont des parties arrière renforcées ou rigides s'étendant depuis les parties avant flexibles. 28. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 27, dans lequel les parties avant flexibles des parois du réservoir (20) sont progressivement plus rigides quand on s'éloigne progressivement de la surface d'application (2). 29. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 28, dans lequel les parties avant flexibles des parois du réservoir (20) sont progressivement plus épaisses quand on s'éloigne progressivement de la surface d'application (2), pour atteindre ainsi ladite rigidité qui varie progressivement. 30. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 27 à 29, dans lequel les parties avant flexibles des parois du réservoir (20) forment une barrièreaux fuites de courant hors du réservoir (20) et/ou contre l'intrusion de contaminants externes dans le réservoir (20). 31. Dispositif d'iontophorèse oculaire l'une des précédentes, dans lequel le réservoir (20) contient des parois internes s'étendant dans le corps creux transversalement à ladite paroi (24, 26), de manière à définir des compartiments étanches. 32. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, dans lequel il est doté de moyens pour remplir le réservoir (20) du milieu (35) et des substances actives (30) et/ou des moyens pour faire circuler les substances actives (30) et le milieu (35) dans le réservoir (20). 33. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, dans lequel le milieu (35) est un liquide ou un gel électriquement conducteur. 34. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des précédentes, comprenant en outre une électrode active (10) associée audit réservoir (20) de manière à, lors d'une polarisation, fournir un champ électrique (E) à travers le milieu (35) au globe oculaire (500), l'électrode active (10) étant située près du fond (3) du corps creux (21), le fond (3) étant opposé à la surface d'application (2). 35. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la précédente, dans lequel la superficie de l'électrode active (10) est globalement supérieure à la superficie de la surface d'application (2). 36. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 34 ou 35, dans lequel l'électrode active (10) a globalement la même forme que la surface de fond (3) du corps creux (21). 37. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 34 à 36, dans lequel l'électrode active (10) comprend une ouverture. 38. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 34 à 37, dans lequel l'électrode active (10) est agencée pcur présenter, en fonctionnement, une densité de courant de 20 mA/cm2 et être polarisée pendant environ 10 minutes. 39. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon :L'une des 34 à 37, dans lequel le réservoir (20) comprend en outre une paroi d'extrémité qui ferme le fond (3) du corps 15 creux (21), su:: laquelle l'électrode active (10) a été formée. 40. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon la 39, dans lequel l'électrode active (10) a été formée directement sur la paroi externe (24) du réservoir 20 (20), en utilisant une des techniques suivantes : - galvanoplastie ; - dépôt d'une pâte d'un matériau électriquement conducteur ; - dépôt d'un film solide doté d'un matériau 25 électriquement conducteur ; - surmoulage de polymères chargés d'un matériau électriquement conducteur pour former des couches conductrices ; - dépôt sur un fil (60) d'un matériau électriquement 30 conducteur. 46. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 34 ou 40, dans lequel l'électrode active (10) est sensiblement parallèle à la surface d'application (2). 47. Dispositif d'iontophorèse oculaire selon l'une des 34 à 41, comprenant en outre une partie arrière 35(70) rigide, l'électrode étant située entre cette partie arrière (70) rigide et le réservoir (20).
A
A61
A61N
A61N 1
A61N 1/30
FR2890927
A1
SYSTEME DE COMMANDE DU COMPORTEMENT ROUTIER D'UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,323
La présente invention concerne un véhicule automobile comportant un système de commande de son comportement routier et un système de diagnostic de l'état de ses pneumatiques. Aujourd'hui les véhicules automobiles sont équipés de systèmes d'aide à la conduite commandant leur comportement routier, comme par exemple un système d'anti-blocage de roues, ou système ABS, un système de contrôle de trajectoire, ou système ESP, un système de limitation/régulation de vitesse, un système d'anti-collision, un système de suivi de trajectoire, etc... Ces véhicules sont également équipés de systèmes de diagnostic de l'état de leurs pneumatiques associés à des alarmes embarquées dans l'habitacle pour avertir le conducteur de l'état des pneumatiques. A l'heure actuelle, les lois de commande du comportement routier du véhicule exécutées par le système d'aide à la conduite se fondent sur un uni-que état des pneumatiques du véhicule, à savoir un état satisfaisant de ceux-ci. Or, on sait que le comportement dynamique d'un véhicule est forte-ment influencé par l'état réel des pneumatiques, comme par exemple leur gonflage, la présence d'hernies, de balourds, etc... De fait, ces lois de commande peuvent être non appropriées si l'état des pneumatiques n'est pas satisfaisant. Le but de l'invention est de résoudre le problème susmentionné. A cet effet l'invention a pour objet un véhicule automobile comportant un système de commande de son comportement routier et un système de diagnostic de l'état de ses pneumatiques, caractérisé en ce que ledit système de commande est adapté pour commander le comportement routier du véhicule en fonction de l'état diagnostiqué des pneumatiques. Selon d'autres modes de réalisation, le véhicule automobile selon l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le système de diagnostic est propre à diagnostiquer l'état de gonflage des pneumatiques, et en ce que le système de commande est propre à commander le comportement routier du véhicule dans un mode prédéterminé de sécurité lorsque l'état de gonflage diagnostiqué n'est pas satisfaisant; - le système de commande est propre à limiter la vitesse du véhicule lorsque l'état de gonflage diagnostiqué n'est pas satisfaisant; -le système de commande est propre à réduire le freinage appliqué à une roue lorsque le pneumatique de celle-ci est diagnostiqué comme sous-gonflé ; et - le système de commande est propre à augmenter le freinage appli-qué aux roues du véhicule dont les pneumatiques sont diagnostiqués comme présentant des états de gonflage satisfaisants pour compenser la réduction du freinage appliqué à la roue ayant un pneumatique diagnostiqué comme sous-gonflé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 10 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les des-sins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule automobile selon l'invention; et - la figure 2 est une vue schématique d'une unité de contrôle entrant 15 dans la constitution du véhicule de la figure 1. Sur la figure 1, il est illustré de manière schématique un véhicule automobile 10 selon l'invention. Le véhicule 10 est équipé d'un moteur 12 pour l'entraînement par exemple de deux roues 14a, 14b avant motrices, d'un système de direction 16 pour le braquage des roues avant 14a, 14b également directrices, et d'un système de freinage comprenant un étrier de plaquettes de frein 18a, 18b, 18c, 18d sur chacune des roues du véhicule 14a, 14b, 14c, 14d. Des moyens d'acquisition des consignes délivrées par le conducteur pour le moteur 12 et les systèmes de direction 16 et de freinage 18a, 18b, 18c, 25 18d sont prévus et comprennent notamment: - un capteur 20 de position de la pédale d'accélérateur 22 du véhicule pour l'acquisition de la demande de couple moteur; - un capteur 24 de position de la pédale de frein 26 du véhicule pour l'acquisition de la demande de couple de freinage; - un capteur 28 d'angle du volant 30 du véhicule pour l'acquisition de la demande d'angle de braquage des roues directrices 14a, 14b; et - un capteur 32 de position du levier de vitesse 34 du véhicule dans le cas d'une boite de vitesses manuelle, ou un capteur de sélection d'état de la boîte dans le cas d'une boite de vitesses automatique, pour l'acquisition du rapport de démultiplication engagé de la boite de vitesses du véhicule. Des moyens d'acquisition des paramètres de fonctionnement du véhicule sont également prévus et comprennent notamment: - un capteur de régime 36 pour l'acquisition du régime de rotation du moteur 12; et - des moyens 38a, 38b, 38c, 38d d'acquisition de paramètres de fonctionnement de chacune des roues 14a, 14b, 14c, 14d du véhicule comportant un capteur de vitesse angulaire pour l'acquisition de sa vitesse angulaire, et, soit un accéléromètre mono-axe ou tri-axe pour l'acquisition de son accélération verticale pour estimer la pression de gonflage de son pneumatique, soit un capteur de pression pour mesurer la pression de gonflage de son pneumatique. Le moteur 12 et les systèmes de direction 16 et de freinage 18a, 18b, 18c, 18d sont à commande électrique et reçoivent d'une unité 40 de contrôle des signaux de commande du comportement routier du véhicule 10. Cette unité 40 est connectée aux différents moyens 20, 24, 28, 32, 36, 38a, 38b, 38c, 38d d'acquisition et détermine ces signaux en fonction des consignes délivrées par le conducteur et des paramètres de fonctionnement du véhicule acquis. L'unité 40 détermine par ailleurs l'état des pneumatiques des roues 14a, 14b, 14c, 14d en fonction des mesures qu'elle reçoit. Elle est par exemple mise en oeuvre par une unité de contrôle du fonctionnement du véhicule, par ailleurs en charge d'autres fonctionnalités de celui-ci, comme la détermination des consignes d'injection de carburant dans les cylindres du moteur ou de débit d'air admis dans ceux-ci par exemple. L'unité 40 peut également être mise en oeuvre par une unité de traitement d'informations dédiée. Le véhicule 10 est également équipé de moyens 42 de délivrance d'informations visuelles et/ou acoustiques relatives au comportement routier du véhicule et à l'état de ses pneumatiques, comme un écran d'affichage ou un haut-parleur par exemple. La figure 2 est une vue schématique de l'unité 40 de contrôle. L'unité 40 comprend un module 50 de diagnostic de l'état de chacun des pneumatiques du véhicule, et notamment son état de gonflage et la présence d'hernie et de balourd. Le module 50 estime cet état d'une manière connue en soi en fonction de la pression acquise P; de gonflage de celui-ci, de l'accélération verticale f; acquise de la roue et de la vitesse de rotation A; ac-quise de la roue sur laquelle il est monté. Le module 50 estime notamment le type et le niveau de défaillance du pneumatique et délivre ceux-ci aux moyens 42 de délivrance d'informations pour en avertir le conducteur du véhicule. Notamment, le module 50 diagnostique que le pneumatique est sous-gonflé si sa pression de gonflage est inférieure à une première valeur de seuil prédéterminée et détermine que ce sous-gonflage est critique si la pression de gonflage est inférieure à une seconde valeur de seuil prédéterminée. Le module 40 de diagnostic est également connecté à un module 52 de commande du comportement routier du véhicule. Le module 52 comporte des moyens 54 d'estimation de paramètres de roulage du véhicule, par exemple les vitesses Vlac, Vlat, Vlong de lacet, latérale et longitudinale du véhicule en fonction en fonction de différentes informations acquises 0pf, 0pa, 0v, Rb et N comme cela est connu en soi. Le module 52 comprend également des moyens 56 connectés au module 50 de diagnostic et aux moyens 52 d'estimation. Les moyens 56 met-tent en ceuvre une loi de pilotage du moteur 12 et des systèmes de direction 16 et de freinage 18a, 18b, 18c, 18d, comme par exemple une commande ABS, ESP, et de limitation/régulation de la vitesse du véhicule, en fonction des informations acquises et de l'état diagnostiqué des pneumatiques. Plus particulièrement, les moyens 52 sélectionnent une loi de com-mande en fonction de l'état des pneumatiques diagnostiqués par l'unité 40. Par exemple, si le gonflage des pneumatiques est diagnostiqué comme satisfaisant, les moyens 52 mettent alors en oeuvre une loi de commande ABS classique. Si un pneumatique est diagnostiqué comme sous- gonflé, les moyens 52 sélectionnent alors une loi de commande ABS qui a pour effet de réduire la quantité de freinage appliquée à la roue associée à ce pneumatique et qui a pour effet d'augmenter la quantité de freinage appliquée aux autres roues dont les pneumatiques sont diagnostiqués comme satisfaisants afin de compenser cette réduction de freinage. Le véhicule est ainsi commandé par les moyens 52 dans un mode de sécurité. La description a été faite pour un véhicule automobile. Bien entendu, la présente invention s'applique à d'autre types de véhicule, notamment multi-train, motocyles, etc
L'invention concerne un véhicule automobile (10) comportant un système (52) de commande de son comportement routier et un système (50) de diagnostic de l'état de ses pneumatiques.Ledit système (52) de commande est adapté pour commander le comportement routier du véhicule en fonction de l'état diagnostiqué des pneumatiques.
1. Véhicule (10) comportant un système (52) de commande de son comportement routier et un système (50) de diagnostic de l'état de ses pneumatiques, caractérisé en ce que ledit système (52) de commande est adapté pour commander le comportement routier du véhicule en fonction de l'état dia- gnostiqué des pneumatiques. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que le système de diagnostic est propre à diagnostiquer l'état de gonflage des pneumatiques, et en ce que le système de commande est propre à commander le cornportement routier du véhicule dans un mode prédéterminé de sécurité lorsque l'état de gonflage diagnostiqué n'est pas satisfaisant. 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que le système de commande est propre à limiter la vitesse du véhicule lorsque l'état de gonflage diagnostiqué n'est pas satisfaisant. 4. Véhicule selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le système de commande est propre à réduire le freinage appliqué à une roue lorsque le pneumatique de celle-ci est diagnostiqué comme sous-gonflé. 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce que le système de commande est propre à augmenter le freinage appliqué aux roues du véhicule dont les pneumatiques sont diagnostiqués comme présentant des états de gonflage satisfaisants pour compenser la réduction du freinage appliqué à la roue ayant un pneumatique diagnostiqué comme sous-gonflé.
B
B60
B60W
B60W 40
B60W 40/12
FR2894474
A1
GEL DEPIGMENTANT HYDROALCOOLIQUE
20,070,615
L'invention se rapporte à une composition dépigmentante pour application cosmétique ou pharmaceutique comprenant un dérivé phénolique, un rétinoide notamment dispersé, et un corticoïde, sous la forme d'un gel hydroalcoolique. Ce gel, de par sa composition, garantit à la fois la stabilité et l'innocuité de la composition. Parmi les agents thérapeutiques préconisés dans le traitement de I'hyperpigmentation cutanée, les dérivés phénoliques tels que I'hydroquinone et ses dérivés restent, depuis des décennies, parmi les actifs les plus efficaces. L'utilisation thérapeutique de ces agents résulte de l'observation de dépigmentations cutanées chez des ouvriers de l'industrie du caoutchouc où certains de ces produits sont utilisés comme antioxydants. Depuis, de nombreuses études n'ont fait que confirmer leur efficacité, seuls ou associés à d'autres dépigmentants [Jorge L.Sanchez, M.D. and Miguel Vazquez, M.D International Journal of Dermatology Jan-Feb 1982, vol 21, p55-58]. Ils apparaissent ainsi comme des actifs pratiquement incontournables dans le traitement de I'hyperpigmentation et sont de ce fait présents dans de nombreux produits commerciaux. L'hydroquinone a fait l'objet du dépôt de diverses demandes de brevet, et en particulier le brevet US3,856,934 où I'hydroquinone est en association avec l'acide rétinoique et d'un corticoïde comme composition dépigmentante. Mais l'incorporation d'un dérivé phénolique comme I'hydroquinone présente, entre autres, deux inconvénients majeurs. Tout d'abord, on observe souvent la dégradation des formulations contenant des dérivés phénoliques tels que I'hydroquinone, seule ou en association avec d'autres principes actifs. L'hydroquinone est effectivement connue pour sa sensibilité à l'oxydation et à la chaleur entraînant une diminution d'efficacité, un brunissement rapide des formulations et parfois même la démixtion ou le déphasage de la formulation. Ce problème s'avère être un obstacle à l'obtention de compositions comprenant I'hydroquinone avec plusieurs actifs, notamment un dérivé phénolique et un rétinoïde. Dans l'art antérieur, les sels de sulfite sont classiquement utilisés pour diminuer ce phénomène mais ils ne sont pas suffisants pour pallier à cet inconvénient. Ils peuvent en outre altérer la viscosité des formulations sensibles aux électrolytes et par là même entraîner une sédimentation des actifs (par exemple des rétinoides). En effet, les carbomers classiquement utilisés pour apporter une viscosité minimale, sont affectés par les électrolytes des sels de sulfite et ne sont donc plus suffisants seuls pour permettre une bonne stabilité du rétinoide. De plus, pour accélérer leur solubilisation, les dérivés phénoliques tels que I'hydroquinone, sont souvent exposés à la chaleur au cours de la réalisation de la composition, notamment dans les émulsions classiques, phénomène qui amorce et accélère le phénomène de brunissement. Le second inconvénient dû à la présence des dérivés phénoliques tels que I'hydroquinone, seule ou en association avec d'autres agents actifs dans la composition, est leur fort pouvoir irritant. L'hydroquinone de par son pouvoir irritant à concentration élevée peut engendrer des 15 hypermélanoses post-inflammmatoires et des phénomènes d'ochronosis. Des irritations locales et des dermatites peuvent se développer après une utilisation prolongée d'hydroquinone à haute concentration [ N-acetyl4S cysteaminylphénol as a new type of depigmenting agent Jimbow K. Arch. Dermatol. 1991 Oct ; 127 (10): 1528- 20 1534]. Le traitement à I'hydroquinone peut s'accompagner d'une irritation qui peut conduire à une hyperpigmentation post-inflammatoire. L'incidence de l'irritation dépend de la concentration en hydroquinone. Cette dernière est assez importante pour les 25 concentrations à 10% et diminue fortement pour les préparations dosées à 5% et serait pratiquement nulle à la concentration de 2% [ Les agents chimiques dépigmentants JP. Ortonne Ann. Dermatol. Venerol.1986,113 :733-736]. La galénique choisie peut donc jouer un rôle prépondérant dans la minimisation de ces 30 effets. Le problème posé est donc de proposer une composition comprenant un dérivé phénolique, un rétinoïde et un corticoïde, ladite composition étant physiquement stable dans le temps et permettant de garantir I'inaltération de la formulation et des actifs. Le 35 produit doit en outre présenter une bonne cosméticité et être faiblement irritant. La Demanderesse a découvert de manière surprenante qu'un gel hydroalcoolique comprenant les excipients adéquats donne de bons résultats de stabilité physique et chimique. Il offre en outre un excellent compromis entre stabilité, notamment à la température et à l'oxydation, efficacité, innocuité et cosméticité. La Demanderesse a également mis au point un procédé de fabrication de la composition selon l'invention réalisable à froid, sans chauffage, permettant d'éviter l'exposition à la chaleur du dérivé phénolique. 10 L'invention se rapporte donc à une composition dépigmentante comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un dérivé phénolique, un rétinoïde, notamment dispersé, et un corticoïde, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'un gel hydroalcoolique. 15 Par milieu physiologiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et/ou les phanères. Par gel hydroalcoolique, on entend un gel aqueux comprenant de l'alcool et pouvant ou non comprendre une faible proportion (jusqu'à 15% en poids par rapport au poids total de 20 la composition) de phase grasse. La composition selon l'invention comprend de manière préférentielle de 1 à 40% d'alcool. Parmi les alcools, on peut citer à titre non limitatif, l'éthanol, l'isopropanol, le butanol, et 25 leurs mélanges. De préférence, l'alcool est l'éthanol. La composition selon l'invention peut également comprendre de manière préférentielle, un ou plusieurs des ingrédients suivants : a) un carbomer, 30 b) un autre agent gélifiant, (ou agent gélifiant distinct des carbomers) c) un agent antioxydant, d) un agent chélatant. La composition selon l'invention de type gel hydroalcoolique offre une bonne tolérance 35 cutanée. Son étalement est en outre plus aisé qu'une émulsion visqueuse et laisse une sensation de fraîcheur agréable.5 Plus particulièrement, l'invention est un gel hydroalcoolique à visée dépigmentante comprenant un ou plusieurs des ingrédients suivants : - de 0.01 à 10% d'un dérivé phénolique, - de 0.0001 à 5% d'un rétinoide, - de 0.01 à 5% de corticoïde, - de 0.01% à 10% de carbomer et/ou d'autres agents gélifiants, - de 0.01 à 2% d'agents antioxydants, - et de 0.01 à 1 % d'agent chélatant. Une composition préférée selon l'invention comprend : - 4.00% de dérivé phénolique, - 0.10% de rétinoïde, - 0.05% de corticoïde, - de 5 à 20.00 % d'éthanol, - de 0.10 à 1% de carbomer, - de 0.10 à 5% d'un ou plusieurs autres agents gélifiants, - de 0.10 à 0.40% de sels de sulfites, - 0.10% de EDTA. Parmi les carbomers, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs, le Carbopol 981, le Carbopol 980, le Carbopol ETD 2020, le Carbopol Ultrez 10 NF vendus par la société BF Goodrich. 25 Parmi les autres agents gélifiants possibles, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs, la gomme de xanthane telle que le Keltrol T vendu par la société Kelco, l'acrylatelClOC30 alkyl acrylate crosspolymer tel que le produit vendu sous le nom de Pemulen TRI ou le Carbopol 1382 par la société BF Goodrich, l'hydroxypropylcellulose tel que le produit vendu sous le nom de Natrosol HHX 250 par la société Aqualon, et le 30 l'Acrylamide/Sodium Acryloyldimethyltaurate Copolymer and Isohexadecane and polysorbate 80 vendu sous le nom de Simulgel 600 par la société Seppic. Parmi les agents antioxydants, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs, l'acide ascorbique et ses sels, les tocophérols et les sels de sulfites tels que le métabisulfite de 35 sodium, le sulfite de sodium. 10 15 20 20 On peut citer comme exemple d'agent chélatant, l'acide éthylènediamine tétracétique (EDTA), I'Edetate calcium disodium, I'edetate de sodium. Comme dérivé phénolique, on peut citer à titre non limitatif I'hydroquinone, le 4- hydroxyanisol, le monoethyl éther d'hydroquinone et le monobenzylether d'hydroquinone. De préférence, on utilise I'hydroquinone. Par rétinoïde, on entend tout composé se liant aux récepteurs (récepteurs aux acides rétinoique (RARs) et/ou des récepteurs rétinoiques X (RXRs)) ainsi que leurs précurseurs et dérivés. Préférentiellement, le rétinoïde est un composé choisi dans la famille des rétinoides benzonaphtaleniques tels que décrits dans la demande de brevet EP 0 199 636. En particulier, on préférera l'adapalene (l'acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-méthoxyphényl]-2- naphthanoique), ainsi que ses précurseurs et/ou dérivés. On peut également utiliser la trétinoine et I'isotrétinoine. Par précurseurs de rétinoïdes, on entend leurs précurseurs biologiques immédiats ou substrats, ainsi que leurs précurseurs chimiques. Par dérivés des rétinoïdes, on entend aussi bien leurs dérivés métaboliques que leurs dérivés chimiques. Par corticoïde, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs, le butyrate de clobetasone, le 25 propionate de clobetasol, le dipropionate de clobetasol, l'hydrocortisone, la cortisone, la prednisolone, le miconazole, la prednisone, la triamcinolone acetonide, la methylprednisolone, la fluometholone, la fluocinolone acetonide, le desonide, la betamethasone, la dexamethasone, l'aclosone ou leurs mélanges. 30 En particulier, la composition selon l'invention pourra comprendre, comme corticoïde, le désonide ou la fluocinolone acetonide. Bien entendu, la quantité des agents actifs dans la composition selon l'invention dépendra de l'association choisie et donc particulièrement de la qualité du traitement désiré. 35 10 La composition peut comprendre en outre des additifs usuellement utilisés dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique, tel qu'un agent neutralisant, un agent humectant et/ou co-solvant, un agent émollient, un agent apaisant, un filtre solaire physique ou chimique, un conservateur, un agent correcteur de pH ou leurs mélanges. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. La composition peut de préférence comprendre un filtre solaire physique ou chimique. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0.001 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. On peut citer comme exemples d'agent neutralisant, une base aminée telle que la 15 triéthanolamine, la diéthanolamine, la trométhamine. On peut citer comme exemples d'agent correcteur de pH, l'acide citrique. On peut citer comme exemples d'agents humectants et/ou co-solvant, la glycérine, le 20 sorbitol, le propylène glycol, le macrogol 400. La composition selon l'invention peut également comprendre une phase grasse dans une proportion allant de 0.01% à 15%, comprenant essentiellement un agent émollient. On peut citer comme exemple non limitatif d'agent émollient, une huile minérale telle que le 25 Primo! 352, le Marcol 82, Marcol 152, Marcol 352 vendus par la société Esso; une huile végétale telle que l'huile d'amande douce, huile de palme, huile de soja, huile de sésame, huile de tournesol, un ester tel que le cetearyl isononanoate comme le produit vendu sous le nom de Cetiol SN par la société Cognis France, diisopropyl adipate comme le produit vendu sous le nom de Ceraphyl 230 par la société ISP, le palmitate d'isopropyle comme 30 le produit vendu sous le nom de Crodamol IPP par la société Croda, le caprylique caprique triglyceride tel que Miglyol 812 vendu par la société Huis l Lambert Rivière; une huile de silicone telle qu'une dimethicone comme le produit vendu sous le nom de Q7 9120 par Dow Corning, une cyclomethicone comme le produit vendu sous le nom de Mirasil CM5 vendu par SACI-CFPA. 35 On peut citer comme exemple non limitatif d'agents apaisants, l'allantoïne et le talc. On peut citer comme exemple non limitatif de filtres solaires, des filtres solaires physiques tels que le dioxyde de titane et des filtres solaires chimiques tels que I'octocrylene, l'ethylhexyl methoxycinnamate. On peut citer comme exemples de conservateurs le chlorure de benzalkonium, le phénoxyéthanol, l'alcool benzylique, la diazolidinylurée, les parabens, ou leurs mélanges. La présente invention a aussi pour objet la composition telle que décrite précédemment à 10 titre de médicament. L'invention a également pour objet un procédé de préparation réalisé à température ambiante d'une composition de type gel hydroalcoolique comprenant les étapes suivantes : 15 a) la préparation d'une phase formulaire aqueuse comprenant le mélange d'au moins un gélifiant avec de l'eau jusqu'à homogénéité. Cette phase comprend notamment l'eau, le chélatant et les agents gélifiants. b) la préparation d'une première phase active comprenant le mélange du dérivé phénolique et de l'alcool jusqu'à solubilisation complète ; 20 c) la préparation d'une seconde phase active comprenant le mélange du rétinoïde avec au moins un agent humectant jusqu'à obtenir une dispersion homogène ; d) la préparation d'une troisième phase active comprenant le mélange du corticoïde avec au moins un agent humectant jusqu'à obtenir une dispersion homogène. Le corticoïde peut être dispersé dans un agent humectant identique ou différent de l'agent 25 humectant utilisé à l'étape c). e) le mélange des différentes phases actives obtenues en b), c) et d) de façon indépendante dans la phase formulaire obtenue en a) jusqu'à parfaite incorporation. Par température ambiante, on entend une température comprise entre 20 et 30 C, de 30 préférence comprise entre 23 et 27 C, préférentiellement une température égale à 25 C. De façon alternative, le rétinoïde et le corticoïde peuvent être directement introduits de façon indépendante avec la phase active obtenue en b) dans la phase formulaire obtenue en a). 35 5 La vérification du pH natif du mélange et la correction éventuelle avec une solution d'un agent neutralisant, l'incorporation des additifs éventuels, pourront se faire, en fonction de leur nature chimique au cours d'une des étapes du procédé de préparation décrit ci-dessus. Ainsi, dans un mode de réalisation particulier du procédé selon la présente invention, au moins un agent neutralisant peut être ajouté dans la phase formulaire à la suite de l'étape a). 10 Dans un mode de réalisation particulier du procédé selon la présente invention, au moins un agent antioxydant préalablement solubilisé dans de l'eau peut être introduit dans la phase formulaire à la suite de l'étape (a). Dans un dernier mode de réalisation particulier du procédé de l'invention, une phase 15 grasse est introduite dans le gel obtenu à l'issue de l'étape (e), par la réalisation d'une émulsification à vitesse élevée. On entend par phase formulaire, le mélange d'un groupe d'ingrédients différents des principes actifs introduits ensemble dans une phase unique. On entend par phase active, une phase formulaire contenant un ou plusieurs actifs. L'invention se rapporte également à l'utilisation de la nouvelle composition telle que décrite précédemment en cosmétique et en dermatologie. 25 Les compositions de l'invention conviennent particulièrement bien au traitement et/ou à la prévention des affections dermatologiques liées à des désordres de la pigmentation tels que le melasma, le chloasma, les lentigines, le lentigo sénile, le vitiligo, les taches de rousseur, les hyperpigmentations post-inflammatoires dues à une abrasion et/ou une 30 brûlure et/ou une cicatrice et/ou une dermatose et/ou une allergie de contact; les nevi, les hyperpigmentations à déterminisme génétique, les hyperpigmentations d'origine métabolique ou médicamenteuse, les mélanomes ou toutes autres lésions hyperpigmentaires. 35 Les compositions selon l'invention trouvent également une application dans le domaine cosmétique, en particulier pour prévenir et/ou pour lutter contre les effets néfastes du 20 10 15 20 soleil et/ou contre le vieillissement photo-induit ou chronologique de la peau et des phanères. Les compositions selon l'invention trouvent aussi une application dans l'hygiène corporelle 5 et capillaire. Les exemples de formulations ci-dessous permettent d'illustrer les compositions selon l'invention, sans toutefois en limiter la portée. Des exemples illustrant la stabilité des compositions selon l'invention, sont également décrits. EXEMPLES DE FORMULATIONS Dans les compositions ciaprès (exemples 1 à 11) les proportions des différents constituants sont exprimés en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Exemple 1 : Matières premières % Hydroquinone 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.40 Acrylate l C10 C30 Alkyl Acrylate 0.40 crosspolymer Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Phenoxyethanol 1.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% (qsp pH 5.5-6.5) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 2 : Matières premières % Hydroquinone 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.40 Acrylate / Cl0 C30 Alkyl Acrylate 0.40 crosspolymer Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 PEG 400 10.00 Phenoxyethanol 1.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% (qsp pH 5.5-6.5) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 3 : Matières premières % Hydroquinone 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.40 Acrylate I C10 C30 Alkyl Acrylate 0.60 crosspolymer Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Phenoxyethanol 1.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% 4.00 Acide citrique (qsp pH 5-7) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 4 : Matières premières Hydroquinone % 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.30 Carbopol 981 0.30 Gomme de xanthane 0.40 Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Phenoxyethanol 1.00 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% 4.00 Acide citrique (qsp pH 5-7) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 5 : Matières premières % 4-hydroxyanisol 4.00 Adapalène 0.10 fluocinolone acetonide 0.01 Ethanol 15.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.60 Gomme de xanthane 0.40 Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Phenoxyethanol 1.00 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% 4.00 Acide citrique (qsp pH 5-7) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 6 : Matières premières % 4-hydroxyanisol 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.40 Acrylate / C10 C30 Alkyl Acrylate 0.40 crosspolymer Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Phenoxyethanol 1.00 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% (qsp pH 5.5- 6.5) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 7 : Matières premières % Hydroquinone 2.00 Trétinoïne 0.10 Aclosone 0.01 Ethanol 30.00 Edetate de sodium 0.10 Carbopol 981 0.50 Carbopol 1382 0.50 Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Triéthanolamine (qsp pH 5-7) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 8 : Matières premières % 4-hydroxyanisol 5.00 13 Trétinoïne 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 15.00 Edetate calcium disodium 0.10 Carbopol ETD 2020 0.40 Hydroxypropyl cellulose 1.00 Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Propylène glycol 5.00 Macrogol E400 5.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% 4.00 Acide citrique (qsp pH 5-7) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 9 : Matières premières % Hydroquinone 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 981 0.60 Gomme de xanthane 0.40 Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Paraffine liquide 10.00 Phenoxyethanol 1.00 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% 4.00 Acide citrique (qsp pH 5-7) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 10 : Matières premières % 4-Hydroxyanisol 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 20.00 EDTA 0.10 Carbopol 980 0.40 Acrylate / C10 C30 Alkyl Acrylate 0.40 crosspolymer Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 PEG 400 10.00 Phenoxyethanol 1.00 Solution aqueuse de tromethamine 10% (qsp pH 5.5-6.5) Eau purifiée Qsp 100 Exemple 11 : Matières premières % 4-hydroxyanisol 2.00 Adapalene 0.10 Désonide 0.05 Ethanol 5.00 EDTA 0.10 Carbopol 981 0.20 Carbomer 1382 0.60 Gomme de xanthane 0.40 Métabisulfite de sodium 0.05 Sulfite de sodium 0.05 Paraffine liquide 10.00 Propylène glycol 5.00 Glycérine 5.00 Méthyl paraben 0.20 Allantoine 0.20 Butylhydroxytoluene 0.10 Sorbitan monooléate 1.00 Poloxamer 124 0.20 Solution aqueuse de tromethamine 10% (Qsp pH 4.5) Eau purifiée Qsp 100 lo Les exemples de formulation de 1 à 11 peuvent être appliqués 1 ou 2 fois par jour jusqu'à totale dépigmentation pour le traitement des lentigines, du chloasma ou du melasma. Exemple 12 : ETUDE DE STABILITÉ Les compositions selon l'invention et un gel témoin sont placés à différentes températures, une évaluation physique (couleur et structure physique du gel) est réalisée au cours du temps. Stabilités exemple 1 45 C : 1 mois RAS* 4 C : 3 mois RAS 15 Température ambiante : 1 an RAS *RAS: Pas de modification de la couleur et structure physique originales maintenues 45 C : 7 semaines RAS Stabilités exemple 2 4 C : 7 semaines RAS Température ambiante : 1 an RAS 45 C : 2 mois RAS Stabilités exemple 3 4 C : 3 mois RAS Température ambiante : 2.5 mois RAS 45 C : 2.5 mois RAS Stabilités exemple 5 4 C : 2.5 mois RAS Température ambiante : 1 an RAS 45 C : 2 mois RAS Stabilités exemple 4 4 C : 3 mois RAS Température ambiante : 2.5 mois RAS 45 C : 2 mois RAS Stabilités exemple 8 4 C : 3 mois RAS Température ambiante : 2.5 mois RAS 45 C : 3 mois RAS Stabilités exemple 9 4 C : 3 mois RAS Température ambiante : 1 an RAS Gel témoin Matières premières % Hydroquinone 4.00 Adapalène 0.10 Désonide 0.05 EDTA 0.20 Carbomer 0.50 Métabisulfite de sodium 0.20 Sulfite de sodium 0.20 Allantoine 0.20 Methylparaben 0.15 Propylène glycol 15.00 Glycérine 5.00 Solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 10% 2.00 Acide citrique (qsp pH 5-7) 45 C : 2 semaines beige, 5 semaines dégradé marron, 1.5 Stabilités mois début de démixtion** du gel témoin 4 C : 3 mois: fiuidification** Température ambiante : 1 mois fluidification** ** Modification de la structure physique Le suivi de stabilité des essais réalisés montre que les compositions selon l'invention sont stables dans le temps et à toutes les températures testées aussi bien d'un point de vue couleur que structure physique, contrairement au gel témoin non conforme à l'invention. Le dérivé phénolique, le rétinoide ainsi que le corticoïde utilisés ne présentent aucun signe de recristallisation
L'invention se rapporte à une composition dépigmentante pour application cosmétique ou pharmaceutique comprenant un dérivé phénolique, un rétinoide notamment dispersé, et un corticoïde, sous la forme d'un gel hydroalcoolique, à son procédé de préparation et à son utilisation en cosmétique et en dermatologie.
Revendications 1. Composition dépigmentante comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, un dérivé phénolique, un rétinoïde et un corticoïde, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'un gel hydroalcoolique. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le gel hydroalcoolique comprend de 1 à 40% d'alcool. l0 3. Composition selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que l'alcool est l'éthanol. 4. Composition selon l'une des 1A 3, caractérisée en ce que le gel hydroalcoolique comprend également un ou plusieurs des ingrédients suivants : 15 a) un carbomer, b) un autre agent gélifiant, c) un agent antioxydant, d) un agent chélatant. 20 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le gel hydroalcoolique comprend : - 4.00% de dérivé phénolique, -0.10% de rétinoïde, - 0.05% de corticoïde, 25 - de 5 à 20.00 % d'éthanol, - de 0.10 à 1% de carbomer, - de 0.10 à 5% d'un ou plusieurs autres agents gélifiants, - de 0.10 à 0.40% de sels de sulfites, - 0.10% de EDTA. 30 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le dérivé phénolique est l'hydroquinone. 7. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le rétinoide 35 est l'adapalene. 8. Composition selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le corticoïde est choisi parmi le désonide et la fluocinolone acetonide. 9. Composition selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un filtre solaire chimique ou physique. 10. Composition selon l'une quelconque des de 1 à 9 à titre de médicament. 11. Procédé de préparation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes réalisées à température ambiante : a) la préparation de la phase formulaire aqueuse comprenant le mélange d'au moins un gélifiant avec de l'eau jusqu'à homogénéité ; b) la préparation d'une première phase active comprenant le mélange du dérivé phénolique avec de l'alcool jusqu'à solubilisation complète ; c) la préparation d'une seconde phase active comprenant le mélange du rétinoïde avec au moins un agent humectant jusqu'à obtenir une dispersion homogène ; d) la préparation d'une troisième phase active comprenant le mélange du corticoïde avec au moins un agent humectant jusqu'à obtenir une dispersion homogène ; e) le mélange des différentes phases actives obtenues en b), c) et d) de façon indépendante dans la phase formulaire obtenue en a) jusqu'à parfaite incorporation. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'au moins un agent neutralisant est ajouté dans la phase formulaire à la suite de l'étape a). 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'au moins un agent antioxydant préalàblement solubilisé dans de l'eau est introduit dans la phase formulaire à la suite de l'étape a). 14. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce qu'une phase grasse est introduite dans le gel obtenu à l'issue de l'étape (e). 15. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des de 1 à 9 pour 35 la fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée au traitement et/ou à la prévention des affections dermatologiques liées à des désordres de la pigmentation.30 16. Utilisation cosmétique d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 9 pour prévenir et/ou pour lutter contre les effets néfastes du soleil et/ou contre le vieillissement photo-induit ou chronologique.5
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61K 9,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/05,A61K 8/34,A61K 8/35,A61K 8/63,A61K 9/107,A61K 31/07,A61K 31/57,A61P 17/00,A61Q 19/08
FR2889935
A1
TUYAU D'ASPIRATION FLEXIBLE DE LONGUEUR VARIABLE
20,070,302
La présente invention concerne un . Dans le domaine de l'aspiration de poussière, on distingue deux principaux types d'appareils: les aspirateurs traîneaux et les aspirateurs 5 centralisés. Les aspirateurs traîneaux sont généralement composés d'un caisson monté sur roulettes et contenant une partie motorisation et un filtre. Cet ensemble est relié par un tuyau d'aspiration flexible à une poignée sur laquelle vient se fixer une extrémité d'un tuyau rigide, l'extrémité libre de ce dernier recevant différentes têtes de nettoyage. Les aspirateurs centralisés sont généralement composées d'une centrale d'aspiration fixe placée généralement dans un sous-sol, garage ou local technique, reliée par un réseau de tuyaux d'aspiration, intégrés directement dans les murs et les sols du bâtiment, à des prises d'aspiration généralement logées dans les murs ou sols des locaux à nettoyer. Les aspirateurs centralisés comportent également un tuyau d'aspiration flexible comportant une première extrémité équipée de premiers moyens de raccordement à un dispositif de nettoyage et une seconde extrémité comportant des seconds moyens de raccordement à l'une des prises d'aspiration. Le dispositif de nettoyage est généralement constitué de la même manière que pour un aspirateur traîneau, c'est-à-dire d'une poignée sur laquelle vient se fixer une extrémité d'un tuyau rigide, dont l'extrémité libre reçoit les différentes têtes de nettoyage. Les tuyaux d'aspiration flexibles présents dans les aspirateurs 25 centralisés sont généralement de deux types. Un premier type de tuyau d'aspiration flexible consiste en un tuyau d'aspiration flexible de longueur fixe, réalisé en polychlorure de vinyle. Les différentes longueurs possibles pour ce type de tuyau d'aspiration évoluent généralement, selon les besoins, entre 7 et 12 mètres. Ces tuyaux d'aspiration sont en principe légers mais encombrants à cause de leur grande longueur. Pour résoudre ce problème d'encombrement, des tuyaux d'aspiration flexibles extensibles, donc de longueur variable, ont été développés. Ces tuyaux sont réalisés à partir d'une armature métallique formant ressort recouverte d'une couche de polyuréthanne. Ces tuyaux d'aspiration possèdent donc une longueur minimale dite longueur au repos et une longueur maximale dite longueur étirée . Le rapport entre ces deux longueurs est généralement de 4. Ainsi, la longueur nécessaire de tuyau d'aspiration flexible est 5 divisée par 4, ce qui réduit fortement son encombrement. Cependant, ces tuyaux d'aspiration flexibles sont lourds à cause de leur armature métallique et sont donc moins facile à manipuler par l'utilisateur. En outre, au fur et à mesure de leur allongement, la force de rappel du ressort devient de plus en plus importante, il est donc nécessaire d'effectuer une importante traction sur le tuyau lors du nettoyage, pour compenser cette force de rappel. En conséquence, ce deuxième type de tuyau d'aspiration, bien que moins encombrant, est lourd et difficile à manipuler. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. Le problème technique à la base de l'invention est la réalisation d'un tuyau d'aspiration flexible qui soit de structure simple, peu encombrant, extensible, léger et facile à manipuler. A cet effet, l'invention concerne un tuyau d'aspiration flexible de longueur variable comportant une première extrémité équipée de moyens de raccordement à un dispositif de nettoyage et une seconde extrémité équipée de moyens de raccordement à une prise d'aspiration raccordée à une installation d'aspiration centralisée par l'intermédiaire de conduites d'aspiration, caractérisé en ce qu'il comporte une première partie tubulaire extensible et une seconde partie tubulaire de longueur fixe. Ainsi, en combinant une partie tubulaire extensible avec une partie tubulaire de longueur fixe pour réaliser le tuyau d'aspiration flexible, il est possible d'obtenir les avantages des deux types de tuyaux d'aspiration flexibles généralement utilisés tout en diminuant fortement leurs désavantages. En effet, si l'on considère, par exemple, un local qui nécessite une longueur de tuyau d'aspiration de 7,5 mètres de long, selon le premier type de tuyau d'aspiration connu, il sera nécessaire de prévoir un tuyau de 7,5 mètres de long, qui sera donc très encombrant. Selon le second type de tuyau d'aspiration connu, il sera nécessaire de prévoir un tuyau d'aspiration flexible de longueur au repos d'environ 1,9 mètre de long qui sera lourd du fait de la présence de l'armature métallique et qui sera difficile à manipuler du fait que la traction nécessaire pour l'étendre jusqu'à 7,5 mètres sera très élevée. Selon l'invention, pour obtenir un tuyau d'aspiration flexible de 7,5 mètres de long, on pourra prévoir par exemple une première partie tubulaire extensible de longueur au repos de 0,75 mètre et une seconde partie tubulaire de longueur fixe de 4,5 mètres. Ainsi, la longueur au repos du tuyau est d'uniquement 5,25 mètres au lieu de 7,5 mètres pour un tuyau de longueur fixe, il en résulte donc un encombrement moindre du tuyau d'aspiration selon l'invention par rapport au premier type de tuyau d'aspiration connu. En outre, en effectuant le rapport de la longueur au repos sur la longueur étirée du tuyau, on obtient que la longueur au repos du tuyau correspond à 70 % de sa longueur étirée . Or l'expérience montre, selon l'exemple choisi, que le temps 15 d'utilisation du tuyau d'aspiration en longueur au repos correspond à 70 % du temps total d'utilisation du tuyau pour nettoyer le local. C'est-à-dire que l'utilisateur n'utilisera l'allongement du tuyau que pendant 30 % de son temps total d'utilisation, ce qui minimise alors la difficulté de manipulation du tuyau d'aspiration. Selon une autre caractéristique de l'invention, la première partie tubulaire extensible comporte les moyens de raccordement à une prise d'aspiration et la seconde partie tubulaire de longueur fixe comporte les moyens de raccordement à un dispositif de nettoyage. Ainsi, dans ce cas, la partie extensible, qui est généralement plus lourde que la partie de longueur fixe, se trouve du côté de la prise d'aspiration et reposera par conséquent directement sur le sol lors de l'utilisation du tuyau d'aspiration par l'utilisateur. Il en résulte une fatigue moindre pour l'utilisateur qui n'aura pas à soutenir cette partie plus lourde, ainsi qu'une facilité de manipulation du tuyau 30 d'aspiration. Avantageusement, la première partie tubulaire et la seconde partie tubulaire sont distinctes l'une de l'autre et raccordées l'une à l'autre par des moyens de raccordement. Ainsi, les première et seconde parties tubulaires, qui sont de 35 structures différentes, peuvent être fabriquées de manière indépendante. Il en résulte donc une facilité de fabrication du tuyau d'aspiration et donc une diminution de son coût de fabrication. Selon une autre caractéristique de l'invention, les parois de la première partie tubulaire extensible possèdent une force de rappel. Ainsi, lorsque qu'une traction exercée sur le tuyau cesse, la force de rappel des parois de la première partie tubulaire permet à cette dernière de reprendre sa longueur minimale et donc de minimiser l'encombrement du tuyau d'aspiration. Avantageusement, la première partie tubulaire comprend une 10 armature métallique formant ressort recouverte d'une couche de polyuréthanne. Selon une autre caractéristique de l'invention, la seconde partie tubulaire comprend un soufflet en polychlorure de vinyle. Avantageusement, les moyens de raccordement entre les deux parties tubulaires sont constitués par un manchon de raccordement De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence aux dessins schématiques annexés représentant, à titre d'exemple non limitatif, une variante d'exécution de ce tuyau d'aspiration flexible. Figure 1 en est une vue en perspective, en position de fonctionnement. Figure 2 en est une vue en perspective, dans laquelle la partie de longueur variable est en position au repos D. Figure 3 en est une vue en perspective, dans laquelle la partie de 25 longueur variable est en position étirée D. Les figures 1 à 3 représentent un tuyau d'aspiration flexible 2 de longueur variable. Le tuyau d'aspiration 2 comporte une première extrémité comportant des moyens de raccordement 3 à un dispositif de nettoyage 4 et une seconde extrémité comportant un manchon de raccordement 5 à une prise d'aspiration 6 logée dans un mur 7 d'un local à nettoyer. La prise d'aspiration 6 est raccordée, par l'intermédiaire d'un réseau de conduites d'aspiration (non représentées aux figures), intégrées dans les murs et/ou sols du bâtiment, à une centrale d'aspiration (non représentée aux figures) logée avantageusement dans un sous-sol, garage ou local technique. Le tuyau d'aspiration 2 comporte une première partie tubulaire extensible, de longueur variable 8, et une seconde partie tubulaire de longueur fixe 9 distinctes l'une de l'autre et raccordées par un manchon cylindrique 10 de diamètre intérieur correspondant au diamètre extérieur des première et seconde parties tubulaires 8, 9. La première partie tubulaire extensible 8 est constituée d'une armature métallique formant ressort recouverte d'une couche de polyuréthanne. Ainsi, il est possible d'augmenter la longueur de la première partie tubulaire 8, comme montré à la figure 3, en exerçant une traction sur cette dernière. Lorsque cette traction cesse, la force de rappel de l'armature métallique permet à la première partie tubulaire 8 de reprendre sa longueur minimale. La seconde partie tubulaire de longueur fixe 9 est constituée d'un soufflet réalisé en polychlorure de vinyle, comportant une succession de nervures 11 et de rainures 12 annulaires, les nervures 11 et les rainures 12 présentant respectivement des diamètres identiques. Selon une autre forme d'exécution de l'invention, le soufflet peut comporter par exemple une nervure et une rainure hélicoïdales. Cette forme du soufflet rend la seconde partie tubulaire 9 souple mais non étirable. La seconde partie tubulaire de longueur fixe 9 comporte, à son extrémité opposée au la première partie tubulaire 8, les premiers moyens de raccordement 3 à un dispositif de nettoyage. Ces moyens de raccordement sont constitués d'une portion cylindrique 3 de diamètre intérieur sensiblement égale au diamètre extérieur de la seconde partie tubulaire 9, solidaire d'une poignée 13 appartenant au dispositif de nettoyage 5 et destinée à être emboîtée de manière étanche sur l'extrémité libre de la seconde partit tubulaire 9. Le dispositif de nettoyage 5 comporte, comme décrit ci-dessus, la poignée 13 susceptible de recevoir par emboîtement, à son extrémité libre, un tube d'aspiration rigide à l'extrémité libre duquel vient s'adapter différentes têtes de nettoyage. Les têtes de nettoyage et le tube rigide ne sont pas représentés aux figures car ils sont connus et ne font pas partie de l'invention. La poignée 13 comprend un bouton de commande 14 permettant, de façon connu, le démarrage de la centrale d'aspiration lorsque le tuyau d'aspiration flexible 2 est raccordé à la prise d'aspiration 6. Lorsqu'un utilisateur souhaite nettoyer un local équipé d'une prise d'aspiration 6, il doit dans un premier temps raccorder le manchon de raccordement 5 à la prise d'aspiration 6, puis activer la centrale d'aspiration à l'aide du bouton de commande 14. Durant le nettoyage du local, la première partie tubulaire extensible 8, qui est plus lourde que la seconde partie tubulaire de longueur fixe 9, se trouve du côté de la prise d'aspiration 6 et repose directement sur le sol. Par conséquent, l'utilisateur n'a pas à soutenir le poids de la partie tubulaire extensible 8, ce qui a pour effet de faciliter la manipulation du tuyau d'aspiration durant le nettoyage et d'entraîner une fatigue moindre pour l'utilisateur. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un tuyau d'aspiration flexible de faible encombrement, léger et facilement manipulable. Comme il va de soi l'invention ne se limite pas à la variante 20 d'exécution de ce tuyau d'aspiration flexible décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le tuyau d'aspiration flexible de longueur variable (2) comporte une première extrémité équipée de moyens de raccordement (3) à un dispositif de nettoyage (4) et une seconde extrémité équipée de moyens de raccordement (5) à une prise d'aspiration (6) raccordée à une installation d'aspiration centralisée par l'intermédiaire de conduites d'aspiration, caractérisé en ce qu'il comporte une première partie tubulaire extensible (8) et une seconde partie tubulaire de longueur fixe (9).
1. Tuyau d'aspiration flexible de longueur variable (2) comportant une première extrémité équipée de moyens de raccordement (3) à un dispositif de nettoyage (4) et une seconde extrémité équipée de moyens de raccordement (5) à une prise d'aspiration (6) raccordée à une installation d'aspiration centralisée par l'intermédiaire de conduites d'aspiration, caractérisé en ce qu'il comporte une première partie tubulaire extensible (8) et une seconde partie tubulaire de longueur fixe (9). 2. Tuyau d'aspiration selon la 1, caractérisé en ce que la première partie tubulaire extensible (8) comporte les moyens de raccordement (5) à une prise d'aspiration et en ce que la seconde partie tubulaire de longueur fixe (9) comporte les moyens de raccordement (3) à un dispositif de nettoyage. 3. Tuyau d'aspiration selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la première partie tubulaire (8) et la seconde partie tubulaire (9) sont distinctes l'une de l'autre et raccordées l'une à l'autre par des moyens de raccordement. 4. Tuyau d'aspiration selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les parois de la première partie tubulaire extensible (8) possèdent une force de rappel. 5. Tuyau d'aspiration selon la 4, caractérisé en ce que la première partie tubulaire (8) comprend une armature métallique formant 25 ressort recouverte d'une couche de polyuréthanne. 6. Tuyau d'aspiration selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la seconde partie tubulaire (9) comprend un soufflet en polychlorure de vinyle. 7. Tuyau d'aspiration selon l'une des 3 à 6, 30 caractérisé en ce que les moyens de raccordement entre les deux parties tubulaires sont constitués par un manchon de raccordement (10).
A
A47
A47L
A47L 9
A47L 9/24
FR2894084
A1
OUTIL ET APPREIL DE COUPE POUR LE TRANCHAGE LONGITUDINAL D'UNE GAINE DE PROTECTION ENTOURANT AU MOINS DEUX CABLES
20,070,601
s Outil et appareil de coupe _pour le tranchage longitudinal d'une gaine de protection entourant au moins_deux câbles La présente invention concerne un outil et un appareil de coupe pour le tranchage longitudinal d'une gaine de protection entourant au moins deux io câbles, généralement en disposition parallèle ou torsadée, en vue notamment de l'élimination au moins partielle de ladite gaine. Le dénudage de câbles par enlèvement au moins partiel d'une gaine entourant lesdits câbles est une pratique courante aujourd'hui pour permettre notamment is le raccordement ultérieur des câbles entre eux. Toutefois, les câbles présentent des conceptions de plus en plus complexes. Ils peuvent aujourd'hui être constitués d'une pluralité de câbles entourés d'une gaine, un espace étant laissé libre entre câble et gaine. A l'intérieur de la gaine, ces câbles peuvent être en disposition parallèle ou torsadée. Dans ce second cas, l'espace laissé 20 libre entre câble et gaine délimite un chemin hélicoïdal. La difficulté réside alors dans le dénudage de tels câbles sans endommager ces derniers. Dans de tels cas, les outils de coupe de conception du type de celle décrite dans le brevet allemand DE-2.306.031 ou dans le brevet DBP-1.118.293 ne donnent pas satisfaction. 25 De tels outils de coupe reposent tous sur le même principe. Ces outils, entraînés, le long de la gaine, généralement manuellement, à l'aide d'un porte- outil ou d'une simple poignée présentent un tranchant de lame radial à l'âme du corps gainé en position de coupe de l'outil, ce tranchant surmontant une platine 30 de forme circulaire (DBP1.118.293), ou rectangulaire (DE-2.306.031) destinée à s'insérer sous la gaine et à prendre appui par sa face du dessus contre la surface interne de la gaine. Cette semelle, qui participe au guidage de l'outil, constitue d'une part un contre-appui au porte-outil lorsqu'il est présent, d'autre part un organe de limitation de la profondeur de coupe. Cette conception d'une platine munie d'angles aigus peut donner satisfaction dans le cas d'une gaine entourant une âme pleine mais engendre nécessairement un endommagement des câbles, en particulier lorsque le chemin délimité par les câbles, à l'intérieur de la gaine, est un chemin hélicoïdal. Un but de la présente invention est donc de proposer un outil et un appareil de coupe pour le tranchage longitudinal d'une gaine de protection dont la conception permet de réduire le coefficient de frottement entre gaine et câbles en vue d'accroître la vitesse de coupe de l'outil sans augmenter le risque lo d'endommagement des câbles. A cet effet, l'invention a pour objet un outil de coupe pour le tranchage longitudinal d'une gaine de protection entourant au moins deux câbles, généralement en disposition parallèle ou torsadée, en vue notamment de 15 l'élimination au moins partielle de ladite gaine, cet outil de coupe comprenant au moins un patin de guidage apte à s'insérer dans un espace libre entre gaine et câbles, ce patin étant surmonté d'un aileron dont le bord frontal, pris dans le sens d'avancement du patin, est tranchant pour fendre la gaine au fur et à mesure de l'avancement de l'outil, cet avancement étant obtenu généralement 20 par couplage de l'outil à un porte-outil, caractérisé en ce que le patin présente une surface supérieure, généralement plane ou bombée, d'appui sur la face interne de la gaine à trancher et, à l'opposé de la surface supérieure, une semelle à profil longitudinal convexe entre une extrémité avant, dite bord d'attaque amont, et une extrémité arrière, dite bord de fuite aval, de manière à 25 réduire la surface de contact du patin avec le ou les câbles et accroître la vitesse de coupe en réduisant les efforts à l'avancement de l'outil sans risque d'endommagement des câbles gainés. La forme convexe conférée à la semelle du patin permet de réduire le 30 coefficient de frottement entre patin et câbles tout en limitant le risque d'endommagement des câbles. L'invention a encore pour objet un appareil de coupe pour la découpe longitudinale d'une gaine entourant moins deux câbles en disposition rectiligne ou torsadée, en vue notamment de l'élimination de ladite gaine, cet appareil comportant un corps porte-outil de coupe, positionnable en appui sur ladite gaine, et mû en déplacement le long de ladite gaine par des moyens d'entraînement appropriés, de manière à permettre, parallèlement à la progression du corps porte-outil le long de la gaine, la découpe de la gaine par l'outil de coupe associé au porte-outil, caractérisé en ce que l'outil de coupe, qui comporte un patin de guidage se présentant sous forme d'un corps allongé apte à s'insérer sous la gaine dans l'espace libre entre gaine et câbles, ce patin étant surmonté d'un aileron dont le bord frontal constitue un tranchant de lame io fendant la gaine, est du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : 15 la figure 1 représente une vue en perspective d'un appareil de coupe conforme à l'invention, le levier d'actionnement des moyens d'entraînement en déplacement dudit appareil n'ayant pas été représenté ; 20 la figure 2 représente une vue en perspective de l'outil de coupe seul ; la figure 3 représente une vue de profil de l'outil de coupe de la figure 2 ; la figure 4 représente une vue partiellement en perspective de dessous 25 d'un outil de coupe conforme à l'invention et la figure 5 représente une vue en perspective de l'appareil de coupe à l'état installé sur une gaine à découper. 30 Comme mentionné ci-dessus, l'appareil et l'outil 1 de coupe, objet de l'invention, sont plus particulièrement destinés à permettre le tranchage longitudinal d'une gaine 14 de protection entourant au moins deux câbles 15. Ces câbles 15 peuvent être en disposition parallèle ou torsadée à l'intérieur de la gaine 14. Dans l'exemple représenté, la gaine 14 entoure trois câbles 15 et présente un profil triangulaire en section transversale. Un espace 16 est ménagé entre gaine et câble du fait de la pluralité de câbles 15 renfermés à l'intérieur de ladite gaine. L'appareil de coupe et l'outil de coupe associés sont destinés à fendre la gaine 14, la fente étant représentée en 17 à la figure 5, s pour permettre l'élimination au moins partielle de cette gaine 14. L'appareil et l'outil de coupe permettent de procéder à un tranchage longitudinal de la gaine 14, un tranchage circonférentiel étant généralement réalisé par un outil de coupe supplémentaire. Io L'outil de coupe, objet de l'invention et représenté aux figures 2 à 4, comprend, de manière en soi connue au moins un patin 2 de guidage apte à s'insérer dans un espace 16 libre entre gaine 14 et câbles 15 et un aileron 7 positionné au-dessus du patin 2. Le bord 8 frontal de l'aileron 7, pris dans le sens d'avancement du patin 2, est réalisé sous forme d'un bord tranchant pour 15 fendre la gaine 14 au fur et à mesure de l'avancement de l'outil 1 le long de la gaine. L'aileron 7 prend donc naissance sur la face 5 supérieure du patin et s'étend dans un plan sensiblement orthogonal ou radial à ladite surface 5 supérieure. Dans les exemples représentés, cet aileron 7 se prolonge par une section 9 de fixation de l'outil de coupe à un porte-outil 10. L'aileron 7 est donc 20 surmonté d'une section 9 de fixation et est ainsi interposé entre patin 2 et section 9 de fixation de l'outil 1 de coupe à un porte-outil 10. Cette section 9 de fixation est pourvue de perçages ou de taraudages permettant la fixation de l'outil 1 de coupe à un porte-outil 10 par l'intermédiaire d'organes de vissage ou de goupilles appropriés. Généralement, cette fixation peut s'opérer de manière 25 réglable pour pouvoir tenir compte de l'épaisseur de la gaine. Du fait du positionnement relatif de l'aileron 7 par rapport au patin 2, le tranchant, constitué par le bord 8 frontal de l'aileron 7, s'étend dans un plan sensiblement radial au corps à dénuder à l'état inséré du patin dans un espace 30 16 libre entre gaine 14 et câble 15. Le patin 2 se présente, quant à lui, sous forme d'un corps allongé qui comporte une surface 5 supérieure, généralement plane ou bombée, d'appui sur la face interne de la gaine 14 à trancher. Dans les exemples représentés, cette surface 5 supérieure a été réalisée plane. De manière générale, cette surface 5 supérieure peut être réalisée de forme complémentaire au profil interne de la gaine. Elle peut donc être réalisée sous forme bombée, c'est-à-dire de forme convexe prise dans le sens transversal de ladite surface pour épouser le profil intérieur généralement concave de ladite gaine. Cette surface 5 supérieure du patin 2, mobile à contact glissant contre la s face interne de la gaine, permet d'assurer un guidage du patin 2 au fur et à mesure de l'avance de l'outil 1 de coupe le long de ladite gaine. A l'opposé de la surface 5 supérieure du patin 2, le patin 2 comporte une semelle 6 à profil longitudinal convexe entre une extrémité avant, dite bord 3 d'attaque amont et une extrémité arrière, dite bord 4 de fuite aval, dudit patin. Ce profil convexe, tel lo que représenté à la figure 3, permet de réduire la surface de contact du patin 2 avec le ou les câbles 15. Par ailleurs, ce profil arrondi permet de limiter les risques d'endommagement des câbles 15 gainés. Le profil convexe de la semelle se développe ici sur toute la longueur de ladite semelle 6 du patin 2. En outre, cette semelle 6 du patin 2 présente, sur toute sa longueur, un profil ls transversal convexe pour suivre aisément un trajet de coupe avec un coefficient de frottement réduit sans risque d'endommagement des câbles 15 gainés à dénuder. Le fait pour ladite semelle 6 de disposer à la fois d'un profil longitudinal et d'un profil transversal convexe permet de conférer à ladite semelle un profil de forme arrondie empêchant tout endommagement des 20 câbles gainés à dénuder. Pour parfaire cet arrondissement des formes, le bord 3 d'attaque du patin 2 présente des formes frontales adoucies. Ces différents profils donnés à la semelle permettent de lui conférer, au niveau de l'extrémité avant effilée, une forme générale conique vue de dessous. La liaison entre la semelle et la face supérieure du patin s'opère par l'intermédiaire de parois 25 latérales du patin. Ces parois latérales sont, du fait des formes conférées à la semelle, reliées à ladite semelle par des lignes courbes permettant ainsi à la semelle de pivoter autour d'un axe longitudinal du patin. Ceci facilite le déplacement du patin à l'intérieur d'un chemin de guidage hélicoïdal. La forme effilée qui est conférée à l'extrémité avant du patin permet encore de faciliter la 30 pénétration et l'avancement dudit patin. Au fur et à mesure de l'avancement dudit patin, le tranchant de l'aileron 7, qui est disposé dans le plan, perpendiculaire ou radial à la surface 5 supérieure du patin, passant par l'axe longitudinal médian du patin 2, par référence au patin est incliné depuis un point bas avant vers un point haut arrière. Le fait de disposer d'un tranchant oblique à pente ascendante depuis le bord d'attaque en direction du bord de fuite du patin, permet de faciliter le tranchage de la gaine car le tranchage est un tranchage progressif de l'épaisseur de la gaine. A nouveau, cette disposition participe à la réduction des efforts à l'avancement de l'outil. Pour permettre un déplacement relatif entre outil et gaine, différentes possibilités peuvent être envisagées. La solution préférée consiste en un lo déplacement de l'outil le long de la gaine. Toutefois, une solution dans laquelle la gaine serait déplacée le long de l'outil doit être considérée comme une solution équivalente. Dans la solution préférée, l'avancement de l'outil le long de la gaine peut être obtenu de manière manuelle ou automatique. Dans les exemples représentés, cet avancement est obtenu par couplage de l'outil 1 à 15 un porte-outil 10. Ce porte-outil 10 se présente sous forme d'un appareil de coupe comportant un corps 10 porte-outil de coupe positionnable en appui sur ladite gaine 14 et mû en déplacement le long de la gaine 14 par des moyens d'entraînement appropriés. Ainsi, parallèlement à la progression du corps porte-outil le long de la gaine 14, on constate une découpe de la gaine 14 par 20 l'outil 1 de coupe associé au porte-outil 10. Dans l'exemple représenté, ce porte-outil 10 est équipé d'une roue 11 dentée, apte à venir en contact d'appui sur la face externe de la gaine 14 à l'état inséré du patin 2 dans la gaine 14, en particulier dans un espace 16 libre entre gaine 25 14 et câble 15. L'entraînement en rotation de la roue 11 dentée par un organe approprié, tel qu'un levier 12, en particulier un levier à cliquet, une manivelle ou similaire, permet d'assurer le déplacement manuel du porte-outil 10 le long de la gaine 14. 30 Dans ce mode de réalisation, à l'état couplé de l'outil 1 de coupe au porte-outil 10, au moins une partie du porte-outil 10 s'étend à l'aplomb de l'extrémité avant du patin 2 de l'outil 1 et délimite, avec ladite partie avant du patin 2, un espace d'insertion de la gaine 14 correspondant sensiblement à l'épaisseur de la gaine 14 à fendre. Dans l'exemple représenté, cette partie du porte-outil qui s'étend à l'aplomb de l'extrémité avant du patin 2 correspond à la roue dentée dudit appareil de coupe. La gaine est ainsi pincée entre la roue dentée et la face 5 supérieure du patin 2 qui constitue un contre-appui à la roue dentée. s La semelle 6 du patin 2, qui vient en appui sur les câbles, permet quant à elle de réguler la profondeur de coupe et de régler cette dernière. L'appareil de coupe est encore équipé d'une poignée 13 qui permet à l'opérateur de tenir l'appareil de coupe à l'aide d'une première main tandis que son autre main actionne le levier 12 d'entraînement en déplacement de l'appareil de coupe 10 porte-outil le long de la gaine. Le fonctionnement d'un tel ensemble est le suivant. L'outil de coupe, qui est généralement monté de manière interchangeable sur l'appareil de coupe, est installé sur ledit appareil et est réglé en position sur ledit appareil en fonction de 15 la profondeur de coupe souhaitée. L'extrémité avant du patin 2 de l'outil de coupe est alors introduite dans l'espace 16 libre entre gaine 14 et câbles 15, jusqu'à ce que le bord frontal de l'aileron vienne en contact d'appui sur la gaine 14 à trancher. Parallèlement, la roue dentée est quant à elle amenée en appui sur la face externe de ladite gaine à l'aplomb de l'extrémité avant du patin. La 20 gaine est ainsi enserrée entre la roue dentée et la face supérieure du patin. L'opération de coupe peut alors débuter. II suffit, à cet effet, à l'opérateur, qui tient d'une main la poignée 13 du porte-outil et de l'autre main le levier 12 du porte-outil, d'entraîner en déplacement angulaire ce levier. Ce déplacement angulaire du levier 12 du porte-outil provoque le déplacement en rotation de la 25 roue dentée et, par suite, l'avancement de l'ensemble porte-outil / outil de coupe le long de ladite gaine. Au cours de cet avancement, le bord 8 frontal de l'aileron 7 fend la gaine en réalisant une fente 17 du type de celle représentée à la figure 5. Quand le chemin entre câble et gaine est un chemin hélicoïdal, l'appareil de coupe porte-outil tend, au cours de son déplacement à suivre un 30 chemin hélicoïdal et donc à tourner autour de ladite gaine au cours du tranchage de la gaine tout en progressant le long de cette dernière. Lorsque la gaine a été tranchée sur une longueur suffisante, l'appareil de coupe et son outil de coupe associé sont enlevés par déplacement inverse avant élimination totale de la portion de gaine découpée à l'aide d'un outil de coupe approprié
L'invention concerne un outil (1) de coupe pour le tranchage longitudinal d'une gaine de protection entourant au moins deux câbles, en vue de l'élimination au moins partielle de ladite gaine, cet outil (1) de coupe comprenant au moins un patin (2) de guidage apte à s'insérer dans un espace libre entre gaine et câbles, ce patin (2) étant surmonté d'un aileron (7) dont le bord (8) frontal d'attaque est tranchant pour fendre la gaine au fur et à mesure de l'avancement de l'outil (1).Cet outil (1) de coupe est caractérisé en ce que le patin (2) présente une surface (5) supérieure, plane ou bombée, d'appui sur la face interne de la gaine à trancher et, à l'opposé de la surface (5) supérieure, une semelle (6) à profil longitudinal convexe entre une extrémité avant dite bord (3) d'attaque amont et une extrémité arrière dite bord (4) de fuite aval, de manière à réduire la surface de contact du patin (2) avec le ou les câbles sans risque d'endommagement des câbles gainés.
1. Outil (1) de coupe pour le tranchage longitudinal d'une gaine (14) de protection entourant au moins deux câbles (15), généralement en disposition s parallèle ou torsadée, en vue notamment de l'élimination au moins partielle de ladite gaine (14), cet outil (1) de coupe comprenant au moins un patin (2) de guidage apte à s'insérer dans un espace (16) libre entre gaine (14) et câbles (15), ce patin (2) étant surmonté d'un aileron (7) dont le bord (8) frontal, pris dans le sens d'avancement du patin (2), est tranchant pour fendre la gaine (14) lo au fur et à mesure de l'avancement de l'outil (1), cet avancement étant obtenu généralement par couplage de l'outil (1) à un porte-outil (10), caractérisé en ce que le patin (2) présente une surface (5) supérieure, généralement plane ou bombée, d'appui sur la face interne de la gaine (14) à trancher et, à l'opposé de la surface (5) supérieure, une semelle (6) à profil 15 longitudinal convexe entre une extrémité avant, dite bord (3) d'attaque amont, et une extrémité arrière, dite bord (4) de fuite aval, de manière à réduire la surface de contact du patin (2) avec le ou les câbles (15) et accroître la vitesse de coupe en réduisant les efforts à l'avancement de l'outil (1) sans risque d'endommagement des câbles (15) gainés. 20 2. Outil (1) de coupe selon la 1, caractérisé en ce que la semelle (6) du patin (2) présente, sur toute sa longueur, un profil transversal convexe pour suivre aisément un trajet de coupe avec un coefficient de frottement réduit sans risque d'endommagement des 25 câbles (15) gainés à dénuder. 3. Outil (1) de coupe selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le bord (3) d'attaque du patin (2) présente des formes frontales adoucies. 4. Outil (1) de coupe selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'aileron (7) est surmonté d'une section (9) de fixation de l'outil (1) de coupe à un porte-outil (10). 8 30 5. Outil (1) de coupe selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le tranchant de l'aileron (7) est disposé dans le plan perpendiculaire ou radial à la surface (5) supérieure du patin (2) qui passe par l'axe longitudinal médian du patin (2), ce tranchant étant, par référence au patin (2), incliné depuis un point bas avant vers un point haut arrière. 6. Appareil de coupe pour la découpe longitudinale d'une gaine (14) entourant au moins deux câbles (15) en disposition rectiligne ou torsadée, en vue notamment de l'élimination de ladite gaine (14), cet appareil comportant un io corps (10) porte-outil de coupe, positionnable en appui sur ladite gaine (14), et mû en déplacement le long de ladite gaine (14) par des moyens d'entraînement appropriés, de manière à permettre, parallèlement à la progression du corps porte-outil le long de la gaine (14), la découpe de la gaine (14) par l'outil (1) de coupe associé au porte-outil (10), is caractérisé en ce que l'outil (1) de coupe, qui comporte un patin (2) de guidage se présentant sous forme d'un corps allongé apte à s'insérer, sous la gaine (14), dans l'espace (16) libre entre gaine (4) et câbles (15), ce patin (2) étant surmonté d'un aileron (7) dont le bord (8) frontal constitue un tranchant de lame fendant la gaine (14), est conforme à l'une des 1 à 5. 20 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce qu'à l'état couplé de l'outil (1) de coupe au porte-outil (10), au moins une partie du porte-outil (10) s'étend à l'aplomb de l'extrémité avant du patin (2) de l'outil (1) et délimite, avec ladite partie avant du patin (2), un espace 25 d'insertion de la gaine (14) correspondant sensiblement à l'épaisseur de la gaine (14) à fendre. 8. Appareil selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que le porte-outil (10) est équipé d'une roue (11) dentée, apte 30 à venir en contact d'appui sur la face externe de la gaine (14), à l'état inséré du patin (2) dans la gaine (14), l'entraînement en rotation de la roue (11) dentée par un organe approprié, tel qu'un levier (12), une manivelle ou similaire, assurant le déplacement manuel du porte-outil (10) le long de la gaine (14).
H
H02,H01
H02G,H01R
H02G 1,H01R 43
H02G 1/12,H01R 43/00
FR2894545
A1
SYSTEM DE NETTOYAGE PAR ASPIRATION D'AIR INTEGRE DANS TOUT GENRE DE VEHICULE
20,070,615
Domaine technique : La présente invention est, d'une manière générale, en relation avec tous les véhicules motorisés qui nécessitent un intérieur propre et concerne plus particulièrement les voitures personnelles, les voitures, les bus et les avions de transports de passagers qui sont pollués par l'utilisation quotidienne des usagers. L'invention concerne un mécanisme de nettoyage, incorporé dans le véhicule et qu'on peut manipuler facilement à tout moment et à tout endroit par de simples mécanismes manuels ou automatiques afin d'éliminer la poussière et l'inutile particules et déchets du véhicule concerné. État de la technique : Il existe beaucoup d'appareils qui servent à éliminer la poussière et les petits déchets. De tels appareils peuvent être par exemple de simples balais ou des aspirateurs électriques. Ces appareils sont dotés dans la plupart des cas de commandes motorisées desservies par une alimentation externe. Leur utilisation est encombrante à cause du câble d'alimentation et à cause de la necessité de trouver sur place une source de tension adéquate. L'utilisation des aspirateurs conçus pour les voitures est elle aussi plus ou moins encombrante à cause du câble d'alimentation et cette fois-ci du port de l'appareil lui-même durant son utilisation. En plus ces appareils doivent être stockés dans le véhicule et y prennent inutilement de la place. Ils sont géneralement stockés dans la plupart du temps à l'extérieur du véhicule et ne sont par conséquent utilisés qu'à l'endroit de leur stockage. Exposé de l'invention : C'est pourquoi la présente invention propose une solution simple, efficace et intégrée dans le véhicule pour éliminer la poussière et les saletés se trouvant dans le véhicule. L'objectif de l'invention est donc de proposer un processus rationnel de nettoyage et d'utilisation très simple. La mise en oeuvre de ce système, suivant l'invention, est rendu indépendante du temps et de l'endroit où se trouve le véhicule à cause de la simplicité d'utilisation, qui ne nécessite plus d'appareil d'aspiration à tirer ou même à porter ni de câble d'alimentation à traîner ni de prise de courant à chercher à proximité de l'endroit d'utilisation. Le système proposé, évitant l'encombrement cité plus haut ne nécessite par contre qu'un simple appui sur un bouton de mise en marche pour déclencher le processus de nettoyage et un 1 2 2894545 petit balai à tuyau flexible pouvant être télescopique ou pas. Ainsi le vehicule peut être nettoyer à tout moment grâce à sa simplicité de manipulation sans le recours à une alimentation de courant externe, ce qui permet une utilisation et un nettoyage immédiatement après l'apparition de la poussière ou des dechets 5 à illiminer. Ceci est le cas, par exemple, pour la cendre des cigarettes qui peut être évacuer immédiatement par le système qui peut même prévoir des cendriers aspirateurs élément (18) fig.1 intégrés au système en question et dont le tuyau d'évacuation peut être relier ou non à part pour des raisons de securité à un filtre spécifique à bain de liquide pour stocker temporairement les 10 déchets, éléments (15, 34) fig. 3 ou élément (15) fig. 1, qui pourrait servir aussi, selon l'invention à diluer les fumées de cigarettes aspirées par les orifices, élément (39) fig.3, installés à titre d'exemple au plafond de la voiture. Il est évident que le système décrit dans la présente invention, et dont l'idée principale est de doter le système de nettoyage d'une fonction intégrée au 15 véhicule lui-même au même titre que les fonctions de chauffage, de climatisation et de sonorisation et autres, peut faire l'objet de plusieurs variantes sans sortir du contexte de la présente invention. Ainsi, on pourrait substituer par exemple les orifices, éléments (17) fig. 1, par de simples ouvertures à caches amovibles genre d'ouvertures éciaires, de formes bien 20 connues dans les systèmes de chauffage et d'aération, pour aspirer à l'intérieur du véhicule le bas du plancher qui est soumis le plus souvent au dépôt de poussière et d'autres déchets. Cette aspiration peut être, après son déclenchement, totalement automatique ne demandant aucune intervention humaine. Cette solution très confortable nécessite par contre un compresseur 25 (11) puissant pour aspirer dans un rayon déterminé la poussière et les déchets de chaque zone de l'habitacle (12) et du coffre (14) du véhicule. Une solution semi-automatique nécessitant l'intervention humaine dans le nettoyage consisterait à balayer les poussières et autres jusqu'à une certaine distance de l'orifice pour les soumettre à l'aspiration du système. Cette dernière solution 30 éviterait un surdimensionnement du compresseur et de sa puissance pour les adapter par l'homme du métier à la puissance électrique et ou mécanique disponible et adapté à cet effet dans chaque modèle de véhicule. Courte description des Figures : La raison, l'objet et les élements de l'invention apparaissent mieux à travers les explications et les déscriptions des 2 3 2894545 figures suivantes et dans lesquelles la figure 1 reproduit un schéma synoptique du système selon l'invention. Ainsi, le compresseur de sous pression, élément (11) , placé séparément à titre d'exemple dans la partie moteur du véhicule élément (10), sera alimenté soit électriquement soit mecaniquement par un 5 couplage à embrayage magnétique se couplant à l'arbre du moteur pour créer une sous pression transmise à travers un tubage adéquat, élément (13), et placé dans la carosserie pour joindre un moyen de filtrage du genre récipient de déchets destiné à retenir les particules à éliminer, élément (15) placé aussi à titre d'exemple dans le coffre arriére du véhicule, élément (14). A partir de ce 10 récipient (14) doté d'un sac à papier ou autres, et de conception bien connue, des branches de tubes, éléments (16), appropriés et répondants aux paramètres techniques du système, sont placés en étoile et ou en série pour relier les extrémités des collecteurs, éléments (17), dont les orifices peuvent être adaptés suivant l'emplacement et les modéles des vehicules. Ainsi le 15 véhicule, constitué des éléments (10, 12, 14) fig. 1, à titre d'exemple, est doté pour desservir l'habitacle du véhicule, élément (12) fig.1, de trois orifices (17) dans la partie avant, de deux dans la partie arrière et d'un seul dans le coffre (14) de voiture. Chacun de ces orifices d'aspirations sera doté d'un clapet ou autres pour assurer sa fermeture grâce à la sous-pression crée dans le tube. 20 Suivant les besoins et la complexité du système, selon l'invention, ces orifices pourront être dotés de tuyaux flexibles et de forme télescopiques ou non, introduits dans le tubage. Une simple ouverture du clapet et de tirage du tuyau par l'utilisateur déclenchera l'aspiration dans la zone désirée. Une solution plus simple consisterait à placer un tube amovible, qui sera flexible et telescopique 25 ou pas, que l'on peut inserer à gré dans chacun des orifices d'aspirations prévus dans le véhicule. Description détaillée de l'invention : Une des configurations, qui met en évidence le système suivant l'invention, est par exemple celle proposée dans la figure 1 représentant un système de nettoyage placé dans une voiture 30 personelle. Ce système d'aspiration et de nettoyage est intégré totalement dans les differentes parties de la voiture au moment de sa conception et de sa fabrication. Le compresseur élément (11), placé à titre d'example dans la zone moteur de la voiture (10) sera dimensionné du point de vue puissance d'aspiration suivant l'habitacle de la voiture et aussi suivant la puissance 3 4 2894545 électrique et ou mecanique disponible et prévue à cet effet. Un tuyau d'aspiration élément (13) relie le compresseur (11) et le récipient, élément (15), placé pour plus de commoditée d'utilisation à cause de son vidage régulier suivant son remplissage dans le coffre arrière de la voiture (14) de manière non 5 encombrante pour ne pas déranger l'utilisation et l'espace du coffre. De ce recipient (15) un tuyau élément (16), répondant aux besoins et aux contraintes d'utilisations dessert en étoile et ou en série des endroits choisis et appropriés pour joindre les orifices d'aspirations, éléments (17). Les schémas de la figure (1) et celui de la figure (2) et (3) sont donnés à titre d'exemple et peuvent varier 10 dans leurs dispositions suivant le genre, le modèle et le besoin dans le véhicule en question sans pour autant sortir du contexte de le présente invention. 15 20 25 4
Système de nettoyage par aspiration intégré dans les véhicules pour rendre ce processus d'élimination de tout genre de particules simple et rationnel et pouvant être effectué a tout instant et à n'importe quel endroit où se trouve le véhicule à cause de sa simplicité d'utilisation qui ne nécessite ni prise de courant ni appareillage d'aspiration à porter durant le nettoyage. Ce système peut être intégré facilement dans son application standard dans tous les moyens de transport de personnes et autres et aussi pour d'autres applications sous différentes variantes comme l'aspiration de cendre et de fumée et autres par exemple.
1. Système de nettoyage par aspiration intégré totalement dans tout moyen mobil d'une manière générale et dans tout genre de véhicules de transport de passagers et autres tels que les voitures personnelles, les bus, les trains et les avions en particulier et comprenant pour chacun des systèmes un moyen de création de sous pression (11) destiné à l'aspiration, un moyen de filtrage (15) par rétention des particules à éliminer , d'un ou plusieurs et à différents endroits orifices (17) servant à l'aspiration de toute particules, genre poussière, cendre, fumée ou autres par insertion dans cet orifice de tout type de moyen, simple et amovible tel qu'un tube flexible ou autres et d'un moyen de canalisation (16) pour l'aspiration sous forme de tubage adapté et reliant les différents moyens du système, le tout pour rendre le processus de nettoyage par aspiration rationnel et indépendant du temps et de l'endroit où se trouve le mobil en question. 2. Système d'aspiration puissant, suivant la 1, doté d'orifices, genre ouvertures éclaires, à un ou plusieurs endroits du véhicule pour aspirer automatiquement dans une zone prédéterminée toute particule ou autre dès son déclenchement. 3. Système d'aspiration à puissance réduite, suivant la 2 nécessitant l'intervention humaine pour rapprocher des ouvertures d'aspirations toutes les particules ou autres afin d'être aspirées. 4. système d'aspiration suivant la 1, comprenant un compresseur d'aspiration (11) dimensionné techniquement suivant les besoins du système, séparé ou intégré au filtre pour desservir le ou les orifices d'aspiration (17) dont le nombre et l'emplacement varient suivant les besoins. 5. Système d'aspiration, selon la 1 et 4 consistant à mettre à la place des orifices un ou plusieurs cendriers aspirateurs (18) pour éliminer instantanément par aspiration la cendre d'une cigarette ou autres à travers une canalisation répondant aux normes techniques et sécuritaires pour stocker temporairement ces déchets dans des filtres spécifiques. 5 6 2894545 6. Système d'aspiration, suivant les 1 et 5 consistant à placer à différents endroits et particulièrement au plafond du véhicule un ou plusieurs orifices (39) fig. 3 pour aspirer à la demande les fumées provenant des cigarettes ou autres à travers une canalisation et un filtre d'absorption 5 (15, 34) fig. 3 adapté. 7. Système d'aspiration hybride, suivant les 1, 2, 3, 4, 5 et 6 comprenant tous les différents moyens utiles selon l'invention pour éliminer par aspiration tous les déchets dans un véhicule. 10 6
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/64
FR2892532
A1
SYSTEME POUR LE GUIDAGE D'UN MISSILE.
20,070,427
La présente invention concerne un se déplaçant sans tourner autour de son axe. Quoique non exclusivement, elle est particulièrement adaptée à l'autoguidage de missiles anti-char ou analogues. On sait que certains de ces missiles comportent, pour les guider vers une cible en direction de laquelle ils ont été préalablement lancés, un système de guidage, du type autodirecteur, comportant un système optique susceptible de former des images du paysage dans lequel se déplace ledit missile et un ensemble d'éléments photosensibles recevant lesdites images optiques et les transformant en images électriques, sous la commande de moyens électroniques de mise en oeuvre. Le système optique et ledit ensemble d'éléments photosensibles sont montés dans ledit missile par l'intermédiaire d'un dispositif de stabilisation inertielle, de façon que les images obtenues soient de bonne qualité et que l'on puisse suivre les éventuels déplacements d'une cible par rapport aux éléments fixes du paysage. Le missile est pourvu de moyens de commande de sa trajectoire, tels que des gouvernes aérodynamiques ou des tuyères alimentées par des jets fluides, qui sont commandés pour diriger ledit missile vers ladite cible, en fonction de la position de celle-ci déterminée sur lesdites images. De tels systèmes de guidage présentent l'inconvénient de nécessiter un dispositif de stabilisation inertielle, complexe et coûteux. Ceci est d'autant plus désavantageux que la durée de vol de tels missiles est relativement courte et que la trajectoire suivie par ceux-ci ne doit subir que des corrections d'amplitude relativement faible, compte tenu du fait que ces missiles sont initialement lancés en direction de ladite cible. 1 La présente invention a pour objet de remédier à l'inconvénient précité de complexité et de coût, en prenant justement en compte la brièveté du vol et l'orientation initiale de la trajectoire du missile. A cette fin, selon l'invention, le système pour le guidage d'un missile se déplaçant sans tourner autour de son axe, comportant un système optique susceptible de former des images du paysage dans lequel se déplace ledit missile et un ensemble d'éléments photosensibles, recevant lesdites images optiques pour les transformer en images électriques sous la commande de moyens électroniques de mise en oeuvre, ledit missile étant pourvu de moyens de commande de sa trajectoire, est remarquable : - en ce que ledit ensemble d'éléments photosensibles est constitué par une matrice de tels éléments photosensibles répartis en lignes et en colonnes, ladite matrice et ledit système optique étant rigidement liés audit missile ; - en ce que lesdits moyens électroniques de mise en oeuvre de la matrice des éléments photosensibles commandent la prise d'une pluralité d'images successives ; et - en ce que sont prévus des moyens électroniques formant un processeur pour déterminer la position relative, sur ladite matrice, de chaque image électrique instantanée par rapport à l'image immédiatement précédente et pour commander lesdits moyens de commande de trajectoire du missile pour tendre à superposer ladite image instantanée à ladite image immédiatement précédente. Ainsi, grâce à l'invention, on peut supprimer au moins en partie le coûteux et complexe dispositif de stabilisation inertielle pour le remplacer par un simple traitement logiciel pouvant être effectué par processeur. 1 Selon un premier mode de mise en oeuvre du système de guidage conforme à l'invention, ledit système optique est dirigé, au moment du lancement du missile, vers une cible spécifiquement visée, de sorte que, image après image, ledit missile est automatiquement guidé vers cette cible, jusqu'au contact avec elle. Toutefois, selon une variante de mise en oeuvre plus spécialement destinée à la destruction de cibles mobiles, ledit système optique est dirigé, au moment du lancement du missile, dans la direction approximative d'une cible supposée, et lesdits moyens électroniques formant un processeur détectent, dans les images successives, un ensemble de points images dont le décalage est, à chaque fois, différent du décalage correspondant aux parties fixes du paysage, après quoi ledit missile est automatiquement guidé, image après image et jusqu'au contact, vers l'objet correspondant audit ensemble de points images. En effet, puisque la cible est supposée mobile, son image est décalée dans les images successives d'une amplitude différente de celle du décalage du passage environnant fixe. Dans ce cas, le système selon l'invention permet donc la détection d'une cible supposée par analyse des décalages différentiels de différentes parties des images globales. On remarquera de plus que les moyens électroniques formant un processeur, quoique pouvant être montés à bord du missile, peuvent également être disposés à poste fixe, par exemple au poste de tir, et reliés par une liaison bidirectionnelle, électromagnétique, optique ou autre, auxdits moyens électroniques de mise en oeuvre de la matrice d'éléments photosensibles. Dans ce dernier cas, lesdits moyens électroniques formant un processeur sont 4 1 donc récupérables, ce qui abaisse encore le coût du système selon l'invention. De préférence, afin que le missile puisse suivre une cible depuis une position éloignée jusqu'au contact, dans le cas où le champ optique serait insuffisant pour la totalité du temps de vol, il est avantageux que le système optique et la matrice d'éléments photosensibles soient orientables d'un seul bloc sous la commande desdits moyens électroniques formant un processeur, afin de faire varier, de façon continue ou par pas, l'orientation de l'axe optique défini par ce bloc. Bien entendu, si un changement d'orientation de l'axe optique intervient entre deux prises d'images, lesdits moyens électroniques formant un processeur en tiennent compte dans le résultat de la comparaison d'images. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 illustre une application de la présente invention à un missile anti-char. La figure 2 est le schéma synoptique simplifié du système de guidage conforme à la présente invention. Les figures 3 et 4 illustrent le fonctionnement du système de guidage de la figure 2. La figure 5 représente le schéma fonctionnel d'un mode de réalisation du système selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un missile 1 suivant une trajectoire de vol 2, après avoir 1 été lancé d'un poste de tir 3, en direction d'une cible 4. La cible 4 se déplace dans un paysage, dont seul un arbre 5 a été représenté. Dans la partie avant 6 du missile 1 (voir la figure 2), derrière un dôme 7, sont disposés un système optique 8 et une matrice 9 d'éléments photosensibles, du type à transfert de charge, par exemple du type DTC. Comme le montre la figure 4, ladite matrice 9 est constituée d'un grand nombre d'éléments photosensibles 10 disposés en lignes et en colonnes. Elle est choisie pour présenter une grande sensibilité et des temps d'intégration courts. Le système optique 8 et la matrice 9 sont solidaires l'un de l'autre pour ne former qu'un bloc 11, lui-même rigide-ment relié au missile 1. Sur la figure 2, on a supposé que le bloc 11 pouvait tourner autour d'un axe horizontal 12 du missile 1, sous l'action d'un mécanisme 13. Ainsi, l'axe optique 14 du bloc 11 est orientable. De façon usuelle, la matrice 9 est commandée par un dispositif de mise en oeuvre 15. Celui-ci est relié, par une liaison 16, à un processeur 17 qui peut soit être monté à bord du missile 1, soit être disposé au poste de tir 3. Le processeur 17 est susceptible d'agir, d'une part sur les gouvernes 18 du missile 1 (liaisons 19), d'autre part sur le mécanisme d'orientation 13, du bloc optique 11 (liaison 20). Le dôme 7 est transparent pour le(s) rayonnement(s) au(x)quel(s) est sensible la matrice 9, de sorte qu'un faisceau 21 provenant de la cible 4 et du paysage voisin 5, traverse ledit dôme 7, avant d'ête focalisé sur ladite matrice 9 par le système optique 8. Les moyens de mise en oeuvre 15, lorsqu'ils sont 1 commandés par le processeur 17, permettent d'intégrer les charges électriques issues des éléments photosensibles 10 pour former une image électrique, qui est mémorisée, par exemple dans lesdits moyens de mise en oeuvre 15. La prise de deux images I1 et I2 (voir la figure 3) à deux instants successifs tl et t2, images qui sont mémorisées, puis comparées par le processeur 17, permet de déterminer le décalage qu'a subi l'axe optique 14, et donc le missile 1, entre les instants tl et t2. Le processeur 17 peut donc agir sur les gouvernes 18 pour annuler ce décalage. On remarquera que le décalage d intervenant pendant l'intervalle de temps t2-tl sur des images d'objets fixes (arbre 5) peut être différent du décalage e intervenant pendant le même intervalle de temps sur des images d'objets mobiles (cible 4). Toutefois, le processeur peut déterminer ces deux décalages et donc permettre le pilotage du missile 1 et connaître la position de la cible 4. Grâce à la différence entre le décalage d et e, le processeur peut même détecter une cible dans le paysage, en remarquant que certains points images se déplacent, relativement au missile, plus rapidement ou moins rapidement que le paysage théoriquement fixe. Le stockage et la comparaison des images successives peut ne concerner que des points caractéristiques 22,23 (par exemple les brillants) des objets (4,5) observés. Comme l'illustre la figure 4, dans un système de coordonnées OX, OY lié à la matrice 9, il est facile pour le processeur 17 de connaître les coordonnées des éléments 10 correspondant respectivement aux emplacements 1 des images (22.1 et 22.2, ou 23.1 et 23.2) d'un même point objet 22 ou 23, dans les images I1 et I2 respectivement. Ces coordonnées correspondent respectivement à celles desdits points 22.1, 22.2 et 23.1, 23.2, de sorte que les décalages d et e sont connus. Bien entendu, si l'orientation de l'axe optique 14 a été modifiée par le dispositif 13 entre les instants tl et t2, le processeur 17 en tient compte dans le calcul de d et e. Ainsi, en traitant de la sorte une pluralité d'images successives, il est possible, pas à pas, de guider le missile et de le diriger sur la cible 5. Sur la figure 5, on a illustré un exemple d'organisation fonctionnelle du système conforme à la présente inven- tion. Chaque image est acquise par les moyens de mise en oeuvre 15, puis transférée avant la prise de vue suivante dans une mémoire temporaire 24. Ainsi, un comparateur 25, qui reçoit les images des moyens 15 et de la mémoire 24, peut comparer l'image instantanée (moyens 15) et l'image immédiatement précédente (mémoire 24). Le résultat de cette comparaison est utilisé pour la stabilisation du missile 1 (en 26) et la détection et la poursuite de la cible 4 (en 27). Les dispositifs 26 et 27 sont reliés à un dispositif 28 d'élaboration d'ordres de guidage du missile 1, qui commande les gouvernes 28. Les dispositifs 24 à 28 sont regroupés dans le processeur 17
Ce système est remarquable:- en ce qu'il comporte une matrice (9) d'éléments photosemsibles (10) répartis en lignes de matrice et colonnes, ladite matrice (9) et ledit système optique (8) étant rigidement liés audit missile et- en ce que sont prévus des moyens électroniques formant un processeur (17) pour déterminer la position relative, sur ladite matrice (9), de chaque image électrique instantanée par rapport à l'image immédiatement précédente et pour commander lesdits moyens (18) de commande de trajectoire du missile pour tendre à superposer ladite image instantanée à ladite image immédiatement précédente.Réalisation d'autodirecteur pour des missiles anti-char.
1 1 - Système pour le guidage d'un missile (1) se déplaçant sans tourner autour de son axe, comportant un système optique (8) susceptible de former des images du paysage dans lequel se déplace ledit missile et un ensemble (9) d'éléments photosensibles (10) recevant lesdites images optiques pour les transformer en images électriques sous la commande de moyens électroniques de mise en oeuvre (15), ledit missile (1) étant pourvu de moyens (18) de commande de sa trajectoire (2), caractérisé : - en ce que ledit ensemble d'éléments photosensibles est constitué par une matrice (9) de tels éléments photosensibles (10) répartis en lignes et colonnes, ladite matrice (9) et ledit système optique (8) étant rigidement liés audit missile ; - en ce que lesdits moyens électroniques (15) de mise en oeuvre de la matrice (9) des éléments photosensibles (10) commandent la prise d'une pluralité d'images successives; et - en ce que sont prévus des moyens électroniques formant un processeur (17) pour déterminer la position relative, sur ladite matrice (9), de chaque image électrique instantanée par rapport à l'image immédiatement précédente et pour commander lesdits moyens (18) de commande de trajectoire du missile pour tendre à superposer ladite image instantanée à ladite image immédiatement précédente. 2 - Système de guidage selon la 1, caractérisé en ce que ledit système optique (8) est dirigé, au moment du lancement du missile (1), vers une cible (4) spécifiquement visée, de sorte que, image après1 image, ledit missile est automatiquement guidé vers cette cible (4), jusqu'au contact avec elle. 3 - Système de guidage selon la 1, caractérisé en ce que ledit système optique (8) est dirigé, au moment du lancement du missile (1), dans la direction approximative d'une cible (4) supposée, et lesdits moyens électroniques formant un processeur (17) détectent, dans les images successives, un ensemble de points dont le décalage est, à chaque fois, différent du décalage correspondant aux parties fixes du paysage, après quoi ledit missile est automatiquement guidé, image après image et jusqu'au contact, vers l'objet correspondant audit ensemble de points images. 4 - Système de guidage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens électroniques formant un processeur (17) sont montés à bord du missile (1). 5 - Système de guidage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens électroniques formant un processeur (17) sont disposés à poste fixe (3) et sont reliées auxdits moyens électroniques (15) de mise en oeuvre de ladite matrice (9) par une liaison bidirectionnelle (16). 6 - Système de guidage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le système optique (8) et la matrice (9) d'éléments photosensibles (10) sont orientables d'un seul bloc (11) sous la commande desdits moyens électroniques formant un processeur (17).
G,F
G05,F41
G05D,F41G
G05D 1,F41G 7
G05D 1/12,F41G 7/22
FR2895294
A1
DISPOSITIF EQUILIBRE DE SERRAGE DE PIECES DU TYPE ETAU, PERMETTANT DE COMPOSER LES DEFORMATIONS DUES AU SERRAGE ET LES JEUX DUDIT DISPOSITIF DE SERRAGE.
20,070,629
La présente invention a pour objet un dispositif équilibré de serrage de pièces du type étau, permettant de compenser les déformations dues au serrage, et les jeux dudit dispositif de serrage. Le dispositif selon l'invention s'adapte sur tous types de machines-outils surtout, les rectifieuses et les machines d'électro-érosion à fil sur lesquelles il peut être fixé. Les dispositifs connus de ce type conservent mal leur précision, en effet les flexions dues au serrage entraînent un défaut géométrique. La répétition de serrage peut provoquer une déformation définitive de la géométrie. En outre, les dispositifs dits de précision ne peuvent prétendre qu'à un serrage d'efficacité limitée. A titre d'exemple, le brevet FR. 2449 511 de BOUCHER réduit la déformation de la semelle d'un étau, par effet de levier. La présente invention propose une autre solution. Elle utilise un serrage équilibré, ne provocant aucune déformation génante. Le dispositif de serrage selon l'invention comporte essentiellement un mécanisme 15 d'entraînement, et, un mécanisme de compensation permettant de serrer une pièce tout en réduisant les déformations dues aux pressions de serrage. La présente invention sera mieux comprise en se référant aux figures jointes : La figure lA représente une coupe d'ensemble du dispositif selon I'invention. La figure 1B représente une vue suivant F du dispositif selon I'invention. 20 La figure 2 représente une variante du mécanisme d'entraînement du dispositif selon I'invention. En se référant aux figures référencées ci-dessus, le dispositif de serrage selon I'invention comporte une pièce fixe (1), et une pièce mobile(2). Les trois faces (100,200,300) de la pièce fixe (1) sont, des faces de référence pour la précision 25 géométrique du dispositif. La pièce mobile (2), mue par les écrous(30,20), se déplace en direction de la pièce fixe (1), pour serrer la pièce à usiner (P). Le mécanisme d'entraînement de la pièce mobile (2) comporte, pour la soutenir, deux vis (10,40,) guidées à une extrémité dans la pièce fixe (1), et, à l'autre extrémité dans un support (4). 30 Suivant une caractéristique de I'invention, les vis (10,40,) tournent simultanément dans le même sens, entraînées par un ensemble de pignons (60), mu par une manivelle (7). Les écrous (30,20) bloqués en rotation et entraînés par la rotation des vis(10,40), avancent simultanément poussant la pièce mobile (2). Ainsi l'équilibre de serrage sans limitation s'établit, entre la pièce à serrer (P), et la vis (40 ). Les faces de référence géométriques (100, 200, 300) de la pièce fixe (1), restent ainsi inertes. Le support (4), est solidaire de la pièce fixe (1), soit par l'intermédiaire de la table de la machine-outil (400) recevant le dispositif selon I'invention, soit par une semelle (5),vissée sur l'un ou l'autre des deux cotés du mécanisme de serrage (200,300),ou entre la table de la machine-outil (400),et le dispositif selonI'invention. Le mécanisme de compensation du dispositif selon l'invention est constitué d'un mors inclinable (80) et, des deux écrous (30,20) montés sur les vis (10,40). L'écrou (20) a un profil cylindrique (21). L'écrou (30) a une face d'appui cylindre (31).Les écrous (30,20), sont logés solidairement mais libres, dans la pièce mobile (2).La pièce mobile (2) peut s'incliner, autour du profil (21) de l'écrou (20), permettant ainsi de rattraper les inclinaisons dues aux jeux du dispositif selon l'invention. L'écrou (30), est bloqué en rotation dans la pièce (2) par deux plats (70). Sous l'effet de rotation simultané des deux vis (10,40), mues par les pignons (60), eux-mêmes entraînés par la rotation de la manivelle (7), les écrous (30,20), avancent simultanément et,déplacent la pièce mobile (2), en direction de la pièce fixe (1) pour serrer la pièce à usiner (P). Le mors inclinable(80) s'oriente de façon à compenser les inclinaisons de la pièce mobile (2), inclinaison due aux jeux du dispositif selon l'invention, et de la déformation possible (X). Une variante du dispositif selon l'invention permet de tenir une pièce (P) hors axe d'aligement des vis (10,40), comme représentée figure (2). Pour ce faire trois vis (10,40,50) sont utilisées. L'effort de serrage sur la pièce (P) passe par la vis(10), et l'une ou l'autre des vis (40,50), selon la position de la pièce (P) à serrer. Cette variante concerne le mécanisme d'entraînement, aux deux vis (10,40), on rajoute, la vis(50), et son écrou (20). Les vis (40,50), sont placées à égale distance à droite et à gauche de l'axe de la vis (10). Cette variante est proposée pour serrer la pièce (P) en tout point du dispositif selon 30 l'invention. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé, pour tous serrages nécessitant une précision maximale et reproductible, indépendante du serrage
La présente invention concerne un dispositif équilibré de serrage de pièces du type étau, comprenant une pièce fixe (1) et une pièce mobile (2). Il comporte un mécanisme d'entraînement de la pièce mobile (2), constitué de deux vis (10,40), entraînées par un ensemble de pignons (60), mu par une manivelle (7), et un mécanisme de compensation constitué d'un mors inclinable (80), et de deux écrous (30,20), montés sur les vis (10,40).
1- Dispositif équilibré de serrage de pièces du type étau comprenant une pièce fixe (1), et une pièce mobile (2), caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme d'entraînement de la pièce mobile (2) constitué des vis (10,40), entraînées par un ensemble de pignons (60) mu par une manivelle (7), et un mécanisme de compensation constitué des écrous (30,20), montés sur les vis (10,40) déplacées simultanément sous l'action des vis (10,40), et un mors inclinable (80). 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les vis (10,40,) du mécanisme d'entraînement sont guidées à une extrémité dans la pièce fixe (1), et à I'autre extrémité dans un support (4). 3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le support (4) est solidaire de la pièce fixe (1), par une semelle (5) vissée sur l'un ou l'autre des deux cotés (200,300) du mécanisme de serrage ou entre la table de la machine-outil (400), et le dispositif selon l'invention. 4- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les écrous (30,20) du 15 mécanisme de compensation sont logés solidairement mais libres, dans la pièce mobile (2). 5-Dispositif selon les 1 et 4, caractérisé en ce que l'écrou (20), a un profil cylindrique (21). 6- Dispositif selon les 1, 4 et 5, caractérisé en ce que la pièce mobile 20 (2), peut s'incliner autour du profil (21) de l'écrou (20), permettant ainsi de rattraper l'inclinaison due aux jeux du dispositif selon l'invention. 7-Dispositif selon les 1 et 4, caractérisé en ce que l'écrou (30) est, bloqué en rotation dans la pièce (2) par deux plats (70). 8-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le mors inclinable (80), 25 s'oriente de façon à compenser les inclinaisons de la pièce mobile (2), inclinaisons dues aux jeux du dispositif selon l'invention, et de la déformation possible (X). 9-Dispositif selon les 1 et 4, caractérisé en ce que les écrous (30,20), déplacent la pièce mobile (2) en direction de la pièce fixe (1), pour serrer la pièce à usiner (P).4 10-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement de la pièce mobile (2) est, constitué de trois vis (10,40,50), les vis(40,50), sont placées à égale distance à droite et à gauche de l'axe de la vis(10), permettant de serrer la pièce (P) en tous points du dispositif selon l'invention.
B
B25,B23
B25B,B23Q
B25B 1,B23Q 3
B25B 1/02,B23Q 3/06
FR2899961
A1
PLAQUE TUBULAIRE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR ET CET ECHANGEUR DE CHALEUR.
20,071,019
L'invention concerne des échangeurs de chaleur, et plus particulièrement des échangeurs de chaleur qui utilisent une plaque tubulaire destinée à recevoir les extrémités de tubes aplatis de l'échangeur de chaleur pour l'utiliser dans la distribution de fluide de travail vers l'intérieur des tubes de l'échangeur de chaleur et â partir de ceux-ci. Dans des échangeurs de chaleur qui utilisent des tubes aplatis, il est connu de prévoir des plaques tubulaires percées d'ouvertures de réception de tubes, entourées de brides ou de collerettes qui s'adaptent étroitement aux extrémités des tubes reçues dans les ouvertures afin de réduire les concentrations de contrainte aux interfaces entre les tubes et la plaque tubulaire. Il est également connu que les brides ou collerettes pénètrent dans le réservoir ou collecteur de fluide associé à la plaque tubulaire ou fassent saillie (c'est-à-dire en direction du coeur de l'échangeur de chaleur) du réservoir ou collecteur de fluide associé à la plaque tubulaire. Bien que les conceptions connues se soient avérées appropriées pour leurs applications courantes, il existe une tendance continue à augmenter les limites de conception d'échangeurs de chaleur afin d'améliorer les performances, réduire les dimensions, d'allonger la durée de vie, etc. et de ce fait, on a continuellement besoin d'améliorer la conception de plaques tubulaires et des échangeurs de chaleur associés. Selon une particularité de l'invention, il est proposé une plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis d'un coeur d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur pour entourer la section 2 transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent aux parois de nez du tube aplati. Un rayon de congé R1 est établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base. Un rayon de congé R2 est également établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base. R2 est compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x Ri. Selon une caractéristique de l'invention, il est proposé une plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis d'un coeur d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur pour entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Un rayon de congé est établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon R1 depuis le centre sur la longueur des parois latérales longues à un rayon R2 depuis le centre sur la longueur des parois latérales courtes, R2 étant compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x R1. Selon une particularité de l'invention, un échangeur de chaleur comprend une plaque tubulaire, et plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés, chacun des tubes ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur pour entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Un rayon de congé Ri est établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base. Un rayon de congé R2 est également établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base. R2 est compris dans la plage de 1,25 x Ri à 5 x R1. Selon une particularité de l'invention, un échangeur de chaleur comprend une plaque tubulaire et plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés, chacun des tubes ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Un rayon de congé est établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente depuis un rayon R1 au centre sur la longueur des parois latérales longues jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes, R2 étant compris dans la plage de 1,25 x Rl à 5 x Rl. Selon une caractéristique de l'invention, il est proposé une plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis d'un coeur d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Les parois latérales larges sont évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'éloignent de la paroi de base et un rayon de congé R1 est établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base. Un rayon de congé R2 est également établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base. R2 est compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x R1. Selon une particularité de l'invention, il est proposé une plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis d'un coeur d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Les parois latérales larges sont évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent à partir de la paroi de base et un rayon de congé est établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon R1 au centre sur la longueur des parois latérales longues jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes, R2 étant compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x R1. Selon une particularité de l'invention, un échangeur de chaleur comprend une plaque tubulaire, et plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés, chacun des tubes ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Les parois latérales larges sont évasées l'une par rapport à l'autre au fur et à mesure qu'elles s'éloignent de la paroi de base et un rayon de congé Ri est établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base. Un rayon de congé R2 est également établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base. R2 est compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x R1. Selon une particularité de l'invention, un échangeur de chaleur comprend une plaque tubulaire et plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés, chacun des tubes ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges reliées par deux parois de nez plus courtes. La plaque tubulaire comprend une paroi de base plane, et plusieurs ouvertures de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (collerette) s'étendant depuis la paroi de base vers le cœur afin d'entourer la section transversale extérieure du tube aplati reçu dans l'ouverture. La bride est configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et comporte deux parois latérales longues qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati. Les parois latérales larges sont évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent en s'éloignant de la paroi de base et un rayon de congé est établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon R1 au centre, sur la longueur des parois latérales longues, jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes, R2 étant compris dans la plage de 1,25 x RI à 5 x R1. Selon une caractéristique, R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x R1. Selon une caractéristique, R2 est d'au moins 3,0 mm. Selon une caractéristique, la paroi de base a une épaisseur d'environ 2,5 mm, les parois de la bride ont une épaisseur d'environ 0,71 mm, R1 est d'environ 1,5 mm, R2 est d'environ 3 mm, et la bride a une hauteur au-dessus de la paroi de base dans la plage d'environ 7,0 mm à environ 6,2 mm. Selon une caractéristique, un rayon de congé RT est établi à l'interface entre la paroi de base et des parties de chacune des parois latérales longues adjacentes aux parois latérales courtes, le rayon de congé RT diminuant de R2 à R1 en même temps que l'interface s'étend depuis une paroi latérale courte correspondante vers la partie centrale de la paroi latérale longue correspondante. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un échangeur de chaleur comprenant une plaque tubulaire 25 selon la présente invention ; la figure 2 est une vue suivant la ligne 2-2 de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective à l'échelle agrandie montrant une partie de la plaque 30 tubulaire selon l'invention ; la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 2, le tube de l'échangeur de chaleur étant enlevé ; la figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne 35 5-5 de la figure 2, le tube de l'échangeur de chaleur étant enlevé ; et la figure 6 est une vue en coupe similaire à celle de la figure 5, mais montrant une forme de réalisation modifiée de la plaque tubulaire. En référence aux figures 1 et 2, il est montré une partie d'un échangeur de chaleur 10 qui comprend un coeur 12 d'échangeur de chaleur formé de multiples tubes aplatis 14 ayant chacun une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges 16 reliées par deux parois de nez plus courtes 18. Une plaque tubulaire 20 est prévue pour recevoir les tubes aplatis 14 afin de distribuer le fluide de travail de l'échangeur de chaleur entre les intérieurs des tubes et un réservoir ou collecteur de fluide 22 associé à la plaque tubulaire 20. Bien que cela ne soit pas représenté sur les dessins, il convient de noter que le coeur 12 de l'échangeur de chaleur peut comprendre des ailettes appropriées, telles que des ailettes en serpentin ou ondulées, ou des ailettes plates qui s'étendent entre les tubes 14. Comme on le voit le mieux sur les figures 3 à 5, la plaque tubulaire 20 est avantageusement formée d'une seule pièce de matière et comprend une paroi de base plane 24 et plusieurs ouvertures 26 de réception de tubes dans la paroi de base 24. Chacune des ouvertures 26 est entourée d'une bride ou collerette 28 qui s'étend depuis la paroi de base 24 vers le coeur 12 de façon à entourer la section transversale extérieure du tube aplati 14 qui est reçu dans l'ouverture 26. Comme on le voit le mieux sur les figures 1 et 2, chacune des brides 28 est configurée pour s'adapter étroitement à l'extérieur du tube aplati associé 14 et comporte deux parois latérales longues 30 qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges 16 du tube 14 et deux parois latérales courtes 32 qui s'adaptent étroitement aux parois de nez 18 du tube aplati 14. Comme on le voit le mieux sur les figures 3 à 5, 35 un rayon de congé R est établi à l'interface entre la paroi de base 24 et chacune des brides 28, le rayon de congé R étant d'une taille qui augmente depuis un rayon Ri au centre sur la longueur des parois latérales longues 30 jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes 32. De préférence, le rayon de congé R2 est établi à l'interface entre la bride 28 et la paroi de base 24 sur toute la longueur de chacune des parois latérales courtes 32, et il y a une zone de transition 34 qui s'étend sur des parties de chacune des parois latérales longues 30 adjacentes aux parois latérales courtes 32, avec un rayon de congé RT qui diminue de R2 à R1 en même temps que l'interface s'étend de la paroi latérale courte correspondante 32 vers une partie centrale 40 de la paroi latérale longue correspondante 30 qui a un rayon de congé Ri. La zone de transition 34 a avantageusement une longueur LT, le long de chacune des parois latérales larges 30, qui est comprise dans la plage de 1/8 à 1/3 de la longueur totale L de la paroi latérale longue correspondante 30 et, dans des formes de réalisation hautement préférées, elle est comprise dans la plage de 1/4 à 3/11 de la longueur totale L de la paroi latérale longue correspondante 30. Cependant, dans certaines applications, il peut être souhaitable que la zone de transition 34 soit très brusque ou bien dans d'autres applications, qu'elle s'étende à peu près complètement jusqu'au centre de la paroi latérale longue correspondante 30. De préférence, R2 est compris dans la plage de 1,25 x Ri à 5 x Ri et, dans une forme de réalisation hautement préférée, une analyse a montré que R2 devrait être égal à environ 2 x R1. Dans une forme de réalisation très spécifique, la paroi de base 24 a une épaisseur TB d'environ 2,5 mm, les parois 30 et 32 de la bride 28 ont une épaisseur TF d'environ 0,71 mm ; R1 est d'environ 1,5 mm, R2 est d'environ 3 mm et la bride 28 a une hauteur HF au-dessus de la paroi de base 24 dans la plage d'environ 7 um à environ 6,2 mm. Les termes "environ" ou "nominalement" tels qu'utilisés ici entendent indiquer une plage entourant la valeur numérique indiquée, qui est générée par les tolérances classiques associées à la technique de fabrication utilisée pour réaliser la plaque tubulaire 20. La plaque tubulaire 20 est avantageusement formée en utilisant des modes opératoires connus de perçage/emboutissage de bride dans lesquels l'ouverture 26 est percée, puis la bride 28 est formée au moyen d'un outil d'emboutissage convenable. On préfère aussi que la plaque tubulaire soit formée d'une matière appropriée à base d'aluminium. Cependant, dans certaines applications, il peut être souhaitable d'utiliser d'autres procédés de fabrication et d'autres matières pour la plaque tubulaire 20. En référence à la figure 6, il est montré une modification possible de la plaque tubulaire dans laquelle chacune des brides 28 est modifiée de manière que les parois latérales 30 soient évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent depuis la paroi de base 24 afin de constituer une entrée pour le tube correspondant 14 pendant l'assemblage du tube 14 avec la plaque tubulaire 20. Cet évasement est avantageusement réalisé sur pratiquement toute la longueur L de chacune des parois latérales longues 30. On a déterminé par analyse qu'en faisant varier le rayon de congé R à l'interface entre la bride 28 et la paroi de base 24, on peut obtenir une meilleure répartition des charges thermiques et de pression à la jonction entre le tube et la plaque tubulaire, et il peut également en résulter une amélioration des cycles thermiques et de pression de la durée de vie de la plaque tubulaire 20 et de l'échangeur de chaleur associé. En outre, lorsque la plaque tubulaire 20 est formée en perçant les ouvertures 26 et en utilisant les procédés d'emboutissage pour former la bride 28, les variations du rayon de congé R telles que décrites ci-dessus tendent à limiter ou empêcher la fissuration ou le déchirement de la matière de la plaque tubulaire 20 pendant la formation des brides 28. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la plaque tubulaire et à l'échangeur de chaleur décrits et représentés sans sortir du cadre de l'invention,
L'invention concerne une plaque tubulaire (20) destinée à recevoir les tubes aplatis (14) d'un échangeur de chaleur. Elle présente plusieurs ouvertures de réception des tubes entourées chacune d'une bride ou collerette (28) qui s'étend depuis une paroi de base (24) de la plaque (20) vers le coeur (12) de l'échangeur de chaleur afin d'entourer la section transversale extérieure du tube associé (14). Chacune des brides (28) est configurée pour s'adapter étroitement à l'extérieur du tube associé (14) et un rayon de congé R est établi à l'interface entre la paroi de base (24) et la bride (28). Ce rayon augmente d'une valeur R1 d'une paroi latérale longue (30) à une valeur R2 d'une paroi latérale courte (32) de la bride (28).Domaine d'application : échangeurs de chaleur, etc.
1. Plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis {14) d'un coeur (12) d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), la plaque tubulaire (20) étant caractérisée en ce qu'elle comporte une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures (26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (28) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à ladite section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, un rayon de congé Ri étant établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois longues et la paroi de base, un rayon de congé R2 étant établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base, et R2 étant compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x Rl. 2. Plaque tubulaire selon la 1, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x Rl. 3. Plaque tubulaire selon la 1, caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 4. Plaque tubulaire selon la 1, caractérisée en ce que la paroi de base a une épaisseur d'environ 2,5 mm, les parois de la bride ont une épaisseur d'environ 0,71 mm, R1 est d'environ 1,5 mm, R2 est d'environ 3 mm et la bride a une hauteur au-dessus de la paroi de base dans la plage d'environ 7,0 mm à environ 6,2 mm. 5. Plaque tubulaire selon la 1, caractérisée en ce qu'un rayon de congé RT est établi à l'interface entre la paroi de base et des parties de chacune des parois latérales longues adjacentes aux parois latérales courtes, le rayon de congé RT diminuant de R2 à Ri en même temps que l'interface s'étend d'une paroi latérale courte correspondante vers la partie centrale de la paroi latérale longue correspondante. 6. Plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis (14) d'un coeur (12) d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), la plaque tubulaire (20) étant caractérisée en ce qu'elle comporte une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures (26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride {28) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée de façon à s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, un rayon de congé étant établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon R1 au centre sur la longueur des parois latérales longues jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes, avec R2 compris dans la plage de 1,25 x Ri à 5 x R1. 7. Plaque tubulaire selon la 6, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x R1. 8. Plaque tubulaire selon la 6, caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 9. Plaque tubulaire selon la 6, caractérisée en ce que la paroi de base a une épaisseur d'environ 2,5 mm, les parois de la bride ont une épaisseur d'environ 0,71 mm, Ri est d'environ 1,5 mm, R2 est d'environ 3 mm et la bride a une hauteur au-dessus de la paroi de base dans la plage d'environ 7,0 mm à environ 6,2 mm. 10. Echangeur de chaleur comportant plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés (14), chacun des tubes ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), et caractérisé en ce qu'il comporte une plaque tubulaire (20) comprenant une paroi de base plane {24) ; et plusieurs ouvertures {26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride {28) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, un rayon de congé R1 étant établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base, un rayon de congé R2 étant établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base et R2 étant compris dans la plage de 1,25 x Ri à 5 x Ri. 11. Plaque tubulaire selon la 10, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x R1. 12. Plaque tubulaire selon la 10, caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 13. Echangeur de chaleur comportant plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés (14), chacun des tubesayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), et caractérisé en ce qu'il comporte une plaque tubulaire (20) comprenant une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures (26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride (28) s'étendant depuis la paroi de base vers le cœur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues {30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes {32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, un rayon de congé étant établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon R1 au centre sur la longueur des parois latérales longues jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes, avec R2 étant compris dans la plage de 1,25 x RI à 5 x R1. 14. Plaque tubulaire selon la 13, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x R1. 15. Plaque tubulaire selon la 13, caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 16. Plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis (14) d'un cœur (12) d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), la plaque tubulaire (20) étant caractérisée en ce qu'elle comporte une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures {26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride ou collerette (28) s'étendant depuis la paroi de base vers le cœur afind'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, les parois latérales larges étant évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent à partir de la paroi de i0 base et un rayon de congé R1 étant établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base, un rayon de congé R2 étant établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base, et R2 étant compris dans la 15 plage de 1,25 x R1 à 5 x R1. 17. Plaque tubulaire selon la 16, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x R1. 18. Plaque tubulaire selon la 16, 20 caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 19. Plaque tubulaire selon la 16, caractérisée en ce que la paroi de base a une épaisseur d'environ 2,5 mm, les parois de la bride ont une épaisseur d'environ 0,71 mm, R1 est d'environ 1,5 mm, R2 est 25 d'environ 3 mm et la bride a une hauteur au-dessus de la paroi de base dans la plage d'environ 7,0 mm à environ 6,2 mm. 20. Plaque tubulaire selon la 16, caractérisée en ce qu'un rayon de congé RT est établi à 30 l'interface entre la paroi de base et des parties de chacune des parois latérales longues adjacentes aux parois latérales courtes, le rayon de congé RT diminuant de R2 à R1 en même temps que l'interface s'étend d'une paroi latérale courte correspondante vers la partie centrale de 35 la paroi latérale longue correspondante. 21. Plaque tubulaire destinée à recevoir les tubes aplatis (14) d'un coeur (12) d'échangeur de chaleur, chacun des tubes aplatis ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), la plaque tubulaire (20) étant caractérisée en ce qu'elle comporte une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures (26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride ou collerette (28) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, les parois latérales larges étant évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent depuis la paroi de base et un rayon de congé étant établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon RI au centre sur la longueur des parois latérales longues jusqu'à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes et R2 étant compris dans la plage de 1,25 x R1 à 5 x Ri. 22. Plaque tubulaire selon la 21, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x RI. 23. Plaque tubulaire selon la 21, 30 caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 24. Plaque tubulaire selon la 21, caractérisée en ce que la paroi de base a une épaisseur d'environ 2,5 mm, les parois de la bride ont une épaisseur d'environ 0,71 mm, R1 est d'environ 1,5 mm, R2 est 35 d'environ 3 mm et la bride a une hauteur au-dessus de la paroi de base dans la plage d'environ 7,0 mm à environ 6,2 mm. 25. Echangeur de chaleur comportant plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés (14), chacun des tubes ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nez plus courtes (18), et caractérisé en ce qu'il comporte une plaque tubulaire (20) comprenant une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures (26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride ou collerette (28) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, les parois latérales larges étant évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent depuis la paroi de base et un rayon de congé Rl étant établi à l'interface entre une partie centrale de chacune des parois latérales longues et la paroi de base, un rayon de congé R2 étant établi à l'interface entre chacune des parois latérales courtes et la paroi de base, et R2 étant compris dans la plage de 1,25 x Rl à 5 x R1. 26. Plaque tubulaire selon la 25, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 30 2 x Rl. 27. Plaque tubulaire selon la 25, caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0 mm. 28. Echangeur de chaleur comportant plusieurs tubes aplatis parallèles et espacés (14), chacun des tubes 35 ayant une section transversale extérieure définie par deux parois latérales larges (16) reliées par deux parois de nezplus courtes (18), et caractérisé en ce qu'il comporte une plaque tubulaire {20) comprenant une paroi de base plane (24) ; et plusieurs ouvertures {26) de réception de tubes dans la paroi de base, chacune des ouvertures étant entourée d'une bride ou collerette (28) s'étendant depuis la paroi de base vers le coeur afin d'entourer la section transversale extérieure d'un tube aplati reçu dans l'ouverture, la bride étant configurée pour s'adapter étroitement à la section transversale extérieure et ayant deux parois latérales longues (30) qui s'adaptent étroitement aux parois latérales larges du tube aplati et deux parois latérales courtes (32) qui s'adaptent étroitement aux parois de nez du tube aplati, les parois latérales larges étant évasées l'une par rapport à l'autre en même temps qu'elles s'étendent depuis la paroi de base et un rayon de congé étant établi à l'interface entre la bride et la paroi de base, le rayon de congé ayant une taille qui augmente d'un rayon Ri au centre sur la longueur des parois latérales longues à un rayon R2 au centre sur la longueur des parois latérales courtes, et R2 étant compris dans la plage de 1,25 x Ri à 5 x Ri. 29. Plaque tubulaire selon la 28, caractérisée en ce que R2 est au moins égal ou supérieur à 2 x Rl. 30. Plaque tubulaire selon la 28, caractérisée en ce que R2 est d'au moins 3,0
F
F28
F28F
F28F 9
F28F 9/02
FR2888075
A1
BOITIER DECODEUR MULTIFONCTION.
20,070,105
B0754FR La présente invention concerne un Boîtier Décodeur, et plus particulièrement, un à utiliser à la fois avec une source de signal de télévision numérique et une source de signal de télévision analogique. Avant le développement de la télévision par câble, la plupart des programmes de télévision étaient reçus d'une manière sans fil en provenance de stations de télévision, comme représenté sur la figure 1(a). Les signaux sans fil associés à un programme de télévision à reproduire dans un poste de télévision habituel 10 sont transmis depuis une station de télévision sans fil 1 par radio. Les signaux sans fil sont généralement des signaux radiofréquences (RF). Ensuite, les signaux RF peuvent être reçus par le poste de télévision habituel 10 via une antenne 11. Du fait que les services deviennent de plus en plus fiables plus populaires que les services fait de leur grand nombre et de la programmes. Non seulement le poste est mis à niveau pour permettre de de télévision par câble en provenance d'une source de signal de télévision par câble 2 en ajoutant un sélecteur de canal 12, comme représenté sur la figure 1(b), mais également ce qu'on appelle un poste de télévision analogique 13 ayant une fonction intégrée de visualisation de programme de télévision par câble est développé, comme illustré sur la figure 1(c). La fonction de sélection de canal intégrée permet au poste de télévision analogique 13 de recevoir les signaux de télévision par câble tant que le poste de télévision analogique 13 est dans la zone couverte et en liaison avec la source de signal de télévision par câble 2. Pour ceux qui ne disposent pas de poste de télévision ou qui ne veulent pas acheter de poste de télévision, un ordinateur personnel (PC) peut également être utilisé pour reproduire des programmes de télévision. L'ordinateur hôte 3 reçoit des signaux de télévision en provenance de la source de signal de télévision par câble 2 via un boîtier de télévision 15, de sorte que les demi-images peuvent être visualisées sur de télévision par câble au fil des années, ils sont de télévision sans fil du grande diversité de leurs de télévision habituel 10 visualiser des programmes B0754FR l'écran d'ordinateur 14, comme représenté sur la figure 1(d). Généralement, un Boîtier de télévision présente des fonctions de commutation de trame et de sélections de canal. Le Boîtier de télévision 15 sélectionne des signaux depuis la source de signal de télévision par câble 2 ou l'ordinateur hôte 3 à transmettre sur l'écran commun 14. Les signaux de télévision mentionnés ci-dessus sont typiquement dans un format analogique. En outre, avec le fort développement du monde numérique, il est devenu possible de supporter une télévision numérique afin de minimiser les bruits et de traiter de manière numérique les signaux de télévision numérique. En d'autres termes, la qualité de reproduction peut être améliorée et les applications peuvent être diversifiées. Par exemple, du fait que les signaux de télévision peuvent être traités d'une manière numérique, ceci signifie que les signaux numériques peuvent être compressés. En conséquence, une capacité supérieure d'informations de programme est accessible au même moment. Non seulement un poste de télévision numérique évolué équipé d'un récepteur de signal de télévision numérique intégré (non-représenté), mais aussi un poste de télévision habituel 16 peut recevoir des signaux de télévision numérique en provenance de la source de signal de télévision numérique 4 à l'aide d'un Boîtier Décodeur 17, comme représenté sur la figure 1(e). Via un type approprié de Boîtier Décodeur 17, un poste de télévision analogique, un écran d'ordinateur ou un poste de télévision LCD (Affichage à Cristaux Liquides) peuvent également être utilisés pour visualiser des programmes de télévision numérique. Les types du Boîtier Décodeur 17, par exemple, incluent des Boîtiers Décodeurs de télévision numérique sans fil, des Boîtiers Décodeurs de télévision numérique par câble, des Boîtiers Décodeurs de télévision numérique par satellite, un Boîtier Décodeur de télévision numérique de réseau à large bande, etc. Si l'écran d'ordinateur 14 est utilisé pour visua- liser les programmes de télévision numérique, le Boîtier Décodeur 17 est couplé à la fois à la source de signal de télévision numérique 4 et à l'ordinateur hôte 3, comme B0754FR représenté sur la figure 1(f). Le Boîtier Décodeur 17, comme le Boîtier de télévision 15, est muni de la fonction de commutation de trame pour sélectionner des signaux de télévision ou des signaux informatiques à représenter sur l'écran 14. Comme mentionné ci-dessus, un écran d'ordinateur est capable de traiter des signaux de télévision analogique via le Boîtier de télévision 15 et de traiter des signaux de télévision numérique via le Boîtier Décodeur 17. Si on veut utiliser le même écran pour visualiser à la fois des programmes de télévision numérique et des programmes de télévision analogique, à la fois le Boîtier Décodeur 17 et le Boîtier de télévision 15 sont nécessaires, ce qui aboutit à un circuit complexe et à un fonctionnement peu pratique. Par conséquent, la manière selon laquelle la ressource matérielle est attribuée et l'espace matériel associé utilisé de manière efficace est une question importante dans ce domaine. Par conséquent, un but de la présente invention consiste à fournir un Boîtier Décodeur multifonction capable de traiter à la fois des signaux de télévision numérique et des signaux de télévision analogique. La présente invention concerne un Boîtier Décodeur capable de travailler à la fois dans un mode numérique et dans un mode analogique. Le Boîtier Décodeur comporte un logement; une unité de démodulation numérique disposée dans le boîtier pour démoduler un signal de télévision numérique en un flux de données numériques; un décodeur disposé dans le logement et couplé à l'unité de démodulation numérique pour décoder le flux de données numériques afin de donner un premier signal d'image; une unité de démodulation analogique disposée dans le logement pour démoduler un signal de télévision analogique afin de donner un second signal d'image; un processeur de signal d'image disposé dans le logement et couplé au décodeur et à l'unité de démodulation analogique pour transformer le premier signal d'image ou le second signal d'image en un signal d'affichage; et un microcontrôleur disposé dans le logement et couplé à l'unité de démodulation numérique, le B0754FR décodeur et l'unité de démodulation numérique pour commander le premier signal d'image à traiter par le processeur de signal d'image dans le mode numérique et commander le second signal d'image à traiter par le processeur de signal d'image dans le mode analogique. Dans un mode de réalisation, le Boîtier décodeur comporte en outre un premier connecteur de signal disposé sur le logement et exposé depuis celui-ci pour recevoir de manière facultative le signal de télévision numérique en provenance d'une source de signal de télévision numérique via une première ligne de transmission de signal, et transmettre le signal de télévision numérique à l'unité de modulation numérique; et un second connecteur de signal disposé sur le boîtier et exposé depuis celui- ci pour recevoir de manière facultative le signal de télévision analogique en provenance d'une source de signal de télévision analogique via une seconde ligne de transmission de signal, et transmettre le signal de télévision analogique à l'unité de démodulation analogique. Dans un autre mode de réalisation, le Boîtier Décodeur comporte en outre un connecteur de signal commun disposé sur le logement et exposé depuis celui-ci pour recevoir le signal de télévision numérique et le signal de télévision analogique en provenance d'une source de signal de télévision numérique et d'une source de signal de télévision analogique, respectivement:, via une ligne de signaux coaxiale, et transmettre le signal de télévision numérique et le signal de télévision analogique à l'unité de modulation numérique et à l'unité de démodulation numérique, respectivement. Dans un mode de réalisation, l'unité de démodulation numérique comporte une unité frontale de télévision numérique pour effectuer un filtrage passe-bande et réduire une fréquence du signal de télévision numérique et délivrer ensuite en sortie un signal de fréquence intermédiaire; et un démodulateur couplé à l'unité frontale de télévision numérique pour démoduler la fréquence intermédiaire en flux de données numériques. B0754FR Dans MPEG2, et numérique Dans couplé à sélective un mode de réalisation, le décodeur est un décodeur le premier signal d'image est un signal d'image ou un signal d'image analogique. un mode de réalisation, le microcontrôleur est une interface de commande et désactive de manière l'unité de démodulation numérique ou l'unité de démodulation numérique en réponse à une entrée d'un utilisateur via l'interface de commande. Le microcontrôleur désactive et met l'unité de démodulation numérique dans un état de veille et d'économie d'énergie dans le mode analogique, de manière à empêcher un signal de commande numérique affirmé par l'interface de commande en réponse à la manipulation de l'utilisateur d'atteindre l'unité de démodulation numérique. D'autre part, le microcontrôleur désactive et met l'unité de démodulation analogique dans un état de veille et d'économie d'énergie dans le mode numérique, de manière à empêcher un signal de commande analogique affirmé par l'interface de commande en réponse à la manipulation de l'utilisateur d'atteindre l'unité de démodulation analogique. Par exemple, une interface de commande peut inclure une télécommande pouvant être séparée du logement et/ou un bouton disposé sur le logement. L'unité de démodulation numérique et l'unité de démodulation analogique peuvent être disposées dans des puces séparées ou, en variante, intégrées dans la même puce. La présente invention concerne également un Boîtier Décodeur comportant un logement; une unité de démodulation disposée dans le logement pour démoduler un signal de télévision numérique reçu en provenance d'une source de signal de télévision numérique en un premier signal démodulé en réponse à un premier signal de commande, et démoduler un signal de télévision analogique reçu en provenance d'une source de signal de télévision analogique en un second signal démodulé en réponse à un second signal de commande; un décodeur disposé dans le logement pour décoder le premier signal démodulé ; un processeur de signal d'image disposé dans le logement pour transformer le premier signal démodulé décodé B0754FR ou le second signal démodulé en un signal d'affichage; et un dispositif de commande couplé à l'unité de démodulation pour affirmer le premier signal de commande et le second signal de commande, et permettre la transmission à l'unité de démodula- tion du premier signal de commande et du second signal de commande. Dans un mode de réalisation, le dispositif de commande comporte une première unité de commande pour affirmer le premier signal de commande dans l'unité de démodulation afin que le premier signal démodulé soit délivré en sortie par l'unité de démodulation dans le mode numérique; et une seconde unité de commande pour affirmer le second signal de commande afin que le second signal démodulé soit délivré en sortie par l'unité de démodulation dans le mode analogique. Par exemple, la première unité de commande est intégrée dans le Décodeur, et la seconde unité de commande est un microcontrôleur. Dans un mode de réalisation, le microcontrôleur comporte un multiplexeur commandé par le microcontrôleur pour sélectionner l'un parmi le premier signal de commande et le second signal de commande à délivrer en sortie et bloquer l'autre. Dans un mode de réalisation, l'unité de démodulation comporte une unité de démodulation numérique et une unité de démodulation analogique, qui sont intégrées dans la même puce. Alors que l'unité de démodulation analogique est désactivée et se met dans un état de veille et d'économie d'énergie en réponse au premier signal de commande, l'unité de démodulation numérique est désactivée et se met dans un état de veille et d'économie d'énergie en réponse au second signal de commande. Le contenu ci-dessus de la présente invention va apparaître plus clairement à l'homme du métier après avoir étudié la description détaillée suivante et les dessins annexés, sur lesquels. - la figure 1(a) est un schéma représentant des moyens pour visualiser une télévision sans fil, B0754FR - la figure 1(b) est un schéma fonctionnel représentant des moyens pour visualiser une télévision par câble à l'aide d'un poste de télévision habituel, - la figure 1(c) est un schéma fonctionnel représentant des moyens pour visualiser une télévision par câble à l'aide d'un poste de télévision analogique, - la figure 1(d) est un schéma fonctionnel représentant des moyens pour visualiser une télévision par câble à l'aide d'un écran d'ordinateur, - la figure 1(e) est un schéma fonctionnel représentant des moyens pour visualiser une télévision numérique à l'aide d'un poste de télévision habituel, - la figure 1(f) est un schéma fonctionnel représentant des moyens pour visualiser une télévision numérique à l'aide d'un écran d'ordinateur, la figure 2 est un schéma fonctionnel représentant un Boîtier Décodeur multifonction utilisable avec un écran conformément à un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 3 est un schéma fonctionnel représentant un Boîtier Décodeur multifonction utilisable avec un écran conformément à un autre mode de réalisation de la présente invention, et - la figure 4 est un schéma fonctionnel représentant un Boîtier Décodeur multifonction de la figure 3 de manière plus détaillée. Pour adapter un écran d'ordinateur ou d'autres types d'écrans à la fois à des programmes de télévision analogiques et à des programmes de télévision numériques, la présente invention fournit un Boîtier Décodeur multifonction qui peut basculer de manière sélective entre un mode analogique et un mode numérique (Cf. figure 2). Le mode de réalisation du Boîtier Décodeur multifonction 20 est utilisé pour recevoir des signaux de télévision numérique en provenance d'une source de signal de télévision numérique 21 via une ligne de transmission numérique 273 ou pour recevoir des signaux de télévision analogique en provenance d'une source de signal de B0754FR télévision analogique 22 via une ligne de transmission analogique 274, et transmettre les signaux de télévision analogique ou numérique à afficher à un écran 29. Le Boîtier Décodeur mulzifonction 20 inclut une unité de démodulation numérique 202, un décodeur 203, une unité de démodulation analogique 204, un processeur de signal d'image 205 et un microcontrôleur 206, qui sont intégrés dans un logement 201. Pour visualiser une télévision numérique, l'unité de démodulation numérique 202 reçoit et démodule des signaux de télévision numériques transmis à travers la ligne de transmission numérique 273 via un premier connecteur de signal 271 de manière à générer un flux de données numériques. Le décodeur 203, connecté électriquement à l'unité de démodulation numérique 202, reçoit et décode le flux de données numériques de manière à générer un premier signal d'image. Le premier signal d'image peut être un signal d'image numérique ou un signal d'image analogique, en fonction du protocole de communication entre le décodeur 203, le processeur de signal d'image 205 et l'écran 29. Le premier signal d'image est ensuite délivré en sortie au processeur de signal d'image 205 et transformé par celui-ci en un signal d'affichage de manière à être représenté sur l'écran 29. D'autre part, pour visualiser une télévision analogique, l'unité de démodulation analogique 204 reçoit et démodule le signal de télévision analogique transmis à travers la ligne de transmission analogique 274 via un second connecteur de signal 272 de manière à générer un second signal d'image. Le second signal d'image est délivré en sortie au processeur de signal d'image 205 pour être traité et affiché ensuite sous la commande du microcontrôleur 206. Ici, les lignes de transmission 273 et 274 sont décrites uniquement dans un but d'illustration, et une transmission sans fil est également réalisable. En réponse à l'entrée d'un utilisateur via une interface de commande 28, le microcontrôleur 206 commande l'entrée du système en mode numérique ou en mode analogique. Dans ce mode de réalisation, l'interface de commande 28 est soit une B0754FR télécommande 281 soit un ou plusieurs boutons 282 agencés sur le logement 201. En manipulant la télécommande 281 ou en déclenchant le ou les boutons 282, un mode numérique (ou analogique) est entré. Dans le mode numérique, seuls les signaux reçus en provenance de la source de signal de télévision numérique 21 sont transformés en signaux d'image par le processeur de signal d'image 205. Dans le même temps, le microcontrôleur 206 désactive l'unité de démodulation analogique 204 et, de manière préférée, met l'unité de démodulation analogique 204 dans un état de veille et d'économie d'énergie. De cette manière, le signal de commande analogique affirmé par l'interface de commande 28 ne va pas être transmis à l'unité de démodulation analogique 204. D'autre part, seuls les signaux reçus en provenance de la source de signal de télévision analogique 22 sont traités en signaux d'image par le processeur de signal d'image 205 dans le mode analogique. Dans le même temps, le microcontrôleur 206 désactive l'unité de démodulation numérique 202 et le décodeur 203 et, de manière préférée, met ceux-ci dans un état de veil- le et d'économie d'énergie. De cette manière, le signal de commande analogique affirmé par l'interface de commande 28 ne va pas être transmis à l'unité de démodulation numérique 202 et au Décodeur 203. En conséquence, dans le mode analogique, l'appui accidentel sur une touche associée à une commande numérique n'aura pas d'effet défavorable sur l'affichage de la télévision analogique. Dans le mode de réalisation ci-dessus, des lignes de transmission séparées 273, 274 et des connecteurs séparés 271 et 272 sont utilisés pour transmettre des signaux de télévision numériques et des signaux de télévision analogiques au Boîtier Décodeur 20. En variante, un câble coaxial et un connecteur de signal commun peuvent être utilisés pour transmettre des signaux de télévision numériques ou analogiques. Dans un autre mode de réalisation, l'unité de démodulation numérique séparée 202 et l'unité de démodulation ana-logique 204 de la figure 2 sont intégrées dans la même puce en B0754FR tant qu'unité de démodulation 41, et un câble coaxial 39 et un connecteur de signal commun 38 sont illustrés en exemple ici à la place de lignes de transmission séparées 273, 274 et de connecteurs séparés 271 et 272, comme représenté sur la figure 3. L'unité de démodulation numérique 202 et l'unité de démodulation analogique 204 démodulent des signaux de télévision numérique et analogique d'une manière similaire au mode de réalisation de la figure 2. Sous la commande du micro-contrôleur 206, un signal sélectionné parmi les signaux de télévision numériques et les signaux de télévision analogiques est délivré en sortie par l'unité de démodulation 41 et transmis au décodeur 203 ou au processeur de signal d'image 205. Le Boîtier Décodeur multifonction de la figure 3 va être décrit ci-après de manière plus détaillée en référence à l'exemple de la figure 4. L'unité de démodulation numérique 202 comporte une unité frontale de télévision numérique 2020 et un démodulateur 2021. L'unité frontale de télévision numérique 2020 spécifie les fréquences des signaux de télévision numériques via des opérations passe-bande et de réduction de fréquence, et sélectionne ensuite des signaux de fréquence intermédiaire à délivrer en sortie. Le démodulateur 2021 reçoit et démodule les signaux de fréquence moyenne afin de générer le flux de données numériques. Le Décodeur 203 a une unité de commande 2030 et le microcontrôleur 206 a un con- trôleur hôte 2060. L'unité de commande 2030 et le contrôleur hôte 2060 sont couplés à un multiplexeur 2061 via des bus respectifs 30 et 31, et peuvent communiquer avec l'unité frontale de télévision numérique 2020 et le démodulateur 2021 via un bus 32, Les bus 30, 31 et 32, par exemple, peuvent être des bus Inter--IC (Bus IIC). Le multiplexeur 2061 est placé à l'extérieur de la partie principale du microcontrôleur 206, c'est-à-dire le contrôleur hôte 2060. Dans le mode numérique, le contrôleur hôte 2060 communique avec le Décodeur 203 afin que l'unité de commande 2030 du décodeur 203 serve de maître. Dans le même temps, le contrôleur hôte 2060 amène le multiplexeur 2061 à délivrer en sortie le signal de commande provenant de l'unité de commande B0754FR 2030 au lieu du signal de commande provenant du contrôleur hôte 2060 lui- même. Dans ces circonstances, l'unité de démodulation analogique 204 est désactivée et se met dans un état de veille et d'économie d'énergie, et seuls les signaux de télévision numériques peuvent être traités par le processeur de signal d'image 205. D'autre part, dans le mode analogique, le contrôleur hôte 2060 sert de maître au lieu de l'unité de commande 2030. L'unité de démodulation numérique 202 est désactivée par le contrôleur hôte 2060 et se met dans un état de veille et d'économie d'énergie. Dans le même temps, le contrôleur hôte 2060 amène le multiplexeur 2061 à bloquer le signal de commande provenant de l'unité de commande 2030 et permet au signal de commande en provenance du contrôleur hôte 2060 d'être célivré en sortie. Dans ces circonstances, seuls les signaux de télévision analogiques peuvent être traités par le processeur de signal d'image 205. Il est entendu que le circuit des blocs fonctionnels tels qu'illustrés sur la figure 4 peut également être appliqué pour mettre en oeuvre le mode de réalisation de la figure 2 avec des modifications mineures raisonnables. Le décodeur 203, par exemple, peut être un décodeur MPEG 202 et le flux de données numériques ainsi reçu peut être un flux de transport. Le processeur de signal d'image peut être réalisé avec des dispositifs bien connus répondant à diverses spécifications en vue d'un affichage telles que D-sub, DVI, LVDS, CVBS, RGB, S-VIDEO, YPbPr, YcbCr et HDMI. L'afficheur auquel le présent Boîtier Décodeur peut être appliqué peuvent être tout afficheur approprié nécessitant une interface d'un Boîtier Décodeur. Conformément à la présente invention, des fonctions de traitement analogique et numérique sont combinées dans un Boîtier Décodeur unique. En conséquence, il va être facile à actionner par l'utilisateur et compact en termes d'espace et pour l'attribution de dispositif. Bien que la présente invention ait été décrite en fonction de ce qui est actuellement considéré comme étant les modes de réalisation les plus pratiques et préférés, il est B0754FR entendu que la présente invention ne doit pas être limitée au mode de réalisation décrit. Au contraire, elle est destinée à couvrir plusieurs modifications et agencements similaires inclus dans l'esprit et la portée des revendications annexées qui doivent être interprétées de la manière la plus large, afin d'englober toutes ces modifications et structures similaires. B0754FR
La présente invention concerne un Boîtier Décodeur multifonction (20) pouvant fonctionner en mode numérique et analogique. Le Boîtier (20) inclut une unité de démodulation numérique (202), une unité de démodulation analogique (204), un décodeur (203), un processeur de signal d'image (205) et un microcontrôleur (206), tous contenus dans le même logement (201). Un signal TV numérique reçu d'une source de signal TV numérique (21) est démodulé et décodé en un premier signal d'image en réponse à un premier signal de commande, et un signal TV analogique reçu d'une source de signal de télévision analogique (22) est démodulé en un second signal d'image en réponse à un second signal de commande. Le premier signal de commande désactive la démodulation du signal TV analogique lorsque le mode numérique est entré, et le second fonctionne pour désactiver la démodulation du signal TV numérique lorsque le mode analogique est entré.
1. Boîtier démodulateur (20) capable de fonctionner à la fois dans un mode numérique et dans un mode analogique, caractérisé en ce que le Boîtier Décodeur (20) comporte: un logement (201), une unité de démodulation numérique (202) disposée dans le logement (201) pour démoduler un signal de télévision numérique en un flux de données numériques, un décodeur (203) disposé dans le logement (201) et couplé à l'unité de démodulation numérique (202) pour décoder le flux de données numériques pour donner un premier signal d'image, une unité de démodulation analogique (204) disposée dans le logement (201) pour démoduler un signal de télévision analogique pour donner un second signal d'image, un processeur de signal d'image (205) disposé dans le logement (201) et couplé au décodeur (203) et à l'unité de démodulation analogique (204) pour traiter le premier signal d'image ou le second signal d'image dans un signal d'affichage, et un microcontrôleur (206) disposé dans le logement (201) et couplé à l'unité de démodulation numérique (202), au décodeur (203) et à l'unité de démodulation numérique (202) pour commander le premier signal d'image à traiter par le processeur de signal d'image (5) dans le mode numérique et commander le second signal d'image à traiter par le processeur de signal d'image (205) dans le mode analogique. 2. Boîtier Décodeur (20) selon la 1, caractérisé en ce que le signal de télévision numérique et le signal de télévision analogique sont reçus en provenance d'une source de signal de télévision numérique (21) et d'une source de signal de télévision analogique (22), respectivement, via des connecteurs de signal (271, 272) différents ou un connecteur de signal commun (38). 3. Boîtier Décodeur (20) selon la 1, 35 caractérisé en ce que l'unité de démodulation numérique (202) comporte. B0754FR une unité frontale de télévision numérique (2020) pour effectuer un filtrage passe-bande et réduire une fréquence du signal de télévision numérique et délivrer ensuite en sortie un signal de fréquence intermédiaire, et un démodulateur (2021) couplé à l'unité frontale de télévision numérique (2020) pour démoduler la fréquence intermédiaire en flux de données numériques. 4. Boîtier Décodeur (20) selon la 1, caractérisé en ce que le décodeur (203) est un décodeur MPEG2, et le premier signal d'image est un signal d'image numérique ou un signal d'image analogique. 5. Boîtier Décodeur (20) selon la 1, caractérisé en ce que le microcontrôleur (206) est couplé à une interface de commande (28) et désactive de manière sélective l'unité de démodulation numérique (202) ou l'unité de démodulation analogique (204) en réponse à une entrée d'un utilisateur via l'interface de commande (28). 6. Boîtier Décodeur (20) selon la 5, caractérisé en ce que le microcontrôleur (206) désactive et met l'unité de démodulation numérique (202) dans un état de veille et d'économie d'énergie dans le mode analogique, de manière à empêcher un signal de commande numérique affirmé par la commande d'interface (28) en réponse à la manipulation de l'utilisateur d'atteindre l'unité de démodulation numérique (202), et le microcontrôleur (206) désactive et met l'unité de démodulation analogique (204) dans un état de veille et d'économie d'énergie dans le mode numérique, de manière à empêcher un signal de commande analogique affirmé par l'interface de commande (28) en réponse à la manipulation de l'utilisateur d'atteindre l'unité de démodulation analogique (204). 7. Boîtier Décodeur (20) selon la 5, caractérisé en ce que l'interface de commande (28) inclut une télécommande (281) pouvant être séparée du logement (201) et/ou un bouton (282) disposé sur le logement (201). 8. Boîtier Décodeur (20) selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de démodulation numérique (202) B0754FR et l'unité de démodulation analogique (204) sont disposées dans des puces séparées ou intégrées dans la même puce. 9. Boîtier Décodeur (20) capable de fonctionner à la fois dans un mode numérique et dans un mode analogique, caractérisé en ce que le Boîtier Décodeur (20) comporte: un logement (201), une unité de démodulation (41) disposée dans le logement (201) pour démoduler un signal de télévision numérique reçu en provenance d'une source de signal de télévision numérique (21) en un premier signal démodulé en réponse à un premier signal de commande, et démoduler un signal de télévision analogique reçu en provenance d'une source de signal de télévision analogique (22) en un second signal démodulé en réponse à un second signal de commande, un décodeur (203) disposé dans le logement (201) pour décoder le premier signal démodulé, un processeur de signal d'image (205) disposé dans le logement (201) pour traiter le premier signal démodulé décodé ou le second signal démodulé en un signal d'affichage, et un dispositif de commande (2030, 2060) couplé à l'unité de démodulation (41) pour affirmer le premier signal de commande et le second signal de commande, et permettre la transmission de l'un parmi le premier signal de commande et le second signal de commande à l'unité de démodulation (41). 10. Boîtier Décodeur (20) selon la 9, caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte: une unité de commande (2030) intégrée dans le décodeur (203) pour affirmer le premier signal de commande dans l'unité de démodulation (41), afin que le premier signal démodulé soit délivré en sortie par l'unité de démodulation (41) dans le mode numérique, et un microcontrôleur (206) pour affirmer le second signal de commande afin que le second signal démodulé soit délivré en sortie par l'unité de démodulation (41) dans le mode analogique. 11. Boîtier Décodeur (20) selon la 10, caractérisé en ce que le microcontrôleur (206) comporte un B0754FR multiplexeur (2061) commandé par le microcontrôleur (206) pour sélectionner l'un parmi le premier signal de commande et le second signal de commande à délivrer en sortie et bloquer l'autre, et le microcontrôleur (206) est couplé à une interface de commande (28) actionnée par un utilisateur pour sélectionner =_e mode numérique ou le mode analogique. 12. Boîtier Décodeur (20) selon la 11, caractérisé en ce que le microcontrôleur (206) empêche tout signal de commande numérique quelconque affirmée par l'interface de commande (28) en réponse à la manipulation de l'utilisateur d'atteindre l'unité de démodulation (41) dans le mode analogique, et le microcontrôleur (206) empêche tout signal de commande analogique quelconque affirmée par l'interface de commande (28) en réponse à la manipulation de l'utilisateur d'atteindre l'unité de démodulation (41) dans le mode numérique. 13. Boîtier Décodeur (20) selon la 9, caractérisé en ce que l'unité de démodulation (41) comporte une unité de démodulation numérique (202) et une unité de démodulation analogique (204), qui sont intégrées dans la même puce. 14. Boîtier Décodeur (20) selon la 13, caractérisé en ce que l'unité de démodulation analogique (204) est désactivée et se met dans un état de veille et d'économie d'énergie en réponse au premier signal de commande, et l'unité de démodulation numérique (202) est désactivée et se met dans un état de veille et d'économie d'énergie en réponse au second signal de commande.
H
H04
H04N
H04N 5
H04N 5/44
FR2893766
A1
GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE A CONCENTRATION, PROCEDE CONTRE L'ECHAUFFEMENT PAR UN DISPOSITF D'EVACUATION DE LA CHALEUR UTILISANT LA CONVECTION, LE RAYONNEMENT INFRAROUGE SUR L'ESPACE ET LE STOCKAGE EN CHALEUR LATENTE
20,070,525
La présente invention concerne un dispositif pour augmenter la puissance électrique fournie par des cellules photovoltaïques (PV). La présente invention se rapporte aux générateurs photovoltaïques fonctionnant avec concentration de la lumière solaire incidente et protégés de l'effet de l'échauffement supplémentaire induit par cette concentration. Les cellules photovoltaïques sont des organes coûteux et délicats. En outre, l'effet du rayonnement solaire direct ne les amène nullement à saturation en ce qui concerne la conversion photovoltaïque. Il est donc connu, pour augmenter la puissance électrique d'un panneau io photovoltaïque de dimension donnée, de concentrer la lumière solaire sur la face active des cellules photovoltaïques le recouvrant. Pour cela on utilise généralement une solution simple, consistant à entourer ce panneau de réflecteurs plans inclinés, ou plus localement les cellules. 15 Les effets du flux solaire provenant du concentrateur sont les mêmes que ceux du flux solaire direct et entraînent donc un échauffement supplémentaire du panneau solaire d'autant plus grand que la concentration est plus grande et, consécutivement, une baisse du rendement photovoltaïque, car les performances d'une cellule se dégradent lorsque sa 20 température de fonctionnement augmente. Ce phénomène contrebalance donc l'effet de l'utilisation d'un concentrateur. Il est connu, parmi les générateurs photovoltaïques à concentration qui sont protégés contre l'échauffement, de recouvrir le concentrateur qui réfléchit le flux solaire vers les cellules photovoltaïques avec un filtre. Ce filtre permet 25 d'éliminer la fraction du rayonnement solaire réfléchi qui n'exciter pas les cellules photovoltaïques (partie inutile ) mais qui est à l'origine d'un échauffement et donc d'une augmentation de la température. On utilise pour cela soit un matériau absorbant, soit une disposition en biais ou en échelon de Fresnel de la face extérieure de ce filtre, permettant de réfléchir cette partie 30 inutile en dehors des cellules photovoltaïques et donc, de s'affranchir ainsi de l'échauffement parasite dont elle est la cause. Bien que la partie inutile du rayonnement réfléchi ne soit pas ou peu absorbée par les cellules photovoltaïques, la partie utile réfléchie qui excite les cellules photovoltaïques est à l'origine d'un échauffement incontournable 35 de ces dernières, d'autant plus important que la concentration est plus grande. 2 Cet échauffement entraîne une augmentation de la température de fonctionnement de la cellule et, consécutivement, une baisse du rendement photovoltaïque, car les performances d'une cellule se dégradent lorsque sa température de fonctionnement augmente. Cette solution limite donc la puissance électrique que pourrait fournir les cellules photovoltaïques si elles bénéficiaient d'un éclairement plus important induit par une concentration du rayonnement solaire plus grande. Par ailleurs cette solution est relativement coûteuse et complexe en ce qui concerne sa mise en oeuvre. io Pour pallier ces inconvénients, l'invention propose un générateur photovoltaïque à concentration protégé contre l'échauffement, comprenant au moins un concentrateur réfléchissant, une cellule photovoltaïque recouverte par une couche de protection transparente au rayonnement solaire et un dispositif d'évacuation de la chaleur. Ce dernier est principalement caractérisé 15 en ce qu'il comprend au moins une capacité thermique composite en chaleur latente, un panneau de refroidissement radiatif et /ou des ailettes de refroidissement convectif. Le dispositif d'évacuation de la chaleur permet de maintenir, par conduction, par rayonnement infrarouge sur l'espace et/ou par convection, la 20 température de la cellule à un niveau suffisamment proche de sa température optimale de fonctionnement . La température optimale de fonctionnement d'un type de cellule donné fonctionnant avec concentration est la température à partir de laquelle la chute du rendement due à l'augmentation de la température induite par la 25 concentration seulement, commence à contrebalancer l'utilisation d'un concentrateur. C'est donc la température à partir de laquelle une augmentation de la concentration provoque une chute de la puissance électrique fournie par la cellule photovoltaïque. Ce dispositif d'évacuation de la chaleur permet donc à la cellule fonctionnant 30 par temps clair et avec concentration de la lumière incidente de produire une puissance électrique plus importante que celle qu'une cellule de même dimension fournirait dans des conditions d'ensoleillement identique. Le rayonnement infrarouge sur l'espace ou refroidissement radiatif est une technologie connue dans l'art. 3 Sur la Terre, sous atmosphère transparente et faiblement émissive entre 8pm et 13pm (caractéristiques spectrales d'une atmosphère relativement sèche, claire, et non polluée), il consiste : - d'une part, à réduire le flux d'énergie absorbé par un corps en provenance du Soleil et de l'atmosphère, - et d'autre part à canaliser l'émission d'infrarouges (IR) de ce corps dans la bande atmosphérique [8pm ; 13pm] de faible émission et de grande transparence IR, de manière à réduire la résistance thermique au flux de chaleur IR entre ce corps et l'espace. Pour cela, on utilise en ce qui concerne la présente invention, des panneaux corps noir sélectif (CNS) de grande conductibilité thermique qui réfléchissent le rayonnement solaire (réduction des apports de chaleur), qui émettent le rayonnement IR dans la bande spectrale atmosphérique [8pm ; 13pm] (réduction de la résistance thermique au flux de chaleur IR entre ce corps et l'espace) et qui réfléchissent le rayonnement IR à l'extérieur de cette même bande spectrale (réduction des apports de chaleur). A titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser pour le panneau de refroidissement radiatif une plaque d'aluminium poli recouverte soit d'un film de polyvinylchloride (PVC) d'une épaisseur de 100 pm, soit d'un film de polyvinylfluoride (PVF) d'une épaisseur de 12,5 pm, soit encore d'une couche de monoxyde de magnésium (MgO) d'une épaisseur de 3 mm. Dans l'espace, le refroidissement radiatif consiste essentiellement à réduire le flux solaire radiatif absorbé par un corps en (réduction des apports de chaleur) et à canaliser l'émission IR de ce corps sur la plus grande partie du spectre IR en vue de réduire au maximum la résistance thermique entre ce corps et l'espace. Pour cela, on utilise des CNS de grande conductibilité thermique qui réfléchissent le rayonnement solaire (réduction des apports de chaleur) et qui sont fortement émissifs du rayonnement IR. A titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser pour la réalisation du panneau de refroidissement radiatif une plaque d'aluminium poli anodisé sur une épaisseur constante de 10pm ou 15 Pm. Selon une autre caractéristique, ce dispositif fonctionne dans un cycle à deux temps. Le premier temps correspond à la période d'éclairement intense de la cellule. 4 Il est caractérisé : - par le stockage, matérialisé par la fusion à température constante d'un matériau à changement de phase (MCP), d'une partie de la quantité de chaleur induite par la concentration et/ou par toutes autres parties du rayonnement incident absorbé par le dispositif. - par l'évacuation de l'autre partie de cette quantité de chaleur vers l'atmosphère par convection et/ou vers l'espace par rayonnement infrarouge. Cette évacuation vient ralentir la fusion de la capacité thermique composite. ~o La quantité de chaleur stockée correspond donc à celle que le dispositif n'a pu évacuer pendant ce premier temps par convection et/ou rayonnement IR sur l'espace. Le deuxième temps correspond à la période où le générateur n'est pas ou peu éclairé. Il est caractérisé par l'évacuation de la quantité de chaleur que le 15 dispositif n'a pu évacuer pendant le premier temps (chaleur stockée). Cette évacuation de chaleur est matérialisée par la solidification à température constante du matériau à changement de phase. Selon une autre caractéristique, la température de changement de phase de la capacité, lorsque les apports de chaleur sont maxima, est 20 telle que: - Sur la terre et durant le premier temps : la combinaison des parties du flux radiatif et du flux convectif absorbée par le dispositif ne fait pas fondre la totalité du MCP ; et sur l'ensemble du cycle, telle que la combinaison du flux radiatif et du flux convectif évacuée par le 25 dispositif gèle la totalité du MCP. Généralement, la température de changement de phase de la capacité est choisie au moins supérieure à la température maximale sèche sous abris enregistrée sur le site d'implantation. Cela permet de s'affranchir d'un flux de chaleur convectif qui tendrait à faire fondre inutilement la capacité thermique 30 et ; - Dans l'espace, le flux radiatif absorbé par le dispositif durant le premier temps ne fait pas fondre la totalité du MCP et que le flux radiatif évacuer par le dispositif sur l'ensemble du cycle est suffisant pour geler la totalité du MCP. Selon une autre caractéristique, lorsque le générateur est implanté sur la Terre, le taux de concentration du rayonnement solaire peut être ponctuellement augmenté selon les conditions de température, d'humidité et de pollution de l'atmosphère (CO2, méthane, composés halogénés...) et en 5 particulier de l'émissivité de l'atmosphère entre 8 et 13pm. Selon une autre caractéristique, la capacité thermique en chaleur latente est un composite anisotrope de grande conductibilité thermique dans une direction de l'espace (environ 25W.m-1.K-1) et de grande densité énergétique (environ 170KJ/Kg) composée de graphite naturel expansé (GNE) to compressé et imprégné d'un matériau à changement de phase (MCP). A titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser comme matériau à changement de phase un alcane ou un mélange d'alcanes. Cette capacité thermique est maintenue au contact direct de la cellule photovoltaïque et du panneau de refroidissement radiatif et/ou du panneau comportant les ailettes de 15 refroidissement convectif, de manière à optimiser le transfert de chaleur par conduction entre ces derniers et la capacité thermique. Au regard des autres capacités thermiques connues dans l'art et de même conductibilité, elle présente, outre une plus grande densité énergétique, une masse volumique plus faible, un coût moins important et une mise en oeuvre 20 plus simple. Ces avantages, et notamment sa grande conductibilité thermique associée à sa haute densité énergétique et à un large éventail de choix de températures de changement de phase, permettent la mise en oeuvre d'un dispositif d'évacuation de la chaleur, simple, adaptable, efficace, de faible résistance thermique et pouvant garantir à la cellule PV une température de 25 fonctionnement optimisée et constante. La faible résistance thermique de la capacité thermique permet, lorsque cette dernière est sur le point d'être totalement fondue ou bien lorsque l'éclairement de la cellule est maximum, de maintenir la température de la cellule à un niveau proche de la température de changement de phase de la capacité 30 thermique. Selon une autre caractéristique, la compression du GNE est telle, que son taux d'imprégnation en MCP est le plus grand possible au regard de la densité énergétique, de la masse volumique, de la résistance thermique et de la résistance mécanique du composite GNE/MCP imposées par les conditions 35 de mise en oeuvre et d'utilisation du générateur. 6 Selon une autre caractéristique, lorsque le générateur est utilisé dans l'espace, seul le mode de refroidissement radiatif est utilisé, car dans l'espace, les échanges de chaleur par convection sont très négligeables. Selon une autre caractéristique, lorsque le générateur est utilisé sous atmosphère terrestre, le mode de refroidissement convectif et/ou le mode de refroidissement radiatif sont utilisés. Le mode de refroidissement convectif est optimisé par l'emploi d'ailettes réalisées dans un matériau de grande conductibilité thermique et réfléchissant le rayonnement solaire. A titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser de to l'aluminium poli pour réaliser ces ailettes. Ces dernières peuvent être recouvertes d'un panneau de refroidissement radiatif . La surface des ailettes et/ou du panneau est suffisante pour assurer l'évacuation par convection du flux de chaleur absorbé par le dispositif dans les conditions les plus défavorables connues sur le site d'implantation (apport de chaleur 15 maximum et effet de serre maximum). Il est orienté le plus possible ou suffisamment vers le zénith afin de réduire les apports de chaleur induis par le rayonnement atmosphérique et d'optimiser l'évacuation de la chaleur par rayonnement infrarouge sur l'espace à travers la zone de transparence [8pm ; 13pm] de l'atmosphère. En effet, il est connu 20 que cette zone devient opaque à la chaleur lorsqu'on s'écarte du zénith. Selon une autre caractéristique, le dispositif est réalisé de manière à permettre la variation de volume générée par un changement de phase du MCP qu'il contient, sans altérer le contact entre le composite MCP/GNE et les panneaux photovoltaïques, de refroidissement radiatif et/ou convectif. 25 Selon une autre caractéristique, le générateur peut comporter un concentrateur parabolique, mais selon les besoins, l'usage d'autres réflecteurs est possible comme l'usage d'un concentrateur cylindro-parabolique ou plan ou de formes différentes. Par ailleurs, il est possible selon les besoins, d'utiliser plusieurs réflecteurs et de combiner plusieurs types de réflecteurs de formes 30 différentes pour s'affranchir d'un dispositif mécanique de suivi du soleil et/ou de l'effet d'ombrage sur la cellule. Ces réflecteurs, quels qu'ils soient, visent à augmenter l'éclairement de la cellule. Selon une autre caractéristique, la couche de protection de la cellule PV peut être recouverte d'un matériau fortement émissif du rayonnement IR pour 35 favoriser l'évacuation de la chaleur vers l'espace (via le concentrateur 7 réfléchissant les IR). A titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser pour cela un film de polyvinylfluoride (PVF) d'une épaisseur de 12,5 pm. Selon une autre caractéristique, le panneau de refroidissement radiatif, les ailettes de refroidissement convectif et la réserve thermique sont dimensionnés et positionnés de sorte que la capacité thermique peut geler entièrement par transmission de la chaleur, rayonnement IR sur l'espace et/ou convection dans les conditions les plus extrêmes de fonctionnement connues sur le site d'implantation (apport maximum de chaleur). Selon une autre caractéristique, le concentrateur est dimensionné de io sorte que l'éclairement incident induit par ce dernier et/ou tout autre rayonnement incident que le dispositif absorbe, ne fait pas fondre la totalité de la capacité thermique, dans les conditions les plus extrêmes de fonctionnement connues sur le site d'implantation (apport de chaleur maximum). 15 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la description suivante, présentée à titre d'exemple non limitatif, au regard des figures annexées qui représentent : - Pour la figure 1 : une vue d'ensemble en coupe d'un générateur photovoltaïque à concentration selon le mode de réalisation de 20 l'invention, lorsqu'elle est utilisée sur la Terre avec seulement des ailettes de refroidissement convectif; Pour les figures 2, 3, 4 et 5 : le détail du dispositif de protection contre l'échauffement de la cellule PV, respectivement : vue en perspective, vue de face, vue en coupe de profil et vue en coupe 25 perspective, selon le mode de réalisation de l'invention lorsqu'elle est utilisée sur la Terre avec seulement des ailettes de refroidissement convectif; - Pour la figure 6 : une vue d'ensemble en coupe d'un générateur photovoltaïque à concentration selon le mode de réalisation de 30 l'invention lorsqu'elle est utilisée sur la Terre, avec des ailettes de refroidissement convectif et un panneau de refroidissement radiatif; - Pour les figures 7 et 8 : le détail du dispositif de protection contre l'échauffement de la cellule PV, respectivement : vue en perspective et vue en coupe de profil, selon le mode de réalisation de l'invention 8 lorsqu'elle est utilisée sur la Terre, avec des ailettes de refroidissement convectif et un panneau de refroidissement radiatif. - Pour la figure 9 : une vue d'ensemble en coupe d'un générateur photovoltaïque à concentration selon le mode de réalisation de l'invention lorsqu'elle est utilisée dans l'espace. - Pour les figures 10 et 11 : le détail du dispositif de protection contre l'échauffement de la cellule PV, respectivement : vue en perspective et vue en coupe de profil, selon le mode de réalisation de l'invention lorsqu'elle est utilisée dans l'espace. Dans un premier mode de réalisation, représenté en figure 1, 2, 3, 4 et 5, l'évacuation de la chaleur se fait par convection (30) et conduction (31) via un radiateur constitué d'ailettes de refroidissement convectif (7) et via les faces des boîtiers (4) et (5) réalisée avec des plaques d'aluminium polie. Dans un second mode de réalisation, représenté en figure 6, 7 et 8, l'évacuation de la chaleur se fait par convection (30), conduction (31) et rayonnement infrarouge sur l'espace (27). Cette évacuation s'effectue via un radiateur constitué d'ailettes de refroidissement convectif (7), via le panneau de refroidissement radiatif (9) et les faces des boîtiers (4) et (5). Ces derniers (4), (5) et (9) sont recouverts d'une couche fine, sélective, fortement émissive de l'infrarouge et transparente au rayonnement solaire (10). Outre l'aspect de refroidissement par rayonnement infrarouge (27) sur l'espace dont il est le siège, le panneau (9) permet de s'affranchir de l'échauffement supplémentaire dû aux réflexions multiples (28) entre les ailettes du rayonnement solaire diffusé par le ciel (24) (augmentation du taux d'absorption). Dans un troisième mode de réalisation représenté en figure 9, 10 et 11, l'évacuation de la chaleur se fait par conduction (31) et rayonnement infrarouge sur l'espace (27) via les faces des boîtiers (4) et (5) recouvertes d'un film sélectif fortement émissif de l'infrarouge et transparent au rayonnement solaire (10). L'invention consiste donc à installer la face active de la cellule photovoltaïque (1) au dessous du foyer du concentrateur parabolique (11) de manière à ce que cette dernière intercepte la totalité du rayonnement solaire réfléchi (21) et convergeant vers le foyer F du concentrateur parabolique (11). Le concentrateur parabolique (11) est orienté de manière à ce que le 9 rayonnement solaire direct (22) arrive toujours parallèlement à l'axe de ce dernier (50) pour optimiser l'éclairement de la cellule photovoltaïque (1). Les plaques composites formant la capacité thermique (3) sont disposées dans le boîtier (4) et sont maintenues au contact de la cellule grâce aux ressorts (6). Leurs axes de plus grande conductibilité sont orientés parallèlement à l'axe (50) pour favoriser les transferts de chaleur avec la cellule PV (1). Lorsque la cellule photovoltaïque (1) est éclairée par le soleil (fonctionnement diurne) via le concentrateur (11), le flux de lumière concentré (21) traverse la couche de protection (2) transparente. Une partie io de ce flux concentré (21) est absorbée par la face active de la cellule PV (1). Cette absorption crée un flux de chaleur (31) qui est transmis par conduction à la capacité thermique composite (3) dont la température augmente jusqu'à son point de fusion. La fusion du MCP provoque une réduction du volume de la capacité is thermique (3). Les ressorts (6) permettent de préserver le contact, d'une part entre la face supérieure du boîtier (5) et la capacité thermique (3) et d'autre part entre la cellule PV (1) et la capacité thermique (3). Le flux de chaleur (31) est transmis par conduction aux radiateurs (4), (5), (7) et (9) à une température sensiblement égale à la température de 20 fusion du MCP. Les ailettes (7), le panneau de refroidissement radiatif (9) et les faces extérieures des boîtiers (4) et (5) cèdent alors un flux de chaleur convectif (30) et/ou radiatif (27) qui vient ralentir la fusion de la capacité thermique (3) de sorte que lorsque la cellule PV (1) n'est plus ou peu éclairée 25 (fonctionnement nocturne), la capacité thermique (3) n'est pas complètement fondue. Grâce à la faible résistance thermique de la capacité thermique (3), la cellule PV (1) et les radiateurs (4), (5), (7) et (9) possèdent une température sensiblement égale à la température de changement de phase du MCP. En outre, le rayonnement solaire diffusé par le ciel (24), une partie du 30 rayonnement atmosphérique (25) et le rayonnement direct (22) sont réfléchis par les radiateurs (4), (5), (7) et (9). Lorsque le générateur photovoltaïque (1) n'est pas ou peu éclairé (fonctionnement nocturne), les radiateurs (4), (5), (7) et (9) cèdent un flux de chaleur convectif (30) vers l'atmosphère et/ou radiatif (27) vers l'espace qui 35 vient geler entièrement la capacité thermique (3)
Générateur photovoltaïque à concentration, protégé contre l'échauffement par un dispositif d'évacuation de la chaleur utilisant la convection, le rayonnement infrarouge sur l'espace et le stockage en chaleur latente.Ce générateur permet d'augmenter la puissance électrique fournie par des cellules photovoltaïques.Ce générateur comprend le plus souvent, un ou plusieurs concentrateurs réfléchissants (11), au moins une cellule photovoltaïque (1) recouverte par une couche de protection transparente (2) et un dispositif de protection contre l'échauffement. Ce dernier est principalement caractérisé en ce qu'il comprend au moins une capacité thermique composite en chaleur latente (3), un panneau de « refroidissement radiatif » (9) et /ou des ailettes de refroidissement convectif (7).
1. Générateur photovoltaïque à concentration comprenant au moins un concentrateur réfléchissant (11), une cellule photovoltaïque (1) recouverte par une couche de protection transparente (2), un dispositif d'évacuation de la chaleur, principalement caractérisé en ce qu'il comprend au moins une capacité thermique composite en chaleur latente (3), des ailettes de refroidissement convectif (7) et /ou un panneau de refroidissement radiatif fortement émissifs du rayonnement infrarouge et réflecteur du to rayonnement solaire (9 ou 12). 2. Générateur selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins la face supérieure du boîtier (5) et les faces latérales du boîtier (4) ainsi que la cellule PV sont maintenues en contact direct avec la capacité thermique 15 composite en chaleur latente (3), quelque soit la phase de cette dernière (3), pour favoriser le transfert de chaleur par conduction (31). 3. Générateur selon la 2, caractérisé en ce que la capacité thermique (3) en chaleur latente est un composite GNE/MCP anisotrope de 20 grande densité énergétique et de grande conductibilité thermique dans une direction de l'espace favorisant les échanges thermiques par conduction entre la capacité thermique (3), la cellule PV (1) et les faces des boîtiers (4) et (5). 25 4. Générateur selon la 3, caractérisé en ce que : - dans un premier cas, lorsque le générateur est utilisé dans l'espace, seul le refroidissement radiatif (27) est utilisé. Dans ce cas les faces extérieures des boîtiers (5) et (4) ainsi que la cellule photovoltaïque constituent les panneaux de refroidissement radiatif. 30 - dans un deuxième cas, lorsque le générateur est utilisé sous atmosphère terrestre, des ailettes de refroidissement convectif (7) et/ou au moins un panneau de refroidissement radiatif (9) sont utilisés. 11 5. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que le concentrateur (11) est de type parabolique, mais, selon les besoins, l'usage d'autres réflecteurs est possible, comme par exemple l'usage d'un concentrateur cylindro-parabolique ou plan ou de formes différentes. Par ailleurs il est possible selon les besoins d'utiliser plusieurs réflecteurs et de combiner plusieurs types de réflecteurs de formes différentes pour, par exemple, s'affranchir d'un dispositif mécanique de suivi du soleil, de l'effet d'ombrage sur la cellule ou d'augmenter l'éclairement de la cellule. 6. Générateur selon la 5, caractérisé en ce que, la compression du GNE est telle, que son taux d'imprégnation en MCP est le plus grand possible au regard de la densité énergétique, de la masse volumique, de la résistance thermique et de la résistance mécanique du composite GNE/MCP (3). 7. Générateur selon la 4, caractérisé en ce que lorsque le générateur est implanté sur la Terre, le taux de concentration du rayonnement solaire (21) peut être ponctuellement augmenté selon les conditions de température, d'humidité et de pollution de l'atmosphère (CO2, méthane, composés halogénés...) et en particulier de l'émissivité de l'atmosphère entre 8 et 13pm. 8. Générateur, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il fonctionne dans un cycle à deux temps. Le premier temps correspond à la période d'éclairement intense de la cellule. Il est caractérisé : par le stockage, matérialisé par la fusion à température constante d'un matériau à changement de phase (MCP), d'une partie de la quantité de chaleur induite par la concentration (21) et/ou par tout autres parties du rayonnement incident (22), (24) et (25) absorbées par le dispositif d'évacuation de la chaleur. par l'évacuation de l'autre partie de cette quantité de chaleur vers l'atmosphère par convection (30) et/ou vers l'espace par 12 rayonnement infrarouge (27) (refroidissement radiatif). Cette évacuation vient ralentir la fusion de la capacité thermique. Le deuxième temps correspond à la période où le générateur n'est pas ou peu éclairé. Il est caractérisé par l'évacuation de la quantité de chaleur que le dispositif n'a pu évacuer pendant le premier temps par convection (30) et/ou rayonnement IR sur l'espace (27) (chaleur stockée). Cette évacuation de chaleur est matérialisée par la solidification à température constante du matériau à changement de phase. 9. Générateur selon la 8, caractérisé en ce que la température de changement de phase de la capacité thermique (3), dans les conditions les plus extrêmes de fonctionnement connues sur le site d'implantation (apport de chaleur maximum est telle que: Sur la terre et durant le premier temps : la combinaison des parties du flux radiatif (21), (24), (25) et (22) et du flux convectif évacué par le dispositif (30) absorbées par le dispositif ne fait pas fondre la totalité du MCP ; et sur l'ensemble du cycle, telle que la combinaison du flux radiatif (21), (24), (25) et (22) et du flux convectif (30) gèle la totalité du MCP. Généralement, la température de changement de phase de la capacité thermique (3) est choisie au moins supérieure à la température maximale sèche sous abris enregistrée sur le site d'implantation. Cela permet de s'affranchir d'un flux de chaleur convectif (30) qui tendrait à faire fondre inutilement la capacité thermique (3). Dans l'espace, la partie du flux radiatif (21) et (22) absorbée par le dispositif durant le premier temps ne fait pas fondre la totalité du MCP et que le flux radiatif évacuer par le dispositif sur l'ensemble du cycle est suffisant pour geler la totalité du MCP. 35
H
H01
H01L
H01L 31
H01L 31/024,H01L 31/04
FR2894217
A1
CAPOT D'UN VEHICULE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL CAPOT
20,070,608
La présente invention concerne un capot d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel capot. L'invention s'intéresse à la problématique générale de la protection des piétons en cas de choc frontal avec un véhicule, notamment un véhicule automobile. Pour quantifier la gravité d'un choc occasionné à la tête d'un piéton heurtant le capot d'un véhicule lorsque ce piéton est renversé par le véhicule, les constructeurs et équipementiers automobiles utilisent généralement le critère dit HIC , appelé ainsi pour résumer l'expression anglaise Head Injury Criterion . Le critère HIC, propre à chaque type de capot, donne une indication de l'intensité du choc entre la tête et le capot en prenant essentiellement en compte la décélération maximale subie par la tête du piéton au cours du choc. Pour satisfaire le niveau de HIC, le document WO-A-03/04263 propose une structure de capot hybride, comportant une peau externe métallique et une couche interne en BMC ( Bulk Moulding Compound ), désigné parfois par le terme français de prémix. Le BMC est une matière composite cassante, constituée d'un mélange de résine, de renforcements, de charges, etc., non sous forme de tissus, en général préparé par injection avant son utilisation. L'utilisation du BMC vise à permettre, lors de la phase initiale d'un choc entre le capot et la tête d'un piéton, à décélérer assez rapidement la tête du piéton puis, lors d'une phase ultérieure du choc, à éviter un arrêt complet de la tête trop brutal, en prévoyant la rupture cassante de la couche interne de BMC. Cependant, des tests mettent en évidence que le caractère cassant du BMC présente un inconvénient majeur : comme la rupture du BMC est aléatoire, tout au moins difficilement prédéterminée de manière précise, les mesures de HIC présentent une dispersion très étendue, tant pour plusieurs capots structurellement identiques que pour un même capot testé en différents points. Le but de la présente invention est de proposer un capot, à structure hybride, présentant, lors d'un choc avec la tête d'un piéton, un comportement mécanique satisfaisant pour le HIC, qui soit à la fois prédéterminé et homogène. A cet effet, l'invention a pour objet un capot d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile, comportant une peau externe et une couche interne en une matière composite, caractérisé en ce que la couche forme une doublure réalisée en SMC et s'étendant, pour l'essentiel, à distance de la peau. Le terme SMC reprend les initiales de l'expression anglaise Sheet Moulding Compound et est désigné parfois par le terme français de préimprégné. Le SMC est une préforme sous forme d'une ou de plusieurs feuilles constituées par des fils, des mâts ou des tissus de fibres minérales ou organiques, imprégnés d'une résine. Le SMC est ainsi une composition intégrée prête à être moulée, en étant transformée par compression, ce qui limite le fluage de la matière synthétique lors de son moulage et réduit ainsi l'endommagement et l'orientation des fibres dans le produit final. La doublure en SMC du capot selon l'invention possède des caractéristiques flexibles, ce qui confère au capot un comportement mécanique homogène : lors de la décélération de la tête d'un piéton heurtant le capot, ce capot travaille, au moins lors de la phase initiale du choc, en phase élastique sans rupture. Dans le cas où le capot est libre d'être enfoncé sans rencontrer de point dur dans la zone moteur du véhicule, le capot travaille essentiellement, voire exclusivement, en phase élastique sans rupture, avec un comportement prédéterminé précis : le capot présente une rigidité globale homogène, liée aux rigidités de la peau et de la doublure en SMC. Si l'enfoncement du capot conduit à l'appui de la doublure en SMC sur un point dur de la zone moteur, la flexibilité du SMC permet à la doublure de se déformer localement, en périphérie du point dur, pour empêcher un arrêt brutal de la tête du piéton. La doublure en SMC est ainsi à même de travailler en flambant globalement, lorsqu'elle se déforme sur toute son étendue, et/ou en s'écrasant localement, la doublure formant alors avantageusement des sur-épaisseurs destinées à être ruinées par écrasement sans flambement. En pratique, la doublure en SMC est assemblée à la peau métallique de manière à maintenir un écartement entre les majeures parties de la peau et de la doublure, c'est-à- dire en dehors de zones restreintes d'accolement de la peau et de la doublure, notamment en dehors des zones périphériques de la peau et de la doublure. Cet écartement entre peau et doublure permet à la structure d'ensemble du capot de générer une inertie compatible avec les diverses exigences du produit, notamment en terme de raideur statique, c'est-à-dire de tenue statique en flexion et torsion. En outre, la doublure en SMC ainsi écartée permet d'adapter au mieux le capot selon l'invention à l'architecture sous capot de la zone moteur, sans modifier la géométrie d'ensemble extérieure, définie par la peau : des fonctions additionnelles peuvent alors être intégrées à la doublure, par exemple une fonction du type conduit d'air débouchant au niveau d'une batterie du moteur pour la refroidir. L'utilisation du SMC présente également d'autres avantages. La résine du SMC peut être conductrice de l'électricité, ce qui permet l'application d'une peinture ou d'un revêtement électrostatique, notamment le long d'une ligne d'assemblage. De plus, les SMC ont des modules élastiques qui varient de 5000 Mpa à 40000 Mpa environ de sorte qu'il est possible, dans une application particulière, de choisir un SMC ayant un module plus adapté pour optimiser la valeur HIC du capot et/ou la profondeur maximale d'enfoncement de ce capot. Par ailleurs, deux doublures, réalisées en des SMC de modules différents, peuvent être indifféremment utilisées avec une même peau pour obtenir deux capots répondant à des réglementations ou des recommandations différentes en ce qui concerne le niveau de protection des piétons. Suivant un premier mode général de réalisation, la peau externe du capot est métallique, en étant réalisée en acier, en aluminium ou en tout alliage métallique utilisé dans le domaine de la carrosserie automobile. Suivant un second mode général de réalisation, la peau externe du capot est réalisée en matière thermo-plastique ou en un composite, par exemple en SMC. Le capot obtenu présente une raideur moindre que celle d'un capot à peau métallique et peut être par exemple utilisé pour recouvrir un coffre avant d'un véhicule dont le moteur est prévu à l'arrière. Suivant d'autres caractéristiques de ce capot, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - le volume délimité entre la peau et la doublure est laissé libre ; - sur sa face tournée à l'opposé de la peau, la doublure présente au moins une surface d'appui sur un élément rigide de la caisse du véhicule ; - la doublure inclut au moins une zone déformée s'étendant en saillie du reste de la doublure dans une direction opposée à la peau, la surface d'appui étant ménagée par cette zone déformée ; - la peau et la doublure sont solidarisées à demeure l'une à l'autre par des points et/ou des lignes de colle, interposés entre la face de la peau dirigée vers la doublure et la face de la doublure dirigée vers la peau ; - il comporte en outre au moins une platine rigide adaptée pour fixer, au moins temporairement, la position relative de la peau et de la doublure, notamment avant que cette peau et cette doublure soient solidarisées à demeure l'une à l'autre. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un capot d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile, dans lequel on dispose d'une peau externe pour le capot, caractérisé en ce que, lors d'une étape indépendante de l'obtention de la peau, on moule une couche en SMC en vue de disposer d'une doublure interne pour le capot, et en ce que, ultérieurement aux étapes d'obtention de la peau et de moulage de la couche en SMC, on relie à demeure la peau et la doublure l'une à l'autre de sorte que la peau recouvre la doublure, avec l'essentiel de cette doublure s'étendant à distance de la peau. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir le capot tel que défini ci-dessus. Ce procédé permet ainsi d'obtenir un capot à structure hybride, présentant un HIC satisfaisant, en utilisant essentiellement les caractéristiques mécaniques flexibles de la doublure en SMC, moulées de manière indépendante à l'obtention de la peau externe du capot. Si la peau externe du capot à fabriquer est métallique, l'étape d'obtention de cette peau consiste notamment en une étape de conformation d'une tôle métallique. Si la peau externe est constituée d'une matière thermostatique ou d'un composite, cette étape d'obtention consiste par exemple en une étape de moulage ou analogue. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de ce procédé : avant de relier à demeure la peau et la doublure l'une à l'autre, on assemble fixement la peau sur la doublure en utilisant au moins une platine rigide qui est solidarisée à la fois à la peau et à la doublure et qui est disposée entre la peau et la doublure ; - avec la peau et la ou les platines de nature métallique, la ou chaque platine est solidarisée à la peau par soudage ou analogue, pour permettre une conduction électrique entre elles ; - pour relier à demeure la peau et la doublure assemblées fixement l'une à l'autre par la ou les platines, on interpose, entre la peau et la doublure, des points ou des lignes d'une colle apte à être réticulée, puis on fait réticuler cette colle, de préférence lors d'un passage du capot assemblé au reste du véhicule dans un bain de cataphorèse ; - la ou chaque platine est utilisée pour porter 20 des éléments mécaniques associés au capot, tels qu'une charnière d'ouverture du capot. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur 25 lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un véhicule automobile, vu par l'avant, incluant un capot conforme à l'invention ; - la figure 2 est une section schématique selon 30 le plan II de la figure 1 ; - la figure 3 est un diagramme représentatif du HIC du capot des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective et partiellement en arraché d'un détail cerclé IV à la figure 1, à plus grande échelle ; et - la figure 5 est une section suivant le plan V 5 de la figure 4. Sur la figure 1 est représenté un véhicule automobile 1, comportant un capot avant 2, une façade avant 3 appartenant à la caisse du véhicule, et une aile avant gauche 4. Le capot 2 constitue une couverture de protection 10 du moteur du véhicule 1, tandis que la façade 3, disposée à l'aplomb de l'extrémité avant du capot 2, porte des organes, tels qu'une calandre 31 d'un radiateur, des ensembles de phare 32, etc. Comme représenté plus en détail sur la figure 2, le 15 capot 2 comporte une peau externe 10 et une doublure interne 20. La doublure 20 est constituée d'une couche en une matière composite SMC. Le SMC, dont le nom reprend les initiales de l'expression anglaise correspondante Sheet Moulding Compound , est parfois appelé également un 20 imprégné et correspond à une préforme constituée, par des fils, des mats ou des tissus de fibres minérales ou organiques, imprégnés d'une résine. Cette résine est par exemple formée d'un polyester insaturé. Dans l'exemple de capot considéré aux figures, la 25 peau 10 est réalisée en métal, par exemple en acier ou en aluminium. En variante non représentée, cette peau peut être réalisée en une matière thermoplastique ou en une matière composite. Le capot 2 considéré aux figures présente ainsi une 30 structure globale hybride, associant une couche métallique externe et une couche composite interne. La peau 10 forme une plaque globalement plane, de faible épaisseur et présentant une forme géométrique essentiellement rectangulaire vue de dessus. Cette forme de base peut présenter de légers bombements ou de légers cintrages, selon l'esthétique de la partie avant du véhicule 1. La doublure en SMC 20 présente, globalement, une configuration analogue à celle de la peau 10. En pratique, cette doublure est plus épaisse que la peau et présente un contour extérieur légèrement plus petit que celui de la peau afin que cette dernière recouvre entièrement la doublure de manière à la masquer en totalité depuis l'extérieur, c'est-à-dire lorsque le capot 2 est observé comme à la figure 1. Lorsque le capot 2 est dans sa configuration d'assemblage finale, comme aux figures 1 et 2, la doublure en SMC 20 est pour l'essentiel maintenue à distance de la peau métallique 10 de sorte qu'un volume libre V2 est délimité entre la face supérieure 21 de la doublure et la face inférieure 11 de la peau, l'écartement entre ces faces étant noté e à la figure 2. La peau 10 et la doublure 20 sont solidarisées à demeure l'une à l'autre, au niveau de leurs bords périphériques, ainsi que localement en des zones prédéterminées des parties principales courantes de la peau et de la doublure. Plus précisément, si on détaille par exemple les périphéries avant de la peau et de la doublure, comme représenté dans la partie gauche de la figure 2, la peau comporte un bord périphérique avant 12 plié sur lui-même de manière à recevoir le bord périphérique avant 22 de la doublure. Le bord 12 forme ainsi un crochet de retenue mécanique de la doublure, cette retenue étant avantageusement renforcée par l'interposition d'une colle structurelle ou d'un moyen analogue, tel qu'une ligne de colle périphérique 36. Au niveau des parties courantes principales 13 et 23 de la peau 10 et de la doublure 20, séparées par le volume libre V2, les faces 11 et 21 sont reliées à demeure par une colle à faible retrait, telle qu'un mastic, sous forme de points ou de lignes, tels que le point 37 représenté dans la partie droite de la figure 2. Chacun de ces points ou lignes de colle sont notamment prévus au niveau d'une zone locale déformée 28 de la doublure, s'étendant en saillie du reste de la partie 23, en direction de la peau. Ces zones déformées 28 présentent une hauteur sensiblement égale à l'écartement e entre peau et doublure de sorte que le sommet de chaque zone déformée est juxtaposée à la face 11 de la peau, avec interposition de colle pour constituer les points ou lignes précités. Une ou chacune des deux autres dimensions de chaque zone déformée 28 est nettement inférieure à la dimension correspondante du volume V2 afin que l'essentiel de ce dernier reste libre, comme visible à la figure 2. Lorsqu'un piéton est renversé par le véhicule 1 et que sa tête heurte le capot 2, ce dernier travaille selon un comportement mécanique relativement flexible, adapté pour limiter la valeur de HIC. A titre d'exemple, si l'on considère le choc indiqué par la flèche 40 dans la partie droite de la figure 2, l'évolution de la décélération de la tête du piéton, en fonction du temps, est représentée à la figure 3, la valeur du HIC correspondant à une partie de l'aire située sous la courbe de la figure 3. Cette courbe présente, dans le temps, un premier pic d'intensité A correspondant à la déformation globale du capot 2, c'est-à-dire à la déformation relativement rigide de la peau 10 et à la déformation flexible de la doublure en SMC 20. On constate que, grâce à la structure du capot, la rigidité globale de ce capot reste modérée puisque la doublure travaille essentiellement en phase élastique. La courbe de la figure 3 présente, après le premier pic d'intensité A, un second pic d'intensité B lié à la présence d'un point dur sur lequel vient s'appuyer la doublure en SMC 20 lors de sa déformation sous l'effet du choc avec la tête du piéton. Plus précisément, comme représenté dans la partie droite de la figure 2, une partie 23A de la doublure 20 est disposée à l'aplomb d'un point dur 5, constitué par exemple d'un organe rigide du moteur du véhicule 1, tel qu'un boîtier ou analogue. Sous l'effet du choc figuré par la flèche 40, le capot 2 se déforme suivant la flèche 41, jusqu'à ce que la face inférieure 24 de la doublure 20 soit pressée en appui contre le point dur 5, ce qui implique une augmentation de la décélération de la tête du piéton jusqu'au pic d'intensité B de la courbe de la figure 3. Grâce au SMC, l'intensité B de la décélération liée à la présence du point dur reste modérée, en particulier inférieure à l'intensité A de la décélération liée à la déformation globale du capot sans contact avec un point dur. Ce comportement avantageux du capot 2 résulte du comportement flexible de la doublure en SMC et, dans une moindre mesure, de l'écartement entre la doublure et la peau. En effet, lorsque la doublure en SMC est appuyée contre le point dur 5, elle se déforme localement, en périphérie de ce point dur, et absorbe ainsi une partie significative de l'énergie libérée par le choc contre ce point dur. On comprend que, en variante non représentée, il est ainsi possible d'adapter la forme géométrique, en particulier l'épaisseur, de la partie 23A de la doublure. Une distance d sépare la face inférieure de la partie de doublure 23A et l'extrémité supérieure du point dur 5. Le capot 2 offre un comportement avantageux pour une distance d standard, typiquement supérieure à 35 mm, comme pour un débattement inférieur. Au niveau de la périphérie avant du capot 2, la distance séparant la doublure en SMC 20 d'un élément rigide 11 33 de la façade 3 est cependant plus petite que la distance d précitée. Pour limiter la course d'enfoncement du capot 2, tout en maintenant une valeur de HIC convenable, la partie d'extrémité avant 23B de la partie principale 23 de la doublure 20 inclut une zone locale déformée 25 s'étendant en saillie du reste de la partie 23, dans une direction opposée à la peau 10, comme représenté dans la partie gauche de la figure 2. Cette zone 25 est dimensionnée pour s'appuyer lors d'un choc contre l'extrémité supérieure de l'élément de façade 33 et ménage ainsi une surface d'appui correspondante 25A quasi-ponctuelle. Un jeu de fonctionnement est prévu entre la zone 25 et l'élément de façade 33, ce jeu étant résorbé dès le début du choc. Lorsque la tête d'un piéton heurte la partie d'extrémité avant du capot 2, comme indiqué par la flèche 42 dans la partie gauche de la figure 2, le capot 2 se déforme de manière analogue à ce qui a été décrit plus haut en regard de la partie droite de la figure 2. Cependant, comme la partie de doublure 23B sollicitée s'appuie localement contre l'élément de façade 33, au niveau de la surface 25A, pendant le choc, la course d'enfoncement du capot reste modérée tandis que, grâce au comportement flexible du SMC, la valeur du HIC demeure inférieure à une valeur limite préfixée. On va maintenant décrire un procédé de fabrication du capot 2 Pour obtenir le capot 2, on dispose, d'une part, d'une tôle métallique et, d'autre part, d'une couche en SMC, les opérations d'obtention de chacun de ces deux composants étant réalisées de manière indépendante. Ainsi, par exemple, d'un côté, la tôle est conformée pour obtenir la peau 10, notamment par emboutissage et/ou par cintrage. D'un autre côté, le SMC est moulé avec un moule permettant d'obtenir la configuration géométrique finale de la doublure 20. La peau 10 et la doublure 20 ainsi obtenues sont ensuite assemblées l'une sur l'autre, de manière à ce que la peau recouvre la doublure comme représenté à la figure 2, notamment en délimitant l'espace libre intercalaire V2. Une fois assemblées l'une à l'autre dans des positions relatives correctes, la peau et la doublure sont solidarisées l'une à l'autre par les éléments de colle 36 et 37 ou par des moyens analogues. Pour faciliter cet assemblage, on utilise avantageusement une platine métallique 50, représentée aux figure 4 et 5. La platine représentée est située au niveau du coin arrière droit du capot 2 mais, en pratique, plusieurs platines sont avantageusement utilisées, notamment aux deux coins arrières du capot. La platine 50 se présente globalement sous la forme d'une plaquette plane 51 d'un des côtés de laquelle s'étend une patte coudée 52 venue de matière avec la plaquette. La platine 50 est mise en place sur la face supérieure 22 de la doublure 20 avant que cette dernière ne soit assemblée à la peau 10 : la plaquette 51 est posée à plat sur la face 21 tandis que la patte 52 est introduite dans une ouverture 26 sensiblement complémentaire, pratiquée au travers du bord périphérique droit 27 de la doublure. Dans cette position de la platine, la plaquette 51 est solidarisée à la partie principale 23 de la doublure, par exemple par rivetage, en des zones 53, par l'intermédiaire par exemple d'écrous à sertir non représentés. De tels écrous permettent avantageusement de faire porter à la platine des éléments additionnels de la caisse du véhicule 1, par exemple une charnière d'ouverture du capot 2. La peau 10 est ensuite assemblée à la doublure, la platine 50 se trouvant alors à l'intérieur du volume V2, comme représenté à la figure 5. La patte 52 est alors solidarisée à la peau 10, plus précisément au bord périphérique droit 14, plié sur lui-même, de la peau, en étant soudé à ce bord, comme indiqué par le point de soudure 54. La présence de la ou des platines 50 permet ainsi, grâce à la rigidité de cette ou ces dernières, d'immobiliser la peau 10 et la doublure 20 l'une par rapport à l'autre, pour permettre la manipulation du capot 2 en vue de son montage sur la caisse du véhicule automobile 1 en cours d'assemblage. Ultérieurement, en particulier lorsque cette caisse est trempée dans un bain de cataphorèse ou est soumise à un traitement thermique analogue, la chaleur de ce traitement entraîne la réticulation des éléments de colle 36 et 37, ainsi que des autres points ou lignes de colle analogues, solidarisant ainsi à demeure la peau et la doublure dans leur configuration d'assemblage finale. On comprend donc que le point de soudure 54, ainsi que les points de rivetage 53 n'ont à présenter qu'une résistance suffisante pour permettre la manipulation du capot 2 avant la solidarisation à demeure au niveau des éléments 36, 37 et analogues. Dans les cas où, par exemple, le SMC constituant la doublure 20 n'est pas conducteur ou l'est de manière insuffisante, l'utilisation de la ou des platines 50 permet également la conduction électrique entre la peau 10 du capot 2 et d'autres éléments métalliques de la caisse du véhicule 1 lorsque la plaquette 51 de la platine porte ces éléments de caisse, tels que la charnière d'ouverture précitée. L'existence de cette conductibilité électrique permet de peindre le capot avec une peinture électrostatique et/ou d'utiliser la peau comme un élément d'anti-parasitage. Elle permet également d'assurer, sans autre dispositif spécifique, la mise au potentiel électrique convenable du capot 2 lors de la cataphorèse et/ou d'opérations de peinture. Divers aménagements et variantes au capot 2 décrit ci-dessus, ainsi qu'à son procédé de fabrication sont en 5 outre envisageables. A titre d'exemples : - plutôt que de prévoir la réticulation de la colle utilisée au niveau des points 31 et 32 lors de la cataphorèse de la totalité de la caisse du véhicule 1, cette réticulation peut être obtenue indépendamment du 10 traitement du reste de la caisse, préalablement au montage du capot sur le reste du véhicule ; une telle manipulation est préférée lorsque la peau est constituée d'une matière thermoplastique ou composite ; - le volume intercalaire V2 peut être rempli d'une 15 matière de garnissage à condition que cette matière n'induise aucune perturbation significative du comportement flexible de la doublure en SMC 20, en particulier par rapport à la peau métallique 10 ; et/ou - les opérations de peinture du capot peuvent 20 être réalisées avant le montage du capot sur le véhicule, notamment dans le cas où le capot est assemblé à la caisse après les opérations de peinture de cette dernière
Ce capot (2) comporte une peau externe (10) et une doublure interne (20) en SMC, la doublure s'étendant, pour l'essentiel, à distance de la peau. Cette structure permet au capot de présenter un comportement mécanique satisfaisant en ce qui concerne le niveau de protection de la tête d'un piéton heurtant le capot : grâce au SMC, le capot travaille alors essentiellement en phase élastique sans rupture, selon un comportement prédéterminé homogène.
1. Capot (2) d'un véhicule (1), notamment d'un véhicule automobile (1), comportant une peau externe (10) et une couche interne en une matière composite, caractérisé en ce que la couche forme une doublure (20) réalisée en SMC et s'étendant, pour l'essentiel, à distance de la peau. 2. Capot suivant la 1, caractérisé en ce que la peau (10) est métallique. 3. Capot suivant la 1, caractérisé en ce que la peau est réalisée en matière thermoplastique ou en un composite. 4. Capot suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volume (V2) délimité entre la peau (10) et la doublure (20) est laissé libre. 5. Capot suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, sur sa face (24) tournée à l'opposé de la peau (10), la doublure (20) présente au moins une surface (25A) d'appui sur un élément rigide (33) de la caisse du véhicule (1). 6. Capot suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une platine rigide (50) adaptée pour fixer, au moins temporairement, la position relative de la peau (10) et de la doublure (20). 7. Procédé de fabrication d'un capot (2) d'un véhicule (1), notamment d'un véhicule automobile (1), dans lequel on dispose d'une peau externe (10) pour le capot, caractérisé en ce que, lors d'une étape indépendante de l'obtention de la peau, on moule une couche en SMC en vue de disposer d'une doublure interne (20) pour le capot, et en ce que, ultérieurement aux étapes d'obtention de la peau et de moulage de la couche en SMC, on relie à demeure lapeau et la doublure l'une à l'autre de sorte que la peau recouvre la doublure, avec l'essentiel de cette doublure s'étendant à distance de la peau. 8. Procédé suivant la 7, caractérisé en ce que, avant de relier à demeure la peau et la doublure l'une à l'autre, on assemble fixement la peau (10) sur la doublure (20) en utilisant au moins une platine rigide (50) qui est solidarisée à la fois à la peau et à la doublure et qui est disposée entre la peau et la doublure. 9. Procédé suivant la 8, caractérisé en ce que, avec la peau (10) et la ou les platines (50) de nature métallique, la ou chaque platine est solidarisée à la peau par soudage ou analogue, pour permettre une conduction électrique entre elles. 10. Procédé suivant l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que, pour relier à demeure la peau (10) et la doublure (20) assemblées fixement l'une à l'autre par la ou les platines (50), on interpose, entre la peau et la doublure, des points (37) ou des lignes (36) d'une colle apte à être réticulée, puis on fait réticuler cette colle, de préférence lors d'un passage du capot (2) assemblé au reste du véhicule (1) dans un bain de cataphorèse. 11. Procédé suivant l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé la ou chaque platine (50) est utilisée pour porter des éléments mécaniques associés au capot (2), tels qu'une charnière d'ouverture du capot.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 21,B62D 65
B62D 25/10,B60R 21/34,B62D 65/06
FR2901175
A1
BANDAGE PNEUMATIQUE COMPRENANT UNE DISPERSION DE COURTES FIBRES DE CARBONE
20,071,123
Domaine de l'invention L'invention concerne de préférence un bandage pneumatique possédant une bande de roulement circonférentielle en caoutchouc de la structure de type chape/base composée d'une couche de caoutchouc de chape à titre de surface de roulement du bandage pneumatique et d'une couche de caoutchouc de base interne sous-jacente à ladite couche de chape de bande de roulement. Ladite couche de chape de bande de roulement est composée d'une portion primaire de chape de bande de roulement et d'une ou de deux portions latérales de chape de bande de roulement de compositions de caoutchouc contenant un renforcement de silice précipitée et/ou un renforcement de noir de carbone pour le renforcement de caoutchouc, et dans lequel la composition de caoutchouc d'au moins une desdites portions latérales de chape de bande de roulement contient une dispersion de courtes fibres de carbone. Ladite portion primaire de chape de bande de roulement contient une portion majeure de la surface de roulement de la bande de roulement et comprend une composition de caoutchouc contenant un renforcement riche en silice ou riche en noir de carbone, de préférence riche en silice, et ladite/lesdites portions latérales de chape de bande de roulement contient/contiennent une portion mineure de la surface de roulement de la bande de roulement et comprend/comprennent une composition de caoutchouc contenant un renforcement riche en silice ou riche en noir de carbone, de préférence riche en noir de 2o carbone. Lorsque ladite portion primaire de chape de bande de roulement comprend une composition de caoutchouc riche en silice, ladite portion ou lesdites portions latérales de chape de bande de roulement comprend/comprennent une composition de caoutchouc riche en noir de carbone et vice versa. Lesdites portions de chape de bande de roulement sont des portions de support de charge dans le sens où elles 25 s'étendent depuis la surface de roulement de la bande de roulement, en direction radiale, vers l'intérieur de ladite couche sous-jacente de base de bande de roulement. Dans un aspect, la couche de chape de bande de roulement en caoutchouc divisée en portions et la couche de base de bande de roulement en caoutchouc sont coextrudées de manière conjointe pour former un composite unitaire desdites couches. 30 Fondement de l'invention Les bandes de roulement pour des bandages pneumatiques possèdent de manière spécifique des surfaces de roulement d'une composition de caoutchouc particulière et des propriétés physiques uniformes sur la face de la bande de roulement, destinée à 35 entrer en contact avec le sol. Souvent, la bande de roulement de bandage pneumatique peut être d'une structure du type à chape/base composée d'une couche externe de chape de bande de roulement présentant la surface de roulement du bandage pneumatique et d'une couche sous- jacente de base de bande de roulement à titre de transition entre la couche de chape de bande de roulement et la carcasse du bandage pneumatique. La couche de chape de bande de roulement elle-même peut être d'une configuration du type à barrettes et à rainures, la surface externe des barrettes englobant des barrettes sous la forme de nervures, ces dernières présentant elles-mêmes la surface de roulement de la bande 1 o de roulement du bandage pneumatique. Une optimisation d'une propriété individuelle ou de plusieurs propriétés individuelles parmi les propriétés de la bande de roulement, comme par exemple la propriété de traction sur sol mouillé, la propriété de traction en hiver par temps froid, la propriété de 15 conduite par temps sec et la propriété de résistance à l'usure de la bande de roulement, requiert de manière typique un compromis d'une ou de plusieurs propriétés physiques. Jusqu'à présent, on a proposé des bandages pneumatiques qui possèdent des bandes de roulement découpées en zones dans la direction circonférentielle pour répondre à 20 divers objets, y compris le souhait de présenter plusieurs surfaces de roulement individuelles comportant diverses caractéristiques par rapport à celles d'une bande de roulement unique de bandage pneumatique. On consultera à cet égard par exemple les documents US-B 6 474 382, US-B 6 540 858 et 6 959 744. 25 Dans la présente invention, on souhaite présenter une couche externe de chape de bande de roulement comportant une surface de roulement composée de deux ou de trois portions individuelles circonférentielles de support de charge, plus précisément ladite portion primaire de chape de bande de roulement et ladite une portion ou lesdites deux portions individuelles latérales de chape de bande de roulement. 30 Dans la présente invention, on procure une zone primaire circonférentielle de chape de bande de roulement qui constitue au moins 60 % (par exemple de 60 à 90 %) de la largeur axiale de la surface de roulement de la bande de roulement, qui est destinée à entrer en contact avec le sol. Le reste de ladite surface de roulement de la bande de 35 roulement comprend ladite une zone ou lesdites deux zones individuelles latérales circonférentielles de chape de bande de roulement, qui sont de préférence disposées, à titre individuel, à côté de ladite zone primaire de chape de bande de roulement et à l'extérieur de cette dernière en direction axiale, lesdites zones latérales circonférentielles de chape de bande de roulement pouvant posséder une même largeur ou des largeurs différentes. En conséquence, dans un aspect, ladite chape de bande de roulement peut présenter une configuration asymétrique dans le sens de la zone primaire susmentionnée de chape de bande de roulement et d'une zone externe latérale de chape de bande de roulement ou bien dans le sens de la zone primaire susmentionnée de chape de bande de roulement et de deux zones individuelles latérales de chape de bande de roulement de largeurs inégales pour la surface de roulement de la bande de roulement. En pratique, pour la couche de chape de bande de roulement comportant une seule zone externe latérale circonférentielle de bande de roulement, l'intention est de monter le bandage pneumatique sur une jante pour former un assemblage bandage pneumatique/jante ou roue dans lequel ladite zone externe latérale de chape de bande de roulement est disposée à l'extérieur en direction axiale (s'éloignant du véhicule) pour autant que le véhicule associé soit concerné. Lorsque la chape de bande de roulement contient deux zones latérales individuelles de chape de bande de roulement, une zone latérale de chape de bande de roulement est censé représenter la zone externe latérale de chape de bande de roulement, l'autre représentant une zone interne latérale de bande de roulement (interne par rapport au véhicule avec lequel doit être associé le bandage pneumatique). En conséquence, au moins une desdites zones latérales de chape de bande de roulement est destinée à représenter une zone latérale externe de chape de bande de roulement dans le sens d'une orientation prévue du bandage pneumatique sur un véhicule associé et de façon à procurer un élément ou une zone de contrôle supplémentaire (disposé à l'extérieur) à la zone primaire de chape de bande de roulement du bandage pneumatique, le terme externe se référant à la position externe axiale de la zone latérale de chape de bande de roulement de la bande de roulement du bandage pneumatique. En conséquence, ladite surface de roulement de bande de roulement divisée en zones de configuration asymétrique n'est pas composée d'une seule zone de bande de roulement circonférentielle centrale ou autre centrée sur la ligne médiane ou sur le plan équatorial du bandage pneumatique. Au cours de l'histoire, on a également utilisé diverses fibres découpées (non tissées), en particulier pour augmenter à la fois la rigidité et le module des produits de vulcanisation du caoutchouc. Par exemple, des fibres de cellulose découpées, y compris des fibres de ce type possédant des rapports d'aspect élevés, ont été utilisées sous forme de dispersion de ladite fibre dans du caoutchouc comme révélé par exemple dans les documents US-B 3 697 364 et US-B 4 236 563. Diverses fibres de carbone, y compris de courtes fibres et des câblés en carbone ont été suggérés pour être utilisés dans diverses compositions de caoutchouc, y compris dans des bandes de roulement pour bandages pneumatiques. Voir par exemple les documents US-B 5 323 829 et US-B 5 718 781. Dans la présente invention, de courtes fibres de carbone découpées sont utilisées pour le renforcement du caoutchouc, lesdites fibres ayant été enrobées (enrobées au préalable) d'une composition adhésive (pour favoriser ou pour augmenter l'adhésion des fibres de carbone à l'élastomère), et comprenant un terpolymère de vinylpyridine styrène butadiène, un copolymère d'acrylonitrile butadiène et le cas échéant de l'urée (enrobage adhésif de type RFL). En pratique, des fibres de carbone de ce type prennent de préférence la forme d'un câblé comprenant des filaments de carbone torsadés (câblés) possédant un titre de filaments de carbone (nombre de filaments de carbone dans le câblé) qui se situe de préférence dans la plage de 1.000 à 48.000. La longueur moyenne du filament (longueur du câblé) se situe de préférence dans la plage de 1 mm (millimètre) à 10 mm, le cas échéant dans la plage de 3 mm à 5 mm, et un diamètre moyen dans la plage de 1 à 30, de préférence de 2 à 15 microns. À titre de fil de carbone représentatif enrobé d'un adhésif, on peut citer un fil de carbone 3 0 à multifilaments imprégné d'un composite de résorcinol-formaldéhyde-caoutchouc. Le fil à multifilaments enrobé d'un adhésif peut alors être découpé pour obtenir les courtes fibres à filer à utiliser dans la présente invention. Un tel composite de résorcinol-formaldéhyde peut comprendre par exemple ou peut 35 représenter le produit d'un mélange de résorcinol, de formaldéhyde, d'un latex de terpolymère de vinylpyridine/styrène/butadiène et d'un latex d'acrylonitrile/butadiène, et qui peut englober le cas échéant de l'urée. Après application sur le fil de carbone à multifilaments et après encapsulage, le mélange est séché et vulcanisé à une température élevée qui permet au latex de sécher et au résorcinol et au formaldéhyde de réagir pour ainsi former une résine au sein du caoutchouc résultant et obtenir ainsi des filaments de carbone enrobés d'un composite de caoutchouc/résine de résorcinolformaldéhyde. Le résorcinol et le formaldéhyde réagissent l'un avec l'autre in situ au sein du liant polymère pour former une résine adhésive. Dans un aspect, le/les copolymères de caoutchouc forment un liant résultant pour la résine. Pour obtenir un exemple de ce type de fibres de carbone enrobées, on peut se référer au document US-B 6 077 606. A des fins de commodité, ledit enrobage adhésif peut être désigné en l'occurrence par l'expression enrobage adhésive de type RFL (résorcinol-formaldéhydelatex). Si on le souhaite, on peut soumettre le fil de carbone à multifilaments à un traitement préalable en imprégnant le fil avec une résine époxy avant son imprégnation avec le composite RFL afin d'amplifier la liaison des filaments audit composite RFL. Le fil comprenant les filaments de carbone enrobés (encapsulés) de l'adhésif RFL est alors découpé pour obtenir de courtes longueurs filamentaires et les filaments enrobés sont séparés pour obtenir de courtes fibres, toutes ces opérations étant réalisées à l'aide de moyens appropriés, à des fins de mélange avec ladite composition de caoutchouc et à des fins de dispersion dans ladite composition. Un exemple représentatif d'un fil de carbone à 810 filaments pour un tel traitement ou enrobage RFL est par exemple T700GCTM disponible auprès de Toray Industries. En pratique, ledit film de carbone peut contenir par exemple un nombre de filaments de carbone dans la plage de 1000 à 48.000. Pour la couche de chape de bande de roulement de la présente invention répartie en zones, par l'exigence liée au fait que les zones de la chape de bande de roulement 3 0 soient capables de supporter une charge, on veut dire que chacune des zones distinctes de chape de bande de roulement de la surface de roulement de la bande de roulement s'étend vers l'intérieur, en direction radiale, par rapport à la surface externe de la couche de chape de bande de roulement en direction de la composition de caoutchouc sous-jacente de la couche de base de la bande de roulement, de telle sorte 35 que la charge s'exerçant sur le bandage pneumatique peut être transférée par les zones de la couche de chape de bande de roulement à la couche intermédiaire de base de bande de roulement au lieu d'être transférée directement au reste de la carcasse elle-même du bandage pneumatique. Le terme surface de roulement ou surface de roulement totale de la couche de chape de bande de roulement, sauf indication contraire, désigne la surface externe totale de ladite couche de chape de bande de roulement qui est destinée à entrer en contact avec le sol, y compris la surface externe de la couche de chape de bande de roulement qui est destinée à entrer en contact avec le sol de manière intermittente et l'étendue ou l'espace inclus qui surplombe l'ouverture de n'importe quelle rainure de la bande de roulement que contient une telle couche de chape de bande de roulement au niveau de la surface de roulement. Lorsqu'on désigne dans le présent document une zone de chape de bande de roulement en spécifiant qu'une telle zone s'étend sur un pourcentage de la surface de roulement totale de la chape de bande de roulement, sauf indication contraire, ladite zone s'étend en direction axiale ou en direction latérale à travers ladite surface de roulement c'est-à-dire fondamentalement dans une direction essentiellement perpendiculaire au plan équatorial (EP) du bandage pneumatique). Dans la description de la présente invention, les termes caoutchouc et élastomère peuvent être utilisés de manière interchangeable, sauf indication contraire. Les termes composition de caoutchouc , caoutchouc composé et composé de caoutchouc peuvent être utilisés de manière interchangeable pour désigner un caoutchouc qui a été mélangé ou qui a fait l'objet d'un mélange intime avec divers ingrédients et avec diverses matières . Les termes cuire et vulcaniser peuvent être utilisés de manière interchangeable, sauf indication contraire. Dans la description de la présente invention, l'abréviation phr désigne des parties d'une matière respective par 100 parties en poids de caoutchouc ou d'élastomère. 3 0 Sommaire et mise en oeuvre de l'invention Conformément à la présente invention, on procure un bandage pneumatique possédant une bande de roulement en caoutchouc comprenant une couche de bande de roulement en caoutchouc possédant une surface de roulement externe, ladite couche de bande de roulement comprenant plusieurs zones circonférentielles longitudinales de 35 bande de roulement en caoutchouc, lesdites zones de bande de roulement s'étendant de manière individuelle à partir de ladite surface de roulement externe en direction radiale vers l'intérieur, lesdites zones de bande de roulement comprenant une zone primaire de bande de roulement, et (a) une zone latérale de bande de roulement, adjacente, en position axiale, à 5 ladite zone primaire de bande de roulement ; ou (b) au moins deux zones latérales de bande de roulement espacées l'une de l'autre, chaque zone latérale de bande de roulement étant disposée, à titre individuel, respectivement, en position adjacente, en direction axiale, à chaque côté de ladite zone primaire de bande de roulement ; 10 dans lequel ladite zone primaire de bande de roulement s'étend sur une distance qui représente de 60 à 90 % de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale de ladite couche de bande de roulement en caoutchouc ; et dans lequel ladite/lesdites zones latérales de bande de roulement s'étend(ent) sur une distance qui correspond au reste de la largeur axiale de la surface de roulement 15 externe totale de ladite couche de bande de roulement en caoutchouc ; dans lequel ladite zone primaire de bande de roulement possède une composition de caoutchouc comprenant : (1) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; et (2) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 30 à 20 130 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc ; ou (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 120 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 120 phr ; et 25 dans lequel ladite zone latérale de bande de roulement ou au moins une desdites zones latérales de bande de roulement comprend : (3) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; (4) une dispersion de courtes fibres de carbone enrobées d'un adhésif, à concurrence de 0,1 à 15 phr ; et 3 0 (5) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 20 à 100 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 100 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à 35 concurrence 90 phr ; dans lequel lesdites courtes fibres de carbone possèdent une longueur moyenne dans la plage de 1 à 10 mm et un diamètre moyen dans la plage de 1 à 30 microns, en variante de 2 à 15 microns ; et dans lequel lesdites fibres de carbone sont enrobées d'une couche d'adhésif de 5 type RFL comprenant une résine de résorcinol-formaldéhyde et un liant polymère. Dans un aspect préféré et dans une forme de réalisation préférée de l'invention, on procure un bandage pneumatique dans lequel la bande de roulement possède une structure du type à chape/base, comprenant une couche externe de chape de bande de 10 roulement en caoutchouc contenant une surface de roulement externe et de préférence une couche sous-jacente interne de base de bande de roulement en caoutchouc, ladite couche externe de chape de bande de roulement en caoutchouc comprenant plusieurs zones circonférentielles longitudinales de chape de bande de roulement en caoutchouc, lesdites zones de chape de bande de roulement s'étendant de manière individuelle à 15 partir de ladite surface de roulement externe en direction radiale vers l'intérieur par rapport à ladite couche de base de bande de roulement, lesdites zones de chape de bande de roulement comprenant une zone primaire de chape de bande de roulement ; et (a) une zone latérale externe de chape de bande de roulement en position 20 adjacente, en direction axiale, à ladite zone primaire de chape de bande de roulement ; ou (b) deux zones latérales espacées l'une de l'autre de chape de bande de roulement 389, chaque zone latérale de chape de bande de roulement étant disposée à titre individuel, respectivement, en position adjacente, en direction axiale, de chaque 25 côté de ladite zone primaire de chape de bande de roulement ; dans lequel ladite zone primaire de chape de bande de roulement s'étend sur une distance qui représente de 60 à 90 % de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale de ladite couche de chape de bande de roulement en caoutchouc ; et 30 dans lequel ladite/lesdites zones latérales de chape de bande de roulement s'étend(ent) sur une distance qui correspond au reste de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale de ladite couche de chape de bande de roulement en caoutchouc ; dans lequel ladite zone primaire de chape de bande de roulement possède une 35 composition de caoutchouc comprenant : (1) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; et (2) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 30 à 130 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc ; ou (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 120 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 120 phr ; et (3) le cas échéant, un agent de couplage possédant une fraction apte à réagir avec des groupes hydroxyle (par exemple des groupes silanol) contenu à la surface de ladite silice et avec des groupes aldéhyde contenus dans la surface dudit noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, et une autre fraction différente apte à entrer en interaction avec ledit élastomère à base diénique ; dans lequel ladite zone latérale de chape de bande de roulement ou lesdites 15 zones latérales possèdent des compositions de caoutchouc identiques ou différentes, comprenant : (4) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; (5) une dispersion de courtes fibres de carbone enrobées d'un adhésif, à concurrence de 0,1 à 15 phr ; et (6) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 20 à 100 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 100 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 90 phr ; (7) le cas échéant, un agent de couplage possédant une fraction apte à réagir avec des groupes hydroxyle (par exemple des groupes silanol) contenu à la surface de ladite silice et avec des groupes aldéhyde contenus dans la surface dudit noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, et une autre fraction différente apte à entrer en interaction avec ledit élastomère à base diénique ; dans lequel lesdites courtes fibres de carbone possèdent une longueur moyenne dans la plage de 1 à 10 mm et un diamètre moyen dans la plage de 1 à 30 microns, en variante de 2 à 15 microns ; et 20 25 30 dans lequel lesdites fibres de carbone sont enrobées d'une couche d'adhésif de type RFL comprenant une résine de résorcinol-formaldéhyde et un liant polymère. Comme on l'a indiqué ci-dessus, un adhésif RFL de ce type peut par exemple représenter un composite de résorcinol-formaldéhyde sous la forme d'un produit résineux de résorcinol et de formaldéhyde, conjointement avec un mélange d'un terpolymère de vinylpyridine styrène butadiène (d'un latex de ce dernier) et d'un copolymère d'acrylonitrile butadiène (d'un latex de ce dernier), qui peut englober le cas échéant de l'urée. Comme on l'a également indiqué ci-dessus, les fibres de carbone peuvent le cas échéant être imprégnées avec une résine époxy avant l'enrobage avec ledit composite d'adhésif de type RFL. En outre, conformément à l'invention, la composition de caoutchouc d'au moins une desdites zones latérales de chape de bande de roulement qui contient lesdites fibres de carbone enrobées d'un adhésif (RFL) peuvent contenir une résine formée in situ à titre de produit d'un donneur de groupes méthylène et d'un accepteur de groupes méthylène (par exemple du résorcinol et de l'hexaméthoxyméthylmélamine). En pratique, on mélange de préférence les fibres de carbone enrobées de RFL et le 2 0 donneur de groupes méthylène avec la composition de caoutchouc avant de procéder au mélange avec l'accepteur de groupes méthylène ; après quoi, on forme in situ la résine de donneur de groupes méthylène/accepteur de groupes méthylène au sein de la composition de caoutchouc en présence de la dispersion de fibres de carbone enrobées de l'adhésif RFL. 25 Des donneurs représentatifs de groupes méthylène sont par exemple des composés faisant office de donneur de groupes méthylène comprenant au moins un membre choisi parmi le groupe constitué par l'hexaméthoxyméthyl-mélamine, l'hexaméthylènetétramine, la méthoxyméthyl mélamine, la N,N',N"-triméthyl-/N, N',N"- 3 0 triméthylol-mélamine, l'hexaméthylolmélamine, la N,N',N"-diméthylolmélamine, la N-méthylolmélamine, la N,N'-diméthylolmélamine, la N,N',N"-tris(méthoxy-méthyl)mélamine, la N,N',N"-tributyl-N,N',N"-triméthylol-mélamine et l'hexaéthoxyméthylmélamine, de préférence l'hexaméthoxyméthylmélamine. La quantité du composé faisant office de donneur de groupes méthylène dans la composition de caoutchouc peut varier. Par exemple, le composé en question peut être contenu, à titre de composant dudit produit réactionnel résineux du donneur de groupes méthylène et de l'accepteur de groupes méthylène, dans la composition de caoutchouc en une quantité qui se situe dans la plage de 0,5 à 4 phr. À titre de représentant de divers composés faisant office d'accepteur de groupes méthylène, on peut citer par exemple, des composés faisant office d'accepteur de groupes méthylène comprenant au moins un membre du groupe constitué par le résorcinol, des dérivés du résorcinol, des phénols monovalents et leurs dérivés, des phénols divalents et leurs dérivés, des phénols polyvalents et leurs dérivés, des résines de phénol-novolaque non modifiées, des résines de phénol-novolaque modifiées, des résines de novolaque, en particulier le résorcinol. Le terme accepteur de groupes méthylène est utilisé pour décrire le réactif ou un composé avec lequel réagit le composé faisant office de donneur de groupes méthylène pour former ce que l'on pense être un monomère intermédiaire à base de méthylol. On envisage le fait qu'une condensation du monomère intermédiaire à base de méthylol par formation d'un groupe méthylène produit une matière de résine. Le réactif initial pour lequel on envisage une contribution de la fraction qui plus tard formera le pont méthylène et en définitive la résine est désignée par l'expression composé faisant office de donneur de groupes méthylène et l'autre réactif est désigné comme étant le composé faisant office d'accepteur de groupes méthylène . Des exemples d'accepteurs de groupes méthylène sont indiqués ci-dessus et ils englobent par exemple, sans y être limité, ceux qui ont été révélés dans les documents US-B 6 605 670, US-B 6 472 457, US-B 5 945 500 et US-B 5 936 056. Des exemples de résines modifiées de novolaque englobent par exemple, sans y être limités, une résine de phénol novolaque modifiée avec de l'huile de noix de cajou (par exemple l'huile d'écorce de noix de cajou), une résine de phénol novolaque modifiée avec du tallol et une résine de phénol novolaque modifiée avec un ou plusieurs groupes alkyle, comme par exemple SP6700TM. Dans une forme de réalisation, le composé faisant office d'accepteur de groupes méthylène est le résorcinol. La quantité du composé faisant office d'accepteur de groupes méthylène dans la 35 composition de caoutchouc peut varier, en fonction, dans une certaine mesure, de la sélection et de la quantité du composé faisant office de donneur de groupes méthylène que l'on utilise, et en fonction également de la sélection du composé lui-même faisant office d'accepteur de groupes méthylène et du rapport que l'on souhaite obtenir entre le composé faisant office de donneur de groupes méthylène et le composé faisant office d'accepteur de groupes méthylène. Par exemple, la quantité du composé faisant office d'accepteur de groupes méthylène, sous la forme d'un composant dudit produit réactionnel résineux dudit donneur de groupes méthylène et dudit accepteur de groupes méthylène, peut se situer dans la plage de 0,5 à 5, en variante de 1 à 3 phr. Le rapport pondéral du composé faisant office d'accepteur de groupes méthylène ou composé faisant office de donneur de groupes méthylène peut se situer par exemple dans la plage d'environ 5/1 à environ 1/5. La composition de caoutchouc d'au moins une desdites zones latérales de chape de bande de roulement et/ou desdites zones latérales de chape de bande de roulement, peut contenir le cas échéant un agent de couplage possédant une fraction apte à réagir avec des groupes hydroxyle contenus à la surface de ladite silice précipitée (la silice précipitée étant utilisée et étant contenue dans la composition de caoutchouc respective),et avec des groupes aldéhyde contenus à la surface dudit noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, et une autre fraction différente apte à entrer en interaction avec ledit élastomère à base diénique. En pratique, l'enrobage adhésif des fibres de carbone représente de préférence le composite susmentionné de résine de résorcinol-formaldéhyde qui peut le cas échéant 25 également contenir de l'urée, dans ledit liant du caoutchouc de copolymère. En pratique, lesdites courtes fibres de carbone peuvent être disposées en alignement significatif (par exemple sous la forme d'une mise en alignement à concurrence de 20 à 80 % ou plus, ledit pourcentage étant considéré en l'occurrence comme représentant 3 0 une mise en alignement significatif sur une base relative, plus précisément par rapport à une dispersion aléatoire et à une absence de mise en alignement) les unes avec les autres dans la direction d'écoulement de la composition de caoutchouc via une extrusion par contraction de la composition de caoutchouc (extrusion de la composition de caoutchouc à l'état non vulcanisé) à travers une filière de façonnement appropriée. 35 Par l'expression extrusion par contraction , on veut dire que l'écoulement volumétrique de la composition de caoutchouc extrudé à travers une filière de façonnement est soumis à une contraction à travers une filière de façonnement (par exemple via une réduction de la section transversale du conduit à travers lequel s'écoule la composition de caoutchouc) lorsque la composition de caoutchouc s'approche de l'ouverture de la filière et est soumise à une expansion (par exemple via un élargissement de la section transversale du conduit à travers lequel s'écoule à la composition de caoutchouc) lorsque l'écoulement quitte l'ouverture de la filière de façonnement. De cette manière, on peut former une bande de roulement de bandage pneumatique en caoutchouc qui contient de courtes fibres de carbone qui sont disposées en un alignement substantiel les unes par rapport aux autres dans un alignement en parallèle, dans la direction longitudinale, circonférentielle de la bande de roulement (telle qu'elle apparaît sur le bandage pneumatique). Une telle mise en alignement des courtes fibres de carbone peut s'avérer bénéfique dans le sens de permettre une maximisation de la rigidité directionnelle de la composition de caoutchouc extrudée de la bande de roulement, et ainsi une rigidité directionnelle du composant de bande de roulement lui-même. En variante, lesdites courtes fibres de carbone peuvent être disposées en alignement significatif (par exemple sous la forme d'une mise en alignement à concurrence de 10 à 40 % ou plus, ledit pourcentage étant considéré en l'occurrence comme représentant une mise en alignement significatif sur une base relative, plus précisément par rapport à une dispersion aléatoire et à une absence de mise en alignement) les unes avec les autres dans la direction essentiellement perpendiculaire par exemple à concurrence de 10 à 30 % par rapport à la perpendiculaire dans le sens d'être perpendiculaire) à l'écoulement de la composition de caoutchouc via une extrusion par expansion de la composition de caoutchouc (extrusion de la composition de caoutchouc à l'état non vulcanisé) à travers une filière de façonnement appropriée. Par l'expression extrusion par expansion , on veut dire que l'écoulement volumétrique de la composition de caoutchouc extrudé à travers une filière de façonnement est soumis à un élargissement 3 0 à travers une filière de façonnement (par exemple via un élargissement de la section transversale du conduit à travers lequel s'écoule la composition de caoutchouc) lorsque la composition de caoutchouc s'approche de l'ouverture de la filière et est soumise à un rétrécissement (par exemple via une réduction de la section transversale du conduit à travers lequel s'écoule la composition de caoutchouc) lorsque l'écoulement quitte 35 l'ouverture de la filière de façonnement. De cette manière, on peut former une bande de roulement de bandage pneumatique en caoutchouc qui contient de courtes fibres de carbone qui sont disposées dans une certaine mesure en alignement les unes par rapport aux autres dans une direction dans une certaine mesure perpendiculaire, à la direction longitudinale, circonférentielle de la bande de roulement (telle qu'elle apparaît sur le bandage pneumatique). Une telle mise en alignement des courtes fibres de carbone peut s'avérer bénéfique dans le sens de permettre une maximisation de la rigidité directionnelle de la composition de caoutchouc extrudée de la bande de roulement, et ainsi une rigidité directionnelle du composant de bande de roulement lui-même. En pratique, ladite bande de roulement du bandage pneumatique contient une composition de caoutchouc de base interne (interne dans le sens où elle ne s'étend pas jusqu'à la surface visible du bandage pneumatique), sous-jacente à ladite couche de caoutchouc de chape de bande de roulement. En pratique, la couche de chape de bande de roulement et la couche de base sous-jacente de la bande de roulement représentent un composite unitaire de bande de roulement en une seule pièce dans le sens où elles sont soumises à une coextrusion de manière conjointe, avant d'être soumis à une vulcanisation au soufre de manière conjointe par la suite. En conséquence, en pratique, les compositions de caoutchouc individuelles des zones respectives de ladite couche de chape de bande de roulement divisée en zones, de manière conjointe avec ladite couche de caoutchouc de base de bande de roulement, sont de préférence soumises à une coextrusion conjointe pour obtenir un composant de bande de roulement extrudée en une seule pièce du bandage pneumatique. Dans un aspect de l'invention, les jonctions desdites zones primaires et latérales de chape de bande de roulement sont de préférence disposées au sein des rainures circonférentielles situées entre lesdites zones. 3 0 La zone latérale ou les zones latérales de la chape de bande de roulement est/sont destinée(s) à venir s'ajouter à ladite zone primaire de chape de bande de roulement dans le but de favoriser une meilleure conduite, en particulier lors d'une dérive d'évitement pour éviter un danger sur la route. En pratique, on considère en l'occurrence qu'un aspect significatif lié à l'inclusion des courtes fibres de carbone enrobées réside dans l'avantage que l'on obtient sous la forme d'une augmentation de la rigidité dans des conditions de faible déformation, tout en procurant des améliorations en ce qui concerne la conductibilité thermique et la conductibilité électrique. Comme on l'a indiqué ci-dessus, l'invention concerne une bande de roulement d'un bandage pneumatique constituée d'une combinaison coopérante d'une configuration de structure de type chape/base, dans laquelle la couche externe de chape de bande de roulement procure une surface de roulement pour le bandage pneumatique, qui est subdivisée en plusieurs zones individuelles et positionnées de manière stratégique, qui présentent des propriétés physiques variées et progressives. Ce que l'on vient d'indiquer s'oppose de manière significative au fait de procurer une bande de roulement d'un bandage pneumatique, en particulier une chape de bande de roulement dont la structure est du type chape/base, constituée d'une surface de roulement unitaire pour la bande de roulement. Comme on l'a indiqué ci-dessus, une difficulté significative pour procurer une telle surface unitaire de la bande de roulement réside dans les compromis qui s'imposent lorsqu'on souhaite procurer une telle surface de bande de roulement avec des propriétés physiques appropriées pour la traction et pour la conduite dans une large gamme de conditions de conduite. Grâce à la mise en oeuvre de la présente invention, consistant à positionner de manière stratégique des zones sélectives de chape de bande de roulement s'étendant sur la face visible de la surface de roulement de la bande de roulement du bandage pneumatique, on peut améliorer la conduite sans donner lieu à une perte significative de la traction sur terrain mouillé ou sur terrain sec. En pratique, ladite couche de caoutchouc de base de bande de roulement représente de manière spécifique une composition de caoutchouc unique comprenant au moins un élastomère à base de diène conjugué, comprenant par exemple du caoutchouc cis naturel de 1,4-polyisoprène ou comprenant un mélange d'élastomères à base diénique, comme par exemple un mélange de caoutchouc naturel cis de 1,4-polyisoprène et de caoutchouc cis de 1,4-polybutadiène. Par exemple, la couche de caoutchouc de base de bande de roulement peut comprendre au moins un élastomère à base de diène conjugué et à concurrence de 30 à 70 phr, une matière de charge de renforcement du caoutchouc choisie parmi le groupe comprenant du noir de carbone ou une combinaison de silice précipitée et de noir de carbone, comprenant du noir de carbone à concurrence de 30 à 70 phr, en variante de 25 à 65 phr et le cas échéant de la silice précipitée à concurrence de 0 à 60 phr, en variante de 5 à 20 phr (ainsi, dans un aspect, la matière de charge pour le renforcement du caoutchouc peut représenter et en général est de préférence composée de noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc). Des exemples représentatifs d'élastomères à base de diènes conjugués pour ladite couche de caoutchouc de base de bande de roulement sont par exemple le caoutchouc cis de 1,4-polyisoprène (habituellement de préférence du caoutchouc naturel), qui peut être utilisé, si on le souhaite, en combinaison avec un autre élastomère à base diénique, comme par exemple du caoutchouc cis de 1,4-polybutadiène et/ou du caoutchouc d'isoprène/butadiène. En pratique, des exemples représentatifs d'élastomères pour ladite composition de caoutchouc desdites zones primaire et latérale(s) de chape de bande de roulement, en se basant sur des parties en poids par des parties en poids de caoutchouc (phr), peuvent être les suivants : (A) à concurrence de zéro à 100, en variante de 25 à 100, et en variante encore de 50 à 75 phr, un élastomère de copolymère de styrène/butadiène possédant une valeur Tg dans la plage de -80 C à -10 oc (en fonction dans une certaine mesure de la teneur en styrène lié et de la teneur vinylique de son composant de butadiène et en fonction du fait de savoir si on le prépare par une polymérisation en solution dans un solvant organique ou par polymérisation en émulsion aqueuse des monomères que sont le styrène et le 1,3-butadiène) ; (B) à concurrence de zéro à 80, en variante de zéro à 75 et en variante encore de 25 à 50 phr, un élastomère cis de 1,4-polybutadiène possédant une valeur Tg dans la plage de -95 C à -110 C, de préférence possédant une teneur 1,4 en conformation cis qui s'élève à au moins 95 % ; (C) à concurrence de zéro à 40, en variante de zéro à 25 phr, au moins un élastomère supplémentaire à base diénique possédant une valeur Tg dans la plage de - 10 oc à -100 C.35 Ledit caoutchouc supplémentaire à base diénique peut comprendre par exemple au moins membre choisi parmi le groupe comprenant un caoutchouc de 1,4-polyisoprène en conformation cis, un caoutchouc de 1,4-polybutadiène en conformation cis, un caoutchouc d'isoprène/butadiène, un caoutchouc de 1,4-polybutadiène en conformation trans, un caoutchouc de polybutadiène à faible teneur vinylique possédant une teneur en groupes vinyle dans la plage de 5 à 20 %, un caoutchouc de polybutadiène à haute teneur vinylique possédant une teneur en groupes vinyle dans la plage de 20 à 90 %, un caoutchouc de 3,4-polyisoprène et un caoutchouc de styrène isoprène butadiène. Comme on l'a indiqué ci-dessus, un aspect de l'invention concerne l'inclusion des zones respectives de chape de bande de roulement au sein de la couche elle-même de chape de bande de roulement en caoutchouc, la couche de base sous-jacente coextrudée de bande de roulement en caoutchouc possédant une composition du caoutchouc particulière et n'étant pas composée de plusieurs zones individuelles. Ainsi, les zones individuelles, circonférentielles de la chape de bande de roulement supportant la charge s'étendent en direction radiale vers l'intérieur à partir de la surface de roulement de la chape de bande de roulement jusqu'à la couche sousjacente et supportante de la base de bande de roulement, faisant office de couche de transition, au lieu de s'étendre directement jusqu'à la carcasse de la bande de roulement. Brève description des dessins Pour mieux comprendre l'invention, on fournit des dessins comprenant la figure 1 ainsi que les figures 2 et 3 dans lesquelles on représente une vue partielle en coupe transversale d'une portion de bande de roulement de configuration de type chape/base d'un bandage pneumatique. Les dessins En figure 1, on représente une bande de roulement de configuration du type chape/base à titre de forme de réalisation préférée de l'invention, la couche externe de chape de bande de roulement en caoutchouc 1 possédant une surface de roulement externe 5 et plusieurs rainures de bande de roulement 4. La couche de caoutchouc de chape de bande de roulement 1 est composée de deux zones de caoutchouc longitudinales s'étendant en direction circonférentielle, comprenant une zone primaire 2 et une zone secondaire mineure externe 3 disposée en position adjacente, en direction axiale, à ladite zone primaire 2. La couche de base en caoutchouc de la bande de roulement 6 représente une zone de transition entre la bande de roulement et la carcasse du bandage pneumatique, et elle est sous-jacente à la couche de caoutchouc de chape de bande de roulement 1. Les zones de la chape de bande de roulement s'étendent depuis la surface de roulement externe 5 jusqu'à la couche de base 6 de la bande de roulement et sont par conséquent destinées à supporter la charge, en fonction des nécessités. La zone primaire 2 de la chape de bande de roulement occupe plus de 50 % (par exemple au moins 60 %) de l'étendue L de la surface de roulement libre normale de la bande de roulements, qui englobe l'étendue passant par les espaces des ouvertures des rainures incluses 4. L'étendue illustrée L' englobe une inclusion d'une portion facultative supplémentaire de la surface de roulement de la bande de roulement, en plus de la surface de roulement libre normal de la bande de roulement, qui peut entrer en contact avec le sol lorsque le bandage pneumatique négocie un virage. La jonction entre la zone primaire 1 de chape de bande de roulement et la zone externe secondaire 3 de la bande de roulement est disposée au sein d'une rainure de bande de roulement 4. La composition de caoutchouc de ladite zone externe 3 de chape de bande de roulement contient une dispersion des courtes fibres enrobées d'adhésif, de préférence orientées, selon la présente invention. La figure 2 est similaire à la figure 1 avec cette exception que la couche de caoutchouc 1 de chape de bande de roulement comprend ladite zone primaire de bande de roulement 2 qui occupe plus de 50 % de l'étendue L et deux zones latérales espacées l'une de l'autre de chape de bande de roulement, individuellement et respectivement adjacentes, en direction axiale, à chaque côté de ladite zone primaire 2 de chape de bande de roulement sous la forme d'une zone latérale externe de chape de bande de roulement 3 et d'une zone latérale interne de chape de bande de roulement 8 (par exemple la zone latérale externe de chape de bande de roulement d'un côté et la zone latérale interne de chape de bande de roulement de l'autre côté de la zone primaire de 3 0 chape de bande de roulement), qui comprennent ladite composition de fibres de carbone de préférence orientées/caoutchouc de la zone externe de chape de bande de roulement 3 de la figure 1. La figure 3 est similaire à la figure 2 avec cette exception que la zone interne de chape 35 de bande de roulement 9 comprend une composition de caoutchouc qui ne contient pas une dispersion de fibres de carbone enrobées d'un adhésif et qui possède une composition de caoutchouc différente de la composition de caoutchouc de la zone latérale de chape de bande de roulement 7. Dans la pratique de la présente invention, la silice amorphe synthétique (par exemple la silice précipitée) peut être composée d'agrégats de silice précipitée, lesdits agrégat englobant des aluminosilicates précipités sous la forme de silice et d'aluminium coprécipités. De préférence, les agrégats de silice précipitée que l'on utilise dans la présente invention représentent des silices précipitées comme celles que l'on obtient par exemple par acidification d'un silicate soluble, par exemple le silicate de sodium, et ils peuvent englober de la silice coprécipitée et une quantité mineure d'aluminium. Des silices de ce type seront habituellement caractérisées par exemple par le fait de posséder une surface BET, telle qu'on la mesure en utilisant de l'azote gazeux, de préférence dans la plage de 40 à 600 m2 par gramme. La silice peut également posséder de manière typique une valeur d'absorption du 20 dibutylphtalate (DBP) dans le domaine de 50 à 400 cm3/100 g, et plus habituellement dans la plage de 100 à 300 cm3/100 g. On peut envisager diverses silices disponibles dans le commerce pour les utiliser dans la présente invention, telles que, en ne les citant qu'à titre d'exemple et sans limitation, 25 des silices disponibles dans le commerce auprès de PPG Industries sous la dénomination commerciale Hi-Sil des types 210 et 243 etc. ; des silices disponibles auprès de Rhodia, portant les dénominations commerciales Zeosil 1165MP, Zeosil 165GR ; des silices disponibles auprès de J.M. Huber Corporation comme par exemple Zeopol 8745 et Zeopol 8715 ; des silices disponibles auprès de Degussa AG, portant 3 0 les dénominations commerciales VN2, VN3, et Ultrasil 7005 ; ainsi que d'autres qualités de silice, en particulier de silice précipitée, que l'on peut utiliser pour le renforcement des élastomères. Un agent de couplage est utilisé avec la silice pour favoriser son renforcement de la 35 composition de caoutchouc qui contient la silice. Un tel agent de couplage contient de manière conventionnelle une fraction apte à réagir avec les groupes hydroxyle sur la silice (par exemple sur la silice précipitée) et une autre fraction différente et apte à entrer en interaction avec l'élastomère à base d'hydrocarbure diénique. Un agent de couplage est utilisé avec la silice pour favoriser son renforcement de la composition de caoutchouc qui contient la silice. Un tel agent de couplage contient de manière conventionnelle une fraction apte à réagir avec les groupes hydroxyle sur la silice (par exemple sur la silice précipitée) et une autre fraction différente et apte à entrer en interaction avec l'élastomère à base d'hydrocarbure diénique. En pratique, ledit agent de couplage peut représenter par exemple : (A) un bis(3-triéthoxysilylpropyl) polysulfure possédant en moyenne de 2 à 4 et de manière plus préférée en moyenne de 2 à 2,6 ou de 3,4 à 4 atomes de soufre de liaison dans son pont polysulfure, ou (B) un bis(3-triéthoxysilylpropyl) polysulfure possédant en moyenne de 2 à 2,6 atomes de soufre de liaison dans son pont polysulfure et un bis(3-triéthoxysilylpropyl) polysulfure possédant en moyenne de 3,4 à 4 atomes de soufre de liaison dans son pont polysulfure, ledit polysulfure possédant en moyenne de 2 à 2,6 atomes de soufre de liaison dans son pont polysulfure (à l'exclusion d'une polysulfure possédant en moyenne de 3 à 4 atomes de soufre de liaison dans son pont polysulfure) étant mélangé avec ladite composition de caoutchouc en l'absence de soufre et d'un accélérateur de la vulcanisation au soufre et ledit polysulfure possédant en moyenne de 3,4 à 4 atomes de soufre de liaison dans son pont polysulfure étant mélangé par la suite avec ladite composition de caoutchouc en présence de soufre et d'au moins un accélérateur de la vulcanisation au soufre, ou (C) une composition d'organoalcoxymercaptosilane répondant à la formule générale (I) (I) (X)n(R7O)3-n ù Si ù R8 ù SH dans laquelle X représente un radical choisi parmi le groupe comprenant un atome d'halogène, plus précisément un atome de chlore ou un atome de brome et de préférence un radical de chlore, et parmi des radicaux alkyle contenant de 1 à 16, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence choisis parmi le groupe comprenant un radical méthyle, un radical éthyle, un radical propyle (par exemple un radical n-propyle), et un radical butyle (par exemple un radical n-butyle) ; R, représente un radical alkyle contenant de 1 à 18, en variante de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence choisi parmi le groupe comprenant un radical méthyle et un radical éthyle ; R8 représente un radical aikylène contenant de 1 à 16, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence un radical de propylène ; et n représente une valeur moyenne de zéro à 3, de préférence égale à zéro ; dans des cas dans lesquels n est égal à zéro ou 1, les radicaux R, peuvent être identiques ou différents pour chaque fraction (R,O) dans la composition ; et (D) ledit organoalcoxymercaptosilane répondant à la formule générale (1) bloqué avec une fraction qui débloque l'organoalcoxymercaptosilane lors d'un chauffage à une température élevée. Des exemples représentatifs de divers organoalcoxy-mercaptosilanes sont par exemple le triéthoxy mercaptopropylsilane, le triméthoxy mercaptopropylsilane, le méthyl diméthoxy mercaptopropylsilane, le méthyl diéthoxy mercaptopropylsilane, le diméthyl méthoxy mercaptopropylsilane, le triéthoxy mercaptoéthylsilane, le tripropoxy mercaptopropylsilane, l'éthoxy diméthoxy mercaptopropylsilane, l'éthoxy diisopropoxy mercaptopropylsilane, l'éthoxy didodécyloxy mercaptopropylsilane et l'éthoxy dihexadécyloxy mercaptopropylsilane. Lesdits organoalcoxymercaptosilanes peuvent être bloqués avec diverses infractions, comme on l'a indiqué ci-dessus. Un exemple représentatif d'un organoalcoxymercaptosilane bloqué faisant office d'agent de couplage, utile dans la présente invention est un 3-octanoylthio-1 -propyltriéthoxysilane liquide commercialisé sous la dénomination commerciale NXTTM auprès de la GE Silicones Company. 30 L'agent de couplage peut par exemple être ajouté directement au mélange élastomère ou bien il peut être ajouté sous la forme d'un composite de cette silice précipitée et d'un tel agent de couplage que l'on obtient en traitant une silice précipitée avec ce dernier ou bien en traitant une silice colloïdale avec ce dernier et en précipitant le composite 35 résultant.25 En pratique, ledit noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, destiné auxdites compositions de caoutchouc desdites zones de chape de bande de roulement représentent de préférence des noirs de carbone à renforcement relativement élevé possédant une valeur d'absorption d'iode (norme ASTM D-1510) dans la plage de 110 à 250 g/kg et une valeur d'absorption DBP (norme ASTM D-2414) dans la plage de 100 à 250 cm3/100 g. Des exemples représentatifs de noir de carbone de ce type, en fonction de leur désignation ASTM et qui sont disponibles ou dans The Vanderbilt Rubber Handbook, 13e édition (1990) aux pages 416 et 417, sont par exemple les noirs de carbone N110, N120, N121, N134, N220, N231, N234 et N299. En pratique, les compositions de caoutchouc peuvent être préparées par exemple dans une série d'au moins deux étapes ou stades de mélange séparés et individuels dans un mélangeur interne pour la préparation du caoutchouc, dans lequel l'élastomère à base diénique est d'abord mélangé avec le noir de carbone prescrit et/ou la silice prescrite dans une étape de mélange suivante et séparée, avant de passer à une étape de mélange finale dans laquelle on mélange les adjuvants de vulcanisation à une température inférieure et pendant un laps de temps essentiellement plus court. Il est requis, de manière conventionnelle, après chaque étape de mélange, de retirer en fait le mélange de caoutchouc du mélangeur de caoutchouc pour le refroidir à une température qui est inférieure à 40 C par exemple dans la plage de 40 C à 20 C, et pour le réintroduire par la suite dans un mélangeur de caoutchouc interne pour l'étape ou le stade de mélange suivant. On comprendra que l'on prépare le bandage pneumatique, à titre d'article manufacturé, par façonnement et par vulcanisation au soufre de l'ensemble de ses composants à une température élevée (par exemple de 140 C à 180 C) et sous une pression élevée dans un moule approprié. L'homme de métier spécialisé dans la technique comprendra aisément que la composition de caoutchouc sera mélangée en faisant appel à des procédés bien connus en général dans la technique de mélange du caoutchouc, comme par exemple le fait de mélanger les divers caoutchoucs constitutifs vulcanisables au soufre avec diverses matières additives couramment utilisées, comme on l'a indiqué ci-dessus, ladite matière étant par exemple des adjuvants de vulcanisation tels que le soufre, des activateurs, des retardateurs et des accélérateurs, des adjuvants de traitement tels que des huiles plastifiantes pour le caoutchouc, des résines y compris des résines qui durcissent rapidement et des plastifiants, des matières de charge, des pigments, des acides gras, de l'oxyde de zinc, des cires, des antioxydants et des agents antiozone, des agents de peptisation et des matières de renforcement comme par exemple le noir de carbone et la silice. Comme il est bien connu de l'homme de métier spécialisé dans la technique, en fonction de l'utilisation recherchée des matières vulcanisables au soufre et vulcanisées au soufre (c'est-à-dire des caoutchoucs), on sélectionne et on utilise de manière habituelle les additifs que l'on a mentionnés ci-dessus, dans des quantités conventionnelles. Des quantités typiques d'acides gras, lorsqu'on les utilise et qui peuvent englober l'acide stéarique, comprennent de 0,5 à 3 phr. Des quantités typiques d'oxyde de zinc comprennent de 1 à 5 phr. Des quantités spécifiques de cires comprennent de 1 à 5 phr. Des quantités spécifiques d'agents de peptisation comprennent de 0,1 à 1 phr. Des agents de peptisation typiques peuvent représenter par exemple le pentachlorothiophénol et le dibenzamidodiphényl disulfure. On effectue la vulcanisation en présence d'un agent de vulcanisation au soufre. Des exemples d'agents de vulcanisation au soufre qui sont appropriés englobent le soufre élémentaire (soufre libre) ou des agents de vulcanisation cédant du soufre, par exemple un disulfure d'amine, un polysulfure polymère ou encore des adduits de soufre/oléfine. De préférence, l'agent de vulcanisation au soufre et le soufre élémentaire. Des agents de vulcanisation au soufre sont utilisés en une quantité qui se situe dans la plage de 0,5 à 4 phr. Des accélérateurs sont utilisés pour régler le temps et/ou la température qui sont requis pour la vulcanisation et pour améliorer les propriétés du produit de vulcanisation. Dans 3 0 une forme de réalisation, on peut utiliser un système d'accélérateur unique en une quantité qui se situe dans la plage de 0,5 à 5. Dans une autre forme de réalisation, on peut utiliser des combinaisons d'un accélérateur primaire et d'un accélérateur secondaire, l'accélérateur secondaire étant utilisé pour des quantités inférieures (de 0,05 à 3 phr) dans le but d'activer et d'améliorer les propriétés du produit de 35 vulcanisation. En outre, on peut utiliser des accélérateurs à action retardée qui ne sont pas affectés par lestempératures normales de traitement, mais qui produisent une vulcanisation satisfaisante aux températures ordinaires de la vulcanisation. De préférence, l'accélérateur primaire est un sulfénamide. Lorsqu'on utilise un accélérateur secondaire, il peut représenter par exemple un composé de guanidine, un composé de dithiocarbamate ou un composé de thiurame. Le mélange de la composition de caoutchouc peut par exemple être mis en oeuvre via le procédé de mélange séquentiel que l'on a mentionné ci-dessus. Par exemple, les ingrédients peuvent être mélangés dans au moins une étape de mélange séquentielle non productive (préparatoire), suivie d'une étape de mélange productive (mélange final). Les adjuvants de vulcanisation finals sont mélangés de manière typique dans l'étape finale que l'on désigne de manière conventionnelle par les expressions étape de mélange productif ou étape de mélange final , dans laquelle le mélange a lieu spécifiquement à une température ou à une température ultime, inférieure à la température de mélange des étapes de mélange non productif qui précèdent. Les exemples suivants sont présentés pour illustrer davantage l'invention. Les parties et les pourcentages sont donnés en poids sauf indication spécifique contraire. EXEMPLE 1 On prépare des échantillons de compositions à base de caoutchouc cis de 1,4-polyisoprène, qui contiennent de courts filaments (fibres) de carbone traités (enrobés d'un adhésif). Les échantillons de caoutchouc sont désignés dans cet exemple par les dénominations Echantillon Témoin A, en l'absence des filaments de carbone traités, et Echantillons B à E qui contiennent diverses quantités des filaments de carbone traités. L'échantillon de caoutchouc E contient en outre une résine formée in situ de l'accepteur de groupes méthylène (résorcinol) et du donneur de groupes méthylène (hexaméthoxyméthyl mélamine), l'accepteur de groupes méthylène étant ajouté dans l'étape de mélange préparatoire non productive et le donneur de groupes méthylène étant ajouté dans l'étape de mélange productif final afin de mieux disperser l'accepteur de groupes méthylène avant l'information de la résine dans l'étape de mélange productif. On prépare les compositions de caoutchouc dans un mélangeur de caoutchouc interne en utilisant deux étapes de mélange, plus précisément une étape de mélange non 35 productif dans laquelle les ingrédients sont mélangés intimement, à l'exception des 5 adjuvants de vulcanisation au soufre et des accélérateurs de la vulcanisation, pendant un laps de temps de 3 à 4 minutes jusqu'à une température de 150 à 170 C avant de retirer le mélange résultant du mélangeur pour le transformer en feuille et pour le refroidir à une température inférieure à 40 C. On mélange ensuite la composition de caoutchouc résultante dans une étape de mélange productif dans un mélangeur de caoutchouc interne, étape au cours de laquelle on ajoute un adjuvant de vulcanisation au soufre et les accélérateurs, pendant un laps de temps entre 2 et 3 minutes, à une température entre 100 et 120 C. 10 Les ingrédients que l'on utilise dans les échantillons de caoutchouc sont illustrés dans le tableau 1 suivant. Dans le tableau 1, on illustre la formulation de base pour les échantillons de caoutchouc. Tableau 1 (Formulation de base) Etape de mélange non productif Parties Caoutchouc synthétique cis de 1,4-polyisoprène1 100 Noir de carbone2 30 Huile plastifiante de caoutchouc3 5 Oxyde de zinc 5 Acide gras4 2 Antioxydant5 2 Résorcinol 0 ou 2 Fibres de carbone, (courtes fibres filamentaires 0, 1, 3 ou 5 enrobées d'un adhésif)6 Deuxième étape de mélange non productif Pas d'ingrédients ajoutés Etape de mélange productif Soufre 1,4 Accélérateur' 1 Hexaméthoxyméthyl mélamine 0 ou 2,5 'NAT2200TM disponible auprès de Goodyear Tire & Rubber Company 2N299 noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, une appellation ASTM 3Sundex 8125TM disponible auprès de Sun Oil 4Mélange d'acide stéarique, palmitique et oléique 5Du type de la quinoléine 6Courtes fibres de carbone enrobées d'un adhésif de résorcinol-formaldéhyde (RFL) que l'on obtient en enrobant des câblés de fibres de carbone disponibles sous la dénomination commerciale T700GCTM auprès de Toray Industries avec un adhésif RFL tel qu'on l'a décrit ci-dessus (résorcinol, formaldéhyde, latex et urée ), en soumettant l'adhésif à une cuisson et à un séchage, et en découpant ensuite le câblé enrobé d'adhésif pour obtenir de courtes fibres possédant une longueur moyenne d'environ 5 mm et un diamètre moyen d'environ 7 microns. 'Du type du sulfénamide. Dans le tableau 2 suivant, on illustre le comportement à l'état non vulcanisé et les diverses propriétés physiques des échantillons de caoutchouc. Lorsqu'on examine les échantillons de caoutchouc à l'état vulcanisé, par exemple en procédant à des mesures de la courbe contrainte-déformation, du rebond, de la dureté, de la solidité à la rupture 5 et de la résistance à l'abrasion, on vulcanise les échantillons de caoutchouc pendant environ 32 minutes à une température de 150 C. Tableau 2 - évaluation des échantillons de caoutchouc Témoin B Ç D E A Echantillons de composés de caoutchouc (Cpd) Fibres de carbone, enrobées d'un 0 1 3 5 3 adhésif Réscorcinol (accepteur de groupes 0 0 0 0 2 méthyléne) Hexaméthoxyméthyl mélamine 0 0 0 0 2,5 (donneur de groupes méthyène) Résine de résorcinol/formaldéhyde 0 0 0 0 4,5 formée in situ Contrainte-déformation (ATS), vulcanisation à 150 C pendant30 minutes)' Module à 100 %, anneau (MPa) 1,22 1,42 1,82 2,13 2,17 Module à 300 %, anneau (MPa) 5,73 5,86 6,41 6,55 6,73 Résistance à la traction (MPa) 22,5 20,6 19,2 17,9 17,1 Allongement à la rupture (%) 607 583 557 542 530 Dureté (100 C) 50,2 52,1 55,3 56,6 61 Rebond (100 C) 72 72 73 73 67 RPA, 100 C, 1 Hertz2 Module de stockage (G'), 0,91 0,93 0,97 0,94 1,35 déformation 10 % (MPa) Tan delta, déformation 0,062 0,065 0,064 0,064 0, 09 10% De Maffia Hot Wedge Pierce (vulcanisation à 150 C pendant 30 minutes Longueur après 3 heures (mm) 21,5 21,5 122,6 22,5 14,8 Solidité à la rupture (résistance au détachement), N, (vulcanisation à 150 C pendant 30 minutes)4 Charge moyenne SS, 95 C 154,8 175,1 161,6 155,4 166, 8 Rhéomètre, (MDR), (vulcanisation à 150 C pendant 30 minutes Couple maximum (dNm) 13,6 13,9 14,1 14,0 17,2 Couple minimum (dNm) 2,0 2,1 2,2 2,2 2,3 Couple delta (dNm) 11,6 11,8 11,9 11,8 14,9 T90, minutes 12,8 13, 2 12,6 13,2 11,2 Holometrix (évaluation de la conductibilité thermique), vulcanisation à 150 C pendant 30 minutes 6 K (100 C), Watts 0,19 0,19 0,19 0,21 0,21 'Données obtenues conformément à un système d'évaluation automatisé fourni par la Instron Corporation qui englobe six tests dans un système. Un instrument de ce type permet de déterminer la résistance ultime à la traction, la résistance ultime à l'allongement, les différents modules, etc. Les données rapportées dans le tableau sont générées à partir d'un test réalisé à un poste de mise à l'essai de la résistance à la traction à l'aide d'un anneau, à savoir un bâti de charge Instron 4201. 2Le terme "RPA" désigne un Rubber Process Analyzer comemrcialisé sous la dénomination commerciale RPA 2000TM 3Test d'évaluation du développement des fissures, dans lequel on mesure l'évolution de la longueur des fissures au cours du temps 4Les données ont été obtenues conformément à un test de solidité à la rupture en évaluant la résistance au déchirement afin de déterminer l'adhérence à l'interface entre deux échantillons d'une composition de caoutchouc. En particulier, on détermine une telle adhérence à l'interface en tirant une composition de caoutchouc à l'écart de l'autre en formant un angle droit par rapport aux échantillons d'essai non déchirés, les deux extrémités des compositions de caoutchouc étant tirées à l'écart l'une de l'autre en formant un angle de 180 l'une par rapport à l'autre en utilisant un instrument Instron. On facilite la tension d'une zone de contact à l'interface entre les échantillons de caoutchouc en plaçant un film Mylarrm entre les échantillons et en découpant une fenêtre dans le film pour permettre aux deux échantillons de caoutchouc d'entrer en contact réciproque ; après quoi, on vulcanise les échantillons de manière conjointe et on utilise le composite résultant de la composition de caoutchouc pour le test de solidité à la rupture/résistance au déchirement. 5Les données ont été obtenues conformément à un instrument de rhéomètre à filière mobile, modèle MDR-2000 disponible auprès de Alpha Technologies, que l'on utilise pour déterminer les caractéristiques de vulcanisation des matières élastomères, comme par exemple le couple, la valeur T90, etc. 6Des valeurs supérieures indiquent une augmentation de la conductibilité thermique. Comme on l'a déjà indiqué ci-dessus, des propriétés physiques significatives pour la 3 0 composition de caoutchouc contenant des fibres de carbone traitées pour une application destinée à une bande de roulement d'un bandage pneumatique sont considérées en l'occurrence comme étant une augmentation de la rigidité telle qu'on la mesure à l'aide de la courbe de déformation-contrainte, les données reprises dans le tableau 2 se basant sur ladite considération. 35 À partir du tableau 2, on peut voir que l'on obtient une augmentation de toutes les propriétés de rigidité lorsque le niveau des fibres de carbone (courtes fibres de carbone enrobées d'un adhésif) que l'on ajoute à l'échantillon témoin A augmente. Cette caractéristique est considérée en l'occurrence comme étant significative dans le sens où elle procure une meilleure conduite au bandage pneumatique d'une voiture particulière lorsque les compositions de caoutchouc contenant des fibres de carbone sont disposées dans les zones latérales de chape de bande de roulement, en particulier dans la zone latérale externe de la chape de bande de roulement. À partir du tableau 2, on peut également observer que l'addition d'une résine adhésive formée in situ à partir de l'accepteur de groupes méthylène et du donneur de groupes méthylène (échantillon E), apporte une augmentation encore supérieure des paramètres de rigidité, lorsqu'on l'ajoute à la composition de caoutchouc de l'échantillon C qui contient également 3 phr de la dispersion des fibres de carbone (courtes fibres de carbone) enrobées d'un adhésif (RFL). On peut également voir que la résine formée in situ améliore la résistance au développement des fissures pour la composition de caoutchouc contenant une dispersion des fibres de carbone enrobées d'un adhésif. EXEMPLE II On prépare des échantillons supplémentaires de compositions de caoutchouc à base de caoutchouc cis 1,4-polyisoprène, qui contiennent de courts filaments de carbone (fibres) traités (enrobés d'un adhésif). Les échantillons de caoutchouc sont désignés dans cet exemple par les appellations Echantillon Témoin F exempt des courts filaments de carbone traités et Echantillons G à J qui contiennent diverses quantités des filaments de carbone traités. Toutes les compositions de caoutchouc contiennent 40 phr de silice précipitée et 15 phr de noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc. L'échantillon de caoutchouc J possède en outre une teneur significativement supérieure en agent de couplage pour la silice. On prépare les échantillons de caoutchouc et on les évalue quant à leurs propriétés 35 physiques de la manière indiquée à l'exemple 1 (un test de résistance à l'abrasion DIN30 étant ajouté pour cet exemple), en utilisant la formulation du tableau 1, à laquelle on ajoute ladite silice précipitée et ledit noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc. Dans le tableau 4 suivant, on représente les ingrédients de base ainsi que le procédé de mélange : Table 4 (Formulation de base) Etape de mélange non productif Parties Caoutchouc synthétique cis de 1,4-polyisoprènel 100 Noir de carbone2 15 Huile plastifiante de caoutchouc3 6 Acide gras4 2 Oxyde de zinc 5 Coupleur pour la silice9 Antioxydant5 3 Fibres de carbone, (courtes fibres filamentaires enrobées 0, 1, 3 ou 5 d'un adhésif)6 Étape de mélange suivante supplémentaire de type non productif Silice précipitée 20 Coupleur pour la silice9 2 ou 5 Huile plastifiante pour le caoutchouc10 3 Étape de mélange productif Soufre 1,4 Accélérateur' 1,7 8Silice précipitée disponible sous la dénomination commerciale HiSiI210TMauprès de PPG Industries 9Coupleur pour la silice X266STMdisponible auprès de Degussa sous la forme d'un composite 50/50 de noir de carbone et du bis(3-triéthoxysilylpropyl) polysulfure contenant en moyenne, un nombre d'atomes de soufre de liaison dans la plage d'environ 2,4 à environ 2,8 dans son pont polysulfure 10Huile plastifiante pour le caoutchouc disponible sous la dénomination commerciale "Flexon 641TMauprès de ExxonMobile. Dans le tableau 5 ci-après, on illustre le comportement à l'état vulcanisé ainsi que diverses propriétés physiques des échantillons de caoutchouc. Tableau 5 - évaluation des échantillons de caoutchouc Témoin G H I J F Echantillons de composés de caoutchouc (Cpd) Fibres de carbone, enrobées 0 1 3 5 3 d'un adhésif Silice précipitée 40 40 40 40 40 Coupleur pour la silice 5 5 5 5 8 (échantillon J avec teneur supérieure) Noir de carbone 15 15 15 15 15 Contrainte-déformation (ATS), vulcanisation à 150 C pendant30 minutes)' Module à 100%, anneau 1,81 1,96 2,46 2,81 2,73 (MPa) Module à 300%, anneau 9,03 8,73 9,13 9,24 10,37 (MPa) Résistance à la traction 21,97 19,7 17,87 17,04 18,79 (MPa) Allongement à la rupture (%) 572 454 504 491 491 Dureté (100 C) 62,9 63,2 65,7 67,9 67,2 Rebond (100 C) 62,7 62,7 63,4 63 64 RPA, 100 C, 1 Hertz2 Module de stockage (G'), 1,74 1,67 1,68 1,8 1,92 déformation 10% (MPa) Tan delta, déformation 10% 0,101 0,11 0,123 0,103 0,094 Solidité à la rupture (résistance au détachement), N, (vulcanisation à 150 C pendant 30 minutes)4 Charge moyenne SS, 147,3 152,6 93,4 112,3 54,8 95 C Rhéomètre, (MDR), (vulcanisation à 150 C pendant 30 minutes, Couple maximum (dNm) 22,8 22,4 23,1 23,2 24,2 Couple minimum (dNm) 3,4 3,0 3,5 3,7 3,4 Couple delta (dNm) 19,4 19,4 19,6 19,5 20,8 T90, minutes 14,1 14,4 13,2 13,0 15,7 Abrasion DIN' Perte relative en volume, cm3 145 149 170 182 1 159 Les tests pour les notes 1, 2, 4 et 5 indiquées dans la légende sont disponibles à 5 l'exemple I après le tableau 2. 'Les données ont été obtenues conformément au procédé d'essai de résistance à l'abrasion DIN 53516 en utilisant une unité d'abrasion sur tambour Zwick, Model 6102 avec une force de 2,5 Newtons. Les normes DIN sont des normes d'essai allemandes. 10' Les résultats du test d'abrasion DIN sont rapportés sous la forme de valeurs relatives par rapport à une composition de caoutchouc témoin utilisée en laboratoire. Des valeurs inférieures indiquent une meilleure résistance à l'abrasion. À partir du tableau 4, on peut voir que l'addition de teneurs supérieures en fibres de carbone (courtes fibres de carbone) à l'état dispersé au sein d'une composition de caoutchouc renforcée avec de la silice/du noir de carbone procure une augmentation des valeurs de rigidité (voir les échantillons G à J) similaires à celles que l'on obtient lorsqu'on utilise du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, en l'absence de la silice précipitée de l'exemple I. On considère cette caractéristique comme étant significative en l'occurrence dans le sens d'une capacité d'améliorer non seulement des compositions de caoutchouc renforcées avec du noir de carbone, mais également des compositions de caoutchouc renforcées avec de la silice, ce que l'on considère comme étant particulièrement important pour des compositions de caoutchouc destinées à des bandes de roulement. À partir du tableau 4, on peut voir également que l'addition d'un agent de couplage à base de silane, en particulier à des teneurs élevées (comme pour l'échantillon J) permet d'obtenir, non seulement des valeurs de rigidité supérieures par comparaison à celles de l'échantillon H possédant la même teneur en fibres de carbone, mais également une amélioration de la résistance à l'abrasion, par rapport à l'échantillon H. EXEMPLE III On prépare un bandage pneumatique de dimension P225/60R16 possédant une construction de bande de roulement de structure chape/base, la couche de chape de bande de roulement procurant une surface de roulement au bandage pneumatique et étant composée de zones longitudinales circonférentielles (latérales) primaires et supplémentaires asymétriques d'une manière similaire à celle indiquée dans la figure 1. La couche primaire de chacune des bandes de roulement s'étend sur 75 % de la surface de roulement totale de la bande de roulement du bandage pneumatique et la zone latérale de chape de bande de roulement s'étend sur les 25 % restants de la surface de roulement totale de la bande de roulement du bandage pneumatique, et rejoint la couche de la zone primaire de chape de bande de roulement dans une rainure de la bande de roulement
L'invention concerne un bandage pneumatique possédant une bande de roulement en caoutchouc (1) comprenant une portion primaire (2, 9) représentant une portion majeure de la surface de la bande de roulement et une ou deux portions latérales (3, 8, 9) représentant une portion mineure de la surface de la bande de roulement de compositions de caoutchouc. La composition de caoutchouc d'au moins une desdites portions latérales de bande de roulement contient une dispersion de courtes fibres de carbone.
1. Bandage pneumatique possédant une bande de roulement en caoutchouc comprenant une couche de bande de roulement en caoutchouc (1) possédant une surface de roulement externe (5), ladite couche de bande de roulement (1) comprenant plusieurs zones circonférentielles longitudinales de bande de roulement en caoutchouc (2, 3, 7, 8,9), lesdites zones de bande de roulement s'étendant de manière individuelle à partir de ladite surface de roulement externe (5) en direction radiale vers l'intérieur, lesdites zones de bande de roulement comprenant une zone primaire de bande de roulement (2, 7), et (a) une zone latérale de bande de roulement (3), adjacente, en position axiale, à ladite zone primaire de bande de roulement ; ou (b) au moins deux zones latérales de bande de roulement (3, 8, 9) espacées l'une de l'autre, chaque zone latérale de bande de roulement étant disposée, à titre individuel, respectivement, en position adjacente, en direction axiale, à chaque côté de ladite zone primaire de bande de roulement ; dans lequel ladite zone primaire de bande de roulement (2, 7) s'étend sur une distance qui représente de 60 à 90 % de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale (5) de ladite couche de bande de roulement en caoutchouc (1) ; et dans lequel ladite/lesdites zones latérales de bande de roulement (3, 8, 9) s'étend(ent) sur une distance qui correspond au reste de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale (5) de ladite couche de bande de roulement en caoutchouc (1) ; dans lequel ladite zone primaire de bande de roulement (2, 7) possède une composition de caoutchouc comprenant : (1) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; et (2) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 30 à 130 phr, comprenant : 3 0 (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc ; ou (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 120 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 120 phr ; et dans lequel ladite zone latérale de bande de roulement (3) ou au moins une 35 desdites zones latérales de bande de roulement (3, 8, 9) comprend :(3) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; (4) une dispersion de courtes fibres de carbone enrobées d'un adhésif, à concurrence de 0,1 à 15 phr ; et (5) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 20 à 100 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 100 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 90 phr ; 1 o dans lequel lesdites courtes fibres de carbone possèdent une longueur moyenne dans la plage de 1 à 10 mm et un diamètre moyen dans la plage de 1 à 30 microns, en variante de 2 à 15 microns ; et dans lequel lesdites fibres de carbone sont enrobées d'une couche d'adhésif de type RFL comprenant une résine de résorcinol-formaldéhyde et un liant polymère. 15 2. Bandage pneumatique selon la 1, dans lequel la bande de roulement possède une structure du type à chape/base, comprenant une couche externe de chape de bande de roulement en caoutchouc (1) contenant une surface de roulement externe (5) et de préférence une couche sous-jacente interne de base de 20 bande de roulement en caoutchouc (6), ladite couche externe de chape de bande de roulement en caoutchouc (1) comprenant plusieurs zones circonférentielles longitudinales de chape de bande de roulement en caoutchouc (2, 3, 7, 8, 9), lesdites zones de chape de bande de 25 roulement s'étendant de manière individuelle à partir de ladite surface de roulement externe (5) en direction radiale vers l'intérieur par rapport à ladite couche de base de bande de roulement (6), lesdites zones de chape de bande de roulement comprenant une zone primaire de chape de bande de roulement (2, 7) ; et (a) une zone latérale externe de chape de bande de roulement (3) en position 30 adjacente, en direction axiale, à ladite zone primaire de chape de bande de roulement (2) ; ou (b) deux zones latérales espacées l'une de l'autre de chape de bande de roulement 389, chaque zone latérale de chape de bande de roulement étant disposée à titre individuel, respectivement, en position adjacente, en direction axiale, à chaque côté 35 de ladite zone primaire de chape de bande de roulement ;dans lequel ladite zone primaire de chape de bande de roulement (2, 7) s'étend sur une distance qui représente de 60 à 90 % de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale (5) de ladite couche de chape de bande de roulement en caoutchouc (1) ; et dans lequel ladite/lesdites zones latérales de chape de bande de roulement (3, 8, 9) s'étend(ent) sur une distance qui correspond au reste de la largeur axiale de la surface de roulement externe totale (5) de ladite couche de chape de bande de roulement en caoutchouc (1) ; dans lequel ladite zone primaire de chape de bande de roulement (2, 7) possède 10 une composition de caoutchouc comprenant : (1) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; et (2) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 30 à 130 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc ; ou 15 (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 120 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 120 phr ; et dans lequel ladite zone latérale de chape de bande de roulement (3) ou lesdites zones latérales (3, 8, 9) possèdent des compositions de caoutchouc identiques ou 20 différentes, comprenant : (3) au moins un élastomère à base de diène conjugué ; (4) une dispersion de courtes fibres de carbone enrobées d'un adhésif, à concurrence de 0,1 à 15 phr ; et (5) une matière de charge de renforcement, à concurrence de 20 à 25 100 phr, comprenant : (a) du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc (b) de la silice précipitée à concurrence de 10 à 100 phr et du noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, jusqu'à concurrence 90 phr ; 30 dans lequel lesdites courtes fibres de carbone possèdent une longueur moyenne dans la plage de 1 à 10 mm et un diamètre moyen dans la plage de 1 à 30 microns, en variante de 2 à 15 microns ; et dans lequel lesdites fibres de carbone sont enrobées d'une couche d'adhésif de type RFL comprenant une résine de résorcinol-formaldéhyde et un liant polymère. 35 3. Bandage pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que ladite chape de bande de roulement comprend ladite zone primaire de chape de bande de roulement (2, 7) et deux zones latérales espacées l'une de l'autre de chape de bande de roulement (3, 8, 9) comprenant une zone externe de chape de bande de roulement (3) et une zone interne de chape de bande de roulement (8, 9), chaque zone latérale de chape de bande de roulement étant disposée, à titre individuel, en direction axiale, en position adjacente à l'un ou l'autre côté de ladite zone primaire de chape de bande de roulement, et dans lequel ladite zone externe de chape de bande de roulement contient ladite dispersion de fibres de carbone enrobées d'un adhésif et ladite zone interne de chape de bande de roulement ne contiennent pas ladite dispersion de fibres de carbone enrobées d'un adhésif. 4. Bandage pneumatique selon la 2, caractérisé en ce qu'au moins une desdites zones latérales de chape de bande de roulement représente une zone latérale externe de chape de bande de roulement (3) dans le sens correspondant à l'orientation visée par le bandage pneumatique sur un véhicule associé. 5. Bandage pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que la composition de caoutchouc de ladite zone primaire de chape de bande de roulement (2, 2 0 7) et/ou de ladite au moins une zone latérale de chape de bande de roulement (3, 8, 9) contient un agent de couplage possédant une fraction apte à réagir avec des groupes hydroxyle contenus à la surface de ladite silice et avec des groupes aldéhyde contenus à la surface dudit noir de carbone pour le renforcement du caoutchouc, et une autre fraction différente apte à entrer en interaction avec ledit élastomère à base diénique. 25 6. Bandage pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que la composition de caoutchouc d'au moins une desdites zones latérales de chape de bande de roulement (3, 8, 9), qui contient lesdites fibres de carbone enrobées d'un adhésif (RFL), contient une résine formée in situ sous la forme du produit d'un donneur 30 de groupes méthylène et d'un accepteur de groupes méthylène. 7. Bandage pneumatique selon la 6, caractérisé en ce que ledit donneur de groupes méthylène comprend au moins un membre choisi parmi le groupe comprenant I'hexaméthoxyméthylmélamine et l'hexaméthylènetétramine et/ou en ce que ledit accepteur de groupes méthylène comprend au moins un membre choisi parmile groupe comprenant le résorcinol, des dérivés du résorcinol et des résines de novolaque. 8. Bandage pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que l'enrobage adhésif de type RFL des fibres de carbone est un composite de résine de résorcinolformaldéhyde comprenant une résine de résorcinol-formaldéhyde et un liant polymère pour la résine, ledit liant polymère comprenant un terpolymère de vinylpyridine/styrène/butadiène et un copolymère d'acrylonitrile/butadiène, et le cas échéant de l'urée. 9. Bandage pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites courtes fibres de carbone sont disposées essentiellement en alignement réciproque. 10. Bandage pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que ladite couche de chape de bande de roulement (1) et ladite couche sous-jacente de base de bande de roulement (6) représente un composite de bande de roulement unitaire réalisé en une seule pièce dans le sens où il fait l'objet d'une coextrusion conjointe et une vulcanisation conjointe ultérieure au soufre.
B,C
B60,C08
B60C,C08K,C08L
B60C 1,C08K 3,C08K 7,C08L 9
B60C 1/00,C08K 3/04,C08K 3/36,C08K 7/06,C08L 9/00
FR2895933
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ARTICLE DECORE
20,070,713
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un article décoré. L'invention se rapporte plus particulièrement à un article présentant une décoration sur au moins l'une de ses surfaces apparentes et à sa réalisation. L'invention se rapporte ainsi à un sac présentant une décoration. Un article, par exemple en tissu, est le plus souvent fabriqué en étant dépourvu de décoration. Les fils du tissu entrant dans sa fabrication peuvent néanmoins posséder une couleur au départ. Cependant, cette coloration unique ne satisfait pas toujours l'acheteur. La décoration constitue ainsi un argument commercial non négligeable. La décoration donne des effets visuels qui s'avèrent agréable et attractifs pour l'utilisateur et pour son entourage. La décoration comprend des variations de couleurs, des lettres, des signes distinctifs représentant les marques, des aplats, des tracés de couleur et des effets optiques particulièrement attractifs. En plus de l'effet esthétique, les surfaces décorées peuvent avoir un rôle de masquage des parties servant au montage de l'article. Art antérieur Les étapes conduisant à la décoration de l'article sont placées à la fin du processus de montage de l'article. Cette solution permet au fabricant d'adapter facilement la décoration en fonction des souhaits de l'acheteur de l'article. L'article décoré doit être emballé, étiqueté et finalement envoyé à l'acheteur. Cependant, réaliser une décoration sur un article fini nécessite de très nombreuses et de très minutieuses mises au point des machines, associé à de très nombreux essais. En effet, les étapes finales de décoration peuvent conduire à des altérations du matériau entrant dans la structure même de l'article. Pour arriver à la décoration souhaitée, un gaspillage de matériaux et d'articles s'avère incontournable. Une étiquette avec l'adresse de l'acheteur est apposée sur l'article ou sur l'emballage. Cette opération d'étiquetage nécessite un poste de machine et/ou une personne supplémentaire. Les mentions indiquées sur l'étiquette doivent correspondre parfaitement avec l'article souhaité et commandé par l'acheteur. Cet étiquetage avec l'adresse est une opération d'autant plus complexe que le nombre d'article et que le nombre de décoration est important. Des erreurs liées à l'étiquetage suivi par l'envoi par un service postal génèrent des retards de livraisons et des coûts supplémentaires. Exposé de l'invention Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre en oeuvre un procédé de fabrication d'un article décoré. Un deuxième problème est de prévoir dans un procédé de fabrication d'un article au moins une étape de décoration réalisable de manière simple et peu coûteuse. Un autre problème encore est celui de simplifier toutes les étapes liées à la fabrication, à la décoration et à l'envoi de l'article à l'acheteur. L'invention concerne donc un procédé de fabrication d'un article, présentant une décoration sur au moins une surface apparente, à partir d'une seule ébauche 15 prédécoupée, comprend les étapes consistant : - à imprimer un motif prédéterminé formant la décoration sur une surface de l'ébauche prédécoupée, et - à réaliser le montage de l'article à partir de l'ébauche prédécoupée imprimée. 20 Conformément à un aspect de la présente invention, le procédé est caractérisé en ce que le motif prédéterminé comprend en outre au moins une indication concernant des coordonnées géographiques d'un acquéreur de l'article et est réalisée sur une zone prédéfinie de l'ébauche prédécoupée. 25 Autrement dit, l'impression est réalisée en une seule passe sur l'ébauche et comprend à la fois le motif décoratif souhaité et les coordonnées de l'acheteur. Par coordonnées, il est entendu toutes les informations nécessaires à l'expédition et à la livraison de l'article vers l'acheteur, par exemple son adresse, un ou plusieurs codes-barres et encore d'autres repères écrits. Sur cette zone prédéfinie, d'autres indications 30 pourront être placées, comme des marques de fabrications, un Gencode, des codes couleurs, le ou les matériaux entrant dans la composition de l'article et d'autres encore. De manière particulièrement avantageuse, le procédé peut en outre comprendre une étape antérieure supplémentaire, qui va être préalable à l'étape consistant à imprimer le motif prédéterminé. Cette étape supplémentaire peut consister à recevoir un fichier électronique comprenant le motif prédéterminé et l'indication concernant les coordonnées géographiques de l'acquéreur de l'article. Le procédé peut en outre comprendre une autre étape antérieure supplémentaire, qui va être préalable à l'étape consistant à imprimer le motif prédéterminé. Cette étape supplémentaire peut consister à recevoir un paiement de la part de l'acquéreur de l'article, le paiement correspondant au prix de l'article décoré. Le fichier électronique comprenant le motif prédéterminé et l'indication concernant les coordonnées géographiques de l'acquéreur de l'article et/ou le paiement peuvent être préférentiellement envoyés par l'acquéreur de l'article via un réseau de données de type Internet. En conséquence de quoi, le fabricant mettant en oeuvre l'ensemble des étapes du présent procédé peut recevoir le fichier et/ou le paiement par le réseau de données de type Internet. L'étape consistant à imprimer le motif prédéterminé et l'indication concernant les coordonnées géographiques de l'acquéreur de l'article peut être mise en oeuvre par impression numérique à jet d'encre. Pour un envoi à l'adresse précise de l'acquéreur de l'article, l'indication concernant les coordonnées géographiques peut favorablement être constituée par l'adresse postale. Pour ne pas laisser visibles les coordonnées géographiques de l'acquéreur de l'article, la zone prédéfinie de l'ébauche prédécoupée, sur laquelle ont été imprimées ces coordonnées, peut être sécable. De manière préférentielle, la zone prédéfinie de l'ébauche prédécoupée peut être une languette solidaire de cette ébauche prédécoupée. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'article peut être un sac. L'étape consistant à réaliser le montage de l'article peut en outre favorablement comprendre : - une étape d'assemblage de deux poignées sur l'ébauche prédécoupée imprimée pour le portage du sac, - une étape de pliage de l'ébauche prédécoupée imprimée, afin de rendre visible 30 la décoration sur au moins une surface apparente du sac, - une étape d'assemblage d'une fermeture à glissière sur l'ébauche prédécoupée imprimée pour la fermeture du sac, et - une étape de fixation entre eux des bords de l'ébauche prédécoupée imprimée repliée, de façon à former le sac dans sa forme définitive. Description sommaire des figures L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue synoptique des principales étapes de mise en oeuvre du procédé conformément à l'invention ; et - la Figure 2 représente une vue du dessus de la zone comprenant les coordonnées géographiques d'un acquéreur de l'article. Description détaillée de l'invention Un procédé de fabrication d'un sac (1) comprend une première étape consistant à réaliser, à partir d'un rouleau de tissu polyester brut en un tissu tissé maille ou filet écru, dit tombé de métier , une enduction sur le dessous du tissu, pour tenir le tissage et donner une main , c'est-à-dire une finition, au tissu. Dans une deuxième étape du procédé, le tissu est pré-enduit par dépose d'une préparation liée à un déperlant, pour fixer l'encre. La surface supérieure est rendue apte à recevoir une couche de décoration et déperlante, cette dernière propriété se révélant au moment d'un passage ultérieur sous une calandre à chaud et/ou par vaporisage. Dans une troisième étape du procédé, une ébauche (2) est découpée dans le rouleau. L'ébauche (2) en un seul morceau est obtenue pour un futur sac (1). La découpe permet de différencier les faces avant et arrière (3), les faces latérales (4), la face supérieure (6) et la face inférieure (7). En raison de l'ouverture prévue pour le sac (1), la face supérieure (6) et les faces avant et arrière (3) présentent deux côtés séparés. Dans une quatrième étape du procédé, le fabricant du sac (1) va recevoir, par un réseau de type Internet, un fichier électronique comprenant un motif prédéterminé de décoration (9), ainsi qu'une indication complète concernant les coordonnées géographiques (11) du futur acheteur du sac décoré (1). Dans une cinquième étape du procédé, le fabricant du sac (1) va recevoir, également par un réseau de type Internet, un paiement de la part de l'acheteur du sac décoré (1). Lors de la troisième et de la quatrième étape, le créateur internaute envoie ainsi son fichier de motif (9), ses coordonnées, signe et paye sa commande, pour obtenir par exemple entre 1 et 10.000 sacs décorés en fonction de son souhait et de son fichier de motif (9). Ces troisième et quatrième étapes peuvent être mise en oeuvre via un portail Internet unique avec sécurisation et basculant sur le portail Internet d'un organisme bancaire se chargeant plus particulièrement des transactions monétaires. Comme l'illustre la Figure 1, et dans une sixième étape (A) du procédé, l'ébauche (2), mise à plat, va être décorée sur l'ensemble de sa surface supérieure (8). La décoration résultante avec ses motifs (9) va se retrouver répartie sur les faces avant et arrière (3), les faces latérales (4), la face supérieure (6) et la face inférieure (7). Conformément à l'invention, la décoration (9) inclut également des indications (11) qui sont imprimées sur une zone prédéfinie (12) de l'ébauche prédécoupée (2). L'impression de la décoration (9) et des indications (11) se font en même temps, en fonction des fichiers électroniques reçus. Ces indications (11) consistent en coordonnées géographiques du futur acheteur du sac (1). Les coordonnées géographiques sont les noms et l'adresse physique de l'acheteur, avec numéro d'emplacement, rue, arrondissement, ville, pays. Les coordonnées géographiques peuvent être remplacées par un code-barres (13) représentatif des coordonnées préenregistrées par un service ou une entreprise chargée de la livraison à l'acheteur. La zone prédéfinie (12) de l'ébauche prédécoupée (2) est une languette se déployant à partir d'un côté de la face supérieure (6), parallèle à ce dernier et sur un rebord libre de l'ébauche (2). Comme le montrent les Figures 1 et 2, la languette (12) de l'ébauche prédécoupée (2) peut être librement séparée, afin de donner un sac (1) sans excroissance apparente. La languette (12) est sécable ou peut être arrachée grâce à une série de perforations se retrouvant le long du bord du côté de la face supérieure (6). La sixième étape de décoration avec ses motifs (9) et ses coordonnées géographiques (11) sont réalisées par impression numérique à jet d'encre. Dans une septième étape du procédé, l'ébauche imprimée est calandrée à chaud, sous une température sensiblement comprise entre 100 C et 200 C, cette température variant en fonction des pigments de l'encre utilisée. Cette septième étape permet de fixer l'encre d'impression et de rendre le tissu déperlant, grâce à l'enduction réalisée lors de la deuxième étape décrite ci-dessus. Dans une huitième étape (B) du procédé, deux poignées (13) sont assemblées sur l'ébauche prédécoupée imprimée (2). L'acheteur du sac décoré (1) a également le choix de la forme et de la couleur des sangles formant les poignées (13) pour son futur sac (1). Dans une neuvième étape (C) du procédé, l'ébauche prédécoupée imprimée (2) est pliée, afin laisser la surface supérieure (8) de l'ébauche décorée (2) orientée vers l'extérieur et de rendre visible la décoration (9) sur les faces avant et arrière (3), les faces latérales (4), la face supérieure (6) et la face inférieure (7), c'est-à-dire au moins une surface apparente à l'extérieur du sac (1). Dans une dixième étape (D) du procédé, une fermeture à glissière (14), de type Velcro ou Eclair , est assemblée sur l'ébauche prédécoupée imprimée (2). Dans une onzième étape (E) du procédé, les bords de l'ébauche prédécoupée imprimée repliée (2) sont fixés entre eux, par exemple par piquage ou par soudage, de façon à former le sac définitif (1). Dans une douzième étape du procédé, le sac définitif (1) est à nouveau replié sur lui-même, puis emballé, par exemple par un plastique transparent, de façon à laisser la languette (12) apparente. Le sac (1) est ainsi prêt à être expédié en fonction des coordonnées (11) figurant sur la languette (12). A partir du portail Internet du fabricant du sac (1), l'acheteur peut suivra l'évolution de sa commande. Grâce au procédé de l'invention, le fabricant du sac (1) couple plusieurs étapes de la commande jusqu'à la livraison, sans risque d'erreur. Lors de la fabrication, les étapes de décoration et d'étiquetage pour l'adressage sont couplées, ce qui permet d'éviter tout risque d'erreur à ce niveau. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications. D'autres articles pourront être envisagés, tels que des tee-shirts, les toiles tendues, les bâches, les housses, les sacs à dos, les sacs de voyage, les sacs isothermes, les tentes, ou tout autre article avec impression sur support polyester ou tout autre tissu.30
Un procédé de fabrication d'un article (1), présentant une décoration (9) sur au moins une surface apparente, à partir d'une seule ébauche prédécoupée (2), comprend les étapes consistant à imprimer un motif prédéterminé formant la décoration (9) sur une surface (8) de l'ébauche prédécoupée (2), et à réaliser le montage de l'article (1) à partir de l'ébauche prédécoupée imprimée (2).Le motif prédéterminé (9) comprend en outre au moins une indication concernant des coordonnées géographiques (11) d'un acquéreur de l'article (1) et est réalisée sur une zone prédéfinie (12) de l'ébauche prédécoupée (2).
1. Procédé de fabrication d'un article (1), présentant une décoration (9) sur au moins une surface apparente, à partir d'une seule ébauche prédécoupée (2), comprenant les étapes consistant : à imprimer un motif prédéterminé formant la décoration (9) sur une surface (8) de l'ébauche prédécoupée (2), et à réaliser le montage de l'article (1) à partir de l'ébauche prédécoupée imprimée (2), caractérisé en ce que le motif prédéterminé (9) comprend en outre au moins une indication concernant des coordonnées géographiques (11) d'un acquéreur de l'article (1) et est réalisée sur une zone prédéfinie (12) de l'ébauche prédécoupée (2). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape, préalable à l'étape consistant à imprimer le motif prédéterminé (9), consistant à recevoir un fichier électronique, comprenant ledit motif prédéterminé (9) et l'indication concernant les coordonnées géographiques (11) de l'acquéreur de l'article (1), envoyés par ledit acquéreur de l'article (1), et mise en oeuvre via un réseau de données et un portail Internet unique. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape, préalable à l'étape consistant à imprimer le motif prédéterminé (9), consistant à recevoir un paiement de la part de l'acquéreur de l'article (1), envoyés par ledit acquéreur de l'article (1), et mise en oeuvre via un réseau de données et un portail Internet unique avec sécurisation et basculant sur un portail Internet d'un organisme bancaire. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à imprimer le motif prédéterminé (9) et l'indication concernant les coordonnées géographiques (11) de l'acquéreur de l'article (1) est mise en oeuvre par impression numérique à jet d'encre. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la zone prédéfinie (12) de l'ébauche prédécoupée (2) est sécable. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la zone prédéfinie (12) de l'ébauche prédécoupée (2) est une languette solidaire de ladite ébauche prédécoupée (2). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'article est un sac (1). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape consistant à réaliser le montage de l'article (1) comprend en outre une étape d'assemblage de deux poignées (13) sur l'ébauche prédécoupée imprimée (2), une étape de pliage de l'ébauche prédécoupée imprimée (2), afin de rendre visible la décoration (9) sur au moins une surface apparente (3, 4, 6, 7), une étape d'assemblage d'une fermeture à glissière (14) sur l'ébauche prédécoupée imprimée (2), et une étape de fixation entre eux des bords de l'ébauche prédécoupée imprimée repliée (2), de façon à former le sac (1).20
B
B31
B31B
B31B 27,B31B 50
B31B 27/74,B31B 50/86,B31B 50/88
FR2898508
A3
LUNETTES DE NATATION
20,070,921
La présente invention concerne des et, en particulier, des lunettes de natation qui ont un serre-nuque facilement ajustable et sont utilisées de façon commode. Dans l'art antérieur, lorsqu'elles sont portées, les lunettes de natation doivent être enlevées pour tirer manuellement le serre-nuque le long de trous dans des boucles d'ajustement destinées à positionner le serre-nuque avec une longueur souhaitée. Les lunettes de natation ont été remises et enlevées plus d'une fois pour s'adapter à l'utilisateur. Il est souvent ennuyeux d'ajuster les serre-nuques de manière appropriée pour l'utilisateur. Les brevets TW n 91 220 914, 92 216 640, 93 208 471, 93 208 473, 9 421 182, et les demandes de brevet US n de série 09/034 907, 10/420 850, 10/873 260 décrivent certaines solutions à ces problèmes. En général, les lunettes de natation de ces solutions comprennent des barres pressantes avec des blocs et des serre-nuques avec des rainures d'arrêt. Le serre-nuque est ajustable lorsque les rainures d'arrêt se désengagent des blocs. Toutefois, dans les brevets TW n 91 220 914, 92 216 640 et les demandes de brevet US n de série 09/034 907, 10/420 850, 10/873 260, après que le serre-nuque est ajusté, les barres pressantes doivent être poussées pour renvoi pour faire venir en butée les rainures d'arrêt du serre-nuque. De plus, l'assemblage est ennuyeux du fait qu'il existe beaucoup de composants d'ajustement. Dans les brevets TW n 93 208 471, 93 208 473, 9 421 182, les barres pressantes peuvent être automatiquement 2 renvoyées pour faire venir en butée les rainures d'arrêt du serre-nuque après que le serre-nuque est ajusté. Néanmoins, l'assemblage des composants d'ajustement est compliqué. En conséquence, un objet de la présente invention consiste à proposer des lunettes de natation qui comportent un serre-nuque facilement ajustable et qui sont assemblées simplement et fiablement. Un autre objet de la présente invention consiste à proposer des lunettes de natation qui entraînent automatiquement le serre-nuque pour déplacement dans une direction unique, en d'autres termes, le serre-nuque reste automatiquement mobile dans une direction unique tendant à se serrer après ajustement. Les lunettes de natation comprennent un cadre gauche, un cadre droit, des verres et un dispositif de sangle. Un support de nez relie le cadre gauche et le cadre droit. Le cadre gauche et le cadre droit ont respectivement des surfaces avant, des surfaces arrière et des surfaces externes. Des rainures de réception sont respectivement définies entre les surfaces avant et les surfaces arrière pour recevoir les verres. Des trous d'assemblage sont respectivement définis à travers les surfaces avant et les surfaces arrière. Le dispositif de sangle comprend des boucles et un serre-nuque s'étendant à partir des boucles. Les boucles sont respectivement assemblées sur les trous d'assemblage du cadre gauche et du cadre droit. Une pluralité de rainures d'arrêt est définie dans le serre-nuque. Chaque boucle comprend une base de raccordement, 3 un taquet et un organe presseur. La base de raccordement y définit une ouverture, un montant de guidage étant formé sur un côté de l'ouverture. Une paroi d'engagement est formée sur la base de raccordement et s'étend vers l'avant et en éloignement du montant de guidage. Un bras d'engagement est formé sur la paroi d 'engagement pour correspondre aux trous d 'assemblage. Des blocs d'arbre sont respectivement formés sur un sommet et un fond de la base de raccordement. Le taquet définit un trou de blocage pour blocage avec le bras d 'engagement. L'organe presseur forme des bases d 'arbre respectivement à un sommet et à un fond de celui-ci. Les trous d'arbre sont respectivement définis dans les bases d'arbre. Un bloc est formé sur l'organe presseur et s'étend à travers l'ouverture lorsqu'il est assemblé. A l'état normal, les blocs des organes presseurs viennent en butée contre les rainures d 'arrêt des serre-nuques. Les serre-nuques ne sont mobiles que vers une direction tendant à serrer. Dans le cas où les organes presseurs sont tirés pour désengager les blocs de rainures d 'arrêt, les serre-nuques peuvent se déplacer dans les deux directions tendant à desserrer et à serrer. La figure 1 est une vue en perspective de lunettes de natation de la présente invention, dans lesquelles une boucle de celles-ci est en éclaté. La figure 2 est similaire à la figure 1, dans laquelle les lunettes de natation sont 35 placées sens dessus dessous. 4 La figure 3 est une vue en perspective de lunettes de natation de la présente invention. La figure 4 est une vue de dessus de lunettes de natation de la figure 3. La figure 5 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 5-5 de la figure 4. La figure 6 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 6-6 de la figure 4. La figure 7 est une vue avant de lunettes de natation de la figure 3. La figure 8 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 8-8 de la figure 7. Les figures 9A et 9B montrent schématiquement des serre-nuques des lunettes de natation qui sont ajustées. La figure 10 est similaire à la figure 3, dans laquelle des parties des lunettes de natation sont enlevées pour montrer les boucles de celles-ci. En référence aux figures 1 et 2, des lunettes de natation 1 de la présente invention comprennent un cadre gauche 2, un cadre droit 3, deux verres 4 et un dispositif de sangle 5. Le cadre gauche 2 et le cadre droit 3 sont constitués d'un matériau souple, et sont reliés par un support de nez 6. Le cadre gauche 2 et le cadre droit 3 ont respectivement des surfaces avant 20, 30, des surfaces arrière 21, 31 et des surfaces externes 22, 32. Des rainures de réception 23, 33 sont respectivement définies entre les surfaces avant 20, 30 et les surfaces arrière 21, 31 pour loger les verres 4. Des trous d'assemblage 34, 34 sont respectivement définis à travers les surfaces avant 20, 30 et les surfaces arrière 21, 31 pour assembler le dispositif de sangle 5. Des pattes 25, 35 sont 5 solidairement formées avec les surfaces arrière 21, 31 pour toucher le visage d'un utilisateur de façon confortable. Des surfaces de butée souples 26 s'étendent respectivement à partir du cadre gauche 2 et du cadre droit 3, pour conférer une résilience appropriée. En se référant en outre aux figures 9A et 9B, le dispositif de sangle 5 comprend les boucles 50 et un serre-nuque 51 s'étendant à travers les boucles 50. Les boucles 50 sont respectivement assemblées sur les trous d'assemblage 24, 34 du cadre gauche 2 et du cadre droit 3. Chaque boucle 50 comprend une base de raccordement 52, un taquet 53 et une organe presseur 54. La base de raccordement 52 définit une ouverture 521 pour recevoir de manière amovible le serre-nuque 51. Un montant de guidage 522 est formé sur un côté de l'ouverture 521. Un manchon 523 est monté sur le montant de guidage 522 pour faciliter le déplacement du serre-nuque 51. Le manchon 523 comporte une partie supérieure, une partie inférieure et une partie médiane enveloppant de manière inverse pour simplifier l'assemblage. Une paroi d'engagement 524 est formée sur la base de raccordement 52 et s'étend vers l'avant et en éloignement du montant de guidage 522. Un bras d'engagement 525 est formé sur la paroi d'engagement 524 pour correspondre aux trous d'assemblage 24, 34. Le bras d'engagement 525 forme une bride supérieure 5251 s'étendant légèrement vers le haut, et une bride 6 inférieure 5252 s'étendant légèrement vers le bas. Des ancres 5253 sont respectivement formées sur les bords de la bride supérieure 5251 et la bride inférieure 5252. Des blocs d'arbre 526 sont respectivement formés sur un sommet et un fond de la base de raccordement 52. Chaque bloc d 'arbre 526 comporte un rivet d'arbre 5261, qui forme une extrémité dilatée 5263 sur une extrémité libre de celui-ci et définit une fente 5262 en son centre pour conférer une résilience. Une portion intermédiaire 527 est formée entre la base de raccordement 52 et la paroi d 'engagement 524 pour former un décalage entre eux. Les parois d'engagement 524 sont formées pour correspondre aux surfaces avant 20, 30 du cadre gauche 2 et du cadre droit 3. A titre d 'exemple, des surfaces extérieures des parois d 'engagement 524 sont respectivement alignées avec les surfaces avant 20, 30 du cadre gauche 2 et du cadre droit 3, de manière correcte. Le taquet 53 définit un trou de blocage 531 à l'intérieur. Le trou de blocage 531 a une largeur plus petite que la largeur entre les extrémités de la bride supérieure 5251 et de la bride inférieure 5252 du bras d'engagement 525 pour blocage ferme avec le bras d'engagement 525. En se référant à la figure 5, lorsque la bride supérieure 5251 et la bride inférieure 5252 sont assemblées sur le taquet 53, les ancres 5253 se bloquent avec le trou de blocage 531. L'organe presseur 54 forme respectivement des bases d'arbre 541 en un sommet et un fond de celui-ci. Les trous d'arbre 542 sont respectivement formés sur les bases d'arbre 541 et sont alignés les uns avec les autres et dont 7 chacun est une fente de masselotte pour pivotement autour du bloc d'arbre 526. En se référant à la figure 6, lorsque l'organe presseur 54 est assemblé sur la base de raccordement 52, les extrémités dilatées 5263 des rivets d'arbres 5261 verrouillent les trous d'arbre 542, moyennant quoi l'organe presseur 54 est assemblé sur la base de raccordement 52 avec faculté de rétention. Un bloc 543 est formé sur l'organe presseur 54 et s'étend à travers l'ouverture 521 lorsqu'il est assemblé pour venir en butée contre les rainures d'arrêt 510 (montrées sur les figures 9A et 9B) du serre-nuque 51. L'organe presseur 54 est formé pour s'ajuster sur la paroi d'engagement 524. En combinaison avec la figure 9A, le serre-nuque 51 définit une pluralité de rainures d'arrêt 510 espacées de la même distance les uns des autres. Les rainures d'arrêt 510 s'engagent avec le bloc 543, de sorte que le serre-nuque 51 n'est mobile que dans une direction unique. A titre d'exemple, le serre-nuque 51 n'est mobile que dans une direction qui tend à serrer. En se référant aux figures 1 à 3, en assemblage, les verres 4 sont respectivement implantés sur les rainures de réception 23, 33 du cadre gauche 2 et du cadre droit 3. Ensuite, les verres 4 sont incorporés avec le cadre gauche 2 et le cadre droit 3 par la technologie de mise en forme intégrée. Les bras d'engagement 525 s'engagent respectivement avec les trous d'assemblage 24, 34. Les trous de blocage 531 des taquets 53 se bloquent avec les brides supérieures 5251 et les brides inférieures 5252 des bras d'engagement 525, comme montré sur la 8 figure 5. Les trous d'arbre 542 des organes presseurs 54 s'engagent avec les bases d'arbre 526 des bases de raccordement 52, comme montré sur la figure 6. Enfin, les manchons 523 sont montés sur les montants de guidage 522. Comme montré sur la figure 9A, à l'état normal, :es blocs 543 des organes presseurs 54 viennent en butée contre les rainures d'arrêt 510 du serre-nuque 51. Le serre-nuque 51 n'est mobile que dans une direction tendant à serrer, alors qu'il est empêché de se déplacer vers une direction tendant à desserrer. Comme montré sur la figure 9B, lorsque les lunettes de natation 1 sont portées, les organes presseurs 54 sont tirés pour désengager les blocs 543 des rainures d'arrêt 510. A ce moment, le serre-nuque 51 peut se déplacer dans les deux directions tendant à desserrer et à serrer. En se référant à la figure 10, les extrémités des organes presseurs 54 sollicitent les surfaces de butée souples 26. Les organes presseurs 54 retournent automatiquement pour venir en butée contre les rainures d'arrêt 510 du serre-nuque 51, de nouveau en raison de la résilience appropriée des surfaces de butée 26. Ainsi, le serre-nuque 51 est facilement ajusté sans avoir besoin d'enlever les lunettes de natation 1 lorsque les lunettes de natation 1 sont portées. Une fois que les organes presseurs 54 sont tirés, la serre-nuque 51 peut être desserré. Dans le cas où les organes presseurs 54 sont libérés, le serre-nuque 51 est arrêté et n'est mobile que dans une direction tendant à serrer. Les lunettes de natation 1 de la présente invention ont une structure simple et sont assemblées 9 simplement et fiablement. Les organes presseurs 54 peuvent automatiquement être renvoyés, rendant plus facile l'ajustement du serre-nuque 51. Il doit être compris que l'invention peut être mise en œuvre dans d'autres formes sans s'éloigner de l'esprit de celle-ci. Ainsi, les présents exemples et modes de réalisation doivent être interprétés à tout égard comme illustratifs et non restrictifs, et l'invention n'est pas limitée aux détails donnés ici
Des lunettes de natation (1) comportent un cadre gauche (2), un cadre droit (3), des verres (4) reçus dans le cadre (2) et le cadre (3) et un dispositif de sangle (5). Le dispositif (5) comprend des boucles (50) respectivement assemblées sur le cadre (2) et le cadre (3) , et un serre-nuque (51) s'étendant à travers les boucles (51) et définissant une pluralité de rainures d'arrêt (510). Chaque boucle (50) comprend une base de raccordement (52), un taquet (53) se bloquant avec la base (52), et un organe presseur (54). La base (52) y définit une ouverture (521), un montant de guidage (522) étant formé sur un côté de l'ouverture (521) pour recevoir de manière amovible le serre-nuque (5). Une paroi d'engagement (524) est formée sur la base (52), et un bras d'engagement (525) est formé sur la paroi (524) pour assemblage sur les cadres (2) et (3).
1. Lunettes de natation (1) comprenant . un cadre gauche (2) et un cadre droit (3) qui sont reliés par un support de nez (6), le cadre gauche (2) et le cadre droit (3) ayant respectivement des surfaces avant (20, 30), des surfaces arrière (21, 31) et des surfaces externes (22, 32) recevant des rainures (23, 33) qui sont: respectivement définies entre les surfaces avant (20, 30) et les surfaces arrière (21, 31), des trous d'assemblage (34, 34) étant respectivement définis à travers les surfaces avant (20, 30) et les surfaces arrière (21, 31) les verres (4) reçus dans les rainures de réception (23, 33) ; et un dispositif de sangle (5) comprenant des boucles (50) et un serre-nuque (51) s'étendant à travers les boucles (50), une pluralité d'arrêt (510) étant définis dans le serre-nuque (51), les boucles (50) étant respectivement assemblés sur les trous d'assemblage (34, 34) du cadre gauche (2) et du cadre droit (3), chaque boucle (50) comprenant . une base de raccordement (52) y définissant une ouverture (521), un montant de guidage (522) étant formé sur un côté de l'ouverture (521), une paroi d'engagement (524) étant formée sur la base de raccordement (52) et s'étendant vers l'avant et en éloignement du montant de guidage (522), un bras d'engagement (525) étant formé sur la paroi d'engagement (524) pour correspondre aux trous d'assemblage (34, 34), des blocs d'arbre (526) étant respectivement 11 formés sur un sommet et un fond de la base de raccordement (52) ; un taquet (53) définissant un trou de blocage (531) pour blocage avec le bras d'engagement (525) ; et un organe presseur (54) formant des bases d'arbre (541) respectivement à un sommet et à un fond de celui-ci, les trous d'arbre (552) étant respectivement définis dans les bases d'arbre (541), un bloc (543) étant formé sur l'organe presseur (54) et s'étendant à travers les ouvertures (521) lorsqu'il est assemblé. 2. Lunettes de natation (1) selon la 1, dans lesquelles chaque bloc 15 d'arbre (526) comporte un rivet d'arbre (5261), qui forme une extrémité dilatée sur une extrémité libre de celui-ci et définit une fente (5262) en son centre. 3. Lunettes de natation selon la 20 2, dans lesquelles les trous d'arbre (542) sont respectivement formés sur les bases d'arbre (541) et sont alignés les uns avec les autres et dont chacun est une fente de masselotte pour pivotement autour du bloc 25 d'arbre (526). 4. Lunettes de natation selon la 3, dans lesquelles le bras d'engagement (525) forme une bride supérieure (5251) s'étendant légèrement vers le haut, et 30 une bride inférieure (5252) s'étendant légèrement vers le bas, et dans lesquelles des ancres (5253) sont respectivement formées sur les bords de la bride supérieure (5251) et de la bride inférieure (5252). . Lunettes de natation selon 4, dans lesquelles le trou blocage (531) a une largeur plus petite que largeur entre les extrémités de bride supérieure 5 (5251) et la bride inférieure (5252) du bras d'engagement (525). la de la 6. Lunettes 1, (523) monté sur 10 des boucles (50). 7. Lunettes de de natation comprenant en les montants (1) selon la outre le manchon de guidage (522) natation (1) selon la (523) a une inférieure et 6, dans lesquelles chaque manchon partie supérieure, une partie une partie médiane s'enveloppant 15 ensemble à l'inverse. 8. Lunettes de natation (1) selon la 1, dans lesquelles les verres (4) sont incorporés avec le cadre gauche (2) et le cadre droit (3). 20 9. Lunettes de natation (1) selon la 1, dans lesquelles des pattes (25, 35) sont solidairement formées avec le cadre gauche (2) et le cadre droit (3). 10. Lunettes de natation (1) selon la 25 1, dans lesquelles une portion intermédiaire est formée entre la base de raccordement (52) et la paroi d'engagement (524) pour assurer un décalage entre elles. 11. Lunettes de natation (1) selon la 30 10, dans lesquelles les surfaces de butée souples (26) s'étendent respectivement à partir du cadre gauche (2) et du cadre droit (3) pour conférer une résilience appropriée, les organes presseurs (54) sollicitant les surfaces 35 de butée (26) lorsque les organes presseurs (54) 13 sont tirés, et les organes presseurs (54) retournant automatiquement lorsque les organes presseurs (54) sont libérés en raison d'une résilience appropriée des surfaces de butée (26). 12. Lunettes de natation (1) selon la 1, dans lesquelles les parois d'engagement (524) sont formées pour correspondre aux surfaces avant du cadre gauche (2) et du cadre droit (3), et dans lesquelles les organes presseurs (54) sont formés pour s'ajuster aux parois d'engagement (524).
A
A63
A63B
A63B 33
A63B 33/00
FR2891653
A1
PROCEDE D'ECRITURE PAR BLOC DANS UNE MEMOIRE
20,070,406
La présente invention concerne l'écriture par bloc dans une mémoire non volatile, par exemple du type Flash ou EEPROM (Electrically Erasable and Programmable Read Only Memory). La présente invention concerne plus particulièrement l'écriture de données dans une mémoire d'un circuit intégré sans contact de type passif, alimenté électriquement par une tension produite à partir d'un signal d'antenne. Les circuits intégrés sans contact passifs sont généralement destinés aux applications RFID (Radio Frequency IDentification) et peuvent être du type à couplage inductif ou "à couplage électrique". Les circuits intégrés passifs du premier type comprennent une bobine d'antenne, émettent des données par modulation de charge et sont alimentés par couplage inductif en présence d'un champ magnétique dont la fréquence est généralement de l'ordre de la dizaine de MHz. De tels circuits intégrés sont par exemple décrits par les normes ISO/IEC 14443A/B, ISO/IEC 15693 qui prévoient une fréquence de travail de 13,56 MHz. Les circuits intégrés passifs du second type sont alimentés électriquement par un champ électrique UHF oscillant à plusieurs centaines de MHz, et émettent des données par modulation du taux de réflexion de leur circuit d'antenne (technique appelée "backscattering"). De tels circuits intégrés sont par exemple décrits par la spécification industrielle EPCTM-GEN2 ("Radio-Frequency Identity Protocols Class-i Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz") en cours de normalisation. Ils sont généralement utilisés dans les applications dites à longue portée ("long range"), dans lesquelles la distance entre le circuit intégré et une station d'émission/réception de données mettant le champ électrique, appelée communément lecteur, peut atteindre plusieurs mètres. Comme ces circuits intégrés sont passifs, c'est-à-dire alimentés électriquement à distance, leur portée dépend directement de leur consommation électrique. En d'autres termes, moins ils consomment d'énergie, plus leur portée est grande. Il est donc essentiel de réduire leur consommation électrique autant que possible. Dans cette optique, la mémoire du circuit intégré constitue un poste important de consommation d'énergie électrique. L'écriture par bloc d'un ou plusieurs mots dans une mémoire de type EEPROM par exemple, peut être effectuée soit de manière simultanée, soit de manière séquentielle. Les cellules mémoire de la mémoire sont réparties suivant des lignes de mot et des lignes de bit transversales aux lignes de mot. Pour permettre l'écriture simultanée de plusieurs mots, chaque ligne de mot regroupe les cellules mémoire correspondant au nombre de bits formant un mot, multiplié par le nombre de mots maximum susceptibles d'être programmés simultanément. L'ensemble des mots d'une ligne de mot forme une page. La programmation des cellules mémoire est effectuée à l'aide d'un verrou de programmation connecté à chaque ligne de bit. Par conséquent, le nombre de mots susceptibles d'être programmés simultanément est directement lié au nombre de verrous de programmation. Or, la programmation des cellules mémoire nécessite notamment l'application d'une haute tension aux verrous de programmation connectés aux lignes de bit des cellules mémoire à programmer. Cette haute tension est produite par un générateur de haute tension à partir de l'énergie reçue par le circuit intégré. L'énergie reçue par le circuit intégré doit donc être suffisante pour générer une haute tension susceptible d'alimenter tous les verrous de programmation. En outre, les verrous de programmation comprennent des transistors haute tension qui contribuent à augmenter la surface active de la mémoire, cette surface active ayant une influence directe sur la consommation électrique. Lorsqu'ils ne sont pas actifs, ces transistors haute tension présentent également un taux de fuite non négligeable qui contribue à augmenter la consommation électrique de la mémoire. Par conséquent, le nombre de verrous de programmation dans une mémoire influence directement la consommation électrique de la mémoire. Il en résulte que les mémoires programmables par page de plusieurs mots conviennent mal aux circuits intégrés sans contact passifs, en particulier si l'on souhaite augmenter leur portée. Par ailleurs, il a déjà été envisagé de simuler un mode de programmation par page dans une mémoire programmable uniquement par mot. A cet effet, les mots du bloc à écrire sont mémorisés dans une mémoire tampon, puis inscrits séquentiellement dans la mémoire. Pour qu'un bloc de plusieurs mots puisse être inscrit dans la mémoire dans un délai déterminé, il est généralement nécessaire de réduire la durée du cycle d'écriture de la mémoire. Or la programmation d'une cellule mémoire nécessite l'application d'une haute tension aux verrous de programmation pendant un certain temps qui ne peut être réduit qu'au prix d'une réduction de la fiabilité de la programmation. Par ailleurs, il est préférable d'appliquer cette haute tension progressivement pour ne pas risquer d'endommager les transistors à grille flottante des cellules mémoire. Ainsi, un objectif de la présente invention est de prévoir un procédé programmation par bloc d'une mémoire non volatile, dans lequel les mots du bloc sont écrits séquentiellement, sans réduire la durée d'un cycle normal d'écriture d'un mot. 2891653 4 Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé d'écriture par bloc dans une mémoire non volatile programmable électriquement, un bloc à écrire dans la mémoire comprenant au moins un mot, le procédé comprenant des étapes d'écriture séquentielle de chaque mot du bloc à écrire dans la mémoire. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes consistant à : déterminer une durée d'écriture d'un mot en divisant 10 une durée fixée d'écriture d'un bloc par le nombre de mots du bloc à écrire, et commander la mémoire pour écrire successivement chaque mot dans la mémoire pendant la durée d'écriture. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écriture de chaque mot dans la mémoire comprend une étape d'application à la mémoire d'une haute tension nécessaire à l'écriture du mot dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écriture de chaque mot dans la mémoire comprend une étape d'application d'une tension d'écriture augmentant progressivement jusqu'à atteindre une haute tension nécessaire à l'écriture du mot dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, la durée de l'augmentation progressive de la tension d'écriture appliquée à la mémoire jusqu'à atteindre la haute tension, est proportionnelle à la durée d'écriture de chaque mot. Selon un mode de réalisation de l'invention, la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot dans la mémoire est inférieure à la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un bloc. Selon un mode de réalisation de l'invention, la mémoire est une mémoire EEPROM d'un circuit intégré passif sans contact. L'invention concerne également un circuit intégré passif sans contact comprenant une mémoire de données non volatile programmable électriquement, et une unité de traitement conçue pour exécuter des commandes d'écriture par bloc, un bloc à écrire comprenant au moins un mot binaire, chaque mot d'un bloc à écrire étant écrit séquentiellement dans la mémoire. Selon l'invention, le circuit intégré comprend: - des moyens pour déterminer une durée d'écriture de 10 chaque mot d'un bloc à écrire, en divisant une durée fixée d'écriture d'un bloc par le nombre de mots du bloc à écrire, et - des moyens de commande de la mémoire pour commander l'écriture de chaque mot d'un bloc à écrire dans la 15 mémoire pendant la durée d'écriture. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend un circuit survolteur pour fournir une haute tension nécessaire à l'écriture de chaque mot dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit intégré comprend un circuit activé à chaque écriture d'un mot dans la mémoire, pour augmenter progressivement une tension d'écriture appliquée à la mémoire jusqu'à que soit atteinte une haute tension nécessaire à l'écriture d'un mot dans la mémoire. Selon un mode de réalisation de l'invention, la durée de l'augmentation progressive de la tension d'écriture appliquée à la mémoire jusqu'à atteindre la haute tension, est proportionnelle à la durée d'écriture de chaque mot. Selon un mode de réalisation de l'invention, la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot dans la mémoire est inférieure à la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un bloc. Selon un mode de réalisation de l'invention, la mémoire est une mémoire EEPROM. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: - la figure 1 représente schématiquement l'architecture d'un circuit intégré sans contact selon l'invention; - la figure 2 illustre un exemple de réalisation d'une mémoire non volatile représentée sous forme de bloc en figure 1; - la figure 3 représente sous forme de blocs un circuit logique du circuit intégré illustré sur la figure 1 - la figure 4 est un organigramme décrivant des opérations effectuées par le circuit logique de la figure 3 sur réception d'une commande d'écriture par bloc; - la figure 5 est un schéma électrique d'un circuit de génération de rampe représenté sous forme de bloc en figure 1; - les figures 6A à 6F sont des chronogrammes de signaux électriques illustrant le fonctionnement du circuit intégré selon l'invention. Le circuit intégré TG représenté en figure 1 comprend de façon classique un circuit d'antenne 1, un circuit d'alimentation électrique RFST, un circuit de démodulation DEM, un circuit décodeur DEC, un circuit de modulation MOD, une unité de contrôle CPU, une mémoire MEM de type EEPROM (effaçable et programmable électriquement), un circuit survolteur. HVCT et un oscillateur OSC fournissant un signal d'horloge CK à l'unité CPU. En présence d'un champ électrique émis par un lecteur RD représenté schématiquement, des signaux d'antenne alternatifs de faible amplitude (quelques dixièmes de Volt) apparaissent sur les brins conducteurs du circuit d'antenne 1. Le circuit RFST fournit une tension Vcc assurant l'alimentation électrique du circuit intégré. La tension Vcc est produite à partir des signaux d'antenne. Le circuit RFST est par exemple une pompe de charges primaire qui utilise les signaux d'antenne alternatifs comme signaux de pompage. La tension Vcc est typiquement de l'ordre du Volt à quelques Volt. La tension Vcc produite est compatible avec les technologies les plus récentes du domaine de la microélectronique, qui permettent de réaliser des circuits intégrés de faible encombrement, implantés sur une mic:roplaquette de silicium d'une surface inférieure au mm2 et fonctionnant avec une tension d'alimentation de l'ordre de 1,8 V. Le circuit de modulation MOD reçoit de l'unité de contrôle CPU des données DTx à émettre, généralement sous forme codée, et module l'impédance du circuit d'antenne 1 en fonction de ces données, ici en appliquant au circuit RFST un signal de modulation d'impédance S(DTx) ayant pour effet de court-circuiter des étages de la pompe de charges primaire. Le circuit DEM démodule les signaux d'antenne et fournit un signal démodulé RS. Le circuit décodeur DEC décode les données reçues à partir du signal démodulé RS et fournit à l'unité CPU des données DTr véhiculées par ces signaux. De telles données sont envoyées par le lecteur RD en modulant le champ électrique émis par le lecteur, par exemple par une modulation de l'amplitude du champ électrique. Le circuit survolteur HVCT comprend par exemple une pompe de charges et un circuit assurant l'excitation de la pompe de charges. Le circuit d'excitation fournit à la pompe de charges deux signaux de pompage basse fréquence et en opposition de phase, générés à partir du signal d'horloge CK. La pompe de charges fournit une haute tension Vhv, typiquement de 10 à 15 V, à partir de la tension Vcc (ou directement à partir des signaux d'antenne). La tension Vhv est appliquée à la mémoire MEM par l'intermédiaire d'un générateur de rampe RGEN et d'un commutateur SCT. Le générateur de rampe RGEN permet d'appliquer progressivement la tension Vhv à la mémoire MEM pendant des phases d'écriture, afin de ne pas endommager les cellules mémoire. La haute tension fournie sous forme de rampe à la sortie du générateur de rampe RGEN est désignée ici Vpp. Le commutateur SCT applique à la mémoire MEM soit la tension Vcc, soit la tension Vpp lorsque la mémoire MEM est accédée en lecture et respectivement en écriture. L'unité de contrôle CPU reçoit ainsi du lecteur RD, par l'intermédiaire du circuit d'antenne 1 et des circuits RFST, DEM et DEC, des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire MEM, incluant une adresse d'écriture ou de lecture AD, les commandes d'écriture comprenant en outre des données à écrire D. Elle renvoie des messages pouvant contenir des données lues dans la mémoire, notamment en réponse à une commande de lecture. L'écriture d'une donnée comprend généralement l'effacement de cellules mémoire désignées par l'adresse reçue, correspondant à l'écriture d'un "0" dans les cellules mémoire, puis la programmation des cellules mémoire devant recevoir un "1". Lorsqu'une commande d'écriture est reçue, l'unité CPU active le circuit HVCT pour générer la tension Vhv. Ensuite, l'unité CPU applique à la mémoire l'adresse d'écriture AD et les données à écrire D, puis active le circuit interrupteur SCT pour qu'une impulsion de tension Vpp ayant la durée d'un cycle d'écriture soit appliquée à la mémoire MEM. Ici, l'unité CPU active le circuit HVCT en appliquant sur une entrée de contrôle de ce circuit un signal "ON" égal à 1, et active le circuit interrupteur SCT en appliquant sur une entrée de contrôle de ce circuit un signal "WR" égal à 1. La figure 2 représente un exemple de réalisation de la mémoire MEM adaptée à un circuit intégré sans contact de faible consommation électrique. La mémoire MEM comprend un plan mémoire MA, un décodeur de ligne RDEC, un décodeur de colonne CDEC, des verrous d'effacement et de programmation LT, LTG, des transistors de sélection ST et un amplificateur de lecture SA. Le plan mémoire MA comprend des cellules mémoire MC effaçables et programmables électriquement agencées selon des lignes horizontales et verticales et reliées à des lignes de mot Ri (i étant un nombre entier compris entre 0 et n) et à des lignes de bit BLj (j étant un nombre entier compris entre 0 et p). Les verrous d'effacement et de programmation LT et les transistors ST sont reliés aux lignes de bit du plan mémoire, et sélectionnés par un signal SCj fournit par le décodeur CDEC et recevant les bits D(j) des données D(p:0) à écrire dans le plan mémoire. Le circuit de lecture SA. comprend un amplificateur de lecture relié aux lignes de bits du plan mémoire MA par l'intermédiaire des transistors de sélection ST et fournissant les bits b lus dans le plan mémoire. Chaque ligne de mot Ri comprend une ligne de sélection SELi connectée au décodeur de ligne RDEC et aux cellules mémoire de la ligne de mot. Chaque ligne de mot comprend en outre un transistor de contrôle de grille CGT dont la grille est commandée par la ligne de sélection SELi. Une ligne de contrôle de grille CG relie le drain des transistors de contrôle de grille CGT à la sortie d'un verrou LTG commandé par le décodeur de colonne CDEC. Chaque cellule mémoire MC comprend un transistor d'accès AT monté en série avec un transistor à grille flottante FGT. La source du transistor FGT est connectée à la masse. La grille du transistor AT est connectée à la ligne de sélection SELi de la ligne de mot Ri à laquelle la cellule mémoire appartient. La grille des transistors FGT d'une ligne de mot Ri est connectée à la source du transistor CGT commun aux cellules mémoire de la ligne de mot. Le drain du transistor AT est connecté à la ligne de bit BLk de la colonne de bit Ck. Le fonctionnement d'une telle cellule-mémoire est basé sur l'effet tunnel (ou effet Fowler-Nordheim) et consiste à induire des déplacements de la tension de seuil du transistor à grille flottante FGT en injectant ou en retirant des charges de sa grille flottante au travers d'une fine couche d'oxyde séparant la grille flottante de la zone en silicium dopé formant le transistor. Une opération d'effacement ou de programmation d'une cellule mémoire consiste à injecter ou extraire des charges électriques par effet Fowler- Nordheim dans la grille flottante du transistor FGT. Le transistor FGT présente une tension de seuil VT1 (par exemple égale à environ -2 V) à l'état programmé, et une tension de seuil VT2 (par exemple égale à. environ 4 V) à l'état effacé supérieure à la tension VT1. Lorsqu'une tension de lecture Vread comprise entre VT1 et VT2 est appliquée par l'intermédiaire du transistor CGT, sur la grille de contrôle du transistor FGT, celui-ci reste bloqué s'il est effacé, ce qui correspond par convention à un "0" logique, et est passant s'il est programmé, ce qui correspond à un "1" logique. Bien entendu, une convention inverse peut être retenue. La figure 3 représente un circuit LC de l'unité de traitement CPU, conçu pour recevoir et traiter les données reçues DTr. Le circuit LG comprend trois registres CMDC, DTDC, PDEC dans lesquels sont répartis différents champs des données reçues. Le registre CMDC reçoit un mot de commande CMD. Le registre DTDC reçoit un ou plusieurs mots à écrire dans la mémoire. Le registre PDEC reçoit un nombre N de données à écrire dans le cas où la commande CMD reçue est une commande d'écriture par bloc. Selon l'invention, le circuit LC comprend une machine d'état à états finis FSM et un circuit logique LDDR pour traiter des commandes d'écriture par bloc. La machine d'état FSM est cadencée par le signal d'horloge CK et fournit au circuit logique LDDR des signaux d'ordre de chargement LD, de division DIV et de décrémentation du nombre de données à écrire N. La machine d'état FSM reçoit du circuit logique LDDR un signal indiquant lorsque le nombre N est à 0. La machine FSM est déclenchée par un signal BW transmis par registre CMDC et indiquant si la commande CMD est une commande d'écriture par bloc. Le circuit logique LDDR, également cadencé par le signal d'horloge CK, charge le nombre N du registre PDEC à la suite d'un ordre de chargement indiqué par le signal LD. Le fonctionnement de la machine d'état FSM couplée au circuit logique LDDR est illustré par l'organigramme de la figure 4. Le traitement exécuté par la machine d'état est déclenché par le signal BW de détection d'une commande d'écriture par bloc. Ce traitement consiste notamment à calculer la durée du cycle de lecture en divisant une durée maximale Tprg du cycle de lecture par le nombre N de mots du bloc à écrire, puis à commander l'écriture de chaque mot du bloc. Lors de première étape S1 de ce traitement, la machine d'état cherche à détecter un changement d'état du signal BW. Si un tel changement d'état est détecté, la machine d'état émet le signal LD pour que le circuit LDDR charge la valeur N du nombre de mots à écrire stockée dans le registre PDEC (étape S2). A l'étape suivante S3, la machine d'état émet le signal DIV pour ordonner au circuit LDDR de diviser la durée du cycle de lecture Tprg par le nombre N. A l'étape suivante S4, le nombre N est décrémenté par le circuit LDDR sur ordre DECN de la machine d'état. A l'étape suivante S5, la machine d'état émet le signal WR de déclenchement de l'écriture d'un mot, ce signal étant appliqué au commutateur SCT. A l'étape suivante S6, la machine d'état teste si la valeur décrémentée de N a atteint la valeur O. Si la valeur décrémentée de N n'est pas nulle, le traitement se poursuit à l'étape S4 de décrémentation de N. La figure 5 représente un exemple de circuit de générateur de rampe RGEN lorsque le nombre maximum de mots d'un bloc à écrire est égal à 4. Ce circuit comprend trois transistors NMOS TN1, TN2, TN3, chacun de ces transistors ayant leur source connectée à la masse et leur grille connectée à leur drain. Le drain de chacun des transistors TN2 et TN3 est en outre connecté à la source d'un transistor NMOS TN4, TN5. Les grilles des deux transistors TN4 et TN5 sont commandées par la valeur d'un bit N(0), N(1) du nombre N de mots d'un bloc à écrire dans la mémoire MEM. Les drains des transistors TN1, TN4, TN5 sont connectés au drain d'un transistor PMOS TP2 dont la source reçoit la tension d'alimentation Vcc et la grille reçoit un courant de référence Irefp. Les drains des transistors TN1, TN4, TN5 sont également connectés à la grille d'un transistor NMOS TN6 dont la source est connectée à la masse et le drain est connecté à un condensateur C et à la grille d'un transistor NMOS TN8. La source du transistor TN8 est connectée au drain et à la grille d'un transistor NMOS TN9 dont la source est connectée à la masse. Le drain du transistor TN8 est connecté aux grilles de transistors NMOS TN7 et TN10, et au drain d'un transistor PMOS TP1. La grille du transistor TP1 est commandée par une tension de polarisation Bhv et la source de ce transistor reçoit la haute tension Vhv. Le drain du transistor TN7 reçoit la haute tension Vhv et la source de ce transistor est reliée au drain du transistor TN6 par l'intermédiaire du condensateur C. Le drain du transistor TN10 reçoit la haute tension Vhv et la source de ce transistor fournit la tension Vpp. Suivant la valeur de N, l'un, l'autre ou les deux transistors TN4 et TN5 sont passants. Il en résulte que le courant Iref qui circule dans le transistor TN6 est égal au courant Il qui circule dans le transistor TN1, éventuellement additionné du courant I2 circulant dans les transistors TN2, TN4, et/ou du courant I3 circulant dans les transistors TN3, TN5. Le tableau 1 suivant résume les valeurs du courant Iref en fonction de la valeur de N: Tableau 1 N N(0) N(1) Iref 1 0 0 Il 2 1 0 11+12 3 0 1 11+13 4 1 1 11+12+13 L'ensemble formé par les transistors TN6, TN7, TN8 et TN9 forme un miroir de courant dans lequel le condensateur C est chargé à courant constant par le courant Iref. La pente de charge du condensateur C est donc constante et la durée de la charge du condensateur est inversement proportionnelle à la valeur du courant Iref. Les transistors TN2 et TN3 sont dimensionnés de manière à ce que le courant I2 traversant le transistor TN2 soit inférieur au courant I3 traversant le transistor TN3. Avantageusement, les transistors TN2 et TN3 sont dimensionnés de manière à ce que: I2 = Il, et I3 = 2.11. De cette manière, la durée de la charge du condensateur C est égale à 1, 1/2, 1/3 et 1/4 de fois une durée prédéfinie lorsque N est respectivement égal à 1, 2, 3 et 4. La tension du signal RAMP sur le drain du transistor TP1 augmente avec une pente constante à partir de 0 pendant que le condensateur C se charge. Il en résulte que la tension Vpp sur la source du transistor T10 augmente de 0 V pour atteindre la haute tension Vhv à la fin de la charge du condensateur. Si le nombre maximum de mots d'un bloc est supérieur à 4, il suffit de prévoir des étages supplémentaires en parallèle avec les étages comportant les transistors TN2, TN4 d'une part et d'autre part TN3, TN5. Les figures 6A A 6F représentent l'aspect des signaux ON, WR, Vhv et Vpp. Les signaux ON et WR sont représentés en figure 6A, la tension Vhv est représentée en figure 6B. A un instant t0 précédant un premier cycle d'écriture, les signaux ON et WR sont à 0 et la tension Vhv est nulle. A un instant tl, l'unité CPU met le signal ON à 1 et la tension Vhv commence à monter. A un instant t2, l'unité CPU met le signal WR à 1, mais le circuit commutateur SCT reste bloqué car l'application du signal WR sur l'entrée de contrôle du circuit SCT est inhibée. A un instant t3, la tension Vhv atteint une valeur de seuil Vc. Le circuit RGEN se déclenche et une rampe de tension Vpp est appliquée à la mémoire MEM. A un instant t4, la tension Vpp atteint un plateau égal à Vc et reste stable au voisinage du plateau jusqu'à un instant t5 qui marque la fin du cycle d'écriture d'un mot. A la fin de ce cycle, l'unité CPU met le signal WR à 0 tout en laissant le signal ON à 1. A la fin du cycle d'écriture d'un bloc, l'unité CPU met le signal ON à O. Les figures 6C à 6F représentent l'aspect du signal Vpp lorsque le nombre N de mots à écrire est égal respectivement à 1, 2, 3 et 4. Les figures 6C à 6F montrent que la durée d'écriture d'un bloc Db = t5-t3 est constante quel que soit le nombre N de mots du bloc à écrire. La durée du cycle d'écriture d'un mot Dc étant égale à la durée Db (figure 6C), divisée par 2 (figure 6D), divisée par 3 (figure 6E) et divisée par 4 (figure 6F) si le nombre N de mots du bloc à écrire est égal respectivement à 1, 2, 3 et 4. Les figures 6C à 6F montrent également que le rapport de la durée de la rampe Dr = t4-t3 sur la durée du cycle d'écriture d'un mot Dc est sensiblement constant lorsque N varie. Le tableau 2 suivant rassemble les valeurs de la durée Dc d'un cycle d'écriture d'un mot en fonction du nombre de mots du bloc à écrire, lorsque la durée d'un cycle d'écriture d'un bloc est fixée à 20 ms: Tableau 2 N 1 2 3 4 Dc (ms) 20 10 6,6 5 Dans cet exemple, l'intervalle de temps entre deux 20 cycles consécutifs d'écriture d'un mot d'un bloc est de l'ordre de 50 s. La durée normale d'un cycle d'écriture d'un mot est généralement choisie de manière à assurer une fiabilité d'écriture suffisante. La durée de la rampe Dr est choisie de manière à éviter d'endommager les transistors à grille flottante, et en particulier à limiter le stress appliqué à la couche isolante de la grille flottante. Avantageusement, la durée du cycle d'écriture d'un mot appliquée lors de l'exécution d'une commande d'écriture d'un mot est fixée à une valeur inférieure à la durée du cycle d'écriture d'un bloc. Ainsi, la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot est par exemple fixée à la moitié de la durée du cycle d'écriture d'un bloc. L'écriture d'un seul mot peut être effectuée à l'aide de la commande d'écriture par bloc au lieu de la commande d'écriture d'un mot. Ce choix permet d'obtenir une fiabilité d'écriture améliorée. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que l'invention est susceptible de diverses variantes de réalisation. Ainsi, lorsque la mémoire nécessite d'être alimentée par une haute tension durant une opération d'écriture, il n'est pas indispensable que cette haute tension suive une rampe pour être appliquée progressivement à la mémoire. L'utilité d'une telle rampe dépend en fait des caractéristiques de la mémoire. Il n'est pas non plus indispensable que la durée de cette rampe soit inversement proportionnelle au nombre de mots du bloc à écrire. La durée de cette rampe peut par exemple être choisie constante quel que soit le nombre de mots du bloc à écrire. La présente invention est également susceptible de diverses applications et n'est pas uniquement destinée aux circuits sans contact UHFfonctionnant par couplage électrique. L'invention s'applique notamment aux circuits intégrés à couplage inductif et s'applique de façon générale à tout circuit intégré ou transpondeur comportant une mémoire non volatile et dont la consommation électrique doit être aussi faible que possible. L'invention ne s'applique pas non plus uniquement aux circuits intégrés comportant une mémoire EEPROM. Elle s'applique plus généralement à tout circuit intégré comportant une mémoire non volatile, pour lequel il est souhaitable de réduire la consommation électrique tout en fiabilisant les opérations d'écriture par bloc
L'invention concerne un procédé d'écriture par bloc dans une mémoire non volatile programmable électriquement, un bloc à écrire dans la mémoire comprenant au moins un mot. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes de détermination d'une durée d'écriture d'un mot en divisant une durée fixée d'écriture d'un bloc par le nombre de mots du bloc à écrire, et de commande de la mémoire pour écrire successivement chaque mot (D) dans la mémoire pendant la durée d'écriture.
1. Procédé d'écriture par bloc dans une mémoire non volatile (MEM) programmable électriquement, un bloc à écrire dans la mémoire comprenant au moins un mot (D), le procédé comprenant des étapes d'écriture séquentielle de chaque mot du bloc à écrire dans la mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - déterminer une durée d'écriture (Dc) d'un mot en divisant une durée fixée d'écriture d'un bloc (Db) par 10 le nombre de mots (N) du bloc à écrire, et - commander la mémoire (MEM) pour écrire successivement chaque mot (D) dans la mémoire pendant la durée d'écriture. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'écriture de chaque mot (D) dans la mémoire (MEM) comprend une étape d'application à la mémoire d'une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture du mot dans la mémoire. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel l'écriture de chaque mot (D) dans:La mémoire (MEM) comprend une étape d'application d'une tension d'écriture (Vpp) augmentant progressivement jusqu'à atteindre une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture du mot dans la mémoire. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la durée (Dr) de l'augmentation progressive de la tension d'écriture (Vpp) appliquée à la mémoire (MEM) jusqu'à atteindre la haute tension (Vhv), est proportionnelle à la durée d'écriture (Dc) de chaque mot (D). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot dans la mémoire est inférieure à la durée (Db) d'exécution d'une commande d'écriture d'un bloc. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel la mémoire (MEM) est une mémoire EEPROM d'un circuit intégré passif sans contact (TG) . 7. Circuit intégré passif sans contact (TG) comprenant une mémoire de données non volatile (MEM) programmable électriquement, et une unité de traitement (CPU) conçue pour exécuter des commandes d'écriture par 15 bloc, un bloc à écrire comprenant au moins un mot binaire, chaque mot (D) d'un bloc à écrire étant écrit séquentiellement dans la mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens (LC) pour déterminer une durée (Dc) 20 d'écriture de chaque mot (D) d'un bloc à écrire, en divisant une durée fixée d'écriture d'un bloc (Db) par le nombre de mots (N) du bloc à écrire, et - des moyens de commande (LC) de la mémoire (MEM) pour commander l'écriture de chaque mot d'un bloc à écrire 25 dans la mémoire (MEM) pendant la durée d'écriture (Dc). 8. Circuit intégré selon la 7, comprenant un circuit survolteur (HVCT) pour fournir une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture de chaque mot 30 (D) dans la mémoire (MEM). 9. Circuit intégré selon la 7 ou 8, comprenant un circuit (RGEN) activé à chaque écriture d'un mot dans la mémoire (MEM), pour augmenter 35 progressivement une tension d'écriture (Vpp) appliquée à la mémoire (MEM) jusqu'à que soit atteinte une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture d'un mot dans la mémoire. 10. Circuit intégré selon la 9, dans lequel la durée (Dr) de l'augmentation progressive de la tension d'écriture (Vpp) appliquée à la mémoire (MEM) jusqu'à atteindre la haute tension, est proportionnelle à la durée d'écriture (Dc) de chaque mot. 11. Circuit intégré selon l'une des 7 à 10, dans lequel la durée d'exécution d'une commande d'écriture d'un mot dans la mémoire est inférieure à la durée (Db) d'exécution d'une commande d'écriture d'un bloc. 12. Circuit intégré selon l'une des 7 à 11, dans lequel la mémoire (MEM) est une mémoire EEPROM.
G
G11,G06
G11C,G06K
G11C 16,G06K 7,G06K 19
G11C 16/10,G06K 7/08,G06K 19/073
FR2895175
A1
DETECTEUR DE SIGNAUX OPTIQUES ULTRA-RAPIDES
20,070,622
La presente invention concerne un et/ou de faible intensite. On entend par signaux optiques ultra-rapides, des signaux ayant une duree inferieure a 10 nanosecondes. Avec le developpement des besoins en communication a haut debit, les compagnies de materiels pour les telecommunications optiques ont introduit un nouveau standard de communications a 40 GHz. Dans cette application, les signaux consistent en des impulsions lumineuses produites a une cadence de 40 GHz. Afin de permettre un retour a zero entre deux bits, it faut utiliser des impulsions de quelques picosecondes (1 û 5 picosecondes typiquement). On connait des systemes electroniques (photodetecteurs suivis d'un echantillonneur electronique) qui permet de detecter des signaux optiques rapides. Ces systemes sont Iimites par la vitesse ultime des circuits electroniques. La limite actuelle se situe autour de 20-30 picosecondes. La vitesse de deplacement des electrons dans le photodetecteur impose une dimension tres faible pour le detecteur ce qui limite fortement sa sensibilite. Les photomultiplicateurs ont une excellente sensibilite mais leur resolution temporelle est limitee a 30 picosecondes. II faut leur associer un detecteur electronique dont la bande passante est superieure a 30 GHz. Les systemes simples ont une resolution temporelle de I'ordre de 1 nanoseconde. Les cameras a balayage de fente presentent des resolutions inferieures a 1 picoseconde mais au prix d'une sensibilite tres limitee et d'une dynamique tres reduite. Leur cout est superieur a 100 K{. Les systemes de correlation optiques impliquent ('utilisation d'un laser femtoseconde a I'interieur du detecteur. La complexite est tres grande et le cout prohibitif. Une premiere idee consiste a integrer des fonctions de detection et d'echantillonnage dans le meme tube. Le cout de ('ensemble est donc potentiellement inferieur a celui de n'importe quelle chaine de detection rapide utilisant un convertisseur photon-electron (photodiode, photomultiplicateur...) suivi d'un systeme electronique ultra-rapide. Nous connaissons un tel dispositif appele dissecteur de radicle Commissioning of Bunch Length Monitor at AMPS (J. Coppens et al., Proc .EPAC 96, Stiges, pp. 1704). Ce dissecteur conventionnel represents sur la figure 1 est destine a ('analyse de radiations synchrotrons mais egalement de tout type de radiation lumineuse dans la mesure ou la photocathode est sensible. Cela peut concerner des longueurs d'ondes allant de ('ultraviolet a I'infrarouge. Dans ce detecteur, une photocathode 1 convertit les photons d'un signal lumineux rapide en electrons pour les focaliser avant qu'ils ne traversent une zone de deflection 3. Ces electrons traversent ensuite une zone d'echantillonnage 12 comprenant a son entree une feuille de metal 9 (ici de ('aluminium). Cette feuille de metal 9 vise a ralentir les electrons et a reduire leur energie jusqu'a une energie acceptable par la premiere dynode 8 d'un multiplicateur d'efectron 7. La feuille de metal 9 est placee devant la premiere dynode 8. La zone d'echantillonnage 12 comprend a sa sortie une anode collectrice 10. L'epaisseur de la feuille d'aluminium 9 est telle qu'un electron secondaire est transmis pour un electron de plusieurs keV incident sur la feuille 9. Cet electron secondaire est alors de faible energie. La difference de potentiel entre la premiere dynode 8 et la feuille de metal est de 500V environ. En pratique, la photocathode 1 est a environ -10kV et la feuille de metal 9 a -3kV. L'energie des electrons est donc de 7keV. L'energie des electrons secondaires emis par la feuille de metal 9 est quasi nulle. La difference de potentiel entre la premiere dynode 8 et la feuille de metal 9 amene ces electrons secondaires a une energie de 500eV. Des Tors, nous sommes dans les conditions usuelles de fonctionnement d'un multiplicateur d'electrons. La realisation d'une feuille d'aluminium 9 ayant les proprietes de transmission 1 pour 1 est difficile. L'epaisseur n'est que de quelques micrometres. De plus, la statistique d'emission secondaire doit titre de bonne qualite pour ne pas creer d'instabilite dans le gain du photomultiplicateur. Enfin, la forme et position de la premiere dynode 8 du multiplicateur d'electrons doivent titre calculees afin de garantir une bonne efficacite de collection qui elle aussi entre dans le calcul du gain du multiplicateur. Le rapport signal a bruit d'un photomultiplicateur depend essentiellement de ('efficacite de collection et d'emission secondaire de la premiere dynode 8. Le design du couple feuille de metal 9/premiere dynode 8 est donc primordiale dans ce type de realisation. L'invention se propose de simplifier la configuration en collectant les photoelectrons directement sur la premiere dynode 8 avec une energie optimale. Ainsi, ('efficacite d'emission secondaire est optimale et donc le rapport signal a bruit en sortie du multiplicateur d'electrons est meilleur. Le detecteur presente egalement une plus grande sensibilite a la deflection. L'objet de la presente invention est donc de proposer un detecteur de signaux optiques ultra-rapides qui regroupe les avantages de resolution temporelle d'une camera a balayage de fente et de sensibilite d'un photomultiplicateur, a un faible cont. A cet effet, ('invention concerne un detecteur de signaux optiques ultra-rapides et/ou de faible intensite comprenant : - une photocathode convertissant les photons de signaux optiques ultra-rapides entrant en electrons, - une zone de focalisation comportant des electrodes de focalisation focalisant les electrons, - une zone de deflection comportant un champ electrique transverse produit par des electrodes de deflection deviant lesdits electrons de ('axe perpendiculaire a la photocathode, - un moyen de ralentissement des electrons, - une zone d'echantillonnage comportant une fente d'echantillonnage et un multiplicateur d'electrons ayant une premiere dynode et une anode collectrice d'efectron. Selon I'invention, le moyen de ralentissement des electrons est une zone de deceleration des electrons. Dans differents modes de realisation possibles, la presente invention concerne egalement les caracteristiques suivantes qui pourront titre considerees isolement ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles et apportent chacune des avantages specifiques : - la zone de deceleration des electrons se situe entre la zone de deflection et la zone d'echantillonnage, - la difference de potentiel de la zone de deceleration des electrons correspond a la tension appliquee au multiplicateur d'electrons, - le potentiel de la fente d'echantillonnage est identique a celui de la premiere dynode, - ('entree et la sortie de la zone de deflection sont au meme potentiel, - le potentiel de la photocathode est superieur a celui de la premiere dynode, - la longueur des differentes zones et le potentiel des electrodes de focalisation sont determines de fawn a obtenir une image electronique des electrons la plus petite sur le plan de la fente d'echantillonnage, - le multiplicateur d'electrons est une chaine de dynodes, - ('anode collectrice est reliee a la masse. L'invention sera decrite plus en detail en reference aux dessins annexes dans lesquels : - La figure 1 est une representation d'un detecteur conventionnel appele dissecteur selon ('art anterieur ; - La figure 2 est une representation schematique d'un detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon ('invention ; - La figure 3 est une representation schematique d'un detecteur de signaux optiques selon ('invention, comprenant une chaine de dynodes ; La figure 2 represente un exemple de detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon ('invention comprenant une photocathode 1 qui convertit les photons du signal optique entrant en electron. La photocathode 1 est sensible a des longueurs d'ondes allant de ('ultraviolet a I'infrarouge. A proximite de la photocathode 1, un champ electrostatique de plusieurs kV/mm permet ('extraction des electrons dans le vide selon ('axe 4 du tube. Ces electrons sont alors focalises dans une zone de focalisation 13 par des electrodes de focalisation 2 dont le nombre est variable. Les electrons entrent ensuite dans une zone de deflection 3 ou un champ electromagnetique transverse devie les electrons de ('axe 4 perpendiculaire a la photocathode 1. Le detecteur de signaux optiques ultra-rapides comporte egalement une zone d'echantillonnage 12 comprenant une fente d'echantillonnage 6 et un multiplicateur d'electron 7. Le multiplicateur d'electron 7 comprend une premiere dynode 8 et une anode collectrice 10. Le champ electrique applique entre les plaques de deflection 5 est variable et seuls les electrons traversant les plaques 5, lorsque le champ est nut, peuvent traverser la fente d'echantillonnage 6 placee entre la zone de deflection 3 et le multiplicateur d'electron 7. C'est ce qui permet I'echantillonnage temporel. Le multiplicateur d'electron peut titre une chaine de dynodes 14 comme represents sur la figure 3. II peut titre tout autre type de multiplicateur d'electron. Dans le cas d'evenements photoniques a probabilite faible. La chaine de dynodes 14 peut titre remplacee par une galette de microcanaux ou bien un channeltron. Les electrons qui traversent la fente d'echantillonnage 6 ont une energie de plusieurs KeV. Its sont trop energetiques pour pouvoir arracher avec une bonne efficacite les electrons de la premiere dynode 8 d'un multiplicateur d'electron 7 standard. En effet, le maximum d'efficacite d'emission d'electrons secondaires dans les materiaux usuels est atteint pour des electrons ayant une energie d'environ 500eV. Le rendement de conversion et le pouvoir de collection de la premiere dynode 8 d'un multiplicateur d'electrons 7 sont ce qui determine majoritairement le rapport signal a bruit d'un multiplicateur d'electrons. D'ou ('importance de soigner ('interface entre le multiplicateur d'electrons 7 et la fente d'echantillonnage 6. Selon ('invention, le detecteur de signaux optiques ultra-rapides comprend une zone de deceleration des electrons 11 visant a reduire I'energie des electrons avantageusement jusqu'a environ 500eV lorsqu'ils arrivent sur la premiere dynode 8 d'un multiplicateur d'electrons 7. Cette zone de deceleration des electrons 11 se situe entre la zone de deflection 3 et la zone d'echantillonnage 12. Elie participe egalement a Ia focalisation des electrons. Plus precisement, elle se situe entre la fente d'echantillonnage 6 et la sortie de la zone de deflection 16. La longueur LI de la zone de deceleration des electrons 11 peut titre comprise entre 60 et 120 mm sans se limiter. La longueur du detecteur selon ('invention est par consequent plus grande que celle des detecteurs classiques. La distance entre la fente d'echantillonnage 6 et la sortie de la zone de deflection 16 Lo, des detecteurs de ('art anterieur, est inferieure a Li. La zone de deceleration des electrons 11 presente une difference de potentielle reduisant I'energie des electrons qui passe de 4 KeV a 500eV. Cette zone de deceleration des electrons 11 constitue une zone tampon entre la partie determinant la resolution temporelle et la partie assurant la sensibilite. Le potentiel des electrodes de focalisation 2 et les longueurs des differentes zones 13, 3, 11 sont ajustes afin que ('image electronique des electrons issue de la photocathode 1 soit la plus petite possible sur le plan de la fente d'echantillonnage 6. Pour des raisons de cout, un maximum d'electrode est relie a la masse afin de reduire le nombre d'alimentations. On peut envisager plusieurs moyens de realisation selon que I'on privilegie la performance ou le cont. Pour des raisons de simplicite de construction et de design, ('entree 15 et la sortie 16 de la zone de deflection 3 sont au meme potentiel, a la 5 masse par exemple. Lorsque le multiplicateur d'electron est une chaine de dynodes 14 (figure 3), ('anode collectrice 10 est placee au bout du multiplicateur d'electron 7 et est reliee a la masse de fawn a polariser la premiere dynode 8 en negatif. 10 Dans la pratique, la premiere dynode 8 est a -3,5KV. Pour des raisons de simplicite, le potentiel de la fente d'echantillonnage 6 est egal a celui de la premiere dynode 8. II est tout a fait possible de polariser la chaine de dynodes 14 en positif pour certaines applications. La difference de potentiel de la zone de deceleration des electrons 15 11 correspond donc a la tension appliquee au multiplicateur d'electrons 7, typiquement entre 2 et 3.5kV sans se limiter. Pour que les photoelectrons soient focalises sur la premiere dynode 8 avec une energie de 500eV, it faut donc que le potentiel de la photocathode 1 soit compris entre 2.5 et 4kV. Autrement dit, le potentiel de 20 la photocathode 1 doit titre superieure a celui de la premiere dynode 8 d'au moins 100V jusqu'a 1.5kV, 500V etant optimal. Par exemple, si le maximum d'efficacite d'emission secondaire de la premiere dynode 8 se situe pour une energie d'electron primaire de 500eV, la difference de potentiel entre la photocathode 1 et la premiere dynode 8 25 est de 500V, ce qui fixe le potentiel de la photocathode 1 a -4KV. La difference de potentiel entre la photocathode 1 et cette zone de deflection 3 est importante puisqu'elle determine la vitesse de passage des electrons et donc la sensibilite de deflection. Elie est comprise entre 2.5 et 4kV. 30 L'invention se distingue egalement de ('art anterieur par le fait que le gain d'un multiplicateur d'electrons selon un dispositif de ('art anterieur est independant de I'optique electronique de focalisation tandis que celui selon ('invention est fixe par le potentiel de la premiere dynode 8 qui entre dans le calcul de I'optique electronique pour la focalisation des electrons sur la fente d'echantillonnage 6. Dans d'autres modes de realisation, on peut imaginer permuter la zone de deflection 3 et la zone de focalisation 13. On peut egalement concevoir une focalisation magnetique au lieu d'une focalisation electronique. II est aussi possible de se passer de la feuille de metal, selon la figure 1 de ('art anterieur, en modifiant le materiau constituant la premiere dynode 8 par du GaP : Ce (Phosphure de Gallium dope Cesium). Le GaP : Ce materiau possede en effet un maximum d'efficacite d'emission d'electron secondaire pour des electrons de plusieurs keV. Ce mode de realisation permet en plus de reduire le nombre de dynodes et d'optimiser le rapport signal a bruit. Cependant, le cout de production de ce materiau prohibe la realisation en serie d'un tel produit. Le GaP est rarement utilise sous ces hautes energies, les chances de reussite sont donc incertaines. De nombreux domaines sont susceptibles d'utiliser le detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon ('invention, comme par exemple la tomographie optique pour le cancer du sein. Ce systeme de tomographie est base sur des impulsions laser tres breves. Its utilisent actuellement comme detecteurs une camera a balayage de fente dont la sensibilite est de plusieurs ordres de grandeur inferieure a celle du detecteur et le cout est tres important. En telemetrie ultra-precise, la capacite de mesure du detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon ('invention etant absolue avec des resolutions de I'ordre de la picoseconde, it permettrait d'envisager des telemetres dont la resolution spatiale est de I'ordre de quelques dizaines de micrometres tout en gardant une gamme dynamique allant jusqu'a plusieurs kilometres. En biophotonique, le temps de fluorescence des marqueurs est utilise comme mesure de I'environnement physico-chimique de ('objet a analyser. II faut mesurer rapidement des signaux de fluorescence avec des resolutions de I'ordre de la dizaine de picoseconde. Le detecteur selon ('invention est aussi utilisable en spectroscopie resolue en temps. On obtient ainsi un detecteur de conception simplifiee avec une efficacite d'emission secondaire optimale et un meilleur rapport signal a bruit en sortie du multiplicateur d'electrons 7. II presente egalement une plus grande sensibilite a la detection
L'invention concerne un détecteur de signaux optiques ultra-rapides et/ou de faible intensité comprenant une photocathode (1) convertissant les photons de signaux optiques ultra-rapides entrant en électrons, une zone de focalisation (13) comportant des électrodes de focalisation (2) focalisant lesdits électrons, une zone de déflection (3) comportant un champ électrique transverse produit par des électrodes de déflection (5) déviant lesdits électrons de l'axe (4) perpendiculaire à la photocathode (1), un moyen de ralentissement desdits électrons et une zone d'échantillonnage (12) comportant une fente d'échantillonnage (6) et un multiplicateur d'électrons (7) ayant une première dynode (8) et une anode collectrice d'électron (10),Selon l'invention, le moyen de ralentissement desdits électrons est une zone de décélération des électrons (11 ).
1. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides et/ou de faible intensite comprenant : - une photocathode (1) convertissant les photons de signaux optiques ultra-rapides entrant en electrons, - une zone de focalisation (13) comportant des electrodes de focalisation (2) focalisant lesdits electrons, - une zone de deflection (3) comportant un champ electrique transverse produit par des electrodes de deflection (5) deviant lesdits electrons de I'axe (4) perpendiculaire a la photocathode (1), - un moyen de ralentissement desdits electrons, - une zone d'echantillonnage (12) comportant une fente d'echantillonnage (6) et un multiplicateur d'electrons (7) ayant une premiere dynode (8) et une anode collectrice d'efectron (10), caracterise en ce que le moyen de ralentissement desdits electrons est une zone de deceleration des electrons (11). 2. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon la 1, caracterise en ce que la zone de deceleration des electrons (11) se situe entre la zone de deflection (3) et la zone d'echantillonnage (12). 3. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon la 2, caracterise en ce que la difference de potentiel de la zone de deceleration des electrons (11) correspond a la tension appliquee au multiplicateur d'electrons (7). 4. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon la 3, caracterise en ce que le potentiel de la fente d'echantillonnage (6) est identique a celui de la premiere dynode (8). 5. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon la 3 ou 4, caracterise en ce que le potentiel de la photocathode (1) est superieur a celui de la premiere dynode (8). 6. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon rune quelconque des 3 a 5, caracterise en ce que I'entree (15) et la sortie (16) de la zone de deflection (3) sont au meme potentiel. 7. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon rune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que la longueur des differentes zones (3, 11 et 13) et le potentiel des electrodes de focalisation (5) sont determinees de fawn a obtenir une image electronique des electrons la plus petite sur le plan de la fente d'echantillonnage (6). 8. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que le multiplicateur d'electrons (7) est une chaine de dynodes. 9. Detecteur de signaux optiques ultra-rapides selon la 8, caracterise en ce que ('anode collectrice (10) est reliee a la masse.
H
H04
H04B
H04B 10
H04B 10/66
FR2889291
A1
LAMPE DE VEHICULE
20,070,202
La présente invention se rapporte à une comprenant une pluralité de blocs de lampe qui utilisent des éléments électroluminescents comme sources de lumière. Dans une lampe de véhicule telle qu'un phare, une pluralité de blocs de lampes sont logés à l'intérieur d'une chambre de lampe qui est formée par un corps de lampe et un couvercle translucide fixé à l'ouverture d'extrémité avant du corps de lampe. Récemment, dans les lampes de véhicule, une configuration dans laquelle des éléments électroluminescents, tels que des diodes électroluminescentes, sont utilisés comme sources de lumière des blocs de lampes est de plus en plus utilisé. Le document de brevet 1 décrit une lampe de véhicule comprenant une pluralité de blocs de lampes qui utilisent des éléments électroluminescents comme sources de lumière et ayant une configuration dans laquelle une console métallique qui supporte une pluralité de blocs de lampes est supportée de façon inclinable par le corps de lampe. [Document de brevet 1] Publication de demande de brevet américain N 2004/0 202 007. Comme cela est décrit dans le document de brevet 1, avec la configuration dans laquelle la pluralité de blocs de lampes sont supportés par la console métallique, il est possible de permettre à la chaleur générée par les éléments électroluminescents dans les blocs de lampes de se déplacer vers la console métallique, qui a une importante capacité thermique, en raison de la conduction thermique. Ainsi, il est possible d'empêcher l'élévation de la température dans les éléments électroluminescents. Cependant, un problème subsiste là où la console métallique ne peut pas libérer suffisamment la chaleur conduite depuis les éléments électroluminescents, car la console métallique est logée à l'intérieur de la chambre de lampe. Pour faire face à ce problème, lorsque la console métallique est agencée de façon à être exposée à l'espace extérieur de la chambre de lampe, il est possible d'améliorer sa performance de libération de chaleur. Cependant, lorsque la console métallique est inclinée, il n'est pas facile de maintenir la fonction d'étanchéité à l'eau de la lampe sans empêcher le mouvement de la console métallique. Ainsi, le problème de la configuration de la lampe devenant plus complexe se pose. Un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention fournissent une lampe de véhicule qui comprend une pluralité de blocs de lampes utilisant des éléments électroluminescents comme sources de lumière et qui peut améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe sans compliquer la configuration de la lampe. Un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention comprennent un élément prédéterminé qui présente une souplesse et une conductivité thermique élevée. Un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention fournissent une lampe de véhicule dans laquelle une pluralité de blocs de lampes qui utilisent les éléments électroluminescents comme sources de lumière et une console métallique qui supporte la pluralité de blocs de lampes sont logés dans une chambre de lampe formée par un corps de lampe et un couvercle translucide qui est fixé à une ouverture d'extrémité avant du corps de lampe, alors que la console métallique est supportée de façon inclinable par le corps de lampe, où l'une d'une partie du corps de lampe et d'une partie du couvercle translucide est configurée avec un élément métallique, et l'élément métallique ainsi que la console métallique sont reliés l'un à l'autre par un élément ayant une souplesse et une conductivité thermique élevée. Le type de "lampe de véhicule" n'est pas particulièrement limité. Par exemple, il est acceptable d'utiliser un phare quelconque parmi des phares, des feux de brouillard, des feux de croisement de feux arrières, des feux stop, des feux de recul, des clignotants, des feux de croisement de jour en tant que lampe de véhicule. Le type des "éléments électroluminescents" n'est pas particulièrement limité. Par exemple, il est acceptable d'utiliser des diodes électroluminescentes ou des diodes laser en tant qu'éléments électroluminescents. En outre, la configuration spécifique des "éléments électroluminescents" n'est pas particulièrement limitée. Par exemple, chacun des éléments électroluminescents peut avoir une puce électroluminescente montée sur ceux ci ou peuvent avoir une pluralité de puces électroluminescentes montées sur ceux ci. La configuration spécifique de la "console métallique" n'est pas particulièrement limitée dans la mesure où elle est configurée de façon à supporter la pluralité de blocs de lampes. La quantité de la "pluralité de blocs de lampes" et la configuration spécifique des "blocs de lampes" ne sont pas particulièrement limitées. La configuration spécifique de "l'élément métallique" et l'agencement de position de "l'élément métallique" en ce qui concerne le corps de lampe et le couvercle translucide ne sont pas particulièrement limitées, dans la mesure ou l'élément métallique" est un élément qui est constitué de métal et qui est configuré de façon à être l'une d'une partie du corps de lampe et d'une partie du couvercle translucide. La configuration spécifique telle que le matériau et la forme de "l'élément ayant une conductivité thermique élevée" n'est pas particulièrement limitée, dans la mesure où "l'élément ayant une conductivité thermique élevée" a une conductivité thermique élevée qui est supérieure ou égale à celle du métal et qu'il présente également une souplesse. Dans cette situation, en ce qui concerne le matériau à partir duquel 1"élément ayant une conductivité thermique élevée" est constitué, par exemple, du métal tel que du cuivre, de l'aluminium ou autre, ou une fibre de carbone spéciale (par exemple une "feuille de graphite PGS" [nom commercial] fabriqué par Matsushita Electric Industrial Co., Ltd) peut être utilisée. En ce qui concerne la forme de 1"élément ayant une conductivité thermique élevée" par exemple, il est acceptable d'utiliser une forme qui a une forme de bande ou une forme de cordon. En outre, le moyen de liaison destiné à relier l'"élément ayant une conductivité thermique élevée" à l'élément métallique et à la console métallique n'est pas non plus particulièrement limité. Par exemple, il est acceptable d'utiliser un moyen de liaison tel qu'un collage, un soudage, une fixation par des vis, ou autres. L'expression "métallique" comme dans l'expression "console métallique" et l'expression "élément métallique" se rapportent aux substances comprenant une substance faite d'un type de métal, et également à une substance faite d'un alliage qui contient deux sortes de métaux ou plus. Comme cela est mentionné dans la description des configurations ci dessus, un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention fournissent une lampe de véhicule dans laquelle la pluralité de blocs de lampes qui utilisent les éléments électroluminescents comme sources de lumière et la console métallique qui supporte la pluralité de b ()es de lampes sont logés dans la chambre de lampe formée par le corps de lampe et le couvercle translucide qui est fixé à l'ouverture d'extrémité avant du corps de lampe, alors que la console métallique est supportée de façon inclinable par le corps de lampe. Dans une ou plusieurs de ces configurations, l'une d'une partie du corps de lampe et d'une partie du couvercle translucide est configurée avec l'élément métallique. Aussi, l'élément métallique et la console métallique sont reliés l'un à l'autre par l'élément présentant une souplesse et une conductivité thermique. Ainsi, il est possible de réaliser les effets ci dessous. Lorsque les blocs de lampes sont allumés, la chaleur générée par les éléments électroluminescents se déplacent vers la console métallique, qui présente une capacité thermique importante, en raison de la conduction thermique. Aussi, la chaleur se déplace davantage vers l'élément métallique par l'intermédiaire de l'élément ayant une conductivité thermique élevée. Dans cette situation, l'élément métallique est configuré de façon à être l'une d'une partie du corps de lampe et d'une partie du couvercle translucide, dont chacun est un élément qui est exposé à l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe. Ainsi, la chaleur qui a été conduite vers l'élément métallique est libérée dans l'espace qui se trouve à l'extérieur de la chambre de lampe. Par conséquent, il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe. En outre, l'élément ayant une conductivité thermique élevée qui relie l'élément métallique et la console métallique l'un à l'autre présente une certaine souplesse. Ainsi, même lorsque la console métallique est inclinée, il est possible de maintenir facilement la fonction d'étanchéité à l'eau de la lampe, sans empêcher le mouvement de la console métallique. Par conséquent, il est possible d'empêcher la configuration de la lampe de devenir complexe. Comme cela est expliqué ci dessus, conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe de véhicule qui comprend une pluralité de blocs de lampes qui utilisent les éléments électroluminescents comme sources de lumière, sans rendre complexe la configuration de la lampe de véhicule. Ainsi, il est possible d'empêcher efficacement l'élévation de la température dans les éléments électroluminescents qui sont inclus dans les blocs de lampes. Il est également possible d'empêcher efficacement une réduction du flux lumineux provenant des sources de lumière et d'empêcher efficacement les variations des couleurs d'émission de lumière. Conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, l'élément présentant une conductivité thermique élevée peut être configuré avec un tube de chaleur souple. Avec cet agencement, la conduction thermique provenant de la console métallique à l'élément métallique est obtenue de façon efficace, en raison de la fonction de transport thermique du tube de chaleur souple. Dans ce cas, la configuration spécifique du tube de chaleur souple n'est pas particulièrement limitée. Par exemple, il est acceptable d'utiliser un tube qui a une forme de bande (par exemple pera flex [nom de commerce] fabriqué par Furukawa Electric Co., Ltd) ou un tube qui a une forme de cordon. Conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, le corps de lampe peut être configuré de façon à comprendre un corps principal de lampe ayant une ouverture dans une paroi de face arrière de celui ci, et l'élément métallique fixé à l'ouverture dans le corps principal de lampe. Aussi, l'élément métallique peut être configuré de façon à comprendre une partie de panneau qui est agencée de façon à fermer l'ouverture dans le corps principal de lampe et une pluralité d'ailettes de libération de chaleur qui s'étendent vers l'arrière depuis la partie de panneau. Avec ces agencements, il est possible de libérer efficacement la chaleur qui a été conduite vers l'élément métallique dans l'espace qui se trouve à l'extérieur de la chambre de lampe. Conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, l'élément métallique peut être configuré avec un fil métallique qui est incorporé dans le couvercle translucide dans un motif de câblage prédéterminé. Avec cet agencement, il est possible de faire de l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe, dans laquelle la chaleur qui a été conduite vers l'élément métallique est libérée, un espace extérieur au corps de véhicule. Ainsi, il est possible d'améliorer davantage les performances de libération de chaleur de la lampe. En outre, il est également possible d'espérer que la chaleur fournie par le fil métallique produise un effet anti embuage de l'embuage qui peut se produire dans la surface interne du couvercle translucide et un effet de fonte de neige pour la neige qui peut se coller sur la surface externe du couvercle translucide. Dans ce cas, les deux parties du fil métallique peuvent s'étendre à l'extérieur du couvercle translucide sur des longueurs prédéterminées, et l'élément ayant une conductivité thermique élevée peut être configuré avec une paire de parties d'extension du fil métallique. Avec cette configuration, il est possible de réduire le nombre des éléments qui sont utilisés. Par conséquent, est possible de simplifier davantage la lampe. Conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, l'élément électroluminescent dans les blocs de lampes peut être fixé directement à la console métallique. De ce fait, il est possible de permettre à la chaleur générée par les éléments électroluminescents de se déplacer rapidement vers la console métallique. Il en résulte qu'il est possible d'améliorer davantage la performance de libération de chaleur des éléments électroluminescents. D'autres aspects et avantages de l'invention seront évidents d'après la description qui suit et les revendications annexées. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci après et qui sont donnés à titre d'exemples. La figure 1 est une vue de face d'une lampe de véhicule selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en coupe transversale prise le long de la droite II II sur la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe transversale prise le long de la droite III III de la figure 1. La figure 4 est une vue de face de la console métallique dans la lampe de véhicule. La figure 5 est une vue en perspective représentant un motif de répartition de feu de croisement qui est formé sur un écran vertical de formation d'image positionné à 25 mètres à l'écart de la lampe à l'avant, par la lumière rayonnée depuis la lampe de véhicule. La figure 6 est une vue de face de la lampe de véhicule conforme à un second mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est le même type de dessin que la figure 2, qui représente la lampe de véhicule selon le second mode de réalisation. La figure 8 est une vue de face de la console métallique dans la lampe de véhicule conforme au second mode de réalisation. La figure 9 est le même type de dessin que la figure 2, qui représente la lampe de véhicule conforme à un troisième mode de réalisation. Ci après, des modes de réalisation de la présente invention seront décrits en faisant référence aux dessins. De préférence, une lampe de véhicule comprend une pluralité de blocs de lampes qui utilisent des éléments électroluminescents comme sources de lumière et une console métallique qui supporte la pluralité de blocs de lampes, dans laquelle la pluralité de blocs de lampes et la console métallique sont logés dans une chambre de lampe formée par un corps de lampe et un couvercle translucide qui est fixé à l'ouverture d'extrémité avant du corps de lampe, dans laquelle la console métallique est supportée avec possibilité de pivotement par le corps de lampe, dans laquelle l'une d'une partie du corps de lampe et d'une partie du couvercle translucide est configurée avec un élément métallique, et dans laquelle l'élément métallique et la console métallique sont reliés l'un à l'autre par un élément présentant une certaine souplesse et une conductivité thermique élevée. Avantageusement, la lampe de véhicule comprend l'élément présentant une conductivité thermique élevée et est configurée avec un tube de chaleur souple. En variante, la lampe de véhicule comprend le corps de lampe constitué d'un corps principal de lampe ayant une ouverture dans sa paroi de face arrière, et de l'élément métallique fixé à l'ouverture dans le corps principal de lampe, et dans laquelle l'élément métallique comprend une partie de panneau qui est agencée de façon à fermer l'ouverture dans le corps principal de lampe, et une pluralité d'ailettes de libération de chaleur qui s'étendent vers l'arrière depuis la partie de panneau. Selon une variante avantageuse, la lampe de véhicule comprend l'élément métallique qui est configuré avec un fil métallique qui est incorporé dans le 15 couvercle translucide selon un motif de câblage prédéterminé. De préférence, la lampe de véhicule comprend des parties à deux extrémités du fil métallique qui s'étendent en dehors du couvercle translucide sur des longueurs prédéterminées, et l'élément présentant une conductivité thermique élevée est configuré avec la paire de parties de prolongement de fil métallique. Avantageusement, la lampe de véhicule comprend des éléments électroluminescents dans les blocs de lampes qui sont fixés directement à la console métallique. De préférence, la lampe de véhicule comprend le corps de lampe constitué d'un corps principal de lampe ayant une ouverture dans sa paroi de face arrière, et de l'élément métallique qui est fixé à l'ouverture dans le corps principal de lampe, et dans laquelle l'élément métallique est constitué d'une partie de panneau qui est agencée de façon à fermer l'ouverture dans le corps principal de lampe, et d'une pluralité d'ailettes de libération de chaleur qui s'étendent vers l'arrière depuis la partie de panneau. Selon une variante avantageuse, la lampe de véhicule comprend des éléments électroluminescents dans les blocs de lampes qui sont fixés directement à la console métallique. De préférence, la lampe de véhicule comporte tube de chaleur souple 35 qui a une forme de bande. De préférence, la lampe de véhicule comporte une paire de parties de prolongement de fil métallique qui ont chacune une forme de ressort hélicoïdal. Tout d'abord, un premier mode de réalisation de la présente invention sera expliqué. La figure 1 est une vue de face d'une lampe de véhicule conforme au présent mode de réalisation. La figure 2 est une vue en coupe transversale prise le long de la droite II II de la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe transversale prise le long de la droite III III de la figure 1. Comme cela est représenté sur ces dessins, une lampe de véhicule 10 conforme au présent mode de réalisation est un phare qui est prévu sur la partie de côté droit d'extrémité avant du corps de véhicule. La lampe de véhicule 10 a une configuration dans laquelle cinq blocs de lampes 30 sont logés à l'intérieur d'une chambre de lampe formée par un corps de lampe 12 et un couvercle translucide 14 qui est d'une configuration simple, est constituée d'une résine transparente, et est fixée à l'ouverture d'extrémité avant 12a du corps de lampe 12. La lampe de véhicule 10 forme un motif de répartition de feu de croisement avec les rayonnements de lumière provenant des cinq blocs de lampes 30. A l'intérieur de la chambre de lampe, un panneau intérieur 16 est prévu pour être positionné le long du couvercle translucide 14. Le panneau intérieur 16 a, aux positions qui correspondent aux blocs de lampes 30, des ouvertures 16a dont chacune a une forme cylindrique et entoure la position correspondante. Chacun des cinq blocs de lampes 30 est configuré comme un bloc de lampe du type projecteur. Les cinq blocs de lampes 30 sont supportés par une console métallique 20, qui est utilisée communément par les cinq blocs de lampes 30. La console métallique 20 est supportée, par l'intermédiaire d'un mécanisme d'orientation 18, par le corps de lampe 12 de telle façon que la console métallique 20 est inclinable dans une direction de haut en bas et dans la direction de droite à gauche. Le mécanisme d'orientation 18 est configuré de façon à comprendre trois vis d'orientation 50. Les extrémités de base des vis d'orientation 50 sont supportées avec possibilité de rotation par le corps de lampe 12. Les extrémités de pointe de vis d'orientation 50 sont engagées et reliées à la console métallique 20 par l'intermédiaire d'un écrou d'orientation 52. Dans le mécanisme d'orientation 18, des vis prédéterminées parmi les vis d'orientation 50 sont tournées à l'aide d'un tournevis de façon appropriée, de sorte que la console métallique 20 est inclinée dans la direction de haut en bas et dans la direction de droite à gauche. Ainsi, les ajustements axiaux optiques des cinq blocs de lampes 30 sont réalisés d'une façon collective. La figure 4 est une vue de face à la console métallique 20. Comme cela est représenté sur les dessins, la console métallique 20 est configurée avec un produit coulé sous pression (par exemple un produit coulé sous pression en aluminium ou autre). La console métallique 20 comprend une partie de panneau verticale 20A qui est formée selon une configuration à étage et cinq parties de fixation de bloc 20B qui s'étendent de la partie de panneau verticale 20A vers l'avant comme des étagères. Les cinq parties de fixation de bloc 20B sont agencées de façon à être positionnées à proximité des sommets d'un pentagone équilatéral selon une vue frontale de la lampe. L'une des cinq parties de fixation de bloc 20B est prévue sur la partie verticale supérieure de la partie de panneau verticale 20A. Les deux autres des cinq parties de fixation de bloc 20B sont prévues sur la partie verticale intermédiaire de la partie de panneau verticale 20A. Les deux parties restantes des cinq parties de fixation de bloc 20B sont prévues sur la partie verticale inférieure de la partie de panneau verticale 20A. Les blocs de lampes 30 sont fixés sur la console métallique 20 au niveau des parties de fixation de bloc 20B. Dans cette configuration, les blocs de lampes 30 sont agencés de sorte que leurs axes optiques Ax s'étendent parallèlement les uns aux autres dans la direction qui est orthogonale à la partie de panneau verticale 20A. Cependant, on devrait noter que, habituellement lorsque le réglage de l'axe optique est réalisé par le mécanisme d'orientation 18, les axes optiques Ax des blocs de lampes 30 sont agencés de façon à s'étendre dans une direction vers le bas d'approximativement 0,5 degré à 0,6 degré par rapport à la direction longitudinale du véhicule. Chacun des blocs de lampes 30 comprend une lentille de projection 32 qui est prévue sur l'axe optique Ax, un élément d'émission de lumière 34 qui est prévu sur le côté arrière de la lentille de projection 32, un réflecteur 36 qui est prévu de façon à recouvrir l'élément électroluminescent 34 depuis le côté supérieur, et un élément de commande de lumière 38 qui est prévu entre l'élément électroluminescent 34 et la lentille de projection 32. La lentille de projection 32 est une lentille qui est constituée d'une résine 35 transparente. La lentille de projection 32 est configurée avec une lentille asphérique plane ou convexe dans laquelle la surface latérale avant est convexe et la surface latérale arrière est plate. L'élément électroluminescent 34 est une diode électroluminescente blanche qui comprend une puce électroluminescente 34a. L'élément électroluminescent 34 est supporté par une plaque de support 40 qui a la forme d'un hexagone équilatéral et qui est faite de métal. L'élément électroluminescent 34 est fixé sur la partie de fixation de bloc 20B de la console métallique 20, tout en étant agencé verticalement vers le haut de telle manière que la position centrale de l'élément électroluminescent 34 est située sur l'axe optique Ax. La fixation de l'élément électroluminescent 34 sur la partie de fixation de bloc 20B est réalisée par un ajustage serré depuis le côté avant, de la plaque de support 40 dans une rainure en retrait 20a qui est formée sur la surface supérieure de la partie de fixation de bloc 20B. Avec cet agencement, même si l'élément électroluminescent 34 génère de la chaleur lorsque les blocs de lampes 30 sont allumés, il est possible de permettre à la chaleur de se déplacer vers la console métallique 20 rapidement par l'intermédiaire des plaques de support 40 par conduction thermique. Le réflecteur 36 est configuré de façon à ce que la lumière émise depuis l'élément électroluminescent 34 soit réfléchie dans la direction vers l'avant vers l'axe optique Ax de façon à essentiellement converger à proximité d'un point de focalisation latéral arrière F de la lentille de projection 32. Pour être plus précis, la surface de réflexion 36a du réflecteur 36 a une section transversale qui comprend l'axe optique Ax et qui est généralement de forme ellipsoïdale. La forme ellipsoïdale est agencée de sorte que l'excentricité augmente progressivement de la section transversale verticale vers la section transversale horizontale. La surface de réflexion 36a fait essentiellement converger la lumière émise depuis l'élément électroluminescent 34 à une position légèrement à l'avant du point de focalisation latéral arrière F. Une paire de consoles sur la droite et la gauche est prévue avec le réflecteur 36. Grâce à la paire de consoles, le réflecteur 36 est fixé sur la console métallique 20 par des vis, alors que la partie inférieure de bord périphérique du réflecteur 36 vient buter contre la surface supérieure de la partie de fixation de bloc 20B de la console métallique 20. L'élément de commande de lumière 38 est formé de façon à ce que la surface supérieure 38a de celui ci s'étende vers l'arrière depuis le point de focalisation latéral arrière F de la lentille de projection 32. Le bord d'extrémité avant 38a1 a généralement la forme d'un arc le long du plan de focalisation du point de focalisation latéral arrière F de la lentille de projection 32. La surface supérieure 38a de l'élément de commande de lumière 38 a une forme généralement de V inversé dans une vue de face de la lampe. En d'autres termes, la surface supérieure 38a est configurée de sorte que la zone sur le côté gauche (c'est-à-dire le côté droit sur la vue de face de la lampe) de l'axe optique Ax est structurée avec un plan qui s'étend de l'axe optique Ax horizontalement vers la gauche, alors que la zone sur le côté droit de Faxe optique Ax est structurée avec un plan qui s'étend de l'axe optique Ax obliquement vers le bas (par exemple de 15 degrés vers le bas) vers la droite. Un traitement de surface de réflexion avec une aluminisation par exemple, est appliqué à la surface supérieure 38a. Par conséquent, la surface supérieure 38a est configurée pour être une surface de réflexion qui empêche une partie de la lumière réfléchie depuis la surface de réflexion 36a du réflecteur 36 de se déplacer tout droit, de sorte qu'elle est réfléchie vers le haut. L'élément de commande de lumière 38 est formé de sorte que sa partie d'extrémité avant est incurvée vers le côté inférieur. La lentille de projection 32 est fixée et supportée par le côté d'extrémité avant de l'élément de commande de lumière 38. Une paire de consoles sur la droite et sur la gauche est formée sur la partie d'extrémité arrière de l'élément de commande de lumière 38. Grâce à la paire de consoles, l'élément de commande de lumière 38 est fixé sur la partie de fixation de bloc 20B à l'aide de vis. Cette fixation a l'aide de vis est réalisée en serrant l'élément de commande de lumière 38 et le réflecteur 36 ensemble tout en interposant une douille élastique 42 entreles consoles et la partie de fixation de bloc 20B. Le corps de lampe 12 est configuré de façon à comprendre un corps principal de lampe 22 qui est constitué d'une résine synthétique et d'un dissipateur thermique 24 qui sert d'élément métallique. Le corps de lampe 22 est pourvu, dans sa paroi de face arrière 22a, d'une ouverture 22b qui a une forme rectangulaire. Le dissipateur thermique 24 est logé et fixé à l'ouverture 22b par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité 26. Le dissipateur thermique 24 comprend une partie de panneau 24A qui est agencée de façon à fermer l'ouverture 22b depuis l'intérieur du corps principal de lampe 22 et une pluralité d'ailettes de libération de chaleur 24B qui dépassent vers l'arrière depuis la partie de panneau 24A par l'intermédiaire de l'ouverture 22b, dans l'espace à l'extérieur de la lampe, Dans cet agencement, la pluralité d'ailettes de libération de chaleur 24B est agencée de façon à former des bandes longitudinales dans pratiquement toute la zone de la partie de panneau 24A. Un tube de chaleur souple 28 qui sert d'élément qui présente une souplesse et qui a une conductivité thermique élevée est prévu entre la partie de panneau 24A du dissipateur thermique 24 et la partie de panneau verticale 20A de la console métallique 20. Dans un exemple spécifique, le tube de chaleur souple 28 est un tube de chaleur souple qui a une forme de bande et qui présente une épaisseur d'approximativement 1 mm. Le tube de chaleur souple 28 est agencé de façon à avoir une forme de S sur son côté, dans une vue latérale de la lampe. Au niveau de sa partie d'extrémité avant et de sa partie d'extrémité arrière, le tube de chaleur souple 28 est fixé sur la surface arrière de la partie verticale intermédiaire de la partie de panneau verticale 20A et de la surface avant de la partie de panneau 24A. Cette fixation des parties d'extrémité avant et arrière est réalisée par un collage en utilisant un adhésif présentant une conductivité thermique. La figure 5 est un dessin qui représente, d'une manière en perspective, un motif de répartition de feu de croisement qui est formé sur un écran vertical de formation d'image positionné à 25 mètres à l'écart de la lampe, à l'avant, par la lumière rayonnée vers l'avant depuis la lampe de véhicule 10 conformément au présent mode de réalisation. Comme cela est représenté sur le dessin, le motif de répartition de feu de croisement PL est un motif de répartition de lumière pour une répartition de lumière du côté gauche. Le motif de répartition de feu de croisement PL est formé en tant que motif de répartition de lumière combiné dans lequel les cinq motifs de répartition de lumière formés par la lumière rayonnée depuis les cinq blocs de lampes 30 sont combinés. Le motif de répartition de feu de croisement PL a, sur le bord d'extrémité supérieure, une ligne de séparation horizontale CL 1 et une ligne de séparation oblique CL2 qui s'élève depuis la ligne de séparation horizontale CL1 à un angle prédéterminé (par exemple 15 degrés). Un point de coude E, qui est le point d'intersection des deux lignes de séparation CL1 et CL2, est agencé pour se trouver à une position qui est en dessous de H V d'approximativement 0,5 degré à 0,6 degré et qui est le point de fuite dans la direction vers l'avant de la lampe. Dans le motif de répartition de feu de croisement PL, une zone chaude HZ, qui est une zone à haute intensité de lumière, est formée de façon à être entourer le point de coude E. Dans le motif de répartition de feu de croisement PL, le point de coude E se trouve à une position qui est en dessous de H V d'approximativement 0,5 degré à 0,6 degré car les axes optiques Ax des blocs de lampes 30 s'étendent dans une direction vers le bas d'approximativement 0,5 degré à 0,6 degré par rapport à une ligne axiale qui s'étend dans la direction longitudinale du véhicule. Comme cela est expliqué ci dessus, le réglage de l'axe optique est réalisé en inclinant la console métallique 20 dans une direction vers le haut et vers le bas et dans la direction vers la droite et vers la gauche, en utilisant le mécanisme d'orientation 18. Avec cet agencement, la relation de position entre les deux extrémités du tube de chaleur souple 28 change en raison de l'inclinaison de la console métallique 20. Cependant, comme le tube de chaleur souple 28 présente une certaine souplesse, le changement de la relation de position est permis par la transformation de la forme du tube de chaleur souple. Comme cela a été expliqué en détail jusqu'à présent, dans la lampe de véhicule 10 conforme au présent mode de réalisation, les cinq blocs de lampes 30 qui utilisent les éléments électroluminescents 34 comme sources de lumière et la console métallique 20 qui supporte les cinq blocs de lampes 30 sont logés à l'intérieur de la chambre de lampe qui est formée par le corps de lampe 12 et le couvercle translucide 14 fixé à l'ouverture d'extrémité avant 12A du corps de lampe 12. Aussi, la console métallique 20 est supportée avec possibilité d'inclinaison par le corps de lampe 12. Une partie du corps de lampe 12 est configurée avec le dissipateur thermique 24 qui sert d'élément métallique. Le dissipateur thermique 24 et la console métallique 20 sont reliés l'un à l'autre par le tube de chaleur souple 28, qui sert d'élément qui présente une certaine souplesse et qui a une conductivité thermique élevée. Ainsi, il est possible d'obtenir les effets ci dessous. Lorsque les blocs de lampes 30 sont allumés, la chaleur générée par les éléments électroluminescents 34 se déplace vers la console métallique 20 présentant une capacité thermique importante, en raison de la conduction thermique. Aussi, la chaleur se déplace davantage vers le dissipateur thermique 24 par l'intermédiaire du tube de chaleur souple 28. Dans cette situation, du fait que le dissipateur thermique 24 est configuré comme étant une partie du corps de lampe 12, qui est un élément exposé à l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe, la chaleur qui a été conduite vers le dissipateur thermique 24 est libérée dans l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe. Il en résulte qu'il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe. En outre, comme le tube de chaleur souple 28 qui relie le dissipateur thermique 24 et la console métallique 20 l'un à l'autre présente une certaine souplesse, même lorsque la console métallique 20 est inclinée, il est possible de maintenir facilement la fonction d'étanchéité à l'eau de la lampe sans gêner le mouvement de la console métallique 20. Ainsi, il est possible d'empêcher la configuration de la lampe de devenir complexe. Comme cela a été expliqué jusqu'à présent, conformément au présent mode de réalisation, avec la lampe de véhicule 10 qui comprend les blocs de lampes 30 qui utilisent les éléments électroluminescents 34 comme source de lumière, il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe de véhicule 10 sans rendre complexe la configuration de la lampe. Aussi, conformément à la présente invention, il est possible d'empêcher efficacement l'élévation de température dans les éléments électroluminescents 34 qui sont inclus dans les blocs de lampes 30. Il est aussi possible d'empêcher efficacement une réduction du flux lumineux provenant des sources de lumière et des variations dans les couleurs d'émission de lumière. En particulier, conformément au présent mode de réalisation, l'élément qui présente une conductivité thermique élevée et qui relie le dissipateur thermique 24 et la console métallique 20 l'un à l'autre, est configuré avec un tube de chaleur souple 28. Ainsi, en raison de la fonction de transport thermique du tube de chaleur souple 28, la conduction thermique de la console métallique 20 au dissipateur thermique 24 est réalisée de façon efficace. En outre, comme le tube de chaleur souple 28 a une forme de bande, il est possible de placer le tube de chaleur souple 28 facilement dans le petit espace dans la partie de panneau verticale 20A dans la console métallique 20 et la partie de panneau 24A dans le dissipateur thermique 24. En outre, conformément au présent mode de réalisation, un corps de lampe 12 est configuré de façon à comprendre le corps principal de lampe 24 qui a, dans sa paroi de face arrière 22a, l'ouverture 22b et le dissipateur thermique 24 qui est fixé à l'ouverture 22b. En outre, le dissipateur thermique 24 est configuré de façon à comprendre la partie de panneau 24A qui est agencée de façon à fermer l'ouverture 22b dans le corps principal de lampe 22 et la pluralité d'ailettes de libération de chaleur 24B qui s'étendent vers l'arrière depuis la partie de panneau 24A. Ainsi, il est possible de libérer efficacement la chaleur qui a été conduite vers le dissipateur thermique 24 dans l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe. En outre, conformément au présent mode de réalisation, les éléments électroluminescents 34 dans les blocs de lampes 30 sont fixés directement à la console métallique 20. Avec cet agencement, il est possible de permettre à la chaleur générée par les éléments électroluminescents 34 de se déplacer rapidement vers la console métallique 20. Ainsi, il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur des éléments électroluminescents 34. Dans la description du premier mode de réalisation, les cinq blocs de lampes 30 sont agencés de sorte qu'ils forment un pentagone pratiquement équilatéral. Cependant, il est possible d'utiliser les blocs de lampes 30 selon une quantité différente et un agencement différent. La même chose s'applique aux autres modes de réalisation de l'invention qui seront décrits ultérieurement. En outre, dans la description du premier mode de réalisation, les cinq blocs de lampes 30 sont configurés comme des blocs de lampes du type projecteur. Cependant, il est également possible d'utiliser d'autres configurations de lampes. Cela s'applique aux autres modes de réalisation de l'invention qui seront décrits ultérieurement. En outre, le lampe de véhicule 10 conforme au premier mode de réalisation a une configuration dans laquelle la console métallique 20 est supportée par le corps de lampe 12 par l'intermédiaire d'un mécanisme d'orientation 18, de telle manière que la console métallique 18 est inclinable dans la direction vers le haut et vers le bas et dans la direction vers la droite et vers la gauche, de sorte que le réglage de l'axe optique peut être réalisé. Cependant, dans les phares et autres, une configuration de lampe qui comprend une fonction de nivellement et une fonction de pivotement (c'est-à-dire une fonction qui permet à la console métallique 20 d'effectuer une rotation selon un angle important dans la direction vers la droite et vers la gauche par rapport au corps de lampe 12}, en dehors de la fonction de réglage de l'axe optique, est fréquemment employée. Même avec une telle configuration de lampe, lorsque la lampe est configurée de façon à comprendre le tube de chaleur souple 28, comme dans le premier mode de réalisation, il est possible de maintenir la fonction d'étanchéité à l'eau de la lampe sans gêner le mouvement de la console métallique 20, même si la console métallique 20 est inclinée par la fonction de nivellement ou la fonction de pivotement. La même chose s'applique aux autres modes de réalisation de l'invention qui seront décrits ultérieurement. Ensuite, un second mode de réalisation de la présente invention sera expliqué. La figure 6 est une vue de face d'un phare de véhicule 110 conforme au présent mode de réalisation. La figure 7 est le même type de dessin que la figure 2, qui représente le phare de véhicule 110. Comme cela est représenté sur ces dessins, la configuration de base du phase de véhicule 110 est la même que celle du premier mode de réalisation. Cependant, les configurations de l'élément métallique et de l'élément ayant une conductivité thermique élevée sont différentes de celles conformes au premier mode de réalisation. Par conséquent, les configurations du corps de lampe 112, d'un couvercle translucide 114, et d'une console métallique 120 sont également partiellement différentes des configurations du corps de lampe 12, du couvercle translucide 14 et de la console métallique 20 conformes au premier mode de réalisation. Pour être plus précis, conformément au présent mode de réalisation, l'élément métallique est configuré avec un fil métallique 160 qui est incorporé dans le couvercle translucide 114. Le fil métallique 160 est incorporé pratiquement dans toute la zone du couvercle translucide 114 selon un motif de câblage prédéterminé. Dans la partie d'extrémité supérieure centrale du couvercle translucide 114, les parties à deux extrémités 160a du fil métallique 160 sont exposées à la surface interne de la paroi de face périphérique 114a du couvercle translucide 114. Dans un exemple précis, le fil métallique 160 est configuré avec un fil de cuivre ayant un diamètre d'approximativement 30 i..tm à 80 1,tm. La figure 8 est une vue de face de la console métallique 120. Comme cela est représenté sur le dessin, conformément au présent mode de réalisation, l'élément ayant une conductivité thermique élevée est configuré avec une paire de fils métalliques 170. Les fils métalliques 170 sont configurés avec un fil de cuivre présentant une certaine souplesse. Les parties d'extrémité avant 170a des fils métalliques 170 sont reliées aux parties d'extrémité 160a du fil métallique 160, respectivement. Les parties d'extrémité arrière 170b des fils métalliques 170 sont reliées à la console métallique 120. Dans cette configuration, les fils métalliques 170 sont agencés de façon à présenter un certain relâchement. La connexion entre les parties d'extrémité avant 170a des fils métalliques 170 et les parties à deux extrémités 160a du fil métallique 160 est réalisée par collage en utilisant un adhésif présentant une certaine conductivité thermique. La connexion entre les parties d'extrémité arrière 170b des fils métalliques 170 et de la console métallique 120 est réalisée en fixant un oeillet métallique 172 à chacune des parties d'extrémité arrière 170b des fils métalliques 170 et en fixant l'oeillet métallique 172 à la partie de panneau verticale 120A incluse dans la console métallique 120 à l'aide de vis de telle manière que l'oeillet métallique 172 se trouve en contact plan avec la surface avant de la partie de panneau verticale 120A. Dans cette situation, les positions auxquelles l'oeillet métallique 172 est fixé sur la partie de panneau verticale 120A sont agencées de façon à être à proximité d'une position au-dessus d'une partie de fixation de bloc 120B dans la partie verticale supérieure de la partie de panneau verticale 120A. La console métallique 120 conforme au présent mode de réalisation est configurée, comme la console métallique 20 conforme au premier mode de réalisation, de façon à comprendre une partie de panneau verticale 120A et cinq parties de fixation de bloc 120B. Cependant, la console métallique 120 comprend en outre une pluralité d'ailettes de libération de chaleur 120C qui dépassent vers l'arrière depuis la partie de panneau verticale 120A. La pluralité d'ailettes de libération de chaleur 120C sont agencées de façon à former des bandes longitudinales dans pratiquement toute la zone de la partie de panneau verticale 120A et permet de ce fait à la console métallique 120 de fonctionner en tant que dissipateur thermique. Bien que le corps de lame 120 conforme au premier mode de réalisation présente une configuration dans laquelle le dissipateur thermique 24 est fixé à l'ouverture 22b qui est prévue dans la paroi de face arrière 22a du corps principal de lampe 22, le corps de lampe 112 conforme au présent mode de réalisation n'a pas la même configuration. Dans le phare de véhicule 110 conforme au présent mode de réalisation, lorsque les blocs de lampes 30 sont allumés, la chaleur générée par les éléments électroluminescents 34 déplacée vers la console métallique 120 présentant une capacité thermique importante, en raison de la conduction thermique. Aussi, la chaleur se déplace davantage vers le fil métallique 160 par l'intermédiaire d'une paire de fils métalliques 170. Dans cette situation, du fait que le fil métallique 160 est configuré de façon à être une partie du couvercle translucide 114, qui est un élément exposé dans l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe, la chaleur qui a été conduite vers le fil métallique 160 est libérée dans l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe. Ainsi, il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe. En outre, les fils métalliques 170 qui relient le fil métallique 150 et la console métallique 120 l'un à l'autre présente une certaine souplesse et sont également agencés de façon à présenter un certain relâchement. Ainsi, même lorsque la console métallique 120 est inclinée, il est possible de maintenir facilement la fonction d'étanchéité à l'eau de la lampe sans gêner le mouvement de la console métallique 120. Ainsi, il est possible d'empêcher la configuration de la lampe de devenir complexe. Comme cela a été expliqué jusqu'à présent, conformément au présent mode de réalisation, avec la lampe de véhicule 110 qui comprend les cinq blocs de lampes 30 en utilisant les éléments électroluminescents 34 comme sources de lumière, il est possible d'améliorer les performances de libération de chaleur de la lampe de véhicule 110 sans rendre la configuration de lampe complexe. Aussi, avec cet agencement, il est possible d'empêcher efficacement l'élévation de la température dans les éléments électroluminescents 34 qui sont inclus dans les blocs de lampe 30. Il est également possible d'empêcher efficacement une réduction du flux lumineux provenant des sources de lumière et d'empêcher efficacement les variations dans les couleurs d'émission de lumière. En particulier, conformément au présent mode de réalisation, l'élément métallique est configuré avec un fil métallique 160 qui est incorporé dans le couvercle translucide 114 dans le motif de câblage prédéterminé. Ainsi, il est possible de faire de l'espace à l'extérieur de la chambre de lampe, dans laquelle la chaleur conduite vers le fil métallique 160 est libérée, un espace extérieur de la carcasse du véhicule. Par conséquent, il est possible d'améliorer davantage les performances de libération de chaleur de la lampe. En outre, comme le phare de véhicule 110 est un phare, le vent souffle sur le couvercle translucide 114 pendant un déplacement du véhicule. Ainsi, il est possible d'améliorer davantage les performances de libération de chaleur de la lampe. En outre, il est également possible de s'attendre à ce que la chaleur fournie par le fil métallique 160 produise un effet de désembuage pour un embuage qui peut se produire sur la surface interne du couvercle translucide 114 et un effet de fonte de neige pour la neige qui peut se coller sur la surface externe du couvercle translucide 114. Dans la description du second mode de réalisation, le fil métallique 160 et les fils métalliques 170 sont configurés avec des fils de cuivre. Cependant, il est acceptable d'utiliser d'autres fils tels que des fils d'alliage d'aluminium ou des fils de tungstène, à la place des fils de cuivre. La même chose s'applique aux autres modes de réalisation de l'invention qui seront décrits ultérieurement. Conformément au second mode de réalisation, les fils métalliques 170 sont agencés de façon à présenter un certain relâchement. Cependant, il est acceptable de former des parties de fils métalliques 170 en une forme de ressort hélicoïdal. Dans ce cas, il est possible d'agencer les fils métalliques 170 sans relâchement. En outre, il est acceptable d'utiliser une feuille de métal à la place d'une paire de fils métalliques 170. Dans ce cas, la feuille de métal peut être formée par exemple en une feuille pliée en accordéon. Ensuite, un troisième mode de réalisation de la présente invention sera expliqué. La figure 9 est le même type de dessin que la figure 2 et représente un phare de véhicule 210 conforme au présent mode de réalisation. Comme cela est représenté sur les dessins, la configuration de base du phare de véhicule 210 est la même que celle du second mode de réalisation. Cependant, les configurations de l'élément métallique et de l'élément présentant une conductivité thermique élevée sont différentes de celles conformes au second mode de réalisation. Pour être plus précis, conformément au présent mode de réalisation, un étallique 260 avec lequel l'élément métallique est configuré, est incorporé pratiquement dans toute la zone du couvercle translucide 114 selon un motif de câblage prédéterminé, comme le fil métallique 160 conforme au second mode de réalisation. Au niveau de la partie d'extrémité supérieure centrale du couvercle translucide 114, les parties à deux extrémités 260a du fil métallique 260 sont exposées à la surface interne de la paroi de face périphérique 114a du couvercle translucide 114, cependant, les parties à deux extrémités 260a du fil métallique 260 conforme au présent mode de réalisation s'étendent à l'extérieur du couvercle translucide 114 sur des longueurs prédéterminées. La paire de parties de prolongement 260b du fil métallique 260 sert d'élément ayant une conductivité thermique élevée. Dans cette situation, les parties de prolongement 260b sont agencées de 35 façon à présenter un certain relâchement. La connexion entre les parties de prolongement 260b et la console métallique 120 est réalisée par collage en utilisant un adhésif présentant une conductivité thermique. Lorsque la configuration conforme au présent mode de réalisation est adoptée, il est également possible d'obtenir les mêmes effets que dans le second 5 mode de réalisation. En outre, lorsque la configuration conforme au présent mode de réalisation est adoptée, il est possible de réduire le nombre des éléments qui sont utilisés. Il en résulte qu'il est possible de simplifier davantage la configuration de la lampe. Dans le troisième mode de réalisation, les parties en prolongement 260b sont agencées de façon à présenter un certain relâchement. Cependant, il est également possible de former des éléments des parties en prolongement 260b en une forme de ressort hélicoïdal. Dans ce cas, il est acceptable d'agencer les parties de prolongement 260b sans relâchement. En outre, d'autres formes et configurations peuvent être utilisées pour les parties en prolongement 260b. Bien que l'invention a été décrite en rapport avec un nombre limité de modes de réalisation, l'homme de l'art, ayant profité de cette description, se rendra compte que d'autres modes de réalisation peuvent être élaborés, lesquels ne s'écartent pas de la portée de l'invention telle qu'elle est décrite ici. Par conséquent, la portée de l'invention ne devrait être limitée que par les revendications annexées. [Description des références numériques] 10, 110, 210 LAMPE DE VEHICULE 12, 112 CORPS DE LAMPE 12a OUVERTURE D'EXTREMITE AVANT 14, 114 COUVERCLE TRANSLUCIDE 16 PANNEAU INTERIEUR 16a OUVERTURE CYLINDRIQUE 18 MECANISME D'ORIENTATION 20, 120 CONSOLE METALLIQUE 20A, 120A PARTIE DE PANNEAU VERTICALE 20B, 120B PARTIE DE FIXATION DE BLOC 20a RAINURE EN RETRAIT 22 CORPS PRINCIPAL DE LAMPE 22a PAROI DE FACE ARRIERE 22b OUVERTURE 2889291 21 24 DISSIPATEUR THERMIQUE (ELEMENT METALLIQUE) 24A PARTIE DE PANNEAU 24B, 120C AILETTE DE LIBERATION DE CHALEUR 26 JOINT D'ETANCHEITE TUBE DE CHALEUR SOUPLE (ELEMENT PRÉSENTANT UNE CONDUCTIVITE THERMIQUE ELEVEE) BLOCS DE LAMPES 0 32 LENTILLE DE PROJECTION 34 ELEMENT ELECTROLUMINESCENT 34a PUCE ELECTROLUMINESCENTE 36 REFLECTEUR 36a SURFACE DE REFLEXION 38 ELEMENT DE COMMANDE DE LUMIERE 38a SURFACE SUPERIEURE 38a1 BORD D'EXTREMITE AVANT PLAQUE DE SUPPORT 42 DOUILLE ELASTIQUE 50 VIS D'ORIENTATION 52 ECROU D'ORIENTATION 114a PAROI DE FACE PERIPHERIQUE 160, 260 FIL METALLIQUE (ELEMENT METALLIQUE) 160a, 260a PARTIES A DEUX EXTREMITES 170 FIL METALLIQUE (ELEMENT PRESENTANT UNE CONDUCTIVITÉ THERMIQUE ELEVEE) 170a PARTIE D'EXTREMITE AVANT 170b PARTIE D'EXTREMITE ARRIERE 172 OEILLET METALLIQUE 260b PARTIE EN PROLONGEMENT (ELEMENT PRESENTANT UNE CONDUCTIVITE THERMIQUE ELEVEE) P 2889291 22 AXE OPTIQUE LIGNE DE SEPARATION HORIZONTALE LIGNE DE SEPARATION OBLIQUE POINT DE COUDE POINT DE FOCALISATION DE COTE ARRIE ZONE CHAUDE MOTIF DE REPARTITION DE FEU DE CROISEMENT
Une console métallique (20 ; 120) qui supporte une pluralité de blocs de lampes (30) est configurée de façon à être logée dans la chambre de lampe et à être supportée avec possibilité d'inclinaison par le corps de lampe (12 ; 112). Dans ce cas, une partie du corps de lampe (12 ; 112) est configurée de façon à être un dissipateur thermique (24). Le dissipateur thermique (24) et la console métallique (20 ; 120) sont reliés l'un à l'autre par un tube de chaleur souple (28). Grâce à cet agencement, la chaleur qui est générée par les éléments électroluminescents (34) compris dans les blocs de lampes (30) peut se déplacer vers le dissipateur thermique (24) par l'intermédiaire de la console métallique (20 ; 120) et du tube de chaleur souple (28), et est de ce fait libérée dans l'espace qui se trouve à l'extérieur de la chambre de lampe. En outre, en raison de la transformation du tube de chaleur souple (28) présentant une certaine souplesse, même lorsque la console métallique (20 ; 120) est inclinée, il est possible de maintenir facilement la fonction d'étanchéité à l'eau de la lampe sans gêner le mouvement de la console métallique.
1. Lampe de véhicule (10; 110; 210) comprenant: une pluralité de blocs de lampes (30) qui utilisent des éléments électroluminescents (34) comme sources de lumière et une console métallique; 120) qui supporte la pluralité de blocs de lampes (30), dans laquelle la pluralité de blocs de lampes (30) et la console métallique (20; 120) sont logées dans une chambre de lampe formée par un corps de lampe (12; 112) et un couvercle translucide (14; 114) qui est fixé à l'ouverture d'extrémité avant (12a) du corps de lampe (12; 112), dans laquelle la console métallique (20; 120) est supportée avec possibilité de pivotement par le corps de lampe (12; 112), dans laquelle l'une d'une partie du corps de lampe et d'une partie du couvercle translucide (14; 114) est configurée avec un élément métallique, et dans laquelle l'élément métallique et la console métallique (20; 120) sont reliés l'un à l'autre par un élément présentant une certaine souplesse et une conductivité thermique élevée (28; 170; 260b). 2. Lampe de véhicule selon la dans laquelle l'élément présentant une conductivité thermique élevée est configuré avec un tube de chaleur souple. 3. Lampe de véhicule selon la 1 ou 2, dans laquelle le corps de lampe comprend: un corps principal de lampe ayant une ouverture dans sa paroi de face arrière, et l'élément métallique fixé à l'ouverture dans le corps principal de lampe, et dans laquelle l'élément métallique comprend: une partie de panneau qui est agencée de façon à fermer l'ouverture dans le corps principal de lampe, et une pluralité d'ailettes de libération de chaleur qui s'étendent vers l'arrière depuis la partie de panneau. 4. Lampe de véhicule selon la dans laquelle l'élément métallique est configuré avec un fil métallique qui est incorporé dans le couvercle translucide selon un motif de câblage prédéterminé. 5. Lampe de véhicule selon la 4, dans laquelle des parties à deux extrémités du fil métallique s'étendent en dehors du couvercle translucide sur des longueurs prédéterminées, et l'élément présentant une conductivité thermique élevée est configuré avec la paire de parties de prolongement de fil métallique. 6. Lampe de véhicule selon l'une des 1 à 5, dans laquelle les éléments électroluminescents dans les blocs de lampes sont fixés directement à la console métallique. 7. Lampe de véhicule selon l'une des 2 à 6, dans laquelle le tube de chaleur souple a une forme de bande. 8. Lampe de véhicule selon l'une des 5 à 7, dans laquelle la paire de parties de prolongement de fil métallique ont chacune une forme de ressort hélicoïdal.
F
F21
F21S,F21V,F21W,F21Y
F21S 8,F21V 3,F21V 19,F21V 29,F21W 101,F21W 107,F21Y 101
F21S 8/10,F21V 3/04,F21V 19/02,F21V 29/00,F21V 29/505,F21W 101/10,F21W 101/14,F21W 107/10,F21Y 101/02
FR2892493
A1
DISPOSITIF POUR L'ASSEMBLAGE D'AU MOINS DEUX PROFILES ET SES APPLICATIONS
20,070,427
La présente invention concerne un dispositif pour l'assemblage d'au moins deux profilés. Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusivement, à la réalisation de structures de rangement telles que des étagères ou des intérieurs de bibliothèques, de cadres, de tiroirs ou d'armoires. 15 De façon générale, la population est sujette à une mobilité croissante notamment pour des raisons professionnelles. Les déménagements successifs entraînent inévitablement le transfert de meubles qui ne retrouvent pas systématiquement la fonction qu'ils remplissaient dans le logement précédent. 20 Il existe donc une demande croissante pour des meubles, des rangements dont le volume intérieur est modulable, facilement montables et démontables qui vont ainsi pouvoir s'adapter à différentes fonctions. 25 Enfin, chacun dans notre société actuelle est de plus en plus désireux d'apposer sa patte en personnalisant ses meubles au gré de ses envies. L'invention a pour objet de résoudre ces inconvénients au moyen d'un dispositif qui va permettre d'obtenir une modularité et une facilité de montage 30 et démontage de divers rangements. A cet effet, elle propose un dispositif pour l'assemblage d'au moins deux profilés, ce dispositif comprenant au moins un module d'assemblage formé de deux parties s'assemblant l'une à l'autre et comprenant chacune au moins 1 -2- deux paires de tronçons de profilés parallèles s'interdigitant au niveau de l'une des extrémités des tronçons, de manière à ce que les tronçons de l'une des deux paires s'étendent selon un angle déterminé par rapport aux tronçons de l'autre paire, l'assemblage entre les deux parties du susdit module d'assemblage étant obtenu en engageant l'un des tronçons d'un premier couple d'une première desdites parties dans l'intervalle des tronçons d'un premier couple de la deuxième partie et inversement en engageant l'un des tronçons du deuxième couple de la deuxième partie dans l'intervalle des tronçons du deuxième couple de la première partie ; cet assemblage ayant pour effet de délimiter deux passages dans lesquels lesdits profilés peuvent s'engager étroitement et être fixés à l'aide de moyens de fixation. L'assemblage des profilés pourra se faire à angle droit. Dans ce cas, les tronçons de l'une des deux paires s'étendront selon un angle de 90 c'est-à-15 dire perpendiculairement aux tronçons de l'autre paire. Les profilés pourront présenter ou non une même section. Lesdites au moins deux paires de tronçons de profilés parallèles pourront 20 s'interdigiter avec contact au niveau de l'une des extrémités des tronçons. La section des profilés pourra être une section à symétrie polaire telle qu'un cercle, un carré, un polygone d'ordre pair tel qu'un hexagone. 25 Les deux parties du susdit module d'assemblage pourront être identiques ce qui présente un avantage en termes de coût de production notamment. Chaque partie pourra être monobloc ou composée de plusieurs éléments par exemple de différents tronçons indépendants. 30 Dans ce dernier cas, les différents éléments d'une partie pourront être fixés par collage ou encore par un assemblage mécanique par exemple au moyen de vis. -3- Les parties pourront comporter des moyens de fixation entre elles tels qu'une butée à chacune des extrémités des parties. Ces butées pourront être conformées de façon à ce que l'exercice d'un effort appliqué sur une butée d'une partie en direction de la butée correspondante sur l'autre partie permette au dispositif d'assemblage d'entrée en contact avec les profilés avant que les butées soient en contact entre elles. Le contact entre lesdites butées pourra être maintenu par un moyen mécanique tel qu'un vissage ou un crochet. Avantageusement, de telles butées pourront permettre d'ajouter un intervalle 10 supplémentaire à chacune des extrémités du dispositif. Dans le cas d'un assemblage des profilés à angle droit, chaque partie d'un module pourra comprendre à ses extrémités des butées positionnées selon un axe de 45 par rapport à l'angle droit formé par les tronçons d'une paire 15 d'une partie s'interdigitant avec les tronçons de l'autre paire de ladite partie. Lorsque les deux parties d'un module d'assemblage s'engagent l'une dans l'autre, les butées viennent en contact en correspondance de forme l'une contre l'autre. Avantageusement, dans le cas où un effort dans un plan perpendiculaire à 20 l'axe principal d'un profilé est transmis aux tronçons directement en contact avec ledit profilé et répartit sur les tronçons parallèles et sur les butées solidarisées. Cette répartition sur les butées à 45 a lieu quelle que soit la direction de l'effort dans un plan perpendiculaire à l'axe principal d'un profilé, quelque soit 25 l'axe du profilé. Ledit dispositif pourra être utilisé comme dispositif d'assemblage fixe et/ou mobile selon la configuration envisagée. Par fixe, on entend l'impossibilité pour les profilés de coulisser dans le 30 dispositif selon l'invention et par mobile, la possibilité pour les profilés de coulisser. D'une façon plus générale, chaque partie pourra comporter au lieu de deux paires, deux pluralités de tronçons de manière à obtenir après assemblage -4- des deux parties, deux séries de passages, les tronçons de chacune des pluralités étant parallèles. Les profilés pourront être constitués de divers matériaux tels que du métal (durai, inox...), des matériaux plastiques (PVC, PE, PTFE...), du bois. Lesdits profilés pourront comporter au moins une enveloppe extérieure déformables. Ainsi, il pourra être possible de maintenir une pression de contact suffisante 10 pour supporter une charge dans le cas où des profilés orthogonaux ne présentent pas les mêmes dimensions. Une première variante d'exécution permettant d'obtenir un résultat similaire pourra consister à utiliser au moins au niveau des intervalles des tronçons du 15 dispositif d'assemblage, un matériau plus souple afin de ne pas détériorer les profilés et de les maintenir en exerçant une pression permettant de supporter une charge. Une deuxième variante d'exécution pourra consister en une languette 20 déformable de façon rémanente située à l'intérieur des intervalles des tronçons. Le dispositif d'assemblage selon l'invention pourra être constitué d'un ou plusieurs matériaux tels que du métal, du bois, du plastique (PVC, PE, 25 PTFE...). Une troisième variante pourra comprendre l'usage de profilés électriquement conducteurs ou comprenant des fils électriques en vue d'alimenter des éclairages situés sur lesdits profilés, les éléments horizontaux et verticaux 30 étant éventuellement connectés entre eux au moyen d'un élément supplémentaire. -5- De tels profilés électriquement conducteurs pourront permettre l'alimentation des modules electroniques polyvalents ainsi que leur communication avec d'autres modules et des appareils externes. Dans le cas où le dispositif d'assemblage présente un axe principal horizontal, ces dispositifs pourront être utilisés pour réaliser des étagères et/ou des intérieurs de bibliothèques et/ou de cadres et/ou d'armoires réglables en hauteur et/ou comportant des séparations verticales mobiles, ledit axe principal étant défini selon l'axe de symétrie de chacune des parties du susdit module d'assemblage. Dans le cas où le dispositif d'assemblage présente un axe principal vertical, ces dispositifs pourront être utilisés pour réaliser des intérieurs de tiroirs présentant des séparations mobiles. Pour assurer une bonne tenue d'un module d'assemblage avec un profilé au niveau d'un passage, il faut et il suffit que les faces des tronçons formant ledit passage et axées dans le sens que le profilé viennent en contact avec ledit profilé afin d'exercer sur ledit profilé deux forces opposées. 20 Pour augmenter la capacité de charge d'une structure comprenant le dispositif selon l'invention, les parties du dispositif selon l'invention pourront se fixer/coopérer avec les profilés. Par exemple, les profilés s'insérant dans les passages à angle droit pourront 25 comprendre un filetage externe ou des cannelures apte(s) à coopérer par exemple avec une saillie en complément de forme située à l'intérieur d'un passage. Pour assurer la rigidité d'une structure utilisant un dispositif selon l'invention, 30 ladite structure pourra être placée dans un cadre rigide qui pourra être par exemple un tiroir, une armoire ou un cadre à accrocher au mur.15 -6- Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : Les figures la, 1 b sont des représentations respectivement de profil et de dessus de la première étape de montage d'un module d'assemblage d'un dispositif d'assemblage selon l'invention ; Les figures 2a, 2b sont des représentations respectivement de profil et de dessus de la deuxième étape de montage d'un module d'assemblage d'un dispositif d'assemblage selon l'invention ; Les figures 3a, 3b sont des représentations respectivement de profil et de dessus de la troisième étape de montage d'un module d'assemblage d'un dispositif d'assemblage selon l'invention ; La figure 4 est une représentation en perspective de la quatrième étape de montage d'un module d'assemblage d'un dispositif d'assemblage selon l'invention ; La figure 5 est une représentation d'un module d'assemblage d'un deuxième dispositif selon l'invention ; La figure 6 est une représentation du module d'assemblage de la 25 figure 5 lors de son montage avec des profilés ; La figure 7 est une représentation d'un rayonnage assemblé au moyen d'un dispositif selon l'invention comportant huit modules d'assemblage tels qu'illustrés sur la figure 6. La figure 4 est une illustration d'un module d'assemblage M d'un dispositif selon l'invention pour l'assemblage d'un profilé associé à un profilé orthogonal. 30 -7- Ce module d'assemblage M est formé de deux parties 1, 1' s'assemblant l'une à l'autre. Chaque partie 1, 1' comporte deux tronçons 2, 2' de profilés, associés à deux tronçons 3, 3' de profilés orthogonaux, ces tronçons 2, 2' et 3, 3' s'interdigitant, avec contact au niveau de l'une des extrémités 5, 5' de ces tronçons, de manière à ce que les tronçons 2, 2' s'étendent perpendiculairement aux tronçons 3, 3', la solidarisation de ces tronçons 2, 2' et 3, 3' étant réalisée grâce à des moyens de fixation tels que de la colle. La section des tronçons de profilés est carrée. L'assemblage des deux parties 1, 1'comporte les étapes suivantes : un positionnement des parties 1, 1' l'une derrière l'autre, les extrémités libres 4 des tronçons 3 de la partie 1 étant situées en regard des extrémités en contact 5' des tronçons 3' de la partie 1' (Figures la, lb), une rotation de 90 de la partie 1' vers la partie 1 de manière à ce que les tronçons 3' de la partie 1' qui était horizontaux se retrouvent verticaux et que les tronçons 2' de cette partie qui était verticaux se retrouvent en position horizontale (Figures 2a, 2b), une translation des deux parties 1, 1' l'une vers l'autre de manière à ce que les tronçons 3 de la partie 1 s'intercalent entre les tronçons 2' de la partie 1' (Figures 3a, 3b), une rotation de 90 de la partie 1' vers la partie 1 de manière à former les passages à angle droit 6, 7 pour les profilés (Figure 4). La figure 5 est une illustration d'un module d'assemblage M' d'un dispositif selon l'invention pour l'assemblage de n profilés, soit trois profilés, associés à n+1 profilés orthogonaux, soit quatre profilés orthogonaux. Ce module d'assemblage M' est formé de deux parties monoblocs 8, 8' s'assemblant l'une à l'autre (la partie 8' est légèrement grisée). -8-Chaque partie 8, 8' comporte n+1 tronçons 9, 9' de profilés, soit quatre tronçons, associés à n tronçons 10, 10' de profilés orthogonaux, soit trois tronçons, ces tronçons 9, 9' et 10, 10' s'interdigitant, avec contact au niveau de l'une des extrémités des tronçons, de manière à ce que les tronçons 9, 9' s'étendent perpendiculairement aux tronçons 10, 10'. Les deux parties comportent en outre à chacune de leurs extrémités un tronçon 11, 12 et 11', 12' de section carrée situé dans un plan PI, P2 perpendiculaire à l'axe principal desdites parties, ces tronçons 11, 12 et 11', 12' sont positionnés à 45 par rapport à l'angle droit formé respectivement par les tronçons 9, 10 et 9', 10' s'interdigitant. Les tronçons 11, 11' et 12, 12' sont respectivement positionnés dans le même plan PI, P2 de façon à ce que lors de l'assemblage des parties 8, 8', une face latérale 111 d'un tronçon 11 soit parallèle à une face latérale 111' d'un tronçon 11' et une face latérale 121 d'un tronçon 12 soit parallèle à une face latérale 121' d'un tronçon 12'. Lesdites faces latérales des tronçons 11, 11' et 12, 12' pourront être en 20 contact ou sensiblement espacées. De plus, des moyens de fixation pourront être prévus de façon à exercer une pression respectivement d'un tronçon 11, 12 sur un tronçon 11', 12' de façon à exercer une pression supplémentaire du module d'assemblage sur les profilés. 25 Selon un premier avantage, ces tronçons permettent de limiter la deuxième rotation de 90 et ainsi la position de la partie 8 par rapport à la partie 8'. Selon un deuxième avantage, ces tronçons permettent de répartir un effort quelle que soit sa direction dans le plan perpendiculaire à l'axe principal d'un 30 profilé, quelque soit l'axe du profilé. Selon un troisième avantage, lesdits tronçons 11, 11' et 12, 12' permettent de former un passage supplémentaire à chaque extrémité du dispositif. Les passages à angle droit 131-134 et 141-143 sont formés. Il est à noter que dans cet exemple les extrémités libres des tronçons 9, 9', 10, 10' sont biseautées et l'arête commune aux extrémités des tronçons 9, 9' et 10, 10' s'interdigitant avec contact est chanfreinée. L'exemple de la figure 6 illustre le positionnement des deux parties 8, 8' du module d'assemblage M' de la figure 5 par rapport à des profilés orthogonaux lors de leur assemblage selon les pointillés. 10 Pour assurer une bonne tenue d'un module d'assemblage avec un profilé au niveau d'un passage, il faut et il suffit que les faces F et F' des tronçons formant ledit passage et axées dans le sens que le profilé viennent en contact avec ledit profilé afin d'exercer sur ledit profilé deux forces opposées. 15 La figure 7 illustre un exemple d'utilisation par exemple pour des rayonnages d'un dispositif selon l'invention comportant huit modules d'assemblage M'l à M'8. Ces rayonnages sont constitués de six séries 15-20 de profilés dont trois en 20 position verticale 15-17 et trois en position horizontale 18-20. Deux séries verticales 15, 16 de profilés et deux séries horizontales 18, 19 de profilés comportant chacune deux profilés respectivement 151, 152, 161, 162 et 181, 182, 191, 192 sont utilisées pour délimiter la structure extérieure 25 du rayonnage et à chaque intersection d'une série verticale 15, 16 de profilés avec une série horizontale 18, 19 de profilés est disposé un module d'assemblage respectivement M'1, M'3, M'6, M'8, ce module peut être fixé sur les profilés de façon déconnectable afin d'éviter tout mouvement non souhaité. 30 Plus précisément, les extrémités du profilé 151 sont situées dans les passages 141 des modules M'l et M'6 ; les extrémités du profilé 152 sont situées dans les passages 143 des modules M'l et M'6 ;5 -10- les extrémités du profilé 161 sont situées dans les passages 141 des modules M'3 et M'8 ; les extrémités du profilé 162 sont situées dans les passages 143 des modules M'3 et M'8 ; les extrémités du profilé 181 sont situées dans les passagesl3l des modules M'l et M'3 ; les extrémités du profilé 182 sont situées dans les passages 134 des modules M'l et M'3 ; les extrémités du profilé 191 sont situées dans les passages 131 des 10 modules M'6 et M'8 ; les extrémités du profilé 192 sont situées dans les passages 134 des modules M'6 et M'8. La troisième série verticale 17 de profilés comportant trois profilés 171, 172, 15 173 est liée aux deux séries horizontales 18, 19 de profilés par deux modules d'assemblage M'2 et M'7. Plus précisément, les extrémités du profilé 171 sont situées dans les passages 141 des modules M'2 et M'7 ; les extrémités du profilé 172 sont situées dans les passages 142 des 20 modules M'2 et M'7 ; les extrémités du profilé 173 sont situées dans les passages 143 des modules M'2 et M'7 ; La troisième série horizontale 20 de profilés comportant quatre profilés 201 à 25 204 est liée aux deux séries verticales 15, 16 de profilés par deux modules d'assemblage M'4 et M'5. Plus précisément, les extrémités du profilé 201 sont situées dans les passages 131 des modules M'4 et M'5 ; les extrémités du profilé 202 sont situées dans les passages 132 des 30 modules M'4 et M'5 ; les extrémités du profilé 203 sont situées dans les passages 133 des modules M'4 et M'5 ; les extrémités du profilé 204 sont situées dans les passages 134 des modules M'4 et M'5. -11- Cet ensemble comportant les séries verticale 17 et horizontale 20 et les modules M'2, M'7, M'4, M'5 constituent la structure interne mobile du rayonnage. En effet, la série verticale 17 se déplace selon une direction horizontale au moyen des modules M'2, M'7 qui sont mobiles respectivement le long des profilés 181, 182 et 191, 192 à travers les passages 131 et 134 desdits modules La série horizontale 20 se déplace selon une direction verticale au moyen des module M'4, M'5 qui sont mobiles respectivement le long des profilés 151, 152 et 161, 162 à travers les passages 141 et 143 desdits modules Il est à noter qu'un module d'assemblage supplémentaire pourra être envisagé à l'intersection entre la série horizontale 20 de profilés et la série 15 verticale 17 de profilés notamment pour renforcer le rayonnage. L'invention ne se limite pas aux exemples précédemment décrits. En effet, ce dispositif peut être utilisé pour organiser l'intérieur d'une 20 armoire : en agrandissant un volume pour le transformer en penderie ou inversement en le diminuant pour recréer des étagères. Il pourra également être utilisé pour organiser à volonté l'intérieur d'un tiroir
L'invention concerne un dispositif pour l'assemblage d'au moins deux profilés, ce dispositif comprenant au moins un module d'assemblage formé de deux parties s'assemblant l'une à l'autre et comprenant chacune au moins deux paires de tronçons de profilés parallèles s'interdigitant au niveau de l'une des extrémités des tronçons, de manière à ce que les tronçons de l'une des deux paires s'étendent selon un angle déterminé par rapport aux tronçons de l'autre paire, l'assemblage entre les deux parties du susdit module d'assemblage étant obtenu en engageant l'un des tronçons d'un premier couple d'une première desdites parties dans l'intervalle des tronçons d'un premier couple de la deuxième partie et inversement en engageant l'un des tronçons du deuxième couple de la deuxième partie dans l'intervalle des tronçons du deuxième couple de la première partie ; cet assemblage ayant pour effet de délimiter deux passages dans lesquels lesdits profilés peuvent s'engager étroitement et être fixés à l'aide de moyens de fixation.Elle s'applique notamment à la réalisation de structures de rangement telles que des étagères ou des intérieurs de bibliothèques, de cadres, de tiroirs ou d'armoires.
Revendications 1. Dispositif pour l'assemblage d'au moins deux profilés, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un module d'assemblage (M, M', M'1- M'8) formé de deux parties (1, 1', 8, 8') s'assemblant l'une à l'autre et comprenant chacune au moins deux paires de tronçons de profilés parallèles (2, 3, 2', 3', 9, 10, 9', 11'), s'interdigitant au niveau de l'une des extrémités (5, 5') des tronçons, de manière à ce que les tronçons (2, 3, 9, 10) de l'une des deux paires s'étendent selon un angle déterminé par rapport aux tronçons (3', 2', 10', 9') de l'autre paire, l'assemblage entre les deux parties (1, 1', 8, 8') du susdit module d'assemblage (M, M', M'1- M'8) étant obtenu en engageant l'un des tronçons (2, 9) d'un premier couple d'une première desdites parties dans l'intervalle des tronçons (3', 10') d'un premier couple de la deuxième partie et inversement en engageant l'un des tronçons du deuxième couple (2', 9') de la deuxième partie dans l'intervalle des tronçons (3, 10) du deuxième couple de la première partie ; cet assemblage ayant pour effet de délimiter deux passages (6, 7, 131-134, 141-143) dans lesquels lesdits profilés peuvent s'engager étroitement et être fixés à l'aide de moyens de fixation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les deux parties (1, 1', 8, 8') sont identiques. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les tronçons (2, 3, 9, 10) de l'une des deux paires s'étendent selon un angle de 90 par rapport aux tronçons (3', 2', 10', 9') de l'autre paire. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que chaque partie (1, 1', 8, 8') d'un module comprend à ses extrémités des butées (11, 11') positionnées selon un axe de 45 par rapport à l'angle droit formé par les tronçons d'une paire (9, 9') d'une partie s'interdigitant avec les tronçons (10, 10') de l'autre paire de ladite partie.-13- 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites au moins deux paires de tronçons (2, 3, 2', 3', 9, 10, 9', 11') de profilés parallèles s'interdigitent avec contact au niveau de l'une des extrémités (5, 5') des tronçons. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les parties comportent des moyens de fixation supplémentaires (11, 11') entre elles et/ou sur les profilés. 10 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les faces (F, F') des tronçons formant ledit passage et axées dans le sens que le profilé viennent en contact avec ledit profilé afin d'exercer sur ledit profilé deux forces opposées. 15 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque partie (8, 8') comporte, au lieu de deux paires, deux pluralités (9, 10, 9', 11') de tronçons de manière à obtenir après assemblage des deux parties, deux séries de passages (131-134, 141-143), les tronçons de chacune des pluralités étant parallèles. 20 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque partie est monobloc ou comprend des éléments fixés par collage ou encore par un assemblage mécanique. 25 10. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un ou plusieurs matériaux. 11. Utilisation du dispositif selon la 1 pour la réalisation d'étagères et/ou d'intérieurs de bibliothèques et/ou de cadres, et/ou, 30 d'armoires et/ou de tiroirs.5
F,A
F16,A47
F16S,A47B
F16S 3,A47B 57
F16S 3/06,A47B 57/00
FR2891385
A1
PROCEDE DE RECONNAISSANCE DE TRAMES TRANSMISES PAR UN SIGNAL ET, DISPOSITIF DE RECEPTION ASSOCIE.
20,070,330
L'invention concerne un procédé pour la réception de signaux permettant le contrôle d'un appareil à l'aide d'un objet distant tel qu'une télécommande, et un système pour la mise en ceuvre du procédé. De nos jours, les équipements vidéo et/ou audio, par exemple, des magnétoscopes, des lecteurs de disques vidéo numériques, des lecteurs de disques compacts audio ou encore des récepteurs de programmes de télévision, sont habituellement contrôlés à distance par une télécommande. io La télécommande est un appareil doté de touches, d'un encodeur et d'un émetteur de signaux, habituellement infrarouges. La télécommande transmet une trame de signaux représentant le code correspondant à la touche enfoncée. Chaque touche est associée par exemple à un chiffre ou une fonction, de sorte que la télécommande permet de transmettre des codes de fonctions à un appareil chargé d'exécuter lesdites fonctions ou de recevoir des valeurs. Une installation audio vidéo comporte plusieurs appareils, généralement dotés d'une télécommande dédiée. Les trames de signaux transmises par la télécommande comporte un champ contenant le code de la fonction et un champ contenant le code de l'appareil à commander (amplificateur, TV, décodeur, VCR, lecteur DVD, ...). Les trames de signaux infrarouges étant reçues par tous les appareils en face de la télécommande, seul celui correspondant à son code est activé et exécute la fonction correspondante. Le problème se pose maintenant lorsque deux appareils de même fonction se trouvent dans la même installation. Pour solutionner ce problème, l'utilisateur peut acheter des appareils de marque différente. En effet, les constructeurs utilisent leurs propres protocoles de communication pour transmettre des signaux d'une télécommande vers un appareil. Si le format des données ne correspond pas au protocole dédié, alors les signaux reçus par l'appareil sont simplement ignorés. La trame de signaux émis par une télécommande comporte un format défini par le protocole de communication. L'appareil de réception contrôle dans un premier temps si les signaux reçus correspondent à son protocole de communication. Si c'est le cas, alors le contenu informationnel de la trame est analysé pour en extraire le code de l'appareil. Si ce code correspond à l'appareil recevant la trame, la fonction correspondant au code reçu est exécutée. Des accords entre constructeurs d'appareils permettent qu'une même télécommande puisse contrôler plusieurs appareils de marque différente. Ceci est possible par le fait que l'appareil de réception peut interpréter des protocoles de communication différents, car les trames reçues peuvent être émises par des télécommandes provenant de to constructeurs différents, et donc doté de protocoles différents. Par exemple, une commande de volume peut être exécutée par un décodeur, ou un amplificateur, ou un récepteur de télévision. La trame contient le code unique de la fonction commandant le volume, mais le format de la trame émise varie selon le fabriquant de la télécommande, is Dans un environnement où une pluralité d'appareils peuvent recevoir des signaux émanant de plusieurs télécommandes, les signaux subissent des perturbations qui rendent souvent inexploitables les signaux reçus. En effet, lorsque les trames infrarouges de plusieurs télécommandes se chevauchent, au niveau de la réception aucune trame n'est exploitable, soit le début de la trame, soit la fin de la trame est altérée. La présente invention peut accélérer le traitement des signaux reçus selon des protocoles différents et peut améliorer le taux de reconnaissance des trames de réception. L'objet de la présente invention est un procédé de reconnaissance de trames de communication reçues par un récepteur à l'aide de signaux binaires, lesdites trames devant respecter au moins un protocole déterminé ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape de traitement d'une trame de signaux binaires déclenchée par la réception du dernier signal binaire reçu d'un second 30 groupe de signaux binaires formant une trame respectant le au moins protocole déterminé, immédiatement précédée par la réception d'un premier groupe de signaux binaires respectant une partie du au moins protocole déterminé, le bloc constitué du premier groupe de signaux et du premier signal du second groupe ne respectant plus le au moins protocole déterminé. De cette façon, le logiciel d'acquisition et de traitement de signaux repart immédiatement en attente de réception d'un nouvel en-tête. L'avantage de cette méthode consiste en ce que l'on n'attend pas la réception d'une trame complète pour rejeter les signaux déjà acquis. io Selon un premier perfectionnement, le procédé reconnaît plusieurs protocoles. La réception d'un signal ne respectant plus aucun des protocoles déclenche l'exécution d'une nouvelle étape de reconnaissance en vue de l'acquisition d'une nouvelle trame. Selon un autre perfectionnement, la réception d'un signal déclenche l'activation d'un temporisateur. La durée de temporisation est celle qui est la plus longue des durées au cours de laquelle un signal ultérieurement reçu peut respecter un protocole pour la trame en cours de réception. L'exécution d'une nouvelle étape de reconnaissance en vue de l'acquisition d'une nouvelle trame est déclenchée lorsque intervient la fin de la temporisation sans réception de signal. De cette manière, on attend pas la réception d'un nouveau signal sachant que celui-ci ne correspond à aucun protocole pour re-initialiser l'étape de reconnaissance et se mettre en attente d'une nouvelle trame. Selon un autre perfectionnement, la réception d'un signal ne respectant pas le au moins protocole déterminé déclenche l'émission d'un signal auditif ou visuel à l'intention de l'utilisateur. De cette manière, l'utilisateur a connaissance des erreurs de réception des trames émises par une télécommande. Selon un autre perfectionnement, c'est la fin de la temporisation sans réception de signal qui déclenche l'émission du signal auditif ou visuel. L'objet de la présente invention est également un appareil électronique contrôlé à distance par une télécommande émettant des trames de signaux, lesdites trames devant respecter au moins un protocole déterminé comportant un moyen de réception des signaux émis par ladite télécommande et un moyen caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de traitement des signaux binaires reçues déclenché par la réception du dernier signal binaire reçu d'un second groupe de signaux binaires formant une trame respectant le au moins protocole déterminé, io immédiatement précédée par la réception d'un premier groupe de signaux binaires respectant une partie du au moins protocole déterminé, le bloc constitué du premier groupe de signaux et du premier signal du second groupe ne respectant plus le au moins protocole déterminé. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description d'un exemple de réalisation particulier non limitatif fait en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est un diagramme bloc d'un dispositif de reproduction d'un document selon un exemple préféré de réalisation de l'invention, - la figure 2 montre un chronogramme d'émission de signaux infrarouges non reconnaissables et le traitement général effectué par l'interface de la télécommande, - la figure 3 montre un schéma montrant les principaux éléments du module de gestion des différents protocoles. Nous allons tout d'abord décrire un exemple d'appareil pour la mise en oeuvre de l'invention. La figure 1 présente un récepteur multimédia 1 muni d'un dispositif d'affichage 2 tel qu'un écran de visualisation. Le récepteur 1 peut être un décodeur pour la réception de signaux audiovisuels provenant d'un réseau à haut débit, ou un terminal autonome de visualisation de documents audiovisuels. Le récepteur 1 comprend une unité centrale 3 reliée entre autre à une mémoire 4 contenant des programmes exécutables, une horloge 8, une interface de réception de signaux infrarouges 9 pour recevoir les signaux d'une télécommande 11, une logique de décodage audio/vidéo 6 pour la création des signaux audiovisuels envoyés à l'écran de télévision 2, et une interface 5 pour la communication avec un réseau numérique à haut débit permettant de recevoir des données audio/vidéo. Le réseau est par exemple un réseau d'IEEE 1394. Le récepteur comprend également des moyens de réception 7 tel qu'un syntoniseur (TUNER selon la terminologie anglo-saxonne) et un démultiplexeur pour recevoir des documents audiovisuels d'un réseau de io diffusion. La télécommande 11 comporte notamment des touches de navigation T, J,, - et F, de touches de fonction et un pavé numérique pour l'introduction de valeur. Dans l'exemple de réalisation, la télécommande 11 est dédiée à l'appareil 1. L'écran de visualisation 2 est également contrôlable à distance avec une autre télécommande 21 qui lui est dédié. Le récepteur comprend également un circuit 10 d'affichage de données sur l'écran, appelé souvent circuit OSD, de l'Anglais "On Screen Display" (signifiant littéralement "affichage sur l'écran"). Le circuit OSD 10 est un générateur de texte et de graphisme qui permet d'afficher à l'écran des menus, des pictogrammes (par exemple, un numéro correspondant à la chaîne visualisée) ou des requêtes à l'intention de l'utilisateur. Le circuit OSD est contrôlé par l'Unité Centrale 3 en association avec un logiciel de reproduction exécutable enregistré dans la mémoire 4. De façon optionnelle, le récepteur est connecté à une unité de lecture 30 d'un support amovible d'enregistrement de documents audiovisuels. L'unité de lecture 30 est typiquement un lecteur de disque optique, elle peut être externe au récepteur 1 (comme le montre la figure 1) ou intégrée dans celui-ci. Cet appareil dispose également de sa propre télécommande 31. L'interface infrarouge 9 est de façon privilégiée réalisée sous la forme d'une partie d'un circuit spécialisé de type microcontrôleur. Ce circuit comporte des lignes d'entrées aptes à recevoir des signaux numériques représentant des niveaux logiques 0 ou 1 , et des lignes de sorties aptes à transmettre des signaux de communication à l'unité centrale 3. Les principales fonctions de ce circuit sont le décodage des signaux infrarouges reçus, leurs traductions en signaux numériques et la transmission à l'unité centrale dans un débit compatible avec cette unité centrale. Les trois télécommandes 11, 21 ou 31 peuvent commander certaines fonctions des trois appareils, mais ces télécommandes peuvent être fabriquées par trois constructeurs différents et de ce fait, peuvent transmettre les données selon des protocoles différents. Après avoir décrit les différents éléments du dispositif, nous allons maintenant expliquer comment ceux-ci coopèrent, avec l'aide de la figure 2 io et du schéma de la figure 3. En haut de la figure 2, on a dessiné une trame des bits reçus. Les bits sont émis séquentiellement, la valeur du bit correspond à une modulation particulière du signal infrarouge, ou une absence de signal. Comme il a été décrit dans le préambule, les signaux reçus correspondent à des protocoles de transmission donnés. Selon un aspect important de l'invention, l'interface détecte en temps réel le protocole de la trame et dès que le dernier signal reçu ne correspond plus à aucun protocole alors l'interface termine la reconnaissance de la trame et se met en acquisition d'une nouvelle trame. Selon un mode simplifié de réalisation, l'interface est capable de reconnaître un seul protocole de communication. Selon l'exemple illustré par la figure 2, l'interface 9 est capable de reconnaître simultanément trois protocoles numérotés 1, 2 et 3. Dans un premier temps, les signaux reçus correspondent aux trois protocoles, c'est-à-dire que la valeur des bits transmis et la durée (en anglais: timing ) de ces bits peuvent correspondre aux trames spécifiées par chacun des trois protocoles. Dans un second temps, la sixième transition intervient à un moment que le protocole 2 ne prévoit pas. De sorte que, quel que soit, les données transmises, elles ne peuvent dorénavant plus être interprétées à l'aide du protocole 2. Les signaux vont désormais être reconnus selon le protocole 1 et 3. A la neuvième transition, le signal reçu ne correspond pas au protocole 3, il ne reste plus alors qu'un seul protocole actif: le protocole 1. A la douzième transition, les signaux reçus ne peuvent correspondre au protocole 1 qui est le dernier protocole encore actif. A ce moment, l'interface n'est plus capable d'extraire quoi que ce soit de la trame reçue, elle interrompt alors l'acquisition, efface les données de la trame reçue et repart pour l'acquisition d'une nouvelle trame. Cette nouvelle acquisition consiste à attendre l'arrivée d'un prochain signal qui marquera le début de la réception d'une nouvelle trame. Ce prochain signal est la treizième transition illustrée par la figure 2. io II existe plusieurs façons de détecter qu'un signal nouvellement reçu entraîne que la trame en cours d'acquisition ne respecte plus un protocole donné. Ces différentes façons dépendent des types de protocoles utilisés. Un premier type basique de protocole décrit un ensemble de bits commençant par une transition d'un type déterminé (de l'état 0 à l'état 1 par exemple) et suivi de bits se succédant selon un chronologie bien déterminé. Typiquement, la transmission d'un bit dure 2. 5 millisecondes, les bits sont transmis en série sur une fréquence porteuse de 38 KHz ou 56 KHz. La présence ou l'absence d'un signal modulé pendant 2.5 millisecondes signifie un bit à 0 ou 1 . Une autre façon de distinguer la valeur des bits est de moduler en PWM (accronymes de l'Anglais Pulse Width Modulation ). Chaque bit est transmis au cours d'une durée déterminée divisée en une partie de signal modulée et d'une partie non modulée. Le rapport des deux parties détermine la valeur du bit. D'autres protocoles existent, on peut citer le biphase, ou code Manchester , et le PPM (accronyme de l'anglais Pulse Position Modulation ). Pour chaque protocole, il existe une tolérance pour la transmission d'un bit. Si le signal reçu est en dehors de la tolérance alors il ne permet pas une reconnaissance fiable, de ce fait tous les signaux reçus depuis la réinitialisation en vue de l'acquisition d'une nouvelle trame sont effacés et l'automate qui gère ce protocole est arrêté. Un second type basique de protocole consiste en ce que les données à transmettre sont formatées dans des blocs délimités par des valeurs prédéterminés. Par exemple, chaque octet de données est précédé par un bit de début ( start bit en anglais) à 1, et d'un bit de fin à 0 . Si l'interface 9 détecte qu'un signal ne respecte pas ce protocole, alors la trame reçue est rejetée, et l'interface se configure pour acquérir une nouvelle trame. Un troisième cas basique de protocole consiste en ce que la valeur d'un bit dépend de la valeur de bits précédemment transmis. Le cas le plus io classique est celui du bit de parité, qui permet de contrôler l'intégrité d'un octet transmis. Si un octet vient d'être transmis et que la valeur du bit de parité qui vient d'être reçu ne correspond pas à la valeur de l'octet transmis, alors les données reçues ne correspondent pas au protocole et ce protocole doit être rejeté. Un protocole donné peut se baser sur un de ces cas basiques, ou sur une combinaison de plusieurs de ces cas. Si c'est une combinaison, les raisons pour qu'une trame ne respecte plus le protocole sont multiples, car la trame reçue doit respecter l'ensemble des cas basiques utilisés. Selon un mode de réalisation préférée, l'interface 9 est en partie réalisée par un logiciel exécutable dans un microcontrôleur. Chaque protocole de communication reconnu par l'appareil 1 est reconnu à l'aide d'un automate d'états finis. Selon l'exemple de réalisation illustré par les figures 2 et 3, les trois automates s'exécutent en parallèle, c'est-àdire que chaque signal nouvellement reçu déclenche le processus de reconnaissance par chaque automate, indépendamment des deux autres. Un programme maître contrôle les trois automates et reçoit de leur part au moins les informations suivantes: - Trame en cours d'acquisition, - Erreur de réception arrêt de l'acquisition (le protocole n'est plus actif) -Trame reçue correcte les données sont disponibles dans une zone d'une mémoire de travail associée à l'unité centrale 3. Lorsqu'un protocole n'est plus actif, la routine de reconnaissance de ce protocole cesse de traiter les signaux jusqu'à la prochaine réinitialisation, c'est-à-dire lorsque le programme maître lance une nouvelle acquisition de trame. A la suite de chaque réception d'un signal, le programme maître analyse les informations transmises par les trois automates et en déduit: - qu'une trame est en cours d'acquisition et quels sont les protocoles io encore actifs, ou - qu'une trame complète vient d'être reçue et traitée correctement par un automate, ou - que plus aucun protocole n'est actif. Si le programme maître constate qu'il ne reste plus aucun protocole actif, alors il lance une re-initialisation des trois automates qui redémarrent pour l'acquisition d'une nouvelle trame. Par contre, si le programme maître reçoit un signal indiquant qu'une trame complète vient d'être correctement reçue, alors il récupère les données utiles de la trame dans une zone de la mémoire de travail et les transmet à l'application qui en a besoin. La figure 3 montre l'organisation d'un module logiciel d'interface de signaux infrarouge, selon un exemple préféré de réalisation. Chaque transition d'un signal infrarouge déclenche une interruption activant une routine considérée comme maître. La routine dite d'interruption 3.1 analyse le type de transition et enregistre le moment où cette transition est intervenue. Puis, la routine d'interruption active ou non les modules 3.2, 3.3 et 3.4 correspondant à la gestion des trois protocoles, en fonction de leurs états d'activation. L'exécution de ces modules peut s'effectuer en pseudo parallélisme, c'est à dire que la routine d'interruption 3.1 leur donnera successivement la main, une fois lors de chaque interruption. Chaque module 3.2, 3.3 et 3.4 détermine si les signaux reçus correspondent à une trame reconnaissable. Si la réponse est négative, le module va avertir la routine d'interruption 3.1 et ce module sera considéré comme inactif. Si un module transmet à la routine d'interruption un signal indiquant la réception d'une trame complète, le module d'interruption 3.1 lance la re-initialisation des trois modules afin d'être prêt à acquérir et analyser le premier signal d'une nouvelle trame dès la prochaine interruption. Dans ce cas, la routine d'interruption 3.1 avertit une application qu'une trame a été reçue et est disponible dans une zone mémoire. Si à la suite de la réception, les trois modules ne sont plus actifs, alors la routine d'interruption 3.1 lance la re-initialisation des trois modules. En effet, aucun signal reçu ne sera o exploitable car la routine est incapable d'interpréter les données selon au moins un protocole. Toutes les données reçues sont alors effacées. Avantageusement, la routine d'interruption 3.1 met à jour un indicateur d'erreur. L'état de cet indicateur est utilisé pour allumer pendant une durée déterminée, une seconde par exemple, un voyant lumineux is d'erreur ou pour afficher sur l'écran 2 une icône signalant une erreur de réception. Une autre façon de faire, pouvant se combiner à la première, consiste à émettre un signal sonore d'une durée également déterminée. La routine d'interruption repart immédiatement en attente de réception d'un nouvel en-tête. L'avantage de cette méthode consiste en ce que l'on n'attend pas la réception d'une trame complète pour jeter les signaux déjà acquis. Un perfectionnement consiste à activer un temporisateur ( timer en anglais) pour détecter une absence de signal au cours d'une durée où un ou plusieurs protocoles sont susceptible d'en attendre. Si aucun signal n'est reçu au cours de cette durée, plus aucun signal ultérieur ne sera reconnu par aucun protocole. Pour implémenter ce perfectionnement, chaque automate d'états finis fournit une durée, dépendante de l'état où il se trouve, au-delà de laquelle plus aucun signal ultérieur ne sera reconnu. Le programme maître reçoit les durées de chaque protocole encore actif et détermine la plus longue. Le programme maître active le temporisateur avec cette valeur déterminée. Si le temporisateur arrive à expiration, il est désormais inutile de tenter d'interpréter un signal ultérieur comme faisant partie de la trame en cours car il sera reçu hors délai. Dans ce cas, le programme maître conclut que plus aucun protocole n'est actif, il efface les données reçues et lance une re-initialisation des automates qui redémarrent pour l'acquisition d'une nouvelle trame. Les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes. Les signaux peuvent être de type infrarouge, io radio, micro-onde voire acoustique, ou tout autre signal permettant de transmettre une donnée numérique. L'invention ne se limite pas non plus aux décodeurs de télévision mais peut s'appliquer à tout appareil électronique contrôlable à l'aide d'une télécommande
L'invention décrit un procédé de reconnaissance de trames de communication reçues par un récepteur à l'aide de signaux, de préférence provenant d'une télécommande. Les trames respectent au moins un protocole déterminé. Les signaux sont analysés au fur et à mesure de leur réception des signaux en fonction d'un protocole au moins. Lorsque la réception d'un signal ne respecte plus aucun protocole, alors le procédé se configure automatiquement en vue de détecter une nouvelle trame.L'invention concerne également un dispositif apte à mettre en oeuvre le procédé de reproduction.
Revendications 1. Procédé de reconnaissance de trames de communication reçues par un récepteur à l'aide de signaux binaires, lesdites trames devant respecter au moins un protocole déterminé ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape de traitement d'une trame de signaux binaires déclenchée par la réception du dernier signal binaire reçu d'un second groupe de signaux binaires formant une trame respectant le au moins protocole déterminé, to immédiatement précédée par la réception d'un premier groupe de signaux binaires respectant une partie du au moins protocole déterminé, le bloc constitué du premier groupe de signaux et du premier signal du second groupe ne respectant plus le au moins protocole déterminé. 2. Procédé de reconnaissance de trames de communication selon la 1; caractérisé en ce que les trames reçues peuvent respecter une pluralité de protocoles, le bloc constitué du premier groupe de signaux et du premier signal du second groupe ne respectant plus aucun des protocoles déterminés. 3. Procédé de reconnaissance de trames de communication selon la 1 ou 2; caractérisé en ce que la réception d'un signal binaire déclenche l'activation d'un temporisateur, la durée de temporisation étant la plus longue des durées au cours de laquelle un signal ultérieurement reçu peut respecter un protocole pour la trame en cours de réception, la fin de la temporisation sans réception de signal déclenchant l'exécution d'une nouvelle étape d'acquisition d'une nouvelle trame. 4. Procédé de reconnaissance de trames de communication selon l'une quelconque des précédentes; caractérisé en ce que la réception d'un signal ne respectant pas le au moins protocole déterminé déclenche l'émission d'un signal auditif ou visuel à l'intention de l'utilisateur. 5. Procédé de reconnaissance de trames de communication selon la 3; caractérisé en ce que la fin de la temporisation sans réception de signal déclenchant déclenche l'émission d'un signal auditif ou visuel à l'intention de l'utilisateur. 6. Procédé de reconnaissance de trames de communication selon l'une quelconque des précédentes; caractérisé en ce que la réception d'un signal déclenche une interruption activant un moyen de contrôle de l'exécution des étapes de reconnaissance des signaux reçu. i0 7. Appareil électronique (1; 2; 30) contrôlé à distance par une télécommande (11; 21; 31) émettant des trames de signaux, lesdites trames devant respecter au moins un protocole déterminé comportant un moyen de réception (9) des signaux émis par ladite télécommande et un is moyen caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de traitement (3,4) des signaux binaires reçues déclenché par la réception du dernier signal binaire reçu d'un second groupe de signaux binaires formant une trame respectant le au moins protocole déterminé, immédiatement précédée par la réception d'un premier groupe de signaux binaires respectant une partie du au moins protocole déterminé, le bloc constitué du premier groupe de signaux et du premier signal du second groupe ne respectant plus le au moins protocole déterminé.
G,H
G08,H04
G08C,H04L,H04N
G08C 25,H04L 29,H04N 5
G08C 25/04,H04L 29/02,H04N 5/76
FR2902619
A1
TABLE AUTO-STABLE A QUATRE PIEDS
20,071,228
-2- DESCRIPTION Domaine technique de l'invention L'invention faisant partie du présent brevet est basée sur l'utilisation d'un dispositif articulé permettant de décomposer une force en quatre composantes de façon isostatique . En particulier cette propriété isostatique permet de réaliser des tables à quatre pieds pouvant reposer sur des sols irréguliers ou meubles . Etat antérieur de la technique Les attaches ou les appuis en quatre points forment des systèmes hyperstatiques. En particulier une table classique à quatre pieds nécessitera un calage pour éviter de boiter si elle doit reposer sur une pelouse ou une terrasse dallée, ce qui est le cas pour les tables de jardin ou de restaurant . Ce calage est souvent délicat surtout si le sol est meuble et il ne tolère aucun déplacement ultérieur . Principe du dispositif mis en oeuvre Ce dispositif utilise entre autres la propriété géométrique suivante (Figure 1) : Soit un quadrilatère ABCD déformable dans le plan et dans l'espace de façon à former une surface gauche constituée de deux triangles ABD et DBC . Si on trace deux droites HE et GF parallèles à la diagonale DB du quadrilatère, ces deux droites seront toujours située dans un même plan quelle que soit la déformation du quadrilatère. Cette propriété permet de relier une surface plane HEGF à une surface gauche ABCD. Dans le cas particulier qui concerne notre invention le système sera constitué de deux éléments semblables à la définition précédente, situés dans des plans parallèles ( figure 2) Le quadrilatère ABCD aura dans ce cas la forme d'un rectangle et les points E,F,G,H seront situés respectivement aux milieux des côtés correspondants. Les sommets des cadres articulés ABCD et A'B'C'D' seront reliés ensemble et articulés de façon à permettre la déformation des cadres . Il se prolongeront à leurs extrémités PQRS pour reposer sur la surface gauche, en l'occurrence le sol . Les points milieux EFGH et leurs homologues E'F'G'H' seront articulés suivant la direction des axes EG et HF pour laisser libre le gauchissement des cadres . Ces points seront reliés ensembles et l'extrémité des liaisons KLMN seront rigidement fixées à la surface plane , en l'occurrence le plateau de la table . -3- Les barres AA' BB' CC' DD' constitueront les pieds de la table et se déplaceront parallèlement à eux mêmes. La figure 3 montre la constitution de ce type de table plus particulièrement adapté pour les tables rondes ou carrées, ( Table parallèle) . Une deuxième solution mieux adaptée pour les tables rectangulaires consistera à conserver uniquement les parallélogrammes M' DD' et BB' CC' des extrémités de la table et à relier rigidement les pieds DS et CR à la barre DC ainsi que AP et BQ à la barre AB , A'B' et D'C' étant supprimés. Cette solution représentée figure 4 entraîne une légère torsion des barres des parallélogrammes mais sans dommage, ( Table mixte) . Ces types de tables présentent en outre l'avantage d'être facilement réglables à l'horizontale par deux opérations suivant le procédé suivant sans jamais déstabiliser le système pendant l'opération, ( figure 5) : 1 û On pose un niveau sur la table, orienté suivant la direction u et on règle la hauteur du pied A ou C 2 - On pose le niveau sur la table, orienté suivant la direction v et on règle la hauteur du pied D ou B. La table est alors à l'horizontale sans être déséquilibrée pendant le réglage . 30 35
L'invention consiste à réaliser des tables auto stables en associant deux dispositifs isostatiques situés dans des plans parallèles, reliés entre eux par quatre parallélogrammes articulés situés sur chacun de leurs cotés pour une première solution et par deux parallélogrammes sur deux cotés opposés pour une deuxième solution.
, 1 ù La première est caractérisée par la réalisation d'une table constituée par un dispositif isostatique double lui permettant de reposer sur une surface gauche de façon stable avec un déplacement parallèle des pieds . 2 ù La deuxième est caractérisée par la réalisation d'une table avec un dispositif isostatique double simplifié en ce sens que les pieds sont fixés rigidement sur deux barres opposées du cadre du système isostatique supérieur , les deux dispositifs étant associés aux autres extrémités par des parallélogrammes comme pour la précédente . 20 25 30
A
A47
A47B
A47B 13
A47B 13/00
FR2900875
A1
ECRAN DE PROTECTION THERMIQUE COMPRENANT UNE COUCHE SUPPORT POREUSE RECOUVERTE DE RESINE CERAMIQUE
20,071,116
L'invention concerne un écran de protection thermique pour véhicule automobile, un élément de protection thermique comprenant un tel écran et un procédé de fabrication d'un tel écran. Il est connu de réaliser des écrans de protection thermique, et éventuellement acoustique, utilisés notamment dans le compartiment du moteur ou le long de la ligne d'échappement du véhicule, selon plusieurs agencements. On mentionnera en premier lieu les écrans comprenant une structure en tôle emboutie, par exemple à base d'aluminium ou d'acier, associée à un isolant thermique, et éventuellement acoustique, par exemple à base de feutre de verre. De tels écrans sont résistants à haute température, jusqu'à 1000 C. La mise en oeuvre de l'emboutissage requiert toutefois des moyens de fabrication complexes et coûteux. On mentionnera par ailleurs les écrans comprenant une structure métallique associée à un sandwich feutre/ feuille d'aluminium lié par une résine phénolique et comprimé à chaud. De tels écrans sont résistants à des températures modérées, inférieures à 250 C. Les types d'écrans mentionnés ci-dessus présentent par ailleurs un poids important. L'invention a pour but de pallier les inconvénients précités en proposant un 25 écran de protection thermique à haute température, notamment de l'ordre de 1000 C, la fabrication dudit écran requérant des moyens de fabrication simples et économiques, ledit écran présentant par ailleurs une masse réduite par rapport aux écrans connus. 30 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un écran de protection thermique pour véhicule automobile, ledit écran comprenant une couche de support poreuse, ladite couche de support étant recouverte, au moins partiellement, au moins sur une de ses faces, d'une couche de protection20 2 thermique à base de résine céramique, ladite résine imprégnant sur au moins une fraction de son épaisseur ladite couche de support. De la sorte, on dispose, du fait de la présence de résine céramique, d'un écran pouvant être utilisé à haute température, et qui est notamment non inflammable, de poids modéré et de fabrication simplifiée, comme on le verra plus loin. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un élément souple de protection 10 thermique, ledit élément comprenant au moins, associé à lui localement, un tel écran. Selon un troisième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un tel écran, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 15 • prévoir un moule pourvu d'un poinçon et d'une matrice, • recouvrir une couche de support d'une couche de protection thermique, à base de résine céramique, de sorte que ladite résine pénètre au moins partiellement dans ladite couche de support, • disposer l'ensemble dans le moule et le presser, 20 • démouler l'écran obtenu. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique en coupe partielle d'un 25 écran selon un mode de réalisation de l'invention, • la figure 2 est une représentation schématique en perspective d'un écran selon trois variantes, monocoque simple (a), monocoque avec zone périphérique exempte de couche de protection thermique (b) et bicoques (c), d'un mode de réalisation de l'invention, 30 • la figure 3 est une représentation schématique en vue de haut d'un écran selon un autre mode de réalisation de l'invention, 3 • la figure 4 est une représentation schématique en coupe d'un procédé de réalisation d'un écran selon l'invention, dans les étapes avant (a) et après (b) compression des couches constituant l'écran. En référence à la figure 1, on décrit à présent un écran 1 de protection thermique pour véhicule automobile, ledit écran comprenant une couche de support 2 poreuse, ladite couche de support étant recouverte, au moins partiellement, au moins sur une de ses faces, d'une couche de protection thermique 3 comprenant de la résine céramique, qui confère à l'écran une résistance à hautes températures, par exemple de l'ordre de 1000 C, ladite résine imprégnant sur au moins une fraction de son épaisseur ladite couche de support, ce qui permet notamment un bon ancrage et une bonne cohésion desdites couches entre elles. Selon une réalisation, la couche de support 2 est à base de matériau fibreux, notamment de type tissu ou non tissé. En variante, la couche de support 2 peut être à base de mousse de polymère, par exemple de type polyuréthanne, polypropylène, etc. Selon une réalisation, la résine est à base de phosphate métallique, par exemple de type Vubonite . Une telle résine est issue d'un mélange de poudre à base de phosphates 25 métalliques activable au moyen d'acide phosphorique fortement concentré, notamment de pH voisin de 1. Elle est applicable sur un support plan ou tridimensionnel, par exemple par injection au sein d'un moule, par projection ou par raclage, et ce, dans des conditions usuelles de température et de pression (25 C, 1 bar par exemple). 30 Plus précisément, un mode d'obtention de la résine consiste à mélanger à haute vitesse, pendant trois minutes environ, l'acide et la poudre de phosphate20 4 métallique, à raison de 80% en poids de liquide. On ajoute alors les charges éventuelles et on laisse reposer l'ensemble quelques minutes. On malaxe ensuite la résine obtenue entre 20 et 25 C. On mélange à nouveau avant application de la résine sur le support en évitant la formation de bulles d'air. Selon une réalisation, comme évoqué ci-dessus, la résine comprend en outre une charge dispersée. Selon une réalisation, la charge est sous forme de billes de verre creuses, de 10 diamètre notamment compris entre 0,05 et 2 mm, ou de mousse de verre, ce qui permet une amélioration des propriétés mécaniques et thermiques de l'écran 1. Les billes de verre sont par exemple de type Poraver . Selon une réalisation, la charge est sous forme de fibres, notamment à base de polyamide, de verre ou de silice, notamment de longueur inférieure à 20 mm et de diamètre compris entre 8 et 15 microns. Une telle réalisation permet d'apporter une grande résistance mécanique à l'écran 1. La présence d'une telle charge présente notamment les avantages de permettre une amélioration des propriétés mécaniques de l'écran 1, une réduction de son poids, une augmentation de la fluidité de la résine pendant sa mise en forme et une réduction du retrait de la résine pendant son séchage. 25 Selon une réalisation, la couche de protection thermique 3 est agencée, notamment en termes d'épaisseur et de pourcentage de charge dans ladite couche, pour conférer à l'écran 1 des propriétés d'autoportance, ledit écran étant rigide ou semi rigide, ce qui permet de garantir sa stabilité géométrique au 30 cours de son utilisation. Selon la réalisation représentée, l'écran 1 comprend en outre une feuille d'étanchéité 4, par exemple métallique ou formée d'une enduction, par exemple 15 20 de silicone, d'épaisseur notamment comprise entre 20 et 130 microns, ladite feuille étant associée à la couche de protection thermique 3 de sorte à former couche d'étanchéité aux fluides qui pourraient être projetés accidentellement sur ledit écran, au risque de le dégrader. 5 Selon la réalisation représentée, l'écran 1 comprend en outre, à l'opposé de la couche de protection thermique 3, une couche d'absorption 5 associée à la couche de support 2, de sorte à permettre une optimisation de la protection thermique et à contribuer à une absorption des ondes sonores, issues notamment du moteur ou de la ligne d'échappement, au sein des porosités de ladite couche d'absorption. Selon une réalisation, la couche d'absorption 5 est à base de matériau fibreux, notamment à base de verre ou de silice, matériaux résistants aux hautes 15 températures. Selon une réalisation, la couche d'absorption 5 comprend une sous couche externe de protection 10 à base de tissu, par exemple de verre ou de silice, associée par exemple par couture. Selon les réalisations représentées en figures 2, l'écran 1 présente une géométrie tridimensionnelle, conférée notamment par moulage. Les figures 2a et 2b présentent des écrans 1 monocoque, l'écran de la figure 2b 25 comprenant une zone périphérique 9, exempte de couche de protection thermique 3, dont on verra l'intérêt plus loin. Selon la réalisation représentée en figure 2 c, l'écran 1 comprend deux parties 6,7 en forme de gouttière comprenant chacune une couche de protection 30 thermique 3, lesdites parties étant destinées à être refermées l'une sur l'autre, de sorte à permettre l'enveloppement d'une source chaude. 20 6 Plus particulièrement, dans la réalisation représentée, les parties 6,7 sont reliées entre elles selon deux bords contigus par l'intermédiaire d'une zone charnière 8 rectiligne exempte de couche de protection thermique 3, de sorte que ladite zone soit flexible, les deux autres bords respectifs étant destinés à être rapprochés par pliage de ladite charnière et associés entre eux, par exemple par des rivets. Selon la réalisation de la figure 3, l'écran 1 comprend une zone périphérique 9 exempte de couche de protection thermique 3, de sorte à pouvoir être associé localement selon sa périphérie, pour effectuer une protection localisée, notamment par couture, à un élément souple de protection thermique, non représenté, tel que décrit par exemple dans le document EP-1 586 443. On peut alors réaliser à partir d'un tel écran 1 un élément souple de protection thermique, non représenté, ledit élément comprenant au moins, associé à lui localement, notamment par couture, ledit écran. Un procédé de réalisation d'un écran 1 tel que décrit ci-dessus, schématisé sur la figure 4, comprend les étapes suivantes : • prévoir un moule pourvu d'un poinçon 11 et d'une matrice 12, • recouvrir une couche de support 2 d'une couche de protection thermique 3, à base de résine céramique, de sorte que ladite résine pénètre au moins partiellement dans ladite couche de support, • disposer l'ensemble obtenu dans ledit moule et le presser, • démouler l'écran 1 obtenu. II peut être prévu en outre de rajouter une couche d'absorption 5, ladite couche étant associée par la résine lors du pressage. Il peut être prévu en outre de rajouter une feuille d'étanchéité 4, ladite feuille étant associée par la résine lors du pressage. 5 7 Dans un tel procédé, l'étape de recouvrement de la couche de support 2 par la couche de protection thermique 3 peut être réalisée, sur ladite couche de support plane ou en forme, par exemple par injection, projection ou raclage de résine. Enfin, il peut être prévu d'apporter de la chaleur pour accélérer le séchage de la résine
L'invention concerne un écran (1) de protection thermique pour véhicule automobile, ledit écran comprenant une couche de support (2) poreuse, ledit écran étant caractérisé en ce que ladite couche de support est recouverte, au moins partiellement, au moins sur une de ses faces, d'une couche de protection thermique (3) à base de résine céramique, ladite résine imprégnant sur au moins une fraction de son épaisseur ladite couche de support. L'invention concerne également un élément de protection thermique comprenant un tel écran et un procédé de fabrication d'un tel écran.
1. Ecran (1) de protection thermique pour véhicule automobile, ledit écran comprenant une couche de support (2) poreuse, ledit écran étant caractérisé en ce que ladite couche de support est recouverte, au moins partiellement, au moins sur une de ses faces, d'une couche de protection thermique (3) à base de résine céramique, ladite résine imprégnant sur au moins une fraction de son épaisseur ladite couche de support. 2. Ecran selon la 1, la couche de support (2) étant à base de matériau fibreux, notamment de type tissu ou non tissé. 3. Ecran selon la 1, la couche de support (2) étant à base de 15 mousse de polymère. 4. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 3, la résine étant à base de phosphate métallique. 20 5. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 4, la résine comprenant en outre une charge dispersée dans la résine. 6. Ecran selon la 5, la charge étant sous forme de billes de verre creuses ou de mousse de verre. 7. Ecran selon la 5, la charge étant sous forme de fibres, notamment à base de polyamide, de verre ou de silice. 8. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit écran 30 comprenant en outre une feuille d'étanchéité (4), ladite feuille étant associée à la couche de protection thermique (3). 25 9 9. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 8, la couche de protection thermique (3) étant agencée pour conférer audit écran des propriétés d'autoportance. 10. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 9, ledit écran comprenant en outre, à l'opposé de la couche de protection thermique (3), une couche d'absorption (5) associée à la couche de support (2), de sorte à permettre une optimisation de la protection thermique et à contribuer à une absorption des ondes sonores. '10 11. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 10, ledit écran présentant une géométrie tridimensionnelle. 12. Ecran selon la 11, ledit écran comprenant deux parties (6,7) 15 en forme de gouttière comprenant chacune une couche de protection thermique (3), lesdites parties étant associées entre elles de sorte à permettre l'enveloppement d'une source chaude. 13. Ecran selon la 12, les parties (6,7) étant reliées entre elles 20 selon deux bords contigus par l'intermédiaire d'une zone charnière (8) exempte de couche de protection thermique (3), de sorte que ladite zone soit flexible, les deux autres bords étant rendus contigus par pliage de ladite charnière et étant associés entre eux. 25 14. Ecran selon l'une quelconque des 1 à 11, ledit écran comprenant une zone périphérique (9) exempte de couche de protection thermique (3), de sorte à pouvoir être associé localement à un élément souple de protection thermique. 30 15. Elément souple de protection thermique, ledit élément comprenant au moins, associé à lui localement, notamment par couture, un écran selon la 14. 510 16. Procédé de réalisation d'un écran selon l'une quelconque des 1 à 14, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • prévoir un moule pourvu d'un poinçon (11) et d'une matrice (12), • recouvrir une couche de support (2) d'une couche de protection thermique (3), à base de résine céramique, de sorte que ladite résine pénètre au moins partiellement dans ladite couche de support, • disposer l'ensemble dans ledit moule et le presser, • démouler l'écran (1) obtenu. 10
B
B60,B32
B60K,B32B,B60R
B60K 13,B32B 18,B60R 13
B60K 13/04,B32B 18/00,B60R 13/08
FR2889678
A1
ESSIEU MOTEUR COMPORTANT UN CONVERTISSEUR ELECTRIQUE
20,070,216
Domaine de l'invention La présente invention concerne un essieu moteur de ma-chine de travail, notamment chariot élévateur comportant au moins un moteur électrique de déplacement et une seconde machine électrique, le moteur de déplacement étant installé dans la direction de l'essieu. Etat de la technique Selon le document DE 102 11 193 Al on connaît un essieu moteur du type défini ci-dessus. Selon ce document, l'essieu moteur loge un moteur de déplacement, installé coaxialement à l'axe géométrique de l'essieu, c'està-dire dans la direction axiale. Le moteur de déplacement est couplé à un différentiel dont les deux sorties sont reliées chacune à un moyeu de roue prévu à chaque extrémité de l'essieu. Une transmission de dérivation est prévue dans la ligne de force entre les sorties du différentiel et chaque moyeu de roue pour dériver le flux de force et créer, au niveau de la transmission de contournement, dans l'axe de l'essieu, de la place pour une seconde machine électrique, à savoir un moteur électrique avec une pompe hydraulique. En outre, selon le document DE 103 25 127 Al on connaît un essieu moteur du type défini ci-dessus qui selon un exemple de réali- sation préférentiel comporte deux moteurs de déplacement installés dans l'essieu moteur, avec axialement entre ceux-ci un moteur électrique d'une pompe hydraulique. Ces essieux moteurs connus selon l'état de la technique conviennent pour des chariots transporteurs à alimentation électrique. 25 But de l'invention La présente invention a pour but de développer un essieu moteur du type défini ci-dessus permettant d'augmenter sa plage d'utilisation. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un essieu moteur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que la seconde machine électrique est reliée électriquement au moteur de déplacement et constitue avec celui-ci un convertisseur électrique, la seconde machine électrique coopérant dans le sens de l'entraînement avec un moteur à combustion et le générateur est un convertisseur électrique. En d'autres termes, la seconde machine électrique est reliée au moteur de déplacement par une liaison électrique et forme avec celui-ci un convertisseur électrique; la seconde machine électrique est elle-même reliée au moteur à combustion pour fonctionner comme générateur du convertisseur électrique. La caractéristique essentielle de l'invention consiste ainsi à former un convertisseur électrique au niveau de l'essieu moteur, électri-que, d'un entraînement électrique de déplacement et d'un entraînement électrique complémentaire, c'est-à-dire un essieu électrique compact avec conversion de couple et de vitesse de rotation. Le moteur électrique connu selon l'état de la technique et qui correspond à l'entraînement complémentaire, est utilisé comme générateur entraîné par un moteur à corn- bustion et qui alimente en énergie électrique au moins un moteur de déplacement. Ainsi, un essieu d'entraînement prévu pour une machine de travail électrique alimentée par batterie peut être appliqué de manière surprenante comme entraînement de déplacement d'une machine de tra- vail électrique/diesel. Cela se traduit par un effet de rationalisation très important, par exemple dans le cas des chariots élévateurs car à la fois pour des chariots élévateurs électriques alimentés par batterie et aussi pour des chariots élévateurs électriques entraînés par un moteur diesel, on utilise en principe le même essieu moteur. La fixation de l'essieu au châssis du véhicule, la largeur de l'essieu et le cas échéant le montage du mât et d'autres paramètres sont alors identiques. L'essieu moteur selon l'invention est compact et de plus sa construction intégrée dont tous les composants principaux sont logés de manière protégée est robuste et peut également s'appliquer sans limite à des conditions d'utilisation très défavorables. Dans la mesure où selon un développement de l'invention, le générateur est installé coaxialement au moteur à combustion et fait avec celui-ci un angle droit par rapport à un segment transversal de l'essieu moteur, on arrive à une construction optimale du point de vue de l'encombrement pour des véhicules équipés d'un moteur à combustion installé dans la direction longitudinale. Selon un développement avantageux de l'invention, deux moteurs de déplacement installés l'un derrière l'autre sont associés chacun à une roue et le générateur se trouve dans la zone de voisinage des deux moteurs de déplacement. Cela aboutit à un essieu électrique compact, en forme de T, à structure très largement symétrique. Le générateur peut être installé au moins en partie, axiale-ment entre les deux moteurs de déplacement, ce qui a l'avantage d'une économie de place dans la direction longitudinale du véhicule. Dans les deux cas le générateur peut avoir un arbre d'entraînement traversant dont l'extrémité éloignée de celle du moteur à combustion coopère dans le sens de l'entraînement avec une pompe. Ain-si, le moteur à combustion peut entraîner un autre utilisateur en plus de l'entraînement de déplacement. La pompe peut être installée au moins en partie, axialement 10 entre les moteurs de déplacement. De façon avantageuse, la pompe est raccordée à un circuit hydraulique de travail. Dans la mesure où le moteur de déplacement et le générateur sont reliés à un circuit de liquide de refroidissement, tous les compo- sants de l'essieu compact, sensibles à la température, ceux des commandes de puissance par lesquels les machines électriques et leur palier ainsi que leur joint d'arbre jusqu'au niveau des transmissions, des paliers de roue, etc...peuvent être refroidis de manière optimale. Le convertisseur électrique permet ainsi de transmettre une puissance plus éle- vée que celle que peuvent fournir les unités motrices refroidies par de l'air. Grâce au circuit de refroidissement par liquide, l'abaissement de température dans les machines électriques permet une amélioration du rendement. Un meilleur refroidissement permet également de travailler avec une densité de courant plus élevée et ainsi une plus faible intensité de courant. Cela permet d'utiliser des commandes de puissance des ma-chines électriques qui chauffent moins, sont plus petites et ainsi plus économiques. Le circuit de liquide de refroidissement est relié avantageu-sement à un circuit hydraulique de travail de la machine de travail. On utilise dans ces conditions le circuit de liquide hydraulique existant déjà dans la machine de travail y compris l'installation de refroidissement en général prévue. Il est particulièrement avantageux que le convertisseur électrique selon l'invention travaille à une tension de fonctionnement su- périeure à 100 volts notamment supérieur à 200 volts. Cette tension de fonctionnement plus élevée que celle des moteurs électriques connus des machines de travail permet d'augmenter de manière significative le couple fourni par le ou les moteurs électriques de déplacement. Cela permet de réduire la vitesse de rotation. Le refroidissement du liquide est plus simple car les pertes par barbotage produites aux vitesses de rotation élevées et en particulier lorsque les rotors des machines électriques tournent dans le liquide de refroidissement sont ainsi réduites de manière considérable. La réduction de la vitesse de rotation, grâce à l'augmentation de la tension de fonctionnement, permet également de simplifier les ensembles reliés au moteur de déplacement (réducteur, pa-lier de roue, frein, boîtier). C'est ainsi que suivant la conception on peut le cas échéant supprimer le réducteur en aval ou n'avoir qu'un réducteur à un seul étage. Comme les composants du convertisseur électrique travaillant à une tension de fonctionnement plus élevée sont logés dans l'essieu compact et sont ainsi protégés, cela garantit le fonctionnement de l'essieu moteur selon l'invention. Au cas où comme indiqué ci-dessus, l'essieu moteur selon l'invention est également destiné à s'appliquer pour des raisons de rationalisation à des machines de travail électriques alimentées par batterie, le générateur fonctionnant alors comme moteur supplémentaire, on peut re- lever la tension de batterie par un relevage de tension jusqu'à la tension de fonctionnement plus élevée de sorte que dans les deux cas d'application de l'essieu moteur on pourra utiliser les mêmes machines électriques et les mêmes commandes de puissance. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté schématiquement dans l'unique figure annexée qui est une coupe axiale d'un essieu selon l'invention. Description du mode de réalisation L'essieu moteur selon l'invention dispose dans le présent exemple de réalisation de deux moteurs électriques de déplacement 1, 2 installés axialement l'un derrière l'autre dans la direction de l'axe géométrique; ces deux moteurs sont écartés l'un de l'autre. Les deux moteurs de déplacement 1, 2 constitués de préférence par des moteurs à courant alternatif, synchrones, ou comme moteurs asynchrones à courant alternatif, sont chaque fois suivis d'un frein à lamelles 3, 4 et d'un réducteur 5, 6; le réducteur est constitué par une transmission planétaire à un étage. Les extrémités des essieux sont équipées chacune d'un palier de roue 7, 8 et d'un moyeu de roue 9, 10. Les moteurs de déplacement 1, 2 ainsi que les composants en aval sont coaxiaux à l'axe géométrique A. Une autre disposition est également possible selon laquelle l'axe géométrique A serait décalé par rapport aux arbres d'entraînement des moteurs de déplacement 1, 2, par exemple si à la place de transmissions planétaires comme transmissions de démultiplication 5, 6 on utilisait des transmissions à pignons droits. Il est clair qu'à la place de deux moteurs électriques de déplacement 1, 2 on peut également n'utiliser qu'un seul moteur de déplacement installé dans l'essieu d'entraînement et le faire suivre d'un différentiel dont les deux sorties sont reliées chaque fois à un moyeu de roue 9, 10. L'essieu d'entraînement dispose d'une autre machine électrique installée au milieu de l'axe, perpendiculairement au moteur de dé-placement, 2. Il s'agit d'une machine électrique fonctionnant comme générateur 11, reliée électriquement aux deux moteurs de déplacement 1, 2 en constituant avec ceux-ci un convertisseur électrique. Le générateur 11 est installé coaxialement au moteur à combustion 12 avec lequel il coopère. L'essieu moteur a ainsi une forme en T et se compose principalement des moteurs de déplacement 1, 2 ainsi que des composants en aval formant le segment transversal Q et le segment longitudinal L, à sa-voir le générateur 11. Etant donné l'intégration du convertisseur électrique dans l'entraînement de déplacement, cette construction peut également être appelée essieu compact électrique; cet essieu surtout pour des moteurs à combustion 12 de construction longue. Il est clair qu'on peut en principe également envisager d'autres constructions dans lesquelles le générateur 11 serait par exemple installé parallèlement aux moteurs de dé-placement. On peut également envisager une variante de réalisation avec seulement un moteur de déplacement et un générateur coaxial à celui-ci. L'arbre d'entraînement 11 a du générateur 11 est traversant; il est relié à une pompe 13 installée coaxialement entre les deux moteurs de déplacement 1, 2 dans l'essieu d'entraînement. Il est égale-ment possible d'installer au moins partiellement un générateur 11 axiale- ment entre les deux moteurs de déplacement 1, 2; dans ce cas la pompe 13 installée en série peut dépasser du segment transversal de l'essieu d'entraînement comprenant les deux moteurs de déplacement 1, 2. La pompe 13 fait de préférence partie d'un circuit hydraulique de travail d'une machine de travail équipée de l'essieu d'entraînement, par exemple d'un chariot élévateur. Le circuit hydraulique de travail est utilisé de préférence également pour refroidir l'essieu compact. Un circuit de refroidissement est alors relié au circuit hydraulique de travail alimentant le générateur 11 et les moteurs de déplacement 1, 2 ainsi que les composants en aval avec du liquide hydraulique refroidi provenant du circuit hydraulique de travail. Il est également possible de refroidir directement la machine de travail du fait que les rotors plongent dans le circuit hydraulique ou io indirectement par des canaux de refroidissement dans le boîtier ou dans d'autres zones de la machine. Le refroidissement par liquide produit un abaissement de la température dans les machines électriques et ainsi une amélioration du rendement. La figure ne montre pas les commandes de puissance (mo- dules de puissance) fixées à l'essieu moteur et commandant la vitesse de rotation et le couple du convertisseur électrique. Les commandes de puissance sont également reliées au circuit hydraulique de refroidissement, par une liaison directe ou indirecte. Pour le refroidissement, on utilise le circuit de liquide déjà existant dans la machine de travail ainsi que les installations de refroidissement (radiateur d'huile, le cas échéant machine soufflante). Comme re-présenté, le refroidissement peut être favorisé par des nervures prévues sur l'essieu d'entraînement. En combinaison avec le refroidissement par du liquide, il est particulièrement avantageux que le convertisseur électrique fonctionne à une tension de fonctionnement supérieure à 100 volts, notamment supérieure à 200 volts. Cela permet par exemple également une tension de fonctionnement de 400 volts. La tension de fonctionnement ainsi augmentée permet de réduire le couple que doivent fournir les moteurs élec- triques d'entraînement 1, 2 et de diminuer ainsi la vitesse de rotation en sortie. Les pertes par barbotage produites lors du refroidissement par liquide aux vitesses de rotation élevées sont ainsi évitées au niveau de l'essieu moteur ou sont très largement réduites car du fait de la tension de fonctionnement élevée et du couple élevé correspondant, on peut réduire considérablement la vitesse de rotation des machines électriques. La réduction de la vitesse de rotation, du fait d'une tension de fonctionnement plus élevée, permet également d'utiliser un réducteur qui, comme dans l'exemple de réalisation précédent, ne comporte qu'un étage ou même le cas échéant de supprimer complètement le réducteur. Les pertes par agitation et par frottement dans les freins à lamelles sont réduites d'autant
Essieu moteur de machine de travail, notamment de chariot transporteur, comportant au moins un moteur électrique (1, 2) et une seconde machine électrique. Le moteur (1, 2) est installé dans la direction de l'essieu. Pour étendre la plage d'application de l'essieu moteur, l'invention prévoit de relier la seconde machine électrique au moteur de déplacement (1, 2) pour constituer un convertisseur électrique. La seconde machine électrique coopère avec un moteur à combustion (12) et fonctionne comme générateur (11) du convertisseur électrique.
11 Essieu moteur de machine de travail, notamment chariot élévateur comportant au moins un moteur électrique de déplacement et une seconde machine électrique, le moteur de déplacement étant installé dans la direction de l'essieu, caractérisé en ce que la seconde machine électrique est reliée électriquement au moteur de dé-placement (1, 2) et constitue avec celui-ci un convertisseur électrique, la seconde machine électrique coopérant dans le sens de l'entraînement avec un moteur à combustion (12) et le générateur (11) est un convertisseur électrique. 2 ) Essieu moteur selon la 1, caractérisé en ce que le générateur (11) est installé coaxialement au moteur à combustion (12) et avec celui-ci il fait un angle droit par rapport à un segment transversal (Q) de l'essieu moteur. 3 ) Essieu moteur selon la 2, caractérisé par deux moteurs de déplacement (1, 2) installés l'un derrière l'autre et associés chacun à une roue, alors que le générateur (11) se trouve dans la zone dans laquelle les deux moteurs de déplacement (1, 2) sont voisins. 4 ) Essieu moteur selon la 3, caractérisé en ce que le générateur (11) est installé au moins en partie axialement entre les deux moteurs de déplacement (1, 2). 5 ) Essieu moteur selon les 3 ou 4, caractérisé en ce que le générateur (11) comporte un arbre d'entraînement (11a), traversant, dont l'extrémité éloignée de celle du moteur à combustion (12) coopère en liaison d'entraînement avec une pompe (13). 6 ) Essieu moteur selon la 5, caractérisé en ce que la pompe (13) est installée au moins en partie axialement entre les moteurs de déplacement (1, 2). 7 ) Essieu moteur selon les 5 ou 6, 5 caractérisé en ce que la pompe (13) est reliée à un circuit hydraulique de travail. 8 ) Essieu moteur selon la 1, caractérisé en ce que le moteur de déplacement (1, 2) et le générateur (11) sont reliés à un circuit de liquide de refroidissement. 9 ) Essieu moteur selon la 8, caractérisé en ce que le circuit de liquide de refroidissement est relié au circuit hydraulique de travail de la machine de travail. 10 ) Essieu moteur selon la 1, caractérisé en ce que le convertisseur électrique fonctionne à une tension de plus de 100 volts, notamment supérieure à 200 volts.
B
B60,B66
B60B,B60L,B60K,B66F
B60B 35,B60L 50,B60K 6,B66F 9
B60B 35/12,B60L 50/10,B60K 6/26,B60K 6/46,B66F 9/06
FR2896261
A1
DISPOSITIF CREANT UN COFFRAGE PERDU SERVANT DE GABARIT POUR REALISER FACILEMENT UN OUVRAGE PLAT EN BETON REPOSANT SUR LE SOL
20,070,720
La présente invention concerne un dispositif pour créer un coffrage perdu servant de gabarits permettant même à un non professionnel du BTP de réaliser facilement et avec précision un ouvrage en béton plat reposant sur le sol, soit horizontal, soit comportant une pente reliant deux parties horizontales d'altitudes différentes comme par exemple un radier de fond en béton armé ou chargé de fibres de verre, destiné à recevoir une structure de piscine, industrialisée ou non. La pratique la pus courante actuellement est de construire des piscines à l'aide de panneaux industrialisés en acier, résine, béton moulé ou autre, de faible hauteur. Pour obtenir une profondeur d'au moins 1,50m, il est nécessaire de réaliser un o radier de fond en forme de tronc de pyramide inversé, plus ou moins décentré. Cette pratique rend quasiment indispensable le recours à de la main d'oeuvre qualifiée pour réaliser un tel ouvrage, qui doit correspondre très exactement aux cotes de la poche d'étanchéité (dite 'biner") fabriquée par ailleurs et qui doit s'adapter parfaitement à la maçonnerie réalisée. -4 5 Il est aussi possible de réaliser de piscines à fond plat, grâce à des panneaux de plus grande hauteur. Cette façon de pratiquer présente l'avantage de simplifier sa réalisation, mais l'inconvénient de ne pas correspondre aux souhaits des familles ayant des enfants de bas âge. Le meilleur compromis consiste à réaliser des piscines dites "à pentes composées", 2o c'est-à-dire avec un fond comportant 2 parties planes et horizontales à deux altitudes différentes, reliées par une partie plane en pente. Les parois comportant une partie de faible hauteur, une partie de hauteur plus importante, et entre les deux, une partie trapézoïdale. La réalisation d'une telle forme de fond, rend la piscine plus agréable et plus sûre à 2 5 utiliser que celle dites "à fosse à plonger" ou "en pointe de diamant", et assure une concordance parfaite entre la forme réalisée et le liner destiné à l'habiller. Elle nécessite cependant le recours à de la main d'oeuvre très qualifiée, pour obtenir un radier correspondant très exactement aux cotes du plan de réalisation. La présente invention, a donc au moins pour but de permettre une réduction du 3o coût global de la construction entre autre d'une piscine, en permettant à un particulier, non spécialiste de BTP, de réaliser un radier en béton, conforme aux cotes d'un plan à respecter. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de coffrage perdu comprenant : - des éléments; parallélépipédiques s'assemblant entre eux pour former une surface rigide et: plane, - des pièces de jonction s'assemblant aux pièces citées précédemment et assurant l'inclinaison à la minute d'angle prêt, nécessaire à une adaptation parfaite de la pente du radier si celui-ci est destiné à recevoir des panneaux industrialisés, de forme trapézoïdale. L'invention est caractérisée en ce que ces différentes pièces comportent des systèmes d'assemblage assurant un alignement parfait pour supprimer tout réglage entre elles et qu'elles comportent des passages pour des fers à béton ~l p destinés à réaliser un " béton armé" et de larges communications pour assurer une homogénéité au radier réalisé en supprimant le risque d'un "effet cloisonnement" qui serait néfaste à la solidité de cet ouvrage. Selon d'autres caractéristiques, le coffrage perdu ainsi réalisé devient facile à régler en termes de planitude ou d'horizontalité dans tous les plans. X15 Selon d'autres caractéristiques, ce coffrage perdu est destiné à être rempli de béton. Ce béton devient facile à égaliser et à lisser, car les outils utilisés pour les différentes opérations de la réalisation d'un radier, prendront appui et seront guidés par l'arrête supérieure de chaque cloison des éléments composants le coffrage perdu, se comportant alors comme un gabarit.. 0 L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée schématique en perspective d'une structure industrialisée d'une piscine "bi-hauteur" et du radier en béton à pentes composées 25 destinée à la recevoir. - la figure 2 est une vue schématique en perspective de l'ensemble des pièces constituant l'invention, fixées entre elles. - la figure 3 est une vue schématique en perspective de l'ensemble des pièces constituant l'invention, installées dans leur position définitive sur un lit de sable, 3v avant remplissage avec du béton. - la figure 4 est une vue schématique en perspective de l'un des éléments composant les parties planes horizontales ou en pente de l'ouvrage. - la figure 5 est une vue schématique en perspective de la pièce de jonction assurant la liaison entre la partie horizontale haute, et la partie en pente du radier. - la figure 6 est une vue schématique en perspective de la pièce de jonction assurant la liaison entre la partie horizontale basse, et la partie en pente du radier. - la figure 7 est une vue schématique en coupe de l'un des éléments composant la partie plane horizontale ou en pente de l'ouvrage - la figure 8 est une vue schématique en coupe de la pièce de jonction assurant la liaison entre la partie horizontale haute, et la partie en pente du radier. - la figure 9 est une vue schématique en coupe de la pièce de jonction assurant la liaison entre la partie horizontale basse, et la partie en pente du radier. Sur la figure 1 est représentée une structure industrialisée de piscine composée de .À o panneaux (1) (1') et (1") de différentes hauteurs et de jambes de force (2) destinés à être supportés par un radier en béton (3) et à être fixés à celui-ci. Les éléments (4•), (5) et (6), constituant l'invention sont représentés assemblés en nombre suffisant aux figures 2 et 3. Le dispositif (4) représenté seul aux figures 4 et 7 comporte des parois verticales A 5 qui délimitent de petites surfaces. Ces parois verticales sont ajourées d'une manière importante (7) pour éviter de créer des cloisons séparatives, néfastes à l'homogénéité et à la solidité de l'ouvrage en béton à réaliser. Elles sont percées de passages (8) pour l'installation de "fers à béton" destinés à .10 réaliser un ouvrage en "béton armé". Le dispositif (4) est aussi caractérisé par un système d'assemblage (non représenté sur les vues schématiques) assurant une fixation très rigide ainsi qu'un ajustage et un alignement parfaits entre les différents éléments composants l'invention, sans réglage ultérieur. 2 5 Le dispositif (5) est représenté seul aux figures (5) et (8). Il comporte les mêmes dispositions de communication pour le béton (7) et les mêmes passages pour les fers (8) ainsi que le même système d'assemblage que les pièces (4) auxquelles il est destiné à se raccorder de la même manière. Il est destiné à assurer la jonction entre la partie horizontal haute et la partie en 3 pente du radier en béton à créer, et pour cela, est réalisé suivant un angle correspondant très exactement à l'angle formé par les panneaux bas (1") et trapézoïdaux (1') de la structure de la figure 1 Le dispositif (6) représenté seul aux figures 6 et 9 est identique dans son principe, mais inversé que le dispositif (5) Il comporte les mêmes dispositions de 35 communication pour le béton (7) et les mêmes passages pour les fers (8) ainsi que le même système d'assemblage que les pièces (4) auxquelles il est destiné à se raccorder de la même manière. Il est destiné à assurer la jonction entre la partie horizontal basse et la partie en pente du radier en béton à créer, et pour cela, est réalisé suivant un angle 6 correspondant très exactement à l'angle formé par les panneaux hauts (1) et trapézoïdaux (1') de la structure de la figure 1. Lorsque tel que représenté à la figure 3, l'ensemble du dispositif est complètement assemblé et installé principalement sur un faible lit de sable (9), afin de pouvoir être disposé parfaitement horizontal et à plat, il est mis en place un nombre o suffisant de fers à béton d'un diamètre adapté pour assurer une bonne solidité au béton du radier à créer. Il est ensuite coulé dans la totalité des alvéoles crées une quantité de béton frais judicieusement: dosé en ciment et en eau. La quantité de béton nécessaire étant très facile à calculer, chaque volume à remplir étant unitairement connu. Le béton ainsi coulé devient même pour un profane facile à égaliser et à lisser en faisant prendre appui aux outils sur le sommet des cloisons (10) de chaque élément. La difficulté qui consiste pour un profane à réaliser un ouvrage en béton de superficie importante, plat, lisse et horizontal en respectant exactement les cotes 2 0 d'un plan, est réduite par le dispositif objet de l'invention au remplissage et au lissage individuels et successifs de plusieurs petites alvéoles
Dispositif créant un coffrage perdu servant de gabarits, permettant même à un non professionnel du BTP de réaliser facilement et avec précision un ouvrage plat en béton reposant sur le sol, soit horizontal, soit comportant une pente reliant deux parties horizontales d'altitudes différentes, destiné à recevoir entre autre une structure de piscine.Ce dispositif carnprend :- des éléments paraflétépipédiques de coffrage droits (4) s'assemblant les uns aux autres à utiliser en nombre suffisant pour réaliser un radier plat,- des éléments d'angles ouverts (5) ou fermés (6) s'assemblant aux éléments droits (4) pour la réalisation de radiers à pentes composées.Ce dispositif permet de réduire pour un non professionnel du BTP la difficulté inhérente à la réalisation en béton d'un ouvrage posé au sol, parfaitement plan, horizontal, lisse et aux cotes d'un plan, en divisant la surface à réaliser en de multiples surfaces de faibles dimensions, entrecoupées de cloisons dont le sommet (10) sert de gabarit aux outils utilisés pour cette réalisation.
1) Dispositif créant un coffrage perdu servant de gabarits, permettant même à un non professionnel du BTP de réaliser facilement et avec précision un ouvrage plat en béton (3) reposant sur le sol, soit horizontal, soit comportant une pente reliant deux parties horizontales d'altitudes différentes, destiné à recevoir entre 5' autre une structure de piscine, comprenant : - Des éléments parallélépipédiques de coffrage droits s'assemblant les uns aux autres pour réaliser des surfaces planes (4) - Des éléments d'angles (5) et (6) s'assemblant aux éléments droits (4), destinés à assurer la jonction entre une partie horizontale d'un radier et une partie en pente 4 o de ce même radier. 2) Dispositif selon la n 1 caractérisé par un système d'assemblage assurant une fixation très rigide ainsi qu'un ajustement et un alignement parfait entre les différents éléments sans réglage ultérieur (fig.2). 3) Dispositif selon la n 1 caractérisé par le fait que tous les éléments A 5 comportent des passages (8) pour positionner des fers à béton pour réaliser des ouvrages en béton armé. 4) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce que les différents éléments comportent de larges communications (7) pour assurer une homogénéité au radier réalisé en supprimant le risque d'un "effet de cloisonnement" 2 r~ 5) Dispositif selon la n 1 caractérisé en ce qu'il comporte une succession d'alvéoles de petite surface destinées à êtres emplies de béton frais afin de former un radier en béton armé (fig.3). 6) Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les alvéoles comportent une arête supérieure (10) permettant de guider un outil de lissage du 2 5 béton frais constituant un radier en béton armé.
E
E04
E04H,E04B
E04H 4,E04B 5
E04H 4/00,E04B 5/36
FR2900547
A1
APPLICATEUR DOUBLE AVEC MOYENS DE PROTECTION
20,071,109
5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des applicateurs de produits cosmétiques, par exemple des brosses destinées à appliquer sur le visage un produit solide à l'état divisé tel qu'une poudre, ou encore des applicateurs pour retouche de fond de teint ou plus généralement 10 de maquillage. ETAT DE LA TECHNIQUE 15 On connaît déjà de nombreux applicateurs tels que les brosses destinées à appliquer une poudre de maquillage sur le visage, les brosses à mascara destinées à appliquer du mascara sur les cils, les pinceaux destinés à appliquer du vernis à ongles. Ces applicateurs peuvent coopérer ou non avec un distributeur dudit produit cosmétique. Généralement, ces applicateurs, typiquement longitudinaux, comprennent trois parties : 20 un manche formant un moyen de préhension manuelle, un matériau d'application comprenant par exemple une pluralité de poils, et une pièce intermédiaire formant typiquement une virole rendant solidaire le manche à une extrémité et, à l'autre extrémité, le matériau d'application. Des exemples de tels applicateurs sont décrits par exemple dans les brevets FR 2 868 25 265 et US 2001/0052160. On connaît aussi un distributeur de poudre comprenant une brosse télescopique comme décrit dans le brevet français n 2 823 081. 30 PROBLEMES POSES 2 D'une part, dans de nombreux cas, les applicateurs connus ne comprennent qu'un seul matériau d'application, de sorte qu'ils ne permettent qu'un seul type d'effet sur le visage ou sur toute partie du corps humain. D'autre part, bien que l'on connaisse déjà, dans son principe, un moyen pour protéger une brosse ou un moyen d'application, cela ne permet pas d'obtenir pour autant des applicateurs faciles assembler et économiques à fabriquer. Un problème est donc de rendre possible la fabrication industrielle et à grande cadence d'applicateurs comprenant un moyen de protection. Enfin, dans le domaine des applicateurs de produits cosmétiques, il est essentiel de renouveler en permanence l'offre de produits nouveaux pour apporter à toute personne utilisatrices des avantages techniques par rapport aux produits déjà existants, tant en ce qui concerne, par exemple, la facilité d'utilisation, l'absence de salissure des mains lors de l'utilisation, la conservation de la forme du moyen d'application lorsqu'il n'est pas utilisé, la possibilité d'obtenir plusieurs effets de maquillage, etc.... DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, l'applicateur double de produit cosmétique comprend : a) un corps longitudinal présentant une direction axiale, et deux moyens d'application, un dit premier moyen d'application étant solidarisé à une dite première extrémité dudit corps longitudinal, un dit second moyen d'application étant solidarisé à une dite seconde extrémité dudit corps longitudinal, de manière à former une pièce longitudinale, b) et deux pièces tubulaires coaxiales audit corps longitudinal coopérant avec ledit corps longitudinal en étant aptes à coulisser par rapport audit corps longitudinal selon ladite direction axiale, une dite première pièce tubulaire étant apte à coulisser autour d'une dite première partie dudit corps longitudinal et autour dudit premier moyen d'application, une dite seconde pièce tubulaire étant apte à coulisser autour d'une dite seconde partie dudit corps longitudinal et autour dudit second moyen d'application, de manière à ce que chacune des deux pièces tubulaires puisse passer réversiblement, indépendamment l'une de l'autre, d'une position d'une position "O" dite ouverte dans laquelle ledit moyen d'application est libre d'utilisation à une position "F" dite fermée dans laquelle ledit moyen d'application est entouré par ladite pièce tubulaire correspondante afin d'assurer une protection latérale dudit moyen d'application, par une translation manuelle relative de chacune desdites pièces tubulaires par rapport à ladite pièce longitudinale, à savoir respectivement par une dite première translation manuelle relative de ladite première pièce tubulaire selon une dite première course axiale et/ou par une dite seconde translation manuelle relative de ladite seconde pièce tubulaire selon une dite seconde course axiale. Cet applicateur résout les problèmes posés, en effet : - d'une part, il comprend deux moyens d'applications, de manière à offrir à toute personne utilisatrice un choix en fonction du type de maquillage recherché, -d'autre part, il comprend deux moyens de protection de ces moyens d'application, moyen de protection qui sont faciles à mettre en oeuvre et à escamoter lors de toute utilisation dudit applicateur, et de l'un quelconque des deux moyens d'application, ces moyens de protection protégeant latéralement lesdits moyens d'application et permettant, notamment dans le cas d'une brosse, de conserver à la touffe de poils sa configuration d'origine, - enfin, comme cela apparaîtra de manière claire dans la description et dans les figures, l'applicateur double selon l'invention est particulièrement aisé à fabriquer et à assembler. Il faut noter également qu'avec la combinaison de moyens selon l'invention, l'applicateur présente un aspect d'emblée fonctionnel dans la mesure où toute personne utilisatrice peut saisir immédiatement son mode d'utilisation, tout en conservant un aspect esthétique, ce qui est particulièrement important dans ce domaine. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Les figures 1 a à 2e sont relatives à une même modalité d'applicateur (1). La figure l a est une vue en perspective d'un applicateur (1, l a) en position fermée "F". La figure lb est une vue en perspective du même applicateur (1, lb) en position ouverte "O", lesdites première (5a) et seconde (5b) pièces tubulaires formant le moyen de 4 protection (5) étant escamotées, de manière à rendre accessibles lesdits premier (3, 3a) et second (3, 3b) moyens d'application. Les figures 2a à 2e sont des vues en perspective de différentes pièces formant 5 l'applicateur (1, la, lb) des figures la et lb. La figure 2a représente la pièce tubulaire longitudinale (4) comprenant le corps longitudinal (2) solidarisé à chacune de ses extrémités à un moyen d'application (3, 3a, 3b) grâce à un organe de liaison (31) formant une virole (31', 31a, 3 lb). Les figures 2b et 2c représentent deux demi-coques (61a, 61b) en regard de part et 10 d'autre dudit corps longitudinal (2). Chaque demi coque (61a, 61b) portant d'une part un évidement axial (60, 60a, 60b) formant un élément femelle (131a, 131b) du moyen d'assemblage (13) des deux demi-coques au corps longitudinal (2), la partie centrale (21) dudit corps longitudinal (2) comprenant des projections radiales (210a, 210b) formant des éléments mâles (130a, 130b) dudit moyen d'assemblage (13). 15 Les figures 2d et 2e représentent lesdites première (5, 5a) et seconde (5, 5b) pièces tubulaires formant ledit moyen de protection (5), placées dans le prolongement axial de ladite pièce longitudinale (4) et en regard de chacun des deux moyens d'application (3a, 3b). 20 Les figures 3a et 3b sont des coupes axiales relatives à une autre modalité d'applicateur (1). Cette modalité diffère de la précédente notamment en ce que : - d'une part, ledit premier moyen d'application (3a) forme une brosse (3'), tandis que ledit second moyen d'application (3b) forme un bloc applicateur (3"), typiquement formé en une matière poreuse ou à l'état divisé de manière à être apte à prélever ledit 25 produit cosmétique et à l'appliquer sur une partie du corps humain, par exemple sur le visage, - d'autre part, lesdites première (5, 5a) et seconde (5, 5b) pièces tubulaires comprennent une couronne extérieure (51, 5la, 51b) permettant de déplacer manuellement lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) par rapport à la gaine extérieure (6), 30 - enfin, la gaine extérieure (6) est assemblée et fixée à la partie centrale (21) du corps longitudinal (2) par encliquetage, la gaine (6) portant deux projections radiales intérieures (62a, 62b) formant des éléments mâles(130a, 130b) coopérant avec deux cavités radiales (21la, 21lb) de ladite partie centrale (21) qui forment des éléments femelles (131a, 131b). Les figures 4a et 4b sont des coupes transversales dans des plans perpendiculaires à la 5 direction axiale (10) de l'applicateur (1) de la figure la. La figure 4a est une coupe selon la plan A-A de la figure la. La figure 4b est une coupe selon le plan B-B de la figure la. Les figures 4c et 4d sont analogues respectivement aux figures 4a et 4b et illustrent le cas où l'applicateur (1) est de section ovale, et non de section ronde comme illustré sur lo les figures la à 4b. La figure 4e est analogue aux figures 4b et 4d et illustre le cas où l'applicateur (1) est un applicateur plat à section typiquement rectangulaire. Les figures 5a à 5e sont relatives à une autre modalité d'applicateur (1) ne comprenant 15 pas de gaine extérieure (6), lesdites première (5a) et seconde (5b) pièces tubulaires sont des pièces partiellement tubulaires (5a', 5b') qui comprennent une partie annulaire (52a, 52b) et une pluralité de 8 (2.4) projections axiales (53a, 53b) qui sont aptes à coulisser par rapport au corps longitudinal (2). La figure 5a est une vue de côté de la pièce longitudinale (4), ledit corps longitudinal (2) 20 comprenant une pluralité de rainures axiales (23a, 23b) destinées à coopérer avec une pluralité de tétons radiaux (530a, 530b) portés sur la surface intérieure desdites projections axiales à leur extrémité. On a représenté sur la figure 5a les tétons radiaux (530a, 530b) aux extrémités d'une flèche double pour indiquer la course axiale desdits tétons dans lesdites rainures axiales respectives (23a, 23b). 25 La figure 5b est une vue de côté de l'applicateur (lb) en position ouverte. La figure 5c est une vue de côté de l'applicateur (la) en position fermée. La figure 5d est une vue de dessous de l'applicateur (la) de la figure 5c. La figure 5e est une coupe transversale de l'applicateur (la) de la figure 5c, dans le plan A-A. 30 Les figures 6a et 6b sont des coupes axiales de l'applicateur (1) de la figure lb en position ouverte "O" dans des plans axiaux orientés à 90 l'un par rapport à l'autre. 15 Sur la figure 6a, le plan axial est un plan de symétrie pour chacune desdites première (210a) et seconde (210b) projections radiales de la partie centrale (21) dudit corps longitudinal (2) qui coopèrent avec lesdits évidements axiaux (60, 60a, 60b) de ladite gaine extérieure (6) en vue de leur assemblage. Sur la figure 6b, le plan axial est un plan de symétrie pour lesdits boutons radiaux (50a, 50b) et lesdits évidements axiaux (60a, 60b). Les figures 7a et 7b sont analogues aux figures 3a et 3b, et en diffèrent notamment en ce que ledit corps longitudinal (2) et ladite gaine extérieure (6) forment une pièce moulée 10 monobloc (7). Sur la figure 7a, analogue à la figure 3a, les deux moyens d'application (3a) et (3b) sont en position ouverte O, tandis que, sur la figure 7b, la brosse (3') est en position fermée F. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, ladite pièce longitudinale (4) peut présenter un facteur de forme L/D élevé et au moins égal à 5, L et D étant respectivement la longueur axiale et le diamètre 20 moyen ou la plus grande dimension transversale de ladite longitudinale, avec L allant typiquement de 80 mm à 160 mm. Lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5b) et au moins ledit corps longitudinal (2) peuvent présenter une section homothétique, avec un jeu radial, entre lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') formant des pièces extérieures et ledit corps longitudinal (2) formant 25 une pièce intérieure centrale, suffisant pour permettre lesdites translations manuelles sans effort excessif, ledit jeu radial étant typiquement inférieur à 1 mm. Typiquement, ladite section homothétique peut être une section circulaire, comme illustré par exemple sur les figures 4a, 4b, 5d. Cependant, ladite section homothétique peut être une section non circulaire, 30 typiquement une section ovale ou une section carrée ou une section rectangulaire. De telles sections ont été représentées sur les figures 4c à 4e. 15 7 Comme illustré sur les figures, ledit corps longitudinal (2) ou ladite pièce longitudinale (4) et lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') peuvent coopérer avec des moyens de limitation desdites courses axiales (11), de manière à ce que chacune desdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') reste solidaire dudit corps longitudinal (2) ou de ladite pièce longitudinale (4) tout en étant apte à être déplacées réversiblement par lesdites translations manuelles entre les positions axiales extrêmes "O" et "F", un dit premier moyen de limitation (1 la) limitant la course axiale de ladite première pièce tubulaire (5a, 5a') et un dit second moyen de limitation (llb) limitant ladite course axiale de ladite seconde pièce tubulaire (5b, Sb'). Comme illustré sur la figure 6b, lesdits premier (11a) et second (llb) moyens de limitation peuvent comprendre une dite première butée centrale (110a) pour ladite première pièce tubulaire (5a) et une dite seconde butée centrale (110b) pour ladite seconde pièce tubulaire (5b). Comme illustré sur la figure 3b, lesdits premier (lla) et second (1 lb) moyens de limitation peuvent comprendre une dite première butée périphérique (111a) pour ladite première pièce tubulaire (5a) et une dite seconde butée périphérique (111b) pour ladite seconde pièce tubulaire (5b), 20 Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 6a, ledit corps longitudinal (2) peut présenter une longueur axiale Lc telle que le rapport Lc/L aille de 0,4 à 0,8, lesdits premier (3a) et second (3b) moyens d'application présentant chacun une longueur axiale LAI et LA2 , telle que le rapport (LAI + LA2)/L aille de 0,6 à 0,2. 25 Ledit corps longitudinal (2) peut comprendre ladite partie centrale (21), ladite partie centrale (21) présentant une longueur axiale Lcc telle que Lcc/Lc aille typiquement de 0,1 à 0,4. Comme illustré sur par exemple les figures 3a, 6b, ladite partie centrale (21) dudit corps longitudinal (2) peut présenter une surépaisseur annulaire par rapport audits première 30 (20a) et seconde (20b) parties, ladite surépaisseur étant supérieure audit jeu entre lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') et ledit corps longitudinal (2) de manière à former lesdites butées centrales (110a, 1 10b). Comme illustré sur les figures 6a et 6b, ladite partie centrale (21) et lesdites première (5a) et seconde (Sb) pièces tubulaires peuvent présenter sensiblement une même section extérieure. Comme illustré sur les figures la, lb, 5a à 5c et 6b, lesdits moyens de limitation (11) peuvent comprendre la coopération d'une partie mâle (111a, 11 lb) formant typiquement une projection radiale, avec une partie femelle (112a, 112b) formant typiquement une rainure ou un évidement axial de longueur axiale correspondant à ladite course axiale, le déplacement axial de ladite partie mâle (1lla, llb) ne pouvant s'effectuer que dans to ladite partie femelle (112a, 112b). Comme illustré sur les figures la et lb, 3a et 3b, 6a à 7b, ledit corps longitudinal (2) peut être solidarisé à une gaine extérieure (6) de manière à former entre ladite gaine extérieure et ledit corps longitudinal un espace annulaire (12) comprenant un dit premier 15 espace annulaire (12a) apte à loger ladite première pièce tubulaire (5a), et/ou un dit second espace annulaire (12b) apte à loger ladite seconde pièce tubulaire (5b). Comme illustré sur les figures 1 a, lb et 6b, ladite gaine extérieure (6) peut comprendre des évidements axiaux (60, 60a, 60b) avec un dit premier évidement axial (60a) et un dit second évidement axial (60b), et lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) peuvent comprendre 20 chacune un bouton radial (50, 50a, 50b) coopérant avec ledit évidement axial (60, 60a, 60b) de manière à ce que, lesdits boutons radiaux (50, 50a, 50b) affleurant à la surface de ladite gaine extérieure (6), leur épaisseur radiale étant au moins voisine de l'épaisseur radiale de ladite gaine extérieure, lesdites translations manuelles desdites pièces tubulaires (5a, 5b) puissent être réalisées en déplaçant manuellement lesdits boutons 25 radiaux (50, 50a, 50b). Comme illustré sur les figures 3a, 3b, 7a et 7b, lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) peuvent présenter chacune un élément extérieur (51), typiquement une couronne extérieure (51 a, 51b). venant en butée contre une extrémité de ladite gaine extérieure (6) 30 quand lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) sont en position "O", ladite couronne extérieure (5la, 5 lb) étant ainsi apte à être déplacée manuellement par rapport à ladite gaine extérieure (6), de manière à réaliser lesdites translations manuelles desdites pièces tubulaires (5a, 5b). Comme illustré sur les figures 3a et 3b, ladite gaine extérieure (6) peut comprendre des projections radiales périphériques (63a, 63b) coopérant avec lesdites projections radiales (54a, 54b) desdites pièces tubulaires (5a, 5b) de manière à former lesdites première (111a) et seconde (1 lb) butées périphériques dudit moyen de limitation (11) des courses axiales des pièces tubulaires (5a, 5b). Comme illustré sur les figures 1 a à 2e, ladite gaine extérieure (6) peut être formée par coopération de deux demi-coques longitudinales (61a, 61b), lesdites demi-coques (61a, 61b) coopérant par un moyen d'assemblage (13) à ladite partie centrale (21) dudit corps longitudinal (2). Chacune des deux demi-coques (61a, 61b) peut coopérer avec ladite partie centrale (21) typiquement par un encliquetage d'au moins un élément mâle (130a, 130b) et d'au moins un élément femelle (131 a, 13 lb) pour former ledit moyen d'assemblage (13). Ladite partie centrale (21) peut comprendre deux éléments mâles (130a, 130b) disposés à 180 l'un par rapport à l'autre, chacune des demi-coques comprenant un élément femelle (131a, 131 b), lesdits éléments mâle et femelle étant typiquement des éléments axiaux. Comme illustré sur les figures 2a à 2e, chaque demi- coque (61a, 61b) peut comprendre deux demi-évidements (610a, 610a', 610b, 610b'), de manière à former lesdits évidements axiaux (60a, 60b) lors dudit assemblage des deux demi-coques (61a, 61b), lesdits boutons radiaux (50a, 50b) étant ainsi automatiquement positionnés dans lesdits évidements axiaux (60a, 60b). Selon une autre modalité d'applicateur illustrée sur les figures 7a et 7b, ledit corps longitudinal (2) peut être solidarisé à une gaine extérieure (6) en formant une pièce moulée monobloc (7), de manière à former entre ladite gaine extérieure et ledit corps longitudinal un espace annulaire (12') comprenant un dit premier espace annulaire (12'a) apte à loger ladite première pièce tubulaire (5a), et/ou un dit second espace annulaire (12'b) apte à loger ladite seconde pièce tubulaire (5b). Dans cette modalité, lesdites premières (5a) et seconde (5b) pièces tubulaires peuvent être introduites à force dans lesdits premier (12'a) et second (12'b) espaces tubulaires ; elles peuvent aussi être introduites dans lesdits premier (12'a) et second (12'b) espaces 10 tubulaires, avant assemblage desdits moyens d'application (3, 3a, 3b) aux extrémités (22a, 22b) dudit corps longitudinal (2), typiquement par un encliquetage axial. Selon l'invention, chaque moyen d'application (3) peut comprendre un matériau d'application (30) et un organe de liaison (31) solidarisant ledit matériau d'application (30) à chaque extrémité dudit corps longitudinal (2), ledit organe de liaison étant typiquement une virole (31, 31a, 3 lb). Comme illustré sur les figures 5a à 5e, lesdites première (5a) et seconde (5b) pièces tubulaires peuvent être des pièces tubulaires dites jointives (5a', 5b'), lesdites pièces tubulaires jointives (5a', 5b') comprenant, chacune, un partie annulaire (52a, 52b) et une pluralité de projections axiales (53a, 53b) disposées en alternance régulière autour de ladite direction axiale (10), lesdites projections axiales (53a, 53b) comprenant à leur extrémité et sur leur surface intérieure, des tétons radiaux (530a, 530b) formant des parties mâles (112a, 112b) coopérant avec des rainures axiales (23a, 23b) formées sur ledit corps longitudinal (2) et constituant des parties femelles (113a, 113b). Selon l'invention, au moins un desdits premier (3a) et second (3b) moyens d'application peut comprendre comme matériau d'application (30) une pluralité de poils orientés en moyenne selon ladite direction axiale (10), ledit organe de liaison (31) formant ladite virole annulaire (31'), ladite virole (31') solidarisant ladite pluralité de poils audit corps longitudinal, de manière à avoir typiquement un applicateur comprenant au moins une brosse (3'). Comme illustré sur les figures lb, 5a à 6b, on peut avoir ainsi un applicateur (1) 25 comprenant deux brosses (3'), ces brosses étant typiquement distinctes de manière à obtenir des effets de maquillage distincts. Comme illustré sur les figures 3a, 3b, 7a et 7b, un desdits premier (3a) et second (3b) moyens d'application comprend comme matériau d'application (30) une pluralité de poils orientés en moyenne selon ladite direction axiale (10), de manière à avoir une 30 brosse (3') comme premier moyen d'application (3a), ledit second moyen d'application (3b) n'étant pas constitué par une brosse, et étant formé typiquement par un bloc applicateur (3"), qui peut être un bloc de mousse ou de matière fibreuse. 5 Selon une autre modalité de l'invention, non représentée par une figure, aucun des deux moyens d'application (3a, 3b) n'est constitué par une brosse (3'), les deux moyens d'application (3a, 3b) formant par exemple deux blocs d'application (3") distincts. EEMPLES DE REALISATION Toutes les figures constituent des exemples de réalisation d'applicateurs (1) selon l'invention. 10 1) On a fabriqué une première modalité d'applicateur (1) selon les figures la à 2e et selon les figures 6a et 6b. Dans cette modalité, l'applicateur (1) comprend une gaine extérieure (6) formée par assemblage de deux demi-coques axiales (61a, 61b), et les pièces tubulaires (5a, 5b) sont déplacées axialement grâce à un bouton latéral. 15 Les figures 2a à 2e représentent les diverses pièces de cet applicateur avant assemblage. Pour cet assemblage, les deux pièces tubulaires (5a) et (5b) sont d'abord glissées sur ledit corps longitudinal (2), les boutons radiaux (50a, 50b) étant orientés à 90 par rapport aux projections radiales (210a, 210b) formées sur la partie centrale (21) et orientées à 180 l'une par rapport à l'autre. Ensuite, les deux demi-coques (61a, 61b) 20 sont encliquetées à ladite partie centrale (21) par coopération des projections radiales (210a, 210b) avec les évidemment axiaux (60a, 60b) des demi-coques (6a, 6b). 2) On a fabriqué une autre modalité d'applicateur (1) selon les figures 3a et 3b. Cette modalité comprend la combinaison des trois moyens indépendants suivants : 25 a) les pièces tubulaires (5a, 5b) comprennent des couronnes extérieures (51a, 51b) dont la préhension manuelle permet le déplacement axial, b) la gaine extérieure (6) est une gaine typiquement cylindrique comprenant intérieurement une projection axiale intérieure annulaire (62) coopérant avec une cavité annulaire (211) formée sur ladite partie centrale (21), de manière à avoir un encliquetage 30 d'un élément mâle (130) avec un élément femelle (131), c) le moyen d'application (3a) est une brosse (3') tandis que l'autre moyen d'application (3b) forme un bloc applicateur (3") comprenant une mousse. 15 3) On a fabriqué une autre modalité d'applicateur (1) selon les figures 5a à 5e. Dans cette modalité, l'applicateur (1) ne comprend pas de gaine extérieure (6). Dans cette modalité, les pièces tubulaires (5a', 5b') sont emmanchées à force sur ladite pièce longitudinale (4) de la figure 5a, les pluralités de projections axiales - 4 projections axiales (53a) et 4 projections axiales (53b) - étant aptes à s'écarter élastiquement de manière à ce que les tétons radiaux (530a, 530b) puissent coopérer avec les rainures axiales (23a, 23b) formées sur le corps longitudinal (2). 4) On a fabriqué une autre modalité d'applicateur (1) selon les figures 7a et 7b. Cette 10 modalité diffère de celle des figures 3a et 3b en ce que ladite gaine extérieure (6) et ledit corps longitudinal (2) forment une pièce moulée monobloc (7). 5) On a aussi fabriqué des applicateurs (1) de diverses sections transversales dans un plan perpendiculaire à ladite direction axiale (10), comme illustré sur les figures 4a à 4e. Les brosses (3') de ces applicateurs (1) ont été utilisées pour l'application de poudre sur le visage, et les blocs applicateurs (3") en mousse ont été utilisés pour retouche de fond de teint ou pour appliquer une ombre à paupières. 20 AVANTAGES DE L'INVENTION Les applicateurs (1) selon l'invention assurent d'abord un maquillage exempt de salissures tant en ce qui concerne les salissures sur les mains que les salissures de 25 l'environnement direct dudit applicateur, par exemple le sac à main. En effet, le reste de produit cosmétique présent sur le moyen d'application (3) à l'issue du maquillage ne conduira à aucun risque de salissure à partir du moment où les pièces tubulaires mobiles (5a, 5b) auront été mises manuellement en position fermée F. De plus, dans le cas notamment où le moyen d'application (3) forme une brosse (3'), ces 30 pièces tubulaires (5a, 5b) permettent de conserver au faisceau de poils (30') sa forme d'origine. Les applicateurs (1) selon l'invention permettent d'offrir à toute personne utilisatrice deux moyens d'application (3) distincts parmi un grand nombre de possibilités. Enfin, les applicateurs (1) selon l'invention peuvent être obtenus, de manière simple et économique, selon un grand nombre de modalités, de manière à renouveler l'offre commerciale et personnaliser cette offre commerciale. LISTE DES REPERES Applicateur double Applicateur double en position F fermée Applicateur double en position O ouverte Direction axiale Moyens de limitation des courses axiales de 6.. Premier moyen de limitation Second moyen de limitation Première butée centrale Seconde butée centrale Première butée périphérique Seconde butée périphérique Partie mâle Partie femelle Espace annulaire entre 2 et 6 Moyen d'assemblage de 61a, 61b et de 2... Elément mâle Elément femelle Corps longitudinal Première partie de 2 Seconde partie de 2 Partie centrale de 2 Première projection radiale Seconde projection radiale Cavité radiale Première cavité radiale Seconde cavité radiale Première extrémité 1 la lb 10 11 lla 11b 110a 110b llla illb 112a, 112b 113a, 113b 12, 12', 12a, 12'a, 12b, 12'b 13 130, 130a, 130b 131, 131a, 131b 2 20a 20b 21 210a 210b 211 211a 211b 22a Seconde extrémité Rainures axiales Moyen d'application Brosse Bloc applicateur Premier moyen d'application Second moyen d'application Matériau d'application Pluralité de poil Io Organe de liaison Virole Première virole Seconde virole Pièce longitudinale = 2+3 15 Pièce tubulaire formant moyen de protection de 3 Première pièce tubulaire Seconde pièce tubulaire Boutons radiaux Couronne extérieure 20 Partie annulaire de 5a', 5b' Projections axiales de 5a' et 5b' Téton radial Projections radiales Gaine extérieure 25 Evidements axiaux Demi-coques Demi-évidements Projection radiale intérieure Projection radiale périphérique 30 Pièce moulée monobloc (2+6) 22b 23a, 23b 3 3' 3" 3a 3b 30 30' 31 31' 31a 3lb 4 5 5a, 5a' 5b, 5b' 50, 50a, 50b 51, 51a, 51b 52a, 52b 53a, 53b 530a, 530b 54a, 54b 6 60, 60a, 60b 61a, 61b 610a, 610b, 610'a, 610'b 62 63a, 63b 7
L'applicateur double (1) de produit cosmétique comprend :a) un corps longitudinal (2) présentant une direction axiale (10), et solidaire de deux moyens d'application (3, 3a, 3b) de manière à former une pièce longitudinale (4),b) et deux pièces tubulaires (5, 5a, 5b) coaxiales audit corps longitudinal (2) aptes à coulisser par rapport audit corps longitudinal (2), de manière à ce que chacune des deux pièces tubulaires (Sa, 5b) puisse passer réversiblement, indépendamment l'une de l'autre, d'une position d'une position "O" dite ouverte à une position "F" dite fermée afin d'assurer une protection latérale dudit moyen d'application (3, 3a, 3b), par une translation manuelle relative de chacune desdites pièces tubulaires (5, 5a, 5b) par rapport à ladite pièce longitudinale (4).Avantages : facilité de montage de l'applicateur et facilité d'utilisation.
1. Applicateur double (1) de produit cosmétique comprenant : a) un corps longitudinal (2) présentant une direction axiale (10), et deux moyens d'application (3), un dit premier moyen d'application (3a) étant solidarisé à une dite première extrémité (22a) dudit corps longitudinal (2), un dit second moyen d'application (3b) étant solidarisé à une dite seconde extrémité (22b) dudit corps longitudinal (2), de manière à former une pièce longitudinale (4), b) et deux pièces tubulaires (5, 5a, 5b) coaxiales audit corps longitudinal (2) coopérant avec ledit corps longitudinal (2) en étant aptes à coulisser par rapport audit corps longitudinal (2) selon ladite direction axiale (10), une dite première pièce tubulaire (5a) étant apte à coulisser autour d'une dite première partie (20a) dudit corps longitudinal (2) et autour dudit premier moyen d'application (3a), une dite seconde pièce tubulaire (5b) étant apte à coulisser autour d'une dite seconde partie (20b) dudit corps longitudinal (2) et autour dudit second moyen d'application (3b), de manière à ce que chacune des deux pièces tubulaires (5a, 5b) puisse passer réversiblement, indépendamment l'une de l'autre, d'une position d'une position "O" dite ouverte dans laquelle ledit moyen d'application (3, 3a, 3b) est libre d'utilisation à une position "F" dite fermée dans laquelle ledit moyen d'application (3, 3a, 3b) est entouré par ladite pièce tubulaire correspondante (5, 5a, 5b) afin d'assurer une protection latérale dudit moyen d'application (3, 3a, 3b), par une translation manuelle relative de chacune desdites pièces tubulaires (5, 5a, 5b) par rapport à ladite pièce longitudinale (4), à savoir respectivement par une dite première translation manuelle relative de ladite première pièce tubulaire (5a) selon une dite première course axiale et/ou par une dite seconde translation manuelle relative de ladite seconde pièce tubulaire (5b) selon une dite seconde course axiale. 2. Applicateur selon la 1 dans lequel ladite pièce longitudinale (4) présente un facteur de forme L/D élevé et au moins égal à 5, L et D étant respectivement la longueur axiale et le diamètre moyen ou la plus grande dimension transversale de ladite pièce longitudinale, avec L allant typiquement de 80 mm à 160 mm. 3. Applicateur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5b) et au moins ledit corps longitudinal (2) présentent une section 5homothétique, avec un jeu radial, entre lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') formant des pièces extérieures et ledit corps longitudinal (2) formant une pièce intérieure centrale, suffisant pour permettre lesdites translations manuelles sans effort excessif, ledit jeu radial étant typiquement inférieur à 1 mm. 4. Applicateur selon la 3 dans lequel ladite section homothétique est une section circulaire. 5. Applicateur selon la 3 dans lequel ladite section homothétique est une 10 section non circulaire, typiquement une section ovale ou une section carrée ou une section rectangulaire. 6. Applicateur selon une quelconque des 2 à 5 dans lequel ledit corps longitudinal (2) ou ladite pièce longitudinale (4) et lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 15 5b, 5b') coopèrent avec des moyens de limitation desdites courses axiales (11), de manière à ce que chacune desdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') reste solidaire dudit corps longitudinal (2) ou de ladite pièce longitudinale (4) tout en étant apte à être déplacées réversiblement par lesdites translations manuelles entre les positions axiales extrêmes "O" et "F", un dit premier moyen de limitation (Il a) limitant la course axiale 20 de ladite première pièce tubulaire (5a, 5a') et un dit second moyen de limitation (l lb) limitant ladite course axiale de ladite seconde pièce tubulaire (Sb, 5b'). 7. Applicateur selon la 6 dans lequel lesdits premier (1l a) et second (1l b) moyens de limitation comprennent une dite première butée centrale (110a) pour ladite 25 première pièce tubulaire (5a) et une dite seconde butée centrale (110b) pour ladite seconde pièce tubulaire (5b). 8. Applicateur selon une quelconque des 6 à 7 dans lequel 6 dans lequel lesdits premier (1 la) et second (1 lb) moyens de limitation comprennent une dite 30 première butée périphérique (1 1 l a) pour ladite première pièce tubulaire (5a) et une dite seconde butée périphérique (1 1 lb) pour ladite seconde pièce tubulaire (Sb),5 9. Applicateur selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ledit corps longitudinal (2) présente une longueur axiale Lc telle que le rapport Lc/L aille de 0,4 à 0,8, lesdits premier (3a) et second (3b) moyens d'application présentant chacun une longueur axiale LAI et LA2 , telle que le rapport (LAI + LA2)/L aille de 0,6 à 0,2. 10. Applicateur selon les 1 à 9 dans lequel ledit corps longitudinal (2) comprend ladite partie centrale (21), ladite partie centrale (21) présentant une longueur axiale Lcc telle que Lc(./L( aille typiquement de 0,1 à 0,4. 10 11. Applicateur selon la 10 dans lequel ladite partie centrale (21) dudit corps longitudinal (2) présente une surépaisseur annulaire par rapport audits première (20a) et seconde (20b) parties, ladite surépaisseur étant supérieure audit jeu entre lesdites pièces tubulaires (5, 5a, 5a', 5b, 5b') et ledit corps longitudinal (2) de manière à former lesdites butées centrales (110a, 110b). 15 12. Applicateur selon la 10 dans lequel ladite partie centrale (21) et lesdites première (5a) et seconde (5b) pièces tubulaires présentent sensiblement une même section extérieure. 20 13. Applicateur selon une quelconque des 6 à 12 dans lequel lesdits moyens de limitation (11) comprennent la coopération d'une partie mâle (111a, 111b) formant typiquement une projection radiale, avec une partie femelle (112a, 112b) formant typiquement une rainure ou un évidement axial de longueur axiale correspondant à ladite course axiale, le déplacement axial de ladite partie mâle (111a, 25 1 lb) ne pouvant s'effectuer que dans ladite partie femelle (112a, 112b). 14. Applicateur selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel ledit corps longitudinal (2) est solidarisé à une gaine extérieure (6) de manière à former entre ladite gaine extérieure et ledit corps longitudinal un espace annulaire (12) comprenant un dit 30 premier espace annulaire (12a) apte à loger ladite première pièce tubulaire (5a), et/ou un dit second espace annulaire (12b) apte à loger ladite seconde pièce tubulaire (5b). 15. Applicateur selon la 14 dans lequel ladite gaine extérieure (6) comprend des évidements axiaux (60, 60a, 60b) avec un dit premier évidement axial (60a) et un dit second évidement axial (60b), et dans lequel lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) comprennent chacune un bouton radial (50, 50a, 50b) coopérant avec ledit évidement axial (60, 60a, 60b) de manière à ce que, lesdits boutons radiaux (50, 50a, 50b) affleurant à la surface de ladite gaine extérieure (6), leur épaisseur radiale étant au moins voisine de l'épaisseur radiale de ladite gaine extérieure, lesdites translations manuelles desdites pièces tubulaires (5a, 5b) puissent être réalisées en déplaçant manuellement lesdits boutons radiaux (50, 50a, 50b). 16. Applicateur selon la 14 dans lequel lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) présentent chacune un élément extérieur (51), typiquement une couronne extérieure (51a, 5 lb), venant en butée contre une extrémité de ladite gaine extérieure (6) quand lesdites pièces tubulaires (5a, 5b) sont en position "O", ladite couronne extérieure (51a, 51b) étant ainsi apte à être déplacée manuellement par rapport à ladite gaine extérieure (6), de manière à réaliser lesdites translations manuelles desdites pièces tubulaires (5a, 5b). 17. Applicateur selon la 16 dans lequel ladite gaine extérieure (6) comprend des projections radiales périphériques (63a, 63b) coopérant avec lesdites projections radiales (54a, 54b) desdites pièces tubulaires (5a, 5b) de manière à former lesdites première (11la) et seconde (1lb) butées périphériques dudit moyen de limitation (Il) des courses axiales des pièces tubulaires (5a, 5b). 18. Applicateur selon une quelconque des 14 à 17 dans lequel ladite gaine extérieure (6) est formée par coopération de deux demi-coques longitudinales (61a, 61b), lesdites demi-coques (61a, 61b) coopérant par un moyen d'assemblage (13) à ladite partie centrale (21) dudit corps longitudinal (2). 19. Applicateur selon la 18 dans lequel chacune des deux demi-coques (61a, 61b) coopère avec ladite partie centrale (21) typiquement par un encliquetage d'au moins un élément mâle (130a, 130b) et d'au moins un élément femelle (131a, 131b) pour former ledit moyen d'assemblage (13). 20. Applicateur selon la 19 dans lequel ladite partie centrale (21) comprend deux éléments mâles (130a, 130b) disposés à 180 l'un par rapport à l'autre, chacune des demi-coques comprenant un élément femelle (131a, 131b), lesdits éléments mâle et femelle étant typiquement des éléments axiaux. 21. Applicateur selon une quelconque des 18 à 20 dans lequel chaque demi-coque (61a, 61b) comprend deux demi-évidements (610a, 610a', 610b, 610b'), de manière à former lesdits évidements axiaux (60a, 60b) lors dudit assemblage des deux demi-coques (61a, 61b), lesdits boutons radiaux (50a, 50b) étant ainsi automatiquement positionnés dans lesdits évidements axiaux (60a, 60b). 22. Applicateur selon la 14 dans lequel ledit corps longitudinal (2) est solidarisé à une gaine extérieure (6) en formant une pièce moulée monobloc (7), de manière à former entre ladite gaine extérieure et ledit corps longitudinal un espace annulaire (12') comprenant un dit premier espace annulaire (12'a) apte à loger ladite première pièce tubulaire (5a), et/ou un dit second espace annulaire (12'b) apte à loger ladite seconde pièce tubulaire (Sb). 23. Applicateur selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel lesdites première (5a) et seconde (5b) pièces tubulaires sont des pièces tubulaires dites jointives (5a', 5b'), lesdites pièces tubulaires jointives (5a', 5b') comprenant, chacune, une partie annulaire (52a, 52b) et une pluralité de projections axiales (53a, 53b) disposées en alternance régulière autour de ladite direction axiale (10), lesdites projections axiales (53a, 53b) comprenant à leur extrémité et sur leur surface intérieure, des tétons radiaux (530a, 530b) formant des parties mâles (112a, 112b) coopérant avec des rainures axiales (23a, 23b) formées sur ledit corps longitudinal (2) et constituant des parties femelles (113a, 113b). 24. Applicateur selon une quelconque des 1 à 23 dans lequel chaque moyen d'application (3) comprend un matériau d'application (30) et un organe de liaison (31) solidarisant ledit matériau d'application (30) à chaque extrémité dudit corps longitudinal (2), ledit organe de liaison étant typiquement une virole (31, 31a, 31b). 20 25. Applicateur selon la 24 dans lequel au moins un desdits premier (3a) et second (3b) moyens d'application comprend comme matériau d'application (30) une pluralité de poils orientés en moyenne selon ladite direction axiale (10), ledit organe de liaison (31) formant ladite virole annulaire (31'), ladite virole (31') solidarisant ladite pluralité de poils audit corps longitudinal, de manière à avoir typiquement un applicateur comprenant au moins une brosse (3'). 26. Applicateur selon la 24 dans lequel un desdits premier (3a) et second l0 (3b) moyens d'application comprend comme matériau d'application (30) une pluralité de poils orientés en moyenne selon ladite direction axiale (10), de manière à avoir une brosse (3') comme premier moyen d'application (3a), ledit second moyen d'application (3b) n'étant pas constitué par une brosse, et étant formé typiquement par un bloc applicateur (3"). 15
A
A45,A46
A45D,A46B
A45D 33,A46B 17
A45D 33/26,A45D 33/36,A46B 17/04
FR2894395
A1
SYSTEME D'EMISSION DE LUMIERE, COMPORTANT UN PHOTODETECTEUR DE CONTROLE INTEGRE, ET PROCEDE DE FABRICATION DE CE SYSTEME
20,070,608
La présente invention concerne le domaine de l'opto-électronique et plus spécifiquement la fabrication d'un émetteur de lumière et de moyens de contrôle de la puissance lumineuse fournie par cet émetteur. Plus précisément, l'invention concerne un système d'émission de lumière comprenant un composant électronique émetteur de lumière (en anglais, light-emitting electronic component), pourvu d'un photo- détecteur de contrôle intégré, ainsi qu'un procédé de fabrication de ce système. L'invention s'applique plus particulièrement aux composants de type VCSEL, c'est-à-dire les lasers à émission par la surface à cavité verticale (en anglais, vertical cavity surface emitting lasers), et aux diodes électroluminescentes à cavité résonante (en anglais, resonant cavity light-emitting diodes). Elle trouve des applications notamment dans tous les systèmes qui utilisent des liens optiques et, plus généralement, dans tous les systèmes qui comportent des émetteurs de lumière et nécessitent de commander la puissance lumineuse de ces émetteurs, ces derniers étant, par exemple, des VCSEL ou des RCLED. Rappelons qu'une RCLED est une structure qui est quasiment identique à un VCSEL mais dont les miroirs ont une réflectivité plus faible. L'invention s'applique, par exemple, aux liaisons optiques à grande vitesse, aux liaisons optiques intra-puces (en anglais, intra- chips optical connections), aux liaisons optiques intra-cartes et aux liaisons optiques en espace libre. Toutes ces liaisons ont besoin d'une puissance lumineuse parfaitement stabilisée, commandée automatiquement par un système de type APC (pour Automatic Power Control ). En outre, l'émission-réception à partir d'une puce CMOS (hybridation) est une application qui est parfaitement adaptée à l'invention (en prévoyant, par exemple, un bus optique). ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Le niveau de compacité des composants opta-20 électroniques doit répondre à la miniaturisation croissante des modules d'émission-réception. De plus, on demande à ces modules d'être de plus en plus performants tout en étant de moins en moins coûteux. En conséquence, on recherche en permanence des techniques permettant d'augmenter la densité d'intégration des composants sur les puces (en anglais, chips). A ce sujet, on se reportera aux documents 25 30 suivants . [1] Vertical-Cavity Lasers with an Intracavity Resonant Detector, Sui F. Lim et al., IEEE Journal of selected topics in quantum electronics, vol. 3, n 2, 1997, pages 416 à 421 [2] Power Control of VCSEL Arrays Using Monolithically Integrated Focal Plane Detectors, Mohammad Azadeh et al., Journal of Lightwave Technology, vol. 20, n 8, 2002, pages 1478 à 1484 [3] Demande Internationale WO 03/000019, publiée le 3 janvier 2003, Integrated photodetector for VCSEL feedback control. Dans un système classique d'émission de lumière, deux composants distincts sont généralement 15 implantés : - le composant d'émission, par exemple un laser ruban (en anglais, stripe laser) ou un VCSEL, et - un composant de détection permettant de commander la puissance lumineuse émise, à partir du 20 prélèvement d'une fraction de celle-ci, comme cela se fait dans les systèmes de type APC. Dans le cas d'un laser de type Fabry-Pérot, il est facile d'utiliser une photodiode pour le prélèvement. En effet, les deux faces du laser étant 25 accessibles et de la lumière étant émise même par la face opposée à la face d'émission proprement dite, il est aisé de disposer une photodiode en regard de cette face opposée. Par contre, dans le cas d'un VCSEL, les 30 moyens associés à ce dernier pour le prélèvement d'une partie de la puissance lumineuse sont généralement externes : on place des composants de photodétection à proximité du VCSEL (voir par exemple le document [3]). En effet, les deux miroirs de très haute réflectivité du VCSEL ne sont pas nécessairement accessibles et la fuite latérale de lumière est extrêmement faible. Toutefois, on a déjà proposé de fabriquer une structure monolithique comprenant un VCSEL et une cavité résonante supplémentaire pour la détection, cette cavité étant intégrée à l'empilement de couches du VCSEL. Il convient toutefois de noter que l'intégration d'une telle cavité augmente le temps de production (du fait des étapes d'épitaxie supplémentaires) et fait baisser le rendement de fabrication. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précédents. Elle propose d'intégrer le photodétecteur de contrôle, de préférence une photodiode, le plus près possible de la puce (en anglais, chip) du VCSEL ou de la RCLED, plus généralement du composant électronique émetteur de lumière, et d'exploiter la partie externe, 25 ou partie périphérique, du faisceau lumineux émis par ce composant. Notamment dans le cas d'un VCSEL, cette partie est la moins utile du faisceau. Or, dans de nombreux cas, la lumière émise par le VCSEL est injectée dans un guide de lumière, 30 généralement une fibre optique. Dans la présente invention, on propose alors de mesurer la lumière injectée dans cette fibre optique pour contrôler cette lumière. Et, pour ce faire, on propose d'utiliser la lumière qui est réfléchie à la surface de la fibre et qui est donc redirigée vers le VCSEL. De façon précise, la présente invention a pour objet un système d'émission de lumière comprenant : un composant électronique émetteur de lumière, - un guide de lumière qui est prévu pour recevoir la lumière émise par le composant, ce guide de lumière comportant une face d'entrée de lumière qui est disposée en regard du composant et qui réfléchit une partie de la lumière qu'elle reçoit, et un photodétecteur qui est intégré au composant et prévu pour détecter une partie de la lumière émise par ce composant, ce photodétecteur étant placé à proximité du composant et apte à recevoir une partie de la lumière qui est réfléchie par la face d'entrée de lumière. De préférence, le photodétecteur est une photodiode annulaire qui entoure le composant. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le composant est un laser à émission par la surface, à cavité verticale, ce laser comprenant des premier et deuxième miroirs qui délimitent la cavité, le premier miroir reposant sur un substrat et le deuxième miroir étant placé en regard de la face d'entrée de lumière. De préférence, le système objet de l'invention comprend en outre un support auquel est fixé le guide de lumière et ce support est fixé à l'ensemble formé par le composant et le photodétecteur de façon que la face d'entrée de lumière soit placée en regard du composant. La présente invention concerne aussi un procédé de fabrication du système d'émission de lumière objet de l'invention, dans lequel on forme le composant et le photodétecteur sur un substrat, le composant ayant des première et deuxième faces, reposant sur le substrat par sa première face et émettant la lumière par sa deuxième face, et on dispose le guide de lumière au substrat de façon que la face d'entrée de lumière soit en regard de la deuxième face du composant. Selon un mode de réalisation particulier du procédé objet de l'invention, - le composant est un laser à émission par la surface, à cavité verticale, et le photodétecteur est une photodiode à cavité, ce laser et la photodiode comprenant chacun des premier et deuxième miroirs, qui délimitent la cavité correspondante, et une couche 25 active placée dans cette cavité , - on forme, sur le substrat, un empilement de couches, permettant la formation des premier et deuxième miroirs, de la cavité et de la couche active du laser et de la photodiode, le premier miroir de 30 chacun de ceux-ci étant alors en contact avec le substrat, et 15 20 - on forme le laser et la photodiode à partir de l'empilement. Selon un mode de réalisation préféré de ce procédé, on diminue en outre la réflectivité du deuxième miroir de la photodiode. De préférence, les premier et deuxième miroirs du laser et de la photodiode sont des miroirs de Bragg et l'on grave le deuxième miroir de la photodiode pour en diminuer la réflectivité. De préférence, on fixe le guide de lumière à un support et l'on fixe ce support au substrat de façon que la face d'entrée de lumière soit en regard de la deuxième face du composant. Le support est de préférence fixé au substrat par l'intermédiaire de billes de brasure (en anglais, solder balls), par la technique de la puce retournée (en anglais, flip-chip technique), avec laquelle le procédé de fabrication, objet de l'invention, est avantageusement compatible. La présente invention presente aussi d'autres avantages . - elle permet de fabriquer simultanément le composant émetteur de lumière et le photodétecteur, au lieu de fabriquer ce photodétecteur indépendamment du composant et de l'intégrer à ce dernier puisque l'invention permet, notamment dans le cas d'un VCSEL, d'utiliser la couche active qui engendre la lumière fournie par le VCSEL en tant que couche de détection de lumière, - elle permet d'utiliser des barrettes ou des matrices de composants électroniques émetteurs de lumière, notamment des VCSEL, en intégrant éventuellement des fonctions de contrôle intelligentes formant des pixels, à proximité immédiate des ensembles VCSEL-détecteur sur un circuit de commande, par hybridation de ces ensembles sur un circuit de commande qui est par exemple de type CMOS, - elle permet de diminuer sensiblement les coûts de fabrication de VCSEL dont l'émission lumineuse est contrôlée par un système de type APC, et - elle autorise la fabrication de composants matriciels ayant un faible pas (en anglais, pitch), avec un contrôle individuel de la puissance émise par chaque VCSEL. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés ci-après, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un exemple du système d'émission de lumière, objet de l'invention, et - les figures 2 à 5 illustrent 25 schématiquement des étapes d'un procédé de fabrication de ce dispositif. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La figure 1 est une vue en coupe schématique d'un exemple du système d'émission de lumière, objet de l'invention. Le système de la figure 1 comprend un composant électronique émetteur de lumière 2 et un guide de lumière 4 qui est prévu pour recevoir la lumière 6 émise par le composant. Ce guide de lumière comporte une face d'entrée de lumière 8 qui est 10 disposée en regard du composant ou, plus précisément, de la face 10 de ce composant (face avant), par laquelle la lumière 6 est émise (l'autre face du composant, ou face arrière, ayant la référence 11 sur la figure 1). La face d'entrée 8 réfléchit une partie 15 12 de la lumière qu'elle reçoit du composant. Le système comprend aussi un photodétecteur de contrôle 14 qui est intégré au composant 2 et prévu pour détecter une partie de la lumière émise par ce composant. Ce photodétecteur 14 est placé à proximité 20 du composant 2 et apte à recevoir une partie de la lumière 12 qui est réfléchie par la face d'entrée de lumière 8. Dans l'exemple, le composant est un VCSEL, le guide de lumière 4 est une fibre optique et le 25 photodétecteur 14 est une photodiode à cavité ; en outre, cette photodiode 14 entoure le VCSEL 2 et l'exemple formé par ce VCSEL et la photodiode présente une symétrie de révolution autour d'un axe X. Cet axe X constitue également l'axe de la 30 fibre optique 4 dont on voit le coeur (en anglais, core) 16 et la gaine optique (en anglais, optical cladding)5 . Le VCSEL et la photodiode annulaire à cavité sont formés sur un substrat 20 qui est par exemple en GaAs. Sur ce substrat 20, le VCSEL 2 et la photodiode 14 sont formés par épitaxie, à partir d'un même empilement de couches appropriées. On voit le miroir inférieur 22 du VCSEL, qui repose sur le substrat 20, le miroir supérieur 24 du VCSEL, qui est disposé en regard de la face d'entrée de lumière 8, et la cavité 26 du VCSEL, qui est délimitée par les miroirs 22 et 24. On voit de même la cavité 28 de la photodiode, délimitée par un miroir inférieur 30, en contact avec le substrat 20, et par un miroir supérieur 32 qui est du côté de la face d'entrée de lumière 8. Le VCSEL comporte une couche active 34 qui est située dans la cavité 26 et sert à engendrer la lumière 6. Dans la cavité 28 de la photodiode, on trouve également une couche active 36 qui correspond à la couche 34 mais sert de couche de détection, pour détecter la partie de la lumière 12 que reçoit la photodiode. Les miroirs 22 et 30 sont dopés N tandis que les miroirs 24 et 32 sont dopés P. On voit des électrodes 38 qui sont en contact avec les miroirs 24 et 32 dopés P et une électrode 40 qui est en contact avec les miroirs 22 et 30 dopés N. Les couches 42, que l'on voit sur la figure 1, sont des couches de passivation. Grâce aux électrodes 38 et 40, on peut commander le VCSEL par un courant d'injection et 10 recueillir le courant engendré par la photodiode lorsque celle-ci reçoit une partie de la lumière 12. Le courant d'injection du VCSEL peut être asservi au courant qui est engendré par la photodiode. On peut donc réguler le courant d'excitation du VCSEL et donc la puissance du faisceau lumineux 6 engendré par ce VCSEL. Les moyens électroniques permettant la régulation de cette puissance comprennent la photodiode 14. Le reste de ces moyens n'est pas représenté. Comme on le voit sur la figure 1, l'extrémité de la fibre optique 4, qui reçoit la lumière émise par le VCSEL, est fixée à un support 44 qui est lui-même fixé au substrat 20 de telle manière que l'axe de la fibre optique, auquel la face d'entrée de lumière 8 est perpendiculaire, coïncide avec l'axe X. Dans l'exemple, le support 44 est une plaque, par exemple en silicium, qui comporte un perçage. L'extrémité de la fibre optique est insérée et fixée dans ce perçage, par exemple au moyen de colle. De plus, la plaque 44 est fixée au substrat 20 par une hybridation de type puce retournée (en anglais, flip-chip) au moyen de billes de brasure (en anglais, solder balls) 46 qui sont par exemple en indium. A titre purement indicatif et nullement limitatif, ces billes ont un diamètre de 30 m. Le faisceau lumineux 12 à détecter, qui est issu de la réflexion du faisceau lumineux 6 sur la face 8 de la fibre optique, traverse d'abord le miroir supérieur 32 de la photodiode. Or, la fabrication du VCSEL nécessite des miroirs de très forte réflectivité, supérieure à 99%, avec un pic de cavité très fin. Les miroirs 30 et 32, de même nature que les miroirs 22 et 24 du VCSEL, ont donc également cette forte réflectivité. Sans précaution particulière, la quantité de lumière qui arriverait au niveau de la couche de détection 36 serait limitée par cette forte réflectivité. Pour augmenter cette quantité, il est donc préférable d'augmenter la largeur spectrale du pic de la cavité de la photodiode (cavité de Fabry-Perrot). Pour ce faire, on diminue la réflectivité du miroir d'entrée de la lumière à détecter (miroir 32). Cette diminution est possible, dans le cas présent, par une opération de gravure sèche ou humide réalisée lors d'une étape de fabrication du système. Il convient de noter que cette opération est possible car la lumière 12 arrive par la face supérieure de la photodiode, face qui est accessible. Or, les miroirs 22, 24, 30 et 32 sont, de façon connue, des miroirs de Bragg dans lesquels alternent des couches d'indices optiques différents. Une gravure du miroir de Bragg supérieur de la photodiode (miroir 32), permettant de supprimer la moitié des alternances, permet une forte augmentation de la quantité de lumière transmise par le miroir 32 ainsi modifié. A titre purement indicatif et nullement limitatif - le diamètre Iv de la zone de la face 10 30 du VCSEL, par où sort le faisceau lumineux 10, vaut 30 m, - la distance Df entre cette face 10 et la face de réception de lumière 8 vaut 100 m, - le demi-angle au sommet a du faisceau lumineux 10 (faisceau sensiblement conique) vaut 10 , - le diamètre extérieur de la gaine optique 18 de la fibre vaut 125 m, la différence d entre les rayons extérieur et intérieur de la photodiode, vaut 15 m, et - le diamètre moyen (Dm de la photodiode 10 (demi-somme des diamètres intérieur et extérieur de celle-ci) vaut 70 m. On décrit ci-après un procédé de fabrication du système de la figure 1 en faisant référence aux figures 2 à 5. Sur Le substrat 20 (figure 2), on forme successivement : un premier empilement 48 de couches (alternances de couches semiconductrices dopées N et d'indices optiques différents), à partir duquel on 20 formera les miroirs 22 et 30, une couche 50 à partir de laquelle on formera la partie inférieure des cavités 26 et 28, une couche 52 à partir de laquelle on formera les couches actives 34 et 36, 25 - une couche 54 à à partir de laquelle on formera le reste des cavités 26 et 28, et un deuxième empilement 56 de couches (alternances de couches semiconductrices dopées P et d'indices optiques différents), à partir duquel on 30 formera les miroirs 24 et 32. 15 On commence un processus standard permettant de fabriquer le VCSEL 2 et la photodiode 14 (figure 3) : on grave les mésas nécessaires à partir de l'empilement précédement formé, on forme l'électrode 40 et les couches de passivation 42. On achève le processus standard (figure 4) : on diminue la réflectivité du miroir 32 qui a été précédemment formé par gravure des mésas. Pour diminuer cette réflectivité, on retire la moitié de ce miroir 32 de sorte que son épaisseur diminue de moitié. Puis on forme les électrodes 38. Ensuite, on effectue un recuit des électrodes 38 et 40. On met ensuite en place les billes 46 (figure 5) puis on hybride la plaque 42, percée de part en part, par la technique de puce retournée, au moyen de ces billes. Après cette hubridation, on insère l'extrémité de la fibre optique dans la plaque 42 puis on immobilise la fibre dans la position où son axe 20 coïncide avec l'axe X
Système d'émission de lumière, comportant un photodétecteur de contrôle intégré, et procédé de fabrication de ce système.Ce système s'applique notamment aux liaisons optiques et comprend un composant électronique émetteur de lumière (2), un guide de lumière (4) qui reçoit la lumière émise par le composant, ce guide comportant une face d'entrée de lumière (8) disposée en regard du composant et réfléchissant une partie de la lumière qu'elle reçoit, et un photodétecteur (14) intégré au composant et détectant une partie de la lumière émise par ce composant, ce photodétecteur étant placé à proximité du composant et apte à recevoir une partie de la lumière réfléchie par la face d'entrée de lumière.
1. Système d'émission de lumière comprenant : un composant électronique émetteur de lumière (2), - un guide de lumière (4) qui est prévu pour recevoir la lumière émise par le composant, ce guide de lumière comportant une face d'entrée de lumière (8) qui est disposée en regard du composant et qui réfléchit une partie de la lumière qu'elle reçoit, et - un photodétecteur (14) qui est intégré au composant et prévu pour détecter une partie de la lumière émise par ce composant, ce photodétecteur étant placé à proximité du composant et apte à recevoir une partie de la lumière qui est réfléchie par la face d'entrée de lumière. 2. Système selon la 1, dans lequel le photodétecteur est une photodiode annulaire 20 (14) qui entoure le composant (2). 3. Système selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel le composant est un laser à émission par la surface, à cavité verticale, ce laser (2) comprenant des premier et deuxième miroirs 25 (22, 24) qui délimitent la cavité (26), le premier miroir (22) reposant sur un substrat (20) et le deuxième miroir (24) étant placé en regard de la face d'entrée de lumière (8). 4. Système selon l'une quelconque des 30 1 à 3, comprenant en outre un support (44) auquel est fixé le guide de lumière (4), cesupport étant fixé à l'ensemble formé par le composant (2) et le photodétecteur (14) de façon que la face d'entrée de lumière (8) soit placée en regard du composant. 5. Procédé de fabrication du système d'émission de lumière selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel - on forme le composant (2) et le photodétecteur (14) sur un substrat (20), le composant ayant des première et deuxième faces, reposant sur le substrat (20) par sa première face (11) et émettant la lumière par sa deuxième face (10), et - on dispose le guide de lumière (4) de façon que la face d'entrée de lumière (8) soit en regard de la deuxième face (10) du composant. 6. Procédé selon la 5, dans lequel - le composant (2) est un laser à émission par la surface, à cavité verticale, et le photodétecteur (14) est une photodiode à cavité, ce laser et la photodiode comprenant chacun des premier et deuxième miroirs (22-24, 30-32), qui délimitent la cavité correspondante, et une couche active (34, 36) placée dans cette cavité, on forme, sur le substrat (20), un empilement de couches, permettant la formation des premier et deuxième miroirs, de la cavité et de la couche active du laser et de la photodiode, le premier miroir de chacun de ceux-ci étant alors en contact avec 30 le substrat, et25- on forme le laser et la photodiode à partir de l'empilement. 7. Procédé selon la (6), dans lequel on diminue en outre la réflectivité du deuxième miroir (32) de la photodiode. 8. Procédé selon la 7, dans lequel les premier et deuxième miroirs (22-24, 30-32) du laser et de la photodiode sont des miroirs de Bragg et l'on grave le deuxième miroir (32) de la photodiode pour en diminuer la réflectivité. 9. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 8, dans lequel on fixe le guide de lumière (4) à un support (44) et l'on fixe ce support au substrat de façon que la face d'entrée de lumière (8) soit en regard de la deuxième face (10) du composant. 10. Procédé selon la 9, dans lequel le support (44) est fixé au substrat (20) par l'intermédiaire de billes de brasure (46) par la technique de puce retournée.
H
H01,H04
H01S,H04B
H01S 3,H04B 10
H01S 3/00,H04B 10/00
FR2901570
A1
TALON POUR COULISSE, COULISSE DE VOLET ROULANT EQUIPEE D'UN TEL TALON ET VOLET ROULANT
20,071,130
niveau d'une rainure longitudinale du profilé prévue pour le guidage d'un tablier de volet roulant. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention . - le talon comporte des portions en saillie par rapport au fond, qui sont destinées à être en appui contre les faces intérieures de parois du profilé lorsque le fond ferme l'ouverture inférieure de ce profilé ; le talon est apte à être fixé sur l'extrémité inférieure du profilé par emmanchement en force des portions en saillie, en appui contre les faces intérieures de parois du profilé ; - le talon est apte à être fixé sur l'extrémité inférieure du profil au moyen d'au moins une vis de fixation passant à travers une paroi du talon et une paroi adjacente du profilé ; - au moins une portion en saillie comporte une surépaisseur destinée au passage d'une vis de fixation ; - les portions en saillie comprennent une portion en U destinée à être en appui contre les faces intérieures des parois d'une rainure longitudinale du profilé prévue pour le guidage d'un tablier de volet roulant ; - les portions en saillie comprennent au moins un plot destiné à être en appui contre la face intérieure 25 d'une paroi d'un compartiment creux du profilé ; - le talon est constitué en matériau synthétique. L'invention a également pour objet une coulisse de volet roulant, comprenant un profilé de coulisse comportant une rainure longitudinale de guidage d'un tablier de volet 30 roulant et comprenant, en outre, un talon tel que décrit ci-dessus. Enfin, l'invention a pour objet un volet roulant comprenant un tablier de volet roulant relié à un actionneur et comprenant en outre deux coulisses de volet roulant telles que décrites ci-dessus, destinées au guidage des bords du tablier. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un volet roulant et d'une coulisse de volet roulant comprenant un talon selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un 10 volet roulant comprenant des coulisses de: volet roulant munies de talons conformes à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée à plus grande échelle du détail II de la figure 1. Le volet roulant 1 représenté à la figure 1 comprend 15 un tablier 2 de volet roulant apte à être enroulé autour d'un tube à axe horizontal, non visible sur la figure 1 et logé dans un boîtier 7. Dans l'exemple représenté, la rotation du tube d'enroulement est commandée par un moteur électrique également non visible, ce moteur pouvant 20 avantageusement être configuré avec une fonction d'arrêt sur obstacle. En variante, le volet roulant 1 peut comprendre un dispositif de commande manuelle du déplacement du tablier 2, tel que par exemple un dispositif de treuil avec tige manivelle, un cordon, une sangle ou un 25 ressort de tirage direct. Le volet roulant 1 comprend également deux coulisses 4, destinées au guidage des bords 2A du tablier 2 formés par les extrémités latérales des lattes qui le composent. Chaque coulisse 4 comprend un profilé 3 de coulisse 30 et un talon 5 fixé sur l'extrémité inférieure 35 du profilé 3. Chaque profilé 3 comporte une rainure 31 longitudinale, délimitée par les parois latérales 32 et une paroi 34 transversale par rapport aux parois 32. La rainure 31 est prévue pour accueillir les extrémités des lames du tablier 4 2 et guider celles-ci longitudinalement de part et d'autre d'une ouverture O, telle qu'une fenêtre. L'embouchure de la rainure 31 est pourvue de deux gorges 33, disposées en regard l'une de l'autre et destinées chacune à recevoir un joint non représenté, configuré pour faciliter le glissement des lames du tablier 2 pendant son utilisation. Le profilé 3 comporte également un compartiment 37 creux, séparé de la rainure 31 par la paroi transversale 34 et délimité par les parois latérales 32 du profilé 3 et une deuxième paroi transversale 36. Un tel profilé 3 de coulisse à compartiment creux est classiquement utilisé pour l'installation de volets roulants de type rénovation, traditionnel pré-monté ou bloc baie. Le talon 5, représenté à plus grande échelle à la figure 2, comporte un fond 51 sensiblement plan, à partir duquel s'élèvent des portions en saillie de mise en prise du talon 5 avec l'extrémité inférieure 35 du profilé 3. Ces portions en saillie comprennent une portion 53 à section en U, prévue pour venir en prise à l'intérieur de la rainure 31. Plus précisément, deux pans 53A de :La portion 53, orientés longitudinalement par rapport à un axe principal X5 du talon 5, sont prévus chacun pour être en appui contre une face intérieure 32A d'une paroi latérale 32 du profilé 3, au niveau de la rainure 31. De plus, un pan 53B de la portion 53, orienté transversalement par rapport à l'axe X5, est prévu pour être en appui contre une face 34A de la paroi transversale 34 orientée du côté de la rainure 31. Le talon 5 comporte également deux plots 57 en saillie, prévus pour venir en appui contre les faces intérieures 32A des parois latérales 32, au voisinage de la paroi transversale 36, dans le compartiment 37. Le talon 5 est avantageusement constitué en matériau synthétique relativement rigide, tel que du polyamide. Grâce à la rigidité de son matériau constitutif, le talon 5 est apte à être fixé sur l'extrémité inférieure 35 du profilé 3 par emmanchement en force des portions en saillie 53 et 57 à l'intérieur du profilé 3. Les portions 53 et 57 sont insérées en appui contre les faces 32A et 34A des parois 32 et 34 du profilé 3, jusqu'à ce que le fond 51 vienne au contact du bord de coupe 351 de l'extrémité inférieure 35 du profilé 3. Dans cette position, le talon 5 ferme l'ouverture inférieure du profilé 3, à la fois au niveau de la rainure 31 et du compartiment 37. Dans le mode de réalisation représenté, le profilé 3 est constitué en aluminium. En variante, le profilé 3 peut être constitué en matériau synthétique rigide tel que du PVC. La fixation du talon 5 dans sa position de fermeture de l'ouverture inférieure du profilé 3 peut être complétée par l'utilisation de vis de fixation, non représentées sur les figures. En particulier, une vis de fixation peut être facilement mise en place depuis l'embouchure de la rainure 31, au moyen d'un outil adapté, de manière à traverser simultanément le pan transversal 53B de la portion 53 du talon 5 et la paroi 34 du profilé 3. Comme visible à la figure 2, une surépaisseur 531 est prévu sur le pan transversal 53B avec une rainure centrale 532 pour faciliter la mise en place de la vis de fixation. Lorsqu'une telle vis de fixation traverse le pan 53B et la paroi 34, le talon 5 est fixé fermement sur l'extrémité inférieure 35 du profilé 3 et ferme l'ouverture inférieure de ce profilé. Le talon 5 conforme à l'invention est apte à former une surface d'appui pour une extrémité latérale d'une lame inférieure du tablier 2 de volet roulant. Ceci est particulièrement avantageux dans le cas où le volet roulant est installé dans une ouverture 0 ne présentant pas de bord inférieur conformé pour recevoir les lames d'un tablier de volet roulant. Le talon 5 permet de stopper le mouvement vertical de descente du tablier 2 et ainsi d'éviter la sortie du tablier hors des rainures de guidage 31. Dès lors, l'intégrité du tablier 2 est préservée et le bon fonctionnement du volet roulant 1 est garanti. De plus, le talon 5 est apte à résister à une poussée verticale du tablier 2, ce qui permet de provoquer l'arrêt automatique du volet roulant 1 lorsque celui-ci est équipé d'un moteur avec arrêt sur obstacle. Un tel talon 5 de coulisse de volet roulant peut également être avantageux dans le cas où une pièce de réception est disponible pour l'appui des extrémités inférieures des coulisses de volet roulant. En effet, les talons 5 peuvent alors limiter l'effort exercé par le tablier 2 sur la pièce de réception et éviter toute détérioration de cette pièce. Selon une variante non représentée de l'invention, le talon 5 peut être prévu pour ne fermer l'ouverture inférieure du profilé 3 qu'au niveau de la rainure 31. En outre, la forme d'un talon pour coulisse du volet roulant conforme à l'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté. En particulier, le talon 5 peut être adapté à différents types de profilés de coulisse standards et notamment à des profilés de coulisse ne comportant pas de compartiment creux à l'arrière de la rainure de guidage
Ce talon (5) pour coulisse de volet roulant comporte un fond (51) et est apte à être fixé sur l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3) de coulisse avec son fond (51) en appui contre le bord de coupe (351) de cette extrémité inférieure. L'ouverture inférieure du profilé est alors fermée par le fond, au moins au niveau d'une rainure (31) longitudinale du profilé qui sert au guidage d'un tablier de volet roulant.
1. Talon (5) pour coulisse de volet roulant comportant un fond (51), ce talon étant apte à être fixé sur l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3) de coulisse avec son fond (51) en appui contre le bord de coupe (351) de cette extrémité inférieure, l'ouverture inférieure du profilé étant fermée par le fond, au moins au niveau d'une rainure (31) longitudinale du profilé prévue pour le guidage d'un tablier (2) de volet roulant. 2. Talon pour coulisse de volet roulant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des portions (53, 57) en saillie par rapport au fond (51), qui sont destinées à être en appui contre les faces intérieures (32A, 34A) de parois (32, 34) du profilé (3) lorsque le fond ferme l'ouverture inférieure de ce profilé. 3. Talon pour coulisse de volet roulant selon la 2, caractérisé en ce qu'il est apte à être fixé sur l'extrémité inférieure (35) du profilé (3) par emmanchement en force des portions en saillie (53, 57), en appui contre les faces intérieures (32A, 34A) de parois (32, 34) du profilé. 4. Talon pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est apte à être fixé sur l'extrémité inférieure (35) du profilé (3) au moyen d'au moins une vis de fixation passant à travers une paroi (53B) du talon (5) et une paroi (34) adjacente du profilé. 5. Talon pour coulisse de volet roulant selon les 2 et 4, caractérisé en ce qu'au moins une portion (53B) en saillie comporte une surépaisseur (531) destinée au passage d'une vis de fixation. 6. Talon pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que les portions en saillie comprennent une portion (53) en U destinée à être en appui contre les faces intérieures (32A, 34A) des parois (32, 34) d'une rainure (31) longitudinale du profilé (3) prévue pour le guidage d'un tablier (2) de volet roulant. 7. Talon pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que les portions en saillie comprennent au moins un plot (57) destiné à être en appui contre la face intérieure (32A) d'une paroi (32) d'un compartiment (37) creux du profilé (3). 8. Talon pour coulisse de volet roulant selon l'une 15 quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué en matériau synthétique. 9. Coulisse (4) de volet roulant, comprenant un profilé (3) de coulisse pourvu d'une rainure (31) longitudinale de guidage d'un tablier (2) de volet roulant, 20 caractérisée en ce qu'elle comprend un talon (5) selon l'une quelconque des précédentes. 10. Volet roulant (1) comprenant un tablier (2) de volet roulant relié à un actionneur, caractérisé en ce qu'il comprend en outre deux coulisses (4) de volet roulant 25 selon la 9, destinées au guidage des bords (2A) du tablier.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/58
FR2890984
A1
PROCEDE D'ELECTRODEPOSITION DESTINE AU REVETEMENT D'UNE SURFACE D'UN SUBSTRAT PAR UN METAL.
20,070,323
La présente invention concerne généralement un procédé de revêtement par électrodéposition d'une surface d'un substrat par un métal et plus particulièrement le cuivre et en particulier d'une surface constituée d'un matériau électriquement résistif. L'invention trouve notamment application dans le domaine de la microélectronique pour la fabrication d'éléments d'interconnexion dans des circuits intégrés. Elle trouve également application dans d'autres domaines de l'électronique pour la fabrication d'éléments d'interconnexion dans des circuits imprimés (dénommés Printed Circuit Board ou Printed Wire Board en anglais) ou celle d'éléments passifs, tels que les inductances, ou électromécaniques dans des circuits intégrés ou des microsystèmes (dénommés Micro Electro Mechanical Systems en anglais). Par électrodéposition on entend ici un procédé qui permet de recouvrir une surface d'un substrat par un revêtement métallique ou organométallique, dans lequel le substrat est polarisé électriquement et mis au contact d'un liquide contenant des précurseurs dudit revêtement métallique ou organométallique, de manière à former ledit revêtement. Lorsque le substrat est conducteur de l'électricité, l'électrodéposition est par exemple réalisée par passage d'un courant entre le substrat à revêtir constituant une électrode (la cathode dans le cas d'un revêtement métallique ou organométallique) et une seconde électrode (l'anode) dans un bain contenant une source de précurseurs du matériau de revêtement (par exemple des ions métalliques dans le cas d'un revêtement métallique) et éventuellement divers agents destinés à améliorer les propriétés du revêtement formé (régularité et finesse du dépôt, résistivité, etc.), éventuellement en présence d'une électrode de référence. Par convention internationale le courant et la tension passant ou appliqué au substrat d'intérêt, c'est-à-dire à la cathode du circuit électrochimique, sont négatifs. Dans l'ensemble de ce texte, lorsque ces courants et tensions sont mentionnés par une valeur positive, il est implicite que cette valeur représente la valeur absolue dudit courant ou de ladite tension. L'électrodéposition de cuivre est notamment utilisée dans le domaine de la microélectronique pour la fabrication d'éléments d'interconnexion dans des circuits intégrés. La bonne conductivité électrique du cuivre et sa résistance élevée au phénomène d'électromigration, c'est-à-dire la faible migration des atomes de cuivre sous l'effet de la densité de courant électrique susceptible de déformer significativement le conducteur et d'être une cause importante de défaillance, en font en particulier un matériau de choix pour la fabrication d'interconnexions métalliques pour des circuits intégrés présentant des dimensions de gravure de plus en plus fines. Les circuits intégrés sont généralement fabriqués par formation de dispositifs semiconducteurs actifs, notamment des transistors, à la surface de plaquettes de silicium (dénommées "Wafers" en anglais), lesdits dispositifs semiconducteurs étant reliés entre eux par un système d'interconnexions métalliques formé de "lignes" et de "contacts" encore dénommés "vias" disposés en niveaux superposés et obtenus par remplissage respectivement de "tranchées" et de "puits" encore dénommés "trous d'interconnexion" pratiqués dans les couches diélectriques. Le cuivre étant difficile à graver et présentant un haut pouvoir de diffusion dans de nombreux matériaux, les éléments d'interconnexion sont généralement réalisés par une succession d'étapes comportant: - le dépôt d'une couche diélectrique isolante; - la gravure des motifs d'interconnexion dans ladite couche diélectrique; - le dépôt d'une couche barrière (généralement constituée de tantale, nitrure de titane, nitrure de tantale, nitrure ou carbure de tungstène, par exemple) servant à empêcher la migration du cuivre; - le remplissage des lignes et des trous d'interconnexion par du cuivre; et - l'élimination du cuivre en excès par polissage mécano-chimique. Cette succession d'étapes est connue sous le nom de "procédé Damascène", lequel a été décrit par exemple dans: Chang, C. Y. and Sze, S. M., "ULSI Technology" McGraw-Hill, New York, (1996), pages 444-445. La couche barrière présente généralement une résistance trop élevée pour permettre, par voie électrochimique, un dépôt de cuivre homogène ou uniforme à l'échelle de la plaquette, phénomène connu de l'homme de l'art sous le terme de chute ohmique. La résistance élevée de la couche barrière résulte à la fois de la résistivité élevée des matériaux la constituant (généralement nitrures métalliques) et de sa faible épaisseur (généralement de quelques nm à quelques dizaines de nm selon la génération de circuits intégrés) laquelle épaisseur est imposée par la faible dimension des motifs d'interconnexion. De ce fait, il est généralement nécessaire, préalablement à l'étape d'électrodéposition du cuivre, de recouvrir la couche barrière par une méthode non électrochimique d'une mince couche de cuivre métallique, appelée couche de germination ("seed layer" en anglais). Cette couche de germination, comme la couche barrière, est actuellement réalisée par des procédés de dépôt physique ou chimique à partir d'une phase vapeur (PVD ou "Physical Vapor Deposition et CVD ou "Chemical Vapor Deposition" en anglais, respectivement). Compte tenu des dimensions critiques des lignes et des trous d'interconnexion des circuits intégrés actuels, et de leur évolution vers des dimensions de plus en plus réduites, l'épaisseur des couches de germination de cuivre est à l'heure actuelle de l'ordre de 30 nm, et devrait rapidement évoluer vers 10 nm ou moins. Le dépôt chimique en phase vapeur (CVD) permet d'obtenir une couche de cuivre conforme, c'est-à-dire épousant fidèlement la topographie de la surface à revêtir, et ceci pour une large gamme de facteurs de forme ( aspect ratio en anglais). Cependant, les couches de cuivre formées par dépôt chimique en phase vapeur présentent une adhérence médiocre sur les barrières de diffusion. Ceci limite en pratique l'intérêt de ce type de procédé dans la mesure où une forte adhérence entre le cuivre et la barrière est requise afin d'assurer la fiabilité des structures constituant les interconnexions. De plus, les procédés utilisant un dépôt chimique en phase vapeur sont relativement coûteux en raison du prix élevé des consommables (précurseurs), de l'équipement nécessaire à leur mise en oeuvre et de leur faible rendement. Le dépôt physique en phase vapeur (PVD) est actuellement préféré d'un point de vue industriel dans la mesure où il permet de revêtir des surfaces ayant une résistivité élevée avec une adhérence du cuivre sur la barrière bien meilleure que celle obtenue avec les procédés de type CVD. L'épaisseur du revêtement déposé par PVD est directement proportionnelle à l'angle solide vu de la surface à revêtir. De ce fait, les parties de la surface présentant des angles saillants sont recouvertes d'une couche plus épaisse que les parties de la surface présentant des angles rentrants. Il en résulte que les couches de germination de cuivre formées par dépôt physique en phase vapeur ne sont pas conformes, et ne présentent donc pas une épaisseur uniforme en tout point de la surface du substrat. On observe en particulier des phénomènes dits de surplomb ou d'ombre (ou d' overhang en anglais) aux arêtes supérieures des tranchées ou des vias, allant jusqu'à obstruer leur ouverture, et rendant impossible leur remplissage ultérieur. Par ailleurs, les flancs des tranchées et des vias peuvent être recouverts d'une épaisseur insuffisante de couche de germination, provoquant alors un remplissage ultérieur imparfait présentant des défauts de matière (appelées voids en anglais). De plus, la couche de germination réalisée sur les flancs des motifs présente par nature une adhérence différente de celle déposée sur la surface plane du substrat (haut et fond des tranchées et des vias). Ceci peut conduire à des performances de fiabilité, telles que la résistance à I'électromigration, amoindries. En d'autres termes, le défaut de conformité ne se révèle pas seulement par des différences d'épaisseur; des défauts de continuité et d'adhérence de la couche sur les flancs des tranchées et des vias peuvent aussi en résulter. Ces inconvénients rendent très délicat l'emploi de la technologie PVD dans les générations avancées de circuits intégrés où les dimensions transversales des tranchées et des vias sont très faibles (de l'ordre de quelques dizaines de nanomètres) et où les facteurs de forme peuvent être importants. Dans ce contexte, la technique d'électrodéposition présentée ici constitue une alternative avantageuse aux procédés de dépôt chimique ou physique en phase vapeur, ainsi qu'aux techniques d'électrodéposition de métaux plus traditionnelles, qui ne peuvent pas opérer sur des substrats résistifs. En effet, l'électrodéposition traditionnelle, qui consiste à appliquer un courant en général continu au substrat plongé dans un bain d'ions métalliques ne peut être appliquée qu'aux seules surfaces suffisamment conductrices c'est-à-dire présentant typiquement une résistance carrée inférieure à quelques ohm/carré environ, ce qui n'est pas le cas des couches formant barrière de diffusion au cuivre pour les technologies les plus avancées, dont la résistance carrée est couramment de plusieurs dizaines d'ohm/carré à plusieurs centaines d'ohm/carré et peut être de plusieurs dizaines de milliers d'ohm/carré. La résistance carrée ( sheet resistance en anglais) est une grandeur utilisée par l'homme de l'art mesurant la résistance électrique des couches minces. Elle est exprimée en ohm/carré et elle est équivalente à la résistivité pour un système bidimensionnel, c'est-à-dire dans lequel le courant circule dans le plan de la couche et non dans un plan perpendiculaire à cette couche. Mathématiquement, on obtient la valeur de la résistance carrée en divisant la résistivité du matériau (exprimée en ohm.m ou micro-ohm.cm) constitutif de la couche par l'épaisseur de cette couche (exprimée en m ou nm). A ce jour, l'électrodéposition traditionnelle de cuivre est principalement utilisée pour le remplissage des tranchées et des puits dans le procédé Damascène, par application d'un courant continu à un wafer préalablement couvert d'une couche de germination et plongé dans un bain acide de sulfate de cuivre contenant des additifs. Ce procédé de remplissage des tranchées et puits par du cuivre métallique est notamment décrit dans Rosenberg et al., in "Copper metalization for high performance silicon technology", Ann. Rev. Mater. Sci (2000), 30, 229-62. Une utilisation de l'électrodéposition de cuivre sur une couche de germination de cuivre pour le remplissage des tranchées et des puits a également été décrite dans le brevet US 6 893 550. Le procédé d'électrodéposition décrit dans le document US 6 893 550 est essentiellement caractérisé : - d'une part, en ce qu'il fait appel à un bain d'électrodéposition dont la composition chimique spécifique comprend au moins un acide, de préférence l'acide sulfurique, au moins un ion halogénure, de préférence chlorure et une combinaison d'agents chimiques susceptibles d'accélérer ou de ralentir la formation du revêtement; et d'autre part, en ce qu'il consiste à modifier la densité du courant appliqué selon des séquences prédéterminées. Une électrodéposition de cuivre a également été préconisée, notamment par le brevet US 6 811 675 pour combler d'éventuels vides dans la couche de germination ou pour réparer cette couche ("seed repair" ou "seed enhancement" en anglais). Dans un mode de réalisation préféré décrit dans ce document antérieur, on réalise dans une première étape, de préférence par un procédé de dépôt physique à partir d'une phase vapeur, une couche de germination en cuivre ultra fine non uniforme (épaisseur de l'ordre de 20 nanomètres) puis dans une deuxième étape, on améliore la conformité de la couche par électrodéposition à l'aide d'une solution alcaline (dont le pH est supérieur à 9) d'électrodéposition qui comprend du sulfate de cuivre, un agent complexant du cuivre, de préférence l'acide citrique, et éventuellement de l'acide borique pour améliorer la brillance du revêtement et/ou du sulfate d'ammonium pour réduire la résistivité du revêtement. La densité du courant continu appliqué lors de l'électrodéposition est comprise entre 1 mA/ cm2 et 5 mA/ cm2. Il est indiqué dans ce document antérieur que ce procédé d'électrodéposition peut-être également utilisé pour réaliser directement une couche de germination en cuivre, mais cette possibilité n'est illustrée par aucun exemple et parait difficilement réalisable, en raison des densités de courant élevées mentionnées dans ce document. Dans ces conditions, la présente invention a pour but de résoudre le nouveau problème technique consistant en la fourniture d'un procédé de revêtement par électrodéposition d'une surface d'un substrat par un métal permettant en particulier de réaliser des couches de germination en cuivre continues et conformes, d'une épaisseur de l'ordre de 10 nm ou moins et présentant une excellente adhésion sur des surfaces de barrière de diffusion pouvant avoir une résistivité élevée jusqu'à quelques méga ohm/carré. Il a été découvert, et ceci constitue le fondement de la présente invention, qu'il était possible de résoudre ce problème technique d'une façon relativement simple et utilisable à l'échelle industrielle, en utilisant un bain d'électrodéposition spécifique et en contrôlant les conditions de mise en contact de la surface à revêtir avec le bain d'électrodéposition préalablement à la formation du revêtement et les conditions de séparation de cette surface dudit bain après formation du revêtement. Ainsi, la présente invention a généralement pour objet un procédé de revêtement par électrodéposition d'une surface d'un substrat par du cuivre, caractérisé en ce qu'il comprend: - une étape dite d' entrée à froid au cours de laquelle ladite surface à revêtir est mise en contact sans polarisation électrique avec un bain d'électrodéposition; - une étape de formation du revêtement au cours de laquelle ladite surface est polarisée pendant une durée suffisante pour former ledit revêtement; - une étape dite de sortie à chaud au cours de laquelle ladite surface est séparée du bain d'électrodéposition tandis qu'elle est encore sous polarisation électrique; et en ce que le bain d'électrodéposition précité comprend en solution dans un solvant: - une source d'ions du cuivre, en une concentration comprise entre 0,4 et 40mM; - au moins un agent complexant du cuivre choisi dans le groupe comprenant les amines aliphatiques primaires, les amines aliphatiques secondaires, les amines aliphatiques tertiaires, les amines aromatiques, les hétérocycles azotés et les oximes. Il a été observé, de façon tout à fait inattendue, qu'il était possible, avec les bains d'électrodéposition précités, d'améliorer l'adhérence entre la couche de revêtement de cuivre réalisée par électrodéposition et la couche barrière, en mettant la surface à revêtir au contact du bain d'électrodéposition sans polarisation électrique, c'est-à-dire sans imposer de courant électrique ou de potentiel électrique par rapport à une contre-électrode ou par rapport à une électrode de référence à cette surface, préalablement à l'étape d'électrodéposition. Une amélioration encore plus importante de cette adhérence a été observée lorsque la surface du substrat à revêtir est maintenue au contact du bain d'électrodéposition pendant une durée d'au moins 5 secondes après cette mise en contact et toujours préalablement à l'étape d'électrodéposition. Il a en outre été observé, de façon surprenante, qu'il était possible d'obtenir une couche de germination présentant une conductivité compatible avec les procédés de remplissage par électrodéposition, en maintenant sous polarisation électrique la surface revêtue, de préférence pendant une durée comprise entre 1 et 10 secondes, après sa séparation du bain d'électrodéposition. Ce sont donc les étapes dites d' entrée à froid et de sortie à chaud qui constituent les étapes caractéristiques essentielles du procédé conforme à la présente invention. L'étape de formation du revêtement de cuivre est réalisée d'une façon relativement classique, mais il a été observé qu'à la différence des procédés décrits dans l'état de la technique et notamment dans le brevet US 6 811 675 le niveau de courant nécessaire pour former le revêtement est beaucoup plus faible (au minimum cinq fois plus faible que la valeur moyenne mentionnée dans ce brevet antérieur, et en tout état de cause en dehors des fenêtres de procédé y mentionnées). L' entrée à chaud , c'est-à-dire sous polarisation, est la pratique standard dans les procédés de dépôt électrochimique du cuivre pour le remplissage des tranchées et puits. En effet, la solution d'électrodéposition étant généralement acide, celle-ci est susceptible de provoquer une attaque chimique de la couche de germination et par conséquent d'empêcher l'électrodéposition, ce que l'on souhaite éviter. Au cours de l'étape d' entrée à froid du procédé selon l'invention, la surface du substrat à revêtir est de préférence maintenue au contact du bain d'électrodéposition pendant une durée d'au moins 5 secondes. Il a été observé que l'ajustement de ce paramètre dans la réalisation de la seule couche de germination permet, de façon surprenante, d'améliorer l'adhésion de l'ensemble couche de germination / couche de remplissage ou 2890984 8 cuivre épais ou couche épaisse , c'est-à-dire l'adhérence opérationnelle de l'assemblage pour lequel la couche de germination est réalisée. En effet, même s'il est en général difficile de mesurer directement l'adhésion d'une couche de germination seule, notamment du fait de sa faible épaisseur, on observe que l'adhésion des couches de germination réalisées selon la présente invention est manifestement très élevée. Cependant, c'est après réalisation d'une couche épaisse de cuivre (d'environ 500 nanomètres à 1 micron, voire plus) qu'il est plus aisé et utile d'évaluer l'énergie d'adhésion de l'ensemble couche de germination / couche de remplissage ou cuivre épais ou couche épaisse sur la couche barrière, qui est la propriété opérationnelle d'intérêt que l'on cherche effectivement à optimiser. On peut par exemple évaluer cette adhésion par pelage ( peeling en anglais) d'un ruban adhésif collé sur la surface supérieure de l'assemblage par exemple par l'emploi d'une machine d'essai ou de traction. L'adhésion ainsi mesurée, ou énergie d'interface exprimée en 3/m2, caractérise globalement à la fois l'adhérence de la couche de germination sur la barrière et celle de la couche épaisse de cuivre sur la couche de germination. Elle ne donne pas de renseignement précis sur l'une ou l'autre interface, mais permet de quantifier la propriété opérationnelle recherchée, à savoir la solidité de l'interface cuivre/barrière. Dans la suite, on parlera ainsi indifféremment de l'adhésion de la couche de germination, de l'adhésion de la couche épaisse de cuivre sur la couche de germination, ou de la solidité de l'interface cuivre/barrière après remplissage. Il a également été observé que si la durée de l'étape d'entrée à froid est inférieure à 5 secondes, l'adhérence de la couche de cuivre au substrat, bien qu'améliorée par comparaison à une entrée sous polarisation, peut rester dans certains cas insuffisante notamment pour la réalisation d'une couche de germination de cuivre déposée directement au contact d'une couche barrière d'un élément d'interconnexion de circuits intégrés. En revanche, si la durée de cette étape est supérieure ou égale à 5 secondes, de préférence comprise entre 10 et 60 secondes, et de préférence encore d'environ 10 à 30 secondes, l'énergie d'interface mesurée par la force de pelage est sensiblement égale voire supérieure à celle obtenue par des procédés de pulvérisation (supérieure à 10 3/ne). Il n'y a pas de limitation particulière concernant la durée maximale de cette étape, mais dans les conditions expérimentales mises en oeuvre, il n'a pas été observé d'amélioration sensible de l'adhésion au-delà d'une durée d'environ 60 secondes. Au cours de l'étape de sortie à chaud du procédé selon l'invention, la surface du substrat revêtue par le cuivre est séparée du bain d'électrodéposition sous polarisation électrique de préférence pendant une durée comprise entre 1 et 10 secondes, de préférence pendant une durée d'environ 1 à 5 secondes. Il a été observé que dans le cas d'une sortie à froid , c'est-à-dire sans polarisation (c'est-à-dire encore lorsque la polarisation électrique du substrat est interrompue avant de procéder à la sortie dudit substrat du bain d'électrodéposition), la résistance du revêtement de cuivre reste très voisine de celle de la couche barrière, bien qu'un dépôt électrochimique classique de cuivre de remplissage soit parfois possible sur un tel revêtement. En revanche, il a été observé d'une façon inattendue, qu'une sortie à chaud permettait d'obtenir une couche de germination extrêmement fine (10 nm), présentant une conductivité électrique suffisante pour permettre une étape ultérieure de remplissage par dépôt électrochimique de cuivre selon des procédés connus de l'homme de l'art. L'étape de sortie à chaud est avantageusement réalisée en mode potentiostatique, c'est-à-dire en maintenant à une valeur fixe le potentiel électrique du wafer mesuré soit par rapport à la contreélectrode du circuit, soit par rapport à une électrode de référence, de préférence au même niveau de tension que lors de l'étape de dépôt du revêtement lorsque celle-ci est également réalisée en mode potentiostatique. La combinaison d'une étape d'entrée à froid et de sortie à chaud dans le procédé conforme à l'invention permet d'obtenir dans des conditions facilitées et reproductibles une meilleure adhésion de l'ensemble couche de germination/cuivre de remplissage . L'étape de formation du revêtement par électrodéposition est conduite pendant une durée suffisante pour former le revêtement souhaité. Cette durée peut être facilement déterminée par l'homme du métier, la croissance du film étant fonction de la charge qui est égale à l'intégrale temporelle du courant électrique passé dans le circuit pendant le temps du dépôt (loi de Faraday). Au cours de l'étape de formation du revêtement, la surface à revêtir est polarisée, soit en mode galvanostatique (courant imposé fixe), soit en mode potentiostatique (potentiel imposé et fixe, éventuellement par rapport à une électrode de référence), soit encore en mode pulsé (en courant ou en tension). Une combinaison de ces étapes est également possible comme par exemple une étape en mode potentiostatique suivie d'une étape en mode galvanostatique. D'une façon générale, un revêtement satisfaisant peut être obtenu par polarisation en mode galvanostatique de préférence dans une gamme de courant de 0,1 mA/cm2 (milli-Ampère par centimètre carré) à 5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0,1 mA/cm2 à 1 mA/cm2. Un revêtement satisfaisant peut également être obtenu par polarisation en mode potentiostatique, en imposant une tension de cellule de manière à ce que le courant de cellule résultant soit dans la même gamme de courant qu'indiquée précédemment. Bien que la tension de cellule dépende en particulier de paramètres de conception de la cellule tels que la distance à la contre-électrode ou la présence d'une membrane, elle sera facilement déterminée par l'homme de l'art en mesurant et en ajustant le courant obtenu pour un potentiel et une configuration donnés. Un revêtement satisfaisant peut encore être obtenu par polarisation en mode pulsé, de préférence de manière à imposer des créneaux de tension. D'une façon générale, cette étape peut être réalisée de manière à imposer des créneaux de tension correspondants à un courant par unité de surface maximum dans une gamme de 0,1 mA/cm2 à 5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0,1 mA/cm2 à 1 mA/cm2 et à un courant par unité de surface minimum dans une gamme de 0 mA/cm2 à 0,5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0 mA/cm2 à 0,1 mA/cm2. Selon une caractéristique particulière, la durée de polarisation à la tension maximum peut être comprise entre 0,15 et 5 secondes, par exemple de l'ordre de deux secondes pour une tension correspondant à un courant par unité de surface maximum de l'ordre de 0,5 mA/cm2, tandis que la durée de polarisation à la tension minimum peut être comprise entre 0,15 et 7 secondes, par exemple de l'ordre de 3 secondes pour une tension correspondant à un courant par unité de surface minimum de l'ordre de 0, 05 mA/cm2. Le nombre de cycles à réaliser au cours de cette étape dépend de l'épaisseur souhaitée du revêtement. D'une façon générale l'homme du métier déterminera aisément le nombre de cycles à réaliser sachant que dans les conditions générales précitées, et illustrées par les exemples de réalisation, il a été observé que la vitesse de dépôt est d'environ 0,1 nm par cycle. Ce dernier mode de mise en oeuvre de l'invention a permis en particulier de réaliser des couches de germination de cuivre sur des substrats très résistifs, dont la résistance carrée peut atteindre 100 000 ohm/carré , voire même quelques méga ohm/carré. Le bain (ou composition) d'électrodéposition utilisé dans le procédé conforme à la présente invention comporte en solution dans un solvant, une source d'ions du cuivre et au moins un agent complexant du cuivre spécifique, de préférence dans un rapport molaire particulier entre le cuivre et le(s) agent(s) complexant(s), et de préférence encore ce bain doit présenter un pH inférieur à 7. On a en particulier observé d'excellents résultats lorsque dans le bain d'électrodéposition - le rapport molaire entre le cuivre et le (s) agent (s) complexant (s) étant compris entre 0,1 et 2,5; de préférence entre 0, 3 et 1,3; - le pH de ladite composition étant inférieur à 7, de préférence compris entre 3,5 et 6,5. Bien qu'il n'y ait pas de restriction de principe sur la nature du solvant (pourvu qu'il solubilise suffisamment les espèces actives de la solution et n'interfère pas avec l'électrodéposition), il s'agira de préférence d'eau ou d'une solution hydroalcoolique. Les agents complexants du cuivre susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention peuvent être choisis parmi: - les amines aliphatiques primaires, en particulier I'éthylamine, la cyclohexylamine, I'éthylènediamine, la cyclohexanediamine; - les amines aliphatiques secondaires, en particulier la pyrrolidine; - les amines aliphatiques tertiaires, en particulier hydroxyéthyldiéthylamine, I'éthylènediamine, la tétraéthylènepentamine; - les amines aromatiques, en particulier le 1, 2-diaminobenzène, la 3,5-diméthylaniline; - les hétérocycles azotés, en particulier la pyridine, la 2,2'bipyridine, la 8-hydroxyquinoléine sulfonate, la 1, 10-phénanthroline, la 3,5- diméthylpyridine, la 2,2'-bipyrimidine; - les oximes, en particulier la diméthylglyoxime. D'une façon générale, les hétérocycles azotés qui constituent l'une des classes préférées d'agents complexants susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention peuvent être définis comme des composés monocycliques ou polycycliques, fusionnés ou non, ayant de 1 à 8 atomes d'azote dont chaque cycle comporte 5 à 6 chaînons et peut être non substitué ou substitué par 1 à 8 atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les halogènes, l'hydroxy, les groupes alkyles ayant de 1 à 6 atomes de carbone. La composition d'électrodéposition peut comprendre un ou plusieurs agents complexants. Il a été constaté que d'excellents résultats pouvaient être obtenus avec les agents complexants capable d'être adsorbés sur une surface métallique en conduisant à des couches ordonnées. De tels agents, qui constituent les agents complexants du cuivre actuellement préférés selon l'invention, sont notamment la pyridine, la 2, 2' bipyridine et leur mélange. D'une façon générale, la composition d'électrodéposition comprend une source d'ions du cuivre, en particulier d'ions cuivriques Cu2+. Avantageusement, la source d'ions du cuivre précitée est un sel de cuivre tel qu'en particulier le sulfate de cuivre, le chlorure de cuivre, le nitrate de cuivre, l'acétate de cuivre, de préférence le sulfate de cuivre. Selon une caractéristique particulière, la source d'ions du cuivre est présente au sein de la composition d'électrodéposition en une concentration comprise entre 0,4 et 40 mM. Selon un mode de réalisation préféré, dans la composition d'électrodéposition utilisée dans le procédé selon l'invention, le rapport molaire entre la source d'ions du cuivre et le(s) agent(s) complexant(s) du cuivre est compris entre 0,1 et 2,5, de préférence entre 0,3 et 1,3. D'une façon générale, cette composition d'électrodéposition présente avantageusement un pH inférieur à 7, de préférence compris entre 3,5 et 6, 5. Le pH de la composition peut éventuellement être ajusté dans la gamme de pH précitée au moyen d'un tampon tel que l'un de ceux décrits dans: Handbook of chemistry and physics 84th edition David R. Lide, CRC Press. Une composition d'électrodéposition actuellement préférée comprend, en solution aqueuse: - du sulfate de cuivre, en une concentration comprise entre 0,4 et 40mM; - un mélange de pyridine et de 2,2' bipyridine en tant qu'agents complexants du cuivre; - le rapport molaire entre le cuivre et les agents complexants étant compris entre un 0,3 et 1, 3; - le pH de ladite composition étant inférieur à 7, de préférence compris entre 3,5 et 6,5. La présente invention va maintenant être illustrée par les exemples non limitatifs suivants dans lesquels le procédé selon l'invention est utilisé pour réaliser le dépôt d'une couche de germination de cuivre sur des substrats de silicium revêtus d'une couche barrière de diffusion au cuivre. Ce procédé trouve notamment application dans la fabrication de structures d'interconnexion en cuivre pour circuits intégrés. EXEMPLE 1: Préparation d'une couche de germination de cuivre sur une couche barrière TaN/Ta selon un premier mode de réalisation de l'invention. A. Matériel et équipement Substrat: Le substrat utilisé dans cet exemple est constitué d'une plaque de silicium de 200 mm de diamètre, recouverte d'une couche de silice ayant une épaisseur de 400 nm elle-même revêtue d'une couche de nitrure de tantale (TaN) ayant une épaisseur de 15 nm déposée par pulvérisation réactive et d'une couche de tantale (Ta) ayant une épaisseur de 10 nm déposée par pulvérisation. Cette bi-couche TaN/Ta constitue une barrière de diffusion au cuivre telle qu'utilisée dans les structures dites double damascène dans la fabrication des interconnexions en cuivre des circuits intégrés. Solution d'électrodéposition La solution d'électrodéposition mise en oeuvre dans cet exemple est une solution aqueuse contenant 0,3 g/I (ou 1, 7 mM) de 2,2' bipyridine, 0,6 g/I (ou 2,4 mM) de CuSO4(H20)5 et 0,3ml/I (ou 3,3 mM) de pyridine, dont le pH est de l'ordre de 6. Equipement: Dans cet exemple, on a utilisé un équipement de dépôt électrolytique représentatif de ceux employés dans l'industrie microélectronique de marque Semitool et de type EquinoxTM capable de traiter des plaques de 200 mm de diamètre. Cet équipement comporte une cellule de dépôt électrolytique dans laquelle est réalisé le dépôt de la couche de germination et une station de rinçage/séchage utilisée après dépôt. La cellule de dépôt électrolytique comporte une anode qui peut être constituée soit en un métal inerte (titane recouvert de platine par exemple), soit en un métal identique à celui constituant la couche de germination, en l'occurrence du cuivre; la plaque de silicium revêtue par la couche barrière TaN/Ta, constituant la cathode de cette cellule. Cette cellule comporte en outre une alimentation électrique stabilisée permettant de fournir jusqu'à 30 V et 4 A et un dispositif de mise en contact électrique de la cathode physiquement isolé de la solution par un joint d'étanchéité. Ce dispositif de mise en contact électrique est généralement de forme annulaire et permet une alimentation du substrat en plusieurs points de contacts disposés de manière régulière sur celui-ci. Elle comporte également un dispositif de support de la plaque à revêtir comportant des moyens de mise en rotation de la dite plaque à vitesse prédéterminée. B. Protocole expérimental Le procédé conforme à l'invention comporte les différentes étapes consécutives suivantes. Etape 1: Entrée à froid Cette étape peut être décomposée en deux sous étapes: 1_1. Le substrat précité est introduit dans la cellule de dépôt électrolytique de façon à ce que la face comportant la couche barrière TaN/Ta vienne au contact du dispositif de mise en contact électrique, ce dernier n'étant toujours pas alimenté électriquement. 1_2. L'ensemble formé par le dispositif de mise en contact électrique et le substrat, qui sera dénommé par la suite ensemble cathodique est mis en contact, par exemple par trempage, avec la solution d'électrodéposition. Cette mise en contact, dont la durée est généralement inférieure ou égale à 5 secondes (par exemple 2 secondes) est réalisée alors que le dispositif n'est toujours pas alimenté électriquement. Selon une caractéristique particulière du procédé conforme à l'invention, l'ensemble cathodique est alors maintenu dans la solution d'électrodéposition sans polarisation pendant une durée d'au moins 5 secondes (par exemple de l'ordre de 30 secondes). Etape 2: Formation du revêtement de cuivre L'ensemble cathodique est alors polarisé en mode potentiostatique en imposant une tension de cellule correspondant à un courant par unité de surface généralement compris entre 0,4 mA/cm2 et 0,8 mA/cm2 (par exemple 0,6 mA/cm2) et simultanément mis en rotation à une vitesse de 20 à 60 tours par minutes (40 tours par minute par exemple). La durée de cette étape dépend, comme on le comprend, de l'épaisseur souhaitée de la couche de germination. Cette durée peut être facilement déterminée par l'homme du métier, la croissance du film étant fonction de la charge passée dans le circuit. Dans les conditions précitées, la vitesse de dépôt est d'environ inm par coulomb de charge passée dans le circuit. Dans cet exemple, la durée de l'étape d'électrodéposition a été de l'ordre de 50 secondes pour obtenir un revêtement ayant une épaisseur de 10 nm et de l'ordre de 200 secondes pour obtenir un revêtement ayant une épaisseur de 40 nm. Etape 3: Sortie à chaud Cette étape peut être décomposée en deux sous étapes: 31. Après l'étape d'électrodéposition, l'ensemble cathodique revêtu de cuivre est retiré de la solution d'électrodéposition à vitesse de rotation nulle en étant maintenu sous polarisation en tension. La durée de cette phase est d'environ 2 secondes. La vitesse de rotation est alors portée à 500 tours par minute pendant 10 secondes, la polarisation de l'ensemble cathodique étant coupée pendant cette dernière phase. Un pré-rinçage à l'eau dé-ionisée est effectué dans la cellule. 3.2. Le substrat revêtu de la couche de germination est alors transféré dans le module de rinçage/séchage pour subir un rinçage à l'eau déionisée. L'eau de rinçage est alors évacuée puis un séchage sous balayage d'azote est réalisé. La rotation est alors stoppée pour permettre le retrait du substrat revêtu et séché. Dans cet exemple, l'étape de sortie et en particulier le retrait de l'ensemble cathodique de la solution d'électrodéposition a été effectué sous polarisation en tension au même niveau que durant l'étape de formation du dépôt. C. Résultats obtenus En appliquant le protocole expérimental exposé cidessus, on a obtenu 35 des couches de cuivre de 10 nm, 20 nm et 40 nm d'épaisseur présentant d'excellentes caractéristiques de conformité, d'adhésion et de résistance. La conformité a été évaluée à partir d'observations en coupe au microscope électronique à balayage et en comparant l'épaisseur de la couche de germination sur les surfaces horizontales avec celle sur les surfaces verticales. La résistance carrée a été mesurée à l'aide d'un appareil de type mesure 4 pointes bien connu de l'homme du métier. L'adhésion ou énergie d'interface a été mesurée après dépôt électrochimique d'une couche de 500 nm de cuivre (dite couche de plating ou couche de remplissage ou cuivre épais ou couche épaisse) sur la couche de germination. Cette mesure a été effectuée à l'aide d'un dispositif (dit machine d'essai ou de traction) qui exerce une force de tension verticale croissante sur la surface par l'intermédiaire d'un ruban adhésif puissant jusqu'à ce que la couche de cuivre (couche de germination et couche de plating) se sépare du substrat. Le travail de cette force (force multipliée par longueur de la couche qui a délaminé) équivaut à l'énergie qu'il a fallu fournir pour séparer la couche de cuivre de son substrat. En divisant cette énergie par la valeur de la surface qui a délaminé, on obtient l'énergie par unité de surface. Une partie des résultats des mesures réalisées a été reportée dans le tableau 1 ci-dessous. EXEMPLE 2: Préparation d'une couche de germination de cuivre sur une couche barrière TaN selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans cet exemple, le procédé conforme à la présente invention est utilisé pour le dépôt d'une couche de germination de cuivre sur des barrières de diffusion ayant une forte résistivité. A. Matériel et équipement Substrat: Le substrat utilisé dans cet exemple est constitué d'une plaque de silicium de 200 mm de diamètre, recouverte d'une couche de silice ayant une épaisseur de 400 nm elle-même revêtue d'une couche de nitrure de tantale (TaN) ayant une épaisseur de 5 nm déposée par la technique dite ALD (en anglais atomic layer deposition ) . Cette couche TaN constituant une barrière de diffusion au cuivre telle qu'utilisée dans les structures dites double damascène pour les interconnexions en cuivre des circuits intégrés présente une résistance de couche de l'ordre de 3500 ohm/carré. Cette plaque est ensuite découpée en pièces rectangulaires de 1,5 cm de largeur et 6 cm de longueur ci-après dénommées échantillons . Solution d'électrodéposition La solution mise en oeuvre dans cet exemple est une solution aqueuse contenant 0,3 g/I (ou 1,7 mM) de 2,2' bipyridine, 0,6 g/I (ou 2,4 mM) de CuSO4(H20)5 et 0,3m1/I (ou 3,3 mM) de pyridine, dont le pH est de l'ordre de 6. Equipement: Dans cet exemple, on a utilisé une cellule en verre dans laquelle 100m1 de la solution d'électrodéposition précitée ont été introduits. Cette cellule est munie d'un couvercle comportant deux ouvertures débouchant dans deux enceintes dans lesquelles sont fixés d'une part un porte-échantillon et son dispositif de mise en contact électrique et d'autre part l'anode constituée d'une pièce de titane platiné. Le dispositif de mise en contact électrique et l'anode sont reliés à un potentiostat capable de délivrer 20 V et 2 A. B. Protocole expérimental Le procédé conforme à l'invention comporte les différentes étapes consécutives suivantes. Etape 1: Entrée à froid Cette étape peut être décomposée en deux sous étapes: 1_1. Chaque échantillon est introduit dans la cellule de dépôt électrolytique de façon à ce que la face comportant la couche barrière TaN vienne au contact du dispositif de mise en contact électrique, ce dernier n'étant toujours pas alimenté électriquement. 1_2. L'ensemble formé par dispositif de mise en contact électrique et le substrat, qui sera dénommé par la suite ensemble cathodique est mis en contact, par exemple par trempage, avec la solution d'électrodéposition. Cette mise en contact, dont la durée est généralement inférieure ou égale à 5 secondes (par exemple 2 secondes) est réalisée alors que le dispositif n'est toujours pas alimenté électriquement. Selon une caractéristique particulière du procédé conforme à l'invention, l'ensemble cathodique est alors maintenu dans la solution d'électrodéposition sans polarisation pendant une durée supérieure à 5 secondes (par exemple 30 secondes). Etape 2: Formation du revêtement de cuivre L'ensemble cathodique est alors polarisé en tension de manière à imposer des créneaux de tension de cellule ayant un maximum de 8 V à 12 V (par exemple 10 V) et un minimum entre 0 V et 2 V (par exemple 1 V). La durée de polarisation à 10 V est comprise entre 0,1 et 5 secondes (par exemple 2 secondes). La durée de polarisation à 1 V est comprise entre 0,15 et 7 secondes (par exemple 3 secondes). Dans un exemple spécifique, chaque cycle de mise sous tension est donc constitué d'une polarisation de 2 secondes à 10 V suivie d'une polarisation de 3 secondes à 1 V. Dans ces conditions expérimentales, la vitesse de dépôt est d'environ 0,32 nm par cycle et on a ainsi réalisé 200 cycles pour obtenir un revêtement de cuivre ayant une épaisseur de 65 nm. Etape 3: Sortie à chaud L'ensemble cathodique est alors retiré verticalement de la solution toujours sous polarisation en tension à 10 V. Chaque échantillon est ensuite rincé manuellement à l'eau dé-ionisée pendant 30 secondes et séché au pistolet à Argon pendant 30 secondes. C. Résultats obtenus Dans l'exemple précis défini ci-dessus, on a obtenu une couche de germination de cuivre présentant une résistance carrée de 0, 5 ohm/carré. Une couche de cuivre de remplissage a pu être déposée électrochimiquement sur cette couche. L'ensemble couche de germination/couche de remplissage présente une énergie d'interface de l'ordre 6 J/m2 mesurée par la technique décrite à l'exemple 1. Le protocole précité a été également mis en oeuvre avec des échantillons provenant de plaques de silicium recouvertes de couches barrières présentant des résistivités élevées variant entre 200 micro-ohm.cm et 50000 micro-ohm.cm (soit entre 400 et 100000 ohm/carré). De bons résultats ont été obtenus en termes de conformité, d'adhésion et de résistance. EXEMPLE 3: Préparation d'une couche de germination de cuivre sur une couche barrière Ru selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Dans cet exemple, le procédé conforme à la présente invention est utilisé pour le dépôt d'une couche de germination de cuivre sur une barrière de diffusion à base de ruthénium. Substrat: Le substrat utilisé dans cet exemple est constitué d'un coupon de silicium ayant une longueur de 6 cm et une largeur de 2 cm, recouvert d'une couche de silice ayant une épaisseur de 400 nm elle-même revêtue d'une couche de ruthénium (Ru) ayant une épaisseur de 30 nm déposée par pulvérisation. La résistance carré de ce substrat est de 7,5 ohm/carré. Cette couche de Ru peut constituer une barrière de diffusion au cuivre telle qu'utilisée dans les structures dites "double damascène" dans la fabrication des interconnexions en couvre des circuits intégrés avancés. Solution: La solution mise en oeuvre dans cet exemple est identique à celle de l'exemple 1. Equipement: Dans cet exemple, on utilise une cellule de dépôt éléctrolytique en verre composée de deux parties: la cellule destinée à contenir la solution d'électrodéposition, et un capot qui permet de maintenir les différentes électrodes en position d'utilisation. La cellule de dépôt électrolytique comporte trois électrodes: - une anode en métal inerte (platine), - le coupon de silicium revêtu de la couche TaN/Ta, qui constitue la cathode, - une électrode de référence Ag/AgCIO4. Des connecteurs permettent la mise en contact électrique des électrodes qui sont reliés par des fils électriques à un potentiostat fournissant jusqu'à 10 V et 2 A. B. Protocole expérimental Le procédé d'électrodéposition mis en oeuvre dans cet exemple comporte les différentes étapes consécutives suivantes. Etape 1: Entrée à froid La solution d'électrodéposition est versée dans la cellule. On met en place les différentes électrodes sur le capot de la cellule électrolytique. Les électrodes sont mises en contact avec la solution d'électrodéposition. A ce stade, l'ensemble ainsi formé n'est toujours pas polarisé électriquement (il est à son potentiel de circuit ouvert). L'ensemble est maintenu dans cet état (c'est-à-dire sans polarisation électrique) pendant une durée de 10 à 60 secondes (par exemple 30 secondes). Etape 2: Formation du revêtement de cuivre La cathode est polarisée en mode galvanostatique dans une gamme de 10 courant de 2 mA (ou 0,25 mA/cm2) à 8 mA (ou 1 mA/cm2) (par exemple 6 mA (ou 0,75 mA/cm2)). Un dégazage à l'argon peut être employé ; il permet d'avoir une certaine hydrodynamique dans la cellule. La durée de cette étape dépend de l'épaisseur souhaitée de la couche de germination et peut être facilement déterminée par l'homme du métier, la croissance du film étant fonction de la charge passée dans le circuit. Dans les conditions précitées, la vitesse de dépôt est d'environ 33 nm par coulomb de charge passée dans le circuit. Dans cet exemple, la durée de l'étape d'électrodéposition a été de l'ordre de 200 secondes pour obtenir un revêtement ayant une épaisseur de l'ordre de 40 nm. Etape 3: Sortie à chaud La cathode est alors séparée de la solution, la polarisation étant toujours appliquée. La cathode est alors déconnectée, et rincée abondamment à l'eau déionisée 18 MS2, puis séchée à l'aide d'un pistolet délivrant de l'argon à une pression de l'ordre de 2 bars. C. Résultats obtenus En appliquant le protocole expérimental décrit cidessus on a obtenu une couche de cuivre continue et conforme (observation au microscope électronique à balayage) de 40 nm d'épaisseur. Cette couche de germination de cuivre présente une résistance carrée de 2, 5 ohm/carré, mesurée par la méthode décrite à l'exemple 1. Le tableau 1 ci-dessous rassemble quelques résultats obtenus par la mise en oeuvre des exemples 1 à 3 décrits précédemment. Plus précisément, on a reporté dans ce tableau les valeurs de résistance carrée et d'adhésion (mesurées selon les protocoles indiqués à l'exemple 1) obtenues pour des couches de germination de cuivre d'épaisseurs variables. Des tendances similaires sont également observées pour une résistance carrée avant traitement pouvant être de plusieurs centaines d'ohm/carré, voire plusieurs dizaines de milliers d'ohm/carré, voire encore jusqu'à quelques méga ohm/carré. A titre comparatif, on a également reporté dans ce tableau les valeurs de résistance carrée et d'adhésion obtenues à l'aide des compositions spécifiquement utilisées dans le cadre de l'invention en appliquant un procédé d'électrodéposition usuel comportant une entrée à chaud et une sortie à froid. TABLEAU 1 Couche de Epaisseur Résistance carrée (ohm/carré) Adhésion germination (nm) (/m2) de cuivre Avant Après traitement traitement obtenue selon Exemple 20 23 18 5 comparatif Exemple 1 20 23 8 11-13 Exemple 1 10 23 18 11-13 Exemple 2 65 3 500 0,5 6 Exemple 3 40 7,5 2,5 > 20 Les observations réalisées sur des vues en coupe au microscope électronique à balayage ont montré que les couches de germination de cuivre obtenues par la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention sont uniformes et continues et satisfont pleinement aux exigences de conformité requises. Les résultats ainsi obtenus montrent en outre que le procédé conforme à l'invention permet notamment de réaliser des couches de germination en cuivre continues et conformes, pouvant présenter une épaisseur de l'ordre de 10 nm ou moins et présentant une excellente adhésion sur des surfaces de barrière de diffusion. Le tableau 1 montre en particulier que les films de germination de cuivre présentent une résistance carrée très inférieure à celle de la surface du substrat, cette résistance carrée étant d'autant plus faible que l'épaisseur de la couche de germination est importante. Les couches de germination de cuivre obtenues sont suffisamment conductrices (résistance carrée suffisamment faible) pour permettre un remplissage ultérieur par électrodéposition classique, y compris lorsque l'épaisseur de la couche de germination de cuivre est très faible, comme par exemple de l'ordre de 10 nm ou moins. Les valeurs d'adhésion mesurées sont au moins égales voire supérieures à celles qui seraient attendues par un homme du métier dans le cadre de la mise en oeuvre d'un procédé de pulvérisation. Ces résultats montrent donc que le procédé conforme à l'invention permet bien de résoudre le problème technique posé
La présente invention a pour objet un procédé de revêtement par électrodéposition d'une surface d'un substrat par du cuivre.Selon l'invention, ce procédé comprend :- une étape au cours de laquelle ladite surface à revêtir est mise en contact sans polarisation électrique avec un bain d'électrodéposition ;- une étape de formation du revêtement au cours de laquelle ladite surface est polarisée;- une étape au cours de laquelle ladite surface est séparée du bain d'électrodéposition sous polarisation électrique ;le bain d'électrodéposition précité comprenant en solution dans un solvant :- une source d'ions du cuivre, en une concentration de 0,4 à 40 mM ;- au moins un agent complexant du cuivre.
1. Procédé de revêtement par électrodéposition d'une surface d'un substrat par du cuivre, caractérisé en ce qu'il comprend: - une étape dite d' entrée à froid au cours de laquelle ladite surface à revêtir est mise en contact sans polarisation électrique avec un bain d'électrodéposition; une étape de formation du revêtement au cours de laquelle ladite surface est polarisée pendant une durée suffisante pour former ledit 10 revêtement; - une étape dite de sortie à chaud au cours de laquelle ladite surface est séparée du bain d'électrodéposition sous polarisation électrique; et en ce que le bain d'électrodéposition précité comprend en solution dans un solvant: - une source d'ions du cuivre, en une concentration comprise entre 0,4 et 40mM; - au moins un agent complexant du cuivre choisi dans le groupe comprenant les amines aliphatiques primaires, les amines aliphatiques secondaires, les amines aliphatiques tertiaires, les amines aromatiques, les hétérocycles azotés et les oximes. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que au cours de l'étape d'entrée à froid précité la surface à revêtir est maintenue en contact avec le bain d'électrodéposition pendant une durée d'au moins 5 secondes. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de formation du revêtement précitée est réalisée par polarisation en mode galvanostatique, de préférence dans une gamme de courant de 0,1 mA/cm2 (milli-Ampère par centimètre carré) à 5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0,1 mA/cm2 à 1 mA/cm2. 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de formation du revêtement précitée est réalisée par polarisation en mode potentiostatique, en imposant une tension de cellule de préférence de manière à ce que le courant de cellule résultant soit dans une gamme de 0, 1 mA/cm2 à 5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0,1 mA/cm2 à 1 mA/cm2. 5. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de formation du revêtement précitée est réalisée par polarisation en mode pulsé, de préférence de manière à imposer des créneaux de tension correspondants à un courant cathodique par unité de surface maximum dans une gamme de 0,1 mA/cm2 à 5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0,1 mA/cm2 à 1 mA/cm2 et à un courant cathodique par unité de surface minimum dans une gamme de 0 mA/cm2 à 0,5 mA/cm2, et plus particulièrement de 0 mA/cm2 à 0,1 mA/cm2. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que au cours de l'étape d' entrée à froid , la surface à revêtir est maintenue au contact du bain d'électrodéposition pendant une durée comprise entre 10 et 60 secondes, de préférence pendant une durée d'environ 10 à 30 secondes. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le substrat précité est une plaque de silicium en cours de fabrication de circuits intégrés dont la surface, surface à revêtir, est celle d'une couche de barrière de diffusion au cuivre telle qu'une bi-couche à base de nitrure de tantale et de tantale (TaN/Ta) ou une couche de nitrure de tantale seul (TaN). 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que au cours de l'étape de sortie à chaud , la surface revêtue est séparée sous polarisation du bain d'électrodéposition pendant une durée comprise entre 1 et 10 secondes, de préférence pendant une durée d'environ 1 à 5 secondes. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que dans le bain d'électrodéposition précité : - le rapport molaire entre le cuivre et le (s) agent (s) complexant (s) est compris entre 0,1 et 2,5; de préférence entre 0,3 et 1,3; et - le pH de ladite composition est inférieur à 7, de préférence compris entre 3,5 et 6,5. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que dans le bain d'électrodéposition précité le solvant précité est choisi parmi l'eau et les solutions hydroalcooliques et la source d'ions du cuivre est un sel de cuivre tel qu'en particulier le sulfate de cuivre, le chlorure de cuivre, le nitrate de cuivre, l'acétate de cuivre, de préférence le sulfate de cuivre. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que dans le bain d'électrodéposition précité l'agent complexant du cuivre précité est un hétérocycle azoté choisi parmi la pyridine, la 2,2' bipyridine, la 8-hydroxyquinoléine sulfonate, la 1,10-phénanthroline, la 3,5- diméthylpyridine et la 2,2'- bipyrimidine. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le bain d'électrodéposition précité comprend un mélange de pyridine et de 2,2' bipyridine en tant qu'agents complexants du cuivre. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que le bain d'électrodéposition précité comprend, en solution aqueuse: - du sulfate de cuivre, en une concentration comprise entre 0,4 et 40mM; -un mélange de pyridine et de 2,2' bipyridine en tant qu'agents complexants du cuivre; - le rapport molaire entre le cuivre et les agents complexants étant compris entre un 0,3 et 1,3; - le pH de ladite composition étant inférieur à 7, de préférence compris entre 3,5 et 6,5.
C,H
C25,H01
C25D,H01L
C25D 3,C25D 7,H01L 21
C25D 3/38,C25D 7/12,H01L 21/768
FR2894870
A1
MACHINE MIXTE DE PLACEMENT DE RUBANS ET DE NAPPAGE.
20,070,622
L'invention concerne une machine de fabrication de pieces de formes complexes au moyen de couches de fibres et /ou de rubans preimpregnes ou non, notamment ù mais non exclusivement ù pour la fabrication de revetements de fuselages d'avions et d'enveloppes de moteurs d'avion. On utilise a 1'heure actuelle deux types de proceder en fonction de la non developpabilite des pieces a realiser. Selon le premier type, connu par exemple par le document US 4842684 au nom de la Demanderesse, on depose automatiquement sur un moule ou outillage de depose, grace a un robot muni d'une tete de drapage, un ruban large ou une nappe de fibres pour la fabrication de pieces diverses telles que des ailes d'avion, a partir d'un ruban composite constitue d'elements de fibres (carbone, verre, Kevlar , etc.) encollees, par impregnation d'une resine thermodurcissable ou thermoplastique, et supportees sur un ou deux rubans de support en papier ou en film plastique pour les preimpregnes thermodurcissables. Le ruban composite est devide d'une cassette ou d'une bobine pour passer sur la tete de drapage le ruban de fibres preimpregnees est separe du ruban de support, ce dernier etant renvoye sur un mandrin d'enroulement, tandis que le preimpregne est applique sur le moule ou les couches precedentes deja deposees par un rouleau ou un sabot applicateur lie a la tete de drapage. La tete de drapage est mobile selon plusieurs axes de maniere a s'adapter aux foimes de plus en plus complexes des pieces a realiser selon cette technique. Compte tenu des formes des pieces realisees, et notamment de leurs bords, it convient de deposer non seulement des troncons de ruban pleine largeur a quatre cotes, mais egalement des troncons de formes diverses, obtenus par decoupe complexe du ruban. Pour les decoupes traversantes de formes simples, on utilise un processus de depose monophase qui comprend la decoupe in situ des bandes a deposer et leur depose immediate par la meme machine. Un couteau mecanique ou a ultrasons coupe le ruban preimpregne directement sur son papier support sans couper ce dernier qui sera reenroule sur un mandrin apres pelage. Pour les decoupes de forme complexe, on utilise un procede biphase, 2 2894870 selon lequel la decoupe se fait en amont dans le procede, avec une premiere machine specialisee et ou les troncons successifs predecoupes sont disposes sur un ruban de support et enroules sur une cassette installee sur la fete de drapage. 5 La Demanderesse a mis au point une machine de nappage a fete double, comme montre dans le document FR 05 07 159, dont chacun des deux ensembles de depose peut 'are utilise alternativement lors d'un cycle de depose. Ces deux ensembles peuvent par exemple correspondre a des processus de depose differents ou a des largeurs de bandes differentes 10 (usuellement de 50 a 300 mm). On peut ainsi avoir sur la double fete, en autres combinaisons possibles : -monophase 300 mm et biphase 150 mm - biphase 150 mm et biphase 50 mm -biphase 150 mm et monophase 150 mm. 15 - monophase 150mm et monophase 300mm. Une telle machine a fete double reduit les temps de fabrication. Ce premier type de procede utilisant des rubans relativement larges est parfaitement adapte aux surfaces developpables ou legerement non developpables, mais quand it s'agit de fabriquer des surfaces non 20 developpables, it ne Pest plus. C'est ce qui conduit a utiliser un second type de procede. Selon ce second type de procede, derive des techniques d'enroulement filamentaire, et connu par exemple par les documents US 4 943 338 et EP 1 342 555, on depose simultanement selon un processus automatise plusieurs 25 rubans etroits de materiaux preimpregnes thermodurcissable, thermoplastique ou des fibres seches, sur un outillage de forme non developpable, place en position horizontale, correspondant par exemple A. des troncons de fuselage d'avion. Cette technique permet certes de faire toutes sortes de surfaces, mais 30 elle presente d'autres inconvenients en termes de manque de fiabilite, de taux eleve d'incidents de depose, de cherte des materiaux et de mauvaise productivite, d'autant plus mauvaise en fait que les decoupes sont petites. Le but de l'invention est de proposer une machine qui ne presente pas ces inconvenients et soit particulierement bien concue pour fabriquer dans des 35 conditions respectant une productivite elevee des pieces complexes telles que 3 2894870 les fuselages d'avions. L'invention atteint son but en proposant une machine mixte qui presente a la fois une tete de nappage de rubans relativement larges de materiaux pre-impregnes, thermoplastiques et fibres seches et une fete de 5 placement de rubans multiples relativement etroits. Par rubans relativement larges, on entend des rubans d'une largeur comprise generalement superieure a 26 mm et atteignant par exemple 300 ou 400 mm (c'est-a-dire de 1 a 16 pouces) Par rubans relativement etroits, on entend des rubans de largeur 3 a 10 26mm, (del/8e a 1 pouce). Ces rubans relativement etroits sont deposes simultanement par une tete de depose multi-rubans. En d'autres termes, 1'invention concerne une machine de fabrication de revetements d'une piece de grandes dimensions, notamment de forme non developpable, par depose de rubans de materiaux composites, ces rubans etant 15 deposes au niveau d'un outillage de formation de piece, la machine comprenant au moins un support mobile dans plusieurs directions au voisinage de 1'outillage de formation de la piece, ledit au moins un support supportant au moins une fete de depose multi-ruban pour deposer des rubans relativement etroits, caracterisee en ce qu'au moins un support supporte egalement au 20 moins une fete de drapage pour deposer des rubans relativement larges. L'invention repose sur le fait que pour realiser une surface de peau d'avion, telle qu'un fuselage, en moyenne la moitie seulement du poids depose Pest sur une pleine surface, et le reste, soit ratite moitie, Pest sur des renforts (par exemple sur les pourtours d'ouvertures) ou it y a beaucoup de petites 25 deposes, sur des longueurs suffisamment courtes pour que les problemes lies a la non-developpabilite des surfaces n'apparaissent pas en pratique. Pour ces zones de renfort, le placement de fibres ou de rubans etroits est finalement tres peu performant et fiable et la depose a partir de rubans ou d'elements de ruban predecoupes suivant le procede biphase s'avere beaucoup plus fiable et 30 beaucoup plus rapide. La machine comportant la fete de drapage peut titre une machine classique a cinq axes telle que connue par exemple par le document US 5 431 749 auquel on pourra se referer pour la definition des cinq axes classiques. 35 Avantageusement cependant, la fete de nappage est dotee non de deux 4 2894870 mais de trois libertes de mouvement, c'est-a-dire qu'un sixieme axe vient s'ajouter aux cinq axes traditionnels de mouvement des tetes de nappage, de fawn a pouvoir maitriser la normale A. la surface dans le cadre des surfaces complexes qui sont fabriquees. Ce sixieme axe est destine a permettre 5 d'orienter le rouleau de depose le long de la trajectoire de depose suivant un angle du 6e axe, comme cela se fait deja sur les fetes de placement de rubans etroits. Alternativement, on peut prevoir que le support de la piece fabriquee comporte un dispositif de rotation horizontale de la piece (tel qu'un diviseur) 10 ce qui convient bien aux pieces plus ou moins de revolution telles que les fuselages d'avion. Les outillages mis en place et les capacites de la machine permettent la fabrication de pieces de revolution entieres ou d'elements separes (panneaux) constituant la piece finale. 15 Un logiciel specifique est associe a la conception de la machine afin d'elaborer les programmes de deplacement de la machine selon la forme complexe des pieces a fabriquer et les procedes utilises. Dans les procedes connus de fabrication de grandes pieces telles que des pieces d'avion, la piece est placee avec son grand axe a 1'horizontale, et 20 les machines de placement de fibres et de drapage de ruban large sont disposees pour venir verticalement au-dessus de la piece. Autrement dit, les tetes de depose multi-ruban et de drapage sont disposees sensiblement verticalement par rapport a l'outillage de foienation. Selon un autre aspect de la presente invention, it est prevu de disposer 25 la fete de nappage par ruban large ou la fete de depose multi-ruban de maniere a venir lateralement deposer les rubans larges ou etroits sur la piece en formation ; autrement dit, les fetes de depose multi-ruban et de drapage sont disposees sensiblement lateralement et horizontalement par rapport a l'outillage de formation. Avec cette disposition, it est possible de disposer la 30 piece a fabriquer telle qu'un fuselage horizontalement mais aussi verticalement. Un avantage de cette position a axe vertical de la piece a realiser est d'eviter les flexions de piece liees a son maintien horizontal entre portees eloignees. Avantageusement, notamment dans le cadre d'une piece de revolution fabriquee entiere, la piece est montee rotative autour d'un axe 35 vertical. Autrement dit, 1'outillage de depose est dispose sur un moyen de 5 2894870 rotation a axe vertical comme lui. On peut aussi proceder a la fabrication de panneaux maintenus fixes en appui sur des supports verticaux. Dans une version de l'invention, it n'est prevu qu'un support unique pour les deux fetes differentes de placement de rubans et de nappage, mail on 5 peut aussi les disposer sur deux portiques ou deux montants suivant la configuration la plus commode, des lors que rune et 1'autre fete peuvent etre utilisees pour fabriquer la meme piece. Les placer sur deux supports distincts peut faciliter la mise en oeuvre et permettre de travailler simultanement avec les deux tetes sur une meme partie de la piece, notamment lorsque la piece est 10 fixe. D'autres caracteristiques et avantages de l'invention apparaitront a la lecture de la description suivante, en reference aux dessins annexes sur lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'une installation conforme a 15 l'invention equipee de deux fetes respectivement de drapage de ruban large et de depose de rubans multiples etroits., la depose se faisant essentiellement verticalement. - la figure 2 est une vue en coupe transversale de 1'installation de la figure 1. 20 -la figure 3 est une vue en perspective d'un second mode de realisation d'installation selon l'invention, dans lequel la depose se fait essentiellement lateralement. Deux outillages montes sur deux diviseurs rotatifs sont presentes , l'un a axe vertical, 1'autre a axe horizontal . - la figure 4 est une vue de dessus d'une variante de realisation de 25 l'installation de la figure 3. -la figure 5 est une vue plus detainee d'une fete de depose multi-rubans indiquant les axes principaux de mouvement. -la figure 6 est une vue plus detainee d'une fete de drapage indiquant les axes principaux de mouvement. 30 La figure 1 montre une installation de fabrication d'une piece d'avion 10, laquelle se trouve etre ici un troncon de fuselage, comportant des ouvertures 11. La piece 10 est disposee horizontalement entre les poupees pivotantes 12 d'un diviseur 13, pour pouvoir pivoter autour d'un axe horizontal. Cette installation de support de la piece est a moitie enterree dans 35 une fosse 14 de maniere a reduire la hauteur de portique necessaire pour 6 2894870 supporter les fetes de depose. Le portique est compose d'un pont roulant 20 mobile en translation sur des chemins de roulement 21 disposes de part et d'autre de la fosse 14. Le pont 20 porte d'une part la machine de drapage 20 et la machine de depose 5 multi-ruban 40. L'une et 1'autre sont mobiles en translation horizontale lateralement sur le pont 20, entre une position laterale de garage et une ou plusieurs positions de travail ou la tete 31, 41 respective se trouve verticalement au-dessus de la piece a fabriquer 10. L'une et 1autre tetes 31, 41 sont aussi montees mobiles verticalement sur leur support respectif monte sur 10 le pont 20. La figure 2 montre sur le meme dessin differentes positions des fetes (positions de garage 31 et 41', positions de travail hautes 31' et 41, positions de travail basses 31" et 41"). La fete de drapage 31 est montre inclinable sur un axe horizontal grace a un secteur angulaire 32, comme connu par exemple par le document US 15 5 431 749. Elie comporte comme connu en soi une cassette 33 de ruban dispose sur un support et pourvu d'un film protecteur 33, des moyens pour couper, deposer et compacter le ruban depose sur la piece. La fete 31 peut etre double et comporter deux ensembles distincts de depose de bandes, entierement de part et d'autre d'un plan vertical passant par le lieu de depose 20 sur la piece a napper tel que decrit dans le document anterieur de la Demanderesse FR 05 07159. La fete de depose multi-ruban 41 recoit sa pluralite de rubans a deposer d'une pluralite de bobines 43. Les figures 3 et 4 montrent une autre installation de fabrication dans 25 laquelle la depose, au lieu de se faire essentiellement verticalement, par le dessus, se fait horizontalement, par le cote de la piece. Un montant vertical 21 susceptible de coulisser horizontalement sur un chemin de roulement 22 porte d'une part la machine de drapage 30 avec sa fete 31 et d'autre part la machine de depose multi-ruban 40 avec sa fete 41, toutes deux disposees 30 horizontalement. La piece 10 peut etre dispose horizontalement, comme dans le premier mode de realisation, eventuellement en oblique par rapport au chemin de roulement 22 pour tenir compte de 1'aspect plus ou moins conique de la piece 10. 35 Mais selon un aspect avantageux de ce mode de realisation, la piece 10' 7 2894870 a fabriquer, toujours un troncon de fuselage d'avion, peut etre disposee avec son axe principal vertical, comme represents. La piece 10' peut are disposee sur un plateau tournant 16 monte lui-meme sur un chariot 15 coulissant horizontalement.permettant ainsi de realiser des pieces de diametre differents 5 en limitant la course horizontale de 1'axe support tete de depose de rubans ou de fibres. Au lieu de travailler sur une piece d'avion de revolution entiere, on peut, comme represents sur la variante d'installation illustree en figure 4, aussi prevoir une structure verticale d'appui 17 maintenue par des equerres 18 10 permettant de maintenir une partie de piece (un panneau de fuselage par exemple) sur laquelle on va pouvoir venir travailler sensiblement horizontalement. Sur la figure 4, on n'a represents que la fete 40 de depose multi-ruban, mail cet aspect de l'invention, concernant la depose laterale, pourrait 15 s'appliquer aussi a la fete de drapage 30, et l'installation pourrait etre une installation mixte comme celle de la figure 3. La figure 5 illustre une tete de placement multi-ruban de type classique (disposee horizontalement) avec ses trois axes de mouvement propres Cl, C2 et A s'ajoutant aux trois axes du support pour former les six axes mentionnes 20 precedemment. La figure 6 illustre un exemple de fete de drapage simple 31 (disposee verticalement) avec sa cassette 33 et son rouleau de compactage 34. La fete 31 peut pivoter selon 1'axe vertical Cl du support principal 35, autour de 1'axe horizontal C2 du support secondaire 36, et avantageusement autour de 1'axe A 25 correspondant au pivotement du rouleau de compactage. 8
Cette machine de fabrication de revêtements d'une pièce (10, 10') de grandes dimensions par dépose de rubans de matériaux destinés à être ultérieurement durcis par un traitement, ces rubans étant déposés au niveau d'un outillage de formation de pièce, la machine comprenant un support (21) mobile dans plusieurs directions au voisinage de l'outillage de formation de la pièce, ce support (21) supportant au moins une tête (41) de dépose multi-ruban pour déposer des rubans relativement étroits, caractérisée en ce que le support (21) supporte également au moins une tête (31) de drapage pour déposer des rubans relativement larges.
1) Machine de fabrication de revetements d'une piece (10, 10') de grandes dimensions par depose de rubans de materiaux composites, ces rubans etant deposes au niveau d'un outillage de formation de piece, la machine comprenant au moins un support (20, 21) mobile dans plusieurs directions au voisinage de l'outillage de formation de la piece, ledit au moins un support (20, 21) supportant au moins une tete (41) de depose multi-ruban pour deposer des rubans relativement etroits, caracterisee en ce qu'au moins un support (20, 21) supporte egalement au moins une tete (31) de drapage pour deposer des rubans relativement larges. 2) Machine selon la 1, caracterisee en ce que la tete (31) de drapage est double. 3) Machine selon rune quelconque des 1 ou 2, caracterisee en ce que l'outillage de formation de piece comporte des moyens (13, 16) de rotation de la piece en formation (10, 10') selon son axe. 4) Machine selon tune quelconque des 1 a 3, caracterisee en ce que les testes (41, 31) de depose multi-ruban et de drapage sont disposees sensiblement verticalement par rapport a l'outillage de formation. 5) Machine selon rune quelconque des 1 a 3, caracterisee en ce que les testes (41, 31) de depose multi-ruban et de drapage sont disposees sensiblement lateralement et horizontalement par rapport a l'outillage de formation. 6) Machine selon rune quelconque des 1 a 5, 9 2894870 caracterisee en ce que la tete de drapage (31) dispose de 6 axes. 7) Machine selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que la piece (10, 10') en formation est de 5 forme non developpable
B
B29
B29C
B29C 70
B29C 70/38
FR2896465
A1
SYSTEME DE SECURITE POUR VEHICULE
20,070,727
La présente invention concerne un système de sécurité pour des occupants dans un véhicule à moteur, notamment un véhicule automobile, avec un siège de véhicule et une ceinture de sécurité gonflable associée au siège du véhicule, une languette d'attache étant fixée à cette ceinture de sécurité qui permet son verrouillage par complémentarité de formes avec une attache de ceinture complémentaire, laquelle est solidaire d'une structure de véhicule, la ceinture de sécurité pouvant être modifiée dans sa longueur d'extraction au moyen d'un enrouleur de ceinture, et étant reliée à un générateur de gaz, apte à remplir de gaz et à gonfler un corps tubulaire flexible et gonflable en la présence de données de capteur appropriées. Par le terme occupant on désignera toute personne assise sur le siège du véhicule, cette personne pouvant être aussi bien le conducteur qu'un passager. Par le terme ceinture de sécurité gonflable , on entendra aussi bien dans la description que dans les revendications qui suivent, soit une ceinture tubulaire radialement gonflable et expansible apte à faire elle-même office de coussin de protection, soit une ceinture non expansible mais associée, notamment accolée et fixée, à un coussin tubulaire qui, lui, est gonflable et expansible, son expansion se faisant suivant une direction opposée à l'occupant (vers l'avant du véhicule), soit encore un boudin tubulaire gonflable radialement expansible logé à l'intérieur d'une ceinture également tubulaire, pouvant avoir soit une paroi élastiquement déformable (expansible en même temps que le boudin), soit une paroi non élastique mais frangible le long d'une ligne de déchirure déterminée, autorisant l'expansion radiale du boudin, lequel fait alors office de coussin de protection. Ce type de ceinture gonflable est usuellement 10 désigné dans le métier par l'expression anglaise Bag in Bel t . Un tel système de sécurité est connu par exemple par le document US 5 466 002, selon lequel une ceinture diagonale présente une partie tubulaire flexible, qui 15 est à base d'un textile tissé et d'une unité gonflable se trouvant à l'intérieur. L'unité gonflable est fabriquée à partir d'un matériau caoutchouc élastique et est remplie de gaz par un générateur de gaz par l'intermédiaire de la languette d'attache lorsqu'un 20 accident est détecté. La partie gonflable est fixée, cousue dans le cas présent, sur une sangle de ceinture classique. Par le document WO 97/06983 Al, on connaît un système de ceinture de sécurité, selon lequel une 25 ceinture sous-abdominale est déployée lors d'un accident. La partie gonflable est conçue sous la forme d'un tuyau tissé, qui est relié à un générateur de gaz. La zone gonflable est conçue dans la zone de ceinture sous-abdominale et s'étend à partir d'une ferrure 30 d'extrémité fixée à la structure de carrosserie sur une longueur invariable transversalement au-dessus du siège du véhicule. La partie gonflable est cousue sur un tissu de ceinture classique. Un enrouleur de ceinture est prévu à l'extrémité côté ceinture diagonale de la ceinture. Sur les systèmes de ceinture de sécurité selon l'état actuel de la technique, le problème est que seule une longueur définie d'une zone gonflable est disponible, de sorte qu'il n'est pas garanti que l'occupant soit toujours protégé complètement par la zone gonflable dans le cas d'un accident, étant donné que les longueurs d'extraction de ceinture varient en raison des dimensions très fortement variables des occupants concernés du véhicule, liées notamment à leur carrure et leur morphologie. L'objectif de la présente invention est donc de mettre à disposition un système de sécurité avec lequel on est sûr de garantir une protection optimale des occupants. Cet objectif est atteint selon l'invention par un 20 système de sécurité présentant les caractéristiques de la revendication 1 ou 2 qui suivent. Ainsi, selon la revendication 1, un conduit d'amenée de gaz, qui est extractible en même temps que la ceinture de sécurité, relie le générateur de gaz à 25 la ceinture de sécurité gonflable. Selon la revendication 2, le générateur de gaz est conçu à plusieurs niveaux et fournit différentes quantités de gaz, de préférence croissantes, par l'opération de remplissage. Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques possibles, mais non limitatives, de l'invention : - le conduit d'amenée de gaz est enroulé sur un 5 dispositif d'enroulement conçu de façon réversible ; - le conduit d'amenée de gaz consiste en un tuyau flexible souple ; - le dispositif d'enroulement est synchronisé avec l'enrouleur de ceinture ; 10 -l'enrouleur de ceinture et le dispositif d'enroulement sont des composants séparés. - le conduit d'amenée de gaz est enroulé sur l'enrouleur de ceinture ; - l'enrouleur de ceinture et le conduit d'amenée 15 sont disposés au-dessous du siège du véhicule ; - l'enrouleur de ceinture et le conduit d'amenée de gaz sont fixés au siège du véhicule ; la ceinture de sécurité est conçue comme ceinture sous-abdominale et/ou comme ceinture 20 diagonale ; - la languette d'attache est montée fixement sur la ceinture de sécurité, un enrouleur de ceinture étant associé à la ceinture sous-abdominale et un autre à la ceinture diagonale ; 25 - la ceinture de sécurité est ainsi conçue que lorsqu'elle est déployée, dans son état d'attache d'un occupant, avec sa longueur d'extraction maximale, elle est gonflable sur l'ensemble, ou pratiquement l'ensemble, de sa zone de contact avec l'occupant ; 30 - l'enrouleur de ceinture est couplé avec un dispositif de verrouillage ; - le dispositif de verrouillage est un ensemble séparé de l'enrouleur de ceinture ; - le dispositif d'enroulement est couplé avec un dispositif de verrouillage, ou est équipé d'un tel 5 dispositif ; - le générateur de gaz consiste en un générateur de gaz pyrotechnique ou en un réservoir de gaz à haute pression ; - un filtre à particules pour le filtrage du gaz 10 est associé au générateur de gaz ; -ledit corps tubulaire flexible et gonflable est disposé dans la ceinture de sécurité ; - la ceinture de sécurité et le corps tubulaire flexible et gonflable sont guidés dans un guide orienté 15 en direction de l'occupant. - le guide est disposé latéralement à côté du coussin de siège ; - le générateur de gaz est logé sur le dispositif d'enroulement ; 20 - le générateur de gaz présente plusieurs chambres qui sont conçues en forme de segment circulaire. Le système de sécurité conforme à l'invention pour les occupants du véhicule avec un siège de véhicule et une ceinture de sécurité associée au siège du véhicule, 25 sur laquelle une languette d'attache est fixée pour le verrouillage par complémentarité de formes avec une attache de ceinture fixée sur une structure de véhicule, la ceinture de sécurité étant modifiable dans sa longueur d'extraction par l'intermédiaire d'un 30 enrouleur de ceinture et étant reliée à un générateur de gaz, qui, en présence de données de capteur appropriées, remplit de gaz et gonfle un corps tubulaire flexible et gonflable, prévoit qu'un conduit d'amenée de gaz pouvant être sorti conjointement avec la ceinture de sécurité relie le générateur de gaz à la ceinture de sécurité gonflable. Ce corps tubulaire flexible et gonflable peut former partie intégrante de la ceinture, ou d'une partie de la ceinture, ou lui être directement associée comme expliqué plus haut. De ce fait, il est possible de mettre à disposition une longueur variable du corps tubulaire flexible et gonflable, pouvant être rempli de gaz et gonflé, venant en appui sur l'occupant du véhicule. Ainsi, la zone du corps de l'occupant du véhicule, recouverte à la fois par la ceinture de sécurité et par le corps tubulaire flexible gonflable, se trouve complètement recouverte ce qui offre une protection améliorée de l'ensemble de la zone du corps cas d'accident. Selon une alternative, le système de sécurité conforme à l'invention pour les occupants du véhicule avec un siège de véhicule et une ceinture de sécurité associée au siège du véhicule, sur laquelle une languette d'attache est fixée pour le verrouillage par complémentarité de formes avec une attache de ceinture fixée sur une structure de véhicule, la ceinture de sécurité étant modifiable dans sa longueur d'extraction par l'intermédiaire d'un enrouleur de ceinture et étant reliée à un générateur de gaz, qui, en présence de données de capteur appropriées, remplit de gaz et gonfle un corps tubulaire flexible et gonflable, est équipé d'un générateur de gaz conçu à plusieurs niveaux, qui lors de l'opération de remplissage, fournit différentes quantités de gaz, de préférence croissantes, de sorte qu'une adaptation à la gravité de l'accident et/ou à la constitution physique de l'occupant peut se faire. Le générateur de gaz à plusieurs niveaux peut être utilisé également en liaison avec le conduit d'amenée de gaz qui est extractible en même temps que la ceinture de sécurité, conduit qui relie le générateur de gaz à la ceinture de sécurité gonflable. Un perfectionnement de l'invention prévoit que le conduit d'amenée de gaz est enroulé sur un dispositif d'enroulement conçu de façon réversible, de sorte que, de la même façon qu'une ceinture automatique avec un enrouleur de ceinture et une pré-tension de ressort, le dispositif d'enroulement enroule ou déroule le conduit d'amenée de gaz, ceci en corrélation avec le degré d'extraction de la ceinture de sécurité. A cet égard, il est en particulier avantageux que le conduit d'amenée de gaz consiste en un tuyau flexible souple qui peut être simplement enroulé et déroulé, le tuyau flexible étant naturellement suffisamment stable et mécaniquement résistant pour pouvoir résister aux pressions fournies par le générateur de gaz. Afin de permettre un enroulement et un déroulement réguliers conjointement avec la ceinture de sécurité, il est prévu, dans un perfectionnement de l'invention, que le dispositif d'enroulement soit synchronisé avec l'enrouleur de ceinture, de sorte qu'en permanence les longueurs du conduit d'amenée de gaz et de la ceinture de sécurité qui sont déroulées coïncident l'une avec l'autre. Dans un mode d'exécution possible de l'invention, il est prévu que l'enrouleur de ceinture et le dispositif d'enroulement sont des composants séparés (distincts); cependant, selon une variante, le conduit d'amenée de gaz peut être enroulé conjointement avec la ceinture de sécurité sur l'enrouleur de ceinture, par exemple sur des pistes d'enroulement distinctes. Un mode de réalisation préféré de l'invention prévoit que l'enrouleur de ceinture et le conduit d'amenée de gaz sont disposés au-dessous du siège du véhicule, où ils sont pratiquement inaccessibles, de sorte qu'aucune manipulation inopinée sur les arrivées de gaz ne peut se faire lors d'un usage normal. Dans le but d'une disposition simple, aussi bien de la ceinture de sécurité que du conduit d'amenée de gaz à l'occupant du véhicule, aussi bien l'enrouleur de ceinture que le conduit d'amenée de gaz et/ou le dispositif d'enroulement sont avantageusement fixés sur le siège du véhicule, en particulier en dessous du siège du véhicule. De cette façon, il est garanti que, indépendamment de la position du siège du véhicule dans le véhicule ou du réglage individuel du siège du véhicule sur l'utilisateur du siège concerné, on obtient un alignement optimal sur l'occupant du véhicule. La ceinture de sécurité peut consister soit en une ceinture sous-abdominale (ou ventrale), soit une ceinture diagonale (ou thoracique), soit encore en un équipement complet sous forme de ceinture de sécurité à trois points avec ceinture sous-abdominale et ceinture diagonale, dont l'une au moins, voire les deux, sont associés à un corps tubulaire gonflable connecté au générateur de gaz. Ainsi, aussi bien la ceinture sous-abdominale que la ceinture diagonale constitue un élément gonflable du système de sécurité. Dans une variante, la languette d'attache est montée fixement sur la ceinture de sécurité, de sorte que la ceinture de sécurité ne peut pas glisser à travers une coulisse formée dans la languette d'attache. La languette d'attache forme alors un élément de fermeture d'extrémité du corps tubulaire flexible et gonflable, respectivement de l'élément de ceinture de sécurité gonflable. Dans le cas d'un montage fixe de la languette d'attache, un enrouleur de ceinture et également un dispositif d'enroulement pour le conduit d'amenée de gaz sont associés aussi bien à la ceinture sous-abdominale qu'à la ceinture diagonale. En conséquence, on doit prévoir également plusieurs générateurs de gaz lorsqu'un déclenchement distinct est prévu pour des gonflages séparés de la ceinture sous-abdominale et de la ceinture diagonale. La ceinture de sécurité et les corps tubulaires flexibles et gonflables sont réalisés de telle sorte que la ceinture de sécurité puisse être gonflée dans le cas d'une longueur d'extraction maximale, lorsqu'elle est déployée sur l'ensemble de la zone de contact avec l'occupant du véhicule, de sorte qu'une protection optimale peut être garantie lors d'un accident, indépendamment des dimensions corporelles de cet occupant. Afin d'assurer une fonction de retenue suffisante, l'enrouleur de ceinture est couplé avec un dispositif de verrouillage qui est réalisé dans une variante de l'invention sous la forme d'un ensemble séparé de l'enrouleur de ceinture. Le générateur de gaz peut être conçu comme un générateur de gaz pyrotechnique ou comme un réservoir, en particulier un réservoir à haute pression pour un fluide gazeux. Un filtre à particules peut être prévu pour épurer le gaz fourni par le générateur de gaz et en particulier débarrasser des gaz générés par un générateur de gaz pyrotechnique de parties solides éventuellement chaudes. Le corps tubulaire flexible et gonflable peut être disposé dans ou sur la ceinture de sécurité. Pour un arrangement plus sûr de la ceinture de sécurité et du corps tubulaire flexible et gonflable en direction de l'occupant, il est prévu un guide qui est disposé de préférence latéralement à côté du coussin de siège (assise) et qui dirige la ceinture de sécurité et le corps tubulaire flexible et gonflable arrivant des dispositifs d'enroulement concernés sur les emplacements prévus à cet effet, et les dévie à partir de là en les appliquant le plus près possible de l'occupant du véhicule. Le générateur de gaz est solidaire de préférence du dispositif d'enroulement et peut tourner avec lui, en corrélation avec la longueur d'extraction de la conduite de gaz, une connexion fixe étant réalisée, sur le dispositif d'enroulement, entre le générateur de gaz et le conduit d'amenée de gaz. Un mode de réalisation de l'invention prévoit que le générateur de gaz présente plusieurs chambres en forme de segment circulaire, qui sont séparées les unes des autres par des membranes et fournissent du gaz de façon successive. Des exemples de réalisation de l'invention sont expliqués ci-dessous de façon plus détaillée à la lumière des figures ci-jointes. Des références identiques sur les différentes figures désignent des composants identiques. La figure 1 montre un système de sécurité avec un siège de véhicule en vue avant ; la figure 2 est une vue de détail montrant un enrouleur de ceinture et un dispositif d'enroulement ; la figure 3 représente une variante de l'agencement de l'enrouleur de ceinture et du dispositif d'enroulement ; la figure 4 représente une variante du dispositif d'enroulement ; les figures 5a à 5c sont des dessins schématiques d'un allumage du générateur de gaz ; la figure 6 est une vue de détail d'un générateur de gaz ; et la figure 7 est un diagramme de déroulement d'une opération de remplissage. La figure 1 montre un siège de véhicule 1 avec un dossier 4 et un coussin de siège (assise) 3 et une ceinture de sécurité 10 associée au siège du véhicule 1, qui est conçue comme une ceinture automatique. La ceinture de sécurité 10 se subdivise en une ceinture diagonale 11 et une ceinture sous-abdominale 12 et présente une languette d'attache 13, qui est disposée sur la jonction de la ceinture diagonale 11 et de la ceinture sous-abdominale 12. La languette d'attache 13 se trouve encliquetée, de manière usuelle, dans une attache de ceinture réceptrice complémentaire 14 qui est fixée à une structure de carrosserie 2, par exemple au plancher du véhicule. Sur l'extrémité de la ceinture diagonale 11 qui est opposée à l'attache de ceinture 14, on peut fixer un enrouleur de ceinture à un élément de châssis du véhicule, par exemple au montant de châssis situé derrière la portière avant du véhicule, montant parfois désigné colonne B , dès lors bien sûr que l'on a affaire à un siège avant; comme alternative, la ceinture diagonale peut être guidée par l'intermédiaire d'un dispositif de renvoi pour être dirigée vers un mécanisme classique d'enroulement de ceinture et de verrouillage situé au niveau du plancher, par exemple à la base d'une colonne B. Sur la languette d'attache 13 peut être disposé un mécanisme de mise sous tension de la ceinture, par exemple un tendeur de ceinture actionné par voie pyrotechnique. La ceinture sous-abdominale 12 est fixée, par son extrémité opposée à l'attache de ceinture 14, à un enrouleur de ceinture 15, de sorte que sa longueur effective est variable. L'enrouleur de ceinture 15 rétracte la sangle de ceinture 12 et l'enroule. Dans le mode de réalisation représenté, l'enrouleur de ceinture 15 est monté au-dessous du siège du véhicule, de sorte que cet enrouleur peut être déplacé conjointement avec le siège du véhicule 1 si une modification de la position du siège du véhicule 1 est souhaitée par l'occupant de ce siège. La ceinture sous-abdominale 12 s'étend depuis l'attache de ceinture 14, qui est disposée à proximité immédiate et à côté du coussin de siège 3, dans la zone de convergence du coussin de siège 3 et du dossier 4, transversalement sur le coussin de siège 3 et s'appuie dans le cas d'un occupant de véhicule non représenté dans la zone du bassin. Sur le côté, opposé à la languette d'attache 13, du coussin de siège 3, la ceinture sous-abdominale 12 est guidée dans un guide 5 à profil incurvé qui fait passer la sangle de la ceinture sous-abdominale 12 autour du flanc latéral du coussin de siège 3, de préférence en débouchant au niveau de la zone de convergence du coussin de siège 3 et du dossier 4. Un dispositif d'enroulement 30 pour un conduit d'amenée de gaz 31, par laquelle du gaz est acheminé à partir d'un générateur de gaz, non représenté sur cette figure, dans un corps tubulaire flexible et gonflable 40, est disposé également au-dessous du coussin de siège 3. Le conduit d'amenée de gaz 31 peut être sorti en même temps que la ceinture de sécurité 12, dans le cas présent peut être déroulé du dispositif d'enroulement 30, de sorte qu'on peut avoir une variation en longueur synchrone de la ceinture sous-abdominale 12 étirée. A la sangle de ceinture sous-abdominale 12 est associé un corps tubulaire flexible et gonflable 40, qui est relié par le conduit d'amenée de gaz 31 au générateur de gaz. Dans le cas d'un accident, des accélérations et variations de vitesse sont mesurées par des capteurs. En cas de dépassement de valeurs limites déterminées, un signal approprié est transmis par une unité de commande au générateur de gaz, qui est mis à feu, ou ouvre un réservoir de gaz sous pression, de sorte que le corps tubulaire flexible et gonflable 40 est rempli par un gaz via le conduit d'amenée de gaz. De ce fait, le corps tubulaire flexible et gonflable 40 se gonfle et se place de façon protectrice devant l'occupant, dans le présent exemple de réalisation selon la figure 1, dans la zone abdominale de l'utilisateur du siège. Le corps tubulaire flexible et gonflable 40 peut être introduit dans la sangle de ceinture 12 et être entouré par cette dernière. Lors du remplissage du corps tubulaire flexible et gonflable 40, la sangle de ceinture 12 se dilate ou se déchire. Comme alternative, le corps tubulaire flexible et gonflable peut aussi être appliqué sur la face supérieure de la sangle de ceinture 12 ou être réalisé dans la ceinture de sécurité même, formant alors partie intégrante de la ceinture de sécurité 10, de sorte que la ceinture sous-abdominale 12 peut être gonflée seule. Sur la figure 2 est représenté l'agencement de l'enrouleur de ceinture 15 et du dispositif d'enroulement 30 au-dessous du coussin de siège 3 en vue de dessus. Le conduit d'amenée de gaz 31 est enroulé sur un tambour 32. Sur ce dernier est monté le générateur de gaz 20, duquel part le conduit d'amenée de gaz 31 qui est enroulé en hélice sur le tambour 32. L'enrouleur de ceinture 15 est disposé de telle sorte qu'on a un guidage rectiligne de la sangle de ceinture 12 jusqu'au guide 5. Sur la figure 3, on peut voir que le dispositif d'enroulement 30 est situé à proximité immédiate de l'enrouleur de ceinture 15, le conduit d'amenée de gaz 31 étant ainsi enroulé sur le dispositif d'enroulement 30, et celui-ci étant ainsi disposé, que le conduit d'amenée de gaz 31 peut être extrait en même temps que la sangle de ceinture 12, pour que la ceinture de sécurité 10 puisse être appliquée commodément. L'enrouleur de ceinture 15 est disposé ici sur le côté du générateur de gaz 20 qui est tourné vers le guide 5, de sorte que la sangle de ceinture 12 est déviée de 180 lorsqu'elle est déroulée avec le conduit d'amenée de gaz 31. Le conduit d'amenée de gaz 31 débouche dans le corps tubulaire flexible et gonflable 40, lequel peut être monté à l'intérieur de la sangle de ceinture 12 à double couche, ou sur la sangle de ceinture 12. Le corps tubulaire flexible 40 est guidé en même temps que la sangle de ceinture 12 et éventuellement avec le conduit d'amenée de gaz 31 par un guide 5 vers le côté supérieur du coussin de siège 3 et est dirigé en direction de l'occupant latéralement à côté de celui-ci. Lorsque la ceinture de sécurité 10 est enlevée en désengageant la languette d'attache 13 de l'attache 14, aussi bien la ceinture diagonale 11 que la ceinture sous-abdominale 12 sont enroulées par des mécanismes à ressort en même temps que le corps tubulaire flexible et gonflable 40 et le conduit d'amenée de gaz 31. Le conduit d'amenée de gaz 31 est enroulé alors par le dispositif d'enroulement 30 sur le tambour 32, tandis que la ceinture sous-abdominale 12 est enroulée également sur l'enrouleur de ceinture classique 15. Le générateur de gaz 20, qui peut consister en un générateur de gaz pyrotechnique ou en un dispositif à réservoir de gaz sous pression, est monté de façon fixe sur le tambour 32 et est déclenché dans le cas d'un accident. Dans une variante de l'invention, l'enrouleur de ceinture 15 est situé en un endroit éloigné du dispositif d'enroulement 30, la sangle de ceinture 12 étant guidée autour du dispositif d'enroulement 30. De ce fait, il est possible qu'on puisse stocker aussi bien davantage de sangle de ceinture 12 que davantage de conduit d'amenée de gaz 31 ainsi que de corps tubulaire flexible et gonflable 40. Sur la figure 4, qui représente une troisième variante, la sangle de ceinture 12 est enroulée en même temps que le conduit d'amenée de gaz 31 et qu'éventuellement le corps tubulaire flexible et gonflable 40 sur le tambour 32 du dispositif d'enroulement 30. Le dispositif d'enroulement 30 est pourvu ici d'un mécanisme de verrouillage 16, qui travaille de la même façon qu'un verrouillage dans le cas d'une ceinture de sécurité classique. La sangle de ceinture 12 peut alors être enroulée à côté du conduit d'amenée 31 enroulé en hélice sur la bobine ou le disque 32. La sangle de ceinture 12 et le conduit d'amenée de gaz 31 peuvent être enroulés également seulement une fois autour de la bobine 32 lorsque la longueur d'extraction doit en conséquence être faible. A la différence d'un enrouleur de ceinture classique, le mécanisme de verrouillage 16 est disposé à l'extérieur du dispositif d'enroulement 30 et est couplé par exemple au moyen d'une roue dentée ou d'un dispositif d'engrenage avec le dispositif d'enroulement 30. Le dispositif ou la bobine d'enroulement 30 et le mécanisme de verrouillage 16 sont conçus comme deux composants séparés. Le mécanisme de verrouillage 16 peut être conçu par exemple comme un mécanisme à roue de frottement ou un mécanisme à roue dentée. Selon une variante, le mécanisme de verrouillage peut être intégré également dans le dispositif d'enroulement 30. Grâce à l'agencement conjointement extractible du conduit d'amenée de gaz et du corps tubulaire flexible et gonflable avec le matériau de ceinture, il est possible de rendre gonflable l'ensemble de la zone d'appui de la ceinture du siège sur le corps de l'utilisateur du siège, indépendamment de la taille et des dimensions de cet utilisateur. On garantit ainsi que la longueur totale, soit de la ceinture diagonale, soit de la ceinture sous-abdominale est toujours gonflée. La languette d'attache 13 peut être fixée sur la ceinture 10 et former un point de séparation entre la ceinture sous-abdominale 12 gonflable et une ceinture diagonale 11 gonflable ou non gonflable. Les figures 5a à 5c illustrent le déroulement d'un allumage de générateur de gaz dans le cas d'un générateur de gaz 20 à trois chambres. Dans le cas présent, le conduit d'amenée de gaz 31 est enroulé directement autour du générateur de gaz 20. Un autre agencement, sur lequel un générateur de gaz 20 à plusieurs chambres est disposé sur une bobine ou une plaque 32, qui reçoit le conduit d'amenée de gaz 31 et, le cas échéant, la sangle de ceinture 12, est également possible. Dans le présent mode de réalisation, les chambres 21, 22, 23 sont conçues comme des zones de même grandeur et en forme de segment circulaire, dont la première chambre 21 est reliée au niveau de l'écoulement par une sortie de gaz 26 au conduit d'amenée de gaz 31. La première chambre 21 et la seconde chambre 22 sont séparées par une paroi (cloison) présentant une ouverture qui est fermée par une membrane 24. La paroi de séparation entre la seconde chambre 22 et la troisième chambre 23 présente également une ouverture fermée par une membrane 25. Avant la sortie de gaz 26 peut être disposé un filtre à particules, afin d'empêcher la pénétration de parties chaudes provenant de la chambre 21 dans le conduit d'amenée de gaz 31. Lorsqu'un accident est détecté, des éléments pyrotechniques se trouvant dans la première chambre 21 sont mis à feu, par exemple au moyen d'un signal électrique, et le gaz généré s'échappe par la sortie de gaz 26 dans le conduit d'amenée de gaz 31. Compte tenu de la pression se formant dans la première chambre 21 et/ou de la température élevée, la membrane 24 claque dans la paroi de séparation avec la seconde chambre 22. Ceci est indiqué par la flèche en tirets. Lorsque la membrane 24 est écartée ou détruite, ceci peut déclencher un contact électrique par lequel des compositions pyrotechniques sont activées à l'intérieur de la seconde chambre 22 ou bien en raison des gaz chauds, pénétrant dans la seconde chambre 22 et sortant de la première chambre 21, les compositions pyrotechniques se trouvant dans la seconde chambre 22 sont activées. Après mise à feu des éléments pyrotechniques à l'intérieur de la première chambre 21 ou en même temps, du gaz sortant de la seconde chambre 22 est introduit par la première chambre 21 dans le conduit d'amenée de gaz 31. En même temps, la membrane 25 pour la troisième chambre 23 est détruite, comme indiqué sur la figure 5 par la flèche. Enfin, les éléments pyrotechniques sont également activés à l'intérieur de la troisièmechambre 23, ce qui est montré sur la figure 5 et tous les éléments pyrotechniques, qui se trouvent dans les chambres 21, 22, 23, sont activés et entraînent un flux de gaz à la sortie et à travers toutes les chambres 21, 22, 23 dans le conduit d'amenée de gaz 31. Comme alternative à la fermeture des chambres par les membranes 24, 25, le passage dans les parois de chambre peut être fermé par un clapet ou similaires, lequel est fermé par la chaleur et/ou la pression. Par un choix et un dimensionnement des membranes 24, 25 ou des dispositifs de fermeture des ouvertures dans les parois de chambre, il est possible de réaliser certaines courbes d'écoulement en ce qui concerne le temps et la quantité du gaz sortant. Par le choix de la grandeur de chambre et du nombre de chambres ainsi que des éléments pyrotechniques se trouvant à l'intérieur pour générer le gaz, la quantité de gaz, qui est guidée à travers la conduite de gaz 31 dans le corps tubulaire flexible et gonflable ou la ceinture gonflable, peut être adaptée et ajustée sur mesure pour les applications spécifiques. Par l'agencement du générateur de gaz sur la bobine 32 ou par la réalisation de la bobine 32 à travers le générateur de gaz 20, du fait que le conduit d'amenée de gaz 31, ou le conduit d'amenée de gaz 31 en même temps que la sangle de ceinture 12, est enroulé autour du générateur de gaz 20 en même temps que la sangle de ceinture 12, le volume d'encombrement et donc la grandeur de construction de l'ensemble du dispositif de sécurité peuvent être réduits. Il va de soi qu'on peut prévoir, au lieu de segments circulaires, d'autres géométries pour les 15 chambres 21, 22, 23. Sur la figure 6 est montrée une variante du générateur de gaz 20 avec le conduit d'amenée de gaz 31 enroulé dessus, sur lequel un filtre à particules 27 est disposé autour du pourtour extérieur du générateur 20 de gaz 20 ou des chambres 21, 22, 23. De ce fait, outre un filtrage des particules, qui sont générées par les éléments pyrotechniques 28 se trouvant dans les chambres 21, 22, 23, on obtient une isolation thermique par rapport au conduit d'amenée de 25 gaz 31, ce qui minimise le risque de défauts d'étanchéité au niveau de la connexion et à l'intérieur du conduit d'amenée 31. Sur la figure 6, on peut voir que différentes quantités d'éléments 28 pyrotechniques pour la génération de gaz sont disposées dans les 30 chambres 21, 22, 23 respectives, afin d'obtenir un niveau de pression différent ou un flux volumique différent pour le remplissage du corps tubulaire flexible et gonflable relié au conduit d'amenée de gaz 31. Sur la figure 7 est montré un exemple de déroulement du remplissage ou de la fourniture de gaz par un générateur de gaz 20 à plusieurs chambres. Lorsque le générateur de gaz 20 est activé, les éléments 28 pyrotechniques sont allumés dans la première chambre 21 et un flux de gaz croissant en volume sort de la chambre 21, passe éventuellement à travers le filtre à particules 27 et est introduit dans le conduit d'amenée de gaz 31. Ceci est montré schématiquement dans la partie A du diagramme de la figure 7. Après la destruction de la membrane 24 respectivement, l'ouverture du passage à la seconde chambre 22, les éléments 28 pyrotechniques se trouvant dans la seconde chambre 22 sont également activés, ce qui entraîne une augmentation du volume V selon la partie B, qui est généré par le générateur de gaz 20 et introduit par le conduit d'amenée de gaz 31 dans le corps tubulaire flexible et gonflable ou la ceinture de gonflable. Après le percement de la membrane 25 de la troisième chambre 23 et l'activation des éléments pyrotechniques qui s'y trouvent, le volume de gaz continue d'augmenter, ce qui est montré dans la partie C, jusqu'à ce qu'il atteigne une valeur maximale. Le volume de gaz V en fonction du temps t peut être modifié selon le nombre de chambres, la grandeur de chambre et l'équipement avec différents éléments pyrotechniques, qui génèrent du gaz, éventuellement avec une temporisation. Le générateur de gaz destiné à remplir de gaz et à gonfler le corps tubulaire flexible et gonflable associé ou intégré à la ceinture de sécurité pourrait, sans que l'on sorte pour cela du cadre de la présente invention, être du type mixte combinant une génération de gaz obtenue par voie pyrotechnique et/ou à partir d'un réservoir sous pression
L'invention concerne un système de sécurité pour des occupants dans un véhicule avec un siège de véhicule (1) et une ceinture de sécurité gonflable (10) associée au siège du véhicule (1), sur laquelle une languette d'attache (13) est fixée pour le verrouillage par complémentarité de formes avec une attache de serrure (14), qui est solidaire d'une structure de véhicule (2), la ceinture de sécurité (10) pouvant être modifiée par un enrouleur de ceinture (15) dans sa longueur d'extraction et étant reliée à un générateur de gaz, apte à remplir de gaz et à gonfler un corps tubulaire flexible et gonflable (40) en cas de présence de données de capteur appropriées, un conduit d'amenée de gaz (31) pouvant être extrait en même temps que la ceinture de sécurité (10) reliant le générateur de gaz (20) à la ceinture de sécurité gonflable(10).Industrie automobile
1. Système de sécurité pour occupants dans un véhicule à moteur avec un siège de véhicule et une ceinture de sécurité gonflable associée au siège du véhicule, une languette d'attache étant fixée à cette ceinture de sécurité, permettant son verrouillage par complémentarité de formes avec une attache de ceinture qui est solidaire d'une structure du véhicule, la ceinture de sécurité étant modifiable dans sa longueur d'extraction au moyen d'un enrouleur de ceinture, et étant reliée à un générateur de gaz apte à remplir de gaz et à gonfler un corps tubulaire flexible et gonflable en cas de présence de données de capteur appropriées, caractérisé en ce qu'un conduit d'amenée de gaz (31), extractible en même temps que la ceinture de sécurité (10), relie le générateur de gaz (20) à la ceinture de sécurité gonflable (10). 2. Système de sécurité pour occupants dans un véhicule à moteur avec un siège de véhicule et une ceinture de sécurité gonflable associée au siège du véhicule, une languette d'attache étant fixée à cette ceinture de sécurité, permettant son verrouillage par complémentarité de formes avec une attache de ceinture qui solidaire d'une structure du véhicule, la ceinture de sécurité étant variable dans sa longueur d'extraction au moyen d'un enrouleur de ceinture et étant reliée à un générateur de gaz, apte à remplir de gaz et à gonfler un corps tubulaire flexible et gonflable au moyen d'un conduit d'amenée de gaz en cas de présence de données de capteur appropriées,caractérisé en ce que le générateur de gaz (20) est conçu à plusieurs niveaux et fournit différentes quantités de gaz, de préférence croissantes, par l'opération de remplissage. 3. Système de sécurité selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le conduit d'amenée de gaz (31) est enroulé sur un dispositif d'enroulement (30) conçu de façon réversible. 4. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conduit d'amenée de gaz (31) consiste en un tuyau flexible souple. 5. Système de sécurité selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le dispositif d'enroulement (30) est synchronisé avec l'enrouleur de ceinture (15). 6. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enrouleur de ceinture (15) et le dispositif d'enroulement (30) sont des composants séparés. 7. Système de sécurité selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le conduit d'amenée de gaz (31) est enroulé sur l'enrouleur de ceinture (15). 8. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enrouleur de ceinture (15) et le conduit d'amenée (31) sont disposés au-dessous du siège du véhicule (1). 9. Système de sécurité selon la 8, caractérisé en ce que l'enrouleur de ceinture (15) et le conduit d'amenée de gaz (31) sont fixés au siège du véhicule (1). 10. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ceinture de sécurité (10) est conçue comme ceinture sous-abdominale (12) et/ou comme ceinture diagonale (11). 11. Système de sécurité selon la 10, caractérisé en ce que la languette d'attache (13) est montée fixement sur la ceinture de sécurité (10) et qu'un enrouleur de ceinture (15) est associé à la ceinture sous-abdominale (12), et un autre à la ceinture diagonale (11). 12. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ceinture de sécurité (10) est ainsi conçue que lorsqu'elle est déployée, dans son état d'attache d'un occupant, avec sa longueur d'extraction maximale, elle est gonflable sur l'ensemble, ou pratiquement l'ensemble, de sa zone de contact avec l'occupant. 13. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enrouleur de ceinture (15) est couplé avec un dispositif de verrouillage. 14. Système de sécurité selon la 13, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage 25 (16) est un ensemble séparé de l'enrouleur de ceinture (15). 15. Système de sécurité selon l'une quelconque des 3 à 14, caractérisé en ce que le dispositif d'enroulement (30) est couplé avec un 30 dispositif de verrouillage (16), ou est équipé d'un tel dispositif. 16. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le générateur de gaz (20) consiste en un générateur de gaz pyrotechnique ou en un réservoir de gaz à haute pression. 17. Système de sécurité selon la 16, caractérisé en ce qu'un filtre à particules pour le filtrage du gaz est associé au générateur de gaz (20). 18. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit corps tubulaire flexible et gonflable (40) est disposé dans la ceinture de sécurité (10). 19. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ceinture de sécurité (10) et le corps tubulaire flexible et gonflable (40) sont guidés dans un guide (5) orienté en direction de l'occupant. 20. Système de sécurité selon la 19, caractérisé en ce que le guide (5) est disposé 20 latéralement à côté du coussin de siège (3). 21. Système de sécurité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le générateur de gaz (20) est logé sur le dispositif d'enroulement (3 0) . 25 22. Système de sécurité selon la 21, caractérisé en ce que le générateur de gaz (20) présente plusieurs chambres (21, 22, 23) qui sont conçues en forme de segment circulaire.
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/18
FR2891843
A1
ERYTHROCYTES CONTENANT DU 5-FLUOROURACILE
20,070,413
La présente invention est relative au traitement des cancers primitifs et secondaires sensibles au 5-FU et à une nouvelle forme pharmaceutique de 5-FU adaptée à cet usage. Le 5-fluorouracile (5-FU ; CAS : 51-21-8) est utilisé dans les adénocarcinomes digestifs, notamment formes évoluées ou métastasiques, ou les cancers colorectaux en situation adjuvante, après résection (stade C de Dukes) ; dans les adénocarcinomes mammaires, notamment après traitement locorégional (traitement adjuvant), ou lors des rechutes ; dans les cancers épidermoïdes des voies lo aérodigestives supérieures et de l'cesophage. Le 5-FU est notamment employé en chimiothérapie des métastases hépatiques ayant pour origine un cancer colorectal. is Le 5-FU présente une toxicité générale et une toxicité cardiaque. Peuvent être observés des troubles de l'ECG, des insuffisances cardiaques et des infarctus aigus du myocarde. Cette molécule a une demi-vie très courte, de l'ordre de 15 à 20 minutes. Elle n'est 20 plus détectable dans le sang 2 à 4 heures après administration IV. Afin d'augmenter la concentration intratumorale et diminuer les taux systémiques, l'administration se fait par perfusion via un cathéter placé par voie chirurgicale dans l'artère gastroduodénale, en général après ligature de l'artère pylorique et cholécystectomie, et après contrôle par angioscintigraphie. Les taux de réponse varient de 30 à 80 25 et sont plus élevés qu'après perfusion systémique. Des études randomisées multicentriques ont démontré un bénéfice en termes de survie et une amélioration de la qualité de cette survie. Cependant les complications liées à ces méthodes sont importantes. Il s'agit 30 d'hépatites dans 50 à 70 % des cas, de cholangites sclérosantes dans 15 % des cas, de gastro-duodénites et de thromboses artérielles survenant dans 50 % des cas avant le 6ème mois. Par ailleurs, des études comparatives menées sur les différents modes de traitement par le 5-FU font ressortir un avantage en termes de toxicité hépatique pour l'administration continue par rapport à l'administration d'un bolus (Sotaro Sadahiro et al., Jpn J. Clin. Oncol. 2003, 33, 8 : 377-381). L'administration par bolus de doses s importantes de 5-FU pourrait causer de sévères troubles hépatiques, contrairement à une administration continue. Le schéma d'administration du 5-FU par infusion dans l'artère gastroduodénale reste controversé à l'heure actuelle. Le 5-FU est actuellement utilisé dans des protocoles de traitement adjuvant du io cancer colorectal chez des patients ayant bénéficié d'une résection de la tumeur primaire etlou des adénocarcinomes secondaires, afin de lutter contre les métastases hépatiques. Ces protocoles (par exemple FOLFOX 4 ou LV5FU2) comprennent des cycles répétés avec administration d'un bolus (400 mg de 5-FU par m2), puis perfusion continue sur 22 heures (600 mg de 5-FU par m2), effectués en is établissement hospitalier. Les effets cumulés du vieillissement de la population et de la maîtrise grandissante de la chirurgie de résection, accroissent dans des proportions déjà problématiques, le nombre de lits immobilisés pour des patients en traitement ou en soins palliatifs. 20 II serait donc d'un grand intérêt de disposer d'un nouveau mode d'administration du 5-FU permettant tout à la fois d'optimiser l'activité anti-tumorale de cette molécule tout en diminuant ses effets toxiques, et permettant de cibler de manière plus aisée et efficace certaines tumeurs telles que les métastases hépatiques. L'objectif serait notamment de disposer d'un mode d'administration permettant d'éviter de recourir 25 aux actes chirurgicaux liés à la mise en place des voies artérielles classiques. Un autre objectif de l'invention est de proposer un mode d'administration simplifiant les protocoles de traitement intégrant le 5-FU et notamment réduisant le temps de séjour en milieu hospitalier. Un traitement 5-FU en mode ambulatoire est ainsi un 30 objectif de l'invention. Les érythrocytes ont été envisagés comme véhicule pour des agents anti-cancéreux et en particulier pour cibler le système réticulo-endothélial qui est le site majeur de destruction d'érythrocytes âgés ou anormaux. Il a ainsi été envisagé d'utiliser des érythrocytes pour véhiculer de tels agents anti-cancéreux directement dans les organes du RES (foie, rate, poumon, ganglions lymphatiques). Il a même été envisagé de faire subir aux érythrocytes des traitements chimiques (e.g. glutaraldéhyde ou neuraminidase) ou thermique, favorisant leur reconnaissance et leur destruction par les cellules érythrophagocytaires (macrophages). Pour une revue récente complète, on se référera à la publication de C.G. Millan et al., Journal of Controlled Release 95, 2004: 27-49. Cette revue rapporte l'incorporation d'actinomycine D, de méthotrexate, de bléomycine, d'adriamycine ou doxorubicine, de daunomycine, d'étoposide et de carboplatine, avec des résultats mitigés, aucun io de ces travaux n'ayant aboutit à présent à l'utilisation d'érythrocytes comme vecteur d'agents anti-tumoraux en clinique humaine. Malgré le potentiel théorique des érythrocytes en tant que vecteur qu'un nombre relativement important d'études fait ressortir, des inconvénients majeurs n'ont pas 15 permis d'aboutir à des applications cliniques. Parmi ces inconvénients, on citera avec C.G. Millan et aI, des difficultés de stockage, les risques de contamination, et surtout la difficulté d'encapsuler des substances dans les érythrocytes et l'absence d'un procédé industriel reconnu pour leur préparation. La clinique humaine nécessite en effet de disposer de lots de médicaments de qualité reproductible, et il apparaît que 20 les techniques utilisées jusqu'à présent relèvent de méthodes expérimentales de laboratoire ne présentant pas les spécifications requises pour passer au stade de la production de médicaments en routine. De plus, comme P. Labrude et al. (1985 Lyon Pharmaceutique 1985, 36, 4 : 181- 25 187), C.G. Millan et al. concluent que l'utilisation des érythrocytes comme véhicules d'agents thérapeutiques nécessite pour chaque agent thérapeutique des études cliniques pour confirmer la capacité réelle des érythrocytes à servir de véhicule. Ainsi, malgré tout l'intérêt que la communauté scientifique a porté sur le ciblage des 30 tumeurs hépatiques par des érythrocytes incorporant une molécule anti-cancéreuse, ce mode de traitement n'a pas trouvé à ce jour de débouché, faute certainement et notamment d'une molécule active adaptée à ce mode de délivrance et à l'absence de procédé permettant de l'encapsuler de manière reproductible. La demanderesse a en outre mis au point une méthode d'encapsulation très performante, permettant d'encapsuler de manière performante des molécules dans les érythrocytes et en particulier avec des rendements d'encapsulation suffisamment constants pour envisager un usage en clinique humaine. L'invention a pour premier objet des érythrocytes contenant du 5-FU. Par contenant , il faut entendre présence du principe actif à l'intérieur du globule rouge et/ou emprisonné dans la membrane du globule rouge. lo L'invention a encore pour objet une suspension de ces érythrocytes dans une solution saline pharmaceutiquement acceptable (par exemple milieu standard pour hématies, notamment solution contenant du NaCl et un ou plusieurs ingrédients choisis parmi glucose, dextrose, adénine et mannitol ; e.g. SAG-mannitol ou ADsol). Cette solution est apte à assurer la conservation des érythrocytes, et peut inclure un Is additif de conservation, tel que la L-carnitine. Cette suspension peut être conditionnée prête à l'emploi ou à diluer avant utilisation. Le taux d'hématocrite final de la suspension prête à l'emploi (après éventuelle dilution extemporanée) est compris entre 40 et 70%, de préférence entre 45 et 55%, mieux de 50% ou de l'ordre de 50%. Elle est susceptible d'être administrée par voie intraveineuse, de préférence 20 par perfusion. Par opposition à la perfusion directe dans l'artère gastroduodénale, la suspension selon l'invention peut avantageusement être administrée (perfusée) par voie systémique. Une telle suspension ou toute formulation administrable contenant ces érythrocytes 25 constitue en soi un médicament ou une composition pharmaceutique objet de l'invention. Ce médicament peut être conditionné par exemple sous forme de poche souple pour perfusion, ou sous une autre forme pour administration par injection. Suivant une caractéristique de l'invention, le médicament comprend une suspension 30 d'érythrocytes à un taux d'hématocrite tel qu'indiqué plus haut. Il est de préférence conditionné sous un volume de 10 à 250 mL, de préférence de 50 à 200 mL. La forme préférée de présentation est la poche pour perfusion. La quantité de 5-FU encapsulée correspondant à la prescription médicale est de préférence contenue5 intégralement dans la poche de sang ou autre forme de présentation, du volume qui vient d'être indiqué. Les érythrocytes de l'invention peuvent contenir au moins un autre principe actif, notamment choisi parmi les autres agents anti-cancéreux, et/ou au moins un composé ayant un effet adjuvant. En variante ou en sus, le médicament contient au moins une deuxième population d'érythrocytes, renfermant cet autre principe actif ou cet adjuvant. io Suivant un mode de réalisation particulier, les érythrocytes ou le médicament contient un dérivé du platine à usage anti-cancéreux, en particulier de l'oxaliplatine, e.g. Eloxatine . L'invention décrit donc des érythrocytes renfermant de l'oxaliplatine, ainsi que les suspension et médicaments anti-cancéreux correspondants. 15 Le médicament ou la composition pharmaceutique est utilisable dans le traitement de toutes les formes de cancer sensibles au 5-FU. Le 5-FU est ainsi utilisé dans les adénocarcinomes digestifs, et notamment métastases hépatiques, (e.g. provenant d'un cancer colorectal ; dans les adénocarcinomes mammaires ; dans les cancers épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures et de l'cesophage). 20 L'utilisation principale dans le cadre de la présente invention est le traitement des tumeurs et en particulier des cancers secondaires (métastases) présents dans les organes du RES, à savoir foie, rate, poumon, ganglions lymphatiques, plus particulièrement encore, du foie (notamment métastases hépatiques ayant pour 25 origine un cancer colorectal, un cancer du côlon, en général après résection de la tumeur primaire et/ou de la tumeur secondaire). La cinétique des médicaments selon l'invention peut être modifiée par un traitement approprié favorisant leur reconnaissance et leur destruction par les cellules 30 érythrophagocytaires (macrophages), conduisant à la libération rapide et massive de 5-FU dans les organes du RES et améliorant la biodisponibilité de cette molécule. Ce traitement peut être choisi pour obtenir un effet libération rapide de la totalité ou quasi-totalité du 5-FU en un intervalle de temps prédéterminé, notamment moins de 24 heures, par exemple moins de 16 heures, dans le foie et/ou les autres organes du RES. Selon que l'on traite ou non les érythrocytes par un tel traitement dénaturant, et selon les conditions du traitement dénaturant employé, on peut disposer de profils de libération différents, ce qui permet de s'adapter au schéma optimal de traitement d'une pathologie donnée. Ainsi, selon un premier aspect, le profil de libération est du type libération de la lo totalité ou de la quasi-totalité du principe actif sur une période de temps limitée (libération rapide). On choisit dans ce cas des érythrocytes dénaturés dans des conditions adaptées à cette durée, par exemple pour une libération en moins de 24 ou 16 heures comme mentionné supra. 15 Selon un deuxième aspect, le profil est étalé dans le temps (libération lente), notamment sur plusieurs jours, ou plusieurs semaines. Un pic de libération par les érythrocytes les plus fragiles peut être observé peut de temps après l'administration. Des érythrocytes non dénaturés ou modérément fragilisés par un traitement dénaturant sont alors plus appropriés. 20 Suivant un troisième aspect, le protocole combine l'utilisation d'érythrocytes à profil de libération rapide et d'érythrocytes à profil de libération lente. Suivant une première modalité, le traitement de dénaturation est chimique, e.g. par le 25 glutaraldéhyde ou par la neuraminidase. Ce traitement est réalisé sur les érythrocytes contenant le 5-FU. Ce traitement peut être réalisé comme suit. Les érythrocytes sont incubés de 1 à 20 min, e.g. 10 min environ, dans de 2 à 10 volumes, e.g. 5 volumes environ, d'une solution contenant de 0,05 à 1%, e.g. 0,1% environ de glutaraldéhyde (ou de neuraminidase) et 0,9% de NaCl. L'incubation est 30 réalisée de préférence à température ambiante (20-25 C). Ensuite, les érythrocytes sont lavés dans une solution de NaCl à 0,9%, e.g. dans 50 volumes environ de cette solution saline, et de préférence au moins deux fois. Suivant une deuxième modalité, le traitement est thermique, e.g. chauffage entre 40 et 60 C, de préférence entre 45 et 50 C. La durée de chauffage peut être comprise entre 20 min et 1 heure, de préférence entre 30 et 45 min. L'invention a aussi pour objet une méthode de traitement des cancers primaires et/ou des tumeurs secondaires qui viennent d'être mentionnés. Cette méthode prévoit l'administration à un patient qui en a besoin d'une quantité efficace d'un tel médicament, notamment par voie intraveineuse, par injection ou perfusion, de préférence par perfusion. i0 Dans le cas des cancers secondaires d'un ou plusieurs organes du RES, en particulier les métastases hépatiques, la méthode utilise des érythrocytes dénaturés ou non,suivant le profil libération lente ou rapide recherché. Suivant une modalité particulière, les érythrocytes sont dénaturés de façon à favoriser une libération rapide 15 et massive du principe actif dans l'organe touché, comme décrit supra. Suivant une modalité intéressante, le patient est traité après exérèse chirurgicale de la tumeur primaire et/ou de la tumeur secondaire. 20 Lorsque son état le permet, le patient peut être traité avec ses propres érythrocytes, après que ceux-ci ont été traités pour encapsuler le 5-FU. En variante, les érythrocytes proviennent d'un ou plusieurs donneurs. La méthode peut ainsi comprendre le prélèvement d'un ou plusieurs échantillons de 25 sang, par exemple poche(s) de sang, d'un patient ou d'un ou plusieurs donneurs, la préparation d'un culot d'érythrocytes, l'incorporation du 5-FU conformément à l'invention et la production d'un lot d'érythrocytes incorporant le principe actif, une éventuelle dénaturation contrôlée, puis l'administration de la suspension ou du médicament au patient, par voie intraveineuse. 30 Typiquement, on administre un volume de suspension d'érythrocytes traités apportant la dose requise de 5-FU, généralement adaptée au poids corporel du patient. Suivant une caractéristique de l'invention, on administre de 10 à 250 mL, de préférence de 50 à 200 mL d'une suspension d'érythrocytes à un taux d'hématocrite compris entre 40 et 70%, de préférence entre 45 et 55%, mieux de 50%. La méthode selon l'invention est adaptative en ce sens qu'elle permet d'apporter la quantité de 5-FU imposée par un protocole existant et en ce sens qu'elle peut le faire suivant la cinétique souhaitée. A titre d'exemple, les 1000 mg/m2 (bolus + perfusion continue sur 22 h) d'un cycle de perfusion selon les protocoles FOLFOX 4 ou LV5FU2, peuvent être apportés par le médicament selon l'invention. De même, pour tenir compte plus largement des protocoles existants, il peut être précisé que la io méthode apporte au patient une dose prescrite comprise entre 200 et 2400 mg/m2. Suivant une modalité particulière, on administre une telle suspension à une fréquence comprise entre 15 jours et trois mois, de préférence mensuellement, sur une durée suffisante. 15 La technique d'encapsulation dite par lyse-rescellement est décrite dans les brevets EP-A-101 341 et EP-A-679 101. Selon cette technique, on alimente en continu le compartiment primaire d'un élément de dialyse avec une suspension d'érythrocytes, tandis que le compartiment secondaire contient une solution aqueuse hypotonique 20 par rapport à la suspension d'érythrocytes afin de lyser les érythrocytes ; ensuite dans une unité de rescellement, on induit le rescellement des érythrocytes en présence de la molécule par augmentation de la pression osmotique et/ou oncotique, puis l'on recueille une suspension d'érythrocytes la contenant. 25 La présente invention ajoute à cette technique de base, la prise en compte de la fragilité osmotique des érythrocytes servant à l'encapsulation, pour adapter les paramètres de la dialyse, laquelle est effectuée dans un bref laps de temps après cette mesure. Ceci permet, d'un lot d'érythrocytes à l'autre, d'assurer une reproductibilité du rendement d'encapsulation compatible avec un usage en 30 médecine humaine. Cette méthode comprend les étapes suivantes : 1 - mise en suspension d'un culot globulaire dans une solution isotonique à un taux d'hématocrite égal ou supérieur à 65 %, réfrigération entre + 1 et + 8 C, 2 - mesure de la fragilité osmotique sur un échantillon de la suspension obtenue à l'étape 1 ou sur un échantillon de suspension préparé comme à l'étape 1, 3 -procédure de lyse et d'internalisation du 5-FU, à l'intérieur d'une même enceinte, à une température constamment maintenue entre + 1 et + 8 C, comprenant le passage de la suspension d'érythrocytes à un taux d'hématocrite égal ou supérieur à 65 % et d'une solution de lyse hypotonique réfrigérée entre + 1 et 8 C, dans une cartouche de dialyse ; les paramètres de lyse étant ajustés en fonction de la fragilité osmotique mesurée précédemment ; et 4 - procédure de rescellement conduite dans une deuxième enceinte à l'intérieur de laquelle la température est comprise entre + 30 et + 40 C, et en présence d'une solution hypertonique. i0 Par internalisation , on entend pénétration du 5-FU à l'intérieur des érythrocytes et/ou emprisonnement dans la membrane des érythrocytes. Comme décrit plus loin, le 5-FU peut être présent dans la suspension de départ. is Dans ce cas, il est avantageux de mesurer la fragilité osmotique à l'étape 2 sur l'échantillon de suspension contenant le 5-FU. Suivant une caractéristique de l'invention, le culot globulaire est mis en suspension dans une solution isotonique à un taux d'hématocrite élevé, égal ou supérieur à 65 20 %, et de préférence égal ou supérieur à 70 %, et cette suspension est réfrigérée entre + 1 et + 8 C, de préférence entre + 2 et + 6 C, typiquement aux alentours de + 4 C. Suivant une modalité particulière, le taux d'hématocrite est compris entre 65 et 80 %, de préférence entre 70 et 80 %. 25 Conformément à une caractéristique importante de l'invention, la fragilité osmotique est mesurée sur les érythrocytes juste avant l'étape de lyse. Les érythrocytes ou la suspension les contenant sont avantageusement à une température proche de, ou identique à la température sélectionnée pour la lyse. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la mesure de la fragilité osmotique est rapidement 30 exploitée, c'est-à-dire que la procédure de lyse est réalisée à bref délai après la prise d'échantillon. De préférence, ce laps de temps entre prise d'échantillon et début de lyse est inférieur ou égal à 30 minutes, mieux encore inférieur ou égal à 25 et même à 20 minutes. Les deux paramètres permettant de maîtriser la dialyse sont le temps de présence des cellules dans le dialyseur (en fonction des caractéristiques de ce dernier) et I'osmolarité du dialysat. Les deux paramètres doivent être ajustés en fonction des caractéristiques de résistance, ou à l'inverse de fragilité, osmotique des globules rouges conditionnés pour subir les étapes de lyselrescellement. Cette résistance osmotique peut être caractérisée par au moins un des paramètres suivants : a. l'osmolarité du milieu pour laquelle l'hémolyse apparaît, c'est-à-dire le début de la formation des pores. b. La vélocité V de l'hémolyse, déterminée par la pente de la partie linéaire de la 10 courbe % hémolyse = f (osmolarité du milieu). c. Le pourcentage d'hémolyse pour une osmolarité donnée. d. L'osmolarité qui permet d'obtenir 50 % d'hémolyse (HSO). e. Le temps pour obtenir un certain pourcentage d'hémolyse (par exemple 50 %). 15 Suivant des modes de réalisation préférés, on caractérise la résistance osmotique à l'aide des paramètres b, d ou b et d. La fragilité osmotique doit donc être mesurée dans un temps court, compatible avec 20 le laps de temps court entre prise d'échantillon et début de lyse. Suivant une caractéristique de l'invention, on mesure un ou plusieurs de ces paramètres d'hémolyse, contre une solution hypotonique, d'isotonicité connue, e.g. eau (eau distillée ou autre), au travers d'une membrane semi-perméable. Une méthode manuelle peut être envisagée. Cependant, suivant un mode de réalisation préféré de 25 l'invention, la fragilité osmotique est mesurée à l'aide d'un appareil de mesure automatique conformé pour mesurer la fragilité osmotique d'un échantillon d'érythrocytes en moins de 15 minutes, plus particulièrement en moins de 12 minutes et de préférence en moins de 10 minutes, et le résultat obtenu est exploité dans un bref laps de temps pour ajuster les paramètres de lyse, et débuter 30 cette dernière. La mesure de la fragilité osmotique peut être réalisée à l'aide d'un appareil automatisant au moins en partie la technique manuelle décrite par J.V. Dacie dans Practical Haematology, 2nd edn, Churchill, London 1956. Un exemple d'un tel 30 Il appareil est décrit dans l'article de J. Didelon et al., Clinical Hemorheology and Microcirculation 23 (2000) 31-42. Le principe est basé sur l'utilisation d'un dispositif mettant en présence, de part et d'autre d'une membrane semi-perméable, l'échantillon de la suspension d'érythrocytes à évaluer, et une solution hypotonique, d'isotonicité connue, e.g. de l'eau distillée, en volumes adaptés, de façon à générer une hémolyse lente des érythrocytes à mesure que les ions NaCI diffusent vers la solution, e.g. l'eau distillé. L'évolution de l'hémolyse au cours du temps est suivie par mesure de la transmittance (voir aussi J. Didelon et al., Biorheology 37, 2000 : 409-416) au moyen d'un rayonnement laser ayant une longueur d'onde de 808 nm. io Une cellule photoélectrique mesure les variations de la lumière transmise au travers de la suspension. Par exemple, les mesures sont effectuées sur 10 minutes. L'appareil permet d'obtenir un ou plusieurs des paramètres a ù e mentionnés supra. Suivant une première modalité, on effectue la mesure de la fragilité osmotique sur un 15 échantillon dont la température initiale est comprise entre + 1 et + 8 C, de préférence avec de l'eau distillée également à cette température, dans des conditions où l'évolution de la température n'est pas préjudiciable à la mesure. Suivant une deuxième modalité, la mesure de la fragilité osmotique est réalisée sur un échantillon maintenu à la température comprise entre + 1 et + 8 C. Ainsi, 20 l'appareil de mesure décrit dans J. Didelon et al. supra peut être modifié pour permettre la régulation de la température. De préférence cette température est proche de ou identique à la température de lyse. Une fois un ou plusieurs de ces paramètres déterminé(s), une relation peut être 25 appliquée prenant en compte ce ou ces paramètres afin de déterminer soit le débit des cellules dans le dialyseur, soit l'osmolarité du dialysat, adéquate pour obtenir des globules rouges encapsulant le 5-FU et/ou la quantité désirée de celui-ci : Débit hématies = [A x (HSO)] + [B x (V)] + K - A et B = variables adaptables en fonction du dialyseur et osmolarité de la solution de lyse K = constante d'ajustement. Osmolarité dialysat = [C x (HSO)] + [D x (V)] + K C et D = variables adaptables en fonction du dialyseur et du débit des hématies dans le dialyseur - K = constante d'ajustement. Selon un mode de réalisation préféré, la concentration en NaCl en g/L qui provoque 50% d'hémolyse est mesurée (paramètre d) et le débit de la suspension d'érythrocytes dans la cartouche de dialyse sont ajustés en fonction des valeurs de concentration de NaCl mesurées. Suivant un aspect de l'invention, on débute la procédure de lyse lorsque la température de la suspension d'érythrocytes est comprise entre + 1 et + 8 C, et que 10 la fragilité osmotique a été mesurée et les paramètres de lyse enregistrés. Suivant une caractéristique avantageuse, la suspension initiale à traiter est placée dans l'enceinte de lyse-internalisation mentionnée supra. Suivant un mode de réalisation de l'invention, le procédé utilise un module réfrigéré muni d'une régulation is de température, on place dans ce module une poche de la suspension d'érythrocytes réfrigérée entre + 1 et + 8 C, raccordée, ou que l'on raccorde, à un ensemble amovible stérile à usage unique, comportant une cartouche de dialyse, des tubulures de raccordement de la cartouche d'une part à la poche et d'autre part à la solution de lyse, le module comportant en outre des moyens susceptibles d'assurer la circulation 20 de la suspension d'érythrocytes et de la solution de lyse, module à l'intérieur duquel on stabilise la température entre + 1 et + 8 C. Le module réfrigéré est dimensionné pour loger la poche et l'ensemble amovible à usage unique. Le fait de disposer la poche, la cartouche de dialyse, la solution de lyse, reliés par les diverses tubulures, dans un tel module réfrigéré unique est une caractéristique avantageuse du procédé 25 selon l'invention. Le terme poche renvoie aux poches souples communément utilisées dans le domaine de la transfusion sanguine et des dérivés sanguins. 30 Suivant un aspect important de l'invention, on fait en sorte de maintenir les érythrocytes en suspension homogène dans la poche, de manière à maintenir stable le taux d'hématocrite de la suspension traversant le dialyseur. Suivant une caractéristique de l'invention, la poche est ainsi munie d'une circulation extérieure en boucle, susceptible d'assurer une circulation de la suspension à partir de, et vers, la poche. Par cartouche de dialyse, on entend un élément comportant deux compartiments séparés par une paroi de dialyse à travers laquelle peut se faire un échange ionique qui permet de modifier de façon contrôlée la pression osmotique d'une solution aqueuse située dans l'un des compartiments en introduisant dans l'autre compartiment une solution aqueuse comportant un sel. Ce type de cartouche est largement utilisé dans le domaine médical. Suivant une modalité préférée, on utilise une cartouche de dialyse à fibres creuses, par exemple une telle cartouche ayant les spécifications suivantes : diamètre intérieur des fibres compris entre 100 et 400 qm, surface extérieure totale des fibres comprise entre 0,3 et 2 m2, longueur des fibres comprise entre 10 et 40 cm, coefficient d'ultrafiltration compris entre 1,5 et 8 mL/h.mmHg. Comme il a été précisé plus haut, on peut débuter la procédure de lyse lorsque la température de la suspension dans la poche est comprise entre + 1 et + 8 C. Suivant une modalité intéressante, on contrôle la température de la suspension à l'aide d'un capteur placé sur la circulation extérieure en boucle. Suivant la fragilité osmotique relevée, on peut jouer sur deux paramètresprincipaux, le débit de la suspension d'érythrocytes dans la cartouche de dialyse et I'osmolarité de la solution de lyse, étant entendu qu'il est préférable de fixer, dans les deux cas, un débit constant pour la solution de lyse. La valeur du débit n'est pas critique. Typiquement, pour une cartouche de dialyse à fibres creuses, telle que décrite supra, le débit de la solution de lyse est fixé entre 50 et 300 mL/min, de préférence entre 150 et 250 mL/min. La solution de lyse est une solution saline hypotonique par rapport à la suspension de globules rouges. Lorsqu'elle est fixée à une valeur constante, son osmolarité peut typiquement être située entre 30 et 110 mOsm, de préférence entre 40 et 100 mOsm, par exemple de l'ordre de 90 mOsm. 20 A titre d'exemple, la solution de lyse peut comprendre Na2HPO4 et/ou NaH2PO4 et un sucre tel que le glucose. Suivant une première modalité, on adapte le débit de la suspension d'érythrocytes au travers de la cartouche de dialyse, tandis que débit et osmolarité du tampon de lyse sont fixés. Plus la fragilité osmotique est élevée, plus le débit de la suspension est augmenté. Typiquement, pour une cartouche dont les spécifications on été indiquées supra, le débit sera amené à varier dans l'intervalle de 5 à 200 mL/min, de préférence de 10 à 40 mL/min. l0 Suivant une deuxième modalité, on adapte l'osmolarité de la solution de lyse, tandis que les débits de suspension et de la solution de lyse sont fixés. Plus la fragilité osmotique est élevée, plus l'osmolarité de la solution de lyse est augmentée. Typiquement, l'osmolarité sera amenée à varier dans l'intervalle de 10 à 15 200 mOsm/l, de préférence de 20 à 150 mOsm/l. Suivant une troisième modalité, on adapte à la fois le débit de la suspension d'érythrocytes au travers de la cartouche de dialyse, et l'osmolarité de la solution de lyse. Le 5-FU à encapsuler peut être présent dans la poche de suspension et/ou être introduit, de préférence progressivement, dans la circulation de suspension en amont ou en aval de la cartouche de dialyse. Les volumes introduits étant faibles, une réfrigération du principe actif est optionnelle. 25 De préférence, la suspension de globules rouges est produite à partir d'un culot globulaire de groupe sanguin compatible avec le receveur, déleucocyté, sans pathogène recensé, notamment présenté en poche, par exemple de 500 mL. Les globules rouges peuvent avoir été irradiés lorsqu'ils sont destinés à des patients 30 fortement immunodéprimés susceptibles d'exprimer une réaction immunologique greffon/hôte (R.J. Davey Immunol. Invest. 1995, 24 (1-2) : 143-149). Suivant une particularité de l'invention, le culot globulaire initial, servant à préparer la suspension, a subi au préalable un traitement visant à éliminer les éléments du sang autres que les érythrocytes. Ce type de traitement, par exemple lavage avec une solution saline pour éliminer le plasma ou une solution de conservation, est connu de l'homme du métier. Suivant une modalité particulière, le lavage est réalisé en présence du 5-FU à encapsuler. Le lavage peut être réalisé par toute technique usuelle, telle que la technique poche quadruple ou 4 poches pour le lavage de globules rouges (méthode et poche de io transfert MacoPharma). On peut aussi utiliser un laveur de globules rouges automatique du type COBE 2991 Cell Processor. De préférence, la température lors de l'étape de lyse, est maintenue entre + 2 et + 6 C, et de manière encore plus préférée aux environs de + 4 C. 15 La procédure de rescellement est de préférence effectuée par réchauffage de la suspension lysée et ajout d'une solution de rescellement hypertonique. La température de rescellement peut être comprise entre + 30 et + 40 C. Elle est de préférence comprise entre + 35 et + 38 C, par exemple 37 C environ. L'incubation 20 peut typiquement durer de 15 à 45 minutes. De préférence, la suspension sortant de la cartouche de dialyse ainsi qu'une solution hypertonique de rescellement sont introduites, de préférence en continu, dans une poche intermédiaire. La suspension y est réchauffée, et incubée à la température 25 souhaitée pendant un délai suffisant pour assurer le rescellement. Suivant un aspect particulier, la poche intermédiaire est placée dans un module ou enceinte chauffée, dont la température intérieure est régulée à la température choisie. En variante, la suspension est amenée dans une poche intermédiaire, ainsi que la 30 solution de rescellement. Lorsque la totalité de la suspension a été recueillie dans cette poche, elle est scellée et transférée dans un module permettant le chauffage et l'incubation à la température souhaitée. l0 La suspension de globules rouges rescellés peut ensuite subir une ou plusieurs étapes de lavage à l'aide d'une solution saline, en vue d'éliminer les cellules non ou mal rescellées, les résidus et l'hémoglobine extracellulaire. L'éventuel traitement de dénaturation contrôlé des érythrocytes peut être réalisé à ce stade. Suivant une autre caractéristique, on conditionne les érythrocytes dans une solution de conservation des hématies, par exemple contenant de la L-carnitine. Les érythrocytes produits sont de préférence conservés à une température comprise entre + 1 et + 8 C, de préférence entre + 2 et + 6 C, typiquement à environ + 4 C. Le taux d'hématocrite final du produit est de préférence compris entre 40 et 80 %. 15 L'invention va être maintenant décrite plus en détail à l'aide de modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et se référant au dessin dans lequel : - la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif de lyse- rescellement conforme à l'invention ; 20 - la figure 2 est une synoptique de base du procédé. Exemple 1 : installation On se réfère tout d'abord à la figure 1. Un premier cadre en traits interrompus figure 25 un premier module 1, ayant une forme globalement parallélépipédique, comportant une face avant vitrée non représentée et conformée de manière à pouvoir être ouverte et fermée. Sur le fond de ce module se trouvent disposés des pompes péristaltiques P1, P2 et P3, et des moyens de réception, non représentés, d'un ensemble amovible qui va maintenant être décrit. Les pompes P1 et P3 sont à débit 30 constant prédéterminé. La pompe P2 est pilotée pour en faire varier le débit. L'ensemble amovible comporte une poche 2 souple de volume, contenant une suspension d'érythrocytes à lyser. Cette poche 2 est équipée d'une tubulure 3 souple, en boucle, coopérant avec la pompe P1, afin d'assurer une circulation depuis et vers la poche pour maintenir les érythrocytes en suspension. Cette poche est en outre raccordée à sa base à une tubulure 4 souple raccordée à l'entrée du compartiment sang d'une cartouche de dialyse 5. Cette tubulure 4 coopère avec la pompe P2, qui assure la circulation de la suspension depuis la poche vers la cartouche. Un pousse-seringue PSI piloté est raccordé à la tubulure 4 en amont de la cartouche 5, ce pousse-seringue permettant l'introduction de la 5-FU dans la circulation d'érythrocytes. La sortie du compartiment sang de la cartouche 5 est raccordée à une tubulure 6 souple de sortie, débouchant à l'extérieur du module 1. Un deuxième pousse-seringue PS2 piloté est raccordé à la tubulure 6, ce pousse- io seringue permettant l'introduction de la 5-FU dans la circulation d'érythrocytes lysés. Un flacon 7 contenant une solution de lyse est disposé dans le module 1, et raccordé à l'entrée dialysat de la cartouche 5 par une tubulure 8 souple, coopérant avec la pompe P3 assurant la circulation de la solution de lyse au travers de la cartouche 5. Enfin, la solution de lyse sortant de la cartouche est évacuée du module 1 par une 15 tubulure 9 souple d'évacuation, débouchant dans un flacon 10 situé en dehors du module 1. La tubulure 6 de sortie pénètre dans un second module 11 ayant une forme globalement parallélépipédique, comportant une face avant vitrée non représentée et 20 conformée de manière à pouvoir être ouverte et fermée. Sur le fond de ce module se trouvent disposés des moyens de réception, non représentés, d'éléments faisant partie de l'ensemble amovible qui vient d'être en partie décrit. Il s'agit d'une poche 12 souple, raccordée à la tubulure 6, et dans laquelle vient se stocker la suspension lysée. Un pousse-seringue PS3 piloté est raccordé à la tubulure 6, et permet 25 d'injecter le produit de rescellement. L'ensemble amovible est entièrement réalisé en matière plastique souple et transparente, permettant une visibilité complète du processus. 30 Le dispositif est pourvu en outre de divers moyens non représentés: -moyens permettant de refroidir l'intérieur du module 1 et d'y réguler la température entre + 2 et + 4 C, comprenant entre autres une sonde de température placée sur la tubulure 3 pour mesurer la température de la suspension y circulant, une sonde de température pour la mesure de la température T1 à l'intérieur du module 1, le module 11 est pourvu en outre de moyens permettant de chauffer l'intérieur du module 11 et d'y réguler la température T2 entre + 37 et + 38 C ; une 5 sonde de température est placée à l'intérieur du module. moyens de détection (par exemple ultrasons ou colorimétriques) de la présence d'érythrocytes dans les tubulures, en Dl et D2, moyens PR1 de mesure de pression à l'entrée de la cartouche de dialyse. dispositif électronique recevant d'une part les informations provenant des io sondes de température, de pression et des moyens de détection, et d'autre part les informations relatives aux réglages des paramètres de lyse ; à partir de ces données, le dispositif pilote les pompes P1, P2 et P3. Un synoptique de procédé est représenté à la figure 2. is Le dispositif électronique est constitué d'un ordinateur conçu pour faire fonctionner le synoptique ci-dessus. La mise en oeuvre de ce dispositif conduit à récupérer en 12 une poche contenant une suspension d'érythrocytes renfermant la 5-FU. Exemple 2 : production d'érythrocytes encapsulant du 5-FU On prélève 400 mL de sang sur le patient. Le sang, maintenu à 4 C, est déleucocyté et lavé avec une solution saline pour éliminer le plasma, et placé dans une poche 25 souple de 250 mL de volume, à une hématocrite ajustée à 80%. On ajoute une solution aqueuse de 5-FU dans la suspension d'érythrocytes de manière à obtenir la concentration désirée de 5-FU dans la suspension pour une hématocrite de 70%. On prélève 1 mL de la suspension à 4 C que l'on place dans l'appareil de mesure de la fragilité osmotique décrit dans J. Didelon et al. 2000 précité, dont le principe de fonctionnement a été décrit supra. Les mesures sont effectuées sur 10 minutes. 20 30 L'appareil permet de déterminer la salinité permettant d'avoir 50% d'hémolyse. Cette salinité est généralement comprise entre 3 et 5,5 g de NaCl par litre. La poche 2 souple de volume 250 mL, contenant la suspension d'érythrocytes et le 5-FU, est placé dans l'installation de l'exemple 1, et l'on admet progressivement la suspension et la solution de lyse hypotonique dans les compartiments respectifs de la cartouche de dialyse. En fonction du paramètre de salinité déterminé à l'étape précédente (fragilité ou résistance osmotique), on règle le débit de la suspension d'érythrocytes dans le dialyseur entre 15 et 30 mL/min. La solution de rescellement est ajoutée en ligne à 10% vol/vol à la suspension d'érythrocytes lysés juste en amont de la poche 12. La suspension est incubée 30 min à 37 C dans la poche. Elle est ensuite lavée avec une solution saline, une solution de conservation y est ajoutée (SAG-mannitol), puis la poche est conservée à + 4 C jusqu'à son emploi. L'administration du volume total de la suspension au patient est réalisée par perfusion intraveineuse selon les pratiques usuelles de transfusion sanguine.20
L'invention concerne des érythrocytes contenant du 5-fluorouracile, éventuellement en association avec d'autres principes actifs tels que l'oxaliplatine ou un autre dérivé du platine à usage anti-cancéreux. Les érythrocytes peuvent avoir subi un traitement dénaturant chimique ou thermique destiné à favoriser leur reconnaissance par les cellules érythrophagocytaires. Un médicament est réalisé sur cette base, qui est utile dans le traitement des cancers primitifs ou secondaires sensibles au 5-FU, en particulier les cancers secondaires présents dans le foie, la rate, les poumons, les ganglions lymphatiques.
1. Erythrocyte contenant du 5-fluorouracile (5-FU). 2. Erythrocyte selon la 1, contenant un autre principe actif. 3. Erythrocyte selon la 2, contenant de l'oxaliplatine ou un autre io dérivé du platine à usage anti-cancéreux. 4. Erythrocyte selon l'une des 1 à 3, ayant subi un traitement dénaturant chimique ou thermique destiné à favoriser sa reconnaissance par les cellules érythrophagocytaires. 5. Erythrocyte selon la 4, traité par le glutaraldéhyde, la neuraminidase ou par voie thermique. 6. Erythrocyte selon l'une des 1 à 5, susceptible d'être obtenu 20 par: 1 - mise en suspension d'un culot globulaire dans une solution isotonique à un taux d'hématocrite égal ou supérieur à 65 %, réfrigération entre + 1 et + 8 C, 2 - mesure de la fragilité osmotique sur un échantillon de la suspension obtenue à l'étape 1 ou sur un échantillon de suspension préparé comme à l'étapel, 25 3 - procédure de lyse et d'internalisation du 5-FU, à l'intérieur d'une même enceinte, à une température constamment maintenue entre + 1 et + 8 C, comprenant le passage de la suspension d'érythrocytes à un taux d'hématocrite égal ou supérieur à 65 % et d'une solution de lyse hypotonique réfrigérée entre + 1 et 8 C, dans une cartouche de dialyse ; les paramètres de lyse étant ajustés en 30 fonction de la fragilité osmotique mesurée précédemment ; et 4 - procédure de rescellement conduite dans une deuxième enceinte à l'intérieur de laquelle la température est comprise entre + 30 et + 40 C, et en présence d'une solution hypertonique. 15 15 7. Erythrocyte selon la 6, susceptible d'être obtenu par la mise en oeuvre des étapes 1 à 4, le 5-FU étant ajouté dans la suspension à l'étape 1. 8. Suspension comprenant des érythrocytes selon l'une des 1 à s 7, dans une solution saline pharmaceutiquement acceptable. 9. Suspension selon la 8, ayant un taux d'hématocrite compris entre 40 et 70%. 10 10. Suspension selon la 8 ou 9, comprenant des érythrocytes contenant du 5-FU et des érythrocytes contenant un autre principe actif. 11. Suspension selon la 10, dans laquelle l'autre principe actif est l'oxaliplatine ou un autre dérivé du platine à usage anti-cancéreux. 12. Médicament contenant des érythrocytes selon l'une des 1 à 7 ou une suspension selon l'une des 8 à 11. 13. Médicament selon la 12, pour le traitement des cancers primitifs 20 ou secondaires sensibles au 5-FU. 14. Médicament selon la 13, pour le traitement des cancers secondaires présents dans le foie, la rate, les poumons, les ganglions lymphatiques. 15. Poche souple pour perfusion, contenant un médicament selon l'une quelconque des 12 à 14. 16. Utilisation d'érythrocytes selon l'une des 1 à 7 ou une 30 suspension selon l'une des 8 à 11, pour la fabrication d'un médicament anti-cancéreux. 25
C,A
C12,A61
C12N,A61K,A61P
C12N 5,A61K 35,A61P 35
C12N 5/08,A61K 35/18,A61P 35/00
FR2890876
A1
INSTALLATION DE PROJECTION DE PRODUIT DE REVETEMENT MULTI-COMPOSANT
20,070,323
La présente invention a trait à une comportant un premier composant électriquement conducteur et au moins un deuxième composant. Au sens de l'invention, sont appelés deuxième composant le ou les composants ajoutés au premier composant pour former le produit de revêtement multi-composant. Il est connu de EP-A-1 473 090 d'utiliser un dispositif de projection électrostatique pour projeter une peinture bicomposant. Dans ce dispositif, le mélange des composants est réalisé préalablement à la distribution au projecteur, à l'aide d'un mélangeur statique, et l'alimentation du mélangeur est réalisée à l'aide de pompes à engrenage. L'utilisation d'un tel dispositif pose des problèmes dans le cas où le produit à projeter a une faible résistivité, par exemple dans le cas de peintures hydrosolubles. Dans ce cas, il convient d'éviter tout courtcircuit entre le projecteur, qui est porté à une haute tension, et les circuits de distribution des composants constituant le produit de revêtement, qui sont reliés à la terre. Pour que le courant de fuite soit acceptable, il faudrait utiliser des conduits isolants de longueur et de section très importantes conduisant à des pertes de produit de revêtement inacceptables. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une installation de projection de produit de revêtement multi- composant permettant d'assurer l'isolation entre le projecteur et le circuit de distribution des composants constituant le produit de revêtement. Dans cet esprit, l'invention concerne une installation de projection de produit de revêtement multi-composant, le produit multi-composant comportant un premier composant électriquement conducteur et au moins un deuxième composant électriquement isolant ou faiblement conducteur. Cette installation est caractérisée en ce qu'elle comprend d'une part un réservoir principal, porté par une partie mobile d'un robot portant également un projecteur électrostatique, ce réservoir étant muni de moyens de raccordement temporaire avec un circuit de distribution du premier composant et porté à une haute tension lorsque les moyens de raccordement ne sont pas raccordés, et, d'autre part, un circuit d'alimentation en continu du ou de chaque deuxième composant, le réservoir principal contenant le premier composant et le circuit d'alimentation de chaque deuxième composant étant portés par la partie mobile du robot et connectés pour alimenter le projecteur. Grâce à l'invention, l'isolation électrique entre le projecteur et le circuit de distribution du premier composant électriquement conducteur est assurée puisque le circuit de distribution du premier composant est physiquement isolé, lors des phases de projection, de la partie du robot portée à la haute tension. Le ou chaque circuit d'alimentation en deuxième composant isole la source de deuxième composant de la haute tension du fait de la faible conductivité du deuxième composant. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention. - le ou chaque circuit d'alimentation en deuxième composant est maintenu au potentiel de la terre; - le ou chaque circuit d'alimentation en deuxième composant comprend un réservoir à piston; - le ou chaque circuit d'alimentation en deuxième 30 composant comprend une pompe à engrenage; le réservoir principal est un réservoir à piston; - le ou chaque circuit d'alimentation en deuxième composant comprend un dispositif de vérification du débit d'alimentation en deuxième composant et/ou du débit total du produit de revêtement; ce dispositif comprend avantageusement une restriction à l'écoulement du deuxième composant vers le projecteur et des moyens de détermination de la perte de charge à travers cette restriction; - au moins un mélangeur est disposé en aval de la jonction entre un conduit provenant du réservoir principal et le ou chaque circuit d'alimentation en additif, ce mélangeur étant de préférence logé dans un porte-injecteur du projecteur; ce mélangeur est avantageusement un mélangeur statique; - le robot est relié à une source de haute-tension réglable, apte à être mise à zéro en dehors des périodes de projection du projecteur. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une installation de projection conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique d'une installation de projection conforme à l'invention en cours d'utilisation pour la projection d'un produit de revêtement multi-composant; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 lors du remplissage du réservoir contenant le premier composant du produit de revêtement multi-composant utilisé dans l'installation de la figure 1; - la figure 3 est un schéma de principe des circuits d'alimentation en composants correspondant au 30 détail III à la figure 1; - la figure 4 est un schéma de principe partiellement en coupe axiale de parties de l'installation correspondant au détail IV à la figure 1. Dans l'installation représentée aux figures 1 et 2, un robot 1 est disposé à proximité d'un convoyeur 2 transportant des objets à revêtir, en l'occurrence des carrosseries 3 de véhicules automobiles. Le robot 1 est de type multi-axes et comprend un châssis 4, mobile sur un guide 5 s'étendant parallèlement à la direction de convoyage X-X'. Un bras 6 est supporté par le châssis 4 et comprend plusieurs segments 6a, 6b, 6c articulés les uns par rapport aux autres. Le châssis 4 est constitué de parties 4a et 4b articulées l'une par rapport à l'autre autour d'un axe ZZ' sensiblement vertical. Le segment 6c du bras 6 supporte un ensemble comprenant un réservoir 7, un projecteur rotatif 8 et une platine 9 dans laquelle sont ménagés des conduits reliant le réservoir 7 au projecteur 8, l'un de ces conduits étant représenté sur les figures 1 et 2 avec la référence 72. Le projecteur 8 est de type électrostatique et est relié à un générateur haute-tension réglable non représenté. Le générateur est mis à zéro en dehors des périodes de projection du projecteur 8. Le produit contenu dans le réservoir 7 est un premier composant d'un produit de revêtement multi-composant, par exemple une base hydrosoluble. Cette base est électriquement conductrice, c'est-à-dire présente une résistivité faible du même ordre de grandeur que celle de l'eau, incompatible avec une mise à la haute tension directe, inférieure à 1 Mohm.cm, de préférence inférieure à 1 kohm.cm. Un second réservoir 10 est monté sur le robot 1, à proximité du segment 6c, et est relié au projecteur 8 par des conduits ménagés dans la platine 9, l'un de ces conduits étant représenté sur les figures 1 et 2 avec la référence 102. Ce réservoir 10 est destiné à contenir un deuxième composant, par exemple un additif électriquement isolant tel qu'un durcisseur ou un catalyseur. Le mélange de la base et de cet additif dans des proportions prédéterminées forme le produit de revêtement multicomposant à projeter. L'additif est électriquement isolant ou faiblement conducteur en ce sens qu'il a une résistivité supérieure à 10 Mohm.cm. Dans la configuration de la figure 1, le projecteur 8 est utilisé pour projeter sur la carrosserie 3 du produit de revêtement multi-composant obtenu par mélange des composants provenant des réservoirs 7 et 10. Le réservoir 7 est pourvu sur sa surface externe d'un connecteur 71 destiné à coopérer avec un connecteur 11 prévu à poste fixe sur une cloison 12 de la cabine de revêtement C dans laquelle est installé le robot 1. Le connecteur 11 est relié par un conduit 111 à une unité 112 de changement de la base du produit de revêtement, ce qui permet d'alimenter le connecteur 11 en différents types de bases pour le produit de revêtement, selon la nature du produit à projeter sur la prochaine carrosserie 3 arrivant en regard du robot 1. Ainsi, lorsque le réservoir 7 est présenté en regard du connecteur 11, comme représenté à la figure 2, on obtient un remplissage du réservoir 7 en base électriquement conductrice du produit de revêtement. Pour ce qui concerne l'alimentation du projecteur en base hydrosoluble, l'installation incorpore globalement l'enseignement technique de EP-A-O 274 322. Le réservoir 10 est relié par un conduit 101 à une source S d'additif, telle qu'un réservoir de contenance relativement importante. Le circuit d'alimentation de l'additif peut être porté à la haute tension ou à un potentiel flottant ou intermédiaire. En variante et comme réalisé dans l'exemple décrit, le réservoir 10 et le conduit 101 sont conçus de manière à ce que le circuit d'alimentation de l'additif est maintenu au potentiel de la terre, y compris pendant les phases de projection où le projecteur est alimenté en produit de revêtement et relié au générateur de haute-tension qui est activé. Le fait que l'additif est isolant ou faiblement conducteur permet que le circuit correspondant 101, 10, 102 soit porté à un potentiel électrique différent de son environnement. En particulier, la source S peut être à un potentiel différent de la partie du projecteur 8 portée à la haute tension. Dans le cas où plusieurs additifs sont ajoutés à la base pour former le produit de revêtement multi-composant, un circuit d'alimentation est prévu pour chacun de ces additifs. Comme représenté à la figure 3, les réservoirs 7 et 10 sont des réservoirs à piston commandés par des moteurs électriques pas à pas M7 et M10. Le remplissage du réservoir 7 a lieu lorsque le connecteur 71 coopère avec le connecteur 11. Le remplissage du réservoir 10 est assuré en continu par le conduit 101. Deux vannes 73 et 103 jouent le rôle de vannes de coupure pour le remplissage des réservoirs 7 et 10. Dans la phase de projection du produit de revêtement multi-composant, chacun des réservoirs 7 et 10 injecte le composant correspondant vers le projecteur 8 à travers un conduit 78. Le conduit 78 a son origine à la jonction J entre le conduit 72 provenant du réservoir 7 et le conduit 102 provenant du réservoir 10. Le moteur M7 actionne le piston 75 de manière à injecter la base vers le conduit 78 et le projecteur 8, à travers le conduit 72. Simultanément, le moteur M10 actionne le piston 105 du réservoir 10 pour injecter l'additif vers le conduit 78 et le projecteur 8, à travers le conduit 102. Deux vannes 77 et 107 sont prévues respectivement dans les conduits 72 et 102 et jouent le rôle de vannes de coupure pour l'injection des deux composants vers le conduit 78 et le projecteur 8. Ce dispositif utilisant deux réservoirs à piston permet de doser de manière maîtrisée les composants à mélanger. La vitesse de déplacement des pistons 75 et 105 peut être ajustée de manière à obtenir un dosage optimal des composants. De plus, une restriction 13 est prévue sur le conduit 102 pour contrôler le débit de l'additif et le débit total du produit de revêtement vers le projecteur 8. La mesure de la pression en amont et en aval de la restriction 13 au moyen de deux capteurs 15 et 16 permet de déterminer, au moyen d'une unité de calcul 17, la perte de charge dans la restriction 13 et donc de vérifier, si la viscosité de l'additif est connue, que la valeur du débit d'additif est correcte. La mesure de pression réalisée par le capteur 16 permet également de déterminer la valeur de la perte de charge entre le conduit 102 et la sortie de l'injecteur 84 du projecteur 8, qui est à la pression atmosphérique. La viscosité du mélange étant connue, il est alors possible de vérifier la valeur du débit total du produit de revêtement. On peut ainsi, d'une part, régler ces débits en régime transitoire et, d'autre part, les contrôler en régime établi. En variante, les débits peuvent être vérifiés sans avoir connaissance des viscosités des composants du mélange, pour autant que les capteurs 15 et 16 et l'unité 17 auront été préalablement étalonnés. Les éléments 13 à 17 peuvent être remplacés par tout type de débitmètre adapté. Dans ce cas, le capteur 16 peut être conservé pour permettre de vérifier le débit total du produit mélangé. La base et l'additif passent à travers la platine 9 et sont mélangés dans le projecteur 8 avant projection du produit multi-composant obtenu sur la carrosserie 3. Le mélange de la base et de l'additif est réalisé à l'aide d'au moins un mélangeur 14 disposé en aval de la jonction J et logé dans le porte injecteur 83 du projecteur 8. Plus précisément, la base et l'additif passent d'abord à travers le corps 81 du projecteur 8 puis sont dirigés dans une succession de mélangeurs statiques 14. Dans l'exemple décrit, et comme représenté par les flèches F à la figure 4, la base et l'additif passent dans trois mélangeurs statiques 14 successifs. Les mélangeurs statiques 14 sont constitués d'une succession de grilles, de chicanes et d'hélices enchevêtrées, de telle sorte qu'un mélange homogène de la base et de l'additif est assuré. Le mélange obtenu, qui correspond au produit de revêtement multi-composant à projeter, passe ensuite dans l'injecteur 84 et dans le bol 85 du projecteur 8. Le bol 85 est monté sur un rotor 86, représenté partiellement à la figure 4, de même que son capot de protection 87. Le produit de revêtement multi-composant est projeté sur la carrosserie 3 à partir du bol 85 tournant. L'installation décrite permet donc d'assurer, d'une part, une isolation électrique entre le projecteur 8 et le circuit 11 de distribution de base électriquement conductrice, et, d'autre part, le mélange optimal de la base et de l'additif constituant le produit à projeter. La mise en place d'au moins un mélangeur 14 dans le porte-injecteur 83 permet de limiter le nombre de pièces de l'installation dans lesquelles circule le produit mélangé. Ainsi, en cas d'incident, par exemple une erreur de dosage, seuls le porte-injecteur 83 et l'injecteur 84 sont à remplacer. Dans le mode de réalisation décrit, le circuit d'alimentation de l'additif comprend un réservoir à piston pour l'injection de l'additif vers le projecteur 8. En variante, l'additif peut être injecté vers le projecteur 8 au moyen d'une pompe à engrenage. L'invention a été décrite avec un robot multi-axes. Elle est cependant applicable indépendamment du type du robot, pour autant qu'un réservoir d'un premier composant et au moins un circuit d'alimentation en deuxième composant sont embarqués sur une partie mobile du robot
Cette installation de projection de produit de revêtement multi-composant comprend au moins un robot (1) dont une partie mobile (6) porte au moins un projecteur (8) électrostatique, le produit de revêtement comportant un composant électriquement conducteur et au moins un deuxième composant électriquement isolant ou faiblement conducteur. Cette installation comprend d'une part un réservoir principal (7), muni de moyens (71) de raccordement temporaire avec un circuit (11) de distribution du premier composant et porté à une haute tension lorsque les moyens de raccordement ne sont pas raccordés, et d'autre part, un circuit (10, 101, 102) d'alimentation en continu du ou de chaque deuxième composant. Le réservoir principal (7) et le ou chaque circuit (10, 101, 102) d'alimentation en deuxième composant sont portés par la partie mobile (6) du robot (1) et connectés pour alimenter le projecteur (8).
1. Installation de projection de produit de revêtement multi-composant, ledit produit comportant un premier composant électriquement conducteur et au moins un deuxième composant électriquement isolant ou faiblement conducteur, caractérisée en ce que ladite installation comprend d'une part un réservoir principal (7) porté par une partie mobile (6) d'un robot (1) portant également un projecteur électrostatique (8), ce réservoir étant muni de moyens (71) de raccordement temporaire avec un circuit (11) de distribution dudit premier composant et porté à une haute tension lorsque lesdits moyens de raccordement ne sont pas raccordés, et d'autre part, un circuit (10, 101, 102) d'alimentation en continu dudit ou de chaque deuxième composant, ledit réservoir principal (7) et le ou chaque circuit d'alimentation (10, 101, 102) étant portés par ladite partie mobile et connectés pour alimenter ledit projecteur. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le ou chaque circuit (10, 101, 102) d'alimentation en deuxième composant est maintenu au potentiel de la terre. 3. Installation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que le ou chaque circuit (10, 10, 102) d'alimentation en deuxième composant comprend un réservoir (10) à piston. 4. Installation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que le ou chaque circuit (10, 101, 102) d'alimentation en deuxième composant comprend une pompe à engrenage. 5. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit réservoir principal (7) est un réservoir à piston. 6. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le ou chaque circuit (10, 101, 102) d'alimentation en deuxième composant comprend un dispositif (13, 15-17) de vérification du débit d'alimentation en deuxième composant et/ou du débit total de produit de revêtement. 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce que ledit dispositif comprend une restriction (13) à l'écoulement du deuxième composant vers ledit projecteur (8) et des moyens (15-17) de détermination de la perte de charge à travers ladite restriction. 8. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un mélangeur (14) est disposé en aval de la jonction (J) entre un conduit (72) provenant dudit réservoir principal (7) et le ou chaque circuit (10, 101, 102) d'alimentation en deuxième composant, ledit mélangeur étant de préférence logé dans un porteinjecteur (83) dudit projecteur (8). 9. Installation selon la 8, caractérisé en ce que ledit ou chaque mélangeur (14) est un mélangeur statique. 10. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit robot (1) est relié à une source de hautetension réglable, apte à être mise à zéro en dehors des périodes de projection dudit projecteur (8).
B
B05
B05B
B05B 5
B05B 5/025
FR2900053
A1
UTILISATION DU SAFRANAL, DE LA CROCINE, DE LA PICROCROCINE ET LEURS DERIVES EN TANT QU'AGENT DE SATIETE POUR LE TRAITEMENT DE LA SURCHARGE PONDERALE
20,071,026
La présente invention concerne l'utilisation des principes actifs du safran, en particulier le safranal, la crocine, la picrocrocine et leurs dérivés pour une application en tant qu'agent de satiété. L'utilisation d'un agent de satiété est utile notamment pour le traitement de l'obésité, pour réduire ou au moins contrôler l'absorption de calories consommées au quotidien afin de réguler le poids corporel. Ainsi, l'utilisation d'un agent de satiété va permettre au consommateur de par l'altération du sens de la satiété, de contrôler son apparence physique et/ou de traiter ses problèmes de santé liés à surcharge pondérale. Une augmentation pondérale entraîne en effet, en plus des désagréments moraux (problèmes psychologiques) liés aux dictats de la minceur et de la beauté des sociétés modernes, des problèmes de santé. Les conséquences des problèmes de poids et de l'obésité peuvent aller d'une augmentation de la mortalité précoce à des troubles non fatals mais débilitants, ayant des effets pervers sur la qualité de vie. Les principaux problèmes de santé associés à l'obésité et la surcharge pondérale sont : le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et l'hypertension, les maladies respiratoires (le syndrome d'apnée du sommeil), certains cancers et l'ostéo-arthrite. A ceci s'ajoute une diminution dans la perception de la qualité de vie. Divers facteurs favorisent l'augmentation de la surcharge pondérale. Le mode d'alimentation actuel est appauvri en légumes et en fruits, mais par contre très riche en graisse, excessif en sucre, en viande et en alcool. De plus, la consommation d'eau est progressivement remplacée par la consommation de boissons gazeuses sucrées. Cette malnutrition alimentaire entraîne une augmentation du nombre de calories consommées quotidiennement et ainsi une éventuelle prise de poids. De plus, certains comportements dans le mode de vie actuel, tels que l'insuffisance d'activité physique, les changements d'habitudes fréquents des individus contribuent davantage au risque de surcharge pondérale. En outre, la prise de certains médicaments usuellement utilisés pour traiter des affections courantes, tels que la cortisone en tant qu'anti- 2 inflammatoire ou le citalopram, l' imipramine, la paroxétine, la cyamémazine et le bromazépam en tant qu'anti-dépresseurs provoque une prise de poids importante. Or, il n'est toujours pas évident pour une personne présentant une surcharge pondérale de suivre un régime particulier, du fait notamment des contraintes que cela exige et de la difficulté de l'adapter au mode de vie actuel. De nombreuses solutions ont ainsi été proposées afin d'aider les individus à contrôler leur poids. Par exemple, l'utilisation de médicaments supprimant l'activité des enzymes dans le système digestif. Toutefois, l'utilisation de tels médicaments n'est requise que dans un but médical. Une solution invasive consiste à la mise en place d'un anneau gastrique afin de séparer l'estomac en deux parties. Si cette solution entraîne la disparition de la faim dès l'ingestion des premières bouchées d'un repas, il ne reste pas moins que cette solution est utilisée dans des cas de surcharge pondérale extrême. En outre, le risque de cette opération chirurgicale n'est pas négligeable. D'autres produits ont été développés pour induire la perte de poids, comme les barres ou boissons de substitution alimentaire, le plus souvent à base de fibres alimentaires, de protéines, de carboxyméthylcellulose et de gommes. Toutefois, les produits de substitution ne permettent pas de combler la sensation de faim jusqu'au prochain repas, entraînant dès lors un risque de grignotage pour le consommateur afin de combler cette faim. Une autre approche dans le traitement de la surcharge pondérale est l'utilisation d'agents de satiété afin de réduire l'apport énergétique, et donc le poids. Ces derniers sont le plus souvent contenus dans le produit 30 alimentaire à consommer. Certains de ces agents de satiété sont relâchés directement dans l'estomac (WO 02/00042), d'autres agissent au niveau des différentes parties de l'intestin afin de modifier la réponse du frein iléal (US 6,267,988, US 5, 753, 253, DE 2701361) ou encore certains augmentent 35 la sécrétion de l'a-MSH par inhibition de la recapture la dopamine ou de la sérotonine. 3 Le document WO 01/17541 divulgue une composition comprenant des protéines, un niveau élevé de calcium, des acides gras à longue chaîne, une source d'inhibiteur de la protéase extraite de la pomme de terre afin d'induire la satiété. Le document WO 01/17377 expose des polysaccharides contenant de l'acide uronique réticulés les uns aux autres afin de former une structure de type éponge qui se dissout mal dans l'eau, dans les fluides de l'estomac et de l'intestin ou peut être mal résorbée. Cette composition a pour effet de fournir un effet de satiété. US 2006/0040003 décrit une composition pour améliorer la satiété avant et après le repas en élevant le taux de sérotonine. Cette composition comprend des substances naturelles comme, entre autres, de la niacine, de la vitamine B6, du calcium, du phosphore, du magnésium, du chitosan, du ginseng. Toutefois, les compositions telles que décrites dans l'état de la technique présentent divers inconvénients : la sensation de satiété n'est pas toujours de longue durée. Les préparations alimentaires (soupes, barres) contenant les produits sont généralement peu appétissantes pour le consommateur. En outre, ces compositions ne sont pas toujours aisées à fabriquer, certaines ne sont en effet pas stables pendant le procédé de fabrication et/ou le stockage, altérant le goût, l'odeur et la texture du produit final. De plus, elles peuvent selon les cas avoir éventuellement des interactions dommageables avec d'autres substances actives telles que les vitamines, ou les minéraux. Par ailleurs, les produits contenant des composés chimiques de synthèse, tels que des polymères, rebutent le consommateur à l'achat. C'est pourquoi les composés naturels sont préférés. En conclusion, aucun des documents précités ne décrit l'utilisation des principes actifs du safran et notamment du safranal, de la 30 picocrocine ou de la crocine en tant qu'agent de satiété. Le safran est connu dans l'état de la technique uniquement en tant que stimulateur de la fonction gastrique, régulateur d'âcreté, notamment après l'absorption de poivrons (JP 2005 143308) ou encore il est utilisé afin d'améliorer l'arôme dans les compositions de parfum 35 (EP 0162465). 4 L'invention a pour but de proposer une nouvelle utilisation du safran et de ses principes actifs qui présentent de nombreuses qualités et qui permettent d'éviter tout ou partie des inconvénients précités. En particulier, l'invention a pour but de provoquer une sensation de satiété chez la personne ayant une surcharge pondérale, voire de traiter efficacement les problèmes de poids sans effets secondaires néfastes sur l'organisme, et sans que le consommateur ait la nécessité de modifier son mode de vie ou son régime alimentaire. A cet effet, l'invention concerne l'utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés dans la production d'un agent de satiété actif pour la prise en charge et/ou le traitement de la surcharge pondérale. L'invention concerne également l'utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés dans la production d'un agent de satiété actif pour la prise en charge et/ou le traitement des troubles alimentaires, des envies compulsives de grignotage liées au stress et/ou à la dépression. L'invention a encore pour objet l'utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés pour la fabrication d'un agent de satiété actif pour le traitement de l'obésité. Un autre but de l'invention concerne l'utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés pour aider l'individu présentant une surcharge pondérale à réduire ou contrôler son absorption de calories au quotidien et/ou contrôler son poids corporel et/ou son apparence physique. L'invention a encore pour objet l'utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés, dans laquelle ce ou ces principes actifs sont associés à au moins un excipient ou véhicule inerte, non toxique, pharmaceutiquement et/ou alimentairement acceptable permettant son administration par voie orale. Un autre but de l'invention est l'utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés, dans laquelle ce ou ces principes actifs se présentent sous forme d'une solution ou d'une suspension aqueuse dans une ampoule en verre, une dose ou en boisson, flacon compte gouttes, en spray, ou à l'état sec de comprimés nus ou enrobés, de gélules, de capsules, de poudres, de comprimés effervescents, de granules, de strips, de pastilles. Généralement, la teneur en safranal est choisie pour une administration s'échelonnant entre 0,05 mg/jour à 100 mg/jour, de 5 préférence entre 0,2 mg/jour et 10 mg/jour. De préférence, la teneur en safranal au sein de l'agent de satiété est comprise entre 0,01 et 50 %, de préférence entre 0,1 et 10 %, et plus particulièrement entre 1 et 5 %. Avantageusement, les principes actifs du safran sont extraits par hydrodistillation suivie d'extraction liquide/liquide par des solvants organiques polaires et apolaires ou encore CO2 supercritique, VMHD, ultrasons ou résine échangeuse d'ions par des co-solvants et solvants d'élution polaires et/ou apolaires. L' invention sera mieux comprise, et d' autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs. Tel qu'indiqué précédemment, il a été trouvé de manière 20 surprenante que les principes actifs de safran tel que le safranal (2,6,6-triméthyl-1,3-cyclohexadiène-l-carboxaldéhyde) de formule suivante : 25 la picrocrocine (4-(béta-D- glue opyranosyloxy)-2,6,6-triméthyle-1 cyclohexane-1-carboxaldéhyde) et la crocine (Bis (6-0-béta-D-glucopyranosyl-béta-D-glycopyranosyl)8, 8' diapa.psi.,psi. carotenedioate) se sont avérés efficaces dans le traitement des problèmes de poids des 30 individus présentant une surcharge pondérale. D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, une personne présente une surcharge pondérale lorsque son Indice de Masse Corporelle (IMC), qui est égale au poids en kg/(taille en mètre)2 se situe entre 25,0 et 29,9. Si cet indice se situe au dessus de 30,0, la personne est 35 considérée comme obèse. Cet indice permet ainsi d'estimer l'état nutritionnel d'une personne et de connaître si cette personne ne présente pas un excès de graisse dans le corps. Les principes actifs du safran sont extraits d'une plante, le Safran Crocus sativus L., et plus particulièrement des stigmates de cette plante. Il est également possible d'extraire ces principes actifs d'autres plants, teles que Yucca periculosa, Ditaxis heterantha, Cuminum cyminum, Gardenia jasminoides ou Camelia Sinensis. Le procédé utilisé est connu de l'homme du métier. Il s'agit d'une première étape d'hydrodistillation, suivie ensuite d'une seconde 10 étape d'extraction liquide/liquide. L'hydrodistillation sert à extraire l'huile essentielle de la plante non miscible à l'eau. L'essence est entraînée par la vapeur sous la forme d'un hétéroazéotrope. La température d'ébullition du mélange est inférieure à 100 . Un mélange de substances organiques et d'eau est 15 ainsi récupéré. Il est également possible d'utiliser l'hydrodistillation par micro-onde sous vide pulsé (VHMD). L'extraction liquide/liquide est réalisée par le contact intime du solvant avec la solution dans des appareils destinés à mélanger les deux phases (ampoules, colonnes, mélangeurs). La séparation des phases 20 s'obtient par décantation gravimétrique ou centrifuge. Les solvants utilisés pour l'extraction sont l'eau et l'éthanol ou encore d'acétate d'éthyle, l'hexane, l'éther de pétrole, l'acétone ou le méthanol. L'extraction du safranal, ainsi que des autres principes actifs naturels du safran peut également se faire à l'aide du CO2 supercritique, 25 idéalement à 100 C et 20 MPa. Un produit liquide sirupeux, de couleur rouge grenat profond avec des reflets irisés, est obtenu à température ambiante. Il peut également se présenter sous forme de poudre après évaporation de l'eau, par exemple après étuvage ou atomisation. 30 Les principes actifs ainsi extraits : la picrocrocine, la safranal et la crocine répondent en outre aux normes ISO 3632. L'agent de satiété comprend une teneur en safranal entre 0,01 et 50 %, mais de préférence une teneur entre 0,1 et 10 % et plus particulièrement de 1 à 5%. 35 D'autres agents pharmaceutiquement et/ou alimentairement acceptables peuvent être rajoutés à l'agent de satiété, tels que des agents 7 de charge, des fluidisants, des extraits naturels, des vitamines, des minéraux, des oligoéléments, des acides aminés, des acides gras, des anti-agglomérants, des huiles naturelles, des arômes, des colorants, des acidifiants, des épaississants, des conservateurs et des édulcorants. Les charges sont avantageusement de la cellulose microcristalline, de la maltodextrine de pomme de terre et le lactate de magésium. L'épaississant utilisé de préférence est l'amidon de pomme de terre, de l'hydroxypropylméthylcellulose, la pectine de citrus, la gomme de guar, de caroube, agar-agar, konjac, les huiles hydrogénées, la cire d'abeille. Les fluidisants peuvent être du silicate de magnésium, du stéarate de magnésium, de la silice colloïdale. Les anti-agglomérants sont ceux utilisés usuellement dans 15 l'industrie alimentaire, tels que le stéarate de magnésium, la silice colloïdale. Les vitamines sont choisies parmi, entre autres, les vitamines C, E, B6, B1, B2, B3. Les extraits naturels en plus de l'extrait de stigmates de safran 20 peuvent être des extraits de thé vert, de cannelle, de guarana, de maté, de fenouil, de reine des prés, de maïs, de sauge, de mélisse et de la caféine. En tant qu'acidifiant, de l'acide citrique peut être utilisé dans la composition de l'agent de satiété. Les stabilisants employés dans la fabrication de l'agent de 25 satiété sont ceux usuellement utilisés dans l'industrie agro-alimentaire, tels que le sorbitol. Les arômes qui peuvent être utilisés sont variés, tels que l'arôme de café, de citron, de pomme, de chocolat, de vanille, de fraise. Les édulcorants utilisés sont, entre autres, le xylitol, 30 l'aspartame, le sirop de glucose, le sirop de fructo-oligossacharide, le maltitol en poudre ou en sirop, l'acésulfame de potassium, le fructooligosaccharide et le cyclamate de sodium. Des acides gras peuvent également être ajoutés à l'agent de satiété, tels que oméga 3, oméga 6, Galacto, lipides, mais aussi des 35 minéraux : chrome, bore, magnésium, calcium, fer, molybdène et des acides aminés, tels que tryptophane, leucine, arginine, et glycine. Les conservateurs sont utiles afin que l'agent de satiété se conserve dans le temps. Les conservateurs utilisés peuvent être par exemple le sorbate de potassium, les parabènes, le benzoate de sodium ou le palmitate d'ascorbyle (anti-oxydant). Tous ces composés ne sont nullement limitatifs des agents pharmaceutiquement et alimentairement acceptables pouvant être ajoutés à la composition de l'agent de satiété pour le traitement de la surcharge pondérale. L'agent de satiété comprenant entre autres les principes actifs du safran présente l'avantage d'être facilement utilisable et non contraignant. En outre, comme les résultats ci-dessous l'indiquent, la teneur en principes actifs du safran et plus particulièrement en safranal n'a pas besoin d'être très élevée afin d'obtenir l'effet recherché, c'est-à-dire un effet de satiété et donc une perte de poids de masse grasse, de tour de taille et de hanches assez rapide. Contrairement, aux agents de satiété de l'état de l'art, l'extrait de stigmates de safran pris en ampoule ou en cachet ne présente pas d'odeur, de texture ou de goût désagréables pour l'utilisateur. En outre, il suffit de prendre une ou deux doses journalières, le plus souvent au petit déjeuner et/ou déjeuner afin de contrôler ou réduire l'absorption de calories au cours de la journée. Par ailleurs, comme indiqué plus haut, l'extrait de stigmates de safran peut être associé à d'autres principes actifs, tels que des vitamines, sans que cela n'interagisse sur l'efficacité du principe actif Enfin, l'agent de satiété ainsi obtenu est stable lors de sa fabrication et de son stockage. L'utilisation de l'extrait du safran pour aider l'individu présentant une surcharge pondérale à réduire ou contrôler son absorption de calories au quotidien et/ou contrôler son poids corporel et/ou son apparence physique, peut se faire de différentes manières. En effet, ce principe actif pour être tout simplement ajouté à tout aliment de consommation courante (boissons, repas préparés...), ou bien sous la forme de complément alimentaire, de produits diététiques, de dispositif médical, de médicaments. Dans ce dernier cas, la concentration en de l'extrait des stigmates de safran au sein du médicament sera augmentée afin que l'effet de satiété se fasse davantage ressentir. Par exemple, une dose allant de 60 à 150 mg par médicament conviendra particulièrement aux personnes atteintes de la maladie de l'obésité. 5 10 Les formulations suivantes sont données à titre d'exemples purement illustratifs. 1) Comprimé ovale pelliculé taille 12 Matières Dose en mg COMPRIMÉ NU : Agent de charge : cellulose microcristalline 150,00 Lactate de magnésium 254,00 Extrait de stigmates de safran > 2% safranal 30,00 Vitamine B6 2,00 Extrait de mélisse 10,00 Fluidisant : silicate de magnésium 6,00 Amidon de pomme de terre 6,00 Stéarate de magnésium 5,00 Silice colloïde 2,00 TOTAL NU 465, 00 PELLICULAGE 18,60 Sépifilm LP014 11 ,16 Sepisperse dry 5221 7,44 TOTAL PÉLLICULE 502,20 2) Gélule taille 1, tunique d'origine végétale Ingrédients Dose (mg) Agent de charge : maltodextrine de pomme de terre 80,00 Gélule HPMC 80,00 Extrait de thé vert riche en EGCG 60,00 Extrait de cannelle écorce 50,00 Extrait de stigmates de safran > 2 % safranal 20,00 Poudre de stigmate de safran 20,00 Vitamine B3 18,00 Chlorure de chrome 0,08 Vitamine E sous forme poudre à 50 % (calcul suivant forme DL alpha 20,00 tocophérol à 50 %) 10,00 Agent de charge : cellulose MCC Anti-aglomérant : stéarate de magnésium 10,00 Fluidifiant : silice colloidale 5,00 TOTAL 373,08 3) Capsule molle Ingrédients mg/capsule Huile de poissons sauvages à 30 % d'acides gras polyinsaturés oméga 3 577,00 18 % EPA 12 % DHA Extrait de safran > 2 % safranal 40,00 Gélatine de poisson 130,07 Glycérol 61,00 Arôme citron 1,93 TOTAL 810,005 ) Comprimé effervescent Ingrédients mg ingrédient/comprimé Acidifiant : acide citrique (E330) 1070,000 Bicarbonate de sodium 727,000 Extrait de stigmates de safran > 2 % safranal 60,000 Extrait de thé vert feuille 20-30 % de catéchines 220,000 Stabilisant : sorbitol 146,000 Vitamine C 72,000 Extrait de guarana 12 % caféine 70,000 Arôme poudre citron vert 70,000 Extrait de maté 8 % de caféine 42,500 Edulcorant : aspartame 30, 000 Colorant jaune : tartrazine (E102) 0,210 Chlorure de chrome (19 % de chrome) 0,025 TOTAL 2507,735 5) Ampoule verre de 10 Ml Ingrédients g/ampoule Extrait aqueux concentré par macération à chaud d'un mélange de 9,97 plantes : - Fenouil û bulbe û 20% - Reine des prés û sommité fleurie-20% - Mais û stigmates û 20% - Thé vert û feuille û 20% - Guarana û noix-20% Extrait de stigmates de safran > 2 % safranal 0,03 TOTAL 10,00 6) Boisson Ingrédients mg/50 mL Eau qsp 50 mL Extrait liquide de stigmate de safran > 2 % safranal 50,00 arôme café 146,40 Acide citrique 111,44 Caféine naturelle de café 96,00 Extrait de feuille de thé vert 51,00 Sorbate de potassium 50,00 Benzoate de sodium 50,00 Acésulfame de postassium 3,76 Cyclamate de sodium 3,76 TOTAL pour 50 mL 50 000,00 10 ) Carré Ingrédients g/carré Pectine de citrus 3,600 Gomme guar 2,258 Sirop de glucose 1,660 Sirop de fructo-oligossacharide 0,640 Sirop de maltitol 0,670 Maltitol poudre 0,500 Arôme pomme 0,200 Glycérol poudre 0,190 Huile TCM 0,136 Eau 0,100 Extrait liquide de stigmates de safran > 2 % safranal 0,02 Acide citrique 0,011 Tocophérol de soja (67-75%) 0,003 Palmitate d'ascorbyle 0,001 TOTAL/CARRE 10,000 8) Granule Ingrédients g/pour 100 g de granulés Pectine de citrus 75,00 Cellulose micro cristalline 20,00 Sorbitol 4,97 Extrait de stigmates de safran > 2% safranal 0,03 TOTAL 100,00 Dosage L'efficacité de l'agent de satiété contenant du safranal a été testée sur un panel de quatre personnes pendant une durée de 20 jours. Ces 10 quatre personnes n'ont nullement modifié leurs habitudes alimentaires, ni leur mode de vie durant la durée de l'expérience. Elles ont ingéré quotidiennement en une prise au petit déjeuner 30 mg de l'extrait de safran. Il a été ressenti une très nette diminution de la faim au déjeuner et 15 au dîner. Une perte de poids en moyenne de 1 Kg, ainsi qu'une diminution du tour de taille de 1,2 cm et de 0,5 cm de tour de hanche pour chaque personne ont été constatées. Ce test expérimental montre l'effet surprenant et inattendu du safranal sur la régulation de la faim, alors que le safran est usuellement 20 utilisé en tant qu'arôme ou qu'adoucisseur de l'âpreté de certains aliments. 115 En outre, la concentration du safranal peut être augmentée et/ou il peut être associé aux autres principes actifs du safran : la picrocrocine et la crocine, afin d'obtenir un effet de satiété plus marqué. Ainsi, la perte de poids souhaitée sera obtenue plus rapidement
Utilisation du safran et des ses principes actifs, tels que le safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés pour la production d'un agent de satiété actif pour le traitement des problèmes de sur charge pondérale.
1. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés pour la production d'un agent de satiété actif pour la prise en charge et/ou le traitement des problèmes de 5 surcharge pondérale. 2. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés dans la production d'un agent de satiété actif pour la prise en charge et/ou le traitement des troubles alimentaires, des envies compulsives de grignotage liées au stress et/ou à la 10 dépression. 3. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés pour la fabrication d'un agent de satiété actif pour le traitement de l'obésité. 4. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou 15 de la crocine et/ou de leurs dérivés pour la production d'un agent de satiété actif pour aider l'individu présentant une surcharge pondérale à réduire ou contrôler son absorption de calories au quotidien et/ou contrôler son poids corporel et/ou son apparence physique. 5. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de 20 la crocine et/ou de leurs dérivés selon l'une des précédentes, dans laquelle ce ou ces principes actifs sont associés à au moins un excipient ou véhicule inerte, non toxique, pharmaceutiquement et/ou alimentairement acceptable permettant son administration par voie orale. 25 6. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés selon la 5, dans laquelle ce ou ces principes actifs se présentent sous forme d'une solution ou d'une suspension aqueuse dans une ampoule en verre, dose, spray ou en boisson, flacon compte gouttes ou à l'état sec de comprimés nus ou 30 enrobés, de gélules, de capsules, de poudres, de comprimés effervescents, de granules, de strips, de pastilles. 7. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés selon l'une des précédentes, dans laquelle la teneur en safranal est choisie pour une 35 administration s'échelonnant entre 0,05 mg/jour à 100 mg/jour, de préférence entre 0,2 mg/jour et 10 mg/jour. 8. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés selon l'une des précédentes, dans laquelle la teneur en safranal au sein de l'agent de satiété est comprise entre 0,01 et 50 %, de préférence entre 0,1 et 10 %, et plus particulièrement entre 1 et 5 %. 9. Utilisation du safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés selon l'une des précédentes, dans laquelle le safranal et/ou de la picrocrocine et/ou de la crocine et/ou de leurs dérivés sont extraits par hydrodistillation suivie d'extraction liquide/liquide.
A
A61,A23
A61K,A23L,A61P
A61K 36,A23L 33,A61K 31,A61P 3
A61K 36/00,A23L 33/15,A61K 31/11,A61K 31/7004,A61P 3/04
FR2901726
A1
DISPOSITIF ANTIVIBRATOIRE POUR POIGNEE
20,071,207
La présente invention concerne un qui amortit efficacement les vibrations des outils à prise manuelle. Dans certaines professions qui impliquent l'utilisation régulière des outils électriques et/ou pneumatiques une personne sur deux est frappé par le phénomène de doigt blancs après quelques années. Le professionel éprouve des picotements dans les mains qui s'engourdissent et la motricité fine se dégrade. Des douleurs et des raideurs articulaires apparaissent, notamment aux bras et dans la nuque. La présente invention d'un dispositif antivibratoire pour poignée permet de remédier à cet inconvénient. Les poignées antivibratoires connues sont souvent basés sur l'utilisation de la compression et de l'extension. L'extension est recherchée afin d'obtenir un bon effet atténuant et la compression afin d'obtenir la stabilité et la sécurité. L'effet recherché est donc celui d'un ressort dur et souple à la fois. Étant donnée que le caoutchouc est proportionellement plus dur lors de la compression que lors de l'extension û au delà d'une certaine charge intitale - c'est aussi la compression qui à la fin limite le pouvoir atténuant de la poignée. Lors des interférences (>50-60Hz) et lors de charges exterieures basses, ceci n'est pas un problème puisque l'interférence (la fréquence de travail de la machine) est suffisamment au dessus de la fréquence propre de la poignée (masse-/système de ressort). Que cette relation puisse être un problème se remarque lors des interférences relativement basses et lorsqu'il y a nécessité de fortes charges extérieures sur la poignée (>50-60N), là où les risques pour l'homme sont les plus grands. La fréquence propre (fe) de la poignée et la fréquence propre de la machine (fs) risquent d'êtres trop rapprochées (<3*fe) pour pouvoir offrir un effet optimal d'atténuation des risques pour la santé. Un des buts de l'invention est de réaliser un amortisseur de vibrations qui ressoud les problèmes des amortisseurs antivibratoires pour poignées connus, principalement dans les domaines de fréquences basses. Ce but, ainsi que d'autres, est obtenu par l'amortisseur antivibratoire selon les caractéristiques des parties l'exigeant. L'invention concerne un dispositif antivibratoire (1) comportant un certain nombre cavités allongées axialement (4), disposé dans une poignée (2) composée de parties axialement séparées pour l'élément antivibratoire (1) et pour 35 40 45 50 55 60 65 la prise de main (5). Le l'élément antivibratoire (1) est placé à côté de la prise de main (5), le plus près de la machine (7), mais dans la poignée même (2) et faisant moins que la moitiée de la longueur de la prise de main (5). La partie de antivibratoire (1) et la partie de la prise de main (5) sont ainsi des morceaux axialement séparés de la même poignée (2). L'idée est que les cavités (4) de par leur déformation transforment la charge extérieur (F) en une extension des côtés radialement opposés à l'axe (3) en même temps que le placement de la prise de main ( 5) veut dire qu'un ressort relativement plus dur peut être utilisé (l'effet du moment de la charge extérieure (F) sur la prise de main (5)). Ceci veut dire, par conséquent, que la constante du ressort (N/m) peut être réduite (par rapport à la technique connue) sans que la poignée (2) ne devienne trop souple. Ce qui à son tour veut dire que les vibrations propres de la poignée (fe), relatives aux fréquences dérangeantes (fs) peuvent êtres considérablement réduites ce qui rend possible une atténuation effective même à des interférences très basses. Selon les modes particuliers de la réalisation : - Une poignée (2) caracterisé en ce que l'élément antivibratoire (1) et la prise de main (5) sont des parties axialement séparés par l'extension de la même poignée (2). - Une poignée (2) caracterisé en ce que la circonférence de l'élément antivibratoire (1) est significativement plus grande que celle de la prise de main (5) et que l'élément antivibratoire (1) est plus court que la moitié de la longueur de la prise demain (5). - L'élément antivibratoire (1) est composé d'un corps élastique (6) en caoutchouc dans lequel les cavités (2) sont allongés et traversent un axe cylindrique d'un bout à l'autre (3) autour duquel les trous sont orientés (4). - L'axe (3) est une partie fixe du corps élastique qui l'entoure (6) qui a son tour est est liée à la poignée qui l'enveloppe (2) par vulcanisation ou autre technique équivalente. -En plaçant les cavités (4) de préférence symétriquement autour de l'axe (3) les propriétés atténuantes sont indépendantes de la direction de la charge, bien que d'autres configurations gémetriques peuvent êtres imaginées selon les positions de travail et de charge. 70 75 80 85 90 95 100 - La forme et la configuration des cavités (4) sont un optimation entre les exigeances sur la maniabilité (dureté du ressort) et les exigeances sur l'atténuation (la flexibilité du ressort tout en empechant une compression totale des cavités (4)). Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une construction en coupe longitudinale de l'élément antivibratoire (1) montée dans la poignée (4). La figure 2 représente une coupe de l'élément antivibratoire (1) avec l'axe (3) sortant de la feuille de papier. En référence à ces dessins la figure 1 montre la réalisation de l'élément antivibratoire (1) (selon l'invention) monté dans une poignée (2) selon l'invention. Avec la prise de main (5) la machine vibrante est tenue par un axe cylindrique (3) qui est mécaniquement liée à la poignée (2), uniquement par l'élément antivibratoire (1). La caractéristique de l'élément antivibratoire (1) est qu'il est pourvu des cavités (4) qui s'étendent axialement entre la partie de la surface de l'élément antivibratoire (1) qui est contre la machine (7) et la surface qui est contre prise de main (5). La figure montre une poignée (2) où la circonférence de l'élément antivibratoire (1) est plus grande que celle de la prise de main (5) qui est exposé à une charge extérieure (F), il s'ensuit une déformation géométrique des cavités (4) et de l'élément antivibratoire (1). Dans la variation illustré les cavités (4) traversent la poignée de bout en bout, d'autres longueurs peuvent cependant êtres envisagés. Dans la forme de réalisation selon la figure 2 l'élément antivibratoire (1) est représenté dans une perspective où l'axe (3) sors du papier. Au centre de l'élément antivibratoire (1) on voit l'axe, et, repartis sur la coupe de l'élément antivibratoire (1) les cavités (4) qui s'étendent axialement. 105 110 115 Les cavités peuvent traverser l'élément antivibratoire (1) ou êtres ouvertes à un bout seulement, elles peuvent également être décalés les unes par rapport aux autres. Les cavités (4) de l'illustration sont placés symètriquement par rapport à la rotation, ce qui peut être avantageux afin d'obtenir l'effet antivibratoire souhaité dans toutes les directions. D'autres repartitions des cavités sont possibles, par exemple d'une manière assymètrique ou au hasard. La figure montre une poignée (2) ou la poignée (2) n'est pas soumise à une charge extérieure (F). Lors d'un mesurage de contrôle sur un marteau-piqueur (fréquence pércutante : 45 Hz) l'idée de l'invention a été confirmé a été confirmé. Le niveau de vibration a été réduite de 21,5 m/s2 (rms) avec une technique atténuante connue, à 10 m/s2 (rms) avec l'invention. La fréquence propre a en même temps, sous une charge extérieure (F) relativement forte, été jusqu'à 10 Hz avec l'invention. Les mesurages ont par ailleurs confirmé un effet atténuant sur toute la longueure de la prise de main. 120 125 130 135 140 145 150 155 160 165
L'invention concerne un élément antivibratoire (1) comprenant un corps élastique(6) et un axe qui le traverse, disposé à recevoir un élément disposé sur une machine. L'élément antivibratoire (1) qui est préparé à pour être adapté à dans une poignée (2) où l'élément antivibratoire (1), dans le sens axial est orienté à côté de la prise de main (5) et le corps élastique (6) est comporte des cavités alongées (4) dont l'étendue longitudinale, lors d'une situation non chargée, est principalement paralèlle à celle de la de la poignée (2). Ces cavités alongées (4) sont en sens radiale enveloppées par le corps élastique (6) avec des ouverture de la même dimension que les cavités à un bout au moins. Les cavités (4) sont régulièrement reparties ou symétriquement reparties dans le corps élastique (6). L'invention concerne égalment une poignée (2) prévue à être connectée avec une machine (7) munie d'un tel élément antivibratoire.
1)Un élément antivibratoire (1) comprenant un corps élastique (6) et un axe (3) qui le traverse disposé à recevoir une machine d'un côté (7) et disposé à recevoir une poignée d'un autre côté (2) caracterisé en ce que l'élément antivibratoire (1) dans le sens axiel est orienté à côté de la prise de main (5) et que le corps élastique (6) comporte des cavités allongés (4) dont l'extenstion longitudinale en état non chargé est parallèle à l'extension principal de la poignée (2). 2)Une poignée (2) selon la 1 caracterisé en ce que élément antivibratoire (1) et la prise de main (5) sont des parties axialement séparés par l'extension de la même poignée(2). 3) Une poignée selon la 1 et la 2 caracterisé en ce que la circonférence de l'élément antivibratoire (1) est significativement plus grande que que celle de la prise de main (5) et que l'élément antivibratoire (1) est plus court que la moitié de la longueur de la prise de main (5). 4) Un élément antivibratoire (1) selon la 1 caracterisé en ce que au moins une de ces cavités (4) est dans le sens radial renfermé par le corps élastique (6) avec des orifices d'une même dimension que l'alvéole dans le sens axiel, à un bout au moins. 5) Un élément antivibratoire (1) selon la 1 ou 4, caractérisé en ce que ces cavités (4) sont principalement reparties d'une façon égale dans le corps élastique de manière à ce que les charges extérieures (F) sur la poignée peuvent êtres absorbés par les cavités (4) et par là être transmises aux extensions dans la matière élastique (6) de côtés radialement opposés à l'axe (3). 6) Un élément antivibratoire (1) selon la 5 caractérisé en ce que ces cavités allongées (4) sont reparties symetriquement autour de l'axe dans le corps élastique (6) et qu'une des cavités (4) est principalement toujours en ligne avec la force excercé (F). 170 7) Une poignée (2) prévu à être conecté à une machine (7) caractérisé en ce que la poignée (2) est muni d'un élément antivibratoire (1) selon l'une des quelconques précédentes. 175 180 185 190 195 200
B
B25
B25F,B25G
B25F 5,B25G 1
B25F 5/02,B25G 1/01
FR2889324
A1
PROCEDE POUR LE CONTROLE D'UNE INTERFACE GRAPHIQUE A L'AIDE D'UNE CAMERA EQUIPANT UN TERMINAL DE COMMUNICATION
20,070,202
La présente invention concerne un . Ce procédé s'applique notamment, mais non exclusivement, au calcul en temps réel d'un mouvement apparent à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication, à l'interprétation de ce mouvement apparent en commandes utilisateur, puis à la modification de l'interface graphique qui en résulte. Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté aux terminaux de communication disposant de ressources limitées tant en puissance de calcul qu'en 20 capacité mémoire. Ce procédé peut se substituer à ou compléter avantageusement certaines séquences répétitives d'appui sur les touches d'un terminal. Suite à l'évolution des besoins et de la technologie, il est intéressant de constater que les terminaux de communication embarquent de plus en plus de contenu multimédia riche. Non seulement les terminaux graphiques proposent une plus grande diversité de média, mais également la taille de ceux-ci ne cesse d'augmenter; les images sont de plus en plus grandes et les textes stockés de plus en plus importants. De par la faible taille de la plupart des terminaux de communication, les capacités de l'affichage ou des dispositifs d'entrée de commandes sont limitées. Ceci a pour conséquence immédiate d'alourdir considérablement les interfaces graphiques de ces terminaux. Par exemple, les images ou les textes doivent être affichés partiellement pour conserver une lisibilité confortable. Ainsi, le déplacement de l'image ou du texte nécessite l'appui fréquent de plusieurs touches. Dans de très nombreux cas, le nombre d'appui sur les touches devient rapidement prohibitif et rédhibitoire pour un utilisateur; citons également et de manière non exclusive la navigation dans un menu ou un ensemble d'icônes, le déplacement d'un pointeur graphique, le défilement d'un texte ou d'une image, le changement d'échelle à laquelle est affichée une image/un texte, ou encore le contrôle de jeux d'action. On sait que l'entrée de commandes utilisateur par de simples mouvements volontaires du terminal de communication peut avantageusement remplacer certaines séquences répétitives d'appui sur des touches. Notamment, ce principe rend possible l'emploi de commandes proportionnelles au déplacement du terminal, offrant une forme de rétro-contrôle favorable à une meilleure interaction entre l'utilisateur et le terminal, et donc à un plus grand confort d'utilisation. Par ailleurs, l'utilisation de commandes formées par des mouvements volontaires du terminal de communication offre de nouvelles perspectives. Cette nouvelle entrée utilisateur peut avantageusement être utilisée en conjonction avec d'autres terminaux. Par exemple, ce procédé permet de contrôler le pointeur graphique d'un ordinateur de bureau grâce aux mouvements du terminal de communication. De même, des événements extérieurs peuvent influencer le terminal de communication dans son interprétation du mouvement apparent en commandes; citons à cet effet comme exemples et de manière non exhaustive, une communication entrante qui inhibe le procédé afin de pouvoir prendre cette communication, ou encore un jeu en réseau prenant en compte les actions des autres joueurs. Le mouvement du terminal de communication peut être obtenu par l'intermédiaire de capteurs spécifiques embarqués dans le terminal. Ces capteurs sont traditionnellement des accéléromètres, ou des gyroscopes. Ceux-ci permettent bien souvent de référencer de manière absolue la position ou l'orientation du terminal dans l'espace. Toutefois, ces capteurs posent des problèmes d'intégration dans des terminaux de plus en plus réduits et induisent un sur-coût de production. Or les terminaux de communication sont de plus en plus nombreux à intégrer une caméra. Il est alors légitime de vouloir utiliser cette caméra intégrée pour obtenir des informations de mouvement du terminal. Il est connu que des informations de mouvement peuvent être calculées à l'aide d'une caméra observant une surface plane texturée et illuminée. Cependant, la difficulté de calculer ces informations de mouvement devient insurmontable lorsque la caméra, équipant un terminal de communication, observe une scène quelconque sans contrainte d'illumination. Une première difficulté est que la caméra équipant un terminal de communication n'observe généralement pas une surface plane ni même un seul objet, et donc que le mouvement observé résulte des mouvements de la caméra et des objets présents. Le calcul du mouvement tridimensionnel de la caméra avec pour seule information une séquence d'image quelconque est pour une large part encore un problème ouvert, où la plupart des difficultés restent entières. Il n'est donc pas envisageable, dans l'état actuel des connaissances, de restituer a posteriori tous les mouvements du terminal seulement à partir des images acquises par la caméra. Une deuxième difficulté importante est que l'illumination de la scène n'étant pas maîtrisable par le dispositif, même en utilisant un flash, les intensités de couleur des textures enregistrées dans les images de la caméra varient de manière imprévisible dans les images successives. Ceci interdit alors l'emploi des techniques bien connues de calcul du mouvement apparent basées sur la constance des intensités de couleurs des textures observées. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de permettre le calcul du mouvement apparent en temps réel à l'aide des images issues de la caméra, puis d'interpréter ce mouvement apparent en commandes utilisateur. Ce type de système peut-être avantageusement utilisé lorsqu'on souhaite naviguer dans un menu, déplacer une image ou un texte, ou pour positionner un pointeur graphique, ou bien encore lorsque l'on joue à des jeux nécessitent de commander un mouvement dans plusieurs directions simultanément et intuitivement. Ainsi, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes: L'acquisition d'une première image qu'on mémorise, ou bien la mémorisation d'au moins une image déjà acquise et éventuellement pré- traitée. L'acquisition et la mémorisation d'une nouvelle image et la suppression éventuelle des images inutiles de la mémoire. Le prétraitement de la nouvelle image et éventuellement de celles précédemment mémorisées. Le calcul du mouvement apparent à l'aide des images prétraitées et d'une 10 technique de mise en correspondance des images. Le filtrage du mouvement apparent en amplitude et/ou temporellement. L'interprétation, selon un mode de contrôle prédéterminé, du mouvement apparent en commandes utilisateur. Le stockage dans une mémoire dudit terminal et/ou la transmission à destination d'un second terminal, des commandes utilisateur. La modification de l'affichage du terminal et/ou d'un second terminal conformément aux commandes utilisateur. L'entrée éventuelle d'une commande de validation d'un élément ou d'une zone graphique, ou d'ouverture de menu, ou d'exécution d'une tâche ou application par l'utilisateur sur le terminal de communication et sa transmission éventuelle à destination d'un second terminal. Le calcul du mouvement apparent est un problème largement traité dans la littérature, dont on peut notamment trouver une synthèse exhaustive dans les articles des revues Brown, L. G., A survey of Image Registration Techniques, 1992, et Zitova et Flusser, Image Registration Methods: a survey, 2003. En dehors du calcul d'un mouvement dense qui est n'est pas pertinent dans notre cas où une seule information de mouvement est nécessaire, nous relevons deux approches principales pour le calcul du mouvement apparent à l'aide de modèles paramétriques: une approche indirecte qui consiste à mettre en correspondance des primitives issues des images; et une approche directe qui exploite l'équation de conservation du flux optique. décrite dans Horn et Schunck, Determining Optical Flow, 1981. Cette dernière approche très répandue prend pour postulat que toute variation d'intensité des images au cours du temps, est uniquement due au déplacement d'un objet, dont l'intensité perçue est supposée constante dans les images successives, ou du point d'observation de la scène. Les méthodes indirectes procèdent au calcul du mouvement en trois étapes: (i) extraction des primitives (coins, régions, etc.), (ii) appariement des primitives sur plusieurs images, (iii) ajustement du modèle paramétrique. Les points délicats de ces méthodes portent sur le choix des primitives à extraire, de leurs nombres, et aussi sur le rejet des faux appariements. Ces méthodes permettent de retrouver des mouvements de grande amplitude si certaines primitives peuvent être appariées entre les images successives. Néanmoins, chacune de ces étapes peut s'avérer coûteuse aussi bien en terme de complexité de calcul qu'en occupation mémoire. En conséquence, ces méthodes ne semblent pas indiquées dans le cadre d'applications embarquées sur des terminaux dont les ressources en mémoire et en puissance de calcul sont limitées, dont les caméras ont une faible résolution en mode prévisualisation. Les méthodes directes calculent le mouvement à partir des intensités de l'image. Le calcul du mouvement dense est un problème sous-déterminé qui nécessite l'ajout d'une contrainte supplémentaire. Par exemple, l'estimation d'un champ de déplacement dense s'effectue à l'aide d'un a priori de régularité comme dans Horn et Schunck, Determining Optical Flow, 1981, ou d'une contrainte d'uniformité locale comme dans Lucas et Kanade, An Iterative Image Registration Technique with an Application to Stereo Vision, 1981. En cherchant un mouvement décrit à l'aide d'un modèle paramétrique global, comme c'est décrit dans Bergen et al, Hierarchical model-based motion estimation, 1992, nous introduisons une contrainte suffisante sur le champ de déplacement. Pour calculer le mouvement entre deux images, on cherche les paramètres du modèle de mouvement qui minimisent un critère donné. Ce critère est le plus souvent un critère de type moindres carrés, et se calcule globalement sur l'ensemble des pixels de l'image. Il est également possible de généraliser ce critère à l'aide d'une norme robuste de manière similaire à celle décrite dans Odobez et Bouthemy, Robust Multiresolution Estimation of Parametric Motion Models, 1995. Cependant, la minimisation d'un tel critère devient itérative et lourde en terme de coût de calcul. Il est connu que les techniques de calcul directes ne permettent pas d'estimer des mouvements de fortes amplitudes et cela malgré l'emploi de techniques multiéchelles comme dans Burt et Adelson, The laplacian pyramid as a compact image code, 1983. Pour remédier à ces inconvénients et ainsi réduire le temps de calcul et calculer des mouvements apparents de grande amplitude, le procédé selon l'invention propose de prétraiter les images en les réduisant d'un facteur f prédéterminé. Comme expliqué plus haut, en raison des changements fréquents et imprévisibles des conditions d'éclairement de la scène et du contrôle automatique de la balance des blancs de la caméra, les intensités de couleur des textures enregistrées dans les images varient dans les images successives. Or les méthodes directes basées sur les différences d'intensités des images y sont très sensibles et peuvent alors fournir des résultats approximatifs ou même aberrants. Pour remédier à cet inconvénient, le procédé selon l'invention comprend un prétraitement des images par égalisation d'histogramme pour se ramener à une suite d'images dont les niveaux d'intensités sont alors normalisés. De plus, les images acquises en mode économique par la caméra sont généralement de faible résolution et bruitées. Pour supprimer cet inconvénient, l'invention propose de les prétraiter en réduisant le nombre de niveaux de représentation des intensités de couleurs. Il est connu que les techniques multi-échelles posent le problème délicat de la propagation de l'information du mouvement d'une échelle à l'autre. Cependant, ces méthodes calculent un mouvement précis lorsqu'elles sont bien initialisées. Le procédé selon l'invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient en effectuant le calcul du mouvement apparent à l'aide de deux images successives éventuellement prétraitées comme suit: On réduit les deux images d'un facteur f On calcule le mouvement grossier à l'aide des images précédemment réduites et on le multiplie par le facteur f On calcule une image recalée à l'aide d'une première image non réduite et du mouvement grossier On calcule le mouvement résiduel à l'aide de l'image recalée et de la seconde image non réduite On calcule le mouvement apparent par addition du mouvement grossier et du mouvement résiduel. Le procédé selon l'invention propose que le calcul d'un mouvement apparent de translation m s'effectue à l'aide de deux images Il et I2, et de la formule suivante: m = M-1.b = 1 cof(M).b det(M) avec: M = j) ÉtVII(i,J) (,1) b = EVI, (i,J)É(I2(i,J) I, (i,J)) (i,>) cof(M) désigne la matrice des cofacteurs de la matrice M, det(M) désigne le déterminant de la matrice M, VI1 désigne le gradient de l'image Il. En raison de la dégradation des images transmises par la caméra en mode d'acquisition économique, le calcul peut fournir un mouvement apparent qui est corrompu par du bruit, ou bien qui peut présenter des valeurs aberrantes. Avantageusement, le filtrage du mouvement apparent pourra alors consister à annuler chacune de ses composantes si celle-ci est, en valeur absolue, inférieure à un seuil prédéterminé et, dans les autres cas, à la diminuer ou à l'augmenter de ce même seuil. Un exemple non limitatif d'un tel filtrage, dans le cas de la translation, est donné par la formule suivante: m'= (mi ',m2') = (sign(m1).max(0,1 mll-s) , sign(m2).max(0,l m2l-s)). Avantageusement, pour filtrer les résultats aberrants du calcul du mouvement, le filtrage pourra consister à imposer une borne supérieure et une borne inférieure pour chacune de ses composantes. Avantageusement, le déplacement des éléments graphiques se fera de manière proportionnelle au mouvement apparent calculé, avec un gain éventuellement 15 proportionnel à ce mouvement apparent. La présente invention propose également que le mouvement apparent soit interprété en commandes de l'interface graphique selon le contexte applicatif et/ou l'appui simultané sur une ou plusieurs touches du clavier par l'utilisateur. Les différents modes de contrôle de l'interface graphique selon l'invention concernent: le déplacement le changement d'échelle la rotation le défilement la navigation dans un menu la sélection et/ou la validation Les éléments graphiques pouvant être contrôlés de cette manière peuvent consister en: une image un texte ou un document un pointeur une zone de sélection un icône un menu une liste Par exemple, un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de changement d'échelle par zoom avant, et comme une commande de changement d'échelle par zoom arrière dans la direction opposée. De même, un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de déplacement d'élément graphique dans la même direction ou dans la direction opposée. Enfin, un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de rotation d'élément graphique dans un certain sens et dans le sens contraire quand le mouvement apparent filtré est de direction opposée. Le procédé selon l'invention peut également être utilisé pour contrôler des éléments graphiques d'un autre terminal connecté par voie filaire ou aérienne (via Infrarouge, Bluetooth, Wifi, GSM, GPRS, UMTS, CDMA ou WCDMA ou Internet) au terminal de communication réalisant la mesure du mouvement apparent. Une application de ce procédé pourrait donc consister au contrôle du pointeur graphique d'un pc ou d'un autre terminal à partir d'un terminal de communication équipé d'une caméra intégrée. Avantageusement, le mouvement apparent pourra n'être calculé et interprété en commande utilisateur que lorsqu'une touche préalablement associée à un contrôle de l'interface est maintenue appuyée, et n'être plus ni calculé ni interprété en commande utilisateur si aucune de ces touches n'est appuyée. Le procédé selon l'invention permet également de prendre en compte d'autres entrées utilisateur en combinaison avec le mouvement apparent comme les commandes vocales, les commandes reçues d'un clavier externe ou d'un autre terminal connecté physiquement ou par Infrarouge, Bluetooth, Wifi, GSM, GPRS, UMTS, CDMA ou W-CDMA ou Internet. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 est une représentation schématique d'un système permettant le contrôle de l'interface graphique d'un terminal de communication à l'aide d'une caméra équipant ce même terminal; La figure 2 est une représentation schématique d'un système permettant le contrôle de l'interface graphique d'un ordinateur portable ou de bureau, un autre terminal de communication ou encore un quelconque dispositif relié au travers d'un réseau local ou même d'Internet, à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication; Dans l'exemple présenté sur la Figure 1, le système pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention fait intervenir un dispositif intégrant au minimum un affichage graphique (A), une unité centrale (U), une mémoire (M), une caméra (C), un clavier (T), des moyens de communication (G) et éventuellement des interfaces filaires ou aériennes (E) avec d'autres dispositifs. Dans l'exemple présenté sur la Figure 2, le système pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention fait intervenir, en plus des éléments déjà décrits dans la Figure 1, plusieurs autres dispositifs comme un ordinateur (D) portable ou de bureau, un autre terminal de communication (P), ou encore un quelconque dispositif relié au travers d'un réseau local ou même d'Internet (I), dont l'interface graphique peut être ainsi contrôlée à distance
Le procédé selon l'invention s'applique au contrôle d'une interface graphique à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication. Il comprend l'acquisition d'une première image qu'on mémorise, l'acquisition et la mémorisation d'une nouvelle image et la suppression éventuelle des images inutiles de la mémoire, le prétraitement de la nouvelle image, le calcul du mouvement apparent à l'aide des images prétraitées, le filtrage du mouvement apparent en amplitude et/ou temporellement, l'interprétation du mouvement apparent, le stockage dans une mémoire dudit terminal, la modification de l'affichage du terminal conformément aux commandes utilisateur, l'entrée éventuelle d'une commande de validation d'un élément ou d'une zone graphique, ou d'ouverture de menu, ou d'exécution d'une tâche ou application par l'utilisateur sur le terminal de communication et sa transmission éventuelle à destination d'un second terminal.
11-Revendications 1. Procédé pour le contrôle d'une interface graphique à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes 5 suivantes: - l'acquisition d'une première image qu'on mémorise, ou bien la mémorisation d'au moins une image déjà acquise et éventuellement pré-traitée, l'acquisition et la mémorisation d'une nouvelle image et la suppression 10 éventuelle des images inutiles de la mémoire, - le prétraitement de la nouvelle image et éventuellement de celles précédemment mémorisées, - le calcul du mouvement apparent à l'aide des images prétraitées et d'une technique de mise en correspondance des images, le filtrage du mouvement apparent en amplitude et/ou temporellement, - l'interprétation, selon un mode de contrôle prédéterminé, du mouvement apparent en commandes utilisateur, - le stockage dans une mémoire dudit terminal et/ou la transmission à destination d'un second terminal, des commandes utilisateur, la modification de l'affichage du terminal et/ou d'un second terminal conformément aux commandes utilisateur, l'entrée éventuelle d'une commande de validation d'un élément ou d'une zone graphique, ou d'ouverture de menu, ou d'exécution d'une tâche ou application par l'utilisateur sur le terminal de communication et sa transmission éventuelle à destination d'un second terminal. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que les prétraitements comprennent une réduction de l'image, et/ou une réduction du nombre des couleurs, et/ou une normalisation des niveaux d'intensité de l'image par des techniques d'égalisation d'histogramme. 3. Procédé selon la 1 tel que la technique de mise en correspondance utilisée pour le calcul du mouvement apparent estime un modèle paramétrique global. 4. Procédé selon les 1 et 3 tel que la technique de mise en correspondance utilisée consiste à minimiser un critère quadratique formé sur la différence d'intensité entre les images. 5. Procédé selon les 1, 3 ou 4 caractérisé en ce que le calcul du mouvement apparent à l'aide de deux images successives éventuellement prétraitées comprend les étapes suivantes: la réduction des deux images d'un facteur f prédéterminé le calcul du mouvement grossier à l'aide des images précédemment réduites et sa multiplication par le facteur f le calcul d'une image recalée à l'aide d'une première image non réduite et du mouvement grossier le calcul du mouvement résiduel à l'aide de l'image recalée et de la seconde image non réduite Le calcul du mouvement apparent en additionnant le mouvement grossier et le mouvement résiduel. 6. Procédé selon les 1, 3, 4 ou 5 caractérisé en ce le mouvement apparent de translation m entre deux images h et Iz est calculé à l'aide de la formule suivante: m == M-' .b = det(M) cof(M).b, où m = (i, J) , b = ol, (i,J)É('2(i,J) h (i,J)), (j,]) (I,]) 7. Procédé selon la 1 tel que la technique de mise en correspondance des images comprend les étapes suivantes: l'extraction des points d'intérêts l'appariement des points d'intérêts entre les images - 13 - le calcul du mouvement apparent qui est cohérent avec les appariements trouvés. 8. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que filtrage du mouvement apparent consiste à annuler chacune de ses composantes, si celle-ci est, en valeur absolue, inférieure à un seuil prédéterminé et, dans les autres cas, à la diminuer ou à l'augmenter de ce même seuil. 9. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le filtrage du mouvement apparent limite les valeurs de chacune de ses composantes entre une borne inférieure et une borne supérieure. 10. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le déplacement d'éléments graphiques est proportionnel au mouvement apparent calculé, avec un gain éventuellement proportionnel au mouvement apparent. 11. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le mode de contrôle de l'interface graphique à l'aide du mouvement apparent concerne le déplacement ou le changement d'échelle ou la rotation ou le défilement ou la navigation dans un menu ou la sélection et/ou la validation d'éléments graphiques. 12. Procédé selon la 1 tel que la modification de l'affichage du terminal de communication ou d'un second terminal concerne une image ou un texte ou un document ou un pointeur ou une zone de sélection ou un icône ou un menu ou une liste. 13. Procédé selon les 1 ou 11, caractérisé en ce que le mode de contrôle de l'interface graphique est choisi par l'utilisateur grâce à l'appui sur une touche du clavier qui lui est préalablement associée. 14. Procédé selon les 1, 11 ou 13, caractérisé en ce que le mouvement apparent est calculé si une touche préalablement associée à un mode de contrôle de l'interface est maintenue appuyée, et n'est plus calculé ni interprété en commande utilisateur si aucune de ces touches n'est appuyée. - 14 - 15. Procédé selon les 1, 11, 13 ou 14 caractérisé en ce que le mode de contrôle est choisi par l'utilisateur grâce à une commande vocale, une commande reçue d'un clavier externe ou d'un autre terminal connecté physiquement ou par Infrarouge, Bluetooth, Wifi, GSM, GPRS, UMTS, CDMA ou W-CDMA ou Internet. 16. Procédé selon les 1, 10, 11 ou 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande de changement d'échelle par zoom avant, et comme une commande de changement d'échelle par zoom arrière dans la direction opposée. 17. Procédé selon les 1, 10, 11 ou 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande de déplacement d'élément graphique dans la même direction ou dans la direction opposée. 18. Procédé selon les 1, 10, 11 ou 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande de rotation d'élément graphique dans un certain sens et dans le sens contraire au cas où le mouvement apparent filtré est dans la direction opposée.
G,H
G06,H04
G06F,H04N,H04Q
G06F 3,H04N 7,H04Q 7
G06F 3/048,H04N 7/32,H04Q 7/32
FR2900521
A1
PROCEDE D'ANALYSE DANS UN RECEPTEUR DE TRAMES DE DONNEES BINAIRES EMISES PAR UN EMETTEUR
20,071,102
La présente invention concerne un procédé de consolidation de données transmises séquentiellement par un émetteur à un récepteur au moyen d'un signal carré comportant des trames de données binaires, et plus précisément, mais de façon non limitative, des trames au format du type HDLC (High level ou Hierarchical Data Link Control ou protocole de réseau à commutation de paquets ). L'invention s'applique bien aux données transmises, à un poste de péage, par une balise d'émission à un télébadge de véhicule automobile. Le signal carré comportant des créneaux de niveaux alternativement haut et bas, les bits à un ou à zéro des données binaires sont représentés par des changements de niveau 15 ou transitions interrompant ou non chaque créneau en leur milieu. Une transition au milieu de la durée d'un créneau de niveau haut ainsi qu'un front montant au milieu d'un créneau de niveau bas correspondent à un bit à zéro ou à un suivant que le codage est dit FMO ou FM1, l'absence de transition signifiant le contraire. La fiabilité de ce type de codage, par analyse du signal pour détection de front 20 montant ou descendant, est tributaire de l'instant d'occurrence, dans le créneau haut ou bas, de la transition, car cette dernière peut être confondue avec le front, descendant ou montant, du créneau suivant du signal carré porteur. Une mauvaise synchronisation du récepteur ou une transmission défectueuse peuvent en être la cause. Ainsi, une extraction binaire classique par DPLL ( digital 25 phase locked loop ou boucle de phase numérique) génère souvent des erreurs de ce type. La demanderesse a recherché une solution pour éviter ces erreurs et c'est ainsi qu'elle propose son invention. Ainsi, la présente invention concerne un procédé d'analyse, dans un récepteur, de 30 trames de données binaires, émises par un émetteur, les données étant intégrées dans un signal carré de fréquence déterminée comprenant des créneaux de niveau haut et de niveau bas, qui ont été modulés par des transitions binaires représentatives desdites données puis émis à un débit binaire déterminé, procédé caractérisé par le fait que : - on échantillonne le signal reçu à une fréquence d'échantillonnage multiple de 35 la fréquence du signal carré et on obtient une suite d'échantillons dans chaque créneau reçu, on compte des échantillons successifs de même niveau et on obtient un nombre d'échantillons, - on compare le nombre d'échantillons à un seuil de détermination d'une transition et, s'il est inférieur audit seuil, on en déduit la présence d'une transition dans le créneau pour donc déterminer la valeur binaire de la donnée représentée par la transition. Les premiers comptages obtenus constituent des mesures des instants d'occurrence des transitions dans les créneaux et permettent d'éviter des confusions entre les fronts montants ou descendants de ces créneaux et les transitions représentatives des données io binaires, tout en permettant une certaine dégradation du signal entre l'émetteur et le récepteur, ou une certaine imperfection dans la réalisation de ce dernier. De préférence, dans le créneau, si le nombre d'échantillons comptés a atteint un seuil de détermination d'absence de transition, on en déduit l'absence de transition, ledit seuil d'absence de transition étant supérieur audit seuil de présence de transition. 15 De préférence encore, si le nombre d'échantillons comptés a atteint le seuil de présence de transition tout en étant inférieur au seuil d'absence de transition, on détermine un second seuil de présence de transition, - on compte des échantillons successifs d'un autre niveau et on obtient un second nombre d'échantillons, 20 - on compare ledit second nombre d'échantillons audit second seuil de présence de transition et, s'il est inférieur audit second seuil, - on en déduit la présence d'une transition dans le créneau pour donc - déterminer la valeur binaire de la donnée représentée par la transition. D'autres caractéristiques et avantages du procédé de la présente invention 25 apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après du procédé, faite en référence au dessin annexé sur lequel : - la figure 1 représente une trame de données binaires au format HLDC ; - la figure 2 représente un chronogramme d'une succession de créneaux modulés de transitions, conformément au format HLDC ; 30 - la figure 3 représente un chronogramme d'un créneau échantillonné conformément au procédé de l'invention et - la figure 4 représente un organigramme du procédé d'analyse des données binaires conformément à l'invention. Une trame 1 de données au format HDLC, représentée en figure 1, est généralement composée d'un préambule d'alerte 10 constitué au plus de seize bits à un, puis d'un drapeau ( flag ) 11 de début de message pour la synchronisation de la réception, suivi des données binaires utiles 12 et enfin d'un drapeau de fin de message 13. Les drapeaux sont constitués d'un octet de valeur ` 7E ` en hexadécimal (ou ` 01111110 ` en binaire). Les données binaires a, b, c, ... , comme montrées sur la figure 2, sont portées par un signal carré 14, 15 constitué des créneaux de niveau alternativement haut 14 et bas 15, d'amplitude constante, de période déterminée T, ici de 4 microsecondes, correspondant à une fréquence F, ici de 250 kilohertz, qui, pour le format ci-dessus, équivaut à un débit de 500 kilobits par seconde. Sur la figure 2, on a représenté un exemple de modulations 16 et 17 interrompant respectivement des créneaux haut 14 et bas 15, la modulation 16 étant une transition du niveau haut vers le niveau bas (partie hachurée enlevée ) et la modulation 17 étant une transition contraire à la précédente (partie hachurée ajoutée ). Les transitions haut et bas jouent le même rôle, seule leur présence est représentative d'une donnée binaire. Ainsi, sur l'exemple de la figure 2, les instants a, d, e, g, pour lesquels une transition est présente, représentent une donnée binaire à zéro ou à un suivant que le codage est dit FMO ou FM1, l'absence de transition signifiant le contraire. La donnée binaire correspondant à l'exemple de la figure 2 est ` a b c d e f g `. En codage FMO, on extrait la donnée binaire ` 0110010 `. En codage FMI, l'analyse conduit à une extraction de la donnée binaire "complémentée" à 1 : ' 1001101 `. Physiquement rien ne distingue un front montant ou descendant d'une transition éventuelle 17 ou 16 comparé à un front montant ou descendant de créneau 14 ou 15, 25 sinon son instant d'occurrence a, b, c, ..., relativement à l'instant tl, t2, t3, ... du front. Or, en référence à la figure 3, le signal peut être dégradé et les fronts des créneaux 14, 15 peuvent ne plus se situer exactement aux instants tl, t2, t3, ... et être décalés dans le temps comme en 18 et 19. Ici, pour éviter une confusion entre les fronts de créneau et de transition, on sur- 30 échantillonne le signal carré à une fréquence Fe multiple de la fréquence F, le rapport de multiplicité k étant choisi pour que la période Te de l'échantillonnage serve de tolérance temporelle limite en deça de laquelle on considère la confusion inévitable. Typiquement, comme dans l'exemple de la figure 3, k = T / (2.Te). Le rapport k = 8 est une bonne valeur. Cette valeur de k détermine celle de Fe : 4 35 mégahertz, et le nombre théorique k = 2.p et le nombre maximum 2.p + n d'échantillonnages possibles dans un créneau, compte tenu du fait que l'on considère que la tolérance temporelle ci-dessus est n.Te. n = 2 est une bonne valeur pour l'application considérée. Sur la durée T/2 de chaque créneau 14, 15, on obtient des échantillons x de niveau identique jusqu'à ce que se produise une transition 16, 17 en a, d, e, ... ou un front en tl, 5 t2, t3, ..., puis éventuellement (en cas de transition) des échantillons y de niveau différent. Le procédé d'analyse du signal, illustré par l'organigramme de la figure 4, est alors le suivant : à une étape initiale 21 de traitement de créneau 14, 15, entre les deux fronts du 10 créneau tels qu'aux instants to et tl ou tl et t2, on échantillonne le signal à la fréquence Fe, à l'étape suivante 22, on compte les échantillons x tant qu'il n'y a pas de transition 16, 17, et on arrête le comptage à l'instant tel que a, d, ... d'apparition d'une telle transition pour obtenir un comptage ou nombre i d'échantillons x, 15 - à l'étape 23, on compare le nombre i à un seuil S1 de détermination de présence de transition, seuil prédéterminé égal à p + n , et si i n'atteint pas ou est plus petit que S1, on passe à une étape 28 ci-dessous de traitement de la présence d'une transition, à l'étape 24, on compare le nombre i à un seuil S3 de détermination d'absence de transition, choisi égal à p + 2.n, et si i atteint S3, on passe à une étape 29 ci-dessous de 20 traitement d'absence de transition, sinon, à une étape 25, on calcule un second seuil S2 de présence de transition en fonction du nombre i, et on choisit comme formule : S2 = k + n û i, puis à une étape 26, on compte les échantillons y qui suivent l'instant a, b, ... jusqu'à la fin 18 du créneau 14, 15, aux instants tels que tl, t2, t3, ... pour obtenir un second 25 nombre j d'échantillons y de niveau différent, et enfin - à une étape 27, on compare le second nombre j à au second seuil S2 et si j est plus petit que S2, on passe à l'étape 28, sinon on passe à l'étape 29. A l'étape 28 de traitement de la présence de transition, la donnée binaire correspondant à la transition est discriminée comme étant un un physique et on 30 passe à l'étape 30 de codage et de mémorisation. - A l'étape 29 de traitement de l'absence de transition, la donnée binaire correspondante est discriminée comme étant un zéro physique et on passe à l'étape 30 de codage et de mémorisation. - A l'étape 30, si on est en codage FMO on code le un physique en zéro logique, 35 respectivement le zéro physique en un logique, ou si on est en codage FMI on code le un physique en un logique, respectivement le zéro physique en zéro logique, puis on mémorise le résultat dans un registre 32 et on passe à une dernière étape 31. - A l'étape 31, on met les nombres i et j à zéro, prêts pour de nouveaux comptages sur le créneau suivant et on retourne à l'étape initiale 21 de traitement de créneau. On notera que les seuils S1 = k / 2 + n , et S3 = k / 2 + 2.n sont fonctions du rapport k de la fréquence F du signal et de la fréquence d'échantillonnage Fe et de la tolérance temporelle n choisie, et que le seuil S2 est calculé en fonction du nombre i et de ces mêmes paramètres n, k . Pour mettre en oeuvre le procédé ci-dessus, on peut réaliser un logiciel exécutant io l'organigramme de la figure 4, mais on peut aussi effectuer les comptages i et j, puis se référer à un tableau de vérité de discrimination des données binaires. Pour les valeurs des divers paramètres choisis ci-dessus, on obtient le tableau ci-dessous : Nombre Nombre Décision Valeur du Valeur du d'échantillons d'échantillons de bit bit avant la transition après la transition transition FMO FMI 2 oui 0 1 3 oui 0 1 4 oui 0 1 5 oui 0 1 6 < 4 oui 0 1 6 > ou = 4 non 1 0 7 < 3 oui 0 1 7 > ou = 3 non 1 0 8 non 1 0 9 non 1 0 non 1 0 On notera que le procédé peut s'appliquer à toute sorte de flux de données binaires séquentielles de format et de codage similaires au format HDLC, du type comportant des créneaux binaires porteurs de transitions binaires symptomatiques des données numériques, pour en consolider l'extraction
Dans le procédé de l'invention, les données sont intégrées dans un signal carré de fréquence F comprenant des créneaux de niveau haut (14) et de niveau bas (15), modulés par des transitions binaires (16, 17) représentatives des données puis émis à un débit binaire déterminé. Selon le procédé,- on échantillonne le signal reçu à une fréquence Fe multiple de la fréquence F et on obtient une suite d'échantillons ( x ) dans chaque créneau (14, 15) reçu,- on compte des échantillons ( x ) successifs de même niveau et on obtient un nombre d'échantillons ( i ),- on compare le nombre ( i ) d'échantillons à un seuil (S1) de détermination d'une transition et, s'il est inférieur audit seuil,- on en déduit la présence d'une transition dans le créneau pour donc déterminer la valeur binaire de la donnée représentée par la transition.L'invention s'applique bien au télépéage de véhicule
1- Procédé d'analyse, dans un récepteur, de trames de données binaires, émises par un émetteur, les données étant intégrées dans un signal carré de fréquence F déterminée comprenant des créneaux de niveau haut (14) et de niveau bas (15), qui ont été modulés par des transitions binaires (16, 17) représentatives desdites données puis émis à un débit binaire déterminé, procédé caractérisé par le fait que : - on échantillonne le signal reçu à une fréquence d'échantillonnage Fe multiple de la fréquence F du signal carré et on obtient une suite d'échantillons ( x ) dans chaque créneau (14, 15) reçu, - on compte des échantillons ( x ) successifs de même niveau et on obtient un nombre d'échantillons (i ), on compare le nombre ( i ) d'échantillons à un seuil (Si) de détermination d'une transition et, s'il est inférieur audit seuil, on en déduit la présence d'une transition dans le créneau pour donc déterminer la valeur binaire de la donnée représentée par la transition. 2- Procédé selon la 1, dans lequel, si le nombre d'échantillons comptés ( i ) a atteint un seuil (S3) de détermination d'absence de transition, on en déduit l'absence de transition, ledit seuil (S3) d'absence de transition étant supérieur audit seuil (S1) de présence de transition. 3- Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel, si le nombre d'échantillons comptés ( i ) a atteint le seuil (S 1) de présence de transition tout en étant inférieur au seuil (S3) d'absence de transition : - on détermine un second seuil (S2) de présence de transition, - on compte des échantillons successifs (y) d'un autre niveau et on obtient un second nombre (j ) d'échantillons. on compare ledit second nombre (j ) d'échantillons audit second seuil (S2) de présence de transition et, s'il est inférieur audit seuil, - on en déduit la présence d'une transition dans le créneau pour donc - déterminer la valeur binaire de la donnée représentée par la transition. 4- Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel les seuils (Si, S2) de présence de transition sont fonction du rapport de la fréquence F du signal carré et de la fréquence d'échantillonnage Fe. 5- Procédé selon l'une des 3 et 4, dans lequel, avant d'effectuer la comparaison du nombre (j ) au second seuil (S2), on détermine ce second seuil (S2) en fonction du nombre (i ). 6- Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel la fréquence lo d'échantillonnage Fe est un multiple pair de la fréquence F du signal carré. 7- Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel la fréquence F du signal carré est de l'ordre de deux cent cinquante kilo hertz. 15 8- Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel la fréquence d'échantillonnage Fe est telle que la période d'échantillonnage Te correspond à une tolérance temporelle du signal.
H,G
H04,G07
H04J,G07B,H04L
H04J 3,G07B 15,H04L 29
H04J 3/06,G07B 15/00,H04L 29/08
FR2897954
A3
SYSTEME COMMANDE PAR ORDINATEUR POUR SYNCHRONISER UNE REALISATION DE PHOTOGRAPHIE ENTRE UN PLATEAU TOURNANT 3-D ET UN DISPOSITIF DE CAPTURE D'IMAGE AVEC UNE CONVERSION AUTOMATIQUE DE FORMAT D'IMAGE
20,070,831
3-D ET UN DISPOSITIF DE CAPTURE D'IMAGE AVEC UNE CONVERSION AUTOMATIQUE DE FORMAT D'IMAGE La présente invention porte sur un système pour une génération automatique d'une image en 3-D et une conversion automatique de format d'image, en particulier sur un système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant pour réaliser une image en 3-D, appelé ci-après plateau tournant 3-D, et un dispositif de capture d'image avec une conversion automatique de format d'image. L'opération consistant à capturer les images d'un objet physique à différents angles de rotation par l'intermédiaire d'un plateau tournant 3-D actionné à la main existe depuis longtemps. Cependant, il est difficile de transformer de façon précise le format créé en un format d'image clair et affichable. En outre, les procédures pour ceci sont compliquées et prennent du temps. Récemment, des appareils photo numériques sont devenus très populaires. Cependant, la photographie par appareil photo numérique commandé par ordinateur reste peu commune. Ceux qui ont l'intention de remplacer le plateau tournant 3-D actionné à la main par un plateau automatique sont en général non familiers avec la commande de synchronisation des appareils photo numériques. Par conséquent, la meilleure performance possible de réalisation de photographie tout automatique entre le plateau tournant 3-D commandé par ordinateur et un dispositif de capture d'image est encore difficile à obtenir. Le format d'image des images générées par le dispositif de capture d'image est en général en format Données Brutes (RAW DATA), JPG, TIFF ou autres. Cependant, les images d'un tel format ont une très grande capacité de données. Par conséquent, elles nécessiteraient d'être ouvertes et transformées manuellement en des images d'un format d'image à niveau de couleur faible (tel que 256 couleurs) sur une base d'une par une ; ensuite, les images de format d'image à niveau de couleur faible sont synthétisées dans un format d'image (tel que GIF) capable d'afficher un objet en rotation. Si un ordinateur peut être utilisé pour commander un plateau tournant 3-D et un dispositif de capture d'image pour entreprendre la synchronisation d'une photographie avec une conversion de format d'image automatiquement, les personnes, qui n'ont pas de compétence en photographie ou en conversion de format d'image, seront également capables de réussir facilement des images affichables en 3-D de haute qualité, et, par conséquent, peuvent augmenter la possibilité d'images en 3-D créées comme outil de communication commerciale. L'un des objectifs de la présente invention est de proposer un système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3D et un dispositif de capture d'image avec une conversion automatique de format d'image, dans lequel les procédures, de la génération d'image à la conversion de format d'image pour un format affichable en 3-D sont toutes totalement et automatiquement commandées par un ordinateur. Pour atteindre l'objectif mentionné ci-dessus, la présente invention propose un système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D et un dispositif de capture d'image avec une conversion automatique de format d'image, qui comprend : un ordinateur, un plateau tournant 3-D, un module de commande du plateau tournant 3-D, un dispositif de capture d'image, un module de commande de capture d'image et un module de conversion automatique de format d'image, dans lequel un objet physique est placé sur le plateau tournant 3-D, et le dispositif de capture d'image fait des prises de vue de l'objet pour chaque incrément d'un degré donné d'angle de rotation ; après un tour complet de rotation, le dispositif de capture d'image achève la capture d'une pluralité d'images et stocke ces images dans un ordinateur ; le module de conversion automatique de format d'image transforme ces formats d'image créés par le dispositif de capture d'image en images d'un format affichable automatiquement. La présente invention a donc pour objet un système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D et un dispositif de capture d'image avec une conversion automatique de format d'image, comprenant : un plateau tournant 3-D fournissant une plate-forme de 15 placement de l'objet pour faire tourner ladite plate-forme de placement de l'objet ; un module de commande du plateau tournant 3-D commandant la rotation dudit plateau tournant 3-D ; un dispositif de capture d'image prenant des prises de 20 vue de l'objet sur ladite plate-forme de placement de l'objet selon l'état de rotation dudit plateau tournant 3-D pour générer une pluralité d'images ; un module de commande de capture d'image commandant le fonctionnement dudit dispositif de capture d'image ; 25 et un module de conversion automatique de format d'image transformant le format des images capturées par ledit dispositif de capture d'image. Ledit système peut comprendre en outre un 30 ordinateur, avec ledit module de commande du plateau tournant 3-D, ledit module de commande de capture d'image et ledit module de conversion automatique de format d'image étant incorporés dans ledit ordinateur. Ledit plateau tournant 3-D peut comprendre en 35 outre une carte de commande, et ladite carte de commande peut faire partie dudit plateau tournant 3-D ou être une unité individuelle. Ledit dispositif de capture d'image peut être l'un parmi un appareil photo numérique, une caméra CCD, et 5 une Caméra Internet (Web Cam). Ledit ordinateur, ledit plateau tournant 3-D et ledit dispositif de capture d'image peuvent être interconnectés par l'intermédiaire d'une pluralité de câbles de signaux. 10 Lesdits câbles de signaux peuvent être des câbles de signaux USB, des câbles de signaux IEEE1394, des câbles de signaux RS232 ou d'autres câbles de signaux. Ledit ordinateur peut être apte à commander ledit plateau tournant 3-D et ledit dispositif de capture d'image 15 pour les faire fonctionner de façon synchronisée afin de faire des prises de vue de l'objet et générer des images dudit objet. Ledit module de conversion automatique de format d'image peut être utilisé pour transformer les images 20 capturées par ledit dispositif de capture d'image en images d'un format affichable. Ledit module de commande du plateau tournant, ledit module de commande de capture d'image et ledit module de conversion automatique de format d'image peuvent être 25 intégrés dans un seul module, ou deux quelconques parmi eux peuvent être sélectivement intégrés dans un module, ou ils peuvent être une unité individuelle respectivement. Après que la capture d'image est achevée, un ordinateur peut démarrer automatiquement ledit module de 30 conversion automatique de format d'image pour entreprendre la conversion des formats d'image. La présente invention a également pour objet un plateau tournant 3-D caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une saillie de la forme d'un élément de poteau, de 35 barre ou d'arc positionné sur la bordure de celui-ci pour fournir un arrière-plan à la prise de vue s'inclinant contre et s'apposant à cet élément et empêcher l'arrière-plan de la prise de vue de tomber lorsqu'il tourne. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après un mode de réalisation particulier . la FIGURE 1 est un diagramme montrant schématiquement le système de la présente invention ; - la FIGURE 2 est un organigramme du processus fonctionnel selon la présente invention ; la FIGURE 3 est un diagramme montrant les éléments de circuit du plateau tournant 3-D selon la présente 15 invention ; la FIGURE 4 est un diagramme montrant une vue de côté du plateau tournant 3-D selon la présente invention ; 20 - la FIGURE 5 est un diagramme montrant une vue de dessus du plateau tournant 3-D selon la présente invention. Si l'on se réfère à la FIGURE 1, on peut voir un 25 diagramme montrant schématiquement le système pour une synchronisation automatique de photographie et une conversion automatique de format d'image selon la présente invention. Un module 14 de commande du plateau tournant 3-D, un module 15 de commande de capture d'image et un 30 module 16 de conversion automatique de format d'image sont installés sur un ordinateur 10. Le module 15 de commande de capture d'image commande un dispositif de capture d'image 20 par l'intermédiaire d'un USB 11, et le module 14 de commande du plateau tournant 3-D commande un plateau 35 tournant 3-D 40 par l'intermédiaire d'une carte de commande 30 et d'un USB 12. La carte de commande 30 fournit une alimentation pour le plateau tournant 3-D 40 par l'intermédiaire d'un câble d'alimentation 50. Lorsque le plateau tournant 3-D 40 tourne jusqu'à une certaine position, l'ordinateur 10 est informé du message par l'intermédiaire d'un câble de signal 13, de la carte de commande 30 et de l'USB 12, et l'ordinateur 10 va donner au dispositif de capture d'image 20 l'instruction de faire des prises de vue de l'objet 21. Puis, les images capturées sont automatiquement transformées en un fichier d'images affichable en 3-D par le module 16 de conversion automatique de format d'image. Si l'on se réfère à la FIGURE 2, on peut voir qu'un organigramme du processus fonctionnel selon la présente invention est représenté. Le processus fonctionnel du système de la présente invention comprend les étapes suivantes . Etape 1 : placer l'objet sur le plateau tournant 3-D ; Etape 2 : ensuite, exécuter le module de commande du plateau tournant 3-D, le module de commande de capture d'image et le module de conversion automatique de format d'image, et déterminer le nombre d'images devant être créées pour une seule révolution du plateau tournant 3-D et l'intervalle de temps entre deux images voisines à partir de l'interface utilisateur de l'écran de l'ordinateur ; Etape 3 : démarrer le système de synchronisation de photographie par l'interface utilisateur sur l'écran d'ordinateur ; Etape 4 : après que les réglages de paramètres sont 35 achevés, commencer la synchronisation automatique de photographie, et commander le dispositif de 5 10 15 20 capture d'image pour réaliser une prise de vue de l'objet synchronisé une fois que le plateau tournant 3-D est commandé par ordinateur pour faire progresser d'un incrément d'un degré donné d'angle de rotation, jusqu'à ce qu'un tour complet du plateau tournant 3-D ait été achevé ; Etape 5 : après l'achèvement d'un tour complet de la capture d'image, les images capturées sont transférées à un dossier préréglé dans l'ordinateur par l'intermédiaire de l'USE, et achever la tâche de capture d'image ; Etape 6 : après l'achèvement de la tâche de capture d'image, démarrer l'ordinateur automatiquement pour extraire les images capturées à partir du dossier préréglé et utiliser le module de conversion automatique de format d'image pour transformer une par une les images capturées en une pluralité d'images d'un format d'image de capacité inférieure, qui sont alors synthétisées en un format d'image affichable directement capable de montrer la rotation de l'objet. 25 Pendant le processus fonctionnel mentionné ci-dessus, l'ordinateur commande automatiquement le plateau tournant 3-D et le dispositif de capture d'image, et les images capturées sont au format de sortie du dispositif de capture d'image. Après que le dispositif de capture 30 d'image a achevé la tâche de capture d'image, l'ordinateur utilise le module de conversion automatique de format d'image pour transformer une par une des images de sortie (au format) en images d'un format d'image à capacité inférieure et les intégrer dans un format d'image 35 directement affichable en 3-D. En d'autres termes, les étapes depuis la génération d'image jusqu'à l'intégration de format d'image affichable directement en 3-D sont toutes automatiquement commandées par l'ordinateur. Si l'on se réfère à la FIGURE 3, un diagramme montre schématiquement les éléments de circuit du plateau tournant 3-D 40 selon la présente invention pour le processus fonctionnel, dans lequel l'ordinateur 10 commande la rotation du plateau tournant 3-D 40 par l'intermédiaire de la carte de commande 30, et le signal est réintroduit dans l'ordinateur 10 pour permettre au module 15 de commande de capture d'image de commander le dispositif de capture d'image 20 pour capturer des images de façon synchronisée. Comme représenté sur la FIGURE 3, l'ordinateur 10 transmet les commandes du plateau tournant 3-D 40 à l'unité centrale (CPU) 32 de la carte de commande 30 par l'intermédiaire de l'USB 12 et d'un circuit intégré d'interface USB 31, puis les commandes du plateau tournant 3-D 40 sont converties dans le temps restant appliqué pour commander un moteur 41 par l'intermédiaire de l'unité centrale 32 et d'un circuit intégré d'entraînement du moteur 33, dans lequel le circuit intégré d'entraînement du moteur 33 de la carte de commande 30 commande la révolution du moteur 41 par l'intermédiaire d'un câble d'alimentation 50. Le moteur en rotation 41 entraîne un réseau optique 44 et un engrenage 42 ; l'engrenage 42 entraîne tout le plateau tournant 3-D 40 en rotation. Le réseau optique 44 est une plaque en forme de disque ayant un trou ; le trou passera à travers un détecteur 45 pour chaque révolution du moteur 41, et le détecteur 45 peut alors calculer le nombre de révolutions du moteur 41. Le nombre de révolutions du moteur 41 est alors transmis à l'unité centrale 32 par l'intermédiaire du câble de signal 13 et d'un décodeur 34 jusqu'à ce que le nombre préréglé de révolutions soit atteint. Le transformateur AC/DC 35 transforme AC en DC pour fournir une alimentation au moteur 41. Si l'on se réfère à la FIGURE 4 et à la FIGURE 5, les diagrammes montrent respectivement la vue latérale et la vue de dessus du plateau tournant 3-D 40 selon la présente invention. Le plateau tournant 3-D 40 a une base 53 et un plateau 54. La base 53 couvre la partie inférieure du plateau tournant 3-D 40. Une pluralité de rouleaux 55 sont installés entre la base 53 et le plateau 54 pour supporter le poids de l'objet 21 (tel que représenté sur la FIGURE 1) et pour permettre au plateau 54 de tourner sans à-coups. Le plateau 54 est fixé à un arbre de rotation 46 par une vis de fixation 49 et l'arbre de rotation 46 étant l'axe central. Le moteur en rotation 41 peut entraîner simultanément l'engrenage 42 et le réseau optique 44 en rotation. L'engrenage tournant 42 peut en outre entraîner un engrenage 43 en rotation. Etant donné que l'engrenage 43 est couplé au fond du plateau 54 du plateau tournant 3-D 40, l'engrenage 43 peut entraîner en rotation le plateau 54 et l'arbre de rotation 46. Lorsque l'arbre tournant 46 est entraîné en rotation, son côté latéral va raser un manchon autolubrifiant 47, qui coopère avec une vis de réglage 48 pour empêcher l'arbre tournant 46 d'être expulsé. En outre, la base 53 a une douille d'alimentation 51 et une douille de signal 52, qui peuvent respectivement fournir une alimentation et un signal pour la carte de commande 30. En résumé, la présente invention propose un système pour des photographies en 3-D automatiques et une conversion automatique de format d'image, dans lequel un ordinateur est utilisé pour commander un plateau tournant 3-D et un dispositif de capture d'image pour entreprendre de façon automatique une synchronisation de photographies pour générer des images ; et un module de conversion automatique de format d'image est utilisé pour transformer les images en images affichables 3-D de haute qualité automatiquement. Ainsi, les personnes, qui ne sont pas spécialistes en photographie ou en conversion de format d'image, peuvent également réaliser des images affichables en 3-D de haute qualité facilement. Ceux décrits ci-dessus sont seulement les modes de réalisation préférés de la présente invention, et ils ne sont pas destinés à limiter la portée de la présente invention ; toute modification ou variante équivalente selon l'esprit de la présente invention peut être également comprise dans la portée des revendications de la présente invention. Ainsi, la présente invention a été respectueusement présentée ci-dessus, et l'approbation de celle-ci sera grandement appréciée par les inventeurs.10
Un système commandé par ordinateur pour une synchronisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d' image (20) avec une conversion automatique de format d'image comprend un plateau tournant 3-D (40), un module de commande (14) du plateau tournant 3-D (40), un dispositif de capture d'image (15), un module de commande de capture d'image et un module de conversion (16) de format d'image automatique. Un objet (21) physique est placé sur le plateau tournant 3-D (40) et pris en photo par le dispositif de capture d'image (20) pour chaque incrément d'un degré donné d'angle de rotation. Après un tour complet, les images sont stockées dans un fichier image désigné dans l'ordinateur (10) puis automatiquement transformées en un format affichable par le module de conversion (16) de format d'image automatique. Avec une génération d'image et une conversion de format d'image entièrement automatiques, ce que l'utilisateur a besoin de faire est seulement de placer l'objet sur le plateau tournant 3-D (40), de déterminer le nombre d'images devant être prises pour une seule révolution du plateau tournant 3-D (40), et de presser un bouton de démarrage.
1 Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant pour réaliser une image en 3-D, ci-après désigné plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image, comprenant : - un plateau tournant 3-D (40) fournissant une plate-forme de placement de l'objet (21) pour faire tourner ladite plate-forme de placement de l'objet ; un module de commande (14) du plateau tournant 3-D (40) commandant la rotation dudit plateau tournant 3-15 D (40) ; un dispositif de capture d'image (20) prenant des prises de vue de l'objet (21) sur ladite plate-forme de placement de l'objet (21) selon l'état de rotation dudit plateau tournant 3-D (40) pour générer une 20 pluralité d'images ; un module de commande (15) de capture d'image commandant le fonctionnement dudit dispositif de capture d'image (20) ; et un module de conversion (16) de format d'image 25 automatique transformant le format des images capturées par ledit dispositif de capture d'image (20). 2 Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un 30 plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre un ordinateur (10), avec ledit module de commande (14) du plateau tournant 3-D (40), ledit 35 module de commande (15) de capture d'image et ledit modulede conversion (16) de format d'image automatique étant incorporés dans ledit ordinateur (10). 3 - Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3- D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 1, caractérisé par le fait que ledit plateau tournant 3-D (40) comprend en outre une carte de commande (30), et ladite carte de commande (30) fait partie dudit plateau tournant 3-D (40) ou est une unité individuelle. 4 - Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 1, caractérisé par le fait que ledit dispositif de capture d'image (20) est l'un parmi un appareil photo numérique, une caméra CCD, et une caméra internet (Web Cam). 5 - Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 2, caractérisé par le fait que ledit ordinateur (10), ledit plateau tournant 3-D (40), et ledit dispositif de capture d'image (20) sont interconnectés par l'intermédiaire d'une pluralité de câbles de signaux (13). 6 Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 5, caractérisé par le fait que lesdits câbles de signaux (13) sont des câbles de signaux USB, des câbles de signaux IEEE 1394, des câbles de signaux RS232, ou d'autres câbles de signaux. 7 Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 2, caractérisé par le fait que ledit ordinateur (10) commande ledit plateau tournant 3-D (40) et ledit dispositif de capture d'image (20) pour fonctionner de façon synchronisée pour faire des prises de vue de l'objet (21) et générer des images dudit objet (21). 8 Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 1, caractérisé par le fait que ledit module de conversion (16) de format d'image automatique est utilisé pour transformer les images capturées par ledit dispositif de capture d'image (20) en images d'un format affichable. 9 - Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 1, caractérisé par le fait que ledit module de commande (14) du plateau tournant, ledit module de commande (15) de capture d'image, et ledit module de conversion (16) de format d'image automatique sont intégrés dans un seul module, ou deux quelconques parmi eux sont sélectivement intégrés dans un module, ou ils peuvent être une unité individuelle respectivement. 10 - Système commandé par ordinateur pour synchroniser une réalisation de photographie entre un plateau tournant 3-D (40) et un dispositif de capture d'image (20) avec une conversion automatique de format d'image selon la 1, caractérisé par le fait qu'après que la capture d'image est achevée, un ordinateur(10) démarre automatiquement ledit module de conversion (16) de format d'image automatique pour entreprendre la conversion des formats d'image. 11 - Plateau tournant 3-D (40) destiné à être utilisé avec le système tel que défini à l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une saillie de la forme d'un élément de poteau, de barre ou d'arc positionné sur la bordure de celui-ci pour fournir un arrière-plan à la prise de vue s'inclinant contre et s'apposant à cet élément et empêcher l'arrière-plan de la prise de vue de tomber lorsqu'il tourne.
G,H
G03,H04
G03B,H04N
G03B 35,H04N 5
G03B 35/10,H04N 5/232
FR2890997
A1
DISPOSITIF DE SORTIE DE CAISSON, NOTAMMENT DESTINE AU MAINTIEN D'UNE MANIVELLE DE MANOEUVRE D'UN VOLET ROULANT ET ORGANE DE COMMANDE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF DE SORTIE DE CAISSON
20,070,323
La présente invention a trait à un dispositif de sortie de caisson, notamment destiné au maintien d'une manivelle de manoeuvre d'un volet roulant. L'invention a également pour objet un organe de commande équipé d'un tel dispositif de sortie de caisson. Bien que particulièrement prévu pour permettre le maintien d'une manivelle de manoeuvre de volet roulant, le dispositif de sortie de caisson pourra également être utilisé dans d'autres applications et notamment constituer une sortie de caisson autorisant le passage d'un treuil ou d'une sangle reliée à un enrouleur. Différents types de sortie de caisson ont déjà été proposés et sont commercialisés sur le marché. Les sorties de caisson destiné au maintien de la manivelle de manoeuvre ont pour fonction principale d'assurer la liaison entre l'enrouleur du tablier du volet roulant et la manivelle de manoeuvre du volet roulant. Dans cette application pour laquelle l'invention est particulièrement destinée, on prévoit au niveau de la sortie du caisson une rotule, une tige de commande solidarisée à la rotule et traversant le passe-caisson, l'ensemble étant lié à la manivelle de manoeuvre. Selon un premier mode de réalisation connu, la mise en place du passecaisson se fait en effectuant une ouverture dans le fond du caisson et en venant fixer à l'extérieur un pallier à rotule, la fixation étant réalisée en vissant le pallier sur la paroi extérieure du caisson, ledit pallier pouvant loger la rotule ou similaire. Ce type de passe-caisson présente différents inconvénients et notamment demande de réaliser, lors de la mise en place du caisson, plusieurs percements dans la paroi du caisson; 2890997 2 Dans la pratique, compte tenu du manque de précision au niveau de la réalisation des percements, la tige de liaison du tambour n'est pas nécessairement bien alignée avec le fourreau du tambour prévu pour coopérer avec la tige. De plus, compte tenu de la force exercée sur la rotule lors de l'actionnement de la manivelle de manoeuvre et la transmission de cette force sur le pallier, il y a un risque d'arrachement des vis hors du caisson. Par ailleurs, les opérations de dépose de la tige d'actionnement sont difficiles à réaliser compte tenu du fait qu'il faut généralement travailler en hauteur et retirer l'ensemble des vis. Enfin, le passe-caisson étant disposé en dessous de la face inférieure du caisson avec des vis apparentes, il est très peu esthétique. On connaît également un second type de dispositif de passe-caisson comportant deux éléments venant prendre en sandwich la paroi inférieure du caisson et reliés ensemble par un élément de liaison tel qu'une vis. Ce type de dispositif connu présente différents inconvénients et notamment, nécessite un jonc de liaison qui devra nécessairement être démonté en cas de dépose de sortie de caisson et remplacé par un autre pour une nouvelle pose, dans ce type de dispositif, la pose et la dépose ne pouvant être opérées que par un installateur spécialisé. La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients des techniques précitées et de proposer à cet effet un dispositif de sortie de caisson dont la pose et la dépose peuvent être réalisées aisément. Un autre objet de la présente invention est de proposer un dispositif de sortie de caisson dans lequel la partie visible, c'est-à-dire située à l'extérieur du caisson, est réduite. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de sortie de caisson pouvant être fixé indifféremment sur la face inférieure du caisson ou sur une joue du caisson ou encore à l'interface entre la face inférieure et la joue du caisson. Un autre but de la présente invention est de proposer un organe de commande comportant le dispositif de sortie de caisson, une tringle de commande et une rotule avec une tringle ne nécessitant pas d'être retirée lors de la pose et de la dépose de la sortie de caisson. L'invention a ainsi pour objet un dispositif de sortie de caisson, notamment destiné au maintien d'une manivelle de manoeuvre de volet roulant comportant deux éléments, un premier élément solidaire du caisson et un second élément apte à être solidarisé au premier. Selon l'invention, les deux éléments comportent des moyens d'assujettissement permettant la pose du second élément sur le premier par un mouvement de translation et la dépose par un mouvement de rotation puis de translation. L'invention vise également un organe de commande comportant une tringle de commande, une rotule et un dispositif de sortie de caisson tel que précité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite d'un exemple préféré de réalisation, dans lequel la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 représente en vue de perspective un premier exemple de réalisation du dispositif conforme à l'invention, disposé dans un caisson de volet roulant représenté partiellement; les figures 2A et 2B représentent le détail, noté A ans la figure 1, en vue agrandie dans deux positions différentes; la figure 3 représente un second exemple de réalisation du dispositif conforme à l'invention, représenté également dans une vue en perspective partielle d'un caisson de volet roulant; les figures 4A et 4B représentent un détail agrandi noté A' de la figure 3 dans deux positions différentes; les figures 5A et 5B représentent un exemple de réalisation dans deux positions du second élément du dispositif de sortie de caisson; les figures 6 et 7 représentent une vue respectivement éclatée et compacte de différents éléments de l'organe de commande; la figure 8 représente, en vue de coupe, un troisième mode de réalisation d'un dispositif de sortie de caisson conforme à l'invention. En se reportant principalement aux figures 2 et 4, on voit un dispositif de sortie de caisson 1 comportant deux éléments, un premier élément 2 solidaire du caisson 5 et un second élément 3 apte à être solidarisé au premier élément 2. Comme représentés aux figures 2 et 4, les deux éléments 2 et 3 comportent des moyens d'assujettissement 4 permettant la pose du second élément 3 sur le premier élément 2 ou éventuellement, sa dépose. Les figures 1 et 2, d'une part, et les figures 3 et 4, d'autre part, présentent deux modes de réalisation différents du premier élément solidaire 2; toutefois, dans ces deux modes, les opérations de pose et de dépose du second élément 3 sont identiques, à savoir pour la pose, un mouvement de translation et pour la dépose, un mouvement de rotation puis de translation. Les moyens d'assujettissement 4 sont disposés sur les deux éléments 2,3 et comportent notamment des clips 7 disposés sur un des deux éléments 2,3 coopérant avec des moyens de retenue 6 disposés sur l'autre élément. Dans les figures 1 à 7, les clips 7 sont disposés sur l'élément 2; cette disposition est avantageuse et notamment, lors de la phase d'introduction des clips 7 dans les moyens de retenue 6. Toutefois, on pourra comme représenté à la figure 8 inverser la disposition des moyens d'assujettissement 4 en disposant les clips 7 sur l'élément 2 solidaire du caisson 5 et les moyens de retenue 6 sur le second élément 3 apte à être solidarisé. En se reportant cette fois principalement aux figures 1, 2A et 2B on voit que dans ce premier mode de réalisation, le second élément 3 comporte des clips 7 et le premier élément 2 des moyens de retenue 6 comportant une ouverture 8. Cette ouverture 8 a une dimension, dite minimale, inférieure à l'espacement entre les bords extérieurs des clips 7, qui sont dans l'exemple illustré aux figures 1, 2A et 2B au nombre de deux, et permettent l'introduction par translation simple de l'élément 3 à l'intérieur de l'élément 2. A ce niveau, il est intéressant de noter que les clips 7 sont réalisés de manière à pouvoir, lors de leur introduction dans l'ouverture 8, fléchir légèrement vers l'intérieur puis une fois passer l'ouverture 8, revenir dans leur position initiale empêchant une translation dans l'autre sens, les rebords inférieurs 9 des clips 7 2890997 5 venant en effet en butée contre les moyens de retenue 6. Cette position est matérialisée dans la figure 2B. L'ouverture 8 comporte également une dimension, dite maximale, cette fois supérieure audit espacement et permettant la dépose du second élément 3. Dans l'exemple de la figure 2A, les clips 7 sont disposés suivant cette dimension dite maximale et qui autorise une translation de l'élément 3 permettant un dégagement de cet élément par rapport à l'élément 2. Lors de l'introduction du second élément 3 dans le premier élément 2, on place les clips 7 suivant la dimension dite minimale, et on exerce une pression sur le second élément 3 jusqu'à ce que les clips 7 soient introduits dans l'ouverture 8 et tel que représenté à la figure 2B. Pour la dépose, une translation simple n'est pas possible, les rebords 9 inférieurs des clips 7 venant en butée contre les moyens de retenue 6 et par conséquent, il est nécessaire dans un premier temps d'effectuer une rotation du second élément 3 de manière à faire coïncider les clips 7 et la dimension dite maximale et tel que représenté à la figure 2A. Ensuite, il suffit à l'opérateur d'effectuer une traction sur cet élément 3 pour venir retirer l'élément 3 hors du premier élément 2. Pour faciliter ces opérations, on peut prévoir selon une première 20 caractéristique avantageuse, des moyens de repérage 18 des positions de pose ou de dépose du second élément 3. Ces moyens de repérage pourront notamment consister en une indication visuelle réalisée sur la partie visible du second élément 3. Par ailleurs, selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit que la base 10 du second élément 3 en appui sur le caisson 5 constitue un moyen de prise permettant la rotation par un outil adapté, et par exemple par clé ou manuellement, de cet élément 3. On voit ainsi représentée à la figure 5, la base 10 du second élément 3 comportant deux extrémités arrondies reliées par deux parties plates et pouvant être enserrées par une clé à plat classique. Bien entendu, en fonction du nombre de clips 7 ou encore des positionnements des dimensions maximale et minimale, on pourra envisager différents angles de rotation nécessaire pour passer de la position de pose à la position de dépose du second élément 3. Cela étant, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit que le mouvement de rotation nécessaire à la dépose du second élément 3 soit de l'ordre de 90 . Comme indiqué plus haut, ce dispositif de sortie de caisson 1 sera particulièrement destiné au maintien d'une manivelle de manoeuvre. La mise en oeuvre de la manivelle peut, par frottement, exercer un couple sur l'élément 3 qui pourrait passer de manière involontaire de sa position de pose à sa position de dépose. Pour éviter cet inconvénient, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit des moyens de blocage 11 de la rotation du second élément 3 par rapport au premier élément 2 lors de la mise en oeuvre de la manivelle. De manière avantageuse, ces moyens de blocage 11 comprennent au moins un cran 12 sur un des deux éléments 2,3 coopérant avec une rainure disposée sur l'autre élément, l'ensemble permettant de constituer une zone de frottement supérieure au couple de rotation exercé sur le second élément 3 lors de la rotation de la manivelle de manoeuvre. De manière préférentielle, on prévoit la rainure au niveau de l'élément 2 et le cran 12 au niveau de la base 10 du second élément 3, tel que représenté à la figure 5B. Il faut également noter que dans cette utilisation du dispositif de sortie du caisson 1 comme maintien d'une manivelle de volet roulant, on prévoit que le second élément 3 comporte des moyens de réception 13 d'une rotule. On pourra à ce sujet utiliser des moyens de réception 13 déjà utilisés et connus de l'homme du métier dans les dispositifs de passe-caisson disponibles sur le marché. A ce sujet, on voit un exemple de rotule aux figures 6 et 7 représentant un organe de commande 14 comportant une tringle de commande 15, une rotule 16 et le second élément 3 du dispositif de sortie de caisson 1. Il est d'ailleurs important de souligner à ce niveau qu'un des intérêts du dispositif de sortie de caisson 1 présenté est que lors de la pose et/ou de la dépose de sortie de caisson 1, il n'est pas nécessaire de démonter les différents éléments représentés aux figures 6 et 7, l'ensemble pouvant être retiré ou posé sur le premier élément 2 de manière simultanée. Ainsi, pour réaliser la pose et la dépose, il n'est pas nécessaire d'avoir une tige de commande pouvant être retirée avant la dépose de l'élément 3 comme c'était le cas notamment dans les dispositifs passe- caisson à double éléments tels que décrits dans l'état de la technique de la présente demande. Par conséquent, ce dispositif de sortie de caisson 1 facilite considérablement les opérations de montage et de démontage de l'ensemble du 10 caisson. En se reportant cette fois principalement aux figures 3 et 4, on voit un second mode de réalisation du premier élément 2. Dans ce second mode de réalisation, les moyens de retenue 6 comportent au moins deux butées 19, l'espace entre ces butées 19 étant inférieur à l'espacement entre les bords extérieurs des clips 7 du second élément 3 permettant son assujettissement. Pour la dépose du second élément 3, on effectue une rotation de cet élément 3 de manière à ce que les clips 7 soient repoussés par les parois 17, dont l'écartement est inférieur à l'espace entre les bords des clips, et on réalise ensuite une translation en exerçant une traction sur ce second élément 3. On a donc dans cet exemple au moins deux butées 19, l'espace entre les butées 19 étant inférieur à l'espacement entre les bords des clips 7 du second élément permettant son assujettissement et des parois 17 pour le désaccouplement du second élément 3. Bien entendu, le second élément 3 étant identique à celui proposé dans le premier mode de réalisation, les variantes avantageuses de réalisation de cet élément 3 telles que décrites dans le premier mode de réalisation sont également transposables dans ce second mode de réalisation et notamment, en ce qui concerne les moyens de repérage 18 ou encore les moyens de blocage 11 de rotation du second élément par rapport au premier ou encore les moyens de prise 10 permettant la rotation des clips 7 du second élément 3. Il faut également souligner que, compte tenu de la structure du dispositif de sortie de caisson 1, il est possible de disposer le premier élément 2 soit au niveau de la face inférieure du caisson 5, soit au niveau de la joue dudit caisson ou soit encore au niveau de l'interface entre cette face inférieure et ladite joue du caisson. L'invention vise également l'ensemble organe de commande 14 comportant la tringle de commande 15, la rotule 16 et le dispositif de sortie de caisson 1. Elle vise également un organe de commande comportant un enrouleur, une sangle et un dispositif de sortie de caisson 1. Bien entendu, d'autres modes de réalisation à la portée de l'homme de l'art auraient également pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention définie par les revendications ci-après
La présente invention concerne un dispositif de sortie de caisson (1), notamment destiné au maintien d'une manivelle de manoeuvre de volet roulant.Le dispositif de sortie de caisson (1) comporte deux éléments, un premier élément (2) solidaire du caisson (5) et un second élément (3) apte à être solidarisé au premier.Selon l'invention, les deux éléments (2,3) comportent des moyens d'assujettissement (4) permettant la pose du second élément (3) sur le premier (2) par un mouvement de translation et la dépose par un mouvement de rotation puis de translation.L'invention vise également un organe de commande équipé d'un tel dispositif de sortie de caisson.
1. Dispositif de sortie de caisson (1), notamment destiné au maintien d'une manivelle de manoeuvre de volet roulant comportant deux éléments, un premier élément (2) solidaire du caisson (5) et un second élément (3) apte à être solidarisé au premier, CARACTERISE en ce que les deux éléments (2,3) comportent des moyens d'assujettissement (4) permettant la pose du second élément (3) sur le premier (2) par un mouvement de translation et la dépose par un mouvement de rotation puis de translation. 2. Dispositif de sortie de caisson selon la 1, dans lequel les moyens d'assujettissement (4) comportent des clips (7) disposés sur un des éléments (2,3) coopérant avec des moyens de retenue (6) disposés sur l'autre élément (2,3). 3. Dispositif de sortie de caisson selon la 2, dans lequel le second élément (3) comporte les clips (7) et le premier élément (2) des moyens de retenue (6) comportant une ouverture (8) dont une dimension, dite minimale, est inférieure à l'espacement entre les bords extérieurs des clips (7) du second élément (3) permettant son assujettissement et dans lequel une dimension, dite maximale, est supérieure audit espacement permettant la dépose du second élément (3). 4. Dispositif de sortie de caisson selon la 2, dans lequel le second élément (3) comporte des clips (7) et le premier élément (2) des moyens de retenue (6) comportant au moins deux butée (19), l'espace entre les butées (19) étant inférieur à l'espacement entre les bords des clips (7) du second élément permettant son assujettissement et des parois (17) pour la dépose du second élément (3). 5. Dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le premier élément (2) est solidaire de la face inférieure du coffre et/ou d'une joue du caisson (5). 6. Dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le mouvement de rotation nécessaire à la dépose du second élément (3) est de l'ordre de 90 . 7. Dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel le dispositif comprend des moyens de blocage (11) de la rotation du second élément (3) par rapport au premier lors de la mise en oeuvre d'une manivelle de manoeuvre. 8. Dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la base (10) du second élément en appui sur le caisson constitue un moyen de prise permettant la rotation, par un outil adapté, du second élément (3). 9. Dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le second élément (3) comprend des moyens de repérage (18) de la position de pose ou de dépose du second élément (3). 10. Dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel le second élément (3) contient des moyens de réception (13) d'une rotule (16). 11. Dispositif de sortie de caisson selon la 10, dans lequel les moyens de blocage (11) comprennent au moins un cran (12) sur un élément (2,3) coopérant avec une rainure sur l'autre élément (2,3) permettant de constituer une zone de frottement supérieure au couple de rotation exercé sur le second élément (3) lors de la rotation d'une manivelle de manoeuvre. 12. Organe de commande comportant une tringle de commande (15), une rotule (16) et un dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 11. 13. Organe de commande comportant un enrouleur, une sangle et un dispositif de sortie de caisson selon l'une quelconque des 1 à 9.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/17,E06B 9/76
FR2888401
A1
RETRAIT DU BORD DE LA RONDELLE DE CENTRAGE LORS D'UN PROCEDE DE GRAVURE PAR IMMERSION
20,070,112
La présente description concerne généralement la fabrication de dispositifs semi-conducteurs et plus particulièrement un procédé et un système permettant le retrait de résidu de photorésist d'un substrat semiconducteur. La gravure est un mécanisme grâce auquel un motif placé sur un masque est projeté sur un substrat comme une plaquette de semi-conducteur. Dans des domaines comme la photogravure de semi-conducteurs, il est devenu nécessaire de créer des images sur la plaquette de semi-conducteur qui incorporent des tailles caractéristiques minimales avec une limite de résolution ou une dimension critique (CD). Actuellement, les CD atteignent 65 nanomètres voir moins. La gravure par immersion constitue un nouveau progrès de la photogravure, dans lequel la procédure d'exposition est effectuée avec un liquide qui remplit l'espace situé entre la surface de la plaquette et la lentille. En utilisant la photogravure par immersion, un plus grand nombre d'ouvertures ne peut être assuré que lorsqu'on utilise des lentilles dans l'air, ce qui génère une amélioration de la résolution. En outre, l'immersion permet d'obtenir une profondeur de foyer (DOF) améliorée pour imprimer des caractéristiques encore plus petites. L'étape d'exposition par immersion peut utiliser de l'eau déminéralisée ou un autre fluide d'exposition par immersion approprié dans l'espace situé entre la plaquette et la lentille. Bien que le temps d'exposition soit court, la combinaison du fluide et de la couche photosensible (comme le photorésist ou simplement le résist ) peut provoquer 2888401 2 des problèmes jusqu'à présent inconnus. Par exemple, le résidu de résist entre en contact avec le fluide d'exposition par immersion et/ou la lentille, ce qui contamine le fluide et/ou la lentille et génère des défauts sur la plaquette. Il est souhaitable de proposer un procédé de gravure par immersion permettant d'obtenir une contamination réduite de la lentille et du fluide d'exposition par immersion et des défauts réduits sur la plaquette. Dans un mode de réalisation, un procédé permettant d'exécuter une gravure par immersion sur une plaquette de semi-conducteur est proposé. Le procédé comporte la fourniture d'une couche de résist sur une surface de la plaquette de semi-conducteur. Ensuite, un procédé de retrait du bord de la rondelle de centrage fait tourner la plaquette par centrifugation à une vitesse supérieure à 1 000 tours par minute (par exemple, environ 1 500 tr/min) et distribue du solvant par le biais d'une buse tandis que la plaquette tourne par centrifugation. Ensuite, la couche de résist est exposée à l'aide d'un système d'exposition de gravure par immersion. Dans certains modes de réalisation, l'étape de retrait du bord de la rondelle de centrage comporte un premier procédé de mise en rotation par centrifugation qui fait tourner la plaquette par centrifugation à une première vitesse supérieure à 1 000 tr/min et distribue du solvant en direction d'un bord de la plaquette tandis qu'elle tourne, un deuxième procédé de mise en rotation par centrifugation qui fait tourner la plaquette par centrifugation à une deuxième vitesse inférieure ou égale à la première vitesse et distribue du solvant en direction du bord de la plaquette pendant qu'elle tourne par centrifugation, et un troisième procédé de mise en rotation par centrifugation qui fait 2888401 3 tourner la plaquette par centrifugation à une troisième vitesse inférieure ou égale à la deuxième vitesse et distribue du solvant en direction du bord de la plaquette tandis qu'elle tourne par centrifugation. Dans un autre mode de réalisation, un procédé permettant d'exécuter une gravure par immersion sur un substrat de semi-conducteur comporte la fourniture d'une couche de résist sur une surface du substrat semiconducteur, la couche de résist s'étendant à proximité d'un bord du substrat. Une couche de revêtement non réfléchissant supérieure (TARO) est formée au-dessus du résist, la couche TARO s'étendant plus près du bord du substrat que la couche de résist, ce qui permet d'encapsuler la couche de résist. Le procédé de retrait du bord de la rondelle de centrage (EBR) est ensuite exécuté. Le procédé EBR comprend la mise en rotation par centrifugation de la plaquette à une vitesse supérieure à 1 000 tours par minute (tr/min) et la distribution de solvant à travers une buse tandis que la plaquette tourne par centrifugation. Ensuite, la couche de résist est exposée à l'aide d'un système d'exposition de gravure par immersion. Dans un autre mode de réalisation, un système de retrait du bord de la rondelle de centrage pouvant être utilisé avec un procédé de gravure par immersion est proposé. Le système comporte un moteur à plusieurs vitesses permettant de faire tourner par centrifugation un support de tranche. Le moteur est configuré de manière à maintenir de façon séquentielle une première vitesse du support de tranche supérieure à 1 000 tr/min, une deuxième vitesse du support de tranche à environ 1 000 tr/min, et une troisième vitesse du support de tranche inférieure à 1 000 tr/min. Le système comporte également une première buse placée sur le support de tranche à proximité de l'endroit où se trouve un bord de la 2888401 4 plaquette de semi-conducteur sur le support de tranche, la première buse servant à distribuer un solvant. Dans certains modes de réalisation, la première buse est configurée de manière à être placée en différents emplacements correspondant à au moins deux vitesses différentes du support de tranche. Dans certains modes de réalisation, le moteur à plusieurs vitesses est en outre configuré de telle sorte que la première vitesse soit d'environ 2 500 tr/min, la deuxième vitesse soit d'environ 1 000 tr/min, et la troisième vitesse soit d'environ 500 tr/min. Dans certains modes de réalisation, le système comporte également une deuxième buse placée sur le support de tranche à proximité de l'endroit où un bord d'une plaquette de semi- conducteur serait placé sur le support de tranche. La deuxième buse distribue un solvant sur un côté de la plaquette de semi-conducteur opposé au côté où la première buse distribue du solvant. La première buse est configurable pour distribuer du solvant à environ 2,5 millimètres (mm) du bord de la plaquette lorsque le moteur tourne à la première vitesse. Les première et deuxième buses sont configurables de manière à distribuer du solvant à une distance comprise entre 1,0 mm et 1,5 mm du bord de la plaquette lorsque le moteur tourne à la deuxième vitesse. Les première et deuxième buses sont également configurables de manière à distribuer du solvant à environ 1,0 mm du bord de la plaquette lorsque le moteur tourne à la troisième vitesse. Une description détaillée est donnée dans les modes de réalisation suivants en référence aux dessins joints. 2888401 5 La présente invention peut être mieux comprise à la lecture de la description détaillée suivante et des exemples faisant référence aux dessins joints, parmi lesquels: - La figure 1 est un organigramme d'un procédé permettant d'effectuer une gravure par immersion, comprenant la mise en oeuvre d'un procédé de retrait du bord de la rondelle de centrage (EBR). - Les figures 2, 7, 8 et 9 sont des vues en coupe latérale de la partie située le plus à droite (sur la figure) d'une plaquette de semiconducteur. - La figure 3 est une vue latérale d'un système de gravure par immersion. - La figure 4 est une vue de la plaquette de semi-conducteur des figures 1, 4 et/ou 5 qui présente un ou plusieurs défauts. - Les figures 5 et 6 sont des vues de différents procédés de séchage utilisés dans le procédé EBR de la figure 6 selon un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. La description suivante concerne le meilleur mode de réalisation de l'invention. Cette description est donnée à titre d'illustration des principes généraux de l'invention et ne doit pas être considérée comme restrictive. La portée de l'invention sera mieux déterminée en faisant référence aux revendications jointes. La présente description concerne généralement la fabrication de dispositifs semi-conducteurs et plus particulièrement un procédé et un système permettant de retirer un résidu de photorésist d'un substrat semiconducteur. L'on comprendra, toutefois, que des modes de réalisation spécifiques sont 2888401 6 fournis en tant qu'exemples pour enseigner le concept de l'invention plus large et un spécialiste de la technique pourra facilement appliquer les enseignements de la présente description à d'autres procédés et systèmes. De plus, l'on comprendra que les procédés et systèmes traités dans la présente description comprennent certaines structures et/ou étapes classiques. Puisque ces structures et étapes sont biens connues dans la technique, elles ne seront traitées qu'à un niveau général. En outre, les numéros de référence sont repris sur les schémas pour faciliter leur compréhension et les rendre plus clairs et cette répétition ne sous-entend pas une combinaison nécessaire de caractéristiques ou d'étapes sur les dessins. En référence à la figure 1, un organigramme simplifié d'un mode de réalisation d'un procédé de gravure par immersion générant un nombre réduit de défauts est désigné par le numéro de référence 100. A l'étape 102, une couche photosensible (PSL) est formée sur la surface d'un substrat de plaquette. Le substrat de plaquette peut comprendre une plaquette de silicium vierge, un empilement de films minces, du polysilicium, du nitrure de silicium, de l'oxyde de silicium, un diélectrique faible-k, et des matériaux conducteurs (par exemple, du métal). Dans un mode de réalisation, la PSL est une couche de photorésist polymère (résist) qui est d'environ 2 500 A pour une gravure de 65 nm et inférieure à 1 800 A pour une gravure de 55 nm. Celle-ci est utilisée, dans le présent mode de réalisation, pour conserver un rapport souhaité entre la hauteur et la largeur pour la géométrie des circuits associée à la résolution de la gravure correspondante. Une épaisseur réduite de la PSL peut aider à réduire ou à empêcher la destruction du motif au cours des 2888401 7 étapes de traitement ultérieures (par exemple le développement, le séchage par centrifugation). Le résist peut être une couche de revêtement antiréfléchissant inférieur (BARC), un polymère de sous-couche, un polymère contenant du silicium, un polymère contenant du carbure de silicium, un résist négatif ou positif, une couche de revêtement anti-réfléchissant supérieur (TARC), et peut être composé d'un matériau connu aujourd'hui ou développé par l'avenir pour cela. Par exemple, le résist peut être un système de résist à un, deux composants ou plus. L'application du résist peut être effectuée par dépôt par centrifugation ou par une autre procédure appropriée. Avant l'application du résist, la plaquette peut d'abord être traitée pour la préparer au procédé de photogravure. Par exemple, la plaquette peut être nettoyée, séchée et/ou revêtue d'un matériau favorisant l'adhésion avant l'application du résist. Dans le présent mode de réalisation, une couche BARC est placée sur la plaquette avant l'application du résist, et une couche de revêtement supérieur (par exemple TARO) est placée sur la plaquette après l'application du résist. La couche de BARC présente une hauteur supérieure à environ 50 A, afin de faciliter l'uniformité de l'épaisseur du revêtement et une réflexivité souhaitée. La couche TARO présente également une hauteur supérieure à environ 50 A afin de faciliter l'uniformité de l'épaisseur du revêtement. A l'étape 104, le rinçage du solvant est effectué pour retirer le résist au niveau du bord de la plaquette (désigné par bord de la rondelle de centrage ). Ce procédé permet d'empêcher que le résist soit contaminé au cours du procédé d'exposition. Un procédé de retrait du bord de la rondelle de centrage (EBR) classique comprend les paramètres suivants 2888401 8 représentés dans le tableau 1 ci-dessous. Il s'agit d'un procédé à deux étapes dans lequel la première étape fait tourner la plaquette par centrifugation à 1 000 tours par minute pendant 5 secondes. Au cours de cette étape, deux buses permettant de distribuer du solvant sont placées à 1,5 millimètre du bord de la plaquette, l'une pour la surface avant de la plaquette et l'autre pour la surface arrière. Il faut comprendre que les termes avant et arrière désignent respectivement le côté de la plaquette muni du résist et le côté opposé à celui-ci. Tableau 1 Etape Tr/min Temps Position de Distribution de fluide (s) la buse (mm) 1 1 000 5 1,5 Avant et arrière 2 1 000 5 - Aucune (séchage par centrifugation) A l'étape 106, un procédé de gravure par immersion est effectué. La plaquette et le résist (et toute autre couche) sont immergés dans un liquide d'exposition d'immersion comme de l'eau déminéralisée exposée à une source de rayonnement. La source de rayonnement peut être une source de lumière ultraviolette, par exemple du fluorure de krypton (KrF, 248 nm), du fluorure d'argon (ArF, 193 nm), ou un laser à excimère F2 (157 nm). La plaquette est exposée au rayonnement pendant une période de temps prédéterminée, qui dépend du type de résist utilisé, de l'intensité de la source de lumière ultraviolette et/ou d'autres facteurs. Le temps d'exposition peut être compris entre environ 0,2 seconde et environ 30 secondes, par exemple. Après l'exposition, un étuvage post- exposition (PEB) est exécuté pour le clivage polymère et un procédé de développement est utilisé pour achever le modelage des contours de la couche de résist. 2888401 9 En référence à la figure 2, une plaquette de semi-conducteur 10 constitue un exemple d'une plaquette pouvant être exécutée grâce au procédé de gravure par immersion 100 auquel il a été fait référence précédemment. La plaquette 100 comporte un substrat 12 et une couche photosensible 14. Le substrat 12 peut inclure une ou plusieurs couches, y compris poly, de métal et/ou diélectrique, souhaitables pour le modelage des contours. La couche photosensible 14 peut être une couche de photorésist (résist) qui réagit à un procédé d'exposition pour créer des motifs. Bien que cela ne soit pas nécessaire, la plaquette 10 comporte une couche de revêtement anti-réfléchissant inférieur (BARC) 16 et une couche de revêtement anti-réfléchissant supérieur (TARC) 18. La figure 2 montre uniquement le côté droit 19 de la plaquette 10. Le bord gauche de la plaquette 10 peut être considéré comme ayant un profil similaire à celui du bord droit 19. Sur la figure 2 également, trois couches sont représentées empilées, la couche BARC 16 s'étendant davantage (plus près) vers le bord de plaquette 19 que la couche photosensible 14, qui s'étend davantage vers le bord de la plaquette que la couche TARC 18. En référence à la figure 3, après le procédé EBR, la plaquette 10 est dotée d'un système de gravure par immersion 20. Le système de gravure par immersion comporte un système de lentilles 22, une tête d'immersion 24 permettant de contenir un fluide 26 comme de l'eau déminéralisée, plusieurs ouvertures 28 à travers lesquelles du fluide peut être ajouté ou retiré et un étage 30 permettant de fixer et déplacer la plaquette 10 par rapport au système de lentilles 22. L'étage 30 comprend en outre une structure 32 pouvant contenir le fluide 26. Sur la figure 3, le système de lentilles 22 et la tête d'immersion 24 sont placés à proximité du bord droit 19 de la plaquette 10. Il faut 2888401 10 comprendre que la lentille 22 et la plaquette 10 subissent un mouvement relatif de telle sorte que la lentille peut exposer la couche de résist 14 sur toute la plaquette. En référence aux figures 2 et 3, bien que celles-ci ne soient pas censées être restrictives, un mécanisme de défaut permettant de provoquer des défauts au cours d'un procédé de gravure par immersion classique se met en oeuvre lorsqu'un profil de découpe de résist peu satisfaisant est créé et le matériau soluble issu du résist 14 forme des particules 40, qui poseront des problèmes ultérieurement au cours du procédé. Sur la figure 2, deux particules 40 sont représentées à proximité du bord 19. Les particules 40 peuvent comprendre un matériau soluble issu de la couche de résist 14, de la couche BARC 16, de la couche TARO 18 ou d'une combinaison de celles-ci. Sur la figure 3, de nombreuses particules 40 sont représentées, pas seulement à proximité du bord de la plaquette 19 mais aussi immergées dans le fluide 26. L'on considère que le défaut se situe dans le procédé EBR. La force centrifuge d'une plaquette tournant par centrifugation à 1 000 tr/min (tableau 1) n'est pas suffisamment puissante pour retirer le solvant EBR du bord du résist 14. Le résist 14 qui se trouve au bord de la plaquette est toujours imprégné de solvant, ce qui donne un état spongieux. Dans certains cas, cela rend mou le bord du résist, ce qui signifie qu'il pourra être facilement repoussé au cours de l'étape de séchage par centrifugation de la plaquette (étape 2). Le résist riche en solvant repoussé par centrifugation va en outre se décoller au cours d'un procédé de post-exposition. Bien que cela n'ait pas causé de problème dans la gravure à sec, le fluide 26 et/ou la lentille 22 du système de gravure par immersion 20 (figure 3) peut être contaminé par les particules 40 et un 2888401 11 nombre accru de défauts apparaît sur la plaquette (où se trouvent les puces). En référence maintenant à la figure 4, la plaquette 10 est représentée après avoir subi un procédé de gravure par immersion en utilisant un procédé EBR classique. La plaquette 10 présente des défauts 50 qui ont été provoqués au cours du procédé. Les défauts sont provoqués par les particules 40 illustrées sur les figures 2 et 3, et peuvent montrer l'existence des particules et/ou la déformation de motif vide de type trous (motifs manquants) dans le résist. D'autres types de défauts peuvent également exister. En référence à la figure 5, afin de réduire et/ou d'empêcher la formation des particules 40 dans le fluide d'immersion 26 et sur la lentille 22 (tel que représenté sur la figure 3), et de réduire le nombre de défauts 50 dans la plaquette traitée (tel que représenté sur la figure 4), un nouveau procédé EBR est proposé. Le nouveau procédé EBR utilise un support de tranche 52 et est entraîné par un moteur 54, ainsi qu'une ou plusieurs buses 60, 62. Le moteur 54 peut faire tourner le support de tranche par centrifugation 52 à des vitesses relativement élevées, tel que traité ci-dessous, et dans certains modes de réalisation, la ou les buses 60-62 peu(ven)t assurer un mouvement unique coordonné avec les vitesses du moteur. Le tableau 2 ci-dessous décrit un procédé EBR à deux étapes amélioré (par rapport au tableau 1 ci-dessus), dans lequel au cours de la première étape, le moteur 54 fait tourner par centrifugation le support de tranche 52 (et par conséquent la plaquette 10) à une vitesse supérieure à 1 000 tr/min (par exemple, 1 500 tr/min) pendant environ 5 secondes. Les deux buses 60, 62 permettant de distribuer du solvant sont placées à environ 1, 5 millimètres du bord de la plaquette, 2888401 12 une pour la surface avant de la plaquette 10 et l'autre pour la surface arrière. Parmi les exemples de solvant, on peut citer, le monométhyléther de propylèneglycol (PGME), l'acétate de monométhyléther de propylèneglycol (PGMEA), le cyclohexanol, la solution d'eau, la solution d'agent de surface ou des combinaisons de ceux-ci. Il faut comprendre que de nombreux types de résist sont solubles dans un ou plusieurs des solvants énumérés ci-dessus. Le présent mode de réalisation augmente la force centrifuge sur le bord des rondelles de centrage et réduit l'état spongieux du résist à proximité du bord de la plaquette. Une fois les étapes du tableau 2 exécutées, un procédé d'étuvage pré-exposition peut être utilisé pour densifier le polymère de résist et faire évaporer le solvant. Tableau 2 Etape Tr/min Temps Position de la Distribution de (s) buse (mm) fluide 1 > 1 000 5 1,5 Avant et arrière 2 1 000 5 - Aucune (séchage par centrifugation) Dans un autre mode de réalisation, on réduit ou on empêche en outre la formation des particules 40 dans le fluide d'immersion 26 grâce à un deuxième procédé EBR. Le tableau 3 ci-dessous décrit un procédé à quatre étapes amélioré. La première étape fait tourner par centrifugation la plaquette à une vitesse supérieure à 1 000 tr/min (par exemple 2 500 tr/min) pendant environ 5 secondes. Le solvant est distribué par le biais de la buse 60 sur l'avant de la plaquette 10 en une position qui est à environ 2,5 millimètres du bord de la plaquette. La deuxième étape fait tourner par centrifugation la plaquette à une vitesse plus rapide (par exemple 1 000 tr/min) pendant environ 2888401 13 secondes. Le solvant est distribué par le biais des deux buses 60, 62 sur les côtés avant et arrière de la plaquette 10 en une position qui se trouve à environ 1,5 millimètres du bord de la plaquette. La troisième étape fait tourner la plaquette par centrifugation à une vitesse encore plus lente (par exemple 500 tr/min) pendant environ 5 secondes. Le solvant est distribué par le biais des deux buses 60, 62 sur les côtés avant et arrière de la plaquette 10 en une position qui se trouve à environ 1,0 millimètre du bord de la plaquette. Tableau 3 Etape Tr/min Temps Position de la Distribution (s) buse (mm) de fluide 1 2 500 5 2,5 Avant 2 1 000 5 1,5 Avant et arrière 3 500 5 1,0 Avant et arrière 4 1 000 5 - Aucune (séchage par centrifugation) La variation de la vitesse et de la position empêche et réduit tout rebond en arrière pouvant se produire du fait que le résist chassé rebondit sur toutes les parois de la chambre et retourne sur la surface de la plaquette. De plus, les vitesses lentes servent à nettoyer le bord de la plaquette une fois que les premières étapes à plus grande vitesse ont retiré le bord de la rondelle de centrage. En référence à la figure 6, dans certains modes de réalisation, les buses 60, 62 peuvent être configurées selon un angle pour faciliter le retrait du bord de la rondelle de centrage du résist et/ou réduire le rebond en arrière. 2888401 14 En référence aux figures 7 à 9, dans d'autres modes de réalisation (par rapport au mode de réalisation de la figure 2), la couche TARC peut s'étendre au-dessus de la couche de résist 14 pour aider à réduire les risques de formation de particules de résist. Sur la figure 7, la couche TARO est identifiée par le numéro de référence 18a et recouvre à la fois le résist 14 et la couche BARC 16. La couche TARO 18a s'étend sur une distance qui est sensiblement inférieure à 5 mm à partir du bord 19 du substrat de la plaquette 12. Sur la figure 8, la couche TARO est identifiée par le numéro de référence 18b et recouvre la couche de résist 14 mais pas la couche BARC 16. La couche BARC 16 s'étend sur une distance amenant plus près du bord 19 du substrat de plaquette 12. Sur la figure 9, la couche TARO est identifiée par le numéro de référence 18c et recouvre la couche de résist 14. La couche de résist 14 s'étend sur une distance amenant plus près du bord 19 du substrat de plaquette 12. Une partie des matériaux TARO présente une meilleure adhésion à la couche de résist que le substrat de plaquette. L'empilement de films du bord de la plaquette représenté sur la figure 9 aide à empêcher le décollement de la couche TARO du bord de la plaquette au cours du procédé d'exposition par immersion. Le tableau 4 ci-dessous décrit un procédé EBR à quatre étapes amélioré qui fonctionne bien avec plusieurs combinaisons de couches, y compris celles contenant les couches TARO 18a et 18b traitées ci-dessus. La première étape fait tourner par centrifugation la plaquette à une vitesse supérieure à 1 000 tr/min (par exemple 2 500 tr/min) pendant environ 5 secondes. Du solvant est distribué par le biais de la buse 60 à l'avant de la plaquette 10 en une position qui se trouve à environ 1,5 millimètres du bord de la plaquette. Parmi les exemples de solvant, on peut citer le PGME, PGMEA, le cyclohexanol, la solution d'eau, la 2888401 15 solution d'agent de surface ou des combinaisons de ceux-ci. La deuxième étape fait tourner par centrifugation la plaquette à une vitesse plus lente (par exemple 1 000 tr/min) pendant environ 5 secondes. Le solvant est distribué par le biais des deux buses 60, 62 sur les côtés avant et arrière de la plaquette 10 en une position qui se trouve à environ 1,0 millimètre du bord de la plaquette. La troisième étape fait tourner par centrifugation la plaquette à une vitesse encore plus lente (par exemple 500 tr/min) pendant environ 5 secondes. Le solvant est distribué par le biais des deux buses 60, 62 sur les côtés avant et arrière de la plaquette 10 en une position qui se trouve à environ 1,0 millimètre du bord de la plaquette. Tableau 4 Etape Tr/min Temps Position de Distribution de (s) la buse (mm) fluide 1 2 500 5 1,5 Avant 2 1 000 5 1,0 Avant et arrière 3 500 5 1,0 Avant et arrière 4 1 000 5 - Aucune (séchage par centrifugation) Bien que seuls quelques modes de réalisation servant d'exemple de la présente invention aient été décrits en détail ci-dessus, les spécialistes de la technique comprendront facilement que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation donnés comme exemple sans s'éloigner matériellement des enseignements et avantages nouveaux de la présente invention. L'on comprendra que plusieurs combinaisons différentes des étapes de traitement énumérées ci-dessus peuvent être utilisées dans plusieurs séquences ou en parallèle, et qu'il n'y a pas d'étape particulière qui soit cruciale ou exigée. De plus, les caractéristiques illustrées et traitées ci-dessus par rapport à certains modes de réalisation peuvent être 2888401 16 combinées à des caractéristiques illustrées et traitées ci-dessus par rapport à d'autres modes de réalisation. Par conséquent, toutes ces modifications sont censées être incluses dans la portée de la présente invention. Bien que l'invention ait été décrite à titre d'exemple et en référence aux modes de réalisation préférés, il faut comprendre que l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits. En revanche, elle est censée recouvrir plusieurs modifications et agencements similaires (comme le comprendront les spécialistes de la technique). Par conséquent, la portée des revendications jointes doit être interprétée de la manière la plus large possible pour englober toutes ces modifications et agencements similaires
Un procédé permettant d'exécuter une gravure par immersion d'une plaquette de semi-conducteur est proposé. Le procédé comporte la fourniture d'une couche de résist sur une surface de la plaquette de semi-conducteur. Ensuite, un procédé de retrait du bord de la rondelle de centrage fait tourner par centrifugation la plaquette à une vitesse supérieure à 1 000 tours par minute et distribue du solvant par le biais d'une buse tandis que la plaquette tourne par centrifugation. Ensuite, la couche de résist est exposée au cours d'un système d'exposition de gravure par immersion.
1. Procédé de traitement d'une plaquette de semi-conducteur, comprenant: les étapes consistant à : - former une couche photosensible pour une gravure par immersion sur la plaquette de semi-conducteur; -exécuter un procédé de retrait du bord de la rondelle de centrage, incluant la distribution d'un premier liquide à un bord latéral avant de la plaquette de semi-conducteur à une première distance tout en faisant tourner par centrifugation la plaquette de semi-conducteur à une première vitesse supérieure à environ 1 500 tr/min; - sécher par centrifugation la plaquette de semi- conducteur; - après le séchage par centrifugation de la plaquette de semi-conducteur, étuver la plaquette de semi-conducteur; après l'étuvage de la plaquette de semi-conducteur, exposer la couche photosensible; - appliquer une étape d'étuvage post-expostion à la couche photosensible; et - après l'étape d'étuvage post-exposition de la couche photosensible, développer la couche photosensible. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre à son tour, après la distribution du premier liquide au bord latéral avant de la plaquette de semi-conducteur et avant le séchage par centrifugation de la couche de semi-conducteur, 2888401 18 la distribution d'un deuxième liquide au bord latéral avant du bord de la plaquette de semi-conducteur sur une deuxième distance tout en faisant tourner par centrifugation la plaquette de semi-conducteur à une deuxième vitesse; et la distribution d'un troisième liquide au bord du côté avant du bord de la plaquette de semi-conducteur sur une troisième distance tout en faisant tourner la plaquette de semi-conducteur par centrifugation à une troisième vitesse. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la deuxième vitesse est inférieure ou égale à la première vitesse; et la troisième vitesse est inférieure ou égale à la deuxième vitesse. 4. Procédé selon la 2, dans lequel chacun des premier, deuxième et troisième liquides comprend indépendamment un matériau provenant du groupe composé de PGME, PGMEA, cyclohexanol, solution d'eau, solution de surfactant et des combinaisons de ceux-ci. 5. Procédé selon la 2, dans lequel la deuxième distance est inférieure à la première distance; et la troisième distance est inférieure à la deuxième distance. 6. Procédé selon la 1, dans lequel la couche photosensible s'étend sur 5 mm d'un bord externe de la plaquette de semi-conducteur. 7. Procédé selon la 1, comprenant en outre la formation d'une couche de revêtement anti-réfléchissant inférieur (BARC) sur le substrat avant la formation de la couche photosensible, dans lequel la couche BARC s'étend sur une distance inférieure à 5 mm d'un bord externe de la plaquette de semi-conducteur. 8. Procédé selon la 1, comprenant en outre la formation d'une couche de revêtement supérieur sur le 2888401 19 substrat après la formation de la couche photosensible, dans lequel la couche de revêtement supérieur s'étend à 5 mm d'un bord externe de la plaquette de semiconducteur. 9. Plaquette de semi-conducteur produite grâce au procédé de la 1. 10. Procédé permettant d'effectuer une gravure par immersion d'une plaquette de semi-conducteur, comprenant les étapes consistant à : fournir une couche de résist sur une surface de la plaquette de semiconducteur; - exécuter un procédé de retrait du bord des rondelles de centrage, incluant la mise en rotation par centrifugation de la plaquette à une première vitesse supérieure à 1 000 tr/min, la mise en rotation par centrifugation de la plaquette à une deuxième vitesse inférieure ou égale à la première vitesse et la distribution de solvant vers le bord de la plaquette tandis qu'elle tourne par centrifugation; et - exposer la couche de résist en utilisant un système d'exposition de gravure par immersion. 11. Système de retrait du bord des rondelles de centrage pouvant être utilisé avec un procédé de gravure par immersion, comprenant: - un moteur à plusieurs vitesses permettant de faire tourner par centrifugation un support de tranche, le moteur étant configuré pour conserver de manière séquentielle une première vitesse du support de tranche à une valeur supérieure à 1 500 tr/min, une deuxième vitesse du support de tranche à une valeur 2888401 20 comprise entre 1 000 tr/min 1 500 tr/min et une troisième vitesse du support de tranche à une valeur inférieure à 1 000 tr/min; et - une première buse placée sur le support de tranche à proximité de l'endroit où un bord d'une plaquette de semi-conducteur se placerait sur le support de tranche, la première buse permettant de distribuer un solvant. 12. Système de retrait du bord des rondelles de centrage selon la 11, dans lequel la première buse est configurée de manière à être placée en différents emplacements correspondant à au moins deux vitesses différentes du support de tranche. 13. Système de retrait du bord des rondelles de centrage selon la 11, comprenant en outre: - une deuxième buse placée sur le support de tranche à proximité de l'endroit où un bord de la plaquette de semi-conducteur se trouverait sur le support de tranche, la deuxième buse permettant de distribuer un solvant sur un côté de la plaquette de semiconducteur opposé au côté où la première buse distribue du solvant. 14. Système de retrait du bord des rondelles de centrage selon la 11, dans lequel la première buse est configurée de manière à distribuer du solvant à environ 2,5 mm du bord de la plaquette lorsque le moteur se trouve à la première vitesse, les première et deuxième buses sont configurées de manière à distribuer du solvant sur une distance comprise entre 1,0 mm et 1,5 mm du bord de la plaquette lorsque le moteur se trouve à la deuxième vitesse et les première et deuxième buses sont également configurées 2888401 21 de manière à distribuer du solvant à environ 1,0 mm du bord de la plaquette lorsque le moteur se trouve à la troisième vitesse.
H,G
H01,G03
H01L,G03F
H01L 21,G03F 7
H01L 21/3105,G03F 7/20
FR2893266
A1
PRODUIT SUPERHYDROPHILE OU SUPERHYDROPHOBE, PROCEDE POUR SA REALISATION ET UTILISATION DE CE PRODUIT
20,070,518
La présente invention se rapporte au domaine des traitements de surface en vue de leur conférer des propriétés autonettoyantes, antisalissure, anticondensation ou de glissement vis-à-vis des fluides tels que l'eau ou l'air. 10 La présente invention concerne plus particulièrement un produit, dont la surface externe présente un revêtement développant un caractère superhydrophile ou un caractère superhydrophobe. Elle concerne également un procédé de réalisation d'un tel revêtement outre son utilisation. 15 On entend par superhydrophobe, la caractéristique d'une surface sur laquelle, une goutte d'eau forme avec ladite surface un angle de contact important, typiquement supérieur à 150 . Par définition, l'angle de contact est un angle dièdre formé par deux interfaces contiguës à leur intersection apparente. Dans ce cas, la surface est qualifiée de non mouillante vis-à-vis de l'eau. Cette propriété est communément dénommée 20 l'effet Lotus . A l'inverse, une surface superhydrophile présente un angle de contact avec l'eau proche de 0 , voire non mesurable. Dans ce cas, la surface est qualifiée de mouillante vis-à-vis de l'eau. Le domaine technique de l'invention peut, en outre, être considéré comme celui des matériaux dits nanostructurés . ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE 30 De manière générale, les surfaces hydrophiles ou hydrophobes sont obtenues en déposant un film sélectivement hydrophile ou hydrophobe sur un substrat présentant des rugosités de dimensions micrométriques. En effet, les rugosités d'une surface lui confèrent ses propriétés hydrophobes ou hydrophiles. Par conséquent, elles déterminent sa déperlance (aptitude à laisser s'écouler un liquide) ainsi que ses 35 propriétés autonettoyantes ou anticondensation. Comme l'a montré Wilhelm Barthlott, la feuille de lotus constitue un exemple de surface dont la déperlance est due à de nombreuses microsphères réparties sur cette surface. 25 Le caractère hydrophobe d'une surface à microrugosités se caractérise par une faible mouillabilité de la surface, et donc par un grand angle de contact, qui s'explique par le fait que le liquide repose uniquement sur les sommets des rugosités de cette surface. A l'inverse le caractère hydrophile d'une surface se caractérise par une mouillabilité importante de celle-ci, donc par un angle de contact proche de zéro, qui s'explique par le fait que le liquide épouse les rugosités de cette surface. Ainsi, le caractère hydrophile ou hydrophobe est obtenu en structurant ou en texturant une surface, c'est-à-dire en y créant des rugosités de petites dimensions, puis en déposant sur cette surface un film en matériau hydrophile ou hydrophobe. C'est ce film qui confère au matériau son caractère hydrophile ou hydrophobe. La surface texturée est généralement une couche relativement mince qui est elle-même déposée sur un substrat ; c'est ce substrat qui possède les qualités, notamment mécaniques, propres à son utilisation dans le cadre de l'application voulue. Ainsi, la demande de brevet FR-A-2 829 406 décrit un procédé de réalisation d'une surface autonettoyante, antisalissure et/ou anti-condensation. La structuration, ou texturation c'est-à-dire la création de rugosités sur la surface, est opérée de manière classique soit par photolithographie soit par évaporation d'un métal à travers un masque. Ensuite, un film en matériau hydrophile ou hydrophobe est déposé par électrogreffage sur cette surface préalablement texturée. Si le procédé décrit ce document permet de réaliser une surface reproduisant les propriétés hydrophobes d'une feuille de lotus, il présente cependant certains inconvénients. Tout d'abord, les procédés de texturation classiques, photolithographie ou évaporation d'un métal à travers un masque, conduisent à la formation de rugosités dont les dimensions sont de l'ordre de quelques micromètres, au mieux de quelques centaines de nanomètres. Avec de telles rugosités, le matériau ne présente pas la transparence à la lumière requise par de nombreuses applications, car les trop grandes rugosités empêchent une transmission suffisante de la lumière (visible). D'autre part, la mise en oeuvre de tels procédés nécessite de nombreuses étapes et de multiples dispositifs. De plus, ces étapes ne peuvent pas être toutes réalisées dans une seule enceinte. C'est pourquoi ces procédés sont longs et coûteux à mettre en oeuvre. On connaît par ailleurs du document FR-A-2 864 110 un procédé de réalisation de nanotubes de carbone destinés à constituer des rugosités, et sur lesquels est déposé un film en polymère hydrophobe ou comprenant une étape supplémentaire en vue de fonctionnaliser la surface texturée. Cependant, ce procédé présente également un inconvénient qui en limite les applications. En effet, la réalisation des nanotubes nécessite une température élevée, en général de l'ordre de 600 C. Par conséquent, il n'est pas possible de traiter par ce procédé des substrats thermosensibles, tels que les polymères. Cela limite donc les applications possibles du produit hydrophobe issu d'un tel procédé aux applications pour lesquelles un substrat thermorésistant peut convenir. La présente invention propose un procédé pour la réalisation de produit dont la surface externe présente des propriétés superhydrophobes ou superhydrophiles, mais qui ne présente pas les limitations et inconvénients des procédés de l'art antérieur. La présente invention concerne aussi le produit issu de ce procédé. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention trouve application pour revêtir tout type de substrat, thermosensible ou non. Le procédé objet de l'invention, simple à mettre en oeuvre et relativement peu onéreux, permet notamment de conserver aux surfaces traitées une transparence satisfaisante, notamment à la lumière visible. Ces surfaces présentent les propriétés de déperlance, d'antisalissure et/ou d'anticondensation. La présente invention concerne donc tout d'abord un produit possédant une propriété physique de surface, en l'espèce superhydrophile ou superhydrophobe. Ce produit comprend un substrat revêtu sur sa surface d'une couche de structuration rapportée sur cette surface et d'un film déposé sur cette couche. Selon l'invention : • le film est continu ; • les propriétés physiques de ladite surface sont conférées par la nature du film ; • et la surface de la couche recevant le film déposé présente des rugosités de dimensions nanométriques. Ainsi, le produit résultant est transparent à la lumière notamment. Autrement dit, le produit objet de l'invention présente successivement un substrat, une couche intermédiaire et un film de fonctionnalisation. Comme la couche et le film présentent des rugosités de dimensions nanométriques, l'ensemble constitué par la couche et le film est transparent. De plus, la nature du film combinée avec la structuration de la surface par les rugosités lui confèrent une propriété physique de surface, à savoir sélectivement un caractère superhydrophile ou un caractère superhydrophobe. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, la couche participant au revêtement peut comprendre de l'hydrogène associé en diverses proportions de silicium et/ou de carbone. Ces matériaux présentent la propriété de réagir à une gravure de façon hétérogène. En pratique, l'épaisseur de la couche peut être comprise entre 50 nm et 300 nm et lesdites rugosités peuvent présenter des dimensions inférieures à 50 nm. Autrement dit, les rugosités présentent des pics , des vallées et des intervalles entre ces pics et vallées d'environ 50 nm. De telles dimensions permettent en effet d'obtenir un produit possédant une transparence voisine de celle du substrat avant traitement. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le film peut être constitué d'un composé sélectionné dans le groupe comprenant les polymères fluorocarbonés et les polysiloxanes. Un tel film possède une nature propre à rendre le produit superhydrophobe. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, le film peut être constitué d'un composé sélectionné dans le groupe comprenant les silices, les polyvinylpyrydines, les polyvinylpyrrolidones, les polyols, les polyimines, les polysiloxanes modifiés (par exemple par traitement UV ou plasma sous oxygène), des molécules à radical hydroxyle ou carboxyl, de manière à rendre ledit produit superhydrophile. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, l'un au moins des matériaux constitutifs du produit peut être thermosensible. En d'autres termes, le substrat, la couche et/ou le film est(sont) thermoplastique(s) ou thermodurcissable(s), c'est-à-dire qu'il(s) subi(ssen)t une déformation ou un changement de nature au cours d'une élévation de température importante. Ainsi, le produit peut être constitué de plastiques. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le substrat est constitué de verre ou de polyméthylméthacrylate (PMMA). De tels matériaux présentent une telle transparence que le produit peut lui-même présenter une transparence relativement importante. Par ailleurs, l'invention concerne également un procédé pour la réalisation d'un produit possédant une propriété physique de surface, superhydrophile ou superhydrophobe, ce produit comprenant un substrat. Selon l'invention, le procédé comprend les étapes consistant successivement : à rapporter une couche sur la surface externe du substrat ; à générer des rugosités à la surface externe de la couche rapportée sur le substrat ; à déposer sur la surface de la couche ainsi structurée un film continu, dont la nature confère au revêtement le caractère superhydrophile ou superhydrophobe recherché; les rugosités présentant des dimensions nanométriques, de telle sorte que le revêtement présente des propriétés de transparence. Autrement dit, le procédé - objet de l'invention - comporte le dépôt d'une couche intermédiaire nanométrique sur un substrat, puis le dépôt d'un film nanométrique de fonctionnalisation sur cette couche. Comme la couche et le film ont des rugosités de dimensions nanométriques, le revêtement demeure transparent. Si de plus, le substrat est également transparent, on obtient un produit entièrement transparent. De plus, la nature du film combinée avec la structuration de la surface par les rugosités lui confèrent une propriété physique de surface spécifique, à savoir sélectivement un caractère superhydrophile ou un caractère superhydrophobe. Selon un mode de réalisation avantageux de la présente invention, toutes les étapes du procédé peuvent être effectuées dans une enceinte de dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma (PECVD pour Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition ). Cela simplifie le mode opératoire et minimise le matériel nécessaire et, partant, les coûts et durées de production. En pratique, la couche est réalisée par les technologies de dépôt sous vide. Cela permet d'éviter la présence d'impuretés, telles que des poussières, qui constituent autant de défauts dans l'état de surface du produit, donc autant de points à performances réduites. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, les rugosités sont réalisées par gravure plasma. Autrement dit, pour structurer ou texturer la surface de la couche intermédiaire, on la bombarde par un plasma qui attaque préférentiellement certains de ses atomes et certaines de ses structures, générant ainsi les nanorugosités. En pratique, le film peut être déposé par un procédé sélectionné dans le groupe comprenant le dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma, le greffage électronique (électro-greffage) et le dépôt d'une solution de polymère suivi d'une évaporation du solvant de la solution. Ces différents procédés permettent ainsi de déposer un film continu sur la surface de la couche intermédiaire. La présente invention concerne également l'utilisation d'un produit tel que précédemment mentionné pour une application nécessitant une surface transparente antisalissures ou anticondensation. Typiquement, ce produit est constitué par les vitres d'habitation antisalissure, les verres de lunettes antisalissures, les masques de plongée anticondensation, les optiques antisalissures de systèmes d'éclairage tels que des phares, les vitrages automobiles ou d'avion avec une face intérieure antibuée et une face extérieure autonettoyante, les panneaux solaires antisalissures, les capteurs et instruments de mesures antisalissures tels que tubes de Pitot ou sondes de température, les surfaces sanitaires antisalissures telles que celles des éviers, douches, toilettes autonettoyantes, les antennes surfaciques antisalissures telles que pour un radar ou une télévision par satellite, les ouvrages métalliques décoratifs antisalissures, diverses surfaces industrielles antisalissures telles que celles d'abattoirs, de boucheries, de charcuteries, d'hôpitaux, de cuisines, les ailes d'avions antisalissures et anticondensation, les parois intérieures de conteneurs de fluides telles que celles des bouteilles anticondensation pour récupérer 100 % du contenu. En outre, la présente invention se rapporte à l'utilisation d'un produit tel que précédemment mentionné pour une application nécessitant une surface transparente et glissante vis-à-vis de fluides. Une telle surface est par exemple constituée par les semelles de ski, les pièces aéro- ou hydrodynamiques. MODE DE REALISATION DE L'INVENTION Un substrat transparent, en l'occurrence une plaque en verre ou en polyméthylméthacrylate (PMMA), est placé à plat sur le plateau d'une enceinte de dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma (PECVD). Ce substrat possède les caractéristiques mécaniques propres à l'utilisation du produit auquel il appartient, dans une application déterminée, comme par exemple les vitres d'habitation. Par transparent , on entend, selon l'acception commune, transparent à la lumière visible. Bien évidemment, le substrat peut simultanément être transparent à d'autres rayonnements, tels que les infrarouges. Conformément à l'une des formes de réalisation de l'invention, toutes les étapes du procédé sont effectuées dans cette même enceinte. Cela permet de simplifier le mode opératoire et de minimiser le matériel nécessaire et, partant, les coûts et durées de production. A l'inverse, les procédés de l'art antérieur ne peuvent pas se dérouler intégralement dans une seule enceinte et ils requièrent donc plus de matériel et de manutention, avec l'augmentation des coûts et des risques de casse ou de blessure que cela implique. À une distance déterminée, environ 5 cm, du plateau de l'enceinte, est montée une électrode polarisée en basse fréquence. De manière connue en soi, cette électrode permet de générer au moment voulu un plasma en polarisant le gaz contenu dans l'enceinte. Au début du procédé - objet de l'invention - pour réaliser le produit de l'invention, la pression dans l'enceinte est amenée à 5 mbar au moyen d'une pompe à vide primaire. Cela permet d'ôter de l'enceinte les poussières et impuretés qui pourraient altérer les propriétés physiques de la surface du produit final. Puis on introduit dans l'enceinte de l'hélium gazeux (He) avec un débit de 1 1/min et du monosilane gazeux (SiH4) avec un débit de 35 ml/min. Concomitamment, le substrat est exposé à un plasma obtenu à l'aide d'un générateur de puissance de 100 W pendant une durée de 5 minutes. Ainsi, la plaque en verre ou en polyméthylméthacrylate (PMMA) est recouverte d'une couche de silicium de 200 nm d'épaisseur, comprise donc entre 50 nm et 300 nm conformément à une caractéristique de l'invention. Une telle couche pourrait également être rapportée sur le substrat transparent par tout autre moyen connu de l'homme du métier. Elle pourrait aussi être composée 35 différemment à condition d'employer des gaz d'une autre nature. La deuxième étape du procédé consiste à générer des rugosités à la surface externe de la couche ainsi rapportée sur le substrat. Pour cela, on réalise une étape de gravure de cette couche. Conformément à une caractéristique de l'invention, cette étape de gravure est réalisée au moyen d'un plasma, c'est-à-dire de gaz ionisé par un champ électromagnétique. Dans l'exemple choisi ici, les gaz employés sont de l'argon (Ar) et du tétrafluorocarbone (CF4). Ces gaz sont introduits dans l'enceinte au débit de 0,61/min et sous une pression de 1 mbar. La puissance de genèse du champ électromagnétique est d'environ 100W pendant une durée de 5 minutes. Alternativement, le plasma pourrait être à base d'oxygène, d'hélium etc., le rôle de ce plasma étant d'attaquer , de détacher ou d'éroder des atomes de la surface de la couche intermédiaire pour la structurer ou la texturer, afin de générer des nanorugosités. C'est au cours de cette étape de nanotexturation ou nanostructuration que se forment les rugosités de dimensions nénométriques au niveau de la surface externe de la couche intermédiaire. A la fin de cette étape, la couche intermédiaire en silicium possède une épaisseur de 50 nm avec des nanorugosités dont les dimensions sont de l'ordre de 20 nm. Les nanorugosités présentent donc des pics , des vallées et des intervalles entre ces pics et vallées de dimensions inférieures à 50 nm, conformément à une caractéristique de l'invention. Comme le plasma est réparti de manière isotrope sur tout le substrat, les nanorugosités sont réparties de façon homogène sur toute la surface externe de la couche intermédiaire. Cette couche intermédiaire peut également être qualifiée de sacrificielle puisqu'elle perd une partie de son épaisseur au cours de cette étape de gravure. L'épaisseur diminue en effet de 200 nm à 50 nm. Conformément à une caractéristique du procédé - objet de l'invention, la troisième étape consiste à déposer sur la surface de la couche ainsi structurée un film continu, dont la nature permet de conférer au revêtement le caractère superhydrophile ou superhydrophobe recherché. Dans l'exemple retenu pour illustrer un mode de réalisation de l'invention, le caractère souhaité est la superhydrophobicité. Néanmoins, sans sortir du cadre de la présente invention, on pourrait souhaiter à l'inverse conférer au produit un caractère superhydrophile. Pour l'obtenir, on réalise donc un film de siloxane, qui est de nature hydrophobe. Dans ce but, un précurseur, le diméthyltétrasiloxane est introduit sous forme de gaz dans l'enceinte sous une pression de 1 mbar et à un débit de 50 ml/min, concomitamment à l'introduction d'hélium gazeux à un débit de 500 ml/min. Cette opération est réalisée sous plasma avec un générateur réglé à une puissance de 200 W pendant 25 s. Ainsi, il se dépose sur la couche intermédiaire préalablement structurée un film continu de nature à rendre le produit hydrophobe. Dans l'exemple retenu, le film hydrophobe est composé d'un polysiloxane. Alternativement, ce film pourrait être constitué d'un composé sélectionné parmi les polymères fluorocarbonés. A l'inverse, pour réaliser un produit superhydrophile, il faut sélectionner un composé hydrophile pour former le film. Les films hydrophiles sont nombreux et présentent la particularité de posséder des fonctions hydrophiles sans être pour autant solubles dans l'eau : ils n'absorbent pas l'eau. Comme ce film est déposé uniformément sur une couche intermédiaire possédant des nanorugosités, il présente lui-même des nanorugosités. La présence cumulée de ces nanorugosités et de ce film hydrophobe confèrent au produit final un caractère superhydrophobe. Ainsi, si l'on dépose une goutte d'eau sur la surface externe du produit issu du procédé objet de l'invention, cette surface présente un angle de contact avec cette goutte d'eau de l'ordre de 160 avec un hystérèse de 8 environ. De manière connue en soi, l'angle de contact est mesuré localement. Il représente l'angle formé dans un plan transversal à la surface du solide (film) par une tangente à l'enveloppe extérieure de la goutte sur une droite prise dans l'interface liquide-solide (goutte-film). Cette droite représente évidemment une direction moyenne de la surface formée à l'interface liquide-solide. D'autre part, l'hystérèse représente l'écart entre les angles de contact à l'avant et à l'arrière d'une goutte lorsque celle-ci est mise en mouvement. L'eau a été ici prise comme exemple, mais le produit - objet de l'invention réagirait de façon similaire avec d'autres fluides, tels que les huiles. La surface du produit issu du procédé objet de l'invention présente donc également un caractère lipophobe. En principe, les surfaces hydrophiles se caractérisent en ce que l'eau mouille complètement le substrat de façon que l'angle de contact d'une goutte d'eau devient nul et non mesurable. Le caractère superhydrophobe est une des propriétés physiques de surface spécifiques au sens de l'invention. Néanmoins, conformément à une caractéristique du produit de l'invention, on pourrait souhaiter à l'inverse conférer au produit un caractère superhydrophile. Selon l'invention, le film déposé au cours de la troisième étape du procédé de l'invention peut être constitué d'un composé sélectionné dans le groupe comprenant les silices, les polyvinylpyrydines, les polyvinylpyrrolidones, les polyols, les polyimines, les polysiloxanes modifiés, des molécules à radical hydroxyle ou carboxyl. De tels composés sont propres à rendre le produit superhydrophile, s'ils sont déposés sur une couche intermédiaire nanorugueuse. Le film continu est ici déposé par dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma. Cependant, conformément à une caractéristique de l'invention, il pourrait être déposé par greffage électronique ou par coating (dépôt) d'une solution de polymère. Dans le cas du greffage électronique ou electrogreffage, il est cependant nécessaire de déposer une couche conductrice. Comme aucune étape du procédé de l'invention ne requiert un chauffage à une température très élevée, la présente invention trouve application pour réaliser un produit à partir de tout type de substrat, qu'il soit ou non thermosensible. Ainsi, dans l'exemple donné ci-dessus, le substrat peut être en polyméthylméthacrylate (PMMA), dont la température limite avant déformation est d'environ 110 C. Cette caractéristique du procédé objet de l'invention constitue un avantage par rapport aux procédés de l'art antérieur décrits ci-dessus. De plus, le procédé objet de l'invention est relativement simple à mettre en oeuvre et relativement peu onéreux. En effet, le mode opératoire et le matériel nécessaire sont simplifiés (une seule enceinte) et, partant, les coûts et durées de production sont diminués par rapport aux procédés de l'art antérieur. L'invention concerne également le produit issu du procédé, donc transparent et possédant une propriété physique de surface spécifique, superhydrophile ou superhydrophobe. Ce produit comprend un substrat transparent, ici en verre ou en polyméthylméthacrylate (PMMA). Ce substrat est revêtu sur une partie de sa surface, par exemple l'une de ses faces s'il s'agit d'une plaque, d'une couche intermédiaire de structuration constituée de monosilane, puis d'un film continu déposé sur cette couche ; ce film étant hydrophile ou hydrophobe. Cette propriété physique spécifique du produit lui est conférée par la nature du film et par les nanorugosités de la surface de la couche recevant ce film. Ainsi, le produit demeure transparent et sa surface est superhydrophile ou superhydrophobe. Par conséquent, lorsque la propriété physique spécifique de surface recherchée est la superhydrophobicité, la surface externe d'un tel produit présente une capacité de déperlance, d'antisalissure. Un tel produit est ainsi qualifié d'autonettoyant et/ou anticondensation. Le caractère autonettoyant d'une surface autonettoyante ou antisalissures est obtenu par réduction de la surface de contact entre cette surface et l'eau, la poussière ou d'autres polluants, ainsi que par le caractère hydrophobe du film continu déposé à la surface du produit. En principe, les polluants ou les gouttes ne peuvent se fixer que sur les pics ou sommets des nanorugosités du film qui forment alors autant d'obstacles à la dissémination des polluants ou de l'eau sur la surface d'altitude inférieure. Puis, les polluants sont entraînés par les gouttes d'eau qui demeurent relativement sphériques, car elles présentent une forte énergie de surface. Ainsi, ces gouttes s'écoulent très rapidement, sous l'effet de la gravité ou de forces aérauliques, avec un mouvement de révolution qui décolle les poussières rencontrées sur les pics des nanorugosités. C'est l'effet antisalissures ou autonettoyant. Les applications du produit issu du procédé de l'invention sont très nombreuses. Elles englobent toutes les applications nécessitant une surface transparente antisalissures ou anticondensation. Ces différentes applications ont été citées supra. Par ailleurs, le produit de l'invention trouve aussi application lorsqu'on souhaite disposer d'une surface glissante vis-à-vis de fluides, comme pour les semelles de ski ou certaines pièces aéro- ou hydrodynamiques
Ce produit doué de propriétés physiques de surface, superhydrophile ou superhydrophobe, comprend un substrat revêtu sur sa surface d'une couche de structuration rapportée sur ladite surface et d'un film déposé sur ladite couche.Ce film est continu, et les propriétés physiques de ladite surface sont conférées par la nature du film, la surface de la couche recevant le film déposé présentant des rugosités de dimensions nanométriques.
1. Produit doué de propriétés physiques de surface, superhydrophile ou superhydrophobe, comprenant un substrat revêtu sur sa surface d'une couche de structuration rapportée sur ladite surface et d'un film déposé sur ladite couche, caractérisé en ce que le film est continu, en ce que les propriétés physiques de ladite surface sont conférées par la nature du film, et en ce que la surface de la couche recevant le film déposé présente des rugosités de dimensions nanométriques. 2. Produit doué de propriétés physiques de surface selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble constitué par la couche de structuration et le film est transparent. 3. Produit doué de propriétés physiques de surface selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite couche comprend de l'hydrogène associé à du silicium et/ou du carbone. 4. Produit doué de propriétés physiques de surface selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de ladite couche est comprise entre 50 nm et 300 nm et en ce que l'espacement entre lesdites rugosités est de dimension inférieure à 50 nm. 5. Produit doué de propriétés physiques de surface selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le film est constitué d'un composé sélectionné dans le groupe comprenant les polymères fluorocarbonés, les polysiloxanes, de manière à rendre le produit superhydrophobe. 6. Produit doué de propriétés physiques de surface selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le film est constitué d'un composé sélectionné parmi le groupe comprenant les silices, les polyvinylpyrydines, les polyvinylpyrrolidones, les polyols, les polyimines, les polysiloxanes modifiés, des molécules à radical hydroxyle ou carboxyl, de manière à rendre ledit produit superhydrophile.35 7. Produit doué de propriétés physiques de surface selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'un au moins de ses matériaux constitutifs, et notamment le substrat est thermosensible. 8. Produit doué de propriétés physiques de surface selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le substrat est constitué de verre ou de polyméthylméthacrylate (PMMA). 9. Procédé pour la réalisation d'un produit doué de propriétés physiques de surface, superhydrophile ou superhydrophobe, ledit produit comprenant un substrat, caractérisé en ce qu'il consiste successivement : à rapporter une couche sur la surface externe dudit substrat ; à générer des rugosités à la surface externe de la couche ainsi rapportée sur ledit substrat ; à déposer sur la surface de la couche ainsi structurée un film continu, dont la nature confère au revêtement ainsi réalisé le caractère superhydrophile ou superhydrophobe recherché ; lesdites rugosités présentant des dimensions nanométriques. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il est réalisé au sein d'une enceinte de dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma (PECVD). 11. Procédé selon l'une des 9 et 10, caractérisé en ce que la couche du revêtement est réalisée par les technologies de dépôt sous vide. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que les rugosités sont générées par gravure plasma. 13. Procédé selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que le film est 30 déposé par un procédé sélectionné dans le groupe comprenant le dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma, le greffage électronique (électro-greffage) et le dépôt d'une solution de polymère suivi d'une évaporation du solvant de la solution. 35 14. Procédé selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que la couche est formée selon une épaisseur comprise entre 50 nm et 300 nm et en ce que lesdites rugosités sont générées avec des dimensions inférieures à 50 nm.25 15. Procédé selon l'une des 9 à 14, caractérisé en ce que le film est constitué d'un composé sélectionné dans le groupe comprenant les polymères fluorocarbonés, les polysiloxanes, de manière à rendre ledit produit superhydrophobe. 16. Procédé selon l'une des 9 à 14, caractérisé en ce que le film est constitué d'un composé sélectionné dans le groupe comprenant les silices, les polyvinylpyrydines, les polyvinylpyrrolidones, les polyols, les polyimines, les polysiloxanes modifiés, des molécules à radical hydroxyle ou carboxyl, de manière à rendre le produit superhydrophile. 17. Utilisation d'un produit selon l'une des 1 à 8 pour une application nécessitant une surface transparente antisalissures ou anticondensation et choisie dans le groupe comprenant les vitres d'habitation antisalissure, les verres de lunettes antisalissures, les masques de plongée anticondensation, les optiques antisalissures de systèmes d'éclairage tels que des phares, les vitrages automobiles ou d'avion avec une face intérieure antibuée et une face extérieure autonettoyante, les panneaux solaires antisalissures, les capteurs et instruments de mesures antisalissures tels que tubes de Pitot ou sondes de température, les surfaces sanitaires antisalissures telles que celles des éviers, douches, toilettes autonettoyantes, les antennes surfaciques antisalissures telles que pour un radar ou une télévision par satellite, les ouvrages métalliques décoratifs antisalissures, diverses surfaces industrielles antisalissures telles que celles d'abattoirs, de boucheries, de charcuteries, d'hôpitaux, de cuisines, les ailes d'avions antisalissures et anticondensation, les parois intérieures de conteneurs de fluides telles que celles des bouteilles anticondensation pour récupérer 100 % du contenu. 18. Utilisation d'un produit selon l'une des 1 à 8 pour une application nécessitant une surface transparente et glissante vis-à-vis de fluides et choisie dans le groupe comprenant les semelles de ski, les pièces aéro- ou hydrodynamiques.
B,C
B05,B08,B32,C09,C23
B05D,B08B,B32B,C09K,C23C
B05D 5,B08B 17,B32B 3,B32B 37,C09K 3,C23C 16,C23C 28
B05D 5/00,B08B 17/06,B32B 3/30,B32B 37/14,C09K 3/18,C23C 16/513,C23C 28/00
FR2900088
A1
CENTRALE A BETON
20,071,026
L'invention se rapporte à une centrale à béton. Pour fabriquer du béton, on utilise du ciment , du gravier , du sable et de l'eau. Selon l'importance du chantier, les constructeurs d'immeubles s'approvisionnent auprès de la centrale à béton la plus proche ou implantent momentanément sur place une centrale à béton. Une centrale à béton comprend soit un silo à ciment et au sol plusieurs zones de stockage pour les granulats soit plusieurs silos verticaux qui vont alimenter un malaxeur. Le béton est de plus en plus technique et les matériaux doivent être dosé notamment par un système de pesée. A ce jour le matériau destiné à alimenter le malaxeur est pesé avant sont introduction. Plus précisément, le matériau tombe par gravité sur un tapis transporteur ou dans une bascule qui réalise la pesée et qui ensuite achemine le matériau dans le malaxeur. Le même tapis peseur étant utilisé pour les différents silos ceux ci sont montés les uns à coté des autres et surplombent ledit tapis transporteur ou ladite bascule. Il en résulte un encombrement important. Un autre élément vient également pénaliser l'encombrement au sol. Les silos qui sont relativement haut ( 15 mètres) sont alimentés par des transporteurs à bande qui déplacent la matière provenant d'une trémie pour camion disposée au sol jusqu'au sommet du silo. Pour que la matière qui est véhiculée par la bande transporteuse reste sur celle ci, la pente de cette bande doit être relativement faible de sorte que le pied de la bande transporteuse est loin des silos d'où une emprise au sol importante. Le troisième problème rencontré par ces centrales est celui lié à leur acheminement. Elles doivent pouvoir être acheminées par la route dans un gabarit pas trop contraignant et pouvoir être démontées et remontées rapidement. Il faut noter également que la rentabilité d'une centrale dépend du temps pour réaliser une gâchée. Ce temps se décompose en un temps de pesage et de transfert des 30 composants dans le malaxeur et un temps de malaxage. C'est principalement sur le temps de pesage et de transfert que peuvent s'opérer les gains de productivité car le temps de malaxage dépend du malaxeur et de la charge. C'est donc un point important si on limite ce premier temps. L'invention vise à apporter une solution à ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet une centrale à béton comprenant un malaxeur et un dispositif de pesée et au moins trois silos pour les composants à savoir le ciment, le sable et au moins un granulat, cette centrale à béton étant caractérisée en ce que le malaxeur comprend des pesons afin de déterminer la masse de chaque composant introduit dans le dit malaxeur, le silo contenant l'un des composants est positionné au dessus dudit malaxeur et les autres silos sont disposés latéralement au plus près dudit malaxeur avec un moyen d'acheminement motorisé commandé par le dispositif de pesée entre le malaxeur et chaque silo. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement 15 FIG 1 : vue de coté d'une centrale à béton FIG 2 : vue de dessus de la centrale à béton FIG 3 : vue partielle en perspective du malaxeur et des moyens d'acheminement. FIG 4 : vue partielle sous un autre angle En se reportant au dessin, on voit une centrale 1 à béton qui est compacte. Cette 20 centrale à béton comprend un malaxeur 2 et un dispositif 3 de pesée et au moins trois silos 4,5,6,7,8 pour les composants à savoir le ciment, le sable et au moins un granulat. Dans l'exemple représenté. la centrale comprend un silo 8 à ciment et quatre autres silos formant en vue de dessus un T. 25 Avantageusement, les quatre silos qui contiennent des granulats et du sable sont deux silos comportant chacun à l'intérieur d'une enveloppe commune une cloison 30 de séparation ce qui permet un gain sur l'enveloppe délimitant chaque silo. Ils forment la branche horizontale du T. Une cloison, notamment verticale, sépare en deux volumes distincts un volume général 30 délimité par une enveloppe générale pour former ainsi deux silos. Sur la vue de dessus, on voit les orifices 9 d'introduction des composants du béton dans les différents silos. Le malaxeur comprend le dispositif de pesée et notamment des pesons afin de déterminer la masse de chaque composant introduit dans le dit malaxeur 2, le silo 8 contenant l'un des composants est positionné au dessus dudit malaxeur et les autres silos sont disposés latéralement au plus près avec un moyen 10 d'acheminement motorisé commandé par le dispositif de pesée entre le malaxeur et chaque silo. C'est donc directement le malaxeur qui constitue le dispositif de pesée et qui commande outre l'ouverture des silos la commande du fonctionnement des moyens d'acheminement. On utilise trois pesons répartis à 120 . A chaque silo correspond son propre moyen d'acheminement 10 de sorte que dès que le poids dans le malaxeur du composant choisi est atteint, on peut stopper le moyen d'acheminement même si de la matière est toujours sur ce moyen d'acheminement. Ce la ne gêne pas car chaque silo a son propre moyen d' acheminement. Comme moyen d'acheminement motorisé, on peut utiliser des tapis roulants mais préférentiellement on utilise des goulottes vibrantes qui sont moins sensibles aux conditions environnantes et qui sont plus réactives. Ces goulottes vibrantes nécessitent moins d'entretien. Cette implantation permet de diminuer la distance entre les silos et le malaxeur donc l'encombrement et permet donc d'améliorer le débit. Pour ce qui concerne le silo 8 situé au dessus du malaxeur, la trémie qui l'équipe est fermée par une trappe 11 à guillotine qui ouvre l'accès à un distributeur 12 alvéolaire rotatif qui va permettre un dosage précis. [1 faut pouvoir stopper le moyen d'acheminement dès que la masse à introduire a atteint la valeur souhaitée. Un calculateur gère ces actions de remplissage et comporte un moyen prédictif tenant compte du débit de chaque moyen 10 d'acheminement et du type de matériau. En effet, chaque mouvement du couloir vibrant va faire tomber dans le malaxeur, une quantité qui sera connue et donc, il est possible de gérer cet apport de composant. On notera que le dispositif alvéolaire rotatif décharge la matière dans une goulotte 13 qui a comme particularité d'avoir au moins une seconde entrée 14 pouvant être raccordée à un silo supplémentaire contenant un autre composant tel du filler ou de la cendre volante ou autres par un moyen d'acheminement motorisé tel une vis sans fin. Dans l'exemple représenté, il est prévu deux entrées 14 auxiliaires. Pour ce qui concerne l'eau, il est prévu un dosage volumétrique mais le dispositif de pesée pourrait être utilisé. Une autre particularité réside dans l'alimentation des silos. Pour ce faire, on utilise un élévateur 15 à godets qui alimente une goulotte 16 tournante placée au somment de l'élévateur et des silos et qui dans l'exemple représenté va alimenter les quatre silos 4,5,6,7. L'alimentation du silo 8 situé au dessus du malaxeur se fait par camion citerne pneumatique. Une trémie 17 de chargement alimente un tapis transporteur 18 qui alimente l'élévateur à godets. De préférence, tous les actionneurs sont électriques et il n'est pas nécessaire de disposer d'un compresseur pneumatique. Cela est important pour l'entretien et le montage/démontage. Comme il l'a été dit, cette centrale doit être facilement transportable. Elles est donc conçue en plusieurs modules assemblés selon des plans de joints horizontaux. On distinguera les modules A silos ce qui dans l'exemple représenté, correspond à trois modules. On distinguera également le module B malaxeur, et les deux modules C pour les moyens d'acheminement des silos. On notera également les modules D plates-formes qui servent à positionner le malaxeur et les moyens d'acheminement à un niveau tel qu'un camion que le malaxeur peut se vider dans un camion par gravité. Ces modules plate-formes peut ainsi porter les armoires électriques 25 pour la gestion de la centrale. Sur la figure, on voit clairement les plans de joints qui sont matérialisés par des brides 20. Le câblage électrique des modules a prévu des moyens de connexions électrique entre les modules. Le convoyeur à godet est accolé aux silos. Un élément technique qui apparaît à la figure 2 est la présence sur le plancher portant le malaxeur de trois emplacements 26 pour vider le malaxeur ce qui permet d'approcher les camions en temps masqué ou lez bennes de chantier. On réalise ainsi une centrale à béton qui occupe peu d'espace au sol environ dix 10 mètres sur dix mètres y compris le système de chargement des silos à partir d'une trémie posée au sol. Le système à goulottes vibrantes est simple à mettre en oeuvre. Lors du transport un système de guidage en translation permet de chacune les déplacer vers l'arrière afin de libérer le module malaxeur. 15
L'invention a pour objet une centrale à béton comprenant un malaxeur (2) et un dispositif de pesée (3) et au moins trois silos pour les composants du béton, cette centrale à béton étant caractérisée en ce que le malaxeur comprend des pesons afin de déterminer la masse de chaque composant introduit dans le dit malaxeur, le silo (8) contenant l'un des composants est positionné au dessus dudit malaxeur et les autres silos sont disposés latéralement au plus près du dit malaxeur avec un moyen (10) d'acheminement motorisé commandé par le dispositif de pesée entre le malaxeur et chaque silo.
1. Centrale à béton comprenant un malaxeur (2) et un dispositif de pesée (3) et au moins trois silos pour les composants du béton, cette centrale à béton étant caractérisée en ce que le malaxeur comprend des pesons afin de déterminer la masse de chaque composant introduit dans le dit malaxeur, le silo (8) contenant l'un des composants est positionné au dessus dudit malaxeur et les autres silos sont disposés latéralement au plus près du dit malaxeur avec un moyen (10) d'acheminement motorisé commandé par le dispositif de pesée entre le malaxeur et chaque silo. 2. Centrale à béton selon la 1 caractérisée en ce le moyen d'acheminement est un couloir vibrant. 3. Centrale à béton selon la 1 caractérisée en ce que le moyen d'acheminement est un convoyeur à bande. 4. Centrale à béton selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend une trappe (11) à guillotine qui ouvre l'accès à un distributeur (12) alvéolaire rotatif. 5. Centrale à béton selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les silos sont disposés en T. 6. Centrale à béton selon la une caractérisée en ce qu'elle comprend un élévateur (15) à godets qui alimente une goulotte (16) tournante placée au somment de l'élévateur qui va distribuer aux silos. 7. Centrale à béton selon la 6 caractérisée en ce qu'elle comprend une trémie (17) de chargement alimentant un tapis transporteur (18) qui 25 alimente l'élévateur à godets. 8. Centrale à béton selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend des modules (A) silos, un module (B) malaxeur, deux modules (C) pour les moyens d'acheminement des silos et des modules (D) plates-formes qui servent à positionner le malaxeur et les moyens 30 d'acheminement à un niveau tel qu'un camion que le malaxeur peut se viderdans un camion ou une benne de chantier par gravité ces modules étant assemblés selon des plans de joints horizontaux. 9. Centrale à béton selon la lcaractérisée en qu'une cloison sépare en deux volumes distincts un volume général délimité par une enveloppe 5 générale pour former deux silos. 10. Centrale à béton selon la une caractérisé en ce qu'elle comprend une mesure volumétrique pour l'eau.
B
B28
B28C
B28C 7,B28C 9
B28C 7/04,B28C 9/04
FR2897825
A1
SYSTEME DE DIRECTION DE VEHICULE
20,070,831
La présente invention se rapporte à un système de direction de véhicule qui comprend un mécanisme d'assistance de puissance 5 de direction et un mécanisme de commande de rapport de transfert. Il existe un système de direction de véhicule qui comprend un mécanisme de commande de rapport de transfert destiné à commander le rapport de transfert de l'angle de braquage du 10 volant sur l'angle d'orientation des roues braquées (c'est-à-dire les roues avant) en même temps qu'un mécanisme d'assistance de force de direction destiné à transmettre à un conducteur une puissance de direction assistée. Le mécanisme de commande de rapport de transfert est habituellement équipé d'un 15 mécanisme d'engrenages et d'un moteur électrique d'entraînement pour engrenages. Cependant, si le volant d'un véhicule, qui est équipé du système de direction de véhicule ci-dessus, est tourné à une vitesse de braquage élevée lorsque le véhicule roule à faible 20 vitesse, les roues avant du véhicule qui sont braquées peuvent tourner à une vitesse si élevée que le mécanisme d'assistance de puissance de direction ne peut pas suivre la vitesse. Par conséquent, le conducteur peut forcer davantage en apportant une puissance supérieure à la puissance de direction attendue pour 25 tourner le volant. De manière à résoudre ce problème, le document JP-A-2000-344 120 propose un système de direction assistée hydraulique dans lequel le mécanisme de commande de rapport de transfert augmente le rapport de transfert lorsque la vitesse de 30 rotation devient supérieure à une vitesse prédéterminée. Cependant, ce système de direction hydraulique n'aide pas beaucoup un conducteur pour diriger le véhicule lorsque le véhicule roule à une vitesse lente et le conducteur peut devoir tourner le volant plus qu'il ne le souhaite. 35 Un objectif de l'invention consiste à fournir un système de direction de véhicule amélioré qui soit affranchi du problème ci-dessus. Il a été noté qu'une augmentation soudaine du couple de braquage qu'il est nécessaire qu'un conducteur applique au 40 volant, est provoquée tout d'abord par une réponse lente du mécanisme de commande de rapport de transfert et deuxièmement par une réponse lente du mécanisme d'assistance de puissance de direction, comme représenté sur la figure 4. La réponse lente du mécanisme d'assistance de puissance de direction est provoquée par une vitesse de braquage élevée à une vitesse lente du véhicule et également par la réponse lente du mécanisme de commande de rapport de transfert. Lorsque le couple de braquage appliqué au volant par un conducteur est appliqué à l'arbre du moteur électrique d'entraînement d'engrenages, comme représenté sur la figure 5A, le moteur électrique d'entraînement d'engrenages peut tourner à vide lorsqu'un conducteur commence à tourner le volant à l'instant ts jusqu'à ce que le mécanisme de commande de rapport de transfert lance son fonctionnement à l'instant te. Par conséquent, l'angle de sortie (angle ACT) de l'arbre de sortie du mécanisme de commande de rapport de transfert peut ne pas répondre en synchronisme à l'angle de braquage, comme représenté par une ligne en pointillé sur la figure 5B. Conformément à une caractéristique de l'invention, un système de direction de véhicule comprend une unité d'assistance de puissance de direction destinée à fournir une puissance d'assistance lorsque le volant est tourné, un mécanisme de commande de rapport de transfert destiné à commander le rapport d'un angle de braquage du volant sur un angle de rotation des roues du véhicule en fonction d'une condition du véhicule, un capteur de couple de braquage, un circuit de commande de moteur électrique destiné à commander l'entraînement du moteur électrique de façon à annuler le couple de braquage appliqué au volant lorsque le capteur de couple de braquage détecte un couple de braquage appliqué au volant jusqu'à ce que le mécanisme de commande de rapport de transfert commence à fonctionner. Le capteur de couple peut détecter le couple appliqué au volant lorsque le volant est tourné depuis une position angulaire prédéterminée ou lorsque le volant est tourné à une vitesse de braquage qui est nulle. De préférence, le circuit de commande de moteur électrique calcule un angle cible pour que le moteur électrique d'attaque tourne et le capteur de couple détecte le couple appliqué au volant avant que l'angle cible ne soit appliqué au moteur électrique d'attaque. 3 2897825 Le circuit de commande de moteur électrique peut fournir en continu un couple pour annuler le couple de braquage après que le mécanisme de commande de rapport de transfert a débuté. Dans ce cas, la direction du couple pour annuler le couple de 5 braquage est modifiée lorsque la direction du couple de braquage varie. D'autres objectifs, éléments et caractéristiques de la présente invention de même que les fonctions des parties associées de la présente invention deviendront plus évidents 10 d'après un examen de la description détaillée suivante, des revendications annexées et des dessins. Dans les dessins : La figure 1 est un schéma synoptique d'un système de direction de véhicule conforme à un mode de réalisation préféré de l'invention, 15 La figure 2 est un schéma synoptique représentant une partie principale du système de direction de véhicule conforme au mode de réalisation préféré, La figure 3 est un schéma synoptique représentant un mécanisme de commande de rapport de transfert, 20 La figure 4 est un schéma d'analyse de cause principale, La figure 5A est un graphe représentant une caractéristique de couple de braquage, La figure 5B est un graphe représentant une caractéristique d'angle de sortie du mécanisme de commande de rapport de 25 transfert et, La figure 6 est un organigramme d'une opération de commande du mécanisme de commande de rapport de transfert. Un mode de réalisation préféré conforme à la présente invention sera décrit en faisant référence aux figures 1 à 6. 30 Comme représenté sur la figure 1, le système de direction de véhicule conforme au mode de réalisation préféré comprend un volant 10, un mécanisme de commande de rapport de transfert 30, un mécanisme d'engrenages de crémaillère 50, un mécanisme de direction assistée électrique (EPS) 60, une unité de commande de 35 direction 70, un capteur de vitesse de véhicule 71, etc. Le mécanisme de commande de rapport de transfert 30 comporte un arbre d'entrée 20 relié au volant 10 et un arbre de sortie 40. L'arbre de sortie 40 est relié à un arbre de crémaillère 51 par l'intermédiaire du mécanisme d'engrenages de crémaillère 50. 40 L'arbre de crémaillère 51 est relié à ses extrémités opposées 4 2897825 aux roues avant directrices FW1, FW2. Le mécanisme EPS 60 est disposé sur le même axe que l'arbre de crémaillère 51. Le mécanisme EPS 60 comprend un moteur électrique (non représenté) qui fournit une puissance pour assister une opération de 5 rotation du volant 10. Comme représenté sur la figure 2, le mécanisme de commande de rapport de transfert 30 comprend un mécanisme d'engrenages qui relie l'arbre d'entrée 20 et l'arbre de sortie 40 et un moteur électrique 31 qui entraîne ce mécanisme d'engrenages pour 10 modifier le rapport de transfert de l'angle de braquage du volant selon l'angle d'orientation des roues avant FW1, FW2. L'arbre d'entrée 20 est doté d'un capteur d'angle de braquage 21 et l'arbre de sortie 40 est doté d'un capteur d'angle de sortie (désigné ci-après par angle ACT) 41 et d'un 15 capteur de couple de braquage 42. L'angle ACT correspond à l'angle d'orientation des roues avant FW1, FW2. L'unité de commande de direction 70 transmet au moteur électrique 31 du mécanisme de commande de rapport de transfert 30 un signal de commande de moteur électrique sur la base des 20 signaux de capteurs du capteur d'angle de braquage 21, du capteur d'angle ACT 41, du capteur de couple de braquage 42 et du capteur de vitesse de véhicule 71. L'unité de commande de direction 70 comprend une section de calcul d'angle cible 70a, une section de commande de rétroaction 25 70b et une section de calcul de rapport cyclique de couple 70c. Comme représenté sur la figure 3, la section de calcul d'angle cible 70a calcule un angle cible obtenu par le moteur électrique 31 en fonction de la vitesse du véhicule et une mappe. Par exemple, un rapport de transfert approprié pour une 30 vitesse de véhicule est lu à partir de la mappe. Ensuite, l'angle cible est calculé à partir de la vitesse de braquage et du produit du rapport de transfert et de l'angle de braquage. La section de commande de rétroaction 70b fournit un signal de commande de rétroaction d'un rapport cyclique de rétroaction 35 d'angle pour rendre la différence entre l'angle cible obtenu par la section de calcul d'angle cible 70a et l'angle ACT nulle. La section de calcul de rapport cyclique de couple 70c calcule un rapport cyclique de couple du signal qui empêche le ralenti du moteur électrique 31 jusqu'à ce que le mécanisme de commande de 40 rapport de transfert 30 commence à fonctionner. La section de calcul de rapport cyclique de couple 70c détecte le couple de braquage qui est appliqué au volant 10 à une vitesse de braquage nulle pour calculer un rapport cyclique de couple qui fournit un couple pour commander le ralenti du moteur électrique 31. Cependant, la section de calcul de rapport cyclique de couple 70c peut détecter le couple de braquage lorsque l'angle de braquage devient un angle prédéterminé ou jusqu'à ce que l'angle cible du moteur électrique 3 soit atteint. La section de calcul de rapport cyclique de couple 70c continue à commander le moteur électrique 31 pour générer le couple de commande après que le mécanisme de commande de rapport de transfert 30 a commencé à fonctionner. Le fonctionnement du mécanisme de commande de rapport de 15 transfert 30 sera décrit en faisant référence à un organigramme représenté sur la figure 6. Lorsque le commutateur d'allumage d'un véhicule est fermé, l'angle de braquage qui est détecté par le capteur d'angle de braquage 21, l'angle ACT qui est détecté par le capteur d'angle 20 ACT 41, le couple de braquage qui est détecté par le capteur de couple de braquage 42 et la vitesse du véhicule qui est détectée par le capteur de vitesse de véhicule 71 sont lus à l'étape 5101. Ensuite, le fait que la vitesse de braquage est nulle ou non, est examiné à l'étape S102. Si le résultat de l'examen est 25 OUI, l'étape 5103 suit, sinon, l'étape 5105 suit. A l'étape 5103, le fait que le couple de braquage apparaît ou non est examiné. Si le résultat de l'examen est OUI, l'étape 5104 suit pour calculer le rapport cyclique de couple. Sinon, l'étape S105 suit pour calculer l'angle cible du 30 moteur électrique 31. Ensuite, le rapport cyclique de rétroaction est calculé à l'étape 5106. Ensuite, le signal de commande de moteur électrique du rapport cyclique final est calculé à l'étape S107 et fourni en sortie au moteur électrique 31 à l'étape 5108. Ci-après, le fait que le commutateur 35 d'allumage est ouvert ou non est examiné à l'étape S109. Si le résultat de l'étape 5109 est NON, l'opération revient à l'étape S101 pour répéter les étapes ci-dessus de nouveau jusqu'à ce que le résultat de l'étape S109 devienne positif (OUI). Donc, la section de calcul de rapport cyclique 70c calcule 40 un signal du rapport cyclique de couple pour annuler le couple de braquage jusqu'à ce que le mécanisme de commande de rapport de transfert 30 commence à fonctionner. Alors, le signal de commande de moteur électrique d'un rapport cyclique final est formé à partir du rapport cyclique de rétroaction et du rapport cyclique de couple pour entraîner le moteur électrique 31, comme représenté sur la figure 3, de sorte que le moteur électrique peut être empêché de tourner à vide en raison du couple de braquage qui est appliqué avant que le mécanisme de commande de rapport de transfert 30 commence à fonctionner. Par conséquent, la réponse du mécanisme de commande de rapport de transfert 30 est améliorée comme représenté par un trait continu sur la figure 5B. Lorsque la direction du couple de braquage change en passant d'une direction à l'autre, la direction du couple de commande 15 peut être modifiée. Lorsque à la fois le couple de braquage et la vitesse de braquage deviennent nuls, le rapport cyclique de couple peut être formé pour devenir progressivement nul, ce qui est appliqué au moteur électrique 31. 20 Dans la description précédente de la présente invention, l'invention a été décrite en faisant référence à ces modes de réalisation spécifiques. Cependant, il sera évident que plusieurs modifications et changements peuvent être apportés aux modes de réalisation spécifiques de la présente invention sans 25 s'écarter de la portée de l'invention telle qu'elle est présentée dans les revendications annexées
Un système de direction pour orienter les roues d'un véhicule comprend un volant (10), une unité d'assistance de puissance de direction (60, 70), un mécanisme de commande de rapport de transfert (30) pour commander le rapport d'un angle de braquage du volant sur un angle d'orientation des roues de véhicule (FW1, FW2), un capteur de couple de braquage (42), un circuit de commande de moteur électrique (70) afin d'annuler le couple de braquage appliqué au volant (10) lorsque le capteur de couple de braquage (42) détecte un couple de braquage appliqué au volant (10) jusqu'à ce que le mécanisme de commande de rapport de transfert (30) commence à fonctionner. Le mécanisme de commande de rapport de transfert comprend un mécanisme de modification de rapport de transfert (32) et un moteur électrique d'entraînement (31) pour entraîner le mécanisme de modification de rapport de transfert (32).
1. Système de direction de véhicule pour diriger les roues d'un véhicule, comprenant : un volant (10), une unité d'assistance de puissance de direction (60, 70) destinée à fournir une puissance d'assistance lorsque ledit volant est tourné, un mécanisme de commande de rapport de transfert (30), comprenant un mécanisme de modification de rapport de transfert et un moteur électrique d'entraînement (31) destiné à entraîner ledit mécanisme de modification de rapport de transfert (32), en vue de commander un rapport d'un angle de braquage dudit volant (10) sur un angle de rotation desdites roues du véhicule (FW1, FW2) en fonction d'une condition du véhicule, un capteur de couple de braquage (42), un circuit de commande de moteur électrique (70) destiné à commander ledit moteur électrique d'entraînement (31) de façon à annuler le couple de braquage appliqué audit volant (10) lorsque ledit capteur de couple de braquage (42) détecte un couple de braquage appliqué audit volant (10) jusqu'à ce que ledit mécanisme de commande de rapport de transfert (30) commence à fonctionner. 2. Système de direction de véhicule selon la 1, dans lequel ledit capteur de couple (42) détecte le couple appliqué audit volant lorsque ledit volant est tourné à partir d'une position angulaire prédéterminée. 3. Système de direction de véhicule selon la 1, dans lequel ledit capteur de couple (42) détecte le couple appliqué audit volant (10) lorsque ledit volant est tourné lorsque la vitesse de braquage est nulle. 4. Système de direction de véhicule selon la 1, dans lequel : ledit circuit de commande de moteur électrique (70) calcule un angle cible pour la rotation dudit moteur électrique d'entraînement et,ledit capteur de couple (42) détecte le couple appliqué audit volant avant que l'angle cible ne soit transmis audit moteur électrique d'entraînement (31). 5. Système de direction de véhicule selon la 1, dans lequel ledit circuit de commande de moteur électrique (70) fournit en continu un couple pour annuler le couple de braquage après que ledit mécanisme de commande de rapport de transfert (30) a été lancé. 6. Système de direction de véhicule selon la 5, dans lequel la direction du couple pour annuler le couple de braquage est modifiée lorsque la direction du couple de braquage varie. 7. Système de direction de véhicule destiné à diriger un volant (10) d'un véhicule afin d'orienter de cette manière des roues de véhicule (FW1, FW2), ledit système comprenant : un moyen d'assistance de puissance de direction (60) destiné à fournir une puissance de direction assistée lorsque ledit volant est tourné, un mécanisme de modification de rapport de transfert (30) destiné à modifier un rapport d'un angle de braquage dudit volant sur un angle d'orientation desdites roues du véhicule conformément à une condition du véhicule, un capteur de couple de braquage (42) destiné à détecter un couple de braquage appliqué audit volant, un circuit de commande (70) destiné à commander ledit mécanisme de modification de rapport de transfert (30) de façon à annuler le couple de braquage appliqué audit volant lorsque le couple de braquage est détecté jusqu'à ce que ledit mécanisme de commande de rapport de transfert (30) commence à fonctionner.
B
B62
B62D
B62D 5
B62D 5/04
FR2901331
A1
DISPOSITIF D'IMMOBILISATION EN ROTATION D'UN RACCORD VISSE
20,071,123
coopérant avec le second élément pour immobiliser la bague et le second élément en rotation l'un par rapport à l'autre, et un organe élastiquement déformable monté sur la bague et coopérant par encliquetage élastique avec l'écrou pour immobiliser la bague axialement sur l'écrou. Le dispositif selon l'invention est plus léger et moins coûteux que les dispositifs connus car il comporte seulement deux pièces simples : une bague et un organe élastiquement déformable. Ce dispositif est facile à mettre en oeuvre et assure efficacement l'immobilisation en rotation du raccord vissé, même après plusieurs opérations de montage et de démontage de ce dernier. Les premiers moyens d'immobilisation de la bague peuvent coopérer par butée ou par liaison de formes avec l'écrou pour immobiliser la bague et l'écrou en rotation l'un par rapport à l'autre. Ces moyens d'immobilisation comprennent par exemple une dentelure intérieure de la bague coopérant avec une dentelure extérieure correspondante de l'écrou. Les seconds moyens d'immobilisation de la bague peuvent également coopérer par butée ou par liaison de formes avec le second élément pour immobiliser la bague et le second élément en rotation l'un par rapport à l'autre. Ces moyens comprennent par exemple au moins un doigt axial coopérant par butée ou par liaison de formes avec un moyen correspondant du second élément. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe élastique coopère par encliquetage avec une rainure annulaire externe de l'écrou pour immobiliser la bague axialement sur l'écrou. L'organe a préférentiellement une forme sensiblement en U et comprend une partie centrale reliée à chacune de ses extrémités à une patte latérale. La partie centrale de l'organe peut être fixée par exemple par soudage sur la bague. L'organe est préférentiellement formé par un fil métallique cylindrique dont le diamètre est par exemple compris entre 1 et 2mm environ. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, la bague comprend au moins une fente traversante, sensiblement perpendiculaire à l'axe de la bague, à l'intérieur de laquelle s'étend une partie d'une patte latérale de l'organe qui fait saillie à l'intérieur de la bague. L'organe élastique comprend préférentiellement une première patte latérale rectiligne destinée à s'étendre en partie dans la fente de la bague et une seconde patte latérale incurvée destinée à s'étendre autour de la bague. En variante, la bague comprend deux fentes traversantes, sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe de la bague, à l'intérieur de chacune desquelles s'étend une partie d'une patte latérale de l'organe qui fait saillie à l'intérieur de la bague. Les pattes latérales de l'organe peuvent être sensiblement rectilignes. Avantageusement, la ou les fentes de la bague sont formées dans une gorge annulaire externe de la bague, à l'intérieur de laquelle est logé l'organe élastiquement déformable. Ces fentes débouchent à l'intérieur de la bague, par exemple au niveau des premiers moyens d'immobilisation. La gorge de la bague est avantageusement recouverte en partie par un pontet pour rendre imperdable l'organe élastique et limiter ses déplacements en fonctionnement lorsqu'il n'est pas fixé sur la bague. Dans un exemple de réalisation, la partie centrale de l'organe élastique a une forme sensiblement en L et sa barre médiane est en saillie à l'extérieur de la bague et à distance de celle-ci. En variante, la partie centrale de l'organe élastique est reliée à au moins une de ses pattes latérales par une zone de jonction sensiblement en forme de L qui est en saillie à l'extérieur de la bague et à distance de celle-ci. L'invention concerne également un écrou d'un raccord vissé, caractérisé en ce que sa surface cylindrique externe comprend deux bandes annulaires à dentelure extérieure, centrées sur l'axe de l'écrou et séparées axialement par une rainure annulaire. L'invention concerne enfin une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend des conduits d'alimentation en carburant comportant des raccords vissés immobilisés en rotation par des dispositifs tels que décrits ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, et illustre une première étape de montage de ce dispositif ; - les figures 2 et 3 sont des vues correspondant à la figure 1 et illustrant d'autres étapes de montage du dispositif ; - la figure 4 est une vue schématique de face de la bague du dispositif de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue schématique de côté de la bague de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue schématique de face de l'organe élastique du dispositif de la figure 1 ; -la figure 7 est une vue schématique en coupe transversale d'une variante de réalisation du dispositif selon l'invention ; - la figure 8 est une vue schématique en coupe axiale de ce dispositif ; - la figure 9 est une vue schématique de face de l'organe élastique selon une variante de réalisation ; - les figures 10 à 13 sont des vues schématiques en perspective d'une autre variante du dispositif selon l'invention, et illustrent des étapes de montage de ce dispositif. On se réfère d'abord aux figures 1 à 6 qui représentent un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention pour l'immobilisation en rotation d'un raccord vissé d'un conduit 12 d'alimentation en carburant et d'un injecteur 14, cet injecteur équipant par exemple une chambre de combustion d'une turbomachine telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion. Le raccord vissé comprend un écrou 10 de forme générale cylindrique tubulaire monté rotatif à l'extrémité du conduit 12 et comportant un filetage intérieur 16 pour son vissage sur un filetage extérieur correspondant d'un embout 18 de l'injecteur 14. Le dispositif selon l'invention comprend une bague cylindrique 24 destinée à être engagée sur l'écrou 10 et sur l'injecteur 14 pour les immobiliser en rotation l'un par rapport à l'autre, et un organe 26 élastiquement déformable monté sur la bague 24 et coopérant avec l'écrou 10 pour immobiliser axialement la bague sur l'écrou. Dans l'exemple représenté, la bague 24 est fendue et la dimension transversale de son ouverture est supérieure au diamètre du conduit 12, ce qui permet d'engager la bague sur le conduit par translation, dans une direction sensiblement radiale par rapport à l'axe du conduit. La bague 24 comprend une dentelure intérieure 28 destinée à coopérer par liaison de formes avec une dentelure extérieure 30 de l'écrou 10 pour immobiliser la bague et l'écrou en rotation l'un par rapport à l'autre. Elle comprend également à son extrémité axiale tournée vers l'injecteur un doigt 32 en portion de cylindre, qui s'étend dans le prolongement de la bague et qui est diamétralement opposée à l'ouverture de la bague. Ce doigt 32 est destiné à coopérer par butée avec une partie correspondante 33 de l'injecteur 14 pour immobiliser la bague 24 en rotation sur l'injecteur 14. La bague 24 comprend également une gorge annulaire externe 34 à l'intérieur de laquelle est logée l'organe 26 élastiquement déformable. Une fente 36 débouchant à l'intérieur de la bague est formée dans le fond de cette gorge 34 et s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de la bague 24, par exemple sur 90 environ. L'organe 26 est formé d'un fil métallique ayant un diamètre de 1 à 2mm par exemple, qui est coudé en U et comprend une partie centrale 38 reliée à deux pattes latérales 40 et 42 (figure 6). Une patte latérale 40 de l'organe 26 est incurvée en arc de cercle et logée dans la gorge 34 de la bague, et l'autre patte latérale 42 est sensiblement rectiligne et sa partie médiane s'étend dans la fente 36 de la bague et est en saillie à l'intérieur de la bague 24 (figure 4), pour coopérer par encliquetage élastique avec une rainure annulaire 44 correspondante de l'écrou 10 afin d'immobiliser la bague axialement sur l'écrou. L'extrémité libre de la patte 42 est recourbée et forme une boucle 46. La rainure annulaire 44 est formée dans la surface cylindrique externe de l'écrou 10 et s'étend sensiblement au milieu de la dentelure extérieure 30 de l'écrou qui est ainsi partagée en deux bandes annulaires dentelées coopérant chacune avec la dentelure intérieure 28 de la bague. La rainure 44 a une faible dimension axiale pour que l'organe 26 soit logé sensiblement sans jeu dans la rainure et soit bloqué axialement par appui contre les parois latérales de cette rainure. La jonction 48 entre la partie centrale 38 et la patte latérale rectiligne 42 de l'organe 26 a une forme sensiblement en L et est en saillie à l'extérieur de la bague, comme cela est visible en figure 4. Le montage du dispositif selon l'invention est réalisé de la manière suivante : L'extrémité du conduit 12 est engagée dans l'embout 18 de l'injecteur 14 puis l'écrou 10 est vissé et serré sur l'embout 18 de l'injecteur (figures 1 et 2). La bague fendue est mise en place sur le conduit 12 par translation, dans une direction sensiblement radiale par rapport à l'axe du conduit, puis est déplacée le long de l'axe du conduit jusqu'à son engagement sur la dentelure extérieure 30 de l'écrou 10 et sur la partie 33 de l'injecteur (figures 2 et 3). Une légère rotation de la bague 24 autour de son axe peut être nécessaire pour que sa dentelure 28 soit alignée avec la dentelure 30 de l'écrou et puisse s'engager sur celle-ci, et que le doigt 32 de la bague 24 puisse venir s'engager sur la partie 33 de l'injecteur 14. A la fin de l'engagement de la bague 24 sur la dentelure 30 de l'écrou, la patte 42 de l'organe élastique 26 vient s'encliqueter dans la rainure 44 de l'écrou pour immobiliser axialement la bague sur l'écrou. Les mêmes opérations peuvent être réalisées dans l'ordre inverse pour le démontage du dispositif, le démontage de l'organe élastique 26 pouvant être réalisé par traction sur la boucle 46 de l'organe 26. La variante de réalisation de l'invention représentée aux figures 7 et 8 diffère du mode de réalisation des figures 1 à 6 en ce que la bague 24 comprend une deuxième fente 36' formée dans le fond de la gorge 34 de la bague, parallèlement à la première fente 36 et diamétralement opposée à celle-ci par rapport à l'axe de la bague. Les deux pattes latérales 42' et 40' de l'organe élastique 26' sont sensiblement rectilignes et leur partie médiane s'étend respectivement dans les fentes 36 et 36' et est en saillie à l'intérieur de la bague 24 pour coopérer par encliquetage élastique avec la rainure 44 de l'écrou. Les jonctions 48' entre la partie centrale 38' et les pattes latérales 40', 42' de l'organe 26' ont chacune une forme sensiblement en L et sont en saillie à l'extérieur de la bague (figure 7). Le montage et/ou le démontage du dispositif selon l'invention pourra être réalisé ou facilité en appliquant une force sur ces jonctions 48', radialement vers l'intérieur de la bague, comme représenté par les flèches 47', pour écarter les pattes 42' vers l'extérieur. La figure 9 représente une variante de réalisation 26" de l'organe élastiquement déformable qui peut être monté sur la bague 24' des figures 7 et 8. Les parties médianes des pattes latérales 40", 42" sont incurvées en arc de cercle et leur sommet est orienté vers l'intérieur pour venir s'engager dans les fentes 36, 36' de la bague et dans la rainure 44 de l'écrou. La partie centrale 38" est sensiblement en forme de L et son sommet est destiné à être en saillie à l'extérieur de la bague 24 pour former une zone d'appui afin de faciliter le montage et le démontage de la bague, comme précédemment décrit. Les figures 10 à 13 représentent une autre variante de réalisation de l'invention dans lequel le dispositif assure l'immobilisation en rotation d'un raccord vissé de deux conduits de carburant 12 et 12'. La bague 24" comprend deux pattes 32" qui s'étendent parallèlement à l'axe de la bague, dans le prolongement de la bague et du même côté de celle-ci. Ces pattes 32" sont identiques et symétriques par rapport à un plan passant par l'axe de la bague et sensiblement au milieu de son ouverture. Chaque patte 32" comprend à son extrémité libre un rebord orienté vers l'axe de la bague, perpendiculairement à celui-ci, et destiné à coopérer par butée avec une partie 49 correspondante de l'embout 18 du conduit 12' sur lequel est vissé l'écrou 10. Dans l'exemple représenté, cette partie 49 est un écrou à six pans qui est solidaire de l'embout 18 et sert à immobiliser en rotation le conduit 12' au moyen d'un outil approprié pendant le serrage de l'écrou 10 sur l'embout 18. L'organe 26 élastiquement déformable est identique à celui décrit en référence aux figures 1 à 6. Le montage de ce dispositif est réalisé de la manière suivante : L'écrou 10 est vissé et serré sur l'embout 18 du conduit 12' et la bague fendue 24" est engagée sur le conduit 12' puis est déplacée en translation axiale pour être engagée sur la dentelure extérieure 30 de l'écrou. Comme décrit précédemment, il peut être nécessaire de tourner légèrement la bague 24" autour de son axe pour que sa dentelure 28" soit alignée avec la dentelure 30 de l'écrou et que les rebords des pattes 32" de la bague soient alignés avec deux faces planes opposées de la partie 49 du conduit 12'. Dans l'exemple représenté aux figures 1 à 6, le diamètre interne de la dentelure 28 de la bague est supérieur au diamètre maximal de la partie de l'écrou qui ne porte par la dentelure 30 de manière à ce que la bague puisse être engagée sur le conduit 12 sur lequel est monté l'écrou 10, puis sur l'écrou par translation le long de son axe. Lorsque le diamètre maximal de la partie de l'écrou qui ne porte pas la dentelure 30 est supérieur au diamètre interne de la dentelure 28" de la bague, comme c'est le cas dans l'exemple des figures 10 à 13, la bague 24" est engagée sur le conduit 12' sur lequel l'écrou 10 est vissé puis est déplacée sur l'écrou le long de son axe. L'organe 26, 26', 26" peut être fixé à demeure suer la bague 24 par exemple par au moins un point 50 de soudure comme cela est visible en figures 7 et 8, cette fixation ne devant pas empêcher la déformation élastique de l'organe pour son montage et son démontage. Dans encore une autre variante, la bague 24, 24', 24" n'est pas fendue et est préalablement montée sur un des éléments à raccorder, cet élément étant équipé également de l'écrou 10, comme c'est le cas pour le conduit 12 des figures 1 à 3, ou n'étant pas équipé de cet écrou, comme c'est le cas du conduit 12' des figures 10 à 13. La gorge de la bague peut également être recouverte en partie d'un pontet pour rendre imperdable l'organe 26. Dans l'exemple de la figure 13, un pontet 52, représenté en traits pointillés, est rapporté et fixé sur la paroi externe de la bague et recouvre une partie de la gorge 34", au niveau de la fente de cette gorge. En fonctionnement, l'organe 26 peut être amené à glisser dans la gorge 34" autour de l'axe de la bague. La boucle 46 et la jonction 48 entre la partie centrale et la patte rectiligne de l'organe 26 peuvent venir en butée sur le pontet 52 et empêcher le désengagement de l'organe 26 de la fente de la bague et de la rainure 44 de l'écrou. Le pontet 52 peut également être réalisé d'une seule pièce avec la bague.30
Dispositif d'immobilisation en rotation d'un raccord vissé, comprenant un écrou (10) monté sur un premier élément et vissable sur un embout fileté (18) d'un second élément, une bague (24) engagée autour de l'écrou et comportant des moyens (28, 32) coopérant avec l'écrou et le second élément pour immobiliser l'écrou et le second élément en rotation l'un par rapport à l'autre, et un organe (26) élastiquement déformable montée sur la bague et coopérant par encliquetage élastique avec l'écrou pour immobiliser la bague axialement sur l'écrou.
1. Dispositif d'immobilisation en rotation d'un raccord vissé, comprenant un écrou (10) monté sur un premier élément et vissable sur un embout fileté (18) d'un second élément, caractérisé en ce qu'il comprend une bague (24) engagée autour de l'écrou et comportant des premiers moyens (28) coopérant avec l'écrou pour immobiliser la bague et l'écrou en rotation l'un par rapport à l'autre, et des seconds moyens (32) coopérant avec le second élément pour immobiliser la bague et le second élément en rotation l'un par rapport à l'autre, et un organe (26) élastiquement déformable monté sur la bague et coopérant par encliquetage élastique avec l'écrou pour immobiliser la bague axialement sur l'écrou. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens d'immobilisation (28) de la bague (24) coopèrent par butée ou par liaison de formes avec l'écrou (10). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les seconds moyens d'immobilisation (32) de la bague (2.4) coopèrent par butée ou par liaison de formes avec le second élément. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens d'immobilisation de la bague (24) comprennent une dentelure intérieure (28) coopérant avec une dentelure extérieure (30) de l'écrou (10). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens d'immobilisation de la bague (24) comprennent au moins un doigt axial (32) coopérant par butée ou par liaison de formes avec un moyen (33) correspondant du second élément. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la bague (24) est fendue. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 30 en ce que l'organe (26) coopère par encliquetage élastique avec une rainure annulaire externe (44) de l'écrou (10). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe (26) a une forme sensiblement en U et comprend une partie centrale (38) reliée à chacune de ses extrémités à aune patte latérale (40, 42). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que la bague (24) comprend au moins une fente traversante (36), sensiblement perpendiculaire à l'axe de la bague, à l'intérieur de laquelle s'étend une partie d'une patte latérale (42) de l'organe (26) qui fait saillie à l'intérieur de la bague. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'organe (26) comprend une première patte latérale rectiligne (42) destinée à s'étendre en partie dans la fente (36) de la bague (24) et une seconde patte latérale incurvée (40) destinée à s'étendre autour de la bague. 11. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que la bague (24) comprend deux fentes traversantes (36, 36'), sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe de la bague, à l'intérieur de chacune desquelles s'étend une partie d'une patte latérale (40', 42') de l'organe (26') qui fait saillie à l'intérieur de la bague. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que les pattes latérales (40', 42') de l'organe (26') sont sensiblement rectilignes. 13. Dispositif selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que la ou les fentes (36, 36') de la bague (24, 24') sont formées dans le fond d'une gorge annulaire externe (34) de la bague, à l'intérieur de laquelle est logé l'organe (26, 26'). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que la gorge (34") de la bague (24") est recouverte en partie par un pontet (52). 15. Dispositif selon l'une des 9 à 14, caractérisé en ce que la ou les fentes (36, 36") débouchent à l'intérieur de la bague (24, 24') au niveau des premiers moyens d'immobilisation (28). 16. Dispositif selon l'une des 8 à 15, caractérisé en ce que la partie centrale (38") de l'organe (26") a une forme sensiblement en L est en saillie à l'extérieur de la bague (24') et à distance de celle-ci. 17. Dispositif selon l'une des 8 à 15, caractérisé en ce que la partie centrale (38) de l'organe (26) est reliée à au moins une de ses pattes latérales (42) par une jonction (48) sensiblement en forme de L qui est en saillie à l'extérieur de la bague (24) et à distance de celle-ci. 18. Dispositif selon l'une des 8 à 17, caractérisé en ce que la partie centrale (38') de l'organe (26') est fixée sur la bague (24'), par exemple par soudage. 19. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe (26, 26', 26") est formé par un fil métallique cylindrique ayant un diamètre par exemple compris entre 1 et 2mm environ. 20. Ecrou d'un raccord vissé, caractérisé en ce que sa surface cylindrique extérieure comprend deux bandes annulaires à dentelure extérieure (30), centrées sur l'axe de l'écrou et séparées axialement par une rainure annulaire (44). 21. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend des conduits d'alimentation en carburant comportant des raccords vissés immobilisés en rotation par des dispositifs selon l'une des 1 à 19.
F
F16,F02
F16B,F02C,F16L
F16B 39,F02C 7,F16B 41,F16L 15,F16L 19
F16B 39/02,F02C 7/22,F16B 41/00,F16L 15/00,F16L 19/00
FR2888329
A1
TACHYMETRE POUR ROUE D'AERONEF
20,070,112
L'invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des tachymètres pour roue d'aéronef montée sur un essieu pour tourner autour d'un axe de rotation. Les tachymètres comportent une partie fixe destinée à être solidarisée à l'essieu et une partie tournante destinée à être entraînée en rotation par la roue. L'une des parties, en général la partie fixe, comporte un cap-teur à distance adapté à coopérer avec un élément indicateur porté par l'autre partie pour générer une information de vitesse de rotation de la roue. Le capteur est par exemple du type à réluctance variable. En général, la partie tournante est guidée en ro- tation par rapport à la partie fixe par des roulements à billes et comporte un toc d'entraînement en rotation qui coopère avec un capot de protection solidaire de la roue pour assurer l'entraînement de la partie tournante en rotation. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un tachymètre de structure simplifiée. BREV_ DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un tachymètre pour roue d'aéronef montée sur un essieu pour tourner autour d'un axe de rotation, le tachymètre comportant une parti_ fixe destinée à être solidarisée à l'essieu et une partie tournante destinée à être entraînée en rotation par la roue, l'une de la partie fixe ou de la partie tournante comportant un capteur à distance adapté à coopérer avec un élément indicateur porté par l'autre partie pour générer une information de vitesse de rotation de la rose. Selon l'invention, la partie tournante comporte des moyens sa solidarisation à la roue qui comportent des moyens de centrage de la partie tournante sur la roue. La partie tournante étant ainsi centrée sur la roue, et la roue étant centrée sur l'essieu, il devient ainsi possible d'assurer un centrage de la partie tournante par rapport à la partie fixe sans recours aux moyens habituels de centrage entre la partie fixe et la partie tournante. Le tachymètre de l'invention s'en trouve considérablement simplifié. Selon une disposition constructive particulière-ment intéressante, les parties ont, en service, des portions cylindriques qui s'étendent en regard l'une de l'autre selon une direction radiale, le capteur et l'élément indicateur étant portées par les portions cy- lindriques pour être en regard l'un de l'autre selon une direction radiale. En effet, la position axiale de la partie tournante par rapport à la partie fixe dépend d'un empilement important de tolérances de fabrication mais également du serrage des roulements à rouleaux coniques guidant la roue par rapport à l'essieu, induisant une incertitude de positionnement axial de la partie tournante par rapport à la partie fixe qui peut être de l'ordre de plusieurs millimètres. En faisant coopérer radialement le capteur et l'élément indicateur, on diminue considérablement la sensibilité du tachymètre au positionnement axial de la partie fixe par rapport à la partie tournante. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de 30 la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un essieu d'aéronef équipé d'une roue et du tachymètre selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective par- tielle de la roue de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le tachymètre de l'invention est destiné à être monté au bout d'un essieu 1 d'aéronef. L'essieu 1 reçoit une roue 2 d'aéronef dont on aperçoit ici une portion de la jante. La roue est guidée en rotation sur l'essieu par des roulements à rouleaux coniques 3 (on voit ici le roulement externe) pour permettre une rotation de la roue 2 autour d'un axe X confondu avec l'axe de symétrie de l'essieu 1. Le tachymètre comprend une partie fixe 10 insérée dans l'extrémité de l'essieu 1 et qui est arrêtée en rotation par un moyen d'arrêt non représenté ici (par exemple une vis). La partie fixe 10 comporte une cloison de fond 11 recevant un connecteur 12 adapté à recevoir un connecteur homologue (pour connecter le tachymètre aux systèmes de l'aéronef par l'intermédiaire d'un câble transitant à l'intérieur de l'essieu 1). Le connecteur 12 est relié à une carte à circuit imprimé 13 qui porte l'électronique de traitement des signaux du tachymètre et qui est logée dans un compartiment qui s'étend derrière la cloison de fond 11. La carte à circuit imprimé 13 est reliée à un capteur à effet ail 14 qui est disposé dans un logement en bout de la portion cylindrique 15 creuse de la partie fixe 10 et qui résente une zone de détection tournée vers l'axe X, selon une direction radiale. Le tachymètre comprend en outre une partie tour- nante 50 qui, selon l'invention, est fixée à la roue 2. La partie tournante 50 comporte des cibles magné-tiques 51, ici des aimants permanents, qui sont portés sur la surface cylindrique externe d'un manchon cylindrique 52 de la partie tournante 50 qui pénètre dans la par- tie fixe 10 pour être en regard de la portion cylindrique 20 de la partie fixe 10 selon une direction radiale de sorte que les cibles magnétiques 51 soient en regard du capteur à effet Hall 14 selon une direction radiale. Le manchon 52 est solidaire d'une structure formant capot 53 qui protège l'extrémité de l'essieu 1 et qui forme la portion extérieurement visible du tachymètre, comme cela peut être constaté à la figure 2. Le capot 53 et le manchon 52 sont essentiellement de révolution et s'étendent selon un même axe de révolution. Selon l'invention, le capot 53 est rapporté sur la roue 2 et comporte à cet effet une portée cylindrique 54 qui coopère avec une portée homologue de la roue 2 pour centrer le capot 53 vis à vis de la roue 2, et donc centrer le manchon 52 sur l'axe de rotation X. La partie tournante 50 est fixée et arrêtée en rotation sur la roue 2 au moyen d'un collier de serrage périphérique 55 enserrant ensemble une portée conique du capot 53 et une portée conique symétrique de la jante de la roue 2. Le centrage du capot 53 sur la roue 2 permet de centrer la partie tournante 50 et la partie fixe 10 sur le même axe X, sans qu'aucun dispositif de guidage en rotation ne s'étende entre la partie fixe 10 et la partie tournante 50. La partie fixe 10 et la partie tournante 50 constituent ainsi deux éléments autonomes pouvant être montées indépendamment l'une de l'autre sur l'élément (roue, essieu) associé. Le tachymètre de l'invention est ainsi plus simple et donc moins onéreux à produire que les tachymètres existants. En fonctionnement, le passage des cibles magnéti- ques 51 devant le capteur à effet hall 14 permet de générer une information de vitesse de rotation de la roue 2 selon un procédé connu en soi. Compte tenu des dimensions des roues d'aéronef et des tolérances de centrage, il est possible de garantir entre le capteur 14 et les cibles magnétiques une distance déterminée avec une tolérance de 2888329 5 l'ordre d'un millimètre, ce qui suffit largement pour garantir un bon fonctionnement du capteur 14. L'incertitude de position axiale entre la partie tournante et la partie fixe peut être importante, de l'ordre de quelques millimètres. La coopération selon une direction radiale du capteur 14 et des cibles magnétiques 51 permet de diminuer considérablement la sensibilité du tachymètre au positionnement axial de la partie tournante 50 par rapport à la partie fixe 10. Pour supprimer cette sensibilité, il suffit, comme illustré, de donner aux cibles magnétiques 51 une extension axiale telle que, quel-que soit le positionnement axial de la partie tournante par rapport à la partie fixe (dans la limite de la plage des positions possibles), les cibles magnétiques 51 res- tent toujours en regard du capteur 14 selon une direction radiale. Selon un aspect particulier de l'invention, la partie tournante comporte un capteur auxiliaire de pression 60 de type piézoélectrique qui s'étend en extrémité d'un câble saillant du capot 53 et qui, comme cela est visible à la figure 2, est fiché dans la jante 2 de la roue pour mesurer la pression régnant dans le pneumatique (non visible ici) porté par la jante. L'élément piézoélectrique du capteur de pression 60 est relié à un circuit électronique 65 disposé dans la partie tournante 50. Le circuit électronique 65 est relié à une première bobine 61 portée intérieurement par le capot 53 et qui s'étend à proximité d'une deuxième bobine 62 homologue qui est elle portée par la partie fixe 10 en état électriquement reliée à la carte à circuit imprimé 13. La première bobine 61 forme avec le capteur de pression 60 et le circuit électronique 65 un circuit fermé de sorte que les caractéristiques électromagnétiques de la première bobine 61 dépendent de l'état électrique du capteur de pression 60 et donc de la pression régnant dans le pneumatique. Les deux bobines 61,62 sont en interaction électromagnétique. En fonctionnement, la deuxième bobine 62 est alimentée et la tension aux bornes de la deuxième bobine 62 dépend des caractéristiques électromagnétiques de la première bobine 61 et donc de la pression dans le pneumatique. La tension aux bornes de la deuxième bobine 62 constitue ainsi un signal représentatif de la pression régnant dans le pneumatique. Le signal de pression, comme le signal de vitesse, est ainsi généré sans aucun contact ni guidage entre la partie fixe 10 et la partie tournante 50 du tachymètre. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait illustré un ta- chymètre avec un capteur de vitesse de rotation monté sur la partie fixe pour coopérer à distance avec un élément indicateur (les cibles électromagnétiques) porté par la partie tournante, on pourra bien sûr monter le capteur sur la partie tournante et l'élément indicateur sur la partie fixe. On pourra également prévoir plus d'un capteur, pour assurer une redondance de l'information de vitesse de rotation. Bien que l'on ait indiqué que les cibles sont portées sur une surface cylindrique de sorte que le cap- teur et les cibles coopèrent selon une direction radiale, on pourra également monter les cibles sur une surface perpendiculaire à l'axe de rotation de sorte que le capteur et les cibles coopèrent selon une direction axiale, bien que cette disposition soit sensible au positionne- ment axial de la partie fixe par rapport à la partie tournante. Bien que l'on ait précisé que le capteur de vitesse de rotation est un capteur magnétique du type à effet Hall, d'autres capteurs sans contact pourront être utilisées, comme par exemple un capteur magnétique du type magnétorésistif ou magnétostrictif, ou encore un capteur optique. Bien que l'on ait illustré un tachymètre équipé d'un capteur auxiliaire de pression, le tachymètre de l'invention n'est pas limitée à cette disposition parti-culière et pourra ne comporter aucun capteur auxiliaire, ou encore comporter d'autres types de capteurs auxiliaires, comme par exemple des jauges de contraintes pour mesurer une flexion de l'essieu. Bien que les moyens de centrage comportent ici une portée de centrage cylindrique, tout autre organe de centrage pourra être envisagé, comme par exemple une portée de centrage conique ou encore un positionnement par pions adapté à assurer un centrage de la partie tournante sur la roue. De même, bien que les moyens d'entraînement en rotation comportent ici un collier de serrage, tout autre organe d'entraînement pourra être envisagé, comme par exemple un toc ou des vis de fixation
L'invention concerne un tachymètre pour roue (2) d'aéronef montée sur un essieu (1) pour tourner autour d'un axe de rotation (X), le tachymètre comportant une partie fixe (10) destinée à être solidarisée à l'essieu et une partie tournante (50) destinée à être entraînée en rotation par la roue, l'une des parties fixe comportant un capteur à distance (14) adapté à coopérer avec un élément indicateur (51) porté par l'autre partie pour générer une information de vitesse de rotation de la roue. Selon l'invention, la partie tournante comporte des moyens (54,55) de sa solidarisation à la roue qui sont adaptés à assurer un centrage de la partie tournante sur l'axe de rotation de la roue.
1. Tachymètre pour roue (2) d'aéronef montée sur un essieu (1) pour tourner autour d'un axe de rotation (X), le tachymètre comportant une partie fixe (10) destinée à être solidarisée à l'essieu et une partie tournante (50) destinée à être entraînée en rotation par la roue, l'une de la partie fixe ou de la partie tournante comportant un capteur à distance (14) adapté à coopérer avec un élément indicateur (51) porté par l'autre partie en regard du capteur pour générer une information de vitesse de rotation de la roue, caractérisé en ce que la partie tournante comporte des moyens (54,55) de sa solidarisation à la roue qui comportent des moyens de centrage (45) de la partie tournante sur la roue (2). 2. Tachymètre selon la 1, dans le-quel, en service, les parties ont des portions cylindriques (15,52) qui s'étendent en regard l'une de l'autre selon une direction radiale, le capteur à distance (14) et l'élément indicateur (51) étant portés par les portions cylindriques pour être en regard l'un de l'autre selon une direction radiale. 3. Tachymètre selon la 1, dans le-quel les moyens de centrage comprennent, sur la partie tournante, une portée (54) de centrage adaptée à coopérer avec une portée de centrage homologue de la roue (2). 4. Tachymètre selon la 3, dans le-quel la partie tournante (50) comporte un capot (53) de protection de l'essieu sur lequel s'étend la portée de centrage (54). 5. Tachymètre selon la 4, dans le-quel les moyens de solidarisation comportent un collier de serrage (55) coopérant avec des portées coniques du capot (53) et de la roue (2) pour fixer le capot (53) sur la roue (2). 6. Tachymètre selon la 1, dans le-quel le capteur (14) est du type magnétique et l'élément indicateur comporte une pluralité de cibles magnétiques (51). 7. Tachymètre selon la 1, dans le-quel le capteur (14) est porté par la partie fixe (10) tandis que l'élément indicateur (51) est porté par la partie tournante (50), le capteur (14) étant électrique-ment relié à une électronique (13) portée par la partie fixe. 8. Tachymètre selon la 1, caractérisé en ce que la partie tournante (50) porte un capteur de pression (60) qui est électriquement relié à une première bobine (61) portée par la partie tournante pour s'étendre à proximité d'une deuxième bobine (62) portée par la partie fixe (10), le capteur de pression étant apte à influencer des caractéristiques électromagnétiques de la première bobine (61). 9. Tachymètre selon la 8, dans le- quel le capteur de pression (60) est relié à une électronique (65) portée par la partie tournante. 10. Tachymètre selon la 8, dans le-quel la deuxième bobine (62) est reliée à une électronique (13) portée par la partie fixe (10).
G,B
G01,B60
G01P,B60C
G01P 1,B60C 23,G01P 3
G01P 1/00,B60C 23/04,G01P 3/44
FR2902718
A1
PROCEDE DE LUBRIFICATION D'UNE TIGE D'ARMATURE D'APPUI-TETE PAR COULISSEMENT DANS UN JOINT
20,071,228
L'invention concerne un procédé de lubrification d'une tige d'armature d'appui-tête de siège de véhicule automobile, un dispositif de lubrification d'une telle tige par un tel procédé et un système de lubrification de deux tiges d'une armature d'appui tête par un tel procédé. II est connu de lubrifier une tige d'armature d'appui-tête de siège de véhicule automobile, ladite tige étant destinée à être montée en coulissement dans une gaine prévue en haut de dossier dudit siège, notamment pour permettre un réglage en hauteur de l'appui-tête, ceci afin de favoriser le glissement de ladite tige dans ladite gaine lors de son utilisation. Usuellement, une telle lubrification est réalisée manuellement, ce qui se traduit par des inhomogénéités de lubrification de la tige, une lubrification non répétable d'une tige à l'autre et des risques de salissure de l'appui-tête. De façon connue, un appui-tête peut comprendre deux tiges de montage en coulissement sur le dossier, ce qui multiplie les risques évoqués. L'invention a pour but de pallier les inconvénients précités en proposant un 20 procédé fiable de lubrification de tige et un dispositif et un système de lubrification permettant de mettre en oeuvre ce procédé. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de lubrification d'une tige d'armature d'appui-tête de siège de véhicule automobile, 25 ladite tige étant destinée à être montée en coulissement dans une gaine prévue en haut de dossier dudit siège, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • insérer ladite tige dans un joint de section interne similaire à la section externe de ladite tige, de sorte à réaliser un frottement entre les deux, 30 • faire coulisser ladite tige dans ledit joint sur la portion à lubrifier, • déposer entre l'extrémité libre de ladite tige et ledit joint, à proximité dudit joint, une dose de lubrifiant, de sorte qu'il s'écoule autour de ladite tige,15 2 • faire coulisser ladite tige dans ledit joint de sorte à l'en retirer et à étaler ledit lubrifiant sur ladite portion à lubrifier. De la sorte, on obtient un dépôt contrôlé du lubrifiant sur la tige et une 5 suppression des risques de salissure de l'appui-tête par le lubrifiant. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un dispositif de lubrification d'une tige par un tel procédé, ledit dispositif comprenant : • au moins un joint de diamètre interne similaire à celui de la tige à 10 lubrifier, • un moyen de dépôt de lubrifiant disposé à proximité dudit joint, • un châssis de support dudit joint et dudit moyen de dépôt. Selon un troisième aspect, l'invention propose un système de lubrification de 15 deux tiges sensiblement parallèles d'une armature d'appui tête par un tel procédé, ledit système comprenant deux dispositifs, lesdits dispositifs étant espacés de l'entraxe desdites tiges. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la 20 description qui suit, faite en référence aux figures jointes qui sont des représentations schématiques en coupe de différentes étapes du procédé selon l'invention, à savoir le coulissement de la tige dans le joint (a), le dépôt de lubrifiant (b) et la lubrification de la tige effectuée par son retrait du joint (c). 25 En référence aux figures, on décrit à présent un procédé de lubrification d'une tige 1, notamment de section circulaire, d'armature d'appui-tête 2 de siège de véhicule automobile, ladite tige étant destinée à être montée en coulissement dans une gaine prévue en haut de dossier dudit siège, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 30 • insérer ladite tige dans un joint 3, par exemple en caoutchouc, de section interne similaire à la section externe de ladite tige, de sorte à réaliser un frottement entre les deux, 3 • faire coulisser (selon la flèche) ladite tige (figure a) dans ledit joint sur la portion 4 à lubrifier, • déposer entre l'extrémité libre de ladite tige et ledit joint, à proximité dudit joint, une dose de lubrifiant 5 (figure b), de sorte 5 qu'il s'écoule autour de ladite tige, • faire coulisser ladite tige dans ledit joint de sorte à l'en retirer (selon la flèche) et à étaler le lubrifiant (figure c) sur ladite portion à lubrifier. 10 De façon avantageuse, l'écoulement de la dose de lubrifiant autour de la tige est réalisé par gravité en positionnant la tige sensiblement horizontalement. Un dispositif de lubrification d'une tige par un tel procédé comprend : • au moins un joint 3 souple de diamètre interne similaire à celui de 15 la tige à lubrifier, • un moyen de dépôt 6 de lubrifiant disposé à proximité dudit joint, • un châssis de support, non représenté, dudit joint et dudit moyen de dépôt. 20 Selon une réalisation, le moyen de dépôt 6 du lubrifiant est actionné par appui d'au moins une extrémité libre d'une tige 1 sur un moyen d'actionnement, non représenté, lorsque ladite tige est en fin de coulissement dans le joint 3. Selon une réalisation, le dispositif comprend en outre un distributeur de sachets 25 d'emballage d'appui-tête 2, le distributeur étant actionné par appui sur le moyen d'actionnement. Un tel agencement permet de ne libérer un sachet d'emballage qu'à la condition que l'étape de lubrification ait eu lieu, ce qui réalise un dispositif détrompeur en fabrication. 30 En variante, le dispositif comprend un dispositif de marquage de l'appui-tête 2, le dispositif étant actionné par appui sur le moyen d'actionnement. Un tel 10 4 agencement permet de ne marquer l'appui-tête 2 qu'à la condition que l'étape de lubrification ait eu lieu. Selon une réalisation, le dispositif comprend en outre un récipient 7 de 5 récupération du lubrifiant 5 en excès. Selon une réalisation applicable à un appui tête 2 pourvu d'une armature comprenant deux tiges 1 sensiblement parallèles, on prévoit un système comprenant deux dispositifs espacés de l'entraxe desdites tiges. Selon une réalisation, un des joints 3 est monté mobile radialement, de sorte à absorber les dispersions d'entraxe des tiges 1, voire la différence d'entraxes pouvant exister entre différent modèles d'appui- tête 2
L'invention concerne un procédé de lubrification d'une tige (1) d'armature d'appui-tête (2) de siège de véhicule automobile, ladite tige étant destinée à être montée en coulissement dans une gaine prévue en haut de dossier dudit siège, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :. insérer ladite tige dans un joint (3) de section interne similaire à la section externe de ladite tige, de sorte à réaliser un frottement entre les deux,. faire coulisser ladite tige dans ledit joint sur la portion (4) à lubrifier,. déposer entre l'extrémité libre de ladite tige et ledit joint, à proximité dudit joint, une dose de lubrifiant (5), de sorte qu'il s'écoule autour de ladite tige,. faire coulisser ladite tige dans ledit joint de sorte à l'en retirer et à étaler ledit lubrifiant sur ladite portion à lubrifier.
1. Procédé de lubrification d'une tige (1) d'armature d'appui-tête (2) de siège 5 de véhicule automobile, ladite tige étant destinée à être montée en coulissement dans une gaine prévue en haut de dossier dudit siège, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • insérer ladite tige dans un joint (3) de section interne similaire à la section externe de ladite tige, de sorte à réaliser un frottement entre les deux, • faire coulisser ladite tige dans ledit joint sur la portion (4) à lubrifier, • déposer entre l'extrémité libre de ladite tige et ledit joint, à proximité dudit joint, une dose de lubrifiant (5), de sorte qu'il s'écoule autour de ladite tige, • faire coulisser ladite tige dans ledit joint de sorte à l'en retirer et à étaler ledit lubrifiant sur ladite portion à lubrifier. 2. Procédé de lubrification selon la 1, dans lequel l'écoulement 20 de la dose de lubrifiant (5) est réalisé par gravité en positionnant la tige (1) sensiblement horizontalement. 3. Dispositif de lubrification d'une tige par un procédé selon la 1 ou 2, ledit dispositif comprenant : 25 • au moins un joint (3) de diamètre interne similaire à celui de la tige (1) à lubrifier, • un moyen de dépôt (6) de lubrifiant (5) disposé à proximité dudit joint, • un châssis de support dudit joint et dudit moyen de dépôt. 30 4. Dispositif selon la 3, le moyen de dépôt (6) du lubrifiant (5) étant actionné par appui d'au moins une extrémité libre d'une tige (1) sur un 10 156 moyen d'actionnement, lorsque ladite tige est en fin de coulissement dans le joint (3). 5. Dispositif selon la 4, ledit dispositif comprenant en outre un 5 distributeur de sachets d'emballage d'appui-tête (2), ledit distributeur étant actionné par appui sur le moyen d'actionnement. 6. Dispositif selon l'une des 4 ou 5, ledit dispositif comprenant en outre un dispositif de marquage d'appui-tête (2), ledit dispositif étant 10 actionné par appui sur le moyen d'actionnement. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, ledit dispositif comprenant en outre un récipient (7) de récupération du lubrifiant (5) en excès. 15 8. Système de lubrification de deux tiges (1) sensiblement parallèles d'une armature d'appui tête (2) par un procédé selon la 1 ou 2, ledit système comprenant deux dispositifs selon l'une quelconque des 3 à 7, lesdits dispositifs étant espacés de l'entraxe desdites tiges. 20 9. Système selon la 8, un des joints (3) étant monté mobile radialement, de sorte à absorber les variations d'entraxe des tiges (1).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2898008
A1
IDENTIFICATION D'UN OBJET ELECTRONIQUE PORTABLE DANS DES COMMUNICATIONS AVEC UN TERMINAL
20,070,831
L'invention porte sur les communications, de préférence sans contact, entre des objets électroniques portables et des terminaux. Elle concerne en particulier un procédé d'identification d'un objet électronique portable dans le cadre d'une transaction entre cet objet électronique portable et au moins un terminal, dans lequel l'objet électronique portable s'identifie auprès du terminal par l'émission d'un identifiant variable d'objet électronique portable en réponse à une requête d'interrogation émise par le terminal pour l'établissement de la transaction. Une transaction comporte une pluralité de communications où chaque communication, engagée par la transmission depuis le terminal d'une commande, comprend un échange bidirectionnel de données entre l'objet électronique portable et un terminal. L'invention concerne également un objet électronique portable et un terminal susceptibles d'être mis en ouvre dans un tel procédé. On parlera dans la suite de carte à puce sans contact, étant entendu que l'invention s'applique de manière plus large à tout objet électronique portable pouvant adopter un comportement similaire. Ainsi, la norme ISO 14443 définit des exigences pour une communication sans contact de type radiofréquence entre un objet électronique portable, typiquement une carte à puce sans contact, et un terminal. La transaction comprend, en général, plusieurs communications correspondant potentiellement à plusieurs phases successives. Lors d'une première phase, dite de mise sous tension, l'interface de communication radiofréquence du terminal est allumée et réinitialisée. Les cartes situées au sein d'une zone d'émission du terminal vont alors tirer l'énergie nécessaire à l'alimentation de leurs circuits du champ électromagnétique généré et envoyé par le terminal avec lequel elles vont dialoguer. Lors d'une deuxième phase, dite de démarrage et d'anticollision, le terminal détermine la présence d'une ou plusieurs cartes dans son champ d'émission. Selon la norme ISO 14443, le terminal émet notamment à intervalles réguliers une requête d'interrogation, en tant que communication initiale avec la carte pour établir la transaction, exigeant que les cartes situées dans son champ d'émission s'identifient. Le délai de réponse défini selon la norme ISO 14443 dure environ 90 ps pour une carte de type A pour le plus contraignant des types. Pour établir la transaction avec le terminal, une carte sans contact présente dans la zone d'émission du terminal répond alors à la requête reçue par une trame de réponse, qui doit nécessairement être émise à destination du terminal dans un délai de réponse d'environ 90 ps suivant la fin d'émission d'une requête d'interrogation. Une réponse comprend notamment les données suivantes : un identifiant de carte, des paramètres de communication et des informations pour l'exécution d'une application. Dans le cadre de communications sans contact telle que définies par la norme ISO 14443, une carte sans contact peut donc être interrogée sans que son porteur ne s'en rende compte et/ou ne soit consentant. Cela pose un problème manifeste de protection de donnée(s) sensible(s), surtout si la carte retourne au terminal un identifiant fixe et unique, nécessaire à la mise en place de la transaction entre la carte et le terminal. En effet, un tel identifiant fixe et unique pouvant être lié au porteur de la carte, il deviendrait possible de suivre le porteur tout au long des différentes transactions ou tentatives de transaction entre le produit et les différents terminaux dont les champs électromagnétiques ont été traversés par la carte et donc par le porteur. La protection de donnée(s) sensible(s) du porteur n'existe donc plus dès lors qu'il est possible d'identifier, de lier, de tracer et/ou d'enregistrer et ce, à son insu, le parcours de la carte sans contact dans les transactions voulues par le porteur (par exemple, passage de bornes, identifications, contrôle, etc.) ou pas, ces activités pouvant se dérouler au sein de lieux nécessitant une protection de donnée(s) sensible(s) (par exemple lieux publics tels qu'aéroports, gares, rues, commerces, etc.). Aussi, un des moyens de protection de donnée(s) sensible(s) d'un porteur de carte sans contact au cours de transactions désirées ou non désirées, est le retour au terminal d'un identifiant de carte variable. Cette option, offerte par la norme ISO 14443, permet ainsi à la carte de retourner un identifiant pseudo-aléatoire à chaque sollicitation d'un terminal, permettant avantageusement une décorrélation de l'identifiant de carte et da porteur de la carte. Toutefois, cette solution n'est pas satisfaisante lorsque le fonctionnement de la carte doit être conforme à une ou des normes de sécurité telles que FIPS 140-x (acronyme anglo-saxon pour Federal Information Processing Standard ), Critères Communs, ITSEC (acronyme anglo-saxon pour Information Technology Security Evaluation. Criteria ). Certaines de ces normes sont contraignantes en ce qui concerne la génération de nombres variables. C'est le cas par exemple du standard de sécurité FIPS 140-x, qui définit les exigences de sécurité des modules cryptographiques déployés sur les cartes en vue de leur validation. Le but de cette norme de sécurité est ainsi de promouvoir l'utilisation de modules cryptographiques validés et de fournir aux agences gouvernementales, en particulier aux Etats-Unis, une sécurité dans l'approvisionnement d'équipements contenant des modules cryptographiques. La version actuelle de ce standard est le FIPS 140-15 2, une version future FIPS 140-3 étant en cours de développement. Or, dans le cadre d'une carte validée et certifiée FIPS 140-x, les différents modules cryptographiques utilisée par la carte dans sa vie applicative doivent 20 nécessairement être testés et ce, au démarrage de la carte avant que toute autre action ne puisse être réalisée. Cette norme de sécurité impose donc de tester l'intégrité de toute fonction cryptographique mise en oeuvre sur la carte avant de passer en mode applicatif et 25 ce, pendant toute la vie de la carte. Cette contrainte, impliquée par la conformité de la carte avec le standard d'évaluation de la sécurité des modules cryptographiques FIPS 140-x, signifie par exemple, que dans le cas de la génération d'un 30 identifiant variable par un générateur de nombre aléatoire intégré à la carte, cet identifiant doit au préalable être testé avant de pouvoir être retourné par la carte à destination d'un terminal l'interrogeant pour l'établissement de la transaction. Ce processus de test est absolument inenvisageable considérant les contraintes imposées par la norme ISO 14443, en termes de temps de réponse, pendant la phase de démarrage décrite plus haut. On parlera, dans la suite de la présente description, de la norme de sécurisation FIPS 140-x étant entendu que l'invention s'applique, de manière plus large, à toute norme de sécurité similaire. Il est également clair que l'invention s'applique également lorsqu'aucune norme de sécurité n'est à satisfaire. Ainsi, le temps pour l'exécution du test lié à l'utilisation d'un générateur de nombre aléatoire sur la carte nécessitant une certification du type FIPS 140-x, étant incompatible avec le temps de réponse (d'environ 90ps) imposé à la carte par la norme ISO 14443 pour répondre à une requête d'interrogation émise par un terminal, il n'est pas possible de proposer une carte permettant de retourner un identifiant de carte variable et aléatoire, tel qu'actuellement défini par la norme ISO 14443, et ce, en conformité avec le standard d'évaluation de la sécurité des modules cryptographiques FIPS 140-x. Cet état de fait est problématique d'un point de vue respect de donnée(s) sensible(s) propres aux porteurs de carte nécessitant une certification de type FIPS 140-x, cette norme étant incompatible avec l'utilisation d'identifiant(s) variable(s) tel(s) que défini(s) par la norme ISO 14443. La présente invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. Avec cet objectif en vue, l'invention a pour objet un procédé d'identification d'un objet électronique portable dans le cadre d'au moins une transaction entre ledit objet électronique portable et au moins un terminal, dans lequel ledit objet électronique portable s'identifie par l'émission d'un identifiant variable d'objet électronique portable en réponse à une requête d'interrogation émise par le terminal pour l'établissement de la transaction, caractérisé en ce que ledit objet électronique portable comprend les étapes suivantes : la détermination, avant et/ou pendant le déroulement d'une transaction établie entre l'objet et le terminal, d'au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par ledit objet électronique portable avant et/ou au cours de ladite transaction avec le terminal ; - le stockage, au sein dudit objet électronique portable, d'au moins ladite donnée variable prédéterminée pendant ladite transaction ; - l'utilisation de ladite donnée variable prédéterminée stockée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable, cour l'établissement d'une transaction ultérieure entre ledit objet électronique portable et ledit terminal. Selon un mode de réalisation, l'étape de détermination d'au moins une donnée variable consiste à réutiliser, en tant que ladite donnée variable, le résultat d'un calcul cryptographique mis en oeuvre lors d'une phase applicative de la transaction entre l'objet électronique portable et le terminal, dans laquelle une commande applicative émise par le terminal est traitée par l'objet électronique portable. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de détermination d'au moins une donnée variable consiste à réutiliser, en tant que ladite donnée variable, une donnée publique émise depuis l'objet électronique portable vers le terminal, lors du traitement d'une commande applicative, par l'objet électronique portable. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de détermination d'au moins une donnée variable consiste à calculer, au cours d'au moins un temps mort de la transaction entre l'objet électronique portable et le terminal, une donnée au moyen d'une fonction cryptographique prédéfinie au sein dudit objet électronique portable. Avantageusement, le temps mort comprend un temps inter-commande. Le procédé comprend en outre une étape de personnalisation de l'objet électronique portable, au cours de laquelle une pluralité d'identifiants variables d'objet électronique portable, générés par un processus de calcul, est pré-stockée au sein dudit objet électronique portable, de façon à pouvoir initier une identification dudit objet électronique portable lors de la première transaction établie entre ledit objet et le 2.5 terminal. L'invention concerne encore un objet électronique portable, comprenant des moyens de communication avec un terminal et des moyens de traitement aptes à interpréter une requête d'interrogation reçue du terminal pour 30 l'établissement d'une transaction et à émettre, par l'intermédiaire desdits moyens de communication, un identifiant variable d'objet électronique portable en réponse à ladite requête reçue permettant d'établir la transaction, caractérisé en ce que les moyens de traitement sont aptes à déterminer au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par lesdits moyens de traitement avant et/ou au cours d'une phase applicative de la transaction établie avec ledit terminal, ledit objet électronique portable comprenant des moyens de stockage de ladite au moins une donnée variable prédéterminée et prévue pour être utilisée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable, lors de l'établissement d'au moins une transaction ultérieure. Avantageusement, les moyens de stockage d'identifiants variables comprennent une structure de données organisée sous une forme cyclique. Il peut notamment s'agir d'une liste ou d'un tableau dont le suivant du dernier élément de la liste ou du tableau est le premier élément de la liste ou du tableau. Selon un mode de réalisation, les moyens de stockage d'identifiants variables sont pré-chargés, lors d'une phase de personnalisation de l'objet électronique portable avec une pluralité d'identifiants variables générés par un processus de calcul. L'invention concerne enfin un terminal comprenant des moyens de communication avec un objet électronique portable coopérant avec des moyens de traitement aptes à émettre une requête d'interrogation pour établir une transaction et à recevoir, en réponse, un identifiant variable d'objet électronique portable permettant d'établir la transaction, caractérisé en ce que les moyens de traitement sont aptes à générer au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par lesdits moyens de traitement au cours de la transaction établie avec l'objet électronique portable, et à transmettre à destination dudit objet électronique portable, avant et/ou pendant ladite transaction, ladite donnée variable, prévue pour être utilisée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est un schéma fonctionnel d'une carte sans contact selon l'invention et de sa liaison de communication avec un lecteur de carte à puce sans contact ; -la figure 2 est un organigramme illustrant les principales étapes du procédé selon l'invention. L'invention repose sur le fait de prévoir, au sein d'un objet électronique portable, une structure de données prête à l'emploi, lors de la phase applicative d'une transaction, comprenant une pluralité d'identifiants variables d'objet électronique portable, susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la transaction avec un terminal nécessitant au préalable une identification de l'objet électronique portable en réponse à une requête d'interrogation émise pour l'établissement de la transaction. Les données stockées dans cette structure de données, en tant qu'identifiants variables d'objet électronique portable, ont la particularité d'être issues de processus de calcul éventuellement sécurisés et standardisés, qui sont prévus pour s'exécuter normalement au sein de l'objet électronique portable par exemple au cours de la phase applicative de l'objet, mise en oeuvre suite à l'établissement d'une transaction avec un terminal. Il est clair, cependant, que l'invention s'applique également dans le cas où le processus de calcul mis en oeuvre n'est ni sécurisé ni standardisé, mais, dans le cas où, simplement une contrainte de temps de réponse et/ou de consommation d'énergie doi(ven)t être satisfaite(s) indépendamment du fait que le processus de calcul est lui-même sécurisé et/ou standardisé. En effet, du fait que le processus de calcul n'est pas opéré à nouveau au sein de la carte, la carte réalise une consommation d'énergie. Dans un mode de réalisation particulier où la carte doit être conforme à la norme de sécurité FIPS 140-x, le processus de calcul sécurisé et standardisé approuvé, peut être notamment un système de chiffrement de type triple DES (pour Data Encryption Standard en langue anglaise) ou AES (pour Advanced Encryption Standard en langue anglaise), qui sont typiquement mis en oeuvre dans de nombreuses applications embarquées (transport, opération bancaire, décompte de points de fidélité, contrôle d'identité et/ou d'autre(s)). Aussi, le fait que ces données, calculées au cours d'une transaction pour etre réutilisées en tant qu'identifiants variables d'objet électronique portable, lors d'une transaction suivante, soient issues d'un processus approuvé tel que FIPS, implique que ces données sont elles-mêmes approuvées FIPS. Une telle structure de données sur l'objet électronique portable, construite dynamiquement lors de la phase applicative d'une transaction entre l'objet et un terminal, sur la base de résultats de calculs cryptographiques, ou tout processus de génération d'un nombre aléatoire mis en oeuvre à des fins particulières lors de cette transaction, permet donc de bénéficier lors d'une transaction suivante entre l'objet et le terminal, d'identifiants variables approuvés FIPS disponibles immédiatement. Cette structure de données pré-remplie permet alors avantageusement de ne pas avoir à appliquer un processus de test, comme exigé par le standard FIPS, des mécanismes dédiés spécifiquement à la génération de nombres aléatoires avant l'émission par l'objet d'une telle valeur en tant qu'identifiant variable d'objet pour l'établissement d'une transaction avec un terminal. Ce faisant, l'invention assure un respect des contraintes de temps de réponse, imposées notamment par la norme ISO 14443, en ce qui concerne les temps de communication relatifs à l'établissement des protocoles de communication entre un objet électronique portable et un terminal. En outre, l'invention permet la présentation, par l'objet, d'un identifiant variable garantissant le respect de donnée(s) sensible(s) relative(s) au porteur de l'objet électronique portable dans ses différentes transactions utilisant l'objet. Par ailleurs, l'objet électronique portable reste en conformité avec les exigences de sécurité définies par exemple par le standard FIPS 140-x. L'application de l'invention aux spécifications de la norme sans contact ISO 14443 décrite par la suite n'est donnée qu'à titre de simple exemple, l'invention étant applicable à des protocoles dans lesquels des contraintes similaires en termes de temps de réponse et/ou de consommation d'énergie se posent. De même, l'invention est décrite dans son application à un terminal et à une carte à puce mais est applicable pour d'autres dispositifs maître et esclave utilisant, selon un mode de réalisation préférentiel, une technologie de communication sans contact. Il est clair, cependant, que l'invention peut s'appliquer également selon un autre mode de réalisation (non représenté) à une technologie de communication à 15 contact. Une carte à puce 10 sans contact selon l'invention, telle qu'illustrée à la figure 1, comprend fonctionnellement et schématiquement : - des moyens de communication 12 avec un terminal 20 20 de type lecteur de carte à puce électronique sans contact, - des moyens de traitement 14, aptes à interpréter une requête d'interrogation reçue du terminal pour l'établissement d'une transaction selon la norme ISO 25 14443 et à émettre, par l'intermédiaire des moyens de communication, un identifiant variable tel que défini par la norme en réponse à une requête d'interrogation reçue, permettant d'établir la transaction, et - des moyens de stockage 16 de la structure de 30 données susmentionnée, comprenant une pluralité d'identifiants variables prédéterminés. La communication bidirectionnelle entre le lecteur 20 de carte puce électronique sans contact et le dispositif de communication 12 de la carte sans contact s'effectue donc selon la norme ISO 14443. La f_gure 2 illustre un organigramme d'un exemple d'implémentation de l'invention durant une phase de personnalisation de la carte et une phase de vie applicative de la carte. Tout d'abord, lors d'une première étape, une structure de données d'une taille donnée est créée sur la carte, prévue pour y stocker des données calculées au moyen de mécanismes de calcul approuvés FIPS et destinées à servir d'identifiants variables de carte lors de transactions avec un lecteur selon la norme ISO 14443. La taille de la structure de données selon l'exemple est telle qu'elle permet d'y stocker trois identifiants variables de carte encore désignés UIDs, dans la suite de la présente description, tels que définis par la norme ISO 14443.. Cette taille est donnée à titre de simple exemple et peut, bien sûr, être variable, de sorte, en tous les _as, à pouvoir contenir un nombre minimum et suffisant d'UIDs, nécessaire à l'initiation d'une première transaction avec un Lecteur de carte selon la norme ISO 14443, en tenant compte des échecs possibles. La structure de données faisant office de moyen de stockage d'UIDs est, par exemple, créée sous la forme d'une liste chaînée circulaire ou d'un tableau circulaire. Bien que d'autres implémentations soient possibles, une structure de données dite circulaire (c'est-à-dire que l'élément de la structure de données suivant le dernier est le premier) de taille variable est avantageuse puisque cela permet de ne jamais avoir une structure de données vide, un élément de cette structure de données étant toujours pointé. Dans une seconde étape, durant la phase de personnalisation de la carte, des données aléatoires sont stockées dans la structure de données. Cette structure de données est ainsi pré-remplie avec des données faisant office d'UIDs variables tels que définis par la norme ISO 14443, qui sont fournies par exemple lors de la phase de personnalisation de la carte par tout mécanisme approuvé FIPS 140-x, à l'aide par exemple d'un module de sécurité matériel de type HSM ( Hardware Security Module selon la terminologie anglo-saxonne), ou de tout autre procédé de génération de nombres aléatoires approuvé FIPS. Lors de la vie applicative de la carte, à la réception par la carte d'une commande d'interrogation REQ émise par un lecteur de carte sans contact dans le champ d'émission duquel se trouve la carte, un identifiant variable prédéterminé UIDi est récupéré dans la structure de données qui a été pré-initialisée lors de la phase de personnalisation de la carte, et est émis en réponse par la carte à destination du lecteur, permettant, à ce dernier, d'établir la transaction avec la carte ainsi identifiée. A la réception par la carte d'une commande applicative émise par le lecteur de carte initiant la phase applicative en tant que telle, un processus de traitement de cette commande applicative est exécuté au sein de la carte. Selon l'invention, on prévoit alors d'alimenter dynamiquement la structure de données prévue pour stocker des identifiants variables approuvés FIPS, en calculant au moins une donnée variable, et de préférence plusieurs, qui soit issue d'un processus de calcul, par exemple sécurisé et conforme au standard FIPS, exécuté au sein de la carte au cours du traitement de la commande applicative. Selon un premier mode de réalisation, cette étape de détermination, pendant le traitement de la commande applicative par la carte, d'une donnée variable destinée à être stockée dans la structure de données en tant qu'identifiant variable de carte, consiste à réutiliser le résultat de différents calculs cryptographiques non sensibles à la divulgation mais réalisés à des desseins particuliers liés au traitement de la commande applicative en cours. Par exemple, les données ainsi stockées dans la structure de données correspondent aux résultats de calculs de faux triples DES de contre mesure, c'est-à-dire des calculs de redondance effectués pour sécuriser un algorithme cryptographique mis en œuvre pour le traitement de la commande applicative. Ces calculs de contre mesure étant, de toute manière, mis en oeuvre pendant le traitement de la commande applicative, leur résultat peut avantageusement être réutilisé aux fins de l'invention, à savoir remplir dynamiquement la structure de données prévue sur la carte, destinée à contenir des identifiants de carte variables approuvés FIPS prêts à l'emploi pour des transactions ultérieures, sans remettre en cause ni la durée de transaction ni la consommation d'énergie de la carte, et donc en respectant les contraintes temporelles et/ou énergétiques imposées, par exemple, par le protocole de communication ou des contraintes appli_catives. Selon une variante, les données variables à stocker dans la structure de données en tant qu'identifiants de carte, sont des données publiques non sensibles émises au cours d'échanges, respectant des mécanismes approuvés FIPS, entre la carte et le lecteur pour le traitement de la commande applicative. Selon un autre mode de réalisation, cette étape d'alimentation de la structure de données comprenant des identifiants variables de carte, consiste à mettre à profit des temps morts de la transaction, comprenant typiquement du temps inter-commande, pour calculer au moyen de mécanismes de calcul approuvés FIPS des données variables qui seront alors stockées dans la structure de données. Une fonction de génération de nombres aléatoires peut, par exemple, être mise en oeuvre sur la carte à cet effet, permettant de calculer des données variables pendant un temps mort de la transaction, ces données étant destinées à être stockées dans la structure de données en tant qu'identifiants variables de carte tels que définis par la norme ISO 14443. De la même manière que précédemment, on conserve l'avantage de remplir la structure de données avec des données variables approuvées FIPS, sans compromettre le temps de transaction, puisque les données variables sont calculées pendant des temps morts de la transaction. A la fin du traitement de la commande applicative par la carte, une réponse est émise par la carte à destination du lecteur de carte sans contact. Les données variables calculées, comme expliquées précédemment au cours d'une transaction courante de la carte avec un lecteur, et stockées dans la structure de données prévue à cet effet, pourront alors être utilisées en tant qu'identifiants variables de carte tels que définis par la norme ISO 14443, au cours des transactions suivantes. Ces données présentent le double avantage d'être des données approuvées FIPS, puisqu'issues de processus de calcul eux-mêmes approuvés FIPS, et d'être prêtes à l'emploi en tant qu'identifiants variables de carte pour établir_ une communication transaction avec un lecteur, respectant donc les contraintes temporelles imposées par la norme ISO 14443. Ainsi, lors de la suite de la vie applicative de la carte, à la réception par la carte d'une nouvelle commande d'interrogation REQ émise par un lecteur de carte sans contact, un identifiant variable prédéterminé UIDi+l est récupéré dans la structure de données remplie selon les principes exposés plus haut, et est émis en réponse par 1a carte à destination du lecteur, permettant alors, à ce dernier, d'établir la transaction avec la carte ainsi identifiée. La structure de données permettant le stockage d'identifiants variables approuvés FIPS prédéterminés permet donc de ne jamais être à court d'identifiants de carte variables. Selon une variante, la détermination des données variables issues de processus de calcul par exemple sécurisé standardisé, lors d'une transaction entre la carte et le lecteur, pourrait être effectuée côté lecteur. Ce dernier doit alors être équipé de moyens de traitement spécifiques lui permettant de générer des données variables, issues de processus de calcul sécurisés et conformes au standard FIPS exécutés au sein du lecteur au cours de la transaction établie avec la carte. Ces données approuvées FIPS, générées selon cette variante côté lecteur, seront alors transmises à destination de la carte pendant la transaction, et seront stockées sur la carte dans la structure de données prévue à cet effet pour être réutilisées par la carte comme déjà décrit précédemment, en tant qu'identifiants variables de carte approuvés FIPS, pour l'établissement de transactions ultérieures avec des terminaux. 15
L'invention concerne un procédé d'identification d'un objet électronique portable (10) dans le cadre d'au moins une transaction entre ledit objet électronique portable et au moins un terminal (20), dans lequel ledit objet électronique portable s'identifie par l'émission d'un identifiant (UID) variable d'objet électronique portable en réponse à une requête d'interrogation émise par le terminal pour l'établissement de la transaction,caractérise en ce que ledit objet électronique portable comprend les étapes suivantes :- la détermination, avant et/ou pendant le déroulement d'une transaction, d'au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par ledit objet électronique portable avant et/ou au cours de ladite transaction;- le stockage, au sein dudit objet électronique portable, d'au moins ladite donnée pendant ladite transaction ;- l'utilisation de ladite donnée variable prédéterminée stockée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable, pour l'établissement d'une transaction ultérieure entre ledit objet électronique portable et ledit terminal.
1. Procédé d'identification d'un objet électronique portable (10) dans le cadre d'au moins une transaction entre ledit objet électronique portable et au moins un terminal (20), dans lequel ledit objet électronique portable s'identifie par l'émission d'un identifiant variable (UID) d'objet électronique portable en réponse à une requête d'interrogation émise par le terminal pour l'établissement de la transaction, caractérisé en ce que ledit objet électronique portable comprend les étapes suivantes : La détermination, avant et/ou pendant le déroulement d'une transaction établie entre l'objet et le terminal, d'au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par ledit objet électronique portable avant et/ou au cours de ladite transaction avec le terminal ; - le stockage, au sein dudit objet électronique portable, d'au moins ladite donnée variable prédéterminée pendant ladite transaction ; l'utilisation de ladite donnée variable prédéterminée stockée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable, pour l'établissement d'une transaction ultérieure entre ledit objet électronique portable et ledit terminal. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination d'au moins une donnée variable consiste à réutiliser, en tant que ladite donnée variable, le résultat d'un calcul cryptographique mis en oeuvre lors d'une phase 20 applicative de la transaction entre l'objet électronique portable (10) et le terminal (20), dans laquelle une commande applicative émise par le terminal est traitée par l'objet électronique portable. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de détermination d'au moins une donnée variable consiste à réutiliser, en tant que ladite donnée variable, une donnée publique émise depuis l'objet électronique portable (10) vers le terminal (20), lors du traitement d'une commande applicative, par l'objet électronique portable. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination d'au moins une donnée variable consiste à calculer, au cours d'au moins un temps mort de la transaction entre l'objet électronique portable (10) et le terminal (20), une donnée au moyen d'une fonction cryptographique prédéfinie au sein dudit objet électronique portable. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le temps mort comprend un temps inter-commande. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comprend une étape de personnalisation de l'objet électronique portable, au cours de laquelle une pluralité d'identifiants variables d'objet électronique portable, 21 générés par un processus de calcul, est pré-stockée au sein dudit objet électronique portable, de façon à pouvoir initier une identification dudit objet électronique portable lors de la première transaction établie entre ledit objet et le terminal. 7. Objet électronique portable (10), comprenant des moyens de communication (12) avec un terminal et des moyens de traitement (14) aptes à interpréter une requête d'interrogation reçue du terminal pour l'établissement d'une transaction et à émettre, par l'intermédiaire desdits moyens de communication, un identifiant variable d'objet électronique portable en réponse à ladite requête reçue permettant d'établir la transaction, caractérisé en ce que les moyens de traitement sont aptes à déterminer au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par lesdits moyens de traitement avant et/ou au cours d'une phase applicative de la transaction établie avec ledit terminal, ledit objet électronique portable comprenant des moyens de stockage (16) de ladite au moins une donnée variable prédéterminée et prévue pour être utilisée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable, lors de l'établissement d'au moins une transaction ultérieure. 8. Objet électronique portable selon la 7, 22 caractérisé en ce que les moyens de stockage (16) d'identifiants variables comprennent une structure de données organisée sous une forme cyclique. 9. Objet électronique portable selon les 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens de stockage (16) d'identifiants variables sont pré-chargés, lors d'une phase de personnalisation de l'objet électronique portable avec une pluralité d'identifiants variables générés par un processus de calcul. 10. Terminal (20) comprenant des moyens de communication avec un objet électronique portable coopérant avec des moyens de traitement aptes à émettre une requête d'interrogation pour établir une transaction et à recevoir, en réponse, un identifiant variable d'objet électronique portable permettant d'établir la transaction, caractérisé en ce que les moyens de traitement sont aptes à générer au moins une donnée variable issue d'un processus de calcul exécuté par lesdits moyens de traitement au cours de la transaction établie avec l'objet électronique portable, et à transmettre à destination dudit objet électronique portable, avant et/ou pendant ladite transaction, ladite donnée variable, prévue pour être utilisée, en tant qu'identifiant variable d'objet électronique portable.
H
H04
H04Q
H04Q 7
H04Q 7/32
FR2896070
A1
SYSTEME MAGNETIQUE DE CONTROLE DE TRAFIC
20,070,713
L'invention concerne un procédé et un dispositif de classification de véhicules à partir de leur signature électromagnétique. Elle permet de recueillir des données routières, et par exemple de compter et/ou classifier des véhicules automobiles au cours de leurs trajets sur une chaussée. L'invention concerne donc le domaine de l'étude et du contrôle du trafic routier, dont les applications sont larges. Citons à titre d'exemple : - l'identification et la classification par type de véhicule : un exemple caractéristique est la classification au péage autoroutier pour paiement automatique. Le système utilisé actuellement sur les autoroutes est basé sur l'association de plusieurs types de capteurs : - un interrupteur magnétique, formé de deux boucles de courant, qui permet de détecter la présence d'un véhicule, - un capteur de type piézoélectrique, disposé à la surface de la chaussée, qui permet de détecter le passage des essieux d'un véhicule pour les compter, - un capteur optique qui forme un rideau placé transversalement à la route : lorsque le véhicule le traverse, il fournit une estimation de sa hauteur. Les principaux inconvénients de ce dispositif sont son coût, un manque de robustesse (notamment par rapport aux conditions climatiques), un entretien difficile (du fait notamment de l'usure des boucles de courant) et un taux d'erreur de classification moyen. L'invention permet également l'identification de véhicules particuliers, par exemple pour la régulation du trafic automobile, la surveillance de la fréquentation d'une route, l'optimisation de la circulation, le suivi d'un véhicule sur une zone routière limitée (zone piétonne) ou dans un parking, l'attribution au véhicule identifié d'un service particulier (place de parking privée, abonnement à une station d'essence, ...). Une autre application de l'invention est l'authentification de véhicules particuliers par exemple il peut s'agir d'un véhicule muni d'un système d'identification à distance (badge RFID par exemple) qui est validé via la lecture et l'authentification de la signature magnétique du véhicule (cette signature étant obtenue par un dispositif ou un procédé selon l'invention). Il existe des systèmes basés sur des magnétorésistances ou des réseaux de boucles de courant. Mais, ils sont soit coûteux, soit peu performants en matière de reconnaissance des véhicules. Les systèmes magnétiques de contrôle de trafic reposent sur l'exploitation de la signature magnétique d'un véhicule. Une automobile est une masse magnétique qui modifie les lignes de champ car le champ magnétique a tendance à emprunter le parcours de plus grande perméabilité magnétique. De plus, une automobile peut comporter des matériaux ferreux qui modifient la direction et l'intensité du champ magnétique. Le véhicule est globalement représenté par un ensemble de dipôles magnétiques, qui s'ajoutent au champ magnétique terrestre quiescent (c'est-à-dire au repos temporairement) et qui créent une anomalie magnétique qui peut être mesurée par des capteurs magnétiques. Ces signaux sont utilisés ensuite dans un système de détection/classification dont l'objectif peut être de compter les véhicules ou les identifier. Chaque classe peut être caractérisée par un certain nombre de paramètres, dont les plus couramment utilisés sont le nombre d'essieux, les distances inter-essieux, la longueur du véhicule, les distances entre chaussée et bas de caisse et/ou entre les essieux. Une des difficultés des systèmes de classification repose sur la correspondance temps/espace. En effet, les signatures sont acquises par les capteurs magnétiques au cours du temps. Elles sont donc dépendantes de la vitesse du véhicule : elles peuvent être comprimées si le véhicule accélère, dilatées s'il freine, ou même constantes s'il s'arrête, comme illustré sur la figure 1, sur laquelle les courbes I et II représentent, respectivement, les déformées temporelles de la signature d'un véhicule passant rapidement sur un capteur, et lentement, avec arrêt, sur un autre. A contrario, la signature magnétique spatiale du véhicule est constante. On cherche donc une méthode pour passer les signatures temporelles dans le domaine spatial, ceci indépendamment de la vitesse et de la trajectoire du véhicule. Le brevet FR-2811789 décrit un système de classification de véhicules permettant d'en détecter la signature électromagnétique à partir d'une seule boucle de courant. Cette signature est numérisée, séquencée, puis datée. La vitesse d'un véhicule peut aussi être calculée, en recherchant l'instant où l'allure de la signature cesse de suivre une loi exponentielle. Ce calcul n'est pas assez précis et ne permet pas de contrôler si le véhicule s'est arrêté sur le capteur. Les caractéristiques mesurées sont restreintes à des amplitudes du signal dans sa représentation temporelle et dans sa représentation fréquentielle. Le brevet US 5331276 décrit un système de mesure de la vitesse comprenant deux magnétomètres FluxGate biaxiaux, séparés d'une distance connue et orientés précisément l'un par rapport l'autre. La vitesse du véhicule roulant à proximité du système est calculée en formant le rapport entre la dérivée temporelle du champ mesuré (donnée par la dérivée temporelle d'un signal B d'un des magnétomètres) et la dérivée spatiale des signaux mesurés (calculée par la différence instantanée des deux signaux B mesurés sur les deux magnétomètres). Afin que la différence spatiale des champs des deux capteurs soit approximativement égale au gradient spatial, il faut que l'espacement entre les deux capteurs ne soit ni trop court, ni trop grand (il doit être au plus égal à 1/10 de la distance au point de passage le plus proche du véhicule). Cette contrainte limite l'utilisation de ce dispositif à des trajectoires et à des véhicules spécifiques, de moment magnétique équivalent peu variable. Plusieurs systèmes de classification de véhicules proposent de déterminer la vitesse en exploitant la différence de temps entre deux signatures mesurées par des capteurs placés à des distances connues. Mais pour que le décalage temporel des signatures donne une bonne estimée de sa vitesse, il faut que celle-ci soit constante sur la base de calcul (distance inter-capteurs). Or dans les conditions normales de trafic routier, les véhicules suivent rarement un mouvement uniforme, surtout à proximité des péages autoroutiers par exemple. Le brevet EP 0770978 décrit un tel système de détection de véhicule à plusieurs capteurs disposés dans un sol ou un plafond, placés dans des tubes disposés transversalement à la trajectoire du véhicule. La distance entre deux capteurs voisins dans un tube est inférieure ou sensiblement égale à la largeur normale d'un pneu, de façon à détecter des roues jumelées de véhicules. En plaçant deux tubes de détecteurs parallèles entre eux, transversaux par rapport à la direction longitudinale de la chaussée, et séparés d'une distance connue, il est possible d'identifier les instants de détection d'un véhicule et de calculer le temps mis par le véhicule pour aller d'un dispositif à l'autre. Le brevet US4509131 propose d'utiliser une corrélation pour effectuer un calcul comparable, le dispositif étant placé sur le véhicule et exploitant les signatures magnétiques du sol. Le brevet EP 0841647A1 décrit un dispositif de mesure multipoints disposé transversalement à la route. Il permet de réaliser une cartographie du véhicule, en temps et en espace. Un calcul de réduction du nombre de données est utilisé pour extraire de la cartographie un ensemble de valeurs caractéristiques de chaque véhicule, indépendamment de ses dimensions ou du nombre d'essieux. Ce dispositif est utilisé pour identifier chaque véhicule dans le but de surveiller le trafic routier. Ce n'est pas un système de classification. En outre ce procédé, bien qu'établissant une relation temporelle/spatiale, ne permet pas d'obtenir une image de l'objet. Il se pose donc le problème de trouver un procédé et un dispositif permettant d'obtenir une telle image spatiale de la signature magnétique du véhicule. EXPOSÉ DE L'INVENTION Selon l'invention, on utilise un dispositif multicapteurs et on exploite des informations spatiales et temporelles pour extraire les caractéristiques des signatures magnétiques des véhicules. L'invention concerne d'abord un dispositif de mesure de signatures magnétiques de véhicules, comportant : - au moins un premier ensemble de capteurs (Cx ), destinés à être disposés le long d'au moins une première direction, - au moins un deuxième ensemble de capteurs (Cyi), destinés à être disposés selon au moins une deuxième direction, qui coupe la première en un point auquel est disposé un capteur commun (C"o), appartenant au premier et au deuxième ensemble, - des moyens de calcul, pour calculer une relation entre la signature temporelle So(t) d'un véhicule passant au-dessus du capteur commun et un profil spatial So(x) résultant des mesures effectuées par les capteurs du premier ensemble de capteurs. Selon l'invention, on utilise des premières mesures magnétiques selon la direction de déplacement pour obtenir une loi entre le temps et la position des capteurs, puis on applique cette loi à une autre série de mesures réalisées dans au moins une autre direction. La notion temporelle disparaît et on obtient une image spatiale de l'objet, mais qui n'est pas une photo de l'objet à un instant t puisque, en quelque sorte, le temps a été étiré sur les premiers capteurs. Au moins une deuxième direction peut être perpendiculaire à la première direction. Un dispositif selon l'invention peut en outre comporter un troisième ensemble de capteurs destinés à être disposés selon au moins une troisième direction, qui coupe la première en un point auquel est disposé un capteur commun, appartenant au premier et au troisième ensemble. Les moyens de calcul peuvent en outre permettre de calculer la vitesse du véhicule. Un dispositif selon l'invention peut comporter une pluralité de premiers ensembles de capteurs et une pluralité de deuxièmes ensembles de capteurs formant une matrice 2D de capteurs, la matrice pouvant être creuse. Selon une variante, dispositif selon l'invention peut comporter un premier ensemble de capteurs, au moins un deuxième ensemble de capteurs, et au moins une matrice 2D de capteurs disposée sur au moins un des côtés du premier ensemble. Au moins un capteur de champ ou de gradient du champ, 1D, ou 2D ou 3D peut être disposé suivant la direction verticale, ou être déporté. Les moyens de calculs peuvent permettre de former une représentation spatiale de la signature des véhicules, et/ou d'extraire de ladite représentation spatiale des paramètres d'identification du véhicule, par exemple, par seuillage de ladite représentation spatiale, la longueur et/ou la largeur du véhicule, ou, par détection des maxima d'intensité, le nombre d'essieux du véhicule, et/ou de calculer l'énergie de la signature et/ou au moins une partie de ses coefficients de Fourier et/ou l'angle parcouru par le vecteur champ magnétique (à l'aide, en outre, d'un capteur de champ triaxe), et/ou la dérive de la signature P(X,Y) suivant X et/ou une carte de gradients et/ou un gradient vertical du champ et le rapport de ce gradient au champ. Ces paramètres peuvent être utilisés dans un algorithme de classification. L'invention concerne également un procédé de reconnaissance de la signature magnétique d'un objet en déplacement comprenant la mise en oeuvre d'un dispositif selon l'invention, tel que décrit ci-dessus. Selon l'invention, on utilise des premières mesures magnétiques selon la direction de déplacement pour obtenir une loi entre le temps et la position des capteurs, puis on applique cette loi à une autre série de mesures réalisées dans au moins une autre direction. La notion temporelle disparaît et on obtient une image spatiale de l'objet, mais qui n'est pas une photo de l'objet à un instant t puisque, en quelque sorte, le temps a été étiré sur les premiers capteurs. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS - La figure 1 représente un exemple simulé de la déformée temporelle d'une signature d'un véhicule passant rapidement sur un capteur, et lentement, avec arrêt, sur un autre, - la figure 2 représente un dispositif, selon l'invention, en T , à deux lignes, - la figure 3 représente un morphing , permettant de relier une fonction temporelle So(t) et une fonction spatiale So(x), - les figures 4A - 4I représentent des images pour 3 composantes, avant et après transformation de type morphing , - les figures 5A - 5C représentent des variantes de dispositifs selon l'invention, - la figure 6 illustre un mode de réalisation d'un dispositif bimatricie, - la figure 7 illustre un mode de réalisation d'un dispositif à plusieurs T . 20 25 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un dispositif selon l'invention et différentes variantes ainsi que leur mise en oeuvre vont d'abord être décrits. On décrit ensuite le traitement des données. Un premier mode de réalisation de l'invention met en oeuvre un dispositif multicapteurs. Des informations spatiales et temporelles sont exploitées, afin d'extraire les caractéristiques des signatures magnétiques des véhicules. Chaque capteur est un élément capable de mesurer une ou plusieurs composantes du champ magnétique local ou du gradient magnétique local (comme des magnétomètres de type FluxGate par exemple). Ces capteurs sont répartis, comme illustré sur la figure 2, sur au moins une ligne 2 orientée parallèlement à la direction de roulage (sens noté X, capteurs Cxi) et sur au moins une ligne 4 orientée différemment (sens noté Y, capteurs Cyi), ces lignes comportant au moins un capteur C''o commun. On dispose alors d'informations temporelles et spatiales, qui peuvent être reliées par une technique dite de morphing , telle que par exemple décrite dans l'article de C.S.Myers et al. a comparative study of several dynamic time-warping algorithme for connected - word recognition , The Bell System technical Journal, vol. 60 , Nol, 1981. On peut ainsi construire la photo spatiale 2D de la signature du véhicule. La disposition décrite ci-dessus couvre un ensemble de cas, dont certains sont illustrés à titre d'exemple dans les paragraphes suivants. Selon un premier exemple de réalisation, appelée dispositif de base, on dispose les capteurs par exemple en forme de T (cas de la figure 2). Dans une première version, le nombre de capteurs est réduit : on se limite à deux lignes, contrairement au cas général où on peut avoir plus de deux lignes. On dispose : - NX (>1) capteurs CXi sur une seule ligne 2, - Ny (>1) capteurs Cyi sur une seule ligne 4. Sur la figure 2, Y est perpendiculaire à x, donc transverse au sens de roulage. Ces deux lignes 2, 4 ont au moins un capteur CXyo en commun, à leur intersection. Celle-ci peut être située n'importe où le long des lignes 2 et 4. Par exemple, la figure 2 situe le capteur CXyo au début de la ligne 2 et au centre de la ligne 4, mais d'autres dispositions sont possibles, la ligne 4 pouvant par exemple être située entre les extrémités de la ligne 2 (voir position 4' sur la figure 2) avec un capteur CXyo' en commun entre les lignes 2 et 4'. En outre, les capteurs peuvent être uniformément répartis sur chaque ligne, ou disposés avec un pas variable. Notamment, sur la ligne 4, il est intéressant de concentrer la densité de capteurs dans les zones où, statistiquement, les roues des véhicules peuvent passer, afin de disposer notamment des signatures des essieux, éléments importants dans la classification automobile. C'est ce cas particulier qui est représenté sur la figure 2. A chaque instant, les mesures issues des capteurs CXi disposés le long de la ligne 2 fournissent un profil spatial So(x), ou coupe suivant X, de la signature du véhicule. Un pré-traitement, de type seuillage par exemple, permet de détecter le début et la fin de la signature magnétique utile. Chaque profil spatial est, en tout ou en partie, comparable à la mesure temporelle So(t), issue du capteur CXyo lorsque le véhicule passe au-dessus de l'intersection des lignes 2, 4. La principale différence provient de la déformation temporelle de la signature spatiale liée à la vitesse du véhicule. Des dissemblances mineures peuvent aussi apparaître localement le long de la signature magnétique, puisque So (t) est un développé de la signature locale (en CXyo) du véhicule, alors que So(x) est un instantané. Globalement, le signal So(t) peut être vu comme une version comprimée du signal So(x) (si le véhicule accélère), dilatée (s'il freine), constante (s'il s'arrête), voire même retournée (si le véhicule recule), et éventuellement déformée ainsi par morceaux. On peut utiliser une technique de morphing (comme par exemple l'algorithme Direct Time Warping utilisé en traitement de la parole, voir référence bibliographique donnée précédemment, article de C.S. Myers et al.) pour déterminer la relation L(t - x) entre ces deux signaux So(x) et So(t). Un algorithme de morphing cherche la correspondance point à point entre deux formes, comme illustré sur la figure 3, sur laquelle les courbes I' et II' représentent respectivement So(x) et So(t). L'algorithme permet de retrouver un point de la signature spatiale So(x) ayant subit : - un éloignement plus ou moins fort par rapport au point voisin (accélération ou freinage), û une répétition pendant un certain temps 10 (arrêt), un éloignement en sens opposé (recul). La technique de morphing s'applique bien à ce problème car l'ensemble des dipôles magnétiques qui forment un véhicule suit la même 15 cinétique. Il s'agit d'une technique permettant de passer progressivement d'un signal à un autre, de la façon la plus continue possible. Une telle technique est par exemple décrite dans le document de C.S.Myers 20 déjà cité ci-dessus. De plus, la relation L(t - x) est également caractéristique du profil de vitesse du véhicule lors de son passage au dessus du capteur C"o. A l'issue de l'étape de morphing , on obtient la relation donnant 25 x en fonction de t, x=f(t). La vitesse résulte de l'intégration de cette fonction. Ensuite, les données issues des capteurs C'i sont exploitées. Au cours du temps, ces mesures forment une 30 image I(t,Y) répartie suivant le temps et sur la ligne 4. On peut appliquer la relation L(t-x), déterminée précédemment, à chaque colonne i de I(t,Y) c'est-à-dire à chaque signal temporel issu des capteurs Cyi. On obtient ainsi une photo P(X,Y) de la signature du véhicule, issue d'une seule ligne de capteurs. Ainsi sont représentées : - en figures 4A - 4C : les images I(t, Y) pour les 3 composantes BX, By, BZ du champ ; - en figures 4D - 4F : les coupes centrales illustrant So(t) après morphing (en trait fin) à So(x) (en trait gras) (pour chaque composante BX, By, BZ) . - en figures 4G - 4I : les images P(X,Y) spatiales issues des capteurs Cyi. (Là encore : pour chaque composante BX, By, BZ) . P(X,Y) est un déroulé temporel de la signature, replacé dans l'espace, sans avoir à déterminer la vitesse du véhicule ou sans émettre aucune hypothèse sur sa trajectoire. Son acquisition est donc indépendante de la vitesse de roulage et de la trajectoire du véhicule. Selon l'invention, un procédé de reconnaissance de la signature magnétique d'un objet en déplacement comprend : - la mesure temporelle So(t) par un capteur magnétique Co (le capteur CXyo) placé sur la trajectoire de l'objet, - la mesure S(x) à un instant ta par des premiers capteurs magnétiques Cxi alignés avec Co selon la direction 2 de déplacement selon X, - la comparaison point à point du signal temporel So(t) et du signal spatial S(x), - l'élaboration d'une relation t(x) entre les temps t et les sites ou les positions x le long de la direction de déplacement, - les mesures Sy(t) au cours du temps par des seconds capteurs magnétiques Cyi alignés avec Co selon une direction Y (direction 4 ou 4') différente de la direction de déplacement 2, - la transformation par la relation t(x) des mesures Sy(t) en un signal spatial Sy(x), image magnétique spatiale de l'objet. Selon un deuxième exemple de réalisation, le dispositif de base peut prendre d'autres formes, et l'invention décrite ci-dessus peut être appliquée dans différentes configurations des capteurs. On cherche, dans les différentes configurations, à avoir une ligne 2 disposée dans le sens du roulage du véhicule (sens X), et un capteur commun avec une autre ligne 8 de capteurs, le long de laquelle sera appliqué le morphing . Les figures 5A - 5C présentent plusieurs exemples de géométrie selon cette réalisation : - figure 5A : système à lignes de capteurs 2, 40 formant un V ; - figure 5B : système à lignes de capteurs 2, 42 formant un demi T transverse; - figure 5C : système à plusieurs lignes Y 42, 44, 46, chacune faisant un angle avec la ligne 2 ; Comme pour le cas de la figure 2, la technique de morphing peut être appliquée pour chaque ligne Y 42, 44, 46 à partir de la signature S(x) et de chaque signature temporelle issue du capteur commun entre chaque ligne Y et la ligne des capteurs formant S(x). Selon un troisième exemple de réalisation (figure 6), on forme un dispositif matriciel creux : n lignes 2, 21r 22, 23..., 2, sont disposées parallèlement entre elles, dans le sens de déplacement des véhicules, tandis que m lignes 4, 41r 42, 43..., 4m sont disposées selon la direction Y, parallèlement entre elles. Ces m lignes pourraient être disposées autrement que perpendiculairement à l'axe X. Un capteur est disposé à chaque intersection 2i - 4i . On utilise le faible coût et la compacité des capteurs mis en oeuvre pour réunir une plus grande quantité d'information : le dispositif forme une matrice 2D, ou un tapis, de capteurs qui sont répartis sous la chaussée, de façon uniforme ou non. Cette matrice est creuse à certains endroits : il manque des capteurs ou leur densité n'est pas satisfaisante pour la précision requise par l'application. On utiliser alors le principe décrit ci- dessus ( morphing ) pour compléter les données manquantes. On choisit, dans la matrice, deux lignes telles que décrites précédemment pour former un système à deux lignes à l'intersection desquelles se trouve un capteur, et on applique la technique du morphing permettant de reconstruire les données manquantes dans la zone choisie. On peut répéter cette opération à plusieurs endroits de la matrice. A chaque instant, les mesures réalisées par tous les capteurs forment une photo spatiale P (X, Y) de la signature du véhicule, complétée à certains endroits par la technique selon la présente invention. Comme précédemment, l'acquisition de cette photo est indépendante de la vitesse de roulage et de la trajectoire du véhicule. Un quatrième exemple de réalisation est un système à plusieurs dispositifs de base (figure 7). On ajoute à un des dispositifs de base (sur la figure 7 : un dispositif en T ), décrits ci-dessus en liaison avec les figures et 5A - 5C, une petite matrice 300 de capteurs (notée Mi) placée sur un des côtés (ou les deux côtés) du T , et occupant une longueur lx. Ainsi, on peut obtenir localement une image instantanée d'une partie de la signature des véhicules. En particulier, si lx vaut environ 3 m, cette matrice fournit le déroulé spatial d'un ou plusieurs ensembles essieu + roue + pneu d'une voiture ou d'un camion. De plus, la matrice Mil permet également de capter les signatures de petits véhicules qui pourraient fournir un signal très faible sur la ligne 2 de capteurs. Ceci peut notamment arriver lorsqu'une moto circule dans un chenal de péage en se serrant bien d'un côté pour effectuer la transaction. A chaque instant, la photo 2D issue des capteurs de la matrice permet de localiser la moto. Un pré-traitement fournit le début et la fin de la signature utile. On peut ainsi déterminer quelle ligne de capteurs Mi de la matrice coïncide le mieux avec l'axe de roulage de la moto. Cette ligne peut alors être utilisée avec la ligne de capteur 4 pour former à nouveau un dispositif en T , comme expliqué ci-dessus, de dimension et de positionnement plus adaptés à ce véhicule. Par un procédé de morphing identique à celui déjà présenté ci-dessus, on peut alors récupérer la photo P(X,Y) de la signature magnétique spatiale de la moto. Selon un cinquième exemple de réalisation, on ajoute à l'un des dispositifs décrits ci-dessus au moins un capteur (de champ ou de gradient du champ, 1D, 2D ou 3D) suivant la direction verticale. Ce système permet de mesurer, à une distance D, une ou plusieurs composantes du champ (ou du gradient) dans au moins un plan différent de celui d'un des dispositifs décrits précédemment. Cette information peut être pertinente pour disposer de données relative à la hauteur des véhicules. Un sixième exemple de réalisation est un 20 dispositif avec une référence déportée. Dans cette version, on ajoute au dispositif décrit précédemment des moyens de mesure de référence (champ ou gradient de champ 1D, ou 2D ou 3D) déportée. Ceci signifie que ces moyens sont situés suffisamment 25 loin de la zone de mesure pour ne pas être sensibles au passage du véhicule. Cette mesure de référence permet d'améliorer la précision de mesure en soustrayant le bruit géomagnétique et environnant (bruit industriel, tramway, réseau électrique, ...) 30 Lors de la mise en place du dispositif, les capteurs peuvent être par exemple regroupés en lignes, qui sont vues comme des branches du système arborescent qui gère l'acquisition et le stockage des données. Une ligne comporte 1 ou plusieurs noeuds, chacun comportant un capteur mono, bi ou tri axe et l'électronique associée (filtrage, amplification, numérisation, multiplexage). Chaque noeud est mis en liaison sur un bus numérique d'échange d'information haut débit (USB par exemple). Un système central 50 (figure 6), par exemple un microordinateur spécialement programmé à cet effet, par exemple déporté au bord de la chaussée, gère le multiplexage, le cadencement des acquisitions, et le stockage de données. Il embarque également des moyens ou le système de traitement qui réalise l'exploitation des mesures (prétraitement, morphing, extraction des paramètres, classification). Physiquement, les lignes peuvent se présenter sous la forme de tubes enfouis sous la chaussée ou des barrettes insérées dans des rainures pratiquées à la surface d'un revêtement routier. Ce mécanisme présente l'avantage d'une plus grande facilité de mise en place du dispositif de classification et un entretien moindre par rapport aux boucles de courant (qui subissent durement la déformation de la route et les passages incessants des véhicules). Si un capteur s'avère défectueux, la ligne est extraite du sol, et le capteur aisément remplacé. Le système central 50 n'est pas modifié. De même, on peut utiliser tout ou une partie des lignes, en fonction des besoins du système de classification, sans devoir intervenir sur la chaussée. L'exploitation des données va maintenant être décrite. Tous les dispositifs et procédés décrits précédemment permettent de capturer la photo 2D spatiale P(X,Y) du véhicule. Dans le cas où plusieurs composantes du champ ou de gradient sont enregistrées, on obtient autant d'images que de composantes. Dans un premier temps, les paramètres identifiant le véhicule, ou son type, sont extraits de la photo. Celle-ci fournit l'image de la répartition des dipôles caractéristiques de la signature. Par exemple, par seuillage, les dimensions spatiales de la signature dans lesens Y et X fournissent les largeur et longueur du véhicule, quelle que soit sa vitesse, qu'il soit en roulage, arrêté, ou même en marche arrière. La détection des maxima d'intensité fournit le nombre d'essieux, ainsi que leur positionnement 2D et leur écartement relatif. L'exploitation du contenu spectral de l'image donne l'énergie de la signature et ses principaux coefficients de Fourier. Si l'on dispose de trois photos, issues de capteurs de champ tri-axes, il est également possible de calculer l'angle parcouru par le vecteur champ magnétique total du véhicule B = BX + By + B. Celui-ci est caractéristique du caractère doux ou perturbé de la signature, et peut être indicatif de la hauteur entre véhicule et sol. Avec un dispositif selon l'invention, les données obtenues dans la direction X peuvent être fortement sur-échantillonnées sans coût d'installation supplémentaire lié aux capteurs et à l'électronique associée, puisqu'elles sont issues d'une acquisition temporelle. On peut alors facilement approximer la dérive de P(X,Y) suivant X en calculant la différence P(X,Y) - P(X,Y). On obtient alors une carte de gradients dont l'exploitation peut permettre de mieux localiser les essieux du véhicule. Par prolongement d'une carte de gradients (mesurés ou calculés), on peut obtenir le gradient vertical et calculer, via le rapport du gradient vertical sur le champ, une indication de la distance séparant les sources magnétique qui caractérisent le véhicule des capteurs, c'est à dire une grandeur liée à la hauteur du véhicule. Dans un deuxième temps, ces paramètres sont utilisés dans un algorithme de classification. Une solution repose sur la mise en oeuvre des apprentissage-restitution de type réseau de neurones, par exemple. Un dispositif 50, tel qu'un micro-ordinateur, est programmé pour mettre en oeuvre l'un des procédés décrits ci-dessus, à partir des mesures délivrées par les capteurs.25
L'invention concerne un dispositif de mesure de signatures magnétiques de véhicules, comportant :- au moins un premier ensemble de capteurs (Ci), destinés à être disposés le long d'au moins une première direction (2),- au moins un deuxième ensemble de capteurs (Cj), destinés à être disposés selon au moins une deuxième direction (4), qui coupe la première en un point auquel est disposé un capteur commun (C0), appartenant au premier et au deuxième ensemble,- des moyens de calcul, pour calculer une relation entre la signature temporelle So(t) d'un véhicule passant au-dessus du capteur commun et un profil spatial So(x) résultant des mesures effectuées par les capteurs du premier ensemble de capteurs.
1. Dispositif de mesure de signatures magnétiques de véhicules, comportant : - au moins un premier ensemble de capteurs (Cx ), destinés à être disposés le long d'au moins une première direction (2), - au moins un deuxième ensemble de capteurs (Cyi), destinés à être disposés selon au moins une deuxième direction (4), qui coupe la première en un point auquel est disposé un capteur commun (CXyo), appartenant au premier et au deuxième ensemble, - des moyens (50) de calcul, pour calculer une relation entre la signature temporelle So(t) d'un véhicule passant au-dessus du capteur commun et un profil spatial So(x) résultant des mesures effectuées par les capteurs du premier ensemble de capteurs. 2. Dispositif selon la 1, au 20 moins une deuxième direction étant perpendiculaire à la première direction. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, comportant un troisième ensemble de capteurs 25 destinés à être disposés selon au moins une troisième direction, qui coupe la première en un point auquel est disposé un capteur commun (C"l), appartenant au premier et au troisième ensemble. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, les moyens de calcul permettant en outre de calculer la vitesse du véhicule. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, comportant une pluralité de premiers ensembles de capteurs et une pluralité de deuxièmes ensembles de capteurs formant une matrice 2D de capteurs. 6. Dispositif selon la 5, la matrice étant creuse. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 4, comportant un premier ensemble de capteurs, au moins un deuxième ensemble de capteurs, et au moins une matrice 2D de capteurs disposée sur au moins un des côtés du premier ensemble. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, comportant en outre au moins un capteur de champ ou de gradient du champ, 1D, ou 2D ou 3D suivant la direction verticale. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, comportant en outre au moins un capteur de champ ou de gradient du champ, 1D, ou 2D ou 3D déporté. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, les moyens de calculs permettantde former une représentation spatiale de la signature des véhicules. 11. Dispositif selon la 10, les moyens de calcul permettant d'extraire de ladite représentation spatiale des paramètres d'identification du véhicule. 12. Dispositif selon la 11, les moyens de calcul permettant d'extraire, par seuillage de ladite représentation spatiale, la longueur et/ou la largeur du véhicule. 13. Dispositif selon la 11 ou 12, les moyens de calcul permettant d'extraire, par détection des maxima d'intensité, le nombre d'essieux du véhicule. 14. Dispositif selon l'une des 11 à 13, les moyens de calcul permettant de calculer l'énergie de la signature et/ou au moins une partie de ses coefficients de Fourier. 15. Dispositif selon l'une des 11 à 14, comportant en outre un capteur de champ triaxe, les moyens de calcul permettant de calculer l'angle parcouru par le vecteur champ magnétique. 16. Dispositif selon l'une des 11 à 15, les moyens de calcul permettant de calculer la dérive de la signature P(X,Y) suivant X. 17. Dispositif selon la 16, les moyens de calcul permettant de calculer une carte de gradients. 18. Dispositif selon la 16 ou 17, les moyens de calcul permettant de calculer un gradient vertical du champ et le rapport de ce gradient au champ. 19. Dispositif selon l'une des 11 à 18, lesdits paramètres étant utilisés dans un algorithme de classification.
G
G08,G01
G08G,G01P,G01R
G08G 1,G01P 3,G01R 33
G08G 1/042,G01P 3/42,G01R 33/022,G01R 33/10,G01R 33/12,G08G 1/015,G08G 1/052
FR2892070
A1
SIEGE D'AVION A ARCHITECTURE DE CONTROLE REPARTIE
20,070,420
La présente invention concerne un siège d'avion à architecture de contrôle répartie. L'invention a notamment pour but de limiter le nombre de connexions électriques entre des équipements de ce siège. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des sièges d'avion de ligne mais pourrait également trouver une application dans le domaine des sièges automobiles. L'allongement de la durée des vols sans escale exige de procurer aux passagers le maximum de confort en leur offrant la possibilité, soit de travailler, soit de se détendre, soit même de se reposer. C'est la principale raison pour laquelle les sièges de première classe, ou de classe affaire, sont équipés d'actionneurs électromécaniques, tels que des moteurs, permettant d'obtenir toutes les positions depuis celle d'un fauteuil jusqu'à celle d'un lit. C'est aussi pour cela que le passager dispose aujourd'hui, d'un écran vidéo, d'un téléphone, d'une liseuse et de plus en plus d'outils informatiques. Une unité de commande permet de commander l'écran et les autres éléments du siège, tels que les actionneurs ou la liseuse, susceptibles de remplir une fonction définie. Ces éléments du siège autre que l'écran et commandés par l'unité de commande sont appelés noeuds et forment généralement un réseau. Le passager peut actionner un noeud ou l'écran à l'aide d'un clavier relié à l'unité de commande. Dans une configuration traditionnelle, chaque place d'un siège comporte, sous forme de coffret, une unité de commande. De ce coffret partent, en étoile, autant de câbles qu'il y a de noeuds à faire fonctionner et à commander. Comme cette unité de commande est située sous le siège, il en résulte de nombreux câbles qui, avec le coffret, prennent toute la place disponible sous ce siège. Ces câbles alourdissent la structure du siège, et sont sources de pannes. Dans une autre configuration, une unité de commande commune à plusieurs sièges, et des modules électroniques déportés dans chaque noeud sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un réseau multiplexé de type CAN. Le câblage du siège s'en trouve considérablement allégé. Toutefois, un groupe de plusieurs sièges peut se trouver privé de fonctions de noeuds en cas de panne d'une unité centrale. Dans une autre configuration, telle que décrite dans la demande FR-2817810, chaque siège comporte une unité centrale reliée aux noeuds du siège par l'intermédiaire d'un réseau électrique multiplexé de type CAN. Un tel système permet de limiter les risques de panne d'un ensemble de siège lorsqu'une unité centrale est défectueuse. Toutefois, le nombre de câbles reste important sous le siège. L'invention se propose notamment de limiter le nombre de liaisons électriques du siège tout en rendant ce siège autonome. A cette fin, dans l'invention, on déporte une unité de commande des noeuds dans le clavier, cette unité de commande étant reliée aux noeuds par l'intermédiaire d'un réseau multiplexé de type CAN. Ces noeuds comportent chacun des circuits de commande pour communiquer avec l'unité de commande. En outre, on déporte une unité de commande de l'écran dans cet écran, cette unité de commande étant reliée aux autres unités de commande d'écran via un réseau haut débit, de type Ethernet par exemple. Ainsi, dans une réalisation, on place l'unité de commande des noeuds et le clavier à l'intérieur d'un seul et même boîtier, ce boîtier étant placé par exemple dans un accoudoir du siège. Et on place l'unité de commande de l'écran et l'écran à l'intérieur d'un seul et même boîtier, cette unité de commande étant située derrière l'écran. On limite ainsi le nombre de liaisons électriques en supprimant une première liaison entre l'unité de commande des noeuds et le clavier, et une deuxième liaison entre l'unité de commande de l'écran et l'écran. Et surtout, on libère l'espace situé sous le siège. Par ailleurs, il existe une redondance entre certains programmes et certaines données des différentes unités de commande afin d'assurer au passager un confort minimal en cas de panne de l'une d'elles. En effet, l'unité de commande des noeuds est apte à commander l'écran en cas de dysfonctionnement de l'unité de commande de l'écran. Et l'unité de commande de l'écran est apte à commander certains noeuds en cas de dysfonctionnement de l'unité de commande des noeuds. En outre, l'unité de commande de l'écran comporte une mémoire pour y stocker des films et des morceaux de musique offerts au passager. Dans une réalisation particulière, cette unité de commande est reliée au réseau haut débit via un dispositif de liaison radio, afin de recevoir des données vidéo émises à partir d'un seul lecteur-enregistreur portable radio connecté lui aussi au réseau haut débit. Dans une réalisation particulière, une source de puissance qui alimente les noeuds et un commutateur qui relie l'unité de commande aux autres unités de commande de l'avion sont placés à l'intérieur d'un même boîtier, ce boîtier étant placé dans une armature du siège. Dans une autre réalisation, le siège comporte une caméra pour détecter la présence d'un passager dans son siège. L'invention concerne donc un siège d'avion comportant : - des unités de commande, - au moins un noeud pour réaliser une action ou une fonction particulière, - un écran pour visualiser des informations vidéo, - ce noeud et cet écran communiquant avec les unités de commande et étant susceptibles d'être actionnés par ces unités de commande, et - un clavier pour émettre un signal d'instruction à destination des unités de commande, caractérisé en ce que : - les unités de commande sont réparties dans l'espace entre le noeud, l'écran, et le clavier. L'invention concerne également un procédé de détection de la présence d'un passager caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - une étape de référence dans laquelle on réalise une photo de référence du siège vide à l'aide d'une caméra numérique et on la stocke dans une mémoire, - une étape de détermination de présence dans laquelle on réalise une photo instantanée du siège du passager à l'aide de la caméra numérique, - une étape de comparaison dans laquelle on compare la photo de référence avec la photo instantanée du siège, et - si la photo instantanée de la place est identique à la photo de référence, alors on émet un signal correspondant à l'absence du passager dans son siège, et -si la photo instantanée de la place est différente de la photo de référence, alors on émet un signal correspondant à la présence du passager dans son siège. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - Figure 1 : une représentation schématique d'un siège selon l'invention comportant des noeuds, un écran et un clavier à l'intérieur desquels se situent des unités de commande ; -Figure 2 : une représentation schématique plus détaillée des liaisons entre les unités de commande, les noeuds et l'écran d'un siège selon l'invention ; - Figure 3 : une représentation schématique d'un boîtier selon l'invention comportant une source de puissance et un répétiteur pour réseau haut débit. Les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence d'une figure à l'autre. La figure 1 montre un siège 1 accroché à un sol 2 d'un avion par l'intermédiaire d'une base 3 qui comporte deux pieds d'accroche. Cette base 3 est généralement accrochée à des rails (non représentés) qui s'étendent parallèlement les uns par rapport aux autres sur le sol 2. Ce siège 1 comporte une assise 4 globalement parallèle au plan du sol 2. Cette assise 4 est mobile en translation par rapport au sol 2 dans une direction verticale, suivant la flèche 9. Le déplacement en translation de l'assise 4 permet au passager de l'ajuster à sa hauteur. Un dossier 5 est accroché à une extrémité 4.1 de l'assise 4. Ce dossier 5 est mobile en rotation suivant la flèche 6, autour d'un axe perpendiculaire à la feuille qui passe par l'extrémité 4.1. Le dossier 5 est apte à passer d'une position horizontale à une position verticale, et réciproquement. Par ailleurs, un accoudoir 8 est accroché à un côté de l'assise 4, de manière à se situer au-dessus de l'assise 4. En variante, cet accoudoir 8 est accroché sur un côté du dossier 5. Un repose-pieds 7 est accroché à une extrémité 4.2 de l'assise 4 opposé à l'extrémité 4.1. Ce repose-pieds 7 est mobile en rotation, suivant la flèche 10, autour d'un axe perpendiculaire à la feuille qui passe par l'extrémité 4.2. Ce repose-pieds 7 est apte à passer d'une position verticale à une position horizontale et réciproquement. Pour assurer les déplacements des différentes parties du siège les unes par rapport au autre, le siège 1 comporte des actionneurs 11-14 électromécaniques, tels que des moteurs à courant continu. Ces actionneurs 11-14 assurent respectivement le déplacement en rotation du repose-pieds 7, le déplacement en translation de l'assise 4, le déplacement en rotation du dossier 5. Par ailleurs, le siège 1 comporte un actionneur 14 qui assure un massage du dos du passager. Le siège comporte également une liseuse 15 accrochée par exemple en haut du dossier 5. Les actionneurs 11-14 et la liseuse 15 forment des noeuds d'un réseau multiplexé de type CAN. En effet, ces noeuds sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un bus 16 de type CAN. En variante, d'autres noeuds, tels que d'autres actionneurs ou des capteurs, peuvent être reliés à ce réseau. Ce nombre de noeuds est limité par un débit du réseau CAN qui est typiquement de 125kbits/s. En outre, un boîtier 17 est relié au bus 16. Ce boîtier 17 comporte une première unité de commande et un clavier, cette première unité de commande étant intégrée au clavier. Cette première unité de commande 17 peut se situer par exemple derrière le clavier et être plaquée contre lui de manière qu'un plan du clavier et cette unité de commande soit parallèle entre eux. En variante, lorsque l'unité de commande 17 est placée dans l'accoudoir 8 du siège, elle est située perpendiculairement à un plan du clavier. Ce boîtier 17 commande un actionnement des différents noeuds 11-15 du réseau. L'unité de commande du boîtier 17 est active, envoyant des instructions à exécuter ou des requêtes d'information aux différents noeuds 11-15. Tandis que les noeuds 11-15 sont passifs, émettant des signaux d'information ou réalisant des actions à la demande de l'unité de commande. A cet effet, les noeuds 1115 comportent chacun une unité de commande pour communiquer avec l'unité de commande du boîtier 17. Dans une réalisation particulière, le boîtier 17 est placé dans l'accoudoir 8. En variante, le boîtier 17 est déroulant et est accroché à un dossier 20 d'un siège 21 frontal qui se situe en face du siège 1. Avec un tel boîtier déroulant, le passager peut accéder aux différentes touches du clavier, même lorsqu'il se trouve en position allongée. Ces touches sont mécaniques et / ou tactiles, et peuvent prendre la forme d'une molette. En outre, un boîtier 22, est placé dans le dos du dossier 20. Ce boîtier 22 comporte un écran du type LCD par exemple, et une deuxième unité de commande qui assure la gestion de cet écran. Cette deuxième unité de commande est plaquée au dos de l'écran, de manière à former, avec l'écran un ensemble monobloc. Dans une réalisation particulière, le boîtier 22 communique avec le boîtier 17 par l'intermédiaire d'une liaison 23 haut débit reliée à un bus Ethernet commun (non représenté) de l'avion. Ce bus est relié à Internet notamment, par l'intermédiaire d'un routeur. En général, un ensemble casque - micro 18 est relié au boîtier 17 par l'intermédiaire d'une liaison 19 de type audio. Cet ensemble 18 permet au passager d'écouter de la musique ou la bande sonore d'un film stocké, comme on va le voir, dans une mémoire du boîtier 17 ou 22. En variante, à défaut d'être dans le même boîtier, l'unité de commande des noeuds est placée dans un réceptacle qui reçoit un boîtier du clavier. Et l'unité de commande de l'écran est placée dans un autre réceptacle qui reçoit un boîtier de l'écran. La figure 2 montre une représentation schématique détaillée des différents éléments du siège 1 et des liaisons entre eux. Plus précisément, les noeuds 11-15 sont reliés au bus CAN chacun par l'intermédiaire d'une interface CAN 27-31, permettant aux noeuds 11-15 de communiquer entre eux et avec le boîtier 17, via le bus 16. Ce boîtier 17 comporte le clavier 17.1 et l'unité de commande 17.2 qui commande les noeuds 11-15. Plus précisément, cette unité de commande 17.2 comporte un microprocesseur 33, une mémoire programme 34, une mémoire de donnée 35, une interface Ethernet 36 et une interface CAN 37, reliés entre eux et au clavier 17.1, via un bus interne 32. L'interface CAN 37 permet notamment de recevoir des données envoyées par les noeuds 11-15 et d'envoyer des données à destination de ces noeuds 11-15, via le bus 16. A cet effet, cette interface 37 assure notamment une sérialisation et une désérialisation de données sur le bus 16. Par ailleurs, comme pour le noeud 11, chaque noeud 11-15 comporte un microprocesseur 38, une mémoire programme 39, une mémoire de données 40, une interface CAN 41 et un élément 42 activable, tel qu'un moteur à courant continu. Ces circuits 38-42 sont reliés entre eux via un bus interne 43. L'interface CAN 41 permet de recevoir des données émises par l'unité de commande 17.2 et d'envoyer des données à destination de cette unité de commande 17.2 via le bus 16. A cet effet, cette interface 41 assure notamment la sérialisation et la désérialisation de données sur le bus 16. Dans une réalisation particulière, l'unité de commande 17.2 exécute un programme 43 et attend de recevoir un signal électrique de la part du clavier 17.1. A la réception de ce signal, l'unité de commande 17.2 exécute un programme 44 et envoie des instructions à un noeud 11-15 particulier ou à un ensemble de noeuds. Ce ou ces noeuds 11-15 qui reçoivent l'instruction, sous forme d'un programme par exemple, exécutent alors un programme 45 dans lequel la l'instruction est interprétée. L'unité de commande 27 du noeud peut alors stocker les informations interprétées dans la mémoire 40, pour les exécuter aussitôt ou de manière différée. L'exécution de ces instructions engendre alors par exemple un actionnement de l'organe 42 qui correspond par exemple à un déplacement de cet organe. L'unité de commande 27 peut commander un déplacement de l'organe 42, tout en réalisant un asservissement de sa position, cet asservissement en boucle ouverte ou fermée étant défini à travers un programme 51. Par ailleurs, au cours d'un déplacement du siège 1, l'unité de commande 17.2 peut faire des requêtes d'état 47 à un noeud 11-15 pour connaître notamment une position de son actionneur 42. En exécutant le programme 48, le noeud reçoit et interprète les signaux de requête d'état. Le noeud envoie alors l'information demandée en exécutant le programme 49. L'unité de commande 17.2 exécute alors un programme 50 pour recevoir et traiter ces informations d'état. Ces informations d'état émises en général par plusieurs noeud sont traitées par l'unité de commande 17.2 à l'aide du modèle mathématique 46, afin d'éviter que les différents actionneurs 11-14 du siège fasse prendre au siège 1 des positions interdites susceptibles de gêner un autre passager ou des positions dans lesquelles des éléments mécaniques du siège pourraient être altérés. Au moment d'une mise sous tensions du système, l'unité de commande 17.2 met à jour son registre de noeuds 52 dans lequel elle répertorie le nombre de noeuds 11-15 connectés au bus CAN 16. L'unité de commande 17.2 détecte ainsi si de nouveaux noeuds ont été ajoutés ou si des noeuds ont été retirés. A cette fin, chaque noeud 11-15 comporte dans sa mémoire ses caractéristiques 53, tel qu'un numéro d'identification, qui seront envoyées à l'unité de commande 17.2 pour qu'elle puisse identifier le type de noeud connecté au réseau CAN. Par ailleurs, chaque noeud 11-15 comporte dans sa mémoire 40 ses caractéristiques de fonctionnement, comme par exemple ses déplacements extrêmes, qu'il peut transmettre à l'unité de commande 17.2. Cette unité de commande 17.2 est d'ailleurs susceptible de conserver les informations de fonctionnement sur les noeuds dans sa mémoire 54 et pourra, s'il y a lieu, les combiner avec le modèle mathématique 46. Chaque noeud exécute par ailleurs un programme 55 pour tester si l'exécution des instructions envoyées par l'unité de commande 17.2 se passe correctement. Dans le cas d'un disfonctionnement d'un noeud, un signal d'erreur est envoyé vers l'unité de commande 17.2. Cette unité de commande 17.2 gère les signaux d'erreurs envoyés par les noeuds en exécutant un programme 56 et envoie, le cas échéant, un signal d'information à destination du passager ou de l'hôtesse. Chaque noeud peut comporter un programme 57 permettant de calibrer l'organe 42 au moment de sa première connexion au réseau CAN. Ce calibrage peut permettre de calibrer par exemple le débattement d'un vérin d'un actionneur, ou la luminosité de la liseuse. En outre, le boîtier 22, dit boîtier média, comporte un écran 22.1 et une unité de commande 22.2 qui commande cet écran 22.1. L'unité de commande 22.2 comporte un microprocesseur 60, une mémoire programme 61, une mémoire 62 de données, et une interface 63 Ethernet, ces éléments 60-63 étant reliés entre eux et à l'écran 22.1 par l'intermédiaire d'un bus 64. Le circuit de commande 22.2 exécute un programme 65 pour assurer une gestion de l'écran 22.1, en particulier de son affichage. L'actionnement de l'écran 22.1 est réalisé par l'intermédiaire du clavier 17.1 ou par l'intermédiaire d'un clavier 67 tactile de cet écran 22.1. L'unité de commande 22.2 est reliée à l'unité de commande 17.2 par l'intermédiaire d'un commutateur ou d'un répétiteur réseau 65.1. Cet élément 65.1 est relié à un bus Ethernet 65 commun de l'avion auquel toutes les unités de commande des sièges sont reliées. Plus précisément, l'interface Ethernet 36 de l'unité de commande 17.2 et l'interface Ethernet 63 de l'unité de commande 22.2 sont reliées au commutateur 65.1 respectivement par l'intermédiaire d'une liaison haut débit 23.1 et d'une liaison haut débit 23.2. Ces liaisons haut débit peuvent être filaires de type RJ45, optiques ou radio. Via le bus Ethernet 65 commun, le passager a accès à Internet et à des données musicales ou vidéo. Toutefois, dans une réalisation préférée, l'unité de commande 22.2 comporte déjà dans sa mémoire de données 62 des données vidéo et audio 66. Ainsi, même dans le cas où l'unité de commande 22.2 n'est pas reliée au bus 65, un passager pourra visualiser des films sur son écran. Dans un exemple, un espace de 100Go, 200Go ou plus est disponible dans la mémoire 62 pour le stockage de plus de 100 films, compressés au format MPEG4 par exemple, et de données musicales compressées au format MP3 par exemple. Le transfert des informations d'un lecteur commun (non représenté) reliés au bus 65 jusqu'aux mémoires de certains ou tous les écrans de l'avion est réalisé via le réseau Ethernet. En variante, ce transfert d'information est réalisé par voie radio, lorsque les liaisons filaires du réseau Ethernet sont remplacées par des liaisons radio du type WIFI par exemple. Dans ce cas, le commutateur 65.1 est apte à envoyer et recevoir des signaux radio pour communiquer avec le lecteur branché au bus Ethernet 65. Dans une réalisation particulière, le clavier 17.1 comporte également un écran et des informations vidéo et audio sont transmises à cet écran via le bus Ethernet 65. Par ailleurs, il existe une redondance des données et des programmes de commande pour qu'en cas de dysfonctionnement de l'unité de commande 22.2, l'unité de commande 17.2 puisse assurer la gestion de l'affichage de l'écran 22.1. A cet effet, l'unité de commande 17.2 comporte un programme 68 et des films 73 pour commander et transmettre des informations vidéo vers l'écran 22.1, via le réseau Ethernet. La mémoire 73 stocke généralement un nombre moins grand de films que la mémoire 66. Inversement, en cas de dysfonctionnement de l'unité de commande 17.2, l'unité de commande 22.2 comporte au moins un programme 71 qui lui permet d'être à l'écoute d'ordre de commande que le passager est susceptible de passer via le clavier 17.1 ou le clavier 22.1. Et l'unité 22.2 comporte également un programme 72 pour assurer la transmission d'instructions à destination des noeuds 11-15. Cette transmission des instructions vers les différents noeuds 11-15 peut être réalisée par l'intermédiaire du bus 65, du commutateur 65.1, et de l'interface 37. En variante, l'unité de commande 22.2 comporte une interface CAN (non représentée) reliée au bus 64 et au bus CAN 16 pour communiquer avec les noeuds 11-15 du réseau. Par ailleurs, l'unité de commande 22.2 peut également comporter en mémoire le modèle mathématique 69 pour la commande des noeuds et les informations 70 sur le nombre et le type de noeuds connectés au réseau 16. Dans une réalisation particulière, lorsque l'unité 22.2 commande les noeuds, elle n'est capable de ne réaliser qu'un nombre limité d'action comme par exemple faire passer le siège 1 d'une position allongée à une position assise. En effet, il est essentiel que le passager puisse reprendre une situation assise au moment d'un atterrissage. En variante, l'unité 22.2 comporte en outre un module audiophonique (non représenté) relié au bus 64 et à l'ensemble 18 casque et micro. Ce module comporte un codec et peut transformer des signaux électriques de son en paquets de type IP. L'unité de commande 22.2 peut ainsi permettre aux passagers de communiquer entre eux et avec l'extérieur via le bus 65. Le siège 1 comporte en outre une source 75 de puissance qui alimente les noeuds 11-15 et les unités de commande 17.2, 22.2 via un bus 76 de puissance qui délivre généralement une tension de 24V. Plus précisément, les organes actifs des noeuds, tels que l'organe 42, sont reliés au réseau 76 par l'intermédiaire d'un module de puissance 42.1. Et les unités de commande 17.2 et 22.2 comportent des modules de puissance 77 et 78 reliés au réseau 76. Dans une réalisation, ce module 75 de puissance est traité comme un noeud d'un réseau CAN et est relié à ce réseau par l'intermédiaire d'une liaison 81. Par ailleurs, pour assurer une gestion des puissances consommées par les différents noeuds 11-15, l'unité de commande 17.1 exécute un programme 79 permettant de limiter une vitesse ou d'éteindre un des noeuds lorsqu'une puissance consommée totale des noeuds atteint un seuil déterminé. Chaque noeud 11-15 peut également comporter un programme 80 de gestion de puissance interne permettant de répartir la puissance entre les différents circuits du noeud et, le cas échéant, les différents organes gérés par le noeud. Il est en effet possible qu'un même noeud commande plusieurs moteurs et / ou plusieurs capteurs par exemple. En variante, l'ensemble des programmes et des données des unités de commande peuvent indifféremment être stockées dans l'une ou l'autre des mémoires des unités de commande du siège précitées. En variante, une seule unité de commande 17.2 ou 22.2 commande les noeuds 11-15 et l'écran 22.1, l'autre unité étant supprimée. Bien entendu, les différents programmes décrits peuvent être remplacés par des circuits électroniques dédiés. La figure 3 montre en détail les liaisons qui existent entre les unités de commande 17.2 et 22.2, le commutateur 65.1 et le module de puissance 75. Les liaisons Ethernet sont représentées en trait épais, les liaisons de puissance sont représentées en trait fin, et les liaisons de type CAN sont représentées en pointillées. La figure 3 montre que le répartiteur 65.1 et la source 75 de puissance sont placés à l'intérieur d'un seul et même boîtier 84. Ce boîtier 84 est situé à l'intérieur d'une armature du siège 1, par exemple dans un pied de la base 3. Une connexion 85 du bus 65 Ethernet commun à 100 Mbits/s relie un autre répétiteur (non représenté) d'un autre siège au répétiteur 65.1. Et une connexion 86 relie le répétiteur 65.1 encore à un autre répétiteur (non représenté) d'un autre siège. Par ailleurs, comme on l'a vu, les deux connexions 23.1 et 23.2 relient le commutateur 65.1 respectivement à l'unité 17.2 et à l'unité 22.2. Cette architecture est répétée pour chaque siège. Un bus 87 de puissance est connecté à la source 75 de puissance. Sur ce bus 87 est observable une tension alternative de 115V et de fréquence 400Hz. La source 75 transforme cette tension alternative en une tension redressée et lissée de 24V, à l'aide d'un pont de diode et de condensateurs notamment. Cette tension de 24V est appliquée sur les modules des unités 17.2 et 22.2, respectivement via les liaisons 88 et 89. Et un signal électrique de 24V est acheminé vers les noeuds 11-15 par l'intermédiaire du bus 76. En variante, comme on l'a vu, seul le bus 76 assure l'alimentation des boîtiers 17.2, 22.2 et des noeuds 11-15. Le bus CAN 16 est connecté à l'unité de commande 17.2 et aux noeuds 11-15 comme on l'a déjà vu. Dans une réalisation particulière, le bus 16 et le bus 76 de puissance sont placés physiquement à l'intérieur d'un même support pour atteindre les différents noeuds 11-15 du réseau CAN. En outre, le bus de puissance 86 et le bus 65 Ethernet sont placés ensemble à l'intérieur de rails de l'avion auxquels sont accrochés les sièges. Ces bus 65 et 87 peuvent ainsi alimenter et relier les sièges entre eux au réseau Ethernet. Par ailleurs, le bus de puissance est relié à un générateur commun (non représenté) et le bus Ethernet est relié à un routeur pour être connecté au réseau Internet. Dans une réalisation particulière, le siège 1 est muni d'une caméra numérique 91 (représentée sur la figure 1) qui est accrochée sur un bord de l'écran du boîtier 22 ou sur le haut du siège 21 voisin frontal. Un objectif de cette caméra 91 est dirigé vers le dossier 5 du siège 1. Dans un procédé de détection de la présence d'un passager selon l'invention, on réalise, dans une étape de référence, une photo de référence du siège vide à l'aide de la caméra 91. Et on stocke cette photo de référence dans la mémoire 35 de l'unité de commande 22.2. Puis, dans une étape de détermination de présence, on réalise une photo instantanée du siège du passager à l'aide de la caméra numérique 91. Dans une étape de comparaison, la photo de référence est comparée avec la photo instantanée du siège. Si la photo instantanée de la place est identique à la photo de référence, alors un signal correspondant à l'absence du passager dans son siège est émis sur le bus Ethernet 65 à destination d'un ordinateur du personnel de l'avion. Tandis que si la photo instantanée de la place est différente de la photo de référence, un signal correspondant à la présence du passager est émis à destination de l'ordinateur du personnel. Dans une mise en ceuvre du procédé, pour comparer, on fait une corrélation entre la photo de référence et la photo instantanée du siège. II est possible de réaliser la photo instantanée du siège à intervalle régulier. Si la comparaison des photos révèle la présence du passager pendant une durée limite, alors on émet un signal à destination de ce passager pour l'informer qu'il ne s'est pas déplacé pendant cette duréelimite. Une telle mise en ceuvre permet de prévenir des problèmes de circulation sanguine des passagers trop peu mobiles dans l'avion
La présente invention concerne essentiellement un siège (1) d'avion comportant des unités de commande (17.2, 22.2, 27), au moins un noeud (11-15) pour réaliser une action ou une fonction particulière, et un écran (22.1 ) pour visualiser des informations vidéo. Ce noeud (11-15) et cet écran (22.1 ) sont susceptibles d'être actionnés par les unités de commande (17.2, 22.2, 27). Un clavier (17.1 ) pour émettre un signal d'instruction à destination des unités de commande (17.2, 22.2, 27) est relié à ces unités de commande (17.2, 22.2, 27). Conformément à l'invention, les unités de commande sont réparties entre l'écran (22.1 ), le clavier (17.1) et le noeud (11-15).
1. - Siège d'avion comportant : - des unités de commande (17.2, 22.2, 27), - au moins un noeud (11-15) pour réaliser une action ou une fonction particulière, - un écran (22.1) pour visualiser des informations vidéo, -ce noeud (11-15) et cet écran (22.1) communiquant avec les unités de commande (17.2, 22.2, 27) et étant susceptibles d'être actionnés par ces unités de commande (17.2, 22.2, 27), et - un clavier (17.1) pour émettre un signal d'instruction à destination des unités de commande (17.2, 22.2, 27), caractérisé en ce que : - les unités de commande (17.2, 22.2, 27) sont réparties dans l'espace entre le noeud (11-15), l'écran (22.1), et le clavier (17.1). 2. - Siège selon la 1, caractérisé en ce que : - une première unité de commande (17.2) comporte des moyens (33-37) pour actionner le noeud (11-15), - cette première unité de commande (17.2), le noeud (11-15), et le clavier (17.1) étant reliés entre eux par l'intermédiaire d'un bus (16) de communication multiplexé, - cette première unité de commande (17.2) étant portée par le clavier (17.1) et positionnée derrière ce clavier (17.1), cette première unité de commande (17.2) et ce clavier (17.1) se situant à l'intérieur d'un seul et même premier boîtier (17). 3. - Siège selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que : -une deuxième unité de commande (22.2) comporte des moyens (60-63) pour commander l'écran (22.1), cette deuxième unité de commande (22.2) étant reliée à la première unité de commande (17.2) par l'intermédiaire d'un réseau (65) haut débit, - cette deuxième unité de commande (22.2) étant portée par l'écran (22.1) et positionnée derrière l'écran (22.1), cette deuxième unité de commande (22.2) et cet écran (22.1) se situant à l'intérieur d'un seul et même deuxième boîtier (22). 4. - Siège selon la 3, caractérisé en ce que la premièreunité de commande (17.2) comporte des moyens (33-37) pour commander l'écran (22.1), lorsque la deuxième unité de commande (22.2) ne fonctionne pas correctement. 5. - Siège selon la 4, caractérisé en ce que : - la première unité de commande (17.2) comporte des programmes (68) et des données (73) susceptibles de remplacer un nombre limité de programmes (65) et de données (66) de la deuxième unité de commande (22.2). 6. - Siège selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que la deuxième unité de commande (22.2) comporte des moyens (60-63) pour commander le noeud (11-15), lorsque la première unité de commande (17.2) ne fonctionne pas correctement. 7. - Siège selon la 6, caractérisé en ce que : - la deuxième unité de commande (22.2) comporte des programmes (71, 72) et des données (69, 70) susceptibles de remplacer un nombre limité de programmes (43, 44, 47, 50) et de données (46, 52, 54) de la première unité de commande (17.2), lorsque la première unité de commande (17.2) ne fonctionne pas correctement. 8. - Siège selon la 7, caractérisé en ce que : - la deuxième unité de commande (22.2) comporte des programmes et des données pour assurer le passage du siège d'une position allongée à une position assise. 9. - Siège selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que : -la première et la deuxième unité de commande (17.2, 22.2) sont reliées au réseau haut débit (65) par voie radio et comportent chacune une zone mémoire (66, 73) apte à stocker des données vidéo émises sur ce réseau haut débit. 10. - Siège selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce que : - la première unité de commande (17.2) et la deuxième unité de commande (22.2) sont reliées au réseau haut débit (65) par l'intermédiaire d'un répétiteur réseau (65.1) et sont alimentées, comme le noeud (11-15), par l'intermédiaire d'une source (75) de puissance, - ce répétiteur (65.1) et cette source (75) de puissance étant placés à l'intérieur d'un seul et même troisième boîtier (84). 11. - Siège selon la 10, caractérisé en ce que : - le troisième boîtier (84) est positionné à l'intérieur d'une armature du siège, dans un de ses pieds. 12. - Siège selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'écran (22.1) est positionné dans le dos d'un siège (21) voisin frontal. 13. - Siège selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que : - le noeud (11-15) comporte une troisième unité de commande (27), cette troisième unité de commande (27) comportant des moyens (38-41) notamment pour communiquer avec la première unité de commande (17.2). 14. - Siège selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte une caméra numérique (91), cette caméra numérique (91) étant accrochée sur un bord de l'écran (22.1) ou sur le haut d'un siège (21) voisin frontal, un objectif de cette caméra (91) étant dirigé vers un dossier (5) du siège (1).
B
B60,B64
B60N,B64D
B60N 2,B64D 11
B60N 2/02,B60N 2/75,B60N 2/90,B64D 11/06
FR2892250
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN ACTIONNEUR DE VOLET ROULANT
20,070,420
L'invention concerne un procédé de commande d'un actionneur électromécanique comprenant un moteur de manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens par l'intermédiaire d'une unité de commande à distance et d'une unité de pilotage du moteur placées respectivement l'une en amont de l'autre sur une ligne d'alimentation électrique du moteur par une tension alternative, un ordre de manoeuvre dans le premier sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité positive et un ordre de manoeuvre dans le deuxième sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité négative. Elle concerne encore un procédé de mise en forme d'une tension alternative, un actionneur de manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens, comprenant une unité de pilotage d'un moteur et un moteur et une installation comprenant un tel actionneur. Des moteurs asynchrones monophasés sont couramment intégrés dans les actionneurs utilisés pour des applications de confort et/ou de sécurité dans un bâtiment, comme par exemple l'entraînement de stores, de volets roulants, de volets de ventilation ou de fermetures. La demande de brevet WO2004/025867 décrit plus particulièrement un procédé concernant des actionneurs susceptibles d'entraîner un élément mobile dans deux sens de rotation et comprenant deux bornes d'alimentation. Une commande de mouvement dans un premier sens (par exemple la montée) est transmise par coupure des alternances négatives tandis qu'une commande de mouvement dans une seconde direction est transmise par coupure des alternances négatives. Une commande d'arrêt est obtenue par coupure complète de la tension MS\2. 5649.12FR.549.dpt.doc d'alimentation pendant une durée comprise dans un intervalle de temps déterminé. Ce procédé et les moyens présentés pour sa mise en oeuvre comportent plusieurs inconvénients. La mise en oeuvre nécessite des interrupteurs spéciaux pour la génération d'une commande d'arrêt. L'interrupteur spécial comporte un troisième contact, par exemple normalement fermé, ou comporte un moyen mécanique permettant l'appui simultané sur les deux contacts de commande de mouvement. De plus, lors de la transmission d'un ordre de commande de mouvement, si l'utilisateur maintient son action sur le contact, le moteur est d'abord alimenté sous tension efficace réduite et risque par conséquent de ne pas présenter un couple suffisant pour permettre le démarrage du moteur. Ensuite, l'alimentation permanente de l'actionneur ne prend pas en compte les besoins d'économie d'énergie. En outre, l'installation utilisant le procédé n'est pas sécurisée contre une tentative d'intrusion extérieure ou contre les parasites pouvant survenir sur la ligne d'alimentation. Enfin, dans la mesure où il est nécessaire que l'électronique en aval de l'interrupteur soit toujours alimentée, un ordre d'arrêt de mouvement consistant en une ouverture de la ligne ne peut être transmis que pendant une durée très réduite. En cas de défaillance passagère des moyens de réception, il est possible que cet ordre d'arrêt ne soit pas reçu. Ceci pose un grave problème de sécurité. Un autre inconvénient majeur de l'art antérieur est qu'il impose de dimensionner les diodes contenues dans les interrupteurs spéciaux en fonction de l'intensité du courant absorbé par le moteur. En particulier la mise en parallèle de plusieurs moteurs alimentés par un même interrupteur est quasiment impossible sauf à surdimensionner lesdites diodes. Dans le cas d'un interrupteur de commande générale, placé en amont de l'installation, l'intensité nominale des diodes devient MS\2. S649.12FR.549.dpt. doc considérable : en effet, un moteur utilisé dans les applications citées absorbe un courant typique de 1A, ce qui correspond à une diode standard 1N4007 à très faible coût, alors qu'une installation de 20 moteurs nécessitera des diodes 20A encombrantes et coûteuses. Le but de l'invention est de fournir un procédé de commande et des moyens remédiant à ces inconvénients et améliorant les procédés de commande et les moyens connus de l'art antérieur. En particulier, le procédé de commande permet de commander un actionneur grâce à deux boutons de commande, d'assurer que le moteur est alimenté sous tension nominale dès le début de l'exécution d'une commande de mouvement, de limiter la consommation d'énergie électrique et de sécuriser l'actionneur contre une tentative d'intrusion extérieure ou contre les parasites pouvant survenir sur la ligne d'alimentation et d'émettre un signal de commande d'arrêt redondant. Le procédé de commande selon l'invention est caractérisé en ce qu'un ordre d'arrêt comprend un signal redressé mono-alternance de polarité quelconque. Les ordres de manoeuvre peuvent comprendre un signal redressé mono-alternance dans lequel au moins cinq alternances de même signe de la tension alternative ont été coupées. 25 Les ordres de manoeuvre peuvent en outre comprendre un signal de tension alternative suivant le signal redressé mono-alternance. Des circuits électroniques de gestion de l'alimentation du moteur sont de préférence activés dès qu'un signal redressé mono-alternance est 30 détecté. MS\2.S649.12FR.549.AM1.au propre.dpt.doc20 Les circuits électroniques de gestion de l'alimentation du moteur sont de préférence désactivés dès qu'une commande d'arrêt est exécutée. Le procédé de mise en forme d'une tension alternative selon l'invention est caractérisé en ce qu'on surveille la présence des alternances de la tension alternative et en ce que, lorsqu'une première alternance est absente, on supprime l'alternance suivant immédiatement la première alternance. L'actionneur selon l'invention permet la manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens. Il comprend une unité de pilotage d'un moteur et un moteur et est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé précédemment défini. L'installation selon l'invention comprend un actionneur défini précédemment et une unité de commande à distance comprenant deux interrupteurs normalement fermés montés en série et deux diodes montées en parallèle des interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs. L'installation peut comprendre une unité de surveillance de tension et de mise en forme de tension pour la mise en oeuvre du procédé défini précédemment. L'unité de surveillance de tension et de mise en forme de tension comprend un module de mesure de tension, deux interrupteurs commandés normalement fermés montés en série et deux diodes montées en parallèle des interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs et une MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc unité pour commander les interrupteurs en fonction de la tension mesurée par le module de mesure de tension. Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, un mode d'exécution du procédé de commande selon l'invention, un mode d'exécution du procédé de mise en forme selon l'invention et un mode de réalisation d'un actionneur et d'une installation selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation d'une installation 10 selon l'invention. La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de commande selon l'invention. 15 La figure 3 est un schéma d'une installation munie d'un module de surveillance et de mise en forme de tension alternative. La figure 4 est un schéma d'un mode de réalisation d'un module de surveillance et de mise en forme de tension alternative. La figure 5 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de surveillance et de mise en forme de tension alternative. L'installation INST décrite à la figure 1 permet la manoeuvre d'une charge 25 LD selon un premier sens de mouvement DIR1 et selon un deuxième sens de mouvement DIR2. L'installation comprend un actionneur ACT entraînant la charge et une unité RCU de commande à distance de cet actionneur, l'actionneur étant alimenté par le réseau électrique au travers de l'unité de commande à distance. 30 MS\2. S 649.12FR. 549. dpt. doc 20 Le réseau d'alimentation électrique de l'installation est raccordé à une connexion de phase AC-H issue du tableau de distribution électrique du bâtiment et à une connexion de neutre AC-N également issue de ce tableau. Une liaison directe NL est réalisée entre la connexion de neutre AC-N et une borne de neutre NO de l'actionneur. La liaison entre la connexion de phase AC-H et la borne de phase PO de l'actionneur est réalisée par l'intermédiaire de l'unité de commande à distance RCU, dont une entrée est raccordée à la connexion de phase tandis qu'une sortie est raccordée à l'actionneur par une liaison de phase HL. L'unité de commande à distance RCU comprend un premier interrupteur normalement fermé SW1 en série avec un deuxième interrupteur normalement fermé SW2. Une première diode D1 et une seconde diode D2 sont disposées respectivement en parallèle sur chacun des interrupteurs, les cathodes étant reliées au point commun des interrupteurs. Une impulsion sur le bouton poussoir activant le premier interrupteur SW1 provoque donc la disparition des alternances négatives, tandis qu'une impulsion sur le bouton poussoir activant le deuxième interrupteur SW2 provoque la disparition des alternances positives. L'actionneur ACT comprend un moteur MOT de type à induction, monophasé, à condensateur permanent. Le moteur MOT comprend un premier enroulement W1 et un deuxième enroulement W2. Les deux enroulements présentent un point commun raccordé à la borne de phase P0. Les extrémités non communes des enroulements sont respectivement désignées par NI et N2. Un condensateur permanent CM est disposé entre ces extrémités. Lorsque la première extrémité N1 est raccordée à la borne de neutre NO, alors le moteur tourne dans un premier sens. Lorsque la deuxième extrémité N2 est raccordée à la borne de neutre NO, alors le moteur tourne dans un deuxième sens. L'arbre de sortie du moteur est raccordé à un frein d'immobilisation BRK, MS\2. 5649.12FR.549.dpt.doc du type à manque de courant : la rotation est bloquée si les bobinages ne sont pas alimentés. Un réducteur GER permet de réduire la fréquence de rotation tout en augmentant le couple. L'arbre de sortie du réducteur entraîne la charge dans un premier sens DIR1 si le moteur tourne dans le premier sens et dans un deuxième sens DIR2 si le moteur tourne dans le deuxième sens. L'actionneur comprend une unité de pilotage du moteur MCU comportant deux interrupteurs commandés. Un premier interrupteur commandé TRI est relié à la première extrémité N1 de l'enroulement W1 du moteur et à la borne de neutre NO. Un deuxième interrupteur commandé TR2 est relié à la deuxième extrémité N2 de l'enroulement W2 et à la borne de neutre NO. La fermeture de l'un ou l'autre des interrupteurs commandés permet donc l'alimentation du moteur. Les interrupteurs commandés sont des triacs, permettant également une liaison synchronisée sur la tension secteur et une commande à angle de phase. Alternativement, les interrupteurs commandés peuvent être des contacts de relais. D'autres types d'interrupteurs à semiconducteurs de type MOS ou GTO sont également utilisables. L'unité de pilotage du moteur comprend également une unité logique de traitement CPU, dont deux entrées logiques 11 et 12 reçoivent les ordres de mouvement dans le premier ou le deuxième sens. Une troisième entrée logique 13 de l'unité logique de traitement est raccordée à une sortie logique OVL d'une unité de contrôle du couple TCU. L'unité de contrôle de couple présente une première entrée IT1 raccordée à la première extrémité N1 et une seconde entrée raccordée à la deuxième extrémité N2. Cette unité a donc accès à la tension aux bornes du condensateur permanent CM. Cette tension est représentative de la vitesse du rotor, elle-même dépendant du couple. Alternativement, l'unité de contrôle de couple TCU peut également présenter une liaison avec la MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc borne de neutre NO. Le couple est alors déduit des tensions référencées par rapport au neutre. L'unité logique de traitement comprend aussi une première sortie logique 5 01 raccordée à la borne de commande du premier interrupteur commandé TRI et une deuxième sortie logique 02 raccordée de même au deuxième interrupteur commandé TR2. Quand l'unité de contrôle du couple détecte que le couple dépasse un 10 seuil prédéterminé, et/ou que la variation de couple dépasse un seuil prédéterminé, alors la sortie logique OVL devient active. L'information reçue sur l'entrée logique 13 permet à l'unité logique de traitement CPU de commander l'ouverture des interrupteurs commandés. 15 Une quatrième entrée logique 14 de l'unité logique de traitement est raccordée à la sortie PS d'un capteur de position. Ce capteur est disposé sur l'arbre de sortie du moteur, ou encore sur un des composants du réducteur. Les impulsions transmises par le capteur de position permettent I'incrémentation ou la décrémentation d'un compteur CNT de 20 l'unité logique de traitement. L'unité de pilotage du moteur comprend une unité d'alimentation PSU présentant une première borne d'entrée PI raccordée à la borne de phase PO et une seconde borne d'entrée GND raccordée à la borne de 25 neutre NO. Cette borne sert de masse électrique aux circuits contenus dans l'unité de pilotage du moteur MCU. L'unité d'alimentation comprend des circuits redresseurs et abaisseurs non représentés car connus de l'homme du métier. L'unité d'alimentation PSU comprend également une sortie positive VCC raccordée à la borne d'alimentation de l'unité logique 30 de traitement CPU. La tension délivrée entre cette sortie positive et la masse GND vaut par exemple 5 volts. Cependant, une tension n'apparaît MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc pas systématiquement sur la sortie positive VCC dès lors que l'actionneur est sous tension. En effet, l'unité de pilotage du moteur comprend également une unité 5 d'interprétation de commandes CIU dont une sortie logique de réveil WK est raccordée à une troisième borne d'entrée P3 de l'unité d'alimentation. L'unité d'alimentation PSU est en fait organisée en deux sous-ensembles. Un premier sous-ensemble PSUO comprend en particulier un 10 pont redresseur à diodes, équipé de capteurs de courant. Les capteurs de courant permettent de différencier une alternance positive et une alternance négative de la tension appliquée à l'actionneur. Le sous-ensemble comprend une sortie d'information d'alternance P2 raccordée à une entrée d'information d'alternance POS/NEG de l'unité d'interprétation 15 de commandes CIU. Cette dernière présente une première sortie logique de mouvement dl, et une deuxième sortie logique de mouvement d2. Ces deux sorties sont respectivement raccordées aux entrées logiques 11 et 12 de l'unité logique de traitement CPU. Le premier sous-ensemble PSUO est destiné à alimenter uniquement l'unité d'interprétation de 20 commandes CIU. Le fonctionnement de cette unité d'interprétation est le suivant : si une alternance positive est intercalée entre deux alternances négatives ou si une alternance négative est intercalée entre deux 25 alternances positives, alors les sorties logiques de mouvement ne sont pas modifiées, - si une alternance positive manque entre deux alternances négatives, alors la sortie logique de réveil WK est activée puis la première sortie logique de mouvement dl est activée, MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc si une alternance négative manque entre deux alternances positives, alors la sortie logique de réveil WK est activée puis la deuxième sortie logique de mouvement d2 est activée. Le deuxième sous-ensemble PSU1 comprend les éléments de dissipation de puissance, par exemple les transistors MOS de découpage de la tension d'entrée, qui permettent la génération de la tension réduite sur la sortie positive VCC. Cette tension alimente l'unité logique de traitement CPU et l'unité de contrôle de couple. L'entrée de réveil P3 est directement raccordée au deuxième sous-ensemble, et en permet l'activation quand le signal de réveil WK devient actif. Ainsi, bien que l'actionneur soit normalement alimenté en permanence, sa consommation est réduite au strict minimum tant qu'il n'y a pas eu disparition d'au moins une demi-onde positive ou une demi-onde négative. II est à noter que les sous-ensembles PSUO et PSU1 comprennent tous les deux des condensateurs de capacité suffisante pour permettre l'alimentation des circuits électroniques CPU, TCU, CIU au moins lorsque la tension d'alimentation est coupée pendant une demi-période. Alternativement, ce sont les circuits électroniques CPU, TCU, CIU qui présentent ces condensateurs. L'unité logique de traitement CPU comporte une troisième sortie logique 25 03 également raccordée à l'entrée de réveil P3 de l'unité d'alimentation. Les sorties WK et P3 sont par exemple de type collecteur ouvert ou drain ouvert. Ainsi, une fois l'unité logique de traitement réveillée, celle-ci peut maintenir son état d'alimentation aussi longtemps que nécessaire. MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc La figure 2 représente, sous forme d'un ordinogramme, un mode d'exécution du procédé de commande de l'actionneur selon l'invention, tel qu'il se déroule dans l'unité de pilotage du moteur MCU. L'actionneur est supposé être alimenté de façon normale, en pleine onde de tension. L'unité d'alimentation fonctionne à puissance réduite (le sous û ensemble PSUO est seul activé). Dans une étape initiale E10, les interrupteurs commandés TRI et TR2 10 sont inactifs. Un premier test T11 détecte si un régime demi-onde apparaît, c'est-à-dire si un signal redressé mono alternance est présent sur le conducteur HL. Si tel est le cas, on passe à la première étape El 1, si non, il y a bouclage 15 sur ce premier test T11. A l'étape El 1, il y a activation complète de l'unité d'alimentation PSU (les sous-ensembles PSUO et PSU1 sont activés). L'unité logique de traitement CPU est activée. Lors du deuxième test T12, il est testé si la 20 demi-onde restante est positive ou négative. Si elle est positive, on passe à une deuxième étape E12 dans laquelle un indicateur UP est positionné. Si elle est négative, on passe à une troisième étape E13 dans laquelle un indicateur DN est positionné. Les sorties des étapes E12 et E13 conduisent à un troisième test T13 sur un retour au régime pleine-onde. 25 Tant que la tension d'alimentation de l'actionneur n'est pas redevenue pleine onde, alors le test T13 boucle sur lui-même. Si la tension redevient pleine onde, alors on passe à une quatrième 30 étape E14 dans laquelle on active le premier, respectivement le deuxième, interrupteur commandé selon l'indicateur UP, respectivement MS\2. S649.12FR.549.dpt.doc DN, positionné lors des étapes E12 ou E13. Le moteur est alors alimenté et entraîne la charge dans le premier ou le deuxième sens. Cette situation d'alimentation du moteur perdure si les trois tests suivants 5 sont négatifs : un quatrième test T14 détermine s'il y a retour à un régime demi-onde. Si oui, la disparition d'une alternance est immédiatement interprétée comme un ordre d'arrêt et on passe à une cinquième étape E15. Si non, on passe à un cinquième test T15. 10 - Le cinquième test T15 détermine s'il y a surcouple (arrivée en butée, détection d'obstacle). Si oui, on passe également à l'étape E15. Si non, on passe à un sixième test T16. Le sixième test T16 détermine si le contenu du compteur CNT correspond à une valeur EOT pré-enrgistrée lors d'un 15 apprentissage de fin de course. Si oui, on passe également à l'étape E15, si non, on boucle sur l'étape E14 ou, alternativement, sur l'entrée du test T14. Lors de la cinquième étape E15, l'interrupteur commandé qui était activé 20 devient désactivé, de manière à provoquer l'arrêt du moteur. Puis on passe à la sixième étape E16 dans laquelle l'unité d'alimentation repasse en puissance réduite par désactivation du deuxième sous-ensemble PSU1. L'unité logique de traitement désactive par exemple sa troisième sortie 03, ce qui provoque la mise en sommeil du deuxième sous-25 ensemble et la disparition de la tension positive VCC. Au contenu du compteur CNT près, l'ensemble de l'actionneur se retrouve alors dans la configuration de l'étape initiale E10. Le procédé boucle sur cette étape. MS\2. S649.12FR.549. dpt.doc 30 Le procédé est susceptible de nombreuses variantes. En particulier, il peut se révéler utile de confirmer le régime demi-onde pendant trois périodes successives de la tension d'alimentation avant de positionner le premier indicateur UP ou le deuxième indicateur DN. Le test T12 est alors répété trois fois à l'identique avant que ne soit validé un passage aux étapes E12 ou E13. De même, on peut s'assurer du retour en pleine onde pendant au moins deux périodes complètes lors du test T13 avant d'effectuer un branchement sur l'étape E14. On peut se contenter de s'assurer que le signal issu de l'unité de commande à distance RCU comprend une alternance positive et une alternance négative. Dans tous les cas, il est caractéristique de l'invention que le régime de 15 pleine-onde doit être rétabli avant d'alimenter le moteur. De plus, il suffit ensuite d'un retour à un régime demi-onde pour provoquer l'arrêt de l'alimentation du moteur, quelle que soit la nature de ce régime demi-onde. 20 De manière préférée, la disparition d'une seule alternance suffit à provoquer l'ouverture de l'interrupteur commandé. Un appui prolongé sur un interrupteur provoque un signal de commande constitué d'un signal redressé mono alternance, c'est-à-dire une redondance d'ordres d'arrêt lorsque le moteur est alimenté. Ceci permet de sécuriser la fonction 25 d'arrêt de manoeuvre. Le mode de réalisation de l'unité de pilotage du moteur MCU est également susceptible de variantes. En particulier, l'unité d'interprétation de commande CIU peut être remplacée par une simple unité de réveil 30 WKU, ne présentant que l'entrée d'information d'alternance POS/NEG et une sortie de réveil WK. L'interprétation des commandes est alors MS\2. S 649.12FR.549. dpt. doc totalement effectuée par l'unité logique de traitement CPU dont les entrées 11 et 12 deviennent alors reliées aux capteurs de courant du premier sous-ensemble PSUO. Enfin, le moteur peut être de type à courant continu, complété par un montage tel que décrit de la ligne 4 page 25 à la ligne 16 page 26 en référence à la figure 12 dans la demande de brevet WO 2004/025867. Par rapport à ce document, l'installation selon l'invention présente de 10 plus une sécurité de fonctionnement accrue par l'introduction d'une unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative dont le fonctionnement est maintenant décrit en référence aux figures 3 à 7. La figure 3 représente l'unité de commande à distance RCU de 15 l'installation de la figure 1 et sa liaison avec l'unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative. L'actionneur de l'installation n'est pas représenté. Il serait raccordé aux deux lignes électriques référencées HL et NL à droite de la figure, c'est-à-dire en aval D. 20 L'unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative est de préférence disposée dans le tableau électrique du bâtiment. Elle est alimentée, en amont , par le réseau électrique commercial dont la ligne de phase est référencée CAC-H, et dont la ligne de neutre est référencée CAC-N, tandis que la ligne de phase et la ligne de neutre 25 circulant dans le bâtiment en sortie de tableau sont simplement référencées AC-H et AC-N. Comme expliqué dans le document WO 2004/025867, plusieurs unités de commande à distance RCU et plusieurs actionneurs ACT peuvent être 30 commandés par l'unité de surveillance et de mise en forme de tension MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc alternative, lorsque celle-ci présente un module de commande générale GCM. La figure 4 représente le détail d'une unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative munie d'un tel module. L'unité de surveillance comprend une unité MU de mesure de tension et de pilotage d'interrupteurs par ses deux sorties SI et S2. Les sorties S1 et S2 sont raccordées aux entrées de commande d'un premier interrupteur commandé à ouverture T%R3 et d'un deuxième interrupteur commandé à ouverture TR4, jouant un rôle analogue aux interrupteurs SW1 et SW2 inclus dans l'unité de commande à distance RCU précédemment décrite. Les interrupteurs commandés à ouverture TR3 et TR4 sont de même raccordés en série, et comportent des diodes anti-parallèles D3 et D4 dont les anodes sont raccordées au point commun des interrupteurs commandés à ouverture TR3 et TR4. L'unité MU de mesure de tension et de pilotage comprend un module de commande générale GCM constitué par un récepteur d'ondes radioélectriques qui est raccordé à une antenne ANT par une entrée RX Selon que l'ordre reçu par le récepteur d'ondes radioélectriques est un ordre de monté UP ou de descente DN, il y activation de la sortie SI ou de la sortie S2, comme symbolisé par deux flèches en trait plein, issues du module de commande générale GCM. L'unité MU de mesure de tension et de pilotage comprend de plus un module VMU de mesure de la tension du réseau. Deux bornes de surveillance de tension notées V1 et V2 sont raccordées à la ligne de phase du réseau commercial CAC-H, et à la ligne de neutre du réseau commercial CAC-N. La tension du réseau commercial MV est ainsi mesurée par le module VMU de mesure de la tension du réseau. MS\2. S649.12FR.549.dpt.doc Il est en effet important d'empêcher qu'une coupure accidentelle ou frauduleuse d'une demi-alternance puisse provoque une manoeuvre non désirée de la charge. Ceci est particulièrement important si la charge LD entraînée par l'actionneur est une porte ou un volet roulant. A cet effet, le module de surveillance de tension est également raccordé aux sorties SI et S2, comme symbolisé par deux flèches en trait pointillé. La figure 5 décrit un mode d'exécution du procédé de surveillance mis en oeuvre dans l'unité GCU de surveillance et de mise en forme de tension alternative. Dans une étape initiale E20 dans laquelle sont activés le module de surveillance de la tension du réseau amont et le récepteur d'ondes radioélectriques. On passe alors à un premier test T21 dans lequel on teste s'il y a disparition d'une alternance positive dans la tension délivrée par le réseau commercial. Si oui, on passe à une première étape E21 dans laquelle la sortie SI est activée sur la demi-période suivant immédiatement l'alternance manquante, ce qui a pour effet d'ouvrir l'interrupteur TR3 et donc de faire disparaître également l'alternance négative. Ainsi, en aval , le signal transmis ne peut pas être interprété comme un ordre de manoeuvre. Si le test T21 donne un résultat négatif, on passe à un deuxième test T22 de disparition d'une alternance négative. Si cette fois une alternance négative manque dans la tension amont , on passe à une deuxième étape E22 qui consiste à activer la sortie S2 pour provoquer l'ouverture de l'interrupteur TR4 pendant toute la demi-période suivant l'alternance manquante. De nouveau, c'est donc automatiquement une période complète de la tension qui disparaît en aval . Le système de surveillance maintient la distribution d'une tension de valeur moyenne nulle, en absence d'ordrevolontaire et autorisé. MS\2. S649.12FR.549.dpt.doc Si le deuxième test T22 donne un résultat négatif, c'est que la tension alternative amont est complète. Dès lors, il convient également d'analyser les ordres de commande générale reçus par ondes radioélectriques, et de les transmettre par voie filaire. On passe alors à un troisième test T23 au cours duquel il est testé si le récepteur a reçu un ordre de montée UP. Si oui, on passe à une troisième étape E23 dans laquelle on active la sortie S1 pendant 5 périodes, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur TR3 et la transmission des seules demi- ondes positives pendant cette durée. En aval , cet ordre est interprété comme un ordre de manoeuvre de montée et provoque une alimentation du ou des moteurs dans le sens correspondant, dès le retour à une alimentation pleine-onde. Si le récepteur d'ondes radioélectriques n'a pas reçu un ordre d'ouverture, on passe à un quatrième test T24 déterminant s'il a reçu un ordre de manoeuvre de descente DN. Si oui, on passe à une quatrième étape E24 dans laquelle on active la sortie S2 pendant 5 périodes, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur TR4 et la transmission des seules demi-ondes négatives pendant cette durée. En aval , cet ordre est interprété comme un ordre de manoeuvre de descente DN et provoque une alimentation du ou des moteurs dans le sens correspondant, dès le retour à une alimentation pleine-onde. A l'issue de chacune des quatre étapes du procédé, celui-ci boucle sur l'étape initiale E20. Un avantage important de l'invention est qu'elle permet de transmettre un signal de programmation, par exemple pour le passage dans un mode de 30 réglage et/ou d'apprentissage de positions particulières. MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc Ainsi, une durée calibrée d'un signal mono-alternance est interprétée comme un signal de mémorisation d'une fin de course supérieure si le signal est de polarité positive, et comme un signal de mémorisation d'une fin de course inférieure si le signal est de polarité négative. Une durée calibrée est par exemple comprise entre 15 et 20 secondes. En référence à la figure 2, un test supplémentaire peut être inséré à la sortie positive du test T13, avant l'étape E14. Ce test vérifie si la valeur courante d'un compteur de temps est compris entre 15 secondes et 20 secondes. Si tel n'est pas le cas, le procédé continue par l'étape E14. Si tel est le cas, il y a passage dans un mode d'apprentissage et lecture de la valeur de position courante de la charge, contenue dans le compteur CNT. La valeur de ce compteur est affectée à une mémoire de fin de course haute si l'indicateur UP a été activé à l'étape E12, et il est affecté à une mémoire de fin de course basse si l'indicateur DN a été activé à l'étape E13. Le compteur de temps TIM est remis à zéro après l'affectation de sa valeur à une mémoire. Ce compteur est activé lors de l'étape El 1. Par mesure de sécurité, l'ergonomie de mémorisation et/ou de passage dans un mode de réglage peut être rendue plus complexe et nécessiter plusieurs actions successives de durée calibrée. MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc 25
Le procédé de commande d'un actionneur électromécanique comprend un moteur de manoeuvre d'un équipement mobile d'un bâtiment dans un premier sens et dans un deuxième sens par l'intermédiaire d'une unité de commande à distance et d'une unité de pilotage du moteur placées respectivement l'une en amont de l'autre sur une ligne d'alimentation électrique du moteur par une tension alternative. Dans ce procédé, un ordre de manoeuvre dans le premier sens comprend un signal redressé mono-alternance de la tension alternative de polarité positive et un ordre de manoeuvre dans le deuxième sens comprend un signal redressé mono-alternance de la tension alternative de polarité négative. Il est caractérisé en ce qu'un ordre d'arrêt comprend un signal redressé mono-alternance de polarité quelconque.
Revendications : 1. Procédé de commande d'un actionneur électromécanique (ACT) comprenant un moteur (MOT) de manoeuvre d'un équipement mobile (LD) d'un bâtiment dans un premier sens (DIR1) et dans un deuxième sens (DIR2) par l'intermédiaire d'une unité (RCU) de commande à distance et d'une unité (MCU) de pilotage du moteur placées respectivement l'une en amont de l'autre sur une ligne d'alimentation électrique du moteur par une tension alternative, un ordre de manoeuvre dans le premier sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité positive et un ordre de manoeuvre dans le deuxième sens comprenant un signal redressé mono-alternance de polarité négative, caractérisé en ce qu'un ordre d'arrêt comprend un signal redressé mono-alternance de polarité quelconque. 2. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que les ordres de manoeuvre comprennent un signal redressé mono- alternance dans lequel au moins cinq alternances de même signe de la tension alternative ont été coupées. 3. Procédé de commande selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les ordres de manoeuvre comprennent en outre un signal de tension alternative suivant le signal redressé mono-alternance. 4. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que des circuits électroniques (PSU1, CPU, TCU) de gestion de l'alimentation du moteur sont activés dès qu'un signal redressé mono-alternance est détecté. MS\2.S649.12FR.549.dpt.doc 30 5. Procédé de commande selon la précédente, caractérisé en ce que les circuits électroniques (PSU1, CPU, TCU) de gestion de l'alimentation du moteur sont désactivés dès qu'une commande d'arrêt est exécutée. 6. Actionneur (ACT) de manoeuvre d'un équipement mobile (LD) d'un bâtiment dans un premier sens (DIR1) et dans un deuxième sens (DIR2), comprenant une unité (MCU) de pilotage d'un moteur et un moteur (MOT), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 5. 7. Installation (INST) comprenant un actionneur (ACT) selon la 6 et une unité (RCU) de commande à distance comprenant deux interrupteurs normalement fermés (SW1, SW2) montés en série et deux diodes (D1, D2) montées en parallèle des interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs. 8. Installation (INST) selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comprend une unité (GCU) de surveillance de tension et de mise en forme de tension pour surveiller la présence des alternances d'une tension alternative et, lorsqu'une première alternance est absente, pour supprimer l'alternance suivant immédiatement la première alternance. 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que l'unité (GCU) de surveillance de tension et de mise en forme de tension comprend un module de mesure de tension (VMU), deux interrupteurs commandés normalement fermés (TR3, TR4) montés en série et deux diodes (D3, D4) montées en parallèle des MS\2.S649.12FR.549.AM1.au propre.dpt. doc 5interrupteurs, deux électrodes de même nature des diodes étant reliées à la borne commune des interrupteurs et une unité (MU) pour commander les interrupteurs en fonction de la tension mesurée par le module de mesure de tension. MS12.S649.12FR.549.AM1.au propre.dpt.doc
H
H04,H02
H04B,H02P
H04B 3,H02P 29
H04B 3/54,H02P 29/00
FR2901832
A1
BUTEE ENTRE UN ELEMENT DE CARROSSERIE ET UN ELEMENT DE VITRAGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET OUVRANT COMPORTANT UNE TELLE BUTEE
20,071,207
Butée entre un élément de carrosserie et un élément de vitrage d'un véhicule automobile, et ouvrant comportant une telle butée. Domaine technique [0001] La présente invention concerne un ouvrant de véhicule automobile et se rapporte plus particulièrement à une butée de vitre ouvrante montée sur un tel ouvrant. Technique antérieure [0002] Il est connu sur certains véhicules automobiles de trouver un ouvrant arrière (également désigné par le terme de volet ou hayon) articulé sur la structure du véhicule, ledit ouvrant étant lui-même le support d'une vitre articulée. Une telle vitre est généralement articulée sur l'ouvrant dans sa partie supérieure, tandis qu'elle repose dans sa partie inférieure sur l'ouvrant via une butée, celle-ci étant solidaire de l'ouvrant. Généralement, la vitre entre en contact avec la butée dans une zone sérigraphiée. Une telle butée sert absorber les vibrations lors de la fermeture de la vitre ou lors du claquage de l'ouvrant. Elles sont faites dans un matériau tel que l'EPDM ou un matériau ayant des propriétés d'amortissement analogues. [0003] On a constaté que lorsque le véhicule roule, les torsions de caisse subies 20 (notamment sur un chemin accidenté) engendrent des frottements entre la butée et la zone sérigraphiée de la vitre qui sont sources de bruits particulièrement gênants. Exposé de l'invention [0004] Le but de l'invention est de pallier ce problème. [0005] A cette fin, l'invention a pour objet une butée montée sur un élément de 25 carrosserie d'un véhicule automobile, ce dernier constituant le support d'un élément de vitrage articulé, la butée étant disposée de manière à assurer le contact entre l'élément de carrosserie et l'élément de vitrage à distance de leur articulation, caractérisé en ce que la butée comporte à son sommet un insert en téflon . -2- [0006] Ainsi le contact entre la butée et l'élément de vitrage est assuré avec un très faible coefficient de frottement, ce qui réduit radicalement les bruits incidents dans l'habitable. [0007] Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, 5 [000s] - la butée est réalisée par surmoulage de l'insert en téflon , [0009] - la partie surmoulée est réalisée dans l'un des matériaux choisi parmi : EPDM, TPE ou PU, [0010] -la butée constitue une pièce de révolution, dont la section a la forme générale d'un U, la base du U étant dirigée vers l'élément de vitrage et comportant 10 l'insert, [0o11] - la butée comporte une rainure périphérique permettant sa fixation sur le pourtour d'un orifice ménagé dans l'élément de carrosserie, [0o12] - l'insert comporte une surface de contact arrondie, destinée à coopérer en contact avec l'élément de vitrage, et un épaulement destiné à assurer son emprise 15 dans le corps de la partie surmoulée de la butée. [0013] L'invention a également pour objet un ouvrant de véhicule automobile comportant une butée ayant tout ou partie des caractéristiques précédentes, ledit ouvrant constituant l'élément de carrosserie du véhicule, articulé sur la structure du véhicule. 20 [0014] En outre, l'ouvrant constitue un volet arrière du véhicule. [0015] De plus, l'élément de vitrage comporte une zone sérigraphiée sur laquelle la butée coopère en appui. Description sommaire des dessins [0016] D'autres avantages et particularités de l'invention ressortent de la description 25 de modes de réalisation faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : -3 [0017] La figure 1 représente un détail d'une section verticale d'un volet arrière d'un véhicule automobile, illustrant une butée connue sur laquelle une vitre vient en appui. [0018] La figure 2 représente une vue analogue à la figure 1, dans laquelle la butée connue à été remplacée par une butée conforme à l'invention. Manière(s) de réaliser l'invention [0019] La nomenclature des éléments décrits ci-après est précisée en fin de description. [0020] En se reportant à la figure 1, un volet arrière d'un véhicule automobile est classiquement constitué d'une peau de volet 3 extérieure et d'une doublure de volet 4 intérieure. Le volet peut également comporter un renfort de volet intercalé entre la peau de volet 3 et la doublure de volet 4, au moins dans certaines zones du volet. Le volet constitué d'une peau, d'une doublure et le cas échéant d'un renfort forme un élément de carrosserie du véhicule. [0021] Le volet peut être articulé dans sa partie supérieure sur la structure du véhicule via un premier axe d'articulation non représenté. [0022] Dans l'invention, le volet constitue le support d'une vitre 2. Cette dernière est elle-même articulée dans sa partie supérieure par rapport au volet via un second axe d'articulation, qui peut être confondu avec ou distinct du premier axe d'articulation. [0023] Comme cela est visible à la figure 1, une butée 1 connue est disposée sur la peau de volet 3, de manière à assurer le contact entre ce dernier et une surface d'appui de la vitre 2. Une telle butée 1 est classiquement réalisée en EPDM, TPE ou PU. Elle constitue une pièce de révolution dont une section radiale présente la forme générale d'un U. La base du U est dirigée vers la vitre 2 tandis que les branches du U sont dirigées vers l'espace intérieur du volet , délimité par la peau 3 et la doublure 4. Un orifice de fixation de la butée 1 est ménagé dans la peau de volet 3 de manière à y introduire en partie la butée 1. Une rainure de fixation est prévue sur la périphérie de la butée 1, cette rainure étant destinée à recevoir le pourtour de l'orifice de fixation. -4- [0024] En se reportant à la figure 2, la butée 10 selon l'invention comporte à son sommet un insert 11 en téflon , l'ensemble étant réalisé par surmoulage de l'insert 11. [0025] Pour assurer son emprise dans la partie de la butée 10 en EPDM, l'insert 11 5 comporte à sa base un épaulement noyé dans le corps de la butée 10. [0026] La vitre 2 venant au contact de la butée 10 comporte une zone sérigraphiée sur sa périphérie. La position de la butée sur la peau 3 du volet est prévue de manière que la vitre 2 repose sur la butée 10 dans une zone sérigraphiée. [0027] Le contact entre la butée 10 et la zone sérigraphiée est donc assuré par 10 l'intermédiaire de l'insert 11 en téflon qui a un coefficient de frottement très faible (environ 0,06). [0028] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux moyens qui viennent d'être décrits et comprends tous les équivalents techniques. Nomenclature 15 1 ù butée connue 10 ù butée selon l'invention 11 ù insert 2 ù vitre 3 ù peau de volet 20 4 ù doublure de volet ù renfort de volet
L'invention concerne une butée (10) montée sur un élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) d'un véhicule automobile, l'élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) constituant le support d'un élément de vitrage (2) articulé, la butée (10) étant disposée de manière à assurer le contact entre l'élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) et l'élément de vitrage (2) àdistance de leur articulation, caractérisé en ce que la butée (10) comporte à son sommet un insert (11) en téflon(R).
Revendications 1. Butée (10) montée sur un élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) d'un véhicule automobile, l'élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) constituant le support d'un élément de vitrage (2) articulé, la butée (10) étant disposée de manière à assurer le contact entre l'élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) et l'élément de vitrage (2) à distance de leur articulation, caractérisé en ce que la butée (10) comporte à son sommet un insert (11) en téflon . 2. Butée selon la 1, caractérisée en ce que la butée (10) est réalisée par surmoulage de l'insert (11) en téflon . 3. Butée selon la 2, caractérisée en ce que la partie surmoulée est réalisée dans l'un des matériaux choisi parmi : EPDM, TPE ou PU. 4. Butée selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle constitue une pièce de révolution, dont la section a la forme générale d'un U, la base du U étant dirigée vers l'élément de vitrage et comportant l'insert. 5. Butée selon la 4, caractérisée en ce que la butée comporte une rainure périphérique permettant sa fixation sur le pourtour d'un orifice ménagé dans l'élément de carrosserie. 6. Butée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'insert comporte une surface de contact arrondie, destinée à coopérer en contact avec l'élément de vitrage, et un épaulement destiné à assurer son emprise dans le corps de la partie surmoulée de la butée. 7. Ouvrant d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte une butée (10) selon l'une quelconque des précédentes, ledit ouvrant constituant l'élément de carrosserie (3 ; 4 ; 5) du véhicule, articulé sur la structure du véhicule. 8. Ouvrant selon la 7, caractérisé en ce que l'ouvrant est un volet arrière du véhicule automobile. 9. Ouvrant selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'élément de vitrage (2) comporte une zone sérigraphiée sur laquelle la butée (10) coopère en appui.5
E,B
E05,B60
E05F,B60J
E05F 5,B60J 1
E05F 5/00,B60J 1/00,B60J 1/18
FR2900155
A1
HYDROLISAT DE CARTILAGE AVIAIRE, PROCEDE D'OBTENTION ET UTILISATIONS
20,071,026
La présente invention concerne un hydrolysat de cartilage aviaire comprenant 45 à 70 % en poids de collagène de type II hydrolysé, 9 à 15 % en poids de chondroïtine sulfate, 0,5 à 2% en poids d'acide hyaluronique ; ayant une composition en acides aminés où la valine représente 2,7 % à 3, 3 % l'isoleucine représente 2,0 à 2,4 % , la phénylalanine représente 2,2 % à 2,6 % , la lysine représente 3,8 à 4,2 %, le tryptophane représente 0, 4% à 0,6%, l'hydroxyproline représente 5,5 à 8,7 %, l'hydroxylysine représente 0,7 à 1,8 %, et où le ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine est compris entre 5,0 et 8,0 ; et possédant un poids moléculaire moyen de la fraction peptidique compris entre 500 et 1000 daltons. L'invention concerne également un procédé de préparation dudit hydrolysat, et son utilisation en tant que complément alimentaire, et/ou en tant que médicament, notamment pour le traitement ou la prévention des douleurs articulaires. Les cartilages sont des tissus complexes qu'on trouve dans de nombreux organes des humains et des animaux. Ainsi, on peut prélever des cartilages au niveau des cloisons nasales, du larynx, de la trachée artère, des bronches, des surfaces articulaires, des cartilages de conjugaison des os longs, de la pointe xyphoïde du sternum, etc... Les cartilages sont constitués de nombreuses molécules utilisées comme principes actifs en alimentation diététique humaine et animale, en pharmacie humaine et vétérinaire ou en cosmétologie. Parmi les molécules les plus connues on peut citer: les collagènes, les hexosamines et les glycosaminoglycanes (chondroïtine sulfate, kératane sulfate, acide hyaluronique). En particulier, le collagène de type II hydrolysé la chondroïtine sulfate et l'acide hyaluronique, qui font partie des constituants des articulations, ont été suggérés comme pouvant servir au traitement des douleurs articulaires. Les douleurs articulaires sont traditionnellement traitées par des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), et éventuellement des antalgiques, mais ces traitements symptomatiques sont souvent accompagnés d'effets secondaires, et il serait donc très utile de disposer de traitements qui, via une action prolongée au niveau des articulations, permettraient secondairement d'atténuer la douleur et d'améliorer la motricité. La majorité de ces molécules ont été longtemps extraites. de cartilages de bovins. Cependant, depuis l'apparition de l'encéphalite spongiforme bovine (ESB), les industries alimentaire, pharmaceutique et cosmétique s'inquiètent d'une éventuelle contamination de ces extraits par les prions responsables de l'ESB, qui ne sont pas inactivés à la chaleur et sont difficiles à détecter. L'emploi de squelettes de poissons chondrichtyens peut être une solution de substitution aux produits d'origine bovine. Mais les ressources marines ont des limites à la fois quantitatives., économiques et environnementales. II est donc utile de trouver une autre source de cartilages provenant d'animaux abondants et reconnus comme indemnes de maladies à prions. Les volailles domestiques (poulets, dindons, canards, pintades, cailles, pigeons) répondent a ces critères de sécurité sanitaire. Le brevet US 6025327 décrit un matériau dérivé de cartilage du sternum de poulet comprenant du collagène de type II hydrolysé possédant un poids moléculaire moyen d'environ 1500 à environ 2500 daltons. Le brevet US 6323319 décrit un procédé d'obtention du matériau du brevet US 6025327. Le brevet US 6780841 décrit un hydrolysat de collagène de type II permettant d'induire la formation de cartilage chez un individu, ledit hydrolysat étant obtenu à partir de cartilage de sternum de poulet, comprenant au moins 20% de chondroïtine sulfate dépolymérisée, au moins 10% d'acide hyaluronique et possédant un poids moléculaire moyen d'environ 5500 à environ 10000 daltons. Aucun résultat démontrant une quelconque activité de formation de cartilage chez un individu, ni de diminution de la douleur articulaire, ou d'augmentation de la mobilité n'est présenté. Par ailleurs, il est expressément indiqué dans le brevet US 6780841 que les proportions de chondroïtine sulfate dépolymérisée et d'acide hyaluronique sont essentielles, et que des proportions les plus élevées possibles sont fortement préférées, suggérant ainsi qu'un produit comprenant des quantités faibles de chondroïtine sulfate dépolymérisée et d'acide hyaluronique serait inefficace in vivo pour induire la formation de cartilage, diminuer la douleur articulaire, ou augmenter la mobilité chez un individu. En outre, dans les trois brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841, les hydrolysat sont préparés uniquement à partir de cartilage de sternum de poulet, des précautions particulièrement minutieuses étant prises pour ne pas inclure d'os, les cartilages articulaires étant laissés de côté pour ne pas risquer d'inclure de fragments d'os. En effet, ces deux brevets indiquent très clairement que les précautions à prendre concernant la matière première très spécifique utilisée sont cruciales pour la pureté du produit final de façon à éviter la contamination par du collagène de type I ou III et permettre ainsi la plus haute proportion possible en protéoglycarLes. Le fait d'écarter les cartilages autres que le sternum conduit immanquablement à un rendement total en hydrolysat beaucoup plus faible que si les autres cartilages étaient aussi utilisés. De plus, les précautions particulières à prendre compliquent fortement la mise en oeuvre du procédé de préparation de la matière première et résultent notamment dans l'impossibilité d'une mise en oeuvre à l'échelle industrielle. Il serait donc souhaitable de disposer d'un hydrolysat de cartilage de volaille, notamment le poulet, capable d'induire la formation de cartilage, de diminuer la douleur articulaire, ou d'augmenter la mobilité chez un individu, et pouvant être obtenu par un procédé de préparation approprié à une mise en oeuvre industrielle. Contrairement à ce que suggèrent les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841, les inventeurs ont démontré qu'il est possible d'obtenir une biodisponibilité in vitro et une efficacité in vivo chez des patients souffrant de douleurs articulaires satisfaisantes avec un hydrolysat de cartilage de poulet comprenant des proportions significativement plus faibles de chondroïtine sulfate dépolymérisée et d'acide hyaluronique, ledit hydrolysat possédant par ailleurs un poids moléculaire moyen significativement plus faible, et une composition en acides aminés significativement différente. De plus, un tel hydrolysat possédant une bonne efficacité in vivo peut être obtenu par un procédé amélioré conduisant à des gains en terme de rendement, de coût et de temps particulièrement appréciables. Notamment, l'hydrolysat mis au point par les inventeurs est obtenu non pas à partir d'une matière première spécifique ne comprenant que le sternum, mais à partir d'une matière première comprenant l'ensemble des cartilages récupérables à partir d'une carcasse de poulet. En effet, la matière première utilisée est un mélange composé de 70-100% en poids d'os (dont le sternum) et de cartilage articulaire et de 0-30% en poids de cartilage de sternum. Un telle matière première peut être obtenue sans avoir à mettre en oeuvre toutes les précautions indispensables dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841, et peut donc être générée de façon industrielle. De plus, le rendement global par carcasse de poulet est beaucoup plus élevé. En outre, le procédé d'obtention de l'hydrolysat mis au point par les inventeurs est nettement plus rapide que celui décrit dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841. En effet, il ne comporte pas d'étape d'incubation de la matière première dans l'eau, et la durée de l'étape d'hydrolyse est réduite. Enfin, dans le procédé d'obtention de l'hydrolysat mis au point par les inventeurs, contrairement au procédé décrit dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841, l'étape de stérilisation est réalisée en fin de protocole, ce qui permet de garantir une meilleur sécurité sanitaire. L'invention concerne donc un hydrolysat de cartilage aviaire caractérisé en ce que : a) il comprend : - 45 à 70 % en poids de collagène de type II hydrolysé, 9 à 15 % en poids de chondroïtine sulfate, 0,5 à 2% en poids d'acide hyaluronique ; b) parmi les acides aminés totaux : - la valine représente 2,7 % à 3,3 %, - l'isoleucine représente 2,0 à 2,4 %, la phénylalanine représente 2,2 % à 2,6 %, - la lysine représente 3,8 à 4,2 %, - Le tryptophane représente 0,4 à 0,6%, - l'hydroxyproline représente 5,5 à 8,7 %, - l'hydroxylysine représente 0,7 à 1,8 %, - le ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine est compris entre 5,0 et 8,0 ; c) le poids moléculaire moyen de sa fraction peptidique est compris entre 500 et 1000 daltons. 25 30 La composition de l'hydrolysat de cartilage aviaire selon l'invention est donc significativement différente de l'hydrolysat décrit dans le brevet US 6780841. D'une part, les proportions en chondroïtine sulfate (9-15% contre au moins 20% dans le brevet US 6780841) et en acide hyaluronique (0,5 à 2% contre au moins 10% dans le brevet US 6780841) sont très réduites par rapport à l'hydrolysat décrit dans le brevet US 6780841. Une telle diminution des proportions de chondroïtine sulfate et d'acide hyaluronique va à l'encontre de ce qui est suggéré dans le brevet US 6780841, puisqu'il y est explicitement indiqué que non seulement les proportions minimales sont respectivement de 20 % et 10 %, mais aussi que les concentrations les plus élevées possibles sont préférées (voir colonne 6, lignes 49-57 du brevet US 6780841). Contrairement à ce qu'on pourrait attendre de ce qui est décrit dans le brevet US 6780841, l'hydrolysat selon l'invention possède une efficacité bénéfique in vivo chez des patients souffrant de douleurs articulaires, et ce à des doses de chondroïtine sulfate nettement plus faibles que ce qui est généralement administré. Les résultats détaillés obtenus chez des patients souffrant de douleurs articulaires sont décrits dans l'exemple 2. De plus, la composition en acides aminés de l'hydrolysat selon l'invention est significativement différente de celle de l'hydrolysat décrit dans le brevet US 6780841. Le tableau 1 suivant représente comparativement les pourcentages moyens en acides aminés de l'hydrolysat selon l'invention et de l'hydrolysat décrit dans le brevet US 6780841.25 Tableau 1. Comparaison des compositions en acides aminés. Les données sont exprimées en pourcentage du produit brut. Hydrolysat brevets Hydrolysat selon % US 6780841 l'invention Différence* Acides aminés aa Totaux aa Totaux Acide aspartique 5,29 5,5 0,5 3,8 Thréonine** 2,6 2,7 f 0,3 3,0 Serine 2,45 2,4 f 0,2 -1.0 Acide glutamique 8,75 9,4 + 0,9 7,6 Proline 5,25 6,0 + 0,6 13,5 Glycine 8,93 10,2 1 12,9 Alanine 4,51 5,6 + 0,6 20, 9 Cystéine 0,46 0,5 0,1 10,3 Valine*** 2,43 f 22,4 3,0 0,3 Méthionine 1, 38 1,5 0,2 11,1 Isoleucine 1,9 2,2 0,2 15,8 Leucine 4,2 4,3 f 0,4 2,6 Tyrosine 1,16 1,6 f 0,2 29,3 Phénylalanine 2,14 2,4 f 0,2 12,5 Histidine 2,05 1,6 0,2 -24,8 Lysine 3,54 4,2 f 0,4 17,5 Arginine 4,42 5,4 + 0,5 20,0 Tryptophane 0,37 0,5 f 0,1 36,0 Hydroxyproline 3,9 6,5 1,8 50,0 Hydroxylysine absent 1,2 t 0,7 * % différence = (valeur moyenne hydrolysat selon l'invention-valeur brevet US 6780841)/(moyenne des deux valeurs) *100 ** En gras: acides aminés essentiels *** En grisé: acides aminés essentiels présents en proportion significativement plus importante dans l'hydrolysat selon l'invention Ainsi, notamment les proportions en valine (+22,4%), isoleucine (+15,8%), phénylalanine (+12,5%), lysine (+17,5%), tryptophane (+36%), hydroxyproline (+50%) et hydroxylysine (absente dans l'hydrolysat des brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841) sont significativement différentes. La valine, 1'isoleucine, la phénylalanine, la lysine, et le tryptophane sont des acides aminés essentiels, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas synthétisables par l'organisme et doivent donc être apportés par l'alimentation. Parmi les 9 acides aminés essentiels, tous à l'exception de :l'histidine sont au moins présents en proportions égales dans l'hydrolysat selon l'invention. De plus, 5 de ces acides aminés essentiels (valine, isoleucine, phénylalanine, lysine, et tryptophane) sont présents en proportions significativement plus importantes dans l'hydrolysat selon l'invention. Celui-ci étant notamment utilisé comme complément alimentaire, cela confère un autre avantage à l'hydrolysat selon l'invention. L'hydroxyproline et l'hydroxylysine sont des acides aminés modifiés particulièrement présents dans le collagène où ils jouent un rôle dans la formation de liaisons covalentes entre différentes chaînes polypeptidiques voisines, renforçant ainsi la structure tridimensionnelle du collagène. L'administration orale d'un produit qui en contient offre donc une source utile en ces acides aminés pour la formation du collagène (1). De plus, une étude (2) démontre l'effet bénéfique du tripeptide de collagène Gly-Pro-Hyp (contenant donc l'hydroxyproline) sur le processus de réparation des os et des tendons, chez des modèles animaux. L'étude mentionne aussi que la teneur en hydroxyproline après deux semaines s'établit à un niveau significativement plus proche de la normale dans le groupe traité par rapport à celui qui ne reçoit pas d'hydrolysat de collagène. De plus, l'hydrolysat selon l'invention présente un ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine compris entre 5,0 et 8,0. Le ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine permet de différencier le collagène de type II des collagènes de type I et III (3). En effet, le rapport est d'environ 5 pour le collagène de type II, tandis qu'il est supérieur à 10 pour les collagènes de type I et III. Ici, la valeur moyenne du rapport démontre la présence très majoritaire de collagène de type II hydrolysé. Le fait que l'hydroxylysine n'ait pas été détectée dans les hydrolysats des brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841 indiquerait que le ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine est sans doute assez élevé, en tout cas supérieur à celui de l'hydrolysat selon l'invention, sans quoi cet acide aminé aurait été détecté. Ainsi, bien que les mécanismes n'aient pas été clairement élucidés, différentes études ont montré que le collagène de type II et ses constituants élémentaires (dont l'hydroxyproline et l'hydroxylysine) présentent un intérêt dans le traitement des douleurs articulaires (4-7). Au vu de l'analyse précédente de la composition de l'hydrolysat selon l'invention, il apparaît donc que celui-ci présente une composition riche en collagène de type II (rapport des pourcentages en hydroxyproline et en hydroxylysine proche de 5), et présente des proportions significativement plus élevées des deux constituants élémentaires que sont l'hydroxyproline et l'hydroxylysine que les hydrolysats des brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841. L'intérêt d'une telle composition de l'hydrolysat selon l'invention a d'ailleurs été démontré par les inventeurs dans une étude en double aveugle chez des patients souffrant de douleurs articulaires (voir Exemple 2). Enfin, le poids moléculaire moyen de la fraction peptidique de l'hydrolysat selon l'invention (environ 700 daltons) est significativement plus faible que celui de l'hydrolysat revendiqué dans les brevets US 6025327 et US 6323319 (entre 1500 et 2500 daltons) et dans le brevet US 6780841 (entre 5500 et 1.0000 daltons). Dans le brevet US 6780841, bien que la description donne une gamme de poids moyen très étendue (de 50 à 10000 daltons), et bien qu'un poids moléculaire moyen assez faible soit dit être préféré (colonne 3, lignes 61-65), le poids moléculaire moyen optimal est fixé à 5500 dalton, ce qui suggère que bien qu'un poids moléculaire faible soit préférable, il convient cependant de ne pas descendre en dessous d'environ 5500 dalton. Ce poids moléculaire moyen préféré est significativement plus élevé que celui de l'hydrolysat selon l'invention (environ 700 daltons). Ce plus faible poids moléculaire pourrait être impliqué dans l'amélioration de la biodisponibilité de l'hydrolysat selon l'invention, notamment par un meilleur passage de la barrière intestinale. En effet, les inventeurs ont démontré que l'hydrolysat selon l'invention avait, dans un modèle in vitro, une biodisponibilité environ trois fois supérieure à un produit non hydrolysé (voir Exemple 1). Le poids moléculaire de la fraction peptidique de l'hydrolysat selon l'invention a été mesuré en utilisant une méthode permettant d'obtenir la distribution en poids moléculaire (PM) dans des hydrolysats de protéines et d'autres produits alimentaires. La distribution en poids moléculaire (PM) a été obtenue par analyse chromatographique en phase liquide (perméation de gel) . Cette méthode analytique est calibrée avec un mélange de standards : - bêta lactoglobuline (PM = 18 300 Da) - alpha-lactalbumine (PM = 14 000 Da) -insuline (PM = 5730 Da) - bacitracine (PM = 1450 Da) - trytophane (PM = 204 Da) Le produit à analyser est dilué dans le tampon d'élution et ensuite injecté sur la colonne après filtration (0.45 m). Un logiciel (CPG plus, TSP) spécialement conçu pour les distributions de poids moléculaires est utilisé pour obtenir directement la distribution en poids moléculaire du produit. En outre, l'hydrolysat selon l'invention présente l'avantage très important qu'il est obtenu à partir d'une matière première beaucoup moins spécifique que les hydrolysats décrits dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841, qui n'utilisent exclusivement que du cartilage de sternum de poulet (voir colonne 5, lignes 6-7). Au contraire, l'hydrolysat selon l'invention peut être obtenu à partir d'un mélange d'os (dont le sternum) et de cartilage articulaire (environ 70%-100% en poids) et éventuellement de cartilage de sternum (environ 0-30% en poids) de poulet. Cela permet d'utiliser l'ensemble de la carcasse de poulet, et donc d'augmenter le rendement de la fabrication, mais aussi d'éviter les précautions minutieuses requises dans le protocole décrit dans le brevet US 6780841 (colonne 4, lignes 60-66), et donc de rendre possible un traitement industriel des carcasses, permettant ainsi des économies en coût et en temps. Dans un mode de réalisation avantageux, l'hydrolysat selon l'invention est donc préparé à partir d'un mélange d'os et de cartilage articulaire (70%-100% en poids) et éventuellement de cartilage de sternum (0-30% en poids). Le mélange d'os et de cartilage articulaire, qui représente 70%-100% en poids de la matière première utilisée dans l'invention peut être obtenu à partir d'une carcasse entière de poulet dont les tissus musculaires ont été ôtés, qui est ensuite broyée. Ensuite, du cartilage de sternum est éventuellement ajouté dans une proportion de 0 à 30% en poids de la matière première totale pour obtenir la matière première, sans que le cartilage de sternum utilisé soit prélevé avec les mêmes précautions minutieuses que dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841. En effet, du fait de la présence déjà majoritaire du mélange d'os et de cartilage articulaire, une faible contamination du cartilage de sternum par de l'os ou un autre type de cartilage est sans incidence sur le produit obtenu. Par exemple, on peut utiliser environ 75% d'un mélange d'os et de cartilage articulaire et environ 25% de cartilage de sternum, mais ces pourcentages peuvent être ajustés librement dans les gammes de 70-100% et 0-30% respectivement de façon à ce que le total fasse 100%, sans que cela affecte significativement le produit obtenu. Outre la matière première, les inventeurs ont également mis au point un procédé permettant d'obtenir l'hydrolysat selon l'invention avec toutes ses caractéristiques particulières (proportions en collagène de type II, en chondroïtine sulfate, en acide hyaluronique ; composition en acides aminés ; poids moléculaire moyen), tout en réduisant la durée de fabrication par rapport aux procédés décrits dans brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841. L'invention concerne donc également un procédé de préparation d'un hydrolysat de cartilage aviaire selon l'invention, comprenant : a) la fourniture d'une matière première composée de 70-100% en poids d'os et de cartilage articulaire (dont sternal) et de 0-30% en poids de cartilage de sternum, b) Le mélange de cette matière première avec une solution aqueuse de pH compris entre 5,5 et 7,5, c) L'hydrolyse du mélange de matière première dans l'eau avec une enzyme protéolytique pendant 1h à 2h, de préférence pendant 1h30 à 2h, à une température comprise entre 65 et 75 C, de préférence entre 70 et 72 C, d) L'inactivation de l'enzyme protéolytique pendant 10 à 20 minutes à au moins 85 C, e) La filtration du mélange réactionnel contenant l'hydrolysat, f) La concentration du mélange réactionnel, g) La stérilisation finale du mélange réactionnel à environ 130 C pendant au moins environ 30 secondes, et h) Le séchage du mélange réactionnel pour obtenir l'hydrolysat sous forme de poudre. Ce procédé présente plusieurs avantages par rapport aux procédés décrits dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841. Premièrement, la durée totale de fabrication est significativement réduite. En effet, dans le procédé décrit dans le brevet US 6780841, la matière première est mélangée à une solution aqueuse, dans laquelle elle est ensuite incubée pendant environ une heure (colonne 5, lignes 55-56). Au contraire, dans le procédé selon l'invention, la matière première est mélangée à une solution aqueuse de pH compris entre 5,5 et 7,5, telle que notamment de l'eau ou l'eau salée, mais l'étape d'hydrolyse est réalisée sans nécessité d'une incubation préalable dans la solution aqueuse. Avantageusement, l'hydrolyse est réalisée immédiatement, ou bien moins de 15 minutes après le mélange. De plus, l'étape d'hydrolyse elle-même est réalisée en au plus 2 heures, alors que dans le protocole décrit dans le brevet US 6780841, l'hydrolyse nécessite 2 à 10 heures, de préférence environ 6 heures (colonne 5, lignes 59-63). Cette étape d'hydrolyse est cruciale dans le procédé selon l'invention. En effet, elle permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d'obtenir les caractéristiques particulières de l'hydrolysat selon l'invention. De tels effets (gain de temps et obtention d'un hydrolysat particulier), sont obtenus grâce à l'utilisation d'une enzyme protéolytique à une température comprise entre 65 et 75 C, de préférence entre 70 et 72 C. Avantageusement, l'enzyme protéolytique est une protéase à large spectre, telle que par exemple la papaïne, la ficine, la bromélaïne ou l'alcalase, de préférence la papaïne ou l'alcalase. De telles enzymes sont normalement utilisées dans des gammes de températures de 35 à 55 C, tel que décrit dans le brevet US 6780841 (colonne 5, ligne 63), températures où leur activité est en principe maximale. Le fait d'utiliser cette enzyme à 65-75 C (préférentiellement 70-72 C) devrait donc diminuer son activité et l'obtention d'un hydrolysat selon l'invention, avec un poids moléculaire moyen plus faible, devrait a priori nécessiter un temps d'hydrolyse encore plus long que les 6 heures préférées dans le brevet US 6780841. Au contraire, les inventeurs ont trouvé de façon surprenante que l'utilisation de la papaïne à 70-72 C permet d'obtenir l'hydrolysat selon l'invention avec une durée d'hydrolyse maximale de 2 heures. En effet, les inventeurs ont trouvé que, dans leurs conditions de réaction (matière première et solution aqueuse de pH compris entre 5,5 et 7,5 utilisés), l'augmentation de la température conduit à la fois à une dénaturation plus rapide de l'enzyme, mais aussi à une augmentation de sa vitesse d'action. L'intervalle de température utilisé (65-75 C, préférentiellement 70-72 C) correspond au meilleur rapport possible entre vitesse d'action et vitesse de dénaturation de l'enzyme dans ces conditions d'utilisation. Cela permet de réaliser l'hydrolyse en une durée qui peut être aussi courte que 1h00. Avantageusement, la durée de l'hydrolyse est comprise entre 1 h30 et 2h, de préférence égale à 2h00. Par ailleurs, le fait de réaliser l'hydrolyse à une température plus élevée et en un temps plus court (1 à 2 h à 65-75 C contre 2 à 10h, idéalement 6h, à 35-55 C dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841) permet, outre un gain de temps au cours du procédé, de garantir une bonne qualité microbiolagique du produit. Cela permet en particulier d'éviter de travailler à des températures critiques (< 55 C) pendant des temps longs propices au développement de micro-organismes pathogènes. En outre, une autre différence avec les procédés décrits dans les brevets US 6025327, US 6323319 et US 6780841, est que l'étape de stérilisation, qui est réalisée avant les étapes de filtration et de concentration dans ces brevets, est ici réalisée juste avant le séchage du produit. Cela conduit également à une plus grande sécurité sanitaire de l'hydrolysat selon l'invention. Les collagènes, les hexosamines et les glycosaminoglycanes (chondroïtine sulfate, kératane sulfate, acide hyaluronique) sont utilisées comme principes actifs en alimentation diététique humaine et animale, en pharmacie humaine et vétérinaire ou en cosmétologie. L'hydrolysat selon l'invention peut donc être utilisé dans ces différentes applications. Notamment, l'invention concerne également un hydrolysat selon l'invention, éventuellement obtenu par le procédé selon l'invention, pour son utilisation en tant que complément alimentaire. L'invention concerne également un hydrolysat selon l'invention, éventuellement obtenu par le procédé selon l'invention, pour son utilisation en tant que médicament. Plus particulièrement, l'hydrolysat selon l'invention, éventuellement obtenu par le procédé selon l'invention, est avantageusement utilisé dans le traitement ou la prévention des douleurs articulaires. De telles douleurs articulaires peuvent avoir des origines diverses, telles que notamment une dégénérescence du cartilage liée à l'âge, une sollicitation trop poussée des articulations liée à la pratique intensive d'un sport, une sollicitation trop poussée des articulations liée à l'obésité, une maladie dégénérative des articulations, telle que l'arthrite rhumatoïde, des défauts articulaires, une ostéoarthrite, une lésion de cartilage, ou une maladie auto-immune impliquant des auto-anticorps dirigés contre un tissu connectif. Avantageusement, l'hydrolysat selon l'invention, éventuellement obtenu par le procédé selon l'invention, est avantageusement utilisé dans le traitement ou la prévention des douleurs articulaires ayant pour origine une dégénérescence du cartilage liée à l'âge, une sollicitation trop poussée des articulations liée à la pratique intensive d'un sport, ou une sollicitation trop poussée des articulations liée à l'obésité. Avantageusement également, l'hydrolysat selon l'invention est utilisé à la fois comme complément alimentaire, source notamment d'acides aminés essentiels et de constituants du collagène de type II, et pour le traitement et/ou la prévention des douleurs articulaires chez des sujets souffrant déjà de telles douleurs, ou présentant un risque de développement de telles douleurs, du fait notamment de leur âge, de leur pratique sportive intensive passée ou présente, ou de leur obésité. Dans toutes les applications précédemment décrites, l'hydrolysat peut être présenté sous différentes formes, pour différentes voies d'administration. Pour les applications médicales ou en tant que supplément alimentaire,l'hydrolysat est préférentiellement présenté sous la forme d'une poudre, soit dans des gélules, soit aggloméré dans des comprimés, soit à dissoudre dans une solution aqueuse, l'ensemble de ces formulations étant adaptées à une prise par voie orale. Les avantages de l'invention sont présentés avec davantage de détails dans la figure 1 et dans les exemples suivants. DESCRIPTION DES FIGURES Figure 1. Biodisponibilité de l'hydrolysat selon l'invention par rapport à du cartilage non hydrolysé (sternum de poulet séché et broyé, encore appelé cartilage natif). La quantité (en g) d'hydroxyproline détectée dans le compartiment se trouvant de l'autre côté du tapis cellulaire par rapport au compartiment dans lequel les produits sont déposés est représentée en fonction du temps (heures) pour l'hydrolysat selon l'invention et pour le cartilage non hydrolysé. EXEMPLES EXEMPLE 1. Etude de biodisponibilité de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention Une étude de biodisponibilité in vitro sur une couche de cellules CaCo2 mimant la paroi de l'intestin a été réalisée. L'objectif de cette étude est de montrer que les composés actifs de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention passent bien la barrière intestinale. 1.1 Protocole utilisé Le test utilisé mime l'hydrolyse subie par les produits lors de l'ingestion (action protéasique et/ou arnylasique). L'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention est comparé dans ce test à du cartilage non hydrolysé (sternum de poulet séché et broyé, encore appelé cartilage natif). Pratiquement, une quantité connue de produit (hydrolysat selon l'invention, cartilage non hydrolysé) est déposée d'un coté d'un tapis de cellules CaCo2 mimant la paroi de l'intestin. La quantité de produit passée de l'autre coté du tapis cellulaire est ensuite évaluée à différents temps à partir du dépôt. L'évaluation du passage est réalisée par dosage de l'hydroxyproline (composant traceur du collagène qui est un des constituants majeur du cartilage). Afin de pouvoir comparer les biodisponibilités des produits entre eux, un calcul de perméabilité apparente (Papp) en cm/s est ensuite réalisé pour chaque extrait. 1.2 Résultats Les résultats obtenus montrent clairement que l'hydrolysat selon l'invention 5 présente une biodisponibilité in vitro presque 3 fois plus importante que le cartilage non hydrolysé, tel qu'indiqué dans le Tableau 2 suivant et sur le Figure 1. Tableau 2. Perméabilité apparente (Papp) en cm/s de l'hydrolysat selon l'invention et du cartilage non hydrolysé. Produit Papp (cm/s) hydrolysat selon l'invention 3.99 10-6 cartilage non hydrolysé 1.46 10-6 La valeur de Papp de l'hydrolysat selon l'invention suggère une biodisponibilité acceptable in vivo, puisque Grès et al (8) considère qu'avec la lignée CaCo2, une Papp supérieure à 2.106 cm/s permet d'espérer une biodisponibilité humaine jusqu'à 100%. 15 EXEMPLE 2. Etude de l'efficacité thérapeutique in vivo de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention chez des patients souffrant de douleurs articulaires Une étude en double aveugle de l'hydrolysat selon l'invention contre produit contrôle a été réalisée auprès d'un groupe de volontaires se plaignant de douleurs 20 articulaires depuis au moins 6 mois. Les deux produits (hydrolysat selon l'invention ou produit contrôle placebo) ont été consommés pendant 3 mois et leur efficacité sur la réduction de la gêne articulaire a été étudiée. 10 .1 Matériels et méthodes 2.1.1 Substance test 2.1.1.1.1 Produit à l'essai Le produit à l'essai est l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention tel que décrit dans la description. L'hydrolysat est conditionné en gélules. 2.1.1.1.2 Produit contrôle Un deuxième produit sans substance active (composé de : cellulose microcristalline, amidon de riz, vitamine B2, stéarate de magnésium) présenté sous la même forme (gélules) a été utilisé comme produit contrôle. 2.1.1.1.3 Dose journalière La dose journalière de produit consommé a été fixée pour le test à 1500 mg, apportant dans le cas de l'hydrolysat selon l'invention 180 mg de chondroïtine sulfate et 975 mg de collagène type II. La dose journalière de chondroïtine sulfate habituellement recommandée est de 1200 mg. 2.1.2 Volontaires 2.1.2.1.1 Principe de recrutement Une procédure de recrutement et de sélection des volontaires a été élaborée pour garantir à ceux-ci une information claire et précise sur l'étude. 2.1.2.1.2 Critères d'inclusion Les volontaires ont été inclus par le médecin rhumatologue selon les critères suivant : -Personne ayant donné un consentement libre, éclairé et exprimé par écrit, - Personne coopérante, avertie de la nécessité et de la durée des contrôles, - Personne d'âge compris entre 50 et 75 ans, - Personne se plaignant de gênes articulaires depuis au moins 6 mois. 16 2.1.2.1.3 Critères de non inclusion Les critères de non inclusion étaient les suivants : - Personne suivant un traitement de fond anti-arthrosique, -Personne suivant un autre traitement médicamenteux systémique, en cours ou terminé depuis moins d'un mois, susceptible d'influencer l'intensité des gênes articulaires, - Personne utilisant un complément alimentaire susceptible d'influencer les gênes articulaires : utilisation en cours ou terminée depuis moins d'un mois, - Personne atteinte d'une maladie grave ou évolutive, - Personne consommant de façon immodérée de l'alcool ou du tabac. 2.1.2.1.4 Traitements associés Les traitements anti-inflammatoires non stéroïdiens ainsi que les antalgiques étaient autorisés pendant toute la durée du test et leur consommation exacte était rapportée dans le cahier d'observation. Les traitements topiques cutanés étaient autorisés pour de courtes durées et leur prise était notée dans le cahier d'observation. Les infiltrations locales étaient proscrites. 2.1.3 Critères d'évaluation 2.1.3.1.1 Consommation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens Les volontaires ayant la possibilité de consommer librement des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antalgiques, ils ont naturellement adapté leur consommation de manière à maintenir leur douleur à un niveau toujours acceptable. Une baisse de la consommation d'anti-inflammatoires indique donc une diminution de la douleur à corriger. Aucun autre traitement n'étant autorisé, cette diminution peut alors être attribuée à une action du produit testé sur les cartilages, conduisant à une réduction de l'inflammation et des douleurs articulaires. C'est donc par le suivi de la prise de ce type de traitement que l'efficacité de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention a été évaluée. 2.1.3.1.2 Etat de santé général et mouvements usuels quotidiens A la fin de chaque période de test, les volontaires décrivaient leur état de santé général et la facilité à produire leurs mouvements usuels quotidiens, via une échelle visuelle analogique (traduite ensuite sur une échelle allant de 0 à 10). 2.1.4 Plan expérimental Le test s'est déroulé sur une période totale de 9 mois répartis en deux périodes de test de 3 mois chacune séparées par une période de repos de 3 mois. L'étude s'est faite en cross over, c'est à dire que les personnes du groupe 1 ont testé le produit contrôle en première période et l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention en deuxième période tandis que les personnes du groupe 2 ont testé l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention en première période et le produit contrôle en deuxième période. L'étude s'est faite en double aveugle, c'est à dire que ni l'expérimentateur, ni le volontaire ne connaissait l'identification des produits. 2.2 Résultats 2.2.1 Description de l'échantillon 37 volontaires ont été inclus dans l'étude à l'issue d'un examen médical avec la localisation des gênes et la mesure de l'intensité en plusieurs points. 5 volontaires sont sortis de l'étude (protocole non commencé ou prise de médicaments interdits). 32 volontaires ont donc suivi complètement et correctement le protocole : 25 femmes et 7 hommes, d'un âge moyen de 60 ans +/- 6. 2.2.2 Consommation de traitements non stéroïdiens L'analyse des cahiers d'observation révèle que la consommation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens est nettement supérieure lors de la période de prise du produit contrôle (consommation moyenne = 18,1 jours (+/- 21,7)), comparée à la période de prise de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention (consommation moyenne = 4,9 jours (+/- 8,3)). Les distributions du nombre de jours de traitement par volontaire et par produit testé, ont été traitées par le test non paramétrique des rangs de Wilcoxon. Le seuil de significativité obtenu est p = 0,006 0, 05 (5% étant la valeur classiquement retenue pour le risque maximum que l'on s'autorise à prendre, de conclure à une différence alors qu'elle n'existe pas). L'analyse statistique a donc mis en évidence que la consommation d'AINS durant la période de prise de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention est significativement inférieure à la consommation d'AINS durant la période de prise du produit contrôle, par volontaire. 2.2.3 Etat de santé général et mouvements usuels quotidiens Les volontaires ont en moyenne mieux évalué leurs mouvements usuels quotidiens et leur état de santé général, suite à la consommation de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention. 21% des volontaires ont même indiqué que leur état de santé s'était beaucoup amélioré suite à la prise de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention contre 9% seulement pour ceux ayant consommé le produit contrôle. 2.2.4 Acceptabilité et tolérance de l'hydrolysat de cartilage décrit dans l'invention Les volontaires ont trouvé le produit pratique d'utilisation avec une note moyenne de 4,3 sur 5 (+i-0,8), et pensent que la forme du produit (gélules) est adaptée à une utilisation de type complément alimentaire : note moyenne de 3,8 sur 5 (+/-1,0). Durant la période de consommation de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention, seuls 7 volontaires ont eu à se plaindre d'effets secondaires mineurs. 2. 3 Conclusion Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'efficacité de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention, auprès de personnes se plaignant de gênes articulaires. Un test à domicile a été réalisé pendant une période de 9 mois auprès d'un groupe de 32 volontaires. L'étude s'est déroulée en double aveugle contre un produit contrôle, avec 2 périodes de test d'une durée de 3 mois chacune, séparées par une période de repos de 3 mois. La dose quotidienne d'hydrolysai de cartilage de poulet • 2900155 20 selon l'invention prise par les volontaires était de 1500 mg. Les volontaires devaient voir un rhumatologue au début et à la fin de chaque période de test. Les performances de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention ont été évaluées via le suivi de la consommation de traitements par anti-inflammatoires non 5 stéroïdiens. L'acceptabilité et la tolérance ont été recueillies à la fin de chaque période de test via un questionnaire. Le contrôle de la consommation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens lors du test a révélé que cette consommation durant la période de prise de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention était significativement inférieure à celle relevée 10 durant la période de prise du produit contrôle, démontrant ainsi une action de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention sur les cartilages, conduisant à une réduction de l'inflammation et des douleurs articulaires. De plus, compte tenu de la faible dose journalière de chondroïtine sulfate apportée par l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention (180 mg, à comparer 15 aux 1200 mg habituellement recommandés), les résultats obtenus laissent supposer un effet synergique du collagène type II hydrolysé ayant les caractéristiques définies dans la description (poids moléculaire moyen et composition en acides aminés) et de la chondroïtine sulfate. L'évaluation par les volontaires, via une échelle visuelle analogique, de leurs 20 mouvements usuels quotidiens et de leur état de santé général, à chaque fin de période, a révélé qu'ils se sentaient mieux sur ces deux points suite à la prise de l'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention, qu'à la suite du produit contrôle. L'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention a été bien jugé par les volontaires pour sa praticité d'emploi (note de 4,3 sur 5) et aucun effet secondaire 25 majeur n'a été ressenti. L'hydrolysat de cartilage de poulet selon l'invention permet donc de réduire la gêne articulaire et d'améliorer la mobilité des articulations chez des patients souffrant de douleurs articulaires chroniques, et ce sans conduire à des effets secondaires importants du type de ceux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdien.30 BIBLIOGRAPHIE 1. Eggersgluss, B. (1999). "Gelatine hydrolyste and its health aspects." The European Food & Drink Review (Autumn 1999): 45-49. 2. Yamato, R. and Y. Sakai (2005). "Effets bénéfiques du collagène Tripeptide (HACP) sur les os et les tendons [traduction d'un article japonais]." Foods and Foods Ingredients Journal of Japan 210 (9): 854-858. 3. Blumenkrantz, N. and G. Asboe-Hansen (1978). "Hydroxyproline to hydroxylysine molar ratio indicates collagen type." Acta Dermatovener (Stockolm) 58: 111-115. 4. Barnet M.L., Combitchi D., Trentham D.E. A pilot trial of oral type II collagen in the treatment of juvenile rheumatoid arthritis. Arthritis & Rheumatism. 1996 ; 39 [4] : 623 ù 628. 5. Barnet, Kremer J.M., St. Clair E.W., Clegg D.O. et al. Treatment of rheumatoid arthritis with oral type II collagen. Arthritis & Rheumatism, 1998 ; 41 [2] : 290-297. 6. Sieper J. et al. Oral type II collagen treatment in early rheumatoid arthritis. Arthritis & Rheumatism. 1996 ; 39 [1] : 41 ù 51. 7. Trentham DE, Dynesius-Trentham RA, Orav EJ, Combitchi D, Lorenzo C, Sewell KL, Hafler DA, Weiner HL. Effects of Oral Administration of Type II Collagen on Rheumatoid Arthritis. Science. 1993 ; 261 : 1727-1930. 8. Grès, M. C., B. Julian, et al. (1998). "Correlation between oral drug absorption in humans, and apparent drug permeability in TC-7 cells, a human epithelial intestinal cell fine : comparison with the parental Caco-2 cell line." Pharmaceutical research 15: 726-733.30
La présente invention concerne un hydrolysat de cartilage aviaire comprenant 45 à 70 % en poids de collagène de type II hydrolysé, 9 à 15 % en poids de chondroïtine sulfate, 0,5 à 2% en poids d'acide hyaluronique ; ayant une composition en acides aminés où la valine représente 2,7 % à 3,3 % l'isoleucine représente 2,0 à 2,4 % , la phénylalanine représente 2,2 % à 2,6 % , la lysine représente 3,8 à 4,2 %,, le tryptophane représente 0,4% à 0,6%, l'hydroxyproline représente 5,5 à 8,7 %, l'hydroxylysine représente 0,7 à 1,8 %, et où le ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine est compris entre 5,0 et 8,0 ; et possédant un poids moléculaire moyen de la fraction peptidique compris entre 500 et 1000 daltons. L'invention concerne également un procédé de préparation dudit hydrolysat, et son utilisation en tant que complément alimentaire, et/ou en tant que médicament, notamment pour le traitement ou la prévention des douleurs articulaires.
1. Hydrolysat de cartilage aviaire caractérisé en ce que : a) il comprend : 45 à 70 % en poids de collagène de type II hydrolysé, 9 à 15 % en poids de chondroïtine sulfate, 0,5 à 2% en poids d'acide hyaluronique ; b) parmi les acides aminés totaux : la valine représente 2,7 % à 3,3 %, l'isoleucine représente 2,0 à 2,4 %, la phénylalanine représente 2,2 % à 2,6 %, la lysine représente 3,8 à 4,2 %, Le tryptophane représente 0,4 à 0,6%, l'hydroxyproline représente 5,5 à 8,7 %, I'hydroxylysine représente 0,7 à 1,8 %, le ratio molaire entre hydroxyproline et hydroxylysine est compris entre 5,0 et 8,0 ; c) le poids moléculaire moyen de sa fraction peptidique est compris entre 500 et 1000 daltons. 2. Hydrolysat selon la 1, caractérisé en ce qu'il est préparé à partir d'un mélange d'os et de cartilage articulaire (70%-100% en poids) et éventuellement de cartilage de sternum (0-30% en poids). 25 3. Procédé de préparation d'un hydrolysat de cartilage aviaire selon l'une quelconque des 1 ou 2, comprenant : a) la fourniture d'une matière première composée de 70-100% en poids d'os et de cartilage articulaire (dont sternal) et de 0-30% en poids de cartilage de sternum, 30 b) Le mélange de cette matière première avec une solution aqueuse de pH compris entre 5,5 et 7,5, 10 15 20 c) L'hydrolyse du mélange de matière première dans l'eau avec une enzyme protéolytique pendant l h à 2 h, à une température comprise entre 65 et 75 C, d) L'inactivation de l'enzyme protéolytique pendant 10 à 20 minutes à au moins 85 C. e) La filtration du mélange réactionnel contenant l'hydrolysat, f) La concentration du mélange réactionnel, g) La stérilisation finale du mélange réactionnel à environ 130 C pendant au moins environ 30 secondes, et h) Le séchage du mélange réactionnel pour obtenir l'hydrolysat sous forme de poudre. 4. Hydrolysat selon l'une quelconque des 1 ou 2 ou obtenu par le procédé selon la 3, pour son utilisation en tant que complément alimentaire. 5. Hydrolysat selon l'une quelconque des 1 ou 2 ou obtenu par le procédé selon la 3, pour son utilisation en tant que médicament. 6. Hydrolysat selon l'une quelconque des 1 ou 2 ou obtenu par le procédé selon la 3, pour son utilisation en tant que médicament dans le traitement ou la prévention des douleurs articulaires. 25 7. Utilisation d'un hydrolysat selon l'une quelconque des 1 ou 2 ou obtenu par le procédé selon la 3 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des douleurs articulaires ayant pour origine une dégénérescence du cartilage liée à l'âge, une sollicitation trop poussée des articulations liée à la pratique intensive d'un sport, ou une 30 sollicitation trop poussée des articulations liée à l'obésité.20
C,A
C07,A23,A61
C07K,A23L,A61K,A61P
C07K 14,A23L 33,A61K 35,A61K 38,A61P 19,C07K 1
C07K 14/78,A23L 33/00,A61K 35/32,A61K 38/39,A61P 19/02,C07K 1/12,C07K 14/465
FR2896046
A1
MACHINE DE POSE DE CABLE OPTIQUE AUTOUR D'UN CABLE PORTEUR.
20,070,713
L'invention concerne une machine de pose de câble, notamment de câble optique, autour d'un câble porteur, par exemple un câble électrique aérien à haute tension. Plus précisément, elle concerne une machine comprenant un chariot constitué d'un châssis ayant une première et une seconde extrémités reliées par une ossature et de deux roues montées aux extrémité du châssis et aptes à rouler sur le câble porteur ; un ensemble tournant comprenant un rotor monté tournant sur un châssis ; des moyens d'entraînement du rotor autour de son axe de rotation. On connaît déjà (GB 2 173 471) une machine de pose de câble de ce type. Elle possède un chariot comportant à chacune de ses extrémités des galets de roulement aptes à rouler sur le câble porteur. Des pignons d'entraînement coniques sont solidaires des galets et tournent en même temps qu'eux. Une couronne dentée intérieurement, prévue à l'arrière du chariot, est montée sur trois pignons satellite disposés à 120 l'un de l'autre qui engrènent avec sa denture intérieure. L'un de ces pignons tourne librement et les deux autres sont respectivement solidaires d'une extrémité d'un arbre tournant entraîné par chacun des deux pignons coniques solidaires des galets de roulement. Ainsi, la couronne dentée est entraînée en rotation autour du câble porteur. La bobine de fil est portée extérieurement par la couronne dentée. Quand le chariot roule sur le câble, la fibre optique est dévidée à partir de la bobine et enroulée en spirale sur le câble porteur. Une machine de ce type présente plusieurs inconvénients. a) elle est longue à mettre en place sur le câble porteur en particulier parce que cette opération nécessite de démonter certaines pièces de la machine et de les remonter ensuite. De même, lorsque le spiralage de la fibre optique sur le câble est terminé, elle est longue à retirer du câble parce qu'il faut à nouveau répéter les mêmes opérations en sens inverse. Il s'agit là d'un inconvénient important parce que le temps de mise en place et de retrait de la machine est prépondérant par rapport au temps de spiralage. En d'autres termes, il faut plus de temps pour mettre en place la machine et la retirer que pour effectuer le spiralage du câble optique proprement dit. Le temps global de l'opération de spiralage est donc fortement augmenté et le rendement de la machine diminué. b) cette machine connue ne permet pas de franchir des manchons de raccordement de diamètre 80mm. En effet, les tronçons de câble sont raccordés par des manchons dont le diamètre est plusieurs fois supérieur au diamètre du câble et peuvent-être déformés et représenter un diamètre équivalent à 80mm. Le chariot ne prévoit pas un espace suffisant pour permettre le passage de ces manchons déformés. c) cette machine connue est entraînée par une traction le long du câble porteur aérien. Ce mode d'entraînement nécessite la mise en place d'installation de treuillage complexe. d) il y a un risque de patinage des roues. En effet, le mouvement de rotation du rotor est déduit du mouvement du roulement des roues de sustentation sur le câble porteur. En d'autres termes, ce sont les roues de sustentation qui fournissent l'énergie nécessaire à l'entraînement en rotation du rotor. Il y a donc un risque, si le couple à fournir est trop important, que les roues patinent sur le câble ce qui, d'une part, risque de l'endommager et, d'autre part, ne permet pas de réaliser l'opération de spiralage du câble optique sur le câble porteur. L'invention a pour objet une machine de pose de câble optique autour d'un câble porteur qui remédie à ces inconvénients. Ces buts sont atteints par le fait que l'ossature comporte un passage de câble de manière à permettre l'introduction du câble porteur dans l'ossature ; le rotor étant monté tournant sur le châssis par l'intermédiaire de deux paliers interrompus par des passages de câble alignés avec le passage câble de l'ossature ; le rotor comportant également un passage de câble, chaque passage de câble ayant une largeur au moins égale au diamètre du câble porteur de manière à permettre l'introduction de câble porteur dans l'ossature lorsque les passages de câble de l'ossature et des paliers sont alignés avec le passage câble du rotor. Grâce à cette caractéristique, la machine peut être mise en place sur le câble porteur de manière simple et rapide, sans avoir à démonter quelque organes que ce soit. De la même manière, après la fin du spiralage, la machine peut être retirée du câble porteur sans avoir à effectuer d'opération de démontage. Le temps de mise en place et de retrait de la machine est donc diminué. Il devient peu important par rapport au temps de spiralage proprement dit de sorte que le rendement de la machine est amélioré. Avantageusement, le châssis et le rotor comportent chacun un anneau de relevage, l'orientation de ces anneaux par rapport aux passages de câble étant telles que, lorsque la machine est suspendue aux anneaux, le passage de câble du rotor et les passages de câble des paliers sont alignés et orientés vers le bas de manière à permettre l'introduction du câble porteur dans l'espace intérieur du rotor lorsque le chariot est mis en place sur le câble porteur par un mouvement de descente verticale. De préférence, le rotor comporte une barre de guidage du câble porteur disposé au bord de son passage de câble et qui, lorsque la machine est suspendue par les anneaux de relevage, est orientée sensiblement verticalement. Grâce à ces caractéristiques, la machine peut être mise en place sur le câble porteur par un mouvement de descente verticale. La machine étant suspendue, par exemple sous un hélicoptère, il suffit d'amener la barre de guidage en contact avec le câble porteur puis de descendre verticalement la machine pour la mettre en place. Le retrait s'effectue tout aussi simplement. Lorsqu'une traction est exercée sur les anneaux de relevage, ceci a pour effet d'aligner les passages de câble des paliers et le passage du rotor et de les aligner vers le bas de sorte qu'un simple mouvement vertical de bas en haut suffit à retirer la machine du câble porteur. Dans une réalisation préférée, le rotor comporte d'une part une fusée apte à recevoir la bobine et d'autre part un dispositif d'équilibrage de cette bobine, la fusée et le dispositif d'équilibrage étant situés dans un plan sensiblement horizontal lorsque la machine est suspendue par ses anneaux de relevage. Grâce a cette caractéristique préférée, la fusée et le dispositif d'équilibrage étant dans un plan horizontal, n'interfèrent pas avec le câble lorsque la machine est mise en place sur le câble porteur ou lorsqu'elle en est retirée. Dans une réalisation particulière les moyens d'entraînements en rotation du rotor autour de son axe de rotation comprennent : a) une couronne dentée menée solidaire d'une première extrémité du rotor et comportant un passage de câble aligné avec celui du rotor ; b) deux pignons de transmission engrenant chacun avec la couronne dentée, l'espacement entre les points d'engrènement des deux pignons étant au moins égal à la largeur de passage de câble de la couronne dentée. Avantageusement les deux pignons de transmission sont deux pignons jumeaux entraînés simultanément par un pignon d'entraînement commun. Dans une variante, les deux pignons jumeaux sont couplés par un pignon de couplage. De préférence, le châssis comprend un élément tubulaire coaxial au rotor et comportant un passage de câble aligné avec les passage de câble des paliers, l'élément tubulaire comportant un passage de câble ayant un largeur au moins égale au diamètre du câble porteur de manière à permettre l'introduction du câble porteur dans l'élément tubulaire. De préférence le châssis comporte une console à chacune des extrémités de l'élément tubulaire, chaque console supportant une roue du chariot. Le rotor est monté tournant sur l'élément tubulaire du chariot par l'intermédiaire de paliers à roulement répartis à la périphérie de l'élément tubulaire, sauf en regard du passage de câble. Conformément à une autre caractéristique importante de l'invention, la machine permet le franchissement des manchons de raccordement de deux tronçons de câble porteur. A cet effet, l'espace intérieur de l'élément tubulaire présente une plus petite dimension intérieure au moins égale au diamètre d'un manchon de raccordement de deux tronçons de câble porteur. Typiquement, la plus petite dimension intérieure de l'élément tubulaire est au moins égale à 80mm. Le diamètre des roues du chariot est au moins égal à quatre fois le diamètre d'un manchon de raccordement de deux tronçons du câble porteur. Cette caractéristique permet d'escalader facilement les manchons de raccordement. Typiquement, le diamètre des roues du chariot est au moins égal à 320mm. Enfin, la distance entre un point de contact d'une roue du chariot et une extrémité de l'élément tubulaire la plus proche de cette roue est inférieure à la longueur d'un manchon de raccordement de deux tronçons du câble porteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 est une vue en élevation de la machine de pose de câble optique de l'invention et la figure 2 est une vue de dessus de cette même machine ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale de la machine des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue en élevation représentant le chariot seul ; - la figure 5 est une vue schématique en perspective d'une partie essentielle de l'ensemble tournant ; - la figure 6 est une vue de face d'engrenages de transmission du mouvement de rotation à 30 la roue arrière ; - la figure 7 est une vue du bras presseur faisant partie de l'ensemble tournant ; - la figure 8 est une vue schématique en perspective qui illustre le principe de fonctionnement 5 des anneaux de relevage de la machine ; - la figure 9 est une vue schématique en perspective qui illustre la transmission du mouvement de rotation de la roue avant vers la roue arrière. La machine de pose de câble optique de 10 l'invention est constituée d'un chariot désigné par la référence générale 2 et d'un ensemble tournant désigné par la référence générale 4, monté tournant sur le chariot. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2 et, également sur la figure 4 qui représente le chariot 15 seul, le chariot est constitué d'un châssis 6 supportant une roue avant 8 et une roue arrière 10. Le châssis 6 lui-même est constitué d'une ossature allongée 12 qui est représentée en coupe sur la figure 3. Dans l'exemple représenté, l'ossature allongée se 20 présente sous la forme d'un tube d'axe longitudinal XX. Le tube comporte une fente 13 dont la fonction est de permettre l'introduction du câble porteur à l'intérieur 15 du tube. Pour cette raison, la largeur de la fente 13 est au moins égale au diamètre maximal que peut 25 prendre le câble porteur. L'ossature tubulaire 12 est solidaire, à une extrémité avant, d'une console montante avant 14 et à une extrémité arrière d'une console montante arrière 16. Deux bras avant parallèles 18 s'étendent perpendiculairement à la console avant. 30 Les deux bras 18 supportent la roue avant du chariot 8. De la même manière, deux bras parallèles 20 s'étendent perpendiculairement à la console montante arrière 16. Ces deux bras supportent la roue arrière 10 du chariot. Les roues avant et arrière 8, 10 sont de préférence des roues à gorge munies d'un bandage en caoutchouc pour favoriser l'adhérence sur le câble porteur sans l'abîmer. De plus, le diamètre des roues 8 et 10 est relativement important par rapport au diamètre du câble. La console avant 14 est prolongée vers le bas par un bras 24 laissant libre la fente 13 de l'ossature tubulaire 12. Le bras 24 porte un groupe d'entraînement 26 installé dans une nacelle 28 reliée au bras 24 par une articulation 30 d'axe transversal c'est-à-dire orthogonal à l'axe général XX de la machine et au câble porteur 22. La nacelle 28 peut ainsi balancer comme schématisé par l'angle a, et permettre au chariot 2 de prendre une pente négative ou positive sur le câble près d'un pylône, la nacelle 28 et le groupe d'entraînement 26 restant suspendus librement à la verticale. Le groupe d'entraînement 26 se compose d'un moteur thermique 32 et d'une transmission avec son embrayage 34 pour entraîner le chariot. Il comporte également la commande 36 du moteur ainsi que le récepteur 38 de télécommande, ainsi qu'une batterie (non représentée). Le moteur thermique 32 a un axe vertical débouchant sous la nacelle 28 et portant un pignon droit 40 qui engrène avec la roue 42 d'entrée de l'embrayage 34. Dans une variante, une transmission à poulie et courroie assure le même effet. La sortie est reliée à un arbre à cardan 44 avec une partie télescopique 46 de façon à pouvoir s'allonger et suivre le basculement de la nacelle 28 par rapport au chariot 2. Comme on l'expliquera plus en détail ultérieurement le groupe d'entraînement entraîne également la roue arrière 10 du chariot de telle sorte que les deux roues sont motrices, ce qui constitue une caractéristique avantageuse de la machine de l'invention parce que cela améliore sa motricité. La nacelle 28 peut être retirée. Elle pèse une quarantaine de kilos. Du côté du moteur, on retire une goupille du cardan. On peut aussi utiliser un cardan à débrayage ou tout autre moyen adéquat. La nacelle, de son côté est suspendue à un crochet et maintenue par une goupille de sécurité. Du fait de son entraînement autonome, la machine de l'invention ne nécessite aucune installation de câble de traction et permet de commander un mouvement régulier d'avancement sur tout le trajet du câble aérien entre deux pylônes et d'absorber les fortes pentes au départ et à l'arrivée sur un pylône. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, et mieux encore sur la figure 5, l'ensemble tournant 4 comprend un rotor 48 de forme générale allongée qui est monté tournant autour de l'ossature tubulaire 12. Le rotor 48 comprend trois barres, à savoir une barre supérieure 50 et deux barres inférieures 52. Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 3, ces trois barres sont disposées au sommet d'un triangle équilatéral. Elles sont soudées, à une extrémité avant, à un flasque avant 54, et à une extrémité arrière, à un flasque arrière 56. Comme on peut le voir sur la figure 7, le flasque avant 54 comporte une fente 58 dont la fonction, comme celle de la fente 13 mentionnée précédemment, est de permettre le passage du câble porteur. De la sorte, la largeur de la fente 58 doit être au moins égale au plus grand diamètre possible du câble porteur. De la même manière, le flasque arrière 56 comporte une fente 60 (voir figure 5) dont la largeur est égale à celle de la fente 58. Le flasque avant 54 supporte une couronne dentée avant 62 muni d'une fente 64 dont la fonction est identique, à savoir permettre le passage du câble porteur. Par conséquent, sa largeur est égale, de préférence, à la largeur des fentes 58 et 60. La couronne dentée avant 62 est munie de galets 65 (voir figures 5 et 9). Les galets 65 constituent une partie des paliers permettant la rotation de l'ensemble tournant 4 sur le chariot. On notera que deux des galets, les galets 65a et 65b, sont espacés l'un de l'autre d'une distance au moins égale à la largeur de la fente 64 de manière à ménager un passage de câble dans le rotor. Les portées correspondantes des paliers situés sur le chariot et sur laquelle les galets roulent comportent bien entendu un passage libre identique dans le même but. De la même manière, le flasque arrière 56 porte une couronne dentée arrière 68 munie d'une fente 70 (voir figure 9). Ainsi, comme on le constate, le rotor 48 a une structure entièrement fendue. Les deux barres inférieures 52 disposées parallèlement l'une à l'autre, sont écartées l'une de l'autre d'une distance supérieure à la largeur des fentes, respectivement, des flasques 54 et 56 et des couronnes dentées 62 et 68. De la sorte, le câble peut être introduit à l'intérieur du rotor de manière à occuper, sensiblement, la position de l'axe longitudinal XX du rotor. De plus, étant donné que l'ossature tubulaire 12 est montée à l'intérieur des tubes 50 et 52 lorsque la fente 13 de l'ossature tubulaire 12 est alignée avec la fente du rotor 48, le câble porteur 22 peut pénétrer à l'intérieur de l'ossature tubulaire 12. Le rotor 48 porte une fusée 80 (voir figure 3) perpendiculaire à l'axe longitudinal XX du rotor. La fusée est destinée à recevoir une bobine 82 de fibre optique 84. Elle est maintenue par une butée amovible 86. De préférence, un couple de freinage est exercé par un moyen non représenté sur la bobine 82 pour quelle ne se dévide pas d'elle-même mais exerce une certaine tension sur le câble dévidé pour le spiralage. Dans une position diamétralement opposée à celle de la fusée 80, le rotor 48 porte un dispositif d'équilibrage 90 de la bobine 82 chargé du câble optique enroulé 84. Ce dispositif d'équilibrage 90 comporte un contrepoids 92 guidé par des rails 94 constitué par deux tubes parallèles dirigés radialement sur lesquels glisse le contrepoids. Le contrepoids 92 est engagé sur une vis mère 96 entraînée en rotation par un réducteur à vis 98. Le réducteur 98 est relié à des moyens de guidage et de mesure du câble optique débité par un axe et un pignon non représentés. La vis mère 96 engrène avec un logement taraudé du contrepoids et le déplace en le rapprochant de l'axe géométrique XX de l'installation au fur et à mesure du dévidage du câble optique. Le retour du contrepoids vers sa position située à l'extérieur, lors du remplacement d'une bobine vide par une bobine pleine se fait par débrayage du taraudage du contrepoids pour le pousser vers l'extérieur sur les rails 94 et la vis mère 96. Le réducteur à vis 98 est associé au moyen de dévidage du câble optique pour déplacer le contrepoids vers l'intérieur en fonction du dévidage du câble optique c'est-à-dire en fonction de la réduction de la masse de la bobine. L'ensemble tournant 4 (figure 7) comporte encore un bras presseur 100 dont la fonction est d'appuyer sur le câble optique 84 de la bobine 82 afin de l'empêcher de se détendre et de se dévider. Ce bras presseur est représenté en détail sur la figure 7. Il est articulé autour d'un axe 102 monté sensiblement perpendiculairement à la direction principale du rotor 48. Dans l'exemple représenté, le bras presseur 100 est dirigé vers le bas comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 1 et comporte un support en T 103. De joues 104 sont montées aux extrémités de la barre du T. Les joues 104 portent trois rouleaux 106 dont la largeur correspond sensiblement à la largeur de la bobine 82. De manière conventionnelle, les rouleaux 106 sont montés tournant sur des paliers ou sur des roulements. Le bras 100 est appliqué sur le câble optique 84 par des moyens de sollicitation (non représentés) tels qu'un ressort de manière à suivre le dévidement du câble optique comme schématisé par les positions 100a et 100b sur la figure 1. La référence 100a désigne la position du bras lorsque la bobine est pleine tandis que la référence 100b désigne la position de ce même bras lorsque la bobine est vide ou pratiquement vide. Enfin, l'ensemble tournant 4 comporte des moyens de guidage du câble optique vers son point d'enroulement sur le câble porteur 22. Ces moyens, visibles plus particulièrement sur les figures 1 et 2, ainsi que sur la figure 8 sont constitué d'un mât vertical 110 fixé sur le rotor. Le mât porte vers la partie avant de la machine, un bras avant 112 et, vers la partie arrière un bras arrière 114. Comme on peut le voir sur la figure 2, le bras avant 112 porte une rampe courbe 116, en forme d'entonnoir dont la largeur va décroissant vers l'arrière de la machine. L'extrémité avant de la rampe courbe correspond sensiblement à la largeur de la bobine 82. Elle comporte des butées latérales pour guider le câble. Le bras arrière 114 comporte des moyens de guidage du câble optique non représenté jusque vers une extrémité 116 comportant des diabolos qui permettent d'enrouler le câble sur le câble porteur 22. Ce rotor est monté tournant sur le châssis par l'intermédiaire de deux paliers. Ces paliers peuvent être des paliers lisses mais ils sont, de préférence, constitués par une série d'organes de roulement tels que des galets ou roulement à billes pour recevoir un chemin de circulation formé à chacune des extrémités du rotor. Le chemin s'engage sur ces organes de roulement et roule sur ceux-ci. Conformément à une caractéristique importante de l'invention, le groupe d'entraînement 26 entraîne simultanément la roue avant 8 et la roue arrière 10 par l'intermédiaire du rotor 48 jouant le rôle d'un arbre de transmission. Ce mécanisme d'entraînement est représenté schématiquement en perspective sur la figure 9. La roue avant 8 est entraînée en rotation par l'intermédiaire de l'arbre à cardan 44 entraînant une roue 120 par l'intermédiaire d'une vis tangente 122. Parallèlement un pignon de sortie 124 est entraîné en rotation par l'intermédiaire de l'axe de roue schématisé en trait pointillé. Ce pignon entraîne un couple conique par l'intermédiaire d'un pignon de prise 128. Le couple conique entraîne un premier pignon de transmission 130 qui transmet son mouvement à un pignon de couplage 132 qui engrène lui-même avec un second pignon de transmission 134. Le premier pignon de transmission 130 et le second pignon de transmission 134 entraînent tous les deux avec la couronne dentée interrompue par la fente 64. Les pignons 130 et 134 sont espacés l'un de l'autre d'une distance supérieure à la largeur de la fente. Ainsi, en dépit de la présence de la fente 64 qui interrompt la dentition de la couronne dentée 62, le mouvement est transmis en permanence du moteur vers la couronne dentée 62. Lorsque, comme représenté sur la figure 9, le premier pignon de transmission est en regard de la fente 64 et ne peut, de ce fait, entraîner la couronne dentée 62, le mouvement est transmis au second pignon de transmission 134 par l'intermédiaire du pignon de couplage 132. Dans ce cas de figure, c'est donc le deuxième pignon intermédiaire qui entraîne la couronne dentée. Lorsque, au contraire, c'est le second pignon de transmission 134 qui se trouve en regard de la fente 64, le mouvement de transmission est transmis directement par le premier pignon 130. Dans le cas général, à savoir lorsque aucun des deux pignons 130 et 134 ne se trouve en regard de la fente 64, le couple du moteur est transmis simultanément par les pignons de transmission 130 et 134. Ainsi, grâce à cette astuce de réalisation le mouvement est transmis de manière continue en dépit de la discontinuité de la couronne dentée. Toutefois, il va de soi que d'autres solutions pourraient être envisagée pour atteindre le même but. Par exemple le couple conique 126 pourrait entraîner un pignon d'entraînement (non représenté), ce pignon d'entraînement transmettant son mouvement à deux pignons de transmission espacés l'un de l'autre et engrènant avec la couronne dentée. En d'autres termes cette solution reviendrait à entraîner en rotation le pignon 132 au lieu d'entraîner le pignon 130. En revenant à la figure 9, la seconde couronne dentée 68 est entraînée par l'intermédiaire du rotor et, plus particulièrement, des barres 50 et 52 jouant le rôle d'un arbre de transmission. Le mouvement est alors retransmis à la roue arrière, en sens inverse. En d'autres termes, comme précédemment, la couronne dentée interrompue par la fente 70 entraîne en rotation soit le premier pignon de transmission 136, soit le second pignon de transmission 138, soit les deux simultanément. Comme précédemment lorsque l'un des pignons 136 ou 138 se trouve en regard de la fente, le mouvement est transmis par l'autre pignon, par l'intermédiaire du pignon de couplage 140. Le premier pignon de transmission 136 est ainsi entraîné en permanence, soit directement soit indirectement par l'intermédiaire du pignon de couplage 140. Ce pignon 136 entraîne alors la roue arrière 10 par l'intermédiaire du couple conique 142 qui renvoie le mouvement à 90 . On constate ainsi que le groupe d'entraînement 26 est apte à entraîner en rotation la roue avant 8 et la roue arrière 10. Ainsi les deux roues sont motrices. Cette caractéristique est un avantage important dans la mesure où elle permet de démarrer sur une pente pouvant atteindre 30 d'inclinaison. Grâce au grand diamètre des roues, la surface de contact entre le câble porteur 22 et le bandage des roues est importante et les risques de patinage sont éliminés. D'autre part, le groupe d'entraînement a pour fonction à la fois le déplacement du chariot et l'entraînement en rotation du moteur. La totalité de l'énergie nécessaire au fonctionnement de la machine provient donc du groupe d'entraînement et non comme dans l'art antérieur d'une énergie limitée par les forces d'adhérence de la roue sur le câble. Les risques de patinage et de détérioration du câble sont ainsi supprimés. La figure 8 illustre la manière dont la machine est mise en place sur le câble. Le chariot 2 comporte un anneau de relevage 150 fixé, par exemple, sur la console avant 14. De la même manière, le rotor 48 comporte un anneau de relevage 152 fixé, par exemple, sur les barres 50 et 52. En outre, le chariot comporte une barre de guidage 154 situé sous la console 14. Lorsque le chariot 2 est suspendu par l'intermédiaire de l'anneau de relevage 150, comme illustré sur la figure 8, la fente 13 de l'ossature tubulaire 12 est dirigée vers le bas et la barre de guidage 154 est verticale. Cette barre est disposée juste au bord de la fente 13 de l'ossature tubulaire 12 et de son prolongement dans la console 14. Lorsque le rotor 48 est suspendu par l'anneau de relevage 152, toutes les fentes de ce rotor sont également dirigées vers le bas, à savoir les fentes des couronnes dentées avant et arrière ainsi que les fentes des flasques avant et arrière 54 et 56. Par conséquent, les fentes du rotor sont alignées avec la fente 13 de l'ossature tubulaire 12 du chariot 2 ce qui ménage un passage pour l'entrée du câble porteur 22 à l'intérieur 15 de l'ossature tubulaire 12. Dans cette position du rotor la fusée 80 et le dispositif d'équilibrage 90 sont situés dans un plan horizontal de manière à ne pas gêner l'introduction du câble. De cette manière la mise en place de la machine sur le câble porteur s'effectue de manière très simple. Il suffit de la suspendre par exemple sous une grue ou un hélicoptère par l'intermédiaire d'élingues 156 aux anneaux de relevage 150 et 152. Par le simple jeu de la gravité, ceci à pour effet de diriger vers le bas les fentes du chariot et du rotor de telle sorte que la machine peut être mise en place sur le câble par un simple mouvement de descente verticale. Dans cette position la barre de guidage 154 est verticale. Pour introduire le câble dans les fentes, il suffit de déplacer la machine jusqu'à ce que le câble vienne buter contre la barre de guidage et, dans cette position de descendre la machine. Le câble vient alors se placer automatiquement dans les gorges des roues. Le retrait de la machine du câble porteur s'effectue tout aussi simplement. Il suffit, de la même manière, de passer des élingues 156 dans les anneaux de relevage et d'exercer une traction vers le haut sur ces élingues pour que les fentes s'alignent. La poursuite du mouvement vertical permet donc de relever la machine. Le temps nécessaireà la mise en place de la machine et à son retrait est donc très réduit par rapport aux machines de spiralage de l'art antérieur de telle sorte que son rendement est nettement amélioré
Machine de pose de câble optique autour d'un câble porteur. Elle comprend un chariot (2) un châssis (6), une ossature (12) et de deux roues (8, 10) ; un ensemble tournant comprend un rotor (48). L'ossature (12) comporte un passage de câble (13). Le rotor (48) est monté tournant sur le châssis (6) par l'intermédiaire de deux paliers interrompus par des passages de câble alignés avec le passage câble de l'ossature (12) ; le rotor (48) comportant également un passage de câble. Le châssis (6) et le rotor (48) comportent chacun un anneau de relevage (150, 152), l'orientation de ces anneaux par rapport aux passages de câble étant telle que, lorsque la machine est suspendue aux anneaux, le passage de câble du rotor et les passages de câble des paliers sont alignés et orientés vers le bas de manière à permettre l'introduction du câble porteur (22) dans l'espace intérieur (15) de l'ossature (12) lorsque le chariot (2) est mis en place sur le câble porteur (22) par un mouvement de descente verticale.
1. Machine de pose de câble optique autour d'un câble porteur, comprenant un chariot (2) constitué d'un châssis (6) ayant une première et une seconde extrémités reliées par une ossature (12) et de deux roues (8, 10) montées aux extrémités du châssis et aptes à rouler sur le câble porteur ; un ensemble tournant comprenant un rotor (48) monté tournant sur le châssis ; des moyens d'entraînement du rotor en rotation autour de son axe de rotation, caractérisée en ce que l'ossature (12) comporte un passage de câble (13) de manière à permettre l'introduction du câble porteur dans l'ossature ; le rotor (48) étant monté tournant sur le châssis (6) par l'intermédiaire de deux paliers interrompus par des passages de câble alignés avec le passage câble de l'ossature (12) ; le rotor (48) comportant également un passage de câble, chaque passage de câble ayant une largeur au moins égale au diamètre du câble porteur (22) de manière à permettre l'introduction de câble porteur (22) dans l'ossature (12) lorsque les passages de câble (13) de l'ossature (12) et des paliers sont alignés avec le passage de câble du rotor et en ce que le châssis (6) et le rotor (48) comportent chacun un anneau de relevage (150, 152), l'orientation de ces anneaux par rapport aux passages de câble étant telle que, lorsque la machine est suspendue aux anneaux, le passage de câble du rotor et les passages de câble des paliers sont alignés et orientés vers le bas de manière à permettre l'introduction du câble porteur (22) dans l'espace intérieur (15) de l'ossature (12) lorsque le chariot(2) est mis en place sur le câble porteur (22) par un mouvement de descente verticale. 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que le rotor (48) comporte une barre de guidage (154) disposée au bord de son passage de câble et qui, lorsque la machine est suspendue par les anneaux de relevage (150, 152) est orienté sensiblement verticalement. 3. Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le rotor comporte d'une part une fusée (80) apte à recevoir la bobine (82) et d'autre un dispositif d'équilibrage (90) de cette bobine (82), la fusée (80) et le dispositif d'équilibrage (90) étant situés dans un plan sensiblement horizontal lorsque la machine est suspendue par ses anneaux de relevage (150, 152). 4. Machine selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement en rotation du rotor autour de son axe de rotation comprennent une couronne dentée menée (62) solidaire d'une première extrémité du rotor (48) et comportant un passage de câble (64) aligné avec celui du rotor ; deux pignons de transmission engrènant chacun avec la couronne dentée (62), l'espacement entre les points d'engrènement des deux pignons étant au moins égal à la largeur du passage de câble (64) de la couronne dentée (62). 5. Machine selon la 4, caractérisée en ce que les deux pignons de transmission sont deux pignons jumeaux.B 15360 DIV/LW 22 6. Machine selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le châssis (6) comporte une console (18, 20) à chacune des extrémités de l'ossature (12), chaque console supportant une roue (8, 10) du chariot. 7. Machine selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le rotor (48) est monté tournant sur l'ossature du chariot par l'intermédiaire de paliers à roulement ou de galets répartis à la périphérie de l'ossature, sauf en regard du passage de câble. 8. Machine selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que l'espace intérieur (15) de l'ossature (12) présente une plus petite dimension intérieure au moins égale au diamètre d'un manchon de raccordement de deux tronçons du câble porteur. 9. Machine selon la 8, caractérisée en ce que la plus petite dimension intérieure de l'ossature est au moins égale à 80mm. 10. Machine selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que le diamètre des roues (8, 10) du chariot est au moins égal à quatre fois le diamètre d'un manchon de raccordement de deux tronçons du câble porteur. 11. Machine selon la 10, caractérisée en ce que le diamètre des roues du chariot est au moins égal 320mm. 12. Machine selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que la distance entre un point de contact d'une roue (8, 10) du chariot et une extrémité de l'ossature la plus proche de cette roueest inférieure à la longueur d'un manchon de raccordement de deux tronçons du câble porteur.
G
G02
G02B
G02B 6
G02B 6/48
FR2899116
A1
DISPOSITIF REDUCTEUR DE "BOLUS" EN OXYGENATION MEDICALE
20,071,005
-1- DISPOSITIF REDUCTEUR DE BOLUS EN OXYGENATION MEDICALE DESCRIPTION DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif destiné à réduire l'effet, communément dénommé le bolus , engendré par les vannes de distribution d'oxygène médical à la demande du patient au moyen notamment d'un masque ou de canules nasales d'oxygénation. En effet, l'ouverture et la fermeture alternative des vannes de distribution d'oxygène à la demande provoque une arrivée brutale de celui-ci sous pression à l'ouverture de la vanne à des niveaux de débits incontrôlés, inconstants et très supérieurs au débit initial réglé en amont. Un tel effet engendre des désagréments tels que le choc à l'arrivée brutale du gaz sous pression dans les narines du patient et le bruit inhérent avec pour conséquence, outre l'inconfort occasionné, la désaturation du patient car il a tendance à respirer par la bouche pour réduire les désagréments et principalement le phénomène de choc. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE L'état de la technique connu ne semble pas décrire de dispositif destiné à réduire, voire éliminer, ce type de phénomène. Aussi, le demandeur a conçu et réalisé un dispositif simple et efficace destiné à réduire le bolus par sa simple insertion dans le circuit d'amenée de l'oxygène au patient. RESUME DE L'INVENTION L'invention vise donc à réaliser un dispositif mettant en oeuvre une solution inédite et originale apte à éliminer les inconvénients susmentionnés. Elle concerne à cet effet, un dispositif qui se caractérise essentiellement en ce qu'il est constitué d'un manchon adapté pour être inséré dans le circuit d'oxygénation reliant la source d'oxygène au tuyau d'alimentation du masque ou des canules nasales et en ce que ledit manchon comporte une canalisation centrale dont la forme et les dimensions sont adaptées pour constituer un filtre passe-bas réducteur de bolus autrement dit réducteur des désagréments occasionnés. Selon des particularités de réalisation de l'invention : - la canalisation centrale du manchon comporte un rétrécissement constitué de deux troncs de cônes montés en opposition par les sommets. - lesdits deux troncs de cônes sont reliés par une portion cylindrique de longueur et de diamètre bien déterminés ; - le tronc de cône amont forme, avec son axe central, un angle supérieur à l'angle formé par le tronc de cône aval avec ledit axe central. Ainsi réalisé, ledit dispositif constitue un véritable filtre passe-bas pneumatique selon un débit continu/alterné. Un tel dispositif assure un confort d'utilisation optimal pour le patient en maintenant une distribution d'oxygène quasi constante pendant toute la phase d'inspiration pour se rapprocher au plus près d'une distribution d'oxygène en continu. Le réducteur en question optimise l'utilisation de vannes de distribution d'oxygène à la demande : - son utilisation est confortable, sans à-coup et peu bruyante ; - le débit de prescription est respecté ; -l'économie d'oxygène est optimale. Il existe en différents calibres et le réducteur doit être choisi en fonction de la pression de sortie de la source d'oxygène selon des données fournies par le constructeur. Si le réducteur adapté ne peut être utilisé, il est toujours préférable d'utiliser le réducteur de calibre supérieur. PRESENTATION DES FIGURES Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 représente, en coupe longitudinale, le dispositif selon l'invention inséré dans un ensemble de distribution d'oxygène médical ; - la figure 2 représente un graphique mettant en évidence, en superposition, les courbes (débit en litres en fonction du temps en secondes) de respiration naturelle (R1), de respiration assistée avec bolus (R2) et de respiration avec le dispositif selon l'invention (R3). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le dispositif représenté à la figure 1 est destiné à réduire le bolus engendré par l'ouverture et la fermeture alternative des vannes de distribution d'oxygène médical à la demande du patient au moyen notamment d'un masque ou de canules nasales d'oxygénation. Il est constitué d'un manchon (1) adapté pour être inséré dans le circuit d'oxygénation reliant la source d'oxygène (2) au tuyau (3) d'alimentation du masque ou des canules nasales. Ledit manchon (1) comporte une canalisation centrale (11) dont la forme et les dimensions sont adaptées pour constituer un filtre passe-bas réducteur de bolus. La canalisation centrale (11) du manchon (1) comporte un rétrécissement constitué de deux troncs de cônes (12) et (13), montés en opposition par les sommets. Les deux troncs de cônes (12) et (13) sont reliés par une portion cylindrique (14) de longueur (L) de diamètre (D). Le tronc de cône amont (12) forme, avec son axe central (X), un angle (A) supérieur à l'angle (B) formé par le tronc de cône aval (13) avec ledit axe central. La longueur (L) de la portion cylindrique (14) est comprise entre 0,1 et 2 mm et le diamètre (D) de celle-ci entre 0,2 et 1, 5 mm. L'angle (A) du tronc de cône amont (12) est compris entre 12 et 55 et l'angle (B) du tronc de cône aval (13) entre 6 et 45 . A titre d'exemple, pour les valeurs nominales suivantes E =0,3 mm, D = 0,5 mm, A = 22 et B = 16 , on obtient un débit de coupure de 2,7 litres/mn. Le manchon (1) comporte une entrée femelle (15) destinée à être fixée à une busette normalisée (4) d'amenée d'oxygène et une sortie mâle (16), du type busette normalisée, destinée à recevoir l'extrémité du tuyau (3) qui alimente en oxygène le masque ou les canules nasales (lunettes à oxygène). Le graphique de la figure 2, s'interprété comme suit concernant les courbes de respiration (débit en litres/mn en fonction du temps en secondes) : -(RF) : courbe continue représentant la référence 100% ; - (R1) : courbe de respiration naturelle ; - (R2) : courbe de respiration assistée représentant un gain de 38% ; - (R3) : courbe de respiration avec le dispositif selon l'invention représentant un gain de 57%. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes, en particulier dans : - la forme et la conception du manchon qui pourra être réalisé en au moins une pièce usinée ou moulée ; - la forme et la conception de l'entrée et de la sortie de liaison du manchon avec le reste de l'installation ; - le type de source d'oxygène ou le type de moyen de diffusion (masque, canule nasale ou autre)
L'invention concerne un dispositif destiné à réduire « le bolus » engendré par l'ouverture et la fermeture alternative des vannes de distribution d'oxygène médical à la demande du patient au moyen notamment d'un masque ou de canules nasales d'oxygénation.Le dispositif selon l'invention se caractérise en ce qu'il est constitué d'un manchon (1) adapté pour être inséré dans le circuit d'oxygénation entre la source d'oxygène (2) et le tuyau (3) d'alimentation du masque ou des canules nasales et en ce que ledit manchon comporte une canalisation centrale (11) dont la forme et les dimensions sont adaptées pour constituer un filtre passe bas pneumatique réducteur de bolus.
1- Dispositif destiné à réduire le bolus engendré par l'ouverture et la fermeture alternative des vannes de distribution d'oxygène médical à la demande du patient au moyen notamment d'un masque ou de canules nasales d'oxygénation, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un manchon (1) adapté pour être inséré dans le circuit d'oxygénation entre la source d'oxygène (2) et le tuyau (3) d'alimentation du masque ou des canules nasales et en ce que ledit manchon comporte une canalisation centrale (11) dont la forme et les dimensions sont adaptées pour constituer un filtre passe bas pneumatique réducteur de bolus. 2- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que la canalisation centrale (11) du manchon (1) comporte un rétrécissement constitué de deux troncs de cônes (12) et (13), montés en opposition par les sommets. 3- Dispositif, selon la 2, caractérisé en que les deux troncs de cônes (12) et (13) sont reliés par une portion cylindrique (14) de longueur (L) de diamètre (D). 4- Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que le tronc de cône amont (12) forme, avec son axe central (X), un angle (A) supérieur à l'angle (B) formé par le tronc de cône aval (13) avec ledit axe central. 5- Dispositif, selon la 3, caractérisé en ce que la longueur (L) de la portion cylindrique (14) est comprise entre 0,1 et 2 mm et le diamètre (D) de celle-ci entre 0,2 et 1,5 mm. 6- Dispositif, selon la 4, caractérisé en ce que l'angle (A) du tronc de cône amont (12) est compris entre 12 et 55 et l'angle (B) du tronc de cône aval (13) entre 6 et 45 . 7- Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le manchon (1) comporte une entrée femelle (15) destinée à être fixée à une busette normalisée (4) d'amenée d'oxygène et une sortie mâle (16), du type busette normalisée, destinée à recevoir l'extrémité du tuyau (3) qui alimente en oxygène le masque ou les canules nasales.
A
A61
A61M
A61M 16
A61M 16/20
FR2889085
A1
DISPOSITIF MELANGEUR A DES FINS DE GENERATION DE MOUSSE NOTAMMENT POUR LA REDUCTION D'EMISSIONS DE POUSSIERES DANS L'AIR
20,070,202
La présente invention a trait au domaine de la réalisation de mélanges pour la production de mousse et notamment aux adaptations permettant d'agir sur les paramètres liés à cette production dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR L'industrie du bois produit notamment lors d'opérations de type broyage, un volume particulièrement important de poussières dite fines dont les normes requièrent le traitement pour éviter leur propagation. Ce traitement peut être mis en uvre par des installations d'humidification par pulvérisation d'eau pour permettre le collage des fines. Cette humidification alourdit considérablement et de façon non souhaitable la matière à traiter ce qui peut contribuer à une diminution de la durée de vie des installations. De plus, dans la mesure où ces fines et ce broyat de bois sont destinés à alimenter une chaudière, toute humidité superflue requiert une plus grande énergie pour être évaporée et pour que la matière puisse être brûlée. De même, dans la mesure où la matière broyée doit être utilisée comme élément de base d'un panneau en bois aggloméré, une trop grande humidité peut contribuer à de mauvaises caractéristiques finales. Ce traitement peut également être réalisé par des installations de production d'une mousse composée d'un mélange intime entre un gaz et un liquide foisonné et qui a pour avantage d'humidifier la matière pour éviter la dispersion des poussières tout en évitant un alourdissement prohibitif de la matière traitée en présentant un taux d'humidité largement inférieur. - 2 La génération de mousse est un procédé utilisé dans de nombreuses applications notamment dans le traitement des poussières, le nettoyage, etc... La demanderesse a constaté que les installations 5 existantes de production de mousse, présentaient de nombreux inconvénients parmi ceuxci. - un encombrement conséquent, - une grande complexité, - une difficulté d'accès au système de génération de 10 mousse lui-même situé à l'intérieur d'une installation complexe, - un manque de flexibilité concernant les paramètres de génération tels le taux de foisonnement et le débit de mousse, - etc... Ainsi, alors qu'il existe des moyens permettant de régler les paramètres de production de la mousse, l'éloignement du module de production ou du moins le nombre de volumes intermédiaires le séparant de la zone à traiter font que lesdits paramètres peuvent rarement être maintenus et donc garantis. En effet, un mélange de gaz et de liquide ne peut garder un taux de foisonnement constant s'il doit passer notamment à travers des conduites. Afin de maintenir un foisonnement, l'art antérieur propose d'amender le produit à foisonner avec un additif assurant la stabilisation de la mousse. Néanmoins, le taux de foisonnement initial c'est à dire tel que produit en sortie de module de production ne peut être pas conservé. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, la demanderesse a mené des recherches ayant pour but de concevoir un dispositif de génération de mousse résolvant les inconvénients de l'art antérieur. Ces recherches ont abouti à un dispositif de génération de mousse novateur susceptible d'être exploité - 3 - aussi bien dans une application liée au traitement des poussières qu'à une application plus générale requérant un mélange intime entre au moins deux matières à des fins notamment de production de mousse. Selon la caractéristique principale de l'invention, le dispositif mélangeur de production de mousse est remarquable en ce qu'il est constitué par un corps creux définissant une enceinte qui, contenant un matériau de remplissage, est ajourée d'une grille de sortie, ledit corps creux étant disposé à l'extrémité d'une installation produisant au moins un gaz et au moins un produit à mélanger intimement avec le gaz par passage dudit gaz et dudit produit à l'intérieur de l'enceinte. Une telle technique utilisée pour la production de mousse a pour principal avantage de faciliter la variation des caractéristiques de la mousse produite par modification des paramètres suivants: - granulométrie du matériau de remplissage, - volume et forme du corps creux, - débit d'arrivée du produit à foisonner, - débit du gaz, - type de grille de sortie, - type de produit et de gaz. Ainsi, par exemple, plus la granulométrie du matériau de remplissage est faible, plus la densité de la mousse est grande. A contrario, plus la granulométrie du matériau de remplissage est grande, plus la densité de la mousse produite est faible. Ainsi, le taux de foisonnement et le débit de mousse peuvent être modifiés en faisant varier les paramètres ci-dessus décrits. Cette disposition d'un générateur de mousse à l'extrémité d'une installation c'est à dire directement en vis-à-vis de la zone où la mousse doit être utilisée, présente de nombreux avantages, parmi ceux-ci: - un champ d'application élargie par une plus grande - 4 facilité de mise en uvre, - une possibilité d'orienter la tête de diffusion, - etc... Ainsi par exemple, le traitement des poussières de bois issues d'une quelconque opération sur cette matière exige non seulement un moyen permettant d'éviter leur dispersion dans l'air, moyen pouvant être constitué par un dispositif de production de mousse, mais également une configuration permettant l'application de la mousse là où elle est le plus efficace et avec un encombrement minimal. En outre, la production de mousse assure la création d'un matelas de mousse à fort pouvoir couvrant et collant qui est idéal pour le traitement des fines. En effet, le foisonnement augmente la surface de contact d'un produit avec un taux d'humidité moindre. De plus, le produit moussant réalise un gainage ou un pelliculage autour des particules de la matière à traiter. La situation particulière du module de génération de mousse, à savoir à l'extrémité des canalisations réalisant son alimentation, assure une exploitation idéale de la mousse en venant disposer le dispositif et sa grille de diffusion au plus prés de la zone à traiter. Ainsi, la génération de mousse en extrémité de circuit permet son exploitation dans des zones difficilement accessibles et/ou distantes de la centrale de dilution. De plus, les réglages proposés ci-dessus sont directement exploités sur la matière à traiter. En effet, la situation du module de production de mousse garantit que le taux de foisonnement produit en sortie de module sera celui appliqué sur la matière. Une telle situation permet d'éviter dans beaucoup d'applications, l'utilisation d'un additif stabilisateur de mousse. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, le dispositif est remarquable en ce que les arrivées de gaz et de matière à foisonner auxquelles le corps creux est associé débouchent au c ur de ce dernier. - 5 Cette caractéristique est particulièrement avantageuse en ce qu'elle garantit un bon mélange de gaz et de matière à foisonner. De même, cette caractéristique garantit un bon foisonnement quelle que soit l'orientation angulaire du corps. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif est remarquable en ce qu'il est fixé de manière amovible au reste de l'installation. Le corps creux devient ainsi un élément interchangeable susceptible d'être très facilement remplacé à des fins de maintenance, de changement, de nettoyage, de changement d'application, etc... Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif est constitué par une association de plusieurs corps creux alimentés par une même installation et liés à un même support afin de former une rampe de diffusion de mousse. Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement a la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue schématique en coupe d'un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, La figure 2 est une vue schématique d'une installation adoptant et adaptée au dispositif de l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin de la figure 1, le dispositif de production de mousse référencé D dans son ensemble, est constitué par un corps creux 100 définissant une enceinte qui, contenant un matériau de remplissage - 6 - 200, est ajourée d'une grille de sortie 110, ledit corps creux 100 étant disposé à l'extrémité d'une installation I (cf. figure 2) produisant au moins un gaz et au moins une matière à mélanger intimement avec le gaz à des fins de production de mousse. Selon le mode de réalisation non limitatif illustré, ledit corps creux 100 adopte une forme cylindrique, cylindre à une première extrémité duquel est liée l'extrémité de l'installation assurant son alimentation et à une deuxième extrémité duquel est disposée la grille de sortie 110 qui forme une base du cylindre. Le matériau de remplissage 200 peut être constitué de billes 210 comme illustré, de perles de sable, etc... Le diamètre ou la granulométrie du matériau de remplissage est choisi selon l'application. Le corps creux 100 accueille une arrivée de produit à faire mousser 120 tel un liquide ainsi qu'une arrivée de gaz 130 tel de l'air. L'arrivée de produit à faire mousser 120 est équipée d'une buse 121 de diffusion. La diffusion du gaz et du liquide à travers le matériau de remplissage 200 assure un mélange intime de ces deux éléments afin de produire une mousse en sortie de l'enceinte au niveau de la grille 110. Afin d'optimiser la diffusion de la mousse produite par le dispositif D, ladite grille de sortie 110 est, selon un mode de réalisation non illustré, prolongée par une buse. Selon un autre caractéristique particulièrement avantageuse, le corps creux 100 vient se fixer de manière amovible à l'extrémité de ladite installation. Ainsi, les arrivées de gaz ou de produit à foisonner ne sont pas obligatoirement montées de façon fixe à l'intérieur de l'enceinte mais détachable de cette dernière. Selon le mode de réalisation illustré, les arrivées de gaz et de produit à foisonner sont fixées par vissage sur ledit corps 100. Selon le mode de réalisation illustré en figure 1 et - 7 conformément à l'invention, ledit corps creux est associé à au moins un canal d'entrée de gaz comprimé 130 et à au moins un canal d'entrée de produit à faire mousser 120, l'extrémité de ces deux canaux débouchant au centre du volume défini par le corps creux. Comme expliquée plus haut, l'injection à partir du centre garantit un bon mélange. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, les deux canaux 120 et 130 se rejoignent dans une enceinte intermédiaire 140 afin de diffuser à l'intérieur du corps creux rempli de matériau de remplissage 200, un pré-mélange. Le foisonnement final est donc plus complet et régulier grâce à une telle étape intermédiaire. L'amovibilité du dispositif peut concerner ou non cette enceinte intermédiaire 140. Ainsi, selon un choix technologique, le corps creux 100 est détachable de l'enceinte intermédiaire 140. Le schéma de la figure 2 illustre une installation référencée I à l'extrémité de laquelle est installé le 20 dispositif D de l'invention. Cette installation comprend. - un réservoir 300 de produit à faire mousser, - une centrale 400 aspirant ledit produit et assurant la mise sous pression du gaz et de l'eau dont les entrées 25 sont référencées respectivement 410 et 420, - une pluralité de dispositifs D constituée d'une pluralité de corps creux 100 associés à un même support 500 pour former une rampe de projection de mousse M. Selon le mode de réalisation illustré, la rampe 500 de dispositifs D est associée à un moyen de mise en mouvement linéaire 600 d'une matière à traiter référencée P au-dessus duquel il est installé. Selon le mode de réalisation illustré, ce moyen de mise en mouvement linéaire 600 est du type tapis roulant. Selon une caractéristique particulièrement judicieuse, le dispositif D est associé à un moyen de - 8 - mesure de l'hygrométrie afin de faire varier le taux de foisonnement du produit. En effet, selon l'humidité ambiante, l'humidité transmise par la mousse doit être plus ou moins importante afin de réduire la dispersion des poussières. Cette caractéristique permet une production de mousse à taux de foisonnement idéal selon les conditions d'utilisation. De même, si le taux d'humidité ambiant notamment pour une installation à ciel ouvert détermine que le temps est pluvieux, le système peut être arrêté afin d'éviter un supplément d'humidité au broyat qui engendrerait une consommation excessive de produit et un alourdissement à éviter. Un capteur d'hygrométrie peut donc associé à un variateur de débit aussi bien arrêter le système que faire varier au moins un de ses paramètres. Conformément à l'invention, le dispositif D garantit une épaisseur uniforme de la mousse non seulement par un débit régulier mais également par son association avec un moyen d'étalement assurant l'étalement d'une couche de mousse d'épaisseur constante. Ce moyen d'étalement a également pour fonction d'appliquer la mousse contre la matière à traiter. Selon un choix technique, le moyen d'étalement est constitué par une racle disposée en aval de la rampe de projection de mousse reprenant la largeur du moyen de mise en mouvement linéaire et montée mobile pour assurer par son extrémité inférieure un contact constant avec la mousse créée. On comprend que le dispositif, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi par exemple, le produit susceptible d'être mélangé avec le gaz n'est pas limitatif. Le dispositif de l'invention peut ainsi être envisagé dans un grand nombre d'applications comme: - 9 - - désinfection, - lance de mousse de produit désinfectant, - projection de produit fongicide, lavage de voiture, - réduction des émissions de poussières, - fabrication de tous types de mousse (dont alimentaires), - opération de mélange en continu, - synthèse chimique, - lutte contre les incendies, - traitement de poussières de matière incompatible avec l'eau (graines germables), etc... - 10 -
L'invention concerne un dispositif (D) mélangeur de production de mousse, remarquable en ce qu'il est constitué par un corps creux (100) définissant une enceinte qui, contenant un matériau de remplissage (200), est ajourée d'une grille de sortie (110), ledit corps creux (100) étant disposé à l'extrémité d'une installation (I) produisant au moins un gaz et au moins un produit à mélanger intimement avec le gaz à des fins de production de mousse (M).
1. Dispositif (D) mélangeur de production de mousse, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué par un corps creux (100) définissant une enceinte qui, contenant un matériau de remplissage (200), est ajourée d'une grille de sortie (110), ledit corps creux (100) étant disposé à l'extrémité d'une installation (I) produisant au moins un gaz et au moins un produit à mélanger intimement avec le gaz à des fins de production de mousse (M). 2. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite grille de sortie (110) est prolongée par une buse. 3. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le corps creux (100) vient se fixer de manière amovible à l'extrémité de ladite installation (I). 4. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comporte une pluralité de corps creux (100) associés à un même support (500) pour former une rampe de diffusion de mousse (M). 5. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est associé à un moyen de mise en mouvement linéaire (600) d'une matière à traiter au-dessus duquel il est installé et à un moyen d'étalement assurant l'étalement d'une couche de mousse (M) d'épaisseur constante. 6. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit corps creux (100) est associé à au moins un canal d'entrée de gaz comprimé (130) et à au moins un canal d'entrée de produit (120) à faire mousser, l'extrémité de ces deux canaux débouchant au centre du volume défini par le corps creux (100). 7. Dispositif (D) selon la 6, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les deux canaux (120 et 130) se rejoignent dans une enceinte intermédiaire (140) afin de diffuser à l'intérieur du corps creux (100) rempli de - 11 matériau de remplissage (200), un pré-mélange. 8. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est équipé d'un moyen de mesure de l'hygrométrie.
B
B05,B08
B05B,B08B
B05B 7,B08B 15
B05B 7/04,B08B 15/04
FR2888073
A1
SYSTEME DE PILOTAGE DE CONFERENCE TELEPHONIQUE ET PROCEDE DE LANCEMENT D'UNE CONFERENCE TELEPHONIQUE CORRESPONDANT
20,070,105
L'invention concerne un système de pilotage de conférence et un procédé de lancement d'une conférence téléphonique correspondant. A l'heure actuelle, les systèmes de conférence téléphonique sont essentiellement accessibles, pour initialiser une conférence téléphonique donnée, par appel téléphonique d'un numéro puis entrée d'un code d'identification. Chacun des correspondants prenant part à la conférence téléphonique, doit aussi appeler ce numéro téléphonique à l'heure indiquée. Il est possible d'ajouter des participants invités à une conférence téléphonique pendant le déroulement de celle-ci, par interaction DTMF pour Dual Tone Multi Frequency en anglais, multifréquence à deux tonalités, ou par l'intermédiaire d'une interface WEB. Ce processus d'invitation est toutefois manuel et perceptible par les participants à la conférence téléphonique. Les systèmes de conférence précités sont mis en oeuvre grâce à des plateformes de conférence téléphonique autonomes, qui ne sont donc aucunement intégrées dans un service global à fonctions multiples fourni sur un réseau. Il existe également des plateformes de conférence téléphonique spécifiques comportant un composant conférence intégré, lequel permet de fournir un service de télécommunication comportant des fonctions de conférence téléphonique. Le type de service précité est toutefois très fortement lié au, et donc dépendant du, type de plateforme, et, en conséquence, coûteux en ressources et difficile à dimensionner dans une architecture industrielle. En particulier, une telle difficulté apparaît pour ce qui concerne le développement de fonctions annexes, telles que accès verrouillé, aparté, enregistrement, ou autres. En outre, certains opérateurs de téléphonie mobile intègrent une fonction de téléconférence dans les offres d'abonnement de téléphonie mobile. C'est en particulier le cas de la fonction "Push to Talk" fournie par la société Orange en France. Toutefois la fonction précitée ne peut être mise en oeuvre sur les terminaux fixes et/ou mobiles standards actuels. Pour une description plus détaillée de la fonction précitée, on pourra utilement consulter le site Internet de la société Orange, à l'adresse: http://www.orange.fr/0/visiteur/PV?file=offre/nouveautes/services/talk now.shtml. Enfin des services d'annuaire téléphonique à commande vocale permettent actuellement d'appeler unitairement un abonné par commande vocale. C'est en particulier le cas du service "Mes contacts" fourni par la demanderesse en France. Pour une description plus détaillée du service précité on pourra utilement consulter le site Internet de la société France Télécom à l'adresse: http://www.maligne.francetelecom.com/. Les plateformes de conférence téléphonique autonomes de l'art antérieur sont contraignantes et laborieuses à mettre en oeuvre. En effet, l'initialisation d'une conférence téléphonique est contraignante pour l'utilisateur, et, pour les invités, longue et compliquée à mettre en oeuvre. En particulier, l'automatisation de la procédure correspondante de mise en relation, en utilisant les offres standard. Les plateformes vocales comportant un module conférence intégré sont coûteuses, et souvent limitées en capacité de ressources conférence. Elles requièrent la mise en oeuvre de développements spécifiques pour adapter l'application aux possibilités plus limitées de la plateforme vocale. En particulier l'utilisation d'éléments non standards pénalise la rapidité de mise en place d'un système adapté. Enfin la souplesse globale du système adapté et la facilité de montée en charge sont en outre affectées. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients des plateformes de pilotage de conférence téléphonique de l'art antérieur précitées, par la mise en oeuvre d'un système de téléconférence téléphonique modulaire, dans lequel chaque module dispose d'une redondance qui lui est propre et a été optimisé pour les fonctions qui lui sont assignées. Un objet de la présente invention est, en particulier, la mise en oeuvre d'un système de pilotage de conférence téléphonique permettant d'initier spontanément, simplement et simultanément une conférence téléphonique en l'absence de composition de numéro d'appel et d'introduction de code d'accès, d'une part, et de notification préalable des participants de cette mise en relation, d'autre part. Un objet de la présente invention est, en outre, la mise en oeuvre d'un système de pilotage de conférence téléphonique permettant un accès totalement vocal à ce type de communication, grâce au couplage optionnel d'un accessoire communiquant à commande vocale, à un serveur vocal spécifique. Un autre objet de la présente invention est également la mise en oeuvre 10 d'un système de pilotage de conférence téléphonique permettant un lancement de la conférence de plusieurs types: lancement vocal par un appelant qui demande à rejoindre une liste, contenant les numéros des personnes à contacter; lancement automatique, par l'accessoire communiquant qui signale une alerte et initie une conférence téléphonique avec les participants d'une liste prédéfinie. Les participants, en plus de l'accès à la conférence, reçoivent un message indiquant la raison de l'appel; lancement planifié par le système de conférence téléphonique automatique, à une heure déterminée, en suite à un évènement d'alerte; lancement tactile ou manuel, par le participant initiateur, qui appuie sur un bouton autonome spécifique. Un autre objet de la présente invention est en outre la mise en oeuvre d'un système de pilotage de conférence téléphonique utilisant des éléments standards basés sur le langage VXML pour Voice EXtensible Mark up Language, en anglais, présentant les qualités de: compatibilité avec toutes les plateformes vocales utilisant le langage VXML, ayant des fonctions de commande vocale, et non avec les seuls équipements ou plateformes de conférence téléphonique; rapidité de mise en place, en raison du caractère standard des équipements utilisés; coût réduit, en raison du choix d'équipements standard; montée en charge évolutive et robustesse, une même conférence pouvant faire appel à 50 canaux; souplesse, la ressource fournissant la conférence peut être changée, 5 indépendamment des autres composants du système de pilotage de conférence téléphonique automatique; qualité de service, chacun des composants du système de pilotage de conférence téléphonique automatique, objet de l'invention, dispose d'une redondance fonctionnelle et d'un support spécifiques inhérents au métier principal du fournisseur; - fonctions innovantes, les offres de conférence téléphonique fournies par le système de conférence téléphonique automatique objet de l'invention pouvant être assorties d'options spécifiques telles que enregistrement, pilotage WEB, gestion du son, organisation de votes et de tours de parole parmi les participants, ou analogues. Le système de pilotage de conférence téléphonique, accessible à partir d'un terminal téléphonique, objet de la présente invention, est remarquable en ce qu'il comporte au moins, une plateforme téléphonique, directement accessible via un réseau à partir de ce terminal téléphonique, et communiquant avec une plateforme de conférence permettant la mise en relation téléphonique des participants d'une conférence et un module de pilotage de conférence communiquant avec cette plateforme téléphonique et apte à déclencher, suite à l'occurrence d'un évènement prédéfini, via cette plateforme téléphonique, un processus de mise en relation téléphonique automatisé d'une liste prédéfinie de participants associée à cet évènement. Il trouve application à une mise en oeuvre sur tout réseau de téléphonie fixe ou mobile. Le système de pilotage de conférence téléphonique, objet de la présente invention, sera mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des 30 dessins ci-après, dans lesquels: la figure 1 a représente, à titre illustratif, un schéma fonctionnel de l'architecture d'un système de pilotage de conférence téléphonique, objet de la présente invention; la figure lb représente, à titre illustratif, un schéma fonctionnel d'une 5 plateforme téléphonique; la figure 1c représente, à titre illustratif, un schéma synoptique d'un module de pilotage de conférence plus particulièrement développé pour la mise en oeuvre du système de pilotage de conférence téléphonique objet de la présente invention; la figure 2a représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes exécutées par un sous-module d'initialisation du contexte de conférence, intégré dans le module de pilotage de conférence représenté en figure l c; la figure 2b représente, à titre illustratif, un organigramme des procédures exécutées par un sous-module de traitement spécifique de l'initiateur de la conférence téléphonique et de chaque participant invité, intégré dans le module de pilotage de conférence représenté en figure 1c; la figure 2c représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes exécutées par un sous-module de gestion d'invitation de chaque participant, intégré dans le module de pilotage de conférence représenté en figure 1c; la figure 3a représente, à titre illustratif, un protocole de lancement d'une conférence téléphonique au moyen d'un système de pilotage de conférence téléphonique objet de l'invention, lors d'une commande délibérée ou fortuite, à partir d'un accessoire communicant, conforme à l'objet de la présente invention; la figure 3b représente, à titre illustratif, un protocole de lancement automatique de conférence téléphonique, sous le contrôle du module de pilotage de conférence, au bénéfice d'un utilisateur, mais indépendamment d'une commande active de ce dernier. Une description plus détaillée d'un système de pilotage de conférence téléphonique, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en 30 liaison avec les figures la, lb, 1c et suivantes. En référence à la figure 1 a, on indique que le système de pilotage de conférence téléphonique objet de l'invention est remarquable en ce qu'il comporte au moins une plateforme téléphonique, telle qu'une plateforme vocale 1, désignée VPF, connectée au réseau téléphonique. Le réseau PSTN est directement accessible à partir d'un terminal téléphonique T fixe ou mobile. En outre, le système de pilotage de conférence téléphonique, objet de l'invention, est avantageusement connecté à une plateforme conférence 2 à pilotage WEB ou DTMF, la plateforme conférence étant désignée CPF. La plateforme conférence CPF est connectée à la plateforme vocale VPF. L'ensemble plateforme vocale VPF et plateforme conférence CPF à pilotage DTMF est accessible par l'intermédiaire du réseau PSTN par le terminal téléphonique fixe ou mobile T. Le terminal T fixe ou mobile peut avantageusement être associé à un accessoire communiquant TA, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. En outre, le système objet de l'invention comporte, interconnecté à la plateforme vocale VPF par un protocole de communication en langage compatible avec cette plateforme vocale, un serveur d'application 3, lequel comporte au moins un serveur WEB 30 permettant la mise en forme des dialogues et données vocales dans le langage compatible avec la plateforme vocale VPF, un module de navigation formé par exemple par un portail vocal état-transition portant la référence 31 permettant la navigation vocale dans les menus du service de conférence téléphonique. On rappelle qu'un portail vocal état-transition est un composant logiciel de type "frame-work" en anglais fournissant une logique de navigation vocale, lequel a pour fonctions: héberger le service vocal de conférence avec ses menus et dialogues; héberger le fonctionnement interne d'initialisation, de fin de dialogue et de commande d'appel requis pour tous les modes. Ce composant en liaison directe avec la plateforme vocale associée 30 fonctionne en mode vocal. Il comporte enfin un module de pilotage de conférence 32 communiquant avec la plateforme téléphonique, assurant la conduite de la conférence téléphonique et une base de données de ressources de conférence, portant la référence 33 et désignée base de données CR. Cette base de données héberge les informations sur les ressources de conférence disponibles. En outre, on indique que dans une version non limitative avantageuse, le système, objet de la présente invention, comporte une base de données des contacts 4 comportant en particulier les adresses des contacts, contacts participant à une conférence. Cette base de données notée AHB est connectée au module de pilotage de conférence 32. D'une manière générale on indique que le serveur WEB 30, le portail vocal état-transition 31, le module de pilotage de conférence 32 et la base de données de ressources de conférence 33, le cas échéant la base de données des contacts 4 sont connectés pour constituer le serveur d'application 3 précédemment cité. Les éléments précités sauf le cas échéant, la base de données des contacts 4 peuvent le cas échéant également être intégrés sur une même machine. En référence à la figure lb, la plateforme téléphonique, comprend: un module de contrôle d'appel 1 o constituant un module de gestion des appels pour décrocher, raccrocher, effectuer la mise en relation téléphonique, générer des appels sortants; une carte matériel 11, formant une interface de communication via le réseau PSTN avec la plate forme de conférence CPF 2 et le terminal T; une carte réseau IP 12 formant l'interface de communication avec le serveur applicatif; un module lecteur audio 13 permettant d'engendrer des signaux DTMF de commande pour la plate forme de conférence et d'assurer la détection de commandes DTMF reçues; un interpréteur 14 (Voice XML) formant un module central de pilotage de la plate-forme vocale selon une logique de service prédéfinie, traitant les commandes DTMF reçues ou les données en provenance du serveur applicatif et pilotant en retour le module 10 de commande d'appel, et le module DTMF 12; D'une manière générale, la plate- forme vocale est une plate forme téléphonique comprenant les fonctions suivantes: gestion des appels téléphoniques module 10; dialogue (et pilotage) avec la plate forme de conférence et le terminal utilisateur, interpréteur 14, module DTMF 12 + carte PSTN l; dialogue avec le serveur applicatif, interpréteur 14 + carte réseau 12. La plateforme téléphonique peut en outre être équipée d'un moteur de synthèse vocale 15 et d'un moteur de reconnaissance vocale 16. Les fonctions vocales de la plate-forme module DTMF 12, synthèse vocale 15, reconnaissance vocale 16, permettent en plus: un mode d'interaction en vocal avec les participants à la conférence; une commande DTMF de la plate-forme de conférence 2; le traitement de données vocales en provenance du serveur applicatif 3. L'interprétation des mots-clés prononcés par l'utilisateur de l'accessoire communiquant TA est effectuée elle dans le serveur applicatif 3. Les différentes fonctions du serveur applicatif peuvent être implantées 20 sur la plate-forme vocale, en un même dispositif physique pour les deux éléments. La notion de mode vocal s'applique: au déclenchement de la conférence; aux invitations des participants à la conférence (dialogue plateforme/participants) ; au dialogue entre la plate-forme vocale et la plate-forme de conférence ou entre la plate-forme vocale et le serveur d'application. Dans un mode de réalisation avantageuse de l'invention, ces trois aspects peuvent être utilisés indépendamment les uns des autres. Ainsi qu'on l'a en outre représenté en figure 1c, le module de pilotage de 30 conférence 32 comporte avantageusement un sous-module 321 d'initialisation du contexte de conférence téléphonique, un sous-module de contrôle des ressources de conférence téléphonique 322, lequel permet d'exécuter une gestion des ressources de conférence téléphoniques et un processus de réservation/libération de chaque ressource de conférence téléphonique, un sous-module de traitement spécifique 323 de l'initiateur abonné demandeur de la conférence téléphonique et de chaque participant invité, un sous-module 324 de gestion d'invitation de chaque participant invité, un sous-module 325 de gestion et d'annulation spécifique de session de conférence téléphonique et un sous-module 326 de transcription de l'information vocale respectivement de contrôle d'appel selon un langage compatible avec la plateforme vocale VPF portant la référence 1. Ainsi que représenté sur la figure lc, l'ensemble des sous-modules précité est connecté par une liaison par bus et peut comporter un sous- module 327 de suivi et stockage des évènements de chaque session et de mécanisme de traçage détaillé standard par exemple. Les différentes fonctions mises en oeuvre par les sous- modules précités seront maintenant décrites en liaison avec les figures 2a, 2b et 2c. En référence à la figure 2a, on indique que le sous-module d'initialisation du contexte de conférence portant la référence 321 exécute au moins une étape A de récupération des informations bibliographiques des contacts participant à la conférence téléphonique initialisée. Pour chacun des contacts, le sous-module 321 permet la mise en mémoire du nom du contact, de son prénom et de ses numéros de téléphone: numéro de téléphone fixe, numéro de téléphone mobile, numéro de téléphone professionnel etc. En outre, le sous-module 321 exécute une étape B d'application d'une règle de priorité d'appel téléphonique associée aux données bibliographiques de chaque contact. En particulier suivant les numéros d'appel du contact participant invité, l'appel de ce dernier peut se faire selon la règle de priorité précitée, soit sur son numéro de téléphone mobile, soit sur son numéro de téléphone fixe à domicile ou encore sur son numéro de téléphone professionnel. La règle de priorité précitée est paramétrable dans le système. En référence à la figure 2b, on indique que le sous-module de traitement spécifique de l'initiateur de la conférence téléphonique et de chaque participant invité, c'est-à-dire le sous-module 323, exécute au moins une procédure C de réservation d'un canal de conférence libre et de mise en conférence de l'initiateur, suivie d'une procédure D de suivi de l'admission à la conférence téléphonique des participants invités, puis d'une procédure E de lancement simultané d'un processus asynchrone d'invitation personnalisée de chaque participant invité. La procédure de réservation d'un canal de conférence libre et de mise en conférence de l'initiateur est effectuée par appel automatique et connexion à la conférence avec le numéro et le code propres à la session. La procédure de suivi de l'admission à la conférence téléphonique des participants invités est exécutée de façon que l'utilisateur soit prévenu si un invité ne répond pas ou s'il est occupé ou s'il est sur une messagerie. La procédure de lancement simultané d'un processus asynchrone d'invitation personnalisée est exécutée de préférence autant de fois qu'il y a d'invités et il s'agit d'une création de sous processus asynchrones suivant la procédure de chaque invité. Le sous-module 322 assure le contrôle des ressources de conférence téléphonique et permet d'exécuter une gestion des ressources de conférence téléphonique et un processus de réservation/libération de chaque ressource de conférence téléphonique. Une base de données contient le numéro d'accès, le code et l'état courant de disponibilité de chaque ressource. Le mécanisme de réservation et libération de chaque ressource est tel que si une ressource est disponible, elle est automatiquement réservée, puis libérée à la fermeture de la session. Le sous-module 324 de gestion d'invitation de chaque participant invité exécute au moins, ainsi que représenté en figure 2c, pour tout participant invité PI une étape F de construction d'un dialogue d'invitation personnalisée pour chaque participant invité, une étape I d'appel du participant invité est exécutée, suivie d'une étape F bis d'exécution du dialogue construit précédemment, puis le traitement de l'inactivité de tout participant invité. Dans ce but, un test G permet de détecter si le participant invité PI est actif ou non. Sur réponse négative au test G, le participant invité PI étant inactif, alors on procède en une étape H de traitement d'inactivité approprié. Ce traitement peut consister en un rappel ultérieur, ou en un dépôt de message dans la boite de messagerie, ou en un envoi d'un message de type SMS par exemple. Au contraire, sur réponse positive au test G, le participant PI étant actif, suit une étape J d'appel de ressources de conférence téléphonique associée au participant invité PI puis d'une étape K de lancement d'un mécanisme automatique de connexion. Le lancement du mécanisme automatique de connexion à la conférence est exécuté avec le numéro et le code propres à la session. Le code est transformé en une séquence DTMF qui est transmise à la plateforme conférence CPF portant la référence 2. Dans le cas ou la plateforme conférence CPF dispose uniquement d'une interface WEB de pilotage, le code est intégré dans une requête HTTP, puis envoyé par le serveur d'application directement vers la plateforme conférence CPF. Enfin, en ce qui concerne le traitement de l'inactivité du participant invité PI, on indique que ce dernier, lors de la demande d'acceptation de l'invitation, peut être traduit en un dialogue particulier pour traiter tous les cas d'inactivité au premier tour, au deuxième tour puis message résumant l'objet de l'appel avant clôture des ressources. Le sous-module 325 de gestion et d'annulation spécifique de session de conférence téléphonique permet d'assurer la gestion de la fin de l'utilisation de la fonction conférence. Une fois tous les participants invités déconnectés, les ressources techniques sont libérées et l'initiateur retourne sur le dialogue vocal d'accueil du service. En ce qui concerne la gestion de l'annulation de la conférence, si un seul invité a rejoint la conférence, la communication est transformée en simple appel. S'il n'y a plus de ressources conférence disponibles ou si aucun invité n'est disponible, la demande est rejetée et l'utilisateur initiateur de la conférence retourne au menu principal du service. Le sous-module de transcription et d'information vocale respectivement de contrôle d'appel portant la référence 326 permet la transcription d'information vocale en langage vocal compatible avec la plateforme vocale. Chaque information vocale engendrée par les modules ci-dessus est mise en forme suivant le langage compréhensible de la plateforme vocale. Dans un mode de mise en oeuvre préférentiel non limitatif le langage de la plateforme vocale est le langage Voice XML. Chacune de ces commandes est alors interprétée par les éléments de la plateforme vocale 1, c'est-àdire: moteur de reconnaissance et de synthèse vocale par la langue du service, enregistreur et transmetteur de signaux vocaux et détection de DTMF. En outre, le sous-module 326 permet la transcription de contrôle d'appel en langage compatible avec la plateforme vocale. Les informations relatives au contrôle d'appel sont mises en forme suivant le langage compréhensible par la plateforme vocale. Ces informations concernent la génération des appels sortants, la mise en relation de canaux vocaux et la terminaison d'un appel. Pour la mise en oeuvre des différents modules et sous-modules décrits en liaison avec la figure 1c précédemment, les différentes technologies ciaprès peuvent 20 être utilisées selon le tableau ci-après. Élément Langage/technologie Constructeur Pilotage Conférence 32 Java 1.4 Carnet d'adresse 4 XML Voxmobili & France Telecom Liste ressource Conf 33 SGBD MySQL Serveur WEB 30 HTTP Apache Tomcat Portail vocal 31 Euphonie Apache Turbine & France Telecom R&D Plateforme vocale 1 Voice XML 2.0 Voice Génie ASR-TTS MRCP France Telecom & Telisma Plateforme Conférence 2 3621 France Telecom R & D Différents modes de mise en oeuvre d'un protocole de lancement d'une conférence téléphonique au moyen d'un système de pilotage de conférence téléphonique, conforme à l'objet de la présente invention, seront maintenant décrits en liaison avec les figures 3a et 3b. En référence à la figure 3a, on considère un utilisateur initiateur d'une conférence téléphonique. Ce dernier est équipé d'un terminal mobile par exemple T et d'un accessoire communiquant TA en liaison radio courte distance sans fils avec le terminal téléphonique T. Cet accessoire communiquant référencé TA comporte par exemple un micro M, un haut parleur HP et le cas échéant un capteur de choc ou détecteur tactile. D'une manière générale, on indique que le protocole de lancement d'une conférence téléphonique, conforme à l'objet de l'invention, consiste alors à commander de manière fortuite ou délibérée l'appel d'une liste de correspondants à partir de l'accessoire communiquant TA ou du terminal téléphonique TA. Cette commande est désignée Appel et portant la référence 1: sur la figure 3a. Cette commande est en fait constituée par un appel téléphonique transmis par le terminal T vers la plateforme vocale 1 VPF. Le message d'appel 1: est alors suivi d'un message 2: lequel peut consister en une requête HTTP transmise par la plateforme vocale VPF au serveur WEB 30 et bien entendu finalement, par l'intermédiaire du portail vocal état-transition 31, au module de pilotage conférence 32. Ce dernier, à partir des renseignements bibliographiques contenus dans la base de données des contacts 4 AHB, transmet une réponse 3: sous forme d'une page VXML à la plateforme vocale VPF 1 afin d'ouvrir le pont de la conférence téléphonique et connecter l'initiateur. La plateforme vocale 1 procède alors à la transmission simultanée de messages 4: d'appel des invités, c'est-à-dire des participants invités PIl et PI2. Cet appel concerne chacun des correspondants de la liste. Les messages d'appel transmis à ces derniers concernent l'objet de l'appel et une proposition de rejoindre la conférence téléphonique. Les opérations sont ensuite poursuivies par les opérations d'appel 4: du canal appelant et des canaux invités vers la plateforme de conférence 2. Sur réponse des participants invités PI1 et PI2 alors une mise en relation entre ces derniers et finalement les canaux appels invités et canaux appels appelants est alors exécutée pour le déroulement de la conférence téléphonique. D'une manière générale, on indique que, sur commande délibérée par l'utilisateur initiateur par exemple porteur d'un accessoire communiquant TA sur la figure 3a, l'étape consistant à commander l'appel d'une liste de correspondants est exécutée par commande vocale à partir de l'accessoire communiquant et lancement d'un appel vers la plateforme vocale du système de pilotage. Sur la figure 3a l'ensemble constitué par la plateforme vocale VPF, le module de pilotage proprement dit 32, et la base de données des contacts 4 est réputé constituer le système de pilotage objet de l'invention. Le protocole de lancement d'une conférence téléphonique, conforme àl'objet de la présente invention, peut également être exécuté sur commande fortuite par l'utilisateur initiateur. Une telle situation peut être engendrée involontairement par l'utilisateur porteur de l'accessoire communiquant TA lors d'une chute de cet utilisateur. La chute déclenche par l'intermédiaire du capteur constituant un capteur d'anomalies un appel d'alerte vers le système de pilotage, objet de l'invention, c'est- à-dire vers la plateforme vocale VPF. Dans cette situation, le message d'appel d'alerte 1 est accompagné avantageusement d'un message préenregistré par exemple. Le message d'alerte est alors suivi d'un message d'appel transmis par le système, c'est-à-dire par la plateforme vocale VPF 1 vers le module de pilotage de conférence 32 lequel, à partir des références du capteur ou en fonction du message préenregistré transmis avec le message d'alerte est alors en mesure de rechercher dans la base de données des contacts AHB portant la référence 4 une liste de correspondants prédéfinis associés au contexte d'anomalie pour l'utilisateur. D'une manière particulièrement avantageuse, on indique que la liste prédéfinie des correspondants peut correspondre à des personnes proches de l'utilisateur victime de la chute. La liste précitée est bien entendu transmise par le message 3: c'est-àdire par la page VXML. Les opérations d'appel des invités du canal appelant et des canaux invités, appel portant la référence 4: puis de mise en relation 5: sont alors exécutées de même que précédemment dans le cas d'un appel délibéré. Le message préenregistré transmis avec le message d'alerte 1: peut avantageusement être constitué par une séquence DTMF par exemple et constituer ainsi l'information relative au contexte d'anomalie. Enfin une version de lancement automatique de la conférence téléphonique grâce à la mise en oeuvre du système de pilotage de conférence téléphonique automatique à commande simplifiée, objet de la présente invention, sera maintenant décrite en liaison avec la figure 3b. Sur la figure 3b, les mêmes références représentent les mêmes éléments que dans le cas de la figure 3a. Dans le but d'assurer le lancement automatique de la conférence téléphonique par le serveur d'application, le protocole, objet de l'invention, consiste en fait à exécuter l'étape de commande de l'appel d'une liste de correspondants à partir de l'accessoire communiquant dans les conditions ci-après: En une étape notée 0: l'on transmet périodiquement de l'accessoire communiquant TA, porté par l'utilisateur, vers le système de pilotage un message de suivi. Ce message de suivi peut être transmis par l'intermédiaire du téléphone mobile ou fixe T et correspondre à un message SMS par exemple de manière non limitative. En l'absence de réception par le système de pilotage, c'est-à-dire finalement par le module de pilotage de conférence 32, du message de suivi pendant une durée déterminée on lance, par l'intermédiaire d'un module 320 de gestion du suivi et du module 32 de pilotage de conférence, un appel de conférence téléphonique, par le message noté 1: Appel vers une liste prédéfinie de contacts et vers l'utilisateur. Le message 1: d'appel est maintenant transmis du module de pilotage de conférence 32 vers la plateforme vocale VPF portant la référence 1. Les étapes symbolisées par les messages 2:, 3:, 4: et 5: de la figure 3b sont alors les mêmes que dans le cas de la figure 3a. Le système de pilotage d'une conférence téléphonique, objet de la présente invention, apparaît d'une grande souplesse d'utilisation. En effet, ainsi que décrit précédemment, le déclenchement d'une conférence téléphonique intervient directement en mode automatique soit après détection d'une anomalie, soit après réception ou absence de réception d'un message prédéterminé, ou encore sur planification à heure ou date prévue, en mode semi-automatique soit sur appui d'une touche, soit en mode vocal sur prononciation d'un nom prédéfini. Ainsi, le déclenchement d'une conférence intervient suite à la réception d'un appel émis par le terminal téléphonique, suite à la détection de l'évènement par ce dernier. Le déclenchement d'une conférence peut en outre intervenir suite à la détection de l'évènement par le module de pilotage. Enfin, la grande souplesse d'utilisation du système de pilotage objet de l'invention, résulte des différentes variantes de mise en oeuvre du mode de déclenchement en mode vocal ou par touche selon l'une des possibilités, illustrées en figure 3a: le terminal téléphonique T intègre les fonctions de téléphonie, et de reconnaissance des mots clés, procède à ce déclenchement, D1; l'accessoire communiquant TA est couplé au terminal téléphonique T, mobile ou fixe, par liaison locale procède à ce déclenchement, D2; l'accessoire communiquant TA des fonctions de téléphonie de manière autonome procède à ce déclenchement, D3. Le système et le protocole objets de l'invention, apparaissent particulièrement remarquables en raison du fait que l'ajout d'un accessoire communiquant apporte plus d'originalité et de flexibilité à l'ensemble, dans la mesure où : A) il permet un accès complètement vocal à la fonction de conférence téléphonique par déclenchement vocal de l'appel vers le système de pilotage; B) des capteurs intégrés peuvent déclencher une conférence par déclenchement automatique de l'appel vers le système de pilotage. Selon un mode de mise en oeuvre spécifique, l'accessoire communiquant TA est en liaison radio avec un terminal téléphonique fixe ou mobile TA ainsi que représenté en figure 3a par exemple. Ce terminal téléphonique T disposant bien entendu d'une liaison radio. En variante, le terminal de téléphonie fixe ou mobile est intégré dans l'accessoire communiquant TA. Pour permettre l'accès complètement vocal à la fonction conférence téléphonique, l'accessoire communiquant TA dispose d'un module de reconnaissance vocale embarqué VR, d'un micro M et d'un haut parleur HP. Pour un déclenchement automatique, l'accessoire communiquant TA dispose de plusieurs capteurs tels que capteurs de choc, d'inclinaison ou d'immobilité. Sur la figure 3a, les capteurs précités sont notés C de manière générique, le microphone associé à l'accessoire communiquant TA est noté M et le haut parleur est noté HP. VR désigne le module de reconnaissance vocale embarqué. En ce qui concerne une mise en oeuvre spécifique de l'accessoire communiquant TA celle-ci peut comprendre des fonctions principales de téléphonie telle que détection vocale, filtrage/reconnaissance de motsclés prononcés par l'utilisateur, déclenchement d'un appel sortant par exemple. En particulier, l'accessoire communiquant TA peut être muni d'une fonction de détection d'un mot-clé provoquant le réveil de l'accessoire communiquant par exemple, et la mise en communication avec la plateforme vocale. Dans cette situation, le système de pilotage, objet de l'invention, décrit en figure la, intègre alors une fonction supplémentaire de détection d'un deuxième mot-clé, lequel permet de déclencher la mise en conférence. Pour une description plus détaillée de la détection d'un mot-clé permettant de provoquer le réveil de l'accessoire communiquant TA et la mise en communication avec la plateforme téléphonique VPF telle que représentée en figure 3a, on pourra utilement se reporter à la demande de brevet français FR 2 863 433. Ainsi, et selon un aspect remarquable du système de pilotage de conférence téléphonique objet de l'invention, il est ainsi possible d'utiliser indifféremment l'un des trois modes d'appel: Mode vocal: l'appel en mode vocal complet: implique le déclenchement total vocal avec l'accessoire communiquant TA tous les éléments de la figure 3a étant alors nécessaires; appel en mode vocal partiel: l'utilisateur est en communication téléphonique par l'intermédiaire du terminal téléphonique T puis il lance la 10 conférence vocalement par l'intermédiaire du terminal téléphonique T. Mode automatique: lancement par capteur: l'accessoire communiquant TA est muni des capteurs C et permet, grâce aux éléments de la figure 3a de lancer l'appel automatique sur chute de l'utilisateur par exemple; sur planification ou sur réception ou non d'un message: dans cette situation, en référence à la figure 3b, l'élément 320 de gestion du suivi permet de déclencher la conférence. Mode tactile: un accessoire communiquant ou un simple terminal téléphonique tel que représenté en figure 3a par exemple est alors requis. Il est alors possible de prévoir des modules de détermination du contexte de la conférence en fonction du type d'évènement déclenchant la conférence, ces modules étant alors préférentiellement situés dans le module 324 tel que représenté en figure 1c
L'invention concerne un système de pilotage de conférence téléphonique. Il comprend au moins une plateforme téléphonique (1), directement accessible via un réseau téléphonique à partir d'un terminal téléphonique (T), et communiquant avec une plateforme de conférence (2) permettant la mise en relation téléphonique des participants d'une conférence et un module de pilotage de conférence (32) communiquant avec la plateforme téléphonique, assurant la conduite de la conférence téléphonique et apte à déclencher, suite à l'occurrence d'un événement prédéfini, via la plateforme téléphonique, un processus de mise en relation téléphonique automatisée d'une liste prédéfinie de participants associée à cet événement.Application à la mise en oeuvre de systèmes de conférence téléphonique automatiques modulaires.
1. Système de pilotage de conférence téléphonique, accessible à partir d'un terminal téléphonique, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: une plateforme téléphonique, directement accessible via un réseau téléphonique à partir dudit terminal téléphonique, permettant le dialogue avec les participants d'une conférence téléphonique et communiquant avec une plateforme de conférence permettant la mise en relation téléphonique des participants d'une conférence; un module de pilotage de conférence communiquant avec ladite plateforme téléphonique, assurant la conduite de la conférence téléphonique et apte à déclencher, suite à l'occurrence d'un événement prédéfini, via ladite plateforme téléphonique, un processus de mise en relation téléphonique automatisée d'une liste prédéfinie de participants associée audit événement. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ladite plateforme téléphonique est une plate-forme vocale permettant le pilotage en mode vocal de la conférence, le système comprenant en outre: un serveur de traitement permettant la mise en forme des dialogues et données vocales de conférence dans un langage compatible avec ladite 20 plateforme vocale; un module de navigation, permettant la navigation vocale dans les menus de service de conférence téléphonique. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre: une base de données de ressources de conférence hébergeant les informations sur les ressources de conférence disponibles. une base de données des contacts participants à une conférence, connectée audit module de pilotage de conférence. 4. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 30 ledit module de pilotage de conférence comporte au moins: - un sousmodule d'initialisation du contexte de conférence téléphonique; - un sousmodule de contrôle des ressources de conférence téléphonique permettant d'exécuter une gestion des ressources de conférence téléphonique et un processus de réservation/libération de chaque ressource de conférence téléphonique; un sous-module de traitement spécifique de l'initiateur abonné demandeur de la conférence téléphonique et de chaque participant invité ; un sous-module de gestion d'invitation de chaque participant invité ; un sous-module de gestion et d'annulation spécifique de session de conférence téléphonique; un sous-module de transcription d'information vocale respectivement de contrôle d'appel selon un langage compatible avec ladite plateforme vocale. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que ledit sousmodule d'initialisation du contexte de conférence exécute au moins: une étape de récupération des informations bibliographiques des contacts participants à la conférence téléphonique initialisée; et une étape d'application d'une règle de priorité d'appel téléphonique associée auxdites données bibliographiques de chaque contact. 6. Système selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit sous-module de traitement spécifique de l'initiateur de la conférence téléphonique et de chaque participant invité exécute au moins: une procédure de réservation d'un canal de conférence libre et de mise en conférence de l'initiateur; une procédure de suivi de l'admission à la conférence téléphonique des participants invités; une procédure de lancement simultané d'un processus asynchrone d'invitation personnalisée de chaque participant invité. 7. Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que ledit sous-module de gestion d'invitation de chaque participant invité exécute au moins: la construction du dialogue d'initialisation de chaque participant invité ; - l'appel du participant invité ; l'exécution du dialogue d'initialisation de chaque participant invité ; - le traitement de l'inactivité de tout participant invité ; - l'appel de la ressource de conférence téléphonique associée au participant invité et le lancement d'un mécanisme automatique de mise en relation téléphonique. 8. Système selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le déclenchement d'une conférence intervient suite à la réception d'un appel émis par ledit terminal téléphonique suite à la détection dudit événement par ledit terminal téléphonique. 9. Système selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le déclenchement d'une conférence intervient suite à la détection dudit événement par ledit système de pilotage. 10. Système selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le déclenchement d'une conférence intervient directement en mode automatique, soit après détection d'une anomalie prédéfinie, soit après réception ou absence de réception d'un message prédéfini, ou encore sur planification à heure ou date prévue; ou en mode semi-automatique, soit sur appui d'une touche, soit en mode vocal sur prononciation d'un nom prédéfini. 11. Système selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que audit terminal téléphonique est associé un accessoire communiquant comportant au moins un détecteur de choc. 12. Système selon la 10, caractérisé en ce que le déclenchement d'une conférence téléphonique intervient à partir d'un terminal téléphonique en mode vocal ou par touche, ledit terminal téléphonique intégrant des fonctions de détection vocale et de reconnaissance de mots clés. 13. Système selon la 11, caractérisé en ce que le déclenchement d'une conférence téléphonique intervient en mode vocal ou par touche, soit à partir dudit accessoire communiquant intégrant des fonctions de téléphonique, soit à partir dudit accessoire communiquant couplé à un terminal téléphonique par liaison locale. 14. Protocole de lancement d'une conférence téléphonique au moyen d'un système de conférence téléphonique automatique selon l'une des 1 à 11, par un utilisateur initiateur, caractérisé en ce que celui-ci consiste au moins à : commander de manière fortuite ou délibérée l'appel d'une liste de correspondants; ouvrir le pont de la conférence téléphonique et connecter l'initiateur; appeler en même temps chacun des correspondants de la liste, leur soumettre l'objet de l'appel, leur proposer de rejoindre la conférence téléphonique. 15. Protocole selon la 14, caractérisé en ce que, sur commande délibérée par l'utilisateur initiateur, ladite étape consistant à commander l'appel d'une liste de correspondants est exécutée par commande vocale, ou à partir d'un accessoire communiquant, et lancement d'un appel vers la plateforme vocale du système de pilotage. 16. Protocole selon la 14, caractérisé en ce que, sur commande fortuite par l'utilisateur initiateur ladite étape consistant à commander l'appel d'une liste de participants est exécutée par: le déclenchement d'un appel d'alerte vers le système de pilotage, à partir d'un capteur d'anomalie prévu dans l'accessoire communiquant et transmission d'un message pré-enregistré ; l'appel par le système d'une liste de correspondants prédéfinie associée audit capteur d'anomalie et/ou audit message vocal. 17. Protocole selon la 14, caractérisé en ce que, pour un lancement automatique de la conférence téléphonique par le serveur, l'étape de commande de manière délibérée de l'appel d'une liste de correspondants, à partir d'un accessoire communiquant, consiste à : transmettre périodiquement, de l'accessoire communiquant dudit utilisateur vers le système de pilotage, un message de suivi; et en l'absence de réception par le système de pilotage de ce message de suivi pendant une durée déterminée, lancer, à partir du module de pilotage, un appel de conférence téléphonique vers une liste prédéfinie de contacts et vers l'utilisateur. 18. Accessoire communiquant, de type main libre, pour la mise en oeuvre du protocole de lancement d'une conférence téléphonique selon l'une des 14 à 17 et du système de conférence téléphonique selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte, outre des fonctions de téléphonie, au moins un capteur tel que capteur de choc, d'inclinaison ou d'immobilité. 19. Accessoire communiquant selon la 18, caractérisé en ce qu'il comporte, outre un micro et un haut parleur, un module de reconnaissance vocale permettant la reconnaissance de mots clés.
H
H04
H04M
H04M 3
H04M 3/56
FR2899359
A1
PROCEDE UTILISANT LA MULTI-RESOLUTION DES IMAGES POUR LA RECONNAISSANCE OPTIQUE D'ENVOIS POSTAUX
20,071,005
L'invention concerne un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on applique un traitement de reconnaissance d'informations sur une image d'un envoi. Ce procédé s'applique plus particulièrement à une installation de tri postal automatisée dans laquelle une lecture automatique par OCR d'adresses inscrites sur les envois postaux sert à l'acheminement et à la distribution de ces envois postaux. Un procédé de traitement d'envois postaux du genre indiqué plus haut est connu de la demande de brevet EP 1 450 295. Un traitement de binarisation d'une image multi-niveaux de gris spécifiquement adapté à chaque envoi postal est mis en oeuvre sur l'installation de tri postal de manière à améliorer la lecture automatique de l'adresse, par exemple en acheminement et en distribution, par traitement OCR. Le traitement de binarisation d'une image multi-niveaux de gris met en oeuvre des algorithmes sophistiqués pour tenir compte de la diversité des images à traiter. Plus particulièrement des algorithmes ont été développés pour tenter de binariser des images multiniveaux de gris dans lesquelles l'information d'adresse est peu lisible du fait d'un faible contraste entre le tracé de l'information d'adresse et le fond de l'image, dans lesquelles les caractères de l'information d'adresse sont plus ou moins espacés, distincts les uns des autres selon qu'il s'agit de caractères manuscrits ou au contraire de caractères résultant d'une impression par machine qui peut être une imprimante à aiguilles, une imprimante laser, etc... Malgré les performances accrues de ce procédé de lecture d'adresse, on constate en pratique qu'une partie des envois traités est rejetée faute d'une reconnaissance univoque et fiable de l'information d'adresse ou est en erreur de lecture. On connaît également des documents de brevet EP1594077 et WO2005/050545 des procédés de traitement d'envois postaux dans lesquels la lecture des adresses inscrites sur les envois est améliorée par combinaison des résultats de plusieurs lectures OCR. Le but de l'invention est de proposer un autre procédé de traitement d'envois postaux permettant d'améliorer le taux de lecture et de réduire le taux d'erreur. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on applique un traitement de reconnaissance d'informations sur une image d'un envoi, caractérisé en ce qu'on forme une image de l'envoi avec une certaine résolution, on applique un traitement de catégorisation sur cette image consistant à extraire et identifier des données représentatives d'une catégorie d'envoi pour déterminer une catégorie d'envoi et on transforme l'image avec une certaine résolution en une image avec une autre résolution déterminée sur la base de la catégorie d'envoi déterminée et on applique le traitement de reconnaissance d'informations sur cette image transformée. Ce procédé s'applique plus particulièrement à la lecture d'une information d'adresse par OCR, mais peut également s'appliquer à d'autres traitements d'image dans le domaine postal tel que par exemple la lecture de codes à barres, le contrôle de l'affranchissement, la reconnaissance de logos... Avec un tel procédé, le niveau de résolution utilisé pour la lecture de l'information d'adresse est spécifiquement adapté pour chaque envoi postal. Dans les procédés connus, les traitements OCR de reconnaissance automatique d'adresse sont réalisés à partir d'une image ayant une résolution donnée. Une unité de traitement OCR travaille habituellement à résolution fixe qui est de l'ordre de 200 dpi ("dot per inch"). Or, la précision d'un traitement OCR est intimement liée à la résolution de l'image d'entrée. Pour certaines polices de caractères, la résolution de 200 dpi est la résolution optimale tandis que pour d'autres polices de caractères, une résolution de l'ordre de 150 dpi, de 256 dpi ou encore de 300 dpi est meilleure. Par exemple, l'augmentation de la résolution, souvent préconisée, peut améliorer les performances sur certains lots de courrier ayant des adresses inscrites avec de petites polices, mais cela se fait au détriment d'autres lots de courrier ayant des adresses manuscrites (généralement avec des caractères de grande taille) ou inscrites par impression à aiguilles pour lesquels il est important de ne pas couper les caractères en deux, ce qui arrive lorsque la résolution est trop importante et la qualité d'écriture ou d'impression mauvaise. Ainsi, choisir une résolution particulière revient à choisir une résolution de compromis, ce qui aura automatiquement une incidence statistique sur les performances de la lecture OCR. Cette résolution de compromis, déterminée en fonction du traitement postal à effectuer ou des caractéristiques statistiques globales des envois postaux n'est par conséquent pas optimale pour tous les envois postaux à traiter. L'adaptation spécifique de la résolution de l'image utilisée pour la lecture OCR permet une meilleure lecture OCR de l'adresse. Le procédé selon l'invention présente en outre les particularités suivantes : - le traitement de catégorisation comprend un traitement de reconnaissance d'informations ; - l'image avec une certaine résolution est une image multi-niveaux de gris et on applique un traitement de binarisation sur cette image avant le traitement de reconnaissance d'informations ; - pour catégoriser les envois on exploite des données statistiques sur une image multi-niveaux de gris, et/ou des données statistiques sur une image binaire, et/ou des données statistiques sur le résultat du traitement de reconnaissance d'informations ; - pour catégoriser les envois on exploite en outre des premières données statistiques indicatives du niveau de contraste d'un tracé d'information d'adresse dans une image multi-niveaux de gris, des secondes données statistiques indicatives de la qualité de la typographie du tracé de l'information d'adresse dans une image binaire, des troisièmes données indicatives du type de tracé de l'information d'adresse (tracé manuscrit ou tracé résultant d'une impression par machine), des quatrièmes données statistiques sur la qualité de reconnaissances de mots et caractères et des cinquièmes données statistiques indicatives de la largeur et de la hauteur des caractères; - l'image transformée est en outre une image multi-niveaux de gris et on exploite les données de la catégorisation pour binariser l'image transformée en fonction de la catégorie d'envoi ; - on réalise un traitement OCR sur l'image avec une certaine résolution et un traitement OCR sur l'image transformée puis on combine les résultats des traitements OCR ; - la transformation consiste en un traitement de ré-échantillonnage par interpolation de l'image visant à augmenter ou diminuer la résolution; - pour catégoriser les envois, on exploite un classifieur neuronal à apprentissage supervisé. Le procédé selon l'invention présente en outre l'avantage de nécessiter uniquement une acquisition d'image à résolution classique ou standard de l'ordre de 200dpi. Pour obtenir une image transformée de résolution plus importante que l'image d'origine avec une certaine résolution, il suffit d'étendre cette résolution par interpolation. Une interpolation sur une image multi-niveaux de gris donne un résultat très satisfaisant pour un traitement subséquent par OCR, contrairement à une interpolation sur une image binaire qui a déjà subi une perte importante d'information. Dans le procédé selon l'invention, l'extraction de données constituant une empreinte de l'envoi postal ou le traitement OCR sur l'image avec une certaine résolution met en oeuvre un traitement dit polyvalent dans le sens où la résolution d'acquisition de l'image multi-niveaux de gris n'est pas spécifiquement adaptée à la catégorie d'envoi. Par catégories d'envoi, il faut comprendre des catégories de tracé d'information d'adresse dans lesquelles les envois sont classés selon que l'information d'adresse est manuscrite ou résultant d'une impression par machine ; inscrite avec un faible contraste dans l'image multi-niveaux de gris ou inscrite avec un fort niveau de contraste dans l'image multi-niveaux de gris ; avec des caractères imprimés par une machine d'impression à aiguilles ou avec des caractères imprimés par une machine d'impression à laser ; avec des caractères disjoints ou avec des caractères chaînés, etc.... La résolution de l'image multi-niveaux de gris transformée est déterminée de manière spécifique pour chaque envoi en fonction de la catégorie d'envoi auquel l'envoi appartient. A titre d'exemples non limitatifs, l'Homme du métier sait qu'une résolution standard (200dpi) convient bien pour une image avec un tracé d'information d'adresse constitué de caractères de taille ordinaire, tandis qu'une haute résolution (300dpi) convient bien pour une image avec des caractères de petite taille; aussi, une forte résolution convient bien pour une écriture résultant d'une impression laser par machine, généralement de petite taille, et une faible résolution convient bien pour une écriture manuscrite, généralement de grande taille; etc... L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 représente sous la forme d'un schéma bloc le procédé selon l'invention. La figure 2 illustre de façon schématique la combinaison des résultats de deux traitements OCR. L'idée à la base de l'invention est donc d'appliquer sur une image multiniveaux de gris comportant une information d'adresse, après une première lecture automatique de l'information d'adresse, un second traitement plus adapté que le premier traitement à certaines spécificités du tracé de l'information d'adresse. Sur la figure 1, une première image multi-niveaux de gris MNG1 de la surface d'un envoi postal comportant une information d'adresse est acquise avec une certaine résolution, dite polyvalente, permettant une lecture OCR correcte sur un spectre étendu de catégories d'envoi ou catégories de tracé d'information d'adresse, au moyen d'une caméra, d'un scanner ou de tout autre dispositif d'acquisition d'image. La première image MNG1 est d'abord transformée par un premier traitement de binarisation polyvalent (étape 1) en une première image binaire NB1. L'homme du métier connaît des algorithmes de binarisation polyvalents qui fonctionnent de façon statistiquement satisfaisante pour la lecture OCR sur un spectre étendu de catégories d'envoi. La première image binaire NB1 est envoyée à une unité OCR en vue d'un premier traitement OCR1 (étape 2) de lecture automatique de l'information d'adresse, ou reconnaissance d'informations sur une image de l'envoi, fournissant un premier résultat OCR Ti. Des données constituant une empreinte 10 ou signature sont extraites de la première image multi-niveaux de gris MNG1 et/ou de la première image binaire NB1 et/ou des résultats de la première analyse automatique OCR1. L'extraction de ces données est symbolisée par les flèches E1, E2 et E3. L'empreinte 10 contient à titre d'exemple : - des données extraites du traitement OCR1 et indicatives du type de 25 tracé (manuscrit / résultant d'une impression par machine) de l'information d'adresse ; les coordonnées spatiales du bloc d'adresse dans l'image binaire rendues par le traitement OCR1 ; - des données statistiques extraites de l'image binaire NB1 et du 30 traitement OCR1 et indicatives de la qualité de la typographie du tracé de l'information d'adresse : moyenne des densités des composantes connexes (pixels chaînés dans l'image binaire) ou d'autres primitives primaires; nombre de composantes connexes par caractère de l'information d'adresse ; nombre de caractères par composante connexe ; largeur et hauteur 35 moyenne des caractères ; nombre de parasites par caractère ; moyenne des scores de reconnaissance des meilleurs candidats sur tout le bloc d'adresse. - des données statistiques extraites de l'image multi-niveaux de gris et indicatives du niveau de contraste du tracé de l'information d'adresse dans l'image multi-niveaux de gris : niveau de gris moyen des caractères dans l'image multi-niveaux de gris ; écart-type de l'histogramme des niveaux gris des caractères ; niveau de gris moyen du fond de l'image multi-niveaux de gris ; écart-type de l'histogramme du fond de l'image multi-niveaux de gris. Ces données extraites constituant l'empreinte 10 servent à catégoriser l'envoi postal ou plus particulièrement le tracé de l'information d'adresse de l'envoi postal. Les données de catégorisation peuvent être appliquées en entrée d'un classifieur 11 apte à identifier une catégorie d'envoi et la résolution la plus adaptée à la catégorie d'envoi, c'est à dire permettant la meilleure lecture OCR de l'envoi postal. La première image multi-niveaux de gris MNG1 est transformée à l'étape 3 en une seconde image multi-niveaux de gris MNG2 ayant la résolution identifiée par le classifieur 11. Cette transformation consiste en un ré-échantillonnage de la première image multi-niveaux de gris MNG1, c'est à dire en une extension de la résolution cette image MNG1 ou en une diminution de la résolution de cette image MNG1, par exemple par interpolation bilinéaire, selon la résolution de la première image multiniveaux de gris et la résolution identifiée par le classifieur 11. Le principe du ré-échantillonnage consistant à modifier la résolution d'une image pour augmenter ou diminuer cette résolution est bien connu dans le domaine du traitement de l'image. Le traitement de ré-échantillonnage peut consister en la création et l'insertion de nouveaux pixels entre les pixels existant ou en le remplacement d'un ensemble de pixels en un unique pixel. Un tel traitement de ré-échantillonnage peut être par exemple réalisé par interpolation bilinéaire. L'interpolation linéaire permet d'estimer l'intensité (ici le niveau de gris) d'un pixel quelconque par pondération de l'intensité de ses quatre voisins les plus proches avec des coefficients inversement proportionnels à la distance. Le classifieur 11 est également apte à identifier le traitement de binarisation spécialisé le plus adapté à la catégorie d'envoi parmi plusieurs traitements de binarisation spécialisés. On soumet ensuite à l'étape 4 la seconde image multi-niveaux de gris MNG2 au traitement de binarisation BIN2 spécialisé identifié par le classifieur 11 pour obtenir une seconde image binaire NB2. Des algorithmes de binarisation spécialisés tels que Bin2 pour la binarisation d'images ayant un fond bruité, d'images dans lesquelles les informations d'adresse sont manuscrites, d'images dans lesquelles les informations d'adresse sont dactylographiées, etc... sont connus de l'Homme du métier. Ces algorithmes utilisent selon le cas entre autres les contrastes adaptatifs, des opérateurs différentiels, des opérateurs passe bas ou encore des seuillages dynamiques. La seconde image binaire NB2 peut ensuite être envoyée à une unité OCR pour un second traitement OCR2 de lecture automatique (étape 5) fournissant un second résultat OCR T2. Le classifieur 11 peut être par exemple un réseau de neurones à apprentissage supervisé ou un système expert à base de connaissance 15 fonctionnant en logique floue. Le classifieur 11 peut comprendre par exemple un index mettant en correspondance catégories d'envoi, représentées chacune par un ensemble spécifique de données représentatives, résolutions spécifiques et traitements de binarisation spécifiques. L'apprentissage consiste à 20 déterminer la meilleure résolution et le meilleur traitement de binarisation pour chaque catégorie d'envoi. Ces paramètres peuvent par exemple être déterminés expérimentalement au préalable en réalisant une succession de traitements OCR sur un envoi de chaque catégorie d'envoi en modifiant la résolution de l'image d'entrée et/ou le traitement de binarisation. La 25 résolution et/ou le traitement de binarisation avec lesquels la lecture de l'information d'adresse a été la meilleure sont déterminés par un opérateur à partir des résultats des différents traitements OCR. Les données représentatives de la catégorie d'envoi extraites de l'envoi sont alors mémorisées dans le classifieur en correspondance avec cette résolution la 30 mieux adaptée et ce traitement de binarisation le mieux adapté. La résolution et le traitement de binarisation peuvent être appris simultanément ou indépendamment. Le classifieur identifie la catégorie à laquelle appartient un envoi en identifiant par exemple la catégorie d'envoi pour laquelle les données 35 représentatives présentent le plus de similitudes avec les données représentatives extraites de l'envoi. Avec le procédé selon l'invention, on a constaté qu'en combinant les résultats Ti et T2 des deux traitements OCR1 et OCR2, on obtient un taux de lecture en sortie de cette combinaison supérieur au taux de lecture en sortie du premier traitement OCR1 et également supérieur au taux de lecture en sortie du second traitement OCR2. On a aussi constaté qu'en combinant les résultats Ti et T2 respectivement en sortie du premier traitement OCR1 et du second traitement OCR2, on peut réduire le taux d'erreur global en comparaison du taux d'erreur particulier obtenu en sortie du premier traitement OCR1 et du taux d'erreur obtenu en sortie second traitement OCR2. Sur la figure 1, l'étape 6 représente le processus de combinaison des résultats Ti et T2. Ce processus de combinaison peut consister dans l'utilisation de vecteurs résultats produits en sortie de l'unité OCR effectuant un premier et un second traitement OCR ainsi que de taux de confiance associés à ces vecteurs résultats. Le processus de combinaison peut également utiliser un système expert permettant de corréler les hypothèses d'adresses en utilisant les liens obtenus au niveau sémantique à travers la base de données d'adresses. L'intérêt de ce processus de combinaison des résultats Ti et T2 est qu'il permet, en particulier d'améliorer le taux de lecture sur les images binaires NB2 en cas de rejet de l'information d'adresse dans le traitement OCR1 ; d'améliorer le taux de lecture global par récupération dans le traitement OCR2 des résultats de classification du traitement OCR1. Des processus de combinaison de résultats OCR sont notamment connus des documents de brevet WO2005/050545 et EP1594077. Plus particulièrement en se référant à la figure 2, les traitements OCR1 et OCR2 peuvent avoir extrait une ou deux informations contextuelles d'adresse, voire aucune en cas d'échec sur les deux images binaires NB1, NB2. Selon l'invention, la combinaison (étape 6) des informations contextuelles d'adresse Ti et T2 consiste à former une information d'adresse, indiquée par ADR sur les figures, dans le cas où deux informations contextuelles Ti et T2 sont lues et sont corrélées, ce qui est symbolisé par Ti = T2 => ADR = Ti. Si une seule information contextuelle Ti ou T2 est lue, elle est retenue comme étant l'information d'adresse recherchée, ce qui est symbolisé par les blocs ADR = Ti ou ADR = T2. Si deux informations contextuelles contradictoires Ti et T2 sont lues, un arbitrage prenant en compte les taux de confiance respectifs des informations contextuelles Ti et T2 est nécessaire pour déterminer quelle adresse ADR doit être retenue, ce qui est symbolisé par Ti ≠ T2 => Ti ou T2 ou rejet sur la figure 2. Enfin, aucune information d'adresse n'est formée si aucune information contextuelle n'est extraite des images binaires NB1 et NB2, ce qui correspond au bloc ADR = rejet. Dans un tel procédé, la première image multi-niveaux de gris peut avantageusement être acquise avec une résolution classique de 200dpi du fait qu'une extension de la résolution par interpolation sur une telle image multi-niveaux de gris donne une image satisfaisante pour réaliser un traitement OCR. Il n'est par conséquent pas nécessaire d'acquérir des images en haute résolution à 256 ou 300 dpi pour traiter des images avec de telles résolutions. Ainsi, le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre sans nécessité de disposer d'une électronique d'acquisition et de traitement d'image capable de traiter un flux de pixels très important, représentant de l'ordre de 56% d'augmentation de flux pour un passage d'une résolution 200dpi à une résolution 256dpi et de l'ordre de 125% d'augmentation de flux pour un passage de résolution 200dpi à 300dpi. Selon les installations et les applications de tri, une telle augmentation de la résolution d'acquisition impliquerait un surcoût très important pour disposer d'une caméra ou d'un scanner aux capacités plus élevées et d'une chaîne de traitement d'image (transfert, stockage, binarisation, lecture...) avec une puissance opérationnelle ou de calcul adaptée. De plus, il n'existe pas sur le marché de caméra ou de dispositif d'acquisition d'image permettant d'acquérir une image de très haute résolution lorsque les envois postaux sont dépilés très rapidement, de l'ordre d'une dizaine d'envois par seconde, en série dans l'installation de tri. De plus, les coordonnées spatiales du bloc d'adresse ou zone d'intérêt sont connues du résultat Ti du premier traitement OCR1 et, par conséquent, le traitement de ré-échantillonnage peut n'être appliqué qu'à cette zone d'intérêt, ce qui restreint les calculs nécessaires à une telle opération. Le procédé selon l'invention présente donc un avantage supplémentaire sur un procédé dans lequel par exemple une image d'un envoi est acquise avec une certaine résolution, cette image est transformée en une image de résolution différente fixée préalablement, par exemple par extension par interpolation, puis dans lequel un traitement OCR est réalisé sur chacune de ces images. Le procédé selon l'invention peut également être mis en oeuvre sans que le second traitement de binarisation 4 soit spécifiquement adapté à l'envoi. Le second traitement de binarisation peut, comme le premier traitement de binarisation consister en un traitement de binarisation polyvalent. A titre d'exemple, l'adaptation spécifique de la résolution de l'image selon l'invention sur une plage de 150 à 300 dpi avant traitement OCR, sur un lot d'envois postaux présentant une information d'adresse dactylographiée, permet de réduire de 15% les rejets de lecture par rapport à un traitement OCR à partir d'une image à 200dpi. Une combinaison, telle que décrite en référence à la figure 1, de l'adaptation spécifique de la résolution de l'image sur une plage de 150 à 300 dpi et d'un traitement de binarisation spécifiquement adapté avant traitement OCR permet quant à elle de réduire de 30% les rejets de lecture par rapport à un traitement OCR à partir d'une image à 200dpi ayant subie un traitement de binarisation polyvalent. La portée de l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation du procédé décrit ci-dessus mais s'étend également à toute variante accessible de manière évidente par l'Homme du métier. Aussi, le traitement de catégorisation consistant à extraire et à identifier des données représentatives de catégories d'envoi n'inclut pas nécessairement un traitement OCR mais peut consister en une extraction de données appropriées avec pour seule fin de catégoriser les envois. Encore, si le premier traitement OCR1 donne comme résultat une information d'adresse sûre, sans équivoque, l'installation de tri peut passer au traitement d'un autre envoi sans qu'il soit nécessaire d'effectuer les étapes suivantes du procédé
Un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on applique un traitement de reconnaissance d'informations sur une image d'un envoi est caractérisé par le fait qu'on forme une image (MNG1) de l'envoi avec une certaine résolution, on applique un traitement de catégorisation sur cette image consistant à extraire et identifier des données représentatives d'une catégorie d'envoi pour déterminer une catégorie d'envoi et on transforme (3) l'image (MNG1) avec une certaine résolution en une image (MNG2) avec une autre résolution déterminée sur la base de la catégorie d'envoi déterminée et on applique (5) le traitement de reconnaissance d'informations sur cette image transformée.
1/ Un procédé de traitement d'envois postaux dans lequel on applique un traitement de reconnaissance d'informations sur une image (MNG1) d'un envoi, caractérisé en ce qu'on forme une image (MNG1) de l'envoi avec une certaine résolution, on applique un traitement de catégorisation sur cette image consistant à extraire (E1,E2,E3) et identifier (10,11) des données représentatives d'une catégorie d'envoi pour déterminer une catégorie d'envoi et on transforme (3) l'image avec une certaine résolution en une image (MNG2) avec une autre résolution déterminée sur la base de la catégorie d'envoi déterminée et on applique (5) le traitement de reconnaissance d'informations sur cette image transformée. 2/ Procédé selon la 1, dans lequel le traitement de reconnaissance d'informations consiste en un traitement OCR de reconnaissance d'adresse postale. 3/ Le procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le 20 traitement de catégorisation comprend un traitement de reconnaissance d'informations (2). 4/ Le procédé selon la 3, dans lequel l'image (MNG1) avec une certaine résolution est une image multi-niveaux de gris et dans lequel 25 on applique (1) un traitement de binarisation sur cette image avant le traitement de reconnaissance d'informations (2). 5/ Le procédé selon la 4, dans lequel pour catégoriser les envois on exploite des données statistiques (El) sur une image mufti- 30 niveaux de gris (MNG1), et/ou des données statistiques (E2) sur une image binaire (1), et/ou des données statistiques (E3) sur le résultat (Ti) du traitement de reconnaissance d'informations (2). 6/ Le procédé selon la 4 ou 5, dans lequel pour catégoriser 35 les envois on exploite des premières données statistiques indicatives du niveau de contraste d'un tracé d'information d'adresse dans une imagemulti-niveaux de gris, des secondes données statistiques indicatives de la qualité de la typographie du tracé de l'information d'adresse dans une image binaire, des troisièmes données indicatives du type de tracé de l'information d'adresse (tracé manuscrit ou tracé résultant d'une impression par machine), des quatrièmes données statistiques sur la qualité de reconnaissances de mots et caractères et des cinquièmes données statistiques indicatives de la largeur et de la hauteur des caractères. 7/ Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'image (MNG2) transformée est en outre une image multi-niveaux de gris et dans lequel on exploite les données de la catégorisation pour binariser (4) l'image transformée en fonction de la catégorie d'envoi. 8/ Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on réalise un traitement OCR (2) sur l'image (MNG1) avec une certaine résolution et un traitement OCR (5) sur l'image (MNG2) transformée et dans lequel on combine (6) les résultats (Tl ,T2) des traitements OCR. 9/ Le procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la 20 transformation (3) consiste en un traitement de ré-échantillonnage. 10/ Le procédé selon la 8, dans lequel pour catégoriser les envois, on exploite un classifieur (11) neuronal à apprentissage supervisé.
G,B
G06,B07
G06K,B07C
G06K 9,B07C 3
G06K 9/38,B07C 3/14,G06K 9/03,G06K 9/68
FR2897325
A1
PROCEDE POUR COMMANDER LE SYSTEME DE LA CHAINE MOTRICE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,817
L'invention concerne un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, un appareil de commande électronique ainsi qu'un dispositif comportant un appareil de commande électronique. On connaît déjà des procédés pour commander des systèmes de chaîne motrice, des appareils de commande électroniques ainsi que des dispositifs comportant un appareil de commande électronique. Dans un procédé connu pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, on prévoit un ou plusieurs appareils de commande électroniques, qui commandent des valeurs caractéristiques prédéterminées de fonctionnement du système de chaîne motrice. Avec de tels systèmes connus, on peut commander par exemple la vitesse de rotation du moteur ou le couple pouvant être transmis par un dispositif d'embrayage électronique, ou des vitesses d'une boîte de vitesses automatisée. L'invention a pour but d'indiquer un procédé conçu différemment pour commander un système de chaîne motrice, ainsi qu'un appareil de commande électronique conçu différemment et un dispositif conçu différemment et comportant un appareil de commande électronique. Conformément à un aspect particulier, l'invention a pour but d'indiquer un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, un appareil de commande électronique et un dispositif comportant un appareil de commande électronique, qui soit sûr et ce notamment lorsqu'il existe des perturbations lors de la délivrance de valeurs caractéristiques de fonctionnement. Le problème est résolu à l'aide d'un procédé qui comprend au moins l'une des caractéristiques qui sont citées dans la description suivante ou sont indiquées sur les figures. Le problème est résolu à l'aide d'un appareil de 35 commande électronique, qui comprend au moins l'une des caractéristiques qui sont citées dans la description suivante ou sont indiquées sur les figures. Le problème est résolu à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique, qui comprend au moins l'une des caractéristiques qui sont citées dans la description suivante ou sont indiquées sur les figures. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un , qui comporte un dispositif d'entraînement, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesses automatisée (ASG), et au moins un appareil de commande électronique, qu'il est prévu au moins un premier dispositif de contrôle, qui contrôle la position d'un levier de sélection et l'indique à l'appareil de commande, caractérisé en ce que la chaîne motrice peut être ouverte et peut être fermée pour la transmission d'un couple, et que dans des conditions prédéterminées la vitesse, avec laquelle cette chaîne motrice peut être fermée, est influencée lorsqu'il est établi qu'une position non correcte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraîne- ment, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesses automatisée (ASG), au moins un appareil de commande électronique, et au moins un premier dispositif de contrôle, qui contrôle la position d'un levier de sélection et l'indique à l'appareil de commande, caractérisé en ce que l'appareil de commande peut agir de telle sorte que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque, et que l'appareil de commande empêche que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque lorsqu'il est établi qu'une position non correcte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de boîte de vitesses ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, des roues, au moins un appareil de commande électronique, au moins une mémoire d'erreurs et au moins un premier dispositif de détermination de vitesses de rotation de roues, caractérisé en ce que dans des conditions prédéterminées, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, avec la mise en oeuvre des pas suivants consistant à : - lire la mémoire d'erreurs, -engager une vitesse du dispositif de la boîte de vitesses, qui n'est pas une vitesse de démarrage, lors-qu'il est établi que dans la mémoire d'erreurs a été effectuée une entrée indiquant que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, - fermer le dispositif d'embrayage, -contrôler si le moteur démarre, et - permettre un démarrage du véhicule automobile et/ou un retrait partiel ou complet de l'entrée d'erreur lors-qu'il est établi que le moteur ne démarre pas. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comprend un dispositif de boîte de vitesses, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un dispositif de freinage et au moins un appareil de commande électroni- que, caractérisé en ce que sont en outre prévus des moyens d'indication du signal de freinage, à l'aide desquels l'état d'actionnement d'un dispositif de freinage est indiqué à l'appareil de commande, et que l'appareil de commande utilise le signal de freinage indiquant cet état d'actionnement, à des fins de commande, avec mise en oeuvre des étapes consistant à : - vérifier si le signal de freinage est indiqué correcte-ment, - effectuer la commande, conformément à une caractéristique, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué correctement, et effectuer une commande, conformément à une seconde caractéristique, différente de la première, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un circuit de mesure du carburant, au moins un appareil de commande électronique et un système de bus CAN, et dans lequel il est en outre prévu un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un premier dispositif de détection de position, qui détermine la position de l'organe de mesure du carburant et dans lequel, - un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un troisième système de transmission de signaux, lorsque ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un 35 quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, le troisième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de vitesse de rotation du moteur, caractérisé en ce que le signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins affectée, et - que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de mesure par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de transmission de signaux est au moins affectée. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour contrôler l'état d'ouverture d'un élément rabattable pouvant être fermé, tel qu'une portière ou un capot, et éventuellement pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile qui comporte un élément rabattable pouvant être fermé et un capteur d'élé- ment rabattable, agencé notamment sous la forme d'un inter-rupteur, qui contrôle l'état d'ouverture de l'élément rabattable pouvant être fermé, et indique cet état d'ouverture à un appareil de commande électronique au moyen d'un septième système de transmission de signaux, caracté- risé en ce que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux ou du détecteur de l'élément rabattable est contrôlée en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un 35 appareil électronique de commande qui commande au moins un composant situé dans la chaîne motrice d'un véhicule auto-mobile et utilise, dans le cadre de cette commande, un pro-cédé du type indiqué précédemment. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique, un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un premier dispositif de détection de position, et dans lequel ce premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule automobile et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, et dans lequel le premier dispositif de détection de position détermine la position de l'organe de mesure du carburant et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, caractérisé en ce qu'au moins un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur est prévu pour la détermination et l'indication redondantes de la vitesse de rotation du moteur du véhicule automobile et/ou au moins un second dispositif de détection de position pour la détermination et l'indication redondantes de la position de l'organe de mesure du carburant. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique d'un moteur et un appareil de commande électronique de l'embrayage, caractérisé en ce que cet appareil de commande du moteur et cet appareil de commande de l'embrayage coopè- rent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant, que pour l'affichage de la vitesse de rotation du moteur il est prévu une sortie analogique A sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique sur l'appareil de commande de l'embrayage, et dans lequel pour l'affichage de la posi-tion d'un organe de mesure du carburant, il est prévu une sortie analogique séparée sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique séparée sur l'appareil de commande de l'embrayage. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte une boîte de vitesses automatisée ainsi qu'un levier de sélection. Le levier de sélection peut être commuté, et ce notamment manuellement par le conducteur, dans différentes positions de commutation. Les positions (de commutation) du levier de sélection sont contrôlées et détectées à l'aide d'un premier dispositif de contrôle et sont indiquées à un appareil de commande électronique. Le système de chaîne motrice - un système de chaîne motrice est au sens de la présente invention notamment une chaîne motrice ou un système qui comporte une chaîne motrice - peut être ouvert et fermé. Dans le cas où la chaîne motrice est fermée, un couple peut être transmis par cette chaîne motrice, alors que lorsque la chaîne motrice est ouverte, une transmission de couple est empêchée. La chaîne motrice est agencée notamment de telle sorte que la transmission du couple peut être également limitée. Ceci est réalisé par exemple par le fait que dans la chaîne motrice il est prévu un dispositif d'embrayage, qui peut être réglé de manière à pouvoir transmettre un couple limité. Un tel dispositif d'embrayage peut être agencé par exemple sous la forme d'un embrayage à friction. De préférence un tel dispositif d'embrayage est agencé sous la forme d'un dispositif d'embrayage automatisé. Conformément à l'invention, il est prévu notam- ment que la vitesse avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou est fermée, est influencée dans des condi- tions prédéterminées lorsqu'il est établi qu'une position incorrecte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Sous l'expression "influencer la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou est fermée", il faut comprendre notamment que cette vitesse possible est modifiée par rapport au cas où il est établi qu'une position correcte du levier de sélection est indiqué à l'appareil de commande. Sous l'expression "vitesse avec laquelle la chaîne motrice est fermée ou peut être fermée", il faut 10 comprendre dans le sens de la présente invention qu'il s'agit notamment de la dérivée dans le temps du couple transmissible par le dispositif d'embrayage ou de la dérivée moyenne dans le temps du couple pouvant être transmis par le dispositif d'embrayage, au cours d'un 15 intervalle de temps prédéterminé. Dans une forme de réalisation avantageuse la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou est fermée, est limitée dans des conditions prédéterminée lorsqu'il est établi qu'une position incorrecte du 20 levier de sélection est indiquée dans l'appareil de commande, et ce notamment à une première valeur limite. Cette première valeur limite peut être constante dans le temps ou variable dans le temps. La variabilité dans le temps peut être conçue de telle sorte qu'il existe 25 une dépendance dans le temps, comme par exemple une dépendance fonctionnelle du temps ou qu'elle varie dans le temps sans dépendre ce dernier. La première valeur limite peut en outre dépendre de valeurs caractéristiques de fonctionne-ment prédéterminées, comme par exemple la vitesse de rotation du moteur, ou être indépendante de telles valeurs caractéristiques de fonctionnement. Une telle dépendance peut être conçue de telle sorte que la valeur initiale de cette première valeur limite est déterminée en fonction de telles valeurs caractéristiques de fonctionnement et/ou de 35 telle sorte que cette première valeur limite peut varier dans le temps en fonction de telles valeurs caractéristiques de fonctionnement. La première valeur limite peut être déterminée notamment de telle sorte que le dispositif d'embrayage ne peut pas être fermé avec une vitesse telle que le véhicule est mis en marche selon un démarrage forcé brusque. Le problème est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraîne- ment, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesses automatisée (ASG), au moins un appareil de commande électronique, et au moins un premier dispositif de contrôle, qui contrôle la position d'un levier de sélection et l'indique à l'appareil de commande, caractérisé en ce que l'appareil de commande peut agir de telle sorte que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque, et que l'appareil de commande empêche que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque lorsqu'il est établi qu'une position non correcte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Conformément à l'invention, il est prévu notam-ment que la position d'un levier de sélection est contrôlée à l'aide d'un premier dispositif de contrôle et est indi- quée à un appareil de commande électronique. Lorsqu'il est établi qu'une position, indiquée par l'appareil de com- mande, du levier de sélection est incorrecte, le fait que le véhicule automobile puisse exécuter un démarrage forcé brusque, est empêché. De préférence le fait que le véhicule puisse exécuter ou exécute un démarrage forcé brusque, est empêché uniquement lorsqu'il est indiqué à l'appareil de commande qu'un souhait de démarrage forcé brusque ou une situation de démarrage forcé brusque existe et qu'il a été établi essentiellement simultanément ou pendant un inter- valle de temps prédéterminé écoulé, qu'une position du 2897325 lo levier de sélection, indiquée à l'appareil de commande n'est pas correcte. Il est également préférable que le fait que le véhicule automobile puisse exécuter ou exécute un démarrage 5 forcé brusque, soit empêché lorsque pendant le cycle de fonctionnement actuel du véhicule automobile il a été établi au moins une fois qu'une position du levier de sélection, indiquée à l'appareil de commande, n'est pas correcte. Un cycle de fonctionnement du véhicule automobile 10 démarre en ce sens sous l'effet du branchement d'allumage et est terminé par l'ouverture d'allumage. Il est également préférable d'effectuer dans une mémoire d'erreurs, une entrée qui empêche que le véhicule automobile puisse exécuter un démarrage forcé brusque lors- 15 qu'il a été établi au moins une fois qu'une position du levier de sélection, indiquée à l'appareil de commande, n'est pas correcte, cette entrée n'étant pas effacée par l'interruption de l'allumage. Par exemple, il peut être prévu que cette entrée puisse être reprise uniquement dans 20 le cadre d'une maintenance ou d'une réparation. Sous l'expression situation de démarrage forcé brusque au sens de l'invention, il faut comprendre notamment que le véhicule automobile est dans un état de démarrage, que la vitesse de rotation du moteur, lorsque la 25 pédale d'accélérateur est actionnée, est supérieure à une vitesse de rotation prédéterminée du moteur, que le dispositif de boîte de vitesses est commuté dans la position neutre et que la ou une position identifiée ou déterminée du levier de sélection indique qu'une vitesse doit être 30 engagée dans le dispositif de la boîte de vitesses. La vitesse de rotation du moteur, qui doit être indiquée au moins dans une situation de démarrage forcé brusque, est égale de préférence à 2500 tr/mn. Cette limite peut également être choisie différente et par exemple être 35 réglée sur une valeur de 2000 tr/mn ou de 3000 tr/mn ou une valeur plus importante, plus faible ou bien entre ces deux valeurs. Pour la détection et le contrôle de la vitesse de rotation du moteur, il est prévu de préférence un troisième 5 dispositif de contrôle. L'étage de vitesse, qui est engagé (effective-ment) dans le dispositif de la boîte de vitesses, est de préférence détecté et/ou contrôlé à l'aide d'un dispositif de détection de vitesse ou un second dispositif de 10 contrôle. Ce dispositif peut comporter par exemple un capteur de pression. Le dispositif de détection de vitesse peut cependant être également agencé différemment; par exemple la vitesse engagée peut être déterminée en fonction de vitesses de rotation détectées comme par exemple la 15 vitesse de rotation d'entrée de la boîte de vitesses et la vitesse de rotation de sortie de la boîte de vitesses, à partir desquelles on tire des conclusions concernant l'étage de démultiplication engagé ou la vitesse engagée. L'état "démarrage" doit être délimité notamment 20 par rapport à l'état "déplacement". Conformément à l'invention il est prévu que la chaîne motrice du véhicule automobile soit commandée dans l'état "démarrage" conformément à une "caractéristique de démarrage" prédéterminée et dans l'état "déplacement" conformément à une caractéristique de 25 déplacement, qui est agencée différemment de la caractéristique de démarrage. Une commutation est effectuée de l'état "démarrage" dans l'état "déplacement" et inversement de préférence en fonction de valeurs caractéristiques prédéterminées de fonctionnement. 30 Les valeurs caractéristiques de fonctionnement ou la combinaison de valeurs caractéristiques de fonctionne-ment, qui déclenchent une commutation de l'état "démarrage" à l'état "déplacement", peuvent correspondre aux valeurs caractéristiques de fonctionnement ou à la combinaison de 35 valeurs caractéristiques de fonctionnement, qui déclenchent une commutation de l'état "déplacement" dans l'état "démarrage", ou bien être différentes de ces valeurs ou combinaisons. Il est en outre préférable de prévoir des combinaisons différentes de valeurs caractéristiques de fonctionnement, dans lesquelles une commutation de l'état "démarrage" dans l'état "déplacement" est déclenchée. De façon correspondante, on peut également prévoir différentes combinaisons de valeurs caractéristiques de fonctionnement, pour lesquelles une commutation de l'état "déplacement" dans l'état "démarrage". En particulier l'invention n'est pas limitée en ce qui concerne les conditions concrètes de commutation, qui sont mémorisées de préférence dans un appareil de commande. Comme autre exemple et sans que l'invention s'en trouve limitée, on indique qu'une condition de commutation pour la commutation de l'état "démarrage" à l'état "déplacement" peut être par exemple conçue de telle sorte qu'après le branchement de l'allumage, lorsque la chaîne motrice tourne, le glissement d'embrayage a été pour la première fois complètement supprimé ou que la vitesse de rotation d'entrée de l'embrayage est égale à la vitesse de rotation de sortie de l'embrayage. Une commutation faisant passer de l'état "déplacement" à l'état "démarrage" peut être définie par exemple en fonction de gradients déterminés, tels que le gradient de la vitesse de rotation, notamment le gradient de la vitesse de rotation du moteur et/ou le gradient de la vitesse de rotation de la transmission et/ou en fonction de la vitesse engagée dans le dispositif de la boîte de vitesses ou d'une autre manière. L'invention doit être comprise ici notamment au sens large étant donné que l'on peut utiliser ici différentes stratégies de commande. Lorsqu'à l'intérieur d'un cycle de fonctionnement une commutation a déjà été commutée dans l'état "déplacement" et a été ramenée, à partir de cet état dans l'état "démarrage", une nouvelle commutation sur l'état "démarrage" peut être réalisée par exemple lorsque, alors que la chaîne motrice est entraînée, le glissement du dispositif d'embrayage est supprimé ou que le dispositif d'embrayage est fermé jusqu'à ce que la vitesse dé rotation d'entrée de l'embrayage est égale à la vitesse de rotation de sortie de l'embrayage. Ces exemples pour limiter l'état de conduite "démarrage" par rapport à l'état de conduite "déplacement" ou les conditions de commutation correspondantes, représentées à titre d'exemples, ne sont pas censer limiter l'invention; au contraire on envisage une multiplicité d'autres configurations qui peuvent être utilisées pour limiter l'état de conduite indiqué et pour effectuer une commutation correspondante entre l'état de fonctionnement. De même on indique uniquement à titre d'exemple, dans ce contexte, le fait que lesdits états de déplacement peuvent être également couplés à la vitesse du véhicule; ainsi par exemple une vitesse limite du véhicule peut être fixée, lors du dépassement de laquelle une commutation est exécutée de l'état de conduite "démarrage" dans l'état de conduite "déplacement", et inversement. Une telle vitesse limite peut être égale par exemple à 10 km/h sans que l'invention s'y trouve limitée. A l'aide du levier de sélection, on ne peut pas influencer manuellement sur les processus de commande de la chaîne motrice et notamment des processus de commutation du dispositif de boîte de vitesses ou de la boîte de vitesses automatique. Le levier de sélection peut être commuté dans différentes positions. Par exemple on prévoit les positions indiquées ci-après du levier de sélection, tout en notant que l'on peut également prévoir d'autres positions du levier de sélection ou qu'une partie des positions recen-sées du levier de sélection peut ne pas être donnée "P",35 Lorsque le levier de sélection est dans la position "P", il se produit notamment l'activation d'un dispositif de blocage empêchant un déplacement. Lorsque le levier de sélection est dans la posi-5 tion "R", en particulier le dispositif de boîte de vitesses est commuté sur la marche arrière. Lorsque le levier de sélection est dans la position "D", en particulier le véhicule automobile se déplace en marche avant, auquel cas des opérations de commutation 10 du dispositif de la boîte de vitesses sont exécutées d'une manière commandée de façon automatisée; en particulier dans cette position du levier de sélection, on commande égale-ment de façon automatisée des actionnements correspondants de l'embrayage. De préférence lorsque le levier de sélec- 15 tion est dans la position "D", le moteur à combustion interne est en outre commandé de façon automatisée. Lorsque le levier de sélection est dans la position "M", on obtient un fonctionnement manuel de commutation. A partir de cette position, le conducteur peut 20 déclencher, par commutation ou engagement impulsionnel dans la position "+" du levier de sélection, un processus de commutation du dispositif de la boîte de vitesses pour l'amener à la vitesse supérieure immédiatement suivante, ou par commutation ou engagement ponctuel dans la position "-" 25 du levier de sélection, déclencher un processus de commutation faisant passer la vitesse immédiatement supérieure du dispositif de la boîte de vitesses. Conformément à l'invention il est prévu que ces positions commutées respectives du levier de sélection sont 30 déterminées ou captées à l'aide du premier dispositif de contrôle et sont indiquées à l'appareil de commande. Conformément à l'invention, il est en outre prévu de déterminer si les positions du levier de sélection, indiquées à l'appareil de commande, sont correctes ou sont 35 affichées correctement. La perturbation de fonctionnement ou l'indication incorrecte de la position du levier de sélection peut être notamment une réduction de l'aptitude au fonctionnement ou une absence de la capacité de fonctionnement ou une combi- naison des variantes indiquées précédemment. En outre on notera que la perturbation de fonctionnement ou l'affichage incorrect de la position du levier de sélection peut être agencé de telle sorte que des valeurs non plausibles sont affichées. De même d'autres agencements pour l'indication incorrecte de la position du levier de sélection ou de la perturbation du fonctionnement sont possibles. Des causes du fait que des positions incorrectes du levier de sélection sont indiquées à l'appareil de commande électronique, peuvent être différentes. Des exemples de telles causes vont être mentionnés ci-après, et il faut remarquer que les causes pourraient être également différentes. On notera en outre que l'invention peut être axée sur un affichage incorrect de la position du levier de sélection ou sur des perturbations de fonctionnement, qui sont conditionnées par les causes individuelles ou plu-sieurs causes de ce type. L'invention peut être telle que la cause est conjointement détectée ou qu'il est établi qu'une perturbation de fonctionnement ou une indication incorrecte de la position du levier de sélection est four- nie, sans que la cause soit déterminée. Des perturbations ou des perturbations de fonc- tionnement ou un affichage incorrect de la position du levier de sélection, qui peut être fournie,peuvent être telles qu'un premier dispositif de contrôle et/ou un dispo-sitif de contrôle redondant, qui contrôle la position du levier de sélection, ou un capteur de ces dispositifs indique par erreur qu'une vitesse prédéterminée est engagée alors qu'elle n'est effectivement pas engagée et/ou de telle sorte qu'une voie de transmission de signaux et/ou qu'un circuit redondant, au moyen duquel le signal est transmis par le dispositif de contrôle de l'appareil de commande, ne transmet pas correctement le signal. La perturbation de fonctionnement ou l'indication incorrecte de la position du levier de sélection peut être conditionnée par exemple par le fait qu'une voie de transmission de signaux est repliée. D'autres perturbations de fonctionnement peuvent également exister. Dans une forme de réalisation préférée, le position du levier de sélection est contrôlée de façon redon- dante, et ce notamment à l'aide de deux voies de transmission de signaux redondantes. Il est particulièrement préférable de prévoir que, dans la mesure où en rapport avec l'une de ces voies de transmission de signaux il a été établi une perturbation de fonctionnement qui peut déjà consister par exemple en un dépassement d'une gamme plausible de valeurs, la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou l'embrayage peut être fermé, est limitée à une première valeur limite. Dans une configuration préférée, dans le cas où la vitesse avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée, a été limitée, le véhicule peut démarrer normalement ou effectuer un mouvement de rampement. Dans le cas d'un démarrage normal, il faut comprendre notamment que le véhicule n'est pas mise en déplacement au moyen d'un démarrage forcé brusque. De préférence le premier dispositif de contrôle comporte, pour le contrôle redondant de la position du levier de sélection, un quatrième dispositif de contrôle ainsi qu'un cinquième dispositif de contrôle. Dans une forme de réalisation préférée, il est prévu en plus de la première voie de transmission de signaux, une seconde voie de transmission de signaux, au moyen de laquelle un second signal redondant est transmis à l'appareil de commande, signal qui indique la position du levier de sélection à l'appareil de commande. Ces voies de transmission de signaux peuvent être couplées au même dis- positif de contrôle ou à des dispositifs de contrôle qui détectent séparément ou indépendamment les uns des autres la position du levier de sélection. Le quatrième dispositif de contrôle ainsi que le cinquième dispositif de contrôle peuvent comporter notamment un capteur. De façon correspondante, le premier dispositif de contrôle peut comporter un capteur ou un dispositif de capteurs. On notera que la voie de transmission de signaux, - et ceci concerne notamment également les systèmes de transmission de signaux mentionnés dans le cadre de cette invention - peut être câblé ou être réalisé sans fil. Dans une forme de réalisation préférée, une perturbation de fonctionnement est déterminée lors de l'affichage de la position du levier de sélection de telle sorte que les signaux respectivement transmis par l'intermédiaire de voies redondantes de transmission de signaux, sont comparés. Lorsque ces signaux indiquent des valeurs différentes pour la position du levier de commutation, il est établi qu'il existe une erreur ou une perturbation de fonctionnement ou que la position du levier de sélection est indiquée d'une manière incorrecte. Dans le cas d'une telle détermination, il est prévu notamment que la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée, est limitée de telle sorte qu'un démarrage forcé brusque n'est pas possible. On notera que la détermination du fait qu'il existe différentes valeurs, peut notamment être établie également lorsqu'au moins l'une des valeurs n'est pas plausible ou n'est pas indiquée ou bien lorsque le signal correspondant n'est pas indiqué et devrait être indiqué en soi. Conformément à l'invention, d'autres possibilités sont également prévues, qui permettent de détecter la per- turbation de fonctionnement lors de la détermination ou de la transmission de la position du levier de sélection. Ainsi par exemple, on peut en conclure sur la présence d'erreurs lorsqu'il est établi qu'une position indiquée ou déterminée du levier de sélection n'est pas plausible. Une position déterminée ou indiquée du levier de sélection peut ne pas être plausible par exemple lors- qu'elle se situe en dehors des voies de commutation et de sélection de vitesses. Dans une forme de réalisation préférée, la limitation de la vitesse est réalisée en fonction d'une valeur caractéristique de fonctionnement prédéterminée. Cette valeur caractéristique de fonctionnement peut être par exemple la vitesse de rotation du moteur - sans que l'invention soit limitée à cela. Cette dépendance peut être conçue des manières les plus diverses. Par exemple la fonction peut être conçue de telle sorte que la limitation peut être appliquée lorsque cette valeur caractéristique de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée. La limitation peut être également imposée en fonction d'une différence entre des valeurs caractéristiques différentes. Par exemple le dispositif d'embrayage peut limiter la vitesse, avec laquelle ce dispositif d'embrayage peut être fermé, à une première valeur limite lorsque la vitesse différentielle de la partie d'entrée de l'embrayage et de la partie de sortie de l'embrayage est supérieure à une valeur limite prédéterminée. On notera que cette valeur limite ou cette première valeur caractéristique limite peut être réglée à une valeur fixe ou bien peut être conçue de manière à être variable en fonction de valeurs caractéristiques déterminées ou de valeurs caractéristiques de fonctionnement pré-déterminées. Par exemple la première valeur limite peut être fonction de la vitesse de rotation du moteur ou de la vitesse de rotation différentielle indiquée précédemment. On notera qu'une multiplicité d'autres possibilités d'agencements pour fixer la première valeur limite sont également préférables. De préférence, un démarrage forcé brusque du véhicule automobile peut être commandé par voie électronique ou peut être commandé en étant au moins assisté électroniquement. Il est en outre préférable qu'un démarrage "normal" ainsi qu'un rampement du véhicule automobile puis-sent être commandés par voie électronique, et ce respectivement notamment à l'aide d'un ou de plusieurs appareils de commande électroniques. De préférence, des positions détectées ou indi- quées de façon redondante du levier de sélection sont détectées d'une manière essentiellement simultanée. Le problème à la base de l'invention est en outre prévu à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de boîte de vitesses ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, des roues, au moins un appareil de commande électronique, au moins une mémoire d'erreurs et au moins un premier dispositif de détermination de vitesses de rotation de roues, caractérisé en ce que dans des conditions prédéterminées, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, avec la mise en oeuvre des pas suivants consistant à : - lire la mémoire d'erreurs, - engager une vitesse du dispositif de la boîte de vitesses, qui n'est pas une vitesse de démarrage, lors-qu'il est établi que dans la mémoire d'erreurs a été effectuée une entrée indiquant que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, - fermer le dispositif d'embrayage, contrôler si le moteur démarre, et - permettre un démarrage du véhicule automobile et/ou un retrait partiel ou complet de l'entrée d'erreur lors-qu'il est établi que le moteur ne démarre pas. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de boîte de vitesses ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un moteur, notamment un moteur à combustion interne, des roues, au moins un appareil de commande électronique et au moins une mémoire d'erreurs. En outre il est prévu que le véhicule automobile comporte au moins un premier dispositif de détermination, à l'aide duquel on peut déterminer une ou plusieurs vitesses de rotation de roues. Ce dispositif de détermination peut être agencé de telle sorte que toutes les vitesses de rotation de roues sont déterminées ou que certaines vitesses de rotation de roues sont déterminées. Conformément à l'invention il est prévu que dans des conditions prédéterminées, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a indiqué ou déterminé de façon incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue. Dans une forme de réalisation préférée, l'entrée dans la mémoire d'erreurs est exécutée uniquement lorsque toutes les vitesses de rotation de roues déterminées ou toutes les vitesses de rotation de roues ont été indiquées ou déterminées d'une manière incorrecte. Il est préférable que l'entrée dans la mémoire d'erreurs soit exécutée déjà lorsque l'une de plusieurs vitesses de rotation de roues détectées ou déterminées ou affichées ont été déterminées ou affichées d'une manière incorrecte. En outre il est préférable que l'entrée effec-tuée dans la mémoire d'erreurs soit effectuée de manière que l'on puisse distinguer si une vitesse de rotation de roue ou certaines des vitesses de rotation de roues ou toutes les vitesses de rotation de roues ont été détermi- nées d'une manière incorrecte ou que des signaux correspon- dants sont défaillants. Cette capacité de différenciation peut être conçue par exemple de telle sorte que l'identité des vitesses de rotation de roues indiquées d'une manière incorrecte est visible à partir de l'entrée dans la mémoire d'erreurs. On notera que l'invention sera décrite plus loin notamment dans le cas d'exemple dans lequel une entrée dans la mémoire d'erreurs est effectuée uniquement lorsqu'il a été établi que toutes les vitesses de rotation de roues détectées ont été déterminées de façon incorrecte ou ont été affichées de façon incorrecte. Ceci n'est pas censé limiter l'invention. La mémoire d'erreurs peut faire partie de l'appareil de commande ou être disposée à l'extérieur de l'appa-15 reil de commande. Conformément à l'invention, il est prévu que la mémoire d'erreurs est lue et ce notamment par l'appareil de commande. L'appareil de commande est notamment un appareil de commande d'une boîte de vitesses automatisée (ASG). 20 L'appareil de commande lit la mémoire d'erreurs de préférence après le branchement d'allumage du véhicule automobile et/ou un processus d'initialisation de l'appareil de commande. Lorsque dans le cadre de cette lecture de la 25 mémoire d'erreurs, il est établi qu'une entrée est posi-tionnée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a indiqué ou déter- miné de façon incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démar- 30 rage, est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, d'une manière commandée électroniquement notamment par l'appareil de commande. Dans un agencement préféré, une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, est enga- gée lorsqu'une entrée dans la mémoire d'erreurs montre que 35 le premier dispositif de détection a indiqué ou déterminé de façon incorrecte toutes les vitesses de rotation de roues détectées ou toutes les vitesses de rotation de roues. Conformément à l'invention il est en outre prévu qu'ensuite le dispositif d'embrayage est fermé et qu'un contrôle est effectué pour savoir si le moteur démarre. Lorsqu'on détermine que le moteur ne démarre pas, il est prévu qu'un démarrage du véhicule automobile est possible et/ou que l'entrée dans la mémoire d'erreurs est totalement ou partiellement annulée. Au sens de la présente invention, une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, est notamment la troisième vitesse ou la quatrième vitesse ou la cinquième vitesse ou la sixième vitesse. On notera d'une manière générale que l'invention n'est pas censée être limitée de ce fait par exemple par des boîtes de vitesses qui possèdent six vitesses. En outre on notera que le terme "vitesse" au sens de l'invention doit être considéré au sens large. Une vitesse peut être une vitesse d'une boîte de vitesses ou peut devoir être comprise dans le sens où une démultiplication prédéterminée ou une gamme prédéterminée de multiplications est fixée. Par exemple, dans ce sens, on désigne également en tant que vitesse ou rapport une démultiplica- tion prédéterminée ou une gamme prédéterminée de démultiplication ou une gamme prédéterminée de démultiplication d'une boîte de vitesses à démultiplication progressive. Dans une forme de réalisation préférée, le premier dispositif de détermination comporte au moins un cap- Leur de vitesse de rotation. Il est en outre préférable que le premier dispositif de détermination comporte plusieurs capteurs de vitesses de rotation, qui sont disposés au moins partiellement sur différentes roues, afin de détecter les vitesses de rotation de différentes roues, et ce notam- ment indépendamment les uns des autres. Dans une forme de réalisation préférée, le premier dispositif de détermination comporte quatre capteurs de vitesses de rotation de roues servant à détecter les vitesses de rotation de quatre roues. Sous l'expression démarrage du moteur il faut comprendre notamment que ce moteur tourne pendant au moins un intervalle de temps prédéterminé et n'est pas à nouveau arrêté immédiatement. De préférence la mémoire d'erreurs est lue lors-10 qu'un signal de déclenchement prédéterminé indique que la mémoire d'erreurs doit être lue. Ce signal de déclenchement peut être notamment le branchement d'allumage du véhicule automobile et/ou le branchement d'un appareil de commande prédéterminé, comme 15 par exemple un appareil de commande AGS, ou bien réside dans le fait qu'au moins une vitesse de rotation de roue ou toutes les vitesses de rotation de roues sont indiquées actuellement avec la valeur de rotation "zéro" ou avec une vitesse de rotation qui n'est pas plausible, n'est pas une 20 condition de déclenchement. Cette condition peut être par exemple également une condition supplémentaire, qui est demandée par l'intermédiaire d'une condition de déclenche-ment ainsi que par la condition dans laquelle une entrée correspondante dans la mémoire d'erreurs est exécutée, afin 25 que soit engagée une vitesse qui n'est pas une vitesse de démarrage. Dans un agencement préféré, pendant une phase de fonctionnement - notamment précédente - du véhicule automo- bile, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs 30 lorsque pendant cette phase de fonctionnement précédente il a été établi que la capacité de fonctionnement du premier dispositif de détermination est au moins perturbée ou indique des valeurs incorrectes. D'une manière particuliè-rement préférable la perturbation de fonctionnement est 35 telle qu'une vitesse de rotation de roue est affichée avec la valeur "zéro" indépendamment des vitesses de rotation de roues effectives. La perturbation de fonctionnement peut être réalisée par exemple par le fait qu'un ou tous les capteurs de vitesses de rotation de rouies sont défaillants ou d'une autre manière. Dans une forme de réalisation préférée, après le branchement de l'allumage et/ou le relâchement des freins, tels que le frein de service, dans le cas d'une vitesse du véhicule nettement plus faible, telle qu'une vitesse du véhicule qui est nettement inférieure à 10 km/h, ou bien dans le cas où le véhicule est sensiblement à l'arrêt, une vitesse de démarrage du dispositif de boîte de vitesses est engagée lorsque dans la mémoire d'erreurs est exécutée une entrée qui indique qu'au moins un ou tous les capteurs de la vitesse de rotation de roue ont indiqué des valeurs incorrectes. Une vitesse de démarrage est au sens de la présente invention notamment comme étant la première vitesse et/ou éventuellement la seconde vitesse ou une gamme de démultiplications, qui est définie de façon cor- respondante par exemple pour une transmission à démultiplication progressive. Cet engagement de la vitesse de démarrage est réalisé d'une manière commandée notamment de façon automatique ou par voie électronique. De préférence le moteur est branché en étant commandé électroniquement lorsque l'allumage est branché, et qu'une vitesse de démarrage est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses et que le dispositif d'embrayage est fermé, et en outre que la vitesse du véhicule est infé- rieuse à une deuxième vitesse limite prédéterminée ou est "zéro". De préférence la vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, qui est engagée, lorsque dans la mémoire d'erreurs une entrée est effectuée, qui indique que le premier dispositif de détermination va indiquer ou déterminer de façon incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue ou toutes les vitesses de rotation de roues et lorsque les vitesses de rotation de roues actuelles sont indiquées avec la valeur "zéro", est la vitesse maximale, qui est commutable dans le dispositif de la boîte de vitesses, ou la démultiplication maximale, qui est commutable dans le dispositif de la boîte de vitesses. De préférence il est prévu qu'un démarrage du véhicule automobile soit possible lorsque des conditions de reprise prédéterminées de décélération sont fixées. Une telle condition de reprise peut être par exemple le fait que le frein du véhicule automobile n'est pas actionné, à savoir notamment le frein de parcage et/ou le frein de service. Le non-actionnement du frein de service et/ou du frein de parcage peut être également une "autre" condition pour l'engagement d'une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, lorsqu'après le branchement d'allumage il a été établi que l'entrée dans la mémoire d'erreurs indique que les capteurs des vitesses de rotation de roues sont défaillants et que les valeurs actuelles des capteurs de la vitesse de rotation de roue sont égales à "zéro". Dans une configuration préférée une vitesse de démarrage est engagée lorsque des conditions prédéterminées de reprise sont établies, et ce notamment de façon automatique. Cette condition de reprise peut être notamment telle qu'après qu'une entrée dans la mémoire d'erreurs a été détectée après le branchement d'allumage, il a été 30 établi que les vitesses de rotation de roues actuelles ont été indiquées avec la valeur "zéro", et qu'une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, a été engagée, le moteur n'a pas démarré. Dans une forme de réalisation préférée on en con-35 clut que les roues sont effectivement arrêtée lorsqu'après le branchement d'allumage et lors de l'indication du fait que les vitesses de rotation de roues sont égales à "zéro", après l'engagement de la vitesse qui n'est pas une vitesse de démarrage, le moteur à combustion interne ou le moteur ne démarre pas (de façon automatique). Eventuellement comme condition supplémentaire dans ce cas, il est requis que le dispositif de freinage de service et/ou le frein de parcage du véhicule automobile ne soit pas actionné. Cette condition peut être utilisée notamment - sans qu'il faille y voir une limitation pour l'invention - pour établir que le véhicule automobile patine; on notera que dans une forme de réalisation également préférée, cette condition n'est pas utilisée. De préférence une ou l'entrée dans la mémoire d'erreurs, qui indique une perturbation de fonctionnement du signal de freinage, est annulée dans des conditions pré-déterminées. Les conditions à cet effet peuvent être fixées des plus différentes manières. Par exemple l'entrée d'erreur peut être retirée lorsqu'après le branchement de l'allumage une entrée ou l'entrée dans la mémoire d'erreurs a été établie et qu'après l'engagement d'une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, le moteur à combustion interne ou le moteur ne démarre pas (notamment de façon automatique) et les vitesses de rotation de roue sont affi- chées avec la vitesse "zéro". Il est également préférable d'exiger comme condition supplémentaire pour le retrait de l'entrée d'erreur que le dispositif de freinage, tel que le frein de service ou le frein de parcage, ne soit pas actionné. Il est en outre préférable qu'après le retrait de l'entrée d'erreur, un démarrage et/ou un rampement du véhicule automobile devienne possible ou soit exécuté. Il est également préférable qu'un démarrage et/ou un rampement soit possible indépendamment de la reprise du véhicule automobile. Il est particulièrement préférable, dans cette dernière forme de réalisation de l'invention, que l'entrée d'erreurs soit annulée pendant le déplacement. Ce rétablissement peut dépendre de conditions prédéterminées. Il est préférable que ce reprise ne soit pas fonction de certaines (autres) conditions et soit éventuellement exécuté par le fait que le véhicule automobile rampe et/ou démarre et/ou circule. On notera que d'autres formes de réalisation peu-vent être également utilisées pour annuler l'entrée 10 d'erreur. Il est en outre préférable que l'entrée d'erreur ne soit pas retirée ou que le retrait soit exécuté - par exemple dans le cadre d'un programme en usine ou en dehors du fonctionnement "normal" du véhicule automobile. 15 Il est particulièrement préférable, dans le cadre d'un démarrage et/ou d'un déplacement du véhicule automobile, de contrôler (à nouveau) l'aptitude au fonctionnement du ou des capteurs de détection de roues, et ce notamment lorsqu'au préalable une entrée dans la mémoire d'erreurs a 20 été détectée, entrée qui indique qu'il existe une perturbation de fonctionnement ou une défaillance d'un ou des capteurs de vitesses de roues. Ce contrôle peut être réalisé par exemple en fonction de la vitesse de rotation du moteur et de la ou des vitesses de rotation de roues (affichées), 25 et ce notamment dans le cas d'un dispositif d'embrayage complètement fermé. Eventuellement, lorsqu'une perturbation de fonctionnement est (à nouveau) établie, l'entrée dans la mémoire d'erreurs est confirmée ou à nouveau appliquée ou n'est pas annulée. 30 Dans une forme de réalisation particulièrement préférable, le procédé selon l'invention est utilisé pour des véhicules automobiles, dans lesquels la sélection de la vitesse ou la commutation sur les vitesses est exécutée en fonction de la vitesse du véhicule - notamment de façon 35 automatique. Le problème à la base de l'invention est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comprend un dispositif de boîte de vitesses, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un dispositif de freinage et au moins un appareil de commande électronique, caractérisé en ce que sont en outre prévus des moyens d'indication du signal de freinage, à l'aide desquels l'état d'actionnement d'un dispositif de freinage est indiqué à l'appareil de commande, et que l'appareil de commande utilise le signal de freinage indiquant cet état d'actionnement, à des fins de commande, avec mise en oeuvre des étapes consistant à : vérifier si le signal de freinage est indiqué correcte-ment, - effectuer la commande, conformément à une caractéristique, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué correctement, et effectuer une commande, conformément à une seconde caractéristique, différente de la première, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de freinage et un appareil de commande électronique. Le véhicule automobile comporte en outre des moyens d'indication du signal de freinage, à l'aide desquels l'état de fonctionnement du dispositif de freinage peut être indiqué à l'appareil de commande. Le dispositif de freinage est de préférence un frein de service. L'appareil de commande utilise le signal de freinage, qui indique l'état d'actionnement du frein, dans des données prédéterminées à des fins de commande. Conformément à l'invention, il est prévu notam-35 ment de contrôler si le signal de freinage est indiqué de façon correcte. Lorsqu'il est établi que le signal de freinage est indiqué de façon correcte, la commande est réalisée conformément à une première caractéristique. On peut noter que la commande est notamment la commande du système de chaîne motrice ou des valeurs caractéristiques prédéterminées de fonctionnement du système de la chaîne motrice. Lorsqu'il est établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte, la commande est réalisée conformément à une seconde caractéristique diffé- rente de la première caractéristique. On notera qu'un signal de freinage indiqué d'une manière incorrecte peut être conçu notamment de telle sorte que des valeurs non plausibles sont indiquées ou que le signal de freinage est défaillant, ou analogue. Le contrôle du fait que le signal de freinage est indiqué de façon correcte peut être conçu en principe de les manières les plus différentes. Sans que l'invention s'y trouve limitée, on indique à titre d'exemple que le signal de freinage peut être déterminé par exemple sur la base de la vitesse du véhicule ou de sa dérivée seconde, c'est-à-dire l'accélération du véhicule ou la décélération du véhicule, peut être déterminée. Par exemple dans le cas où il est établi que la décélération du véhicule est supérieure à une décélération limite prédéterminée, on en tire la conclusion que le frein est actionné ou doit être actionné. Lorsque simultanément le signal de freinage ou le signal de freinage non appliqué indique que le frein n'est pas actionné, on peut en conclure que le signal de freinage est défectueux. On peut également utiliser des valeurs caracté- ristiques supplémentaires ou d'autres valeurs caractéristiques pour contrôler le signal de freinage. Par exemple on peut prendre en compte en supplément le fait que le véhicule progresse dans une montée ou dans une descente ou exécute un déplacement horizontal. Par exemple la décélération limite peut être déterminée en fonction de telles valeurs caractéristiques. Dans une forme de réalisation préférée il est prévu que le signal de freinage est utilisé par l'appareil de commande pour commander un dispositif de sécurité empê- chant un roulement ou pour supprimer un tel dispositif de protection empêchant un déplacement. De préférence, dans la mesure où il a été établi que le signal de freinage est indiqué de façon correcte ou qu'aucune détection antagoniste n'est déposée, lors du débranchement de l'allumage du véhicule automobile, on est certain qu'une vitesse est engagée et que le dispositif d'embrayage est fermé de sorte que le véhicule est bloqué contre tout roulement. On notera que l'expression protection contre tout roulement doit être comprise au sens de la présente invention comme système fonctionnel ou en tant que dispositif. Dans une forme de réalisation particulière, l'appareil de commande agit de telle sorte que lors du débranchement del'allumage du véhicule automobile ou après un tel débranchement on est certain que la position neutre est engagée lorsqu'une détection établit que le signal de freinage est affiché d'une manière incorrecte. Eventuellement, dans le cas indiqué en dernier lieu, des moyens indicateurs appropriés, qui peuvent être perçus notamment optiquement ou acoustiquement, indiquent au conducteur du véhicule automobile que la protection contre tout roulement n'a pas été activée. De ce fait à ceci peut être associée par exemple une indication d'actionner le dispositif de freinage de service. Dans une forme de réalisation appropriée, la protection contre tout roulement est supprimée lorsque le levier d'actionnement est actionné et lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est affiché correctement. A cet effet, notamment en particulier le dispositif d'embrayage est ouvert et la vitesse (engagée) du disposi- tif de boîte de vitesses est libérée, et ce notamment de façon automatique. Un procédé selon l'invention est mis en oeuvre notamment dans un véhicule automobile comportant une boîte de vitesses automatisée (ASG) et une transmission à démultiplication progressive et/ou un dispositif d'embrayage à commande électronique. D'une manière particulièrement préférée lors du débranchement de l'allumage du véhicule automobile, un signal indique que le frein de parcage doit être actionné. Le problème à la base de la présente invention est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un circuit de mesure du carburant, au moins un appareil de commande électronique et un système de bus CAN, et dans lequel il est en outre prévu un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un premier dispositif de détection de position, qui détermine la position de l'organe de mesure du carburant et dans lequel, un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un troisième système de transmission de signaux, lorsque ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, -la position de l'organe de mesure du carburant est indi- quée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce 30 quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, - le troisième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux comporte le 35 premier dispositif de détection de vitesse de rotation du moteur, caractérisé en ce que le signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins affectée, et - que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de mesure par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de transmission de signaux est au moins affectée. Selon l'invention, il est prévu notamment un pro-cédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhi- cule automobile, qui comporte un dispositif d'embrayage ainsi qu'un dispositif de mesure de carburant, au moins un appareil de commande électronique et un système de bus CAN. L'organe de mesure de carburant peut être notamment un papillon d'étranglement ou une pédale, telle qu'une pédale d'accélérateur. En outre le véhicule automobile comporte un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un premier dispositif de détection de position. Le dispositif de détection de position détermine ou détecte la position de l'organe de mesure de carburant. Conformément à l'invention il est prévu notamment qu'un signal, qui indique la vitesse de rotation du moteur, est transmis à l'appareil de commande électronique au moyen de trois autres systèmes de transmission de signaux, lors- que ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner. En outre il est prévu conformément à l'invention que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner. Le troisième système de transmission de signaux possède de préférence le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux possède de préférence le premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur. Il est en outre préférable que le troisième système de transmission de signaux ne comporte pas le premier dispositif de détection de position et coopère avec ce dernier, et que le qua- trième système de transmission de signaux ne comporte pas le premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et coopère avec ce dernier. Conformément à l'invention il est prévu notamment qu'un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est indiqué à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux, différent en partie ou en totalité du troisième système de transmission de signaux, lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins per- turbée. Cette perturbation peut consister, dans une forme de réalisation préférée, dans le fait que l'aptitude au fonctionnement n'est pas prédéterminée. Dans une configuration également préférée, la perturbation peut être telle que le troisième système de transmission de signaux est défaillant de sorte que la vitesse de rotation du moteur n'est pas indiquée à l'appareil de commande ou est indiquée sous la forme d'une valeur constante durable, qui n'est pas correcte. La perturbation peut assurément être également d'un type différent. En outre conformément à l'invention il est prévu notamment que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux, qui est partiellement ou complètement différent du quatrième système de transmission de signaux, lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de trans- mission de signaux est au moins perturbée. Comme cela a été indiqué plus haut, cette perturbation peut être également une défaillance ou être configurée de telle sorte que des 5 valeurs incorrectes sont indiquées. Les perturbations peu- vent être également différentes. Le cinquième système de transmission de signaux peut être identique ou partiellement identique au sixième système de transmission de signaux ou bien peut être diffé- 10 rent de ce dernier. Dans une forme de réalisation préférée, le cinquième système de transmission de signaux comporte un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur. 15 Il est également préférable que le sixième transmission de signaux possède un second dispositif de détection de position, qui détermine ou détecte la position de l'organe de mesure de carburant. Dans une configuration préférée, le système de bus CAN comporte au moins une 20 section du troisième et/ou du quatrième système de transmission de signaux. Conformément à l'invention, il est par conséquent prévu d'une manière particulièrement préférée que la vitesse de rotation du moteur soit indiquée ou disponible 25 pour l'appareil de commande électronique par l'intermédiaire du système de bus CAN, lorsque cette vitesse de rotation du moteur est transmise au moyen du troisième système de transmission de signaux. De façon correspondante, il est prévu de préférence que la position 30 de l'organe de mesure du carburant soit indiquée ou préparée pour l'appareil de commande par l'intermédiaire du système de bus CAN, lorsqu'un signal indiquant la position de l'organe de mesure de carburant est transmise par l'intermédiaire du quatrième système de transmission de 35 signaux. Dans une forme de réalisation préférée, il est prévu que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant ou d'un signal correspondant est indiquée à l'appareil de commande au moyen du système de bus CAN, lorsque ce système de bus CAN est apte à fonctionner ou que son aptitude au fonctionnement n'est pas perturbée. Mais dans la mesure où l'aptitude au fonctionne-ment du système de bus CAN est perturbée ou que ce système n'est pas apte à fonctionner, il est prévu de préférence que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant soient indiquées à l'appareil de commande au moyen d'une section d'une ligne de diagnostic ou à l'aide d'au moins une ligne de diagnostic, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système formant bus CAN soit au moins perturbée. De préférence il est prévu que la vitesse de rotation du moteur ou la position de l'organe de mesure du carburant sont préparées de façon permanente par l'intermédiaire de ces lignes de diagnostic ou de leurs tronçons de telle sorte que l'appareil de commande peut prélever ces valeurs ou que ces valeurs caractéristiques peuvent être prélevées au moyen de la ligne de diagnostic uniquement lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN est au moins déterminée. Dans une autre forme de réalisation préférée il est prévu que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant soient indi- quées par l'intermédiaire d'au moins une interface analogique, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionne-ment du système de bus CAN est au moins perturbée. Il est préférable notamment de prévoir, en un emplacement du dispositif d'embrayage ou dans l'appareil de commande électronique d'un dispositif d'embrayage au moins une entrée analogique. Il est particulièrement préféré ici de prévoir deux ou plus de deux entrées analogiques. Il est en outre préférable de prévoir une ou plusieurs sorties analogiques au niveau d'un appareil de commande du moteur. De préférence on prévoit deux sorties analogiques au niveau de l'appareil de commande du moteur. En particulier il est prévu de préparer, pour l'appareil de commande, par l'intermédiaire de ces sorties analogiques, un signal qui indique la vitesse de rotation du moteur et qu'un signal est fourni à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'une autre de ces sorties analogiques, signal qui indique la position de l'organe de mesure du carburant lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième et/ou du quatrième système de transmission de signaux est au moins per- turbée. De préférence il est prévu que les signaux correspondants sont transmis à l'appareil de commande électronique de l'embrayage par l'intermédiaire de ces sorties analogiques de l'appareil de commande du moteur et par l'intermédiaire des entrées analogiques du régulateur dit EKM ou de l'appareil de commande de l'embrayage, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN est au moins perturbé. Dans une configuration préférée, l'appareil de commande électronique provoque un "arrêt" lorsque principalement une vitesse de rotation du moteur ou aucune position de l'organe de mesure du carburant n'est indiquée ou ne peut être indiquée dans l'appareil de commande électronique. Le problème à la base de l'invention est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour contrôler l'état d'ouverture d'un élément rabattable pouvant être fermé, tel qu'une portière ou un capot, et éventuellement pour comman- der le système de la chaîne motrice d'un véhicule automo-35 bile qui comporte un élément rabattable pouvant être fermé et un capteur d'élément rabattable, agencé notamment sous la forme d'un interrupteur, qui contrôle l'état d'ouverture de l'élément rabattable pouvant être fermé, et indique cet état d'ouverture à un appareil de commande électronique au moyen d'un septième système de transmission de signaux, caractérisé en ce que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux ou du détecteur de l'élément rabattable est contrôlée en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour contrôler l'état d'ouverture d'un élément rabattable pouvant être fermé et éventuellement pour la commande du système de train moteur d'un véhicule auto-mobile, dans lequel l'état d'ouverture d'un élément rabat- table pouvant être fermé est contrôlé à l'aide d'un capteur de l'élément rabattable, et l'état d'ouverture est indiqué à un appareil de commande électronique par l'intermédiaire d'un septième système de transmission de signaux. En outre il est prévu conformément à l'invention notamment que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux et/ou du capteur de l'élément rabattable est contrôlé en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Sous l'expression élément rabattable pouvant être fermé, il faut comprendre au sens de la présente invention qu'il s'agit notamment d'une partie ou d'un capot. La portière et le capot peuvent être respectivement des dispositifs montés de façon articulée ou des dispositifs montés de manière à être translatables. La portière peut être notam- ment une portière du conducteur et une portière du passager ou une portière qui est prévue pour monter sur des banquettes arrière. Le capot peut être notamment un capot moteur ou un capot de coffre à bagages ou analogue. Le capteur de l'élément rabattable peut être agencé par exemple sous la forme d'un interrupteur, qui indique au moyen d'un signal binaire si l'élément rabat-table est ouvert ou fermé. Le septième système de transmission de signaux peut être notamment câblé ou comporter des lignes formées 5 de fils ou être constitué par de telles lignes. On notera que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux et/ou du capteur de l'élément rabattable peut être contrôlé également indépendamment de la vitesse du véhicule automobile. Le 10 déposant se réserve le droit de revendiquer une protection séparément pour de telles formes de réalisation. Une telle forme de réalisation peut consister en ce qu'il est prévu un interrupteur redondant de sorte que l'aptitude au fonctionnement de l'autre interrupteur respectif peut être 15 contrôlée ou est contrôlée, pour indiquer si des signaux identiques sont fournis par les deux interrupteurs. Il est également préférable que l'état d'ouverture soit indiqué par des lignes redondantes et qu'un contrôle soit effectué pour déterminer si l'état d'ouverture est indiqué de façon 20 identique. De préférence il est prévu qu'une perturbation de fonctionnement du capteur de l'élément rabattable et/ou du septième système de transmission de signaux est établi lorsque l'élément rabattable ou la portière est ouvert pen- 25 dant un intervalle de temps, qui est supérieur à un intervalle de temps limite prédéterminé, et que la vitesse du véhicule pendant cet intervalle de temps limite est supérieure à une troisième vitesse limite prédéterminée. L'intervalle de temps limite peut éventuellement 30 tendre vers "zéro" de sorte qu'une perturbation de fonctionnement est indiquée déjà lorsqu'il est établi que la vitesse du véhicule est supérieure à une troisième vitesse limite prédéterminée et que l'indication est donnée que l'élément rabattable est ouvert. Une telle vitesse limite 35 du véhicule automobile peut être par exemple 50 km/h ou 100 km/h sans que l'invention s'y trouve limitée. Au contraire on peut également envisager d'autres limites de vitesses qui soient fixées à une valeur plus élevée ou plus faible ou dans l'intervalle entre ces deux 5 valeurs. Dans une forme de réalisation préférée une perturbation de fonctionnement est déterminée lorsque, pendant la phase de fonctionnement respective du véhicule automobile qui est déclenchée par "activation de l'allumage" et 10 par "arrêt de l'allumage", à aucun moment il n'est indiqué que l'élément rabattable est fermé. Il est particulièrement préférable qu'une entrée d'erreur soit effectuée dans une mémoire d'erreurs, qui peut être disposée par exemple par l'appareil de commande 15 électronique, lorsqu'une perturbation de fonctionnement du capteur de l'élément rabattable et/ou du septième système de transmission d'erreurs est établie. On notera qu'on établit éventuellement une différence entre une perturbation de fonctionnement du capteur 20 de l'élément rabattable et une perturbation de fonctionne-ment du septième système de transmission de signaux. Il est également possible de déterminer une erreur indépendamment du fait que le fonctionnement de cette partie du système est affecté. 25 Le septième système de transmission de signaux peut comporter notamment un câble de sorte qu'à l'aide d'une forme de mise en oeuvre préférée du procédé selon l'invention, on peut également déterminer les ruptures de câbles. 30 Dans un mode de mise en oeuvre préféré, une erreur est insérée dans une mémoire d'erreurs, cette entrée d'erreur étant retirée lorsque la fois suivante il est établi au moyen du capteur de l'élément rabattable que l'élément rabattable est fermé - en fonction du signal. 35 Le système de chaîne motrice peut être chargé de préférence par un moteur à combustion interne. L'appareil de commande électronique est de préfé- rence un appareil de commande maître ou un appareil de com- mande électronique ou un dispositif d'embrayage ou un appa-5 reil de commande électronique pour une boîte de vitesses automatisée ou un appareil de commande électronique du moteur. Le procédé selon l'invention ou des formes de mise en oeuvre des procédés selon l'invention sont utilisés 10 selon une configuration préférée en liaison avec un dispositif d'embrayage électronique et/ou une boîte de vitesses automatisée. En outre le problème à la base de l'invention est résolu à l'aide d'un appareil de commande électronique qui 15 commande au moins un composant disposé dans la chaîne motrice d'un véhicule automobile et utilise, dans le cadre de cette commande, un procédé du type indiqué précédemment. Le problème est en outre résolu conformément à l'invention à l'aide d'un dispositif comportant un appareil 20 de commande électronique, un premier dispositif de détec- tion de la vitesse de rotation du moteur et un premier dis-positif de détection de position, et dans lequel ce premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule 25 automobile et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, et dans lequel le premier dispo- sitif de détection de position détermine la position de l'organe de mesure du carburant et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, caractérisé 30 en ce qu'au moins un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur est prévu pour la détermina- tion et l'indication redondantes de la vitesse de rotation du moteur du véhicule automobile et/ou au moins un second dispositif de détection de position pour la détermination 35 et l'indication redondantes de la position de l'organe de mesure du carburant. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un dispositif comportant un appareil de commande électronique, un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un premier dispositif de détection de position. Le premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine et détecte, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule automobile et le premier dispositif de détection de position détermine ou détecte, dans des conditions prédéterminées, la position de l'organe de mesure de carburant du véhicule automobile. L'organe de mesure du carburant peut être notamment une pédale, telle que la pédale des gaz ou la pédale 15 d'accélérateur ou un papillon d'étranglement. Les vitesses de rotation du moteur ou les positions de l'organe de mesure du carburant, qui sont déterminées et détectées à l'aide de ces premiers dispositifs de détection, sont indiquées à l'appareil de commande, notam- 20 ment à l'appareil de commande de l'embrayage, ou au dispositif de régulation de l'embrayage et sont prélevés par cet appareil de commande de l'embrayage ou ce régulateur de l'embrayage, et ce notamment de façon discrète. Le premier et/ou le second dispositif de détec-25 tion de position peut être notamment un capteur de trans- mission de la valeur d'accélération ou un capteur de l'angle du papillon des gaz. Conformément à cet agencement selon l'invention, il est en outre prévu un second dispositif de détection de 30 la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un second dispo- sitif de détection de position. Le second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine ou détecte également la vitesse de rotation du moteur, et ce notamment essentiellement en même temps que le premier dis- 35 positif de sorte que la vitesse de rotation du moteur est détectée de façon redondante, et indique cette vitesse de rotation également à l'appareil de commande. Le second dis-positif de détection de position détermine ou détecte également la position de l'organe de mesure du carburant et ce notamment essentiellement en même temps que le premier dis-positif de sorte que la position de l'organe de mesure du carburant est détectée de façon redondante, et indique cette vitesse de rotation du moteur également à l'appareil de commande. L'indication respective fournie peut être conçue notamment de telle sorte que l'appareil de commande prélève la valeur caractéristique respective de fonctionne-ment. Le problème à la base de l'invention est en outre résolu à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique d'un moteur et un appareil de commande électronique de l'embrayage, caractérisé en ce que cet appareil de commande du moteur et cet appareil de commande de l'embrayage coopèrent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant, que pour l'affichage de la vitesse de rotation du moteur il est prévu une sortie analogique A sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analo- Bique sur l'appareil de commande de l'embrayage, et dans lequel pour l'affichage de la position d'un organe de mesure du carburant, il est prévu une sortie analogique séparée sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique séparée sur l'appareil de commande de l'embrayage. Conformément à l'invention, il est prévu notam- ment un dispositif comportant un appareil de commande élec-tronique du moteur et un appareil de commande électronique de l'embrayage. Cet appareil de commande électronique du moteur et cet appareil de commande électronique de l'embrayage coopèrent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure de carburant. A cet effet l'appareil de commande du moteur comporte une première interface analogique et une première sortie analogique et l'appareil de commande de l'embrayage comporte une première interface analogique et une première entrée analogique. Un signal, qui indique la vitesse de rotation du moteur, est transmis de l'appareil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire de ces premières interfaces. En outre l'appareil de commande du moteur com- porte une seconde interface analogique et une seconde sortie analogique et l'appareil de commande de l'embrayage comporte une seconde interface analogique et une seconde entrée analogique. Un signal, qui représente la position d'un organe de mesure du carburant, est transmis de l'appa- reil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire de ces secondes interfaces. Les premières interfaces analogiques respectives ou entrées analogiques respectives et sorties analogiques respectives sont de préférence différentes des secondes interfaces, entrées et sorties analogiques respectives. De préférence il est prévu que l'appareil de commande d'embrayage est un régulateur d'embrayage ou comporte un régulateur d'embrayage. Il est prévu d'une manière particulièrement préférée que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant est indiquée à ce régulateur d'embrayage. Dans une forme de réalisation préférée, il est en outre prévu un système de bus CAN, au moyen duquel la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant est ou sont indiquées à l'appareil de commande de l'embrayage. D'une manière particulièrement préférée il est prévu que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant est indiquée par l'intermédiaire de ce système de bus CAN à l'appareil de commande de l'embrayage, lorsque ce système de bus CAN est apte à fonctionner, et que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant sont indiquées par l'appareil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire des interfaces analogiques indiquées, lors-que le fonctionnement du système de bus CAN est perturbé ou que ce système est (au moins partiellement) défaillant. Dans une forme de réalisation particulièrement préférée, lesdites interfaces analogiques sont utilisées pour permettre une stratégie de fonctionnement d'urgence. Sous le terme "commande" il faut comprendre au sens de la présente invention qu'il s'agit notamment d'une "régulation" ou d'une "commande" au sens de la norme allemande DIN. Il en va de même pour des concepts dérivés du terme "commande". Les revendications annexées à la présente demande sont des propositions de formulation, sans préjudice de l'obtention d'une protection par brevet qui continue. La demanderesse se réserve le droit de revendiquer encore d'autres caractéristiques ou combinaisons de caractéristiques qui ne sont jusqu'ici exposées que dans la description et/ou les dessins. Des références utilisées dans les sous-revendications concernent la poursuite du développement de l'objet de la revendication principale grâce aux caractéristiques des sous-revendications respectives; il ne faut pas les considérer comme un renoncement à l'obtention d'une protection autonome de l'objet des caractéristiques ou combinai-sons de caractéristiques des sous-revendications concer- nées. Etant donné que les objets de ces revendications peuvent constituer, au regard de l'état technique à la date de priorité attachée à la présente demande, des inventions propres et indépendantes, la demanderesse se réserve le droit d'en faire l'objet d'autres revendications indépendantes ou de demandes divisionnaires. Ces objets peuvent également contenir des inventions indépendantes qui représentent une configuration indépendante des objets des sous-revendications précédentes. Les exemples de réalisation ne doivent pas être considérés comme une limitation de l'invention. Au contraire de nombreux changements et modifications sont possibles dans le cadre de l'invention telle que présente-ment exposée, en particulier des variantes, éléments etcombinaisons et/ou matières qui sont par exemple inventives par combinaison ou transformation des caractéristiques ou éléments ou étapes de procédé décrits dans la description générale et les modes de réalisation ainsi que les revendications et contenues dans les dessins et qui conduisent par des caractéristiques combinables à un nouvel objet ou à de nouvelles étapes de procédés ou de séquences d'étapes de procédé, dans la mesure où il concerne également des procédés de fabrication, de vérification et d'usinage, et où il permettrait à l'homme de métier d'apporter une solution au problème à la base de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la pré-sente invention ressortiront de la description donnée ci-après prise en référence aux dessins annexés, sur les-quels - la figure 1 représente les pas d'un premier procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique; - la figure 2 représente les pas d'un deuxième procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la 35 forme d'une représentation schématique; - la figure 3 représente les pas d'un troisième procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique; - la figure 4 représente les pas d'un quatrième 5 procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique; - la figure 5 représente les pas d'un cinquième procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique; et 10 - la figure 6 représente les pas d'un sixième procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique. La figure 1 illustre les pas d'un procédé selon l'invention pris à titre d'exemple, selon une représenta-15 tion schématique. Le procédé commence lors du pas 10. Lors du pas 12, un contrôle est effectué pour déterminer si le dispositif de boîte de vitesses est engagé dans la position neutre. 20 Dans la mesure où lors du pas 12 il est établi que c'est la position neutre qui est réglée dans le dispositif de boîte de vitesses, un contrôle est effectué lors du pas 14 pour déterminer si la vitesse de rotation du moteur est supérieure à une limite prédéterminée, qui est 25 ici par exemple égale à 2500 tr/mn, et si la pédale de déplacement ou pédale d'accélérateur du véhicule automobile est actionnée. Dans la mesure où il a été établi lors du pas 14 que la vitesse de rotation du moteur est supérieure à la 30 limite prédéterminée, qui est ici égale par exemple à 2500 tr/mn et que la pédale de conduite ou la pédale d'accélérateur du véhicule automobile est actionnée, lors du pas 16 un "drapeau de démarrage forcé brusque" est posi- tionné. Le "drapeau de démarrage forcé brusque" indique 35 qu'un démarrage forcé brusque doit être exécuté lorsque le levier de sélection du véhicule automobile est commuté dans une position de déplacement (notamment à partir de la position neutre) lorsqu'il est indiqué par la position du levier de sélection que le véhicule automobile doit fonc- tionner dans le mode de déplacement. Lors du pas 18, le procédé qui est exécuté notamment de façon répétée, est terminé. Mais dans la mesure où lors du pas 14 il a été établi que la vitesse de rotation du moteur n'est pas supérieure à la limite prédéterminée ou que la pédale de conduite ou la pédale d'accélérateur du véhicule automobile n'est pas actionnée, lors du pas 20 le "drapeau de démarrage brusque forcé" est annulé ou n'est pas positionné ou effacé et ensuite le procédé se termine lors du pas 18. Dans la mesure où lors du pas 12 il a été déterminé que la position neutre n'est pas engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, un contrôle est effectué lors du pas 22 si le "drapeau de démarrage brusque forcé" est positionné. Dans la mesure où lors du pas 22 il a été établi que le "drapeau de démarrage brusque forcé" n'est pas positionné, lors du pas 24 un démarrage "normal" du véhicule automobile ou un rampement et ensuite le procédé s'arrête lors du pas 18. Mais dans la mesure où lors du pas 22 il a été établi que le "drapeau de démarrage brusque forcé" est positionné, lors du pas 26 un contrôle est effectué pour déterminer si une perturbation du fonctionnement est ou a été établi ou fixé, lors de la détection et/ou de 30 l'indication d'un signal, qui indique la position du levier de sélection (signal du levier de sélection). Dans la mesure où lors du pas 26, une telle perturbation du fonctionnement a été déterminée lors de la détection et/ou de l'indication du signal du levier de 35 sélection, le procédé se termine lors du pas 18. 25 Dans la mesure où, lors du pas 26, aucune perturbation de fonctionnement de ce type n'a été établie lors de la détection et/ou de l'indication du signal du levier de sélection, lors du pas 28 un démarrage brusque forcé du véhicule automobile est exécuté ou provoqué lorsqu'il a été établi que le levier de sélection du véhicule automobile est amené dans une position de déplacement (à partir de la position neutre) ou lorsque la position du levier de sélection indique que le véhicule automobile doit fonctionner dans le mode de déplacement. La figure 2 représente les pas d'un procédé selon l'invention pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 40, l'appareil de commande de la boîte de vitesses automatisée (appareil de commande ASG) lit, lors du démarrage, les entrées d'erreurs, qui sont insérées (éventuellement) dans une mémoire d'erreurs et indique que des perturbations du fonctionnement existaient lors de la détermination et/ou de l'indication des vitesses de rotation de roues du véhicule automobile, et ce notamment dans le dernier cycle de fonctionnement du véhicule automobile. En outre lors du pas 40, un contrôle est effectué pour déterminer si les capteurs des vitesses de rotation de roues indiquent actuellement ou temporairement la valeur "zéro". Et surtout un contrôle est effectué lors du pas 40 pour déterminer si le moteur ou le moteur à combustion interne du véhicule automobile est arrêté. Lors du pas 40, un contrôle est en outre effectué pour déterminer si une vitesse du dispositif de boîte de vitesses est engagée. Dans la mesure où lors du pas 40 il a été établi que les capteurs de vitesses de rotation de roues indiquent actuellement et temporairement la valeur "zéro" et que le moteur ou le moteur à combustion interne du véhicule auto-mobile est arrêté et qu'une vitesse est engagée dans le dispositif de la boîte de vitesses, le procédé passe au pas 42. Lors du pas 42, le dispositif d'embrayage est fermé dans la mesure où il n'est pas déjà fermé. Cette fermeture du dispositif d'embrayage peut être réalisée au moyen d'une fonction de blocage de parcage ou d'une autre manière. Mais dans la mesure où lors du pas 40 il a été établi que les capteurs de vitesses de rotation de roues indiquent actuellement ou temporairement la valeur "zéro" et que le moteur à combustion interne du véhicule automobile est arrêté et qu'aucune vitesse n'est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, conformément au pas 40, la procédure passe au pas 44. Dans le pas 44, la procédure attend que le levier de sélection soit commuté de la position neutre (position "N" du levier de sélection) dans la position d'avance (position "D" du levier de sélection). Lorsqu'il est établi que le levier de sélection a été commuté dans la position de marche avant (position "D" du levier de sélection), la vitesse la plus élevée, pouvant être commutée dans le dispositif de boîte de vitesses, est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, la cinquième vitesse, par exemple dans le cas d'une boîte de vitesses à 5 vitesses. Ensuite le dispositif d'embrayage se ferme. Cette fermeture du dispositif d'embrayage peut être réalisée à l'aide d'une fonction de parcage ou d'une autre manière. Après le pas 42 ou le pas 44, la procédure passe au pas 46. Lors du pas 46 un contrôle est effectué pour déterminer si le moteur ou le moteur à combustion interne reste arrêté ou si la vitesse de rotation du moteur est en outre indiquée avec la valeur "zéro" lorsque le dispositif d'embrayage est fermé. Dans la mesure où lors du pas 46 il a été établi que la vitesse de rotation du moteur est en outre affichée avec la valeur "zéro" lorsque le dispositif d'embrayage est fermé, lors du pas 48 l'entrée dans la mémoire d'erreurs est partiellement retirée et ceci a pour effet qu'un démar- rage du véhicule automobile est possible dans une première vitesse. Pendant le déplacement du véhicule automobile, les capteurs de vitesses de rotation de roues peuvent être en outre rendus plausibles lors du pas 48 par rapport à la vitesse de rotation du moteur et/ou entre eux. Lors du pas 48 un contrôle est en outre exécuté pour déterminer si la capacité de fonctionnement des cap- teurs de la vitesse de rotation de roue sont perturbés. Dans la mesure où lors du pas 48 il n'a pas été 10 établi que la capacité d'aptitude au fonctionnement de tous les capteurs de la vitesse de rotation de roue est affectée, l'appareil de commande AGS effectue lors du pas 50 une commande conformément à une caractéristique qui réalise une fonction de déplacement "normale". Dans la mesure où lors du pas 48 il a été établi que l'aptitude au fonctionnement des capteurs des vitesses de rotation de roues est affectée, l'appareil de commande ASG est commuté lors du pas 52 dans un fonctionnement d'arrêt. Dans la mesure où lors du pas 46 il a été établi que la vitesse de rotation n'est plus affichée avec la valeur "zéro" lorsque le dispositif d'embrayage est fermé, lors du pas 54, la vitesse maximale, qui peut être commutée par le dispositif d'embrayage, c'est-à-dire par exemple la 25 cinquième vitesse dans le cas d'une boîte de vitesses à 5 vitesses, est maintenue -notamment de façon irréversible. La figure 3 représente les pas d'un procédé selon l'invention pris à titre d'exemple, selon une représenta-tion schématique. Lors du pas 70, le procédé démarre. Lors du pas 72 un contrôle est effectué pour déterminer si le signal de freinage, qui indique l'état du dispositif de freinage, est affecté du point de vue fonctionnement. Dans la mesure où il a été établi lors du pas 72 15 20 30 35 que le signal de freinage n'est pas affecté dans son fonctionnement, lors du pas 74 une vitesse est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses et le dispositif d'embrayage est fermé lorsque l'allumage du véhicule automobile est désactivé. Mais dans la mesure où lors du pas 72 il a été établi que le signal de freinage est perturbé dans son fonctionnement ou n'est pas interrogé de façon correcte, lors du pas 76 il est établi qu'aucune vitesse ni aucune position neutre n'est réglée dans le dispositif de boîte de vitesses lorsque l'allumage du véhicule automobile est débranché. Lors du pas 78, le procédé se termine. La figure 4 représente les pas d'un procédé selon 15 l'invention, pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 92 une vérification est effectuée pour déterminer si le bus CAN du véhicule automobile est affecté dans sa capacité de fonctionnement. 20 Dans la mesure où il a été établi lors du pas 100 que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN n'est pas affectée, lors du pas 102 la vitesse de rotation du moteur et/ou la position du transmetteur de la pédale d'accélérateur ou l'angle du papillon des gaz est indiqué 25 en tant que signal à un appareil de commande électronique de l'embrayage du véhicule automobile, par l'intermédiaire du système de bus CAN. Mais dans la mesure où il a été établi lors du pas 100 que l'aptitude au fonctionnement du système de bus 30 CAN est affectée, lors du pas 104 la vitesse de rotation du moteur et la position du transmetteur de la pédale ou de l'angle du papillon des gaz ou des signaux correspondants sont prélevés par l'intermédiaire d'une ligne de diagnostic, par l'appareil de commande de l'embrayage. 35 Lors du pas 106, le procédé est terminé. La figure 5 représente les pas du procédé selon l'invention, selon une représentation schématique. Lors du pas 110, le procédé démarre. Lors du pas 112 un contrôle est exécuté pour déterminer si le système de bus CAN est défaillant. Dans la mesure où lors du pas 112 il a été établi que le système de bus CAN n'est pas défaillant ou que son aptitude au fonctionnement est perturbée, lors du pas 114 un signal, qui indique la vitesse de rotation du moteur, et/ou un signal, qui indique la position du transmetteur de la pédale ou de l'angle du papillon des gaz, est délivré à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire du système de bus CAN. Cependant dans la mesure où lors du pas 112 il a été établi que le système de bus CAN est défaillant ou que son aptitude de fonctionnement est affectée, lors du pas 114, un signal qui indique la vitesse de rotation du moteur et/ou un signal qui indique la position du transmetteur de la pédale ou de l'angle du papillon des gaz est transmis par l'appareil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage, et ce de telle sorte que le signal est transmis respectivement par l'intermédiaire des sorties analogiques de l'appareil de commande du moteur et par l'intermédiaire d'entrées analogiques de l'appareil de corn- mande de l'embrayage. Lors du pas 18, le procédé est terminé. La figure 6 illustre les pas d'un procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 130, le procédé démarre. Lors du pas 132 un contrôle est effectué pour déterminer si la vitesse du véhicule automobile est supé-rieure à 100 km/h et si des interrupteurs prédéterminés de capots, comme par exemple un interrupteur qui indique l'état d'ouverture de la portière du conducteur ou de la portière du passager avant, ou un interrupteur, qui indique l'état d'ouverture du capot du moteur ou du capot du coffre à bagages, indique l'état fermé de cette portière respective ou de ce capot respectif. Dans la mesure où lors du pas 132 il a été établi que la vitesse du véhicule est supérieure à 100 km/h, et que l'interrupteur prédéterminé indique que la portière ou le capot considéré est fermé, il est établi lors du pas 134 que l'aptitude au fonctionnement de l'interrupteur n'est pas perturbée. Mais dans la mesure où lors du pas 132 il a été établi que la vitesse du véhicule est supérieure à 100 km/h et que l'interrupteur considéré indique que la portière ou le capot est ouvert, lors du pas 136 il est établi que l'aptitude au fonctionnement de l'interrupteur est affectée ou que le signal correspondant n'est pas indiqué de façon correcte. Lors du pas 138, le procédé est terminé
Procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraînement, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesse automatisée, au moins un appareil de commande, au moins un premier dispositif de contrôle qui contrôle un élément de fonctionnement de la chaîne motrice et qui transmet au moins un paramètre de fonctionnement à au moins un appareil de commande, caractérisé en ce que l'élément de fonctionnement de la chaîne motrice est un dispositif de freinage dont le paramètre de fonctionnement est l'état d'actionnement, et que l'appareil de commande utilise le signal de freinage indiquant cet état d'actionnement, à des fins de commande.
1. Procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraînement, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesse automatisée, au moins un appareil de commande, au moins un premier dispositif de contrôle qui contrôle un élément de fonctionnement de la chaîne motrice et qui transmet au moins un paramètre de fonctionnement à au moins un appareil de commande, caractérisé en ce que l'élément de fonctionnement de la chaîne motrice est un dispositif de freinage dont le paramètre de fonctionnement est l'état d'actionnement, et que l'appareil de commande utilise le signal de freinage indiquant cet état d'actionnement, à des fins de commande, avec mise en oeuvre des étapes consistant à . - vérifier si le signal de freinage est indiqué correctement, - effectuer la commande, conformément à une caractéristique, lorsqu'il a été établi que le signal de 20 freinage est indiqué correctement, et - effectuer une commande, conformément à une seconde caractéristique, différente de la première, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte. 25 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le signal de freinage est utilisé par un appareil de commande pour commander un système de protection empêchant un roulement. 3. Procédé selon la 1 ou 2, 30 caractérisé en ce que l'appareil de commande pour la protection empêchant un roulement agit de telle sorte que,d'une manière déclenchée par l'arrêt de l'allumage du moteur à combustion interne, on est certain qu'une vitesse est engagée et que le dispositif d'embrayage est fermé, lorsque le fait que le signal de freinage est indiqué de façon correcte, a été détecté. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'appareil de commande agit de telle sorte que, d'une manière déclenchée par l'interruption de l'allumage du véhicule automobile, on est certain que la vitesse neutre est enclenchée lorsque le fait que le signal de freinage est affiché d'une manière incorrecte, a été détecté. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'appareil de commande agit de telle sorte que la protection empêchant un roulement est supprimée lorsque le levier de sélection est actionné et qu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière correcte. 6. Appareil électronique de commande, caractérisé en ce qu'il commande au moins un composant monté dans la chaîne motrice d'un véhicule automobile et utilise, dans le cas de cette commande, un procédé selon l'une quelconque des précédentes.25
B
B60
B60W
B60W 10,B60W 30
B60W 10/06,B60W 10/10,B60W 10/18,B60W 30/18
FR2897984
A1
DISPOSITIF D'ASSERVISSEMENT DE LA PRESSION DU FLUIDE CALOPORTEUR DANS UN SYSTEME PILE A COMBUSTIBLE ET APPLICATIONS
20,070,831
"". La présente invention concerne un dispositif d'asservissement de la pression du fluide caloporteur dans un système pile à combustible. La présente invention concerne également l'application d'un tel dispositif dans le domaine de l'automobile. Une pile à combustible est un dispositif électrochimique qui permet de convertir l'énergie chimique en énergie électrique à partir d'un carburant, généralement l'hydrogène, et d'un comburant, l'oxygène ou un gaz contenant de l'oxygène tel que l'air. En référence à la figure 1 qui représente un système pile à combustible 1 de l'art antérieur, une telle pile comprend deux compartiments respectivement cathodique 2 et anodique 3 au sein desquelles se produisent les réactions respectivement cathodique et anodique suivantes . Réaction cathodique : 02 + 2H+ + 2e- -* H2O Réaction anodique : H2 -* 2e- + 2H+ Les compartiments cathodique 2 et anodique 3 sont séparés par un électrolyte 32 qui, dans le domaine de l'automobile, est généralement une membrane échangeuse de protons (PEMFC). En aval de ces compartiments cathodique 2 et anodique 3 sont respectivement montées une ligne d'échappement cathodique 4 et une ligne d'échappement anodique 5 véhiculant les sous produits des réactions tels que l'eau et le comburant et/ou carburant non consommés, vers l'extérieur du système 1. En ce qui concerne l'alimentation en comburant, le 35 débit d'air fourni au compartiment cathodique 2 peut être généré par un compresseur 7. Pour ce qui est du carburant, celui-ci peut être acheminé vers le compartiment anodique 3 depuis un système de stockage adapté 8, le débit d'hydrogène fourni au compartiment anodique 3 pouvant être contrôlé par un détendeur 9. Par ailleurs, afin de ne pas dégrader la membrane 32 par perçage par exemple, le pilotage de la pression et/ou du débit de comburant et/ou de carburant permet de maintenir la pression en comburant approximativement égale à la pression en carburant. La réaction en jeu étant exothermique, il est prévu un circuit de refroidissement 10 permettant de faire circuler un fluide caloporteur dans un conduit de refroidissement 15 dans le système pile à combustible 1 afin que la chaleur dégagée par cette réaction soit captée par le fluide caloporteur. Le circuit de refroidissement comprend un réservoir de fluide caloporteur 11 comportant une partie en air 12 et une partie en fluide caloporteur 13, le réservoir 11 étant muni d'un bouchon hermétique 14 permettant de remplir le circuit de refroidissement 10 en fluide caloporteur en ôtant le bouchon 14 et en versant du fluide caloporteur par l'orifice ainsi dégagé. Le circuit de refroidissement 10 comprend également 25 un module de refroidissement 16 au travers duquel le fluide circule et est ainsi refroidi. La circulation du fluide caloporteur dans le conduit de refroidissement 15 est assurée par une pompe 17 représentée en amont du système pile à combustible sur 30 la figure 1 mais pouvant être disposée au choix en aval de ce système. Le fluide de refroidissement peut être de l'eau ou tout autre liquide de refroidissement comme de l'eau glycolée. 35 Dans un tel système, le conduit de refroidissement n'est pas parfaitement étanche avec le compartiment cathodique 2 d'une part et le compartiment anodique 3 d'autre part, ce dont il résulte les problèmes suivants. D'abord, le fluide caloporteur peut fuir dans le compartiment cathodique 2 et/ou dans le compartiment anodique 3. Une telle fuite peut entraîner la vidange du circuit de refroidissement 10, mais peut également conduire à la formation de bouchons d'eau obstruant les compartiments cathodique 2 et anodique 3 et/ou à la pollution de la membrane 32 si le fluide caloporteur n'est pas de l'eau pure. De telles perturbations peuvent conduire à la baisse des performances de la pile mais également à sa mise hors service. Une autre conséquence de l'absence d'étanchéité précitée est la fuite du comburant dans le conduit de refroidissement 10, ce qui a pour conséquence une diminution des capacités de refroidissement du fluide caloporteur et une diminution des performances du système de refroidissement pouvant alors conduire jusqu'à la mise hors service de la pile. Enfin, de la même façon, l'hydrogène, peut également fuir dans le conduit de refroidissement 15 ce qui peut engendrer la formation de zones ATEX (ATmosphère EXplosive) susceptibles d'explosion. La présente invention permet de pallier en tout ou partie les inconvénients précités par des moyens simples de mise en oeuvre et de faible encombrement. A cet effet, le dispositif de l'invention est conforme à la description ci-dessus et est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de jonction entre la partie en air du réservoir de fluide caloporteur et la ligne d'échappement cathodique ou anodique de façon à former une dépression locale permettant de maintenir la pression du fluide caloporteur inférieure ou sensiblement égale à la pression du comburant et du carburant. Avantageusement, le dit moyen de jonction est un tronçon de tube dont l'extrémité libre située dans la dite ligne d'échappement cathodique ou anodique est biseauté, l'angle du biseau étant adapté aux paramètres du système. De préférence, le dispositif de l'invention comporte un moyen de passage de bulles de gaz depuis le circuit de refroidissement jusqu'au réservoir de fluide caloporteur de façon à évacuer du système pile à combustible le comburant et/ou le carburant éventuellement présents dans le fluide caloporteur. Selon un mode préféré de l'invention, le dit moyen de jonction est disposé entre la partie en air du réservoir de fluide caloporteur et la ligne d'échappement cathodique. Préférentiellement, le carburant est de l'hydrogène et le comburant est l'oxygène. Enfin, le dispositif de l'invention trouve application pour assurer la traction d'un véhicule automobile et/ou l'alimentation électrique de tout système en nécessitant dans un véhicule automobile. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est faite au regard des dessins annexés qui représentent des exemples non limitatifs de réalisation du dispositif de l'invention et sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un système pile à combustible de l'art antérieur ; - la figure 2 est une représentation schématique du dispositif de l'invention ; - la figure 3 représente la partie cerclée III de la figure 2 ; et - la figure 4 est une représentation schématique 35 partielle d'une variante du dispositif de l'invention. Les références des éléments de l'art antérieur qui sont communs avec ceux du dispositif de l'invention seront reprises dans la description ci-après. En référence à la figure 2, le réservoir de fluide caloporteur munie du bouchon 14 et comportant une partie inférieure en fluide caloporteur 13 et une partie supérieure en air 12, est disposé en aval du système pile à combustible 1 qui comprend le compartiment anodique 3, le compartiment cathodique 2 et sa ligne d'échappement 4, en étant relié au conduit de refroidissement 15 par une liaison 24. En référence à cette même figure, un tronçon de tube 18 s'étend depuis le réservoir du fluide caloporteur 11 jusqu'à la ligne d'échappement cathodique 4 en traversant de façon hermétique la paroi du réservoir 20 et la paroi de la ligne d'échappement 21a. Par ailleurs, dans le dispositif de l'invention, l'extrémité libre de ce tronçon de tube 19 qui est disposé dans la ligne d'échappement cathodique 4 est biseautée, le biseau étant orienté vers la sortie 21 de la ligne d'échappement 4. De plus, le dispositif comprend un séparateur de phase 22 monté sur le circuit de refroidissement 10 en aval du conduit de refroidissement 15 et en amont du réservoir de fluide caloporteur 11. Plus précisément, le séparateur 22 est relié d'une part au conduit de refroidissement 15 par la liaison 25 et d'autre part au réservoir de fluide caloporteur 11 par la liaison 23. Par ailleurs, le séparateur 22 comporte une troisième voie permettant de véhiculer le fluide caloporteur circulant dans la liaison 25 vers le module de refroidissement 16 non représenté sur cette figure et qui est relié au séparateur 22 par la liaison 26. Ce séparateur 22 autorise, d'une part la circulation du fluide caloporteur depuis le conduit de refroidissement 15 vers le module de refroidissement 16, et d'autre part la circulation du fluide caloporteur depuis le réservoir 11 et vers le conduit de refroidissement 15 via le module de refroidissement 16 lorsque le circuit de refroidissement 10 présente un manque en fluide caloporteur. Par ailleurs, ce séparateur 22 permet d'orienter les bulles de gaz éventuellement présentes dans le fluide caloporteur en sortie du conduit de refroidissement 15 exclusivement vers le réservoir de fluide caloporteur 12. Enfin, le pilotage du système assure la régulation des pressions d'air et d'hydrogène, étant entendu que le dispositif de l'invention présente un intérêt d'autant plus important que les pressions en comburant et en carburant sont approximativement égales. En référence à la figure 4, le réservoir de fluide caloporteur 11 et le séparateur 22 peuvent être montés en amont du conduit de refroidissement 15. Le fonctionnement du dispositif de l'invention est décrit ci-après. Le dispositif de l'invention tel qu'il est décrit précédemment permet de maintenir la pression du fluide caloporteur à une valeur inférieure ou à une valeur proche de la pression de l'air circulant dans le compartiment cathodique 2. Il est rappelé que les pressions en hydrogène et en oxygène sont très proches ce dont il résulte que la pression du fluide caloporteur sera ainsi également inférieure ou égale à la pression de l'hydrogène circulant dans le compartiment anodique 3. Par ailleurs, le dispositif de l'invention peut également permettre d'évacuer l'hydrogène et l'air ayant pu fuir de leurs compartiments respectifs cathodique 2 et anodique 3 dans le fluide caloporteur. En référence à la figure 2, les pressions dans le 35 dispositif de l'invention se répartissent de la façon suivante. P1 est la pression du gaz dans le compartiment cathodique 4 et dans la ligne d'échappement cathodique 4 en sortie de ce compartiment cathodique 2. P2 est la pression du gaz dans la ligne 5 d'échappement cathodique 4 au niveau de l'extrémité libre 19 du tronçon de tube 18. P3 est la pression du gaz dans la ligne d'échappement cathodique 4 à l'entrée du tronçon de tube 18 et ainsi également la pression dans la partie en air 10 12 du réservoir de fluide caloporteur 11. P4 est la pression du fluide caloporteur dans la liaison 23 entre le réservoir 11 et le séparateur 22. P5 est la pression du fluide caloporteur sur la liaison 24 en sortie du conduit de refroidissement 15. 15 L'objectif de l'invention est que P5 soit inférieur ou sensiblement égal à pl. Lorsque le système pile à combustible est en phase d'arrêt, aucun fluide ne circule dans le système ce dont il résulte que P1 est égal à P5, c'est-à-dire que la 20 pression de l'oxygène est égale à la pression du fluide caloporteur. Par ailleurs, comme la pression de l'hydrogène est sensiblement égale à la pression de l'oxygène, il en résulte que la pression de l'hydrogène est aussi égale à 25 la pression du fluide caloporteur. Cette égalité des pressions permet la minimisation des fuites d'oxygène et d'hydrogène dans le fluide caloporteur et inversement la minimisation des fuites de fluide caloporteur dans les compartiments cathodiques 2 30 et anodique 3. Pendant le fonctionnement du système pile à combustible 1, P1 est supérieure à P2 du fait de la perte de charge sur les gaz engendrée par la ligne d'échappement 4, P2 est supérieure à P3 du fait de la 35 dépression locale due à la perturbation de l'écoulement provenant du biseau de l'extrémité libre 19 du tronçon de tube 18, P3 est sensiblement égale à P4 puisqu'il n'y a pas d'écoulement de fluide caloporteur dans la liaison 23 et P4 est inférieure à P5 du fait de la perte de charge dans la liaison 24 entre le conduit de refroidissement 15 et le séparateur 22. Ainsi, l'homme du métier adaptera le biseau de l'extrémité libre 19 du tronçon de tube 18 de façon que la dépression créée au niveau de cette extrémité libre et représentée par la flèche sur la figure 3, conduise à l'objectif selon lequel la pression du fluide caloporteur est inférieure ou égale à la pression de l'air. Plus précisément, cet objectif sera atteint tant que l'écart de pression P2 - P3 provenant de la dépression locale au niveau du biseau sera supérieur ou égal à la différence entre l'écart de pression P5 - P4 et l'écart de pression P1 - P2 provenant respectivement des pertes de charge sur le circuit de refroidissement et sur la ligne d'échappement cathodique. Ainsi, par le dispositif de l'invention, les fuites de fluide caloporteur vers les compartiments anodiques et 20 cathodiques sont minimisées. Par ailleurs, en cas de fuite d'hydrogène et/ou d'air vers le fluide caloporteur, les bulles d'hydrogène et/ou d'oxygène dans ce fluide caloporteur passeront à travers le séparateur 22 et seront orientées vers la 25 partie en air 12 du réservoir de fluide caloporteur 11, puis seront évacuées vers l'extérieur du système via la ligne d'échappement cathodique 4. Dans le cadre de l'invention, il peut être prévu que le tronçon de tube 18 soit raccordé à la ligne 30 d'échappement anodique. Cependant, cette conception du dispositif de l'invention est moins avantageuse puisqu'il pourra en résulter une accumulation d'hydrogène dans le réservoir de fluide caloporteur 11, ce qui peut être dangereux. 35 Ainsi, le dispositif de l'invention permet d'une part, d'éviter les fuites de fluide caloporteur dans les compartiments anodique et cathodique et d'autre part, d'évacuer du système pile à combustible 1 l'hydrogène et l'oxygène ayant éventuellement fuit dans le fluide caloporteur. Aussi, les moyens utilisés dans le dispositif de l'invention sont simples et ne nécessitent l'intervention ni d'un superviseur, ni d'un actionneur particulier. En effet, le dispositif utilise avantageusement un composant déjà présent sur les systèmes existants, à savoir le réservoir de fluide caloporteur, et nécessite donc une faible adaptation pour être opérationnel ainsi qu'un faible supplément d'encombrement. Enfin, le dispositif de l'invention est un dispositif d'asservissement en ce sens qu'il fonctionne quelque soit l'état du système puisque l'augmentation du débit d'air dans la ligne d'échappement cathodique 4 conduira à l'augmentation de l'écart de pression entre P3 et P2 et ainsi à l'augmentation de l'écart de pression entre P5 et P4
Un dispositif d'asservissement de la pression du fluide caloporteur dans un système pile à combustible (1) comprenant au moins un compartiment anodique alimenté en carburant (3) et un compartiment cathodique alimenté en comburant (2) en aval desquels sont respectivement montées une ligne d'échappement anodique et une ligne d'échappement cathodique (4), et un conduit de refroidissement (15) monté sur un circuit de refroidissement (10) au moins muni d'un réservoir de fluide caloporteur (11) comportant une partie en air (12) et une partie en fluide caloporteur (13).Le dispositif de l'invention est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de jonction (18) entre la partie en air (12) du réservoir de fluide caloporteur (11) et la ligne d'échappement cathodique (4) ou anodique.Le dispositif de l'invention trouve notamment application dans le domaine de l'automobile.
1. Dispositif d'asservissement de la pression du fluide caloporteur dans un système pile à combustible (1) comprenant au moins un compartiment anodique alimenté en carburant (3) et un compartiment cathodique alimenté en comburant (2) en aval desquels sont respectivement montées une ligne d'échappement anodique (5) et une ligne d'échappement cathodique (4), et un conduit de refroidissement (15) monté sur un circuit de refroidissement (10) au moins muni d'un réservoir de fluide caloporteur (11) comportant une partie en air (12) et une partie en fluide caloporteur (13), caractérisé en ce que le dit dispositif comprend un moyen de jonction (18) entre la partie en air (12) du réservoir de fluide caloporteur (11) et la ligne d'échappement cathodique (4) ou anodique (5), de façon à former une dépression locale permettant de maintenir la pression du fluide caloporteur inférieure ou sensiblement égale à la pression du comburant et du carburant. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le dit moyen de jonction (18) est un tronçon de tube (18) dont l'extrémité libre (19) située dans la dite ligne d'échappement cathodique (4) ou anodique (5) est biseautée, l'angle du biseau étant adapté aux paramètres du système. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de passage de bulles de gaz (22) depuis le circuit de refroidissement (10) jusqu'au réservoir de fluide caloporteur (11) de façon à évacuer du système pile à combustible (1) le comburant et/ou le carburant éventuellement présents dans le fluide caloporteur. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dit moyen de jonction (18) est disposé entre la partie en air 11 (12) du réservoir de fluide caloporteur (11) et la ligne d'échappement cathodique (4). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le carburant est de l'hydrogène et en ce que le comburant est l'oxygène. 6. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 pour assurer la traction d'un véhicule automobile et/ou l'alimentation électrique de tout système en nécessitant dans un véhicule automobile.
H,B
H01,B60
H01M,B60L
H01M 8,B60L 11
H01M 8/04,B60L 11/18
FR2901585
A1
BIELLE POUR ATTELAGE MOBILE D'UN GROUPE MOTOPROPULSEUR ET ATTELAGE MOBILE COMPORTANT UNE TELLE BIELLE
20,071,130
transmission, par l'attelage mobile, des impulsions générées par les explosions de combustion. [0007] Ce but est atteint selon l'invention par l'utilisation d'une bielle articulée sur l'axe d'un piston et sur l'axe d'un maneton de vilebrequin, cette bielle comportant une chambre intérieure dans laquelle est disposée un noyau pouvant se déplacer relativement au corps de la bielle, ce noyau comportant un logement pour un des axes de liaison. La chambre intérieure est par ailleurs garnie de butées axiales qui limitent les mouvements du noyau selon l'axe du corps de la bielle et surtout sont susceptibles d'amortir au moins une partie de l'énergie dégagée par les impacts occasionnés par les explosions du moteur, tout en maintenant la fonction de transmission d'efforts de la bielle. [0008] Avec une telle bielle, l'attelage mobile peut ainsi participer à la maîtrise des vibrations du moteur, et donc à la réduction du claquement . [0009] L'invention s'applique tout particulièrement aux moteurs Diesel mais 15 peut être en fait appliqué à tout type de moteur équipé d'un attelage mobile comportant une bielle. [0010] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent plus particulièrement de la description d'un mode de réalisation de l'invention faite ci-après en référence aux figures qui représentent : 20 • Figure 1 : un écorché montrant les principaux composants d'un équipage mobile associé à un moteur à combustion interne ; • Figure 2 : une vue en coupe d'une bielle selon le principe de l'invention. • Figure 3 : une vue en coupe d'une bielle selon un premier mode de réalisation de l'invention ; 25 • Figure 4 : une vue en coupe d'une bielle selon un second mode de réalisation de l'invention ; • Figure 5 : une vue en coupe d'une bielle selon un troisième mode de réalisation de l'invention. [0011] Un équipage mobile conventionnel, tel qu'illustré figure 1, permet la transmission du mouvement rectiligne alternatif du piston à l'arbre moteur. Cet équipage est principalement constitué d'une bielle 1. Le pied de bielle 2 est articulé sur l'axe 3 d'un piston 4. Eventuellement, une bague de bielle 5 est interposée entre l'axe 3 et le pied de bielle 2. La partie centrale de la bielle, typiquement amincie par rapport au pied de bielle 2 et surtout à la tête de bielle 6, constitue le corps de bielle, essentiellement oblong et admettant un axe longitudinal de symétrie encore appelé axe de bielle. [0012] La tête de bielle 6 est articulée autour d'un maneton 7 du vilebrequin 8. Un coussinet de vilebrequin 9 est intercalé entre la tête de bielle 6 et le 10 maneton 7. [0013] Sur cette figure 1, on a également représenté pour mémoire quelques masses d'équilibrage 10. A l'extrémité de l'arbre 11 est disposé un volant moteur, sur cette figure simplement évoqué par la fixation 12. [0014] Revenant sur la bielle 1, il peut être noté que la tête est en fait 15 constituée de deux parties, dont une partie rapportée 13, dite chapeau de tête, fixée au reste de la bielle par des vis de tête. [0015] La bielle est donc bien articulée sur deux axes de liaison, en l'occurrence, l'axe du piston et l'axe du maneton. De façon générale, la bielle, ou plus exactement tout l'attelage mobile, est conçu comme un 20 ensemble rigide mécaniquement, ceci pour répondre à sa fonction première de transmission des efforts du piston à l'arbre moteur, et ceci tout au long du cycle de vie du moteur. Dans ces conditions, il est clair que cet ensemble va également transmettre toutes les vibrations jugées parasites comme celles générées par les explosions à chaque cycle de combustion. 25 [0016] Tel n'est plus le cas avec une bielle selon l'invention qui permet de dissiper les tout premiers transferts solidiens occasionnés par les chocs dus aux explosions qui déterminent l'impulsivité du bruit de claquement, tout en maintenant une rigidité suffisante pour assurer la fonction première de l'attelage mobile, à savoir la transmission au vilebrequin des efforts créés par 30 la combustion sur le piston. [0017] La figure 2 illustre de façon schématique le principe d'une bielle selon l'invention. Cette bielle est essentiellement constituée par un corps oblong admettant un axe de symétrie longitudinal 21. La tête de bielle 22 est pourvue d'un logement 23 pour l'axe d'un piston et est donc très semblable à la tête de bielle conventionnelle illustrée figure 1. [0018] Par contre, au niveau du pied de bielle, la bielle selon l'invention comporte une chambre intérieure 24. Cette chambre 24 est garnie d'une part par un noyau 25 ù muni d'un logement 26 pour une articulation sur un maneton, et d'autre part de butées 27 qui limitent les mouvements du noyau 25 dans le sens de l'axe longitudinal 21. Dans le mode de réalisation ici représenté, des moyens de guidage en translation du noyau sont prévus, constitués par des rainure creusées dans le corps de la bielle dans lesquelles viennent coulisser des éléments du noyau formant des coulisses 28. [0019] Sur les figures suivantes, des références identiques à celles de la figure 2 ont été utilisées pour les éléments non modifiés dont la description ne sera pas reprise par souci de clarté. [0020] La figure 3 illustre un autre moyen permettant d'assurer le guidage en translation, consistant à prévoir des goujons 29, solidaires du corps de la bielle et associés à des fûts 30 ménagés dans le noyau. L'amplitude maximale de déplacement du noyau dans la chambre intérieure de la bielle peut être réglée en jouant sur la longueur des fûts, les goujons arrivant en butée dans le fond des fûts lorsque le noyau a atteint son amplitude maximale de translation. Avantageusement, les extrémités des goujons pénétrant dans les fûts ont la forme d'un cône pointu, permettant ainsi de créer une raideur de mise en contact progressive lorsque le goujon vient en contact avec le fond du fût, contribuant ainsi à une fonction d'amortissement des chocs. [0021] L'environnement de la bielle doit bien sûr être pris en compte pour la réalisation des butées et du noyau. Tout d'abord, ces éléments doivent être à même de supporter les températures auxquelles les bielles sont soumises, ce qui suppose des matériaux capables de résister à une température de l'ordre de 150 C, ce qui en pratique exclut les matériaux de type élastomère sans pour autant exclure toutes les matières plastiques. Par ailleurs, il faut souligner que les contraintes subies par une bielle sont considérables, la pression dans les cylindres pouvant atteindre, par exemple, des valeurs de l'ordre de 180 bars. [0022] Un matériau comme l'aluminium peut convenir, notamment pour la réalisation du noyau. Pour la réalisation des butées, il est possible d'utiliser des matières plastiques dites rigides, ayant un module d'Young d'environ 10 GPa qui présentent avantageusement une limite élastique plus élevée que l'aluminium. Il est encore possible, selon un autre mode de réalisation de l'invention, de réaliser des butées en composites à base d'aluminium ou en tresses métalliques. [0023] Les butées peuvent encore être constituées par un assemblage de ressorts, de rondelles de Belleville, de cales hydroélastiques selon le principe de celles utilisées par exemple pour la suspension d'un moteur à une caisse de véhicule automobile. [0024] Dans un mode de réalisation illustré figure 4, les butées sont constituées par une série d'ailettes s'enfourchant les unes dans les autres, les unes 31 associées au noyau et les autres 32 au corps de la bielle, comme pour un assemblage à enture. Les faces des ailettes sont liées entre elles par un matériau de type colle 33 qui va se cisailler lorsque le noyau bouge en translation par rapport au corps de bielle, permettant ainsi l'amortissement du choc et des vibrations dues aux explosions du moteur. La colle est par exemple constituée par un matériau à comportement élastique, ou de préférence viscoélastique, comme un élastomère, un polymère ou un polyamide, dont les propriétés seront adaptées à la température moteur. [0025] Ce mode de réalisation permet également d'introduire une raideur globale forte entre le noyau et le corps de bielle lorsque le cadre mobile est en fin de course et que les couches viscoélastiques ont un cisaillement maximum. En effet, lorsque ce cas se produit, les extrémités des ailettes associées au noyau entrent en contact le corps de bielle (et réciproquement, les ailettes du corps de bielle viennent en butée sur le noyau) et c'est donc la rigidité des ailettes qui caractérise la raideur globale de la bielle. Pour rendre cette raideur plus progressive en fonction de la position en butée du noyau les ailettes peuvent avoir des longueurs légèrement différentes ce qui permet un meilleur amortissement des chocs. [0026] Un autre mode de réalisation est illustré figure 5, dans lequel les butées sont essentiellement constituées par des amortisseurs à friction. [0027] Dans ce cas, les butées sont essentiellement constituées par des plaques 34, solidaires du noyau et se déplaçant à l'intérieur de la chambre 35, pour venir en butée sur des éléments tampon 36. La chambre est par ailleurs remplie d'un fluide visqueux qui circule autour de la plaque 33 et au travers de perçages 36. Les éléments tampons 36 permettent de maintenir une raideur importante mais progressive entre le noyau et le corps de la bielle, raideur nécessaire à la transmission de l'effort du piston. [0028] Le fluide visqueux utilisé est par exemple de l'huile ou tout autre fluide visqueux compatible avec cet environnement. Il peut être souligné que la taille et le nombre des perçages 36 permettent d'optimiser la capacité d'amortissement visqueux des butées, de même que la viscosité du fluide. [0029] Dans toute la description faite ci-dessus, le noyau est disposé autour du logement prévu pour le maneton. Pour autant, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation et il est aussi possible d'avoir les moyens amortisseurs selon l'invention disposés autour du logement prévu pour l'axe d'un piston. Enfin, il est aussi possible de disposer ces moyens en tête et en pied de bielle, même si à l'évidence, la réalisation est alors plus complexe.25
L'invention a pour objet une bielle pour attelage mobile d'un groupe motopropulseur et un attelage mobile comportant une telle bielle. Selon l'invention, la bielle, articulée entre un premier axe de liaison associé à un piston et un second axe de liaison associé à un maneton d'un vilebrequin, comporte une chambre intérieure garnie de butées bordant les faces de la chambre perpendiculaires à l'axe longitudinal de la bielle, dans laquelle est disposé un noyau pourvu d'un logement pour un desdits axes de liaison, et susceptible d'un déplacement relatif par rapport au corps de la bielle.
1. Bielle pour attelage mobile d'un groupe motopropulseur, ladite bielle étant articulée entre un premier axe de liaison associé à un piston et un second axe de liaison associé à un maneton d'un vilebrequin, et comportant une chambre intérieure garnie de butées bordant les faces de la chambre perpendiculaires à l'axe longitudinal de la bielle, dans laquelle est disposé un noyau pourvu d'un logement pour un desdits axes de liaison, et susceptible d'un déplacement relatif par rapport au corps de la bielle. 2. Bielle selon la 1, caractérisée en ce que le noyau est disposé au niveau de la tête de bielle, le logement étant pour l'articulation sur un maneton du vilebrequin. 3. Bielle mobile selon la 1, caractérisée en ce que le noyau est disposé au niveau du pied de bielle, le logement étant pour l'articulation d'un axe de piston. 4. Bielle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par des moyens de guidage en translation du noyau. 5. Bielle selon la 4, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage sont constitués par un système de rainures creusées dans le corps de la bielle. 6. Bielle selon la 4, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage sont constitués par des goujons. 7. Bielle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les butées sont constituées par des ressorts. 8. Bielle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les butées sont constituées par amortisseurs à friction. 9. Bielle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les butées sont constituées par amortisseurs à amortissement fluide. 10. Bielle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les butées comportent par des cales hydroélastiques. 11. Bielle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les butées comportent des moyens viscoélastiques. 12. Attelage mobile d'un moteur à combustion d'un véhicule automobile comportant au moins une bielle selon l'une quelconque des précédentes.
F
F16
F16C
F16C 7
F16C 7/02
FR2892987
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR BACHER/DEBACHER UNE BENNE A TOIT OUVERT MONTEE SUR UN VEHICULE ET VEHICULE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF.
20,070,511
L'invention concerne un dispositif de bâchage pour benne à toit ouvert telle qu'une benne amovible montée sur une plate-forme de charge d'un véhicule muni d'un bras hydraulique. L'invention s'étend à un procédé pour bâcher/débâcher une benne montée sur un véhicule, et à un véhicule équipé d'un tel dispositif. Dans tout le texte, on entend par benne à toit ouvert, un caisson à toit ouvert adapté pour contenir des marchandises, des matériaux, etc. Les véhicules destinés au transport de bennes amovibles sont généralement munis d'un dispositif de bâchage de manière à permettre un bâchage de la benne qui garantisse notamment une protection de la cargaison chargée dans la benne contre les intempéries au cours du transport. Bien entendu, dans tout le texte, il faut comprendre par dispositif de bâchage d'une benne, un dispositif adapté pour bâcher et débâcher une benne. US 5 292 169 décrit un tel dispositif de bâchage qui comprend un mât télescopique surmonté d'un compartiment de stockage d'une bâche, une paire de perches latérales dont les extrémités supérieures sont solidairement reliées à la bâche et les extrémités inférieures sont associées à des moyens d'actionnement des perches aptes à les entraîner en mouvement pour induire un déplacement de la bâche entre une position dans laquelle elle est rétractée dans le compartiment de stockage et une position dans laquelle elle recouvre totalement la benne amovible. Le principe général de ce dispositif qui consiste à prévoir sur les bords latéraux de la plate-forme de charge du véhicule des perches d'entraînement de la bâche d'une position rétractée à une position déployée et réciproquement, est largement répandu dans l'état de la technique. Par exemple, US 2004/0207230, US 2003/0193208, US 5 829 818, US 5 752 735 et GB 2 405 126 décrivent de tels dispositifs. Ces dispositifs présentent un inconvénient majeur. Ils imposent au véhicule de circuler avec les perches d'entraînement en position déployée, ces dernières étant solidairement associées à la bâche et assurant le maintien de la bâche en position déployée. Dès lors, ces différents dispositifs de bâchage sont susceptibles d'entraver en partie la libre circulation du véhicule sur lequel ils sont agencés. En particulier, les perches d'entraînement étant agencées sur les bords latéraux de [a plate-forme de charge du véhicule de telle sorte que la benne amovible puisse être placée entre les perches, elles participent à augmenter la largeur totale du véhicule. Or, les législations (notamment l'article R312-20 du code de la route français) enseignent que la largeur du chargement d'un véhicule, mesurée toutes saillies comprises dans une section transversale quelconque, ne doit pas dépasser une certaine dimension (notamment 2,55 mètres). Cette restriction s'étend à l'ensemble des routes européennes. La plupart des bennes ayant été conçues suivant cette largeur limite de 2,55 mètres, il est impossible en Europe de les convoyer avec des véhicules équipés de ces dispositifs de bâchage. Le recours à l'un de ces dispositifs de bâchage limite donc le type de bennes pouvant être convoyées par le véhicule, la largeur de ces dernières devant être choisie de telle sorte qu'augmentée de la largeur des perches, elle respecte les dispositions réglementaires européennes en matière de sécurité routière. EP 0 581 512 tente de pallier ce problème en prévoyant à cet effet, en addition des perches d'entraînement de la bâche de la position rétractée à la position déployée, des moyens de déplacement transversal de ces perches de manière à permettre un déplacement latéral des perches aux fins de les amener le plus près possible des faces latérales de la benne une fois le bâchage effectué. Il subsiste néanmoins d'une part que les perches sont toujours situées en saillie dans la largeur du véhicule, ce qui interdit le convoyage des bennes, notamment de 2,55 mètres de large, et d'autre part, que les perches sont déployées lors du convoyage pour maintenir la bâche en position déployée. Le problème technique de la largeur du véhicule est en partie résolu par WO 2004/080742 qui prévoit des moyens de déplacement transversal des perches entre une position escamotée où elles sont logées sous la benne et une position opérationnelle dans laquelle les perches peuvent être actionnées pour procéder au bâchage de la benne. Les perches étant solidairement attachées à la bâche, le dispositif prévoit deux positions escamotées : une position escamotée lorsque la bâche est rétractée et une position escamotée lorsque la bâche est déployée. Les perches sont constituées de deux bras, un bras inférieur associé à des moyens d'actionnement aptes à le mettre en mouvement et un bras supérieur fixé à la bâche, et formant entre eux un angle droit de telle sorte qu'en position escamotée déployée, les bras supérieurs de chacune des perches sont positionnés le long de la paroi arrière de la benne et les bras inférieurs sont sous la benne. Dès lors, en position escamotée, aucun organe lié au dispositif de bâchage ne s'étend en largeur au-delà des parois latérales des bennes transportées de telle sorte que le dispositif de bâchage n'est plus un obstacle au transport des bennes de 2,55 mètres de large. Ce dispositif présente néanmoins deux inconvénients. D'une part, il impose au 'véhicule de circuler avec les bras supérieurs des perches positionnés à l'arrière de la benne, ce qui empêche pour certains types de bennes de procéder à l'ouverture du panneau arrière de la benne tant que la bâche est en position déployée, les bras supérieurs venant entraver l'ouverture de la porte. D'autre part, un tel dispositif n'est pas performant pour le bâchage d'une benne à paroi arrière non verticale. En effet, les bras de chaque perche faisant entre eux un angle fixe de l'ordre de 90 , lorsque le bras inférieur est en position escamotée, le bras supérieur doit être collé le long de la paroi de la benne suivant un angle droit, ce qui est impossible si la paroi est inclinée comme c'est le cas notamment des bennes de décharge. Aussi, l'objectif principal de l'invention est de fournir un 25 dispositif de bâchage qui permet de bâcher/débâcher tout type de bennes, quel que soit ses dimensions et ses formes. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif de bâchage qui permet le convoyage de tout type de bennes, y compris celles dont la largeur correspond à la largeur maximale autorisée par les normes de 30 sécurité européennes. Un autre objectif de l'invention vise à fournir un dispositif de bâchage qui limite les frottements entre la bâche et les arêtes de la benne de manière à préserver l'intégrité de la bâche. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif simple à mettre en oeuvre par un seul homme. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif de bâchage économique. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif de bâchage qui puisse être monté sur un véhicule déjà équipé d'un dispositif hydraulique pour bennes amovibles, notamment répondant à la norme française NF R17-107 et à la norme allemande DIN 30722. Pour ce faire, un dispositif de bâchage d'une benne à toit ouvert, montée sur un véhicule selon l'invention comprend : - une bâche, - un compartiment de stockage de cette bâche, - un mécanisme articulé adapté pour déplacer la bâche, suivant une direction longitudinale du véhicule, entre une position dans laquelle elle est rétractée dans le compartiment de stockage et une position dans laquelle elle est déployée et recouvre ledit toit ouvert de ladite benne, - des moyens de déplacement transversal dudit mécanisme articulé entre une position escamotée dans laquelle il est logé sous la benne et une position opérationnelle, éloignée latéralement de la benne, dans laquelle il peut être actionné pour bâcher/débâcher ladite benne. Un dispositif de bâchage selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'accouplement réversible entre ledit mécanisme articulé et ladite bâche, - des moyens de maintien de ladite bâche en position déployée indépendamment du mécanisme articulé de manière à permettre un désaccouplement entre ledit mécanisme articulé et ladite bâche et un retour dudit mécanisme articulé en position escamotée, la bâche étant maintenue en position déployée. Un dispositif de bâchage selon l'invention permet ainsi non seulement de bâcher tout type de benne, quelles que soient sa forme et ses dimensions, mais permet aussi à un véhicule équipé d'un tel dispositif de circuler sur les routes, notamment européennes, avec la bâche déployée et le mécanisme articulé en position escamotée. Un dispositif de bâchage selon l'invention ne présente dès lors plus les problèmes de l'art antérieur liés à la position dangereuse ou encombrante du mécanisme articulé lorsque la bâche est en position déployée. De plus, un dispositif de bâchage selon l'invention permet à un véhicule équipé de ce dernier de convoyer les bennes dont la largeur est égale au maximum de la largeur autorisée par les législations. Dans tout le texte, le dispositif de bâchage selon l'invention monté sur un véhicule est décrit en considérant le véhicule posé sur un sol horizontal. De plus, le véhicule sur lequel est montée une benne amovible présente une direction longitudinale correspondant à sa direction normale d'avancement. L'avant de la benne correspond à la partie de la benne située vers l'avant du véhicule, c'est-à-dire à la partie du véhicule qui comprend généralement la cabine de pilotage du véhicule, et l'arrière de la benne correspond à la partie de la benne située vers l'arrière du véhicule. Le bas de la benne est la partie de la benne qui repose sur le véhicule et le haut de la benne est la partie opposée de la benne qui comprend le toit ouvert destiné à recevoir la bâche. Avantageusement et selon l'invention, ladite bâche comprend une première extrémité solidaire dudit compartiment de stockage et une seconde extrémité, düte extrémité d'entraînement, adaptée pour être entraînée par ledit mécanisme articulé, et lesdits moyens de maintien de ladite bâche en position déployée comprennent des moyens de fixation de ladite extrémité d'entraînement de la bâche à l'arrière de la benne, adaptés pour maintenir ladite bâche en position déployée indépendamment du mécanisme articulé. Il est aisé pour un homme seul de fixer l'extrémité d'entraînement de la bâche à l'arrière de la benne. De plus, fixer l'extrémité d'entraînement à l'arrière de la benne est un moyen simple, efficace et économique d'assurer un maintien de la bâche en position déployée, indépendamment du mécanisme articulé. Avantageusement et selon l'invention, ledit mécanisme articulé comprend au moins une perche dont une extrémité est adaptée pour pouvoir être articulée par rapport au châssis du véhicule de façon à permettre, une fois le mécanisme articulé en position opérationnelle, un pivotement de la perche autour dudit axe transversal horizontal, d'une position initiale dans laquelle l'autre extrémité de la perche, dite extrémité d'attache, est positionnée vers l'avant de la benne et est adaptée pour pouvoir être accouplée à ladite extrémité d'entraînement de la bâche, vers une position, dite position pivotée, dans laquelle ladite extrémité d'attache de la perche est positionnée vers l'arrière de la benne. Le mécanisme articulé comprend une perche à bras articulés, la perche étant elle-même articulée par rapport au châssis selon un axe transversal horizontal qui permet un pivotement de la perche autour de cet axe d'une position initiale vers une position pivotée. En position escamotée sous la benne, le mécanisme articulé est sensiblement horizontal de manière à pouvoir se loger sous la benne. Une fois en position opérationnelle, l'extrémité de la perche articulée par rapport au châssis est donc la partie de la perche la plus proche du sol. L'autre extrémité de la perche est adaptée pour d'une part pouvoir être accouplée à l'extrémité d'entraînement de la bâche, et pour d'autre part pouvoir être libérée de l'extrémité d'entraînement de la bâche, ce qui permet, une fois la bâche maintenue en position déployée, de procéder au désaccouplement simple et rapide entre la perche et la bâche, autorisant ainsi un retour de la perche, libérée de la bâche, en position escamotée. Un dispositif de bâchage selon l'invention comprend, dans une version économique, une seule perche articulée. Cependant, il peut être prévu une seconde perche articulée de telle sorte qu'en position opérationnelle, le mécanisme articulé présente une perche de chaque côté de la benne. Avantageusement et selon l'invention, chaque perche comprend au moins deux bras articulés l'un à l'autre, un bras inférieur dont une extrémité est adaptée pour être articulée par rapport au châssis de façon à permettre le pivotement de la perche autour dudit axe transversal horizontal de ladite position initiale vers ladite position pivotée et un bras supérieur comprenant une traverse transversale dont une extrémité forme ladite extrémité d'attache et est adaptée pour pouvoir être accouplée à la bâche et pour pouvoir être libérée de la bâche. La traverse transversale agencée à l'extrémité d'un bras supérieur d'une perche permet au mécanisme articulé d'entraîner efficacement le déploiement de la bâche. En effet, l'extrémité d'attache de la traverse est reliée au centre de l'extrémité d'entraînement de la bâche, ce qui assure une répartition des efforts sur la bâche. Avantageusement et selon l'invention, pour chaque perche, les bras sont articulés l'un à l'autre selon une liaison pivot d'axe parallèle à l'axe de pivotement transversal horizontal de la perche, de telle sorte que le débattement de chaque perche s'effectue dans un plan longitudinal sensiblement vertical. Avantageusement et selon l'invention, chaque perche comprend un dispositif de rappel élastique adapté pour maintenir, entre un bras inférieur et un bras immédiatement supérieur articulé à celui-ci, un angle constant et maximal en l'absence d'une force extérieure, de telle sorte que l'extrémité d'attache de la perche est située, au cours du déplacement de la bâche de la position rétractée à la position déployée, au-dessus du point le plus élevé de la benne. La présence d'un dispositif de rappel élastique assure ainsi que le déplacement de la bâche de la position rétractée à la position déployée et réciproquement s'effectue tout en maintenant la bâche au dessus et à distance de la benne, ce qui minimise les frottements entre la bâche et les différentes arêtes de la benne. L'intégrité de la bâche est ainsi préservée. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif de bâchage comprend des moyens de manoeuvre adaptés pour permettre à un utilisateur d'exercer sur le bras supérieur de la perche, une force susceptible de provoquer une compression du dispositif de rappel élastique de manière à réduire l'angle entre les différents bras de chaque perche et de permettre un positionnement de la bâche sur les arêtes supérieures de la benne par un mouvement de haut en bas sans frottements latéraux. Au cours du déploiement de la bâche, la perche munie d'un dispositif de rappel élastique déplace la bâche au-dessus de la benne de telle sorte que la bâche n'est pas en contact avec les arêtes de la benne. Un opérateur placé à l'arrière du véhicule peut, une fois la bâche déployée, actionner les moyens de manoeuvre adaptés pour comprimer le dispositif de rappel élastique de manière à ce que le bras supérieur de la perche à l'extrémité duquel est accouplée la bâche se rapproche du sol en épousant les contours de la benne. Le dispositif de bâchage selon l'invention permet ainsi, d'une part de bâcher tout type de benne, quel que soit la hauteur de cette dernière, le dispositif de rappel élastique assurant un écartement maximal des bras en situation de bâchage, et d'autre part, de positionner la bâche sans frottement sur la benne par la mise en action des moyens de manoeuvre. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif de rappel élastique est constitué d'au moins un vérin à gaz passif adapté pour, d'une part être comprimé par 1"intermédiaire d'une force exercée par un utilisateur sur le bras supérieur de la perche, et d'autre part reprendre sa initiale de repos en l'absence de ladite force extérieure. Avantageusement et selon l'invention, ladite extrémité d'attache de chaque perche comprend un moyen d'attache adapté pour coopérer avec un moyen d'attache conjugué agencé au niveau de l'extrémité d'entraînement de la bâche. Les deux moyens d'attache conjugués agencés respectivement à l'extrémité de la perche et à l'extrémité de la bâche permettent à un utilisateur de réaliser manuellement et sans outils, d'une part l'accouplement, et d'autre part la séparation entre la perche et la bâche. Avantageusement et selon l'invention, ladite extrémité d'entraînement de la bâche comprend un anneau et ladite extrémité d'attache de chaque perche comprend un crochet de préhension conjugué adapté pour passer dans l'anneau et s'y accoupler ou s'en libérer. Avantageusement et selon l'invention, les moyens de manoeuvre comprennent une corde de traction dont une extrémité est fixée audit anneau de l'extrémité d'entraînement de la bâche et l'autre extrémité, dite extrémité de manoeuvre, est adaptée pour être manoeuvrée par un opérateur, une fois la perche en position pivotée, de manière à comprimer le(les) vérin(s) à gaz assurant un positionnement de la bâche sur les arêtes supérieures de la benne selon un mouvement de haut en bas. La corde de traction combinée au(x) vérin(s) à gaz permet à un homme seul de procéder simplement au positionnement de la bâche sur le toit de la benne sans frottement par une traction sur la corde entraînant par l'intermédiaire de l'attache anneau/crochet, la compression du vérin à gaz. Avantageusement et selon l'invention, les moyens de fixation de la bâche comprennent une corde de fixation dont une extrémité est fixée à l'anneau de l'extrémité d'entraînement de la bâche et l'autre extrémité, dite extrémité de fixation, est adaptée pour être attachée par un opérateur à l'arrière de la benne. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif de bâchage comprend une unique corde qui forme à la fois les moyens de manoeuvre et les moyens de fixation de manière à permettre à un opérateur de comprimer le (les) vérin(s) à gaz et de fixer la bâche à l'arrière de la benne dans un mouvement continu. Réaliser les moyens de manoeuvre et les moyens de fixation par une unique corde permet à un homme seul d'une part, de déployer la bâche sur le toit de la benne sans frottement en exerçant une traction sur la perche et d'autre part, de fixer dans le même mouvement la bâche à l'arrière de la benne. Avantageusement et selon l'invention, au moins une perche comprend un dispositif d'accroche de la corde et de rappel de cette dernière dans le plan de débattement longitudinal de cette perche, ce dispositif étant adapté pour rappeler ladite corde lorsque les moyens de manoeuvre et de fixation ne sont pas actionnés par un opérateur. Le dispositif de rappel de la corde dans le plan de débattement longitudinal de la perche facilite les opérations de déplacement de la bâche de la position rétractée à la position déployée et réciproquement en positionnant la corde sur les cotés de la benne, ce qui permet de se prémunir contre un éventuel blocage de la corde entre la benne et la bâche en début ou en fin de déplacement de la bâche. Avantageusement et selon l'invention, le compartiment de stockage de la bâche est monté sur un mât télescopique fixé sur le véhicule en 10 avant de la benne. Un mât télescopique agencé en avant de la benne permet également de minimiser les frottements entre la bâche et l'arête supérieure avant de la benne. En effet, en début de bâchage, le mât télescopique est placé en position haute, ce qui permet de déployer la bâche sans que cette dernière ne 15 vienne frotter sur l'arête supérieure. Une fois le déploiement terminé, le mât télescopique est ramené en position basse de manière à ce que la bâche recouvre bien l'intégralité du toit ouvert de la benne. Avantageusement et selon l'invention, le compartiment de stockage de la bâche comprend un enrouleur muni d'un dispositif de rappel de la 20 bâche en position rétractée, ledit enrouleur muni dudit dispositif de rappel de la bâche étant adapté pour assurer le déplacement de la bâche de la position déployée vers la position rétractée lorsque la perche se déplace de la position pivotée à la position initiale. La présence d'un enrouleur permet de faciliter le retour de 25 la bâche en position rétractée. Avantageusement et selon l'invention, il comprend un dispositif d'actionnement associé aux moyens de déplacement transversal et au mécanisme articulé adapté pour opérer respectivement le déplacement du mécanisme articulé entre la position escamotée et la position opérationnelle et le 30 déplacement de ce mécanisme articulé pour bâcher/débâcher ladite benne. Avantageusement et selon l'invention, ledit dispositif d'actionnement est un dispositif hydraulique comprenant au moins un vérin hydraulique. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif de bâchage comprend des moyens de verrouillage du mécanisme articulé en position 5 escamotée. L'invention s'étend à un procédé pour bâcher et débâcher une benne à toit ouvert utilisant un dispositif de bâchage selon l'invention. Un procédé selon l'invention pour bâcher une benne à toit ouvert montée sur un véhicule par un dispositif de bâchage selon l'invention 10 comprend les étapes qui consistent à : - actionner les moyens de déplacement transversal de manière à déplacer ledit mécanisme articulé de la position escamotée à la position opérationnelle, - actionner le mécanisme articulé vers l'arrière de la benne 15 de telle sorte qu'il déplace la bâche de la position rétractée vers la position déployée, - arrêter l'actionnement dudit mécanisme articulé lorsque la bâche dépasse l'extrémité arrière de la benne. Un procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il 20 comprend les étapes qui consistent à : - actionner les moyens de maintien de la bâche en position déployée, - actionner le retour dudit mécanisme articulé vers l'avant de la benne, 25 - actionner les moyens de déplacement transversal de manière à déplacer ledit mécanisme articulé de ladite position opérationnelle à ladite position escamotée. Un procédé selon l'invention pour débâcher une benne à toit ouvert montée sur un véhicule par un dispositif de bâchage selon l'invention 30 comprend les étapes qui consistent à : - actionner les moyens de déplacement transversal de manière à déplacer ledit mécanisme articulé de la position escamotée à la position opérationnelle, - actionner ledit mécanisme articulé vers l'arrière de la benne, -accoupler le mécanisme articulé à la dite bâche, - libérer les moyens de maintien de la bâche en position déployée, - actionner ledit mécanisme articulé vers l'avant de la benne de telle sorte qu'il autorise le déplacement de la bâche de la position déployée vers la position rétractée, - actionner les moyens de déplacement transversal pour déplacer ledit mécanisme articulé de la position opérationnelle vers la position escamotée. L'invention s'étend à un véhicule équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention. L'invention concerne en outre un dispositif de bâchage, un procédé pour bâcher/débâcher une benne à toit ouvert montée sur un véhicule et un véhicule équipé d'un dispositif de bâchage caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui présente à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention, en référence aux dessins annexés ; sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule sur lequel est chargée une benne à toit ouvert, équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention en position escamotée et présentant la bâche en position rétractée dans un compartiment de stockage, - la figure 2 est une vue schématique d'un véhicule équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention, présentant la bâche en position 30 haute déployée, - la figure 3 est une vue schématique d'un véhicule équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention présentant la bâche en position basse déployée par l'action d'un opérateur, - la figure 4 est une vue schématique d'un véhicule équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention présentant la bâche fixée à l'arrière de la benne et la perche en phase de retour en position initiale, - la figure 5 est une vue schématique des moyens de déplacement transversal d'un mécanisme articulé selon l'invention, - la figure 6 est une vue schématique en perspective 3/4 avant du véhicule équipé du dispositif de bâchage selon l'invention de la figure 1, - la figure 7 est une vue schématique en perspective 3/4 arrière du véhicule équipé du dispositif de bâchage selon l'invention de la figure 3, - la figure 8 est une vue schématique en perspective 3/4 arrière d'un véhicule sur lequel est montée une benne à toit ouvert équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention au début de la procédure pour débâcher la benne, - la figure 9 est une vue schématique en perspective 3/4 arrière d'un véhicule sur lequel est montée une benne à toit ouvert équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention à une étape intermédiaire de la procédure pour débâcher la benne, - la figure 10 est une vue schématique en perspective 3/4 arrière d'un véhicule sur lequel est montée une benne à toit ouvert équipé d'un dispositif de bâchage selon l'invention à la fin de la procédure pour débâcher la benne. La figure 1 présente un véhicule 1 sur lequel est chargée une benne 4 à toit ouvert et comprenant un dispositif 2 de bâchage en position escamotée sous la benne 4. Dans l'exemple représenté, la benne 4 est une benne 4 amovible montée sur le véhicule 1 par l'intermédiaire d'un appareil 36 hydraulique solidaire du véhicule 1 et répondant à la norme française NF R17-107 ou allemande DIN 30722, et comprenant en particulier un bras 37 monté pivotant autour d'un axe transversal horizontal par rapport au châssis du véhicule 1, et mû par un vérin hydraulique 38. Le bras 37 comprend un longeron 37a apte à s'étendre longitudinalement sous la benne 4, prolongé par un montant 37b sensiblement orthogonal au longeron 37a et apte à s'étendre sensiblement verticalement vers le haut le long de la paroi 39 verticale avant de la benne 4. Le vérin 38 est d'un coté accouplé au longeron 37a et, de l'autre, articulé au châssis du véhicule. Le montant 37b forme, à son extrémité supérieure un crochet 40 adapté pour coopérer avec une barre 41 d'accrochage solidaire de la paroi avant 39 de la benne 4 de façon à permettre le chargement de la benne 4 sur le châssis du véhicule 1 ou son déchargement depuis le châssis du véhicule 1. Les figures 1 à 4 présentent un arraché partiel permettant d'illustrer le crochet 40 de l'appareil 36. Le dispositif 2 de bâchage comprend un mât 5 télescopique surmonté d'un compartiment 7 de stockage d'une bâche 8. Ledispositif 2 de bâchage selon l'invention est destiné à permettre de déployer la bâche 8 sur la benne 4 de manière à assurer un bâchage de la benne 4 ; et à permettre d'entraîner la bâche 8 dans le compartiment 7 de stockage de manière à débâcher la benne 4. La figure 2 présente le même véhicule équipé du dispositif 2 de bâchage dont la bâche 8 est en cours de déploiement par l'intermédiaire d'un mécanisme 3 articulé. Le mécanisme 3 articulé comprend une perche comprenant un bras 15 inférieur, un bras 16 supérieur à une extrémité de laquelle est agencée une traverse 19. Les bras 15 inférieur et 16 supérieur sont articulés entre eux par l'intermédiaire d'un axe pivot 17 longitudinal transversal. De plus, ces bras 15 inférieur et 16 supérieur sont reliés l'un à l'autre par un dispositif 14 de rappel élastique. Ce dispositif 14 de rappel élastique est adapté pour maintenir entre le bras 15 inférieur et le bras 16 supérieur un angle 0 constant et maximal en l'absence d'une force extérieure, cet angle 0 étant adapté pour assurer que le déploiement de la bâche 8 ne génère pas de frottements latéraux entre la bâche 8 et les arêtes 33 supérieures de la benne 4. Pour ce faire, le dispositif 14 de rappel maintien entre le bras 15 inférieur et le bras 16 supérieur un angle tel que l'extrémité 9 d'attache associée au bras 16 supérieur soit située au cours du déplacement de la bâche au dessus du haut de la benne 4. Ce dispositif 14 de rappel élastique est également adapté pour pouvoir être comprimé par l'action d'un opérateur extérieur sur le bras 16 supérieur par exemple, ce qui engendre la diminution de l'angle 0 entre le bras 15 inférieur et le bras 16 supérieur conduisant ainsi à abaisser l'extrémité 9 d'attache associée au bras 16 supérieur et à une pose selon un mouvement de haut en bas de la bâche 8 sur les arêtes 33 supérieures de la benne 4 sans frottements latéraux. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, ce dispositif 14 de rappel élastique est un vérin à gaz passif, c'est-à-dire, non alimenté en gaz. Selon d'autres modes de réalisation de la présente invention, le dispositif 14 de rappel élastique est un ressort à lames, à boudin, hélicoïdal ou tout élément élastique capable de se déformer par traction ou compression, d'emmagasiner de l'énergie potentielle élastique et de la restituer en reprenant sa forme primitive au repos. Selon le mode de réalisation des figures, l'angle 0 formé par les deux bras en situation non comprimée est de l'ordre de 100 degrés. Ce dernier peut bien entendu être choisi, en fonction du choix du vérin à gaz et de la position de ce dernier sur chacun des deux bras de sorte que l'angle 0 en situation de repos présente une autre valeur. Un angle 0 trop petit perd de son intérêt et un angle 0 trop grand nécessitera de développer une force importante pour comprimer le vérin à gaz. Le bras inférieur 15 de la perche est, tel que représenté sur la figure 5, articulé à une barre support 34 s'étendant dans la direction longitudinale et présentant une section droite en forme de U de telle sorte qu'elle puisse accueillir un vérin 12 hydraulique associé à un dispositif 6 hydraulique. Une première extrémité de ce vérin 12 hydraulique est fixée dans le U de la barre support 34, à une extrémité de cette barre support 34 et l'autre extrémité de ce vérin 12 hydraulique est fixée sur le bras 15 inférieur de la perche, l'extrémité inférieure du bras 15 inférieur étant elle-même fixée sur la barre support suivant une liaison pivot, à l'extrémité opposée de la liaison entre le vérin 12 hydraulique et la barre support 34. De cette manière, la mise en action du vérin 12 hydraulique permet d'assurer le pivotement de la perche autour de l'axe 26 transversal horizontal. Lorsque la perche est en position non pivotée, le vérin 12 hydraulique loge dans le U de la barre support, et lorsqu'il est mis en action, il se déploie, ce qui entraîne le déploiement de la perche, une extrémité du vérin étant fixé sur le bras inférieur de la perche. Selon le mode de réalisation des figures, la pièce support est une barre s'étendant dans la direction longitudinale et présente une section droite en forme de U, de manière à permettre le logement du vérin lorsque la perche est en position initiale non pivotée, mais peut selon d'autres modes de réalisation présenter la forme d'un plateau support horizontal ou tout autre type de forme. L'autre extrémité de la pièce support 34 est solidaire d'une pièce 35 de guidage en translation s'étendant dans la direction transversale horizontale, la dite pièce 35 de guidage étant adaptée pour coulisser dans une traverse 30 creuse solidaire du châssis du véhicule et s'étendant dans la direction transversale horizontale. La traverse 30 creuse est solidaire du châssis du véhicule et s'étend dans la direction transversale horizontale de telle sorte qu'elle est sous la benne 4 à toit ouvert une fois cette dernière montée sur le châssis du véhicule. Un vérin 13 hydraulique agencé selon la direction transversale permet, lorsqu'il est actionné, d'assurer le déplacement de la pièce 35 de guidage en translation dans la traverse 30 creuse, en présentant une première extrémité solidaire de la traverse 30 creuse et l'autre extrémité solidaire de la pièce 34 support. Le déplacement de la pièce 35 de guidage, solidaire de la pièce support 34 sur laquelle est articulée la perche, dans la traverse 30 creuse, réalise, selon le mode avantageux de l'invention tel que représenté sur les figures, le déplacement du mécanisme 3 articulé entre une position escamotée dans laquelle le mécanisme 3 articulé est logé sous la benne 4 et une position opérationnelle dans laquelle le mécanisme 3 articulé peut-être entraîné en pivotement autour de l'axe pivot 26. Selon un autre mode de réalisation non représenté de l'invention, la pièce support 34 peut présenter plusieurs pièces 35 de guidage s'étendant dans la direction transversale et coopérant avec des traverses 30 creuses pour assurer le déplacement selon la direction transversale. Selon un autre mode de réalisation non représenté, l'axe de pivotement du mécanisme articulé par rapport au châssis est réalisé par une articulation portée directement par le châssis, cette articulation portant elle-même une traverse de guidage associée à la pièce de guidage de manière à réaliser la translation transversale du mécanisme articulé. En d'autres termes, selon cette variante de réalisation, le guidage en translation du mécanisme articulé est porté par l'articulation de pivotement de ce dernier. Le mécanisme 3 articulé peut selon un mode de réalisation avantageux de l'invention être associé à des moyens de verrouillage du mécanisme 3 articulé en position escamotée de manière à ce qu'au cours du transport, le mécanisme 3 articulé reste bien logé sous la benne 4. Ces moyens de verrouillage peuvent par exemple comprendre un crochet agencé sur le châssis du véhicule qui vient se fixer sur la pièce support 34 une fois le mécanisme 3 articulé en position escamotée de manière à interdire, sans déverrouillage, le déplacement de ce dernier de la position escamotée à la position opérationnelle. La figure 6 présente une vue en perspective trois-quarts avant d'un dispositif de bâchage selon l'invention équipant un véhicule 1 sur lequel est montée une benne 4 à toit ouvert. A l'avant de la benne 4 est disposé un mât 5 télescopique surmonté d'un compartiment 7 de stockage d'une bâche 8. Le compartiment 7 de stockage comprend de manière avantageuse un enrouleur sur lequel la bâche 8 est enroulée en position rétractée. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, cet enrouleur est un enrouleur automatique à ressort, éventuellement équipé d'un cliquet d'arrêt, pneumatique, hydraulique ou électrique. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, cet enrouleur est un enrouleur manuel, tel qu'un enrouleur à volant. La bâche 8 représentée sur la figure 7 présente une extrémité 9 d'entraînement comprenant un anneau 31 adapté pour coopérer avec un crochet 18 agencé à une extrémité de la traverse 19 de la perche. L'autre extrémité de la bâche 8 est reliée au dispositif de stockage et est idéalement reliée à l'enrouleur associé. L'anneau 31 et le crochet 19 permettent d'une part d'assurer l'accouplement de la perche et de la bâche 8 lors du déplacement de la bâche 8 de la position rétractée à la position déployée et réciproquement, et d'autre part, de séparer la perche de la bâche 8 lorsque cette dernière est en position déployée et maintenue déployée par une corde 10 adaptée pour fixer l'extrémité 9 d'entraînement de la bâche à l'arrière de la benne. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la corde 10 est associée à un dispositif 25 de rappel de la corde 10 le long du mécanisme 3 articulé de telle sorte que la corde 10 ne vienne pas se coincer à l'intérieur de la benne 4, par exemple contre la paroi arrière de la benne 4, au cours du déploiement de la bâche 8. La position de rappel de la corde 10 est présentée sur la figure 10. Le dispositif 25 de rappel de la corde 10, peut selon un mode de réalisation de la présente invention, comprendre un enrouleur automatique sur lequel peut venir s'enrouler un brin de rappel dont une extrémité est fixée à l'enrouleur et l'autre extrémité est équipée d'un dispositif du type mousqueton qu'un opérateur peut venir placer sur la corde 10 afin de rappeler cette dernière. Ce dispositif 25 de rappel est avantageusement agencé au niveau de la jonction entre le bras 16 supérieur et la traverse 19 de manière à ce qu'il puisse rappeler la corde dans le plan de débattement de la perche. Un dispositif de bâchage selon l'invention est utilisé comme suit pour bâcher une benne 4 à toit ouvert. A l'état initial, le dispositif de bâchage est rangé sous la benne 4 non recouvert par la bâche 8. La première étape consiste à déverrouiller le verrouillage 30 du mécanisme 3 articulé. La deuxième étape consiste à actionner les moyens 11 de déplacement transversal du mécanisme 3 articulé selon une direction A transversale de manière à déplacer le mécanisme 3 articulé de la position escamotée à la position opérationnelle. La troisième étape consiste à déployer le mât télescopique selon une direction B verticale de telle sorte que le compartiment 7 de stockage surmontant ce dernier se retrouve au-dessus de la benne 4 afin d'éviter les frottements entre la bâche 8 et les arêtes 33 supérieures de la benne 4. La quatrième étape consiste à actionner la mise en rotation de la perche autour de l'axe 26 de pivotement, représenté par la direction C sur la figure 6. La cinquième étape consiste, une fois le mécanisme 3 articulé en bout de course, à faire manoeuvrer la corde 10 par un opérateur de manière à ce que par son action de traction suivant un mouvement de haut en bas, tel que représenté par la direction D, il comprime le vérin 14 à gaz passif, ce qui a pour effet de positionner par un mouvement de haut en bas sans frottements latéraux notables la bâche 8 sur les arêtes 33 supérieures de la benne 4. Dans le même élan, l'opérateur peut fixer la bâche 8 à l'arrière de la benne 4, par exemple sur le mécanisme de fermeture de la paroi arrière de la benne 4 tel que représenté sur la figure 7. La sixième étape consiste à actionner le mécanisme 3 articulé suivant une rotation inverse autour de l'axe 26. Le crochet 18 agencé à l'extrémité de la traverse 19 va alors naturellement se séparer de l'anneau 31 agencé à l'extrémité de la bâche 8 étant donné que ce dernier est maintenu fixement par la corde 10. La dernière étape consiste à actionner les moyens 11 de déplacement transversal et à verrouiller le mécanisme 3 articulé de manière à ce que le véhicule puisse assurer le transport de la benne bâchée sans qu'aucun organe du dispositif de bâchage ne soit susceptible d'entraver la bonne circulation du véhicule. La procédure pour débâcher comprend les étapes suivantes : La première étape consiste à déverrouiller le mécanisme 3 articulé. La deuxième étape consiste à déplacer latéralement le mécanisme 3 articulé en actionnant les moyens 11 de déplacement transversal. La troisième étape consiste à amener le mécanisme 3 articulé à l'arrière de la benne 4 par la mise en rotation autour de l'axe 26 de la perche. La quatrième étape consiste à détacher la corde 10 de l'arrière de la benne 4, tout en maintenant sa tension et à l'engager sur l'extrémité de la perche. Pour ce faire, un dispositif de bâchage selon l'invention comprend avantageusement à l'extrémité de la perche et tel que représenté sur la figure 7, une équerre 20 de retenue de la corde 10. Un opérateur peut alors engager la corde 10 sur l'équerre 20 de retenue de la corde 10 tel que représenté sur la figure 8. La cinquième étape consiste à accoupler le crochet agencé à l'extrémité de la perche avec l'anneau agencé à l'extrémité d'entraînement de la bâche. Pour ce faire, l'opérateur actionne la rotation de la perche jusqu'à ce que la perche arrive au contact de l'extrémité de la corde 10, qui coulisse au cours de cette opération sur l'équerre 20 de retenue. Le crochet 18 de la perche s'engage alors naturellement dans l'anneau 31 de l'extrémité de la bâche 8, tel que représenté sur la figure 9. L'opérateur doit alors désengager la corde de l'équerre 20 de retenue en la déplaçant simplement sur la droite ou sur la gauche, selon la position de l'équerre 20 de retenue sur la perche. La sixième étape consiste alors à actionner de nouveau la 25 rotation de la perche de manière à entraîner la bâche 8 dans le compartiment 7 de stockage, tel que représenté sur la figure 10. La dernière étape consiste, une fois la bâche 8 rétractée dans le compartiment 7 de stockage, à actionner les moyens 11 de déplacement transversal de manière à repositionner le mécanisme 3 articulé en position 30 escamotée. La benne 4 est alors prête à être déchargée du véhicule. Un dispositif de bâchage conforme à l'invention ne se limite pas aux seuls modes de réalisation décrits. En particulier, un dispositif de bâchage peut comprendre deux perches, une de chaque côté du véhicule associée à des moyens de déplacement transversal de cette perche d'une position escamotée à une position opérationnelle. Un dispositif de bâchage selon l'invention est plus particulièrement et avantageusement destiné aux véhicules de transport de bennes amovibles. Il peut néanmoins cependant s'appliquer aux véhicules à bennes fixes
L'invention concerne un dispositif de bâchage et un procédé pour bâcher/débâcher une benne à toit ouvert montée sur un véhicule comprenant : un compartiment (7) de stockage d'une bâche (8) comprenant une première extrémité solidaire dudit compartiment (7) de stockage et une seconde extrémité, dite extrémité (9) d'entraînement, un mécanisme (3) articulé adapté pour déplacer la bâche (8), suivant une direction longitudinale du véhicule, entre une position dans laquelle elle est rétractée dans le compartiment (7) de stockage et une position dans laquelle elle est déployée et recouvre ledit toit ouvert de ladite benne, des moyens de déplacement transversal dudit mécanisme (3) articulé entre une position escamotée dans laquelle il est logé sous la benne et une position opérationnelle, éloignée latéralement de la benne, dans laquelle il peut être actionné pour bâcher/débâcher ladite benne. Un dispositif de bâchage selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien de ladite bâche (8) en position déployée indépendamment du mécanisme (3) articulé de manière à permettre un retour dudit mécanisme (3) articulé en position escamotée une fois la bâche (8) déployée.
1/- Dispositif de bâchage pour benne (4) à toit ouvert montée sur un châssis de véhicule (1) comprenant : - une bâche (8), - un compartiment (7) de stockage de cette bâche (8), - un mécanisme (3) articulé adapté pour déplacer la bâche (8), suivant une direction longitudinale du véhicule (1), entre une position dans laquelle elle est rétractée dans le compartiment (7) de stockage et une position dans laquelle elle est déployée et recouvre ledit toit ouvert de ladite benne (4), - des moyens (11) de déplacement transversal dudit mécanisme (3) articulé entre une position escamotée dans laquelle il est logé sous la benne (4) et une position opérationnelle, éloignée latéralement de la benne (4), dans laquelle il peut être actionné pour bâcher/débâcher ladite benne (4), caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'accouplement réversible entre ledit mécanisme (3) articulé et ladite bâche (8), - des moyens de maintien de ladite bâche (8) en position déployée indépendamment du mécanisme (3) articulé de manière à permettre un désaccouplement entre ledit mécanisme (3) articulé et ladite bâche (8) et un retour dudit mécanisme (3) articulé en position escamotée, la bâche (8) étant maintenue en position déployée. 2/- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que : - ladite bâche (8) comprend une première extrémité solidaire dudit compartiment (7) de stockage et une seconde extrémité, dite extrémité d'entraînement (9), adaptée pour être entraînée en déplacement par ledit mécanisme (3) articulé, - lesdits moyens de maintien de ladite bâche (8) en position déployée comprennent des moyens de fixation de ladite extrémité (9)d'entraînement de la bâche (8) à l'arrière de la benne (4) adaptés pour maintenir ladite bâche (8) en position déployée indépendamment du mécanisme (3) articulé. 3/- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit mécanisme (3) articulé comprend au moins une perche dont une extrémité est adaptée pour pouvoir être articulée par rapport au châssis selon une liaison pivot d'axe (26) transversal horizontal de façon à permettre, une fois le mécanisme articulé en position opérationnelle, un pivotement de la perche autour dudit axe (26) transversal horizontal, d'une position initiale dans laquelle l'autre extrémité de cette perche, dite extrémité d'attache, est positionnée vers l'avant de la benne (4) et est adaptée pour pouvoir être accouplée à ladite extrémité (9) d'entraînement de la bâche (8), vers une position, dite position pivotée, dans laquelle ladite extrémité d'attache de cette perche est positionnée vers l'arrière de la benne (4). 4/-Dispositif selon la 3, caractérisé en ce chaque perche comprend au moins deux bras articulés l'un à l'autre, un bras (15) inférieur dont une extrémité est adaptée pour être articulée par rapport au châssis de façon à permettre la rotation de la perche autour dudit axe (26) transversal horizontal et un bras (16) supérieur comprenant une traverse (19) transversale dont une extrémité forme ladite extrémité d'attache et est adaptée pour pouvoir être accouplée à la bâche (8) et pour pouvoir être libérée de la bâche (8). 5/- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que pour chaque perche, les bras sont articulés l'un à l'autre par une liaison pivot (17) d'axe parallèle à l'axe (26) de pivotement transversal horizontal de la perche, de telle sorte que le débattement de chaque perche s'effectue dans un plan longitudinal sensiblement vertical. 6/- Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que chaque perche comprend un dispositif (14) de rappel élastique adapté pour maintenir, entre un bras (15) inférieur et un bras (16) immédiatement supérieur articulé à celui-ci, un angle constant et maximal en l'absence d'une force extérieure, de telle sorte que l'extrémité d'attache de laperche est située au cours du déplacement de la bâche (8) de la position rétractée à la position déployée, au-dessus du point le plus élevé de la benne (4). 7/- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de manoeuvre adaptés pour permettre à un utilisateur d'exercer sur le bras (16) supérieur de la perche, une force susceptible de provoquer une compression du dispositif (14) de rappel élastique de manière à réduire l'angle entre les différents bras de chaque perche et de permettre un positionnement de la bâche (8) sur les arêtes (33) supérieures de la benne (4) selon un mouvement de haut en bas sans frottements latéraux. 8/- Dispositif selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le dispositif (14) de rappel élastique est constitué d'au moins un vérin à gaz passif adapté pour, d'une part être comprimé par l'intermédiaire d'une force exercée par un utilisateur sur le bras (16) supérieur d'une perche, et d'autre part reprendre sa position initiale de repos en l'absence de cette force. 9/- Dispositif selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce que ladite extrémité d'attache de chaque perche comprend un moyen d'attache adapté pour coopérer avec un moyen d'attache conjugué agencé au niveau de l'extrémité (9) d'entraînement de la bâche (8). 10/-. Dispositif selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce que ladite extrémité (9) d'entraînement de la bâche comprend un anneau (31) et en ce que ladite extrémité d'attache de chaque perche comprend un crochet (18) de préhension conjugué adapté pour passer dans l'anneau (31) et s'y accoupler ou s'en libérer. 11/- Dispositif selon les 8 et 10 prises ensemble, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre comprennent une corde (10) de traction dont une extrémité est fixée audit anneau (31) de l'extrémité (9) d'entraînement de la bâche (8) et l'autre extrémité, dite extrémité de manoeuvre, est adaptée pour être manoeuvrée par un opérateur, une fois la perche en position pivotée, de manière à comprimer le dispositif (14) de rappel élastique assurant un positionnement de la bâche (8) sur les arêtes (33) supérieures de la benne (4)selon un mouvement de haut en bas. 12/- Dispositif selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que les moyens de fixation de la bâche comprennent une corde (10) de fixation dont une extrémité est fixée à l'anneau (31) de l'extrémité (9) d'entraînement de la bâche (8) et l'autre extrémité, dite extrémité de fixation, est adaptée pour être attachée par un opérateur à l'arrière de la benne (4). 13/- Dispositif selon les 11 et 12 prises ensemble, caractérisé en ce qu'il comprend une unique corde (10) formant à la fois les moyens de manoeuvre et les moyens de fixation de manière à permettre à un opérateur de comprimer le dispositif (14) de rappel élastique et de fixer la bâche à l'arrière de la benne (4) dans un mouvement continu. 14/- Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'au moins une perche comprend un dispositif (25) d'accroche de la corde (10) et de rappel de cette dernière dans le plan de débattement longitudinal de cette perche, ce dispositif étant adapté pour rappeler ladite corde (10) lorsque les moyens de fixation et de manoeuvre ne sont pas actionnés par un opérateur. 15/-- Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que le compartiment (7) de stockage de la bâche (8) est monté sur un mât (5) télescopique fixé sur le véhicule en avant de la benne (4). 16/-- Dispositif selon l'une des 2 à 15, caractérisé en ce que le compartiment (7) de stockage de la bâche (8) comprend un enrouleur muni d'un dispositif de rappel de la bâche (8) en position rétractée, ledit enrouleur muni dudit dispositif de rappel de la bâche (8) en position rétractée étant adapté pour assurer le déplacement de la bâche (8) de la position déployée vers la position rétractée lorsque la perche se déplace de la position pivotée à la position initiale. 17/.- Dispositif selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (6) d'actionnement associé aux moyens de déplacement transversal et au mécanisme (3) articulé adapté pour respectivement opérer le déplacement du mécanisme (3) articulé entre la position escamotée et la position opérationnelle et le déplacement de ce mécanisme (3)articulé pour bâcher/débâcher ladite benne. 18/- Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ledit dispositif (6) d'actionnement est un dispositif hydraulique comprenant au moins un vérin (12 ; 13) hydraulique. 19/- Dispositif selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage du mécanisme (3) articulé en position escamotée. 20/- Procédé pour bâcher une benne (4) à toit ouvert montée sur une plate-forme de charge d'un véhicule (1) par un dispositif (2) de bâchage conforme à l'une des 1 à 19 comprenant les étapes successives qui consistent à : - actionner les moyens (11) de déplacement transversal de manière à déplacer ledit mécanisme (3) articulé de la position escamotée à la position opérationnelle, - actionner le mécanisme (3) articulé vers l'arrière de la benne (4) de telle sorte qu'il déplace la bâche (8) de la position rétractée vers la position déployée, - arrêter l'actionnement dudit mécanisme (3) articulé lorsque la bâche (8) dépasse l'extrémité arrière de la benne (4), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent à : - actionner les moyens de maintien de la bâche (8) en position déployée, - actionner le retour dudit mécanisme (3) articulé vers l'avant de la benne (4), - actionner les moyens (11) de déplacement transversal de manière à déplacer ledit mécanisme (3) articulé de ladite position opérationnelle à ladite position escamotée. 21/- Procédé pour débâcher une benne (4) à toit ouvert montée sur une plate-forme de charge d'un véhicule (1) par un dispositif (2) de 30 bâchage conforme à l'une des 1 à 19 comprenant les étapes successives qui consistent à :- actionner les moyens (11) de déplacement transversal de manière à déplacer ledit mécanisme (3) articulé de la position escamotée à la position opérationnelle, - actionner ledit mécanisme (3) articulé vers l'arrière 5 de la benne, - accoupler ledit mécanisme (3) articulé et ladite bâche (8), - libérer les moyens de maintien de la bâche (8) en position déployée, 10 - actionner ledit mécanisme (3) articulé vers l'avant de la benne (4) de telle sorte qu'il autorise le déplacement de la bâche (8) de la position déployée vers la position rétractée, - actionner les moyens (11) de déplacement pour déplacer ledit mécanisme (:3) articulé de la position opérationnelle vers la 15 position escamotée. 22/.Véhicule de transport d'une benne amovible comprenant un dispositif de bâchage selon l'une des 1 à 19.
B
B60
B60P
B60P 7
B60P 7/04
FR2897577
A1
COUVERCLE DE COUSSIN GONFLABLE A RUPTURE FACILE
20,070,824
DEMO15.FRD L'invention concerne une paroi en matière thermoplastique moulée par injection, notamment un couvercle de coussin gonflable pour véhicule, propre à se rompre selon une ligne de faiblesse préétablie sous l'effet d'une force agissant sur une face de la paroi. Un coussin gonflable de sécurité pour véhicule est habituellement contenu, avant utilisation, dans un espace limité par un couvercle en matière plastique moulé par injection. Lorsque le coussin est gonflé par un gaz sous l'effet d'une collision, il exerce une pression sur la face interne du couvercle, provoquant la rupture de celui-ci qui permet le déploiement du coussin dans l'habitacle du véhicule. Pour obtenir une rupture franche du couvercle, une ligne de faiblesse est classiquement aménagée sous la forme d'une réduction d'épaisseur localisée. Une telle réduction d'épaisseur localisée implique une restriction du passage de matière lors de la réalisation du couvercle par injection, conduisant à des défauts d'aspect et à des contraintes dans la matière. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. L'invention vise notamment une paroi du genre défini en introduction, et prévoit que la ligne de faiblesse est formée par la jonction, par injection, de deux nappes de matière définissant des parties respectives de l'étendue superficielle de la paroi. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémentaires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - L'une au moins desdites nappes est constituée d'un mélange comprenant au moins un plastomère et au moins un élastomère. 1 - Ledit mélange comprend du polypropylène en tant que plastomère. - Ledit mélange comprend en tant que plastomère un copolymère 5 séquencé styrène-éthylène-butène-styrène. -Lesdites nappes présentent dans leur zone de jonction des formes coopérantes produisant un verrouillage mécanique mutuel. - Ledit verrouillage mécanique mutuel est produit au voisinage d'une seule face de la paroi. - Une première desdites nappes présente une nervure 15 s'étendant sensiblement parallèlement aux faces de la paroi et à distance de celles-ci, emprisonnée entre deux régions de la seconde nappe qui sont reliées entre elles à travers au moins un trou traversant ménagé dans la nervure. 20 - La nervure présente un élargissement situé au-delà dudit trou par rapport à la partie restante de la première nappe. - Ledit verrouillage mécanique mutuel est produit au voisinage de la face interne du couvercle de coussin gonflable. - L'épaisseur de la paroi le long de la ligne de faiblesse est sensiblement égale à l'épaisseur de chacune des nappes au voisinage de leur zone de jonction. 30 - Les matières des deux nappes présentent un aspect différent, notamment une couleur différente. L'invention a également pour objet un procédé pour réaliser une paroi telle que définie ci-dessus, comportant les étapes 35 suivantes: a) formation d'une première cavité de moulage par coopération d'une première partie de moule et d'une seconde partie de moule, et remplissage de la première cavité par 10 25 injection de matière pour former une première nappe dans une première étape de moulage; b) après refroidissement de la matière injectée, séparation des première et seconde parties de moule, la 5 première nappe restant attachée à la première partie de moule; c) formation d'une seconde cavité de moulage par coopération de la première partie de moule et d'une troisième partie de moule, ladite seconde cavité ayant sensiblement les 10 dimensions de la paroi à réaliser et étant occupée sur une partie de son étendue superficielle et dans toute son épaisseur par la première nappe, et remplissage du volume restant de la seconde cavité par injection de matière pour former une seconde nappe dans une seconde étape de moulage. 15 Le procédé selon l'invention peut comporter au moins certaines des particularités suivantes: - La première partie de moule comporte au moins un élément 20 mobile qui fait saillie dans la première cavité de moulage lors de la première étape de moulage et qui est rétracté pour dégager la seconde cavité de moulage lors de la seconde étape de moulage. 25 - Ledit élément mobile est une broche coulissante dont l'extrémité définit une face de ladite nervure et vient en contact lors de la première étape de moulage avec un tenon de la seconde partie de moule qui ménage ledit trou traversant, un flanc de ladite broche délimitant le cas échéant ledit 30 élargissement. - Les matières sont injectées à une température comprise entre 180 et 240 C environ. 35 Les caractéristiques et avantages de l'invention sont exposés plus en détail dans la description ci-après, avec référence aux dessins annexés. 4 La figure 1 est une vue de la face extérieure d'un couvercle de coussin gonflable pour véhicule selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II de la 5 figure 1. La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 relative à un autre coussin gonflable selon l'invention. 10 Les figures 4 et 5 sont des vues partielles en coupe montrant deux étapes successives de la fabrication par injection du couvercle de la figure 3. La figure 6 est une vue analogue à la figure 2 relative à un 15 couvercle de l'état de la technique. La figure 1 représente un couvercle de coussin gonflable 1 vu de l'extérieur, c'est-à-dire depuis l'habitacle du véhicule lorsqu'il est installé, cette vue correspondant aussi bien à 20 un couvercle selon l'invention, comme représenté en coupe sur la figure 2 ou sur la figure 3, qu'à un couvercle de l'état de la technique comme représenté en coupe sur la figure 6. Le couvercle 1 présente de façon connue une ligne de fai- 25 blesse 2, qui est représentée à titre illustratif par un trait mais peut n'être pas visible dans la réalité. Dans le cas présent, la ligne 2 s'étend de manière continue d'un bord gauche 3 à un bord droit 4 du couvercle, et est formée de deux segments de droites 5, 6 adjacents respectivement aux 30 bords 3 et 4, raccordés entre eux par un arc 7 contournant un cartouche central 8 qui peut porter des marques d'identification de l'appareil. La figure 6 illustre la manière classique de réaliser la 35 ligne de faiblesse 2, sous la forme d'une zone d'épaisseur réduite 10, avec les inconvénients exposés plus haut. Selon l'invention, la ligne de faiblesse est réalisée par la jonction de deux nappes de matière 11 et 12 injectées séparément. Les matières des nappes 11 et 12 viennent ainsi se coller mutuellement en une interface I. La rupture du couvercle lors du gonflage du coussin s'effectue alors par la séparation des deux nappes le long de l'interface I, et non plus par déchirement au sein d'une nappe unique. Sur la figure 2, l'épaisseur minimale du couvercle le long de la ligne de faiblesse 2 correspond à l'épaisseur e2 sur laquelle s'étend l'interface I, qui est peu inférieure à l'épaisseur totale eo du couvercle, contrairement au couvercle de la figure 6 pour lequel l'épaisseur minimale et est petite par rapport à l'épaisseur totale e0. Néanmoins, la rupture peut être obtenue pour une même force exercée par le coussin, ou même par une force inférieure, grâce à l'adhérence mutuelle limitée des deux nappes. La force de rupture peut être réglée en agissant sur le degré de compatibilité des matières des deux nappes, qui peuvent être identiques ou différentes, et sur l'épaisseur minimale dans la zone de jonction, qui peut aller jusqu'à l'épaisseur maximale eo du couvercle. Avantageusement, comme connu en soi, l'une au moins desdites nappes et de préférence les deux, sont constituées d'un mélange comprenant au moins un plastomère et au moins un élastomère, ces termes désignant des polymères organiques, solides à température ordinaire, dont la déformation sous contrainte est principalement plastique et élastique respec- tivement. Comme exemples de plastomères, on peut citer notamment le polypropylène (PP), ou bien un copolymère séquencé styrèneéthylène-butène-styrène (SEBS). Comme exemples d'élastomères, on peut citer notamment les élastomères thermoplastiques (TPE), les élastomères thermoplastiques sur base styrénique (TPE'S), les élastomères thermoplastiques oléfiniques (TPO), les élastomères thermo-35 plastiques vulcanisés (TPV) et les élastomères polyuréthanne (TPU). Les mélanges utilisés sont avantageusement des "compounds" présentant des propriétés élastomères et plastomères comme par exemple un compound élastomère sur polypropylène - styrène-éthylène-butène-styrène (PP SEBS), ou encore un compound polypropylène - éthylène-propylène-diène monomère (PP/EPDM). Les deux nappes peuvent être constituées d'un même mélange, par exemple compound PP SEBS / compound PP SEBS ou de deux mélanges différents, par exemple compound PP SEBS / compound PP EPDM. Le couvercle de la figure 3 diffère de celui de la figure 2 en ce que son épaisseur est uniforme, par conséquent sans aucune diminution dans la zone de jonction de nappes, et en ce que les nappes 11 et 12 présentent dans leur zone de jonction des formes particulières produisant un verrouillage mécanique mutuel. Plus spécifiquement, la nappe 11 présente au voisinage de la face intérieure 13 du couvercle une nervure 14 possédant deux faces planes 15, 16 parallèles au plan de la face 13. Des trous 17 répartis le long de la ligne de faiblesse traversent la nervure de la face 15 à la face 16. Au-delà des trous 17 par rapport à la partie principale de la nappe 11, la nervure présente une zone marginale élargie 18 qui s'étend au-delà de la face 15 jusqu'à la face 13, et au-delà de la face 16, sur une épaisseur totale inférieure à la moitié de l'épaisseur du couvercle. La nervure 14, à l'exception de la zone 18, est emprisonnée entre deux zones de la nappe 12 reliées entre elles à travers les trous 17, réalisant ainsi un verrouillage mutuel des nappes qui augmente la force à exercer de l'extérieur pour rompre le couvercle, réduisant le risque d'une rupture accidentelle. On décrit maintenant le procédé de fabrication du couvercle de la figure 3, à l'aide des figures 4 et 5. 7 Sur la figure 4, une première partie de moule 21 et une seconde partie de moule 22 délimitent entre elles une première cavité de moulage qui est remplie, lors d'une première étape de moulage, par une matière injectée 31 formant la première nappe 11. La partie 21 présente une face plane 24 destinée à définir la face intérieure 13 du couvercle, à partir de laquelle fait saillie une broche mobile 25 qui peut coulisser par rapport à la partie 21 perpendiculairement au plan de la face 24, cette direction de coulisse- ment correspondant également à la direction d'ouverture/fermeture du moule d'injection. L'extrémité 26 de la broche 25 définit la face 15 de la nervure 14, dont la face opposée 16 est définie par un bossage 27 de la partie de moule 22, au-delà duquel font saillie des tétons 28 qui viennent en appui sur l'extrémité 26 et qui définissent les trous 17 traversant la nervure. La zone élargie 18 de la nervure est partiellement délimitée par des flancs de la broche 25 et du bossage 27. Après refroidissement de la matière 31, la partie de moule 22 est retirée, la première nappe 11 restant attachée à la partie de moule 21, et une troisième partie de moule 23 vient coopérer avec la partie 21 pour former une nouvelle cavité de moule plus grande que la cavité précédente, qui est occupée sur une partie de son étendue superficielle et dans toute son épaisseur par la première nappe 11, le volume restant de cette cavité étant alors rempli par injection d'une matière 32 définissant la seconde nappe 12. Pendant cette seconde étape de moulage, la broche 25 est rétractée de telle sorte que son extrémité 26 se situe dans le plan de la face 24 de la partie 21, permettant à la matière 32 de traverser les trous 17 de la nervure 16 pour remplir le volume compris entre la face 15 de la nervure et l'extrémité 26 de la broche. Outre les avantages mentionnés précédemment, l'invention permet, par le choix des matières constitutives des deux nappes, de conférer à celles-ci un aspect différent, notamment une couleur différente, par exemple dans un but ornemen- tai, sans avoir recours à un traitement ultérieur. Des nappes présentant ainsi une couleur différente peuvent être recouvertes d'un vernis incolore
La ligne de faiblesse permettant la rupture du couvercle (1) sous l'effet de la force exercée par le coussin lors de son gonflage est formée par la jonction (I), par injection, de deux nappes de matière (11, 12) définissant des parties respectives de l'étendue superficielle du couvercle.
Revendications 1. Paroi (1) en matière thermoplastique moulée par injec- tion, notamment couvercle de coussin gonflable pour véhicule, propre à se rompre selon une ligne de faiblesse préétablie (2) sous l'effet d'une force agissant sur une face (13) de la paroi, caractérisée en ce que la ligne de faiblesse est formée par la jonction (I), par injection, de deux nappes de matière (11, 12) définissant des parties respectives de l'étendue superficielle de la paroi. 2. Paroi selon la 1, dans laquelle l'une au moins desdites nappes est constituée d'un mélange comprenant 15 au moins un plastomère et au moins un élastomère. 3. Paroi selon la 2, dans laquelle ledit mélange comprend du polypropylène en tant que plastomère. 20 4. Paroi selon l'une des 2 et 3, dans laquelle ledit mélange comprend en tant que plastomère un copolymère séquencé styrène-éthylène-butène-styrène. 5. Paroi selon l'une des précédentes, dans 25 laquelle lesdites nappes présentent dans leur zone de jonction des formes coopérantes (14-18) produisant un verrouillage mécanique mutuel. 6. Paroi selon la 5, dans laquelle ledit 30 verrouillage mécanique mutuel est produit au voisinage d'une seule face (13) de la paroi. 7. Paroi selon l'une des 5 et 6, dans laquelle une première desdites nappes présente une nervure 35 (14) s'étendant sensiblement parallèlement aux faces (13) de la paroi et à distance de celles-ci, emprisonnée entre deux régions de la seconde nappe qui sont reliées entre elles à travers au moins un trou traversant (17) ménagé dans la nervure. 9 8. Paroi selon la 7, dans laquelle la nervure (14) présente un élargissement (18) situé au-delà dudit trou (17) par rapport à la partie restante de la première nappe (11). 9. Couvercle de coussin gonflable pour véhicule selon l'une des 6 à 8, dans lequel ledit verrouillage mécanique mutuel est produit au voisinage de la face interne (13) du couvercle. 10. Paroi selon l'une des précédentes, dans laquelle l'épaisseur (e2) de la paroi le long de la ligne de faiblesse est sensiblement égale à l'épaisseur (eo) de chacune des nappes (11, 12) au voisinage de leur zone de jonction. 11. Paroi selon l'une des précédentes, dans laquelle les matières des deux nappes présentent un aspect différent, notamment une couleur différente. 20 12. Procédé pour réaliser une paroi selon l'une des précédentes, comportant les étapes suivantes: a) formation d'une première cavité de moulage par coopération d'une première partie de moule (21) et d'une seconde partie de moule (22), et remplissage de la première 25 cavité par injection de matière (31) pour former une première nappe (11) dans une première étape de moulage; b) après refroidissement de la matière injectée (31), séparation des première et seconde parties de moule, la première nappe (11) restant attachée à la première partie de 30 moule (21) ; c) formation d'une seconde cavité de moulage par coopération de la première partie de moule (21) et d'une troisième partie de moule (23), ladite seconde cavité ayant sensiblement les dimensions de la paroi à réaliser et étant 35 occupée sur une partie de son étendue superficielle et dans toute son épaisseur par la première nappe (11), et remplis-sage du volume restant de la seconde cavité par injection de matière (32) pour former une seconde nappe (12) dans une seconde étape de moulage. 10 15 11 13. Procédé selon la 12 pour réaliser une paroi selon la 5, dans lequel la première partie de moule (21) comporte au moins un élément mobile (25) qui fait saillie dans la première cavité de moulage lors de la première étape de moulage et qui est rétracté pour dégager la seconde cavité de moulage lors de la seconde étape de moulage. 14. Procédé selon la 12 pour réaliser une paroi selon l'une des 7 et 8, dans lequel ledit élément mobile est une broche coulissante (25) dont l'extrémité (26) définit une face (15) de ladite nervure (14) et vient en contact lors de la première étape de moulage avec un tenon (28) de la seconde partie de moule (22) qui ménage ledit trou traversant (17), un flanc de ladite broche délimitant le cas échéant ledit élargissement (18). 15. Procédé selon l'une des 12 à 13, dans lequel les matières sont injectées à une température comprise 20 entre 180 et 240 C environ.
B
B60,B29
B60R,B29C
B60R 21,B29C 45
B60R 21/215,B29C 45/16,B60R 21/2165
FR2889553
A1
COMMANDE D'OUVERTURE EXTERIEURE MOTORISEE D'UN OUVRANT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,209
La présente invention concerne une commande d'ouverture extérieure motorisée d'un ouvrant, c'est-à-dire d'une porte latérale, d'un hayon arrière ou d'un couvercle de coffre d'un véhicule automobile. Les commandes classiques d'ouverture d'un ouvrant de véhicule automobile comprennent une poignée coopérant avec un dispositif de verrouillage de l'ouvrant, cette poignée étant fixée dans l'ouvrant et étant mobile entre une position dans laquelle l'ouvrant est verrouillé et to une position dans laquelle cet ouvrant est déverrouillé. Le déplacement de cette poignée entre les deux positions est commandé manuellement par un utilisateur du véhicule automobile. Les automobiles modernes sont équipées d'un système de verrouillage centralisé qui permet au moyen d'une télécommande de commander à distance le verrouillage et le déverrouillage des portes, du hayon arrière et/ou du couvercle de coffre. Dans ces systèmes connus, des actionneurs agissent sur la serrure mais non pas sur la poignée. Ainsi, pour ouvrir un ouvrant, l'utilisateur doit saisir la poignée et la déplacer de la position de verrouillage vers la position de déverrouillage. Certains véhicules haut de gamme comportant des ouvrants lourds à déplacer comportent une motorisation qui assiste l'ouverture et la fermeture de l'ouvrant. Cependant, aucun des systèmes connus de commande d'ouverture 25 d'un ouvrant n'agit directement sur la poignée pour déplacer celle-ci vers la position de verrouillage ou de déverrouillage. Le but de la présente invention est d'apporter des perfectionnements aux commandes d'ouverture extérieure des ouvrants d'un véhicule automobile en vue notamment d'améliorer le confort des utilisateurs. L'invention vise ainsi une commande d'ouverture extérieure motorisée d'un ouvrant de véhicule automobile, comprenant une poignée coopérant avec un dispositif de verrouillage de l'ouvrant, cette poignée étant fixée dans l'ouvrant et étant mobile entre une position dans laquelle l'ouvrant est verrouillé et une position dans laquelle cet ouvrant est déverrouillé, le déplacement de cette poignée entre les deux 2889553 2 positions pouvant être commandé manuellement par un utilisateur du véhicule automobile. Suivant l'invention, cette commande d'ouverture est caractérisée en ce que la commande comprend en outre un moteur électrique coopérant directement avec la poignée pour la déplacer entre les deux positions précitées contre l'action d'un ressort de rappel qui aide le déplacement de la poignée en sens inverse. Ainsi, l'utilisateur n'a pas à exercer d'effort pour déplacer la poignée de la position de verrouillage vers la position de déverrouillage. to Dans une version préférée, la poignée est mobile entre une position dans laquelle elle affleure la surface extérieure du panneau de l'ouvrant et une position dans laquelle elle fait saillie hors de cette surface pour être accessible à la main d'un utilisateur. Dans cette position affleurante, la poignée occupe une position favorable à l'égard de l'aérodynamique et de l'esthétique, mais défavorable pour sa préhension manuelle. Cependant, ce dernier inconvénient est surmonté du fait que selon l'invention, le déplacement de la poignée est commandé par un moteur électrique. Selon une version avantageuse de l'invention, le moteur électrique comprend un arbre d'entraînement sur lequel est montée une came en appui contre un patin solidaire de la poignée, la rotation de la came entraînant le déplacement de la poignée entre les deux positions précitées. De préférence, le patin est en matière anti-friction. La poignée peut être montée pivotante autour d'un axe de rotation ou être mobile en translation. Selon une particularité avantageuse de l'invention, l'arbre du moteur électrique entraîne en outre un capteur qui détecte l'angle de rotation de l'arbre du moteur électrique et la position de la poignée. Selon une autre particularité, le patin est distant de l'axe de rotation de la poignée et celle-ci est reliée de façon articulée à une tige qui elle-même coopère avec un ressort de rappel pour comprimer celui-ci lors du déplacement de la poignée entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Le ressort de rappel aide en particulier le mouvement de la poignée de la position déverrouillée vers la position verrouillée. Selon d'autres particularités et avantages de l'invention: 2889553 3 - la poignée est montée pivotante sur un axe perpendiculaire à deux flasques de support entre lesquels est logée la came entraînée en rotation par le moteur électrique ainsi que la patin solidaire de la poignée sur lequel agit ladite came. - les deux flasques sont reliés entre eux par des entretoises, l'une de ces entretoises comportant un alésage dans lequel est engagée la tige qui coopère avec ledit ressort de rappel. - la poignée est reliée au dispositif de verrouillage de l'ouvrant par un câble engagé dans une gaine dont l'extrémité est en butée contre un o arrêt de gaine solidaire de l'une des deux flasques. - le ressort de rappel agit pour mettre le patin de la poignée en appui sur la came. - la mise en route du moteur électrique est commandée par un détecteur de présence logé dans la poignée. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif de commande motorisée selon l'invention, - la figure 2 est une vue éclatée du dispositif représenté sur la figure 1. Dans la réalisation représentée sur la figure 1, la commande d'ouverture extérieure motorisée d'un ouvrant tel que porte, hayon ou couvercle de coffre de véhicule automobile, comprend une poignée 1 coopérant avec un dispositif de verrouillage non représenté de l'ouvrant. Cette poignée 1 est fixée dans l'ouvrant au moyen d'un support qui sera décrit plus loin. Cette poignée 1 est mobile entre une position dans laquelle l'ouvrant est verrouillé et une position dans laquelle cet ouvrant est déverrouillé. Le déplacement de cette poignée 1 entre les deux positions ci-dessus peut être commandé manuellement par un utilisateur du véhicule automobile. 2889553 4 Conformément à l'invention, la commande comprend en outre, un moteur électrique 2 coopérant par l'intermédiaire d'un motoréducteur 3 directement avec la poignée 1 pour la déplacer entre les deux positions précitées contre l'action d'un ressort de rappel 4 qui aide le déplacement de la poignée en sens inverse, c'est-à-dire de la position déverrouillée vers la position verrouillée. De préférence, la poignée 1 est mobile entre une position dans laquelle elle affleure la surface extérieure du panneau de l'ouvrant et une position dans laquelle elle fait saillie hors de cette surface pour être accessible à la main d'un utilisateur, pour que celui-ci puisse ouvrir l'ouvrant et le fermer. Le moteur électrique 2 comprend un arbre d'entraînement 5 (voir figure 2), sur lequel est montée une came 6 en appui contre un patin 7 solidaire de la poignée 1. La rotation de la came 6 entraîne le déplacement de la poignée 1 entre les deux positions précitées. De préférence, le patin 7 est en matière anti-friction, pour limiter l'usure engendrée par le frottement de la came 6 sur le patin 7. Dans l'exemple des figures 1 et 2 la poignée 1 est montée pivotante autour d'un axe de rotation vertical. Cependant, la poignée pourrait également être mobile en translation, tel qu'un tiroir. Dans l'exemple représenté, l'arbre 5 du moteur électrique 2 entraîne en outre un capteur 8 qui détecte l'angle de rotation de l'arbre 5 du moteur électrique et la position de la poignée 1, notamment lorsqu'elle est en position déverrouillée. Bien entendu, le patin 7 est distant de l'axe de rotation de la poignée 1 et celle-ci est reliée de façon articulée grâce à une rotule 9, à une tige 10 qui elle-même coopère avec un ressort de rappel 4 pour comprimer celui-ci lors du déplacement de la poignée 1 entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Dans la réalisation représentée la poignée 1 est montée pivotante sur un axe perpendiculaire à deux flasques de support 11, 12 entre lesquels est logée la came 6 entraînée en rotation par le moteur électrique 2 ainsi que le patin 7 solidaire de la poignée 1 sur lequel agit la came 6. Les deux flasques 11, 12 sont destinés à être fixés dans l'ouvrant. 2889553 5 Les deux flasques 11, 12 sont reliés entre eux par des entretoises 13, 14, 15, 16 (voir figure 2). L'une 13 de ces entretoises comporte un alésage 17 dans lequel est engagée de façon coulissante, la tige 10 qui coopère avec le ressort de rappel 4. La poignée 1 est reliée au dispositif de verrouillage de l'ouvrant par un câble 18 (voir figure 1) engagé dans une gaine dont l'extrémité est en butée contre un arrêt de gaine 19 solidaire du flasque 11. Par ailleurs, le ressort de rappel 4 agit pour mettre le patin 7 de la poignée 1 en appui sur la came 6. D'autre part, la mise en route du moteur électrique 2 peut être commandée par un détecteur de présence tel qu'une fibre optique logée dans la poignée 1. Les principaux avantages de la commande d'ouverture d'un ouvrant que l'on vient de décrire sont les suivants. La position effacée de la poignée 1 par rapport au panneau extérieur de l'ouvrant apporte une amélioration de l'aérodynamique du véhicule car il n'existe pas de protubérance par rapport à la carrosserie ainsi qu'un apport d'une touche esthétique au style du véhicule en raison de la discrétion de la commande. Les manoeuvres sont rendues plus confortable: - l'activation de la commande entraîne un déverrouillage de la serrure par rapport à la gâche, - le geste est plus simple car il se cantonne juste à tirer sur l'ouvrant, - il n'existe pas de ressenti par l'utilisateur du changement d'état des pièces mécaniques. La commande apporte un confort pour l'oreille, car le mouvement des pièces mécaniques est généré par un moteur électrique de sorte que le mouvement de déclenchement est constant et immuable. La commande présente une plage étendue d'utilisation, car le système est géré par une électronique de commande, tous les paramètres de réglages tels que le temps de fonctionnement, la distance de détection du capteur, la temporisation des changements d'état, etc... étant évolutifs et ajustables. Le capteur angulaire 8 monté en bout de l'axe du moteur 2 informe l'électronique de commande lorsque l'angle est atteint. Une butée angulaire est également aménagée pour limiter le débattement. 2889553 6 Le ressort de rappel 4 de la poignée permet de plaquer le patin 7 sur la came 6. La forme de la came 6 est dessinée et réalisée dans le but de supporter et d'encaisser, lorsqu'une traction manuelle est exercée sur la poignée, tous les efforts issus de la manoeuvre de l'ouvrant. Dans ce cas, la direction des efforts converge vers l'axe de rotation de la came 6. La rotation inverse du moteur électrique entraîne naturellement une rentrée de la poignée, mouvement qui est aidé par le ressort de rappel 4. Une fonction antipincement mécanique est prévue. Elle repose sur le ressort de rappel 4 du système. Lorsque la poignée rencontre un obstacle dans sa phase de rentrée, la rotation du moteur s'opérant encore, l'appui du patin de frottement se trouve alors désolidarisé de la came. L'effort de pincement est, dans ce cas, juste celui produit par la compression du ressort 4 dont la valeur est ajustable. Lorsque la fonction antipincement est activée, le moteur s'arrête et inverse son sens de rotation pour sortir la poignée. Un accrochage est prévu sur la poignée pour assurer une liaison avec la serrure. Le mouvement de sortie de la poignée agit directement sur l'ouverture de la serrure. Cette liaison mécanique entre la commande selon l'invention et la serrure permet, en cas d'absence d'alimentation électrique, d'agir manuellement sur l'ouverture de la porte. Le mode de secours est ainsi assuré. Le mouvement de rentrée de la poignée n'est lancé que dans la condition où la serrure est engâchée. Grâce à l'électronique de commande, une temporisation peut être opérée
Commande d'ouverture extérieure motorisée d'un ouvrant de véhicule automobile, comprenant une poignée (1) coopérant avec un dispositif de verrouillage de l'ouvrant, cette poignée (1) étant fixée dans l'ouvrant et étant mobile entre une position dans laquelle l'ouvrant est verrouillé et une position dans laquelle cet ouvrant est déverrouillé, le déplacement de cette poignée (1) entre les deux positions pouvant être commandé manuellement par un utilisateur du véhicule automobile, caractérisée en ce que la commande comprend en outre un moteur électrique (2) coopérant directement avec la poignée (1) pour la déplacer entre les deux positions précitées contre l'action d'un ressort de rappel (4) qui aide le déplacement de la poignée (1) en sens inverse.
1. Commande d'ouverture extérieure motorisée d'un ouvrant de véhicule automobile, comprenant une poignée (1) coopérant avec un dispositif de verrouillage de l'ouvrant, cette poignée (1) étant fixée dans l'ouvrant et étant mobile entre une position dans laquelle l'ouvrant est verrouillé et une position dans laquelle cet ouvrant est déverrouillé, le déplacement de cette poignée (1) entre les deux positions pouvant être commandé manuellement par un utilisateur du véhicule automobile, caractérisée en ce que la commande comprend en outre un moteur électrique (2) coopérant directement avec la poignée (1) pour la déplacer entre les deux positions précitées contre l'action d'un ressort de rappel (4) qui aide le déplacement de la poignée (1) en sens inverse. 2. Commande d'ouverture selon la 1, caractérisée en ce que la poignée (1) est mobile entre une position dans laquelle elle affleure la surface extérieure du panneau de l'ouvrant et une position dans laquelle elle fait saillie hors de cette surface pour être accessible à la main d'un utilisateur. 3. Commande d'ouverture selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le moteur électrique (2) comprend un arbre d'entraînement (5) sur lequel est montée une came (6) en appui contre un patin (7) solidaire de la poignée (1), la rotation de la came (6) entraînant le déplacement de la poignée (1) entre les deux positions précitées. 4. Commande d'ouverture selon la 2, caractérisée en ce que le patin (7) est en matière anti-friction. 5. Commande d'ouverture selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la poignée (1) est montée pivotante autour d'un axe de rotation. 6. Commande d'ouverture selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la poignée (1) est mobile en translation. 7. Commande d'ouverture selon la 4, caractérisée en ce que l'arbre (5) du moteur électrique (2) entraîne en outre un capteur (8) qui détecte l'angle de rotation de l'arbre (5) du moteur électrique et la position de la poignée (1). 8. Commande d'ouverture selon l'une des 5 ou 7, caractérisée en ce que le patin (7) est distant de l'axe de rotation de la poignée (1) et celle-ci est reliée de façon articulée à une tige (10) qui elle- même coopère avec un ressort de rappel (4) pour comprimer celui- ci lors du déplacement de la poignée (1) entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. 9. Commande d'ouverture selon la 8, caractérisée en ce que la poignée (1) est montée pivotante sur un axe perpendiculaire à deux flasques de support (11, 12) entre lesquels est logée la came (6) entraînée en rotation par le moteur électrique (2) ainsi que le patin (7) solidaire de la poignée (1) sur lequel agit ladite came (6). 10. Commande d'ouverture selon la 9, to caractérisée en ce que les deux flasques 11, 12 sont reliés entre eux par des entretoises (13, 14, 15, 16), l'une (13) de ces entretoises comportant un alésage (17) dans lequel est engagée la tige (10) qui coopère avec ledit ressort de rappel (4). 11. Commande d'ouverture selon l'une des 9 ou 10, caractérisée en ce que la poignée (1) est reliée au dispositif de verrouillage de l'ouvrant par un câble (18) engagé dans une gaine dont l'extrémité est en butée contre un arrêt de gaine (19) solidaire de l'un des deux flasques 11, 12. 12. Commande d'ouverture selon l'une des 2 à 11, caractérisée en ce que le ressort de rappel (4) agit pour mettre le patin (7) de la poignée (1) en appui sur la came (6). 13. Commande d'ouverture selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que la mise en route du moteur électrique (2) est commandée par un détecteur de présence logé dans la poignée (1).
E
E05
E05B
E05B 17,E05B 1,E05B 65
E05B 17/22,E05B 1/00,E05B 65/12
FR2899411
A1
PROCEDE DE CONFIGURATION DE DISPLETS POUR UNE PLATEFORME INTERACTIVE D'ANALYSE DE PERFORMANCE D'UN RESEAU INFORMATIQUE
20,071,005
1 " Procédé de configuration de displets pour une plateforme interactive d'analyse de performance d'un réseau informatique." La présente invention se rapporte à un procédé pour configurer une plateforme interactive de surveillance de la performance et de la qualité d'un réseau informatique. Cette plateforme permet de communiquer à des utilisateurs un ensemble de des données de surveillance. Ces données sont affichées sur une page dynamique de type page Web sous forme de lo composants graphiques dits "displets". La plateforme informatique peut être considérée comme un portail Web. D'une façon générale, cette plateforme informatique est un outil de gestion de niveau de service, autrement dit SLM pour "Service Level Management" en anglais, qui a un rôle de supervision de réseau informatique 15 et de système d'information. La plateforme informatique mesure le niveau de qualité du système d'information et des éléments du réseau informatique auquel il est relié en détectant et diagnostiquant les problèmes. Elle génère ensuite des alertes par e-mail ou sous forme de rapports d'activités. Ces rapports peuvent être présentés à des utilisateurs sous forme de composants 20 graphiques ou "displets". En fait, la plateforme informatique comprend un serveur de base de données accessibles selon une communication de type client-serveur. Les éléments du réseau peuvent comprendre des machines et/ou des applicatifs. Plus concrètement, on conçoit pour un utilisateur ou un groupe 25 d'utilisateurs, un portail comprenant un ensemble de pages contenant des displets. Le displet peut se présenter sous la forme d'une fenêtre graphique affichant des informations telles que des rapports, des icones de navigation ("navigation widgets), des courbes... Les displets peuvent interagir, permettant la réalisation d'applications interactives dans des pages Web, pour 30 naviguer depuis des vues générales vers des données plus fines. Une plateforme informatique de l'art antérieur offre des mécanismes de critères dans lesquels on filtre les données présentées en fonction de l'utilisateur final (opérations internes de maintenance, gestion d'entreprise ou client externe) : ces filtres agissent comme des "masques" appliqués lorsque 35 l'on émet une requête de récupération de données depuis la base de 2899411 - 2 données. Par exemple, un critère sur une propriété est souvent défini de telle sorte que le client "ACME" voit uniquement les données qui le concernent. Les critères de filtrage ont donc pour rôle de rendre certaine données, c'est à dire certains displets, accessibles à des utilisateurs prédéterminés. 5 Cependant, les mécanismes de l'art antérieur consistant à configurer directement chaque displet de façon à définir les critères de filtrage qui lui sont applicables comportent des limitations importantes. La première limitation est le manque de sécurité. Les mécanismes de critères de l'art antérieur sont principalement utilisés lors de la conception des vues initiales. Durant la navigation dans la fenêtre de visualisation, par synchronisation et zoom ("drilldown") de displets, de nouveaux critères de filtrage sont définis et utilisés dans des URLs qui sont soumises via un navigateur Web au serveur de la plateforme interactive afin d'obtenir la vue désirée. Une telle URL peut être facilement récupéré par un utilisateur final. Puis, en modifiant manuellement les paramètres de filtrage dans l'URL, cet utilisateur peut obtenir l'accès aux données pour d'autres machines ou éléments du système, déviant ainsi les critères existants de mécanismes. La seconde limitation est le manque de factorisation. Les critères de filtrage doivent être définis pour chaque displet du portail. Cette limitation augmente le temps requis pour concevoir les pages du portail et conduit souvent à des erreurs, notamment si le concepteur oublie de définir des critères de filtrage appropriés sur tous les dispiets. La présente invention a pour. but un nouveau procédé de configuration simple à mettre en oeuvre et à utiliser, et présentant un niveau élevé de 25 sécurité. On atteint au moins l'un des objectifs avec un procédé pour configurer une plateforme interactive de surveillance de la performance et de la qualité d'un réseau informatique. Cette plateforme comporte une base de données client-serveur. La plateforme peut afficher des données de surveillance sous 30 forme de composants graphiques dits "displets"sur une page dynamique de type page Web. Selon l'invention, la plateforme interactive comprend une interface de configuration dans laquelle on définit, pour au moins un utilisateur donné, des critères de filtrage pour l'affichage de displets, lesdits critères étant définis sous forme de paramètres de configuration des droits 35 dudit au moins un utilisateur. 2899411 - 3 Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, lesdits critère sont systématiquement activés par la plateforme interactive de façon à assurer un accès sécurisé des données. Avec le procédé selon l'invention, on définit les critères de filtrage non 5 pas au niveau de chaque displet comme dans l'art antérieur, mais directement au niveau des paramètres des utilisateurs. On paramètre les utilisateurs et non directement les displets. On nomme de tels critères de filtrage des critères partagés. Cela procure de nombreux avantages dont une sécurité garantie. En effet : lo - les critères partagés sont appliqués à chaque fois des données doivent être retirées de la base de données; - les définitions des critères partagés ne sont jamais présentées à l'utilisateur final, même dans les URLs échangées avec via un navigateur Web. Si un utilisateur essaye de changer des paramètres d'URLs transmises 15 vers le serveur, l'utilisation systématique des critères partagés du côté du serveur empêche l'accès non autorisé aux données. Avantageusement les critères partagés peuvent s'appliquer soit à l'ensemble des displets pour différentes pages soit à un groupe donné de displets. En d'autres termes, on configure bien les paramètres de l'utilisateur, 20 mais ces paramètres concernent un groupe ou la totalité des displets. Par ailleurs, la présente invention est notamment remarquable par le fait les critères partagés peuvent s'appliquer à un groupe d'utilisateurs ou à chaque utilisateur du groupe par héritage. Selon l'invention, chaque groupe peut être organisé selon une arborescence à plusieurs niveaux. On peut alors définir des critères spécifiques pour un niveau donné de l'arborescence. Ces critères spécifiques peuvent être combinés avec les critères définis au niveau du groupe et reçus par héritage, ou bien ces critères spécifiques peuvent remplacer, pour ledit niveau donné, les critères définis au niveau du groupe. Avec la présente invention, le travail de conception pour la restriction des données présentées à l'utilisateur final est grandement simplifié en factorisant les définitions des critères partagés à des niveaux utilisateur/groupe. Lorsqu'une définition de portail pré-conçue est déployée dans un environnement client, des critères de filtrage peuvent être appliqués aux niveaux supérieurs de la hiérarchie de groupe permettant d'affiner des 2899411 - 4 données présentées tout en ne changeant pas la conception initiale du portail (et assurant ainsi une mise à jour douce de nouvelles conceptions). La capacité de remplacer les critères partagés au niveau du displet permet la mise en oeuvre de cas spécifiques où des critères de filtrage 5 communs ne peuvent pas être employés. Selon l'invention, on restreint les droits d'un utilisateur donné à la définition et la visibilité de critères. Ceci permet ainsi de laisser à un utilisateur final l'accès à la configuration d'un displet, tout en garantissant, par le biais des critères partagés, qu'il ne pourra accéder qu'aux données 10 autorisées. En limitant les droits sur la définition et la visibilité des critères, de nouvelles possibilités de personnalisation peuvent être offertes à l'utilisateur, avec la garantie que seulement les données permises seront toujours visibles. 15 D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique de l'environnement de mise en oeuvre du procédé selon l'invention; 20 La figure 2 est une vue schématique d'une page Web affichant trois displets sous forme de composants graphiques; La figure 3 est une vue schématique d'une fenêtre de configuration des paramètres utilisateurs. 25 Sur la figure 1 on voit un réseau informatique 1 d'une entreprise. Ce réseau 1 comprend plusieurs machines, systèmes et applications actifs. Ces éléments sont sous surveillance par une plateforme 2 de gestion de niveau de service SLM qui scrute ("polling") le réseau 1 en permanence. Cette plateforme comprend un serveur 3 relié à une base de données 4. Les 30 données de surveillance sont stockées dans la base de données 4 sous forme de displets ou composants renfermant chacun un type de données. Ces différentes données permettent l'analyse qualitatif du réseau 1. Les utilisateurs finaux utilisateurl et utilisateur2 peuvent accéder au serveur 3 via un navigateur Web. Chaque utilisateur n'est autorisé à visionner qu'un certain 35 nombre de displets. L'utilisateurl peut par exemple visualiser les displetl, 2899411 - 5- displet2 et displet5. Alors que l'utilisateur2 peut visualiser les displeti, displet3 et displet4 sur une page Web. Une telle page Web est illustrée de façon schématique sur la figure 2. Le displeti est un composant graphique sous forme de fenêtre de navigation dans des dossiers. Le displet2 est une 5 fenêtre affichant l'utilisation et les capacités mémoires de différentes machines du réseau 1. On passe du dispietl au displet2 par synchronisation. Le displet5 est une fenêtre affichant le détail d'une des machines affichées sur le displet2. Ce détail consiste en une courbe graphique sous forme de barres représentant la charge CPU en fonction du temps de la machine 10 concernée. Pour que l'utilisateur) ne puisse pas accéder à des displets non autorisés, ses droits d'accès sont définis dans le serveur 3 par un administrateur via une fenêtre de configuration comme on le voit sur la figure 3. Cette fenêtre de configuration permet de configurer les critères partagés 15 selon l'invention pour des groupes et des utilisateurs. Pour la configuration, des variables utilisateur peuvent être employées comme paramètre de critères partagés, améliorant encore leur capacité à être réutilisé (les variables utilisateur peuvent être fournies par des scripts). Ces paramètres ou définitions sont sauvegardés dans la base de données de la plateforme et 20 peuvent être déployés à d'autres portails en utilisant des mécanismes conventionnels d'import/export. Pour la mise en oeuvre, des routines chargent les critères partagés de chaque utilisateur, de son groupe, du groupe parent, etc Lorsque le système est à implémenter dans une plateforme gérant déjà 25 des critères de displets selon l'art antérieur. La hiérarchie complète d'héritage utilisateur/groupe peut être passée en revue afin d'établir une liste exhaustive de critères partagés pouvant être combinés avec des critères de displets existants. Cette liste est ensuite appliquée aux requêtes SQL transmises à la base de données de sorte que seules des données 30 appropriées soient retournées à la plateforme interactive. La présente invention définit donc un mécanisme de critère partagé procurant de nombreux avantages : - 6 - un ensemble de critères de filtrage peut être défini une fois pour un portail complet d'un utilisateur et être ensuite utilisé par tous les displets des différentes pages de ce portail; les critères sont systématiquement utilisés par des composants 5 du côté serveur à chaque requête vers la base de données, de façon à assurer un accès sécurisé aux données; - ces critères partagés peuvent aussi être définis au niveau du groupe et ainsi être transmis par héritage à des utilisateurs appartenant à l'arborescence du groupe; io - à chaque niveau de la hiérarchie d'héritage : , les critères de filtrage peuvent également être : o affinés en ajoutant de nouveaux critères de filtrage (combinés par un "ET" avec ceux hérités); 15 o remplacés en définissant de nouveaux critères de filtrage spécifiques. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés. à ces exemples 20 sans sortir du cadre de l'invention. 25
L'invention concerne un procédé pour configurer un portail SLM ("Service Level Management") ou une plateforme interactive de surveillance de la performance et de la qualité d'un réseau informatique, des données de surveillance étant aptes à être affichées sur une page dynamique de type page Web sous forme de composants graphiques dits "displets". Selon l'invention, la plateforme interactive comprend une interface de configuration dans laquelle on définit, pour au moins un utilisateur donné, des critères de filtrage pour l'affichage de displets, lesdits critères étant définis sous forme de paramètres de configuration des droits dudit au moins un utilisateur. On paramètre ainsi les droits de l'utilisateur et non directement chaque displet.
1. Procédé pour configurer une plateforme interactive de surveillance de la performance et de la qualité d'un réseau informatique, des données de s surveillance étant aptes à être affichées sur une page dynamique de type page Web sous forme de composants graphiques dits "displets"; Caractérisé en ce que la plateforme interactive comprend une interface de configuration dans laquelle on définit, pour au moins un utilisateur donné, des critères de filtrage pour l'affichage de displets, lesdits critères étant définis lo sous forme de paramètres de configuration des droits dudit au moins un utilisateur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdits critère sont systématiquement activés par la plateforme interactive de façon à assurer un 15 accès sécurisé des données. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits critères s'appliquent à un groupe donné de displets. 20 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits critères s'appliquent à l'ensemble des displets pour différentes pages. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits critères s'appliquent à un groupe d'utilisateurs. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les critères s'appliquent à chaque utilisateur du groupe par héritage. 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que chaque groupe 30 est organisé selon une arborescence à plusieurs niveaux, et en ce qu'on définit des critères spécifiques pour un niveau donné de l'arborescence. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que lesdits critères spécifiques sont combinés avec les critères définis au niveau du groupe. 35 - 8- 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que lesdits critères spécifiques remplacent, pour ledit niveau donné, les critères définis au niveau du groupe. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on restreint les droits d'un utilisateur donné à la définition et la visibilité de critères.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 12,G06F 21
H04L 12/26,G06F 21/00
FR2892718
A1
TERMIBETON : BARRIERE PHYSICO-CHIMIQUE ANTI-TERMITE CONSTITUEE PAR DU BETON DANS LEQUEL A ETE INCORPORE DANS TOUTE LA MASSE UN INSECTICIDE ET/OU UN REPULSIF EFFICACE CONTRE LES TERMITES.
20,070,504
Description de l'invention La présente invention a pour objet la fabrication d'un béton brut et de dispositifs en béton contenant un produit biocide insecticide et/ou un produit répulsif incorporé (s) dans la masse du béton et le rendant infranchissable par les insectes tels que les termites, fourmis et les autres arthropodes envahissant les habitations ou les constructions de toutes sortes. L'ensemble constituant une barrière physico-chimique. Domaine technique de l'invention La présente invention est destinée à être utilisé dans le domaine de la construction de logements individuels résidentiels (par exemple maisons individuelles), de logements collectifs résidentiels, de logements non résidentiels (bureaux, commerces,...) ainsi que de toute construction nécessitant l'utilisation de béton. Plus précisément, la présente invention est destinée à être utilisée lors de la construction des fondations en béton, de la dalle en béton située au niveau du sol de la construction, ainsi que des murs enterrés en béton (par exemple les murs de caves ou de garages ou d'autres locaux situés sous le niveau du sol). La présente invention est également destinée à être utilisée lors de la fabrication de dispositifs en béton tels que les parpaings et autres dispositifs en béton utilisés dans le domaine de la construction. Historique de l'invention faisant ressortir le problème technique posé. La présence de termites souterrains appartenant au genre Reticulitermes en Europe et en France métropolitaine en particulier et aux genres Coptotermes , Heterotermes et Nasutitermes dans les DOM français représente une menace pour les constructions, en particulier lorsque celles-ci contiennent des éléments cellulosiques. Afin de protéger les acquéreurs et les propriétaires contre les nuisances provoquées par ces insectes lorsqu'ils s'attaquent aux habitations, le législateur a voté une loi ( loi n 99-471) qui prévoit deux décrets d'application. Le premier décret est paru en juillet 2000. Il fixe les mesures qui doivent être prises par les Préfets et les Maires afin de limiter la propagation des insectes et donne des pouvoirs de police aux Maires dans le cadre de la prévention et de la lutte. Le deuxième décret, en cours d'élaboration au moment de la rédaction de ce document, est relatif à l'article 7 de la loi n 99-471. Il modifiera le CCH (Code de la Construction et de l'Habitat) et fixera un certain nombre de mesures que les constructeurs de maison et les professionnels qui aménagent les locaux de toute nature devront mettre en oeuvre pour protéger le bâtiment des attaques d'insectes à larves xylophages et des termites. Parmi les mesures qui sont prévues d'être mises en oeuvre, l'arrêté relatif au 2eme décret liste des dispositifs destinés à être installés entre le sol et la construction nouvelle : les barrières physico-chimiques : Les barrières physiques : Les dispositifs constructifs 1 L'invention qui fait l'objet du présent document s'apparente au dispositif de type barrière physico-chimique par incorporation dans le béton ou en mélange avec le béton d'un insecticide ou d'un répulsif efficace contre les termites principalement mais également efficace contre d'autres insectes ou arthropodes nuisibles aux habitations et au habitants ( fourmis, blattes, araignées,...) Les termites souterrains appartiennent à l'ordre des isoptères. Ce sont des insectes sociaux vivant en colonies de plusieurs milliers à plusieurs millions d'individus dans lesquelles ils s'organisent en castes: ouvriers, soldats, sexués et néoténiques. Dans la plupart des cas, la colonie se situe dans le sol (raison pour laquelle on les appelle termites souterrains). Les soldats ont pour fonction de protéger la colonie. Ils ne se nourrissent pas directement mais sont nourris par les ouvriers. Les sexués et les néoténiques (sexués secondaires) ont pour fonction de se reproduire et d'assurer le développement de la colonie. Ils ne se nourrissent pas et comme les soldats, ils sont nourris par les ouvriers. Les ouvriers représentent la caste la plus nombreuse (environ 80% à 90%). Ce sont eux qui sont chargés d'aller chercher la nourriture (cellulose qu'ils trouvent dans le bois, le carton, le papier et autres matériaux cellulosiques) qu'ils régurgitent à leurs congénères (échange de nourriture par trophallaxie). Le comportement de prospection des ouvriers est permanent. Ainsi, ils forent le sol dans toutes les directions à la recherche de sources de nourriture. Lorsqu'une source de nourriture est identifiée, la quantité d'ouvriers visitant cette source augmente avec le temps, ce qui se traduit par une augmentation de dépôt de phéromones de piste déposées par les ouvriers lors de leur passage. La présence de phéromone de piste accentue la fréquentation de la source de nourriture. Notons cependant qu'une partie des ouvriers continuent à prospecter d'autres sources de nourritures assurant ainsi la pérennité de la colonie dans le temps. Lorsqu'une colonie est présente au voisinage d'une construction, les ouvriers termites peuvent investir le bâtiment au hasard de leur prospection. Comme ils évoluent dans le sol, les lieux privilégiés d'entrée dans le bâti se situent dans les zones situées entre le sol et la base de la construction. Dans les constructions anciennes, sans dalle de béton, les termites peuvent investir le bâtiment par l'ensemble de la base, en particulier lorsque celle-ci repose sur le sol par l'intermédiaire d'un plancher. Dans les constructions récentes, la présence d'une dalle de béton fait obstacle au franchissement sauf lorsque celle ûci se fissure en laissant la place pour le passage des insectes (taille moyenne 5mm de long, 2mm de diamètre). De plus, les réserves nécessaires au passage des évacuations et des gaines diverses (eau, gaz, électricité...) sont des lieux privilégiés et constituent donc des points de faiblesse. Ainsi, dans le cadre du 2eme décret visant la protection des constructions neuves et des aménagements de toute nature, il convient de mettre en oeuvre des dispositifs permettant d'empêcher que des termites présents dans le sol pénètrent dans la construction en utilisant soit les anfractuosités de la dalle de béton, soit les espaces autour des réserves. 2 Description technique de l'invention • La présente invention est constituée par une barrière physico-chimique dont la partie physique est constituée par du béton et la partie chimique est constituée par un produit biocide insecticide et/ou d'un répulsif incorporé (s) dans toute la masse du béton. • Le produit biocide insecticide ou le répulsif peut être incorporé dans le béton de différentes façons : soit directement lors de la fabrication du béton, soit dans un matériau ou élément (gravier, ciment, eau...) servant à la fabrication du béton, soit dans un matériau ou élément entrant dans le processus de fabrication du béton. • Le produit biocide est efficace contre les termites et éventuellement contre les autres arthropodes infestant les habitations (fourmis, araignées, mille-pattes,...) en ce sens qu'il empêche les termites et éventuellement les autres arthropodes de passer à travers la barrière physico-chimique ou que ces organismes meurent après avoir traversé la barrière. Le produit répulsif est capable d'empêcher les termites et éventuellement les autres arthropodes de traverser la barrière physico-chimique sans nécessairement entraîner la mort des organismes ciblés. • Le produit biocide insecticide ou le répulsif sont conformes aux exigences de la Directive biocides 98/8 CE. • Le produit biocide insecticide ou le répulsif sont tels qu'ils présentent une bonne résistance à la dégradation en milieu alcalin ou sont formulés de telle manière que l'ensemble constitué par la formulation (insecticide + matrice ou répulsif + matrice ou insecticide + répulsif + matrice) présente une bonne résistance à la dégradation en milieu alcalin. • Le produit biocide insecticide peut être composé d'une ou de plusieurs substances agissant sur le système nerveux des insectes/ou arthropodes, sur les processus de fabrication d'énergie cellulaire, ou tout autre cible biologique entraînant la mort des insectes et autres arthropodes. • Le répulsif peut être un insecticide ou un produit tel qu'il éloigne les insectes et les autres arthropodes empêchant ainsi la pénétration du béton par les insectes et/ou arthropodes, en particulier au niveau des anfractuosités qui peuvent se produire avec le temps. 3
Barrière physico-chimique capable de faire obstacle au passage des termites souterrains et éventuellement des autres arthropodes.Dans le cadre du 2 décret d'application de la loi 99-471 visant la protection des constructions neuves et des aménagements de toute nature contre les termites et autres insectes xylophages, il convient de mettre en oeuvre des dispositifs permettant d'empêcher que des termites présents dans le sol pénètrent dans la construction en utilisant soit les anfractuosités de la dalle de béton, soit les espaces autour des réserves.Dans les constructions récentes, la présence d'une dalle de béton fait obstacle au passage des termites sauf lorsque celle -ci se fissure en laissant la place pour le passage des insectes (taille moyenne 5mm de long, 2mm de diamètre). De plus, les réserves nécessaires au passage des évacuations et des gaines diverses (eau, gaz, électricité...) sont des lieux privilégiés et constituent donc des points de faiblesse.La présente invention est constituée par un béton brut ou un dispositif en béton contenant un produit biocide insecticide et/ou un produit répulsif ayant été incorporé dans toute la masse. L'ensemble constitue une barrière physico-chimique.L'invention est particulièrement destinée au secteur du bâtiment et de la construction et vise plus particulièrement les dispositifs en béton situés près du sol ou dans le sol (dalle, fondations, murs enterrés, parpaing... ).
Revendications 10 1) Composition de béton caractérisée en ce qu'elle comporte un additif de type produit biocide insecticide et/ou un répulsif incorporé dans la masse du béton. 2) Procédé de préparation de la composition selon la n 1 dans lequel on incorpore l'additif directement dans le mélange ou par l'intermédiaire d'un produit constitutif du mélange. 15 3) Utilisation de la composition selon la n 1 dans le domaine de la construction 4 4
C
C04
C04B
C04B 24,C04B 28,C04B 103,C04B 111
C04B 24/00,C04B 28/00,C04B 103/67,C04B 111/20
FR2894328
A1
PLAQUE VITROCERAMIQUE TRANSPARENTE OU TRANSLUCIDE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,608
La présente invention concerne une plaque vitrocéramique transparente ou translucide (incluant les plaques dites semitransparentes présentant par exemple une coloration dans la masse) destinée, notamment, à couvrir ou recevoir des éléments de chauffage, en particulier destinée à servir de plaque de cuisson, les éléments de chauffage associés à cette plaque étant par exemple des foyers de chauffage par induction, des foyers radiants, halogènes, etc. Les ventes de plaques de cuisson en vitrocéramique sont en augmentation constante depuis plusieurs années. Ce succès s'explique notamment par l'aspect attractif de ces plaques et par leur facilité de nettoyage. Rappelons qu'une vitrocéramique est à l'origine un verre, dit verre précurseur, dont la composition chimique spécifique permet de provoquer par des traitements 20 thermiques adaptés, dits de céramisation, une cristallisation contrôlée. Cette structure spécifique en partie cristallisée confère à la vitrocéramique des propriétés uniques. Il existe actuellement différents types de plaques en 25 vitrocéramique, chaque variante étant le résultat d'études importantes et de nombreux essais, étant donné qu'il est très délicat de faire des modifications sur ces plaques et/ou sur leur procédé d'obtention sans risquer un effet défavorable sur les propriétés recherchées : pour pouvoir 30 être utilisée comme plaque de cuisson, une plaque vitrocéramique doit notamment présenter une transmission dans des longueurs d'onde du domaine du visible à la fois suffisamment basse pour masquer au moins une partie des éléments de chauffage sous-jacents au repos et suffisamment 35 élevée pour que, dans un but de sécurité, l'utilisateur puisse détecter visuellement les éléments de chauffage en état de marche sans être ébloui. Généralement, elle doit également présenter une transmission élevée dans les longueurs d'onde du domaine de l'infrarouge pour l'utilisation notamment avec des foyers radiants ou halogènes. Les premières plaques mises au point ont ainsi été des plaques de couleur sombre. Plus récemment, d'autres plaques ont été mises au point d'aspect plus clair (en particulier blanches), et présentant par exemple un flou d'au moins 50% (comme décrit dans le brevet FR2766816), la prise en compte des critères précédemment cités (tels que la détection des éléments de chauffage en état de marche sans éblouissement ou vision peu esthétique desdits éléments) se faisant parfois au détriment d'autres aspects (tels que la vision nette d'afficheurs éventuels disposés sous la plaque). La présente invention a cherché à mettre au point un nouveau type de plaque vitrocéramique permettant d'élargir la gamme de produits existants, en particulier une plaque vitrocéramique améliorée présentant, pour les usagers, une surface d'entretien plus facile, capable de présenter un bel aspect sans que n'apparaissent les traces de doigts peu esthétiques, et, pour les fabricants, une plus grande facilité de fabrication et de manipulation pour le transport et le montage des plaques dans les dispositifs de cuisson, sans que les modifications apportées n'aient d'effets néfastes sur les propriétés habituellement recherchées. La nouvelle plaque selon l'invention est une plaque vitrocéramique, transparente ou translucide, destinée par exemple à couvrir ou recevoir au moins un élément de chauffage, en particulier destinée à servir de plaque de cuisson, ladite plaque présentant un revêtement, en particulier destiné à masquer, au moins en partie, les éléments sous-jacents au repos, tout en permettant la détection des éléments de chauffage et afficheurs éventuels lorsqu'ils sont en service, caractérisée par le fait que la majorité (au moins 50%, de préférence au moins 75% et de façon particulièrement préférée au moins 90%), et de préférence l'ensemble, du revêtement se trouve (exclusivement) sur la face de la plaque destinée à être tournée vers le ou les éléments de chauffage en position d'utilisation (face généralement dite inférieure ou intérieure). Par plaque vitrocéramique, on entend par la suite non seulement les plaques réalisées en vitrocéramique proprement dite, mais également les plaques en tout autre matériau analogue résistant à haute température et présentant un coefficient de dilatation nul ou quasi-nul par exemple inférieur à 20.10-7 K-1). De préférence cependant, il s'agit d'une plaque en vitrocéramique proprement dite. La fabrication des plaques se trouve simplifiée du fait que le dépôt de leur revêtement n'est effectué que sur une face - il sera aperçu au travers de la plaque à l'utilisation - d'où il résulte que ce dépôt et la manipulation ultérieure des plaques nécessitent moins de précautions que si les deux faces devaient comporter un revêtement. Par ailleurs un revêtement en surface supérieure complique l'entretien de cette surface, laquelle est soumise à une abrasion et à une fragilisation, lesquelles sont donc avantageusement évitées selon la présente invention. Le revêtement selon l'invention est, de préférence, appliqué sur la totalité de la face précitée de la plaque. De façon particulièrement préférée, ledit revêtement comporte une zone ou un groupe de zones dit de fond, occupant la majorité de la surface du revêtement (généralement de 50 à 99%) et préférentiellement destiné à masquer l'essentiel de la structure chauffante que la plaque doit recouvrir, et une zone ou un groupe de zones dit de signalisation (représentant généralement de 1 à 50% de la surface du revêtement), permettant de mettre en évidence par rapport au fond, un décor et/ou une indication (marque, logo, symbole, etc.) et/ou l'emplacement d'éléments fonctionnels (tels que les éléments de chauffage, les organes de commande, les afficheurs, etc.) en permettant également de détecter si ces éléments sont en état de marche ou non, la ou les zones de fond et la ou les zones de signalisation se distinguant par leurs coloris ou leurs nuances de coloris et/ou leurs motifs, la séparation entre les différentes zones s'effectuant suivant des lignes franches ou suivant des régions à dégradés de couleurs ou de motifs. Par la suite, on pourra entendre par zone (selon le nombre de zones de chaque catégorie présentes sur la plaque) aussi bien une seule zone bien délimitée (lorsque cette zone est unique dans sa catégorie) qu'un groupe ou ensemble de zones identiquement revêtues ou présentant le même effet (en relation avec le contraste recherché entre les zones ou groupes de zones) lorsqu'il y a plusieurs zones délimitées de même catégorie. La base vitrocéramique ou substrat nu formant la plaque (avant l'ajout du revêtement) est préférentiellement transparente ou translucide comme indiqué précédemment, et présente généralement une transmission lumineuse TL (dans le domaine des longueurs d'onde du visible - intégrée entre 0,38 pm et 0,78 pm - selon l'illuminant D65) supérieure à 50%, en particulier comprise entre 50 et 90%. Le revêtement (et les couches le constituant comme explicité ultérieurement) est préférentiellement choisi de façon à ce que la plaque munie du revêtement selon l'invention présente à l'endroit de sa zone de fond une transmission lumineuse très faible (notamment inférieure à 5 ou 10%, voire quasi-nulle ou nulle), la zone dite de signalisation pouvant quant à elle présenter une transmission lumineuse inférieure par exemple à 20% (notamment comprise entre 0,2 et 20%) en particulier inférieure à 10% (notamment comprise entre 0,5 et 10%). La ou les zones de fond et la ou les zones de signalisation peuvent notamment être formées chacune par au moins une couche de peinture, ou au moins une couche mince, ou une couche contenant des pigments à effet, ou une couche d'émail, etc., généralement et avantageusement opaque ou réfléchissante (et/ou éventuellement semi-transparente ou semi-réfléchissante) selon les zones. L'ensemble des différentes zones du revêtement est, de façon préférée, constitué par des couches de peinture et des couches minces, ou encore seulement par des couches de peinture. Les différentes zones de revêtement peuvent alors se distinguer par le fait que l'on a utilisé des peintures différentes et/ou des peintures de même base mais avec des pigments ou mélanges de pigments différents et/ou avec des concentrations de pigments différentes, et/ou encore des peintures appliquées avec des épaisseurs différentes et/ou appliquées avec un nombre différent de couches. Le revêtement peut comporter des zones à motifs ou trame à maillage ou à piquetage ou à moucheture. On peut ainsi créer des effets esthétiques de répartition et de diffusion de la lumière lors de l'utilisation de la plaque. La ou les couches de peinture pouvant être utilisées sont avantageusement choisies de façon à résister à de hautes températures et à présenter une stabilité, dans le temps au niveau de leur couleur et de leur cohésion avec la plaque, et de façon à ne pas affecter les propriétés mécaniques de la plaque. La ou les peintures utilisées présentent avantageusement une température de dégradation supérieure à 350 C, en particulier comprise entre 350 C et 700 C. Elles sont généralement à base de résine(s), le cas échéant chargées (par exemple en pigment(s) ou colorant(s)), et sont éventuellement diluées pour ajuster leur viscosité en vue de leur application sur la vitrocéramique, le diluant ou le solvant (par exemple du white spirit, du toluène, des solvants de type hydrocarbures aromatiques, comme le solvant commercialisé sous la marque Solvesso 100 par la société Exxon, etc.) étant le cas échéant éliminé lors de la cuisson ultérieure de la ou des peintures. Par exemple, la peinture peut être une peinture à base d'au moins une résine silicone, en particulier une résine silicone modifiée par l'incorporation d'au moins un radical tel qu'un radical alkyde ou phényle ou méthyle, etc. On peut également ajouter des pigments comme colorants, tels que des pigments pour émaux (choisis par exemple parmi les composants contenant des oxydes métalliques, tels que des oxydes de chrome, des oxydes de cuivre, des oxydes de fer, des oxydes de cobalt, des oxydes de nickel, ou parmi les chromates de cuivre, les chromates de cobalt, etc.), TiO2, etc. On peut également utiliser comme pigments des particules d'un ou de métaux tels que l'aluminium, le cuivre, le fer, etc, ou des alliages à base d'au moins un de ces métaux. De façon particulièrement préférée, la peinture utilisée comprend au moins (ou est à base de) un (co)polymère résistant à haute température (en particulier présentant une température de dégradation supérieure à 400 C), cette peinture pouvant ou non renfermer au moins une charge minérale pour assurer sa cohésion ou son renforcement mécanique et/ou sa coloration. Ce (co)polymère ou résine peut notamment être une ou plusieurs des résines suivantes : résine polyimide, polyamide, polyfluorée et/ou polysiloxane. Les résines préférées : elles sont incolores, et donc susceptibles d'être colorées (par exemple avec des charges ou pigments leur conférant la couleur souhaitée) ; elles peuvent être utilisées en l'état réticulable (généralement de par la présence de groupements SiOH et/ou SiOMe dans leur formule, ces groupements intervenant le plus souvent jusqu'à 1 à 6% en masse de leur masse totale), ou transformées (réticulées ou pyrolysées). Elles présentent avantageusement dans leur polysiloxanes sont particulièrement formule, des motifs phényle, éthyle, propyle et/ou vinyle, très avantageusement des motifs phényle et/ou méthyle. Elles sont de préférence choisies parmi les polydiméthylsiloxanes, les polydiphénylsiloxanes, les polymères de phénylméthylsiloxane et les copolymères de diméthylsiloxane-diphénylsiloxane. Les résines polysiloxanes réticulables utilisées préférentiellement présentent généralement une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 2000 et 300 000 Daltons. De façon non limitative on peut indiquer que des résines Dow Corning 804, 805, 806, 808, 840, 249, 409 HS et 418 HS, Rhodorsil 6405 et 6406 de Rhodia, Triplus de General Electric Silicone et SILRES 604 de Wacker Chemie GmbH, utilisées seules ou en mélange conviennent parfaitement. Les résines ainsi choisies sont notamment aptes à résister au chauffage par induction et peuvent également convenir (en particulier les résines polysiloxanes ci- avant) pour d'autres types de chauffage (à brûleur à gaz, voire radiant ou halogène). La peinture peut être exempte de charges minérales, notamment si son épaisseur reste faible. Toutefois, de telles charges minérales sont généralement utilisées, par exemple pour renforcer mécaniquement la couche de peinture déposée, contribuer à la cohésion de ladite couche, à son accrochage à la plaque, pour lutter contre l'apparition et la propagation de fissures en son sein, etc. A de telles fins, au moins une fraction desdites charges minérales présente préférentiellement une structure lamellaire. Les charges peuvent aussi intervenir pour la coloration. Le cas échéant, plusieurs types de charges complémentaires peuvent intervenir (par exemple des charges non colorées pour le renforcement mécanique et d'autres charges telles que des pigments pour la coloration). La quantité efficace de charges minérales correspond généralement à un taux volumique de 10 à 60%, plus particulièrement de 15 à 30% (taux volumiques basés sur le volume total des charges et de la peinture). L'épaisseur de chaque couche de peinture déposée peut être comprise entre 1 et 100 microns, notamment entre 5 et 50 microns. L'application de la peinture ou résine peut s'effectuer par toute technique adaptée, telle que le dépôt à la brosse, à la raclette, par pulvérisation, dépôt électrostatique, trempage, dépôt au rideau, dépôt par sérigraphie, etc. et se fait de préférence par sérigraphie (ou éventuellement dépôt à la raclette). Le dépôt peut être suivi par un traitement thermique destiné à assurer selon les cas le séchage, la réticulation, la pyrolyse, etc. de la ou des couches déposées. De préférence, on choisit au moins une couche de peinture dans laquelle la résine a été, au moins en partie, réticulée et/ou pyrolysée, partiellement ou en totalité, et/ou n'a pas été traitée thermiquement (la résine peut éventuellement être destinée à être éliminée des endroits où elle n'a pas été traitée thermiquement), ladite couche de peinture consistant, en partie ou en totalité, en un mélange a) de charges minérales et b) d'au moins une résine polysiloxane réticulable (quasi) exempte de précurseur(s) de matériau(x) carboné(s) et/ou d'au moins une résine polysiloxane réticulée (quasi) exempte de matériau(x) carboné(s) et de précurseur(s) de matériau(x) carboné(s) et/ou d'une matrice minérale poreuse à base de silice (la résine ayant par exemple été pyrolysée et se trouvant donc minéralisée), (quasi) exempte de matériau(x) carboné(s), les charges minérales étant distribuées dans la résine ou la matrice. En ce qui concerne la ou les couches minces pouvant être utilisées selon la présente invention, elles peuvent être sous forme de couches simples ou d'empilements de couches. Elles forment préférentiellement une ou des couches (semi)réfléchissantes, à effet miroir ou pailleté, des couches (semi)réfléchissantes pouvant également être obtenus par l'intermédiaire de couches comprenant des pigments à effet, comme explicité ultérieurement. Selon un premier mode de réalisation particulièrement avantageux, on peut utiliser par exemple au moins une couche ((semi)réfléchissante) formée d'au moins une (sous) couche de type métallique et/ou d'au moins une (sous) couche à base de matériau diélectrique, cette couche présentant généralement et avantageusement un effet miroir. Cette couche peut donc être par exemple au moins une couche simple métallique ou essentiellement métallique (par exemple une couche mince d'Ag, W, Ta, Mo, Ti, Al, Cr, Ni, Zn, Fe, ou d'un alliage à base de plusieurs de ces métaux, ou une couche mince à base d'aciers inoxydables, etc.), ou peut être un empilement de (sous) couches comprenant une ou plusieurs couches métalliques, par exemple une couche métallique (ou essentiellement métallique) avantageusement protégée (revêtue sur au moins une face et de préférence sur ses deux faces opposées) par au moins une couche à base de matériau diélectrique (par exemple au moins une couche en argent ou en aluminium revêtue d'au moins une couche de protection en Si3N4 - en particulier un empilement Si3N4/métal/Si3N4 - ou en SiO2). Il peut alternativement s'agir d'un revêtement monocouche à base de matériau diélectrique à fort indice de réfraction n, c'est-à-dire supérieur à 1.8, de préférence supérieur à 1.95, de façon particulièrement préférée supérieur à 2, par exemple une monocouche de TiO2, ou de Si3N4, ou de SnO2, etc. Dans un autre mode de réalisation avantageux, la couche peut être formée d'un empilement de (sous) couches minces à base de matériau(x) diélectrique(s) alternativement à forts (de préférence supérieur à 1.8, voire 1.95, voire 2, comme explicité précédemment) et faibles (de préférence inférieur à 1.65) indices de réfraction, notamment de matériau(x) de type oxyde métallique (ou nitrure ou oxynitrure de métaux), tel que TiO2, SiO2 ou oxyde mixte (étain-zinc, zinc-titane, silicium-titane, etc.) ou alliage, etc., la (sous) couche déposée le cas échéant en premier et se trouvant donc contre la face intérieure de la plaque étant avantageusement une couche de fort indice de réfraction. Comme matériau de (sous) couche à fort indice de réfraction, on peut citer par exemple TiO2 ou éventuellement SnO2r Si3N4, SnXZny0z, TiznOX ou SiXTiy0z, ZnO, ZrO2, Nb2O5 etc. Comme matériau de (sous) couche à faible indice de réfraction, on peut citer par exemple SiO2, ou éventuellement un oxynitrure et/ou un oxycarbure de silicium, ou un oxyde mixte de silicium et d'aluminium, ou un composé fluoré par exemple de type MgF2 ou A1F3r etc. L'empilement peut comprendre par exemple au moins trois (sous) couches, la couche la plus proche du substrat étant une couche de fort indice de réfraction, la couche intermédiaire étant une couche à faible indice de réfraction, et la couche extérieure étant une couche à fort indice de réfraction (par exemple un empilement comprenant l'alternance de couches d'oxydes suivante : (substrat)-TiO2/SiO2/TiO2). L'épaisseur (géométrique) de chaque couche à base de couche(s) mince(s) déposée est généralement comprise entre 15 et 1000 nm, en particulier 20 et 1000 nm (l'épaisseur du substrat étant généralement de quelques millimètres, le plus souvent autour de 4 mm), l'épaisseur de chacune des (sous) couches (dans le cas d'un empilement) pouvant varier 30 entre 5 et 160 nm, généralement entre 20 et 150 nm (par exemple dans le cas de l'empilement TiO2/SiO2/TiO2r elle peut être de l'ordre de quelques dizaines de nanomètres, par exemple de l'ordre de 60-80 nm, pour les couches de TiO2 et de l'ordre de 60 -80 ou 130-150 nm pour la couche de SiO2 selon l'aspect, par exemple plutôt argenté ou plutôt doré, que l'on souhaite obtenir). La couche à base de couche(s) mince(s) peut être appliquée sur la plaque, généralement après céramisation, en ligne ou en reprise (par exemple après découpe et/ou façonnage de ladite plaque). Elle peut être appliquée notamment par pyrolyse (poudre, liquide, gazeuse), par évaporation, ou par pulvérisation). De préférence, elle est déposée par pulvérisation et/ou par une méthode de dépôt sous vide et/ou assistée par plasma ; on utilise en particulier le mode de dépôt de couche(s) par pulvérisation cathodique (par exemple par pulvérisation cathodique magnétron), notamment assistée par champ magnétique (et en courant continu ou alternatif), les oxydes ou nitrures étant déposés à partir de cible(s) de métal ou d'alliage ou de silicium ou céramique(s), etc. appropriées, si nécessaire dans des conditions oxydantes ou nitrurantes (mélanges le cas échéant d'argon/oxygène ou d'argon/azote). On peut déposer par exemple les couches d'oxyde par pulvérisation réactive du métal en question en présence d'oxygène et les couches de nitrures en présence d'azote. Pour faire du SiO2 ou du Si3N4 on peut partir d'une cible en silicium que l'on dope légèrement avec un métal comme l'aluminium pour la rendre suffisamment conductrice. La ou les (sous) couches choisies selon l'invention se condensent sur le substrat de façon particulièrement homogène, sans qu'il ne se produise de séparation ou délaminage. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on peut utiliser comme couche (notamment (semi)réfléchissante) une couche comprenant des pigments à effet (pigments à effet métallique, pigments interférentiels, pigments nacrés, etc.), le cas échéant dissous dans un médium approprié, cette couche présentant généralement un effet pailleté. Cette couche est préférentiellement à base de silicate fondu, fritte ou fondant de verre (mélange vitrifiable comprenant généralement des oxydes choisis notamment parmi ceux employés dans les frittes pour émail, par exemple parmi les oxydes de silicium, de zinc, de sodium, de bore, de lithium, de potassium, de calcium, d'aluminium, de magnésium, de baryum, de strontium, d'antimoine, de titane, de zirconium, etc), et les pigments à effet utilisés sont avantageusement sous forme de paillettes d'oxyde d'aluminium (Al2O3) revêtues par des oxydes métalliques ; on peut citer par exemple les pigments commercialisés par la Société MERCK sous la marque Xirallic , tels que des pigments ou pigments interférentiels TiO2/Al2O3 (Xirallic T-50-10SW Crystal Silver ou Xirallic T-60-23SW Galaxy Blue ou Xirallic T- 60-24SW Stellar Green), ou des pigments Fe2O3/Al2O3 (Xirallic T-60-50SW Fireside Copper ou (Xirallic F-60-51 Radiant Red). D'autres pigments à effet pouvant être utilisés sont par exemple les pigments nacrés à base de particules de 20 mica revêtues par des oxydes ou combinaison d'oxydes (choisis par exemple parmi TiO2, Fe2O3, Cr2O3, etc), tels que ceux commercialisés sous la marque IRIODIN par la Société Merck, ou à base de plaquettes de silice revêtues par des oxydes ou combinaison d'oxydes (comme ceux ci- 25 dessus), tels que ceux commercialisés sous la marque Colorstream par la Société Merck. Des charges ou autres pigments de coloration classiques peuvent également être incorporés aux pigments à effet précités. Le taux de pigments à effet peut être par exemple de l'ordre de 1 à 30 30% en poids par rapport à la base (silicate fondu, fritte ou fondant de verre) dans laquelle ils sont incorporés. La couche peut être notamment déposée par sérigraphie (la base et les pigments étant le cas échéant mis en suspension dans un médium approprié généralement destiné à se consumer dans 35 une étape de cuisson ultérieure, ce médium pouvant notamment comporter des solvants, des diluants, des huiles, des résines, etc), l'épaisseur de la couche étant par exemple de l'ordre de 1 à 6 pm. D'autres pigments (non nécessairement à effet) peuvent plus généralement être utilisés dans le cas d'une couche d'émail, l'émail étant formé à partir d'une poudre comprenant une fritte de verre et des pigments (ces pigments pouvant également faire partie de la fritte), et d'un médium pour l'application sur le substrat (les exemples d'oxydes formant les frittes pour émail et de médiums étant déjà donnés dans les deux paragraphes précédents). Les pigments peuvent être choisis parmi les composés contenant des oxydes métalliques tels que des oxydes de chrome, de cuivre, de fer, de cobalt, de nickel, etc, ou peuvent être choisis parmi les chromates de cuivre ou de cobalt, etc, le taux de pigment(s) dans l'ensemble fritte(s)/pigment(s) étant par exemple compris entre 10 et 50 % en poids. La ou chaque couche d'émail utilisée pour former le revêtement est de préférence une couche simple, isolée d'autre(s) couche(s) d'émail éventuelle(s), et d'épaisseur n'excédant généralement pas 6 pm, de préférence n'excédant 3 pm. La couche d'émail est en général déposée par sérigraphie. Les plaques selon l'invention sont pratiques d'utilisation et faciles à nettoyer. Le positionnement de l'ensemble du revêtement en face inférieure permet d'éviter le cas échéant des effets optiques inesthétiques tels qu'un dédoublement d'image, en même temps qu'il permet d'éviter des problèmes d'abrasion dudit revêtement lors du nettoyage de la face exposée (surface extérieure ou supérieure tournée vers l'utilisateur) de la plaque en position d'utilisation. Les plaques selon l'invention sont généralement des plaques à deux faces lisses, sans picots en face inférieure. Le revêtement est généralement continu dans chacune des zones que l'on peut discerner sur la plaque mais il n'est cependant pas exclu d'avoir des dépôts moins couvrants en certains endroits (de type par exemple partie mouchetée ou maillage ou piquetage, etc.), le taux de couverture dans ces endroits restant cependant préférentiellement important (proche de 100%). La plaque selon l'invention peut le cas échéant être munie de (ou associée avec des) élément(s) fonctionnel(s) ou de décor supplémentaire(s) (cadre, connecteurs(s), câble(s), élément(s) de commande, afficheur(s), par exemple à diodes électroluminescentes dits à 7 segments , bandeau de commande électronique à touches sensitives et affichage digital, etc.). De préférence, la plaque selon l'invention est destinée à être associée à des éléments sous-jacents de chauffage par induction. Les foyers de cuisson à chauffage par induction sont connus et se composent généralement d'un convertisseur (ou générateur) relié à une self (ou inducteur) constituée par un bobinage de fils conducteurs. Le champ électromagnétique créé par le passage d'un courant haute fréquence produit par le convertisseur génère des courants de Foucault dans le fond métallique des ustensiles disposés sur la plaque, permettant la chauffe rapide de ces ustensiles. Les variations et maxima de températures subis par la plaque sont moins importants que ceux que l'on observe avec d'autres éléments de chauffage, par exemple halogène ou radiant, de ce fait la plaque selon l'invention est particulièrement bien adaptée à ce mode de chauffage, les chocs thermiques subis par le revêtement étant moins importants et moins susceptibles de l'endommager à long terme. La plaque selon l'invention peut avantageusement être montée sur le support isolant, à l'intérieur duquel sont disposés le ou les éléments de chauffage, sans complexe intermédiaire visant à masquer l'intérieur de l'appareil à la vue de l'utilisateur. L'invention concerne aussi les appareils (ou dispositifs) de cuisson et/ou de maintien à haute température comportant au moins une plaque selon l'invention (par exemple cuisinières, et plaques de cuisson encastrables). L'invention englobe aussi bien des appareils de cuisson comportant une seule plaque que des appareils comportant plusieurs plaques, chacune de ces plaques étant à feu unique ou à feux multiples. Par le terme feu , on entend un emplacement de cuisson. L'invention concerne également des appareils de cuisson mixtes dont la ou les plaques de cuisson comportent plusieurs types de feux. En outre, l'invention n'est pas limitée à la fabrication de plaques de cuisson pour cuisinières ou tables de cuisson, les plaques fabriquées conformément à l'invention pouvant également être d'autres plaques devant présenter une grande insensibilité aux variations de température. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une plaque selon l'invention. La fabrication des plaques vitrocéramiques s'opère généralement comme suit : dans un four de fusion, on fond le verre de composition choisie pour former la vitrocéramique, puis on lamine le verre fondu en un ruban ou feuille standard en faisant passer le verre fondu entre des rouleaux de laminage et on découpe le ruban de verre aux dimensions souhaitées. Les plaques ainsi découpées sont ensuite céramisées de manière connue en soi, la céramisation consistant à cuire les plaques suivant le profil thermique choisi pour transformer le verre en le matériau polycristallin appelé vitrocéramique dont le coefficient de dilatation est nul ou quasi-nul et qui résiste à un choc thermique pouvant aller jusqu'à 550 C et de préférence jusqu'à 700 C. La céramisation comprend en général une étape d'élévation progressive de la température jusqu'au domaine de nucléation, généralement situé au voisinage du domaine de transformation du verre, une étape de traversée en plusieurs minutes de l'intervalle de nucléation, une nouvelle élévation progressive de la température jusqu'à la température du palier de céramisation, le maintien de la température du palier de céramisation pendant plusieurs minutes puis un refroidissement rapide jusqu'à la température ambiante. Le procédé comprend généralement une opération de découpe, par exemple par traçage mécanique avec une molette, jet d'eau ou laser, suivie généralement par une opération de façonnage (meulage, éventuellement biseautage...). Le procédé de fabrication de la plaque selon l'invention se caractérise par le fait que l'on applique la majorité et de préférence l'ensemble du revêtement sur la face de la plaque vitrocéramique nue destinée à être tournée vers le ou les éléments de chauffage en position d'utilisation. De préférence, on applique au moins une première couche (ou ensemble de (sous) couches) destinée à former au moins une première zone, et dans laquelle sont prévues ou pratiquées une ou des épargnes (ou réserves), et on vient recouvrir lesdites épargnes par au moins une seconde couche (ou ensemble de (sous) couches) destinée à former au moins une seconde zone contrastée par rapport à la ou aux premières zones(en répétant l'opération si une ou d'autres zones sont prévues). Les couches sont appliquées par tous moyens connus de l'homme du métier en fonction notamment de la composition des couches à former. Des exemples des différentes méthodes d'application possibles ont été donnés précédemment. Selon le type de couche, le dépôt peut se faire avant (cas par exemple d'une couche d'émail pouvant être cuite pendant la céramisation) ou après céramisation (cas préféré de la peinture et des couches de type métallique ou à base de matériau diélectrique décrites précédemment, cas également possible pour les émaux, etc), en ligne ou en reprise (par exemple après découpe et/ou façonnage de ladite plaque). Pour la formation des épargnes, on peut utiliser différents moyens (selon le type de couche déposée et la précision des moyens de dépôt). Les réserves peuvent être laissées par la technique de dépôt (sérigraphie), ou en prévoyant des masques adéquats, par exemple en tôle, etc. On peut également envisager le dépôt d'une couche pouvant être éliminée, au niveau des épargnes, par lavage, ablation, polissage, etc., par exemple un dépôt de peinture que l'on ne durcit ou réticule que dans les parties voulues, le reste étant éliminé par lavage, ou bien un dépôt de couche(s) de type métallique ou à base de matériau diélectrique dans lequel on enlève des épargnes par des moyens tels que l'ablation laser ou le polissage. Concernant le dépôt de la seconde couche (ou d'autres couches éventuelles), il peut être effectué dans les réserves ou épargnes seulement (avec des moyens de dépôt ou masques appropriés par exemple), ou sur une plus grande partie de la plaque, en particulier sur toute la plaque. Par exemple, on applique par sérigraphie (en une, voire plusieurs passes ou sous couches, et en prévoyant des épargnes), une première couche de peinture, par exemple mate, puis, après traitement thermique ou cuisson de la peinture et lavage éventuel de la plaque, on applique la seconde couche (ou ensemble de (sous) couches) en recouvrant l'ensemble des zones déjà couvertes et des épargnes par au moins une couche (semi)réfléchissante à effet miroir, par pulvérisation cathodique (dans le cas d'une pulvérisation cathodique magnétron, il est en effet plus aisé de procéder au dépôt sur toute la plaque). Dans un autre mode de réalisation, l'ordre de dépôt peut être inversé, par exemple en déposant au moins une couche (semi)réfléchissante continue sur la face inférieure de la plaque pourvue de masques aux endroits des épargnes choisies, en enlevant les masques et recouvrant si nécessaire les parties déjà couvertes d'autres masques, puis en appliquant la peinture, la peinture ne recouvrant avantageusement sur la plaque finale obtenue que les zones non couvertes par la couche réfléchissante. Les exemples suivants illustrent la présente invention sans toutefois en limiter la portée conjointement avec les figures 1 à 3 annexées (issues de photographies) qui représentent . - pour la figure 1, une vue de dessus d'une plaque selon l'invention ; et - pour les figures 2 et 3, des vues fragmentaires de dessus 15 de deux plaques selon l'invention montrant leurs zones de fond dont le décor est à maillage ou à piquetage. Dans les exemples, on fabrique une plaque vitrocéramique transparente dont les deux faces sont lisses à partir d'un verre ayant par exemple la composition 20 décrite dans la demande EPO437228. Ce verre est fondu aux alentours de 1600 C, en une quantité telle qu'un ruban de verre puisse être laminé, ruban dans lequel des plaques de verre de dimensions finales 56,5 cm x 56,5 cm x 0,4 cm sont découpées. 25 Ces plaques de verre sont céramisées sur des grilles céramiques selon un cycle de céramisation comprenant les étapes suivantes . a) élévation de la température à 30-80 degrés/minute jusqu'au domaine de nucléation, généralement situé au 30 voisinage du domaine de transformation du verre ; b) traversée de l'intervalle de nucléation (670-800 C) en une vingtaine de minutes avec maintien en température de quelques minutes ; c) élévation de la température en 15 à 30 minutes jusqu'à 35 la température T du palier de céramisation de l'ordre de 930 C ; d) maintien de la température T du palier de céramisation pendant un temps de t de l'ordre de 20 minutes ; e) refroidissement rapide jusqu'à la température ambiante. Dans l'exemple 1 (figure 1), La plaque 1 est dotée sur sa face inférieure, par exemple en trois passes de sérigraphie successives, d'un revêtement qui, vu de dessus (par transparence de la vitrocéramique portant le revêtement) comporte des zones destinées à la signalisation ou à la vision d'éléments en marche (représentées ici par des parties noires 2 ou gris foncé 3), et une zone de fond (représentée ici par la partie plus claire 4, également dans les tons gris le cas échéant). Le revêtement est obtenu à partir d'une même peinture de base dont les pigments sont à chaque passe modifiés pour obtenir le ton ou l'effet désiré (tel que le masquage des éléments de chauffage au repos et la vision d'indicateurs en état de marche). La peinture peut être appliquée après avoir été diluée dans un médium approprié et peut être une peinture à base d'au moins une résine polysiloxane (obtenue par exemple en mélangeant un polymère silicone et une solution silicone) et de charges (telles que le pigment ou le mélange de pigments pour donner le ton désiré). Après chaque application de peinture (par exemple en une ou plusieurs couches à chaque passe), on procède à une cuisson ou à une polymérisation dans un four ou tunnel. L'épaisseur d'une couche de peinture obtenue est par exemple comprise entre 15 et 100 microns. Entre chaque passe, le masque de sérigraphie est changé 30 en fonction des parties de revêtement à former. Les parties (noires) 2 sont ici constituées par : des lignes courbes délimitant les emplacements qui se situeront au-dessus de quatre foyers de chauffage, et par un cercle se situant dans l'espace interne à la ligne courbe délimitant le plus grand foyer de chauffage ; des régions formant les symboles +, - (indicateurs) et un petit cercle formant le symbole de marche ainsi que quatre petits carrés 5 de façon à symboliser l'emplacement du foyer concerné sur la plaque ; et des indications essentiellement décoratives telles qu'une marque ou une dénomination ou un logo (symbolisés par le cartouche central situé juste au dessus des indicateurs précités) et les lettres du mot METAL- 10 associé à chaque ligne courbe délimitant un foyer. Les parties (gris foncé) 3 sont constituées par : des carrés ou rectangles délimitant des zones qui se situeront au-dessus d'afficheurs ou indicateurs (de durée, puissance, etc.) incluant des rectangles faisant ressortir les signes 15 +, - et des carrés incluant les petits carrés précités rappelant la position des foyers ainsi que l'intérieur du cercle noir formant le symbole de marche. On obtient donc une plaque vitrocéramique à l'aspect esthétique plaisant et original, cette plaque présentant 20 une zone de fond mate opaque cachant les éléments de structure sous-jacents du dispositif de cuisson, et comportant une zone (gris foncé) 3 cachant également les éléments sous-jacents au repos tout en permettant de voir quand ils sont en état de marche. Outre la variation liée 25 notamment au choix ou à la concentration de pigments plus ou moins opacifiants, les épaisseurs des zones varient (par exemple sont selon les zones de 10, 15 ou 30 microns). Le revêtement étant totalement en face inférieure, il n'y a pas de problèmes de dédoublement de l'image ni de 30 problèmes d'abrasion (par exemple par frottements de casseroles) du décor ni de fragilisation de celui-ci. Les traces possibles laissées par les doigts sont invisibles ou peu visibles. La plaque peut être montée dans un cadre, encastrée dans un dispositif de cuisson, etc. Sur la Figure 2, on a représenté une partie d'une autre plaque vitrocéramique 1' selon l'invention, montrant un fond à décor de type maillage ou piquetage 5 et sa région de raccordement 6, par dégradés croisés de points, avec une zone de couleur plus foncée 7 destinée à faire partie d'une zone de signalisation. Le revêtement de la Figure 2 est obtenu par exemple en deux passes, à savoir une première passe de sérigraphie pour former les zones de couleur foncée par une peinture par exemple du type de celle utilisée à l'Exemple 1 dans une épaisseur de 15 à 100 microns, puis une seconde passe de pulvérisation cathodique magnétron, sur toute la surface de la face inférieure de la plaque déjà revêtue de la peinture, d'une couche mince semi-réfléchissante dans des épaisseurs de l'ordre d'une vingtaine de nanomètres. Un exemple de la couche mince semi-réfléchissante est une couche à base de Ni-Cr-Fe. Entre les deux passes, la peinture est cuite ou polymérisée dans un four ou tunnel comme indiqué à l'Exemple 1 et, le cas échéant, lavée avant la pulvérisation cathodique. Sur la Figure 3, on a représenté une partie du fond du revêtement d'une autre plaque vitrocéramique 1" réalisé selon une variante de l'Exemple 2 en changeant le cadre de sérigraphie, ce fond étant de type maillé ou moucheté 8. On voit donc que l'on peut obtenir des plaques avec des décors de trame très variés, notamment à effet diffusant la lumière : maillé, moucheté, piqueté, etc. La répartition et la diffusion de la lumière, créées par le dessous de la plaque, seront du plus bel effet (puits de lumière) et pourront être choisis par les décorateurs et designers pour s'adapter au mieux à tous les types d'éléments de chauffage et d'éclairage sous-jacents. Les plaques selon l'invention peuvent notamment être utilisées avec avantage pour réaliser une nouvelle gamme de plaques de cuisson pour cuisinières ou tables de cuisson
La présente invention concerne une plaque vitrocéramique transparente ou translucide, destinée par exemple à couvrir ou recevoir au moins un élément de chauffage, en particulier destinée à servir de plaque de cuisson, ladite plaque présentant un revêtement en particulier destiné à masquer, au moins en partie, les éléments sous-jacents au repos, tout en permettant la détection des éléments de chauffage et afficheurs éventuels lorsqu'ils sont en service, caractérisée par le fait que la majorité et de préférence l'ensemble du revêtement se trouve sur la face de la plaque destinée à être tournée vers le ou les éléments de chauffage en position d'utilisation.L'invention concerne également le procédé et le dispositif de fabrication de la plaque et l'appareil de cuisson comportant ladite plaque.
1 - Plaque vitrocéramique, transparente ou translucide, destinée par exemple à couvrir ou recevoir au moins un élément de chauffage, en particulier destinée à servir de plaque de cuisson, ladite plaque présentant un revêtement, en particulier destiné à masquer, au moins en partie, les éléments sous-jacents au repos, tout en permettant la détection des éléments de chauffage et afficheurs éventuels lorsqu'ils sont en service, caractérisée par le fait que la majorité et de préférence l'ensemble du revêtement se trouve sur la face de la plaque destinée à être tournée vers le ou les éléments de chauffage et afficheurs éventuels en position d'utilisation. 2 - Plaque vitrocéramique selon la 1, caractérisée par le fait que ledit revêtement est appliqué sur la totalité de ladite face de la plaque. 3 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 1 ou 2, caractérisée par le fait que ledit revêtement comporte une zone ou un groupe de zones dit de fond, occupant la majorité de la surface du revêtement et préférentiellement destiné à masquer l'essentiel de la structure chauffante que la plaque doit recouvrir, et une zone ou un groupe de zones dit de signalisation, permettant de mettre en évidence par rapport au fond, un décor et/ou une indication et/ou l'emplacement d'éléments fonctionnels en permettant également de détecter si ces éléments sont en état de marche ou non, la ou les zones de fond et la ou les zones de signalisation se distinguant par leurs coloris ou leurs nuances de coloris et/ou leurs motifs, la séparation entre les différentes zones s'effectuant suivant des lignes franches ou suivant des régions à dégradés de couleurs ou de motifs. 4 - Plaque vitrocéramique selon la 3, caractérisée par le fait que la ou les zones de fond et laou les zones de signalisation sont formées chacune par au moins une couche de peinture ou au moins une couche mince ou une couche avec des pigments à effet ou une couche d'émail. 5 Plaque vitrocéramique selon l'une des 3 et 4, caractérisée par le fait que l'ensemble des différentes zones du revêtement est constitué par des couches de peinture et des couches minces, avantageusement par des couches de peinture. 6 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 3 à 5, caractérisée par le fait que les différentes zones de revêtement se distinguent par le fait que l'on a utilisé des peintures différentes et/ou des peintures de même base mais avec des pigments ou mélanges de pigments différents et/ou avec des concentrations de pigments différentes, et/ou encore des peintures appliquées avec des épaisseurs différentes et/ou appliquées avec un nombre différent de couches. 7 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 3 à 6, caractérisée par le fait que le revêtement comporte des zones à motifs ou trame à mailles ou à piquetage ou à moucheture. 8 -Procédé de fabrication d'une plaque selon l'une des 1 à 7 dans lequel on applique la majorité et de préférence l'ensemble du revêtement sur la face de la plaque vitrocéramique nue destinée à être tournée vers le ou les éléments de chauffage en position d'utilisation. 9 - Procédé selon la 8 caractérisé en ce que l'on applique au moins une première couche destinée à former au moins une première zone, et dans laquelle sont prévues ou pratiquées une ou des épargnes, et on vient recouvrir lesdites épargnes par au moins une seconde couche destinée à former au moins une seconde zone contrastée par rapport à la ou aux premières zones.10 - Dispositif de cuisson et/ou de maintien à haute température comportant une plaque vitrocéramique selon l'une des 1 à 7 et un ou plusieurs éléments de chauffage, en particulier de chauffage par induction.5
F,C
F24,C03
F24C,C03C
F24C 15,C03C 17
F24C 15/10,C03C 17/00
FR2892689
A1
DISPOSITIF DE REGLAGE DE POSITION DE STATIONNEMENT CIBLE ET VEHICULE MUNI DE CLUI-CI
20,070,504
La présente invention se rapporte à un dispositif de réglage de position de stationnement cible, qui facilite l'établissement d'une position de stationnement cible par exemple d'un véhicule équipé d'un dispositif d'assistance au déplacement en marche arrière du véhicule. ARRIERE-PLAN Les conducteurs de véhicules, en particulier les conducteurs inexpérimentés, sont des plus susceptibles de rencontrer des difficultés pour garer leur automobile en marche arrière ou pour la garer parallèlement parmi de multiples opérations de conduite de véhicules. Ici, l'opération consistant à se garer en marche arrière représente par exemple un mouvement vers l'arrière d'un véhicule dans le but de faire stationner le véhicule dans un emplacement de stationnement, un garage ou autre. A la lumière de ce qui précède, l'une des technologies destinées à faciliter la conduite du véhicule en cas de stationnement est décrite dans le document JP2005-067 565 A (document US2005-0 049 766 Al). Conformément à cette technologie, dans un état où un cadre de stationnement cible est affiché sur un écran d'affichage, et où le cadre de stationnement cible est établi à une position souhaitée en réponse à un actionnement d'un panneau tactile par un opérateur, une unité de commande électronique (unité UC) commande automatiquement le braquage d'un véhicule de sorte que le véhicule se gare à l'intérieur du cadre de stationnement cible. Cependant, conformément à cette technologie, une opération pour déplacer le cadre de stationnement cible sur l'écran d'affichage n'est pas aisée et l'établissement du cadre de stationnement cible est une opération qui prend du temps. Par exemple, dans des cas où un véhicule se déplace dans une direction vers l'arrière présentant un certain angle pour être garée dans un emplacement de stationnement, un garage, ou autre, une position initiale, et une orientation initiale d'un cadre de stationnement cible, qui est tout d'abord affiché sur l'écran d'affichage, affecte l'établissement du cadre de stationnement cible. Par exemple, pour établir le cadre de stationnement cible à une position souhaitée, il est nécessaire d'ajuster un angle de rotation du cadre de stationnement cible de même que ses directions verticale et latérale. Lorsque l'opérateur tente d'établir le cadre de stationnement cible à la position souhaitée en utilisant l'écran d'affichage, une image d'un environnement arrière du véhicule est affichée de manière plane, c'est-à-dire dans un système à deux dimensions, sur l'écran d'affichage. Cela peut provoquer une différence entre l'image de l'environnement arrière et l'environnement arrière, qui est observée visuellement avec une sensation de distance. Une telle différence et l'inverse dans la direction droite et gauche compliquent les directions du cadre de stationnement cible et rendent difficile d'exécuter une opération consistant à établir le cadre de stationnement cible à la position souhaitée par l'opérateur. La présente invention a été faite au vu des circonstances ci-dessus, et procure un dispositif de réglage de position de stationnement cible, qui permet à un opérateur de comprendre plus facilement une direction dans laquelle doit être déplacée une position de stationnement cible ou dans laquelle elle est doit être tournée en réponse à une opération d'entrée de l'opérateur. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif de réglage de position de stationnement cible comprend : un moyen d'acquisition d'image conçu pour un véhicule et acquérant une image de l'extérieur du véhicule, un moyen d'affichage disposé à l'intérieur du véhicule et affichant une image acquise par le moyen d'acquisition d'image sur un écran d'affichage, un moyen de commande d'affichage de position de stationnement destiné à afficher sur l'écran d'affichage un repère représentant une position de stationnement cible provisoire en superposant le repère sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image, le moyen de commande d'affichage de position de stationnement déplaçant une position d'affichage du repère en réponse à un ordre d'un opérateur et affichant sur l'écran d'affichage un indicateur de direction de déplacement indiquant une direction de déplacement du repère, et un moyen de réglage destiné à établir la position d'affichage du repère sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image en tant que position de stationnement cible en réponse à un ordre de l'opérateur. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un véhicule comprend : un moyen d'acquisition d'image conçu pour un véhicule et acquérant une image de l'extérieur du véhicule, un moyen d'affichage prévu à l'intérieur du véhicule et affichant une image acquise par le moyen d'acquisition d'image sur un écran d'affichage, un moyen de commande d'affichage de position de stationnement destiné à afficher sur l'écran d'affichage un repère représentant une position de stationnement cible provisoire en superposant le repère sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image, le moyen de commande d'affichage de position de stationnement déplaçant une position d'affichage du repère en réponse à un ordre d'un opérateur et affichant sur l'écran d'affichage un indicateur de direction de déplacement indiquant une direction de déplacement du repère, un moyen de réglage destiné à régler la position d'affichage du repère sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image en tant que position de stationnement cible en réponse à un ordre de l'opérateur, et un moyen de guidage destiné à guider le véhicule vers la position de stationnement cible établie par le moyen de réglage. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents de la présente invention, ainsi que d'autres, deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est un schéma synoptique illustrant une structure entière d'un véhicule sur lequel un dispositif de réglage de position de stationnement cible conforme à un mode de réalisation de la présente invention est monté, La figure 2 est un schéma synoptique de circuit illustrant un système de commande du véhicule de la figure 1, La figure 3 est une vue explicative destinée à expliquer un fonctionnement d'un affichage à panneau tactile lorsque l'on exécute un stationnement parallèle du véhicule, La figure 4 est une vue explicative destinée à expliquer un fonctionnement de l'affichage à panneau tactile lorsque l'on exécute une opération de stationnement en marche arrière du véhicule, La figure 5 est un organigramme d'un traitement d'interruption de détection d'opération de rapport de marche arrière destiné à expliquer un fonctionnement du dispositif d'établissement de position de stationnement cible, La figure 6 est un organigramme destiné à expliquer un traitement d'interruption de détection de clé de basculement de mode de stationnement du dispositif de réglage de position de stationnement cible, La figure 7 est un organigramme destiné à expliquer un 35 traitement d'affichage de réglage de cadre de stationnement cible illustré sur la figure 5, La figure 8 est un organigramme destiné à expliquer un traitement d'affichage en couleur de réaction sur la figure 5, La figure 9 est un organigramme destiné à expliquer un 5 traitement d'affichage en couleur de réaction de stationnement en marche arrière sur la figure 8, La figure 10 est un organigramme destiné à expliquer un traitement de guidage de véhicule de la figure 5, La figure 11 est une vue explicative destinée à 10 expliquer une conversion de système de coordonnées par le biais du dispositif de réglage de position de stationnement cible illustré sur la figure 1, La figure 12 est une vue explicative destinée à expliquer un déplacement de véhicule, 15 La figure 13 est une vue illustrant un exemple de l'affichage d'un bord d'un cadre de stationnement cible par le biais de l'utilisation d'une couleur de réaction lorsque l'on actionne l'affichage de panneau tactile de la figure 3, 20 La figure 14 est une vue illustrant un exemple d'un affichage d'un bord du cadre de stationnement cible grâce à l'utilisation d'une couleur de réaction lorsque l'on tourne le cadre de stationnement cible dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, 25 La figure 15 est une vue illustrant un exemple d'un affichage d'un bord du cadre de stationnement cible grâce à l'utilisation d'une couleur de réaction lorsque l'on tourne le cadre de stationnement cible dans le sens des aiguilles d'une montre, et 30 La figure 16 est une vue explicative destinée à expliquer un système de coordonnées d'image sur la figure 8. DESCRIPTION DETAILLEE 35 Un dispositif de guidage de véhicule muni d'un dispositif de réglage de position de stationnement cible conforme à un mode de réalisation de la présente invention 6 est décrit ici en faisant référence aux figures des dessins annexés. La figure 1 est un schéma synoptique illustrant la structure entière d'un véhicule, sur laquelle un dispositif de réglage de position de stationnement cible conforme au mode de réalisation de la présente invention est monté. La figure 2 est un schéma synoptique de circuit destiné à expliquer un système de commande du véhicule. Comme illustré sur les figures 1 et 2, le dispositif de réglage de position de stationnement cible comprend : un appareil de prise de vues arrière 1 (moyen d'acquisition d'image), un dispositif d'affichage 2, une partie d'actionnement 3, un capteur d'angle de braquage 4, un capteur de vitesse de roue arrière droite 5, un capteur de vitesse de roue arrière gauche 6, un actionneur de braquage 7, un haut-parleur 8, un capteur de position de rapport en marche arrière 9, et une unité ECU (unité de commande électronique) 10 (moyen de commande d'affichage de position de stationnement). L'appareil de prise de vues arrière 1 est configuré avec par exemple un appareil de prise de vues à dispositif CCD etc. et est monté de manière fixe sur un véhicule 100. L'appareil de prise de vues arrière 1 acquiert une image d'un environnement arrière du véhicule 100. L'affichage 2 affiche l'image acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1 sur son écran d'affichage 2a. En outre, le dispositif d'affichage 2 superpose une position de stationnement cible, qui fait l'objet d'un traitement du signal par l'unité ECU 10, sur les informations de l'image acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1, de sorte que la position de stationnement cible est affichée sur l'écran d'affichage 2a. La partie d'actionnement 3 comprend un panneau tactile transparent, qui est agencé pour reposer sur l'écran d'affichage 2a de l'affichage 2 et est doté de multiples touches tactiles. Un opérateur actionne la partie d'actionnement 3, telle que des entrées d'une position de stationnement cible, sélectionne un mode de stationnement, etc., et ces actions sont transmises en tant qu'ordres à l'unité ECU 10. L'affichage 2 et la partie d'actionnement 3 structurent un affichage à panneau tactile 20 (moyen d'affichage, moyen de réglage). La partie d'actionnement 3 peut être constitué de touches, telles qu'une touche de curseur à viseur ou une touche fonctionnelle, qui sont séparées de l'affichage 2. Le capteur d'angle de braquage 4 est un capteur qui détecte un angle de rotation d'une roue directrice 4a. Le capteur de vitesse de roue arrière droite 5 est monté sur une roue de véhicule arrière droite 5a et détecte une vitesse de rotation de la roue de véhicule arrière droite 5a. Le capteur de vitesse de roue arrière gauche 6 est monté sur une roue du véhicule arrière gauche 6a et détecte une vitesse de rotation de la roue de véhicule arrière gauche 6a. Le capteur d'angle de braquage 4, le capteur de vitesse de roue arrière droite 5 et le capteur de vitesse de roue arrière gauche 6 sont fonctionnellement associés à l'unité ECU 10 et détectent une distance parcourue, une position actuelle et une position estimée du véhicule 100. La position estimée du véhicule 100 est une position après le déplacement du véhicule 100 depuis la position actuelle. L'actionneur de braquage 7 commande automatiquement le braquage du véhicule 100. Plus particulièrement, l'unité ECU 10 actionne l'actionneur de braquage 7 pour commander automatiquement le braquage de la roue de direction 4a jusqu'à ce que le véhicule 100 atteigne la position de stationnement cible. Le haut-parleur 8 est un dispositif qui émet un son ou une voix. Lorsque l'actionnement de braquage 7 est commandé par l'unité ECU pour réaliser automatiquement un braquage de la roue de direction 4a, l'unité ECU 10 envoie un signal au haut-parleur 8 pour avertir l'opérateur du début de braquage automatique et pour guider de manière audible au cours du braquage automatique. Le capteur de position de rapport en marche arrière 9 est un capteur qui détecte une position d'un levier de sélection (non représenté). Le capteur de position de rapport en marche arrière 9 détecte une opération de changement de rapport du levier de sélection vers une position de marche arrière ou une opération de changement de rapport dans une transmission (non représentée) et envoie un signal de commande à l'unité ECU 10. L'unité ECU 10 comprend : une mémoire morte (mémoire ROM) 11, une unité UC (unité de traitement centrale) 12 et une mémoire vive (mémoire RAM) 13. L'unité ECU 10 reçoit un signal de marche arrière fournit en sortie du capteur de position de rapport en marche arrière 9 et affiche une image d'un environnement arrière du véhicule 100, qui est acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1, sur le dispositif d'affichage 2. En outre, une fois que l'unité ECU 10 a reçu le signal de marche arrière fourni en sortie du capteur de position de rapport en marche arrière 9, l'unité ECU 10 active le dispositif d'affichage 2 pour superposer un cadre de stationnement cible (le repère représentant la position de stationnement cible provisoire et la position de stationnement cible), qui représente une position de stationnement cible du véhicule 100, sur une image de l'environnement arrière du véhicule 100 acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1 et pour afficher sur l'écran d'affichage 2a à la fois l'image de l'environnement arrière et le cadre de stationnement cible. L'unité ECU 10 permet en outre de déplacer ou de relocaliser le cadre de stationnement cible en réponse à une action de l'opérateur. Conformément au mode de réalisation, l'unité ECU 10 colorie un bord du cadre de stationnement cible, qui est situé le plus près d'une direction de déplacement du cadre de stationnement cible, ou correspond le plus étroitement à celle-ci, et affiche le bord coloré sur l'écran d'affichage 2a du dispositif d'affichage 2. Cela aide par conséquent l'opérateur à reconnaître la direction de déplacement du cadre de stationnement cible et à régler le cadre de stationnement cible sur l'écran d'affichage 2a du dispositif d'affichage 2. L'unité ECU 10 règle en outre le cadre de stationnement cible, qui a été relocalisé à une position souhaitée, en tant que position de stationnement cible en réponse à un ordre de l'opérateur. Cependant, l'unité ECU 10 mesure une distance de déplacement, et une position en cours du véhicule 100, sur la base des informations transmises depuis le capteur d'angle de braquage 4, le capteur de vitesse de roue arrière droite 5 et le capteur de vitesse de roue arrière gauche 6. En outre, l'unité ECU 10 calcule un itinéraire de stationnement sur la base de la position actuelle mesurée du véhicule 100 et du cadre de stationnement cible, qui a été établie sur l'écran d'affichage 2a du dispositif d'affichage 2. L'unité ECU 10 commande alors l'actionneur de braquage 7 et le haut-parleur 8 sur la base de l'itinéraire de stationnement de sorte que le véhicule 100 soit garé à l'intérieur du cadre de stationnement cible. La mémoire morte 11 mémorise dans celle-ci des programmes destinés à commander l'unité UC 12. La mémoire morte 11 mémorise en outre dans celle-ci un programme de conversion entre un système de coordonnées mondiales et un système de coordonnées d'image. Le système de coordonnées mondiales est employé pour mesurer une position actuelle du véhicule 100, pour régler une position de stationnement cible, et pour guider le véhicule 100 jusqu'à la position de stationnement cible. Le système de coordonnées d'image est employé pour afficher sur le dispositif d'affichage 2 la position de stationnement cible. L'unité UC 12 met en oeuvre les programmes mémorisés 35 dans la mémoire morte 11 pour divers calculs et commandes. La mémoire vive 13 fonctionne en tant que zone de travail de l'unité UC 12. En outre, la mémoire vive 13 10 mémorise dans celle-ci un angle de braquage détecté par le capteur d'angle de braquage 4 et des informations représentant la vitesse du véhicule 100 détectée par le capteur de vitesse de roue arrière droite 5 et le capteur de vitesse de roue arrière gauche 6. Encore en outre, la mémoire vive 13 mémorise dans celle-ci un indicateur de mode de stationnement, qui represente un mode de stationnement en parallèle et un mode de stationnement en marche arrière (stationnement arrière). Une action mise en oeuvre par le dispositif d'affichage à panneau tactile 20 est décrite ci-dessous en faisant référence aux figures des dessins annexés. Comme cela sera décrit ultérieurement, une fois qu'un levier de sélection (non représenté) est actionné vers une position ou une plage de marche arrière, l'unité ECU 10 commande l'appareil de prise de vues arrière 1 pour qu'il soit activé. L'unité ECU 10 commande en outre le dispositif d'affichage 2 pour qu'il affiche, sur son écran d'affichage 2a, une image acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1 et un écran d'initialisation destiné à régler une position de stationnement pour un stationnement en parallèle comme illustré sur la figure 3. Plus particulièrement, l'unité ECU 10 fait référence à un itinéraire de déplacement, et à une position actuelle du véhicule 100 et calcule une valeur initiale représentant une position de stationnement cible du véhicule 100. L'unité ECU 10 combine alors un cadre de stationnement cible 24, qui est un repère représentant la position de stationnement cible provisoire et la position de stationnement cible du véhicule 100, dans l'image acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1 et affiche ces informations combinées sur l'écran d'affichage 2a du dispositif d'affichage 2. En outre, l'unité ECU 10 commande le dispositif d'affichage à panneau tactile 20 et y affiche l'image acquise, une touche de confirmation de position cible 21 au niveau d'une zone inférieure droite de l'écran d'affichage 2a, une touche de basculement vers la droite et 11 vers la gauche 22 au niveau d'une zone inférieure gauche de l'écran d'affichage 2a, une touche de basculement de mode de stationnement 23 au niveau d'une zone supérieure droite de l'écran d'affichage 2a. La touche de confirmation de position cible 21 est une touche tactile sur laquelle on appuie pour confirmer une position de stationnement cible du véhicule 100. La touche de basculement vers la droite et vers la gauche 22 est une touche tactile destinée à faire basculer de manière répétée une position affichée du cadre de stationnement cible 24 entre un partie supérieure gauche de l'écran d'affichage 2a et une partie supérieure droite de celle-ci. La touche de basculement de mode de stationnement 23 est une touche tactile destinée à faire basculer de manière répétée un mode de stationnement de véhicule 100 entre un mode de stationnement en marche arrière et un mode de stationnement en parallèle. Le cadre de stationnement cible 24 est une image qui est traitée en convertissant une position de stationnement cible sur la terre en image acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1 du véhicule 100. L'unité ECU 10 commande le dispositif d'affichage 2 pour afficher des touches fonctionnelles, au niveau de zones du dispositif d'affichage à panneau tactile 20, qui ne sont pas situées sur l'image du cadre de stationnement cible 24. Ces touches tactiles sont représentées comme suit : une touche d'indication pointant vers le haut 31 (indicateur de pointage vers le haut), une touche d'indication de pointage vers la droite 32 (indicateur de pointage vers la droite), une touche d'indication pointant vers le bas 33 (indicateur pointant vers le bas), et une touche d'indication pointant vers la gauche 34 (indicateur pointant vers la gauche). En conséquence, il est possible d'actionner doucement ces touches d'indication 31, 32, 33 et 34 tout en reconnaissant un déplacement de l'image du cadre de stationnement cible 24 sur le dispositif d'affichage à panneau tactile 20. La touche d'indication pointant vers le haut 31 est actionnée pour décaler ou déplacer le cadre de stationnement cible 24 dans une direction vers le haut. La touche d'indication pointant vers la droite 32 est actionnée pour décaler ou déplacer le cadre de stationnement cible 24 dans une direction vers la droite. La touche d'indication pointant vers le bas 33 est actionnée pour décaler ou déplacer le cadre de stationnement cible 24 dans une direction vers le bas. La touche d'indication pointant vers la gauche 34 est actionnée pour décaler ou déplacer le cadre de stationnement cible 24 dans une direction vers la gauche. En réponse à l'appui sur la touche de basculement de mode de stationnement 23, l'unité ECU 10 commande de manière répétée un mode de stationnement entre le mode de stationnement en parallèle et le mode de stationnement en marche arrière. Lorsque le mode de stationnement en marche arrière est sélectionné, comme illustré sur la figure 4, une touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35 (indicateur de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre) et une touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36 (indicateur de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) sont affichées sur le dispositif d'affichage à panneau tactile 20 en plus des touches d'indication mentionnées ci-dessus 31, 32, 33 et 34. La touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35 est actionnée pour faire tourner ou déplacer le cadre de stationnement cible 24 dans le sens des aiguilles d'une montre. La touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36 est actionnée pour faire tourner ou déplacer le cadre de stationnement cible 24 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Les orientations des touches d'indication 31, 32, 33 et 34 sont ajustées en correspondant à l'orientation du cadre de stationnement cible 24. En réponse à l'appui sur la touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35, l'unité ECU 10 commande au cadre de stationnement cible 24 de tourner dans les sens des aiguilles d'une montre autour d'un point fondamental 24G à l'avant du cadre de stationnement cible 24. De la même manière, en réponse à l'appui sur la touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36, l'unité ECU 10 commande au cadre de stationnement cible 24 de tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour du point fondamental 24G de l'avant du cadre de stationnement cible 24. Conformément au mode de réalisation, le point fondamental 24G, qui sert d'axe pour la rotation du cadre de stationnement cible 24 est placé au centre d'un bord avant du cadre de stationnement cible 24. En variante, le point fondamental 24G peut être placé au centre du cadre, au centre du bord arrière du cadre, ou à chaque coin du cadre. En réponse à l'appui sur les touches de basculement vers la droite et vers la gauche 22, une position affichée du cadre de stationnement cible 24 est basculée de manière répétée entre la zone supérieure gauche de l'écran d'affichage 2a et sa zone supérieure droite. Lorsque l'une quelconque des touches d'indication 31, 32, 33 et 34 est appuyée, l'unité ECU 10 commande que le cadre de stationnement cible 24 se déplace sur l'écran d'affichage 2a dans une direction associée aux actionnements des touches d'indication 31, 32, 33 et 34. En outre, l'unité ECU 10 affiche un bord du cadre de stationnement cible 24, qui est situé le plus près d'une direction de déplacement, ou qui correspond le plus étroitement à celle-ci, avec une couleur de réaction qui est différente de la couleur des autres bords du cadre. I1 en résulte qu'un opérateur reconnaît facilement dans quelle direction le cadre de stationnement cible 24 se déplace sur l'écran d'affichage 2a, en raccourcissant ainsi un intervalle de temps pour confirmer le cadre de stationnement cible. Lorsque l'on appuie sur l'une quelconque des touches d'indication 35 et 36, l'unité ECU 10 commande le cadre de stationnement cible 24 afin qu'il tourne ou effectue une rotation sur l'écran d'affichage 2a et affiche le bord du cadre de stationnement cible 24, qui est situé le plus près d'un sens de rotation, ou qui correspond le plus étroitement à celui-ci, avec une couleur de réaction. Un opérateur appuie sur l'une quelconque des touches d'indication 31, 32, 33, 34, 35 et 36 et déplace le cadre de stationnement cible 24 sur l'écran d'affichage 2a. Lorsque le cadre de stationnement cible 24 atteint une position de stationnement cible souhaitée, l'opérateur appuie sur la touche de confirmation de position cible 21. L'unité ECU 10 confirme, en tant que position de stationnement cible, une position du cadre de stationnement cible 24 lorsqu'il active la touche de confirmation de position cible 21. L'unité ECU 10 commande alors l'actionneur de braquage 7 et le haut-parleur 8 et initie le guidage du véhicule 100 vers la position de stationnement cible. Après avoir confirmé la position de stationnement cible, la touche de confirmation de position cible 21 devient une touche d'annulation destinée à annuler le guidage du véhicule. Comme décrit ci-dessus, conformément au mode de réalisation, un bord du cadre de stationnement cible 24, qui est situé le plus près d'une direction de déplacement, ou qui correspond à celle-ci, est affiché avec une couleur de réaction qui est différente d'une couleur des autres bords du cadre. Cela rend plus facile pour un opérateur de reconnaître une direction d'actionnement sur l'écran d'affichage 2a, et cela raccourcit un intervalle de temps nécessaire pour confirmer une position de stationnement cible. Un fonctionnement du dispositif de guidage de véhicule présentant la structure décrite ci-dessus est décrit ci- dessous en faisant référence aux organigrammes et aux plusieurs vues. La figure 5 est un organigramme destiné à expliquer un traitement d'interruption de détection d'opération de changement de rapport mis en oeuvre par l'unité ECU 10. Lorsque l'unité UC 12 de l'unité ECU 10 détecte, sur la base du résultat détecté par le capteur de position de changement de rapport en marche arrière 9, une position d'un levier de sélection à une position/plage de changement de rapport en marche arrière, l'unité UC 12 initie le traitement d'interruption de détection de fonctionnement de changement de rapport en marche arrière illustré sur la figure 5. A l'étape S1, l'unité UC 12 établit tout d'abord une valeur par défaut "0" comme étant l'indicateur de mode de stationnement dans la mémoire vive 13. Il est fait référence à l'indicateur de mode de stationnement pour évaluer si le mode de stationnement en cours est un stationnement en parallèle ou un stationnement en marche arrière. Lorsque le mode de stationnement en coursest un stationnement en parallèle, l'indicateur de mode de stationnement est établi à "0", alors que, lorsque le mode de stationnement en cours est un stationnement en marche arrière, l'indicateur de mode de stationnement est établi à "1". La valeur par défaut de l'indicateur de mode de stationnement est "0", ce qui représente un stationnement en parallèle. Le programme passe à l'étape S2, dans laquelle l'unité UC 12 évalue l'indicateur de mode de stationnement mémorisé 30 dans la mémoire vive 13. Lorsqu'un opérateur appuie sur la touche de basculement de mode de stationnement 23, cet indicateur de mode de stationnement est basculé de manière répétée entre "0" et "1". Cette opération de basculement de l'indicateur 35 de mode de stationnement est expliquée en faisant référence à l'organigramme illustré sur la figure 6. Lorsque l'unité UC 12 détecte que l'on a appuyé sur la touche de basculement de mode de stationnement 23, le traitement d'interruption de détection de touche de basculement de mode de stationnement de l'organigramme de la figure 6 est initié. A l'étape S10, l'unité UC 12 évalue l'indicateur de mode de stationnement. Lorsque la valeur de l'indicateur en mode de stationnement est à "0" à l'étape S10, une réponse affirmative "oui" est obtenue et le programme passe à l'étape S11. A l'étape S11, l'unité UC 12 établit l'indicateur de mode de stationnement à "1". En revanche, lorsque la valeur de l'indicateur de mode de stationnement est à "1", à l'étape S10, une réponse négative "non" est obtenue et le programme passe à l'étape S12. A l'étape S12, l'unité UC 12 établit l'indicateur de mode de stationnement à -0 u Lorsque le traitement à l'étape S11 ou S12 est achevé, le programme revient à l'étape S2 du traitement d'interruption de détection d'opération de changement de rapport en marche arrière de la figure 5. A l'étape S2, l'unité UC 12 évalue la valeur de l'indicateur de mode de stationnement. Lorsque l'unité UC 12 évalue que l'indicateur de mode de stationnement est à "0", ce qui représente un stationnement en parallèle à l'étape S2, une réponse affirmative "oui" est obtenue et le programme passe à l'étape S3. A l'étape S3, l'unité UC 12 active le dispositif d'affichage à panneau tactile 20 afin d'afficher les touches d'indication 31, 32, 33 et 34 et une image d'un environnement arrière du véhicule 100 acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1, comme illustré sur la figure 3. En revanche, lorsque l'unité UC 12 évalue que l'indicateur de mode de stationnement est à "1", ce qui représente un stationnement en marche arrière à l'étape S2, une réponse négative "non" est obtenue et le programme passe à l'étape S9. A l'étape S9, l'unité UC 12 active le 17 dispositif d'affichage à panneau tactile 20 afin d'afficher les touches d'indication 31, 32, 33, 34, 35 et 36 et une image d'un environnement arrière du véhicule 100 acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1, comme illustré sur la figure 4. Ensuite, le programme passe à l'étape S4 destinée à mettre en oeuvre un réglage de cadre de stationnement cible et un traitement d'affichage de sorte que l'opérateur puisse tenter de régler le cadre de stationnement cible 24. Le réglage du cadre de stationnement cible et le traitement d'affichage sont expliqués par l'organigramme illustré sur la figure 7. A l'étape S41, l'unité UC 12 exécute un programme dans lequel la mémoire morte 11 mémorise une position initiale (une position provisoire), à laquelle le cadre de stationnement cible 24 pourrait être affiché sur l'écran d'affichage 2a, en réponse au mode de stationnement. La position initiale du cadre de stationnement cible 24 est calculée conformément à un système de coordonnées mondiales et est mémorisée dans la mémoire vive 13. La position initiale du cadre de stationnement cible 24 est calculée conformément à un procédé de calcul connu qui fait référence à la longueur totale, à la largeur maximum et à la base de roue du véhicule 100 et à un angle de braquage immédiatement avant le début de l'opération de stationnement. A l'étape S42, l'unité UC 12 exécute un programme de conversion de coordonnées. C'est-à-dire que le cadre de stationnement cible 24, décrit dans une orientation de coordonnées mondiales, qui est calculé par le biais de l'étape S41 et a été mémorisé dans la mémoire vive 13, est converti en le cadre de stationnement cible 24 dans une orientation de coordonnées d'image. Le cadre de stationnement cible 24 dans une orientation de coordonnées d'image est superposé sur l'image acquise par l'appareil de prise de vues 1 et est affiché sur l'affichage à panneau tactile 20. Par exemple, un point A (X, Y, Z) tracé dans le système de coordonnées mondiales est transformé en un point a(x, y) tracé dans le système de coordonnées d'image, c'est-à-dire sur le plan xy, conformément à la formule 1 et à la formule 2 suivantes. A a=P Formule 1 Formule 2 Dans ces formules, P indique une matrice de transformation de projection de 3 x 4 correspondant à l'affichage 2, C indique un paramètre intérieur de l'appareil de prise de vues arrière 1, R indique un mouvement de rotation et T indique un mouvement en parallèle, tous étant mémorisés dans la mémoire morte 11. Comme décrit ci-dessus, le cadre de stationnement cible 24, qui est calculé sur le système de coordonnées mondiales, est transformé en le cadre de stationnement cible 24 sur le système de coordonnées d'image conformément aux formules décrites ci-dessus. Le cadre de stationnement cible 24 dans l'orientation de coordonnées d'image est superposé sur l'image acquise par l'appareil de prise de vues arrière 1. Le programme passe alors à l'étape S5 sur la figure 5. A l'étape S5, l'opérateur reconnaît visuellement le cadre de stationnement cible 24 affiché à l'étape S4 et évalue la nécessité d'ajustement ou de modification de la position affichée du cadre de stationnement cible 24. Lorsque la modification est nécessaire, le programme passe à l'étape S8 dans laquelle l'opérateur actionne l'une quelconque des touches d'indication 31 à 36. Il en résulte que le cadre de stationnement cible 24 est déplacé et/ou tourné sur l'écran d'affichage 2a. En revanche, lorsque le cadre de stationnement cible 24 est affiché à une position appropriée, le programme passe à l'étape S6 à laquelle l'opérateur actionne la touche de confirmation de position cible 21. Dans les étapes S5 et S6, l'unité UC 12 est prête pour la prochaine action jusqu'à ce que l'opérateur exécute l'actionnement décrit ci-dessus de la touche. A l'étape S5, lorsque l'unité UC 12 évalue que l'opérateur a appuyé sur l'une quelconque des touches, une réponse affirmative "oui" est obtenue et le programme passe à l'étape S8. A l'étape S8, l'unité UC 12 déplace et tourne le cadre de stationnement cible 24 et lance un traitement d'affichage de couleur de réaction grâce auquel un bord du cadre de stationnement cible 24 est affiché avec une couleur de réaction. Dans ce cas, le bord du cadre de stationnement cible 24 est situé le plus près de la direction de déplacement/de rotation, ou correspond à celle-ci. Conformément à ce traitement d'affichage de couleur de réaction, comme illustré sur la figure 8, l'unité UC 12 évalue quelle touche ou quelles touches de direction ont été appuyées et relocalise et règle la position du cadre de stationnement cible 24 en réponse à la direction de la clé d'indication appuyée (étape S80). Par exemple, lorsque la touche d'indication pointant vers le bas 33 est appuyée par l'opérateur, un cadre de stationnement cible initial 24B est déplacé vers le bas et est relocalisé en tant que cadre de stationnement cible 24, comme illustré sur la figure 13. De la même manière, lorsque la touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36 est appuyée, le cadre de stationnement cible initial 24B est tourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour du centre de rotation 24G, comme illustré sur la figure 14. Lorsque la touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35 est appuyée, le cadre de stationnement cible initial 24B est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre autour du centre de rotation 24G, comme illustré sur la figure 15. Après l'action ci-dessus, un bord du cadre de stationnement cible 24 sur le système de coordonnées d'image, qui est situé le plus près de la direction de déplacement/de rotation, ou qui correspond à celle-ci, est ensuite affiché avec une couleur différente de la couleur de ses autres bords, comme illustré sur les figures 13, 14 et 15. Comme cela est illustré sur la figure 16, à l'étape S81, l'unité UC 12 établit tout d'abord un système de coordonnées d'image en établissant un axe x agencé horizontalement par rapport au bord inférieur du dispositif d'affichage à panneau tactile 20 et un axe y perpendiculaire à l'axe x. Une origine (x = 0, y = 0) est située dans la partie intermédiaire inférieure du dispositif d'affichage à panneau tactile 20 dans ce plan xy. A l'étape S82, l'unité UC 12 détecte quatre points à partir des informations de coordonnées sur le cadre de 15 stationnement cible 24 dans le plan xy. A l'étape S83, l'unité UC 12 évalue la valeur de l'indicateur de mode de stationnement. A l'étape S83, lorsque l'unité UC 12 évalue que l'indicateur de mode de stationnement représente un 20 stationnement en parallèle, une réponse affirmative "oui" est obtenue et le programme passe à l'étape S84. Aux étapes S84, S85 et S86, l'unité UC 12 identifie plus particulièrement quatre points dans le cadre de stationnement cible 24 dans le plan xy. 25 A l'étape S84, l'unité UC 12 identifie un point parmi les quatre points, qui est situé le plus près de l'origine (x = 0, y = 0) dans le plan xy, en tant que point A(xa, ya). A l'étape S85, l'unité UC 12 identifie un point B. Le point B est tracé en B(xb, yb) par exemple. Une différence 30 entre le point de tracé xb et le point de tracé xa est plus grande qu'une différence entre le point de tracé yb et le point de tracé ya, sur la base d'une valeur absolue. A l'étape S86, l'unité UC 12 identifie un point C (xc, yc) et un point D (dx, yd) parmi les deux autres points du cadre 35 de stationnement cible 24. Une distance du point C (xc, yc) par rapport à l'origine (x = 0, y = 0) est plus petite que la distance du point D (xd, yd) par rapport à celle-ci. A l'étape S87, l'unité UC 12 évalue si la touche d'indication pointant vers la droite 32 a été enfoncée. A l'étape S87, lorsque l'unité UC 12 évalue que la touche d'indication pointant vers la droite 32 a été enfoncée, une réponse affirmative "oui" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape 5810, dans laquelle l'unité UC 12 affiche un bord A-C du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de la couleur des autres bords du cadre de stationnement cible 24. A l'étape S87, lorsque l'unité UC 12 n'évalue pas que la touche d'indication pointant vers la droite 32 a été enfoncée, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S88, dans laquelle l'unité UC 12 évalue si la touche d'indication pointant vers la gauche 34 a été enfoncée. A l'étape S88, lorsque l'unité UC 12 évalue que la touche d'indication pointant vers la gauche 34 a été enfoncée, une réponse affirmative "oui" est obtenue. Le programme passe alors à une étape S811 dans laquelle l'unité UC 12 affiche avec une couleur de réaction un bord B-D du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de la couleur des autres bords du cadre de stationnement cible 24. A l'étape S88, lorsque l'unité UC 12 n'évalue pas que la touche d'indication pointant vers la gauche 34 a été enfoncée, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S89 dans laquelle l'unité UC 12 évalue si la touche d'indication pointant vers le haut 31 a été enfoncée. A l'étape S89, lorsque l'unité UC 12 évalue que la touche d'indication pointant vers le haut 31 a été enfoncée, une réponse affirmative "oui" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape 5812 dans laquelle l'unité UC 12 affiche un bord C-D du cadre de stationnement cible 24 présentant une couleur différente de la couleur des autres bords du cadre de stationnement cible 24. A l'étape S89, lorsque l'unité UC 12 n'évalue pas que la touche d'indication pointant vers le haut 31 a été enfoncée, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S813. A l'étape S813, l'unité UC 12 se rend compte que la touche d'indication pointant vers le bas 33 a été enfoncée et affiche un bord A-B du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de la couleur des autres bords du cadre de stationnement cible 24. Par exemple, en faisant référence à la figure 13, lorsque la touche d'indication pointant vers le bas 33 est enfoncée, un bord 40 (indicateur de direction de déplacement) reliant le point A et le point B du cadre de stationnement cible 24 est affiché avec une couleur différente de celle de ses autres bords. Cependant, à l'étape S83, lorsque l'unité UC 12 évalue que le mode de stationnement est un stationnement en marche arrière, une réponse négative "non" est obtenue et le programme passe à l'étape S814. A l'étape 5814, l'unité UC 12 exécute un traitement d'affichage de couleur de réaction de stationnement en marche arrière. Le traitement d'affichage de couleur de réaction de stationnement en marche arrière est décrit en détail dans l'organigramme illustré sur la figure 9. L'unité UC 12 identifie tout d'abord les points du cadre de stationnement cible 24 dans les étapes S8141, 8142 et 8143. A l'étape 58141, l'unité UC 12 identifie un point A parmi les quatre points, qui est situé le plus près de l'axe y. A l'étape 58142, l'unité UC 12 identifie un point B parmi les trois autres points, qui est situé le plus près de l'origine (x = 0, y = 0). A l'étape 58143, l'unité UC 12 identifie les points C (xc, yc) et D (xd, yd). La distance du point D par rapport à l'axe y est plus grande que la distance du point C par rapport à l'axe y. A l'étape 58144, l'unité UC 12 évalue s'il a été 35 appuyé sur la touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35. A l'étape S8144, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il n'a pas été appuyé sur la touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S8145 à laquelle l'unité UC 12 évalue s'il a été appuyé sur la touche d'indication pointant vers la droite 32. A l'étape S8144, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il a été appuyé sur la touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35, une réponse affirmative "oui" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S8149 dans laquelle l'unité UC 12 affiche un bord A-C du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de l'un de ses autres bords, comme illustré sur la figure 15. Sinon, lorsque l'unité UC 12 évalue à l'étape S8145 qu'il a été appuyé sur la touche d'indication pointant vers la droite 32, le programme passe à l'étape S8149. A l'étape S8149, l'unité UC 12 affiche le bord A-C du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de la couleur de ses autres bords, comme illustré sur la figure 15. A l'étape S8145, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il n'a pas été appuyé sur la touche d'indication pointant vers la droite 32, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S8146, à laquelle l'unité UC 12 évalue s'il a été appuyé sur la touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36. A l'étape S8146, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il n'a pas été appuyé sur la touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S8147 à laquelle l'unité UC 12 évalue s'il a été appuyé sur la touche d'indication pointant vers la gauche 34. A l'étape S8146, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il a été appuyé sur la touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36, une réponse affirmative "oui" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S81410 dans laquelle l'unité UC 12 affiche un bord B-D du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de celle de ses autres bords, comme illustré sur la figure 14. Sinon, lorsque l'unité UC 12 évalue à l'étape S8147 qu'il a été appuyé sur la touche d'indication pointant vers la gauche 34, le programme passe à l'étape 581410. A l'étape 581410, l'unité UC 12 affiche le bord B-D du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de celle de ses autres bords, comme illustré sur la figure 14. A l'étape S8147, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il n'a pas été appuyé sur la touche d'indication pointant vers la gauche 34, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S8148 dans laquelle l'unité UC 12 évalue s'il a été appuyé sur la touche d'indication pointant vers le haut 31. A l'étape S8148, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il a été appuyé sur la touche d'indication pointant vers le haut 31, une réponse affirmative "oui" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S81411, dans laquelle l'unité UC 12 affiche un bord C-D du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de celle de ses autres bords. A l'étape S8148, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'il n'a pas été appuyé sur la touche d'indication pointant vers le haut 31, une réponse négative "non" est obtenue. Le programme passe alors à l'étape S81412, dans laquelle l'unité UC 12 affiche un bord A-B du cadre de stationnement cible 24 avec une couleur différente de la couleur de ses autres bords. Comme décrit ci-dessus, le traitement d'affichage en couleur de réaction de stationnement en marche arrière à l'étape S814 est terminé et le traitement d'affichage en couleur de réaction à l'étape S8 est également terminé. Le programme passe alors au sous-programme suivant. Après avoir affiché ou mis en valeur de manière à pouvoir le distinguer un bord du cadre de stationnement cible 24 correspondant à la direction de déplacement/de rotation à l'étape S8, le programme revient à l'étape S5 et répète l'opération décrite ci-dessus. En conséquence, le cadre de stationnement cible dans le système de coordonnées de l'image est déplacé sur le dispositif d'affichage à panneau tactile 20. A l'étape S5, lorsque l'unité UC 12 évalue qu'une opération destinée à modifier la position affichée du cadre de stationnement cible 24 n'a pas été appliquée en entrée, une réponse négative "non" est obtenue et le programme passe à l'étape S6. A l'étape S6, l'unité UC 12 évalue si la touche de confirmation de position cible 21 a été enfoncée par l'opérateur. A l'étape S6, lorsque l'unité UC 12 évalue que la touche de confirmation de position cible 21 a été enfoncée, une réponse affirmative "oui" est obtenue et un traitement de guidage de véhicule est lancé à l'étape S7, comme illustré sur la figure 10. Au cours du traitement de guidage de véhicule, le guidage du véhicule est lancé par les sons ou une voix émis du haut-parleur 8 et l'affichage sur le dispositif d'affichage à panneau tactile 20. A l'étape S71, l'unité UC 12 avertit de manière audible l'opérateur du début du guidage du véhicule. A l'étape S72, l'unité UC 12 calcule la distance parcourue du véhicule 100 sur la base des informations du capteur d'angle de braquage 4, du capteur de vitesse de roue arrière droite 5, et du capteur de vitesse de roue arrière gauche 6. La distance parcourue du véhicule 100 est définie dans un plan xy comme illustré sur la figure 12. L'unité UC 12 calcule la distance ou la quantité parcourue par le véhicule 100 conformément aux formules 3, 4 et 5 mémorisées dans la mémoire morte 11. 0= f R • ds Formule 3 0 X= fsine.ds Formule 4 0 Z = 'cos() • ds Formule 5 0 Le "ds" indique une distance parcourue différentielle et est calculé sur la base d'une quantité de rotation de chaque pneu détectée par le capteur de vitesse de roue arrière droite 5 et/ou le capteur de vitesse de roue arrière gauche 6. Le "R" indique un rayon de virage du véhicule 100 et est obtenu par le biais de la valeur détectée par le capteur d'angle de braquage 4. Le "a" indique une distance parcourue cumulée du véhicule 100 depuis la position où l'opération de stationnement a été commencée. A l'étape S73, l'unité UC 12 calcule une quantité de braquage cible relative à l'itinéraire de stationnement. A l'étape S74, l'unité UC 12 commande l'actionneur de braquage 7 sur la base de la quantité de braquage cible calculée à l'étape S73. En conséquence, l'opérateur peut garer le véhicule 100 dans le cadre de stationnement cible 24 en réglant une vitesse de déplacement de véhicule selon ce qui est nécessaire sans actionner le volant de direction 4a. A l'étape S75, l'unité UC 12 évalue si le véhicule 100 a atteint la position de stationnement cible. Les traitements des étapes S72 à S75 sont répétées jusqu'à ce que le véhicule 100 atteigne la position de stationnement cible à l'étape S75. Comme décrit ci-dessus, conformément au dispositif de réglage de position de stationnement cible du mode de réalisation, lorsque l'opérateur établit une position de stationnement cible en utilisant l'affichage à panneau tactile 20, l'affichage à panneau tactile 20 affiche dans celui-ci une direction de déplacement/de rotation du cadre 24 représentant la position de stationnement cible. En conséquence, ce dispositif assiste l'opérateur pour qu'il comprenne la direction de déplacement/de rotation du cadre 24 avec chacun et facilite une opération pour établir la position de stationnement cible. En outre, le bord 40 (l'indicateur de direction de déplacement), qui correspond à la direction de déplacement ou de rotation du cadre de stationnement cible 24, est affiché avec une couleur différente de la couleur des autres bords du cadre de stationnement cible 24. La direction de déplacement ou de rotation du cadre de stationnement cible 24 peut alors être distinguée sur le dispositif d'affichage à panneau tactile 20. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à la description ci-dessus. Par exemple, un bord du cadre de stationnement cible 24, qui correspond à la direction de déplacement ou de rotation, peut être affiché avec une ligne plus épaisse que d'autres ou avec des lignes doubles. En variante, la direction de déplacement ou de rotation peut être décrite de manière visible avec certains autres indicateurs de direction de déplacement/de rotation tels qu'une flèche. Dans le dispositif de guidage de véhicule conforme au mode de réalisation ci-dessus, un opérateur doit actionner un frein dans le but de garer le véhicule 100. Cependant, l'opération de freinage peut être commandée de manière automatique. En outre, il est possible d'afficher l'une quelconque des touches 31 à 36 sur laquelle on a appuyé en vue d'un mouvement ou d'une rotation du cadre de stationnement cible 24 de manière à pouvoir la distinguer avec une couleur différente de celle des autres touches. Dans ce cas, ces touches 31 à 36 agissent comme indicateur de direction de déplacement/de rotation. Conformément au mode de réalisation ci-dessus, le véhicule 100 est automatiquement dirigé à la faveur de l'actionnement de braquage 7. Cependant, la position de stationnement cible peut être affichée sans l'utilisation de l'actionneur de braquage 7. Encore en outre, comme décrit dans le document JP2005-067 565 A, le dispositif de réglage de position de stationnement cible peut être muni d'un moyen de mémorisation de position de stationnement cible qui mémorise une position de stationnement cible à laquelle le véhicule 100 est souvent garé, par exemple un garage de maison, etc. Le moyen de mémorisation de position de stationnement cible emploie l'une des positions de stationnement cible mémorisées et l'établit en tant que position de stationnement cible comme cela est nécessaire. Encore en outre, comme décrit dans le document JP2005-067 565 A, le dispositif de réglage de position de stationnement cible peut déterminer le mode de stationnement d'une manière différente. Par exemple, le dispositif de réglage de position de stationnement cible peut évaluer le mode de stationnement sur la base d'un lieu géométrique d'écarts d'angle du capteur d'angle de braquage 4 par distance ou temps prédéterminé. Lorsque l'écart d'angle est égal ou inférieur à une valeur de seuil spécifique, le dispositif d'établissement de position de stationnement cible peut évaluer que le mode de stationnement est un stationnement en parallèle. Encore en outre, il est possible d'exécuter les traitements décrits ci-dessus par le biais de l'unité ECU 10 dans laquelle un programme destiné à exécuter les opérations décrites ci-dessus de l'unité ECU 10, en particulier le traitement d'affichage en couleur de réaction, est mémorisé. Par exemple l'unité ECU 10 peut être dotée du programme qui est mémorisé dans un support prédéterminé ou peut recevoir le programme par le biais d'une communication. Dans les modes de réalisation ci-dessus, le moyen de commande d'affichage de position de stationnement comprend l'unité ECU 10, la touche d'indication pointant vers le haut 31, la touche d'indication pointant vers la droite 32, la touche d'indication pointant vers le bas 33, la touche d'indication pointant vers la gauche 34, la touche d'indication de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre 35, et la touche d'indication de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre 36. Le moyen de guidage comprend l'unité ECU 10, le dispositif d'affichage à panneau tactile 20, le haut-parleur 8 et l'actionnement de braquage 7. Les principes du mode de réalisation préféré et du mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la description qui précède. Cependant, l'invention, qu'il est prévu de protéger, n'est pas conçue comme étant limitée au mode de réalisation particulier décrit. En outre, le mode de réalisation décrit ici doit être considéré comme étant illustratif plutôt que restrictif. Des variantes ou des modifications peuvent être apportées par d'autres et des équivalents employés, sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. En conséquence, il est expressément prévu que toutes ces variantes, modifications et tous ces équivalents, qui se trouvent dans l'esprit et la portée de la présente invention, telle qu'elle est définie dans les revendications, soient englobés par celle-ci
Un dispositif de réglage de position de stationnement cible comprend un moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) destiné à afficher sur un moyen d'affichage (20) un repère (24) représentant une position de stationnement cible provisoire en superposant le repère sur une image acquise par le moyen d'acquisition d'image (1). Le moyen de commande d'affichage de position de stationnement déplace une position d'affichage du repère (24) en réponse à un ordre d'un opérateur et à l'affichage sur le moyen d'affichage (20) d'un indicateur de direction de déplacement (40) indiquant une direction de déplacement du repère (24), et un moyen de réglage (20) destiné à établir la position d'affichage du repère (24) sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image (1) en tant que position de stationnement cible en réponse à un ordre de l'opérateur.
1. Dispositif de réglage de position de stationnement cible comprenant : un moyen d'acquisition d'image (1) adapté pour un véhicule (100) et acquérant une image de l'extérieur du véhicule (100), un moyen d'affichage (20) disposé à l'intérieur du véhicule (100) et affichant une image acquise par le moyen d'acquisition d'image (1) sur un écran d'affichage (2a), un moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) destiné à afficher sur l'écran d'affichage du moyen d'affichage (20) un repère (24) représentant une position de stationnement cible provisoire en superposant le repère (24) sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image (1), le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplaçant une position d'affichage du repère (24) en réponse à un ordre d'un opérateur, et un moyen de réglage (20) destiné à établir la position d'affichage du repère (24) sur l'image acquise par le moyen d'acquisition d'image (1) en tant que position de stationnement cible en réponse à un ordre de l'opérateur, le dispositif de réglage de position de stationnement cible étant caractérisé en ce que le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) affiche sur l'écran d'affichage un indicateur de direction de déplacement (40) qui indique une direction de déplacement du repère (24) en réponse à une action de l'opérateur avant le réglage de la position d'affichage du repère par le moyen de réglage (20). 2. Dispositif de réglage de position de stationnement cible selon la 1, dans lequel le repère (24) représentant la position de stationnement cible provisoire et la position de stationnement cible est un cadre de stationnement cible (24), le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) affiche le cadre de stationnement cible (24) sur l'écran d'affichage et déplace la position d'affichage du cadre de stationnement cible(24) en réponse à un ordre de l'opérateur, et le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) affiche au moins un bord du cadre de stationnement cible (24) qui correspond à une direction de déplacement du cadre de stationnement cible (24), de manière à pouvoir être distingué des plusieurs bords du cadre de stationnement cible (24) lorsque l'on déplace le cadre de stationnement cible (24) affiché sur l'écran d'affichage. 3. Dispositif de réglage de position de stationnement cible selon la 2, dans lequel le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) affiche le bord correspondant à la direction de déplacement du cadre de stationnement cible (24) avec une couleur différente d'une couleur des autres bords du cadre de stationnement cible (24). 4. Dispositif de réglage de position de stationnement cible selon la 2 ou 3, dans lequel le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) comprend : un indicateur pointant vers le haut (31) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers le haut sur l'écran d'affichage, un indicateur pointant vers le bas (33) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers le bas sur l'écran d'affichage, un indicateur pointant vers la gauche (32) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers la gauche sur l'écran d'affichage, et un indicateur pointant vers la droite (34) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers la droite sur l'écran d'affichage, et où le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans la direction vers le haut sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord supérieur (40) parmi une pluralité de bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à une action de l'indicateur pointant vers le haut (31), le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans la direction vers le bas sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord inférieur (40) parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à une action de l'indicateur pointant vers le bas (33), le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans la direction vers la gauche sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord gauche (40) parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à une action de l'indicateur pointant vers la gauche (32), et le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers la droite sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord droit (40) parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à une action de l'indicateur pointant vers la droite (34). 5. Dispositif de réglage de position de stationnement cible selon la 2 ou 3, dans lequel le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) comprend : un indicateur pointant vers le haut (31) actionné pour déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers le haut sur l'écran d'affichage, un indicateur pointant vers le bas (33) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une 35 direction vers le bas sur l'écran d'affichage,un indicateur pointant vers la gauche (32) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers la gauche sur l'écran d'affichage, un indicateur pointant vers la droite (34) destiné à 5 déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers la droite sur l'écran d'affichage, un indicateur de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (36) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans le sens inverse des aiguilles 10 d'une montre autour d'un point de rotation prédéterminé (24G), et un indicateur de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre (35) destiné à déplacer le cadre de stationnement cible (24) dans le sens des aiguilles d'une 15 montre autour du point de rotation prédéterminé (24G), et où le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans la direction vers le haut sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord 20 supérieur (40) parmi une pluralité de bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à un actionnement de l'indicateur pointant vers le haut (31), le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible 25 (24) dans la direction vers le bas sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord inférieur (40) parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à un actionnement de l'indicateur pointant vers le bas (33), 30 le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans la direction vers la gauche sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord gauche (40) parmi les bords définissant le cadre de 35 stationnement cible (24) en réponse à un actionnement de l'indicateur pointant vers la gauche (32), 34 le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) déplace le cadre de stationnement cible (24) dans une direction vers la droite sur l'écran d'affichage et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord droit (40) parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à un actionnement de l'indicateur pointant vers la droite (34), le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) fait tourner le cadre de stationnement cible (24) dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur l'écran d'affichage autour du point de rotation prédéterminé (24G) et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord du cadre de stationnement cible (24) qui est situé du côté de la direction dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à un actionnement de l'indicateur de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (36), et le moyen de commande d'affichage de position de stationnement (10) fait tourner le cadre de stationnement cible (24) dans le sens des aiguilles d'une montre sur l'écran d'affichage autour du point de rotation prédéterminé (24G) et affiche de manière à pouvoir le distinguer un bord du cadre de stationnement cible (24) qui est situé du côté de la direction dans le sens des aiguilles d'une montre, parmi les bords définissant le cadre de stationnement cible (24) en réponse à un actionnement de l'indicateur de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre (35).
B,G
B62,B60,G06,G08
B62D,B60R,G06T,G08G
B62D 15,B60R 21,B62D 5,B62D 6,B62D 101,B62D 109,B62D 113,B62D 125,G06T 1,G08G 1
B62D 15/02,B60R 21/00,B62D 5/04,B62D 6/00,B62D 101/00,B62D 109/00,B62D 113/00,B62D 125/00,G06T 1/00,G08G 1/16
FR2890723
A1
PROCEDE DE DESTRATIFICATION THERMIQUE D'UNE ALLEE FORMEE ENTRE DES MEUBLES FRIGORIFIQUES
20,070,316
L'invention concerne un procédé de déstratification thermique permettant d'augmenter la température d'une allée bordée unilatéralement ou bilatéralement de meubles frigorifiques ainsi qu'un système permettant de mettre en oeuvre ce procédé. L'invention s'applique plus particulièrement aux allées réfrigérées rencontrées dans les surfaces de vente. Couramment, dans les surfaces de vente, la température dans les allées possédant des meubles frigorifiques est faible et inférieure à la température des autres espaces de la surface de vente; ce phénomène est d'ailleurs qualifié io d'allées froides. Ces différences de température provoquent des inconforts pour les clients et les conditions d'achats ne sont pas les plus agréables et confortables possibles. Ainsi, le temps de passage des clients dans ces zones est écourté, ce qui affecte la vente de marchandises dans ces espaces. Afin de résoudre ce problème, plusieurs solutions sont connues dans l'art antérieur. Une solution consiste à disposer des dispositifs de soufflage, en hauteur dans la surface de vente. Ces dispositifs destinés à homogénéiser les températures par destratification du volume global d'air de la zone possèdent des ventilateurs soufflant, vers l'espace à réchauffer, de l'air prélevé en partie haute donc plus chaud. A noter que selon les dispositifs, cet air peut encore être réchauffé par des moyens annexes tels qu'un échangeur à eau chaude ou des résistances électriques. Cependant, cette solution n'apporte pas de résultats probants et/ou perturbe de manière significative le fonctionnement des meubles réfrigérés. Une autre solution consiste à disposer des panneaux de chauffage rayonnant à basse température, au-dessus de l'allée à réchauffer ou au niveau du sol. Cependant, cette solution est coûteuse et nécessite des travaux importants si elle n'est pas réalisée au moment de la construction de la surface de vente. Il est également connu dans l'art antérieur d'intégrer des caniveaux dans le sol du bâtiment. Ces caniveaux possèdent des ouvertures à proximité de la partie inférieure des meubles et l'air froid de la zone de vente est aspiré par ces ouvertures. Cependant, cette solution nécessite des travaux de mise en place importants et coûteux qui sont à prévoir dans le génie civil du bâtiment dés sa conception et qui figent de manière irréversible la position des meubles frigorifiques de vente. Enfin, il est également connu des meubles frigorifiques possédant un chemin de circulation d'air entre la partie supérieure du meuble et la partie inférieure. Ces meubles sont équipés de résistance(s) chauffante(s) permettant de chauffer l'air qui est aspiré sur la partie supérieure. L'air aspiré est ensuite expulsé dans io l'espace entre les meubles par l'extrémité inférieure du chemin de circulation d'air. Cependant, cette solution consomme également beaucoup d'énergie aussi bien au niveau de la consommation des résistances électriques que du bilan frigorifique du meuble. En effet, le bilan frigorifique du meuble est accru du fait de la perturbation du rideau d'air qui ne forme plus alors une barrière efficace avec l'ambiance. On notera que la perturbation des rideaux d'air peut conduire à la non tenue en température des denrées entreposées dans le meuble frigorifique. L'invention vise donc à remédier à ces problèmes en proposant un procédé de déstratification thermique des allées bordées de meubles frigorifiques qui soit efficace, économe en énergie et ne perturbe pas le fonctionnement des meubles frigorifiques. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de régulation thermique d'une allée formé entre un premier et un deuxième meuble dont au moins un desdits meubles est réfrigéré, ledit procédé prévoyant de: former un premier chemin de circulation d'air s'étendant de la face supérieure du premier meuble à la face avant inférieure dudit premier meuble; former un second chemin de circulation d'air s'étendant de la face supérieure du second meuble à la face avant inférieure dudit second meuble. Le procédé prévoit simultanément: d'aspirer de l'air depuis l'allée à travers le premier chemin ou expulser de l'air vers l'allée à travers le premier chemin; et d'aspirer de l'air depuis l'allée à travers le second chemin. s Lorsque l'air est aspiré à travers le premier et le second chemin, l'air froid prélevé en partie basse est remplacé par de l'air chaud provenant des strates supérieures. Lorsque de l'air est expulsé vers l'allée à travers le premier chemin et de l'air est io aspiré depuis l'allée à travers le second chemin, il y a création d'un lit fluidisé au contact du sol. Ainsi, l'air froid est entraîné, comme dans le cas précédent et remplacé par de l'air chaud présent en partie supérieure. Ainsi, aucune source de chauffage n'est utilisée car le procédé utilise les calories présentes en partie haute dans la surface de vente. Par conséquent, la consommation d'énergie est faible. De plus, les rideaux d'air des meubles sont peu perturbés, les mouvements d'air créés étant parallèles et ayant le même sens de circulation que ceux des rideaux d'air intégrés aux meubles frigorifiques. Ainsi, la consommation énergétique des équipements frigorifiques n'est pas augmentée et la tenue en température des produits est assurée. Enfin, la mise en oeuvre de ce procédé est relativement rapide et ne nécessite pas de travaux importants dans l'espace client. Selon un deuxième aspect, l'invention propose également un système de déstratification thermique permettant de mettre en ceuvre ledit procédé de déstratification thermique. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est un schéma de fonctionnement du système et du procédé de déstratification thermique selon l'invention, l'air étant expulsé vers l'allée à travers le premier chemin et aspiré depuis l'allée à travers le second chemin. - la figure 2 est un schéma de fonctionnement du système et du procédé de déstratification thermique selon l'invention, l'air étant aspiré depuis l'allée à travers le premier et le second chemin. la figure 3 est un graphique représentant les variations de température et to d'humidité en fonction de la hauteur. Dans les zones de vente comportant des meubles frigorifiques 1, 2, 9, on constate habituellement une importante stratification de l'air. L'air chaud reste en partie haute de la zone de vente alors que l'air frais s'accumule dans l'allée E formé entre les meubles frigorifiques 1, 2. Le client subit ainsi une gêne importante lorsqu'il passe par l'allée E. La figure 3 illustre les variations d'humidité et de température en fonction de la hauteur en partant du sol 11. On remarquera que dans l'allée E formée entre les meubles frigorifiques 1, 2, la température est proche de 10 C au niveau du sol et que dans la zone P proche du plafond, la température est proche de 30 C. Le procédé selon la présente invention permet de réguler la température de l'allée E formée entre un premier meuble 1 et un second meuble 2; au moins un des meubles 1, 2 étant réfrigéré. Avantageusement, la réfrigération des meubles frigorifiques 1, 2, 9 est assuré par un système de refroidissement comportant des ventilateurs permettant de réaliser un circuit d'air froid à l'intérieur du meuble et notamment un rideau d'air froid à proximité de l'ouverture desdits meubles. Un premier chemin 3 de circulation d'air s'étend de l'arrière de la face supérieure 5 du premier meuble 1 à la face avant inférieure 6 dudit premier meuble 1 et un second chemin 4 de circulation d'air s'étend de l'arrière de la face supérieure 7 du second meuble à la face avant inférieure 8 dudit second meuble 2. Avantageusement, un troisième meuble 9 et le premier 1 ou second meuble 2 sont disposés dos-à-dos. Ainsi, l'espace formé entre le troisième 9 et le premier 1 ou second meuble 2 forme respectivement une première partie du premier 3 ou second chemin 4 de circulation d'air. La seconde partie des chemins de circulation d'air 3, 4 est formée entre la face inférieure 10 du meuble frigorifique 1, 2 et le sol 11. Bien évidemment, un quatrième meuble peut également être disposé dos-àdos avec le premier 1 ou second meuble 2 frigorifique. Ainsi, les premières parties des premier 3 et second chemin 4 de circulation d'air sont formées entre deux meubles frigorifiques 1, 2, 9. Notons que les troisième et/ou quatrième meuble peuvent être des meubles de présentation non réfrigérés. Dans ce cas, si le meuble de présentation non réfrigéré est ajouré sur sa face verticale, des aménagements peuvent être ajoutés sur sa face arrière pour éviter des déperditions d'air au niveau du premier 3, ou second chemin 4. Dans un mode de réalisation particulier, le premier 1 ou second meuble 2 frigorifique est disposé contre un mur 12. On peut alors utiliser l'espace entre le mur 12 et ledit meuble 1, 2 pour former une première partie du premier 3 ou second chemin 4 de circulation d'air. On remarquera que dans ce mode de réalisation, la seconde partie du chemin 3, 4 est également formée entre la face inférieure 10 du meuble frigorifique et le sol 11. Afin de réguler la température de l'allée E, le procédé prévoit simultanément 30 d'expulser de l'air vers l'allée à travers le premier chemin 3 et d'aspirer de l'air depuis l'allée E à travers le second chemin 4. Ainsi, l'air froid présent dans l'allée E est entraîné par le lit fluidisé créé parallèlement au sol 11 de l'allée E, puis rejeté au-dessus du second meuble frigorifique 2 afin de faire descendre les strates de température de ladite allée. En combinaison, de l'air chaud provenant du dessus du premier meuble frigorifique 1 est expulsé dans l'allée E afin de remplacer l'air froid aspiré par de l'air plus chaud. Ainsi, les rideaux d'air des meubles frigorifiques 1, 2 ne sont pas perturbés car aucune turbulence propice à ces perturbations n'est créée. Dans un autre mode d'application, le procédé prévoit également d'aspirer lo simultanément de l'air depuis l'allée E à travers les premier 3 et second 4 chemins. On veillera dans ce cas, à réguler les débits d'air dans les premier 3 et second 4 chemins afin d'éviter une dépression trop importante dans l'allée qui perturberait les rideaux d'air. L'air circulant dans le second chemin 4 pourra être aspiré ou expulsé selon la configuration des meubles à équiper et l'environnement de ceuxci. Par exemple, dans le cas où le meuble frigorifique 2 serait juxtaposé à un meuble "fruit et légumes", il faudra veiller à aspirer à ce niveau car souffler de l'air chaud entraînerait un assèchement des fruits et légumes. Notons que si les produits se trouvant dans les meubles ne sont pas fragiles, on peut choisir d'aspirer ou d'expulser de l'air à travers le second chemin 4. Le système permettant de mettre en oeuvre le procédé de déstratification thermique comporte des moyens d'aspiration 14, 15 et d'expulsion 13 de l'air. Dans le mode de réalisation de l'invention illustré sur les figures 1 et 2, les moyens d'aspiration 14, 15 et d'expulsion 13 de l'air sont des ventilateurs associés à la face supérieure 5, 7 des meubles 1, 2. Avantageusement, la vitesse des ventilateurs et par conséquent les débits d'air à travers les premier 3 et second 4 chemins de circulation d'air peuvent être régulés en fonction d'une température de consigne et d'au moins une sonde de température placée dans le premier 3 et/ou second chemin 4 de circulation d'air. Dans un mode de réalisation de l'invention, le système de déstratification thermique comporte en outre au moins une gaine 16, 17. Sur la figure 1, une première gaine 16 est disposée sur la face supérieure 5 du premier meuble 1 dans la continuité du premier chemin 3 et une seconde gaine 17 est disposée sur la face supérieure 7 du second meuble 2 dans la continuité du second chemin 4. Lorsque la gaine 17 est connectée à un moyen d'aspiration 14 de l'air de l'allée E, celle-ci permet de distribuer l'air vers une zone de l'espace de vente à io refroidir ou de le rejeter à l'extérieur de l'espace de vente. Lorsque la gaine 16 est connectée à un moyen d'expulsion 13 de l'air vers l'allée E, elle permet d'expulser de l'air plus chaud provenant d'une strate plus haute. Avantageusement, des plinthes ajourées 18 sont disposées à l'extrémité des 15 chemins 3, 4 de circulation d'air sur la face avant inférieure 6, 8 des meubles 1, 2 afin de permettre la circulation d'air. Six essais de fonctionnement du procédé de régulation thermique ont été réalisés et six sondes de température ont été placées dans l'allée E, à 20 différentes hauteurs. Les hauteurs de mesure des sondes sont les suivantes: Sonde 1:0mdusol; Sonde 2: 0,5 m du sol; Sonde 3: 1 m du sol; Sonde 4: 1,5 m du sol; Sonde 5: 2 m du sol; et Sonde 6: 2,5 m du sol. L'essai N 1 a été réalisé sans aucune ventilation. Les essais N 2 à 5 ont été réalisés avec la même vitesse pour les ventilateurs aspirants et les ventilateurs soufflants. Les vitesses de fonctionnement des ventilateurs sont les suivantes: - 6 pour l'essai N 2; 4 pour l'essai N 3; 2 pour l'essai N 4; et 1 pour l'essai N 5. Notons que la vitesse de fonctionnement des ventilateurs est notée 1 pour une vitesse rapide et 6 pour une vitesse lente. Enfin, l'essai N 6 a été réalisée avec une vitesse 4 pour les ventilateurs soufflants et une vitesse 1 pour les ventilateurs aspirants. Le tableau suivant représente les températures mesurées par les différentes sondes en fonction du mode de fonctionnement des ventilateurs: Sonde 1 Sonde 2 Sonde 3 Sonde 4 Sonde 5 Sonde 6 T ( C) T ( C) T ( C) T ( C) T ( C) T ( C) Essai 1 9, 03 9,19 9,48 16,70 22,08 22, 56 Essai 2 12,06 12,15 11, 67 14,17 22,65 23,06 Essai 3 15,70 14,76 14,35 18,92 21,98 22,14 Essai 4 16, 76 14, 72 14, 32 18, 87 21, 98 22,15 Essai 5 15,06 13,30 13,41 18,25 22,20 22,46 Essai 6 14,51 13,31 13,28 18,10 22, 21 23,39 Notons que le mouvement d'air crée par cette invention présente aussi un autre intérêt qui est celui d'éviter l'accumulation de condensation derrière et sous les meubles 1, 2,9, ce qui contribue à les maintenir en bon état. Notons qu'un système de chauffage additionnel peut être mis en place au niveau des ventilateurs afin d'augmenter la température de l'air provenant du dessus des meubles et expulsé dans l'allée E. Cela peut être nécessaire si la température est insuffisante au niveau de la partie supérieure du ou des meubles où l'air est repris. Le réchauffage de l'air peut être assuré par adjonction de résistances électriques ou d'une batterie à eau chaude alimentée par une source quelconque (eau chauffage, récupération chaleur...) i0
L'invention concerne un procédé de déstratification thermique d'une allée E formé entre un premier (1) et un deuxième meuble (2) frigorifiques ledit procédé prévoyant de :- former un premier chemin (3) de circulation d'air s'étendant de la face supérieure (5) du premier meuble (1) à la face avant inférieure (6) dudit premier meuble (1) ;- former un second chemin (4) de circulation d'air s'étendant de la face supérieure (7) du second meuble (2) à la face avant inférieure (8) dudit second meuble (2).Le procédé prévoit, simultanément :- d'aspirer de l'air depuis l'allée E à travers le premier chemin (3) ou expulser de l'air vers l'allée E à travers le premier chemin (3); et- d'aspirer de l'air depuis l'allée E à travers le second chemin (4).
1. Procédé de déstratification thermique d'une allée E formée entre un premier (1) et un deuxième meuble (2) dont au moins un desdits meubles (1, 2) est réfrigéré, ledit procédé prévoyant de: former un premier chemin (3) de circulation d'air s'étendant de la face supérieure (5) du premier meuble (1) à la face avant inférieure (6) dudit premier meuble (1) ; former un second chemin (4) de circulation d'air s'étendant de la face io supérieure (7) du second meuble (2) à la face avant inférieure (8) dudit second meuble (2), ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il prévoit, simultanément: d'aspirer de l'air depuis l'allée E à travers le premier chemin (3) ou d'expulser de l'air vers l'allée E à travers le premier chemin (3) ; et d'aspirer de l'air depuis l'allée E à travers le second chemin (4). 2. Procédé de déstratification thermique selon la 1, caractérisé en ce qu'il prévoit de disposer un troisième meuble (9) et le premier (1) ou second meuble (2) dos-à-dos, l'espace entre le troisième (9) et le premier (1) ou second meuble (2) formant respectivement une première partie du premier (3) ou second chemin (4) de circulation d'air, une seconde partie dudit chemin (3, 4) étant formé entre la face inférieure (10) dudit premier (1) ou second meuble (2) et le sol (11). 3. Procédé de déstratification thermique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il prévoit de disposer le premier (1) ou second meuble (2) contre un mur (12), l'espace formé entre le mur (12) et ledit meuble (1, 2) formant respectivement une première partie du premier (3) ou second chemin (4) de circulation d'air, une seconde partie dudit chemin (3, 4) étant formé entre la face inférieure (10) dudit meuble (1, 2) et le sol (11). 4. Procédé de déstratification thermique selon l'un des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il prévoit de réguler les débits d'air à travers les premier (3) et second (4) chemins de circulation d'air en fonction d'une température i0 consigne et d'au moins une sonde de température placée dans le premier (3) et/ou second chemin (4) de circulation d'air. 5. Système de déstratification thermique permettant de mettre en oeuvre un 5 procédé de déstratification thermique, selon l'une des 1 à 4, d'un allée E formée entre un premier (1) et un deuxième meuble (2) dont au moins un desdits meubles (1, 2) est réfrigéré, ledit système comprenant: un premier chemin (3) de circulation d'air s'étendant de la face supérieure (5) du premier meuble (1) à la face avant inférieure (6) dudit premier meuble io (1) ; et un second chemin (4) de circulation d'air s'étendant de la face supérieure (7) du second meuble (2) à la face avant inférieure (8) dudit second meuble (2), ledit système étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre: un moyen d'aspiration de l'air (15) depuis l'allée E à travers le premier 15 chemin (3) ou un moyen d'expulsion (13) de l'air vers l'allée E à travers le premier chemin (3) ; et un moyen d'aspiration (14) de l'air depuis l'allée E à travers le second chemin (4). 6. Système de déstratification thermique selon la 5, caractérisé en ce que les moyens d'aspiration (14, 15) et d'expulsion (13) de l'air sont des ventilateurs associés à la face supérieure (5, 7) desdits meubles (1, 2). 7. Système de déstratification thermique selon l'une des 5 ou 6, 25 caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une gaine (16, 17) disposée sur la face supérieure (5, 7) du premier (1) ou second meuble (2), respectivement dans le continuité du premier (3) ou second chemin (4), ladite gaine (16, 17) permettant de distribuer l'air aspiré dans l'allée E vers une zone à refroidir, ou de prélever de l'air plus chaud provenant d'une 30 hauteur plus importante. 8. Système de déstratification thermique selon d'une des 5 à 7 caractérisé en ce qu'il comporte des systèmes de chauffage au niveau des Il ventilateurs expulsant l'air vers l'allée E dans le but d'augmenter la température d'air expulsé. 9. Système de déstratification thermique selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une sonde de température disposée dans le premier (3) ou second chemin (4) de circulation d'air. 10. Système de déstratification thermique d'air selon l'une des 5 io à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des plinthes ajourées (18) disposées à l'extrémité des chemins (3, 4) de circulation d'air sur la face avant inférieure (6, 8) des meubles (1, 2).
F
F24
F24F,F24D
F24F 7,F24D 5,F24D 19,F24F 11
F24F 7/08,F24D 5/02,F24D 19/10,F24F 11/02
FR2892557
A1
VENTOUSE ELECTROMAGNETIQUE, ET SON PROCEDE DE MONTAGE.
20,070,427
FDEP.doc 2892557 1 La présente invention a pour objet une ventouse électromagnétique. Les ventouses électromagnétiques sont couramment utilisées notamment pour permettre l'immobilisation rapprochée de deux pièces commandée à distance. De façon générale, une ventouse électromagnétique comprend un corps principal à face d'extrémité de contact contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile. Le corps principal comprend un circuit magnétique à deux pôles coplanaires formant la face d'extrémité de contact. Dans le cas de ventouses électromagnétiques coaxiales, le circuit magnétique comporte un noyau dont la première extrémité forme un premier pôle et dont la seconde extrémité est reliée à une culasse constituée d'une paroi transversale de fond et d'une portion tubulaire coaxiale entourant le noyau et dont l'extrémité libre forme le deuxième pôle. Une bobine d'excitation magnétique occupe un espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de circuit magnétique. On connaît essentiellement deux principes de ventouses électromagnétiques : il s'agit des ventouses dites à émission de courant et des ventouses dites à rupture de courant. Dans le premier cas, le circuit magnétique comprend en outre un aimant permanent. Cet aimant génère une aimantation induite qui attire en permanence la plaque polaire mobile. Pour réduire suffisamment la force d'attraction et laisser ainsi échapper la plaque polaire mobile, un contre-champ est produit par l'alimentation électrique de la bobine : la force d'attraction et de maintien est ainsi atténuée à l'émission du courant. Dans le second cas, il n'y a pas d'aimant permanent. L'aimantation de la matière est obtenue lorsque la bobine est alimentée électriquement. Dans ce cas, c'est à la rupture du courant que la force d'attraction et de maintien est atténuée. Les ventouses électromagnétiques peuvent par exemple être utilisées dans les systèmes d'ouverture de trappe de désenfumage, dans les systèmes de contrôle d'accès, dans certaines applications médicales. Le corps principal est rendu solidaire par exemple d'un dormant de porte, tandis que la plaque polaire est rendue solidaire de l'ouvrant de la porte. Un ressort de rappel tend à ouvrir la porte. La ventouse électromagnétique maintient la porte en position fermée jusqu'à réception d'un ordre d'ouverture. Dans ce cas, on utilise de préférence une ventouse électromagnétique à émission de courant, qui permet de maintenir la porte en position fermée sans alimentation électrique de la bobine. En alimentant la bobine un court instant par une commande à distance, on libère la porte qui est alors déplacée en position ouverte par le ressort de rappel. 24FD1)'.doc 2 Qu'il s'agisse de ventouses à émission de courant ou de ventouses à rupture de courant, il y a un besoin de rendre maximale la force magnétique de la ventouse électromagnétique, et ce sans avoir à augmenter la puissance de la bobine d'excitation magnétique (pour les ventouses à rupture de courant) et sans avoir à utiliser un aimant à aimantation rémanente supérieure ou de taille supérieure qui induirait un coût plus élevé (pour les ventouses à émission de courant). Un premier problème proposé par l'invention est d'augmenter sensiblement la force magnétique d'une ventouse électromagnétique sans avoir à augmenter la puissance d'alimentation de sa bobine d'excitation magnétique (pour les ventouses à rupture de courant), et sans avoir recours à un aimant de taille supérieur ou à champ rémanent supérieur qui induirait un coût élevé (pour les ventouses à émission de courant). Simultanément, l'invention vise à réduire la dispersion des caractéristiques fonctionnelles (leur force magnétique par exemple) de ventouses électromagnétiques dans une production industrielle de ventouses électromagnétiques afin d'augmenter la qualité des lots produits et leur fiabilité. Selon un autre aspect, l'invention cherche en outre à optimiser la circulation du flux magnétique dans une ventouse électromagnétique. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose une ventouse électromagnétique du type comprenant un corps principal à face d'extrémité de contact contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile, le corps principal comprenant un circuit magnétique à deux pôles coplanaires formant la face d'extrémité de contact, le circuit magnétique comportant un noyau ayant une première extrémité formant le premier pôle et ayant une seconde extrémité reliée par une paroi transversale de fond à une portion tubulaire coaxiale entourant le noyau et dont l'extrémité libre forme le deuxième pôle, une bobine d'excitation magnétique occupant un espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de circuit magnétique. Le premier pôle comporte une restriction de sa section au voisinage de sa première extrémité, et/ou le second pôle comporte une restriction de sa section au voisinage de son extrémité libre. Une restriction locale de la surface S du premier et/ou du second pôle permet d'augmenter localement l'induction magnétique génératrice de la force magnétique d'attraction entre les pôles et la plaque polaire mobile, sans toutefois saturer le reste du circuit magnétique. En effet, le flux magnétique étant égal au produit de l'induction magnétique B multipliée par la surface S ou section 24FDEI'.doc 3 transversale traversée par le flux magnétique, et le flux magnétique étant constant, toute restriction de la surface S contribuera à l'augmentation inversement proportionnelle de l'induction magnétique B. Or, la force magnétique est proportionnelle au carré de l'induction magnétique B, multipliée par la surface S. Ainsi, toute augmentation de l'induction magnétique B augmente la force magnétique de manière significative et ce malgré la diminution de la surface S dont l'effet est moindre du fait de l'élévation au carré de l'induction magnétique B. En diminuant la surface du premier et/ou second pôle, on contribue également à la diminution des entrefers résiduels entre les pôles et la plaque polaire. En effet, en réduisant la surface, on diminue la dispersion des résultats obtenus en coplanéité et planéité des pôles après leur rectification. On contribue ainsi à augmenter sensiblement la qualité des ventouses électromagnétiques produites, on améliore l'homogénéité des performances et caractéristiques fonctionnelles des lots de ventouses produits. On rend donc plus facile l'industrialisation des ventouses électromagnétiques. Selon une première possibilité, la restriction de la surface S est réalisée en prévoyant que la portion tubulaire coaxiale comporte au voisinage de son extrémité libre un chanfrein extérieur. Avantageusement, en alternative ou en complément, la restriction de la surface S peut être réalisée en prévoyant que le noyau formant le premier pôle comporte un alésage conique pratiqué à partir de sa première extrémité. On optimise ainsi la circulation du flux magnétique au travers du corps principal. En effet, le chemin suivi par le flux magnétique sera le plus court possible. En outre, le chanfrein extérieur et l'alésage conique permettent de concentrer de façon progressive le flux magnétique sur une section transversale réduite du circuit magnétique au voisinage de l'extrémité des pôles. Selon l'invention, le noyau formant le premier pôle peut comporter, à partir de sa première extrémité, un alésage cylindrique court prolongé par un alésage conique. On dispose ainsi de la hauteur de l'alésage cylindrique court pour rectifier à volonté la planéité et la coplanéité des pôles sans pour autant modifier la restriction de section assurée par le seul alésage conique. Il est ainsi possible de tenir au mieux les cotes et de satisfaire aux exigences des tolérances dimensionnelles d'une ventouse électromagnétique. De préférence, la portion tubulaire coaxiale du circuit magnétique comporte au moins une fente longitudinale s'étendant depuis son extrémité libre en 24FDI:P.do 4 direction de la paroi transversale de fond, et traversée par la connectique d'alimentation de la bobine d'excitation magnétique. La présence de cette fente longitudinale s'étendant depuis l'extrémité libre de la portion tubulaire coaxiale en direction de la paroi transversale de fond permet, lors du montage, de faire coulisser axialement la bobine d'excitation magnétique dans l'espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de circuit magnétique. Le montage de la ventouse électromagnétique est donc facilité et est aisément industrialisable, puisque n'utilisant que des translations axiales comme mouvements entre les différents éléments constitutifs d'une ventouse. Pour former une ventouse électromagnétique à émission de courant, un aimant permanent est inséré entre la seconde extrémité du noyau et la paroi transversale de fond. La réalisation d'une restriction de section, et donc l'augmentation de la force magnétique, est d'autant plus intéressante dans une ventouse à émission de courant, car l'induction magnétique B induite par l'aimant permanent ne peut pas être très élevée. On augmente ainsi la force magnétique de manière significative pour une ventouse électromagnétique à émission de courant, sans avoir recours à une taille supérieure et/ou à une qualité d'aimant supérieure, et donc sans augmentation conséquente du coût de la ventouse électromagnétique à émission de courant ainsi constituée. Avantageusement, le procédé d'assemblage d'une ventouse électromagnétique selon l'invention peut comporter au moins les étapes successives suivantes : a) prévoir un circuit magnétique avec une portion tubulaire coaxiale comportant au moins une fente longitudinale s'étendant depuis son extrémité libre en direction de la paroi transversale de fond, b) engager axialement une bobine d'excitation magnétique dans l'espace annulaire intérieur compris entre le noyau et la portion tubulaire coaxiale de circuit magnétique, en faisant coulisser la connectique d'alimentation de la bobine d'excitation magnétique dans la fente longitudinale de la portion tubulaire. De préférence, lors de l'étape a) on peut insérer un aimant permanent entre la seconde extrémité du noyau et la paroi transversale de fond, pour former ainsi un circuit magnétique pour ventouse à émission de courant. Le montage de la ventouse électromagnétique est ainsi rapide, unidirectionnel (qui utilise des translations de même sens et de même direction 24FDFP.doc pour l'assemblage des différents éléments constitutifs d'une ventouse) et donc facilement industrialisable. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en 5 relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une ventouse électromagnétique selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective en coupe longitudinale d'un circuit magnétique de ventouse électromagnétique du type à émission de courant selon 10 un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une coupe longitudinale d'un circuit magnétique de ventouse électromagnétique du type à rupture de courant selon un autre mode de réalisation de l'invention ; et - les figures 4 et 5 sont des diagrammes illustrant l'optimisation de la force 15 magnétique de retenue de la ventouse électromagnétique de la figure 3. On distingue sur la figure 1 une ventouse électromagnétique comprenant un corps principal 1 à face d'extrémité de contact 2 contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile 3 (représentée en pointillés). Le corps principal 1 comprend un circuit magnétique à deux pôles P1 et P2 coplanaires formant la face 20 d'extrémité de contact 2. Le premier pôle P1 comporte une surface S1, et le second pôle P2 comporte une surface S2. Le circuit magnétique comprend un noyau 4 dont la première extrémité 5 forme le premier pôle P1 et dont la seconde extrémité 6 (figures 2 et 3) est reliée par une paroi transversale de fond 7 à une portion tubulaire coaxiale 8 entourant le 25 noyau 4 et dont l'extrémité libre 9 forme le deuxième pôle P2. Une bobine d'excitation magnétique 10 occupe un espace annulaire intérieur 11 compris entre le noyau 4 et la portion tubulaire coaxiale 8 de circuit magnétique. La bobine d'excitation magnétique 10 est alimentée au moyen d'une connectique d'alimentation 12. 30 On observe, sur les figures 2 et 3, que le premier pôle P1 de surface S1 comporte une restriction de sa section transversale au voisinage de sa première extrémité 5, et que le second pôle P2 de surface S2 comporte une restriction de sa section transversale au voisinage de son extrémité libre 9. On diminue ainsi les surfaces S1 et S2 destinées à venir en contact avec 35 la plaque polaire mobile 3, ce qui a pour effet d'augmenter la force magnétique. 241: DIiP.doc 6 Cet effet selon l'invention est particulièrement sensible lorsque le circuit magnétique est réalisé en matériaux ferromagnétiques à bas coût, qui présentent généralement d'assez faibles perméabilités magnétiques relatives. Il est souhaitable que les surfaces S1 et S2 présentent en outre une planéité et une coplanéité parfaites afin de venir simultanément en contact avec la plaque polaire mobile 3 elle-même plane pour ne pas créer d'entrefers résiduels entre les pôles P1 et P2 et la plaque polaire mobile 3. En effet, de tels entrefers résiduels contribueraient à dégrader très fortement la force magnétique d'attraction de la plaque polaire mobile 3. En diminuant les surfaces S1 et S2, on diminue également le risque de non planéité et de non coplanéité des surfaces S1 et S2. On contribue ainsi à limiter les risques d'entrefers résiduels, et on réduit donc la dispersion des valeurs de force magnétique des lots de ventouses électromagnétiques produits industriellement. On observe plus particulièrement sur la figure 3 que la portion tubulaire coaxiale 8 de circuit magnétique comporte au voisinage de son extrémité libre 9 un chanfrein extérieur 13. L'utillisation d'un chanfrein extérieur tel que le chanfrein extérieur 13 pour réaliser une réduction de section du second pôle P2 est particulièrement avantageuse. En effet, le chanfrein extérieur est aisément réalisable par tournage, et la taille du chanfrein extérieur 13 peut être réalisée avec précision par l'avance radiale de l'outil de coupe qui est facilement maîtrisée. On observe également sur les figures 1 à 3 que le noyau 4 formant le premier pôle P1 comporte un alésage conique 14 pratiqué à partir de sa première extrémité 5, qui permet de canaliser de façon progressive les lignes d'induction magnétique vers la surface S1. Un tel alésage conique 14 est aisément réalisable au moyen de forets standards avec des angles définis par la géométrie du foret. L'angle A peut ainsi être plus ou moins grand. La réalisation de l'alésage conique 14 est avantageuse et économique puisque réalisable avec des outils de coupe standards sans aucune difficulté de mise en oeuvre. Les dimensions et la géométrie du chanfrein extérieur 13 et de l'alésage conique 14 permettent de canaliser efficacement et régulièrement les lignes d'induction magnétique dans la région d'extrémité du noyau 4 et de la portion tubulaire coaxiale 8. Les premier et second pôles P1 et P2 ne sont en contact avec 24FDEP.aoc 7 la plaque polaire mobile 3 que par les surfaces S1 et S2 qui, ayant été diminuées en dimension, permettent l'établissement d'une force magnétique supérieure. On observe sur la figure 3 que le corps principal 1 de la ventouse électromagnétique comporte à la fois un chanfrein extérieur 13 et un alésage conique 14. Une telle disposition permet aux lignes d'induction magnétique de suivre un chemin 19 le plus court possible une fois la plaque polaire mobile 3 en contact avec les surfaces S1 et S2. Si le chanfrein avait été effectué du côté intérieur de la portion tubulaire coaxiale 8, l'induction magnétique ayant tendance à prendre le chemin le plus court, il se serait créé des lignes de champ depuis la plaque polaire mobile 3 vers la portion tubulaire coaxiale 8 en passant par un entrefer créé par le chanfrein intérieur réalisé sur la portion tubulaire coaxiale 8. On aurait ainsi dégradé sensiblement la force magnétique en faisant prendre aux lignes d'induction magnétique un chemin à plus grande réluctance que celui représenté sur la figure 3. Bien que la diminution de l'aire des surfaces S1 et S2 se révèle tout d'abord avantageuse, car provoquant une augmentation de la force magnétique de retenue, il existe une limite au-delà de laquelle toute diminution supplémentaire de l'aire des surfaces S1 et S2 se ferait au détriment de la force magnétique de retenue, du fait d'une augmentation de la réluctance du circuit magnétique de la ventouse. Cela conduit à rechercher une valeur optimale de l'aire des surfaces S1 et S2 pour une ventouse donnée, en déterminant les valeurs optimales de la largeur L2 du chanfrein 13 et de la demi-largeur L1 de l'alésage conique 14. Simultanément, il est nécessaire de déterminer également les hauteurs respectives H2 et H1 du chanfrein 13 et de l'alésage conique 14, afin d'éviter la création d'un entrefer d'une part, et afin de ne pas créer trop de lignes de fuite d'induction magnétique au voisinage des pôles d'autre part. A cet égard, si la hauteur H2 par exemple est faible devant la largeur L2, les lignes d'induction magnétique n'ont pas tendance à être déviées en direction de la surface S2. Au contraire, celles-ci ont alors tendance à passer du second pôle P2 à la plaque polaire 3 selon le chemin partiellement défini par la ligne en pointillés 20 sur la figure 3. Le chanfrein 13 joue alors un rôle d'entrefer traversé par une partie du flux magnétique qui contribue à la diminution de la force magnétique de la ventouse. Les figures 4 et 5 illustrent l'optimisation des paramètres H1, H2, L1 et L2 pour la ventouse de la figure 3, dont le circuit magnétique est en alliage S300Pb, et ce pour une puissance électrique donnée de bobine d'excitation magnétique 10. Ces courbes ne sont fournies ici qu'à titre illustratif et ne peuvent 24FDEP.doc 8 en aucun cas être limitatives de la protection revendiquée : il s'agit simplement de mettre en évidence les phénomènes évoqués ci-dessus, pour les utiliser afin de réaliser une optimisation fine de la restriction de section. La figure 4 illustre les variations de la force magnétique de retenue (en Newtons) en fonction de la demi-largueur L1 de l'alésage conique 14 et en fonction de la largeur L2 du chanfrein 13. La courbe Cl correspond à une largeur L2 de 0,5 mm, C2 à une largeur L2 de 1 mm, C3 à une largeur L2 de 1,25 mm, C4 à une largeur L2 de 1,5 mm et C5 à une largeur L2 de 1,75 mm. On observe que la force magnétique de retenue est maximale pour une to largeur L2 de 1,5 mm et pour une demi-largeur L1 de 8 mm environ. La figure 5 illustre les variations de la force magnétique de retenue (en Newtons) en fonction de la hauteur H1 de l'alésage conique 14 et en fonction de la hauteur H2 du chanfrein 13. La courbe C6 correspond à une hauteur H2 de 1,5 mm, C7 à une hauteur H2 de 2 mm, C8 à une hauteur H2 de 2,5 mm, C9 à une 15 hauteur H2 de 3 mm, C10 à une hauteur H2 de 3,5 mm. On observe que la force magnétique de retenue est maximale pour une hauteur H2 de 2,5 mm et pour une hauteur H1 de 6,2 mm environ. Partant d'une géométrie donnée de circuit magnétique, l'homme du métier pourra donc suivre la méthode ci-dessus pour optimiser la restriction de 20 section des pôles magnétiques. En pratique, les dimensions (L1, H1 ; L2, H2) de la restriction (14 ; 13) seront choisies proches de leur valeur assurant l'obtention d'une force magnétique de retenue maximale. On observe sur les figures 1 à 3 que le noyau 4 formant le premier pôle comporte, à partir de sa première extrémité 5, un alésage cylindrique court 15 25 prolongé par l'alésage conique 14. Cet alésage cylindrique court 15 comporte une faible hauteur qui permet l'usinage par rectification de la première extrémité 5 du noyau 4. Il est ainsi possible d'ajuster la hauteur H (figures 2 et 3) du noyau 4 pour que les surfaces S1 et S2 soient suffisamment planes et coplanaires en vue d'éviter tout entrefer résiduel entre les pôles et la plaque polaire mobile 3. Cet 30 ajustement de la hauteur H est ainsi réalisé sans entamer la restriction de section réalisée par l'alésage conique 14. On observe également sur les figures 1 et 3 que la portion tubulaire coaxiale 8 du circuit magnétique comporte une fente longitudinale 16 s'étendant depuis son extrémité libre 9 en direction de la paroi transversale de fond 7. Cette 35 fente 16 est traversée par la connectique d'alimentation 12 de la bobine d'excitation magnétique 10 (figure 1). 24FDF.P.doc 9 La présence de la fente longitudinale 16 permet d'effectuer le montage de la bobine d'excitation magnétique 10 au moyen d'une simple translation axiale dans l'espace annulaire intérieur 11 compris entre le noyau 4 et la portion tubulaire coaxiale 8 de circuit magnétique. Il n'y a donc pas besoin d'intervention manuelle d'un quelconque opérateur pour le passage de la connectique d'alimentation 12 et le branchement des fils 12a et 12b. Le montage de la ventouse électromagnétique peut donc s'effectuer de façon automatique par des chaînes de production industrielle, ce qui permet encore d'abaisser le coût, d'augmenter la qualité et de diminuer les erreurs de montage. Les circuits magnétiques représentés sur les figures 2 et 3 sont structurellement différents l'un de l'autre. Le circuit magnétique de la figure 2 est en effet celui d'une ventouse électromagnétique à émission de courant, tandis que le circuit magnétique de la figure 3 est celui d'une ventouse à rupture de courant. Dans le cas d'une ventouse à émission de courant (figure 2), un aimant permanent 17 est inséré entre la seconde extrémité 6 du noyau 4 et la paroi transversale de fond 7. Dans le cas d'une ventouse à rupture de courant (figure 3), le noyau 4 est solidaire de la paroi transversale de fond 7, le corps principal 1 étant formé d'une pièce. Dans tous les cas, la présence de la fente longitudinale 16 provoque une augmentation de la réluctance du circuit magnétique, et provoque donc une réduction de la force magnétique de retenue. Cette réduction est alors avantageusement compensée selon l'invention par l'effet bénéfique de la réduction de section des pôles P1 et/ou P2. Le procédé de montage d'une ventouse électromagnétique (à émission 25 de courant ou à rupture de courant) selon l'invention peut avantageusement comprendre les étapes successives suivantes : a) prévoir le circuit magnétique avec la portion tubulaire coaxiale 8 munie de la fente longitudinale 16 s'étendant depuis son extrémité libre 9 en direction de la paroi transversale de fond 7, 30 b) engager la bobine d'excitation magnétique 10 dans l'espace annulaire intérieur 11 compris entre le noyau 4 et la portion tubulaire coaxiale 8 de circuit magnétique, en faisant coulisser la connectique d'alimentation 12 de la bobine d'excitation magnétique 10 dans la fente longitudinale 16 de la portion tubulaire coaxiale 8. Dans le cas particulier du montage d'une ventouse électromagnétique à 35 émission de courant, on insère axialement l'aimant permanent 17 contre la paroi transversale de fond 7 lors de l'étape a). On insère ensuite axialement le noyau 4. La culasse (ensemble constitué par la paroi transversale de fond 7 et la portion 24FDEP.doc 10 tubulaire coaxiale 8), l'aimant permanent 17 et le noyau 4 sont maintenus dans leur position relative par un moyen de fixation 18. Le rnontage des ventouses électromagnétiques selon l'invention s'avère donc rapide et surtout unidirectionnel, ce qui permet d'industrialiser facilement le 5 montage des ventouses électromagnétiques selon l'invention. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après
La ventouse électromagnétique est du type comprenant un corps principal (1) à face d'extrémité de contact (2) contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile (3). Le circuit magnétique comprend un noyau (4) dont la première extrémité (5) forme un premier pôle (P1) et dont la seconde extrémité est reliée par une paroi transversale de fond (7) à une portion tubulaire coaxiale (8) entourant le noyau (4) et dont l'extrémité libre (9) forme le deuxième pôle (P2). Le premier pôle (P1) comporte une restriction (14) de sa section (S1) au voisinage de sa première extrémité (5), et/ou le second pôle (P2) comporte une restriction (13) de sa section (S2) au voisinage de son extrémité libre (9). On maximise ainsi la force magnétique d'attraction de la plaque polaire mobile (3).
1 - Ventouse électromagnétique du type comprenant un corps principal (1) à face d'extrémité de contact (2) contre laquelle peut venir en appui une plaque polaire mobile (3), le corps principal (1) comprenant un circuit magnétique à deux pôles (P1, P2) coplanaires formant la face d'extrémité de contact (2), le circuit magnétique comportant un noyau (4) ayant une première extrémité (5) formant le premier pôle (P1) et ayant une seconde extrémité (6) reliée par une paroi transversale de fond (7) à une portion tubulaire coaxiale (8) entourant le noyau (4) et dont l'extrémité libre (9) forme le deuxième pôle (P2), une bobine d'excitation magnétique (10) occupant un espace annulaire intérieur (11) compris entre le noyau (4) et la portion tubulaire coaxiale (8) de circuit magnétique, caractérisée en ce que le premier pôle (P1) comporte une restriction (14) de sa section (Si) au voisinage de sa première extrémité (5), et/ou le second pôle (P2) comporte une restriction (13) de sa section au voisinage de son extrémité libre (9). 2 - Ventouse électromagnétique selon la 1, caractérisée en ce que la portion tubulaire coaxiale (8) comporte, au voisinage de son extrémité libre (9), un chanfrein extérieur (13). 3 - Ventouse électromagnétique selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le noyau (4) formant le premier pôle (P1) comporte un 20 alésage conique (14) pratiqué à partir de sa première extrémité (5). 4 - Ventouse électromagnétique selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le noyau (4) formant le premier pôle (P1) comporte à partir de sa première extrémité (5) un alésage cylindrique court (15) prolongé par un alésage conique (14). 25 5 -- Ventouse électromagnétique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les dimensions (L1, H1 ; L2, H2) de la restriction (14 ; 13) sont choisies proches de leur valeur assurant l'obtention d'une force magnétique de retenue maximale. 6 - Ventouse électromagnétique selon l'une quelconque des 30 1 à 5, caractérisée en ce que la portion tubulaire coaxiale (8) comporte au moins une fente longitudinale (16) s'étendant depuis son extrémité libre (9) en direction de la paroi transversale de fond (7), et traversée par la connectique dalimentation (12) de la bobine d'excitation magnétique (10). 7 - Ventouse électromagnétique selon l'une quelconque des 35 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un aimant permanent (17) inséré entre la seconde extrémité (6) du noyau (4) et la paroi transversale de fond (7), formant ainsi une ventouse électromagnétique à émission de courant.24PDEP.doc 12 8 ù Procédé d'assemblage d'une ventouse électromagnétique selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes successives suivantes : a) prévoir le circuit magnétique avec la portion tubulaire coaxiale (8) comportant au 5 moins une fente longitudinale (16) s'étendant depuis son extrémité libre (9) en direction de la paroi transversale de fond (7), b) engager axialement la bobine d'excitation magnétique (10) dans l'espace annulaire intérieur (11) compris entre le noyau (4) et la portion tubulaire coaxiale (8) de circuit magnétique, en faisant coulisser la connectique d'alimentation (12) de 10 la bobine d'excitation magnétique (10) dans la fente longitudinale (16) de la portion tubulaire (8). 9 ù Procédé d'assemblage selon la 8, caractérisé en ce que lors de l'étape a) on insère un aimant permanent (17) entre la seconde extrémité (6) du noyau (4) et la paroi transversale de fond (7), formant ainsi un 15 circuit magnétique pour ventouse à émission de courant.
H
H01
H01F
H01F 7
H01F 7/06,H01F 7/126,H01F 7/127
FR2892947
A1
SYSTEME DE FILTRATION D'UN LIQUIDE
20,070,511
La présente invention concerne un . Un tel système est utilisé pour filtrer un lubrifiant ou bien encore un liquide destiné à refroidir et lubrifier un outil de coupe utilisé, par exemple, dans le bâtiment. Dans cette dernière application, le système de filtration comprend généralement et comme cela est représenté à la Fig. 1, un réservoir R destiné à contenir une certaine quantité de liquide L, une pompe P qui est ici immergée dans le liquide L et qui peut de la sorte pomper le liquide L pour le refouler, au travers d'un tuyau T, dont la sortie, pourvue d'un bec de pulvérisation B, est orientée en direction d'un outil O en cours de travail sur un élément M de matière afin essentiellement de le refroidir et le lubrifier. Le liquide aspergé sur l'outil O retombe directement par gravité dans le réservoir R ou y est conduit par un collecteur non représenté. L'aspersion du liquide L permet aussi d'emporter les particules de matière arrachées de l'élément M par l'outil O pour les transporter dans le réservoir R. Pour éviter que ces particules ne puissent détériorer ou user prématurément la pompe P, un filtre F, constitué le plus souvent d'une grille, est placé au niveau de la zone d'aspiration de ladite pompe. Toutefois ce filtre peut facilement s'encrasser, comme le montre l'agglutination de particules à l'entrée du filtre. Le filtre peut également laisser passer dans la pompe des particules suffisamment grosses qui sont susceptibles de créer une avarie de celle-ci ou qui peuvent encore s'accumuler, par exemple, dans le bec de pulvérisation B. Une surveillance et une maintenance précoce de celle-ci sont alors à prévoir. On peut certes réduire la taille des perforations de la grille, mais alors le filtre s'encrasse plus rapidement. Le but de l'invention est donc de proposer un système de filtration d'un liquide adapté en particulier à refroidir et lubrifier un outil et qui puisse réduire la vitesse d'encrassement du filtre. A cet effet, est proposé un système de filtration d'un liquide, comprenant une pompe prévue pour être immergée dans un réservoir destiné à contenir un liquide pour le pomper, la pompe étant pourvue d'un filtre apte à filtrer le liquide admis dans la pompe, ledit système de filtration étant remarquable en ce qu'il comporte un dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre. Ainsi, le système de filtration fonctionne plus longtemps avant qu'il soit nécessaire de procéder à son nettoyage ou à son remplacement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre est pourvu d'un diffuseur disposé de manière à pouvoir projeter tangentiellement du liquide sur la partie filtrante du filtre. La disposition du diffuseur permet de repousser les particules en suspension 5 dans le liquide au- delà de la partie filtrante du filtre. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre est constitué d'un té de dérivation monté sur l'orifice de sortie de la pompe, la sortie latérale du té étant raccordée, par l'intermédiaire d'une canalisation, à un diffuseur disposé à la périphérie du filtre. 10 Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le diffuseur et le filtre sont constitués d'une même pièce. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre est constitué d'un té de dérivation monté sur l'orifice de sortie de la pompe, la sortie latérale du té étant raccordée à un tube coudé dont 15 l'extrémité libre est conformée de manière à former un diffuseur. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre est constitué d'un conduit intégré au corps de la pompe et de son filtre, le conduit étant raccordé avec l'orifice de sortie de manière à former une dérivation, le débouché du conduit étant conformé de manière à former un 20 diffuseur. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre est constitué d'un conduit intégré au corps de la pompe et de son filtre, le conduit étant raccordé avec un second orifice de sortie de la pompe de manière à former une dérivation, le débouché du conduit étant conformé de 25 manière à former un diffuseur. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le débouché du diffuseur est constitué d'une cavité cylindrique réduite par une demie sphère s'ouvrant sur une rainure rectangulaire. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le débouché du 30 diffuseur est constitué d'une ouverture oblongue. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la partie filtrante du filtre est constituée d'une paroi plane perforée. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en coupe d'un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil connu de l'état de la technique, la Fig. 2 représente une vue en coupe d'un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue d'un détail d'un dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre d'un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en perspective d'une pompe et d'un filtre pour un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue d'un détail d'une première variante de réalisation d'un dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre d'un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue d'un détail d'une seconde variante de réalisation d'un dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre d'un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil selon l'invention, et la Fig. 7 représente une vue d'un détail d'une troisième variante de réalisation d'un dispositif destiné à réduire le colmatage du filtre d'un système de filtration d'un liquide de refroidissement et de lubrification d'un outil selon l'invention. Le système de filtration de l'invention est destiné à filtrer un liquide tel qu'un lubrifiant ou bien encore un liquide destiné à refroidir et lubrifier un outil. Une telle application est décrite dans la suite de l'exposé de l'invention. Ainsi, à la Fig. 2, le système de filtration 100 qui est représenté est prévu pour filtrer un liquide destiné à lubrifier et refroidir un outil O susceptible d'usiner un élément M de matière. L'outil O peut être constitué d'une scie de carrelage, d'une scie de chantier, d'une foreuse, d'une perceuse, d'une scie murale, apte à travailler un élément de matière susceptible d'être utilisé dans le domaine de la construction de bâtiment. Le système de filtration 100 comprend essentiellement, un réservoir 110 susceptible de contenir une quantité d'un liquide L tel que de l'eau, une pompe 120 apte à pomper le liquide pour arroser l'outil O, un filtre 130 disposé en amont de la 4 pompe 120 pour filtrer le liquide aspiré par la pompe 120 ainsi qu'un dispositif 150 destiné à réduire le colmatage du filtre 130. La pompe 120, qui est ici immergée dans le réservoir 110, est pourvue d'un orifice d'entrée 122 du liquide, qui débouche dans le filtre 130 et d'un orifice de sortie 124 du liquide qui est raccordé à un ou plusieurs tuyaux 126, chacun étant terminé par une buse 128 qu'il convient d'orienter vers l'outil O. A cette Fig. 2, le filtre 130 est intégré au corps de la pompe 120. La partie filtrante 132 du filtre 130 est avantageusement constituée d'une paroi plane perforée dont les perforations limitent la taille et la quantité de particules susceptibles d'être aspirées dans la pompe 1 o pendant son fonctionnement. Ainsi, pendant le fonctionnement de la pompe 120, celle-ci aspire, au travers du filtre 130, le liquide L contenu dans le réservoir 110 pour le refouler afin qu'il puisse arroser l'outil O. Le liquide retombe ensuite directement par gravité dans le réservoir 110 ou est ramené dans celui-ci par un collecteur non représenté, si bien 15 que le système de filtration 100 fonctionne pratiquement en circuit fermé. Les particules arrachées sur l'élément M par l'outil O sont évacuées par le liquide aspergé et retombent dans le réservoir 110. Celui-ci forme également un décanteur pour les particules qui finissent par reposer sur le fond du réservoir 110, comme le montre l'agglutination apparente à cette Fig. 2. 20 Le dispositif 150 destiné à réduire le colmatage du filtre 130, qui va être décrit dans ses différents modes de réalisation, est prévu pour injecter, tangentiellement à la paroi constituant la partie filtrante 132, du liquide contenu dans le réservoir 110 et qui est provient du débit sortant de la pompe 120. De cette manière, on repousse les particules en suspension dans le liquide qui seraient 25 susceptibles de venir obstruer la partie filtrante 132. On décolle également les particules qui auraient pu s'accrocher sur la partie filtrante 132. A cet effet et à la Fig. 3, un té de dérivation 152 est monté sur l'orifice de sortie 124 de la pompe 120. La sortie latérale 154 de ce té est raccordée, par l'intermédiaire d'une canalisation 160, à un diffuseur 170 fixé à la périphérie du filtre 30 130. La sortie du diffuseur 170 est tournée de telle sorte que le jet de liquide qui en sort pendant le fonctionnement de la pompe 120 puisse balayer la partie filtrante 132, comme le montrent les traits fins fusant à la sortie du diffuseur 170. Dans ce mode de réalisation, le dispositif 150 peut être adapté sur une pompe et son filtre du commerce. A la Fig. 4, le filtre 130 est de type amovible, susceptible d'être monté par emboîtement sur l'orifice d'entrée 122 de la pompe 120. Par ailleurs, le diffuseur 170 et le filtre 130 sont constitués d'une même pièce. Des écopes 171, disposées de part et d'autre du débouché du diffuseur 170, permettent de canaliser le flux de liquide 5 sortant du diffuseur 170 sur la surface de la partie filtrante 132. Dans une première variante de réalisation du dispositif 150, représentée à la Fig. 5, la canalisation et son diffuseur sont remplacés par un tube 180 coudé et dont l'extrémité libre est conformée de manière à former un diffuseur 170'. Dans une seconde variante de réalisation représentée à la Fig. 6, le dispositif 150 est constitué d'un conduit 190 intégré au corps de la pompe 120 et de son filtre associé. Le conduit 190 est raccordé directement, sans l'intermédiaire d'un té, avec l'orifice de sortie 124 de la pompe 120, au travers d'un trou 125, formant ainsi une dérivation à l'orifice de sortie 124. Le débouché du conduit 190 est conformé de manière à former un diffuseur 170". Dans une troisième variante de réalisation représentée à la Fig. 7, le conduit 190' du dispositif 150, d'une structure semblable à celle de la seconde variante, est ici raccordé à un second orifice de sortie 124' de la pompe 120, formant ainsi une dérivation à l'orifice de sortie 124. Le débouché du diffuseur 170, 170', 170" peut prendre la forme d'une ouverture rétrécie, par exemple la forme d'une cavité cylindrique réduite par une demie sphère s'ouvrant sur une rainure rectangulaire ou la forme d'une ouverture oblongue comme cela apparaît à la Fig. 4. Le débit de liquide circulant dans le diffuseur 170, 170', 170" est environ égal à dix pour cent de celui circulant dans l'orifice de sortie 124 pendant le 25 fonctionnement de la pompe 120. Le fonctionnement du système de filtration 100 s'établit de la manière suivante. Le réservoir 110 est rempli d'eau. L'outil O et la pompe 120 sont mis en marche. La pompe 120 débite alors au travers du ou des tuyaux 126 pour arroser l'outil O. 30 Il faut préciser ici que, pendant son fonctionnement, la pompe 120 cause, par son aspiration, un flux de liquide qui colporte des particules en suspension vers la partie filtrante 132. 6 Une proportion du débit de la pompe 120 est prélevée, qui est ainsi utilisée pour envoyer tangentiellement de l'eau sous pression sur la partie filtrante 132 du filtre 130. Du fait du fonctionnement de la pompe 120, les particules en suspension qui se déplacent dans le voisinage de la partie filtrante 132 sont repoussées de ladite partie filtrante 132, si bien que le filtre s'encrasse beaucoup plus lentement. On peut ainsi réduire la taille du maillage de la partie filtrante pour renforcer l'efficacité du filtre 130, permettre l'utilisation d'une buse à l'ajutage plus fin dans le but de créer un brouillard d'eau. La durée de vie de la pompe s'en trouve ainsi accrue. lo On peut également utiliser l'eau plus longtemps. Le système de filtration de l'invention permet de retarder le colmatage du filtre. Il augmente la durée moyenne de fonctionnement de la pompe. Il fonctionne de manière automatique sans nécessiter de maintenance 15 particulière. Son coût de fabrication est modique en regard des avantages qu'il procure
La présente invention concerne un système de filtration (100) d'un liquide (L), comprenant une pompe (120) prévue pour être immergée dans un réservoir (110) destiné à contenir un liquide (L) pour le pomper, la pompe (120) étant pourvue d'un filtre (130) apte à filtrer le liquide (L) admis dans la pompe (120).Selon l'invention, le système de filtration (100) comporte un dispositif (150) destiné à réduire le colmatage du filtre (130) pendant le fonctionnement de la pompe (120).Ainsi, le système de filtration fonctionne plus longtemps avant qu'il soit nécessaire de procéder à son nettoyage ou son remplacement.
1) Système de filtration (100) d'un liquide (L), comprenant une pompe (120) prévue pour être immergée dans un réservoir (110) destiné à contenir un liquide (L) pour le pomper, la pompe (120) étant pourvue d'un filtre (130) apte à filtrer le liquide (L) admis dans la pompe (120), caractérisé en ce que le système de filtration (100) comporte un dispositif (150) destiné à réduire le colmatage du filtre (130) pendant le fonctionnement de la pompe (120). 2) Système de filtration (100) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (150) est pourvu d'un diffuseur (170, 170', 170") disposé de manière à pouvoir projeter tangentiellement du liquide (L) sur la partie filtrante (132) du filtre (130). 3) Système de filtration (100) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif (150) est constitué d'un té de dérivation (152) monté sur l'orifice de sortie (124) de la pompe (120), la sortie latérale (154) du té (152) étant raccordée, par l'intermédiaire d'une canalisation (160), à un diffuseur (170) disposé à la périphérie du filtre (130). 4) Système de filtration (100) selon la 3, caractérisé en ce que le diffuseur (170) et le filtre (130) sont constitués d'une même pièce. 5) Système de filtration (100) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif (150) est constitué d'un té de dérivation (152) monté sur l'orifice de sortie (124) de la pompe (120), la sortie latérale (154) du té (152) étant raccordée à un tube (180) coudé dont l'extrémité libre est conformée de manière à former un diffuseur (170'). 6) Système de filtration (100) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif (150) est constitué d'un conduit (190) intégré au corps de la pompe (120) et de son filtre (130), le conduit (190) étant raccordé avec l'orifice de sortie (124) de manière à former une dérivation, le débouché du conduit (190) étant conformé de manière à former un diffuseur (170"). 7) Système de filtration (100) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif (150) est constitué d'un conduit (190') intégré au corps de la pompe (120) et de son filtre (130), le conduit (190') étant raccordé avec un second orifice de sortie (124') de la pompe (120) de manière à former une dérivation, le débouché du conduit (190') étant conformé de manière à former un diffuseur (170"). 8) Système de filtration (100) selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le débouché du diffuseur (170, 170', 170") est constitué d'une cavité cylindrique réduite par une demie sphère s'ouvrant sur une rainure rectangulaire. 9) Système de filtration (100) selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le débouché du diffuseur (170, 170', 170") est constitué d'une ouverture oblongue. 10) Système de filtration (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie filtrante (132) du filtre (130) est I o constituée d'une paroi plane perforée.
B
B01,B23
B01D,B23Q
B01D 35,B23Q 11
B01D 35/22,B01D 35/26,B23Q 11/10
FR2897562
A1
DISPOSITIF DE COUVERTURE DE COFFRE COMPRENANT UNE TABLETTE ARTICULEE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF
20,070,824
L'invention concerne un dispositif de couverture d'un coffre et un véhicule automobile du type cabriolet convertible équipé dudit dispositif de couverture de coffre. s Dans l'art antérieur, il est connu des véhicules du type cabriolet équipé d'un toit escamotable mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle et une position escamotée dans le coffre du véhicule. Afin de permettre le rangement des éléments de toit et l'accès au compartiment ~o à bagages du coffre arrière, le couvercle de coffre possède deux sens d'ouverture. En effet, le couvercle s'ouvre de l'avant vers l'arrière pour permettre le rangement des éléments de toit et de l'arrière vers l'avant pour permettre l'accès au compartiment à bagages. 15 Généralement, les véhicules de ce type sont équipés d'une plage arrière qui est amovible afin de libérer un espace pour le rangement du toit. Le document FR 2 777 240 prévoit notamment un couvercle de coffre et une tablette montée articulée sur le bord avant du couvercle de coffre entre une 20 position de service dans laquelle la tablette forme une plage arrière lorsque le toit est en position escamotée et une position escamotée sous le couvercle lorsque le toit est en position de recouvrement. Cependant, lors du déploiement du toit, le couvercle est ouvert de l'avant vers 25 l'arrière et la tablette s'étend dans le prolongement du couvercle. Par conséquent, le débattement du couvercle doit être augmenté afin d'éviter des interférences entre le toit et la tablette lors du mouvement du toit. Or, l'augmentation du débattement du toit entraîne une augmentation des 30 risques d'interférences entre le couvercle de coffre et des personnes ou objets situés derrière le véhicule. En outre, l'augmentation du débattement entraîne l'augmentation de la durée de l'ouverture ou de la fermeture du couvercle. Enfin, afin de réaliser un débattement plus important, l'actionneur du couvercle de coffre, généralement un vérin, doit posséder une course plus importante. Par conséquent, l'actionneur est plus lourd et plus coûteux. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un dispositif de couverture ou de fermeture de coffre ou de malle comprenant un couvercle et une tablette articulée sur ledit couvercle par des moyens d'articulation permettant de limiter le débattement du couvercle lors de son ouverture de o l'avant vers l'arrière. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif de couverture de coffre pour véhicule automobile équipé d'un toit mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule et une position escamotée 15 dans le coffre, ledit dispositif comprenant : des moyens de liaison à la caisse du véhicule permettant d'une part l'ouverture du dispositif de l'avant vers l'arrière pour le rangement du toit et d'autre part de l'arrière vers l'avant pour l'accès au coffre, un couvercle de coffre, et 20 - une tablette montée articulée sur ledit couvercle de coffre par des moyens d'articulation, Les moyens d'articulation sont agencés pour permettre le déplacement de la tablette entre : 25 - une position de service dans laquelle la tablette s'étend en extension à partir du bord avant du couvercle une position de débattement dans laquelle le bord avant de la tablette est déplacé vers l'extérieur du coffre par rapport à sa position de service afin de libérer l'espace de passage du toit lorsque ledit dispositif est ouvert pour le 30 rangement du toit. Ainsi, le débattement du couvercle de coffre peut être diminué. 5 3 Avantageusement, les moyens d'articulation sont agencés pour permettre le pivotement, autour d'au moins un axe sensiblement transversal, de la tablette par rapport au couvercle de coffre entre sa position de service et sa position de débattement. Avantageusement, les moyens d'articulation sont agencés pour permettre le déplacement de la tablette entre sa position de service et une position escamotée dans laquelle la tablette s'étend sous le couvercle. io Ainsi, la tablette peut être disposée sous le couvercle afin de libérer un espace pour l'élément de toit arrière lorsque le toit est en position de recouvrement et/ou libérer l'espace de passage des éléments de toit. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens d'articulation 15 comprennent au moins une charnière. Dans un second mode de réalisation, les moyens d'articulation comprennent : - au moins une biellette montée d'une part articulée sur ledit couvercle autour d'un premier axe C et d'autre part articulée sur la tablette autour d'un 20 deuxième axe D ; et - des moyens de guidage composés d'au moins une glissière solidaire du couvercle et d'un doigt solidaire de la tablette et mobile dans ladite glissière. Ainsi, selon ce mode de réalisation, les moyens d'articulation permettent de 25 guider la tablette selon des trajectoires complexes et permettent de minimiser l'espace affecté au déplacement de la tablette. En outre, les risques d'endommagement de la face supérieur de la tablette sont limités car la face supérieure de la tablette n'est jamais en vis-à-vis du compartiment à bagages. 30 Par ailleurs, on remarquera que selon ce mode de réalisation, l'espace utilisée par la tablette lors de son mouvement est diminué. Ainsi, le débattement du couvercle peut être diminué sans risquer des interférences entre le toit en position escamotée et la tablette. Avantageusement, les moyens de guidage comprennent deux doigts solidaires de la tablette et mobiles dans deux glissières disposées de part et d'autre de ladite tablette et solidaires du couvercle. Ainsi, l'équilibrage de la tablette est amélioré. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un véhicule automobile équipé d'un dispositif de couverture de coffre selon l'invention. io Avantageusement, le toit comprend un élément de toit arrière possédant une paroi qui s'étend entre le bord avant du couvercle et l'extrémité avant du coffre lorsque le toit est en position de recouvrement. Ainsi, la tablette peut être en position escamotée, lorsque le toit est en position 15 de recouvrement. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 20 - la figure 1 est une représentation schématique de l'arrière d'un véhicule automobile selon l'invention, le dispositif de couverture de coffre étant représenté en position fermée et en position ouverte de l'arrière vers l'avant alors que la tablette est en position escamotée ; 25 la figure 2 est une représentation schématique de l'arrière d'un véhicule automobile selon l'invention, la tablette étant représentée en position de service lorsque le dispositif de couverture de coffre est en position fermée et en position de débattement lorsque le dispositif de couverture de coffre est ouvert de l'avant vers l'arrière ; 30 La figure 3 une représentation schématique de trois quart arrière d'un dispositif de couverture de coffre selon un premier mode de réalisation de l'invention, la tablette étant dans sa position de service ; - la figure 4 est une représentation schématique de trois quart arrière d'un dispositif de couverture de coffre selon un second mode de réalisation de l'invention, la tablette étant dans sa position de service ; 5 la figure 5 est une représentation détaillée des moyens d'articulation de la tablette sur le couvercle de coffre selon le second mode de réalisation, la tablette étant représentée en traits pleins dans sa position escamotée et en traits mixtes dans sa position de service ; et io - la figure 6 est une représentation détaillée des moyens d'articulation de la tablette sur le couvercle de coffre selon le second mode de réalisation, la tablette étant représentée en traits pleins dans sa position de service et en traits mixtes dans sa position de débattement. 15 Dans la suite de la description, les termes avant, arrière, devant, derrière sont définis par rapport à un véhicule en cours d'utilisation. Par ailleurs, on notera que les termes bord avant et bord arrière de la tablette 7 sont définis par rapport à la tablette en position de service. 20 Le véhicule automobile, représenté sur les figures 1 et 2, est équipé d'un toit escamotable 1 mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule (figure 1) et une position escamotée dans le coffre arrière 4 du véhicule (figure 2). 25 Dans le mode de réalisation représenté, le toit escamotable 1 est équipé d'un élément de toit arrière 2 monté articulé sur la caisse du véhicule autour d'un premier axe A et d'un élément de toit avant 3 monté articulé sur l'élément de toit arrière 2 autour d'un second axe B. Ainsi, l'élément de toit avant 3 se replie sur l'élément de toit arrière 2 lorsque le toit 1 est dans sa position escamotée. 30 Dans un exemple de réalisation particulier, le toit 1 peut également comprendre des éléments latéraux 22 articulés sur l'élément de toit arrière 2 6 On remarquera cependant que l'invention ne se limite pas à un véhicule automobile équipé d'un tel toit 1 mais peut s'appliquer à tous les véhicules automobiles équipés d'un toit escamotable. Afin de permettre le rangement du toit 1 et l'accès au coffre ou malle 4, le dispositif 5 de couverture de coffre 4 possède des moyens de liaison à la caisse du véhicule lui permettant de s'ouvrir selon deux sens opposés. Ainsi le dispositif 5 de couverture de coffre 4 peut s'ouvrir de l'avant vers l'arrière pour permettre le rangement des éléments 2, 3 de toit et de l'arrière vers l'avant pour io accéder au compartiment à bagages ou au compartiment moteur du coffre arrière 4. Le pivotement du dispositif 5 de couverture de coffre 4 est entraîné par un actionneur tel qu'un vérin, non représenté. Le dispositif 5 de couverture de coffre 4 selon l'invention comprend un couvercle 15 de coffre 6 et une tablette 7 montée articulée sur le couvercle 6 par des moyens d'articulation permettant le mouvement de la tablette 7 entre différentes positions détaillées ci-dessous. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, lorsque le toit 1 est en 20 position de recouvrement, la tablette 7 est disposée dans sa position escamotée sous le couvercle 6 et n'exerce pas la fonction de plage arrière. Ainsi, lors du mouvement du toit 1 de sa position de recouvrement vers sa position escamotée, l'espace de passage du toit 1 est libéré. On notera que dans cette version, l'élément de toit arrière 2 possède, à proximité de son extrémité 25 inférieure, une paroi 12 qui s'étend entre le bord avant du couvercle de coffre 6 et l'extrémité avant 11 du coffre 4 lorsque le toit 1 est dans sa position de recouvrement et forme ainsi une plage arrière. On remarquera que, dans un autre mode de réalisation non représenté, lorsque 30 le toit 1 est en position de recouvrement et le dispositif 5 de couverture est dans sa position fermée, la tablette 7 est dans sa position de service et s'étend alors sous l'élément de toit arrière 2 entre le bord avant du couvercle 6 et l'extrémité avant 11 du coffre 4. Cependant, dans ce mode de réalisation, lors du rangement du toit 1, la tablette 7 est préalablement disposée dans sa position escamotée. Lorsque le toit 1 est dans sa position escamotée, la tablette 7 est dans sa position de service dans laquelle elle forme la plage arrière du véhicule, illustrée sur la figure 2. Lorsque la tablette 7 est dans sa position de service, elle s'étend dans le prolongement du couvercle 6. Ainsi, la tablette 7 s'étend entre le bord avant 5 du couvercle 6 et une extrémité avant 11 du coffre. io Lors du déploiement du toit 1 de sa position escamotée vers sa position de recouvrement, le dispositif 5 de couverture de coffre 4 s'ouvre de l'avant vers l'arrière et la tablette 7 est déplacée dans une position de débattement permettant de libérer l'espace de passage du toit. 15 Lorsque la tablette 7 est dans sa position de débattement, la tablette 7 est pivotée vers l'extérieur du coffre 4 par rapport à sa position de service. La tablette 7 forme alors un angle 0 par rapport au couvercle 6. Ainsi, le bord avant de la tablette 7 est déplacé et relevé afin de libérer l'espace de passage du toit 1 lorsque ledit dispositif 5 de couverture de coffre 4 est ouvert de l'avant vers 20 l'arrière. Sur la figure 2, on représente la trajectoire tl d'un point extrême du toit 1 lors du mouvement du toit 1 entre sa position escamotée et sa position de recouvrement. Par ailleurs, la position théorique d'ouverture d'un dispositif 5 de 25 couverture de coffre 4 ne possédant pas de tablette mobile dans une position de débattement est représentée en traits pointillés. Ainsi, on remarque que la position de débattement de la tablette 7 permet de diminuer le débattement d'une distance d du dispositif 5 de couverture de coffre 4 lors de son ouverture de l'avant vers l'arrière. De cette façon, on réduit les risques d'interférences 30 avec des objets ou des personnes. La figure 3 représente de façon détaillée les moyens d'articulation de la tablette 7 sur le couvercle 6 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, les moyens d'articulation sont composés de deux 8 charnière 21, 21' permettant à la tablette 7 de pivoter par rapport au couvercle 6 autour de l'axe E. Le pivotement de la tablette 7 peut être commandé par un moteur électrique 16 s accouplé à deux arbres 20, 20' reliés à l'axe de rotation E, sensiblement transversal au véhicule, des charnières 21, 21'. Les figures 4, 5 et 6 représentent de façon détaillée les moyens d'articulation de la tablette 7 sur le couvercle ou capot 6 selon le second mode de réalisation de io l'invention. Les moyens d'articulation sont composés d'au moins une biellette 8, 8' montée d'une part en rotation selon l'axe C, sensiblement transversal, sur ledit couvercle 6 et d'autre part en rotation selon l'axe D, sensiblement transversal, 15 sur la tablette 7. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens d'articulation comprennent deux biellettes 8, 8' parallèles. Les moyens d'articulation comprennent en outre des moyens de guidage composés d'au moins une glissière 9, 9' solidaire du couvercle 6 et d'un doigt 20 10, 10' solidaire de la tablette 7 et mobile dans ladite glissière 9, 9'. Avantageusement, afin d'éviter un mauvais équilibrage de la tablette, les moyens d'articulation comprennent deux doigts 10, 10' solidaires de la tablette 7 et mobiles dans deux glissières 10, 10' disposées de part et d'autre de ladite tablette 7. 25 Dans le mode de réalisation représenté, les glissières 9, 9' sont formées dans des pièces de guidage 15, 15' fixées au couvercle 6 au moyen de pattes de fixation 13a, 13b, 13c, 13d. 30 Par ailleurs, dans le mode de réalisation représenté, les moyens d'articulation sont liés à la tablette 7 au moyen de deux pattes de liaison 14, 14' disposées de part et d'autre de la tablette 7. Avantageusement, le doigt de guidage 10, 10' est disposé à proximité de l'extrémité inférieure arrière de la patte de liaison 14, 14' 9 et l'articulation de la biellette 8, 8'sur la patte de liaison est disposée à proximité de l'extrémité avant inférieure de ladite patte de liaison 14, 14'. Dans un mode de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, les moyens d'articulation sont liés à la tablette au moyen de quatre pattes de liaison 14, 14'. Le mouvement de la tablette 7 peut être entraîné par tout actionneur approprié. L'actionneur peut notamment être un vérin monté d'une part articulé sur le couvercle 6 ou sur les pièces de guidage 15, 15' et d'autre part articulé sur la to tablette 7, sur une biellette 8, 8' ou sur les pattes de liaison 14, 14'. L'actionneur peut également être un moteur 16, représenté sur la figure 3, fixé au couvercle 6 et entraînant des câbles de traction-poussée dont une extrémité est solidaire de la tablette 7 au niveau des doigts de guidage 10, 10' ou des biellettes 8, 8', au niveau de leur axe D de rotation sur le couvercle 6. Dans un autre mode de 15 réalisation, l'actionneur peut également être un moteur entraînant la rotation des biellettes 8, 8' autour de l'axe C, un dispositif de transmission tel que des câbles filetées permettant de transmettre le mouvement de l'arbre moteur à la biellette 8, 8'. 20 Sur les figures 5 et 6, les courbes t2 et t3 illustrent respectivement la trajectoire de déplacement de l'axe D d'articulation de la biellette 8, 8' sur la patte de liaison 14, 14' et la trajectoire de déplacement du bord avant de la tablette. La forme de la glissière 9, 9' peut être divisée en trois parties curvilignes 25 distinctes. Dans une première partie 17, la glissière 9, 9' possède une pente P1, par rapport à l'horizontal, sensiblement nulle. Dans une seconde partie 18, la pente P2 est supérieure à la pente P1 alors que dans une troisième partie 19, la pente P3 est de signe opposé à la pente P2. 30 Lors du mouvement de la tablette 7 de sa position escamotée vers sa position de service (cf. figure 5), le bord avant de la tablette 7 commence par descendre en raison du mouvement de rotation des biellettes 8, 8' autour de l'axe C ce qui permet de contourner le bord avant du couvercle 6, alors que le doigt 10, 10' est mobile dans la première partie 17 de la glissière 9, 9'. Lorsque le doigt 10, 10' 2897562 io se déplace dans la seconde partie 18 de la glissière 9, 9', la pente ascendante de ladite seconde partie 18 entraîne la remontée de l'arrière de la tablette 7 au niveau du bord avant du couvercle 6. 5 Lors du mouvement de la tablette 7 de sa position de service vers sa position de débattement (cf figure 6), la tablette 7 pivote de l'avant vers l'arrière en raison du mouvement de rotation de la biellette 8, 8' autour de l'axe C et le mouvement du doigt de guidage 10, 10' dans la troisième partie 19 de la glissière entraîne la rotation de la tablette 7 autour de l'axe D. Ainsi, le bord arrière de la tablette 7 to se dégage du bord avant du couvercle 6 et la biellette 8, 8' provoque la remontée du bord avant de la tablette 7. Avantageusement l'ensemble formé par la tablette 7, les pattes de liaison 14, 14', les pièces de guidage 15, 15' et l'actionneur peut être pré-assemble sous 15 forme de module qui sera ensuite monté sur le couvercle 6
L'invention concerne un dispositif (5) de couverture de coffre (4) pour véhicule automobile équipé d'un toit (1) mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule et une position escamotée dans le coffre (4), ledit dispositif (5) comprenant :- un couvercle (6), et- une tablette (7) montée articulée sur ledit couvercle (6) par des moyens d'articulation.Les moyens d'articulation sont agencés pour permettre le déplacement de la tablette entre :- une position de service dans laquelle la tablette (7) s'étend en extension à partir du bord avant du couvercle (6) et- une position de débattement dans laquelle le bord avant de la tablette (7) est déplacé afin de libérer l'espace de passage du toit (1) lorsque ledit couvercle (5) est ouvert de l'avant vers l'arrière.L'invention concerne également un véhicule équipé d'un tel dispositif.
1. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) pour véhicule automobile équipé d'un toit (1) mobile entre une position de recouvrement de l'habitacle du véhicule et une position escamotée dans le coffre (4), ledit dispositif (5) comprenant : des moyens de liaison à la caisse du véhicule permettant l'ouverture du dispositif (5) pour le rangement du toit (1) et l'ouverture dudit dispositif (5) pour l'accès au coffre (4), io un couvercle (6), et une tablette (7) montée articulée sur ledit couvercle (6) par des moyens d'articulation, ledit dispositif étant caractérisé en ce que les moyens d'articulation sont agencés pour permettre le déplacement de la tablette entre : 15 une position de service dans laquelle la tablette (7) s'étend en extension à partir du bord avant du couvercle (6) et une position de débattement dans laquelle le bord avant de la tablette (7) est déplacé vers l'extérieur du coffre (4), par rapport à sa position de service, afin de libérer l'espace de passage du toit (1) lorsque ledit couvercle (5) est 20 ouvert pour le rangement du toit. 2. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'articulation sont agencés pour permettre le pivotement, autour d'au moins un axe sensiblement transversal, de la 25 tablette (7) par rapport au couvercle (6) entre sa position de service et sa position de débattement. 3. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'articulation sont agencés pour permettre 30 le déplacement de la tablette (7) entre sa position de service et une position escamotée dans laquelle la tablette (7) s'étend sous le couvercle (6). 12 4. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'articulation comprennent au moins une charnière. 5. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que les moyens d'articulation comprennent : - au moins une biellette (8, 8') montée d'une part articulée sur le couvercle (6) autour d'un premier axe C et d'autre part articulée sur la tablette (7) autour d'un deuxième axe D ; et to - des moyens de guidage composés d'au moins une glissière (9, 9') solidaire du couvercle (6) et d'un doigt (10, 10') solidaire de la tablette (7) et mobile dans ladite glissière (9, 9'). 6. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon la 5, caractérisé 15 en ce que les moyens de guidage comprennent deux doigts (10, 10') solidaires de la tablette (7) et mobiles dans deux glissières (9, 9') disposées de part et d'autre de ladite tablette (7) et solidaires du couvercle (6). 7. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon la 5 ou 6, 20 caractérisé en ce que la glissière (9, 9') est composé de trois parties (17, 18, 19) consécutives de pentes différentes, une première partie (17) possédant une pente P1, une seconde partie (18) possédant une pente P2 supérieure à P1 et une troisième partie (19) possédant une pente de signe opposé à P2. 8. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le deuxième axe D est disposé devant le doigt de guidage (10, 10'). 3o 9. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur permettant d'entraîner le mouvement de la tablette (7). 25 5 10. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon la 9, caractérisé en ce que l'actionneur est un vérin montée d'une part articulée sur le couvercle (6) et d'autre part articulée sur la tablette (7) ou sur la biellette (8, 8'). 11. Dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon la 9, caractérisé en ce que l'actionneur est un moteur actionnant des câbles de traction pousée dont une extrémité est solidaire de la tablette (7) ou des biellettes (8, 8'). 10 12. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif (5) de couverture de coffre (4) selon l'une des 1 à 11. 13. Véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que le toit 15 (1) comprend un élément de toit arrière (2) possédant une paroi (12) qui s'étend entre le bord avant du couvercle (6) et l'extrémité avant (11) du coffre (4) lorsque le toit (1) est en position de recouvrement.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/20
FR2901946
A1
PROCEDE DE CODAGE D'UNE IMAGE NUMERIQUE COULEUR COMPORTANT UNE INFORMATION DE MARQUAGE
20,071,207
Le domaine de l'invention est celui de la sûreté de fonctionnement des systèmes de visualisation. Le domaine d'application est plus particulièrement celui des systèmes de cockpit embarqués sur aéronefs. Ce type de système est destiné à afficher des informations critiques pour le pilotage de l'aéronef. A ce titre, l'affichage erroné de certains paramètres peut conduire à une situation catastrophique en terme de sûreté de fonctionnement. L'intégrité de base de la chaîne de visualisation n'étant pas suffisante pour garantir ces exigences de sûreté, il est nécessaire de mettre en oeuvre des mécanismes de surveillance destinés à détecter de telles erreurs. Le problème de la vérification et de la surveillance de la qualité d'une image consiste essentiellement à identifier des éléments caractéristiques de cette image puis à analyser si ces éléments restent correctement disposés le long de la chaîne de visualisation. Ce problème a été résolu de deux manières différentes dans les solutions actuelles : • Dans le premier cas, la solution consiste à vérifier le résultat des calculs appliqués sur les points caractéristiques de l'image par la chaîne de génération graphique, mais sans propager l'information de marquage de ces points jusqu'à la mémoire image ; • Dans le second cas, la solution consiste à faire calculer l'image par deux voies dissemblables puis à comparer le résultat graphique lors de la relecture simultanée des deux mémoires d'images. La technique mise en oeuvre dans le premier cas consiste à identifier les points caractéristiques de l'image lors de sa spécification en leur associant un marqueur. Ces points caractéristiques conservent ainsi leur marqueur tout au long de la chaîne de calcul de l'image, ce qui permet à la génération graphique d'être capable de fournir le résultat des calculs appliqués sur ces points à un module externe de vérification. Une fois ces résultats de calcul disponibles, il est alors possible de vérifier s'ils sont conformes aux résultats attendus. Cette solution présente plusieurs inconvénients : • Elle ne s'applique qu'à des solutions de générations graphiques spécifiques qui sont : ^ Capables d'accepter des marqueurs sur les points caractéristiques fournis en entrée de la chaîne de calcul ; ^ Capables de propager le marqueur le long de la chaîne de calcul ; ^ Capables d'extraire les résultats des calculs appliqués sur les points caractéristiques. • Elle ne couvre pas la phase d'écriture des points caractéristiques dans la mémoire image et la phase de relecture de la mémoire image, de telle sorte qu'une corruption des points soit en position, soit par effacement n'est pas couverte par ce mécanisme. • Elle nécessite des mécanismes complémentaires qui permettent de vérifier l'intégrité des phases d'accès aux mémoires images comme l'écriture, la lecture ou l'échange de données encore appelé swap . La technique mise en oeuvre dans le second cas consiste à réaliser la vérification du contenu d'une l'image par la comparaison pixel à pixel de l'image issue de deux voies dissemblables et indépendantes. La vérification se fait alors sur la base de la comparaison des couleurs. Elle nécessite la gestion d'un seuil de tolérance adapté qui permet de ne pas imposer à chacune des voies de génération graphique d'avoir un résultat strictement identique. Cette technique dispose de plusieurs variantes, de telle manière qu'une voie génère l'image complète et l'autre voie génère uniquement les éléments de l'image dont l'intégrité doit être vérifiée. Cette solution présente plusieurs inconvénients. En effet, elle impose de mettre en oeuvre deux chaînes dissemblables de génération graphique, avec des impacts significatifs en terme de performance et de coût de développement. De plus, il est nécessaire de démontrer que le seuil de tolérance mis en oeuvre pour la comparaison colorimétrique des images permet de garantir dans tous les cas l'intégrité de l'image. La détermination de ce juste seuil est délicate à obtenir. Le but de l'invention est de fournir en sortie de la chaîne de génération graphique des repères dans l'image qui vont permettre de garantir l'intégrité d'affichage de la chaîne de visualisation embarquée. Ces repères sont en particulier associés aux symboles critiques de l'image et permettent de vérifier l'intégrité de ces symboles. L'invention consiste à élaborer la séquence d'opérations graphiques qui conduit à l'insertion de repères sous la forme de bits positionnés à 1 à l'emplacement des bits non utilisés dans les composantes couleur dites RVB, acronyme de Rouge-Vert-Bleu. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de codage des pixels d'une image numérique couleur comportant des symboles critiques représentés par des pixels critiques, chaque pixel coloré étant codé sur trois composantes numériques comportant chacune le même nombre de bits, caractérisé en ce que les composantes des pixels critiques comporte d'une part une information de couleur et d'autre part un marqueur encore appelé tag codé sur au moins un bit, ledit marqueur étant destiné à être exploité par des fonctions de génération et de prédiction des symboles critiques. Avantageusement, les composantes sont codées sur huit bits, deux des composantes comportant une information de couleur codée sur cinq bits et une des composantes comportant une information de couleur codée sur six bits. Avantageusement, l'information de couleur est codée sur les bits 30 de poids faible ou LSB (Least Signifiant Bit). Avantageusement, le procédé est réalisé dans un dispositif de génération d'images numériques comportant une unité de calcul de type GPU comportant au moins une mémoire image, une mémoire dédiée aux masques encore appelés stencils comportant au moins un plan mémoire et un processeur graphique, et ledit procédé comporte au moins quatre étapes : • Une première étape de génération des symboles non critiques dans la mémoire image ; • Une seconde étape de génération des symboles critiques dans la mémoire image et de génération des marqueurs associés auxdits symboles critiques dans un plan mémoire de la mémoire dédiée aux masques ; • Une troisième étape de création de l'image codée par le processeur graphique en incorporant lesdits marqueurs aux composantes des pixels des symboles critiques ; • Une quatrième étape de relecture de l'image codée . L'invention concerne également un dispositif électronique de génération d'images numériques comportant une unité de calcul de type 15 GPU (Graphic Processing Unit) caractérisé en ce qu'il comporte un procédé de codage selon l'une des revendications précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non 20 limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente le synoptique général d'un dispositif électronique de génération d'images numérique selon l'invention ; • La figure 2 représente les principales étapes du procédé selon 25 l'invention ; • La figure 3 représente le synoptique général d'un dispositif électronique de sécurisation d'images numériques comportant un dispositif électronique de génération d'images numériques selon l'invention. 30 Le principe de base de l'invention consiste à : • Mettre en oeuvre un mécanisme de marquage des pixels dans l'image qui couvre dans sa globalité : • La chaîne de calcul des points caractéristiques de l'image, 35 • L'écriture des points dans le mémoire image, • L'échange encore appelé swap et la lecture des mémoires images. • Exploiter uniquement des ressources graphiques génériques disponibles sur les chaînes de génération d'image standard de type OpenGL. OpenGL, acronyme de Open Graphics library, est une interface de programmation multi plate-forme pour la conception d'applications générant des images bi- ou tri-dimensionnelles. Cette interface regroupe des fonctions différentes qui peuvent être utilisées pour afficher des scènes tridimensionnelles complexes à partir de simples primitives ; • Positionner des marqueurs dans l'image pour chaque pixel de toute primitive graphique identifiée comme appartenant à un symbole critique. Pour que ce procédé de codage puisse être appliqué, il faut que trois conditions soient remplies : • La chaîne de génération graphique fournit l'image sous un format de vidéo numérique dans lequel les couleurs sont représentées par leur trois composantes RVB (Rouge, Vert et Bleu) ; • Il est possible de coder les couleurs utiles utilisées par les éléments constituant l'image sur un nombre de bits inférieur à celui disponible en sortie de la chaîne de génération graphique ; • La chaîne de génération graphique dispose d'une ressource mémoire dédiée à la gestion des masques. A titre d'illustration, dans le standard OpenGL, cette ressource s'appelle les stencils . Cette ressource mémoire est utilisée pour la gestion des marqueurs. Ces conditions sont généralement satisfaites dans tous les environnements graphiques standards, et en particulier dans l'environnement openGL. En effet, les sorties vidéo numériques des chaînes actuelles de génération graphique standard proposent huit bits en standard par composante RVB. On appelle classiquement LSB les bits de poids faible, LSB étant l'acronyme de Least Significant Bit et MSB, les bits de poids fort, MSB étant l'acronyme de Most Significant Bit. Or, il est clair que le codage des pixels couleur d'une symbologie ne nécessite pas une gamme de couleur aussi importante que celle d'une image réelle. Généralement, quelques dizaines de couleur suffisent pour coder l'ensemble des caractères et des symboles. On peut, par conséquent, coder les couleurs utiles en n'utilisant qu'un nombre limité de bits de chaque composante. A titre d'exemple, une configuration type peut être : • 5 bits sur les LSB du Rouge ; • 6 bits sur les LSB du Vert et ; • 5 bits sur les LSB du Bleu. Ainsi, au moins trois bits restent disponibles sur au moins deux des composantes. D'autre part, le codage du marqueur ne nécessite qu'un nombre limité de bits, généralement un bit suffit. Ainsi, il est possible de coder sur une même composante à la fois l'information de couleur et l'information de marquage. Les différentes étapes du procédé consistent à élaborer la séquence d'opérations graphiques qui conduit à insérer pour chaque pixel le marqueur mémorisé dans la mémoire des masques à l'emplacement des bits non utilisés dans les composantes couleur RVB, en tenant compte des contraintes et des règles particulières liées à l'utilisation des processeurs graphiques. De façon plus détaillée et à titre d'exemple, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un GPU, l'ensemble du procédé comprend quatre étapes notées 1, 2, 3 et 4 qui sont détaillées ci-dessous. Ces différentes étapes sont illustrées par les figures 1 et 2. Sur la figure 1, le parcours des symboles non critiques SNC est représenté par des flèches pointillées et le parcours des symboles critiques Sc est représenté par des flèches continues : • Etape 1 : Tout symbole non critique SNC est généré classiquement dans la mémoire image 10 du GPU 1 au format RVB, chaque pixel étant codé sur cinq bits sur les LSB du Rouge, six bits sur les LSB du Vert et cinq bits sur les LSB du Bleu , • Etape 2 : Tout symbole critique Sc est généré simultanément dans la mémoire image 10 au format RVB et dans un plan mémoire 12 dédié aux masques qui a un bit de profondeur. Dans cette étape, tout pixel écrit en mémoire image, et quelle que soit sa couleur, se voit affecté d'un pixel correspondant et positionné à 1 dans le plan de masque. Lorsque l'image est entièrement générée, l'image couleur RVB est disponible dans la mémoire image et les marqueurs par pixel sont disponibles dans le plan de masque. Chaque pixel est codé sur cinq bits sur les LSB du Rouge, six bits sur les LSB du Vert et cinq bits sur les LSB du Bleu ; • Etape 3 : Cette étape consiste à insérer au moyen de l'unité de calcul 11 du GPU 1 un marqueur dans la mémoire image pour chaque pixel qui dispose d'un correspondant positionné à 1 dans le plan de masque. La technique utilisée consiste à tracer une surface ou un ensemble de surfaces : o Qui couvrent la zone de l'image dans laquelle les 20 marqueurs doivent être insérés. A titre d'exemple, selon l'importance de la symbologie générée, une seule surface peut recouvrir toute l'image ou une ou plusieurs surfaces peuvent recouvrir un sous-ensemble de l'image ; 25 o Qui sont affectées d'une couleur dont les bits actifs correspondent aux marqueurs qui sont insérés dans la mémoire image. Ces bits actifs doivent être positionnés sur les bits non utilisés de la mémoire image ; o Qui seront soumises à une loi de mélange de couleur 30 telle que, si un pixel du plan de masque est positionné à 1, alors la couleur de la (des) surface(s) tracée(s) sera additionnée à la couleur déjà présente dans la mémoire image. • Etape 4 : Cette étape correspond à la relecture de la mémoire 35 image par la chaîne de génération graphique qui fournit alors 10 15 par pixel sur la sortie vidéo numérique la combinaison de l'information de couleur RVB et de l'information de marquage des pixels. On note lm cette image comportant des marqueurs. Une portion de chaîne de génération graphique sécurisée mettant en oeuvre le procédé selon l'invention est décrite en figure 3. Elle comporte essentiellement : • Une unité de calcul graphique de type GPU 1 ; • Une unité de calcul de prédiction 2 ; • Une unité d'extraction et de comparaison 3. Le principe de fonctionnement est le suivant : l'unité de calcul de prédiction calcule la position des symboles critiques dans l'image. Ces calculs sont comparés au moyen de l'unité d'extraction et de comparaison aux positions des symboles critiques repérés par leurs marqueurs. On sait ainsi si la chaîne de génération graphique fonctionne correctement. Les avantages apportées par la mise en oeuvre d'un tel mécanisme de marquage de pixels en sortie d'une chaîne de génération graphique par rapport aux méthodes précédentes sont essentiellement : • Le procédé s'applique à tous les types de primitives graphiques qui peuvent être des vecteurs ou des surfaces ; • Le procédé prend en compte les fonctions de gestion des superposition ou de priorité des symboles, fonctions appelées en langage OpenGL fonctions clipping , stencil ou scissor . Par conséquent, une primitive non tracée ne génèrera pas de marqueurs ; De plus, le procédé est indépendant : • Du mélange des couleurs nécessaires pour les fonctions 30 dites anti aliasing , ou blending ; • Des méthodes de tracé de type vecteurs , quads texturés , ... ; • De l'ordre de tracé des symboles, • De l'utilisation du Z-Buffer qui définit les règles de 35 priorité entre symboles ; • Du type de GPU compatible OpenGL utilisé. Le procédé est également performant : • Il permet l'écriture simultanée dans la mémoire image et le plan de masque sans impact sur la performance requise ; • Il est possible d'optimiser la surface de la zone de mélange additif en la limitant aux zones contenant les symboles critiques. La solution apportée est extensible à un nombre N de plans de masque. Dans le cas de symboles critiques non superposés, il est ainsi possible de gérer 2N marqueurs ou tags. Dans le cas de symboles critiques superposés, il est alors possible de gérer N tags différents. La solution apportée est compatible d'une génération automatique de code en incluant des portions de code de la façon suivante : • Portion de code à insérer en début de tracé d'un symbole pour déclencher la mémorisation dans le plan de masque, • Portion de code à insérer en fin de tracé d'un symbole pour 20 inhiber la mémorisation dans le plan de masque, • Portion de code à insérer en fin de tracé d'image pour déclencher le mélange additif. Ce nouveau mécanisme permet de garantir l'intégrité des 25 nouvelles technologies de visualisation autant basées sur des solutions propriétaires que sur des solutions du commerce dites COTS, acronyme de Component Of The Shelf
Le domaine de l'invention est celui de la sûreté de fonctionnement des systèmes de visualisation. Le domaine d'application est plus particulièrement celui des systèmes de cockpit embarqués sur aéronefs.L'invention concerne un procédé de codage des pixels d'une image numérique couleur comportant des symboles critiques représentés par des pixels critiques, chaque pixel coloré étant codé sur trois composantes numériques comportant chacune le même nombre de bits. Les composantes des pixels critiques comportent d'une part une information de couleur et d'autre part un marqueur encore appelé « tag » codé sur au moins un bit, ledit marqueur étant destiné à être exploité par des fonctions de génération et de prédiction des symboles critiques.
1. Procédé de codage des pixels d'une image numérique couleur comportant des symboles critiques représentés par des pixels critiques, chaque pixel coloré étant codé sur trois composantes numériques comportant chacune le même nombre de bits, caractérisé en ce que les composantes des pixels critiques comporte d'une part une information de couleur et d'autre part un marqueur encore appelé tag codé sur au moins un bit, ledit marqueur étant destiné à être exploité par des fonctions de génération et de prédiction des symboles critiques. 2. Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que les composantes sont codées sur huit bits, deux des composantes comportant une information de couleur codée sur cinq bits et une des composantes comportant une information de couleur codée sur six bits. 3. Procédé de codage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'information de couleur est codée sur les bits de poids faible ou LSB (Least Signifiant Bit). 4. Procédé de codage selon l'une des précédentes réalisé dans un dispositif de génération d'images numériques comportant une unité de calcul de type GPU comportant au moins une mémoire image, une mémoire dédiée aux masques encore appelés stencils comportant au moins un plan mémoire et un processeur graphique, caractérisé en ce que ledit procédé comporte au moins quatre étapes : • Une première étape de génération des symboles non critiques dans la mémoire image ; • Une seconde étape de génération des symboles critiques dans la mémoire image et de génération des marqueurs associés auxdits symboles critiques dans un plan mémoire de la 30 mémoire dédiée aux masques ; 5• Une troisième étape de création de l'image codée par le processeur graphique en incorporant lesdits marqueurs aux composantes des pixels des symboles critiques ; • Une quatrième étape de relecture de l'image codée . 5. Dispositif électronique de génération d'images numériques comportant une unité de calcul de type GPU (Graphic Processing Unit) caractérisé en ce qu'il comporte un procédé de codage selon l'une des précédentes. 10
H,G
H04,G08,G09
H04N,G08G,G09G
H04N 1,G08G 1,G09G 5
H04N 1/64,G08G 1/0969,G09G 5/377