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FR2897589 | A1 | SYSTEME AUTOMATIQUE DE STOCKAGE DE CYCLES | 20,070,824 | La présente invention est relative aux systèmes automatiques de stockage de cycles. Plus particulièrement, l'invention concerne un système automatique de stockage de cycles comprenant : - une pluralité de cycles (par exemple des bicyclettes) portant chacun un organe de verrouillage, une pluralité de postes de verrouillage fixes comportant chacun au moins une gâche adaptée pour recevoir l'organe de verrouillage de l'un des cycles et pour retenir ledit organe de verrouillage. Un tel système de stockage de cycles peut être utilisé par exemple pour mettre des cycles à disposition du public, moyennant identification de l'emprunteur du cycle et éventuellement paiement d'une location auprès d'une borne de contrôle. Le document WO-A-02/095698 décrit un exemple d'un tel système de stockage de cycles, qui donne entière satisfaction. La présente invention a notamment pour but de perfectionner encore les dispositifs de ce type, notamment pour garantir qu'un cycle emprunté ne puisse pas être verrouillé sur un poste de verrouillage fixe à l'insu de la personne qui l'a emprunté, pendant un arrêt temporaire. A cet effet, selon l'invention, un système de stockage de cycles du genre en question est caractérisé en ce que chaque cycle comporte un antivol qui, lorsqu'il est en position d'immobilisation du cycle, empêche le verrouillage du cycle sur un poste de verrouillage. Grâce à ces dispositions, il suffit à l'utilisateur d'immobiliser le cycle au moyen de l'antivol pendant un arrêt temporaire, pour éviter qu'un tiers ne verrouille le cycle sur un poste de verrouillage en son absence. Dans différents modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - l'antivol comprend un lien souple qui s'étend entre une première extrémité solidaire du cycle et une deuxième extrémité solidaire d'une broche rigide qui est adaptée pour être verrouillée dans un logement de réception solidaire du cycle lorsque l'antivol immobilise le cycle, le logement. de réception étant disposé pour que la broche de l'antivol s'étende sensiblement horizontalement en empêchant le verrouillage du cycle sur un poste de verrouillage lorsque ladite broche de l'antivol est emboîtée dans ledit logement de réception ; - le logement de réception est voisin de l'organe de verrouillage et est disposé pour que la broche de l'antivol s'étende sensiblement horizontalement du côté de l'organe de verrouillage lorsque ladite broche de l'antivol est emboîtée dans ledit logement de réception ; - le logement de réception est disposé vers l'avant par rapport à l'organe de verrouillage dans la direction d'insertion dudit organe de verrouillage dans la gâche ; - le logement de réception est ménagé dans un boîtier qui porte l'organe de verrouillage et qui est solidaire du cycle ; - le cycle comporte en outre une serrure à clef qui permet d'extraire la clef de la serrure uniquement dans une position angulaire prédéterminée de la clef, la serrure comportant en outre un verrou mobile avec la clef et adapté pour coopérer avec la broche de l'antivol pour verrouiller ladite broche de l'antivol lorsque la broche de l'antivol est emboîtée dans le logement de réception, le verrou étant en outre adapté pour coopérer avec la broche de l'antivol pour que ladite clef soit dans ladite position angulaire prédéterminée uniquement lorsque la broche de l'antivol est verrouillée dans le logement de réception ; 3 - le verrou est adapté pour pénétrer dans ledit logement de réception lorsque ladite clef est dans la position prédéterminée, ledit verrou étant sollicité élastiquement vers une position de verrouillage correspondant à ladite position angulaire prédéterminée de la clef, le logement de réception comportant en outre un organe de blocage coulissant qui est sollicité vers une position de repos où ledit organe de blocage empêche le verrou d'atteindre ladite position de verrouillage, ledit organe de blocage étant adapté pour être repoussé par la broche de l'antivol en permettant à ladite broche de l'antivol de coopérer avec le verrou ; - la broche de l'antivol comporte un évidement latéral adapté pour recevoir le verrou ; - la serrure est entourée au moins partiellement par une paroi cache-clef qui fait saillie vers la gâche et qui est adaptée pour masquer la clef lorsque le cycle est verrouillé sur le poste de verrouillage ; -la gâche est adaptée pour empêcher de placer l'antivol en position d'immobilisation du cycle lorsque ledit cycle est verrouillé sur le poste de verrouillage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique en perspective montrant un système automatique de stockage de cycles selon une forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue de détail montrant le verrouillage d'un cycle sur l'un des postes de verrouillage de la figure 1, - la figure 3 est une vue de détail montrant le dispositif de verrouillage porté par le cycle de la figure 35 2, 4 - 1a figure 4 est une vue de côté de la borne de verrouillage sur laquelle est verrouillé le cycle de la figure 2, - la figure 5 est une vue éclatée simplifiée de la gâche de la borne de verrouillage de la figure 4, - la figure 6 est un schéma de principe illustrant le fonctionnement de la gâche de la figure 5, présenté sous la forme d'une coupe prise selon la ligne VI-VI de la figure 5, - la figure 7 est une vue de côté du dispositif de verrouillage de la figure 3, - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la figure 7, - la figure 9 est une vue éclatée du dispositif de 15 verrouillage des figures 7 et 8, vue selon la direction IX de la figure 8, - la figure 10 est une vue schématique d'ensemble montrant le cycle de la figure 2 en position d'arrêt temporaire, avec son antivol mis, 20 - la figure 11 est une vue de détail de la figure 10 montrant le dispositif de verrouillage du cycle avec l'antivol mis, la clef de l'antivol n'étant pas encore enlevée par l'utilisateur, - la figure 12 est une vue en coupe similaire à la 25 figure 8 montrant le dispositif de verrouillage avec son antivol mis, - et la figure 13 est une vue éclatée similaire à la figure 9, montrant le dispositif de verrouillage avec son antivol mis. 30 Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires Comme représenté sur la figure 1, la présente invention concerne un système automatique de stockage de cycles 1 tels que notamment des bicyclettes, permettant par 35 exemple de stocker des cycles sur la voie publique de façon à les mettre à disposition du public. Ce système automatique de stockage de cycles peut comporter plusieurs aires de stockage de cycles, dont une est représentée sur la figure 1. Chaque aire de stockage de cycles comprend une borne interactive 2 dotée d'une interface utilisateur comprenant par exemple un clavier 3, un écran 4 et un lecteur de cartes portatives électronique 5. La borne interactive 2 est reliée, par exemple par une liaison filaire enterrée 6, à une pluralité de postes de verrouillage 7 qui peuvent par exemple se présenter sous la forme de bornes de verrouillage fixées au sol sur la voie publique. Comme on peut le voir sur la figure 2, chaque poste de verrouillage 7 comporte une gâche 8 formant un boîtier doté d'une ouverture échancrée 9 ouverte horizontalement et adaptée pour recevoir et retenir un organe de verrouillage 10 appartenant à un dispositif de verrouillage 11 solidaire par exemple du cadre la d'un des cycles 1. Comme on peut le voir sur la figure 3, le dispositif de verrouillage 11 peut comporter un support 12, qui peut par exemple être réalisé en deux parties 12a, 12b, solidarisées ensemble en venant enserrer l'un des tubes du cadre la du cycle. L'organe de verrouillage 10 est monté mobile sur le support 12 de façon à permettre un certain débattement de l'organe de verrouillage 12 au moins verticalement par rapport audit cycle. Plus particulièrement, l'organe de verrouillage 10 peut être monté pivotant par rapport au support 12, autour d'un axe de rotation horizontal Y1. Dans l'exemple représenté sur les dessins, l'organe de verrouillage 10 comprend une plaque métallique verticale l0a qui est solidarisée à un moyeu 13 cylindrique de révolution présentant un axe central Y2 parallèle à l'axe Yl et décalé par rapport. à Yl, le moyeu 13 étant lui-même solidaire d'un bras de levier 14 qui est monté pivotant sur le support 12 autour de l'axe de rotation Yl. L'organe de verrouillage 10 s'étend vers l'avant, c'est-à-dire vers l'axe de rotation Yl, à partir du moyeu 13. A son extrémité avant, ledit organe de verrouillage 10 comporte un évidement traversant 15 qui est ouvert parallèlement aux axes Y1, Y2, et qui présente des bords en arc de cercle radialement intérieur 16 et radialement extérieur 17, sensiblement centrés sur l'axe central Y2. De plus, en correspondance avec le moyeu 13, la plaque l0a de l'organe de verrouillage 10 comporte une zone électriquement isolante 18, orientée à l'opposé du boîtier 12, dans laquelle sont réalisées trois zones de contact électriquement conductrices : - une zone de contact centrale 19, plane et disposée en correspondance avec l'axe central Y2, cette zone de contact centrale 19 étant de préférence allongée sensiblement horizontalement, - et deux zones de contact de forme générale incurvée 20, 21, allongées sensiblement horizontalement, qui sont disposées de part et d'autre de la zone de contact central, ces zones de contact de forme générale incurvée étant planes et présentant chacune une concavité tournée vers l'axe central Y2. On notera que l'organe de verrouillage 10 pourrait comporter un nombre de zone de contact 19-21 différent de trois (par exemple deux zones de contact), ces zones de contact comportant de préférence au moins une zone de contact de forme générale incurvée de concavité tournée vers l'axe central Y2. Les zones de contact 19-21 permettent, lorsque le cycle 1 est verrouillé sur une borne de verrouillage 7, de relier électriquement ladite borne de verrouillage à un circuit électrique 22 appartenant au cycle 1. Ce circuit électrique 22 peut comprendre par exemple au moins une 7 unité centrale électronique 23 (CPU) adaptée pour communiquer avec la borne de verrouillage 7. Dans l'exemple considéré ici, le circuit électrique 22 comporte en outre un circuit de puissance 24 (AL) qui est relié à l'unité centrale électronique 23 ainsi qu'à une batterie 25 (BATT.) et à un moteur électrique d'assistance 26 (M) qui peut être logé par exemple dans le moyeu le (voir figure 1) du cycle pour aider à la propulsion du cycle en cours d'utilisation. Dans ce cas, les zones de contact 19-21 servent non seulement à faire communiquer la bande de verrouillage 7 avec l'unité centrale électronique 22, mais également à recharger la batterie 25 qui permet ensuite d'alimenter le moteur électrique 26 en cours d'utilisation. Par ailleurs, comme il sera expliqué plus en détail ci-après, le support 12 du dispositif de verrouillage comporte en outre un logement de réception 27 pour un antivol et une serrure 28 dotée d'une clef 29 pour verrouiller l'antivol. Comme représenté sur les figures 4 et 5, l'ouverture échancrée 9 de la gâche 8 comporte avantageusement deux guides 27a en forme de rampes convergeant l'une vers l'autre dans la direction d'insertion I de l'organe de verrouillage dans la gâche. Ces guides 27a sont à adapter pour coopérer avec la plaque l0a de l'organe de verrouillage pour déplacer l'organe de verrouillage 10 autour de l'axe de rotation Y1 jusqu'à une position nominale de verrouillage relativement à la gâche 8. On assure ainsi que l'organe de verrouillage 10 et plus particulièrement l'évidemment 15 de cet organe de verrouillage, se trouve à bonne hauteur par rapport à la gâche 10 après insertion dans ladite gâche, dans la direction d'insertion I. Comme on peut le voir sur la figure 5, la gâche 8 comporte un couvercle 28a, incluant par exemple l'ouverture 35 échancrée 9 et les guides 27a, et une embase 29a. 8 Comme on peut le voir sur les figures 5 et 6, l'embase 29a peut comporter un circuit électrique 30 comprenant par exemple une unité centrale électronique 31 (CPU), un circuit de puissance 32 (AL), un électro-aimant (33) et trois contacts électrique 34, 35, 36 qui peuvent par exemple se présenter sous forme de broches faisant saillie hors de l'embase 29 et adaptées pour venir en contact respectivement avec les zones de contact électrique 19, 20, 21 de l'organe de verrouillage lorsque le cycle est verrouillé sur la borne de verrouillage 7. Les contacts électriques 34, 35, 36 peuvent par exemple être sensiblement alignés verticalement. Par ailleurs, l'embase 29 comporte également un organe d'accrochage 37 tel que par exemple un crochet monté pivotant autour d'un axe vertical Z et doté d'un bec 38 faisant saillie par rapport à l'embase 29a. Le crochet 37 est sollicité élastiquement vers une positon de repos dans laquelle le bec 38 fait saillie par rapport à l'embase 29, de façon que lorsque l'organe de verrouillage 10 est engagé dans la gâche 8 dans la direction d'insertion I, le bec 38 soit repoussé jusque dans une position escamotée par coopération entre une surface inclinée 38a du bec 38 et le bord avant de la plaque 10a, puis ledit bec 38 s'engage dans l'évidemment 15 de la plaque l0a en retenant alors ladite plaque par coopération entre un bord d'arrêt 38b appartenant au bec et le bord extérieur 17 de l'évidemment 15. Dans cette position, le moyeu 13 de l'organe de verrouillage est de préférence en contact avec le bord d'extrémité 27b de l'ouverture échancrée 9 du couvercle 28a, de façon que le cycle 1 soit alors verrouillé sur la borne de verrouillage 7 avec un faible jeu. Les positions relatives du bec 38 et des contacts 34-36 relativement à l'organe de verrouillage 10 sont représentées en traits mixtes sur 1a figure 7, dans la position de verrouillage du 9 cycle 1 sur la borne de verrouillage 7. L'organe d'accrochage 37 peut en outre être déplacé jusqu'à une position escamotée par l'électro-aimant 33, pour permettre d'enlever le cycle 1 de la borne de 5 verrouillage 7. Comme représenté sur les figures 8 et 9, l'organe de verrouillage 10 est sollicité élastiquement vers une position de repos par un ressort 39. Par ailleurs, le logement de réception d'antivol 27 susmentionné est 10 délimité par une douille creuse 40 qui s'étend horizontalement et qui présente une fente latérale verticale 41 dans laquelle peut pénétrer un verrou pouvant se présenter par exemple sous la forme d'une plaquette verticale 42 tournant avec la clef 29 et la partie mobile 15 de la serrure 28, ladite plaquette 42 étant sollicitée élastiquement vers la fente 41 par un ressort 47. Un organe de blocage tel qu'une broche cylindrique 43 est monté coulissant dans le logement 27. Cette broche 43 est dotée d'une tête élargie 44 disposée vers 20 l'intérieur du support 12, laquelle tête 44 coulisse dans une portion élargie 45 du logement 27. Un ressort 46, qui prend appui sur une partie du support 12, repousse la tête 44 en sollicitant ainsi élastiquement la broche 43 vers une position de repos où la tête 44 est en appui contre 25 l'épaulement qui délimite la portion élargie 45 du logement. Dans cette position de repos, la broche 43 recouvre la fente 41 et empêche la plaquette 42 de pénétrer complètement dans ladite fente 41 et dans le logement de 30 réception 27, de sorte que la clef 29 reste dans une position angulaire où elle ne peut pas sortir de la serrure 28. Comme représenté sur la figure 10, chaque cycle 1 comporte en outre un antivol 48 qui peut se présenter par 35 exemple sous la forme d'un câble métallique ou autre dont une extrémité est fixée rigidement au cadre la du cycle, par exemple au niveau de l'attache 49 d'un panier lb situé à l'avant du cycle. A son extrémité opposée, l'antivol 48 se termine par une broche métallique rigide 50 qui est adaptée pour être reçue dans le logement de la réception 27 susmentionné. L'antivol 48 permet à un utilisateur d'immobiliser temporairement le cycle 1, lequel cycle peut alors reposer par exemple sur une béquille ld montée sur le cadre la. Comme on peut le voir plus en détail sur les figures 11 et 12, lorsque la broche 50 est reçue dans le logement de réception 27, elle empêche le cycle 1 d'être remis en place sur une borne de verrouillage 7, puisque ladite broche empêche alors l'organe de verrouillage 10 de pénétrer dans la gâche 8 de la borne de verrouillage. Comme représenté sur les figures 12 et 13, lorsque la broche 50 de l'antivol 48 est insérée dans le logement de réception 27, elle repousse la broche 43 vers l'intérieur du support 12 en comprimant le ressort 46, jusque dans une position de butée où un évidement latéral tel qu'une gorge annulaire 51 ménagée dans la broche 50, vient en correspondance avec la fente 41 de la douille 40 qui délimite le logement de réception 27. Dans cette position, la plaquette 42 peut pénétrer complètement dans la fente 41 et la gorge 51 sous l'action du ressort 47, en tournant jusqu'à une position angulaire à laquelle il est possible d'enlever la clef 29 de la serrure 28. Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. Lorsqu'un utilisateur veut emprunter un cycle 1 sur l'une des bornes de verrouillage 7, il peut par exemple insérer une carte électronique portative dans le lecteur 5 de la borne interactive 2 puis rentrer un code secret au moyen du clavier 3, de façon à s'identifier auprès de ladite borne interactive. La borne interactive 2 commande 11 alors la gâche 8 d'une des bornes de verrouillage 7, de façon à déverrouiller le cycle 1 en place sur cette borne. L'utilisateur peut alors prendre le cycle 1, et l'unité centrale électronique 31 du cycle repère alors l'enlèvement du cycle 1 puisqu'elle ne peut plus communiquer avec l'unité centrale électronique 23 de ce cycle. L'unité centrale électronique 31 de la borne de verrouillage 7 informe alors la borne interactive 2 de cet enlèvement. Tant que le cycle 1 est en position de stockage ou en cours d'utilisation normale, son antivol 48 est simplement stocké dans le panier lb (voir figures 1 et 2), et la clef 29 ne peut pas être enlevée de la serrure 28, comme expliqué précédemment. De plus, tant que le cycle 1 est verrouillé sur la borne 7, ladite borne 7 et la gâche 8 empêchent d'insérer la broche 50 de l'antivol dans son logement de réception 27. Dans cette position la clef 29 est en outre de préférence marquée par une paroi cache-clef 52 (voir par exemple la figure 3) qui entoure au moins partiellement la clef et qui débouche en regard de la gâche 8 (voir figure 2). Pendant l'utilisation du cycle, lorsque l'utilisateur souhaite le verrouiller temporairement, il passe l'antivol 48 dans la roue avant du cycle et engage la broche 50 de l'antivol dans le logement de réception 27 du support 12, de sorte que la plaquette 42 de la serrure 28 verrouille la broche 50 sur le support 12, et de sorte que la clef 29 de l'antivol tourne jusqu'à une position où elle peut être enlevée du support 12 comme expliqué ci-dessus. L'utilisateur enlève donc la clef 29 de la serrure 28, de sorte que le cycle est temporairement immobilisé. Lorsque l'utilisateur veut reprendre le cycle, il lui suffit d'insérer la clef 29 dans la serrure 28 et de tourner ladite clef de façon à libérer la broche 50 de l'antivol, après quoi l'antivol 48 est à nouveau stocké dans le panier 12 lb du cycle. Lorsque l'utilisateur rend le cycle 1 et le met en place sur une borne de verrouillage 7, il engage l'organe de verrouillage 10 dans la gâche 8 de la borne de verrouillage. Au cours de ce mouvement, l'organe de verrouillage 10 pivote autour de l'axe de pivotement Y1, en étant guidé par les guides 217a de la gâche 8, de façon que l'évidement 15 dudit organe de verrouillage se trouve parfaitement en correspondance avec le bec 38 de l'organe d'accrochage et de façon que les zones de contact 19-21 du cycle se trouvent parfaitement en correspondance avec les contacts 34-36 de la gâche. L'unité centrale électronique 31 de la borne de verrouillage peut alors communiquer avec l'unité centrale électronique 23 du cycle par l'intermédiaire d'au moins certains des contacts 19-21 et 34-36, de façon à identifier le cycle et à informer la borne interactive 2 du fait que le cycle a été rendu. De plus, dans l'exemple considéré ici, le circuit électrique 30 de la borne de verrouillage 7 peut alors recharger la batterie 25 du cycle 1 par l'intermédiaire d'au moins certains des contacts 19-21 et 34-36. Eventuellement, les contacts 19-21 et 34-36 pourraient être remplacés par des interfaces de communication sans contact, notamment si le cycle 1 ne comportait pas de moteur 26. On notera que lorsque le cycle est emprunté et rendu, la borne interactive 2 peut communiquer avec un poste central de gestion des cycles (non représenté), le cas échéant relié à plusieurs aires de stockage de cycles et donc à plusieurs bornes interactives 2. On notera par ailleurs, que selon une variante de l'invention, la serrure 28 et la clef 29 pourrait être remplacées par un système de verrouillage électronique, par exemple un système à code | Système automatique de stockage de cycles comprenant des une pluralité de cycles portant chacun un organe de verrouillage (10) destiné à être reçu dans une gâche d'un poste de verrouillage. Chaque cycle comporte un antivol (48) qui, lorsqu'il est en position d'immobilisation du cycle, empêche le verrouillage du cycle sur un poste de verrouillage. | 1. Système automatique de stockage de cycles comprenant . - une pluralité de cycles (1) portant chacun un organe de verrouillage (10), - une pluralité de postes de verrouillage (7) fixes comportant chacun au moins une gâche (8) adaptée pour recevoir l'organe de verrouillage (10) de l'un des cycles et pour retenir ledit organe de verrouillage, caractérisé en ce que chaque cycle comporte un antivol (48) qui, lorsqu'il est en position d'immobilisation du cycle, empêche le verrouillage du cycle (1) sur un poste de verrouillage (7). 2. Système automatique de stockage de cycles selon la 1, dans lequel l'antivol (48) comprend un lien souple qui s'étend entre une première extrémité solidaire du cycle (1) et une deuxième extrémité solidaire d'une broche rigide (50) qui est adaptée pour être verrouillée dans un logement de réception (27) solidaire du cycle lorsque l'antivol (48) immobilise le cycle, le logement de réception (27) étant disposé pour que la broche de l'antivol (50) s'étende sensiblement horizontalement en empêchant le verrouillage du cycle (1) sur un poste de verrouillage (7) lorsque ladite broche de l'antivol (50) est emboîtée dans ledit logement de réception (27). 3. Système automatique de stockage de cycles selon la 2, dans lequel le logement de réception (27) est voisin de l'organe de verrouillage (10) et est disposé pour que la broche de l'antivol (50) s'étende sensiblement horizontalement du côté de l'organe de verrouillage (10) lorsque ladite broche de l'antivol (50) est emboîtée dans ledit logement de réception (27). 4. Système automatique de stockage de cycles selon la 2 ou la 3, dans lequel lelogement de réception (27) est disposé vers l'avant par rapport à l'organe de verrouillage (10) dans la direction d'insertion (I) dudit organe de verrouillage (10) dans la gâche (8). 5. Système automatique de stockage de cycles selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel le logement de réception (27) est ménagé dans un boîtier (12) qui porte l'organe de verrouillage (10) et qui est solidaire du cycle (1). 6. Système automatique de stockage de cycles selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel le cycle (1) comporte en outre une serrure (28) à clef (29) qui permet d'extraire la clef (29) de la serrure (28) uniquement dans une position angulaire prédéterminée de la clef (29), la serrure (28) comportant en outre un verrou (42) mobile avec la clef (29) et adapté pour coopérer avec la broche de l'antivol (50) pour verrouiller ladite broche de l'antivol lorsque la broche de l'antivol est emboîtée dans le logement de réception (27), le verrou (42) étant en outre adapté pour coopérer avec la broche de l'antivol (50) pour que ladite clef (29) soit dans ladite position angulaire prédéterminée uniquement lorsque la broche de l'antivol (50) est verrouillée dans le logement de réception (27). 7. Système automatique de stockage de cycles selon la 6, dans lequel le verrou (42) est adapté pour pénétrer dans ledit logement de réception (27) lorsque ladite clef (29) est dans la position prédéterminée, ledit verrou (42) étant sollicité élastiquement vers une position de verrouillage correspondant à ladite position angulaire prédéterminée de la clef (29), le logement de réception (27) comportant en outre un organe de blocage (43) coulissant qui est sollicité vers une position de repos où ledit organe de blocage (43) empêche le verrou (42) d'atteindre ladite position de verrouillage, ledit organede blocage (43) étant adapté pour être repoussé par la broche de l'antivol (50) en permettant à ladite broche de l'antivol de coopérer avec le verrou (42). 8. Système automatique de stockage de cycles selon l'une quelconque des 6 et 7, dans lequel la broche de l'antivol (50) comporte un évidement latéral (51) adapté pour recevoir le verrou (42). 9. Système automatique de stockage de cycles selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel la serrure (28) est entourée au moins partiellement par une paroi cache-clef (52) qui fait saillie vers la gâche (8) et qui est adaptée pour masquer la clef (29) lorsque le cycle est verrouillé sur le poste de verrouillage. 10. Système automatique de stockage de cycles selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la gâche (8) est adaptée pour empêcher de placer l'antivol (48) en position d'immobilisation du cycle (1) lorsque ledit cycle est verrouillé sur le poste de verrouillage. | B,G | B62,G07 | B62H,G07F | B62H 5,B62H 3,G07F 7,G07F 15,G07F 17 | B62H 5/00,B62H 3/00,G07F 7/00,G07F 15/00,G07F 17/10 |
FR2902035 | A1 | OUTIL DE MISE EN PLACE D'UN JOINT DANS UNE GORGE, NOTAMMENT POUR DISPOSITIFS DE PROJECTION DE JET D'EAU | 20,071,214 | La présente invention se rapporte aux outils de mise en place d'un joint dans une gorge. Elle se rapporte aussi aux procédés de mise en place d'un joint dans une gorge et aux dispositifs de projection de jet d'eau à gorge de réception d'un joint, dans lesquels on utilise un outil de mise en place du joint. On utilise beaucoup, dans le domaine des non-tissés, le liage par jet d'eau qui est une consolidation de nappe fibreuse par liage par jet d'eau. On a besoin, à cet effet, d'un injecteur qui distribue uniformément l'eau sous pression, allant de 1 à 400 bars, sur toute la largeur du voile formé par la machine. On connaît essentiellement une distribution par l'intermédiaire d'un forage, puis de trous de distribution, suivis d'une chambre de répartition, et une distribution par un forage, suivie d'une fente. Le dispositif de projection de jets d'eau, dénommé aussi injecteur, comprend notamment un corps et un mors résistant à la pression et délimitant une chambre intérieure ayant une entrée. La chambre intérieure communique avec interposition d'une plaque perforée avec une fente de sortie débouchant à l'extérieur du mors ou de l'injecteur. Une gorge sans fin est usinée dans le mors, en entourant la fente de sortie. Cette gorge a la forme d'une piste d'athlétisme en ayant deux parties opposées délimitées chacune par un bord intérieur et un bord extérieur, et deux parties courbes d'extrémité. Un joint torique est placé dans cette gorge afin d'assurer le maintien et l'étanchéité de la plaque perforée. L'objectif est que l'eau sous pression ne puisse sortir de l'injecteur que par les trous (buses) de la plaque perforée. Plusieurs systèmes de maintien et d'étanchéité de la plaque perforée ont été utilisés : dans l'un d'entre eux, dit "système à bridage positif", la plaque perforée est plaquée grâce à un système mécanique extérieur au process, notamment grâce à un piston, contre une pièce extractible (semelle) comportant les joints toriques pour l'étanchéité. La semelle peut être extraite facilement de l'injecteur pour changer les joints toriques quand les pistons sont au repos et qu'il n'y a plus de pression dans l'injecteur. Le système de bridage exige de nombreuses pièces supplémentaires, de sorte que le coût de fabrication est élevé. Le système de bridage donne une grande hauteur et un grand encombrement. Le système de bridage rend l'injecteur plus pesant. Ce système manque de fiabilité dans le temps, en raison de l'usure du piston et des tirants. Enfin, il nécessite un système hydraulique supplémentaire pour alimenter le piston en eau ou en huile sous pression. C'est pourquoi on a préféré, à ce premier système, un système dit "autoclampé" à pièces extractibles, comme décrit au WO 03/070379 Al et au WO 03/070378 Al. L'eau sous pression vient plaquer la plaque perforée sur un porte-joint sur lequel sont montés les joints d'étanchéité. Le porte- joint peut être extrait facilement par un côté de l'injecteur lorsqu'il n'y a plus de pression. Le remplacement éventuel d'un joint torique peut s'effectuer à l'extérieur de l'injecteur, et donc sans difficulté. Mais, en raison de l'épaisseur du porte-joint de 6 à 8 mm, la distance entre la plaque perforée et le voile de non-tissé à consolider se trouve augmentée, ce qui est défavorable pour le processus. L'énergie disponible du jet d'eau est d'autant plus réduite que le point d'impact du jet sur le voile de fibres est éloigné de la plaque perforée, et le porte-joint est difficile à réaliser. C'est pourquoi on a proposé, au US 6 012 654, un outillage spécifique pour changer le joint torique assurant l'étanchéité de la plaque perforée. L'eau sous pression vient plaquer la plaque perforée contre le mors dans lequel la gorge de joint est intégrée directement. Dans cette solution, le remplacement éventuel du joint torique est plus délicat, car le joint est complètement emprisonné à l'intérieur de l'injecteur. Sa mise en place nécessite des moyens particuliers si l'on ne veut pas avoir à démonter le mors de l'injecteur pour changer le joint. Mais le changement du joint demande deux heures. L'invention vise à écourter très sensiblement la durée du changement du joint tout en utilisant moins de pièces que dans le US 6 012 654. L'invention a donc pour objet un outil de mise en place d'un joint dans une gorge. L'outil comprend un patin ayant une face supérieure plane et lisse de glissement et une face inférieure sur laquelle sont ménagés successivement, suivant le sens longitudinal de glissement du patin, un toc d'entraînement et une rampe s'éloignant de la face supérieure rte e au fur et à mesure qu'elle s'éloigne du toc et,,qu'elle se 20 rapproche d'une plateforme, plane et lisse, formant la surface la plus basse de la face inférieure. De préférence, l'outil comprend un moyen d'indication du sens d'introduction du patin, par exemple une simple flèche apposée sur le patin. 25 Pour mettre en place un joint élastique sans fin, notamment un joint torique, à l'aide d'un outil suivant l'invention dans un dispositif de projection de jet d'eau comprenant un corps et un mors délimitant, un tunnel, dont la section transversale est juste supérieure à la plus grande 30 section transversale de l'outil (c'est aussi la section au point le plus bas (le plus haut à la figure 3) de la rampe), qui débouche à l'extérieur à une extrémité par au moins une première lumière pouvant être fermée et dans le fond duquel est ménagée une fente de sortie entourée d'une gorge sans fin de réception du joint, l'une au moins et, de préférence, les deux parties courbes de la gorge étant dites ouvertes et le périmètre du joint étant (à l'état relâché) plus petit que celui de la gorge, on peut effectuer successivement les opérations suivantes : - on enfile un tronçon courbé du joint sur le toc. Le toc se trouve ainsi à l'intérieur de la courbe fermée délimitée par le joint et en contact avec la face intérieure du joint ; - tout en tenant à la main deux brins du joint issus du tronçon courbé, on fait glisser l'outil par la première lumière dans le tunnel jusqu'à l'autre extrémité du tunnel, alors que la face inférieure de l'outil est tournée vers le bas du tunnel, de sorte que les deux brins du joint sont positionnés au-dessus de la gorge ; - on libère le joint du toc. Cela peut s'effectuer simplement par la gravité, du fait que, lorsque le toc est à l'autre bout du tunnel, le joint en tombe tout seul dans la gorge ouverte, donc très large. On entend, par "gorge ouverte", une gorge qui a un bord intérieur mais qui n'a pas de bord extérieur, en sorte que la gorge devient dans cette partie une plage plus large que le reste de la gorge. On peut aussi libérer le joint du toc, en faisant sortir l'outil du tunnel par une seconde lumière pouvant être fermée à l'extrémité du tunnel opposée à la première lumière par laquelle l'outillage est introduit. Le toc est ainsi accessible et il est aisé de saisir à la main le joint et de faire en sorte qu'il n'entoure plus le toc, mais en soit dégagé vers le bas. - on ramène l'outil vers la première lumière, ce qui, par la rampe, fait pénétrer le joint dans la gorge. Le joint y pénètre à l'état étiré, parce que le joint a un périmètre plus petit que celui de la gorge. Comme le joint est étiré, il est aminci et pénètre facilement dans la gorge, et - on fait sortir l'outil du tunnel par la première Alors qu'au brevet US 6 012 654, l'outillage était constitué de deux pièces, l'outil suivant l'invention ne comporte qu'une pièce. Le changement de joint dans le cas du système antérieur demandait deux heures. Suivant l'invention, on peut changer un joint en cinq minutes. Le changement de joint dans le système antérieur nécessitait une mise en place du joint sur l'outillage, une introduction de l'outillage et du joint dans l'injecteur, une introduction de la plaque perforée pour plaquer le joint dans la gorge, tandis que, suivant l'invention, le joint est mis sur l'outil alors même que l'outil est introduit dans l'injecteur et c'est l'outil lui-même, par son mouvement et sa conformation, qui met le joint en place dans la gorge, sans nécessiter de pièce complémentaire d'abaissement du joint ni l'introduction de la plaque perforée pour plaquer le joint dans la gorge. De préférence, on libère le joint du toc automatiquement par le fait que le tronçon courbé du joint se trouve au-dessus d'une partie courbe ouverte de la gorge lorsque l'outil est vers l'extrémité du tunnel éloignée de la première lumière. Le toc peut être constitué par un simple plot autour duquel est passée la partie courbe du joint, le plot ne se trouvant de préférence que dans la partie médiane, suivant la largeur, de la face inférieure et en amont dans la gorge. Pour faciliter l'usinage, il vaut mieux que la rampe ne se trouve que dans les parties latérales, suivant la largeur, de la face inférieure, sous la forme donc de deux sous-rampes, de part et d'autre d'une barrette centrale de renforcement. On obtient de bons résultats lorsque la rampe a une longueur, suivant le sens longitudinal, de 25 à 100 mm. De préférence, la rampe a une largeur comprise entre 10 et 30 mm, et la plus grande distance entre la face lumière. supérieure et la face inférieure est comprise entre 5 et 20 mm. L'outil peut être en un matériau métallique ou en une matière plastique. L'angle des rampes peut être compris entre 5 et 45 , et notamment peut être compris entre 10 et 20 , le mieux étant qu'il soit de 15 . La plateforme a une longueur considérée suivant le sens longitudinal de l'outil d'environ 20 à 70 mm. L'invention a aussi pour objet un ensemble constitué d'un dispositif de projection de jet d'eau à gorge de réception d'un joint et d'un outil de mise en place du joint suivant l'invention. Le dispositif de projection de jet d'eau comprend notamment un corps et un mors résistant à la pression et délimitant une chambre intérieure ayant une entrée et communiquant avec interposition d'une plaque perforée avec une fente de sortie débouchant à l'extérieur du mors ou de l'injecteur, une gorge sans fin usinée dans le mors en entourant la fente de sortie et ayant deux parties opposées délimitées chacune par un bord intérieur et un bord extérieur, et deux parties courbes d'extrémité dont l'une au moins est délimitée seulement par un bord intérieur, et une première lumière sur une première face frontale du mors, de dimension telle qu'un outil de mise en place d'un joint dans la gorge puisse être introduit dans le mors et en être retiré, et de préférence une deuxième lumière sur une deuxième face frontale du mors de même dimension que la première lumière. Dans le procédé correspondant suivant l'invention, on libère le joint du toc alors que l'outil est sorti du tunnel par une seconde lumière, tout en continuant à tenir les deux brins et en libérant à la main le joint du toc. De préférence, la largeur d'entrée de la gorge est inférieure au diamètre du joint, à l'état relâché, le périmètre du joint est inférieur au périmètre de la gorge, le joint étant donc monté étiré dans la gorge, et le bord extérieur de la gorge de joint est inclinée vers la fente pour que le joint puisse s'accrocher facilement. Les lumières sont, en fonctionnement, bouchées par des bouchons. Suivant une variante, permettant que le joint tombe de soi-même par gravité dans la gorge, le toc est chanfreiné et définit une rainure dont la largeur du bas est plus grande que le diamètre du joint et dont la largeur du haut est plus petite que le diamètre du joint. Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple : la Figure 1 est une vue en coupe d'un injecteur avec 15 lequel l'outil de mise en place suivant l'invention est destiné à former un ensemble ; la Figure 2 est une vue en perspective partielle avec enlèvement de la partie supérieure du corps de l'extrémité du tunnel par lequel l'outil n'est pas introduit ; 20 la Figure 3 est une vue en perspective de l'outil suivant l'invention, mais alors que sa face inférieure est, par souci de meilleure représentation, dirigée vers le haut ; les Figures 4 et 5 sont des vues en coupe partielle illustrant la position de l'outil 19 dans le tunnel, la figure 25 4 alors que l'on rentre l'outil dans le tunnel et la figure 5 alors que le joint est rentré dans la gorge (lorsque l'on retire l'outillage). La Figure 6 est une vue semblable à la figure 3 d'une variante. 30 L'injecteur représenté à la Figure 1 comprend un corps 1 supérieur auquel est vissé un mors 2, l'ensemble constituant l'injecteur en acier inoxydable qui résiste à la pression. Le corps et le mors délimitent une chambre 3 intérieure ayant une entrée et communiquant par une fente 4, avec interposition d'une plaque perforée qui n'est pas représentée au dessin, avec une fente 5 de sortie débouchant à l'extérieur du mors ou de l'injecteur. Une gorge 6 sans fin est usinée dans le mors 2, en entourant la fente 5 de sortie. Dans cette gorge doit être monté un joint 7 torique élastique en matière élastomère. Comme le montre la figure 2, la gorge 6 a deux parties 8, 9 opposées rectilignes délimitées chacune par un bord 10, 11 intérieur et par un bord 12, 13 extérieur, et deux parties (une seule est représentée) courbées 14 d'extrémité qui ne sont toutes deux délimitées que par un bord intérieur. Dans ces parties courbées d'extrémité, la gorge est dite ouverte. Une partie d'un joint qui tombe dans la plage ainsi délimitée aura toute facilité à venir s'appliquer sur le bord 14 par retour élastique si le joint est au préalable étiré. On voit, à la Figure 2, qu'une seconde lumière 15 est ménagée sur une seconde face frontale du mors 2. Elle a des dimensions telles qu'un outil de mise en place d'un joint dans la gorge peut y passer. Une première lumière 15 de même dimension se trouve à l'autre bout du tunnel 16 délimité par ses lumières 15, par une face 17 du corps 1 et par la face inférieure 18 dans laquelle est usinée la gorge 6. La section transversale des lumières 15 et donc celle du tunnel est juste supérieure au rectangle délimité par les dimensions hors tout de l'outil de mise en place représenté à la Figure 3. Cet outil, en un matériau qui glisse facilement sur de l'inox, est constitué d'un patin ayant une face 20 supérieure, rectangulaire, plane et lisse. La face latérale gauche, de l'outil (à la Figure 3) est en forme de T ayant une hampe 21 et une barrette 22. La barrette 22 est rectangulaire, en ayant une largeur de 20 mm et une hauteur de 10 mm. La hampe 21 est sensiblement carrée, en ayant un côté de 10 mm. La hauteur de l'outil H est de 20 mm. La face inférieure (supérieure à la figure) de la hampe 21 est plane et parallèle à la face 20. La hampe 21 constitue un plot ou toc d'entraînement, en étant interrompue par une rainure 23 ouverte vers le bas (vers le haut à la figure). Un joint peut être mis dans cette rainure 23 et enfilé ainsi autour du toc 21. De l'autre côté de la rainure 23, la face inférieure de l'outil se poursuit par une barre 24 centrale sur laquelle est apposée une flèche F indiquant le sens d'introduction de l'outil. Deux rampes 25, symétriques l'une de l'autre par rapport à la barre 24, sont disposées sur les bords longitudinaux de l'outil. Les rampes sont inclinées suivant une pente de 15 de la surface inférieure 22 de la barre à une plate-forme 26 la plus basse de l'outil qui est au même niveau que la face inférieure de la hampe 21 et que la barre 24. On utilise l'outil de mise en place d'un joint dans la gorge 6 de la manière suivante : On met un tronçon courbé d'un nouveau joint 7 à mettre dans la gorge 6 dans la rainure 23 en l'appuyant sur le bord le plus à gauche à la figure 3 de la hampe 21 servant de toc. Tout en tenant à la main les deux brins du joint issus du tronçon courbe du brin retenu par le toc, on fait glisser l'outil par la première lumière dans le tunnel jusqu'à l'autre extrémité du tunnel, alors que la face inférieure de l'outil est tournée vers le bas 18 du tunnel, de sorte que les deux brins du joint sont mis au-dessus de la gorge 6. On fait sortir l'outil du tunnel par la lumière 15 tout en continuant à tenir les deux brins, de sorte que le joint est étiré. On libère à la main le joint de la rainure 23. Le tronçon courbe ainsi libéré vient se mettre en se rétractant élastiquement sur le bord 14, alors pourtant que le joint reste encore étiré parce que sa longueur est plus grande que celle de la gorge. On ramène l'outil vers la première lumière, de sorte que les rampes 25 poussent les brins du joint étiré dans la gorge et on fait sortir l'outil du tunnel par la première lumière. A la figure 6, la paroi 27 latérale arrière (à gauche sur la figure) la rainure 23' est chanfreinée de sorte que en partie basse, la rainure 23' a une largeur légèrement inférieure au diamètre du joint. En partie haute, la gorge de joint 23' a une largeur supérieure au diamètre du joint (grâce au chanfrein). Lorsque la partie avant de l'outil arrivera côté transmission et que la rainure 23' passera au-dessus de la gorge ouverte, le joint aura tendance à tomber (grâce à la gravité et au fait que le joint sera sous-tension, tension ayant pour effet de ramener l'extrémité arrière du joint vers l'intérieur de l'injecteur) | Cet outil de mise en place d'un joint dans une gorge comprend un patin ayant une face (20) supérieure plane lisse de glissement et une face inférieure sur laquelle sont ménagés successivement, suivant le sens longitudinal de glissement du patin, un toc (21) d'entraînement et une rampe (25) s'éloignant de la face (20) supérieure lorsqu'elle s'éloigne du toc (21). | 1. Outil de mise en place d'un joint (7) dans une gorge (6), caractérisé en ce qu'il comprend un patin ayant une face (20) supérieure plane et lisse de glissement et une face inférieure sur laquelle sont ménagés, successivement suivant le sens longitudinal de glissement du patin, un toc (21) d'entraînement et une rampe (25) s'éloignant de la face (20) supérieure au fur et à mesure qu'elle s'éloigne du toc (21). 2. Outil suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (F) d'indication du sens de glissement du patin. 3. Outil suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le toc (21) ne se trouve que dans la partie médiane, 15 suivant la largeur, de la face inférieure. 4. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rampe (25) ne se trouve que dans les parties latérales, suivant la largeur, de la face inférieure. 20 5. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rampe a une longueur, suivant le sens longitudinal, de 25 à 100 mm. 6. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rampe a une largeur de 25 10 à 30 mm et une inclinaison comprise entre 5 et 45 . 7. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plus grande distance entre la face supérieure et la face inférieure est comprise entre 5 et 20 mm. 30 8. Outil suivant l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le toc est chanfreiné et définit une rainure (23') dont la largeur du bas est plus grande que le diamètre du joint et dont la largeur du haut est plus petite que le diamètre du joint. 9. Outil suivant l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la rampe (25) en s'éloignant du toc (21) se rapproche d'une plateforme, plane et lisse, formant la surface la plus basse de la face inférieure et, de préférence, d'une longueur de 20 à 70 mm. 10. Procédé de mise en place d'un joint élastique sans fin à l'aide d'un outil suivant les précédentes dans un dispositif de projection de jet d'eau comprenant un corps et un mors délimitant un tunnel dont la section transversale est juste supérieure à la plus grande section transversale de l'outil, qui débouche à l'extérieur à une extrémité par une première lumière pouvant être fermée et dans le bas duquel est ménagée une fente de sortie entourée d'une gorge de réception du joint, l'une au moins et, de préférence, les deux parties courbes de la gorge étant ouvertes, et le joint étant moins long que la gorge, caractérisé en ce que successivement : - on enfile un tronçon courbé du joint sur le toc ; tout en tenant à la main deux brins, issus du tronçon courbé,on fait glisser l'outil par la première lumière dans le tunnel jusqu'à l'autre extrémité du tunnel alors que la face inférieure de l'outil est tournée vers le fond du tunnel, de sorte que les deux brins du joint issus du tronçon courbe sont mis au-dessus de la gorge ; - on libère le joint du toc ; - on ramène l'outil vers la première lumière, ce qui, par la rampe, fait pénétrer le joint à l'état étiré dans la gorge et on fait sortir l'outil du tunnel par la première lumière. 11. Procédé suivant la 10, caractérisé en ce qu'on libère le joint du toc automatiquement par le fait que le tronçon courbé du joint se trouve au-dessus d'une partie courbe ouverte de la gorge lorsque l'outil est vers l'extrémité du tunnel éloignée de la première lumière. 12. Procédé suivant la 10, caractérisé en ce qu'on libère le joint du toc alors que l'outil est sorti du tunnel par une seconde lumière, tout en continuant à tenir les deux brins et en libérant à la main le joint du toc. 13. Ensemble d'un dispositif de projection de jet d'eau à gorge de réception d'un joint et d'un outil de mise en place du joint, caractérisé en ce que l'outil est tel que défini aux 1 à 9. | B,D | B25,B05,D04 | B25B,B05B,D04H | B25B 27,B05B 1,D04H 18 | B25B 27/14,B05B 1/00,D04H 18/04 |
FR2892790 | A1 | INSTALLATION DE COMMUTATION DE BOITE DE VITESSES A ENGRENAGES | 20,070,504 | Domaine de l'invention La présente invention concerne une installation de commutation pour une boîte de vitesses à engrenages comportant une fourchette ayant un corps en forme de fourche avec des extrémités, une fixation à l'axe de fourchette et un axe de fourchette parallèle à l'axe parallèle à l'axe longitudinal, la fourchette étant montée le long de l'axe longitudinal. Etat de la technique Le document DE 199 40 628 C 1 décrit une telle installa- tion de commutation. L'axe de fourchette porte par l'intermédiaire d'une tête de pivotement, une fourchette non coulissante dans la direction longitudinale de l'axe de fourchette. Un segment de l'axe de fourchette est muni de deux surfaces de guidage opposées l'une à l'autre et parallèles planes l'une par rapport à l'autre. La fourchette entoure le segment avec les surfaces de guidage par un organe en saillie en forme de fourche. Le segment avec les surfaces de guidage comporte un orifice passant d'une surface de guidage à l'autre et qui reçoit le goujon de pivotement. Le goujon de pivotement se trouve au-dessus d'une surface de guidage et en dessous de l'autre surface de guidage dépassée du segment et arrivée dans la fourchette. Dans le plan transversal de l'axe de fourchette, en vue de devant et en vue de derrière, on a un jeu à côté du segment entre l'axe de fourchette et le segment. Cela permet de bas-culer légèrement la fourchette autour d'un axe de pivotement constituant l'axe de rotation du goujon de pivotement. L'angle de pivotement est fixé par l'importance du jeu. La fabrication d'un tel dispositif est relativement compliquée et son coût de ce fait est relativement élevé car, par exemple, le perçage recevant le goujon de pivotement doit être ajusté. De même, le moyen de montage de l'axe avec la fourchette est relativement important car avant d'introduire le goujon de pivotement, il faut aligner les perçages dans la fourchette et dans le segment de l'axe de fourchette. Le document FR 11 96 085 décrit également une fourchette ; il présente un axe avec deux fourchettes. Les deux fourchettes ont chacune un corps de base en forme de fourche et sont installées de manière coulissante longitudinalement par une unité de guidage sur une barre de commutation fixe. Les fourchettes sont déplacées par des doigts non représentés. Les positions qui correspondent au rapport de vitesse utilisé ainsi qu'à la position neutre sont prédéfinies par des crêtes ou des bossages d'encliquetage usinées dans les fourchettes. L'encliquetage des fourchettes fabriquées par usinage sans enlèvement de copeaux se fait par intermédiaire d'un élément d'encliquetage prévu dans un perçage passant par l'axe de fourchette. La forme complexe rend la fabrication d'une telle paire de fourchettes, compliquée, dans la mesure où il faut percer l'axe de fourchette. De plus, les fourchettes sont fabriquées avec relativement beaucoup de tôle de sorte qu'elles sont lourdes. But de l'invention La présente invention a pour but d'éviter les inconvénients présentés et de développer une fourchette dont le poids soit op- timum, qui puisse se fabriquer et s'installer avec des moyens réduits et ne dépende pas du type de rail de fourchette utilisé. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, la présente invention concerne une installation de commutation du type défini ci-dessus caractérisé en ce que la fixation de l'axe de fourchette se compose de boîtiers de tôle reliées solidairement entre elles et au corps et qui entoure l'axe de fourchette complètement dans la direction périphérique ou au moins sur un angle important lisse lorsque l'installation de commutation est montée. L'adjectif grande dans l'expression grande plage angu- laire signifie que l'axe de fourchette est entouré au moins pratiquement complètement par les deux moitiés de tôle. Pour des raisons de fabrication, les techniques de formage à froid ne permettent pas en général de réaliser des arêtes vives. De sorte que les moitiés en tôle ne s'appliquent pas complètement contre l'axe de fourchette. Pour des raisons de soli- dité, il peut être intéressant d'utiliser des rayons de courbure plus petits pour les moitiés en tôle, ce qui réduit la plage angulaire couverte. Les moitiés en tôle se fabriquent particulièrement simplement par emboutissage et cintrage. Il est également possible de réaliser les moitiés en tôle de façon complémentaires à la zone de fixation à l'axe de fourchette. C'est pourquoi il ne sera pas nécessaire d'adapter toute une fourchette de commutation aux différentes installations de commutation et il suffit d'adapter les moitiés de tôle transformées qui réalisent la liaison avec l'axe de fourchette. L'invention permet ainsi de manière avantageuse d'utiliser des tiges de fourchettes qui n'ont pas de section circulaire. Par comparaison des fixations d'axe de fourchette réalisées sous forme de guide cylindrique, la fixation de l'axe de fourchette selon l'invention peut se transformer particulièrement simple-ment ; elle est économique en matière et de ce fait sa fabrication est économique. Selon un développement avantageux de l'invention, les moitiés en tôle sont reliées l'un à l'autre par soudage, par exemple par soudage par points réalisant une liaison par la matière. Ce procédé d'assemblage est particulièrement simple à effectuer et assure une te-nue solide par la matière. La liaison des pièces correspondant à la fixa- tion de la fourchette et au corps de base peut également se faire par soudage. Selon un autre développement de l'invention on relie les moitiés en tôle par clinchage ou rivetage. Par rapport au soudage, cette solution a l'avantage de moins déformer les moitiés en tôle et de per- mettre ainsi une plus grande précision. Selon un autre développement, la fixation d'axe de commutation présente des cavités dans des zones particulièrement peu sol-licitées. On a constaté que dans le cas d'une fixation d'axe de fourchette réalisé en tôle et ne comportant pas de cavité, les zones de bord sont sollicitées beaucoup plus fortement que les zones intérieures. C'est pourquoi on prévoit des passages traversant dans les zones intérieures pour alléger sans diminuer de manière significative la rigidité. Selon une autre variante de l'invention, l'une des cavités ou de passages comporte un orifice de commutation recevant un doigt de commutation. Cette variante est à la fois d'un poids minimum et particulièrement peu encombrante. Dans une installation de commutation avec une cavité ou un passage en forme d'orifice de commutation, les moitiés de tôle ont un bossage d'encliquetage. Le bossage d'encliquetage coopère avec un élément d'encliquetage qui bloque le rapport de vitesse commutée ou la position neutre. C'est pourquoi en général le bossage d'encliquetage est en forme de crête d'encliquetage avec trois parties en creux. Cette dis-position de la crête d'encliquetage dans la fixation de commutation permet de bloquer l'installation de commutation sans nécessiter de vo- lume radial important. Suivant une autre caractéristique, l'axe de la fourchette comporte un passage traversant recevant un élément d'enclipsage. Cet élément est ainsi installé de manière peu encombrante et protégé contre les pertes car il est délimité des deux côtés par les moitiés en tôle. Si les moitiés en tôle ont chacune un bossage d'enclipsage et que ceux-ci sont en outre face à face et de façon optimum disposés symétriquement, l'élément d'encliquetage peut agir par double effet sur la fixation de l'axe de fourchette. Cela permet finalement d'utiliser un élément d'enclipsage particulièrement petit et d'éviter d'affaiblir l'axe de fourchette par un passage trop important. Comme élément d'encliquetage, on peut utiliser tous les éléments d'encliquetage de l'état de la technique, par exemple, avec une bille d'encliquetage montée comme un roulement. En résumé, l'invention permet une fixation économique et de masse optimale d'une fourchette pivotante et/ou coulissante réalisée de préférence par transformation à froid sur un axe de fourchette. La construction de parties avec les deux moitiés en tôle nécessite peu d'énergie de transformation, ce qui permet de réduire encore les épaisseurs de tôle. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale de l'installation de commutation selon l'invention, - la figure 2 est une section d'une autre installation de commutation, - la figure 3 est une coupe longitudinale de l'installation de commutation de la figure 2 coupée suivant le plan III-III, - la figure 4 est une coupe longitudinale d'une partie de l'installation de commutation selon l'invention représentée à la figure 1 dans le plan de l'élément d'encliquetage, - la figure 5 est une coupe longitudinale de l'installation de commu- tation de la figure 1 dans le plan de l'élément d'encliquetage, - la figure 6 est une vue de dessus de l'installation de commutation de la figure 1. Description d'un mode de réalisation La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation. Ainsi la figure 1 montre une unité de commutation 1 composée d'un axe de fourchette 2 et d'une fourchette 3. La fourchette 3 se compose elle-même d'un corps 4 (ou corps de base) et d'une fixation d'axe de fourchette 5 formée par deux boîtiers de tôle 6,7. Les boîtiers de tôle 6,7 constituent ainsi un composant tridimensionnel multifonctionnel dont la première extrémité 28 est par exemple reliée solidairement par soudage au corps 4 ; cette pièce reçoit au niveau de la fixation 5, l'axe de fourchette 2 et sa se- conde extrémité 29 comporte un orifice de commutation 10 pour un doigt de commutation ou élément d'actionnement analogue. Les moitiés de tôle 6,7 sont recourbées chacune suivant un demi cercle au niveau de l'axe de fourchette 2 pour entourer l'axe de fourchette 2 par une liai-son de forme suivant un angle (p ; cet angle correspond pratiquement ici à un angle complet de 360 (figure 2). Les figures 2 et 3 montrent que les moitiés en tôle 6,7 sont parallèles et reliées au-delà de la zone de la fixation d'axe 5 et du corps de base 4. La liaison est par exemple réalisée par un soudage par résistance, un clinchage, un rivetage ou un procédé d'assemblage ana- logue. L'assemblage augmente la solidité et la rigidité, ce qui permet de n'utiliser que des tôles de faible épaisseur ; cela se traduit par une économie de poids, de matière et ainsi de coût. Pour optimiser encore plus la masse, la fixation 5 est munie d'orifices traversant 14. Ces orifices traversant 14 sont prévus de préférence aux endroits qui sont les moins sollicités, dans le cas d'une fixation d'axe de fourchette comparable ne comportant pas de tels orifices traversant. Ces orifices peuvent être dé-terminés en appliquant le procédé des éléments finis ou de manière pratique en faisant des essais calculés en fonction de la situation de montage spécifique. Les évidements 8,9 engendrent des zones margina- les 1 1 a, 1 lb, 1 l c, 1 l d de la fixation d'axe de fourchette 5 constituant des entretoises. Les largeurs ba, bb, be, bd des zones de bord lla, 1 lb, 1 1 c, 1 l d sont inférieures à la largeur de liaison bs correspondant à la largeur de la fixation 5 de l'axe de fourchette au corps de masse 4. Un évidement 8,9 qui se situe de l'autre côté du corps de base par rapport à l'axe de fourchette 2 fonctionne ainsi comme orifice de commutation 10. Comme le montrent les figures 4 et 5, la fixation d'un axe de fourchette 5 au niveau de l'axe 2 est munie de bossage d'encliquetage 14 recevant un élément d'encliquetage 15. Dans l'unité de commutation selon l'invention, la fixation d'axe 5 et l'axe de fourchette 2 sont mobiles l'une par rapport à l'autre. Si les pièces coulissent l'une par rapport à l'autre, l'élément d'encliquetage 15 parcourt les bossages d'encliquetage 12,13. D'une manière particulièrement avantageuse, les bossages d'encliquetage 12,13 sont réalisés sous la forme de bossage s'écartant de l'axe de fourchette et le bossage central correspond à la position neutre alors que les deux autres bossages correspondent aux rapports de vitesse commutés. L'élément d'encliquetage 15 se compose par exemple de deux manchons 26,27 engagés l'un dans l'autre et les extrémités en forme de calotte des manchons 26,27 sont sollicitées par la force exercée par un élément de ressort 22. Radiale-ment vers l'extérieur, les manchons 26,27 sont tenus par les bossages d'encliquetage 12,13 de sorte que l'élément d'encliquetage 15 est installé de manière imperdable. Comme chaque moitié de tôle 6,7 est mu-nie d'un bossage d'encliquetage 12,13, l'élément d'encliquetage 15 n'est sollicité par un bossage d'encliquetage qu'avec la double course par comparaison au dispositif de commutations. Ainsi les moitiés de tôle 6,7 ne nécessitent pas d'être très fortement déformées ; en d'autres termes, il suffit d'un élément d'encliquetage 15 plus petit pour communiquer la même impression de commutation. Pour fixer l'élément d'encliquetage 15, il ne faut aucune liaison pressée et le montage de l'axe de fourchette 2 ne nécessite qu'un faible encombrement, même radial. La fixation d'axe de fourchette 5 est logée dans des paliers lisses 17. L'orifice de commutation et les patins 24 logés dans le corps de base 4 peuvent servir de référence pour l'installation des points de paliers 30, du fait des précisions de fabrication, selon les opérations d'assemblage. L'axe de fourchette peut être bloqué par une broche 23 placée dans le perçage de réception de l'axe de fourchette par rapport à la boîte de vitesses pour éviter que l'axe ne tourne d'une ma- nière accidentelle. NOMENCLATURE 1 Unité de commutation 2 Axe de fourchette 3 Fourchette 4 Corps 5 Fixation de l'axe de fourchette 6 Tôle 7 Tôle 8 Evidement 9 Evidement 10 Orifice de manoeuvre 11a-dZone de bord 12 Bossage d'encliquetage 13 Bossage d'encliquetage 14 Orifice traversant 15 Elément d'encliquetage 16 Crête d'encliquetage 17 Manchon lisse 18 Boîtier 19 Fond de boîtier 20 Paroi de boîtier 21 Paroi de boîtier 22 Elément de ressort 23 Broche 24 Patin 25 Rivet 26 Manchon 27 Manchon 28 Première extrémité 29 Seconde extrémité 30 Palier35 | Installation de commutation (1) pour une boite de vitesse à engrenages comportant une fourchette (3) ayant un corps (4) en forme de fourche avec des extrémités (18,19), une fixation à l'axe de fourchette (5) et un axe de fourchette parallèle à l'axe (2) parallèle à l'axe longitudinal (7), la fourchette (3) étant montée le long de l'axe longitudinal (7), caractérisée en ce que la fixation de l'axe de fourchette (5) se compose de boîtiers de tôle (6,7) reliées solidairement entre elles et au corps (4) et qui entoure l'axe de fourchette (2) complètement dans la direction périphérique ou au moins sur un angle important (ϕ) lorsque l'installation de commutation (1) est montée. | 1 ) Installation de commutation (1) pour une boite de vitesse à engrenages comportant une fourchette (3) ayant un corps (4) en forme de fourche avec des extrémités (18,19), une fixation à l'axe de fourchette (5) et un axe de fourchette parallèle à l'axe (2) parallèle à l'axe longitudinal (7), la fourchette (3) étant montée le long de l'axe longitudinal (7), caractérisée en ce que la fixation de l'axe de fourchette (5) se compose de boîtiers de tôle (6,7) reliées solidairement entre elles et au corps (4) et qui entoure l'axe de fourchette complètement dans la direction périphérique ou au moins sur un angle important lisse(cp) lorsque l'installation de commutation (1) est montée. 2 ) Installation de commutation selon la 1, caractérisée en ce que les boîtiers de tôle (6,7) sont reliées l'une à l'autre par une liaison de matière par soudage. 3 ) Installation de commutation selon la 1, caractérisée en ce que la fixation de l'axe de fourchette (5) au corps (4) est soudée. 4 ) Installation de commutation selon la 1, caractérisée en ce que des boîtiers de tôles (6,7) sont reliées par clinchage ou rivetage. 5 ) Installation de commutation selon la 1, caractérisée en ce que la fixation de l'axe de fourchette (5) comporte des cavités (8,9) réalisées sous la forme de cavités traversantes. 6 ) Installation de commutation selon la 5, caractérisée en ce que la cavité (9) est constituée comme orifice de manoeuvre (10).35i0 7 ) Installation de commutation selon la 5, caractérisée en ce que les cavités (8,9) sont réalisées pour que les zones de bord (11 a,11 b,11 c,11 d) constituent des entretoises de largeur (ba, bb, be, bd), toutes inférieures à la largeur de liaison (bd) de la fixation (5) de l'axe de fourchette. 8 ) Installation de commutation selon la 1 ou 5, caractérisée en ce que io les moitiés de tôle (6,7) ont chacune un bossage d'encliquetage (12,13). 9 ) Installation de commutation selon la 8, caractérisée en ce que l'axe de fourchette (2) comporte une cavité traversante (14) recevant un 15 élément d'encliquetage (15). 10 ) Installation de commutation selon la 9, caractérisée en ce que le premier bossage d'encliquetage (12) et le second bossage 20 d'encliquetage (13) se font face par rapport à l'axe de fourchette (2). 11 ) Installation de commutation selon la 10, caractérisée en ce que le premier bossage d'encliquetage (12) et le second bossage 25 d'encliquetage (13) sont identiques de manière à former une crête d'encliquetage (16) symétrique. 12 ) Installation de commutation selon la 9, caractérisée en ce que 30 l'élément d'encliquetage (15) comporte au moins un boîtier (18) avec un fond (19) et des parois (20,21), le boîtier (18) logeant un élément de ressort (22). 13 ) Installation de commutation selon la 12, 35 caractérisée en ce quele boîtier (18) est formé de deux manchons (26,27) emmanchés, le manchon intérieur (26) recevant l'élément de ressort (22). 14 ) Installation de commutation selon la 1, caractérisée en ce que la fourchette (3) est installée sur l'axe de fourchette (2) par l'intermédiaire d'un manchon lisse (17). io | F | F16 | F16H | F16H 63 | F16H 63/32,F16H 63/02,F16H 63/36 |
FR2902134 | A1 | DISPOSITIF D'HUISSERIE | 20,071,214 | La présente invention concerne un dispositif d'huisserie, de préférence en plastique. Elle concerne plus précisément un dispositif pouvant recouvrir des huisseries existantes réalisées en PVC. Dans le cadre de la présente invention, on désigne par huisserie le bâti dormant (ou fixe) formant l'encadrement d'une porte extérieure ou de communication intérieure. Ce bâti est composé de deux montants verticaux ou jambages et d'au moins une traverse horizontale ou linteau. Chaque montant ou traverse d'une huisserie est constitué d'un habillage central destiné à dissimuler l'épaisseur du mur, d'un chambranle et d'un contre-chambranle. Une feuillure, contre laquelle la partie mobile (l'ouvrant) vient s'appliquer, est généralement pratiquée dans le chambranle ou constituée par la jonction du chambranle et de l'habillage central. Une ancienne huisserie peut être amenée à devoir être remplacée pour diverses raisons, par exemple lorsqu'elle est endommagée ou jugée inesthétique. Parmi ces raisons se trouve également la situation dans laquelle l'ouvrant doit être remplacé (également par exemple pour des raisons liées à l'esthétique ou au mauvais état dudit ouvrant) et qu'il n'existe dans le commerce aucun ouvrant dont les profilés correspondent aux dimensions de l'huisserie existante. Il serait alors nécessaire de faire fabriquer un ouvrant sur mesure, ou de l'adapter à l'huisserie existante, ce qui est souvent un travail délicat nécessitant une main-d'oeuvre et un outillage spécialisés. Une solution peut consister à déposer l'huisserie existante pour la remplacer par une nouvelle huisserie. Cette solution n'est toutefois pas dépourvue d'inconvénients. En particulier, la dépose de l'ancienne huisserie entraîne la destruction de la maçonnerie environnante. La pose de la nouvelle huisserie nécessite ensuite de lourds travaux de 2 maçonnerie, plâtrerie et de décoration murale, opérations longues et coûteuses, occasionnant une gêne pour l'occupant du local ainsi qu'une gêne financière au propriétaire dudit local. Il est connu de l'art antérieur des dispositifs d'huisserie spécialement adaptés à la rénovation d'huisseries existantes. Ces dispositifs présentent toutefois l'inconvénient d'être complexes pour le poseur car ils sont formés d'un grand nombre de pièces reliées entre elles par des moyens de fixation mécaniques préjudiciables à l'esthétique de l'ensemble et rendant le montage long et compliqué. Une première solution de rénovation a été développée avec les huisseries en bois. Elle consiste dans la conservation des anciens dormants en bois et à rapporter sur ces derniers une nouvelle menuiserie en plastique (PVC) dans les nouveaux dormants et leurs ouvrants sont rapportés en applique sur les anciens dormants en bois. Cette solution a moins l'avantage d'éviter des travaux de maçonnerie et de finition par la suite, mais comporte les inconvénients suivants : -esthétique discutable : assemblage de matériaux de nature différente (bois/plastique) - réduction du clair de vitrage, du fait de la pose d'un nouveau 20 dormant sur les anciens dormants de l'huisserie Une deuxième solution s'inspirant de la précédente mais appliquée aux huisseries en matière plastique (PVC) a été développée. Là encore, elle en possède les mêmes inconvénients majeurs, auquel s'ajoute le fait que la superposition des profilés PVC, qui sont de section 25 conséquente compte tenu des propriétés mécaniques devant être obtenues, impacte d'autant plus la réduction du clair de vitrage. La présente invention a pour but de proposer un nouveau dispositif d'huisserie de rénovation permettant de remédier aux inconvénients précités. 30 L'invention a pour objet une huisserie de rénovation destinée à recouvrir une huisserie existante notamment en matière plastique, composée de montants verticaux et de traverses horizontales formant 25 un cadre dormant, caractérisée en ce que l'huisserie de rénovation comporte un profilé mince comportant au moins deux nervures sécantes, une première nervure étant adaptée pour recouvrir au moins en partie le contre-chambranle du cadre dormant, une seconde nervure étant adaptée pour recouvrir au moins en partie l'habillage central du cadre dormant. L'huisserie de rénovation montée en applique sur l'ancien dormant au niveau du contre chambranle et de l'habillage central coopère avantageusement de manière à former un unique élément, soit par assemblage mécanique de deux profilés initialement distincts, soit par fabrication initiale d'un seul profilé. L'assemblage mécanique peut se faire par les techniques connues de l'homme du métier, telles que collage, clouage, soudure, assemblage à feuillure, à rainure et languette, à tourillons, d'onglet etc. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : la première nervure comporte une zone de rétention adaptée pour recevoir un dispositif de fixation de ladite huisserie à l'ancien dormant, - la seconde nervure est munie au niveau de son extrémité libre d'une troisième nervure s'étendant sensiblement selon une direction parallèle à ladite première nervure, ladite troisième nervure étant adaptée pour masquer au moins en partie une zone de feuillure réalisée dans l'ancien dormant, - la troisième nervure comporte une partie terminale en saillie perpendiculaire adaptée pour coopérer avec un cache d'habillage du contre-chambranle - la partie terminale est munie d'un joint d'étanchéité 30 - un orifice de drainage est réalisé dans la zone de jonction entre la deuxième nervure et la troisième nervure, 4 l'huisserie de rénovation est réalisée à partir d'une pultrusion de fibres thermoplastiques et d'une résine, de préférence une résine polyester l'huisserie de rénovation est revêtue d'une peau de finition, notamment à base de PVC, Le montage de l'huisserie se fait ainsi de manière simple et extrêmement rapide La pose ne nécessite bien évidemment pas de travaux de maçonnerie et un simple collage ou vissage est suffisant pour la fixation de la nouvelle huisserie sur l'ancienne, la fixation se faisant généralement au niveau du dormant. L'huisserie selon l'invention permet ainsi de s'adapter aisément à toutes les dimensions d'huisserie existante que l'on souhaite rénover. L'huisserie selon l'invention comprend également de préférence des éléments d'habillages séparés, permettant de raccorder l'huisserie de rénovation au mur. L'invention a également pour objet un élément à fonction verrière, tel que fenêtre, porte vitrée, cloison vitrée, baie vitrée fixe, abattant vitré, porte coulissante vitrée, élément de mobilier vitré, comprenant un ouvrant et une huisserie selon l'invention. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée ci-après d'un exemple de réalisation non limitatif illustré par la figure ci-jointe. La figure 1 illustre une vue en coupe horizontale d'une menuiserie selon l'art antérieur, en matière plastique, notamment en PVC. La figure 2 illustre une vue en coupe horizontale d'une menuiserie selon la figure 1, sur laquelle est rapportée une nouvelle menuiserie selon des techniques de rénovation traditionnelles. La figure 3 illustre une vue en coupe horizontale présentant une menuiserie selon la figure 1 incorporant l'huisserie de rénovation selon l'invention. La figure 4 est une vue en coupe de l'huisserie de rénovation seule. En figure 1, on a représenté, en détail, une ouverture 4 pratiquée dans un mur 1 d'une habitation dans laquelle une portion en béton, parpaing ou similaire. Sur ce mur est accolé un élément d'isolation 2, classiquement du type laine de fibres de verre, laine de roche, ou matériau en matière plastique possédant des propriétés d'isolation thermique (polystyrène expansé par exemple) et enfin cet élément d'isolation 2 étant lui-même revêtu d'un parement de finition 3 (plâtre, couche de peinture, papier peint..) Dans ce complexe est pratiquée une ouverture 4 au sein de laquelle est monté selon des techniques traditionnelles (en applique, en encastrement) un châssis 5 de fenêtre ou plus généralement une baie. Ce châssis 5 de fenêtre comporte classiquement une huisserie constituée d'un dormant 6 monté par encastrement ou en applique au sein de l'ouverture 4 pratiquée dans le mur 1 et un ouvrant 7 articulé dans cet exemple de réalisation à l'aide de charnières 8 par rapport au dormant 6. L'ouvrant emprisonne un substrat 9 à fonction verrière. Dans l'exemple de réalisation représenté en figure 1, aussi bien les profilés du dormant 6 que ceux de l'ouvrant 7 sont réalisés en matière plastique, classiquement du PVC (polychlorure de vinyle) par une technique d'extrusion. Comme on peut le voir sur la figure 1, un joint d'étanchéité 10 est rapporté au montage entre le dormant 6 et l'élément de maçonnerie 1. De même des joints notamment à lèvre 12a et 12b assurent une étanchéité entre le dormant et l'ouvrant en position fermée de l'élément à fonction verrière. Sur la figure 2, on a représenté la solution connue de l'art antérieur pour rénover une menuiserie en PVC telle que représentée en figure 1. Comme on peut le voir sur cette figure 2, on conserve l'ancien dormant 6 et on vient poser en applique, à la place de l'ouvrant 7, une nouvelle menuiserie complète. Cette nouvelle menuiserie, également élaborée à base par exemple de PVC, comprend de manière classique un dormant 6' et un ouvrant 7' articulé à l'aide de charnière 8. Le nouveau dormant 6' est solidarisé à l'ancien dormant 6 par des organes de fixation 13 (dans cet exemple de réalisation, il s'agit de vis). Cette solution n'est cependant satisfaisante : elle implique une superposition de profilés qui concourt d'une part, à une esthétique très discutable (une certaine lourdeur) et d'autre part, à une réduction du clair de vitrage. Sur la figure 3, on a représenté la solution faisant l'objet de l'invention. Sur le dormant 6 de l'ancienne menuiserie représentée en figure 1, on rapporte une pièce 14 qui constitue un profilé adaptateur qui vient se substituer au nouveau dormant 6' des solutions connues de rénovation de l'art antérieur (se reporter à la figure 2) Cette pièce 14 s'interpose entre le nouvel ouvrant 7" et l'ancien dormant 6 et est rendue solidaire de l'ancien dormant 6 par des organes 15 de fixation 13 (vis, rivet ou similaire). Cette pièce 14 est de manière avantageuse réalisée par un procédé de pultrusion de fibres en matière haute performance, ou des fils à usage technique, notamment de fils de verre et des fibres en matière plastique, du type polyester afin de conférer à cette dernière des 20 propriétés de résistance mécanique. En variante, cette pièce d'adaptation 14 peut être réalisée en bois, en métal, en MDF ou un assemblage de ces matériaux (placage bois ou plastique sur une âme métallique). Cette pièce 14 s'étend sous la forme d'un profilé à paroi mince 25 comprenant une succession de nervures sécantes. Ainsi une première nervure 15 est adaptée pour recouvrir au moins en partie le contre-chambranle du cadre de l'ancien dormant 6, une seconde nervure 16 positionnée sensiblement perpendiculairement par rapport à la première nervure 15 est adaptée pour recouvrir au 30 moins en partie l'habillage central du cadre de l'ancien dormant 6 et enfin une troisième nervure 17 sensiblement parallèle à la première nervure 15 et perpendiculaire à la deuxième nervure 16 et est adaptée 7 pour masquer au moins en partie une zone de feuillure réalisée dans l'ancien dormant. Au sens de l'invention, on entend par adapté lorsqu'il est employé avec la notion de nervure le fait que les dimensions caractéristiques des nervures (longueur, épaisseur, largeur) sont choisies de manière adaptée pour permettre un recouvrement des parties respectives en regard de l'ancien dormant afin de masquer celui- ci. La troisième nervure comporte une partie terminale 19 en saillie perpendiculaire permettant le montage ou la coopération avec un cache d'habillage 18 du contre-chambranle, il s'agit par exemple d'un système par emboîtage ou par clipsage. On peut remarquer également que la partie terminale 19 est munie d'un joint d'étanchéité 20 et qu'un orifice de drainage 21 est réalisé dans la zone de jonction entre la deuxième nervure et la troisième nervure. Une zone de rétention 24 est prévue au niveau de la première nervure afin de permettre le montage des organes de fixation 13. La figure 4 représente à grande échelle la pièce d'adaptation 14 qui est surmoulée par une peau en matière plastique, celle-ci pouvant être de couleur similaire ou différente de la couleur de l'âme. Comme on peut le voir, les surmoulages obtenus par une technique d'extrusion permettent d'apporter des fonctionnalités supplémentaires à la pièce 14. On peut ainsi créer des garnitures d'étanchéités 21,22 ou des rainures 23 pour le passage des organes de condamnation (crémone, verrou, gâche) ou la zone de rétention 24 pour l'organe de fixation 13. Un alésage 25 réalisé au niveau de la première nervure 15 peut être éventuellement utilisé pour le passage d'une pièce métallique par exemple). La présente invention telle que précédemment 30 multiples avantages, elle permet une : diminution minimale du clair de vitrage, pose aisée en applique, de renfort (tige décrite offre de 5 conservation de l'isolation thermique, - compatibilité de pose avec une large gamme de dormants également en matière plastique, -adaptabilité avec une large gamme d'ouvrants, - amélioration des performances thermiques, acoustique, et d'étanchéité de l'ensemble de la baie | Huisserie de rénovation destinée à recouvrir une huisserie existante notamment en matière plastique, composée de montants verticaux et de traverses horizontales formant un cadre dormant (6), caractérisée en ce que l'huisserie de rénovation comporte un profilé mince (14) comportant au moins deux nervures sécantes (15, 16), une première nervure (15) étant adaptée pour recouvrir au moins en partie le contre-chambranle du cadre dormant (6), une seconde nervure (16) étant adaptée pour recouvrir au moins en partie l'habillage central du cadre dormant (6). | 1. Huisserie de rénovation destinée à recouvrir une huisserie existante notamment en matière plastique, composée de montants verticaux et de traverses horizontales formant un cadre dormant (6), caractérisée en ce que l'huisserie de rénovation comporte un profilé mince (14) comportant au moins deux nervures sécantes (15, 16), une première nervure (15) étant adaptée pour recouvrir au moins en partie le contre-chambranle du cadre dormant (6), une seconde nervure (16) étant adaptée pour recouvrir au moins en partie l'habillage central du cadre dormant (6). 2. Huisserie de rénovation selon la 1, caractérisée en ce que la première nervure (15) comporte une zone de rétention (24) adaptée pour recevoir un dispositif de fixation (13) de ladite huisserie à l'ancien dormant. 3. Huisserie de rénovation selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que la seconde nervure (16) est munie au niveau de son extrémité libre d'une troisième nervure (17) s'étendant sensiblement selon une direction parallèle à ladite première nervure (15), ladite troisième nervure (17) étant adaptée pour masquer au moins en partie une zone de feuillure réalisée dans l'ancien dormant. 4. Huisserie selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la troisième nervure (17) comporte une partie terminale (19) en saillie perpendiculaire adaptée pour coopérer avec un cache d'habillage (18) du contre-chambranle. 5. Huisserie selon la 4, caractérisée en ce que la partie terminale (19) est munie d'un joint d'étanchéité (20). 6. Huisserie selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'un orifice de drainage (21) est réalisé dans la zone de jonction entre la deuxième nervure (16) et la troisième nervure (17). 7. Huisserie selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée à partir d'une pultrusion de fibres thermoplastiques et d'une résine, de préférence une résine polyester.lo 8. Huisserie selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est revêtue d'une peau de finition, notamment à base de PVC. 9. Elément à fonction verrière, tel que fenêtre, porte vitrée, cloison vitrée, baie vitrée fixe, abattant vitré, porte coulissante vitrée, élément de mobilier vitré, comprenant un ouvrant et une huisserie selon l'une quelconque des précédentes. | E | E06,E04 | E06B,E04G | E06B 1,E04G 23 | E06B 1/04,E04G 23/00,E06B 1/26 |
FR2899037 | A1 | MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE | 20,070,928 | La présente invention concerne le domaine des machines électriques tournantes, et plus particulièrement celles dont le rotor comporte un arbre longitudinal ayant au moins une extrémité montée sur un roulement, voire deux extrémités opposées montées sur des roulements. Lors de l'utilisation des machines électriques tournantes, et plus particulièrement lors de la montée en puissance et en température, le rotor peut subir un échauffement plus grand que le stator et donc subir une dilatation thermique plus importante. Dans ce cas, le rotor peut s'allonger davantage que le stator. Lorsque l'arbre de la machine repose sur le stator par des roulements à billes, les phénomènes décrits ci-dessus peuvent provoquer la destruction du ou des roulements. Une solution face à ce problème est d'employer des roulements à rouleaux cylindriques, de sorte que la bague extérieure du roulement puisse bouger axialement par rapport à la bague intérieure du roulement. Cependant, l'emploi de tels roulements peut ne pas être possible en raison par exemple de la fragilité des roulements à rouleaux, qui peuvent risquer d'être endommagés par des vibrations subies par la machine lors du transport ou à l'arrêt par exemple. Le brevet US 4 480 380 enseigne, dans le cas d'un moteur de faible puissance dépourvu de roulement à billes et utilisé dans le domaine de l'automobile, par exemple pour entraîner des essuie-glaces, d'appuyer un palier sur une paroi déformable pour rattraper un jeu axial. Il est également connu d'utiliser une boîte à roulement qui glisse dans un palier en étant montée dans celui-ci avec un jeu supérieur à celui nécessaire au montage, de manière à permettre son déplacement sous l'effet de la dilatation thermique du rotor. Toutefois, un tel montage peut s'avérer complexe et insuffisamment sûr, à cause des risques de grippage entre la boîte à roulement et le palier. Il existe donc un besoin pour remédier aux inconvénients ci-dessus et bénéficier d'une machine permettant un déplacement du rotor par rapport au stator en cas d'échauffement et d'allongement du rotor. L'invention répond à ce besoin en proposant une comportant un rotor comportant un arbre monté sur au moins un premier roulement reposant sur un premier palier élastiquement déformable dans le sens axial, de manière à accompagner une dilatation de l'arbre. Le palier élastiquement déformable permet en se déformant un allongement de l'arbre non destructeur pour le roulement. L'invention permet de réduire le coût d'entretien de la machine, d'améliorer sa fiabilité et de simplifier sa fabrication. La puissance de la machine peut être supérieure ou égale à 0,5 MW (ou MVA), notamment allant de 0,5 MW à 15 MW (ou MVA), étant par exemple d'environ 3 MW. Le premier roulement peut être un roulement à billes, ou en variante, un roulement à rouleaux, par exemple coniques ou biconiques. Le premier roulement peut être fixe axialement dans une boîte à roulement, cage, notamment une boîte à roulement comportant deux fonds de cage réunis par une pièce intermédiaire. Le mouvement axial de la boîte et du roulement par rapport au stator peut être autorisé par la déformation élastique du palier. Le premier palier peut ainsi permettre au premier roulement de se déplacer axialement par rapport à une position de repos d'au moins 2 mm. La machine peut comporter un deuxième roulement reposant sur un deuxième palier, non déformable élastiquement. Le premier palier peut comporter plusieurs tôles flexibles superposées, par exemple trois tôles. Chaque tôle peut par exemple avoir une épaisseur comprise entre 3 et 10 mm. Les tôles peuvent travailler dans le domaine élastique. Le premier palier peut comporter au moins une tôle flexible non entièrement plane, afin de faciliter la déformation élastique lors de la dilatation du rotor et permettre de réduire les oscillations de la boîte à roulement. La tôle flexible peut par exemple comporter une ou plusieurs nervure(s) radiale(s) ou des ondulations. Les portions radialement intérieure et radialement extérieure peuvent être sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal. La portion intermédiaire peut s'étendre obliquement vers l'extérieur et vers l'arbre. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'un exemple de réalisation non limitatif de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une coupe axiale partielle et schématique d'une machine conforme à l'invention, et - la figure 2 représente un détail de la machine de la figure 1. La machine électrique tournante 1, illustrée sur les figures, comporte un stator 2 et un rotor 3 comportant un arbre 4 tournant autour d'un axe longitudinal X. Le stator 2 comporte, dans l'exemple décrit, un carter 24 dans lequel est fixée une culasse 21 comprenant des dents sur lesquelles sont bobinés des conducteurs électriques 22. Le rotor 3 est celui d'une machine synchrone à bobines, mais pourrait sans que l'on sorte du cadre de l'invention être à aimants permanents, ou d'une machine asynchrone à cage d'écureuil ou à bobine, ou encore d'une machine homopolaire à rotor massif. L'arbre 4 comporte deux extrémités 41, 42, dont l'une au moins peut servir à l'accouplement avec une machine à entraîner ou entraînante. Dans le cas par exemple où la machine 1 est une génératrice, celle-ci peut être accouplée à un moteur thermique ou à une éolienne, ou encore à une machine hydraulique par exemple. En variante, la génératrice peut fournir un courant réactif sans être accouplée à 15 un moteur. L'extrémité 41 de l'arbre 4 est montée sur un premier roulement à billes 5 reposant sur un palier 6 élastiquement déformable dans le sens axial, de manière à accompagner une dilatation de l'arbre 4. L'arbre 4 est bloqué axialement au niveau de l'autre extrémité 42 sur le palier 8. 20 Le premier roulement 5 est, dans l'exemple décrit, un roulement à billes 51, ces dernières tournant entre deux bagues 52, 53, la bague 52 radialement la plus intérieure étant au contact de l'arbre 4 et la bague 53 radialement la plus extérieure étant placée dans une boîte à roulement 54 disposée entre un fond de cage intérieure 55 à la machine et un fond de cage extérieure 56 à la machine. Les deux fonds de cage 55, 56 et la boîte à 25 roulement 54 constituent une cage abritant le roulement 5. La structure de la cage et la lubrification du roulement 5 peuvent être par exemple telles que décrites dans le brevet US 6 896 412, dont le contenu est incorporé ici par référence. Les deux fonds de cage 55, 56 peuvent comporter des rainures hélicoïdales 30 faisant face à l'arbre et destinées à s'opposer à un départ de lubrifiant, et des canaux intérieurs pour la circulation du lubrifiant, comme décrit dans ce brevet US 6 896 412. L'extrémité 42 de l'arbre 4 repose sur un deuxième roulement 7 disposé de l'autre côté du stator. Le roulement 7 peut être de tout type, étant par exemple identique au roulement 5 ou différent. Le roulement 7 peut par exemple être un roulement à billes sphériques, un roulement à rouleaux cylindriques, coniques ou biconiques, ou d'un autre type encore. Le roulement 7 fait effet de butée axiale. Le deuxième roulement 7 vient en appui sur le carter 24 par un deuxième palier 8 qui peut être identique au premier palier 6 ou différent. Le deuxième palier 8 peut par exemple ne pas être déformable mais être rigide. Le deuxième palier 8 peut par exemple être réalisé en fonte. Le deuxième roulement 7 peut par exemple être disposé dans une cage semblable à celle associée au premier roulement 5. Le palier 6 comporte dans l'exemple décrit une superposition de tôles flexibles 10, notamment trois tôles, disposées sensiblement perpendiculairement à l'axe X. Les tôles 10 peuvent par exemple avoir chacune une épaisseur comprise entre 3 et 10 mm. Dans l'exemple considéré, les tôles 10 sont toutes sensiblement identiques. Elles peuvent être non entière planes, ce qui favorise la déformation ultérieure du palier dans le sens axial en cas de dilatation axiale du rotor par rapport au stator 2. Chaque tôle pourrait comporter une déformation autre, par exemple concave ou 20 convexe, par exemple au moins une ondulation ou nervure afin de limiter les oscillations de la boîte à roulement par rapport au carter sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. Les tôles 10 peuvent être fixées par des vis 15, 16 et 17 en bout de carter 24 et à la pièce intermédiaire 54 de la cage du premier roulement 5. Les vis 15, 16, 17 viennent, 25 dans l'exemple considéré, en appui sur des pièces intermédiaires 18, 19. Bien entendu, le premier palier 6 pourrait être fixé autrement au reste de la machine. Les tôles 10 peuvent être pleines ou ajourées. La présence d'ajours peut favoriser la déformation élastique du palier 6. Des 30 tôles pleines peuvent être préférées lorsqu'on souhaite confiner la circulation d'un fluide de refroidissement à l'intérieur de la machine. La longueur de l'arbre 4 entre les roulements 5 et 7 est par exemple comprise entre 1 et 5 mètres. La déformation axiale de l'arbre en cours de fonctionnement peut par exemple être au maximum de 3 mm. Le palier 6 peut par exemple être configuré pour permettre un déplacement axial de l'extrémité 41 de l'arbre d'au moins 3 mm, tandis que l'extrémité 42 de l'arbre au droit du deuxième palier 8 demeure sensiblement fixe, et se déplace de moins de 1 mm. En cours de fonctionnement, le premier roulement 5 vient en butée contre un épaulement 9 de l'arbre 4, de sorte que le roulement 5 est entraîné par la déformation axiale de l'arbre 4. Lorsque l'arbre 4 refroidit, l'élasticité du palier 6 peut permettre d'éviter un jeu axial entre le roulement 5 et l'épaulement 9 de l'arbre 4, et peut assurer le maintien du roulement en butée contre l'épaulement 9. La bague intérieure 52 du roulement peut être frittée sur l'arc. Un anneau élastique métallique, autrement dit un circlips, placé dans une gorge sur l'arbre peut également assurer un blocage axial du roulement sur l'arbre. Le premier palier 6 est de préférence dimensionné de telle sorte que sa déformation reste dans le domaine de la déformation élastique du matériau. La machine peut être par exemple une machine asynchrone ou en variante une 20 machine synchrone, et être sans balais. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié | La présente invention concerne une machine électrique tournante, comportant un rotor comportant un arbre (4) monté sur au moins un premier roulement (5) reposant sur un premier palier (6) déformable élastiquement dans le sens axial, de manière à accompagner une dilatation de l'arbre. | 1. Machine électrique tournante, comportant un rotor (3) comportant un arbre (4) monté sur au moins un premier roulement (5) reposant sur un premier palier (6) déformable élastiquement dans le sens axial, de manière à accompagner une dilatation de l'arbre. 2. Machine selon la 1, le roulement étant un roulement à billes. 3. Machine selon la précédente, de puissance supérieure ou égale à 0,5 MW, notamment allant de 0,5 MW à 15 MW. 4. Machine selon l'une quelconque des précédentes, comportant un deuxième roulement (7) reposant sur un deuxième palier (8) non déformable élastiquement. 5. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le premier palier permet au premier roulement de se déplacer axialement par 15 rapport à une position de repos, d'au moins 3 mm. 6. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le palier (6) comporte plusieurs tôles flexibles (10) superposées. | H | H02 | H02K | H02K 5 | H02K 5/15,H02K 5/16 |
FR2900652 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT DE BOUES D'EPURATION ET COMPOSITION POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE | 20,071,109 | îUVRE DE CE PROCEDE La présente invention concerne un procédé de traitement de boues d'épuration en solution aqueuse, notamment de celles provenant de bassins de décantation, en particulier de stations d'épuration, ainsi que celles provenant de bassins de stockage de déchets ou de résidus rejetés par l'industrie ou l'agriculture. Elle concerne également une composition pour la mise en oeuvre de ce procédé. io Les boues générées par ces bassins dégagent habituellement une odeur nauséabonde plus ou moins prononcée qui est essentiellement due à une fermentation bactérienne. Cette fermentation démarre plus ou moins rapidement en fonction de paramètres tels que la composition des substances en présence ou la température ambiante par exemple. Les nuisances olfactives engendrées par ces 15 fermentations bactériennes sont désagréables, voire insupportables pour les riverains, d'autant plus qu'elles peuvent se propager à des distances importantes en fonction des vents dominants qui s'exercent dans les zones concernées. Les règles en matière d'environnement sont devenues, à juste titre, particulièrement contraignantes pour ce qui est des nuisances olfactives et obligent les pouvoirs 20 publics ainsi que les industriels ou autres gestionnaires de sites de décantation ou de stockage de boues susceptibles d'émettre des odeurs nauséabondes, à réagir en imposant des mesures adéquates qui peuvent faire disparaître ces odeurs. Diverses méthodes ont été utilisées pour supprimer ou masquer les odeurs de sites 25 de décantation. Ces mesures sont essentiellement destinées à réduire ou à faire disparaître les nuisances olfactives de sites de décantation, sans toutefois être adaptées au traitement des boues d'épuration dans leur phase ultime avant la déshydratation. 3o L'un de ces procédés couramment utilisés, exclusivement destiné au traitement de surfaces de sites et non à celui de boues d'épurations, consiste à brumiser ou à vaporiser des solutions actives au-dessus de ces surfaces. Même pour cette application pour de grandes surfaces, ce procédé n'est pas satisfaisant dès que la surface à traiter se trouve à l'extérieur et est soumise à des courants d'air qui tendent à disperser les solutions actives vaporisées ou brumisées en vue de masquer les odeurs. Or la plupart des bassins de décantation, et dans tous les cas les lagunes et les étangs, se trouvent dans ces conditions, leur surface étant soumise à l'influence des vents, et ne peuvent donc être traités que pendant des périodes choisies, quasiment exceptionnelles au cours desquelles l'air est totalement calme afin que les substances actives restent stagnantes au-dessus io des zones à traiter. Un autre procédé spécifiquement destiné au traitement des grandes surfaces de sites de décantation et non des boues en provenance de ces sites et qui est décrit par le brevet français N 97 06839, publié sous le N 2 763 855, prévoit l'injection 15 sous les surfaces à traiter de substances liquides actives dont la densité est inférieure à un et qui présentent la caractéristique d'être non miscibles aux liquides à traiter, en l'occurrence à l'eau ou à des solutions aqueuses. L'injection de ces substances contenant notamment des huiles végétales non miscibles à l'eau, a pour effet de former un composé flottant à la surface émettrice d'odeurs 20 nauséabondes. Ce composé peut se révéler efficace lorsqu'il recouvre l'ensemble de la surface à traiter. Toutefois, il a tendance à s'accumuler et se concentrer dans des secteurs limités sous l'effet de la poussée des vents. Ces secteurs limités sont traités d'une manière satisfaisante, mais les autres secteurs, c'est-à-dire la plus grande partie des surfaces à traiter, ne subissent aucune action de la part de ces 25 substances actives. Ce procédé n'apporte, par conséquent, aucune solution fiable au problème du traitement des nuisances olfactives de surfaces aqueuses importantes, naturelles ou artificielles, localisées à l'extérieur et en aucun cas ne permet de traiter les boues d'épuration. 30 La présente invention se propose de pallier ces inconvénients en offrant un procédé efficace et économique de traitement de boues d'épuration mélangées à des solutions aqueuses avant une phase de traitement de déshydratation, pouvant être mis en oeuvre d'une manière simple en utilisant des substances faciles à manipuler sans danger au moyen de procédés et d'équipements classiques. Ce but est atteint par le procédé selon l'invention, tel que défini en préambule, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes consistant à : préparer une solution aqueuse de traitement composée d'au moins une première matière aromatique comprenant au moins un premier aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un premier groupe d'aldéhydes, une substance hydrosolubilisante et un conservateur, ajouter cette solution dans lesdites boues d'épuration en solution aqueuse, agiter le mélange de ladite solution aqueuse de traitement avec lesdites boues d'épuration en solution aqueuse avant qu'elles ne soient soumises à un processus de déshydratation. On peut également ajouter dans ladite solution aqueuse au moins une deuxième matière aromatique comprenant au moins un deuxième aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un deuxième groupe d'aldéhydes. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite solution aqueuse comporte en outre au moins une huile essentielle de synthèse. D'une manière préférentielle, ladite solution aqueuse comporte en outre au moins une composition odoriférante. On peut avantageusement ajouter un volume compris entre 150 et 1000 ml de ladite solution aqueuse de traitement à un volume de boues d'épuration en solution aqueuse correspondant à une tonne de boues d'épuration déshydratées.25 Le volume de ladite solution aqueuse de traitement est de préférence au moins approximativement voisin de 300 ml pour un volume de boues d'épuration en solution aqueuse correspondant à une tonne de boues d'épuration déshydratées. Ce but est également atteint par la composition pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'elle comporte au moins une solution aqueuse de traitement composée d'au moins une première matière aromatique comprenant au moins un premier aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un premier groupe d'aldéhydes, une substance hydrosolubilisante et un conservateur. Selon un mode de réalisation préféré, la composition comporte en outre au moins une deuxième matière aromatique comprenant au moins un deuxième aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un deuxième groupe d'aldéhydes. Selon un premier mode de réalisation, la solution aqueuse contient entre 43% et 86% d'eau, et de préférence de l'ordre de 65% d'eau, entre 2% et 10%, et de préférence de l'ordre de 5% d'un mélange de premières matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 2% et 10%, et de préférence de l'ordre de 5% d'un mélange de deuxièmes matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 2% et 15%, et de préférence de l'ordre de 10% d'éthoxylat d'alcool gras qui constitue ladite matière solubilisante, et entre 8% et 22%, et de préférence de l'ordre de 15% de chlorure de benzalkonium qui constitue ledit conservateur. Selon un deuxième mode de réalisation, la solution aqueuse contient entre 20% et 72% d'eau, et de préférence de l'ordre de 48% d'eau, entre 4% et 16%, et de préférence de l'ordre de 9% d'un mélange de matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 4% et 16%, et de préférence de l'ordre de 9% d'une composition aromatique telle que par exemple des déchets de parfums, entre 12% et 26%, et de préférence de l'ordre de 19% d'éthoxylat d'alcool gras qui constitue ladite matière solubilisante, et entre 8% et 22%, et de préférence de l'ordre de 15% de chlorure de benzalkonium qui constitue ledit conservateur. La présente invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la s description détaillée de divers modes de mise en oeuvre du procédé de l'invention en référence à des exemples de traitement spécifiques. Le procédé de traitement de boues d'épuration contenant des solutions aqueuses prêtes à subir une phase de traitement de déshydratation, selon l'invention, est io essentiellement, mais non exclusivement destiné à traiter les boues liquides provenant de bassins de décantation, en particulier de stations d'épuration biologiques ou physiochimiques, mais aussi de bassins de stockage de déchets ou de résidus rejetés par l'industrie ou l'agriculture. Il consiste tout d'abord à préparer une solution aqueuse de traitement qui est composée d'au moins une première 15 matière aromatique comprenant au moins un premier aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un premier groupe d'aldéhydes, une substance hydrosolubilisante et un conservateur. La substance hydrosolubilisante est un agent mouillant qui permet à la matière aromatique comprenant un aldéhyde de se mélanger à l'eau. Le conservateur a pour but de retarder la dégradation 20 bactérienne génératrice des odeurs nauséabondes que l'on souhaite traiter. Selon une première variante de réalisation, on prépare avantageusement une solution aqueuse contenant entre 43% et 86% d'eau, et de préférence de l'ordre de 65% d'eau, entre 2% et 10%, et de préférence de l'ordre de 5% d'un mélange de 25 premières matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 2% et 10%, et de préférence de l'ordre de 5% d'un mélange de deuxièmes matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 2% et 15%, et de préférence de l'ordre de 10% d'éthoxylat d'alcool gras qui constitue ladite matière solubilisante, et entre 8% et 22%, et de 30 préférence de l'ordre de 15% de chlorure de benzalkonium, commercialisé par exemple sous la marque Caflon BQC 50, qui constitue ledit conservateur agissant comme retardateur de l'action bactérienne. Lesdites premières matières aromatiques sont des aldéhydes mélangés à des huiles essentielles naturelles ou de synthèse. Elles peuvent contenir du triméthylhexanal. Lesdites deuxièmes matières aromatiques sont également des aldéhydes mélangés à un ou plusieurs s principes actifs. Selon une seconde variante de réalisation, on prépare avantageusement une solution aqueuse contenant entre 20% et 72% d'eau, et de préférence de l'ordre de 48% d'eau, entre 4% et 16%, et de préférence de l'ordre de 9% d'un mélange de io matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 4% et 16%, et de préférence de l'ordre de 9% d'une composition aromatique telle que par exemple des déchets de parfums, entre 12% et 26%, et de préférence de l'ordre de 19% d'éthoxylat d'alcool gras qui constitue ladite matière solubilisante, et entre 8% et 22%, et de préférence de l'ordre de 15% de chlorure de 15 benzalkonium, commercialisé par exemple sous la marque Caflon BQC 50, qui constitue ledit conservateur agissant comme retardateur de l'action bactérienne. Cette solution est additionnée aux boues d'épuration qui sont liquides, en solution aqueuse, le mélange est ensuite agité avant que ces boues éventuellement 20 chauffées ne soient soumises à un processus de déshydratation, au moyen de presses, d'un système de centrifugation ou similaire. Le traitement permet à la fois de retarder la décomposition bactérienne et par conséquent de limiter le dégagement d'odeurs désagréables et de neutraliser ces 25 odeurs par des parfums ou autres substances aromatiques, et par compensation olfactive odoriférante ou parfumée. Divers types de traitements de boues sont décrits en détail ci-après à titre d'exemples pour illustrer le procédé de l'invention. 30 Exemple I Cet exemple concerne le traitement de boues provenant d'une station d'épuration biologique ayant produit une quantité de boues d'épuration de l'ordre de 50 tonnes par jour sur une période de trois mois. Le réactif utilisé est désigné sous la s référence INHITONE OD/P1 et se compose des substances suivantes : Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Mélange cle deuxièmes matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, io -Hydrosolubilisant : 3,33%, Eau : 86,67%. Le traitement a été effectué par l'incorporation de 400 mL d'INHITONE OD/P1 par tonne de boues, mélangés à des polymères qui permettent une meilleure décantation des boues et une amélioration de leur déshydratation mécanique. 15 Le résultat constaté est tout à fait satisfaisant à tel point que les bennes contenant les boues après leur traitement peuvent rester parfois stockées librement pendant plusieurs jours avant d'être évacuées. Exemple Il 20 Cet exemple concerne le traitement de boues provenant de la même station d'épuration biologique ayant produit une quantité de boues d'épuration de l'ordre de 30 tonnes par jour sur une période de six mois. Le réactif utilisé est désigné sous la référence INHITONE B OD/P1 et se compose des substances suivantes : Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et 25 synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Mélange de deuxièmes matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Ethoxylat d'alcool gras : 10%, Chlorure de benzalkonium : 15%, 30 Eau : 65%. Le traitement a été effectué par l'incorporation de 300 mL d'INHITONE B OD/P1 par tonne de boues, mélangés à des polymères qui permettent une meilleure décantation des boues et une amélioration de leur déshydratation mécanique. Le résultat constaté est tout à fait satisfaisant, comme pour l'exemple L Exemple III Cet exemple concerne des essais réalisés pour la validation du procédé traitement de boues provenant d'une station d'épuration ayant produit une quantité de boues d'épuration de l'ordre de 5 tonnes par jour sur une période de quatre mois. io L'objectif à atteindre était l'élimination des odeurs dans les serres de stockage et du local de déshydratation. Les réactifs testés sont désignés sous les références INHITONE OD/P1 et INHITONE OD/MF et ont les compositions suivantes : Premier essai : INHITONE OD/P1 Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et 15 synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Mélange de deuxièmes matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Ethoxylat d'alcool gras : 10%, Chlorure de benzalkonium : 5%, 20 Eau : 75%. Premier essai : INHITONE OD/MF Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 9%, - Composition odoriférante : 9%, 25 - Ethoxylat d'alcool gras : 19%, - Chlorure de benzalkonium : 5%, - Eau : 58%. Deuxième essai : INHITONE OD/P1 Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et 30 synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Mélange de deuxièmes matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Hydrosolubilisant : 3,33%, Eau : 86,67%. Deuxième essai : INHITONE OD/MF Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 9%, Composition odoriférante : 9%, Hydrosolubilisant : 6%, Eau : 76%. Le traitement a été effectué par l'incorporation de 300 mL de produit de traitement par tonne de boues. La composition qui s'est révélée la plus satisfaisante a été celle du deuxième essai de l'INHITONE OD/P1. La période critique du début de la saison chaude a pu être passée avec satisfaction. Exemple IV Cet exemple concerne des essais réalisés pour la validation du procédé traitement de boues provenant d'une station d'épuration ayant produit une quantité de boues d'épuration de l'ordre de 8 tonnes par jour sur une période de trois mois. L'objectif à atteindre était l'élimination des odeurs dans le local de déshydratation et pendant le transport. Les réactifs testés sont désignés sous les références INHITONE B OD/P1 et INHITONE B ODIMF et ont respectivement les compositions suivantes : INHITONE B OD/P1 : Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Mélange de deuxièmes matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 5%, Ethoxylat d'alcool gras : 10%, -Chlorure de benzalkonium : 15%, - Eau : 65%. io • INHITONE B OD/MF : Mélange de premières matières aromatiques d'origine naturelle et synthétique artificielle et/ou nature identique : 9%, Composition odoriférante : 9%, Ethoxylat d'alcool gras : 19%, Chlorure de benzalkonium : 15%, Eau : 48%. Pour l'ensemble de ces essais le ratio appliqué a été de 300 mL par tonne de io boues traitées. La composition qui s'est révélée la plus satisfaisante a été celle de l'INHITONE B OD/P1. Les produits suivants entrent dans la composition de I'INHITONE B OD/P1 : - Premières matières aromatiques 15 • Citronellol : [0,03% - 0,07%] Thyrnol : [0,03% - 0,07%] • Citronellal : [0,03% - 0,07%] 1-Heptanal : [0,03% - 0,35%] • Camphre : [0,03% - 0,35%] 20 • Eugénol : [0,03% - 0,35%] Frambinone : [0,03% - 0,35%] Acide phénylacétique : [0,03% - 0,35%] Yara-Yara : [0,03% - 0,35%] Terpineol : [0,03% - 0,35%] 25 • Cyclacet : [0,03% - 0,35%] Hydrocarbones : [ 0,16% - 0,40%] • Octanal : [0,15% - 0,70%] • 3,5,5-Triméthylhexanal : [0,30% - 1,40%] - Deuxièmes matières aromatiques: 30 Hydrocarbones : [0,04% 0,11%] • Citral : [0,03% - 0,35%] 2900652 Il • Eugénol : [0,15% - 0,70%] . Aldéhyde Hexylcinnamique : [0,30% - 1,40%] - Substance hydrosolubilisante • Ethoxylat d'alcool gras: [4,80% - 12,60%] 5 Conservateur • Chlorure d'alkyl diméthyl benzyl ammonium : [4,50% 10,50%], - Eau: [39,00% - 91,00%] Les produits suivants entrent dans la composition de l'INHITONE B OD/MF : io Premières matières aromatiques : Citronellol : [0,05% - 0,13%] Thymol : [0,05% - 0,13%] • Citronellal : [0,05% - 0,13%] 15 • 1-Heptanal : [0,05% - 0,63%] Camphre : [0,05% - 0,63%] ^ Eugénol : [0,05% -0,63%] ^ Frambinone : [0,05% - 0,63%] Acide phénylacétique : [0,05% -0,63%] 20 • Yara-Yara : [0,05% - 0,63%] Cyclacet : [0,05% - 0,63%] ^ Terpineol : [0,05% - 0,63%] Hydrocarbones : [0,30% - 0,70%] Octanal : [0,27% - 1,26%] 3,5,5-Triméthylhexanal : [0,54% - 2,52%] 25 Composition odoriférante ^ Matières premières de parfumerie synthétiques et naturelles (acetate, aldehyd essences) : [5,40% - 12,60%] Substance hydrosolubilisante • Ethoxylat d'alcool gras : [9,12% - 23,94%] 30 Conservateur • Chlorure d'alkyl diméthyl benzyl ammonium : [4,50% -10,50%], - Eau : [28,80% - 67,20%]. L'invention concerne à la fois les solutions de traitement telles que définies ci-dessus et le procédé qui s'appuie sur l'utilisation de ces solutions pour le traitement des boues d'épuration avant déshydratation. Ce procédé pourrait éventuellement être étendu à divers autres traitements, tels que par exemple celui de solutions aqueuses stagnantes stockées dans des bassins de décantation ou similaires. Dans ce cas, les solutions sont injectées sous la surface des solutions à traiter. Comme elles sont miscibles à l'eau, elles se mélangent aux eaux stagnantes et to ont, comme précédemment, le double effet qui consiste à retarder la décomposition bactérienne principale génératrice d'odeurs, et à neutraliser les odeurs dégagées au moyen de substances odoriférantes parfumées ou aromatiques, naturelles ou de synthèse. 12 | L'invention concerne un procédé efficace et économique de traitement des boues d'épuration en solution aqueuse avant déshydratation, pouvant être mis en oeuvre d'une manière simple, sur pratiquement n'importe quel site et dans n'importe quel environnement en utilisant des compositions faciles à mettre en oeuvre au moyen d'équipements classiques.Ce procédé consiste à :- préparer une solution aqueuse de traitement composée d'au moins une première matière aromatique comprenant au moins un premier aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un premier groupe d'aldéhydes, une substance hydrosolubilisante et un conservateur,- ajouter cette solution dans lesdites boues d'épuration en solution aqueuse, et- agiter le mélarnge de ladite solution aqueuse de traitement avec lesdites boues d'épuration en solution aqueuse avant qu'elles ne soient soumises à un processus de déshydratation.Application : Neutralisation des mauvaises odeurs de tout type de boues d'épuration d'origine domestique, industrielle ou agricole. | Revendications 1. Procédé de traitement de boues d'épuration en solution aqueuse, notamment de celles provenant de bassins de décantation, en particulier de stations d'épuration, ainsi que celles de bassins de stockage de déchets ou de résidus rejetés par l'industrie ou l'agriculture, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes consistant à : préparer une solution aqueuse de traitement composée d'au moins une première matière aromatique comprenant au moins un premier aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un premier groupe d'aldéhydes, une substance hydrosolubilisante et un conservateur, ajouter cette solution dans lesdites boues d'épuration en solution aqueuse, agiter le mélange de ladite solution aqueuse de traitement avec lesdites boues d'épuration en solution aqueuse avant qu'elles ne soient soumises à un processus de déshydratation. 2. Procédé selon la 1, caractérisée en ce qu'on ajoute dans ladite solution aqueuse au moins une deuxième matière aromatique comprenant au moins un deuxième aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un deuxième groupe d'aldéhydes. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on ajoute dans ladite solution aqueuse au moins une huile essentielle de synthèse. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on ajoute dans ladite solution aqueuse au moins une composition odoriférante. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on ajoute un volume compris entre 150 et 1000 ml de ladite solution aqueuse cle traitement à un volume de boues d'épuration en solution aqueuse correspondant à une tonne de boues d'épuration déshydratées. 13 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le volume de ladite solution aqueuse de traitement est de préférence au moins approximativement voisin de 300 ml pour un volume de boues d'épuration en solution aqueuse correspondant à une tonne de boues d'épuration déshydratées. 7. Composition pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une solution aqueuse de traitement composée d'au moins une première matière aromatique comprenant au moins un premier aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un premier groupe d'aldéhydes, une substance hydrosolubilisante et un conservateur. 8. Composition' selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comporte 1s en outre au moins une deuxième matière aromatique comprenant au moins un deuxième aldéhyde ou un mélange d'aldéhydes choisis parmi un deuxième groupe d'aldéhydes. 9. Composition selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comporte 20 en outre au moins une huile essentielle de synthèse. 10. Composition selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une composition odoriférante. 25 11. Composition selon la 8, caractérisée en ce que la solution aqueuse contient entre 43% et 86% d'eau, et de préférence de l'ordre de 65% d'eau, entre 2% et 10%, et de préférence de l'ordre de 5% d'un mélange de premières matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 2% et 10%, et de préférence de l'ordre de 5% d'un mélange de 30 deuxièmes matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre :2% et 15%, et de préférence de l'ordre de 10% d'éthoxylat d'alcool gras qui constitue ladite matière solubilisante, et entre 8% et 22%, et de préférence de l'ordre de 15% de chlorure de benzalkonium qui constitue ledit conservateur. 12. Composition selon la 7, caractérisée en ce que la solution aqueuse contient entre 20% et 72% d'eau, et de préférence de l'ordre de 48% d'eau, entre 4% et 16%, et de préférence de l'ordre de 9% d'un mélange de matières aromatiques qui sont soit d'origine naturelle soit d'origine synthétique, entre 4% et 16%, et de préférence de l'ordre de 9% d'une composition aromatique lo telle que par exemple des déchets de parfums, entre 12% et 26%, et de préférence de l'ordre de 19% d'éthoxylat d'alcool gras qui constitue ladite matière solubilisante, et entre 8% et 22%, et de préférence de l'ordre de 15% de chlorure de benzalkonium qui constitue ledit conservateur. 15 | C | C02 | C02F | C02F 11 | C02F 11/14 |
FR2892166 | A1 | GAINE POUR RESSORT DE SUSPENSION | 20,070,420 | La présente invention concerne les systèmes de suspension à ressort 5 pour véhicules automobiles, et se rapporte, plus particulièrement, aux dispositifs de gaine pour de tels ressorts. En effet, la spire terminale de tels ressorts, généralement placée sur une coupelle de centrage, est exposée, au voisinage de son contact avec ~o ladite coupelle, à la corrosion liée à l'accumulation d'eau et/ou de débris dans cette région. De plus, le frottement de ladite spire terminale contre la coupelle de centrage peut induire des bruits gênants : il est donc connu de gainer la spire d'extrémité d'un tel ressort, au moins sur sa partie au contact de la coupelle de centrage, à la fois pour la protéger de la corrosion et pour 1s limiter les bruits résultant des frottements ou vibrations. Le document FR2840966 propose ainsi, par exemple, une gaine pour une partie de la spire d'extrémité d'un ressort hélicoïdal de suspension, dont l'ouverture, située sur la périphérie intérieure, permet de protéger ladite extrémité dudit ressort de l'accumulation de débris et d'eau, sources de 20 corrosion. La gaine proposée par le document FR2840966 comporte en outre des moyens d'entretoisement radiaux et axiaux permettant un centrage reproductible du ressort de suspension sur sa coupelle. Dans un tel dispositif toutefois, le positionnement angulaire de la spire d'extrémité, et donc du ressort, dans la gaine n'est pas défini de 25 manière fixe. De plus, une fois le ressort placé dans la gaine, la position angulaire de l'ensemble dans la coupelle de centrage n'est pas, non plus, définie. Il s'en suit, en particulier, que la résultante des efforts exercés par le ressort hélicoïdal de suspension n'a pas une orientation reproductible par rapport à l'axe dudit ressort : en particulier, ladite résultante n'est PJ4676-RG le 28 avril 2005 généralement pas exactement dirigée selon l'axe dudit ressort, ce qui peut conduire à l'exercice d'efforts parasites sur le train du véhicule, et induire, par exemple, un survirage dudit véhicule. L'invention a pour but un dispositif permettant un positionnement angulaire reproductible du ressort de suspension dans sa gaine et sur sa coupelle de centrage, ainsi qu'un montage aisé de l'ensemble. L'invention atteint son but grâce à un ensemble de suspension d'un ~o véhicule automobile, comportant un ressort de suspension, une gaine destinée à être placée sur une partie au moins de la spire d'extrémité du ressort de suspension, et une coupelle de centrage sur laquelle est placée l'extrémité gainée du ressort de suspension, caractérisée en ce que la gaine et la coupelle de centrage comportent des moyens appropriés pour 15 l'indexation de la position angulaire du ressort de suspension par rapport à la coupelle de centrage. Avantageusement, les moyens appropriés comprennent un premier ensemble de moyens permettant l'indexation de la position angulaire de la gaine par rapport à la coupelle de centrage, et un second ensemble de 20 moyens permettant l'indexation de la position angulaire du ressort de suspension par rapport à la gaine. Avantageusement, le premier ensemble de moyens comporte un élément mâle apte à coopérer avec un élément femelle complémentaire approprié, les éléments mâle et femelle étant respectivement placés sur la 25 gaine et sur la coupelle de centrage, ou sur la coupelle de centrage et la gaine. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément mâle du premier ensemble de moyens est un ergot apte à coopérer avec au moins PJ4676-RG le 28 avril 2005 un orifice complémentaire approprié, et le second ensemble de moyens est constitué d'une butée placée sur la gaine. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique en perspective de la spire d'extrémité d'un ressort de suspension et de la gaine d'un dispositif selon l'invention, la figure 2 est une vue schématique en coupe de la spire d'extrémité io du ressort et de la gaine d'un mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 3 est une représentation d'une coupelle de centrage selon un mode de réalisation de l'invention. 15 La figure 1 présente schématiquement la partie terminale et la spire d'extrémité 2 d'un ressort de suspension 1, ainsi que la gaine 3 dans un logement approprié, 4, dans laquelle est insérée une partie au moins de la spire d'extrémité 2. 20 Dans le dispositif de suspension selon l'invention, la position angulaire du ressort de suspension 1 est indexée par rapport à la coupelle de centrage 7 par des moyens appropriés. Ces moyens comportent, d'une part, un premier ensemble de moyens 6 permettant l'indexation de la position angulaire de la gaine 3 par rapport à la coupelle de centrage 7, et, d'autre 25 part, un second ensemble de moyens 8 permettant l'indexation de la position angulaire du ressort de suspension 1 par rapport à la gaine 3. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens appropriés 6 permettant l'indexation et le positionnement angulaire reproductible de la gaine 3 par rapport à la coupelle de centrage 7 PJ4676-RG le 28 avril 2005 comportent au moins un élément mâle 61 placé sur la gaine 3 ou respectivement sur la coupelle de centrage 7, apte à coopérer avec un élément complémentaire approprié femelle 62, placé sur la coupelle de centrage 7 ou respectivement sur la gaine 3. Dans le mode de réalisation présenté par les figures, l'élément mâle 61 est un ergot solidaire de la gaine 3, apte à coopérer à titre d'exemple par clipsage avec un orifice complémentaire 62 approprié placé sur la coupelle de centrage 7. Dans des modes de réalisation alternatifs de l'invention, cet ergot 61 peut être placé sur la coupelle de centrage 7, ledit orifice complémentaire 62 étant alors ~o placé sur la gaine 3. Afin de faciliter le montage, l'extrémité dudit ergot 61 a une forme préférentiellement conique. Le second ensemble de moyens 8, permettant l'indexation de la position angulaire du ressort 1 par rapport à la gaine 3, est constitué, dans le 15 mode de réalisation préféré présenté par les figures, d'une butée 9 placée à une extrémité 10 du logement 4 de la gaine 3 dans lequel est insérée une partie au moins de la spire d'extrémité 2 du ressort 1. Tel que représenté à la figure 3, la coupelle de centrage 7 comporte 20 sur sa face supérieure, à savoir la face sur laquelle le ressort vient en appui, un embouti 11 de forme sensiblement circulaire, formant une partie creuse apte à recevoir la gaine 3 portée par le ressort 1. La profondeur de l'embouti varie de façon continue sur l'ensemble de la circonférence de l'embouti, de sorte que la rampe ainsi formée puisse coopérer sur toute la longueur de la 25 gaine 3 et de la spire d'extrémité 2 du ressort 1. Ainsi, la partie de l'embouti 11 la plus profonde forme un moyen d'arrêt 12 pour l'extrémité 10 de la gaine 3. PJ4676-RG le 28 avril 2005 Un bossage 13 est ainsi formé à l'intérieur de la forme sensiblement circulaire de l'embouti 11. Des nervures 14 sont présentes sur le périmètre intérieur de la gaine 3, et ces nervures présentent des formes aptes à venir en appui contre le bossage 13 de la coupelle 7. Ces nervures 14, permettant d'une part d'améliorer les phénomènes acoustiques liés au frottement, participent ainsi dans le cadre de l'invention à l'indexation de la gaine 3 par rapport à la coupelle de centrage 7. Lors de l'assemblage du ressort 1 et de la gaine 3, la butée 9 permet ~o ainsi un positionnement défini et reproductible dudit ressort 1 dans le logement 4 de la gaine 3 prévu à cet effet. Une fois l'assemblage réalisé du ressort 1 et de la gaine 3, les moyens appropriés 6 placés sur ladite gaine 3 et la coupelle de centrage 7 permettent à l'opérateur chargé du montage de réaliser un positionnement fixe et reproductible de l'ensemble "gaine 3 ù 15 ressort de suspension 1" par rapport à la coupelle de centrage 7. I1 en résulte, en particulier, une orientation reproductible de la résultante des efforts exercés par le ressort de suspension 1, favorable à un meilleur comportement du véhicule équipé d'un tel dispositif de suspension. La mise en regard des moyens appropriés 6 placés sur ladite gaine 3 et la coupelle 20 de centrage 7 est rendue aisée par le guidage de la gaine 3 dans la rampe formé par l'embouti 11, et par la coopération d'une part des nervures formées sur la gaine 3 et du bossage 13 de la coupelle 7, et par la mise en butée de l'extrémité 10 de la gaine 3 contre les moyens d'arrêt 12 formés dans l'embouti 11. PJ4676-RG le 28 avril 2005 | L'ensemble de suspension d'un véhicule automobile selon l'invention comporte un ressort de suspension (1), une gaine (3) destinée à être placée sur une partie au moins de la spire d'extrémité (2) dudit ressort de suspension (1), et une coupelle de centrage (7) sur laquelle est placée ladite extrémité gainée dudit ressort de suspension (1), ainsi que des moyens appropriés (6) pour l'indexation de la position angulaire de ladite gaine (3) par rapport à ladite coupelle de centrage (7) et des moyens appropriés (8) pour l'indexation de la position angulaire du ressort de suspension (1) par rapport à ladite gaine (3). | Revendications 1. Ensemble de suspension d'un véhicule automobile, comportant un ressort de suspension (1), une gaine (3) destinée à être placée sur une partie au moins de la spire d'extrémité (2) dudit ressort de suspension (1), et une coupelle de centrage (7) sur laquelle est placée ladite extrémité gainée du ressort de suspension (1), caractérisée en ce que ladite gaine (3) et ladite coupelle de centrage (7) comportent des moyens appropriés pour l'indexation de la position ~o angulaire dudit ressort de suspension (1) par rapport à ladite coupelle de centrage (7). 2. Ensemble de suspension selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens appropriés comportent un premier ensemble de moyens (6) 15 permettant l'indexation de la position angulaire de la gaine (3) par rapport à la coupelle de centrage (7), et un second ensemble de moyens (8) permettant l'indexation de la position angulaire du ressort de suspension (1) par rapport à la gaine (3). 20 3. Ensemble de suspension selon la 2, caractérisé en ce que ledit premier ensemble de moyens (6) comporte un élément mâle (61) placé sur la gaine (3), apte à coopérer avec un élément femelle complémentaire (62) placé sur la coupelle de centrage (7). 25 4. Ensemble de suspension selon la 2, caractérisé en ce que ledit premier ensemble de moyens (6) comporte un élément mâle (61) placé sur la coupelle de centrage (7), apte à coopérer avec un élément femelle complémentaire (62) placé sur la gaine (3). 30 5. Ensemble de suspension selon la 2, caractérisé en ce que ledit second ensemble de moyens (8) est constitué d'une butée (9) placée à une extrémité (10) du logement (4) de la gaine (3) dans lequel est insérée une partie au moins de la spire d'extrémité (2) du ressort (1). PJ4676-RG le 28 avril 2005 6. Véhicule automobile équipé d'un ensemble de suspension selon l'une quelconque des 1 à 5. PJ4676-RG le 28 avril 2005 | F,B | F16,B60 | F16F,B60G | F16F 1,B60G 11 | F16F 1/12,B60G 11/00 |
FR2896707 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE GRAVIERS DECORATIFS | 20,070,803 | La présente invention a trait au domaine des graviers et sables décoratifs et notamment aux adaptations permettant de les fabriquer dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Il existe dans l'art antérieur une pluralité de graviers décoratifs. Ces graviers sont obtenus par roulage 10 ou par usure d'une partie de la roche. La demanderesse a constaté que le choix des couleurs était particulièrement limité. En outre, les graviers de couleurs autres que les teintes classiques sont obtenus par pigmentation desdits graviers requérant ainsi un 15 produit de type peinture et ne permettant pas d'obtenir une teinte naturelle. En dehors du fait que ces couleurs présentent un aspect non naturel, l'utilisation de tels graviers colorés ne peut être envisagée dans certaines applications telles 20 la décoration des aquariums qui requiert des roches naturelles de Ph neutre. En ce qui concerne la fabrication de tels graviers, la demanderesse a constaté que les opérations de concassage, d'usure et de polissage produisaient des 25 poussières et des sables susceptibles de créer une atmosphère abrasive et polluante qui doit être traitée. En outre, l'art antérieur décrit des moyens de roulage des graviers utilisant des surfaces de frottement recouvertes d'une couche de carbure. Si de telles surfaces 30 de frottement sont censées réduire la durée de l'opération d'usure tout en obtenant le galet souhaité, la présence de particules de carbure dans le gravier même nettoyé empêche son utilisation pour certaines applications telle la décoration des aquariums. 35 De même, l'art antérieur propose d'ajouter dans les tonneaux de polissage des oxydes métalliques afin de 2 donner un lustre aux galets. La présence d'oxydes métalliques réduit également le nombre d'applications possibles pour les graviers obtenus par un tel procédé. Les coûts de tels procédés de production font du gravier décoratif un matériau particulièrement onéreux. Un autre paramètre influant sur les coûts de production concerne la durée des opérations d'usure. Ainsi, il n'est pas rare dans l'art antérieur d'atteindre des durées d'opération d'usure par rotation allant au-delà de quarante heures malgré la présence de surfaces de frottement carburées. La demanderesse a en outre constaté que le calibre du gravier obtenu selon les procédés de l'art antérieur restait important malgré la durée de fabrication. DESCRIPTION DE L'INVENTION La demanderesse a mené des recherches pour solutionner les inconvénients de l'art antérieur. Ces recherches ont amené la demanderesse à proposer de réaliser des graviers et des sables de couleurs naturelles à des fins d'exploitation pour la décoration des jardins et des aquariums grâce à du granit et plus particulièrement en utilisant des chutes de granit. Selon la caractéristique principale de l'invention, le procédé de fabrication de graviers décoratifs de l'invention consiste à : - concasser les chutes de granite, - cribler les chutes concassées, - insérer dans un malaxeur les parties concassées du gabarit souhaité, - malaxer à des fins d'usure et de création de sable, -ajouter une quantité de liquide dans le malaxeur, - malaxer jusqu'à l'obtention du gravier et du sable du calibre et de l'usure souhaités. Le procédé consiste à concasser lesdites chutes de granit puis de malaxer le granit concassé et criblé afin de créer du sable de granit. Ce sable est judicieusement 5 10 15 20 25 30 35 - 3 - utilisé additionné de liquide qui, selon une caractéristique de l'invention est de l'eau, pour créer une pâte abrasive et user ainsi plus rapidement et plus uniformément le granit afin de supprimer toutes arêtes vives sur les galets créés. Le galet créé est ainsi adouci, ses arêtes sont arrondies. Ainsi, le procédé de l'invention propose une première phase de malaxage/usure à sec permettant de créer un sable qui est lui-même utilisé sans ajout d'autres produits abrasifs pour participer à l'usure volontaire du gravier. L'utilisation du sable obtenu en première phase comme abrasif mélangé à de l'eau permet d'assumer des vitesses de rotation des malaxeurs beaucoup plus importantes que celles de l'art antérieur permettant ainsi de diminuer la durée des opérations d'usure. L'utilisation du granit présente une pluralité d'avantages dont une liste non exhaustive est citée ci-après. Les chutes de granit sont aujourd'hui très nombreuses et non exploitées de façon rentable. Le granit est une roche susceptible de créer par usure un sable participant à l'opération d'usure mélangé à de l'eau ou non. Le granit présente à travers le monde une palette de couleurs particulièrement étendue ce qui permet d'obtenir des couleurs naturelles pour les graviers et les sables sans moyens de coloration artificiels. Le concassage d'un granit jusqu'à l'obtention d'un gravier d'un certain gabarit et le malaxage/polissage de ce gravier permet l'obtention de galets de mêmes dimensions et de mêmes couleurs. Cette opération de malaxage adouci le gravier c'est à dire rend plus doux le gravier à la vue et au toucher. Ce procédé étant réalisé sans matériau d'usure ajouté, le gravier obtenu présente une composition naturelle sans particule étrangère. - 4 Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, les chutes ou graviers à user introduits dans le malaxeur sont de gabarits différents ou très différents. Cette caractéristique permet d'assurer des opérations d'usure sur de petites quantités et utiliser par exemple une phase de malaxage mélangeant du petit gravier en grand volume à quelques galets de plusieurs kilogrammes. Ainsi, les gros galets sont usés par le contact avec le gravier dont il participe également à l'usure à des fins de création du sable qui lui même optimise l'abrasion. Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un procédé et d'un dispositif de fabrication de graviers décoratifs conformes à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique illustrant les opérations de concassage et de criblage des chutes de granite, Les figures 2a, 2b, 2c, 2d sont des dessins schématiques illustrant les étapes de l'opération de malaxage/polissage, La figure 3 est un dessin schématique illustrant les opérations de criblage en sortie de malaxage. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin de la figure 1, le procédé de fabrication comporte une première étape de concassage de chutes de granit référencées C. Comme illustrées, ces chutes font l'objet d'un prélavage avant leur passage dans le concasseur référencé 100. Ainsi, le procédé de l'invention consiste à laver les chutes de granite avant leur concassage. L'opération de concassage - 5 est ici schématisée et peut être réalisée par plusieurs passages dans des concasseurs de gabarits différents. En sortie du concasseur 100, les chutes passent par une opération de criblage permettant de séparer les différentes tailles de graviers et/ou de galets obtenus. Les cailloux obtenus selon le gabarit souhaité sont transférés à l'intérieur d'un malaxeur 200 tel celui illustré par les figures 2a, 2b, 2c, 2d qui constitue le dispositif principal permettant de mettre en œuvre le procédé de l'invention. Selon le mode de réalisation illustré, ce malaxeur se présente sous la forme d'une enceinte tournante formant un volume creux ici sensiblement cylindrique et comprenant des bras de malaxage 210 participant au retournement de la matière faisant l'objet du malaxage. Selon un autre mode de réalisation, le malaxeur se présente sous la forme d'une enceinte à l'intérieur de laquelle est fixée une arête saillante formant une hélicoïde participant au brassage du gravier selon un premier sens de rotation et à l'évacuation du gravier selon le deuxième sens de rotation. Selon un mode de réalisation préféré, le malaxeur est constitué par le réservoir tournant d'une bétonnière telle celle équipant les camions (toupies). Une certaine quantité de gravier G non arrondi et non poli issu du concasseur est introduite dans le malaxeur 200 qui démarre une opération de rotation de façon à, conformément à l'invention, user le gravier pour l'adoucir et arrondir ses angles. Le mouvement de rotation va en effet permettre aux graviers de rouler sur eux-mêmes et sur les parois intérieures 220 du malaxeur 200 jusqu'à créer un sable S issu de l'usure provoquée comme illustré sur le dessin de la figure 2b. Cette opération dure selon un mode de réalisation préférée environ 50 minutes et est réalisée selon une vitesse comprise entre 5 et 15 tours par minute. - 6 -Étant donné la nature hétérogène du granit, la durée de l'opération de malaxage ou de roulage du gravier influe sur la couleur et sur la composition du sable produit. En effet, lors de l'opération d'usure le mica est le constituant qui se détache le plus tôt de la roche puis le feldspath se détache en second, le quartz venant en dernier. Ainsi, le procédé de l'invention peut produire dès la première étape de malaxage un sable de couleur naturelle plus ou moins foncée selon la durée de l'opération de malaxage. Le procédé de l'invention est donc remarquable en ce qu'il consiste à faire durer l'opération de malaxage jusqu'à l'obtention du ton de la couleur souhaité pour le sable S produit. Le procédé de l'invention est particulièrement innovant en ce qu'il fait correspondre la couleur du sable obtenu avec la durée de l'opération de malaxage. Ainsi, selon une autre caractéristique, le procédé consiste à arrêter la première opération de malaxage pour obtenir un sable foncé. Cette variation de la couleur ou de sa teinte est ainsi réalisée 20 naturellement et sans utilisation d'un quelconque produit chimique. Néanmoins, bien que la production de sable décoratif constitue un objectif de l'invention, la production de gravier décoratif en constitue l'objet principal. 25 Comme illustré sur le dessin de la figure 2c, afin d'optimiser l'usure des graviers pour les adoucir pour une durée de rotation moindre, le procédé de l'invention est remarquable en ce qu'il consiste à introduire un liquide dans l'enceinte de malaxeur 200 contenant du gravier G et du sable S résultant de l'usure des graviers de façon à former avec ledit sable produit par la première phase sèche, une pâte abrasive venant adhérer à la surface des graviers pendant le malaxage. Chaque gravier est alors enveloppé de pâte abrasive ce qui contribue à un meilleur rendement de l'opération de malaxage comme illustré par la figure 2d. 10 15 30 35 - 7 Selon un mode de réalisation préféré, ce liquide est de l'eau. La continuation du mouvement de rotation contribue à la production d'une nouvelle quantité de sable qui vient 5 s'intégrer à la pâte abrasive. Pour mieux l'intégrer, le procédé de l'invention est remarquable en ce qu'il consiste à ajouter du liquide au fur et à mesure que le volume de sable produit augmente. Selon un mode de réalisation préféré, cette phase de malaxage avec de l'eau dure 40 minutes environ pour une rotation du malaxeur équivalente entre 15 et 25 tours par minute. De plus, le procédé de l'invention consiste à ajouter une quantité de liquide importante une fois le calibre et l'arrondi souhaités de gravier sont atteints afin de réaliser une opération de prélavage par brassage. L'ajout d'une quantité conséquente supplémentaire d'eau a pour effet de réaliser dans le malaxeur une opération de prélavage. Ce brassage final est selon un mode de réalisation préféré, réalisé entre 15 et 25 tours 20 par minute durant 10 minutes environ. Une fois les galets obtenus selon les paramètres d'arrondi et de poli souhaités, le malaxeur est arrêté et son contenu est transféré vers un nouveau poste de criblage 300 où il est soumis à une nouvelle projection 25 aqueuse, le sable est séparé des galets comme illustré sur les dessins de la figure 3. Ainsi, le procédé est remarquable en ce qu'il consiste à passer au crible le gravier et le sable obtenus. Selon un mode de réalisation préféré, le calibre du gravier est compris entre 3 et 14 30 millimètres. Les galets sont ensuite stockés dans des sacs de stockage et de manutention de type "big bag". On comprend que le procédé de fabrication de gravier décoratif, qui vient d'être ci-dessus décrit et 35 représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, 10 15 10 -8-modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi par exemple, l'aspect poli et l'adoucissement peuvent éventuellement être obtenus par utilisation d'un abrasif spécial à l'intérieur du contenant assurant le brassage/malaxage. Néanmoins, le but du procédé étant de fabriquer également du sable naturel de couleur, l'utilisation d'un abrasif ne constitue pas le mode de réalisation préféré. 10 15 20 25 30 35 | L'invention concerne un procédé de fabrication de graviers décoratifs, remarquable en ce qu'il consiste à :- concasser les chutes de granite (C),- cribler les chutes concassées,- insérer dans un malaxeur (200) les parties concassées du gabarit souhaité,- malaxer à des fins d'usure et de création de sable (S),- ajouter une quantité de liquide dans le malaxeur (200),- malaxer jusqu'à l'obtention du gravier (G) et du sable (S) du calibre et de l'usure souhaités.Applications : fabrication de graviers décoratifs notamment pour aquarium. | 1. Procédé de fabrication de graviers décoratifs, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à : - concasser les chutes de granite (C), - cribler les chutes concassées, - insérer dans un malaxeur (200) les parties concassées du gabarit souhaité, - malaxer à des fins d'usure et de création de sable (S), - ajouter une quantité de liquide dans le malaxeur (200), - malaxer jusqu'à l'obtention du gravier (G) et du sable (S) du calibre et de l'usure souhaités. 2. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à faire durer l'opération de malaxage jusqu'à l'obtention du ton de la couleur souhaité pour le sable (S) produit. 3. Procédé selon la 2, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à arrêter la première opération de malaxage pour obtenir un sable foncé (S). 4. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à laver les chutes de granit (C) avant leur concassage. 5. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à passer au crible le gravier (G) et le sable (S) obtenus. 6. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à ajouter du liquide au fur et à mesure que le volume de sable (S) produit augmente. 7. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à ajouter une quantité de liquide importante une fois le calibre et l'arrondi souhaités de gravier (G) sont atteints afin de réaliser une opération de prélavage par brassage. 8. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit liquide est de l'eau. 9. Procédé selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les chutes ou graviers à user introduits dans- 10 - le malaxeur (200) sont de gabarits différents ou très différents.5 | B | B02 | B02C | B02C 4,B02C 23 | B02C 4/00,B02C 23/08,B02C 23/20 |
FR2901339 | A1 | STRUCTURE DE CHANGEMENT DE VITESSE POUR UN VEHICULE DE TRAVAUX | 20,071,123 | d'avancement, un contrôleur (64 sur la figure 2) pour contrôler les dispositifs d'actionnement et un levier de changement de vitesse (63 sur la figure 2). Les dispositifs d'actionnement sont ainsi actionnés par le contrôleur par l'intermédiaire de l'actionnement du levier de changement de vitesse, et le dispositif de changement de vitesse d'avancement est actionné par le dispositif d'actionnement par des étapes simples. Dans JP-A 2003-343712, s'ajoutant à un mode (voir le paragraphe [0051]) qui actionne le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples comme décrit ci-dessus, il existe également un mode (voir le paragraphe [0044]) dans lequel le dispositif de changement de vitesse d'avancement passe d'une position de changement de vitesse qui correspond à la position fonctionnelle occupée avant le mouvement du levier de changement de vitesse vers une position de changement de vitesse qui correspond à la position fonctionnelle occupée à la suite du mouvement du levier de changement de vitesse. Le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples et le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires sont sélectionnés en utilisant un commutateur de positionnement (65 sur la figure 2). Dans JP-A 2003-343712, le changement de vitesse d'avancement de la machine est relativement faible lorsque le dispositif de changement de vitesse d'avancement est actionné par une étape simple depuis la position actuelle de changement de vitesse du côté haute vitesse ou du côté basse vitesse dans le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples. En conséquence, le choc du changement de vitesse généré est relativement faible, même si le dispositif de changement de vitesse d'avancement est actionné de façon répétée par des étapes simples (en conséquence, un certain temps est requis pour que le dispositif de changement de vitesse d'avancement atteigne la position de changement de vitesse cible). Par opposition, dans JP-A 2003-343712, lorsque le levier de changement de vitesse est amené dans une position fonctionnelle considérablement éloignée de la position fonctionnelle actuelle (par exemple, de la position de la première vitesse à la position de la sixième vitesse) dans le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires, le dispositif de changement de vitesse d'avancement est actionné sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires, c'est-à-dire, de la position de la première vitesse à la position de la sixième vitesse. En conséquence, le changement de vitesse de la machine est accru et un choc de changement de vitesse relativement important est généré (en conséquence, le dispositif de changement de vitesse d'avancement atteint la position de changement de vitesse cible en une courte période de temps). Dans JP-A 2003-343712, un commutateur de positionnement qui est différent du levier de changement de vitesse est utilisé pour sélectionner le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples et pour sélectionner le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires. En conséquence, après avoir sélectionné l'un des modes en utilisant le commutateur de positionnement, l'utilisateur peut oublier le mode qui a été sélectionné en utilisant le commutateur de positionnement lorsque le levier de changement de vitesse a été actionné après qu'une courte période de temps s'est écoulée. Lorsque par exemple, le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires a été sélectionné, mais que le conducteur pense par erreur que le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples a été sélectionné, le conducteur peut actionner le levier de changement de vitesse vers une position fonctionnelle qui est considérablement éloignée de la position fonctionnelle en cours, de telle sorte qu'un choc de changement de vitesse relativement important est généré comme décrit ci-dessus conjointement avec le fonctionnement du dispositif de changement de vitesse d'avancement, même si le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples a été sélectionné (et que le conducteur peut penser que le choc de changement de vitesse généré est relativement petit), et le conducteur peut ressentir un inconfort dans une telle situation inattendue. Un objectif de la présente invention consiste à fournir une comprenant un dispositif de changement de vitesse d'avancement ayant une pluralité de positions de changement de vitesse, caractérisée en ce que l'état dans lequel le conducteur ressent un inconfort dans une situation inattendue est réduit dans le mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires dans le cas où le dispositif peut fonctionner dans un mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples et un mode pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Selon un premier aspect de la présente invention, il est fourni 15 une structure de changement de vitesse comprenant : un dispositif de changement de vitesse d'avancement ayant une pluralité de positions de changement de vitesse ; un levier de changement de vitesse actionné manuellement ; des moyens de commande pour commander le dispositif de 20 changement de vitesse d'avancement ; et une partie d'actionnement pouvant être actionnée manuellement prévue sur le levier de changement de vitesse, caractérisée en ce que les moyens de commande comportent un premier mode de 25 changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples de façon à suivre l'action du levier de changement de vitesse, et un second mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse 30 intermédiaires, jusqu'à une position de changement de vitesse qui correspond à la position d'actionnement après que le levier de changement de vitesse a été déplacé depuis la position de changement de vitesse qui correspond à la position fonctionnelle avant d'avoir actionné le levier de changement de vitesse ; et 35 les moyens de commande actionnent le dispositif de changement de vitesse d'avancement dans le premier mode de changement de vitesse lorsque la partie d'actionnement n'est pas actionnée et que le levier de changement de vitesse est actionné, et actionnent le dispositif de changement de vitesse d'avancement dans le second mode de changement de vitesse lorsqu'à la fois la partie d'actionnement et le levier de changement de vitesse sont actionnés. Selon la configuration décrite ci-dessus, un levier de changement de vitesse est fourni, une partie d'actionnement pouvant être actionnée manuellement est prévue sur le levier de changement de vitesse, et lorsque le levier de changement de vitesse, mais pas la partie d'actionnement, est actionné, le dispositif de changement de vitesse d'avancement est actionné dans le premier mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples, et le choc du changement de vitesse généré dans le premier mode de changement de vitesse et rendu relativement faible (en conséquence, un certain temps est requis pour que le dispositif de changement de vitesse d'avancement atteigne la position de changement de vitesse cible). Lorsque, à la fois la partie d'actionnement et le levier de changement de vitesse sont actionnés, le dispositif de changement de vitesse d'avancement est actionné dans le second mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires, et un choc de changement de vitesse relativement important est généré dans le second mode de changement de vitesse (en conséquence, le dispositif de changement de vitesse d'avancement atteint la position de changement de vitesse cible en une courte période de temps). Dans les situations dans lesquelles le conducteur actionne le levier de changement de vitesse, le levier de changement de vitesse est souvent actionné sans la partie d'actionnement dans les conditions de changement de vitesse ordinaires dans lesquelles le conducteur ne prête pas une attention particulière, et tant que le conducteur ne prête pas attention à l'actionnement de la partie d'actionnement, le conducteur actionne rarement la partie d'actionnement et le levier de changement de vitesse. En conséquence, on peut empêcher le choc du changement de vitesse de devenir relativement important, même lorsque le changement de vitesse est effectué de manière inattendue dans le second mode de changement de vitesse et que le conducteur n'est pas conscient de la situation. D'autre part, lorsque le conducteur actionne le levier de changement de vitesse dans un état où l'intention du conducteur est d'actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement de façon à atteindre une position de changement de vitesse cible en une courte période de temps, le conducteur actionne souvent la partie d'actionnement et le levier de changement de vitesse en se basant sur l'intention d'actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement pour atteindre une position de changement de vitesse cible en une courte période de temps, et est souvent conscient du fait que le choc du changement de vitesse sera relativement important. En conséquence, une situation telle que lorsque le conducteur s'attend à ne pas ressentir le choc peut être évitée, même lorsque le choc du changement de vitesse généré est relativement grand, car le conducteur est conscient à l'avance du fait que le changement de vitesse généré sera relativement important dans le second mode de changement de vitesse. Lorsqu'un levier de changement de vitesse et une partie d'actionnement sont fournis dans des positions distinctes, le conducteur peut actionner la partie d'actionnement en utilisant, par exemple, la main droite, puis enlever la main de la partie d'actionnement et actionner le levier de changement de vitesse en utilisant la main droite. Selon ce qui précède, une partie d'actionnement est prévue sur le levier de changement de vitesse et le conducteur peut actionner la partie d'actionnement en utilisant la main qui tient le levier de changement de vitesse. En conséquence, il est inutile d'enlever la main du levier de changement de vitesse pour actionner la partie d'actionnement. En conséquence de ce qui précède, une situation telle que lorsque le conducteur s'attend à ne pas ressentir le choc peut être évité, on peut réduire l'inconfort du conducteur et on peut améliorer la régularité de la conduite, même lorsque le choc de changement de vitesse généré est relativement important dans le second mode de changement de vitesse. Ceci s'applique à des cas dans lesquels un premier mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement par des étapes simples et un second mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires sont prévus dans une structure de changement de vitesse pour un véhicule de travaux comprenant un dispositif de changement de vitesse cible ayant une pluralité de positions de changement de vitesse. Dans les situations de changement de vitesse ordinaires dans lesquelles le conducteur ne prête pas une attention particulière, la sensation du contrôle sur l'opération de changement de vitesse peut être améliorée, car la configuration est réglée de telle sorte que le premier mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse cible par des étapes simples est réglé. Dans un état de changement de vitesse dans lequel le conducteur tente consciemment d'actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement de façon à atteindre une position de changement de vitesse cible en une courte période de temps, l'état de changement de vitesse (premier et second mode de changement de vitesse) qui correspond à la perception de l'opération par le conducteur peut être obtenu en réglant la configuration de telle sorte que le second mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse cible sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires est réglé. Dans la configuration décrite ci-dessus, on préfère que la partie d'actionnement soit disposée de manière saillante et rétractable dans le levier de changement de vitesse et soit sollicitée du côté saillant ; et le moyen de commande actionne le dispositif de changement de vitesse d'avancement dans le premier mode de changement de vitesse lorsque le levier de changement de vitesse est actionné dans un état où la partie d'actionnement est saillante, et actionne le dispositif de changement de vitesse d'avancement dans le second mode de changement de vitesse lorsque le levier de changement de vitesse est actionné dans un état où la partie d'actionnement a été rétractée. Selon cette configuration, la partie d'actionnement est sollicitée du côté saillant. En conséquence, on peut empêcher l'actionnement de la partie d'actionnement (c'est-à-dire que la partie d'actionnement se rétracte) même si le conducteur entre en contact de manière inattendue avec la partie d'actionnement en actionnant le levier de changement de vitesse. En conséquence, on peut améliorer encore de manière fiable le changement de vitesse dans le second mode de changement de vitesse à l'encontre des souhaits du conducteur. Dans la configuration décrite ci-dessus, on préfère que la partie 5 d'actionnement soit disposée sur l'extrémité supérieure de la partie de prise du levier de changement de vitesse. Selon cette configuration, le pouce est positionné au voisinage de la partie d'actionnement lorsque le conducteur saisit le levier de changement de vitesse. Pour cette raison, on peut améliorer la fiabilité 10 lorsque la partie d'actionnement est actionnée, car la partie d'actionnement peut être actionnée par le pouce de la main qui saisit le levier de changement de vitesse. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique représentant un système 15 de transmission ; la figure 2 est un schéma représentant un levier de marche avant/marche arrière, un levier de changement de vitesse et un commutateur fonctionnel, des embrayages de marche avant et de marche arrière, un premier et un second embrayage hydrauliques et un système 20 de commande de dispositif d'actionnement ; la figure 3 est un schéma montrant le fonctionnement de la position en première vitesse jusqu'à la position en deuxième vitesse dans le premier mode de changement de vitesse la figure 4 est un schéma montrant le fonctionnement de la 25 position en première vitesse à la position en quatrième vitesse dans le second mode de changement de vitesse ; la figure 5 est un organigramme montrant le déroulement de la sélection du premier et du second mode de changement de vitesse ; les figures 6A et 6B sont des organigrammes montrant le 30 déroulement du premier mode de changement de vitesse ; la figure 7 est un organigramme montrant le déroulement du second mode de changement de vitesse ; et la figure 8 est un diagramme montrant l'état des éléments de changement de rapport et du premier et du second embrayage 35 hydraulique dans les positions dans la première jusqu'à la huitième vitesse. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS La figure 1 représente un système de transmission d'un tracteur agricole à quatre roues motrices comme exemple d'un véhicule de travaux. Sont d'abord décrits un premier dispositif de changement de vitesse primaire 13 (correspondant à un dispositif de changement de vitesse d'avancement), un second dispositif de changement de vitesse primaire 15 (correspondant à un dispositif de changement de vitesse d'avancement), un premier dispositif de transmission secondaire 14 (correspondant à un dispositif de changement de vitesse d'avancement), et un second dispositif de transmission secondaire 16 (correspondant à un dispositif de changement de vitesse d'avancement). Comme représenté sur la figure 1, la force motrice du moteur 1 est transmise à l'arbre de transmission 2 et à l'arbre de prise de force 3 comme décrit ci-dessous. Un arbre de transmission cylindrique 4 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 2 de telle sorte que les deux arbres puissent tourner l'un par rapport à l'autre, un premier arbre de transmission primaire 7 et un premier arbre de transmission secondaire 8 sont disposés parallèlement aux arbres de transmission 2 et 4, et un premier embrayage hydraulique 9 est prévu entre les premiers arbres de transmission primaire et secondaire 7 et 8. Un second arbre de transmission primaire 10 et un second arbre de transmission secondaire 11 sont disposés parallèlement aux arbres de transmission 2 et 4, et un second embrayage hydraulique 12 est prévu entre le second arbre de transmission primaire et le second arbre de transmission secondaire 10 et 11. Le premier et le second embrayage hydraulique 9 et 12 sont des embrayages hydrauliques à friction à disques multiples, sont embrayés en recevant un fluide hydraulique et sont débrayés en évacuant le fluide hydraulique. Un premier dispositif de changement de vitesse primaire sous forme de synchroniseur 13 est prévu entre l'arbre de transmission 2 et le premier arbre de transmission primaire 7, et un second dispositif de changement de vitesse primaire sous forme de synchroniseur 15 est prévu entre l'arbre de transmission 2 et le second arbre de transmission primaire 10, comme représenté sur la figure 1. Un premier engrenage 17, un deuxième engrenage 18, un troisième engrenage 19, et un quatrième engrenage 20 sont fixés à l'arbre de transmission 2. Un engrenage basse vitesse 21 et un engrenage haute vitesse 22 ajustés de manière externe sur le premier arbre de transmission primaire 7 de façon à pouvoir tourner l'un par rapport à l'autre sont en prise avec le premier engrenage 17 et le troisième engrenage 19. Un élément de changement de rapport 23 est ajusté de manière externe sur le premier arbre de transmission primaire 7 en utilisant une structure à cannelures de telle sorte que l'élément et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant, constituant ainsi le premier dispositif de changement de vitesse primaire 13. Un engrenage basse vitesse 24 et un engrenage haute vitesse 25 ajustés de manière externe sur le second arbre de transmission primaire 10 de façon à pouvoir tourner en relation avec l'arbre sont en prise avec le second engrenage 18 et le quatrième engrenage 20. Un élément de changement de rapport 26 est ajusté de manière externe sur le second arbre de transmission primaire 10 en utilisant une structure à cannelures de telle sorte que l'élément et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant, constituant ainsi le second dispositif de changement de vitesse primaire 15. Un premier dispositif de transmission secondaire sous forme de synchroniseur 14 est prévu entre l'arbre de transmission 4 et le premier arbre de transmission secondaire 8, et un second dispositif de transmission secondaire sous forme de synchroniseur 16 est prévu entre l'arbre de transmission 4 et le second arbre de transmission secondaire 11, comme représenté sur la figure 1. Un engrenage basse vitesse 27 et un engrenage haute vitesse 28 sont fixés à l'arbre de transmission 4, et un engrenage basse vitesse 29 et un engrenage haute vitesse 30 ajustés de manière externe sur le premier arbre de transmission secondaire 8 de façon à pouvoir tourner l'un par rapport à l'autre sont en prise avec l'engrenage basse vitesse 27 et l'engrenage haute vitesse 28. Un élément de changement de rapport 31 est ajusté de manière externe sur le premier arbre de transmission secondaire 8 en utilisant une structure à cannelures de telle sorte que l'élément et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant, constituant ainsi le premier dispositif de transmission secondaire 14. Un engrenage basse vitesse 32 et un engrenage haute vitesse 33 ajustés de manière externe sur le second arbre de transmission secondaire 11 de façon à pouvoir tourner l'un par rapport à l'autre sont en prise avec l'engrenage basse vitesse 27 et l'engrenage haute vitesse 28. Un élément de changement de rapport 34 est ajusté de manière externe sur le second arbre de transmission secondaire 11 en utilisant une structure à cannelures de façon que l'élément et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant, constituant ainsi le second dispositif de transmission secondaire 16. Selon la structure ci-dessus, on peut obtenir un état où la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à l'arbre de transmission 4 par l'intermédiaire des premiers arbres de transmission primaire et secondaire 7 et 8 (l'état embrayé du premier embrayage hydraulique 9) et on peut obtenir un état où la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à l'arbre de transmission 4 par l'intermédiaire des seconds arbres de transmission primaire et secondaire 10 et 11 (l'état embrayé du second embrayage hydraulique 12), comme décrit ci-dessous. Dans un état où la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à l'arbre de transmission 4 par l'intermédiaire des premiers arbres de transmission primaire et secondaire 7 et 8 (l'état embrayé du premier embrayage hydraulique 9) comme représenté sur la figure 1, la force motrice de l'arbre de transmission 2 est décalée de quatre étapes et transmise à l'arbre de transmission 4 au moyen du premier dispositif de changement de vitesse primaire 13, du premier arbre de transmission primaire 7, du premier embrayage hydraulique 9, du premier arbre de transmission secondaire 8 et du premier dispositif de transmission secondaire 14 (les positions de première, troisième, cinquième et septième vitesses décrites ci-dessous). Dans un état où la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à l'arbre de transmission 4 par l'intermédiaire des premiers arbres de transmission primaire et secondaire 10 et 11 (l'état embrayé du second embrayage hydraulique 12), comme représenté sur la figure 1, la force motrice de l'arbre de transmission 2 est décalée de quatre étapes et transmise à l'arbre de transmission 4 au moyen du second dispositif de changement de vitesse primaire 15, du second arbre de transmission primaire 10, du second embrayage hydraulique 12, du second arbre de transmission secondaire 11, et du second dispositif de transmission secondaire 16 (les positions de deuxième, quatrième, sixième et huitième vitesses décrites ci-dessous). Un troisième dispositif de changement de vitesse secondaire 44 est ensuite décrit. Un arbre de transmission 5 est disposé parallèlement aux arbres de transmission 2 et 4, un arbre de transmission cylindrique 6 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 5 de telle sorte que les arbres puissent tourner l'un par rapport à l'autre, et un engrenage de transmission 43 fixé à l'arbre de transmission 6 est en prise avec l'engrenage haute vitesse 28, comme représenté sur la figure 1. Le troisième dispositif de changement de vitesse secondaire sous forme de synchroniseur 44 est prévu entre les arbres de transmission 5 et 6. Un engrenage de transmission 45 est fixé sur l'arbre de transmission 6, un engrenage de transmission 46 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 5 de telle sorte que l'engrenage et l'arbre puissent tourner l'un par rapport à l'autre, et un élément de changement de rapport 47 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 5 en utilisant une structure à cannelures de telle sorte que l'élément et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant, comme représenté sur la figure 1. Des arbres de transmission 48 et 49 disposés parallèlement aux arbres de transmission 5 est 6 sont prévus, des engrenages de transmission 50 et 51 sont ajustés de manière externe sur l'arbre de transmission 48, de telle sorte que les engrenages et l'arbre puissent tourner les uns par rapport aux autres, un engrenage de transmission 52 est fixé à l'arbre de transmission 48, aux engrenages de transmission 45 et 50 mutuellement en prise, et aux engrenages de l'engrenage de changement de rapport 56 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 48 en utilisant une structure à cannelures de façon que l'engrenage et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant. Un levier de changement de vitesse secondaire (non représenté) pour actionner de manière coulissante l'élément de changement de rapport 47 et l'engrenage de changement de rapport 56 est prévu, et le conducteur actionne manuellement le levier de changement de vitesse secondaire. Le troisième dispositif de changement de vitesse secondaire 44 est configuré de la manière décrite ci-dessus. transmission 46 et 52 mutuellement en prise. Les engrenages de transmission 54 et 55 sont fixés à l'arbre de transmission 49, aux engrenages de transmission 51 et 54 mutuellement en prise, et Lorsque l'élément de changement de rapport 47 est ainsi en prise avec l'arbre de transmission 6, les arbres de transmission 5 et 6 sont en prise, comme représenté sur la figure 1, et la force motrice de l'arbre de transmission 4 est transmise à l'arbre de transmission 5 au moyen de l'engrenage haute vitesse 28, de l'engrenage de transmission 43 et de l'arbre de transmission 6 (position haute vitesse du dispositif de changement de vitesse secondaire 44). Lorsque l'élément de changement de rapport 47 est en prise avec l'engrenage de transmission 46 et que l'engrenage de changement de rapport 56 est séparé de l'engrenage de transmission 55 pour que l'engrenage vienne en prise avec l'engrenage de transmission 51, la force motrice de l'arbre de transmission 4 est transmise à l'arbre de transmission 5 au moyen de l'engrenage haute vitesse 28, des engrenages de transmission 43, 45, et 50, de l'arbre de transmission 48 et des engrenages de transmission 52 et 46 (position basse vitesse du dispositif de changement de vitesse secondaire 44). Lorsque l'élément de changement de rapport 47 est en prise avec l'engrenage de transmission 46 et que l'engrenage de changement de rapport 56 est séparé de l'engrenage de transmission 51 pour que l'engrenage vienne en prise avec l'engrenage de transmission 55, la force motrice de l'arbre de transmission 4 est transmise à l'arbre de transmission 5 au moyen de l'engrenage haute vitesse 28, des engrenages de transmission 43, 45, 50, et 51, de l'arbre de transmission 48, et des engrenages de transmission 52 et 46 (position très basse vitesse du dispositif de changement de vitesse secondaire 44). Sont ensuite décrits un appareil de changement marche avant/marche arrière 67 et le système de transmission de l'appareil de changement marche avant/marche arrière 67 (les embrayages de marche avant et de marche arrière 75 est 76) vers les roues avant 77 et les roues arrière 78. Un arbre de transmission 66 est disposé de manière coaxiale en relation avec l'arbre de transmission 5, comme représenté sur la figure 1, et un appareil de changement marche avant/marche arrière sous forme d'embrayagehydraulique 67 est prévu entre les arbres de transmission 5 et 66. Un arbre de transmission cylindrique 68 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 2 de façon que les arbres puissent tourner l'un par rapport à l'autre, des engrenages de transmission 69 et 70 sont fixés à l'arbre de transmission 68, et un engrenage de transmission 71 fixé à l'arbre de transmission 5 est en prise avec l'engrenage de transmission 69, comme représenté sur la figure 1. Un arbre de transmission 72 est relié à l'arbre de transmission 66, l'arbre de transmission 72 est disposé de manière coaxiale en relation avec l'arbre de transmission 5, et un engrenage de transmission 73 ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 72 de façon à pouvoir tourner l'un par rapport à l'autre est en prise avec l'engrenage de transmission 70 par l'intermédiaire d'un engrenage intermédiaire 74. Un embrayage de marche avant 75, qui est un embrayage hydraulique à friction à disques multiples, est prévu entre l'engrenage de transmission 71 et l'arbre de transmission 72 ; et un embrayage de marche arrière 76, qui est un embrayage hydraulique à friction à disques multiples, est prévu entre l'engrenage de transmission 73 et l'arbre de transmission 72. Les embrayages de marche avant et de marche arrière 75 et 76 sont embrayés, alimentés par un fluide hydraulique est sont débrayés en évacuant le fluide hydraulique. L'appareil de commutation marche avant/marche arrière 67 est configuré de la manière décrite ci-dessus. Lorsque l'embrayage de marche avant 75 est embrayé et que l'embrayage de marche arrière 76 est débrayé, comme représenté sur la figure 1, les arbres de transmission 5 et 72 sont reliés et la force motrice de l'arbre de transmission 5 est transmise à l'arbre de transmission 72 et à l'arbre de transmission 66 dans un état en marche avant au moyen de l'embrayage de marche avant 75. Lorsque l'embrayage de marche arrière 76 est embrayé et que l'embrayage de marche avant 75 est débrayé, la force motrice de l'arbre de transmission 5 est transmise aux arbres de transmission 72 et 66 dans un état en marche arrière au moyen des engrenages de transmission 71 et 69, de l'arbre de transmission 68, de l'engrenage de transmission 70, de l'engrenage intermédiaire 74, de l'engrenage de transmission 73 et de l'embrayage de marche arrière 76. Un mécanisme différentiel de roues arrière 79 et un mécanisme planétaire de réduction 80 sont prévus sur l'arbre de transmission 66 et la force motrice de l'arbre de transmission 66 est transmise aux roues arrière gauche et droite 78 au moyen du mécanisme différentiel de roues arrière 79 et du mécanisme planétaire de réduction 80. Un arbre de transmission 81 est disposé parallèlement à l'arbre de transmission 66, et un engrenage de transmission 82 fixé à l'arbre de transmission 66 et un engrenage de transmission 83 fixé à l'arbre de transmission 81 sont mutuellement en prise. Un mécanisme de changement de vitesse des roues arrière sous forme d'embrayage hydraulique 85 est prévu entre l'arbre de transmission 81 et un arbre de transmission de roues avant 84. Un mécanisme différentiel de roues avant 86 et un mécanisme planétaire de réduction 87 sont prévus sur l'arbre de transmission de roues avant 84. La force motrice de l'arbre de transmission 66 est ainsi transmise vers les roues avant gauche et droite 77 au moyen des engrenages de transmission 82 et 83, de l'arbre de transmission 81, du mécanisme de changement de vitesse des roues avant 85, du mécanisme différentiel des roues avant 86 et du mécanisme planétaire de réduction 87. Le mécanisme de changement de vitesse des roues avant 85 est configuré de manière à pouvoir être amené dans un état de base dans lequel les roues avant 77 et les roues arrière 78 sont entraînées à la même vitesse, et dans un état de montée de rapport dans lequel les roues avant 77 sont entraînées à une vitesse supérieure à celle des roues arrière 78, comme représenté sur la figure 1. Le mécanisme de changement de vitesse des roues avant 85 est actionné dans l'état de base lorsque les roues avant 77 sont orientées tout droit dans une plage d'angles de réglage à gauche et à droite de la position tout droit. Lorsque les roues avant 77 sont orientées vers la gauche ou vers la droite au-delà des angles de réglage, le mécanisme de changement de vitesse des roues avant 85 fonctionne dans l'état de montée de rapport et les petits virages sont effectués de manière régulière. Le système de transmission vers l'arbre de prise de force 3 est ensuite décrit. Un engrenage de transmission 88 est fixé à l'arbre de transmission 2, et la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à une pompe hydraulique 90 au moyen de l'engrenage de transmission 88 et d'un engrenage intermédiaire 89. Lorsque le moteur 1 fonctionne, une force motrice est transmise constamment à la pompe hydraulique 90 et la pompe hydraulique 90 est commandée, comme représenté sur la figure 1. Un arbre de transmission 91 est disposé de manière coaxiale en relation avec l'arbre de transmission 2 et un embrayage de prise de force 92 et un dispositif de changement de vitesse de prise de force 93 sont prévus entre l'engrenage de transmission 88 et l'arbre de transmission 91, comme représenté sur la figure 1. L'embrayage de prise de force 92 est un embrayage hydraulique à friction à disques multiples, est embrayé en recevant un fluide hydraulique et est débrayé en évacuant le fluide hydraulique. Un engrenage de transmission 94 est fixé à l'embrayage de prise de force 92, un arbre de transmission cylindrique 95 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 66 de façon que les arbres puissent tourner l'un par rapport à l'autre, des engrenages de transmission 96, 97 et 98, sont fixés à l'arbre de transmission 95, et les engrenages de transmission 94 et 98 sont en prise entre eux. Les engrenages de transmission 99 et 100 sont ajustés de manière externe sur l'arbre de transmission 91 de telle sorte que les engrenages et l'arbre puissent tourner l'un par rapport à l'autre, les engrenages de transmission 96 et 99 sont en prise l'un par rapport à l'autre, les engrenages de transmission 97 et 100 sont en prise l'un par rapport à l'autre et les éléments de changement de rapport 101 et 102 sont ajustés de manière externe sur l'arbre de transmission 91 en utilisant une structure à cannelures de telle sorte que les éléments et l'arbre puissent tourner et coulisser d'un seul tenant. Un engrenage de transmission 103 est fixé à l'arbre de transmission 66, un engrenage de transmission 104 est ajusté de manière externe sur l'arbre de transmission 91 de façon que l'engrenage et l'arbre puissent tourner l'un par rapport à l'autre, et les engrenages de transmission 103 et 104 sont mutuellement en prise. Le dispositif de changement de vitesse de prise de force 93 est configuré de la manière décrite ci-dessus. Lorsque l'élément de changement de rapport 101 est ainsi réalisé pour venir en prise avec l'arbre de transmission 99, comme représenté sur la figure 1, la force motrice de l'embrayage de prise de 35 force 92 est transmise à l'arbre de transmission 91 et l'arbre de prise de force 3 dans un état basse vitesse au moyen des engrenages de transmission 94 et 98, de l'arbre de transmission 95 et des engrenages de transmission 96 et 99. Lorsque l'élément de changement de rapport 102 est en prise avec l'engrenage de transmission 100, la force motrice de l'embrayage de prise de force 92 est transmise à l'arbre de transmission 91 et l'arbre de prise de force 3 dans un état de vitesse intermédiaire au moyen des engrenages de transmission 94 et 98, de l'arbre de transmission 95, et des engrenages de transmission 97 et 100. Lorsque l'élément de changement de rapport 102 est en prise avec l'engrenage de transmission 94, l'embrayage de prise de force 92 et l'arbre de transmission 91 sont embrayés, et la force motrice de l'arbre de transmission 92 est transmise à l'arbre de transmission 91 et l'arbre de prise de force 3 dans un état haute vitesse. Lorsque l'élément de changement de rapport 101 est en prise avec l'engrenage de transmission 104, la force motrice de l'arbre de transmission 66 est transmise à l'arbre de transmission 91 et l'arbre de prise de force 3 au moyen des engrenages de transmission 103 et 104. Est ensuite décrite la structure fonctionnelle du premier dispositif de changement de vitesse primaire 13, du premier dispositif de transmission secondaire 14, du second dispositif de changement de vitesse primaire 15 et du second dispositif de transmission secondaire 16. Comme représenté sur les figures 1 et 2, un dispositif d'actionnement sous forme de vérin hydraulique double action 35 actionnant de manière coulissante l'élément de changement de rapport 23, et une vanne de contrôle 39 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique au dispositif d'actionnement 35 sont prévus sur le premier dispositif de changement de vitesse primaire 13 ; et un dispositif d'actionnement sous forme de vérin hydraulique double action 36 actionnant de manière coulissante l'élément de changement de rapport 31, et une vanne de contrôle 40 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique au dispositif d'actionnement 36 sont prévus sur le premier dispositif de transmission secondaire 14. Le dispositif d'actionnement 35 est configuré de manière à pouvoir être amené dans une position basse vitesse L dans laquelle l'élément de changement de rapport 23 est en prise avec l'engrenage basse vitesse 21, jusqu'à une position haute vitesse H dans laquelle l'élément de changement de rapport 23 est en prise avec l'engrenage haute vitesse 22, et une position au point mort N. Le dispositif d'actionnement 36 est configuré de façon à pouvoir être amené dans une position basse vitesse L dans laquelle l'élément de changement de rapport 31 est en prise avec l'engrenage basse vitesse 29 et dans une position haute vitesse H dans laquelle l'élément de changement de rapport 31 est en prise avec l'engrenage haute vitesse 30. Comme représenté sur les figures 1 et 2, un dispositif d'actionnement sous forme de vérin hydraulique double action 37 actionnant de manière coulissante l'élément de changement de rapport 26, et une vanne de contrôle 41 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique au dispositif d'actionnement 37, sont fournis au second dispositif de changement de vitesse primaire 15 ; et un dispositif d'actionnement sous forme de vérin hydraulique double action 38 qui actionne de manière coulissante l'élément de changement de rapport 34, et une vanne de contrôle 42 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique au dispositif d'actionnement 38 sont fournis au second dispositif de transmission secondaire 16. Le dispositif d'actionnement 37 est configuré de façon à pouvoir être amené dans une position basse vitesse L dans laquelle l'élément de changement de rapport 26 est en prise avec l'engrenage basse vitesse 24, dans une position haute vitesse H dans laquelle l'élément de changement de rapport 26 est en prise avec l'engrenage haute vitesse 25, et une position au point mort N. Le dispositif d'actionnement 38 est configuré de façon à pouvoir être amené dans une position basse vitesse L dans laquelle l'élément de changement de rapport 34 est en prise avec l'engrenage basse vitesse 32 et dans une position haute vitesse H dans laquelle l'élément de changement de vitesse 34 est en prise avec l'engrenage haute vitesse 33. Comme représenté sur la figure 2, la structure comporte une vanne magnétique de contrôle de réduction de pression proportionnelle 59 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique à l'embrayage de marche avant 75, une vanne magnétique de contrôle de réduction de pression proportionnelle 60 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique à l'embrayage de marche arrière 76, une vanne magnétique de contrôle de réduction de pression proportionnelle 61 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique au premier embrayage hydraulique 9 et une vanne magnétique de contrôle de réduction de pression proportionnelle 62 qui contrôle la fourniture de fluide hydraulique au second embrayage hydraulique 12. Comme représenté sur les figures 1 à 8, la structure ci-dessus fournit un état où la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à l'arbre de transmission 4 au moyen des premiers arbres de transmission primaire et secondaire 7 et 8 (l'état embrayé du premier embrayage hydraulique 9), dans lequel la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 23 est la position de première vitesse dans la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 31, la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 23 est la position de troisième vitesse dans la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 31, la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 23 est la position de cinquième vitesse dans la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 31, et la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 23 est la position de septième vitesse dans la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 31. Dans les positions de première et de troisième vitesse décrites ci-dessus, le second embrayage hydraulique 12 est débrayé, l'élément de changement de rapport 26 est positionné dans la position au point mort N, et l'élément de changement de rapport 34 est positionné dans la position basse vitesse L. Dans les positions de cinquième et de septième vitesse, le second embrayage hydraulique 12 est débrayé, l'élément de changement de rapport 26 est positionné dans la position au point mort N, et l'élément de changement de rapport 34 est positionné dans la position haute vitesse H. Comme représenté sur les figures 1 à 8, un état est prévu dans lequel la force motrice de l'arbre de transmission 2 est transmise à l'arbre de transmission 4 au moyen des seconds arbres de transmission primaire et secondaire 10 et 11 (état embrayé du second embrayage hydraulique 12), dans lequel la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 26 est la position de deuxième vitesse dans la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 34, la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 26 est la position de quatrième vitesse dans la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 34, la position basse vitesse L de l'élément de changement de rapport 26 est la position de sixième vitesse dans la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 34, et la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 26 est la position de huitième vitesse dans la position haute vitesse H de l'élément de changement de rapport 34. Dans les positions de deuxième et de quatrième vitesse décrites ci-dessus, le premier embrayage hydraulique 9 est débrayé, l'élément de changement de rapport 23 est positionné dans la position de point mort N, et élément de changement de rapport 31 est positionné dans la position basse vitesse L. Dans les positions de sixième et de huitième vitesse, le premier embrayage hydraulique 9 est débrayé, l'élément de changement de rapport 23 est positionné dans la position de point mort N, et l'élément de changement de rapport 31 est positionné dans la position haute vitesse H. Un levier de changement de vitesse 63 et un levier de marche avant/marche arrière 57 pouvant être actionnés dans les positions de la première jusqu'à la septième vitesse sont fournies, comme représenté sur la figure 2. Un commutateur fonctionnel 65 (correspondant à la partie d'actionnement) est prévu à l'extrémité supérieure de la partie de prise du levier de changement de vitesse 63. Le commutateur fonctionnel 65 peut être saillant et se rétracter par rapport au levier de changement de vitesse 63 et est sollicité du côté saillant. Les positions d'actionnement du levier de changement de vitesse 63, du levier de marche avant/marche arrière 57 et du commutateur fonctionnel 65 sont appliquées à l'entrée d'un contrôleur 64 (correspondant aux moyens de commande). Une unité d'affichage à sept segments 53 est prévue, et les positions d'actionnement du levier de changement de vitesse 63 sont affichées sur l'unité d'affichage 53, comme le sont les positions de changement de vitesse (position de la première à la huitième vitesse) des premiers dispositifs de transmission primaire et secondaire 13 et 14 et des seconds dispositifs de transmission primaire et secondaire 15 et 16 (voir la figure 8). Le contrôleur 64, comme décrit ci-dessus, actionne les vannes de contrôle 39 à 42 et 59 à 62, en se basant sur les positions d'actionnement du levier de changement de vitesse 63 et du levier de marche avant/marche arrière 57, et en se basant sur la position d'actionnement du commutateur fonctionnel 65 (premier et second mode de changement de vitesse), comme représenté sur la figure 2. Le contrôleur actionne le dispositif d'actionnement 35 à 38 et règle les embrayages de marche avant et de marche arrière 75 et 76 et le premier et le second embrayage hydraulique 9 et 12 dans les états de transmission et débrayé. Lorsque le levier de marche avant/marche arrière 57 est réglé dans la position de marche avant F, l'embrayage de marche avant 75 est réglé dans l'état embrayé et l'embrayage de marche arrière 76 est réglé dans l'état débrayé. Lorsque le levier de marche avant/marche arrière 57 est réglé dans la position de marche arrière R, l'embrayage de marche arrière 76 est réglé dans l'état embrayé et l'embrayage de marche avant 75 est réglé dans l'état débrayé. Une pédale d'embrayage actionnée manuellement par le pied (non représentée) est prévue pour les embrayages de marche avant et de marche arrière 75 et 76, et les positions d'actionnement de la pédale d'embrayage sont appliquées à l'entrée du contrôleur 64. Dans un état où le levier de marche avant/marche arrière 57 est réglé dans la position de marche avant F (l'embrayage de marche avant 75 est réglé dans l'état embrayé et l'embrayage de marche arrière 76 est réglé dans l'état débrayé), l'embrayage de marche avant 75 est en conséquence débrayé lorsque la pédale d'embrayage est enfoncée et l'embrayage de marche avant 75 est réglé dans l'état embrayé lorsque la pédale d'embrayage est relâchée. Dans un état où le levier de marche avant/marche arrière 57 est réglé dans la position de marche arrière R (l'embrayage de marche arrière 76 est réglé dans l'état embrayé et l'embrayage de marche avant 75 est réglé dans l'état débrayé), l'embrayage de marche arrière 76 est débrayé lorsque la pédale d'embrayage est enfoncée, et l'embrayage de marche arrière 76 est mis dans l'état embrayé lorsque la pédale d'embrayage est relâchée. Dans un tracteur agricole, le contrôleur 64 possède le premier et le second mode de changement de vitesse, et le conducteur choisit le premier et le second mode de changement de vitesse en utilisant le commutateur fonctionnel 65. Le premier mode de changement de vitesse est sélectionné lorsque le levier de changement de vitesse 63 est actionné et que le commutateur fonctionnel 65 n'a pas été enfoncé (c'est-à-dire, dans un état où le commutateur fonctionnel 65 fait saillie à partir du levier fonctionnel). Le second mode de changement de vitesse est sélectionné lorsque le commutateur fonctionnel 65 a été enfoncé (c'est-à-dire, dans un état où le commutateur fonctionnel 65 est rétracté dans le levier fonctionnel) et le levier de changement de vitesse 63 est actionné. La première moitié du premier mode de changement de vitesse est décrite ensuite en référence aux figures 3, 5 et 6. Dans un état avant que le levier de changement de vitesse 63 et le commutateur fonctionnel 65 soient actionnés, les positions de changement de vitesse actuelles (position de la première à la huitième vitesse) des premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que des seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont affichées sur l'unité d'affichage 53 (étape Si). Dans cet état, le premier mode de changement de vitesse est réglé lorsque le commutateur fonctionnel 65 n'a pas été enfoncé (étape S2) et que le levier de changement de vitesse 63 est actionné (étape S3). Comme décrit ci-dessous, lorsque le levier de changement de vitesse 63 est amené d'une position d'actionnement à une autre position d'actionnement dans le premier mode de changement de vitesse, les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que le second dispositif de changement de vitesse primaire et le second dispositif de changement de vitesse primaire 15 et 16, sont actionnés par des étapes simples depuis une position de changement de vitesse (de la première à la huitième position) qui correspond à la position fonctionnelle occupée avant l'actionnement du levier de changement de vitesse 63, de façon à suivre l'actionnement du levier de changement de vitesse 63 et sont actionnés de façon à parvenir à une position de changement de vitesse (position de la première à la huitième vitesse) qui correspond à la position fonctionnelle occupée à la suite de l'actionnement du levier de changement de vitesse 63 (position fonctionnelle à laquelle le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté). Lorsque par exemple, le levier de changement de vitesse 63 est déplacé de la position de la première vitesse à la position de la cinquième vitesse, une opération est exécutée dans les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que dans les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, pour changer le rapport des engrenages de la position de la première vitesse à la position de la deuxième vitesse, de la position de la deuxième vitesse à la position de la troisième vitesse, de la position de la troisième vitesse à la position de la quatrième vitesse, et de la position de la quatrième vitesse à la position de la cinquième vitesse. Lorsque par exemple, le levier de changement de vitesse 63 est déplacé de la position de la sixième vitesse à la position de la troisième vitesse, une opération est exécutée dans les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que dans les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, pour changer le rapport des engrenages de la position de la sixième vitesse à la position de la cinquième vitesse, de la position de la cinquième vitesse à la position de la quatrième vitesse, et de la position de la quatrième vitesse à la position de la troisième vitesse. Un état peut être établi dans lequel le levier de changement de vitesse 63 est dans la position de première vitesse (l'état dans lequel l'élément de changement de rapport 23 est dans la position basse vitesse L, l'élément de changement de rapport 26 est dans la position de point mort N, les éléments de changement de rapport 31 et 34 sont dans la position basse vitesse L, l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76), et le premier embrayage hydraulique 9 est embrayé avec une pression fonctionnelle Pl, et le second embrayage hydraulique 12 est débrayé avec une pression fonctionnelle P0). Dans cet état, le levier de changement de vitesse 63 est déplacé du côté des vitesses hautes (étape S3) et l'opération est arrêtée (étape S19) dans la position de cinquième vitesse (état dans lequel le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté dans la position de cinquième vitesse), et la position de cinquième vitesse dans laquelle s'est arrêté le levier de changement de vitesse 63 est mise dans la position de changement de vitesse cible (étape S20). Dans ce cas, lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé depuis la position de première vitesse comme décrit ci-dessous, les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont déplacés de manière à suivre l'action du levier de changement de vitesse 63. Comme décrit ci-dessus, l'élément de changement de rapport 26 est déplacé (étapes S4 et S5) depuis la position de point mort N jusqu'à la position basse vitesse L (du temps T11 au temps T12) lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé (étape S3) depuis l'état dans lequel le levier de changement de vitesse 63 est dans la position de première vitesse (temps T11). Les éléments de changement de rapport 23 et 31 sont ainsi mis dans la position de première vitesse, et les éléments de changement de rapport 26 est 34 sont mis dans la position de deuxième vitesse. Dans ce cas, l'élément de changement de rapport 34 n'est pas déplacé vers la position haute vitesse H et il est laissé (ignorance de l'étape S6) dans la position basse vitesse L (voir la figure 8). Lorsque l'élément de changement de rapport 26 est déplacé (étape S5) vers la position basse vitesse L (l'état de position de deuxième vitesse) (temps T12), la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est rapidement réduite jusqu'à la pression fonctionnelle P2 (entre les pressions fonctionnelles PO et Pl), et l'embrayage de marche avant (l'embrayage de marche arrière) est amené (étape S7) dans un état semi-embrayé (temps T12) (se référer à la ligne en trait plein A3). À peu près en même temps, la pression du second embrayage hydraulique 12 est relativement rapidement augmentée (du temps T12 au temps T13) depuis la pression fonctionnelle P0, et le second embrayage hydraulique est embrayé (se référer à la ligne en pointillés A2). En même temps, la pression du premier embrayage hydraulique 9 est relativement rapidement réduite depuis la pression fonctionnelle Pl, et le premier embrayage hydraulique est débrayé (étape S8) (du temps T12 au temps T13) (se référer à la ligne en trait mixte Al). Le résultat est un état embrayé par superposition dans lequel les deux forces motrices suivantes fusionnent : la force motrice transmise à l'arbre de transmission 4 lorsque les éléments de changement de rapport 23 et 31 sont dans la position de première vitesse, et la force motrice transmise à l'arbre de transmission 4 lorsque les éléments de changement de rapport 26 et 34 sont dans la position de deuxième vitesse, comme représenté sur la figure 1. Les fluctuations du couple sont absorbées, car l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76) dans un état semi-embrayé glisse dans une certaine mesure lorsque des fluctuations du couple sont produites dans l'état embrayé par superposition, et une force motrice ayant une faible importance de fluctuations dans le couple est transmise aux roues avant 77 et aux roues arrière 78. Lorsque le second embrayage hydraulique 12 est embrayé avec une pression fonctionnelle P1 et que le premier embrayage hydraulique 9 est débrayé avec une pression fonctionnelle PO (temps T13), l'élément de changement de rapport 23 est déplacé (étape S9) vers la position de point mort N (du temps T13 au temps T14). Dans ce cas, l'élément de changement de rapport 31 n'est pas déplacé vers la position haute vitesse H et il est laissé (ignorance de l'étape S10) dans la position basse vitesse L (voir la figure 8). Lorsque l'élément de changement de rapport 23 est déplacé vers la position de point mort N (temps T14), la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est progressivement augmentée depuis la pression fonctionnelle P2, et l'embrayage de marche avant (l'embrayage de marche arrière) est embrayé (étape Sil) lorsque la pression atteint la pression fonctionnelle P1 (du temps T14 au temps T15).L'opération de la position de première vitesse à la position de deuxième vitesse est ainsi achevée et la position de changement de vitesse (position de deuxième vitesse) des premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que des seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, est affichée sur l'unité d'affichage 53 après l'opération (étape S18). La seconde moitié du premier mode de changement de vitesse est ensuite décrite en référence à la figure 6. Lors de l'opération pour changer la position de vitesse de la position de première vitesse à la position de deuxième vitesse comme décrit ci-dessus, le processus passe des étapes S22 et S4 à l'étape S12, et les éléments de changement de rapport 23 et 31 sont déplacés vers la position de troisième vitesse, les éléments de changement de rapport 26 et 34 étant réglés dans la position de deuxième vitesse (étape S12). Dans ce cas, l'élément de changement de rapport 31 n'est pas déplacé vers la position haute vitesse H et il est laissé (ignorance de l'étape S13) dans la position basse vitesse L (voir la figure 8). La pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est rapidement réduite jusqu'à la pression fonctionnelle P2 (entre les pressions fonctionnelles PO et P1), et l'embrayage de marche avant (l'embrayage de marche arrière) est actionné dans un état semi-embrayé (étape S14). À peu près en même temps, la pression du premier embrayage hydraulique 9 est relativement rapidement augmentée depuis la pression fonctionnelle P0, et le second embrayage hydraulique est embrayé. En même temps, la pression du second embrayage hydraulique 12 est relativement rapidement réduite depuis la pression fonctionnelle P1, et le premier embrayage hydraulique est débrayé (étape S15). Le résultat est un état embrayé par superposition dans lequel les deux forces motrices suivantes fusionnent : la force motrice transmise à l'arbre de transmission 4 lorsque les éléments de changement de rapport 26 et 34 sont dans la position de deuxième vitesse, et la force motrice transmise à l'arbre de transmission 4 lorsque les éléments de changement de rapport 23 et 31 sont dans la position de troisième vitesse, comme représenté sur la figure L Les fluctuations du couple sont absorbées, car l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76) dans un état semi-embrayé glisse dans une certaine mesure lorsque des fluctuations du couple sont produites dans l'état embrayé par superposition, et une force motrice ayant une faible importance de fluctuations dans le couple est transmise aux roues avant 77 et aux roues arrière 78. Lorsque le premier embrayage hydraulique 9 est embrayé avec une pression fonctionnelle P1 et que le second embrayage hydraulique 12 est débrayé avec une pression fonctionnelle P0, l'élément de changement de rapport 26 est déplacé (étape S16) vers la position de point mort N. Dans ce cas, l'élément de changement de rapport 34 n'est pas déplacé vers la position haute vitesse H et est laissé (ignorance de l'étape S17) dans la position basse vitesse L (voir la figure 8). Lorsque l'élément de changement de rapport 26 est déplacé dans la position de point mort N, la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est progressivement augmentée depuis la pression fonctionnelle P2 et l'embrayage de marche avant (l'embrayage de marche arrière) est embrayé (étape S11) lorsque la pression atteint la pression fonctionnelle P1. L'opération de la position de deuxième vitesse à la position de troisième vitesse est ainsi achevée et la position de changement de vitesse (position de troisième vitesse) des premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que des seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, est affichée sur l'unité d'affichage 53 après l'opération (étape S18). Lorsque l'opération de la position de deuxième vitesse à la position de troisième vitesse est achevée, l'opération de la position de troisième vitesse à la position de quatrième vitesse, dans laquelle les éléments de changement de rapport 23 et 31 sont dans la position de troisième vitesse et les éléments de changement de rapport 26 est 34 sont dans la position de quatrième vitesse, est ensuite effectuée en se basant sur le paragraphe précédent [6] et les étapes S4 à S11 (dans ce cas, les éléments de changement de rapport 34 et 31 ne sont pas déplacés vers la position haute vitesse H et sont laissés (ignorance des étapes S6 et S10) dans la position basse vitesse L (voir la figure 8)). L'opération de la position de quatrième vitesse à la position de cinquième vitesse, dans laquelle les éléments de changement de rapport 26 est 34 sont dans la position de quatrième vitesse et les éléments de changement de rapport 23 et 31 sont dans la position de cinquième vitesse, est ensuite effectuée en se basant sur ce paragraphe et l'étape S4, les étapes S12 à S17 et l'étape S11 (dans ce cas, l'élément de changement de rapport 31 est déplacé de la position basse vitesse L à la position haute vitesse H à l'étape S13, et l'élément de changement de rapport 34 est déplacé de la position basse vitesse L à la position haute vitesse H à l'étape S17) (voir la figure 8). Les opérations à une seule étape et l'affichage de la position de changement de vitesse des premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que des seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont ainsi répétées, et l'opération se termine lorsque la position de changement de vitesse est dans la position de changement de vitesse cible (position de cinquième vitesse) dans laquelle le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté (étape S22). Le second mode de changement de vitesse est ensuite décrit en référence aux figures 4, 5 et 7. Dans l'état qui précède l'actionnement du levier de changement de vitesse 63 et le commutateur fonctionnel 65, les positions de changement de vitesse actuelles (les positions de la première jusqu'à la huitième vitesse) des premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que des seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont affichées sur l'unité d'affichage 53 (étape Si). Lorsque le commutateur fonctionnel 60 est enfoncé dans cet état (étape S2), le second mode de changement de vitesse est réglé. Dans le second mode de changement de vitesse, comme décrit ci-dessous, lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé d'une position fonctionnelle à une autre position fonctionnelle, les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont actionnés dans un processus unique d'une position de changement de vitesse (les positions de la première jusqu'à la huitième vitesse) qui correspond à la position fonctionnelle occupée avant l'actionnement du levier de changement de vitesse 63, jusqu'à la position de changement de vitesse (première à huitième position) qui correspond à une position fonctionnelle occupée à la suite de l'actionnement du levier de changement de vitesse 63 (position fonctionnelle dans laquelle le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté), sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires (par exemple, lorsque le commutateur fonctionnel 65 est enfoncé et que le levier de changement de vitesse 63 est déplacée de la position de première vitesse à la position de quatrième vitesse, les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont déplacés en un processus unique de la position de première vitesse à la position de quatrième vitesse). Un état peut être déterminé dans lequel le levier de changement de vitesse 63 est dans la position de première vitesse (état dans lequel l'élément de changement de rapport 23 est dans la position basse vitesse L, l'élément de changement de rapport 26 est dans la position de point mort N, les éléments de changement de rapport 31 et 34 sont dans la position basse vitesse L, l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76) et le premier embrayage hydraulique 9 sont embrayés avec une pression fonctionnelle Pl, et le second embrayage hydraulique 12 est débrayé avec une pression fonctionnelle P0). Dans cet état, le commutateur fonctionnel 65 est enfoncé/actionné (le commutateur fonctionnel 65 est enfoncé puis relâché) (étape S2), et le second mode de changement de vitesse est sélectionné. La pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est ainsi rapidement réduite jusqu'à la pression fonctionnelle PO pour débrayer l'embrayage (étape S31) (temps T21) (se référer à la ligne en trait plein A3), la position fonctionnelle actuelle du levier de changement de vitesse 63 est affichée par l'unité d'affichage 53 lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé depuis la position de première vitesse (étape S32 et S33), et la position fonctionnelle dans laquelle le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté (l'état dans lequel le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté) est déterminée comme la position de changement de vitesse cible (étape S34). Puisque la position fonctionnelle dans laquelle le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté est affichée par l'unité d'affichage 53, la position de changement de vitesse cible peut être confirmée en observant l'unité d'affichage 53. Lorsque la position de changement de vitesse cible est réglé de la manière décrite ci-dessus (étape S34), les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14 (éléments de changement de vitesse 23 et 31), ainsi que les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16 (éléments de changement de vitesse 26 et 34), sont déplacés (étape S35) en un processus unique vers la position de changement de vitesse cible (voir la figure 8), et le premier et le second embrayage hydraulique 9 et 12 sont embrayés ou débrayés (étape S36) de façon à correspondre à la position de changement de vitesse cible (voir la figure 8). Lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé de la position de première vitesse à la position de quatrième vitesse et que la position de quatrième vitesse est déterminée comme la position de changement de vitesse cible (étape S34), l'élément de changement de rapport 23 est déplacé de la position basse vitesse L à la position de point mort N, et l'élément de changement de rapport 26 est déplacé de la position de point mort N à la position haute vitesse H (du temps T22 au temps T23) (les éléments de changement de rapport 31 et 34 sont maintenus dans la position basse vitesse L). En même temps, la pression du premier embrayage hydraulique 9 est relativement rapidement réduite jusqu'à la pression fonctionnelle PO pour débrayer le premier embrayage hydraulique (temps T22) (se référer à la ligne en pointillés Al), et la pression du second embrayage hydraulique 12 est relativement rapidement augmentée jusqu'à la pression fonctionnelle Pl pour embrayer le second embrayage hydraulique (temps T22) (se référer à la ligne en pointillés A2). La pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est progressivement augmentée depuis la pression fonctionnelle PO jusqu'à atteindre la pression fonctionnelle Pl (se référer à la ligne en trait plein A3), et l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76) est embrayé (étape S37) (temps T24) (se référer à la ligne en trait plein A3). L'opération est ainsi terminée. Lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé par exemple, de la position de deuxième vitesse jusqu'à la position de première vitesse, les éléments de changement de rapport 23 et 26 (les éléments de changement de rapport 31 et 34 sont maintenus dans la position basse vitesse L) sont déplacés de la manière représentée sur la figure 8. Les états du premier et du second embrayage hydraulique 9 et 12 sont inversés sur la figure 4, le premier embrayage hydraulique 9 est commuté d'un état débrayé vers un état embrayé, le second embrayage hydraulique 12 est commuté d'un état embrayé vers un état débrayé et la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est augmentée de la manière indiquée par la ligne en trait plein A3 sur la figure 4. Lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé, par exemple, de la position de première vitesse jusqu'à la position de troisième vitesse, l'élément de changement de rapport 23 est actionné de la manière représentée sur la figure 8. L'élément de changement de rapport 26 reste dans la position de point mort N (les éléments de changement de rapport 31 et 34 sont maintenus dans la position basse vitesse L), le premier embrayage hydraulique 9 est maintenu embrayé, le second embrayage hydraulique 12 est maintenu débrayé, et la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est augmentée et réduite de la manière indiquée par la ligne en trait plein A3 sur la figure 4. Lorsque le levier de changement de vitesse 63 est déplacé, par exemple, de la position de deuxième vitesse jusqu'à la position de quatrième vitesse, l'élément de changement de rapport 26 est actionné de la manière représentée sur la figure 8. L'élément de changement de rapport 23 reste dans la position de point mort N (les éléments de changement de rapport 31 est 34 sont maintenus dans la position basse vitesse L), le premier embrayage hydraulique 9 est maintenu débrayé, le second embrayage hydraulique 12 est maintenu embrayé, et la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est augmentée et réduite de la manière indiquée par la ligne en trait plein A3 sur la figure 4. Dans le premier mode de changement de vitesse décrit dans les paragraphes précédents, le levier de changement de vitesse 63 est déplacé d'une position fonctionnelle vers une autre position fonctionnelle, et les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14, ainsi que les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16, sont actionnés par des étapes simples (étapes S4 à S22 sur la figure 6) de façon à suivre l'actionnement du levier de changement de vitesse 63 (de façon à changer de rapport vers la position de changement de vitesse cible dans laquelle le levier de changement de vitesse 63 s'est arrêté). Lorsque le commutateur fonctionnel 65 est enfoncé dans cet état (étape S21), le processus avance jusqu'à l'étape S34 et les premiers dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 13 et 14 (éléments de changement de rapport 23 et 31), ainsi que les seconds dispositifs de changement de vitesse primaire et secondaire 15 et 16 (éléments de changement de rapport 26 et 34), sont déplacés en un processus unique vers la position de changement de vitesse cible (étapes S35 à S37). [Premier autre mode de réalisation] Dans la configuration décrite ci-dessus, l'étape S31 de la figure 7 peut être prévue entre les étapes S34 et S35 de la figure 7 dans le second mode de changement de vitesse. Configuré de cette manière, l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76) n'est pas immédiatement débrayé, même si le commutateur fonctionnel 65 est enfoncé/actionné (le commutateur fonctionnel 65 est enfoncé, puis relâché) et le second mode de changement de vitesse est réglé. En remplacement, le levier de changement de vitesse 63 est actionné après cela, et lorsque le levier de changement de vitesse 63 s'arrête et que la position de changement de vitesse cible est déterminée, la pression de l'embrayage de marche avant 75 (de l'embrayage de marche arrière 76) est rapidement réduite jusqu'à la pression fonctionnelle P0, l'embrayage de marche avant (l'embrayage de marche arrière) est débrayé, et le processus avance jusqu'aux étapes S35 et S37. Le temps durant lequel l'embrayage de marche avant 75 (l'embrayage de marche arrière 76) est débrayé (le temps durant lequel la force motrice n'est pas transmise aux roues avant 77 et aux roues arrière 78) peut être rendu inférieur à celui décrit dans la description des modes de réalisation préférés. [Second autre mode de réalisation] Dans la configuration décrite ci-dessus, le premier dispositif de changement de vitesse primaire 13 représenté sur la figure 1 peut être disposé entre le premier arbre de transmission secondaire 8 et l'arbre de transmission 4, et le premier dispositif de transmission secondaire 14 peut être disposé entre le premier arbre de transmission primaire 7 et l'arbre de transmission 2. Le second dispositif de changement de vitesse primaire 15 représenté sur la figure 1 peut être disposé entre le second arbre de transmission secondaire 11 et l'arbre de transmission 4, et le second dispositif de transmission secondaire 16 peut être disposé entre le second arbre de transmission primaire 10 et l'arbre de transmission 2. La présente invention peut s'appliquer à des véhicules de travaux munis d'un dispositif de changement de vitesse d'avancement sous forme d'un embrayage hydraulique tel que décrit dans le document du brevet 1, et peut s'appliquer à un véhicule de travaux munis de dispositifs à chenilles gauche et droite (non représentés) à la place des roues avant 77 et des roues arrière 78 | Une structure de changement de vitesse pour un véhicule de travaux, comprend un changement de vitesse, un levier de changement de vitesse (63), des moyens de commande (64) pour contrôler le changement de vitesse, et une partie d'actionnement (65) prévue sur le levier de vitesse (63), les moyens de commande (64) comportent un premier mode de changement de vitesse pour actionner le changement de vitesse par des étapes simples, et un second mode de changement de vitesse pour actionner le changement de vitesse sans passer par des positions intermédiaires, les moyens de commande (64) actionnent le changement de vitesse dans le premier mode de changement de vitesse lorsque la partie d'actionnement (65) n'est pas actionnée et que le levier de vitesse (63) est actionné, et actionnent le changement de vitesse dans le second mode lorsque la partie d'actionnement (65) et que le levier de changement de vitesse (63) sont actionnés. | 1. Structure de changement de vitesse pour un véhicule de travaux, comprenant : un dispositif de changement de vitesse d'avancement (13, 14, 15, 16) ayant une pluralité de positions de changement de vitesse ; un levier de changement de vitesse actionné manuellement (63) ; des moyens de commande (64) pour commander le dispositif de changement de vitesse d'avancement ; et une partie d'actionnement pouvant être actionnée manuellement (65) prévue sur le levier de changement de vitesse (63), caractérisée en ce que les moyens de commande (64) comportent un premier mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement (13, 14, 15, 16) par des étapes simples de façon à suivre l'action du levier de changement de vitesse (63), et un second mode de changement de vitesse pour actionner le dispositif de changement de vitesse d'avancement sans passer par des positions de changement de vitesse intermédiaires, jusqu'à une position de changement de vitesse qui correspond à la position d'actionnement après que le levier de changement de vitesse (63) a été déplacé depuis la position de changement de vitesse qui correspond à la position fonctionnelle avant d'avoir actionné le levier de changement de vitesse (63) ; et les moyens de commande (64) actionnent le dispositif de changement de vitesse d'avancement (13, 14, 15, 16) dans le premier mode de changement de vitesse lorsque la partie d'actionnement (65) n'est pas actionnée et que le levier de changement de vitesse (63) est actionné, et actionnent le dispositif de changement de vitesse d'avancement (13, 14, 15, 16) dans le second mode de changement de vitesse lorsqu'à la fois la partie d'actionnement (65) et le levier de changement de vitesse (63) sont actionnés. 2. Structure de changement de vitesse selon la 1, caractérisée en ce que :la partie d'actionnement (65) est disposée de manière saillante et rétractable dans le levier de changement de vitesse (63) et est sollicitée du côté saillant ; et le moyen de commande (64) actionne le dispositif de changement de vitesse d'avancement (13, 14, 15, 16) dans le premier mode de changement de vitesse lorsque le levier de changement de vitesse (63) est actionné dans un état où la partie d'actionnement (65) est saillante, et actionne le dispositif de changement de vitesse d'avancement (13, 14, 15, 16) dans le second mode de changement de vitesse lorsque le levier de changement de vitesse est actionné dans un état où la partie d'actionnement (65) a été rétractée. 3. Structure de changement de vitesse selon la 1, caractérisée en ce que la partie d'actionnement (65) est disposée sur l'extrémité supérieure de la partie de prise du levier de changement de vitesse (63). 4. Structure de changement de vitesse selon la 2, caractérisée en ce que la partie d'actionnement (65) est disposée sur l'extrémité supérieure de la partie de prise du levier de changement de vitesse (63). | F,B | F16,B60 | F16H,B60K | F16H 59,B60K 20 | F16H 59/04,B60K 20/02 |
FR2901359 | A1 | METHODE D'OBSERVATION ET DE MESURE DE L'APTITUDE A COULER DE PRODUITS UTILISES COMME BAINS DE CATAPHORESE ET SON APPLICATION. | 20,071,123 | n'est représentatif que des coulures dues à un accostage, et non des différents types de coulures qui peuvent être observées sur une structure. Ainsi, ce test est peu représentatif du phénomène global observé et peu exploitable. Un deuxième test consiste à réaliser une application de peinture par cataphorèse sur une plaque phosphatée, suivie d'un égouttage pendant 10 minutes, puis d'un dépôt de gouttes du produit du bain de cataphorèse sur la plaque en position horizontale. Généralement des gouttes de différents volumes connus sont déposées. La plaque est ensuite soumise à une étape de cuisson, toujours en position horizontale. Le bouillonnement et l'épaisseur des gouttes sont ensuite évalués visuellement. Ce test permet de déposer de manière précise différents volumes de gouttes et présente une bonne répétitivité. Il présente cependant l'inconvénient d'être difficile à manipuler, et de ne permettre que l'observation de gouttes et non de coulures. De plus, peu d'écarts sont observés entre les différents produits, de sorte qu'il est difficile de déterminer quel est le produit qui engendre le moins de coulures pour une application déterminée. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant une méthode d'observation et de mesure de l'aptitude à couler de produits utilisés comme bains de cataphorèse, notamment pour des structures automobiles, qui soit représentative des défauts observés sur les structures en sortie d'une chaîne d'application de peinture par cataphorèse, simple à mettre en oeuvre, et qui permette un classement des produits en fonction de leur aptitude à couler, dans les conditions d'une application industrielle prédéterminée. A cet effet, l'objet de l'invention concerne une méthode d'observation et de mesure de l'aptitude à couler de produits utilisés comme bains de cataphorèse destinés à revêtir des structures pour une application industrielle prédéterminée, dans des conditions comparables à celles de ladite application industrielle, comprenant les étapes successives suivantes : (i) appliquer une couche de peinture sur une plaque par cataphorèse par immersion dans un bain d'une peinture conductrice d'électricité à tester dans des conditions permettant d'obtenir un dépôt de peinture d'une épaisseur pré-déterminée comparable à l'épaisseur obtenue avec ladite application industrielle, (ii) rincer la plaque recouverte de peinture au moyen d'un produit de rinçage afin d'éliminer le surplus de peinture conductrice non déposée lors de la cataphorèse, (iii) éliminer le produit de rinçage de la plaque recouverte de peinture, (iv) déposer sur une face de test de la plaque recouverte de peinture et placée horizontalement au moins deux gouttes de ladite peinture conductrice d'un volume prédéterminé, les gouttes pouvant présenter des volumes différents, (v) placer la plaque à l'intérieur d'une étuve dans une position inclinée par rapport à l'horizontale, la face de test étant orientée vers le haut, (vi) cuire la plaque ainsi inclinée dans les mêmes conditions de température et de durée que ladite application industrielle, (vii) observer et mesurer la forme, l'aspect et la dimension des gouttes déposées après cuisson. Les conditions de la méthode d'observation et de mesure sont ainsi très proches et représentatives des conditions de l'application industrielle pour laquelle on veut étudier l'aptitude à couler d'une peinture ionique. En particulier, cette méthode est représentative des conditions d'application dans l'industrie automobile, sans toutefois s'y limiter. L'application de peinture par cataphorèse de structure automobile comprend en effet les étapes (i), (ii), (iii), (v), et (vii) de la méthode selon l'invention, la plaque correspondant à une surface de la structure automobile à revêtir qui est dans une position inclinée, ce qui peut provoquer la coulure de gouttes de peinture qui n'ont pas été éliminées lors de l'étape de rinçage. Avantageusement, l'étape d'observation et de mesure comprend une ou plusieurs des étapes suivantes : - mesure de la largeur, et/ou de la longueur et/ou de l'épaisseur des coulures observées, - mesure de l'épaisseur des gouttes de rétention observées au niveau des extrémités inférieures des coulures. - mesure du diamètre et de l'épaisseur des gouttes n'ayant pas coulé, - observation de bulles au niveau des coulures, et/ou des gouttes n'ayant pas coulé, et/ou des gouttes de rétention, - observation des écarts de couleurs entre d'une part les coulures, et/ou les gouttes de rétention et/ou les gouttes n'ayant pas coulé, et d'autre part le reste de la surface de la plaque. La mesure et/ou l'observation systématique d'un ou plusieurs des paramètres énoncés ci-dessus permet de comparer les différents produits testés dans les mêmes conditions. De préférence, lors de l'étape de cuisson, la face de test de la plaque inclinée est protégée par un cache de manière à protéger les gouttes des mouvements d'air. Ceci permet d'éviter que les systèmes de ventilation existant habituellement dans les étuves ne perturbent l'écoulement des gouttes, ce qui fausserait les observations. Avantageusement, le volume d'au moins une goutte déposée au cours de l'étape (iv) et l'inclinaison de la plaque choisie lors de l'étape (vi) est déterminé de manière à ce que ladite goutte coule lors de la cuisson sans couler en dehors de la plaque. Il est ainsi possible de mesurer la longueur de la coulure. Avantageusement, le volume d'au moins une goutte déposée au cours de l'étape (iv) et l'inclinaison de la plaque choisie lors de l'étape (vi) sont déterminées de manière à ce que ladite goutte ne coule pas. Il est alors possible d'observer le comportement de cette goutte et notamment la formation éventuelle de bulles, ou la différence de coloration observée par rapport au reste de la plaque. Avantageusement, au cours de l'étape (iv), le volume des gouttes est choisi de 30 à 80 microlitres environ pour une inclinaison de la plaque comprise de 10 à 20 environ par rapport à l'horizontale. Ces valeurs sont à déterminer par des essais pour chaque type d'application industrielle pour laquelle on souhaite tester une peinture. De préférence, le produit de rinçage utilisé au cours de l'étape de rinçage est de l'eau déminéralisée, mais d'autres produits de rinçage adaptés peuvent être employés. De préférence également, le produit de rinçage est éliminé de la plaque par chauffage de la plaque, la plaque étant en position inclinée par rapport à l'horizontale. Cette inclinaison permet de favoriser l'élimination du produit de rinçage. Cette élimination est en effet nécessaire afin d'éviter toute dilution des gouttes de peinture à tester dans des traces de produit de rinçage, ce qui fausserait l'étude du comportement de la peinture. L'invention concerne également l'application de la méthode d'observation et de mesure selon l'invention à la comparaison de l'aptitude à couler de différentes peintures ioniques utilisées pour peindre par cataphorèse des structures automobiles, dans laquelle chaque peinture est testée dans les mêmes conditions. L'observation et la mesure des plaques obtenues pour chaque peinture permettent ainsi à l'utilisateur de choisir la peinture la plus appropriée à son application. Avantageusement, dans une application dans laquelle les structures automobiles ont subi un ou plusieurs traitements de surface préalables, la plaque utilisée dans la méthode a également subi le ou les mêmes traitements de surface que lesdites structures. Pour certaines applications, notamment dans l'industrie automobile, la plaque de test est, par exemple, phosphatée. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'une plaque de test au moment du dépôt des gouttes de peinture, en position horizontale avant inclinaison ; - la figure 2 est une représentation schématique de côté d'un support d'une plaque de test pour la réalisation de la méthode selon l'invention, la plaque étant inclinée ; - la figure 3 est une vue de dessus d'une plaque de test à la fin de la méthode de test selon l'invention. Un exemple de mise en oeuvre d'une méthode d'observation et de mesure selon l'invention est décrit ci-après pour une application à l'industrie automobile. Plus précisément, l'application industrielle pour laquelle on souhaite observer le comportement des peintures pour bains de cataphorèse, correspond aux conditions pour revêtir les structures de peau externe d'un véhicule. Pour ce type d'application, l'épaisseur de peinture que l'on souhaite obtenir par cataphorèse sur la structure est typiquement de l'ordre de 20 microns, avec une erreur de 2 microns. Bien entendu cette épaisseur peut varier en fonction des applications. Une première étape de la méthode selon l'invention consiste à. réaliser un dépôt de peinture sur une plaque de test 1 mesurant par exemple 9 cm de large sur 19 cm de long, dans un bain de cataphorèse dans des conditions permettant d'obtenir une épaisseur de peinture de 20 2 microns. A cet effet, les paramètres suivants : température d'application, durée de montée en tension, tension et temps d'application, sont réglés de manière à obtenir cette épaisseur. Les structures automobiles présentant une surface phosphatée, on utilise une plaque de test identique aux structures de cette application particulière : la plaque est donc phosphatée dans cet exemple. Au cours d'une deuxième étape, la plaque de test, maintenant recouverte d'une couche de peinture d'une épaisseur de 20 2 microns, est rincée avec de l'eau déminéralisée comme produit de rinçage, par exemple au moyen d'un jet. Cette étape permet d'enlever le surplus de bain de cataphorèse qui ne s'est pas déposé sur la surface de la plaque en sortie de l'étape précédente. La plaque de test est ensuite séchée afin d'éliminer toute trace du produit de rinçage. Cette étape de séchage peut être réalisée dans une étuve chauffée à 40 pendant 10 minutes environ, la plaque de test étant inclinée par rapport à l'horizontale de 70 environ afin de favoriser l'égouttage. Bien entendu, la température et la durée de chauffage peuvent varier, pourvu que la plaque soit entièrement sèche à la fin de cette étape, le produit de rinçage ayant été éliminé par évaporation. Il n'est également pas forcément nécessaire d'incliner la plaque, pourvu qu'au moins une face de la plaque, destinée à servir de surface de test, puisse être complètement séchée. Sur la chaîne d'application de peinture, la structure automobile s'égoutte lors de son transport de la ligne de rinçage vers l'étuve pour la cuisson de la peinture du fait des mouvements induits par son déplacement. On prélève ensuite au moyen d'une micropipette une quantité déterminée de la peinture ionique qui a été utilisée comme bain de cataphorèse. Des gouttes de volumes prédéterminés sont déposées sur la plaque de test placée horizontalement au moyen de la micropipette : ces gouttes sont déposées le long d'une ligne horizontale située à proximité d'un bord de la plaque, tel que représenté sur la figure 1. Trois gouttes G de peinture présentant des volumes de 30, 50 et 80 pl (à 1%), respectivement, sont déposées dans cet ordre sur la face de test (face supérieure) de la plaque. La plaque de test est ensuite inclinée d'un angle a de 15 environ par rapport à l'horizontale, sa face de test étant dirigée vers le haut, au moyen d'un support adapté, tel que représenté sur la figure 2 . La plaque est orientée de manière à ce que son extrémité sur laquelle sont déposées les gouttes G soit plus élevée que son autre extrémité. Ce support consiste par exemple en une plaque 2 pourvue de rainures inclinées 3 dans lesquelles sont insérées deux pattes de support 4 et 5 respectivement, dont l'une 4 sert de butée à l'extrémité inférieure de la plaque de test 1 (du côté opposé aux gouttes G déposées), et l'autre 5 supporte le dessous de la plaque de test 1, la longueur de cette dernière patte 5 étant choisie de manière à obtenir l'angle a désiré. La plaque de test 1 ainsi inclinée est ensuite placée dans une étuve, un cache 6 étant placé au dessus de la face de test de la plaque afin d'éviter que les mouvements d'air ne perturbent l'écoulement des gouttes sur cette face de test. De préférence, ce cache 6 se présente sous la forme d'une cloche placée au dessus de la plaque de test et de son support 2. Cette cloche peut présenter par exemple une forme arrondie ou parallélépipédique. Dans l'étuve, la plaque est montée en 18 minutes à une température de 180 C, puis est maintenue 20 minutes à cette température. Ces conditions de cuisson de la peinture déposées correspondent aux conditions utilisées pour l'application envisagée dans cet exemple, à savoir pour l'application de peinture sur la peau externe d'un véhicule. La plaque est ensuite sortie de l'étuve, et l'on observe et mesure l'aspect, la forme et les dimensions des gouttes, à savoir : - largeur, longueur et épaisseur des coulures observées, (par coulure, on désigne une traînée de peinture sur la plaque issue d'une goutte), - épaisseur des gouttes de rétention observées au niveau des extrémités inférieures des coulures (par goutte de rétention, on désigne la goutte située à l'extrémité inférieure d'une coulure, dans laquelle s'est accumulée le produit ayant coulé). - diamètre et épaisseur des gouttes n'ayant pas coulé, - observation de bulles au niveau des coulures, des gouttes n'ayant pas coulé, et des gouttes de rétention, - observation des écarts de couleurs entre d'une part les coulures, les gouttes de rétention et les gouttes n'ayant pas coulé, et d'autre part le reste de la surface de la plaque. On peut également prendre en compte le jaunissement de la couleur. Les différentes dimensions énumérées ci-dessus sont mesurées au moyen d'un réglet millimétré et d'un appareil de mesure d'épaisseur, par exemple un palmer. Ces différents critères sont rassemblés dans le tableau 1 ciaprès Tableau 1 : Critères de mesure et d'observation Critères Gouttes G Coulures Gouttes de Rétention Taille Diamètre (mm) Largeur x longueur (mm) Epaisseur pm pm (épaisseur pm minimale à maximale) Bulles Oui : + à +++ (taille, quantité) / Non Couleur Ecart par rapport au film déposé de 20 pm : =, + à +++ La figure 3 représente une plaque obtenue avec une peinture typique A utilisée pour l'application de peinture sur un véhicule. On peut observer des bulles formées sur les gouttes de 30 p1 et de 20 50 pl, ces gouttes n'ayant pas engendré de coulure lors de la cuisson. La goutte de 80 pl a engendré une coulure, dont la longueur L, mesurée de l'extrémité inférieure de la marque de la goutte initiale à l'extrémité inférieure de la goutte en fin de coulure (goutte de rétention) est de 110 mm. Des bulles sont également observées au niveau de la 25 goutte de rétention, tandis que la marque de la goutte initiale est également visible.15 Le tableau 2 suivant indique les critères mesurés pour la goutte de 80 pl pour la plaque obtenue avec le produit A, ainsi que ceux mesurés pour un produit B. Tableau 2 : Observations après cuisson des gouttes de 80 pl pour deux produits A et B (inclinaison de la plaque : a = 15 ) Goutte de Produit A Produit B 80 pl Goutte Coulure Goutte Goutte Coulure Goutte de de rétention rétention Taille 12 6,5x110 10,5 6x70 _ Epaisseur 2 ,8 7 à 8 640 ù 6,5 4 à 6 190 Bulles N N +++ N N + Ecart de ++ +++ +++ + _ ++ couleur Il apparaît clairement à la lecture des résultats présentés dans le 10 tableau 2 que le produit B donne lieu à des défauts nettement moins visibles et importants que le produit A. L'utilisateur préférera ainsi utiliser le produit A plutôt que le produit B | L'invention concerne une méthode d'observation et de mesure de l'aptitude à couler de produits utilisés comme bains de cataphorèse, notamment pour des structures automobiles, qui soit représentative des défauts observés sur les structures en sortie d'une chaîne d'application de peinture par cataphorèse, simple à mettre en oeuvre, et qui permette un classement des produits en fonction de leur aptitude à couler, dans les conditions d'une application industrielle prédéterminée.L'invention concerne également l'application de cette méthode à la comparaison de produits utilisés pour bains de cataphorèse, notamment dans l'industrie automobile. | 1. Méthode d'observation et de mesure de l'aptitude à couler de produits utilisés comme bains de cataphorèse destinés à revêtir des structures pour une application industrielle prédéterminée, dans des conditions comparables à celles de ladite application industrielle, comprenant les étapes successives suivantes : (i) appliquer une couche de peinture sur une plaque par cataphorèse par immersion dans un bain d'une peinture conductrice d'électricité à tester dans des conditions permettant d'obtenir un dépôt de peinture d'une épaisseur pré-déterminée comparable à l'épaisseur obtenue avec ladite application industrielle, (ii) rincer la plaque recouverte de peinture au moyen d'un produit de rinçage afin d'éliminer le surplus de peinture conductrice non déposée lors de la cataphorèse, (iii) éliminer le produit de rinçage de la plaque recouverte de peinture, (iv) déposer sur une face de test de la plaque recouverte de peinture et placée horizontalement au moins deux gouttes de ladite peinture conductrice d'un volume prédéterminé, les gouttes pouvant présenter des volumes différents, (v) placer la plaque à l'intérieur d'une étuve dans une position inclinée par rapport à l'horizontale, la face de test étant orientée vers le haut, (vi) cuire la plaque ainsi inclinée dans les mêmes conditions de température et de durée que ladite application industrielle, (vii) observer et mesurer la forme, l'aspect et la dimension des gouttes déposées après cuisson. 2. Méthode d'observation et de mesure selon la 1, dans laquelle l'étape d'observation et de mesure comprend une ou plusieurs des étapes suivantes : - mesure de la largeur, et/ou de la longueur et/ou de l'épaisseur des coulures observées, - mesure de l'épaisseur des gouttes de rétention observées au niveau des extrémités inférieures des coulures. -mesure du diamètre et de l'épaisseur des gouttes n'ayant pas coulé,-observation de bulles au niveau des coulures, et/ou des gouttes n'ayant pas coulé, et/ou des gouttes de rétention, - observation des écarts de couleurs entre d'une part les coulures, et/ou les gouttes de rétention et/ou les gouttes n'ayant pas coulé, et 5 d'autre part le reste de la surface de la plaque. 3. Méthode d'observation et de mesure selon la 1 ou 2, dans laquelle, lors de l'étape de cuisson, la face de test de la plaque inclinée est protégée par un cache de manière à protéger les gouttes des mouvements d'air. 10 4. Méthode d'observation et de mesure selon l'une des 1 à 3, dans laquelle le volume des gouttes déposées au cours de l'étape (iv) et l'inclinaison de la plaque choisie lors de l'étape (vi) sont déterminées de manière à ce qu'au moins une goutte coule lors de la cuisson sans couler en dehors de la plaque. 15 5. Méthode d'observation et de mesure selon l'une des 1 à 4, dans laquelle le volume d'au moins une goutte déposée au cours de l'étape (iv) et l'inclinaison de la plaque choisie lors de l'étape (vi) sont déterminées de manière à ce que ladite goutte ne coule pas. 20 6. Méthode d'observation et de mesure selon la 4 ou 5, dans laquelle, au cours de l'étape (iv), le volume des gouttes est choisi de 30 à 80 microlitre environ pour une inclinaison de la plaque comprise de 10 à 20 environ par rapport à l'horizontale. 7. Méthode d'observation et de mesure selon l'une des 25 1 à 6, dans laquelle le produit de rinçage est éliminé de la plaque par chauffage de la plaque, la plaque étant en position inclinée par rapport à l'horizontale. 8. Application de la méthode d'observation et de mesure selon l'une des 1 à 7 à la comparaison de l'aptitude à couler de 30 différentes peintures ioniques utilisées pour peindre par cataphorèse des structures automobiles, dans laquelle chaque peinture est testée dans les mêmes conditions. 9. Application selon la 8, dans laquelle les structures automobiles ayant subi un ou plusieurs traitements de 35 surface préalables, la plaque utilisée dans la méthode a également subi le ou les mêmes traitements de surface que lesdites structures. | G,C | G01,C25 | G01N,C25D | G01N 33,C25D 13 | G01N 33/32,C25D 13/20,C25D 13/22 |
FR2902386 | A1 | DISPOSITIF D'AGRANDISSEMENT APPLICABLE AUX SIGNES DISTINCTIFS SUR LES PLAQUES D'IMMATRICULATION OU SIMILAIRES | 20,071,221 | D'A.GRANDISSEMENT APPLICABLE AUX SIGNES DISTINCTIFS SUR LES PLAQUES D'IMMATRICULATION OU SIMILAIRES DESCRIPTION Dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur les plaques d'immatriculation ou similaires. Objet de l'invetion L'invention concerne, comme le décrit l'énoncé de la présente mémoire descriptive, un dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur les plaques d'immatriculation ou similaires qui apporte à la fonction à laquelle il est destiné une série d'avantages et de caractéristiques, en plus de ceux qui sont inhérents à son organisation et à sa constitution, qui seront décrits en détails plus loin, et qui supposent une amélioration innovante dans ce domaine. De façon plus concrète, l'objet de l'invention consiste en un dispositif qui est destiné principalement à être appliqué sur les signes distinctifs qui accompagnent généralement la numérotation des plaques d'immatriculation des véhicules automobiles ou similaires, et qui en raison de sa configuration de lentille condensatrice produit un agrandissement optique de leur taille ou effet de loupe, permettant de les lire et de les distinguer de façon avantageuse à une plus grande distance. Antécédents de l'invention Actuellement, et en référence à l'état de la technique, il faut mentionner que le sollicitant ne connaît pas l'existence d'un dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur des plaques d'immatriculation ou similaires qui présente des caractéristiques techniques, structurelles et constitutives semblables.35 2 Exposé de l'invention De façon concrète, le dispositif que propose la présente invention, qui comme cela a été mentionné est destiné principalement à être appliqué sur les signes distinctifs qui accompagnent généralement la numérotation des plaques d'immatriculation des véhicules automobiles ou similaires, en produisant sur ceux-ci un agrandissement optique de leur taille ou effet de loupe, ce qui permet de les lire et de les distinguer de façon avantageuse à une plus grande distance, est constitué à partir d'une plaque adhésive de dimensions adéquates, fabriquée de préférence en méthacrylate, en acrylique ou en polycarbonate, logiquement transparente, dont la face supérieure présente une courbure provoquant l'effet de lentille grossissante mentionné, et dont la couche inférieure est adhésive. Ainsi, lorsque le dispositif est placé sur le signe distinctif de la plaque d'immatriculation, la taille de celle-ci augmente. L'invention prévoit éventuellement d'incorporer dans le dispositif même, entre les couches décrites, supérieure incurvée et inférieure adhésive, une couche avec le signe distinctif ou i.e logotype imprimé, de façon à ce qu'il soit déjà intégré pour l'appliquer directement sur la plaque d'immatriculation. Le nouveau dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur des plaques d'immatriculation ou similaires représente, par conséquent, une structure novatrice aux caractéristiques structurelles et constitutives inconnues jusqu'à présent pour cette application; ces raisons jointes à son utilité pratique la dotent d'un fondement suffisant pour obtenir le privilège d'exclusivité demandé. Description des dessins Pour compléter la description qui est faite et dans le 35 but de permettre une meilleure compréhension des 3 caractéristiques de l'invention, la présente mémoire descriptive est accompagnée, comme partie intégrante de celle-ci, d'un jeu de plans à caractère illustratif et non limitatif représentant ce qui suit: La figure 1.- Montre une vue en élévation du dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur des plaques d'immatriculation ou similaires selon l'invention sur laquelle apparaissent les parties qui le constituent. Les figures 2 et 3 : - Montrent chacune respectivement une vue en perspective d'un exemple de signe distinctif de plaque avec et sans l'application du dispositif d' agrandissemeno_ . Réalisation préférée de l'invention Au vu des figures mentionnées et en accord avec la numérotation adoptée, on peut observer sur celles-ci un exemple de réalisation préféré du dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur des plaques d'immatriculation ou similaires qui comprend les parties qui sont indiquées et décrites ci-dessous. Ainsi, comme le montre la figure 1, le dispositif en question est essentiellement constitué à partir d'une plaque (1) transparente de dimensions adéquates, fabriquée de préférence en méthacrylate, en acrylique ou en polycarbonate, dont la face (2) supérieure présente une courbure saillante ou convexe qui provoque l'agrandissement conséquent de l'image qui se trouve immédiatement derrière, et dont la couche (3) inférieure est adhésive, permettant éventuellement d'intégrer entre les deux une couche (4) sur laquelle le signe distinctif est imprimée. De cette façon, comme le montre la figure 3, lorsque le dispositif est placé sur le signe distinctif de la plaque d'immatriculation, la taille de celui-ci augmente par rapport à celui qui ne dispose pas de dispositif représenté sur la figure 2. 4 Enfin, il faut signaler que ledit dispositif peut être placé à n'importe quel endroit de la plaque d'immatriculation en question qui est jugé opportun. La nature de la présente invention ainsi que la manière de la mettre en pratique ayant été décrites, il faut signaler que, dans son essentialité, elle pourra être mise en pratique dans d'autres formes de réalisation qui diffèrent dans les détails de celle indiquée à titre d'exemple, et auxquelles s'étendra également la protection demandée à condition que son principe de base ne soit pas altéré, changé ou modifié. 5 10 | Dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur des plaques d'immatriculation ou similaires.Il comprend une plaque (1) transparente de dimensions adéquates, fabriquée de préférence en méthacrylate, en acrylique ou en polycarbonate, dont la face (2) supérieure présente une courbure saillante ou convexe qui provoque l'agrandissement conséquent de l'image qui se trouve immédiatement derrière, et dont la couche (3) inférieur est adhésive, permettant éventuellement d'intégrer entre les deux une couche (4) sur laquelle le signe distinctif est imprimée. | 1 . Dispositif d'agrandissement applicable aux signes distinctifs sur des plaques d'immatriculation ou similaires, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque (1) transparente de dimensions adéquates, fabriquée de préférence en méthacrylate, en acrylique ou en polycarbonate, dont la face (2) supérieure présente une courbure saillante ou convexe qui provoque l'agrandissement conséquent de l'image qui se trouve immédiatement derrière, et dont la couche (3) inférieur est adhésive, permettant éventuellement d'intégrer entre les deux une couche (4) sur laquelle le signe distinctif est imprimée. 15 | B,G | B60,G02 | B60R,G02B | B60R 13,G02B 25 | B60R 13/10,G02B 25/00 |
FR2900412 | A1 | PROCEDE DE THERMOLYSE ET SYSTEME A TUNNEL DE THERMOLYSE | 20,071,102 | DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine du traitement des déchets industriels et/ou ménagers, les opérations qui consistent à chauffer les déchets à température modérée (par exemple de 400 à 750 C) en absence d'air. L'invention se rapporte plus particulièrement à un procédé de thermolyse et à système à tunnel de thermolyse. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les procédés de thermolyse existants permettent de décomposer les io matières organiques en une phase solide (coke de thermolyse) et en une phase gazeuse (gaz de thermolyse). Toutefois, le contrôle de ces procédés est délicat et l'opération reste même en grande partie subie. La dissociation moléculaire en l'absence d'oxygène doit pourtant être contrôlée pour permettre l'obtention de produits recyclables. 15 Ainsi, il est connu, par le document EP 0 692 677, d'utiliser un four tournant entouré d'une enveloppe équipée de moyens de combustion tels que des brûleurs pour réaliser la thermolyse. Les brûleurs sont alimentés par une partie des gaz de thermolyse issus de la thermolyse. Les déchets sont introduits directement dans le four pour être chauffés. Un inconvénient majeur 20 de ce type d'installations est que, au bout d'un certain temps d'utilisation du four tournant, des déchets introduits dans le four forment une croûte solide sur la paroi interne du four. De ce fait, les nouveaux déchets introduits dans le four ne se trouvent plus directement en contact avec la paroi chaude du four et une quantité de chaleur plus importante doit être consommée pour les traiter. De 25 plus, au bout d'un certain temps, les déchets chauffés dans le four, du fait de la rotation du four forment une tresse. Cette tresse peut venir boucher le sas d'évacuation des déchets, ce qui peut au bout d'un certain temps enflammer l'intérieur du four et ainsi l'endommager. Le procédé de traitement de déchets décrit dans le document WO 30 02/075213 du même inventeur, prévoit l'utilisation de conteneurs roulant sur eux-mêmes dans un four de thermolyse pour favoriser une carbonisation de toutes les couches de déchets à décomposer, formées dans les conteneurs. Toutefois, le contrôle de la thermolyse avec ce type de conteneurs reste délicat. En particulier, l'introduction, le convoyage et l'extraction des conteneurs est difficile à mettre en oeuvre. Le roulement des conteneurs soit requiert des moyens de motorisation coûteux, soit se produit sous l'effet de la gravité. Cependant dans ce dernier cas, il n'est pas possible d'éviter des chocs entre les conteneurs. De plus, le transport de conteneurs tournants rend délicat les phases de transport, d'introduction dans le four de thermolyse et d'extraction to du four de thermolyse. II en résulte des problèmes de logistique et surtout un manque de contrôle de paramètres essentiels tels que la durée du temps de séjour dans le four de thermolyse, les conditions effectives de montée en température/pression des déchets de chaque conteneur. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION 15 La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un système simple de pilotage en assurant une thermolyse efficace et complète des déchets. A cet effet, l'invention concerne un système à tunnel de thermolyse destiné au traitement de déchets industriels et/ou ménagers, comprenant des 20 conteneurs dotés chacun d'au moins un récipient percé prévu pour contenir des déchets à traiter et une construction fixe incluant : un volume intérieur formant un tunnel, une entrée et une sortie à chacune des extrémités du tunnel, - des moyens de guidage des conteneurs, 25 des moyens de chauffage, et - des moyens d'évacuation permettant de séparer les produits formés dans les conteneurs par la thermolyse, caractérisé en ce que les conteneurs comprennent chacun : - au moins un élément périphérique en saillie par rapport au récipient 30 percé et présentant une surface d'appui permettant de pousser un conteneur selon une première direction déterminée, et - des moyens de roulement du récipient, mobiles en rotation relativement à l'élément périphérique, comprenant au moins une partie de forme déterminée s'engageant avec les moyens de guidage pour faire rouler un récipient sur lui-même dans le tunnel et permettre le retournement par gravité du contenu du récipient. Ainsi, il est avantageusement permis d'ajuster le déplacement en translation des conteneurs tout en évitant les chocs sur le récipient qui roule dans un mouvement de type cycloïdal (ou hélicoïdal). Le traitement s'opère sans aucune émission polluante sur des déchets io non triés. Cette réaction libère plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Selon une autre particularité, l'élément périphérique déborde de l'aplomb du récipient au moins de deux côtés opposés du récipient. Selon une autre particularité, chaque récipient a une forme cylindrique et le tunnel est dimensionné pour recevoir une succession de conteneurs is couchés ayant leur axe de symétrie longitudinal disposé perpendiculairement par rapport à la première direction déterminée. Selon une autre particularité, le système selon l'invention comprend un sas d'introduction de conteneurs à l'entrée du tunnel, doté de premiers moyens d'entraînement en translation pour introduire un conteneur dans le tunnel, par 20 poussée de ladite surface d'appui de l'élément périphérique. Selon une autre particularité, les premiers moyens d'entraînement en translation comprennent un dispositif enrouleur/dérouleur d'une chaîne de poussée. Selon une autre particularité, le système selon l'invention comprend un 25 sas d'extraction de conteneurs à la sortie du tunnel, doté de seconds moyens d'entraînement en translation pour extraire un conteneur du tunnel par traction de l'élément périphérique. Selon une autre particularité, le système selon l'invention comprend un sas d'extraction de conteneurs à la sortie du tunnel, doté de seconds moyens 30 d'entraînement en translation pour réintroduire un conteneur dans le tunnel, par poussée de l'élément périphérique. Selon une autre particularité, les seconds moyens d'entraînement en translation comprennent un dispositif enrouleur/dérouleur d'une chaîne servant à la fois pour pousser et tirer des conteneurs. Selon une autre particularité, les seconds moyens d'entraînement comportent au moins un organe de préhension de l'élément périphérique d'un conteneur, prévu pour s'insérer dans un espacement entre ledit élément périphérique et le récipient associé. Selon une autre particularité, le tunnel est maintenu en dépression par des moyens de pompage et est prolongé à chacune de ses extrémités par un lo sas d'introduction et sas d'extraction, chaque sas recevant au moins un conteneur entre deux portes dotées de moyens d'étanchéité pour permettre une admission ou extraction individuelle d'un conteneur dans le tunnel de thermolyse sans mettre en communication directe l'intérieur du tunnel avec l'atmosphère extérieure. 15 Ainsi, le système selon l'invention peut comprendre une double sécurité pour éviter toute communication entre le milieu confiné du tunnel et l'atmosphère extérieure, ce qui est particulièrement important lorsque les gaz libérée lors de la thermolyse ont une concentration élevée en hydrogène. La construction (fixe) du tunnel, sans joints dynamiques, et les sécurités associées 20 rendent l'installation particulièrement robuste et adaptée au traitement d'une large gamme de déchets. Selon une autre particularité, au moins une porte d'au moins un des sas d'introduction et d'extraction de conteneurs s'ouvre ou se ferme selon un mouvement de translation transversal à l'axe du tunnel, sous l'action de 25 moyens actionneurs qui permettent également de soulever et abaisser un conteneur. Selon une autre particularité, chaque sas est doté de joints d'étanchéité comprenant au moins une partie gonflable apte à être pressée contre une partie d'une porte latérale de sas de forme tubulaire. 30 Selon une autre particularité, chaque sas comporte un volume intérieur globalement cylindrique et comprend une porte latérale de sas de forme tubulaire déplacée en rotation par un élément d'entraînement rotatif prévu dans le sas. Selon une autre particularité, chaque sas comporte un volume intérieur globalement cylindrique et comprend une porte latérale de sas de forme s tubulaire déplacée en rotation par un élément d'entraînement rotatif prévu dans le sas. Selon une autre particularité, les moyens de chauffage comprennent au moins une entrée de source de chaleur, des conduits de circulation d'un fluide chauffant disposés le long du tunnel et des moyens de répartition de chaleur to reliant l'entrée de source de chaleur à chacun des conduits longitudinaux de circulation du fluide chauffant. Selon une autre particularité la construction fixe comprend plusieurs tronçons modulaires cylindriques incluant des conduits de circulation de fluide chauffant pour composer le tunnel de thermolyse. ts Selon une autre particularité l'ensemble de tronçons modulaires formant le tunnel est entouré d'une zone d'isolation thermique avec l'extérieur. Selon une autre particularité, les récipients sont de forme cylindrique de révolution et comprennent chacun deux couronnes dentées disposées axialement et aptes à s'engrener sur des crémaillères, des trous étant percés 20 axialement sur les sections de base du récipient. Selon une autre particularité, les moyens de guidage des conteneurs sont prévus dans des évidements latéraux du tunnel, les moyens d'évacuation communiquant avec l'intérieur du tunnel au niveau d'un des évidements latéraux. 25 Selon une autre particularité, l'élément périphérique des conteneurs comprend sur deux côtés opposés par rapport récipient des moyens d'accroche permettant respectivement un soulèvement et un abaissement du conteneur par des moyens de translation verticale respectivement associés au sas d'introduction de conteneurs, respectivement au sas d'extraction de 30 conteneurs. Un objectif supplémentaire de la présente invention est de proposer un procédé de thermolyse homogène, efficace et permettant de contrôler facilement les paramètres de traitement des déchets. A cet effet, l'invention concerne un procédé de thermolyse destiné au traitement de déchets industriels et/ou ménagers, mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un système à tunnel de thermolyse comprenant une construction fixe incluant un tunnel de thermolyse et des conteneurs dotés chacun d'au moins un récipient percé, le procédé comprenant une étape de chargement de déchets dans les récipients d'une pluralité de conteneurs et une io étape de thermolyse des déchets dans les conteneurs en convoyage dans le tunnel, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape d'équipement pour chaque conteneur d'un élément périphérique en saillie par rapport au récipient percé ; - une étape d'introduction en translation selon une première direction ts déterminée d'un conteneur dans le tunnel par une poussée sur au moins une surface d'appui de l'élément périphérique ; - pendant la poussée, une étape d'engagement de moyens de roulement du récipient avec des moyens de guidage longitudinaux disposés dans le tunnel ; et 20 - une étape de roulement du récipient sur lui-même dans le tunnel pour permettre le retournement par gravité du contenu du récipient, combinée à un déplacement en translation de l'élément périphérique le long des moyens de guidage. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend 25 une étape de poussée entre conteneurs par contact entre éléments périphériques d'au moins deux conteneurs introduits successivement dans le tunnel. Selon une autre particularité, l'étape de poussée comprend une translation des conteneurs selon deux sens alternatifs suivant la première 30 direction déterminée, activée alternativement par des moyens de poussée situés en amont du tunnel, respectivement en aval du tunnel. Selon une autre particularité, chaque conteneur chargé et équipé de l'élément périphérique est couché suivant un axe de symétrie longitudinal perpendiculaire par rapport à la première direction déterminée et placé dans la construction fixe dans un sas d'introduction de conteneurs en amont du tunnel, avant l'étape d'introduction dans le tunnel. Selon une autre particularité, l'étape de thermolyse comprend un chauffage du contenu des conteneurs introduits dans le tunnel, par circulation d'un fluide chauffant dans des conduits répartis dans la construction fixe de façon homogène autour du tunnel. io Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape d'extraction d'un conteneur ayant traversé le tunnel, dans laquelle le conteneur sortant du tunnel est tiré par des moyens de traction d'un sas de la construction fixe prévu pour l'extraction de conteneurs. Selon une autre particularité, l'étape de thermolyse comprend une 15 étape de pompage à l'intérieur du tunnel pour maintenir une dépression, une séparation de produits volatils formés dans les conteneurs par la thermolyse étant effectuée par des moyens d'évacuation du tunnel. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de fermeture étanche de l'entrée du tunnel après l'étape 20 d'introduction, par rotation d'une porte d'un dispositif de fermeture à joint gonflable. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de fermeture étanche de la sortie du tunnel après l'étape d'extraction, par rotation d'une porte d'un dispositif de fermeture à joint 25 gonflable. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre une vue en perspective d'un système à tunnel de 30 thermolyse conforme à l'invention ; - la figure 2 montre une vue en coupe transversale de l'intérieur d'un tunnel en fonctionnement ; - la figure 3 illustre un exemple de chargement et conditionnement des déchets dans un conteneur, pouvant pénétrer dans le tunnel via un sas d'introduction ; -les figures 4A et 4B montrent une vue de côté en transparence d'un système à tunnel conforme à l'invention ; - la figure 5 représente une vue en perspective d'un dispositif conforme à l'invention ; - la figure 6 représente schématiquement l'isolation d'un conteneur sortant du tunnel par l'intermédiaire d'un sas d'extraction ; to - la figure 7 illustre un exemple de sortie et déchargement d'un conteneur ayant subi un procédé de thermolyse dans le système à tunnel selon l'invention ; - la figure 8 montre une vue de dessus de la jonction entre un sas et le tunnel pour illustrer l'opération de fermeture du sas ; 15 - la figure 9 représente une vue en perspective d'une construction dotée d'un sas d'introduction, d'un tunnel et d'un sas d'extraction, permettant de traiter plusieurs conteneurs de déchets selon le procédé de l'invention ; - la figure 10 représente un diagramme d'étapes réalisées selon un mode de réalisation de l'invention. 20 DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le système de thermolyse de déchets industriels/ménagers comprend des conteneurs (2) ayant un récipient percé (20) prévu pour contenir les déchets à traiter et un tunnel (10) doté de moyens 25 (12) de guidage pour le transport des conteneurs (2). Chaque conteneur (2) est avantageusement équipé d'au moins un élément périphérique (25) en saillie par rapport au récipient percé (20). Cet élément périphérique (25) peut consister en une ceinture s'étendant dans un plan parallèle à un axe longitudinal de symétrie du récipient (20). Cette ceinture forme alors un cadre 30 de poussée du conteneur (2). Au moins une surface d'appui (22) de l'élément périphérique permet de pousser un conteneur (2) lors de son transport. Les moyens de guidage (12) permettent d'engager des moyens (21) de roulement du récipient (20), mobiles en rotation relativement à l'élément périphérique (25). Ainsi, le récipient (20) peut rouler sur lui-même dans le tunnel (10), ce qui assure un retournement par gravité, du contenu du récipient (20). Chaque récipient (20) a par exemple une forme cylindrique et le tunnel (10) est dimensionné pour recevoir une succession de conteneurs (2) couchés ayant leur axe de symétrie longitudinal (D2) disposé perpendiculairement par rapport à une première direction déterminée (Dl) qui correspond à une direction de poussée des conteneurs dans le tunnel (10). to L'élément périphérique (25) protège le récipient (20) en roulement d'un conteneur (2) des chocs avec un autre conteneur (2) et facilite l'entraînement en translation des conteneurs (2) dans le tunnel (10). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'élément périphérique (25) déborde de l'aplomb d'un récipient (20) au moins de deux côtés opposés de ce récipient (20). Les 15 moyens de guidage (12) peuvent permettent d'éviter au récipient (20) de glisser, ce dernier suivant par une trajectoire de type cycloïdal ou hélicoïdal. En référence aux figures 1 et 2, le système à tunnel de thermolyse comprend une construction fixe (1) qui comporte un volume intérieur formant le tunnel (10), une entrée et une sortie à chacune des extrémités du tunnel (10), 20 des moyens (12) de guidage des conteneurs (2) pouvant inclure une ou plusieurs crémaillères, des moyens de chauffage (14) contrôlables pour générer la thermolyse, et des moyens d'évacuation (15) permettant de séparer les produits formés dans les conteneurs (2) par la thermolyse. Des moyens (13) de sécurisation du chauffage peuvent être prévus, avec des conduits de 25 refroidissement faisant circuler le cas échéant un fluide tel que eau/azote par exemple le long de conduits de chauffage. Les récipients (20) sont de forme cylindrique de révolution et peuvent comprendre chacun deux couronnes dentées disposées axialement. Des trous (201) sont par exemple percés axialement sur les sections de base du récipient 30 (20). Les récipients (20) des conteneurs (2) ont un diamètre leur permettant de recevoir à plat un pneu de taille conventionnelle n'ayant subi aucun traitement préalable. Ces récipients (20) sont percés de trous (201) de 3 mm de diamètre 2900412 io par exemple pour laisser s'échapper les gaz issus de la réaction thermique. Ces récipients (20) peuvent comprendre une ou plusieurs couronnes (201) dentées destinées à collaborer avec des crémaillères ou tout moyen de guidage (12) analogue du système à tunnel de traitement des déchets (M). 5 Dans l'exemple des figures 1 et 2, les moyens (21) de roulement du récipient (20) comprennent deux couronnes, dites d'extrémité, par exemple de diamètres égaux inférieurs au diamètre du récipient (20). Ces couronnes sont chacune fixées coaxialement sur une section de base du récipient (20). Les trous (201) percés dans les récipients (20) sont, par exemple, pratiqués à l'intérieur de la lo zone délimitée par les couronnes d'extrémité (203), dans les surfaces des sections de base des conteneurs (20). Alternativement, la sortie des gaz se situe à une extrémité axiale (210) en saillie par rapport aux moyens de roulement (21). Naturellement, les moyens (21) de roulement du récipient (20) peuvent 15 comporter n'importe quelle autre forme adaptée pour s'engager avec les moyens (12) de guidage de façon à faire rouler le récipient (20) sur lui-même dans le tunnel (10) et permettre le retournement par gravité du contenu du récipient (20). Les moyens (12) de guidage des conteneurs (2) peuvent être prévus dans des évidements latéraux (E) du tunnel (10). Un espace 20 suffisamment grand est laissé au-dessus des moyens de guidage pour permettre le passage dans les évidements (E) des couronnes d'extrémité ou moyens de roulement (21) analogues. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le tunnel (10) comprend des moyens (150) de transfert des gaz de thermolyse vers un brûleur. Les moyens 25 d'évacuation (15) communiquent avec l'intérieur du tunnel (10) au niveau d'un des évidements latéraux (E) et permettent l'acheminement des produits volatils, formés dans les conteneurs (2) par la thermolyse, vers les moyens (150) de transfert. Une arrivée (140) de chaleur (par exemple 850 C) du brûleur peut aussi être raccordée au système à tunnel. Le système enveloppant le volume 30 intérieur où sont transportés les conteneurs (2) peut être à double paroi ou à simple paroi comme illustré à la figure 2. >> En référence à la figure 9, les moyens de chauffage (14) du système peuvent comprendre des conduits de circulation d'un fluide chauffant disposés le long du tunnel (10) et des moyens de répartition (Cl, C2) de chaleur reliant au moins une entrée de source de chaleur à chacun des conduits longitudinaux de circulation du fluide chauffant. Les moyens de répartition (Cl, C2) de chaleur peuvent comprendre deux couronnes de répartition de chaleur, placées par exemple de part et d'autre d'une zone médiane (Z, figure 4A), la plus chaude, du tunnel (10) de thermolyse. La longueur (L) de la construction incluant le tunnel (10) et des sas (3, 4) d'introduction et d'extraction de w conteneurs (2) peut être de l'ordre de 30 mètres (ligne complète) de façon à accueillir dans le tunnel environ une dizaine de conteneurs (2). Dans le mode de réalisation de la figure 9, cette construction fixe (1) comprend plusieurs tronçons modulaires (100) cylindriques incluant des conduits de circulation de fluide chauffant pour composer le tunnel de thermolyse (10). L'ensemble de 15 tronçons modulaires (100) formant le tunnel (10) peut être entouré d'une zone (I) d'isolation thermique avec l'extérieur. On comprend qu'un ou plusieurs tronçons modulaires (100) peuvent être transportés plus facilement que la ligne complète. Le système à tunnel (10) de thermolyse peut être assemblé de façon modulaire et comporte des moyens de régler la chauffe, par exemple en 20 étendant la zone de chauffe et/ou en augmentant la température des conduits de chauffe ou éléments de chauffage analogues. Ainsi, il est permis de réaliser une adaptation du chauffage au type de déchets à traiter. Le tunnel (10) peut être maintenu en dépression par des moyens de pompage. Le tunnel (10) est prolongé à chacune de ses extrémités par un sas 25 (3) d'introduction et sas (4) d'extraction, chaque sas (3, 4) pouvant recevoir au moins un conteneur (2) entre deux portes (D3, 33, D4, 43) dotées de moyens d'étanchéité pour permettre une admission ou extraction individuelle d'un conteneur (2) dans le tunnel (10) de thermolyse sans mettre en communication directe l'intérieur du tunnel (10) avec l'atmosphère extérieure. 30 Le traitement de déchets et le convoyage contrôlé des conteneurs (2) permis selon l'invention va être à présent plus particulièrement décrit en liaison avec les figures 1 et 3 à 8. Comme illustré aux figures 3 et 4A, les déchets (M) sont chargés dans un récipient (20), par exemple à l'aide d'un entonnoir (230). Après fermeture du couvercle (23), le récipient (20) est équipé du cadre de poussée formant l'élément périphérique (25). Avant d'être introduit dans le tunnel de thermolyse (10), le conteneur (2) chargé doit passer dans un sas (3) d'introduction. Ce sas (3) est par exemple associé à un dispositif de chargement de conteneurs (2) en position horizontale. Le dispositif de chargement (non représenté) comporte un système de commande et au moins un bras de manoeuvre pouvant recevoir un conteneur (2) couché à un premier niveau de hauteur au-dessus du sas d'introduction (3). Un système de levage du bras de manoeuvre amène des moyens de préhension d'extrémités axiales au premier niveau de hauteur et, une fois le conteneur (2) saisi, celui-ci est descendu à un second niveau de hauteur, à l'intérieur du sas (3). Un dispositif de déchargement analogue au dispositif de chargement est associé au sas d'extraction (4). Le système de commande permet le contrôler le chargement selon les besoins. L'élément périphérique (25) des conteneurs (2) peut comprendre sur deux côtés opposés par rapport récipient (20) des moyens d'accroche (26) permettant respectivement un soulèvement et un abaissement du conteneur (2) par des moyens de translation verticale dispositif de chargement et/ou du dispositif de déchargement. Les moyens de préhension coopèrent avec ces moyens d'accroche (26) pour élever ou abaisser un conteneur (2) en position couchée. Dans un mode de réalisation de l'invention, au moins une porte (33, 43) d'au moins un des sas (3, 4) d'introduction et d'extraction de conteneurs (2) s'ouvre ou se ferme selon un mouvement de translation transversal à l'axe du tunnel (10), sous l'action de moyens actionneurs qui permettent également de soulever et abaisser un conteneur (2). Par exemple, le dispositif de chargement et le dispositif de déchargement peuvent chacun soulever/abaisser parallèlement la porte (33, 43) d'accès au sas et le conteneur (2). Alternativement, la porte (33, 43) d'accès au sas (3, 4) peut être montée pivotante. En référence à la figure 1, le sas (3) d'introduction de conteneurs comporte des premiers moyens (31, 32) d'entraînement en translation pour introduire un conteneur (2) dans le tunnel (10), par poussée de ladite surface d'appui (22) de l'élément périphérique (25). Ces premiers moyens (31, 32) d'entraînement en translation comprennent par exemple un dispositif enrouleur/dérouleur (31) d'une chaîne de poussée (32). Dans l'exemple de la figure 1, deux chaînes de poussée (32) permettent, par au moins une surface de poussée transversale disposée à l'extrémité libre des chaînes (32), de déplacer en translation un conteneur (2) du sas d'introduction (3) vers l'intérieur to du tunnel (10). Alternativement, un système à crémaillère ou câble d'entraînement peut permettre d'effectuer la poussée. Ces chaînes de poussée (32) peuvent être guidées par des supports (Si, S2) répartis à la fois dans le sas d'introduction (3) et dans le tunnel (10) en aval des moyens de guidage (12) prévus pour les moyens de roulement (21). 15 Ces supports (Si, S2) comporte au moins une discontinuité pour permettre l'obturation du sas d'introduction (3) par une porte (D3). Le sas (3) d'introduction doit en effet pouvoir être fermé de façon étanche par rapport au tunnel (10) de thermolyse. Dans un mode de réalisation de l'invention, chaque sas (3, 4) est doté de joints d'étanchéité (35, 45) comprenant au moins une 20 partie gonflable apte à être pressée contre une partie d'une porte latérale de sas (D3, D4) de forme tubulaire. Cette porte latérale (D3, D4) peut glisser pour permettre une communication entre le tunnel (10) et le sas (3, 4). Comme illustré à la figure 1, chaque sas (3, 4) peut comporter un volume intérieur globalement cylindrique et comprend une porte latérale de sas 25 (D3, D4) de forme tubulaire déplacée en rotation par un élément d'entraînement rotatif (36) prévu dans le sas (3, 4). On comprend que la présence des deux portes (33, D3, 43, D4) pour chaque sas (3, 4) constitue une double sécurité du système de thermolyse. Comme représenté à la figure 4B, une fois le conteneur (2) placé dans le sas d'introduction (3) et une 30 dépressurisation effectuée, la porte (D3) latérale peut être déplacée par rotation au tour d'un axe de symétrie (300) vertical du sas (3) d'introduction. La porte (D3) peut consister en un tube ajouré pour permettre l'accès au tunnel (10). Comme illustré à la figure 1, une pompe à vide (V) ou moyen analogue d'extraction d'air peut assurer la dépressurisation du sas d'introduction (3). Lorsque la porte (D3) est fermée et le joint (35) gonflé, il est permis d'apporter de la chaleursupplémentaire par les moyens de chauffage (14) et d'extraire les gaz de thermolyse. Le conteneur (2) ainsi introduit sera poussé à son tour par le conteneur suivant. Une introduction peut être réalisée par exemple environ toutes les 6 minutes pour une longueur de ligne de 30 mètres, le traitement par thermolyse dans le tunnel (10) pouvant durer environ une heure. En référence à la figure 5, les premiers moyens (31, 32) d'entraînement en translation sont utilisés pour pousser le conteneur (2) entrant et provoquer ainsi un déplacement selon la direction (Dl) longitudinale du tunnel de plusieurs conteneurs (2) présents dans le tunnel (10). Ce déplacement vers la sortie du tunnel (10) provoque le roulement des récipients (20) selon un premier sens de rotation. Dans le cas où le conteneur (2) qui a été le premier introduit arrive dans le sas d'extraction (4), il est permis d'utiliser les seconds moyens (41, 42) d'entraînement en translation de ce sas (4) pour réintroduire ce conteneur (2) dans le tunnel (10), par poussée de l'élément périphérique (25) dans le sens inverse de la poussée d'introduction. Autrement dit, dans le mode de réalisation de la figure 5, un mouvement de va-et-vient peut être maintenu de façon contrôlée, pendant une durée déterminée, pour que le brassage des déchets soit efficace. Les seconds moyens (41, 42) d'entraînement en translation peuvent comprendre un dispositif enrouleur/dérouleur (41) d'une chaîne (42) servant à la fois pour pousser et tirer des conteneurs (2). Lors du passage dans le tunnel (10) de thermolyse, l'élévation progressive de la température de chaque composé organique présent dans les déchets a pour effet de dégager dans son voisinage les composés qu'ils renferment sous forme de gaz : l'eau qui devient vapeur par exemple, mais aussi les composés organiques volatiles par exemple. Une première zone du tunnel adjacente au sas d'introduction (3) peut permettre d'effectuer un séchage ou une préchauffe. Avec l'élévation continuelle de la température (une température maximale étant obtenue pour zone médiane (Z) du tunnel (10)), les macromolécules se cassent ensuite pour fournir des molécules plus courtes à l'état de gaz, de liquides ou de solides. II se forme ainsi progressivement une atmosphère réductrice. Les moyens d'évacuation (15) permettent de transférer rapidement les composés volatils en dehors du tunnel (10). En référence à la figure 6, l'extraction du conteneur (2) sortant du tunnel (10) est permise par une traction de l'élément périphérique (25), en l'occurrence par préhension par exemple d'une partie avant du cadre de poussée formant l'élément périphérique (25). Les seconds moyens (41, 42) io d'entraînement peuvent comporter au moins un organe de préhension de l'élément périphérique (25), prévu pour s'insérer dans un espacement (e) entre ledit élément périphérique (25) et le récipient (20) associé. En référence à la figure 8, la fermeture du sas (3) après introduction d'un conteneur (2) comprend le glissement de la porte latérale (D3) suivant une 15 trajectoire circulaire. Si un conteneur (2) à introduire est déjà présent dans le sas (3), la fermeture peut tout de même être réalisée. Le cadre de poussée formant l'élément périphérique (25) peut comporter des arrondis (24) pour éviter une obstruction de la fermeture de porte latérale (D3). Cette porte (D3) peut ainsi se glisser entre deux conteneurs (2) rapprochés. On comprend que 20 le sas d'extraction (4) peut être construit de façon complètement similaire au sas d'introduction (3) illustré à la figure 8, avec une unité de translation par chaînes pousseuses et avec des supports (Si) du cadre de poussée prévus dans l'alignement des supports (S2) du tunnel qui forment une terminaison des moyens de guidage (12). Ces supports (S2) maintiennent le guidage au moins 25 jusqu'à ce que le récipient (20) soit mis en rotation par son passage sur les moyens de guidage (12) de type crémaillères. Comme illustré à la figure 6, le conteneur sortant (2) est isolé. Une vérification du contenu peut être faite dans le sas d'extraction (4). Il s'ensuit une évacuation par le dispositif de déchargement si les gaz de thermolyse ont 30 été complètement séparés. Sinon, le conteneur (2) peut être renvoyé vers le tunnel (10) depuis ce sas (4) par un mécanisme similaire au mécanisme d'introduction. En référence à la figure 7, le contenu (S) du conteneur (2) sortant peut être récupéré dans un moyen de stockage (6), après enlèvement de l'élément périphérique (25) et du couvercle (23). L'élément périphérique (25) peut aussi rester solidaire du récipient (20), ce dernier étant monté mobile en rotation par rapport à cet élément (25). Un exemple de déroulement du procédé de thermolyse selon l'invention va à présent être décrit en référence aux figures 1, 9 et 10. Le procédé de thermolyse est mis en oeuvre par l'intermédiaire du système à tunnel de thermolyse comprenant les conteneurs (2) et la construction fixe (1) incluant le tunnel (10) de thermolyse. Après l'étape (50) lo préalable de chargement de déchets dans les récipients (20) d'une pluralité de conteneurs (2), les conteneurs (2) peuvent être introduits dans le sas d'introduction (3). Dans un mode de réalisation de l'invention, une étape (51) d'équipement pour chaque conteneur (2) de l'élément périphérique (25) en saillie par rapport au récipient percé (20) est réalisée avant l'étape (52) de ts chargement de conteneurs (2). Comme illustré à la figure 10, cette étape (52) de chargement peut comprendre l'abaissement d'un conteneur (2) dans le sas (3), jusqu'à ce que l'élément périphérique (25) vienne en appui sur les supports (Si) latéraux prévus dans le sas d'introduction (3). Chaque conteneur (2) chargé et équipé de l'élément périphérique (25) est couché suivant un axe de 20 symétrie longitudinal (D2) perpendiculaire par rapport à la première direction déterminée (Dl) et placé dans la construction fixe (1) dans le sas d'introduction (3) de conteneurs en amont du tunnel (10), avant l'étape (53) d'introduction dans le tunnel (10). Après fermeture de la porte (33) supérieure et de la porte latérale (D3), l'air du sas d'introduction (3) peut être extrait vers une pompe à 25 vide (V). Après ouverture de la porte latérale (D3) d'accès au tunnel (10), le procédé comprend une étape (53) d'introduction en translation selon une première direction déterminée (Dl) du conteneur (2) dans le tunnel (10) par une poussée sur au moins une surface d'appui (22) de l'élément périphérique 30 (25). Pendant la poussée, il s'ensuit une étape (530) d'engagement des moyens (21) de roulement du récipient (20) avec les moyens (12) de guidage longitudinaux disposés dans le tunnel (10). Une fois le conteneur (2) complètement entré dans le tunnel (10), la porte latérale (D3) du sas d'introduction (3) est refermée lors d'une étape (54) de fermeture étanche de l'entrée du tunnel (10), par rotation d'une porte (D3) d'un dispositif de fermeture (36, D3) à joint gonflable (35). L'étape (500) de thermolyse des déchets dans les conteneurs (2) en convoyage est alors réalisée sous l'effet de la chaleur dégagée par les moyens de chauffage (14) du tunnel (10). Les récipients (20) ne peuvent se déplacer que par roulement sur les moyens de guidage (12), tandis que le sens de translation des conteneurs (2) dépend d'une poussée initiée par les moyens d'entraînement (31, 32, 41, 42) en translation des sas (3, to 4). L'étape (55) de roulement du récipient (20) sur lui-même dans le tunnel (10) permet le retournement par gravité du contenu du récipient (20) et est combinée au déplacement en translation de l'élément périphérique (25) le long des moyens de guidage (12) tels que par exemple une crémaillère ou une 1s chaîne continue. Durant l'étape (500) de thermolyse, le procédé comprend au moins une étape (56) de poussée entre conteneurs (2) par contact entre éléments périphériques (25) d'au moins deux conteneurs (2) introduits successivement dans le tunnel (10). On comprend qu'une poussée à l'entrée du tunnel (10) permet d'entraîner l'ensemble des conteneurs (2) en convoyage 20 selon un sens déterminé, suivant la direction longitudinale (Dl) du tunnel (10). L'étape (56) de poussée peut comprendre une translation des conteneurs (2) selon deux sens alternatifs suivant la première direction déterminée (Dl). Cette translation est activée alternativement par des moyens de poussée (31, 32, 41, 42) situés en amont du tunnel (10), respectivement en aval du tunnel (10). 25 L'étape de thermolyse (500) peut comprendre aussi une étape de pompage à l'intérieur du tunnel (10) pour maintenir une dépression. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'étape (500) de thermolyse comprend un chauffage du contenu des conteneurs (2) introduits dans le tunnel (10), par circulation d'un fluide chauffant dans des conduits échangeurs de 30 chaleur répartis dans la construction fixe (1) de façon homogène autour du tunnel (10). A l'issue du convoyage dans le tunnel (10), le conteneur (2) ressort lors d'une étape (58) d'extraction, dans laquelle le conteneur (2) sortant du tunnel (10) est tiré par des moyens de traction du sas (4) de la construction fixe (1) prévu pour l'extraction de conteneurs (2). Lorsque le conteneur (2) ayant traversé le tunnel (10) est complètement tiré hors du tunnel (10) dans le sas d'extraction (4), il s'ensuit une étape (57) de fermeture étanche de la sortie du tunnel (10), par rotation d'une porte (D4) d'un dispositif de fermeture à joint gonflable (45). Après isolement et un processus de traitement ou aspiration des gaz contenus dans le sas pour obtenir une atmosphère inerte, le conteneur (2) est évacué par la porte supérieure (43), la porte latérale (D4) obturant par ailleurs de façon to étanche la sortie du tunnel (10). On comprend que chacun des sas (3, 4) peut être contrôlé indépendamment l'un de l'autre. Le temps de séjour de chaque conteneur et la rotation des récipients (20) peut être précisément contrôlée. Le sas d'extraction (4) peut comporter tout moyen adapté pour tracter le cadre de poussée d'un 15 conteneur (2). Un ou plusieurs doigts mobiles tombant dans l'espacement (e) entre le récipient (20) et l'élément périphérique (25) peuvent être utilisés pour effectuer la traction d'un conteneur (2) vers le sas d'extraction (4). Les sas (3, 4), de forme cylindrique ou analogue, restent relativement compacts. Un repliement de chaque chaîne de poussée (32, 42) est permis à l'aide d'un 20 dispositif (34) de réception de chaîne. Un des avantages du système selon l'invention est que l'agencement à conteneurs (2) équipés d'un élément périphérique (25) et entraînés par des chaînes de poussée (32) permet d'éviter la collision entre récipients en roulement, ce qui freinerait le processus. Le conteneur (2) introduit est poussé 25 lors de l'entrée et le conteneur (2) à extraire est tiré (côté sortant). Le conteneur (2) est alors parfaitement positionné et prêt à être extrait. Le fait que les conteneurs se poussent entre eux ne constitue pas une gêne. Le transport est au contraire piloté avec précision grâce au procédé selon l'invention. Un autre des avantages du système selon l'invention est le gain en 30 contrôle et efficacité de la thermolyse. A partir de déchets tels que des pneus usagés (véhicules légers et véhicules lourds), il est permis de récupérer près des matières exploitables se répartissant environ comme suit: 15% d'acier, 35% d'huile de type hydrocarbure, 25% de gaz et 25% de noir de carbone. Concrètement, cela signifie que 350 litres d'huile pyrolytique peuvent être obtenus à partir d'une tonne traitée. Cela représente un intérêt économique de premier ordre dans la mesure ou une telle huile plus exploitable que du pétrole brut a donc une valeur marchande bien réelle. II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés lo ci-dessus | Le système de thermolyse de déchets industriels/ménagers comprend des conteneurs (2) ayant un récipient percé (20) prévu pour contenir les déchets et un tunnel (10) doté de moyens (12) de guidage pour le transport des conteneurs. Au moins un élément périphérique (25) en saillie par rapport au récipient percé (20) est prévu pour chaque conteneur (2). Une surface d'appui (22) de cet élément périphérique permet de pousser un conteneur (2). Les moyens de guidage (12) permettent d'engager des moyens (21) de roulement du récipient, mobiles en rotation relativement à l'élément périphérique, de sorte que le récipient (20) roule sur lui-même dans le tunnel (10), ce qui assure un retournement par gravité du contenu du récipient (20).L'élément périphérique protège le récipient (20) en roulement d'un conteneur (2) des chocs avec un autre conteneur (2) et facilite l'entraînement en translation des conteneurs (2) dans le tunnel (10). | 1. Système à tunnel de thermolyse destiné au traitement de déchets industriels et/ou ménagers, comprenant des conteneurs (2) dotés chacun d'au moins un récipient percé (20) prévu pour contenir des déchets à traiter et une construction fixe (1) incluant : un volume intérieur formant un tunnel (10), - une entrée et une sortie à chacune des extrémités du tunnel (10), - des moyens (12) de guidage des conteneurs (2), des moyens de chauffage (14), et io - des moyens d'évacuation (15) permettant de séparer les produits formés dans les conteneurs (2) par la thermolyse, caractérisé en ce que les conteneurs (2) comprennent chacun : - au moins un élément périphérique (25) en saillie par rapport au récipient percé (20) et présentant une surface d'appui (22) permettant de 15 pousser un conteneur (2) selon une première direction déterminée (Dl), et - des moyens (21) de roulement du récipient (20), mobiles en rotation relativement à l'élément périphérique, comprenant au moins une partie de forme déterminée s'engageant avec les moyens (12) de guidage pour faire rouler un récipient (20) sur lui-même dans le tunnel (10) et permettre le 20 retournement par gravité du contenu du récipient (20). 2. Système selon la 1, dans lequel l'élément périphérique (25) déborde de l'aplomb du récipient au moins de deux côtés opposés du récipient (20). 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel chaque récipient 25 (20) a une forme cylindrique et le tunnel (10) est dimensionné pour recevoir une succession de conteneurs (2) couchés ayant leur axe de symétrie longitudinal(D2) disposé perpendiculairement par rapport à la première direction déterminée (Dl). 4. Système selon une des 1 à 3, comprenant un sas (3) d'introduction de conteneurs à l'entrée du tunnel (10), doté de premiers moyens (31, 32) d'entraînement en translation pour introduire un conteneur (2) dans le tunnel (10), par poussée de ladite surface d'appui (22) de l'élément périphérique (25). 5. Système selon la 4, dans lequel les premiers moyens (31, 32) d'entraînement en translation comprennent un dispositif enrouleur/dérouleur (31) d'une chaîne de poussée (32). 6. Système selon une des 1 à 5, comprenant un sas (4) d'extraction de conteneurs à la sortie du tunnel (10), doté de seconds moyens (41, 42) d'entraînement en translation pour extraire un conteneur (2) du tunnel (10) par traction de l'élément périphérique (25). 7. Système selon une des 1 à 6, comprenant un sas (4) d'extraction de conteneurs à la sortie du tunnel (10), doté de seconds moyens (41, 42) d'entraînement en translation pour réintroduire un conteneur (2) dans le tunnel (10), par poussée de l'élément périphérique (25). 8. Système selon la 6 ou 7, dans lequel les seconds moyens (41, 42) d'entraînement en translation comprennent un dispositif enrouleur/dérouleur (41) d'une chaîne (42) servant à la fois pour pousser et tirer des conteneurs (2). 9. Système selon une des 6 à 8, dans lequel les seconds moyens (41, 42) d'entraînement comportent au moins un organe de préhension de l'élément périphérique (25) d'un conteneur (2), prévu pour s'insérer dans un espacement (e) entre ledit élément périphérique (25) et le récipient (20) associé. 10. Système selon une des 1 à 9, dans lequel le tunnel (10) est maintenu en dépression par des moyens de pompage et est prolongéà chacune de ses extrémités par un sas (3) d'introduction et sas (4) d'extraction, chaque sas (3, 4) recevant au moins un conteneur (2) entre deux portes (D3, 33, D4, 43) dotées de moyens d'étanchéité pour permettre une admission ou extraction individuelle d'un conteneur (2) dans le tunnel (10) de thermolyse sans mettre en communication directe l'intérieur du tunnel (10) avec l'atmosphère extérieure. 11. Système selon la 10, dans lequel au moins une porte (33, 43) d'au moins un des sas (3, 4) d'introduction et d'extraction de conteneurs (2) s'ouvre ou se ferme selon un mouvement de translation to transversal à l'axe du tunnel (10), sous l'action de moyens actionneurs qui permettent également de soulever et abaisser un conteneur (2). 12. Système selon la 10 ou 11, dans lequel chaque sas (3, 4) est doté de joints d'étanchéité (35, 45) comprenant au moins une partie gonflable apte à être pressée contre une partie d'une porte latérale de sas (D3, 15 D4) de forme tubulaire. 13. Système selon une des 10 à 12, dans lequel chaque sas (3, 4) comporte un volume intérieur globalement cylindrique et comprend une porte latérale de sas (D3, D4) de forme tubulaire déplacée en rotation par un élément d'entraînement rotatif (36) prévu dans le sas (3, 4). 20 14. Système selon une des 1 à 13, dans lequel les moyens de chauffage (14) comprennent au moins une entrée de source de chaleur, des conduits de circulation d'un fluide chauffant disposés le long du tunnel (10) et des moyens de répartition (Cl, C2) de chaleur reliant l'entrée de source de chaleur à chacun des conduits longitudinaux de circulation du fluide 25 chauffant. 15. Système selon une des 1 à 14, dans lequel la construction fixe (1) comprend plusieurs tronçons modulaires (100) cylindriques incluant des conduits de circulation de fluide chauffant pour composer le tunnel de thermolyse (10). 16. Système selon la 15, dans lequel l'ensemble de tronçons modulaires (100) formant le tunnel (10) est entouré d'une zone (1) d'isolation thermique avec l'extérieur. 17. Système selon une des 1 à 16, dans lequel les récipients (20) sont de forme cylindrique de révolution et comprennent chacun deux couronnes dentées disposées axialement et aptes à s'engrener sur des crémaillères, des trous (201) étant percés axialement sur les sections de base du récipient (20). 18. Système selon une des 1 à 17, dans lequel les ~o moyens (12) de guidage des conteneurs (2) sont prévus dans des évidements latéraux (E) du tunnel (10), les moyens d'évacuation (15) communiquant avec l'intérieur du tunnel (10) au niveau d'un des évidements latéraux (E). 19. Système selon une des 10 à 18, dans lequel l'élément périphérique (25) des conteneurs (2) comprend sur deux côtés 15 opposés par rapport récipient (20) des moyens d'accroche (26) permettant respectivement un soulèvement et un abaissement du conteneur (2) par des moyens de translation verticale respectivement associés au sas d'introduction (3) de conteneurs (2), respectivement au sas d'extraction (4) de conteneurs (2). 20. Procédé de thermolyse destiné au traitement de déchets industriels 20 et/ou ménagers, mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un système à tunnel de thermolyse comprenant une construction fixe (1) incluant un tunnel (10) de thermolyse et des conteneurs (2) dotés chacun d'au moins un récipient percé (20), le procédé comprenant une étape (50) de chargement de déchets dans les récipients (20) d'une pluralité de conteneurs (2) et une étape (500) de 25 thermolyse des déchets dans les conteneurs (2) en convoyage dans le tunnel (10), caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (51) d'équipement pour chaque conteneur (2) d'un élément périphérique (25) en saillie par rapport au récipient percé (20) ;- une étape (53) d'introduction en translation selon une première direction déterminée (Dl) d'un conteneur (2) dans le tunnel (10) par une poussée sur au moins une surface d'appui (22) de l'élément périphérique (25) ; pendant la poussée, une étape (530) d'engagement de moyens (21) 5 de roulement du récipient (20) avec des moyens (12) de guidage longitudinaux disposés dans le tunnel (10) ; et - une étape (55) de roulement du récipient (20) sur lui-même dans le tunnel (10) pour permettre le retournement par gravité du contenu du récipient (20), combinée à un déplacement en translation de l'élément périphérique (25) to le long des moyens de guidage (12). 21. Procédé selon la 20, comprenant une étape (56) de poussée entre conteneurs (2) par contact entre éléments périphériques (25) d'au moins deux conteneurs (2) introduits successivement dans le tunnel (10). 22. Procédé selon la 21, dans lequel l'étape (56) de 15 poussée comprend une translation des conteneurs (2) selon deux sens alternatifs suivant la première direction déterminée (Dl), activée alternativement par des moyens de poussée (31, 32, 41, 42) situés en amont du tunnel (10), respectivement en aval du tunnel (10). 23. Procédé selon une des 20 à 22, dans lequel chaque 20 conteneur (2) chargé et équipé de l'élément périphérique (25) est couché suivant un axe de symétrie longitudinal (D2) perpendiculaire par rapport à la première direction déterminée (Dl) et placé dans la construction fixe (1) dans un sas d'introduction (3) de conteneurs en amont du tunnel (10), avant l'étape (53) d'introduction dans le tunnel (10). 25 24. Procédé selon une des 20 à 23, dans lequel l'étape (500) de thermolyse comprend un chauffage du contenu des conteneurs (2) introduits dans le tunnel (10), par circulation d'un fluide chauffant dans des conduits répartis dans la construction fixe (1) de façon homogène autour du tunnel (10). 25. Procédé selon une des 20 à 24, comprenant une étape (58) d'extraction d'un conteneur (2) ayant traversé le tunnel (10), dans laquelle le conteneur (2) sortant du tunnel (10) est tiré par des moyens de traction d'un sas (4) de la construction fixe (1) prévu pour l'extraction de conteneurs (2). 26. Procédé selon une des 20 à 25, dans lequel l'étape de thermolyse (500) comprend une étape de pompage à l'intérieur du tunnel (10) pour maintenir une dépression, une séparation de produits volatils formés dans les conteneurs (2) par la thermolyse étant effectuée par des moyens io d'évacuation (15) du tunnel (10). 27. Procédé selon une des 20 à 26, comprenant une étape (54) de fermeture étanche de l'entrée du tunnel (10) après l'étape (53) d'introduction, par rotation d'une porte (D3) d'un dispositif de fermeture (36, D3) à joint gonflable (35). 15 28. Procédé selon une des 20 à 27, comprenant une étape (57) de fermeture étanche de la sortie du tunnel (10) après l'étape (58) d'extraction, par rotation d'une porte (D4) d'un dispositif de fermeture à joint gonflable (45). | C,F | C10,F23,F27 | C10B,F23G,F27B | C10B 47,C10B 53,F23G 5,F27B 9 | C10B 47/46,C10B 53/00,F23G 5/027,F23G 5/44,F27B 9/08,F27B 9/26,F27B 9/30 |
FR2899577 | A1 | FOUR DE FUSION DU VERRE COMPRENANT UN BARRAGE DE BRULEURS IMMERGES AUX MATIERES VITRIFIABLES | 20,071,012 | L'invention concerne un four de fusion de matières vitrifiables (du verre) comprenant un brûleur immergé faisant barrage aux matières vitrifiables solides. De préférence, un brûleur aérien, notamment en voûte, dont la flamme impacte la surface du bain fondu au dessus de la flamme du brûleur immergé, contribue à la fusion des matières vitrifiables. On connaît les brûleurs immergés pour la fusion du verre notamment par les W09935099 et W09937591. On connaît les brûleurs en voûte pour la fusion du verre notamment par les W002/092521, US6237369, W09931021, W002/090271. Les matières vitrifiables sont introduites en amont du four. Pour une bonne qualité du verre, on souhaite leur fusion parfaite, c'est-à-dire l'absence d'infondus dans le verre final. Or il est difficile d'empêcher que certaines matières vitrifiables ne circulent dans le four plus rapidement que d'autres et ne ressortent infondues, en mélange avec du verre fondu, au détriment de l'homogénéité et la qualité optique du verre final. La présente invention résout ce problème. Selon l'invention, un barrage comprenant au moins un brûleur immergé empêche les matières vitrifiables de passer en aval dudit barrage. Les matières vitrifiables ne peuvent plus alors traverser le barrage qu'à l'état fondu. Le barrage apporte de plus de la chaleur contribuant à la fusion de toute matière vitrifiable le traversant. Ainsi l'invention concerne en premier lieu un four de fusion de matières vitrifiables comprenant en amont de la direction d'écoulement des matières fondues, une zone d'introduction de matières vitrifiables solides, un barrage comprenant au moins un brûleur immergé produisant des mouvements de convection dans le bain fondu empêchant les matières vitrifiables solides d'aller vers l'aval du four. Préférentiellement, on associe au moins un brûleur immergé avec au moins un brûleur aérien, notamment placé en voûte, dont la flamme impacte la surface du bain fondu (en verre) au dessus de la flamme (ou la bulle, compte tenu du fait que ce sont généralement des gaz de combustion qui émergent du verre fondu et non pas une flamme) du brûleur immergé, de façon à produire une zone localement très chaude en surface du verre pour augmenter encore l'efficacité du barrage pour fondre les matières solides. Dans ce qui suit, on peut appeler brûleur de surface le brûleur aérien dont la flamme impacte la surface du verre au dessus de la flamme du brûleur immergé. Ainsi, le four selon l'invention peut être équipé d'au moins un brûleur aérien, ledit brûleur aérien étant associé à au moins un brûleur immergé, la flamme dudit brûleur aérien touchant la surface du bain fondu à l'endroit ou émerge la bulle dudit brûleur immergé. Le brûleur immergé remonte les matières (fondues et infondues) plus froides, se trouvant naturellement au fond du four, vers la surface, et les renvoie en aval du four après les avoir réchauffées. Le cas échéant, un brûleur de surface contribue à accélérer la fusion, en association avec le brûleur immergé lui-même. Si le four est large, il convient de constituer le barrage aux matières vitrifiables par une multiplicité de brûleurs immergés. Ces brûleurs immergés sont de préférence placés en ligne en travers de la direction principale d'écoulement des matières fondues. Cette direction principale correspond à la direction de l'amont vers l'aval, selon l'axe du four. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en décalant légèrement les brûleurs immergés par rapport à une ligne droite, dès lors que l'effet barrage est obtenu. Les bulles issues du brûleur immergé impriment un mouvement de convection aux matières solides et renvoit celles-ci vers l'amont du four. On place donc autant de brûleurs immergés pour constituer ce barrage que la largeur du four le nécessite, sachant que chaque brûleur immergé aura un effet barrage sur un rayon un peu supérieur à celui de sa bulle émergente. Les matières vitrifiables non fondues sont renvoyées en amont. Seule de la matière fondue peut passer le barrage. Le barrage de brûleur immergé réchauffe les matières infondues, et, le cas échéant, fini de les fondre. Les matières infondues suivent des courroies de convection en amont du barrage, autant de fois que cela est nécessaire jusqu'à leur fusion. Afin d'augmenter encore l'efficacité du système de barrage selon l'invention, on peut prévoir qu'un brûleur aérien procure une flamme venant impacter la surface du verre ( brûleur de surface ) à l'endroit ou la bulle du brûleur immergé émerge. Pour le cas où le barrage ne comprend qu'un seul brûleur immergé, celui-ci est généralement situé au milieu de la largeur du four (à mi-distance entre les parois latérales du four). Pour le cas où le barrage comprend plusieurs brûleurs immergés, on peut ne .r prévoir qu'un seul brûleur de surface, de préférence dont la flamme touche la surface du verre au milieu de la largeur du bain de verre. De préférence, cependant, on prévoit autant de brûleur de surface que de brûleur immergé, lesdits brûleurs de surface étant placés préférentiellement en face à la verticale de chaque brûleur immergé, de sorte que la flamme d'un brûleur de surface touche (en un impact prononcé) l'endroit d'émergence de la flamme (ou bulle) d'un brûleur immergé. Le four selon l'invention peut comprendre plusieurs barrages successifs sur le chemin des matières fondues. Le four peut être équipé de plusieurs barrages successifs (2, 3 voir plus) comprenant chacun au moins un brûleur immergé. De préférence, les gaz provenant de chaque brûleur de surface arrive avec une vitesse assez élevée à la surface du verre, par exemple avec une vitesse d'au moins 15 mètres par seconde. Cette vitesse peut être beaucoup plus importante, et on la règle aussi en fonction du risque d'envol de matières en surface du bain. Notamment, si la flamme du brûleur de surface arrive à proximité d'un talus de composition, on préfère limiter la vitesse de ses gaz pour ne pas provoquer d'envol de matière provenant de ce talus. Cette vitesse peut par exemple aller jusqu'à 150 m/s, et en cas de risque d'envol de matières vitrifiables de préférence jusqu'à 40 m/s. Le nombre de brûleurs immergés à utiliser pour constituer le barrage est suffisant pour que les matières infondues ne le traversent pas et soient renvoyées vers l'amont. Approximativement , il convient généralement de placer un nombre Nmin de brûleurs immergés en travers du trajet des matières vitrifiables tel que Nm;n soit au moins égal à la partie entière de [80% de L/2H] , si L est la largeur du four et si H est la hauteur du bain fondu (verre fondu) dans le four (exemple : si le four fait 3 m de large et si la hauteur de verre est de 0,5 m, alors L/2H=3 donc 80% de L/2H=2,4 dont la partie entière est 2 ; on a donc Nmin au moins égal à 2). De manière encore préférée, on place un nombre Nmin de brûleurs immergés en travers du trajet des matières vitrifiables tel que Nmin soit au moins égal à la partie entière de L/2H (exemple : si le four fait 3 m de large et si la hauteur de verre est de 0,5 m, alors L/2H=3 donc Nmin est de préférence au moins égal à 3). En général, il suffit de mettre dans le barrage un nombre Nsuff de brûleurs immergés tel que Nsuff soit au plus égal à 1 + la partie entière de [120% de L/2R], si L est la largeur du four et si R est le rayon de la bulle émergente d'un brûleur immergé. Plus généralement encore, il est même suffisant de mettre dans le barrage un nombre Nsuff de brûleurs immergés tel que Nsuff soit au plus égal à 1 + la partie entière de [L/2R]. Le diamètre de la bulle émergente d'un brûleur immergé peut se déterminer par observation visuelle. A titre d'indication, le rayon R (en mètres) de la bulle d'un brûleur immergé 10 (alimenté en oxygène pur comme comburant et en méthane comme combustible), au moment ou elle atteint la surface, est au moins égale à: [3x0,87x3.10-vxTxPxv't3]1/3 R= ---------------------------------------------------- 15 4 x 3,14 Dans laquelle T est la température du verre en Kelvin, P est la puissance du brûleur en KW V est la viscosité cinématique du verre en m2/seconde . 20 Dans la réalité, son diamètre est un peu supérieur du fait de l'effet d'écrasement à l'arrivée en surface. Le diamètre réel est donc environ 10 à 20% supérieur à ce que donne la formule. La puissance d'un brûleur immergé peut par exemple aller de 10 à 150 kW. La puissance d'un brûleur aérien transversal peut par exemple aller de 100 à 1000 25 kW. La puissance d'un brûleur aérien de surface peut par exemple aller de 300 à 3000 kW. L'ensemble des brûleurs immergés est disposé régulièrement, à intervalle régulier, en travers du bain de verre de façon à produire l'effet barrage. Si le barrage comprend plusieurs brûleurs immergés, il comprends deux brûleurs 30 immergés plus près chacun de l'une des parois transversales du four. Ces brûleurs, placés aux extrémités du barrage, sont distants d'une distance d de leur paroi la plus proche. Dans ce cas, la distance entre deux brûleurs immergés du même barrage est de préférence de 2d. De préférence, 2d correspond sensiblement au diamètre de la bulle émergente du brûleur immergé. Le four selon l'invention peut donc avoir un barrage comprenant plusieurs brûleurs immergés, un brûleur de surface différent étant associé à chaque brûleur immergé du barrage. Le four selon l'invention peut être équipé de brûleurs aériens transversaux. En plus du barrage comprenant au moins un brûleur immergé et du brûleur de surface, le four est généralement également équipé de brûleurs transversaux traversant les parois latérales du four. Des paires d'électrodes chauffant directement le verre fondu, notamment au travers de la sole, peuvent également participer au chauffage global du four. Par rapport à un four classique équipé de brûleurs aériens (dont la flamme n'est pas spécialement dirigée vers la surface du bain fondu), l'invention améliore considérablement les transferts thermiques au bain de verre. En effet, le brûleur immergé augmente la convection dans le four et fait remonter en permanence du verre froid à la surface du bain de verre. Cette augmentation de la convection se fait sans refroidir la sole, ce que ne permettrait pas un simple bouillonnement de gaz froids ou de fumées. D'ailleurs, généralement, le volume de gaz envoyé par un bouillonneur ne représente que 10% du volume de gaz généré par un brûleur immergé. Des fumées de combustion ont généralement une température de l'ordre de 1500 à 1600 C, alors qu'une flamme de brûleur immergé a une température de l'ordre de 2000 C (plutôt dans le cas d'une combustion air/gaz combustible) à 2500 C (plutôt dans le cas d'une combustion oxygène/gaz combustible). Les gaz de combustion se refroidissent rapidement dès lors qu'ils doivent être transportés. Par rapport à un bouillonneur (même alimenté en gaz chauds de combustion), un brûleur immergé apporte beaucoup plus d'énergie thermique directement dans le verre du fait de la combustion qui y intervient directement. L'éventuel brûleur de surface (généralement en voûte), qui est dimensionné de façon à ce que la combustion des gaz se réalise au niveau de la bulle du brûleur immergé, réchauffe de façon sélective le verre froid remontant en surface. Les transferts thermiques qui dépendent de la différence de températures entre la source chaude et le point froid sont donc fortement améliorés. Ainsi, en travaillant à tirée constante, l'invention permet de réduire les consommations énergétiques. En gardant des températures de superstructure (limite supérieure de température que supporte les matériaux constituant le four) constantes, il est également possible d'augmenter la tirée. Les matières vitrifiables peuvent être introduites au dessus du bain de verre, auquel cas elles forment un talus de composition, pouvant flotter (selon leur nature) sur les matières fondues. Elles peuvent également être introduites en dessous du bain de verre. Le barrage comprenant au moins un brûleur immergé est généralement placé entre la fin du talus de composition et la sortie du four, par exemple entre la fin du talus de composition et le milieu du four entre son entrée et sa sortie. En fait, par rapport au talus de composition qui se formerait en l'absence de brûleur immergé et en l'absence de brûleur de surface, il est avantageux de placer le barrage à l'extrémité dudit talus, de façon à ce que le barrage de brûleurs immergés rogne (c'est-à-dire raccourcisse) ledit talus. Cet aspect est plus particulièrement développé dans la figure 2. L'invention concerne également le procédé caractérisé en ce que les matières vitrifiables sont introduites au-dessus du bain fondu et forment un talus de composition, le barrage étant placé à l'extrémité dudit talus. Les matières vitrifiables peuvent comprendre des matières premières, mais aussi du calcin, voire des déchets destinés à être vitrifiés. Elles peuvent comprendre également des éléments combustibles (organiques) : on peut ainsi recycler, par exemple, des fibres minérales ensimées, avec liant (du type de celles utilisées dans l'isolation thermique ou acoustique ou de celles utilisées dans le renforcement de matière plastique), des vitrages feuilletés avec des feuilles de polymère du type polyvinylbutyral tels que des parebrises, ou tout type de matériau " composite " associant du verre et des matériaux plastiques tels que certaines bouteilles. On peut aussi recycler des " composites verre-métal ou composés métalliques " tels que vitrages fonctionnalisés avec des revêtements contenant des métaux, jusque-là difficiles à recycler car cela risquait d'entraîner un enrichissement progressif de la chambre de fusion en métaux s'accumulant à la surface de la sole. Mais le brassage imposé par la fusion par le ou les brûleurs immergés permet d'éviter cette sédimentation, et ainsi de recycler, par exemple, des vitrages revêtus de couches d'émail, de couches de métal et/ou de différents éléments de connectique. On peut prévoir d'introduire tout ou partie des matières vitrifiables dans la chambre de fusion sous le niveau de la masse des matières vitrifiables en cours de fusion. On peut introduire une partie de ces matières de façon habituelle au-dessus de la masse en cours de liquéfaction, et le reste en-dessous, par exemple par des moyens d'amenée du type vis sans fin. On peut ainsi introduire les matières directement dans la masse en cours de liquéfaction, en un seul point ou en différents points répartis dans les parois de la chambre de fusion. Une telle introduction directement dans la masse de matières en cours de liquéfaction (" bain de verre ") est avantageuse à plus d'un titre : d'abord, elle diminue considérablement tous les risques d'envol des matières premières au-dessus du bain de verre, donc réduit au minimum le taux de poussières solides émises par le four. Ensuite, elle permet de mieux contrôler le temps de séjour minimal desdites matières avant extraction vers la zone d'affinage, et de les introduire sélectivement là où le brassage convectif est le plus fort, selon la disposition des brûleurs immergés. Ce ou ces points d'introduction dans le bain de verre peut (peuvent) ainsi se trouver à proximité de la surface, ou plus profondément dans le bain de verre, par exemple à une hauteur de bain de verre comprise entre 1/sème et 4/5ême de la profondeur totale du bain de verre à partir du niveau de la sole. Chaque brûleur (immergé ou aérien, transversal ou de surface) est alimenté par un comburant et un combustible. Le comburant peut notamment être de l'air ou de l'oxygène ou de l'air enrichi en oxygène. Le combustible peut être du type combustible fossile gazeux ou non tel que du gaz naturel, le propane, du fioul liquide ou tout autre combustible hydrocarboné. II peut aussi s'agir d'hydrogène, surtout pour les brûleurs immergés. Combiner dans une fusion par brûleurs immergés l'utilisation d'un comburant oxygène et celle d'un combustible hydrogène est un bon moyen d'assurer un transfert thermique efficace de l'énergie des brûleurs au verre en fusion, conduisant par ailleurs à un procédé totalement propre , c'est-à-dire sans émission d'oxyde d'azote NOx, ni de gaz à effet de serre du type COx autre que celui pouvant provenir de la décarbonation des matières premières. Selon un mode de réalisation de l'invention, on a vu qu'un brûleur de surface peut être associé à un brûleur immergé, la flamme du brûleur de surface touchant avec une vitesse importante l'endroit ou émergent les gaz de combustion du brûleur immergé. Dans ce, cas de figure, on peut prévoir que le brûleur immergé soit surstoechiométrique en oxygène (c'est-à-dire enrichi en oxygène par rapport à ce qui serait suffisant pour brûler tout le combustible alimentant le brûleur immergé) et que le brûleur de surface qui lui est associé soit surstoechiométrique en gaz combustible (c'est-à-dire enrichi en combustible par rapport à ce qui serait suffisant pour réagir avec tout le comburant alimentant le brûleur de surface). De la sorte, une combustion secondaire intervient en surface du verre entre d'une part l'oxygène en excès du brûleur immergé et le combustible en excès du brûleur de surface, ce qui va dans le sens d'un chauffage supplémentaire bien localisé à la surface du verre, endroit par lequel passent les matières infondues. On peut aussi réaliser l'inverse, c'est-à-dire alimenter le brûleur immergé de façon surstoechiométrique en gaz combustible et le brûleur de surface de façon surstoechiométrique en oxygène pour obtenir cette combustion secondaire en surface du verre. Chaque brûleur immergé provoque par convection un brassage intense des matières vitrifiables : des boucles de convection se forment ainsi de part et d'autre des combustions ou "flammes " ou courants de gaz de combustion, mêlant en permanence matières fondues et non encore fondues de manière très efficace. On retrouve ainsi les caractéristiques très favorables d'une fusion " agitée ", sans avoir nécessairement recours à des moyens d'agitation mécaniques peu fiables et/ou susceptibles d'usure rapide. Ce type de fusion par brûleurs immergés permet de réduire considérablement l'émission de tout type de poussières au niveau de la chambre de fusion, et de gaz type NOx car les échanges thermiques se font très vite, évitant les pics de température susceptibles de favoriser la formation de ces gaz. II réduit également considérablement l'émission des gaz de type CO2, la consommation énergétique totale de l'installation étant plus faible qu'avec des dispositifs conventionnels (seulement par brûleurs aériens fonctionnant en inversion par exemple). On peut optionnellement prévoir de faire précéder la fusion par une étape de préchauffage des matières vitrifiables, à une température cependant nettement inférieure à celle nécessaire pour les liquéfier, par exemple à au plus 900 C. Pour réaliser ce préchauffage, on peut avantageusement récupérer l'énergie thermique des fumées. En les épuisant ainsi thermiquement, on peut globalement diminuer la consommation énergétique spécifique de l'installation. Le verre est généralement affiné, soit en aval du même four, et/ou dans un compartiment d'affinage en aval du four. Après affinage, le verre peut sortir par l'intermédiaire d'une gorge mais l'invention s'applique aussi aux fours sans gorges. Notamment, après affinage, le verre peut alimenter en continu une installation de formage en verre plat comme un bain de flottage du verre. La figure 1 représente un four 1 selon l'invention vu de côté. Ce four est alimenté en matières vitrifiable 2 formant un talus de composition en amont du four, par le biais d'un dispositif d'enfournement 3 (vis sans fin) débouchant juste au dessus du niveau 4 du bain de verre. Un brûleur immergé 10 génère une flamme 5 sous forme de bulles qui montent vers la surface. Cette montée vers la surface produit des mouvements de convection représentés par des flèches. Les matières non fondues venant du talus de composition 2 (la fin du talus de composition est en 12) et approchant de l'endroit ou émerge la flamme du brûleur immergé sont repoussées vers l'amont du fait de ces mouvements de convection. Un brûleur aérien en voûte 5 produit une flamme 6 venant impacter la surface de verre fondu. Ainsi les matières infondues sont chauffées par la flamme du brûleur immergé et par la flamme du brûleur en voûte. Le chauffage du four est complété par des paires d'électrodes 7 et par des brûleurs aériens transversaux 11 placés dans les parois latérales du four. Le verre fondu coule vers l'aval du four, passe par une gorge 8 et s'écoule en 9 à travers un orifice. La figure 2 représente schématiquement l'endroit préféré de placement du barrage comprenant un brûleur immergé 21. A la verticale de ce brûleur 21 émerge en surface une bulle 22 chargée de gaz de combustion. Ce barrage est placé de préférence en bout du talus de composition 23 de sorte qu'il contribue à rogner ledit talus. La ligne en pointillé représente la forme du talus de composition en absence de brûleur immergé et en absence de brûleur de surface. Le bout de ce talus aboutirai au point 24. Le barrage de brûleur immergé vient rogner le bout de ce talus, de ce sorte que ce bout se situe maintenant au point 25. On a représenté aussi un brûleur de surface 26 placé à la verticale du brûleur immergé et dont la flamme 27 vient toucher la surface du verre à l'endroit d'émergence de la bulle 22 du brûleur immergé 21. Ce brûleur de surface contribue également à raccourcir le bout du talus. Ainsi, le brûleur immergé est placé sous l'extrémité du talus de composition qui se formerait en son absence (ligne en pointillés), de façon à ce que finalement, lorsqu'il fonctionne, ledit brûleur immergé se trouve juste en aval (par rapport au sens d'écoulement du verre) du talus de composition. Selon un autre aspect, l'invention concerne également le principe de la combinaison d'un brûleur immergé et d'un brûleur de surface, notamment placé en voûte, même si le brûleur immergé n'a pas la fonction d'avoir un effet barrière pour les matières vitrifiables. La flamme issue du brûleur de surface impacte le verre au dessus de la flamme (ou la bulle, compte tenu du fait que ce sont généralement des gaz de combustion qui émergent du verre fondu et non pas une flamme) du brûleur immergé, de façon à produire une zone localement très chaude en surface. Comme le brûleur immergé fait remonter des matières plus froides en surface, ces matières sont réchauffées d'une part par la flamme du brûleur immergé et d'autre part par celle du brûleur de surface. Il s'agit là d'un moyen d'apporter directement des calories aux matières les plus froides. Une telle efficacité ne peut pas être atteinte si l'on remplace le brûleur immergé par un bouillonneur (gaz non enflammés) ou des fumées de combustion récupérées, car ces gaz contribueraient au refroidissement préalable des matières remontées ce qui serait contre-productif | L'invention concerne un four de fusion de matières vitrifiables comprenant en amont de la direction d'écoulement des matières fondues, une zone d'introduction de matières vitrifiables solides, caractérisé en ce qu'un barrage comprenant au moins un brûleur immergé produit des mouvements de convection dans le bain fondu empêchant les matières vitrifiables solides d'aller vers l'aval du four. Au brûleur immergé peut être associé un brûleur de surface, notamment en voûte, venant chauffer la surface fondue à l'endroit d'émergence de la bulle du brûleur immergé. | 1. Four de fusion de matières vitrifiables comprenant en amont de la direction d'écoulement des matières fondues, une zone d'introduction de matières vitrifiables solides, caractérisé en ce qu'un barrage comprenant au moins un brûleur immergé produit des mouvements de convection dans le bain fondu empêchant les matières vitrifiables solides d'aller vers l'aval du four. 2. Four selon la précédente caractérisé en ce que le barrage comprend plusieurs brûleurs immergés. 3. Four selon la précédente caractérisé en que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au moins égal à la partie entière de [80% de L/2H] , si L est la largeur du four et si H est la hauteur du bain fondu dans le four. 4. Four selon la précédente, caractérisé en ce que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au moins égal à la partie entière de L/2H. 5. Four selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au plus égal à 1 + la partie entière de [120% de L/2R], si L est la largeur du four et si R est le rayon de la bulle émergente d'un brûleur immergé. 6. Four selon la précédente caractérisé en ce que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au plus égal à 1 + la partie entière de [L/2R]. 7. Four selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un brûleur aérien, ledit brûleur aérien étant associé à au moins un brûleur immergé, la flamme dudit brûleur aérien touchant la surface du bain fondu à l'endroit ou émerge la bulle dudit brûleur immergé. 8. Four selon la précédente caractérisé en ce que le barrage comprend plusieurs brûleurs immergés, ledit four comprenant autant de brûleurs de surface que de brûleurs immergés, un brûleur de surface étant un brûleur aérien procurant une flamme venant impacter la surface du verre à l'endroit ou la bulle du brûleur immergé émerge. 9. Four selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé de brûleurs aériens transversaux. 10. Four selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs barrages successifs sur le chemin des matières fondues. 11. Procédé de fusion de matières vitrifiables dans un four de fusion comprenant en amont de la direction d'écoulement des matières fondues, une zone d'introduction de matières vitrifiables solides, caractérisé en ce qu'un barrage comprenant au moins un brûleur immergé produit des mouvements de convection dans le bain fondu empêchant les matières vitrifiables solides d'aller vers l'aval du four. 12. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le barrage comprend plusieurs brûleurs immergés. 13. Procédé selon la précédente caractérisé en que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au moins égal à la partie entière de [80% de L/2H] , si L est la largeur du four et si H est la hauteur du bain fondu dans le four. 14. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au moins égal à la partie entière de L/2H. 15. Procédé selon l'une des de procédé précédentes caractérisé en ce que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au plus égal à 1 + la partie entière de [120% de L/2R], si L est la largeur du four et si R est le rayon de la bulle émergente d'un brûleur immergé. 16. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le nombre de brûleurs immergés dans le barrage est au plus égal à 1 + la partie entière de [L/2R]. 17. Procédé selon l'une des de procédé précédentes caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un brûleur aérien, ledit brûleur aérien étant associé à au moins un brûleur immergé, la flamme dudit brûleur aérien touchant la surface du bain fondu à l'endroit ou émerge la bulle dudit brûleur immergé. 18. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le barrage comprend plusieurs brûleurs immergés, ledit four comprenant autant de brûleurs de surface que de brûleurs immergés, un brûleur de surface étant un brûleur aérien procurant une flamme venant impacter la surface du verre à l'endroit ou la bulle du brûleur immergé émerge. 19. Procédé selon l'une des de procédé précédentes caractérisé en ce que les matières vitrifiables sont introduites audessus du bain fondu et forment un talus de composition, le barrage étant placé à l'extrémité dudit talus.10 | C,F | C03,F27 | C03B,F27B | C03B 5,F27B 14 | C03B 5/183,F27B 14/00 |
FR2894462 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'APPLICATION ET DE MASSAGE | 20,070,615 | La présente invention concerne le domaine des appareils de massage et d'application d'un produit, notamment d'un produit cosmétique. La présente invention concerne plus particulièrement le domaine des appareils et des kits de massage prévus pour être mis en oeuvre par la personne à masser elle-même. Le produit cosmétique distribué par l'appareil peut être une composition hydratante ou traitante, notamment contre la cellulite. Le document US 2 154 831 décrit une bande de massage pourvue de protubérances. Le document US 5 545 456 décrit un dispositif de lavage prévu pour masser et nettoyer, et comprenant un corps rectangulaire flexible et des poches dans lesquelles peuvent être disposées des billes de massage. Le document GB 2 395 663 décrit un appareil d'application de crème et de lotion dans le dos d'un utilisateur. Ces types d'appareils se révèlent à l'usage peu pratiques pour effectuer un massage relativement complet du corps d'une personne. Leur utilisation est de fait limitée au dos de l'utilisateur. Le document US 2 091 131 décrit un dispositif de massage formé de disques de caoutchouc éponge attachés les uns aux autres pour former un corps cylindrique et pouvant être disposés en forme d'anneau pour masser un bras. Les disques sont séparés par une peau formant un moyen de rigidification et de renforcement sensiblement imperméable. De par sa structure, ce dispositif assure une compression continue du bras et non un massage. De plus, la peau rigide disposée entre les disques présente un risque d'altération de la peau de l'utilisateur. Les disques possédant des pores ouverts risquent de provoquer, lors de leur rotation dans le sens de l'écrasement, une compression de la peau et ultérieurement en décompression un étirement de la peau relativement désagréable pour l'utilisateur. Le document FR 2 191 875 concerne un appareil de massage, mécanique ou électrique, pour le traitement de la cellulite et comprenant un anneau élastique fermé sur lequel sont enfilées des boules munies de protubérances, chaque boule étant libre en rotation et des moyens de préhension étant prévus pour la manoeuvre de l'appareil le long du corps de l'utilisateur. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus. La demanderesse s'est aperçue que le besoin existait d'un appareil à double fonction permettant à un utilisateur un gain de temps substantiel lors de soins corporels. La présente invention propose un appareil de massage et d'application de produits cosmétiques, applicable par l'utilisateur sur un grand nombre des parties de son corps. Le dispositif de massage et d'application, selon un aspect de l'invention, comprend un lien élastique apte à former une boucle pour pouvoir être disposé de manière serrante autour d'un volume à masser. Le dispositif de massage comprend au moins un organe de massage et au moins un organe d'application d'un produit de traitement, de manière que l'entraînement du lien élastique provoque le déplacement simultané de l'organe de massage et de l'organe d'application, au moins l'un desdits organes étant déformable en utilisation normale. Une utilisation normale peut être le massage. On peut ainsi réaliser simultanément un massage et une application d'un produit de traitement, notamment d'un produit cosmétique, d'où un gain de temps substantiel. Dans un mode de réalisation, l'organe d'application est déformable. L'organe d'application peut être réalisé en un matériau élastique. Dans un mode de réalisation, l'organe d'application est poreux. Dans un mode de réalisation, l'organe d'application est imprégné de composition cosmétique. Dans un mode de réalisation, l'organe d'application comprend un pain de composition cosmétique. La composition cosmétique peut se libérer lors de l'utilisation du dispositif de massage et d'application, éventuellement en mouillant légèrement l'organe d'application. Le terme cosmétique est ici entendu au sens de la directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. Dans un mode de réalisation, l'organe d'application est libre en rotation par rapport au lien élastique. Dans un mode de réalisation, l'organe d'application est libre en translation par rapport au lien élastique. Avantageusement, le dispositif peut comprendre au moins un organe d'application d'un premier type et au moins un organe d'application d'un deuxième type. Le premier type peut différer du deuxième type par au moins une des caractéristiques suivantes, telles que la forme, la porosité, la surface d'application et la rigidité. Les organes d'application du premier type et les organes d'application du deuxième type peuvent être alternés. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend au moins une poignée, de préférence deux poignées. La manipulation du dispositif le long d'un membre est facilitée. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend deux boucles reliées par un élément, par exemple élastique, chaque boucle étant apte à être disposée autour du volume à masser. L'utilisateur peut ainsi effectuer le massage de ses deux jambes simultanément. Avantageusement, le dispositif comprend un élément de réglage de la longueur de la boucle, par exemple au moyen d'un crochet, d'un bouton ou d'une boucle permettant à l'utilisateur de raccourcir ou d'allonger le diamètre de la boucle. Le dispositif peut s'adapter à différents membres de circonférences variées et peut assurer une pression choisie et donc un massage plus ou fort. Un ensemble de massage et de traitement peut comprendre un dispositif de massage et d'application et un dispositif de conditionnement de composition cosmétique. L'ensemble peut être emballé dans un étui commun. Le dispositif de conditionnement peut comprendre un dispensateur à bille, un stick, un flacon muni d'un organe de distribution, par exemple une pompe, un réservoir muni d'un bouchon amovible, etc. Le procédé de massage, selon un aspect de l'invention, comprend les étapes suivantes : on dispose un lien élastique en boucle de manière serrante autour d'un volume à masser, et - on déplace le lien élastique le long du volume à masser, de telle sorte qu'au moins un organe de massage et au moins un organe d'application d'un produit de traitement soient en contact avec ledit volume, au moins l'un desdits organes étant déformable en utilisation normale, l'entraînement du lien élastique provoquant le déplacement simultané de l'organe de massage et de l'organe d'application.25 On obtient ainsi un massage et une application de produit de traitement simultanés. Avantageusement, on munit l'organe d'application d'une composition cosmétique préalablement au déplacement du lien élastique. Le produit de traitement peut être appliqué sur le contour de l'organe d'application. Dans un autre mode de réalisation, on munit la peau de l'utilisateur d'une composition cosmétique préalablement au déplacement du lien élastique. Entre deux utilisations, le dispositif de massage et d'application peut être nettoyé après usage, par exemple à l'eau savonneuse, et séché. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue de dessus d'un appareil de massage et d'application ; -les figures 2 à 4 sont des variantes de la figure 1 ; la figure 5 est une vue de détail de la figure 4 ; -la figure 6 est une vue en perspective d'un appareil de massage et d'application pourvu d'une pince de réglage de la longueur ; -la figure 7 est une vue de détail de la figure 6 ; -la figure 8 est une vue d'une pince susceptible d'être utilisée en variante de la figure 7 ; -la figure 9 est une vue en perspective d'un appareil de massage et d'application ; -la figure 10 est une vue de détail de la figure 9 ; - la figure 11 est une vue en coupe selon XI-XI de la figure 10 ; - les figures 12 à 14, 16 et 18 sont des vues de face en élévation d'organes d'application ; et -les figures 15, 17 et 19 sont respectivement des vues en coupe radiale des organes d'application des figures 14, 16 et 18, respectivement. Comme illustré sur la figure 1, le dispositif de massage et d'application 1 se présente sous la forme d'une boucle comprenant une âme 2, par exemple un lien élastique, de longueur à l'état détendu de l'ordre de quelques dizaines de centimètres et d'un diamètre de l'ordre de quelques millimètres. La déformation élastique de l'âme peut atteindre deux à cinq fois sa longueur initiale à l'état détendu. L'organe de massage et d'application comprend également une pluralité d'organes de massage 3, réalisés dans l'exemple illustré sous la forme de boules en forme de sphère tronquée en bois, et une pluralité d'organes d'application 4, dans l'exemple illustré sous la forme de cylindres de matériaux à cellules ouvertes, par exemple de la mousse, capables de stocker et de libérer une composition de traitement, notamment cosmétique. De façon générale, les organes d'application 4 et les organes de massage 3 sont disposés de façon alternée autour de l'âme 2. Les organes de massage 3 et les organes d'application 4 sont pourvus d'un perçage central, dans lequel est disposée l'âme 2. A une extrémité de l'âme 2, le dispositif de massage et d'application 1 comprend un arrêtoir 5, par exemple sous la forme d'une boule rigide de diamètre inférieur à celui des organes de massage 3. L'âme 2 peut être fixée, par exemple sertie, collée ou agrafée, dans l'arrêtoir 5. A l'extrémité opposée de l'âme 2, le dispositif de massage et d'application 1 comprend un arrêtoir 6 dans lequel est sertie ladite extrémité de l'âme 2. L'arrêtoir 6 peut se présenter sous la forme d'une boule de diamètre sensiblement égal à celui des organes de massage 3. Au voisinage de l'arrêtoir 6, sont disposés une pluralité d'organes de massage 3, ici au nombre de trois, adjacents les uns aux autres. Le dispositif de massage et d'application comprend également deux poignées 7 et 8, la poignée 7 se présente sous la forme d'une boucle en tissu fixée à l'âme 2 entre l'arrêtoir 5 et l'organe d'application 4 adjacent. La poignée 8 présente une structure analogue à la poignée 7 et est fixée sur l'âme 2, sensiblement à la moitié de la longueur de ladite âme 2 entre deux organes de massage 3. Les poignées présentent une boucle de diamètre adapté à celui de la main d'un utilisateur, de telle sorte que la main puisse saisir la poignée et la tenir fermement. Le dispositif de massage et d'application comprend également une attache 9 fixée à l'âme 2 à proximité immédiate de la poignée 7, éventuellement fixée directement à la poignée 7. L'attache 9 se présente sous la forme d'un crochet ou d'une boucle d'élasticité inférieure à celle de l'âme 2. Alternativement, l'attache 9 peut être formée dans le même matériau que l'âme 2 et présenter une longueur au repos nettement inférieure à la circonférence d'un organe de massage 3. Tel qu'illustré sur la figure 1, l'attache 9 est passée entre l'arrêtoir 6 et l'organe de massage 3 immédiatement adjacent et assure ainsi la liaison entre les deux extrémités de l'âme 2 et par conséquent les deux extrémités du dispositif de massage et d'application. Ainsi, la poignée 7 est capable d'entraîner non seulement la partie du dispositif proche de l'arrêtoir 5, mais également la partie du dispositif proche de l'arrêtoir 6. La faible longueur et/ou l'élasticité réduite de l'attache 9 empêche(nt) l'arrêtoir 6 de s'échapper à travers ladite attache 9, sauf en cas d'action volontaire de l'utilisateur. La longueur du dispositif de massage et d'application 1 peut être réglée en la diminuant à partir de l'état illustré sur la figure 1, en faisant passer l'attache 9 autour de l'organe de massage 3 voisin de l'arrêtoir 6, de telle sorte que ladite attache 9 se retrouve disposée entre deux organes de massage 3, d'où un raccourcissement de la boucle formée par l'âme 2 supportant les organes de massage 3 et d'application 4. L'attache 9 peut encore être déplacée dans le sens du raccourcissement pour la disposer entre les deuxième et troisième organes de massage 3 adjacents les uns aux autres. Ainsi, le dispositif de massage et d'application 1 peut être adapté à différents utilisateurs ou à différentes parties du corps d'un utilisateur. Bien entendu, le nombre d'organes d'application 4 et d'organes de massage 3 et leur répartition, tel qu'illustré sur la figure 1, ont été donnés à titre d'exemples non limitatifs. On peut prévoir un plus grand nombre d'organes de massage 3, contigus les uns aux autres au voisinage de l'arrêtoir 6, pour permettre un réglage de longueur sur une plage plus importante. On peut également prévoir que deux organes d'application soient séparés par deux organes de massage, ou encore que deux organes de massage soient séparés par deux organes d'application. Les organes de massage 3 peuvent également être réalisés en métal, par exemple en acier, en aluminium ou en alliage d'aluminium, en matériau synthétique thermoplastique, par exemple de type polyéthylène ou polypropylène, sous la forme de pièces pleines injectées avec un trou ou creuses avec une paroi de faible épaisseur, par exemple fabriquées par rotomoulage, en thermoplastique fritté, par exemple de type polypropylène ou polyéthylène, en thermoplastique élastomère, par exemple de type santoprène , en élastomère, etc. Les organes d'application 4 peuvent être réalisés en mousse à cellules fermées, imprégnée de produit cosmétique ou non, par exemple en mousse polyéthylène, notamment de densité de l'ordre de 30 à 45 kg/m3. Les organes d'application 4 peuvent également être réalisés en mousse à cellules ouvertes, par exemple en mousse polyuréthane, notamment de densité comprise entre 17 et 32 kg/m3. Un ou plusieurs organes de massage 3 ou d'application 4 peut être remplacé par un pain de produit cosmétique solide qui fond ou se délite progressivement à l'utilisation, par frottement et chaleur, et/ou avec un apport d'eau. Les organes de massage 3 et d'application 4 sont montés libres en rotation et en translation sur l'âme 2. Alternativement, les organes de massage 3 et d'application 4 peuvent être en partie ou en totalité fixés en translation sur l'âme 2 afin de maintenir une répartition régulière desdits organes. Les organes de massage 3 et d'application 4 peuvent également être fixés en rotation sur l'âme 2. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, le dispositif de massage et d'application comprend des organes de massage 3 sous la forme de billes rigides réalisées en matériau synthétique et des organes d'application 4 sous la forme de portions de cylindre de mousse à cellules fermées. Les poignées 7 et 8 comprennent un manche en matériau rigide, par exemple en matériau synthétique. La poignée 7 est accrochée sur l'âme 2 entre deux organes de massage 3. La poignée 8 est accrochée sur l'âme 2 entre deux organes d'application 4. L'âme 2 est disposée en cercle, la longueur du dispositif de massage et d'application 1 étant variable par élasticité mais non par réglage. Le mode de réalisation illustré sur la figure 3 se rapproche des modes de réalisation précédents, à ceci près que les organes d'application 4 se présentent à l'instar des organes de massage 3 sous la forme de sphères. Dans une variante, le dispositif 1 comprend un seul type d'organe assurant à la fois l'application et le massage et comprenant un matériau mousseux relativement rigide, ou encore une alternance de billes de mousse rigide assurant le massage 3 et de billes de mousse de rigidité plus faible assurant l'application 4. Les organes d'application 4 peuvent être pré-imprégnés d'une composition de traitement, notamment cosmétique, ou encore contenir une minidose à percer avant utilisation. La minidose peut être percée par une action mécanique, thermique ou sous l'effet de l'eau. Le mode de réalisation illustré sur la figure 4 se rapproche de celui illustré sur la figure 1, à ceci près que l'attache 9 est formée par un prolongement de l'âme 2 disposé en boucle et noué par un noeud 10 disposé entre l'attache 9 et la poignée 7, la poignée 7 étant elle-même disposée entre le noeud 10 et un organe de massage 3. Les poignées 7 et 8 sont du type illustré sur les figures 2 et 3. L'utilisateur peut alors régler la longueur du dispositif 1, en étirant la boucle formée par l'attache 9 pour la faire passer autour d'un ou de plusieurs organes de massage 3 consécutifs disposés à proximité de l'arrêtoir 6. Comme illustré sur la figure 4, le dispositif 1 est réglé relativement court avec deux organes de massage 3 disposés au-delà de l'attache 9 et seulement un organe de massage 3 disposé au-delà de l'attache 9 dans le cas de la figure 5. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 6 et 7, le dispositif comprend une poignée-pince 11 pourvue d'un manche analogue à celui de la poignée 7 des modes de réalisation précédents. Le manche est percé d'un trou traversant 12 dans lequel passe l'âme 2, l'arrêtoir 5 étant disposé d'un côté et un organe de massage 3 disposé de l'autre côté. A l'opposé de la poignée, la poignée-pince 11 comprend une pince 13 présentant une certaine souplesse et permettant de venir pincer l'âme 2 à l'extrémité opposée à l'arrêtoir 5, entre deux organes de massage 3. La pince 13 peut être ouverte en serrant les branches qui la composent, puis relâchée pour venir s'accrocher sur l'âme 2. Les organes de massage 3 et les organes d'application 4 sont analogues à ceux illustrés sur la figure 3 et disposés avec deux organes de massage 3 pour un organe d'application 4. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 8, le dispositif comprend une pince 14 similaire dans son principe à la pince 13 de la poignée-pince 11, mais distincte de la poignée. La pince 14 comprend deux branches 15 et 16 opposées, présentant une forme générale de 8 de chiffre ouvert à une extrémité. La pince 14 forme ainsi deux yeux 17 et 18 qui peuvent être facilement disposés, l'un autour de l'âme 2 à proximité immédiate ou non de l'arrêtoir 5, et l'autre autour de l'âme 2 à l'extrémité opposée et permettre un réglage en longueur facile. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 9 à 11, le dispositif 1 se rapproche de celui illustré sur les figures 4 et 5, à ceci près que l'âme 2 peut être dépourvue de boucle d'extrémité et que des boutons à pression sont prévus à proximité des deux extrémités de l'âme 2. Plus particulièrement, le dispositif 1 comprend une pièce femelle 19 disposée à proximité de la poignée 7 et trois pièces mâle 20 disposées à l'extrémité opposée de l'âme 2, à chaque fois entre deux organes de massage 3. Les pièces mâle 20 sont séparées les unes des autres par des organes de massage 3. Les pièces femelle 19 et mâle 20 peuvent coopérer, comme illustré sur la figure 11, et constituer ainsi un bouton à pression. On peut ainsi régler la longueur du dispositif 1, en choisissant de faire coopérer la pièce femelle 19 avec l'une des pièces mâle 20. Sur les figures 12 et 13, sont illustrés deux modes de réalisation d'un organe de massage 3. L'organe de massage 3 de la figure 12 se présente sous la forme générale d'une sphère pourvue d'un trou traversant 21 pour le passage de l'âme 2 et d'une pluralité de bossages 22, souples ou rigides, permettant un massage plus efficace. Les bossages 22 peuvent être de forme partiellement sphérique, d'un diamètre nettement inférieur à celui de l'organe d'application 3 pris dans son ensemble. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 13, l'organe d'application 3 se présente sous la forme générale d'une sphère pourvue de deux rainures circulaires 23 disposées dans des plans parallèles perpendiculaires au trou de passage de l'âme 2, non visibles sur la figure. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 14 et 15, l'organe d'application 4 se présente sous la forme d'une pièce cylindrique délimitée par deux plans radiaux parallèles et présente un contour bosselé avec des bossages 24 arrondis et des creux 25 séparant les bossages 24. Les creux 25 peuvent être arrondis ou non. Les bossages 24 et les creux 25 sont allongés axialement. L'organe d'application 4 est également pourvu d'un trou traversant axial 21 pour le passage de l'âme 2. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 16 et 17, l'organe d'application 4 se présente sous la forme d'une pièce de révolution délimitée par deux plans radiaux et ayant une forme de bobine. L'organe d'application 4 comprend trois protubérances circulaires 26 séparées par deux rainures circulaires 27. L'organe d'application 4 comprend une rainure 4a s'étendant radialement entre le trou traversant axial 21 et la paroi extérieure et axialement sur toute la longueur de l'organe d'application 4. La rainure 4a présente une largeur inférieure au diamètre du trou traversant axial 21 mais suffisante pour permettre de passer l'âme 2 en exerçant un effort, léger ou fort. Les surfaces internes de la rainure 4a peuvent être parallèles, convergentes vers le trou traversant axial 21, ou encore pourvues de crans. On peut ainsi monter un organe d'application 4 sur l'âme 2 par un mouvement radial simple. On peut retirer un organe d'application 4 ou encore en changer. On peut remplacer l'organe d'application 4 par un autre ou par un organe de massage 3 muni d'une rainure analogue. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 18, l'organe d'application 4 se présente sous la forme générale d'une tige filetée pourvue d'un filetage hélicoïdal 28 sur sa surface extérieure et délimitée par deux plans radiaux. Le dispositif de massage et d'application 1 peut être associé à un dispositif de conditionnement d'une composition cosmétique pour former un ensemble, le dispositif de conditionnement de produit cosmétique pouvant être attaché ou non au dispositif de massage et d'application. Le dispositif de conditionnement de produit cosmétique et le dispositif de massage et d'application peuvent être disposés dans un étui commun. Le dispositif de massage et d'application peut être utilisé selon le procédé suivant, dans lequel on approvisionne un produit de traitement sur ou dans le dispositif de massage et d'application 1, ou sur la peau. L'utilisateur forme en boucle le dispositif de massage et d'application 1, avant ou après l'application du produit de traitement et règle la longueur de la boucle pour serrer la partie du corps à masser, légèrement ou fortement. Ensuite, l'utilisateur, en tirant sur les poignées, déplace le dispositif de massage et d'application autour de son corps, par exemple autour de sa cuisse, les organes de massage et les organes d'application étant entraînés par le lien élastique formant l'âme, en un mouvement de va-et-vient, provoquant le massage de la cuisse et le transfert du produit de traitement des organes d'application vers la peau de la cuisse. Dans le cas où le produit de traitement a été disposé sur la peau, le dispositif de massage et d'application assure l'application du produit de traitement sur une surface étendue et un massage simultanés. On peut ainsi mettre à profit une séance de massage personnel pour réaliser simultanément une application de produit de traitement, notamment cosmétique. On obtient ainsi une meilleure pénétration du produit du fait d'une hyperhémie due à l'utilisation' du dispositif | Dispositif de massage et d'application 1, comprenant un lien élastique 2 apte à former une boucle pour pouvoir être disposé de manière serrante autour d'un volume à masser. Il comprend au moins un organe de massage 3, et au moins un organe d'application 4 d'un produit de traitement, de manière que l'entraînement du lien élastique 2 provoque le déplacement simultané de l'organe de massage 3 et de l'organe d'application 4. | 1-Dispositif de massage et d'application (1), comprenant un lien élastique (2) apte à former une boucle pour pouvoir être disposé de manière serrante autour d'un volume à masser, caractérisé par le fait qu'il comprend : au moins un organe de massage (3), et au moins un organe d'application (4) d'un produit de traitement de manière que l'entraînement du lien élastique (2) provoque le déplacement simultané de l'organe de massage (3) et de l'organe d'application (4), au moins l'un desdits organes étant déformable en utilisation normale. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel l'organe d'application (4) est déformable. 3-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (4) est poreux. 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (4) est imprégné de composition cosmétique. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (4) comprend un pain de composition cosmétique. 6-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (4) est libre en rotation par rapport au lien élastique. 7-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (4) est libre en translation par rapport au lien élastique. 8-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un organe d'application d'unpremier type et au moins un organe d'application d'un deuxième type, le premier type différant du deuxième type par au moins une des caractéristiques suivantes : la forme, la porosité, la surface d'application et la rigidité. 9-Dispositif selon la 8, dans lequel les organes d'application du premier type et les organes d'application du deuxième type sont alternés. 10-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins une poignée (7). 11-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant deux boucles reliées par un élément et chacune apte à être disposée autour du volume à masser. 12-Ensemble comprenant un dispositif selon l'une quelconque des précédentes et un dispositif de conditionnement d'une composition cosmétique. 13-Procédé de massage et d'application cosmétique, dans lequel on dispose un lien élastique en boucle de manière serrante autour d'un volume à masser, et on déplace le lien élastique le long du volume à masser de telle sorte qu'au moins un organe de massage et au moins un organe d'application d'un produit de traitement soient contact avec ledit volume, au moins l'un desdits organes étant déformable en utilisation normale, l'entraînement du lien élastique provoquant le déplacement simultané de l'organe de massage et de l'organe d'application. 14-Procédé selon la 13, dans lequel on munit l'organe d'application d'une composition cosmétique préalablement au déplacement du lien élastique. | A | A61 | A61H | A61H 15 | A61H 15/00 |
FR2900235 | A1 | METHODE POUR DETERMINER LA VISCOSITE DE FLUIDES PAR RESONANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE. | 20,071,026 | La présente invention concerne une méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures RMN, quelque soit la viscosité du fluide. En particulier, la méthode permet de prendre en compte l'effet d'atténuation des composantes courtes dans une distribution de temps de relaxation transversale T2. En cela, la méthodologie proposée tient compte : 15 - des caractéristiques, telles que le temps inter écho de l'appareil RMN mesurant des temps de relaxation transversale ; - de la forme de la distribution des temps de relaxation transversale T2 du fluide dont on souhaite déterminer la viscosité. 20 L'utilisation des mesures RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) dans l'industrie pétrolière est largement répandue depuis de nombreuses années. Les appareils de mesure à résonance magnétique nucléaire (RMN), comportent classiquement des aimants et des bobinages placés dans l'entrefer des aimants. L'échantillon, sur lequel on souhaite effectuer des mesures, est disposé à l'intérieur des 25 bobinages. On applique à cet échantillon, soumis au champ magnétique des aimants, un champ électrique oscillant (généralement dans la gamme des radiofréquences (RF)) en connectant le bobinage à un générateur de signal à fréquence variable, et l'on enregistre la réponse de l'échantillon aux signaux excitateurs. Pour stabiliser le champ magnétique créé par les aimants, on stabilise leur température en établissant une circulation forcée d'air et en interposant entre les aimants et le bobinage excitateur, un circuit de refroidissement où circule un fluide. Dans le cadre d'opérations de mesure, il est utile de porter l'échantillon au préalable à une température définie. C'est le cas par exemple quand il s'agit d'étalonner en laboratoire des mesures faites par des sondes de diagraphie par RMN à différentes profondeurs de puits d'exploration de zones souterraines. Présentation de l'art antérieur La mesure de relaxation RMN consiste à exciter les spins des protons du fluide contenu dans l'échantillon étudié en leur imposant une aimantation, et à observer leur retour à l'équilibre. Deux mécanismes permettent ce retour à l'équilibre : - Un échange d'énergie entre les spins et leur environnement, cela s'appelle la relaxation longitudinale, et est caractérisé par un temps Tl. - Une perte de cohérence entre les différents spins, correspondant à une relaxation transversale, et caractérisée par un temps T2. Ces mesures RMN permettent d'obtenir une courbe de variation de l'aimantation en fonction du temps. De ces courbes on extrait les constantes de temps TI et T2. La mesure du temps TI peut être effectuée par exemple par la séquence dite d'inversion récupération (IR). La mesure du temps T2 peut être effectuée par exemple par l'utilisation de la séquence dite CPMG. Cette séquence est illustrée sur la figure 1 et elle est décrite par exemple dans le document suivant : H. Carr, E. Purcell, (1954) Physical Review 94: 630. Dans le cas ou la relaxation est décrite par un seul temps (décroissance mono exponentielle), la théorie proposée par Abragam (Abragam, A. (1961). Principles of Nuclear Magnetism . Clarendon Press Oxford.) permet de relier ces temps aux temps de corrélation des mouvements : 1 _ z~ 4z~ T, C~1+zJOr +1+402T.2 ( 1 =C s' (1) 3 5 zc zo 2 2zc+21+uroz~ +1+4uror ) C_ 3 (do\2 h2y4 10 4ir, b6 où rr est le temps de corrélation des interactions dipolaires entre deux protons de rapport gyromagnétique y et distants de b. h est la constante de Planck divisée par 27r, ,uo est la perméabilité magnétique du vide et Wo est la fréquence de Larmor (fréquence de résonance). Selon cette théorie, on relie la relaxation RMN de deux protons sur une sphère de rayon a, à la viscosité ri du milieu dans lequel évolue cette sphère par la relation de Stokes Einstein : 1 _ 6Drot kT K L)ro` = 87z-ria' où k est la constante de Boltzmann et TK la température en Kelvin. Le temps de 10 corrélation rc. est donc proportionnel à la viscosité. La figure 2 illustre l'évolution des temps de relaxation TI et T2 en fonction de Tc selon la théorie proposée par Abragam : pour de faible valeur de r , les temps de relaxation TI et T2 sont égaux. Ensuite, TI présente un minimum Tlmin• La courbe de TI remonte ensuite. Par contre T2 est inversement proportionnel à rc, sur une très grande 15 gamme de temps de corrélation, il n'atteint un plateau que pour les temps de corrélation très longs, pour lesquels il apparaît un effet solide (ES). Ce type d'expérience de mesures RMN est devenu important en pétrophysique pour caractériser, par exemple, la taille des pores dans les roches : il a été montré que les spins d'un échantillon saturé en eau relaxent avec une distribution de temps T2, c'est- 20 à-dire que tous les protons ne perdent pas leur aimantation en même temps. Une telle distribution est représentée figure 3. Elle indique le nombre de protons (NP) qui relaxent avec un temps de relaxation transversal T2 donné. Cette distribution peut être interprétée comme la distribution des tailles de pores dans la roche considérée. De plus, si l'on mesure les corrélations entre TI et T2, on peut savoir si le liquide est de l'eau ou un hydrocarbure. Il est également connu d'utiliser la mesure de T2 pour déterminer la viscosité des huiles brutes. D'ailleurs, la détermination de la viscosité des huiles brutes a été la première application de la relaxation RMN dans l'industrie pétrolière, après que des travaux aient démontré une corrélation globale entre la viscosité des huiles et le temps de relaxation mesuré. Dans le document suivant : Morris, C., (1994), Hydrocarbon saturation and viscosity estimation from NMR logging in the belridge diatomite , SPWLA 35th Annual Logging Symposium, Morris et al. ont mesuré les distributions de temps de relaxation transversal (T2) de plusieurs huiles. Ils ont remarqué que les huiles raffinées présentent des distributions de T2 étroites, alors que celles des pétroles bruts s'étalent sur plusieurs décades. Ils remarquent également que plus l'huile est visqueuse, plus sa distribution est large et plus le poids des composantes courtes est important. L'existence de ces distributions a amené au choix d'un paramètre représentatif : la moyenne logarithmique de la distribution T2,nl. Dans le document suivant : Straley, C., Rosini, D., Vinegar, H., Tutunjian, P., and 20 Morris, C. (1994). Core analysis by low field NMR . In SCA Proceedings. Straley a obtenu une corrélation ernpirique en faisant des mesures sur des huiles mortes: T 1200TK = 4.03 TK 2m1 = 29877 77 Il propose un ajustement avec une pente 0.9: 1200 Tzmt -0.9 77 où T2m1 est en milliseconde, TK est la température en Kelvin et rl la viscosité en centipoises. 25 Cependant, d'autres auteurs ont montré que la mesure de laboratoire peut être influencée par la présence d'oxygène. On montre que le préfacteur de la corrélation est modifié, la pente restant inchangée. En effet, l'oxygène moléculaire est un centre paramagnétique qui accélère la relaxation RMN. Les expériences réalisées sur des échantillons désoxygénés conduisent à des temps de relaxation T2 plus longs, confirmant l'effet accélérateur de l'oxygène sur la relaxation RMN. Cette problématique n'intervient que pour les mesures de laboratoire, sur des échantillons non préservés. En effet, l'huile in-situ ne contient pas d'oxygène. Problème de détection des composantes courtes : Une étude de LaTorraca et al. sur des huiles lourdes montre un effet important. Cette étude est présentée dans le document suivant : LaTorraca, G., Dunn, K., Webber, P., and Carlson, R. (1998). Low field NMR determinations of the properties of heavy oils and water-in-oil emulsions. Magnetic Resonance Imaging, 16 :659-662. LaTorraca remarque que lorsqu'on augmente le temps inter écho (TE) dans la séquence de mesure CPMG (figure 1), la valeur moyenne T2,n1 du temps de relaxation détecté augmente, et l'amplitude totale du signal détecté diminue. En effet, lorsque le temps inter écho augmente, les composantes courtes de relaxation ne sont plus détectée correctement et sont sous estimées. Il propose une corrélation empirique pour tenir compte de cet effet : _ 2200 + 470TE 2 TK T2.1 •-(TE+0.5) X 298 où TE et T2m1 sont en milliseconde. D'autres auteurs (Bryan et al.) ont proposé la corrélation suivante: 1.15 RHI4.55Tzmr où RHI est un indice exprimant la perte de signal liée aux composantes courtes. On retrouve une telle corrélation dans le document suivant par exemple : Bryan, J., Kantzas, A., and Bellehumeur, C. (2002). Viscosity predictions for crude oils and crude oil emulsions using low field NMR. Society of Petroleum engineers. Problème des distributions: Hirasaki et al. ont compilé de nombreuses données de la littérature dans le document suivant : Hirasaki, Lo, and Zhang (2003). NMR properties of petroleum reservoir fluids. Magnetic Resonance Imaging, pages 269-277. Ils mettent en évidence la non validité des corrélations T2-viscosité pour les huiles très visqueuses. Ils observent également le comportement du temps de relaxation longitudinal Tl. Ce temps présente un plateau inattendu pour les huiles visqueuses. Ces auteurs ouvrent la voie en proposant d'utiliser un effet de distribution de temps de relaxation pour expliquer ce comportement. En effet, dans le cas de Tl, des travaux ont montré que la prise en compte d'une distribution modifie fortement la forme de la courbe TIJ(zc) (Figure 2). Cependant, l'effet d'une distribution n'a pas été envisagé pour T2. Finalement, si de nombreuses corrélations sont disponibles pour faire le lien entre les temps de relaxation mesurables par RMN et la viscosité de fluides, la littérature met en évidence deux problèmes majeurs : - Problème de détection des composantes courtes des temps de relaxation transversale T2 : Ce problème est directement lié au type d'appareil utilisé pour effectuer la mesure RMN, et plus particulièrement au temps inter écho (TE) spécifique de cet appareil. Lorsqu'on augmente le temps inter écho dans la séquence de mesure CPMG (figure 1), les premières valeurs de temps de relaxation transversale T2, c'est-à-dire les temps courts, ne sont pas mesurés. En effet, la première valeur mesurée correspond au temps inter écho comme l'illustre la figure 1. Les mesures de temps de relaxation transversale T2 sont réalisées au temps TE, puis 2.TE, puis 3.TE, ... Ces mesures sont illustrées par des carrés noirs sur la figure 1. PDCC indique l'intervalle de temps pour lequel il y a un problème de détection des composantes courtes. Du fait de cette perte de signal, la valeur de la moyenne logarithmique (T2,1) de la distribution des temps T2 augmente, et l'amplitude totale du signal détecté diminue. Il est donc important, surtout pour des fluides visqueux tels que les huiles lourdes, de ne pas sous estimer ces composantes courtes, pour ne pas surestimer la moyenne logarithmique (T2m1) de la distribution. - Problème lié à la foiine de la distribution des temps de relaxation transversale T2 Des études ont montré que plus l'huile est visqueuse, plus sa distribution est large et plus le poids des composantes courtes est important. Ceci est dû à la grande diversité de composés chimiques présents dans les pétroles bruts visqueux. De plus les huiles très visqueuses comportent des fractions de composés lourds (asphaltènes) très importantes, ce qui se traduit sur la distribution de T2 par une fraction de composantes courtes importante. Plus la distribution de temps de relaxation est large plus sa moyenne logarithmique (T2ri1) est élevée. La linéarité classiquement observée entre cette moyenne et la viscosité ne l'est plus, comme l'illustre la figure 7. Il est donc impératif de prendre en compte cet effet de distribution pour déterminer de façon précise et fiable la viscosité en fonction des mesures RMN. La méthode selon l'invention permet de déterminer la viscosité d'un fluide, tel qu'une huile brute, à partir de mesures RMN, quelque soit la viscosité du fluide, tout en prenant en compte l'effet d'atténuation des composantes courtes dans la distribution des temps de relaxation transversale T2. En cela, la méthodologie proposée tient compte : - des caractéristiques, telles que le temps inter écho, de l'appareil RMN réalisant la mesure pour estimer les temps de relaxation transversale T2 ; - de la forme de la distribution des temps de relaxation transversale T2 d'un échantillon étudié. La méthode selon l'invention L'invention concerne une méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire, dites mesures RMN, réalisées par un appareil de mesures RMN, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : • on définit une courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale en réalisant les étapes suivantes : a) on détermine une distribution type de temps de relaxation transversale T2, en fonction dudit fluide, et comportant des composantes courtes desdits temps de relaxation ; b) on prend en compte des caractéristiques dudit appareil parmi au moins les caractéristique suivantes : un bruit aléatoire, un temps inter écho, un temps de relaxation transversale minimal à partir duquel ledit appareil ne peut plus effectuer de mesures ; c) on modifie ladite distribution type en fonction desdites caractéristiques dudit appareil, pour déterminer une distribution équivalente à une distribution qui serait 15 obtenue par mesure RMN réalisée avec ledit appareil ; d) on détermine à partir de ladite distribution type une valeur de viscosité, et on détermine une moyenne logarithmique de ladite distribution équivalente ; e) on translate ladite distribution type, puis l'on réitère les étapes c) et d) pour obtenir un nouveau couple de valeurs viscosité / moyenne logarithmique ; 20 f) on obtient plusieurs couples permettant d'inférer ladite courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique, en translatant plusieurs fois ladite distribution type selon e) ; • on réalise sur ledit fluide une mesure RMN à partir dudit appareil pour déterminer une distribution de temps de relaxation transversale, dont on détermine une 25 moyenne logarithmique caractéristique dudit fluide ; et • on dételmine ladite viscosité dudit fluide à l'aide de ladite courbe de corrélation et de ladite moyenne logarithmique caractéristique. 8 Selon la méthode, la distribution type peut être issue d'une mesure RMN réalisée sur un échantillon de fluide, à une température telle que la plus petite valeur de temps de relaxation T2 mesurée est supérieure audit temps inter écho d'un facteur au moins égal à cinq. Cette distribution type peut également être issue d'une modélisation analytique dans laquelle on définit une largeur, une position et une asymétrie définissant ladite distribution. On peut déterminer la distribution type de temps de relaxation transversale T2 (DT2, DT2(Dr)) à partir d'une distribution type de temps de corrélation (Di) déterminée préalablement, et caractéristique dudit fluide. On peut déterminer la distribution équivalente en réalisant les étapes suivantes : - on tronque ladite distribution type en mettant à zéro des valeurs de ladite distribution type pour des temps de relaxation transversale T2 inférieurs audit temps de relaxation transversale T2 minimal ; - on reconstruit, à partir de ladite distribution tronquée, un signal RMN qui 15 serait obtenu dans des conditions réelles, en prenant en compte ledit bruit et ledit temps inter écho ; - on détermine ladite distribution équivalente en réalisant une décomposition exponentielle dudit signal RMN reconstruit. Selon l'invention, on peut translater la distribution type de temps de relaxation 20 transversale T2 (DT2(Dr)) en translatant la distribution type de temps de corrélation (Di), et en recalculant à partir de cette distribution translatée une nouvelle distribution type de temps de relaxation transversale T'2 (DT2(Dz)). Enfin, selon la méthode, le fluide peut être une huile brute. 25 Présentation sommaire des figures Les caractéristiques et avantages de la méthode selon l'invention, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après d'exemples non limitatifs de mise en oeuvre, en se référant à la figure annexée et décrite ci-après. - La figure 1 illustre la séquence dite CPMG pour mesurer les temps de relaxation transversale T2 ; - La figure 2 illustre l'évolution des temps de relaxation Tl et T2 en fonction de Tc selon la théorie proposée par Abragam, avec illustration de l'effet solide (ES) ; - La figure 3 montre une distribution des temps de relaxation transversale T2, pour laquelle il n'y a aucune perte des composantes courtes (DT2) ; - La figure 4 illustre l'effet solide sur la distribution synthétique de la Figure 3 (DT2`r) ; -La figure 5 représente un exemple de signal RMN reconstruit (M(t)) à partir de 10 la distribution DT2tr de la figure 4 ; - La figure 6 représente un exemple de décomposition du signal illustré sur la figure 5 (DT2') ; - La figure 7 illustre le résultat de la méthode selon l'invention avec la courbe déduite des couples (T2iri1, ri) ainsi qu'une comparaison avec des données 15 expérimentales disponibles dans la littérature ; - La figure 8 illustre les étapes de la méthode permettant de déterminer une courbe de corrélation entre la viscosité ri et la moyenne logarithmique T2m1. - La figure 9 illustre l'évolution des temps de relaxation TI et T2 en fonction de ic selon la théorie proposée par Abragam, avec illustration de l'inflexion de la courbe du 20 temps de relaxation T2 (INF) ; - La figure 10 illustre l'amélioration apportée à la détermination de la viscosité ri par le second mode de réalisation basé sur une distribution de temps de corrélation (D z) ; - La figure 11 décrit les étapes du second mode de réalisation de la méthode. Description détaillée de la méthode La méthode permet de déterminer une courbe de corrélation entre une mesure représentative de la distribution des temps de relaxation transversale T2 et la viscosité 25 d'un fluide. Plus précisément, à partir d'un temps inter écho donné (TE), et un fluide visqueux donné (caractérisé par sa distribution des temps de relaxation T2), la méthode détermine un ensemble de couples (T2mlexp,77), c'est-à-dire des couples comportant une valeur de moyenne logarithmique d'une distribution T2 (T2mlexp ), et une valeur de viscosité (77) correspondante. La méthode comporte sept étapes, illustrées sur le schéma de la figure 8 et détaillées ci-après. 1) Obtention d'une distribution complète des temps de relaxation (DT2 La première étape consiste à définir une distribution type des temps de relaxation transversale T2, non altérée par des problèmes expérimentaux, c'est-à- dire une distribution type pour laquelle il n'y a aucune perte des composantes courtes. Cette distribution des temps de relaxation transversale T2 non altérée est notée DT2. On qualifie cette distribution de type , car elle est spécifique de la famille de produits (fluides) que l'on souhaite étudier. Pour construire une telle distribution DT2, deux solutions peuvent être envisagés : -Lorsqu'un échantillon du fluide (huile lourde par exemple) est disponible, on réalise une mesure RMN de laboratoire à une température telle que tous les temps de relaxation transversale T2 soient bien déterminés (pas de perte des composantes courtes). Par exemple, la plus faible valeur de T2 mesurée devra être telle que T2 = /I.TE avec (3 supérieur où égal à 5. Classiquement R est pris égal à 5. Si ce n'est pas le cas, si des valeurs T2 ne peuvent être mesurées, on chauffe l'échantillon. Le fait de chauffer l'échantillon diminue la viscosité du fluide et décale donc la distribution des temps de relaxation vers des valeurs élevées de T2. On chauffe l'échantillon jusqu'à ce que la mesure RMN permette de mesurer une valeur de T2 telle que T2 = /3.TE . -Dans le cas où la détermination expérimentale de la distribution n'est pas possible, on peut utiliser un modèle analytique reproduisant les formes de distribution des temps de relaxation transversale T2 rencontrées habituellement. Par exemple, pour des huiles pétrolières, on génère une distribution DT2 ayant les caractéristiques principales d'une distribution expérimentale, c'est-à-dire : 2 à 3 décades de large et un 12 épaulement aux temps courts. Pour cela, une distribution est définie comme suit pour un échantillonnage de T2 régulier sur une échelle logarithmique sur 4 décades : - 2 DT2 = 1 E 8 exp N; (Ei8; 3o- i B= E8, 2 pa i =1,2,3 8 1 i =4,5,6 N=E8,6 2- La largeur de la distribution générée peut être ajustée par le paramètre 6, sa 5 position par le paramètre T2m1 et son asymétrie par le paramètre pa. Un exemple d'une telle distribution synthétique est donné figure 3, où o- = 0.2 et pa=1/3. Le calcul de la moyenne logarithmique T2m1 donne : 0,32. 77 2900235 2) Calcul de la viscosité (i 10 La distribution DTZ, étant générée de façon à être totalement résolue, c'est-à-dire avec toutes les composantes courtes de T2, on peut en tirer la moyenne logarithmique T2,n1 exempte d'artéfacts de mesure et on peut utiliser les corrélations existantes pour déterminer la viscosité correspondant à cette distribution DT2, notée q. Elle est ainsi définie : 15 T2m1 û ~Q avec Q et w des constantes réelles, T2m1., la moyenne logarithmique de la distribution DT2. Les valeurs de Q et w peuvent être obtenues dans la littérature. Par exemple 1200 Straley propose T2m1 = 0,9-. Ces constantes peuvent également être déterminée par une log( T2 ) + B T2m1 2o-2 série de mesures RMN et viscosité de laboratoire ayant pour but de caler le modèle ci dessus. 3) Modification de la distribution DT2 pour prendre en compte l'effet solide (DT2''). L'effet solide (ES) est illustré sur la figure 2. Cet effet signifie que les valeurs de temps de relation transversale T2 ne peuvent être inférieures à une certaine valeur, notée T2limite, fonction uniquement du fluide étudié. Cette valeur limite est donnée par Abragham, par exemple dans le document suivant : Abragam, A. (1961). Principles of Nuclear Magnetism . Clarendon Press Oxford. Cette valeur T21imite correspond à l'apparition d'un signal RMN type solide qui ne peut être mesuré par le spectromètre de l'appareil de mesure RMN. T21imite est donnée par la formule: 1 ~ùz co0 T2 lim ite T. mn coo est la fréquence de Larmor. La valeur de Tlmin est obtenue par minimisation de 15 la fonction Tl = f (rc) (équation 1), donnée par Abragam dans le document cité ci-dessus. Ainsi en dessous de ce temps limite, la distribution est nulle. Un exemple d'une telle distribution est donné par la figure 4, qui illustre un exemple de l'effet solide à partir de la distribution synthétique de la Figure 3. On a choisi b=2,5.10-10m (unique 20 paramètre qui apparaît dans l'équation 1), ainsi T21imité 30 s. Cette nouvelle distribution (DT2 avec prise en compte de T2iimite) est qualifiée de tronquée . Elle est notée : DT2tr. 4) Reconstruction d'un signal RMN (M(t)). 25 A partir de cette nouvelle distribution (DT2tt), on recalcule le signal RMN qui serait obtenu dans les conditions réelles. Pour ce faire, on génère un signal de la même qualité qu'un signal réel, en prenant en compte le bruit et le temps inter écho (TE), caractéristiques de l'appareil de mesure RMN utilisé. On échantillonne le temps comme dans une séquence CPMG (voir figure 1) : t = n*TE. Le signal RMN recomposé est alors défini par: M(t) =1 DT2tr(T2,)expùt +br Tz r où t est le temps et br est une fonction aléatoire qui permet d'ajouter un bruit au signal ainsi généré. Un exemple de signal RMN reconstruit à partir de la distribution DT2tr de la figure 4 est donné figure 5 : le rapport signal sur bruit est de 100 et le temps inter écho choisi est TE=400 s. Une séquence de type CPMG a été utilisée, mais la méthode selon l'invention 10 reste valable pour toute autre séquence permettant la mesure de ces temps de relaxation. 5) Décomposition multi exponentielle du signal (DTZ ") Le signal RMN ainsi généré, M(t), est ensuite décomposé comme s'il s'agissait d'un signal expérimental. On recherche une distribution que l'on appelle 15 expérimentale , et que l'on note DT2 . En fait il s'agit d'une distribution pseudo expérimentale : elle correspond à la distribution que l'on obtiendrait à partir de mesures réalisées par l'appareil RMN, caractérisé par son bruit, son temps inter écho et son temps de relaxation transversale minimal. Il s'agit donc d'une distribution équivalente . 20 Selon un mode de réalisation, cette décomposition consiste à ajuster le signal recomposé par l'expression: M(t) = E DT2'P (Tu )exp ù nTE/ / avec i=1,...,80 où n est le nombre de points en temps espacés du temps inter écho TE lors de la reconstruction d'un signal RMN (étape 4), T2i est le ième échantillon de 80 valeurs 25 prédéfinies espacées sur une échelle logarithmique. Le calcul de la distribution DT2 aux valeurs T2; est bien connu pour être un problème mathématique mal posé. Afin d'éviter les oscillations de la solution, on utilise une méthode de régularisation, dans laquelle la fonction f suivante est minimisée: ( n 80 x 2 = M (ti) ù E DT2 XP (T2;) exp( l=1 \ i=1 où a est le paramètre de régularisation choisi de manière à obtenir un lissage optimum, c'est la valeur la plus grande qui produit le plus faible écart entre le modèle et le signal, et les ti représentent un jeu d'intervalles de temps espacés sur une échelle logarithmique. On obtient une distribution que l'on appelle expérimentale , et que l'on note DT2eXp. Un exemple de décomposition du signal illustré sur la figure 5 est donné figure 6. La moyenne logarithmique T2mrexp de cette distribution est extraite. Sur la figure 6, elle est égale à 0,76. D'autres méthodes de décomposition multi exponentielle du signal RMN peuvent 10 être envisagées selon l'invention. 6) Translation de la distribution complète DT2 (TRANS). Le couple de valeurs rl (obtenu à l'étape 2) et T2miexp (obtenue à l'étape 5) sont stockées dans un graphique dont l'axe des abscisses représente la viscosité (ri) et l'axe 15 des ordonnées la moyenne logarithmique d'une distribution T2 (T2,n1). Afin d'obtenir un autre couple de valeurs, on translate la distribution DT2. Pour ce faire on modifie les abscisses de cette distribution sans modifier les ordonnées. A chaque ordonnée on associe non plus l'abscisse T2i, mais l'abscisse translatée Ter''', avec : T2` ans = exp(log(T2,) p)/ avec p=0.1 par exemple 20 Ceci permet de translater la distribution sur l'axe des T2 sur une échelle logarithmique sans modifier la forme de la distribution. On obtient une nouvelle distribution DT2 à laquelle on applique les étapes 2,3,4,5 et 6. 7) Détermination d'une courbe de corrélation , / TT,ni (COR) 25 On réitère la translation décrite à l'étape 6 précédente, ainsi que la détermination d'un couple (T2mlexp, i) autant de fois que nécessaire pour obtenir une bonne approximation d'une loi W , permettant de relier T2,nr à ri : \2 (( (( 11l 80 2i) +a2E(DT2xP(T2, 2 =1 i = `P (T2,n, ) Le fait de translater la distribution permet d'obtenir un jeu de données où l'on a pour chaque position de la distribution, la viscosité r~ (calculée à l'étape 2) et la valeur T2mlexp (calculée à l'étape 5). Cette itération est arrêtée lorsque la distribution DT2rr est 5 complètement tronquée par l'effet solide (DT2r (T2 ) = 0, VT2; ). Selon l'exemple de la figure 7, on peut par exemple estimer cette loi de corrélation 'P , à partir des différents couples (T2mlexp, q) générés, par la formule suivante : 1+CT-n2 ~1= `P(Tz,n,) = KTz n' z 1+C où K=5300, C=1, n1=1/0.9 et n2=1/0.5 dans l'exemple de lafigure 7. 10 Cette figure 7 illustre le résultat de la méthode selon l'invention : la courbe 2 représente la fonction 'P déduite des couples (T2m1, i) ainsi obtenus. Sur cette même figure on compare ces résultats aux données expérimentales disponibles dans la littérature ou aux autres corrélations disponibles : les ronds représentent les données expérimentales issues de Hirasaki et al., et la courbe 1 illustre la corrélation proposée 15 par Straley et al.. La courbe `Il ainsi obtenue peut être utilisée pour prédire la viscosité du fluide étudié. On rappelle que l'obtention de cette courbe dépend : du produit (le fluide), par l'intermédiaire de la distribution de temps de 20 relaxation T2 choisie ; de l'appareil de mesure par l'intermédiaire du niveau de bruit des mesures et du temps inter écho (TE) lors de la génération de signaux composites ; La courbe ainsi créée peut être utilisée selon différentes façons : 25 En laboratoire Pour effectuer de nombreuses mesures sur des échantillons pétroliers par exemple, la méthode peut être appliquée de la façon suivante : - On construit une courbe `Y (r~ = `I'(T2ni1)) à partir d'un échantillon, puis l'on réalise des mesures RMN sur tous les échantillons. On déduit de ces mesures et de la courbe la viscosité de chacun des fluides contenus dans chacun des échantillons. Cette méthode sera notamment utilisée lorsque aucune courbe n'est disponible pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé, ou si les échantillons présentent a priori des distributions de temps relaxation T2 bien particulières. - On peut également utiliser directement une courbe déjà établie pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé. In situ, au sein d'un réservoir pétrolier par exemple Pour déterminer la viscosité des fluides au sein d'un réservoir pétrolier, on réalise des mesures RMN par diagraphies. - On peut alors construire une courbe 1 (i _'I'(T2ml)) à partir d'un échantillon prélevé, ou à partir de formules analytiques déduites des connaissances générales du réservoir, puis l'on réalise des mesures RMN par diagraphie. On déduit de ces mesures et de la courbe la viscosité de chacun des fluides contenus dans le réservoir. Cette méthode sera notamment utilisée lorsque aucune courbe n'est disponible pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé, ou si les fluides présentent a priori des distributions de temps relaxation T2 bien particulières. - On peut également utiliser directement une courbe déjà établie pour le type 20 d'appareil de mesures RMN utilisé. Autre mode de réalisation La figure 2 illustre l'évolution des temps de relaxation Ti et T2 en fonction de ic selon la théorie proposée par Abragam. On observe sur cette courbe une inflexion de la 25 courbe du temps de relaxation T2, mis en évidence et noté INF sur la figure 9. Ne pas prendre en compte cette caractéristique induit inévitablement une erreur dans l'estimation de la viscosité, notamment dans le cadre des huiles lourdes. Ainsi, selon un mode particulier de réalisation, la boucle de détermination de la courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale comporte une étape supplémentaire, permettant de tenir compte de l'inflexion de la courbe du temps de relaxation T2. Selon ce mode de réalisation, la méthode comporte huit étapes, illustrées sur le schéma de la figure 11 et détaillées ci-après. 1) L'étape 1 est inchangée, elle consiste à obtenir une distribution complète des temps de relaxation (DT2). 2) L'étape 2 est une nouvelle étape qui permet la prise en compte de l'inflexion. Le but est d'obtenir des couples (T2,,,lexp, i) par translation, non pas de la distribution DT2 mais de la distribution des temps de corrélation. Au cours de cette étape, on calcule une distribution de temps de corrélation D z- et on en déduit une viscosité (ii). La distribution de temps de corrélation Dr est obtenue en appliquant la relation 1 à la distribution DT2 précédemment déterminée : 1 (3 5 z z =Cùz+ù + T2 2 21+u7ôz2 1+4zrro~ A partir de cette distribution Dr, on calcule la viscosité notée ri : - tout d'abord on détermine la moyenne logarithmique de la distribution DT2, notée T2m1 à partir de la moyenne zc,,,l de la distribution Dr, à l'aide de la relation suivante : 1 -- = SCzcmr Tml La viscosité est ainsi calculée pour rie pas subir la déformation de l'inflexion de la 20 courbe T2. - puis on peut utiliser des corrélations connues pour déterminer la viscosité q, par exemple : avec Q et w des constantes réelles, T,ntl, la moyenne logarithmique de la distribution DT2 Di 25 DT2. Les valeurs de Q et co peuvent être obtenues dans la littérature. Par exemple 1200 Straley propose T2m1 = 2 9 . Ces constantes peuvent également être déterminée par une 77 ' série de mesures RMN et viscosité de laboratoire ayant pour but de caler le modèle ci dessus. 3) Au cours de l'étape 3, on déduit de la distribution Dr, une distribution de temps de relaxation T2. Cette distribution est notée DT2(Dr). On calcule cette distribution à partir des équations 1. De ce fait, au cours de la première itération, on a DT2 = DT2(Dr). Cette distribution est par construction affectée par la forme de la courbe T2(te), en particulier au voisinage de wotic-=1 (INF). Ensuite on applique le même traitement à la distribution DT2(Dr) que celui appliquée lors du premier mode de réalisation à la distribution DT2. 4) Modification de la distribution DT2(D z) pour prendre en compte l'effet solide (DT2''). 5) Reconstruction d'un signal RMN (M(t)). 6) Décomposition multi exponentielle du signal (DT2eXp). 7) L'étape 7 est en revanche modifiée. En effet, on ne translate plus la distribution DT2 mais on translate la distribution des temps de corrélation Dr. Cette translation de la distribution complète Dr est notée TRANS r sur la figure 11. Le couple de valeurs i (obtenu à l'étape 2) et T2mlexp (obtenue à l'étape 6) sont stockées dans un graphique dont l'axe des abscisses représente la viscosité (ii) et l'axe des ordonnées la moyenne logarithmique d'une distribution T2 (T2,,,I )_ Afin d'obtenir un autre couple de valeurs, on translate la distribution Dr. Pour ce faire on modifie les abscisses de cette distribution sans modifier les ordonnées. A chaque ordonnée on 25 associe non plus l'abscisse zci, mais l'abscisse translatée trans zciavec : zc,R"S = exp(log(zc;) ù p)) avec p=0.1, par exemple. Ceci permet de translater la distribution sur l'axe des z, sur une échelle logarithmique sans modifier la forme de la distribution. On obtient une nouvelle distribution Dz à laquelle on applique les étapes 2,3,4,5, 6 et 7. 8) Détermination d'une courbe de corrélation i / T2m1 (COR) On réitère la translation décrite à l'étape 7 précédente, ainsi que la détermination d'un couple (T2mlexp, q) autant de fois que nécessaire pour obtenir une bonne approximation d'une loi , permettant de relier T2m1 à 1 : 17=W(T2ml) La figure 10 illustre l'amélioration apportée par ce mode de réalisation à la détermination de la viscosité q. La courbe en pointillé représente l'estimation de la viscosité (II) en fonction de la moyenne logarithmique du temps de relaxation T2 (T2m1) selon le premier mode de réalisation (selon le schéma de la figure 8), la courbe en trait plein représente l'estimation de la viscosité (ii) en fonction de la moyenne logarithmique du temps de relaxation T2 (T2m1) selon le second mode de réalisation (selon le schéma de la figure 11). Ainsi, selon la méthode on détermine une distribution type de temps de relaxation T2 (DT2), à partir de laquelle on détermine d'une part une viscosité 1, et d'autre part une valeur de moyenne logarithmique de distribution expérimentale de temps de relaxation T2mlexp• On détermine donc un couple (T2mlexp, ii). Puis on décale la distribution type, soit par translation directe, soit en translatant une distribution de temps de corrélation (Dz) à partir de laquelle on détermine une nouvelle distribution type de temps de relaxation T2 (DT2(D c)), de façon à obtenir de nouveaux couples (T2mlexp, ri). Enfin, à partir de ces couples on estime une relation permettant de relier T2mlàq | - Méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire.- On définit une courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale. Pour se faire, on prend en compte une distribution type de temps de relaxation transversale T2, en fonction du fluide étudié. Cette distribution est complète. On en déduit une valeur de viscosité. On modifie ensuite cette distribution en fonction de caractéristiques de l'appareil de mesure, pour déterminer une distribution équivalente à une distribution qui serait obtenue par mesure RMN réalisée avec cet appareil. On calcule la moyenne logarithmique de cette distribution équivalente. Puis l'on simule plusieurs baisses de la viscosité en translatant la distribution type, pour obtenir plusieurs couples de valeurs viscosité / moyenne logarithmique, dont on déduit la courbe de corrélation. Cette courbe permet alors de déterminer la viscosité du fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire.- Application à l'exploration pétrolière. | 1) Méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire, dites mesures RMN, réalisées par un appareil de 5 mesures RMN, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : • on définit une courbe de corrélation (`If) entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale en réalisant les étapes suivantes: a) on détermine une distribution type de temps de relaxation transversale T2 10 (DT2, DT2(Dr)) en fonction dudit fluide, et comportant des composantes courtes desdits temps de relaxation ; b) on prend en compte des caractéristiques dudit appareil parmi au moins les caractéristique suivantes : un bruit aléatoire, un temps inter écho (TE), un temps de relaxation transversale minimal (T2ljmite) à partir duquel ledit appareil ne peut plus 15 effectuer de mesures ; c) on modifie ladite distribution type (DT2, DT2(D z)) en fonction desdites caractéristiques dudit appareil, pour déterminer une distribution équivalente (DT2eXp) à une distribution qui serait obtenue par mesure RMN réalisée avec ledit appareil ; d) on détermine à partir de ladite distribution type une valeur de viscosité (II), 20 et on détermine une moyenne logarithmique (T2mtexp) de ladite distribution équivalente ; e) on translate ladite distribution type, puis l'on réitère les étapes c) et d) pour obtenir un nouveau couple de valeurs viscosité / moyenne logarithmique (rf/T2mlexp) ; f) on obtient plusieurs couples permettant d'inférer ladite courbe de corrélation (`Y) entre viscosité et moyenne logarithmique, en translatant plusieurs fois 25 ladite distribution type selon e) ; • on réalise sur ledit fluide une mesure RMN à partir dudit appareil pour déterminer une distribution de temps de relaxation transversale, dont on détermine une moyenne logarithmique caractéristique dudit fluide ; et• on détermine ladite viscosité dudit fluide à l'aide de ladite courbe de corrélation et de ladite moyenne logarithmique caractéristique. 2) Méthode selon la 1, dans la quelle ladite distribution type est issue d'une mesure RMN réalisée sur un échantillon de fluide, à une température telle que la plus petite valeur de temps de relaxation T2 mesurée est supérieure audit temps inter écho d'un facteur au moins égal à cinq. 3) Méthode selon l'une des précédentes, dans la quelle ladite distribution type est issue d'une modélisation analytique dans laquelle on définit une largeur, une position et une asymétrie définissant ladite distribution. 4) Méthode selon la 1, dans la quelle ladite détermination de la distribution type de temps de relaxation transversale T2 (DT2, DT2(D r)), comporte une étape de détermination d'une distribution type de temps de corrélation (Di) caractéristique dudit fluide. 5) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on 15 détermine ladite distribution équivalente en réalisant les étapes suivantes : - on tronque ladite distribution type en mettant à zéro des valeurs de ladite distribution type pour des temps de relaxation transversale T2 inférieurs audit temps de relaxation transversale T2 minimal ; - on reconstruit, à partir de ladite distribution tronquée, un signal RMN qui 20 serait obtenu dans des conditions réelles, en prenant en compte ledit bruit et ledit temps inter écho ; - on détermine ladite distribution équivalente en réalisant une décomposition exponentielle dudit signal RMN reconstruit. 6) Méthode selon la 4, dans laquelle on translate ladite distribution 25 type de temps de relaxation transversale T2 (DT2(D r)) en translatant ladite distribution type de temps de corrélation (Di), et en recalculant à partir de cette distribution translatée une nouvelle distribution type de temps de relaxation transversale T2 (DT2(D r)). 7) Méthode selon l'une des précédentes, dans la quelle ledit fluide est une huile brute. | G | G01 | G01N | G01N 11,G01N 33 | G01N 11/00,G01N 33/26 |
FR2891427 | A1 | PROCEDE DE DIFFUSION DE DONNEES PERMETTANT DE MESURER LA SYNCHRONISATION D'EMETTEURS, SYSTEME, EMETTEUR ET PROGRAMME CORRESPONDANTS. | 20,070,330 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la transmission et de la diffusion d'informations dans un réseau de communication comprenant une pluralité d'émetteurs. Plus précisément, l'invention concerne une technique de mesure de la synchronisation des différents émetteurs d'un tel réseau de communication. Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusivement, au domaine de la télévision numérique terrestre, ou TNT. 2. Solutions de l'art antérieur On s'attache plus particulièrement dans la suite de ce document à décrire la problématique existante dans le domaine des réseaux de diffusion de télévision numérique terrestre, à laquelle ont été confrontés les inventeurs de la présente demande de brevet. L'invention ne se limite bien sûr pas à ce domaine particulier d'application, mais présente un intérêt pour toute technique de transmission ou de diffusion d'informations devant faire face à une problématique proche ou similaire. Des réseaux de diffusion de télévision numérique terrestre, encore appelée TNT, mettant en oeuvre la norme DVB-T ("Digital Video Broadcasting Terrestrial" pour "diffusion vidéo numérique terrestre"), sont aujourd'hui déployés en France, en Europe, et dans plusieurs autres Etats du monde. Dans la grande majorité, ces réseaux sont de type MFN ("Multi Frequency Network" pour "réseau multi fréquences"), ce qui signifie que les différents émetteurs d'un tel réseau fonctionnent à des fréquences distinctes. A l'inverse, dans certaines zones géographiques, les réseaux sont de type SFN ("Single Frequency Network" pour "réseau à fréquence unique"), ou isochrones, ce qui signifie que les différents émetteurs doivent être synchronisés en temps et en fréquence. En effet, le principe de fonctionnement de tels réseaux SFN peut consister à émettre un même signal depuis au moins deux sites géographiques distincts sur chacun desquels est implanté un émetteur. L'objectif recherché est alors d'additionner la contribution de ces deux signaux en réception, ce qui nécessite qu'ils soient reçus au même instant, dans un intervalle de garde qui est fonction du profil de modulation et proportionnel à la largeur du temps symbole, et à la même fréquence, pour éviter qu'ils ne se perturbent l'un l'autre. En fonction de l'éloignement géographique du récepteur à chacun des deux émetteurs, il est donc parfois nécessaire de tenir compte des temps de trajets différents des signaux, et plus généralement du canal de propagation et des perturbations qu'il est susceptible d'introduire. En raison de cet impératif de synchronisation temporelle et fréquentielle des différents émetteurs, la mise en oeuvre de tels réseaux SFN s'avère particulièrement délicate. Plusieurs procédés ont à ce jour été proposés pour permettre de synchroniser des signaux DVB-T en sortie des émetteurs d'un réseau de diffusion TNT, et reposent pour la plupart sur un marquage temporel des trames de données à émettre, comme présenté ci-dessous en relation avec la figure 1. Un tel procédé de marquage est normalisé, et l'on pourra se référer pour plus d'informations sur ce procédé à la norme référencée ETSI TS 101 191. La figure 1 illustre, selon cette norme, un synoptique d'un système de diffusion de télévision numérique terrestre de type SFN mettant en oeuvre une diffusion des données au format MPEG-2-TS ("Motion Picture Expert Group Transport Stream"). On notera que les éléments référencés 200 et 205 sur cette figure ne sont pas connus de l'art antérieur mais font partie intégrante de la présente invention et seront décrits plus en détail en relation avec un mode de réalisation du procédé de l'invention. Sur cette figure 1, on a représenté deux émetteurs secondaires (encore appelés ré-émetteurs, ou plus simplement émetteurs) 10 et 1 l, comprenant chacun un équipement de synchronisation (SYNC system) 101, 111, et un modulateur DVB-T 102, 112. L'équipement de synchronisation 101, 1 11 est alimenté par deux signaux de référence fréquentielle et temporelle, par exemple un signal correspondant à une impulsion par seconde, ou 1 PPS (pour "Pulse Per Second") et un signal à 10MHz résultant du 1 PPS. Ces signaux peuvent être issus de tout système de référence 15, 105 et 115 fiable, et par exemple du système de positionnement mondial GPS ("Global Positioning System"). Les données à diffuser par chacun de ces émetteurs secondaires 10, 11, sont reçues sous la forme d'un flux de transport de type MPEG-2 (MPEG-2 TS pour "MPEG-2 Transport Stream"), issu d'un récepteur 12 jouant également le rôle d'adaptateur de réseau ("RX Network Adapter"). En amont, à l'autre bout de la chaîne de diffusion, le flux MPEG-2 TS de données à transmettre est construit par un multiplexeur MPEG-2 référencé 13, qui réalise la mise en trame des données. Un tel multiplexeur MPEG-2 se situe par exemple dans une tête nationale de réseau, à partir de laquelle sont ensuite diffusées par satellite les données à émettre par chacun des ré-émetteurs 10, 11, correspondant à des têtes régionales, ou locales, du réseau. Après multiplexage MPEG-2 13, les données sont traitées par un adaptateur SFN 14, qui réalise le marquage temporel des trames à partir du même système de référence temporel et fréquentiel 15 que celui 105, 115 qui est utilisé par les équipements de synchronisation 101, 111 des émetteurs 10 et 11. L'adaptateur SFN 14 est le pendant, à l'émission, de l'équipement de synchronisation 101, 111 en réception. Ainsi, l'adaptateur SFN est aussi alimenté par un signal de référence fréquentielle à 10 MHz et par un signal de référence temporel à une impulsion par seconde. En sortie de l'adaptateur SFN 14, le flux de données est donc de type MPEG-2 TS: il est alors transmis par un adaptateur réseau 16 ("TX Network Adapter"), et véhiculé, par l'intermédiaire d'un réseau de distribution 17 (par exemple un réseau de distribution par satellite), jusqu'aux récepteurs 12, afin d'être mis à la disposition des émetteurs secondaires (encore appelés ré-émetteurs) 10 et 11. Plus précisément, le marquage temporel réalisé par l'adaptateur SFN 14 consiste d'une part, à construire des méga-trames, encore appelées supertrames, correspondant chacune à 8 trames DVB-T en mode 8K, ou à 32 trames DVB-T en mode 2K, et d'autre part, à insérer en un endroit quelconque de chacune de ces super-trames, un paquet d'initialisation de méga-trame, encore appelé "Mega-frame Initialisation Packet", ou MIP. Le paquet MIP de la super-trame d'indice M, noté MIPM, est identifié par son propre PID=Ox 15 (pour "Packet Identifier", soit "identifiant de paquet") et comprend notamment: - un mot de deux octets appelé "pointer", qui donne le nombre de paquets de données entre le MIP courant et le premier paquet de la super-trame suivante; - un mot de trois octets appelé "Synchronisation_time_stamp", ou STS, qui donne le nombre de périodes de 10 MHz entre la dernière impulsion 1 PPS de référence précédent le début de la super-trame d'indice M+l et le début de cette super-trame suivante d'indice M+l (identifié par le premier bit du premier paquet de cette super-trame). La technique actuelle pour assurer la synchronisation des émetteurs dans un tel réseau SFN repose sur des dispositifs de mesure temporelle différentielle de signaux, permettant de mesurer l'écart entre les signaux des différents émetteurs secondaires, et de vérifier la stabilité du réseau, après qu'il ait été correctement réglé (en absolu). Le principe de fonctionnement de tels dispositifs, utilisés notamment dans les systèmes de type DAB ("Digital Audio Broadcasting" pour "diffusion audio numérique"), repose sur l'analyse des variations temporelles des pics des réponses impulsionnelles associées à chaque émetteur: la réponse impulsionnelle après calibrage est mémorisée et sert de référence, la technique consiste à émettre une alarme lorsque le pic associé à un émetteur donné dérive au-delà d'un gabarit temporel prédéterminé par rapport à la référence. Indépendamment de cette méthode de synchronisation des ré-émetteurs, on connaît par ailleurs plusieurs méthodes de mesure des paramètres de la signalisation MIP (définis par la norme ETSI TS 101 191), qui sont décrites en détail dans la norme ETSI TR 101 290 (voir notamment le 9.20) . Ces différentes méthodes de mesure renseignent sur la cohérence, la syntaxe et la sémantique des informations de synchronisation contenues dans le signal qui alimente les émetteurs, dans la mesure où elles permettent de détecter quatre erreurs principales appelées: MIP_timing_error, qui permet de vérifier si les champs STS sont corrects; - MIP_structure_error, qui permet de vérifier la sémantique de la partie utile du paquet MIP; - MIP_pointer_error, qui permet de vérifier s'il n'y a pas eu de décalage entre la valeur du "pointer" et l'écart réel du paquet courant avec le début d'une super trame. Un tel défaut peut en effet être inséré lors d'un remultiplexage du flux TS; -MIP_ts_rate_error, qui permet de vérifier si le débit des paquets MIP est cohérent avec les paramètres de modulation que l'on trouve dans le champs TPS. 3. Inconvénients de l'art antérieur Ces différentes méthodes de mesure permettent de définir un premier niveau de métrologie du système de diffusion de données considéré. Cependant, elles présentent divers inconvénients. Ainsi, le test MIP_timing_error qui repose sur une analyse récursive des "Synchronisation Time Stamp" STS pour détecter d'éventuelles erreurs de timing (c'est-à-dire de minutage ou de chronométrage), ne permet de vérifier, ni la bonne synchronisation, ni la stabilité d'un réseau SFN par rapport à une référence externe de type UTC ("Universal Time Coordinated" pour "temps universel coordonné"). En effet, les modulateurs DVB-T des ré-émetteurs, encore appelés émetteurs secondaires, utilisent la signalisation MIP et un signal de référence temporelle (par exemple un signal 1 PPS) identique à celui qui est utilisé au niveau de l'émetteur primaire, pour réaliser une analyse comparative de la signalisation MIP et des "Synchronisation Time Stamp" STS et prendre la décision de retarder plus ou moins la trame reçue, en sortie de l'émetteur. Ainsi, cette méthode déterministe, qui repose sur la même référence temporelle 1PPS qu'à l'émission primaire, assure la synchronisation temporelle des signaux en sortie des émetteurs. Cependant, elle ne permet pas de surveiller l'éventuelle dérive temporelle générale des émetteurs ou ré- émetteurs d'un tel réseau de diffusion. La technique de mesure de stabilité du réseau de l'art antérieur, reposant sur une mesure temporelle différentielle des signaux, présente quant à elle pour inconvénient d'être particulièrement difficile à mettre en oeuvre. En effet, le dispositif de mesure qui est utilisé doit pouvoir capter séparément, en un même point du réseau, les signaux de chacun des émetteurs secondaires, ce qui n'est pas toujours possible, selon la configuration de terrain. Il est possible que dans la zone de réception commune à plusieurs émetteurs, l'angle de réception entre les deux émetteurs soit trop faible pour pouvoir séparer chacun des signaux ou que les échos ne permettent pas au récepteur de se caller séparément sur chacun des émetteurs. En outre, parmi les différents signaux reçus par le dispositif de mesure différentielle, il est nécessaire de pouvoir identifier avec certitude le signal émis par un émetteur secondaire donné, sans le confondre, ni avec les signaux émis par les autres émetteurs secondaires, ni avec d'éventuels échos qui pourraient perturber l'accrochage. Enfin, la mesure réalisée se fait à partir des signaux reçus par le dispositif, c'est-à-dire dégradés par le canal de transmission, ce qui en réduit la qualité et la précision. Même en passant outre ces différentes difficultés, force est de constater que cette technique de mesure permet de vérifier la synchronisation différentielle des signaux issus des différents émetteurs secondaires du réseau, mais pas la synchronisation de chacun de ces émetteurs avec une référence externe de type UTC ou GPS. En effet, cette technique repose sur le postulat d'un réglage correct initial du réseau, sans tenir compte d'éventuels phénomènes de dérives ultérieurs. Elle fait aussi l'hypothèse qu'au moins un des émetteurs soit correctement synchronisé. En conclusion, un inconvénient majeur des différentes techniques de l'art antérieur est qu'elles ne permettent pas de s'assurer simultanément de la synchronisation correcte des émetteurs, non seulement les uns par rapport aux autres, mais également de chacun par rapport à une référence de synchronisation externe au réseau. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de diffusion de données dans un réseau comprenant une pluralité d'émetteurs, permettant de s'assurer de la synchronisation correcte de chacun de ces émetteurs par rapport à une référence de synchronisation externe. Un autre objectif de l'invention est de proposer une telle technique qui permette en outre de s'assurer de la synchronisation correcte des différents émetteurs les uns par rapport aux autres (ou plus généralement du respect d'un décalage temporel déterminé entre ces différents émetteurs). L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple et peu coûteuse à mettre en oeuvre. L'invention a également pour objectif de proposer une telle technique qui soit particulièrement bien adaptée aux réseaux de type SFN, et notamment aux réseaux de télévision numérique terrestre tels que présentés cidessus ou tout autre réseau s'appuyant sur la norme DVB. Dans ce cas particulier, l'invention a pour objectif de fournir une telle technique de métrologie qui exploite avantageusement les marqueurs STS prescrits par la norme ETSI TS 101 191. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de diffusion de données dans un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts, lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe. Selon l'invention, un tel procédé met en oeuvre, au niveau de l'un au moins 2891427 8 desdits émetteurs, des étapes de: - génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre; - comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence externe, afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe; - vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la vérification de la stabilité temporelle d'un réseau de diffusion de données. En effet, alors que les différentes techniques antérieures reposaient sur la simple vérification de la synchronisation des différents émetteurs du réseau entre eux, l'invention propose de s'assurer de la bonne synchronisation d'un émetteur donné par rapport à une référence externe (appelée ici second signal de référence externe). La vérification, effectuée en parallèle pour chacun des émetteurs du réseau, permet par extension, de s'assurer également de la bonne synchronisation de l'ensemble du réseau d'émetteurs. Le principe de la mesure, qui repose sur une simple comparaison de signaux, est de réalisation très facile, et permet d'atteindre une grande précision de résultat. En outre, alors que la plupart des techniques antérieures proposaient de réaliser une vérification a posteriori, c'est-à-dire en réception, de la synchronisation des signaux issus des différents émetteurs, l'invention propose une approche tout à fait nouvelle consistant à réaliser une vérification a priori de la synchronisation, au niveau de l'émetteur luimême. De cette façon, en scrutant à l'émission la stabilité des trames émises, on est capable de localiser immédiatement la source d'un éventuel problème de synchronisation ou de dérive. Enfin, contrairement aux techniques de l'art antérieur, la technique de l'invention repose sur une analyse du contenu des trames de données, qu'elle 2891427 9 utilise pour reconstruire un signal de référence reconstitué, à comparer avec le signal de référence externe utilisé lors de la mise en trames initiale. La valeur de décalage temporel de référence imposée pour un émetteur est égale au retard, encore appelé délai, apporté par l'émetteur dans le réseau. Ce retard peut être réglé, en fonction de la configuration du terrain et du niveau de synchronisation ou de décalage souhaité pour les différents émetteurs du réseau. Comme on le verra plus en détail par la suite, les premier et second signaux de référence externe peuvent être ou non identiques. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ledit réseau de diffusion est un réseau de type SFN, dans lequel chacun desdits émetteurs utilise une même fréquence d'émission desdites données. C'est en effet dans cette configuration particulière que l'invention trouve particulièrement son intérêt. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ladite valeur de décalage temporel prédéterminée est sensiblement nulle. Ce cas se présente lorsque l'émetteur n'apporte aucun retard supplémentaire en sortie de l'étage de synchronisation, comme détaillé ci-après en relation avec la figure 4. Selon une variante avantageuse, ladite valeur de décalage temporel prédéterminée est sensiblement égale pour au moins deux émetteurs dudit réseau, de façon à assurer le synchronisme desdits émetteurs. Préférentiellement, ledit premier et/ou second signal de référence externe est un signal comprenant une impulsion par seconde, issu du système de positionnement mondial GPS. Il peut également s'agir de toute autre source de référence fiable et peu sujette aux dérives. Avantageusement, un tel procédé de diffusion comprend une étape d'émission d'une alarme si, lors de ladite étape de vérification, on détermine que ladite valeur de décalage temporel déterminée n'est pas sensiblement égale à ladite valeur de décalage temporel de référence. On détecte ainsi rapidement toute perte de synchronisation, ou toute dérive du premier signal de référence externe, ce qui permet de remédier rapidement au problème, sans perte d'informations nuisible à la qualité du réseau. De manière préférentielle, lesdits premier et second signaux de référence externes sont distincts, et ladite étape de vérification permet de détecter une dérive temporelle dudit premier signal de référence externe par rapport audit second signal de référence externe. On rappelle que le premier signal de référence externe est la référence temporelle utilisée en amont du réseau, lors de la mise en trame des données, ou par les équipements de synchronisation des émetteurs. Il est en effet nécessaire que le second signal de référence externe provienne d'un équipement différent de celui qui génère le premier signal de référence externe si l'on veut détecter une désynchronisation, liée à une perte de signal de référence se traduisant par un glissement temporel du premier signal de référence externe. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites trames de données sont organisées, au sein d'un flux de type MPEG-TS, en au moins une supertrame, chaque super-trame comprenant un paquet d'initialisation de supertrame, et ledit signal de référence reconstitué est généré à partir d'au moins un paramètre dudit paquet d'initialisation de super-trame. Préférentiellement, ledit réseau de diffusion est un réseau de type DVB-T. L'invention concerne aussi un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre d'au moins une étape du procédé de diffusion décrit précédemment. L'invention concerne également un émetteur de données dans un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts, lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe. Selon l'invention, un tel émetteur comprend: - des moyens de génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre; - des moyens de comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence externe, afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe; - des moyens de vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur. Plus généralement, l'émetteur de l'invention comprend l'ensemble des moyens permettant la mise en oeuvre du procédé de diffusion de données décrit précédemment. L'invention concerne enfin un système de diffusion de données mettant en oeuvre un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts, lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe. Selon l'invention, un tel système comprend, au niveau de chacun desdits émetteurs, des moyens de: - génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre; - comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence externe, afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe; - vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur, de façon à assurer une synchronisation et/ou un déphasage prédéterminés desdits émetteurs dans ledit système de diffusion. Plus généralement, un tel système comprend l'ensemble des moyens nécessaires à la mise en oeuvre du procédé de diffusion décrit précédemment. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1, déjà décrite en relation avec l'art antérieur, présente un synoptique d'un système de diffusion de télévision numérique terrestre de type SFN mettant en oeuvre une diffusion des données au format MPEG-2; la figure 2 illustre, sous forme de diagramme des temps, le principe de la synchronisation SFN mise en oeuvre dans le système de la figure 1; - les figures 3A et 3B présentent les diagrammes des temps illustrant le fonctionnement des registres "pointer" et "synchronisation time stamp" des paquets MIP; la figure 4 décrit le système à mettre en oeuvre pour effectuer une mesure de synchronisation. 7. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur la reconstruction, au niveau des émetteurs d'un réseau de diffusion, d'un signal de référence reconstitué, à partir du contenu de trames de données à émettre, et sur la comparaison de ce signal de référence reconstitué à un signal de référence externe utilisé lors de la mise en trame, afin de mesurer la stabilité et la synchronisation de l'émetteur considéré par rapport à cette référence externe. Par extension, cette technique permet de s'assurer de la synchronisation correcte des différents émetteurs les uns par rapport aux autres. On s'attache, dans toute la suite de ce document, à décrire un mode de réalisation particulier de l'invention dans le cas d'un réseau de diffusion de télévision numérique terrestre de type SFN et mettant en oeuvre la norme DVB-T. L'invention ne se limite bien sûr pas à cette application particulière, mais présente un intérêt dans tous les cas où il est nécessaire de s'assurer de la synchronisation correcte d'émetteurs dans un réseau de diffusion, et de la stabilité temporelle du réseau. En se référant à la figure 1, déjà décrite précédemment, la technique de l'invention permet d'effectuer des mesures de synchronisme et/ou de stabilité sur les signaux MPEG-TS que l'on peut trouver entre l'adaptateur SFN 14 et l'adaptateur de réseau 16, ou entre le récepteur 12 et l'équipement de synchronisation 101, 111. Elle s'applique principalement en sortie d'un démodulateur DVB-T recevant les signaux émis par le modulateur DVB-T 102, 112 (intégré ou pas à l'émetteur). La technique de l'invention consiste à réaliser une analyse en absolu, par rapport à une référence externe de type 1PPS. Un module de mesure de stabilité SFN 200 est alimenté par deux signaux 1 pps et 10 MHz issus d'une source de référence 205. La technique de l'invention permet donc de tester: - d'une part, indirectement: - le MIP_timing_error, i.e. les erreurs de chronométrage MIP; - le MIP_pointer_error, i.e. les erreurs détectées à partir du champ "pointer" des paquets MIP; - une désynchronisation de la source de référence 15, 105 et 115 si le pilote de la métrologie 205 est différent de la référence 15, 105 et 115. - d'autre part, directement: - le retard entre le signal de référence reconstitué MIP-1PPS et le GPS-1PPS de référence absolue 205; -la stabilité de la synchronisation du signal à mesurer. Cette technique permet donc de mesurer simultanément la stabilité temporelle du marquage MIP d'un signal DVB-T (dans l'exemple particulier de réalisation décrit ici) et la stabilité temporelle d'un signal DVB-T en sortie d'un émetteur. En outre, cette mesure de stabilité peut être réalisée en sortie de chacun des émetteurs du réseau, ce qui permet de vérifier que tous les émetteurs d'un réseau SFN sont synchrones. Enfin, cette technique de mesure en absolu permet de réaliser des mesures sur le signal source en entrée ou sortie d'un émetteur. Il n'est donc pas nécessaire de trouver un site géographique où l'on reçoive l'ensemble des signaux issus des différents émetteurs pour effectuer une mesure différentielle de la stabilité. Cette technique est donc de mise en oeuvre particulièrement simple. On notera que, sur la figure 1, le premier signal de référence externe 15, 105, 115 utilisé pour la mise en trame des données peut être ou non identique au second signal de référence externe 205 utilisé pour la mesure de stabilité 200 du réseau SFN de l'invention. Dans le cas où ces signaux sont distincts, la mesure 200 de l'invention permet avantageusement demesurer une éventuelle dérive temporelle des premiers signaux de référence externe 15, 105, 115. On présente, en relation avec la figure 2, une description fonctionnelle de la synchronisation SFN, telle que prévue par la norme ETSI TS 101 191. Cette synchronisation repose sur une référence temporelle à 1 PPS issue du système GPS: la figure 2 présente donc deux intervalles de temps successifs présentant chacun une durée d'une seconde (1 s). Comme indiqué précédemment, la durée STS correspond au nombre de périodes de 10 MHz (fréquence d'un oscillateur local synchronisé) entre la dernière impulsion 1 PPS de référence 23 précédent le début de la super-trame d'indice M et le premier bit du premier paquet de cette super-trame d'indice M. Ce premier bit est donc émis en sortie de l'adaptateur SFN 14 à l'instant référencé 20 sur la figure 2, qui correspond à l'instant d'émission de la super-trame M. Cette super-trame d'indice M est ensuite reçue par l'émetteur 10 ou 11 à l'instant référencé 21, c'est-à-dire au bout d'un temps TfeC après la dernière impulsion 1 PPS de référence. Le retard D,eaX désigne le temps maximum qui peut s'écouler entre l'instant effectif d'émission de la super-trame d'indice M et l'instant effectif d'émission 22 de la super-trame suivante d'indice M+l (i.e. du premier paquet de transport de cette super-trame M+l) par l'adaptateur SFN 14. On notera que, la fréquence de référence étant de 10MHz, on a: Trr (STS+D, nax) modulo 10' et Tde,=(STS+Dn,aX-TfeC) modulo 107. Le procédé mis en oeuvre dans le cadre de l'invention consiste, non pas à effectuer des calculs et mesures comparatives entre le 1 PPS de référence absolue 205 et la signalisation des paquets MIP, mais à régénérer un signal que l'on pourrait appeler 1 PPS', à partir des seuls paramètres contenus dans la signalisation MIP, puis à mesurer l'écart temporel entre la référence externe 1 PPS 205 et ce signal 1 PPS' reconstitué à partir de la signalisation MIP. Un écart temporel constant entre ces deux signaux permet de vérifier qu'il n'y a pas d'erreur de type MIP_timing_error, ni de type MIP_pointer_error, mais aussi que le signal est synchrone par rapport à la référence absolue 1 PPS 205. Dans la pratique, les gigues apportées par les réseaux de transport des signaux entraînent une gigue du signal 1 PPS' reconstitué. La vérification de la synchronisation proposée par l'invention consiste donc à vérifier que l'écart temporel entre les signaux 1 PPS et 1 PPS' reste à peu près constant, dans un gabarit temporel à définir en fonction de la marge acceptable. Par exemple, pour un intervalle de garde A d'une durée de 32 las, la marge d'erreur tolérée peut être de 10% de cet intervalle de garde, soit d'environ 3 s. Cette marge d'erreur peut être fixée par chaque opérateur de réseau. On présente désormais, en relation avec les figures 3A et 3B, un diagramme des temps illustrant la signification des registres "pointer" et STS de la signalisation MIP, telle que présentée précédemment dans ce document. La figure 3A concerne plus particulièrement la génération du signal, au niveau de l'adaptateur SFN 14, et la figure 3B, la réception par les émetteurs 10 et 11. On rappelle que "pointer" est un mot de deux octets qui renseigne sur le nombre de paquets entre le MIP courant et le premier paquet de la super-trame suivante, et que "STS" est un mot de trois octets qui renseigne sur le nombre de périodes de 10 MHz entre la dernière impulsion 1 PPS de référence précédent le début de la super- trame d'indice M+l et le début de cette super-trame d'indice M+ l. Une super-trame DVB-T dure entre 0,502656 s et 0,812373 s, selon le 30 nombre de points (2K ou 8K) de la FFT ("Fast Fourier Tranform" pour "transformée de Fourier rapide") qui est réalisée, la valeur de l'intervalle de garde (1/4, 1/8, 1/16 ou 1/32 de la longueur d'un symbole OFDM), et la valeur de la bande passante, qui peut être de 6, 7 ou 8 MHz d'après les prescriptions de la norme. Toutes les super-trames (encore appelées "mega-frames") ne contiennent donc pas nécessairement une impulsion 1 PPS de référence (encore appelée ici GPS_1PPS, puisqu'elle peut être issue du système de positionnement GPS). En revanche, il y a toujours au moins une impulsion GPS_1PPS dans deux mégatrames consécutives. La figure 4 décrit le système à mettre en oeuvre pour effectuer une mesure de synchronisation selon l'invention. A partir du flux de données DATA TS 30 et de l'horloge de paquet TS 32, on réalise une détection de synchronisation de paquet 31, délivrant un signal PSYNC 33, qui alimente un compteur modulo 188 octets 34. Chaque paquet de signalisation MIP donne donc, après identification (par recherche de PID Ox 15 35) et décodage, deux valeurs notées "W-pointer" et "W-STS", qui peuvent être mémorisées dans des registres 41, 42 correspondants. La valeur du registre de pointeur 41 permet de connaître le positionnement du début de la méga-trame suivante, à savoir la supertrame d'indice M+1 sur la figure 3A, et la super-trame d'indice K+1 sur la figure 3B. Le signal 1PPS régénéré à partir de la signalisation MIP est désigné par MIP_1PPS 46. A l'instant exact du début de la super trame 50 donné par la valeur du pointeur (grâce à un compteur 51 de détection de début de la super-trame), le compteur MIP_IPPS 43 est initialisé à la valeur 1-STS 44. Ce compteur modulo 10' est décrémenté au rythme de l'horloge 10MHz 45. Lorsque le compteur est égal à 0, le signal MIP_1PPS 46 est mis à l'état 1. Ce front montant peut être comparé 48 au signal de référence GPS_1 PPS 47. Si les signaux sont parfaitement synchronisés, l'écart entre les deux fronts est constant et égal au délai apporté par l'émetteur qui peut être réglé. Ce retard peut être nul si l'émetteur n'apporte aucun retard supplémentaire après l'étage de synchronisation 101 et 111, ou compensé lors du calcul de resynchronisation. Sur la base de cette architecture, on peut aussi connaître le retard apporté par l'émetteur en mémorisant 49 la valeur du compteur MIP_1PPS sur le front montant du signal GPS_1PPS. La valeur ainsi mémorisée est égale à Delay_emet et doit demeurer constante. Une variation de cette mesure traduirait une instabilité de l'émetteur secondaire dans le temps, ou bien de la référence temporelle 15, 105 ou 115. On peut afficher une alarme si cette variation dépasse une tolérance fixée au préalable ou une valeur maximum instantanée prédéterminée | L'invention concerne un procédé de diffusion de données dans un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts, lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe.Selon l'invention, un tel procédé met en oeuvre, au niveau de l'un au moins desdits émetteurs, des étapes de :- génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre ;- comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence externe, afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe ;- vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur. | 1. Procédé de diffusion de données dans un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts (10, 11), lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe (15, 105, 115), caractérisé en ce qu'il met en oeuvre, au niveau de l'un au moins desdits émetteurs (10, 11), des étapes de: génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre; - comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence temporelle externe (205), afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe; - vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur. 2. Procédé de diffusion selon la 1, caractérisé en ce que ledit réseau de diffusion est un réseau de type SFN, dans lequel chacun desdits émetteurs (10, 11) utilise une même fréquence d'émission desdites données. 3. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite valeur de décalage temporel prédéterminée est sensiblement nulle. 4. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite valeur de décalage temporel prédéterminée est sensiblement égale pour au moins deux émetteurs (10, 11) dudit réseau, de façon à assurer le synchronisme desdits émetteurs. 5. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit premier (15, 105, 115) et/ou second (205) signal de référence externe est un signal comprenant une impulsion par seconde, issu du système de positionnement mondial GPS. 6. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'émission d'une alarme si, lors de ladite étape de vérification, on détermine que ladite valeur de décalage temporel déterminée n'est pas sensiblement égale à ladite valeur de décalage temporel de référence. 7. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits premier et second signaux de référence externes sont distincts, et en ce que ladite étape de vérification permet de détecter une dérive temporelle dudit premier signal de référence externe par rapport audit second signal de référence externe. 8. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites trames de données sont organisées, au sein d'un flux de type MPEG-TS, en au moins une super-trame, chaque supertrame comprenant un paquet d'initialisation de super-trame, et en ce que ledit signal de référence reconstitué est généré à partir d'au moins un paramètre dudit paquet d'initialisation de super-trame. 9. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit réseau de diffusion est un réseau de type DVBT. 10. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre d'au moins une étape du procédé de diffusion selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Emetteur de données dans un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts (10, Il), lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe (10, 105, 115), caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens de génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre; - des moyens de comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence externe (205), afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe; - des moyens de vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur. 12. Système de diffusion de données mettant en oeuvre un réseau de diffusion comprenant au moins deux émetteurs distincts (10, 11), lesdites données étant organisées en trames de données successives construites à partir d'un premier signal de référence temporelle externe, dit premier signal de référence externe (15, 105, 115), caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de chacun desdits émetteurs (10, 11), des moyens de: génération d'un signal de référence reconstitué à partir d'au moins certaines données desdites trames à émettre; - comparaison dudit signal de référence reconstitué et d'un second signal de référence externe (205), afin de déterminer une valeur de décalage temporel entre ledit signal de référence reconstitué et ledit second signal de référence externe; vérification que ladite valeur de décalage temporel déterminée est sensiblement égale à une valeur de décalage temporel de référence imposée pour ledit émetteur, de façon à assurer une synchronisation et/ou un déphasage prédéterminés desdits émetteurs (10, 11) dans ledit système de diffusion. | H | H04 | H04N,H04H,H04L | H04N 5,H04H 1,H04H 3,H04H 20,H04L 12,H04N 7 | H04N 5/067,H04H 1/00,H04H 3/00,H04H 20/67,H04H 20/72,H04L 12/18,H04N 7/10 |
FR2895156 | A1 | UNITE DE CONTACT | 20,070,622 | La presente invention concerne une unite de contact, en particulier selon la norme PCMCIA, avec un boitier en forme de carte enfichable qui presente une plaque de base et une plaque de recouvrement essentiellement en couverture totale au moins en direction oblique, entre lesquelles un canal d'entree en forme de fente, debouchant sur une face frontale du boitier, est conqu pour loger une carte a puce, et qui est muni sur sa face opposee d'une barre de connecteurs a fiches et d'une plaque conductrice disposee parallelement au canal d'entree dans le boitier, qui est reliee electriquement a la barre de connecteurs a fiches et qui est munie a sa surface d'un champ de contact pour le contact de la carte a puce, sachant que le canal d'entree est ouvert de maniere continue essentiellement sur toute sa longueur en direction d'entree de la carte a puce et sachant que la plaque de base et la plaque de recouvrement sont reliees fixement 1'une a 1'autre exclusivement dans une zone se raccordant au canal d'entree en direction d'entree. Une telle unite de contact est connue du document DE 298 11 425 U1. L'unite de contact permet de raccorder une carte a puce a un raccord d'un systeme de traitement de donnees a la norme standard PCMCIA. La combinaison d'une carte PCMCIA et d'une unite de contact-cartes a puce, qui pent etre introduite et lue dans une fente correspondante de reception de module d'un ordinateur, est realisee pour les applications les plus diverses, par exemple 1'Electronic Banking, la Pay TV, la protection d'une autorisation d'acces vers des reseaux de donnees et similaires. L'inconvenient est que les lecteurs de carte a puce connus de ce type presentent une extension de boltier s'etendant sur la zone d'entree de la fente de reception de module de 1'ordinateur sous forme d'un guidage d'entree agrandi pour la carte a puce, qui represente en meme temps une barre de manoeuvre pour 1'utilisateur. Les appareils de lecture sont considerablement plus longs que les cartes normees PCMCIA et depassent en position de fonctionnement avec la zone d'extension hors de la fente de reception, par exemple d'un ordinateur portable de telle sorte qu'il y a risque que, durant la manoeuvre mobile, 1'unite de contact soit bloquee dans la fente ou meme pliee et endommagee. La zone d'extension a ete jugee necessaire jusqu'ici afin de permettre un guidage sur de la carte a puce dans et hors du canal d'entree en forme de fente sans risque de blocage, finalement donc afin de permettre 1'introduction, 1'arret et 1'enlevement stirs d'une carte a puce. Avec 1'emploi toujours plus grand des ordinateurs mobiles comme par exemple les ordinateurs portables, on a besoin techniquement qu'un lecteur de carte a puce se trouvant daps une position prete au fonctionnement puisse etre introduit completement dans la fente de reception de 1'ordinateur sans que des pieces depassant genent la manoeuvre. Cela arrive par exemple lorsque, avec une carte a puce a entrer, 1'autorisation personnelle doit etre effectuee pour 1'ordinateur. Il y bien des unites de contact connues qui ne presentent aucune zone d'extension et qui correspondent donc a la longueur de la norme PCMCIA, mais qui sont munies de faces laterales fermees pour obtenir un guidage lateral de la carte a puce. Une telle unite de contact est decrite par exemple clans le document DE 29723227 Ul. Un inconvenient des surfaces laterales a parois tres fines reside clans le fait que lors de la moindre courbure des cartes a puce lors de 1'introduction clans 1'unite de contact, la surface laterale peut endommager la carte a puce. Un autre inconvenient reside dans le fait que, si les surfaces laterales sont deformees, une introduction de la carte a puce n'est plus possible. En outre, it y a risque qu'en raison de tolerances de fabrication de 1'unite de contact, des problemes surviennent lors de 1'introduction des cartes a puce dans 1'unite de contact. Une unite de contact selon le document DE 298 11 425 Ul a fait :yes preuves, dont le canal d'entree est ouvert en continu des deux cotes sur toute la longueur en direction d'entree de la carte a puce, sachant que la plaque de base et la plaque de recouvrement sont reliees fixement 1'une a 1'autre exclusivement clans la zone se raccordant en direction d' entree au canal d' entree . Une telle unite de contact correspond dans sa longueur et largeur exactement a la norme PCMCIA, par exemple type II et peut ainsi etre utilisee clans sa totalite dans la fente PCMCIA d'un ordinateur, par exemple d'un ordinateur portable sans que des parties depassent. Grace a 1'entree totale, on exclut un risque de dommage, en particulier lors du transport. L'unite de contact, decrite plus haut a fait ses preuves. I1 s'est particulierement avere avantageux de relier fixement la plaque de base et la plaque de recouvrement 1'une a 1'autre exclusivement dans la zone de la barre de connecteurs a fiches, de telle sorte que les faces frontales situees face a face soient libres dans la zone du canal d'entree. La plaque de recouvrement et la plaque de base peuvent etre inclinees essentiellement parallelement ou de preference legerement inclinees 1'une vers 1'autre. Une carte a puce peut etre inseree sans probleme dans ce genre d'unite de contact, et la construction de ce genre d'unite de contact pardonne en particulier egalement des erreurs de tolerances dans la fabrication. On a rencontre recemment sur le marche des versions de fentes de reception sur des ordinateurs et des unites de contact correspondantes, qui presentent d'autres dimensions que celles habituelles. On connait par exemple des versions de fentes d'ordinateurs (appelees << slots >>), dorit la largeur s'eleve par exemple a 68 mm, sachant que clans la fente de 1'ordinateur peuvent etre inserees soit deux unites de contact (fermees) de largeur 34 mm ou bien en alternative une unite de contact (ouverte lateralement) avec une largeur de guidage de 54 mm. De telles unites de contact sont connues sous le nom de << PCMCIAExpressCards >>. Les limites laterales de la fente de reception sur 1'ordinateur ne peuvent pas assurer dans tous les cas que la carte a puce soit guidee et contactee de maniere toujours sure. La presente invention a pour objectif de perfectionner 1'unite de contact citee au debut, de telle sorte que la carte a puce soft introduite de maniere toujours sure dans 1'unite de contact et puisse 5 etre contactee clans celle-ci. Meme a 1'etat rentre, un contact fiable doit etre assure. Cet objectif est atteint avec une unite de contact du genre cite au debut selon la presente invention par le fait que sur 1'une des faces frontales au moins un 10 dispositif de guidage lateral est dispose sur la plaque de base et/ou la plaque de recouvrement, qui limite lateralement, au moins partiellement, le canal d'entree. Le dispositif de guidage se compose de preference d'au moins un epaulement en forme de traverse. 15 Le dispositif de guidage dispose d'un ou des deux cotes de 1'unite de contact est situe a 1'interieur du standard de longueur et est conqu de fagon a ce que la plaque de base et la plaque de recouvrement ne soient pas, d'une maniere eprouvee, reliees entre elles 20 mecaniquement dans la zone de la fente d'entree de 1'unite de contact. On cree ainsi selon 1'invention une unite de contact avec une securite de contact elevee sur la base de la construction eprouvee decrite au debut. Un renversement lateral de la carte a puce par 25 rapport a 1'unite de contact n'est pas possible. En meme temps, une precontrainte par 1'axe de pivot cree dans la zone de la barre de connecteurs a fiches peut s'effectuer de maniere avantageuse. Naturellement, 1'invention peut aussi etre appliquee a des unites de 30 contact qui sont reglees en usine avec des plaques de base et des plaques de recouvrement essentiellement paralleles. Dans ce cas, on peut creer la force de serrage necessaire a une situation sure de la carte a puce par des dispositifs de pression se trouvant a 1'interieur du boitier. Le dispositif de guidage s'etend de preference sur toute la hauteur du canal d'entree. On peut prevoir que le(s) dispositifs de guidage soi(en)t dispose(s) sur la plaque de base inferieure et que la plaque de recouvrement superieure s'etende entre respectivement un dispositif de guidage cote droit et un dispositif de guidage cote gauche dispose sur la plaque de base inferieure. De meme, on peut envisager dans le cadre de 1'invention, sur la plaque de recouvrement, des dispositifs de guidage disposes du cote droit et/ou du cote gauche. Dans un perfectionnement essentiel de 1'invention, on propose que les moyens de guidage presentent au moins un epaulement affecte a la plaque de recouvrement ou a la plaque de base, qui agit conjointement avec 1'autre plaque respective. Cette forme de realisation est particulierement avantageuse dans la mesure ou la hauteur de la zone avant du canal d'entree peut etre reglee par l'intermediaire de la dimension de 1'epaulement ou de la butee. I1 est par exemple possible de regler les plaques de base et les plaques de recouvrement placees essentiellement en parallele 1'une par rapport a 1'autre. I1 est egalement possible de regler la plaque de recouvrement et la plaque de base de maniere inclinee 1.'une par rapport a 1'autre, de telle sorte qu'une precontrainte enserrant la carte a puce a introduire soit creee. L'epaulement et la butee correspondante sont places de maniere avantageuse dans un plan situe essentiellement perpendiculairement au canal d'entree. Grace au perfectionnement avantageux, objet de la presente invention, on peut creer pour la premiere fois de maniere definie des unites de contact avec canal d'entree ouvert completement vers 1'exterieur pour 1'essentiel independamment des tolerances liees au probleme technique de fabrication. Grace au reglage exact du canal d' entree, on garantit en permanence une force de serrage definie de la plaque de base et de la plaque de recouvrement, et en particulier un contact fiable et sur. On considere comme particulierement avantageux que 1'epaulemen et la butee determinent la hauteur du canal d'entree (au moins dans sa zone avant). L'epaulement et la butee correspondante sont concevables librement sur de grandes limites. La butee peut ainsi par exemple etre elle-meme formee par la plaque de base inferieure ou la plaque de recouvrement superieure. En alternative, la butee est egalement conque comme epaulement qui agit conjointement avec 1'epaulement affecte a 1'autre plaque. Dans tous les cas, it est essentiel. selon 1'invention que 1'epaulement et la butee respective affectee ne soient pas relies l'un a 1'autre mais se poussent 1'un sur 1'autre. Comme deja evoque au debut, 1'invention trouve en particulier application en rapport avec des unites de contact, qui peuvent etre inserees dans des slots, qui sont beaucoup plus grands que les unites de contact, de telle sorte qu'un guidage defini de la carte a puce n' est pas garanti. Un blocage de la carte a puce dans 1'unite de contact et/ou de 1'unite de contact dans le slot correspondant peut entrainer une perte de contact des raccords et ainsi une defection de la carte. Afin que puisse s'effectuer une insertion fiable d'une plus petite unite de contact - par exemple 54 mm de largeur - dans une fente plus grande - par exemple 68 mm de largeur est prevu a des fins pratiques que le boitier en forme de carte enfichable presente une levre d'entree pour 1'element support, qui est disposee de maniere decentralisee. Une telle construction entraine que t'unite de contact est pressee lors de 1'insertion vers la paroi laterale du slot et qu'ainsi les fiches sont contactees 1'une vers 1'autre dans la bonne direction. L'invention est expliquee par la suite plus en detail a 1'aide d'exemples de realisation avantageux en rapport avec les figures attenantes. Les figures montrent . figure 1 : en representation schematique, une vue en perspective d'un premier exemple de realisation, objet de la presente invention, figure 2 : en representation schematique, une vue en perspective d'un deuxieme exemple de realisation, 25 objet de la presente invention, figure 3 : en representation schematique, une vue en perspective d'un troisieme exemple de realisation, objet de la presente invention ; et figure 4 : en representation schematique, une vue 30 en perspective d'une possibilite d'utilisation de 1'unite de contact, objet de la presente invention. La figure 1 montre un premier exemple de realisation de 1'unite de contact 1, objet de la presente invention. Dans 1'unite de contact 1, peut etre enfichee une carte a puce 2, qui est conque de preference selon la norme ISO 7816, comme cela est montre sur la representation inferieure de la figure 1. L'unite de contact 1 se compose d'un boitier externe 3 en deux coques, qui presente une plaque de base inferieure 4 et une plaque de recouvrement superieure 5. Les plaques 4, 5 forment sur une face frontale une fente d'entree 6, dans laquelle la carte a puce 2 peut etre enfichee. De l'autre cote, la plaque de base 4 et la plaque de recouvrement 5 s'etendant parallelement a la premiere sont reliees entre elles de maniere rigide, et ce, dans une zone 7, qui forme 1'axe de pivot pour la plaque de base 4 et la plaque de recouvrement 5. L'unite de contact 1 presente en outre une zone 8, dans laquelle une barre de connecteurs a fiches est placee pour le contact d'une partie de fiche cote appareil, par exemple d'un ordinateur portable ou d'un PC. La carte a puce 2 peut donc etre poussee en direction de la double fleche montree sur la figure 1 Bans 1'unite de contact 1 et etre retiree de celle-ci, sachant que peut s'operer un contact par 1'intermediaire du champ 9 de la carte a puce 2 dispose a la surface et un champ de contact d'une plaque conductrice (non representee), contact qui permet un traitement de la carte a puce 2, lorsque 1'unite de contact 1 est placee dans la fente d'entree d'un appareil (PC ; ordinateur portable) et est reliee avec son interface PCMCIA par 1'intermediaire de la barre de connecteurs a fiches placee clans le segment 8. Lors de l'introduction de la carte a puce 2 Bans 1'unite de contact 1, deux choses sont importantes. D'une part, 1'introduction de la carte a puce clans 1'unite de contact doit titre facile. En meme temps, 1'unite de contact 1 doit mettre a disposition une certaine force de serrage, afin que la carte a puce 2 soit placee de maniere sure dans 1'unite de contact. D'autre part, lors de 1'introduction de la carte a puce 2 dans 1'unite de contact 1, it faut garantir que le contact (les contacts du champ 9) s'effectue correctement a 1'interieur de 1'unite de contact 1. Cela est une condition primordiale pour le fonctionnement de 1'unite de contact. Meme pour une carte a puce 2 inseree deja dans 1'unite de contact 1, une position sure de la carte a puce et un contact correct doivent titre en permanence assures. Selon 1'invention, est dispose un dispositif de guidage lateral 10 sur la plaque de base inferieure 4, qui guide la carte a puce lors de 1'insertion, et la protege dans sa position inseree. Comme on le voit bien lors d'une comparaison avec la representation du haut avec une carte a puce 2 pas encore inseree et la representation du bas avec une carte a puce 2 deja inseree, la plaque de base 4 et la plaque de recouvrement 5 sont legerement inclinees 1'une vers 1'autre. Pour une carte a puce 2 inseree, les plaques 4, 5 sont ecartees et mettent ainsi a disposition une certaine force de serrage. Le dispositif de guidage 10 objet de la presente invention n'empeche pas un deplacement des plaques 4, 5. Dans 1'exemple de realisation represents, le dispositif de guidage est prevu seulement sur un cote de 1'unite de contact. Une telle forme de realisation trouve par exemple son utilisation la ou 1'unite de contact 1 arrive dans un slot cote appareil en appui unilateral contre une paroi du slot, qui sert de guidage a la carte a puce. On fera aussi remarquer que deux dispositifs de guidage 10, objets de la presente invention, peuvent titre utilises des deux cotes de 1'unite de contact. La figure 2 montre un deuxieme exemple de realisation, objet de la presente invention, d'une unite de contact 1. Une difference essentielle par rapport a la forme de realisation de la figure 1 reside clans le fait que le dispositif de guidage est place sur la plaque de recouvrement 5. Dans les deux cas, le dispositif de guidage 10 est congu comme butee en forme de traverse et est dispose dans la zone la plus avant de 1'units de contact 1. Cote frontal, est placee une levre d'entree 11, qui est conque d'une seule piece avec la plaque de base 4. La levre d'entrse 4 est placee de maniere decentralisee, de sorte que lors de 1'introduction de 1'units de contact 1 dans un appareil (non montrs), 1'unite de contact eprouve une composante de force laterale, et ce sur 1'exemple de realisation montre, en direction de la face de 1'unite de contact opposee au dispositif de guidage 10. Cela dans le but que 1' unite de contact 1 soit guidee de maniere sure le long des parois du slot a loger clans 1'unite de contact. La figure 3 montre un perfectionnement essentiel de 1'invention. Le dispositif de guidage, objet de la presente invention, presente un epaulement 12 et une butee 13 affectee. L'epaulement 12 et la butee 13 se heurtent 1'un sur 1'autre sur une surface 14. Grace a cette mesure, objet de la presente invention, la hauteur du canal d'ent.ree 6 est reglee. Plus 1'epaulement 12 s'etend vers le bas, plus it est grand, plus la hauteur du canal d'entree 6 est grande. Cet exemple de realisation a des avantages considsrables par rapport a la creation de 1'unite de contact 1. Malgrs des tolerances dues au probleme technique de fabrication, on peut fabriquer une unite de contact qui presente en permanence des dimensions definies. Outre le guidage lateral necessaire, on assure ainsi egalement en permanence une introduction sure de la carte a puce 2 avec en meme temps une force de serrage definie. Dans 1'exemple de realisation represents, la butee 13 est conque comme epaulement special. En alternative, 1'epaulement 13 peut aussi etre forme par la plaque de base 4 elle-meme. I1 va de soi que 1'epaulement 12 peut etre aussi place sur la plaque inferieure 4 et agisse alors conjointement avec un epaulement affects a la plaque de recouvrement 5. La figure 4 montre en representation schsmatique un exemple d'utilisation de 1'unite de contact 1, objet de la presente invention. I1 s'agit presentement d'une version a double slots d'une largeur de 68 mm, chaque slot 15, 16 presentant une largeur de 34 mm. En consequence, deux unites de contact differentes d'une largeur de 34 mm peuvent titre inserees clans le slot. Est representee une unite de contact d'une largeur de 54 mm. Ce type de construction est connu sous le nom de PCMCIA-ExpressCard >>. L'unite de contact est contactee seulement par le slot 15 avec une partie de fiche 17. Lors de 1'introduction de 1'unite de contact 1 dans le double slot, l'uriite de contact glisse sur la paroi 18 du slot. La paroi 18 offre lors de l'insertion de la carte a puce 2 dans 1'unite de contact 1 un guidage lateral. De 1'autre_ cote de 1'unite de contact 1, la paroi 19 est a distance de l'unite de contact 1. Le dispositif de guidage 10 est par consequent prevu selon 1'invention, comme it a ete deja decrit precedemment. Grace a ce dispositif de guidage, on garantit un contact sur. 14 Liste des references 1 Unite de contact 2 Carte a puce 3 Boitier 4 Plaque de base 5 Plaque de recouvrement 6 Canal d'entree 7 Zone de liaison 8 Zone de racc:ordement 9 Champ de contact 10 Dispositif de guidage 11 Levre de guidage 12 Epaulement 13 Butee 14 Surface de poussee 15 Slot 16 Slot 17 Partie de fiche 18 Paroi 19 Paroi | La présente invention concerne une unité de contact (1), en particulier selon la norme PCMCIA, avec un boîtier (3) en forme de carte enfichable qui présente une plaque de base (4) et une plaque de couverture (5) essentiellement en couverture totale au moins en direction oblique, entre lesquelles un canal d'entrée (6) en forme de fente, débouchant sur une face frontale du boîtier (3), est conçu pour loger une carte à puce (2), et qui est muni sur sa face opposée d'une barre de connecteurs à fiches et d'une plaque conductrice disposée parallèlement au canal d'entrée dans le boîtier (3), qui est reliée électriquement à la barre de connecteurs à fiches et qui est munie à sa surface d'un champ de contact (9) pour le contact de la carte à puce (2). | 1. La presente invention concerne une unite de contact (1), en particulier selon la norme PCMCIA, avec un boitier (3) en forme de carte enfichable qui presente une plaque de base (4) et une plaque de couverture (5) essentiellement en couverture totale au moins en direction oblique, entre lesquelles un canal d'entree (6) en forme de fente, debouchant sur une face frontale du boitier (3), est congu pour loger une carte a puce (2), et qui est murii sur sa face opposee d'une barre de connecteurs a fiches et d'une plaque conductrice disposee parallelement au canal d'entree (6) dans le boitier (3), qui est reliee electriquement a la barre de connecteurs a fiches et qui est munie a sa surface d'un champ de contact (9) pour le contact de la carte a puce (2), sachant que le canal d'entree (6) est ouvert de maniere continue essentiellement sur toute sa longueur en direction d'entree de la carte a puce (2) et sachant que la plaque de base (4) et la plaque de recouvrement (5) sont reliees fixement 1'une a 1'autre exclusivement clans une zone se raccordant au canal d'entree (6) en direction d'entree, caracterisee en ce que sur une face frontale est disposee au moins un dispositif de guidage lateral (10 ; 12 ; 13) sur la plaque de base (4) et/ou la plaque de recouvrement (5), qui limite au moins en partie le canal d'entree (6). 2. Unite de contact selon la 1, caracterisee en ce que le dispositif de guidage (10)presente des epaulements (12, 13) a la maniere de traverse. 3. Unite de contact selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que le dispositif de guidage (10 ; 12 ; 13) s'etend au moms par-dessus la hauteur du canal d'entree (6). 4. Unite de contact selon 1'une quelconque des 1 a 3, caracterisee en ce que le dispositif de guidage (10) presente au moms un epaulement (12) affecte a la plaque de recouvrement (5) ou a la plaque de base (4), epaulement (12) qui agit conjointement avec la but-6e (13) de 1'autre plaque affectee. 5. Unite de contact selon la 4, caracterisee en ce qu'un epaulement (12) et une butee (13) correspondante sont disposes dans un plan se trouvant essentiellement perpendiculairement au canal d'entree (6). 6. Unite de contact selon 1'une quelconque des 4 ou 5, caracterisee en ce que 1'epaulement (12) et la butee (13) determinent la hauteur du canal d'entree (6). 7. Unite de contact selon 1'une quelconque des 1 a 6, caracterisee en ce que le boltier en forme de fiche (3) presente une levre d'entree (11) pour 1'element porteur (2), 16v-re d'entree qui est placee de maniere decentralisee. | H | H01 | H01R | H01R 13 | H01R 13/629 |
FR2889393 | A1 | APPAREIL ELECTRONIQUE EQUIPE DE MOYENS DE RADIODIFFUSION OU DE RADIOCOMMUNICATION | 20,070,202 | La présente invention concerne un . Elle a plus particulièrement pour objet un tel appareil comprenant un boîtier, dit en clam, organisé en deux coques articulées entre elles autour d'un axe sensiblement médian du boîtier. On connaît divers appareils électroniques équipés de moyens de radiodiffusion ou de radiocommunication susceptibles de recevoir et d'émettre des signaux radiofréquences dans des bandes de fréquences comprises entre 80 MHz et 900 MHz. De tels appareils comprennent couramment un boîtier logeant des moyens de réception et/ou d'émission dans lesdites bandes de fréquence, une antenne de réception et/ou d'émission de ces signaux et au moins un organe de diffusion vidéo et/ou audio des programmes reçus associés à ces signaux. Parmi ces appareils, on connaît ceux dits en clam, dont le boîtier est globalement de conformation parallélépipédique et est composé de deux coques articulées entre elles autour d'un premier axe sensiblement médian du boîtier. Les coques sont manoeuvrables entre une position d'ouverture, dans laquelle les coques sont sensiblement disposées dans le prolongement l'une de l'autre et une position de fermeture dans laquelle les coques sont rabattues l'une sur l'autre. Accessoirement, les coques sont en outre articulées entre elles autour d'un deuxième axe orthogonal au premier, pour être manoeuvrables en pivotement dans leur plan général l'une par rapport à l'autre. A titre d'exemple, un tel appareil est susceptible d'être un téléphone cellulaire, dans lequel lesdits moyens de radiodiffusion ou de radiocommunication sont des moyens accessoires aux moyens de téléphonie pour notamment capter et diffuser des services annexes aux services téléphoniques, tels que des programmes radiodiffusés par des stations radio ou de télévision, en complément de moyens principaux de l'appareil relatif à la communication de téléphonie cellulaire. Se pose le problème de la qualité de diffusion et/ou d'émission des programmes. Cette qualité est notamment dépendante de l'organisation de l'antenne et de l'agencement de celle-ci dans le téléphone. Ces dispositions doivent être organisées en prenant éventuellement en compte les contraintes liées à l'organisation propre de l'appareil pour répondre à une fonction principale, telles que la téléphonie cellulaire dans le cas d'exemple visé plus haut d'application de l'appareil à un téléphone cellulaire. Le but de la présente invention est de proposer un appareil électronique du type organisé en clam, et équipé de moyens de radiodiffusion ou de radiocommunication pour la diffusion et/ou la transmission de services, tels que des programmes radiodiffusés par des stations. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel appareil dont la qualité de réception et de diffusion des signaux à radiofréquences est optimisée grâce à des dispositions particulières de l'antenne. A cet effet, un appareil électronique selon la présente invention est remarquable en ce que ladite antenne est une antenne dipolaire composée de deux brins dont l'un s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur d'une desdites coques parallèlement à l'autre brin qui s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur de l'autre coque, lesdits deux bords extérieurs étant tels qu'ils sont les plus éloignés lorsque le boîtier est en position de fermeture. Plus particulièrement, les brins de l'antenne dipolaire s'étendent chacun respectivement le long de deux bords adjacents du boîtier, et notamment le long de deux bords adjacents d'une grande face respective de celui-ci. Ces bords adjacents sont opposés les uns aux autres de l'un à l'autre des brins, pour disposer les brins sur le boîtier sensiblement à la périphérie de ce dernier, à une distance la plus éloignée possible l'un de l'autre, que ce soit aussi bien en position d'ouverture qu'en position de fermeture du boîtier. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit appareil comporte des moyens de modification des caractéristiques radiofréquences de l'antenne en fonction de la position relative des coques entre elles. Ces dispositions visent à accroître la performance des signaux délivrés par l'antenne, quelle que soit la position choisie par l'utilisateur de fermeture ou d'ouverture du boîtier, y compris en cas d'une ouverture partielle du boîtier dans laquelle les coques sont orientées en dièdre. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de modification associent des moyens de détection de la position relative des coques, des moyens de mesure de l'intensité du signal capté en sortie de l'antenne, et des moyens de commande de l'accord de ladite antenne en fonction de ladite intensité mesurée par lesdits moyens et d'une intensité de consigne. Selon une forme avantageuse de réalisation, l'un quelconque au moins des brins de l'antenne dipolaire, dit principal, est associé à un brin alternatif, qui s'étend au moins partiellement le long d'au moins un autre bord de la coque correspondante. Dans ce cas et préférentiellement, ledit appareil comporte des moyens de commutation pour permettre la sélection du brin principal et/ou du brin alternatif selon la position relative desdites deux coques. Ces dispositions sont notamment applicables dans le cas où le boîtier est organisé de sorte que les coques sont en outre articulées entre elles autour d'un deuxième axe orthogonal au premier axe de pivotement pour être manoeuvrables en pivotement dans leur plan général l'une par rapport à l'autre. Dans ce cas et en fonction de l'orientation dans leur plan général des coques l'une par rapport à l'autre, les moyens de variation provoquent le cas échéant le basculement du commutateur. Avantageusement, ledit appareil électronique comporte un jeu d'au moins deux haut-parleurs respectivement placés dans les coques, opposés à l'axe d'articulation desdites deux coques. Cet agencement est tel que la diffusion des signaux est susceptible d'être une diffusion stéréophonique, notamment réalisée de part et d'autre d'un écran de diffusion d'image qui équipe le boîtier et qui est porté par l'une au moins des coques. Ces dispositions sont particulièrement avantageuses dans le cas où ledit service annexe est une diffusion d'images télévisuelles, une telle diffusion étant rendue notamment possible grâce aux dispositions de l'invention permettant d'optimiser la qualité des signaux annexes captés et traités. L'appareil électronique en question est par exemple un téléphone cellulaire. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec le dessin joint dans lequel: Les Figs.1 et 2 sont respectivement des illustrations schématiques en perspective d'un premier exemple de réalisation d'un appareil électronique, en l'occurrence à titre d'exemple un téléphone cellulaire selon la présente invention, respectivement en position de fermeture et en position d'ouverture, Les Figs. 3 et 4 sont respectivement des illustrations schématiques en perspective d'un deuxième exemple de réalisation d'un appareil électronique, en l'occurrence à titre d'exemple un téléphone cellulaire selon la présente invention, respectivement en position de fermeture et en position d'ouverture, et La Fig. 5 est un schéma fonctionnel de moyens équipant un appareil électronique selon une forme préférée de réalisation, pour régler l'accord d'au moins une antenne dont il est équipé. Sur les Figs. 1 à 4, un appareil électronique selon la présente invention est, à titre illustratif, un téléphone cellulaire. Ce dernier comprend un boîtier 1 logeant des moyens principaux de téléphonie cellulaire (non représentés sur les Figs. 1 à 4) qui, n'étant pas l'objet de la présente invention, ne sont pas plus décrits. Ce boîtier 1 loge des moyens de diffusion vidéo et/ou audio, tels que des haut-parleurs 2 et 3 et un écran 4. On notera que lesdits haut-parleurs 2 et 3 et l'écran 4 peuvent également être utilisés par les moyens principaux de téléphonie cellulaire. Le boîtier 1 est du type organisé en clam, associant deux coques 5 et 6 articulées l'une à l'autre à l'un de leur bord, autour d'un premier axe Al de pivotement. Ces dispositions sont telles que les coques 5 et 6 sont manoeuvrables entre une position de fermeture du boîtier 1, illustrée sur les Figs. 1 et 3, dans laquelle les coques 5 et 6 sont rabattues l'une sur l'autre, et une position d'ouverture du boîtier 1, illustrée sur les Figs. 2 et 4, dans laquelle les coques 5 et 6 sont sensiblement disposées dans le prolongement l'une de l'autre. On notera qu'en position d'ouverture partielle du boîtier 1, les coques 5 et 6 sont orientées en dièdre. Sur l'exemple de réalisation illustré sur les Figs. 3 et 4, les coques 5 et 6 sont susceptibles d'être en outre articulées l'une à l'autre en pivotement autour d'un deuxième axe A2 orthogonal au premier axe Al, de sorte qu'elles soient manoeuvrables en pivotement dans leur plan général, en position d'ouverture du boîtier 1. Les haut-parleurs 2 et 3 sont au nombre de deux et sont respectivement disposés sur les coques 5 et 6 en étant éloignés le plus possible l'un de l'autre afin de favoriser la perception stéréophonique par l'utilisateur des signaux audio diffusés. L'appareil électronique est équipé de moyens de réception et/ou d'émission de signaux de services de radiodiffusion et/ou de radiocommunication. Selon les dispositions de l'invention, de tels services sont susceptibles d'être des programmes radiodiffusés par des stations de radio ou de télévision. Ces signaux sont notamment des signaux émis dans des bandes de fréquence comprise entre 80 MHz et 900 MHz. Les moyens de réception et/ou d'émission de signaux de services de radiodiffusion et/ou de radiocommunication comprennent au moins une antenne dipolaire associant deux brins 7 et 8, par exemple du type filaires. Chaque brin 7, 8 s'étend le long d'un bord longitudinal d'une coque 5, 6 et d'une partie d'un bord transversal adjacent de la même coque 5, 6. On remarquera que les points d'accès 11 et 12 des brins respectifs 7 et 8 sont de préférence disposés dans la zone d'articulation des coques 5 et 6 entre elles autour de l'axe Al, et notamment dans le cas échéant illustré aux Figs. 3 et 4, au regard de l'axe de pivotement A2. Sur l'exemple de réalisation représenté sur les Figs. 3 et 4, l'un des brins 8, dit principal, de l'antenne dipolaire 7 et 8 est associé à un brin alternatif 9 qui s'étend le 5 long d'un bord opposé à celui d'extension du brin principal 8. Quelle que soit la position du boîtier 1, l'agencement de l'antenne formée par les brins 7 et 8 est tel que lesdits brins 7 et 8 sont le plus éloignés possible l'un de l'autre, sans se chevaucher, ce qui a pour effet de réduire le couplage et ainsi d'augmenter la longueur équivalente de l'antenne. Plus les deux brins 7 et 8 de l'antenne sont éloignés l'un de l'autre et plus la largeur de la bande de captage des signaux radiodiffusés ou radiocommuniqués augmente et plus la fréquence de résonance diminue. De manière générale, selon la présente invention, un brin 7 s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur d'une desdites coques 5 parallèlement à l'autre brin 8 qui s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur de l'autre coque 6, lesdits deux bords extérieurs étant tels qu'ils sont les plus éloignés lorsque le boîtier 1 est en position de fermeture. Sur la Fig. 5, l'antenne formée par les brins 7 et 8 est reliée à un récepteur 15 lui-même relié, par sa sortie audio, aux haut-parleurs 2 et 3 et le cas échéant, par sa sortie vidéo, à l'écran 4. L'appareil électronique est équipé de moyens de modification des caractéristiques radiofréquences de l'antenne 7, 8 en fonction de la position relative des coques 5 et 6. Ces moyens de modification comprennent des moyens 16 de détection de la position du boîtier 1: position de fermeture, position progressive d'ouverture partielle ou position d'ouverture complète, voire position de pivotement relatif des coques 5 et 6 selon leur plan général. Ces moyens 16 de détection sont constitués par tous moyens appropriés à cet effet, comme par exemple un capteur mécanique, un capteur optique ou un capteur électrique comme un potentiomètre. Dans l'exemple de réalisation illustré, les moyens 16 de détection sont reliés à une unité de traitement 17 à laquelle ils délivrent une information relative à la position des coques 5 et 6 l'une par rapport à l'autre. Des moyens 18 de mesure du signal capté en sortie de l'antenne 7, 8 sont reliés à la sortie délivrant des signaux RSSI (Received Signal Strength Indication) du récepteur 15 et délivrant à l'unité de traitement 17 une information de mesure qui est ensuite comparée à une information de consigne préalablement mémorisée dans des moyens de mémoire 19 associés à ladite unité de traitement 17. Sur la base de ces informations, l'unité de traitement 17 commande des moyens 20 et 21 prévus pour faire varier l'intensité du signal délivré par l'antenne 7 et 8 vers le récepteur 15. Les moyens de variation de l'intensité de ce signal associent un convertisseur numérique/analogique 20 pour convertir sous forme analogique les signaux de commande numériques délivrés par l'unité de traitement 17 et des moyens d'accord 21 constitués, dans un exemple de réalisation, par une diode varicap placée en aval de l'antenne 7 et 8 et polarisée par la tension délivrée par le convertisseur numérique analogique 20. Une résistance 22 associée à une capacité 23 peut être prévue pour filtrer en très basse fréquence le signal de commande de la diode varicap 21. En outre, une résistance 24 est placée en aval de l'antenne 7,8 et en amont de la diode varicap 21 pour le réglage de l'accord par défaut de l'antenne 7,8. Dans le cas illustré où le brin principal 8 est associé à un brin alternatif 9, un commutateur 25 permet de sélectionner la mise en oeuvre soit du brin principal, soit du brin alternatif 9. La manoeuvre de ce commutateur 25 est commandée en fonction de la position d'ouverture ou de fermeture du boîtier 1 et/ou en fonction de la position relative d'orientation des coques 5 et 6 dans leur plan général. Cette commande est par exemple délivrée par l'unité de traitement 17, voire directement par les moyens 16 de détection de la position relative des coques 5 et 6 l'une par rapport à l'autre | La présente invention concerne un appareil électronique équipé de moyens de communication à radio basses fréquences comprenant au moins une antenne, ces moyens de communication étant logés à l'intérieur d'un boîtier (1) organisé en un couple de coques (5,6) articulées entre elles autour d'un premier axe (A1) de pivotement, pour être manoeuvrables entre une position d'ouverture, dans laquelle les coques (5,6) sont sensiblement disposées dans le prolongement l'une de l'autre, et une position de fermeture dans laquelle les deux coques (5,6) sont rabattues l'une vers l'autre.Selon l'invention, cet appareil est caractérisé en ce que l'antenne est une antenne dipolaire composée de deux brins (7 et 8) dont l'un s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur d'une desdites coques (5) parallèlement à l'autre brin qui s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur de l'autre coque (5), lesdits deux bords extérieurs étant tels qu'ils sont les plus éloignés lorsque le boîtier (1) est en position de fermeture. | 1) Appareil électronique équipé de moyens de communication à radio basses fréquences comprenant au moins une antenne, ces moyens de communication étant logés à l'intérieur d'un boîtier (1) organisé en un couple de coques (5,6) articulées entre elles autour d'un premier axe (Al) de pivotement, pour être manoeuvrables entre une position d'ouverture, dans laquelle les coques (5,6) sont sensiblement disposées dans le prolongement l'une de l'autre, et une position de fermeture dans laquelle les deux coques (5,6) sont rabattues l'une vers l'autre, caractérisé en ce que l'antenne est une antenne dipolaire composée de deux brins (7 et 8) dont l'un s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur d'une desdites coques (5) parallèlement à l'autre brin qui s'étend au moins partiellement le long d'un bord extérieur de l'autre coque (6), lesdits deux bords extérieurs étant tels qu'ils sont les plus éloignés lorsque le boîtier (1) est en position de fermeture. 2) Appareil électronique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de modification des caractéristiques radiofréquences de l'antenne (7 et 8) en fonction de la position relative des coques (5,6) entre elles. 3) Appareil électronique selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de modification associent des moyens (16) de détection de la position relative des coques (5,6), des moyens (18) de mesure de l'intensité du signal capté en sortie de l'antenne (7,8), et des moyens (17, 20, 21) de commande de l'accord de ladite antenne (7 et 8) en fonction de ladite intensité mesurée par lesdits moyens (18) et d'une intensité de consigne. 4) Appareil électronique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'un quelconque desdits brins (7 et 8) de l'antenne dipolaire, alors dit principal, est associé à un brin alternatif (9) qui s'étend au moins partiellement le long d'au moins un autre bord de la coque correspondante (6). 5) Appareil électronique selon les 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de commutation (25) pour permettre la sélection du brin principal (8) et/ou du brin alternatif (9) selon la position relative desdites deux coques (5 et 6). 6) Appareil électronique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un jeu d'au moins deux hautparleurs (2,3) respectivement placés dans les coques (5 et 6) opposés à l'axe d'articulation (Al) desdites deux coques (5 et 6). 7) Application d'un appareil électronique selon l'une quelconque des précédentes à un téléphone cellulaire. | H | H04 | H04M | H04M 1 | H04M 1/03 |
FR2902757 | A1 | DISPOSITIF D'AIDE AU POSITIONNEMENT D'UN PILOTE DANS UN AERONEF | 20,071,228 | La présente invention est relative à un dispositif d'aide au positionnement d'un pilote dans un aéronef pour une vision correcte de l'environnement extérieur et des instruments de bord. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif qui permet d'améliorer la précision sur le positionnement du pilote dans le poste de pilotage, en particulier le positionnement en hauteur. A bord des aéronefs, un positionnement précis des pilotes doit être respecté pour assurer une bonne lisibilité des divers instruments et pour garantir une vision de l'environnement extérieur conforme aux exigences réglementaires. La qualité de ce positionnement permet entre autre d'améliorer les performances du pilote, que ce soit au niveau du temps gagné à chaque réglage des sièges qu'au niveau du confort, diminuant ainsi la fatigue oculaire et musculaire due à des mouvements de têtes légers mais répétés. Pour régler sa position dans le poste de pilotage, le pilote utilise généralement un repère visuel qui lui permet de matérialiser un point théorique de l'espace, dit oeil théorique du pilote, ledit point théorique se situant sensiblement entre les deux yeux. Le repère visuel consiste en deux sphères (3,4), décalées dans l'espace de quelques millimètres de diamètre, comme illustré sur la figure 1. La ligne passant par les centres desdites sphères intersecte un plan, vertical dans un repère de référence de l'aéronef et qui passe par la position de l'axe du pilote, à l'emplacement de l'oeil théorique du pilote. Ainsi, le pilote se positionnant dans le plan vertical correspondant à son axe longitudinal dans l'aéronef, c'est à dire le plan de symétrie de son siège, est correctement placé lorsque les deux sphères sont alignées. Pour atteindre cet oeil théorique, le pilote déplace son siège, le plus souvent par un mouvement avant/arrière suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe longitudinal dans le repère de l'aéronef et par un mouvement haut/bas suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe vertical dans le repère de l'aéronef. L'inconvénient d'un dispositif d'aide au positionnement d'un pilote comportant ce repère visuel est que ledit dispositif est d'autant plus précis que les sphères sont de petites dimensions mais que la visibilité des sphères par le pilote est d'autant meilleure que lesdites sphères sont de grandes dimensions. La mise en oeuvre d'un dispositif d'aide au positionnement d'un pilote qui permet d'améliorer la précision sur le positionnement du pilote dans un aéronef est donc importante pour améliorer son confort et simplifier les opérations de positionnement. La présente invention se propose d'améliorer l'appréciation par le pilote de l'alignement du repère visuel sans augmenter la dimension dudit 15 repère et sans perdre en précision sur le positionnement. Un pilote dans un aéronef se positionne au moyen d'un repère visuel, par un mouvement axial, dit mouvement en X, dans un repère aéronef et par un mouvement vertical, dit mouvement en Z, dans le repère aéronef, lesdits mouvements en X et en Z définissant un plan vertical XZ. Suivant 20 l'invention, le dispositif est un repère visuel qui comporte deux formes géométriques décalées dans l'espace et destinées à être visuellement alignées par le pilote agissant sur sa position. Lesdites deux formes géométriques comportent chacune sur leur surface une référence visuelle, sensiblement dans un même plan horizontal, normal au plan vertical XZ. 25 Ainsi, les références visuelles matérialisent le plan horizontal sur lequel le pilote doit positionner ses yeux beaucoup plus précisément qu'en l'absence de références visuelles sur les formes géométriques. Dans un mode de réalisation, au moins une référence visuelle est réalisée par une forme concave. 30 Dans un autre mode de réalisation, au moins une référence visuelle est réalisée par une forme convexe. Dans un autre mode de réalisation, la référence visuelle est réalisée par une marque de couleur contrastée à la surface de la forme géométrique. Dans une forme de réalisation, les formes géométriques et les références visuelles sont réalisées d'une seule pièce. Dans une autre forme de réalisation, la référence visuelle réalisée par une forme convexe annulaire à la surface de la forme géométrique est rapportée sur ladite forme géométrique. De préférence, les formes géométriques sont sensiblement 10 sphériques ou cylindriques d'axe vertical. Dans une forme particulière de réalisation, le dispositif comporte trois formes géométriques pour aider au positionnement simultané de deux pilotes, une des trois formes géométriques étant commune aux deux pilotes, les trois formes géométriques comportant chacune sur leur surface une 15 référence visuelle, sensiblement dans un même plan horizontal normal au plan vertical XZ. Pour se positionner correctement, chaque pilote doit aligner visuellement la forme géométrique commune avec une des deux autres formes géométriques, la forme géométrique commune correspondant, pour chaque pilote, à la forme géométrique la plus proche ou la plus éloignée. 20 La description détaillée du dispositif est faite en référence aux figures qui représentent : Figure 1, une vue schématique d'un dispositif d'aide au positionnement d'un pilote dans un aéronef selon l'art antérieur, Figure 2, une vue schématique d'un dispositif suivant l'invention, 25 placé sur un montant de pare-brise d'aéronef, Figure 3a, b, c, d, e, f, des vues schématiques de formes géométriques du dispositif illustrant des exemples d'agencement de références visuelles sur les formes géométriques, Figure 4, une vue schématique d'un dispositif suivant l'invention 30 utilisable par deux pilotes simultanément pour le réglage à des positions théoriques différentes. Un dispositif 1 d'aide au réglage du positionnement d'un pilote dans un aéronef au moyen d'un repère visuel suivant l'invention, comme illustré sur la figure 2, comporte : - une première forme géométrique 3, comportant une référence visuelle 31, une seconde forme géométrique 4, comportant une référence visuelle 41. Avantageusement, lesdites premières et secondes formes géométriques sont des formes sphériques. L'exemple de réalisation est décrit dans le cas de telles formes sphériques sans que ce choix soit limitatif de l'invention. Afin d'avoir la visibilité voulue à l'intérieur et à l'extérieur de l'aéronef, le pilote se positionne au moyen de déplacements de son siège. Pour permettre un réglage satisfaisant en fonction de la morphologie du pilote, le siège se règle sensiblement suivant les axes X et Z dans le repère de l'aéronef, c'est à dire par un mouvement avant/arrière (axe X) et un mouvement haut/bas (axe Z). Le plan XZ, défini par les mouvements en X et en Z du siège, passant par l'axe du siège, est situé dans l'axe dans lequel est placé le pilote en position de pilotage. Les deux sphères 3, 4 sont décalées et positionnées dans l'espace, hors du plan XZ, de telle sorte que leurs centres matérialisent une ligne passant par la position recherchée de l'oeil théorique du pilote, ledit oeil se situant dans le plan XZ. Pour cela, la sphère 3 est positionnée entre le pilote et la sphère 4. Ainsi, lorsque le pilote ne voit que la sphère 3, ledit pilote est positionné correctement en X et en Z. De préférence, les centres des deux sphères sont sensiblement dans un même plan horizontal, normal au plan XZ. Les sphères 3, 4 sont sensiblement de même dimension angulaire. Avantageusement, la distance entre les sphères étant relativement petite par rapport à la distance pilote/dispositif, les sphères 3, 4 sont réalisées avec les mêmes dimensions. Afin de les différentier entre elles, et donc de permettre au pilote de constater qu'une seule sphère est visible, lesdites sphères sont réalisées de couleurs contrastées. Les références visuelles 31, 41 ont une forme annulaire et sont situées à la surface des sphères 3, 4. Lesdites références visuelles, d'épaisseurs e sensiblement inférieures aux diamètres des sphères, sont sensiblement dans un plan normal au plan XZ et ont de préférence une position suivant l'axe Z correspondant à la position en Z recherchée de l'oeil théorique du pilote. Ainsi, les références visuelles matérialisent le plan horizontal dans lequel le pilote doit positionner ses yeux. Dans un mode préféré de réalisation, la référence visuelle 31, 41 est réalisée par une forme en relief, avantageusement de couleur contrastée. Dans un exemple de réalisation, la forme en relief est une forme convexe sur la sphère, comme dans l'exemple de la figure 3a. Ladite forme convexe est réalisée à la surface de la sphère, de préférence dans le plan horizontal où la sphère a le plus grand diamètre. Dans une forme de réalisation, la forme convexe est une pièce annulaire rapportée sur la sphère, réalisée dans un matériau, par exemple un anneau torique en élastomère. Ladite forme convexe est fixée à la sphère, par exemple par collage, ou placée et maintenue dans une gorge creusée dans la sphère. Dans une autre forme de réalisation, la sphère et la forme convexe annulaire sont réalisées d'une seule pièce, par exemple par usinage ou moulage de la sphère comportant la forme convexe. Dans un autre exemple de réalisation, la forme en relief est une 25 forme concave annulaire dans la sphère 3, 4, par exemple une gorge, comme illustré sur la figure 3b. Dans un autre mode de réalisation, la référence visuelle 31, 41 est réalisée par une marque de couleur contrastée visible sur la surface de la sphère 3, 4, par exemple une peinture, comme dans l'exemple de la figure 30 3c. Dans un exemple d'application, chaque sphère 3, 4 comporte la même référence visuelle 31, 41. Par exemple, deux formes convexes annulaires, comme illustré sur la figure 3a, deux formes concaves annulaires, comme illustré sur la figure 3b, deux marques de couleur contrastée visibles sur la surface des deux sphères, comme illustré sur la figure 3c. Dans un autre exemple d'application, chaque sphère 3, 4 comporte deux références visuelles distinctes. En pratique, les dispositions des références visuelles sur les sphères sont complémentaires. Par exemple : la sphère 3, positionnée entre l'oeil du pilote et la sphère 4, comporte une forme concave annulaire et la sphère 4, la plus éloignée du pilote, comporte une forme convexe annulaire, comme illustré sur la figure 3d. Dans cet exemple, le pilote se positionne en faisant coïncider visuellement le prolongement de la forme convexe de la sphère 4 avec la forme concave de la sphère 3. la sphère 3, la plus proche du pilote, comporte une forme concave annulaire et la sphère 4, la plus éloignée du pilote, comporte une marque de couleur contrastée visible sur ladite sphère, comme illustré sur la figure 3e. la sphère 3, la plus proche du pilote, comporte une marque de couleur contrastée visible sur ladite sphère et la sphère 4, la plus éloignée du pilote, comporte une forme convexe annulaire, comme illustré sur la figure 3f. La présente invention ne se limite pas à des formes géométriques de forme sphérique. D'autres formes géométriques, par exemple une forme cylindrique, d'axe sensiblement vertical, comportant une référence visuelle en forme d'anneau circulaire, peuvent aussi être utilisées. L'homme du métier est en mesure d'adapter l'invention à des formes géométriques non décrites. De préférence, afin de ne pas perturber la visibilité du pilote, les sphères 3, 4 sont fixées sur un support 2, ledit support étant fixé dans l'un des montants du pare-brise du poste de pilotage, pour ne pas se situer dans l'épure de visibilité délimitée par les parties transparentes du pare-brise et des vitres latérales. Lorsque deux pilotes se trouvent dans l'aéronef, chaque pilote dispose d'un dispositif d'aide au positionnement. Dans une forme de réalisation particulière, comme illustré sur la figure 4, un seul dispositif comportant trois formes géométriques 3, 4, 5, est réalisé pour aider au positionnement de deux pilotes. Les trois formes géométriques 3, 4, 5, sont agencées dans l'espace pour que l'une, par exemple la forme géométrique 4, soit commune aux deux pilotes, et pour que les deux autres soient spécifiques pour chaque pilote. De préférence, les centres des trois formes géométriques sont sensiblement dans le même plan horizontal, normal au plan XZ. Chaque forme, avantageusement sphérique, comporte une référence visuelle 31, 41, 51, décrite dans les exemples ci-dessus. Ainsi, pour se positionner correctement, chaque pilote doit aligner visuellement la sphère commune 4 avec l'une des deux autres sphères 3, 5. Dans l'exemple de réalisation présenté sur la figure 4, la sphère 3, respectivement la sphère 5, est positionnée entre un pilote, respectivement le second pilote, et la sphère commune 4. Dans un autre exemple de réalisation, la sphère commune 4 est positionnée entre un pilote et la sphère 3 ou 5. De préférence, afin de permettre la même qualité de réglage à 25 chaque pilote, ledit dispositif est placé dans un plan vertical équidistant des deux pilotes, par exemple sur le montant central du pare-brise. L'invention permet donc d'obtenir un dispositif qui améliore la visibilité des formes géométriques et augmente la précision sur le positionnement, en particulier le positionnement en hauteur Z | Un repère visuel est utilisé par un pilote dans un aéronef pour se positionner dans le poste de pilotage par un mouvement axial, dit mouvement en X, dans un repère aéronef et par un mouvement vertical, dit mouvement en Z, dans le repère aéronef. Le repère comporte deux formes géométriques (3, 4), décalées dans l'espace et destinées à être visuellement alignées par le pilote, qui ont la caractéristique de comporter chacune sur leur surface une référence visuelle (31, 41), sensiblement dans un même plan horizontal, normal au plan vertical XZ. | Revendications 1- Dispositif (1) d'aide au positionnement d'un pilote dans un aéronef au moyen d'un repère visuel, ledit positionnement étant réalisé par un mouvement axial du pilote, dit mouvement en X, dans un repère aéronef et par un mouvement vertical du pilote, dit mouvement en Z, dans le repère aéronef, lesdits mouvements en X et en Z définissant un plan vertical XZ, ledit dispositif comportant deux formes géométriques (3, 4) décalées dans l'espace et destinées à être visuellement alignées par le pilote agissant sur sa position, caractérisé en ce que lesdites deux formes géométriques comportent chacune sur leur surface une référence visuelle (31, 41), sensiblement dans un même plan horizontal, normal au plan vertical XZ. 2- Dispositif suivant la 1 dans lequel au moins une référence visuelle (31, 41) est réalisée par une forme concave. 3- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel au moins une référence visuelle (31, 41) est réalisée par une forme convexe. 4- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel au moins une référence visuelle (31, 41) est réalisée par une marque de couleur contrastée à la surface de la forme géométrique (3,4). 5- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel les formes géométriques (3, 4) et les références visuelles (31, 41) sont réalisées d'une seule pièce. 6- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel la référence visuelle (31, 41) est rapportée sur la forme géométrique (3,4). 7- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel les formes géométriques (3, 4) sont sensiblement sphériques. 8- Dispositif suivant l'une des 1 à 6 dans lequel les formes géométriques (3, 4) sont sensiblement cylindriques d'axe vertical. 9- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel leditdispositif comporte trois formes géométriques (3, 4, 5) pour aider au positionnement simultané de deux pilotes, une des trois formes géométriques (4) étant commune aux deux pilotes, les trois formes géométriques comportant chacune sur leur surface une référence visuelle (31, 41, 51), sensiblement dans un même plan horizontal normal au plan vertical XZ. 10-Dispositif suivant la 9 dans lequel la forme géométrique commune (4) correspond, pour chaque pilote, à la forme géométrique la plus proche de la position dudit pilote. 11-Dispositif suivant la 9 dans lequel la forme géométrique commune (4) correspond, pour chaque pilote, à la forme géométrique la plus éloignée de la position dudit pilote. | B | B64 | B64D | B64D 11 | B64D 11/00 |
FR2890018 | A1 | MODULE DE TOIT ESCAMOTABLE POSSEDANT UN DISPOSITIF DE SECURITE | 20,070,302 | L'invention concerne un module de toit pour véhicule automobile et un véhicule automobile équipé d'un tel module. L'invention concerne plus particulièrement un module de toit escamotable possédant un système de sécurité en cas de retournement du véhicule. Il est connu dans l'art antérieur des modules de toit escamotable destinés à équiper un véhicule automobile du type cabriolet convertible. Ces modules sont pré-assemblés et prêts à être installés sur un véhicule. Jo Cependant, les modules de toit de l'art antérieur ne possèdent pas de système de sécurité permettant de protéger les passagers en cas de retournement du véhicule lorsque le toit est escamoté. En effet, dans les véhicules de l'art antérieur, les systèmes de sécurité sont disposés directement sur la caisse du véhicule et ne sont pas intégrés dans le module de toit. Par conséquent, le toit et le système de sécurité sont fixés séparément au véhicule. Ainsi, l'assemblage du véhicule est plus compliqué et le temps d'assemblage est augmenté. De plus, lorsque le toit et le système de sécurité ne sont pas montés sur un même module, le fonctionnement du toit et du système de sécurité ne peuvent pas être testés sur un même banc d'essai. L'invention vise donc à remédier à ces problèmes en proposant un module de toit pour véhicule automobile permettant d'optimiser l'assemblage du véhicule et permettant de tester le fonctionnement du toit escamotable et du système de sécurité sur un même banc d'essai. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un module de toit de 30 véhicule automobile comprenant: un élément de structure possédant des moyens de fixation à la caisse du véhicule, et un toit escamotable articulé sur l'élément de structure et déplaçable entre une position déployée et une position escamotée. Le module comporte en outre un système de sécurité solidaire de l'élément de structure, ledit système de sécurité comprenant au moins un arceau de sécurité déplaçable entre une position escamotée et une position déployée par rapport à 5 l'élément de structure et un dispositif d'actionnement de l'arceau qui est déclenchable en cas de retournement du module. Ainsi, on dispose d'un module de toit pré-assemblé intégrant un système de sécurité. Par conséquent, l'assemblage du véhicule est simplifié. i0 De plus, on dispose d'un module de toit dont le fonctionnement du toit et du système de sécurité peuvent être testés avant son installation sur le véhicule. Le déploiement du toit, ses moyens de verrouillage, le déclenchement et le déploiement de(s) arceau(x) peuvent ainsi être testés sur un même banc de test. Avantageusement, le module comporte également un capteur de retournement. Ainsi, les conditions d'un retournement réel peuvent être reproduites sur un banc d'essai. Pour cela, le banc d'essai peut par exemple faire pivoter le module selon différents axes de pivotement afin de vérifier les inclinaisons provoquant le déclenchement des arceaux. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un véhicule automobile comportant un module de toit selon l'invention, l'élément de structure étant 25 solidarisé à la caisse du véhicule. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de trois quart arrière du module de toit selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 2 est une vue schématique en coupe selon l'axe II-Il de la figure 3; la figure 3 est une vue schématique de dessus du module de toit selon le premier mode de réalisation de l'invention; la figure 4 est une vue schématique en coupe selon l'axe IV-IV de la figure 5 5; la figure 5 est une vue schématique de dessus du module de toit selon un second mode de réalisation de l'invention; to la figure 6 est une vue schématique de trois quart arrière du châssis du véhicule et du module de toit selon l'invention représentant les zones de fixation du module sur la caisse; et les figures 7 et 8 représentent une vue schématique d'un module de système 15 de sécurité. La figure 1 représente un module de toit 1 comprenant un élément de structure 2, un toit escamotable 3 articulé sur l'élément de structure 2 et un système de sécurité solidaire de l'élément de structure 2. L'élément de structure 2 comprend deux supports latéraux 4a, 4b solidarisés par un élément transversal 5. Dans le mode de réalisation représenté, l'élément transversal 5 est une traverse creuse. Cependant, dans un mode de réalisation non représenté, l'élément transversal 5 est une cloison. Enfin, dans un autre mode de réalisation, l'élément transversal 5 est une traverse reposant sur une cloison transversale. Les deux supports latéraux 4a, 4b possèdent des moyens de fixation à la caisse. A cet effet, les supports latéraux 4a, 4b possèdent à leur extrémité des surfaces d'appui 6, 7 sur la caisse du véhicule. Dans le mode de réalisation représenté, une première surface 7 est sensiblement horizontale et une seconde surface 6 est sensiblement verticale. La première surface 7 permet de soutenir le module alors que la seconde surface 6 permet de positionner longitudinalement le module sur le véhicule. Avantageusement, lors du montage du module de toit 1 sur le véhicule, l'élément de structure 2 est solidarisé à des éléments de structure du véhicule tels que les pieds arrière 8, comme représenté sur la figure 6. Avantageusement, les supports latéraux 4a, 4b sont réalisés par moulage ou mécano soudage. Les paliers 18 ainsi que les platines 16a, 16b sur lesquels sont articulés les éléments de toit sont ensuite usinés très précisément permettant ainsi un bon fonctionnement du toit escamotable. io Dans un mode de réalisation préféré, l'élément de structure 2 comporte en outre un pied central 9 de renfort solidaire de l'élément transversal 5. Le pied central 9 possède, à son extrémité inférieure, des moyens de fixation à la caisse du véhicule. Avantageusement, lors du montage du module 1, le pied central 9 est fixé sur la traverse à talons 10 du véhicule. La traverse à talons 10 est fixée au plancher du coffre et/ou au plancher de l'habitacle et/ou au tunnel longitudinale 11 du véhicule. On remarquera que l'élément de structure 2 lorsqu'il est fixé sur la caisse du véhicule permet également d'augmenter la résistance mécanique du châssis 20 aux chocs latéraux ou aux torsions selon l'axe longitudinal du véhicule. Dans le mode de réalisation représenté, le toit escamotable 3 est composé d'un élément de toit avant 12 et d'un élément de toit arrière 13. Le mécanisme d'articulation du toit sur l'élément de structure est composé de deux paires de bras 14a, 14b, 15a, 15b représentés par des traits mixtes. Les premiers bras 14a, 14b sont montées articulés d'une part sur une platine 16a, 16b solidaire des supports latéraux 4a, 4b et d'autre part sur l'élément de toit avant 12. Les second bras 15a, 15b sont les bras d'actionnement du toit. A cet effet, les seconds bras 15a, 15b sont solidaires de l'arbre d'actionnement 17 du toit 3 d'une part, solidaires de l'élément de toit arrière 13 d'autre part et montés articulés sur le bord arrière de l'élément de toit avant 12. Les premiers bras 14a, 14b forment avec les second bras 15a, 15b des parallélogrammes déformables. Ainsi, le toit escamotable 3 est mobile entre une position déployée dans laquelle il recouvre l'habitacle du véhicule et une position escamotée dans laquelle l'élément arrière 13 est disposé sous l'élément avant 12. Le dispositif d'actionnement du toit comprend au moins un arbre d'actionnement 17 disposé sensiblement transversalement au véhicule et monté en rotation dans des paliers 18, 19 solidaires de l'élément transversal 5 et/ou des supports latéraux 4a, 4b et/ou du pied central 9. Dans le mode de réalisation représenté, l'arbre d'actionnement 17 est composé de deux tronçons. Chaque tronçon est mobile en rotation d'une part dans des paliers 18 solidaires des supports latéraux 4a, 4b et d'autre part dans des paliers 19 solidaires du pied central 9. Le dispositif d'actionnement comprend également un actionneur 20 tel qu'un vérin entraînant en rotation l'arbre d'actionnement 17 du toit 3. Le vérin 20 est monté en rotation d'une part sur le pied central 9 selon l'axe A ou sur l'élément transversal 5 et d'autre part sur une biellette 21 solidaire de l'arbre d'actionnement 17. Notons que le toit escamotable 3 est décrit précédemment à titre d'exemple et que l'invention peut s'appliquer à d'autres types de toits escamotables. Dans un premier mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 1 à 3, le système de sécurité comporte deux arceaux 22a, 22b de sécurité dont la première extrémité 23a, 23b est montée en rotation, selon un axe sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du véhicule, dans des paliers 24a, 24b solidaires d'une platine centrale 25 solidaire de l'élément transversal 5. A cet effet, la première extrémité 23a, 23b des arceaux 22a, 22b comporte une partie tubulaire qui est engagée dans les paliers 24a, 24b. Le dispositif d'actionnement des arceaux 22a, 22b comporte un moyen de précontrainte pour le déploiement des arceaux 22a, 22b, un moyen de verrouillage pour maintenir les arceaux 22a, 22b en précontrainte et un moyen de déclenchement permettant de libérer les arceaux 22a, 22b. Le moyen de précontrainte est composé d'un ressort de précontrainte disposé entre le palier 24a, 24b et la partie tubulaire. Une des extrémités du ressort de précontrainte est fixée à la partie tubulaire et l'autre extrémité est fixée au palier 24a, 24b. Le ressort est précontraint lorsque l'arceau 22a, 22b est dans sa position effacée. io Dans un mode de réalisation, le moyen de verrouillage se compose d'un doigt de verrouillage (non représenté) susceptible de s'engager dans une encoche de la partie tubulaire afin de maintenir l'arceau 22a, 22b dans sa position effacée. Dans un mode de réalisation préféré, une pièce de commande commune 15 comporte deux doigts de verrouillage verrouillant les deux arceaux 22a, 22b. Un moyen de déclanchement tel qu'un vérin ou un poussoir pyrotechnique permet de déplacer la pièce de commande afin de désengager les doigts de verrouillage des encoches et libérer ainsi les arceaux 22a, 22b. Les supports latéraux 4a, 4b possèdent un boîtier de guidage 26 de la seconde extrémité des arceaux. Avantageusement, le boîtier de guidage 26 comporte un dispositif anti-retour permettant d'empêcher le retrait de l'arceau 22a, 22b vers sa position escamotée. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif anti-retour 27 est composé d'un cliquet coopérant avec des dents formées à la seconde extrémité de l'arceau 22a, 22b. Lorsque ce dernier arrive en position déployée, le cliquet coopère avec les dents pour empêcher l'arceau 22a, 22b de revenir en position effacée. Dans un second mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 4 et 5, une cassette 30 est solidaire de l'élément de structure et insérée dans un boîtier 29 de l'élément de structure 2. La cassette 30 contient un système de sécurité comprenant un arceau de sécurité 28, un dispositif anti-retour permettant d'empêcher le retrait de l'arceau 28 vers sa position escamotée et un dispositif d'actionnement permettant le coulissement de l'arceau 28 de sa position escamotée vers sa position déployée. On remarquera que dans ce mode de réalisation, l'arceau 28 possède une forme de U. Avantageusement, le module de toit 1 comporte un câblage électrique pour le fonctionnement du dispositif d'actionnement de l'arceau 22a, 22b, 28 et/ou du dispositif d'actionnement du toit escamotable 3 et un circuit hydraulique pour le fonctionnement du dispositif d'actionnement de l'arceau 22a, 22b, 28 et/ou du dispositif d'actionnement du toit escamotable 3. Ainsi, le module 1 est facilement installé sur le véhicule. Avantageusement, le module de toit 1 comporte en outre un capteur de retournement du module 1. Ainsi, il est possible de tester le déclenchement des arceaux 22a, 22b, 28 et le fonctionnement du capteur lors du passage du module 1 sur un banc d'essai. Les figures 7 et 8 représentent des modules pré-assemblés de système de sécurité. Dans un mode de réalisation de l'invention, les modules de système de sécurité sont assemblés au module de toit 1. De préférence, le module de toit 1 se présente avant son montage sur la caisse du véhicule sous une forme opérationnelle, avec son système de sécurité armé et/ou le toit escamotable prêt à fonctionner. Ainsi, les mécanismes sont prêts à fonctionner et il ne reste qu'à relier les circuits électroniques à la batterie et aux dispositifs de commande du toit et du système de sécurité | L'invention concerne un module de toit (1) de véhicule automobile comprenant :- un élément de structure (2) possédant des moyens de fixation à la caisse du véhicule, et- un toit escamotable (3) articulé sur l'élément de structure (2) et déplaçable entre une position déployée et une position escamotée,Le module (1) comporte en outre un système de sécurité solidaire de l'élément de structure (2), ledit système de sécurité comprenant au moins un arceau de sécurité (22a, 22b, 28) déplaçable entre une position escamotée et une position déployée par rapport à l'élément de structure (2) et un dispositif d'actionnement de l'arceau (22a, 22b, 28) qui est déclenchable en cas de retournement du module (1). | 1. Module de toit (1) de véhicule automobile comprenant: un élément de structure (2) possédant des moyens de fixation à la caisse du 5 véhicule, et un toit escamotable (3) articulé sur l'élément de structure (2) et déplaçable entre une position déployée et une position escamotée, ledit module (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre un système de sécurité solidaire de l'élément de structure (2), ledit système de sécurité comprenant au moins un arceau de sécurité (22a, 22b, 28) déplaçable entre une position escamotée et une position déployée par rapport à l'élément de structure (2) au moyen d'un dispositif d'actionnement de l'arceau (22a, 22b, 28) qui est déclenchable en cas de retournement du module (1). 2. Module de toit (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de structure (2) comprend deux supports latéraux (4a, 4b) possédant des moyens de fixation à la caisse du véhicule, lesdits supports latéraux (4a, 4b) étant solidarisés par un élément transversal (5). 3. Module de toit (1) selon la 2, caractérisé en ce que les supports latéraux (4a, 4b) possèdent des surfaces d'appui (6, 7) sur la caisse du véhicule, lesdites surfaces (6, 7) possédant des moyens de fixation à la caisse du véhicule. 4. Module de toit (1) selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que l'élément de structure (2) comporte un pied central (9) de renfort solidaire de l'élément transversal (5), ledit pied central (9) possédant des moyens de fixation à la caisse du véhicule. 5. Module de toit (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'élément de structure (2) possède une platine centrale (25) solidarisée à l'élément transversal (5), le dispositif de sécurité comportant deux arceaux de sécurité (22a, 22b) dont la première extrémité (23a, 23b) est montée en rotation dans des paliers (24a, 24b) solidaires de ladite platine centrale (25). 6. Module de toit (1) selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement de l'arceau (22a, 22b) coopère avec la première extrémité (22a, 22b) de l'arceau (23a, 23b), ledit dispositif d'actionnement comportant un moyen de précontrainte pour le déploiement de l'arceau (22a, 22b), un moyen de verrouillage pour maintenir l'arceau (22a, 22b) en précontrainte et un moyen de déclenchement permettant de libérer l'arceau io (22a, 22b). 7. Module de toit (1) selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que les supports latéraux (4a, 4b) possèdent un boîtier de guidage (26) des deuxièmes extrémités des arceaux (22a, 22b), ledit boîtier de guidage (26) comportant un système anti-retour coopérant avec la deuxième extrémité des arceaux (22a, 22b) lorsque ceux-ci sont en position déployée afin d'empêcher le retrait des arceaux (22a, 22b) vers leur position escamotée. 8. Module de toit (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une cassette (30) est solidaire de l'élément de structure (2), ladite cassette (30) contenant un système de sécurité comprenant un arceau de sécurité (28), un dispositif anti-retour permettant d'empêcher le retrait de l'arceau (28) vers sa position escamotée et un dispositif d'actionnement de l'arceau (28). 9. Module de toit (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif d'actionnement du toit (3) solidaire de l'élément de structure (2), 10. Module de toit (1) selon la 9, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement du toit comprend au moins un arbre d'actionnement (17) monté en rotation dans des paliers (18, 19) solidaires de l'élément transversal (5) et/ou des supports latéraux (4a, 4b) et/ou du pied central (9), au i0 moins un bras d'actionnement (15a, 15b) du toit (3) étant solidaire d'une part de l'arbre d'actionnement (17) et d'autre part du toit (3). 11. Module de toit (1) selon l'une des 9 à 10, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement du toit comprend un actionneur (20) , tel qu'un vérin, entraînant en rotation l'arbre d'actionnement (17) et monté sur le pied central (9) ou sur l'élément transversal (5). 12. Module de toit (1) selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce io qu'il comporte en outre un câblage électrique du dispositif d'actionnement de l'arceau (22a, 22b, 28) et/ou du dispositif d'actionnement du toit escamotable (3). 13. Module de toit (1) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un circuit hydraulique alimentant le dispositif d'actionnement de l'arceau (22a, 22b, 28) et/ou le dispositif d'actionnement du toit escamotable (3). 14. Module de toit (1) selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un capteur de retournement permettant de déclencher le dispositif d'actionnement des arceaux (22a, 22b, 28). 15. Véhicule automobile selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte un module (1) selon l'une des précédentes, 25 l'élément de structure (2) étant solidarisé à la caisse du véhicule. 16. Véhicule automobile selon la 15, caractérisé en ce que l'élément de structure (2) du véhicule est solidarisé aux pieds arrière (8) du véhicule. | B | B60 | B60R,B60J | B60R 21,B60J 7 | B60R 21/13,B60J 7/14 |
FR2890243 | A1 | DISPOSITIF MULTIDEPHASEUR DE PROTECTION DES PERSONNES VIS A VIS DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES. | 20,070,302 | La présente invention a pour objet un dispositif multidéphaseur de protection des personnes vis-à-vis des ondes électromagnétiques. Elle trouve notamment son application dans le domaine de la protection des personnes vis-à-vis des ondes émises par exemple par les téléphones portables. L'apparition et le développement commercial des téléphones portables, des fours à micro-ondes, ainsi que la multiplication des stations de radio ou de 1 o télévision font en effet que les personnes vivent dans un brouillard électromagnétique de plus en plus dense. La difficulté de visualiser de telles ondes électromagnétiques a conduit, tout comme pour ce qui s'est passé en matière de radioprotection, à un fort besoin sociétal d'informations et de protections. En ce qui concerne l'incidence éventuelle de la téléphonie mobile sur la santé des personnes, de vives controverses existent depuis de nombreuses années. Une des difficultés consiste dans la mesure du débit d'absorption spécifique (DAS), puissance absorbée en watt par kilogramme de tissu vivant. Les mesures de DAS in vivo ne sont, bien entendu, pas possibles par sonde sensible au champ électrique ou à la température. L'imagerie médicale IRM et les méthodes numériques de calcul électromagnétique permettent l'estimation des champs électrique et magnétique mais il s'avère difficile de modéliser numériquement un radiotéléphone (cf modèles FTRD France Telecom ENST). Les calculs effectués suivants les modèles existants pour les GSM donnent un DAS de 1 watt/kilogramme, 13% de cette puissance étant absorbée par le cerveau, 30% de l'énergie étant absorbée dans un cube de 5 cm centré sur l'oreille interne, le DAS maximum estimé dans l'oreille interne étant de l'ordre de 0,4 watt/Kg pour une puissance de 250 mW et à une fréquence GSM de 900 Mhz. Bien que les mesures de DAS donnent lieu à une incertitude de 35%, les réglementations nationales européennes en font état, car le DAS est le seul paramètre physique mesurable reconnu de manière unanime par la communauté technique et scientifique pour ce qui est des effets sanitaires des champs électromagnétiques des GSM. Ainsi, la puissance crête maximum autorisée en France pour les GSM est de 2 watts à 900 Mhz et de 1 watt à 1800 Mhz, avec découpage TDMA en 217 Hertz, le DAS maximum admissible étant fixé à 0,08 watt/Kg pour le public (règlement 1999/519CE) avec 2 watt/Kg localement pour 10 grammes de tissu. 1 o A titre indicatif, une valeur moyenne de conductivité de 1S/m pour un tissu, à 900 Mhz, donne une intensité de champ électrique de 30 V/m pour obtenir un DAS de 1 W/Kg. Les champs électromagnétiques liés à la téléphonie mobile entre 850 et 1900 Mhz ont un effet thermique apparent faible (moins de 0.1 degré). De très nombreuses études ont été réalisées sur les effets sanitaires de ces ondes: système cardio-vasculaire (pression artérielle, rythme cardiaque), - cancers (gliomes, méningliomes, neurinomes de l'acoustique, cancers des glandes parotides), - reproduction et développement embryonnaire, - système immunitaire (IgA) et endocrinien (mélatonine, cortisol), - fonctions cognitives telles que mémoire, attention, concentration, sommeil, céphalées, épilepsie, barrière hématoencéphalique, - protéine de choc thermique. Des études ont concerné les symptômes qui ne peuvent être objectivés par un médecin (fatigue, sensation de chaleur, irritabilité, vertiges). Ces études épidémiologiques ne peuvent que difficilement être affirmatives quant à l'impact de la téléphonie mobile sur la santé des personnes, dans la mesure où il n'est pas notamment envisageable de procéder à des essais en double aveugle. 2890243 3 Plusieurs articles de presse dans les revues de vulgarisation scientifiques ont, par ailleurs, fait état de l'effet potentiellement nocif des ondes électromagnétiques. La grande presse nationale, notamment française, fait régulièrement état 5 de cette question: voir par exemple dans le quotidien Le Monde du 10 mars 1999, 30 janvier 2001, 11 septembre 1996, 28 mars 2002. Un très grand nombre de demandes de brevet a été déposé antérieurement pour des dispositifs visant à protéger les utilisateurs de téléphones cellulaires (voir classes européennes H01Q1/24A1C et H04B1/38P2E). On peut se reporter, par exemple, aux documents WO-03/005487, FR-2.826. 784, FR-2.781.088, WO-03/043122, WO-2005/031918, dont certains sont issus du présent inventeur. Les dispositifs de protection connus de l'art antérieur, tels que celui décrit dans le document WO-2005/031918, présentent toutefois le problème de disposer d'un faible rayon d'action. En effet, celui-ci va de quelques millimètres à un centimètre seulement. Or, il existe un besoin de protection des personnes vis-à-vis des ondes émises par des émetteurs présents à plusieurs mètres, voire plusieurs dizaines de mètres, de lieux où se trouve ces personnes. C'est le cas par exemple des stations relais de téléphone portable qui peuvent se trouver à proximité d'habitations. Le problème qui se pose alors est donc de disposer d'un dispositif de protection des personnes vis-à-vis des ondes électromagnétiques qui agisse à des distances importantes, allant jusqu'à plusieurs dizaines de mètres. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution aux problèmes précités parmi d'autres problèmes. L'invention se rapporte donc à un dispositif multidéphaseur de protection des personnes vis-à-vis des ondes électromagnétiques. De façon caractéristique, le dispositif comprend plusieurs modules de déphasage. Chaque module de déphasage comprend à son tour au moins deux boucles sensiblement identiques ou homothétiques l'une à l'autre, sensiblement planes, et reliées électriquement entre elles par deux éléments de connexion interboucle distincts, au niveau d'une première ouverture dans chacune des boucles. Ces boucles sont électriquement isolées l'une de l'autre à l'exception des éléments de connexion interboucle. En outre, chacun des modules de déphasage est relié électriquement, par deux éléments de connexion intermodule distincts, à au moins un autre des modules de déphasage, et est sensiblement identique ou homothétique aux autres modules de déphasage. 1 o Par ailleurs, les éléments de connexion intermodule viennent chacun connecter une des boucles d'un des modules de déphasage au niveau d'une deuxième ouverture dans cette boucle, à une des boucles d'un autre des modules de déphasage au niveau d'une deuxième ouverture dans cette boucle. Enfin, les modules de déphasage sont électriquement isolés les uns des autres à l'exception des éléments de connexion intermodule. Dans une première variante, les boucles d'au moins un des modules de déphasage sont placées dans deux plans différents. De préférence, ces plans différents sont alors sensiblement parallèles l'un à l'autre. Dans une autre variante, les boucles d'au moins un des modules de déphasage sont placées dans un même plan. Eventuellement, le plan des boucles d'un module de déphasage est le même que le plan des boucles d'un autre module de déphasage. Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, le ou les plans des boucles d'un module de déphasage sont différents du ou des plans des boucles d'un autre module de déphasage. De préférence, le ou les plans des boucles d'un module de déphasage sont alors parallèles au ou aux plans des boucles d'un autre module de 30 déphasage. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, chacune des boucles est montée sur un circuit imprimé souple et recouverte d'une plaque souple isolante en matériau polymère. Le présent inventeur n'est pour l'heure pas parvenu à expliquer les 5 mécanismes physiques mis en jeu dans l'invention qui vient d'être présentée et qui va maintenant être expliquée plus en détail. Il semble, mais cela n'a pu être vérifié par le présent inventeur, que chaque module de déphasage de l'invention ne comprend pas à proprement parler une antenne (voir, par comparaison, les documents US-5.627.552, US3.582.951 et US-5.451.965) du type dipôle de hertz replié ou Yagi, ou bien encore cadre de boucle magnétique. Le présent inventeur a, par ailleurs, comme toutes les personnes du métier concerné, rencontré des difficultés importantes pour réaliser des mesures de DAS permettant de démontrer l'effet bénéfique de son dispositif. Le présent inventeur a découvert que l'appareil BEST MSA 21 type B classe 2 série 1455 de la société Intertek Testing Services, effectuant des mesures par électro-acupuncture sur des points situés sur la main du patient, permet de visualiser et de mesurer un effet pour la présente invention, cet effet étant amélioré par rapport à ceux obtenus avec les dispositifs antérieurs, notamment ceux décrits dans les documents WO03/005487, FR-2.826.784 et FR-2.781.088 et WO-2005/031918. Pour réaliser les mesures avec l'appareil BEST MSA 21, le protocole suivant a été respecté : 1) vérification des champs électriques, magnétiques et ondes électromagnétiques dans le local d'essai à l'aide d'un mesureur de champ (1Hz à 2.000 Hz) de marque Krystal M 840 D modifié Faditech type Z 5000, d'un mesureur de champ HF à large bande (23 MHz à 16GHz) de marque Faditech type L.B série 683, et d'une sonde blindée adaptée au Z 5000 ci-dessus. A titre indicatif, lors des essais, la valeur de champ E à 50 Hz était de l'ordre de 2V/m, le champ magnétique à 50 Hz était inférieur à 0,01 nT et les ondes électromagnétiques non décelables pour les bandes FM, VHF, UHF et micro-ondes, une valeur de 0,1 mW étant mesurée pour les ondes courtes de 23 à 88 MHz. Pendant ces mesures, les téléphones portables des personnes présentes étaient éteints. La densité de puissance hyper-fréquence locale dans l'air mesurée avec le détecteur HFR1 de la société ROM Elektronik était de 0,30 W/m2. 2) mesure avec l'appareil BEST MSA 21 type B classe série 1455 doté d'une masse en cuivre tenu dans la main du patient et d'une sonde électroacupuncture, dans les états suivants: 1 o état neutre, - état portable allumé porté à 50 cm de la tête d'une personne testée, état portable allumé porté à l'oreille par la personne testée, - état portable allumé avec le dispositif selon la présente invention fixé sur ce téléphone portable ou placé entre le téléphone et la main de la personne testée qui tient la masse en cuivre. Le présent inventeur a pu vérifier la plus grande efficacité de la présente invention, par rapport aux dispositifs antérieurs, à l'aide des appareils suivants: - BICOM de Regumed Lochhamer Schlag, S.A; VEGATEST EXPERT de Vega AM Hohenstein; - PROGNOS de MedPrevent GmbH & Co; - PRT 2000S de Biomeridian. Le présent inventeur a également pu vérifier l'efficacité du dispositif multidéphaseur de l'invention en terme de rayon d'action. Celui-ci a pu en effet être multiplié par un facteur qui peut aller de 100 à 3000, suivant le nombre de modules de déphasage, par rapport à un dispositif classique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation du dispositif, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants. - figure 1: représente schématiquement une première variante de réalisation du dispositif de l'invention, - figure 2: représente schématiquement une deuxième variante de réalisation du dispositif de l'invention, figure 3: représente schématiquement une troisième variante de réalisation du dispositif de l'invention, - figure 4: représente schématiquement une quatrième variante de réalisation du dispositif de l'invention, Ainsi qu'il apparaît sur les figures, le dispositif comprend deux modules de déphasage 1, 2, chacun comprenant deux fils métalliques, par exemple en cuivre ou alliage cuivreux, ces fils formant chacun une boucle 3, 4, 5, 6. 1 o Ces boucles, 3, 4 dans le module 1, et 5, 6 dans le module 2, sont isolées électriquement l'une de l'autre, par exemple par une matière plastique telle que polyester, à l'exception de deux éléments de connexion interboucle distincts 7,8 dans le module 1 et 9, 10 dans le module 2. En effet, dans le module 1, les deux boucles 3, 4 sont reliées entre elles par les deux éléments de connexion interboucle distincts 7, 8, au niveau d'une première ouverture 11 dans chacune des boucles 3, 4. Ces éléments de connexion interboucle 7, 8 sont avantageusement formés par le fil constituant par ailleurs les deux boucles 3, 4. D'autre part, dans le module 2, les deux boucles 5, 6 sont reliées entre elles par les deux éléments de connexion distincts 9, 10, au niveau d'une première ouverture 12 dans chacune des boucles 5, 6. Ces éléments de connexion interboucle 7, 8 sont avantageusement formés par le fil constituant par ailleurs les deux boucles 5, 6. Par ailleurs, les deux modules 1, 2 sont reliés par deux éléments de connexion intermodule distincts 13, 14. Chacun de ces éléments de connexion intermodule 13, 14 vient connecter une des boucles 4 du module 1 au niveau d'une deuxième ouverture 15 dans cette boucle 4, à une des boucles 5 de l'autre module 2 au niveau d'une deuxième ouverture 16 dans cette boucle 5. Les modules de déphasage 1, 2 sont électriquement isolés l'un de l'autre, par exemple par une matière plastique telle que polyester, à l'exception des éléments de connexion intermodule 13, 14. La variante représentée à la figure 1 correspond à un dispositif dans lequel chaque module 1, 2 est constitué de deux boucles sensiblement identiques et planes 3, 4 d'une part et 5, 6 d'autre part. Les boucles 3 et 4 d'une part et 5 et 6 d'autre part pourraient tout aussi bien être sensiblement homothétique l'une à l'autre, l'une étant ainsi légèrement plus grande que l'autre (de l'ordre de quelques pourcents). Les boucles d'un même module sont placées dans deux plans différents parallèles, mais pourraient tout aussi bien être placées dans deux plans différents légèrement inclinés l'un par rapport à l'autre. 1 o Par ailleurs, le module 1 est sensiblement identique au module 2, mais pourrait tout aussi bien être sensiblement homothétique à ce module 2. Dans ce dernier cas, l'une ou les deux boucles 5 et 6 du module 2 seraient par exemple légèrement plus grandes (de l'ordre de quelques pourcents) que l'une ou les deux boucles 3 et 4 du module 1. En outre, les plans respectifs, différents et parallèles, des boucles 3 et 4 sont également différents des et parallèles aux plans respectifs, eux-mêmes différents et parallèles, des boucles 5 et 6. Toutefois, ces plans respectifs différents et parallèles des boucles 3 et 4 pourraient tout aussi bien être légèrement inclinés par rapport aux plans différents et parallèles des boucles 5 et 6. Dans la variante représentée à la figure 2, l'ensemble du dispositif est situé dans un même plan, de sorte que les boucles 3 et 4 du module 1 sont dans le même plan, sensiblement homothétiques l'une par rapport à l'autre. Ce plan est bien sûr aussi celui des boucles 5 et 6 du module 2, qui sont elles aussi sensiblement homothétiques l'une par rapport à l'autre. Par voie de conséquence, dans cette variante, les modules 1 et 2 se trouvent également dans le même plan. Dans cette variante, les deux modules 1 et 2 sont sensiblement identiques, mais pourraient tout aussi bien être sensiblement homothétiques l'un à l'autre. Dans ce dernier cas, l'une ou les deux boucles 5 et 6 du module 2 seraient par exemple légèrement plus grandes (de l'ordre de quelques pourcents) que l'une ou les deux boucles 3 et 4 du module 1. Dans la variante représentée à la figure 3, les boucles 3 et 4 du module 1 sont dans un même premier plan, qui est donc celui du module 1, et les boucles 5 et 6 du module 2 sont dans un même deuxième plan, qui est donc celui du module 2, différent du et parallèle au premier plan. Le deuxième plan, donc celui des boucles 5 et 6 du module 2, pourrait toutefois tout aussi bien être légèrement incliné par rapport au premier plan, donc celui des boucles 3 et 4 du module 1. Par ailleurs, l'ensemble du module 2 est sensiblement homothétique à l'ensemble du module 1, précisément légèrement plus petit. Cependant, les modules 1 et 2 pourraient tout aussi bien être sensiblement identiques. Dans la variante représentée à la figure 4, l'ensemble du dispositif est situé dans un même plan, de sorte que les boucles 3 et 4 du module 1 sont dans le même plan, sensiblement homothétiques l'une par rapport à l'autre. Ce plan est bien sûr aussi celui des boucles 5 et 6 du module 2, qui sont elles aussi sensiblement homothétiques l'une par rapport à l'autre. Par voie de conséquence, dans cette variante, les modules 1 et 2 se trouvent également dans le même plan, mais sensiblement homothétiques l'un par rapport à l'autre dans la mesure où le module 2 est en quelque sorte imbriqué dans le module 1. Dans chacune des variantes présentées ci-dessus, le dispositif, après ou avant mise en forme définitive, peut être placé dans une résine polymère isolante qui durcit. Dans les variante présentées ci-dessus, les deux boucles de chaque module ne comportent chacune qu'une seule spire. Eventuellement, dans d'autres variantes, non représentées, une ou plusieurs des boucles comprennent au moins deux spires placées dans des plans sensiblement identiques ou parallèles. Dans une réalisation particulière, les boucles sont connectées à au moins un condensateur, en série et/ou en parallèle. Dans le cas d'émission d'ondes moyennes et hautes fréquences, le dispositif peut être posé sur la partie basse d'un émetteur tel qu'une antenne par exemple. On peut placer ainsi plusieurs dispositifs tout autour de cet émetteur dans le but d'assurer une protection sur toute la périphérie. Dans le cas d'émissions d'ondes basses fréquences, le dispositif peut être employé autour de générateurs de champs électromagnétiques de très forte puissance (centrales électriques, locomotives électriques, ...). Plus généralement, le dispositif peut être installé dans des générateurs de champs électromagnétiques de moyenne ou faible puissance, comme par exemple de l'outillage électrique (gros ou petit), un chauffage électrique, un téléviseur (les bobines de déviation et les transformateurs THT étant 1 o notamment générateurs de champs électromagnétiques), un réveil digital, un téléphone portable. Egalement, le dispositif peut être utilisé dans les habitations proches de zones de perturbation en provenance du sol (faille en profondeur, source d'eau, ...) qui sont également susceptibles de générer des champs électromagnétiques dommageables. La demanderesse a constaté des effets positifs sur des symptômes non objectivés, dès lors que le dispositif est porté en contact direct ou à proximité d'une partie du corps humain, voire jusqu'à quelques dizaines de mètres, en fonction du nombre exact de modules de déphasage dans le dispositif. L'ensemble de la description ci-dessus est bien sûr donné à titre d'exemple et n'est pas limitatif de l'invention. En particulier, comme il a déjà été mentionné plus haut, les boucles d'un même modules peuvent être placées dans un même plan (elles sont alors sensiblement homothétiques l'une par rapport à l'autre) ou dans deux plans différents, parallèles ou légèrement inclinés l'un par rapport à l'autre. De même, les différents modules, sensiblement homothétiques ou sensiblement identiques l'un par rapport à l'autre, peuvent être placés dans le même plan. Ils peuvent éventuellement être placés dans des plans différents, parallèles ou légèrement inclinés l'un par rapport à l'autre. D'autre part, la longueur des éléments de connexion interboucle d'une part et intermodule d'autre part n'est pas limitative de l'invention. Elle est 2890243 11 variable, ajustée notamment en fonction de la configuration retenue et des objectifs de performance en terme de protection. En outre, les deux éléments de connexion interboucle d'un même module sont présentés ci-dessus comme étant de même longueur, sans que cela soit toutefois limitatif de l'invention. En effet, ils pourraient tout aussi bien être de longueurs différentes, l'un étant légèrement plus grand que l'autre. De même, les deux éléments de connexion intermodule sont présentés cidessus comme étant de même longueur, sans que cela soit toutefois limitatif de l'invention. En effet, ils pourraient également tout aussi bien être de longueurs différentes, l'un étant légèrement plus grand que l'autre. Enfin, la forme précise des boucles n'est pas non plus limitative de l'invention, et peut résulter par exemple de choix esthétiques autres qu'une forme purement circulaire (forme d'ellipse, de coeur, ou autre...) | L'invention concerne un dispositif multidéphaseur de protection des personnes vis-à-vis des ondes électromagnétiques.Il comprend plusieurs modules de déphasage (1, 2), chacun comprenant deux boucles (3, 4, 5, 6) identiques ou homothétiques, planes, reliées électriquement par deux éléments de connexion interboucle (7, 8, 9, 10) au niveau d'une première ouverture (11, 12) dans chacune des boucle, et électriquement isolées l'une de l'autre à l'exception des éléments de connexion interboucle.Chaque module est relié électriquement, par deux éléments de connexion intermodule (13, 14), à un autre module, et est sensiblement identique ou homothétique aux autres modules.Les éléments de connexion intermodule viennent connecter une des boucles d'un module au niveau d'une deuxième ouverture (15) dans cette boucle, à une des boucles d'un autre module au niveau d'une deuxième ouverture (16) dans cette boucle.Les modules sont électriquement isolés les uns des autres à l'exception des éléments de connexion intermodule. | 1. Dispositif multidéphaseur de protection des personnes vis-à-vis des ondes électromagnétiques, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs modules de déphasage (1, 2) chacun comprenant au moins deux boucles (3, 4, 5, 6) sensiblement identiques ou homothétiques l'une à l'autre, sensiblement planes, et reliées électriquement entre elles par deux éléments de connexion interboucle distincts (7, 8, 9, 10) au niveau d'une première ouverture (11, 12) dans chacune desdites boucles (3, 4, 5, 6), ces dites boucles (3, 4, 5, 6) étant électriquement isolées l'une de l'autre à l'exception desdits éléments de connexion interboucle (7, 8, 9, 10), chacun desdits modules de déphasage (1, 2) étant en outre relié électriquement par deux éléments de connexion intermodule distincts (13, 14) à au moins un autre desdits modules de déphasage (1, 2) et étant sensiblement identique ou homothétique auxdits autres modules de déphasage (1, 2), lesdits éléments de connexion intermodule (13, 14) venant chacun connecter une desdites boucles (4) d'un desdits modules de déphasage (1) au niveau d'une deuxième ouverture (15) dans cette dite boucle (4), à une desdites boucles (5) d'un autre desdits modules de déphasage (2) au niveau d'une deuxième ouverture (16) dans cette dite boucle (5), lesdits modules de déphasage (1, 2) étant électriquement isolés les uns des autres à l'exception desdits éléments de connexion intermodule (13, 14). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites boucles (3, 4, 5, 6) d'au moins un desdits modules de déphasage (1, 2) sont placées dans deux plans différents. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits plans différents sont sensiblement parallèles l'un à l'autre. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites boucles (3, 4, 5, 6) d'au moins un desdits modules de déphasage (1, 2) sont placées dans un même plan. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le plan desdites boucles (3, 4) d'un desdits modules de déphasages (1) est le même que le plan desdites boucles (5, 6) d'un autre desdits modules de déphasage (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le ou les plans des boucles (3, 4) d'un module de déphasage (1) sont différents du ou des plans des boucles (5, 6) d'un autre module de déphasage (2). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le ou les plans des boucles (3, 4) d'un module de déphasage (1) sont parallèles au ou aux plans des boucles (5, 6) d'un autre module de déphasage (2). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacune desdites boucles (3, 4, 5, 6) est montée sur un circuit imprimé souple et recouverte d'une plaque souple isolante en matériau polymère. | H | H01 | H01Q | H01Q 17 | H01Q 17/00 |
FR2898879 | A1 | CHASSIS PORTE-CONTENAIR | 20,070,928 | l DESCRIPTION Etant donné le nombre de camions en service, ce procédé d'intervention s'il est appliqué, réduira considérablement le prix du transport, le temps d'immobilisation des camions et du personnels ainsi que l'importance du trafic routier, favorisant le développement du trafic ferroviaire ou fluvial, avec le même esprit d'idée, réduisant la pollution et préservant ainsi l'environnement pour les futures générations. De plus, l'invention concerne un dispositif qui par sa conception peut s'adapter a tous les véhicules camion ou remorque rétractable ou pas. 'invention concerne un dispositif destiné â déplacer et a stocker sur un quai adapté,(8) un ou des containers en vue de leur transfert d'un endroit â un autre, sans avoir recours à un engin de levage spécialisé, caractérisé en ce que le containers prés cité (6) soit muni en son fond, d'un châssis mobile (1) pour les containers déjà existant ou fixe faisant partie intégrante du fond du container dès sa fabrication . 2) Le châssis comporte aux quatre coins des emplacements concaves (11) destinés aux pieds du container pour le centrer et l'immobiliser. 3) Le châssis comporte dans sa partie avant et arrière (5) inférieure une rangée de rouleaux destinés a un roulement de l'ensemble sur camion, remorque ou quai. 4) Le châssis comporte, des traverses inférieures disposées de telle façon qu'un chariot a fourche puisse déplacer l'ensemble container sur châssis a charge ou a vide sur un wagon. 5) Le châssis comporte dans sa partie avant un crochet adapte et a hauteur destiné à l'accrochage d'un nez de vérin hydraulique ou un mat télescopique (10) muni lui-même d'un système d'attelage (2). 6) L'arrière de la plate forme du camion transporteur soit équipée d'une rangée de rouleaux sur toute la largueur (4) afin de faciliter le roulement de la charge constitué du châssis et containers, l'ensemble du chargement sera positionné lorsque les rouleaux avant et arrière du châssis viendront se loger dans les cavités préformées situées â l'avant et arrière (9) du camion ou la remorque. L'ensemble camion et châssis seront bloquées par des crochets hydrauliques. Page 2 I )/S RIPTION 7) L'invention concerne aussi un quai de chargement ou déchargement est pourvu de deux cavités circulaires (7) destinées â recevoir les rouleaux arrière et avant du châssis. 8) Pour les petits containers un camion ou une remorque équipé d'un vérin hydraulique ou un mat télescopique (3) spécifique a ce genre de chargement ou déchargement. 9) Pour les longs containers remorque rétractable équipé d'un vérin hydraulique ou un mat télescopique (3) spécifique a ce genre de chargement ou déchargement. L'invention sera mieux comprise avec les dessins qui repi sente Figure 1 : une vue en perspective du châssis avec un container destiner a être monter dessus . - Figure 2 : L'utilisation d'un camion prêt a charger ou décharger le châssis muni de son container sur le quai . Figure 3 : Un châssis monté sur un camion ou une remorque | La présente invention concerne l'amélioration du transport routier ie désengorgement du trafic le respect de l'environement par une diminution de le pollution en développant le ferroutage et l'autonomie des tracteurs routiers par rapport à leurs chargements le dispositif consiste a l'ajonction d'un châssis fixe ou amovible placé sous le fond des containers quel que soit leurs dimensions existants ou à construire ces châssis adaptés permettront à l'ensemble d'être chargé ou déchargé indépendamment du matériel habituel évitant ainsi perte de temps et d'immobilisation des véhicules et des chauffeurs les containers ainsi manipulés peuvent être désolidarisés des tracteurs permettant aux véhicules de continuer leurs rotations d'ou meilleure rentabilité et gain de temps avec ce système de chargement et déchargement sur camion ou quai le container est poussé ou tiré dans une position toujours horizontale évitant ainsi aux marchandises placées à l'interieur d'être vioiement dépiacées et endommagées | 1. Dispositif déstiné à déplacer, et stocker sur un quai adapté un ou des containers, en vue de leurs transferts d'un endroit à un autre, sans avoir recours à un engin de levage spécialisé caractérisé en ce que le container pré-cité soit muni en son fond, d'un châssis mobile, ou fixe faisant partie intégrante du fond du container dès sa fabrication. 2. Dispositif selon la (1) caractérisé en ce que le châssis comporte aux quatre coins des emplacements concaves, destinés aux pieds du container pour le centrer et l'immobiliser. 3. Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que le châssis comporte une rangée de rouleaux dans sa partie avant et arrière inferieur, déstiné a un roulement de l'ensemble sur quai ou plate forme de véhicule. 4. Dispositif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que le châssis comporte, des traverses inferieures disposées de telle façon qu'un chariot à fourches puisse déplacer l'ensemble sur quai ou wagon en charge ou à vide. 5. Dispositif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que le châssis comporte dans sa partie avant un crochet adapté et à hauteur, destiné à l'accrochage d'un nez de verrin hydrolique ou un mat téléscopique muni lui même d'un système d'attelage. 6. Dispositif selon l'une des quelconques 3 a 5, caractérisé en ce qu'il est déstiné à coopérer avec la plate-forme d'un camion ou d'une remorque dont l'arrière soit équipé d'une rangée de rouleaux (4) afin de faciliter le roulement de la charge constitué du châssis et du container, l'ensemble du chargement sera positionné lorsque les rouleaux avant et arrière du châssis viendront se loger dans les cavités situées à l'avant et à l'arrière du camion ou la remorque rétractable ou non; l'ensemble camion et châssis seront solidaires par des crochets hydroliques. 7. Dispositif selon l'une des quelconques (3 à 6), caractérisé en ce qu'il est reçu sur un quai de chargement ou déchargement adapté et spécifique à ce genre de châssis ou container qui est pourvu de deux cavités demi- circulaires (7) destinées à recevoir les rouleaux avant et arrière du châssis. 8. Dispositif selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que pour les petits containers, on utilise un camion porteur soit équipé d'un mat téléscopique ou un vérin hydrolique spécifique à ce genre de chargement ou déchargement , Page 2 9. Dispositif selon l'une des quelconques précédentes (de 1 à 8) caracterisé pour les longs containers on utilise une remorque rétractable équipé d'un vérin hydrolique ou un mat téléscopique spécifique à ce genre de chargement ou déchargement . | B | B65,B60 | B65D,B60P | B65D 90,B60P 1,B60P 7,B65D 88 | B65D 90/12,B60P 1/64,B60P 7/13,B65D 88/12,B65D 90/18 |
FR2896763 | A1 | SUR UN VELO, SYSTEME POUR FACILITER LE RANGEMENT ET/OU LE STOCKAGE ET/OU LE DEMONTAGE ET LE REMONTAGE DES ROUES, POUR NETTOYER, ENTRETENIR OU MODIFIER LE TYPE D'UTILISATION. | 20,070,803 | -1- 2896763 La présente invention concerne des systèmes fonctionnant ensemble ou séparément sur un vélo où un cyclomoteur caractérisés en ce qu'ils permettent très rapidement le rangement et/ou le stockage dans un minimum d'espace et/ou le démontage et le remontage éventuel quasi instantané des roues pour nettoyer aisément, entretenir facilement (crevaison par exemple) ou modifier à volonté le type d'utilisation (VTT en VTC par exemple). Concernant le système selon l'invention de démontage des roues et notamment de la roue arrière, traditionnellement quand le système pour changer de vitesse est un moyeu arrière à vitesses intégrées tel que par exemple : Shimano (Nexus) (marque déposée) ou Sram (marque déposée) ou Sturmey Archer (marque déposée) ou Rohloff (marque déposée) ... permettant environ de 3 à 14 vitesses selon les marques et les modèles ; le montage de tous ces moyeux (et donc des roues forcément puisque la jante et le dit moyeu sont assemblés de façon solidaires durable) se fait sur le cadre ou un bras oscillant (en cas de suspension arrière) ayant obligatoirement une forme de fourche supportant les deux extrémités de l'axe des dits moyeux. Ce type de montage entre bras de fourche nécessite impérativement au moins la dépose de la chaîne (ou de la courroie) ou le désacouplage d'un couple conique pour un arbre. Retirer la roue arrière est déjà rébarbatif avec un dérailleur classique, mais il devient carrément rebutant avec les dits moyeux à vitesses intégrées surtout si l'élément de transmission (chaîne le plus souvent) est enfermé dans une sorte de carter en tôle ! Cet ennui majeur freine l'utilisation et donc les ventes des vélos dits (à tort) propres et sans entretien tel que les city bike par exemple. Concernant le système son l'invention de modifier la position du porte bagage (ou panier) avant, pour permetenç d'y installer un porte bébé (ou un panier), les fixations actuelles des dits portes bagas ne permettent pas d'optimiser l'emplacement de l'enfant ou du panier ce qui nuit à un bon équilibre du cycle en plus de l'aspect encombrant généré. Les systèmes selon l'invention permettent de remédier à ces inconvénients. Ils comportent en effet selon une première caractéristique, un montage dit à porte à faux du moyeu à vitesses intégrées qui devient ainsi un moyeu fusée avec démontage de la roue par le coté et non plus dans le plan vertical médian longitudinal du cycle. Selon une deuxième caractéristique le porte bagage avant bascule d'avant en arrière offrant ainsi une position plutôt centré au milieu du guidon avec le panier légèrement eti avant de l'axe de direction et plutôt centré au milieu du guidon avec le porte bébé légèrement en arrière du même axe de direction, avec l'enfant faisant préférentiellement face au cycliste. Selon des modes particuliers de réalisation : - la roue arrière et la roue avant seront identique et donc interchangeable rapidement. -2- 2896763 - le pédalier avant, le moyen de transmission (chaîne ou courroie ou arbre), le moyeu à vitesses intégrées dans sa partie réceptrice du mouvement de transmission (environ moitié droite normalement), constituent un ensemble entièrement cartérisé et donc parfaitement étanche intérieurement et extérieurement ce qui permet une lubrification éventuelle avec de 5 l'huile extrêmement fluide ce qui améliore d'autant le rendement mécanique. La roue arrière et éventuellement les moyens de freinage complètent cet ensemble pour constituer ce que j'appelle un module de transmission. - le dit module de transmission pourra être monté rigide avec le cadre ou bien être monté oscillant afin d'assurer avec un amortisseur arrière une suspension à la roue arrière. 10 - le porte bagage avant (support du porte bébé), basculera autour de la base horizontale du guidon qui sera située aussi basse que possible. - le porte bagage avant permettra de ranger le U d'un antivol de façon à constituer une boucle fermant le dit porte bagage. - le cadre sera constitué dans sa version city d'au moins deux tubes principaux (un tube 15 supérieur faisant office de tube de selle dans sa partie arrière, et un tube inférieur (réalisé en au moins un seul élément) faisant office de garde boue dans sa partie arrière) de diamètre égal ou non, tangent (ou presque) dans la zone de l'axe de direction et dans la partie basse du dit tube de selle. - le porte bagage arrière sera constituer d'une boucle en épingle à cheveux qui contribuera 20 à la rigidité de la partie arrière du cadre grâce à au moins une traverse solidaire du dit porte bagage et du tube garde boue - le tube garde boue aura, sa partie cintrée arrière concentrique (ou presque) de l'axe de roue arrière et pourra avoir un profil particulièrement étudié pour optimiser son rôle de garde boue. 25 - la fourche avant sera particulièrement adaptée pour recevoir une roue identique à la roue arrière, et par conséquent la, dite fourche recevra avantageusement un moyeu dynamo monté en porte à faux de façon similaire au dit moyeu arrière à vitesses intégrées. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente vite de 3/4 avant droite les systèmes selon l'invention dans une 30 configuration module de transmission par chaîne et porte bagage avant équipé d'un panier. La figure 2 représente vue de 3/4 avant gauche les systèmes selon l'invention dans une configuration module de transmission par chaîne et porte bagage avant équipé d'un porte bébé faisant face au cycliste. La figure 3 représente une vue de détail du porte bagage avant selon l'invention équipé 35 d'un panier. -3- 2896763 La figure 4 représente le cadre seul selon l'invention dans une configuration vélo City . Les figures 5a, 5b et 5c représentent respectivement des vues de profil, de dessus et de derrière (en coupe verticale passant par l'axe de roue arrière) de l'invention dans une configuration modale de transmission par arbre équipé de sa roue arrière. 5 La figure 6 estur e vue en coupe longitudinale parallèle au sol et passant par l'axe de roue arrière dans une configtiràtion module de transmission par courroie selon l'invention. La figure 7 est une vue de détail agrandie de la figure 6 dans la zone du moyeu arrière. La figure 8est une vue en coupe verticale arrière passant par l'axe de roue arrière selon le cercle loupe de la figure 5c. 10 La figure 9 est une vue de 3/4 arrière droite de la figure 5a mettant en évidence comment la roue arrière se retire (y) et se remet (x) latéralement. La figure 10 est une vue de détail de la figure 9 en coupe verticale arrière passant par l'axe de la roue arrière. En référence à ces dessins, les systèmes sont particulièrement destinés à équiper un 15 vélo (1), préférentiellement selon l'invention la roue avant (2) est identique à la roue arrière (3). Les dites roues sont montées selon l'invention en porte à faux sur des moyeux fusées selon l'invention ou modifié selon l'invention, pour cela la fourche avant (4) selon l'invention et le cadre (9) selon l'invention sont du type monobras c'est-à-dire qu'ils permettent la libre sortie latérale des dites roues (2) et (3). Des moyens de freinage (31), 20 disque arrière par exemple et {41) disque avant par exemple restant solidaire du vélo quand les roues (2) et (3) selon l'invention sont retirées. Un guidon (5) coopérant avec la fourche (4) assure la direction. A la base horizontale du guidon (5), directement ou non, un porte bagage (13) selon l'invention bascule d'avant en arrière. En position avant (figure 1) le dit porte bagage (13) reçoit préférentiellement un 25 panier (15a) qui se positionne avantageusement plus ou moins entre les branches verticales du guidon (5). En position arrière (figure 2) le dit porte bagage (13) reçoit préférentiellement un porte bébé (15b) qui se positionne avantageusement plus ou moins entre les branches verticales du guidon (5). Un antivol en U (14) se loge au repos selon l'invention dans les tubes du porte 30 baga (l3). Un dispositif avant d'éclairage et/ou de signalisation (11) se situe(nt) entre la base du guidon (5) et le pneu (2). Une selle (6) montée sur une tige de selle (7) coulisse classiquement dans un tube de selle ,c) selon l'invention. Un moyen de serrage (8) traditionnel ou non assure le blocage 35 de la tige de selle à la hauteur de selle (6) souhaitée. -42896763 Un moyeu arrière à vitesses intégrées (118) (par exemple : Shimano Nexus (marque déposée) SQ-3R40) qu'il soit issue de modèles existants et modifié (principalement par la eépose ou l'usinage des ffasques porteuse des têtes de rayons) pour satisfaire à l'invention ou étudié spécifiquement pour répondre à l'invention, est monté en 5 porte à faux grâce à au moins un carter seul (107) ou avec un couvercle (125) du dit carter (107) selon l'invention et qui est relié dans sa partie arrière par des platines (109) au cadre (9) (ou à l'amortisseur). Le dit moyeu à vitesses intégrées (118) constitue donc selon l'invention une fusée pouvant recevoir facilement et rapidement la partie centrale (121) (moyeu) d'une roue arrière (3) monobloc ou non (à rayons classiques ou à bâtons). 10 Par moyeu arrière à vitesses intégrées (118) je sous entend le dispositif complet de changement de vitesses tel que référencé par exemple par la société Shimano (marque déposée) pour le modèle Nexus (marque déposée) sous le numéro : SG3R40 ; il peut par simplification ne désigner que la partie maîtresse tournante (le corps de moyeu) et servant de moyeu au rayonnage de la roue arrière (3). 15 Selon un mode particulier de réalisation selon l'invention le dit moyeu à vitesses intégrées (118), le(les) carter(s) (107), le(les) moyen(s) récepteur(s) de transmission (113) associés au moyen de transmission (110) (chaîne, courroie, arbre...) et leur(s) carter(s) (106), le pédalier avant (axe de pédalier, boîtier de pédalier, moyen(s) émetteur(s) de transmission) et leur(s) carter(s) (105), les manivelles (101) et (102), les pédales(103) et 20 (104); la roue (3), le moyen de liaison rapide (117), éventuellement le système de freinage (31), (108), constituent un ensemble harmonieux, cohérent, esthétique et léger mais avant tout rigide et étanche que je nomme module de transmission (10). Le dit module de transmission (10), pouvant recevoir tout type de cadre : VTT, VTC, route, femme enfant, vélo couché, triporteur... en sdlo ou en tandem. 25 Un dispositif arrire d'éclairage et/ou de signalisation (12) se situe(nt) à l'extnité arrière du tube (9b). Préférentiellement selon l'intention et comme indiqué sur la figure 3 la fourche (4) qu'elle soit constituée d'un ou plusieurs éléments reliant la partie centrale (axe de roue) au platines inférieure (4c) et supérieure (4d) et constituant un monobras latéral, comprend : - 30 une base formant carter pour recevoir un moyeu dynamo (par exemple de marque Shimano (marque déposée), type D--1-2R30-E), un axe de direction (4a) tournant sur au moins deux paliers (4b) (roulements par exemple) logés dans la colonne de direction (9a), une platine inférieure (4c) et une platine supérieure (4d) qui sert de support au fixation inférieures (5b) du guidon (5). Des demi colliers (5a) permettent le serrage plus ou moins 35 rapide sur position souhaitée du guidon (5). -5- 2896763 Le porte bagagÉ li\rarit X13) est constitué de deux tubes parallèles, solidaires (soudés par exemple) de deux derifl colliers (13a) munies de moyen(s) de butée angulaire assurant la position basculée sur I' l agit ou basculée sur l'arrière du dit porte bagage (13). Deux autres demi colliers (13b) coopèrent avec les demi colliers (13a) pour assurer le maintien libre en 5 rotation du dit porte bagage (13). A ses extrémités libres le porte bagage (13) accueil le U (l4a) d'un antivol (14) déverrouillé par une clé (14b). Au moins une traverse reliera les deux tubes du porte bagage avant (13). Un panier (15) de type fixation rapide par étaux à ressorts peut se fixer plus ou moins entre les branches verticales du guidon (5) sur le porte bagage (13). 10 Préférentiellement selon l'invention et comme indiqué sur la figure 4 le cadre (9) est constitué : - d'une colonne de direction (9a) aussi courte que possible sur laquelle vient se fixer un tube inférieur (9b) réalisé en un ou plusieurs tubes de profils identiques ou différents et ayant schématiquement la forme d'un V, la partie arrière de ce tube (9b) contourne le pneu arrière d'assez près afin de constituer un garde boue se terminant avec 15 une extrémité droite horizontale ou presque sur laquelle vient se fixer le feu rouge arrière (12) - d'un tube supérieur (9c) ayant schématiquement la forme d'un V, préférentiellement d'un diamètre légèrement plus petit que le tube (9b) le dit tube (9c) tangente le tube (9b) une première fois au niveau de la colonne de direction (9a) et une deuxième fois dans sa partie basse arrière û d'un support avant (9d) du module de transmission (10) et qui est une 20 sorte de grosse entretoise (filetée ou non) fixée à la fois sur le tube (9b) et le tube (9c) - en cas de cadre (9) rigide (c'est-à-dire dépourvu de suspension arrière) un tube (9e) fait office de hauban entre le tube (9b) et le module de transmission (10), à son extrémité inférieure le dit tube (9e) porte une sorte de grosse entretoise (9f) (filetée ou non) qui sert de fixation aux platines (109) du carter (107). 25 Le porte bagage arrière (9L)" Contribue à la rigidité de la partie arrière du cadre (9), il est réalisé par un tube en épingle, à dlteveux refermé en V à ses extrémités avant qui viennent se fixer (soudure par exemple) à la partie arrière haute du tube de selle (9c). Une traverse avant (9h) et une traverse arrière (9i) solidarisent le porte bagage (9L) au tube (9b). Des tiges (9j) assurent le maillage dia porte bagage arrière (9L). 30 Un élément esthétique et fbrtctiorthel (9k) solidaire de la colonne de direction (9a) est le support du moyen d'éclairage avant (11). Préférentiellement selon l'invention et coltifie indiqué sur les figures 5a, 5b et 5c le module de transmission (10) quel que soit le moyen de transmission (chaîne, courroie...) et en l'occurrence arbre, comprend : - un carter et son couvercle, constituant un boîtier de 35 pédalier (105) dans lequel tourne l'axe de pédalier animé par des manivelles (101) et (102) -6- 2896763 porteuses des pédales (103) et (104) - un carter de transmission (106) qui solidarise de façon hyperstatique le carter (105) au carter (107) qui reçoit le moyeu arrière à vitesses intégrées (118) qui entraîne le toue. arrière (3). La dite roue arrière (3) est retirable et remontable rapidement grâce au moyen de liaison rapide (117). 5 Préférentiellement selon l'invention et comme indiqué sur la figure 6 qui en l'occurrence est une configuration module de transmission par courroie crantée, on peut voir dans cette vue en coupe que la courroie crantée (110) de transmission motrice est mise sous tension constante (ou presque) sur son brin mou grâce à un galet avant (111) et un galet arrière (112). De préférence c'est le galet avant (111) qui est actionné par un poussoir 10 à vis ou à ressort pour constituer un tendeur de courroie (110) (ou de chaîne). On voit bien que la couronne émettrice de la transmission est accessible par un couvercle démontable facilement (emboîtement par exemple) concentrique de l'axe de pédalier. De manière plus ou moins similaire, un couvercle éventuel (125) devient le point de fixation droit du moyeu arrière à vitesses intégrées (118) ou plus précisément de son axe principal (114). ce 15 couvercle (125) est fixé au carter (107), il permet entre autre l'accès au pignon récepteur (113) de la transmission. A l'arrière on distingue ce qui est mis encore plus en évidence sur la figure 7 qui est une vue agrandie de la zone du moyeu arrière de la -figure 6 et qui est la principale caractéristique de l'invention c'est à dire un moyeu à vitesses intégrées (118) tournant sur 20 un axe (114), par ses extrémités le dit axe (114), traditionnellement fixe la roue arrière à la fourche (embases et haubans- éventuels) arrière du cadre (ou au bras oscillant en cas de suspension) et qui est bien sur immobilisé en rotation par au moins une de ses extrémités, le mécanisme de changement de vitesse (non représenté sur cette vue) sortant coté droit ; et bien cette axe (114) est selon l'invention toujours immobilisé en rotation par une plaque 25 antirotation (122), et en translation par un écrou (123) prenant appui sur le carter (107) ou le couvercle éventuel (125), mais uniquement que d'un seul coté, par l'extrémité droite en l'occurrence. En effet la dite extrémité droite de l'axe (114) est solidaire du carter (107) ou du couvercle éventuel (125) et constitue le premier point d'appui de l'axe de roue arrière situé dans un plan vertical longitudinal et plutôt extérieur du véhicule. Le second point 30 d'appui de l'axe de roue arrière est pu çentre très caractéristique de l'invention dans le sens ou il est situé dans un autre plan vertical longitudinal, mais plutôt central du véhicule et réalisé de façon indirecte par l'extérieur du corps du moyeu à vitesses intégrées (118) tournant dans un palier extérieur (115) (roulement à billes par exemple) d'assez grand diamètre donc. Le dit palier extérieur (115) pourra recevoir directement fou par 35 l'intermédiaire d'une platine (120) porteuse du disque de frein (31), I'extérieur du dit -7- 2896763 moyeu à vitesses intégrées (118) (représenté vide car seul l'extérieur du dit moyeu à vitesses intégrées (118) est nécessaire à la compréhension de l'invention). Le dit palier (115) est logé à rintérieur de l'autre extrémité (confondu ou presque avec le plan central vertical et longitudinal du cycle (1)) du carter (107). Pour satisfaire au maintien du porte 5 disque (120) sur le moyeu à vitesses intégrées (118), une vis spéciale (124) cale et serre le dit porte disque (120) sur le moyeu à vitesses intégrées (118). Selon l'invention on constate donc que l'extrémité gauche (normalement) de l'axe (114) est laissée parfaitement libre, sans aucun lien avec le cadre. La roue arrière (3) particulièrement étudié pour coopérer avec le moyeu à vitesses 10 intégrées (118) est constitué selon l'invention : - d'une jante et de rayons ou battons (monobloc ou assemblés) solidaire d'un moyeu (121) monobloc ou rapporté. L'extrémité gauche du dit moyeu (121) porte un palier (roulement) (116) (préférentiellement munie d'une bague (129) assurant l'interface entre le roulement (116) et l'axe (114) ou son écrou (119) et le moyen de liaison (117).) qui vient créer un premier point de centrage libre en 15 rotation sur l'extrémité fixe gauche de l'axe (114). Le deuxième point de centrage est réalisé par l'ajustage de l'alésage (lisse ou cannelé) du moyeu de roue (3, 121) qui vient coiffer (en correspondance de cannelures éventuelles) l'extrémité (lisse ou cannelée) extérieure du porte disque (120). Au moins un moyen rapide (par exemple et de façon préférentielle les cannelures déjà existantes sur certain moyeu à vitesses intégrées (118), ou 20 bien au moins une clavette..) de liaison en rotation (aussi bien pour la force motrice que pour le freinage) sont réaliser entre le moyeu à vitesses intégrées (118) et le moyeu de roue (121). Les vis (127) qui fixent le disque (31) sur le porte disque (120) pourront selon l'invention être suffisamment longues pour que la partie dépassant le porte disque (120) soit 25 préférentiellement décolletée pour être lisse et constituer des pions de liaison entre la partie basse des bâtons de la roue (3) et le disque (31), reprenant ainsi au mieux le côuple engendré au freinage entre le disque (31) et la roue (3). Selon l'invention un moyen de liaison (117) rapide, solidaire de la roue (3) ,par l'intermédiaire du palier (116), assure le maintien de la roue (3) sur l'axe (114) directement 30 ou non. De manière indirecte ; est vissé sur l'extrémité gauche (raccourcie ou non) de l'axe (114) un écrou (119) spécialement munie d'une gorge e aérieure permettant rapidement un clipsage automatique (par simple poussée axiale sur la roue (3)) et un dclipsage (par simple pression entre le pouce et l'index) et chanfreiné pour facilité l'introduction et le retrait du moyen de liaison (117) et donc de la roue (3). -8- 2896763 Préférentiellement selon l'invention et comme indiqué sur la figure 8 on peut trouver les éléments décrits précédemment, mais ici la vue de détail de la figure 5c montre donc une configuration de module de transmission par arbre. Apparaît sur cette vue le mécanisme de changement de vitesse (128) commandé depuis le guidon (5) par un câble 5 (126). Un couvercle (125) protége de façon étanche le mécanisme de changement de vitesse (128). Préférentiellement selon l'invention et comme indiqué sur la figure 9 et sur la vue de détail de la figure 9 qu'est la figure 10, on voit un module de transmission correspondant aux figures 5a, 5b et 5c mais ou la roue arrière (3) est retiré latéralement suivant l'axe de 10 sortie et de rentrée x-y. Ces vues montrent clairement le montage en porte à faux du moyeu à vitesses intégrées (118) et comment se séparent les différents éléments. Selon une variante particulièrement intéressante selon l'invention, le carter (107), porte des platines (109) qui en plus de servir de moyen de fixation au cadre (9) intègre directement l'étrier de frein (1Q8) qui dans les figures 9 et 10 notamment est monté sur une 15 platine qui est donc facultative. Selon une variante particulièrement intéressante selon l'invention et non représenté le moyeu à vitesses intégrées (118) et en particulier la partie corps de moyeu sera particulièrement étudié et adapté pour simplifier le montage du disque de frein (31) et donc aller jusqu'à la suppression du porte disque (120) et donc de la vis (124), tout en assurant 20 comme évoqué précédemment la liaison en rotation sur son diamètre le plus grand possible du dit moyeu à vitesses intégrées (118) avec le moyeu (121) de la roue (3). Facultativement, selon l'invention mais de façon préférentielle, la roue avant (2) est identique à la roue arrière (3) ce qui permettra de loger à la place du moyeu à vitesses intégrées (118> un moyeu à dynamo intégré ; standard et modifié pour s'adapter avec des 25 pièces spécifiques faisant interfaces telle que par exemple un porte disque avant ; ou particulièrement ètudiè et. adapté pour simplifier le montage du disque de frein (41) et donc aller jusqu'à la suppression du porte disque. A titre d'exemple non limitatif, le système selon l'invention permettra de réaliser des vélos destinés aux professionnels de la location qui supprimeront ou simplifieront des 30 interventions d'entretien tout en apportant un service et une utilisatioq plus simple et de meilleur qualité tels que par exemple : les crevaisons, le nettoyage, la tension des rayons et donc le voile des roues, le changement des roues VTT par des roues TC ou routières, le dérayage et le graissage de la chaîne, le rangement, le stockage, le transpoi7 dans ou sur un véhicule, le transport d'un très jeune enfant et/ou de bagage(s) ou de paniers, divers... -9- 2896763 Les modes de réalisation décrient précédemment ne constitue en rien des modes exhaustif'' Mç palement en ce qui e cerne le montage sur un moyeu à vitesses intégrées (118) d'unè •roue arrière (3`.. porte à faux, la caractéristique essentielle se résumant en : un moyeu à vitesses intégrées (118) (existant ou à venir) est fixé par son extrémité droite 5 (normalement) au cadre (9) directement ou préférentiellement par un carter (107) (ou son couvercle (125)). La deuxième fixation du moyeu à vitesses intégrées (118) est réaliser de façon très originale par un palier (115) (de type roulement à billes par exemple), faisant interface entre l'extérieur du moyeu à vitesses intégrées (118) (directement ou par l'intermédiaire d'une platine telle qu'un porte disque ((120)) et l'intérieur du cadre (9) ou 10 préférentiellement du carter (107) La roue arrière (3) venant se monter latéralement (x-y), centrée par l'extérieur du moyeu à vitesses intégrées (118) ou de la platine (120), et centrée et maintenue latéralement par le palier (116) éotipérant avec l'axe (114) du moyeu et le moyen de liaison (117). Les systèmes selon l'invention sont particulièrement destinés aux cycles et 15 cyclomoteurs utiFsàrrt des Moyeux rire à vitesses intégrées et/ou des portes bébé, porte bagages avant. -10- | Systèmes pour faciliter rapidement le rangement et/ou le stockage et/ou le démontage et le remontage des roues, pour nettoyer, entretenir ou modifier le type d'utilisation.La présente invention concerne des systèmes fonctionnant ensemble ou séparément sur un vélo ou un cyclomoteur caractérisés en ce qu'ils permettent très rapidement le rangement et/ou le stockage dans un minimum d'espace et/ou le démontage et le remontage éventuel quasi instantané des roues pour nettoyer aisément, entretenir facilement (crevaison par exemple) ou modifier allégrement le type d'utilisation (VTT en VTC par exemple).La roue arrière (3) et/ou la roue avant (2) est(sont) montée(s) en porte à faux respectivement sur un moyeux arrière à vitesses intégrés (118); et sur un moyeux avant à dynamo intégrée, la dite roue arrière (3) et/ou la dite roue avant (2) se retirant transversalement (x-y) et non plus dans le plan médian vertical longitudinal .Un cadre (9) et/ou une fourche avant (4) optimise le dit montage en porte à faux. Les systèmes selon l'invention sont particulièrement destinés aux cycles et cyclomoteurs utilisant des moyeux arrière à vitesses intégrées. | 1) Systèmes fonctionnant ensemble ou séparément sur un vélo (1) ou un cyclomoteur caractérisés en ce que la roue arrière (3) et/ou la roue avant (2) identique ou non soi(en)t montée(s) en porte à faux respectivement sur un moyeux arrière à vitesses intégrés (118) prévu à l'origine pour être monté classiquement entre fourche; et sur un moyeux avant à dynamo intégré prévu à l'origine pour être monté classiquement entre fourche, la dite roue arrière (3) et/ou la dite roue avant (2) se retirant transversalement (x-y) selon l'invention et non plus dans le plan médian vertical longitudinal ; un cadre (9) et/ou une fourche avant (4) selon l'invention optimise le dit montage en porte à faux selon l'invention 2) Système selon la 1 caractérisé en ce que le moyeu à vitesses intégrées (118) est fixé par l'extrémité droite de son axe (114) à un carter (107) ou à un couvercle de carter (125), le dit moyeu à vitesses intégrées (118) tourne à sa partie centrale.extérieure maintenue par l'intermédiaire d'un palier (115) dans le dit carter (107). 3) Système selon la 1 et la 2 caractérisé en ce que la roue arrière (3) et plus précisément son moyeu (121) est tenue, centrée et entraînée par le moyeu à vitesses intégrées (11$) de façon directe ou par l'intermédiaire du porte disque (120) qui est maintenu en place grâce à une vis de calage et de maintien (124). Le dit moyeu (121) reçoit un palier (116) qui permet de faire passer l'axe (114) du moyeu à vitesses intégrées (118) ei donc de servir de point de fixation latérale au moyen de liaison rapide (117). 4) Système selon la précédente caractérisé en ce qu'un écrou (119) munie d'une gorge extérieure soit vissé à l'extrémité (raccourcie ou non) gatièhe de l'axe (114) et constitue la partie fixe du clipsage femelle du moyen de liaison (117). Le dit moyen de liaison (117) étant solidaire de la roue arrière (3) par l'intermédiaire du palier (116) via une bague (129) éventuelle. 5) Système selon les précédentes caractérisé en ce que le dit moyeu à vitesses intégrées (118), Ïe(}és) carter(s) (107), le(les) moyen(s) récepteur(s) de transmission (113) associés au moyen cie transÎission (110) (chaîne, courroie, arbre...) et leur(s) carter(s) (106), le pédalier avant (axe de pédalier, boîtier de pédalier, moyen(s) émetteur(s) de transmission) et leur(s) 'cut'ter(s) (105), les manivelles (101) et (102), les pédales(103) et (104); la tkotie (3), le rtroyen de liaison rapide (117), éventuellement le système de freinage (31), (1 ), côhstt e it Un ensemble harmonieux, cohérent, esthétique et léger mais avant tout rigide et étanche que je nomme module de transmission (10). Le dit module de transmission (10) pouvant recevoir tout type de cadre : VTT, VTC, route, femme enfant, vélo couché, triporteur... en solo ou en tandem. -11- 2896763 6) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la fourche (4) qu'elle soit constituée d'un ou plusieurs éléments reliant la partie centrale (axe de roue) au platines inférieure (4c) et supérieure (4d) et constituant un monobras latéral, comprend :-une base formant carter pour recevoir à l'instar du moyeu 5 arrière à vitesses intégrées (118) monté selon l'invention, par exemple un moyeu dynamo de marque Shimano (marque déposée), type DH-2R30-E,- un axe de direction (4a) tournant sur au moins deux paliers (4b) (roulements par exemple) logés dans la colonne de direction (9a), 7) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce 10 que les vis (127) qui fixent le disque (31) sur le porte disque (120) pourront être suffisamment longues pour que la partie dépassant le porte disque (120) soit préférentiellement décolletée pour être lisse et constituer des pions de liaison entre la partie basse des bâtons de la roue (3) et le disque (31), reprenant ainsi au mieux le couple engendré au freinage entre le disque (31) et la roue (3). 15 8) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le carter (107), porte des platines (109) qui en plus de servir de moyen de fixation au cadre (9) intègrent directement l'étrier de frein (108). 9) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moyeu à vitesses intégrées (118) sera particulièrement étudié et adapté pour 20 simplifier le montage du disque de frein (31) et donc aller jusqu'à la suppression du porte disque (120) et donc de la vis (124), tout en assurant comme évoqué précédemment la liaison en rotation sur son diamètre le plus grand possible du dit moyeu à vitesses intégrées (118) avec le moyeu (121) de la roue (3). 10) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce 25 que la roue avant (2) est identique à la roue arrière (3) ce qui permettra de loger à la place du moyeu à vitesses intégrées (118) un moyeu à dynamo intégré ; standard et modifié pour s'adapter avec des pièces spécifiques faisant interfaces telle que par exemple un porte disque avant ; ou particulièrement étudié et adapté pour simplifier le montage du disque de frein (41) et donc aller jusqu'à la suppression du porte disque. 30 35 | B | B62 | B62K,B62M | B62K 19,B62K 21,B62M 9 | B62K 19/30,B62K 19/00,B62K 21/02,B62M 9/06 |
FR2897398 | A1 | DISPOSITIF PROPULSEUR PAR ACCELERATION DE PARTICULES ET APPLICATIONS DUDIT DISPOSITIF | 20,070,817 | La présente invention concerne des dispositifs propulseurs par accélération de particules de matière, et leurs applications. La présente invention concerne en particulier des dispositifs utilisés pour créer, à distance et sans contact, une accélération de poussée de matière. Dans certaines conditions, ces dispositifs deviennent autopropulseurs. Cette accélération de poussée et/ou d'autopropulsion est obtenue grâce à l'anisotropie de répartition spatiale de porteurs quantiques de l'interaction gravitationnelle dénommés par l'inventeur "Universons", appelés parfois à tort "Gravitons", cette anisotropie étant obtenue artificiellement grâce à l'invention. io L'invention est étendue à toutes les applications utilisant de tels dispositifs. Etat de l'art antérieur : Le principe de la présente invention résulte de l'étude scientifique de la gravitation naturelle. L'inventeur a en effet élaboré, depuis le début des années 15 1980, une théorie physique de la gravitation dans laquelle cette interaction est due à un flux naturel quantifié d'entités porteuses d'impulsion cinétique, dénommés Universons par l'auteur en 1983, dans un premier manuscrit de la théorie. Les Universons étant les entités quantiques qui interagissent faiblement avec la matière. Ce sont ces Universons qui, selon cette théorie, sont 20 responsables de l'inertie et de la gravitation. La théorie a fait l'objet d'une première publication le 15 Décembre 1988. Cette première publication a ensuite été complétée en Octobre 1991. La théorie des Universons a été présentée publiquement et officiellement pour la première fois au 43ème congrès de la Fédération Internationale 25 d'Astronautique (IAF) le 28 septembre 1992 à Washington. Puis elle fut présentée à la conférence restreinte du Secrétariat Général à la Défense Nationale à Paris en Février 1993. L'année suivante, elle fut exposée à la conférence internationale organisée par l'AIAA (Institut Américain d'Aéronautique et d'Astronautique) sur la propulsion future des missions 30 spatiales interstellaires à New York. Cette théorie physique a ensuite fait l'objet d'un ouvrage intitulé : "Gravitation, les Universons, énergie du futur" publié par l'inventeur aux éditions du Rocher en Octobre 2003 (ISBN 2 268 0489). Elle est également publiée depuis 2004 sur le site internet www.universons.com en langues française et anglaise. La théorie des Universons a conduit l'inventeur à prédire des faits nouveaux qui ont été effectivement observés depuis longtemps sans être expliqués. Par exemple, l'existence d'une accélération cosmologique due à l'expansion de l'Univers, accélération qui s'ajoute à celle de tout objet matériel. to Cette accélération cosmologique est égale au produit Hc de la constante de Hubble H par la vitesse de la lumière c. Cette très faible accélération (dont l'amplitude est d'environ 8.10-10 m/s2) modifie la trajectoire des sondes spatiales, et elle a été confirmée par la trajectographie de plusieurs sondes spatiales interplanétaires. Elle a fait l'objet de 15 publications de recherche fondamentale par la NASA. Cette même accélération cosmologique Hc a aussi pour conséquence de modifier la gravitation dans les grandes structures astronomiques de l'Univers que sont les galaxies et les amas de galaxies. Ces phénomènes ayant été effectivement observés eux aussi, et ces observations publiées par les astronomes 20 dans des revues de recherche fondamentale, la théorie de la gravitation quantifiée, appelée "Théorie des Universons", est donc très vraisemblablement l'expression de la réalité naturelle. La théorie des Universons a aussi permis à l'auteur d'élaborer divers moyens de créer une accélération analogue à la gravitation, capable de produire 25 divers effets qui ont été effectivement observés tout à fait par hasard en laboratoire, en Finlande et en Russie, et publiés en l'état sans être ni compris ni interprétés correctement. L'invention est donc une application directe de cette théorie. La présente invention a donc pour objet un dispositif propulseur par 30 accélération de particules, comportant des moyens pour accélérer des particules de matière principalement de manière unidirectionnelle, lesdits moyens comportant une source d'énergie et une enceinte contenant les particules de matière à accélérer, ladite enceinte étant alimentée en énergie à partir de ladite source d'énergie. Avantageusement, lesdites particules de matière sont notamment des 5 électrons, des protons, des neutrons et/ou des ions. Selon un premier mode de réalisation, ladite enceinte comporte au moins un supraconducteur. Avantageusement, lesdits moyens comportent en outre un cryostat de refroidissement pour refroidir au moins un supraconducteur à une température to inférieure à sa température critique. Avantageusement, ladite enceinte comporte un matériau supraconducteur constitué de plusieurs couches de composition chimique et de température critique légèrement différentes, pour obtenir, à la température de fonctionnement, une ou des zones de transition partiellement supraconductrices, 15 une ou des zones supraconductrices, et une ou des zones conductrices. Avantageusement, ladite enceinte comporte des première et seconde couches de matériau supraconducteur séparées par une zone de transition, la température critique de la seconde couche étant inférieure à celle de la première couche, la température critique de la zone de transition étant intermédiaire entre 20 celles des première et seconde couches de matériau supraconducteur, de sorte qu'à la température de fonctionnement du dispositif, la première couche est supraconductrice et la seconde couche n'est pas supraconductrice, la zone de transition étant partiellement supraconductrice. Selon un second mode de réalisation, ladite enceinte est non conductrice 25 et étanche, et contient un gaz ionisable. Avantageusement, ladite enceinte est alimentée par un générateur de tension, provoquant des décharges d'ions qui sont accélérés dans ladite enceinte par des champs électromagnétiques appropriés. Avantageusement, ladite source d'énergie est continue, alternative ou 30 pulsée. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation d'un dispositif tel que décrit ci-dessus, pour créer, à distance et sans contact, une accélération de poussée sur toute matière, ladite accélération ayant les propriétés de l'accélération gravitationnelle et étant obtenue artificiellement au moyen de l'accélération des particules de matière restant confinées dans ledit dispositif. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'un dispositif tel que décrit ci-dessus, pour créer une accélération d'autopropulsion du dispositif lui-même, ladite accélération ayant les propriétés de l'accélération gravitationnelle et étant obtenue artificiellement au moyen de l'accélération des particules de matière restant confinées dans ledit dispositif. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'un dispositif tel que décrit ci-dessus, pour produire de l'énergie électrique à distance à partir d'un flux propulsif. Ces caractéristiques et avantages et d'autres de la présente invention apparaîtront plus clairement dans la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels, La figure 1 montre l'accélération d'un électron d'un atome par un champ électrique externe constant E ; La figure 2 est un exemple de dispositif à supraconducteur multicouches alimenté par impulsions (le cryostat n'est pas représenté) ; La figure 3 est un exemple de variante du dispositif à supraconducteur multicouches alimenté en courant alternatif (Le cryostat n'est pas représenté) ; La figure 4 est un exemple de variante du dispositif à supraconducteur dans sa version amplificatrice seule, alimentée par impulsions (Le cryostat n'est pas représenté) ; La figure 5 est un exemple de dispositif émetteur et amplificateur utilisant l'accélération d'ions dans une cuve étanche et isolante à basse pression, alimentée soit en continu soit par impulsions successives (dans cet exemple, on accélère des ions négatifs) ; La figure 6 est un exemple de mosaïque plane de dispositif émetteurs / propulseurs agencée pour obtenir un flux de grande étendue ; La figure 7 est un exemple de mosaïque de dispositif émetteurs / propulseurs agencée pour obtenir un effet concentrateur du flux émis ; La figure 8 est un exemple de mosaïque de dispositif émetteurs / propulseurs agencée pour obtenir un effet disperseur du flux émis ; La figure 9 est un exemple de module émetteur compact à supraconducteur tri couche ; et La figure 10 est un exemple de schéma d'application en module Io générateur d'énergie électrique, le cryostat n'étant pas représenté. Principes généraux de l'invention : Pour comprendre le fonctionnement de l'invention, il faut se référer à l'existence de deux forces naturelles : la force d'inertie et la force de gravité (encore appelée pesanteur). 15 La force d'inertie Fi apparaît quand on accélère une masse de matière. Il se manifeste en effet une force résistante qu'il faut vaincre pour déplacer la masse. La Loi de Newton permet de connaître la force Fi nécessaire pour communiquer une accélération A à une masse M : cette force est exprimée par la relation Fi = M A. 20 La force de gravité Fg quant à elle, apparaît quand deux masses M et M' sont en présence, à une distance D l'une de l'autre : Newton a également mis en évidence la Loi d'attraction Universelle : Fg=GMM'/D2 dans laquelle la constante gravitationnelle G est en fait une façon de 25 mesurer le flux d'entités quantiques responsables de l'accélération des masses que l'on nomme gravitation, et sa manière d'interagir avec la matière. Il faut comprendre que la force d'inertie et la force gravitationnelle sont le résultat d'un seul et même phénomène naturel : l'existence d'une répartition non isotrope des Universons interagissant avec la matière quand celle-ci est accélérée, 30 quelle que soit la cause de l'accélération. La théorie postule en effet qu'il existe un flux naturel isotrope de porteurs quantiques d'impulsion qui sont sans cesse capturés et réémis par les particules élémentaires d,e matière en échangeant cette impulsion. Il existerait donc un flux entrant et un flux sortant d'Universons pour chaque particule matérielle. Précisément, la théorie démontre que le flux des Universons émergeant d'une particule de matière accélérée, dans la direction de l'accélération A, et seulement dans l'angle solide S2 : 52=27T AT/c (1) est toujours plus grand que dans la direction opposée, où les Universons io capturés ne sont jamais réémis. Dans cette expression, T est la durée de capture des Universons naturels par la matière et c la vitesse de la lumière. Ces paramètres ont les valeurs suivantes : T = 5,58 .10-14 s c = 3.108m/s 15 On peut constater que l'angle solide S2 d'émission du flux anisotrope d'Universons est toujours extrêmement petit, quelle que soit l'accélération A. L'invention utilise la symétrie de la théorie, donc le phénomène artificiel exactement inverse : le dispositif crée une anisotropie artificielle du flux naturel d'Universons qui le traverse. Un flux anisotrope (D d'Universons quasi 20 unidirectionnel est ainsi créé artificiellement, flux qui est capable d'exercer une accélération de poussée sur la matière, quelle que soit sa nature, et de propulser le dispositif émetteur d'Universons. Justification scientifique de l'invention : Les phénomènes naturels décrits ici semblent avoir un comportement qui 25 se situe assez près de la limite de validité de la physique classique, là où l'emploi de la physique quantique se justifierait. Mais pour simplifier la présentation, celle-ci utilise la physique classique. Déterminons, à titre d'exemple, le flux unidirectionnel (D d'Universons émis par un faisceau de particules chargées, accélérées par un champ électrique 30 E. Appelons : Eu l'énergie propre d'un Universon (Joules) : Eu = 8,5.10-21 J T le temps de capture d'un Universon (secondes) : i = 5,58.10-14 s Il est à noter que les valeurs des deux paramètres fondamentaux précédents ont fait l'objet, en ce qui concerne Eu, d'une détermination expérimentale unique, et pour ce qui est du paramètre i il a été déterminé sur la base de phénomènes ondulatoires quantiques. Ces grandeurs sont donc à affiner par d'autres expériences. c la vitesse de la lumière (mètres par seconde) : c = 3.108 m/s e la charge électrique de la particule (Coulombs). Pour l'électron io e = - 1,602.10-19 C m la masse de la particule (kilogrammes). Pour l'électron m = 9,11.1031 kg E le champ électrique accélérateur (volts par mètre). Ap l'accélération des particules (mètres par seconde carrée). 15 S2 l'angle solide dans lequel les Universons sont réémis en surnombre par chaque particule accélérée dans la direction de l'accélération (stéradians). n le nombre d'Universons capturés ou réémis par une particule pendant le temps T. N le nombre d'Universons capturés ou réémis par une particule pendant 20 une seconde. Fs le flux quasi unidirectionnel d'Universons réémis par une seule particule accélérée dans l'angle solide S2 (Universons par seconde). 1 le flux quasi unidirectionnel total d'Universons réémis par l'ensemble des particules dans l'angle solide S2 (Universons par seconde). 25 I le courant de particules chargées accélérées (Ampères). La théorie des Universons nous dit qu'un flux d'Universons plus important que le flux naturel est réémis par toute particule accélérée, dans la direction de l'accélération, et dans l'angle solide S2 : SZ = 27t Api / c (2) 30 La théorie des Universons nous dit aussi que, pendant le temps T chaque particule de masse propre m capture un nombre n d'Universons égal à : n=mc2/Eu 8 (3) Donc le nombre total d'Universons N réémis chaque seconde par une particule dans les 4n stéradians est égal à : N=n/i=mc2/(Eui) (4) Par conséquent, dans l'angle solide S2 le nombre Nu d'Universons réémis chaque seconde par une seule particule est égal à : Nu=NS2/4n= S2mc2/(4nEuT) (5) Mais nous savons que, dans la direction de l'accélération, le flux anisotrope quasi unidirectionnel d'Universons réémis Fs est deux fois celui qui est réémis normalement dans l'angle solide S2 quand la particule n'est pas accélérée. Par conséquent, pour une seule particule : Fs=2Nu=S2mc2/(2n Eu T) (6) Soit, en tenant compte de l'expression (2) : Fs=Apmc/Eu (7) Or l'accélération Ap de la particule chargée, due au champ électrique constant E est connue grâce à l'expression suivante : Ap=Ee/m (8) Il en résulte évidemment : Fs=Eec/Eu (9) Rappelons qu'il s'agit là du flux anisotrope d'Universons réémis par une particule unique accélérée par le champ électrique constant E. On constate ici que la masse propre m des particules accélérées n'a pas d'influence sur le flux anisotrope d'Universons réémis, contrairement à l'intuition que l'on pourrait avoir. Cela est d'une grande importance, parce qu'il est ainsi possible de choisir comme particules accélérées aussi bien des électrons que des protons, et que l'on a même tout intérêt à choisir des particules plus lourdes (des ions), dont la charge individuelle peut être supérieure à celle d'un seul électron. En effet, avec des ions deux fois ionisés, on double e donc le flux émis. Si maintenant nous avons non pas une seule particule accélérée, mais un grand nombre de particules accélérées chaque seconde, c'est-à- dire un courant électrique d'intensité I ampères, le flux anisotrope total 1 dû à ce courant de particules accélérées sera : 1 A = 1/e = 6,24.10'8 particules de charge e / s (10) Donc : (p=6,24.10'8IEec/Eu Nous connaissons trois des paramètres de l'expression (11), par conséquent pour un courant I d'électrons ou de protons ou d'ions une fois ionisés, accélérés, nous obtenons : == 3,52.1028 I E (12) io Donc le flux anisotrope d'Universons émis par le dispositif est proportionnel au courant I et au champ électrique E lorsque l'on accélère seulement des électrons, des protons ou des ions une fois ionisés avec un champ électrique constant. Cependant, l'expression (12) comporte en réalité des hypothèses 15 implicites. En effet, elle n'est valide que si les particules sont effectivement soumises à une accélération constante (donc si elles ne sont ni relativistes ni animées d'une vitesse constante en moyenne). Autopropulsion du dispositif émetteur par le flux d'Universons émis : La matière capture et réémet des Universons naturels sans cesse. 20 Quand la matière est au repos ou bien se déplace à vitesse constante, les captures et les réémissions d'Universons sont isotropes. Par conséquent les impulsions cédées puis reprises à la matière sont également isotropes donc macroscopiquement nulles en moyenne. Cependant, quand la matière est accélérée, ces impulsions ne sont plus 25 isotopes et leur résultante n'est plus nulle. Il apparaît que c'est précisément ce phénomène qui est responsable de la force d'inertie (et aussi de la gravitation). Dans le cas particulier du dispositif de l'invention, ce n'est pas l'ensemble du dispositif qui est accéléré par une force externe, mais ce sont seulement certaines particules chargées de ce dispositif qui sont accélérées par un procédé 30 électromagnétique. Mais le résultat de cette accélération est encore qu'un flux to non isotrope 1 d'Universons est émis par le dispositif, et ces Universons émergent de l'accélérateur à la vitesse de la lumière. En premier lieu, cette émission d'Universons se traduit par un transfert d'impulsion des particules de matière aux Universons, impulsion qui n'est pas 5 compensée par celle des Universons naturels isotropes. Par conséquent, le dispositif émetteur est poussé dans la direction opposée à celle du flux émis. En second lieu, le flux anisotrope (D d'Universons émis est extrêmement concentré, car son étendue est limitée à l'angle solide 5-2 qui est toujours io extrêmement petit. Par conséquent ce flux non isotrope peut pousser à très grande distance la matière irradiée par ce flux, quels que soient les obstacles matériels interposés. En fait, toute matière se trouvant sur le trajet du flux d'Universons (D est poussée. 15 En réalité, c'est le flux naturel d'Universons qui est la source d'énergie primaire, et son énergie propre est gigantesque, inépuisable et disponible partout. Dans les galaxies, par exemple, qui sont les structures majoritaires de l'Univers, c'est grâce à ce phénomène naturel que l'énergie cinétique des étoiles en orbite est très supérieure à l'énergie potentielle gravitationnelle. 20 Prenons un exemple basé sur l'accélération d'électrons et l'expression (12) : Si E = 1 000 000 V / m, avec un courant I = 10 000 A, le flux anisotrope d'Universons réémis par ce courant d'électrons sera : = 3,52.1038 Universons / s 25 Il s'agit là d'un flux considérable. En effet, chacun des Universons du flux 'D émis possède une impulsion Eu / c qui lui est cédée par le dispositif émetteur. Par conséquent c'est une impulsion totale : P= I Eu/c (13) 30 qui est cédée chaque seconde par le dispositif émettant le flux. Donc si ce dispositif possède une masse M il va subir une accélération Am : Il Am=(D Eu/(Mc)=0,997IE/M (14) Par exemple, si E = 1 000 000 V / m, I = 10 000 A, et M = 1 000 kg, l'accélération du dispositif sera égale à 1 000 000 de g. Cependant cet exemple est lui aussi trompeur, car le flux d'Universons n'est émis que pendant le temps très bref où les particules peuvent être accélérés. Dès que leur vitesse devient constante, ou bien presque relativiste, il n'y a plus d'anisotropie du flux d'Universons réémis, donc plus de poussée de la masse M de l'exemple précédent. Par conséquent un dispositif d'émission d'Universons utilisant io l'accélération constante de particules doit fonctionner par impulsions successives très brèves. Mais bien évidemment, des variantes du dispositif peuvent utiliser une accélération variable des particules dans le temps ou bien l'accélération de particules différentes se succédant. Action sur la matière à distance : 15 De la même manière, chaque Universon du flux anisotrope (D émis qui interagit avec la matière interposée lui cède son impulsion propre Eu / c = 2,83.10-29 kg m/s à condition qu'il soit capturé. Le produit b Eu/c s'exprime en kg m/s2 parce que le flux (D s'exprime en Universons par seconde. Il s'agit donc d'une force. 20 La matière soumise au flux est donc accélérée. Dans l'hypothèse où tous les Universons du flux anisotrope seraient capturés par la matière, cette accélération serait gigantesque. En effet, si nous poursuivons l'exemple précédent, avec cl) = 3,52.1038 Universons par seconde, nous constatons que la force agissant sur toute matière 25 interposée, capturant tous les Universons de ce flux, serait égale à 10 milliards de Newton. Ce qui est évidemment une hypothèse extravagante. Mais si, dans une hypothèse plus modeste, la matière capturait seulement un Universon sur un million, la force agissant sur la matière soumise au flux d'Universons resterait quand même extrêmement élevée puisqu'elle atteindrait 30 1000 Newton. C'est d'ailleurs l'ordre de grandeur des résultats expérimentaux obtenus jusqu'à présent. En réalité, la proportion d'Universons du flux anisotrope qui sont capturés est théoriquement proportionnelle à la masse de matière traversée par le flux, qui n'est pas nécessairement la masse du corps matériel interposé, parce que l'étendue spatiale du flux anisotrope, définie par l'angle solide Q, est extrêmement petite. Pour la capture partielle d'un flux naturel isotrope d'Universons, la théorie définit une section efficace spécifique S de capture des Universons par Io la matière. Et nous avons évalué S grâce à la détermination préalable du temps de capturer parce que la théorie des Universons a permis de démontrer que la constante de gravitation universelle g est égale à : g=Sc/(4nr) (15) Mais il n'est pas démontré que la section efficace de capture, valide pour 15 la gravitation, soit applicable à un flux très concentré d'Universons comme c'est le cas ici. Néanmoins, la théorie prédit que le nombre d'Universons capturés est proportionnel à la masse de matière. Dans ces conditions, ce n'est pas une force qui agit sur toute matière interposée sur le trajet du flux anisotrope d'Universons, 20 mais une accélération constante. Et c'est exactement ce que révèlent les résultats expérimentaux. La mise en oeuvre du dispositif de l'invention permettra donc de préciser la fraction des Universons effectivement capturés et poussant la matière quand le flux est très directif. 25 Néanmoins, la réalité de ce fait a déjà été démontrée expérimentalement. L'accélération de poussée ou d'autopropulsion obtenue peut être utilisée, selon son intensité et son orientation modulables, pour un très grand nombre d'applications. La présente invention concerne l'ensemble des applications qui utilisent 30 un dispositif artificiel quelconque de production d'un flux anisotrope d'Universons issus du flux naturel responsable de la gravitation naturelle. Justification scientifique de la génération directe d'énergie électrique par l'invention : Nous avons montré précédemment qu'un flux anisotrope d'Universons accélère la matière qu'il traverse. Ce fait est simplement le phénomène d'inertie, qui se manifeste en réalité au niveau des particules élémentaires de la matière. Ainsi, dans un matériau conducteur irradié par le flux anisotrope, si ledit matériau est maintenu immobile, ses électrons libres internes sont accélérés. Ce déplacement des électrons libres, dans la direction de propagation du flux anisotrope d'Universons, est un courant électrique. Il existe donc une possibilité de conversion directe de l'énergie mécanique portée par le flux propulsif d'Universons, en énergie électrique. Si le matériau irradié est un supraconducteur, la conversion d'énergie se fait avec des pertes extrêmement faibles. Ce principe est illustré par le schéma de la figure 10, où un supraconducteur S est traversé par un flux anisotrope concentré d'Universons cl). Le courant électronique poussé par ce flux alimente une charge utilisatrice U, connectée aux électrodes e+ et e-. Ce dispositif ne se distingue pas de l'invention, il n'est qu'une utilisation particulière, inversée, de la fonction amplificatrice décrite plus loin. Cependant, on sait depuis bien longtemps que rien ne fait obstacle à la 20 gravitation, et les résultats expérimentaux confirment ce fait de manière extrêmement claire. Ainsi, dans le dispositif de conversion énergétique, le flux anisotrope entrant est strictement égal au flux sortant. La théorie de cette conversion démontre d'ailleurs que c'est en réalité le 25 flux naturel isotrope d'Universons, par son interaction avec les électrons accélérés, qui communique l'énergie nécessaire aux électrons. Par conséquent le flux anisotrope entrant n'est pas absorbé, il subit seulement des modifications de répartition temporelle des Universons. Le flux sortant est très légèrement moins concentré que le flux entrant. Le flux naturel isotrope d'Universons est en 30 revanche légèrement modifié par ce phénomène. Mais la théorie démontre que l'on peut parfaitement utiliser le même flux anisotrope pour générer de l'énergie électrique au sein d'une cascade de dispositifs convertisseurs, ce qui accroît évidemment l'énergie électrique produite. On démontre alors que la modification successive des caractéristiques du flux anisotrope est extrêmement faible, et qu'il s'agit là, au moins sur le plan théorique, d'une voie prometteuse pour extraire de l'énergie utile du flux naturel isotrope d'Universons, responsable de la gravitation universelle. Principe de fonctionnement de l'invention : Les Universons naturels parcourent l'espace dans toutes les directions, à Io la vitesse de la lumière, et ils interagissent faiblement avec la matière en étant très brièvement capturés par elle puis réémis. L'objet de l'invention est donc d'utiliser l'énergie de ce flux naturel d'Universons en obtenant artificiellement une anisotropie locale de ce flux pour créer une poussée et permettre ainsi de multiples applications innovantes. 15 La production d'un flux artificiel anisotrope d'Universons nécessite l'accélération de particules élémentaires de matière telles que des électrons, des neutrons ou des protons, ou bien encore l'accélération d'ions positifs ou négatifs obtenus à partir d'atomes neutres par les procédés divers d'ionisation. Trois types de procédés techniques de production artificielle d'un flux 20 anisotrope d'Universons, donc d'une accélération s'exerçant à distance sur la matière, et d'une accélération de poussée d'autopropulsion des dispositifs eux-mêmes, sont décrits ici à titre d'exemples, ainsi que quelques variantes, et l'un d'entre eux est détaillé. Mais il Lest évident qu'à partir de cette invention il est aisé de réaliser bien 25 d'autres dispositifs analogues dérivés pour des applications spécifiques. Premier mode de réalisation : Le premier mode de réalisation fait appel à l'accélération d'électrons dans un corps supraconducteur particulier, par tout procédé électromagnétique envisageable. Afin de comprendre le principe de ce dispositif, il convient d'examiner la figure 1 représentant le mouvement d'un électron autour du noyau atomique N d'un atome soumis à un champ électrique externe E. L'électron est représenté à deux instants particuliers de sa trajectoire sur la 5 même figure. Dans le champ électrique constant E, les électrons sont soumis à une accélération unidirectionnelle, due au champ, qui s'ajoute vectoriellement à l'accélération due à l'attraction du noyau N. Cetteaccélération A s'exerce dans le sens inverse du sens conventionnel du champ électrique E pour des particules 10 de charge négative comme les électrons. On observe alors une importante déformation des orbites électroniques qui adoptent une forme oblongue sous l'influence du champ électrique constant externe. Ainsi, quand l'électron est situé du côté droit de la figure, il est accéléré 15 par le champ électrique externe E constant, et cette accélération A est dirigée dans le sens inverse du champ, donc vers le bas de la figure 1. Alors l'électron réémet un flux anisotrope d'Universons plus grand dans l'angle solide S2, que dans toutes les autres directions de l'espace. Une demi orbite plus tard, l'électron se déplace du côté ascendant , 20 c'est-à-dire à gauche sur la figure 1. Sa vitesse est la même que celle de la position précédente, mais elle est orientée en sens opposé, évidemment. Et puisque l'électron se dirige dans le sens du champ électrique externe E constant, il subit un freinage , ce qui est simplement une accélération -A dirigée en sens inverse de sa vitesse dans le repère lié à l'électron. 25 Mais dans le repère de l'observateur extérieur, l'accélération -A que l'électron subit alors possède exactement la même orientation que l'accélération A précédente. L'électron soumis à un champ électrique constant subit effectivement, de la part de ce champ, toujours une accélération de même orientation, quelle que 30 soit sa position ou sa vitesse. Par conséquent, l'électron réémet toujours un flux anisotrope d'Universons plus important dans l'angle solide Q2. On voit bien ici que l'électron réémet toujours un flux accru d'Universons dans la direction inverse du champ électrique externe supposé ici constant. Ce même phénomène se répète pour tous les électrons de tous les atomes de la matière soumise au champ E. Cela avec d'autant plus d'intensité que le nombre d'atomes soumis au champ électrique constant est plus grand, que le nombre d'électrons par atome est plus grand et que leur énergie de liaison au noyau est plus faible. Mais un matériau neutre classique n'émet pas de flux anisotrope d'Universons quand il est soumis à un champ électrique, parce que, dans la figure 1, nous avons omis de représenter ce qui se passe pour les protons du noyau atomique N. En effet, les protons possèdent la même charge que les électrons, mais de signe opposé. Par conséquent ils sont également accélérés par le champ électrique E mais en sens inverse des électrons. Dans un matériau neutre classique, les protons sont donc également accélérés par le champ électrique, et ils adoptent un minuscule mouvement orbital opposé à celui des électrons, avec réémission anisotrope des Universons dans la direction opposée à celle qui est obtenue au moyen des électrons. Finalement, les deux anisotropies de flux d'Universons sont égales et opposées, et le résultat macroscopique est strictement nul. Néanmoins nous avons mis en évidence l'intensité considérable du flux anisotrope d'Universons qui peut être obtenu grâce à l'accélération des seuls électrons. C'est précisément ce principe qu'utilise le dispositif de la figure 2. La figure 2 présente l'exemple d'un schéma de principe d'une variante du 25 dispositif de l'invention, utilisant un champ électrique accélérateur pulsé, obtenu par la décharge périodique d'un condensateur. Le condensateur C est tout d'abord chargé par un générateur G de tension continue quand l'interrupteur (généralement électronique) est basculé vers la gauche. Puis, quand le condensateur est chargé, l'interrupteur est ensuite basculé 30 vers la droite et le condensateur se décharge dans le matériau supraconducteur S particulier, constitué de deux couches supraconductrices SI et S2 séparées par une zone de transition d'épaisseur non nulle Zt. L'ensemble supraconducteur a été préalablement porté à une température inférieure à la température critique de Si. La température critique de S2 est inférieure à celle de Si. La température critique de Zt est intermédiaire entre celles de S1 et de S2. Ces propriétés peuvent être obtenues grâce à des compositions chimiques très légèrement différentes de S1 et de S2. Par conséquent, à la température de fonctionnement du dispositif, la couche S1 est supraconductrice et la couche S2 ne l'est pas. La couche Zt est partiellement supraconductrice (certains de ses cristaux le sont, d'autres non, par exemple). Le classique cryostat de refroidissement du supraconducteur n'est pas représenté dans la figure 2. Un courant très important d'électrons parcourt donc le supraconducteur de bas en haut, de la mince électrode conductrice e- à la mince électrode conductrice e+, et ces électrons sont soumis à une très forte accélération quelque part au cours de leur trajet, du fait du champ électrique. Le courant électronique varie donc dans le temps pendant la décharge du condensateur C. L'emploi d'un supraconducteur porté à la température adéquate est indispensable, pour que la résistance interne du dispositif soit quasi nulle. Sinon, un champ électrique apparaîtrait au sein du matériau conducteur et ce champ électrique agirait sur les protons des atomes, lesquels produiraient aussi un flux d'Universons d'anisotropie opposée, ce qui annulerait l'accélération attendue. La couche non supraconductrice S2 émet donc deux flux d'Universons d'anisotropies égales et opposées, l'un est dû à l'accélération des électrons, l'autre est dû à l'accélération des protons. Le flux d'Universons dû aux électrons est émis par S2 dans la direction D de la figure 2, c'est-à-dire vers Si. Dans un supraconducteur parfait, la résistance électrique est strictement nulle, donc le passage d'un intense courant d'électrons ne crée aucune tension aux bornes du supraconducteur, et par conséquent le champ électrique y est strictement nul.. C'est ce qui se passe dans la couche Si du dispositif. Dans ces conditions, les protons du supraconducteur S, ne sont pas accélérés par le champ et ils ne produisent donc aucun flux anisotrope d'Universons en sens inverse du flux émis par les électrons. Mais cette propriété à son revers : si dans le supraconducteur parfait le 5 champ électrique est nul, les électrons ne sont donc pas non plus accélérés et ils n'émettent pas non plus de flux anisotrope d'Universons. Les phénomènes qui se produisent dans la zone de transition Zt sont progressivement intermédiaires entre ceux d'un conducteur et ceux d'un supraconducteur. Mais, macroscopiquement, cette zone ne possède pas une io résistance électrique nulle, donc elle est l'objet d'un champ électrique et certains électrons y sont accélérés. Un flux anisotrope d'Universons, dû aux électrons accélérés, est donc émis par Zt dans la direction c de la figure 2, c'est-à-dire vers Si. Ainsi, la zone supraconductrice S, est traversée à la fois par un intense 15 courant d'électrons et par un flux anisotrope d'Universons très concentré, dans la direction Il). Les électrons sont donc accélérés fortement, au sein de S, non pas par un champ électrique, mais par le flux orienté d'Universons créé un peu par S2 mais surtout par la zone de transition Zt. Ainsi, bien que le champ électrique soit nul à 20 l'intérieur de la couche SI les électrons y sont quand même très fortement accélérés. Il faut bien comprendre qu'un phénomène statistique quantique aléatoire se produit dans la zone de transition Zt où certains cristaux sont supraconducteurs et d'autres pas. Donc les sauts effectués par les électrons 25 correspondent à une accélération macroscopiquement non nulle tandis que celle des protons, statistiquement orientée dans toutes les directions est macroscopiquement nulle. Les électrons ayant une masse propre, comme toutes les particules de matière possédant une masse, ils capturent et réémettent les Universons du flux 30 naturel de manière anisotrope quand ils sont accélérés. Ainsi, il existe un flux anisotrope D d'Universons très concentré, et très intense, généralement moins dispersif qu'un faisceau laser, dans la direction de l'accélération des électrons. Ce flux (I) est évidemment pulsé au rythme des décharges successives du condensateur. Le dispositif de la figure 2 est donc auto propulseur. La poussée de 5 propulsion se manifeste dans la direction opposée à (D. En outre, toute masse située dans l'axe exact du flux anisotrope (I) reçoit une accélération de poussée, analogue à l'accélération de gravitation, de la part de ce flux. Et cette accélération est observable même à très grande distance parce que 10 la dispersion angulaire du flux est très petite. Elle dépend étroitement de l'accélération des électrons, ce qui peut conduire à un grand nombre de variantes possibles de l'appareil selon ce même principe. L'accélération obtenue (démontrée expérimentalement) présente ainsi tous les caractères de l'interaction gravitationnelle, c'est-à-dire qu'elle est de 15 portée infinie, indépendante de la nature des matériaux, insensible aux obstacles quels qu'ils soient, et ne produit aucun autre effet qu'une poussée de la matière. Selon la taille, la forme et la structure interne des matériaux supraconducteurs utilisés dans le dispositif de ce type, et selon l'intensité du courant et la durée de décharge, le faisceau anisotrope ( d'Universons émis est 20 plus ou moins concentré et intense, et il est possible de moduler le flux anisotrope d'Universons en intensité, en durée et en orientation, donc de même pour l'accélération de poussée. Avant son refroidissement à la température critique, dans certains de ces dispositifs, le supraconducteur peut être soumis à un champ magnétique obtenu 25 au moyen d'un solénoïde ou d'aimants, ce qui confère au dispositif, donc au flux d'Universons créé, des propriétés particulières d'intensité et de dispersion. Le dispositif peut être utilisé pour des communications à très grande distance (car il s'agit là d'ondes gravitationnelles). Le dispositif utilisant un supraconducteur peut être miniaturisé, pour 30 manipuler à distance de très petites masses sans aucun contact, comme cela est indispensable, par exemple, en exploration intra corporelle ou chirurgie fine, ou dans les travaux de biologie moléculaire, de nano technologies, etc. Mais le dispositif peut aussi être réalisé en très grande taille, utiliser une paroi froide tapissée de modules supraconducteurs, pour propulser un véhicule 5 par exemple. On peut aussi utiliser des dispositifs de concentration ou de déviation des électrons au moyen de champs électromagnétiques afin de concentrer ou de déplacer le flux artificiel d'Universons responsable de la poussée recherchée. Exemple de variante du premier mode de réalisation où l'accélération io des électrons est périodique : La méthode d'accélération des électrons dans les couches supraconductrices doit être telle que leur vitesse soit variable au cours du temps pour que le flux d'Universons se manifeste. Ainsi, une accélération des électrons obtenue au moyen d'un champ électromagnétique à haute fréquence, selon le 15 procédé schématisé dans la figure 3, est en mesure de procurer une accélération proportionnelle au carré de la fréquence d'excitation, donc une poussée ayant cette propriété. Dans les dispositifs de ce type, un générateur de fort courant alternatif G est relié aux électrodes e du matériau supraconducteur complexe SI + S2 + Zt 20 refroidi au-dessous de la température critique de SI (le cryostat de refroidissement n'est pas non plus représenté dans la figure 3). Le flux anisotrope d'Universons résultant 1 est alternativement dirigé dans un sens et dans l'autre au seuil de la couche Zt, mais l'amplification du flux par la couche SI est unidirectionnelle. En conséquence le flux exerce une poussée 25 non nulle sur l'appareil lui-même, et il peut évidemment exercer une poussée à distance sur la matière. Dans ces types de dispositifs, le supraconducteur est souvent alimenté par induction, en raison de l'impédance extrêmement basse de la charge, le secondaire étant le matériau. L'intérêt de ce dispositif est de pouvoir obtenir un flux d'Universons dont l'intensité est commandée par la fréquence du générateur en plus de son courant de sortie. En fait, si l'on imagine les électrons traversant alternativement la zone de 5 transition Zt, on est ramené conceptuellement au cas de la figure 1, avec une accélération non symétrique des protons par le champ électrique. Toutes les variantes des dispositifs accélérant des électrons dans un supraconducteur du type précité ou d'un type analogue font partie de l'invention à partir du moment où leur finalité est de créer ou amplifier un flux d'énergie 10 accélérant la matière et/ou propulsant le dispositif lui même. Un exemple de matériau supraconducteur particulier susceptible d'être utilisé sera décrit plus loin. Variante à effet Josephson : Dans le dispositif de la figure 2, on peut remplacer la couche de transition 15 Zt par une couche isolante extrêmement mince, qui se trouve donc ainsi placée entre deux matériaux supraconducteurs. Ce dispositif se présente alors comme une jonction Josephson. Le champ électrique E est alors concentré dans la couche isolante. Des électrons franchissent néanmoins cette barrière isolante par effet tunnel et ils sont 20 fortement accélérés. La couche supraconductrice SI joue alors le rôle d'amplificateur. Cette variante fait partie de l'invention si elle est optimisée pour émettre un flux propulsif maximal, ce qui n'est pas la manière habituelle d'utiliser de telles jonctions. Cascade de dispositifs avec émetteurs et amplificateurs de flux 25 d'Universons : Dans le dispositif décrit précédemment, par exemple celui qui utilise un champ électrique de direction fixe, illustré par la figure 2, la couche supraconductrice SI joue le rôle d'amplificateur de flux d'Universons. En effet, les électrons libres qui se déplacent au sein de cette couche sont irradiés par les 30 bouffées de flux d'Universons émanant de la zone de transition Zt, et ces bouffées d'Universons accélèrent les électrons en les poussant très fortement dans la direction du flux. Sur ce principe, il est possible de réaliser un dispositif amplificateur de flux d'Universons basé sur le schéma de la figure 4. Cet amplificateur ressemble au dispositif émetteur de la figure 2, mais le supraconducteur S ne comporte pas de couches particulières. Il est donc aussi parfait que possible et il est porté à une température inférieure à sa température critique. Le classique cryostat de refroidissement du supraconducteur n'est pas représenté dans la figure 4. Dans un tel amplificateur, un flux concentré d'Universons entrant 11)1 est amplifié et sort de l'appareil sous la forme du flux D2 de même direction que le flux entrant, mais d'intensité très supérieure. Bien évidemment les bouffées de 11)1 et l'alimentation pulsée de l'amplificateur doivent être parfaitement synchronisées, en tenant compte du temps d'arrivée du flux incident et d'établissement du courant dans le supraconducteur parfait S. Il est possible de réaliser une cascade d'amplificateurs synchrones pour obtenir un flux propulsif aussi intense que nécessaire. On peut aussi utiliser la version amplificatrice du dispositif avec un émetteur de flux anisotrope d'Universons alternatif, du type présenté dans la figure 3. Les émetteurs et les cascades peuvent aussi être montés à l'extrémité de bras tournants de manière à couvrir toutes les applications des moteurs rotatifs. Bien évidemment, l'amplificateur de flux anisotrope d'Universons, qui n'est qu'une des variantes de l'invention, peut être utilisé seul ou en cascade avec tout autre type d'émetteur de flux propulsif. Dispositif générateur d'énergie électrique à distance : L'amplificateur de flux schématisé dans la figure 4 est totalement réversible. C'est-à-dire que si l'on n'alimente pas l'appareil, la traversée du supraconducteur par le flux anisotrope d'Universons entrant se traduit par la création d'un courant électrique, par accélération des électrons libres. Bien évidemment, dans ce mode de fonctionnement, le flux entrant n'est pas amplifié, donc le flux de sortie est le même que le flux d'entrée, et c'est le flux isotrope naturel d'Universons qui fournit l'énergie aux électrons. Ce dispositif n'est en rien différent du précédent, il fait donc partie de l'invention. D'ailleurs, on peut utiliser ce générateur de manière simplifiée, selon le schéma de la figure 10, où le condensateur et l'inverseur ont été supprimés. A noter que la génération d'énergie électrique inverse les polarités par rapport à la version amplificatrice. Le cryostat de refroidissement du supraconducteur n'est pas représenté dans la figure 10. Description détaillée de l'émetteur : io Les matériaux supraconducteurs à haute température ont été inventés en 1986 par J.G- Berdnorz et K.A. Müller (prix Nobel 1987), sur la base de céramiques LaBaCuO dont la température de transition est inférieure à 100 Kelvin. Plus tard, l'emploi de l'Yttrium à la place du Lanthane a été préconisé. D'autres matériaux supraconducteurs ont ensuite vu le jour, dont la plupart 15 peuvent être utilisés dans les dispositifs décrits ici. C'est avec ce type de matériau céramique que des dispositifs à supraconducteurs décrits précédemment peuvent être réalisés, niais évidemment d'autres matériaux peuvent convenir. La description qui est faite ici du matériau supraconducteur éventuellement utilisable dans les diverses variantes des émetteurs et 20 amplificateurs de premier type, cités en exemple dans les figures 2, 3 et 4, permet de comprendre le type de technologie à mettre en oeuvre dans le dispositif de l'invention, ainsi que les précautions particulières imposées par l'invention. Le matériau supraconducteur à utiliser dans le dispositif du premier mode de réalisation est généralement (mais pas toujours, par exemple quand on désire 25 réaliser un amplificateur) un assemblage intime, en couches, de matériau supraconducteur et de matériau conducteur ordinaire de même structure. On utilise donc en général deux couches séparées par une zone de transition. Dans l'état actuel de la technique des matériaux supraconducteurs, on a intérêt à employer un supraconducteur à haute température de façon à 30 obtenir la température critique sous un courant élevé avec un cryostat contenant de l'azote liquide. Mais un fonctionnement à forte densité de courant nécessite souvent l'emploi de l'hélium liquide, ou du moins de ses vapeurs. Le cryostat, classique, n'est pas décrit ici, mais évidemment il est indispensable et son isolation et sa régulation doivent être très soignées. Une céramique frittée constituée d'Yttrium, de Baryum, de Cuivre et d'Oxygène, tel que YBa2Cu3O7_y (désigné par la suite Y123) constitue un exemple de supraconducteur utilisable. Le mélange peut comporter des traces de Ce et Ag lui conférant dies propriétés intéressantes pour certaines applications. La couche de matériau conducteur de structure voisine est, quand elle est utilisée, généralement composée des mêmes éléments auxquels on ajoute des traces de terres rares (Tr) selon la formule classique : Yl_XTrXBa2Cu3O7_,,. Les terres rares utilisées sont Ce, Pr, Sm, Pm, Tb, etc. La couche de transition, indispensable pour réaliser un émetteur de flux anisotrope d'Universons est souvent simplement un mélange progressif des deux matériaux précédents, ou bien résulte d'un traitement thermique approprié. La réalisation de ce type de matériau fait par exemple appel à la procédure suivante, décrite à titre d'information, dans des conditions très strictes de température, de vitesse de croissance et de décroissance de la température, ainsi que de pureté des matériaux : On part de poudres moulues très finement (environ un micron) d'oxyde 20 d'Yttrium, d'oxyde cuprique, et de carbonate de Baryum (Y2O3, CuO et BaCO3). Les proportions en masse qui sont nécessaires sont les suivantes : Oxyde d'Yttrium, Y2O3 = 15,13 % Oxyde cuprique, CuO = 31,98 % Carbonate de Baryum, BaCO3 = 52.89 % 25 Ces matériaux doivent être très purs, leur broyage et leur manipulation ultérieure ne doivent pas apporter de polluants de quelque nature que ce soit, ce point est très critique. Ensuite le procédé comporte les étapes de mélange, de calcination, de premier recuit sous oxygène, de broyage et pressage, enfin de recuit fmal sous 30 oxygène, éventuellement réitéré. Donc en premier lieu on mélange de manière très homogène les poudres précédentes dans un solvant volatile, tel l'alcool pur, pendant 2 ou 3 heures avant de sécher le mélange. Des précautions particulières doivent tenir compte de la toxicité du 5 carbonate de Baryum pour le personnel. Certains utilisateurs mélangent les poudres à sec, mais les résultats sont aléatoires. La calcination à l'air du mélange se fait au four, pendant 20 à 24 heures à une température de 930 - 970 C (il est préférable de calciner à 950 C). On utilise un moule d'alumine ou de porcelaine pour contenir le mélange homogène de 10 poudres. Dans une autre méthode de calcination, la poudre mélangée est placée dans un four à induction, pour un traitement thermique à 830 C pendant 8 heures, sous une atmosphère d'oxygène à faible pression (2 à 4 millibars). Il s'agit là du protocole décrit par Balachandan (1989) ou par Lindemer (1991). 15 Dans les deux cas, il s'agit d'obtenir la structure de base YBa2Cu3O6.5 et d'éliminer l'oxyde de carbone lié au Baryum. Au cours de l'étape suivante, de recuit sous atmosphère d'oxygène, le bloc poreux et dense, gris sombre uniforme, de YBa2Cu3OX ainsi obtenu est tout d'abord moulu très finement, puis placé dans un moule en alumine et chauffé au 20 four jusqu'à 500 C, température à laquelle commence le faible débit d'oxygène dans le four. Puis la température est progressivement augmentée jusqu'à 925 / 975 C, où elle demeure pendant 18 heures. Une température supérieure à 1050 C peut détruire le matériau. 25 Le refroidissement doit être très lent, pas plus de 100 C par heure jusqu'à 400 C où le débit d'oxygène est stoppé. Ensuite la décroissance de température ne doit pas dépasser 200 C par heure. Le refroidissement complet demande donc au minimum 7,5 heures et l'emploi d'un four conçu à cet effet et bien régulé en température est préférable. 30 Dans une autre procédure de l'étape de premier recuit sous atmosphère d'oxygène, le bloc poreux et dense, gris sombre uniforme, de YBa2Cu3O,, obtenu au cours de la calcination, est broyé finement et pressé en boulettes sous faible pression, puis les boulettes sont chauffées dans l'air à 1050 C avec une très lente montée en température pendant 10 heures. On refroidit ensuite lentement les boulettes pour atteindre 1010 C en 4 heures, puis on refroidit encore jusqu'à 960 C, la descente en température s'étalant sur 25 heures. Ensuite on refroidit jusqu'à la température ambiante en 10 heures. Il s'agit là de la procédure MTG décrite par Murahami (1992) ou par Narki (2000). Les boulettes (ou la poudre plus ou moins agglomérée) obtenues sont ensuite broyées au moulin à billes ou au mortier avec un pilon, et des tamis Io permettent de ne retenir que les grains de moins de 30 microns pour la suite. Il est tout particulièrement crucial de ne pas introduire d'impuretés dans la poudre au cours de ce processus, en particulier des traces de matériau magnétique provenant du moulin, du pilon, ou des tamis. Si la poudre ainsi obtenue possède encore des grains de couleur verte, un 15 nouveau recuit sous oxygène est indispensable, selon la même procédure. On procède de même, mais séparément, pour les deux types de matériaux, le supraconducteur YBa2Cu3O7_,. et le conducteur Y,_XTrXBa2Cu3O7_ que l'on obtient chacun sous forme de poudre par conséquent. Le matériau conducteur, qui contient des traces de terres rares, est réalisé 20 selon plusieurs proportions de ces traces, de façon à obtenir la zone de transition la plus favorable. On procède alors au pressage à froid des couches dans un moule. Chaque poudre est mélangée à un liant (par exemple alcool de polyvinyle ou même eau distillée). On place tout d'abord la couche de poudre conductrice liée 25 Y,_XTrXBa2Cu3O7_,, au fond du moule, sur une épaisseur de l'ordre de 30% environ si l'on désire une couche conductrice de même structure, puis on presse modérément. Et par dessus, on place la ou les couches (très minces) de poudre Y1_XTrXBa2Cu3O7_,, supraconductrice liée, éventuellement en couches successives 30 de contenu x décroissant en terres rares. C'est ce qui constituera la couche de transition émettrice finale. Et enfin, par dessus, on place la couche de poudre YBa2Cu3O7_y supraconductrice liée, occupant environ 70% en masse du total, sur l'épaisseur totale désirée. Le diamètre du moule et l'épaisseur du supraconducteur détermineront le flux de poussée à obtenir. L'ensemble est ensuite fortement pressé (sous 50 MPa au minimum). Il faut ensuite démouler la galette pour procéder à son recuit. Certains expérimentateurs utilisent un moule en alumine et ne pressent pas la poudre.. mais assurent son tassement par des vibrations sous gravité. Il faut alors procéder au recuit dans le moule qui risque d'adhérer au matériau supraconducteur. On procède ensuite au recuit final sous oxygène de la galette. On a souvent intérêt à ensemencer la face supérieure (supraconductrice) du pain pressé avec des cristaux de Sm123 obtenus préalablement, ayant une taille de l'ordre d'un millimètre cube, et espacés tous les 15 mm environ, de façon à faciliter l'amorce de la cristallisation. Ces graines cubiques sont obtenues par le procédé de nucléation et croissance lente décrit par Todt (1997) ou Chan-Joog-Kim (2000). L'ensemble est soumis à un traitement thermique dit OCMTG (afin d'obtenir une structure cristalline orientée), sous une atmosphère à 1% d'oxygène. (2e traitement provoque la croissance des cristaux du supraconducteur par fusion isotherme à la température où la croissance est isotrope. Cette procédure (fort délicate) permet d'obtenir la texture requise en 7 heures environ au lieu des 65 heures requises sous refroidissement très lent. La croissance cristalline doit être surveillée minutieusement de manière à ne pas atteindre la couche de transition, car cela serait susceptible de détruire les propriétés émettrices d'Universons du matériau, par interaction entre les deux couches. Une procédure plus simple de recuit final est employée par certains utilisateurs : L'échantillon de poudre pressé ou tassé est chauffé entre 950 et 1000 C pendant 18 heures, la température de 1000 C est préférable à condition d'utiliser un four bien régulé en température. Au delà de 1000 C, il y a risque de destruction du matériau (et de collage au moule en alumine). Mais en deçà de 950 C, la céramique présente des criques néfastes. Dans tous ces traitements, le refroidissement très lent se fait sous atmosphère saturée d'oxygène, particulièrement entre 900 C et 300 C. La vitesse de refroidissement doit être contrôlée et ne pas dépasser 100 C par heure, tout particulièrement entre 750 et 400 C. Un refroidissement encore plus lent sous oxygène est préférable dans cette plage de température. Dans tous ces traitements, la vitesse de montée en température ne doit pas dépasser 300 C par heure, mais une croissance de 150 C par heure est préférable. L'oxygène ne doit pas apporter d'impuretés. Maintenir le four sous atmosphère saturée d'oxygène est crucial. Mais si le four est étanche, un débit d'oxygène de quelques millilitres par minute peut être suffisant. Il est possible de répéter plusieurs fois l'ensemble de l'opération finale de recuit sous oxygène, cela améliore généralement lespropriétés supraconductrices de la céramique. Il est possible d'éviter l'opération thermique délicate de cristallisation orientée (OCMTG) pour le matériau supraconducteur, susceptible d'amener des défauts (criques) par les contraintes mécaniques imposées aux blocs de grande taille (supérieure à 100 mm de diamètre). Cela en utilisant, à la suite du broyage des boulettes pour réaliser le frittage de la céramique, un mélange de grains plus gros : environ 55% de grains de 0,4 à 0,5 mm de taille caractéristique, environ 30% de grains de 0,1 mm et le reste étant une poudre de moins de 20 microns. Après mélange, séchage et mise en place des deux couches dans un moule comme explicité précédemment, on presse la poudre sous 120 MPa et on la chauffe à 930 C sous oxygène pendant 12 heures, puis on la refroidit très lentement jusqu'à la température ambiante. Le matériau obtenu par ce procédé simplifié présente des caractéristiques un peu moins intéressantes, mais il est exempt de criques, ce qui est très important car, en cas de présence de criques, le fonctionnement n'est généralement pas possible. Le bloc est ensuite usiné aux outils de diamant car la céramique obtenue est très dure. On commence par enlever la couche de Sm123 sur une épaisseur de 0,3 mm du côté de la couche externe du supraconducteur. La réalisation d'émetteurs et d'amplificateurs tapissant une paroi 5 (mosaïque) s'obtient par découpage de bâtonnets de matériau qui sont ensuite appariés selon leurs caractéristiques. La procédure se termine par la détermination des caractéristiques du supraconducteur obtenu. Le matériau final est assez sensible à l'humidité, il doit donc être conservé 10 en milieu très sec. Emploi d'un champ magnétique piégé dans le matériau : On ignore encore les causes précises de la supraconductivité de tels matériaux, mais il est très clair que sans supraconductivité adéquate, il n'y a aucune émission de flux anisotrope d'Universons. En effet, il faut que la 15 circulation d'un courant très important d'électrons ne se traduise pas par l'existence d'un fort champ électrique dans les cristaux, sinon le déplacement des protons atomiques induit par ce champ annulerait l'émission anisotrope d'Universons. Il semble que l'adjonction d'un champ magnétique puissant, piégé dans le 20 supraconducteur (donc mis en place avant son refroidissement complet), soit en mesure d'accroître le flux anisotrope d'Universons émis (sans doute en permettant d'accélérer davantage les électrons). Ce champ peut être obtenu au moyen d'un petit solénoïde dont l'axe est celui du courant électronique, mais un aimant permanent au néodyme peut parfaitement convenir. 25 Alimentation électrique de l'émetteur à supraconducteur : Pour que le matériau supraconducteur (par exemple le matériau Y123 défini précédemment) émette un flux anisotrope d'Universons par sa face supraconductrice, il convient de refroidir le matériau très en dessous de sa température critique sous courant élevé (en général vers 70 à 80 K). On utilise 30 généralement l'azote liquéfié et l'hélium liquéfié, et leurs vapeurs, pour assurer la mise en température et le maintien de cette température en fonctionnement à forte puissance. Les émetteurs de faible puissance peuvent toutefois généralement fonctionner à partir de 93 K. L'évolution attendue de la technologie dies supraconducteurs permettra sans doute d'élever la température de fonctionnement. Il faut ensuite, dès la température correcte établie, faire circuler des électrons à vitesse variable (avec une très forte accélération) dans la direction perpendiculaire à la face supraconductrice de sortie du flux anisotrope d'Universons. La circulation des électrons peut être assurée par des électrodes to métalliques soudées (par exemple à l'Indium) sur les faces du bloc de matériau Y123, en appliquant une différence de potentiel entre ces électrodes, jusqu'à obtenir une densité de courant de l'ordre de 10 000 A / cm2 de supraconducteur. Si la différence de potentiel est continue, la face supraconductrice de sortie du flux propulseur doit être positive et l'appareil fonctionne alors par 15 impulsions répétitives. Dans ce cas on utilise généralement la décharge répétée de condensateurs pour alimenter le dispositif, comme dans l'exemple de la figure 2. Dans cet exemple, le dispositif est d'ailleurs auto propulsif, les impulsions de flux d'Universons sortant par la face positive supraconductrice, et la poussée de 20 propulsion s'exerçant en sens opposé. Mais on peut aussi accélérer les électrons dans le supraconducteur en utilisant une tension alternative de fréquence élevée, au moyen d'un générateur de forte puissance et de très basse impédance relié aux électrodes, ou bien procéder par induction, ce qui est préférable, mais pas toujours simple à 25 implémenter. Dans ce cas particulier, l'accélération des électrons est alternative, avec un maximum proportionnel au carré de la fréquence du courant d'électrons. Alors l'intensité du flux anisotrope alternatif d'Universons est également proportionnelle au carré de la fréquence du courant d'électrons. Cependant le 30 flux anisotrope d'Universons n'est amplifié que dans une seule direction par la couche du bloc de matériau supraconducteur S1i et peut donc agir dans une seule direction, à distance. L'effet propulsif existe également sur le dispositif émetteur lui-même puisque les impulsions sont unidirectionnelles. C'est le type d'application envisagée qui dicte en fait la façon la plus appropriée d'accélérer les électrons dans le supraconducteur, selon les 5 performances de poussée nécessaires. Les dispositifs alimentés en courant alternatif sont conçus de façon à tenir compte de la pénétration limitée des champs dans le matériau supraconducteur. C'est pourquoi ce type de dispositif utilise avantageusement une mosaïque de bâtonnets de supraconducteur à trois couches découpés dans un même matériau. 10 Bien que très spécifique, l'alimentation des émetteurs à supraconducteurs utilise des procédés classiques connus des électroniciens, donc cette alimentation ne sera pas décrite ici, de même que le système électronique d'alimentation pulsée (interrupteur schématisé sur la figure 2). Mosaïques, concentrateurs et disperseurs, pour de fortes accélérations : 15 Les dispositifs émetteurs / propulseurs ou bien les cascades comportant des amplificateurs peuvent être miniaturisés, associés en parallèle, synchronisés, et modulés en puissance d'émission. Cela afin par exemple de tapisser la paroi d'un véhicule et ainsi obtenir un système de propulsion nouveau, réglable, dont le flux anisotrope de sortie ne représente pas un risque pour les organismes 20 humains ou l'environnement, parce que la poussée par unité de surface reste alors très faible. Prenons un exemple basé sur un type d'émetteurs / amplificateurs à supraconducteur agencés en mosaïque selon le schéma des figures 6 ou 7 ou 8. Nous supposons dans cet exemple qu'une surface d'un mètre carré est tapissée 25 de modules émetteurs à supraconducteur multicouches d'un centimètre carré chacun. Ces figures montrent des modules M, associés à un cryostat CRY et un générateur G, ainsi qu'à une isolation thermique IT. Les mosaïques illustrées à titre d'exemple dans ces figures 6, 7 et 8 présentent toutes les grands avantages d'être compactes et de pouvoir être très 30 bien isolées thermiquement. Dans ces conditions, le refroidissement des modules de supraconducteur multicouches peut être obtenu avec une consommation faible d'azote liquide circulant, particulièrement dans les applications où les modules ne sont pas excités à forte puissance électrique, ce qui est généralement le cas (comme on va le voir). Dès lors, l'emploi de telles mosaïques est envisageable dans la plupart des conditions opérationnelles. Des émetteurs à supraconducteur multicouches d'un centimètre carré, alimentés en courant alternatif, loin des conditions de fonctionnement optimales, ont démontré expérimentalement qu'ils peuvent émettre un flux anisotrope io d'Universons d'une intensité telle que des objets matériels placés dans ce flux font l'objet d'une accélération permanente de 5.10-3 m / s2, et que des conditions de fonctionnement un peu améliorées procurent une accélération expérimentale 40 fois supérieure. Ce sont donc là des minima acquis par cette technologie. La poussée exercée par chaque module est donc une accélération de 15 l'ordre de 0,05 % de l'accélération de la pesanteur. Une telle accélération est absolument sans conséquence sur les organismes humains, car elle est équivalente au changement de pesanteur perçu en s'élevant en avion de 1600 mètres. Elle est également sans conséquence sur l'environnement. Et une poussée 40 fois supérieure est également sans conséquences. 20 Or il est possible d'assembler en mosaïque dix mille modules identiques par mètre carré, ce qui procure évidemment une accélération de 50 m / s2 soit 5 fois l'accélération de la pesanteur. Mais si ces modules sont employés dans des conditions plus optimales, l'accélération démontrée expérimentalement atteint 200 fois l'accélération de la 25 pesanteur. On comprend alors qu'une telle poussée fortement concentrée dans une très petite zone, par exemple au moyen d'une mosaïque parabolique telle que schématisée dans l'exemple de la figure 7, soit en mesure de permettre de très nombreuses applications nouvelles. 30 De telles associations de dispositifs émetteurs de flux anisotrope d'Universons en mosaïque concentratrice, de surface bien moindre qu'un mètre carré, sont donc déjà en mesure de s'appliquer à tous les domaines susceptibles de recourir à des manipulations ou explorations sans contact en tous genres, allant, pour simple exemple : de la chirurgie non invasive, voire foetale, à l'odontostomatologie, aux micro manipulations ou explorations industrielles de tous types, en biologie, dans les milieux contaminants, en nano technologies, et même pour des travaux archéologiques minutieux. Pour la propulsion de véhicules, on a plutôt intérêt à adopter une mosaïque dispersive du type présenté sur la figure 8, afin de ne pas créer de gêne dans l'environnement. Cette modalité n'a cependant pas de répercussion to négative sur l'accélération de propulsion elle-même. En effet, en se référant à l'exemple minimal précédent : si un véhicule comporte une paroi inférieure circulaire de dix mètres de diamètre, de forme convexe, et si cette paroi est entièrement tapissée de modules d'un centimètre carré, comme dans l'exemple précédent, alors la poussée de propulsion pourra atteindre 78 fois celle procurée 15 par un mètre carré de mosaïque, soit au total 400 fois l'accélération de la pesanteur. Ces extrapolations sont basées sur la théorie. Mais bien évidemment, les résultats expérimentaux se sont limités à des accélérations et des masses bien plus faibles. 20 Si l'effet observé n'était qu'une force et non une accélération constante, ce qui serait très pessimiste et non conforme à la théorie et aux vérifications faites, le véhicule de l'exemple précédent procurerait néanmoins une accélération de 1 g (vol stationnaire) pour une masse de 150 kg environ, ce qui est déjà tout à fait remarquable. 25 En nous fiant à l'extrapolation de la théorie, pour ce qui concerne les applications de propulsion de véhicules terrestres, il n'est pas nécessaire de faire fonctionner les modules de la mosaïque à grande puissance pour obtenir une poussée suffisante, et il n'est pas non plus nécessaire d'utiliser des mosaïques de très grande surface. Par exemple, pour réaliser un hélicoptère sans rotor, 30 silencieux, et sans effet observable sur l'environnement, la théorie prédit qu'un quart de mètre carré de mosaïque suffit théoriquement au vol stationnaire. Ces quelques exemples révèlent donc les capacités des mosaïques de dispositifs émettant un flux anisotrope d'Universons. En effet, l'accélération expérimentale minimale de 5.10-3 m / s2 observée sur une masse de 18,5 grammes, pour un seul module, correspond à un flux anisotrope d'Universons (ID qui est tel que l'accélération A d'une masse M est égale à : A=DEu/Mc (16) Et puisque nous savons que A = 5.10-3 m / s2 et que M = 18,5 grammes, nous en déduisons que des conditions de fonctionnement loin d'être optimales lo permettent cependant l'émission d'un flux anisotrope : = 3,33.1024 Universons par seconde et par centimètre carré. Ce résultat n'a rien de surprenant, car la théorie des Universons démontre qu'un simple électron échange environ 1,7.1020 Universons par seconde avec le flux naturel. Or un courant électrique d'un ampère correspond à 6,25.1018 15 électrons par seconde. Par conséquent l'invention comporte une potentialité de croissance en puissance considérable, par rapport aux premiers résultats expérimentaux. La figure 9 présente le schéma en coupe d'un exemple de module émetteur compact à supraconducteur tri couche, destiné à de telles mosaïques, 20 où le condensateur COND est enroulé autour du bâtonnet supraconducteur S et l'interrupteur remplacé par un thyristor THY intégré. Une semelle cuivre SC est avantageusement associée à cet agencement. Une autre variante non représentée utilise un condensateur placé au-dessus du thyristor afin de réduire la section de chaque module et assurer un flux 25 émis plus intense. Second mode de réalisation : Un autre exemple type de dispositif de création d'une accélération de poussée par un flux anisotrope d'Universons utilise l'accélération de particules de masse supérieure à celle des électrons, par exemple des protons (atomes 30 d'hydrogène ionisé), ou même des ions positifs ou négatifs beaucoup plus massifs encore. Le principe de fonctionnement de ce second type d'appareil est analogue au précédent, à savoir que l'on y accélère des particules chargées au moyen de champs électromagnétiques. Dans la mesure où la charge des particules accélérées est plus grande que celle des électrons, et où le parcours des particules dans le vide partiel est plus long que celui des électrons dans le supraconducteur, ce dispositif, représenté sur la figure 5, est en principe capable de fournir une accélération de poussée et un flux anisotrope 1 bien supérieurs à ceux de l'appareil à électrons de type précédent. Dans l'exemple de la figure 5, on accélère donc des ions négatifs au io moyen de décharges périodiques au sein d'un gaz raréfié confiné dans une enceinte non conductrice étanche. Un dispositif accélérant des ions positifs peut aussi être réalisé sur le même principe. Un générateur de tension continue très élevée G alimente périodiquement 15 la cuve à décharge. Il se produit donc une avalanche d'ions négatifs entre l'émetteur négatif e et le collecteur positif c. Divers moyens classiques peuvent être utilisés pour faciliter l'ionisation au niveau de :l'émetteur et pour capturer les électrons arrachés aux atomes du gaz dans le cas où l'on accélère des ions positifs, tels que des électrodes d'amorçage, 20 un flux de particules émises par un radioélément, un bombardement électronique, etc. On peut également utiliser le dispositif pulsé du précédent mode de réalisation, avec supraconducteur, placé à l'intérieur ou à l'extérieur de la cuve pour renforcer la décharge, à condition de veiller à bien aligner les flux 25 anisotropes d'Universons émis, et à créer un flux de même sens synchronisé. La cuve à décharge constitue, elle aussi, un amplificateur de flux anisotrope d'un ou plusieurs émetteurs externes ou internes exactement synchronisés. Un supraconducteur à trois couches, comme décrit précédemment, peut 30 d'ailleurs constituer un émetteur d'électrons et d'Universons pour accélérer des ions négatifs. Dans la plupart des cas, la cuve à décharge doit comporter des électrodes internes ou mieux encore un ou des solénoïdes externes B conçus de manière à concentrer la décharge d'ions et à rendre reproductible sa trajectoire. Le flux anisotrope d''Universons ainsi créé possède en effet le diamètre du faisceau d'ions, comme cela est démontré dans la théorie des Universons. De la même manière que précédemment, un flux artificiel concentré d'Universons est en effet émis par les particules chargées accélérées, dans l'axe exact de leur accélération, du côté du collecteur d'ions. Ce flux est capable d'accélérer toute matière, y compris l'appareil lui-même, ce qui peut être utilisé io en mosaïque pour accélérer un véhicule par exemple. Ce type d'appareil, selon sa taille, sa puissance et sa fréquence de fonctionnement, peut être adapté à tous les types d'applications nécessitant une accélération de poussée plus importante que le modèle utilisant l'accélération d'électrons. La nature du gaz ionisé pour produire la très forte décharge permet 15 aussi d'accroître l'intensité du flux propulsif. Un avantage de ce second mode de réalisation est de ne pas nécessiter de refroidissement cryogénique si un dispositif à supraconducteur ne lui est pas associé. La chambre à décharge contient un gaz aisément ionisable et de grande 20 masse atomique (par exemple de l'Argon, de la vapeur de Mercure, éventuellement de l'Hélium) à une pression de l'ordre de 1 Pa, qui dépend en fait de la dimension du faisceau d'ions et de son intensité, donc de la tension fournie par le générateur. L'ordre de grandeur du libre parcours moyen des ions accélérés doit en effet être égal à la distance séparant l'émetteur du collecteur, 25 afin que les collisions d'ions avec les atomes neutres de la cuve ne modifient pas l'accélération des ions. La chambre à décharge est conçue de façon à ce que, si l'on utilise des ions positifs, l'accélération des ions créés par la décharge ne soit pas colinéaire avec un courant électronique inverse créé par l'ionisation. 30 C'est pourquoi l'émetteur et le collecteur n'ont pas la même géométrie dans les systèmes accélérant des ions positifs ou des ions négatifs. L'ionisation est facilitée par une géométrie de l'émetteur créant un champ électrique local très intense et très concentré, par exemple au moyen de micro pointes, comme dans le schéma de la figure 5. La chambre peu être entourée d'un bobinage B refroidi, parcouru par un courant continu intense, de manière à obtenir un champ magnétique de l'ordre d'un tesla dans l'axe du faisceau ionique. L'objectif de ce champ est de garantir la concentration de la trajectoire du faisceau ionique qui vient frapper le collecteur en un point qui doit être toujours le même. En effet, les ions ayant tous la même charge se repoussent, ce qui disperse le faisceau en l'absence de champ magnétique. Il est très important que le faisceau d'ions reste extrêmement concentré. Les matériaux constituant l'émetteur et le collecteur sont choisis pour résister à de nombreuses décharges très localisées à leur surface. On cherche à obtenir un courant de plus de 10 000 A pendant 10 à 100 microsecondes à titre d'exemple. Le fonctionnement de ce dispositif nécessite des tensions très élevées. Le collecteur émet en conséquence des rayons X. Il est à noter qu'un tel dispositif a été expérimenté avec succès. Le faisceau d'Universons obtenu est unidirectionnel, dans la direction du collecteur d'ions, dans l'axe exact d'accélération des ions. Ce faisceau possède des bords nets, il est très peu dispersif. Ce dispositif peut en principe fonctionner en régime continu s'il est convenablement refroidi, mais son utilisation en régime impulsionnel est techniquement plus aisée. Dans ce cas, les tensions et champs ne sont appliqués que pendant un très bref instant et répétés régulièrement. On peut évidemment constituer une cascade d'émetteurs / amplificateurs à décharge à condition de les synchroniser exactement pour accroître l'intensité du flux total d'Universons sortant. Le dispositif a tout intérêt à être enfermé dans un enceinte absorbant les rayons X, les ondes radioélectriques, et les champs intenses, car de toute manière ces blindages sont toujours transparents pour le flux anisotrope d'Universons créé. Autres variantes : D'autres types de générateurs de flux propulsif, basés sur les mêmes principes peuvent être réalisés. Ils ont tous en commun le fait d'accélérer très fortement des particules neutres ou chargées, de plus ou moins grande masse intrinsèque. On peut par exemple imaginer d'utiliser des corps radioactifs émetteurs alpha dont le rayonnement est accéléré par des champs électromagnétiques. Des combinaisons des divers types ou variantes de générateurs et d'amplificateurs de flux sont également envisageables pour obtenir des caractéristiques de poussée combinées. Le fonctionnement par impulsions successives n'est pas obligatoire, c'est seulement un exemple. Les dispositifs analogues fonctionnant en continu, par impulsions, ou de manière alternative font partie du brevet d'invention. Tous ces dispositifs ont en commun d'accélérer (ou de freiner) fortement des particules de matière dans la direction où l'on désire exercer une accélération sur la matière extérieure, ou dans la direction opposée à l'accélération d'autopropulsion désirée. Par réaction des Universons sur les particules accélérées, le dispositif de l'invention est en effet propulsé en sens inverse du flux émis si celui-ci est unidirectionnel. Applications envisagées : L'invention induit d'innombrables applications. Elle concerne en effet la réalisation et l'utilisation de divers dispositifs techniques capables de créer, à distance et sans contact, une accélération de poussée artificielle, analogue à la gravitation. Toute masse située dans l'axe du flux anisotrope d'Universons D émis par le dispositif émetteur subit en effet une accélération de poussée, analogue à l'accélération de gravitation, de la part de ce flux. Cette accélération possède une portée quasi infinie parce que la dispersion angulaire du flux anisotrope est très faible. En outre, le flux accélérateur est totalement insensible aux obstacles matériels interposés sur son trajet, quels qu'ils soient. Et l'accélération subie par le corps irradié par le flux est indépendante de sa propre masse, exactement de la même manière que dans le cas de la gravitation. Par ailleurs, le flux anisotrope d'Universons propulse le dispositif émetteur lui-même en sens inverse de la trajectoire de sortie du flux anisotrope émis, en lui communiquant une accélération. Les applications techniques et industrielles de cette invention concernent dès lors un très grand nombre de domaines, de la propulsion et du transport, de la mécanique, des télécommunications, de l'énergie, y compris dans les secteurs spatiaux, médicaux, pharmaceutiques, domestiques, agro-alimentaires, artistiques, etc. Ces applications iront en nombre croissant, avec le perfectionnement de la technologie des émetteurs de flux anisotrope d'Universons, et le développement de nouveaux types d'émetteurs basés sur le même principe général. Elles commenceront sans doute par celles se satisfaisant d'un flux de faible puissance, pour inclure, probablement à plus long terme, celles nécessitant un flux d'Universons de puissance considérable. On peut déjà envisager en effet les quelques exemples suivants d'applications, nullement exhaustifs, et sans considération de niveau de puissance nécessaire, donc d'apparition chronologique probable. Applications dans le domaine de la propulsion et du transport : Propulsion de véhicules de toute nature : terrestres, ferroviaires, maritimes, aériens (hélicoptères sans rotor inclus), spatiaux, etc. En effet, dans la version des émetteurs de flux artificiel d'Universons continu ou bien pulsé unidirectionnel, le flux émis accélère en sens inverse de sa direction d'émission le dispositif émetteur, donc le véhicule qui le contient. Le dispositif peut créer une gravité artificielle ajustable là où cela apparaît nécessaire, par exemple au sein d'un véhicule spatial en état d'impesanteur, afin d'éviter à l'équipage les contraintes physiologiques correspondantes. L'une des caractéristiques très novatrices des véhicules propulsés par ces dispositifs est de permettre d'obtenir des accélérations considérables sans gêne pour l'équipage embarqué. En effet, cette propulsion agit au niveau de l'ensemble des particules élémentaires de la matière, aussi bien celles du véhicule que celles de l'équipage. Dans ce cas, il n'existe plus d'effet d'inertie ni de limite d'accélération supportable par les organismes humains. Cela signifie que dès que cette technologie sera mature, il sera possible à de tels véhicules d'adopter des trajectoires irréalisables avec les moyens classiques de propulsion, telles qu'arrêts brusques, virages aigus, démarrages fulgurants, etc. Les performances futures à long terme en ce qui concerne l'accélération élevée des véhicules pourront ouvrir de nouvelles perspectives spatiales, telles que des missions à vitesse relativiste, donc des missions interstellaires. Le coût des lancements spatiaux sera considérablement réduit, au point qu'il deviendra possible d'assurer des transports rentables de matériaux extraterrestres. Cela contribuera à résoudre les problèmes liés à la limitation des ressources naturelles terrestres (ressources fossiles par exemple), les planètes du système solaire étant riches de ressources diverses. Les véhicules utilisant une propulsion de ce type auront à la fois la possibilité d'avoir un comportement d'hélicoptère, d'avion, de véhicule spatial et de véhicule marin si besoin. Il est possible de créer au sol, sur Terre, avec ces dispositifs, un état local de microgravité et y permettre ainsi les applications correspondantes sans devoir aller dans l'espace. Applications dans le domaine mécanique : Le dispositif de l'invention permet de soulever des masses quelconques sans contact, à la manière d'une grue ou d'un hélicoptère, mais sans aucun câble. Le dispositif peut pousser un mobile à très grande distance de lui même, tel un véhicule de toute nature, sans que ce mobile ait à son bord aucun système de propulsion. Le flux émis est en effet insensible à tous types d'écran, y compris le globe terrestre, mais il est modulable bien sûr. Le dispositif peut faire tourner un ou des axes (afin d'obtenir un moteur rotatif) pour toutes les applications déjà identifiées ou futures dans lesquelles un moteur rotatif est nécessaire, avec cette différence que le processus objet de l'invention est exempt de tout rejet de polluants dans l'environnement. Le dispositif peut produire de l'énergie mécanique sous toutes ses formes : par exemple remplacer des vérins, creuser des puits profonds, mouvoir de lourds engins de terrassement ou agricoles sans devoir faire appel à l'adhérence de roues en milieu difficile. Le dispositif de l'invention permet la micromanipulation sans contact 1 o dans les techniques électroniques, biologiques, pharmaceutiques et les nano technologies. La réalisation de mélangeurs, de presses et d'agitateurs sans aucun contact sont des exemples d'applications importantes pour de nombreuses industries, elles ne nécessitent pas de fortes puissances, donc elles seront implémentées rapidement. 15 Applications dans le domaine des télécommunications : Avec ce dispositif, il est possible de communiquer des informations à très grande distance quels que soient les obstacles interposés. La direction de communication est extrêmement précise, et ne peut être reçue en dehors du flux émis. 20 Applications dans le domaine de l'énergie : Le dispositif peut entraîner un générateur électrique. Le dispositif peut aussi produire directement de l'électricité en déplaçant des particules chargées dans un conducteur ou un supraconducteur, ils'agit là d'une application particulièrement prometteuse de cette invention. Les dispositifs 25 de l'invention sont en effet totalement réversibles, c'est-à-dire qu'un flux anisotrope pulsé d'Universons appliqué à un supraconducteur par exemple, fournit un courant électrique très intense par conversion directe d'énergie en déplaçant les électrons pratiquement sans pertes. Par conséquent il apparaît théoriquement possible de produire de l'énergie 30 électrique au moyen de tels dispositifs, l'énergie primaire provenant du flux naturel d'Universons responsable de la gravitation. La génération d'énergie électrique peut en effet être obtenue à l'aide d'un dispositif schématisé par la figure 10, où un flux anisotrope entrant d'Universons 1 traverse un supraconducteur S, ce qui crée un déplacement des électrons libres et alimente ainsi l'utilisation U connectée aux électrodes e- et e+. Ce dispositif utilise la propriété de symétrie du phénomène d'amplification schématisé figure 4. Mais dans le générateur électrique de la figure 10, le flux anisotrope d'Universons de sortie et le flux anisotrope d'entrée sont égaux, ce qui permet de grouper de tels générateurs en cascade, afin d'accroître la puissance électrique produite autant que nécessaire, car le flux entrant n'est pas absorbé. La source primaire d'énergie est alors le flux naturel isotrope qui interagit avec les électrons pour manifester l'inertie de leur masse. On peut comprendre le fonctionnement d'un tel dispositif par analogie avec une chute d'eau entraînant une turbine et un générateur électrique, où l'énergie primaire est l'accélération constante des molécules d'eau due à la pesanteur. Pesanteur qui est un flux anisotrope constant d'Universons. Dans le supraconducteur, les électrons jouent le même rôle que les molécules d'eau de la chute, et leur déplacement est directement un courant électrique. Le cryostat, indispensable au fonctionnement du supraconducteur, n'est pas représenté dans la figure 10. Sur le plan géopolitique, cette énergie inépuisable et non polluante sera favorable au développement des états du tiers monde, et de plus elle contribuera certainement à rétablir les équilibres écologiques de la Terre, car il s'agit là d'une énergie sans déchets et sans effets pervers sur le climat. Préservation de l'environnement : L'action à distance d'un flux anisotrope d'Universons est silencieuse et non polluante, ce qui permettra de préserver l'environnement terrestre et réduire considérablement sa dégradation due à la combustion bruyante et polluante des ressources fossiles, dont l'utilisation plus judicieuse dans la chimie pourra être préservée. Mais c'est en réalité au travers de toutes les applications industrielles que la préservation de l'environnement s'améliorera. Applications dans le domaine médical et pharmaceutique : La présente invention pourra permettre la microchirurgie sans contact. Elle autorisera aussi des explorations et traitements intra corporels nouveaux non invasifs, par exemple en contribuant à déboucher des artères coronaires ou cérébrales, détruire des caillots, des calculs, des tumeurs etc., sans effets collatéraux pervers. D'autres applications possibles comprennent la mise en place de dispositifs intra corporels sans contact, ou la réalisation de pompes cardiaques mises en oeuvre depuis l'extérieur du corps, sans contact. 1 o Applications dans des domaines entièrement nouveaux : La présente invention permettra de nouvelles applications identifiées, également liées aux effets secondaires d'un flux anisotrope d'Universons : par exemple modifier à distance et sans contact les propriétés électriques des membranes, des électrolytes, la force électromotrice de batteries 15 d'accumulateurs, etc. De tels effets ont déjà été effectivement observés. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à certains modes de réalisations et applications particuliers, il est entendu qu'un homme du métier peut y apporter toute modification utile, sans sortir du cadre de la présente invention donné par les revendications annexées. 20 | Dispositif propulseur par accélération de particules, comportant des moyens pour accélérer des particules de matière principalement de manière unidirectionnelle, lesdits moyens comportant une source d'énergie et une enceinte contenant les particules de matière à accélérer, ladite enceinte étant alimentée en énergie à partir de ladite source d'énergie. | Revendications 1.- Dispositif propulseur par accélération de particules, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour accélérer des particules de matière principalement de manière unidirectionnelle, lesdits moyens comportant une source d'énergie et une enceinte contenant les particules de matière à accélérer, ladite enceinte étant alimentée en énergie à partir de ladite source d'énergie. 2.- Dispositif selon la 1, dans lequel lesdites particules de matière sont notamment des électrons, des protons, des neutrons et/ou to des ions. 3.- Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel ladite enceinte comporte au moins un supraconducteur. 15 4.- Dispositif selon la 3, dans lequel lesdits moyens comportent en outre un cryostat de refroidissement pour refroidir au moins un supraconducteur à une température inférieure à sa température critique. 5.- Dispositif selon la 3 ou 4, dans lequel ladite enceinte 20 comporte un matériau supraconducteur constitué de plusieurs couches de composition chimique et de température critique légèrement différentes, pour obtenir, à la température de fonctionnement, une ou des zones de transition partiellement supraconductrices, une ou des zones supraconductrices, et une ou des zones conductrices. 25 6.- Dispositif selon la 5, dans lequel ladite enceinte comporte des première et seconde couches de matériau supraconducteur (S,, S2) séparées par une zone de transition (Zt), la température critique de la seconde couche (S2) étant inférieure à celle de la première couche (S,), la 30 température critique de la zone de transition (Zt) étant intermédiaire entre 44celles des première et seconde couches de matériau supraconducteur (S1, S2), de sorte qu'à la température de fonctionnement du dispositif, la première couche (S1) est supraconductrice et la seconde couche (S2) n'est pas supraconductrice, la zone de transition (Zt) étant partiellement supraconductrice. 7.-- Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel ladite enceinte est non conductrice et étanche, et contient un gaz ionisable. to 8.- Dispositif selon la 7, dans lequel ladite enceinte est alimentée par un générateur de tension, provoquant des décharges d'ions qui sont accélérés dans ladite enceinte par des champs électromagnétiques appropriés. 15 9.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite source d'énergie est continue, alternative ou pulsée. 10.- Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, pour créer, à distance et sans contact, une accélération 20 de poussée sur toute matière, ladite accélération ayant les propriétés de l'accélération gravitationnelle et étant obtenue artificiellement au moyen de l'accélération des particules de matière restant confinées dans ledit dispositif. 25 11.- Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, pour créer une accélération d'autopropulsion du dispositif lui-même, ladite accélération ayant les propriétés de l'accélération gravitationnelle et étant obtenue artificiellement au moyen de l'accélération des particules de matière restant confinées dans ledit dispositif. 30 12.- Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, pour produire de l'énergie électrique à distance à partir d'un flux propulsif.5 | F | F03 | F03H | F03H 99 | F03H 99/00 |
FR2902835 | A3 | PROCEDE DE DETERMINATION DE LA PMI ET PROCEDE DE COMMANDE D'UN VCR | 20,071,228 | La présente invention concerne le contrôle des moteurs à combustion interne. Plus particulièrement l'invention concerne un procédé de détermination de la pression moyenne indiquée, PMI, et l'application dudit procédé à la commande asservie d'un moteur à taux de compression variable. Dans le domaine des moteurs à taux de compression variable (Variable Compression Rate en anglais, ou encore VCR), il est connu de nombreux moyens de variation permettant de faire varier le taux de compression en cours de fonctionnement. On peut ainsi citer les brevets US 4834031, US 6412453 et US 6736091 qui utilisent des dispositifs hydrauliques disposés au niveau du palier entre le piston et le vilebrequin permettant de faire varier la longueur apparente de la bielle. D'autres réalisations sont connues telles que des mécanismes faisant varier la géométrie du piston, de la bielle ou encore le volume de la chambre de combustion. Un tel moyen de variation du taux de compression permet avantageusement d'augmenter le taux de compression lorsque le moteur est soumis à une charge faible afin d'améliorer la puissance délivrée tout en diminuant les émissions polluantes et de diminuer le taux de compression lorsque la charge augmente afin d'éviter des désagréments tels que par exemple l'apparition de cliquetis. Cependant, s'il est possible de commander un moyen de variation du taux de compression au moyen d'une cartographie indiquant un taux de compression résultant en fonction d'une consigne de position dudit moyen de variation, une telle commande en boucle ouverte ne garantit pas l'obtention du taux de compression souhaité. Ceci est dû notamment à une dispersion des caractéristiques dimensionnelles des composants du système moteur. Cette dispersion peut provenir de la tolérance des différentes pièces ou encore de l'usure ou du vieillissement. Cette dispersion rend délicate l'utilisation efficace d'une cartographie de fonctionnement dans un contrôle en boucle ouverte du moyen de variation du taux de compression. Dans la pratique le taux de compression réalisé par une telle commande en boucle ouverte diffère grandement de sa consigne. Les dispositifs de l'état de l'art présentent des commandes en boucle ouverte. Seul US 6666177 propose une commande en boucle fermée. Cette dernière est cependant basée sur un capteur de cliquetis et le système est commandé pour réaliser le taux de compression limite le plus élevé possible ne provoquant pas de cliquetis. La présente invention remédie à ces inconvénients en proposant un procédé permettant de déterminer la pression moyenne indiquée qui constitue un observateur du taux de compression effectivement réalisé par un moteur. Ce procédé est avantageusement appliqué à la réalisation d'une commande asservie d'un moteur VCR comprenant une correction adaptative. L'invention a pour objet un procédé de détermination de la pression moyenne indiquée, PMI, d'un moteur rotatif à combustion interne comprenant au moins un capteur capable de mesurer une grandeur indicative de la pression moyenne indiquée, comportant les étapes successives suivantes: a) mesure de ladite grandeur indicative de la pression moyenne indiquée au moyen du capteur, b) calcul de la pression moyenne indiquée en fonction de ladite grandeur indicative. Selon une autre caractéristique de l'invention, la 5 grandeur indicative de la pression moyenne indiquée est une pression p. Selon une caractéristique alternative de l'invention, la grandeur indicative de la pression moyenne indiquée est une vitesse instantanée de rotation 10 v de vilebrequin. Avantageusement cette caractéristique alternative évite la mise en place d'un capteur de pression dans une chambre de combustion. L'invention concerne encore un procédé de commande 15 asservie d'un système moteur comprenant un moyen de variation du taux de compression, comprenant les étapes successives suivantes . - calcul d'une erreur par comparaison d'une consigne de pression moyenne indiquée avec une pression 20 moyenne indiquée réalisée, - génération d'une consigne de taux de compression par un correcteur (moyen de correction) en fonction de ladite erreur, - commande du moyen de variation du taux de 25 compression par ladite consigne de taux de compression, - détermination de la pression moyenne indiquée réalisée, par un procédé selon l'un des modes de réalisation précédents. Le procédé de détermination de la PMI, en réalisant 30 un observateur (moyen d'observation) du taux de compression réalisé, permet avantageusement de réaliser un asservissement de la commande de taux de compression d'un système VCR. Une telle commande permet d'atteindre le point de fonctionnement correspondant réellement à la consigne de PMI ou de taux de compression demandée en s'adaptant aux performances réelles du système moteur. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins sur lesquels : - la figure 1 présente un schéma d'un moteur apte 10 aux procédés selon l'invention, la figure 2 illustre un capteur de vitesse instantanée, - la figure 3 présente un schéma bloc du procédé de commande asservie d'un système moteur VCR. 15 La figure 1 présente schématiquement un moteur 1 à combustion interne. Ce moteur 1 peut être de tout type essence ou diesel et comporte classiquement une pluralité de cylindres semblables. Afin d'illustration un unique cylindre 2 est représenté. Ce cylindre 2 forme une 20 chambre de combustion 3 limitée par un piston 4. Ce piston 4 est mobile en translation dans le cylindre 2 grâce à un assemblage comprenant une bielle 5 associée à une manivelle 6 solidaire d'un vilebrequin 7 rotatif et commun aux différents cylindres 2 de ladite pluralité. 25 Afin de mesurer une grandeur indicative de la pression moyenne indiquée, le moteur 1 comprend au moins un capteur 8 et/ou 9. Le capteur 8 figure un capteur de pression dans la chambre de combustion 3. Le capteur 9 figure un capteur de vitesse instantanée du vilebrequin 30 7. Ces deux capteurs 8, 9 sont généralement (de préférence) exclusifs l'un de l'autre, chacun étant suffisant pour mettre en œuvre un des modes de réalisation. Le système moteur 16 complet comporte encore un moyen de variation 10, 11, du taux de compression. Ce moyen 10, 11, peut être de tout type connu. A titre illustratif un type à "cinématique modifiée" 11 est figuré. Un tel moyen de variation 10, 11 comprend un actionneur 10 dont le déplacement permet de modifier la conformation de la cinématique 11 (moyens d'entraînement). Ceci entraîne une modification de la course du piston 4 qui modifie le taux de compression en conséquence. Une unité de calcul et de commande 17 permet l'asservissement de l'actionneur 10. Une connexion montante 12 permet à l'unité 17 de transmettre une valeur de consigne à l'actionneur 10. Une liaison descendante 13 indique à l'unité 17, la valeur réalisée par l'actionneur 10 afin d'asservissement. La valeur ainsi utilisée, consigne ou réalisée, est par exemple la position. Ladite unité 17 crée, selon le mode de réalisation retenu, une interface entre le, ou chaque, capteur de pression 8 et le moyen de connexion 14, et/ou le capteur de vitesse 9 et le moyen de connexion 15. Un but du procédé selon l'invention est de déterminer le taux de compression ou, ce qui est équivalent, la pression moyenne indiquée, PMI, effectivement réalisée par le moteur 1. Pour cela, ce procédé comporte deux étapes successives : une première étape mesure la grandeur indicative de la pression moyenne indiquée au moyen du capteur 8, 9. Une seconde étape procède au calcul de la pression moyenne indiquée, PMI, en fonction de ladite grandeur indicative. Pour mémoire, on rappelle que le couple développé dans un moteur tel qu'ici en cause dépend de la cylindrée et de la pression moyenne effective (PME.). La PME dérive de la notion de PMI, ou pression moyenne indiquée, qui est la pression spécifique moyenne sur la surface de piston durant une course double 5 compression-expansion. La PMI. n'est cependant pas entièrement transformée en couple disponible au volant moteur, car une fraction de l'ordre de 15 à 25% est typiquement absorbée par les frictions internes, pour l'éjection des gaz d'échappement 10 et l'aspiration des gaz frais (pertes par pompage), ainsi que pour l'entraînement de la distribution et des auxiliaires (pompes à huile, à eau, d'alimentation et d'injection, générateur, voire compresseur et ventilateur). 15 Selon un premier mode de réalisation, la grandeur indicative de ladite pression moyenne indiquée est une pression p mesurée dans la chambre de combustion 3 par un capteur de pression 8. Le calcul de la seconde étape applique la formule suivante : PMI = 4~c r p dV de , Vu d9 Cycle où PMI désigne la pression moyenne indiquée, 9 l'angle vilebrequin, Vu la cylindrée unitaire, 25 V le volume de la chambre de combustion 3, et p la pression dans la chambre de combustion 3. Avantageusement, afin d'améliorer la précision de la détermination de PMI, la pression p mesurée dans la chambre de combustion 3 est filtrée après sa mesure, 30 avant transmission à l'étape de calcul. 20 Le filtrage peut être réalisé par un filtre numérique. Un tel filtre, du fait du délai qu'il introduit peut cependant s'avérer pénalisant pour le procédé. Alternativement le filtrage peut être réalisé par un filtre analogique non linéaire. Un tel filtre réalise avantageusement un filtrage adéquat sans pénaliser le procédé. Toujours dans le cadre du premier mode de 10 réalisation, la dérivée du volume en fonction de l'angle vilebrequin dans la précédente formule, est calculée dV d8 selon la formule suivante : dV ,rZDZ - L sine d8 720 m s' 1+ L.cos9 Lb iL \2 Lm Lb i sin2 8 où 15 D désigne l'alésage d'un cylindre 2, Lb la longueur de bielle 5, Lm la longueur de manivelle 6, et 8 l'angle vilebrequin. Selon la configuration du moteur 16 il est possible 20 qu'il présente un moyen de variation 10, 11, du taux de compression unique commun aux différents cylindres 2 de ladite pluralité ou un moyen 10, 11, dédié à chaque cylindre 2. Dans le second cas, un capteur de pression 8 peut être disposé dans chaque cylindre 2 afin de 25 déterminer individuellement la PMI pour chaque cylindre 2 et ainsi de procéder à une commande asservie du taux de compression individualisée pour chaque cylindre 2. Cependant avantageusement (obligatoirement dans le premier cas) un unique capteur de pression 8 disposé dans un seul des cylindres 2 peut être employé pour déterminer une unique PMI commune considérée indicative pour tous les cylindres. La commande asservie du taux de compression est alors unique et appliquée globalement au(x) moyen(s) de variation 10, 11 du taux de compression. Toute combinaison intermédiaire entre un unique capteur 8 dans un des cylindres et un capteur 8 par cylindre 2 est possible. Selon un second mode de réalisation, la grandeur indicative de la pression moyenne indiquée, PMI, est une vitesse instantanée de rotation v du vilebrequin 7 mesurée par un capteur de vitesse instantanée 9. Le calcul de la pression moyenne indiquée à la seconde étape comprend alors les étapes suivantes. Une cartographie de la PMI en fonction de la vitesse instantanée de rotation v est préalablement établie sous forme de facteurs de corrélation ai, au moyen d'une analyse harmonique de cette vitesse v dans différentes conditions de valeur de PMI. Cette cartographie est établie une fois pour toute. Le procédé de détermination de la PMI comprend une étape de mesure, par ledit capteur 9, de la vitesse instantanée v et sa décomposition en harmoniques H(lai). L'étape suivante de calcul détermine la PMI en appliquant aux harmoniques H(o ) obtenues par la décomposition, les facteurs de corrélation ai issus de la cartographie précédente, selon la formule suivante : PMI = 1 a; .H(w; ) Un tel mode de réalisation basé sur un capteur de vitesse 9 permet avantageusement d'éviter la mise en œuvre complexe d'un capteur de pression 8 dans la chambre de combustion 3. Le capteur de vitesse instantanée 9 est avantageusement un capteur "N-n dents" bien connu de l'homme du métier. En se référant à la figure 2, un tel capteur comprend une roue dentée 19 tournant en synchronisme avec le vilebrequin 7. Cette roue encore dénommée roue cible peut par exemple être solidaire du volant moteur. Cette roue dentée 19 présente N dents 20 régulièrement réparties sur la périphérie de ladite roue dentée 19. Parmi lesdites N dents 20, n dents 21 ont été supprimées (ou jamais réalisées). Sur l'exemple de la figure 2, la roue 19 présentait "à l'origine" N=56 dents équiréparties angulairement. Parmi ces 56 dents, n=2 dents 21 ont été "supprimées" (ces dents absentes sont figurées en pointillés sur la figure 2) afin de réaliser un capteur 56-2 deux. Un détecteur 22 de présence de dent fixe voit défiler les dents 20 (ou les dents "manquantes" 21) devant sa tête de détection lors de la rotation de ladite roue 19. Un moyen électronique 23, traite le signal issu du détecteur 22 en mesurant un temps de passage de chaque dent 20, 21, pour produire un signal encore nommé "durée dent". La cartographie sous forme de facteurs de corrélation ai par analyse harmonique et la décomposition harmonique sont alors effectuées sur la base dudit signal "durée dents". Selon un mode de réalisation particulier du capteur 9, la roue dentée 19 comprend N=60 dents 20 moins n=2 dents 21. Les 2 dents supprimées 21 peuvent être contiguës (cf. figure 2) ou encore diamétralement opposées (non représenté). Les systèmes d'injection existants utilisent typiquement des capteurs d'injection d'origine du type 60-2 dents décrits précédemment. Le procédé selon l'invention réutilise avantageusement le signal issu d'un tel capteur. Sur la base d'un tel procédé de détermination de la PMI, il est possible, disposant d'un observateur (moyen d'observation) de la PMI, grandeur indicative du taux de compression, de réaliser une commande asservie d'un moteur 16 à taux de compression variable. La figure 3 montre un schéma bloc d'un tel asservissement. Ce procédé de commande asservie d'un système moteur 16 comprenant un moteur 1, 34, et un moyen de variation 10, 11, 32, du taux de compression comprend les étapes successives et réitérées suivantes. Une erreur 27 est calculée en comparant une consigne de pression moyenne indiquée 24 avec une pression moyenne indiquée réalisée 37. Cette comparaison est typiquement réalisée par une soustraction effectuée par un comparateur 25. En fonction de cette erreur 27, un correcteur 28 génère une consigne de taux de compression 29. Ledit correcteur 28 et la consigne générée peuvent le cas échéant dépendre du régime moteur 26. Ladite consigne de taux de compression 29 est ensuite utilisée pour commander le moyen de variation 10, 11, 30, 32, du taux de compression du moteur 1, 34. Ceci est par exemple réalisé en deux sous étapes. Une cartographie 30 transforme ladite consigne de taux de compression 29 en une consigne de commande 31 (par exemple une consigne de position) de l'actionneur 10, 32. Cette consigne de commande 31 est appliquée à l'actionneur 10, 32, qui modifie en conséquence la cinématique 11. La position effectivement réalisée 33 de l'actionneur 10, 32, produit en fonction des caractéristiques intrinsèques du moteur 1, 34, un taux de compression réalisé. Ce taux de compression réalisé est observé au moyen d'une grandeur mesurable 35 indicative de la PMI. Un module de calcul 36 détermine la PMI 37 réalisée en fonction de ladite grandeur 35. Le module 36 implémente un procédé de détermination de la PMI selon l'un des modes de réalisation précédemment décrits. L'asservissement est bouclé par le calcul de l'erreur 27 en fonction de la PMI 37 réalisée. Le correcteur 28 comprend par exemple un contrôleur PI (permettant donc de réaliser une boucle fermée de contrôle de la position de l'actionneur VCR) et/ou un contrôleur PID (à fonctions proportionnelle-dérivéeintégrale) | L'invention concerne un procédé de détermination de la pression moyenne indiquée, PMI, d'un moteur (1) rotatif à combustion interne. Ce procédé comporte les étapes successives suivantes de mesure d'une grandeur indicative de la pression moyenne indiquée au moyen d'un capteur (8, 9) et de calcul de la pression moyenne indiquée en fonction de ladite grandeur indicative. Ladite grandeur indicative est une pression dans au moins un des cylindres (2) ou une vitesse instantanée de rotation du vilebrequin (7). Un tel procédé permet de réaliser un observateur de la PMI.L'invention concerne encore l'application dudit observateur à la commande asservie d'un système moteur (16) à taux de compression variable, VCR. | 1. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée, PMI, d'un moteur rotatif à combustion interne (1) comprenant une pluralité de cylindres, chaque cylindre (2) formant une chambre de combustion (3) limitée par un piston (4), lequel est associé à une bielle (5), elle-même associée à une manivelle (6) solidaire d'un vilebrequin (7) commun, et au moins un capteur (8, 9) capable de mesurer une grandeur indicative de la pression moyenne indiquée, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : a) mesure de ladite grandeur indicative de la pression moyenne indiquée au moyen du capteur (8, 9), b) calcul de la pression moyenne indiquée en fonction de ladite grandeur indicative. 2. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon la 1, où la grandeur indicative de la pression moyenne indiquée est une pression p mesurée dans la chambre de combustion (3) par un capteur de pression (8) et le calcul de l'étape b) est effectué selon la formule suivante : PMI = 4e r p dV de Vu dO cycle où PMI désigne la pression moyenne indiquée, O l'angle vilebrequin, Vu la cylindrée unitaire, V le volume de la chambre de combustion (3), et p la pression dans la chambre de combustion (3). 3. Procédé de détermination de la pression moyenneindiquée selon la 2, où la pression p mesurée dans la chambre de combustion (3) est ensuite filtrée avant le calcul de l'étape b). 4. Procédé de détermination de la pression moyenne 5 indiquée selon la 3, où le filtrage est réalisé par un filtre numérique. 5. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon la 3, où le filtrage est réalisé par un filtre analogique non linéaire. 10 6. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon l'une quelconque des 2 à 5, où la dérivée du volume en fonction de l'angle vilebrequin j est calculée à l'étape b) selon la formule suivante : dV ir2D2 L sine de 720 m 1+ "L mcosO Lb i L \2 Lm Lb i 15 sine8 où D désigne l'alésage d'un cylindre (2), Lb la longueur de bielle (5), Lm la longueur de manivelle (6), et 20 0 l'angle vilebrequin. 7. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon l'une quelconque des 1 à 6, où au moins un cylindre (2) de la pluralité de cylindres comprend un capteur (8) de pression. 25 8. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon la 1, où la grandeur indicative de la pression moyenne indiquée est unevitesse instantanée de rotation v de vilebrequin (7) mesurée par un capteur de vitesse instantanée (9) et le calcul de la pression moyenne indiquée à l'étape b) comprend les étapes suivantes - détermination initiale d'une cartographie de la pression moyenne indiquée par analyse harmonique sous forme de facteurs de corrélation ai, - décomposition en harmoniques HM) de la vitesse instantanée de rotation v du vilebrequin (7) mesurée par 10 ledit capteur (9), - calcul de la pression moyenne indiquée à l'étape b) selon la formule suivante : PMI = > a; .H(w;) . 9. Procédé de détermination de la pression moyenne 15 indiquée selon la 8, où le capteur de vitesse instantanée (9) est un capteur "N-n dents" comprenant une roue dentée (19) tournant en synchronisme avec le vilebrequin (7), présentant N dents (20) régulièrement réparties sur la périphérie de ladite roue 20 dentée (19), n dents (21) parmi lesdites N dents (20) ayant été supprimées, un détecteur de présence (22) de dent (20, 21) et un moyen électronique (23), capable de mesurer un signal de temps de passage de chaque dent (20, 21) encore nommé "durée dent", et où l'analyse et la 25 décomposition harmoniques sont effectuées sur la base dudit signal "durée dents". 10. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon la 9, où N = 60, n = 2 et où les 2 dents (21) supprimées sont diamétralement opposées. 30 11. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon la 9, où N = 60, n = 2 et oùles 2 dents (21) supprimées sont contiguës. 12. Procédé de détermination de la pression moyenne indiquée selon l'une quelconque des 9 à 11, où le capteur "N-n dents" est confondu avec un capteur d'injection d'origine. 13. Procédé de commande asservie d'un système moteur (16) comprenant un moteur (1, 34) et un moyen de variation (10, 11, 32) du taux de compression, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes . - calcul d'une erreur (27) par comparaison d'une consigne de pression moyenne indiquée (24) avec une pression moyenne indiquée réalisée (37) - génération d'une consigne de taux de compression 15 (29) par un correcteur (28) en fonction de ladite erreur (27), - commande du moyen de variation (10, 11, 30, 32) du taux de compression par ladite consigne de taux de compression (29), 20 - détermination de la pression moyenne indiquée réalisée (37), par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 12. 17. Procédé de commande asservie selon la 13, où le correcteur (28) comprend un 25 contrôleur PI ou PID. 18. Moteur (16) à taux de compression variable asservi par un procédé de commande selon l'une quelconque des 13 à14. | F | F02 | F02D,F02B | F02D 15,F02B 77 | F02D 15/02,F02B 77/08 |
FR2897153 | A1 | TAPIS DE MINES A DISPOSITION EN TEMPS REEL | 20,070,810 | La présente invention se rapporte à un tapis de mines à disposition en temps réel. Actuellement, pour disposer des mines sur un terrain, 5 on a recours soit à la pose manuelle, soit au lancer par canon, soit au largage à partir d'hélicoptères. Tous ces procédés sont à courte ou moyenne portée (200 km environ au maximum pour le largage par hélicoptère) et, pour la plupart, ne peuvent être mis en oeuvre avec précision et 10 efficacité au dernier moment, par exemple lorsque l'on vient de détecter un changement de trajet d'une troupe ou d'une colonne de chars. On connaît d'après les documents US-A-4 750 403 et US-A-4 750 423 des procédés de largage de mines à partir 15 d'avions, ces mines étant emportées dans des cargos, mais le largage de ces cargos se fait avec une très faible précision, et l'éparpillement des mines au sol est effectué de façon peu rationnelle et avec un faible rapport efficacité/nombre de mines nécessaires. 20 La présente invention a pour objet un dispositif permettant de déposer des mines loin de leur base de stockage, le plus rapidement possible, avec une bonne précision de localisation et la meilleure efficacité possible au moindre coût. Le dispositif conforme à l'invention comporte un cargo 25 aéroporté renfermant au moins un module à descente freinée, chaque module comprenant au moins un étage de munitions, chaque étage comportant au moins une munition logée dans une cavité périphérique correspondante, et une chambre dans laquelle est disposée une charge de gaz d'éjection, la chambre 30 étant reliée à la (aux) cavité (s) périphérique (s) par un canal d'éjection de gaz correspondant. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris à 10 15 20 25 30 titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en coupe d'un cargo conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique montrant un cargo, conforme à l'invention, ayant une contenance de trois modules, ayant déjà largué les deux premiers, le troisième venant tout juste d'être éjecté ; - les figures 3 et 4 sont respectivement vue de côté et une vue en coupe selon IV-IV d'un module conforme à l'invention, et - la figure 5 est une vue en plan de la configuration idéale d'un "tapis de mines" obtenue avec les modules du cargo de la figure 1. L'invention met en oeuvre un cargo tel que celui décrit dans le brevet français 2 457 219. Un tel cargo peut être largué d'un avion aussi bien à haute altitude, à plusieurs kilomètres de son objectif, qu'en "stand off" (hors de la zone d'action des moyens de défense de l'objectif) à plusieurs kilomètres de son objectif et qu'en passage à la verticale de l'objectif à très basse altitude (quelques dizaines ou centaines de mètres), et ce, avec une précision de tir du même ordre de grandeur que celle obtenue lors du tir d'une bombe lisse. Pour obtenir une telle précision, on munit le cargo d'un déclencheur altimétrique, par exemple du type à radio-altimètre. Ce déclencheur altimétrique commande l'éjection des différents modules contenus dans le cargo en tenant compte des conditions de largage du cargo (vitesse initiale) et donc de l'allure de sa trajectoire, ce qui permet de déterminer le plus exactement possible les trajectoires de ces modules et les points d'atterrissage respectifs de leurs munitions. Le cargo 1 représenté en figure 1 se présente sous la forme générale d'un long tube cylindrique 2 se terminant à son extrémité antérieure par une ogive 3 dans laquelle sont logés un déclencheur altimétrique 4 et un dispositif séquenceur de commande 5. Le tube 2 contient, dans le mode de réalisation illustré sur le dessin, trois modules à mines 6, 7 et 8 (considérés d'arrière en avant), disposés l'un derrière l'autre et occupant la quasi-totalité de la longueur du tube 2. Ces modules sont fixés dans le tube 2 par exemple par des goupilles (non représentées). Bien entendu, le nombre de modules contenus dans le tube 2 peut être différent. Ce tube 2 se termine à sa partie postérieure par une chambre d'éjection 9 obturée à son extrémité par un parachute extracteur 10 formant opercule. Extérieurement, l'extrémité postérieure du tube 2 est munie d'un empennage 11 orientable en fonction des conditions d'emport. Chacun des modules 6 à 8 est muni à son extrémité postérieure d'un parachute, respectivement 6A à 8A. On a représenté en figure 1 l'état du cargo lorsque le séquenceur 5 vient de commander l'éjection du module postérieur 6 par déblocage des goupilles qui le fixent au tube 2. Le parachute extracteur 10 vient de s'ouvrir sous l'effet d'une petite charge pyrotechnique qui tire un câble, et mise à feu par le séquenceur 5, lui-même initialisé par le déclencheur 4. Le parachute 6A du module 6 commence à se déployer dans la chambre 9 sous l'effet de la traînée qui y est créée par l'ouverture du parachute 10. On a représenté en figure 2 le cargo 1 lorsqu'il vient d'éjecter le troisième module 8, les deux premiers modules 6, 7 ayant été éjectés précédemment. Des cargos (non représentés), largués précédemment, ont déjà déposé un tapis de mines T devant une formation de chars C en mouvement (on n'a représenté que les mines, sans leurs modules vides). Le module 6, premier éjecté du cargo, se trouve près du sol, et commence à éjecter ses grappes de munitions. Le module 7, second éjecté du cargo, va bientôt commencer à éjecter ses grappes de munitions, tandis que le troisième module 8, encore en position sensiblement horizontale du fait de la trajectoire sensiblement horizontale du cargo 1, va perdre de la vitesse grâce à son parachute, et va basculer verticalement. 5 10 15 20 25 30 On a représenté en figures 3 et 4 un module à munitions conforme à l'invention, par exemple le module 6 avec son parachute 6A plié. Ce module a une forme générale cylindrique par exemple. Dans le mode de réalisation représenté, le module 6 comprend trois "étages" de munitions, 12, 13 et 14, mais il est bien entendu que ce nombre peut être différent. Chaque étage renferme, dans le présent exemple, trois munitions, mais ce nombre peut être différent, et les différents étages ne contiennent pas nécessairement tous le même nombre de munitions. Ainsi que représenté en figure 4, l'étage 12 est formé d'un corps 13, par exemple en métal, à la périphérie duquel sont pratiquées des cavités cylindriques 15, 16, 17, contenant chacune une mine, respectivement 15A, 16A et 17A. On peut éventuellement interposer entre chaque mine et le fond de sa cavité un disque de diamètre égal à celui de la cavité, ce disque faisant office de piston pour l'éjection de la mine. La profondeur des cavités est légèrement supérieure à l'épaisseur des mines, et leur diamètre est pratiquement égal à celui des mines. Les cavités 15 à 17 sont fermées par des opercules 15C à 17C respectivement. Ces opercules, formés par exemple de fines feuilles métalliques circulaires soudées à leur périphérie sur les bords des cavités, affleurent au niveau de la surface extérieure courbe de l'étage 12. Le corps de l'étage 12 est percé en son centre d'une chambre 18 dans laquelle est logé un générateur de gaz 19. La chambre 18 est reliée aux cavités 15, 16, 17 par des canaux radiaux 20, 21 et 22 respectivement. A faible distance du sol (quelques mètres ou dizaines de mètres), le séquenceur 5 active le générateur de gaz 19 qui envoie du gaz sous forte pression, via les trois canaux 20 à 22 aux chambres 15 à 17. Le gaz agit sur chacune des mines 15A à 17A comme sur un piston. Les mines ainsi brusquement poussées vers l'extérieur arrachent les opercules 15B à 17B et sont éjectées hors du corps de l'étage 12. Leur distance d'éjection est fonction des caractéristiques du générateur de gaz 19. De 10 15 20 25 30 préférence, les caractéristiques des générateurs de gaz des étages 12 à 14 sont différentes. Par exemple, celui de l'étage 12 provoque la plus forte poussée, celui de l'étage 14 la plus faible, et celui de l'étage 13 provoque une poussée de valeur intermédiaire. Ainsi, on obtient à l'arrivée au sol une disposition en étoile des mines éjectées, comme représenté en figure 5. Dans chacune des "branches" des étoiles ainsi formées, les mines sont distantes de plusieurs mètres, par exemple au moins 5 m. Les générateurs de gaz des étages 12 à 14 peuvent être commandés simultanément ou à tour de rôle. Le "tapis" de mines représenté en figure 5 comprend trois "étoiles" de mines 23 à 25, ces mines étant celles des modules 6 à 8 respectivement, chaque étoile étant formée de 9 mines (3 étages de 3 mines chacun). Les orientations respectives des trois étoiles 23 à 25 sont relativement aléatoires. Pour leur conférer des orientations différentes et éviter un chevauchement des étoiles, on peut pré-orienter différemment les modules à l'intérieur du cargo 1. On peut également augmenter la distance entre étoiles (en augmentant les laps de temps entre éjections des modules successifs 6 à 8). Dans le cas représenté en figure 5, les distances D entre les centres des étoiles successives sont d'environ 50 m, la longueur hors tout L du tapis de. mines est d'environ 130 à 150 m, les distances entre mines dans chaque branche d'étoile étant d'environ 5 à 6 m. La largeur 1 du tapis est d'environ 30 à 40 m. Pour définir l'efficacité du tapis de mines ainsi obtenu, on évalue la probabilité PA d'atteinte d'un char par une mine par la formule suivante : PA = 1-e-Z avec Z = (X . ev . N/Lxl . Pk/R), X étant la longueur du chemin parcouru dans le tapis de mines, N étant le nombre de mines du tapis, L sa longueur et 1 sa largeur, Pk/R étant la probabilité de destruction d'un char par 10 15 la rencontre avec une mine (de l'ordre de 0,5 en général) et ev l'empattement du char. On obtient ainsi 0,18 < PA < 0,55 pour un tapis tel que celui de la figure 5, 0,56 < PA < 0,96 pour un tapis de 108 mines (L = 150 m et 1 = 40 m), et 0,56 < PA < 0,99 pour un tapis de 432 mines (L = 600 m et 1 = 40m). On voit donc qu'il est nécessaire d'optimiser le tapis de mines, car au-delà d'une certaine quantité de mines (une centaine pour l'exemple précité), on accroît très peu la probabilité d'atteinte d'un char, même lorsque l'on augmente considérablement le nombre de mines. L'intérêt du dispositif de l'invention réside dans le fait que l'on peut miner, à grande distance d'une base de départ, en temps réel, un terrain dans lequel vont passer des formations de chars (qui peuvent être déjà en mouvement ou avoir changé d'itinéraire), et ce, avec un rapport coût/efficacité élevé. 10 15 20 25 30 | Le dispositif de minage de l'invention comporte un cargo (1) largable d'avion et renfermant plusieurs modules (6 à 8). Chaque module, muni d'un parachute, renferme plusieurs mines à éjection par gaz à poussée préréglée. L'éjection du module est commandée séquentiellement à partir d'une certaine altitude du cargo. | 1. Dispositif de minage de terrain en temps réel, caractérisé par le fait qu'il comporte un cargo aéroporté (1) renfermant au moins un module (6 à 8) à descente freinée, chaque module comprenant au moins un étage (12 à 14) de munitions, chaque étage comportant au moins une munition (15A - à 17A) logée dans une cavité périphérique (15 à 17) correspondante, et une chambre (18) dans laquelle est disposée une charge de gaz d'éjection (19), la chambre étant reliée à la (aux) cavité (s) périphérique (s) par un canal de conduite de gaz d'éjection correspondant (20 à 22). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que chaque module contenu dans le cargo comporte un parachute (6A à 8A). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, comportant plusieurs modules, caractérisé par le fait que les charges de gaz d'éjection des modules ont toutes des caractéristiques différentes. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les cavités périphériques sont fermées par des opercules détachables sous la poussée des munitions lors de leur éjection. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le cargo est muni d'un déclencheur altimétrique. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que le déclencheur altimétrique est relié à undispositif séquenceur commandant l'ouverture arrière du cargo et le déverrouillage du (des) module(s). | F | F42 | F42B | F42B 12,F42B 10 | F42B 12/60,F42B 10/56 |
FR2897189 | A1 | PROCEDE DE CONTROLE DES FREQUENCES D'UNE LAME VIBRANTE NOTAMMENT POUR UN ACCORDEON ET DISPOSITIF ASSOCIE | 20,070,810 | La présente invention concerne un procédé de contrôle des fréquences d'une lame vibrante, notamment pour un accordéon. L'invention couvre aussi un dispositif associé et ses variantes. Des instruments comme l'accordéon, le bandonéon, le concertino utilisent des anches libres pour la production de sons sous l'effet d'air circulant issu d'un soufflet le mettant en pression, plus généralement tous les instruments à anche libre. Chaque anche émet un son donné, de fréquence fixe pour une même pression d'air générée, ce qui exclut la possibilité d'obtenir des effets expressifs tels que ceux du chant de la voix humaine, de la musique des instruments à vent et de bon nombre d'instruments à corde. Ainsi, avec une guitare par exemple, il est possible d'obtenir des effets de déviations de fréquence, de portamento ou de vibrato. Ainsi, un guitariste, au lieu de maintenir une corde pressée statiquement contre la frette pour obtenir une note exacte, la déplace parallèlement à la frette pour obtenir le "bend". Dans le cas d'un accordéon, ceci est impossible. Certains instrumentistes jouant de l'accordéon tentent de compenser ce manque en secouant rythmiquement un des caissons de l'instrument avec l'inconvénient d'avoir à exercer un effort physique important lié au poids et l'inconvénient d'affecter toutes les notes jouées en même temps. Une autre solution reste pour l'instrumentiste de moduler la combinaison pression d'air augmentée et l'ouverture restreinte des soupapes de notes par un appui maîtrisé sur les touches. Tout ceci est difficile à mettre en oeuvre et reste plutôt réservé à une élite. Dans le cas de l'accordéon, pour donner un certain brillant aux notes, les fabricants ont développé la sonorité musette qui consiste en un vibrato d'amplitude obtenu en faisant vibrer simultanément plusieurs anches pour une seule note. L'une de ces anches est accordée à la fréquence juste et les deux autres sont désaccordées symétriquement par rapport à cette fréquence juste. Il faut donc faire vibrer trois anches pour chacun des deux sens du vent, ce qui conduit à six anches au total pour chaque note de ce type d'accordéon dit musette. Les instruments ainsi réalisés qualifiés de musette deviennent alors beaucoup plus complexes, plus lourds et d'un prix également beaucoup plus élevé. Dans ce cas, on comprend aussi que, comme indiqué ci-avant, la fréquence des notes affectées aux touches peut varier légèrement sous la pression exercée par l'instrumentiste, l'accordage devient alors très délicat. De plus ces dérives de fréquence diffèrent suivant que l'on se situe dans le registre des aigus ou des graves. Pour les instrumentistes exigeants, il faut accorder l'instrument en fonction de l'utilisateur, notamment en fonction de sa façon de jouer et/ou de sa puissance musculaire et pour être tout à fait exact avec une pression maintenue constante pendant les opérations d'accordage. Là encore réside une difficulté liée à ce type d'instrument car il faut accorder les anches une à une. A cet effet, l'accordeur agit mécaniquement par grattage 25 ou abrasion en certaines zones de la lame. Ainsi pour faire monter la fréquence de la note, l'accordeur gratte son extrémité distale de sorte à l'alléger à l'endroit où les effets d'inertie sont les plus sensibles. Au contraire pour faire baisser la fréquence de la note, la lame est grattée proche de sa fixation, généralement un rivet. Ceci amoindrit sa raideur. L'inconvénient de ce type d'intervention est le fait que les lames ainsi altérées à leur surface deviennent fragiles et la multiplicité des accordages ainsi que la fatigue du métal pour les instruments fortement sollicités provoquent une instabilité de l'accordage et même des ruptures. L'opération en elle-même nécessite aussi dans certains cas, la courbure de la lame dans une forte amplitude, au-dessus du châssis, de sorte à permettre l'accès au grattoir de l'accordeur, ce qui peut laisser subsister dans certains cas des déformations plastiques dans le matériau qui constitue cette lame et altérer ses qualités. De même, ainsi que représenté sur les figures qui vont suivre, pour la mise en vibration des anches, la lame doit être positionnée légèrement en dehors du plan du châssis. Ceci est obtenu par une déformation plastique ce qui oblige le recours à des lames en matériau peu élastique et donc sujet à la fatigue et au vieillissement, voire à l'échauffement en usage intensif. Ces lames peuvent ainsi casser. De même, les anches graves et très graves sont lourdement chargées et présentent des temps de montée relativement longs, obligeant à des anticipations de l'instrumentiste voire à des compensations gestuelles pour accélérer cette montée. La présente invention vise un procédé qui consiste à maîtriser la fréquence des vibrations d'une lame, notamment pour un accordéon et qui pallie les inconvénients de l'art antérieur. Le procédé permet ainsi d'accorder les lames sans enlèvement de matière, d'obtenir la note juste mais aussi les effets de vibrato ou de portamento pour chacune des notes, de stabiliser les dérives de fréquence liées aux variations de pression. Il permet aussi de répondre au problème de la lenteur de démarrage des lames en autorisant le recours à des matériaux élastiques en supprimant la nécessité d'une déformation plastique préalable. On connaît un document de l'art antérieur recourant à des aimants pour 5 maîtriser les fréquences de vibration d'une lame d'une anche, la demande de brevet SU-628 631. Dans ce document, l'aimant est disposé à proximité de l'extrémité distale de la lame avec une orientation telle que l'axe nord/sud de l'aimant est perpendiculaire au plan moyen de la lame. 10 Un tel agencement est relativement inefficace puisque l'extrémité de la lame se déplace dans un champ magnétique quasiment constant, surtout dans l'amplitude de déplacement d'une telle lame. L'effet engendré par l'aimant ainsi positionné sur une telle lame est très faible. Si un effet devait pouvoir être atteint à travers cet agencement, il serait limité 15 à la seule correction de la fréquence en vue de jouer la note juste. Par contre, cet agencement ne permet aucunement de répondre à toutes les problématiques exposées ci-avant. Le procédé selon la présente invention est maintenant décrit en détail et des agencements illustrent des réalisations pratiques permettant la mise en oeuvre 20 de ce procédé. Sur les dessins accompagnant la description, les figures représentent - figure 1 : une vue schématique d'une anche de l'art antérieur avec sa lame dans une position de repos, - figure 2 : une vue d'une anche équipée des moyens de contrôle de 25 fréquence selon l'invention, - figure 3 : une vue d'un mode de réalisation d'un dispositif d'accordage permanent, - figure 4A : une vue schématique d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de variation de la fréquence, - figure 4B : une vue schématique d'un agencement de touche équipée du dispositif de variation de la fréquence selon la figure 4A, - figure 5 : une vue schématique d'un second mode de réalisation d'un dispositif de variation de la fréquence, - figure 6 : une vue schématique d'un dispositif de correction de la dérive en fréquence d'une lame notamment applicable dans les aigus, - figure 7 : une vue schématique d'un dispositif de correction de la dérive en fréquence d'une lame notamment applicable dans les graves, - figure 8 : une vue schématique d'un dispositif de correction d'une lame pour obtenir des "bends" de grande amplitude, dans les deux sens d'évolution de la fréquence, et - figures 9A et 9B : une vue d'un mode de réalisation applicable aux anches duales, à deux fréquences. Sur la figure 1, on a représenté une anche 0 de l'art antérieur telle que celles utilisées dans un accordéon. Cette anche comprend un châssis 2, une lame 4 rapportée sur ce châssis et fixée par exemple au moyen d'un rivet 6. Le châssis comprend une lumière 8 définissant un passage de l'air sous pression. La lame sous l'effet de l'air et de l'effet de rappel élastique du matériau dans lequel elle est réalisée se met en vibration autour d'une position médiane représentée. Les oscillations maximales sont représentées en trait discontinu. La lame est généralement réalisée en acier ou tout au moins en matériau magnétique. Pour la suite de la description, il est indiqué le recours à des aimants, en l'occurrence des aimants permanents. Il est entendu que le terme "aimant" peut être de type permanent comme dans les exemples donnés mais aussi de type électromagnétique pour certaines applications. Le terme aimant utilisé seul concerne donc tout autant les aimants permanents que les électroaimants. On appelle "ligne Nord/Sud" l'axe autour duquel s'exerce le champ magnétique H. Sur la figure 2, on a représenté de façon illustrative les moyens de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Les éléments identiques portent les mêmes références additionnées de 10. En effet, le procédé selon la présente invention consiste à contrôler la fréquence de vibration de la lame 14 de l'anche 10 au moyen d'un champ magnétique H à fortes variations dans la plage d'oscillations. Ainsi, sur la figure 2, un champ magnétique H est créé, les lignes de champ représentées assurent la concrétisation de ce champ sur la figure. Le champ peut être généré par un aimant permanent ou par un système électromagnétique. Dans le cas d'un aimant permanent, le procédé prévoit une orientation de la ligne N/S (Nord/Sud) sensiblement dans le plan de la lame au repos. Ainsi que cela sera expliqué plus avant, la ligne d'orientation N/S est dans le plan de la lame prise au repos ou dans une des positions extrêmes de vibration. Le procédé qui consiste à créer un champ magnétique orienté de la sorte permet de générer une force F de rappel qui s'ajoute à la force élastique de rappel de la lame. La raideur de la lame se trouve modifiée, ce qui conduit à une variation de la fréquence de l'anche. Plus le champ augmente, plus la force F augmente plus la fréquence varie et inversement. Ceci est rendu possible par le fait que lors du déplacement de la lame sous la pression d'air, l'extrémité libre de la lame est soumise à une forte variation du 25 champ magnétique. Dans le cas où le champ magnétique est généré par un aimant permanent M, il convient de choisir l'aimant permanent de sorte que ses caractéristiques magnétiques restent constantes au cours du temps et ne varient pas en fonction de la température sur les plages de fonctionnement nécessaires. Ceci est maintenant parfaitement possible et les alliages aux terres rares comme le Samarium/Cobalt, disponibles dans le commerce, permettent de respecter ces contraintes, les dérives de température étant infimes et dans tous les cas négligeables pour les applications du procédé selon la présente invention. De tels matériaux possèdent un champ coercitif élevé et stable. L'agencement représenté sur la figure 3 est un mode de réalisation particulièrement applicable dans l'industrie. Il prévoit en effet de placer un barreau aimanté 20 lié à des moyens 22 de manoeuvre statique en l'occurrence du type vis 24 vissant dans un logement 26 taraudé, ménagé dans le châssis 12. Ainsi, en vissant la vis on approche le barreau aimanté dont le champ magnétique exerce encore plus son action sur l'extrémité de la lame, la fréquence augmente. A l'inverse, en dévissant la vis, on recule le barreau aimanté dont le champ magnétique exerce moins son action sur la lame, celle-ci moins raide voit sa fréquence de vibration baisser lorsqu'elle est mise en vibration. De façon perfectionnée, la vis elle-même est réalisée dans le matériau magnétique et sert de barreau mobile. Dans ce cas, il est donc possible d'ajuster la fréquence d'une lame sur une note donnée et d'accorder parfaitement ainsi toutes les lames d'un instrument. Il est aussi possible par une forte variation de modifier la fréquence de façon significative pour pouvoir jouer au moins deux notes avec une même lame suivant que le champ magnétique est exercé ou que le champ magnétique est exercé beaucoup plus faiblement ou pas du tout, ceci lorsque l'instrumentiste joue. On obtient ainsi la possibilité de faire émettre plusieurs notes à une même lame. De ce fait, lorsque l'instrumentiste joue une note, il peut modifier la position ou l'intensité du champ magnétique, ce qui donne la possibilité d'ajouter des altérations aux notes des instruments diatoniques sans pour cela adjoindre des anches supplémentaires. Dans ce cas, des moyens 22 de manceuvre dynamique assurent la modification d'une position à une autre des champs magnétiques des notes concernées. Le procédé selon l'invention prévoit aussi de modifier le champ magnétique de façon commandée et continue durant la mise en vibration de la lame. Si la variation est continue et progressive à partir d'une même fréquence, l'instrumentiste peut alors obtenir l'effet musical dénommé portamento, analogue à celui qu'un guitariste peut atteindre en tirant ou en poussant la corde pressée sur sa frette, parallèlement à cette frette. Sur la figure 4A, on a représenté un agencement montrant un dispositif de variation commandée et continue de la fréquence. Les moyens 22 de manceuvre dynamique de ce dispositif sont des moyens 28 à actionnement pneumatique. Ainsi, un premier support 30 mobile comportant des moyens 32 élastiques de rappel agit sur une première vessie 34 maître, la pressant contre un élément fixe du bâti de l'instrument. Cette première vessie est reliée par un conduit 36 à une seconde vessie 38 esclave actionnant un second support 40, la pressant contre un élément fixe du bâti de l'instrument. Ce mouvement du support est apte à modifier le champ magnétique, en l'occurrence par approche ou écartement de l'aimant qu'il porte. Les déplacements sont de très faible amplitude si bien que les volumes des vessies, les pressions à exercer sur les touches et à travers le circuit sont parfaitement compatibles avec les efforts susceptibles d'être habituellement exercés par les doigts d'un instrumentiste, y compris dans des plans différents de celui de pressage de la touche principale commandant la note. Sur la figure 4B, on a représenté un ensemble complet avec un bouton 42 de note comportant une commande à levier 44 de type connu, dont l'extrémité porte un clapet 46 de note, monté pivotant autour d'un axe de pivotement P. Ce clapet commande le passage de l'air sous pression donc la mise en vibration de la lame et l'émission de la note correspondante. Le bouton 42 est mobile, par exemple grâce à une souplesse adaptée du levier 44 en amont du point de pivotement P. L'extrémité du levier portant le bouton 42 de note attaque les moyens à actionnement pneumatique du dispositif de variation commandée et continue de la fréquence de la figure 4A décrit ci-avant. Ainsi l'extrémité du levier 44, au droit du bouton 42, joue le rôle de premier support 30 agissant sur la première vessie. L'instrumentiste peut ainsi agir sur le bouton 42 d'une part perpendiculairement au plan du clavier pour jouer la note, et d'autre part parallèlement au plan du clavier en faisant osciller simultanément ledit bouton. Ce mouvement d'oscillation comprime et relâche la pression sur la vessie maître et donc sur la vessie esclave. Le temps de transmission est suffisamment court pour ne pas être perçu par l'instrumentiste. Dès lors, le second support se déplace sous la commande de la vessie esclave en approchant et en reculant de façon commandée et continue l'aimant M, modifiant le champ magnétique exercé sur la lame. L'instrumentiste atteint alors les effets recherchés de portamento et de 20 vibrato. Sur la figure 5, on montre une variante de réalisation dans laquelle les modifications continues du champ magnétique sont obtenues par rotation autour d'un axe X-X de l'aimant M dont l'axe N/S est en position inclinée d'un angle a, par rapport audit axe X-X. 25 Sur la figure 6, on a représenté une variante du procédé notamment applicable à la correction de la dérive de fréquence des lames dans les aigus. Cette variante consiste à orienter le champ magnétique dans le plan de la lame prise dans une de ses positions extrêmes, plus particulièrement considérée dans son extrémité libre si bien que la ligne N/S est également positionnée de façon inclinée par rapport au plan de la lame au repos. Cette variante se traduit par un positionnement de l'aimant M en partie inférieure du châssis avec son axe N/S incliné d'un angle R. Ainsi, la raideur apparente de la lame diminue légèrement aux grandes amplitudes de vibration, ce qui assure la correction de la dérive en fréquence. Le procédé selon l'invention prévoit dans une variante de générer deux champs magnétiques, le premier champ magnétique H1 émis à partir d'une partie fixe, en l'occurrence le châssis et le second champ magnétique H2, émis à partir de la partie mobile à savoir la lame. Sur la figure 7, plus particulièrement applicable aux lames dans les graves, la ligne N/S est orientée sensiblement dans le plan de la lame au repos. Par contre, il est généralement prévu des masselottes 45 sur l'extrémité de telles lames. Dans ce cas, il est possible de renforcer les effets en faisant générer un champ magnétique à partir de la lame elle même par la masselotte qui est remplacée par un aimant M2. On dispose alors d'au moins un premier aimant M1 statique et au moins un second aimant M2 solidaire de la lame 14. Dans le mode de réalisation de la figure 7 donné à titre d'exemple, les deux aimants M1 et M2 sont orientés avec les pôles nord face à face. Cette disposition permet de faire diminuer la fréquence de la lame lorsque l'aimant M1 est rapproché de l'aimant M2. Un autre mode pour générer un champ magnétique dans la lame consiste à placer le second aimant M2 en contact magnétique avec le talon de la lame qui devient alors conductrice des lignes de champ, la lame devenant un aimant à part entière. Ceci permet d'obtenir un "bend" de grande amplitude. Un exemple de réalisation est montré sur la figure 8. Sur les figures 9A et 9B, il est représenté une application particulière de l'invention aux anches dites bi-fréquences. A cet effet, l'anche est munie de moyens 48 de maîtrise de correction de fréquence fonctionnant en tout ou rien. Selon l'agencement représenté, il est prévu un trou 50 de circulation de l'air qui circule comme à travers le trou 18, dans le même sens. bans ce trou, il est prévu un porte aimant M référencé 52. Ce porte aimant est monté pivotant entre deux positions la première position proche de la lame 14 et exerçant une correction par le champ magnétique généré (voir figure 9A) et la seconde position éloignée de la lame, position dans laquelle l'aimant M n'exerce plus qu'une action négligeable sur la lame (voir figure 9B). Un volet 54 est lié à ce support et reste soumis à l'action du vent circulant. Ce volet vient en butée sur des indentations 56 et 58 ménagées sur le bord du trou 50. Lorsque ce volet est en butée sur les indentations 56 et 58, le porte aimant est dans les première et seconde positions, respectivement. Cet agencement est particulièrement simple et efficace, présentant une faible inertie rendant quasi instantanée la mise en place et le retrait de l'aimant dès l'inversion de flux. Il a été indiqué la présence de deux types de moyens 22 de manceuvre dits statique et dynamique, sachant qu'un moyen de manceuvre statique peut aussi 20 être associé à un moyen de manoeuvre dynamique. La description qui vient d'être établie l'a été en regard d'un accordéon ainsi qu'indiqué en préambule et plus particulièrement un accordéon à boutons. On sait que dans les accordéons et la famille de cet instrument, il existe des commandes à touches dites piano. 25 bans ce cas, les caractéristiques énoncées pour les claviers à boutons trouvent directement application dans les claviers à touches piano. Les mécanismes permettant d'obtenir les vibrato et portamento peuvent être modifiés du fait des touches piano qui sont jointives, libérant un très faible espace entre les touches. Une première variante possible consiste à prévoir un déplacement de chaque touche dans le sens longitudinal de ladite touche avec une amplitude suffisante de sorte à obtenir le "bend" et un mouvement transversal, voire oscillant de faible amplitude permettant d'obtenir le vibrato. Une autre variante consiste à prévoir la section droite des touches en forme de T de sorte que lorsqu'une touche blanche est pressée, elle est susceptible de mouvements latéraux de l'ordre d'une largeur de touche sans venir buter dans les touches voisines puisque sa branche supérieure, pressée, se trouve au dessous des branches supérieures des touches voisines. Dans le cas des touches blanches, les vessies de commande peuvent aussi être logées dans les touches elles-mêmes et affleurantes, en lieu et place d'un déplacement longitudinal de la touche, ce qui permet au musicien d'appuyer sur lesdites touches pour obtenir la note, d'obtenir le bend et/ou le vibrato, ce qui est impossible à l'heure actuelle avec les instruments existants | L'objet de l' invention est un procédé de contrôle des fréquences d'une lame vibrante, notamment une lame (14) d'une anche dans un accordéon, caractérisé en ce qu'il consiste à contrôler la fréquence de vibration de la lame (14) de l'anche au moyen d'un champ magnétique H à fortes variations dans la plage d'oscillations de la lame (14). | 1. Procédé de contrôle des fréquences d'une lame vibrante, notamment une lame (14) d'une anche (10) dans un accordéon, caractérisé en ce qu'il consiste à contrôler la fréquence de vibration de la lame (14) de l'anche (10) au moyen d'un champ magnétique H à fortes variations dans la plage d'oscillations de la lame (14). 2. Procédé de contrôle de fréquence d'une lame vibrante selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer un aimant avec sa ligne Nord/Sud sensiblement dans le plan de la lame (14). 3. Procédé de contrôle des fréquences d'une lame vibrante selon la 2, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer un aimant avec sa ligne Nord/Sud sensiblement dans le plan de la lame lorsque celle-ci est dans une position extrême de vibration. 4. Procédé de contrôle des fréquences d'une lame vibrante selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on exerce plus ou moins le champ magnétique H au cours du jeu de sorte à faire varier la fréquence de façon significative. 5. Dispositif de contrôle des fréquences d'une lame (14) vibrante pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un aimant dont l'axe Nord/Sud est orienté sensiblement dans le plan de la lame (14) et des moyens (22) de manceuvre statique et/ou dynamique dudit aimant par rapport à ladite lame. 6. Dispositif de contrôle des fréquences d'une lame (14) vibrante selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (22) de manceuvre statiquecomprennent une vis (24) vissant dans un logement (26) taraudé, l'aimant étant lié à la vis. 7. Dispositif de contrôle des fréquences d'une lame (14) vibrante selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (22) de manceuvre statique comprennent un montage à rotation autour d'un axe X-X de l'aimant dont l'axe Nord/Sud est en position inclinée d'un angle a, par rapport audit axe X-X. 8. Dispositif de contrôle des fréquences d'une lame (14) vibrante selon la 5, 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens (22) de manceuvre dynamique comprennent des moyens (28) à actionnement pneumatique composés d'un premier support (30) mobile comportant des moyens (32) élastiques de rappel, une première vessie (34) maître, actionnable par ledit premier support (30), une seconde vessie (38) esclave actionnant un second support (40), portant un aimant ainsi qu'un conduit (36) entre les première et seconde vessies de sorte à approcher ou écarter l'aimant de la lame (14). 9. Dispositif de contrôle des fréquences d'une lame (14) vibrante selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier aimant statique et au moins un deuxième aimant solidaire de la lame (14) et disposé à son extrémité libre. 10. Dispositif de contrôle des fréquences d'une lame (14) vibrante selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier aimant statique et au moins un deuxième aimant disposé à proximité du talon de la lame (14). | G | G10 | G10G | G10G 11 | G10G 11/00 |
FR2901559 | A1 | RESINE AMINOPLASTE OU PHENOPLASTE A BASE D'AU MOINS UN MONOACETAL DU GLYOXAL ET D'ACIDE GLYOXYLIQUE, ET SES UTILISATIONS | 20,071,130 | Cependant, ces résines ne procurent pas tous les avantages mécaniques des résines contenant du formaldéhyde, notamment en ce qui concerne les propriétés de résistance à la traction. Le problème technique à résoudre consiste donc à fournir des 5 compositions de résines qui, tout en respectant les réglementations en vigueur, se comportent dans de nombreuses applications comme les résines à base de formaldéhyde telles que les résines mélamine-formaldéhyde, uréeformaldéhyde ou phénol-formaldéhyde, tout en ne contenant pas de formaldéhyde. On a maintenant trouvé que l'ajout d'acide glyoxylique in situ à une résine aminoplaste ou phénoplaste à base d'au moins un monoacétal du glyoxal permet de favoriser l'obtention d'un poids moléculaire plus élevé et d'obtenir une composition dont les propriétés de résistance à la traction sont améliorées. Ces propriétés sont particulièrement intéressantes pour l'utilisation de ces compositions pour le traitement des textiles, tissés ou non tissés ou dans la fabrication de matériaux ligneux à partir de déchets agricoles et de bois comme les panneaux de fibres, panneaux de particules et d'autres panneaux similaires et contreplaqués. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, une résine aminoplaste ou phénoplaste comprenant le produit de réaction des composés suivants : - un dérivé d'amine, substitué ou non, ou un dérivé de phénol, substitué ou non, 25 - au moins un monoacétal du glyoxal, et - l'acide glyoxylique. Par acide glyoxylique , on entend dans la présente description aussi bien la forme acide libre, la forme hydratée de l'acide glyoxylique que les sels de l'acide glyoxylique solubles dans l'eau, par exemple les sels de métal 30 alcalin ou alcalino-terreux, en particulier le sodium, le calcium ou le magnésium, ou encore les sels d'amines ou d'ammonium. 10 15 20 Le produit de réaction des composés suivants : - un dérivé d'amine, substitué ou non, ou un dérivé de phénol, substitué ou non, - au moins un monoacétal du glyoxal, et - l'acide glyoxylique est un produit nouveau qui représente un aspect ultérieur de l'invention. Par monoacétal du glyoxal , on entend un composé de formule (I) dans laquelle R, et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle en CI - C8 linéaire ou ramifié ou bien RI et R2 sont joints pour former un 15 groupement dioxolan-1,3 yl-2 éventuellement substitué sur les sommets 4 et/ou 5 par un ou plusieurs substituants alkyle en C1-C4, ou un groupement dioxan-1,3 yl-2 éventuellement substitué sur les sommets 4 et/ou 5 et/ou 6 par un ou plusieurs substituants alkyle en C1-C4. Dans la suite de la description, il est entendu que le monoacétal 20 du glyoxal de formule (I) ci-dessus peut exister également sous sa forme hydratée de formule suivante : RIO\ OH CHùCH R2O OH 25 Par "groupe alkyle linéaire ou ramifié en CI - C8 ", on entend en particulier un groupe méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, pentyle, hexyle, heptyle et octyle. De préférence, RI et R2 représentent un groupe alkyle linéaire ou 10 (I) 4 ramifié en C1-C4, de préférence le même groupe et en particulier un groupe méthyle. Lorsque RI et R2 représentent le méthyle, le monoacétal de formule (I) est le diméthoxyéthanal (DME), qui est un monoacétal du glyoxal préféré et commercialisé par la société Clariant Specialty Fine Chemicals (France) sous la marque Highlink DM. En tant que dérivé d'amine, substitué ou non, on utilisera, par exemple, l'urée, l'éthylèneurée, la diméthyl-1,3-urée, la dihydroxyéthylèneurée, la mélamine, le glycolurile, la benzoguanamine ou leurs mélanges. La mélamine, l'urée ou leurs mélanges sont préférés. Les résines aminoplaste ou phénoplaste selon l'invention peuvent être préparées par un procédé comprenant les étapes consistant à : - faire réagir un dérivé d'amine, substitué ou non, ou un dérivé de phénol, substitué ou non, avec au moins un monoacétal du glyoxal, puis - ajouter l'acide glyoxylique au produit de (poly)condensation ainsi obtenu. Le produit de (poly)condensation d'un dérivé d'amine tel que défini cidessus avec un monoacétal du glyoxal de formule (I) est dénommé ci-après résine aminoplaste à base d'au moins un monoacétal du glyoxal . Des résines aminoplastes à base d'au moins un monoacétal du glyoxal avantageuses sont, par exemple celles qui sont fondées sur un mélange composé azoté / diméthoxyéthanal (DME), de préférence dans les proportions d'environ 1/1 et 1/3, notamment de 1/1,5 à 1/2,5, particulièrement 1/2. De préférence, les résines aminoplastes à base d'au moins un monoacétal du glyoxal sont choisies parmi les résines de type urée-DME, mélamine-DME ou mélamine-urée-DME, commercialisées par la société Clariant (France) dans sa gamme Highlink . En tant que dérivé phénolique, substitué ou non, on utilisera, par 30 exemple, le phénol, le résorcinol, les tannins, les lignines ou leurs mélanges. Le phénol est préféré. Le produit de (poly)condensation d'un dérivé phénolique, tel que décrit ci-dessus, avec un monoacétal du glyoxal de formule (I), est dénommé ci-après résine phénoplaste à base d'au moins un monoacétal du glyoxal . Des résines phénoplastes à base d'au moins un monoacétal du glyoxal avantageuses sont, par exemple celles qui sont fondées sur un mélange phénols / diméthoxyéthanal (DME) de préférence dans les proportions d'environ 1/1 et 1/3, notamment de 1/1,5 à 1/2,5, particulièrement 1/2. De préférence, les résines phénoplastes à base d'au moins un monoacétal du glyoxal sont choisies parmi les résines de type phénol-DME 10 commercialisées par la société Clariant Specialty Fine Chemicals (France) dans sa gamme Highlinke. Alternativement, les résines aminoplaste ou phénoplaste selon l'invention peuvent être préparées par un procédé dans lequel on fait réagir simultanément le dérivé d'amine, substitué ou non, ou le dérivé de phénol, 15 substitué ou non, avec au moins un monoacétal du glyoxal et avec l'acide glyoxylique. A l'issue de la préparation des résines aminoplaste ou phénoplaste de l'invention selon l'une ou l'autre des alternatives mentionnées ci-dessus, le pH peut, le cas échéant, être ajusté jusqu'à un pH neutre ou 20 basique, à l'aide d'une base. On peut utiliser à cet effet, par exemple, une base faible telle que la triéthylamine, ou encore une base forte telle que l'hydroxyde de sodium ou de potassium, en fonction du pH souhaité. A partir de ses connaissances générales, l'homme du métier est en mesure de déterminer la base adaptée à l'ajustement souhaité. 25 L'acide glyoxylique peut être, par exemple, ajouté en une quantité de 0,01 à 3, de préférence de 0,1 à 1,5, en particulier 0,3 équivalent(s) molaire(s) par rapport au dérivé d'amine ou au dérivé phénolique. Selon un aspect préféré, les résines aminoplastes ou phénoplastes selon l'invention et les compostions les contenant sont totalement 30 dépourvues d'alcools, notamment d'alcools en C1-C4, ou de polyols. L'invention concerne également, selon un aspect ultérieur, une composition liante comprenant une résine aminoplaste ou phénoplaste à base d'au moins un monoacétal du glyoxal et d'acide glyoxylique, telle que définie plus haut. Selon un aspect préféré, l'invention concerne une composition liante comprenant une résine aminoplaste ou phénoplaste à base d'au moins un 5 monoacétal du glyoxal et d'acide glyoxylique, telle que définie plus haut, ladite composition comprenant, en outre, au moins un latex. Par latex , on entend des compositions aqueuses comportant une émulsion ou une suspension de particules de polymère dans un milieu aqueux. 10 Les latex sont bien connus de l'homme du métier et sont préparés généralement par (co)polymérisation en émulsion ou suspension dans un milieu aqueux d'au moins un monomère éthyléniquement insaturé. Ces monomères peuvent être choisis parmi le groupe constitué par 15 - les acides mono- et di-carboxyliques insaturés éthyléniques comme l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique les vinyles aromatiques tels que le styrène, l'alpha méthyl styrène, le vinyl toluène, les esters de l'acide (méth)acrylique comme par exemple les (méth)acrylates 20 d'alkyle , d'hydroxyalkyle ou d'alcoxyalkyle tels que l'acrylate de méthyle, l'acrylate éthyle, l'acrylate de propyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de propyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate de 2- éthylhexyle, l'acrylate d'hydroxypropyle, l'acrylate d'éthoxyéthyle, le 25 méthacrylate d'hydroxypropyle, le méthacrylate d'éthoxyéthyle , les esters des acides dicarboxyliques insaturés éthyléniques tels que le maléate de butyle, -les esters vinyliques des acides carboxyliques linéaires ou branchés tels que l'acétate de vinyle, les versatates de vinyle, le stéarate de vinyle, le propionate 30 de vinyle, - les monooléfines telles que l'éthylène, le propylène, - les diènes conjugués tels que le butadiène, l'isoprène, -l'acrylamide, le méthacrylamide et leurs dérivés tels que l'acide acrylarnidométhylpropanesulfonique, le N-méthylol(méth)acrylamide l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, - le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène La composition du mélange de monomères à polymériser dépend de la température de transition vitreuse (Tg) et donc du caractère qu'on souhaite donner au polymère formé (latex dur ou latex mou ). Ces latex peuvent être obtenus selon les techniques de (co)polymérisation connues de l'homme du métier, notamment en émulsion aqueuse des monomères polymérisables, en présence d'amorceurs radicalaires et de tensio-actifs. La polymérisation peut être réalisée en continu, en batch ou en semi-continu. Comme exemples de latex pouvant être utilisés dans la présente invention, on peut citer : - les copolymères d'acrylates (latex de type acrylique pur) comme le Mowilith DM 777 commercialisé par la société CLARIANT, les copolymères styrène acrylate (latex de type styrène acrylique) comme le Mowilith LDM 6636 commercialisé par la société CLARIANT, les copolymères acétate/versatate de vinyle (latex de type vinyl versatique) 20 comme le Mowilith LDM 2417 commercialisé par la société CLARIANT, - les homopolymères acétate de vinyle comme le Mowilith LD 167 commercialisé par la société CELANESE, - les copolymères de styrène-butadiène, les copolymères vinylacétate/éthylène comme le Mowilith LDM 1851 25 commercialisé par la société CELANESE. La composition selon l'invention peut être préparées selon les techniques connues de mélange, par exemple en prenant une résine aminoplaste ou phénoplaste à base d'au moins un monoacétal du glyoxal et d'acide glyoxylique, telle que décrite plus haut, puis en ajoutant au moins un 30 latex en utilisant une agitation douce. Les ingrédients sont traditionnellement additionnés dans le mélangeur selon un ordre d'addition tel que le celui qui est présent en moindre quantité est additionné à celui qui est présent en plus grande quantité. Le latex peut représenter, par exemple, de 1 à 99 % en poids sec de l'ensemble des constituants de la composition, de préférence de 10 à 90%, en particulier de 15 à 70 %, notamment de 20 à 40 % et plus particulièrement 25 à 35%. L'addition de catalyseurs de durcissement acides ou acides latents à la composition liante est généralement souhaitable, de préférence juste avant son utilisation. Des catalyseurs convenables sont par exemple l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide ptoluènesulfonique, l'acide méthanesulfonique, des sels d'aluminium tels que le chlorure d'aluminium et l'hydroxychlorure d'aluminium, le chlorure de magnésium, le sulfate d'ammonium, le sulfate de zirconium, le chlorure de zinc et leurs mélanges. Des acides mono, di, tri et tétracarboxyliques peuvent également être utilisés tels que l'acide acétique, l'acide glyoxylique, l'acide oxalique, l'acide citrique ainsi que leurs mélanges. Dans une forme de réalisation préférée, on utilise l'acide 20 glyoxylique qui facilite la ou les réactions qui provoquent la réticulation et la filmification des compositions de la présente invention. Dans ce cas, l'acide glyoxylique est utilisé en post addition, après obtention du produit de réaction du dérivé d'amine ou de phénol, chacun de ces dérivé étant substitués ou non, avec au moins un monoacétal du glyoxal et 25 avec de l'acide glyoxylique, ledit produit de réaction entrant dans la composition de résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'invention. Le catalyseur acide est généralement ajouté en une quantité de 0,1 % à 15 %, de préférence de 1 % à 10 % et plus préférentiellement de 3 % à 7 % en poids (sur base sèche) de la composition. 30 Egalement, d'autres additifs peuvent entrer dans la composition de résine selon l'invention, tels que ceux classiquement utilisés dans les applications des résines aminoplastes ou phénoplastes à base de formaldéh'yde et connus de l'homme du métier. Généralement ces additifs sont additionnés à la composition juste avant son utilisation. Ainsi, la composition peut comprendre un ou plusieurs adjuvants choisis parrni des charges, des agents de démoulage, des colorants ou pigments, des stabilisants, des épaississants, des émulsifiants, des tensio-actifs, des co-solvants, des anti-gels, des anti-mousse, des bactéricides, des fongicides, des pesticides, des agents plastifiants, des produits ignifuges, des agents de coalescence, des agents poisseux, des stabilisants UV, des déviscosants, des parfums, des antioxydants, des acides, des bases et des agents tampon. Les compositions de l'invention ne contiennent pas de formaldéhyde, sont stables dans le temps, possèdent un haut extrait sec et présentent de bonnes propriétés mécaniques telles que la stabilité dimensionnelle à chaud et la résistance à la traction. Ces propriétés justifient l'utilisation des résines ou des compositions selon l'invention en tant que liant de fibres naturelles ou artificielles tel que par exemple les fibres de verre, le nylon, les fibres polyesters, les substrats non tissés ainsi que les substrats cellulosiques. Ces propriétés justifient également l'utilisation des résines ou des compositions décrites ci-dessus dans la fabrication de substrats imprégnables incluant les papiers ou cartons stratifiés et notamment les feuilles de papier décor ou les stratifiés décoratifs. En effet, classiquement, la fabrication de stratifiés utilisant des résines thermodurcissables est réalisée par imprégnation d'un support papetier avec différentes résines, par exemple phénoliques ou à base de mélamine, puis séchage et découpe. Après le séchage et la découpe, les papiers enduits (préimprégnés) sont empilés et stockés. La phase de stratification permet, par empilement de ces feuilles et pression à chaud, de terminer la réaction des résines et ainsi d'avoir le produit final. II existe aussi des procédés combinant, après imprégnation, séchage et stratification. L'invention a également pour objet l'utilisation des résines ou des compositions décrites ci-dessus dans la fabrication de matériaux ligneux à partir de déchets agricoles et de bois comme les panneaux de fibres, les panneaux de particules, les panneaux orientés de particules (Oriented Strand Boards ou OSB), les panneaux à fibres à densités moyenne et haute (Medium and High Density Fiberboards ou MDF), et d'autres types de panneaux similaires et contreplaqués. L'invention a également pour objet l'utilisation des résines ou des compositions décrites ci-dessus en tant qu'adhésif destiné au collage de matériaux, entre eux ou sur un support, et sous toutes leurs formes. Le matériau à coller peut être choisi parmi la liste comprenant le papier, le carton, les matières plastiques et le bois. De manière préférée, ledit matériau est du bois. Ce matériau peut être constitué d'une pluralité de couches planes de bois telles que des feuilles 15 de bois mince utilisées dans l'industrie des placages. L'adhésif peut être appliqué sur le substrat comme une feuille de papier puis séché selon les procédures usuelles. L'invention est illustrée de manière non limitative par les exemples ci-dessous. Exemple 1 : Préparation du produit de réaction Mélamine / Diméthoxyéthanal / Acide glyoxylique (rapport 1/2,7/0,25) 170 g (1,35 moles) de mélamine (société DSM) sont additionnés à 25 629 g (3,63 moles) d'une solution aqueuse à 60 % de diméthoxyéthanal (Clariant). Ce mélange est chauffé sous agitation pendant 2 h à 50-55 C tout en maintenant le pH proche de 9-9,5 avec ajustement, si nécessaire, avec autant d'hydroxyde de sodiurn à 20 % que cela est nécessaire (environ 7g). Après réaction pendant 2 h, 50 g (0,34 mole) d'une solution 30 aqueuse d'acide glyoxylique à 50 % (Clariant) sont ajoutés et le mélange est chauffé sous agitation à une température d'environ 55-60 C pendant 2 h puis refroidi, stabilisé en remontant le pH entre 7,5 et 8 avec de la soude à 20 % (64 20 g) et dilué à l'eau (80 g) pour obtenir 60 % de matière active. Le produit obtenu est un liquide jaune peu visqueux avec une viscosité Brookfield de 215 mPa.s. Exemple 2: Préparation du produit de réaction Mélamine / Diméthoxyéthanal / Acide glyoxylique (rapport 1/2,1/0,3) 200 g de mélamine (1,59 moles) sont additionnés à 580 g d'une 10 solution aqueuse à 60 % de diméthoxyéthanal (3,35 moles). Ce mélange est chauffé sous agitation pendant 2 h à 50-55 C tout en maintenant le pH proche de 9-9,5 avec ajustement, si nécessaire, avec autant d'hydroxyde de sodium à 20 % que cela est nécessaire (environ 7g). Après réaction pendant 2 h, 69 g d'une solution aqueuse d'acide 15 glyoxylique à 50 % (0,47 mole) sont ajoutés et le mélange est chauffé sous agitation à une température d'environ 55-60 C pendant 2 h puis refroidi, stabilisé en remontant le pH entre 7,5 et 8 avec de la soude à 20 % (83 g) et dilué à l'eau (61 g) pour obtenir 60 % de matière active. Le produit obtenu est un liquide jaune peu visqueux avec une 20 viscosité Brookfield de 750 mPa.s. Exemple 3 : Préparation du produit de réaction Mélamine / Diméthoxyéthanal / Acide glyoxylique (rapport 1/2,1/0,3) 25 170 g de mélamine (1,35 moles) sont additionnés à une solution aqueuse composée de 311,6 g de glyoxylate de sodium monohydrate (Sigma Aldrich) à 15 % (0,41 mole) et de 495 g de diméthoxyéthanal à 60 0/0 (2, 86 moles). Ce mélange est chauffé sous agitation pendant 2 h à 50-55 C tout en maintenant le pH proche de 9-9,5 avec ajustement, si nécessaire, avec 30 autant d'hydroxyde de sodium à 20 % que cela est nécessaire (environ 7g). Après réaction pendant 2 h, on dilue à l'eau (13 g) pour obtenir 52 % de matière active. Le produit obtenu est un liquide jaune peu visqueux.5 Exemple comparatif 1: Préparation du produit de réaction Mélamine / Diméthoxyéthanal (rapport 1/2,1) 200 g de mélamine (1,59 moles) sont additionnés à 580 g d'une solution aqueuse à 60 % de diméthoxyéthanal (3,35 moles). Ce mélange est chauffé sous agitation pendant 2 h à 50-55 C tout en maintenant le pH proche de 9-9,5 avec ajustement, si nécessaire, avec autant d'hydroxyde de sodium à 20 % que cela est nécessaire (environ 7g). Après réaction pendant 2 h, on dilue à l'eau (213 g) pour obtenir 55 % de matière active. Le produit obtenu est un liquide jaune pâle peu visqueux avec une viscosité Brookfield de 64 mPa.s. Exemple comparatif 2: Préparation du produit de réaction Mélamine / Diméthoxyéthanal (rapport 1/2,4) 200 g de mélamine (1,59 moles) sont additionnés à 660 g d'une solution aqueuse à 60 % de diméthoxyéthanal (3,81 moles). Ce mélange est chauffé sous agitation pendant 2 h à 50-55 C tout en maintenant le pH proche de 9-9,5 avec ajustement, si nécessaire, avec autant d'hydroxyde de sodium à 20 % que cela est nécessaire (environ 7g). Après réaction pendant 2 h, on dilue à l'eau (133 g) pour obtenir 60 % de matière active. Le produit obtenu est un liquide jaune pâle peu visqueux avec une viscosité Brookfield de 110 mPa.s. Exemple d'application La résine de l'exemple 2 a été évaluée par rapport aux résines mélamine / diméthoxyéthanal des exemples comparatifs 1 et 2 et par rapport à une résine mélamine-formaldéhyde éthérifiée Printofix Fixateur WB liquide commercialisée par Clariant (pH environ 8; viscosité Brookfield 100-200 mPa.$). Le chlorure de magnésium a été utilisé en tant que catalyseur. Dans un bain (formule 2), une solution aqueuse d'acide glyoxylique à 50 % a été rajoutée en post addition en tant que catalyseur supplémentaire. Les formulations sont présentées dans le Tableau 1. Tableau 1 Formule 1 2 3 4 Exemple 2 250 Exemple 234,75 comparatif 1 Exemple ;250 comparatif 2 _ Printofix 314 Acide 15,25 glyoxylique en post addition MgCl2 25 25 25 25 eau gsp1000 pH 4,7 4,7 4,7 4,7 De l'acide acétique à 50 % a été ajouté dans les bains 1,3 et 4 10 pour ajuster le pH à celui du bain 2. Des éprouvettes de papier filtre Whatman (120 x 15 mm ; 60 g/m2) ont été imprégnées au foulard (P = 2 bars; vitesse = 2,5 m/mn), séchées et réticulées à 120 C pendant 2 min puis à 150 C pendant 2 min et laissées 3 jours dans une salle conditionnée à 25 C et 65 % d'humidité relative. 15 On a mesuré ensuite la résistance à la traction et la longueur de rupture avec un dynanomètre Zwick (vitesse de traction 100 mm/mn) à température ambiante. Longueur de rupture = (F max x dN x 1000) / (grammage (g/m2) x 9,81 x largeur (nm)). 20 Les résultats sont présentés dans le Tableau 2. Tableau 2 Force à la rupture (N) Longueur de rupture (Km) témoin 24,6 2,8 bain 1 45,3 3,8 bain 2 39,6 3,4 bain 3 50,4 4,1 bain 4 42,1 3,6 Ces résultats montrent que les résines mélamine / diméthoxyéthanal / acide glyoxylique de la présente invention permettent d'atteindre des performances comme liant pour le papier-filtre supérieures à celles d'une résine mélamine / diméthoxyéthanal ou encore à celles d'une résine mélamine/formaldéhyde. On observe également une réelle amélioration de la résistance à la traction pour a résine contenant de l'acide glyoxylique incorporé pendant sa préparation par rapport à la post addition d'acide glyoxylique en tant que catalyseur. Les résines de l'invention présentent ces performances sans utiliser de .formaldéhycle | L'invention concerne des résines aminoplaste ou phénoplaste comprenant le produit de réaction des composés suivants:- un dérivé d'amine, substitué ou non, ou un dérivé de phénol, substitué ou non,- au moins un monoacétal du glyoxal, et- l'acide glyoxylique,ainsi que les compositions les contenant et leurs utilisations en tant qu'adhésifs ou liants. | 1. Résine aminoplaste ou phénoplaste comprenant le produit de réaction des composés suivants : - un dérivé d'amine, substitué ou non, ou un dérivé de phénol, substitué ou non, - au moins un monoacétal du glyoxal, et -l'acide glyoxylique, l'acide glyoxylique étant sous forme acide libre, sous forme 10 hydratée ou sous forme d'un sel soluble dans l'eau. 2. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon la 1, caractérisée en ce que ledit monoacétal du glyoxal est un composé de formule (I) 15 (I) dans laquelle RI et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle en CI - C8 linéaire ou ramifié ou bien RI et R2 sont joints pour former un groupement dioxolan-1,3 yl-2 éventuellement substitué sur les sommets 4 et/ou 20 5 par un ou plusieurs substituants alkyle en C1-C4, ou un groupement dioxan-1,3 yl-2 éventuellement substitué sur les sommets 4 et/ou 5 et/ou 6 par un ou plusieurs substituants alkyle en C1-C4. 3. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon la 2, caractérisée en ce que, dans la formule (I), RI et R2, identiques ou différents, 25 représentent un groupe alkyle en CI - C8 linéaire ou ramifié choisi parmi les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, pentyle, hexyle, heptyle et octyle. 4. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce que, RI et R2, identiques ou différents, 30 représentent un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4. 5. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que RI et R2 représente un groupe méthyle. 6. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que le dérivé d'amine, substitué ou non, est choisi parmi l'urée, l'éthylèneurée, la diméthyl-1,3-urée, la dihydroxyéthylèneurée, la mélamine, le glycolurile, la benzoguanamine et leurs mélanges 7. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que le dérivé phénolique, substitué ou non, est choisi parmi le phénol, le résorcinol, les tannins, les lignines et leurs mélanges. 8. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que le monoacétal du glyoxal est le 15 dimétoxyéthanal (DME). 9. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est dépourvue d'alcools ou de polyols. 10. Résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une quelconque 20 des 1 à 9, caractérisée en ce que l'acide glyoxylique est ajouté en une quantité 0,01 à 3, de préférence de 0,1 à 1,5 équivalent(s) molaire(s) d'acide glyoxylique par rapport au dérivé d'amine ou au dérivé phénolique. 11. Composition liante caractérisée en ce qu'elle comprend une résine aminoplaste ou phénoplaste selon l'une quelconque des 1 25 à 10. 12. Composition selon la 11, caractérisée en ce qu'elle est dépourvue d'alcools ou de polyols. 13. Composition selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, au moins un latex. 30 14. Composition selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce le latex est choisi parmi les copolymères d'acrylates, les copolymères styrène acrylate, les copolymères acétate/versatate de vinyle, leshomopolymères acétate de vinyle, les copolymères de styrène-butadiène et les copolymères vinylacétate/éthylène. 15. Composition selon l'une des 13 ou 14, caractérisée en ce que le latex est présent à raison de 1 à 99 % en poids sec de l'ensemble des constituants de la composition, de préférence de 10 à 90%. 16. Composition selon la 15, caractérisée en ce que le latex est présent à raison de 20 à 40% en poids sec de l'ensemble des constituants de la composition, de préférence de 25 à 35%. 17. Composition selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, au moins un catalyseur choisi parmi l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide ptoluènesulfonique, l'acide méthanesulfonique, des sels d'aluminium, le chlorure de magnésium, le sulfate d'ammonium, le sulfate de zirconium, le chlorure de zinc, l'acide acétique, l'acide glyoxylique, l'acide oxalique, l'acide citrique. 18. Composition selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un ou plusieurs adjuvants choisis parmi des charges, des agents de démoulage, des colorants ou pigments, des stabilisants, des épaississants, des émulsifiants, des tensioactifs, des co-solvants, des anti-gels, des anti-mousse, des bactéricides, des fongicides, des pesticides, des agents plastifiants, des produits ignifuges, des agents de coalescence, des agents poisseux, des stabilisants UV, des déviscosants, des parfums, des antioxydants, des acides, des bases et des agents tampon. 19. Utilisation d'une résine ou d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 18 dans la fabrication de panneaux de fibres, de panneaux de particules, de panneaux orientés de particules ou de panneaux à fibres à densités moyenne et haute. 20. Utilisation d'une résine ou d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 18 dans la fabrication de substrats 30 imprégnables incluant les papiers ou cartons stratifiés. 21. Utilisation d'une résine ou d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 18 en tant qu'adhésif pour le collage de matériaux entre eux ou sur un support. 22. Utilisation selon la 21, caractérisée en ce que 5 ledit matériau à coller est choisi parmi le papier, le carton, les matières plastiques et le bois. 23. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 18 en tant que liant de fibres naturelles ou synthétiques. 24. Produit de réaction des composés suivants : 10 - un dérivé d'amine, substitué ou non, ou un dérivé de phénol, substitué ou non, - au moins un monoacétal du glyoxal, et - l'acide glyoxylique, l'acide glyoxylique étant sous forme acide libre, sous forme 15 hydratée ou sous sous forme d'un sel soluble dans l'eau. | C,B,D | C08,B27,B32,C09,D06,D21 | C08L,B27N,B32B,C08K,C09J,D06M,D21J | C08L 61,B27N 1,B27N 3,B32B 27,C08K 5,C09J 161,D06M 15,D21J 1 | C08L 61/00,B27N 1/02,B27N 3/00,B32B 27/04,B32B 27/42,C08K 5/092,C08L 61/06,C08L 61/20,C08L 61/28,C09J 161/06,C09J 161/20,C09J 161/28,D06M 15/39,D21J 1/08 |
FR2892181 | A1 | FIXATION D'UNE CHAMBRE DE COMBUSTION A L'INTERIEUR DE SON CARTER | 20,070,420 | L'invention se rapporte à une turbomachine telle qu'un réacteur d'avion et concerne plus particulièrement un nouveau type de montage d'une chambre de combustion annulaire à l'intérieur du carter. Dans un turboréacteur d'avion, la chambre de combustion est fixée à l'intérieur d'un carter diffuseur, en amont de la turbine haute pression, par des attaches intérieures et extérieures, le tout formant un module de chambre de combustion. L'invention concerne le système d'attaches extérieures reliant ladite chambre de combustion annulaire à la paroi interne du carter. Dans la suite de cette description, les termes "amont" ou "aval" seront utilisés pour désigner les positions des éléments de structure les uns par rapport aux autres en direction axiale, en prenant pour référence le sens d'écoulement des gaz. Antérieurement, on a proposé de relier l'extrémité aval de la paroi extérieure de la chambre de combustion à la paroi du carter diffuseur par une pièce de liaison, annulaire, de forme relativement complexe. Cette pièce de liaison est soudée à l'extrémité aval de la paroi extérieure de la chambre de combustion et comporte une bride à son extrémité aval, prolongée radialement vers l'amont et vers l'extérieur par une partie conique. Cette partie conique se termine par un flasque annulaire radial boulonné entre un flasque radial défini à l'extrémité aval de la paroi du carter diffuseur et un autre flasque semblable du carter de turbine situé en aval du carter diffuseur. Des fenêtres sont pratiquées dans la partie conique pour permettre à l'air issu du compresseur d'atteindre les moyens de refroidissement de la turbine. Le montage décrit ci-dessus assure le positionnement et le maintien de la chambre de combustion dans le carter diffuseur tout en permettant des déplacements relatifs d'origine thermique, permettant de limiter les contraintes. Cependant, cette technologie est coûteuse, notamment parce que la pièce de liaison a une géométrie complexe et aussi parce que les surfaces en contact des flasques doivent être d'une excellente planéité, ce qui nécessite un usinage coûteux. L'invention permet de surmonter ces difficultés en proposant un montage plus simple tout en réduisant la masse du système ainsi que les pertes de charge aérodynamiques, au passage de l'air à travers ladite pièce de liaison. Plus particulièrement, l'invention concerne un module de chambre de combustion comprenant une chambre de combustion annulaire et un carter extérieur, la chambre de combustion étant rattachée au carter extérieur, caractérisée en ce que l'extrémité aval d'une paroi externe de ladite chambre de combustion est fixée à une pièce de liaison annulaire comportant une pluralité de pattes de fixation orientées radialement vers l'extérieur et vers l'amont, et en ce que chaque extrémité de patte est engagée dans une gorge, ouverte latéralement vers l'aval, formant crochet, solidaire de la paroi intérieure du carter. Les pattes de fixation sont régulièrement réparties circonférentiellement. Elles peuvent être par exemple au nombre de dix-huit. Au total, la surface opposée par ces pattes au passage de l'air est notablement inférieure à celle de la partie conique du système connu décrit ci-dessus, toutes choses égales par ailleurs. Selon un mode de réalisation possible, la paroi intérieure du carter est munie d'une pluralité de gorges formant crochets individualisées et réparties circulairement de façon à correspondre, respectivement, aux pattes de fixation précitées, chaque gorge recevant l'extrémité d'une patte de fixation. Selon un autre exemple, la paroi intérieure du carter est munie d'une unique gorge continue, annulaire, dans laquelle sont engagées les extrémités de toutes les pattes de fixation. Dans ce cas, les extrémités de toutes les pattes de fixation peuvent être réunies par un anneau engagé dans cette gorge continue. Dans les exemples définis ci-dessus, les pattes sont conformées pour que, à froid, un serrage s'exerce entre l'extrémité de chaque patte et la surface radialement la plus externe de la gorge ou une zone adjacente de la surface interne dudit carter. Selon une autre possibilité, l'extrémité de chaque patte est conformée avec une gorge ouverte vers l'amont et coopérant avec une gorge correspondante précitée du carter. Dans ce mode de réalisation, les pattes sont conformées pour que, à froid, un serrage s'exerce entre la surface radialement la plus externe de la gorge de chaque patte et la surface radialement la plus interne de la gorge correspondante dudit carter. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation possibles, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe radiale de la chambre de combustion installée dans son carter, conformément à l'invention ; - la figure 2 est une vue de détail à plus grande échelle de l'encadré II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de détail en perspective selon la flèche III de la figure 1; - la figure 4 est une vue de détail semblable à la figure 3 illustrant une variante ; et - la figure 5 est une vue de détail semblable à la figure 2, illustrant une autre variante. En considérant plus particulièrement la figure 1, on a représenté schématiquement, en demi-coupe, les éléments essentiels d'une chambre de combustion 11 installée à l'intérieur d'un carter diffuseur 16. L'ensemble forme un module de chambre de combustion d'une turbomachine telle qu'un réacteur d'avion. On sait que ce module est intercalé entre un compresseur situé en amont et une turbine installée en aval. L'air sous pression est introduit par une tubulure 30 dans une cavité annulaire 32 à l'intérieur de laquelle est installée la chambre de combustion. Cette dernière comporte une paroi extérieure 14 annulaire, une paroi intérieure 15 annulaire et un fond de chambre 13, également annulaire où s'opère l'injection du carburant et son mélange avec de l'air fourni par le compresseur. L'extrémité aval 12 de la paroi extérieure 14 de la chambre de combustion est reliée à la paroi du carter diffuseur 16 par une pièce de liaison 17. Cette dernière est soudée à ladite extrémité aval 12. Une autre partie de l'air circule dans la cavité annulaire 32 tout autour de la chambre de combustion, notamment dans l'espace 27 défini entre le carter 16 et la paroi extérieure 14 de ladite chambre de combustion. A l'exception de la forme et du montage de la pièce de liaison annulaire 17 reliant l'extrémité aval 12 de la paroi extérieure 14 au carter 16, tout cet agencement est classique et ne sera pas décrit plus en détail. Comme on le voit sur les figures 2 et 3, la pièce de liaison 17 comporte une bride de liaison 19 à son extrémité aval et une pluralité de pattes de fixation 36. La bride de liaison 19, annulaire, est soudée à l'extrémité aval 12 de la paroi extérieure 14 de la chambre de combustion. Les pattes de fixation 36 sont orientées radialement à la fois vers l'extérieur et vers l'amont. Chaque extrémité 38 de patte est engagée dans une gorge 40 ouverte latéralement vers l'aval. La gorge 40 forme ainsi un crochet. Chaque gorge est définie dans un bossage 42 en surépaisseur de la paroi du carter 16, faisant saillie de la face intérieure de celle-ci. Ainsi, le carter comporte autant de bossages internes qu'il y a de pattes 36 et chaque bossage 42 est creusé latéralement vers l'aval pour définir une gorge 40 formant crochet, précitée. Les pattes 36 et les bossages 42 sont régulièrement répartis circonférentiellement. Ils sont au nombre de dix-huit dans l'exemple décrit. Chaque gorge 40 reçoit donc l'extrémité 38 d'une patte de fixation 36 correspondante. La partie extrême de chaque patte comporte un bossage 46 en contact avec la surface radialement la plus externe de la gorge ou (comme représenté) une zone voisine de la surface interne du carter. Ce bossage 46 se situe ici à une certaine distance de l'extrémité de la patte. Les pattes 36 sont conformées pour que, à froid, un serrage s'exerce entre l'extrémité de la patte, en l'occurrence ici le bossage 46, et la surface radialement la plus externe de la gorge ou (selon l'exemple) la surface interne dudit carter 16, au voisinage de cette gorge. Le montage est tel qu'un jeu prédéterminé faible existe à froid entre la face 47 radialement la plus interne de la gorge formant crochet et l'extrémité 38 de la patte qui pénètre dans cette gorge. Le serrage évolue en fonctionnement, compte tenu de l'augmentation de température. Pour tous les points de fonctionnement stabilisés, il y a serrage sur l'une des deux faces de la gorge. A chaud, le serrage est reporté essentiellement sur la face 47 radialement la plus interne de la gorge 40. Cet agencement avec double serrage évoluant en fonction de la température permet de diminuer la valeur maximum du serrage, en fonctionnement et donc de limiter les contraintes. Dans la variante de la figure 4, la paroi intérieure du carter 16 est munie d'une unique gorge 50 précitée, continue définie dans une nervure annulaire 52 faisant saillie de la face interne du carter. La gorge 50 est pratiquée dans cette nervure et débouche latéralement vers l'aval. Si la pièce annulaire 17 est conforme à celle qui est illustrée sur la figure 3, les extrémités des pattes de fixation 36 sont engagées dans cette gorge unique. Cependant, ce mode de réalisation à gorge unique 50 est plus particulièrement avantageux lorsque, comme représenté, les extrémités de toutes les pattes de fixation 36 sont réunies par un anneau 55 engagé dans la gorge 50 formant crochet, continue. Cet anneau comporte une nervure 56 faisant saillie de sa surface externe, laquelle est en contact, à froid, contre la surface interne du carter 16. Cette variante assure plus de rigidité à l'assemblage. Dans l'exemple de la figure 5, l'extrémité de chaque patte est conformée de façon à présenter une gorge 60 ouverte vers l'amont, susceptible de coopérer en position de montage avec l'une des gorges 40 correspondantes du carter. Les pattes 36 sont conformées pour que, à froid, un serrage s'exerce entre la surface radialement la plus externe 61 de la gorge 60 définie à l'extrémité de chaque patte et la surface radialement la plus interne 47 de la gorge correspondante du carter. Un jeu est défini à froid entre la surface radialement la plus interne 63 de la gorge de la patte et la surface interne du bossage 42 dans lequel est définie la gorge 40 correspondante du carter. A chaud, ce jeu disparaît et le serrage se reporte à cet emplacement. Bien entendu, les gorges 40 pourraient être remplacées par une seule gorge annulaire continue et les gorges 60 pourraient n'en former qu'une seule, annulaire, définie dans un anneau reliant les pattes 36 | Module de chambre de combustion comportant une chambre de combustion rattachée à un carter.Selon l'invention, l'extrémité aval de la paroi externe de la chambre de combustion est fixée à une pièce de liaison (17) annulaire comportant des pattes de fixation (36) orientées vers l'amont, chaque extrémité (38) de patte étant engagée dans une gorge, formant crochet, du carter (16). | 1. Module de chambre de combustion comprenant une chambre de combustion annulaire et un carter extérieur, la chambre de combustion étant rattachée au carter extérieur, caractérisé en ce que l'extrémité aval d'une paroi externe (14) de ladite chambre de combustion est fixée à une pièce de liaison (17) annulaire comportant une pluralité de pattes de fixation (36) orientées radialement vers l'extérieur et vers l'amont, et en ce que chaque extrémité de patte est engagée dans une gorge (40), ouverte latéralement vers l'aval, formant crochet, solidaire de la paroi intérieure du carter (16). 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que lesdites pattes de fixation (36) sont régulièrement réparties ci rconférentiel lement. 3. Module selon la 2, caractérisé en ce que lesdites pattes de fixation (36) sont au nombre de dix-huit. 4. Module selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la paroi intérieure dudit carter est munie d'une pluralité de gorges (40) formant crochet, individualisées et réparties circulairement de façon à correspondre, respectivement, aux pattes de fixation (36) précitées, chaque gorge recevant l'extrémité d'une patte de fixation. 5. Module selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la paroi intérieure du carter est munie d'une unique gorge (50) continue, annulaire, dans laquelle sont engagées les extrémités de toutes les pattes de fixation (36). 6. Module selon la 5, caractérisé en ce que les extrémités de toutes les pattes de fixation sont réunies par un anneau (55) engagé dans ladite gorge continue. 7. Module selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites pattes de fixation (36) sont conformées pour que, à froid, un serrage s'exerce entre l'extrémité de chaque patte et la surface radialement la plus externe d'une telle gorge ou la surface interne dudit carter. 8. Module selon la 7, caractérisé en ce que la partie extrême de chaque patte comporte un bossage (46) en contactavec ladite surface radialement la plus externe de la gorge ou la surface interne dudit carter. 9. Module selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'extrémité de chaque patte est conformée avec une gorge (60) ouverte vers l'amont et coopérant avec une gorge (40) précitée, correspondante, dudit carter. 10. Module selon la 9, caractérisé en ce que lesdites pattes (36) sont conformés pour que, à froid, un serrage s'exerce entre la surface radialement la plus externe de la gorge de chaque pattes et la surface radialement la plus interne de la gorge correspondante dudit carter. 11. Turbomachine comportant un module de chambre de combustion selon l'une des précédentes. | F | F23 | F23R | F23R 3 | F23R 3/60,F23R 3/50 |
FR2893944 | A1 | COPOLYMERE GREFFE PAR DU POLYAMIDE, MATERIAU LE CONTENANT, PROCEDE DE FABRICATION ET UTILISATIONS | 20,070,601 | UTILISATIONS. La présente invention se rapporte à un copolymère greffé comportant un bloc polymère à caractère souple (pouvant aussi être appelé bloc mou) et au moins un bloc polymère à caractère rigide (pouvant aussi être appelé bloc dur), le ou les blocs polymères à caractère rigide portant des greffons de polyamide (PA). Un tel copolymère greffé est obtenu par la réaction avec un polyamide à terminaison amine ou acide d'un copolymère comportant le bloc polymère à caractère souple et le ou les blocs polymères à caractère rigide, ce ou ces blocs polymères à caractère rigide étant fonctionnalisés. Avantageusement, le copolymère greffé est un copolymère du type dur-mou-dur, dont les blocs d'extrémité, notamment à base de méthacrylate de méthyle (MMA), portent les greffons de PA. On obtient, selon la présente invention, un matériau qui possède de bonnes propriétés thermomécaniques et une bonne tenue chimique, ainsi que, dans des conditions particulières une bonne transparence. Le polyméthacrylate de méthyle (PMMA) est un matériau apprécié pour ses excellentes propriétés optiques. Il est cependant limité en termes de tenue thermomécanique car sa température de transition vitreuse (notée Tg) est de 105 C (pour un PMMA obtenu par une polymérisation radicalaire). Il est également limité en termes de résistance à la fissuration sous contrainte ( stress-cracking ). La recherche a permis de trouver un certain nombre de solutions pour améliorer ces performances. Ainsi, la copolymérisation du méthacrylate de méthyle (MMA) avec l'acide méthacrylique (MAA) peut donner des copolymères possédant des tenues thermomécaniques plus élevées ; il s'agit par exemple du grade Oroglas HT121 de la Demanderesse. On peut également citer le procédé d'imidisation des PMMA par extrusion réactive avec une amine pour donner les matériaux connus sous l'appellation KAMAX de la Société Rohm et Haas. Ces solutions présentent toutefois des limitations qui excluent ces matériaux méthacryliques d'applications particulièrement exigeantes d'un point de vue chimique et/ou thermique. [Etat Antérieur de la Technique] EP 0 500 361 A2 décrit les alliages PMMA/PA réalisés en utilisant un copolymère greffé obtenu par réaction à l'état fondu d'un PMMA porteur de fonctions anhydride glutarique et d'un polyamide terminé par une fonction amine comme compatibilisant d'un mélange de PMMA et de PA. Le copolymère greffé peut être préparé in situ au cours de la fabrication de l'alliage. EP 0 438 239 A2 décrit l'utilisation comme agent de compatibilisation d'un copolymère greffé obtenu par réaction à l'état fondu d'un PMMA porteur de fonctions anhydride glutarique et d'un polyamide. EP 0 537 767 Al décrit un matériau obtenu par la réaction d'un PMMA porteur de fonctions anhydride glutarique, d'une résine thermoplastique pouvant être un polyamide et d'un copolymère porteur de fonctions époxyde. FR 2 868 785 A décrit un copolymère greffé constitué d'un tronc en PMMA et de greffons en polyamide de masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 1000 et 10000 g/mol, ainsi qu'un matériau comprenant ce polymère greffé, lequel matériau présente à la fois transparence et résistance thermomécanique et chimique. La Demanderesse a maintenant découvert que l'on pouvait obtenir des matériaux ayant un excellent compromis des propriétés indiquées ci-dessus en greffant du polyamide sur un copolymère à blocs, ayant un bloc mou et au moins un bloc dur, en particulier un copolymère dibloc mou-dur ou tribloc dur-mou-dur ou encore un copolymère étoilé ayant un bloc mou comme cœur et au moins trois blocs durs comme bras, les blocs durs étant fonctionnalisés comme indiqué dans ce qui suit. En particulier, il est apparu que des copolymères utilisés pour le greffage et présentant une nanostructuration conservaient leur nanostructuration après greffage. C'est le cas des exemples de copolymères dur-mou-dur illustrant la présente invention. Par copolymères nanostructurés , ou matériaux nanostructurés , on entend des mélanges de polymères stables et dispersés en domaines de taille généralement inférieure à 100nm, préférentiellement de quelques dizaines de nanomètres. La conséquence de ce phénomène est l'obtention de copolymères greffés résistant bien aux solvants et à tenue thermomécanique améliorée aux températures élevées. Il est par ailleurs remarquable que la longueur des greffons n'ait aucune influence sur la conservation de la nanostructuration comme c'était le cas dans FR 2 868 785 A. Au contraire, il apparaît que les propriétés sont meilleures pour les plus longs greffons.30 [Brève Description de l'Invention] Un premier objet de la présente invention est un 5 copolymère greffé constitué d'un tronc formé d'un copolymère à blocs de formule générale : B-(A)n 10 dans laquelle : - A est un bloc polymère à caractère rigide de température de transition vitreuse supérieure à 0 C ; - B est un bloc polymère à caractère souple de température de transition vitreuse inférieure à 0 C ; 15 et - n vaut 1 ou est un entier naturel supérieur à 1, les blocs A, lorsque n vaut 2 ou davantage, pouvant être identiques ou différents, et de greffons en polyamide (PA) portés par le ou les blocs 20 polymères à caractère rigide, le copolymère greffé obtenu étant représenté par la formule générale : (Ag) m-B- (A) p dans laquelle : 25 - A et B sont tels que définis ci-dessus ; - Ag est le bloc A portant au moins un greffon (PA) ; et - m et p sont des nombres entiers naturels dont la somme est égale à n, p pouvant cependant être égal à 0. 30 Par blocs A identiques , on entend des blocs identiques de nature chimique identique car étant obtenus à partir de la même composition de monomères de départ. En réalité, comme cela est bien connu de l'homme du métier, la composition et la masse molaire des blocs A indiqués comme 35 identiques pourra varier d'un bloc A à l'autre. Un autre objet de l'invention est relatif au procédé de préparation du copolymère greffé tel que défini à ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir avec un polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide un copolymère de formule générale B-(A),, A, B et n étant tels que définis ci-dessus et le ou les blocs A portant des fonctionnalités capables de réagir avec des fonctions amine primaire ou acide du polyamide. Un autre objet de l'invention est relatif à un matériau comprenant le copolymère greffé selon l'invention. Encore un autre objet de l'invention est relatif à 15 l'utilisation du copolymère greffé selon l'invention ou du matériau le comprenant. [Figures] 20 Dans la description de ces figures et dans la partie Exemples ci-après, l'indice f associé à la notation d'un bloc de polymère signifie que ce bloc est fonctionnalisé, lui permettant de réagir avec le polyamide de greffage. 25 - les Figures la et lb sont des clichés de microscopie MET d'un matériau copolymère tribloc fonctionnalisé P(MMAf-b-BA-b-MMAf) avant le greffage de polyamide ; - les Figures 2a à 2c sont des clichés en microscopie 30 MET du matériau copolymère tribloc greffé obtenu à l'Exemple 2 ; - les Figures 3, 5 et 7 représentent chacune des courbes de module de conservation par DMA pour différents échantillons de matériau copolymère tribloc greffé de l'invention et pour le copolymère tribloc fonctionnalisé avant le greffage du polyamide, la Figure 7 contenant également la courbe pour un polyamide ayant servi au greffage ; - les Figures 4a à 4d sont des clichés en microscopie MET des matériaux copolymères tribloc greffés des Exemples respectivement 2, 4 et 5 et du matériau constitué par un PMMAf greffé par un polyamide ; les Figures 6a à 6d sont des clichés en microscopie MET des matériaux copolymères tribloc greffés des Exemples respectivement 6, 5, 7 et 8. [Description détaillée] 15 S'agissant du copolymère tronc de formule B-(A)n, celui-ci est notamment un copolymère dont les blocs A ont une Tg supérieure à 0 C, notamment supérieure ou égale à 50 C, avantageusement supérieure ou égale à 80 C, et le bloc B a 20 une Tg inférieure à 0 C, notamment inférieure ou égale à -10 C, avantageusement inférieure ou égale à -30 C. Les monomères composant les blocs A et B peuvent être choisis parmi les monomères vinyliques, vinylidéniques, 25 diéniques, oléfiniques et alkyliques, l'homme du métier sachant les associer pour obtenir la Tg voulue pour chacun d'eux. Par monomères vinyliques, on entend l'acide acrylique ou 30 ses sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, tels que le sodium, le potassium ou le calcium, les (méth)acrylates, les monomères vinylaromatiques, les esters vinyliques, le (méth)acrylonitrile, le (méth)acrylamide et les mono- et di-(alkyl à 1 à 18 atomes de carbone)-(méth)acrylamides, et les monoesters et diesters de l'anhydride maléique et de l'acide maléique. Les (méth)acrylates sont en particulier ceux des formules 5 respectivement : CH2=C (CH3) -OOOR et CH2=CH-COO-R dans lesquelles R est choisi parmi les radicaux alkyle 10 comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, linéaires ou ramifiés, primaires, secondaires ou tertiaires, cycloalkyle comprenant de 5 à 18 atomes de carbone, (alcoxy à 1 à 18 atomes de carbone)-alkyle à 1 à 18 atomes de carbone, (alkylthio à 1 à 18 atomes de carbone)-alkyle à 1 à 18 15 atomes de carbone, aryle et arylakyle, ces radicaux étant éventuellement subsitués par au moins un atome d'halogène (tel que le fluor) et/ou au moins un groupe hydroxyle après protection de ce groupe hydroxyle, les groupes alkyle ci-dessus étant linéaires ou ramifiés ; et les (méth)acrylates 20 de glycidyle, de norbornyle, d'isobornyle. Comme exemples de méthacrylates, on peut citer les méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de 2,2,2-trifluoroéthyle, de n-propyle, d'isopropyle, de n-butyle, 25 de sec.-butyle, de tert.-butyle, de n-amyle, d'i-amyle, de n-hexyle, de 2-éthylhexyle, de cyclohexyle, d'octyle, d'ioctyle, de nonyle, de décyle, de lauryle, de stéaryle, de phényle, de benzyle, de R-hydroxy éthyle, d'isobornyle, d' hydroxypropyle, d'hydroxybutyle. 30 Comme exemples d'acrylates de la formule ci-dessus, on peut citer les acrylates de méthyle, d'éthyle, de n-propyle, d'isopropyle, de n-butyle, de sec.-butyle, de tert.-butyle d'hexyle, de 2-éthylhexyle, d'isooctyle, de 3,3,5- 35 triméthylhexyle, de nonyle, d'isodécyle, de lauryle, d'octadécyle, de cyclohexyle, de phényle, de méthoxyméthyle, de méthoxyéthyle, d'éthoxyméthyle, d'éthoxyéthyle, de perfluorooctyle. Par monomère vinylaromatique au sens de la présente invention, on entend un monomère aromatique à insaturation éthylénique tel que le styrène, le vinyltoluène, l'alphaméthylstyrène, le méthyl-4-styrène, le méthyl-3-styrène, le méthoxy-4-styrène- l'hydroxyméthyl-2-styrène, l'éthyl-4-styrène, l'éthoxy-4-styrène, le diméthyl-3,4- styrène, le chloro-2-styrène, le chloro-3-styrène, le chloro-4-méthyl-3-styrène, le tert.-butyl-3-styrène, le dichloro-2,4-styrène, le dichloro-2,6-styrène et le vinyl-1-naphtalène. Comme esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle, le chlorure de vinyle et le fluorure de vinyle. Comme monomère vinylidénique, on cite le fluorure de 20 vinylidène. Par monomère diénique, on entend un diène choisi parmi les diènes linéaires ou cycliques, conjugués ou non-conjugués comme par exemple le butadiène, le 2,3-diméthyl-butadiène, 25 l'isoprène, le 1,3-pentadiène, le 1,4-pentadiène, le 1,4-hexadiène, le 1,5-hexadiène, le 1,9-décadiène, le 5-méthylène-2-norbornène, le 5-vinyl-2-norbornène, les 2-alkyl-2,5-norbonadiènes, le 5-éthylène-2-norbornène, le 5-(2-propényl=-2-norbornène, le 5-(5-hexényl)-2-norbornène, 30 le 1,5-cyclooctadiène, le bicyclo[2,2,2]octa-2,5-diène, le cyclopendatiène, le 4,7,8,9-tétraydroindène et 1'isopropylidène tétrahydroindène. Comme monomères oléfiniques, on peut citer l'éthylène, le 35 butène, l'hexène et le 1-octène. Les monomères oléfiniques fluorés peuvent également être cités. Par ailleurs, n vaut 1 ou est avantageusement un entier naturel de 2 à 20. Conformément à un mode de réalisation particulier, dans le cas où n est d'au moins 2, tous les blocs A sont identiques et/ou tous les blocs Ag sont identiques. Avantageusement, p = 0. On peut mentionner tout particulièrement les copolymères troncs triblocs A-B-A donnant les copolymères greffés Ag-BAg. S'agissant des blocs A, selon la présente invention, ce 15 sont, dans le copolymère de départ (avant greffage), des blocs fonctionnalisés pour permettre le greffage. La préparation des copolymères à blocs de départ est bien connue de l'homme du métier et ne sera pas reprise ici. On 20 peut à ce sujet se référer aux documents-brevets WO 2004 087796, WO 2003 062293 et FR 2 807 439. On cite notamment le procédé de polymérisation consistant à préparer le bloc B par une recette classique en mélangeant au ou aux monomères une alcoxyamine de fonctionnalité n, puis à 25 diluer le bloc B dans le mélange de monomères destiné à former le ou les blocs A (polymérisation radicalaire contrôlée). En particulier, les blocs A sont des blocs fonctionnels 30 méthacryliques, comprenant majoritairement des motifs méthacrylate de méthyle (MMA). Le ou chaque bloc méthacrylique A peut ainsi comprendre de 70 à 99,5%, avantageusement de 80 à 99,5%, de préférence de 85 à 99,5%, en poids, de motifs de MMA. Le ou chaque bloc A comporte donc au moins un motif porteur d'au moins une fonction ayant permis le greffage et choisie parmi les fonctions acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde, avantageusement parmi les fonctions acide et anhydride. Le ou chaque motif porteur d'au moins une fonction choisie parmi les fonctions acide, sel d'acide, anhydride et époxyde est notamment choisi parmi : • les motifs issus d'au moins un monomère comprenant une double liaison C=C, copolymérisable avec le monomère principal formant le bloc A concerné et porteur d'au moins une fonction choisie parmi les fonctions acide, sel d'acide, anhydride et époxyde ; et • les motifs anhydride glutarique de formule : RR4 OOO dans laquelle R3 et R4 désignent H ou un radical méthyle. En particulier, le ou chaque bloc A comporte au moins un motif anhydride glutarique et/ou au moins un motif acide acrylique et/ou au moins un motif acide méthacrylique. Le ou chaque bloc A peut ainsi comprendre, en poids, de 0,5 à 30%, avantageusement de 0,5 à 20%, de préférence de 0,5 à 15%, du ou des motifs porteurs d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde, avantageusement d'au moins une fonction acide et/ou anhydride. Dans le cas où lesdits motifs sont issus d'un monomère comprenant une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde, celui-ci copolymérise avec le MMA par un mécanisme radicalaire. A titre d'exemple de monomère porteur d'au moins une fonction acide, on peut citer l'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane sulfonique, l'acide vinyl sulfonique, l'acide styrène sulfonique, l'acide 1-allyloxy-2-hydroxypropane sulfonique, l'acide alkyl allyl sulfosuccinique, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide itaconique, l'acide fumarique, l'acide maléique. De préférence, il s'agit de l'acide acrylique ou de l'acide méthacrylique car ces deux monomères copolymérisent très bien avec le MMA. L'acide méthacrylique est tout particulièrement préféré. En effet, lorsque la copolymérisation est conduite en milieu dispersé aqueux, l'acide acrylique reste en grande partie solubilisé dans l'eau ce qui n'est pas le cas avec l'acide méthacrylique. Les groupements porteurs d'une fonction acide sont alors les suivants . CH3 CH2-CH C= 0 OH CH2-C-e,VVW = CO OH A partir d'une fonction acide, on peut obtenir par des techniques connues la fonction sel d'acide. Un monomère 30 porteur d'au moins une fonction sel d'acide est donc issu d'un monomère porteur d'au moins une fonction acide par une réaction de neutralisation. Un monomère porteur d'au moins une fonction sel d'acide est dérivé d'un monomère porteur d'au moins une fonction acide de la liste précédente. Le cation du sel d'acide peut être par exemple Li+, Na+, K+, un sel d'ammonium quaternaire. A titre d'exemple de monomère porteur d'au moins une fonction anhydride, on peut citer l'anhydride maléique, 10 l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique. A titre d'exemple de monomère porteur d'au moins une fonction époxyde, on peut citer les esters de glycidyle aliphatiques ou les éthers de glycidyle aliphatique tels 15 que l'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, l'acrylate et le méthacrylate de glycidyle, les esters de glycidyle alicyclique ou les éthers de glycidyle alicyclique tels que le 2-cyclohexène-1-glycidyléther, le cyclohexène-4,5-diglycidylcarboxylate, 20 le cyclohexène-4-glycidyl carboxylate, le 5-norbornène-2-méthyl-2-glycidyl carboxylate et l'endocis-bicyclo(2,2,1)-5-heptène-2,3-diglycidyl dicarboxylate. Le méthacrylate de glycidyle est un monomère préféré car comme le MMA, il s'agit d'un ester méthacrylique et que par conséquent, il 25 copolymérise efficacement avec le MMA. Par ailleurs, le ou chaque bloc A peut aussi comporter au moins un motif d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le monomère 30 principal formant ledit bloc et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde. Le comonomère (a) peut être choisi par exemple parmi les monomères suivants : • les monomères acryliques de formule CH2=CH-C (=0) -OR1 où R1 désigne un groupement alkyle en C1-C40 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, tels que par exemple l'acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, de 2-éthylhexyle, les acrylates d'hydroxyalkyle, l'acrylonitrile ; • les monomères méthacryliques de formule 15 CH2=C (CH3) -C (=0) -O-R2 où R2 désigne un groupement alkyle en C2-C40 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, amino 20 ou époxy, tels que par exemple le méthacrylate d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, de 2-éthylhexyle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle, le méthacrylonitrile ; et 25 • les monomères vinylaromatiques tels que par exemple le styrène, les styrènes substitués comme l'alpha-méthylstyrène, le monochlorostyrène, le tertbutyl styrène. 30 Avantageusement, le comonomère (a) ne contient qu'une seule double liaison C=C. De préférence, le comonomère (a) est un monomère acrylique CH2=CH-C (=0) -0-R1 dans lequel R1 est un alkyle en C1-C8 tel que par exemple l'acrylate de 10 méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthyl hexyle ou bien un monomère méthacrylique CH2=C (CH3) -C (=0) -0-R2 dans lequel R2 est un alkyle en C2-Ca tel que le méthacrylate d'éthyle, de propyle, de butyle, de 2-éthyl hexyle. Le ou chaque bloc A peut être à base de MMA et comprendre, en poids . • de 70 à 99,5% de MMA ; • de 0 à 20% d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde ; • de 0,5 à 30% d'au moins un groupement porteur d'au 15 moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde. En particulier, le ou chaque bloc A peut être à base de MMA et comprendre, en poids : 20 • de 80 à 99,5% de MMA ; • de 0 à 10% d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde ; 25 • de 0,5 à 20% d'au moins un groupement porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde. Plus particulièrement, le ou chaque bloc A à base de MMA 30 peut comprendre, en poids : • de 85 à 99,5% de MMA ; de 0 à 5% d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde ; et • de 0,5 à 15% d'au moins un groupement porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde. Un bloc fonctionnel méthacrylique A est généralement obtenu par la copolymérisation du MMA avec au moins un monomère porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde, éventuellement en présence d'un comonomère A ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, anhydride ou époxyde. La copolymérisation peut avoir lieu en masse, en solution dans un solvant, ou bien en milieu dispersé (suspension, émulsion, miniémulsion). Un bloc fonctionnel méthacrylique A peut aussi comprendre des groupements anhydride glutarique représentés par la formule : R3 R4 O'O'O dans laquelle R3 et R4 désignent H ou un radical méthyle. Ceux-ci sont obtenus par une réaction intramoléculaire entre deux fonctions accolées, par exemple entre deux fonctions acide, entre une fonction acide et une fonction ester ou entre deux fonctions ester. Ce type de groupements est particulièrement apprécié en raison de leur grande réactivité vis-à-vis des fonctions amine primaire du polyamide. Lorsqu'un bloc fonctionnel méthacrylique A comprenant des groupements anhydride glutarique est préparé à partir d'acide acrylique ou méthacrylique, la transformation des fonctions acide en fonctions anhydride glutarique est souvent incomplète. Le bloc fonctionnel méthacrylique comprend donc à la fois des groupements anhydride glutarique et des groupements acide acrylique ou méthacrylique (qui n'ont pas réagi pour donner de fonctions anhydride glutarique). Ce type de bloc fonctionnel méthacrylique est tout particulièrement préféré car les groupements anhydride glutarique sont très réactifs, surtout avec les fonctions amine primaire. De plus, les groupements anhydride glutarique sont introduits plus facilement dans le bloc fonctionnel méthacrylique que par la copolymérisation directe du MMA avec l'anhydride maléique ou avec un autre monomère porteur d'un groupement anhydride. La proportion relative des fonctions acide et des fonctions anhydride glutarique dépend de la teneur en fonctions acide initiales et des conditions de la déshydratation (température, temps de réaction, pression, présence ou non d'un catalyseur,...). La teneur globale des fonctions acide et des fonctions anhydride glutarique est comprise entre 0,5 et 30%, avantageusement entre 0,5 et 20%, de préférence entre 0,5 et 15%. La proportion relative (en poids) des fonctions anhydride glutarique par rapport aux fonctions anhydride glutarique et des fonctions acide (c'est-à-dire le pourcentage en poids des fonctions anhydride glutarique / (fonctions anhydride glutarique + fonctions acides)) est quant à elle comprise entre 1 et 100%, de préférence entre 10 et 90%, de façon davantage préférée, de 50 à 90%. Pour l'obtention d'un bloc fonctionnel méthacrylique porteur de groupements anhydride glutarique, on peut utiliser l'une des méthodes décrites dans les documents EP 0318197 B1, Japanese Kokai 60/231756, Japanese Kokai 61/254608 ou Japanese Kokai 61/43604, GB 1437176, US 4789709. La réaction permettant d'obtenir les groupements anhydride glutarique est conduite à une température supérieure à 150 C, de préférence entre 200 et 280 C, éventuellement en presence d'une pression réduite inférieure à 1 bar et éventuellement en présence d'un catalyseur acide ou basique. Elle peut être réalisée dans une extrudeuse présentant un puits de dégazage ou bien dans un dévolatiliseur. On peut utiliser une amine secondaire de façon similaire à ce qui est décrit dans EP 0 318 197. S'agissant du bloc B, selon l'invention, celui-ci comprend 20 avantageusement des motifs acrylate de butyle ou majoritairement des motifs acrylate de butyle. La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) du copolymère fonctionnel B-(A), est généralement comprise entre 10000 25 et 500000 g/mol. Préférentiellement, Mw est comprise entre 50000 et 200000 g/mol car d'une part les très faibles masses risquent d'affecter la température de transition vitreuse (Tg) du polymère alors que les très hautes masses affectent sa fluidité et rendent sa transformation à l'état 30 fondu difficile. L'homme du métier sait régler la masse moléculaire moyenne en poids, par exemple en introduisant un agent de transfert et/ou à l'aide du paramètre température de polymérisation. S'agissant du polyamide, celui-ci peut être un homopolyamide ou un copolyamide terminé par une fonction amine primaire ou une fonction acide. De préférence, il s'agit d'une fonction amine primaire, laquelle présente une bonne réactivité vis-à-vis des fonctions acide, sels d'acide, anhydride ou époxyde. La fonction amine primaire est très réactive vis-à-vis des fonctions acide ou anhydride. Avantageusement, afin d'apporter la résistance thermomécanique au matériau selon l'invention, le polyamide possède une température de fusion comprise entre 100 et 300 C, de préférence entre 140 et 250 C. On entend par homopolyamide les produits de condensation d'un lactame (ou de l'aminoacide correspondant) ou d'un diacide avec une diamine (ou leurs sels). On ne tient pas compte du limiteur de chaîne qui peut être un diacide, un monoacide, une diamine ou une monoamine dans le cas des lactames et un autre diacide ou une autre diamine dans le cas des polyamides résultant de la condensation d'une diamine avec un diacide. On entend par copolyamide les précédents dans lequels il y a au moins un monomère de plus que nécessaire, par exemple deux lactames ou une diamine et deux acides ou encore une diamine, un diacide et un lactame. Le polyamide est choisi parmi le PA 6, PA 6-6, PA 11, PA 12 et leurs copolymères. De préférence, il s'agit de PA 6 car ce polyamide apporte une bonne résistance au solvant par sa cristallinité ainsi qu'une bonne résistance thermomécanique. Selon un premier type le copolyamide résulte de la condensation d'au moins deux acides alpha-oméga aminocarboxyliques ou d'au moins deux lactames ayant de 6 à 12 atomes de carbone ou d'un lactame et d'un acide aminocarboxylique n'ayant pas le même nombre d'atomes de carbone. Le copolyamide de ce premier type peut comprendre aussi des motifs qui sont des restes de diamines et de diacides carboxyliques. A titre d'exemple de diacide carboxylique, on peut citer des diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azélaïque, subérique, sébacique, nonanedioïque et l'acide dodécanédioïque. A titre d'exemple de diamine, on peut citer 1'hexaméthylène-diamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylylènediamine, le bis-p aminocyclohexylméthane et la triméthylhexaméthylène diamine. A titre d'exemple d'acide alpha-oméga aminocarboxylique, on peut citer l'acide aminocaproïque, l'acide aminoundécanoïque et l'acide aminododécanoïque. A titre d'exemple de lactame, on peut citer le caprolactame, l'oenantholactame et le laurolactame. Selon un deuxième type, le copolyamide résulte de la condensation d'au moins un acide alpha-oméga aminocarboxylique (ou un lactame), au moins une diamine et au moins un diacide carboxylique. L'acide alpha- omégaaminocarboxylique, le lactame et le diacide carboxylique peuvent être choisis parmi ceux cités plus haut. La diamine peut être une diamine aliphatique branchée, linéaire ou cyclique ou encore arylique. A titre d'exemples on peut citer l'hexaméthylènediamine, la pipérazine, l'isophorone diamine (IPD), le méthyl pentaméthylènediamine (MPDM), la bis(aminocyclohexyl) méthane (BACM), la bis(3-méthyl-4 aminocyclohexyl) méthane (BMACM). Pour que le polyamide soit terminé par une fonction amine primaire, on peut utiliser un limiteur de chaîne de 10 formule : R5 NH R6 dans laquelle R5 est l'hydrogène ou un groupement alkyle linéaire ou ramifié contenant jusqu'à 20 atomes de carbone, 15 R6 est un groupement ayant jusqu'à 20 atomes de carbone alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié, un radical cycloaliphatique limiteur peut être par exemple la laurylamine ou l'oleylamine. 20 Le polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide a une masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) comprise entre 1000 et 50000 g/mole, plutôt comprise entre 1000 et 40000 g/mol, avantageusement comprise entre 1000 et 30000 g/mol, de préférence comprise entre 1000 et 20000 25 g/mol. Cette masse moléculaire moyenne est déterminée à l'aide de la chromatographie d'exclusion stérique étalonnée à l'aide d'échantillons de PMMA. Mn est donc donnée en équivalents PMMA. 30 Les limitateurs monofonctionnels de polymérisation préférés sont la laurylamine et l'oléylamine. Les polyamides peuvent être fabriqués selon des procédés connus de l'homme du métier, par exemple par polycondensation en autoclave. La polycondensation s'effectue à une température comprise en général entre 200 et 300 C, sous vide ou sous atmosphère inerte, avec agitation du mélange réactionnel. La longueur de chaîne moyenne du polyamide est déterminée par le rapport molaire initial entre le monomère polycondensable ou le lactame et le limiteur de chaîne. Pour le calcul de la longueur de chaîne moyenne, on compte habituellement une molécule de limiteur de chaîne pour une chaîne d'oligomère. Copolymère greffé : Le copolymère greffé selon l'invention peut notamment 15 comporter les caractéristiques suivantes : - la masse moléculaire moyenne en nombre d'un ou de chaque bloc A est comprise entre 5000 et 100 000 g/mol, plutôt comprise entre 10 000 et 70 000 g/mol, avantageusement comprise entre 15 000 et 20 50 000 g/mol ; - la masse moléculaire moyenne en nombre du bloc B est comprise entre 5000 et 100 000 g/mol, plutôt comprise entre 5000 et 60 000 g/mol, avantageusement comprise entre 5000 et 40 000 25 g/mol, de préférence comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol ; et - la masse moléculaire moyenne en nombre des greffons de polyamide est comprise entre 1000 et 50 000 g/mol, plutôt comprise entre 1000 et 40 000 g/mol, 30 avantageusement comprise entre 1000 et 30 000 g/mol, de préférence comprise entre 1000 et 20 000 g/mol. Le rapport massique du copolymère B-(A), tel que défini ci-dessus aux greffons de polyamide (PA) est notamment de 10:90 à 95:5, avantageusement de 50:50 à 90:10, de préférence de 60:40 à 80:20 . Le copolymère greffé selon l'invention est obtenu par la réaction du copolymère B-(A), (avec le ou les blocs A fonctionnalisés) et du polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide. Si le polyamide est terminé par une fonction amine primaire, les blocs A sont de préférence porteurs de fonctions acide, sels d'acide, anhydride ou époxyde. Si le polyamide est terminé par une fonction acide, les blocs A sont porteurs de préférence de fonctions époxyde. Lors de la réaction du copolymère et du polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide, il se forme un copolymère greffé, constitué d'un tronc et de greffons en polyamide (pour plus de détails sur les copolymères greffés, on peut se reporter à Kirk-Othmer, Encyclopaedia of Chemical Technology, 3ème édition, Volume 6, page 798). Selon la nature des blocs fonctionnels méthacryliques formant préférentiellement les blocs A, des quantités de PMMA fonctionnel et de polyamide que l'on introduit ainsi que des conditions de la réaction, on peut obtenir un copolymère greffé plus ou moins riches en greffons. En moyenne, il y a d'une manière générale, par bloc Ag, de 1 à 100, de préférence de 1 à 50, greffons en polyamide (PA). On peut conduire la réaction en solution dans un solvant ou bien à l'état fondu. De préférence, la réaction est conduite à l'état fondu car cela permet d'éviter l'utilisation de solvant qu'il faut ensuite éliminer une fois la réaction terminée. L'état fondu permet également d'accélérer la vitesse de la réaction. On peut utiliser tout outil de mélange adapté aux matières thermoplastiques. Une extrudeuse bivis, notamment une bivis corotative, est tout à fait adaptée car elle permet de réaliser le mélange à l'état fondu, peut fonctionner en continu et assure une bonne homogénéisation du copolymère de départ et du polyamide. La réaction est conduite à une température comprise entre 180 et 320 C, de préférence entre 180 et 280 C. Le temps de séjour moyen de la matière fondue dans l'extrudeuse peut être compris entre 1 seconde et 15 minutes, plutôt entre 1 seconde et 10 minutes. Si on utilise une extrudeuse, on récupère à la sortie de l'extrudeuse des granulés. Ces granulés peuvent ensuite être mis sous la forme désirée (film, pièce injectée, pièce moulée, plaque,...) à l'aide d'un outil de transformation des thermoplastiques connu de l'homme de métier, par exemple une extrudeuse. Pour la réaction, on utilise de 5 à 90%, plutôt de 10 à 50%, avantageusement de 20 à 40%, de polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide pour respectivement de 10 à 95%, plutôt de 50 à 90%, avantageusement de 60 à 80%, de copolymère de départ. La réaction de 20 à 40% de polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide et de 60 à 80% de copolymère de départ permet d'obtenir un matériau présentant une bonne transparence, A étant à base de MMA. Suivant les quantités initiales de copolymère B-(A), et de polyamide, ainsi que des conditions de la réaction (par exemple temps de contact, température), il peut subsister du copolymère de départ et/ou du polyamide n'ayant pas réagi. La réaction conduit donc à un matériau constitué : - du copolymère greffé de l'invention ; - de copolymère B-(A) n n'ayant pas réagi, le ou les blocs A portant des fonctionnalités capables de réagir avec des fonctions amine primaire ou acide ; - de polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide n'ayant pas réagi. Plus précisément, le matériau est constitué, en poids : - de 10 à 98% de copolymère greffé de l'invention ; - de 1 à 50% dudit copolymère (fonctionnel) B-(A), n'ayant pas réagi ; - de 1 à 50% de polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide n'ayant pas réagi ; le total faisant 100%. De préférence, le matériau est constitué, en poids : - de 20 à 80% de copolymère greffé de l'invention ; - de 5 à 50% dudit copolymère (fonctionnel) B-(A)n n'ayant pas réagi ; - de 5 à 50% de polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide n'ayant pas réagi ; 25 le total faisant 100%. La présence de copolymère de départ et/ou du polyamide n'ayant pas réagi n'est pas nécessairement néfaste aux propriétés finales du matériau, elle peut même améliorer 30 certaines de ses propriétés. Le copolymère de départ qui n'a pas réagi a une forte affinité avec le tronc du copolymère greffé, le polyamide qui n'a pas réagi a une forte affinité avec les greffons du copolymère greffé. On peut donc observer un phénomène de gonflement du tronc et des greffons du copolymère greffé qui a pu déjà être constaté pour d'autres types de copolymères greffés (voir à ce propos l'article suivant : H. Pernot et al., Nature Mater. 2002, Vol.l, page 54). La Demanderesse a constaté que, dans le cas notamment où A est à base de MMA, le copolymère greffé, comme le copolymère fonctionnalisé de départ, s'organise en nanodomaines, c'est-à-dire en des domaines dont la taille moyenne est inférieure à 100 nm. Cette organisation permet l'obtention d'un matériau homogène présentant l'ensemble des propriétés décrites précédemment. Additifs choc : On peut ajouter un modifiant choc de type coeur-écorce (plus communément appelé core-shell) au matériau en vue d'améliorer sa résistance à l'impact. Ce modifiant choc se présente sous forme de fines particules ayant un coeur en élastomère et au moins une écorce thermoplastique, la taille des particules étant en général inférieure au pm et avantageusement comprise entre 50 et 300 nm. Le modifiant choc est préparé à l'aide de la polymérisation en émulsion. On ajoute au matériau de 0 à 60%, de préférence de 0 à 30% en poids, de modifiant choc de type coeur-écorce par rapport au matériau. Le coeur peut être constitué par exemple : • d'un homopolymère de l'isoprène ou du butadiène ou • de copolymères de l'isoprène avec au plus 30% en moles d'un monomère vinylique ou • de copolymères du butadiène avec au plus 30% en moles d'un monomère vinylique. Le monomère vinylique peut être le styrène, un alkylstyrène, l'acrylonitrile ou un (méth)acrylate d'alkyle. Le coeur peut être constitué aussi : • d'un homopolymère d'un (méth)acrylate d'alkyle ou • de copolymères d'un (méth)acrylate d'alkyle avec au plus 30% en moles d'un monomère choisi parmi un autre (méth)acrylate d'alkyle et un monomère vinylique. Le (méth)acrylate d'alkyle est avantageusement l'acrylate 15 de butyle. Le monomère vinylique peut être le styrène, un alkylstyrène, l'acrylonitrile, le butadiène ou l'isoprène. Le coeur peut être avantageusement réticulé en tout ou partie. Il suffit d'ajouter des monomères au moins 20 difonctionnels au cours de la préparation du coeur, ces monomères peuvent être choisis parmi les esters poly(méth)acryliques de polyols tels que le di(méth)acrylate de butylène et le triméthacrylate de triméthylol propane. D'autres monomères difonctionnels 25 sont par exemple le divinylbenzène, le trivinylbenzène, l'acrylate de vinyle et le méthacrylate de vinyle. On peut aussi réticuler le coeur en y introduisant, par greffage ou comme comonomère pendant la polymérisation, des monomères fonctionnels insaturés tels que des anhydrides d'acides 30 carboxyliques insaturés, des acides carboxyliques insaturés et des époxydes insaturés. On peut citer à titre d'exemple l'anhydride maléique, l'acide (méth)acrylique et le méthacrylate de glycidyle. L'écorce ou les écorces sont constituées d'un homopolymère du styrène, d'un alkylstyrène ou du méthacrylate de méthyle ou des copolymères comprenant au moins 70% en moles de l'un de ces monomères précédents et au moins un comonomère choisi parmi les autres monomères précédents, un autre (méth)acrylate d'alkyle, l'acétate de vinyle et l'acrylonitrile. L'écorce peut être fonctionnalisée en y introduisant, par greffage ou comme comonomère pendant la polymérisation, des monomères fonctionnels insaturés tels que des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés, des acides carboxyliques insaturés et des époxydes insaturés. On peut citer à titre d'exemple l'anhydride maléique, l'acide (méth)acrylique et le méthacrylate de glycidyle. A titre d'exemple de modifiant choc, on peut citer des copolymères coeur -écorce ayant une écorce en polystyrène et des copolymères cœ ur -écorce ayant une écorce en PMMA. Il existe aussi des copolymères cœur - écorce ayant deux écorces, l'une en polystyrène et l'autre à l'extérieur en PMMA. Des exemples de modifiants choc, ainsi que leur procédé de préparation, sont décrits dans les brevets suivants : US 4 180 494, US 3 808 180, US 4 096 202, US 4 260 693, US 3 287 443, US 3 657 391, US 4 299 928, US 3 985 704, US 5 773 520. Avantageusement le coeur représente, en poids, 70 à 90% du modifiant choc et l'écorce de 30 à 1o%. Le modifiant choc peut être du type mou/dur. A titre d'exemple de modifiant choc du type mou/dur, on peut citer celui constitué : (i) de 75 à 80 parties d'un coeur comprenant en moles au moins 93% de butadiène, 5% de styrène et 0,5 à 1% de divinylbenzène et (ii) de 25 à 20 parties de deux écorces essentiellement de même poids l'une intérieure en polystyrène et l'autre extérieure en PMMA. Comme autre exemple de modifiant choc de type mou/dur, on peut citer celui ayant un coeur en poly(acrylate de butyle) ou en copolymère de l'acrylate de butyle et du butadiène et une écorce en PMMA. Le modifiant choc peut être aussi du type dur/mou/dur c'est-à-dire qu'il contient dans l'ordre un coeur dur, une écorce molle et une écorce dure. Les parties dures peuvent être constituées des polymères de l'écorce des mou/dur précédents et la partie molle peut être constituée des polymères du coeur des mou/dur précédents. On peut citer comme exemple de modifiant choc de type dur/mou/dur celui constitué : (i) d'un coeur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle, (ii) d'une couche en copolymère de l'acrylate de 25 butyle et du styrène, (iii) d'une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. Le modifiant choc peut aussi être du type dur (le 30 coeur)/mou/mi-dur. Dans ce cas, l'écorce extérieure "mi- dur" est constituée de deux écorces : l'une intermédiaire et l'autre extérieure. L'écorce intermédiaire est un copolymère du méthacrylate de méthyle, du styrène et d'au moins un monomère choisi parmi les acrylates d'alkyle, le butadiène et l'isoprène. L'écorce extérieure est un PMMA homopolymère ou copolymère. Un exemple de modifiant choc dur/mou/mi-dur est celui constitué dans cet ordre: (i) d'un cœur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle, (ii) d'une écorce en copolymère de l'acrylate de 10 butyle et du styrène, (iii) d'une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle, de l'acrylate de butyle et du styrène, (iv) d'une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. 15 Le modifiant choc et le matériau selon l'invention sont mélangés à l'aide d'un outil de mélange adapté aux thermoplastiques, par exemple une extrudeuse. 20 Autres additifs : On peut aussi ajouter d'autres additifs au matériau. Il peut s'agir d'additif(s) anti-UV, d'antioxydant(s), d'agent(s) de démoulage, d'agents lubrifiant(s)... A titre 25 d'exemple d'additifs anti-UV, on peut citer ceux décrits dans le brevet US 5256472. On utilise avantageusement les benzotriazoles et les benzophénones. A titre d'exemple on peut utiliser les Tinuvin 213 ou Tinuvin 109 et de façon préférable les Tinuvin 234 ou Tinuvin P ou Tinuvin 770 30 de la société Ciba Speciality Chemicals. Utilisations du copolymère greffé et du matériau le contenant : Le copolymère greffé et le matériau le contenant selon l'invention, peut être utilisé sous la forme de films, de pièces extrudées soufflées, de pièces injectées. I1 peut aussi se mettre sous la forme de plaques extrudées qui sont utilisées pour les applications sanitaires (fabrication de baignoires, de lavabos, de baquets de douche...). Dans le domaine du sanitaire, la résistance chimique et la résistance à la fissuration du matériau sont deux propriétés appréciées. Le copolymère greffé et le matériau le contenant selon l'invention, peut aussi être transformé en vitres organiques, cadres de fenêtres, tuyaux, conduits d'air, joints... Dans le domaine du transport par exemple, il peut servir à fabriquer des panneaux de décoration dans les automobiles, camions, trains et avions. Dans le domaine du sport, il peut être utilisé comme pièces injectées dans la chaussure de sport, dans les clubs de golf... Il peut aussi trouver des applications dans les fibres par exemple comme revêtements de fibres optiques, mais aussi dans des pièces d'utilisation médicales, dans le domaine des applications électriques et électroniques, et plus généralement comme polymères techniques sans exclure les applications dans l'emballage. Le copolymère greffé et le matériau l'invention, peut aussi servir d'agent pour l'obtention d'un alliage à base d le contenant selon de compatibilisation un polyamide et d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques. On peut par exemple utiliser une extrudeuse corotative pour réaliser le mélange. De préférence, le polymère de l'alliage est du PMMA ou du PVDF. Le polyamide peut être un PA 6, PA 6-6, PA 11 ou PA 12. Le polyamide de l'alliage est de même nature que le polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide qui sert à obtenir les greffons. Ainsi, par exemple, pour la compatibilisation d'un polyamide 12 avec du PMMA, les greffons sont en polyamide 12. PMMA désigne un homo- ou copolymère du MMA comprenant plus de 50% en poids de MMA. Dans le cas où le PMMA est un copolymère, le MMA est copolymérisé avec au moins un comonomère choisi parmi . - les monomères acryliques de formule CH2=CH-C (=0) -O-Rl où R1 désigne un groupement alkyle en Cl-C4o linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, tels que par exemple l'acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, de 2-éthylhexyle, les acrylates d'hydroxyalkyle, l'acrylonitrile ; - les monomères méthacryliques de formule CH2=C (CH3) -C (=0) -0-R2 où R2 désigne un groupement alkyle en C2-C40 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, amino ou époxy tels que par exemple le méthacrylate d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, de 2-éthylhexyle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle, le méthacrylonitrile ; - les monomères vinylaromatiques tels que par exemple le styrène, les styrènes substitués comme l'alphaméthylstyrène, le monochlorostyrène, le tertbutyl styrène. PVDF désigne un homo- ou copolymère du fluorure de vinylidène (VF2) comprenant plus de 50% en poids de VF2. Dans le cas où le PVDF est un copolymère, le VF2 est copolymérisé avec au moins un comonomère choisi parmi les composés contenant un groupe vinyle capable de s'ouvrir pour se polymériser et qui contient, directement attaché à ce groupe vinyle, au moins un atome de fluor, un groupe fluoroalkyle ou un groupe fluoroalkoxy. A titre d'exemple de comonomère on peut citer le fluorure de vinyle ; le trifluoroéthylène; le chlorotrifluoroéthylène (CTFE); le 1,2-difluoroéthylène; le tétrafluoroéthylène (TFE); l'hexafluoropropylène (HFP); les perfluoro(alkyl vinyl) éthers tels que le perfluoro(méthyl vinyl)éther (PMVE), le perfluoro(ethyl vinyl) éther (PEVE) et le perfluoro(propyl vinyl)éther (PPVE); le perfluoro(1,3-dioxole); le perfluoro(2,2-diméthyl-1,3-dioxole) (PDD) ; le produit de formule CF2=CFOCF2CF (CF3) OCF2CF2X dans laquelle X est SO2F, 002H, CH2OH, CH2OCN ou CH2OPO3H ; le produit de formule CF2=CFOCF2CF2SO2F ; le produit de formule F (CF2) nCH2OCF=CF2 dans laquelle n est 1, 2, 3, 4 or 5 ; le produit de formule R7CH2OCF=CF2 dans laquelle R7 est l'hydrogène ou F (CF2) Z et z vaut 1, 2, 3 ou 4; le produit de formule R8OCF=CH2 dans laquelle R8 est F (CF2) z,- et z est 1, 2, 3 ou 4 ; le perfluorobutyl éthylène (PFBE); le 3,3,3-trifluoropropène et le 2-trifluorométhyl-3,3,3-trifluoro-l-propène. L'alliage comprend : • de 2 à 20% du copolymère greffé ou du matériau le 30 contenant selon l'invention ; • de 10 à 90% d'un polyamide pouvant être choisi parmi le PA 6, PA 6-6, PA 11 ou PA 12 ; de 10 à 90% d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques. Le copolymère greffé ou le matériau le contenant, selon l'invention, peut aussi servir de liant de coextrusion dans une structure multicouche à base de polyamide et d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques. La structure multicouche est donc composée dans l'ordre des couches suivantes : une couche cl de polyamide ; - une couche c2 du matériau selon l'invention ; - une couche c3 d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques ; les couches adhérant entre elles. Les définitions des termes polyamide, PMMA et PVDF ont été données précédemment. La structure multicouche peut être par exemple sous la forme d'un film, d'une plaque, d'un tube ou d'un corps creux. Dans le cas d'une structure multicouche sous la forme d'un film, chaque couche cl, c2 et c3 peut avoir une une épaisseur comprise entre 2 et 300 pm, avantageusement entre 5 et 200 pm, de préférence entre 10 et 100 pm. Dans le cas d'une structure multicouche sous la forme d'une plaque, d'un tube ou d'un corps creux, la couche c2 du matériau selon l'invention a une épaisseur comprise entre 2 et 300 pm, de préférence entre 2 et 100 pm. Les autres couches cl et c3 ont une épaisseur supérieure à 100 pm, plutôt comprise entre 0,1 et 100 mm. [Exemples] Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée. Dans ces exemples, les abréviations suivantes ont été utilisées : MMA : méthacrylate de méthyle ; BA : acrylate de butyle ; MAA : acide méthacrylique ; THF : tétrahydrofuranne PTA : acide phosphotungstique ; BzOH : alcool benzylique ; CDC13 : chloroforme deutérié ; PA : polyamide ; PMMAf : bloc d'un copolymère de MMA et de MAA renfermant des groupements anhydride diméthylglutarique ; P(MMAf-b-BA-b-MMAf): copolymère tribloc dont les blocs d'extrémité sont des blocs de PMMAf et le bloc central est un bloc de poly(acrylate de butyle), les groupes acide méthacrylique et anhydride diméthylglutarique constituant des sites réactifs ; P(MMAf-b-BA-b-MMAf)-g-PA : copolymères tribloc greffés de l'invention ; R : rapport massique P(MMAf-b-BA-b-MMAf) : PA des deux polymères (tronc et greffons) mis en oeuvre dans les exemples illustrant la présente invention ; SEC : chromatographie d'exclusion stérique; IRTF : spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier ; MET : microscopie électronique en transmission ; RMN 1H: résonance magnétique nucléaire du proton ; DSC : calorimétrie différentielle à balayage ; DMA : analyse dynamique différentielle ; 34 Mn : masse moléculaire moyenne en nombre ; In : indice de polymolécularité (rapport de la masse molaire moyenne en poids sur la masse molaire moyenne en nombre) ; Tf : température de fusion. CONDITIONS GÉNÉRALES DE PRÉPARATION DES MATÉRIAUX COPOLYMÈRES TRIBLOC GRÉFFÉS DE L'INVENTION Les matériaux copolymères tribloc greffés ont été préparés par extrusion réactive du P(MMAf-b-BA-b-MMAf) et d'un PA à fonction amine primaire terminale sur une micro-extrudeuse DACA de 3 g de capacité à 250 C pendant 6 minutes à une vitesse de rotation de 200 tours/minute sous atmosphère d'azote. Pour observer la stabilité des matériaux, on a fait subir un recuit thermique à 235 C pendant 1 heure sous vide aux 20 échantillons. P (MMAf-b-BA-b-MMAf) Les caractéristiques du copolymère P(MMAf-b-BA-b-MMAf) sont 25 les suivantes : - la Mn et l'In, déterminés par SEC avec le PMMA comme étalon, sont de respectivement 70 000 g/mol et 2,1 ; - le pourcentage molaire de BA est de 34%, évalué par RMN 1H ; 30 - les pourcentages molaires de MMA, MAA et anhydride diméthyl glutarique sont de respectivement 58%, 6% et 2%, évalués par IRTF en solution dans le chloroforme. La morphologie du copolymère P(MMAf-b-BA-b-MMAf) a été 35 étudiée par MET ; deux marquages complémentaires ont été testés, à savoir : 25 - le marquage au ruthénium en phase liquide qui permet de densifier l'acrylate de butyle qui apparaît en noir sur la Figure la ; et - le marquage au PTA en solution aqueuse avec BzOH comme 5 promoteur de marquage qui permet de marquer le PMMA (en gris sur la Figure lb). Le copolymère P(MMAf-b-BA-b-MMAf) présente une morphologie lamellaire ondulée et interconnectée sans ordre à grande 10 distance, laquelle peut être qualifiée de phase lamellaire labyrinthe. PA à fonction amine primaire terminale 15 Différents PA à fonction amine primaire terminale ont été utilisés. Ces polyamides ont été caractérisés par leur Mn déterminée par RMN "H dans le CDC13 avec de l'anhydride trifluoroacétique et leur Tf, mesurée par DSC. 20 PA1 : il s'agit d'un PA6 monoaminé de Mn 2550 g/mol possédant une Tf de 218 C. PA2 : il s'agit d'un PA6 monoaminé de Mn 5320 g/mol possédant une Tf de 219 C. PA3 : il s'agit d'un PA6 monoaminé de Mn 16500 g/mol possédant une Tf de 222 C. CARACTÉRISATIONS DES MATÉRIAUX COPOLYMERES TRIBLOC GREFFÉS 30 DE L'INVENTION : Tenue thermomécanique : Le comportement thermomécanique des échantillons obtenus a 35 été suivie par DMA. Les joncs ont été pressés à 250 C sous forme de barreaux rectangulaires, puis soumis à une déformation en flexion de 20 microns d'amplitude à une fréquence de 1 Hz, entre -80 et 250 C avec une rampe de 3 C/min. On mesure le module de conservation (E') à l'aide de l'appareil TA Instrument DMA 9980. Les modules de conservation obtenus sont donnés en unités MPa. Tenue chimique : Le test consiste à observer la résistance d'un jonc placé dans du chloroforme pendant trois jours à température ambiante (le jonc représente 3% en poids par rapport au chloroforme). L'appréciation de la résistance est qualitative et consiste à voir si le jonc conserve sa forme ou se délite au contact du solvant. Si le jonc se délite, la tenue chimique est très mauvaise, alors que si le jonc conserve sa forme, la tenue chimique est très bonne. Transparence : La transparence est appréciée qualitativement. Analyse au microscope : La morphologie a été étudiée par MET en sortie d'extrudeuse ou après recuit (1 heure à 235 C sous vide). Les échantillons ont été microtomés à température ambiante puis marqués . - soit au ruthénium : les domaines formés par les blocs de poly(acrylate de butyle), de poly(méthacrylate de méthyle) et les greffons de polyamide apparaissent respectivement en noir, blanc et gris ; soit au PTA en présence de BzOH : les domaines formés 35 par le polyamide (libre ou sous forme de greffons), et les blocs de poly(méthacrylate de méthyle) et de 5 25 poly(acrylate de butyle) apparaissent respectivement en noir, gris et blanc. EXEMPLES 1 à 3 : Préparation par extrusion réactive de matériaux copolymères P (MMAf-b-BA-b-MMAf) : PA1 On a préparé les copolymères tribloc greffés de l'intitulé 10 avec un rapport R de respectivement 80 :20 (Exemple 1) ; 70 : 30 (Exemple 2) et 60 :40 (Exemple 3) dans les conditions indiquées ci-dessus. Les Figures 2a et 2b montrent la morphologie du matériau de 15 l'Exemple 2 en sortie d'extrudeuse, observée par MET : marquage au ruthénium (Figure 2a) et marquage PTA/BzOH (Figure 2b). Le même matériau recuit 1 heure n'a pas évolué, comme on 20 peut le voir sur la Figure 2c (marquage PTA/BzOH). Le matériau greffé est donc stable et les homopolymères résiduels sont incorporés dans la structure du copolymère greffé. Les morphologies des matériaux des Exemples 1 et 3 étaient également très fines et stables au recuit. Afin de vérifier la stabilité des matériaux, les joncs des 30 extrudats recuits à 235 C sous vide pendant 1 heure ont pu être dissous dans de l'alcool benzylique à 130 C, ce qui montre que le P (MMAf-b-BA-b-MMAf) n'a pas subi de réticulation irréversible. 35 Sur la Figure 3, on a représenté les courbes de module de conservation obtenues par DMA pour les échantillons des Exemples 1 à 3 et pour un échantillon de P(MMAf-b-BA-b-MMAf) en fonction de la température : - P(MMAf-b-BA-b-MMAf) : trait plein - matériau copolymère greffé de l'Exemple 1 : ++++++++++++ - matériau copolymère greffé de l'Exemple 2 : trait pointillé - matériau copolymère greffé de l'Exemple 3 : succession de signes - Dans le Tableau 1 ci-après, on a donné la valeur du module de conservation à 20 C. Sur la Figure 3, on peut observer toutes les transitions 15 des composants du mélange : - transition vitreuse du poly(acrylate de butyle) à -50 C ; - transition vitreuse du polyamide à environ 30 C ; et - transition vitreuse du poly(méthacrylate de méthyle) vers 20 130 C ; et enfin la fusion de la partie cristalline du PA6 à 220 C. Dans les systèmes des Exemples 1 à 3, le module à température ambiante (20 C) est légèrement supérieur à la 25 référence. Un plateau de module apparaît au-dessus de la température de transition du bloc de poly(méthacrylate de méthyle) à partir de 30% de PA-1 dans le matériau. Le plateau résulte 30 de la cristallinité du PA-1 dans les mélanges. Le greffage a donc bien eu lieu. EXEMPLES 4 et 5 : 35 Préparation par extrusion réactive de copolymères P(MMAf-b-BA-b-MMAf) : PA2 et PA3 5 On a préparé les copolymères de l'intitulé greffés avec PA2 (Exemple 4) et PA3 (Exemple 5), dans un rapport R = 70 : 30, dans les conditions indiquées ci-dessus. On a observé que l'augmentation de la taille du greffon ne détériore pas significativement la transparence des échantillons alors qu'un jonc de PMMAf/PA3 avec R = 70 : 30, réalisé dans les mêmes conditions, est blanc. 10 La morphologie des matériaux des Exemples 2, 4, 5 et dudit PMMAf/PA3 est également illustrée par les Figures respectivement 4a, 4b, 4c et 4d où les clichés des différents échantillons sont présentés, observés par MET 15 après recuit 1 heure à 235 C sous vide et marquage au PTA (le domaine formé par le polyamide apparaît en noir). On peut voir que, lorsque la taille du greffon augmente dans les systèmes P(MMAf-b-BA-b-MMAf)/PA, la dispersion 20 reste très fine et homogène. Ce résultat est très différent de celui obtenu en l'absence du bloc central de poly(acrylate de butyle) et suggère que celui-ci joue un rôle primordial sur la réaction de greffage. Dans tous les systèmes, il existe du copolymère greffé et les éventuels 25 polymères résiduels P(MMAf-b-BA-b-MMAf) et PA sont très bien incorporés à la structure. Les courbes d'évolution du module de conservation en fonction de la température, obtenues par DMA, sont données 30 sur la Figure 5 pour les échantillons des Exemples 2, 4 et 5 et pour un échantillon de P(MMAf-b-BA-b-MMAf) . - P(MMAf-b-BA-b-MMAf) : trait plein - copolymère greffé de l'Exemple 2 : trait pointillé 35 - copolymère greffé de l'Exemple 4 : +++++++++++++++ -copolymère greffé de l'Exemple 5 : 000000000000000 Dans le Tableau 1 ci-après, on a donné la valeur du module de conservation à 20 C. Le matériau de l'Exemple 4 se comporte comme le matériau de l'Exemple 2. Le matériau de l'Exemple 5 a un comportement intéressant étant donné qu'il ne s'écoule pas de manière significative au-delà de la transition vitreuse des blocs de poly(méthacrylate de méthyle). De plus, la valeur du plateau de module au-dessus de la Tg des blocs de poly(méthacrylate de méthyle) est beaucoup plus élevée que dans les autres mélanges de même composition. La résistance aux solvants de ces échantillons extrudés à rapport R = 70 : 30 a été testée en immergeant des morceaux provenant d'extrudats dans le chloroforme pendant plusieurs jours. La résistance au chloroforme augmente avec la taille des greffons de PA employés la forme de l'échantillon persiste et le gonflement diminue. Ceci est caractéristique d'une bonne connectivité du PA au travers de l'échantillon. Ces observations peuvent être corrélées aux résultats d'analyse thermomécanique (Figure 5). Les matériaux avec du PA6 de plus grande masse (PA3) ont 25 donc permis d'obtenir des matériaux où le PA est très finement dispersé et qui ont des propriétés intéressantes. EXEMPLES 6 à 8 : 30 Préparation par extrusion réactive de copolymères P (MMAf-b-BA-b-MMAf) PA3 On a préparé les copolymères de l'intitulé avec R = 80 : 20 (Exemple 6), R = 50 : 50 (Exemple 7) et R = 30 : 70 35 (Exemple 8) dans les conditions indiquées ci-dessus. Les matériaux (extrudats) obtenus sont relativement transparents à l'exception du matériau de l'Exemple 8. Les clichés de MET des matériaux des Exemples 6, 5, 7 et 8, 5 recuits 1 heure à 235 C sous vide, sont donnés aux Figures respectivement 6a à 6d (marquage au PTA). Lorsque la teneur en PA augmente dans le mélange, la morphologie reste très fine et homogène. La morphologie 10 évolue également avec la teneur en PA. Pour 70% de PA, on a en effet tendance à disperser le P(MMAf-b-BA-b-MMAf) dans le PA (Figure 6d) ; en conséquence, le produit obtenu est blanc. Au contraire, lorsque le PA ne représente que 20% du mélange, des nodules de PA peuvent être observés (Figure 15 6a). Les courbes d'évolution du module de conservation en fonction de la température sont données à la Figure 7 pour P(MMAf-b-BA-b-MMAf), les matériaux des Exemples 5, 7, 8 et 20 le PA3 : - P(MMAf-b-BA-b-MMAf) : trait plein - matériau copolymère greffé de l'Exemple 5: 000000000000 - matériau copolymère greffé de l'Exemple 7: ++++++++++++ 25 - matériau copolymère greffé de l'Exemple 8: xxxxxxxxxxxx - PA3 : trait pointillé Dans le Tableau 1 ci-après, on a donné les valeurs du module de conservation à 20 C et à 180 C pour ces cinq 30 matériaux. Le module à température ambiante et au plateau à 180 C augmente avec la teneur en PA. Egalement, il ressort de la Figure 7 que la tenue du PA vers 80 C est améliorée. 35 CONCLUSION : Les matériaux tribloc greffés de l'invention présentent des morphologies fines et homogènes, ce quelle que soit la taille des chaînes de PA utilisées. La teneur en copolymère tribloc greffé est élevée et les polymères résiduels P(MMAf-b-BA-b-MMAf) et PA sont bien incorporés dans la structure. De plus, la morphologie des mélanges n'évolue pratiquement pas lors du recuit (1 h à 235 C sous vide). Ces résultats diffèrent de ceux obtenus en l'absence du bloc central PBA. La structuration du P(MMAf-b-BA-b-MMAf) joue donc un rôle important sur le processus de greffage et sur la stabilité des mélanges obtenus. Les propriétés de ces mélanges ont été étudiées par DMA et en immergeant les joncs dans un bon solvant du tribloc. Les meilleures propriétés thermomécaniques et de résistance au solvant sont observées dans le cas des mélanges extrudés avec du PA6 de grande masse (15000 g/mol). Ceci se traduit en DMA par un module plus élevé à l'ambiante, un matériau stable jusqu'à la Tg des blocs de PMMA et un module élevé jusqu'à la fusion du PA pour les mélanges ayant une teneur en PA de 70% en masse. 30 43 35 Tableau 1 Valeur du module de conservation (E') à 20 C ou à 180 C Exemple (E') à 20 C (E') à 180 C (en MPa) (en MPa) Référence 1105 P (MMAf-b-BA-b-MMAf) 1 (PA = PA1 ; R = 80 : 20) 1105 2 (PA = PAl ; R = 70 : 30) 1260 3 (PA = PA1 ; R = 60 : 40) 1315 4 (PA = PA2 ; R = 70 : 30) 1105 (PA = PA3 ; R = 70 : 30) 1270 6 7 (PA = PA3 ; R = 50 : 50) 1770 42 8 (PA = PA3 ; R = 30 : 70) 2055 105 PA3 2265 200 5 | L'invention concerne un copolymère greffé constitué d'un tronc formé d'un copolymère à blocs de formule générale :B-(A)ndans laquelle :- A est un bloc polymère à caractère rigide de température de transition vitreuse supérieure à 0°C ;- B est un bloc polymère à caractère souple de température de transition vitreuse inférieure à 0°C ; et- n vaut 1 ou est un entier naturel supérieur à 1, les blocs A, lorsque n vaut 2 ou davantage, pouvant être identiques ou différents,et de greffons en polyamide (PA) portés par le ou les blocs polymères à caractère rigide, le copolymère greffé obtenu étant représenté par la formule générale :(Ag)m-B-(A)pdans laquelle :- A et B sont tels que définis ci-dessus ;- Ag est le bloc A portant au moins un greffon (PA) ; et- m et p sont des nombres entiers naturels dont la somme est égale à n, p pouvant cependant être égal à 0. | 1 - Copolymère greffé constitué d'un tronc formé d'un 5 copolymère à blocs de formule générale : B- (A) n dans laquelle : 10 - A est un bloc polymère à caractère rigide de température de transition vitreuse supérieure à 0 C ; - B est un bloc polymère à caractère souple de température de transition vitreuse inférieure à 0 C ; et 15 - n vaut 1 ou est un entier naturel supérieur à 1, les blocs A, lorsque n vaut 2 ou davantage, pouvant être identiques ou différents, et de greffons en polyamide (PA) portés par le ou les blocs polymères à caractère rigide, le copolymère greffé obtenu 20 étant représenté par la formule générale : (Ag) m-B- (A) p dans laquelle : - A et B sont tels que définis ci-dessus ; 25 - Ag est le bloc A portant au moins un greffon (PA) ; et - m et p sont des nombres entiers naturels dont la somme est égale à n, p pouvant cependant être égal à 0. 2 - Copolymère greffé selon la 1, caractérisé 30 par le fait que n vaut 1 ou est un entier naturel de 2 à 20. 3 - Copolymère greffé selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que, dans le cas où n est d'au 35 moins 2, tous les blocs A sont identiques et/ou tous les blocs Ag sont identiques. 4 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que : la masse moléculaire moyenne en nombre d'un ou de chaque bloc A est comprise entre 5000 et 100 000 g/mol, plutôt comprise entre 10 000 et 70 000 g/mol, avantageusement comprise entre 15 000 et 50 000 g/mol ; la masse moléculaire moyenne en nombre du bloc B est comprise entre 5000 et 100 000 g/mol, plutôt comprise entre 5000 et 60 000 g/mol, avantageusement comprise entre 5000 et 40 000 g/mol, de préférence comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol ; et - la masse moléculaire moyenne en nombre des greffons de polyamide est comprise entre 1000 et 50 000 g/mol, plutôt comprise entre 1000 et 40 000 g/mol, avantageusement comprise entre 1000 et 30 000 g/mol, de préférence comprise entre 1000 et 20 000 g/mol. 5 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que le rapport massique du copolymère B-(A), tel que défini à la 1 aux greffons de polyamide (PA) est de 10:90 à 95:5, avantageusement de 50:50 à 90:10 , de préférence de 60:40 à 80:20 . 6 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A est un bloc de polymère ayant une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 50 C, avantageusement supérieure ou égale à 80 C. 7 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que le bloc B est un bloc de polymère ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à -10 C, avantageusement inférieure ou égale à -30 C. 8 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A est un bloc méthacrylique, comprenant majoritairement des motifs méthacrylate de méthyle (MMA). 9 - Copolymère greffé selon la 8, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A comprend de 70 à 99,5%, avantageusement de 80 à 99,5%, de préférence de 85 à 99,5%, en poids, de motifs de MMA. 10 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A comporte au moins un motif porteur d'au moins une fonction ayant permis le greffage et choisie parmi les fonctions acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde, avantageusement parmi les fonctions acide et anhydride. 11 - Copolymère greffé selon la 10, caractérisé par le fait que le ou chaque motif porteur d'au moins une fonction choisie parmi les fonctions acide, sel d'acide, anhydride et époxyde est choisi parmi : • les motifs issus d'au moins un monomère comprenant une double liaison C=C, copolymérisable avec le monomère principal formant le bloc A concerné et porteur d'au moins une fonction choisie parmi les fonctions acide, sel d'acide, anhydride et époxyde ; et • les motifs anhydride glutarique de formule :R4 dans laquelle R3 et méthyle.désignent H ou un radical 12 - Copolymère greffé selon la 11, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A comporte au moins un motif anhydride glutarique et/ou au moins un motif acide acrylique et/ou au moins un motif acide méthacrylique. 13 - Copolymère greffé selon l'une des 10 à 12, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A comprend, en poids, de 0, 5 à 30%, avantageusement de 0,5 à 20%, de préférence de 0,5 à 15%, du ou des motifs porteurs d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde, avantageusement d'au moins une fonction acide et/ou anhydride. 14 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 20 13, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A comporte au moins un motif d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le monomère principal formant ledit bloc et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou 25 époxyde. 15 - Copolymère greffé selon la 14, caractérisé par le fait que le comonomère (a) est choisi parmi les monomères suivants . 30 • les monomères acryliques de formule CH2=CH-C (=0) -O-Rl où R1 désigne ungroupement alkyle en C_-C40 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano ; • les monomères méthacryliques de formule CH2=C (CH3) -C (=0) -0-R2 où R2 désigne un groupement alkyle en C2-C40 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, amino ou époxy ; et • les monomères vinylaromatiques. 16 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 15 15, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A est à base de MMA et comprend, en poids : • de 70 à 99,5% de MMA ; • de 0 à 20% d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et 20 qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde ; • de 0,5 à 30% d'au moins un groupement porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde. 25 17 - Copolymère greffé selon la 16, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A est à base de MMA et comprend, en poids : • de 80 à 99,5% de MMA ; 30 • de 0 à 10% d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et 10qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde ; • de 0,5 à 20% d'au moins un groupement porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou 5 époxyde. 18 - Copolymère greffé selon la 17, caractérisé par le fait que le ou chaque bloc A à base de MMA comprend, en poids : 10 • de 85 à 99,5% de MMA ; • de 0 à 5% d'un comonomère (a) ayant au moins une double liaison C=C, copolymérisable avec le MMA et qui n'est pas porteur d'une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde ; et 15 • de 0,5 à 15% d'au moins un groupement porteur d'au moins une fonction acide, sel d'acide, anhydride ou époxyde. 19 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 20 18, caractérisé par le fait que le bloc B comprend des motifs acrylate de butyle ou majoritairement des motifs acrylate de butyle. 20 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 25 19, caractérisé par le fait que le polyamide formant les greffons est choisi parmi PA 6, PA 6-6, PA 11, PA 12 et leurs copolymères. 21 - Copolymère greffé selon la 20, 30 caractérisé par le fait que le polyamide possède une température de fusion comprise entre 100 et 400 C, avantageusement entre 120 et 300 C, de préférence entre 140 et 250 C. 22 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 21, caractérisé par le fait qu'il y a, par bloc Ag, en moyenne de 1 à 100, de préférence de 1 à 50, greffons en polyamide (PA). 23 - Copolymère greffé selon l'une des 1 à 22, caractérisé par le fait qu'il consiste en un copolymère tribloc Ag-B-Ag. 24 - Procédé de préparation d'un copolymère greffé tel que défini à l'une des 1 à 23, caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir avec un polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide un copolymère de formule générale B-(A)n, A, B et n étant tels que définis à la 1 et le ou les blocs A portant des fonctionnalités capables de réagir avec des fonctions amine primaire ou acide du polyamide. 25 - Procédé selon la 24, caractérisé par le fait qu'il est effectué par extrusion réactive à une température de 180 à 320 C, de préférence de 180 à 280 C, pendant un laps de temps de 1 seconde à 15 minutes, plutôt de 1 seconde à 10 minutes. 26 - Matériau constitué : de copolymère greffé (Ag) R,-B- (A) p tel que défini à l'une des 1 à 23, à raison notamment de 10 à 98% en poids ; de copolymère B-(A)n n'ayant pas réagi, B-(A)n étant tel que défini à la 1, le ou les blocs A portant des fonctionnalités capables deréagir avec des fonctions amine primaire ou acide, à raison notamment de 1 à 50% en poids ; - de 1 à 50% en poids de polyamide terminé par une fonction amine primaire ou acide n'ayant pas réagi, 5 à raison notamment de 1 à 50% en poids ; le total faisant 100% en poids. 27 - Matériau selon la 26, caractérisé par le fait qu'a été ajouté de 0 à 60% en poids, de préférence de 10 0 à 30% en poids, de modifiant choc de type coeur-écorce par rapport au matériau. 28 - Utilisation du copolymère greffé tel que défini à l'une des 1 à 23 ou du matériau tel que 15 défini à l'une des 26 et 27 sous la forme de films, de pièces extrudées soufflées, de pièces injectées ou de plaques extrudées. 29 - Utilisation du copolymère greffé tel que défini à 20 l'une des 1 à 23 ou du matériau tel que défini à l'une des 26 et 27 comme agent de compatibilisation pour l'obtention d'un alliage à base d'un polyamide et d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques. 25 30 - Utilisation du copolymère greffé tel que défini à l'une des 1 à 23 ou du matériau tel que défini à l'une des 26 et 27 comme liant de coextrusion d'une structure multicouche à base de polyamide 30 et d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques, présentant l'ordre des couches suivantes : une couche cl de polyamide ;une couche c2 du matériau ; une couche c3 d'un polymère choisi parmi le PMMA, le PVDF, le PVC et les polymères acryliques ; les couches adhérant entre elles.5 | C,B | C08,B32 | C08G,B32B,C08L | C08G 81,B32B 27,C08L 53 | C08G 81/02,B32B 27/34,C08L 53/00 |
FR2891631 | A1 | NOUVEAU MATERIAU D'ENDUCTION ANTI-REFLECHISSANT SUPERIEUR POUR LA REDUCTION DE FILIGRANE D'EAU EN PHOTOLITHOGRAPHIE PAR IMMERSION. | 20,070,406 | Avec les progrès continus des technologies de fabrication de semi-conducteurs vers des dispositifs de plus petites tailles telles que 65 nanomètres, 45 nanomètres, et moins, les procédés de lithographie par immersion sont adoptés. Cependant, les procédés de lithographie par immersion dégagent des résidus de gouttes d'eau consécutifs à un procédé d'exposition. De tels résidus de gouttes d'eau peuvent causer des défauts de filigranes d'eau et donc dégrader voire causer des défectuosités lors de la fabrication de semi-conducteurs. Il convient de disposer d'un matériau amélioré pour le substrat exposé, tel qu'un revêtement anti-réfléchissant supérieur, où les détériorations causées par des défauts de filigrane d'eau sont prévenues et/ou diminuées. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES Les différents aspects de la présente invention seront mieux compris dans la description détaillée suivante à l'aide des figures d'accompagnement. Il est à souligner que, selon la pratique courante de l'industrie, certaines caractéristiques des figures ne sont pas nécessairement dessinées à l'échelle. Les dimensions de certaines caractéristiques peuvent être arbitrairement agrandies ou réduites pour plus de clarté de la présentation. La figure 1 est une section d'un exemple de dispositif semi-conducteur (100) ayant un matériau d'enduction utilisé pour un procédé d'exposition de lithographie par immersion. La figure 2 est une vue schématique d'un exemple de réaction entre un atténuateur et un composé de chélate. La figure 3 est un organigramme d'un mode de réalisation d'un procédé d'impression par photolithographie par immersion. 2891631 2 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION II convient de comprendre que la présentation suivante fournit différents modes de réalisation ou exemples, pour mettre en oeuvre les caractéristiques des différents modes de réalisation. Les exemples spécifiques des composants et des dispositions sont décrits ci-dessous pour simplifier la présentation de l'invention. En tant que tels, il ne s'agit que d'exemples et n'ont pas pour but d'être limitatifs. Par exemple, la formation d'une première caractéristique sur un deuxième dispositif dans la description suivante peut comprendre les modes de réalisation dans lesquels les première et deuxième caractéristiques sont formées en contact direct, et peut également comprendre des modes de réalisation dans lesquels des caractéristiques supplémentaires peuvent être formées interposant les première et deuxième caractéristiques, telles que les première et deuxième caractéristiques n'entrent pas en contact direct. En outre, la présentation de l'invention pourra répéter des références numériques et/ou des lettres dans plusieurs exemples. Cette répétition a été réalisée dans un but de simplicité et de clarté mais n'établit en rien de relations entre les modes de réalisation et/ou les configurations décrites. La figure 1 illustre une section d'un dispositif semi-conducteur (100), tels qu'une plaque de semi-conducteur. Le dispositif semi-conducteur (100) comprend un substrat (110) ayant un revêtement inférieur antiréfléchissant organique, une couche inférieure minérale antiréfléchissante, une couche organique de résine de gravure à l'eau forte, une couche organique d'amélioration d'adhérence, diverses zones dopées, des caractéristiques diélectriques, et/ou des interconnexions multiniveaux. Selon le présent mode de réalisation, le substrat comprend du silicium, mais d'autres modes de réalisation peuvent comprendre du Ge, SiGe, GaAs, et ainsi de suite. Le substrat peut alternativement comprendre un matériau non-semiconducteur tel qu'une plaque de verre pour des dispositifs d'affichage à cristaux liquides à transistor à couche mince. Le dispositif semi-conducteur (100) peut comprendre en outre une ou plusieurs couches de matériaux à imprimer. Le dispositif semi- conducteur (100) comprend une couche photosensible (photo-résine) (120). Dans le présent exemple, la couche de photo-résine (120) peut avoir une épaisseur allant de 50 à 5000 angstrôms environ. Dans un autre exemple, la 2891631 3 couche de photo-résine (120) peut avoir une épaisseur allant de 500 et 2000 angstroms environ. La couche de photo-résine (120) utilise un matériau de photo-résine à amplification chimique. La couche de photorésine (120) comprend un matériau polymère qui devient soluble à un développeur (révélateur), tel qu'une solution basique, lorsque le polymère est amené à réagir avec de l'acide. La photo-résine (120) comprend en outre un solvant remplissant l'intérieur du polymère. Le solvant peut être partiellement évaporé au cours d'un procédé de cuisson. La photo-résine (120) comprend également un matériau générateur photo- acide (122) (GPA). Les molécules GPA sont distribuées à l'intérieur du solvant et du polymère. En absorbant de l'énergie lumineuse, le GPA (122) se décompose et forme une petite quantité d'acide. Le GPA (122) peut avoir une concentration s'étalant entre environ 1% et 15% en masse du polymère de photo-résine (120). Selon le présent mode de réalisation, la photo-résine (120) comprend également un matériau atténuateur (124) qui est réparti à l'intérieur du solvant et du polymère. L'atténuateur (124) est de type basique et est capable de neutraliser sensiblement de l'acide. Collectivement ou alternativement, l'atténuateur peut empêcher l'autre composant actif de la photo-résine (120) tel qu'un GPA inhibiteur d'entrer en réaction. L'atténuateur (124) peut avoir une concentration plus en grande qu'environ 1% en masse polymère de photo-résine. L'atténuateur (124) peut alternativement avoir une concentration égale à environ un quart de la concentration du GPA (122) en masse avant le procédé d'exposition. Dans un exemple, chaque molécule de l'atténuateur (124) comprend un atome d'azote avec deux électrons non apairées qui est capable de neutraliser un acide. La couche de photo-résine (120) peut être formée sur le substrat (110) par une méthode telle qu'un recouvrement rotatif. D'autres procédés en oeuvre peuvent comporter une cuisson douce après le procédé de recouvrement. Dans le présent mode de réalisation, un matériau d'enduction (130) recouvre la couche de photo-résine (120). Le matériau d'enduction (130) comprend un polymère (132) qui est notablement insoluble à un fluide d'immersion. Par exemple, le polymère (132) contient du fluorure. Le matériau d'enduction (130) comprend un acide (134). Le matériau d'enduction (130) peut avoir une valeur de pH inférieure à 5 environ. L'acide (134) peut être chimiquement lié au polymère (132). L'acide chimiquement lié (134) et le polymère (132) peuvent former un copolymère qui a un groupe fonctionnel organique acide. Le groupe fonctionnel organique acide peut 2891631 4 comprendre un groupe carboxylique, le groupe d'hydroxyle, un groupe de thiol, un groupe d'enol, un groupe de phénol, un groupe d'acide sulfonylique, un groupe de SO2OH, ou une combinaison de l'un d'eux. L'acide (134) peut être alternativement distribué dans le matériau d'enduction (130) mélangé au polymère. A cette fin, l'acide peut comprendre un agent tensio-actif, un additif, un neutraliseur, et d'autres produits chimiques appropriés. Les additifs acides peuvent comprendre de l'acide organique ou de l'acide minéral. L'acide organique peut être choisi parmi un groupe carboxylique, un groupe d'hydroxyle, un groupe de thiol, un groupe d'enol, un groupe de phénol, un groupe d'acide sulfonylique, un groupe de SO2OH, ou une combinaison de l'un d'eux. L'acide minéral peut être choisie parmi de l'acide perchlorique, de l'iodure d'hydrogène, du bromure d'hydrogène, du chlorure d'hydrogène, de l'acide nitrique, de l'acide thiocyanique, de l'acide chlorique, de l'acide iodique, de l'acide hypophosphoreux, du fluorure d'hydrogène, de l'acide nitreux, de l'acide cyanique, de l'acide hydrazoïque, de l'acide hypochloreux, de l'acide hypobromé, de l'acide cyanhydrique, de l'acide hypoiodé, de l'acide sulfurique, de l'acide chromique, de l'acide sulfureux, de l'acide phosphorique, de l'acide phosphoreux, de l'acide pyrophosphorique, de l'acide carbonique, du sulfure d'hydrogène, de l'acide borique, et ou une combinaison de l'un d'eux. Dans un autre exemple, l'acide organique peut comprendre un GPA dans le matériau d'enduction, lié ou non au polymère (132). Le GPA dans le matériau d'enduction (130) peut être transformé en acide lors d'un procédé d'exposition tel qu'un procédé d'exposition pour l'impression de photo-résine. La couche de matériau d'enduction (130) peut comprendre en outre du solvant dans le polymère. Le solvant peut être un solvant perfluoré tel que l'hydrofluroether C4F9OCH3. Le solvant peut alternativement être un mélange de PGME/PGMEA. Le rapport de mélange peut s'étendre entre 10/1 et 1/10 environ. Par exemple, le rapport de mélange est d'environ 7/3. Le solvant peut comprendre un solvant d'alcool tel que du cyclohexanol, du butanol, de I'isobutanol, du pentanol, ou de l'isopentanol. Le solvant peut être alternativement à base d'eau. Alternativement, le matériau d'enduction (130) peut comprendre un composé de chélate au lieu d'un acide. Le composé de chélate est capable de réagir avec l'atténuateur et le lien chimique présent. La réaction entre le composé de chélate et l'atténuateur peut produire une plus grande molécule, une mobilité réduite de l'atténuateur, et/ou peut inactiver l'atténuateur, par exemple en neutralisant l'azote de l'atténuateur. Le composé de chélate peut être chimiquement lié au polymère. Ainsi 2891631 5 la réaction entre l'atténuateur et le composé de chélate peut mener à une liaison de l'atténuateur au polymère. La figure 2 est une vue schématique d'un exemple de réaction entre un atténuateur et un composé de chélate. Un atténuateur (202) comportant d'une amine tertiaire peut réagir avec un composé de chélate (204) comportant un halogènalkane et former une lame (206) d'ammonium quaternaire. A nouveau dans la figure 1, la couche d'enduction peut être intégralement un revêtement anti-réfléchissant supérieur à réflexion d'énergie de rayonnement améliorée lors d'un procédé d'exposition. Le matériau d'enduction (130) peut être alternativement formé au-dessus ou en dessous d'une couche séparée d'enduction anti-réfléchissant supérieur. Le matériau d'enduction (130) peut comprendre une structure de couches multiples (couches composites). Par exemple, le matériau d'enduction (130) peut comprendre une double structure de couche ayant une première couche d'enduction et une deuxième couche d'enduction disposées sur la première couche d'enduction. Les premières et deuxièmes couches d'enduction peuvent comprendre différents matériaux adaptés à des fonctions souhaitées. La première couche d'enduction peut être disposée sur la couche de photo-résine (120) et peut être conçue pour fonctionner en tant que couche d'absorption d'atténuateur pour neutraliser l'atténuateur diffusé depuis la couche de photo-résine (120). Pour éviter le mélange de photo-résine pendant l'enduction, le solvant de la première couche d'enduction peut être différent de celui de la couche de photo-résine. Par exemple, si la couche de photo-résine est un solvant de type PGME/PGMEA, la première couche d'enduction pourra utiliser un solvant de type alcool. La deuxième couche d'enduction peut être un maillage de polymères croisés lors d'un procédé de cuisson, ou peut utiliser un solvant conventionnel tel qu'un solvant de type PGME/PGMEA pour éliminer le mélange. Alternativement, la première couche d'enduction peut être croisée et la deuxième couche d'enduction peut utiliser un solvant normal tel qu'un solvant de type PGME/PGMEA. La deuxième couche d'enduction peut être conçue pour isoler la couche de photo-résine du fluide d'immersion, éliminant la prise de liquide du fluide d'immersion tel que de l'eau dé- ionisée. Collectivement ou alternativement, la deuxième couche d'enduction peut être conçue pour empêcher la composition de photo-résine de fuir vers la couche de photo-résine (120). Les fonctions des première et deuxième couches d'enduction 2891631 -6 peuvent être permutées vers une première couche en tant qu'isolant et une deuxième couche en tant que neutralisateur d'atténuateur. Le matériau d'enduction (130) peut être notablement soluble dans une solution basique, une solution de développement, ou un solvant. Un exemple de solution basique est une solution d'hydroxyde de tetramethylammonium (TMAH). Un exemple de solvant est du cyclohexanol, du butanol, de l'isobutanol, du pentanol, ou de I'isopentanol. La couche de photo-résine (120) peut être une solution telle que du PGMEA ou du PGME. Le matériau d'enduction (130) peut être recouverte en rotation et peut être également cuire au four. Le procédé de cuisson peut faire partie ou être indépendant du procédé de cuisson de la couche de photo-résine (120). Lors d'un procédé d'exposition, la couche de photo-résine (120) et le matériau d'enduction (130) sont exposées à une énergie de rayonnement telle que de l'ultra-violet profond (DUV) à travers un photo-masque (masque ou réticule) au motif prédéfini et un fluide d'immersion, résultant en un modèle de photo-résine comportant plusieurs zones non exposées telles que les caractéristiques non exposées (120a) et plusieurs zones exposées telles que les caractéristiques exposées (120b). L'énergie de rayonnement peut être un faisceau de 248 nanomètres fourni par des lasers à excimère à Fluorure de Krypton (KrF) ou un faisceau de 193 nanomètres fourni par des lasers à excimère à Fluorure d'Argon (ArF). Le fluide d'immersion peut être de l'eau dé-ionisée. Le fluide d'immersion peut comprendre en outre des additifs chimiques tels qu'un acide. Le fluide d'immersion peut alternativement comprendre d'autres fluides appropriés ayant un indice de réfraction supérieur à 1,44 fois l'indice de réfraction de l'eau. Lors d'un procédé d'exposition, des résidus de gouttes d'eau, tel que l'exemple de goutte d'eau (140), peuvent être laissés sur le matériau d'enduction après le procédé d'exposition. Dans les anciens procédés d'impression par lithographie par immersion, les résidus de gouttes d'eau peuvent poser des problèmes tels que la formation d'un filigrane d'eau. Lorsqu'une goutte d'eau est laissée sur une couche de photo-résine, la goutte d'eau constitue un chemin au GPA et à l'atténuateur. L'atténuateur dans la zone non- exposée de la photo- résine peut être diffusé via la goutte d'eau et se répandre jusqu'à la zone d'exposition de la photo-résine, neutraliser l'acide photo-généré, et réduire l'efficacité d'exposition dans ces zones exposées. En outre, le GPA exposé est décomposé en GPA anion et acide, qui est plus soluble à l'eau que le GPA non exposé. L'acide photo-généré peut également se diffuser à travers la goutte d'eau 2891631 7 avec pour effet supplémentaire que ces zones exposées ont pu réduire l'acide photo-généré. Ces zones d'exposées de la couche de photo-résine peuvent ainsi avoir insuffisamment d'acide photo-généré pour activer une cascade de transformations chimiques (amplification acide) après la phase du procédé d'exposition, et ne peut pas être entièrement soluble pour le développement de la solution à une phase du procédé de développement. Ainsi une caractéristique de photo-résine supérieure en T inattendue (filigrane) peut être formée sur les zones exposées de la couche de photorésine, dans laquelle le matériau de photo-résine supérieur de la zone d'exposition n'est pas soluble dans une solution de développement. Selon la présente invention, le matériau d'enduction isole les gouttes d'eau de la couche de photo-résine (120). Lorsque l'atténuateur (124) est diffusé dans le matériau d'enduction (130), il entrera en réaction avec, soit l'acide du matériau d'enduction (130), soit un composé de chélate de sorte que l'atténuateur diffusé soit neutralisé, isolé, ou transformé en molécule à mobilité réduite avec ou sans fonction d'atténuation. La diffusion de l'atténuateur dans les gouttes d'eau est ainsi réduite voire éliminée. Le matériau d'enduction (130) avec de l'acide peut réduire en outre de l'acide photo-généré se diffusant à l'extérieur de la couche de photo-résine (120). Par exemple, l'acide passé dans les gouttes d'eau peut être de moins de 10,9 moles/cm2 environ lors d'une lithographie par immersion. Selon divers modes de réalisation, la diffusion de l'atténuateur vers les gouttes d'eau est notablement diminuée et le filigrane est notablement réduit en conséquence. De nombreux modes de réalisation peuvent être modifiés ou combinés pour optimiser des procédés d'impression de photorésine. Dans la figure 3, un organigramme d'un procédé (300) de lithographie par immersion pour former un modèle de photo-résine est décrit. Le procédé (300) comprend une phase (302) pour former une couche photosensible (photo-résine) sur une plaque de semi-conducteur. La couche de photorésine est notablement similaire à la couche de photo-résine (120) de la figure 1. Le procédé (300) comprend en outre une phase (304) pour former un matériau d'enduction sur la couche de photo-résine où le matériau d'enduction peut être notablement similaire à la couche de matériau d'enduction (130) de la figure 1. Le matériau d'enduction peut comprendre un acide ou un composé de chélate fonctionnant comme intercepteur de l'atténuateur. L'acide ou le composé de chélate peuvent être chimiquement liés au le polymère du matériau de d'enduction. 2891631 8 Le procédé (300) comprend en outre une phase (306) pour exposer la couche de photo-résine à une énergie de rayonnement telle que du DUV à travers un photomasque et un fluide d'immersion. Le fluide d'immersion peut être de l'eau dé-ionisée ou tout autre fluide approprié ayant un indice de réfraction élevé, et est disposé entre la plaque de semiconducteur et l'objectif d'un système de lithographie par immersion pour mettre en oeuvre Le procédé (300). Puisque le matériau d'enduction est formé sur la couche de photo-résine, l'atténuateur a une quantité réduite de fuite des gouttes d'eau laissées sur le matériau d'enduction après la phase d'exposition. Le procédé (300) procède alors à une phase (308) cuire (cuisson de postexposition) la couche de photo-résine. La température de cuisson peut aller de 80 C à 150 C environ. La cuisson peut durer entre environ 1 et 20 minutes par exemple. La phase de traitement au four peut en outre servir à éliminer des gouttes d'eau. Le procédé (300) procède alors à une phase (310) pour développer la couche de photo-résine dans une solution de développement. Les zones de photo-résine exposées sont notablement dissoutes. L'étape (310) peut comprendre en outre une étape de suppression pour éliminer le matériau d'enduction, séparément ou combiné avec le procédé de développement. Par exemple, le matériau d'enduction peut être enlevé de la solution de développement avec le matériau de photo-résine exposé. Le matériau et le procédé sont décrits sur la base d'un exemple de photo-résine positive et peuvent être étendus à une photo-résine négative. Ainsi, selon un mode de réalisation, la présente invention fournit un matériau d'enduction disposé au-dessus d'une couche photosensible, pour utilisation lors d'un procédé de lithographie par immersion. Le matériau d'enduction comprend un polymère notablement insoluble à un fluide d'immersion; et un acide capable de neutraliser un atténuateur basique de la couche photosensible. Dans certains modes de réalisation, le matériau d'enduction a une valeur de pH inférieure à 5 environ. L'acide peut être chimiquement lié au polymère. L'acide peut être choisi parmi un composé chimique neutralisateur d'acide et d'un produit chimique acide. L'acide peut être un acide organique et/ou un acide minéral. L'acide organique peut être un groupe fonctionnel acide organique attaché à un groupe alcoyle ou un groupe aromatique du polymère. L'acide organique peut être un générateur photo-acide (GPA). L'acide organique peut être un groupe fonctionnel acide organique tel qu'un groupe carboxylique, un groupe d'hydroxyle, un groupe de 2891631 -9- thiol, un groupe d'enol, un groupe de phénol, un groupe d'acide de sulfonyl, et/ou un groupe SO2OH. L'acide minéral peut être de l'acide perchlorique, de l'iodure d'hydrogène, du bromure d'hydrogène, du chlorure d'hydrogène, de l'acide nitrique, de l'acide thiocyanique, de l'acide chlorique, de l'acide iodique, de l'acide hypophosphoreux, du fluorure d'hydrogène, de l'acide nitreux, de l'acide cyanique, de l'acide hydrazoïque, de l'acide hypochloreux, de l'acide hypobromé, de l'acide cyanhydrique, de l'acide hypoiodé, de l'acide sulfurique, de l'acide chromique, de l'acide sulfureux, de l'acide phosphorique, de l'acide phosphoreux, de l'acide pyrophosphorique, de l'acide carbonique, du sulfure d'hydrogène, et/ou de l'acide borique. Le polymère et la structure de l'acide peuvent comprendre du fluorure. Le matériau d'enduction peut être notablement soluble par une solution choisie parmi une solution de développement, une solution basique et un solvant. La solution basique peut être une solution d'hydroxyde de tétramethylammonium (TMAH). Le solvant peut être du cyclohexanol, de I'isobutanol, ou de l'isopentanol. Le matériau d'enduction peut être une structure à couches multiples. Selon un autre mode de réalisation, un matériau d'enduction est disposé au-dessus d'une couche photosensible ayant un atténuateur capable de neutraliser de l'acide lors d'un procédé de lithographie par immersion. Le matériau d'enduction comprend un polymère notablement insoluble à un fluide d'immersion, et: soit un acide capable de neutraliser l'atténuateur de la couche photosensible, soit un composé de chélate capable de lier l'atténuateur à la couche photosensible, ou les deux. Le matériau d'enduction peut être conçu pour fonctionner comme un revêtement anti-réfléchissant supérieur. Le composé de chélate peut être collé sur le polymère. Le composé de chélate peut comprendre un halogènalkane. Le composé de chélate peut être capable de réagir avec l'atténuateur pour former des sels d'ammonium quaternaire. Un mode de réalisation d'un procédé de photolithographie par immersion est également présenté. Le procédé comprend la formation d'une couche de photo-résine photosensible sur un substrat, la couche de vernis photosensible comprenant un atténuateur capable de neutraliser de l'acide. Un matériau d'enduction est formé sur la couche de photo-résine, où la couche de matériau d'enduction comprend: un acide capable de neutraliser l'atténuateur de la couche photosensible et d'un polymère qui est notablement un porteur de l'acide et est notablement insoluble à un fluide d'immersion. La méthode comprend en outre l'exposition de la couche de 2891631 -10- photo-résine à travers un photo-masque d'impression et le fluide d'immersion en utilisant un système d'objectif d'immersion. Le système d'objectif d'immersion peut comprendre une ouverture numérique supérieure à 0,85 environ. La couche de photo-résine est cuite au four et développée. La description qui précède a présenté les caractéristiques de plusieurs modes de réalisation de sorte que l'homme de l'art pourra mieux comprendre la description détaillée qui s'ensuit. L'homme de l'art devra apprécier qu'il puisse spontanément utiliser la présente invention en tant que base pour concevoir ou modifier d'autres procédés et structures pour atteindre les mêmes buts et/ou exploiter les mêmes avantages des modes de réalisation présentés ici. L'homme de l'art comprendra également que des solutions équivalentes ne se départissent en rien de l'esprit ni de la portée de la présente invention, et qu'elles peuvent faire l'objet de divers changements, remplacements ou modifications sans altérer l'esprit ni la portée de la présente invention. 2891631 -11- | Un matériau d'enduction (130) disposé au-dessus d'une couche photosensible (120) en procédé de lithographie par immersion comprend un polymère (132) qui est sensiblement insoluble à un fluide d'immersion et un acide (134) capable de neutraliser un atténuateur basique (124) de la couche photosensible. | 1) Matériau d'enduction (130) disposé au-dessus d'une couche photosensible pour usage en procédé de lithographie par immersion, le matériau d'enduction (130) comprenant: un acide capable de neutraliser sensiblement un atténuateur (124) de la couche photosensible; et un polymère (120) qui est sensiblement un porteur de l'acide et est sensiblement insoluble à un fluide d'immersion utilisé dans le procédé de lithographie par immersion. 2) Le matériau d'enduction (130) selon la 1, où l'acide est chimiquement lié au polymère (120). 3) Le matériau d'enduction (130) selon la 1, où l'acide comporte un acide organique. 4) Le matériau d'enduction (130) selon la 3, où l'acide organique 20 comporte un groupe d'acide de sulfonyl. 5) Le matériau d'enduction (130) selon la 1, où le matériau d'enduction (130) est sensiblement soluble dans une solution basique. 6) Le matériau d'enduction (130) selon la 5, où la solution basique comporte une solution d'hydroxyde de tétramethylammonium (TMAH). 7) Le matériau d'enduction (130) selon la 1, où le matériau d'enduction (130) est sensiblement soluble dans un solvant. 8) Le matériau d'enduction (130) selon la 7, où le solvant comporte du cyclohexanol. 9) Matériau d'enduction (130) disposé au-dessus d'une couche photosensible et 35 pour usage en procédé de lithographie par immersion, le matériau d'enduction (130) comprenant: 2891631 -12- un composé de halogenalkane capable de lier un atténuateur (124) de la couche photosensible; un polymère (120) qui est sensiblement insoluble à un fluide d'immersion utilisé dans le procédé de lithographie par immersion. 10)Le matériau d'enduction (130) selon la 9, où le composé de halogenalkane est chimiquement lié au polymère (120). 11)Procédé de lithographie par immersion, comportant les étapes suivantes: formation d'une couche photosensible au-dessus d'un substrat, la couche photosensible comprenant un atténuateur (124) capable de neutraliser sensiblement de l'acide; formation d'une couche de matériau d'enduction (130) recouvrant la couche photosensible, où le matériau d'enduction (130) comprend: un acide capable de neutraliser sensiblement l'atténuateur (124) de la couche photosensible; et un polymère (120) qui est sensiblement un porteur de l'acide et est sensiblement insoluble à un fluide d'immersion utilisé dans le procédé de lithographie par immersion; exposition de la couche photosensible par un photo-masque et du fluide d'immersion en utilisant l'objectif d'un système de lithographie par immersion; cuisson de la couche photosensible; et développement de la couche photosensible exposée. 12)Le procédé selon la 11, où l'objectif de système de lithographie par immersion comporte une ouverture numérique supérieure à 0,85 environ. 13)Le procédé selon la 11, où l'acide est chimiquement lié au polymère (120). 14)Le procédé selon la 11, où le matériau d'enduction (130) est sensiblement soluble dans une solution basique. 15)Le procédé selon la 11, où le matériau d'enduction (130) est 35 sensiblement soluble dans un solvant. | G | G03,G02 | G03F,G02B | G03F 7,G02B 1 | G03F 7/11,G02B 1/11,G03F 7/20 |
FR2901282 | A1 | PROCEDE DE REPARATION LOCALISEE DE L'EMAIL ET EMETTEUR METTANT EN OEUVRE LE PROCEDE | 20,071,123 | La présente invention concerne le domaine de réparation de l'émail et plus particulièrement un procédé de réparation localisée de l'émail sur plaque ou tôle en acier émaillé, supports métalliques émaillés ayant été traités en surface (comme par exemple des tôles d'acier chromées, zinguées, aluminées, La résistance d'une couche d'émail appliquée sur un élément de construction est basée sur le fait que la surface du support est totalement recouverte de la couche d'émail. L'émail qui joue donc un rôle de protection, et aussi un rôle esthétique doit avoir une surface parfaitement remplie. Si cette surface est abimée, il est nécessaire d'effectuer une réparation pour que l'émail retrouve sa résistance d'origine. Lorsque l'émail est abimé localement, il est préférable d'effectuer une réparation localisée, qui évite de retraiter entièrement la surface de l'objet ou du support émaillé. Le fait de réparer localement permet de gagner du temps et est aussi moins onéreux. La présente invention a ainsi pour but de proposer un procédé qui permette une réparation localisée de l'émail sur métaux en évitant ainsi de devoir refaire entièrement la couche d'émail du support concerné. Ce but est atteint par un procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux consistant à amener une zone à réparer, englobant la zone de défaut de l'émail à réparer, à une température permettant la fusion de la zone à réparer avec une nouvelle couche d'émail, en utilisant un rayonnement infrarouge. Selon une autre particularité, le procédé comprend les étapes suivantes : - préparation et émaillage avec une nouvelle couche d'émail de la zone à réparer, - préchauffage par rayonnement infrarouge d'une zone globale contrôlé par un gradateur afin d'obtenir une montée lente en température de la zone concernée jusqu'à une température de préchauffage légèrement supérieure à la température de ramollissement de l'émail qui se situe entre 450 et 500 C, - chauffage de la zone à réparer plus petite que la zone globale par rayonnement infrarouge, afin de la porter à la température de fusion de l'émail, tout en maintenant le reste de la zone globale à une température supérieure ou égale à la température de préchauffage de l'émail, cette température de chauffage étant maintenue pendant un temps déterminé permettant la fusion de la nouvelle couche d'émail avec celle préexistante, - refroidissement des deux zones par régulation du rayonnement infrarouge à l'aide du gradateur de façon à ce que les contraintes thermiques dans l'émail soient inférieures à la contrainte de rupture de l'émail. Selon une autre particularité, l'étape de préchauffage est réalisée sur une zone globale dont le diamètre est de 20 à 30 cm. Selon une autre particularité, la température de préchauffage est supérieure ou égale à 500 C. Selon une autre particularité, l'étape de chauffage est réalisée sur une zone à réparer dont le diamètre est de 10 à 15 cm. Selon une autre particularité, la température de chauffage est de 780 C. Selon une autre particularité, l'étape de refroidissement est réalisée progressivement, en particulier au voisinage de la température de début de solidification de l'émail, et cela jusqu'à la température ambiante, de façon à maîtriser les contraintes de compression dans l'émail causées par un retrait plus important du support métallique. Selon une autre particularité, l'étape de préparation est réalisée par une opération d'ébavurage ou de ponçage, et l'émaillage est réalisé par poudrage au pistolet ou par trempage. Selon une autre particularité, la zone de défaut à réparer a un diamètre inférieur ou égal à 10 cm. Selon une autre particularité, les étapes de préchauffage et de chauffage sont réalisées avec un émetteur de rayonnement infrarouge comportant deux zones de régulation de puissance émise. Selon une autre particularité, une première zone de régulation de l'émetteur est une zone centrale pour le préchauffage et le chauffage de la zone à réparer. Selon une autre particularité, une deuxième zone de régulation de l'émetteur est une zone périphérique pour le préchauffage et le maintien en température de la zone complémentaire de la zone à réparer dans la zone globale. Un autre but de l'invention est de proposer un émetteur mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Ce but est atteint en proposant un émetteur de rayonnement infrarouge comportant deux zones de régulation de la puissance émise : -une zone centrale pour le préchauffage et le chauffage de la zone, cette zone comportant des radiants contrôlés par une régulation commune pour la zone et utilisant un gradateur, une zone périphérique pour le préchauffage et le maintien en température de la zone complémentaire de la zone globale dans la zone à réparer, cette zone comportant des radiants contrôlés par une régulation commune pour la zone globale n'englobant pas la zone à traiter. Selon une autre caractéristique, l'émetteur de rayonnement infrarouge peut être de type circulaire ou de type rectangulaire. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique des différentes zones traitées par le procédé selon l'invention ; - la figure 2 représente le profil de température des zones globales et à traiter pendant la phase de préchauffage. - la figure 3 représente le profil de température des zones globale et à traiter pendant la phase de chauffage. - la figure 4 est une représentation schématique d'un d'émetteur à infrarouge circulaire. - la figure 5 est une représentation schématique d'un émetteur à infrarouge rectangulaire. L'invention concerne donc un procédé permettant de réparer une zone d'émail abimée illustrée sur la figure 1. Ce procédé permet de réparer l'émail sur plaque ou tôle en acier émaillé et peut être également utilisé pour traiter, de la même façon, tout autre support métallique émaillé (comme : fonte, aluminium, cuivre, laiton, argent, or, platine ...), des supports métalliques ayant été traités en surface (comme par exemple des tôles d'acier chromées, zinguées, aluminées, ...). Le procédé permet également de traiter d'autres matériaux émaillés comme les céramiques (porcelaine, grès, faïence, ...). Le principe de base du procédé selon l'invention consiste à amener une zone à réparer, englobant la zone avec défaut d'émail à réparer, à une température permettant la fusion de la zone à réparer avec une nouvelle couche d'émail, en utilisant un rayonnement infrarouge. Le procédé est réalisé en plusieurs étapes, et pour cela, comme illustré sur la figure 1, le support à traiter est considéré en plusieurs zones : - la zone (3) abimée qui est une zone localisée sans émail et qui a de préférence un diamètre inférieur ou égal à 1 O cm. - la zone (2) à réparer qui correspond à une zone de diamètre supérieur à celle de la zone (3) abimée et qui englobe la zone (3) abimée. Dans un mode de réalisation préférée le diamètre (D2) de la zone (2) à traiter est compris entre 10 cm et 15 cm. - La zone (1) globale qui englobe les deux zones (2, 3) précédentes a donc un diamètre (Dl) supérieur à celui (D2) de la zone (2) à réparer. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention cette zone (1) a un diamètre (Dl) compris entre 20 cm et 30 cm. Une première étape consiste en la préparation et l'émaillage avec une nouvelle couche d'émail de la zone (3) abimée. Cette étape de préparation peut être réalisée de différentes manières. La zone (3) sera donc préparée pour la réparation par une opération d'ébavurage ou de ponçage. A l'issue de ce ponçage ou ébavurage, la zone à réparer sera émaillée. Elle va pour cela être recouverte d'une nouvelle couche d'émail, soit par poudrage au pistolet, soit par trempage. Cette première étape est suivie d'une étape de préchauffage de la zone globale. Cette étape de préchauffage a pour but d'amener l'émail à une température (Tp) de préchauffage légèrement supérieure à la température (Tr) de ramollissement de l'émail qui se situe entre 450 et 500 C. Le préchauffage est réalisé avec un émetteur à infrarouge par rayonnement infrarouge. Grâce à un gradateur de puissance, il ne va être délivré que l'énergie nécessaire à une montée en température lente de l'émail. La figure 2 illustre le profil de la température (Tp) de préchauffage pour cette zone (1) globale. La température (Tp) de préchauffage va donc être égale ou supérieure à 500 C. Le gradient de montée en température de ce préchauffage doit être contrôlé à l'aide d'un gradateur de telle façon que les contraintes thermiques apparaissant dans cette zone (1) et à sa frontière soient inférieures à la contrainte de rupture de l'émail. Dès que l'émail est ramolli, l'étape suivante consiste à chauffer la zone (2) à réparer afin de l'amener à la température de fusion de l'émail. Ainsi, lorsque l'émail atteint sa température de fusion, la nouvelle couche d'émail va pouvoir fusionner avec celle préexistante et abimée. La température (Tc) de chauffage est de 780 C. Le chauffage est également effectué avec l'émetteur à5 infrarouge. Cette température (Tc) de chauffage est maintenue pendant un temps déterminé permettant la fusion de la nouvelle couche d'émail avec celle préexistante tout en maintenant le reste de la zone (1) globale à une température supérieure ou égale à la température (Tp) de préchauffage de l'émail. C'est ce qu'illustre la figure 3 en présentant le profil de température durant la phase de chauffage. Lorsque l'émail est fusionné, la dernière étape du procédé consiste à refroidir les zones (1, 2, 3) traitées. Ce refroidissement sera effectué très lentement, en particulier au voisinage de la température de début de solidification de l'émail (Tr), et cela jusqu'à la température ambiante, de façon à maîtriser les contraintes de compression dans l'émail causées par un retrait plus important du support métallique. Pour réaliser un refroidissement progressif, le rayonnement sera régulé en utilisant à nouveau le gradateur. Comme illustré sur les figures 4 et 5, l'émetteur de rayonnement infrarouge utilisé dans le cadre de l'invention comporte deux zones de régulation de la puissance émise : une zone (C4, R4) centrale pour le préchauffage et le chauffage de la zone (1), cette zone comportant des radiants contrôlés par une régulation commune pour la zone et utilisant un gradateur, - une zone (C5, R5) périphérique pour le préchauffage et le maintien en température de la zone complémentaire de la zone (1) globale dans la zone (2) à réparer, cette zone comportant des radiants contrôlés par une régulation commune pour la zone globale n'englobant pas la zone à traiter. L'émetteur utilisé peut être soit de type circulaire (figure 4) soit de type rectangulaire (figure 5). Ce procédé a été utilisé avec succès pour des réparations localisées sur notamment des panneaux de signalisation (avec des tôles ayant une épaisseur de 1 à 1,5 mm), ainsi que sur des échantillons de plaques émaillées de réacteurs chimiques (avec des épaisseurs de 20 à 50 mm). Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des rnodes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | Procédé et dispositif de réparation localisée de l'émail sur métaux consistant à amener une zone (2) à réparer, englobant la zone (3) de défaut de l'émail à réparer, à une température (Tc) permettant la fusion de la zone à réparer avec une nouvelle couche d'émail, en utilisant un rayonnement infrarouge. Le procédé de réparation comportant les étapes suivantes :- préparation et émaillage avec une nouvelle couche d'émail de la zone (2) à réparer,- préchauffage par rayonnement infrarouge d'une zone (1) globale jusqu'à une température (Tp) de préchauffage légèrement supérieure à la température (Tr) de ramollissement de l'émail qui se situe entre 450 et 500 degree C,- chauffage de la zone (2) à traiter plus petite que la zone (1) globale par rayonnement infrarouge, afin de la porter à la température (Tc) de fusion de l'émail,- refroidissement des deux zones (1, 2) par régulation du rayonnement infrarouge. | 1. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux consistant à amener une zone (2) à réparer, englobant la zone (3) de défaut de l'émail à réparer, à une température (Tc), supérieure à celle d'une zone complémentaire de la zone (2) à réparer dans une zone (1) globale, permettant la fusion de la zone (2) à réparer avec une nouvelle couche d'émail, en utilisant un rayonnement infrarouge. 2. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -préparation et émaillage avec une nouvelle couche d'émail de la zone (2) à réparer, - préchauffage par rayonnement infrarouge d'une zone (1) globale contrôlé par un gradateur afin d'obtenir une montée lente en température de la zone concernée jusqu'à une température (Tp) de préchauffage légèrement supérieure à la température (Tr) de ramollissement de l'émail qui se situe entre 450 et 500 C, - chauffage de la zone (2) à réparer plus petite que la zone (1) globale par rayonnement infrarouge, afin de la porter à la température (Tc) de fusion de l'émail, tout en maintenant le reste de la zone (1) globale à une température supérieure ou égale à la température (Tp) de préchauffage de l'émail, cette température (Tc) de chauffage étant maintenue pendant un temps déterminé permettant la fusion de la nouvelle couche d'émail avec celle préexistante, refroidissement des deux zones (1, 2) par régulation du rayonnement infrarouge à l'aide du gradateur de façon à ce que les contraintes thermiques dans l'émail soient inférieures à la contrainte de rupture de l'émail. 3. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon la Rédaction Critt01 fr-CG 2 caractérisé en ce que l'étape de préchauffage est réalisée sur une zone (1) globale dont le diamètre (Dl) est de 20 à 30 cm. 4. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que la température (Tp) de préchauffage est supérieure ou égale à 500 C. 5. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 4 caractérisé en ce que l'étape de chauffage est réalisée sur une zone (2) à réparer dont le diamètre (D2) est de 10 à 15 cm. 6. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 5 caractérisé en ce que la température (Tc) de chauffage est de 780 C. 7. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 7 caractérisé en ce que l'étape de refroidissement est réalisée progressivement, en particulier au voisinage de la température (Tr) de début de solidification de l'émail, et cela jusqu'à la température ambiante, de façon à maîtriser les contraintes de compression dans l'émail causées par un retrait plus important du support métallique. 8. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 7 caractérisé en ce que l'étape de préparation est réalisée par une opération d'ébavurage ou de ponçage, et l'émaillage est réalisé par poudrage au pistolet ou par trempage. 9. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 8 caractérisé en ce que la zone (3) de défaut à réparer à un diamètre inférieur ou égale à 10 cm. 10. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 9 caractérisé en ce que les étapes de préchauffage et de chauffage sont réalisées avec un émetteur de rayonnement infrarouge Rédaction Critt01 fr-CGiO comportant deux zones de régulation de puissance émise. 11. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon une des 2 à 10 caractérisé en ce qu'une première zone (C4, R4) de régulation de l'émetteur est une zone centrale pour le préchauffage et le chauffage de la zone (2) à réparer. 12. Procédé de réparation localisée de l'émail sur métaux selon la 11 caractérisé en ce qu'une deuxième (C5, R5) zone de régulation de l'émetteur est une zone périphérique pour le préchauffage et le maintien en température de la zone complémentaire de la zone (2) à réparer dans la zone (1) globale. 13. Emetteur de rayonnement infrarouge mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 12 caractérisé en ce qu'il comporte deux zones de régulation de la puissance émise une zone (C4, R4) centrale pour le préchauffage et le chauffage de la zone (2) à traiter, cette zone (C4, R4) comportant des radiants contrôlés par une régulation commune pour la zone et utilisant un gradateur, - une zone (C5, R5) périphérique pour le préchauffage et le maintien en température de la zone complémentaire de la zone (2) à réparer dans la zone (1) globale, cette zone (C5, R5) comportant des radiants contrôlés par une régulation commune pour la zone globale n'englobant pas la zone à traiter. 14. Emetteur de rayonnement infrarouge selon la 13 caractérisé en ce qu'il peut être de type circulaire ou de type rectangulaire. Rédaction CrittO 1 fr-CG | C | C23 | C23D | C23D 13 | C23D 13/02 |
FR2887813 | A1 | PNEUMATIQUE POUR VEHICULES LOURDS | 20,070,105 | La présente invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale et plus particulièrement un pneumatique destiné à équiper des véhicules portant de lourdes charges et roulant à vitesse soutenue, tels que, par exemple les camions, tracteurs, remorques ou bus routiers. L'armature de renforcement ou renforcement des pneumatiques et notamment des pneumatiques de véhicules de type poids-lourds est à l'heure actuelle et le plus souvent - constituée par empilage d'une ou plusieurs nappes désignées classiquement nappes de carcasse , nappes sommet , etc. Cette façon de désigner les armatures de renforcement provient du procédé de fabrication, consistant à réaliser une série de produits semi-finis en I o forme de nappes, pourvues de renforts filaires souvent longitudinaux, qui sont par la suite assemblées ou empilées afin de confectionner une ébauche de pneumatique. Les nappes sont réalisées à plat, avec des dimensions importantes, et sont par la suite coupées en fonction des dimensions d'un produit donné. L'assemblage des nappes est également réalisé, dans un premier temps, sensiblement à plat. L'ébauche ainsi réalisée est ensuite mise en forme pour adopter le profil toroïdal typique des pneumatiques. Les produits semi-finis dits de finition sont ensuite appliqués sur l'ébauche, pour obtenir un produit prêt pour la vulcanisation. Un tel type de procédé "classique" implique, en particulier pour la phase de fabrication de l'ébauche du pneumatique, l'utilisation d'un élément d'ancrage (généralement une tringle), utilisé pour réaliser l'ancrage ou le maintien de l'armature de carcasse dans la zone des bourrelets du pneumatique. Ainsi, pour ce type de procédé, on effectue un retournement d'une portion de toutes les nappes composant l'armature de carcasse (ou d'une partie seulement) autour d'une tringle disposée dans le bourrelet du pneumatique. On crée de la sorte un ancrage de l'armature de carcasse dans le bourrelet. La généralisation dans l'industrie de ce type de procédé classique, malgré de nombreuses variantes dans la façon de réaliser les nappes et les assemblages, a conduit l'homme du métier à utiliser un vocabulaire calqué sur le procédé ; d'où la terminologie généralement admise, comportant notamment les termes nappes , carcasse , tringle , conformation pour désigner le passage d'un profil plat à un profil toroïdal, etc. Il existe aujourd'hui des pneumatiques qui ne comportent à proprement parler pas de 30 nappes ou de tringles d'après les définitions précédentes. Par exemple, le document EP 0 582 196 décrit des pneumatiques fabriqués sans l'aide de produits semi-finis sous forme de P10-1760 nappes. Par exemple, les éléments de renforcement des différentes structures de renfort sont appliqués directement sur les couches adjacentes de mélanges caoutchouteux, le tout étant appliqué par couches successives sur un noyau toroïdal dont la forme permet d'obtenir directement un profil s'apparentant au profil final du pneumatique en cours de fabrication. Ainsi, dans ce cas, on ne retrouve plus de semi-finis , ni de nappes , ni de tringle . Les produits de base tels les mélanges caoutchouteux et les éléments de renforcement sous forme de fils ou filaments, sont directement appliqués sur le noyau. Ce noyau étant de forme toroïdale, on n'a plus à former l'ébauche pour passer d'un profil plat à un profil sous forme de tore. 1 o Par ailleurs, les pneumatiques décrits dans ce document ne disposent pas du "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle. Ce type d'ancrage est remplacé par un agencement dans lequel on dispose de façon adjacente à ladite structure de renfort de flanc des fils circonférentiels, le tout étant noyé dans un mélange caoutchouteux d'ancrage ou de liaison. Il existe également des procédés d'assemblage sur noyau toroïdal utilisant des produits semi-finis spécialement adaptés pour une pose rapide, efficace et simple sur un noyau central. Enfin, il est également possible d'utiliser un mixte comportant à la fois certains produits semi- finis pour réaliser certains aspects architecturaux (tels que des nappes, tringles, etc.), tandis que d'autres sont réalisés à partir de l'application directe de mélanges et/ou d'élément de renforcement. Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, les termes classiques tels que nappes , tringles , etc., sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme renfort de type carcasse ou renfort de flanc est valable pour désigner les éléments de renforcement d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les éléments de renforcement correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un procédé sans semi- finis. Le terme zone d'ancrage pour sa part, peut désigner tout autant le "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les éléments de renforcement circonférentiels, le mélange caoutchouteux et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal. P10-1760 D'une manière générale dans les pneumatiques de type poidslourds, l'armature de carcasse est ancrée de part et d'autre dans la zone du bourrelet et est surmontée radialement par une armature de sommet constituée d'au moins deux couches, superposées et formées de fils ou câbles parallèles dans chaque couche. Elle peut également comprendre une couche de fils ou câbles métalliques à faible extensibilité faisant avec la direction circonférentielle un angle compris entre 45 et 90 , cette nappe, dite de triangulation, étant radialement située entre l'armature de carcasse et la première nappe de sommet dite de travail, formées de fils ou câbles parallèles présentant des angles au plus égaux à 45 en valeur absolue. La nappe de triangulation forme avec au moins ladite nappe de travail une armature triangulée, qui 1 o présente, sous les différentes contraintes qu'elle subit, peu de déformations, la nappe de triangulation ayant pour rôle essentiel de reprendre les efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. L'armature de sommet comprend au moins une couche de travail; lorsque ladite armature de sommet comporte au moins deux couches de travail, celles-ci sont formées d'éléments de renforcement métalliques inextensibles, parallèles entre eux dans chaque couche et croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 . Lesdites couches de travail, formant l'armature de travail, peuvent encore être recouvertes d'au moins une couche dite de protection et formée d'éléments de renforcement avantageusement métalliques et extensibles, dits élastiques. Dans le cas des pneumatiques pour véhicules "Poids-Lourds", une seule couche de protection est habituellement présente et ses éléments de protection sont, dans la plupart des cas, orientés dans la même direction et avec le même angle en valeur absolue que ceux des éléments de renforcement de la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et donc radialement adjacente. Dans le cas de pneumatiques de Génie Civil destinés aux roulages sur sols plus ou moins accidentés, la présence de deux couches de protection est avantageuse, les éléments de renforcement étant croisés d'une couche à la suivante et les éléments de renforcement de la couche de protection radialement intérieure étant croisés avec les éléments de renforcement inextensibles de la couche de travail radialement extérieure et adjacente à ladite couche de protection radialement intérieure. Des câbles sont dits inextensibles lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à 10% de la force de rupture un allongement relatif au plus égal à 0,2%. P10-1760 Des câbles sont dits élastiques lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à la charge de rupture un allongement relatif au moins égal à 4%. La direction circonférentielle du pneumatique, ou direction longitudinale, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de 5 roulement du pneumatique. La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. Un plan radial ou méridien est un plan qui contient l'axe de rotation du pneumatique. Le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneu et qui divise le pneumatique en deux moitiés. Certains pneumatiques actuels, dits "routiers", sont destinés à rouler à grande vitesse et sur des trajets de plus en plus longs, du fait de l'amélioration du réseau routier et de la croissance du réseau autoroutier dans le monde. L'ensemble des conditions, sous lesquelles un tel pneumatique est appelé à rouler, permet sans aucun doute un accroissement du nombre de kilomètres parcourus, l'usure du pneumatique étant moindre; par contre l'endurance de ce dernier et en particulier de l'armature de sommet est pénalisée. Il existe en effet des contraintes au niveau de l'armature de sommet et plus particulièrement des contraintes de cisaillement entre les couches de sommet, alliées à une élévation non négligeable de la température de fonctionnement au niveau des extrémités de la couche de sommet axialement la plus courte, qui ont pour conséquence l'apparition et la propagation de fissures de la gomme au niveau desdites extrémités. Afin d'améliorer l'endurance de l'armature de sommet du type de pneumatique étudié, des solutions relatives à la structure et qualité des couches et/ou profilés de mélanges caoutchouteux qui sont disposés entre et/ou autour des extrémités de nappes et plus particulièrement des extrémités de la nappe axialement la plus courte ont déjà été apportées. P104760 Le brevet FR 1 389 428, pour améliorer la résistance à la dégradation des mélanges de caoutchouc situés au voisinage des bords d'armature de sommet, préconise l'utilisation, en combinaison avec une bande de roulement de faible hystérésis, d'un profilé de caoutchouc couvrant au moins les côtés et les bords marginaux de l'armature de sommet et constitué d'un mélange caoutchouteux à faible hystérésis. Le brevet FR 2 222 232, pour éviter les séparations entre nappes d'armature de sommet, enseigne d'enrober les extrémités de l'armature dans un matelas de caoutchouc, dont la dureté Shore A est différente de celle de la bande de roulement surmontant ladite armature, et plus grande que la dureté Shore A du profilé de mélange caoutchouteux disposé entre les bords de 10 nappes d'armature de sommet et armature de carcasse. La demande française FR 2 728 510 propose de disposer, d'une part entre l'armature de carcasse et la nappe de travail d'armature de sommet, radialement la plus proche de l'axe de rotation, une nappe axialement continue, formée de câbles métalliques inextensibles faisant avec la direction circonférentielle un angle au moins égal à 60 , et dont la largeur axiale est au moins égale à la largeur axiale de la nappe de sommet de travail la plus courte, et d'autre part entre les deux nappes de sommet de travail une nappe additionnelle formée d'éléments métalliques, orientés sensiblement parallèlement à la direction circonférentielle. Les roulages prolongés des pneumatiques ainsi construits ont fait apparaître des ruptures de fatigue des câbles de la nappe additionnelle et plus particulièrement des bords de ladite 20 nappe, que la nappe dite de triangulation soit présente ou non. Pour remédier à de tels inconvénients et améliorer l'endurance de l'armature de sommet de ces pneumatiques, la demande française WO 99/24269 propose, de part et d'autre du plan équatorial et dans le prolongement axial immédiat de la nappe additionnelle d'éléments de renforcement sensiblement parallèles à la direction circonférentielle, de coupler, sur une certaine distance axiale, les deux nappes de sommet de travail formées d'éléments de renforcement croisés d'une nappe à la suivante pour ensuite les découpler par des profilés de mélange de caoutchouc au moins sur le restant de la largeur commune aux dites deux nappes de travail. Un but de l'invention est de fournir des pneumatiques pour véhicules Poids-Lourds 30 dont les performances d'endurance sont encore améliorées par rapport aux pneumatiques usuels. P10-1760 Ce but est atteint selon l'invention par un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, le pneumatique comprenant additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement orientés circonférentiellement et présentant une ondulation, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, et au moins une partie de ladite couche additionnelle étant radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Selon une réalisation préférée de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle présentent une ondulation de longueur d'onde comprise entre 10 et 50 mm. De préférence encore, les éléments de renforcement de la couche additionnelle 15 présentent une ondulation d'amplitude a comprise entre 2 et 10 mm. Une réalisation avantageuse de l'invention prévoit que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail radialement extérieure. Avantageusement encore, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche 20 additionnelle est radialement extérieure au bord de la couche de sommet de travail radialement extérieure. Des éléments de renforcement orientés circonférentiellement et présentant une ondulation sont des éléments de renforcement qui présentent une orientation principale faisant avec la direction circonférentielle des angles compris dans l'intervalle + 2,5 , 2,5 autour de 0 , et qui ondulent autour de cette orientation principale. Les largeurs axiales des couches d'éléments de renforcement ou positions axiales des extrémités desdites couches sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. Les essais réalisés avec des pneumatiques ainsi définis selon l'invention ont mis en 30 évidence que les performances en terme d'endurance du pneumatique sont améliorées par P10-1760 rapport à des pneumatiques de conception plus traditionnelles ne comportant pas les couches additionnelles telles que décrites selon l'invention. Une interprétation de ces résultats peut être de constater que la couche additionnelle, et plus exactement les éléments de renforcement de la couche additionnelle, permet à la fois de diminuer l'apparition de fissures et de limiter la propagation d'éventuelles amorces de telles fissures à l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente. Une telle action peut éventuellement être d'une part liée à une reprise locale des efforts, initialement supportés par les couches de travail, par la couche additionnelle du fait de son orientation principale selon une direction circonférentielle et d'autre part la conséquence d'un renforcement des masses caoutchouteuses de calandrage entre les éléments de renforcement de ladite couche de travail par les éléments de renforcement de la couche additionnelle du fait de l'ondulation desdits éléments de renforcement de la couche additionnelle. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs est disposée entre au moins une partie des couches de sommet de travail, l'extrémité axialement extérieure de la couche P étant axialement entre les extrémités des couches de sommet de travail axialement les moins large et plus large. La couche P ainsi définie conduit à un découplage des couches de sommet de travail contribuant en soi à l'amélioration de l'endurance du pneumatique. Il faut entendre par nappes couplées des nappes dont les éléments de renforcement respectifs sont séparés radialement d'au plus 1,5 mm, ladite épaisseur de caoutchouc étant mesurée radialement entre les génératrices respectivement supérieure et inférieure desdits éléments de renforcement. Selon l'invention, la couche P est dimensionnée de sorte qu'un couplage puisse apparaître entre la couche additionnelle et le bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large. L'invention prévoit ainsi avantageusement que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est située à une distance du plan équatorial du pneumatique inférieure ou égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le rapport du module 30 d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche de travail adjacente à la couche additionnelle est compris entre 0.5 et 1. La couche de P10-1760 calandrage considérée est la couche de caoutchouc qui sépare les éléments de renforcements de la couche de travail de la couche P. On entend par module d'élasticité d'un mélange caoutchouteux, un module sécant d'extension à 10 % de déformation et à température ambiante. Les mesures de module sont effectuées en traction selon la norme AFNORNFT-46002 de septembre 1988: on mesure en seconde élongation (i.e., après un cycle d'accommodation) le module sécant nominal (ou contrainte apparente, en MPa) à 10% d'allongement (conditions normales de température et d'hygrométrie selon la norme AFNOR-NFT-40101 de décembre 1979). Selon ce mode de réalisation de l'invention, le rapport des modules d'élasticité prévu permet notamment d'obtenir un découplage des couches de travail avec une moindre dissipation thermique et donc des échauffements moindres dans cette zone du pneumatique. De préférence encore, la largeur axiale D de la couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail 15 axialement la moins large est telle que: 342D20.4)2 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. Une telle relation définit une zone d'engagement entre la couche P de mélanges caoutchouteux et la nappe de travail axialement la moins large. Un tel engagement en dessous d'une valeur égale à trois fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail radialement extérieure peut ne pas être suffisant pour obtenir un découplage des nappes de travail pour notamment obtenir une atténuation des sollicitations en extrémité de la nappe de travail axialement la moins large. Une valeur de cet engagement supérieure à vingt fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail axialement la moins large peut conduire à une diminution trop importante de la rigidité de dérive de l'armature de sommet du pneumatique. De préférence, la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. P10-1760 L'invention prévoit encore de préférence que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance radiale d entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: 3/5.2 La distance d est mesurée de câble à câble, c'est-à-dire entre le câble d'une première nappe de travail et le câble d'une seconde nappe de travail. En d'autres termes, cette distance d englobe l'épaisseur de la couche P et les épaisseurs respectives des mélanges caoutchouteux de calandrage, radialement extérieure aux câbles de la nappe de travail radialement intérieure et radialement intérieure aux câbles de la nappe de travail radialement extérieure. Les différentes mesures d'épaisseur sont effectuées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. Selon une réalisation avantageuse de l'invention, la couche de sommet de travail axialement la plus large est radialement intérieure aux autres couches de sommet de travail. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention, l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . Selon une variante de réalisation de l'invention, les couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale, lesdits angles étant supérieurs sur les bords axialement extérieurs des couches d'éléments de renforcement par rapport aux angles desdits éléments mesurés au niveau du plan médian circonférentiel. Une telle réalisation de l'invention permet d'augmenter la rigidité circonférentielle dans certaines zones et au contraire de la diminuer dans d'autres, notamment pour diminuer les mises en compression de l'armature de carcasse. P10-1760 Une réalisation préférée de l'invention prévoit encore que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une couche supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la couche de travail qui lui est radialement adjacente. La couche de protection peut avoir une largeur axiale inférieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large. Ladite couche de protection peut aussi avoir une largeur axiale supérieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large, telle qu'elle recouvre les bords de la couche de travail la moins large. La couche de protection formée d'éléments de renforcement élastiques peut, dans le dernier cas cité ci-dessus, être d'une part éventuellement découplée des bords de ladite couche de travail la moins large par des profilés, et avoir d'autre part une largeur axiale inférieure ou supérieure à la largeur axiale de la couche de sommet la plus large. Lorsque la couche de protection est axialement plus étroite que la couche de sommet de travail radialement extérieure, l'invention prévoit avantageusement que le bord de la couche de protection est radialement adjacent et de préférence radialement extérieur à au moins le bord axialement intérieur de la couche additionnelle. En comparaison des variantes précédentes de l'invention, pour obtenir une telle réalisation de l'invention, selon laquelle le bord de la couche de protection est radialement adjacente et extérieure à la couche additionnelle, soit l'extrémité de la couche de protection est axialement plus à l'extérieur, soit l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est axialement plus à l'intérieur. En d'autres termes, soit la couche de protection est axialement plus large, soit la couche additionnelle est axialement plus large en étant allongée axialement vers l'intérieur. Selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention évoqué précédemment, l'armature de sommet peut encore être complétée, par exemple radialement entre l'armature de carcasse et la couche de travail radialement la plus à l'intérieur, par une couche de triangulation constituée d'éléments de renforcement inextensibles faisant, avec la direction circonférentielle, un angle supérieur à 40 et de préférence de même sens que celui de l'angle formé par les éléments de renforcement de la couche radialement la plus proche de l'armature de carcasse. P10-1760 Selon une première variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle sont des éléments de renforcement métalliques. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle sont des éléments de renforcement textiles. Un mode de réalisation avantageux de l'invention prévoit que l'armature de sommet du pneumatique comporte en outre au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels dont la largeur axiale est de préférence inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Les largeurs axiales des couches continues d'éléments de renforcement sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant dans un état non gonflé. La présence dans le pneumatique selon l'invention d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels peut permettre de contribuer à l'obtention de rayons de courbures axiales quasi-infinis des différentes couches de renforcement dans une zone centrée sur le plan médian circonférentiel, ce qui contribue aux performances d'endurance du pneumatique. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa et supérieur à 20 GPa, de préférence compris entre 30 et 90 GPa et de préférence encore inférieur à 80 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence encore inférieur à 120 GPa. Les modules exprimés ci-dessus sont mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Les modules des mêmes éléments de renforcement peuvent être mesurés surune courbe 30 contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction P104760 correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement. La section globale de l'élément de renforcement est la section d'un élément composite constitué de métal et de caoutchouc, ce dernier ayant notamment pénétré l'élément de renforcement pendant la phase de cuisson du pneumatique. Selon cette formulation relative à la section globale de l'élément de renforcement, les éléments de renforcement d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 5 et 60 GPa et un module tangent maximum inférieur à 75 GPa. Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 50 GPa et supérieur à 10 GPa, de préférence compris entre 15 et GPa et de préférence encore inférieure à 40 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 65 GPa et de préférence encore inférieur à 60 GPa. Selon un mode de réalisation préféré, les éléments de renforcements d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. De tels éléments de renforcement de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont habituellement dénommés éléments "bi-module". Selon une réalisation préférée de l'invention, la pente sensiblement constante et forte apparaît à partir d'un allongement relatif compris entre 0,1% et 0,5%. Les différentes caractéristiques des éléments de renforcement énoncées cidessus sont mesurées sur des éléments de renforcement prélevés sur des pneumatiques. Des éléments de renforcement plus particulièrement adaptés à la réalisation d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels selon l'invention sont par exemple des assemblages de formule 21.23, dont la construction est 3x(0.26+6x0.23) 4.4/6.6 SS; ce câble à torons est constitué de 21 fils élémentaires de formule 3 x (1+6), avec 3 torons tordus ensembles chacun constitué de 7 fils, un fil formant une âme centrale de diamètre égal à 26/100 mm et 6 fils enroulés de diamètre égal à 23/100 mm. Un tel câble présente un module sécant à 0, 7% égal à 45 GPa et un module tangent maximum égal à 98 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une P10-1760 précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.23 présente un module sécant à 0,7% égal à 23 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. De la même façon, un autre exemple d'éléments de renforcement est un assemblage de formule 21.28, dont la construction est 3x(0.32+6x0.28) 6. 2/9.3 SS. Ce câble présente un module sécant à 0,7% égal à 56 GPa et un module tangent maximum égal à 102 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.28 présente un module sécant à 0,7% égal à 27 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. L'utilisation de tels éléments de renforcement dans au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet notamment de conserver des rigidités de la couche satisfaisante y compris après les étapes de conformation et de cuisson dans des procédés de fabrication usuels. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue peuvent être formés d'éléments métalliques inextensibles et coupés de manière à former des tronçons de longueur très inférieure à la circonférence de la couche la moins longue, mais préférentiellement supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres. De préférence encore, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. Un tel mode de réalisation permet de conférer, de manière simple, à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels un module pouvant P10-1760 facilement être ajusté (par le choix des intervalles entre tronçons d'une même rangée), mais dans tous les cas plus faible que le module de la couche constituée des mêmes éléments métalliques mais continus, le module de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant mesuré sur une couche vulcanisée d'éléments coupés, prélevée sur le pneumatique. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue sont des éléments métalliques ondulés, le rapport a/?, de l'amplitude d'ondulation sur la longueur d'onde étant au plus égale à 0,09. De préférence, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible Les éléments métalliques sont préférentiellement des câbles d'acier. Selon une variante de réalisation de l'invention, au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de 15 sommet de travail. Selon cette dernière variante de réalisation, la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet de limiter de manière plus importante les mises en compression des éléments de renforcement de l'armature de carcasse qu'une couche semblable mise en place radialement à l'extérieur des autres couches de sommet de travail. Elle est préférablement radialement séparée de l'armature de carcasse par au moins une couche de travail de façon à limiter les sollicitations desdits éléments de renforcement et ne pas trop les fatiguer. Avantageusement encore dans le cas d'une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels disposée radialement entre deux couches de sommet de travail, les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels. D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 6 qui 30 représentent: figure 1, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un mode de réalisation de l'invention, figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - figure 3, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un troisième mode de réalisation de l'invention, figure 4, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, -figure 5, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un cinquième 10 mode de réalisation de l'invention, - figure 6, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un sixième mode de réalisation de l'invention. Les figures ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. Les figures ne représentent qu'une demi-vue d'un pneumatique qui se prolonge de manière symétrique par rapport à l'axe XX' qui représente le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, d'un pneumatique. Sur la figure 1, le pneumatique 1, de dimension 315/80 R 22.5 X, a un rapport de forme H/S égal à 0,80, H étant la hauteur du pneumatique 1 sur sa jante de montage et S sa largeur axiale maximale. Ledit pneumatique 1 comprend une armature de carcasse radiale 2 ancrée dans deux bourrelets, non représentés sur la figure. L'armature de carcasse est formée d'une seule couche de câbles métalliques. Cette armature de carcasse 2 est frettée par une armature de sommet 4, formée radialement de l'intérieur à l'extérieur: d'une première couche de travail 41 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 25 18 , d'une seconde couche de travail 42 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18 et croisés avec les câbles métalliques de la couche 41; la couche 42 est axialement plus petite que la couche 41, d'une couche additionnelle 43 formée de câbles orientés circonférentiellement et présentant une ondulation de longueur d'onde 2Ç égale à 40 mm et d'amplitude de crête à crête a égale à 8 mm; la couche 43 est radialement extérieure et adjacente à la couche de travail radialement extérieure 42 et s'étend jusqu'à la couche 41 pour être couplée avec cette dernière. La couche 43 s'étend ensuite axialement au-delà de l'extrémité axialement extérieure de la couche 41. Des essais ont été réalisés d'une part avec des câbles métalliques 4.23 et d'autre part avec des câbles textile PET 144x2. La largeur axiale L41 de la première couche de travail 41 est égale à 226 mm. 10 La largeur axiale L42 de la deuxième couche de travail 42 est égale à 206 mm. La couche additionnelle 43 présente une largeur égale à 75 mm; elle présente une zone de recouvrement axiale avec la couche 42 égale à 53 mm et une zone de recouvrement avec la couche 41 égale à 3 mm. L'armature de sommet est elle-même coiffée d'une bande de roulement 5. Une couche caoutchouteuse P, radialement entre et au contact des couches de sommet de travail 41 et 42, dite gomme de découplage, recouvre l'extrémité de ladite couche de travail 42 et s'étend de sorte que son extrémité axialement extérieure soit à une distance du plan médian circonférentiel inférieure à la demi largeur axiale de la couche 41. La couche P de mélange caoutchouteux assure ainsi un découplage entre la couche de travail 41 et l'extrémité de la couche de travail 42 radialement extérieure. La zone d'engagement de la couche P entre les deux couche de travail 41 et 42 est définie par son épaisseur ou plus précisément la distance radiale d entre l'extrémité de la couche 42 et la couche 41 et par sa largeur axiale D comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement extérieure. La distance radiale d est égale à 3.5 mm. La distance axiale D est égale à 20 mm, soit environ 13.3 fois le diamètre (1)2 des éléments de renforcement de la nappe de travail 42, le diamètre 4)2 étant égal à 1.5 mm. Les modules d'élasticité de la couche P et de la couche de calandrage de la couche 42 sont identiques et égaux à 1 OMPa; le rapport desdits modules est donc égal à 1. Sur la figure 2, le pneumatique 21 diffère de celui représenté sur la figure 1 d'une part 30 en ce qu'il comporte en outre: P10-1760 - une couche de protection 244 formée de câbles métalliques élastiques 18x23 dont la largeur axiale est égale à 86 mm. une couche d'éléments de renforcement complémentaire 245, dite de triangulation, de largeur sensiblement égale à 200 mm formée de câbles métalliques inextensibles 9x28. Les éléments de renforcement de cette couche 245 forment un angle d'environ 45 avec la direction circonférentielle et sont orientés dans le même sens que les éléments de renforcement de la couche de travail 241. Cette couche 245 permet notamment de contribuer à la reprise des efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. D'autre part, le pneumatique 21 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce que la couche 243 est radialement adjacente à la couche 342 mais radialement intérieure à celle-ci. Sur la figure 3, le pneumatique 31 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce qu'il comporte une couche additionnelle 343 qui s'insère entre les deux couches de travail 341, 342. La couche 343 est en effet radialement adjacente et extérieure à la couche 341; selon ce mode de réalisation de l'invention, la couche additionnelle est au seul contact de la couche de sommet de travail 341. Selon d'autres réalisations conformes à l'invention mais non représentées sur les figures, la couche additionnelle 343 peut encore être radialement adjacente et intérieure à la couche de travail 341. Sur la figure 4, le pneumatique 41 diffère de celui représenté sur la figure 1 d'une part en ce qu'il comporte des couches de protections 444 et de triangulation 445 et en ce qu'il comporte une couche additionnelle 443 dont l'extrémité axialement extérieure est dans une position identique à celle de l'extrémité de la couche 441. La couche 443 présente une largeur L343 égale à 65 mm. Selon d'autres réalisations conformes à l'invention mais non représentées sur les figures, la couche additionnelle 443 peut encore présentée une extrémité axialement extérieure dans une position axialement intérieure à l'extrémité de la couche 441. La figure 5 illustre une variante de réalisation d'un pneumatique 51 conformément à l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 2 comporte en outre une couche continue 546 d'éléments de renforcement circonférentiels intercalée entre les couches de travail 541 et 542. Cette couche continue 546 présente une largeur L546 égale à 185 mm, inférieure aux largeurs des couches de travail 541 et 542. P10-1760 La figure 6 illustre encore une autre variante de réalisation d'un pneumatique 61 selon l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 2 présente une couche de protection 644 radialement adjacente et extérieure à la couche additionnelle 643. Selon ce mode de réalisation l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle 643 est ainsi 5 radialement entre la couche de travail 642 et la couche de protection 644 sur une largeur axiale de 10 mm. Sur la figure 6, la couche de protection a été élargie par rapport à celles des autres figures comportant une telle couche de protection; un résultat similaire et non représenté sur les figures peut être obtenu avec une couche additionnelle plus large et dont l'extrémité 10 axialement intérieure est plus à l'intérieur pour obtenir un chevauchement avec une couche de protection axialement plus étroite que celle de la figure 6. Des essais ont été réalisés avec le pneumatique réalisé selon l'invention conformément à la représentation de la figure 4 et comparés avec un pneumatique de référence identique mais réalisé selon une configuration usuelle. Les essais ont été réalisés d'une part avec des éléments de renforcement de la couche additionnelle métalliques de type 4.23 et d'autre part avec des éléments de renforcement textiles de type PET 144x2. Le pneumatique usuel ne comporte pas les couches additionnelles 43. Ils comportent par contre des couches de protection et de triangulation. Les premiers essais d'endurance ont été réalisés en équipant des véhicules identiques avec chacun des pneumatiques et en faisant suivre des parcours en ligne droite à chacun des véhicules, les pneumatiques étant soumis à des charges supérieures à la charge nominale pour accélérer ce type de test. Le véhicule de référence comportant les pneumatiques usuels est associé à une charge par pneumatique de 3600 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4350 25 Kg en fin de roulage. Le véhicule comportant les pneumatiques selon l'invention est associé à une charge par pneumatique de 3800 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4800 Kg en fin de roulage. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus 30 de façon normale. P10-1760 Les essais ainsi réalisés ont montré que les véhicules équipés de pneumatiques selon l'invention avec les éléments de renforcement métalliques ou avec les éléments de renforcement textiles ont parcouru des distances supérieures ou égales à la distance parcourue par les véhicules de référence. D'autres essais d'endurance ont été réalisés sur une machine de tests en alternant des séquences de virage à gauche, à droite puis de roulage en ligne droite dans des conditions de charge variant de 60 à 200 % de la charge nominale et de poussée variant de 0 à 0.35 fois la charge appliquée. La vitesse est comprise entre 30 et 70 km/h. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus de façon normale. Io Les résultats obtenus montrent des gains en distance parcourus par les pneumatiques selon l'invention avec les éléments de renforcement métalliques et avec les éléments de renforcement textiles supérieurs par rapport à la distance parcourue par les pneumatiques de référence | L'invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs et la couche de sommet de travail axialement la plus large étant radialement intérieure aux autres couches de sommet de travail.Selon l'invention, le pneumatique comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche et orientés radialement par rapport aux éléments de renforcement de la couche de travail radialement adjacente à ladite couche additionnelle, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail radialement extérieure, et au moins une partie de ladite couche additionnelle étant radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large. | 20- 1 - Pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , ellemême coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, caractérisé en ce qu'il comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement orientés circonférentiellement et présentant une ondulation, en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, et en ce qu'au moins une partie de ladite couche additionnelle est radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la plus large. 2 - Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de la couche additionnelle présentent une ondulation de longueur d'onde a, comprise entre 10 15 et 50 mm. 3 - Pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de la couche additionnelle présentent une ondulation d'amplitude a comprise entre 2 et 10 mm. 4 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité 20 axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente au bord de la couche de sommet de travail radialement extérieure. - Pneumatique selon la 4, caractérisé en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement extérieure au bord de la couche de sommet de travail radialement extérieure. 6 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'est disposée, entre au moins une partie des couches de sommet de travail, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs et en ce que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est axialement entre les extrémités des couches de sommet de travail axialement les moins large et plus large. P10-1760 288781 3 7 - Pneumatique selon la 6, caractérisé en ce que le rapport du module d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche de travail adjacente à la couche additionnelle est compris entre 0.5 et 1. 8 - Pneumatique selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la largeur axiale D de la 5 couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail axialement la moins large est telle que: 342 S D < 2042 avec 11p2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail radialement extérieure. 9 - Pneumatique selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. - Pneumatique selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance d radiale entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: 3/542 11 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche de sommet de travail axialement la plus large est radialement intérieure aux autres couches de sommet de travail. 12 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. P10-1760 13 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . 14 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les 5 couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale. - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une nappe supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la nappe de travail qui lui est radialement adjacente. 16 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte une couche de triangulation formée d'éléments de renforcement métalliques faisant avec la direction circonférentielle des angles supérieurs à 40 . 17 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de ladite couche additionnelle sont des éléments de renforcement métalliques. 18 Pneumatique selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que les éléments 20 de renforcement de ladite couche additionnelle sont des éléments de renforcement textiles. 19 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. - Pneumatique selon la 19, caractérisé en ce que la largeur axiale d'au 25 moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. P10-1760 - 23 - 21 - Pneumatique selon la 19 ou 20, caractérisé en ce qu'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. 22 - Pneumatique selon la 21, caractérisé en ce que les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. 23 - Pneumatique selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. 24 Pneumatique selon la 23, caractérisé en ce que le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa, de préférence 15 supérieur à 20GPa et de préférence encore compris entre 30 et 90 GPa. Pneumatique selon l'une des 23 ou 24, caractérisé en ce que le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence inférieur à 120 GPa. 26 Pneumatique selon l'une des 19 à 25, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. 27 - Pneumatique selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques coupés de manière à former des tronçons de longueur inférieure à la circonférence de la nappe la moins longue, mais supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche P10-1760 - 24 - continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. 28 - Pneumatique selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques ondulés, le rapport a/?, de l'amplitude d'ondulation a sur la longueur d'onde X étant au plus égale à 0,09, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. | B | B60 | B60C | B60C 9 | B60C 9/22 |
FR2890260 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE DE 2 NIVEAUX DE PUISSANCE CRETE POUR UN AMPLIFICATEUR EN MODE IMPULSIONNEL | 20,070,302 | L'invention concerne notamment un procédé et un dispositif de contrôle d'au moins 2 niveaux de puissance pour un amplificateur fonctionnant en mode impulsionnel. L'invention concerne, par exemple, un dispositif de contrôle de puissance crête d'un émetteur de puissance radiofréquence RF impulsionnel large bande pouvant délivrer 2 niveaux de puissance crête appelés puissance normale et puissance réduite. Pour les émetteurs impulsionnels de puissance devant délivrer 10 une puissance réduite de n dB par application d'un signal discret de commande, il est connu d'employer les méthodes suivantes: É ajouter en sortie d'un émetteur, un commutateur de puissance mettant ou non en service un atténuateur de n dB, É ajouter entre 2 étages de basse puissance, un commutateur mettant 15 ou non en service soit un atténuateur de n dB, soit un étage amplificateur de n dB, É faire varier l'alimentation DC de n étages bipolaires classe C. Ces dispositifs présentent toutefois certains inconvénients: Le commutateur de puissance introduit notamment des pertes. L'ampli de puissance doit donc être plus puissant qu'il n'est nécessaire pour son fonctionnement. De fait, il doit toujours fonctionner à une puissance maximale. De plus, l'implantation doit permettre d'intégrer l'atténuateur. La difficulté de garantir un gain identique des étages suivants pour chacun des 2 niveaux de puissance. Ce problème devient vite insurmontable quand il s'agit d'amplificateur large bande. La dynamique de variation de puissance est limitée à 2 dB par étage bipolaire classe C. L'invention concerne un dispositif de contrôle d'au moins 2 niveaux de puissance crête pour un amplificateur fonctionnant en mode impulsionnel caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants: un étage de pré-modulation comportant au moins: É un premier étage amplificateur, comprenant au moins un amplificateur et un dispositif de traitement adapté à fournir un signal de forme carrée à l'amplificateur, É un deuxième étage amplificateur, comprenant au moins un amplificateur et un dispositif de traitement adapté à fournir un signal ayant une forme sensiblement identique à la forme de la modulation appliquée, Un étage asservi en puissance comportant au moins: É un coupleur et détecteur pour prélever au moins une partie du signal 15 en sortie de la chaîne d'amplification et l'envoyer vers un amplificateur vidéo, É un détecteur de crête et un discriminateur de niveau adaptés à générer un signal de modulation vers un amplificateur, É des moyens d'alimentation des amplificateurs. Le dispositif et le procédé selon l'invention offrent notamment les avantages suivants: É le système permet de garantir l'intégrité de l'impulsion gaussienne émise, de réguler ses puissances crête avec précision dans toute la bande de fréquence concernée et d'obtenir des performances stables en température, É des dimensions, poids et volume réduits pour les applications embarquées, É le système est suffisamment rapide pour assurer une agilité suffisante 30 de la variation de puissance et une dynamique de variation la plus grande possible sans sacrifier la précision. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif et nullement limitatif annexé des figures qui représentent: É la figure 1 l'architecture d'un dispositif permettant le contrôle de 2 niveaux de puissance crête selon l'invention, É les figures 2A et 2B différents chronogrammes correspondant aux signaux de commande et aux signaux de modulation, É la figure 3 une architecture pour un amplificateur commandé en tension pulsé pouvant être utilisé dans le schéma selon l'invention. Le dispositif et le procédé selon l'invention reposent notamment sur le contrôle de gain de n étages d'une chaîne d'amplification plutôt que sur l'utilisation de dispositifs permettant une atténuation synonyme de pertes inutiles. L'invention consiste notamment, grâce à une détection du signal émis d'une part et l'utilisation d'un ampli RF à gain variable d'autre part, à générer un signal impulsionnel de forme gaussienne d'amplitude contrôlée par un système d'asservissement numérisé ayant deux niveaux ou plus de puissance crête pouvant être sélectionnés par un signal discret. La figure 1 schématise un exemple d'architecture pour le système selon l'invention. Il comprend, par exemple, un étage asservi en puissance et un ou plusieurs étages de pré-modulation. Ces étages sont détaillés ciaprès. Premier étage d'amplification Le premier étage d'amplification RF utilise par exemple un transistor LDMOS 1 utilisé en classe AB avec alimentation de drain impulsionnel. Pour cela, l'alimentation 21 est reliée à un dispositif de traitement 3 recevant un signal de synchronisation d'émission et émettant une commande en conséquence permettant une alimentation découpée de l'amplificateur. 2890260 4 Le gain du premier étage est contrôlé par une tension continue 4 variable générée à partir de 2 tables numériques stockées, par exemple, en SEPROM 5, destinées à commander un potentiomètre numérique 4 permettant de régler l'amplitude du signal de modulation dont la forme est générée via une source de tension continue référencée DC sur la figure. A chacune des fréquences en puissance réduite et en puissance normale correspond une tension continue. Les 2 tables sont adressées en fonction de la fréquence Freq à émettre et du signal de commande "Puissance normale/ Puissance réduite par un dispositif de traitement 6. Le signal de modulation ainsi généré est transmis à l'amplificateur 1. Il en résulte en sortie de l'ampli RF à gain variable 1, 2 niveaux de puissance crête espacées de la moitié de l'écart de puissance. Chacun des 2 niveaux de puissance est fixe en fonction de la fréquence. Il peut éventuellement incorporer une pré-accentuation si nécessaire. En sortie de l'amplificateur 1, on obtient des impulsions RF de forme carrée, dont la puissance crête prend 2 valeurs fixes en fonction de la fréquence selon l'état du discret de commande de puissance réduite (PNR). Les impulsions sont transmises à un deuxième amplificateur de puissance. L'écart entre la puissance maximale et la puissance réduite est limité par le gain inverse de l'étage. Pour conserver une bonne précision et rester dans une dynamique de tension de commande, on cherche la valeur d'écart la plus réduite possible compte tenu des contraintes de bande passante. L'écart maximum qui peut être atteint est par exemple limité à 7 à 8 dB. Deuxième étage d'amplification Le second étage d'amplification RF utilise par exemple un transistor LDMOS 7 utilisé en classe AB avec alimentation de drain impulsionnel 22. Le gain de l'étage est contrôlé par une tension modulée d'amplitude variable. Cet étage est utilisé si l'écart entre les 2 niveaux de puissance présents sur l'entrée du transistor excède 7 à 8 dB. L'information d'amplitude maximum du signal de modulation est générée à partir de n*2 tables numériques stockées en SEPROM 8 adressées en fonction de la fréquence à émettre et du discret Pnormale/Préduite, n étant adressé en fonction du résultat de mesure de la largeur à mi- amplitude de l'impulsion émise, le signal produit est donc aussi contrôlé en largeur. Un dispositif de traitement 9 reçoit les signaux de synchronisation émission, le PNR et la fréquence requise Freq à émettre. La forme du signal de modulation est générée via un convertisseur analogique numérique DAC (source de modulation) 30 à partir de n*2 tables numériques sélectionnées par le signal de commande Pnormale/Préduite. Il est synchronisé par les commandes d'émission. Le potentiomètre 10 permet de faire varier l'amplitude du signal de modulation (signal de modulation 2). Ce signal de modulation est le même ou sensiblement le même que celui utilisé par l'étage asservi en puissance. La modulation sur 2 étages successifs permet notamment de conserver l'intégrité des impulsions à émettre au voisinage de leur pied. L'utilisation de n*2 tables différentes selon le niveau de puissance est associée à la non linéarité des courbes de gain des étages amplificateurs LDMOS. Il en résulte en sortie du deuxième étage d'amplification, (en sortie de l'amplificateur 7), 2 niveaux de puissance crête en sortie espacés de la totalité de l'écart de puissance nécessaire. Chacun des 2 niveaux de puissance est fixe en fonction de la fréquence. Il peut éventuellement incorporer une pré-accentuation si nécessaire. En sortie du deuxième étage d'amplification, on obtient donc des impulsions RF de forme correspondant à la modulation appliquée (modulation par la polarisation de grille du transistor) et dont la puissance crête peut prendre 2 valeurs fixes en fonction de la fréquence selon l'état du discret de commande de puissance réduite (PNR). La largeur est contrôlée par la maîtrise du signal de modulation. Etage asservi en puissance L'étage de puissance comporte notamment: un amplificateur RF à gain variable 20, un coupleur et un détecteur référencés 21 stabilisés notamment en température. Le signal détecté kx Pcrete est appliqué à un ampli vidéo 22 dont le gain est contrôlé par un potentiomètre numérique à bus de commande série pour assurer la compensation en fréquence et en température de l'ampli RF. En outre l'ampli vidéo 22 a 2 plages de réglage de gain en fonction de la commande de puissance réduite (PNR). Un détecteur crête 24 et un discriminateur 25 de niveaux envoient à partir d'une valeur de consigne "Ref DEC" les informations de puissance crête à un dispositif de traitement-asservissement 26 qui élabore une commande synchronisée d'incrémentation ou de décrémentation d'un potentiomètre numérique 27 à interface UP/DOWN générant ainsi le signal de modulation de l'étage RF à partir du signal de modulation généré via un convertisseur DAC 28 à partir de 2 tables numériques sélectionnées par le discret Pnormale/Préduite (identique à celui utilisé par l'étage précédent). La puissance de crête de sortie est ainsi asservie pulse par pulse à une valeur telle que le signal détecté en sortie d'ampli vidéo 22 soit égal ou sensiblement égal à la valeur de consigne. La puissance de sortie RF dépend notamment du gain de l'ampli vidéo, lequel est maîtrisé par sa commande de gain issue d'une table 29 numérisée indexée en fréquence, température et PNR. C consigne \ 2 Prête A x K avec K: qui varie selon la sensibilité en fréquence et en température du système de détection et éventuellement des éléments (circulateur, filtre HAR etc.) hors boucle d'asservissement intercalés entre le coupleur de prélèvement de la puissance de sortie (21) et la sortie RF de l'ampli vidéo. A: le gain de l'ampli vidéo est contrôlé par le système et élaboré à partir d'une table numérisée indexée en fréquence, température et PNR. Il compense l'effet de K. Pour que Pcrête soit constant, il faut que le produit A K soit constant. La valeur de consigne: réalisée à l'aide d'une référence de tension. Le discriminateur de niveaux va élaborer 2 informations P trop forte et P trop faible à partir de 2 valeurs seuils MAX et MIN (fraction de la tension de référence). L'écart de tension entre MAX et MIN va créer I'hystérésis nécessaire pour faire converger l'asservissement et déterminer ainsi la précision de l'asservissement. L'étage de pré-modulation contrôlé en rapport de puissance sur bruit PNR permet d'obtenir des signaux modulant de l'étage asservi très voisin, que l'on soit en P normale ou en P réduite car le gain de l'étage RF asservi reste quasi constant. Ceci permet d'obtenir un temps de passage de puissance normale vers puissance réduite et inversement minimum sachant que ce dernier dépend du nombre d'impulsions à émettre et de la valeur d'un pas de correction du potentiomètre de contrôle du niveau de modulation. Les figure 2A et 2B représentent les chronogrammes des signaux de commande et de modulation en divers points de la chaîne d'amplification. En partant du haut, on a représenté selon l'axe des temps: Pour les traitements PN/PR le signal de synchronisation, la commande alimentation des différents transistors de la chaîne, 25 la commande PN/PR, le signal de modulation du premier étage, le signal de modulation du deuxième étage, la puissance obtenue en sortie du premier étage, la puissance obtenue en sortie du deuxième étage, Pour le traitement puissance crête le signal de synchronisation, le signal de modulation, la puissance en sortie de l'étage 3, Pour le traitement largeur le signal de synchronisation, le signal de modulation, la puissance de sortie d'étage 3. La figure 3 représente un transistor LDMOS fonctionnant en 10 régime impulsionnel en amplification RF de puissance. La grille G du transistor reçoit le signal modulé en fréquence et est alimentée par une alimentation de grille. Le drain D est relié à une alimentation DC au moyen d'un commutateur 31 faible perte. Le commutateur 31 est commandé au moyen du signal de synchronisation sync d'émission du signal modulé. Le courant de drain n'est présent que lorsque le drain est alimenté. Un dispositif d'écrêtage bi-directionnel rapide de tension, 33, valeur comprise entre l'alimentation crête du drain et la tension de claquage drain source du transistor LDMOS, offre une protection efficace contre les surtensions inhérentes à ce type de fonctionnement. La capacité 34 permet un découplage RF. L'énergie instantanée nécessaire est fournie par une capacité réservoir 32 de forte valeur calculée en fonction du taux de charge de l'émetteur et faible résistance en série. La capacité est choisie afin de minimiser les pertes. Le commutateur faible perte est réalisé par exemple à partir de transistors MOSPOWER. Il est donc facilement réalisable et offre toutes les qualités de tenue au courant de drain crête élevé et de faibles pertes L'alimentation VG de la grille peut être: É une tension continue variable de commande de gain, par exemple un 30 ampli à gain variable, É un signal de modulation pour un étage utilisé comme un modulateur. La tension de grille est contrôlable en amplitude, ajustage du courant de drain de repos, ajustage du gain RF de l'étage | Dispositif de contrôle d'au moins 2 niveaux de puissance crête pour un amplificateur fonctionnant en mode impulsionnel caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants :un étage de pré-modulation comportant au moins :● un premier étage amplificateur, comprenant au moins un amplificateur (1) et un dispositif de traitement (6) adapté à fournir un signal de forme carrée à l'amplificateur (1),● un deuxième étage amplificateur, comprenant au moins un amplificateur (7) et un dispositif de traitement (9) adapté à fournir un signal ayant une forme sensiblement identique à la forme de la modulation appliquée,un étage asservi en puissance comportant au moins● un coupleur et détecteur (11) pour prélever au moins une partie du signal en sortie de la chaîne d'amplification et de l'envoyer vers un amplificateur vidéo (22),● un détecteur de crête (24) et un discriminateur de niveau (25) adaptés à générer un signal de modulation vers un amplificateur (20),● des moyens d'alimentation (21, 22, 23) des amplificateurs. | 1 Dispositif de contrôle d'au moins 2 niveaux de puissance crête pour un 5 amplificateur fonctionnant en mode impulsionnel caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants: un étage de pré-modulation comportant au moins: É un premier étage amplificateur, comprenant au moins un amplificateur (1) et un dispositif de traitement (6) adapté à fournir un signal de 10 forme carrée à l'amplificateur (1), É un deuxième étage amplificateur, comprenant au moins un amplificateur (7) et un dispositif de traitement (9) adapté à fournir un signal ayant une forme sensiblement identique à la forme de la modulation appliquée, Un étage asservi en puissance comportant au moins: É un coupleur et détecteur (11) pour prélever une partie du signal en sortie de la chaîne d'amplification et l'envoyer vers un amplificateur vidéo (22), É un détecteur de crête (24) et un discriminateur de niveau (25) adaptés 20 à générer un signal de modulation vers un amplificateur (20), É des moyens d'alimentation (21, 22, 23) des amplificateurs. 2 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le premier étage 25 d'amplification comprend un transistor LDMOS utilisé en classe AB avec une alimentation de drain impulsionnel. 3 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le gain du premier étage amplificateur est contrôlé par une tension continue variable générée à partir de tables numériques adressées en fonction de la fréquence à émettre et du rapport Puissance normale/Puissance réduite. 4 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le deuxième 5 étage d'amplification comprend un transistor LDMOS utilisé en classe AB avec alimentation de drain impulsionnel. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le gain de l'étage est contrôlé par une tension modulée d'amplitude variable. 6 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend 2 tables numériques adressées en fonction de la fréquence à émettre et du discret Pnormale/Préduite. 7 - Procédé pour contrôler ou générer au moins deux niveaux de puissance crête dans une chaîne d'amplification fonctionnant en mode impulsionnel caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes: É générer un signal de forme carrée ou sensiblement carrée et appliquer le signal à un premier amplificateur, É générer un signal de modulation ayant une forme sensiblement identique au signal à amplifier et l'appliquer à une deuxième étape d'amplification, É générer un signal de niveau puissance crête et largeur contrôlée et l'appliquer au signal issu de la deuxième étape d'amplification. | H | H03 | H03G,H03F | H03G 3,H03F 3 | H03G 3/30,H03F 3/193,H03F 3/21 |
FR2902544 | A1 | DISPOSITIF D'ENREGISTREMENT ET D'ARCHIVAGE MASSIF D'EMISSIONS DE PROGRAMMES AUDIO OU AUDIOVISUELS SANS ACCES PHYSIQUE A L'EQUIPEMENT. | 20,071,221 | La présente invention concerne un dispositif d'enregistrement et d'archivage massif d'émissions de programmes audio ou audiovisuels. Ce dispositif permet à un nombre non limité d'utilisateurs de conserver des bibliothèques d'enregistrements sans limitation sur le nombre,la taille des enregistrements ou même la durée de vie du support. La programmation de l'enregistrement ne nécessite aucun accès physique à l'équipement ni aucun support vierge ou réinscriptible. Ce dispositif permet également d'obtenir une qualité de reproduction toujours homogène qui s'affranchie des contraintes matérielles habituelles des dispositifs classiques d'enregistrement audio ou vidéo. Traditionnellement, la qualité d'un enregistrement est liée à la qualité de la réception dans la zone géographique de l'enregistrement (par exemple des obstacles naturels, une pollution hertzienne), à la qualité de l'infrastructure publique (couverture hertzienne ou satellite, accès au câble), à la qualité de l'équipement de réception et/ou de décodage (digital, analogique, type d'antenne) ainsi qu' à la qualité de l'équipement d'enregistrement. Les supports classiques d'enregistrement qu'ils soient analogiques ou digitaux, permettent rarement la conservation de plus de quelques centaines d'enregistrements. De plus, la qualité du support ce dégrade sensiblement avec le temps et si les CDs et DVDs restent moins sensibles que les bande magnétiques, leur durée de vie reste cependant limitée. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients en offrant de programmer les enregistrements d'émissions audio ou audiovisuelles de manière centralisée, en utilisant des équipements de réception, d'enregistrement et de stockage communs à de nombreux utilisateurs. Ce dispositif permet également de gérer les archives d'enregistrements de manière qu'un utilisateur puisse conserver autant d'enregistrements qu'il le souhaite, sans limitation a priori de leurs nombres ou de leurs durées. Des media enregistrés peuvent être gravés à la demande pendant que l'original reste protégé sur des serveurs à stockage redondant et donc virtuellement indestructible. Ce dispositif comporte une première caractéristique, un ou plusieurs serveurs informatiques avec accès au réseau Internet ou un accès au réseau téléphonique fixe ou mobile. Ces serveurs sont aussi connectés à des équipements de réception et/ou de décodage, à des équipements d'enregistrement, à des bancs de mémoires de masse et à des enregistreurs sur media externes tels que des bandes magnétiques, des Cds ou des DVDs. La délivrance d'enregistrement s'effectue soit par téléchargement sur un matériel connecté au même réseau que les serveurs, soit par l'envoi d'un support d'enregistrement physique à une adresse postale. Ce dispositif comporte une autre caractéristique; chaque enregistrement est conservé sous forme numérique dans des bancs de mémoire redondants tels que des serveurs de stockage à haute capacité munis d'une architecture de type RAID. Le dispositif enregistre et archive toutes les émissions en continu sur la tout ou partie des canaux; ainsi les audiothèques et/ou les vidéothèques constituées par les utilisateurs sont uniquement composées de références à des enregistrements déjà archivés. Elles n'ont donc pas de limitations en nombre ni en taille, l'espace mémoire pris par un utilisateur pour garder ses références étant complètement négligeable au regard de l'espace nécessaire au maintient de l'enregistrement continu. Une autre des caractéristiques de ce dispositif est que si la mémoire supportant les enregistrements possède un dispositif de réplication automatique, l'intégrité des informations peut être assurée en dépit des pannes matérielles. Selon des modes particuliers de réalisation: -Un ou des serveur informatiques assurent à l'utilisateur le moyen de choisir les émissions à enregistrer. L'accès à ces serveurs se fait par un serveur WEB lui-même accessible au travers d'un ordinateur, d'un assistant digital ou d'un téléphone connecté au réseau Internet ou capable d'envoyer des SMSs. A la même infrastructure informatique sont connectés des récepteurs de Télévision Numérique Terrestre opérant en batteries. A la même infrastructure sont aussi connectés des dispositifs de mémoire à haute capacité, pouvant aller jusqu'à une capacité de l'ordre du peta-octet (1 Peta-octet représente milles Tera-octets) si nécessaire. A la même infrastructure est connectée une batterie de graveurs de CD et/ou de DVDs. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de cet invention permet d'enregistrer en continue les diffusions numériques de plusieurs dizaines de chaînes sans perte de qualité, plus si on augmente encore la capacité mémoire et la capacité de réception. L'espace occupé par chacun des enregistrements des utilisateurs devient alors négligeable puisque chacun des enregistrements d'un utilisateur donné peut être remplacé par une référence à une section de l'enregistrement continu déjà archivé par le système. Ainsi, la capacité de stockage du système ne dépend pratiquement pas du nombre d'utilisateurs mais seulement du nombres de canaux enregistrés, de la définition des enregistrements et de la durée sur laquelle ces enregistrements sont conservés. De plus, ce système de stockage peut être architecturé autour d'une organisation RAID des dispositifs de mémoire (par exemple des disques durs) ce qui permet de s'affranchir d'une défaillance matérielle du support d'enregistrement. La durée de vie d'un enregistrement devient donc indépendante du support physique de cet enregistrement; une copie parfaite peut être produite à tout moment. - Quand elle est nécessaire, la délivrance de l'enregistrement se fait suivant les cas par téléchargement, ou par délivrance d'un médium enregistré, par porteur spécial ou par courrier. L'enregistrement initial peut ainsi être converti à la demande, dans un autre format d'enregistrement et/ou dans un autre format de lecture vidéo. Le support physique peut également varier, d'une bande magnétique à un CD, un DVD, un disque dur ou une mémoire spécialisée. La Pilotage de l'enregistrement peut se faire par téléphone (voix ou données), ou par l'intermédiaire de tout autre appareil connecté au réseau téléphonique et/ou à 1.'Internet | The device has computer servers allowing users to choose audiovisual or audio program emissions to be recorded, and accessed via a web server. The web server is accessed via a computer, personal digital assistant or telephone connected to Internet or able to send short message services. The computer servers are connected to digital terrestrial TV receivers, recording equipments and memory devices having capacity in the order of petabytes. | 1) Dispositif d'enregistrement de la diffusion de programmes audio ou audiovisuels qui ne nécessite aucun accès physique à un équipement récepteur d'émissions audio ou audiovisuelles, ni à un équipement d'enregistrement ou à un médium d'enregistrement. Ce dispositif est caractérisé par l'accès centralisé à des équipements distants de réception, d'enregistrement, de mémoire de masse redondantes à haute capacité, de bancs de graveurs ou d'enregistreurs, le tout piloté par un ou des serveurs accessibles aux utilisateurs au travers d'un réseau de communication tel qu'Internet ou le réseau téléphonique fixe ou mobile. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ceci que la capacité de stockage permet l'enregistrement en continu de plusieurs dizaines, ou de centaines de chaînes. Chacun des utilisateurs peut ainsi conserver un nombre illimité d'enregistrements, puisque chaque catalogue utilisateur est représenté par une liste de pointeurs, c'est-à-dire d'adresses sur les enregistrements en continu déjà effectué. Chaque utilisateur peut donc archiver l'ensemble de la production audio-visuelle capturée par le dispositif après une certaine date s'il le souhaite. La capacité de stockage de ce dispositif est ainsi quasiment indépendante du nombre d'utilisateurs et de la taille de leur archive personnelle. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le pilotage de la programmation peut se faire au travers d'un navigateur Internet ou plus généralement au travers d'une interface ne nécessitant qu'une action simple, c'est-à-dire l'appui sur un seul bouton pour déclencher l'enregistrement ou l'archivage ou l'envoi -ou les troisà la fois- de l'une quelconque des émissions que l'on souhaite enregistrer. | G,H | G06,H04 | G06F,H04N | G06F 17,G06F 11,H04N 5 | G06F 17/40,G06F 11/10,H04N 5/907 |
FR2896468 | A1 | ARBRE DE DIRECTION POUR UN VOLANT A MOYEU FIXE | 20,070,727 | L'invention concerne un arbre de direction pour un volant comportant un moyeu de direction fixe qui est monté au moins largement solidairement en rotation à un axe de moyeu pourvu d'un canal de câble, et une jante de volant sensiblement concentrique à l'axe longitudinal de l'axe de moyeu, mobile en rotation, qui est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant qui reçoit l'axe de moyeu et est constitué par un arbre creux, arbre qui comporte une denture extérieure à son extrémité éloignée de la jante de volant. Les volants de direction pour véhicules automobiles qui sont habituels jusqu'à présent sont le plus souvent uniquement composés d'une jante de volant qui est reliée au moyen de rayons à un moyeu de direction qui, de son côté, est relié solidairement en rotation à un arbre de direction. Comme éléments fonctionnels additionnels de ces volants de direction, il est fréquemment prévu exclusivement des touches pour l'actionnement de l'avertisseur, la connexion électrique entre la touche de l'avertisseur et des composants fixes du véhicule étant le plus souvent obtenue par de simples bagues glissantes. Par ailleurs, depuis quelques années, les volants de direction sont équipés en série de coussins gonflables de sécurité, la transmission du signal étant de nouveau exécutée au moyen de bagues de contact glissantes, au moyen de ressorts en volute ou encore par des procédés opto-électriques ou basés sur l'induction. Ces derniers temps, un nombre croissant d'autres éléments de commande, par exemple pour la commande d'un autoradio, d'un radiotéléphone ou d'une unité rnultimédia, sont montés en supplément sur le volant de direction. Ceci fait croître aussi bien la quantité des signaux à transmettre que les conditions exigées pour la sécurité et la qualité de la transmission. Bien que ces conditions exigées puissent le plus souvent être remplies de façon satisfaisante avec les rnoyens décrits plus haut, ceci implique une dépense non négligeable. Malheureusement, les volants de direction avec moyeu de direction entraîné en rotation présentent des inconvénients dus à leur principe. D'une part, il n'est pas possible de monter un coussin gonflable de sécurité asymétrique puisque l'angle de rotation instantané du volant de direction au moment du déclenchement du coussin gonflable de sécurité ne peut pas être pris en compte et que les avantages des coussins gonflables de sécurité asymétriques, qui sont apportés par leur principe, peuvent donc facilement avoir le résultat inverse. D'autre part, l'intégration d'affichages dans le moyeu de direction est limitée à de simples témoins lumineux et symboles éclairés car, lorsque le moyeu du volant de direction est tourné de plus de 45 par exemple, par rapport à la position neutre, les informations complexes ne peuvent plus être captées de façon fiable par le conducteur ou parque qu'elles distrairaient ce dernier de la circulation à un degré inadmissible. C'est pourquoi on a développé des volants de direction qui comportent un moyeu de direction fixe par rapport au véhicule. Ces volants offrent en principe la possibilité aussi bien d'utiliser des coussins gonflables de sécurité asymétriques, en vue d'accroître la sécurité des occupants, que d'intégrer dans le moyeu de direction des présentations d'informations presque de n'importe quelle sorte, par exemple par des affichages librement programmables. Avec aune construction appropriée, on peut en outre créer ici une liaison directe par câble entre des éléments fixes du véhicule et le moyeu de direction fixe sans avoir à recourir à des ressorts en volute ou à des solutions analogues. Un moyeu de direction fixe est déjà connu par le brevet français FR 2 815 318 BI et les documents correspondants EP 1 199 243 Al et JP 2002 178 932 A. La jante de ce volant de direction est reliée par des rayons à une bague à denture intérieure disposée concentriquement autour du centre du moyeu de direction fixe et qui engrène avec une roue dentée placée à l'intérieur de cette bague et qui transmet le mouvement de rotation de la jante de volant à un arbre de mécanisme de direction. Par principe, il se produit ici une transmission du mouvement de rotation de la jante du volant avec accélération, de sorte qu'il n'est pas possible d'utiliser des arbres de direction et/ou des mécanismes de direction identiques dans des véhicules avec et sans moyeu de direction fixe tout en conservant le même comportement de direction. Par ailleurs, la place disponible pour un passage de câble aboutissant au moyeu de direction fixe est tout à fait limitée, de sorte qu'on peut se heurter à des difficultés dans le cas du montage de câbles à fiches prémontées. Egalement par principe, dans cette solution technique, il se produit un décalage entre le centre de la jante du volant et l'arbre du mécanisme de direction, ce décalage dépendant dans une large mesure de circonstances extérieures telles que le diamètre possible de la bague à denture intérieure et le rapport de transmission en accélération qu'on cherche à obtenir, et pouvant généralement valoir seulement quelques centimètres. Il n'est donc pas possible de tirer avantageusement profit de cet effet pour placer volontairement l'arbre du mécanisme de direction hors de la zone située entre les jambes du conducteur. Par ailleurs, on connaît, par le brevet français FR 2 827 561 B1 un volant de direction dans lequel le mouvement de rotation d'une jante de volant est transmis à une roue dentée par l'intermédiaire d'un arbre creux. Dans l'arbre creux, est monté rotatif un axe fixe qui porte le moyeu de direction et qui, de :son côté, comporte un perçage à travers lequel on peut amener, par exemple, des câbles au moyeu de direction fixe. La roue dentée de l'arbre creux engrène avec le pignon d'un arbre de renvoi dont le deuxième pignon engrène avec une roue dentée de l'arbre de direction lui-même. L'arbre de direction est ici disposé coaxialement à l'arbre creux. Avec une construction de ce genre, il est possible d'obtenir, selon le sens de rotation et l'angle de rotation appliqués pour tourner le volant de direction, des mouvements de rotation identiques sur la jante de volant et sur l'arbre de direction et donc, par exemple, d'utiliser des mécanismes de direction identiques pour des équipements de véhicules avec et sans arbre de direction fixe. De toute façon, l'espace disponible pour un passage de câble aboutissant au moyeu de direction fixe est très limité et la place prise par le passage latéral des câbles dans la région de l'arbre de renvoi exige de donner à l'arbre de renvoi au moins un minimum de longueur, de sorte qu'il en résulte, pour l'arbre de renvoi, un besoin d'espace qui ne peut pas être satisfait pour toutes les applications. Le brevet canadien CA 1 318 833 décrit une solution technique analogue mais qui se caractérise par un espace libre considérablement agrandi pour le passage des câbles aboutissant au moyeu de direction fixe. La publication allemande DE 37 37 165 Al et la demande de brevet européenne publiée sous le N EP 0 314 887 Al qui lui correspond décrivent une construction analogue, ainsi que d'autres variantes qui reposent, d'une part sur une spirale utilisée pour le maintien du moyeu de direction dans le volant de direction, et d'autre part sur des couples de roues coniques à la périphérie du rnoyeu de direction ou sur une roue oscillante disposée en oblique, qui tourne sur le moyeu de direction. lin point commun aux constructions citées consiste en ce que, du moins dans le cas d'une dimension minimale souhaitée du canal de câble allant vers le rnoyeu de direction fixe, elles présentent un volume d'encombrement considérable à proximité immédiate du volant, volume qui rend l'intégration de telles colonnes de direction plus difficile dans de nombreux cas et impossible dans certains cas. En outre, au moins la solution du document cité en premier fausse l'angle de direction par rapport à la rotation de la jante du volant. Face à cet arrière-plan technologique, l'invention a pour but de créer un arbre de direction pour un volant de direction à moyeu fixe qui se caractérise par une géométrie fondamentalement différente de l'état de la technique, afin d'améliorer ainsi les possibilités d'intégration de tels volants dans le cas de différentes conditions d'espace. En même temps, le sens de rotation de l'arbre du mécanisme de direction doit être identique au sens de rotation de la jante du volant et doit ainsi rendre possibles par construction à la fois un rapport de transmission du mécanisme du moyeu de direction en accélération aussi bien qu'en réduction, et l'égalité des vitesses de rotation de la jante du volant et de la sortie de l'arbre de direction. La solution de ce problème est donnée par un arbre de direction tel que défini en préambule et caractérisé en ce que la denture extérieure de l'arbre de jante de volant est en prise avec une roue dentée d'arbre intermédiaire, elle aussi dentée extérieurement, portée par un arbre intermédiaire, et en ce que cette roue dentée d'arbre intermédiaire ou une deuxième roue dentée d'arbre intermédiaire portée par l'arbre intermédiaire est en prise avec une roue dentée d'arbre de mécanisme de direction fixée à un arbre de mécanisme de direction, l'arbre de mécanisme de direction et l'arbre de jante de volant étant disposés non concentriquement l'un par rapport à l'autre. L'invention a pour base la reconnaissance du fait qu'on obtient de nouveaux éventails de choix de configuration concernant l'espace nécessaire, ainsi que des possibilité particulièrement bonnes d'intégration de passages de câbles de grande surface aboutissant à un moyeu de direction fixe si l'on abandonne le principe de base classique selon lequel l'arbre de direction et le volant de direction sont au moins approximativement coaxiaux. En conséquence, l'invention a pour point de départ un arbre de direction pour un volant de direction à moyeu de direction fixe qui est monté au moins dans une large mesure solidairement en rotation sur un axe de moyeu pourvu d'un canal de câble et qui comporte une jante de volant de direction mobile en rotation, disposée sensiblement concentriquement à l'axe longitudinal de l'axe du moyeu et qui est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant recevant l'axe du moyeu et constitué par un arbre creux, et qui comporte une denture extérieure à son extrémité éloignée de la jante du volant. De tels arbres de direction sont connus dans leur principe par les documents DE 37 37 165 Al, CA 1 318 833 et f=R 2 827 561 B1 mais dans ces documents, ils sont toujours combinés à des arbres de renvoi qui permettent un raccordement à un arbre de mécanisme de direction concentrique au moyeu de direction. Dans la présente invention, dans la plupart des cas d'application, le moyeu de direction fixe est fixé solidairement en rotation sur l'axe du moyeu. Toutefois, une petite possibilité de rotation de quelques degrés, jusqu'à environ 200 au maximum, est avantageuse pour certains développements. L'expression "solidaire en rotation au moins dans une large mesure" doit donc être comprise en ce sens que, en présence d'un mouvement de rotation de la jante de volant exécuté en conduite normale pour diriger le véhicule, il ne se produit pas de rotation conjointe du moyeu de direction fixe, et l'angle de rotation maximum possible du moyeu de direction fixe par rapport à l'axe de moyeu est petit comparativement à l'angle de rotation possible de la jante de volant et limité à environ 200 au maximum. Naturellement, il est aussi possible de prévoir, à la place d'une possibilité de rotation limitée entre le moyeu de direction fixe et l'axe de moyeu, une possibilité de rotation, par exemple entre l'axe du moyeu et sa fixation sur le véhicule ou sur le carter du mécanisme de moyeu. De telles solutions équivalentes rentrent donc dans le domaine des particularités du préambule de l'invention. Pour la résolution du problème posé, il est prévu que la denture extérieure de l'arbre de la jante du volant soit en prise avec une roue dentée d'arbre intermédiaire elle aussi dentée extérieurement et fixée sur un arbre intermédiaire, et que cette roue dentée d'arbre intermédiaire, ou une deuxième roue dentée d'arbre intermédiaire fixée sur l'arbre intermédiaire, soit en prise avec une roue dentée d'arbre de mécanisme de direction fixée à un arbre de mécanisme de direction, auquel cas l'arbre de mécanisme de direction et l'arbre cle la jante du volant ne sont pas disposés concentriquement entre eux. De façon avantageuse, une roue dentée fixée solidairement en rotation sur l'arbre de la jante du volant est alors naturellement équivalente à une denture extérieure de l'arbre de la jante de volant. Avec la configuration de construction décrite, on réalise un décalage latéral entre l'arbre de la jante de volant et l'arbre du mécanisme de direction qui peut être choisi librement, dans un large intervalle, selon la dimension des roues dentées en jeu et selon la disposition de l'arbre de la jante de volant, de l'arbre intermédiaire et de l'arbre du mécanisme de direction. De cette façon, il est possible, par exemple, de déporter l'arbre du mécanisme de direction en direction de l'axe longitudinal du véhicule et, ainsi, de l'éloigner de la région située entre les jambes du conducteur. Ceci peut représenter un gain de sécurité considérable en cas d'accident Par ailleurs, il est possible de concevoir le véhicule de manière qu'au moins l'extrémité côté mécanisme de direction de l'arbre de mécanisme de direction soit disposée dans l'axe longitudinal du véhicule, ce qui peut représenter une contribution considérable à l'abaissement des coûts pour des variantes de véhicules à conduite à gauche et à conduite à droite. Selon le décalage axial clans le mécanisme de moyeu de direction, il peut être nécessaire de disposer l'arbre du mécanisme de direction incliné d'un angle sur l'axe longitudinal du véhicule, de sorte que son extrémité côté volant de direction soit alors décalée de quelques centimètres par rapport à l'axe longitudinal du véhicule, mais ceci est possible sans problème dans de nombreux cas. Lorsque l'arbre intermédiaire porte seulement une roue dentée d'arbre intermédiaire qui est en prise aussi bien avec la denture extérieure de l'arbre de la jante de volant qu'avec la roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction, il devient alors possible d'obtenir un mécanisme de moyeu de direction d'une construction particulièrement plate, qui est donc particulièrement bien appropriée pour un montage à proximité du volant de direction. Pour un rapport de transmission de 1:1 entre la jante du volant et l'arbre de mécanisme de direction, il est nécessaire de donner le même nombre de dents à la denture extérieure de l'arbre de la jante du volant et à la roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction. Si, au contraire, l'arbre intermédiaire porte au moins deux roues dentées d'arbre intermédiaire disposées solidaires en rotation l'une de l'autre, dont une première roue dentée d'arbre intermédiaire est en prise avec la denture extérieure de l'arbre de la jante de volant et une deuxième roue dentée d'arbre intermédiaire est en prise avec la roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction, ceci permet de calculer très librement la denture extérieure de l'arbre de la jante de volant et celle de la roue dentée de l'arbre du mécanisme de direction, ce qui crée, par exemple, des possibilités d'optimisation en ce qui concerne la place nécessaire et le décalage d'axe souhaité entre l'arbre de la jante du volant et l'arbre du mécanisme de direction. En outre, en jouant sur le rapport entre les nombres de dents des deux roues dentées de l'arbre intermédiaire, en respectant des nombres de dents donnés pour la denture extérieure de l'arbre de la jante du volant et pour celle de la roue dentée de l'arbre du mécanisme de direction, on peut déterminer librement le rapport de transmission de ces roues dans de larges limites. Si le rapport de transmission entre l"angle de rotation de l'arbre de la jante du volant et celui de l'arbre de mécanisme de direction est supérieur à un, c'est-à-dire qu'il se produit un rapport de transmission en accélération, l'arbre du mécanisme de direction peut éventuellement être de dimension plus faible grâce à la plus faible valeur des couples appliqués. Si, au contraire, le rapport de transmission entre l'angle de rotation de l'arbre de la jante du volant et celui de l'arbre de mécanisme de direction est inférieur à un, c'est-à-dire qu'il se produit un rapport de transmission en réduction, ceci peut également être avantageux avec certains mécanismes de direction en ce sens que, par exemple, la longueur d'une crémaillère qui doit être actionnée par l'arbre de mécanisme de direction peut être réduite pour un même diamètre du pignon. Dans la plupart des cas, il sera de toute façon particulièrement avantageux que le rapport de transmission entre l'angle de rotation de l'arbre de la jante du volant et l'arbre de mécanisme de direction soit au moins approximativement égal à un car, dans ce cas, on peut utiliser des mécanismes de direction de même construction pour les variantes de véhicules avec et sans moyeu de direction fixe, et qu'avec la même excursion du volant de direction, on obtient le même rayon de braquage du véhicule. En ce qui concerne la disposition du mécanisme de moyeu de direction dans le véhicule, il est avantageux dans de nombreux cas que l'arbre de la jante du volant présente une longueur de plus du demi-diamètre de la jante du volant 'car, de cette façon, le mécanisme de moyeu de direction est placé relativement éloigné de la jante du volant et peut être disposé, par exemple, au-dessous du tableau de bord, et de cette façon entièrement invisible pour les occupants du véhicule. Naturellement, grâce à la forme plate qu'il est possible de lui donner, le mécanisme du moyeu de direction convient particulièrement bien pour une disposition à proximité du volant de direction. Dans ce cas, il est judicieux que l'arbre de la jante du volant présente une longueur égale à un demi-diamètre ou inférieure au demi-diamètre de la jante du volant. Finalement, dans le cas d'un mécanisme de moyeu de direction selon l'invention, il est prévu une source de force auxiliaire qui, à la façon d'une assistance de servodirection habituelle, peut introduire dans l'arbre intermédiaire un couple qui assiste une force de direction appliquée à la jante du volant. A la différence des dispositions traditionnelles de telles sources de force auxiliaire équipées de leur propre mécanisme, on peut, avec un calcul approprié des rapports de dentures des roues dentées qui entrent en jeu, se dispenser d'un mécanisme séparé et, de cette façon, économiser de l'espace de montage, du poids et des coûts de pièces. Dans ce cas, grâce à la position de montage préférée de la source de force auxiliaire entre l'habitacle et le compartiment moteur, il est le plus souvent avantageux que la source de force auxiliaire soit un moteur électrique qui, en supplément, offre fréquemment des avantages au niveau du comportement de réponse et de la dépense de moyens nécessaire pour sa commande. D'un autre côté, dans certains cas, par exemple dans le cas de véhicules particulièrement lourds ou de véhicules dans lesquels des conduites hydrauliques d'alimentation passent de toute façon à proximité du mécanisme de moyeu de direction, il peut aussi être indiqué de prévoir un moteur à entraînement hydraulique en tant que source de force auxiliaire. Lorsque le mécanisme de moyeu de direction est agencé mobile en pivotement autour de l'arbre du mécanisme de direction, ceci permet de régler le centre du volant de direction ou de la jante du volant le long d'un segment de trajectoire circulaire autour de l'arbre de mécanisme de direction. En particulier, dans le cas d'une droite de jonction horizontale entre les centres de l'arbre de mécanisme de direction et de l'arbre de la jante du volant, il est ainsi possible de réaliser d'une façon simple un déplacement en hauteur du volant de direction. Si, en plus, l'arbre de mécanisme de direction est disposé au moins à peu près sur l'axe longitudinal du véhicule et que le mécanisme du moyeu de direction est disposé de façon à pouvoir pivoter d'au moins environ 45 autour de l'arbre de mécanisme de direction et qu'il est prévu un moyen d'inversion entre une conduite à gauche et une conduite à droite du véhicule, cette inversion peut être réalisée sans dépense de moyens ou seulement avec une dépense de rnoyens minime alors qu'autrement, elle ne pourrait être réalisée qu'avec une somme considérable de moyens fonctionnels à mettre en oeuvre. Il va de soi que l'expression moyeu de direction fixe s'entend comme l'opposé des moyeux habituels qui tournent conjointement avec la jante du volant et qu'il couvre donc un petit déplacement angulaire au cours d'un réglage en hauteur du volant de direction ou même un déplacement angulaire allant jusqu'à environ 200 au maximum au cours d'une inversion entre conduite à gauche et conduite à droite. Il n'est pas absolument nécessaire de compenser un petit déplacement angulaire du moyeu de direction fixe mais, si nécessaire, il peut être rendu possible au besoin par une possibilité de déplacement angulaire correspondant entre l'axe de moyeu et le moyeu de direction fixe avec des moyens traditionnels. En particulier, l'introduction d'un volant de direction avec moyeu de direction fixe ne pose ici pas de problèmes décisifs, à savoir l'orientation d'un coussin gonflable de sécurité et d'éléments de commande et indicateurs en fonction de la position de conduite du moment considéré. Une inversion, décrite plus haut, entre la conduite à gauche et la conduite à droite peut aussi être réalisée facilement grâce à une possibilité de déplacement correspondante entre le moyeu de direction fixe et l'axe du moyeu puisque c'est toujours la même zone du moyeu fixe qui forme le point placé le plus haut. Toutefois, dans le cas d'un déplacement d'au moins approximativement 180 , il serait aussi possible de rendre les éléments d'affichage capable de s'inverser de 180 par voie électronique et de donner à un coussin gonflable de sécurité asymétrique, qui est présent éventuellement, une configuration telle qu'il ne soit sensiblement asymétrique qu'en ce qui concerne son extension latérale et que, par exemple, il se prolonge plus loin vers le milieu du véhicule que vers la porte du conducteur. Dans ce cas, pour réaliser une inversion entre la conduite à gauche et la conduite à droite, on n'aurait à procéder qu'à une adaptation électronique des éléments d'affichage et on pourrait se dispenser d'une possibilité de rotation entre le moyeu de direction et l'axe du moyeu. L'invention sera expliquée plus en détail en référence à la description d'un exemple de réalisation préféré et aux dessins annexés dans lesquels la figure 1 représente un arbre de direction équipé d'un mécanisme de moyeu de direction selon l'état de la technique, la figure 2 représente une première forme de réalisation d'un arbre de direction selon l'invention avec un mécanisme de moyeu de direction, la figure 3 illustre une première variante de la forme de réalisation de la figure 2, 15 cette variante comportant une assistance de direction à force auxiliaire intégrée, la figure 4 représente une seconde variante de l'arbre de direction selon la figure 2 avec une longueur raccourcie de l'arbre de la jante du volant, 20 la figure 5 représente une variante de l'arbre de direction selon la figure 3 mais avec une longueur raccourcie de l'arbre de la jante du volant, et la figure 6 illustre une disposition possible des roues dentées fonctionnelles l'une par rapport à l'autre. La figure 1 représente un arbre de direction pourvu d'un mécanisme de moyeu de direction selon l'état de la technique tel qu'il est décrit dans une réalisation analogue dans le brevet français FR 2 815 318 B1. 30 Un moyeu de direction fixe 3 est monté solidairement en rotation sur un axe de rnoyeu 26 qui comporte un canal de câble 4 destiné à recevoir un câble 15 qui rnène au moyeu de direction fixe 3. Une jante de volant de direction 1, disposée 25 concentriquement au moyeu de direction fixe 3, est montée mobile en rotation au moyen d'un arbre de jante de volant 17 ainsi que d'un palier d'arbre de jante de volant 18 et est reliée solidairement en rotation par l'intermédiaire d'au moins un rayon 20 de jante de volant, à une bague de cercle de jante présentant une denture intérieure 8, laquelle est en prise avec une roue dentée 11 de l'arbre de mécanisme de direction. L'arbre de mécanisme de direction 5 relié solidairement en rotation à cette roue dentée est en liaison, par l'intermédiaire d'un mécanisme à vis 7 disposé à l'extérieur du mécanisme de moyeu de direction 2, à une source de force auxiliaire 6 qui permet d'obtenir une direction assistée par une force auxiliaire. Comme cela a déjà été mentionné au début, dans ce genre de mécanisme de moyeu de direction 2, d'une part, il se produit inévitablement une transformation du mouvement de rotation de la jante de volant 1 en un mouvement de rotation de l'arbre de mécanisme de direction 5 en accélération, qui laisse sembler problématique l'utilisation de mécanismes de direction identiques pour des variantes de véhicules avec et sans moyeu de direction fixe, car le comportement de direction du véhicule est fondamentalement modifié. A ceci s'ajoute un décalage axial entre le centre de la jante de volant 1 et l'arbre de mécanisme de direction 5 qui est typiquement de quelques centimètres. Toutefois, étant donné que la grandeur du décalage est déterminée par des paramètres qui, dans une large mesures, ont fixes, en particulier par le diamètre intérieur de la bague de la jante du volant pourvue d'une denture intérieure 8 et par le diamètre de la roue dentée 11 de l'arbre de mécanisme de direction, dont le rapport est en outre déterminé par le rapport de transmission du mécanisme de moyeu de direction 2 souhaité ou encore admissible, et par la section du canal de câble 4 qui est nécessaire au minimum, cet effet ne peut pas être utilisé judicieusement pour déplacer de façon ciblée la position de l'arbre de mécanisme de direction. Au contraire, la figure 2 représente une première forme de réalisation d'un arbre de direction selon l'invention comportant un mécanisme de moyeu de direction 2. Dans la suite de la description, on utilisera les mêmes références pour les éléments ayant la même fonction. Le moyeu de direction fixe 3 est aussi relié solidairement en rotation à un axe de moyeu 26, lequel, comparativement à la solution mentionnée au début, comporte un canal de câble 4, qui peut être de dimension beaucoup plus grande, pour le passage d'un câble 15 menant au moyeu de direction fixe 3. Une jante de volant 1 est de nouveau reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant 17 au moyen d'au moins un rayon de jante de volant 20, ruais, dans ce cas, cet arbre est monté rotatif sur l'axe de moyeu 26 par l'intermédiaire de paliers d'arbre de jante de volant supérieur et inférieur 18, 18. En remplacement d'une bague de jante de volant dentée intérieurement, l'arbre de jante de volant 17 présente au contraire une denture extérieure 10 qui engrène avec une roue dentée d'arbre intermédiaire 14 qui est elleaussi dentée extérieurement. Cette roue dentée d'arbre intermédiaire 14 est fixée sur un arbre intermédiaire 21 qui est monté rotatif dans le carter du mécanismes de moyeu de direction 2 à l'aide de paliers d'arbre intermédiaire 22a et 22b. La roue dentée d'arbre intermédiaire 14 engrène en même temps avec la roue dentée de mécanisme de direction 1'1 qui est fixée solidairement en rotation sur un arbre de mécanisme de direction 5 et est montée rotative au moyen des paliers de l'arbre de mécanisme de direction 19a et 19b. Au contraire de la solution décrite au début, le décalage axial entre le centre de la jante de volant 1 et l'arbre de mécanisme de direction 5, ainsi que le rapport de transmission du mécanisme de moyeu de direction 2, peuvent être déterminés librement dans de larges limites et ouvrent ainsi des possibilités très diverses de l'adaptation à un environnement prédéterminé. Ces possibilités peuvent encore être considérablement élargies lorsque, en remplacement de la roue dentée d'arbre intermédiaire 14, deux roues dentées d'arbre intermédiaire de différents diamètres sont montées sur l'arbre intermédiaire 21 solidairement en rotation l'une par rapport à l'autre, parmi lesquelles une première roue dentée d'arbre intermédiaire 14 engrène avec la denture extérieure 10 de l'arbre de jante de volant 17, tandis que la deuxième roue dentée d'arbre intermédiaire 14 est en prise avec la roue dentée 11 de l'arbre de mécanisme de direction. La figure 3 illustre une variante de la forme de réalisation décrite en référence à la figure 2, cette variante comportant une assistance de direction à force auxiliaire intégrée. A la différence de la réalisation de l'invention décrite plus haut, l'arbre intermédiaire 21 est monté seulement dans un palier d'arbre intermédiaire 22 disposé dans le carter du mécanisme de moyeu de direction 2. A l'autre extrémité de l'arbre intermédiaire 21, une source de force auxiliaire 6 est reliée solidairement en rotation à l'arbre intermédiaire 21, la source de force auxiliaire 6 étant fixée au carter du mécanisme de moyeu de direction 2. Cette source de force auxiliaire peut de préférence être constituée par un moteur électrique possédant une commande habituelle pour une direction assistée par une force auxiliaire. Des moteurs et commandes de ce genre, y compris 'l'ensemble de capteurs nécessaire et les implantations de capteurs possibles, sont connus de longue date par l'état de la technique et ne demandent donc pas d'explications plus complètes. Le seul point décisif consiste en ce qu'une construction appropriée du 'mécanisme de moyeu de direction :2 selon l'invention pour un entraînement à force auxiliaire 6 souhaité ou donné, permet de réaliser un couplage direct dans lla région du mécanisme de moyeu de direction 2 et que, de ce fait, on peut éviter un mécanisme propre pour le moteur de force auxiliaire, ainsi que les coûts et inconvénients de poids et de volume d'encombrement qui en résulteraient. Un point commun aux formes de réalisation représentées par les figures 2 et 3 consiste en ce que les longueurs de l'axe de moyeu 26 et de l'arbre de jante de volant 17 valent plus que la moitié du diamètre de la jante de volant 1. Ceci est avantageux pour reporter le mécanisme de direction 2 derrière un habillage, par exemple, derrière le tableau de bord du véhicule, et ainsi de le soustraire de cette façon à la vue des occupants du véhicule. Toutefois, en variante, l'arbre 17 de la jante du volant et, si nécessaire, l'axe de moyeu 26 peuvent être réalisés beaucoup plus courts, même en conservant une réalisation qui est par ailleurs largement identique, comme ceci est représenté par les figures 4 et 5. Ceci permet d'adopter une disposition du mécanisme de moyeu de direction 2 très proche du volant, de sorte que le carter du mécanisme de moyeu de direction 2 est visible le plus souvent pour les occupants du véhicule et que, par exemple, il peut porter lui-même d'autres éléments d'affichage et de commande. En outre, il est ainsi possible de régler la position du volant de direction sur une trajectoire circulaire autour de l'arbre de mécanisme de direction 5 avec des rnoyens simples. Etant donné qu'en partant d'une droite de jonction horizontale entre le centre de l'arbre 5 du mécanisme de direction et celui de la jante 1 du volant de direction, et que, d'après les fonctions trigonométriques, il ne se produit tout d'abord qu'un très petit décalage latéral du volant, on peut ainsi effectuer un réglage en hauteur du volant de direction d'une façon particulièrement simple. Si l'arbre de mécanisme de direction 5 est disposé au moins approximativement sur l'axe longitudinal du véhicule, on peut ainsi créer en outre une possibilité extrêmement économique de construire des véhicules à conduite à gauche et à conduite à droite avec, dans une large mesure, des éléments identiques. Si cela est souhaité, on a même la possibilité de transformer un seul et même véhicule de conduite à gauche en conduite à droite en un temps extrêmement court et éventuellement sans outils, par une simple rotation de l'ensemble du récanisme de direction 2 d'environ 180 autour de l'arbre de mécanisme de direction 5. Le cas échéant, il suffirait pour cela de prévoir une possibilité de déplacement du moyeu de direction fixe 3 d'environ 180 , ce qui peut se faire de façon non critique et peu coûteuse en ce qui concerne l'amenée du câble. La figure 6 illustre une disposition des roues dentées fonctionnelles 10, 11 et 14 l'une par rapport à l'autre qui peut être réalisée. La denture extérieure de l'arbre 10 de la jante du volant engrène avec une roue dentée 14 dentée extérieurement de l'arbre intermédiaire qui est en même temps en prise avec la roue dentée 11 de l'arbre du mécanisme de direction. Avec une configuration en forme de rouleau de la roue dentée 14 de l'arbre intermédiaire, il est possible que la denture extérieure de l'arbre 10 de la jante du volant et la roue dentée 11 de l'arbre du mécanisme de direction se recouvrent dans la vue de dessus représentée. IDe cette façon, tout en conservant les diamètres indiqués pour les roues dentées 10, 11, et 14, il est possible, selon la configuration du carter du mécanisme de moyeu de direction :2, d'obtenir un décalage axial presque nul (mais qui n'est pas exactement nul selon l'invention) entre le centre de la denture extérieure de l'arbre 10 de la jante du volant et le centre de la roue dentée 11 de l'arbre de mécanisme de direction et à la somme des rayons de la denture extérieure de l'arbre 10 de la jante du volant, de la roue dentée 11 de l'arbre du mécanisme de direction et au diamètre de la roue dentée 14 de l'arbre intermédiaire sans modifier la conception fondamentale selon l'invention. Toutefois, il n'est pas exclu d'obtenir un décalage exactement nul. La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation préférées décrites, mais peut subir différentes modifications ou variantes évidentes pour l'homme du métier Liste des références 1 Jante du volant 2 Mécanisme de moyeu de direction 3 Moyeu de direction fixe 4 Canal de câble 5 Arbre de mécanisme de direction 6 Source de force auxiliaire 7 Mécanisme à vis 8 Bague de la jante du volant à denture intérieure 9 non utilisé 10 Denture extérieure de l'arbre de la jante du volant 11 Roue dentée de l'arbre du mécanisme de direction 12 non utilisé 13 non utilisé 14 Roue dentée de l'arbre intermédiaire, dentée extérieurement 15 Câble conduisant au moyeu de direction fixe 16 non utilisé 17 Arbre de la jante du volant 18 Palier de l'arbre de la jante du volant (18a palier supérieur; 18b palier inférieur) 19 Palier de l'arbre du mécanisme de direction (19a palier supérieur; 19b palier inférieur) 20 Rayon de la jante du volant 21 Arbre intermédiaire 22 Palier de l'arbre intermédiaire (22a palier supérieur; 22b palier inférieur) 23 non utilisé 24 non utilisé 25 non utilisé 26 Axe du moyeu 18 | L'invention concerne un arbre de direction pour un volant de direction à moyeu de direction fixe, ce volant pouvant s'intégrer dans différentes conditions d'espace.Cet arbre de direction est monté solidairement en rotation avec un axe de moyeu (26) pourvu d'un canal de câble (4), et avec une jante de volant (1) mobile en rotation, montée concentriquement à l'axe longitudinal de l'axe de moyeu (26), lequel est relié solidairement en rotation à un arbre de jante de volant (17) qui reçoit l'axe de moyeu (26) et est constitué par un arbre creux comportant une denture extérieure (10) à son extrémité éloignée de la jante de volant (1). La denture extérieure (10) est en prise avec une roue dentée d'arbre intermédiaire (14), elle aussi dentée extérieurement et fixée sur un arbre intermédiaire (21), et cette roue dentée d'arbre intermédiaire (14), ou une deuxième roue dentée d'arbre intermédiaire fixée sur l'arbre intermédiaire (21), est en prise avec une roue dentée d'arbre de mécanisme de direction (11) qui est fixée à un arbre de mécanisme de direction (5), l'arbre de mécanisme de direction (5) et l'arbre de jante de volant (17) n'étant pas disposés concentriquement l'un par rapport à l'autre. | 1. Arbre de direction pour un volant de direction comportant un moyeu de direction fixe (3) qui est monté au moins largement solidairement en rotation à un axe de moyeu (26) pourvu d'un canal de câble (4), et une jante de volant (1) sensiblement concentrique à l'axe longitudinal de l'axe de moyeu (26), mobile en rotation, qui est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant (17) qui reçoit l'axe de moyeu (26) et est constitué par un arbre creux, arbre qui comporte une denture extérieure (10) à son extrémité éloignée de la jante de volant (1), caractérisé en ce que la denture extérieure (10) de l'arbre de jante de volant (17) est en prise avec une roue dentée d'arbre intermédiaire (14), elle aussi dentée extérieurement, portée par un arbre intermédiaire (21), et en ce que cette roue dentée d'arbre intermédiaire (14) ou une deuxième roue dentée d'arbre intermédiaire portée par l'arbre intermédiaire (21) est en prise avec une roue dentée (11) d'arbre de mécanisme de direction fixée à un arbre de mécanisme de direction (5), l'arbre de mécanisme de direction (5) et l'arbre de jante de volant (17) étant disposés non concentriquement l'un par rapport à l'autre. 2. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce que le rapport de transmission entre l'angle de rotation de l'arbre de jante de volant (17) et l'arbre de mécanisme de direction (5) est supérieur ou inférieur à un. 3. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce que le rapport de transmission entre l'angle de rotation de l'arbre de jante de volant (17) et l'arbre de mécanisme de direction (5) est au moins approximativement égal à un. 4. Arbre de direction selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'arbre de jante de volant (17) présente une longueur de plus du demi-diamètre, égale au-demi diamètre ou inférieure au demi-diamètre de la jante de volant (1). 19 5. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce qu'il est prévu une source de force auxiliaire (6) qui peut introduire dans l'arbre intermédiaire (21) un couple qui assiste une force de direction appliquée à la jante de volant (1). 6. Arbre de direction selon la 5, caractérisé en ce que la source de force auxiliaire (6) est un moteur électrique ou un moteur entraîné hydrauliquement. 7. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce que le mécanisme de moyeu de direction (2) est disposé pivotant autour de l'arbre de mécanisme de direction (5). 15 8. Arbre de direction selon la 7, caractérisé en ce que l'arbre de mécanisme de direction (5) est disposé au moins approximativement sur un axe longitudinal du véhicule, en ce que le mécanisme de moyeu de direction (2) est agencé mobile en pivotement autour de l'arbre de mécanisme de direction (5) sur au moins 45 , et en ce qu'une inversion est possible entre 20 une conduite à gauche et une conduite à droite du véhicule.10 | B | B62,B60 | B62D,B60K | B62D 1,B60K 35 | B62D 1/10,B60K 35/00 |
FR2889886 | A1 | LAMPE UV PLANE A DECHARGE COPLANAIRE ET UTILISATIONS | 20,070,223 | La présente invention concerne le domaine des lampes planes ultraviolet (ou UV) et en particulier a trait aux lampes planes UV à décharge coplanaire et aux utilisations de telles lampes. Les lampes UV classiques sont formées par des tubes fluorescents UV remplis de mercure et disposés côte à côte pour former une surface émettrice. Ces tubes ont une durée de vie limitée. En outre, l'homogénéité du rayonnement io UV émis est difficile à obtenir pour des grandes surfaces. Enfin, de telles lampes sont lourdes et encombrantes. Le document US5006758 propose une lampe plane UV à bronzer constituée de deux plaques de verre transmettant les UVA, plaques maintenues avec un faible écartement l'une par rapport à l'autre, et scellées hermétiquement de manière à renfermer un gaz sous pression réduite. Une décharge électrique produit un rayonnement UV qui vient exciter un revêtement luminophore émettant dans I'UVA. L'une des plaques de verre porte le revêtement luminophore sur sa face interne et l'autre plaque de verre porte sur sa face interne des séries de revêtements conducteurs ou électrodes constituant une cathode et une anode à un instant donné. La décharge qui se produit entre anode et cathode est dite coplanaire, c'est-à-dire dans une direction longeant la surface principale de la plaque de verre. Les électrodes sont protégées par un revêtement diélectrique destiné, par limitation capacitive du courant, à éviter une perte de matière des électrodes par bombardement ionique au voisinage de la plaque de verre. Pour une protection efficace des électrodes, il est indispensable de choisir un diélectrique suffisamment résistant. Parallèlement, il est indispensable de contrôler l'uniformité du diélectrique et son homogénéité, par exemple d'éviter la présence de bulles, pour éviter des arcs et obtenir des performances optiques satisfaisantes. En outre, cette couche diélectrique nécessite une étape supplémentaire de fabrication impliquant un surcoût ne destinant la lampe UV qu'à des applications à haute valeur ajoutée. Enfin, la fiabilité de la lampe UV est difficile à obtenir, ses propriétés d'émission UV variant d'une lampe à l'autre et obligeant en outre à tester les capacités. L'invention a pour objet de fournir une lampe UV plane fiable, de conception simple, et rapide et/ou facile à fabriquer. A cet effet, l'invention propose une lampe plane transmettant un rayonnement dans l'ultraviolet, dit UV, comprenant: - des premier et deuxième éléments verriers plans ou sensiblement plans io maintenus sensiblement parallèles entre eux et délimitant un espace interne rempli de gaz susceptible d'émettre ledit rayonnement dans l'UV ou d'exciter un matériau luminophore éventuellement présent et émettant ledit rayonnement dans l'UV, ledit matériau luminophore étant alors disposé sur une face du premier et/ou du deuxième élément verrier, - au moins une paire d'électrodes susceptibles d'être à des potentiels distincts et d'être alimentées par une tension alternative, ladite paire étant associée au premier élément verrier, le premier ou le deuxième élément verrier étant en un matériau transmettant ledit rayonnement UV et la paire d'électrodes étant disposée en dehors de l'espace interne. Dans cette configuration, le premier élément verrier fait office de protection capacitive des électrodes contre le bombardement ionique, et de fait forme un diélectrique d'épaisseur constante et d'uniformité excellente, garantissant une uniformité du rayonnement UV émis par la lampe. Cette structure, en plaçant les électrodes à l'extérieur de l'enceinte sous pression réduite de gaz à plasma, permet d'abaisser considérablement le coût de fabrication de la lampe UV. La fabrication de la lampe UV est également simplifiée et est rendue fiable en supprimant les erreurs de fabrication. En outre, le problème de connexion à l'alimentation électrique trouve des solutions bien plus simples que pour les systèmes connus où les connecteurs électriques doivent traverser l'enceinte hermétique contenant le gaz. La lampe UV peut prendre des dimensions de l'ordre de celles atteintes actuellement avec les tubes fluorescents, ou bien supérieures, par exemple d'au moins 1 m2. De préférence, le facteur de transmission de la lampe selon l'invention autour du pic dudit rayonnement UV est supérieur ou égal à 50%, encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 70% , et même supérieur ou égal à 80%. Dans une configuration de lampe avec une seule face d'un élément verrier transmettant les UV, l'autre élément verrier peut être opaque, par exemple une vitrocéramique, voire être un diélectrique non verrier. io Le caractère translucide peut toutefois servir à positionner la lampe ou pour visualiser ou vérifier le fonctionnement de la lampe. Dans un mode de réalisation préféré, les électrodes sont couvertes ou intégrées au moins partiellement dans un élément diélectrique, par exemple plan, choisi parmi le premier élément verrier, un autre élément verrier (formant alors un verre armé) et/ou au moins un plastique, ou éventuellement un élément verrier ou plastique associé à une lame de gaz. Pour cet élément diélectrique, les exigences d'uniformité ou d'homogénéité ne sont plus cruciales. Aussi, un vaste choix de diélectrique et de géométrie est possible. En outre, dans le cas ou l'on souhaite une lampe émettant via les deux côtés, il est plus facile de choisir un diélectrique transmettant les UV. Cet élément peut former une partie d'un vitrage isolant, sous vide, sous argon, ou avec une simple lame d'air. Un simple vernis suffisamment épais (le cas échéant pour absorber des rayonnements UV) peut aussi être utilisé. Cet élément diélectrique sert de protection mécanique ou chimique et/ou forme un intercalaire de feuilletage et/ou fournit une isolation électrique satisfaisante en cas de besoin par exemple si cette face porteuse des électrodes est facilement accessible. Ainsi, les électrodes peuvent être associées au premier élément verrier de différentes manières: elles peuvent par exemple être intégrés dans ce dernier, ou être directement déposées sur sa face externe ou encore bien être déposées sur un élément porteur (correspondant audit élément diélectrique), cet élément porteur étant assemblé au premier élément verrier de sorte que le électrodes soient plaquées contre sa face externe. Les électrodes peuvent aussi être prises en sandwich entre un premier diélectrique et un second diélectrique, l'ensemble étant assemblé au premier élément verrier. Dans un premier exemple, le premier diélectrique est un intercalaire de feuilletage et le second diélectrique est un contre verre ou un plastique rigide de préférence transparent. Les électrodes peuvent en variante être disposées entre ledit premier élément verrier et l'intercalaire de feuilletage. Dans un deuxième exemple, les électrodes sont sur un diélectrique de préférence mince et/ou transparent situé entre deux intercalaires de feuilletage, le io diélectrique étant par exemple un film plastique ou une feuille mince de verre. Ces premier et deuxième diélectriques peuvent donc être formés selon diverses combinaisons associant un élément verrier ou un plastique (rigide, monolithique ou feuilleté) et/ou des (films) plastiques ou autres résines aptes à s'assembler par collage avec des produits verriers. Des matières plastiques qui conviennent sont par exemple - le polyuréthane (PU) utilisé souple, le copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA) ou le polyvinyl butyral (PVB), ces plastiques servant comme intercalaire de feuilletage, par exemple avec une épaisseur entre 0,2 mm et 1,1 mm, notamment entre 0,3 et 0,7 mm, intégrant éventuellement les électrodes, dans leur masse, ou portant les électrodes, - le polyuréthane rigide, les polycarbonates, des acrylates comme le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), utilisés notamment comme plastique rigide, et éventuellement porteur d'électrodes. On peut aussi utiliser du PE, du PEN ou du PVC ou encore le poly(téréphtalate d'éthylène (PET), ce dernier pouvant être mince, notamment entre 10 et 100 m, et pouvant porter les électrodes. Le cas échéant, on veille naturellement à la compatibilité entre différents plastiques utilisés, notamment à leur bonne adhérence. Naturellement, tout élément diélectrique précité est choisi sensiblement transparent audit rayonnement UV s'il est disposé du côté émetteur de la lampe UV. Les électrodes peuvent comprendre ou former principalement des bandes, ou être de formes plus complexes, non linéaires, par exemple coudées, en V, ondulées, en zigzag, l'espacement entre électrodes étant maintenu sensiblement constant. Les électrodes peuvent être par exemple sous forme de peignes interpénétrés avec un écart constant entre dents adjacentes. Dans un mode de réalisation avantageux, les électrodes sont à base d'un matériau transmettant ledit rayonnement UV ou sont arrangées et/ou adaptées pour permettre une transmission globale audit rayonnement UV (si le matériau est io absorbant ou réfléchissant aux UV) et le premier élément est en ledit matériau transmettant ledit rayonnement UV. Le matériau d'électrode transmettant ledit rayonnement UV peut être une couche très mince d'or, par exemple de l'ordre de 10 nm, ou de métaux alcalins tels que potassium, rubidium, césium, lithium ou potassium par exemple de 0,1 à 1 m, ou encore être en un alliage par exemple avec 25% sodium et 75% de potassium. Dans ce dernier mode de réalisation, on peut choisir un deuxième élément verrier qui absorbe ledit rayonnement UV, pour une lampe UV à une seule face transmettant les UV. Dans ce dernier mode de réalisation, les électrodes peuvent être des bandes sensiblement parallèles, présentant une largeur 11 et étant espacées d'une distance d1, le rapport 11 sur dl pouvant être compris entre 10% et 50%, pour permettre une transmission globale UV d'au moins 50% du côté des électrodes, le rapport 11/d1 pouvant aussi être ajusté en fonction de la transmission de l'élément verrier associé. Un matériau d'électrode relativement opaque audit rayonnement UV est par exemple de l'oxyde d'étain dopé fluor (SnO2:F), de l'oxyde mixte d'indium et d'étain (l'ITO), de l'argent, du cuivre ou de l'aluminium. Alternativement, si le rayonnement UV n'est transmis que du côté du deuxième élément verrier, le rapport 11 sur dl est indifférent. Les électrodes peuvent être pleines notamment formées à partir de fils conducteurs jointifs (parallèles ou en tresse etc) ou d'un ruban (en cuivre, à coller..) ou à partir d'un revêtement déposé par tous moyens connus de l'homme du métier tels que des dépôts par voie liquide, dépôts sous vide (pulvérisation magnétron, évaporation), par pyrolyse (voie poudre ou gazeuse) ou par sérigraphie. Pour former des bandes, en particulier, il est possible d'employer des systèmes de masquage pour obtenir directement la répartition recherchée, ou encore, de graver un revêtement uniforme par ablation laser, par gravure chimique ou mécanique. Les électrodes peuvent aussi chacune être sous forme d'un réseau de motifs conducteurs essentiellement allongés tels que de lignes conductrices io (assimilées à des bandes très fines) ou de fils conducteurs proprement dits, ces motifs pouvant être sensiblement rectilignes ou ondulés, en zigzag, etc. Ce réseau peut être défini par un pas donné dit p1 (pas minimal en cas de pluralité de pas) entre motifs et une largeur dite 12 de motifs (maximale en cas de pluralité de largeurs). Deux séries de motifs peuvent être croisées. Ce réseau peut être notamment organisé comme une grille, comme un tissu, une toile. Ces motifs sont par exemple en métal comme le tungstène, le cuivre ou le nickel. Aussi, on peut obtenir une transparence globale aux UV en adaptant le rapport 11 sur d1 en fonction de la transparence souhaitée comme déjà décrit et/ou en utilisant le réseau des motifs conducteurs et en adaptant, en fonction de la transparence souhaitée, la largeur 12 et/ou le pas p1. Ainsi, le rapport largeur 12 sur pas p1 peut être de préférence inférieur ou égal à 50% de préférence inférieur ou égal à 10%, encore plus préférentiellement inférieur ou égal à 1 /o. Par exemple, le pas p1 peut être compris entre 5 pm et 2 cm, de préférence entre 50 pm et 1,5 cm, encore plus préférentiellement 100 pm et 1 cm, et la largeur 12 peut être entre 1 pm et 1 mm, de préférence entre 10 et 50 m. A titre d'exemples, on peut utiliser un réseau conducteur (grille etc) sur une feuille plastique par exemple de type PET avec un pas p1 de 100 m, et une largeur 12 de 10 m ou encore un réseau de fils conducteurs intégrés au moins en partie dans un intercalaire de feuilletage, notamment PVB ou PU, avec un pas p1 entre 1 et 10 mm, notamment 3 mm, et une largeur 12 entre 10 et 50 m, notamment entre 20 et 30 m. La lampe peut comprendre un matériau réfléchissant ledit rayonnement UV couvrant partiellement ou entièrement une face du premier ou deuxième élément verrier, par exemple en aluminium. Dans une première configuration où le rayonnement UV est transmis via le premier élément verrier, ce matériau revêt la face de préférence interne du deuxième élément verrier. Dans une deuxième configuration où le rayonnement UV est transmis via le deuxième élément verrier, les électrodes elles-mêmes peuvent être en ledit matériau réfléchissant. io Le matériau transmettant ledit rayonnement UV peut être choisi de préférence parmi le quartz, la silice, le fluorure de magnésium (MgF2) ou de calcium (CaF2), un verre borosilicate, un verre avec moins de 0,05% de Fe2O3. A titre d'exemples pour des épaisseurs de 3 mm: - les fluorures de magnésium ou de calcium transmettent à plus de 80% voire 90% sur toute la gamme des UVs c'est-à-dire les UVA (entre 315 et 380 nm), les UVB (entre 280 et 315 nm), les UVC (entre 200 et 280 nm), ou les VUV (entre environ 10 et 200 nm), - le quartz et certaines silices haute pureté transmettent à plus de 80% voire 90% sur toute la gamme des UVA, UVB et UVC, - le verre borosilicate, comme le borofloat de Schott, transmet à plus de 70% sur toute la gamme des UVA, - les verres silicosodocalcique avec moins de 0,05% de Fe Ill ou de Fe2O3, notamment le verre Diamant de Saint-Gobain, le verre Optiwhite de Pilkington, le verre B270 de Schott, transmettent à plus de 70% voire 80% sur toute la gamme des UVA. Toutefois, un verre silicosodocalcique, tel que le verre Planilux vendu par la société Saint-Gobain, présente une transmission supérieure à 80% au delà de 360 nm ce qui peut suffire pour certaines réalisations et certaines applications. Dans la structure de lampe plane selon l'invention, la pression de gaz dans l'espace interne peut être de l'ordre de 0,05 à 1 bar. On utilise un gaz ou un mélange de gaz, par exemple un gaz émettant de manière efficace ledit rayonnement UV notamment le xénon, ou le mercure ou les halogènes et un gaz facilement ionisable susceptible de constituer un plasma (gaz plasmagène) comme un gaz rare tel que le néon, le xénon ou l'argon ou encore l'hélium, ou les halogènes, ou encore l'air ou l'azote. Le taux d'halogène (en mélange avec un ou des gaz rares) est choisi inférieur à 10% par exemple 4%. On peut aussi utiliser des composés halogénés. Les gaz rares et les halogènes présentent l'avantage d'être insensibles aux conditions climatiques. Le tableau 1 ci-après indique les pics de rayonnement des gaz émetteurs d'UV particulièrement efficaces. Gaz émetteur(s) d'UV Pic(s) (nm) Xe 172 F2 158 Br2 269 C 259 12 342 Xel /Krl 253 ArBr / KrBr / XeBr 308 / 207 / 283 ArF / KrF / XeF 351 / 249 / 351 ArC1 / KrC1 / XeC1 351 / 222 / 308 Hg 185, 254, 310, 366 io Tableau 1 Selon une caractéristique de l'invention, le matériau luminophore forme un revêtement sur une face interne du premier élément ou sur une face (interne ou externe) du deuxième élément verrier. Il existe notamment des luminophores émettant dans les UVC à partir d'un rayonnement VUV. Par exemple, un rayonnement UV à 250 nm est émis par des luminophores après excitation par un rayonnement VUV inférieur à 200 nm tel que le mercure ou un gaz rare. Il existe aussi des luminophores émettant dans les UVA ou proche UVB à partir d'un rayonnement VUV. On peut citer les matériaux dopés au gadolinium tels que le YBO3:Gd; le YB2O5:Gd; le LaP3O9:Gd; le NaGdSiO4; le YAI3(BO3)4:Gd; le YPO4:Gd; le YAIO3:Gd; le SrB4O7:Gd; le LaPO4:Gd; le LaMgB5O10:Gd, Pr; le LaB3O5:Gd, Pr; le (CaZn)3(PO4)2:Tl. Il existe aussi des luminophores émettant dans les UVA à partir d'un rayonnement UVC. On peut citer par exemple le LaPO4:Ce; le (Mg,Ba) AI11O19:Ce; le BaSi2O5:Pb; le YPO4:Ce; le (Ba,Sr,Mg)3Si2O7:Pb; le SrB4O7:Eu. Par exemple, un rayonnement UV supérieur à 300 nm, notamment entre 318 nm et 380 nm, est émis par des luminophores après excitation par un rayonnement UVC de l'ordre de 250 nm. En outre, il peut être avantageux d'incorporer dans la lampe UV selon l'invention un revêtement ayant une fonctionnalité donnée. Il peut s'agir d'un io revêtement anti-salissures ou autonettoyant notamment un revêtement photocatalytique en TiO2 déposé sur l'élément verrier opposé à la face émettrice, ce revêtement pouvant être activé par le rayonnement UV. La lampe peut comprendre un revêtement en un autre matériau luminophore émettant dans le visible associé au deuxième élément verrier et disposé sur une zone limitée (en face interne et/ou externe) de ce deuxième élément. Cette zone peut éventuellement constituer des motifs décoratifs ou constituer un affichage tel qu'un logo ou une marque ou un indicateur de marche de la lampe. Les éléments verriers peuvent être de toute forme: le contour des éléments peut être polygonal, concave ou convexe, notamment carré ou rectangulaire, ou courbe, notamment rond ou ovale. Les éléments verriers peuvent être légèrement bombés selon un même rayon de courbure, et sont de préférences maintenues à distance constante par exemple par des espaceurs tels que des billes de verre. Ces espaceurs, que l'on peut qualifier de ponctuels lorsque leurs dimensions sont considérablement inférieures aux dimensions des éléments verriers, peuvent affecter des formes diverses, notamment sphérique, sphérique bi- tronquée à faces parallèles, cylindrique, mais aussi parallélépipédique à section polygonale, notamment en croix, tels que décrits dans le document WO 99/56302. L'écartement entre les deux éléments verriers peut être fixé par les espaceurs à une valeur de l'ordre de 0,3 à 5 mm. Une technique de dépose des espaceurs dans des vitrages isolants sous vide est connue de FR-A-2 787 133. Selon ce procédé, on dépose sur une plaque de verre des points de colle, i0 notamment de l'émail déposé par sérigraphie, d'un diamètre inférieur ou égal au diamètre des espaceurs, on fait rouler les espaceurs sur la plaque de verre de préférence inclinée de manière à ce qu'un unique espaceur se colle sur chaque point de colle. On applique ensuite la seconde plaque de verre sur les espaceurs et on dépose le joint de scellage périphérique. Les espaceurs sont réalisés en un matériau non-conducteur pour ne pas participer aux décharges ou faire de court-circuit. De préférence, ils sont réalisés en verre, notamment de type sodocalcique. Pour éviter une perte de lumière par absorption dans le matériau des espaceurs, il est possible de revêtir la surface io des espaceurs d'un matériau transparent ou réfléchissant les UV ou avec un matériau luminophore identique ou différent de celui utilisé pour le(s) élément(s) verrier(s). Suivant une réalisation, la lampe peut être produite en fabriquant tout d'abord une enceinte scellée où la lame d'air intermédiaire est à pression atmosphérique, puis en faisant le vide et en introduisant le gaz à plasma à la pression souhaitée. Suivant cette réalisation, un des éléments verriers comporte au moins un trou percé dans son épaisseur obstrué par un moyen de scellement. La lampe UV telle que décrite précédemment peut être utilisée tant dans le domaine industriel par exemple pour l'esthétique, l'électronique ou pour l'alimentaire que dans le domaine domestique, par exemple pour la décontamination d'eau du robinet, d'eau potable de piscine, d'air, le séchage UV, la polymérisation. En choisissant un rayonnement dans I'UVA voire dans I'UVB, la lampe UV telle que décrite précédemment peut être utilisée: - comme lampe à bronzer (notamment 99,3% dans I'UVA et 0,7% dans I'UVB selon les normes en vigueur), - pour les processus d'activation photochimique, par exemple pour une polymérisation, notamment de colles, ou une réticulation ou pour le séchage de papier, - pour l'activation de matière fluorescente, telle que l'éthidium bromide utilisée en gel, pour des analyses d'acides nucléiques ou de protéines, - pour l'activation d'un matériau photocatalytique par exemple pour réduire les odeurs dans un réfrigérateur ou les saletés. Il En choisissant un rayonnement dans l'UVB, la lampe sert pour favoriser la formation de vitamine D sur la peau. En choisissant un rayonnement dans I'UVC, la lampe UV telle que décrite précédemment peut être utilisée pour la désinfection/stérilisation d'air, d'eau ou de 5 surfaces par effet germicide, notamment entre 250 nm et 260 nm. En choisissant un rayonnement dans I'UVC lointain ou de préférence dans le VUV pour la production d'ozone, la lampe UV telle que décrite précédemment sert notamment pour le traitement de surfaces, en particulier avant dépôt de couches actives pour l'électronique, l'informatique, l'optique, les semi-conducteurs i0 La lampe peut être intégrée par exemple dans un équipement électroménager tel que réfrigérateur, tablette de cuisine. D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention apparaissent à la lecture des exemples des lampes planes UV illustrés par les 15 figures suivantes: É La figure 1 représente schématiquement une vue de coupe d'une lampe plane UV à décharge coplanaire externe dans un premier mode de réalisation de l'invention, É La figure 2 représente schématiquement une vue de coupe d'une lampe 20 plane UV à décharge coplanaire externe dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, É La figure 3 représente schématiquement une vue de coupe d'une lampe plane UV à décharge coplanaire externe dans un troisième mode de réalisation de l'invention, É La figure 4 représente schématiquement une vue de coupe d'une lampe plane UV à décharge coplanaire externe dans un quatrième mode de réalisation de l'invention. On précise que par un souci de clarté les différents éléments des objets représentés ne sont pas nécessairement reproduits à l'échelle. La figure 1 présente une lampe plane UV 1 à décharge coplanaire comportant des première et deuxième plaques 2, 3 en verre présentant chacune une face externe 21, 31 et une face interne 22, 32. La lampe 1 émet un rayonnement UV (symbolisé par une flèche F) uniquement par sa face 31. Cela permet en outre de protéger des rayonnements UV l'autre coté éventuellement accessible. La surface de chaque plaque de verre 2, 3 est par exemple de l'ordre de 1 m2 voire au-delà et leur épaisseur de 3 mm. Une pluralité d'électrodes 41, 51 sont couplées deux à deux. Elles sont sous forme de bandes directement déposées sur la face externe 21, par exemple sérigraphiées en argent ou encore sont des bandes de cuivre collées. Les électrodes pourraient aussi être des bandes formées de réseaux de fils conducteurs. La face externe 21 elle-même au moins dans les régions des électrodes est revêtue d'un film plastique 14 isolant électrique et protecteur. Dans ce mode, ce diélectrique 14 peut être translucide ou opaque, en fonction des besoins. Dans une variante, les électrodes 41, 51 sont disposées sur ce plastique externe 14 (ou entre deux films plastiques) qui est assemblé de sorte que les électrodes 41, 51 soient plaquées contre la face 21 Dans une autre variante (non représentée), les électrodes sont dans le verre 2, formant un verre armé. Les plaques 2, 3 sont associées avec mise en regard de leurs faces internes 22, 32 et sont assemblées par l'intermédiaire d'une fritte de scellage 8, par exemple une fritte de verre de coefficient de dilation thermique voisin de celui des plaques de verre 2, 3 telle qu'une fritte au plomb. En variante, les plaques sont assemblées par une colle par exemple silicone ou encore par un cadre en verre thermoscellé. Ces modes de scellement sont préférables si l'on choisit des plaques 2, 3 avec des coefficients de dilation trop distincts. En effet, la première plaque 2 peut être tout en matériau verrier ou plus largement en matériau diélectrique adapté pour ce type de lampe, transmettant ou non l'UV, opaque ou translucide. L'écartement entre les plaques de verre est imposé (à une valeur généralement inférieure à 5 mm) par des espaceurs 9 en verre disposés entre les plaques. Ici, l'écartement est par exemple de 1 à 2 mm. Les espaceurs 9 peuvent avoir une forme sphérique, cylindrique, cubique ou une autre section polygonale par exemple cruciforme. Les espaceurs peuvent être revêtus, au moins sur leur surface latérale exposée à l'atmosphère de gaz à plasma, d'un matériau réfléchissant les UV. La deuxième plaque de verre 3 présente à proximité de la périphérie un trou 13 percé dans son épaisseur, de quelques millimètres de diamètre dont l'orifice externe est obstrué par une pastille de scellement 12 notamment en cuivre soudée sur la face externe 31. Un luminophore 6 émettant dans le visible est déposé, sur une zone limitée et périphérique de la face interne 21 - ou dans une variante sur la face interne 22 ou externe 31 - sous forme des lettres 'ON' pour indiquer l'état de marche. Les électrodes 41, 51 sont alimentées via un clinquant souple 11 ou en variante via un fil soudé, par un signal en tension haute fréquence (non représenté) par exemple d'amplitude de l'ordre de 1500 V et de fréquence entre 10 et 100 kHz. Plus précisément, chaque électrode 41 (respectivement électrode 42) est reliée à un même bus bar' - non représenté par souci de clarté qui est disposé en périphérie de la feuille de verre 2 lequel est connecté audit clinquant. Seules les électrodes 41 sont alimentées par le signal haute fréquence, électrodes 51 étant alors mises à la masse. Alternativement, les électrodes 41 et 51 a sont alimentées par exemple des signaux en opposition de phase. Naturellement, on peut prévoir un système de pilotage pour faire varier la tension et donc l'éclairage II se produit une décharge coplanaire entre chaque couple d'électrodes 41, 51. Dans l'espace 10 entre les plaques de verre 2, 3 règne une pression réduite de 250 mbar d'un mélange de néon et de xénon 71 pour émettre un rayonnement dans les VUV. La hauteur de gaz peut être comprise entre 0,5 mm et quelques mm de hauteur, par exemple 2 mm. Au moins pour la plaque 3, on choisit de préférence de la silice haute pureté pour une transmission VUV élevée à bas coût. Son coefficient de dilatation est d'environ 54 10-8 K-1. Cette lampe 1 compacte et fiable est utilisée par exemple pour le traitement 30 de surfaces même de grande taille. Dans la forme de réalisation de la figure 2, la structure 1' de la lampe plane UV à décharge coplanaire externe reprend la structure de la figure 1 mis à part les éléments détaillés ci-après. Viennent en remplacement du film plastique 14, un intercalaire de feuilletage 14' de type PVB, ou EVA ou polyuréthane et un contre verre 15 (ou en variante un polycarbonate, ou un PMMA) formant ainsi un verre feuilleté (composite) avec la plaque en verre 2. Les électrodes 42, 52 sont des bandes chacune formée d'un réseau de fils conducteurs (par exemple en grille et en tungstène), qui sont intégrés dans l'intercalaire de feuilletage 14' avec un pas p1 de 3 mm, et une largeur 12 de l'ordre de 20 m. Dans une variante, les électrodes 42, 52 sont disposées sur un film plastique par exemple un film mince en PET, par exemple avec un pas p1 de 100 m, et une largeur 12 de 10 pm située entre l'intercalaire de feuilletage 14' et un autre intercalaire de feuilletage rajouté. Dans une autre variante, les électrodes 42, 52 sont pleines et par exemple disposées en couche sur la face 21, notamment déposées sur la face 21 et réalisées par gravure. Dans l'espace 10 entre les plaques 2, 3 règne une pression réduite de 200 mbar d'un mélange de xénon et d'indium 72 pour émettre un rayonnement excitateur dans I'UVC. Les faces internes 22, 32 (ou, dans une variante, la face interne 22 seule voire avec la face externe avec un verre adapté) portent un revêtement 6' de matériau luminophore émettant un rayonnement dans I'UVA de préférence au delà de 350 nm tel que le YPO4:Ce (pic à 357 nm) ou le (Ba,Sr,Mg)3Si2O7:Pb (pic à 372 nm), ou le SrB4O7:Eu (pic à 386 nm). Au moins pour la plaque 3, et de préférence pour les deux plaques 2, 3 on choisit un verre silicosodocalcique tel que le Planilux vendu par la société Saint-Gobain qui assure une transmission UVA autour de 350 nm supérieure à 80% à bas coût. Son coefficient de dilatation est d'environ 90 10-8 K-1. La lampe UVA proposée sert par exemple de lampe à bronzer. Dans une autre variante, on choisit un luminophore à base de gadolinium, et, au moins pour la plaque 3, un verre borosilicate (par exemple de coefficient de dilatation d'environ 32 10-8K-1) ou un verre silicosodocalcique avec moins de 0,05% de Fe2O3, ainsi qu'un gaz rare comme le xénon seul ou en mélange avec l'argon et/ou le néon. Dans la forme de réalisation de la figure 3, la structure de la lampe plane UV à décharge coplanaire 1" reprend la structure de la figure 1 mis à part les éléments détaillés ci-après. La lampe 1" émet un rayonnement UV par sa face 21, le plastique 14 étant supprimé. Les électrodes 43, 53 sont chacune sous forme de réseau de fils conducteurs minces intégrés dans le verre 2,. On adapte la taille des fils et/ou la distance entre les fils, et/ou la largeur des électrodes et/ou l'espace interélectrodes en conséquence pour augmenter la transmission globale aux UV. Dans une variante, les électrodes 43, 53 sont des bandes sérigraphiées en argent déposées sur la face 1. Ce matériau d'électrodes est relativement opaque aux UV, on adapte alors le rapport largeur des électrodes 11 sur largeur de l'espace interélectrodes dl en conséquence pour augmenter la transmission globale aux UV. Par exemple, on choisit un rapport largeur 11 sur largeur dl de l'espace interélectrodes de l'ordre de 20% ou moins, par exemple la largeur 11 est égale à 4 mm et la largeur dl de l'espace interélectrodes est égale à 2 cm. Dans l'espace 10 entre les plaques de verre 2, 3 règne une pression réduite d'un mélange de gaz rares et d'halogènes 73 - ou d'halogène diatomique ou encore de mercure - pour un rayonnement UVC de préférence entre 250 et 260 nm pour un effet germicide servant notamment pour la désinfection/stérilisation d'air, d'eau ou de surfaces. On peut citer par exemple le C, ou le mélange Xel or KrF. Pour laisser passer ce rayonnement UVC, on choisit pour la plaque 2 de la silice fondue ou du quartz. La transmission globale avec ce verre et les électrodes 43, 53 est de 80% à 250 nm. Dans une autre variante, on choisit un matériau d'électrodes transmettant les UV pour une liberté sur la structure des électrodes. Par ailleurs, la face externe 31 (ou dans une variante la face interne 32) porte un revêtement 61 de matériau réfléchissant les UV, par exemple de l'aluminium, pour renforcer la transmission et protéger des rayonnements, quel que soit le diélectrique choisi pour la plaque 3. Dans la forme de réalisation de la figure 4, la structure 1"' de la lampe plane UV à décharge coplanaire externe reprend la structure de la figure 3 mis à part les éléments détaillés ci-après. Pour la plaque 3, on choisit le verre Planilux et pour la plaque 2 on choisit le verre Planilux avec une couche d'oxyde d'étain dopé fluor qui est gravée pour former les électrodes 44, 54 avec une largeur égale à 1 mm et un espace égal à 5 mm permettant d'obtenir une transmission globale de 85% environ à partir de 360 nm, en gardant une homogénéité très satisfaisante. Dans une variante (non représentée), les électrodes sont dans le verre 2, formant un verre armé. io Les faces internes 22, 32 portent un revêtement 6" de matériau luminophore émettant un rayonnement dans I'UVA au delà de 350 nm tel que le YPO4:Ce (pic à 357 nm), le (Ba,Sr,Mg)3Si2O7:Pb (pic à 372 nm), ou le SrB4O7:Eu (pic à 386 nm). Naturellement, on peut choisir d'autres luminophores et un verre 15 borosilicate pour transmettre un UVA vers 300-330 nm. Par ailleurs, la face externe 31 porte un revêtement 62 de matériau réfléchissant les UV par exemple de l'aluminium pour renforcer la transmission et protéger des rayonnements quel que soit le verre choisi pour la plaque 3. Cette lampe UVA 1"' peut servir par exemple pour initier des processus photochimiques. Bien entendu, l'une ou des caractéristiques illustrées dans l'un des modes de réalisation précédemment décrits peuvent aussi bien se transposer sur un autre des modes de réalisations. Ainsi, le feuilletage du deuxième mode de réalisation peut aussi bien être 25 utilisé en variante dans le premier mode de réalisation | L'invention concerne une lampe plane (1) transmettant un rayonnement dans l'ultraviolet dit UV, comprenant :- des premier et deuxième éléments verriers plans (2, 3) ou sensiblement plans maintenus sensiblement parallèles entre eux et délimitant un espace interne rempli de gaz (10) susceptible d'émettre ledit rayonnement dans l'UV ou d'exciter un matériau luminophore éventuellement présent et émettant ledit rayonnement dans l'UV, ledit matériau luminophore étant alors disposé sur une face du premier et/ou du deuxième élément verrier,- au moins une paire d'électrodes (41, 51) susceptibles d'être à des potentiels distincts et d'être alimentées par une tension alternative, ladite paire étant associée au premier élément verrier,le premier ou le deuxième élément verrier (2, 3) étant en un matériau transmettant ledit rayonnement UV, et la paire d'électrodes étant disposée en dehors de l'espace interne.L'invention concerne aussi ses utilisations. | 1. Lampe plane (1, 1', 1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'ultraviolet dit UV, comprenant: - des premier et deuxième éléments verriers plans (2, 3) ou sensiblement plans maintenus sensiblement parallèles entre eux et délimitant un espace interne (10) rempli de gaz (71 à 74) susceptible d'émettre ledit rayonnement dans l'UV ou d'exciter un matériau luminophore (6, 6', 6") io éventuellement présent et émettant ledit rayonnement dans l'UV, ledit matériau luminophore étant alors disposé sur une face (22, 32) du premier et/ou du deuxième élément verrier (2, 3), - au moins une paire d'électrodes (41 à 44, 51 à 54) susceptibles d'être à des potentiels distincts et d'être alimentées par une tension alternative, ladite paire étant associée au premier élément verrier (2), le premier ou le deuxième élément verrier (2, 3) étant en un matériau transmettant ledit rayonnement UV, caractérisée en ce que la paire d'électrodes (41 à 44, 51 à 54) est disposée en dehors de l'espace interne (10). 2. Lampe plane (1, 1') transmettant un rayonnement dans l'UV selon la 1 caractérisée en ce que les électrodes (41, 42, 51, 52) sont couvertes ou intégrées au moins partiellement dans un élément diélectrique (14, 14', 15) choisi parmi le premier élément verrier (2, 3), un autre élément verrier (15) et/ou au moins un plastique (14, 14'). 3. Lampe plane (1') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce que les électrodes (42, 52) sont disposées dans un verre feuilleté (2, 14', 15) incluant ledit premier élément verrier (2). 4. Lampe plane (1, 1', 1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que les électrodes (41, 43, 44, 51, 53, 54) sont disposées directement sur le premier élément (2). 5. Lampe plane (1, 1', 1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 4 caractérisée en ce que les électrodes (41 à 44, 51 à 54) sont des bandes. 6. Lampe plane (1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 5 caractérisée en ce que les électrodes (43, 44, 53, 54) sont à base d'un matériau transmettant ledit rayonnement UV ou sont arrangées et/ou adaptées pour permettre une transmission globale suffisante à l'UV et en ce que le premier élément verrier (2) est en ledit matériau transmettant ledit rayonnement UV. io 7. Lampe plane transmettant un rayonnement dans l'UV selon la 6 caractérisée en ce que le deuxième élément verrier absorbe ledit rayonnement UV. 8. Lampe plane (1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 7 caractérisée en ce que les électrodes (43 à 54) sont des bandes sensiblement parallèles et présentent une largeur 11 et sont espacées d'une distance dl, et en ce que le rapport 11 sur dl est compris entre 10% et 50%. 9. Lampe plane (1', 1") transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que les électrodes (42 à 53) sont sous forme de réseau(x) de motifs conducteurs essentiellement allongés. 10. Lampe plane (1', 1") transmettant un rayonnement dans l'UV selon la 9 caractérisée en ce que le réseau est défini par une largeur dite 12 donnée de motifs conducteurs et un pas entre les motifs conducteurs dit p1, le pas p1 est compris entre 5 lm et 2 cm et la largeur 12 est comprise entre 1 lm et 1 mm. 11. Lampe plane (1', 1") transmettant un rayonnement dans l'UV selon la 10 caractérisée en ce que le rapport largeur 12 sur pas p1 est inférieur ou égal à 50%. 12. Lampe plane (1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 11 caractérisée en ce qu'elle comprend un matériau (61, 62) réfléchissant ledit rayonnement UV couvrant partiellement ou entièrement une face (31) du premier ou deuxième élément verrier (3). 13. Lampe plane (1', 1", 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 12 caractérisée en ce que le matériau transmettant ledit rayonnement UV est choisi parmi le quartz, la silice, le fluorure de magnésium ou de calcium, un verre borosilicate, un verre avec moins de 0,05% de Fe2O3. 14. Lampe plane (1', 1"') transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 13 caractérisée en ce que le matériau luminophore (6', 6"') forme un revêtement sur une face interne (22) du premier élément verrier (2), et/ou sur une face (32) du deuxième élément verrier (3). 15. Lampe plane (1) transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 14 caractérisée en ce qu'elle comprend un revêtement (6) en un autre matériau luminophore émettant dans le visible associé au deuxième élément verrier (3) et disposé sur une zone périphérique limitée. 16. Utilisation de la lampe plane transmettant un rayonnement dans l'UV (1 à 1"') selon l'une des précédentes dans le domaine de l'esthétique, de l'électronique, pour l'alimentaire. 17. Utilisation de la lampe plane transmettant un rayonnement dans l'UV selon l'une des 1 à 15 comme lampe à bronzer, pour la désinfection ou la stérilisation de surfaces, d'air, d'eau du robinet, d'eau potable, de piscine, pour le traitement de surfaces en particulier avant dépôt de couches actives, pour activer un processus photochimique de type polymérisation ou réticulation, pour un séchage de papier, pour des analyses à partir de matières fluorescentes, pour une activation d'un matériau photocatalytique. 18. Produit électroménager incorporant la lampe plane selon l'une des 1 à 15. | H | H01 | H01J | H01J 61,H01J 65 | H01J 61/04,H01J 61/30,H01J 65/00 |
FR2895240 | A1 | COMPOSITIONS COSMETIQUES ET DERMATOLOGIQUES POUR LA PROTECTION SOLAIRE | 20,070,629 | La présente invention se rapporte au domaine de la protection de la peau et en particulier à celui de la protection solaire. L'invention a plus précisément pour objet de nouvelles compositions cosmétiques et/ou dermatologiques, destinées à la protection de la peau et/ou des phanères contre les rayonnements ultraviolets (UV), en particulier les rayonnements solaires. L'invention a spécifiquement pour objet de nouvelles compositions cosmétiques et/ou dermatologiques, couvrant un large spectre d'absorption UV, constituées de l'association de plusieurs filtres dans un support cosmétiquement et/ou dermatologiquement acceptable. L'invention a également pour objet l'utilisation de ces compositions pour la protection 15 solaire de la peau et/ou des phanères des adultes et des enfants. Les rayonnements UV, en particulier les rayonnements solaires, peuvent provoquer des altérations de la peau telles que l'érythème (coup de soleil), le vieillissement prématuré, la perte d'élasticité et les cancers cutanés. En outre, l'insolation peut être la cause de 20 phénomènes d'allergie. Ces rayonnements doivent donc être filtrés lors de l'exposition au soleil. Dans le spectre solaire, trois catégories de rayonnement peuvent être distinguées parmi les UV: 25 • Les UVA: 320 - 400 nm • Les UVB: 290 - 320 nm • Les UVC: inférieurs à 290 nm Les UVC sont majoritairement filtrés par la couche d'ozone. Cependant, afin d'assurer une protection solaire optimale, les normes actuelles exigent des produits anti-UV une large 30 couverture du spectre UVA et UVB, entre 290 et 400 nm. Une solution à ce problème technique consiste à associer différents filtres UV possédant des pics d'absorption maximale judicieusement décalés, afin d'obtenir une absorption continue et suffisante sur toute la largeur du spectre concerné (290-400 nm). A cette fin, pour assurer une excellente couverture du spectre UVB, il semble particulièrement intéressant d'utiliser au moins trois filtres UVB différents : Un ester d'acide a-cyano-(3,(3'diphénylacrylique, en particulier l'a-cyano-40 (3,(3'diphényl-acrylate de 2-éthylhexyle, également appelé Octocrylène (OCR). Son pic d'absorption maximale se situe à 303 nm. Un ester de l'acide paraméthoxycinnamique, en particulier le paraméthoxycinnamate de 2-éthylhexyle, également appelé Ethyl Hexyl 45 Methoxycinnamate (OMC). Son pic d'absorption maximale se situe à 308 nm. Un dérivé de 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine, en particulier la 2,4,6-tris[p-(2'éthylhexyl-l'-oxycarbonyl)anilino]-1,3,5-triazine, également appelée Ethyl Hexyl Triazone (EHT). Son pic d'absorption maximale se situe à 312 nm. 35 Par ailleurs, pour assurer la protection vis-à-vis des UVA, les dérivés de dibenzoylméthane constituent des filtres très efficaces, en particulier le 4-tert-butyl-4'-méthoxy-dibenzoylméthane, également appelé Butylmethoxydibenzoylmethane (BMDBM). Son pic d'absorption maximale se situe à 358 nm. Ces filtres UVA et UVB sont connus et commercialisés, notamment sous les dénominations suivantes : - OCR : Parsol 340, Eusolex 1020 ; - OMC : Parsol MCX, Eusolex 2292 ; - EHT : Uvinul T150 ; - BMDBM : Parsol 1789, Eusolex 9020 ; L'association de ces quatre filtres, en raison du décalage judicieux de leurs pics d'absorption maximale, devrait donc permettre une excellente couverture de l'ensemble du spectre UVA-UVB. Cependant, la Demanderesse a constaté que le BMDBM, en présence des 3 filtres UVB et sous irradiation UV, présentait l'inconvénient de se dégrader. La couverture UV théorique n'était donc plus obtenue. Cette dégradation du BMDBM a été imputée à la présence d'OMC, en raison d'une réaction chimique entre ces deux composants. Ce résultat est en accord avec les données de la littérature ; le brevet EP0815835 (l'Oréal) revendique en effet des compositions solaires contenant, entre autres, du BMDBM et caractérisées par l'absence d'OMC. L'invention a donc pour objet la réalisation de nouvelles compositions cosmétiques et/ou dermatologiques couvrant un large spectre d'absorption UV et présentant une bonne photostabilité. L'invention réside dans le fait que l'on a pu associer, sans compromettre la stabilité de la composition, les filtres solaires suivants : - un ester d'acide a-cyano-f3,(3'diphénylacrylique, notamment l'a-cyanof3,f3'diphényl-acrylate de 2-éthylhexyle (OCR), - un dérivé de 1,3,5-triazine-2.4,6-triamine, notamment la 2,4,6-tris[p-(2'éthylhexyl-1'-oxycarbonyl)anilino]-1,3.5-triazine (EHT), un dérivé de dibenzoylméthane, notamment le 4-tert-butyl-4'-méthoxydiben-40 zoylméthane (BMDBM), - un ester de l'acide paraméthoxycinnamique, en particulier le paraméthoxycinnamate de 2-éthylhexyle (OMC), 45 à la condition que l'ester d'acide paraméthoxycinnamique et/ou le dérivé de dibenzoylméthane soient sous forme micro-encapsulée, notamment dans des matériaux polymères organiques ou minéraux, en particulier dans des oxydes inorganiques. Des compositions solaires contenant du paraméthoxycinnamate de 2-éthylhexyle ou du 4-50 tert-butyl-4'-méthoxydiben-zoylméthane micro-encapsulés ont précédemment été décrites dans la demande PCT WO03/011239 (Merck AG).35 Selon une forme préférentielle de l'invention, les microcapsules sont composées d'un gel de silice. Selon une forme davantage préférée de l'invention, on utilise l'OMC micro-encapsulé commercialisé sous la dénomination Eusolex UV-PearlsTM OMC. L'utilisation d'OMC et/ou de BMDBM sous une forme micro-encapsulée permet d'empêcher ces deux composés de réagir l'un avec l'autre, évitant en particulier la 10 dégradation du BMDBM. Préférentiellement, les compositions selon l'invention ont des teneurs en OCR et en EHT comprises chacune entre 0,1 et 20% du poids total de la composition et, d'une manière davantage préférée, entre 0,5 et 10% du poids total de la composition. Dans le cas des compositions contenant du BMDBM sous forme libre, les compositions selon l'invention ont préférentiellement une teneur en BMDBM comprise entre 0,1 et 10% du poids total de la composition et, d'une manière davantage préférée, entre 0,5 et 5% du poids total de la composition. 20 Dans le cas des compositions contenant de l'OMC sous forme libre, les compositions selon l'invention ont préférentiellement une teneur en OMC comprise entre 0,1 et 10% du poids total de la composition et, d'une manière davantage préférée, entre 0,5 et 5% du poids total de la composition. Dans les formes micro-encapsulées, la teneur en principe actif s'échelonne préférentiellement de 33 à 40% en masse par rapport à la masse totale de microcapsules. Dans le cas des compositions contenant du BMDBM sous forme micro-encapsulée, les 30 compositions selon l'invention ont une teneur en BMDBM micro-encapsulé préférentiellement comprise entre 0,1 et 30% du poids total de la composition, d'une manière davantage préférée entre 1 et 30% du poids total de la composition et d'une manière encore davantage préférée entre 1 et 15% du poids total de la composition. 35 Dans le cas des compositions contenant de l'OMC sous forme micro-encapsulée, les compositions selon l'invention ont une teneur en OMC micro-encapsulé préférentiellement comprise entre 0,1 et 30% du poids total de la composition, d'une manière davantage préférée entre 1 et 30% du poids total de la composition et d'une manière encore davantage préférée entre 1 et 15% du poids total de la composition. 40 L'association des quatre composés précédemment évoqués permet de couvrir de façon satisfaisante la gamme des UVA-UVB. Toutefois, on peut choisir de renforcer la protection solaire résultante par l'ajout d'un ou de plusieurs filtres solaires complémentaires. 45 En tant que filtre complémentaire, on peut utiliser les dérivés du benzotriazole-2-yl-phénol, notamment le 2,2'-méthylène-bis-{6-(2H-benzotriazole-2-yl)-4-(1,1,3,3-tétraméthylbutyl) -phénol}, également connu sous la dénomination INCI Methylene-Bis Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol (MBBT). Ce composé présente une absorption maximale en UVB 50 à 305 nm. Il est aussi un filtre UVA efficace. Il est notamment commercialisé sous la dénomination Tinosorb M. 15 25 On peut également utiliser des dérivés de la 1,3,5-triazine tels que la Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine (dénomination INCI). Ce composé présente une absorption importante sur une large gamme du spectre UVA-UVB. Il est notamment commercialisé sous la dénomination Tinosorb S. De même, on peut utiliser l'ester hexylique d'acide 2-(4-Diéthylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoïque, également connu sous la dénomination INCI Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate. Il s'agit d'un filtre UVA performant dont l'absorption maximale se situe à 354 nm. Il est notamment commercialisé sous la dénomination Uvinul A Plus. Ces exemples ne sont pas limitatifs des filtres UV complémentaires pouvant être incorporés dans les compositions selon l'invention. Les compositions réalisées selon l'invention pourront contenir en outre un ou plusieurs excipients ou véhicules adaptés à l'application sur la peau et/ou les phanères, comme par exemple des agents épaississants, des agents émulsionnants, des tensioactifs et/ou des parfums. Les compositions pourront se présenter sous toute forme applicable sur la peau et/ou les phanères, comme par exemple les gels, les lotions, les émulsions, les dispersions, les laits, les crèmes, les onguents, les mousses, les bâtons (sticks), les sprays et/ou les aérosols. L'invention a également pour objet l'utilisation à des fins cosmétiques des compositions selon l'invention, pour protéger la peau et/ou les phanères des rayonnement UV, en particulier des rayonnements solaires. A cette fin, les compositions selon l'invention seront appliquées sur la peau et/ou les phanères en quantité efficace, de préférence à raison de 1 à 6 applications par jour. Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter : Exemple 1 : Composition cosmétique anti-UV Ingrédients (Nomenclature INCI) % massique C20-22 Alkyl phosphate / C20-22 alcohols 0,5-6 Butylmethoxydibenzoylmethane (BMDBM) 5 Ethyl Hexyl Triazone (EHT) Octocrylene (OCT) 5-20 Dicaprylyl carbonate Tricontanyl/PVP 2 Eau thermale d'Uriage 10 Tetrasodium EDTA 0,2 Xanthan gum 0,01-0 Benzoic acid 0,2 Glycerin Ethyl Hexyl Methoxycinnamate (OMC) micro-encapsulé 3 Sodium Hydroxide 0,02 MBBT/Aqua/Decyl glucoside/Propylene glycol/ 12 Xanthan gum Chlorphenesin o-Cymen-5-ol Cyclomethicone Exemple 2 : Comparaison de la dégradation du BMDBM libre dans des compositions contenant de l'OMC libre ou encapsulé Deux compositions cosmétiques A et B ont été préparées. La composition A est réalisée selon l'invention, avec de l'OMC micro-encapsulé. Ce dernier contenant environ 37% d'OMC en masse, la composition B contient une quantité d'OMC libre équivalente à la quantité d'OMC présente dans la composition A. Composition A B OMC micro-encapsulé 14,30% - OMC libre - 5% EHT 5% 5% BMDBM 5% 5% OCR 5% 5% MBBT 12% 12% Les deux compositions sont soumises au protocole suivant : Pour chaque produit solaire, quatre étalements sont réalisés sur des lames de verre dépoli. La quantité est de 2 0,2 mg/cm2. Deux lames (témoin TA) sont conservées à l'obscurité et à 20 C. Deux lames sont irradiées avec l'appareil SUNTEST CPS+. La puissance de l'irradiation est de 550 W/m2, la durée est de 60 minutes. La température est de 40-45 C. La dose reçue est de 19,8 J/cm2, ce qui correspond à environ quatre fois la dose minimale érythrémateuse. Les lames sont ensuite immergées dans un volume connu d'éthanol et traitées par ultrasons durant 10 minutes. Le dosage du BMDBM résiduel est ensuite effectué par HPLC ; les résultats sont exprimés 25 par le pourcentage résiduel de filtres après 60 minutes d'irradiation. Le 100% est constitué par la valeur obtenue dans le témoin TA. Composition A B BMDBM résiduel après irradiation 91% 85% On constate une dégradation significative du BMDBM en présence d'OMC libre 30 (composition B). La présence d'OMC sous forme micro-encapsulée (composition A) conduit en revanche à une bonne stabilité du BMDBM | La présente invention se rapporte au domaine de la protection de la peau et en particulier à celui de la protection solaire.L'invention a spécifiquement pour objet de nouvelles compositions cosmétiques et/ou dermatologiques, couvrant un large spectre d'absorption UV, constituées de l'association de plusieurs filtres solaires, dans un support cosmétiquement et/ou dermatologiquement acceptable.Utilisation de ces compositions pour la protection solaire de la peau et/ou des phanères. | 1. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques pour la protection solaire, caractérisées en ce qu'elles associent, au titre de principes actifs anti-UV : - un ester d'acide a-cyano-J3,Ç3'diphénylacrylique, - un dérivé de 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine, 10 - un dérivé de dibenzoylméthane, - Un ester de l'acide paraméthoxycinnamique, à la condition que l'ester d'acide paraméthoxycinnamique et/ou le dérivé de 15 dibenzoylméthane soient sous forme micro-encapsulée, en association ou en mélange avec un ou plusieurs excipients ou véhicules adaptés à l'application sur la peau et/ou les phanères. 20 2. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon la 1, caractérisées en ce que les microcapsules sont formées de matériaux polymères organiques ou minéraux. 3. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon la 2, 25 caractérisées en ce que les microcapsules sont formées d'oxydes inorganiques. 4. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon la 3, caractérisées en ce que les microcapsules sont formées de gel de silice. 30 5. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 4, caractérisées en ce que l'ester d'acide a-cyano-(3,(3'diphénylacrylique est l'a-cyano-(3,(3'diphénylacrylate de 2-éthylhexyle . 6. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 5, 35 caractérisées en ce que le dérivé de 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine est la 2,4,6-tris[p-(2'éthylhexyl-l'-oxycarbonyl)anilino]-1,3,5-triazine. 7. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 6, caractérisées en ce que le dérivé de dibenzoylméthane est le 4-tert-butyl-4'-40 méthoxydibenzoylméthane. 8. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 7, caractérisées en ce que l'ester de l'acide paraméthoxycinnamique est le paraméthoxycinnamate de 2-éthylhexyle. 9. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 8, caractérisées en ce que la teneur en ester d'acide a-cyano-(3,(3'diphénylacrylique est comprise entre 0,5 et 10% du poids total de la composition. 45 10. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 9, caractérisées en ce que la teneur en dérivé de 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine est comprise entre 0,5 et 10% du poids total de la composition. 11. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 10, caractérisées en ce que la teneur en dérivé de dibenzoylméthane sous forme libre est comprise entre 0,5 et 5% du poids total de la composition. 12. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 11, caractérisées en ce que la teneur en dérivé d'acide paraméthoxycinnamique sous forme libre est comprise entre 0,5 et 5% du poids total de la composition. 13. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 12, caractérisées en ce que la teneur en dérivé de dibenzoylméthane micro-encapsulé est comprise entre 1 et 150/0 du poids total de la composition. 14. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 13, caractérisées en ce que la teneur en dérivé d'acide paraméthoxycinnamique microencapsulé est comprise entre 1 et 15% du poids total de la composition. 15. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon l'une des 1 à 14, caractérisées en ce qu'elles contiennent un ou plusieurs filtres solaires complémentaires. 25 16. Compositions cosmétiques et/ou dermatologiques selon la 15, caractérisées en ce que le ou les filtres solaires complémentaires sont choisis parmi le Methylene-Bis Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol, la Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine et le Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate. 30 17. Utilisation à des fins cosmétiques des compositions selon l'une des 1 à 16, pour protéger la peau et/ou les phanères du rayonnement UV, en particulier du rayonnement solaire, par application sur la peau et/ou les phanères d'une quantité efficace de ces compositions. 35 | A | A61 | A61K,A61P,A61Q | A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 17 | A61K 8/49,A61K 8/11,A61K 8/30,A61K 8/36,A61K 31/216,A61K 31/53,A61P 17/00,A61Q 17/04 |
FR2895960 | A1 | ENSEMBLE A TRAVERSE DE COCKPIT A DEUX BARRES | 20,070,713 | La présente invention concerne un ensemble à traverse de cockpit, c'est-à-dire un ensemble destiné au support de la colonne de direction d'un véhicule automobile. Plus précisément, elle concerne un tel ensemble à traverse de cockpit qui supporte aussi un groupe de climatisation. Il est fréquent qu'un groupe de climatisation soit disposé à l'avant du compartiment des passagers, en position médiane entre les deux côtés d'un véhicule. A cet effet, on a déjà réalisé un ensemble à traverse de cockpit destiné à loger un groupe de climatisation. Ainsi, la figure 1 est une vue en perspec.:ive qui représente une première disposition connue dans laquelle un groupe 10 de climatisation est disposé dans un espace délimité sous un élément structurel de traverse un:.que 12, représenté sous forme d'un tube, fixé à ses extrémités 14 et soudé à des jambes de force 16 elles-mêmes fixées en 18 par exemple à un tunnel de transmission. L'élément structurel de traverse 12 a aussi pour fonction de supporter un dispositif 20 de retenue de la colonne de transmission. Ainsi, pour que la colonne de transmission ne présente pas de vibrations gênantes pour le conducteur, l'ensemble formé par l'élément structurel 12 et les jambes de force 16 est très rigide, les jambes de force 16 étant d'ailleurs elles-mêmes souvent reliées par une barre d'armature 22. Cet ensemble à traverse délimite un logement commode pour le groupe de clima.tisation 10, mais il est lourd car l'encaissement des efforts et l'amortissement des vibrations nécessitent un élément structurel de traverse 12 de grande dimension et d'inertie importante. On a aussi utilisé une seconde disposition connue dans laquelle un ensemble à traverse de cockpit comprend deux éléments structurels représentés sous forme de tubera. Ainsi, sur la figure 2 qui est une vue en perspective, un ensemble à traverse de cockpit comporte deux éléments structurels 24 et 26, pratiquement parallèles et superposés, maintenus à leurs extrémités par des supports 28 et 30 de manière qu'ils constituent un polygone rigide avec ces supports. Un dispositif 32 fixé aux deux éléments structurels 24 et 26 est destiné à supporter une colonne de direction. Un groupe de climatisation 34 est disposé dans la région centrale de l'ensemble à traverse. L'élément structurel supériet.r 24 est adjacent à la partie supérieure du groupe 34 et l'élément structurel inférieur 26 passe dans un canal qui traverse le groupe 34. Pour la rigidité de l'ensemble, des équerres 36 sont fixées d'une part à l'élément structurel inférieur 26 et d'autre part au plancher ou à un tunnel de transmission du véhicule associé. En outre, un élément complexe de renfort 38 comprend deux pièces triangulaires raccordant les deux éléments structurels 24 et 26 de chaque côté du groupe 34 et elles-mêmes reliées par une barre à la partie avant. L'ensemble à traverse de cockpit est donc fixé par les deux pièces d'extrémité 28 et 30 et les deux équerres 36 et il a une grande rigidité grâce aux équerres 36 et à l'élément complexe 38. Cette rigidité permet la réduction des vibrations transmises au support de colonne de direction 32 et donc à la colonne de direction. Le groupe de climatisation 34 est simplement supporté par ces divers éléments. Bien que l'utilisation de deux éléments structurels distants permette une certaine réduction de pcids par rapport à la solution décrite en référence à la figure 1, l'ensemble comprend non seulement les deux éléments structurels de traverse, mais aussi les équerres 36 et l'élément complexe 38. Cet élément complexe de renfort donne de la rigidité, mais il a un poids non négligeable. Ces ensembles connus forment un ensemble structurel qui constitue un simple support du groupe de climatisation. Par rapport aux ensembles à traverse qu'on vient de décrire, qui assurent d'une part la formation d'un ensemble rigide de support de la colonne de direction, grâce à des renforts, et d'autre part la formation d'un logement. pour un groupe de climatisation, l'invention concerne un ensemble à traverse dans lequel le groupe de climatisation n'est plus un simple élément supporté, mais participe à l'obtention de la rigidité nécessaire. A cet effet, le groupe de climatisation constitue lui-même au moins un renfort résistant en tension et en compression, fixé rigidement à ses extrémités eux deux éléments structurels de traverse d'un ensemble comprenant au moins deux éléments structurels de traverse. Cependant, le groupe peut aussi constituer un tronçon de l'un au moins des deux éléments structurels. En outre, comme la résistance mécanique de l'ensemble à traverse doit être principalement présente du côté de la colonne de direction, l'un des éléments structurels peut n'être présent que sur la partie de l'ensemble qui se trouve en face du conducteur. La partie qui est en face du passager avant peut ne comporter qu'un seul élément structurel. Plus précisément, l'invention concerne un ensemble à traverse de cockpit, du type qui comprend deux cléments structurels allongés de traverse maintenus à leurs extré- mités ou à proximité de celles-ci afin que l'ensemble forme un organe rigide, les éléments structurels de traverse assurant le support d'une colonne de direction et d'un groupe de climatisation ; selon l'invention, une partie au moins du groupe de climatisation, disposée entre :Les deux éléments structurels de traverse, forme un renfort r:sistant en tension et en compression, dont les deux extrémités sont fixées chacune à un élément structurel respectif de manière rigide en tension et en compression. De préférence, l'un des deux éléments structurels est plus haut que l'autre lorsque l'ensemble occupe sa position de fonctionnement. Par exemple, les deux éléments structurels sont pratiquement superposés en direction verticale lorsque l'ensemble occupe sa position de fonctionnement. De préférence, les deux éléments structurels sont sensiblement parallèles. Dans un exemple de réalisation, le renfort est placé d'un côté du groupe de climatisation. Dans un autre mode de réalisation, l'ensemble comporte au moins deux renforts, et, de préférence, les deux :renforts sont placés de part et d'autre du corps du groupe de climatisation dans la direction des éléments structurels de traverse. Dans un mode de réalisation, le renfort comprend une partie de corps du groupe de climatisation qui est formée d'un matériau de résistance accrue, par exemple armé de fibres. Dans un autre mode de réalisation, le renfort comprend une partie de corps du groupe de climatisation qui forme des nervures de renforcement. Dans un autre mode de réalisation, le renfort comprend une partie de corps du groupe de climatisation qui contient un insert résistant moulé dans le corps du groupe de climatisation, l'insert étant par exemple formé de métal. Dans une première disposition, les deux extrémités du renfort sont à proximité des limites du groupe da climatisation, dans un plan de coupe transversal aux éléments structurels de traverse. Dans une autre disposition, une extrémité du renfort est disposée à l'intérieur des limites du groupe de climatisation dans un plan de coupe transversal aux éléments structurels de traverse, et le groupe de climatisation comporte un canal de passage d'un élément structurel allongé. Dans un mode de réalisation, une partie du groupe de climatisation forme un tronçon d'un élément structurel. Par exemple, deux parties sensiblement parallèles du groupe de climatisation peuvent former chacune un tronçon d'un élément structurel respectif. Dans un mode de réalisation, le tronçon d'élément structurel comprend une partie de corps du groupe d: climatisation qui est formée d'un matériau de résistance accrue, par exemple armé de fibres. Dans un autre mode de réalisation, le tronçon d'élément structurel comprend une partie de corps du groupe de climatisation qui forme des nervures de renforcement. Dans un autre mode de réalisation, le tronçon d'élément structurel comprend une partie de corps du groupe de climatisation qui contient un insert résistant moulé dans le corps du groupe de climatisation, l'insert étant par exemple formé de métal. De préférence, l'ensemble comporte en outre un organe complémentaire rigide comprenant un bras destiné à être fixé à un élément extérieur à l'ensemble à traverse. De préférence, le bras est fixé à l'élément structurel de traverse le plus bas. De préférence, le bras est destiné à être fixé à un élément choisi parmi un tunnel de transmission, un plancher et un tablier. Dans un mode de réalisation, l'ensemble comprend deux bras. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, les figures 1 et 2 ayant déjà été décrites : la figure 3 est une vue en perspective analogue à la figure 2, mais représente un ensemble selon l'invention ; et la figure 4 est une vue en élévation latérale de l'ensemble de la figure 3. Dans les véhicules automobiles munis d'un g=oupe de climatisation ayant une position centrale dans le cockpit, on réalise en général un ensemble à traverse qui délimite un espace pour le logement d'un groupe de climatisation. Cela implique que la résistance mécanique nécessaire doit être obtenue avec des dispositifs qui dégagent l'espace prévu pour le groupe de climatisation, c'est-à-dire avec des éléments de forme complexe et donc plus lourds que les éléments simples qui seraient nécessaires en l'absence d'un groupe de climatisation. Ces éléments de forme complexe augmentent le poids de l'ensemble à traverse. Selon l'invention, ces éléments de forme complexe sont remplacés par au moins un élément très simple faisant partie du groupe de climatisation lui-même. Ainsi, le groupe de climatisation n'est pas un simple élément supporté, mais il est partie intégrante de l'ossature mécanique de l'ensemble à traverse de cockpit. Plus précisément, comme l'indique la comparaison des figures 2 et 3, l'élément complexe 38 comportant deux pièces de forme triangulaire fixées à deux sommets aux éléments structurels 24 et 26 et raccordées l'une à l'autre par une barre avant, est remplacé par un simple renfort 40 moulé avec le corps du groupe de climatisation 34. On a représenté ce renfort 40 sous forme d'une saillie nervurée apparente à l'extérieur du groupe 34. Cependant, ce renfort n'est de préférence pas apparent et se trouve soit simplement noyé dans l'épaisseur de la paroi, soit à l'intérieur du groupe 34. Lorsque le renfort 40 est formé par un organe moulé solidairement avec le corps du groupe de climatisation 34, la fonction de renfort peut être obtenue par augmentation locale d'épaisseur et/ou par utilisation d'un materiau de plus grande résistance mécanique, par exemple d'un matériau chargé de fibres. Le renfort peut aussi être formé, lorsque le corps du groupe de climatisation 34 est constitué par moulage, avec incorporation dans le moule d'un insert, de préférence métallique, qui reste à l'intérieur du corps du groupe de climatisation et encaisse les forces de tension et de compression agissant entre les deux éléments structurels 24 et 26. Selon l'invention, il est important que le renfort 40 travaille à la fois en tension et en compression. A cet effet, dans l'exemple de la figure 4, on a représenté un boulon 42 qui fixe l'élément structurel inférieur 26 à une extrémité du renfort 40, et un collier 44 qui fixe l'élément structurel supérieur 24 contre l'autre extrémité du renfort 40. I1 ne s'agit bien évidemment que d'exemples de dispositifs de fixation, car toutes sortes de dispositifs aussi bien mécaniques que fonctionnant par collage peuvent être utilisés. Selon l'invention, il est avantageux que l'ensemble formé par les deux l'élément structurel de traverse, leurs supports d'extrémité, le support de colonne de direction et le groupe de climatisation assurant le renfort soit an outre fixé en au moins un point autre que les seuls supports d'extrémité 28, 30, par exemple à un tunnel de transmission, un plancher ou un tablier avant, pour la formation d'une triangulation supplémentaire dans un plan transversal aux éléments structurels 24, 26. Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, cette fixation à au moins un autre point est assurée par les équerres 36 qui constituent des organes complémentaires rigides formant chacun un bras destiné à être fixé à un élément extérieur à l'ensemble à traverse. Ce bras est de préférence fixé à l'élément structurel de traverse le plus bas. Il est destiné par exemple à être fixé à un tunnel de transmission, un plancher et un tablier de l'automobile concernée. Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, l'élément structurel 26 passe dans un canal formé dans le corps du groupe de climatisation 34. Cependant, cette caractéristique n'est pas indispensable. Ainsi, les deux extrémités de l'organe de renfort 40 peuvent se trouver aux limites du groupe de climatisation dans un plan de coupe transversal, contrairement au mode de réalisation des figures 3 et 4. En outre, le groupe de climatisation, qui comprend des éléments relativement lourds formant un corps et des élé-ments plus légers de guidage de la circulation d'air, peut être fixé par son corps, et peut comporter un capot amovible qui délimite des conduits de circulation d'air ; ce capot peut être séparé, par exemple pour la fixation du groupe de climatisation aux éléments structurels 24, 26. Lorsque le groupe de climatisation forme un seul renfort, celui-ci est de préférence placé d'un côté ou de l'autre du groupe, dans la direction de la longueur des éléments structurels. Cependant, cette disposition n est pas indispensable et il est en particulier avantageux que des renforts soient disposés aux deux extrémités du groupe de climatisation dans la direction des éléments structurels de traverse, car la résistance mécanique peut être largement augmentée sans accroissement excessif de poids de l'ensemble. Dans le mode de réalisation décrit, tous les organes utilisés, en dehors du groupe de climatisation, sont formés de métal. Cependant, cette caractéristique n'est pats indispensable. En particulier, des parties d'éléments structurels ou de supports peuvent être réalisées par surmoulage de matière plastique sur des éléments métalliques. Bien qu'on ait décrit un mode de réalisation dans lequel les éléments structurels vont d'un support d'extré- mité 28 à l'autre 30, l'ensemble peut encore être allégé lorsque l'un des éléments structurels n'atteint pas le support 30 du côté du passager. Les deux éléments structurels sont alors raccordés par un organe qui peut être un renfort du groupe de climatisation. En outre, bien qu'on ait décrit des éléments structurels continus, par exemple formés d'un tube ou d'une barre, entre les supports d'extrémité 28 et 30, il est possible d'intégrer une partie du groupe de climatisation à l'un au moins des éléments structurels. Un élément structu- rel peut alors comprendre un tronçon de tube, une partie résistante du groupe de climatisation, et un autre tronçon de tube. Ainsi, le groupe de climatisation peut être intégré à l'ensemble à traverse en constituant un ou deux renforts et éventuellement un ou deux tronçons d'élément structurel. Les principaux avantages de l'invention découlent de la réduction de poids, et donc de coût obtenue par mise en oeuvre de l'invention, sans augmentation des coûts d'assemblage qui sont comparables à ceux des solutions classiques. Un avantage auxiliaire de l'intégration du groupe de climatisation à l'ensemble à traverse est qu'en cas d'accident, le groupe de climatisation ne se comporte pas comme un projectile exerçant toute sa force d'inertie sur l'ensemble à traverse, mais participe à l'encaissement de cetr.e force d'inertie par coopération avec les autres éléments de l'ensemble à traverse | L'invention concerne un ensemble à traverse de cockpit. Elle se rapporte à un ensemble à traverse de cockpit qui comprend deux éléments structurels de traverse (24, 26) sous forme de barres maintenues à leurs extrémités afin que l'ensemble forme un organe rigide, les barres de traverse (24, 26) assurant le support d'une colonne de direction et d'un groupe de climatisation (34). Une partie au moins du groupe de climatisation, disposée entre les deux barres de traverse (24, 26), forme un renfort (40) résistant en tension et en compression, dont les deux extrémités sont fixées (42, 44) chacune à une barre respective (24, 26) de manière rigide en tension et en compression. Le renfort (40) comprend une partie de corps du groupe de climatisation (34) qui forme des nervures de renforcement.Application aux véhicules automobiles. | 1. Ensemble à traverse de cockpit, du type qui comprend deux éléments structurels allongés de traverse (24, 26) maintenus à leurs extrémités ou à proximité de celles-ci afin que l'ensemble forme un organe rigide, les éléments structurels de traverse (24, 26) assurant le support d'une colonne de direction et d'un groupe de climatisation (34), caractérisé en ce qu'une partie au moins du groupe de climatisation, disposée entre les deux éléments structurels de traverse (24, 26), forme un renfort (4C)) rési:3tant en tension et en compression, dont les deux extrémités sont fixées chacune à un élément structurel respectif (24, 26) de manière rigide en tension et en compression. 2. Ensemble selon la 1, caractèrisé en ce que les deux éléments structurels (24, 26) sont pratique-ment superposés en direction verticale lorsque l'ensemble occupe sa position de fonctionnement. 3. Ensemble selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le renfort (40) est placé d'un seul 20 côté du groupe de climatisation. 4. Ensemble selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux renforts (40), et les deux renforts (40) sont placés de part et d'autre du corps du groupe de climatisation (34) dans la 25 direction des éléments structurels de traverse (24, 26). 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une extrémité du renfort (40) est disposée à l'intérieur des limites du groupe de climatisation (34) dans un plan de coupe transversal aux 30 éléments structurels de traverse (24, 26), et le groupe de climatisation (34) comporte un canal de passage d'un élément structurel (26). 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une partie du groupe de 35 climatisation forme un tronçon d'un élément structurel. 7. Ensemble selon l'une quelconque des revend:_cations 1 à 6, caractérisé en ce que deux parties sens:.blementparallèles du groupe de climatisation forment chacune un tronçon d'un élément structurel respectif. 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une partie au moins du groupe de climatisation qui constitue un organe choisi parmi un renfort (40) et un tronçon d'élément structurel comprend une partie choisie parmi une partie de corps du groupe de climatisation (34) qui est formée d'un matériau de résistance accrue, une partie de corps du groupe de climatisation (34) qui forme des nervures de renforcement, et une partie de corps du groupe de climatisation (34) qui contient un insert résistant moulé dans le corps du groupe de climatisation. 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe complémentaire rigide comprenant un bras (36) destiné à être fixé à un élément extérieur à l'ensemble à traverse. 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend deux bras (36), et les bras (36) sont fixés à l'élément structurel de traverse le plus bas (26). _. 4 | B | B62 | B62D | B62D 25 | B62D 25/14 |
FR2902127 | A1 | UNITE MOBILE DE DECONTAMINATION DE MASSE | 20,071,214 | Description La présente invention a pour objet une . Elle concerne le domaine technique des unités mobiles utilisées en cas d'accidents nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques (NRBC) pour évacuer, trier et décontaminer les victimes. Ces unités sont utilisées par le personnel civil ou militaire dans le but de limiter dans le temps l'évolution de la contamination des victimes. Les unités mobiles de décontamination de masse (UMD) doivent être installées rapidement dans une zone de soin, à proximité du lieu du sinistre. En amont de L'UMD, les victimes sont accueillies par du personnel qui les recense et les identifie. Les victimes sont ensuite triées selon qu'elles sont valides ou invalides puis dirigées vers l'UMD en vue de leur décontamination. D'une façon connue en soi, les UMD comportent différentes zones traversées par au moins un couloir pour valides (éventuellement un pour les femmes et un pour les hommes) et un couloir pour invalides. Les UMD comportent généralement : - une première zone de déshabillage des victimes où les vêtements sont découpés et les effets personnels stockés dans des sacs étanches et identifiés. Les victimes invalides sont installées sur des brancards. - une zone intermédiaire de décontamination humide par douche corporelle où les victimes sont lavées avec une solution décontaminante. Les victimes invalides sont prises en charge par du personnel qui les rince à l'aide d'une douchette. - une zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage. Du personnel sèche les victimes sortant de la douche de décontamination, contrôle leur taux de contamination et, si ce dernier est en dessous de la limite autorisée, leurss fournit des vêtements jetables afin d'évacuer la zone. Les victimes encore contaminées sont redirigées vers les douches pour une nouvelle décontamination. On connaît des UMD se présentant sous la forme de tente et dont la structure est modulaire et pliable à montage rapide. Une telle structure est par exemple décrite dans le document EP 1.493.886 (UTILIS). Une fois que cette structure est mise en place, on la recouvre d'une bâche souple cloisonnant les différentes zones. La durée moyenne pour monter ce type d'UMD est d'environ 1 h30 et nécessite au minimum quatre ou cinq personnes, ce qui reste relativement long et coûteux en main d'oeuvre. Cette durée de montage peut être rallongée dans le cas où les conditions météorologiques sont défavorables par exemple en cas de vents et/ou de pluies. Il est important que les UMD ne rejettent pas dans l'environnement les effluents contaminés issus de la zone intermédiaire de décontamination humide. Pour cette raison, il est habituel de disposer à l'extérieur de l'enceinte un premier réservoir pour l'eau propre et un second réservoir dans lequel est stockée l'eau contaminée issue de la zone intermédiaire de décontamination. L'utilisation de ces deux réservoirs extérieurs nécessite d'avoir un espace libre relativement important autour de l'enceinte de l'UMD, ce qui n'est pas toujours possible selon le lieu d'intervention. La place nécessaire pour installer l'UMD est d'autant plus importante que l'ensemble du matériel (chauffage, groupe électrogène, élément de pompage, .) est agencé à l'extérieur de l'enceinte. Un autre inconvénient réside dans le fait que le matériel placé à l'extérieur de l'enceinte est vulnérable aux agressions naturelles extérieures (pluies, températures,.. DTD: .) ce qui nécessite des moyens de protection spécifiques...DTD: Face à tous les inconvénients de l'art antérieur, le problème technique principal qu'envisage de résoudre l'invention est de proposer une UMD capable d'être mise en place facilement et rapidement sur le lieu d'intervention avec un minimum de personnel. L'invention a également pour objectif de proposer une UMD apte à contrôler efficacement la contamination de l'environnement et ne nécessitant qu'un minimum de matériel. Un autre objectif de l'invention est de proposer une UMD dont l'installation nécessite un espace réduit tout en préservant de manière simple l'intégrité du matériel utilisé. La solution proposée par l'invention est une unité mobile de décontamination de masse comportant une première zone de déshabillage des victimes, une zone intermédiaire de décontamination humide par douche ou douchette corporelle, une zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage, lesdites zones étant traversées par au moins un couloir pour valides et un couloir pour invalides, se caractérisant par le fait que : -ladite unité est constituée d'un conteneur mobile transportable comportant un panneau de toit, un panneau de plancher et deux panneaux pignons, ces dits panneaux fixes délimitant la zone intermédiaire de décontamination humide, - ledit conteneur comportant deux panneaux latéraux déployables délimitant en position déployée respectivement la première zone de déshabillage et la zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage, -des panneaux supplémentaires étant montés mobiles dans ledit conteneur entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables pour cloisonner la première zone de déshabillage et la zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage, - des cloisons étant arrangées longitudinalement dans l'espace intérieur défini par ladite unité lorsqu'elle est en position déployée, de manière à définir les couloirs. L'UMD objet de l'invention est ainsi très facilement transportable sur tout 5 lieu d'intervention et grâce aux caractéristiques de sa structure, deux personnes seulement sont nécessaires pour la déployer en moins de trente minutes. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention facilitant la conception de l'UMD et son déploiement : 10 - des panneaux de toit et de plancher sont montés pivotants autour d'axes horizontaux agencés sur le conteneur mobile, entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables pour former respectivement le toit et le plancher de la première zone de déshabillage et de la zone finale de séchage, 15 de contrôle et d'habillage, - des panneaux pignons sont montés pivotants autour d'axes verticaux agencés sur le conteneur mobile, entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables pour former les parois pignons de la première 20 zone de déshabillage et de la zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage. Selon une caractéristique préférée de l'invention permettant de contrôler simplement la contamination de l'environnement, la zone intermédiaire de 25 décontamination humide est agencée avec un dispositif de recyclage des effluents contaminés. Avantageusement, ce dispositif de recyclage comporte un élément de pompage apte à évacuer les effluents contaminés issus de la zone intermédiaire de décontamination humide et à les réinjecter au niveau d'un 30 réservoir d'alimentation, ledit élément de pompage étant agencé avec un module de filtration et/ou un module de traitement thermique et/ou chimique desdits effluents. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le volume intérieur des différentes zones est maintenu en surpression par rapport à l'extérieur. De cette manière, l'enceinte de l'UMD est parfaitement confinée, aucun agent contaminant ne pouvant pénétrer librement dans cette dernière. Et préférentiellement, les différentes zones sont maintenues à des niveaux de pression différents de sorte que l'air circule de la zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage vers la première zone de déshabillage. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation de l'invention, la première zone de déshabillage est agencée avec un dispositif de pression destiné à maintenir un gradient de pression positif entre ladite première zone et l'extérieur (Pzone déshabillage ù Pextérieur > 0). Compte tenu de ce gradient de pression, lorsqu'une personne pénètre dans la première zone de déshabillage, l'air circule à sens unique vers l'extérieur, ce qui contribue à améliorer la rétention des agents contaminants hors de ladite première zone. Selon une autre caractéristique avantageuse de réalisation de l'invention, la zone intermédiaire de décontamination humide est agencée avec un dispositif de pression destiné à maintenir un gradient de pression positif entre ladite zone intermédiaire et la première zone de déshabillage (Pzone de décontamination humide - Pzone deshabillage > 0). Compte tenu de ce gradient de pression, lorsqu'une personne pénètre dans la zone intermédiaire de décontamination humide, l'air circule à sens unique vers la zone de déshabillage, ce qui contribue à améliorer la rétention des agents contaminants hors de ladite zone intermédiaire. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage est agencée avec un dispositif de pression destiné à maintenir un gradient de pression positif entre ladite zone finale et la zone intermédiaire de décontamination humide (Pzone finale - Pzone de décontamination humide > 0). Compte tenu de ce gradient de pression, lorsqu'une -6- personne sort de la zone intermédiaire de décontamination humide, l'air circule à sens unique vers ladite zone, ce qui contribue à améliorer la rétention des agents contaminants hors de la zone finale de séchage, de contrôle et d'habillage. Selon encore une autre caractéristique préférée de l'invention permettant de réduire l'espace nécessaire à l'installation de l'UMD tout en protégeant le matériel utilisé contre les agressions extérieures, un module de servitude équipé d'un groupe électrogène, d'un compresseur d'air et d'un dispositif de recyclage des effluents contaminés est agencé contre le conteneur mobile. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d'un mode de réalisation préférée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels : - la figure la est une vue en perspective de l'UMD objet de l'invention en position rabattue, - la figure lb est une vue en perspective de l'UMD objet de l'invention en position déployée, - la figure 2a est une vue schématique en coupe horizontale de l'UMD objet de l'invention en position rabattue, -la figure 2b est une vue schématique en coupe horizontale de l'UMD objet de l'invention en position déployée, - la figure 2c est une vue schématique en coupe verticale de l'UMD objet 25 de l'invention en position rabattue, - la figure 2d est une vue schématique en coupe de l'UMD objet de l'invention en position déployée, - la figure 3 est une vue schématique en coupe horizontale de l'UMD objet de l'invention en position déployée illustrant l'agencement des différents 30 éléments constitutifs, - la figure 4 est une vue schématique en coupe horizontale d'un module autoclave apte à s'agencé avec l'IUMD objet de l'invention. L'unité mobile de décontamination de masse (UMD) objet de l'invention est conçue pour intervenir rapidement sur des zones contaminées par des agents nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques (NRBC), que ce soit dans le cadre d'un attentat terroriste ou d'un accident industriel et pour évacuer, trier et décontaminer rapidement les victimes. Pour réaliser la structure de l'UMD objet de l'invention, on utilise un conteneur mobile transportable, c'est-à-dire un conteneur employé habituellement pour le transport de matériels ou de marchandises et apte à se fixer de manière temporaire ou permanente sur la remorque d'un camion ou sur un véhicule du type 4x4. Conformément à l'invention, on utilise un conteneur mobile transportable du type décrit dans le brevet FR 2.821.869 (ALSTOM). Ce type de conteneur est particulièrement avantageux, car lors de son transport par véhicule, son encombrement se limite à celui d'un conteneur classique et lorsqu'il est déployé sur le terrain, il offre un espace disponible plus important. En se rapportant aux figures annexées, on utilise un conteneur de 20 pieds comportant un panneau de toit la, un panneau de plancher 1 b et deux panneaux pignons 1c. Ces panneaux définissent un local de base correspondant à la zone intermédiaire de décontamination humide. Deux panneaux latéraux Id, avantageusement fixes, viennent cloisonner la zone intermédiaire B de décontamination humide. Dans une variante de réalisation non représentée, les deux panneaux latéraux 1d sont montés mobiles dans le conteneur, entre une position repliée où ils sont rangés dans ledit conteneur et une position déployée où ils cloisonnent la zone intermédiaire B. Il peut s'agir par exemple de panneaux comportant une multitude de charnières verticales permettant de les replier sur eux-mêmes. 2902127 -s- Dans une autre variante de réalisation non représentée, les deux panneaux latéraux 1d sont de simples parois ou des bâches amovibles. Le conteneur selon l'invention comporte également deux panneaux 5 latéraux déployables le délimitant en position déployée respectivement : la première zone A de déshabillage et la zone finale C de séchage, de contrôle et d'habillage. Lorsque les panneaux latéraux le sont en position rabattue (figures la, 2a et 2c), l'encombrement du conteneur est limité à l'encombrement de la zone 10 intermédiaire B. Lorsque les panneaux latéraux le sont en position déployée (figure 1 b, 2b et 2d), l'encombrement du conteneur est augmenté de l'encombrement des deux zones A et C pour avoir une surface totale utilisable d'environ 30 m2. Des portes 2 permettent de rentrer dans la première zone A et de sortir 15 de la zone finale C. Selon un mode préféré de réalisation représentée sur la figure 1 b, les deux panneaux latéraux le sont montés mobiles en translation horizontale par l'intermédiaire de moyens de guidage 4. Les moyens de guidage employés 20 peuvent être des barres de guidage fixées sur les panneaux latéraux le et coulissants dans des chemins de roulement disposés au niveau du panneau de toit la et/ou du panneau de plancher lb. Tout autre moyen de guidage équivalent peut être utilisé. Le déploiement des panneaux latéraux le peut être effectué 25 manuellement, mais les moyens de guidage 4 sont avantageusement accouplés à une motorisation de type connue. Une fois que les panneaux latéraux le sont en position déployée, des moyens de fermeture sont prévus pour cloisonner les zones A et C. 30 En se rapportant aux figures 2b et 2d, des panneaux sont montés mobiles dans le conteneur entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables le pour cloisonner la première zone A et la zone finale C. Pour former les parois pignons des zones A et C, on utilise préférentiellement des panneaux pignons 1f montés mobiles dans le conteneur, entre une position repliée où ils sont rangés dans ledit conteneur (figure 2a) et une position déployée où ils cloisonnent lesdites zones lorsque les panneaux latéraux le sont eux-mêmes déployés (figure 2b). Selon un exemple préféré de réalisation, les panneaux pignons 1f sont 10 montés pivotants autour d'axes verticaux 10f agencés sur le conteneur mobile. En se rapportant plus particulièrement aux figures 2c et 2d, pour former le toit et le plancher des zones A et C, on utilise préférentiellement des panneaux de toit 1g et de plancher 1h montés mobiles dans le conteneur, entre 15 une position repliée où ils sont rangés dans ledit conteneur (figure 2c) et une position déployée où ils cloisonnent lesdites zones lorsque les panneaux latéraux le sont eux- mêmes déployés (figure 2c). Selon un exemple préféré de réalisation, les panneaux de toit 1g et de plancher 1h sont montés pivotants autour d'axes horizontaux, respectivement 20 10g et 10h, agencés sur le conteneur mobile. En se rapportant aux figures 2a et 2c, lorsque les panneaux latéraux 1d sont intégrés à la structure du conteneur mobile, ils délimitent avec les panneaux latéraux mobiles le un espace dans lequel peuvent être rangés les 25 panneaux pignons 1f, les panneaux de toit 1g et les panneaux de plancher 1h. Le déploiement du conteneur se fait alors très rapidement : après avoir déployé les deux panneaux latéraux le, il suffit de faire pivoter autour de leur axe respectif les panneaux de toit 1g et de plancher 1h puis les panneaux 30 pignons 1f, un dispositif de maintien en position des différents panneaux étant prévu. -10- La première zone A de déshabillage des victimes, la zone intermédiaire B de décontamination humide et la zone finale C de séchage, de contrôle et d'habillage, sont traversées par au moins un couloir pour valides et un couloir pour invalides formant des chaînes de décontamination distinctes. Selon un mode particulier de réalisation représenté sur la figure 3, I'UMD comporte un couloir pour invalides Al-B1-Cl et deux couloirs pour valides A2-B2-C2 et A3-B3-C3 dédiés respectivement aux femmes et aux hommes. En se rapportant à la figure 3, des cloisons 1 i sont arrangées longitudinalement dans l'enceinte de l'UMD de façon à délimiter les couloirs. Les cloisons 1 i sont préférentiellement des panneaux rigides que l'on vient mettre en place après avoir déployé les différents panneaux constitutifs de l'UMD. Dans une variante de réalisation, on peut prévoir des panneaux rigides montés mobiles dans le conteneur, entre une position repliée où ils sont rangés dans ledit conteneur et une position déployée où ils cloisonnent les couloirs A1-B1-C1, A2-B2-C2 et A3-B3-C3. Il peut s'agir par exemple de panneaux comportant une multitude de charnières verticales permettant de les replier sur eux-mêmes. Dans une autre variante de réalisation, les cloisons 1 i sont de simples bâches tendues au travers des différentes zones A, B et C de l'UMD. Selon une caractéristique préférée de réalisation de l'invention, les différents panneaux constitutifs de l'UMD sont des panneaux lisses 25 décontaninables à souhait du fait de leur structure apte à un traitement NRBC. Lors de l'entrée dans la première zone A de déshabillage, le personnel découpe les vêtements des victimes et stocke leurs effets personnels dans des sacs étanches et identifiés. Des produits absorbants sont appliqués sur le corps 30 des victimes. Les victimes invalides sont installées sur des brancards. On prévoit avantageusement de disposer dans le couloir pour invalides A1-B1-C1, des armatures 30 permettant de déplacer facilement les brancards. -11- Des portes 2b permettent d'accéder à la zone intermédiaire B de décontamination humide. Cette zone comporte une série de douches 20 où les victimes sont lavées avec une solution décontaminante. Les victimes invalides 5 sont prises en charge par du personnel qui les lave à l'aide d'une douchette. Un moyen d'avertissement du type indicateur lumineux ou sonore est prévu pour indiquer à une personne présente dans la première zone A l'autorisation de pénétrer dans la zone intermédiaire B. En pratique, tant qu'une 10 personne se trouve dans la zone intermédiaire B, l'autorisation d'entrée dans cette zone n'est pas accordée. Cette mesure permet d'éviter la propagation des agents pathogènes dans l'enceinte de I'UMD. Des portes 2c permettent d'accéder à la zone finale C de séchage, de 15 contrôle et d'habillage. Du personnel sèche les victimes sortant de la zone intermédiaire B, contrôle leur taux de contamination et, si ce dernier est en dessous de la limite autorisée, leur fournit des vêtements jetables avant de les laisser partir ou de les évacuer vers un centre hospitalier. Les victimes encore contaminées sont redirigées vers les douches 20 pour une nouvelle 20 décontamination humide. Comme vu précédemment, un moyen d'avertissement du type indicateur lumineux ou sonore est prévu pour indiquer à une personne présente dans la zone intermédiaire B l'autorisation de pénétrer dans la zone finale C. En 25 pratique, tant qu'une personne se trouve dans la zone finale C, l'autorisation d'entrée dans cette zone n'est pas accordée. Conformément à l'invention, un dispositif de décontamination des effluents est prévu pour éviter tout relargage d'agents contaminant dans 30 l'environnement. -12- Les déchets solides (consommables, vêtements, .) sont décontaminés par l'intermédiaire d'autoclaves ou d'incinérateurs placés dans les différentes zones A, B et C...DTD: En se rapportant à la figure 4, on peut également prévoir d'employer un module autoclave indépendant 300, s'agençant contre la structure de l'UMD et comportant un dispositif apte à faire communiquer l'enceinte dudit module avec l'enceinte de ladite UMD. En pratique, le module autoclave 300 consiste en un conteneur transportable de 10 pieds comportant un autoclave 301. Un plateau 302 est monté mobile entre l'autoclave 301 et l'enceinte de I'UMD. Des orifices en vis-à-vis et étanchés, sont prévus sur la structure du module 300 et au niveau d'un des panneaux de l'UMD pour permettre cette communication. Pour décontaminer les vêtements, les échantillons ou tout autre matériel contaminé, il suffit au personnel se trouvant dans l'enceinte de l'UMD de positionner ledit matériel sur le plateau 302 et de pousser ce dernier vers l'intérieur de l'autoclave 301. L'autoclave 301 est alors mis en marche et après traitement, le matériel est récupéré par l'intérimaire d'une une trappe 303. L'enceinte du module autoclave 300 est agencée avec un dispositif de pression 304 apte à la maintenir en pression positive par rapport à l'extérieure (Penceinte ù Pextérieur > 0). Ce gradient de pression empêche les agents contaminant de pénétrer dans l'enceinte du module 300. Cette dernière est uniquement accessible par un sas étanche 305. Pour le traitement des effluents contaminés issus de la zone intermédiaire B, on prévoit un dispositif de recyclage. En se rapportant à la figure 3, ce dispositif de recyclage comporte un élément de pompage 100 apte à aspirer les effluents contaminés issus de la zone intermédiaire B. Les effluents ainsi pompés sont injectés au niveau d'un module de filtration 101, préférentiellement du type à osmose inverse, apte à séparer les agents contaminants desdits effluents. Selon la nature des agents contaminants -13- à traiter, il peut être nécessaire d'employer seuls ou en combinaison avec le module de filtration 101, un module de traitement thermique et/ou chimique des effluents. Le traitement thermique peut consister en un chauffage des effluents entre 60 C et 90 C et le traitement chimique à l'utilisation d'agents chimiques du type Sanytex . À la sortie du module de filtration 101, les effluents traités sont réinjectés au niveau d'un réservoir d'eau propre 102 de type citerne souple. Une pompe 103 est prévue pour acheminer l'eau propre contenue dans le réservoir 102 vers les douches 20. La pompe 103 est éventuellement associée à un réchauffeur d'eau. Ces différents moyens permettent de réaliser un circuit fermé pour l'alimentation en eau des douches et pour le traitement des effluents contaminés de sorte qu'un seul réservoir est nécessaire pour le bon fonctionnement de l'UMD. Le volume intérieur des différentes zones A, B et C est maintenu en surpression par rapport à l'extérieur de façon à ce qu'aucun agent contaminant ne puisse pénétrer librement dans l'UMD objet de l'invention. Préférentiellement, les différentes zones sont maintenues à des niveaux 20 de pression différents de sorte que l'air circule de la zone finale C vers la première zone A. En se rapportant à la figure 3, la première zone A de déshabillage est avantageusement agencée avec un dispositif de pression 200, du type 25 compresseur d'air, destiné à maintenir un gradient de pression positif entre ladite première zone A et l'extérieur (Pzone A ù Pextérieur > 0). Compte tenu de ce gradient de pression, lorsqu'une personne pénètre dans la première zone A, l'air circule à sens unique vers l'extérieur, ce qui contribue à améliorer la rétention des agents contaminant hors de ladite première zone. 30 En pratique, la première zone A est maintenue à une pression comprise entre 0 Pa et +2 Pa. -14- De manière équivalente, la zone intermédiaire B de décontamination humide est avantageusement agencée avec le dispositif de pression 200, du type compresseur d'air, destiné à maintenir un gradient de pression positif entre ladite zone intermédiaire B et la première zone A de déshabillage (Pzone B - Pzone A > 0). Compte tenu de ce gradient de pression, lorsqu'une personne pénètre dans la zone intermédiaire B, l'air circule à sens unique vers la première zone A, ce qui contribue à améliorer la rétention des agents contaminants hors de ladite zone intermédiaire. En pratique, la zone intermédiaire B est maintenue à une pression positive comprise entre +2 Pa et +5 Pa. Pareillement, la zone finale C est avantageusement agencée avec le dispositif de pression 200 de manière à maintenir un gradient de pression positif entre ladite zone finale C et la zone intermédiaire B (Pzone c -Pzone B > 0). Compte tenu de ce gradient de pression, lorsqu'une personne sort de la zone intermédiaire B, l'air circule à sens unique vers ladite zone, ce qui contribue à améliorer la rétention des agents contaminants hors de la zone finale C. En pratique, le zone finale C est maintenue à une pression positive comprise entre +3 Pa et +6 Pa. Pour assurer un maintien sous pression efficace des différentes zones de l'UMD, un système d'étanchéité par joints est prévu entre les différents panneaux constitutifs de ladite UMD et au niveau des différentes portes. Le système d'étanchéité par joints employé est du type connu de l'homme de l'art. Avantageusement, les différentes zones de i'UMD sont climatisées de sorte à maintenir une température constante dans lesdites zones. Afin de protéger le matériel utilisé contre les agressions extérieures 30 (pluies, vents, ...), un module de servitude fournit énergie électrique, eau et air à I'UMD objet de l'invention. La combinaison de I'UMD et du module de25 -15- servitude constitue une unité mobile fonctionnant de manière totalement autonome et pouvant facilement être déployée à proximité du lieu sinistré. En pratique, ce module de servitude est équipé d'un groupe électrogène, du dispositif de pression 200 et du dispositif de recyclage des effluents contaminés décrit précédemment. Il est agencé contre le conteneur mobile de manière temporaire ou permanente, au niveau d'un des panneaux pignons 1 c du conteneur mobile. Une porte est prévue pour avoir accès à l'intérieur du module en cas de maintenance et/ou pour la mise en marche des différents appareils. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, une interface extérieure est disposée au niveau du panneau pignon 1 c du conteneur mobile de manière à pouvoir rapidement et facilement connecter ladite UMD au dit module de servitude. L'interface comporte des moyens de connexion au groupe électrogène, au dispositif de pression 200 et au dispositif de recyclage des effluents contaminés, du type raccords rapides connus de l'homme de l'art. La connexion entre le module de servitude et l'UMD est ainsi réalisée rapidement | La présente invention a pour objet une unité mobile de décontamination de masse utilisées en cas d'accidents nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques (NRBC) pour évacuer, trier et décontaminer les victimes.Selon l'invention, l'unité mobile comporte une première zone (A) de déshabillage des victimes, une zone intermédiaire (B) de décontamination humide par douche ou douchette corporelle, une zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage, lesdites zones étant traversées par au moins un couloir pour valides et un couloir pour invalides, se caractérisant par le fait que :- ladite unité est constituée d'un conteneur mobile transportable comportant un panneau de toit, un panneau de plancher, deux panneaux pignons (1c), ces dits panneaux fixes définissant la zone intermédiaire (A) de décontamination humide,- ledit conteneur comportant deux panneaux latéraux déployables (1e) délimitant en position déployée respectivement la première zone (A) de déshabillage et la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage,- des panneaux (1f) étant montés mobiles dans ledit conteneur entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables (1e) pour cloisonner la première zone (A) de déshabillage et la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage,- des cloisons étant arrangées longitudinalement dans l'espace intérieur défini par ladite unité lorsqu'elle est en position déployée, de manière à définir les couloirs. | Revendications 1. Unité mobile de décontamination de masse comportant une première zone (A) de déshabillage des victimes, une zone intermédiaire (B) de décontamination humide par douche ou douchette corporelle, une zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage, lesdites zones étant traversées par au moins un couloir pour valides (A2-B2-C2 ; A3-B3-C3) et un couloir pour invalides (A1-B1-C1), se caractérisant par le fait que : -ladite unité est constituée d'un conteneur mobile transportable comportant un panneau de toit (la), un panneau de plancher (lb), deux panneaux pignons (1c), ces dits panneaux fixes définissant la zone intermédiaire (A) de décontamination humide, - ledit conteneur comportant deux panneaux latéraux déployables (1 e) délimitant en position déployée respectivement la première zone (A) de déshabillage et la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage, - des panneaux (1f, 1g, 1h) étant montés mobiles dans ledit conteneur entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables (le) pour cloisonner la première zone (A) de déshabillage et la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage, - des cloisons (1 i) étant arrangées longitudinalement dans l'espace intérieur défini par ladite unité lorsqu'elle est en position déployée, de manière à définir les couloirs (A1-B1-C1 ; A2-B2-C2 ; A3-B3-C3). 2. Unité mobile selon la 1, dans laquelle : - des panneaux de toit (1g) et de plancher (1h) sont montés pivotants autour d'axes horizontaux (10g, 10h) agencés sur le conteneur mobile, entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables (1 e) pour -17-former respectivement le toit et le plancher de la première zone (A) de déshabillage et de la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage, - des panneaux pignons (If) sont montés pivotants autour d'axes verticaux (10f) agencés sur le conteneur mobile, entre une position repliée où ils sont logés dans ledit conteneur et une position déployée où ils s'agencent avec les panneaux latéraux déployables (le) pour former les parois pignons de la première zone (A) de déshabillage et de la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage. 3. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle les différents panneaux (la, 1 b, 1c, 1d, le, 1f, 1g, 1h, 1 i) constitutifs de ladite unité sont lisses et décontaninables à souhait du fait de leur structure apte à un traitement NRBC. 4. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle la zone intermédiaire (B) de décontamination humide est agencée avec un dispositif de recyclage des effluents contaminés. 5. Unité mobile selon la 4, dans laquelle le dispositif de recyclage comporte, un élément de pompage (100) apte à évacuer les effluents contaminés issus de la zone intermédiaire (B) de décontamination humide et à les réinjecter au niveau d'un réservoir d'alimentation (101), ledit élément de pompage étant agencé avec un module de filtration (101) et/ou un module de traitement thermique et/ou chimique desdits effluents 6. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle le volume intérieur des différentes zones (A, B, C) est maintenu en surpression par rapport à l'extérieur. 7. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle les différentes zones (A, B, C) sont maintenues à des niveaux de-18-pression différents de sorte que l'air circule de la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage vers la première zone (A) de déshabillage. 8. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle la première zone (A) de déshabillage est agencée avec un dispositif de pression (200) destiné à maintenir un gradient de pression positif entre ladite première zone (A) et l'extérieur (Pzone déshabillage ù Pextérieur > 0). 9. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle la zone intermédiaire (B) de décontamination humide est agencée avec un dispositif de pression (200) destiné à maintenir un gradient de pression positif entre la première zone (A) de déshabillage et ladite zone intermédiaire (B) (Pzone de décontamination humide - Pzone deshabillage > 0). 10. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle la zone finale (C) de séchage, de contrôle et d'habillage est agencée avec un dispositif de pression (200) destiné à maintenir un gradient de pression positif entre la zone intermédiaire (B) de décontamination humide et ladite zone finale (C) (Pzone finale - Pzone de décontamination humide > 0). 11. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle un module de servitude équipé d'un groupe électrogène, dispositif de pression (200) et d'un dispositif de recyclage des effluents contaminés, est agencé contre le conteneur mobile. 12. Unité mobile selon l'une des précédentes, dans laquelle un module autoclave indépendant (300) est agencé contre la structure de ladite unité, ledit module comportant un dispositif (302) apte à faire communiquer l'enceinte dudit module avec l'enceinte de ladite unité. 30 | E,A,G | E04,A61,A62,G21 | E04H,A61G,A62B,E04B,G21F | E04H 1,A61G 10,A62B 29,E04B 1,G21F 9 | E04H 1/12,A61G 10/00,A62B 29/00,E04B 1/343,G21F 9/00 |
FR2890277 | A1 | PROCEDE DE NUMERISATION D'UN DOCUMENT AVEC DETECTION DE CARACTERISTIQUES DE NUMERISATION SUR LE DOCUMENT | 20,070,302 | L'invention concerne un procédé de numérisation d'un document par défilement du document devant une tête de numérisation selon un sens unique de défilement. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des dispositifs de traitement de documents, et plus particulièrement des télécopieurs, comportant une tête de numérisation (ou scanner) et un canal d'acheminement permettant de conduire un document à numé- riser vers la tête de numérisation depuis un bac de documents à numériser et de l'évacuer vers un bac de sortie. Dans ces dispositifs, la numérisation du document est réalisée par défilement du document devant la tête de numérisation selon un sens unique de défilement. Les para- mètres de numérisation de la tête de numérisation sont fixés en usine sur des valeurs moyennes permettant une numérisation relativement correcte quel que soit le type de document ou son contenu. Il en résulte que la numérisation peut s'avérer insuffisante pour des documents très clairs ou très foncés, ou des documents complexes. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'un moyen pour améliorer la qualité de la numérisation dans ces dispositifs. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un procédé de numérisation d'un document par défilement du document devant une tête de numérisation selon un sens unique de défilement, comportant les étapes de: - faire défiler une première fois un recto du document et détecter des caractéristiques du recto au moyen de la tête de numérisation, - faire défiler un verso du document, - faire défiler une deuxième fois le recto du do- cument en paramétrant la tête de numérisation en fonction des caractéristiques détectées lors du premier défilement du recto. Ainsi, il est possible de paramétrer la tête de numérisation pour chaque document en fonction par exemple du type de document détecté, des densités des tons... Selon un premier mode de mise en oeuvre, le procédé comporte l'étape de détecter des caractéristiques du verso lors du défilement du verso et, postérieurement au deuxième défilement du recto, l'étape de faire défiler une deuxième fois le verso en paramétrant la tête de numérisation en fonction des caractéristiques détectées lors du premier défilement du verso. Cette mise en oeuvre permet une numérisation recto / verso rapide et de relativement bonne qualité. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre, le pro-cédé comporte les étapes ultérieures de: - faire défiler une deuxième fois le verso du document et détecter des caractéristiques du verso au moyen de la tête de numérisation, - faire défiler une troisième fois le recto du document, faire défiler une troisième fois le verso du document en paramétrant la tête de numérisation en fonction des caractéristiques détectées lors du deuxième dé- filement du verso. Cette mise en oeuvre permet une numérisation recto / verso de relativement bonne qualité sans nécessiter l'utilisation d'une mémoire de forte capacité. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit d'un mode de mise en oeuvre particulier en référence à l'unique figure annexée qui est une vue schématique du parcours interne des feuilles dans un dispositif de numérisation de documents mettant en oeuvre le procédé de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à l'unique figure, le procédé de l'invention est décrit dans le cadre d'une mise en oeuvre sur un dispositif de numérisation (ou scanner) recto / verso par exemple d'un télécopieur. Le dispositif de numérisation comporte un bac 1 recevant les feuilles à numériser. Du bac 1 s'étend un canal d'acheminement 2 qui débouche tangentiellement dans un chemin en boucle 3 en regard d'une portion duquel s'étend une tête de numérisation 4. En aval de la tête de numérisation 4, le chemin en boucle 3 comporte une première extrémité 5 qui débouche dans un canal d'éjection 6 et une seconde extrémité 7 qui est tangente à la première extrémité 5 et qui débouche également dans le canal d'éjection 6. Entre les extrémités 5, 7 s'étend un organe d'aiguillage 8. Des rouleaux d'entraînement sont disposés de façon connue en elle-même dans le canal d'acheminement 2 et le chemin en boucle 3 pour amener les feuilles depuis le bac 1 vers le chemin en boucle 3 via le canal d'acheminement 2 et faire circuler les feuilles dans le chemin en boucle 3 selon le sens indiqué par les flèches devant la tête de numérisation 4. Sur la figure, on dis- tingue une feuille F (de recto R et de verso V) dont le bord avant vient d'atteindre la tête de numérisation 4. Un rouleau d'entraînement 9 est disposé au niveau du canal d'éjection 6 et est relié à un moteur d'actionnement de manière à pouvoir tourner dans les deux sens. Une unité de commande 10 est reliée aux moteurs d'actionnement des rouleaux d'entraînement et à la tête de numérisation 4 pour commander ceux-ci. Le procédé de numérisation conforme à l'invention va maintenant être décrit. Le procédé de numérisation débute par les étapes 2890277 4 de faire défiler une première fois le recto R de la feuille F au moyen des rouleaux d'entraînement et détecter des caractéristiques du recto R au moyen de la tête de numérisation 4. Les caractéristiques détectées concer- vent par exemple le type de document, texte ou image; la nature du papier, mat, satiné ou glacé ; les densités de tons, zones très claires ou très foncées... et plus généralement toute caractéristique du document utilisable pour améliorer la qualité de la numérisation. Ces caractéristiques, appelées dans la suite caractéristiques de numérisation, sont alors mémorisées dans une mémoire de l'unité de commande 10. Une fois la détection des caractéristiques terminées, la feuille F est retenue dans le canal d'éjection 6 au lieu d'être évacuée. Le rouleau d'entraînement 9 est alors actionné en sens inverse et l'organe d'aiguillage 8 est commandé pour orienter la feuille F vers la seconde extrémité 7 et l'engager dans le chemin en boucle 3 selon le sens indiqué par les flèches de manière à faire défi- ler une première fois le verso V de la feuille F devant la tête de numérisation 4. Lors du premier défilement du verso V des caractéristiques de numérisation du verso V sont détectées au moyen de la tête de numérisation 4. Les caractéristiques de numérisation du verso V sont mémori- Sées dans l'unité de commande. La feuille F franchit en-suite à nouveau l'organe d'aiguillage 8 pour gagner le canal d'éjection 6 où elle est retenue par le rouleau d'entraînement 9. Le rouleau d'entraînement 9 est alors actionné en sens inverse et l'organe d'aiguillage 8 est commandé pour orienter la feuille F vers la seconde extrémité 7 et l'engager dans le chemin en boucle 3 selon le sens indiqué par les flèches de manière à faire défiler une deuxième fois le recto R de la feuille F devant la tête de numérisation 4. Il est alors procédé à la numérisation 2890277 5 du recto R au moyen de la tête de numérisation 4 paramétrée en fonction des caractéristiques de numérisation du recto R mémorisées. Une fois la numérisation du recto R terminée, la feuille F est une nouvelle fois retenue dans le canal d'éjection 6 au lieu d'être évacuée. Le rouleau d'entraînement 9 est alors actionné en sens inverse et l'organe d'aiguillage 8 est commandé pour orienter la feuille F vers la seconde extrémité 7 et l'engager dans le chemin en boucle 3 selon le sens indiqué par les flèches de manière à faire défiler une deuxième fois le verso V de la feuille F devant la tête de numérisation 4. I1 est alors procédé à la numérisation du verso V au moyen de la tête de numérisation 4 paramétrée en fonction des caractéris- tiques de numérisation du verso V mémorisées. La feuille F est alors évacuée. En variante, lorsque la mémoire du dispositif de numérisation est de faible capacité, les caractéristiques de numérisation ne sont pas détectées lors du premier dé- filement du verso V. Ce premier défilement du verso V ne sert alors qu'au retournement de la feuille F. Au moment du deuxième défilement du recto R, seules sont donc pré-sentes en mémoire les caractéristiques de numérisation du recto R qui sont utilisées pour la numérisation du recto R. Les caractéristiques de numérisation du verso V sont détectées et mémorisées lors du deuxième défilement du verso V. Ces caractéristiques de numérisation sont utilisées pour la numérisation du verso V qui intervient lors d'un troisième défilement du verso V consécutif à un troisième défilement du recto R réalisé pour retourner la feuille F. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va- riante entrant dans le cadre défini par les revendica- tions. En particulier, on notera qu'il est possible par le procédé de l'invention de ne numériser que le recto d'un document: il n'est alors pas procédé à la détection des caractéristiques de numérisation du verso lors du défilement du verso et la feuille est évacuée après le deuxième défilement du recto | L'invention concerne un procédé de numérisation d'un document (F) par défilement du document devant une tête de numérisation (4) selon un sens unique de défilement, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de :- faire défiler une première fois un recto (R) du document et détecter des caractéristiques du recto au moyen de la tête de numérisation,- faire défiler un verso (V) du document,- faire défiler une deuxième fois le recto du document en paramétrant la tête de numérisation en fonction des caractéristiques détectées lors du premier défilement du recto. | 1. Procédé de numérisation d'un document (F) par défilement du document devant une tête de numérisation (4) selon un sens unique de défilement, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: - faire défiler une première fois un recto (R) du document et détecter des caractéristiques du recto au moyen de la tête de numérisation, - faire défiler un verso (V) du document, - faire défiler une deuxième fois le recto du document en paramétrant la tête de numérisation en fonction des caractéristiques détectées lors du premier défilement du recto. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de détecter des caractéristiques du verso (V) lors du défilement du verso et, postérieurement au deuxième défilement du recto (R), l'étape de faire défiler une deuxième fois le verso en paramétrant la tête de numérisation (4) en fonction des caractéristiques détectées lors du premier défilement du ver- so. 3. Procédé selon la 1, caractérisé 25 en ce qu'il comporte les étapes ultérieures de: - faire défiler une deuxième fois le verso (V) du document (F) et détecter des caractéristiques du verso au moyen de la tête de numérisation (4), - faire défiler une troisième fois le recto (R) 30 du document, - faire défiler une troisième fois le verso du document en paramétrant la tête de numérisation en fonction des caractéristiques détectées lors du deuxième défilement du verso. | H | H04 | H04N | H04N 1 | H04N 1/46 |
FR2891316 | A1 | DISPOSITIF DE DETERMINATION D'ANOMALIE D'UN SYSTEME D'INJECTION A ACCUMULATION DE PRESSION | 20,070,330 | La présente invention est relative à un dispositif de détermination d'anomalie d'un système d'injection à accumulation de pression. Un système d'injection de carburant à accumulation de pression utilisé concrètement comme système d'injection de carburant d'un moteur diesel accumule du carburant à haute pression dans un rampe commune en fonction d'une pression d'injection de carburant. Le système d'injection de carburant injecte dans le moteur, via une vanne d'injection (injecteur) de carburant, le carburant à haute pression accumulé dans la rampe commune. Dans le système d'injection de carburant à accumulation de pression, la pression du carburant dans la rampe commune décroît si la vanne d'injection de carburant effectue l'injection de carburant. A cet instant, une pompe d'alimentation en carburant refoule le carburant à haute pression et fournit celui-ci à la rampe commune afin de maintenir l'intérieur de la rampe commune dans un état de haute pression prédéterminé. Par exemple, une électrovanne de dosage de carburant est disposée dans une partie aspiration de carburant de la pompe d'alimentation en carburant.. La quantité de carburant refoulée par la pompe d'alimentation en carburant est commandée par l'intermédiaire d'un degré d'ouverture de l'électrovanne de dosage de carburant. Ainsi, la pression dans la rampe commune est régulée à une pression voulue. L'électrovanne de dosage de carburant comporte un obturateur de vanne pour commander une section d'ouverture (section de passage d'écoulement) d'un passage de carburant. L'obturateur de vanne coulisse dans un boîtier de vanne pour commander la section d'ouverture du passage de carburant. A cet instant, l'obturateur de vanne se déplace en fonction d'une valeur d'intensité de commande d'une bobine de solénoïde. Le système d'injection de carburant commande la valeur d'intensité de commande de la vanne de dosage de carburant afin de rendre la pression réelle du carburant dans la rampe commune conforme à la pression visée du carburant. Ainsi, on réalise un asservissement de la pression du carburant. Dans le système, il y a une possibilité d'augmentation de la résistance au coulissement de l'obturateur de la vanne de dosage de carburant du fait de l'accumulation de dépôts et autres, qui nuisent à l'efficacité du coulissement. Si une anomalie de coulissement accompagnant une dégradation de l'efficacité du coulissement survient, un retard augmente lors d'un mouvement ultérieur de l'obturateur de vanne pour suivre la valeur d'intensité de commande de la bobine de solénoïde. De la sorte, des problèmes tels que l'instabilité de la pression du carburant sont créés. Si un tel état est laissé inchangé, des problèmes tels qu'un échec de démarrage du moteur ou une instabilité de la vitesse de rotation du moteur pendant le régime de ralenti peuvent apparaître. Par conséquent, une technique servant à détecter l'anomalie de coulissement de l'obturateur de la vanne de dosage d'aspiration à son stade précoce est devenue souhaitable. Un dispositif de diagnostic d'anomalie de pompe, décrit dans JP-A-2004108 171, estime une valeur d'alimentation en pression de pompe d'une pompe d'alimentation à haute pression ayant de multiples systèmes d'alimentation en pression et compare la valeur estimée d'alimentation en pression de la pompe avec une valeur de détermination prédéterminée. Si la valeur d'alimentation en pression de la pompe est excessive ou insuffisante, le dispositif de diagnostic détecte une anomalie dans le système d'alimentation en pression correspondant. Selon une autre possibilité, le dispositif de diagnostic estime la valeur d'alimentation en pression de la pompe d'alimentation à haute pression comportant les multiples systèmes d'alimentation en pression et compare une valeur antérieure et une valeur instantanée de l'alimentation estimée en pression de la pompe. Si la valeur d'alimentation en pression de la pompe est excessive ou insuffisante, le dispositif de diagnostic détecte l'anomalie dans le système d'alimentation en pression correspondant. Cependant, comme ce dispositif ne réalise pas de détermination d'anomalie en ce qui concerne l'anomalie de coulissement de l'obturateur de la vanne de dosage de carburant, la détection de l'anomalie de coulissement est difficile. Le dispositif détecte le système d'alimentation en pression, dans lequel une anomalie est provoquée par un colmatage résultant de dépôts de corps étrangers et autres, parmi les multiples systèmes d'alimentation en pression. Le dispositif ne peut pas détecter convenablement un retard dans le fonctionnement ultérieur de l'obturateur de vanne pour suivre la valeur d'intensité de commande de la bobine du solénoïde. La présente invention vise à réaliser un dispositif de détermination d'anomalie d'un dispositif d'injection à accumulation de pression, permettant adéquatement de déterminer à un stade précoce une anomalie de coulissement d'un obturateur d'une vanne de dosage de carburant, en empêchant de ce fait des effets défavorables sur le fonctionnement d'un moteur. 2891316 3 Selon un aspect de la présente invention, un dispositif d'injection à accumulation de pression comprend une rampe commune, une pompe d'alimentation en carburant et une vanne de dosage de carburant. Un asservissement de la pression du carburant afin de rendre la pression du carburant dans la rampe commune conforme à la pression visée du carburant, est exécuté en délivrant une instruction de commande à la vanne de dosage de carburant. Si l'instruction de commande est délivrée à la vanne de dosage de carburant, l'obturateur de vanne se déplace en fonction de l'instruction de commande pour réaliser un degré d'ouverture de la vanne de dosage de carburant. Ainsi, une valeur d'alimentation en pression de carburant est régulée de la pompe d'alimentation en carburant à la rampe commune. Un premier moyen de détermination d'anomalie détermine provisoirement la survenance d'une anomalie de coulissement de l'élément formant vanne d'après un comportement de la pression du carburant dans la rampe commune ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant lorsqu'une condition prédéterminée de stabilisation de pression de carburant est établie. Un deuxième moyen de détermination d'anomalie détermine finalement la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le comportement de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant en excitant la vanne de dosage de carburant avec une instruction préétablie de commande de détermination d'anomalie lorsque le premier moyen de détermination d'anomalie détermine provisoirement la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne. Avantageusement, le premier moyen de détermination d'anomalie détermine provisoirement l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne en établissant une valeur seuil de détermination ou une période de détermination pour exclure une fluctuation temporaire de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant due à une perturbation. De plus, avantageusement, le deuxième moyen de détermination d'anomalie délivre une instruction de commande, laquelle évolue pas à pas vers un côté agrandissement ou un côté diminution suivant des modalités prédéterminées, comme instruction de commande de détermination d'anomalie à la vanne de dosage de carburant et, finalement, détermine la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le comportement de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant à l'instant où l'instruction de commande change pas à pas. En alternative, il est également avantageux que le second moyen de détermination d'anomalie délivre une instruction de commande, qui change sous la forme d'une impulsion, en tant qu'instruction de commande de détermination d'anomalie à la vanne de dosage de carburant et détermine finalement la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le comportement de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant à l'instant où l'instruction de commande change sous la forme de l'impulsion. Dans tous ces cas, de préférence, le deuxième moyen de détermination d'anomalie établit de façon variable une valeur seuil de détermination pour la détermination d'anomalie d'après] 'instruction de commande de détermination d'anomalie. La condition de stabilisation de pression de carburant est établie si la pression du carburant dans la rampe commune est dans un état stabilisé, par exemple lorsque le régime du moteur est un régime de ralenti. La condition de stabilisation de pression de carburant est établie lorsque le moteur n'est pas dans un état de fonctionnement transitoire dans lequel la pression du carburant dans la rampe commune varie beaucoup. Si l'anomalie de coulissement de l'obturateur de la vanne de dosage de carburant est provoquée par l'accumulation des dépôts et analogues, le comportement de la pression du carburant dans la rampe commune ou le courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant diffère du comportement ou du courant d'excitation d'une période normale, ce qui indique l'anomalie. Dans ce cas, le premier dispositif de détermination d'anomalie peut détecter l'anomalie de coulissement de l'obturateur de la vanne de dosage de carburant à son stade précoce (stade d'indication) dans le régime de stabilisation au ralenti ou analogue. Dans ce cas, il se peut que la pression du carburant varie sous l'effet de facteurs autres que l'anomalie de coulissement de l'obturateur de la vanne de la vanne de dosage de carburant. Le deuxième dispositif de détermination d'anomalie effectue une détermination finale en agissant directement sur l'instruction de commande après la détermination provisoire effectuée par le premier dispositif de détermination d'anomalie. Il est ainsi possible d'améliorer la précision de la détermination finale d'anomalie. Le deuxième dispositif de détermination d'anomalie agit obligatoirement sur l'instruction de commande d'une manière indépendante du régime instantané du moteur, c'est-à-dire en interrompant la commande asservie de pression de carburant. L'action obligatoire ne s'effectue que lorsque la détermination provisoire est faite. De la sorte, l'influence sur le régime du moteur et autres peut être très limitée. Ainsi, l'anomalie de coulissement de l'obturateur de la vanne de la vanne de dosage de carburant peut être déterminée de façon appropriée à un stade précoce de celle-ci et il est possible d'empêcher des effets défavorables sur le fonctionnement du moteur. Enfin, avantageusement, le premier ou le deuxième moyen de détermination d'anomalie calcule une amplitude de la pression du carburant dans la rampe commune, une amplitude du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant ou une valeur de décalage du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant en tant que paramètre de détermination d'anomalie et détermine l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le paramètre de détermination d'anomalie. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels: la Fig. 1 est un dessin schématique représentant un système d'injection de carburant à rampe commune selon un premier exemple de réalisation de la présente invention; la Fig. 2 est un schéma en coupe longitudinale représentant une vanne de dosage d'aspiration selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 3 est un chronogramme illustrant une relation entre un courant d'excitation de vanne de commande d'aspiration (VCA) et la manoeuvre de levée de l'obturateur de vanne selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 4 est un organigramme illustrant un traitement de détermination d'anomalie de coulissement selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 5 est un organigramme illustrant le traitement de détermination provisoire de l'anomalie de coulissement selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 6 est un organigramme illustrant le traitement de détermination finale de l'anomalie de coulissement selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 7 est un chronogramme illustrant la fluctuation de la pression réelle dans la rampe pendant l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 8 est un chronogramme illustrant un comportement de la pression réelle dans la rampe à l'instant où une valeur d'intensité de commande est modifiée pas à pas selon la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 9 est un chronogramme illustrant la fluctuation de la pression réelle dans la rampe pendant l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage par aspiration selon un exemple de variante de la forme de réalisation de la Fig. 1; la Fig. 10 est un chronogramme illustrant une fluctuation du courant d'excitation de VCA pendant l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage par aspiration selon un autre exemple modifié de la forme de réalisation de la Fig. 1; et la Fig. 11 est un chronogramme illustrant la pression réelle dans la rampe à l'instant où l'intensité du courant de commande est modifiée sous la forme d'une impulsion selon encore un autre exemple de variante de la forme de réalisation de la Fig. 1. Considérant la Fig. 1, il y est représenté un système d'injection de carburant à rampe commune selon un premier exemple de forme de réalisation de la présente invention. Sur la Fig. 1, des injecteurs électromagnétiques 11 sont respectivement montés dans des cylindres du moteur diesel multicylindres 10. Les injecteurs 11 sont reliés à une rampe commune (tubulure d'accumulation de pression) 12 qui est commune aux cylindres. Une pompe à haute pression 13 servant de pompe d'alimentation en carburant est reliée à la rampe commune 12. Du fait de l'entraînement de la pompe à haute pression 13, du carburant à haute pression correspondant à la pression d'injection s'accumule en continu dans la rampe commune 12. La pompe à haute pression 13 est entraînée en fonction de la rotation du moteur 10. La pompe à haute pression 13 aspire et refoule de façon répétée le carburant en synchronisme avec la rotation du moteur 10. La pompe à haute pression 13 est pourvue d'une vanne électromagnétique (électrovanne) de dosage d'aspiration (vanne de commande d'aspiration VCA) 14 dans sa partie aspiration de carburant. Du carburant à basse pression prélevé par une pompe d'alimentation 15 dans un réservoir 16 de carburant est introduit par aspiration dans une chambre de carburant de la pompe 13 par l'intermédiaire de la vanne de dosage d'aspiration 14. La pompe à haute pression 13, la vanne de dosage d'aspiration 14 et la pompe d'alimentation 15 sont intégrées pour former un groupe de pompage. Dans le groupe de pompage, un élément formant logement est pourvu d'un passage de carburant à basse pression et d'un passage de carburant à haute pression. La pompe d'alimentation 15 et la vanne de dosage d'aspiration 14 sont disposées dans le passage de carburant à basse pression. La pompe à haute pression 13 met à une haute pression le carburant à basse pression fourni via le passage de carburant à basse pression lorsque la vanne de dosage d'aspiration 14 est ouverte. Le carburant à haute pression est refoulé via le passage de carburant à haute pression. La rampe commune 12 est pourvue d'un détecteur de pression 17 de rampe commune servant à détecter la pression du carburant (la pression réelle Pc de rampe) dans la rampe commune 12. La rampe commune 12 est pourvue d'un réducteur électromagnétique (ou mécanique) de pression (non représenté). Le réducteur de pression s'ouvre pour effectuer la réduction de pression si la pression dans la rampe commune augmente trop. Un module ou une unité électronique de commande (ECU) 20 comprend un micro-ordinateur à structure connue constitué d'une unité centrale, d'une mémoire morte, d'une mémoire vive, d'une mémoire morte effaçable et programmable électriquement, etc. Des signaux de détection produits par divers détecteurs tels que le détecteur 17 de pression de rampe commune, un détecteur de vitesse de rotation servant à détecter la vitesse de rotation NE du moteur, un détecteur de position d'accélérateur servant à détecter une course d'accélérateur ACCP réalisée par le conducteur, un détecteur de température d'agent de refroidissement servant à détecter la température THW d'un agent de refroidissement du moteur et un détecteur de température de carburant servant à détecter la température THF du carburant dans la rampe commune 12 sont appliqués en série à l'ECU 20. L'ECU 20 calcule une quantité optimale de carburant à injecter et un calage de l'injection d'après des informations sur le fonctionnement du moteur, notamment la vitesse de rotation NE du moteur et la position ACCP de l'accélérateur. L'ECU 20 délivre aux injecteurs 11 un signal de commande d'injection en fonction de la quantité de carburant à injecter et du calage de l'injection. Ainsi, l'injection de carburant depuis les injecteurs 11 dans les chambres de combustion du moteur dans les cylindres respectifs est commandée. L'ECU 20 calcule une valeur visée Pt de la pression dans la rampe commune (pression d'injection) d'après la vitesse instantanée NE de rotation du moteur et la quantité instantanée de carburant à injecter. L' ECU 20 asservit la quantité de carburant à refouler par la pompe à haute pression 13 pour rendre la pression réelle Pc dans la rampe commune conforme à la pression visée Pt dans la rampe commune. Une valeur visée de quantité à refouler par la pompe à haute pression 13 est déterminée d'après un écart entre la pression réelle Pc dans la rampe et la pression visée Pt dans la rampe, et le degré d'ouverture de la vanne de dosage d'aspiration 14 est commandé d'après la quantité visée à refouler. A cet instant, la valeur d'intensité de courant de commande (courant d'excitation) le du solénoïde électromagnétique de la vanne de dosage d'aspiration 14 est commandée pour accroître ou réduire le degré d'ouverture de la vanne de dosage d'aspiration 14. La quantité de carburant à refouler par la pompe à haute pression 13 est régulée corrélativement. On va maintenant décrire, en référence à la Fig. 2, une structure de la vanne de dosage d'aspiration 14. La vanne de dosage d'aspiration 14 est une vanne normalement ouverte qui est maintenue dans un état ouvert (état d'ouverture complète) lorsque le solénoïde électromagnétique est désexcité. La section d'ouverture du passage d'aspiration de carburant est agrandie en accroissant la valeur le d'intensité du courant de commande du solénoïde électromagnétique. Ainsi, la quantité de carburant à aspirer par la pompe à haute pression 13 augmente, si bien que la quantité de carburant à refouler par la pompe à haute pression 13 augmente. Dans la vanne de dosage d'aspiration 14, un obturateur de vanne 32 sous la forme d'un tiroir est logé de manière coulissante dans un boîtier sensiblement cylindrique 31 de vanne. L'obturateur de vanne 32 est pourvu d'un passage 33 d'introduction de carburant s'étendant dans une direction axiale de l'obturateur de vanne 32 et de multiples passages de communication 34 s'étendant dans des directions radiales de l'obturation de vanne 32. Le carburant à basse pression est introduit depuis la pompe d'alimentation 15 dans le passage d'introduction 33 de carburant. Le boîtier 31 de vanne est pourvu de multiples passages d'écoulement 35. L'obturateur de vanne 32 est rappelé par un ressort 36, vers la gauche sur la Fig. 2. Dans l'état illustré sur la Fig. 2, les passages d'écoulement 35 du boîtier 31 de vanne communiquent avec les passages de communication 34 de l'obturateur de vanne 32, c'est-à-dire que la vanne de dosage d'aspiration 14 est dans l'état d'ouverture complète. Ainsi, le carburant à basse pression introduit dans le passage d'introduction 33 de carburant depuis un bout de la vanne de dosage d'aspiration 14 (l'extrémité gauche sur la Fig. 2) est dirigé vers la pompe à haute pression 13 via des parties de communication entre les passages de communication 34 et les passages d'écoulement 35. Un logement 38 est fixé au boîtier 31 de vanne. Un solénoïde 39 est logé dans un espace annulaire formé entre le boîtier 31 de vanne et le logement 38. Un 30 connecteur 40 fournit un signal d'excitation au solénoïde 39. Dans la vanne de dosage d'aspiration 14 ayant la structure décrite cidessus, si le solénoïde 39 est excité, l'obturateur de vanne 32 se déplace, vers la droite sur la Fig. 2, à l'encontre de la force de rappel exercée par le ressort 36 et le degré d'ouverture de la vanne de dosage d'aspiration 14 diminue corrélativement. A cet instant, le degré d'ouverture de la vanne de dosage d'aspiration 14 est régulé en fonction de la valeur le d'intensité du courant de commande appliqué au solénoïde 39. Le degré d'ouverture de vanne diminue afin de réduire la quantité de carburant aspiré à mesure que s'accroît la valeur le de l'intensité du courant de commande. Dans la présente forme de réalisation, un signal de mise en service est délivré, à une fréquence d'excitation prédéterminée, à la vanne de dosage d'aspiration 14 (solénoïde 39). Ainsi, la valeur le de l'intensité du courant de commande est commandée par le signal de mise en service. La fréquence d'excitation de la vanne de dosage d'aspiration 14 est par exemple d'environ 250 Hz. Dans la vanne de dosage d'aspiration 14, il peut arriver que la résistance de l'obturateur de vanne 32 au coulissement augmente du fait de l'accumulation de dépôts à la suite d'une utilisation de longue durée, ce qui provoque une anomalie de coulissement. Si l'anomalie de coulissement apparaît, un retard dans une manoeuvre ultérieure de l'obturateur formant vanne 32 pour suivre le signal d'excitation du solénoïde 39 augmente, ce qui pose des problèmes comme, par exemple, l'instabilité de la pression réelle Pc dans la rampe. De la sorte, il peut apparaître des problèmes tels qu'un échec de démarrage du moteur ou une instabilité de la vitesse de rotation du moteur pendant un fonctionnement au ralenti. La Fig. 3 est un chronogramme illustrant une relation entre le courant d'excitation (courant d'excitation de VCA) IVCA de la vanne de dosage d'aspiration 14 et la manoeuvre de levée (distance de levée L) de l'élément formant vanne 32. La Fig. 3(a) illustre un exemple dans lequel l'obturateur de vanne 32 fonctionne normalement. La Fig. 3(b) illustre un exemple dans lequel l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne 32 est provoquée. Dans le cas de la Fig. 3(a), la distance de levée L de l'élément formant vanne change pour suivre le changement cyclique du courant d'excitation IVCA de la VCA. La distance de levée L de l'obturateur de vanne augmente en fonction de l'augmentation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de la VCA et diminue en fonction des diminutions de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA. En revanche, dans le cas de la Fig. 3(b), le changement cyclique de la distance de levée L de l'obturateur de vanne ne suit pas le changement de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA. La fluctuation de la distance de levée L de l'obturateur de vanne prend diverses valeurs dont de grandes valeurs et de petites valeurs. Par exemple, si la distance de levée L de l'obturateur de vanne ne suit pas l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA, la fluctuation (ondulation) de la pression réelle Pc dans la rampe augmente trop. Par conséquent, dans la présente forme de réalisation, l'amplitude de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe sert de paramètre de détermination d'anomalie pour déterminer l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14. En particulier, la détermination d'anomalie s'effectue en deux étapes, à savoir une étape de détermination provisoire et une étape de détermination finale. La détermination provisoire de l'anomalie de coulissement s'effectue d'après la valeur de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe lorsqu'une condition de stabilisation de pression de carburant est satisfaite, par exemple lorsque le moteur est dans un état de stabilisation au ralenti. Ensuite, la valeur le d'intensité de courant d'instruction de la vanne de dosage d'aspiration 14 (solénoïde 39) est obligatoirement accrue ou réduite selon des modalités prédéterminées, et la détermination finale de l'anomalie de coulissement est effectuée d'après la valeur de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe à cet instant. La Fig. 4 est un organigramme illustrant un procédé de détermination d'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14. L'ECU 20 effectue de manière répétée le procédé lors d'un cycle temporel prédéterminé. L'étape S101 de la Fig. 4 détermine si, oui ou non, le présent état de fonctionnement du moteur est l'état de stabilisation au ralenti. Par exemple, il est déterminé que le régime est l'état de stabilisation au ralenti si la position ACCP de l'accélérateur (ou le degré d'ouverture du papillon des gaz) est zéro et si, la vitesse de rotation au ralenti est dans une plage de rotation prédéterminées. Ensuite, l'étape S102 détermine si, oui ou non, une condition prédéterminée de détermination d'anomalie de coulissement est établie. La condition de détermination d'anomalie de coulissement comporte par exemple le fait que la température THW de l'agent de refroidissement ou la température THF du carburant se situe dans une plage de température prédéterminées ou que la quantité finale à injecter se situe dans une certaine plage. Si la réponse à l'étape S101 ou S102 est NON, il est immédiatement mis fin au traitement. Si les réponses aux étapes S101 et S102 sont OUI, le traitement passe à l'étape S103. L'étape S 103 détermine si, oui ou non, le traitement de détermination provisoire de l'anomalie de coulissement a été effectué après que les étapes 5101 et S102 ont été satisfaites. Si la réponse à l'étape S103 est NON, le traitement passe à l'étape S 104. L'étape S104 effectue le traitement de détermination provisoire de l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14. Si la réponse à l'étape S 103 est OUI, le traitement saute l'étape S 104 et passe à l'étape S105. Ensuite, on va expliquer le traitement de détermination provisoire en référence à un sous programme illustré sur la Fig. 5. L'étape S201 représentée sur la Fig. 5 calcule une valeur APc de fluctuation de pression afin de calculer la valeur de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe. Une valeur de pointe ou une valeur minimale de la pression réelle Pc de rampe est obtenue chaque fois que varie la pression réelle Pc dans la rampe jusqu'à atteindre la valeur de pointe ou la valeur minimale. La valeur APc de fluctuation de pression est calculée d'après une différence entre la valeur de pointe et la valeur minimale. L'étape S202 détermine alors si, oui ou non, la valeur APc de fluctuation de pression correspondant à un seul cycle est calculée. Si la pression réelle Pc dans la rampe est en train de diminuer ou d'augmenter, l'étape S202 fournit une détermination négative. L'étape S202 fournit une détermination positive à l'instant où la pression réelle Pc dans la rampe atteint la valeur de pointe (ou la valeur minimale) et la valeur APc de fluctuation de pression est calculée d'après une paire de valeurs comprenant la valeur de pointe et la valeur minimale. Si la réponse à l'étape S202 est OUI, l'étape 5203 détermine si la valeur APc de fluctuation de pression est "égale ou supérieure à" une valeur de détermination prédéterminée K1. Si la réponse à l'étape 5203 est NON, il est déterminé que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 n'est pas provoquée. Ensuite, l'étape S204 met à zéro un compteur CNT1 de: détermination d'anomalie et il est mis fin au traitement. Si la réponse à l'étape 5203 est OUI, le traitement passe à l'étape S205. L'étape S205 incrémente d'une unité le compteur CNT 1 de détermination d'anomalie. Ensuite, l'étape 5206 détermine si le compteur CNT1 de détermination d'anomalie est "égal ou supérieur à" une valeur de détermination prédéterminée K2. Si la réponse à l'étape S206 est OUI, le traitement passe à l'étape S207. L'étape 5207 détermine que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée. L'étape S207 met un indicateur (drapeau) de détermination provisoire Ferr1 à la valeur 1. Les valeurs de détermination K1, K2 utilisées lors des étapes S203 et S206 sont mises à des valeurs destinées à exclure des mauvaises déterminations du fait de perturbations. Si les perturbations dues à un bruit électrique, un mélange d'air dans un passage de carburant et autres sont provoquées, la pression réelle Pc dans la rampe varie temporairement. Cependant, la fluctuation de la pression n'est pas continue. Dans ce cas, la mauvaise détermination due aux perturbations peut être évitée par la détermination reposant sur les valeurs de détermination K1, K2. Le traitement de détermination provisoire représenté sur la Fig. 5 va être expliqué plus en détail en référence à la Fig. 7. Si l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée, comme représenté sur la Fig. 7, la fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe par rapport à la pression visée Pt dans la rampe augmente. Dans ce cas, la valeur APc de fluctuation de la pression instantannée Pc dans la rampe devient égale ou supérieure à la valeur de détermination Kl et l'état dure. Si la durée de l'état atteint un temps de détermination provisoire (temps correspondant à la valeur de détermination K2), la survenance de l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est déterminée provisoirement. L'étape S105 représentée sur la Fig. 4 détermine si, oui ou non, l'indicateur Ferri de détermination provisoire est à un, c'est-à-dire si, oui ou non, la détermination provisoire de ce que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée est réalisée. Si la réponse à l'étape S105 est NON, il est immédiatement mis fin au traitement. Si la réponse à l'étape S105 est OUI, le traitement passe à l'étape S106. L'étape S106 effectue le traitement de détermination finale de l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14. En référence à un sous-programme illustré sur la Fig. 6, on va maintenant expliquer le traitement de détermination finale. Lors du traitement illustré sur la Fig. 6, la valeur le d'intensité du courant d'instruction de la vanne de dosage d'aspiration 14 évolue directement vers un côté d'augmentation ou un côté de diminution à chaque instant, et l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est finalement déterminée d'après la valeur de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe qui accompagne l'action directe. L'étape 5301 illustrée sur la Fig. 6 détermine pas à pas si l'instant est venu de modifier la valeur le d'intensité du courant d'instruction de la vanne de dosage d'aspiration 14. Si la réponse à l'étape 5301 est OUI, le traitement passe à l'étape S302. L'étape S302 fait passer la valeur instantanée le d'intensité du courant d'instruction vers le côté augmentation ou le côté diminution d'une valeur prédéterminée a. Ensuite, les étapes qui suivent l'étape 5303 déterminent finalement l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 en utilisant la valeur de fluctuation (valeur APc de fluctuation de pression) de la pression réelle Pc dans la rampe en tant que paramètre de détermination d'anomalie pour chacune des valeurs le d'intensité du courant d'instruction soumises à une action en de multiples étapes. Le traitement lors des étapes 5303 à 5309 est similaire au traitement illustré sur la Fig. 5. L'étape 5303 calcule la valeur APc de fluctuation de pression. A l'instant où la valeur APc de fluctuation de pression du cycle unique est calculée (S304: OUI), l'étape S305 détermine si la valeur APc de fluctuation de pression est "égale ou supérieure a" une valeur de détermination prédéterminée K3. Si la réponse à l'étape S305 est NON, il est déterminé que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 n'est pas provoquée. Dans ce cas, l'étape 5306 met à zéro un compteur CNT2 de détermination d'anomalie et il est mis fin au traitement. Si la réponse à l'étape S305 est OUI, le traitement passe à l'étape S307. L'étape 5307 incrémente d'une unité le compteur CNT2 de détermination d'anomalie. Ensuite, l'étape S308 détermine si le compteur CNT2 de détermination d'anomalie est "égal ou supérieur à" une valeur de détermination prédéterminée K4. Si la réponse à l'étape 5308 est OUI, le traitement passe à l'étape 5309. L'étape S309 détermine finalement que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée et met un indicateur Ferr2 de détermination finale à la valeur un. La valeur de détermination K3 utilisée lors de l'étape S305 est établie de manière variable en fonction de la valeur instantanée le d'intensité du courant d'instruction. La valeur de détermination K3 est accrue à mesure qu'augmente la variation de la valeur le d'intensité du courant d'instruction par rapport à la valeur avant le changement pas à pas. Ainsi, la précision de la détermination d'anomalie peut être améliorée. La valeur de détermination K3 peut être une valeur fixe. Le traitement de détermination finale illustré sur la Fig. 6 va maintenant être expliqué plus en détail en référence à la Fig. 8. Dans un exemple des modalités de changement de la valeur le d'intensité de courant d'instruction illustré sur la Fig. 8, la valeur le d'intensité du courant d'instruction est réduite en deux pas, d'une amplitude prédéterminée a, pour chaque changement, et la valeur le d'intensité du courant d'instruction est remise à la valeur d'origine au cours de deux pas suivants. L'ampleur du changement ou le nombre de changements peut être établi arbitrairement. La valeur le d'intensité du courant d'instruction est soumise à une action pas à pas en de multiples étapes suivant une périodicité prédéterminée. Si la vanne de dosage d'aspiration 14 est normale, la quantité de carburant refoulé par la pompe à haute pression 13 est stabilisée et la pression réelle Pc dans la rampe change en fonction de la valeur le d'intensité du courant d'instruction. Si l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 survient, la quantité de carburant refoulé par la pompe à haute pression 13 devient instable et la fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe augmente. Finalement, il est déterminé que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée si l'état dans lequel l'ampleur APc de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe est égale ou supérieure à la valeur de détermination K3 dure. L'étape S107 illustré sur la Fig. 4 détermine si, oui ou non, l'indicateur Ferr2 de détermination finale est à un, c'est-à-dire s'il est finalement déterminé que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée. Si la réponse à l'étape S107 est NON, il est immédiatement mis fin au traitement. Si la réponse à l'étape S107 est OUI, le traitement passe à l'étape S108. L'étape S108 effectue un traitement prédéterminé à sécurité intégrée et autres, correspondant à l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14. Par exemple, la pression visée Pt dans la rampe est corrigée et réduite pour empêcher l'augmentation excessive de la pression Pc de rampe commune qui accompagne l'anomalie de coulissement ou une information de diagnostic de panne (par exemple, un code de diagnostic) indiquant la survenance de l'anomalie est stockée dans la mémoire morte effaçable et programmable électriquement de l'ECU 20 ou dans une mémoire de sauvegarde constituée par une mémoire vive de sauvegarde et autres, ou encore un voyant d'alerte (voyant MIL) s'allume. Dans ce cas, le conducteur et autres sont informés de la survenance de l'anomalie par l'allumage du voyant d'alarme. Le revendeur peut réaliser de manière appropriée une réparation ou un remplacement des pièces anormales en analysant les informations du diagnostic de panne. Le traitement de détermination provisoire de l'anomalie de coulissement représenté sur la Fig. 5 ou le traitement de détermination finale de l'anomalie de coulissement représenté sur la Fig. 6 est effectué pendant que les conditions des étapes S101 et S102 sont établies. Si l'une ou l'autre des conditions vient à ne pas être satisfaite pendant le traitement de détermination d'anomalie, le traitement de détermination d'anomalie est interrompu et la commande asservie normale de pression de carburant est reprise. Dans ce cas, les valeurs des compteurs et autres sont effacées. La présente invention produit les effets ci-après. La détermination d'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 s'effectue lors des deux étapes de détermination provisoire et de détermination finale. Ainsi, l'anomalie de coulissement peut être détectée à un stade précoce de celle-ci (étage de prédiction). De plus, la précision de la détermination finale de l'anomalie peut être améliorée. Dans ce cas, l'instruction de commande est obligatoirement exécutée lors de la détermination finale indépendamment de l'état de fonctionnement instantané du moteur, c'est-à-dire en interrompant la commande asservie de pression de carburant. Cette opération obligatoire est effectuée uniquement après la réalisation de la détermination provisoire. Par conséquent, l'influence sur l'état de fonctionnement du moteur peut être réduite à un minimum. Ainsi, l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 peut être déterminée d'une façon appropriée à un stade précoce, ce qui empêche des effets préjudiciables sur le fonctionnement du moteur. Dans ce cas, on peut déterminer que l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est provoquée lorsque la rotation au ralenti est déstabilisée. Ainsi, un traitement approprié tel que le lancement du traitement à sécurité intégrée peut être effectué avant que ne survienne la panne de démarrage du moteur. Lors de la détermination finale, la valeur le d'intensité du courant d'instruction est accrue ou réduite pas à pas et l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est déterminée d'après le comportement de la pression instantanée Pc dans la rampe correspondant à la variation pas à pas de la valeur le d'intensité de courant d'instruction. Ainsi, le comportement anormal de la pression réelle Pc dans la rampe peut être élucidé. De la sorte, l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 peut être convenablement déterminée. Dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, il est provisoirement déterminé que l'anomalie de coulissement est provoquée dans la vanne de dosage d'aspiration 14 si l'ampleur de la fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe (fluctuation APc de pression) est égale ou supérieure à une valeur prédéterminée et cet état se prolonge pendant un laps de temps prédéterminé au cours du traitement de détermination provisoire de l'anomalie de coulissement (traitement illustré sur la Fig. 5). La détermination peut être modifiée de la manière suivante. Comme illustré sur la Fig. 9, la valeur limite supérieure admissible Pmax et la valeur limite inférieure admissible Pmin de la pression réelle Pc dans la rampe sont établies d'après la pression visée Pt dans la rampe. Lors du traitement de détermination provisoire de l'anomalie de coulissement, il est provisoirement déterminé que l'anomalie de coulissement est provoquée dans la vanne de dosage d'aspiration 14 si la pression maximale dans la rampe qui accompagne la fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe dépasse la valeur limite supérieure admissible Pmax ou si la pression minimale dans la rampe qui accompagne la fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe devient inférieure à la valeur limite inférieure admissible Pmin. Le nombre de fois où la pression maximale dans la rampe dépasse la valeur limite supérieure admissible Pmax ou le nombre de fois où la pression minimale dans la rampe devient inférieure à la valeur limite inférieure admissible Pmin est comptée. Il peut être provisoirement déterminé que l'anomalie de coulissement est provoquée dans la vanne de dosage d'aspiration 14 si le nombre atteint une valeur prédéterminée. La détermination d'anomalie peut également s'effectuer lors de la détermination finale de l'anomalie de coulissement d'après le fait que la pression réelle Pc dans la rampe dépasse la valeur limite supérieure admissible Pmax (ou devient inférieure à la valeur limite inférieure admissible Pmin). Si l'anomalie de coulissement est provoquée dans la vanne de dosage d'aspiration 14, les performances ultérieures de fonctionnement de l'obturateur de vanne diminuent et la fluctuation (ondulation) de la pression réelle Pc dans la rampe augmente trop. De plus, la fluctuation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA peut trop augmenter comme représenté sur la Fig. 10(a) ou un décalage peut être provoqué au centre de la fluctuation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA vers un côté positif ou un côté négatif. Par conséquent, la détermination d'anomalie (détermination provisoire et détermination finale) peut s'effectuer à l'aide de la valeur de fluctuation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA ou de la valeur de décalage du centre de fluctuation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA en tant que paramètre de détermination d'anomalie. Dans l'exemple illustré sur la Fig. 10(a), il est provisoirement (ou finalement) déterminé que l'anomalie de coulissement est provoquée dans la vanne de dosage d'aspiration 14 à l'instant où la valeur AI de fluctuation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA devient égale ou supérieure à une valeur de détermination Ka et la durée de l'état atteint un laps de temps prédéterminé. Dans l'exemple illustré sur la Fig. 10(b), il est provisoirement (ou finalement) déterminé que l'anomalie de coulissement est provoquée dans la vanne de dosage d'aspiration 14 à l'instant où la valeur de décalage du centre de fluctuation de l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA devient égale ou supérieure à une valeur de détermination prédéterminée. La détermination provisoire et la détermination finale quant à l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 peuvent s'effectuer à l'aide des différents paramètres de détermination d'anomalie. Par exemple, l'intensité IVCA du courant d'excitation de VCA peut servir de paramètre de détermination d'anomalie lors de la détermination provisoire et l'ampleur APc de fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe peut servir de paramètre de détermination d'anomalie lors de la détermination finale (vice versa). Lorsque la valeur le d'intensité du courant d'instruction est accrue ou réduite pas à pas lors de la détermination finale de l'anomalie de coulissement, l'impulsion d'injection de carburant de l'injecteur 11 doit de préférence être établie à une durée fixe afin d'empêcher un accroissement excessif de la pression Pc dans la rampe commune. Ainsi, il est possible d'atténuer l'endommagement de la pompe à haute pression 13, lequel peut être provoqué par l'augmentation excessive de la pression dans la rampe commune en régime de ralenti. La longueur fixe de l'impulsion d'injection de carburant doit de préférence être déterminée en corrigeant la longueur de base de l'impulsion attendue dans un régime de ralenti conformément à la valeur instantanée le d'intensité du courant d'instruction. Selon une autre possibilité, la longueur fixe de l'impulsion doit de préférence être déterminée en corrigeant la longueur de l'impulsion avant le changement pas à pas de la valeur Io d'intensité du courant d'instruction en fonction de la valeur instantanée le d'intensité du courant d'instruction. Au lieu de modifier pas à pas la valeur le d'intensité du courant d'instruction lors du traitement de détermination finale de l'anomalie de coulissement, la valeur le d'intensité du courant d'instruction peut être modifiée sous une forme pulsée. Par exemple, la valeur le d'intensité du courant d'instruction est temporairement modifiée d'une valeur prédéterminée 13 et la détermination d'anomalie de coulissement est effectuée d'après le comportement de la pression réelle Pc dans la rampe à l'instant indiqué sur la Fig. 11. A cet instant, si la vanne de dosage d'aspiration 14 est normale, la quantité de carburant refoulée par la pompe à haute pression 13 est stabilisée et la pression réelle Pc dans la rampe change en fonction de la valeur le d'intensité du courant d'instruction. En revanche, si l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 survient, la quantité de carburant refoulé par la pompe à haute pression 13 est déstabilisée et la fluctuation de la pression réelle Pc dans la rampe augmente. De ce fait, la détermination finale de l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est possible. Le nombre de fois où la valeur le d'intensité du courant d'instruction change, l'ampleur du changement, la périodicité et autres à l'instant où la valeur le d'intensité du courant d'instruction est modifiée sous la forme pulsée peuvent être établis arbitrairement. La valeur de changement de l'intensité le du courant peut être modifiée chaque fois que la valeur le d'intensité du courant d'instruction est modifiée sous la forme pulsée. Dans les formes de réalisation décrites ci-dessus, la vanne de dosage d'aspiration 14 servant de vanne de dosage de carburant est disposée dans le passage d'aspiration de carburant de la pompe à haute pression 13 et l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage d'aspiration 14 est déterminée. Selon une autre possibilité, une vanne de dosage de refoulement servant de vanne de dosage de carburant peut être disposée dans un passage de refoulement de carburant de la pompe à haute pression 13 et une anomalie de coulissement de la vanne de dosage de refoulement peut être déterminée. Dans les deux cas, la présente invention se prête à la détermination de l'anomalie de coulissement de la vanne de dosage de carburant | Une pompe à haute pression (13) met sous pression et fournit sous pression du carburant à une rampe commune (12). Une vanne de dosage d'aspiration (14) est disposée dans un passage d'aspiration de carburant de la pompe pour réguler le débit du carburant en agissant sur le degré d'ouverture par l'intermédiaire d'un mouvement de coulissement d'un obturateur de vanne. Un module électronique (ECU)(20) effectue une commande d'asservissement pour rendre la pression dans la rampe commune conforme à la pression visée du carburant en délivrant une instruction de commande à la vanne de dosage d'aspiration. L'ECU détermine provisoirement une anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après un comportement de la pression dans la rampe commune lorsqu'une condition prédéterminée de stabilisation de pression du carburant est établie. Si l'anomalie de coulissement est déterminée provisoirement, l'ECU excite la vanne de dosage d'aspiration à l'aide d'une instruction pré-établie de commande de détermination d'anomalie et détermine finalement l'anomalie de coulissement d'après le comportement de la pression du carburant. | 1. Dispositif de détermination d'anomalie d'un dispositif d'injection à accumulation de pression comprenant une rampe commune (12) servant à accumuler du carburant à haute pression correspondant à la pression d'injection, une pompe (13) d'alimentation en carburant servant à fournir sous pression à la rampe commune le carburant à haute pression, et une vanne électromagnétique (14) de dosage de carburant disposée dans un passage d'aspiration de carburant ou un passage de refoulement de carburant de la pompe d'alimentation en carburant afin de réguler le débit du carburant en agissant sur le degré d'ouverture par un mouvement de coulissement d'un obturateur de vanne (32), la vanne de dosage de carburant recevant une instruction de commande de façon que soit réalisé un asservissement de la pression du carburant de façon à rendre la pression du carburant dans la rampe commune conforme à la pression visée du carburant, le dispositif de détermination d'anomalie étant caractérisé en ce qu'il comprend: un premier moyen de détermination d'anomalie (S104, 5201-5207) servant à déterminer provisoirement la survenance d'une anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après un comportement de la pression du carburant dans la rampe commune ou d'un courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant lorsqu'une condition prédéterminée de stabilisation de pression du carburant est établie; et un deuxième moyen de détermination d'anomalie (S106, S301-S309) servant à déterminer finalement la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le comportement de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant en excitant la vanne de dosage de carburant à l'aide d'une instruction préétablie en excitant la vanne de dosage de carburant à l'aide d'une instruction préétablie de commande de détermination d'anomalie lorsque le premier moyen de détermination d'anomalie détermine provisoirement la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne. 2. Dispositif de détermination d'anomalie selon la 1, caractérisé en ce que le premier moyen de détermination d'anomalie détermine provisoirement l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne en établissant une valeur seuil de détermination ou une période de détermination pour exclure une fluctuation temporaire de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant due à une perturbation. 3. Dispositif de détermination d'anomalie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le deuxième moyen de détermination d'anomalie délivre une instruction de commande, laquelle évolue pas à pas vers un côté agrandissement ou un côté diminution suivant des modalités prédéterminées, comme instruction de commande de détermination d'anomalie à la vanne de dosage de carburant et, finalement, détermine la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le comportement de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant à l'instant où l'instruction de commande change pas à pas. 4. Dispositif de détermination d'anomalie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le second moyen de détermination d'anomalie délivre une instruction de commande, qui change sous la forme d'une impulsion, en tant qu'instruction de commande de détermination d'anomalie à la vanne de dosage de carburant et détermine finalement la survenance de l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le comportement de la pression du carburant ou du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant à l'instant où l'instruction de commande change sous la forme de l'impulsion. 5. Dispositif de détermination d'anomalie selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le deuxième moyen de détermination d'anomalie établit de façon variable une valeur seuil de détermination pour la détermination d'anomalie d'après l'instruction de commande de détermination d'anomalie. 6. Dispositif de détermination d'anomalie selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la condition de stabilisation de pression de carburant est établie lorsque le moteur est en régime de ralenti. 7. Dispositif de détermination d'anomalie selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le premier ou le deuxième moyen de détermination d'anomalie calcule une amplitude de la pression du carburant dans la rampe commune, une amplitude du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant ou une valeur de décalage du courant d'excitation de la vanne de dosage de carburant en tant que paramètre de détermination d'anomalie et détermine l'anomalie de coulissement de l'obturateur de vanne d'après le paramètre de détermination d'anomalie. | F,G | F02,G01 | F02D,F02B,G01M | F02D 41,F02B 77,G01M 15 | F02D 41/22,F02B 77/08,G01M 15/09 |
FR2895732 | A1 | DISPOSITIF DE DELIVRANCE A INSTALLER SUR UN RECIPIENT | 20,070,706 | L'invention concerne un dispositif de délivrance à installer sur un récipient, avec une ouverture, pour délivrer une substance coulante conservée dans le récipient comme seraient des produits cosmétique, par exemple crèmes, savons, etc., ou aliments coulant, où par un couvercle l'ouverture peut être fermée. La structure de base du dispositif de délivrance comprend un support et un coulisseau monté à déplacement dans le support, doté avec un canal d'évacuation. Le coulisseau est dans une position du couvercle fermant l'ouverture, logé dans une position rentrée à l'intérieur du dispositif de délivrance. Dans une position du couvercle dégageant l'ouverture, le coulisseau sera amené automatiquement par un ressort, particulièrement un ressort hélicoïdal ou spiral dans une position dé-ployée. Dans la position déployée, au mois une partie de coulisseau dépasse hors du dispositif de délivrance, pour assurer la délivrance de la substance coulant à un lieu préétabli. Un tel dispositif de délivrance de ce genre est connu du brevet US 6.026.994. Le dispositif de délivrance connu présente le désavantage que dans la position déployée, la partie du coulisseau saillie hors du dispositif de délivrance est exposée sous l'action directe de l'atmosphère extérieure et des influences et peut être facilement contaminée. Particulièrement aux substances visqueuses, qui sortent du récipient par le dispositif de délivrance sur la partie extérieure de la partie déployée du coulisseau peuvent rester des résidus de substance, qui représentent un foyer pour les germes et impuretés. A la fermeture de nouveau du couvercle, dans les positions intermédiaires du coulisseau on produit un accès libre du fluide entre la partie extérieure et l'intérieur du récipient. Quand le coulisseau arrive de nouveau dans la position rentrée dans l'intérieur du dispositif de déli- vrance, le contenu du récipient est exposé librement à la partie déployée, contaminée du coulisseau, et avec le risque que tout le contenu du récipient soit contaminé. Le dispositif de délivrance connu est adéquat par conséquent seulement dans les cas dans lesquels les substances conservées dans le récipient doivent être consommées immédiatement ou ont le terme de garantie court. Le problème de l'invention est de dépasser les désavantages de l'art antérieur, particulièrement d'améliorer un dispositif de délivrance de ce genre, de sorte qu'il puisse être utilisé aussi pour les récipients dans lesquels les substances doivent être conservées sur long terme, particulièrement de sorte qu'un dispositif de délivrance attaché au récipient garde de manière étanche aux fluides le contenu du récipient sans tenir compte de la position du coulisseau sans qu'en essence soit nécessaire la modification du mode de fonctionnement et de la construction structurale du dispositif de délivrance de ce genre. Ce problème se solutionne en ce qu'on dispose une structure d'étanchement entre le coulisseau et le support, la structure d'étanchement forme une portion de liaison étanche au fluide tout autour avec le coulisseau et le support, et présente un corps d'étanchement qui réunit entre elles les portions de liai-son. Par la mesure selon l'invention de disposer la structure d'étanchement entre support et coulisseau, il est possible maintenant qu'au dispositif de délivrance monté dans l'ouverture du récipient, l'intérieur du récipient soit isolé de manière étanche aux fluides à l'égard de la partie extérieure, sans être nécessaire d'amener le couvercle dans la position de fermeture de celui. Selon l'invention on empêche totalement la contamination du contenu du récipient à cause de la partie extérieure sale de la partie du coulisseau saillie ou sortant du dispositif de délivrance. De plus, la structure d'étanchement selon l'invention assure que, spécialement pendant le déplacement du coulisseau, au passage du coulisseau de la position rentrée dans la position déployée qu'on maintient toujours un isolement étanche aux fluides entre la partie extérieure et la partie intérieure du récipient. A une autre forme préférée de l'invention, le corps d'étanchement est dé- formable. Ici la déformabilité peut être interprétée dans le sens que le corps d'étanchement souffre une déformation plastique et en essence n'a aucune tendance de revenir à la position initiale. Le corps d'étanchement est réalisé au moins plastique-élastique, où le ressort qui fait la déformation du corps d'étanchement présente une constante d'élasticité plus grande que le corps d'étanchement. Parti- culièrement, le corps d'étanchement est déformable de sorte que les portions de liaison aient la liberté de déplacement au moins ou spécialement dans la direction de déplacement du coulisseau, particulièrement d'être mobiles l'une vers l'autre ou l'une à l'égard de l'autre. A une réalisation préférée de l'invention, le corps d'étanchement établit l'étendue du coulisseau saillant du dispositif de délivrance. L'allongement longitudinal maximal du corps d'étanchement établit ici le lieu de la position déployée du coulisseau. À une autre réalisation de l'invention pour la formation d'une portion de liaison, le corps d'étanchement est fixé de coulisseau et/ou de support. Particuliè- rement, dans la portion de liaison entre la structure d'étanchement et le coulisseau et/ou entre la structure d'étanchement et le support, est formée une surface de frottement pour fixation. Dans ce mode on assure un très bon étanchement entre la structure d'étanchement et le coulisseau aussi bien qu'entre la structure d'étanchement et le support. A une construction préférable du dispositif de délivrance, le support s'étend en essence pour former un espace autour le coulisseau. L'espace sera divi- sé par la structure d'étanchement en deux compartiments isolés entre eux. Entre support et coulisseau s'étend la structure d'étanchement et comprend une surface intérieure d'étanchement tout autour, collée du ou en contact avec le coulisseau, et une surface extérieure d'étanchement tout autour collée du ou en contact avec le support. La structure d'étanchement présente de préférence un bord intérieur annulaire pour la formation de la portion de liaison avec le coulisseau, et un bord extérieur annulaire pour la formation de la portion de liaison avec le support. On ne doit pas comprendre par annulaire obligatoirement circulaire, qui certainement est préférable. Les bords de la structure d'étanchement peuvent être aussi en forme de polygone, et doivent se mouler sur le coulisseau ou le support, pour former le contact étanche aux fluides. Le bord intérieur et/ou le bord extérieur peuvent être réalisés renforcés à l'égard du corps d'étanchement mince, déformable, pour assurer une liaison serrée avec le coulisseau ou avec le support. À une réalisation préférée de l'invention, le corps d'étanchement est formé comme une membrane ou un soufflet. La membrane ou le soufflet assure une réalisation facile de la déformation du corps d'étanchement, particulièrement dans la direction de déplacement du coulisseau sans produire des diminutions en ce qui concerne l'étanchéité. La membrane ou le soufflet réunit le bord intérieur du corps d'étanchement avec le bord extérieur de celui. Au déplacement relatif du coulis-seau, le bord intérieur fait le déplacement avec celui sans l'annulation de l'étanchéité à cause de la flexibilité de la membrane ou du soufflet à l'égard du bord extérieur fixe. A une autre forme de l'invention, le bord intérieur et/ou le bord extérieur 30 présente la forme d'un soulier, avec lequel on continue le soufflet ou la membrane. A une disposition préférée du ressort et de la structure d'étanchement, le bord intérieur est serré entre une proéminence d'appui du coulisseau, qui par exemple peut être formée comme un segment annulaire unitaire dirigé dans la 35 direction radiale vers l'extérieur, et le ressort toujours précontraint. Le support est de préférence formé de deux parties composantes. Une partie composante du support est pour le montage sur le récipient, et l'autre partie composante séparée du support est destinée au guidage du coulisseau. Pour assu- -4 rer une liaison étanche aux fluides entre le corps d'étanchement et le support, le bord extérieur de la structure d'étanchement est serré entre les deux éléments du support. La structure d'étanchement est de préférence réalisée complètement en matière plastique, par exemple élastomère ou silicone. A une réalisation préférée de l'invention le corps d'étanchement et les portions de liaison, spécialement le bord intérieur et extérieur sont réalisés en une pièce, particulièrement injectée. A une réalisation d'exception de l'invention, le support est formé d'un élément formant manchon dans lequel le coulisseau est guidé à déplacement et d'un élément de montage introduit dans l'élément formant manchon. Ici le manchon peut présenter un appui sur lequel s'appuie le ressort. L'appui et l'élément formant manchon peuvent être injectes d'une matière plastique rigide. L'élément de montage et l'élément formant manchon peuvent être fixés entre eux par l'intermédiaire d'un mécanisme à butée. Le couvercle est de préférence articulé avec le support, particulièrement avec l'élément de montage, particulièrement par l'intermédiaire d'une charnière. Ici l'élément de montage et le couvercle peuvent être réalisés en une seule pièce et liés par une charnière pelliculaire. Particulière-ment l'élément de montage peut présenter un mécanisme d'enclenchement pour fixation de récipient. Préférablement le moyen élastique est formé par la structure d'étanchement, particulièrement le corps d'étanchement est désigné ou/et fabriqué de sort qu'il génère des forces pour entraîner le coulisseau dans sa position dé-ployée. Le corps d'étanchement peut être injecté sur le support. Autres avantages, propriétés et caractéristiques de l'invention seront mis en évidence par la suivante description d'une réalisation préférentielle, à l'aide des dessins annexés, où on montre: La Fig. 1 une vue en coupe transversale du dispositif de délivrance dont le coulisseau se trouve dans une position rentrée; La Fig. 2 une vue en coupe transversale du dispositif de délivrance de la Fig. 1, dont le coulisseau se trouve dans une position déployée; et La Fig. 3 une vue d'en bas du dispositif de délivrance selon les figures 1 et 2. Dans les figures 1 à 3, le dispositif de délivrance selon l'invention est pourvu avec le symbole de référence 1. Le dispositif de délivrance 1 consiste en essence en deux structures principales, et précisément un support 3 formé de trois éléments composants, un élément de montage 5, un élément formant manchon 7 et un couvercle 9, et un coulisseau 11 qui peut être déplacé, par rapport au support 3 à l'intérieur du dispositif de délivrance 1 le long de l'axe de symétrie R, guidé par l'élément formant manchon 7. Dans la fig. 1 le couvercle 9 est amené dans une position fermée par rapport à l'élément de montage 5, de sorte que le couvercle 9 et l'élément de montage 5 forment une forme cylindrique unitaire, coupée obliquement. Par la fermeture du couvercle 9, le coulisseau 11 est amené dans une position rentrée. Dans la fig. 2, le couvercle 9 est ouvert, où le couvercle 9 est couplé avec l'élément de montage 5 par l'intermédiaire d'une charnière pelliculaire 13. Le couvercle 9, l'élément de montage 5 et la charnière pelliculaire 13 sont injectés d'une matière plastique rigide. Dans la position ouverte du couvercle 9, le coulisseau 11 est amené dans une position déployée où une partie supérieure 14 du coulisseau, complètement cylindrique, sort hors du dispositif de délivrance 1. Le coulisseau 11 comprend en essence une paroi extérieure 15 cylindrique (vois la figure 3), qui le long d'une partie inférieure 12 du coulisseau 11 comprend un segment de paroi 17 concave courbé vers l'intérieur. La partie inférieure 12 s'étend à partir du bout inférieur du coulisseau 11 en essence jusqu'au milieu où on continue avec la partie supérieure 14, qui présente une paroi extérieure 15 complètement cylindrique. En continuation, à l'intérieur du coulisseau 11 en forme de manchon est pourvu un canal d'air 19 pour un courant d'égalisation de l'air dans un récipient non-représenté, et avec lequel doit être couplé le dispositif de délivrance 1. Le canal d'air 19 est déplacé dans la direction radiale à l'axe de symétrie R. L'axe de symétrie R s'étend le long d'un canal d'écoulement 21 du coulisseau 11. La paroi 23 qui confine avec le canal d'air 19 s'étend seulement dans la partie inférieure 12 du coulisseau 11. Au passage dans la partie supérieure 14, le canal d'air 19 et le canal d'écoulement 21 passent l'un dans l'autre. Dans la zone de passage entre la partie supérieure 14 vers la partie inférieure 12 sur la paroi extérieure 15 du coulisseau reste formée de manière unitaire une proéminence 25 dirigée vers l'extérieur dans la direction radiale, où s'appuie un ressort hélicoïdal 27. Dans la position fermée du couvercle 9, représentée dans la fig.1, où le coulisseau 11 est amené dans la position rentrée, le ressort 27, présente la pré-contrainte maximale, orienté le long de l'axe de symétrie R dans la direction de couvercle 9. A l'ouverture de couvercle, le ressort 27 cède au coulisseau 11 la force de précontrainte par la proéminence 25 libre, de sorte que le coulisseau 11 soit déplacé indépendamment le long de l'axe de symétrie R vers en dehors. Dans la posi- tion déployée du coulisseau 11, représenté dans la fig. 2, le ressort hélicoïdal 27 est en continuation précontraint et maintient le coulisseau 11 dans la position dé-ployée. Entre le support 3 et le coulisseau 11 est disposé une structure d'étanchement 31, qui comprend comme élément composant principal une membrane 33, qui sépare en deux compartiments l'espace 34 entre le coulisseau 11 et le support 3. La membrane 33 est appliquée de manière étanche, étant fixe à l'égard du coulisseau 11 et fixe à l'égard du support 3. Dans ce but, la structure d'étanchement 31 comprend un bord intérieur 35 en forme de soulier, qui à cause de la précontrainte du ressort dans toutes les positions du coulisseau, est serré entre la spire supérieure 37 du ressort 27 et la proéminence 25. À partir du bord intérieur 35 on continue de manière unitaire la membrane 33 vers un bord extérieur 39, en forme de soulier de la structure d'étanchement 31, qui est fixée du support 3. La fixation du bord extérieur 39 se réalise en ce que celui-ci est serré entre l'élément de montage 5 et l'élément formant manchon 7. La force de serrage d'entre l'élément de montage 5 et l'élément formant manchon 7 sera donnée par un mécanisme d'enclenchement 41. La structure de la membrane de la structure d'étanchement 31 rend possible un étanchement de l'espace 34 compris entre le coulisseau 11 et le support 3, indépendamment de la position de déplacement du coulisseau relatif au support 3, quand le couvercle est ouvert ou fermé. Une partie supérieure 14 du coulisseau 11 éventuellement contaminée n'est pas préjudicable par conséquent à la pureté dans l'intérieur du récipient. L'élément de montage 5 présente de plus un anneau intérieur 43 qui, pour la fixation du dispositif de délivrance 1 peut être enclenché dans un dégagement correspondant (non représenté) au récipient pour fixer de manière étanche de dis-positif de délivrance 1 au récipient. Le couvercle 9 comprend un mécanisme de verrouillage (non représente), pour que le couvercle 9 reste en position fermée sur le support 3. Le mécanisme de verrouillage non-réprésenté peut être desserré pour que le couvercle 9 s'ouvre automatiquement sous l'influence du ressort 27. La position déployée du coulisseau 11 est établie par l'extension maximale de la membrane 33 dans la direction de l'axe de symétrie R. Par cela, la structure d'étanchement 31 sert aussi de butée terminale pour la course de sortie du coulis-seau 11 du dispositif de délivrance 1. La fonction de butée peut être soutenue aussi par l'intermédiaire d'une proéminence annulaire 45 sortie vers l'intérieur du couvercle 9, qui dans la condition ouverte est en contact permanent avec un bord terminal 47 du coulisseau 11. La structure d'étanchement 31, particulièrement le bord intérieur 35 et le bord extérieur 39 aussi bien que la membrane 33 sont de préférence injectés de silicone. Les références numériques suivantes désignent des éléments constitutifs de l'invention sur les figures annexées : 1. dispositif de délivrance 3. support 5. élément de montage 7. élément formant manchon 9. couvercle 11. coulisseau 12. partie inférieure du coulisseau 13. charnière pelliculaire 14. partie supérieure du coulisseau 15. paroi extérieure 17. segment de paroi 19. canal d'air 21. canal d'évacuation 23. paroi 25. proéminence 27. ressort hélicoïdaL 31. structure d' étanchement 33. membrane 34. espace 35. bord intérieur 37. spire supérieure 39. bord extérieur 41. mécanisme d'enclenchement 43. anneau intérieur 45. proéminence annulaire 47. bord terminal R axe de symétrie Les caractéristiques dévoilées dans la description antérieure et dans les figures peuvent être importantes pour la réalisation de l'invention en différentes formes, tant individuellement que dans une combinaison quelconque | La présente invention a pour objet un dispositif de délivrance (1) à installer sur un récipient avec une ouverture pour délivrer une substance coulante conservée dans le récipient et avec un couvercle (9) pouvant fermer l'ouverture, comprenant: un support (3) et un coulisseau (11) monté à déplacement dans le support (3) et doté avec un canal d'évacuation (21), le coulisseau (11) étant dans une position du couvercle (9) fermant l'ouverture, logé dans le dispositif de délivrance (1) dans une position rentrée, et étant dans une position du couvercle (9) dégageant l'ouverture, entraîné par un moyen élastique, comme un ressort, particulièrement par un ressort hélicoïdal (27), dans une position déployée, dans laquelle au moins une partie du coulisseau (11) dépasse hors du dispositif de délivrance (1).Dispositif caractérisé en ce qu'entre le coulisseau (11) et le support (3) est disposée une structure d'étanchement (31), et la structure d'étanchement (31) forme à raison d'une portion de liaison étanche tout autour avec le coulisseau (11) et avec le support (3) et qui présente un corps d'étanchement qui réunit les portions de liaison. | 1. Dispositif de délivrance (1) à installer sur un récipient avec une ouverture pour délivrer une substance coulante conservée dans le récipient et avec un couvercle (9) pouvant fermer l'ouverture, comprenant: un support (3) et un coulisseau (11) monté à déplacement dans le support (3) et doté avec un canal d'évacuation (21), le coulisseau (11) étant dans une position du couvercle (9) fermant l'ouverture, logé dans le dispositif de délivrance (1) dans une position rentrée, et étant dans une position du couvercle (9) dégageant l'ouverture, entraîné par un moyen élastique, comme un ressort, particulièrement par un ressort hélicoïdal (27), dans une position déployée, dans laquelle au moins une partie du coulisseau (11) dépasse hors du dispositif de délivrance (1), caractérisé en ce qu'entre le coulisseau (11) et le support (3) est disposée une structure d'étanchement (31), et la structure d'étanchement (31) forme à raison d'une portion de liaison étanche tout autour avec le coulisseau (11) et avec le support (3) et qui présente un corps d'étanchement qui réunit les portions de liaison. 2. Dispositif de délivrance selon la 1, caractérisé en ce que le corps d'étanchement est déformable de sorte que les portions de liaison aient la liberté de déplacement au moins ou seulement dans la direction de déplacement du coulisseau (11), particulièrement qu'elles soient mobiles l'une vers l'autre ou l'une à l'égard de l'autre. 3. Dispositif de délivrance selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps d'étanchement est tellement dimensionné que l'allongement longitudinal maximum de celui établit la position déployée du coulisseau (11). 4. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que pour former une portion de liaison, le corps d'étanchement est fixé du cou- lisseau (11) et/ou du support (3). 5. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que dans la portion de liaison, entre la structure d'étanchement (31) et le coulisseau (11) et/ou entre la structure d'étanchement (31) et le support (3), est for- mée une surface de frottement pour fixation. 6. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la structure d'étanchement (31) présente un bord intérieur (35) annulaire-9 pour former la portion de liaison avec le coulisseau (11), et un bord extérieur (39) annulaire pour former la portion de liaison avec le support (3). 7. Dispositif de délivrance selon la 6, caractérisé en ce que le bord intérieur (35) et/ou le bord extérieur (39) est renforcé à l'égard du corps d'étanchement. 8. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le corps d'étanchement est formé comme une membrane (33) ou un souf- flet qui réunit de manière étanche le bord intérieur (35) avec le bord extérieur (39). 9. Dispositif de délivrance selon la 8, caractérisé en ce que le bord intérieur (35) et/ou le bord extérieur (39) présente la forme d'un soulier, avec lequel on continue le soufflet ou la membrane (33). 10. Dispositif de délivrance selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que le bord intérieur (35) est serré entre une proéminence d'appui du coulisseau (11) et ressort. 11. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le support (3) est formé en deux parties, où particulièrement une partie du support est pour le montage sur le récipient et l'autre partie du support pour le guidage du coulisseau (11). 12. Dispositif de délivrance selon la 11, caractérisé en ce que entre les parties du support est serré le bord extérieur (39). 13. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 12, caractérisé 30 en ce que la structure d'étanchement (31) est réalisée en matière plastique, comme élastomère ou silicone. 14. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le corps d'étanchement et les portions de liaison, spécialement le bord 35 intérieur et extérieur (39) sont formés en une seule pièce, particulièrement injectée. 25-10- 15. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que le support (3) est formé par un élément formant manchon (7), dans le-quel le coulisseau (11) est guidé à déplacement, et par un élément d'insertion inséré dans l'élément formant manchon (7), où le manchon présente un appui sur le- quel s'appuie le ressort, et l'appui aussi bien que l'élément (7) formant manchon sont injectés d'un morceau de matière plastique rigide. 16. Dispositif de délivrance selon la 15, caractérisé en ce que l'élément de montage (5) et l'élément (7) formant manchon sont fixés entre eux par un mécanisme à butée. 17. Dispositif de délivrance selon la 16, caractérisé en ce que le couvercle (9) est articulé avec le support (3), particulièrement avec l'élément de montage (5), spécialement par une charnière, où particulièrement l'élément d'insertion et le couvercle (9) sont réalisés en une seule pièce et joints par une charnière pelliculaire (13), où particulièrement l'élément de montage (5) présente un mécanisme à enclenchement pour fixation sur récipient. 18. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que le moyen élastique est formé par la structure d'étanchement, particulièrement le corps d'étanchement est désigné ou/et fabriqué de sort qu'il génère des forces pour entraîner le coulisseau (11) dans sa position déployée. 19. Dispositif de délivrance selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que le corps d'étanchement est injecté sur le support (3). | B | B65 | B65D | B65D 47 | B65D 47/26 |
FR2899507 | A1 | DISPOSITIF POUR AMELIORER LE CONFORT ET LA QUALITE DU RASAGE MECANIQUE | 20,071,012 | La présente invention concerne un dispositif pour améliorer le rasage mécanique de la peau. Actuellement les rasoirs mécaniques ( jetables ou non, à une ou deux, voire trois lames), malgré la présence indispensable d'un lubrifiant ( gel, mousse à raser), provoquent une irritation de la peau due au passage de la lame et à la coupe des poils. Le dispositif selon l'invention permet d'atténuer de manière très significative cette irritation en utilisant une source de chaleur. En effet une résistance en silicone placée dans la tête de rasage et alimentée par du courant électrique (pile ou transformateur) dégage de la chaleur par effet joule. La température de la résistance est adaptable car régulée manuellement. Cette chaleur dégagée pendant le rasage au contact de la peau apporte un confort très important en limitant l'irritation due à la coupe et permet par là même un rasage plus approfondi. En effet l'utilisateur peut augmenter le nombre de passages du rasoir sur une même zone sans être irrité. Le dessin annexé illustre l'invention : La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention : En référence à ce dessin, le dispositif comporte une résistance (1) qui s'insère dans la tête de rasage (2). Cette résistance est déjà disponible industriellement. Elle est alimentée par une source de courant (7) ( pile intégrée dans le manche ou via un transformateur ). Les fils d'alimentation (3) sont dissimulés à l'intérieur du manche (4). Le contact électrique s'effectue à la base du manche par un raccord afférent (5). En fonctionnement cette résistance transmet sa chaleur par conduction à la partie de la tête de rasage (6) contenant les lames | The device has a shaving head (1) including a silicone resistance (2) supplied by an electric current source (7) e.g. electric cell or transformer, that is integrated in a handle (4) and disengages the heat by a Joule effect during mechanical shaving on a skin. Power supply leads (3) are concealed inside the handle. An electric contact is carried out at a base of the handle by an afferent (5). The resistance transmits heat by the conduction at a part of a blade containing shaving head (6). | 1. Dispositif pour améliorer le confort et la qualité du rasage mécanique caractérisé par une résistance en silicone (2) placée dans la tête de rasage (1) et alimentée par du courant électrique (pile ou transformateur) qui dégage de la chaleur par effet joule. La température de la résistance est adaptable car régulée manuellement. | B | B26 | B26B | B26B 21 | B26B 21/48 |
FR2896528 | A1 | JOINT DE DETECTION DE PINCEMENT POUR OUVRANTS DE VEHICULE | 20,070,727 | L'invention concerne le domaine des dispositifs et procédés de détection de pincement pour ouvrants de véhicule, et en particulier le domaine des joints de détection. Dans ce domaine, le brevet US 6 337 549 (BLEDIN) décrit un capteur capacitif disposé en haut d'un montant d'une porte de véhicule pour prévenir le pincement d'un doigt lorsque la vitre de la porte est remontée. Le joint comprend une électrode insérée dans une partie déformable du joint à proximité d'une partie métallique reliée à la terre. Un dispositif électrique mesure la capacité entre l'électrode et la terre. L'inconvénient d'un tel joint capacitif est d'être influe:icé par la proximité accidentelle d'autres matériaux que ceux que le capteur est censé détecter. Par exemple, de l'eau sur la vitre ou de:; feuilles mortes peuvent produire une variation de la capacité entre l'électrode et la terre, perturbant grandement le dispositif de détection. La demande de brevet EP-A-334 028 (BOSCH) décrit un capteur pour détecter le pincement d'objets ou de parties de corps humain dans le cas de portes-fenêtres, ou de volets roulants entraînés par un moteur électrique. Le capteur comprend une matière synthétique conductrice dont la résistance électrique peut être modifiée par variation de forme. Un signal de défaut est déclenché quand la résistance sort d'une plage prédéterminée. Un tel dispositif résistif présente l'avantage par rapport au capteur capacitif, de ne mesurer que la déformation du capteur et de n'envoyer un signal qu'à partir d'un seuil de déformation. La demande de brevet FR-A-2 670 342 (PEUGEOT-CITROËN) décrit un dispositif de détection de pincement ou de coupure d'un joint résistif. Les dispositifs résistifs décrits dans les deux documents précédents présentent l'inconvénient de n'être sensiblcs à la déformation que dans une direction. Or, dans le cas d'un haillon arrière de véhicule automobile, il est courant que les doigts devant être détectés appuient sur le côté de l'ouverture et non pas franchement perpendiculairement au joint, de sorte que l'effort devant subir le doigt avant que le joint résistif ne détecte sa présence, peut être élevé. L'invention remédie aux problèmes précédents, et notamment propose un joint permettant une détection multidirectionnelle de pincement, de manière à réduire l'effort subi par un doigt ou toute partie du corps humain coincée par la fermeture d'un ouvrant motorisé. Selon un mode de réalisation de l'invention, le joint de détection de pincement pour ouvrants, notamment de véhicule automobile, de forme allongée présente une section droite élastiquement déformable comprenant une première zone évidée qui est disposée entre une première zone conductrice et une deuxième zone conductrice de façon à permettre aux deux zones conductrices d'entrer en contact l'une avec l'autre lors de la déformation du joint ;selon une première direction. Une deuxième zone évidée est disposée entre la première zone conductrice et une troisième zone conductrice, la section droite du joint étant déformable selon au moins une Jeuxième direction, différente de la première direction, pour permettre à la première zone conductrice d'entrer en contact avec la troisième zone conductrice lors de la déformation du joint selon la deuxième direction. On comprend qu'un tel joint, pouvant se déformer selon au moins deux directions différentes et, dans chacune de ces d. rections, pouvant donner lieu à un contact entre deux zones conductrices, va permettre de détecter des efforts en provenance par exemple d'un doigt, que celui-ci exerce un effort selon l'une ou l'autre des directions de déformation du joint. Cela augmente les directions de détection du joint. Selon une variante, les deux zones évidées de la section droite communiquent. Selon une autre variante, la section droite comprend une zone isolante reliant mécaniquement les zones conductrices. La zone isolante peut être en élastomère ou en caoutchouc. Avantageusement, la zone isolante présente quatre portions de moindre épaisseur servant d'articulation pour la déformation lu joint. Avantageusement, la section droite comprend une zone évitée en forme de croix séparant quatre zones conductrices. Selon encore une variante, la section droite comprend quatre lobes de matière compressible correspondant aux quatre pertions de moindre épaisseur. Selon encore une variante, le joint présente sur sa longueur au moins une section droite munie d'un talon présentant un forme d'accrochage destinée à coopérer avec un bâti du véhicule ou avec un ouvrant du véhicule. Selon encore une variante, la section droite du joint longitudinal est apte à se déformer sous l'effet de deux efforts opposés radiaux, la direction desdits efforts étant comprise dans un cône de déformation qui comprend au moins les première et deuxième directions. Avantageusement, le cône de déformation esi. réparti symétriquement par rapport au talon et présente un angle d'ouverture supérieur à 80 degrés. Selon encore une variante, au moins l'une des zones conductrice comprend une section droite de fil métallique, entourée d'une section droite de gaine en matériau polymère chargé de micro particules métalliques ou chargé de carbone. Selon un autre aspect de l'invention, elle concerne un procédé de détection de pincement pour ouvrants, notamment de véhicule automobile. Le procédé comprend une étape dans laquelle on détecte un contact entre deux zones conductrices d'un joint et on déforme la section droite du joint selon une direction prise parmi au moins deux directions de déformation possibles. Avantageusement, la détection du contact se fait en mesurant la résistance entre une première zone conductrice d'une part et au moins deux autres zones conductrices d'autre part. Selon encore un autre aspect de l'invention, un joint de détection est utilisé pour détecter la présence d'un corps situé sur la trajectoire de fermeture d'un ouvrant motorisé de véhicule. Dans une utilisation du joint, la deuxième et la troisième zone conductrices sont reliées en parallèle avec des résistances de terminaison et avec un dispositif de contrôle de résistance électrique de manière que le contact entre deux zones conductrices quelconque du joint se traduise par un abaissement de la résistance électrique contrôlée d'au moins une valeur seuil, un calculateur commandant alors une séquence de décoincement au moteur actionnant l'ouvrant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de plusieurs modes de réalisation du dispositif pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une section droite d'un joint de détection de l'invention à l'état libre ; et - la figure 2 est une section droite d'un joint de détection à l'état déformé. Comme illustré sur la figure 1, la section droite 1 du joint de détection de pincement comprend une zone isolante 2, quatre zones conductrices 3 et une zone évidée 4 située au centre de la section droite 1. La zone isolante 2 est délimitée à l'extérieur par une surface sensiblement circulaire 5 et par une zone d'accrochage 6 en forme de talon, non représentée sur la figure, et destinée à accrocher le joint sur un bâti de véhicule ou sur un ouvrant du véhicule. La zone :solante 2 présente une délimitation intérieure composée de huit lobes î contigus et sensiblement circulaires et répartis sur les quatre côtés d'un carré 8, les côtés du carré 8 ayant sensiblement une longueur double du diamètre des lobes 7. La zone isolante 2 est en polymère non chargé, par exemple du caoutchouc. Les quatre zones conductrices 3 sont de forme sensiblement circulaire et logées dans les lobes 7 situés au milieu des côté;; du carré 8. La zone évidée 4 est en forme de croix et comprend les quatre lobes 7 situés sur les sommets du carré 8. La zone évidée 4 présente une épaisseur non nulle séparant deux zones conductrices 3, de part et d'autre de chacun des bras de la forme en croix de la zone év] dée 4. Une première zone conductrice 3a est située sur le: côté du carré 8 opposé à la zone d'accrochage 6. Une deuxième zone conductrice 3b est située sur le côté droit de la figure 1 et une troisième zone isolante 3c est située sur le côté gauche. Une quatrième zone conductrice 3d comprend la zone d'accrochage 6. Chacune des zones conductrices 3a, 3b, 3c, 3d comprennent en leur centre un fil électrique 9a, 9b, 9c, 9d entouré d'une gaine 16 en polymère chargé de microparticules métalliques ou bien chargé de carbone. Les zones conductrices 3 adhèrent à la zone isolante 2 et forment un ensemble monobloc déformable. L'épaisseur de la zone isolante 2 située entre les lobes 7 au sommet du carré 8 et la surface circulaire 5, constitue quatre portions de moindre épaisseur 10. Un effort sur la surface extérieure du joint provoque une déformation globale du joint illustrée en figure 2. En particulier, cet effort peut avoir une première direction 11 alignée avec une diagonale du carré 8. Un effort selon une deuxième direction 12 correspondant à l'autre diagonale du carré 8 provoquerait une déformation symétrique à celle illustrée en figure 2. On va décrire maintenant l'effet de la déformation selon la direction privilégiée 11. Les quatre portions de moindre épaisseur 10 se comportent comme des zones d'articulation, permettant au carré 8 de se déformer pour prendre une forme de losange 8a. Au cours de cette déformation, la distance séparant le pourtour de la première zone conductrice 3a du pourtour de la deuxième zone conductrice 3b diminue jusqu'à ce que les zones conductrices 3a et 3b entrent en contact. Parallèlement, les zones conductrices 3c et 3d entrent également en contact. Inversement, la distance séparant la première zone conductrice 3a de la troisième zone conductrice 3c augmente. Avant que les pourtours de la première zone conductrice 3a et de la deuxième zone conductrice 3b n'entrent en contact, la résistance électrique entre les fils électriques des zones conductrices 3a et 3b n'est due qu'à la résistance de la zone isolante 2 et par exemple est supérieure à 10 KOhms. Dès que les pourtours des zones cor ductrices 3a et 3b entrent en contact, la résistance entre les deux fils é: ectriques 9a et 9b chute brutalement à une première valeur de seuil, par exemple inférieure à 5 KOhms. Lorsque l'on continue à déformer le joint et que l'on provoque la déformation des gaines conductrices 16 entourant les fils électriques 9a et 9b, le rapprochement des particules conductrices du polymère chargé contribue en grande partie à diminuer la résistance entre les deux fils électriques 9a et 9b, pour atteindre une valeur de l'ordre de 300 Ohms. On va maintenant décrire l'utilisation du joint de détection pour détecter la présence d'un corps situé sur la trajectoire de fermeture d'un ouvrant motorisé d'un véhicule automobile. L'ouvrant peut être notamment un hayon arrière pivotant autour d'une charnière horizontale située en partie haute du hayon. L'ouvrant peut également être une porte latérale battante ou coulissante. De nombreux véhicules sont équipés d'un mécanisme de fermeture motorisé, assurant les derniers centimètres de fermeture. Tant que la porte ou le hayon n'a pas atteint ces derniers centimètres, la présence d'un doigt dans la zone séparant l'ouvrant du bâti du véhicule peut être encaissée par un joint déformable pour permettre à la partie du corps coincée de se retirer rapidement. Le joint de détection de pincement permet d'interrompre le rapprochement final motorisé de l'ouvrant. Le joint de détection de pincement parcourt toute la zone où l'ouvrent est en regard du bâti du véhicule et peut être fixé, soit sur l' ouvran :, soit sur le bâti du véhicule. Les quatre fils électriques 9a, 9b, 9c, 9d (les quatre zones conductrices 3a, 3b, 3c, 3d s'étendent tout le long du joint de détection. Une résistance de terminaison de l'ordre de plusieurs KOhms est située à une extrémité du joint et raccordée d'un côté aux extrémités des fils électriques 9a et 9d, et de l'autre aux fils électriques 9b et 9c. De l'autre côté du joint, un contrôleur mesure la résistance entre une extrémité commune aux fils électriques 9a et 9d et une extrémité commune aux fils électriques 9b et 9c. Lorsqu'un obstacle écrase, en au moins un endroit, une section droite du joint de détection, la résistance mesurée descend en dessous de la valeur de la résistance de terminaison, car cette dernière a été court-circuitée par le contact entre les fils électriques 9a et 9b enrobés de polymère chargé. Le contrôleur envoie alors un ordre à un moteur de suspendre la fermeture de l'ouvrant. Le contrôleur peut commander également une séquence de décoincement consistant par exemple à rouvrir l'ouvrant pour permettre à l'obstacle, tel que le doigt d'un enfant, de se retirer de la zone de fermeture. Dans une variante, la résistance de terminaison est située du même côté du joint que le dispositif de contrôle de résistance, entre les fils électriques 9c et 9d, le contrôle de résistance étant fait entre les extrémités des fils 9a et 9b. A l'extrémité opposée du joint, les fils électriques 9a et 9d sont reliés entre eux. De même les extrémités des fils 9b et 9c de la même extrémité du joint sont reliés entre eux. Ainsi, est détecté un contact quelconque entre la première zone conductrice 3a avec l'une ou l'autre des deuxième et troisième zones conductrices 3b et 3c. On va maintenant décrire la déformation du joint soumis à un effort de compression, selon une direction comprise entre la première direction 11 et la deuxième direction 12. Lorsqu'un effort comprime le joint selon une direction 13 sensiblement perpendiculaire au carré 8 opposé à la zone d'accrochage 6, les lobes 7 se déforment et le carré 8 est transformé en un polygone allongé (en forme de haricot; de même périmètre que le carré 8 jusqu'à ce que la première zone conductrice 3a vienne en contact avec la quatrième zone conductrice 3d. Lors d'un effort selon une direction 14, comprise entre la première direction 11 et la troisième direction 13, le carré 8 se transforme en un parallélogramme dont le grand côté est parallèle à la zone d'accrochage 6 et dont les petits côtés inclinés comprennent les deuxième et troisième zones conductrices 3b et 3c. La déformation du joint a lieu jusqu'à ce que la zone conductrice 3a entre en contact, soit en premier avec la zone conductrice 3b, soit simultanément avec les zones conductrices 3b et 3d, soit uniquement avec la zone conductrice 3d. Il y a continuité de détection quel que soit la direction ce l'effort comprise entre la première direction 11 et la troisième direction 13. Par raison de symétrie, il en est de même pour les efforts compris entre la deuxième direction 12 et la troisième direction 13. Le joint présente un cône de déformation comprenant au moins les première et deuxième directions 11 et 12 et présentant un angle d'ouverture de 90 . Le ressort que constitue le joint déformable prés ente une raideur beaucoup plus élevée dans la direction transversale 13 que dans les deux directions privilégiées de déformation que sont la première direction I l et la deuxième direction 12. La raideur selon une direction intermédiaire 14 présente une valeur comprise entre une raideur élevée dans la direction transversale 13, et une raideur faible dans la direction 11. La répartition angulaire de la raideur du joint présente une valeur de minimum local pour chacune les deux directions de déformation privilégiée 11 et 13. Dans le cas où le talon de fixation sur le bâti, à l'endroit de la zone d'accrochage 6, est apte à supporter un moment de tcrsion, un effort horizontal poussant la troisième zone conductrice 3c vers la droite des figures provoque une déformation similaire à celle illustrée en figure 2. L'angle d'ouverture du cône de déformation est de 180 . Selon une autre variante de réalisation du joint, celui -ci a une forme de boudin sans talon d'accrochage, positionné de loin en loin par des points de collage sur le bâti du véhicule. Un tel mode d'accrochage dans la zone 6 n'est pas apte à résister à un moment de torsion. Le joint cependant présente un cône de déformation de 90 , et ceci quelle que soit la position angulaire qu'occupe la zone d'accrochage par rapport aux quatre zones conductrices. Dans cette variante, le montage électrique nécessaire à la détection d'un pincement privilégie la symétrie de comportement des quai re zones conductrices 3 et met en série trois résistances entre chacun des quatre fils, le contrôleur de résistance étant branché entre un fil d' extrémité et l'autre fil d'extrémité à travers une quatrième résistance. Le contact entre deux zones conductrices 3 quelconques prises parmi les quatre, provoque l'abaissement de la résistance perçue par le contrôleur d'au moins une valeur de résistance, ce qui est suffisant pour d,5,tecter le pincement et provoquer l'arrêt du moteur entraînant l'ouvrant du véhicule. Lorsque le joint est muni d'un talon de fixation, la première zone conductrice joue un rôle privilégié et le branchement électrique peut être une configuration en étoile où une extrémité du joint est équipée de trois résistances reliant le fil 9a à chacune des deuxième, troisième et quatrième fils 9b, 9c et 9d. Du côté opposé, le contrôleur vérifie la résistance entre le fil 9a et les trois extrémités branchées en parallèle des fils 9b, 9c et 9d. Selon un autre mode de réalisation, les quatre lobes de la zone évidée 4 situés au sommet du carré 8, correspondant aux quatre portions de moindre épaisseur 10, peuvent être remplis de matière compressible et isolant autrement que l'air ou le vide, telle que de la mousse. I1 est cependant important que l'espace séparant deux zones conductrices adjacentes reste libre, de manière à permettre leur contact lors de la déformation du joint. Selon encore une autre variante, il est possible que les deuxième 3b, troisième 3c et quatrième 3d zones conductrices ne forment qu'un seul ensemble conducteur, sensiblement fixe par rapport au talon d'accrochage, entourant la première zone conductrice 3a sur un arc de cercle, tout en étant séparé d'elle par une zone ,,vidée 4. L'ensemble conducteur présente une surface concave en regard de la première zone conductrice 3a. La première zone conductrice 3a reste solidaire de la partie isolante 2 susceptible de se déformer selon au moins la première direction 11 et selon la deuxième directiDn 12, et plus généralement selon l'une quelconque des directions comprises dans un cône de déformation. Quelle que soit la direction de l'effort de compression, la première zone conductrice 3a entre en contact avec l'ensemble conducteur selon l'un quelconque des points de contact de la surface concave. Selon encore une autre variante, la zone évidée 4 peut être cloisonnée en plusieurs zones évidées distinctes, la cloi;>on étant déformable | Joint de détection de pincement pour ouvrants, notamment de véhicule automobile, de forme allongée présentant une section droite 1 élastiquement déformable comprenant une première zone évidée 4 qui est disposée entre une première zone conductrice 3a et une deuxième zone conductrice 3b de façon à permettre aux deux zones conductrices d'entrer en contact l'une avec l'autre lors de la déformation du joint selon une première direction 11. Une deuxième zone évidée est disposée entre la première zone conductrice 3a et une troisième zone conductrice 3c, la section droite 1 du joint étant déformable selon au moins une deuxième direction 12, différente de la première direction 11, pour permettre à la première zone conductrice 3a d'entrer en contact avec la troisième zone conductrice 3c lors de la déformation du joint selon la deuxième direction 12. | 1 - Joint de détection de pincement pour ouvrants, notamment de véhicule automobile, de forme allongée présentant une sect: on droite (1) élastiquement déformable comprenant une première zone ;vidée (4) qui est disposée entre une première zone conductrice (3a) et une deuxième zone conductrice (3b) de façon à permettre aux doux zones conductrices (3a 3b) d'entrer en contact l'une avec l'autre lors de la déformation du joint selon une première direction (Il), caractérisé par le fait qu'une deuxième zone évidée (4) est disposée entre la première zone conductrice (3a) et une troisième zone conductrice (3c), la section droite (1) du joint étant déformable selon au moins une deuxième direction (12), différente de la première direction (11), pour permettre à la première zone conductrice (3a) d'entrer en contact avec la troisième zone conductrice (3c) lors de la déformation du joint selon la deuxième direction (12). 2 - Joint selon la 1, dans lequel les deux zones évidées (4) de la section droite communiquent. 3 - Joint selon l'une quelconque des pre:cédentes, dans lequel la section droite (1) comprend une zone isolante (2) reliant mécaniquement les zones conductrices (3). 4 - Joint selon la 3, dans laquelle la zone isolante (2) présente quatre portions (10) de moindre épaisseur servant d'articulation pour la déformation du joint. 5 - Joint selon la 4, dans lequel la section droite (1) comprend une zone évidée (4) en forme de croix séparant quatre zones conductrices (3a, 3b, 3c, 3d). 6 - Joint selon l'une quelconque des 4 cu 5, dans lequel la section droite (1) comprend quatre lobes (7) de matière compressible correspondant aux quatre portions (10) de moindre épaisseur. 7 - Joint selon l'une quelconque des précédentes, présentant sur sa longueur au moins une section droite (1) manie d'un talon présentant une forme d'accrochage destinée à coopére: avec un bâti du véhicule ou avec un ouvrant du véhicule. 8 - Joint selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la section droite (1) du joint longitudinal est apte à se déformer sous l'effet de deux efforts opposés radiaux, la direction desdits efforts étant comprise dans un cône de déformation qui comprend au moins les première (11) et deuxième (12) directions. 9- Joint selon les 7 et 8 prises dans leur ensemble, dans lequel le cône de déformation est réparti symétriquement par rapport au talon et présente un angle d' Duverture supérieur à 80 degrés. 10-Joint selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins l'une des zones conductrices (3a) comprend une section droite de fil métallique (9a), entourée d'une section droite de gaine (16) en matériau polymère chargé de micro particules métalliques ou chargé de carbone. 11- Procédé de détection de pincement pour ouvrants, notamment de véhicule automobile, dans lequel on détecte un contact entre deux zones conductrices (3a, 3b) d'un joint, caractérisé par le fait qu'on déforme la section droite (1) du joint selon une direction prise parmi au moins deux directions de déformation possibles (11, 12). 12-Procédé selon la 11, dans lequel la détection du contact se fait en mesurant la résistance entre une première zone conductrice (3a) d'une part et au moins deux autres zones conductrices (3b, 3c) d'autre part. 13-Utilisation d'un joint de détection selon l'une quelconque des 1 à 10 pour détecter le pincement d'un corps situé sur la trajectoire de fermeture d'un ouvrant motorisé de véhicule, dans laquelle les différentes zones conductrices (3) du joint sont branchées en série ou en parallèle avec des résistances de terminaison cl avec un dispositif de contrôle de résistance électrique de manière que le contact entre deux zones conductrices quelconque du joint se, traduise par un abaissement de la résistance électrique contrôlée d'au moins une valeur seuil, un calculateur commandant alors au moteur actionnant l'ouvrant une séquence de décoincement. | E,B,H | E05,B60,H01 | E05F,B60J,H01H | E05F 15,B60J 10,H01H 3,H01H 13 | E05F 15/00,B60J 10/04,E05F 15/10,E05F 15/16,H01H 3/16,H01H 13/18 |
FR2892511 | A1 | DISPOSITIF D'ECHANTILLONNAGE OPTIQUE HETERODYNE | 20,070,427 | Le domaine de l'invention est celui de la mesure utra-rapide non destructive des propriétés mécaniques, thermiques ou optiques d'un matériau. On entend par mesure ultra-rapide une mesure ayant une résolution temporelle de l'ordre de la picoseconde. Il est connu d'obtenir des mesures avec une telle résolution temporelle par des techniques d'échantillonnage optique utilisant deux trains d'impulsions respectivement désignés pompe et sonde , de période de répétition T, chaque impulsion ayant une durée z d'environ une centaine 1 o de femtosecondes. Le faisceau pompe engendre une perturbation dans le matériau ou l'échantillon qui produit en réponse un signal optique fonction de ses propriétés optiques (réflectivité, absorption, expansion, contraction, ...). Le faisceau sonde est retardé d'une quantité Tps appelée retard 15 pompe-sonde et vient lire la réponse du matériau ; il est généralement de faible intensité par rapport à celle du faisceau pompe . La réponse temporelle du matériau est reconstituée en faisant varier ce retard de zéro jusqu'à une durée égale au maximum à la période T du train d'impulsions. En pratique cette durée est très inférieure à T. Typiquement T est de l'ordre de 20 13 ns et la variation du retard est alors typiquement limitée à 2 ou 3 ns. Habituellement, les deux trains d'impulsions pompe et sonde ont la même période de répétition T et l'échantillonnage est alors qualifié d'homodyne. On a illustré figure 1 dans le cas d'un échantillonnage homodyne, des trains d'impulsions pompe et sonde décalés d'un 25 retard Tps ainsi que la valeur de la réponse de l'échantillon obtenue pour ce retard. Un exemple de montage permettant de mettre en oeuvre cette technique est schématiquement représenté figure 2. Le dispositif d'échantillonnage homodyne 100 comprend une source laser 10 reliée à un diviseur 9 apte à diviser le faisceau laser en un faisceau pompe modulé 30 par un modulateur 8, et un second faisceau sonde qui est retardé par une ligne à retard optique 11. Le modulateur a pour fonction de transposer le signal à une fréquence plus élevée afin de le dégager du bruit qui varie en 1/f, f étant la fréquence du signal. Les deux faisceaux sont ensuite combinés par un combineur 20 avant d'être pointés sur l'échantillon 200 via un objectif de microscope 30. Dans l'exemple de la figure, la réponse de l'échantillon est obtenue par réflexion. La réponse est dirigée vers un photo détecteur 50 après filtrage par un filtre de pompe 60. Le photo détecteur est relié à un système d'acquisition 70, via un démodulateur 12 qui permet de rétablir le signal en bande de base. Le retard Tps est réalisé et contrôlé par une ligne à retard optique comprenant un système de translation mécanique d'un miroir situé sur le trajet d'un des faisceaux. Le retard est lié à la translation par la formule : Tps= d/c d étant la longueur de la ligne à retard et c la vitesse de la lumière. Compte tenu des ordres de grandeur, une longueur d de 30 pm induit un retard de 100 fs. Dans la pratique, la longueur de la ligne à retard est limitée. En effet, un déplacement de plus de 30 cm affecte de façon notoire le pointé d'un faisceau par rapport à l'autre. Un retard de 10 ns qui nécessite une longueur d de 3m est donc très difficile à obtenir. A cette limite sur le déplacement correspond une limite pour les plages temporelles d'environ 2 à 3 ns : la réponse temporelle du matériau n'est reconstituée que sur environ 2 à 3 ns. De plus ces déplacements sont réalisés au détriment de la stabilité du pointé du faisceau laser sur l'échantillon. En outre les vibrations occasionnées par le déplacement de la ligne à retard détériorent le rapport signal sur bruit et augmentent considérablement le temps de mesure. II est habituellement de 30 à 40 mn pour l'acquisition d'un signal sur plusieurs nanosecondes, c'est-à-dire pour effectuer les différents déplacements de manière à balayer la réponse du matériau, sur des temps qui vont jusqu'à Tp soit environ 13 ns. Pour pallier ces inconvénients, une solution consiste à utiliser un faisceau pompe de période de répétition Tp et un faisceau sonde de période Ts, Tp étant différente de Ts. Cet échantillonnage est alors qualifié d'hétérodyne. On a illustré figure 3 dans le cas d'un échantillonnage hétérodyne, des trains d'impulsions pompe et sonde décalés d'un retard Tps ainsi que la valeur de la réponse de l'échantillon obtenue pour ce retard. Le retard Tps entre les trains d'impulsions pompe et sonde n'est plus fixe comme dans le cas de l'échantillonnage homodyne, mais évolue avec le temps. Lorsque Tp-Ts est fixe, le retard Tps varie linéairement entre 0 et Tp. La période Tp est balayée en un temps égal à 1/LF avec LF= IFs-Fpl, LF étant appelée fréquence de battement, Fp égale à 1/Tp étant la fréquence de répétition du faisceau pompe et Fs égale à 1/Ts celle du faisceau sonde . Cette technique permet de mesurer la réponse de l'échantillon sans translation mécanique, et donc sans altération du pointé du faisceau sur l'échantillon. En fait, le retard Tp-Ts ne varie pas linéairement car les fréquences Fp et Fs varient aléatoirement en raison de la gigue naturelle des lasers. Cette gigue a pour effet de moduler aléatoirement la fréquence du battement tF d'une quantité g(t). Ce phénomène est d'autant plus important que l'on souhaite obtenir une résolution temporelle réduite. En effet, pour une période Tp de 13 ns, il faut 13 000 mesures pour atteindre une résolution temporelle d'1 ps : or l'incertitude que la gigue introduit pour chaque mesure se cumule dans le temps. La gigue a ainsi pour effet de limiter la résolution temporelle. Le but de l'invention est de permettre d'obtenir des mesures avec une résolution temporelle d'environ 1 ps voire moins (100 fs) sans avoir à effectuer de translation mécanique, et sans être pénalisé ni par un temps d'acquisition très long ni par la gigue. Plus précisément l'invention a pour objet un dispositif d'échantillonnage optique hétérodyne équipé de deux sources laser impulsionnelles aptes à émettre respectivement un faisceau pompe et un faisceau sonde de fréquences de répétition respectives Fs et Fp avec Fs≠Fp, d'un élément de combinaison des faisceaux pompe et sonde destinés à être envoyés sur un échantillon et qui comprend une voie signal comportant un système de photo-détection du signal de réponse de l'échantillon et relié à cette voie signal, un système d'acquisition du signal de réponse. Il est principalement caractérisé en ce que le système d'acquisition comprenant un élément de déclenchement de l'acquisition, il comprend, reliée à cet élément de déclenchement, une voie synchronisation comportant un dispositif de mesure de la fréquence de battement IFs-Fpl. Cette voie synchronisation permet que le système d'acquisition repère l'instant initial de la réponse, c'est-à-dire l'instant où les impulsions pompe coïncident avec les impulsions sonde sur l'échantillon. Cela permet de minimiser l'effet de la gigue naturelle des lasers sur la résolution 5 temporelle. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif de mesure comporte une photodiode à 2 photons. Selon une autre caractéristique de l'invention, il comprend un dispositif d'asservissement d'une source laser sur l'autre qui comprend par exemple 10 un diviseur de fréquence situé en sortie d'une source laser et un synthétiseur de fréquence relié au diviseur et à l'autre source laser. Le système de photo-détection peut être un photo-détecteur ou une barrette de photo-détecteurs ou une matrice de photo-détecteurs. Les sources laser présentent éventuellement la même longueur 15 d'onde. De préférence, les fréquences de répétition Fs et Fp sont comprises entre 1 kHz et 10 GHz, plus précisément entre 1 kHz et 100 MHz. Selon une caractéristique de l'invention, la voie synchronisation comportant le dispositif de mesure de IFs-FpI est située sur le trajet du signal 20 de réponse de l'échantillon. Dans ce cas, le dispositif selon l'invention comprend un séparateur du signal de réponse de l'échantillon, en deux trajets, la voie signal étant située sur un trajet et la voie synchronisation sur l'autre trajet. Selon une autre caractéristique de l'invention, la voie synchronisation 25 est située sur le trajet des faisceaux pompe et sonde destinés à être envoyés sur l'échantillon. De préférence, il comprend situé en entrée du système de photo détection, un filtre du faisceau pompe provenant de l'échantillon, ainsi qu'un filtre passe-bas disposé en sortie du système de photo-détection du 30 signal de réponse. Avantageusement, la fréquence de battement IFs-FpI est comprise entre 1 Hz et 100 kHz. Selon une caractéristique de l'invention, les sources laser sont aptes à émettre des impulsions d'une durée comprise entre 10 fs et 10 35 picosecondes. Avantageusement, il présente une résolution temporelle sensiblement égale à une picoseconde. L'invention concerne aussi un procédé d'échantillonnage optique hétérodyne au moyen d'un dispositif équipé de deux sources laser aptes à émettre respectivement un faisceau d'impulsions pompe et un faisceau d'impulsions sonde de fréquences de répétition respectives Fs et Fp avec Fs≠Fp, comportant une étape de combinaison des faisceaux pompe et sonde , une étape d'envoi des faisceaux pompe et sonde combinés sur un échantillon, une étape de photo détection de la réponse de l'échantillon, une étape d'acquisition du signal photo détecté, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de mesure de la fréquence de battement IFs-Fpl en vue de repérer un instant de coïncidence entre les impulsions pompe et sonde et en ce que l'étape d'acquisition est déclenchée en fonction de l'instant de coïncidence. Selon une caractéristique de l'invention, il comprend une étape d'asservissement d'une source laser sur l'autre. De préférence, la fréquence de battement IFs-Fpl est sensiblement égale à z FS Fp, z étant la durée des impulsions du faisceau sonde . Selon une caractéristique de l'invention, la réponse de l'échantillon est obtenue par réflexion ou transmission des faisceaux pompe et sonde . L'échantillon peut être un matériau en couches minces ou un circuit intégré ou un semi-conducteur ou une cellule biologique ou un réactif chimique. Avantageusement, l'échantillonnage présente une résolution temporelle de l'ordre de la picoseconde. Selon une caractéristique de l'invention, les sources laser sont aptes à émettre des impulsions d'une durée d'environ 100 femtosecondes. De préférence, la fréquence de battement IFs-FpI est comprise entre 30 1 Hz et 100 kHz. Les fréquences de répétition Fs et Fp sont par exemple comprises entre 1 kHz et 100 MHz. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement en fonction du temps, 5 dans le cas d'un échantillonnage homodyne, des trains d'impulsions pompe et sonde et la réponse d'un échantillon, la figure 2 déjà décrite représente schématiquement un dispositif d'échantillonnage homodyne selon l'état de la technique, la figure 3 représente schématiquement en fonction du temps, 10 dans le cas d'un échantillonnage hétérodyne, des trains d'impulsions pompe et sonde et la réponse d'un échantillon, la figure 4 déjà décrite représente schématiquement un dispositif d'échantillonnage hétérodyne selon l'invention, la figure 5 représente schématiquement un exemple de 15 représentation de la réponse impulsionnelle d'un film de tungstène en fonction du temps, obtenue avec un dispositif selon l'invention. D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les mêmes références. 20 L'invention est basée sur le principe de l'échantillonnage hétérodyne qui permet d'éviter d'effectuer une translation mécanique et qui permet de réduire considérablement le temps d'acquisition. Le dispositif 150 selon l'invention décrit en relation avec la figure 4, comprend donc de manière classique, une source laser impulsionnelle pompe 10 et une 25 source laser impulsionnelle sonde 15, aptes à émettre respectivement un faisceau pompe et un faisceau sonde . La durée des impulsions du faisceau pompe n'est généralement pas égale à celle des impulsions du faisceau sonde , mais elles peuvent être égales. Dans la suite, la durée des impulsions z considérée est celle des impulsions du faisceau sonde . 30 Les faisceaux pompe et sonde n'ont généralement pas la même longueur d'onde mais elles peuvent être égales. Les faisceaux sont combinés par un combineur 20 qui comprend par exemple un miroir 21 et une lame semi-transparente 22, avant d'être envoyés sur l'échantillon 200 à mesurer, à travers un élément de focalisation 35 30 tel qu'une lentille. La réponse de l'échantillon obtenue par réflexion comme représenté sur la figure, ou par transmission est reçue par un photo-détecteur 50 puis transmise à un système d'acquisition 70. De préférence, un filtre de pompe 60 est situé avant le photo détecteur 50 pour filtrer le signal résiduel de pompe . Un filtre passe-bas 55 est avantageusement disposé entre le photo détecteur 50 et le système d'acquisition 70 pour éliminer les impulsions du laser superposées à la réponse. On désigne par voie signal 51 l'ensemble de ces 3 éléments 60, 50 et 55. La gigue a pour effet de limiter la résolution temporelle Tp-Ts. En effet, on a : Tp-Ts = AF/FpFs Comme la résolution temporelle est égale à OF/FpFs (ou AF/F2, lorsque AF est petit par rapport à la fréquence du laser), la modulation de AF limite la résolution temporelle. Une solution pour minimiser l'effet de la gigue naturelle des lasers sur la résolution temporelle consiste à repérer l'instant initial de la réponse, c'est-à-dire l'instant où les impulsions pompe coïncident avec les impulsions sonde sur l'échantillon, comme illustré figure 3 par la courbe voie synchronisation . II s'agit de reconstituer l'échelle des temps de la réponse de l'échantillon dans le temps transposé. Le dispositif 150 selon l'invention comprend alors en plus de la voie signal, une voie de synchronisation 90 qui comprend un dispositif 91 de mesure de IFs-FpI apte à générer un signal de synchronisation constitué d'impulsions à chaque fois que les impulsions laser pompe et sonde sont en coïncidence sur l'échantillon. Ce signal de synchronisation est proportionnel à la multiplication du signal ou train d'impulsions pompe par le signal ou train d'impulsions sonde . Le dispositif de mesure 91 comprend par exemple une photodiode à 2 photons. Cette mesure est effectuée à partir du signal de réponse dont une partie est prélevée avant la voie signal, par un diviseur 80 qui comporte par exemple une lame semi-transparente 81 et un miroir 82. Selon une variante, cette voie de synchronisation 90 est située avant l'échantillon 200 : la mesure est alors effectuée en prélevant une partie des faisceaux pompe et sonde avant l'échantillon. Cette variante est référencée 92 ou 93. Le système d'acquisition 70 comprend un élément 71 de déclenchement de l'acquisition. La voie synchronisation 90 (ou 92 ou 93) est reliée en sortie à cet élément 71 qui peut ainsi déclencher l'acquisition de la réponse à l'instant de coïncidence. Cet instant est l'instant initial aussi dénommé zéro temporel. L'effet de la gigue peut être encore plus réduit de la façon suivante. Dans un premier temps on évalue l'effet de la gigue sur le retard Tps. On désigne : Ip(2n Fpt) le train d'impulsions pompe et Ip(2n Fp (t-Tps(t))) = Ip(2u Fat) le train d'impulsions sonde . La fréquence instantanée du train d'impulsion sonde s'écrit : t dFp (t ù Tps (t)) Fp (1 dTps (t) ) FS O dt p dt Une variation linéaire du retard est obtenue si la fréquence du train d'impulsion sonde est décalée d'une quantité fixe : dTps (t) FS ûFp = OF = Fp dt 20 Ainsi les retards varient de zéro à Tp (de manière discrète selon la résolution temporelle). La période du train d'impulsions est balayée en un temps égal à l'inverse du battement de fréquence OF. La réponse de l'échantillon est observée dans une échelle de temps transposée dans laquelle OTps / At = iF / Fp. Cette dilatation de l'échelle des temps permet de 25 transposer le spectre du signal de réponse dans la bande passante du détecteur. En fait la variation de Tps contient un terme de bruit : la gigue g(t) qui est la variation aléatoire de fréquence. Elle a pour effet de moduler aléatoirement la fréquence de battement d'une quantité g(t). 30 Ona: dTps (t) AF + g(t) dt Fp15 TpS (t) + ATpç = L'incertitude ATps est amplifiée au cours du temps : Sur une période de mesure cette incertitude est : F f g(u)du = OF t + f g(u)du F p 0 p p 1 0 Fs F ATps 1 1 1 Fp (g) = Tp (g) T 1 transposé (g> AF AF Fp Pour minimiser cette incertitude, il faut que la gigue soit négligeable devant le battement : on choisit un battement AF important. 15 Cependant celui-ci est limité : la limite haute pour OF notée LFinax, est imposée par la résolution temporelle que l'on souhaite atteindre. La résolution est intrinsèquement limitée par la durée z des impulsions : z ? Ts-Tpl On a donc : 20 z LF1 / (FS. Fp) D'où : IFinax = Z Fp FS Pour des lasers Sa :Ti de fréquences de répétition Fp et FS de 76 25 MHz délivrant des impulsions de 100 fs (r = 100 fs), on obtient un battement LFinax de 600 Hz pour une résolution temporelle maximale égale à 100 fs. La gigue doit alors être très inférieure à quelques Hz pour que la résolution soit obtenue. 30 Pour minimiser l'effet de la gigue, on peut aussi asservir la fréquence de l'un des deux trains d'impulsions sur celle de l'autre en utilisant un dispositif d'asservissement 5 représenté figure 4. Ce dispositif est par exemple un dispositif de contrôle de longueur d'une des deux cavités laser. On utilise l'entrée de synchronisation d'un synthétiseur de fréquence 7 en lui injectant un signal de référence F/n obtenu par un diviseur de fréquence 6 du train d'impulsions de l'une des deux sources laser 10 qui joue le maître. On décale ensuite de la quantité AF la sortie du synthétiseur de fréquence 7 et le signal F+LF est utilisé comme commande du système de contrôle de la source laser esclave 15. La source laser maître est la source laser pompe et la source laser esclave est la source laser sonde comme représenté sur la figure. On peut aussi avoir l'inverse, la source laser sonde comme source laser maître et la source laser pompe comme source laser esclave. Quand les deux sources laser pompe et sonde sont asservies en fréquence, le battement peut être aussi faible que les performances du dispositif le permettent (typiquement quelques fractions de Hertz). Lorsque l'effet de la gigue a été minimisé, on peut atteindre la résolution maximale limitée par la durée des impulsions T si AF T FS Fp. On considère à présent la bande passante du filtre passe-bas que l'on définit de la manière suivante : le temps de réponse du filtre passe-bas est égal à l'inverse de sa bande passante. T R '-"-'I /Bd. La résolution temporelle souhaitée Teff devient dans le temps transposé la résolution temporelle du filtre passe-bas TR. Ona Teff TRAF/Fp, On en déduit Teff AF /Bd Fp Avec AF = 600 Hz et Fp = 76 MHz, on obtient une bande passante de 8 MHz pour une résolution temporelle effective de 1 ps. On résume dans le tableau suivant les caractéristiques et performances des essais effectués.35 Notation Valeurs Unités Fréquence de pompe Fp 76 MHz _ Fréquence de sonde Fs=Fp+ AF 76.0006 MHz _ Battement OF 600 Hz Fenêtre temporelle 1 / Fp 13 ns Fenêtre temporelle transposée Ttr= 1/OF 1.66 ms Nombre de mesures par période N= FS/ AF 126 666 points _ Résolution maximale AF /Fs Fp 100 fs Durée des impulsions T 100 fs Bande passante du filtre passe-bas Bd=1/ TR 8 MHz Résolution temporelle effective Teff =0F /Bd Fp 1 ps On a représenté figure 5 une courbe de la réponse impulsionnelle de la réflectivité R obtenue sur un film de tungstène de 280 mm d'épaisseur sur une durée Tp de 13 ns avec un dispositif d'échantillonnage hétérodyne selon l'invention. Plus précisément la mesure est celle de la réponse impulsionnelle de AR/RO, RO étant la réflectivité moyenne du film de tungstène et AR sa variation. La résolution temporelle est d'une picoseconde, la plage temporelle est étendue jusqu'à la période du train d'impulsions Tp, de l'ordre de 13 ns et le temps d'acquisition de 30 secondes est ainsi divisé par un facteur 10 à 50 comparé à celui obtenu par un dispositif d'échantillonnage homodyne pour une plage temporelle d'environ 1 ns, c'est-à-dire 10 fois plus petite. Le procédé d'échantillonnage selon l'invention s'applique notamment à la mesure de propriétés optiques, thermiques et mécaniques de matériaux en couches minces, de quelques nm à quelques pm, à l'analyse de défaillance en microélectronique, à l'acoustique picoseconde, à l'étude du transfert de chaleur aux petites échelles d'espace (nm-pm) et de temps (fs à ps), à l'étude de nano objets et nano matériaux, à l'étude de réactions chimiques, au suivi de traceurs biologiques | L'invention concerne un dispositif (150) d'échantillonnage optique hétérodyne équipé de deux sources laser impulsionnelles ( 10, 15) aptes à émettre respectivement un faisceau « pompe » et un faisceau « sonde » de fréquences de répétition respectives Fs et Fp avec Fs<>Fp, d'un élément de combinaison (20) des faisceaux « pompe » et « sonde » destinés à être envoyés sur un échantillon (200) et qui comprend une voie signal (51) comportant un système de photo-détection (50) du signal de réponse de l'échantillon, et un système d'acquisition (70) du signal photo détecté relié à la voie signal. Le système d'acquisition comportant un élément (71) de déclenchement de l'acquisition, il comprend reliée à cet élément de déclenchement, une voie synchronisation (90) comportant un dispositif (91) de mesure de la fréquence de battement IFs-Fpl. | 1. Dispositif (150) d'échantillonnage optique hétérodyne équipé de deux sources laser impulsionnelles (10, 15) aptes à émettre respectivement un faisceau pompe et un faisceau sonde de fréquences de répétition respectives Fs et Fp avec Fs≠Fp, d'un élément de combinaison (20) des faisceaux pompe et sonde destinés à être envoyés sur un échantillon (200) et qui comprend une voie signal (51) comportant un système de photo-détection (50) du signal de réponse de l'échantillon, et un système d'acquisition (70) du signal photo détecté, relié à la voie signal, caractérisé en ce que le système d'acquisition comportant un élément (71) de déclenchement de l'acquisition, il comprend reliée à cet élément de déclenchement, une voie synchronisation (90) comportant un dispositif (91) de mesure de la fréquence de battement IFs-Fpl. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif de mesure (91) comporte une photodiode à 2 photons. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'asservissement (5) d'une source laser sur l'autre. 25 4. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif d'asservissement (5) comprend un diviseur de fréquence (6) situé en sortie d'une source laser et un synthétiseur de fréquence (7) relié au diviseur (6) et à l'autre source laser. 30 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système de photo-détection (50) est un photo-détecteur ou une barrette de photo-détecteurs ou une matrice de photo-détecteurs.20 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les sources laser (10, 15) ont des longueurs d'onde différentes. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les fréquences de répétition Fs et Fp sont comprises entre 1 kHz et 10 GHz. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en 10 ce que les fréquences de répétition Fs et Fp sont comprises entre 1 kHz et 100 MHz. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la voie synchronisation (90) comportant le dispositif de 15 mesure (91) de IFs-Fpj est située sur le trajet du signal de réponse de l'échantillon. 10. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un séparateur (80) du signal de réponse de l'échantillon, en deux 20 trajets, la voie signal (51) étant située sur un trajet et la voie synchronisation (90) sur l'autre trajet. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la voie synchronisation (90) est située sur le trajet des faisceaux 25 pompe et sonde destinés à être envoyés sur l'échantillon. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend situé en entrée du système de photo détection (50), un filtre (60) du faisceau pompe provenant de 30 l'échantillon. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un filtre passe-bas (55) disposé en sortie du système de photo-détection (50) du signal de réponse. 35 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fréquence de battement IFs-FpI est comprise entre 1 Hz et 100 kHz. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les sources laser (10, 15) sont aptes à émettre des impulsions d'une durée comprise entre environ 10 fs et 10 picosecondes. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une résolution temporelle sensiblement égale à une picoseconde. 17. Procédé d'échantillonnage optique hétérodyne au moyen d'un dispositif équipé de deux sources laser aptes à émettre respectivement un faisceau d'impulsions pompe et un faisceau d'impulsions sonde de fréquences de répétition respectives Fs et Fp avec Fs≠Fp, comportant une étape de combinaison des faisceaux pompe et sonde , une étape d'envoi des faisceaux pompe et sonde combinés sur un échantillon, une étape de photo détection de la réponse de l'échantillon, et une étape d'acquisition du signal photo détecté, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de mesure de la fréquence de battement IFs-FpI en vue de repérer un instant de coïncidence entre les impulsions pompe et sonde et en ce que l'étape d'acquisition est déclenchée en fonction de l'instant de coïncidence. 18. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'asservissement d'une source laser sur l'autre. 19. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 18, caractérisé en ce que la fréquence de battement IFs-FpI est sensiblement égale à -c FS Fp, T étant la durée des impulsions du faisceau sonde . 20. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé en ce que la réponse de l'échantillon est obtenue par réflexion ou transmission des faisceaux pompe et sonde .35 21. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que l'échantillon est un matériau en couches minces ou un circuit intégré ou un semi-conducteur ou une cellule biologique ou un réactif chimique. 22. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisé en ce que l'échantillonnage présente une résolution temporelle de l'ordre de la picoseconde. 10 23. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 22, caractérisé en ce que les sources laser sont aptes à émettre des impulsions d'une durée d'environ 100 femtosecondes. 24. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 23, caractérisé 15 en ce que la fréquence de battement IFs-FpI est comprise entre 10 Hz et 100 kHz. 25. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 24, caractérisé en ce que les fréquences de répétition Fs et Fp sont comprises entre 0.1 20 MHz et 100 MHz.5 | G,H | G01,H01 | G01J,G01Q,G01N,H01L | G01J 9,G01Q 60,G01N 21,H01L 21 | G01J 9/04,G01Q 60/22,G01N 21/01,G01N 21/17,H01L 21/66 |
FR2890157 | A1 | INSTALLATION PERMETTANT DE TEMPERER L'AIR INTRODUIT DANS LES LOCAUX ET REGARDS MODULAIRES POUR UNE TELLE INSTALLATION | 20,070,302 | L'invention concerne essentiellement les installations destinées à améliorer le confort thermique des locaux d'habitation, locaux à usage de bureaux, d'activités industrielles ou de loisirs. Elle concerne également les produits et composants permettant la réalisation de telles installations et plus particulièrement les regards modulaires spécifiques qui permettent de réaliser de telles installations dans des conditions économiques optimales tout en leur conférant des performances sensiblement améliorées. L'invention trouve des applications préférentielles dans l'amélioration du confort thermique des maisons individuelles mais peut également s'appliquer aux locaux collectifs, médicalisés ou non. Les installations selon io l'invention sont destinées à améliorer la température et l'hygrométrie de l'air distibué dans les locaux, et ce moyennant des dépenses d'énergie aussi faibles que possible. Les installations selon l'invention seront avantageusement utilisées pour le préchauffage et la mise hors gel et hors humidité des locaux d'habitation en période hivernale et pour le rafraîchissement de ces mêmes locaux en période estivale. La maîtrise des températures et des taux d'hygrométrie des flux d'air neuf introduits dans les locaux devient d'autant plus importante que l'utilisation de fenêtres à double vitrage et de menuiseries isolantes implique la nécessité de renouveler l'air de ces locaux par des dispositifs mécanisés, connus sous l'appellation de Ventilation mécanique contrôlée. Il est connu de rafraîchir ou de préchauffer l'air de renouvellement de locaux d'habitation, au moyen d'installations de chauffage ou de climatisation. Il est également connu d'utiliser des dispositifs de ventilation dits double flux, dans lesquels les calories contenues dans l'air extrait sont transmises, par exemple à l'aide d'un échangeur, au flux d'air neuf introduit dans les locaux. Dans de nombreuses applications, on parvient à traiter l'ensemble des besoins relatifs au confort thermique et hygrométrique des locaux en traitant le flux d'air renouvelé; on parle dans ce cas de système de chauffage et/ou de climatisation à air, notamment qualifiés de systèmes "tout air neuf". Il est enfin connu d'utiliser des puits canadiens, également dénommés puits californiens ou puits provençaux pour améliorer les températures auxquelles est introduit le flux d'air neuf dans les locaux. Cette technique consiste à faire passer de l'air dans des canalisations enterrées, à une profondeur suffisante pour que cet air soit relativement tempéré en hiver et relativement frais en été. Si on prend la précaution de ménager des longueurs de passage suffisamment longues, on obtient avec cette solution une contribution très significative au confort perçu et au bilan énergétique du local. Ces installations sont basées sur la circulation de l'air dans des canalisations enterrées, à des profondeurs suffisantes pour bénéficier de io l'inertie thermique du sol. Elles présentent toutefois l'inconvénient de nécessiter de grandes longueurs de canalisations enterrées, les dites canalisations étant difficilement accessibles et par conséquent délicates à surveiller et à maintenir. Dans les puits canadiens connus à ce jour, le passage d'air comportant une hygrométrie importante peut provoquer une condensation dans les canalisations enterrées, ce qui induit d'importantes difficultés d'évacuation de l'eau issue de cette condensation. Cette évacuation est pourtant d'autant plus nécessaire que le passage de l'air destiné à être introduit dans les locaux dans une atmosphère humide peut provoquer des nuisances. Selon les technologies connues, les installations de type puits canadiens comportent un ou plusieurs tubes enterrés débouchant à une extrémité dans les locaux d'habitation et à l'autre extrémité hors du sol. Ce type de réalisation présente l'inconvénient de rendre difficiles les opérations de surveillance et de nettoyage des canalisations enterrées et d'empêcher de réaliser des dispositifs d'évacuation des eaux de condensation susceptible de se déposer aux points bas du circuit dans lequel circule l'air. On a proposé des installations de puits canadiens utilisant des regards de type béton, similaires à ceux utilisés pour les travaux de réseaux de voirie dans le Bâtiment ou les travaux publics. Outre le fait qu'ils soient très lourds et difficiles à manipuler, ces regards ne permettent pas la réalisation d'une étanchéité satisfaisante au niveau des jonctions entre les canalisations et la paroi dudit regard. Pour résoudre ces difficultés et obtenir des performances optimales, l'invention propose d'utiliser des regards spécifiques, constitués par l'assemblage d'une pluralité d'éléments modulaires en matériaux plastiques moulés. Les dimensions des plaques unitaires, identiques entre elles, seront de l'ordre de 600 x 600 mm et leur épaisseur sera proche de 30 mm. Le mode d'assemblage des plaques entre elles permettra d'une part de conférer au regard obtenu après assemblage une rigidité suffisante pour résister à la pression de la terre qui sera placée en périphérie de l'ouvrage au moment du remblaiement de la tranchée à l'extrémité de laquelle sera placé ledit regard et d'autre part de réaliser une étanchéité parfaite to dudit regard non seulement par rapport au terrain mais également vis-à-vis d'éventuelles infiltrations d'eau. Ces regards spécifiques auront la forme d'une tour, préférentiellement de section carrée; ils seront placés de telle façon qu'ils comporteront une partie enterrée, laquelle sera munie d'orifices permettant une liaison étanche entre la paroi du regard et des canalisations débouchant à is l'intérieur dudit regard et une partie émergente, munie d'un étage de filtration et d'un couvercle perméable à l'air. De façon préférée, la partie enterrée représentera les trois quarts de la hauteur du regard tandis que la partie émergente représentera le quart restant. Les regards pourront être équipés de dispositifs d'évacuation des eaux de condensation susceptibles de se former dans les canalisations et de s'écouler depuis lesdites canalisations vers l'intérieur des dits regards. Dans un mode de réalisation simple d'une installation selon l'invention, on réalisera une tranchée de dimensions appropriées à l'extrémité de laquelle on placera un regard spécifique muni d'un couvercle étanche à l'eau de ruissellement et perméable à l'air et d'un filtre en partie haute ainsi que de deux orifices en partie basse. Les deux orifices en partie basse seront munis de joints étanches et des canalisations souples ou rigides seront placées en fond de tranchée; de façon préférée, un film étanche à l'eau sera placé en dessous des canalisations, préalablement à la mise en place des canalisations. De façon particulièrement avantageuse, un matériau d'apport, de type humus, c'est à dire un terreau susceptible de contenir plus de 10 fois son poids en eau sera placé en fond de tranchée autour et à proximité immédiate des canalisations. Le reste de la tranchée sera comblé avec les terres initialement extraites, si bien que le regard émergera au dessus du niveau du sol naturel d'une hauteur environ égale au quart de la hauteur totale dudit regard, c'est à dire 60 cm dans le cas préféré d'un regard de hauteur 2 m 40 hors couvercle. Dans un mode de réalisation préféré, l'installation comprendra deux regards, à savoir un regard d'entrée et un regard de sortie. Le regard d'entrée sera constitué d'un regard de section carrée et de hauteur environ 2 m 40 dont environ 60 cm situés au dessus du niveau du sol et environ 180 cm enterrés sous ce niveau. Dans ces conditions, les canalisations enterrées se trouveront situées à une profondeur d'environ 160 cm. Elles déboucheront, par exemple après un trajet to d'environ 25 m sous terre, dans un deuxième regard nommé regard de sortie. De façon préférée, ce deuxième regard sera placé à proximité immédiate et à l'extérieur du local traité. Il recevra en partie basse les extrémités des canalisations enterrées provenant du regard initial et sera muni dans sa partie médiane ou supérieure d'une canalisation de sortie, laquelle traversera une paroi du local de façon à diriger l'air traité par l'installation à l'intérieur dudit local. Ce regard de sortie pourra également comporter un compartiment de prélèvement d'air à l'extérieur, par exemple constitué d'un couvercle étanche à l'eau et perméable à l'air et comparable à celui équipant le regard d'entrée et d'un clapet manuel ou motorisé; cette configuration permettra de réaliser un dispositif de surventilation nocturne et de réguler les apports d'air de renouvellement, apports qui pourront provenir soit exclusivement de l'air ayant parcouru les canalisations enterrées, soit exclusivement de l'extérieur soit encore de mélanges en différentes proportions entre ces deux sources, mélange qui pourra être effectué en fonction de la température intérieure, de la température extérieure et de la demande de confort du local. Les Installations selon l'invention sont destinées à modifier la température de l'air introduit dans un local; elles sont notamment caractérisées en ce qu'elles comportent un regard vertical partiellement mais non entièrement enterré, ledit regard comportant d'une part une partie supérieure émergente, ladite partie supérieure émergente étant munie d'au moins un couvercle perméable à l'air, d'un dispositif de captation et d'évacuation de l'humidité contenue dans l'air extérieur et d'un dispositif de filtration et en ce que ledit regard présente d'autre part une partie inférieure enterrée comportant une pluralité d'orifices, les dits orifices communiquant de façon étanche avec des tubes enterrés dans lesquels des moyens appropriés font circuler de l'air jusqu'au local d'habitation desservi par l'installation. s Le dispositif de captation et d'évacuation de l'humidité contenue dans l'air extérieur pourra être de type dévésiculeur. Dans ce cas, il sera constitué par une plaque froide ou par un tissu métallique tressé placé entre la grille d'entrée d'air et le filtre et d'un réceptacle permettant d'évacuer par gravité les eaux collectées à l'extérieur du regard. Cette disposition nouvelle et revendiquée comme telle permettra de lo résoudre à la source, par diminution de l'hygrométrie de l'air parcourant les canalisations enterrées, l'une des principales difficultés inhérentes à la technologie des puits canadiens, à savoir le risque de survenance de phénomènes de condensation à l'intérieur des canalisations enterrées. Les installations sont également remarquables en ce que le regard est réalisé dans un matériau rigide et léger, présente une section carrée et une forme parallélépipédique et en ce qu'il est constitué par un assemblage de plaques en polyéthylène ou autre matériau plastique ou thermoplastique de dimensions approximatives 600 x 600 mm sur une épaisseur d'environ 30 mm agencées entre elles de telle façon à réaliser un assemblage étanche non seulement à la terre et au sable mais également aux infiltrations d'eau. Les Installations selon l'invention sont réalisées en implantant le regard à l'extrémité d'une tranchée de profondeur égale à environ trois quarts de la hauteur du dit regard, de telle façon que la partie émergente du regard représente environ un quart de la hauteur totale du dit regard. De façon préférée, les orifices étanches placés en partie inférieure du regard vertical sont munis de joints en EPDM ou autre matériau de la famille des élastomères, agencés de te telle façon que la jonction tubes / joints et joints / parois du regard soit étanche non seulement à la terre et au sable mais également aux infiltrations d'eau. De façon avantageuse, elles comportent en sortie un regard similaire au regard d'entrée, ledit regard de sortie étant muni d'orifices étanches en partie basse et comportant une prise d'air extérieure commandée par un dispositif de type clapet. Dans un mode de réalisation avantageux, la base de l'un des deux regards sera placée à une profondeur sensiblement plus importante que l'autre, si bien que les canalisations réalisant la jonction entre le regard d'entrée et le regard de sortie présenteront une pente constante depuis la base de l'un vers la base de l'autre. Cette disposition permettra de prévoir un dispositif d'évacuation des eaux de condensation ou d'infiltration susceptibles de se trouver au point bas du regard implanté à la profondeur la plus importante. Ce dispositif d'évacuation pourra être un clapet anti-retour positionné au fond dur regard le plus bas, ou encore une pompe péristaltique ou à membrane, possiblement alimentée par un ou plusieurs to panneaux photovoltaïques et déclenchée par un capteur d'humidité. Ce dispositif pourra avantageusement être complété par un dispositif de captation et d'évacuation de l'humidité contenue dans l'air extérieur, dispositif de type dévésiculeur placé dans le regard initial (10) entre la grille d'entrée d'air (4) et le filtre (2). Ces dispositions permettront d'éviter la détérioration des filtres et la survenance de phénomènes de stagnation d'eau dans les canalisations parcourues par l'air introduit dans les locaux; elles confèrent de ce fait aux installations selon l'invention d'important avantages par rapport aux installations connues à ce jour. Pour réduire les coûts de réalisation des installations selon l'invention, on pourra choisir de placer la tranchée dans laquelle sont positionnées les canalisations, à proximité immédiate des fondations du local à équiper en utilisant, partiellement ou totalement, les espaces d'aisance ménagés par le terrassement autour des ouvrages de fondation et/ou les tranchées réalisées pour les amenées de fluides et forces aux locaux équipés. De façon préférée, la tranchée aura une forme de L et longera deux des quatre murs extérieurs du bâtiment équipé, ce qui est compatible, dans le cas d'une maison individuelle, avec la réalisation d'une tranchée de longueur environ 25 m et de profondeur comprise entre 1 m50 et 2m correspondant à un optimum économique pour les installations selon l'invention. Enfin, les installations pourront utiliser un ventilateur à basse tension et en courant continu qui sera avantageusement alimenté par un ou plusieurs panneaux photovoltaïques Dans ce cas, le ou les panneaux photovoltaïques sont placés sur le capot du couvercle du regard d'entrée de l'installation, le ventilateur étant placé à l'intérieur du dit regard. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à simple titre 5 indicatif, et des dessins annexés dans lesquels: La FIGURE 1 représente un regard d'entrée équipant une installation selon l'invention La FIGURE 2 représente ce même regard implanté dans le sol. La FIGURE 3 représente une installation selon l'invention, installation comportant lo un regard d'entrée, trois canalisations enterrées et un regard de sortie. La Figure 1 montre un regard (10) constitué d'un assemblage de plaques unitaires (1), lesdites plaques ayant globalement la forme d'un carré de 60 cm de coté et d'une épaisseur d'environ 3cm. De façon avantageuse, ces plaques seront réalisées au moyen de moulage par injection de polyéthylène et comporteront des nervures de renfort. Elles seront liées ente elles par clipsage, collage ou vissage et formeront une tour étanche de section constante. A la partie supérieure de la tour ainsi constituée, on placera un filtre (2), de préférence de type filtre à dièdre. Au dessus de ce filtre, on placera un couvercle (3), par exemple réalisé en acier inoxydable et s'emboîtant de façon étanche sur le regard (10). Ce couvercle (3) sera muni d'une ou plusieurs grilles (4) d'entrée d'air et d'un capot (5) incliné. En amont du filtre (2) par rapport au sens de circulation de l'air, on placera avantageusement un dispositif (9) d'élimination ou de réduction de l'humidité contenue dans l'air traité par l'installation. Ce dispositif (9) pourra être un dévésiculeur, par exemple constitué par une ou plusieurs plaques métalliques inclinées vers un collecteur destiné à évacuer l'eau collectée à l'extérieur du regard (10) ou, de façon préférée, un média métallique tissé ou non tissé pourvu d'un dispositif d'évacuation par gravité des eaux collectées. En partie basse du regard (10) on positionnera un ou plusieurs orifices (7) permettant de réaliser une jonction étanche avec des canalisations enterrées. De façon préférée cette étanchéité sera assurée par des joints en EPDM ou autres matériaux choisis dans la famille des élastomères. La Figure 2 illustre l'implantation d'un regard selon l'invention dans le terrain. On constate que le regard et son implantation sont conçus de telle façon que le dit regard présente une partie émergeante, c'est à dire visible au dessus du niveau du sol d'environ un quart de sa hauteur totale et une partie enterrée qui représente environ les trois quarts de cette hauteur. Cette disposition, caractéristique des installations selon l'invention permet d'optimiser la configuration aéraulique des installations de puits canadiens en minimisant les pertes de charges; elle a pour conséquence de permettre l'utilisation de ventilateurs de faibles puissances pour bénéficier de débits d'airs importants. Dans les pays chauds et ensoleillés, cette configuration permet par exemple d'utiliser des ventilateurs à moteur à courant continu alimentés directement ou à travers une batterie par des cellules photovoltaïque. Dans ce cas, le capot (5) du couvercle (3) sera constitué par un ou plusieurs panneaux de photopiles exposés au rayonnement solaire et le ventilateur pourra être placé à l'intérieur du regard d'entrée, par exemple juste en aval du filtre (2). La Figure 3 présente un mode préférentiel d'implantation d'une installation selon l'invention. A partir d'un regard d'entrée (10) réalisé par assemblage d'une pluralité de plaques (1), se trouve alimentée une pluralité de canalisations enterrées (11). Dans l'exemple illustré, on a choisi de représenter trois canalisations (11), mais il est évident que l'on pourra choisir différentes quantités de canalisations enterrées. Par construction, cette quantité sera comprise entre 1 et 6 inclusivement, sachant que l'on peut facilement équiper chaque face de la base du regard (10) de 2 orifices (7), et que l'on peut équiper une face frontale et deux faces latérales pour désservir une tranchée dont l'axe principal se trouve être perpendiculaire à ladite face frontale. De façon préférée, la tranchée et par conséquent les canalisations placées au fond de cette dernière auront une longueur de plusieurs dizaines de mètres, par exemple comprise entre 20 et 60 m. Pour faciliter la mise en oeuvre des installations, l'invention préconise de conférer à la dite tranchée une forme de L, de la placer à proximité immédiate des fondations du local à équiper et d'utiliser pour la confection de la dite tranchée, partiellement ou totalement, les espaces d'aisance ménagés par le terrassement autour des ouvrages de fondation et/ou les tranchées réalisées pour les amenées de fluides et forces aux locaux équipés. Les canalisations (11) déboucheront dans un regard de sortie (12), par des orifices (7) équipés de dispositifs d'étanchéité analogues à ceux équipant le regard 5 d'entrée. Une paroi horizontale (16) sera ménagée dans le regard de sortie (12), de façon à délimiter un compartiment qui pourra être mis en communication, soit avec le flux d'air provenant des canalisations enterrées, soit avec l'air extérieur par l'intermédiaire d'un couvercle (18) muni d'orifice d'entrée d'air, soit encore avec une io combinaison en proportions variable de ces deux flux. Les arbitrages entre ces différentes possibilités seront opérés par un registre ou clapet (17) manuel ou motorisé, préférentiellement placé à l'intérieur et en partie supérieure du regard (1 2) De façon préférée, l'air sera aspiré depuis la canalisation (13), elle-même communiquant avec le regard (12) lequel est relié au regard d'entrée (10) par la ou les canalisations enterrées (11) au moyen d'un ventilateur (14) placé à l'intérieur et préférentiellement en sous sol ou en vide sanitaire des locaux bénéficiant de l'installation. Dans une variante, le ventilateur (14) sera un ventilateur poussant et sera implanté après le filtre (2) à l'intérieur du regard d'entrée (10); dans ce cas, ledit ventilateur sera avantageusement un ventilateur à courant continu, alimenté par un ou plusieurs panneaux photovoltaïques par exemple placés sur le capot (5) du couvercle (3). Dans tous les cas, l'air traité par l'installation sera finalement distribué et diffusé dans le local, par exemple au moyen de grilles (15) en plancher ou en plinthes. Les descriptions et exemples sont donnés à titre indicatif et l'on pourra choisir d'autres modes de réalisations sans pour autant sortir du cadre de l'invention | The installation has a vertical trench (10) comprising an upper part and a lower part, where the trench is constituted by an assembly of plates (1). The upper part is equipped with a cover (3) permeable to air, and the lower part comprises a set of orifices communicating with buried pipes (11) in a sealed manner and equipped with joints. A ventilator circulates air until dwelling premises serviced by the installation. | 1- Installation destinée à modifier la température de l'air introduit dans un local, caractérisée en ce qu'elle comporte un regard vertical (10) partiellement mais non entièrement enterré, ledit regard comportant d'une part une partie supérieure émergente, ladite partie supérieure émergente étant munie d'au moins un couvercle (3) perméable à l'air et d'un dispositif de filtration (2) et d'autre part une partie inférieure enterrée comportant une pluralité d'orifices (7), les dits orifices (7) communiquant de façon étanche avec des tubes enterrés dans lesquels des to moyens appropriés (14) font circuler de l'air jusqu'au local d'habitation desservi par l'installation. - 2- Installation selon 1, caractérisée en ce que le regard (10) est réalisé dans un matériau rigide et léger, présente une section carrée et une forme parallélépipédique et en ce qu'il est constitué par un assemblage de plaques (1) en polyéthylène de dimensions approximatives 600 x 600 mm sur une épaisseur d'environ 30 mm agencées entre elles de telle façon à réaliser un assemblage étanche non seulement à la terre et au sable mais également aux infiltrations d'eau. -3- Installation selon 1 et 2, caractérisée en ce que le regard (10) est implantée à l'extrémité d'une tranchée de profondeur égale à environ trois quarts de la hauteur du dit regard (10), de telle façon que la partie émergente du regard (10) représente environ un quart de la hauteur totale du dit regard. - 4- Installation selon 1, caractérisée en ce que les orifices étanches (7) placés en partie inférieure du regard vertical sont munis de joints (8) en EPDM ou autre matériau de la famille des élastomères, agencés de te telle façon que la jonction tubes / joints et joints / parois du regard soit étanche non seulement à la terre et au sable mais également aux infiltrations d'eau. Il - 5- Installation selon 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en sortie un regard (12) similaire au regard d'entrée, ledit regard de sortie étant muni d'orifices étanches en partie basse et comportant une prise d'air extérieure commandée par un dispositif de type clapet. - 6- Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la base de l'un des deux regards est placée à une profondeur sensiblement plus importante que l'autre, les canalisations réalisant la jonction entre le regard d'entrée et le regard de sortie présentant une pente lo constante depuis la base de l'un vers la base de l'autre. - 7- installation selon 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'évacuation des eaux de condensation susceptibles de se trouver au point bas du regard implanté à la profondeur la plus importante, ce dispositif étant complété par un dispositif (9) de captation et d'évacuation de l'humidité contenue dans l'air extérieur, dispositif de type dévésiculeur placé dans le regard initial (10) entre la grille d'entrée d'air (4) et le filtre (2). - 8- Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la tranchée dans laquelle sont placées les canalisations présente une forme de L, est placée à proximité immédiate des fondations du local à équiper et en ce qu'elle utilise, partiellement ou totalement, les espaces d'aisance ménagés par le terrassement autour des ouvrages de fondation et/ou les tranchées réalisées pour les amenées de fluides et forces aux locaux équipés. - 9- Installation selon 1, caractérisée en ce qu'elle utilise un ventilateur (14), alimenté par un ou plusieurs panneaux photovoltaïques. -10- Installation selon 9, caractérisée en ce que le ou les panneaux 30 photovoltaïques sont placés sur le capot (5) du couvercle (3) du regard d'entrée de l'installation, le ventilateur (14) étant placé à l'intérieur du dit regard. | F | F24 | F24F | F24F 3 | F24F 3/12 |
FR2894900 | A1 | PARTIE D'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE,VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT,ET PROCEDE DE SOLIDARISATION D'UN ACCESSOIRE D'HABITACLE DE VEHICULE A UN PANNEAU DU MEME VEHICULE. | 20,070,622 | La presente invention concerne une partie d'habitacle d'un vehicule automobile comprenant : - un accessoire ; - un panneau de structure de vehicule ; - des moyens de solidarisation de I'accessoire au panneau de structure comportant au moins un premier element de solidarisation et un deuxieme element de solidarisation propres a cooperer ensemble ; run des elements etant retie au panneau de structure et I'autre des elements etant retie a ('accessoire. Dans un vehicule automobile, la fixation des accessoires d'habitacle, de to type poignee, sur un panneau de structure est generalement realisee au moyen d'un systeme vis-ecrou, la vis cooperant avec un insert comprenant un ecrou retie au panneau. Lors du montage en ligne de fabrication, les efforts de positionnement et de vissage developpes par un operateur conduisent a une ergonomie du poste de travail degradee. 15 Le probleme technique a resoudre consiste a faciliter la fixation d'un accessoire de type poignee sur un panneau de structure, tout en conservant ou en ameliorant les caracteristiques mecaniques de liaison de la poignee au panneau. A cet effet, ('invention a pour objet une partie d'habitacle d'un vehicule 20 automobile du type precite, caracterisee en ce que le premier element comprend une capsule chimique de scellement, et le deuxieme element comprend un organe male de perforation de la capsule chimique, la capsule etant prevue pour declencher un scellement chimique de ('organe de perforation par rapport a la capsule lors d'un mouvement d'avance de I'accessoire vers sa position en butee 25 sur le panneau. Selon d'autres modes de realisation : - ('organe male est solidaire de ('accessoire et le panneau delimite un logement de reception de la capsule ; - ('organe de perforation comprend une tige filetee comportant un 30 taraudage interne et un organe filete de liaison, apte a cooperer avec le taraudage de la tige ; - ('organe de perforation comprend une douille taraudee et un organe filete de liaison apte a cooperer avec le taraudage de la douille ; - Ia capsule chimique comprend avant declenchement deux composants dont le melange, par perforation de la capsule, conduit a la formation d'un amalgame durcissant ; - ('accessoire est une poignee de maintien ; - Ia partie d'habitacle comprend, en outre, une piece de garnissage de pavilion solidaire de la poignee de maintien. L'invention a egalement pour objet un vehicule comportant une partie d'habitacle telle que definie precedemment. L'invention a egalement pour objet un procede de solidarisation d'un io accessoire de vehicule automobile a un panneau du meme vehicule, le procede comprenant les etapes consistant a : relier une capsule chimique a I'un des organes parmi I'accessoire et le panneau; relier un organe de perforation a I'autre des organes parmi I'accessoire et 15 le panneau ; positionner I'organe de perforation en regard de la capsule chimique ; appliquer a ('accessoire un mouvement d'avance tendant a la positionner en butee sur le panneau ; perforer, simultanement au mouvement d'avance, la capsule chimique au 20 moyen de I'organe de perforation ; et realiser un scellement chimique de I'organe de perforation par rapport a la capsule. L'invention et ses avantages seront mieux compris a la lecture de la description qui va suivre, donnee uniquement a titre d'exemple, et faite en se 25 referant aux dessins annexes, sur lesquels : - Ia figure 1 est une vue schematique partielle en coupe montrant une partie d'habitacle d'un vehicule automobile selon I'invention avant assemblage et fixation ; - Ia figure 2 est une vue schematique semblable a la figure 1 montrant les 30 memes elements apres fixation ; - Ia figure 3 est une vue de cote a I'echelle agrandie, avec arrachement partiel, d'une premiere variante, d'un organe male de solidarisation selon ('invention ; - Ia figure 4 est une vue de cote a echelle agrandie, avec arrachement partiel, d'une deuxieme variante, d'un organe male de solidarisation selon ''invention. Sur les figures 1 a 2, on a porte le systeme d'axes X, Y, Z definissant 5 I'orientation classique d'un vehicule, et dans lequel : - ''axe X est l'axe longitudinal du vehicule, oriente d'arriere en avant, I'axe Y est l'axe transversal, oriente de gauche a droite, ''axe Z est l'axe vertical, oriente du bas vers le haut. Dans la description qui va suivre, tous les termes d'orientation et de io position s'entendent par rapport a ce systeme d'axe X, Y, Z. Sur la figure 1 est representee partiellement en coupe verticale une partie d'habitacle 10 d'un vehicule automobile comprenant un panneau de structure 12 et une poignee 14 s'etendant longitudinalement, avant son montage sur le panneau. Ce dernier comporte une arche de pavilion 16 en tOle emboutie 15 solidaire d'un renfort 18 d'arche de pavilion egalement en tOle emboutie, ''ensemble etant lui-meme solidaire d'une tOle de pavilion exterieur 20. Le renfort 18 comprend un bossage 21 dans lequel est menage un orifice 22. La poignee 14 consiste en un accessoire de maintien, generalement en matiere plastique. Elie presente une partie interne 24 en matiere plastique 20 moulee rigide, sur laquelle est surmoulee une partie externe 26 en matiere plastique plus souple, apportant ['adherence au contact d'une main d'utilisateur. A chaque extremite de la poignee, la partie interne 24 comprend un conduit traversant 27, debouchant a une extremite dans un alesage 28 et, a I'autre extremite au centre d'un epaulement 30. 25 Une entretoise 31 en matiere plastique, dont la fonction sera decrite plus loin, comprend une face inferieure 32 qui s'appuie sur la face superieure 29 de la partie interne 24 de la poignee 14. A partir de la face inferieure 32, un conduit 33 s'etend coaxialement au conduit 27 de la poignee 14. Un organe male 34 de solidarisation traverse ces differents conduits 33 et 27, lequel organe male 34 est 30 apte a cooperer avec une capsule chimique 35 reliee au panneau de structure 12. En amont du montage de la poignee sur le vehicule, une piece de garnissage interieur 36, comprenant un support 38 sur Iequel est fixee une feuille de parement 40, est intercalee entre I'epaulement 30 de la poignee 14 et la face inferieure 32 de I'entretoise 31, la feuille de parement 40 etant disposee du cote de la poignee 14. L'entretoise 31 comprend, en outre, une partie cylindrique 42 autour de laquelle une collerette 44 delimitee par la face inferieure 32 s'etend radialement et exterieurement. A I'oppose de celle-ci, le conduit 33 debouche sur une face superieure 46 delimitant la partie cylindrique 42. A I'interieur du conduit 33, une languette 48 circulaire s'etend interieurement de maniere a creer un retrecissement partiel du conduit 33, le io retrecissement etant dispose axialement a peu pros au milieu du conduit 33. La languette 48 comprend des moyens de retenue aptes a cooperer avec la peripherie de I'organe male 34 afin de maintenir ce dernier axialement immobile par rapport a la poignee 14. L'organe male 34 de solidarisation comprend d'un seul tenant, a son 15 extremite inferieure, une tete d'entrainement 50, dont la face superieure est en appui sur I'alesage 28 de la poignee 14, et une tige filetee 49 dont les elements de filetage externe cooperent avec les moyens de retenue de la languette 48 de I'entretoise 31. La tige filetee 49 presente un profil de perforation 49C en saillie par rapport a la face superieure 46 de I'entretoise 31. 20 Un ensemble 52 comprenant au moins la poignee 14, la piece de garnissage 36, I'entretoise 31 et I'organe male de solidarisation 34 peut ainsi titre assemble, soit en ligne de preparation, soit dans les ateliers d'un fournisseur, et livre en ligne principale de montage. Le montage de ('ensemble 52 precedemment mentionne va maintenant 25 titre decrit. La capsule chimique 35 comprenant, avant sa perforation, deux composants dont le melange conduit a la formation d'un amalgame durcissant, est positionnee dans un logement menage dans le volume interieur du bossage 21, compris entre I'arche de pavilion 16 et le renfort 18 d'arche de pavilion, en 30 regard de ('orifice 22. L'ensemble 52 est alors prepositionne, de telle maniere que I'organe male 34 soit en regard de I'orifice 22 et de la capsule chimique 35. Un mouvement d'avance de I'ensemble 52 tendant a amener la face superieure 46 de I'entretoise 31 en butee sur le bossage 21 du renfort 18 d'arche de pavilion 16 provoque la perforation de la capsule chimique 35 et, ainsi, le melange des composants, comme represents a Ia figure 2. II s'ensuit un declenchement d'un processus chimique menant au scellement chimique de I'organe male 34 de perforation par rapport a Ia capsule 35 et, plus globalement, par rapport au panneau de structure 12. Afin d'assurer la reparabilite de ('ensemble 52, ou d'un de ses elements mentionne plus haut, un demontage en service de maintenance doit titre possible. Pour cela, I'organe male 34 de perforation comporte, avantageusement, io deux parties distinctes selon une premiere variante (figure 3). La premiere partie comprend la tige 49 creuse apte a perforer la capsule chimique 35, la tige presentant un taraudage interne 49A debouchant sur ('une des faces d'extremitss de la tige, un filetage externe 49B, et, a ('oppose de ('orifice du taraudage 49A, le profil de perforation 49C en forme de pointe. 15 La deuxieme partie comprend une vis 50 presentant une tige filetee 50A apte a cooperer avec le taraudage 49A de la tige filetee 49 et une tete d'entrainement 50B, de type a fente. Selon une deuxieme variante (figure 4), la premiere partie de I'organe de perforation 134 comprend une douille 149 creuse presentant un taraudage 20 borgne interne 149A, la douille etant apte a perforer la capsule chimique 35. La douille 149 presente une forme exterieure cylindrique, a la peripherie de laquelle s'etend au moins une nervure 149B en saillie radialement et exterieurement. A I'extremite opposee a celle de ('orifice du taraudage 149A, la douille 149 presente un element de perforation 149C en forme de pointe. 25 Dans cette variante, la seconde partie reste semblable a celle de la figure 3 et en garde les references numeriques. Grace au systeme de fixation de ('invention, le montage de la poignee de maintien 14 est facilite pour I'operateur ; it peut egalement titre automatise. Les couts de montage sont donc reduits. 30 Bien sur le systeme de fixation de ('invention peut titre adapts pour la fixation de diffsrents accessoires automobiles | Partie d'habitacle d'un véhicule automobile comprenant un accessoire (14) ; un panneau (12) de structure ; des moyens de solidarisation de l'accessoire (14) au panneau (12) de structure comportant un premier élément (35) et un deuxième élément (34) propres à coopérer ensemble, l'un étant relié au panneau (12) de structure (18, 22) et l'autre à l'accessoire (14),le premier élément comprend une capsule chimique de scellement (35), et le deuxième élément comprend un organe de perforation (34) de la capsule (35), la capsule étant prévue pour déclencher un scellement chimique de l'organe de perforation (34) lors d'un mouvement d'avance de l'accessoire (14) vers sa position en butée sur la structure (18, 22). | 1. Partie d'habitacle d'un vehicule automobile comprenant : - un accessoire (14) ; - un panneau (12) de structure de vehicule ; - des moyens de solidarisation de ('accessoire (14) au panneau (12) de structure comportant au moins un premier element de solidarisation (35) et un deuxieme element de solidarisation (34 ; 134) propres a cooperer ensemble ; run des elements &tant relie au panneau (12) de structure et I'autre des elements &tant reli& a (`accessoire (14), caracterisee en ce que le premier element comprend une capsule chimique de scellement (35), et le deuxieme element comprend un organe male de perforation (34 ; 134) de la capsule chimique (35), la capsule etant prevue pour declencher un scellement chimique de I'organe de perforation (34 ; 134) par rapport a la capsule (35) lors d'un mouvement d'avance de I'accessoire (14) vers sa position en but&e sur le panneau (12). 2. Partie d'habitacle selon la 1, caracterisee en ce que ('organe (34 ; 134) male est solidaire de I'accessoire (14) et le panneau (12) delimite un logement (21) de reception de la capsule (35). 3. Partie d'habitacle selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que ('organe de perforation (34) comprend une tige filetee (49) comportant un taraudage interne (49A) et un organe filet& de liaison (50), apte a cooperer avec le taraudage (49A) de la tige. 4. Partie d'habitacle selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que I'organe de perforation (134) comprend une douille taraudee (149) et un organe filete (50) de liaison apte a cooperer avec le taraudage (149A) de la douille. 5. Partie d'habitacle selon ('une quelconque des 1 a 4, caracterisee en ce que la capsule chimique (35) comprend avant declenchement deux composants dont le melange, par perforation de la capsule, conduit a la formation d'un amalgame durcissant. 6. Partie d'habitacle selon ('une quelconque des 1 a 5, caracterisee en ce que I'accessoire est une poignee de maintien (14). 7. Partie d'habitacle selon la 6, caracterisee en ce qu'elle comprend, en outre, une piece de garnissage (36) de pavilion solidaire de la poignee de maintien (14). 8. Vehicule comportant une partie d'habitacle selon rune quelconque des 5 1 a 7. 9. Procede de solidarisation d'un accessoire d'habitacle de vehicule automobile (14) a un panneau (12) du meme vehicule, le procede comprenant les etapes consistant a : relier une capsule chimique (35) a run des organes parmi ('accessoire (14) io et le panneau (12) ; relier un organe de perforation (34 ; 134) a I'autre des organes parmi ('accessoire (14) et le panneau (12) ; positionner I'organe de perforation (34 ; 134) en regard de la capsule chimique (35) ; 15 appliquer a I'accessoire (14) un mouvement d'avance tendant a la positionner en butee sur le panneau (12) ; perforer, simultanement au mouvement d'avance, la capsule chimique (35) au moyen de I'organe de perforation (34 ; 134) ; et realiser un scellement chimique de I'organe de perforation (34 ; 134) par 20 rapport a la capsule (35). | B,F | B60,F16 | B60N,F16B | B60N 3,F16B 13 | B60N 3/02,F16B 13/14 |
FR2895504 | A1 | DISPOSITIF DE PROTECTION D'UN CAPTEUR | 20,070,629 | La présente invention se rapporte au domaine des capteurs de roues pour véhicules automobiles, et concerne plus particulièrement des dispositifs de protection de ces capteurs vis à vis de l'usure et de la pollution pouvant les agresser. En effet, selon leur mode de fixation au porte-fusée de la roue du véhicule, ces capteurs peuvent être usés par abrasion due à l'infiltration de particules entre la piste magnétique du roulement et le capteur. Cette abrasion et ces dégradations sont, en particulier, augmentées lorsque le capteur est monté sur un porte-capteur inséré dans une gorge du porte-fusée, ladite gorge constituant alors une voie de passage et de rétention privilégiée des particules abrasives (particules de silice, notamment, de manière non exhaustive). Une solution connue pour limiter ce type d'inconvénients est de réaliser des capteurs de type "crayon" destinés à être directement insérés dans le porte-fusée, par vissage ou clipsage, par exemple, sans utilisation de porte-capteur : une voie de passage des pollutions et poussières susceptibles de dégrader les performances du capteur est ainsi supprimée. D'autres voies d'infiltration d'éventuelles particules subsistent toutefois, en particulier au niveau de l'interface de raccordement du capteur et du porte-fusée. La présente invention a pour but de proposer un dispositif permettant de 25 limiter au maximum les voies d'infiltration de particules et de poussières dans la zone de raccordement du capteur au porte-fusée de la roue. Dans ce but, l'invention a pour objet un dispositif de protection pour un capteur d'un véhicule automobile destiné à être directement placé sur le porte-fusée 30 d'une roue du véhicule, ledit dispositif de protection étant déplaçable entre une position de repos dans laquelle elle est éloignée de la zone de raccordement du capteur au porte-fusée, et une position de travail dans laquelle, ledit capteur étant monté sur ledit porte-fusée, il est placé au voisinage de ladite zone de raccordement, caractérisée en ce qu'elle comporte, au moins: - une zone de réception et de blocage dudit capteur, - deux languettes sensiblement flexibles destinées, lorsque ledit dispositif de protection est en position de travail, à entourer la zone de raccordement dudit capteur audit porte-fusée. Avantageusement, le capteur comprend une zone de préhension, et la zone de réception et de blocage du dispositif de protection selon l'invention est apte à 10 coopérer avec ladite zone de préhension. La zone de réception et de blocage du dispositif de protection selon l'invention comporte en outre, sur l'une de ses faces, un orifice à travers lequel le câble du capteur est apte à être enfilé, ainsi que, sur sa face opposée à la face sur laquelle est ménagé ledit orifice, une ouverture dont la forme intérieure est 15 sensiblement complémentaire de la forme extérieure de la zone de préhension du capteur : le dispositif de protection selon l'invention forme de plus, entre sa face comportant ledit orifice et sa face comportant ladite ouverture, un manchon dont les formes et dimensions intérieures sont sensiblement complémentaires des formes et dimensions extérieures de ladite zone de 20 préhension du capteur. Les deux languettes du dispositif de protection selon l'invention s'étendent, sensiblement perpendiculairement l'une à l'autre, à partir de la face de la zone de réception de ladite bonnette sur laquelle est ménagée l'ouverture mentionnée ci-dessus : elles s'étendent également de part et d'autre de ladite 25 face, et, avantageusement, un ensemble de fentes est ménagé à l'intersection desdites languettes entre elles et avec la zone de réception du dispositif de protection selon l'invention, de telle manière que lesdites languettes peuvent se mouvoir indépendamment l'une de l'autre, d'une part, et que les parties desdites languettes situées de part et d'autre de ladite zone de réception 30 peuvent également se mouvoir indépendamment les unes des autres. Avantageusement, lorsque le dispositif de protection selon l'invention est en position de travail, la zone de préhension du capteur est engagée dans la zone de réception du dispositif de protection selon l'invention, et lesdites au moins deux languettes sensiblement flexibles sont aptes à coopérer avec les faces du porte-fusée situées au voisinage de la zone de raccordement du capteur sur ledit porte-fusée, de manière à définir, autour dudit capteur installé sur ledit porte-fusée, un volume sensiblement fermé. lon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif de protection est enfilé sur le câble du capteur, avant que ledit capteur ne soit monté sur ledit câble, et peut coulisser le long dudit câble entre sa position de repos et sa position de travail. Selon un premier mode de réalisation alternatif, le dispositif de protection selon l'invention est enfilé sur le câble du capteur, et solidaire dudit capteur. Selon une variante de ce mode de réalisation, la zone de réception du dispositif de protection selon l'invention et la zone de préhension du capteur sont confondues. Selon un deuxième mode de réalisation alternatif, le dispositif de protection 15 selon l'invention est pourvu d'au moins une fente permettant sa mise en place autour du câble du capteur, une fois ledit capteur installé sur le porte-fusée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : 20 - les figures 1 et 2 sont des vues schématiques en perspective, selon différents angles de vue, d'une partie d'un portefusée équipé d'un capteur et d'un dispositif de protection selon un mode de réalisation de l'invention, dans la position de repos dudit dispositif de protection, - les figures 3 et 4 sont des vues schématiques en perspective d'une partie 25 d'un porte-fusée et d'un dispositif de protection selon l'invention, dans sa position de travail, selon différents angles de vue. Ainsi que le montrent plus particulièrement les figures 1 et 2, afin d'optimiser la conduite d'un véhicule automobile, et, en particulier, de limiter les 30 phénomènes de blocage de roue, par exemple lors d'un freinage d'urgence, un capteur 1 peut être placé sur le porte-fusée 2 d'une roue dudit véhicule : le capteur 1 est relié par un câble 3 au dispositif de contrôle des différents paramètres de conduite du véhicule. Ainsi qu'il a été évoqué précédemment, afin de protéger la zone de connexion du capteur 1 au porte-fusée 2 contre l'infiltration éventuelle de particules ou poussières susceptibles d'endommager ledit capteur 1 et de dégrader ses performances, l'invention propose de placer, autour de ladite zone de connexion, un dispositif de protection 4 dont les formes et mode d'opération vont maintenant être décrits de manière plus détaillée. Selon le mode de réalisation représenté par les figures, le dispositif de protection 4 selon l'invention est mobile entre une position de repos, représentée par les figures 1 et 2, dans laquelle il est éloigné de la zone de connexion du capteur 1 au porte-fusée 2, et une position de travail, représentée par les figures 3 et 4, dans laquelle il protège la zone de connexion du capteur 1 au porte-fusée 2. Dans ce qui suit, l'invention sera tout d'abord décrite pour un mode de réalisation selon lequel le dispositif de protection 4 est enfilé autour du câble 3 avant montage du capteur 1 à l'extrémité dudit câble 3 : d'autres modes de réalisation seront ensuite évoqués. Le capteur 1, placé à une extrémité du câble 3, comporte une zone de préhension 5 munie d'au moins un élément 51 permettant de faciliter sa préhension manuelle ou mécanique au moment de sa connexion sur le porte-f usée 2 : selon le mode de réalisation présenté par les figures 1 et 2, la zone de préhension 5 s'étend, à partir de l'extrémité du câble 3 sur laquelle le capteur 1 est monté, dans la direction dudit câble 3 : elle enveloppe sensiblement ladite extrémité dudit câble 3, et est munie de deux plaquettes 51 et 51' diamétralement opposées par rapport audit câble 3, sensiblement concaves et orientées à l'opposé du câble 3, destinées à faciliter la prise manuelle du capteur 1. Avantageusement, la zone de préhension 5 est réalisée dans un matériau plastique sensiblement élastique. La zone de préhension 5 peut également être rapportée, par exemple par surmoulage, sur le capteur 1 proprement dit ou sur l'extrémité du câble 3 sur laquelle il est monté. Le dispositif de protection 4 selon l'invention, réalisé dans un matériau plastique souple, préférentiellement mais de manière non limitative dans un matériau élastomère, comporte principalement, ainsi qu'il a été mentionné plus haut, une zone de réception et de blocage 6, et au moins deux languettes 7 et 8 sensiblement flexibles dont les formes et fonctions seront détaillées ultérieurement. La zone de réception 6 forme un logement apte à recevoir la zone de préhension 5 du capteur 1. Un orifice 61, dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre du câble 3, est ménagé sur une partie 62 de la zone de réception 6, de telle manière que le dispositif de protection 4 puisse être enfilé, par ledit orifice 61, sur ledit câble 3. A l'opposé de l'orifice 61, la zone de réception 6 du dispositif de protection 4 selon l'invention comporte une ouverture 63, dont les dimensions intérieures sont sensiblement égales aux dimensions extérieures de la zone de préhension 5 du capteur 1, par laquelle la zone de réception 6 est apte à être engagée autour de ladite zone de préhension 5 du capteur 1. Entre l'ouverture 63 et la partie 62 munie de l'orifice 61, la zone de réception 6 du dispositif de protection 4 forme sensiblement un manchon 64 dont les formes et les dimensions intérieures sont sensiblement complémentaires des formes et dimensions extérieures de la zone de préhension 5 du capteur 1. Selon le mode de réalisation représenté par les figures, la zone de réception 6 a sensiblement la forme d'un parallélépipède rectangle dont une face est percée de l'orifice 61, et dont la face opposée forme l'ouverture 63 : selon d'autres modes de réalisation, la forme de la zone de réception 6 pourra être quelconque, le seul impératif étant qu'elle soit apte à coopérer avec les formes extérieures de la zone de préhension 5 du capteur 1 La languette 7 s'étend, à partir du manchon 64 de la zone de réception 6, sensiblement dans le prolongement de la surface délimitée par l'ouverture 63, de part et d'autre de ladite ouverture 63. La languette 8, pour sa part, s'étend, depuis le manchon 64 de la zone de réception 6, sensiblement perpendiculairement à la languette 7, dans une direction opposée à celle du manchon 64. La zone de raccordement 9 des languettes 7 et 8 entre elles et avec le manchon 64 comporte deux fentes 10 et 10' permettant des mouvements indépendants desdites languettes 7 et 8 l'une par rapport à l'autre et par rapport au manchon 64 de la zone de réception 6 du dispositif de protection 4. Le côté de la languette 8 opposé à la zone de raccordement 9 comporte en outre une découpe 11, dont le rôle sera précisé ultérieurement, sensiblement incurvée vers le manchon 64. Selon le mode de réalisation représenté par les figures, le dispositif de protection 4 selon l'invention est sensiblement symétrique, les languettes 7 et 8 étant, en particulier, symétriques par rapport à la zone de réception 6 : un tel mode de réalisation, s'il simplifie la fabrication du dispositif de protection 4, n'est toutefois pas limitatif, et les languettes 7 et 8 peuvent, sans inconvénient pour l'invention, ne pas être symétriques par rapport à la zone de réception 6. Lorsque le capteur 1 est fixé sur le porte-fusée 2, il suffit, pour amener le dispositif de protection 4 selon l'invention en position de travail, de le faire coulisser le long du câble 3 autour duquel il est enfilé. La zone de préhension 5 du capteur 1 est alors, successivement, engagée dans l'ouverture 63 de la zone de réception 6 du dispositif de protection 4, puis insérée dans le volume délimité par le manchon 64 et la face 62 de la zone de réception 6. Avantageusement, ledit au moins un élément 51 de la zone de préhension 5 du capteur 1 permet, par sa forme et ses caractéristiques mécaniques, un blocage du capteur 1 au sein dudit volume. Selon le mode de réalisation présenté par les figures, les dimensions extérieures de la zone de préhension 5 augmentée des plaquettes 51 et 51' sont ainsi légèrement supérieures aux dimensions intérieures du manchon 64 : la zone de réception 6 du dispositif de protection 4 se déforme ainsi légèrement au moment de l'engagement de la zone de préhension 5 du capteur 1, afin de permettre le passage desdites plaquettes 51 et 51', qui permettent alors, par leur forme, un blocage du capteur 1 dans ladite zone de réception 6. Le dispositif de protection 4 étant dans sa position de travail, les languettes 7 et 8 sont alors au contact des surfaces voisines du porte-fusée 2, ainsi que le présentent lesfigures3 et 4 : leur flexibilité, ainsi que leur aptitude, grâce aux fentes 10 et 10' précédemment décrites, à se mouvoir indépendamment l'une de l'autre, permettent alors leur déformation de manière à épouser la forme desdites surfaces. La languette 7 coopère ainsi par plaquage avec la surface 11 du porte-fusée 2 à laquelle est connecté le capteur 1, de part et d'autre dudit capteur 1 ; et la languette 8 coopère par plaquage avec la surface 12 du porte-fusée 2 sur un élément de laquelle est monté le bol de transmission 13, la découpe 11 ménagée sur ladite languette 8 permettant alors à celle-ci de s'adapter à la forme dudit élément sur lequel est monté ledit bol de transmission 13. Le capteur 1 se trouve ainsi pris dans un logement délimité par, d'une part, la surface 11 du porte-fusée 2, et par, d'autre part, la languette 8, le manchon 64, et la surface 62 du dispositif de protection 4 selon l'invention. Avantageusement, le matériau du dispositif de protection 4 selon l'invention sera choisi de telle manière que sa dureté permette que les languettes 7 et 8 du dispositif de protection 4 exercent une pression sur les surfaces 11 et 12 du porte-fusée 2, assurant ainsi une fermeture optimale dudit logement, et empêchant toute infiltration de particules ou de poussières au voisinage du capteur 1. Selon différents modes de réalisation, le dispositif de protection 4 selon l'invention pourra, ainsi qu'il vient d'être décrit, être enfilé sur le câble 3 avant montage du capteur 1 à l'extrémité de celui-ci, ou mis en place sur ledit câble 3 une fois le capteur 1 monté à l'extrémité de celui-ci. Dans le premier cas, le dispositif de protection 4 pourra être monté coulissant sur le câble 3, entre sa position de repos et sa position de travail, ainsi qu'il vient d'être décrit. Alternativement, le dispositif de protection 4 pourra être solidaire de la zone de préhension 5 du capteur 1, ou, selon un autre mode de réalisation alternatif, être réalisé en une seule pièce avec ledit capteur 1, la zone de préhension 5 étant alors supprimée et remplacée par le manchon 64, dont les formes et dimensions extérieures seront alors adaptées pour permettre une préhension manuelle ou mécanique facile de l'ensemble. Dans le second cas, une fente 14, représentée en traits discontinus sur la figure 4, sera ménagée sur le dispositif de protection 4, de telle sorte qu'il soit possible d'écarter les deux parties de celle-ci séparées par ladite fente 14, de manière à insérer, grâce à l'élasticité et à la souplesse du matériau constituant le dispositif de protection 4, ledit dispositif de protection 4 autour du câble 3, après montage et mise en place du capteur 1 sur le porte-fusée 2. Selon le mode de réalisation présenté par les figures, la fente 14 pourra être ménagée selon un plan de symétrie du dispositif de protection 4 : selon d'autres modes de réalisation, la fente 14 pourra être placée de manière quelconque sur le dispositif de protection 4, le seul impératif étant qu'elle délimite deux parties dont la séparation permettra son insertion autour du câble 3 | Dispositif de protection (4) pour un capteur (1) d'un véhicule automobile destiné à être directement placé sur le porte-fusée (2) d'une roue dudit véhicule, le dispositif de protection (4) étant déplaçable entre une position de repos dans laquelle il est éloigné de la zone de raccordement du capteur (1) au porte-fusée (2), et une position de travail dans laquelle, le capteur (1) étant monté sur le porte-fusée (2), il est placée au voisinage de ladite zone de raccordement, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins :- une zone de réception et de blocage (6) dudit capteur (1),- deux languettes (7), (8) sensiblement flexibles destinées, lorsque le dispositif de protection (4) est en position de travail, à entourer la zone de raccordement du capteur (1) au porte-fusée (2). | Revendications 1. Dispositif de protection (4) pour un capteur (1) d'un véhicule automobile destiné à être directement placé sur le porte-fusée (2) d'une roue dudit véhicule, le dispositif de protection (4) étant déplaçable entre une position de repos dans laquelle il est éloigné de la zone de raccordement du capteur (1) au porte-fusée (2), et une position de travail dans laquelle, le capteur (1) étant monté sur le porte-fusée (2), il est placé au voisinage de ladite zone de raccordement, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins : une zone de réception et de blocage (6) dudit capteur (1), deux languettes (7), (8) sensiblement flexibles destinées, lorsque le dispositif de protection (4) est en position de travail, à entourer la zone de raccordement du capteur (1) au porte-fusée (2). 2. Dispositif de protection (4) selon la 1, caractérisé en ce que la zone de réception (6) est apte à recevoir une zone de préhension (5) du capteur (1). 3. Dispositif de protection (4) selon la 2, caractérisé en ce qu'une face (62) de la zone de réception (6) comporte un orifice (61) à travers lequel le câble (3) du capteur (1) peut être enfilé, et en ce que ladite zone de réception comporte, sur sa face opposée à ladite face (62), une ouverture (63) dont la forme est complémentaire de celle de la zone de préhension (5) du capteur (1), ladite zone de réception (6) formant, entre sa face (62) et sa face comportant l'ouverture (63), un manchon (64) dont les formes et dimensions intérieures sont sensiblement complémentaires des formes et dimensions extérieures de ladite zone de préhension (5). 4. Dispositif de protection (4) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites au moins deux languettes (7), (8) s'étendent, sensiblement perpendiculairement l'une à l'autre, à partir de la face de la zone de réception (6) sur laquelle est ménagée l'ouverture (63). 5. Dispositif de protection (4) selon la 4, caractérisé en ce qu'un ensemble de fentes (10), (10') est ménagé à l'intersection des languettes (7), (8). 6. Dispositif de protection (4) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, en position de travail, la zone de préhension (5) du capteur (1) et ledit capteur (1) sont engagés dans la zone de réception (6), et que lesdites languettes (7), (8), sont respectivement plaquées contre les surfaces (11), (12) du porte-fusée (2) voisines de la zone de raccordement dudit capteur (1) audit porte-fusée (2). 7. Dispositif de protection (4) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est enfilé autour du câble (3) du capteur (1) avant montage dudit capteur (1) sur ledit câble (3) et qu'il est apte à coulisser le long dudit câble entre sa position de repos et sa position de travail. 8. Dispositif de protection (4) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est solidaire de la zone de préhension (5) dudit capteur 20 (1). 9. Dispositif de protection (4) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte une fente (14) s'étendant, à partir de l'orifice (61), sur toute la largeur de l'une de ses faces, et en ce que les deux parties de 25 ladite bonnette (4) séparées par ladite fente (14) peuvent être écartées l'une de l'autre pour permettre l'insertion de ladite bonnette (4) autour du câble (3) du capteur (1). 10. Véhicule automobile équipé d'au moins un capteur (1) muni d'un dispositif 30 de protection selon l'une quelconque des 1 à 9. | G | G01 | G01D,G01P | G01D 3,G01P 1 | G01D 3/08,G01P 1/00 |
FR2897630 | A1 | DISPOSITIF DE MONTAGE ET DE FIXATION D'UN COFFRAGE SOUPLE | 20,070,824 | -1- La présente invention concerne un derrière un mur de piscines ou de plans d'eau (1) composé de structures semi-rigides (matériaux composites, polyester, fibres de verre/résine ). Cette technique permet de réaliser rapidement le coffrage, tout en travaillant à l'intérieur 5 du bassin et d'éviter l'exécution d'un terrassement trop large (moins d'évacuation des terres, moins de remblais). Derrière le mur composé de structures semi-rigide, sont collés verticalement en usine, des guides (2) (en aluminium ou polyéthylène ou autre matière) tous les 20 à 40 centimètres. Après avoir positionné verticalement la structure et sa mise à niveau sur tout le périmètre A0 du bassin, insérer dans les guides les potelets aluminium (3) et enfoncer les dans le sol avec l'outil de frappe. A l'extérieur du bassin, insérer les premières agrafes (4) sur les potelets et laissez les glisser le long de ces dernier, jusqu'au fond de fouille. Dérouler le coffrage souple (5) le long de la structure (sans trop le tendre), en laissant une /15 marge d'environ 10 centimètres en bas du mur pour permettre la confection du chaînage bas. Faire des petites incisions sur la toile, au niveau du sommet des potelets verticaux (3), de manière à laisser passer les deuxièmes agrafes (4). Plaquer sur chaque potelet les tubes de maintien (6), les insérer dans les agrafes 2.0 inférieures et fixer l'ensemble à l'aide des deuxièmes agrafes, prenant en sandwich le coffrage souple. Pour réaliser le coffrage du chaînage haut, découper et plier des fers tors de diamètre 8 (7), les glisser dans les tubes de maintien. Fixer sur ces fers tors 2 filantes (8) en fers tors de diamètre 8 sur tout le périmètre du 2S bassin. Déplier le restant de la toile sur ce coffrage et ligaturer la à l'aide de fil de fer. Mettre en place et ligaturer dans ce coffrage un chaînage 10 x 10 (9), sur tout le périmètre du bassin. Couler le béton en commençant par le chaînage bas, continuer entre le coffrage souple et 30 la structure et finir par le chaînage haut, au sommet du mur | Dispositif de montage et de fixation d'un coffrage souple derrière un mur de piscines ou de plan d'eau (1) composé de structures semi-rigides (matériaux composites, polyester, fibre de verre/résine).Mettre en place les potelets aluminium (3) dans les guides (2) collés verticalement sur la structure en usine.Insérer sur le potelet un première agrafe (4) et la laisser coulisser jusqu'au fond de fouille.Dérouler la toile de coffrage (5), inciser la au niveau du sommet des potelets et mettre en place le tube de maintien (6) dans la première agrafe de manière à prendre en sandwich le coffrage souple.Faire coulisser la deuxième agrafe (4) et l'insérer dans le tube de maintien.Plier des fers tors de diamètre 8 (7), les glisser dans les tubes de maintien et ligaturer deux filantes (8) en fers tors de 8.Déplier et fixer le restant de la toile sur ce coffrage et installer un chaînage 10x10 (9), sur tout le périmètre du bassin.Couler le béton du chaînage bas, entre le coffrage souple et le mur et le chaînage haut. | 1- Dispositif de montage et de fixation d'un coffrage souple caractérisé en ce qu'il comporte un mur de piscines ou de plans d'eau (1), composé de structure semi-rigide, pourvu de guides (2) verticaux, dans lesquels sont insérés des potelets (3) destinés à recevoir des agrafes (4) et des tubes (6) pour maintenir le coffrage souple (5). 2- Procédé de montage et de fixation d'un coffrage souple à l'aide du dispositif selon la 1, caractérisé par le coulissage sur les potelets (3) des agrafes basses (4). 3- Procédé selon la 2 caractérisé par le déroulage du coffrage souple (5) le long de la structure. /10 4- Procédé selon la 3 caractérisé par la mise en place du tube de maintien (6) dans la première agrafe et prenant en sandwich le coffrage (5). 5- Procédé selon la 4 caractérisé par le coulissage de l'agrafe haute (4) après la découpe de la toile au sommet du potelet vertical. 6- Procédé selon la 5 caractérisé par l'insertion du tube de maintien A5 6) dans l'agrafe haute (4). 7- Procédé selon la 6 caractérisé par la mise en place de fers tors (7) plié de diamètre 8 dans les tubes de maintien (6). 8- Procédé selon la 7 caractérisé par la fixation de deux filantes (8) sur les fers tors pliés. .20 9- Procédé selon la 8 caractérisé par le dépliage et la fixation du restant de la toile sur ce coffrage. | E | E04 | E04H,E04B | E04H 4,E04B 2 | E04H 4/00,E04B 2/86 |
FR2896944 | A1 | DISPOSITIF D'EMISSION DE LUMIERE AVEC CONTROLE CHROMATIQUE | 20,070,803 | Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif d'émission de lumière comportant : - un substrat de base, 10 - au moins deux diodes électroluminescentes, respectivement associées à deux couleurs distinctes et disposées côte à côte sur ledit substrat de base, des moyens de détection chromatique, des moyens de contrôle, connectés auxdits moyens de détection 15 chromatique et aux diodes électroluminescentes, pour contrôler la couleur globale de la lumière émise par le dispositif. État de la technique 20 Une source de lumière blanche est classiquement obtenue à partir de plusieurs groupes de sources de couleurs données. Un dispositif d'émission de lumière classique génère une lumière blanche à partir d'un jeu de trois groupes de diodes électroluminescentes (LEDs) de trois couleurs différentes, 25 par exemple rouge, vert et bleu. Le brevet US 5 301 090 décrit notamment un dispositif d'émission de lumière blanche, obtenue par la combinaison d'émetteurs monochromatiques, du type diodes électroluminescentes. Les émetteurs sont de différentes 30 couleurs, par exemple un bleu, un rouge et un vert, sont assemblés les uns à la suite des autres et sont reliés à un contrôleur, permettant de régler la5 lumière émise par le dispositif. Cependant, un tel dispositif ne permet pas de contrôler les dérives chromatiques et les dérives en puissance des différents émetteurs. Le document WO-A-02/052902 décrit un appareil d'éclairage comprenant une pluralité de diodes électroluminescentes de trois couleurs différentes, destinées à générer une lumière blanche. L'ajustement de la couleur blanche émise par les groupes de diodes s'effectue de façon dynamique par des boutons. Pour savoir comment régler les diodes, la puissance émise par chaque groupe de diodes d'une même couleur est mesurée séquentiellement par une même photodiode. Chaque groupe de diode est alors allumé successivement pour effectuer les mesures, les deux autres groupes s'éteignant pendant une brève impulsion. Cependant, ce type d'appareil ne permet pas de contrôler les dérives chromatiques de chaque groupe de diodes électroluminescentes. Le brevet US 6 741 351 décrit un dispositif d'émission de lumière, du même type que celui décrit ci-dessus, comprenant une photodiode avec des filtres colorés, qui permutent successivement, ou plusieurs photodiodes comprenant chacune un filtre coloré fixe. Cependant, un tel dispositif ne permet pas de contrôler les dérives chromatiques des filtres colorés et les dérives chromatiques des diodes électroluminescentes. Un autre exemple de dispositif 1 d'émission de lumière classique est représenté schématiquement sur la figure 1. Le dispositif 1 d'émission de lumière comporte un substrat de base 2 sur lequel sont formées trois diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c émettrices de faisceaux Fa, Fb, Fc, respectivement associés, par exemple, aux trois couleurs primaires rouge, verte et bleue.30 Les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c sont disposées côte à côte sur le substrat de base 2, au-dessous d'une lentille 4, partiellement réfléchissante, apte à réfléchir les faisceaux lumineux Fa, Fb, Fc en direction du substrat de base 2. Le dispositif 1 comporte trois photodiodes 5a, 5b, 5c de détection chromatique des faisceaux lumineux réfléchis par la lentille 4, respectivement associés aux trois couleurs primaires rouge, verte et bleue. Les photodiodes 5a, 5b, 5c comportent chacune, de préférence, un filtre coloré (non représenté), permettant de mesurer uniquement l'intensité de la couleur primaire qui lui est associée. Les photodiodes 5a, 5b, 5c sont adjacentes aux diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c et la lentille 4 délimite un volume au-dessus des diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c et des photodiodes 5a, 5b, 5c, sur le substrat de base 2. Le dispositif 1 comprend également un composant de contrôle 6, placé sur le substrat de base 2 et connecté aux diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c et aux photodiodes 5a, 5b, 5c. Le composant de contrôle 6 permet notamment de contrôler la couleur globale de la lumière émise par le dispositif 1 d'émission de lumière. Aucun des appareils décrits ci-dessus ne permet de contrôler les dérives chromatiques des diodes électroluminescentes en fonction de la puissance émise ou, dans le cas de l'utilisation de filtres colorés, de contrôler les dérives chromatiques des filtres colorés dues à leur vieillissement. De plus, aucun des appareils ne permet de garantir l'obtention d'une couleur donnée. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et a pour objet la réalisation d'un dispositif d'émission de lumière permettant le contrôle chromatique de la couleur globale de la lumière émise, tout en améliorant la fiabilité à long terme du dispositif. L'objet de l'invention est caractérisé en ce que : les moyens de détection chromatique comportent au moins un photodétecteur chromatique mesurant les composantes chromatiques du signal émis par les diodes électroluminescentes à différents niveaux enterrés dans un substrat semi-conducteur et respectivement associés à des longueurs d'ondes correspondant aux composantes chromatiques, ledit photodétecteur chromatique comporte au moins des première et deuxième couches superposées dans ledit substrat semi-conducteur, la première couche ayant un premier type de conductivité et la seconde couche ayant un second type de conductivité. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention : le dispositif comporte trois diodes électroluminescentes, respectivement associées à trois couleurs primaires, ledit photodétecteur chromatique comporte des première, deuxième et troisième couches superposées dans ledit substrat semi-conducteur, les première et troisième couches ayant un premier type de conductivité et la seconde couche ayant un second type de conductivité. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les diodes électroluminescentes émettant au moins une partie de leur signal en direction du substrat de base, les moyens de détection chromatique comportent au moins deux photodétecteurs chromatiques formés dans le substrat de base, constituant ledit substrat semi-conducteur, et disposés chacun sous une diode électroluminescente associée. Selon d'autres variantes de réalisation de l'invention, le dispositif comportant une lentille partiellement réfléchissante, disposée au-dessus des diodes électroluminescentes, et le photodétecteur chromatique détectant au moins une partie de la lumière réfléchie par la lentille, le photodétecteur chromatique est disposé latéralement par rapport aux diodes électroluminescentes sous la lentille. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 10 description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement une vue en coupe d'un dispositif 15 d'émission de lumière selon l'art antérieur. La figure 2 représente très schématiquement un photodétecteur chromatique selon l'art antérieur, utilisé dans un dispositif d'émission de lumière selon l'invention. La figure 3 représente schématiquement une vue en coupe d'un premier 20 mode de réalisation d'un dispositif d'émission de lumière selon l'invention. La figure 4 représente schématiquement une vue en coupe d'une variante de réalisation d'un dispositif d'émission de lumière selon l'invention. La figure 5 représente schématiquement une vue en coupe d'une autre variante de réalisation d'un dispositif d'émission de lumière selon l'invention. 25 Description de modes particuliers de réalisation Sur les figures 3 à 5, le dispositif 1 d'émission de lumière est particulièrement 30 destiné à optimiser le contrôle chromatique de la couleur globale de la lumière émise, en contrôlant notamment l'intensité de trois diodes5 électroluminescentes 3, respectivement associées à trois couleurs primaires, par exemple le rouge, le vert et le bleu. Les moyens de détection chromatique utilisés dans les différents modes particuliers de réalisation du dispositif 1 d'émission de lumière, comme représenté sur les figures 3 à 5, comportent notamment au moins un photodétecteur chromatique 7, comme décrit dans le brevet US 5 965 875 et comme représenté schématiquement sur la figure 2. Sur la figure 2, le photodétecteur chromatique 7 est destiné à mesurer les composantes chromatiques rouge, verte et bleue de la lumière, à différents niveaux enterrés dans un substrat semi-conducteur 8. Chaque niveau enterré a une profondeur définie en fonction des longueurs d'ondes correspondantes des différentes couleurs à détecter. Le photodétecteur chromatique 7 comporte trois couches superposées 9, 10, 11 dans le substrat semi-conducteur 8. La première couche 9 a un premier type de conductivité, par exemple de type n, la deuxième couche 10 a un second type de conductivité, par exemple de type p, et la troisième couche 11 a le même type de conductivité que la première couche 9, à savoir de type n. Le substrat semi-conducteur 8 a le même type de conductivité que la seconde couche 10, à savoir de type p, de sorte qu'il y a une alternance de conductivité entre les différentes couches 9, 10, 11 et le substrat semi-conducteur 8. La premier jonction JR, de type pn, entre le substrat semi-conducteur 8 et la première couche 9 délimite la profondeur d'absorption approximative de la lumière rouge et forme une première photodiode de détection associée aux longueurs d'ondes de la composante rouge de la lumière.30 La deuxième jonction J,, de type pn, entre la première couche 9 et la deuxième couche 10 délimite la profondeur d'absorption approximative de la lumière verte et forme une deuxième photodiode de détection associée aux longueurs d'ondes de la composante verte de la lumière. La troisième jonction JB, de type pn, entre la deuxième couche 10 et la troisième couche 11 délimite la profondeur d'absorption approximative de la lumière bleue et forme une troisième photodiode de détection associée aux longueurs d'ondes de la composante bleue de la lumière. 10 À titre d'exemple, la première jonction JR entre le substrat semi-conducteur 8 et la première couche 9 est formée à une profondeur Dl de l'ordre de 1,5pm à 3pm, de préférence de l'ordre de 2pm. La deuxième jonction Jv entre la première couche 9 et la deuxième couche 10 est formée à une profondeur 15 D2 de l'ordre de 0,5pm à 1,5pm, de préférence de l'ordre de 0,6pm. La troisième jonction JB entre la deuxième couche 10 et la troisième couche 11 est formée à une profondeur D3 de l'ordre de 0,2pm à 0,5pm, de préférence de l'ordre de 0,2pm. 20 Par ailleurs, les couches 9, 10, 11 et le substrat semi-conducteur 8 sont connectés à un composant de mesure 12, destiné à mesurer les courants photoélectriques passant à travers les trois photodiodes de détection formées par les jonctions JR, JV, JB, associées aux trois couleurs primaires. 25 Un tel photodétecteur chromatique, avec empilement des trois couches 9, 10, 11, permet donc de mesurer sur un même emplacement toutes les composantes de la lumière. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur la figure 3, le dispositif 30 1 d'émission de lumière comporte trois diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c, respectivement associées à trois couleurs primaires, par exemple bleu,5 vert et rouge. Les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c émettent une partie de leur signal en direction de la lentille 4, à savoir des faisceaux lumineux Fa, Fb, Fc, et une autre partie de leur signal en direction du substrat de base 2, à savoir des faisceaux lumineux F'a, Fb et F'c. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur la figure 3, la lentille 4 est optionnelle. Le dispositif 1 d'émission de lumière comporte trois photodétecteurs chromatiques 7a, 7b, 7c représentés chacun schématiquement par ses trois couches superposées 9, 10, 11 et fonctionnant chacun comme le photodétecteur chromatique 7 décrit sur la figure 2. Les photodétecteurs chromatiques 7a, 7b, 7c sont formés dans le substrat de base 2, qui constitue alors le substrat semi-conducteur coopérant avec la première couche 9a, 9b, 9c des photodétecteurs 7a, 7b, 7c. Chaque photodétecteur chromatique 7a, 7b, 7c est disposé sous la diode électroluminescente 3a, 3b, 3c correspondante et comprend trois couches superposées 9a, 10a, 11 a, 9b, 10b, 11 b et 9c, 10c, 11c formant avec le substrat semi-conducteur les photodiodes de détection pour les trois couleurs primaires correspondantes. Sur la figure 3, la première jonction JR entre le substrat de base 2 et la première couche 9a du photodétecteur 7a constitue la première photodiode de détection permettant de mesurer l'intensité de la lumière rouge émise par la diode électroluminescente 3a. La deuxième jonction Jä entre la première couche 9b et la deuxième couche 10b du photodétecteur 7b constitue la deuxième photodiode de détection permettant de mesurer l'intensité de la lumière verte émise par la diode électroluminescente 3b. 30 La troisième jonction JB entre la deuxième couche 10c et la troisième couche 11c du photodétecteur 7c constitue la troisième photodiode de détection permettant de mesurer l'intensité de la lumière bleue émise par la diode électroluminescente 3c. Par ailleurs, les photodétecteurs chromatiques 7a, 7b, 7c, ainsi que les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c, sont reliés à un même composant de contrôle 6 intégré, formé sur le substrat de base 2, de préférence à l'extérieur de la lentille 4, dans le cas où le dispositif 1 comporte une lentille 4. Le io composant de contrôle 6 permet notamment de contrôler les différentes composantes de la lumière, pour contrôler la couleur globale émise par le dispositif 1. Dans une variante de réalisation non représentée, le dispositif 1 d'émission 15 de lumière peut comporter des groupes de diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c émettant chacun une couleur primaire. Les photodétecteurs chromatiques 7a, 7b, 7c sont alors associés au groupe correspondant de diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c et sont disposés sous les groupes correspondants. Chaque photodétecteur 7a, 7b, 7c présente alors une taille 20 adaptée, afin de pouvoir mesurer une partie suffisante du signal émis par toutes les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c du groupe correspondant. À titre d'exemple, un procédé connu d'hybridation par retournement ( flipchip ) peut être utilisé, pour fabriquer le dispositif 1 d'émission de lumière 25 comme décrit ci-dessus. Comme représenté sur la figure 3, le procédé consiste d'abord à former des billes 14 d'alliage fusible, par exemple en indium ou en alliage d'étain et d'argent, sur le substrat de base 2, de façon précise et contrôlée par rapport à la position des photodétecteurs 7a, 7b, 7c formés dans le substrat 2. Différentes étapes de dépôt, gravure et 30 structuration permettent alors la formation de galettes d'alliage fusible. Puis, la refonte des galettes entraîne la formation des billes 14. Le procédé consiste ensuite à reporter le composant constituant les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c sur les billes 14 avec un pré-alignement grossier sur les billes 14. Le composant est doté, de préférence, de surfaces d'accrochage adéquates, afin d'assurer une étape ultérieure de brasage. À titre d'exemple, le composant comporte une tricouche en titane, nickel et or. Enfin, une étape de brasage est réalisée, afin d'induire un auto-alignement des diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c sur les billes 14. Le positionnement précis des billes 14 par rapport aux photodétecteurs 7a, 7b, 7c assure ainsi un positionnement précis des diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c par rapport aux photodétecteurs chromatiques 7a, 7b, 7c. Un tel dispositif 1 d'émission de lumière avec un photodétecteur 7a, 7b, 7c, associé à chaque couleur primaire à détecter, permet notamment un contrôle individuel précis de chaque diode électroluminescente 3a, 3b, 3c. Par ailleurs, un tel procédé de fabrication du dispositif 1 d'émission de lumière permet notamment d'optimiser l'alignement des diodes électroluminescentes 3 au-dessus des photodétecteurs 7 et d'améliorer l'efficacité du procédé de fabrication. Dans une variante de réalisation non représentée, le dispositif 1 d'émission de lumière, comme représenté sur la figure 3, peut notamment comporter uniquement deux diodes électroluminescentes 3, ou deux groupes de diodes électroluminescentes, respectivement associées à deux couleurs distinctes. Le dispositif 1 comporte alors deux photodétecteurs chromatique 7, associés chacun à une diode ou un groupe de diodes et comportant chacun trois couches superposées, comme décrit précédemment, ou uniquement deux couches superposées, ayant des types de conductivités différents. Chaque photodétecteur chromatique 7 à deux couches définit alors uniquement deux jonctions formant des photodiodes de détection associées aux longueurs d'ondes correspondantes des deux couleurs à détecter. Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 4, le dispositif 1 d'émission de lumière se distingue du dispositif 1 décrit précédemment par la lentille 4, qui est, de préférence, partiellement réfléchissante. Les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c émettent leur signal, notamment des faisceaux Fa, Fb, Fc, uniquement en direction de la lentille 4 et le dispositif 1 d'émission de lumière comporte un unique photodétecteur chromatique 7, disposé latéralement par rapport aux diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur la figure 4, le photodétecteur chromatique 7 est formé sous la lentille 4, dans le substrat de base 2, constituant le substrat semi-conducteur associé aux trois couches 9, 10, 11 du photodétecteur chromatique 7. Le photodétecteur chromatique 7 est destiné à détecter les faisceaux réfléchis F"a, F"b et F"c, associés aux trois couleurs primaires émises par les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c. Le fonctionnement du photodétecteur chromatique 7 est identique au fonctionnement décrit à la figure 2. La première jonction JR entre le substrat de base 2 et la première couche 9 est associée à la détection des faisceaux lumineux réfléchis F"a, correspondant à la composante rouge de la lumière. La deuxième jonction Jv entre la première couche 9 et la deuxième couche 10 est associée à la détection des faisceaux lumineux réfléchis F"b, correspondant à la composante verte de la lumière. La troisième jonction JB entre la deuxième couche 10 et la troisième couche 11 est associée à la détection des faisceaux lumineux réfléchis F"c, correspondant à la composante bleue de la lumière.30 Comme précédemment, un composant de contrôle 6 est connecté à la fois aux diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c et au photodétecteur chromatique 7, pour contrôler la couleur globale émise par le dispositif 1 d'émission de lumière. Un tel dispositif 1 d'émission de lumière, avec un seul photodétecteur chromatique 7, permet notamment un contrôle global de la couleur émise par le dispositif. Il offre également une possibilité de détection de la lumière ambiante. Par ailleurs, les diodes électroluminescentes utilisées dans le io dispositif 1 sont de fabrication et de conception classiques. Il en résulte une simplicité de fabrication d'un tel dispositif 1 d'émission de lumière. Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 5, le dispositif 1 d'émission de lumière se distingue du dispositif 1 décrit précédemment par 15 un composant de contrôle 13 intégré sur le substrat de base 2 et sous la lentille 4 partiellement réfléchissante. Le photodétecteur chromatique 7 est formé sur le substrat de base 2 et, de préférence, dans le composant de contrôle 13 intégré, placé sous la lentille 4 20 latéralement par rapport aux diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c. Le composant de contrôle 13 constitue alors le substrat semi-conducteur coopérant avec les trois couches 9, 10, 11 du photodétecteur chromatique 7, pour la détection des différentes composantes de la lumière. 25 Comme précédemment, les diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c émettent des faisceaux Fa, Fb, Fc en direction de la lentille 4 partiellement réfléchissante et le photodétecteur chromatique 7 détecte les faisceaux F"a, F"b, F"c réfléchis par la lentille 4. 30 La première jonction JR entre le composant de contrôle 13 et la première couche 9 est associée à la détection des faisceaux lumineux réfléchis F"a, correspondant à la composante rouge de la lumière. La deuxième jonction Jv entre la première couche 9 et la deuxième couche 10 est associée à la détection des faisceaux lumineux réfléchis F"b, correspondant à la composante verte de la lumière. La troisième jonction JB entre la deuxième couche 10 et la troisième couche 11 est associée à la détection des faisceaux lumineux réfléchis F"c, correspondant à la composante bleue de la lumière. Par ailleurs, le composant de contrôle 13 intégré est connecté aux diodes io électroluminescentes 3a, 3b, 3c, afin de mesurer et contrôler la couleur globale émise par le dispositif 1. Un tel dispositif 1 d'émission de lumière, avec le photodétecteur chromatique 7 intégré dans le composant de contrôle 13, permet notamment d'intégrer 15 complètement les fonctions de contrôle et de détection chromatique du dispositif 1. Par ailleurs, le substrat de base 2 peut servir uniquement pour la connexion électrique et le contrôle thermique du dispositif 1 d'émission de lumière. 20 Dans d'autres variantes de réalisation non représentées, le dispositif 1 d'émission de lumière, comme représenté sur les figures 4 et 5, peut comporter un groupe de diodes électroluminescentes 3a, 3b, 3c pour chaque couleur émise. Le fonctionnement du dispositif 1 d'émission de lumière reste le même, les dimensions du photodétecteur chromatique 7 étant adaptées, 25 pour détecter au moins une partie suffisante de la lumière réfléchie par la lentille 4. Par ailleurs, le dispositif 1 d'émission de lumière, comme représenté sur les figures 4 et 5, peut être fabriqué selon le même procédé d'hybridation par 30 retournement décrit ci-dessus, avec auto-alignement induit par brasage et formation de billes 14 par refonte de galettes d'alliage fusible. Dans d'autres variantes de réalisation non représentées, le dispositif 1 d'émission de lumière, comme représenté sur les figures 4 et 5, peut comporter uniquement deux diodes électroluminescentes 3, ou deux groupes de diodes électroluminescentes, respectivement associées à deux couleurs distinctes. Le photodétecteur chromatique 7 associé, disposé latéralement par rapport aux diodes, dans le substrat 2 (figure 4) ou sur le substrat 2, intégré dans le composant de contrôle 13 (figure 5), peut alors comporter trois couches superposées, comme décrit précédemment sur la figure 2, ou io uniquement deux couches superposées formant deux jonctions servant de photodiodes de détection associées aux longueurs d'ondes correspondantes des deux couleurs à détecter. Quel que soit le mode de réalisation du dispositif 1 d'émission de lumière 15 décrit ci-dessus, celui-ci permet un contrôle chromatique optimal de la couleur globale de la lumière émise. Le dispositif 1 permet également de compenser les disparités entre les divers groupes de diodes électroluminescentes 3 et de contrôler les dérives chromatiques des diodes électroluminescentes 3. Il en résulte l'amélioration de la fiabilité à long terme 20 du système de régulation chromatique. Par ailleurs, un t& dispositif 1 d'émission de lumière est très compact et très simple à fabriquer, notamment selon des procédés classiques d'hybridation par retournement. 25 L'invention n'est pas limitée aux différents modes particuliers de réalisation décrits ci-dessus. Dans le cas de l'utilisation de groupes de diodes électroluminescentes pour émettre les couleurs, celles-ci peuvent être disposées de façon régulière sur le substrat de base 2, par exemple sous 30 forme de matrice bidimensionnelle, ou de façon aléatoire, tant que le photodétecteur chromatique associé à cette couleur peut détecter l'ensemble des faisceaux émis par les diodes électroluminescentes 3 (figure 3) ou réfléchis par la lentille 4 (figures 4 et 5). Sur la figure 2, le substrat semi-conducteur 8 du photodétecteur chromatique 7 peut avoir le second type de conductivité, à savoir de type n, et les couches superposées 9, 10, 11 peuvent également avoir l'autre type de conductivité, à savoir respectivement de type p, de type n, et de type p. Les dimensions D1, D2 et D3 des profondeurs de jonction JR, J4, JB sont non limitatives et dépendent essentiellement de la taille générale du photodétecteur chromatique 7. Un tel dispositif 1 d'émission de lumière, selon les différents modes de réalisation décrits ci-dessus, peut notamment s'appliquer au domaine de l'éclairage grand public, à l'art, etc.20 | Le dispositif (1) d'émission de lumière comporte un substrat de base (2) et, de préférence, trois diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), respectivement associées à trois couleurs primaires et émettant une partie de leur signal en direction du substrat de base (2). Le dispositif (1) comporte trois photodétecteurs chromatiques (7a, 7b, 7c) formés dans le substrat de base (2), constituant un substrat semi-conducteur, et disposés chacun sous une diode électroluminescente (3a, 3b, 3c) associée. Chaque photodétecteur chromatique (7a, 7b, 7c) comporte des première (9a, 9b, 9c), deuxième (10a, 10b, 10c) et troisième (11 a, 11b, 11c) couches superposées. Les première (9a, 9b, 9c) et troisième (11 a, 11b, 11c) couches ont un premier type de conductivité et la seconde couche (10a, 10b, 10c) a un second type de conductivité. Le dispositif 1 comporte un composant de contrôle (6), connecté aux photodétecteurs chromatiques (7a, 7b, 7c) et aux diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), pour contrôler la couleur globale de la lumière émise par le dispositif (1). | Revendications 1. Dispositif d'émission de lumière comportant : - un substrat de base (2), au moins deux diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), respectivement associées à deux couleurs distinctes et disposées côte à côte sur ledit substrat de base (2), - des moyens de détection chromatique, - des moyens de contrôle, connectés auxdits moyens de détection chromatique et aux diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), pour contrôler la couleur globale de la lumière émise par le dispositif (1), dispositif caractérisé en ce que : les moyens de détection chromatique comportent au moins un photodétecteur chromatique (7) mesurant les composantes chromatiques du signal émis par les diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c) à différents niveaux enterrés dans un substrat semi-conducteur et respectivement associés à des longueurs d'ondes correspondant aux composantes chromatiques, ledit photodétecteur chromatique (7) comporte au moins des première (9) et deuxième (10) couches superposées dans ledit substrat semi-conducteur, la première (9) couche ayant un premier type de conductivité et la seconde couche (10) ayant un second type de conductivité. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif comporte trois diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), respectivement associées à trois couleurs primaires. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le photodétecteur chromatique (7) comporte des première (9), deuxième (10) et troisième (11) couches superposées dans ledit substrat semi-conducteur, les 16 première (9) et troisième (11) couches ayant un premier type de conductivité et la seconde couche (10) ayant un second type de conductivité. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, les diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c) émettant au moins une partie de leur signal en direction du substrat de base (2), les moyens de détection chromatique comportent au moins deux photodétecteurs chromatiques (7a, 7b, 7c) formés dans le substrat de base (2), constituant ledit substrat semi-conducteur, et disposés chacun sous une diode 1 o électroluminescente (3a, 3b, 3c) associée. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que, chaque couleur étant émise par un groupe de diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), chaque photodétecteur chromatique (7a, 7b, 7c) est disposé sous un groupe 15 associé. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une lentille (4) partiellement réfléchissante, disposée au-dessus des diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c). 20 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que, le photodétecteur chromatique (7) détectant au moins une partie de la lumière réfléchie par la lentille (4), le photodétecteur chromatique (7) est disposé latéralement par rapport aux diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c) sous la 25 lentille (4). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le photodétecteur chromatique (7) est formé dans le substrat de base (2), constituant ledit substrat semi-conducteur. 30 9. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le photodétecteur chromatique (7) est formé sur le substrat de base (2). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que, les moyens de contrôle étant constitués par un composant de contrôle (13) intégré, placé sous la lentille (4) latéralement par rapport aux diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c), le photodétecteur chromatique (7) est formé dans ledit composant de contrôle (13) intégré. io 11. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que chaque couleur est émise par un groupe de diodes électroluminescentes (3a, 3b, 3c). 15 | H,G | H05,G01 | H05B,G01J | H05B 33,G01J 3 | H05B 33/02,G01J 3/50 |
FR2889087 | A1 | SUPPORT DE CUISSON POUR CERAMIQUES ET PROCEDE D'OBTENTION | 20,070,202 | La présente invention se rapporte à un support pour la cuisson de pièces en céramique, notamment en carbure de silicium. Elle concerne plus particulièrement un support en carbone revêtu par du carbure de silicium ainsi que le procédé d'obtention d'un tel support. Lors du frittage, les pièces en céramiques doivent en général subir des io étapes de cuisson à très haute température, notamment à plus de 1500 C, voire plus de 2000 C. Des supports adaptés à ces températures élevées sont employés et choisis parmi les matériaux les plus réfractaires. Une résistance au choc thermique élevée est également une propriété indispensable pour l'application d'un matériau en tant que support de cuisson. Le carbone, en particulier sous sa forme graphite, est ainsi employé du fait de sa température de fusion extrêmement élevée, à plus de 3000 C. Les propriétés autolubrifiantes du graphite, dues à la faiblesse des liaisons entre les atomes de carbone de deux couches successives sont également appréciées dans ce type d'application car elles permettent généralement d'éviter ou au moins de limiter le collage avec le matériau à fritter. Des phénomènes de collage à haute température entre le graphite et certains matériaux céramiques tels que le carbure de silicium (SiC) ont toutefois été observés, en particulier pour des températures de cuisson dépassant 1800 C, conduisant à une diminution du rendement, le décollement, outre le temps utilisé à cette manoeuvre, étant susceptible d'endommager la pièce en céramique et/ou le support en graphite. L'invention a pour but d'obvier à ces inconvénients en proposant un nouveau type de support de cuisson pour céramiques. L'invention a pour objet un support de cuisson pour céramiques formé d'un substrat en carbone au moins partiellement recouvert d'un revêtement à base de carbure de silicium (SiC), ledit revêtement étant en outre adhérent audit substrat. Il est en effet apparu aux inventeurs que le contact entre les pièces céramiques à cuire, en particulier en carbure de silicium, et un support présentant une surface elle-même en carbure de silicium ne générait aucun collage, même à des températures aussi élevées que 1800 C. Ce résultat est particulièrement surprenant, car il était plutôt attendu que la similitude chimique entre le support et la pièce à cuire ait pour conséquence, lors de la cuisson, un frittage entraînant un collage irrémédiable entre ces deux éléments. Par revêtement il faut entendre au sens de la présente invention une couche déposée sur le substrat et formant donc une surépaisseur par rapport io audit substrat. Le carbure de silicium du revêtement du support selon l'invention est de préférence majoritairement cristallisé sous la forme alpha (a-SiC), cette forme présentant les plus fortes résistances chimiques. Pour éviter tout collage, le revêtement à base de carbure de silicium contient avantageusement au moins 90% en masse de carbure de silicium. Il est même de préférence constitué de carbure de silicium pur ou presque pur, sauf impuretés inévitables. La couche de SiC peut toutefois contenir d'autres carbures, tels que par exemple le carbure de bore B4C, à des teneurs ne dépassant pas 10%, voire 5%. Le revêtement à base de carbure de silicium présente de préférence une porosité comprise entre 10 et 65%, de préférence entre 30 et 50%. Les inventeurs ont en effet observé que cette plage de porosité permettait d'obtenir une résistance au choc thermique élevée, particulièrement appréciable pour l'application en tant que support de cuisson, tout en n'amoindrissant pas les performances en terme de collage avec la pièce céramique à cuire. L'épaisseur du revêtement à base de carbure de silicium est de préférence supérieure ou égale à 500 micromètres, notamment à 1 millimètre, afin de conférer au revêtement une bonne stabilité dimensionnelle. Le substrat en carbone est avantageusement sous la forme graphite, 30 notamment du type isotrope. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un tel support, et en particulier un procédé de dépôt d'un revêtement à base de SiC sur un substrat en carbone, de préférence sous la forme graphite, comprenant au moins une étape de dépôt de particules de carbure de silicium (SiC) comme précurseur majoritaire de silicium suivie d'au moins une étape de cuisson à une température comprise entre 2100 C et 2450 C sous atmosphère non-oxydante. Ce procédé permet d'obtenir un revêtement à base de carbure de silicium dont la porosité est comprise entre 10 et 65%, notamment entre 30 et 50%, particulièrement adhérent au substrat en carbone et présentant de bonnes propriétés de résistance chimique et à l'abrasion. Afin d'améliorer les propriétés de résistance à l'abrasion de pièces en io mouvement, il est connu de déposer des couches minces de carbure de silicium sur des pièces en graphite de forme complexe, tels que des tubes, par le procédé CVD (dépôt chimique en phase vapeur ou Chemical Vapor Deposition ). Ce procédé ne permet toutefois pas d'obtenir une adhésion satisfaisante entre le substrat de carbone et le carbure de silicium. La résistance aux chocs thermiques de tels matériaux est en outre trop faible, en tout état de cause insuffisante pour une application en tant que support de cuisson pour céramiques. Les inventeurs ont mis en évidence le fait que cette faible résistance au choc thermique pouvait être attribuée à la forte densité (faible porosité) des revêtements formés par CVD. Il existe également des procédés dans lesquels une barbotine à base de silicium (Si), utilisé comme précurseur de silicium, est déposée sur un substrat en graphite puis cuite vers 1600 C. Le silicium se liquéfiant pénètre dans les pores du graphite, une couche superficielle de la pièce en graphite étant enrichie en carbure de silicium, et possédant par conséquent une résistance à l'abrasion plus élevée que celle du graphite. Le matériau obtenu par ce type de procédés est un composite dans lequel la couche supérieure du graphite est convertie en graphite contenant des particules de carbure de silicium. Il ne s'agit donc pas d'un matériau en carbone présentant un revêtement à base de carbure de silicium, au sens où le mot revêtement est compris dans le cadre de la présente invention. Le procédé selon l'invention se distingue donc des procédés connus en ce qu'il permet d'obtenir un revêtement adhérent à base de carbure de silicium dont la porosité est comprise entre 10 et 65%, le précurseur majoritaire du silicium étant lui-même du carbure de silicium. Aux températures supérieures ou égales à 2100 C, les particules de carbure de silicium recristallisent pour former une couche à base de SiC sous forme alpha (a-SiC), présentant une porosité adéquate, homogène et adhérente au substrat de graphite sous-jacent. L'atmosphère non-oxydante (neutre ou réductrice) est impérative afin d'éviter toute oxydation du carbure de silicium. La cuisson est de préférence réalisée sous atmosphère neutre, notamment sous argon. Selon un mode de réalisation préféré conduisant à une amélioration de io l'adhésion entre le revêtement et le substrat, les composés Si et/ou SiO2 sont en outre employés comme précurseurs de silicium, le précurseur majoritaire étant toujours SiC. Il est en particulier préféré que les uniques précurseurs de silicium soient les éléments ci-après dans les proportions massiques suivantes, 15 rapportées à la masse totale de précurseurs de silicium: SiC 70 à 100% Si 0à25% SiO2 0 à 10% Cette famille de composition présente en effet un optimum d'adhésion entre le revêtement à base de carbure de silicium et le substrat en carbone. Une porosité particulièrement appropriée est obtenue lorsque 40 à 80% en masse des particules de SiC présentent un diamètre supérieur ou égal à 10 micromètres, le diamètre médian de cette fraction granulométrique étant de moins de 300 micromètres. Une trop forte proportion de fines particules a en outre pour conséquence une baisse de la résistance mécanique, notamment l'apparition de fissures à la cuisson. Les précurseurs de silicium, sous forme pulvérulente, peuvent être directement déposés sur le substrat de carbone sous forme de lits de poudres. Pour des facilités de mise en forme, ils sont toutefois avantageusement apportés par le biais d'une barbotine ou d'une pâte, le solvant étant alors de préférence de l'eau. La quantité d'eau est à ajuster en fonction de la viscosité de la pâte ou de la barbotine. Une barbotine contenant entre 10 et 20% de la masse totale de précurseurs de silicium est préférée pour des raisons de facilité de mise en oeuvre. La barbotine ou la pâte contient avantageusement et en outre un ou plusieurs composés choisis parmi des agents défloculants tels que des silicates alcalins (notamment les silicates de sodium), des liants tels que le polyvinylalcool (PVA), des plastifiants tels que polyéthylène glycol (PEG), la teneur massique totale en ces composés ne dépassant pas 5%, notamment 2% de la masse totale de précurseurs de silicium. Divers procédés de dépôt de la barbotine ou de la pâte sur le substrat io de carbone sont envisageables, tels le dépôt à la raclette, à la truelle, au pinceau ou encore par pulvérisation. La masse de barbotine déposée, ajustée en fonction de l'épaisseur de revêtement souhaitée est de préférence comprise entre 10 et 200mg de matière sèche par cm2 de substrat. Des quantités de 20 à 80mg/cm2 sont préférées. Le procédé selon l'invention comprend de préférence une étape de séchage préalable à la cuisson. Cette étape de séchage permet avantageusement de diminuer la quantité d'eau liée à moins de 1% de la masse du revêtement. Le séchage comprend de préférence deux étapes, l'une à température ambiante et sous air pendant une durée allant de 2 heures à 24 heures, la seconde en étuve à une température allant de 100 C à 200 C pendant une durée de 2 heures à 12 heures. Un séchage ou un étuvage par micro-ondes est également possible. L'épaisseur du revêtement est ajustée grâce à la quantité de barbotine déposée, ou alternativement à l'aide de plusieurs cycles de dépôt et de recuit. L'étape de cuisson comprend de préférence une montée en température selon une rampe de 5 à 50 C/minute, puis un palier d'une durée pouvant aller de 5 minutes à 5 heures à la température maximale, comprise entre 2100 C et 2450 C. L'invention a également pour objet un support de cuisson pour céramiques susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention. L'invention a enfin pour objet l'utilisation d'un support de cuisson selon l'invention pour la cuisson de pièces en carbure de silicium (SiC) à plus de 1800 C. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples de réalisation suivants, illustrant l'invention sans pour autant la limiter. EXEMPLE 1: Un support de cuisson en carbone de type graphite isotrope, de densité 1, 74 et présentant une porosité de 12% est revêtu par du carbure de silicium io selon le procédé décrit ci-après. - Préparation de la barbotine à base de SiC Des particules de carbure de silicium de pureté supérieure à 98% et présentant une granulométrie telle que 70% en masse des particules présente un diamètre supérieur à 10 micromètres, le diamètre médian de cette fraction granulométrique étant inférieur à 300 micromètres sont malaxées pendant 15 minutes avec de l'eau distillée, du silicate de sodium et de la fumée de silice (SiO2) de diamètre médian inférieur à 1 micromètre. Au mélange obtenu sont ajoutées une solution aqueuse à 15% de polyvinylalcool (PVA) et une solution aqueuse à 10% de polyéthylèneglycol (PEG). Un malaxage de 10 minutes environ permet d'obtenir une barbotine homogène dont le pH est d'environ 9 et le taux d'humidité de 18%. La barbotine contient comme précurseurs de silicium à la fois du carbure de silicium (SiC) pour 90% en masse et de la silice (SiO2) pour 10% en masse, ces pourcentages étant relatifs à la quantité totale de précurseurs de silicium dans le revêtement. A ces précurseurs, la quantité d'eau ajoutée est de 15% en masse, le silicate de sodium étant ajouté à hauteur de 0,8%, la solution de PVA à hauteur de 0,5% et la solution de PEG également à hauteur de 0,5%. Tous les pourcentages indiqués sont relatifs à la quantité massique totale de précurseurs du silicium. - Dépôt et cuisson de la barbotine La barbotine est déposée sur le substrat en graphite à l'aide d'une raclette, en une quantité d'environ 40mg de matière sèche par cm2. Un séchage d'une durée de 12 heures est effectué à température ambiante et sous air, suivi d'une étape de séchage en étuve à 120 C pendant 6 heures environ. La cuisson de la barbotine a ensuite lieu dans un four sous atmosphère d'argon à une température supérieure à 2100 C. L'étape de cuisson comprend une étape de montée en température à une vitesse de 10 C/minute suivie d'une étape de palier à la température maximale pendant 2 heures. Le revêtement obtenu présente une épaisseur d'environ 500 micromètres et une parfaite adhésion au substrat en graphite. Le SiC est cristallisé sous la forme alpha. EXEMPLE 2: Cet exemple de réalisation ne se distingue du précédent que par la composition des précurseurs de silicium utilisés pour la formation du revêtement, les particules de SiC représentant 75% en masse des précurseurs, l'autre précurseur étant de la poudre de silicium (Si) dont le diamètre médian est de 4 micromètres et dont la pureté est supérieure à 98,5%. EXEMPLE 3 (COMPARATIF) : Dans cet exemple comparatif, aucun revêtement n'est formé sur le substrat en graphite. TEST DE COLLAGE Un échantillon en carbure de silicium est déposé sur le support selon l'invention (exemples 1 et 2) ou sur le support en graphite (exemple 3), l'ensemble étant ensuite porté à 1900 C sous atmosphère d'argon. Après cette étape de cuisson, l'observation du collage est à la fois visuelle (observation d'une éventuelle zone de réaction entre le support et la pièce cuite) et tactile (ressenti d'une résistance lors du retrait de la pièce avec la main). Dans le cas de l'exemple 3, une zone de réaction est observée au niveau de la zone de contact entre le support en graphite et la pièce en SiC, et une résistance est perçue lors de la séparation de ces deux éléments. En revanche, aucun commencement de collage n'est observé dans le cas où le support employé est un support selon les exemples 1 et 2. io L'invention présente donc l'avantage d'obtenir un support de cuisson parfaitement stable et inerte vis-à-vis de céramiques telles que le carbure de silicium pour des températures de cuisson de 1800 C ou plus. La description qui précède permet d'illustrer quelques modes possibles de réalisation de l'invention. Il est bien entendu que cette description n'est cependant pas limitative et que l'homme du métier est à même de réaliser d'autres variantes de l'invention sans pour autant sortir de son cadre | L'invention concerne un support de cuisson pour céramiques formé d'un substrat en carbone au moins partiellement recouvert d'un revêtement à base de carbure de silicium (SiC), ledit revêtement étant en outre adhérent audit substrat.L'invention concerne également un procédé d'obtention d'un tel support. | 1. Support de cuisson pour céramiques caractérisé en ce qu'il est formé d'un substrat en carbone au moins partiellement recouvert d'un revêtement à base de carbure de silicium (SiC), ledit revêtement étant en outre adhérent audit substrat. 2. Support selon la 1, tel que le carbure de silicium est io majoritairement cristallisé sous forme alpha (a-SiC). 3. Support selon l'une des précédentes, tel que le revêtement à base de carbure de silicium contient au moins 90% de carbure de silicium. 4. Support selon l'une des précédentes, tel que l'épaisseur 15 du revêtement à base de carbure de silicium est supérieure ou égale à 500 micromètres, de préférence à 1 millimètre. 5. Support selon l'une des précédentes, tel que le revêtement à base de carbure de silicium présente une porosité comprise entre 10 et 65%, de préférence entre 30 et 50%. 6. Support selon l'une des précédentes, tel que le substrat en carbone est sous la forme graphite, notamment du type isotrope. 7. Procédé de dépôt d'un revêtement à base de SiC sur un substrat en carbone, comprenant au moins une étape de dépôt de particules de carbure de silicium (SiC) comme précurseur majoritaire de silicium suivie d'au moins une étape de cuisson à une température comprise entre 2100 C et 2450 C sous atmosphère non-oxydante. 8. Procédé selon la précédente, tel que le substrat en carbone est de forme graphite. 9. Procédé selon l'une des de procédé précédentes, tel que l'atmosphère lors de la cuisson est neutre. 10. Procédé selon l'une des de procédé précédentes, tel que Si et/ou SiO2 sont en outre employés comme précurseurs de silicium. i0 11. Procédé selon l'une des de procédé précédentes, tel que les uniques précurseurs de silicium sont les éléments ci-après dans les proportions massiques suivantes, rapportées à la masse totale de précurseurs de silicium: SiC 70 à 100% Si 0à25% SiO2 0 à 10% 12. Procédé selon l'une des de procédé précédentes, tel que 40 à 80% en masse des particules de SiC présentent un diamètre io supérieur ou égal à 10 micromètres, le diamètre médian de cette fraction granulométrique étant inférieur ou égal à 300 micromètres. 13. Procédé selon l'une des de procédé précédentes, tel que les précurseurs de silicium sont apportés par le biais d'une barbotine ou d'une pâte aqueuses. 14. Procédé selon la précédente, tel que la barbotine ou la pâte contient en outre un ou plusieurs composés choisis parmi des agents défloculants tels que des silicates alcalins, des liants tels que le polyvinylalcool (PVA), des plastifiants tels que polyéthylène glycol (PEG) , la teneur massique totale en ces composés ne dépassant pas 5% de la masse totale de précurseurs de silicium. 15. Utilisation d'un support de cuisson selon l'une des de support précédentes pour la cuisson de pièces en carbure de silicium (SiC) à plus de 1800 C. | B,C | B22,C04,C23 | B22C,C04B,C23C | B22C 3,C04B 35,C23C 24 | B22C 3/00,C04B 35/565,C04B 35/64,C23C 24/08 |
FR2894517 | A1 | SYSTEME DE SURVEILLANCE DE LA PRESSION DES PNEUMATIQUES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE POUR ETABLIR UN DIAGNOSTIC AU MOYEN DE CE SYSTEME | 20,070,615 | La présente invention concerne un système de surveillance de la pression des pneumatiques d'un véhicule automobile. Un tel système de surveillance est notamment décrit dans la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 819 613. Les systèmes de surveillance de la pression des pneumatiques connus ont pour fonction de surveiller la pression de chaque roue et d'alerter le conducteur en cas de mauvaise pression d'une des roues (sous gonflage, roue crevée, sur gonflage,...). Un système complet est constitué de : -quatre unités roues qui mesurent et envoient par ondes RF (Radio Fréquence) leur pression et leur température, et un calculateur qui traite ces données et alerte le conducteur en cas de pression anormale des roues. Dans ce type de système, l'une des fonctions demandée est d'assurer un diagnostic du système. On entend ici par diagnostic un moyen d'analyser les défauts du système en après-vente c'est-à-dire dans un garage ou dans un bureau d'études du constructeur. Actuellement, le diagnostic associé au système de surveillance de la pression des pneumatiques reste limité à la nature des défauts de fonctionnement du système. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient. L'invention a donc pour objet un système de surveillance de la pression des pneumatiques d'un véhicule automobile, comportant un calculateur adapté pour recevoir des données d'entrée comportant au moins une pression des pneumatiques et pour transmettre à un conducteur du véhicule une alerte en cas de pression anormale d'au moins un pneumatique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité d'enregistrement adaptée pour enregistrer les données d'entrée du système de surveillance, en cas de transmission de l'alerte au conducteur, les données enregistrées dans cette unité d'enregistrement étant accessibles pour établir un diagnostic. Un système de surveillance selon l'invention permet ainsi d'enregistrer un certain nombre de données utiles spécifiques, dès qu'une alerte pression se produit. Le système ainsi proposé permet aussi une analyse approfondie a posteriori des défauts relatifs à de fausses alertes (fausse alerte crevaison, fausse alerte sous gonflage,...).35 Par ailleurs, le système proposé permet également d'analyser le contexte associé à une alerte de pression en vue d'adapter l'intervention après-vente. La solution présentée n'est pas restrictive et peut s'étendre à tout type d'alerte pression (sous gonflage, crevaison, sur gonflage, fuite, déséquilibre de pression, pression inadaptée à la vitesse, ...). De préférence, l'unité d'enregistrement du système est également adaptée pour enregistrer les données d'entrée, avant et après la transmission de l'alerte au conducteur. Ainsi, le diagnostic peut être établi en tenant compte de l'ensemble des données enregistrées avant et après le déclenchement d'une alerte, ce qui permet d'obtenir une vision complète a posteriori de la situation ayant conduit à une alerte. De préférence, les données d'entrée reçues par le système de surveillance comportent la pression des pneumatiques et un kilométrage parcouru. En outre, elles peuvent aussi comporter de façon optionnelle une mesure de température des pneumatiques et une mesure de la vitesse du véhicule automobile. Cependant, d'autres données peuvent encore être enregistrées telles que le mode de fonctionnement de chaque roue, l'accélération ou la décélération de chaque roue, pour permettre de diagnostiquer avec précision la cause ou le défaut ayant conduit au déclenchement d'une alerte. L'invention a également pour objet un procédé pour établir un diagnostic au moyen d'un système de surveillance tel que décrit précédemment, caractérisé en ce qu'on lit les données d'entrée enregistrées dans l'unité d'enregistrement, on identifie la ou les données responsables du déclenchement de l'alerte et on examine l'évolution des données au cours du temps avant et/ou après le déclenchement de l'alerte. On peut à cet effet, comparer les données responsables du déclenchement de l'alerte avec des données de référence. On peut également suivre l'évolution des données avant et après le déclenchement de l'alerte et vérifier si l'alerte était justifiée ou non justifiée. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement la structure d'un système de surveillance de la pression des pneumatiques d'un véhicule automobile, selon l'invention ; la figure 2 représente les étapes successives d'un procédé pour établir un diagnostic, selon l'invention. Sur la figure 1, la référence 10 désigne globalement un système de surveillance de la pression des pneumatiques d'un véhicule automobile. Ce système 10 comprend essentiellement un calculateur 12 recevant des données d'entrée P, t, Km, V via un module 14 de transmission de ces données, adapté pour transmettre à un conducteur du véhicule automobile une information d'alerte S en cas de pression anormale d'au moins un pneumatique. Le calculateur 12 peut être du même type que celui décrit dans FR 2 819 613. 10 L'information d'alerte peut être affichée sur le tableau de bord ou être transmise au conducteur sous forme de signal sonore. L'affichage peut par exemple indiquer la valeur de la pression anormale accompagnée d'un chiffre ou d'une lettre désignant le pneumatique ayant une pression anormale. 15 Les données d'entrée du système peuvent comprendre, outre la pression P, la distance Km (kilométrage) parcourue par le ou les pneumatiques et, de façon optionnelle, une mesure t de la température des pneumatiques et la vitesse V du véhicule. Conformément à l'invention, le système de surveillance 10 comprend en outre 20 une unité 16 adaptée pour enregistrer les données d'entrée P, t, Km, V du système, en cas de transmission d'une information d'alerte, c'est-à-dire la pression P, la distance Km et de façon optionnelle la température t et la vitesse V. Les données ainsi enregistrées sont accessibles pour établir un diagnostic D pour identifier les données qui ont conduit à une information d'alerte. 25 Ce diagnostic D est effectué dans un garage ou dans un bureau d'étude en branchant un appareil tel qu'un ordinateur à la sortie de l'unité d'enregistrement 16. Au moyen de cet appareil, on pourra ainsi lire les données, c'est-à-dire, la valeur de la pression d'un pneumatique, la température, la vitesse du véhicule qui ont déclenché l'alerte, ainsi que le kilométrage parcouru par le pneumatique. 30 L'opérateur pourra ainsi déterminer si ces valeurs correspondent ou non à des valeurs anormales c'est-à-dire suffisamment différentes de valeurs de référence. L'opérateur pourra ainsi vérifier si le déclenchement de l'alerte était ou non justifié. Pour avoir une vision complète a posteriori de la situation ayant conduit à une alerte, les données d'entrée sont enregistrées en permanence, c'est-à-dire avant et 35 après le déclenchement de l'alerte. Lors du diagnostic, on pourra vérifier l'évolution des données au cours du temps. Il sera ainsi possible de vérifier si la ou les données responsables de l'alerte, ont évolué progressivement ou brusquement au cours du temps, si elles se sont dégradées après l'alerte ou au contraire si elles sont redevenues normales après le déclenchement de l'alerte. Le procédé mis en oeuvre pour établir ce diagnostic D est illustré sur la figure 2. Lors d'une première étape 20, on lit les données d'entrée enregistrées dans l'unité d'enregistrement 16. Ensuite, lors d'une étape 22, on identifie la ou les données responsables du déclenchement de l'alerte S, puis on examine lors d'une dernière étape 24 l'évolution des données au cours du temps avant et/ou après le déclenchement de l'alerte. A titre d'exemple, le tableau ci-après, montre un enregistrement des valeurs de pression d'un pneumatique relevées avant et après le déclenchement d'une alerte à un instant a. Temps Pression a-2 2 bar a-1 2 bar a 1,5 bar -> alerte S a+1 2 bar a+2 2 bar Dans cet exemple, l'alerte S a été déclenchée au temps a du fait d'une pression égale à 1,5 bar qui a chuté brusquement par rapport à la valeur normale de 2 bar relevée aux temps a-2 et a-1. L'exemple ci-dessus montre également que les pressions enregistrées après 20 l'alerte sont redevenues normales. Le diagnostic peut donc conclure dans cet exemple, à l'enregistrement d'une valeur de pression erronée à l'instant a ou due à un évènement particulier tel qu'un choc appliqué sur le pneumatique. On peut donc dans ce cas conclure à une fausse alerte. 25 La lecture des données enregistrées permet ainsi d'établir un diagnostic sur la cause du déclenchement de l'alerte telle qu'un sous gonflage d'un pneumatique, une crevaison, une fuite, un déséquilibre de pression, une pression inadaptée à la vitesse, etc. 15 Les données peuvent être enregistrées dans une mémoire volatile ou permanente avec une sauvegarde des données même en cas de déconnection de toutes les alimentations électriques du véhicule. Par ailleurs, plusieurs jeux de données associés à différentes alertes peuvent 5 être empilés. Autrement dit, plusieurs alertes avec leur contexte de données respectives peuvent être enregistrées dans la mémoire pour affiner le diagnostic. Bien entendu, d'autres données que celles mentionnées ci-dessus peuvent être enregistrées, telles que le mode de fonctionnement de chaque roue, l'accélération ou 10 la décélération de chaque roue, etc. Globalement, les principaux avantages du système décrit précédemment sont les suivants : il permet d'analyser d'éventuels dysfonctionnements, en particulier, d'identifier des fausses alertes, il permet de dissocier les origines des alertes, il permet d'effectuer une analyse fine permettant au service après-vente de ne changer que la pièce que le diagnostic a mis en cause | Ce système (10) de surveillance de la pression des pneumatiques d'un véhicule automobile comporte un calculateur (12) adapté pour recevoir des données d'entrée comportant au moins une pression (P) des pneumatiques et pour transmettre à un conducteur du véhicule une alerte (S) en cas de pression anormale d'au moins un pneumatique.Il comprend en outre une unité d'enregistrement (16) adaptée pour enregistrer les données d'entrée (P, t, Km, V) du système de surveillance (10), en cas de transmission de l'alerte (S) au conducteur, les données enregistrées dans cette unité d'enregistrement (16) étant accessibles pour établir un diagnostic. | 1. Système (10) de surveillance de la pression des pneumatiques d'un véhicule automobile, comportant un calculateur (12) adapté pour recevoir des données d'entrée comportant au moins une pression (P) des pneumatiques et pour transmettre à un conducteur du véhicule une alerte (S) en cas de pression anormale d'au moins un pneumatique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité d'enregistrement (16) adaptée pour enregistrer les données d'entrée (P, t, Km, V) du système de surveillance (10), en cas de transmission de l'alerte (S) au conducteur, les données enregistrées dans cette unité d'enregistrement (16) étant accessibles pour établir un diagnostic. 2. Système de surveillance selon la 1, dans lequel l'unité d'enregistrement (16) est également adaptée pour enregistrer les données d'entrée, avant et après la transmission de l'alerte au conducteur. 3. Système de surveillance selon l'une des 1 ou 2, dans lequel les données d'entrée reçues par le système de surveillance (10) comportent la pression (P) des pneumatiques et un kilométrage parcouru (Km). 4. Système de surveillance selon la 3, dans lequel les données d'entrée reçues par le système de surveillance (10) comportent en outre une mesure (t) de température des pneumatiques et une mesure (V) de la vitesse du véhicule automobile. 5. Procédé pour établir un diagnostic au moyen d'un système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on lit (20) les données d'entrée enregistrées dans l'unité d'enregistrement (16), on identifie (22) la ou les données responsables du déclenchement de l'alerte (S) et on examine (24) l'évolution des données au cours du temps avant et/ou après le déclenchement de l'alerte. | B | B60 | B60C | B60C 23 | B60C 23/02 |
FR2893493 | A1 | DISPOSITIF DE REVETEMENT DE LA SURFACE DE CUISSON D'UN USTENSILE DE CUISINE | 20,070,525 | La présente invention concerne un . Le terme ustensile de cuisine s'entend au sens large et comprend tout appareillage utilisé pour réaliser la cuisson d'aliments. Il s'agit notamment de poêles, de grilles ou de plaques de cuisson de four traditionnel ou à micro-ondes, de casseroles, de plaques de cuisson par elles mêmes et cette liste n'est pas limitative. On connaît actuellement des ustensiles de cuisine, notamment des poêles, présentant un revêtement anti-adhésif à base de poly-tétra fluoro io éthylène (ci-après PTFE) avec les avantages que l'on connaît à ces revêtements spécifiques. Un inconvénient de tels ustensiles est que la surface anti-adhésive se dégrade inévitablement après un certain nombre de cycles d'utilisation. On connaît déjà des feuilles ou des toiles de cuisson, généralement 15 constituées en diverses matières dont le PTFE, le silicone, le tissus en fibres de verre enduites sur les deux faces d'une matière anti-adhésive du type PTFE ou autre, aptes à constituer le revêtement de la surface de cuisson d'ustensiles de cuisine. Ces feuilles ont l'avantage d'être amovibles de sorte qu'elles peuvent être remplacées une fois usagées. Ces feuilles ou toiles de cuisson ont 20 l'avantage d'être amovibles de sorte qu'elles peuvent être posées, utilisées, enlevées, lavées, séchées et remplacées une fois usagées. En outre, les deux faces anti-adhésives sont exploitables. Les feuilles ou toiles de cuisson de ce type actuellement connues ont des formes variables, en particulier circulaires, ovales, octogonales ou 25 rectangulaires de sorte à s'adapter à la configuration de la surface de cuisson sur laquelle on les applique. Les feuilles actuelles remplissent bien leur fonction de revêtement anti-adhérent de la surface de cuisson mais il existe un besoin d'améliorer la technique existante de sorte à optimiser l'utilisation de telles feuilles. 30 La présente invention s'inscrit dans ce cadre et concerne à cet effet un nouveau dispositif de revêtement de la surface de cuisson d'un ustensile de cuisine comportant une feuille en matériau anti-adhérent apte à s'appliquer sur la surface de cuisson. De façon caractéristique, ce dispositif comporte au moins une poignée solidaire de la périphérie de la feuille permettant la manipulation du dispositif. La présence de telles poignées est particulièrement avantageuse dans toutes les phases d'utilisation du dispositif. Lors de la mise en place et de l'enlèvement du dispositif de revêtement, les poignées facilitent la manipulation de l'ensemble et évitent notamment tout contact des mains de l'utilisateur avec le pourtour de l'accessoire de cuisine pouvant être à une température élevée. Avant, en cours de cuisson, et après, les moyens de préhension ici proposés permettent, sans contact avec les parois chauffées de l'ustensile de io cuisine, de manipuler le dispositif. Par exemple, l'action sur une poignée permet de retourner les aliments pour une cuisson sur les deux faces. Ces opérations peuvent être répétées alternativement par le biais des poignées. Cet exemple illustre que la présente invention évite le recours systématique à des accessoires tels cuillères ou spatules pour manipuler les 15 aliments. On garantit ainsi une cuisson parfaite sans ustensile additionnel tout en évitant de dégrader les aliments lors du retournement en cours de cuisson. Par exemple, l'action de préhension sur une poignée permet de maintenir la feuille de cuisson en place et de verser un excédent de jus de cuisson, ou encore, l'action de préhension d'une poignée et le basculement de 20 celle-ci vers l'autre permet de retourner l'aliment afin de le cuire uniformément sur ses deux côtés. On accroît également la longévité des feuilles qui ne sont plus abîmées par des objets pointus tels fourchettes, pinces, spatules, etc. Suivant une autre possibilité, le dispositif peut assurer la fonction de 25 couvercle pour couvrir le volume intérieur d'un ustensile de cuisine. La ou les poignées facilitent aussi la préhension et permettent la suspension du dispositif, par exemple à un crochet. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention préféré mais non limitatif. 30 Auparavant, il est rappelé que l'invention concerne un dispositif de revêtement de la surface de cuisson d'un ustensile de cuisine comportant une feuille en matériau anti-adhésif apte à s'appliquer sur la surface de cuisson. Ce dispositif est tel qu'il comporte au moins une poignée dans le prolongement de la feuille permettant la manipulation du dispositif. Suivant des possibilités avantageuses mais non limitatives de l'invention, ce dispositif est tel que : - il comporte au moins deux poignées, - il comporte deux poignées disposées symétriquement de part et d'autre de la feuille, - les poignées comportent un pan doté d'un trou, - le trou est un trou oblong incurvé avec une concavité orientée vers la io feuille, - les poignées comportent un pan doté d'un relief anti-dérapant, - les poignées et la feuille sont formées d'une seule pièce. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de 15 l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 est une vue de dessus du dispositif de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe suivant les lignes AA de la figure 1. La figure 3 montre un exemple de coopération entre un accessoire de cuisine tel une poêle et le présent dispositif. 20 On a représenté à la figure 1 le cas d'un dispositif comportant une feuille en matériau anti-adhésif de forme sensiblement circulaire et réalisée à partir d'un tissus de fibres de verre enduit sur ses deux faces de PTFE ou de silicone. A titre d'exemple, et purement indicativement, le diamètre de la feuille peut être compris entre 15 et 45 cm. Le terme feuille s'entend au sens large 25 d'une portion de faible épaisseur et inclut la notion de toile. On peut également réaliser une feuille d'autre forme, notamment de forme rectangulaire. La forme de la feuille est essentiellement adaptée à la forme de la surface de cuisson sur laquelle elle va s'appliquer. Dans le cas de la figure 1, la feuille 1 coopère avec des poignées 2, 3 30 ici illustrées au nombre de deux et formées dans le prolongement de la feuille 1. Cela s'entend du fait que les poignées 2, 3 sont réalisées d'un seul tenant dans la matière même de la feuille 1 ou sont rapportées au niveau de la bordure de la feuille 1. Les poignées 2, 3 peuvent être situées, suivant un mode avantageux, dans le même plan que la feuille 1 ou présenter une légère inclinaison vers la surface supérieure 6 de la feuille 1. Cela étant, si on souhaite réaliser un dispositif à double face antiadhésive, il est préférable que les poignées 2, 3 soient situées dans le plan de la feuille 1. Le nombre de poignées et leur disposition ne sont pas limités selon l'invention. Le cas illustré est donc parfaitement indicatif et on aurait pu constituer notamment un dispositif avec quatre poignées réparties de façon équidistante ou non sur le pourtour de la feuille 1. io Le dispositif à deux poignées 2, 3 illustré en figure 1 a l'avantage d'avoir une configuration symétrique des poignées relativement à la feuille de sorte à ce que l'on puisse basculer une poignée vers l'autre en cours d'utilisation pour produire aisément le retournement des aliments par repli de la feuille sur elle-même. Le mouvement de rapprochement des poignées est 15 illustré par les flèches en figure 2. Les figures 1 et 2 montrent également une possibilité avantageuse selon laquelle chaque poignée 2, 3 comporte un trou oblong 4a, 4b améliorant les capacités de manipulation de l'ensemble en constituant un élément de coopération avec les doigts de l'utilisateur. 20 Toujours de façon préférée mais non limitative, les trous oblongs 4a, 4b sont incurvés de sorte à ce que leur partie concave soit orientée vers la feuille 1 et ce pour permettre l'application du pouce à ce niveau et augmenter la rigidité. On peut également constituer un relief anti-dérapant au niveau des poignées 4a, 4b. 25 La figure 3 montre la coopération du dispositif de l'invention avec un ustensile de cuisine 8 ici du type poêle. Sur cette figure, la face inférieure 5 de la feuille 1 est appliquée sur la surface de cuisson de l'ustensile 8. Dans le cas illustré, les dimensions de la feuille 1 sont légèrement supérieures à celles de la surface de cuisson de sorte 30 que la feuille 1 remonte légèrement sur les bords de l'ustensile 8 constituant ainsi un rebord référencé 7. On visualise également les poignées 2, 3 faisant plus largement saillie au-delà de la surface de cuisson de sorte à être facilement manipulées par un utilisateur. L'exemple ainsi décrit n'est bien entendu pas limitatif de l'invention, notamment sur les choix de dimension, de forme et de matériau proposés. Avantageusement, l'ensemble du dispositif est d'une seule pièce d'une même matière. Cependant, les poignées peuvent aussi être rapportées par tous moyens. Toujours à titre préféré, les surfaces de la feuille 1 ont un ou des motifs io en relief (tel un gaufrage). REFERENCES 1. Feuille 2. Poignée 3. Poignée 4a, 4b. Trou oblong 5. Face inférieure 6. Face supérieure 7. Rebord io 8. Ustensile de cuisine | La présente invention concerne un dispositif de revêtement de la surface de cuisson d'un ustensile de cuisine, comportant une feuille (1) en matériau anti-adhérent apte à s'appliquer sur la surface de cuisson. Selon l'invention, ce dispositif est tel qu'il comporte au moins une poignée (2, 3) solidaire de la périphérie de la feuille (1) permettant la manipulation du dispositif.L'invention s'applique à un ustensile de cuisine. | 1. Dispositif de revêtement de la surface de cuisson d'un ustensile de cuisine (8), comportant une feuille (1) en matériau anti-adhérent apte à 5 s'appliquer sur la surface de cuisson, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une poignée (2, 3) solidaire de la périphérie de la feuille (1) permettant la manipulation du dispositif. 2. Dispositif selon la 1 comportant deux poignées (2, 3). 3. Dispositif selon la 2 dans lequel deux poignées (2, 3) io sont disposées symétriquement de part et d'autre de la feuille (1). 4. Dispositif selon la 1 ou la 2 ou la 3 dans lequel les poignées (2, 3) comportent un pan doté d'un trou. 5. Dispositif selon la 4 dans lequel le trou est oblong (4a, 15 4b) et incurvé avec une concavité orientée vers la feuille (1). 6. Dispositif selon la 1 ou la 2 dans lequel les poignées (2, 3) comportent un pan doté d'un relief anti-dérapant. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel les poignées (2, 3) et la feuille (1) sont formées d'une seule pièce. 20 | A | A47 | A47J | A47J 36 | A47J 36/04 |
FR2900315 | A1 | PINCE A VERROUILLAGE. | 20,071,102 | -1EDEP.doc La présente invention concerne les articles pour chevelure tels qu'une pince à cheveux, dans lesquels un premier mors est articulé par rapport à un second mors selon une articulation d'axe longitudinal pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors comprenant un corps de mors muni d'une série de dents. Chaque mors comprend généralement un levier de manoeuvre pour ouvrir et fermer la pince. Une pince sert habituellement à tenir assemblée une partie de la chevelure. La tenue d'une pince est généralement assurée par des moyens de rappel élastiques qui rappellent les deux mors en position fermée. On utilise de façon classique un ressort hélicoïdal comme moyens de rappel élastiques. La tenue de la pince en position dans la chevelure est donc fonction de la force de rappel exercée par le ressort hélicoïdal, et fonction de la taille du ressort hélicoïdal par rapport à la pince. 1s Les ressorts hélicoïdaux sont ainsi choisis en conséquence pour conférer à la pince une tenue suffisante par une importante force de rappel des mors en position fermée. Un premier inconvénient est que plus on cherche à améliorer la tenue de la pince, plus la force du ressort hélicoïdal est importante, et plus l'utilisateur a de 20 la peine à manoeuvrer à l'ouverture les mors de la pince à l'aide des leviers de manoeuvre. Un autre inconvénient est qu'une trop grande force exercée par la pince est susceptible d'abîmer les cheveux de l'utilisateur et rend difficile l'assemblage de la pince au cours duquel le ressort hélicoïdal est précontraint avant son montage. 25 Enfin, l'utilisation d'un ressort hélicoïdal à grande force de rappel conduit à utiliser des leviers de manoeuvre dont la taille augmente en fonction de la force de rappel du ressort hélicoïdal afin de faciliter l'ouverture de la pince. II en résulte la présence de leviers de manoeuvre dont les dimensions peuvent s'avérer gênantes, inesthétiques et encombrantes. En outre, la présence de leviers de 30 manoeuvre solidaires des mors limite les formes qu'il est possible de réaliser pour les mors. En effet, les mors et les leviers d'une pince à cheveux sont le plus souvent réalisés par injection plastique. Il y a donc un besoin impératif que les mors munis de leur levier soient démoulables. Un objet est dit démoulable lorsque celui-ci ne présente aucune forme en contre-dépouille susceptible d'empêcher son 35 extraction de l'empreinte du moule par simple translation selon une direction unique de démoulage. Cet impératif vient ainsi gêner le créateur dans les formes 24-11'DEP.doc 2 esthétiques qu'il essaie de créer pour un objet dont le but est la parure et l'ornement de la chevelure. Un premier problème proposé par l'invention est de concevoir une pince à cheveux assurant à la fois une bonne tenue sur la tête d'un utilisateur et une grande facilité d'utilisation. En particulier, l'invention vise à éviter d'avoir à vaincre une force importante de moyens de rappel élastiques lors de la manoeuvre de la pince. Simultanément, l'invention vise à éviter d'abîmer les cheveux de l'utilisateur, et à faciliter l'assemblage de la pince lors de sa fabrication. Selon un autre aspect, l'invention vise à concevoir un nouveau type de 10 pince à cheveux dépourvu de leviers de manoeuvre. Simultanément, l'invention cherche en outre à rendre possible la réalisation de formes esthétiques complexes tout en assurant le caractère démoulable des éléments constitutifs de la pince. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose une 15 pince à cheveux comprenant un premier mors et un second mors articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation d'axe longitudinal pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors comprenant un corps de mors muni d'une série de dents, comportant en outre : - des moyens de rappel élastiques rappelant en permanence les deux mors en 20 position ouverte, - des moyens de verrouillage déverrouillables pour verrouiller sélectivement les mors en position fermée. Les moyens de rappel élastiques rappellent les mors en position ouverte, et c'est l'utilisateur qui amène par ses doigts les mors en position fermée 25 jusqu'à les verrouiller dans cette position lors de la mise en place de la pince dans une chevelure. L'action de serrage pour rapprocher les mors l'un de l'autre jusqu'en position fermée peut être exercée directement sur les corps de mors, dès lors qu'ils ne pénètrent pas entièrement dans la chevelure. Dans une telle pince, il n'y a donc 30 pas besoin de leviers de manoeuvre pour manoeuvrer les mors. Une telle pince risque moins de détériorer les cheveux de l'utilisateur par une trop grande compression des mèches de cheveux, car il n'y a pas de moyens élastiques de rappel de grande force en position fermée. En outre, une telle pince a une tenue efficace et constante en prise dans la chevelure. 35 De préférence, on peut prévoir que : 24-1FDIEP.doc 3 - les moyens de verrouillage comprennent des moyens d'encliquetage qui se verrouillent automatiquement lors du rapprochement des mors l'un vers l'autre en position fermée, - les moyens de verrouillage comprennent des organes de déverrouillage 5 actionnables par l'utilisateur pour déverrouiller les mors. De la sorte, la manoeuvre d'une telle pince est particulièrement simple pour sa mise en place dans la chevelure : l'action de l'utilisateur est une simple action de serrage jusqu'à encliquetage des moyens de verrouillage. De préférence, on peut avantageusement prévoir que : 10 - les moyens de verrouillage comportent au moins une lumière de passage pratiquée dans le corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent au moins une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, à extrémité distale en crochet et à déflexion latérale élastique, 15 - la tige élastique est adaptée pour sélectivement (a) retenir en position fermée le premier mors à une distance fixe du second mors par engagement de l'extrémité distale en crochet dans ladite au moins une lumière de passage du premier mors ou (b) libérer le premier mors en laissant échapper l'extrémité distale en crochet au travers de la lumière de passage par une déflexion latérale de la tige élastique. 20 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - les mors sont allongés selon la direction longitudinale, avec chacun deux extrémités, - les dents des séries de dents se développent depuis un bord distal des corps de 25 mors, - ladite au moins une tige élastique se développe depuis le bord distal du corps de mors du second mors vers le corps de mors du premier mors, ladite tige élastique étant de préférence située à l'une des extrémités du second mors. Selon un second mode de réalisation de l'invention, on peut 30 avantageusement prévoir que : - ladite au moins une tige élastique est portée par le second mors à proximité de l'articulation, de préférence décalée longitudinalement par rapport à l'articulation en direction d'une extrémité du second mors, -ladite au moins une lumière de passage est portée par le premier mors, à 35 proximité de l'articulation et en vis-à-vis de la tige élastique. De préférence, ladite au moins une tige élastique peut comporter une pluralité de crans de retenue au voisinage de son extrémité distale. 24-11'DIiP.doc 4 Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - les moyens de verrouillage comportent une lumière de passage pratiquée dans le corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent une anse de retenue, solidaire du corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, comportant une extrémité de manoeuvre et un crochet, - la tige élastique est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors à une distance fixe du second mors par l'engagement du crochet dans la anse de retenue, ladite extrémité de manoeuvre étant alors engagée dans la lumière de passage du premier mors et se prolongeant au-delà de celui-ci, ou laisser échapper le crochet de la anse par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre. Selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - les moyens de verrouillage comportent une anse de retenue, solidaire du corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, comportant une extrémité de manoeuvre et un crochet, - la tige élastique est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors à une distance fixe du second mors par l'engagement du crochet dans la anse de retenue, ladite extrémité de manoeuvre étant alors décalée longitudinalement par rapport à l'articulation en direction d'une extrémité du second mors, ou laisser échapper le crochet de la anse par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre. Avantageusement, la tige élastique peut comporter des crochets à 30 plusieurs crans de retenue, et/ou une pluralité de anses successives peuvent être situées à différentes distances du premier mors. Avantageusement, on peut prévoir que : - le premier mors comporte une première lame élastique de protection transversale située au-delà des moyens de verrouillage vis-à-vis de l'articulation et s'étendant 35 depuis le premier mors en direction du second mors, 24-1FDEP.doc - le second mors comporte une seconde lame élastique de protection transversale située au-delà des moyens de verrouillage vis-à-vis de l'articulation et s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, - les première et seconde lames élastiques de protection coopèrent ensemble lors 5 de la fermeture de la pince pour tenir les cheveux à l'écart de l'articulation, des moyens de rappel élastiques et des moyens de verrouillage. Selon un cinquième mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - le verrouillage des moyens de verrouillage s'effectue par un premier mouvement 10 relatif de rapprochement des premier et second mors, - le déverrouillage des moyens de verrouillage s'effectue par un second mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors. Une telle pince à cheveux s'avère facile d'utilisation. Sa mise en place sur la chevelure d'un utilisateur peut s'exécuter à l'aide d'une seule main, de même 15 que son retrait, par un geste simple et ergonomique. On peut avantageusement prévoir que : - les moyens de verrouillage comportent au moins une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, comportant une traverse distale s'étendant selon une première longueur à l'écart de la tige élastique selon 20 une direction de décalage, - les moyens de verrouillage comportent au moins une tige d'accrochage s'étendant depuis le premier mors en direction du second mors, avec un tronçon distal à crantage transversal prévu sur une face latérale crantée perpendiculaire à la direction de décalage, et avec un tronçon proximal, le tronçon proximal étant 25 décalé d'une seconde longueur selon la direction de décalage à l'écart du tronçon distal et de la tige élastique, - la seconde longueur est supérieure ou égale à la première longueur, - lors du premier mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors, la traverse distale de la tige élastique est repoussée par la face latérale crantée et 30 la tige élastique est élastiquement fléchie, puis la poursuite du premier mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors autorise l'engagement de la traverse distale dans le crantage transversal de la tige d'accrochage sous l'action du rappel élastique de la tige élastique, - lors du second mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors, 35 la traverse distale de la tige élastique vient en correspondance du tronçon proximal de la tige d'accrochage, ce qui autorise, sous l'action du rappel élastique de la tige élastique, le déplacement de la traverse distale au-delà de la face de tige 24-1FDEP.doc 6 d'accrochage opposée à la face latérale crantée, et ce qui permet ensuite un mouvement relatif d'éloignement des premier et second mors. Une telle pince à cheveux comporte des moyens de verrouillage peu encombrants, faciles à réaliser, et peu onéreux. De préférence, l'articulation peut comporter une charnière. Avantageusement, les moyens de rappel élastiques peuvent comprendre un ressort hélicoïdal. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens de rappel élastiques peuvent comprendre au moins une lame élastique, de préférence 10 métallique. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'articulation et les moyens de rappel élastiques peuvent comprendre au moins une lame élastique, de préférence en métal. Avantageusement, la anse de retenue, la tige élastique, l'articulation et 15 les moyens de rappel élastiques peuvent être réalisés à partir d'une seule bande métallique plane découpée et mise en forme par pliage. De préférence, la anse de retenue, la tige élastique, l'articulation, les moyens de rappel élastiques et les lames élastiques peuvent être réalisés à partir d'une seule bande métallique plane découpée et mise en forme par pliage. 20 D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de côté d'une pince selon un premier mode de réalisation de l'invention 25 - la figure 2 est une vue en perspective de la pince de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de côté d'une pince selon un second mode de réalisation de l'invention - la figure 4 est une vue en perspective de la pince de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue de côté d'une pince selon un troisième mode de réalisation 30 de l'invention - la figure 6 est une vue en perspective de la pince de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue de côté d'une pince selon un quatrième mode de réalisation de l'invention en position ouverte ; - la figure 8 est une vue de côté de la pince de la figure 7 en position fermée ; 35 - la figure 9 est une vue arrière de la pince de la figure 8 ; - la figure 10 est une vue de face d'une pièce métallique destinée à être mise en forme ; 24-1 FOI1' doc 7 - la figure 11 est une vue de dessus de la pièce de la figure 10 ; - les figures 12 à 16 sont des vues de côté d'une pince selon un cinquième mode de réalisation ; - la figure 17 est une vue en perspective des moyens de verrouillage des pinces 5 des figures 12 à 16 ; et - la figure 18 est une vue de face d'une pièce métallique destinée à être mise en forme. Les figures 1 à 9 et 12 à 16 représentent cinq modes de réalisation distincts de la présente invention. Sur chacune de ces figures, la pince à cheveux 10 comprend un premier mors 1 et un second mors 2 articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation 3 d'axe longitudinal 1-1 pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée. Chacun des premier et second mors 1 ou 2 comprend respectivement un corps de mors 1 a ou 2a muni respectivement d'une série de dents 1 b ou 2b. 15 En position ouverte, les mors 1 et 2 sont à l'écart l'un de l'autre, c'est-à-dire que leurs séries de dents 1 b et 2b sont à l'écart l'une de l'autre. En position fermée, les mors 1 et 2 sont rapprochés l'un de l'autre, c'est-à-dire que leurs séries de dents 1 b et 2b sont rapprochées l'une de l'autre pour serrer entre elles une partie de chevelure de l'utilisateur. De préférence, en position fermée, les dents 20 des séries de dents lb et 2b se croisent. Des moyens de rappel élastiques 4 rappellent en permanence les deux mors 1 et 2 en position ouverte. La force des moyens de rappel élastiques 4 n'a pas besoin d'être grande. Elle doit être juste suffisante pour contrer la force de serrage exercée par l'utilisateur lorsqu'il porte la pince pour l'approcher de la 25 chevelure. Des moyens de verrouillage 5 déverrouillables verrouillent sélectivement les mors 1 et 2 en position fermée. Dans les premier et second modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 4, les moyens de verrouillage 5 comportent au moins une lumière de passage 6 pratiquée dans le corps de mors 1 a du premier mors 1. Les moyens de verrouillage 5 comportent également au moins une tige 30 élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1, à extrémité distale 7a en crochet et à déflexion latérale élastique. La tige élastique 7 est adaptée pour sélectivement (a) retenir en position fermée le premier mors 1 à une distance d fixe du second mors 2 par engagement de l'extrémité distale 7a en crochet dans la lumière de passage 6 du premier mors 1 ou (b) libérer le premier 35 mors 1 en laissant échapper l'extrémité distale 7a en crochet au travers de la lumière de passage 6 par une déflexion latérale de la tige élastique 7. 24-1 FDHP.dac 8 Dans les modes de réalisation des figures 1 à 4, l'extrémité distale 7a en crochet comprend une face d'attaque 70a qui glisse sur le bord de la lumière de passage 6 en provoquant une légère déflexion latérale de la tige élastique 7 lors de la pénétration de l'extrémité distale 7a dans la lumière de passage 6. L'extrémité distale 7a comporte également une face d'arrêt 71a qui retient le premier mors 1 à une distance d fixe du second mors 2 une fois que la tige élastique 7, après avoir suffisamment pénétré dans la lumière de passage 6, a effectué une nouvelle légère déflexion latérale de sens inverse à la première déflexion latérale provoquée par la face d'attaque 70a. Dans le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, les mors 1 et 2 sont allongés selon la direction longitudinale 1-I, avec chacun deux extrémités 1c, Id, 2c et 2d. Les dents des séries de dents 1 b et 2b se développent depuis un bord distal 100a et 200a des corps de mors 1 a et 2a. La pince comporte deux tiges élastiques 7 se développant depuis le bord distal 200a du corps de mors 2a vers le corps de mors la du premier mors 1. Les tiges élastiques 7 sont respectivement situées aux extrémités 2c et 2d du second mors 2. Les tiges élastiques 7 peuvent être solidaires du corps de mors 2a ou rapportées sur celui-ci. La manipulation de la pince illustrée sur les figures 1 et 2 est simple. Les moyens de rappel élastiques 4, qui sont ici un ressort hélicoïdal 4a à deux tiges d'extrémité radiales dépassantes en appui sur un mors respectif, ont tendance à rappeler en permanence les deux mors 1 et 2 en position ouverte, à l'écart l'un de l'autre. Lorsque l'utilisateur veut mettre en place la pince sur sa tête, celui-ci applique une légère poussée de serrage sur les mors 1 et 2 dans les sens et directions définis par les flèches 9a et 9b (figure 2). Pendant le simple déplacement de la pince, la force de serrage peut être faible, juste suffisante pour assurer le maintien de la pince dans la main de l'utilisateur. Ensuite, lorsque la pince est en position sur la chevelure, l'utilisateur serre les mors 1 et 2 avec une force supérieure pour vaincre la force de rappel exercée par le ressort hélicoïdal 4a et rapprocher ainsi les mors 1 et 2 jusqu'à ce que les tiges élastiques 7 pénètrent selon leur extrémité distale 7a en crochet dans les lumières de passage 6 du corps de mors la. La pince est alors en position fermée, comme il est représenté sur la figure 1. Les extrémités distales 7a en crochet des tiges élastiques 7 retiennent les premier et second mors 1 et 2 à une distance d fixe à l'encontre du ressort hélicoïdal 4a. 24-1 PDEP.doc 9 Lorsque l'utilisateur souhaite retirer la pince de sa chevelure, celui-ci pourra appliquer une poussée de serrage sur respectivement l'une et l'autre des tiges élastiques 7 selon un sens et une direction définis par les flèches 10a et 10b, par exemple au moyen de son index et de son pouce. L'utilisateur provoque ainsi une déflexion latérale des tiges élastiques 7, ce qui permet de faire passer les extrémités distales 7a des tiges élastiques 7 au travers des lumières de passage 6. L'utilisateur libère ainsi le premier mors 1 qui est alors rappelé à l'écart du second mors 2 par les moyens de rappel élastiques 4. Comme on le constate, la pince est facilement manoeuvrable et aisément déverrouillable par la pression de deux doigts selon un mouvement assez naturel de pincement, par exemple entre l'index et le pouce d'une même main. II est avantageux de prévoir deux tiges élastiques 7 aux deux extrémités 2c et 2d du second mors 2, afin d'équilibrer la pince sur toute sa longueur. Celle-ci n'aura ainsi pas tendance à se tordre sous l'effet des moyens de rappel élastiques 4. Lors de l'utilisation d'une pince à cheveux comme celle représentée sur les figures 1 et 2, les tiges élastiques 7 peuvent pénétrer dans la chevelure de l'utilisateur. Les moyens de verrouillage 5 sont ainsi peu visibles et ne dégradent pas l'aspect visuel et esthétique de la pince. Les figures 3 et 4 illustrent un second mode de réalisation de l'invention. La pince comporte ici une unique tige élastique 7 à extrémité distale 7a en crochet. La tige élastique 7 est portée par le second mors 2 à proximité de l'articulation 3. On voit plus particulièrement sur la figure 4 que la tige élastique 7 est décalée longitudinalement par rapport à l'articulation 3 en direction de l'extrémité 2c du second mors 2. La tige élastique 7 peut être solidaire du corps de mors 2a ou rapportée sur celui-ci. Le premier mors 1 est muni d'une lumière de passage 6 à proximité de l'articulation 3 et située en vis-à-vis de la tige élastique 7. La manipulation d'une telle pince est semblable à celle de la pince 30 illustrée sur les figures 1 et 2. Lors de la mise en place de la pince sur la tête d'un utilisateur, celui-ci applique une poussée sur les mors 1 et 2 de la pince selon une direction et un sens définis par les flèches 9a et 9b (figure 4) pour fermer les mors 1 et 2 sur sa chevelure. Lors de ce mouvement de fermeture des mors 1 et 2, la tige élastique 7 35 pénètre selon son extrémité distale 7a en crochet dans la lumière de passage 6 du premier mors 1 et retient celui-ci à une distance d fixe du second mors 2 à 24-1 FDI1I'.doc 10 l'encontre des moyens de rappel élastiques 4 qui sont ici un ressort hélicoïdal 4a. La pince est alors en position fermée comme il est illustré sur la figure 3. Pour retirer la pince de sa chevelure, l'utilisateur applique une poussée de sens et de direction définis par la flèche 10c (figure 4). L'utilisateur provoque ainsi une déflexion latérale de la tige élastique 7 pour permettre à l'extrémité distale 7a de celle-ci de passer au travers de la lumière de passage 6 en laissant échapper le premier mors 1. Les moyens de rappel élastiques 4 rappellent alors les deux mors 1 et 2 en position ouverte tel qu'il est représenté sur la figure 4. La manipulation d'une telle pince est relativement simple. La tige élastique 7 est comprise dans un espace intérieur E compris entre les mors 1 et 2 de la pince. La tige élastique 7 est ainsi peu visible et ne dégrade pas l'aspect esthétique de la pince. La tige élastique 7 est également placée au voisinage de l'articulation 3 pour faciliter sa préhension et pour éviter que celle-ci s'emmêle dans la chevelure de l'utilisateur. La tige élastique 7 est décalée longitudinalement par rapport à l'articulation 3 en direction de l'extrémité 2c du second mors 2 afin de permettre à l'utilisateur de venir presser avec un doigt la tige élastique 7 selon le mouvement défini par la flèche 10c pour déverrouiller la pince. Comme on le constate, la pince est facilement manoeuvrable et aisément déverrouillable par la pression de deux doigts selon un mouvement assez naturel de pincement, par exemple entre l'index et le pouce d'une même main. La tige élastique 7 est placée de façon suffisamment proche de l'articulation 3 pour ne pas induire un déséquilibre dans la pince : les mors 1 et 2 restent sensiblement parallèles l'un à l'autre, même si les moyens de verrouillage 5 ne comportent qu'une seule et unique tige élastique 7. Selon un perfectionnement de l'invention, il est possible de prévoir sur les tiges élastiques 7 un ou plusieurs crans de retenue 7b en plus de l'extrémité distale 7a conformée en crochet. Dans les modes de réalisation des figures 2 et 4, la tige élastique 7 comporte un cran de retenue 7b au voisinage de l'extrémité distale 7a. La pince possède ainsi plusieurs positions fermées différant l'une de l'autre par la distance d qui sépare les mors 1 et 2 (figure 1 et 3). On assure ainsi un verrouillage adaptable de la pince en fonction de la masse de cheveux à retenir dans la chevelure de l'utilisateur. Les figures 5 et 6 illustrent un troisième mode de réalisation de 35 l'invention. Dans ce mode de réalisation, les moyens de verrouillage 5 comportent une lumière de passage 60 pratiquée dans le corps de mors la du premier mors 1, 24-1 PDEP.doc 11 et une anse de retenue 11 solidaire du corps de mors la du premier mors 1. Les moyens de verrouillage 5 comportent également une tige élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1 et comportant une extrémité de manoeuvre 7c et un crochet 12. Lors de la mise en place dans la chevelure d'un utilisateur, les mors 1 et 2 sont rapprochés l'un de l'autre à l'encontre des moyens de rappel élastiques 4 jusqu'à ce que le crochet 12 s'engage dans la anse de retenue 11 pour retenir en position fermée le premier mors 1 à une distance fixe d du second mors 2. Lors du mouvement de fermeture de la pince, l'extrémité de manoeuvre 7c de la tige élastique 7 pénètre au travers de la lumière de passage 60 du premier mors 1 et se prolonge au-delà de celui-ci lorsque la pince est en position fermée. Lorsque l'utilisateur souhaite retirer la pince de sa chevelure, celui-ci applique une poussée de sens et de direction définis par la flèche 10d sur l'extrémité de manoeuvre 7c de la tige élastique 7. L'utilisateur provoque ainsi une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre 7c, ce qui a pour effet de faire échapper le crochet 12 de la anse de retenue 11. Les mors 1 et 2 sont alors rappelés en position ouverte à l'écart l'un de l'autre par les moyens de rappel élastiques 4 (figure 5). Les moyens de verrouillage 5 peuvent être rapportés et réalisés en 20 métal afin d'être plus résistants à l'usure. Les moyens de verrouillage 5 sont contenus dans l'espace intérieur E compris entre les premier et second mors 1 et 2 et sont donc peu visibles afin de ne pas dégrader l'aspect esthétique de la pince. Les moyens de verrouillage 5 sont également faciles à manoeuvrer par 25 une simple pression exercée sur l'extrémité de manoeuvre 7c de la tige élastique 7. La retenue en position fermée des mors 1 et 2 est fiable et sûre grâce au crochet 12 et à la anse de retenue 11. Les figures 7 à 9 illustrent un quatrième mode de réalisation de l'invention. 30 Sur ces figures, les moyens de verrouillage 5 comportent au moins une anse de retenue 11, solidaire du corps de mors la du premier mors 1, et au moins une tige élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1 et comportant une extrémité de manoeuvre 7c et un crochet 12. Lors de l'utilisation d'une telle pince, l'utilisateur la mettra en place dans 35 sa chevelure en rapprochant les premier et second mors 1 et 2 l'un de l'autre en exerçant une poussée de serrage sur les mors 1 et 2 à l'encontre des moyens de rappel élastiques 4 jusqu'à l'engagement du crochet 12 dans la anse de retenue 11 24-1FDEP.doc 12 pour retenir en position fermée le premier mors 1 à une distance d fixe du second mors 2 (figure 8). Comme illustré sur la figure 9, on peut, dans ce mode de réalisation, prévoir deux tiges élastiques 7 comportant respectivement un premier crochet 12a et un second crochet 12b destinés à s'engager selon deux directions opposées respectivement dans une première anse 11 a et une seconde anse 11 b décalées longitudinalement l'une de l'autre afin d'augmenter la retenue des mors 1 et 2 parallèles l'un à l'autre. Pour ouvrir la pince, l'utilisateur appliquera une pression de serrage sur les extrémités de manoeuvre 7c des tiges élastiques 7 selon des mouvements longitudinaux illustrés par les flèches 10f et 10g. Les crochets 12a et 12b sortiront alors des anses de retenue 11 a et 11 b, laissant s'éloigner l'un de l'autre les mors 1 et 2 sous l'action des moyens de rappel élastiques 4. Comme on le constate, la pince est facilement manoeuvrable et aisément déverrouillable par la pression de deux doigts selon un mouvement assez naturel de pincement, par exemple entre l'index et le pouce d'une même main. Dans les troisième et quatrième modes de réalisation illustrés sur les figures 5 à 9, les crochets 12 sont conformés pour permettre un encliquetage lors du rapprochement des mors 1 et 2. Les crochets 12 comportent ainsi une face d'attaque 120a qui glisse sur le bord de la anse 11 en provoquant une légère déflexion latérale de la tige élastique 7 jusqu'à un certain point où le crochet s'engage totalement dans la anse 11 et retient le second mors 2 par une face d'arrêt 121a. Dans les troisième et quatrième modes de réalisation illustrés sur les figures 5 à 9, il est possible de prévoir des moyens de verrouillage 5 adaptables en vue de s'adapter à la masse de cheveux de l'utilisateur. Pour ce faire, les tiges élastiques 7 peuvent comporter un crochet 12 à plusieurs crans de retenue 13a, 13b et 14a-14d et/ou une pluralité d'anses successives 20a, 20b, 110a, 110b, 111 a et 111 b situées à différentes distances du premier mors. Tel est le cas notamment de la pince illustrée sur la figure 5 où la anse de retenue 11 comporte deux évidements faisant office de deux anses de retenue successives 20a et 20b situées à différentes distances du premier mors 1. Sur la figure 5, le crochet 12 comporte deux crans de retenue 13a et 13b. Sur la figure 9, les anses de retenue 11 a et 11 b comportent deux évidements définissant ainsi une pluralité d'anses successives 110a, 110b, 111 a et 111 b situées à différentes distances du premier mors 1. Le premier crochet 12a et le second crochet 12b comportent également plusieurs crans de retenue 14a, 14b, 14c et 14d. 24-1 FDEP.doc 13 Dans tous les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 9, il peut être souhaitable que les cheveux de l'utilisateur ne viennent pas s'emmêler dans les moyens de verrouillage 5. Pour ce faire, on peut prévoir dans les modes de réalisation des figures 5 à 9, une première lame élastique de protection 15a transversale située au-delà des moyens de verrouillage 5 vis-à-vis de l'articulation 3 et s'étendant depuis le premier mors 1 en direction du second mors 2, ainsi qu'une seconde lame élastique de protection 15b transversale située au-delà des moyens de verrouillage 5 vis-à-vis de l'articulation 3 et s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1. Les première et seconde lames élastiques de protection 15a et 15b sont proches l'une de l'autre et coopèrent ensemble lors de la fermeture de la pince pour tenir les cheveux à l'écart de l'articulation 3, des moyens de rappel élastiques 4 et des moyens de verrouillage 5. Bien que les lames élastiques de protection 15a et 15b n'aient été représentées que sur les modes de réalisation des figures 5 à 9, cellesci sont tout à fait compatibles avec les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 4. Les figures 12 à 17 illustrent un cinquième mode de réalisation de l'invention. Sur ces figures, les moyens de verrouillage 5 comportent une tige élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1, comportant une traverse distale 20 s'étendant selon une première longueur L1 (figure 17) à l'écart de la tige élastique 7 dans les deux sens selon une direction de décalage II-Il. Les moyens de verrouillage 5 comportent deux tiges d'accrochage 21a et 21b s'étendant depuis le premier mors 1 en direction du second mors 2 avec des tronçons distaux respectivement 210a et 210b à crantages transversaux respectivement 211a et 211b prévus sur les faces latérales crantées 22a et 22b perpendiculaires à la direction de décalage II-II, et avec des tronçons proximaux 23a et 23b. Les tronçons proximaux 23a et 23b sont décalés d'une seconde longueur L2 selon la direction de décalage II-II à l'écart des tronçons distaux 210a et 210b et de la tige élastique 7. La seconde longueur L2 est supérieure ou égale à la première longueur L1. Lors de l'utilisation de la pince illustrée sur les figures 12 à 17, l'utilisateur effectuera un premier mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors 1 et 2. La traverse distale 20 de la tige élastique 7 est alors repoussée par les faces latérales crantées 22a et 22b et la tige élastique 7 est élastiquement fléchie. La poursuite du premier mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors 1 et 2 autorise ensuite, sous l'action du 24-IFDEP.doc 14 rappel élastique de la tige élastique 7, l'engagement de la traverse distale 20 dans les crantages transversaux 211a et 211b des tiges d'accrochage 21a et 21b. La pince se trouve alors verrouillée en position de fermeture comme illustré sur la 1' iiyu~o W. Bien que la pince représentée sur les figures 12 à 17 comporte des crantages transversaux 211a et 211b avec un seul cran de retenue, il est envisageable de prévoir plusieurs crans de retenue sur chacune des tiges d'accrochage 21a et 21b pour permettre un serrage progressif des mors 1 et 2 de la pince sur la chevelure de l'utilisateur. On garantit ainsi une bonne adaptabilité de la pince à la chevelure de l'utilisateur et aux coiffures que celui-ci cherche à réaliser. Lorsque l'utilisateur souhaite retirer la pince de sa chevelure, celui-ci effectue un second mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors 1 et 2, comme illustré plus particulièrement sur les figures 14 et 15. La traverse distale 20 de la tige élastique 7 vient alors en correspondance des tronçons proximaux 23a et 23b des tiges d'accrochage 21a et 21b (figure 14). Sous l'action du rappel élastique de la tige élastique 7, la traverse distale 20 traverse l'espace d'écartement entre les tronçons proximaux 23a et 23b et va au-delà des faces 22a' et 22b' des tiges d'accrochage 21a et 21b opposées aux faces latérales crantées 22a et 22b. Cela permet ensuite un mouvement relatif d'éloignement des premier et second mors 1 et 2 pour revenir dans la position d'ouverture de la pince illustrée sur la figure 12. Dans le cinquième mode de réalisation illustré sur les figures 12 à 17, les tiges d'accrochage 21a et 21b comportent chacune un bossage 27a et 27b. Ces bossages permettent à l'utilisateur de savoir à quel moment arrêter le premier mouvement de rapprochement relatif des premier et second mors 1 et 2. L'utilisateur sentira, après un déclic provoqué par l'engagement de la traverse distale 20 dans les crantages transversaux 211a et 211b, une certaine résistance à la poursuite du premier mouvement de rapprochement du fait des bossages 27a et 27b. En outre, les bossages 27a et 27b permettent de repousser élastiquement la tige élastique 7 lors du second mouvement relatif de rapprochement des premier et second mors 1 et 2 avant que la traverse distale 20 de la tige élastique 7 vienne en correspondance des tronçons proximaux 23a et 23b. Le rappel élastique de la tige élastique 7 au-delà des faces 22a' et 22b' des tiges d'accrochage 21a et 21b se fera avec d'autant plus de facilité, de rapidité et de sûreté du fait que la tige élastique 7 ait été préalablement repoussée de façon 241 FIWP.doc 15 importante par les bossages 27a et 27b. Les bossages 27a et 27b augmentent ainsi la fiabilité de fonctionnement et la facilité de manoeuvre du cinquième mode de réalisation de la pince à cheveux selon l'invention. Dans le mode de réalisation des figures 12 à 17, on peut prévoir, comme il est mieux représenté sur la figure 16, que le second mors 2 comporte une lame élastique de protection 24 située au-delà des moyens de verrouillage vis-à-vis de l'articulation 3 et s'étendant depuis le second mors 2 en direction du mors opposé 1. La lame élastique de protection 24 tient les cheveux de l'utilisateur à l'écart de l'articulation 3, des moyens de rappel élastiques 4 et des moyens de verrouillage 5 lors de la fermeture de la pince. Dans le mode de réalisation particulier représenté sur la figure 16, la lame élastique de protection 24 comporte une extrémité distale 24a courbée et dirigée à l'écart de l'articulation 3. Lors de la fermeture de la pince, l'extrémité distale 24a vient alors glisser sur la face interne 101 du mors 1 pour permettre le verrouillage des moyens de verrouillage 5. Lors du glissement de l'extrémité distale 24a sur la face interne 101 du mors 1, la lame élastique de protection 24 est repoussée élastiquement par la face interne 101 du mors 1 à l'écart de l'articulation 3, des moyens de rappel élastiques 4 et des moyens de verrouillage 5, repoussant ainsi les cheveux de l'utilisateur à l'écart de ceux-ci. On constate au travers des différents modes de réalisation que les moyens de verrouillage 5 peuvent être aisément adaptés à toute pince utilisant une articulation 3 pouvant comporter une charnière 3a comme dans les premier, second et troisième modes de réalisation (figures 1 à 6), ou pouvant comporter une lame élastique 16 comme dans les quatrième et cinquième modes de réalisation illustrés sur les figures 7 à 9 et 12 à 17. Dans les premier, second et troisième modes de réalisation, les moyens de rappel élastiques 4 comprennent un ressort hélicoïdal 4a, tandis que dans les quatrième et cinquième modes de réalisation, les moyens de rappel élastiques 4 comprennent la lame élastique 16. La lame élastique 16 est de préférence métallique et de dimensions adaptées pour conférer une bonne rigidité à l'articulation 3, et pour produire une force de rappel des mors 1 et 2 à l'écart l'un de l'autre suffisante mais non excessive. Dans les quatrième et cinquième modes de réalisation, la lame élastique 16 fait office à la fois d'articulation 3 et de moyens de rappel élastiques 4, ce qui facilite l'assemblage de la pince en diminuant son nombre de composants. II n'y a également plus de ressort hélicoïdal à monter à l'état précontraint. On a illustré sur les figures 10 et 11 un mode de réalisation des moyens de verrouillage 5 du quatrième mode de réalisation des figures 7 à 9. Il est possible 24-1FDRP.doc 16 de réaliser les anses 11 a et 11 b, les tiges élastiques 7, l'articulation 3, les moyens de rappel élastiques 4 et les lames élastiques 15a et 15b à partir d'une seule bande métallique 17 plane découpée qui est simplement mise en forme par pliage selon les lignes en pointillés (figure 10). Le caractère plan de la bande métallique 17 est plus visible sur la figure 11. Les anses 11a et 11b sont réalisées par enfoncement de la matière de la bande métallique 17. Les lames élastiques 15a et 15b coopèrent ensemble par la forme particulière de l'extrémité distale 150a de la première lame élastique 15a et par la lumière 150b de la seconde lame élastique 15b. Lors de la mise en forme de la bande métallique 17, l'extrémité distale 150a est engagée dans la lumière 150b en appliquant une légère torsion de la lame élastique 15a. L'extrémité distale 150a sera ainsi retenue par la lumière 150b comme illustré précédemment sur les figures 5 à 8. Une fois mise en forme, la bande métallique 17 découpée sera fixée aux premier et second mors 1 et 2 de la pince par collage, par vissage ou par sertissage au moyen des lumières 18a, 18b et 18c. La bande métallique 17 est facile et économique à fabriquer. On réalise ainsi la pince du quatrième mode de réalisation de l'invention à faible coût. Sur la figure 18, on a illustré un mode de réalisation des moyens de verrouillage 5 du cinquième mode de réalisation des figures 12 à 17. Il est possible de réaliser les tiges d'accrochages 21a et 21b, la tige élastique 7, l'articulation 3, les moyens de rappel élastiques 4, et le cas échéant la lame élastique de protection 24, à partir d'une seule bande métallique 25 plane découpée qui est simplement mise en forme par pliage selon les lignes en pointillés. Une fois mise en forme, la bande métallique 25 découpée sera fixée aux premier et second mors 1 et 2 de la pince par collage, par vissage ou par sertissage au moyen des lumières 26a à 26d. La bande métallique 25 est facile et économique à fabriquer. On réalise ainsi la pince du cinquième mode de réalisation de l'invention à très faible coût. Bien que la pince illustrée sur les figures 12 à 17 comporte des moyens de verrouillage avec deux tiges d'accrochage 21a et 21b, il est possible de ne prévoir qu'une seule tige d'accrochage. L'utilisation des deux tiges d'accrochage 21a et 21b situées de part et d'autre de l'articulation 3 selon la direction longitudinale 1-1 permet de bien maintenir les mors 1 et 2 parallèles entre eux dans la position de fermeture de la pince. En alternative à une méthode de collage, vissage ou sertissage d'une bande métallique 17 ou 25 sur des premier et second mors 1 et 2 de la pince, il est possible de surmouler les premier et second mors 1 et 2 sur une bande métallique 24-1 FDI3P.dac 17 17 ou 25 une fois découpée et mise en forme par pliage. Bien que le surmoulage des mors 1 et 2 ne soit illustré que sur la figure 16 avec utilisation d'une bande métallique du type de la bande métallique 25, le surmoulage peut également être réalisé sur une bande métallique du type de la bande métallique 17 pour la fabrication du quatrième mode de réalisation de l'invention (figures 7 à 9). Le surmoulage des mors 1 et 2 sur une bande métallique 17 ou 25 permet de réaliser les pinces des quatrième ou cinquième modes de réalisation de l'invention en une seule opération d'injection, sans avoir à fixer les mors 1 et 2 à la bande métallique 17 ou 25 lors d'une opération ultérieure supplémentaire. 1n On diminue ainsi de façon considérable le coût de fabrication des pinces à cheveux des quatrième et cinquième modes de réalisation de l'invention, les opérations de collage, vissage ou sertissage nécessitant des reprises qui peuvent parfois s'avérer coûteuses de par le temps de main d'oeuvre nécessaire. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont 15 été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après | Pince à cheveux comprenant un premier mors (1) et un second mors (2) articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation (3) d'axe longitudinal (I-I) pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors (1, 2) comprenant respectivement un corps de mors (1a, 2a) muni d'une série de dents (1 b, 2b), comportant en outre :- des moyens de rappel élastiques rappelant en permanence les deux mors (1, 2) en position ouverte,- des moyens de verrouillage (5) déverrouillables pour verrouiller sélectivement les mors (1, 2) en position fermée. | 1 û Pince à cheveux comprenant un premier mors (1) et un second mors (2) articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation (3) d'axe longitudinal (1-1) pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors (1, 2) comprenant un corps de mors (la, 2a) muni d'une série de dents (1 b, 2b), caractérisée en ce qu'elle comporte : - des moyens de rappel élastiques (4) rappelant en permanence les deux mors (1, 2) en position ouverte, - des moyens de verrouillage (5) déverrouillables pour verrouiller sélectivement les 10 mors (1, 2) en position fermée. 2 û Pince à cheveux selon la 1, caractérisée en ce que : - les moyens de verrouillage (5) comprennent des moyens d'encliquetage qui se verrouillent automatiquement lors du rapprochement des mors (1, 2) l'un vers l'autre en position fermée, 15 - les moyens de verrouillage (5) comprennent des organes de déverrouillage actionnables par l'utilisateur pour déverrouiller les mors (1, 2). 3 û Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que: - les moyens de verrouillage (5) comportent au moins une lumière de passage (6) 20 pratiquée dans le corps de mors (1 a) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent au moins une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), à extrémité distale (7a) en crochet et à déflexion latérale élastique, - la tige élastique (7) est adaptée pour sélectivement (a) retenir en position fermée 25 le premier mors (1) à une distance (d) fixe du second mors (2) par engagement de l'extrémité distale (7a) en crochet dans ladite au moins une lumière de passage (6) du premier mors (1) ou (b) libérer le premier mors (1) en laissant échapper l'extrémité distale (7a) en crochet au travers de la lumière de passage (6) par une déflexion latérale de la tige élastique (7). 30 4 û Pince à cheveux selon la 3, caractérisée en ce que : - les mors (1, 2) sont allongés selon la direction longitudinale (1-1), avec chacun deux extrémités (1c, 1d, 2c, 2d), - les dents des séries de dents (lb, 2b) se développent depuis un bord distal (100a, 200a) des corps de mors (1 a, 2a), 35 - ladite au moins une tige élastique (7) se développe depuis le bord distal (200a) du corps de mors (2a) du second mors (2) vers le corps de mors (1 a) du premier mors24-II-Dl P.doc 19 (1), ladite tige élastique (7) étant de préférence située à l'une des extrémités (2c, 2d) du second mors (2). ù Pince à cheveux selon la 3, caractérisée en ce que : - ladite au moins une tige élastique (7) est portée par le second mors (2) à 5 proximité de l'articulation (3), de préférence décalée longitudinalement par rapport à l'articulation (3) en direction d'une extrémité (2c, 2d) du second mors (2), - ladite au moins une lumière de passage (6) est portée par le premier mors (1), à proximité de l'articulation (3) et en vis-àvis de la tige élastique (7). 6 ù Pince à cheveux selon l'une quelconque des 3 à 5, 10 caractérisée en ce que ladite au moins une tige élastique (7) comporte une pluralité de crans de retenue (7b) au voisinage de son extrémité distale (7a). 7 ù Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que: - les moyens de verrouillage (5) comportent une lumière de passage (60) pratiquée 15 dans le corps de mors (la) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent une anse de retenue (11), solidaire du corps de mors (1 a) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), comportant une 20 extrémité de manoeuvre (7c) et un crochet (12), - la tige élastique (7) est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors (1) à une distance (d) fixe du second mors (2) par l'engagement du crochet (12) dans la anse de retenue (11), ladite extrémité de manoeuvre (7c) étant alors engagée dans la lumière de passage (60) du premier mors (1) et se 25 prolongeant au-delà de celui-ci, ou laisser échapper le crochet (12) de la anse (11) par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre (7c). 8 ù Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que: - les moyens de verrouillage (5) comportent une anse de retenue (11), solidaire du 30 corps de mors (la) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), comportant une extrémité de manoeuvre (7c) et un crochet (12), - la tige élastique (7) est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le 35 premier mors (1) à une distance (d) fixe du second mors (2) par l'engagement du crochet (12) dans la anse de retenue (11), ladite extrémité de manoeuvre (7c) étant alors décalée longitudinalement par rapport à l'articulation (3) en direction d'une 4924-1 FDFP.docextrémité (2c, 2d) du second mors (2), ou laisser échapper le crochet (12) de la anse (11) par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre (7c). 9 ù Pince à cheveux selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que la tige élastique (7) comporte des crochets (12) à plusieurs crans de retenue (13a, 13b, 14a-14d) et/ou en ce qu'une pluralité de anses successives (20a, 20b, 110a, 110b, 111a, 111b) sont situées à différentes distances du premier mors. ù Pince à cheveux selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que : 10 le premier mors (1) comporte une première lame élastique de protection (15a) transversale située au-delà des moyens de verrouillage (5) vis-à-vis de l'articulation (3) et s'étendant depuis le premier mors (1) en direction du second mors (2), - le second mors (2) comporte une seconde lame élastique de protection (15b) transversale située au-delà des moyens de verrouillage (5) vis-à-vis de l'articulation (3) et s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), - les première (15a) et seconde (15b) lames de protection coopèrent ensemble lors de la fermeture de la pince pour tenir les cheveux à l'écart de l'articulation (3), des 20 moyens de rappel élastiques (4) et des moyens de verrouillage (5). 11 ù Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que : - le verrouillage des moyens de verrouillage (5) s'effectue par un premier mouvement relatif de rapprochement des premier (1) et second (2) mors, 25 - le déverrouillage des moyens de verrouillage (5) s'effectue par un second mouvement relatif de rapprochement des premier (1) et second (2) mors. 12 ù Pince à cheveux selon la 11, caractérisée en ce que : - les moyens de verrouillage (5) comportent au moins une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), comportant 30 une traverse distale (20) s'étendant selon une première longueur (L1) à l'écart de la tige élastique (7) selon une direction de décalage (II-II), - les moyens de verrouillage (5) comportent au moins une tige d'accrochage (21a, 21b) s'étendant depuis le premier mors (1) en direction du second mors (2), avec un tronçon distal (210a, 210b) à crantage transversal (211a, 211b) prévu sur une 35 face latérale crantée (22a, 22b) perpendiculaire à la direction de décalage (II-II), et avec un tronçon proximal (23a, 23b), le tronçon proximal (23a, 23b) étant décalé24-1FDEI'.doc 21 d'une seconde longueur (L2) selon la direction de décalage (II-II) à l'écart du tronçon distal (210a, 210b) et de la tige élastique (7), - la seconde longueur (L2) est supérieure ou égale à la première longueur (L1), - lors du premier mouvement relatif de rapprochement des premier (1) et second (2) mors, la traverse distale (20) de la tige élastique (7) est repoussée par la face latérale crantée (22a, 22b) et la tige élastique (7) est élastiquement fléchie, puis la poursuite du premier mouvement relatif de rapprochement des premier (1) et second (2) mors autorise l'engagement de la traverse distale (20) dans le crantage transversal (211a, 211b) de la tige d'accrochage (21a, 21b) sous l'action du rappel élastique de la tige élastique (7), - lors du second mouvement relatif de rapprochement des premier (1) et second (2) mors, la traverse distale (20) de la tige élastique (7) vient en correspondance du tronçon proximal (23a, 23b) de la tige d'accrochage (21a, 21b), ce qui autorise, sous l'action du rappel élastique de la tige élastique (7), le déplacement de la traverse distale (20) au-delà de la face (22a', 22b') de tige d'accrochage (21a, 21b) opposée à la face latérale crantée (22a, 22b), et ce qui permet ensuite un mouvement relatif d'éloignement des premier (1) et second (2) mors. 13 û Pince à cheveux selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce que : - le premier (1) ou le second (2) mors comporte une lame élastique de protection (24) située au-delà des moyens de verrouillage (5) vis-à-vis de l'articulation (3) et s'étendant depuis le premier (1) ou le second (2) mors en direction du mors opposé (2, 1) - la lame élastique de protection (24) tient les cheveux à l'écart de l'articulation (3), 25 des moyens de rappel élastiques (4) et des moyens de verrouillage (5) lors de la fermeture de la pince. 14 û Pince à cheveux selon l'une des quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que l'articulation (3) comporte une charnière (3a). 15 û Pince à cheveux selon l'une quelconque des 1 à 14, 30 caractérisée en ce que les moyens de rappel élastiques (4) comprennent un ressort hélicoïdal (4a). 16 û Pince à cheveux selon la 14, caractérisée en ce que les moyens de rappel élastiques (4) comprennent au moins une lame élastique (16), de préférence en métal. 35 17 û Pince à cheveux selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que l'articulation (3) et les moyens de rappel élastiques (4) comprennent au moins une lame élastique (16), de préférence en métal.24-1 FDEP.doc 22 18 ù Pince à cheveux selon la 9, caractérisée en ce que la anse de retenue (11, 11 a, 11 b), la tige élastique (7), l'articulation (3) et les moyens de rappel élastiques (4) sont réalisés à partir d'une seule bande métallique (17) plane découpée et mise en forme par pliage. 19 ù Pince à cheveux selon la 10, caractérisée en ce que la anse de retenue (11, 11 a, 11 b), la tige élastique (7), l'articulation (3), les moyens de rappel élastiques (4) et les lames élastiques (15a, 15b, 16) sont réalisés à partir d'une seule bande (17) métallique plane découpée et mise en forme par pliage. 20 ù Pince à cheveux selon la 12, caractérisée en ce que les tiges d'accrochage (21a, 21b), la tige élastique (7), l'articulation (3) et les moyens de rappel élastiques (4) sont réalisés à partir d'une seule bande métallique (25) plane découpée et mise en forme par pliage. 21 ù Pince à cheveux selon la 13, caractérisée en ce que les tiges d'accrochage (21a, 21b), la tige élastique (7), l'articulation (3), les moyens de rappel élastiques (4) et la lame élastique de protection (24) sont réalisés à partir d'une seule bande métallique (25) plane découpée et mise en forme par pliage. 22 ù Pince à cheveux selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisée en ce que les premier (1) et second (2) mors sont surmoulés sur la bande métallique (17, 25) plane découpée et mise en forme par pliage. | A | A45 | A45D | A45D 8 | A45D 8/22 |
FR2898155 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGENERATION D'UNE INSTALLATION DE NETTOYAGE DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE. | 20,070,907 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de commande de la régénération d'un filtre à particules dans une installation de nettoyage de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne selon lequel on fournit l'air comburant par un canal d'air comburant équipé d'un volet d'étranglement et on recycle les gaz d'échappement du canal de gaz d'échappement par une conduite de recyclage de gaz d'échappement et/ou une conduite de recyclage des gaz d'échappement basse pression, pour introduire des gaz d'échappement dans le canal d'air comburant. L'invention concerne également un dispositif de commande de la régénération d'un filtre à particules d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne dont le canal d'air comburant est équipé d'un volet d'étranglement et le canal des gaz d'échappement comporte un recyclage de gaz d'échappement et/ou un recyclage de gaz d'échappement basse pression reliés au canal d'air comburant. Etat de la technique On utilise depuis quelques années des filtres à particules pour éliminer les filtres de particules de suie contenues dans les gaz d'échappement notamment des moteurs à combustion interne diesels. Les particules de suie se déposent sur la surface du filtre et aussi en partie dans la structure même du filtre. Les filtres à particules ont une capacité de stockage limitée et c'est pourquoi il faut les régénérer pour rétablir leur capacité de nettoyage. Dans le cas des filtres à particules de suie, cette régénération se fait par augmentation de la température des gaz d'échappement, de façon caractéristique à un niveau de 600 C jusqu'à 650 C. Cela peut se faire par des interventions sur la préparation du mélange alimentant le moteur ou par des interventions faites en aval du moteur. On lance une réaction exothermique qui produit la combustion des particules de suie et régénère le filtre à particules en quelques minutes. Une augmentation de la concentration en oxygène dans les gaz d'échappement accélère la combustion et se traduit par une augmentation de la température qui le cas échéant peut ne concer-ner que certaines parties du filtre à particules. Une réduction du vo-lume de gaz d'échappement se traduit également par une augmentation de la température dans le filtre à particules et accélère la combustion mais peut se traduire par une élévation locale de la température. Cela peut entraîner une détérioration du matériau du filtre à particules si en cours d'opération de régénération, le volume de gaz d'échappement diminue trop fortement ou si en plus on a un apport trop important d'oxygène dans les gaz d'échappement, par exemple à un arrêt devant un feu rouge après un déplacement à vitesse rapide. En mode de poussée, on a également une augmentation de la teneur en oxygène dans les gaz d'échappement. Des températures élevées qui se produisent dans de tels états de fonctionnement critiques peuvent endommager des matériaux de filtre économiques mais moins résistants thermiquement tels que des métaux frittés ou de la Cordiérite, ou même des revêtements catalytiques de filtres à particules prévus pour abaisser la température nécessaire à la régénération. Selon l'état de la technique, on diminue la teneur en oxygène dans les gaz d'échappement à l'aide d'un volet d'étranglement installé dans le canal d'alimentation en air du moteur à combustion in-terne pour diminuer la section de passage du canal. Le volet d'étranglement n'est toutefois jamais complètement fermé dans le cas des systèmes existants. Le document EP 1364110 B1 décrit un procédé permet-tant d'éviter la surchauffe du filtre à particules. Selon ce procédé, à partir des paramètres de fonctionnement du moteur à combustion in- terne et/ou du système de post-traitement des gaz d'échappement, on détermine une grandeur caractéristique donnant une information relative à l'intensité prévisible de la réaction dans le système de post-traitement des gaz d'échappement. Si la grandeur caractéristique dé-passe un seuil prédéfini, on lance des mesures pour diminuer l'intensité de la réaction. Comme mesure il y a la réduction de la quantité d'air d'alimentation et/ou un dosage supplémentaire de carburant et/ou une augmentation du coefficient de recyclage des gaz d'échappement. Il est indiqué que pour réduire la quantité d'air d'alimentation, on ferme le volet d'étranglement ou du moins on le ferme partiellement. Toutefois ce document ne décrit aucune succession avantageuse de mesure ou en- core la fermeture simultanée du volet d'étranglement et l'ouverture du recyclage des gaz d'échappement. Le document DE 10 2004 048135 non publié antérieurement prévoit d'accélérer la combustion lors de la régénération d'un filtre à particules en ajoutant de l'oxygène aux gaz d'échappement et de ralentir la combustion en ajoutant de l'azote. L'oxygène et l'azote sont fournis à partir de l'air ambiant à l'aide d'un dispositif de décomposition de l'air comme par exemple une membrane perméable aux molécules d'oxygène. Pour cela, il faut comprimer l'air d'alimentation par une étape de compression à la pression de gaz nécessaire pour avoir un dé-bit suffisant. Cela nécessite un apport d'énergie supplémentaire qui va à l'encontre du fonctionnement économique du moteur à combustion in-terne. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un pro-cédé permettant de réduire la teneur en oxygène dans les gaz d'échappement pour protéger le filtre à particules et de ne pas avoir d'effet gênant perceptible pour le conducteur du véhicule. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'action du volet d'étranglement et celle du recyclage de gaz d'échappement et/ ou du recyclage de gaz d'échappement basse pression se font dans un ordre prédéfini. Ainsi, on protège le filtre à particules contre les domma- ges engendrés par une surchauffe et en même temps, on ne détériore pas le confort de fonctionnement. Par la fermeture du volet d'étranglement, on produit une dépression d'aspiration dans le moteur à combustion interne qui est compensée par l'ouverture du recyclage des gaz d'échappement. En particulier, par une succession accordée entre les actions sur le volet d'étranglement et sur le recyclage des gaz d'échappement, l'intervention sera neutre du point de vue du couple et elle ne sera pas non plus perceptible du point de vue acoustique. La commande de l'opération de régénération du filtre à particules selon le procédé permet d'utiliser des matériaux économiques tels que du métal fritté ou de la Cordiérite pour le filtre à particules. Si les actions sur le volet d'étranglement et le recyclage des gaz d'échappement et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression sont faites pour réduire l'apport en oxygène, en ouvrant au cours de la première étape le recyclage des gaz d'échappement et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression, et en fermant dans une seconde étape le volet d'étranglement, on obtient qu'au passage dans un état de fonctionnement avec des gaz d'échappement riches en oxygène comme par exemple le mode de poussée, on ralentit efficace-ment l'opération de régénération du filtre à particules sans diminuer le confort de roulage. Suivant l'état de fonctionnement du moteur à combustion interne, il suffit ainsi de ne pas fermer totalement le volet d'étranglement. Si l'on effectue les interventions sur le volet d'étranglement et le recyclage des gaz d'échappement et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression pour augmenter l'apport en oxygène, au cours de la première étape en ouvrant le volet d'étranglement et dans la seconde étape en fermant le recyclage des gaz d'échappement et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression jusqu'à un niveau prédéfini, au passage en fonctionnement normal on poursuit l'opération de régénération et le conducteur dispose du couple demandé. Le recyclage des gaz d'échappement et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression sera alors fermé jusqu'à une valeur qui correspond au mode de fonctionnement normal du moteur à combustion interne pour les paramètres actuels de fonctionnement. Un mode de réalisation de l'invention qui respecte tout particulièrement le confort de roulage prévoit que les actions sur le volet d'étranglement et le recyclage des gaz d'échappement et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression se fassent suivant plusieurs cycles de procédé. En agissant pas à pas et en fermant par exemple le vo- let d'étranglement d'une certaine valeur et en ouvrant le recyclage des gaz d'échappement d'une certaine valeur, on peut au cours de cette étape du procédé produire des modifications non perceptibles par le conducteur. Dans l'étape suivante, on ferme alors le volet d'étranglement d'une autre valeur et on ouvre un peu plus le recyclage des gaz d'échappement. Ces opérations sont répétées jusqu'à la position souhaitée du volet d'étranglement et du recyclage des gaz d'échappement. On arrive à une transition sans secousse entre les différents modes de fonctionnement du moteur à combustion interne par les actions du volet d'étranglement et du recyclage des gaz d'échappement et/ou du recyclage des gaz d'échappement basse pression faites de manière neutre vis-à-vis du couple. Les étapes de réglage du volet d'étranglement et du recyclage des gaz d'échappement sont accordées les unes par rapport aux autres en fonction des données enregistrées dans la commande d'exécution. Selon un mode de réalisation préférentiel, les opérations d'ouverture et de fermeture du volet d'étranglement et du recyclage des gaz d'échappement et/ou du recyclage des gaz d'échappement basse pression se font suivant des trajectoires prédéfinies. Si en plus d'une ou plusieurs des actions évoquées ci-dessus à l'ouverture du recyclage des gaz d'échappement basse pression on ferme un volet de gaz d'échappement, on peut couper complètement le système d'alimentation en air et de gaz d'échappement du moteur à combustion interne par rapport à l'environnement et protéger ainsi le système d'une manière particulièrement efficace contre l'entrée d'oxygène. Si pour la commande des actions du volet d'étranglement et du recyclage des gaz d'échappement et/ou du recyclage des gaz d'échappement basse pression, on prévoit une commande d'exécution des opérations selon un ordre prédéfini, pour l'exécution du procédé tel que défini ci-dessus on peut protéger le filtre à particules contre les dommages par surchauffe d'une manière particulièrement économique et efficace sans nécessiter de dispositif supplémentaire, coûteux. La commande des opérations peut être réalisée le cas échéant sous la forme d'un programme exécuté par la commande de moteur existante. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion in-terne équipé d'un recyclage de gaz d'échappement, -la figure 2 montre le moteur à combustion interne équipé d'un recyclage de gaz d'échappement basse pression, - la figure 3 montre un ordinogramme pour la commande de la régénération d'un filtre à particules. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un moteur à combustion interne 10 équipé d'un canal d'alimentation en air comburant 11 et d'un canal de gaz d'échappement 12. Le canal d'alimentation en air comburant 11 est équipé d'un volet d'étranglement 22 et d'un étage de compression 14 permettant de donner au débit d'air d'alimentation 15 les valeurs souhaitées quant à la quantité et à la pression d'alimentation selon le point de fonctionnement instantané du moteur à combustion interne 10. Un recyclage de gaz d'échappement 21 est prévu entre le canal de gaz d'échappement 12 et le canal d'alimentation en air comburant 11. Le volet d'étranglement 22 et le recyclage de gaz d'échappement 21 sont commandés par une commande d'opérations 20. Le canal de gaz d'échappement 12 du moteur à combustion interne 10 est équipé d'une turbine à gaz d'échappement 13 couplée mécaniquement à l'étage de compression 14 et formant avec celui-ci le turbocompresseur de gaz d'échappement. La turbine de gaz d'échappement 13 du canal de gaz d'échappement 12 est suivie par une installation de nettoyage des gaz d'échappement 30 ; cette installation comporte un catalyseur d'oxydation 31 et un filtre à particules 32 pour nettoyer le flux de gaz d'échappement 33. Selon l'invention, on peut réduire l'apport en oxygène pour commander la régénération du filtre à particules 32 en diminuant la section du canal d'alimentation en air comburant 11 par le volet d'étranglement 22. A mesure que la section du canal d'alimentation en air comburant 11 diminue, on ouvre le recyclage des gaz d'échappement 21 ce qui par comparaison au flux d'air d'alimentation 15 fait passer dans le canal d'alimentation d'air comburant 11 des gaz d'échappement moins riches en oxygène. Par la fermeture du volet d'étranglement 22 et l'ouverture du recyclage des gaz d'échappement 21 selon les opérations accordées par la commande d'opérations 20, on peut fermer complète-ment le volet d'étranglement 22 sans produire ainsi des variations de couple ou des effets perceptibles du point de vue acoustique. Lorsque le volet d'étranglement 22 est complètement fermé, le système ne reçoit plus d'oxygène et la teneur en oxygène du flux de gaz d'échappement 23 diminue en permanence ce qui permet de ralentir efficacement la combustion de la suie dans le filtre à particules. La figure 2 montre un moteur à combustion interne 10 dont le canal des gaz d'échappement 12 comporte en plus du montage représenté à la figure 1, un volet de gaz d'échappement 24. En outre, il est prévu en plus un recyclage de gaz d'échappement basse pression 23 entre le canal de gaz d'échappement 12 et le canal d'alimentation en air comburant 11. Le volet de gaz d'échappement 24 et le recyclage de gaz d'échappement basse pression 23 peuvent être installés dans le canal de gaz d'échappement 12 également en amont du filtre à particules 32. La commande d'opérations 20 est reliée en plus du montage comme représenté à la figure 1 également au recyclage de gaz d'échappement basse pression 23 et au volet de gaz d'échappement 24. Le volet d'étranglement 22 et le volet de gaz d'échappement 24 permettent de couper le système totalement vis-à-vis de l'air ambiant. La commande d'opérations 20 permet par exemple d'éviter une contre-pression de niveau élevé gênante des gaz d'échappement qui pourrait freiner le moteur à combustion interne 10 ou l'arrêter si le volet de gaz d'échappement 24 était fermé en même temps ou de manière retardée par rapport à la fermeture du volet d'étranglement 22. La figure 3 montre un ordinogramme d'exécution du pro-cédé de l'invention pour la commande de la régénération dans le mode de fonctionnement de poussée. Pour d'autres modes de fonctionnement dans lesquels on veut commander une réduction de l'apport en oxygène pour commander la vitesse de la combustion, on peut appliquer égale-ment l'ordinogramme. Après le démarrage 40 du schéma, on décide du mode de poussée 41 en vérifiant si l'on est en présence du mode de poussée. Dans la négative, les opérations se poursuivent par une branche sans mode de poussée 42 pour arriver à la case de décision au début du mode de poussée 43. Dans le cas négatif, on passe par une branche qui n'atteint pas le début du mode de poussée 44 jusqu'à la décision du mode de poussée 41. En cas de réponse positive, on passe de la case du début de mode de poussée 43 par la branche de début de mode de poussée 45 jusqu'à une action d'ouverture 46 du recyclage de gaz d'échappement ; cette action est suivie par l'action de fermeture du vo-let d'étranglement 47. A partir de l'action de fermeture du volet d'étranglement 47, on revient à la case de décision du mode de poussée 41. Si la case de décision du mode de poussée 41 a donné une réponse positive, on poursuit par la branche de mode de poussée 50 jusqu'à la case de décision de fin de mode de poussée 51. Si le résultat de la case de fin de mode de poussée 51 est négative, on passe par la branche d'absence de fin de mode de poussée 52 à la case de décision de mode de poussée 41. Si la case de décision de fin de mode de poussée 51 a donné un résultat positif, on poursuit par une branche de fin de mode de poussée 53 jusqu'à l'action d'ouverture du volet d'étranglement 54 et de là jusqu'à la case de l'action de fermeture du recyclage de gaz d'échappement 55. A partir de cette case concernant l'action de fermeture de recyclage de gaz d'échappement 55, on revient à la case de décision de mode de poussée 41. Le déroulement des opérations ainsi décrit fait que la case de décision de début de mode de poussée 41 reconnaît le passage du mode normal au mode de poussée et entraîne tout d'abord l'action ouverture du recyclage des gaz d'échappement 46 puis l'action fermeture du volet d'étranglement 47. Les deux actions 46, 47 peuvent être réparties ou étagées entre plusieurs parcours de l'ordinogramme pour que la transition ne soit pas perçue par le conducteur du véhicule. Cette procédure permet de fermer complètement le volet d'étranglement. En outre, l'opération fait que le passage du mode de poussée au mode normal soit reconnu par la case de décision de fin de mode de poussée 51 et que tout d'abord l'action ouverture du volet d'étranglement 54 puis l'action fermeture du recyclage des gaz d'échappement 55 se fasse ainsi. Dans ce cas également, les deux ac- 5 tions 54, 55 peuvent être réparties de manière étagée entre plusieurs parcours du cycle de préférence suivant des trajectoires qui leurs sont propres. 10 | Procédé de commande de la régénération d'un filtre à particules (32) dans une installation de nettoyage de gaz d'échappement (30) d'un moteur à combustion interne (10) selon lequel on fournit l'air comburant par un canal d'air comburant (11) équipé d'un volet d'étranglement (22) et on recycle les gaz d'échappement du canal de gaz d'échappement (12) par une conduite de recyclage de gaz d'échappement (21) et/ou une conduite de recyclage des gaz d'échappement basse pression (23) pour introduire des gaz d'échappement dans le canal d'air comburant (11). Les actions du volet d'étranglement (22) et du recyclage de gaz d'échappement (21) et/ou du recyclage de gaz d'échappement basse pression (23) se font dans un ordre prédéfini. | 1 ) Procédé de commande de la régénération d'un filtre à particules (32) dans une installation de nettoyage de gaz d'échappement (30) d'un moteur à combustion interne (10) selon lequel on fournit l'air comburant par un canal d'air comburant (11) équipé d'un volet d'étranglement (22) et on recycle les gaz d'échappement du canal de gaz d'échappement (12) par une conduite de recyclage de gaz d'échappement (21) et/ou une conduite de recyclage des gaz d'échappement basse pression (23) pour introduire des gaz d'échappement dans le canal d'air comburant (11), caractérisé en ce que les actions du volet d'étranglement (22) et du recyclage de gaz d'échappement (21) et/ou du recyclage de gaz d'échappement basse pression (23) se font dans un ordre prédéfini. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'action du volet d'étranglement (22) et celle du recyclage des gaz d'échappement (21) et/ou du recyclage des gaz d'échappement basse pression (23) se font pour réduire l'apport en oxygène, dans une pre- mière étape en ouvrant le recyclage des gaz d'échappement (21) et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression (23), et au cours d'une seconde étape en fermant le volet d'étranglement (22). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'action du volet d'étranglement (22) et celle du recyclage des gaz d'échappement (21) et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression (23) sont faites pour augmenter l'apport en oxygène au cours d'une première étape en ouvrant le volet d'étranglement (22), et dans une seconde étape en fermant jusqu'à une valeur prédéfinie le recyclage des gaz d'échappement (21) et/ou le recyclage des gaz d'échappement basse pression (23). 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce queIl on effectue les actions du volet d'étranglement (22) et celles du recyclage des gaz d'échappement (21) et/ou du recyclage des gaz d'échappement basse pression (23) au cours de plusieurs cycles de pro-cédé. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on effectue les actions du volet d'étranglement (22) et du recyclage des gaz d'échappement (21) et/ ou du recyclage des gaz d'échappement 10 basse pression (23) de façon neutre vis-à-vis du couple. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les opérations d'ouverture et de fermeture du volet d'étranglement (22) 15 et du recyclage des gaz d'échappement (21) et/ou du recyclage des gaz d'échappement basse pression (23) se font suivant des trajectoires pré-définies. 7 ) Procédé selon la 1, 20 caractérisé en ce qu' en plus d'une ou plusieurs des opérations ci-dessus à l'ouverture du recyclage des gaz d'échappement basse pression (23), on ferme un volet de gaz d'échappement (23). 25 8 ) Dispositif de commande de la régénération d'un filtre à particules (32) d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement (30) d'un moteur à combustion interne (10), dont le canal d'air comburant (11) est équipé d'un volet d'étranglement (22) et le canal des gaz d'échappement (12) comporte un recyclage de gaz d'échappement (21) 30 et/ou un recyclage de gaz d'échappement basse pression (23) reliés au canal d'air comburant (11), caractérisé par une commande d'opération (20) qui exécute suivant un ordre prédéfini l'action du volet d'étranglement (22) et celle du recyclage des gaz 35 d'échappement (21) et/ou du recyclage des gaz d'échappement bassepression (23), pour la mise en oeuvre du procédé selon au moins l'une quelconque des 1 à 7.5 | F | F02,F01 | F02D,F01N | F02D 9,F01N 3,F02D 21,F02D 41 | F02D 9/02,F01N 3/023,F02D 21/08,F02D 41/02 |
FR2888231 | A1 | INSTALLATION DE TRAITEMENT DE SODIUM METALLIQUE, NOTAMMENT POUR LE TRAITEMENT DE SODIUM VENANT DE REACTEURS NUCLEAIRES A NEUTRONS RAPIDES. | 20,070,112 | L'invention concerne en général les installations de traitement de sodium métallique, destinées notamment au traitement de sodium venant de réacteurs nucléaires à neutrons rapides. Plus précisément, l'invention concerne une installation de traitement de sodium métallique, du type comprenant une enceinte de traitement pour-vue d'au moins une entrée de gaz et d'au moins une sortie de gaz, et des moyens pour faire circuler dans l'enceinte un flux de gaz comprenant au moins de la vapeur d'eau, depuis l'entrée jusqu'à la sortie. EP-0.596.331 décrit une telle installation. Le sodium métallique à traiter est injecté par une buse située en partie haute de l'enceinte, sous forme d'un flux de gouttelettes de sodium dirigé vers le bas de l'enceinte. Un premier flux gazeux, comprenant principalement un gaz inerte, de l'oxygène et de la vapeur d'eau, est injecté immédiatement sous la buse et se mélange au flux de gouttelettes de sodium. Un second flux gazeux comprenant es- sentiellement du CO2 est injecté par les buses situées en partie centrale de l'enceinte, et se mélange aux autres flux. Le sodium métallique réagit avec la vapeur d'eau et avec le CO2 et se transforme en carbonate de sodium solide, qui est collecté en bas de l'enceinte. Cette installation est complexe et difficile à maîtriser. En particulier, il est difficile de contrôler de manière adéquate la taille des gouttelettes de sodium, et les conditions de mélange de ces gouttelettes avec les flux de gaz injectés dans l'enceinte. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer une installation plus simple et de fonctionnement plus facile à maîtriser. A cet effet, l'invention concerne une installation du type précité, caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de plateaux définissant chacun un logement de réception du sodium métallique liquide sous forme de couche mince, et des moyens pour déposer le sodium métallique à traiter dans les logements. L'installation peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: 2888231 2 - les plateaux sont horizontaux et empilés verticalement, ces plateaux définissant entre eux des canaux de circulation du gaz au contact du sodium à traiter; l'entrée de gaz est située l'un de en dessous ou au dessus des pla- teaux, et la sortie de gaz est située l'autre de en dessous ou au dessus des plateaux, au moins un passage de circulation de gaz étant ménagé au niveau de chaque plateau entre le canal situé au-dessus dudit plateau et le canal situé au-dessous dudit plateau, de telle sorte que le flux de gaz balaye tous les logements en circulant depuis l'entrée jusqu'à la sortie de gaz; - les logements sont ouverts vers le haut, les moyens pour déposer le sodium comprenant au moins une entrée de sodium métallique liquide ménagée dans l'enceinte de traitement apte à déverser le sodium liquide dans le logement du plateau situé le plus haut dans l'empilement, et des déversoirs de hauteurs prédéterminés ménagés sur chaque plateau, le ou les dé- versoirs d'un plateau donné étant aptes à déverser par gravité le sodium liquide dans le logement du plateau immédiatement en dessous quand le niveau de sodium liquide dans le logement dudit plateau donné dépasse la hauteur prédéterminée; - les plateaux sont solidaires les uns des autres et sont aptes à être évacués de l'enceinte d'une seule pièce; -l'enceinte de traitement comprend une cuve présentant vers le haut une ouverture d'évacuation des plateaux, et un couvercle amovible fermant l'ouverture de manière étanche; - l'installation comprend une enceinte de récupération du sodium tai- té, et des moyens de manutention aptes à transférer les plateaux entre l'enceinte de récupération et l'enceinte de traitement; - l'installation comprend un poste de chargement comprenant des moyens d'alimentation de l'enceinte de traitement en sodium liquide susceptibles d'être raccordés de manière amovible à l'entrée de sodium liquide de l'enceinte, un poste de traitement comprenant des moyens d'alimentation de l'enceinte de traitement en gaz et des moyens d'extraction du gaz hors de l'enceinte, susceptibles d'être raccordés de manière amovible aux entrée et sortie de gaz de l'enceinte, et un poste de récupération du sodium traité 2888231 3 contenu dans l'enceinte, les trois postes étant éloignés les uns des autres, l'enceinte de traitement étant susceptible d'être déplacée d'un poste à l'autre; - le gaz comprend principalement entre 0 % et 89 % en volume d'azote, entre 10 % et 99 % en volume de gaz carbonique et entre 1 % et 6 % en volume de vapeur d'eau; -le gaz comprend principalement entre 0 % et 89 % en volume d'air, entre 10 % et 99 % en volume de gaz carbonique et entre 1 % et 6 % en volume de vapeur d'eau; - le gaz comprend principalement entre 94 % et 99 % en volume d'air ou d'azote, et entre 1 % et 6 % en volume de vapeur d'eau; et - le film de sodium dans les plateaux présente une épaisseur inférieure à 40 millimètres. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita-tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles: - la figure 1 est une représentation schématique générale de l'installation selon l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe verticale de l'enceinte de traitement de la figure 1, laissant apparaître les plateaux; et - les figures 3 à 5 sont des vues partielles en coupe verticale de l'en-ceinte de traitement, montrant des variantes de réalisation des plateaux de la figure 2. L'installation 1 représentée sur la figure 1 est destinée au traitement de sodium métallique. Ce sodium métallique provient par exemple d'un réacteur nucléaire de type neutrons rapides, et constitue le fluide caloporteur primaire de ce réacteur. En fin de vie du réacteur, ce sodium ne peut pas être envoyé directement dans un site de stockage définitif de déchets radioactifs car il n'est pas chimiquement inerte. Le sodium métallique est en effet susceptible de réagir avec l'oxygène de l'air dans certaines conditions, selon une réaction exothermique qui peut s'emballer. L'installation vise à transformer le sodium métallique par carbonatation en un produit chimique stable, le carbonate de 2888231 4 sodium Na2CO3 et/ou le carbonate de sodium NaHCO3, par réaction avec l'eau H2O et avec le gaz carbonique CO2. Les équations bilans de ces réactions chimiques sont les suivantes: 2Na + H2O + CO2 --> Na2CO3 + H2 Na+H2O+CO2-NaHCO3+%2 H2 Les carbonates de sodium sont solides à température ambiante. Les réactions ci-dessus présentent une cinétique globale lente et régulière. Le sodium à traiter est sensiblement pur, ou contient de faibles quantités d'impuretés, par exemple de particules d'oxydes métalliques arrachées aux équipements du circuit primaire du réacteur nucléaire. Le sodium peut également comprendre de faibles quantités d'éléments radioactifs, tels que du Na22, du Co60 ou du Fe55. Ces radio-éléments proviennent de l'activation du sodium dans le réacteur nucléaire, ou des structures métalliques activées du réacteur. Comme le montre la figure 1, l'installation 1 comprend: - une cuve 2 de stockage du sodium métallique à traiter sous forme liquide, - une enceinte de traitement 4 pourvue d'une entrée de gaz 6 et d'une sortie de gaz 8, des moyens 10 pour faire circuler dans l'enceinte 4 un flux de gaz de composition déterminée, - un panier 12 pourvu d'une pluralité de plateaux 14 de réception du sodium métallique liquide à traiter, ce panier 12 étant susceptible d'être reçu de manière amovible dans l'enceinte 4, -une enceinte 16 de récupération du sodium carbonaté, et - des moyens 18 de manutention aptes à transférer le panier 12 entre l'enceinte de récupération 16 et l'enceinte de traitement 4. L'enceinte 4 est représentée sur la figure 2, et comprend une cuve 20 sensiblement cylindrique d'axe vertical X, présentant vers le haut une ouver- ture 22 d'insertion ou d'évacuation du panier 12, et un couvercle 24 amovible susceptible de fermer l'ouverture 22 de manière étanche. La cuve 20 est délimitée vers le bas par un fond 26 légèrement bombé vers l'extérieur de l'enceinte 4. La cuve 20 comprend une bride de fixation 28, entourant l'ou- 2888231 5 verture 22. Le couvercle 24 est bombé vers l'extérieur de l'enceinte 4, et comprend une contre-bride 30 complémentaire de la bride 28. Le couvercle 24 est fixé à la cuve 20 par une pluralité de tirants 32 solidarisant la bride 28 et la contre-bride 30 l'une à l'autre, avec interposition d'un joint d'étanchéité non représenté. L'entrée de gaz 6 est disposée en bas de la cuve 20, légèrement au-dessus du fond 26. La sortie de gaz 8 est disposée en haut de la cuve 20, par exemple immédiatement sous la bride 28. Le couvercle 24 comprend une oreille de préhension 34 disposée d'un côté extérieur de l'enceinte 4, au centre du couvercle 24. Il comprend également un piquage 36 d'alimentation en sodium métallique liquide et un hublot 38, La cuve 20 comprend un piquage 40 d'évacuation du sodium hors de l'enceinte 4, porté par le fond 26, et une lèchefrite 42 disposée à l'intérieur de l'enceinte 4. Cette lèchefrite 42 est légèrement pentée vers un point bas, et présente en ce point bas un orifice d'évacuation connecté au piquage 40. L'enceinte 4 comprend en outre un capteur 43 de détection de la présence de sodium dans la lèchefritte 42. Le panier 12 comprend un montant central rigide 44, et une pluralité de plateaux circulaires 14 horizontaux, disposés les uns au-dessus des autres, et solidaires du montant central 44. Les plateaux 14 présentent un diamètre extérieur légèrement inférieur au diamètre interne de la cuve 20. Chaque plateau 14 comprend une plaque plane en disque 46, et un bord 48 dressé vers le haut entourant la plaque 46. Chaque plateau 14 définit ainsi un logement 50 de réception du sodium métallique liquide à traiter, de faible profondeur, ouvert vers le haut. Chaque plateau 14 comprend en outre, à sa périphérie, un déversoir 52 de hauteur prédéterminée. Le déversoir 52 comprend un trou 54 ménagé dans la plaque 46 à la périphérie de celle-ci, et un rebord 56, dressé vers le haut, en- tourant le trou 54, et présentant une hauteur prédéterminée inférieure à celle du bord 48. 2888231 6 La hauteur prédéterminée du rebord 56 est généralement comprise entre 1 mm et 40 mm, typiquement comprise entre 1 mm et 5 mm, et de préférence égale à 3 mm. Les déversoirs 52 de deux plateaux consécutifs sont disposés de fa-çon diamétralement opposée. Ainsi, le déversoir 52 d'un premier plateau donné est diamétralement opposé au déversoir 52 d'un second plateau immédiatement supérieur au premier. Le déversoir 52 d'un troisième plateau immédiatement supérieur au second est situé au-dessus du déversoir 52 du premier plateau et diamétralement opposé au déversoir 52 du second pla-teau. Le déversoir 52 de chaque plateau 14 est donc disposé en surplomb du logement 50 du plateau 14 immédiatement inférieur. Le déversoir 52 du plateau 14 le plus bas est situé en surplomb de la lèchefrite 42. Le panier 12 comprend encore un pied 58 situé sous les plateaux 14, solidaire de l'extrémité inférieure du montant 44, de forme adaptée pour reposer sur le fond 26. Enfin, le panier 12 est pourvu d'une oreille de préhension 62 rigide-ment fixé à une extrémité supérieure du montant 44 située au-dessus des plateaux 14. La hauteur totale des plateaux 14 empilés est telle que, quand le panier 12 est disposé dans l'enceinte 4 et repose sur le fond 26 par le pied 58, l'entrée de gaz 6 est située sous les plateaux et la sortie de gaz 8 est située au-dessus des plateaux 14. Les plateaux 14 sont verticalement espacés les uns des autres de telle sorte qu'ils définissent entre eux des canaux de circulation du gaz. Ces canaux communiquent entre eux au niveau de chaque plateau 14 par des passages constitués par les trous 54. Le piquage 36 d'arrivée du sodium débouche en surplomb du loge-ment 50 du plateau 14 le plus haut. L'enceinte 4 comprend en outre des moyens de chauffage, par exemple un cordon électrique chauffant (non représenté) enroulé sur la face ex-terne de la cuve 20. Par ailleurs, l'enceinte 4 est calorifugée, par exemple par des rouleaux de laine de roche enroulés autour de la cuve 20 (non représentés), recouvrant les cordons électriques chauffants. La cuve 2 de stockage du sodium à traiter comprend, comme le montre la figure 1, un piquage d'entrée 64 pourvu d'une vanne d'isolement 66. Ce piquage 64 est susceptible d'être mis en communication avec une source de sodium à traiter, pour remplissage de la cuve 2. La cuve 2 est également équipée d'un piquage 68 d'alimentation en azote gazeux, et de moyens 70 pour faire varier la pression de l'azote alimentant le piquage 68 dans une plage de pressions prédéterminée. Ces moyens 70 comprennent par exemple une bouteille de stockage d'azote sous haute pression, un détenteur de taux de détente ajustable et un robinet d'isolement. La cuve 2 comprend en outre un piquage de sortie de gaz 72, équipé d'une vanne d'isolement commandée 74. Le piquage 72 est connecté à un dispositif de traitement de gaz d'un type connu, qui ne sera pas décrit ici. La cuve 2 comprend de plus un piquage 76 de sortie de sodium connecté par une tuyauterie 78 au piquage d'alimentation 36 de l'enceinte 4. Le piquage 76 débouche au fond de la cuve 2. Une vanne d'isolement commandée 80 est interposée entre les piquages 76 et 36. La cuve 2 comprend également un piquage de recyclage 82 du sodium connecté au piquage d'évacuation 40 de l'enceinte 4 par une tuyauterie 83. Une vanne d'isolement commandée 84 est interposée entre les piquages 82 et 40. Enfin, la cuve 2 comprend des moyens de chauffage (non représentés), par exemple du type cordon électrique chauffant, permettant de main- tenir le sodium métallique à traiter à l'état liquide, et un calorifugeage (non représenté). Les tuyauteries 78 et 83 sont également chauffées et calorifugées. Le gaz circulant dans l'enceinte externe 4 comprend de l'azote, de la vapeur d'eau et du gaz carbonique, dans les proportions suivantes: N2 entre 0 % et 89 % en volume, H2O entre 1 % et 6 % en volume, et CO2 entre 10 % et 99 % en volume. De préférence, la composition du gaz est la suivante: N2 75 % en volume, H2O 5 % en volume et CO2 20 % en volume. 2888231 8 Les moyens 10 de circulation du gaz comprennent des bouteilles 86 de stockage sous pression de gaz carbonique CO2 et d'azote N2, une armoire 88 de préparation d'un flux gazeux sec à partir des gaz stockés dans les bouteilles 86, un surpresseur 90 assurant la circulation du mélange sec préparé par l'armoire 88 vers l'entrée 6 de l'enceinte 4, un humidificateur 92 interposé entre le surpresseur 90 et l'entrée 6, et des moyens de chauffage du flux de gaz sortant de l'humidificateur. Le surpresseur 90 contrôle le débit et la pression du flux de gaz arrivant à l'entrée 6. Le flux de gaz, en sortant de l'humidificateur 92, possède la composition appropriée mentionnée ci- dessus. Les moyens de circulation 10 comprennent encore une armoire de rejet 94 recevant les gaz venant de la sortie 8, et transmettant ces gaz vers un dispositif de filtration et de rejet dans l'environnement. Le dispositif de filtration et de rejet est de type connu et ne sera pas décrit ici. L'armoire de rejet comprend des capteurs de mesure des teneurs en hydrogène H2, gaz carbonique CO2, oxygène 02 et vapeur d'eau H20 dans les gaz sortant de l'enceinte 4, ainsi que des capteurs de pression et de débit du gaz sortant de l'enceinte 4. L'installation comprend de plus une armoire de commande 96, recevant les informations des capteurs de l'armoire de rejet 94, et pilotant l'armoire de composition 88, le surpresseur 90, l'humidificateur 92 et les moyens de chauffage du flux de gaz, de façon à obtenir, à l'entrée 6 de l'en- ceinte 4, un mélange de composition, de débit, de pression et de tempéra- ture adapté. L'armoire de commande 96 pilote également les moyens 70 pour faire varier la pression d'azote dans la cuve 2, et les vannes 74, 80 et 84, et est renseigné par les moyens 43 de détection de la présence de sodium dans la lèchefritte 42. L'armoire 96 pilote les moyens de chauffage de la cuve 2 et de l'enceinte de traitement 4. L'installation comprend encore un dispositif de sécurité susceptible d'injecter de l'azote pur à l'intérieur de l'enceinte de traitement 4. Ce dispositif est susceptible d'être déclenché par l'armoire de commande 96 si les cap- 2888231 9 teurs de l'armoire 94 enregistrent une dérive de certains paramètres de fonctionnement de l'installation, par exemple une augmentation de la teneur en hydrogène H2 ou en vapeur d'eau H2O. Les moyens de manutention 18 comprennent un rail pourvu d'un pa-lan 98 adapté pour coopérer avec l'oreille 34 du couvercle 24 et avec l'oreille 62 du panier 12. L'enceinte de récupération 16 présente un toit pourvu d'une ouverture d'accès à travers laquelle le panier 12 est susceptible d'être déposé à l'intérieur de l'enceinte 16 par le palan 98. Elle comporte également une trappe 100 amovible susceptible d'obturer ladite ouverture de façon étanche. L'en-ceinte de récupération 16 est équipée de différents moyens pour récupérer le carbonate de sodium se trouvant dans les plateaux 14. Ces moyens sont des moyens mécaniques (par exemple des racleurs), des moyens d'aspersion (jets d'eau basse, moyenne ou haute pression), ou des cuves de taille suffisante pour immerger le panier 12. L'aspersion ou l'immersion peut être effectuée à l'aide d'eau comportant des additifs favorisant la dissolution des carbonates. Dans le cas où la récupération des carbonates est effectuée par aspersion ou immersion, l'enceinte comprend des moyens pour évacuer l'eau chargée en carbonate dissout vers une station de traitement d'effluents liquides. Elle est également équipée de moyens de séchage du panier, par exemple par soufflage d'air chaud. L'installation comprend de manière avantageuse deux paniers 12 identiques, du type décrit ci-dessus. L'un des paniers est utilisé dans l'en-ceinte de traitement 4, pendant que l'autre panier est nettoyé en temps masqué dans l'enceinte de récupération 16. L'ensemble de l'installation, en particulier l'enceinte de traitement 4 et l'enceinte de nettoyage 16, est implanté dans un local assurant le confine-ment des éléments radioactifs qui pourraient éventuellement être dispersés lors du transfert des paniers 12 de l'enceinte de traitement 4 à l'enceinte de récupération 16. On va maintenant décrire le fonctionnement de l'installation ci-dessus. Au départ, la cuve 2 est remplie de sodium métallique à traiter chaud, liquide, l'un des deux paniers 12 est disposé à l'intérieur de l'enceinte de 2888231 10 traitement 4, et l'autre panier est en attente dans l'installation. L'enceinte de traitement 4 est fermée de manière étanche. La première opération consiste à remplir les plateaux 14 du panier 12 disposé à l'intérieur de l'enceinte 4, par du sodium métallique liquide venant de la cuve 2. A cet effet, l'armoire 96 ferme la vanne 74, ouvre la vanne 80, et fait augmenter la pression d'azote dans la cuve 2, à l'aide des moyens 70. L'augmentation de la pression d'azote pousse le sodium liquide dans la ligne 78 jusqu'au piquage d'alimentation 36. Le sodium liquide coule par gravité dans le logement 50 du plateau 14 le plus haut. Quand la hauteur de sodium dans le logement 50 atteint la hauteur du rebord 56 du déversoir 52, le sodium coule à travers l'orifice 54 par gravité et tombe dans le logement 50 du plateau 14 situé immédiatement en dessous. Quand la hauteur de sodium dans ce second plateau 14 atteint à son tour la hauteur prédéterminée du rebord 56, le sodium déborde et coule par gravité dans le troisième plateau 14, situé en dessous du second. L'alimentation en sodium de l'enceinte 4 continue jusqu'à ce que tous les plateaux 14 du panier 12 soient remplis d'une hauteur prédéterminée de sodium. Quand le plateau 14 le plus bas est rempli, le sodium coule dans la lèchefrite 42. Le capteur 43 détecte la présence de sodium, et provoque la 20 fermeture de la vanne d'isolement 80, interrompant ainsi l'alimentation de l'enceinte 4 en sodium liquide. L'armoire 96 commande ensuite l'ouverture de la vanne 84 et fait baisser la pression d'azote à l'intérieur de la cuve 2. Après une temporisation, la vanne d'isolement 84 est fermée. Dans une seconde phase, on laisse refroidir le sodium à traiter dépo-25 sé dans les plateaux 14, jusqu'à sa solidification, c'est-à-dire jusqu'à une température de 90 C environ. Dans une troisième phase, les moyens 10 font circuler le flux de gaz de composition déterminée indiquée plus haut à l'intérieur de l'enceinte 4, depuis l'entrée 6 jusqu'à la sortie 8. Le gaz balaie successivement les loge- ments 50 de tous les plateaux 14. Il balaie d'abord le logement 50 du plateau 14 situé le plus bas puis passe par l'ouverture 54 du plateau situé immédiatement au-dessus, balaie le logement 50 de ce plateau et ainsi de suite jusqu'au plateau situé le plus haut. Il sort de l'enceinte 4 par la sortie 8, 2888231 11 traverse l'armoire de rejet 94 et est rejeté dans l'environnement après filtration. Le flux de gaz entre dans l'enceinte 4 à une température comprise entre 20 C et 70 C. Cette température est contrôlée par l'armoire 96 de manière à rester constamment inférieure à la température interne de l'enceinte 4, de telle sorte que la vapeur d'eau ne condense pas sur les structures in-ternes de l'enceinte 4. Au contact du gaz, le sodium métallique disposé dans le logement 50 se transforme en carbonate de sodium solide, cette réaction s'accompa-gnant d'un dégagement d'hydrogène H2. L'hydrogène est chassé de l'en-ceinte 4 par la circulation de gaz. Pendant la troisième phase, l'enceinte 4 est chauffée, de façon à maintenir sa température interne légèrement au-dessus de la température du flux de gaz traversant l'enceinte. L'armoire de commande 96 interrompt l'humidification du gaz si le ni-veau d'hydrogène dans le gaz sortant de la sortie 8 mesuré par l'armoire 94 dépasse un niveau de sécurité prédéterminé. La circulation de gaz est arrêtée par l'armoire de commande 96 après une durée de traitement prédéterminée, ou quand l'armoire de rejet 94 ne détecte plus d'hydrogène H2 dans le flux de gaz sortant de l'enceinte 4. Un opérateur dévisse alors les tirants 32, et le couvercle 24 est retiré de la cuve 20 à l'aide du palan 98. Le palan 98 saisit ensuite le panier 12 et le transporte à l'intérieur de l'enceinte de récupération 16. Puis le palan 98 dépose le second panier 12 à l'intérieur de l'enceinte 4 et replace le couver- cle 24. Un nouveau cycle de traitement du sodium peut alors commencer. Le panier 12 rempli de carbonate de sodium est, quant à lui, nettoyé par des opérateurs à l'intérieur de l'enceinte 16, séché si nécessaire, puis retiré de l'enceinte 16 à l'aide du palan 98 et placé en attente. L'installation décrite ci-dessus présente de multiples avantages. Elle est particulièrement simple et facile à maîtriser. Le sodium métallique à traiter est disposé dans les plateaux sous forme de film. Les moyens pour introduire le sodium dans les plateaux et contrôler la hauteur du film sont très simples et fiables, puisque le sodium coule par gravité de plateau 2888231 12 en plateau par des déversoirs, la hauteur de ces déversoirs définissant la hauteur du film. Le sodium métallique est transformé en carbonate de sodium selon des réactions chimiques de cinématique globale lente. La transformation du sodium peut donc être facilement maîtrisée, en faisant varier le débit de gaz et/ou la composition de ces gaz. Pour la même raison, le flux d'hydrogène H2 résultant de la transformation du sodium est faible, de telle sorte que la concentration d'hydrogène dans les gaz sortant de l'enceinte 4 peut être facilement maintenue éloignée de la limite supérieure d'inflammabilité. La lenteur de la réaction est compensée par le fait que la surface de contact entre le gaz et le sodium métallique à traiter est très importante. L'installation présente, de ce fait, une bonne capacité de traitement. La faible épaisseur du film de sodium dans les plateaux garantit que la totalité du sodium métallique est transformée en carbonates. Par ailleurs, l'installation ne met en jeu que des équipements simples, peu coûteux, et robustes. Il est possible de traiter, dans l'installation décrite ci-dessus, du sodium contenant des impuretés, comme précisé ci-dessus. II est possible également de traiter dans l'installation un mélange de sodium et de potassium, connu sous le nom NaK ou un mélange de sodium et de tout autre métal alcalin. Le sodium peut venir du circuit primaire d'un réacteur nucléaire à neutrons rapides, ou d'une autre source, par exemples d'un laboratoire, ou d'un réacteur nucléaire d'un autre type refroidi au sodium. L'installation est également adaptée pour traiter des déchets solides contaminés par du sodium métallique, par exemple des corps de pompe ou des tronçons de tuyauterie. Dans ce cas, le panier décrit ci-dessus, pourvu de plateaux 14, est remplacé par un panier creux en treillis métallique, pro-fond, de type panier à salade, dans lequel sont placés les déchets à traiter. Enfin, on notera que l'agencement des plateaux à l'intérieur de l'enceinte 4 permet de réaliser un balayage de l'espace intérieur de l'enceinte qui ne laisse aucune zone morte. L'hydrogène ne peut pas s'accumuler dans une zone non balayée par le gaz. 2888231 13 L'installation décrite ci-dessus peut présenter de multiples variantes. La figure 3 illustre une variante du panier 12, qui ne comporte pas de montant central 44. Les ouvertures 54 des déversoirs 52 ne sont pas situées à la périphérie des plateaux 14 mais au centre, ou en des points intermédiai- res entre le centre et la périphérie. Chaque plateau est solidaire du plateau supérieur par des entretoises 110 cylindriques d'axe X. Chaque entretoise 110 est solidaire, par une extrémité, des bords d'une ouverture 54 d'un plateau 14, et, par son extrémité opposée, de la plaque 46 du plateau 14 supérieur. Les cylindres verticaux 110 sont pourvus chacun d'une fenêtre latérale 112 s'ouvrant à la hauteur prédéterminée au-dessus de la plaque 46. La partie du tube 110 s'étendant entre la fenêtre 112 et la plaque 46 constitue le rebord 56 du déversoir 52. Le sodium coule donc du plateau 14 vers le plateau 14 inférieur à travers la fenêtre 112, par l'intérieur de l'entretoise cylindrique 110. L'entretoise 110 et sa fenêtre 112 créent également le passage de circulation de gaz mettant en communication le canal situé sous le plateau 14 avec le canal situé au-dessus dudit plateau 14. Le gaz circule en sens inverse du sodium, vers le haut. Les entretoises 110 de deux plateaux consécutifs sont décalées les unes par rapport aux autres, de telle sorte que les entretoises 110 d'un plateau donné ne sont pas situées sous les entre-toises 110 du plateau supérieur. La figure 4 illustre une autre variante du panier. Le panier 12 est dépourvu de montant central 44. Les plateaux 14 sont solidarisés les uns des autres par une virole extérieure cylindrique 114, définissant les bords 48 des plateaux 14, et sur laquelle sont soudées les plaques 46 des plateaux 14. Les déversoirs 52 sont disposés à distance des bords périphériques desplateaux 14, et sont décalés les uns par rapport aux autres dans deux plateaux consécutifs. De même que précédemment, ces déversoirs forment des passages de circulation du gaz au niveau de chaque plateau entre le canal situé sous ledit plateau et le canal situé au-dessus dudit plateau. La figure 5 illustre encore une autre variante de réalisation du panier 12 dans laquelle les passages de circulation de gaz sont dissociés des déversoirs 52. Les déversoirs 52 des plateaux 14 sont situés à distance des bords périphériques de ces plateaux 14. Ils présentent des ouvertures 54 de 2888231 14 petites sections de passage, offrant ainsi une résistance importante à l'écoulement du gaz. Par ailleurs, chaque plateau 14 comporte une lumière 116 de passage de gaz, ménagée sur son bord périphérique, de section de pas-sage beaucoup plus grande que celle de la ou des ouvertures 54 du plateau 14. Le bord dressé 48, qui suit la périphérie du plateau 14, s'étend le long du bord de la lumière 116, de telle sorte que le sodium ne peut pas couler par l'ouverture 116 dans le plateau 14 inférieur. Les lumières 116 de deux plateaux 14 consécutifs sont diamétralement opposés, de façon à forcer le gaz à parcourir tout le logement 50 en allant d'une lumière 116 à la lumière 116 supérieure. En variante, le gaz circulant dans l'enceinte de traitement 4 peut comprendre de l'air à la place de l'azote N2. Les proportions massiques d'air, de gaz carbonique CO2 et de vapeur d'eau H2O sont celles indiquées plus haut. Ceci est possible du fait du faible débit d'hydrogène H2 généré par la transformation du sodium, lui-même lié à la cinétique de la réaction. Le ris-que d'explosion de l'hydrogène en présence d'oxygène est extrêmement réduit et facile à maîtriser du fait de la faible concentration d'hydrogène dans le gaz sortant de l'enceinte 4. Il est également possible d'utiliser comme gaz de traitement circulant dans l'enceinte 4 de l'azote N2 entre 94 % et 99 % en volume, mélangé à de la vapeur d'eau H2O, entre 1 % et 6 % en volume, ou de l'air entre 94 % et 99 % en volume mélangé à de la vapeur d'eau entre 1 % et 6 % en volume. Dans ces conditions, le sodium réagit sur la vapeur d'eau contenue dans le gaz pour former de la soude anhydre et solide. L'enceinte 4 peut également être mobile. Elle est alors déplacée à l'aide d'un chariot adapté ou d'un palonnier suspendu au palan 98. L'installation comprend, dans ce cas, un poste de chargement de l'enceinte en sodium à traiter, un poste de traitement par circulation de gaz et un poste de récupération du sodium oxydé contenu dans l'enceinte. Le poste de char- gement est pourvu de moyens d'alimentation de l'enceinte de traitement 4 en sodium liquide susceptibles d'être raccordés de manière amovible au piquage d'alimentation 36. Le poste de traitement comprend des moyens d'alimentation de l'enceinte 4 en gaz et des moyens d'extraction du gaz hors 2888231 15 de l'enceinte, susceptibles d'être raccordés de manière amovible aux entrée 6 et sortie 8 de gaz. Les trois postes sont éloignés les uns des autres, l'en-ceinte 4 étant déplacée successivement d'un poste à l'autre. Le poste de récupération peut être par exemple constitué par une cellule, sous laquelle l'enceinte 4 peut être accostée de manière étanche. L'utilisation d'une en-ceinte de traitement 4 mobile est notamment intéressante pour traiter du sodium métallique fortement radioactif. En effet, elle permet d'éviter les ruptures de confinement créées quand on ouvre le couvercle 24 de l'enceinte et qu'on transfert le panier 12 vers l'enceinte de récupération 16. L'installation peut comporter plusieurs cuves de traitement 4, montées en parallèle, alimentées par la même cuve de sodium 2, et par les mêmes moyens 10 de circulation de gaz. On peut ainsi augmenter la capacité de traitement de l'installation. Dans le cas d'une installation comportant deux cuves de traitement 4, on peut fonctionner en continu, l'une des deux cuves étant en traitement pendant que l'autre cuve est en récupération. L'enceinte de traitement 4 peut ne pas présenter une section ronde, 'mais carrée, rectangulaire ou prismatique. 2888231 16 | L'invention concerne une installation de traitement de sodium métallique comprenant une enceinte de traitement (4) pourvue d'au moins une entrée de gaz (6) et d'au moins une sortie de gaz (8), et des moyens pour faire circuler dans l'enceinte (4) un flux de gaz comprenant au moins de la vapeur d'eau, depuis l'entrée (6) jusqu'à la sortie (8). L'installation comprend une pluralité de plateaux (14) définissant chacun un logement (50) de réception du sodium métallique liquide sous forme de couche mince, et des moyens (36, 52) pour déposer le sodium métallique à traiter dans les logements (50). | 1.- Installation de traitement de sodium métallique, comprenant une enceinte de traitement (4) pourvue d'au moins une entrée de gaz (6) et d'au moins une sortie de gaz (8), et des moyens (10) pour faire circuler dans l'enceinte (4) un flux de gaz comprenant au moins de la vapeur d'eau, de-puis l'entrée (6) jusqu'à la sortie (8), caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de plateaux (14) définissant chacun un logement (50) de réception du sodium métallique liquide sous forme de couche mince, et des moyens (36, 52) pour déposer le sodium métallique à traiter dans les loge- ments (50). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que les plateaux (14) sont horizontaux et empilés verticalement, ces plateaux (14) définissant entre eux des canaux de circulation du gaz au contact du sodium à traiter. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que l'entrée de gaz (6) est située en dessous ou au-dessus des plateaux (14), et la sortie de gaz (8) est située à l'opposé de l'entrée (6) par rapport aux plateaux (14), au moins un passage de circulation de gaz (54, 116) étant ménagé au ni-veau de chaque plateau (14) entre le canal situé au-dessus dudit plateau (14) et le canal situé au-dessous dudit plateau (14), de telle sorte que le flux de gaz balaye tous les logements (50) en circulant depuis l'entrée (6) jus-qu'à la sortie (8) de gaz. 4. Installation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les logements (50) sont ouverts vers le haut, les moyens pour déposer le sodium comprenant au moins une entrée (36) de sodium métallique liquide ménagée dans l'enceinte de traitement (4) apte à déverser le sodium liquide dans le logement (50) du plateau (14) situé le plus haut dans l'empilement, et des déversoirs (52) de hauteurs prédéterminés ménagés sur chaque plateau (14), le ou les déversoirs (52) d'un plateau (14) donné étant aptes à déverser par gravité le sodium liquide dans le logement (50) du plateau (14) immédiatement en dessous quand le niveau de sodium liquide dans le logement (50) dudit plateau (14) donné dépasse la hauteur prédéterminée. 2888231 17 5. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les plateaux (14) sont solidaires les uns des autres et sont aptes à être évacués de l'enceinte (4) d'une seule pièce. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que l'enceinte de traitement (4) comprend une cuve (20) présentant vers le haut une ouverture (22) d'évacuation des plateaux (14), et un couvercle (24) amovible fermant l'ouverture (22) de manière étanche. 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une enceinte (16) de récupération du sodium traité, et des moyens (18) de manutention aptes à transférer les plateaux (14) entre l'enceinte de récupération (16) et l'enceinte de traitement (4). 8. Installation selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un poste de chargement comprenant des moyens d'alimentation de l'enceinte de traitement (4) en sodium liquide susceptibles d'être raccordés de manière amovible à l'entrée (36) de sodium liquide de l'enceinte (4), un poste de traitement comprenant des moyens (10) d'alimentation de l'enceinte de traitement (4) en gaz et des moyens d'extraction du gaz hors de l'enceinte (4), susceptibles d'être raccordés de manière amovible aux entrée (6) et sortie (8) de gaz de l'enceinte (4), et un poste (16) de récupéra- tion du sodium traité contenu dans l'enceinte (4), les trois postes étant éloignés les uns des autres, l'enceinte de traitement (4) étant susceptible d'être déplacée d'un poste à l'autre. 9. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le gaz comprend principalement entre 0 % et 89 % en volume d'azote, entre 10 % et 99 % en volume de gaz carbonique et entre 1 % et 6 % en volume de vapeur d'eau. 10. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le gaz comprend principalement entre 0 % et 89 % en volume d'air, entre 10 % et 99 % en volume de gaz carbonique et entre 1 % et 6 % en volume de vapeur d'eau. 11. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le gaz comprend principalement entre 94 % et 99 % en volume d'air ou d'azote, et entre 1 % et 6 % en volume de vapeur d'eau. 2888231 18 12. Installation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que le film de sodium dans les plateaux (14) présente une épaisseur inférieure à 40 millimètres. | C | C01 | C01D | C01D 1,C01D 7 | C01D 1/00,C01D 7/00 |
FR2898049 | A1 | PROCEDE COSMETIQUE DE SOIN OU DE MAQUILLAGE DES LEVRES | 20,070,907 | La présente invention concerne un procédé cosmétique de soin ou de maquillage des lèvres, comprenant l'application topique sur les lèvres d'une composition renfermant une émulsion d'huile dans une phase polaire, laquelle émulsion renferme au moins un lipopeptide cyclique susceptible d'être obtenu par fermentation de procaryotes. Les compositions de soin et de maquillage des lèvres contiennent des corps gras, et en particulier des huiles, habituellement structurées par des cires, ainsi qu'éventuellement des produits pâteux de consistance souple. Ces compositions renferment en outre des charges telles que des pigments, et éventuellement des polymères filmogènes qui peuvent être utilisés pour augmenter la brillance du maquillage et/ou limiter le transfert de la composition sur les objets avec lesquelles les lèvres peuvent venir en contact (notamment les cigarettes ou les verres), par exemple, et/ou pour garantir la bonne tenue de la composition en empêchant sa dissolution dans la salive ou les matières grasses ingérées. Compte tenu de la grande quantité de corps gras qu'elles renferment, en vue de former une pellicule grasse et brillante sur les lèvres, ces compositions sont habituellement formulées sous forme anhydre ou sous forme d'émulsions eau-dans-huile. Les émulsions huile-dans-eau renfermant une quantité importante de phase grasse interne sont en effet difficiles à stabiliser. Il en est de même des émulsions contenant une grande quantité de pigments. Or, il serait souhaitable de pouvoir disposer de compositions pour les lèvres, en particulier riches en huiles et/ou à forte teneur en pigments, formulées sous la forme d'émulsions d'huile dans une phase polaire, pour disposer d'une plus grande latitude de formulation et de compositions dans lesquelles l'eau et/ou les polyols sont plus disponibles pour hydrater les lèvres. La Demanderesse a maintenant découvert que ce besoin pouvait être satisfait en utilisant un émulsionnant particulier, constitué d'un lipopeptide cyclique tel que la surfactine, pour stabiliser ce type d'émulsions. Un tel lipopeptide est notamment disponible dans le commerce auprès de la société SHOWA DENKO sous la dénomination commerciale AMINOFECT". Il est présenté par ce fournisseur comme permettant l'obtention de compositions détergentes stables, peu moussantes et bien tolérées. Diverses applications et formulations cosmétiques de ce tensioactif ont été présentées dans les demandes WO 99/62482, JP2005-162741, WO 2005/074881, WO 2005/089708, WO 2005/020950, JP2003-183118, JP2004-149446, JP2003-238352, WO 2005/013927, JP2003-146827, JP2003-095853, WO 2005/041917, JP2003-277220 et JP2003-012445, notamment. Toutefois, à la connaissance de la Demanderesse, il n'a encore jamais été suggéré d'utiliser cet émulsionnant pour préparer des émulsions d'huile dans une phase polaire, renfermant en particulier plus de 50% en poids d'huile, destinées au soin ou au maquillage des lèvres, notamment en vue de les hydrater. La présente invention a donc pour objet un procédé cosmétique de soin ou de maquillage des lèvres, comprenant l'application topique sur les lèvres d'une composition renfermant une émulsion d'huile dans une phase polaire, laquelle émulsion renferme au moins un lipopeptide cyclique susceptible d'être obtenu par fermentation de procaryotes, ou l'un de ses sels cosmétiquement acceptables. Outre sa bonne stabilité même à fort taux d'huile et/ou de charges, la composition mise en oeuvre selon l'invention apporte une hydratation durable aux lèvres. Le procédé selon l'invention est donc de préférence destiné à hydrater les lèvres. L'invention a également pour objet l'utilisation de la composition précitée pour hydrater les lèvres. Le tensioactif selon l'invention est un lipopeptide qui peut être produit par fermentation de procaryotes tels que des souches de Bacillus dont Bacillus subtilis IAM 1213, IAM 1069, IAM 1259, IAM 1260, IFO 3035, ATCC 21332, etc., et précipitation en milieu acide du polypeptide obtenu, de préférence au moyen d'acide chlorhydrique, ou en utilisant un sel de calcium, comme décrit dans la demande US 2004/0043451. Dans ce cas, le lipopeptide précipité est de préférence filtré puis dissous dans un solvant organique tel que le méthanol et éventuellement purifié par ultrafiltration, traitement au charbon actif, cristallisation, etc. En variante toutefois, le lipopeptide utilisé selon l'invention peut être obtenu par synthèse chimique. Ce lipopeptide peut notamment être choisi parmi la surfactine, la plipastatine, l'arthrofactine, l'iturine et la serrawetine. La surfactine est préférée pour une utilisation dans la présente invention. Il s'agit d'un lipopeptide de formule (I) : dans laquelle X désigne un acide aminé, et R est un groupe n-alkyle ou un groupe alkyle ramifié comprenant de 8 à 14 atomes de carbone. Dans la formule (I) ci-dessus, X peut notamment être choisi parmi la leucine, l'isoleucine, la valine, la glycine, la sérine, l'alanine, la thréonine, l'asparagine, la glatamine, l'acide aspartique, l'acide la la glutamique, méthionine, lysine, l'arginine, la cystéine, la phénylalanine, la tyrosine, le tryptophane, l'histidine, la proline, la 4-hydroxyproline et l'homosérine. Selon une forme d'exécution préférée de l'invention, X est un acide aminé choisi parmi la leucine, l'isoleucine ou la valine. En outre, R désigne un groupe n-alkyle ou alkyle ramifié, notamment isoalkyle [ (CH3) 2-CH- (CH2) n-] ou anteisoalkyle [CH3-CH2-CH (CH3) -(CH2) n-] , qui peut par exemple être choisi parmi les groupes : n-octyle, n-nonyle, n-décyle, n-undécyle, n-dodécyle, n-tridécyle, n-tétradécyle, isooctyle, isononyle, isodécyle, isoundécyle, isododécyle, isotridécyle, isotétradécyle, 5- méthylheptyle, 6-méthyloctyle, 7-méthylnonyle, 8-méthyldécyle, 9-méthylundécyle, 10-méthyldodécyle et 11-méthyltridécyle. En variante, il est possible d'utiliser un sel cosmétiquement acceptable des lipopeptides, en particulier de la surfactine, précités, formé par réaction d'une base sur les groupes carboxyle des fonctions acides aminés du lipopeptide. Comme sels, on peut citer les sels formés avec une base organique telle que la triméthylamine, la triéthylamine, la tributylamine, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, ou des acides aminés basiques tels que la lysine, l'arginine, la choline, etc. On peut également citer les sels inorganiques, tels que les sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux et en particulier les sels de sodium, de potassium, de lithium, de calcium et de magnésium. Les sels métalliques, en particulier les sels de sodium, sont préférés pour une utilisation dans la présente invention. Un sel de sodium de surfactine est notamment disponible dans le commerce auprès de la société SHOWA DENKO sous la dénomination commerciale AMINOFECT . La composition selon l'invention renferme avantageusement de 0.01 à 10% en poids, préférentiellement de 0.1 à 5% en poids et, mieux, de 0 . 5 à 5% en poids de lipopeptide cyclique ou son sel, par rapport au poids total de la composition. La composition mise en oeuvre selon l'invention comprend généralement un milieu physiologiquement acceptable et de préférence cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui ne présente pas d'effets secondaires délétères. Ce milieu comprend au moins une huile, ainsi qu'au moins une phase polaire, qui forment ensemble une émulsion d'huile dans une phase polaire. La composition selon l'invention peut être constituée de cette émulsion. En variante, elle peut comprendre cette émulsion ainsi qu'au moins une autre phase, incluse par exemple dans l'huile, ou dans laquelle l'émulsion est dispersée. Au sens de la présente invention, on entend par huile un composé liquide à température ambiante (25 C), et qui, lorsqu'il est introduit à raison d'au moins 1% en poids dans l'eau à 25 C, n'est pas du tout soluble dans l'eau, ou soluble à hauteur de moins de 10% en poids, par rapport au poids d'huile introduit dans l'eau. Par phase polaire , on entend une phase renfermant de l'eau et/ou au moins un polyol liquide, ainsi qu'éventuellement des composés hydrosolubles ou hydrophiles. Par polyol liquide , on entend un composé renfermant au moins deux groupes hydroxyle, et de préférence au moins trois groupes hydroxyle, qui est liquide à 25 C sous pression atmosphérique. Comme polyols, on peut citer notamment le sorbitol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, le dipropylène glycol, le glycérol et les polymères de glycérol, tels que la polyglycérine ayant un poids moléculaire allant par exemple de 100 à 1000, ainsi que leurs mélanges. Le glycérol, la polyglycérine et le sorbitol sont préférés pour une utilisation dans cette invention. La quantité de polyol(s) utilisée représente de préférence au moins 5% en poids, de préférence au moins 10% en poids, plus préférentiellement au moins 15% en poids, voire au moins 20% en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon une forme d'exécution, la composition mise en oeuvre selon l'invention renferme au plus 30% en poids, de préférence au plus 20% en poids, plus préférentiellement au plus 10% en poids d'eau, par rapport au poids total de la composition. Selon une forme d'exécution préférée de l'invention, la composition mise en oeuvre est anhydre, en ce sens qu'elle renferme moins de 2% en poids d'eau, par exemple moins de 1% en poids d'eau, voire pas d'eau du tout, par rapport au poids total de la composition. Selon une autre forme d'exécution, la composition mise en œuvre selon l'invention renferme un mélange d'eau et de polyol(s), dans un rapport en poids de l'eau au(x) polyol(s) allant de 15:1 à 1:15 et de préférence de 6:1 à 1:5. Outre l'eau et/ou le(s) polyol(s), la phase polaire peut contenir des actifs hydrophiles, des latex hydrophiles ou au moins un gélifiant hydrophile. Le gélifiant hydrophile est de préférence un hydrocolloïde qui peut notamment être choisi parmi les homo- et copolymères d'acide acrylique et/ou de sels ou d'esters d'acide acrylique, tels que les carbomers, les homo- et copolymères d'acrylamide, les homo- et copolymères d'acide acryloylméthylpropane sulfonique (AMPS), tel que l'ARISTOFLEX AVC ou HMB de CLARIANT, les gommes de guar ou de xanthane et les dérivés de cellulose, sans que cette liste ne soit limitative. La seconde phase de la composition comprend au moins une huile. Comme huiles, on peut notamment citer : les hydrocarbures linéaires ou ramifiés d'origine minérale ou synthétique, les (poly)esters et (poly)éthers de synthèse et en particulier les (poly) esters d'acides en C6-020 et d'alcools en C6-C20 avantageusement ramifiés, tels que l'isononanoate d'isononyle, les huiles végétales, les acides gras ramifiés et/ou insaturés, les alcools gras ramifiés et/ou insaturés, les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes linéaires, éventuellement phénylés, ou cycliques, les huiles fluorosiliconées, les huiles fluorées, ainsi que leurs mélanges. La quantité d'huile contenue dans la composition selon l'invention représente de préférence plus de 30%, plus préférentiellement _plus de 50%, mieux, au moins 60%, voire au moins 70% du poids total de cette composition. Parmi ces huiles, on préfère utiliser dans la présente invention au moins une huile brillante, c'est-à-dire une huile présentant un indice de réfraction supérieur à 1,45 et de préférence supérieur à 1,47. 30 Des exemples d'huiles brillantes sont notamment les huiles de silicone phénylées, telles que celles identifiées par le nom INCI phenyl trimethicone , dont25 un exemple est constitué par la silicone disponible sous la dénomination commerciale MIRASIL PTM auprès de la société RHODIA, celles identifiées par le nom INCI phenylpropyldimethylsiloxysilicate , dont un exemple est constitué par la silicone disponible sous la dénomination commerciale SILSHINE 151 auprès de la société GENERAL ELECTRIC et celles identifiées par le nom INCI le trimethyl pentaphenyl trisiloxane dont un exemple est constitué par la silicone disponible sous la dénomination commerciale DC PH 1555 HRI auprès de la société DOW CORNING. Comme huiles brillantes, on peut également citer les silicones fluorées identifiées par le nom INCI perfluorononyl dimethicone dont un exemple est constitué par la silicone disponible sous la dénomination commerciale PECOSIL FS (FSU, FSL...) auprès de la société PHOENIX et un autre exemple est constitué par la silicone disponible sous la dénomination commerciale Biosil Basics (Fluorosil LF, 14...) auprès de la société BIOSIL TECHNOLOGIES. D'autres exemples d'huiles brillantes sont les polyoléfines et en particulier le polybutène et le polyisobutène hydrogéné ; les huiles naturelles et en particulier l'huile de graines de ricin ; les mono- et polyesters d'acides gras et/ou d'alcools gras dont la chaîne grasse renferme de 6 à 20 atomes de carbone, et en particulier : les mono- et polyesters d'hydroxyacides et d'alcools gras tels que le malate de diisostéaryle, les esters d'acide benzoïque et d'alcools gras tels que le benzoate d'alkyles en C12-C15, les polyesters de polyols et notamment de (di)pentaérythrityle, tels que le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le pentaisononanoate de dipentaérythrityle et les esters en C5-C9 de dipentaérythrityle, ou de polyglycérol, tels que celui connu sous le nom INCI bis-diglyceryl polyacyladipate- 1 et commercialisé par la société SASOL sous la dénomination commerciale SOFTISAN 645, ou de triméthylolpropane, tels que le triéthylhexanoate de triméthylolpropane qui est notamment commercialisé par la société KOKYU ALCOHOL KOGYO sous la dénomination commerciale KAK TTO, ou de propylène glycol, tel que le dibenzoate de propylène glycol qui est notamment commercialisé par la société INOLEX sous la dénomination commerciale LEXFEEL SHINE, et le stéaroyl stéarate d'isocétyle ; et les polyesters d'huile de ricin hydrogénée tels que les esters commercialisés par la société KOKYU ALCOHOL KOGYO sous les dénominations commerciales RISOCAST DA-H et RISOCAST DA-L. Il est bien entendu que la composition selon l'invention peut comprendre des mélanges des huiles mentionnées ci-dessus. La composition selon l'invention peut avantageusement comprendre plus de 50 % à 100 % en poids, par exemple de 60 à 100 en poids, et de préférence de 70 % à 100 % en poids d'huile brillante, par rapport au poids total des huiles contenues dans la composition. On préfère en outre que la composition mise en oeuvre selon l'invention renferme au moins une huile volatile. Par huile volatile , on entend une huile ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg). L'huile volatile peut être une huile siliconée, une huile hydrocarbonée, une huile fluorée ou un mélange de telles huiles. On entend par "huile siliconée", une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. Des exemples d'huiles siliconées volatiles, ou silicones volatiles, sont notamment les huiles de silicone linéaires ou cycliques ayant une viscosité inférieure à 8 centistokes (8 x 10-6 mVs), et renfermant en particulier de 2 à 10 atomes de silicium, et plus particulièrement de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy comprenant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment certaines diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, 1'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, les composés identifiés par les noms INCI methy.L trimethicone et caprylyl methicone et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant uniquement des atomes d'hydrogène et de carbone. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées contenant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane ou l'isohexadécane. On entend par huiles fluorées , une huile contenant au moins un atome de fluor, telle que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhyl-cyclopentane, le perfluorodiméthylcyclohexane, le perfluoroperhydrophénanthrène, la perfluorodécaline, et leurs mélanges, sans que cette liste ne soit limitative. La composition selon l'invention peut comprendre de 0% à 30% en poids d'huile volatile, et de préférence de 0* à 15% en poids d'huile volatile, par rapport au poids total de la composition. Cette composition peut en outre avantageusement renfermer au moins un agent structurant de phase grasse, tel qu'une cire, un gélifiant lipophile ou leurs mélanges. Par cire , on entend un corps gras ayant une température de fusion supérieure à 30 C et généralement inférieure à 90 C, qui est liquide dans les conditions de préparation de la composition et présente à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Des exemples de cires sont notamment les cires végétales, minérales ou synthétiques, ces dernières pouvant avantageusement être des cires hydrocarbonées ou siliconées. On peut ainsi mentionner les cires de Carnauba, de Candelilla, d'abeille (Cera alba), de polyéthylène et de paraffine, ainsi que l'ozokérite et les triesters d'acides en C8-C20 et de glycérine tels que le tribéhénate de glycérine, et leurs mélanges, sans que cette liste ne soit limitative. Des exemples de gélifiants lipophiles sont notamment les polymères de silicone et plus particulièrement les élastomères d'organopolysiloxanes. Parmi ceux-ci, on peut citer les polymères au moins partiellement réticulés résultant de la réaction d'un organopolysiloxane portant des groupes insaturés, tels que des groupes vinyle ou allyle, situés en bout ou en milieu de chaîne, de préférence sur un atome de silicium, avec un autre composé siliconé réactif tel qu'un organohydrogénopolysiloxane. Ces polymères sont habituellement disponibles sous forme de gel dans un solvant siliconé volatil ou non volatil ou dans un solvant hydrocarboné. Des exemples de tels élastomères sont notamment commercialisés par la société SHIN ETSU sous les dénominations commerciales KSG-6, KSG-16, KSG-31, KSG-32, KSG-41, KSG-42, KSG-43 et KSG-44, et par la société DOW CORNING sous les dénominations commerciales DC 9040 et DC 9041. Un autre gélifiant huileux est constitué d'un polymère de silicone, obtenu par auto-polymérisation d'un organopolysiloxane fonctionnalisé par des groupements epoxy et hydrosilylé, en présence d'un catalyseur, qui est disponible dans le commerce auprès de la société GENERAL ELECTRIC sous la dénomination commerciale VELVESIL 125. Un autre gélifiant lipophile est constitué d'un copolymère dimethicone / vinyldimethicone cyclique tel que celui commercialisé par la société JEEN sous la dénomination commerciale JEESILC PS (dont PS-VH, PS--VHLV, PS-CM, PS-CMLV et PS-DM). Un autre type de gélifiants lipophiles est constitué par les copolymères de styrène et d'oléfines telles que l'éthylène, le propylène et/ou le butylène, éventuellement associés à des solvants siliconés ou hydrocarbonés, tels que décrits en particulier dans la demande WO 98/38981 et dans le brevet US-6,309,629. Ils comprennent notamment les gélifiants à base de terpolymères séquencés disponibles auprès de la société PENRECO sous la dénomination commerciale VERSAGEL. Un autre type de gélifiant lipophile est constitué des polyamides tels que ceux identifiés par le nom INCI polyamide-3 et en particulier les polymères SYLVACLEAR AF 1900V et PA 1200V disponibles auprès de la société ARIZONA CHEMICAL ainsi que ceux identifiés par le nom INCI Ethylenediamine/Hydrogenated Dimer Dilinoleate Copolymer Bis-Di-C14-18 Alkyl Amide et disponibles par exemple sous la dénomination commerciale SYLVACLEAR A200V ou SYLVACLEAR A2614V auprès de la société ARIZONA CHEMICAL. Le gélifiant lipophile peut en variante être une bentone. La composition mise en œuvre selon l'invention peut également renfermer un ou plusieurs composés pâteux, c'est-à-dire des ccrps gras lipophiles qui, comme les cires, sont capables de subir un changement d'état liquide/solide réversible et ont à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, mais qui se différencient des cires par le fait qu'ils renferment, à une température de 23 C, une fraction liquide et une fraction solide. Elle peut en outre comprendre au moins un polymère filmogène, susceptible d'apporter de la tenue et/ou des propriétés de non-transfert et/ou de la brillance au maquillage conféré par la composition. Il peut notamment s'agir d'un polymère siliconé éventuellement modifié uréthane ou fluoré ou acrylate tel que les silicones (meth)acrylates commercialisées par SHIN-ETSU sous les dénominations commerciales KP-545, KP-561 et KP-562, ou les polymères commercialisés par la société DOW CORNING sous les dénominations commerciales DC FA 4002 ID et DC FA 4001 CM. D'autres exemples de polymères filmogènes sont les résines de silicone et en particulier les résines MQ telles que les triméthylsiloxysilicates et les résines MT telles que les dérivés de silsesquioxane et notamment les polyméthylsilsesquioxanes, commercialisées notamment par la société SHIN-ETSU, ainsi que le polypropylsilsesquioxane commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination commerciale DC 670 ou le phenylpropyl polysilsesquioxane commercialisé par la société WACKER sous la dénomination commerciale BELSIL SPR45VP. Un autre exemple est constitué des polymères fluorosiliconés identifiés par le nom INCI trifluoropropyldimethylsiloxy triethylsiloxysilicate tels que celui commercialisé par la société GENERAL ELECTRIC sous la dénomination commerciale XS66-B8226. On peut également utiliser comme polymères filmogènes des polymères bioadhésifs obtenus par exemple par polycondensation de dimethiconol et de résine silicate MQ dans un solvant tel que l'heptane, qui sont notamment commercialisés par la société DOW CORNING sous les dénominations commerciales DC 7-4405 low tack et DC 7-4505 high tack. D'autres exemples de polymères filmogènes sont les polyoléfines cycliques telles que le polycyclopentadiène, notamment commercialisé par la société KOBO sous la dénomination commerciale KOBOGUARD 5400, ou encore le polydicyclopentadiène. D'autres exemples encore dje filmogènes sont constitués de copolymères de vinylpyrrolidone (VP) et/ou d'oléfines linéaires tels que les copolymères VP/hexadécène et VP/eicosène dont l'ANTARON V216 et l'ANTARON V220 de la société ISP ou encore les copolymères éthylène / acétate de vinyle tels que l'AC 400 de la société BAERLOCHER. D'autres polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans cette invention sont des polyacrylates tels que le poly(acrylate d'éthyle) commercialisé notamment par la société CREATIONS COULEURS sous la dénomination commerciale CREASIL 7 ID. La composition peut également contenir d'autres tensioactifs que le lipopeptide décrit précédemment, choisis de préférence parmi les tensioactifs non ioniques, tels que les esters de sorbitane éventuellement polyéthoxylés, les esters d'acides gras et de glycérol, les esters d'acides gras et de sucrose, les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol, les polysiloxanes modifiés polyéthers, les éthers d'alcools gras et de polyéthylèneglycol et les alkylpolyglycosides, sans que cette liste ne soit limitative. On préfère que la composition selon l'invention ne renferme pas de tensioactif anionique, cationique ou amphotère. Par tensioactif , on entend un composé identifié comme tel dans le Dictionnaire McCUTCHEON. La composition utilisée selon l'invention peut en outre renfermer au moins une charge. Par ce terme, on entend toute particule de forme quelconque (notamment sphérique ou lamellaire), minérale ou organique, insoluble dans la composition. Des exemples de charges sont le talc, le mica, la silice, le kaolin, le nitrure de bore, l'amidon, l'amidon modifié par l'anhydride octénylsuccinique, les polyamides, les résines de silicone, les poudres d'élastomères de silicone et les poudres de polymères acryliques, en particulier de poly(méthacrylate de méthyle). Les charges peuvent notamment être constituées de plusieurs couches de nature chimique et/ou de forme physique différentes et notamment se présenter sous forme de lamelles enrobées de charges sphériques. Elles peuvent être modifiées à l'aide de différents traitements de surface. Un exemple de charge traitée en surface est constitué par la silice modifiée par un copolymère éthylène / méthacrylate commercialisée notamment par la société KOBO sous les dénominations commerciales DSPCS 20N-I2, DSPCS/3H-I2 et DSPCS-I2. La composition peut encore contenir au moins une matière colorante choisie parmi les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les charges ayant pour effet de colorer et/ou opacifier la composition et/ou de colorer les lèvres, telles que les pigments, les nacres, les laques (colorants hydrosolubles adsorbés sur un support minéral inerte) et leurs mélanges. Ces matières colorantes peuvent être éventuellement traitées en surface par un agent hydrophobe tel que les silanes, silicones, savons d'acides gras, C9-15 fluoroalcool phosphates, copolymères acrylate/dimethicone, copolymères mixtes C9-15 fluoroalcool phosphates / silicones, lécithines, cire de carnauba, polyéthylène, chitosan et acides aminés éventuellement acylés tels que la lauroyl lysine, le disodium stearoyl glutamate et l'aluminium acyl glutamate. Les pigments peuvent être minéraux ou organiques, naturels ou de synthèse. Des exemples de pigments sont notamment les oxydes de fer, de titane ou de zinc, ainsi que les pigments composites et les pigments goniochromatiques, perlescents, interférentiels, photochromes ou thermochromes, sans que cette liste ne soit limitative. Les nacres peuvent être choisies parmi celles classiquement présentes dans les produits de maquillage, telles que les mica-dioxyde de titane. En particulier, on préfère que la composition utilisée selon l'invention renferme au moins 3% en poids, de préférence au moins 5% en poids, voire au moins 10% en poids de charges, de préférence de pigments, par rapport au poids total de la composition. Il a été observé que celles-ci, et en particulier les pigments, étaient maintenues en suspension de façon stable dans l'émulsion mise en oeuvre selon l'invention. Elle peut également renfermer des agents édulcorants tels que le sorbitol, le sucrose, le xylitol, l'acésulfame K et le saccharinate de sodium ; des anti-oxydants tels que les esters alkylés ou phosphorylés d'acide ascorbique, ou encore le tocophérol et ses esters ; des séquestrants tels que les sels d'EDTA ; des ajusteurs de pH ; des conservateurs ; et des parfums. La composition peut en outre contenir au moins un filtre UV choisi parmi les filtres organiques et inorganiques et leurs mélanges. Comme filtres organiques, on peut citer notamment les dérivés de dibenzoylméthane (dontle butyl methoxydibenzoylmethane), les dérivés d'acide cinnamique (dont l'ethylhexyl methoxycinnamate), les salicylates, les acides para-aminobenzoïques, les F3,(3'- diphénylacrylates, les benzophénones, les dérivés de benzylidène camphre, les phénylbenzimidazoles, les triazines, les phénylbenzotriazoles et les dérivés anthraniliques. Comme filtres inorganiques, on peut notamment citer les filtres à base d'oxydes minéraux sous forme de pigments ou de nanopigments, enrobés ou non, et en particulier à base de dioxyde de titane ou d'oxyde de zinc. Des exemples de tels adjuvants sont cités notamment dans le Dictionnaire CTFA (International Cosmetic Ingredient Dictionary and Handbook publié par The Cosmetic, Toiletry and Fragrance Association, Sème Edition, 2002). La composition utilisée selon l'invention a de préférence un pH allant de 4 à 10, plus préférentiellement de 6 à 9 et, mieux, de 6.5 à B. La composition selon l'invention peut se présenter notamment sous forme de crème conditionnée par exemple dans un tube, un pot, une coupelle ou une flaconnette. En variante, elle peut se présenter sous forme solide et en particulier sous forme de bâton ou sous forme coulée dans une coupelle. En variante encore, en particulier lorsqu'elle est destinée à être utilisée comme brillant à lèvres ou gloss , ou encore comme laque à lèvres, la composition selon l'invention peut se trouver sous forme de fluide épais conditionné dans un récipient pourvu d'un applicateur, généralement en mousse, en forme de pinceau ou de brosse. D'autres modes d'application sont bien entendu possibles, en particulier mettant en oeuvre des applicateurs de type feutres. De préférence, la composition mise en oeuvre selon l'invention est utilisée comme produit de maquillage des lèvres, par exemple comme rouge à lèvres ou brillant à lèvres. Les rouges à lèvres peuvent être préparés de manière classique par solubilisation de la surfactine dans la phase polaire, chauffage du mélange obtenu à une température par exemple voisine de 80 C, puis introduction dans ce mélange d'une phase grasse obtenue séparément et généralement préalablement chauffée à une température voisine de 80 C. Ce procédé peut comprendre des étapes supplémentaires de déstructuration de la composition dans une tricylindre, une extrudeuse ou un appareil de type BUHLER pour obtenir différentes textures. L'invention sera maintenant illustrée par les exemples non limitatifs suivants. EXEMPLES Exemple 1 : Test d'hydratation On a évalué l'hydratation obtenue à l'aide du procédé selon l'invention sur un panel de cinq femmes volontaires à la peau sèche, par mesures cornéométriques de l'augmentation du degré d'hydratation des couches supérieures de l'épiderme à 30 minutes, 2, 4, 6 et 8 heures après une application unique du produit sur l'avant-bras. PRINCIPE • Détermination du degré d'hydratation initial : On mesure la capacité électrique à l'aide d'un CornéomètreTM CM 825 (Courage + Khazaka), sur la peau des avant-bras de chaque panéliste, sur 2 zones diamétralement opposées de 30 cm' (5 x 6 cm) environ l'une sur laquelle est appliqué le produit à étudier (zone traitée) et :_'autre où aucune application n'est effectuée (zone témoin). Chaque volontaire est préalablement mise au repos, pendant 30 minutes environ, dans une pièce climatisée où sont réalisées les mesures et dans laquelle la température et l'humidité relative sont régulées et contrôlées (température = 21 l C et HR = 45 5%). • Evaluation de l'effet du produit à étudier sur le degré d'hydratation cutanée : On réalise une application unique, à l'air libre, de 1 mg/cm', soit environ 30 mg du produit à étudier tel quel, sur 1 des 2 zones préalablement délimitées. On mesure la capacité électrique, 30 minutes, puis 2, 4 et/ou 6 et/ou 8 heures environ après l'application du produit sur la zone traitée et sur la zone témoin. Les mesures de la capacité électrique sont réalisées, pour chacun des temps d'évaluation et pour chacune des zones, au niveau d'une sous-zone (une par temps de mesure, sauf à TO), après un essuyage délicat de la surface concernée, à l'aide d'un papier en ouate de cellulose. • Analyse et interprétation des résultats : - On détermine les valeurs moyennes de la capacité électrique obtenue chaque temps de l'étude, au niveau des zones traitée et témoin (de façon à apprécier les variations spontanées au cours de l'essai), par le calcul de la moyenne arithmétique et de l'écart obtenu par rapport à la moyenne (S.E.M.) des données individuelles. - On vérifie l'homogénéité des variances et de la normalité des distributions respectivement par le test de Levene et le test de Kolmogorov-Smirnov (significativité : p < 0,05). 10 - On effectue les analyses statistiques suivantes : analyse de variance suivie d'un test de comparaisons multiples (ANOVA et L.S.D., significativité : p < 0,05), en cas d'homogénéité des variances et de normalité des 15 distributions ; ou test de Friedman associé au test non paramétrique de Wilcoxon ("two-tail", significativité : p < 0,05), dans le cas contraire ; permettant de comparer : 20 * Les valeurs obtenues après l'application aux valeurs initiales, pour chacune des zones, * Les valeurs obtenues sur la zone traitée, à celles relevées sur la zone témoin, pour chaque temps de l'étude. L'analyse porte également sur les différences 25 A(Tx-TO). On calcule le pourcentage de variation de la capacité électrique sur la zone traitée, pour chaque volontaire et à chaque temps de l'étude, par rapport à la valeur 30 initiale et en comparaison aux variations éventuelles enregistrées sur la zone témoin.5 - On calcule l'effet global du produit à étudier sur la capacité électrique, par la détermination de la moyenne arithmétique et de l'écart obtenu par rapport à la moyenne (S.E.M.) des pourcentages de variation obtenus sur l'ensemble des panélistes. Exemple 2 : Compositions cosmétiques On a préparé, de manière classique pour l'homme du métier, les compositions suivantes. Les quantités d'ingrédients mentionnées ci-après sont indiquées en pourcentage pondéral. Exemple 2-A : Baume à lèvres Copolymère acryloyldiméthyltaurate d'ammonium / vinylpyrrolidone (1) 1,00 % Esters en C5-C9 de dipentaérythrityle 62,45 % Surfactine de sodium (2) 0,50 % Glycérine 5,00 % Sorbitol aqueux 5,00 % Conservateurs 0,55 % Eau qsp 100,00 % (1) ARISTOFLEX AVC de CLARIANT (2) AMINOFECT de SHOWA DENKO Cette composition a été préparée par solubilisation de la surfactine dans les polyols (sorbitol et glycérine), ajout du gélifiant et de l'eau, et introduction lente dans le mélange obtenu de l'huile de pentaérythrityle. On obtient ainsi un gel-crème stable, non collant, hydratant et brillant. L'augmentation de l'hydratation des lèvres est de 40%, trente minutes après l'application, et reste de 31% au bout de huit heures. Exemple 2-B : Rouge à lèvres 5 Huile de ricin 56,00 % Cire de carnauba 2,00 % Cire de candelilla 5,00 % Conservateurs 2,50 % 10 Pigments 5,00 % Surfactine de sodium 1> 1,00 % Glycérine 7,50 % Polyglycérine (PM = 500) dans l'eau 15,00 % Eau qsp 100,00 % 15 (1) AMINOFECT de SHOWA DENKO Cette composition a été préparée par solubilisation de la surfactine dans les polyols (glycérine et polyglycérine) 20 et l'eau, chauffage à 80 C du mélange obtenu, chauffage séparé des cires et huiles à 80 C, dispersion des pigments dans la phase grasse obtenue, puis introduction de cette phase grasse pigmentée dans le mélange obtenu précédemment. 25 On obtient un rouge à lèvres coulé qui peut être utilisé soit en bâton, soit à l'aide d'un applicateur pinceau. Il est possible de réaliser un rouge à lèvres de texture crémeuse via différents procédés de malaxage utilisant, par exemple : 30 - un broyeur à cylindres comportant deux cylindres tournant en sens inverse entre lesquels passe la pâte, le mélangeur-extrudeur-cuiseur type BC21 de la société Clextral, - le broyeur à billes type K8 de la société Bühler. On obtient un rouge à lèvres crème, conférant aux lèvres un maquillage brillant et non collant, ainsi qu'un bon effet hydratant. L'hydratation des lèvres est améliorée de 74%, quatre heures après l'application. Exemple 2-C : Rouge à lèvres Malate de diisostéaryle 62,00 % Cire de carnauba 2,00 % Cire de candelilla 6,50 % Conservateurs 2,50 % Laques 3,00 % Colorants organiques 3,00 % Surfactine de sodium ( 1,00 % Glycérine 5,00 % 0 Polyglycérine (PM = 500) dans l'eau 15,00 % c1) AMINOFECT de SHOWA DENKO Cette composition peut être préparée comme décrit à l'Exemple 2B. On obtient un rouge à lèvres crème stable, conférant aux lèvres un maquillage brillant et non collant. Exemple 2-D : Rouge à lèvres Huile de ricin 43,00 % Cyclopentasiloxane 10,00 % Polydiméthylsiloxane 10,00 % Cire de carnauba 2,00 % Cire de candelilla 8,00 % Conservateurs 2,50 % Pigments 3,50 % Surfactine de sodium 1,00 % Glycérine 20,00 % (1) AMINOFECT de SHOWA DENKO Cette composition peut être préparée comme décrit à l'Exemple 2B. On obtient un rouge à lèvres crème 10 conférant aux lèvres un maquillage brillant et non collant, ainsi qu'un effet hydratant après application. Exemple 2-E : Rouge à lèvres crème 15 Polyisobutène hydrogéné 11,20 % Poly(méthylphényl diméthylsiloxane) 11,20 % Isononanoate d'isononyle 11,20 % Cire synthétique 6,30 % Huile de coco hydrogénée 7,60 % 20 Cire de carnauba 1,00 % Tribéhénate de glycéryLe 2,00 % Conservateurs 0,80 % Anti-oxydants 0,15 % Glycérine 5,00 % 25 Talc 7,30 % Polyméthacrylate de méohyle 7,20 % Amidon modifié 7,25 % Pigments 6,00 % Surfactine de sodium (1) 0,80 % 30 Polyglycérine (PM = 500) dans l'eau 15,00 % cl) AMINOFECT de SHOWA DENKO5 Cette composition peut être préparée comme décrit à l'Exemple 2B. On obtient un rouge à lèvres crème stable, conférant un maquillage mat, ainsi qu'un bon effet hydratant, aux lèvres. L'amélioration de l'hydratation des lèvres reste significative même au bout de huit heures. Exemple 3 : Test de stabilité On a comparé la stabilité de trois émulsions d'huile dans une phase polaire, ayant la composition indiquée dans le Tableau 1 ci-dessous. La Formule A était stable pendant trois mois à température ambiante, 5 C, 40 C et 45 C, en ce sens qu'elle ne présentait pas de modification d'apsect, de pH ou de viscosité. Au contraire, la formule B, qui contenait une quantité supplémentaire de gélifiant Ingrédient (nom INCI) Formule A (invention) (o) Formule B (comparative) (%) Formule C (comparative) (o) Sodium surfactin .......................................................................... DTD: .................................................... Glycerin Sorbitol (and) water..DTD: Water Ammonium acryloyldimethylt aurate / VP copolymer 0.50 5 25.50 1 62.45 5 0 5 5 24.50 1 62.45 0 5 5 24 3 PEG-100 stearate Methylparaben Propylparaben Dipentaerythrityl hexa C5-C9 esters 62.45 5 hydrophile au lieu du tensioactif lipopeptidique, et la formule C, dans laquelle ce tensioactif était substitué par un autre, présentaient des problèmes de déphasage une heure après la fin de la réalisation de ces émulsions. Cet exemple démontre ainsi que les tensioactifs lipopeptidiques selon l'invention permettent de façon non évidente de stabiliser les compositions pour les lèvres sous forme d'émulsions huile-dans-eau | La présente invention concerne un procédé cosmétique de soin ou de maquillage des lèvres, comprenant l'application topique sur les lèvres d'une composition renfermant une émulsion d'huile dans une phase polaire, laquelle émulsion renferme au moins un lipopeptide cyclique susceptible d'être obtenu par fermentation de procaryotes ou l'un de ses sels.La présente invention concerne également l'utilisation de la composition précitée pour hydrater les lèvres. | 1. Procédé cosmétique de soin ou de maquillage des lèvres, comprenant l'application topique sur les lèvres d'une composition renfermant une émulsion d'huile dans une phase polaire, laquelle émulsion renferme au moins un lipopeptide cyclique susceptible d'être obtenu par fermentation de procaryotes, ou l'un de ses sels cosmétiquement acceptables. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le lipopeptide est choisi parmi la surfactine, la plipastatine, 1'arthrofactine, l'iturine et la serrawetine. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le lipopeptide est la surfactine. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le lipopeptide répond à la formule (I) . dans laquelle X désigne un acide aminé, et R est un 25 groupe n-alkyle ou un groupe alkyle ramifié comprenant de 8 à 14 atomes de carbone. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'acide aminé est choisi parmi : la leucine, 30 l'isoleucine et la valine. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le sel est un sel de sodium. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la composition renferme de 0.1 à 10 % en poids de lipopeptide cyclique ou son sel, par rapport au poids total de la composition. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la phase polaire renferme de l'eau et/ou au moins un polyol. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le polyol est choisi parmi : le sorbitol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, le dipropylène glycol, le glycérol, les polymères de glycérol et leurs mélanges. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que la composition renferme un mélange d'eau et de polyol(s), dans un rapport en poids de l'eau au(x) polyol(s) allant de 15:1 à 1:15. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le rapport en poids de l'eau au(x) polyol(s) va de 6:1 à 1:5. 30 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la composition est anhydre.25 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la composition renferme plus de 30% en poids d'huile, par rapport au poids total de la composition. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la composition renferme plus de 50% en poids d'huile, par rapport au poids total de la composition. 10 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'huile comprend au moins une huile brillante. 16. Procédé selon la 15, caractérisé 15 en ce que l'huile brillante est choisie parmi : les huiles de silicone phénylées ; les silicones fluorées ; les polyoléfines ; les huiles naturelles ; les mono-et polyesters d'acides gras et/ou d'alcools gras dont la chaîne grasse renferme de 6 à 20 atomes de carbone, en 20 particulier les monoet polyesters d'hydroxyacides et d'alcools gras, les esters d'acide benzoïque et d'alcools gras, les polyesters de polyols, de polyglycérol, de triméthylolpropane ou de propylèneglycol ; et leurs mélanges. 25 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'huile brillante est choisie parmi : la phenyltrimethicone, le phenylpropyldimethylsiloxysilicate, le trimethyl pentaphenyl trisiloxane, le 30 polybutène, le polyisobutène hydrogéné, l'huile de graines de ricin, le malate de diisostéaryle, le benzoate d' alkyles en C12-C15, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le pentaisononanoate de 15dipentaérythrityle, les esters en C5-C9 de dipentaérythrityle, le bis-diglyceryl polyacyladipate-1, le triéthylhexanoate de triméthylolpropane, le dibenzoate de propylèneglycol, le stéaroyl stéarate d'isocétyle, les polyesters d'huile de ricin hydrogénée et leurs mélanges. 18. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisé en ce que la composition renferme de 50 % à 100 % en poids d'huile brillante, par rapport au poids total des huiles. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il est destiné à hydrater les lèvres. 20. Utilisation pour hydrater les lèvres d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 18. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1,A61Q 17 | A61K 8/64,A61K 8/06,A61K 8/34,A61K 8/92,A61Q 1/04,A61Q 17/04 |
FR2900405 | A1 | NOUVEAUX COMPOSES C-GLYCOSIDES MONOFLUORES, LEURS PROCEDES DE PREPARATION ET LEURS APPLICATIONS | 20,071,102 | L'invention concerne une nouvelle famille de composés C-glycosides mono-fluorés, ainsi que leur préparation. Elle s'applique plus particulièrement mais non exclusivement à la préparation de composés C-glycosides ou C-glycoconjugués possédant une gamme variée d'applications dans des domaines tels que la cosmétologie, l'imagerie médicale, de l'immunologie, le 15 traitement du cancer, du diabète, de l'hypertension, et pouvant donc agir notamment en tant qu'agents antifongique, antiparasitaire, anti thrombotique, antibiotiques, anti-infectieux, antiviraux, anti-inflammatoires, antipsychotique, antidépresseur, antinéoplasique. 20 De façon générale, les sucres constituent une classe importante de biomolécules. Ils sont impliqués dans des processus importants tels que les phénomènes de reconnaissance cellulaire ce qui en fait des candidats idéaux pour le développement de nouveaux médicaments. Malheureusement, leur instabilité chimique face aux processus d'hydrolyses 25 acido-basiques et enzymatiques (par les enzymes glycosidases) limite leur utilisation, en rendant d'une part les processus de synthèse et de purification difficiles et en diminuant d'autre part leur biodisponibilité. De ce fait une recherche intensive est réalisée afin de développer de nouveaux composés dont la stabilité est renforcée, et cela principalement en 30 remplaçant l'atome d'oxygène de la position anomérique par d'autres atomes S, N ou groupe d'atonies CH2, CF2. De plus, de nombreux composés fluoroorganiques possèdent des activités biologiques. En effet, l'introduction d'un atome de fluor dans des composés 1 -2- d'intérêt biologique améliore généralement les propriétés pharmacologiques desdits composés. Le Demandeur propose donc l'utilisation du groupement ùCYF, Y étant défini ci-après) pour remplacer l'oxygène anomérique : La liaison C-F est une liaison très forte (485kJ.mol-1) et donc fait de CYF un groupement résistant aux différentes dégradations possibles par les hydrolyses chimiques ou enzymatiques qui confère à l'entité entière une rernarquable stabilité. - CYF permet de conserver une certaine électronégativité. L'atome du fluor ne modifie pas de façon importante l'environnement stérique. De plus, ce groupement CYF introduit un centre asymétrique qui peut permettre une discrimination supplémentaire par rapport à des récepteurs. II existe en effet un réel besoin de configuration chirale, souligné par l'évolution de la modélisation d'enzymes et de récepteurs. L'invention a pour objet de proposer une nouvelle famille de composés C-glycosides stabilisés qui, utilisés comme analogues ou adduits/véhicules de composés biologiquement actifs, peuvent en améliorer l'activité. A cet effet, elle propose un composé C-glycoside de formule I : CFY X où n est un nombre entier égal à 1 ou 2, Y représente un atome d'hydrogène ou un halogène de préférence un atome de brome ou de chlore, -3- X est une chaîne alkyle linéaire ou ramifié possédant au moins une fonction amine, amide, acide, ester, carbonyle, alcool, aryle ou un groupe carbonyle, ester amide, amine, alcool libre ou protégé, R identiques ou différents, représentent un groupement OH ou OR' où R' est un groupement alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un ou plusieurs sucres, R' représente OR', NR"R"', N3, ou un phtalimide R"et R"', identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, aryle, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R2 représente un atome d'hydrogène ou un halogène, de préférence un halogène choisi parmi F, Cl, Br, I, ou un groupement OH, OR, NR"R"'ou N3, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable. Par physiologiquement acceptable, on entend compatible avec la peau, les lèvres, le cuir chevelu et/ou les cheveux. Les groupes alkyles linéaires ou ramifiés pourront être des groupes possédant de 1 à 10 atomes de carbones. Un autre objet de l'invention est un procédé de préparation des composés de formule L Selon une première variante, lesdits composés de formule I dans lesquels Y représente une molécule d'hydrogène pourront être obtenus par un procédé comportant une réaction d'addition de Reformatsky d'un bromofluoroacétate d'alkyle en présence de zinc. 35 Selon une deuxième variante, lesdits composés de formule I dans lesquels Y représente une molécule d'hydrogène pourront être obtenus par un procédé comportant une réaction d'un dibromofluoroacéte d'alkyle en présence de diéthylzinc et de triphénylphosphine sur les lactones de formule Il : avec n, R, R' tels que définis précédemment. Avantageusement, le choix de l'une ou l'autre de ces deux variantes permet 10 de privilégier l'une ou l'autre des configurations du centre asymétrique portant l'atome de fluor. Selon une troisième variante, lesdits composés de formule I dans lesquels Y représente un atome d'halogène pourront être obtenus par un procédé 15 comportant une réaction du dihalogénofluoroacéte d'alkyle en présence de diéthylzinc sur les lactones de formule II. Lesdites lactones pourront être obtenues par des étapes classiques de protection par benzylation du sucre, suivi de l'hydrolyse acide de la position 20 anomérique, puis de son oxydation. Les composés de structure générale I avec R2=0H pourront être halogénés pour obtenir des composés de structure générale I avec R2= Cl ou Br puis réduits pour obtenir des composés de structure générale I avec R2=H. Les composés de formule III, également obtenu avec le procédé de préparation utilisant le diéthylzinc, le dibromofluoroacétate et la triphénylphosphine pourront constitués des composés actifs. 25 x avec n, R, R', R2, X tels que définis précédemment. Dans les composés de formule générale III, la double liaison pourra être 5 réduite pour donner des composés de formule générale I avec R2=H et Y=H. Ces composés de formule I pourront servir d'intermédiaires de synthèse pour l'obtention de composés C-glycoconjugués de formule générale IV par réaction avec une molécule biologiquement active : R2 CFY X M13A 10 où n, R, R', R2, Y, X sont tels que définis précédemment et MBA est une molécule biologiquement active Le motif sucre joue ainsi un rôle de véhicule/d'adduit de composés 15 biologiquement actifs et peut ainsi : augmenter la proportion de composés atteignant le site d'action, c'est-à-dire augmenter leur sélectivité, notamment en améliorant leur transport, leur stabilité, en prolongeant leur durée de vie et, diminuer leur élimination ( clearance ), leur toxicité et, 20 améliorer conservation d'une composition galénique le contenant. Ainsi, lorsqu'ils sont liés à des molécules biologiquement actives tels que des peptides, des agents de chimiothérapie, des principes actifs médicamenteux pour former des composés C-glycoconjugués, les composés C-glycosides de 2900405 -6- formule I ou III pourront alors constituer d'excellents adduits en améliorant la biodisponibilité, la solubilité dans des milieux physiologiques, et en diminuant la toxicité de la molécule originelle. De plus, les composés C-glycosides de formule I ou III pourront également constituer des analogues de composés C-glycoconjugués préexistants biologiquement actifs notamment en présentant plus de stabilité. Plus précisément, les composés C-glycosides de formule I pourront notamment être engagés dans la préparation de nouveaux glycopeptides, soit en tant qu'analogues stables de glycopeptides préexistants, soit pour modifier des peptides par C-glycosylation, c'est-à-dire en les liant avec au moins un composé C-glycoside selon l'invention, en apportant ainsi une amélioration de la stabilité du peptide parent par un retard à la dégradation enzymatique. L'invention a également pour objet un médicament contenant en tant que principe actif au moins un composé C-glycoside de formule I ou III tel que défini précédemment et/ou au moins un composé C-glycoconjugué préparé par la réaction entre un composé C-glycoside de formule I ou III tel que défini précédemment et une molécule biologiquement active. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne l'utilisation de composés C-glycosides de formule I ou III tels que défini précédemment pour la préparation de médicaments destinés au traitement du cancer et/ou du diabète et/ou de l'hypertension. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne l'utilisation de composés C-glycosides de formule I ou III tels que défini précédemment pour la préparation de composés ou compositions destinés à la cosmétologie et/ou l'imagerie médicale et/ou l'immunologie Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne l'utilisation de composés C-glycoconjugués préparé par la réaction entre un composé C- -7- glycoside de formule I ou III tel que défini précédemment et une molécule biologiquement active pour la préparation de médicaments destinés au traitement du cancer et/ou du diabète et/ou de l'hypertension. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne l'utilisation de composés C-glycoconjugués préparé par la réaction entre un composé C-glycoside de formule 1 ou III tel que défini précédemment et une molécule biologiquement active pour la préparation de composés ou compositions destinés à la cosmétologie et/ou l'imagerie médicale et/ou l'immunologie. Un troisième objet de l'invention se rapporte à une composition comprenant au moins un composé C-glycoside de formule I ou III tel que défini précédemment et/ou au moins un composé C-glycoconjugué préparé par la réaction entre un composé C-glycoside de formule I ou III tel que défini précédemment et une molécule biologiquement active. Bien entendu, la composition selon l'invention pourra comprendre les composés C-glycosides de formule I ou III et les composés C-glycoconjugués seuls ou en mélange et en toutes proportions. La composition selon l'invention pourra être destinée à un usage cosmétique ou pharmaceutique notamment dermatologique. La composition pourra être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau, les 25 lèvres, le cuir chevelu et/ou les cheveux. Selon le mode d'administration, la composition selon l'invention pourra se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées. 30 La composition pourra contenir un milieu physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration par voir orale, sublinguale, inhalée, sous-cutanée,20 -8-intramusculaire, intraveineuse, transdermique, locale ou rectale, les principes actifs pourront être administrés sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports pharmaceutiquement acceptables classiques. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration topique, les implants, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intranasale ou intraoculaire et les formes d'administration rectale. Outre les excipients inertes, non toxiques et pharmaceutiquement acceptables, tels que l'eau distillée, le glucose, le lactose d'amidon, le talc, les huiles végétales, l'éthylène glycol..., les compositions ainsi obtenues pourront également contenir des agents de préservation. D'autres principes actifs pourront être ajoutés dans ces compositions. La quantité de composé selon l'invention et d'autres éventuels principes actifs dans de telles compositions pourra varier selon les applications, l'âge 20 et le poids du malade ou de l'utilisateur le cas échéant. Pour une application topique sur la peau, les lèvres, le cuir chevelu et/ou les cheveux, la composition selon l'invention pourra comprendre un support physiologiquement acceptable. 25 De plus, la composition pourra se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique, notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile ou multiple, d'un gel aqueux ou huileux, d'un produit anhydre liquide, pâteux ou solide, d'une dispersion 30 d'huile dans une phase aqueuse à l'aide de sphérules pouvant être des micro/nanocapsules ou micro/nanoparticules, des dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. 2900405 -9- Cette composition pourra être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle pourra également se présenter sous forme solide et, par exemple, sous 5 forme de stick. Elle pourra être utilisée comme produit de soin, comme produit de nettoyage, comme produit de maquillage. La composition selon l'invention pourra aussi être une composition pour soins capillaires, et notamment un shampooing, une lotion traitante, une 10 crème ou un gel coiffant. La composition pourra également contenir des adjuvants habituels dans les domaines cosmétiques ou dermatologiques. Les quantités des différents adjuvants sont celles classiquement utilisées 15 dans les domaines considérés. Ces adjuvants, selon leur nature, pourront être introduits dans une phase aqueuse, une phase huileuse, dans des vésicules et/ou dans des micro/nanoparticules. Il est entendu que ces adjuvants ainsi que leur concentration devront être tels qu'ils ne modifient pas la propriété recherchée pour la composition selon l'invention. L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour protéger la peau, les lèvres, les cheveux, le cuir chevelu contre le stress oxydant et les UV consistant à appliquer sur la peau, les lèvres, les cheveux, le cuir chevelu, une composition comportant au moins un milieu physiologiquement acceptable et au moins un composé C-glycopeptide monofluoré de formule I ou III tel que défini précédemment ou un de ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable. L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour protéger la peau, les lèvres, les cheveux, le cuir chevelu contre le stress -10- oxydant et les UV consistant à appliquer sur la peau, les lèvres, les cheveux, le cuir chevelu, une composition comportant au moins un milieu physiologiquement acceptable et au moins un composé C-glycoconjugué préparé par la réaction entre un composé C-glycoside de formule I ou III tel que défini précédemment et une molécule biologiquement active ou un de ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable. Des exemples de préparation de composés selon l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une équation de réaction pour obtenir le composé 2 ; La figure 2 est une équation de réaction pour obtenir le composé 3 ; La figure 3 est une équation de réaction pour obtenir le composé 4 ; La figure 4 est une équation de réaction pour obtenir le composé 5a/b; La figure 5 est une équation de réaction pour obtenir le composé 5a/b et 6a/b ; La figure 6 est une équation de réaction pour obtenir le composé 7a/b; La figure 7 est une équation de réaction pour obtenir le composé 9 ; La figure 8 est une équation de réaction pour obtenir le composé 10 ; La figure 9 est une équation de réaction pour obtenir le composé 11; La figure 10 est une équation de réaction pour obtenir le composé 12a/b La figure 11 est une équation de réaction pour obtenir le composé 12a/b et 13; La figure 12 est une équation de réaction pour obtenir le composé 14a/b. La figure 13 est une équation de réaction pour obtenir le composé 16 ; La figure 14 est une équation de réaction pour obtenir le composé 17 ; La figure 15 est une équation de réaction pour obtenir le composé 18 ; La figure 16 est une équation de réaction pour obtenir le composé 19a/b La figure 17 est une équation de réaction pour obtenir le composé 19a/b et 20a/b ; La figure 18 est une équation de réaction pour obtenir le composé 21a/b -11- La figure 19 est une équation de réaction pour obtenir le composé 22. Les abréviations rencontrées sont définies ainsi : éq. : équivalent g : gramme Hz : Hertz mg : milligramme MHz : mégaHertz min.: minute mL: millilitre mmol: millimole mol: micromole nmol : nanomole ed : excès diastéréomérique Les caractéristiques des appareils utilisés pour effectuer les analyses de tous les composés décrits dans la présente demande sont indiquées ci-dessous : Les spectres RMN 1H, 13C, 19F ont été enregistrés sur des spectromètres BRUKER DPX 300 et DPX 600. En RMN 1H et 13C, le tétraméthylsilane est utilisé comme référence interne. En RMN 19F, la référence externe est le fluorotrichlorométhane CFCI3. Les déplacements chimiques sont exprimés en partie par million (ppm), les constantes de couplage J en Hertz (Hz). Les abréviations suivantes ont été utilisées : s pour singulet, bs pour un large singulet, d pour doublet, t pour triplet, qdt pour quadruplet, m pour multiplet ou massif, dd pour doublet de doublet... Les spectres de masse ont été obtenus sur un spectrophotomètre de type Micromass TOF-SPEC, E 20 kV, a-cyano. pour l'ionisation Maldi et JEOL AX500, 3 kV, Canon FAB JEOL, Xe, 4 kV, courant limite 10 A, Gly-NBA 50 :50 pour l'ionisation FAB. Les séparations par chromatographie sur colonne sont réalisées sous pression légère en suivant les techniques de chromatographie sur silice Kieselgel 60 (230-400 Mesh, Merck). Le suivi est assuré par chromatographie sur couches minces (CCM) avec des plaques Kieselgel 60E-254-0.25mm. On appelle rapport frontal (Rf) le -12- rapport de la distance de migration d'un composé sur un support donné sur la distance de migration d'un éluant. Les figures ci-après décrivent la préparation de composés de formule : CO2Et OBn où R= H, Br et R2=0H, Br Mais également les composés de formule : CO2Et BnO OBn Synthèse du composé 2 (Fiqure 1) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le méthyl-D-galactopyranoside 1 (5 g ; 26 mmol ; 1 éq.) et l'iodure de 15 tetrabutylammonium (500 mg ; 1,3 mmol ; 0,05 éq.) dans le diméthylformamide DMF (250 ml), on introduit l'hydrure de sodium (3,7 g ; 0,15 mol ; 6 éq.) par petites portions. Puis on additionne le bromure de benzyle (18 mL ; 0,15 mol ; 6 éq.). On laisse sous agitation pendant au moins 24 heures. 20 On hydrolyse le milieu avec une solution aqueuse. Puis on extrait trois fois la phase aqueuse avec de l'éther. Les phases éthérées sont ensuite 10 -13- rassemblées et lavées plusieurs fois à l'eau, afin d'éliminer les traces résiduelles de DMF. La phase organique est ensuite séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis évaporée. Le produit est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle dans des proportions de neuf pour un pour obtenir le composé 2 sous forme de cristaux blancs avec un rendement pondéral de 95%. Caractérisation du composé 2 C35H3806 M=554,67 g.mol"1 Rf : 0,38 (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3,3 et 3,4 (2s, 3H, CH3) ;3,4-3,5 (m , 2H6, H5, 0,5HI) ; 3,7 (dd , 7,7-9,6, 15 0,5H, H2&) ;3,8-3,9 (m, 2H, 0,5H3î, H4); 4 (dd, 3,5_10,8, 0,5H, H2î,) ;4,2 (d, 7,7, 0,5H, Hie) ; 4,6 (d, 3,5, 0,5H, H1î) ; 4,3-4,9 (m, 8H, H2, 4OCH2Ph) ; 7,2 (m, 20H, H ar.) RMN 13C (CDCI3,75,5MHz) 55,8 et 57,5 (CH3) ; 69,3 et 69,5 (C6) ; 69,6 (C5) ; 73,4 ; 73,7 ; 73,8 (C4); 20 73,9 ; 74,0 ; 74,8 ; 75,2 ; 75,6 ; 76,9 ; 79,5 et 80,1 (C2) ; 82,6 (C3) ; 99,2 et 105,4 (Cl) ; 127,9 -128 (Car.) ; 138- 139 (Car. quat.). Synthèse du composé 3 (Figure 2) Dans un ballon contenant le 1-O-Méthyl-2,3,4,6-Tetra-O-Benzyl-D-galactopyranose 2 (5,5g ; 9,92 mmol) dans 80mL d'acide acétique, on additionne 11 mL d'acide sulfurique 3M. Le milieu réactionnel est chauffé à 100 C pendant 1 heure. La solution est ensuite diluée dans 100mL d'eau 25 - 14 - froide. On extrait 3 fois le mélange avec 100mL de toluène. Les phases organiques sont rassemblées, puis lavées avec 100mL d'une solution saturée de NaHCO3, et enfin avec 100mL d'eau. La phase organique est ensuite concentrée. Le produit est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle dans des proportions de 8,5 pour 1,5 pour obtenir le composé 3 sous forme de cristaux blancs avec un rendement pondéral de 75%. Caractérisation du composé 3 C34H3606 M=540,65 g.mol-' Rf : 0,65 (cyclohexane/acétate d'éthyle 6/4). Synthèse du composé 4 (Figure 3) Dans un ballon sous atmosphère inerte, contenant le 2,3,4,6-Tetra-O-Benzyl-D-Galactopyranose 3 (4 g ; 7,4 mmol), on introduit le diméthylsulfoxyde 20 DMSO (25,6 mL) et l'anhydride acétique (16,8 mL). On laisse sous agitation pendant 12 heures. On additionne de l'eau puis on extrait trois fois la phase aqueuse à l'éther. Les phases organiques sont rassemblées puis lavées avec une solution saturée de NaHCO3 (jusqu'à la neutralisation) et enfin plusieurs fois à l'eau. Cette phase organique est ensuite séchée sur sulfate 25 de magnésium, filtrée puis concentrée. 15 -15- Le mélange est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle dans des proportions de 8 pour 2) et le produit 4 obtenu sous forme d'une huile incolore avec un rendement pondéral de 82%. Caractérisation du composé 4 C34H3406 M= 538, 63 g.mol-1 10 Rf : 0,61 (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). aD=+79,0 (c=1; CHCI3) RMN 1H (CDCI3,300MHz) 3,6 (m , 2H, H6) ; 3,8 (dd , 2,1-9,6, 1H, H3) ; 4,1 (dd, 1,8, 1H, H4) ; 4,2 (td,1,4- 7,4, 1H, H5) ; 4,4-5,1 (m, 9H, H2 ; 40CH2Ph) ; 7,2 (m, 20H, H ar.) 15 RMN 13C (CDCI3,75,5MHz) 67,4 (C6) ; 72, 4 (C4) ; 72,6 (OCH2Ph) ; 73,5 (OCH2Ph) ; 74,6 (OCH2Ph) ; 75,1 (OCH2Ph) ; 77,1 (C4) ; 77,2 (C2); 79,9 (C3) ; 127,4 -128,3 (Car.) ; 137,2 ;137,3 ; 137,6 (Car. quat.) ; 169,8 (CO). 20 Synthèse des composés 5a/b (Fiqure 4) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le Zinc (2,55 g ; 38,96 mmol ; 7 éq.) préalablement activé et décapé, on additionne le THF (40 mL). 25 Le milieu est porté au reflux, puis on additionne goutte à goutte un mélange constitué de la lactone 4 (3 g ; 5,57 mmol ; 1 éq.) et de bromofluoroacétate d'éthyle (1,97 mL ; 16,7 mmol ; 3 éq.) dans le THF (40 mL). La réaction est laissée au reflux pendant 3 heures. Après retour à la température ambiante, on ajoute au milieu réactionnel une solution de HCI 1 N (60 mL). On filtre le5 -16- mélange sur Buchner pour éliminer le zinc en excès. On ajoute à la solution du dichlorométhane (40 mL). On sépare les 2 phases et on extrait à nouveau deux fois la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées puis concentrées. Le mélange est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle dans des proportions de 8 pour 2 pour obtenir une huile incolore pour le diastéréoisomère minoritaire 5a et une huile jaune claire pour le diastéréoisomère majoritaire 5b avec un rendement pondéral global de 70%. ed= 38 (69-31) déterminé en RMN 19F sur le brut réactionnel Caractérisation des composés 5a/b C38H41 FO8 M= 644,73 g. mol"1 5a -Diastéréoisomère minoritaire Rf : 0,53 (cyclohexane/acétate d'éthyle 7/3) RMN 19F (CDCI3, 282,5 MHz) 20 -200,5 (dd, JF_H=47 et 2 Hz) RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 1,2 (t, 7,2, 3H, C II3); 3,4 (dd, 5,8-9,2 1H, H6) ; 3,6 (dd, 7,7-9,3, 1H, H6) ; 3,9 (s, 1H, H4) ; 4 (dd , 2,6-10, 1H, H3); 4,1 (dd, 6,5, 1H, H5) ; 4,2 (m, 2H, CH2) ; 4,3 (d, 11,4, 1H, H2) ; 4,3-4,9 (m, 8H, 4OCH2Ph) ; 5 (d, 47Hz, 1H, CHF) ; 7,2 25 (m, 20H, Har) RMN 13C (CDCI3, 75,5MHz) 14,4 (CH3) ; 62,9 (CH2) ; 69,1 (C6) ; 71,5 (C5) ; 73,1 (OCH2Ph) ; 73,8 (OCH2Ph) ; 74,8 (C4) ; 74,9 (OCH2Ph) ; 75,1 (C2) ; 76,1 (OCH2Ph) ; 80,615 -17- (C3) ; 86,9 (d, 203 Hz, CHF) ; 98,5 (d , 21 Hz, Cl) ; 127,9 -128,8 (par.) ; 138,4 ;138,5 ; 138,8 ; 139,2 (par. quat.) ; 169,5 (d, 22Hz, CO2Et). 5b-Diastéréoisomère majoritaire Rf = 0,61 (cyclohexane/acétate d'éthyle 7/3) RMN 19F (CDCI3, 282,5 MHz) -205,2 (d, JF_H=47 Hz) RMN 1H (CDC13, 300MHz) 0,9 (t, 7,2, 3H, CH3); 3,4 (dd, 5,5-9,1 1H, H6) ; 3,5 (dd, 9, 1H, H6) ; 3,6 (s, 1H, OH) ; 3,9 (qdt, 7,2, 2H, CH2) ; 4 (m , 2H, H4, H3); 4,1 (dd, 6,7 , 1H, H5) ; 4,3 (d, 9, 1H, H2) ; 4,4-5 (m, 8H, 4OCH2Ph) ; 4,8 (d, 47Hz, 1H, CHF) ; 7,2 (m, 20H, Mar) RMN 13C (CDCI3,75,5MHz) 14,1 (CH3) ; 62,3 (CH2) ; 68,6 (C6) ; 71,3 (C5) ; 72,7 (OCH2Ph) ; 73,9 (OCH2Ph) ; 74,3 (C4) ; 75 (OCH2Ph) ; 75,2 (C2) ; 75,4 (OCH2Ph) ; 81,1 (C3) ; 88,7 (d, 193 Hz, CHF) ; 97,8 (d , 20 Hz, Cl) ; 127,9 -128,9 (par.) ; 138,3 ;138,5 ; 138,6 ; 139,2 (Car. quat.) ; 166,6 (d, 25Hz, CO2Et). Les composés 5a/b peuvent également être obtenu selon une autre voie de synthèse qui conduit cette fois au diastéréoisomère 5a majoritaire et 5b minoritaire. Synthèse des composés 5a/b et 6a/b (Figure 5) A une solution de triphenylphosphine (0,5 g, 2 mmol, 4 éq.) dans THF anhydre (5 mL) placée sous atmosphère inerte est ajouté la lactone 4 (269 mg, 0,5 mmol, 1 éq.) solubilisée dans 2 mL de THF. Le Et2Zn (C=1,0 M dans hexanes, 2 mmol, 4 éq.) et le dibromofluoroactétate d'éthyle (0,14 mL, 1 mmol, 2 éq.) sont ensuite additionnés successivement au mélange. Le milieu est agité à température ambiante pendant trois heures, avant d'être hydrolysée par une solution aqueuse saturée en NH4CI, les sels sont alors filtrés sur célite et le filtrat est évaporé sous pression réduite. -18Le mélange réactionnel révèle la présence de deux produits : 90% des produits 5a/b sous forme de deux diastéréoisomères : 5a le diastéréoisomère majoritaire et 5b le diastéréoisomère minoritaire (ed : 94/6 déterminé en RMN19F) et 10% des produit 6a/b sous la forme de deux isomères (e.d = 60 (80-20) en RMN 19F). Les produit 5a/b sont purifiés sur gel de silice avec comme éluant un mélange de cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux) afin avec un rendement pondéral de 56%. Les produits 5a/b ont déjà été caractérisés précédemment. Les produit 6a/b sont purifiés sur gel de silice avec comme éluant un mélange de cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de neuf pour et obtenus sous forme d'un mélange de deux diastéréoisomères avec un rendement pondéral de 20 %. Caractérisation des composés 6a/b 6a/b OBn C38H39FO7 M: 626,73g.mol-1 Rf : 0,6 (cyclohexane/ acétate d'éthyle 8/2), RMN 19F (CDCI3, 282,5Mz) : Diastéréoisomère majoritaire 6a : -144,2 ppm Diastéréoisomère minoritaire 6b : -144,6 ppm RMN 1H (CDCI3, 300Mz) : -19-1,2 (2t, 0,8H, J=7,2Hz, H10); 3,8-3,6 (m, 3H, H6 et H4); 3,8 (m, 1H, H3); 4,1 (dq, 2H, J=7,3Hz, H9); 4,3 (m, 1H, H5); 4,6-4,4 (m, 8H, 4 OCH2Ph); 7,3 (m, 20H, Har.). RMN 13C (CDCI3 75,5Mz) : 162.1 (d, J = 26.87 Hz, C8) ; 147.7 (d, J = 7.92 Hz, Cl) ; 138,7-138,2 (Car. quat.) ; 128,8-127,8 (20 Car.); 79,4 (C3b); 78.4 (C3a); 72,8 (C5) ;70,8 (C4); 73,8 ; 72,5 ; 72,0; 71,2 (4 CH2-Ph); 70,8 (C2); 69,2 (C6) ; 63,1 (C9b); 61,8 (C9a); 14,6 (C10a); 14,4 (ClOb). Synthèse des composés 7a/b (Figure 6) : Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant la lactone 4 (269 mg, 0,5 mmol, 1 éq.) en solution dans le THF (5 mL), le diéthylzinc Et2Zn (C=1,0 M dans hexanes, 1 mmol, 2 éq.) et le dibromofluoroactétate d'éthyle (0,14mL, 1 mmol, 2 éq.) sont additionnés successivement au mélange. La solution est ensuite agité à température ambiante pendant trois heures avant d'être hydrolysée par de l'Ethanol, et évaporé sous pression réduite. Le mélange est ensuite purifié sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 9,5 pour 0,5 afin d'obtenir les composés 7a/b sous forme d'un mélange de deux diastéréoisomères (ed = 50 (75-25) en RMN 19F) avec un rendement de 62 %. C38H40FBrO8 M=723,74 g,mol-1 Rf : 0,4 (cyclohexane/ acétate d'éthyle 8/2), RMN 19F (CDCI3, 282,5Mz) : - 20 - Diastéréoisomère majoritaire 7a : -126,5 ppm Diastéréoisomère minoritaire 7b : -126,7 ppm RMN 1H (CDC13, 300Mz) 1,1 (t, 0,8H, J=7,2Hz, H10b) ; 2,2 (t, 1,2H, J=7,2Hz, H10a); 3,6-3,5 (dd, 1H, J=7-12Hz, H6); 3,9-3,7 (dd, 1H, J=7,3Hz, H6); 4,0 (s, 1H, H4); 4,0 (m, 1H, H3); 4,0 (m, 1H, H5); 4,1 (q, 2H, J=7,3Hz, H8); 4,2 (m, 1H, H2); 4,3-4,8 (m, 8H, 4 OCH2Ph); 7,3 (m, 20H, Har.). RMN 13C (CDCI3, 75,5Mz) : Diastéréoisomère majoritaire 7a : 14,2 (C10); 64,0 (C9) ; 68,9 (C6); 72,4 (C5); 73,5 (OCH2Ph); 73,8 (OCH2Ph); 74,4 (C4); 74,9 (OCH2Ph); 75,5 (C2); 75,7 (OCH2Ph) ; 81,4 (C3) ; 98,0 (d, J=274Hz, Cl) ; 98,5 (d, J=25Hz, Cl) ; 127-129 (par.); 139-138 (Car.quat.); 166,4 (d, J=26Hz, C8). Diastéréoisomère minoritaire 7b : 13,9 (C10); 63,8 (C9) ; 68,7 (C6); 72,2 (C5); 72,8 (OCH2Ph); 74,0 (OCH2Ph); 74,8 (OCH2Ph); 75,0 (C4); 75,1 (OCH2Ph); 75,5 (C2) ; 81,9 (C3) ; 99,0 (d, J=295Hz, C7) ; 98,0 (d, J=23Hz, Cl) ; 127-129 (par.); 139-138 (Car.quat.); 165,6 (d, J=26Hz, C8). Synthèse du composé 9 (Figure 7) Dans un ballon sous atmosphère inerte, le 1-O-méthyl-D-glucopyranose 8 (5 g ; 26 mmol ; 1 éq.) et l'iodure de tetrabutylammonium (0,5 g ; 1,3 mmol ; 0,05 éq.) sont placés en solution dans le DMF (250 mL). L'hydrure de sodium (3,7 g ; 150 mmol ; 6 éq.) est introduit lentement. Le bromure de benzyle (18 mL ; 150 mmol ; 6 éq.) est ensuite additionné et la réaction est agitée pendant 24h à température ambiante. L'eau (200 mL) est additionnée lentement et la phase aqueuse est extraite avec de l'éther (3 x 150 mL). Les phases organiques sont collectées, séchées sur MgSO4 et concentrées sous pression réduite. Le mélange est purifié par chromatographie sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans - 21 - des proportions de neuf pour un. Le produit 9 est isolé sous forme d'huile incolore avec un rendement pondéral de 83%. Caractérisation du composé 9 C35H3806 M=554,67 g.mol-1 Rf = 0.38, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (9 : 1). RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3,3 (s, 3H, CH3); 3,5-3,7 (m, 5H, H2, H3, H4, 2H6); 3,9 (t, 1H, 345416 8,9, 10 H5), 4,4-4,9 (m, 9H, 4CH2Ph, Hl), 7-7,3 (m, 20H, Han). RMN 13C (CDCI3, 75MHz) 53,8 (CH3) ; 67,1 ; 68,7 ; 72,1 ; 72,1 ; 73,7 ; 74,4 ; 76, 3 ; 78,5 ; 80,8 ; 96,9 (Cl) ; 126,3 ; 126,3 ; 126,4 ; 126,5 ; 126,6 (2C) ; 126,6 ; 126,8 ; 127,0 (2C) ; 127,1 ; 136,6 ; 136,8 ; 136,9 ; 137,5. 15 Synthèse du composé 10 (Figure 8) Dans un ballon contenant le 1-O-méthyl-2,3,4,5,6-tétra-O-benzyl-D-glucopyranose 9 (6,4 g ; 11,54 mmol) en solution dans l'acide acétique 20 (93 mL), une solution d'acide sulfurique 3M (13 mL) est additionnée et le mélange réactionnel est chauffé à 110 C pendant une heure. La réaction est refroidie à température ambiante. Un précipité blanc apparaît et celui-ci est filtré et séché. Le composé 10 est obtenu très pur comme un solide blanc avec un rendement pondéral de 59% et est engagé directement dans la 25 prochaine étape sans purification. - 22 - Caractérisation du composé 10 C34H36O6 M=540,65 g.mol-1 Rf = 0.35, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (7 : 3). La RMN montre clairement deux anomères (a et p) en RMN carbone. RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3,6-3,7 (m, 4H, H2, H3, 2H6); 3,9-4,1 (m, 2H, H4, H5); 4,4-4.96 (m, 8H, 4CH2Ph); 5,2 (d, 1H, 3.JH1-H2 3,5, H1); 7,0-7,3 (m, 20H, Har). RMN 13C (CDCI3 75MHz) Anomère majoritaire : 69,0 (C6) ; 70,6 ; 73,6 ; 73,9 ; 75,4 ; 76,1 ; 78,1 ; 80,4 ; 82,1 ; 91,7 (Cl) ; 128,0 ; 128,1 ; 128,1 ; 128,3 ; 128,4 ; 128,4 (2C), 128,5 ; 128,6 ; 128,8 (2C) ; 128,8 (2C) ; 128,9 ; 138,2 ; 138,3 ; 138.6 ;139,1. Anomère minoritaire : 69,3 (C6) ; 75,0 ; 75,2 ; 78,2 ; 83,5 ; 85,0 ; 97,9 (Cl), 138 ,1 ; 138,4 ; 138,7 ; 138,9. Point de fusion : Ptf = 151 C Synthèse du composé 11 (Fiqure 9) Dans un ballon contenant le 2,3,4,5,6-tétra-O-benzyl-D-glucopyranose 10 (2,9 g ; 5,35 mmol) sous atmosphère inerte, le DMSO (19 mL) est additionné avec l'acide acétique anhydride (13 mL). Le mélange réactionnel est agité pendant la nuit à température ambiante. Une solution saturée de NaHCO3 (20 mL) est additionnée et la mixture est extraite deux fois avec du DCM BnO 6 5 O~ ~ ~.OH OBn - 23 - (20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec de l'eau (10 mL) dix fois, séchées sur magnésium sulfate et concentrées. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions huit pour deux. Le composé 11 est ainsi isolé sous forme d'une huile incolore avec un rendement pondéral de 82%. Caractérisation du composé 11 C34H3406 M=.538,63 g.mol-' Rf = 0.61, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). ap=+76,6 (c=5,05.10-3; CHCI3) RMN 1H (CDCI3 300MHz) 15 3,6 (dd, 1H, 3JH5-H6 3.3, 3JH6-H6 1 1.0, H6) ; 3,7 (dd, 1H, 3JH6-H5 2.4, 3JH641611.0, H6) ; 3,9-4 (m, 2H, H3, H4) ; 4,1 (d, 1H, 3JH2-H3 6.8, H2) ; 4 ,4-5 (m, 9H, 4CH2, H5) ; 7,2-7,3 (m, 20H, Han). RMN 13C (CDCI3, 75MHz) 68,6 (C6) ; 73,8 ; 74,0 ; 74,1 ; 74,1 ; 76,4 ; 77,8 ; 78,5 ; 81,2 ; 128,2 ; 128,3 ; 20 128,3 ; 128,4 (2C) ; 128,5 ; 128,7 ; 128,2 (2C), 128,8 ; 137,4 ; 137,9 ; 137,9 ; 138,0 ; 166.9 (Cl). Masse (AP+) M+Na=561,2 Microanalyse : théorique C=75,82%, H=6,36% obtenue C=75,57%, H=6,24% 25 30 -24-Synthèse des composés 12a/b (Figure 10) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le Zinc (2,55 g ; 38,96 mmol ; 7 éq.) préalablement activé et décapé, on additionne le THF (40 mL). Le milieu est porté au reflux, puis on additionne goutte à goutte un mélange constitué de la lactone 11 (3 g ; 5,57 mmol ; 1 éq.) et de bromofluoroacétate d'éthyle (1,97 mL ; 16,7 mmol ; 3 éq.) dans le THF (40 mL). La réaction est laissée au reflux pendant 3 heures. Après retour à la température ambiante, on ajoute au milieu réactionnel une solution de HCI 1 N (60 mL). On filtre le mélange sur Buchner pour éliminer le zinc en excès. On ajoute à la solution du dichlorométhane (40 mL). On sépare les deux phases et on extrait à nouveau deux fois la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées puis concentrées. Le mélange est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 9,3 pour 0,7, pour obtenir des cristaux blancs pour le diastéréoisomère minoritaire 12a et une huile jaune claire pour le diastéréoisomère majoritaire 12b avec un rendement pondéral de 61%. ed= 46 (73-27) en RMN 19F ed= 54 (77-23) en HPLC (colonne kromasil C18, UV 254nm, 90/10 CH3CN/H2O, 1 mL/mn) Caractérisation de 12a/b25 - 25 - C38H41 FO8 M= 644,73 g.mo1-1 12a Diastéréoisomère minoritaire Rf : 0,23 (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). RMN 19F (CDCI3, 282,5 MHz) -200,2 (d, JF_H=47Hz) RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 1,2 (t, 7,2, 3H, CH3); 3,5 (dd, 1,5-12,3, 1H, H6) ; 3,6 (dd, 9,8, 1H, H4) ; 3,65 (dd, 4,6-11,4,1H, H6) ; 3,7 (dd ,1,5-9,7, 1H, H2); 4,0 (dd, 2,7-10, 1H, H5) ; 4,1 (dd, 9,7, 1H, H3) ; 4,2 (m, 2H, CH2) ; 4,4-4,9 (m, 8H, 4OCH2Ph) ; 4,9 (d, 44, 1H, CHF) ; 7,2 (m, 20H, Har) RMN 13C (CDCI3, 75,5MHz) 14,5 (CH3) ; 63,0 (CH2) ; 69,0 (C6) ; 72,9 (C5) ; 73,7 (OCH2Ph) ; 75,5 (OCH2Ph) ; 76 (OCH2Ph) ; 76,1 (OCH2Ph) ; 78,5 (C2) ; 78,7 (C4) ; 83 (C3) ; 86,9 (d, 203 Hz, CHF) ; 98 (d , 21 Hz, Cl) ; 127,9 -128,9 (Car.) ; 138,2 ;138,5 ; 138,8 ; 138,9 (Par. quat.) ; 163,3 (d, 23Hz, CO2Et). 12b Diastéréoisomère majoritaire Rf= 0,17 (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). RMN 19F (CDCI3, 282,5 MHz) -205,5 (dd, JF_H=47 et 11 Hz) RMN 1H (CDCI3,300MHz) 1,1 (t, 7,2, 3H, CH3); 3,6 (m, 1H, H6) ; 3,7 (m, 2H, H4, H6) ; 3,8 (d , 9,4, 1H, H2); 3,9 (m, 3H, H5,2 CH2) ; 4,1 (dd, 9,4, 1H, H3) ; 4,4-5 (m, 8H, 4OCH2Ph) ; 4,8 (d, 47Hz, 1H, CHF) ; 7,2 (m, 20H, Har) RMN 13C (CDCI3,75,5MHz) 14,4 (CH3) ; 62,5 (CH2) ; 68,7 (C6) ; 72,9 (C5) ; 73,7 (OCH2Ph) ; 75,3 (OCH2Ph) ; 75,5 (OCH2Ph) ; 76,1 (OPH2Ph) ; 78,4 (C4) ; 78,7 (C2) ; 83,6 (C3) ; 86,8 (d, 195 Hz, CHF) ; 97,5 (d , 20 Hz, Cl) ; 127,9 -129,9 (Car.) ; 138,3 ;138,5 ; 138,7 ; 138,8 (Car. quat.) ; 166,8 (d, 24Hz, CO2Et).30 - 26 - Synthèse des composés 12a/b et 13 (Figure 11) : A une solution de triphenylphosphine (0,5 g, 2 mmol, 4 éq) dans THF anhydre (5 mL) placée sous atmosphère inerte est ajouté la lactone 11 (269 mg, 0,5 mmol, 1 éq.) solubilisée dans 2 mL de THF. le Et2Zn (C=1,0 M dans hexanes, 2 mmol, 4 éq.) et le dibromofluoroactétate d'éthyle (0,14 mL, 1 mmol, 2 éq.) sont ensuite additionnés successivement au mélange. Le milieu est agité à température ambiante pendant trois heures, avant d'être hydrolysée par une solution aqueuse saturée en NH4CI, les sels sont alors filtrés sur célite et le filtrat est évaporé sous pression réduite. Le milieu brut révèle la présence de deux produits : 90% des produit 12a/b sous la forme de deux diastéréoisomères (ed : 91/9) et 10% du produit 13 sous forme d'un seul isomère. Les produit 12a/b sont purifiés sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 8,5 pour 1,5 afin d'obtenir le composé sous forme d'un mélange deux diastéréoisomères 12a/b avec un rendement pondéral de 58%. Dans ces conditions de réaction le composé 12a est le diastéréoisomère majoritaire et le 12b le diastéréoisomère minoritaire. Le produit 13 est purifié sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 9,8 pour 0, 2 afin d'obtenir le composé sous forme d'un seul isomère avec un rendement pondéral de 20%. Caractérisation du composé 1330 -27- C38H39F07 M: 626,73g.mol"1 Rf : 0.4 (cyclohexane/ acétate d'éthyle 8/2). RMN 19F (CDCI3, 282,5Mz) : -149,8 ppm RMN 1H (CDCI3, 300Mz) 1,2 (t, 0,8H, J=7,2Hz, H10) ; 3,8-3,6 (m, 3H, H6 et H4); 3,8 (m, 1H, H3); 4,1 (dq, 2H, J=7,0-1.9Hz, H9); 4,3 (m, 1H, H5); 4,6-4,4 (m, 8H, 4 OCH2Ph); 5,6 (s, H2); 7,3 (m, 20H, Har.). RMN 13C (CDCI3, 75,5Mz) 14,6 (C10); 61,4 (C9) ; 68,6 (C6); 70,7 (C2); 71,0 (OCH2Ph); 71,5 (OCH2Ph); 73,0 (OCH2Ph); 73,7 (OCH2Ph); 76,1 (C5); 78,2 (C4) ; 81,4 (C3) ; 128,8- 128,1 (par.); 138,6 ; 138,2 ; 138,1; 137,6 ; 137,3 (Car.q.); 137,3 (d, J=252Hz C7); 147,5 (d, J=8Hz, Cl); 162,5 (d, J=27Hz, C8). Synthèse des composés 14a/b (Fiqure 12) : Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant la lactone 11 (269 mg, 0,5 mmol, 1 éq.) en solution dans le THF (5mL), le Et2Zn (C=1,0 M dans hexanes, 1 mmol, 2 éq.) et le dibromofluoroactétate d'éthyle (0,14 mL, 1 mmol, 2 éq.) sont additionnés successivement au mélange. La solution est ensuite agitée à température ambiante pendant trois heures avant d'être hydrolysée par de l'éthanol, et évaporé sous pression réduite. Le mélange est ensuite purifié sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 9,5 pour 0,5 afin d'obtenir les composés 14a/b sous forme d'un mélange de deux diastéréoisomères (e.d = (92-8) en RMN 19F) avec un rendement de 41 %. Caractérisation des composés 14a/b - 28 - C38H40FBrO8 M=723,74 g, mol-1 Rf : 0,37 (cyclohexane/ acétate d'éthyle 8/2), RMN 19F (CDCI3, 282,5Mz) Diastéréoisomère minoritaire 14a : - 127,2 ppm Diastéréoisomère majoritaire 14b : - 127,8 ppm RMN 1H (CDCI3, 300Mz) : 1,1 (t, 0,8H, J=7,2Hz, H10a) ; 2,2 (t, 1,2H, J=7,2Hz, H10b); 3,6-3,5 (dd, 1H, J=7-12Hz, H6); 3,9-3,7 (dd, 1H, J=7,3Hz, H6); 4,0 (s, 1H, H4); 4,0 (m, 1H, H3); 4,0 (m, 1H, H5); 4,1 (q, 2H, J=7,3Hz, H8); 4,2 (m, 1H, H2); 4,3-4,8 (m, 8H, 4 OCH2Ph); 7,3 (m, 20H, Mar.). RMN 13C (CDCI3, 75,5Mz) : Diastéréoisomère minoritaire 14a : 13,9 (C10); 63,8 (C9) ; 68,7 (C6); 72,2 (C5); 72,8 (OCH2Ph); 74,0 (OCH2Ph); 74,8 (OCH2Ph); 75,0 (C4); 75,1 (OCH2Ph); 75,5 (C2) ; 81,9 (C3) ; 99,0 (d, J=295Hz, C7) ; 98,0 (d, J=23Hz, Cl) ; 127-129 (par.); 139-138 (par.quat.); 165,6 (d, J=26Hz, C8). Diastéréoisomère majoritaire 14b : 14,2 (C10); 64, 0 (C9) ; 68,9 (C6); 72,4 (C5); 73,5 (OCH2Ph); 73,8 (OCH2Ph); 74,4 (C4); 74, 9 (OCH2Ph); 75,5 (C2); 75,7 (OCH2Ph) ; 81,4 (C3) ; 98,0 (d, J=274Hz, C7) ; 98,5 (d, J=25Hz, Cl) ; 127-129 (par.); 139-138 (par.quat.); 166,4 (d, J=26Hz, C8). - 29 - Synthèse du composé 16 (Fiqure 13) Dans un ballon sous atmosphère inerte, le 1-O-méthyl-D-mannopyranose 15 (5 g ; 26 mmol ; 1 éq.) et l'iodure de tetrabutylammonium (0,5 g ; 1,3 mmol ; 0,05 éq.) sont placés en solution dans le DMF (250 mL). L'hydrure de sodium (3,7 g ; 150 mmol ; 6 éq.) est introduit lentement. Le bromure de benzyle (18 mL ; 150 mmol ; 6 éq.) est ensuite additionné et la réaction est agitée pendant 24h à température ambiante. L'eau (200 mL) est additionnée lentement et la phase aqueuse est extraite avec de l'éther (3 x 150 mL). Les phases organiques sont collectées, séchées sur MgSO4 et concentrées sous pression réduite. Le mélange est purifié par chromatographie sur colonne de silice avec come éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions de neuf pour un. Le produit 16 est isolé sous forme d'huile incolore avec un rendement pondéral de 85%. Caractérisation du composé 16 C35H38O6 M=554,67 g.mol-1 Rf = 0,28, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (9 : 1). RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3.2 (s, 3H, CH3), 3,6-3,7 (m, 4H), 3,8 (dd, 1H, 4JH_H=3Hz, 3JH4i==9,4Hz), 3,8-4 (m, 1H) ; 4,4-4,7 (m, 8H, 4CH2Ph), 4, 8 (d, 1H, 3JH_H==10,9Hz) ; 7,0-7,3 (m, 20H, Har). RMN 13C (CDC13 75MHz) 54, 7 (CH3) ; 69,3 ; 71,7 ; 72,1 ; 72,6 ; 73,4, 74,6 ; 74,9 ; 75,1 ; 89,2 ; 99, 0 (Cl), 127,5 ; 127,6 ; 127,7 ; 127,8 ; 127,9 ; 128,3 ; 138,3 ; 138,4 ; 138,5 ; 138,6. Masse (AP+) M+Na=577,3 -30- Microanalyse : théorique C=75,79%, H=6,91% obtenue C=75,56%, H=6,83% Synthèse du composé 17 (Figure 14) Dans un ballon contenant le 1-O-méthyl-2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-mannopyranose 16 (6,4 g ; 11,54 mmol) en solution dans l'acide acétique (93 mL), une solution d'acide sulfurique 3M (13 mL) est additionnée et le mélange réactionnel est chauffé à 110 C pendant une heure. La solution est ensuite diluée dans 100mL d'eau froide. On extrait 3 fois le mélange avec 100 mL de toluène. Les phases organiques sont rassemblées, puis lavées avec 100 mL d'une solution saturée de NaHCO3, et enfin avec 100 mL d'eau. La phase organique est ensuite concentrée. Le produit est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle dans des proportions de 8,5 pour 1,5 pour obtenir le composé 17 sous forme d'une huile incolore avec un rendement pondéral de 72%. Caractérisation du composé 17 C34H3606 M=540,65 g.mol-' Rf = 0.41, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (7 : 3). RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3,8-3,9 (m, 2H); 3,9 (m, 1H); 3.9-4.0 (m, 1 H) ; 4,1 (dd, 1H, 4JH_H=3Hz, 3JH_ 25 H=9,4Hz) ; 4,5-4,7 (m, 7H) ; 4,8 (s, 2H) ; 5 (d, 1H, 3JH_H 10,9Hz), 5,4 (s, 1H, OH) ; 7,2-7,5 (m, 20H, H~r). Masse (AP+) M+Na=562,9 Microanalyse : théorique C=75,53%, H=6,71%20 - 31 - obtenue C=75,36%, H=6,63% Synthèse du composé 18 (Fiqure 15) Dans un ballon contenant le 2,3,4,5,6-tétra-O-benzyl-D-mannopyranose 17 (2,9 g ; 5,35 mmol) sous atmosphère inerte, le DMSO (19 mL) est additionné avec l'acide acétique anhydride (13 mL). Le mélange réactionnel est agité pendant la nuit à température ambiante. Une solution saturée de NaHCO3 (20 mL) est additionnée et la mixture est extraite deux fois avec du DCM (20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec de l'eau (10 mL) dix fois, séchées sur magnésium sulfate et concentrées. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions huit pour deux. Le composé 18 est ainsi isolé sous forme de cristaux blancs avec un rendement pondéral de 79%. Caractérisation du composé 18 C34H3406 M= 538,63 g.mol-1 Rf = 0.4, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). aD=-1,04 (c=5,75.10-3; CHCI3) RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3,5 (d, 4,5Hz, 2H, H6) ; 3,7 (dd, 1,5-7,3Hz, 1H, H4), 4 (m, 1H, H3) ; 4,1-5 (m, 10H, 40CH2Ph, H2,H5), 7 (m, 2H Har.) ; 7,2(m, 18H, Han). RMN 13C (CDCI3 75 MHz - 32 -69,5 (C6) ; 72,2 (OCH2Ph) ; 73,3 (OCH2Ph) ; 73,4 (OCH2Ph) ; 73,9 (OCH2Ph) ; 75,9 (C2); 76,5 (C4); 77 (C3); 78,9 (C5); 128,3-128,9 (Car.); 137,2; 137,6; 138; 138,1 (par. quat.); 169,8 (CO). Masse (AP+) M+Na=561 Microanalyse : théorique C=75,82%, H=6,36% obtenue C=75,78%, H=6,24% Synthèse des composés 19a/b (Figure 16) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le Zinc (2,55g ; 38,96 mmol ; 7 éq.) préalablement activé et décapé, on additionne le THF (40 mL). Le milieu est porté au reflux, puis on additionne goutte à goutte un mélange constitué de la lactone 18 (3 g ; 5,57 mmol ; 1 éq.) et de bromofluoroacétate d'éthyle (1,97 mL ; 16,7 mmol ; 3 éq.) dans le THF (40 mL). La réaction est laissée au reflux pendant trois heures. Après retour à la température ambiante, on ajoute au milieu réactionnel une solution de HCI IN (60 mL). On filtre le mélange sur Buchner pour éliminer le zinc en excès. On ajoute à la solution du dichlorométhane (40 mL). On sépare les 2 phases et on extrait à nouveau deux fois la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées puis concentrées. Le mélange est ensuite purifié sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 8,5 pour 1,5, pour obtenir des cristaux blancs pour le diastéréoisomère majoritaire 19a et une huile jaune claire pour le diastéréoisomère minoritaire 19b avec un rendement pondéral de 67% et un ed= 56 (78-22) en RMN 19F30 - 33 -Caractérisation de 19a/b C38H41 FO8 M= 644,73 g.mol"1 19a Diastéréoisomère majoritaire Rf : 0,53 (cyclohexane/acétate d'éthyle 7/3). RMN 19F (CDCI3, 282,5 MHz) -200,0 (d, JF_H=47Hz) RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 1,1 (t, 7,2, 3H, CI•i3); 3,5 (dd, 1,1-11,5Hz, 1H, H6) ; 3,7 (dd, 4,4-11,5Hz, 1H, H6) ; 3,9 (bs,1H, H2) ; 4,0 (m, 2H, H5 ,H4) ; 4,1 (dd, 2,4-9,5Hz, 1H, H3) ; 4,1 (dqdt, 2,3-7,2Hz, 2H, CH2) ; 4,3-4,9 (m, 8H, 40CH2Ph) ; 5,0 (d, 48Hz, 1H, CHF) ; 7,2 (m, 20H, Mar). RMN 13C (CDCI3, 75,5MHz) 14,4 (CH3) ; 62,7 (CH2) ; 69,6 (C6) ; 73,1 (OCH2Ph) ; 73,9 (OCH2Ph) ; 74,0 (C5) ; 75,1 et 75,2 (C4 et C2) ; 75,4 (OCH2Ph) ; 75,6 (OCH2Ph) ; 81,6 (C3) ; 85,6 (d, 181Hz, CHF) ; 97,9 (d, 26Hz, Cl) ; 128 -128,9 (Car.) ; 138,7 ;138,8 ; 138,9 ; 139,0 (Car. quat.) ; 169,3 (d, 23Hz, CO2Et). 19b Diastéréoisomère minoritaire Rf= 0,44 (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). RMN 19F (CDCI3, 282,5 MHz) -210,3 (d, JF_H=48Hz) 25 RMN 1H (CDCI3, 300MHz) - 34 - 1,2 (t, 7Hz, 3H, CH3); 3,7 (d, 2,9Hz, 2H, H6) ; 3,9 (td, 3,2-9,4Hz, 1H, H5) ; 4 (t, 9,2Hz, 1H, H4) ; 4 (m,2H, H2, H3) ; 4,1 (m, 2H, CH2) ; 4,4-5 (m, 8H, 4OCH2Ph) ; 5,2 (d, 48Hz, 1H, CHF) ; 7,2 (m, 20H, Har) RMN 13C (CDCI3, 75,5MHz) 14,5 (CH3) ; 62,2 (CH2) ; 69,5 (C6) ; 73,2 (OCH2Ph) ; 73,8 (OCH2Ph) ; 74,2 (C5) ; 74,4 (OCH2Ph) ; 75,2 (C4) ; 75,6 (OCH2Ph) ; 76 (C2) ; 82 (Cl) ; 90 (d, 192Hz, CHF) ; 97,9 (d , 19Hz, Cl) ; 127,7û128,8 (Car.) ; 138,7 ;138,8 ; 138,9 ; 139,3 (Car. quat.) ; 167,1 (d, 24Hz, CO2Et). Synthèse des composés 19a/b et 20a/b (Figure 17) A une solution de triphenylphosphine (0,5 g ; 2 mmol ; 4 éq) dans THF anhydre (5 mL) placée sous atmosphère inerte est ajouté la lactone 18 (269 mg ; 0,5 mmol ; 1 éq.) solubilisée dans 2 mL de THF. Le Et2Zn (C=1,0 M dans hexanes, 2 mmol, 4 éq.) et le dibromofluoroactétate d'éthyle (0,14 mL ; 1 mmol ; 2 éq.) sont ensuite additionnés successivement au mélange. Le milieu est agité à température ambiante pendant trois heures, avant d'être hydrolysée par une solution aqueuse saturée en NH4CI, les sels sont alors filtrés sur célite et le filtrat est évaporé sous pression réduite. Le milieu brut revèle la présence de deux produits : 88% des produits 19a/b sous la forme de deux diastéréoisomères (ed : 75/25) et 12% du produit 20a/b sous forme de deux isomères (78/22). Les produit 19a/b sont purifiés sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans les proportions 8,5 pour 1, 5 afin d'obtenir les composé 19a/b sous forme de deux diastéréoisomères avec un rendement de 66%. Cette fois ci le procédé conduit au même daistéréomère majoritaire 19b et minoritaire 19a que par la méthode précédente Les produits 20a/b sont purifiés sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de neuf pour un - 35 - afin d'obtenir le composé sous forme de mélange de deux isomères (e.d =78/22 en RMN 19F) avec un rendement pondéral de 12 %. Caractérisation des composés 20a/b C38H39FO7 M: 626,73g.mol-1 10 Rf : 0,6 (cyclohexane/ acétate d'éthyle 8/2), RMN 19F (CDCI3, 282,5Mz) Diastéréoisomère minoritaire 20a : -143,9 ppm Diastéréoisomère majoritaire 20b : 15 -149,5 ppm RMN 1H (CDCI3, 300Mz) : 1,2 (t, 1H, J=7,1Hz, H10); 3,8-3,6 (m, 3H, H6 et H4); 3,9 (t, J = 4.2 Hz, H3); 4,1-4,3 (m, 2H, H9); 4,6-4,4 (m, 8H, 4 OCH2Ph) ; 4.9 (td, 1H, J = 6.64, 4.47, 4.47 Hz, H5); 5.71 (dd, 1H, J = 3.31, 2.60 Hz, H2); 7,3 (m, 20H, Har). 20 RMN 13C (CDCI3, 75,5Mz) 162.43 (d, J = 26.87 Hz, C8) ; 147.89 (d, J = 7.92 Hz, Cl) ; 136.47 (d, J = 254.24 Hz, Cl); 138,4; 138,3; 138,2; 137,7 (4 Car.quat.) ; 128,8-128,0 (20 Car.); 79.9 (d, J = 3.6 Hz, C3); 78,2 (C5) ;78,0 (C4); 73,9 ; 72,9 ; 71,6; 71,0 (4 CH2-Ph); 68,8 (C6) ; 68,2 (C2) ; 61,7 (C9); 14,6 (C10). 25 36 -Synthèse des composés 21a/b (Fiqure 18) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant la lactone 18 (269 mg ; 0,5 mmol ; 1 éq.) en solution dans le THF (5 mL), le Et2Zn (C=1,0 M dans hexanes, 1 mmol, 2 éq.) et le dibromofluoroactétate d'éthyle (0,14 mL ; 1 mmol ; 2 éq.) sont additionnés successivement au mélange. La solution est ensuite agité à température ambiante pendant trois heures avant d'être hydrolysée par de l'éthanol, et évaporé sous pression réduite. Le mélange est ensuite purifié sur gel de silice avec comme éluant le mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle dans des proportions de 9,5 pour 0,5 afin d'obtenir le composé sous forme de mélange de deux diastéréoisomères (ed = (42-58) en RMN 19F) 21a/b avec un rendement pondéral de 43 %. Caractérisation des composés 21a/b C38H40FBrO8 M=723,74 g,mol-1 Rf : 0,34 (cyclohexane/ acétate d'éthyle 8/2), RMN 19F (CDCI3 282,5Mz) : Diastéréoisomère minoritaire 21a : -120,3 ppm Diastéréoisomère majoritaire 21b : -124,9 ppm RMN 1H (CDCI3, 300Mz) 0,9 (t, 1H, J=7,1Hz, H10b) ; 1,1 (t, 1,2H, J=7,1Hz, H10a); 3,6-3,5 (dd, 1H, J=7-12Hz, H6); 3,9-3,7 (dd, 1H, J=7,3Hz, H6); 4,0 (s, 1H, H4); 4,0 (m, 1H, H3); 4,0 (m, 1H, H5); 4,1 (q, 2H, J=7,3Hz, H8); 4,2 (m, 1H, H2); 4,3-4,9 (m, 8H, 4 OCH2Ph); 7,3-7,1 (m, 20H, Har). - 37 - RMN 13C (CDCI3, 75,5Mz) : Diastéréoisomère minoritaire 21a : 14,1 (C10); 64,0 (C9) ; 69,2 (C6); 73,4 (OCH2Ph); 74,0 (OCH2Ph); 74,6 (C5); 74,8 (OCH2Ph); 75,1 (C4); 75,6 (OCH2Ph); 76,7 (C2) ; 82,2 (C3) ; 98,2 (d, J=20Hz, Cl) ; 103,2 (d, J=282Hz, C7) ; 128,9-127,8 (Car.); 139,1-138,6 (Car.quat.); 165,0 (d, J=25Hz, C8). Diastéréoisomère majoritaire 21b : 14,0 (C10); 63,6 (C9) ; 69,5 (C6); 73,3 (OCH2Ph); 73,8 (OCH2Ph); 74,8 (OCH2Ph); 74,9 (C5); 75,0 (C2); 75,6 (OCH2Ph) ; 82,0 (C3) ; 98,9 (d, J=25Hz, Cl) ; 100,6 (d, J=272Hz, C7) ; 127-129 (par.); 139-138 (Car.quat.); 165,7 (d, J=27Hz, C8). Synthèse du composé 22 (Fiqure 19) 15 Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le diastéréoisomère majoritaire 12b du monofluoroester (500 mg ; 0,775 mmol : 1 éq.) en solution dans le dichlorométhane anhydre (6 mL) à -30 C, on additionne goutte à goutte le SOBr2 (88 L ; 1,13 mmol ; 1,5 éq.). Après 30 minutes, on 20 introduit la pyridine (92 L ; 1,13 mmol ; 1,5 éq.) et on laisse sous agitation 30 minutes de plus à -30 C. Une solution d'HCI 2M est ajoutée et la phase est extraite trois fois avec du dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, séchées sur MgSO4, filtrées et concentrées sous pression réduite. 25 Le produit 22 brut est obtenu sous forme d'une huile marron avec un rendement pondéral de 85%. 30 - 38 -Caractérisation du composé 22 C38H40BrFO7 M= 706,62 g.mol-1 5 RMN 19F (CDCI3, 282MHz) -188,09 (d, 45Hz). RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 1,1 (t, 7,1 Hz, 3H, CH3); 3,6 (dd,1,7-11,5Hz, 1H, 1H6) ; 3,7 (m, 2H, H2, 1H6) ; 3,8 (dd , 9Hz, 1H, H4); 3,9 (td, 2,2-10,1 Hz, 1H, H5) ; 4,1 (qdt, 7,1 Hz, 2H, 10 CI•i2) ; 4,1 (dd, 9,2, 1H, H3) ; 4,4-5 (m, 8H, 4OCH2Ph) ; 5,06 (d, 46Hz, 1H, CHF) ; 7,2 (m, 20H, Har) RMN 13C (CDCI3,75,5MHz) 14,4 (CH3) ; 62,8 (CI-12) ; 67,7 (C6) ; 73,7 (OCH2Ph) ; 75 (OCH2Ph) ; 75,7 (OCH2Ph) ; 76,2 (OCH2Ph) ; 76,6 (C2) ; 78,1 (C5) ; 79,9 (C4) ; 84,7 (C3) ; 15 89,5 (d, 203 Hz, CHF) ; 105,7 (d , 18 Hz, Cl) ; 127,5 -128,9 (Car.) ; 138,2 ;138,4 ; 138,5 (Car. quat.) ; 165,4 (d, 26Hz, CO2Et). L'invention ne se limite pas aux exemples précédemment décrits. 20 Des modifications diverses peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un composé C-glycoside de formule I : où n est égal à 1 ou 2,Y représente H ou un halogène,X est une chaîne alkyle possédant au moins une fonction amine, amide, acide, ester, carbonyle, alcool, aryle ou un groupe carbonyle, ester amide, amine, alcool,R identiques ou différents, représentent un groupement OH ou OR'où R' est un groupement alkyle, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un ou plusieurs sucres,R<1> représente OR', NR''R''', N3, ou un phtalimide avec R''et R''', identiques ou différents, représentent H ou un groupe alkyle, aryle, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle,R<2> représente H ou un halogène ou un groupement OH, OR, NR''R''' ou N3,ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable.Elle s'applique à la préparation de composés C-glycosides ou C-glycoconjugués possédant des applications notamment en cosmétologie, imagerie médicale, immunologie, pour le traitement du cancer, du diabète, de l'hypertension. | Revendications 1. Composé C-glycoside de formule I : CFY X où n est un nombre entier égal à 1 ou 2, Y représente un atome d'hydrogène ou un halogène, X est une chaîne alkyle linéaire ou ramifié possédant au moins une fonction amine, amide, acide, ester, carbonyle, alcool, aryle ou un 10 groupe carbonyle, ester amide, amine, alcool, R identiques ou différents, représentent un groupement OH ou OR' où R' est un groupement alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un ou 15 plusieurs sucres, R' représente OR', NR"R"', N3, ou un phtalimide R"et R"', identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, 20 aryle, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, al lyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R2 représente un atome d'hydrogène ou un halogène ou un groupement OH, OR, NR"R"'ou N3, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou 25 organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que les groupes alkyles linéaires ou ramifiés sont des 30 groupes possédant de 1 à 10 atomes de carbones.- 40 - 3. Procédé de préparation d'un composé de formule I selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque Y représente une molécule d'hydrogène, il 5 comprend une réaction d'addition de Reformatsky d'un bromofluoroacétate d'alkyle en présence de zinc. 4. Procédé de préparation d'un composé de formule I selon la 1, 10 caractérisé en ce que, lorsque Y représente une molécule d'hydrogène, il comprend une réaction d'un dibromofluoroacéte d'alkyle en présence de diéthylzinc et de triphénylphosphine sur des lactones de formule II : o avec n, R, R' tels que définis dans la 1. 15 5. Procédé de préparation d'un composé de formule I selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque Y représente un atome d'halogène, il comprend une réaction du dibromofluoroacéte d'alkyle en présence de 20 diéthylzinc sur des lactones de formule Il : o avec n, R, RI tels que définis dans la 1. 6. Composé C-glycoside de formule III obtenu par le procédé selon la 25 4 :- 41 - x avec n, R, R', R2, X tels que définis dans la 1. 7. Composé C-glycoconjugué de formule générale IV obtenu par réaction 5 d'un composé C-glycoside de formule I selon la 1 avec une molécule biologiquement active : R2 CFY X MBA où n, R, R', R2, Y, X sont tels que définis dans la 1 et MBA est une molécule biologiquement active 8. Utilisation d'au moins un composé C-glycoside de formule I ou III selon l'une des 1 et 6 comme adduit/véhicule. 9. Utilisation d'au moins un composé C-glycoside de formule I ou III selon 15 l'une des 1 et 6 comme analogue de composé C-glycoconjugué préexistant biologiquement actif. 10. Médicament comprenant en tant que principe actif au moins un composé C-glycoside de formule I ou III selon l'une des 1 et 6 et/ou au 20 moins un composé C-glycoconjugué selon la 7. 11. Utilisation d'au moins un composé C-glycoside de formule I ou III selon l'une des 1 et 6 et/ou d'au moins un composé C- 10-42 - glycoconjugué selon la 7 pour la préparation de médicaments destinés au traitement du cancer et/ou du diabète et/ou de l'hypertension. 12. Utilisation d'au moins un composé C-glycoside de formule I ou III selon l'une des 1 et 6 et/ou d'au moins un composé C-glycoconjugué selon la 7 pour la préparation de composés ou compositions destinés à la cosmétologie et/ou à l'imagerie médicale et/ou à l'immunologie. 13. Composition comprenant au moins un composé C-glycoside de formule ou III selon l'une des 1 et 6 et/ou au moins un composé C-glycoconjugué selon la 7. 14. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle comprend les composés C-glycosides de formule I ou III et les composés C-glycoconjugués seuls ou en mélange et en toutes proportions. 15. Composition selon la 13, 20 caractérisée en ce qu'elle est destinée à un usage cosmétique ou pharmaceutique notamment dermatologique. 16. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle est ingérée, injectée ou appliquée sur la peau, les 25 lèvres, le cuir chevelu et/ou les cheveux. 17. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle se présente sous toutes les formes galéniques normalement utilisées. 18. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle contient un milieu et/ou un support physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable. 30-43- 19. Composition selon la 13, caractérisée en ce qu'elle comprend d'autres principes actifs. 20. Procédé de traitement cosmétique pour protéger la peau, les lèvres, les cheveux, le cuir chevelu contre le stress oxydant et les UV consistant à appliquer sur la peau, les lèvres, les cheveux, le cuir chevelu, une composition comportant au moins un milieu physiologiquement acceptable et au moins un composé C-glycopeptide monofluoré de formule I ou III selon l'une des 1 et 6 ou un de ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement ou pharmaceutiquement acceptable et/ou au moins un composé C-glycoconjugué selon la 7 ou un de ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat physiologiquement acceptable. | C,A | C07,A61 | C07H,A61K,A61P | C07H 7,A61K 31,A61P 17 | C07H 7/00,A61K 31/70,A61P 17/00 |
FR2890237 | A1 | PROCEDE DE FORMATION DE TRANSISTORS NMOS/PMOS AVEC DES SOURCES / DRAINS INCLUANT DES MATERIAUX SOUMIS A DES CONTRAINTES, ET DISPOSITIFS FORMES PAR CE PROCEDE | 20,070,302 | La présente invention concerne des procédés de formation de structures dans des circuits intégrés, et plus particulièrement des procédés de formation de structures de transistors NMOS/PMOS dans des circuits intégrés. Des recherches sont en cours dans le domaine des structures du type métal - oxyde - semiconducteur complémentaire (CMOS), en ce qui concerne l'amélioration de la mobilité des porteurs. Certaines des voies étudiées pour de telles améliorations comprennent l'utilisation de matériaux diélectriques de grille à K élevé avec des électrodes de grille en métal, l'utilisation de structures de transistors CMOS du type FinFET, et la formation de matériaux soumis à des contraintes dans le canal d'un transistor CMOS et l'utilisation de revêtements pour induire des contraintes. Une approche pour améliorer la mobilité de porteurs dans des structures CMOS, comme envisagé par exemple dans un document de Komoda et al. ; "Mobility Improvement for 45 nm Node by Combination of Optimized Stress Control and Channel Orientation Design", Electron Devices Meeting, 2004, IEDM Technical Digest, IEEE International 13-15 Déc. 2004, pages 217 220, comprend l'utilisation de silicium - germanium, l'orientation de canal et des couches de revêtement. Diverses approches listées ci-dessus sont également examinées, par exemple, dans un document de Pidin et al. ; "A Novel Strain Enhanced CMOS Architecture Using Selectively High Tensile and High Compressive Silicon Nitride Films", Proc. IEDM 213-216 (2004) et dans les brevets des E.U.A. n 6 885 084, 6 621 131 et 6 861 318. Des modes de réalisation conformes à l'invention peuvent procurer des procédés de formation de transistors NMOS/PMOS avec des sources / drains incluant des matériaux soumis à des contraintes, et des dispositifs ainsi formés. Conformément à ces modes de réalisation, un procédé de formation d'un circuit intégré comprend la formation sélective de régions de canal actives pour des transistors 2890237 2 NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci, et la formation sélective de régions de source / drain des transistors NMOS avec à l'intérieur des impuretés consistant en carbone (C). Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, le procédé comprend en outre la formation d'une couche en traction sur les transistors NMOS pour produire une déformation de traction dans les régions actives de ceux-ci. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation d'une couche en traction comprend la formation d'une couche de SiN sur les transistors NMOS, de façon qu'un rapport de liaison N-H à liaison Si- H dans la couche de SiN soit environ de 1 à 5. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation d'une couche de SiN comprend la formation de la couche de SiN avec une épaisseur d'environ 5 nm à environ 200 nm, en utilisant un gaz consistant en SiH4 fourni à un débit normalisé d'environ 10 à environ 100 cm3/min, avec un gaz consistant en NH3 fourni à un débit normalisé d'environ 1 à environ 5 1/min, à une puissance d'environ 50 à environ 1000 W et une température d'environ 400 C à environ 500 C. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation sélective de régions de source / drain comprend la croissance épitaxiale de silicium dopé avec C dans les régions de source / drain, pour former des régions de source / drain pour les transistors NMOS, de manière à substituer des atomes de C dans une proportion d'environ 1 à environ 2 % des atomes de Si dans les régions de source / drain. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation sélective de régions de source / drain comprend l'implantation de C dans les régions de source / drain des transistors NMOS. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la croissance épitaxiale comprend la croissance épitaxiale de silicium dopé avec du carbone dans les régions de source / drain en utilisant un processus de 2890237 3 dépôt chimique en phase vapeur (CVD) à une température inférieure à environ 650 C. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la croissance épitaxiale du silicium dopé avec C comprend la croissance épitaxiale du silicium dopé avec C dans les régions de source / drain en utilisant un processus de dépôt chimique en phase vapeur sous pression réduite (RPCVD) ou de dépôt chimique en phase vapeur sous ultra-vide (UHVCVD). Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la croissance épitaxiale du silicium dopé avec C dans les régions de source / drain en utilisant un processus RPCVD comprend la fourniture de gaz consistant en silicium à un débit normalisé d'environ 100 à environ 200 cm3/min, avec un gaz consistant en C à un débit normalisé d'environ 5 à environ 50 cm3/min, avec un gaz de gravure sélective à un débit normalisé inférieur à environ 1000 cm3/min, sous une pression d'environ 1333 Pa (10 Torr) à environ 2667 Pa (20 Torr). Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation sélective de régions de source / drain des transistors NMOS avec des impuretés consistant en C à l'intérieur comprend en outre la formation seulement des régions de source / drain des transistors NMOS avec les impuretés consistant en carbone. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, le procédé comprend en outre la formation des régions de source / drain des transistors PMOS avec des impuretés consistant en germanium (Ge) à l'intérieur. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation d'une couche en traction sur les transistors NMOS comprend en outre la formation de la couche en traction seulement sur les transistors NMOS, sans former la couche en traction sur les transistors PMOS. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation d'une couche en traction sur les transistors NMOS comprend la formation de la couche en traction seulement sur les transistors NMOS, le procédé 2890237 4 comprenant en outre la formation d'une couche en compression seulement sur les transistors PMOS. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la formation d'une couche en compression comprend en outre la neutralisation de la déformation associée à la couche en traction sur les transistors PMOS. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, un circuit intégré CMOS comprend des régions de canal actives pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèles à une orientation cristalline <100> de celui-ci, et des régions de source / drain des transistors NMOS avec à l'intérieur des impuretés consistant en carbone (C). Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, le circuit comprend en outre une couche en traction sur les transistors NMOS pour produire une déformation de traction dans les régions actives de ceux-ci. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la couche en traction est une couche de SiN sur les transistors NMOS, avec une valeur d'environ 1 à 5 pour un rapport de liaison N-H à liaison Si-H dans la couche de SiN. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la couche de SiN a une épaisseur d'environ 5 nm à environ 200 nm. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, les régions de source / drain consistent en silicium épitaxial dopé avec C, les atomes de C étant substitués dans une proportion d'environ 1 % à environ 2 % des atomes de Si dans les régions de source / drain. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, le circuit comprend en outre des régions de source / drain des transistors PMOS incluant à l'intérieur des impuretés consistant en germanium (Ge). Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la couche en traction est présente seulement sur les transistors NMOS. Dans certains modes de 2890237 5 réalisation conformes à l'invention, le circuit comprend en outre une couche en compression seulement sur les transistors PMOS. Dans les dessins: La figure 1 est une représentation schématique d'une tranche montrant diverses orientations de plans à l'intérieur de celle-ci. Les figures 2-12 sont des coupes qui illustrent des procédés de formation de transistors NMOS/PMOS en conformité avec certains modes de réalisation de l'invention. Les figures 13-15 sont des coupes qui illustrent des procédés de formation de transistors NMOS/PMOS en conformité avec certains modes de réalisation de l'invention. La figure 16 est une coupe qui illustre des structures intermédiaires formées pendant la formation de transistors NMOS/PMOS en conformité avec certains modes de réalisation de l'invention. La figure 17 est une coupe qui illustre des structures intermédiaires formées pendant la formation de transistors NMOS/PMOS en conformité avec certains modes de réalisation de l'invention. L'invention est décrite plus complètement ci-après en référence aux dessins annexés, qui montrent des modes de réalisation de l'invention. Cette invention peut cependant être matérialisée sous de nombreuses formes différentes et ne doit pas être considérée comme étant limitée aux modes de réalisation présentés ici. A la place, ces modes de réalisation sont fournis de façon que cet exposé soit approfondi et complet et permette à l'homme de l'art d'apprécier pleinement le cadre de l'invention. Dans les dessins, la taille et les dimensions relatives de couches et de régions peuvent être exagérées pour la clarté. On notera que lorsqu'il est dit qu'un élément ou une couche est "sur", "connecté à" ou "couplé à" un autre élément ou couche, il peut être directement, sur, connecté ou couplé à l'autre élément ou couche, ou bien des éléments 2890237 6 ou couches intermédiaires peuvent être présents. Au contraire, lorsqu'il est dit qu'un élément est "directement sur", "directement connecté à" ou "directement couplé à" un autre élément ou couche, aucun élément ou couche intermédiaire n'est présent. Des éléments semblables sont toujours désignés par des numéros semblables. Dans l'usage qui en est fait ici, le terme "et/ou" englobe n'importe quelles et toutes les combinaisons d'un ou plusieurs des éléments cités associés. On notera que bien que les termes premier, deuxième, troisième, etc. puissent être utilisés ici pour décrire divers éléments, composants, régions, couches et/ou sections, ces éléments, composants, régions, couches et/ou sections ne doivent pas être limités par ces termes. Ces termes sont utilisés seulement pour distinguer un élément, composant, région, couche ou section vis-à-vis d'une autre région, couche ou section. Par conséquent, un premier élément, composant, région, couche ou section envisagé ci-dessous pourrait être appelé un deuxième élément, composant, région, couche ou section, sans s'écarter des enseignements de la présente invention. Des termes désignant des relations spatiales, tels que "au-dessous", "sous", "inférieur", "au-dessus", "supérieur" et autres, peuvent être utilisés ici pour faciliter la description pour décrire la relation entre un élément ou une caractéristique et un ou plusieurs autres éléments ou caractéristiques, comme illustré dans les figures. On notera que les termes indiquant des relations spatiales sont destinés à englober différentes orientations du dispositif pendant l'utilisation ou le fonctionnement, en plus de l'orientation représentée dans les figures. Par exemple, si le dispositif dans les figures est retourné, des éléments décrits comme étant "sous" ou "au-dessous" d'autres éléments ou caractéristiques seraient alors orientés "au-dessus" des autres éléments ou caractéristiques. Par conséquent, le terme "sous", pris à titre d'exemple, peut englober à la fois une orientation au-dessus et audessous. Le dispositif peut être orienté d'une autre manière (tourné de 90 degrés ou sous d'autres orientations), et les descripteurs de relations spatiales utilisés ici doivent être interprétés de façon correspondante. La terminologie utilisée ici vise seulement à décrire des modes de réalisation particuliers, et n'est pas destinée à limiter l'invention. Dans l'usage qui en est fait ici, les formes du singulier "un" et "le" visent à inclure également les formes du pluriel, sauf si le contexte indique clairement le contraire. On notera également que les termes "comprend" et/ou "comprenant", lorsqu'ils utilisés dans cette description, spécifient la présence de caractéristiques, nombres entiers, étapes, opérations, éléments et/ou composants mentionnés, mais n'interdisent pas la présence ou l'ajout d'un ou plusieurs autres nombres entiers, caractéristiques, étapes, opérations, éléments, composants et/ou groupes de ceux-ci. Des modes de réalisation de l'invention sont décrits ici en référence à des illustrations en coupe qui sont des illustrations schématiques de modes de réalisation idéalisés (et de structures intermédiaires) de l'invention. De ce fait, il faut prévoir des variations par rapport aux formes des illustrations, résultant par exemple de techniques et/ou de tolérances de fabrication. Par conséquent, des modes de réalisation de l'invention ne doivent pas être interprétés comme étant limités au formes particulières de régions illustrées ici, mais doivent inclure des écarts dans des formes qui résultant par exemple de la fabrication. Par exemple, une région implantée illustrée comme un rectangle aura de façon caractéristique des formes arrondies ou incurvées, et/ou un gradient de concentration d'implantation à ses bords, au lieu d'un changement binaire d'une région implantée à une région non implantée. De façon similaire, une région enterrée formée par implantation peut donner lieu à une certaine implantation dans la région située entre la région enterrée et la surface à travers laquelle l'implantation est effectuée. Par conséquent, les régions illustrées dans les figures sont schématiques par nature et leurs formes ne visent pas à illustrer la forme réelle d'une région d'un dispositif et ne visent pas à limiter le cadre de l'invention. Sauf mention contraire, tous les termes (incluant des termes techniques et scientifiques) utilisés ici ont les significations couramment admises par l'homme de l'art dans le domaine auquel cette invention appartient. On notera en outre que des termes, tels que ceux définis dans des dictionnaires couramment utilisés, doivent être interprétés comme ayant une signification qui est en accord avec leur signification dans le contexte de la technique pertinente, et ne seront pas interprétés en un sens idéalisé ou excessivement formel, sauf s'ils sont expressément définis ici de cette manière. Comme décrit ci-dessous de façon plus détaillée, on peut utiliser diverses approches dans la formation de transistors NMOS/PMOS pour favoriser la mobilité globale de porteurs à l'intérieur. Par exemple, dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, des transistors PMOS et NMOS sont formés sur une tranche de façon que des régions actives devant être utilisées comme des canaux soient alignées sur le plan <100> de la tranche, ce qui peut améliorer le courant d'attaque du transistor PMOS d'environ 10 % à environ 20 %. En outre, des couches épitaxiales dopées avec du carbone peuvent être utilisées pour les sources / drains des transistors NMOS et PMOS de façon à permettre une amélioration du courant d'attaque des transistors NMOS d'environ 20 % à environ 30 %, tout en réduisant également le courant d'attaque des transistors PMOS d'environ 1 % à environ 2 %. En outre, une couche en traction peut être formée sur les transistors NMOS et PMOS pour améliorer davantage le courant d'attaque du transistor NMOS, tout en réduisant également le courant d'attaque des 2890237 9 transistors PMOS. Par conséquent, comme les présents inventeurs l'ont apprécié, les éléments décrits ci-dessus dans la formation de transistors NMOS et PMOS peuvent être combinés pour obtenir une amélioration globale du courant d'attaque, en procurant des améliorations importantes dans les performances de transistors PMOS (par l'utilisation de l'orientation de canal <100>) , ainsi que l'amélioration du courant d'attaque dans les transistors NMOS par l'inclusion de couches épitaxiales dopées avec du carbone dans les régions de source / drain. En outre, l'impact négatif sur les transistors PMOS des régions de source / drain épitaxiales dopées avec du carbone et de la couche en traction, peut être faible par rapport aux améliorations des transistors NMOS que procurent l'orientation de canal et les régions épitaxiales de source / drain dopées avec du carbone, ce qui procure une amélioration globale de la mobilité des porteurs pour des dispositifs incluant des transistors NMOS et PMOS. Dans d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, les régions de source / drain des transistors NMOS/PMOS sont soumises à une implantation de carbone, au lieu de faire croître dans les régions de source / drain des couches épitaxiales dopées avec du carbone. Dans d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, une couche en traction est formée seulement sur les transistors NMOS. Dans d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, la couche épitaxiale dopée avec du carbone est formée seulement dans des régions de source / drain associées à des transistors NMOS. Dans encore d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, on fait croître des couches épitaxiales dopées avec du carbone dans les régions de source / drain associées aux transistors NMOS, tandis qu'on fait croître des couches épitaxiales dopées avec du germanium dans des régions de source / drain associées aux transistors PMOS. Les présents inventeurs ont apprécié que 2890237 10 l'inclusion du germanium dans les régions de source / drain associées aux transistors NMOS peut remplacer une partie des atomes de silicium qui sont par ailleurs présents dans cette structure, et générer ainsi une contrainte de traction dans le canal associé du transistor PMOS, pour améliorer son courant d'attaque. Dans encore d'autres modes de réalisation conformes â l'invention, une couche en compression est formée sur les transistors PMOS. Les figures 2-11 sont des coupes qui illustrent des procédés de formation de transistors NMOS/PMOS conformes à certains modes de réalisation de l'invention. Conformément à la figure 2, des régions de séparation par tranchée, 20, de faible profondeur, sont formées dans différentes régions du substrat, 30, 40, utilisées pour former respectivement des transistors NMOS et PMOS. De façon plus spécifique, les transistors NMOS et PMOS peuvent être formés dans la région NMOS 30 et la région PMOS 40 ayant leurs canaux respectifs alignés sur le plan <100> de la tranche, comme illustré sur la figure 1. La région NMOS 30 est traitée pour former un caisson P dans une région active NMOS 32 de celle-ci. De façon similaire, un caisson N est formé dans la région PMOS 40 pour former une région active PMOS 42 à l'intérieur. Les deux régions actives sont formées de façon à avoir une orientation parallèle au plan <100> de la tranche 10. Conformément à la figure 3, une structure de grille NMOS est formée dans la région NMOS 30 et une structure de grille PMOS est formée dans la région PMOS 40. En particulier, la structure de grille NMOS comprend une couche diélectrique de grille 110 qui peut consister en SiO2, SiON, Si3N4, HFO2, ZrO2, Al203, Ta2O5 ou d'autres matériaux similaires. Les structures de grille NMOS incluent également une électrode de grille 120, qui peut consister en silicium polycristallin ou un autre matériau approprié. La structure de grille NMOS comprend également une couche de recouvrement 130 sur l'électrode de grille 120, qui peut consister en SiN, SiON, ou un autre matériau similaire. La structure de grille PMOS 2890237 11 comprend une couche diélectrique de grille 210, une électrode de grille 220 et une couche de recouvrement 230, qui peuvent toutes être constituées de matériaux identiques (ou de matériaux similaires) à deux décrits ci-dessus en référence à la structure de grille dans la région NMOS 30. Conformément à la figure 4, une première couche de masque 52 est formée de façon à recouvrir la région PMOS 40 et à laisser à nu la région NMOS 30. Des impuretés sont implantées dans la région NMOS 30, en utilisant la structure de grille NMOS comme un masque d'implantation, pour former des régions faiblement dopées, de type N, 162. On notera que les impuretés implantées dans la région NMOS 30 peuvent inclure de l'arsenic ou d'autres dopants appropriés, utilisés pour former des régions de type N. La première couche de masque 52 peut être enlevée de la région PMOS 40. Conformément à la figure 5, une seconde couche de masque 54 est formée de façon à recouvrir la région NMOS 30 et à laisser à nu la région PMOS 40. Une implantation est effectuée dans la région PMOS 40 pour former des régions faiblement dopées de type P, 262, en utilisant la structure de grille PMOS comme un masque. On notera qu'il est possible d'utiliser du bore ou d'autres dopants de type P. Conformément à la figure 6, une couche d'oxyde 142 est déposée sur la région NMOS 30 et sur la région PMOS 40, ceci étant suivi par le dépôt d'une couche de nitrure 144 sur la couche d'oxyde. On peut utiliser un processus de gravure de réduction d'épaisseur pour former une structure d'espacement 140 sur la structure de grille NMOS, incluant la couche d'oxyde 142 et la couche de nitrure 144 sur la paroi latérale de celle-ci. En outre, le processus de gravure de réduction d'épaisseur forme également une structure d'espacement de paroi latérale 240 incluant la couche d'oxyde 242 et la couche de nitrure 244 sur une paroi latérale de la structure de grille PMOS. Conformément à la figure 7, des tranchées 150 et 250 sont respectivement formées dans la région NMOS et la 2890237 12 région PMOS 40, en gravant sélectivement les régions actives à nu 32, 42 de celles-ci. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, les tranchées 150 et 250 ont une profondeur d'environ 30 nm à environ 100 nm. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, les tranchées 150 et 250 peuvent être formées en utilisant un processus de gravure à sec ou de gravure chimique par vapeur. Le processus de gravure chimique par vapeur peut inclure l'opération consistant à fournir HC1 à un débit normalisé d'environ 0,02 à environ 1,0 litre par minute (1/min), avec H2 à un débit normalisé d'environ 20 1/min, sous une pression d'environ 667 Pa (5 Torr) à environ 93,3 kPa (700 Torr), et une température d'environ 600 C à environ 800 C. Conformément à la figure 8, les tranchées 150, 250 sont remplies avec des couches épitaxiales dopées avec du carbone, en utilisant des techniques de croissance épitaxiale sélective. Par exemple, les couches épitaxiales dopées avec du carbone peuvent être formées en utilisant le dépôt chimique en phase vapeur (CVD), le dépôt chimique en phase vapeur sous pression réduite (RPCVD) ou le dépôt chimique en phase vapeur sous ultra- vide (UHVCVD). Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, les couches épitaxiales dopées avec du carbone sont formées en fournissant en même temps un gaz de source de silicium, un gaz de source de carbone et un gaz de gravure sélective. Par exemple, le gaz de source de silicium peut être du dichlorosilane (DCS), du trichlorosilane (TSC), de l'hexachlorosilane (HCS), SiH4 ou Si2H6. Le gaz de source de carbone peut être SiH3CH3, CH4 ou C2H4. Le gaz de gravure sélective peut être HC1 ou C12. On peut également utiliser des gaz autres que ceux mentionnés cidessus. Le processus RPCVD peut être accompli en utilisant du DCS fourni à un débit normalisé d'environ 100 à environ 200 centimètres cubes par minute (cm3/min, avec SiH3CH3 fourni à un débit normalisé d'environ 5 à environ 50 cm3/min, avec HC1 fourni à un débit normalisé de moins d'environ 2890237 13 1000 cm3/min, et sous une pression d'environ 1333 Pa {10 Torr) A environ 2667 Pa (20 Torr), à une température ne dépassant pas 650 C. Les présents inventeurs ont apprécié que si le processus de croissance épitaxiale est accompli à des températures supérieures à 650 C, des atomes de carbone peuvent entrer dans des sites interstitiels entre des atomes de silicium (au lieu d'être substitués aux atomes de silicium), ce qui fait qu'une contrainte de traction suffisante n'est pas appliquée à la région de canal dans les transistors NMOS. Par conséquent, dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, les couches épitaxiales dopées avec du carbone sont formées dans des régions de source / drain des transistors NMOS/PMOS en utilisant une croissance épitaxiale sélective, de façon que des atomes de carbone soient substitués en un maximum d'environ 2 % des atomes de silicium, dans la couche épitaxiale dopée avec du carbone qui est ainsi formée. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, les couches épitaxiales de source / drain 165, 265, dopées avec du carbone, sont élevées au-dessus d'une surface adjacente du substrat, ce qui peut augmenter davantage la contrainte de traction s'exerçant sur le canal, pour procurer une mobilité de porteurs accrue. Dans d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, des régions de source / drain dopées avec du carbone peuvent être formées en implantant du carbone dans le substrat en silicium, en utilisant comme un masque d'implantation les structures de grille représentées sur la figure 6. Par conséquent, la formation des tranchées 150, 250 et la croissance ultérieure de couches épitaxiales dopées avec du carbone pour procurer les régions de source / drain, peuvent être évitées. Conformément à la figure 9, une couche de masque 56 est formée pour recouvrir la région PMOS 40 et laisser à nu la région NMOS 30. Une implantation est effectuée en utilisant un dopant de type N pour former des régions 2890237 14 fortement dopées, de type N, 164, dans les régions de source / drain des transistors NMOS. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, As est utilisé comme le dopant de type N. On peut utiliser d'autres types de dopants. La couche de masque 56 peut ensuite être enlevée. Conformément à la figure 10, une couche de masque 58 est formée de façon à recouvrir la région NMOS 30 et à laisser à nu la région PMOS 40. Une implantation est effectuée en utilisant des dopants de type P pour former des régions de source / drain de type P fortement dopées, 264, en utilisant comme un masque d'implantation les structures de grille et les éléments d'espacement de paroi latérale dans la région PMOS 40. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, le bore (B) est utilisé comme le dopant de type P. On peut cependant utiliser d'autres types de dopants. Les régions NMOS et PMOS 30, 40 sont ensuite soumises à un traitement thermique utilisant un recuit thermique rapide ou un processus de recuit par laser. On peut également utiliser d'autres types de traitement thermique. Conformément à la figure 11, une couche en traction 300 est formée sur les transistors NMOS et PMOS inclus dans la région NMOS 30 et la région PMOS 40. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la couche en traction 300 peut consister en SiN, SiON, oxyde LPCVD, oxyde ALD ou oxyde SOG, pour avoir une épaisseur d'environ 5 nm à environ 200 nm, pour procurer des structures de transistor NMOS 100 et des structures de transistor PMOS 200. Dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, la couche en traction peut consister en SiN obtenu en utilisant un processus de dépôt chimique en phase vapeur renforcé par plasma (PECVD), employant un gaz consistant en SiH4 fourni à un débit normalisé d'environ 10 cm3/min à environ 100 cm3/min, avec un gaz consistant en NH3 à un débit normalisé d'environ 10 cm3/min à environ 100 cm3/min et N2 à un débit normalisé d'environ 1 1/min à environ 5 1/min, 2890237 15 en utilisant une puissance RF d'environ 50 à environ 1000 watts, à une température d'environ 400 C à environ 500 C. Ainsi, la couche en traction 300 peut être formée de façon que le rapport de liaison N-H à liaison Si-H à l'intérieur de la couche de SiN puisse être utilisé pour régler le type de contrainte que la couche communique aux transistors NMOS/PMOS sous-jacents. Par exemple, dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, le rapport de liaison N-H à liaison Si-H est d'environ 1 à environ 5 pour communiquer une contrainte de traction au canal situé au-dessous de la couche de SiN. Dans d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, le rapport de liaison N-H à liaison Si-H peut être d'environ 5 à environ 20 pour produire une contrainte de compression dans le canal correspondant. Par conséquent, dans certains modes de réalisation de l'invention, le rapport de liaison N-H à liaison Si-H est réglé pour donner un rapport d'environ 1 à environ 5 pour communiquer une contrainte de traction à des canaux situés audessous. Dans d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, les transistors NMOS dans la région NMOS 30 peuvent être formés comme décrit ci-dessus en référence aux figures 1-10, pour former les transistors NMOS et PMOS. Cependant, la couche en traction 300 peut être formée seulement sur les transistors NMOS et non sur les transistors PMOS, pour éviter ainsi un impact négatif potentiel de la couche en traction 300 sur les transistors PMOS, comme illustré sur la figure 16. Comme décrit ci-dessus, dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, l'orientation des canaux pour les transistors NMOS et PMOS peut être établie parallèlement au plan <100> de la tranche, pour produire une augmentation du courant d'attaque dans les transistors PMOS. En outre, des régions de source / drain dopées avec du carbone des transistors NMOS et PMOS, sont formées en utilisant une croissance épitaxiale sélective de façon à 2890237 16 améliorer le courant d'attaque des transistors NMOS associés. De plus, une couche en traction peut être formée sur les transistors NMOS et PMOS pour procurer une augmentation supplémentaire du courant d'attaque des transistors NMOS situés audessous. Comme les présents inventeurs l'ont apprécié, l'utilisation des couches épitaxiales dopées avec du carbone dans les régions de source / drain associées aux transistors PMOS, ainsi que de la couche en traction formée sur les transistors PMOS, peut réduire d'environ 1 % à environ 2 % le courant d'attaque des transistors PMOS. Comme les présents inventeurs l'ont en outre apprécié, et comme décrit cidessus en référence aux figures 1-11, les couches épitaxiales dopées avec du carbone qui sont utilisées pour former les régions de source / drain des transistors NMOS peuvent améliorer leur courant d'attaque d'environ 20 % à environ 30 %. En outre, la couche en traction formée sur les transistors NMOS peut également améliorer le courant d'attaque. Les figures 12-14 sont des coupes qui illustrent des procédés de formation de transistors NMOS/PMOS conformes à certains modes de réalisation de l'invention. En particulier, comme représenté sur la figure 12, un masque 62 est formé de façon à recouvrir les régions PMOS 40 et à laisser à nu les régions NMOS 30, pour faciliter la formation des régions de source / drain associées aux transistors NMOS. Conformément à la figure 12, la tranchée 150 est formée dans la région NMOS 30 associée à des transistors NMOS se trouvant à l'intérieur. Comme représenté sur la figure 13, une couche épitaxiale dopée avec du carbone, 165, est formée dans la tranchée 150 pour procurer les régions de source / drain pour les transistors NMOS seulement. Comme représenté sur la figure 14, des régions de source / drain N+, 164, fortement dopées, sont formées pour les transistors NMOS, et des régions de source / drain P+, 264, fortement dopées, sont formées pour les transistors PMOS. Dans certains modes 2890237 17 de réalisation conformes à l'invention, la couche en traction 300 est formée sur les transistors NMOS et PMOS, ce qui peut améliorer le courant d'attaque dans les transistors NMOS. Par conséquent, comme les présents inventeurs l'ont apprécié, le fait d'éviter la formation des régions épitaxiales de source / drain dopées avec du carbone dans les transistors PMOS, peut aider à éviter une réduction du courant d'attaque dans les transistors PMOS. Dans encore d'autres modes de réalisation conformes à l'invention, des couches épitaxiales 266 dopées avec du germanium peuvent être formées dans la région de source / drain des transistors PMOS, en utilisant une croissance épitaxiale sélective, comme illustré sur la figure 15. Comme les présents inventeurs l'ont apprécié, la formation des régions épitaxiales de source / drain 266, dopées avec du germanium, peut permettre aux atomes de germanium d'être substitués à certains des atomes de silicium pour communiquer une contrainte de compression à une région de canal 246 associée aux transistors PMOS. La contrainte de compression sur les canaux PMOS 246 peut augmenter au fur et à mesure que le rapport d'atomes de germanium substitués au silicium dans les couches épitaxiales est augmenté, pour améliorer davantage le courant d'attaque des transistors PMOS. Dans des modes de réalisation supplémentaires conformes à l'invention, comme illustré sur la figure 17, une couche en compression peut être formée sur les transistors PMOS dans la région PMOS 40. En particulier, la couche en traction 300 peut être supprimée dans la région PMOS 40 et une couche en compression 310 peut être formée à la fois sur la région NMOS 30 et la région PMOS 40. La couche en compression 310a dans la région NMOS 30 peut être traitée pour supprimer l'effet de compression sur les transistors NMOS sous-jacents, par exemple par l'implantation d'impuretés consistant en N ou Ge dans la couche en compression 310a de 2890237 18 la région NMOS 30, ce qui tend à neutraliser la contrainte sur les transistors NMOS qui est créée par la couche 310a. Egalement en conformité avec la figure 17, le traitement de la couche en compression 310 peut ne pas être appliqué à la partie de la couche en compression 310 située sur la région PMOS 40, de façon que les effets de compression de la couche en compression 310 soient maintenus sur les transistors PMOS situés au-dessous, dans la région PMOS 40. Comme décrit ci-dessus, il est possible d'utiliser diverses approches dans la formation des transistors NMOS/PMOS pour favoriser la mobilité globale de porteurs dans ceux-ci. Par exemple, dans certains modes de réalisation conformes à l'invention, des transistors PMOS et NMOS sont formés sur une tranche de façon que des régions actives devant être utilisés comme des canaux soient alignées sur le plan <100> de la tranche, ce qui peut améliorer le courant d'attaque des transistors PMOS d'environ 10 % à environ 20 %. En outre, des couches épitaxiales dopées avec du carbone peuvent être utilisées pour les sources / drains des transistors NMOS et PMOS, pour permettre une amélioration du courant d'attaque des transistors NMOS d'environ 20 % à environ 30 %, tout en réduisant également d'environ 1 % à environ 2 % le courant d'attaque des transistors PMOS. En outre, une couche en traction peut être formée sur les transistors NMOS et PMOS pour améliorer davantage le courant d'attaque des transistors NMOS, tout en réduisant également le courant d'attaque des transistors PMOS. Par conséquent, comme les présents inventeurs l'ont apprécié, les éléments décrits ci-dessus dans la formation de transistors NMOS et PMOS peuvent être combinés pour obtenir une amélioration globale du courant d'attaque, en procurant des améliorations importantes dans les performances de transistors PMOS (par l'utilisation de l'orientation de canal <100>), ainsi que l'amélioration du courant d'attaque dans les transistors NMOS par l'inclusion des couches épitaxiales dopées avec du carbone dans les régions de source / drain. En outre, l'impact négatif des 2890237 19 régions épitaxiales de source / drain dopées avec du carbone et de la couche en traction sur les transistors PMOS peut être faible, par rapport aux améliorations des transistors NMOS obtenues par les régions épitaxiales de source / drain dopées avec du carbone, en procurant ainsi une amélioration globale de la mobilité des porteurs pour des dispositifs incluant des transistors NMOS et PMOS. Dans les dessins et la description, on a exposé des modes de réalisation de l'invention et, bien que des termes spécifiques soient employés, ils sont utilisés seulement en un sens générique et descriptif, et non dans un but de limitation, le cadre de l'invention étant spécifié dans les revendications qui suivent. 2890237 20 | Un procédé de formation d'un circuit intégré comprend la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci, et la formation sélective de régions de source / drain (165) des transistors NMOS avec à l'intérieur des impuretés consistant en carbone (C). | 1. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci; et la formation sélective de régions de source / drain (165) des transistors NMOS avec des impuretés consistant en carbone (C) à l'intérieur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS pour introduire une déformation de traction dans leurs régions actives (32). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la formation d'une couche en traction (300) comprend: la formation d'une couche de SiN sur les transistors NMOS de façon qu'un rapport de liaison N-H à liaison Si-H dans la couche de SiN soit environ de 1 à 5. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la formation d'une couche de SiN (300) comprend: la formation de la couche de SiN avec une épaisseur d'environ 5 nm à environ 200 nm en utilisant un gaz consistant en SiH4 fourni à un débit normalisé d'environ 10 à environ 100 cm3/min, avec un gaz consistant en NH3 fourni à un débit normalisé d'environ 10 à environ 100 cm3/min, et un gaz consistant en N2 fourni à un débit normalisé d'environ 1 à environ 5 1/min, à une puissance d'environ 50 à environ 1000 W et une température d'environ 400 C à environ 500 C. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la formation sélective de régions de source / drain comprend: la croissance épitaxiale de silicium dopé avec C dans les régions de source / drain pour former des régions de source / drain (165) pour les transistors NMOS de manière à substituer des atomes de C pour environ 1 94 à environ 2 5e des atomes de Si dans les régions de source / drain. 2890237 21 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la formation sélective de régions de source / drain comprend: l'implantation de C dans les régions de source / drain des transistors NMOS. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la croissance épitaxiale comprend: la croissance épitaxiale du silicium dopé avec du carbone dans les régions de source / drain (165) en utilisant un procédé de dépôt chimique en phase vapeur (CVD) à une température inférieure à environ 650 C. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la croissance épitaxiale du silicium dopé avec C comprend la croissance épitaxiale du silicium dopé avec C dans les régions de source / drain (165) en utilisant un procédé de dépôt chimique en phase vapeur sous pression réduite (RPCVD) ou de dépôt chimique en phase vapeur sous ultra-vide (UHVCVD). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la croissance épitaxiale du silicium dopé avec C dans les régions de source / drain (165) en utilisant un procédé RPCVD comprend: la fourniture d'un gaz de source de silicium à un débit normalisé d'environ 100 à environ 200 cm3/min, avec un gaz de source de C à un débit normalisé d'environ 5 à environ 50 cm3/min, avec un gaz de gravure sélective à un débit normalisé inférieur à environ 1000 cm3/min, sous une pression d'environ 1333 Pa (10 Torr) à environ 2667 Pa (20 Torr). 10. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la formation sélective de régions de source / drain des transistors NMOS avec des impuretés consistant en C à l'intérieur comprend en outre: la formation seulement des régions de source / drain (165) des transistors NMOS avec les impuretés consistant en carbone à l'intérieur. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: la formation des régions de 2890237 22 source / drain (265) des transistors PMOS avec des impuretés consistant en germanium (Ge) à l'intérieur. 12. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS comprend en outre: la formation de la couche en traction (300) seulement sur les transistors NMOS, en évitant de former la couche en traction sur les transistors PMOS. 13. Procédé selon la 2, dans lequel la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS comprend la formation de la couche en traction seulement sur les transistors NMOS, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre la formation d'une couche en compression (310) seulement sur les transistors PMOS. 14. Procédé selon la 2, dans lequel la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS comprend la formation de la couche en traction seulement sur les transistors NMOS, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre: la formation de la couche en compression (310) sur les transistors NMOS et PMOS; et l'implantation d'azote (N) ou de germanium (Ge) dans la couche en compression (310a) sur les transistors NMOS. 15. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives {32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci; et la substitution d'atomes de carbone (C) dans une proportion supérieure à environ 1 d'atomes de silicium (Si) dans des régions de source / drain (165) des transistors NMOS. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: la croissance épitaxiale de silicium dopé avec C dans les régions de source / drain pour former des régions de source / drain (165) pour les transistors NMOS de manière à substituer des atomes de C 2890237 23 pour environ 1 à environ 2 %'; des atomes de Si dans les régions de source / drain. 17. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que la substitution d'atomes de C comprend la croissance épitaxiale de Si avec des impuretés consistant en C, ou l'implantation de Si avec des impuretés consistant en C. 18. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci; la croissance épitaxiale sélective de silicium dopé avec du carbone (C) dans des régions de source / drain (165, 265) associées aux régions de canal actives {32, 42) des transistors NMOS et PMOS; et la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS et PMOS. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la formation d'une couche en traction (300) comprend: la formation d'une couche de SiN de façon qu'un rapport de liaison N-H à liaison Si-H dans la couche de SiN soit environ de 1 à 5. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que la formation d'une couche de SiN (300) comprend: la formation de la couche de SiN avec une épaisseur d'environ 5 nm à environ 200 nm en utilisant un gaz consistant en SiH4 fourni à un débit normalisé d'environ 10 à environ 100 cm3/min, avec un gaz consistant en NH3 fourni à un débit normalisé d'environ 1 à environ 5 1/min, à une puissance d'environ 50 à environ 1000 W et une température d'environ 400 C à environ 500 C. 21. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci; la croissance épitaxiale sélective de silicium dopé avec du carbone (C) dans des 2890237 24 associées seulement aux transistors NMOS; et la (300) sur les transistors d'un circuit intégré, la formation sélective 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à. une orientation cristalline <100> de celui-ci; la croissance épitaxiale sélective de silicium dopé avec du carbone (C) dans des régions de source / drain (165) associées aux régions de canal actives (32) des transistors NMOS; la croissance épitaxiale sélective de silicium dopé avec du germanium (Ge) dans des régions de source / drain (266) associées aux régions de canal actives (42) des transistors PMOS; et la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS et PMOS. 23. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci; l'implantation de carbone (C) dans des régions de source / drain associées aux régions de canal actives (32, 42) des transistors NMOS et PMOS; et la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS et PMOS. 24. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement â une orientation cristalline <100> de celui-ci; la croissance épitaxiale sélective de silicium dopé avec du carbone (C) dans des régions de source / drain {165, 265) associées aux régions de canal actives (32, 42) des transistors NMOS et PMOS; et la formation d'une couche en traction (300) seulement sur les transistors NMOS. régions de source / drain (165) régions de canal actives {32) des formation d'une couche en traction NMOS et PMOS. 22. Procédé caractérisé en ce de formation qu'il comprend de régions canal actives (32, de 2890237 25 25. Procédé de formation d'un circuit intégré, caractérisé en ce qu'il comprend: la formation sélective de régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, parallèlement à une orientation cristalline <100> de celui-ci; la croissance épitaxiale sélective de silicium dopé avec du carbone (C) dans des régions de source / drain (165, 265) associées aux régions de canal actives (32, 42) des transistors NMOS et PMOS; la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS; et la formation d'une couche en compression (310) sur les transistors PMOS. 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que la formation d'une couche en traction (300) sur les transistors NMOS et la formation d'une couche en compression {310) sur les transistors PMOS comprend: la formation de la couche en traction (300) sur les transistors NMOS et PMOS; la suppression de la couche en traction sur les transistors PMOS; la formation de la couche en compression (310) sur les transistors PMOS et NMOS; et l'implantation d'azote (N) ou de germanium (Ge) dans la couche en compression (310a) sur les transistors NMOS. 27. Circuit intégré CMOS, caractérisé en ce qu'il comprend: des régions de canal actives (32, 42) pour des transistors NMOS et PMOS sur un substrat, orientées parallèlement à une orientation cristalline < 100> de celui-ci; et des régions de source / drain (165) des transistors NMOS avec des impuretés consistant en carbone (C) à l'intérieur. 28. Circuit selon la 27, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: une couche en traction (300) sur les transistors NMOS pour introduire une déformation de traction dans leurs régions actives (32). 29. Circuit selon la 28, caractérisé en ce que la couche en traction (300) comprend: une couche de SiN sur les transistors NMOS, avec un rapport de liaison N-H à liaison Si-H dans la couche de SiN égal à environ 1 à 5. 2890237 26 30. Circuit selon la 29, caractérisé en ce que la couche de SiN (300) a une épaisseur d'environ 5 nm à environ 200 nm. 31. Circuit selon la 27, caractérisé en ce que les régions de source / drain (165) consistent en silicium épitaxial dopé avec C, dans lequel les atomes de C sont substitués dans une proportion d'environ 1 96 à environ 2 96 des atomes de Si dans les régions de source / drain (32). 32. Circuit selon la 27, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: des régions de source / drain (266) des transistors PMOS incluant à l'intérieur des impuretés consistant en germanium (Ge). 33. Circuit selon la 28, caractérisé en 15 ce que la couche en traction {300) est présente seulement sur les transistors NMOS. 34. Circuit selon la 30, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: une couche en compression (310) seulement sur les transistors PMOS. 35. Circuit selon la 27, caractérisé en outre en ce que les impuretés consistant en C sont présentes seulement dans les régions de source / drain (165) des transistors NMOS. 36. Circuit selon la 27, dans lequel les régions de source / drain (165) des transistors NMOS comprennent des impuretés consistant en C dans du silicium épitaxial, le circuit étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre: des régions de source / drain (265) des transistors PMOS comprenant des impuretés consistant en C dans du silicium épitaxial; et une couche en traction (300) sur les transistors NMOS et PMOS. | H | H01 | H01L | H01L 21,H01L 27 | H01L 21/8238,H01L 27/092 |
FR2901082 | A1 | PROCEDES DE DIFFUSION ET DE RECEPTION DE PROGRAMMES MULTIMEDIAS EMBROUILLES, TERMINAL ET TETE DE RESEAU POUR CES PROCEDES | 20,071,116 | La présente invention concerne des procédés de diffusion et de réception de programmes multimédias embrouillés, un terminal et une tête de réseau pour ces procédés. Plus précisément, il existe des procédés de diffusion de plusieurs programmes multimédias générés par des opérateurs de service différents par l'intermédiaire d'un réseau. Dans les procédés de diffusion existants : - chaque tête de réseau multiplexe au moins un programme multimédia embrouillé à l'aide d'un mot de contrôle et un cryptogramme de ce mot de contrôle afin d'obtenir un contenu multiplexé, puis diffuse le contenu multiplexé vers les terminaux par l'intermédiaire du réseau, et - une ou plusieurs têtes de réseau diffusent, en parallèle des messages de service, propres à chaque opérateur de service, permettant d'adapter le fonctionnement de chaque terminal pour que celui-ci soit autorisé ou interdit d'accès aux programmes multimédias. Il existe également des procédés de réception des programmes multimédias diffusés à l'aide du procédé de diffusion ci-dessus. Dans les procédés de réception existants : - chaque terminal reçoit et démultiplexe le contenu multiplexé, puis, sous réserve d'y être autorisé, déchiffre le cryptogramme du mot de contrôle, désembrouille le programme multimédia pour obtenir un flux multimédia utilisable par le terminal, le terminal étant équipé d'une mémoire, et - chaque terminal reçoit les messages de service puis, en fonction du contenu du message de service reçu, le terminal adapte son fonctionnement de manière à être autorisé ou interdit d'accès au programme multimédia. 2 Les procédés de diffusion et de réception existants utilisent, par exemple, un réseau large bande tel que, par exemple, un réseau hertzien ou satellitaire ou un réseau de télécommunication IP. Dans les procédés de diffusion et de réception existants, les messages de service d'un opérateur particulier sont incorporés au contenu multiplexé puis diffusés vers chacun des terminaux. Or, un même opérateur peut générer plusieurs programmes multimédias, ce qui peut conduire à diffuser en parallèle différents contenus multiplexés pour un même opérateur de service. De l'autre côté, généralement, le terminal ne peut recevoir et démultiplexer qu'un seul contenu multimédia à la fois. Ainsi, lorsque cet opérateur veut transmettre un message de service à tous les terminaux aptes à recevoir et à démultiplexer au moins l'un des contenus multiplexés qu'il diffuse, il incorpore un exemplaire du même message de service dans chaque contenu multiplexé diffusé en parallèle. Cela conduit donc à démultiplier le nombre d'exemplaires diffusés du même message de service et donc à accroître la bande passante nécessaire à la diffusion de ces messages de service. Ce problème existe même si l'opérateur regroupe ses programmes multimédias dans un nombre plus réduit de multiplex, les messages de services sont incorporés dans autant de multiplex. Le problème est identique lorsque le réseau utilisé est, par exemple, un réseau IP. Dans ce dernier cas, les contenus multiplexés et les messages de service sont diffusés sur des adresses multicast écoutées par chacun des terminaux. L'invention vise à remédier à ce problème dans le cas particulier où les procédés de diffusion et de réception utilisent un réseau large bande dans lequel une information 3 peut être acheminée vers une adresse multicast, de sorte que seul un groupe de plusieurs terminaux correspondants à cette adresse multicast reçoit l'information tandis que d'autres terminaux connectés au même réseau ne reçoivent pas cette information. L'invention a donc pour objet un procédé de diffusion de plusieurs programmes multimédias dans lequel la ou plusieurs des têtes de réseau diffusent sur une adresse multicast de référence une liste associant des identifiants des opérateurs de service à au moins une adresse multicast de service de premier niveau, l'adresse multicast de référence étant connue au préalable de tous les terminaux aptes à recevoir et à démultiplexer les contenus multiplexés diffusés et cette adresse multicast de référence étant différente de toutes les adresses multicast de diffusion. L'invention a également pour objet un procédé de réception de plusieurs programmes multimédias diffusés à l'aide du procédé de diffusion ci-dessus dans lequel, en réponse à la diffusion de la liste sur l'adresse multicast de référence, le terminal écoute une ou plusieurs des adresses multicast de service de premier niveau spécifiées dans cette liste pour recevoir des messages de service. Dans les procédés ci-dessus, l'adresse de référence est différente de l'ensemble des adresses multicast de diffusion. Ainsi, quel que soit le nombre de contenus multiplexés diffusés en parallèle pour le compte d'un même opérateur de service, seul un exemplaire de la liste est diffusé sur l'adresse multicast de référence afin d'être reçu par tous les terminaux. On dit alors que la liste est diffusée out of band . Ceci permet donc en particulier d'économiser de la bande passante. De plus, le fait que l'adresse multicast de référence soit utilisée pour indiquer aux terminaux quelles sont les 4 adresses multicast de service à écouter et non pas directement et systématiquement utilisées pour transmettre l'ensemble des messages de service de tous les opérateurs de service, permet de conserver la possibilité de gérer la quantité d'informations transmises sur cette adresse multicast de référence. Par exemple, les adresses multicast de service spécifiées par la liste peuvent être toutes différentes de l'adresse de référence, de sorte qu'aucun message de service ne sera transmis sur l'adresse de référence, ce qui diminue considérablement la quantité d'informations transmises sur cette adresse. A l'inverse, si la liste associe l'adresse de référence à chaque identifiant d'opérateur de service, l'ensemble des messages de service des opérateurs seront transmis à l'adresse de référence, ce qui peut correspondre à une quantité importante d'informations. Les modes de réalisation du procédé de diffusion peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la ou plusieurs des têtes de réseau diffusent sur l'adresse multicast de référence une liste dans laquelle au moins une adresse multicast de service associée à un identifiant d'opérateur est différente des autres adresses multicast de service associées à d'autres opérateurs de service ; - la ou les têtes de réseau diffusent sur au moins l'une des adresses multicast de service de premier niveau associée à un identifiant d'opérateur de service, une table définissant au moins une adresse multicast de service de second niveau utilisée par cet opérateur. Les modes de réalisation du procédé de réception peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le terminal sélectionne dans la liste la ou les adresses multicast de service correspondant à un identifiant d'opérateur de service préenregistré dans sa mémoire, puis écoute les adresses multicast de service 5 sélectionnées pour recevoir des messages de service et n'écoute pas les adresses multicast non sélectionnées dans cette liste ; - en réponse à la diffusion de la table, le terminal écoute une ou plusieurs des adresses multicast de service 10 de second niveau spécifiées dans cette table ; - les adresses multicast de service de premier ou de second niveau sont également toutes différentes des adresses multicast de diffusion ; - le réseau large bande est un réseau IP (Internet 15 Protocol). Ces modes de réalisation des procédés de diffusion et de réception présentent en outre les avantages suivants : -utiliser des adresses multicast de service différentes pour différents opérateurs permet d'éliminer 20 simplement et rapidement au niveau de la couche réseau les messages qui ne présentent pas d'intérêt pour le terminal, - utiliser une table permettant de définir les adresses multicast de service de second niveau permet de hiérarchiser les adresses multicast de service, ce qui en 25 simplifie la gestion, et - utiliser les adresses multicast de service différentes de toutes les adresses de diffusion permet de limiter la bande passante nécessaire pour diffuser les messages de service. 30 L'invention a également pour objet un terminal équipé d'un module logiciel de contrôle d'accès apte à mettre en oeuvre le procédé ci-dessus de réception. 6 L'invention a également pour objet une tête de réseau apte à diffuser des programmes multimédias embrouillés en mettant en oeuvre le procédé ci-dessus de diffusion. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un système de diffusion et de réception de 10 programmes multimédias embrouillés, - la figure 2 est un organigramme d'un procédé de diffusion et d'un procédé de réception de programmes multimédias embrouillés, - la figure 3 est une illustration schématique de la 15 structure d'une liste utilisée dans les procédés de la figure 2, - la figure 4 est une illustration schématique de la structure d'une table utilisée dans les procédés de la figure 2, 20 - la figure 5 est une illustration schématique de l'architecture d'une arborescence d'adresses multicast de service utilisée dans les procédés de la figure 2, - la figure 6 est un organigramme d'un procédé pour modifier une adresse de référence dans le système de la 25 figure 1, - la figure 7 est un organigramme d'un procédé pour mettre à jour des adresses multicast de service de premier niveau dans le système de la figure 1, et - la figure 8 est un organigramme d'un procédé pour 30 mettre à jour des adresses multicast de service de second niveau dans le système de la figure 1. La figure 1 représente un système 2 de diffusion et de réception de programmes multimédias. Ce système 2 comprend une ou plusieurs têtes de réseau aptes à diffuser 7 les programmes multimédias sous une forme embrouillée et une multitude de terminaux propres à recevoir ces programmes multimédias embrouillés afin de les désembrouiller pour qu'ils puissent les utiliser. Par exemple, le terminal utilise les programmes multimédias reçus pour générer un flux vidéo affichable en clair sur un écran. Pour simplifier la figure 1, seule une tête de réseau 4 et trois terminaux 6, 7 et 8 ont été représentés. 10 La tête de réseau 4 comprend : - un générateur 10 de messages ECM (Entitlement Control Message), - un générateur 12 de messages EMM (Entitlement Management Message), 15 - un module 14 propre à diffuser sur une ou plusieurs adresses multicast de diffusion les contenus multiplexés, et un gestionnaire 16 de messages privés, appelé gestionnaire PMM (Private Messaging Manager), propre à 20 diffuser des messages de service sur une ou plusieurs adresses multicast de service. Le module 14 est apte à embrouiller chaque programme multimédia reçu à l'aide d'un mot de contrôle CW. Le module 14 est également apte à multiplexer le programme multimédia 25 embrouillé avec des messages ECM générés par le générateur 10 et des messages EMM générés par le générateur 12 afin d'obtenir un contenu multiplexé. Typiquement, les messages ECM multiplexés avec le programme multimédia embrouillé contiennent un cryptogramme CW* du mot de contrôle CW 30 utilisé pour embrouiller ce programme multimédia. Les messages ECM contiennent également généralement des conditions d'accès associées au programme multimédia embrouillé. 8 Les messages EMM contiennent généralement des informations, telles que des clés ou des droits, permettant d'autoriser ou d'interdire à un terminal de désembrouiller correctement les programmes multimédias embrouillés reçus pour qu'il puisse les utiliser. Le module 14 est ici également apte à encapsuler chaque contenu multiplexé dans des trames IP (Internet Protocole). Ici, les programmes multimédias sont générés par différents opérateurs de service. Pour simplifier la figure 1, seuls deux opérateurs 20 et 22 ont été représentés. On suppose ici que chacun de ces opérateurs 20 et 22 est apte à générer simultanément plusieurs programmes multimédias, de sorte que le module 14 diffuse en parallèle plusieurs contenus multiplexés pour un même opérateur. Les messages de service diffusés par le gestionnaire 16 contiennent des informations nécessaires pour que les terminaux puissent fonctionner correctement et en particulier pour que ces terminaux puissent utiliser les programmes multimédias diffusés. Ces messages de service peuvent également contenir des informations pour, au contraire, interdire l'utilisation des programmes multimédias diffusés. Par exemple, un message de service adressé à un terminal est une requête à ce terminal pour qu'il établisse une connexion avec un serveur spécialisé de la tête de réseau de l'opérateur pour effectuer une transaction particulière. Dans un autre exemple, par un message de service approprié, l'opérateur active un mécanisme de sécurité spécifique du terminal. Dans un troisième exemple, un message de service est un moyen complémentaire de l'opérateur pour transmettre à un terminal un message EMM contenant un droit particulier. 9 Généralement, les messages de service sont différents d'un opérateur de service à un autre. Ici, les messages de service sont générés en réponse à des commandes transmises par les opérateurs 20 et 22. Le réseau utilisé pour transmettre les contenus multiplexés ainsi que les messages de service aux différents terminaux est un réseau large bande 30 utilisant le protocole IP (Internet Protocol). On rappelle que ce protocole fait appel à des routeurs propres à acheminer une trame d'information vers une adresse spécifiée. Dans le protocole IP, une adresse multicast permet d'établir une liaison point à multipoints. Une telle adresse multicast diffère d'une adresse broadcast par le fait que les trames d'informations sont acheminées uniquement à un groupe limité de terminaux parmi l'ensemble des terminaux qui sont connectés au réseau 30. L'adresse multicast est également différente d'une adresse unicast qui permet uniquement d'établir une liaison point à point. On suppose ici que les terminaux 6, 7 et 8 sont 20 identiques et seul le terminal 8 sera décrit plus en détail. Le terminal 8 comprend un récepteur 40 associé à un processeur de sécurité amovible 42. Le récepteur 40 est équipé d'un modem 44, d'un module 25 46 de démultiplexage, désembrouillage et décodage et un module logiciel de contrôle d'accès 48. Le récepteur 40 comprend également une mémoire 50 propre à stocker les programmes multimédias reçus. Le modem 44 est connecté au réseau 30 et permet de 30 recevoir les contenus multiplexés et les messages de service diffusés par la tête de réseau 4. Le module 46 est propre notamment à démultiplexer des contenus multiplexés reçus, à transmettre les messages ECM et EMM au module 48, à désembrouiller les programmes 10 multimédias embrouillés de manière à générer un flux multimédia utilisable, par exemple par son décodage puis par son affichage en clair sur un écran 52 connecté au terminal 8. Le module 48 assure l'interface avec le processeur 42. En particulier, il transmet au processeur 42 les messages ECM et EMM et reçoit de ce processeur 42 le mot de contrôle déchiffré qui doit être utilisé par le module 46 pour désembrouiller les programmes multimédias reçus. Le processeur 42 est, par exemple, une carte à puce. Ce processeur 42 est destiné à exécuter toutes les opérations de sécurité ainsi que le contrôle d'accès aux programmes multimédias. A cet effet, il comporte notamment un module 56 de chiffrement et de déchiffrement ainsi qu'une mémoire non volatile 58. La mémoire 58 contient entre autre : - des titres d'accès et des clés 60, - une liste 62 d'identifiants d'opérateurs de service auprès desquels l'utilisateur du terminal 8 a 20 souscrit un abonnement, - une adresse multicast de référence 64 appelée @ASP, et une arborescence 66 d'adresses multicast de service. 25 Le fonctionnement du système 2 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 2 et à l'aide des structures de données illustrées sur :Les figures 4 à 6. De son côté, la tête de réseau 4 exécute un procédé 76 de diffusion des programmes multimédias embrouillés 30 tandis que de l'autre côté chaque terminal exécute un procédé 78 de réception de ces programmes multimédias embrouillés.. Pour diffuser un programme multimédia embrouillé, la tête de réseau 4 procède comme suit : 11 - lors d'une étape 80, le module 14 embrouille le programme multimédia à diffuser à l'aide du mot de contrôle CW, - lors d'une étape 82, le mot de contrôle CW est 5 chiffré avec une clé de chiffrement Km pour obtenir le cryptogramme CW*, - lors d'une étape 84, le générateur 10 génère le message ECM contenant le cryptogramme CW* ainsi que des conditions d'accès au programme multimédia embrouillé, 10 -lors d'une étape 86, des messages EMM contenant, par exemple, la clé Km peuvent être générés par le générateur 12, - lors d'une étape 88, le module 14 multiplexe le programme multimédia embrouillé, les messages ECM et les 15 messages EMM pour obtenir un contenu multiplexé, - lors d'une étape 90, le module 14 encapsule le contenu multiplexé dans des paquets IP (Internet Protocole), - lors d'une étape 92, les paquets IP contenant le 20 contenu multiplexé sont diffusés sur une adresse multicast de diffusion prédéfinie par l'opérateur ayant généré le programme multimédia embrouillé. Les étapes 80 à 92 sont réitérées pour chaque programme multimédia de chaque opérateur de service. 25 En parallèle, la tête de réseau diffuse des messages de service. Plus précisément, lors d'une étape 100, le gestionnaire 16 génère un message ASP (Address Signaling Protocol) et l'encapsule dans un datagramme UDP (User 30 Datagram Protocol, selon la spécification RFC768). Ce message ASP contient une liste associant à des identifiants des opérateurs de service une ou plusieurs adresses multicast de service, dites de premier niveau. Un exemple de structure pour cette liste est illustré sur la figure 3. 12 Les identifiants d'opérateurs de service sont contenus dans une colonne 104. Pour chaque identifiant d'opérateur de service, une adresse multicast de service de premier niveau est contenue dans une colonne 106. Les données présentes dans les colonnes 104 et 106 suffisent au procédé. Toutefois, des données complémentaires propres à une implémentation particulière peuvent y être associées telles que représentées par la colonne 108. Sur la figure 3, les identifiants Opl et Op2 correspondent respectivement aux identifiants des opérateurs 20 et 22. Ces identifiants Opl et Op2 sont respectivement associés à des adresses multicast de service @SSP1 et @SSP2. Dans cet exemple, à chaque identifiant de la colonne 104 est associée en outre une description de l'opérateur de service dans la colonne 108, représentée par le symbole xxx et pouvant être affichée sur le terminal. Ensuite, lors d'une étape 102, le message ASP est diffusé sur l'adresse multicast @ASP. Cette adresse @ASP a au préalable été enregistrée dans chacun des terminaux susceptibles d'accéder à un programme multimédia diffusé par la tête de réseau 4. Cette adresse @ASP est la même pour tous les terminaux et ceci quel que soit l'opérateur auquel l'utilisateur de ces terminaux est abonné. Ainsi tous les terminaux du système 2 peuvent recevoir le message ASP. L'adresse @ASP de référence est une adresse IP associée à un port à écouter ou un nom de domaine. L'adresse @ASP est différente de toutes les adresses multicast de diffusion utilisées pour diffuser des contenus multimédias. Cette adresse est donc destinée à des échanges d'informations out of band . Les étapes 100 et 102 sont réitérées, par exemple, toutes les minutes. 13 Ensuite, lors d'une étape 110, le gestionnaire 16 génère des messages SSP (Service Status Protocol) propres à chacun des opérateurs puis encapsule ces messages dans des datagrammes UDP. Le message SSP propre à chaque opérateur contient ici une table relative aux services rendus par cet opérateur et concernant les terminaux. Ces services concernent par exemple : - la diffusion en mode multicast par l'opérateur aux terminaux d'informations individualisées ou collectives ; pour un tel service le message SSP précise les modalités de diffusion, notamment une adresse de service dite de second niveau, qu'un terminal doit prendre en compte pour accéder à ces informations. -l'échange d'informations entre l'opérateur et le terminal lors de transactions résultant d'une connexion établie à l'initiative du terminal ; pour un tel service, le message SSP précise les modalités de la connexion à établir. - l'activation de comportements particuliers du 20 terminal. La figure 4 représente un exemple d'une telle table dans le cas de l'opérateur 20. La table de la figure 4 contient : - l'identifiant de l'opérateur de service ayant 25 généré cette table dans une colonne 114, -les types de chacun des services, dans une colonne 116, - les paramètres de chacun des services dans une colonne 118, et 30 - les identifiants de chacun des services, dans une colonne 120.. La nature des paramètres de services 118 et les identifiants de services 120 dépendent du type de service, tels que : référence du service de diffusion de messages et 14 son adresse multicast, référence du serveur à appeler et son adresse IP unicast, ou désignation d'un comportement spécifique et son paramétrage particulier. Dans le cas particulier de la figure 4, la colonne 114 rappelle l'opérateur OP1 à l'origine de la table. La colonne 116, avec les identifiants de la colonne 120, annonce un service de type diffusion de messages de service PMP1, deux services transactionnels Serveurl et Serveur2, et deux services d'activation des comportements Indicl et Indic2. La colonne 118 décrit les paramètres de chacun de ces services : -pour le service de diffusion de messages de service PMP1, la colonne 118 donne l'adresse multicast @PMP1. Cette adresse @PMP1 est utilisée par le générateur 16 sous la commande de l'opérateur 20 pour diffuser des messages de service particuliers, tels que, par exemple, des requêtes de connexion du terminal à la tête de réseau. - pour chaque service transactionnel Serveur 1, respectivement Serveur2, la colonne 118 précise l'adresse unicast @IP1, respectivement @IP2, à laquelle le terminal doit se connecter par une liaison point à point lorsqu'il doit exécuter une transaction avec un serveur de l'opérateur ; le choix du serveur dépend de la nature de la transaction à exécuter. - pour chaque service d'activation de comportement, la colonne 118 précise le comportement Indicl, respectivement Indic2, à activer et les paramètres Valuel, respectivement Value2, de cette activation. Lors d'une étape 122, le message SSP généré par l'opérateur 20 est diffusé sur l'adresse @SSP1 définie dans la liste de la figure 3. De façon similaire, les messages SSP générés par l'opérateur 22 sont diffusés sur l'adresse 15 @SSP2 associée à l'identifiant de cet opérateur dans la liste de la figure 3. Les messages SSP d'un opérateur sont, par exemple, diffusés toutes les minutes. Enfin, sur commande de l'opérateur 20, dans le cas d'un service de diffusion de messages de service, le générateur 16 envoie un message PMP (Private Message Protocol), lors d'une étape 126. Cette requête contient de préférence l'identifiant du terminal auquel elle est destinée ainsi que l'identifiant de l'opérateur qui l'a générée. Par exemple, le message PMP destiné à un terminal peut être une requête de connexion à un serveur de l'opérateur dont le terminal aura reçu l'adresse par un service SSP de type Transaction. On notera que le service au niveau SSP d'activation de comportement peut également, selon l'implémentation, être supporté par un message PMP particulier. Sous la commande de l'opérateur 22, lors de l'étape 126, le gestionnaire 16 peut également transmettre un message de service sur une adresse multicast de service @PMP2, ce message de service contenant une requête de connexion. L'adresse @PMP2 est l'adresse associée à l'identifiant PMP2 dans la colonne 120 de la table diffusée lors de l'étape 122 par l'opérateur 22. De préférence l'adresse @PMP2 est différente de l'adresse @PMP1. De plus, en pratique, toutes les adresses utilisées pour diffuser des messages de service, c'est-à-dire ici les adresses @SSP1, @SSP2, @PMP1 et @PMP2, sont chacune différentes des adresses multicast de diffusion utilisées pour la diffusion des contenus multiplexés dans le système 2. En parallèle aux étapes 80 à 126, chaque terminal exécute le procédé 78 de réception des programmes multimédias ainsi que des messages de service. 16 Initialement, lors d'une étape 130, le terminal 8 recherche l'adresse @ASP dans sa mémoire 58 puis écoute cette adresse multicast. Il reçoit alors, lors d'une étape 132, le message ASP diffusé par la tête de réseau 4. En réponse à la réception de ce message ASP, lors d'une étape 134, le terminal sélectionne uniquement les adresses contenues dans la colonne 106 qui sont associées à un identifiant d'opérateur de service correspondant à l'un de ceux contenus dans sa propre liste 62. Ensuite, lors d'une étape 136, le terminal écoute uniquement les adresses de la liste de la figure 3 sélectionnées lors de l'étape 134. On suppose ici que le terminal 8 écoute uniquement l'adresse @SSP1 de l'opérateur 20. En écoutant cette adresse, lors d'une étape 138, le terminal reçoit le message SSP diffusé par l'opérateur 20. En réponse à ce message SSP, lors d'une étape 140, le terminal enregistre la table contenue dans le message SSP reçu. La table peut être enregistrée à chaque réception ou uniquement quand son contenu a changé par rapport à sa dernière diffusion. Les valeurs des indicateurs contenus dans la table enregistrée sont utilisées lors de traitements spéciaux. Les adresses unicast @IP1 et @IP2 contenues dans la colonne 118 sont, quant à elles, utilisées pour établir une connexion point-à-point avec le serveur correspondant à ces adresses unicast. En réponse à la réception de l'adresse @PMP1, lors d'une étape 142, le terminal 8 se met à écouter cette 30 adresse de service. Lors d'une étape 144, le terminal reçoit les messages PMP en écoutant l'adresse @PMP1. Par exemple, le terminal reçoit une requête de connexion. Ensuite, lors d'une étape 146, le terminal vérifie que cette requête de connexion est 17 bien générée par l'opérateur 20 et qu'elle lui est destinée. Par exemple, lors de l'étape 146, le terminal vérifie : - que l'identifiant d'opérateur contenu dans cette 5 requête correspond bien à l'un de ceux enregistrés dans sa liste 62, et - que l'identifiant de terminal contenu dans la requête correspond à son propre identifiant de terminal. Dans le cas contraire, le procédé retourne à l'étape 10 142 et dans l'affirmative, le terminal procède à une étape 148 d'établissement d'une connexion point-à-point. Lors de l'étape 148, le terminal établit une connexion point-à-point vers un serveur de l'opérateur 20. Pour établir cette liaison point-à-point, le terminal 15 utilise l'une des adresses unicast contenues dans la table enregistrée lors de l'étape 140 correspondant au service spécifié dans la requête de connexion. Une fois que cette liaison point-à-point est établie, lors d'une étape 150, un échange de données bidirectionnel 20 entre le terminal et le serveur contacté est exécuté. Cet échange bidirectionnel de données peut, par exemple, avoir pour but defournir au terminal 8 les secrets qui lui permettront de désembrouiller les programmes multimédias embrouillés reçus. 25 En parallèle aux étapes 130 à 150, le terminal procède également à la réception des programmes multimédias embrouillés diffusés. Pour cela, lors d'une étape 160, le terminal écoute une adresse multicast de diffusion puis le module 46 démultiplexe le contenu multiplexé reçu. Ensuite, 30 lors d'une étape 162, le message ECM du contenu multiplexé est transmis au processeur 42 qui, lors d'une étape 168, obtient le mot de contrôle CW en déchiffrant le cryptogramme CW*. 18 Le processeur envoie ensuite le mot de contrôle CW au module 46 qui, lors d'une étape 170, désembrouille le programme multimédia embrouillé avec le mot de contrôle reçu. Le programme multimédia désembrouillé est ensuite décodé, lors d'une étape 172, par le module 46 afin de générer un flux multimédia lors d'une étape 174, ce flux multimédia est transmis à l'écran 52 qui l'affiche en clair. Les étapes 172 et 174 constituent un exemple d'utilisation du programme multimédia désembrouillé. Le procédé de la figure 2 permet de construire pour chaque opérateur une arborescence d'adresses multicast de service telle qu'illustrée sur la figure 5. Dans cette arborescence, l'adresse @ASP est le noeud racine. Les adresses @SSP1 et @SSP2 sont les noeuds fils de premier niveau et les adresses @PMP1 et @PMP2 sont les noeuds fils de second niveau respectivement rattachés aux adresses @SSP1 et @SSP2. Le procédé de la figure 2 permet bien sûr de construire des arborescences d'adresses multicast de service contenant plus de deux adresses multicast de service de premier niveau et plus d'une adresse multicast de service de second niveau associée à chaque noeud père. La figure 6 représente un organigramme d'un procédé pour modifier l'adresse @ASP dans chacun des terminaux du système 2. Initialement, lors d'une étape 200, la tête de réseau diffuse les messages ASP à la fois sur l'ancienne adresse @ASP notée ici @ASPold et sur une nouvelle adresse @ASP notée ici @ASPnew. L'étape 200 permet de faire fonctionner le procédé de la figure 2 sur un parc hétérogène de terminaux dans lesquels une partie des terminaux utilisent l'adresse @ASPold et l'autre partie des terminaux utilisent l'adresse @ASPnew. 19 Ensuite, lors d'une étape 202, un message EMM de modification de l'adresse de référence est envoyé à chacun des terminaux. Ce message EMM peut être incorporé dans le contenu multiplexé reçu par ce terminal ou envoyé dans un message de service généré par le générateur 16. Ce message EMM contient la nouvelle adresse @ASPnew- En réponse, lors d'une étape 204, chaque terminal enregistre la nouvelle adresse @ASPnew à la place de l'ancienne adresse @ASPold. Puis, lors d'une étape 206, le récepteur 40 vérifie que la nouvelle adresse a été correctement enregistrée en testant la valeur d'un indicateur de mise à jour. La valeur de cet indicateur de mise à jour est modifié par le processeur 42 en cas de succès de l'enregistrement de la nouvelle adresse @ASPnew. Dans le cas où la valeur de cet indicateur indique que la mise à jour a été réussie, le terminal procède à une étape 208 d'écoute de la nouvelle adresse @ASPnew et n'écoute plus l'ancienne adresse @ASPold. Dans le cas où, lors de l'étape 206, la valeur de l'indicateur indique que la mise à jour n'a pas été réussie, le terminal ne procède pas à l'étape 208 et continue d'écouter l'adresse @ASP01d. Dans tous les cas, après l'étape 206 ou l'étape 208, le procédé retourne à l'étape 200. Le fonctionnement du terminal 8 pour mettre à jour l'adresse @SSP1 va maintenant être décrit en regard de la figure 7. Initialement, en réponse à une modification de l'adresse @SSP1 contenue dans le message ASP, lors d'une étape 220, le module 48 arrête d'écouter les adresses multicast de premier niveau (@SSP1) ainsi que les adresses multicast de niveaux supérieurs, telle que l'adresse @PMP1. Ensuite, le procédé se poursuit par les étapes 132, 134 et 136, telles que décrites en regard de la figure 2. 20 Le fonctionnement du terminai 8 lorsque celui-ci reçoit un message SSP lui indiquant une nouvelle adresse @PMPlnew va maintenant être décrit en regard de la figure 8. Initialement, lors d'une étape 230, en réponse à la réception de cette nouvelle adresse @PMPlnew, le module 48 arrête d'écouter l'ancienne adresse @PMPlold. Ensuite, le procédé se poursuit par les étapes 142 et 144 décrites en regard de la figure 2. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, d'autres réseaux qu'un réseau utilisant le protocole IP peuvent être utilisés à la place du réseau 30 à partir du moment où ce réseau permet l'utilisation d'adresses multicast d'une façon similaire à ce que permet le protocole IP. Le processeur de sécurité 42 peut être intégré au récepteur 40. En variante, les modules 46 et 48 peuvent être implémentés dans un module amovible. Les différentes fonctionnalités du terminal 8 peuvent être réparties entre différents équipements reliés entre eux par un réseau local. Par exemple, ces différentes fonctionnalités peuvent être réparties entre une passerelle locale appelée Home Gateway et un décodeur local, l'un ou l'autre pouvant recevoir le processeur de sécurité 42. La passerelle est alors l'élément connecté au réseau 30 qui écoute les différentes adresses multicast. Ensuite, les informations reçues à partir du réseau 30 sont transmises, sur le réseau local, au décodeur local. Dans une telle architecture, la passerelle peut, par exemple, prendre en charge le traitement des messages ECM afin d'en extraire les mots de contrôle nécessaires au désembrouillage des programmes multimédias embrouillés. D'autres architectures pour le terminal 8 sont bien évidemment possibles. Les adresses multicast de premier niveau et de niveaux supérieurs peuvent être des adresses IP fixes ou 21 affectées dynamiquement à l'aide du procédé de la figure 2. Les adresses @SSP1 et @SSP2 peuvent être identiques. Le terminal distingue alors les messages de service qui lui sont destinés à l'aide d'un identifiant de l'opérateur contenu dans les messages SSP. De façon similaire, les adresses multicast de service de second niveau peuvent être identiques entre elles et également identiques aux adresses multicast de service de premier niveau. La distinction des messages de service destinés au terminal 8 de ceux qui ne lui sont pas destinés se fait alors également grâce à l'utilisation des identifiants d'opérateurs inclus dans les messages SSP et PMP. L'adresse @ASP peut également être identique ou différente des adresses multicast de service utilisées. Le modem 44 peut être intégré dans le récepteur 40 ou être placé à l'extérieur. L'adresse @ASP est, en variante, enregistrée dans le récepteur 40 au lieu d'être enregistrée dans le processeur de sécurité 42. Le procédé de la figure 2 a été décrit dans le cas particulier où l'arborescence de la figure 5 comporte trois niveaux. Dans une version simplifiée, seuls deux niveaux sont mis en oeuvre, c'est-à-dire l'utilisation de l'adresse @ASP et l'utilisation d'adresses multicast de service de premier niveau. En variante, plus de trois niveaux peuvent également être utilisés. Cette dernière variante permet d'affecter différentes adresses multicast de service, typiquement selon les types de messages de service et/ou l'organisation en parc des terminaux. Si chaque opérateur de service utilise un jeu d'adresses multicast de service différent de celui utilisé par les autres opérateurs, alors l'identifiant d'opérateurs contenu dans le tableau de la figure 4 peut être omis. De 22 même, l'identifiant d'opérateur contenu dans les messages de service SSP, PMP peuvent être omis. La description de l'opérateur ou du service contenue dans les colonnes 108 et 120, respectivement, peut être 5 omise | Procédé de diffusion de plusieurs programmes multimédias générés par des opérateurs de service différents, dans lequel une ou plusieurs des têtes de réseau diffusent (en 102) sur une adresse multicast de référence une liste associant des identifiants des opérateurs de service à au moins une adresse multicast de service de premier niveau, l'adresse multicast de référence étant connue au préalable de tous terminaux aptes à recevoir et à démultiplexer des contenus multiplexés diffusés et cette adresse multicast de référence étant différente de toutes les adresses multicast de diffusion. | 1. Procédé de diffusion de plusieurs programmes multimédias générés par des opérateurs de service différents, par l'intermédiaire d'un réseau large bande dans lequel une information peut être acheminée vers une adresse multicast, de sorte que seul un groupe de plusieurs terminaux correspondant à cette adresse multicast reçoit l'information tandis que d'autres terminaux connectés au même réseau ne reçoivent pas cette information, et dans lequel : - chaque tête de réseau multiplexe (en 88) au moins un programme multimédia embrouillé à l'aide d'un mot de contrôle et un cryptogramme de ce mot de contrôle afin d'obtenir un contenu multiplexé, puis diffuse le contenu multiplexé vers une adresse multicast de diffusion, cette adresse multicast de diffusion permettant d'établir une liaison point à multipoint entre cette tête de réseau et les terminaux par l'intermédiaire du réseau, et une ou plusieurs têtes de réseau diffusent (en 122, 126) en parallèle, sur au moins une adresse multicast de service, des messages de service, propres à chaque opérateur de service, permettant d'adapter le fonctionnement de chaque terminal pour que celui-ci soit capable de désembrouiller et d'utiliser le programme multimédia diffusé ou, au contraire, inhiber cette capacité, caractérisé en ce que la ou plusieurs des têtes de réseau diffusent (en 102) sur une adresse multicast de référence (@ASP) une liste (figure 3) associant des identifiants des opérateurs de service à au moins une adresse multicast de service de premier niveau (@SSP1), l'adresse multicast de référence étant connue au préalable de tous les terminaux aptes à recevoir et à démultiplexer les contenus 24 multiplexés diffusés et cette adresse multicast de référence étant différente de toutes les adresses multicast de diffusion. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la ou plusieurs des têtes de réseau diffusent (en 102) sur l'adresse multicast de référence (@ASP) une liste dans laquelle au moins une adresse multicast de service associée à un identifiant d'opérateur est différente des autres adresses multicast de service associées à d'autres opérateurs de service. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la ou les têtes de réseau diffusent (en 122) sur au moins l'une des adresses multicast de service de premier niveau associée à un identifiant d'opérateur de service, une table (figure 4) définissant au moins une adresse multicast de service de second niveau utilisée par cet opérateur. 4. Procédé de réception de plusieurs programmes multimédias diffusés à l'aide d'un procédé de diffusion conforme à l'une quelconque des précédentes, et dans lequel : - chaque terminal reçoit (en 160) le contenu multiplexé en écoutant une adresse multicast de diffusion démultiplexe le contenu multiplexé, puis, sous réserve d'y être autorisé, le terminal déchiffre (en 168) le cryptogramme du mot de contrôle, désembrouille (en 170) le programme multimédia et utilise (en 172) ce programme multimédia désembrouillé, le terminal étant équipé d'une mémoire et étant apte à écouter simultanément plusieurs adresses multicast, et - chaque terminal reçoit (en 138, 144) les messages de service en écoutant la ou plusieurs des adresses multicast de service puis, en fonction du contenu du message de service reçu, le terminal adapte son 25 fonctionnement de manière à être capable de désembrouiller et utiliser le programme multimédia diffusé ou, au contraire, d'inhiber cette capacité, caractérisé en ce que en réponse à la diffusion de la liste sur l'adresse multicast de référence, le terminal écoute (en 134) une ou plusieurs des adresses multicast de service de premier niveau spécifiées dans cette liste pour recevoir des messages de service. 5. Procédé selon la 4 pour recevoir des programmes multimédias diffusés selon un procédé conforme à la 2, dans lequel le terminal sélectionne (en 134) dans la liste la ou les adresses multicast de service correspondant à un identifiant d'opérateur de service préenregistré dans sa mémoire, puis écoute (en 136) les adresses multicast de service sélectionnées pour recevoir des messages de service et n'écoute pas les adresses multicast non sélectionnées dans cette liste. 6. Procédé selon la 4 ou 5 pour recevoir des programmes multimédias diffusés à l'aide d'un procédé conforme à la 3, dans lequel, en réponse à la diffusion de la table, le terminal écoute (en 142) une ou plusieurs des adresses multicast de service de second niveau spécifiées dans cette table. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les adresses multicast de service de premier ou de second niveau sont également toutes différentes des adresses multicast de diffusion. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réseau large bande est un 30 réseau IP (Internet Protocol). 9. Terminal de réception de programmes multimédias embrouillés, caractérisé en ce qu'il comporte un module logiciel de contrôle d'accès (48) apte à mettre en oeuvre un 26 procédé de réception conforme à l'une quelconque des 4 à 8. 10. Tête de réseau apte à diffuser des programmes multimédias embrouillés, caractérisée en ce que cette tête de réseau est apte à mettre en oeuvre un procédé de diffusion conforme à l'une quelconque des 1 à 3 et 7 à 8. | H | H04 | H04L,H04H,H04N | H04L 12,H04H 1,H04H 20,H04H 60,H04N 7 | H04L 12/18,H04H 1/00,H04H 20/00,H04H 20/42,H04H 60/23,H04N 7/16,H04N 7/167,H04N 7/24 |
FR2902622 | A1 | LIT TRANSFORMABLE EN TABLE OU CANAPE | 20,071,228 | -1- La présente invention concerne un meuble transformable au choix en lit, canapé ou table.Il existe des lits transformables en canapé ou en table, mais aucun meuble ne réunit ces trois fonctions alors que partout dans le monde les appartements en ville ont des loyers de plus en plus élevés et donc l'espace d'habitation se réduit. Le dispositif selon l'invention permet d'avoir ces trois fonctions en un seul meuble, offrant gain de place tout en alliant sécurité et esthétique. Il comporte en effet selon une première caractéristique, des cadres A, B, C et D munis de lattes sur une de leur face, et qui, s'articulant par des charnières Chi, Ch2 et Ch3, et systèmes de blocage N et K viennent constituer les socles, montants et plateaux, assises ou dossiers des combinaisons possibles. Pour obtenir une articulation A/B à une position qui permette un plateau de table centré et un socle de canapé stable, le cadre A a des montants extérieurs en extérieur du cadre B.Sur sa face opposée aux lattes, le cadre A est muni d'un plateau P pour être utilisé dans la position table. Ce plateau P est muni de deux rails en relief qui permettent de le protéger des rayures quand on déplace le meuble en position canapé. Pour obtenir une articulation B/C et C/D à une position qui permette le repliage de cales N de stabilité de la table, les montants extérieurs du cadre C sont alignés avec ceux du cadre A, c'est à dire extérieurs à ceux des cadres B et D. Pour soutenir le blocage de l'articulation A/B dans la position canapé le cadre B est muni de cales K fixées sur le cadre B, sous les lattes, qui se déplient au sol. Selon les modes particuliers de réalisation, * une ou plusieurs des charnières sont amovibles. Fig.4 * il y a des tiroirs dans l'extrémité libre du cadre A, sous le plateau P. Les dessins annexés illustrent l'invention : Fig.1 (profil) et 1 bis (dessus) représentent l'invention à plat, en position lit. Dans cette position, les cadres A, B, C, D sont à plat au sol, les lattes visibles. Le matelas se pose dessus. On peut déployer, ou non, les cales à matelas M qui se trouvent à l'intérieur des montants extérieurs des cadres A et C. Fixées par charnière dans le décrochement réservé à la fixation des lattes, elles se relèvent dans l'alignement des montant extérieurs. Fig 2 (profil gauche), 2bis (dessus), et 2ter (face) : invention en position table Pour passer en position table à partir de la position lit, les cales M restent rangées, aimantées contre les montants extérieurs de leurs cadres respectifs. Relever le cadre D en position verticale, le fixer en repliant à l'intérieur les cales N, situées aux extremités de C. Puis soulever le cadre A, qui soulève le cadre B l'amenant à la verticale. Aller positionner le cadre A à l'horizontale, l'extrémité libre du cadre D venant s'enticher avant la première latte -2- L1 du cadre A. Replier sous le cadre B les cales de suspension et blocage N. En Fig. 2ter apparaît l' emplacement des possibles tiroirs selon un mode particulier de réalisation. Fig.2quart :à titre d'exemple non limitatif, profil avec matelas rangé en position table. Pour cacher le matelas, le placer replié en 4, à l'intérieur des cadres D, C et B avant de rabaisser le cadre A. Fig. 3 : profil gauche en position canapé. Pour passer à la position canapé, il faut relever les quatre cales M précédemment citées, soulever le cadre D, qui soulèvera le cadre C, qui relèvera le cadre B. L'extremité libre du cadre D venant s'enficher entre la deuxième et la troisième latte du cadre A, à l'intérieur des cales M relevées. L'ouverture des 2 triangles de suspension et de blocage K situés sous les lattes du cadre B permet d'assurer la stabilité et la sécurité de la position. Fig. 3bis : à titre d'exemple non limitatif, les options de pliage du matelas. en position canapé. Fig. 4 (face) et 4bis (profil) : à titre d'exemple non limitatif, la charnière amovible Ch2. A titre d'exemple non limitatif, l'ensemble aura des dimensions à plat de 2,20 mètres de long par 92 cm de largeur. Le dispositif selon l'invention est destiné aux personnes désirant optimiser leur espace d'habitation, à titre d'exemple non limitatif, il peut être réalisé en bois | L'invention concerne un dispositif permettant d'articuler, de positionner et de bloquer, entre eux et dans l'espace, des cadres munis de lattes, et d'un plateau pour l'un des cadres, afin d'obtenir au choix, un lit, une table ou un canapé.Elle est constituée de 4 cadres A,B,C et D, articulés deux à deux. Des systèmes adaptés de charnière Ch1, Ch2 et Ch3, de soutien K,N et de blocage L1, et M des cadres permettent de les articuler, positionner et bloquer afin d'obtenir un lit, une table ou un canapé.Elle est particulièrement destinée aux aux personnes désirant optimiser leur espace d'habitation | 1 Meuble combinant les trois fonctions de lit, canapé et table, caractérisé en ce que l'articulation par des charnières et le positionnement par des systèmes de blocage adaptés d'au moins quatre cadres qui le composent permettent d'obtenir selon les positions et articulations desdits cadres soit un lit, soit une table, soit un canapé. 2 Meuble selon la 1 caractérisé en ce que les cadres A, B, C et D sont munis de charnières d'articulation Chi entre A et B, Ch2 entre B et C, Ch3 entre C et D. 3 Meuble selon la 1 caractérisé en ce que les cadres A, B, C et D sont munis de lattes de sommier disposées de façon à permettre l'intercalement et le blocage des cadres A et D pour leur positionnement dans les fonctions table et canapé. 4 Meuble selon la 1 caractérisé en ce que le cadre A comporte un plateau P sur la face opposée aux lattes, de façon à servir de plateau de table. 5 Meuble selon la 1 ou 3 caractérisé en ce que les cadres B et C sont chacun munis de pièces de soutien articulées K et N, pour assurer la sécurité du blocage des positions canapé (cadre B) ou table (cadre C). 6 Meuble selon la 4 caractérisé en ce que deux rails sont insérés dans la surface du plateau de la table afin de permettre au meuble d'être déplacé au sol en position canapé, tout en protégeant la surface du plateau des rayures qui pourraient advenir lors de ces déplacements. 7 Meuble selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que 20 des cales M sont positionnées sur les montants externes des cadres A et C pour permettre le maintient du matelas. | A | A47 | A47B,A47C | A47B 85,A47C 17 | A47B 85/00,A47B 85/06,A47C 17/62 |
FR2898145 | A1 | GACHE DESTINEE A ETRE FIXEE A L'OUVRANT D'UNE PORTE, NOTAMMENT UNE PORTE PALIERE D'APPAREIL ELEVATEUR | 20,070,907 | La présente invention concerne une . Pour garantir la sécurité des utilisateurs d'appareils élévateurs, en particulier des ascenseurs, il est impératif que la porte palière demeure fermée lorsqu'une cabine ne se trouve pas en face de celle-ci. A cet effet, de façon connue, la porte palière peut comporter d'une part une gâche fixée sur l'ouvrant et munie d'une tige centrale, et d'autre part une serrure montée en regard sur le dormant. La serrure comprend un pêne constitué d'un corps cylindrique creux dans lequel est monté un percuteur pouvant coulisser par rapport au corps cylindrique, le long de son axe. Lors de la fermeture de l'ouvrant, le percuteur vient en contact avec la tige de la gâche ce qui provoque, par un dispositif approprié prévu dans la serrure, le déplacement du corps cylindrique du pêne en direction de la gâche. Le corps cylindrique vient ainsi se loger dans la gâche, assurant le verrouillage de l'ouvrant par rapport au dormant. Le bon fonctionnement de ce système est conditionné par le contact effectif entre le percuteur et la tige de la gâche, ce qui suppose une maîtrise de la distance séparant la gâche du pêne (préalablement à l'engagement du corps cylindrique dans la gâche). Or, la distance entre l'ouvrant et le dormant de la porte peut varier d'une installation à l'autre, et peut également varier dans le temps pour une même installation. Il est donc nécessaire de prévoir des moyens de réglage de l'écart entre la gâche et le pêne. Selon une première configuration connue, décrite par exemple dans le document EP 1 023 513, il est possible de régler la position d'attaque du pêne, c'est-à-dire la distance dont le pêne fait saillie hors du boîtier de la serrure en l'absence de tout contact avec la gâche. Une telle solution s'avère toutefois peu commode, car le montage et le réglage de la serrure obligent l'opérateur à monter sur la cabine et à ôter la tôle de protection fixée sur le dormant. Selon une deuxième configuration connue, décrite par exemple dans le document EP 0 839 245, on peut régler la profondeur de la gâche dans l'ouvrant par l'insertion de rondelles de calage. Le réglage est moins contraignant que dans le cas précédent dans la mesure où il peut être effectué par l'opérateur depuis le palier. Toutefois, cette solution présente d'autres inconvénients : l'utilisation de cales demande de procéder à des mesures, ce qui est délicat voire impossible sur site, d'autant plus qu'il faut intégrer l'épaisseur de la tôle de l'ouvrant dans le calcul ; - il est souvent nécessaire de procéder à plusieurs essais avant de trouver le nombre de cales conduisant au réglage correct. Or, pour ajouter ou enlever une cale, il est nécessaire de dévisser totalement la tige centrale et d'ôter le cylindre de gâche, ce qui est fastidieux et peut conduire à la perte de certaines pièces, qui sont de taille réduite ; - le réglage ne peut prétendre à une grande précision car, du fait 10 de l'utilisation de cales superposées, seules des distances de réglage prédéterminées et discrètes peuvent être obtenues. L'invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en fournissant une gâche dont la position peut être réglée par un opérateur de façon simple, rapide, et continue. 15 A cet effet, l'invention concerne une gâche destinée à être fixée à l'ouvrant, respectivement au dormant, d'une porte, notamment une porte palière d'appareil élévateur, et à recevoir un pêne à percuteur d'une serrure montée en regard sur le dormant, respectivement sur l'ouvrant, de ladite porte, la gâche comprenant : 20 - un support destiné à être fixé à l'ouvrant, respectivement au dormant, sur un chant de celui-ci ; - un organe de réception du pêne monté mobile dans le support selon une direction dite de réglage, l'organe de réception comprenant un fond sensiblement orthogonal à la direction de réglage pourvu d'un trou ; 25 -une tige apte à actionner le percuteur du pêne, s'étendant sensiblement parallèlement à la direction de réglage, engagée dans le trou ménagé dans le fond de l'organe de réception, la tige comportant un épaulement prenant appui sur ledit fond à l'intérieur de l'organe de réception, et une zone filetée montée de façon réglable dans un trou taraudé ménagé sur le 30 support. Selon une définition générale de l'invention, l'organe de réception est monté dans un orifice cylindrique ménagé dans le support, l'orifice présentant un axe sensiblement parallèle à la direction de réglage et un filetage intérieur, la paroi latérale de l'organe de réception étant sensiblement 35 cylindrique et présentant un filetage extérieur destiné à coopérer avec le filetage intérieur dudit orifice. En pratique, un opérateur peut donc modifier le réglage de la gâche sans avoir à la démonter, et en particulier sans avoir à enlever l'organe de réception du pêne. II lui suffit pour cela de visser ou dévisser l'organe de réception dans l'orifice du support, de façon à déplacer l'organe de réception par rapport au support selon la direction de réglage. La tige doit être préalablement actionnée pour permettre le déplacement de l'organe de réception. La direction de réglage est sensiblement perpendiculaire au chant de l'ouvrant, respectivement du dormant, en position montée de la gâche, de sorte que l'organe de réception peut faire plus ou moins saillie dudit chant. Le réglage est donc particulièrement simple et rapide. Même si plusieurs essais sont nécessaires pour trouver le réglage correct, le travail de l'opérateur est facilité du fait qu'aucun démontage n'est nécessaire. De plus, en prévoyant des moyens filetés, l'invention permet de réaliser un réglage très précis car non limité à des positions discrètes comme c'est le cas avec des cales. Avantageusement, une fois la position souhaitée atteinte, l'organe de réception est bloqué dans cette position par rapport au support, sous l'action de moyens appropriés. Ainsi, par exemple, le pas du filetage de la zone filetée de la tige et le pas du filetage extérieur de la paroi latérale de l'organe de réception sont différents. En variante, le filetage de la zone filetée de la tige et le filetage extérieur de la paroi latérale de l'organe de réception peuvent être à pas contraires. En outre, le support peut comporter : - une paroi avant dans laquelle est ménagé l'orifice, la paroi avant étant sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit orifice ; - un bras faisant saillie sensiblement perpendiculairement de la paroi avant vers l'arrière, dont la face tournée vers l'axe est sensiblement cylindrique et prolonge localement la face intérieure cylindrique de l'orifice, le bras comportant à son extrémité opposée à la paroi avant une paroi arrière sensiblement parallèle à la paroi avant et en regard de l'orifice, dans laquelle est ménagé le trou taraudé, de façon centrée sur l'axe. Selon une réalisation possible, le bras présente un filetage intérieur apte à coopérer avec le filetage extérieur de la paroi latérale de l'organe de réception, ledit filetage intérieur s'étendant sur sensiblement toute la face du bras tournée vers l'axe. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective d'une gâche selon l'invention ; La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la gâche de la figure 1 ; Les figures 3 à 6 montrent quatre étapes successives de la fermeture d'un ouvrant muni d'une gâche selon l'invention, l'organe de réception étant en position reculée ; La figure 7 représente un ouvrant muni d'une gâche selon l'invention, en position fermée par rapport à un dormant comportant un pêne, l'engagement du pêne dans la gâche n'ayant pas eu lieu ; et Les figures 8 à 11 montrent quatre étapes successives de la fermeture d'un ouvrant muni d'une gâche selon l'invention, l'organe de 15 réception étant en position avancée. Comme illustré sur la figure 1, une gâche 1 comprend un support 2 possédant une paroi avant 3 dans laquelle sont ménagés un orifice central 4 sensiblement cylindrique d'axe 5 perpendiculaire à la paroi avant 3 et deux trous 6, 7 aux parties extrêmes de ladite paroi avant 3. 20 Le support 2 comprend en outre un bras 8 faisant saillie sensiblement perpendiculairement de la paroi avant 3. La face 9 du bras 8 tournée vers l'axe 5 est sensiblement cylindrique et prolonge localement la face intérieure cylindrique de l'orifice 4. A son extrémité opposée à la paroi avant 3, le bras 8 comporte une paroi arrière 10 sensiblement parallèle à la paroi avant 25 3 et en regard de l'orifice 4, possédant un trou taraudé 11 centré sur l'axe 5. Comme on le voit sur les figures 3 à 6, le support 2 est destiné à être fixé à un ouvrant 12 d'un porte d'un appareil élévateur ù tel qu'un ascenseur, un monte charge ou équivalent ù au moyen d'organes appropriés tels que des vis (non représentées) insérées dans les deux trous 6, 7. Le 30 support 2 est alors logé à l'intérieur de l'ouvrant 12, la paroi avant 3 affleurant sensiblement le chant 13 de l'ouvrant 12, et étant en regard du dormant 14 de la porte (en position fermée de l'ouvrant). L'ouvrant 12 peut être déplacé à pivotement par rapport au dormant 14. Par rapport au chant 13, le terme avant désigne la zone de 35 l'espace située du côté du dormant 14, et le terme arrière désigne la zone de l'espace située à l'intérieur de l'ouvrant 12. Dans le dormant 14 est disposée, en regard de la gâche 1, une serrure 15 comportant un pêne 16. Le pêne 16 est constitué d'un corps cylindrique creux 17 d'axe 18, biseauté, dans lequel est monté un percuteur 19 pouvant coulisser par rapport au corps cylindrique 17, le long de son axe 18. Dans la réalisation représentée, la serrure 15 est fixée sur un montant du dormant, et l'ouvrant 12 est monté pivotant par rapport au dormant 14. D'autres montages sont néanmoins possibles : l'ouvrant peut être déplacé en translation par rapport au dormant (cas de portes articulées coulissantes), et la serrure peut être fixée sur le linteau de la porte. La gâche 1 comprend également un organe de réception 20 du pêne 16. L'organe de réception 20 est sensiblement cylindrique, et comporte un fond 21 possédant un trou lisse 22 centré, ainsi qu'une paroi latérale 23 présentant un bord 24 recourbé entourant l'extrémité ouverte du cylindre opposée au fond 21. L'organe de réception 20 est disposé sensiblement coaxialement dans l'orifice 4 ménagé dans le support 2, la face extérieure de la paroi latérale 23 coopérant avec la face intérieure de l'orifice 4. La gâche 1 comprend en outre une tige 25 globalement cylindrique. La tige 25 comprend un épaulement 26 définissant sur la tige 25 une partie avant 27 lisse et une partie arrière 28 comportant une zone filetée 29. Dans la réalisation représentée sur les dessins, les parties avant et arrière de la tige 25 ont des longueurs comparables, mais d'autres configurations sont possibles. La tige 25 est disposée sensiblement selon l'axe 5, en étant engagée dans le trou 22 ménagé sur le fond 21 de l'organe de réception 20 et dans le trou taraudé 11 de la paroi arrière 10 du support 2. En position montée de la tige 25, l'épaulement 26 est en contact avec la face intérieure (face avant) du fond 21 de l'organe de réception 20, l'extrémité avant 30 de la tige 25 est légèrement en avant du plan de l'ouverture avant de l'organe de réception 20 et la zone filetée 29 de la tige 25 coopère avec le trou taraudé 11. De plus, le fond 21 de l'organe de réception 20 est situé à distance de la paroi arrière 10 du support 2. La paroi latérale 23 de l'organe de réception 20 est filetée, et coopère avec un filetage intérieur 34 ménagé sur la face intérieure de l'orifice 4 et sur la face 9 du bras 8 tournée vers l'axe 5. Le pas du filetage de la paroi latérale 23 de l'organe de réception 20 et le pas du filetage de la zone filetée 29 de la tige 25 sont différents. En variante, ces deux filetages peuvent être de sens contraires. A partir de la position illustrée sur la figure 2, pour diminuer la distance d dont l'organe de réception 20 fait saillie par rapport au support 2, un opérateur doit tourner l'organe de réception 20 de façon à le déplacer en direction de la paroi arrière 10. Préalablement à ce mouvement, la tige 25 doit être légèrement déplacée vers l'avant pour permettre le déblocage de l'ensemble. Une fois la position souhaitée atteinte, la tige 25 est déplacée vers l'arrière jusqu'à ce que l'épaulement 26 vienne en appui contre le fond 21. A l'inverse, pour augmenter la distance d, l'opérateur doit tout d'abord faire tourner la tige 25 pour la déplacer vers l'avant, afin de créer un espace entre l'épaulement 26 et le fond 21. L'opérateur peut alors faire tourner l'organe de réception 20 de façon à le déplacer en l'éloignant de la paroi arrière 10, ce qui n'était pas possible avant du fait de l'existence de filetages différents. Le blocage dans la position souhaitée s'effectue comme précédemment grâce à la tige 25. Afin de faciliter la rotation de la tige 25, il peut être prévu que l'épaulement 26 présente un contour approprié (typiquement non cylindrique) pour pouvoir être manoeuvré par un outil. Par exemple, l'épaulement 26 présente un contour hexagonal, ce qui permet son actionnement au moyen d'une clé à six pans. L'organe de réception 20 peut ainsi, grâce à l'invention, être très facilement déplacé par un opérateur situé sur le palier, ayant accès à la tige 25 apparente depuis le chant 13 de l'ouvrant 12. L'organe de réception 20 peut être déplacé entre une position reculée, dans laquelle le bord 24 est proche de la paroi avant 3 du support 2 (voire adjacent à celui-ci) et une position avancée dans laquelle le bord 24 est éloigné de la paroi avant 3 de la distance maximale autorisée par la géométrie de la gâche 1. Les figures 3 à 6 illustrent différentes étapes de fermeture de l'ouvrant d'une porte, dans le cas où le chant 13 de l'ouvrant 12 est éloigné d'une distance Dl relativement faible du chant en regard du dormant 14. Lorsque l'ouvrant 12 approche de sa position fermée, la partie biseautée du pêne 16 vient en contact avec le coin puis le chant 13 de l'ouvrant 12 (figures 3 et 4), provoquant le recul du pêne 16 dans la serrure 15. Lorsque l'ouvrant 12 est en position fermée, la tige 25 actionne le percuteur 19 (figure 5), ce qui conduit au déplacement du corps cylindrique 17 en direction de la gâche 1, et provoque le verrouillage de l'ouvrant 12 par rapport au dormant 14 (figure 6). Dans ce cas, l'organe de réception 20 peut être en position reculée. Toutefois, lorsque la distance D2 entre le chant 13 de l'ouvrant 12 et le chant en regard du dormant 14 est trop importante, le pêne 16 ne vient pas en contact avec l'ouvrant 12 lors du mouvement de fermeture de cet ouvrant 12. II s'ensuit que, sans disposition particulière, le pêne 16 ne peut pas s'engager dans la gâche 1, et le verrouillage de la porte n'est pas assuré (figure 7). II est alors possible d'augmenter la distance d, comme indiqué 10 précédemment, pour que l'organe de réception 20 fasse saillie au-delà du chant 13 de l'ouvrant 12, de la distance appropriée. Avec cette configuration, lorsque l'ouvrant 12 approche de sa position fermée, la partie biseautée du pêne 16 vient en contact avec le bord 24 de l'organe de réception 20, provoquant le recul du pêne 16 dans la serrure 15 15 (figures 8 et 9). Lorsque l'ouvrant 12 est en position fermée, la tige 25 actionne le percuteur 19 (figure 10), ce qui conduit au déplacement du corps cylindrique 17 en direction de la gâche 1, et provoque le verrouillage de l'ouvrant 12 par rapport au dormant 14 (figure 11). Il est à noter que la gâche 1 doit être conçue pour que l'organe de 20 réception 20 conserve sa position lorsqu'il sert d'appui au pêne 16. Ceci est assuré par l'existence des filetages différents. Ainsi, l'invention permet d'obtenir un verrouillage satisfaisant d'une porte d'appareil élévateur malgré l'écart variable existant entre le dormant et l'ouvrant, sans pour autant nécessiter de réglages fastidieux. 25 Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. En particulier, l'invention a été décrite dans le cas où la gâche est fixée à l'ouvrant et la serrure au dormant, mais le montage inverse est possible | La gâche (1) comprend un support (2) destiné à être fixé sur le chant d'un ouvrant et un cylindre (20) de réception d'un pêne, monté mobile dans le support selon une direction de réglage perpendiculaire audit chant. Le cylindre comporte un fond (21) pourvu d'un trou.Une tige (25) apte à actionner le percuteur du pêne, et s'étendant parallèlement à la direction de réglage, est engagée dans le trou du cylindre. La tige comporte un épaulement (26) prenant appui sur ledit fond à l'intérieur du cylindre, et une zone filetée (29) montée de façon réglable dans un trou taraudé (11) ménagé sur le support.Le cylindre est monté dans un orifice (4) du support, d'axe parallèle à la direction de réglage, comportant un filetage intérieur (34) coopérant avec un filetage extérieur du cylindre. | 1. Gâche destinée à être fixée à l'ouvrant (12), respectivement au dormant, d'une porte, notamment une porte palière d'appareil élévateur, et à recevoir un pêne (16) à percuteur (19) d'une serrure (15) montée en regard sur le dormant (14), respectivement sur l'ouvrant, de ladite porte, la gâche (1) comprenant : - un support (2) destiné à être fixé à l'ouvrant (12), respectivement au dormant, sur un chant (13) de celui-ci ; - un organe de réception (20) du pêne monté mobile dans le support (2) selon une direction (5) dite de réglage, l'organe de réception (20) comprenant un fond (21) sensiblement orthogonal à la direction de réglage pourvu d'un trou (22) ; une tige (25) apte à actionner le percuteur (19) du pêne (16), s'étendant sensiblement parallèlement à la direction de réglage, engagée dans le trou (22) ménagé dans le fond (21) de l'organe de réception (20), la tige (25) comportant un épaulement (26) prenant appui sur ledit fond (21) à l'intérieur de l'organe de réception (20), et une zone filetée (29) montée de façon réglable dans un trou taraudé (11) ménagé sur le support (2) ; caractérisée en ce que l'organe de réception (20) est monté dans un orifice (4) cylindrique ménagé dans le support (2), l'orifice présentant un axe (5) sensiblement parallèle à la direction de réglage et un filetage intérieur (34), la paroi latérale (23) de l'organe de réception (20) étant sensiblement cylindrique et présentant un filetage extérieur destiné à coopérer avec le filetage intérieur (34) dudit orifice (4). 2. Gâche selon la 1, caractérisée en ce que le pas du filetage de la zone filetée (29) de la tige (25) et le pas du filetage extérieur de la paroi latérale (23) de l'organe de réception (20) sont différents. 3. Gâche selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le filetage de la zone filetée (29) de la tige (25) et le filetage extérieur de la paroi latérale (23) de l'organe de réception (20) sont à pas contraires. 35 4. Gâche selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le support (2) comporte :30- une paroi avant (3) dans laquelle est ménagé l'orifice (4), la paroi avant (3) étant sensiblement perpendiculaire à l'axe (5) dudit orifice (4) ; - un bras (8) faisant saillie sensiblement perpendiculairement de la paroi avant (3) vers l'arrière, dont la face (9) tournée vers l'axe (5) est sensiblement cylindrique et prolonge localement la face intérieure cylindrique de l'orifice (4), le bras (8) comportant à son extrémité opposée à la paroi avant (3) une paroi arrière (10) sensiblement parallèle à la paroi avant (3) et en regard de l'orifice (4), dans laquelle est ménagé le trou taraudé (11), de façon centrée sur l'axe (5). 5. Gâche selon la 4, caractérisée en ce que le bras (8) présente un filetage intérieur apte à coopérer avec le filetage extérieur de la paroi latérale (23) de l'organe de réception (20), ledit filetage intérieur s'étendant sur sensiblement toute la face (9) du bras (8) tournée vers l'axe (5).15 | E,B | E05,B66 | E05B,B66B | E05B 15,B66B 13,E05B 63 | E05B 15/02,B66B 13/00,E05B 63/12 |
FR2898616 | A1 | BATIMENT A USAGE AGRICOLE A OSSATURE DE TOITURE SIMPLIFIEE | 20,070,921 | Domaine technique La présente invention se rapporte à un bâtiment du genre serre agricole par exemple, à ossature de toiture simplifiée. Etat de la technique Les serres à usage agricole et bâtiments analogues, sont traditionnellement constituées d'arceaux rigides, métalliques, réunis les uns aux autres par des lisses horizontales constituées par des profilés métalliques rigides. Les dimensions des arceaux en hauteur et largeur déterminent la hauteur et la largeur de la serre. Lorsque ces dimensions sont peu importantes, les arceaux sont généralement d'un seul tenant et sont facilement transportables dans des véhicules au gabarit routier. En revanche, pour des arceaux de grandes dimensions, l'impossibilité de leur transport en forme dans des véhicules répondant au gabarit routier a conduit à les réaliser en plusieurs tronçons. De cette façon les arceaux sont transportables chacun à l'état désassemblés et sur site, sont assemblés par aboutement et emboîtement des tronçons qui les composent. Un des inconvénients de ce mode de conception réside dans la relative complexité de réalisation des tronçons d'arceau. En effet il est fait appel à une pluralité de travaux de cintrage des divers tronçons d'arceau et de déformation des parties terminales de ces derniers par constriction ou dilation pour la réalisation de formes d'emboîtement. Par ailleurs en raison de la hauteur importante des serres, des travaux en hauteur à quelques mètres du sol sont généralement accomplis, notamment pour fixer les lisses horizontales aux arceaux préalablement dressés. D'autres travaux en hauteur seront également nécessaires pour disposer et fixer la bâche sur l'ossature de la serre. Ces travaux en hauteur exigent la mise en oeuvre de moyens de sécurité peut faciles à utiliser. Pour cette raison, bien souvent, en raison des contraintes les personnes employées au montage de la serre désobéissent aux consignes de sécurité en négligeant de s'assurer aux lignes de vies. Pour faciliter le montage des serres et éviter tous travaux en hauteur on connaît de l'état de la technique tel que reflété dans la demande de brevet une serre dont la toiture est montée sur le sol et est ensuite élevée par des moyens spécifiques le long de piliers de soutènement pour être posée et fixée en extrémité de ces derniers. Une telle façon de faire réduit notablement l'importance des travaux en hauteur pour cette raison elle est un facteur de gain de temps et de sécurité. Divulgation de l'invention La présente invention a pour objet de résoudre les problèmes sus évoqués en proposant une serre à ossature simplifiée ne faisant plus appel à des arceaux, conçue pour être intégralement assemblée au niveau du sol à hauteur d'homme et ce dans un état replié sur le sol et ensuite redressée au-dessus du sol pour être 10 amenée dans un état déployé. À cet effet le bâtiment agricole du genre serre comportant une ossature érigée sur le sol prévue pour supporter au moins un élément de recouvrement souple sous forme de toile et/ou de filet, ladite ossature comprenant des pieux d'ancrage engagés dans le sol auxquels sont solidarisés des montants rigides, 15 lesdits pieux et montants étant agencés en rangées et colonnes, caractérisé en ce que chaque montant de chaque rangée est réuni au montant antérieur ou postérieur de cette même rangée par deux éléments longiformes obliques réunis l'un à l'autre à mi-distance entre les deux dits montants par un organe de jonction, que les montants de chaque colonne sont consécutivement réunis en extrémité supérieure 20 par un élément fongiforme rigide horizontal supérieur, que dans chaque travée longitudinale formée entre deux colonnes consécutives est disposé un élément longiforme rigide, horizontal inférieur occupant une position inférieure par rapport aux éléments longiformes supérieurs, et solidarisé aux organes de jonction de la travée correspondante, et que l'élément de recouvrement ou chaque élément de 25 recouvrement est successivement engagé au moins sur un élément longiforme supérieur et sous un élément longiforme inférieur, ledit élément de recouvrement étant appliqué contre l'élément longiforme supérieur et contre l'élément longiforme inférieur sous l'effet de sa mise en tension. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément de recouvrement ou 30 chaque élément de recouvrement s'étend sur une ou plusieurs travées transversales successives formées entre les rangées et ce d'une extrémité à l'autre de la ou des dites travées et assure un recouvrement permanent de la ou des travée(s) correspondantes. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, sous chaque élément longiforme inférieur est disposée une goulotte de récupération de l'eau de pluie, de 5 la neige et de la grêle, ladite goulotte ou chéneau étant parallèle à l'élément longiforme inférieur et étant portée de place en place par les éléments longiformes obliques de la travée longitudinale correspondante. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément longiforme supérieur est rigide et se présente sous la forme d'un profilé métallique de clipsage pourvu 10 d'une ouverture supérieure courant sur toute sa longueur laquelle ouverture est bordée par deux lèvres recourbées vers l'intérieur du profilé, la bâche étant introduite dans le profilé et pincée entre les lèvres de ce dernier et un profilé en U avec une cale de maintien étant introduits dans le profilé de clipsage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bâtiment, d'une position 15 repliée sur le sol selon laquelle les montants de soutènement sont inclinés sur l'horizontale et reposent individuellement sur le pieux d'ancrage antérieur, est amenée en position déployée par pivotement des éléments support autour de leur axe d'articulation à leurs pieux d'ancrage et ladite serre est maintenue dans cette position déployée par blocage des éléments support en position verticale contre 20 leurs pieux d'ancrage. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque élément longiforme oblique est constitué d'un fil souple en matière synthétique. Le remplacement de la plupart des éléments d'ossature de toiture par des éléments filaires souples qui peuvent être réalisés en matière synthétique 25 inextensible ou faiblement extensible permet de réduire de manière notable les coûts matières et les coûts de fabrication puisque pour réaliser la toiture il suffit de fixer aux éléments supports le fils d'ossature préalablement coupés à longueur adéquate. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément de recouvrement est un filet anti-grêle, perméable à l'eau et à l'air. 30 Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les deux pentes formées dans chaque travée longitudinale par les éléments longiformes obliques sont recouvertes chacune par une bâche en matière synthétique transparente à la lumière et étanche à l'eau et à l'air, laquelle bâche s'étend sur toute la longueur de la travée longitudinale et est supportée de manière repliable par les éléments longiformes obliques correspondant. Selon une autre caractéristique de l'invention, la bâche est fixée d'une part à l'élément longiforme supérieur correspondant et d'autre part à une barre d'enroulement s'étendant sur toute la longueur de la travée, ladite barre d'enroulement étant accouplée à un organe de manoeuvre. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les deux pentes s'étendant de part et d'autre de chaque élément longiforme supérieur sont recouvertes par une même bâche fixée par sa zone centrale longitudinale audit élément longiforme supérieur. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux pentes s'étendant de part et d'autre de chaque élément longiforme supérieur sont chacune recouvertes par un filet d'ombrage repliable par enroulement vers l'élément longiforme supérieur de la pente correspondante Avantages apportés Le bâtiment selon l'invention ne possède pas d'arceau ce qui simplifie sa réalisation. Par ailleurs son montage au sol diminue la pénibilité et la dangerosité d'opérations d'assemblage effectuée en hauteur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins ci-après définis. Brève description des dessins ù la figure 1 est une vue en perspective d'une serre selon une première forme 25 de réalisation, ù la figure 2 est une vue en perspective de l'ossature de la serre selon la première forme de réalisation, ù la figure 3 est une vue partielle, en coupe, de la serre au niveau de l'un des éléments longiformes supérieurs, 30 ù la figure 4 est une vue partielle, en coupe, de la serre au niveau de l'un des éléments longiformes inférieurs, ù la figure 5 est une vue patielle, en coupe, de la serre illustrant un autre mode de fixation des filets et bâche à l'élément longiforme supérieur, ù la figure 6 est une en perspective de détail montrant un organe de jonction 5 selon une première forme de réalisation, ù la figure 7 est une vue en en plan de l'ossature d'une serre selon une deuxième forme de réalisation, ù la figure 8 est une vue en plan de l'organe de jonction pour une serre selon la deuxième forme de réalisation, ù la figure 9 est une vue partielle au niveau de l'élément longiforme supérieur 10 d'une serre selon une troisième forme de réalisation, ù la figure 10 est une vue partielle au niveau de l'élément longiforme inférieur d'une serre selon une troisième forme de réalisation, ù la figure 11 est une vue de l'ossature d'un bâtiment en position repliée sur le sol, 15 ù la figure 12 est une vue de l'extrémité inférieure d'un montant et de son pieu d'ancrage, ù la figure 13 est une vue en coupe d'un montant télescopique sous forme de vérin, ù la figure 14 est une vue en coupe de l'extrémité inférieure d'un montant 20 selon une autre forme de réalisation, ù la figure 15 est une vue en perspective d'un pieux selon une autre forme de réalisation. Meilleur mode de réalisation de l'invention Le bâtiment agricole comporte une ossature 1 érigée sur le sol prévue pour 25 supporter au moins un élément 2 de recouvrement souple, sous forme de toile et/ou de filet, pouvant former en combinaison avec l'ossature 1 un volume fermé formant serre pouvant être ouvert en vue d'aération. L'ossature 1 de ce bâtiment, comporte des pieux d'ancrage 3 engagés dans le sol auxquels sont solidarisés des montants verticaux 4, rigides, métalliques, qui 30 portent à distance du sol l'élément de recouvrement 2. Les pieux d'ancrage 3 et les montants 4 sont agencés en rangées et colonnes, les pieux d'ancrage 3 de chaque colonne étant régulièrement espacés. Deux colonnes consécutives déterminent une travée longitudinale tandis que deux rangées successives déterminent une travée transversale. Conformément à l'un des aspects de l'invention, chaque montant 4 de chaque rangée est réuni au montant 4 antérieur ou postérieur de cette même rangée 5 par deux éléments longiformes transversaux obliques 5 solidarisés l'un à l'autre à mi distance entre les montants par un organe de jonction 6. Par ailleurs les montants 4 de chaque colonne sont consécutivement réunis en extrémité supérieure par un élément longiforme longitudinal rigide horizontal supérieur 7, et dans chaque travée longitudinale formée entre deux colonnes 10 consécutives est disposé un élément longiforme longitudinal rigide, horizontal inférieur 8 occupant une position inférieure par rapport aux éléments longiformes supérieurs 7, et solidarisé aux organes de jonction 6 de la travée correspondante. Préférentiellement, chaque élément longiforme inférieur 8 s'étend au-dessus des organes de jonction 6 qui le portent. 15 Selon cet aspect de l'invention l'élément de recouvrement 2 ou chaque élément de recouvrement est successivement engagé au moins sur un élément longiforme supérieur 7 et sous un élément longiforme inférieur 8, ledit élément de recouvrement 2 étant appliqué contre l'élément longiforme supérieur 7 et contre l'élément longiforme inférieur 8 sous l'effet de sa mise en tension. 20 Cet élément de recouvrement 2 s'étend sur une ou plusieurs travées transversales successives et assure un recouvrement permanent de la ou des travées correspondantes. Cet élément de recouvrement 2 peut être constitué par un filet anti-grêle perméable à l'air. Les mailles de ce filet anti-grêle pourront être d'une taille réduite afin de s'opposer au passage des insectes tout en permettant une 25 bonne aération de la serre. A cet élément de recouvrement 2 pourra être associé un filet d'ombrage 9 et une bâche transparente 10 en matière synthétique. Le filet d'ombrage 9 pourra être disposé sur le filet anti-grêle en bandes successives, s'étendant longitudinalement respectivement sur les éléments longiformes longitudinaux supérieurs auxquels 30 elles sont fixés de la manière qui sera décrite plus loin. Chaque bande est disposée à cheval sur son élément longiforme supérieur 7. Chaque bande, de part et d'autre de l'élément supérieur longitudinal qui la porte, coopère avec une barre d'enroulement 90 manoeuvrable par tous moyens connus. Par enroulement de la bande sur chaque barre 90 ou par déroulement il est possible d'ajuster le degré d'ombrage de la serre. Comme on peut le voir, le filet d'ombrage 9 est porté par le filet permanent 2. Pour maintenir le filet d'ombrage 9 contre le filet permanent 2, seront prévus des fils de maintien 11 s'étendant en tension depuis des premiers doigts verticaux 70 en saillie vers le haut portés par les éléments longiformes longitudinaux supérieurs 7, vers des seconds doigts verticaux 80, en saillie vers le haut, portés par les éléments longiformes longitudinaux inférieurs 8. La bâche transparente 10 pourra être formée également de bandes successives s'étendant longitudinalement sur les éléments longiformes supérieurs 7 auxquelles elles se fixent comme il sera décrit plus loin. Chaque bâche 10 de part et d'autre de l'élément longiforme longitudinal supérieur 7 s'enroule sur deux barres d'enroulement 100. Les deux rouleaux que forment la bâche et les deux barres d'enroulement sont portés par les éléments longiformes obliques 5. Le degré d'enroulement et déroulement de chaque pan de bâche 10 détermine le degré d'aération de la serre ainsi que le degré d'obturation du volume interne de cette dernière. Les barres d'enroulement 90 et 100 sont respectivement accouplées respectivement à des organes de manoeuvre qui leur sont propres. Préférentiellement, chaque élément longiforme longitudinal supérieur 7 est constitué d'un profilé de clipsage à savoir d'un profilé présentant une ouverture longitudinale délimitée par deux lèvres longitudinales formées par repliement de la 25 paroi du profilé vers l'intérieur. Dans ce profilé de clipsage, selon une première forme de réalisation, seront introduits des profils de fixation 71 maintenus en appui contre les lèvres du profilé par serrage d'écrou 72, engagés en vissage sur les tiges filetées de brides en U engagées dans des perçages du profilé de fixation 71, la bride par son âme venant 30 contre la face inférieure dudit profilé de fixation 71. Les écrous de serrage 72 viennent un appui contre le profile de clipsage par l'intermédiaire de plaquettes. La partie supérieure des brides forme les doigts verticaux 70 précités. Les différents filets et bâches 2, 9, 10 seront fixés aux tiges filetées 70 des brides. Dans ce but ils seront dotés d'oeillets de fixation par lesquels ils seront engagés sur les tiges des brides. Des joints d'étanchéité pourront été disposés au niveau des oeillets. Les différents filets 2, 9 et bâche 10 pourront être fixés au niveau de chacune des tiges par pincement entre deux écrous communs, ou bien être fixés sur chaque tige non plus de manière rassemblée mais dissociée, chaque filet et bâche étant alors fixés sur la tige correspondante par pincement entre deux écrous propres à chacun. Selon une autre forme de réalisation, comme représentée en figure 5, la fixation des filet 9 et bâche 10 est opérée par introduction de ces derniers dans l'élément Iongiforme supérieur 7 et par blocage de ces derniers contre les lèvres de l'élément longiforme par introduction dans ce dernier d'un profilé en U 73 prévu pour recevoir une cale de maintien 74. Sur cette figure le filet permanent 2 n'est pas fixé à l'élément longiforme 7 mais en variante il pourra être fixé à ce dernier de la façon qui vient d'être décrite. On a précédemment décrit des filets et bâche formés de bandes s'étendant dans le sens longitudinal sur la serre mais en variante, ils pourront s'étendre transversalement. Selon la forme préférée de réalisation, chaque montant 4 comporte en extrémité supérieure une tête 12 par laquelle il porte l'élément longiforme longitudinal 7 correspondant. Chaque élément longiforme longitudinal inférieur 8 est constitué par un profilé tubulaire de section droite circulaire au bien par un profilé de clipsage du même type 25 que celui décrit précédemment. Selon une première forme de réalisation, les éléments Iongiformes obliques 5 réunissant les montants de chaque rangée sont constitués par des fils souples préférentiellement en matière synthétique, du type de ceux par exemple, connus sous le nom commercial de BAICO . 30 Ces fils 5 pourront se développer de manière oblique entre l'extrémité supérieure d'un montant sur deux et un point inférieur du montant adjacent et de manière continue sur toute la rangée. Seront prévus deux fils continus disposés de manière alternée et se croisant successivement au centre de chaque travée. Au niveau de leur point de croisement, les éléments longiformes obliques 5 sont réunis l'un à l'autre par l'organe de jonction 6 constitué, selon une première variante d'exécution telle qu'illustrée en figure 6, par un organe de bridage comprenant une mâchoire inférieure 60 et une mâchoire supérieure 61 solidarisées l'une à l'autre par deux tiges filetées 62 portant en extrémité supérieure l'élément longiforme inférieur 8 correspondant. Les deux tiges filetées sont réunies en extrémité supérieure par un pont transversal 63 et sont engagées dans deux perçages traversants pratiqués dans l'élément longiforme inférieur 8, ledit élément longiforme venant en butée contre le pont transversal 63 sous l'effet de la mise en tension de l'élément de recouvrement correspondant 2. Selon une autre forme de réalisation telle que représentée en figure 7 des 15 éléments obliques 5 sous forme de fils souples, ces derniers au niveau de chaque montant sont chacun agencés suivant une boucle s'étendant entre la tête 12 du montant 4 correspondant et un point inférieur de ce dernier. L'organe de jonction 6, selon cette forme de réalisation, est constitué de deux éléments coudés 64 adossés l'un à l'autre afin de former une structure en X, et fixés 20 à une même platine 65 par des brides 66. Chaque élément longiforme 5 sous forme de boucle est engagé sur un élément coudé 64 qui lui est propre. Chaque élément coudé comprend une partie dorsale verticale et deux parties latérales coudées, les dites parties formant gorge de maintien du fil 5 correspondant. 25 Avec une telle disposition, en position de complet déploiement des pans de bâche 10, les parties terminales de ces derniers se développent de manière verticale en regard de la zone dorsale de l'élément coudé correspondant. Cette disposition évite la formation de poche d'eau en arrière des barres d'enroulement 100. Selon une autre forme de réalisation de la serre selon l'invention telle que 30 représentée en figures 9 et 10, les éléments longiformes transversaux 5 réunissant les montants de chaque rangée sont constitués par des éléments rigides sous forme tubulaire par exemple, solidarisés au niveau de leur extrémité supérieure à la tête 12 portée par le montant 4 correspondant. Selon cette disposition, chaque élément 5 présente une partie inférieure verticale en regard de laquelle est positionnée la barre d'enroulement 100 du pan de bâche 10 correspondant lorsque ledit pan est entièrement déployé. Une telle disposition autorise l'écoulement de l'eau sur la bâche sans formation de poches de rétention dues à la présence de la barre d'enroulement. Chaque élément oblique 5, par sa partie supérieure est préférentiellement articulé à la tête 12 portée par le montant 4 correspondant. Comme dit précédemment, les éléments Iongiformes obliques 5, par leur extrémité inférieure sont fixés à un organe de jonction 6. En figure 10 on peut voir un organe de jonction adapté à cette forme de réalisation. Cet organe de jonction comprend une platine verticale 67 recevant en fixation deux brides 68 sous forme de collier dans chacune desquelles est engagée l'extrémité inférieure de l'élément longiforme oblique correspondant 5. A cette platine sera fixé l'élément longiforme inférieur 8. Sous chaque élément longiforme inférieur 8 est disposée une goulotte 13 de récupération de l'eau de pluie, de la neige et de la grêle. Cette goulotte 13, que l'on peut voir en figure 4, est parallèle à l'élément longiforme inférieur 8 et est portée de place en place par les éléments longiformes obliques 5 de la travée longitudinale correspondante. Selon la forme préférée de réalisation, chaque goulotte 13 ou chéneau est constituée par une un bande d'une feuille d'un matériau souple étanche à l'eau bordée selon ses deux côtés longitudinaux par deux bourrelets souples 131 recevant des crochets de suspension 132 aux éléments longiformes obliques 5 de la travée longitudinale correspondante. Chaque chéneau souple pourra comporter des entretoises transversales s'étendant d'un bourrelet longitudinal à l'autre afin de maintenir les bourrelets de la goulotte à écartement l'un de l'autre et éviter que sous l'effet du poids de l'eau la goulotte ne se resserre par rapprochement des bourrelets 131. Selon une autre disposition les éléments longiformes 5 portent de manière fixe des supports 133 aptes à recevoir les crochets 131. Selon la forme préférée de réalisation, la tête 12 que comporte chaque montant 4 est montée de manière articulée sur ce dernier. De plus chaque montant 4 est également monté de manière articulée à son pieu d'ancrage 3. En raison de ces dispositions, le bâtiment du genre serre, d'une position repliée sur le sol (figure 11), selon laquelle les montants de soutènement 4 sont inclinés sur l'horizontale et reposent individuellement sur le pieux d'ancrage antérieur 3, est amenée en position déployée par pivotement des montants autour de leur axe d'articulation à leurs pieux d'ancrage. L'ossature de la serre est maintenue dans cette position déployée par blocage des montants 4 en position verticale contre leurs pieux d'ancrage 3. Chaque montant 4 de soutènement, comme on peut le voir en figure 12, est immobilisé à la verticale contre son pieux d'ancrage 3 par une bride de fixation solidarisée audit pieux d'ancrage. Ce pieu d'ancrage, comme on peut le voir comporte une extension verticale 3a portant la bride de fixation 14, le montant en position déployée venant contre l'extension 3a. Pour permettre le déploiement de la serre depuis sa position repliée sur le sol vers sa position déployée pourront être utilisés des organes de traction tels qu'élingues et treuils. Selon une autre forme de réalisation, telle que représentée en figure 13, les montants 4 sont télescopiques et sont agencés en vérins à eau, la partie supérieure du montant constituant la tige 40 du vérin, la partie inférieure du montant en constituant le corps 41. La tige du vérin 40 en partie inférieure est dotée d'un élargissement cylindrique portant un piston 42. Le corps tubulaire 41 en partie inférieure reçoit un bouchon d'obturation 43 dans lequel est formé un perçage d'introduction, dans le corps, d'eau sous pression. Après déploiement, la tige du vérin 40 est bloquée dans le corps 41 par une goupille diamétrale. Pour que le montant 4 puisse se redresser lorsqu'il est alimenté en eau, la partie supérieure de la tige 40 est liée à deux câbles latéraux de stabilisation fixés par leur extrémité inférieure à des pieux enfoncés dans le sol. Selon une autre forme de réalisation, telle que représentée en figure 14, le montant 4 en partie inférieure comporte une forme de fourreau 44 par laquelle il est emmanché sur le pieu 3. Préférentiellement, la forme de fourneau 44 que comporte chaque montant 4 est formée par coulage de béton dans ledit montant. Selon une autre forme de réalisation, chaque pieu 3, comprend un manchon cylindrique vertical 30 prévu pour recevoir la partie inférieure du montant 4. À ce manchon est fixée une tige métallique d'ancrage au sol, de forte section comportant une vrille qui facilite son engagement dans le sol. Selon la forme préférée de réalisation, la tige d'ancrage et le manchon ne font qu'un. L'élément de recouvrement 2 ou chaque élément de recouvrement en regard de chaque élément longiforme inférieur 8 est doté de perforations d'évacuation des grêlons, de l'eau de pluie et de la neige vers la goulotte inférieure 13. Cette disposition a pour but d'éviter que les accumulations de grêlons ou de neige sous l'effet de leur poids ne déchirent le filet. Selon une autre forme d'exécution de l'invention, toujours pour éviter que le poids de la grêle ou de la neige ne vienne briser le filet permanent ou les éléments qui soutiennent ce dernier, le filet permanent 2 est constitué de plusieurs panneaux réunis les uns aux autres par des liens élastiques de mise en tension, grâce auxquels les panneaux, sous l'effet du poids peuvent s'écarter pour libérer des ouvertures d'évacuation de la grêle ou de la neige et revenir en position suite à cette évacuation sous l'effet de l'élasticité des liens de mise en tension. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cache du présent brevet | Le bâtiment du genre serre comporte une ossature (1 ) et au moins un élément de recouvrement (2) souple sous forme de toile et/ou de filet, ladite ossature comprenant des pieux (3) d'ancrage au sol auxquels sont solidarisés des montants agencés en rangées et colonnes. Chaque montant (4) de chaque rangée est réuni au montant antérieur ou postérieur de cette même rangée par deux éléments longiformes obliques (5) réunis par un organe de jonction (6). Les montants (4) de chaque colonne sont réunis en extrémité supérieure par un élément longiforme rigide horizontal (7). Dans chaque travée formée entre deux colonnes consécutives est disposé un élément longiforme rigide horizontal occupant une position inférieure par rapport aux éléments longiformes (7), cet élément longiforme inférieur étant solidaire des organes de jonction (6). L'élément de recouvrement (2) est successivement engagé au moins sur un élément longiforme (7) et sous un élément longiforme inférieur, cet élément (2) étant mis en tension. | Revendications 1. Bâtiment agricole du genre serre comportant une ossature (1) érigée sur le sol prévue pour supporter au moins un élément de recouvrement (2) souple sous forme de toile et/ou de filet, ladite ossature comprenant des pieux (3) d'ancrage engagés dans le sol auxquels sont solidarisés des montants rigides, lesdits pieux (3) et montants (4) étant agencés en rangées et colonnes, caractérisé en ce que chaque montant (4) de chaque rangée est réuni au montant antérieur ou postérieur de cette même rangée par deux éléments longiformes obliques (5) réunis l'un à l'autre à mi-distance entre les deux dits montants par un organe de jonction (6), que les montants (4) de chaque colonne sont consécutivement réunis en extrémité supérieure par un élément longiforme rigide horizontal (7) supérieur, que dans chaque travée longitudinale formée entre deux colonnes consécutives est disposé un élément longiforme rigide, horizontal inférieur (8) occupant une position inférieure par rapport aux éléments longiformes supérieurs (7), et solidarisé aux organes de jonction (6) de la travée correspondante, et que l'élément de recouvrement (2) ou chaque élément de recouvrement est successivement engagé au moins sur un élément longiforme supérieur (7) et sous un élément longiforme inférieur (8), ledit élément de recouvrement (2) étant appliqué contre l'élément longiforme supérieur (7) et contre l'élément longiforme inférieur (8) sous l'effet de sa mise en tension. 2/ Bâtiment à usage agricole selon la 1 caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (2) ou chaque élément de recouvrement s'étend sur une ou plusieurs travées transversales successives formées entre les rangées et ce d'une extrémité à l'autre de la ou des dites travées et assure un recouvrement permanent de la ou des travée(s) correspondantes. 3/ Bâtiment à usage agricole selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que sous chaque élément longiforme inférieur (8 est disposée une goulotte (13) de récupération de l'eau de pluie, de la neige et de la grêle, ladite goulotte (13) ou chéneau étant parallèle à l'élément longiforme inférieur (7) et étant portée de place en place par les éléments longiformes obliques (5) de la travée longitudinale correspondante. 4/ Bâtiment à usage agricole selon la précédente, caractérisé en ce que chaque goulotte (13) ou chéneau est constituée par une un bande d'unefeuille d'un matériau souple étanche à l'eau bordée selon ses deux côtés longitudinaux par deux bourrelets (131) souples recevant des crochets (132) de suspension aux éléments longiformes obliques (5) de la travée longitudinale correspondante. 5/ Bâtiment à usage agricole selon la précédente caractérisé en ce que chaque chéneau souple (13) comporte des entretoises transversales s'étendant d'un bourrelet longitudinal à l'autre. 6/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque élément longiforme inférieur (8) s'étend 10 au-dessus des organes de jonction (6) qui le portent. 7/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque organe de jonction (6) est un organe de bridage qui comprend une mâchoire inférieure (60) et une mâchoire supérieure (61) solidarisées l'une à l'autre par deux tiges filetées (62) portant en extrémité 15 supérieure l'élément longiforme inférieur correspondant (8). 8/ Bâtiment à usage agricole selon la 7, caractérisé en ce que les deux tiges filetées (62) sont réunies en extrémité supérieure par un pont transversal (63) et qu'elles sont engagées dans deux perçages traversants pratiqués dans l'élément longiforme inférieur (8), ledit élément longiforme (8) venant 20 en butée contre le pont transversal sous l'effet de la mise en tension de l'élément de recouvrement (2) correspondant. 9/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque élément longiforme oblique (5) est constitué un fil en matière synthétique. 25 10/ Bâtiment à usage agricole selon la 9 caractérisé en ce que chaque élément de jonction (6) est constitué de deux éléments coudés (64) adossés l'un à l'autre afin de former une structure en X, chacun des dits fils (5) étant engagé sur un élément coudé (5) qui lui est propre. 11/ Bâtiment à usage agricole selon la 10, caractérisé en ce 30 que chaque élément coudé (64) comprend une partie dorsale verticale et deux parties latérales coudées, les dites parties formant gorge de maintien du fil (5) correspondant.12/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément de recouvrement (2) est un filet antigrêle, perméable à l'eau et à l'air. 13/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement ou chaque élément de recouvrement (2) en regard de chaque élément longiforme inférieur est doté de perforations d'évacuation des grêlons, de l'eau de pluie et de la neige vers la goulotte inférieure (13). 14/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des 1 à 10 12, caractérisé en ce que le filet permanent (2) est constitué de plusieurs panneaux réunis les uns aux autres par des liens élastiques grâce auxquels les panneaux, sous l'effet du poids peuvent s'écarter pour libérer des ouvertures d'évacuation de la grêle ou de la neige et revenir en position suite à cette évacuation. 15/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce que les deux pentes formées dans chaque travée longitudinale par les éléments longiformes obliques (5) sont recouvertes chacune par une bâche (10) en matière synthétique transparente à la lumière et étanche à l'eau et à l'air, laquelle bâche s'étend sur toute la longueur de la travée longitudinale et est supportée de manière repliable par les éléments longiformes obliques (5) 20 correspondant. 16/ Bâtiment à usage agricole selon la précédente, caractérisé en ce que la bâche (10) est fixée d'une part à l'élément longiforme supérieur (7) correspondant et d'autre part à une barre d'enroulement (100) s'étendant sur toute la longueur de la travée, ladite barre d'enroulement (100) étant accouplée à un 25 organe de manoeuvre. 17/ Bâtiment à usage agricole selon la 15 ou la 16, caractérisé en ce que la bâche de recouvrement (10) est disposée sous l'élément de recouvrent permanent (2). 18/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des 15 30 à 17, caractérisé en ce que les deux pentes s'étendant de part et d'autre de chaque élément longiforme supérieur (7) sont recouvertes par une même bâche (10) fixée par sa zone centrale longitudinale audit élément longiforme supérieur (7).19/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément longiforme supérieur (7) est rigide et se présente sous la forme d'un profilé métallique de clipsage pourvu d'une ouverture supérieure courant sur toute sa longueur laquelle ouverture est bordée par deux lèvres recourbées vers l'intérieur du profilé, la bâche (10) étant introduite dans le profilé et pincée entre les lèvres de ce dernier et un profilé en U avec une cale de maintien étant introduits dans le profilé de clipsage. 20/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de recouvrement permanent (2) est 10 fixé aux éléments longiformes supérieurs. 21/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux pentes s'étendant de part et d'autre de chaque élément longiforme supérieur sont chacune recouvertes par un filet d'ombrage (9) repliable par enroulement vers l'élément longiforme supérieur (8) de 15 la pente correspondante. 22/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque montant 4 de l'ossature 1 est doté en extrémité supérieure d'une tête pivotante 12 montée de manière articulée sur ce dernier et que chaque montant 4 est également monté de manière articulée à son 20 pieu d'ancrage 3. 23/ Bâtiment à usage agricole selon la précédente caractérisé en ce que chaque montant 4 est articulé à son pieu 3 par sa partie inférieure et est maintenu verticalement contre son pieu 3 par une bride 14. 24/ Bâtiment à usage agricole selon la précédente, caractérisé 25 en ce que chaque montant 4 est agencé en vérin à eau. 25/ Bâtiment à usage agricole selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque montant 4 en partie inférieure comporte une forme de fourreau 44 par laquelle il est emmanché sur le pieu 3 26/ Bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que chaque pieu 3 comprend un manchon cylindrique 30 vertical prévu pour recevoir la partie inférieure du montant 4. | E,A | E04,A01 | E04B,A01G,E04H | E04B 7,A01G 9,A01G 13,E04H 15 | E04B 7/12,A01G 9/14,A01G 13/02,E04H 15/18 |
FR2889623 | A1 | RESISTANCE VARIABLE | 20,070,209 | Domaine de l'invention La présente invention concerne la réalisation de résistances variables. Exposé de l'art antérieur Dans de nombreux dispositifs intégrés, il est nécessaire de disposer de résistances variables. En particulier, de telles résistances sont utilisées pour ajuster les performances de circuits intégrés. Par exemple, de telles résistances sont utilisées pour calibrer des amplificateurs différentiels. La figure 1 est un schéma électrique partiel d'un amplificateur comportant deux branches B1 et B2. Chaque branche B1, B2 comporte, connectés en série entre deux rails d'alimentation haute V et basse GND, une source de courant 1 commune aux deux branches, un transistor bipolaire de type PNP T1, T2, un transistor bipolaire de type NPN Q1, Q2 et une résistance variable R1, R2. Les transistors Q1 et Q2 sont montés de façon à former un miroir de courant 2, leur base commune étant connectée au collecteur du transistor T1. Le collecteur du transistor T2 - collecteur du transistor Q2 - constitue la sortie OUT de l'amplificateur. Un signal différentiel est appliqué entre les bases I1 et 12 des transistors bipolaires T1 et T2 qui constituent un étage d'entrée 3. Les résistances R1 et R2 ont une même valeur initiale et sont utilisées pour compenser le décalage ou offset lié à des différences de caractéristiques intrinsèques des divers composants de l'amplificateur. Cette compensation est effectuée en appliquant entre les bornes I1 et I2 une différence de tension nulle et en ajustant le cas échéant les valeurs des résistances de façon que la sortie OUT soit identique à la tension présente sur la borne de collecteur-base du transistor Q1, d'environ 0,7 V. La figure 2 illustre, schématiquement et partiel- lement, un mode de réalisation connu des résistances variables R1 et R2. Chaque résistance variable est constituée d'une résistance R en parallèle de laquelle est placé un réseau de plusieurs résistances R21, R22, R23. Chaque résistance R2i est connectée à un fusible correspondant, par exemple une diode Zener Zi, où i est 1, 2 ou 3. Le point milieu de cette connexion série R2i-Zi est appelé Fi. Lors du calibrage, on mesure l'offset initial de l'amplificateur. En fonction de la valeur de l'offset, on sélectionne la (ou les) résistance(s) R2i à rajouter dans le circuit et on applique au(x) point(s) Fi correspondant(s) une tension élevée de façon à claquer la(es) diode(s) correspondante(s) Zi. Une fois une diode Zi claquée, la résistance R2i est insérée dans le réseau et la valeur de la résistance diminue. On mesure ensuite de nouveau la valeur de l'offset pour vérifier si elle est conforme à la spécification imposée pour ce paramètre. Le cas échéant, on recommence les opérations précédentes pour compenser un éventuel offset résiduel lié à des dérives des valeurs réelles des résistances introduites. L'utilisation de telles résistances variables pour ajuster l'offset d'un amplificateur présente toutefois de nombreux inconvénients. En particulier, le phénomène est irréversible. En effet, une fois une diode Zi claquée, la résistance correspon- dante R2i est rajoutée dans le réseau et il est impossible de revenir en arrière. En cas d'erreur, la diminution de la résistance du réseau est irréversible. Le décalage de l'amplificateur est modifié de façon non corrigeable. Un autre inconvénient réside dans le temps élevé d'ajustement du circuit. En effet, le cycle de calibrage exposé précédemment est relativement lent car le claquage d'un fusible donné prend environ dix millisecondes. Un autre inconvénient réside dans l'application de la puissance élevée nécessaire pour faire claquer le fusible Zi. Ainsi, si le fusible est une diode Zener standard, il faut appliquer au point Fi une puissance de l'ordre du Watt. Pour ce faire, on applique une tension de l'ordre de 16 V et on force la circulation d'un courant de l'ordre de 100 mA. On observe alors des dysfonctionnements attribués à une altération des caractéristiques des autres composants du circuit dus à de tels tensions et courants élevés. Un autre inconvénient d'un tel calibrage réside dans le fait que les dysfonctionnements précédents n'apparaissent pas uniquement lors de tests finaux, mais en fonctionnement du fait d'un vieillissement rapide des composants fragilisés lors du calibrage. Un autre inconvénient d'une telle résistance variable réside dans le fait que pour faire varier de quelques pourcents la valeur de la résistance globale, il faut que les valeurs des résistances R2i soient relativement élevées. Ainsi, les résistances ont typiquement des valeurs allant de 100 à 500 kS2. La réalisation de telles résistances sous forme de pistes métalliques ou de caissons dans un substrat semiconducteur est particulièrement encombrante. Un autre inconvénient réside dans le fait que l'ajustement du décalage (offset) n'est possible avec une telle résistance que lors d'un premier test du circuit effectué sur une plaquette entière et généralement appelé test EWS (Electrical Wafer Sorting). En effet, il n'est pas possible d'effectuer le calibrage après encapsulation des puces car l'accès aux points Fi n'est plus possible. Il n'est donc pas possible de compenser un offset apparaissant soit à la fin de la fabrication, après la découpe de la plaquette et la mise en boîtier de la puce, soit en cours de fonctionnement du circuit en raison d'une usure (vieillissement) des divers composants. Modifier le boîtier standard pour pouvoir accéder aux points Fi constitue un surcoût important. On a proposé d'autres modes de réalisation de résistances variables tels que le "laser trimming". Selon ce procédé, chaque résistance variable est réalisée sous la forme d'une piste de siliciure. Pour modifier la valeur de la résistance, on coupe à l'aide d'un laser des portions de la piste. On obtient alors une diminution de la résistance. Un tel procédé présente les inconvénients d'être irréversible et de requérir une installation laser onéreuse. De plus, il impose d'introduire dans les procédés de fabrication la formation d'une piste résistive d'un type inhabituel, généralement un siliciure de chrome, la piste étant surmontée de couches transparentes, ce qui complique considérablement les procédés de fabrication d'un circuit intégré. En outre, si l'on souhaite calibrer l'ampli- ficateur après encapsulation ou permettre à un utilisateur final de modifier le calibrage, il faut prévoir un boîtier spécifique présentant une fenêtre propre à permettre l'exposition au laser. D'autres résistances variables connues sont des lignes en silicium polycristallin. Pour modifier la valeur de la résistance, on soumet la ligne à un cycle de chauffage par application d'un courant ou d'une série d'impulsions de courant de fortes valeurs, suivies d'un refroidissement. Lors du refroidissement, la piste recristallise selon une structure différente qui dépend de façon connue du cycle thermique. Bien que réversible, ce mode de réalisation présente divers inconvénients. Parmi ceux-ci, le temps d'ajustement est relativement long, de l'ordre de quatre secondes, le calibrage n'est possible que sur plaquette (test EWS) et le courant élevé peut avoir des effets sur les autres composants de l'amplificateur. La présente invention vise par conséquent à proposer une résistance variable qui pallie tout ou partie des inconvénients des résistances variables connues. En particulier, la présente invention vise à proposer une telle résistance dont la variation soit réversible. La présente invention vise également à proposer une telle résistance dont la durée d'ajustement soit réduite. La présente invention vise également à proposer une telle résistance dont l'encombrement soit réduit. La présente invention vise également à proposer une telle résistance dont la valeur puisse être modifiée par un utilisateur final. La présente invention vise également à proposer une telle résistance dont l'ajustement soit sans effet sur les 15 autres composants du circuit. Résumé de l'invention Pour atteindre ces objets et d'autres, la présente invention prévoit un dipôle passif résistif réalisé sous forme monolithique constitué d'une association en série et/ou parai- lèle d'au moins deux éléments mémoire magnéto-résistifs. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'association des éléments magnéto-résistifs est réalisée entre deux niveaux de métallisation successifs, les éléments étant du type transverse et formés dans un niveau intermédiaire séparant les deux niveaux qui comportent des lignes d'interconnexion et/ou d'entrée/sortie de l'association. Selon un mode de réalisation de la présente invention, un premier niveau de métallisation immédiatement suivant ou précédent à l'un des deux niveaux dans lesquels est formée l'association comporte autant de lignes de polarisation individuelles que l'association comporte d'éléments magnéto-résistifs, chaque ligne de polarisation individuelle s'étendant à l'aplomb d'un unique élément magnéto-résistif. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 35 un deuxième niveau de métallisation immédiatement précédent ou suivant à l'un des deux niveaux dans lesquels est formée l'association et distinct du premier niveau comporte une ligne de polarisation commune s'étendant au- dessus de toutes les éléments magnéto-résistifs dans une direction perpendiculaire à la direction des lignes de polarisation individuelles. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'association des éléments magnéto-résistifs est réalisée entre deux niveaux de métallisation successifs, les éléments étant du type longitudinal et formés dans un niveau intermédiaire séparant les deux niveaux. Selon un mode de réalisation de la présente invention, un premier des niveaux de métallisation comporte autant de lignes de polarisation individuelles que l'association comporte d'éléments magnéto-résistifs, chaque ligne de polarisation individuelle s'étendant à l'aplomb d'un unique élément magnétorésistif. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le deuxième des niveaux de métallisation comporte des lignes interconnectant en série les éléments magnéto-résistifs et un niveau de métallisation se trouvant de l'autre côté du deuxième niveau par rapport aux éléments comporte une ligne s'étendant selon une direction perpendiculaire à celle des lignes de polarisation individuelles. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le deuxième des niveaux de métallisation comporte une ligne s'étendant selon une direction perpendiculaire à celle des lignes de polarisation individuelles et dans lequel deux rails distincts interconnectent les extrémités des éléments. La présente invention prévoit également un amplifi- cateur différentiel dont des résistances de calibrage sont des dipôles selon l'un quelconque des modes de réalisation de la présente invention. La présente invention prévoit également un procédé de calibrage d'un amplificateur selon un mode de réalisation de la présente invention consistant à appliquer une excitation magné- tique à proximité des résistances de calibrage de l'amplificateur. La présente invention prévoit également un procédé de modification du point de fonctionnement d'un circuit consistant à fournir un mot numérique à un circuit de production d'un champ d'excitation magnétique d'un dipôle selon l'un quelconque des modes de réalisation précédent. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 illustre, schématiquement et partiel-15 lement, un amplificateur différentiel connu; la figure 2 illustre, schématiquement et partiellement, un mode de réalisation connu d'une résistance variable; la figure 3 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, un dipôle résistif passif à résistance variable selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 4 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, un dipôle résistif passif à résistance variable selon un autre mode de réalisation de la présente invention; la figure 5 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, un dipôle résistif passif à résistance variable selon un autre mode de réalisation de la présente invention; la figure 6 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, un dipôle résistif passif à résistance variable selon un autre mode de réalisation de la présente invention; et la figure 7 illustre, en vue de dessus partielle et schématique, le dipôle de la figure 6. Description détaillée Par souci de clarté, les mêmes éléments ont été dési- gnés par les mêmes références aux différentes figures et, de plus, comme cela est habituel dans la représentation des circuits intégrés, les vues en coupe des figures 3 et 4 ne sont pas tracées à l'échelle. Une caractéristique de la présente invention est d'utiliser des éléments mémoire magnéto-résistifs pour former des dipôles passifs résistifs propres à être utilisés dans des circuits analogiques. Un élément mémoire magnéto-résistif est constitué d'une structure en couche mince constituée d'un empilement de matériaux particuliers qui dépendent du type d'élément réalisé Des exemples de tels matériaux sont décrits dans l'article Phys. Rev. Lett. Vol.74, pp3273-3275,1995. La valeur de résistance d'un élément mémoire magnétorésistif est modifiable de façon stable et réversible lorsqu'il est soumis à une excitation magnétique H. Une telle excitation H est obtenue entre deux pistes perpendiculaires disjointes placées respectivement au-dessus et en dessous de l'élément mémoire magnéto-résistif et parcourues par un courant électrique. La modification de la résistance est obtenue en faisant circuler dans chacune des deux pistes des courants ayant les sens et intensités requises pour créer une excitation H recherchée. La résistance varie alors d'une fraction connue. Une fois l'excitation H interrompue, l'élément mémoire magnétorésistif conserve sa valeur de résistance modifiée jusqu'à application d'une excitation inverse. De tels éléments mémoire magnéto-résistifs sont utilisés dans le domaine numérique pour la réalisation de dispositifs mémoire pour constituer des points mémoire programmables de manière non volatile. Dans de tels dispositifs, chaque élément est accessible en lecture/écriture individuellement. Étant donné un tel élément mémoire magnéto-résistif dans une mémoire, il présente une extrémité individuelle libre par rapport aux autres points mémoire de la même ligne ainsi qu'une extrémité libre individuelle par rapport aux autres points mémoire de la même colonne. La présente invention propose d'utiliser comme résistance variable R1 et R2 de la figure 1 des associations en série et/ou parallèle d'éléments mémoire magnéto-résistifs. Chaque association comporte un unique point d'entrée et un unique point de sortie communs à tous les éléments. La figure 3 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, une résistance variable 30 réalisée par une association en série d'éléments mémoire magnéto-résistifs selon un mode de réalisation de la présente invention. La résistance variable 30 est réalisée dans quatre niveaux de métallisation successifs de l'amplificateur. La résistance 30 comporte plusieurs éléments mémoire magnéto-résistifs, par exemple quatre 31, 32, 33 et 34, associés en série au moyen de connexions métalliques 41, 42 et 43. Les connexions 41, 42 et 43 sont réalisés de façon alternée dans deux niveaux de métallisation successifs M2 et M3 séparés par un niveau intermédiaire ILD dans lequel sont généralement réalisés des nias. Les niveaux M2 et M3 comportent également des lignes d'entrée/sortie connectées aux éléments extrêmes. Par exemple, une ligne d'entrée/sortie 44 est connectée à l'élément 31 et une ligne 45 est connectée à l'élément 34. Les lignes 44 et 45 sont formées dans le niveau M2. Des niveaux de métallisation inférieur M1 et supérieur M4 comportent des lignes conductrices réparties de la façon suivante. Un niveau, par exemple le niveau supérieur M4, comporte une unique ligne conductrice 50. La ligne 50 s'étend au dessus de tous les éléments mémoire magnéto-résistifs, parallèlement aux connexions 41, 42, 43 et aux lignes d'entrée/sortie 44 et 45. Le niveau inférieur M1 comporte autant de lignes de polarisation individuelles distinctes 61, 62, 63 et 64 que la résistance 30 comporte d'éléments mémoire magnéto-résistifs 31, 32, 33 et 34. Chaque ligne 61, 62, 63, 64 est formée en dessous d'un élément correspondant 31, 32, 33 et 34. Les lignes 61, 62, 63 et 64 s'étendent dans la direction perpendiculaire à celle de la ligne 50. Pour modifier la valeur de résistance d'un élément, par exemple l'élément 31, il suffit de faire circuler un courant dans la ligne 50 et dans la ligne correspondante 61 de façon à placer une excitation magnétique H aux bornes de l'élément 31. La figure 4 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, une résistance variable 70 réalisée par une association en parallèle d'éléments mémoire magnéto-résistifs selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les niveaux M2 et M3 comportent chacun une ligne conductrice 81, 83 interconnectant les extrémités basses ou hautes des éléments 31, 32, 33 et 34 formés dans le niveau ILD. Les lignes 81 et 83 sont également les lignes d'entrée/sortie de la résistance, destinées à être raccordées au circuit de la figure 1. La résistance 70 comporte dans le niveau de métallisation M1 des lignes de polarisation 61, 62, 63 et 64 qui s'étendent perpendiculairement aux lignes 81 et 83. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la ligne d'interconnexion 83 du niveau M3 sert de ligne de polarisation commune. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, non représenté, la ligne de polarisation 50 de la figure 3 est également prévue. De façon similaire, elle s'étend, dans un niveau de métallisation immédiatement supérieur au niveau M3, selon une direction parallèle aux lignes 81 et 83. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, non représenté, une résistance variable est constituée de la combinaison d'au moins une association en série similaire à celle de la figure 3 et d'au moins une association en parallèle similaire à celle de la figure 4. Dans le cas d'une telle combinaison, on prévoit la ligne de polarisation commune 50 de la figure 3. Un avantage d'une résistance variable selon la pré-sente invention réside dans le fait que sa valeur est modifiable de façon réversible. Un autre avantage de la présente invention réside dans un encombrement considérablement réduit par rapport aux résistances variables connues. Ainsi, pour former une résistance de 200 kS2, on utilise typiquement des matériaux ayant une résistance par carré de 1 kS2, ce qui conduit à un encombrement de l'ordre de 200 carrés. Par contre, avec une résistance selon la présente invention seuls quelques 5 à 10 carrés sont nécessaires. Un autre avantage de la présente invention réside dans le fait que le calibrage est extrêmement rapide, la programmation par excitation magnétique d'un élément mémoire magnéto-résistif ne requérant que quelques nanosecondes. Un autre avantage de la présente invention réside dans le caractère non perturbant de la programmation pour les autres éléments du circuit. Dans le cas de la présence d'une ligne de polarisation commune distincte d'une ligne d'interconnexion, ce caractère non perturbant est évident. En effet, comme l'illustre la figure 3, les lignes de polarisation commune 50, et individuelles 61, 62, 63 et 64 sont alors distinctes des lignes d'entrée/sortie 44, 45 connectées au reste du circuit amplificateur de la figure 1. Dans le cas d'une association strictement en parallèle comme cela a été décrit en relation avec la figure 4, la ligne d'interconnexion 83 est utilisée tant comme ligne de polari- sation commune que comme ligne d'entrée/sortie. Alors, les courant et tension de polarisation sont appliqués au circuit amplificateur. Toutefois, pour créer une excitation magnétique propre à modifier la résistance d'un élément mémoire magnétorésistif, les tensions appliquées sur les lignes 83, 61, 62, 63, 64 sont de l'ordre de un à deux volts, alors que le courant passant dans les lignes 83, 61, 62, 63, 64 est de l'ordre de quelques milliampères, soit une puissance de quelques milliwatts. Des valeurs de tension et courant et des niveaux de puissance aussi faibles sont supportés sans contrainte par les autres éléments du circuit amplificateur de la figure 1. Un autre avantage de la présente invention réside dans le fait que l'ajout de la fonction de variabilité des résistances est obtenu sans modification importante des circuits intégrés. En effet, la réalisation des éléments mémoire magnéto- résistifs s'effectue à la fin de la fabrication des circuits intégrés dans les niveaux de métallisation. Elle ne requiert donc pas de modification des circuits les utilisant. Un autre avantage de la présente invention est qu'un tel calibrage peut être effectué après fabrication, au cours d'une utilisation de l'amplificateur. En effet, lors du fonctionnement de l'amplificateur, les différents éléments le constituant vieillissent et un nouveau décalage (offset) est susceptible d'apparaître. Dans les modes de réalisation des figures 3 et 4, les résistances variables selon la présente invention utilisent des éléments mémoire magnéto-résistifs dits de type transverse dans lesquels le courant doit circuler perpendiculairement aux éléments. Un exemple d'un tel élément transverse est un assemblage FeCo/Al2O3/FeCo décrit dans JJAP39, L439 (2000). Toutefois la présente invention peut également utiliser des éléments mémoire magnéto-résistifs dits de type longitudinal dans lesquels le courant doit circuler parallèlement aux éléments. Un exemple d'un tel éléments longitudinal est un assemblage Fe/Cr/Fe décrit dans Phys. Rev. Lett. 61, p. 2472 (1988). La figure 5 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, une résistance variable 90 selon un mode de réalisation de la présente invention aux moyens d'éléments longitudinaux associés en série. Des éléments mémoire magnéto-résistifs de type longitudinal distincts, par exemple quatre éléments 91, 92, 93 et 94, sont placés dans un niveau intermédiaire ILD. Un niveau de métallisation sous-jacent au niveau intermédiaire ILD, par exemple le niveau M1, comporte autant de lignes de polarisation individuelles distinctes 95, 96, 97 et 98 que la résistance 90 comporte d'éléments mémoire magnéto-résistifs 91, 92, 93 et 94. Les éléments 91, 92, 93 et 94 sont associés en série au moyen de connexions métalliques 101, 102, 103, 104 et 105 formées dans un niveau de métallisation immédiatement supérieur au niveau ILD, par exemple le niveau M2. Un niveau de métallisation superposé au niveau intermédiaire ILD, par exemple le niveau M2, comporte une ligne de polarisation commune 107 s'étendant perpendiculairement à la direction des lignes de polarisation individuelles 95, 96, 97 et 98 du niveau M1. Des éléments longitudinaux peuvent également être associés en parallèle pour former un dipôle résistif de résistance variable selon un autre mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 illustre, en vue en coupe partielle et schématique, un tel dipôle 110. La figure 7 illustre, en vue de dessus partielle et schématique, le dipôle 110. La figure 6 est une vue en coupe selon l'axe horizontal 6-6 de la figure 7. Des éléments mémoire magnéto-résistifs de type longitudinal, par exemple quatre éléments 111, 112, 113 et 114, sont formés dans un niveau intermédiaire ILD. Les quatre éléments s'étendent en vue de dessus entre deux rails d'inter-connexion 121 et 122. Les rails 121 et 122 s'étendent dans le niveau de métallisation M2 superposé au niveau ILD et sont reliés à chacun des quatre éléments 111, 112, 113 et 114 par des nias individuels non représentés. Des lignes de polarisation individuelles 131, 132, 133 et 134 de chaque élément 111, 112, 113 et 114, respectivement, s'étendent dans un niveau de métallisation voisin du niveau ILD, par exemple le niveau M1 sous-jacent. Dans la vue de dessus de la figure 7, les lignes de polarisation 131, 132, 133 et 134 sont représentées en pointillés. Le dipôle 110 comporte également une ligne de polarisation commune 150 s'étendant dans le niveau de métallisation M2 superposé au niveau ILD. La ligne 150 s'étend perpendiculairement aux lignes de polarisation individuelles 131, 132, 133 et 134 du niveau M1. Selon un mode de réalisation de la présente invention, pour effectuer le calibrage après encapsulation, on prévoit un générateur de tension de référence et un circuit de commande. Le circuit de commande est propre à recevoir un mot d'autant de bits que d'éléments mémoire magnéto-résistifs programmables contenus dans la résistance variable. En fonction du mot reçu, le générateur de référence modifiera la valeur de résistance d'un élément mémoire magnéto-résistif considéré. Par exemple, dans le cas du mode de réalisation de la figure 3 ou 4 à quatre éléments mémoire magnétorésistifs 31, 32, 33 et 34, le circuit de commande recevra un mot de quatre bits. Chaque position de bit est associée à un élément donné. Par exemple, pour modifier la valeur de la résistance 31 et ne pas modifier la valeur des résistances des éléments 32, 33 et 34, le circuit de commande recevra un mot tel que 1000 de façon à connecter le générateur de tension de référence à la seule ligne 61. Pour modifier la valeur de la résistance 32, le circuit recevra le mot 0100. La surface d'intégration d'un tel circuit de commande est négligeable par rapport au gain de surface lié à l'utilisation du réseau qu'il commande. La présente invention a été décrite et présentée dans le cas de la réalisation d'une résistance variable destinée à calibrer un amplificateur particulier représenté en figure 1. Toutefois, les résistances variables selon la présente invention sont utilisables pour calibrer tout autre type d'amplificateur en technologie bipolaire, MOS, CMOS ou biCMOS. De façon générale, les résistances variables selon la présente invention sont utilisables pour modifier le point de fonctionnement de tout type de circuit de façon réversible. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, l'homme de l'art saura choisir le nombre et la nature des éléments mémoire magnéto-résistifs nécessaires pour obtenir une plage de variation de la résistance recherchée. En effet, la possibilité de modifier la valeur de la résistance dépend de la possibilité de variation de chaque élément mémoire magnéto-résistif élémentaire. Comme cela a été indiqué précédemment, on désigne par "élément mémoire magnétorésistif" un élément qui conserve sa valeur de résistance modifiée après interruption d'une excitation H jusqu'à application d'une excitation supplémentaire ou inverse. L'homme de l'art veillera à ne pas utiliser d'éléments magnéto-résistifs de type capteur dont la valeur de résistance modifiée n'est pas conservée après interruption d'une excitation H. L'homme de l'art saura également adapter la position de la résistance variable dans les niveaux de métallisation à la filière technologique utilisée. Ainsi, dans la figure 3, on a décrit la résistance comme étant formée entre les premier M1 et quatrième M4 niveaux de métallisation. Toutefois, elle pourrait être formée dans toute autre succession de quatre niveaux. De façon similaire, une association en parallèle d'éléments de type TRANSVERSE (figure 4) ou en série d'éléments de type longitudinal (figure 5) peut être réalisée dans toute succession de trois niveaux. De même, un dipôle résistif selon l'invention réalisé au moyen d'éléments mémoire magnéto- résistifs de type longitudinal associés en parallèle peut être formé dans toute succession de deux niveaux de métallisations successifs séparés par un niveau intermédiaire dans lequel peuvent être formés les éléments. De façon similaire, l'homme de l'art comprendra que les lignes de polarisation individuelles ont été réalisées au-dessous (niveau Ml) des éléments mémoire magnéto-résistifs qu'à titre d'exemple. De telles lignes pourraient être réalisées au-dessus, dans un niveau supérieur. A titre d'exemple, dans le cas de la figure 3, les lignes 61, 62, 63 et 64 sont réalisées dans le niveau M4 alors que la ligne 50 de la figure 3 est réalisée dans le niveau M1. Dans le cas de la figure 4, la ligne inférieure 81 sert alors de ligne de polarisation commune au lieu de la ligne supérieure 83. De façon similaire, dans le cas de la figure 5, les lignes 95, 96, 97 et 98 peuvent être réalisées dans le niveau M3 si la ligne 107 est réalisée dans le niveau M1. Dans le cas des figures 6 et 7, les lignes 131, 132, 133 et 134 peuvent être réalisées dans le niveau M1 si la ligne 150 est réalisée dans le niveau M1. De plus, l'homme de l'art comprendra que seuls les éléments nécessaires à la compréhension de la présente invention ont été représentés dans les figures. En particulier, la structure de l'amplificateur de la figure 1 a été simplifiée. De plus, les différentes figures n'ont pas été réalisées à l'échelle. En particulier, l'homme de l'art comprendra que les dimensions des matériaux magnéto-résistifs sont réduites, en particulier inférieures à l'épaisseur d'un niveau interdiélectrique standard séparant deux niveaux de métallisation. L'homme de l'art devra alors par exemple veiller à utiliser un niveau intermédiaire ILD plus fin que des niveaux standard. Selon un autre exemple, l'homme de l'art prévoira un niveau ILD d'épaisseur standard mais veillera, si nécessaire, à ajuster les niveaux au moyen d'un quelconque matériau conducteur approprié. Par exemple, dans le cas de la figure 3, les parties inférieures des éléments 31, 32, 33 et 34 en contact avec les métallisations 44, 42 ou 45 pourront être constituées d'un matériau magnéto-résistif et leur partie haute d'un matériau couramment utilisé pour former des nias entre deux niveaux de métallisation. Selon une variante, toujours dans le cas de la figure 3, les parties hautes des éléments 31, 32, 33 et 34 en contact avec les métallisations 41 et/ou 43 seront formées en même temps que ces métallisations, au moyen du même matériau. En outre, l'homme de l'art saura former un dipôle résistif de résistance variable en associant les dipôles 30 de la figure 3, 70 de la figure 4, 90 de la figure 5 et/ou 110 des figures 6 et 7 | L'invention concerne un dipôle passif résistif (30) réalisé sous forme monolithique constitué d'une association en série et/ou parallèle d'au moins deux éléments mémoire magnéto-résistifs (31, 32, 33, 34). | 1. Dipôle passif résistif (30; 70; 90; 110) réalisé sous forme monolithique constitué d'une association en série et/ou parallèle d'au moins deux éléments mémoire magnétorésistifs (31, 32, 33, 34; 91, 92, 93, 94; 111, 112, 113, 114). 2. Dipôle (30; 70) selon la 1, carac- térisé en ce que l'association des éléments magnéto-résistifs (31, 32, 33, 34) est réalisée entre deux niveaux de métallisation successifs (M2, M3), les éléments étant du type transverse et formés dans un niveau intermédiaire (ILD) séparant lesdits deux niveaux qui comportent des lignes d'interconnexion (41, 42, 43; 81, 83) et/ou d'entrée/sortie (44, 45) de l'association. 3. Dipôle selon la 2, caractérisé en ce qu'un premier niveau de métallisation (Ml) immédiatement suivant ou précédent à l'un des deux niveaux (M2, M3) dans lesquels est formée l'association comporte autant de lignes de polarisation individuelles (61, 62, 63, 64) que l'association comporte d'éléments magnéto-résistifs (31, 32, 33, 34), chaque ligne de polarisation individuelle s'étendant à l'aplomb d'un unique élément magnéto-résistif. 4. Dipôle selon la 3, caractérisé en ce qu'un deuxième niveau de métallisation (M4) immédiatement précédent ou suivant à l'un des deux niveaux (M2, M3) dans lesquels est formée l'association et distinct dudit premier niveau comporte une ligne de polarisation commune (50) s'étendant au-dessus de toutes les éléments magnéto-résistifs (31, 32, 33, 34) dans une direction perpendiculaire à la direction des lignes de polarisation individuelles (61, 62, 63, 64). 5. Dipôle (90; 110) selon la 1, caractérisé en ce que l'association des éléments magnétorésistifs (91, 92, 93, 94; 111, 112, 113, 114) est réalisée entre deux niveaux de métallisation successifs (Ml, M2), les éléments étant du type longitudinal et formés dans un niveau intermédiaire (ILD) séparant lesdits deux niveaux. 6. Dipôle (90, 110) selon la 5, dans lequel un premier (Ml) des niveaux de métallisation comporte autant de lignes de polarisation individuelles (95, 96, 97, 98; 131, 132, 133, 134) que l'association comporte d'éléments magnéto-résistifs (91, 92, 93, 94; 111, 112, 113, 114) , chaque ligne de polarisation individuelle s'étendant à l'aplomb d'un unique élément magnéto-résistif. 7. Dipôle (90) selon la 6, dans lequel le deuxième (M2) des niveaux de métallisation comporte des lignes (101, 102, 103, 104, 105) interconnectant en série les éléments magnéto-résistifs (91, 92, 93, 94) et dans lequel un niveau de métallisation (M3) se trouvant de l'autre côté dudit deuxième niveau par rapport auxdits éléments comporte une ligne (107) s'étendant selon une direction perpendiculaire à celle des lignes de polarisation individuelles (95, 96, 97, 98). 8. Dipôle (110) selon la 6, dans lequel le deuxième (M2) des niveaux de métallisation comporte une ligne (150) s'étendant selon une direction perpendiculaire à celle des lignes de polarisation individuelles (131, 132, 133, 134) et dans lequel deux rails distincts (121, 122) interconnectent les extrémités des éléments (111, 112, 113, 114). 9. Amplificateur différentiel, dans lequel des résistances de calibrage (R1, R2) dudit amplificateur sont des dipôles (30; 70; 90; 110) selon l'une quelconque des 1 à 8. 10. Procédé de calibrage d'un amplificateur selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer une excitation magnétique à proximité des résistances de calibrage dudit amplificateur. 11. Procédé de modification du point de fonctionnement d'un circuit, caractérisé en ce qu'il consiste à fournir un mot numérique à un circuit de production d'un champ d'excitation magnétique d'un dipôle selon l'une quelconque des 1 à 8. | H | H01,H03 | H01L,H03F,H03G | H01L 27,H03F 3,H03G 3 | H01L 27/20,H03F 3/45,H03G 3/00 |
FR2900897 | A1 | FIXATION GLISSANTE D'UNE AILE A UNE CAISSE EN BLANC DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE FIXATION UTILISANT UNE TELLE FIXATION | 20,071,116 | -1- La présente invention concerne une fixation glissante d'une aile de véhicule automobile à une caisse en blanc et un procédé de fixation utilisant une telle fixation. On sait que l'aile avant d'un véhicule se dilate principalement dans la direction longitudinale du véhicule en raison des échauffements de l'aile durant les différents étapes de traitements de celle-ci, lors de la construction du véhicule ou des variations de température extérieure lors de l'utilisation du véhicule. Cette dilatation est généralement prise en compte au niveau de la fixation avant de l'aile. L'arrière d'une aile avant doit être fixé dans une position prédéterminée de sorte que l'arrière de l'aile et la portière avant se joignent précisément, tandis qu'en général, l'avant de l'aile est conçu pour pouvoir se déplacer vers l'avant sans dégradation de l'esthétique du véhicule. La dilatation de l'aile n'engendre alors pas de déformation de cette pièce mais uniquement un glissement de celle-ci vers l'avant. On connaît déjà une fixation glissante apte à lier une aile en matière plastique à une caisse en blanc d'un véhicule, utilisée en général durant les étapes de traitement, notamment de peinture de l'aile. L'aile comprend alors une ouverture oblongue de direction longitudinale parallèle à la direction longitudinale du véhicule automobile. La fixation comprend une entretoise logée dans l'ouverture et un organe de fixation, par exemple une vis, qui traverse l'entretoise et pénètre dans un orifice de fixation de la caisse en blanc. L'entretoise est agencée pour que la vis, serrée sur l'entretoise, ne pince pas l'aile. Celle-ci est donc libre de se déplacer légèrement selon la direction longitudinale de son ouverture oblongue, relativement à l'organe de fixation et donc à la caisse en blanc, ce qui permet le glissement vers l'avant de l'aile, si celle-ci se dilate. En d'autres termes, l'organe de fixation glisse sur une course de déplacement donnée dans l'ouverture de l'aile, lors de la dilatation de cette dernière. On sait que la fabrication des ailes et des caisses en blanc souffre d'une assez grande dispersion géométrique entre pièces. Or, cette dispersion géométrique et, par conséquent, les défauts d'alignement possibles entre l'ouverture de l'aile et l'orifice de fixation correspondant de la caisse en blanc, ne sont pas négligeables devant la variation de longueur de l'aile due à sa dilatation thermique. Ainsi, au montage, la position de l'ouverture de l'aile relativement à l'organe de fixation est très variable. -2- C'est pourquoi l'ouverture oblongue de l'aile prend également en compte, dans sa direction longitudinale, les dispersions de dimensions des ailes et des caisses en blanc dans leurs longueurs. De ce fait, cette ouverture oblongue est dimensionnée bien plus grande que la course de déplacement de l'organe de fixation. Le contrôle précis de la course de l'organe avec ce type de fixation n'est donc pas possible. Or, sur certaines ailes, l'avant a une forme particulière qui n'autorise pas que l'aile se déplace vers l'avant sans dégradation notable de l'esthétique du véhicule. La course de déplacement de l'organe dans l'ouverture de l'aile doit alors être très limitée. C'est par exemple le cas d'une aile englobant le bloc optique et affleurant avec son vitrage. Une dilatation non contrôlée de l'aile n'est dans ce cas pas tolérée car elle pourrait engendrer une dégradation d'aspect visible de l'avant du véhicule automobile autour du bloc optique. La solution actuelle consiste à bloquer totalement une aile de ce type, en la fixant à l'aide d'une fixation classique du type vis-écrou, une telle aile étant traitée hors de la ligne de montage principale et ne subissant donc pas de traitements engendrant des échauffements importants alors qu'elle est déjà reliée à la caisse. Toutefois, cette solution n'est pas satisfaisante. En effet, la longueur de l'aile augmente tout de même du fait de sa dilatation due aux variations climatiques. Il en résulte une déformation de l'aile qui gonfle vers l'extérieur. Cela dégrade considérablement l'aspect de l'avant du véhicule et crée en outre d'importantes contraintes sur les fixations, qui doivent donc être dimensionnées pour être très rigides. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet une fixation glissante d'une aile en matière plastique à une caisse en blanc de véhicule automobile, une ouverture étant ménagée dans l'aile pour recevoir un organe solidaire de la caisse en blanc, l'ouverture étant dimensionnée de façon à ménager une course de déplacement de l'organe dans l'ouverture selon une direction donnée, la fixation étant caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen réglable de limitation de la course de déplacement de l'organe dans l'ouverture. Grâce à l'invention, la course de l'organe solidaire de la caisse en blanc dans la direction donnée ne dépend pas des dimensions de l'ouverture de l'aile. Cela permet de contrôler la dilatation de l'aile en s'affranchissant du problème de la dispersion des dimensions de l'aile. En outre, la fixation glissante selon l'invention permet de fixer une aile à une caisse en blanc à l'aide d'une fixation ne possédant pas de propriétés mécaniques particulières, -3- ce qui permet d'économiser des coûts de fabrication et de simplifier la conception du véhicule. De plus, la fixation selon l'invention permet de répartir la déformation due à la dilatation de l'aile entre la partie avant de l'aile, en affleurement avec le bloc optique, et la partie intermédiaire de celle-ci, qui gonfle. Ainsi, l'aspect de l'avant du véhicule automobile n'est pas dégradé de façon visible. Avantageusement, le moyen réglable de limitation est apte à se solidariser à l'aile en une quelconque d'une pluralité de positions de solidarisa.tion possibles. Le moyen de limitation, lors du montage de la fixation glissante, est donc apte à se solidariser à l'aile de véhicule automobile dans une position relativement à l'organe qui est presque toujours la même, quelle que soit la position initiale de l'organe dans l'ouverture de l'aile. Ainsi, la fixation glissante selon l'invention permet d'assurer, pour tous les véhicules automobiles, un déplacement équivalent de l'aile relativement à la caisse à laquelle elle est fixée, lors de sa dilatation. Selon un mode de réalisation particulier, les positions de solidarisation sont déterminées par des crans disposés régulièrement sur au moins une surface du moyen de limitation, ces crans étant destinés à coopérer avec des crans complémentaires disposés sur une surface de l'aile, au voisinage de l'ouverture de celle-ci. Ainsi, les crans du moyen de limitation se positionnent, au montage de la fixation, entre les crans de l'aile, qui s'étendent perpendiculairement à la direction de la course de déplacement de l'organe. Le moyen de limitation peut ainsi être solidarisé relativement à l'aile en plusieurs positions bien définies et peu éloignées les unes des autres. Selon un autre mode de réalisation, le moyen de limitation comprend au moins une dent métallique disposée sur une surface de ce moyen, la dent étant destinée à se planter dans l'aile. Ainsi, le moyen de limitation peut se positionner dans une position quelconque sur l'aile. En outre, il n'est pas nécessaire de modifier la conception de l'aile pour y incorporer des moyens spécifiques pour la solidarisation à l'aile du moyen de limitation, celui-ci étant apte à se fixer dans une position adéquate uniquement à l'aide des moyens qu'il porte. Optionnellement, l'organe solidaire de la caisse en blanc est un organe de fixation comprenant une tête de fixation et destiné à pénétrer dans un orifice de fixation de la caisse en blanc. De façon optionnelle, le moyen de limitation est une pièce de limitation comportant une lumière dimensionnée de façon à accueillir l'organe. -4-Avantageusement, la fixation comprend des moyens d'entretoisement de la tête de fixation et de la pièce de limitation, destinés à maintenir la tête de fixation et la pièce de limitation à une distance prédéterminée l'une de l'autre selon une direction normale au plan de l'orifice de fixation. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens d'entretoisement de la tête de fixation et de la pièce de limitation comprennent un épaulement porté par l'organe de fixation, destiné à coopérer par butée avec une surface de la caisse en blanc. Dans un autre mode de réalisation, les moyens d'entretoisement de la tête de fixation et de la pièce de limitation comprennent un fût destiné à être logé dans la lumière de la pièce de limitation et à être traversé par l'organe de fixation. Avantageusement, le fût est dimensionné pour que l'organe puisse se positionner en plusieurs positions dans ce fût. Cela permet d'ajuster au mieux la position de la fixation glissante relativement au capot. Dans ce mode de réalisation, le fût est apte à coulisser relativement à la pièce de limitation et comprend au moins rebord coopérant par butée avec un rebord de la lumière de la pièce de limitation. Dans une variante de l'invention, la lumière de la pièce de limitation est de dimension inférieure, dans sa direction transversale, à la dimension maximale de la section de l'organe et comprend un élargissement local selon cette direction, destiné à accueillir l'organe. Ainsi, au montage de la fixation, le positionnement de l'organe par rapport à la pièce de limitation est simple à effectuer puisque cet organe peut uniquement être introduit dans la pièce de limitation par l'élargissement local de la lumière de celui-ci. En outre, dans ce cas, le réglage de la pièce de limitation relativement à l'aile correspond au réglage de la position de l'organe relativement à la caisse en blanc, qui est simple à mettre en oeuvre. De façon optionnelle, la course de déplacement de l'organe est inférieure à 3 mm, de préférence 2 mm. L'invention a également pour objet un procédé de fixation d'une aile à une caisse de véhicule automobile à l'aide d'une fixation glissante telle que définie ci-dessus, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : -une étape de réglage du moyen de limitation ; - une étape de solidarisation du moyen de limitation à l'aile. -5- L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et ne pouvant en aucun cas être considérée comme limitative de l'invention. Cette description se réfère aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de la fixation glissante selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe de la fixation selon un second mode de réalisation de l'invention, selon un plan médian de l'orifice de fixation, normal à la direction donnée de la course de déplacement de l'organe. - les figures 3a, 3b et 3c sont des vues de dessus de la fixation selon le second mode de réalisation de l'invention, représentée dans différents états de la dilatation de l'aile, - la figure 4 est une vue de dessus de la pièce de limitation selon une variante du premier mode de réalisation de l'invention. Description d'un premier mode de réalisation: Vocabulaire : Des revendications De l'exemple Référence sur les dessins Fixation glissante Fixation glissante 10 Aile Aile 12 Caisse en blanc Caisse en blanc 14 Moyen de limitation Pièce de limitation 16 Organe de fixation Vis 18 Tête de fixation Tête de vis 19 Ouverture de l'aile Ouverture de l'aile 20 Lumière de la pièce de limitation Lumière de la pièce de limitation 22 Moyens d'entretoisement E•aulement de la vis 24 Crans Crans 26 _ Crans complémentaires Crans complémentaire de l'aile 28 _ Ecrou 30 Détail de cet exemple : 20 La fixation 10 est destinée à fixer de façon glissante l'aile 12 et la caisse en blanc 14 à l'aide de la vis 18. Pour cela, l'aile 12 comporte une ouverture oblongue 20, permettant à la vis 18 de se déplacer sur une course de déplacement dans l'ouverture 20, selon la direction longitudinale de celle-ci. La direction longitudinale de l'ouverture 20 correspond également à la direction longitudinale du véhicule automobile, une fois la fixation 10 25 montée sur le véhicule. 10 15 -6- La fixation 10 comprend un moyen de limitation constitué dans cet exemple par une pièce de limitation 16, comportant une lumière 22 oblongue dimensionnée pour accueillir la vis 18. La pièce de limitation 16 est agencée sur l'aile 12 de sorte que la lumière 22 soit superposée à l'ouverture 20 et que la direction longitudinale de la lumière 22 corresponde à la direction longitudinale de l'ouverture 20. La dimension de la lumière 22 dans sa direction longitudinale est inférieure à la dimension de l'ouverture 20 de l'aile dans cette direction. Cette lumière 22 est en effet dimensionnée de façon à limiter la course de déplacement de l'organe à une course prédéterminée, inférieure à 3 mm, voire à 2 mm. La pièce de limitation 16 est apte à se solidariser à l'aile 12 en une quelconque d'une pluralité de positions. A cet effet, des crans 26 réguliers s'étendent sur une surface de la pièce de limitation 16, agencés perpendiculairement à la direction longitudinale de la lumière 22. Ces crans 26 coopèrent avec des crans complémentaires 28 s'étendant sur l'aile perpendiculairement à la direction longitudinale de l'ouverture 20, un cran 26 quelconque étant apte à se placer entre deux quelconques crans 28 contigus. Ce positionnement réglable de la pièce 16 permet de placer la vis 18 dans une position presque identique dans la lumière 22, par exemple au centre de celle-ci, sur tous les véhicules automobiles. La pièce de limitation 16 et l'aile 12 sont fixées à la caisse en blanc 14 à l'aide de la vis 18 comportant une tête de vis 19. Cette vis 18 s'engage dans un orifice de fixation (non représenté) de la caisse en blanc 14 et coopère avec l'écrou 30 pour être solidaire de la caisse en blanc 14. La tête de vis 19 permet de maintenir la fixation 10 en place en serrant la pièce 16. Cette vis 18 comprend un épaulement 24 coopérant par butée avec une surface de la caisse 14 et constituant des moyens d'entretoisement de la pièce 16 et de la tête 19 selon une direction perpendiculaire au plan de l'orifice de fixation (correspondant à la direction verticale du véhicule). Cet épaulement 24 limite le serrage de la pièce 16 par la tête 19. Il permet donc le glissement de la vis 18 dans la lumière 22 si la pièce 16 exerce sur cette vis 18 une contrainte de direction majoritairement parallèle à la direction longitudinale de la lumière 22 et de module supérieure à une valeur de seuil, ce qui se produit dans le cas de la dilatation de l'aile 12. Description d'un second mode de réalisation: Vocabulaire : Des revendications De l'exemple Référence sur les dessins Fixation glissante Fixation glissante 32 -7- Aile Aile 34 Caisse en blanc Caisse en blanc 36 Moyen de limitation Pièce de limitation 38 Organe de fixation Vis 40 Tête de fixation Tête de vis 41 Ouverture de l'aile Ouverture de l'aile 42 Lumière de la pièce de limitation Lumière de la pièce de limitation 44 Orifice de fixation Orifice de fixation 46 Moyens d'entretoisement Fût 48 Rebord du fût Rebord du fût 52 Rebord de la lumière de la pièce de Rebord de la lumière de la pièce de 54 limitation limitation Ecrou 56 Détails de l'exemple : Dans ce deuxième mode de réalisation de l'invention, les moyens d'entretoisement sont constitués par un fût 48, traversé par la vis 40 et logé dans la lumière 44. Le bord supérieur de ce fût 48 constitue un appui pour la tête de vis 41. De ce fait, le fût 48 est serré par la tête de vis 41 et est solidaire de la vis 40 et de la caisse en blanc 36. Ce fût 48 est en outre apte à coulisser dans la lumière 44 selon la direction longitudinale de celle-ci. II comprend à cet effet un rebord périphérique 52, coopérant par butée avec le rebord intérieur 54 de la lumière 44. Le fût 48 et, par conséquent, la vis 40 glissent donc dans la lumière 44 lorsque la pièce 38 exerce une contrainte importante sur le fût 48, selon la direction longitudinale de la lumière 44,. Le fût 48 est également dimensionné de façon que la vis 40 puisse prendre plusieurs positions dans celui-ci, selon la direction perpendiculaire à la direction de la course de déplacement de celle-ci, c'est-à-dire selon la direction transversale du véhicule automobile, une fois la fixation 32 montée sur le véhicule automobile. Le fût 48 est donc de section oblongue et est agencé dans la lumière 44 pour que sa direction longitudinale soit perpendiculaire à la direction longitudinale de la lumière 44. Cela permet de régler la position de la fixation 32 relativement au capot. Explications complémentaires : Cette fixation 10, 32 permet de gérer la dilatation d'une aile selon une direction donnée, notamment selon la direction longitudinale de l'ouverture de l'aile 20, 42, correspondant à la direction longitudinale du véhicule automobile. On observe notamment sur les figures 3a, 3b et 3c un exemple de différentes positions que peut prendre l'organe 40 dans la pièce de la limitation 38, lorsque l'aile se dilate. -8- Variantes : Comme cela est représenté à la figure 4, la dimension de la lumière de la pièce de limitation selon la direction transversale peut être légèrement inférieure au diamètre du corps de vis 18. Dans ce cas, la lumière 22 de la pièce 16 comporte un élargissement local 58 selon sa direction transversale, destiné à accueillir la vis 18. Cet élargissement permet d'effectuer un positionnement rapide de la vis 18 dans la pièce 16, et , par conséquent, un positionnement rapide de la pièce 16 par rapport à l'écrou 30 (et donc par rapport à la caisse en blanc 14 et à l'aile 12). Lorsque l'aile 12 se dilate, les contraintes exercées sur la vis 18 par la pièce 16 sont si importantes que la vis 18 franchit les points durs 60A, 60B et coulisse avec frottements dans la pièce 16. Cette variante peut naturellement être adaptée si l'on remplace la vis 18 par la vis 40 et le fût 48. Dans une autre variante non représentée, la pièce de limitation peut comporter, sur une surface destinée à être en contact avec l'aile, une dent qui se plante dans l'aile. Dans ce cas, l'aile ne comporte pas de crans 28. L'organe peut également ne pas avoir de fonction de fixation. Il peut par exemple simplement être constitué par un doigt d'un seul tenant avec la caisse en blanc. Le moyen de limitation peut en outre être constitué en deux parties, se fixant de part et d'autre de l'ouverture de l'aile dans la direction donnée, notamment la direction longitudinale de l'ouverture, ce qui permet de régler facilement la course de déplacement de l'organe avec une fixation standard. Description du procédé selon l'invention : Le procédé de fixation d'une aile 12, 34 de véhicule automobile selon l'invention comporte une première étape de positionnement de l'aile 12, 34 sur la caisse en blanc 14, 36 du véhicule automobile. Cette étape est suivie d'une étape de fixation de l'arrière de l'aile 12, 34 de sorte que celle-ci et la portière avant du véhicule automobile soient réglées précisément en jeu et en affleurement. Un glissement de l'arrière de l'aile 12, 34 n'est en effet pas permis pour assurer l'ouverture de la portière avant. Chaque ouverture 20, 42 de l'aile 12, 34 se trouve alors superposée à un orifice de fixation 46 correspondant de la caisse en blanc 14, 36. Le procédé comporte alors, pour chaque ouverture de l'aile, une étape de réglage d'un moyen de limitation 16, 38 mis en place de sorte qu'il soit superposé à l'ouverture 20, 42 de l'aile 12, 34. -9- Cette étape permet de régler de la position du moyen de limitation 16, 38, de sorte que ce moyen soit positionné dans une configuration choisie vis-à-vis d'un orifice de fixation 46. Cette configuration doit permettre de fixer une course de déplacement dans une direction donnée d'un organe 18, 40 agencé par la suite dans l'ouverture 20. Le procédé comprend ensuite une étape de solidarisation de la pièce de limitation 16, 38 et de l'aile 12, 34. Cette étape comprend, dans un mode de réalisation particulier, une étape de serrage de l'organe 18, 40, par exemple une vis, sur le moyen de limitation 16, 38. Il est bien entendu que le procédé décrit n'est pas limitatif et que l'invention peut être encore mise en oeuvre différemment. En variante, dans le cas où la fixation est selon la variante représentée à la figure 4, le procédé comporte une étape de mise en place de l'organe 18 dans l'élargissement 58 du moyen de limitation 16, puis une étape d'alignement de l'organe 18 sur la caisse en blanc, constituant également l'étape de réglage du moyen de limitation 16. Cette étape est suivie de l'étape de solidarisation du moyen de limitation 16 à l'aile, étape de solidarisation qui est réalisée par l'étape de vissage de l'organe 18 à la caisse en blanc. Le procédé peut également comporter des étapes supplémentaires d'entretoisement de l'organe de fixation 18, 40 et du moyen de limitation 16, 38 et/ou de réglage de la position de la fixation 10, 32 dans une direction perpendiculaire à la direction donnée.20 | La présente invention concerne une fixation glissante d'une aile (12) en matière plastique à une caisse en blanc (14) de véhicule automobile, une ouverture (20) étant ménagée dans l'aile pour recevoir un organe (18) solidaire de la caisse en blanc (14), l'ouverture (20) étant dimensionnée de façon à ménager une course de déplacement de l'organe (18) dans l'ouverture (20) selon une direction donnéeLa fixation comprend en outre un moyen réglable (16) de limitation de la course de déplacement de l'organe (18) dans l'ouverture (20) | 1. Fixation glissante d'une aile (12 ; 34) en matière plastique à une caisse en blanc (14 ; 36) de véhicule automobile, une ouverture (20 ; 42) étant ménagée dans l'aile pour recevoir un organe (18 ; 40) solidaire de la caisse en blanc (14 ; 36), l'ouverture (20 ; 42) étant dimensionnée de façon à ménager une course de déplacement de l'organe (18 ; 40) dans l'ouverture (20 ; 42) selon une direction donnée, la fixation (10 ; 32) étant caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen réglable (16 ; 38) de limitation de la course de déplacement de l'organe (18 ; 40) dans l'ouverture (20 ; 42). 2. Fixation selon la 1, dans laquelle le moyen réglable de limitation (16 ; 38) est apte à se solidariser à l'aile (12 ; 34) en une quelconque d'une pluralité de positions de solidarisation possibles. 3. Fixation selon la 2, dans laquelle les positions de solidarisation sont déterminées par des crans (26) disposés régulièrement sur au moins une surface du moyen de limitation (16), ces crans (26) étant destinés à coopérer avec des crans complémentaires (28) disposés sur une surface de l'aile (12), au voisinage de l'ouverture (20) de celle-ci. 4. Fixation selon la 2, dans laquelle le moyen de limitation comprend au moins une dent métallique disposée sur une surface de ce moyen, la dent étant destinée à se planter dans l'aile. 5. Fixation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'organe solidaire de la caisse en blanc (14 ; 36) est un organe de fixation(18 ; 40) comprenant une tête de fixation (19 ; 41) et destiné à pénétrer dans un orifice de fixation (48) de la caisse en blanc (14 ; 36). 6. Fixation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le moyen de limitation est une pièce de limitation (16 ; 38) comportant une lumière (22 ; 44) dimensionnée de façon à accueillir l'organe (18 ; 40). 7. Fixation selon une combinaison des 5 et 6, comprenant des moyens d'entretoisement (24 ; 48) de la tête de fixation (19 ; 41) et de la pièce de limitation (16 ; 38), destinés à maintenir la tête de fixation (19 ; 41) et la pièce de limitation (16 ; 38) à une distance prédéterminée l'une de l'autre selon une direction normale au plan de l'orifice de fixation (46). 8. Fixation selon la 7 dans laquelle les moyens d'entretoisement de la tête de fixation (19) et de la pièce de limitation (16) comprennent un épaulement (24) porté par l'organe de fixation (18), destiné à coopérer par butée avec une surface de la caisse en blanc (14). -11- 9. Fixation selon la 7, dans laquelle les moyens d'entretoisement de la tête de fixation (41) et de la pièce de limitation (38) comprennent un fût (48) destiné à être logé dans la lumière (44) de la pièce de limitation (38) et à être traversé par l'organe de fixation (40). 10. Fixation selon la 9, dans laquelle le fût (40) est dimensionné pour que l'organe (40) puisse se positionner en plusieurs positions dans ce fût. 11. Fixation selon rune des 9 ou 10, dans laquelle le fût (48) est apte à coulisser relativement à la pièce de limitation (38) et comprend au moins rebord (52) coopérant par butée avec un rebord (54) de la lumière (44) de la pièce de limitation (38). 12. Fixation selon l'une quelconque des 6 à 11, dans lequel la lumière (22 ;44) de la pièce de limitation (16 ; 38) est de dimension inférieure à la dimension maximale de la section de l'organe (18) dans sa direction transversale et comprend un élargissement local (58) selon cette direction, destiné à accueillir l'organe ( 18). 13. Fixation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la course de déplacement de l'organe (18 ;40) est inférieure à 3 mm, de préférence 2 mm. 14. Procédé de fixation d'une aile (12 ; 34) à une caisse en blanc (14 ; 36) de véhicule automobile à l'aide d'une fixation glissante (10 ; 32) selon l'une quelconque des 1 à 11, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : une étape de réglage du moyen de limitation (16 ; 38) ; une étape de solidarisation du moyen de limitation (16 ; 38) à l'aile (12 ; 34). | B | B62 | B62D | B62D 25,B62D 27 | B62D 25/16,B62D 25/02,B62D 27/02 |
FR2901489 | A1 | DISPOSITIF MICROFLUIDIQUE AVEC MATERIAU DE VOLUME VARIABLE | 20,071,130 | oeuvre. De plus, on comprend qu'une telle force centrifuge ne permet le déplacement du liquide que dans une seule direction. On connaît par ailleurs l'existence de matériaux dits activables pouvant faire varier leur volume localement, en particulier pouvant faire 5 augmenter leur volume, sous l'effet d'une activation, notamment d'une activation thermique. Par exemple, on peut se référer à l'article suivant: B. Sâmel, P. Griss, G. Stemme, "expandable microspheres incorporated in a PDMS matrix: a nove/ thermal composite actuator for ligue hand/ing in 10 microfluidic applications", Transducers '03, 1558-1561 (2003). Dans ce document, on a montré la possibilité de combler, au sein d'un dispositif microfluidique, des vides de petite taille ou bien des réservoirs plus importants en utilisant dans l'empilement une couche formée d'un composite résultant du mélange entre un polymère, en particulier le 15 polydiméthylsiloxane (PDMS), ou silicone, avec des microsphères expansibles, notamment des microsphères de la marque déposée Expancel. Le mélange entre le polydiméthylsiloxane et ces microsphères est désigné dans la présente demande de brevet sous le terme XBPDMS. La présente invention a pour objectif de proposer un dispositif 20 microfluidique présentant plusieurs possibilités de formation de réseaux de liquide tridimensionnels formés de canaux et/ou de valves et/ou de cavités. Ainsi, ce dispositif microfluidique peut être standard au niveau de la fabrication, l'utilisateur final pouvant, en fonction de ses besoins, choisir parmi l'une de ces possibilités en activant, en une ou plusieurs étapes, une 25 ou plusieurs zones d'un matériau activable présent au sein du dispositif. Par réseau de liquide tridimensionnel, on entend la formation d'un parcours de liquide au sein de l'empilement formant le dispositif à des hauteurs de l'empilement différentes, ce qui permet, sans augmenter la taille du dispositif, de multiplier les parcours de liquide utilisés 30 simultanément, qui peuvent se croiser sans communiquer entre eux du fait que ce croisement n'intervient pas à la même hauteur, et en particulier pas dans la même couche de l'empilement. A cet effet, selon la présente invention, on propose un dispositif microfluidique comprenant au moins une première plaque formant le 35 substrat et présentant au moins une perforation et, de chaque côté de cette première plaque, en au moins plusieurs emplacements, un matériau apte à délimiter des portions de canaux, ledit matériau étant formé, en au moins un de ces emplacements, d'un matériau activable pouvant faire varier son volume par activation, ledit matériau étant agencé auxdits emplacements selon une disposition qui permet, lors d'une première phase et par activation d'au moins un emplacement constitué dudit matériau activable, la transformation depuis une première configuration vers une deuxième configuration, ce par quoi est modifié un réseau tridimensionnel qui correspond, dans la deuxième configuration et selon le choix du ou des emplacements qui sont activés dans ladite première phase, à différents parcours de liquide présentant plusieurs portions de canaux parallèles au plan de la première plaque, situées dans des plans décalés, au moins de chaque côté de cette première plaque, et entre lesquelles se situe au moins une desdites perforations, ce par quoi le liquide passe par une desdites perforations entre les portions de canaux situées dans des plans décalés. De cette manière, on comprend que par le choix du ou des emplacements de matériau activable activés lors de la première phase, on peut modifier, par création ou fermeture d'une ou plusieurs portions de canaux, sur l'un ou les deux côtés de la première plaque mais à proximité de la perforation de la première plaque, un réseau tridimensionnel de liquide. Cette modification de réseau est réalisée par simple activation de zones choisies, correspondant à ou entourant les portions de canaux à créer ou à fermer, du fait que les zones activées changent de volume (augmentation ou diminution de volume). Ceci permet donc, à partir d'un dispositif unique de départ, de réaliser, à la demande, le réseau tridimensionnel souhaité pour l'application considérée. Par réseau tridimensionnel, on entend un parcours de liquide au sein de l'empilement formant le dispositif à des hauteurs de l'empilement différentes, permettant l'avancement d'une quantité de liquide depuis un premier endroit vers un deuxième endroit. En particulier, on regroupe le cas de la formation d'un seul parcours, parmi plusieurs possibilités, mais aussi le cas de la formation de plusieurs parcours de liquide coexistants dans un réseau de liquide tridimensionnel. Dans ce dernier cas, cela permet, sans augmenter la taille du dispositif, de multiplier les parcours de liquide utilisés simultanément, qui peuvent se croiser sans communiquer entre eux du fait que ce croisement n'intervient pas dans la même couche de l'empilement. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, outre une facilité de mise en oeuvre, également une adaptabilité d'un dispositif standard au niveau de sa fabrication, pour remplir des fonctions différentes mettant en jeu un ou plusieurs parcours de liquide. En effet, la variation de volume du matériau activable peut être commandé de manière ciblée très facilement. On peut prévoir que seulement une partie du matériau disposé de chaque côté de la première plaque est formé dudit matériau activable, ou encore que l'ensemble du matériau disposé de chaque côté de la première plaque est formé dudit matériau activable. Dans le premier cas, le matériau activable peut former tous les emplacements situés sur l'un des deux côtés de la première plaque ou 15 seulement une partie d'entre eux. On peut prévoir également que ledit matériau activable est disposé en au moins un emplacement situé de chaque côté de ladite première plaque. On prévoit que ledit matériau activable est du type qui 20 augmente de volume lorsqu'il est activé, mais ce matériau activable peut également être du type qui diminue de volume lorsqu'il est activé. Selon la catégorie de matériau activable, on utilise un matériau qui est activable thermiquement, chimiquement ou par une stimulation électromagnétique. 25 On peut bien entendu utiliser dans le même dispositif plusieurs types et/ou catégories de matériaux activables. Le ou les emplacements de chaque face de la (ou des) plaque(s) formant le substrat et qui est (sont) recouvert(s) de matériau activable, peu(ven)t être localisé(s) à la surface de cette (ces) plaque(s) 30 ou bien recouvrir une grande étendue, et notamment toute la surface de cette (ces) plaque(s). Dans cette dernière hypothèse, ledit matériau activable est formé d'au moins une couche recouvrant la première plaque. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible de permettre une circulation de liquide tridimensionnelle, et 35 notamment de former plus de canaux et/ou cavités, qui peuvent se croiser sans communiquer entre eux, avec un dispositif de petite taille. De plus, à partir d'une structure de dispositif donnée, l'utilisateur peut, après la fabrication adapter ce dispositif selon l'agencement qui correspond à son besoin. Selon un premier mode de réalisation, l'activation du matériau engendre des canaux inexistants dans l'empilement de départ. Cette création de canal peut s'obtenir tant par activation des zones correspondantes aux canaux d'un matériau activable qui diminue de volume lorsqu'il est activé que par activation des zones entourant celles destinées à former les canaux d'un matériau activable qui augmente de volume lorsqu'il est activé. Dans ce cas, lors de la première phase, lors de la transformation depuis la première configuration vers la deuxième configuration, la modification du réseau tridimensionnel correspond à une création, entre ces emplacements activés, desdits canaux formant, avec ladite perforation, ledit réseau tridimensionnel. L'ouverture de ces canaux permet l'arrivée du liquide dans une partie du dispositif qui n'était pas accessible au liquide avant la transformation de la première phase. Avantageusement, on prévoit que la disposition du matériau activable permet, dans une deuxième phase au cours de laquelle on active des emplacements non préalablement activés, de combler des canaux précédemment crées lors de la première phase, ce par quoi on referme au moins une portion du réseau tridimensionnel. La fermeture de ces canaux ou de ces portions de canaux permet la sortie en dehors de ces canaux en direction d'une autre partie du dispositif qui n'était pas remplie de liquide avant la transformation de la deuxième phase. Selon une première variante du premier mode de réalisation, l'avancement du liquide dans le réseau tridimensionnel s'effectue essentiellement parallèlement au plan de la première plaque. C'est notamment le cas si le dispositif est formé d'un empilement qui, s'agissant de la partie trajet de liquide, n'utilise que la première plaque et le matériau activable qui la recouvre. Dans ce cas, lors de la première phase, lors de la transformation depuis la première configuration vers la deuxième configuration, la modification du réseau tridimensionnel correspond à une création, entre ces emplacements activés, des canaux de chaque côté de la première plaque, ces canaux formant, avec ladite perforation, ledit réseau tridimensionnel. L'ouverture de ces canaux permet l'arrivée du liquide dans une partie du dispositif qui n'était pas accessible au liquide avant la transformation de la première phase, de l'autre côté de la première plaque car le liquide peut traverser cette dernière. Avantageusement, on prévoit que la disposition du matériau activable permet, dans une deuxième phase au cours de laquelle on active des emplacements non préalablement activés, de combler des canaux précédemment crées lors de la première phase, ce par quoi on referme au moins une portion du réseau tridimensionnel de chaque côté de la première plaque. La fermeture de ces canaux permet la sortie en dehors de ces canaux en direction d'une autre partie du dispositif située de l'autre côté de la première plaque et qui n'était pas remplie de liquide avant la transformation de la deuxième phase. Selon une deuxième variante du premier mode de réalisation, l'avancement du liquide dans le réseau tridimensionnel s'effectue parallèlement au plan de la première plaque mais aussi de façon orthogonale au plan de la première plaque, c'est-à-dire à travers les différentes couches de l'empilement. Ceci est possible quand le dispositif est formé d'un empilement qui, s'agissant de la partie qui comporte le réseau tridimensionnel et/ou réseau de liquide, comporte au moins une autre plaque formant un substrat, en plus de la première plaque. Dans le cas de la deuxième variante du premier mode de réalisation, le dispositif comporte en outre au moins une deuxième plaque de substrat présentant des perforations décalées par rapport aux perforations de la première plaque, le matériau activable disposé entre la première plaque et la deuxième plaque présentant au moins un passage situé dans le prolongement de l'une des perforations de la première plaque de sorte que lors de la première phase, l'activation des emplacements du matériau activable permet la création de canaux réalisant la mise en communication de liquide entre une perforation de la première plaque et une perforation de la deuxième plaque. En fait, on prévoit au moins deux plaques de substrat, c'est-à-dire deux, trois ou davantage, présentant des perforations décalées entre deux plaques successives, qui peuvent constituer des réservoirs de liquide, et entre lesquelles on peut faire circuler le liquide, notamment par gravité, de haut en bas. Ainsi, par exemple, le dispositif comporte en outre au moins une troisième plaque de substrat présentant des perforations décalées par rapport aux perforations de la deuxième plaque, le matériau activable étant disposé également entre la deuxième plaque et la troisième plaque et présentant au moins un passage situé dans le prolongement de l'une des perforations de la deuxième plaque de sorte que lors d'une troisième phase, l'activation des emplacements du matériau activable situé entre la deuxième plaque et la troisième plaque permet la création de canaux réalisant la mise en communication de liquide entre une perforation de la deuxième plaque et une perforation de la troisième plaque. De cette façon, le passage du liquide depuis un étage vers un étage inférieur de l'empilement peut permettre, par mélange dans une perforation, des réactions entre les différents liquides. Par exemple, cette circulation de liquide peut permettre de réaliser le mélange entre deux ou davantage de liquides différents. Selon une alternative de réalisation du premier mode de réalisation, le dispositif comporte en outre, en regard des emplacements de matériau activable susceptibles de former des portions de canaux, une couche anti-adhésion entre la première plaque et le matériau activable. Cette alternative permet d'éviter que lors de l'activation du matériau activable, les zones du matériau activable qui se transforment en un canal ne restent collées à la plaque formant le substrat, et assurer la séparation aisée entre cette plaque et le matériau, par laquelle est formé le canal. Selon un deuxième mode de réalisation, l'activation du matériau engendre la fermeture de canaux préexistants dans l'empilement de départ. Cette fermeture de canal peut s'obtenir tant par activation des zones correspondantes aux canaux d'un matériau activable qui augmente de volume lorsqu'il est activé que par activation des zones entourant celles destinées à former les canaux d'un matériau activable qui diminue de volume lorsqu'il est activé. Dans ce cas, dans la première configuration il existe un réseau tridimensionnel créant un parcours de liquide avec plusieurs portions de canaux formées de canaux parallèles au plan de la première plaque et situées dans des plans décalés, au moins de chaque côté de cette première plaque, entre lesquelles le liquide passe par une desdites perforations et en ce que, lors de la première phase, la modification du réseau tridimensionnel correspond à une fermeture d'au moins un desdits canaux par activation des emplacements correspondants du matériau activable, ce par quoi on forme une deuxième configuration obligeant le liquide à sortir du canal ainsi fermé et à se déplacer dans le réseau. Avantageusement, on prévoit que lors de la première phase, on active successivement plusieurs emplacements de matériau activable, ce par quoi on réalise successivement la fermeture de plusieurs desdits canaux, ce qui oblige le liquide à sortir du canal qui se ferme et à se déplacer successivement dans le réseau. En effet, on peut de cette façon faire avancer une quantité de liquide, pas à pas, au fur et à mesure de la fermeture de canaux situés le long du réseau tridimensionnel ou d'une portion du réseau tridimensionnel formant le parcours de cette quantité de liquide. De plus, la présente invention porte sur une utilisation d'un dispositif selon l'invention, tel que présenté précédemment, pour la réalisation d'un mélange d'au moins deux liquides différents, ledit mélange étant réactionnel, c'est-à-dire qu'une réaction, notamment chimique se produit lors de la rencontre entre les liquides. Dans ce cas, on prévoit en particulier que ledit dispositif permet de conduire ledit mélange de liquides vers une cavité permettant une analyse par détection de type optique, électrochimique électromagnétique ou magnétique, car cette cavité est équipée ou reliée à un système de détection. A titre d'exemple pour ce système de détection, pour l'analyse par détection optique, il s'agit d'utiliser une source de lumière (comme un laser, une diode électroluminescente ou une lampe spectrale,...) et un détecteur (comme un photomultiplicateur ou une photodiode semi-conductrice). On peut par exemple faire une mesure d'absorption de la lumière émise par le mélange obtenu lors de la réaction. Dans ce cas, on mesure le ratio d'intensité entre la lumière émise par la source et celle détectée par le détecteur placé sur le mélange. On peut aussi choisir, pour un des liquides, un réactif fluorescent : dans ce cas on va mesurer l'intensité de la lumière émise par fluorescence après excitation par la source lumineuse. Pour l'analyse par détection électrochimique, on utilise par exemple deux électrodes (en platine, or, argent,..) qui pénètrent dans le mélange de liquide. Le principe est d'appliquer une tension ou un courant constant, via ces électrodes, dans le mélange et de mesurer le courant résultant ou la tension résultante, via ces électrodes. Enfin, pour l'analyse par détection électromagnétique ou magnétique, on peut par exemple utiliser, dans l'un au moins des liquides des aimants sous la forme de petites billes migrant dans ledit mélange de liquides sous l'effet du champ électromagnétique ou magnétique. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe schématique selon la direction I-I de la figure 2 d'une première variante du premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention dans sa première configuration ; - la figure 2 est une vue de dessus partielle du dispositif de la figure 1 selon la direction II-II ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant la deuxième configuration obtenue ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 1 pour une alternative de réalisation ; - la figure 5 est une vue en coupe selon la direction V-V de la figure 6 d'une deuxième variante du premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention dans sa première configuration ; - La figure 6 est une vue de dessus partielle du dispositif de la figure 5 selon la direction VI-VI ; - Les figures 7 à 11 sont des représentations similaires à celle de la figure 5 montrant le fonctionnement possible de ce dispositif ; - la figure 12 est une vue en coupe schématique d'un dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention dans sa première configuration ; et, - les figures 13 et 14 montrant le fonctionnement possible du dispositif de la figure 12. On se reporte en premier lieu aux figures 1 à 11 exposant des 35 exemples de mise en oeuvre du premier mode de réalisation de l'invention pour lequel c'est l'activation du matériau activable qui engendre des canaux inexistants dans l'empilement de départ. On se reporte d'abord aux figures 1 à 4 représentant plusieurs exemples de réalisation d'une première variante du premier mode de réalisation, dans laquelle on réalise un réseau tridimensionnel dans lequel le liquide progresse essentiellement parallèlement au plan de l'empilement. Les figures 1 à 3 représentent un dispositif 110 formant un empilement qui est constitué d'une première plaque 112 et de deux couches de matériau activable 114 et 116 recouvrant chacune l'une et l'autre des deux faces de la première plaque 112. La première plaque 112 formant le substrat peut être réalisée dans différents matériaux rigides, en particulier des matériaux inertes tels que le verre, ou le Pyrex, ou le polydiméthylsiloxane (PDMS ou silicone). Cette première plaque 112 est parcourue de perforations 113 la traversant de part en part et qui sont réparties régulièrement sur toute la surface. Les couches 114 et 116 de matériau activable sont par exemple réalisées en XBPDMS, à savoir par mélange de polydiméthylsiloxane et de microsphères de type Expancel (marque déposée). Ces couches 114 et 116 peuvent être déposées sous forme liquide ou visqueuse puis être réparties régulièrement en une couche mince par centrifugation sur l'une puis l'autre face de la première plaque 112, avant séchage. Avant la création des couches 114 et 116 de matériau activable, on réalise au préalable le dépôt d'un matériau anti-adhésion selon un motif 118 visible sur la figure 2, sur chaque face de la première plaque 112, ce motif formant un réseau qui se trouve dans le prolongement des perforations 113 de la première plaque 112. Par exemple, ce matériau anti-adhésion peut être métallique, par exemple de l'or, et être déposé sur la première plaque 112 par les techniques classiques de photolithographie utilisant des masques. A ce stade, il faut noter que d'une façon générale, ce matériau anti-adhésion peut se trouver sur la première plaque 112, ou sur les couches 114 et 116 de matériau activable, ou à la fois sur les deux. Si ce matériau anti-adhésion est disposé sur les couches 114 et 116 de matériau activable, on comprend alors qu'il recouvre les perforations 113. Le motif 118 est formé d'un réseau de lignes orthogonales qui se croisent en un emplacement plus large, des perforations 113 de la première plaque 112 étant situées le long de ces lignes orthogonales, en dehors de ces d'emplacements de croisement. Dans l'exemple illustré sur les figures 1 à 3, le motif 118 de matériau anti-adhésion recouvre les perforations 113 de la première plaque 112. Le rôle du matériau anti-adhésion déposé selon le motif 118 est de garantir, lorsqu'une zone du matériau activable est activée, que la zone voisine de ce matériau activable, qui n'est pas activée mais qui se trouve en regard d'une portion de ce motif 118, se sépare et ne reste pas accolée à la première plaque 112. On se reporte maintenant à la figure 3, dans laquelle, on obtient différents canaux 117 et 119 obtenus par activation de différentes zones des couches 114 et 116 de matériau activable, cette figure 3 correspondant à la deuxième configuration du dispositif 110 dont la première configuration est représentée sur la figure 1. Plus précisément, sur la figure 3 on voit la section transversale d'un tronçon un premier canal 117 orthogonal à la figure, qui est obtenu par activation des deux zones 1141 et 1142 de la couche de matériau activable 114 qui l'entourent. Sur la figure 3, on voit également la section longitudinale de trois tronçons 1191, 1192 et 1193 d'un deuxième canal 119 passant de part et d'autre de la première plaque 112 : les deux tronçons 1191 et 1193 situés dans la couche de matériau activable supérieure 114 sont formés par activation des zones 1141, 1142 et d'autres zones non visibles entourant ces tronçons de canaux 1191 et 1193 de la couche de matériau activable supérieure 114. Le tronçon 1192 du canal 119 est obtenu par activation des zones 1161 et 1162 de la couche 116 de matériau activable inférieure et d'autres zones non visibles entourant ce tronçon 1192. Dans l'exemple réalisé, ce tronçon 1192 s'étend longitudinalement à l'emplacement d'une des lignes du motif 118 du réseau anti soudure, entre des perforations 1131 et 1132 de la première plaque 112 qui mettent le tronçon 1192 en communication de liquide avec les tronçons 1191 et 1193 du canal 119. On comprend donc que c'est en activant les zones des couches 114 et 116 qui entourent les tronçons de canaux que l'on crée ces différents canaux qui peuvent cheminer en regard des lignes du motif 118 du réseau anti soudure, de chaque côté de la première plaque 112. Ainsi, on comprend également, comme il apparaît sur la figure 3, que l'on peut former des canaux 117 et 119, qui se croisent sans toutefois mélanger les liquides qu'ils contiennent et qui se trouvent séparés de part et d'autre de la première plaque 112 à l'emplacement du croisement de ces canaux 117 et 119. Dans cette alternative de réalisation, on comprend qu'au départ il n'existe aucun espace entre la première plaque 112 et les couches 114 et 116 de matériau activable, les canaux 117 et 119, qui définissent un espace de circulation du liquide, étant formés par activation de zones des couches de matériau activable 114 et 116 entourant l'emplacement des canaux que l'on construit. On se reporte maintenant à la figure 4. Il s'agit là d'une autre alternative de la première variante du premier mode de réalisation dans sa première configuration, avant toute activation du matériau activable : dans ce cas, on retrouve la première plaque 112 trouée par les perforations 113, mais ici les couches de matériau activable 114 et 116, respectivement supérieure et inférieure, ont été disposées dans l'empilement ainsi formé de façon à ce qu'elles ne soient pas en contact avec la première plaque 112, mis à part la zone périphérique du dispositif 110'. Ceci est par exemple réalisé par moulage des couches de matériau activable 114 et 116, avant leur fixation sur la plaque 112. Dans ce cas, pour réaliser la formation du réseau tridimensionnel 10, on active des zones de chaque couche 114 et 116 de matériau activable qui vont entourer les canaux que l'on souhaite créer. En effet, dans ces zones activées, par augmentation du volume du matériau constituant les couches 114, 116, ces zones vont venir en contact avec la première plaque 112 pour former un réseau tridimensionnel 10 qui peut être identique à celui de la figure 3 si l'on considère l'activation des zones 1141, 1142, 1161 et 1162. Il faut noter que dans cette alternative de la première variante du premier mode de réalisation représentée sur la figure 4, il n'y a pas de matériau anti-adhésion. On se reporte maintenant aux figures 5 à 11 présentant un exemple d'une deuxième variante du premier mode de réalisation de l'invention sous la forme d'un dispositif 120. Ici, on cherche à faire circuler un ou plusieurs liquide(s) dans un réseau tridimensionnel où l'on réalise un parcours de liquide depuis le haut vers le bas de l'empilement, notamment par gravité. En particulier, on cherche à former un réseau de canaux et/ou de cavités permettant l'aspiration de liquides différents, leurs mélanges et la réutilisation de ces mélanges. Dans l'exemple de réalisation illustré on dispose d'un empilement comportant trois plaques percées, formant chacune un substrat, par exemple en verre, cet empilement étant formé d'une première plaque 121, d'une deuxième plaque 122 et d'une troisième plaque 123. Chacune de ces plaques 121, 122 et 123 présente des perforations, respectivement 1251, 1252 et 1253, traversant les plaques et présentant des dimensions relativement étendues formant des petites cavités. Entre chacune de ces plaques 121,122 et 123 prises deux à deux, on a disposé une couche de matériau activable, elle-même recouverte d'un motif 128 de matériau anti-adhésion, visible sur la figure 6. Plus précisément, entre la première plaque 121 et la deuxième plaque 122, on a disposé une couche 126 de matériau activable qui présente des passages 126a situés dans le prolongement vertical des perforations 1252 de la deuxième plaque 122. Comme les perforations 1251 de la première plaque 121 sont décalées par rapport aux perforations 1252 de la deuxième plaque 122, on comprend qu'au départ il n'y aucune communication de fluide entre les perforations 1251 et 1252 des première et deuxième plaques 121 et 122. Au-dessus de la couche de matériau activable 126, on retrouve le motif de matériau anti soudure 128 tel qu'illustré sur la figure 6. Sur cette figure, on visualise le décalage dans le plan du dispositif 120, entre les emplacements des perforations 1252 de la deuxième plaque 122, concentriques autour des passages 126a, et des perforations 1251 (représentées en traits pointillés) de la première plaque 1. Ce motif 128 de matériau anti-adhésion forme aussi un ensemble de lignes qui se croisent en regard des perforations 1251, 1252 et 1253 des plaques 121, 122 et 123. Dans le cas illustré, le motif 128 de matériau anti-adhésion est déposé sur la première plaque 121, il ne recouvre pas les passages 126a de lacouche de matériau activable 126. Par contre, selon une autre possibilité (non représentée), le motif 128 de matériau anti-adhésion est déposé sur la couche de matériau activable 126 de sorte qu'il recouvre les passages 126a. Selon encore une autre possibilité (non représentée), ce motif 128 de matériau anti-adhésion est déposé à la fois sur la couche de matériau activable 126 et sur la première plaque 121. Également, entre la deuxième plaque 122 et la troisième plaque 123, on a disposé une couche 127 de matériau activable qui présente des passages 127a situés dans le prolongement vertical des perforations 1253 de la troisième plaque 123. Au-dessus de la couche de matériau activable 127, on retrouve un motif de matériau anti-adhésion similaire au motif 128 présenté précédemment. Dans cet exemple, on voit, sur la figure 5, que les perforations 1251 et 1253, respectivement de la première plaque 121 et de la troisième plaque 123, sont verticalement alignées mais cela correspond uniquement à un cas particulier. Enfin, pour compléter l'empilement 120, on utilise, pour former un fond refermant la partie inférieure des perforations 1253, une plaque de fermeture 129 qui est reliée de manière étanche à la troisième plaque 123. Cette plaque de fermeture 129 est par exemple réalisée en verre ou en Pyrex et elle est reliée à la troisième plaque 123 par une technique de soudage telle que la technique du plasma bonding (ou soudage par activation plasma). On se reporte maintenant aux figures 7 à 11 qui représentent différentes étapes mises en oeuvre lors de l'utilisation d'un tel dispositif 120 afin de réaliser des mélanges. Sur la figure 7, on retrouve le dispositif 120 de la figure 5 qui comportent trois liquides différents 1241, 1242 et 1243 disposés respectivement dans trois perforations 1251 alignées de la première plaque 121 constituée des perforations 12511, 12512 et 12513. Dans cette 14 situation, les trois liquides 1241, 1242 1243 sont séparés les uns des autres sans aucune possibilité de se mélanger. Après cette étape de remplissage des perforations 12511, 12512 et 12513 de la première plaque 121, formant des cavités supérieures, on va modifier la structure de la couche de matériau activable 126 située entre la première plaque 121 et la deuxième plaque 122 afin de permettre la descente de tout ou partie de ces liquides 1241, 1242 et 1243. À cet effet, comme on peut le voir sur la figure 8, par activation de certaines zones parmi lesquelles les zones 1261, 1262 et 1263 de la couche de matériau activable 126, on forme des canaux, notamment les canaux 1264, 1265 et 1266 visibles sur la figure 8. Plus précisément, le canal 1264 relie la perforation 12511 contenant le premier liquide 1241 au passage 126a1 de la couche de matériau activable 126 qui est lui-même mis en communication de fluide avec la perforation 12512 par le canal 1265. À ce stade, une partie du liquide 1241 a pénétré dans le canal 1264 et une partie du liquide 1242 a pénétré dans le canal 1265. Par ailleurs, la création du canal 1266 relie la perforation 12513 au passage 126a2 de la couche de matériau activable 126. A ce stade, il faut noter que la réalisation du mélange entre les liquides 1241 et 1242 peut être, selon la nature de ces liquides réactionnel, c'est-à-dire qu'une réaction, notamment chimique se produit lors de la rencontre entre les liquides 1241 et 1242. Lors de la phase suivante, dont le résultat est visible sur la figure 9, on a activé les zones 1264', 1265' et 1266' de la couche de matériau activable 126 qui correspondaient précédemment à l'emplacement des canaux 1264, 1265 et 1266. Cette fermeture des canaux 1264, 1265 et 1266 entraîne le déplacement des liquides qu'ils contenaient en aval de la façon suivante : le liquide 1241 qui était présent dans le canal 1264 lors de la configuration précédente représentée sur la figure 8, ainsi que le troisième liquide 1243 qui était présent dans le canal 1265, sont passés à l'intérieur de la perforation 12521 de la deuxième plaque 122 via le passage 126a1, resté intact, de la couche de matériau activable 126 et le liquide 1243 qui était présent dans le canal 1266 sur la figure 8 est passé à l'intérieur de la perforation 12522 de la deuxième plaque 122 via le passage 126a2, resté intact, de la couche de matériau activable 126. Ensuite, par la mise en oeuvre des deux phases suivantes représentées sur les figures 10 et 11, on va finaliser le mélange entre les 5 trois liquides de départ 1241, 1242 et 1243. Comme on peut le voir sur la figure 10, on réalise ensuite l'activation des zones 1271 et 1272 de la couche 127 de matériau activable située entre la deuxième plaque 122 et la troisième plaque 123, ce qui permet la création des canaux 1273 et 1274 qui se remplissent 10 respectivement du mélange entre les liquides 1241 et 1242 et du liquide 1243, et qui relient respectivement des perforations 12521 et 12522 de la deuxième plaque 122 au passage 127a1 de la couche de matériau activable 127, situé plus bas. Enfin, pour finaliser le mélange, comme il apparaît sur la figure 15 11, on active les zones 1273' et 1274' de la couche 127, qui formaient précédemment les canaux 1273 et 1274, afin d'obliger le liquide qui était présent dans ces deux canaux à passer, via le passage 127a1, dans la perforation 12531 de la troisième plaque 123 à l'intérieur de laquelle on a ainsi formé le mélange entre les liquides 1241, 1242 et 1243. 20 On comprend que le mélange entre les trois liquides 1241, 1242 et 1243 qui se trouve présent dans la perforation 12531 de la troisième plaque 123, peut ensuite être utilisé pour une nouvelle réaction dans une autre portion, non représentée, du dispositif microfluidique 120 et qui peut par exemple présenter un réseau tridimensionnel conforme à 25 la première variante du premier mode de réalisation qui a été présentée précédemment en relation avec les figures 1 à 4. On se reporte maintenant aux figures 12 à 14 présentant un exemple de mise en oeuvre du deuxième mode de réalisation de l'invention pour lequel l'activation du matériau activable engendre la 30 fermeture de canaux préexistants dans l'empilement de départ, ce qui fait avancer le liquide. Dans ce cas, on propose un dispositif 200 qui est illustré sur les figures 12 à 14 et formant au départ un empilement présentant déjà des canaux 217 et 219 formant des passages de liquide. Plus précisément, 35 l'empilement formant le dispositif 200 comporte une première plaque 112, par exemple en verre, recouverte de perforations 213 régulièrement réparties à sa surface. Sur chacune de ses deux faces, cette plaque 212 est recouverte d'une couche de matériau activable qui a, préalablement à sa 5 fixation sur la première plaque 212, été conformée afin de présenter des creux destinés à former les canaux 217 et 219. Ainsi, comme il apparaît sur la figure 12, la couche de matériau activable supérieure 214 comporte, sur sa face tournée en direction de la première plaque 212, des creux parmi lesquels les tronçons 2191 et 2193 10 du canal 219 ainsi que le canal 217. À cet effet, cette couche 214 a par exemple été réalisée par moulage sur une empreinte présentant des formes en saillie complémentaires de celles formant ces zones en creux, parmi lesquelles les tronçons 2191 et 2193 du canal 219 ainsi que le canal 217. 15 De la même façon, comme il apparaît sur la figure 12, la couche de matériau activable inférieure 216 comporte, sur sa face tournée en direction de la première plaque 212, des creux parmi lesquels le tronçon 2192 du canal 219. Dans ce cas, on comprend donc que les creux destinés à 20 recevoir du liquide, par exemple sous la forme de canaux ou de cavités, ont été créés dans les couches de matériau activable avant leur assemblage dans l'empilement, de sorte qu'il n'est pas utile d'utiliser un matériau anti-adhésion. Dans le cas de ce deuxième mode de réalisation, on doit donc 25 prendre soin, lors de la formation du dispositif 200, et en particulier pendant l'étape d'assemblage entre la première plaque 212 et les deux couches 214 et 216 de matériau activable, qui peut par exemple être réalisé selon la technique du plasma bonding (ou soudage par activation plasma), de bien positionner les emplacements en creux des 30 deux couches 214 et 216 de matériau activable en regard des perforations 213 de la première plaque 212, afin de permettre la communication de liquide entre les tronçons de canaux 2192, 2192 et 2193 situés de part et d'autre de la première plaque 212 et qui doivent appartenir au même canal du réseau fluidique tridimensionnel 20. 35 Ainsi, dans le cas illustré, le tronçon 2191 du canal 219 communique avec le tronçon 2192 via la perforation 2131 et le tronçon 2192 communique avec le tronçon 2193 via la perforation 2132. Par contre, la section du canal 217 visible sur la figure 12 se trouve placée au-dessus du tronçon 2192 de façon qu'aucune perforation 213 ne les relie de sorte que les canaux 217 et 219 sont parfaitement séparés par la première plaque 212 alors qu'ils se croisent en vue de dessus. Les figures 12 à 14 illustrent un exemple d'utilisation de ce dispositif 200 : comme on le voit sur la figure 12, un liquide 201 est disposé dans le tronçon 2191 du canal 219 tandis qu'un autre liquide 202, différent, est disposé dans le canal 217. Lors d'une première phase visible sur la figure 13, on active la zone 2141 de la couche de matériau activable supérieure 214 correspondant au tronçon 2191 de sorte que le liquide 201 qui s'y trouvait précédemment se trouve déplacé en aval jusque dans le tronçon 2192, via la perforation 2131, en passant, ainsi, de l'autre côté de la première plaque 212. Lors d'une deuxième phase, visible sur la figure 14, on active d'une part la zone 2142 de la couche de matériau activable supérieure 214 correspondant à l'emplacement du canal 217 qui était visible sur les figures 12 et 13, de sorte que le liquide 202 se trouve déplacé dans une autre portion du canal 217 non visible sur la figure 14. Également, lors de cette deuxième phase on active d'autre part la zone 2161 de la couche de matériau activable inférieure 216 correspondant préalablement à l'emplacement du tronçon 2192 de sorte que le liquide 201 qui s'y trouvait lors de la phase précédente, se trouve déplacé en aval jusque dans le tronçon 2193 du canal 219 situé de l'autre côté de la première plaque 212, dans la couche de matériau activable 216, en passant via la perforation 2131. Ici, on comprend donc que le déplacement du liquide 201 ou 202 s'effectue, depuis des tronçons de canaux préexistants, en refermant ce tronçon du canal, par activation de la zone correspondante de la couche de matériau activable qui porte ce tronçon du canal, ce par quoi le liquide est poussé dans le tronçon de canal situé plus en aval. Toutefois, on comprend que l'on peut aussi, en outre, prévoir d'utiliser un tel dispositif 200 qui comporte des tronçons de canaux 35 préexistants, pour créer d'autres nouveaux tronçons de canaux par activation des zones entourant un tel tronçon dans la même couche de matériau activable, comme dans le cas du premier mode de réalisation. Il faut noter que le dispositif selon le deuxième mode de réalisation conforme aux figures 12 à 14 qui vient d'être décrit peut aussi, au départ, consister en un dispositif analogue à celui du premier mode de réalisation et conforme à la figure 1, et pour lequel il faut déjà préalablement activer les zones des couches de matériau activable 114 et 116 autour des emplacements correspondants aux canaux 217 et 219 afin de créer ces derniers.10 | L'invention concerne un dispositif microfluidique comprenant au moins une première plaque (112) formant le substrat et présentant au moins une perforation (113) et, de chaque côté de cette première plaque (112), en au moins plusieurs emplacements, un matériau apte à délimiter des portions de canaux, ledit matériau étant formé, en au moins un de ces emplacements, d'un matériau activable (114, 116) pouvant faire varier son volume par activation, ledit matériau étant agencé auxdits emplacements selon une disposition qui permet, lors d'une première phase et par activation d'au moins un emplacement constitué dudit matériau activable, la transformation depuis une première configuration vers une deuxième configuration, ce par quoi est modifié un réseau tridimensionnel qui correspond, dans la deuxième configuration et selon le choix du ou des emplacements qui sont activés dans ladite première phase, à différents parcours de liquide présentant plusieurs portions de canaux (117, 119) parallèles au plan de la première plaque (112), situées dans des plans décalés, au moins de chaque côté de cette première plaque (11), et entre lesquelles se situe au moins une desdites perforations (113). | 1. Dispositif microfluidique (110 ; 120 ; 200) comprenant au moins une première plaque (112 ; 122 ; 212) formant le substrat et présentant au moins une perforation (113; 1251; 213)) et, de chaque côté de cette première plaque (112 ; 122 ; 212), en au moins plusieurs emplacements, un matériau apte à délimiter des portions de canaux, ledit matériau étant formé, en au moins un de ces emplacements, d'un matériau activable (114, 116; 126, 127; 214, 216) pouvant faire varier son volume par activation, ledit matériau étant agencé auxdits emplacements selon une disposition qui permet, lors d'une première phase et par activation d'au moins un emplacement constitué dudit matériau activable, la transformation depuis une première configuration vers une deuxième configuration, ce par quoi est modifié un réseau tridimensionnel qui correspond, dans la deuxième configuration et selon le choix du ou des emplacements qui sont activés dans ladite première phase, à différents parcours de liquide présentant plusieurs portions de canaux (117, 119; 1264, 1265, 1266; 1273, 1274 ; 217, 219) parallèles au plan de la première plaque (112 ; 122 ; 212), situées dans des plans décalés, au moins de chaque côté de cette première plaque (112 ; 122 ; 212), et entre lesquelles se situe au moins une desdites perforations (113; 1251; 213). 2. Dispositif (110 ; 120) selon la 1, caractérisé en 25 ce que ledit matériau activable est disposé en au moins un emplacement situé de chaque côté de ladite première plaque (112 ; 122 ; 212). 3. Dispositif (110 ; 120) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lors de la première phase, lors de la transformation 30 depuis la première configuration vers la deuxième configuration, la modification du réseau tridimensionnel correspond à une création, entre ces emplacements activés, desdits canaux (117, 119; 1264, 1265, 1266; 1273, 1274) formant, avec ladite perforation (113; 1251), ledit réseau tridimensionnel. 35 4. Dispositif (110 ; 120) selon la 3, caractérisé en ce que la disposition du matériau activable (114, 116; 126, 127) permet, dans une deuxième phase au cours de laquelle on active des emplacements non préalablement activés, de combler des canaux (117, 119; 1264, 1265, 1266; 1273, 1274) précédemment crées lors de la première phase, ce par quoi on referme au moins une portion du réseau tridimensionnel. 5. Dispositif (110) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lors de la première phase, lors de la transformation depuis la première configuration vers la deuxième configuration, la modification du réseau tridimensionnel correspond à une création, entre ces emplacements activés, des canaux (117, 119;) de chaque côté de la première plaque (112), ces canaux (117, 119;) formant, avec ladite perforation (113), ledit réseau tridimensionnel. 6. Dispositif (110) selon la 5, caractérisé en ce que la disposition du matériau activable (114, 116) permet, dans une deuxième phase au cours de laquelle on active des emplacements non préalablement activés, de combler des canaux (117, 119) précédemment crées lors de la première phase, ce par quoi on referme au moins une portion du réseau tridimensionnel de chaque côté de la première plaque (112). 7. Dispositif (120) selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une deuxième plaque de substrat présentant des perforations (1251; 213) décalées par rapport aux perforations (113; 1251; 213) de la première plaque (122 ; 212), le matériau activable (126, 127) disposé entre la première plaque (122) et la deuxième plaque présentant au moins un passage situé dans le prolongement de l'une des perforations (1251) de la première plaque (122) de sorte que lors de la première phase, l'activation des emplacements du matériau activable (126, 127) permet la création de canaux (1264, 1265, 1266, 1273, 1274) réalisant la mise en communication de liquide entre une perforation (1251) de la première plaque (122) et une perforation (1251) de la deuxième plaque. 8. Dispositif (120) selon la 7, caractérisé en ce que lors d'une deuxième phase, l'activation d'autres emplacements du matériau activable (126, 127) situé entre la première plaque (122) et la deuxième plaque, permet la fermeture des canaux (1264, 1265, 1266; 1273, 1274) crées pendant la première phase de façon à empêcher la communication de liquide entre ladite perforation (1251) de la deuxième plaque et ladite perforation (1251) de la première plaque (122). 9. Dispositif (120) selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une troisième plaque de substrat présentant des perforations (1251) décalées par rapport aux perforations (1251) de la deuxième plaque, le matériau activable (126, 127) étant disposé également entre la deuxième plaque et la troisième plaque et présentant au moins un passage situé dans le prolongement de l'une des perforations (1251) de la deuxième plaque de sorte que lors d'une troisième phase, l'activation des emplacements du matériau activable (126, 127) situé entre la deuxième plaque et la troisième plaque permet la création de canaux (1264, 1265, 1266; 1273, 1274) réalisant la mise en communication de liquide entre une perforation (1251) de la deuxième plaque et une perforation (1251) de la troisième plaque. 10. Dispositif (120) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, en regard des emplacements de matériau activable (126, 127) susceptibles de former des canaux (1264, 1265, 1266; 1273, 1274), une couche anti-adhésion entre la première plaque (112 ; 122) et le matériau activable (126, 127). 11. Dispositif (200) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que dans la première configuration il existe un réseau tridimensionnel créant un parcours de liquide avec plusieurs portions de trajets formées de canaux (217, 219) parallèles au plan de la première plaque (112 ; 122 ; 212) et situés dans des plans décalés, au moins de chaque côté de cette première plaque (112 ; 122 ; 212), entre lesquelles le liquide passe par une desdites perforations (113; 1251; 213) et en ce que, lors de la première phase, la modification du réseau tridimensionnelcorrespond à une fermeture d'au moins un desdits canaux (217, 219) par activation des emplacements correspondants du matériau activable, ce par quoi on forme une deuxième configuration obligeant le liquide à sortir du canal ainsi fermé et à se déplacer dans le réseau. 12. Dispositif (200) selon la 11, caractérisé en ce que lors de la première phase, on active successivement plusieurs emplacements de matériau activable (114, 116; 126, 127; 214, 216), ce par quoi on réalise successivement la fermeture de plusieurs desdits canaux (217, 219), ce qui oblige le liquide à sortir du canal qui se ferme et à se déplacer successivement dans le réseau. 13. Dispositif (110 ; 120 ; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau activable (114, 116; 126, 127; 214, 216) est formé d'au moins une couche recouvrant la première plaque (112 ; 122 ; 212). 14. Dispositif (110 ; 120 ; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau activable (114, 116; 126, 127; 214, 216) peut être activé thermiquement, chimiquement ou par une stimulation électromagnétique. 15. Dispositif (110 ; 120 ; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau activable (114, 116; 126, 127; 214, 216) est du type qui augmente de volume lorsqu'il est activé. 16. Utilisation du dispositif (110 ; 120 ; 200) selon l'une quelconque des précédentes, pour la réalisation d'un mélange d'au moins deux liquides différents, ledit mélange étant réactionnel. 17. Utilisation selon la 16, caractérisée en ce que ledit dispositif (110 ; 120 ; 200) permet de conduire ledit mélange de 35 liquides vers une cavité permettant une analyse par détection de type optique, électrochimique, électromagnétique ou magnétique. | B,G | B01,B81,G01 | B01L,B01F,B81B,G01N | B01L 3,B01F 13,B81B 1,G01N 35 | B01L 3/00,B01F 13/00,B81B 1/00,G01N 35/00 |
FR2888558 | A1 | VEHICULE AGENCE POUR LE TRANSPORT DE CYCLES | 20,070,119 | L'invention a trait au stockage et au transport des cycles. Elle concerne plus particulièrement un véhicule adapté au transport des cycles, notamment au transport de bicyclettes pour l'alimentation de stations de location de bicyclettes en milieu urbain. Du fait de la quantité importante de bicyclettes à manipuler, cette alimentation nécessite l'intervention d'un personnel nombreux. Il existe à l'heure actuelle des problèmes de stockage et de transport des bicyclettes, dont la manutention s'avère fastidieuse. L'invention vise notamment à remédier à ce problème, en proposant un véhicule qui permette un transport et une 15 manutention plus aisée des cycles. A cet effet, l'invention propose un véhicule équipé d'un plateau comportant un plancher et au moins une ridelle, ce plateau étant muni d'une pluralité de supports pour des cycles, chaque support comprenant: une première saignée pratiquée dans le plancher pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une roue d'un cycle; une seconde saignée, pratiquée dans le plancher dans l'alignement de la première, pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une autre roue dudit cycle; et une bride, formée par un profilé en U, portée par la ridelle et destinée à recevoir l'une des roues dudit cycle, pcur le maintien de celui-ci dans une position sensiblement perpendiculaire au plancher. De la sorte, il est possible de stocker de manière raisonnée et simplifiée les cycles en vue de leur transport et de leur manutention. Suivant. an mode de réalisation, les supports sont 35 regroupés deux à deux par paires. Plus précisément, le véhicule comprend par exemple deux ridelles disposées parallèlement de part et d'autre du plancher, les paires de supports étant orientées alternativement tête-bêche. Les saignées présentent de préférence, pour le coincement des roues des cycles, des parois latérales convergentes, qui définissent entre elles un angle compris par exemple entre 3 et 10 . En outre, les saignées peuvent être de longueurs et de profondeurs inégales, de manière à incliner le cycle par rapport au plancher. En outre, suivant un mode de réalisation, le véhicule comprend deux rampes d'accès au plateau, espacées l'une de l'autre, disposées à une extrémité arrière du plateau. Un escalier peut être ménagé entre lesdites rampes d'accès. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective arrière montrant un véhicule suivant l'invention; - la figure 2 est une vue schématique de dessus montrant le véhicule de la figure 1; la figure 3 est une vue d'élévation en coupe du véhicule des figures précédentes, suivant la ligne de coupe III-:LI7: de la figure 2, sur lequel est montée une bicyclette; la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 2; et la figure 5 est une vue agrandie de détail montrant une roue de bicyclette engagée dans une saignée. Sur la figure 1 est représenté un véhicule 1 agencé 30 pour le transport de bicyclettes, notamment depuis et vers des stations (non représentées) de location de bicyclettes en milieu urbain. Il s'agit en l'occurrence d'une camionnette, équipée d'une cabine 2 et, à l'arrière de celle-ci, d'un plateau 3 comprenant un plancher 4 surélevé, revêtu d'une tôle d'acier gaufrée antidéparante. Le plancher 4 est bordé de deux ridelles 5, 6 fixes (mais qui pourraient être pivotantes) disposées parallèlement de part et d'autre du plancher 4, à savoir une ridelle gauche 5 et une ridelle droit 6, qui s'étendent longitudinalement (c'est-à-dire parallèlement à la direction générale de déplacement de la camionnette 1) et constituent': les flancs de la camionnette 1. Comme cela est visible sur les figures 1 et 2, le plateau 3 est muni d'une pluralité de supports 7 pour les bicyclettes à transporter, agencés pour maintenir ces dernières verticalement par rapport au plancher 4 et transversalement par rapport au véhicule 1. Comme cela est bien visible sur les figures 2 à 4, chaque support 7 comprend, pour le maintien d'une bicyclette 8, deux saignées 9, 10 coaxiales, à savoir: une première saignée 9, pratiquée transversalement dans le plancher 4 pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une roue avant 11 (ou arrière 12) d'une bicyclette 8; une seconde saignée 10, pratiquée transversalement dans le plancher 4, dans l'alignement de la première 9, pour:La réception et le coincement d'au moins une partie d'une roue arrière 12 (ou avant 11) de la même bicyclette 8. Le support 7 comprend en outre une bride 13, constituée d'un profilé en U fixé sur une face interne 14 de l'une des ridelles 5, 6 à proximité et au droit de la première saignée 9, et destinée à recevoir l'une des roues 11, 12, avant ou arrière (par exemple la roue avant 11, comme montré sur la figure 3), de la bicyclette 1. La bride 13 comprend une âme 15, plaquée contre la face interne 14 de la ridelle 5 ou 6, et par laquelle la bride 13 est fixée à celle-ci par vissage, collage ou analogue, et deux branches 16, 17 verticales parallèles qui encadrent la roue 11. La roue 11 est ainsi conjointement coincée dans la saignée 9 et bloquée longitudinalement par la bride 13. La bicyclette 8 se trouve de la sorte maintenue sensiblement verticalement par rapport au plancher 4, sans qu'il soit nécessaire d'adjoindre à son support 7 des moyens complémentaires de fixation (chaîne, corde, cadenas, etc.) . Des dispcsitions supplémentaires permettent toutefois d'éviter que sous l'effet d'accélérations ou de décélérations trop violentes, les bicyclettes ne basculent. Ainsi, suivant un mode de réalisation illustré sur la figure 4, czaque saignée 9, 10 présente deux parois latérales 18, 19 convergentes reliées par un fond 20, et entre lesquelles vient se coincer la roue 11, 12, de sorte qu'il n'existe entre celle-ci et la saignée 9, 10 aucun jeu longitudinal susceptible de déséquilibrer la bicyclette 8, ou tout du moins un jeu très faible. L'angle défini entre les parois est de préférence entre compris entre 3 et 10 , ce qui se révèle un bon compromis compte tenu du but défini cidessus. Un angle trop fermé pourrait gêner l'insertion de la roue 11, 12; a contrario, un angle trop ouvert favoriserait le glissement de celle-ci hors de la saignée 9, 10 et le basculement de la bicyclette 8. Il est à noter que le maintien de la bicyclette 8 est favorisé par le coefficient élevé de frottement existant entre le caoutchouc de la roue 11, 12 et les parois 18, 19 de la saignée 9, 10. Ce frottement évite notamment que la bicyclette 8 ne se déplace transversalement (c'est-àdire parallèlement aux saignées 9, 10) au cours des accélérations latérales dues aux changement de direction de la camionnette 1, et finisse par sortir de la bride 13, ce qui provoquerait alors sont basculement. Comme cela est représenté sur la figure 5, la roue 11, 12 est en contact avec le fond de la saignée 9, 10 correspondante, laquelle présente à chacune de ses extrémités des cales sous forme de rebords inclinés 9a, l0a et 9b, 10b contre lesquels la roue 11, 12 est en appui et se trouve de se fait calée transversalement. En variante, on pourra veiller à ce que les saignées 9, 10 soient suffisamment profondes pour que les roues 11, 12 ne soient pas en contact avec le fond 20 de la saignée (figure 4), de sorte qu'elles se trouvent bloquées suivant la direction transversale par le seul frottement du caoutchouc contre le métal des parois latérales 18, 19. En outre, suivant un mode de réalisation, les rainures sont de longueurs et de profondeurs inégales, l'une des rainures, par exemple la rainure 9, étant à la fois plus longue et plus profonde que l'autre 10, de sorte que la roue 11 ou 12 introduite dans la rainure la plus longue et la plus profonde est plus profondément introduite dans le plancher 4 que l'autre roue, la bicyclette 8 étant ainsi inclinée par rapport à l'horizontale, de telle manière que son cadre touche la surface supérieure du plancher 4. On améliore ainsi la stabilité de la bicyclette 8, en position verticale, par rapport au plancher 4. Suivant un mode de réalisation illustré sur la figure 2, les supports 7 sont regroupés deux à deux par paires 21a, 21b, chaque paire comprenant deux supports 7 orientés dans le même sens. De préférence, et comme représenté sur la figure 2, les paires 21a, 21b de supports 7 sont orientées alternativement tête-bêche: à une paire 21a orientée en direction de la ridelle gauche 5 (c'est-à-dire dont les brides sont fixées sur la ridelle gauche) succède une paire 21b orientée vers la ridelle droite 6. Cette disposition permet d'agencer les bicyclettes 35 tête-bêche en exploitant au maximum la surface offerte par le plateau 3. Ainsi, sur un plateau 3 d'une surface de 8 m2 environ (c'est-à-dire d'une largeur de 2 m et d'une longueur de 4 m, est-on en mesure de loger au moins 16 bicyclettes. En outre, suivant un mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, le véhicule 1 comprend deux rampes 22, 23 d'accès au plateau, espacées l'une de l'autre, disposées à une extrémité arrière 24 du plateau, opposée à la cabine 2. L'une 22 des rampes, dite gauche, jouxte la ridelle gauche 5; l'autre 23, dite droite, jouxte la ridelle droite 23. Ces rampes 22, 23 permettent la montée des bicyclettes 8 à bord de la camionnette 1, ainsi que leur descente, sans qu'il soit nécessaire d'effectuer des manoeuvres complexes: la rampe gauche 22 permet la mise en place aisée des bicyclettes 8 orientées en direction de la ridelle droite 6 et, a contrario, la descente des bicyclettes 8 orientées en direction de la ridelle gauche 5. Quant à ._a rampe droite 23, elle permet la mise en place des bicyclettes 8 orientées en direction de la ridelle gauche 5 et la descente des bicyclettes 8 orientées en direction de la ridelle droite 6. Un escalier 25 peut être ménagé entre les rampes d'accès 22, 23, non seulement pour faciliter l'accès au plateau 3, mais également pour rendre plus aisé l'accompagnement des bicyclettes 8 lors de leur montée sur le plateau 3 ou de leur descente de celui-ci, et ce quelle que soit la rampe 22, 23 utilisée. Enfin, ccmme cela est visible sur les figures 1 et 2, une chaîne 26 de sécurité peut être prévue à l'extrémité arrière 24 du plateau 3. Cette chaîne 26 comprend deux brins 26a, 26b fixés respectivement sur des bords arrière 27, 28 des ridelles 5, 6, et portant à leurs extrémités libres deux parties complémentaires d'une attache au moyen de laquelle les brins 26a, 26b sont raccordés après que la mise en place des bicyclettes 8 est terminée. Dans l'hypothèse où l'une des bicyclettes viendrait à basculer, la chaîne 26 jouerait un rôle de barrière de sécurité en retenant la bicyclette et en évitant que celle-ci ne tombe de la camionnette 1. Il est à noter que, lorsque les brins 26a, 26b sont séparés l'un de l'autre, leurs extrémités libres sont reçues dans des fentes 29, 30 ménagées dans les rampes 22, 23 pour les brider lors des déplacements de la camionnette 1 à vide | Véhicule (1) équipé d'un plateau (3) comportant un plancher (4) et au moins une ridelle (5, 6), ce plateau (3) étant muni d'une pluralité de supports (7) pour des cycles, chaque support (7) comprenant:- une première saignée (9) pratiquée dans le plancher (4) pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une roue d'un cycle;- une seconde saignée (10), pratiquée dans le plancher dans l'alignement de la première (9), pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une autre roue dudit cycle; et- une bride (13), formée par un profilé en U, portée par la ridelle (5, 6) et destinée à recevoir l'une des roues dudit cycle, pour le maintien de celui-ci dans une position sensiblement perpendiculaire au plancher (4). | 1. Véhicule (1) équipé d'un plateau (3) comportant un plancher (4) et au moins une ridelle (5, 6), ce plateau (3) étant muni d'une pluralité de supports (7) pour des cycles (8), c:zaque support (7) comprenant: - une première saignée (9) pratiquée dans le plancher (4) pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une roue (11, 12) d'un cycle (8) ; une seconde saignée (10), pratiquée dans le plancher dans l'alignement de la première (9), pour la réception et le coincement d'au moins une partie d'une autre roua (11, 12) dudit cycle (8) ; et une bride (13), formée par un profilé en U, portée par la ridelle (5, 6) et destinée à recevoir l'une des roues (11, 12) dudit cycle, pour le maintien de celui-ci dans une position sensiblement perpendiculaire au plancher (4). 2. Véhicule (1) selon la 1, dans lequel les supports (7) sont regroupés deux à deux par paires (21a, 21b). 3. Véhicule (1) selon la 2, qui comprend deux ridelles (5, 6) disposées parallèlement de part et d'autre du plancher (4), et dans lequel les paires (21a, 21b) de supports (7) sont orientées alternativement tête-bêche. 4. Véhicule (1) selon l'une des 1 à 3, dans lequel les saignées (9, 10) présentent, pour le coincement des roues (11, 12) des cycles (8), des parois latérales (18, 19) convergentes. 5. Véhicule (1) selon la 4, dans lequel lesdites parois latérales (18, 19) convergentes définissent entre elles un angle compris entre 3 et 10 . 6. Véhicule selon l'une des 1 à 5, dans lequel les saignées (9, 10) sont de longueurs et de profondeurs inégales. 7. Véhicule (1) selon l'une des 1 à 6, qui comprend deux rampes (22, 23) d'accès au plateau (3), espacées l'une de l'autre, disposées à une extrémité arrière (24) du plateau (3). 8. Véhicule (1) selon la 7, qui comprend un escalier (25) disposé entre lesdites rampes d'accès (22, 23). | B | B62,B60 | B62D,B60R | B62D 33,B60R 9 | B62D 33/02,B60R 9/00 |
FR2900616 | A1 | VEHICULE COMPRENANT UNE ARMATURE SERVANT DE SUPPORT A UN PARE-CHOCS | 20,071,109 | L'invention se rapporte à un véhicule comprenant une 5 armature servant de support à un pare-chocs. L'invention concerne plus particulièrement un véhicule comprenant une structure comportant deux longerons et une poutre, la poutre est fixée par ses extrémités aux deux io longerons. Le véhicule comporte également une armature, s'étendant au-dessus de la traverse, destinée à recevoir un pare-chocs. De tels véhicules sont déjà connus dans l'art antérieur. Il 15 présente l'inconvénient d'avoir une armature de pare-chocs instable, ce qui nuit au positionnement du pare-chocs et peut engendrer des jeux et affleurements non maîtrisés. De plus, une telle armature peut se déformer, au cours du temps, lorsqu'elle est soumise à un fort ensoleillement. 20 Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le véhicule selon l'invention, par ailleurs 25 conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que l'armature est fixée sur la poutre. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs 30 des caractéristiques suivantes : - la poutre peut comprendre une traverse et un ensemble de liaison, la traverse venant se fixer par ses extrémités aux deux longerons par l'intermédiaire 35 de l'ensemble de liaison, l'armature peut alors être fixée sur l'ensemble de liaison, 20 - l'ensemble de liaison peut comprendre un absorbeur d'énergie, s'étendant perpendiculairement à la traverse, et une platine de support fixée au longeron, l'absorbeur étant relié, d'une part à la traverse et d'autre part, à la platine de support, l'armature peut alors être fixée sur la platine de support, - la platine de support peut comprendre un corps disposé de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe io longitudinal du véhicule et une patte pliée, disposée de façon sensiblement perpendiculaire au corps, l'armature peut alors être fixée sur la patte, par exemple, par des moyens de vissage, 15 - entre l'armature support et la poutre peuvent être interposés des moyens de maintien, - les moyens de maintien peuvent être interposés entre l'armature et la traverse, - les moyens de maintien peuvent comprendre au moins une jambe, - l'armature peut posséder un axe de symétrie vertical, 25 les moyens de maintien peuvent alors comprendre deux jambes positionnées sensiblement de part de d'autre de l'axe de symétrie de l'armature, - la jambe peut comporter une surface d'appui, destinée 30 à reposer sur la partie supérieure de la traverse, prolongée par une patte en saillie venant en butée contre le côté latéral de la traverse. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la 35 lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective de la façade avant d'un véhicule automobile, - la figure 2 représente une vue identique à la figure 1, la façade étant dépourvue de ses projecteurs et de son pare-chocs, - les figures 3 et 4 montrent des détails de la fixation de l'armature de pare-chocs, supportant le pare-chocs représenté à la figure 1, respectivement sur un élément de liaison fixé à la structure du véhicule et sur une platine destinée à supporter io la poutre de pare-chocs, - la figure 5 représente une vue en perspective de la zone encerclée A à la figure 2. 15 La figure 1 représente la façade avant 2 d'un véhicule automobile, qui comprend de façon classique, un pare-chocs 1 en matière plastique, des ailes latérales 11, un capot 5 et des projecteurs 9. 20 La partie supérieure du pare-chocs 1 est fixée sur une armature 4, communément appelée armature de pare-chocs . La partie inférieure du pare-chocs 1 est supportée par une poutre de pare-chocs 7 (voir la figure 2). 25 La poutre de pare-chocs 7 comprend - une traverse 71 qui s'étend transversalement au véhicule et - deux branches longitudinales 72, qui prolongent la traverse 71 vers l'arrière au voisinage de ses 30 extrémités latérales, et qui se terminent par des platines 8 de fixation aux longerons (non représentés), appartenant à la structure du véhicule. Chaque branche longitudinale 72 comprend un absorbeur d'énergie. 35 5 La platine 8 comprend un corps 82 disposé de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule et une patte 81 pliée, disposée de façon sensiblement perpendiculaire au corps 82. L'armature 4 est une pièce en matière plastique, possédant un axe de symétrie vertical. L'armature 4 s'étend au-dessus de la traverse 71. Ses extrémités latérales servent de support et permettent la fixation des projecteurs 9. io L'armature 4 comprend dans sa partie inférieure deux jambes 43, 44 s'étendant, selon l'axe Z, de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule. Ces jambes 43, 44 sont venus de matière avec le corps de l'armature 4, mais elles peuvent également être des pièces rapportées 15 fixées sur le corps de l'armature. Les jambes 43, 44 sont positionnées dans la partie centrale de l'armature 4, de préférence, de part et d'autre de l'axe de symétrie de l'armature 4. Elles sont destinées à venir en appui sur la traverse 71. Ainsi les jambes 43, 44 sont 20 également positionnées de part et d'autre de l'axe de symétrie vertical de la traverse 71. Chaque jambe 43, 44 possède une surface d'appui 43a, 44a, destinée à reposer sur la partie supérieure de la traverse 25 71a, prolongée par une patte 43b, 44b en saillie venant en butée contre le côté latéral de la traverse 71 b, orienté du côté du pare-chocs 1. Ainsi, l'armature 4 est en appui sur la traverse 71 ce qui 30 amène de la raideur dans la zone située entre la traverse 71 et l'armature 4. Ceci a pour effet de limiter, en cas de choc, l'affaissement de l'armature 4 sur la traverse 71. Bien sûr, d'autres moyens de maintien peuvent être disposés entre l'armature 4 et la traverse 71. 35 Les extrémités de l'armature 4 comportent notamment : - une branche 41 destinée à recevoir la partie inférieure du projecteur 9 et - une paroi latérale 42 destinée à recevoir une partie d'une paroi latérale du projecteur 9. Chaque extrémité de la paroi latérale 42 est fixée sur l'extrémité 61 d'un élément de liaison 6 positionné sur la structure du véhicule, par exemple au moyen de vis 12 (voir la figure 3). Cet élément 6 de liaison est communément appelé io équerre appui de façade , il permet également de positionner une pièce transversale 3 supportant des éléments de refroidissement du moteur du véhicule, communément appelée façade technique , par rapport à la structure du véhicule. La partie supérieure de l'armature 4 est également 15 fixée sur la façade technique 3. Selon l'invention, chaque branche 41 est fixée sur la patte 81 de la platine 8 (voir la figure 4), par exemple, au moyen de vis 13. Bien sûr, tout autre moyen de fixation adapté peut être 20 utilisé. Selon d'autres modes de réalisation, chaque branche 41 peut être fixée sur une surface aménagée de la branche latérale 72 comprenant l'absorbeur d'énergie ou sur l'extrémité 25 de la traverse 71. Grâce à l'invention, l'armature 4 est solidement fixée, ce qui assure sa stabilité géométrique et évite la rotation de l'armature. La fixation de l'extrémité de la paroi latérale 42 sur 30 l'équerre appui de façade 6 et les jambes 43, 44 disposées entre la traverse 71 et l'armature 4 permettent d'accroître cette stabilité | L'invention se rapporte à un véhicule comprenant une structure comportant deux longerons et une poutre (7), la poutre (7) venant se fixer par ses extrémités aux deux longerons et une armature (4), s'étendant au-dessus de la poutre (7), destinée à recevoir un pare-chocs (1).Selon l'invention, l'armature (4) est fixée sur la poutre (7). | 1. Véhicule comprenant - une structure comportant deux longerons et une poutre (7), ladite poutre (7) venant se fixer par ses extrémités 5 aux deux longerons et - une armature (4), s'étendant au-dessus de ladite poutre (7), destinée à recevoir un pare-chocs (1), caractérisé en ce que l'armature (4) est fixée sur ladite poutre ( 7 ) io 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que ladite poutre (7) comprend une traverse (71) et un ensemble de liaison (72, 8), ladite traverse (71) venant se fixer par ses extrémités aux deux longerons par l'intermédiaire de l'ensemble de liaison (72, 8), et en ce que l'armature (4) est 15 fixée sur l'ensemble de liaison (72, 8). 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble de liaison (72, 8) comprend un absorbeur d'énergie (72), s'étendant perpendiculairement à la traverse (71), et une platine (8) de support fixée au longeron, l'absorbeur (72) étant 20 relié, d'une part à la traverse (71) et d'autre part, à la platine (8) de support, et en ce que l'armature (4) est fixée sur la platine (8) de support. 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que la platine (8) de support comprend un corps (82) disposé de 25 façon sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule et une patte (81) pliée, disposée de façon sensiblement perpendiculaire audit corps (82), et en ce que l'armature (4) est fixée sur ladite patte (81), par exemple, par des moyens de vissage (13). 5. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'entre ladite armature (4) support et ladite poutre (7) sont interposés des moyens de maintien (43, 44). 6. Véhicule selon la 5 prise avec l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de maintien (43, 44) sont interposés entre l'armature (4) et la traverse (71). 7. Véhicule selon la 5 ou 6, caractérisé en ce io que les moyens de maintien comprennent au moins une jambe (43, 44). 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que l'armature (4) possède un axe de symétrie vertical, et en ce que les moyens de maintien comprennent deux jambes (43, 44) 15 positionnées sensiblement de part de d'autre de l'axe de symétrie de l'armature (4). 9. Véhicule selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la jambe (43, 44) comporte une surface d'appui (43a, 44a), destinée à reposer sur la partie supérieure de la traverse 20 (71a), prolongée par une patte (43b, 44b) en saillie venant en butée contre le côté latéral de la traverse (71 b). | B | B60,B62 | B60R,B62D | B60R 19,B62D 21,B62D 65 | B60R 19/24,B62D 21/15,B62D 65/16 |
FR2896280 | A1 | MACHINE HYDRAULIQUE, EN PARTICULIER MOTEUR HYDRAULIQUE, A MOUVEMENT ALTERNATIF, ET PISTON DIFFERENTIEL POUR UNE TELLE MACHINE. | 20,070,720 | MACHINE. L'invention est relative à une machine hydraulique, en particulier un moteur hydraulique, machine du genre de celles qui comprennent : - une enveloppe ; - un piston différentiel présentant une zone à grande section et une zone à plus petite section, propre à coulisser en mouvement alternatif respectivement dans l'enveloppe et dans un logement coaxial à l'enveloppe et de plus petit diamètre, le piston séparant deux chambres de l'enveloppe ; - des moyens de commutation hydraulique pour l'alimentation en liquide et l'évacuation des chambres séparées par le piston, ces moyens de commutation ~o étant commandés par les déplacements du piston et pouvant prendre deux positions stables ; - et des moyens de déclenchement propres à provoquer, en fin de course du piston, un changement brusque de la position des moyens de commutation, sous l'action d'un moyen élastique, pour l'inversion de la course, 1s le piston étant muni au niveau de sa grande section et de sa petite section de lèvres d'étanchéité orientées en sens opposé et tournées l'une vers l'autre, Un moteur hydraulique de ce genre est connu, par exemple d'après EP-B-O 255 791, ou d'après US-A-5 505 224 ou d'après EP-B-1 151 196. Ce moteur hydraulique peut servir à entraîner un dispositif d'injection d'un additif 20 dans un liquide principal assurant le fonctionnement du moteur. Dans les moteurs connus, chaque lèvre d'étanchéité est moulée d'une seule pièce avec la zone correspondante du piston. Les zones de section différente du piston sont réalisées séparément puis assemblées. Bien que cette solution donne satisfaction pour l'étanchéité et le fonctionnement, elle manque 25 de souplesse pour la fabrication et la maintenance. Pratiquement, lorsqu'une lèvre d'étanchéité est abîmée, il faut changer au moins la partie correspondante du piston et, généralement, l'ensemble du piston L'invention a pour but, surtout, de fournir une machine hydraulique du genre défini précédemment, notamment un moteur hydraulique, dont la 30 fabrication du piston soit rendue plus simple et la maintenance facilitée. II est souhaitable également d'améliorer les conditions dans lesquelles l'étanchéité entre les différentes sections du piston et la paroi de l'enveloppe ou du logement est réalisée. Selon l'invention, une machine hydraulique à mouvement alternatif, en particulier un moteur hydraulique, du genre défini précédemment est caractérisée en ce que les lèvres d'étanchéité sont prévues sur des bagues circulaires démontables, et que le piston est moulé d'une seule pièce. Avantageusement, chaque bague d'étanchéité est fixée au piston par un assemblage du type à baïonnette. De préférence, des saillies radiales sont prévues sur la surface interne de la bague et des rainures périphériques correspondantes sont prévues sur la surface externe du piston, avec rainures parallèles à l'axe géométrique du piston pour permettre la venue de chaque ~o saillie de la bague au droit d'une rainure périphérique correspondante du piston. De préférence, la bague d'étanchéité pour la grande section du piston présente un profil en V dont la concavité est tournée du côté de la petite section, et comporte du côté opposé une lèvre d'étanchéité tronconique dont le diamètre augmente en direction du couvercle de l'enveloppe. 15 La bague circulaire de la petite section du piston présente une section transversale en forme de V dont la concavité est tournée du côté de la grande section. De préférence, un encliquetage des bagues sur le piston est prévu en fin de rotation de l'assemblage à baïonnette. 20 L'invention est également relative à un piston différentiel, pour une machine hydraulique telle que définie précédemment, le piston présentant une zone à grande section et une zone à plus petite section, et étant propre à coulisser en mouvement alternatif respectivement dans une enveloppe et dans un fût coaxial à l'enveloppe et de plus petit diamètre, le piston séparant deux 25 chambres de l'enveloppe et étant muni au niveau de sa grande section et de sa petite section de lèvres d'étanchéité orientées en sens opposé et tournées l'une vers l'autre, caractérisé en ce qu'il est moulé d'une seule pièce et comporte des moyens d'assemblage avec des bagues circulaires démontables sur lesquelles sont prévues les lèvres d'étanchéité . 30 Les moyens d'assemblage sont avantageusement du type à baïonnette et comportent, de préférence, des rainures sur la surface externe du piston, avec rainures parallèles à l'axe géométrique du piston pour permettre la venue de nervures radiales sur la surface interne d'une bague d'étanchéité au droit d'une rainure périphérique correspondante du piston. 35 Avantageusement, le piston différentiel comporte au moins une fenêtre pour l'encliquetage d'au moins une bague en fin d'assemblage à baïonnette. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une représentation schématique simplifiée en coupe verticale d'un moteur hydraulique selon l'invention. Fig. 2 est une vue en perspective, en coupe verticale, d'un moteur hydraulique selon l'invention. Fig. 3 est une coupe verticale partielle du moteur hydraulique suivant ~o la ligne III-III de Fig. 4. Fig. 4 est une coupe verticale partielle suivant la ligne IV-IV de Fig. 3. Fig. 5 est une vue en perspective du piston différentiel avec clapets, porte-clapets, moyen élastique et poussoir en place. Fig. 6 est une vue en perspective éclatée du piston de Fig. 5 et des is différentes pièces démontées. Fig. 7 est une vue en perspective éclatée du piston seul et des joints démontés. Fig. 8 est une vue de dessous du joint de la grande section du piston. 20 Fig. 9 est une coupe suivant la ligne IX-IX de Fig. 8. Fig. 10 est une coupe verticale du joint de la petite section du piston. Fig.11 est une vue en perspective d'une variante de réalisation du poussoir en deux parties en cours d'assemblage, et Fig.12 est une vue en perspective éclatée, semblable à Fig.7, d'une 25 variante de réalisation du piston et des joints. En se reportant aux dessins, notamment aux Fig. 1 et 2, on peut voir une machine hydraulique constituée par un moteur hydraulique différentiel à mouvement alternatif. Le moteur M comprend une enveloppe 1 constituée d'un corps 30 cylindrique 2 surmonté d'un couvercle 3 assemblé au corps 2 de manière démontable, notamment par vissage. Un piston différentiel 4 est disposé dans l'enveloppe 1 pour coulisser en mouvement alternatif. Le piston 4 comporte, en partie haute, une zone 5 de grande section, en forme de couronne, dont la périphérie est en appui de 35 manière étanche contre la paroi interne de l'enveloppe 1. Un fût 6 sensiblement cylindrique, coaxial à l'enveloppe 1 et de plus petit diamètre que la couronne 5 est solidaire de cette couronne et s'étend vers le bas. La partie inférieure du fût 6 coulisse de manière étanche dans un logement cylindrique 7 coaxial à l'enveloppe 1. Le fût 6 est fermé en partie basse par un fond 6a, constituant la zone de petite section du piston. Le piston 4 sépare le volume intérieur de l'enveloppe 1 en deux chambres, respectivement 8 située au-dessous de la couronne 5, et 9 située au-dessus de la couronne 5. La chambre 8 est une chambre annulaire comprise entre l'enveloppe 1, la surface extérieure du logement 7 et la surface extérieure du fût 6. Une tubulure d'entrée 10 débouche en partie basse de la chambre 8. Le volume intérieur du logement 7 situé au-dessous du fond 6a du piston constitue une troisième chambre 11, ou chambre de sortie, à laquelle est ~o raccordée une tubulure de sortie 12 d'axe orthogonal à celui de l'enveloppe. Un manchon cylindrique 13 coaxial à l'enveloppe 1 s'étend vers le bas pour permettre le raccordement à un dispositif d'injection J d'un additif liquide dans la chambre 11 de sortie. Ce dispositif d'injection est actionné par le moteur dont le piston 4 est relié par une tige 4r à un moyen de pompage de 15 l'additif. Pour plus de détails concernant ce type de moteur on pourra se reporter à EP 0 255 791 ou EP 1 151 196. Des moyens de commutation hydraulique C sont prévus pour l'alimentation en liquide et l'évacuation des chambres 8, 9 séparées par le piston. Ces moyens de commutation C sont commandés par les déplacements 20 du piston 4 et comportent une biellette 14 agissant sur un organe de distribution 15 pouvant prendre deux positions stables. Dans l'une des positions stables, la chambre 8 reçoit le liquide sous pression tandis que la chambre 9 est reliée à la sortie 12. Dans l'autre position de l'organe de distribution 15, la chambre 9 reçoit le liquide sous pression et est isolée de la chambre 11. 25 Dans l'exemple représenté sur les dessins, l'organe de distribution 15 est constitué par un porte-clapets comprenant au moins un premier clapet 16 dont le siège est situé sous la couronne 5, le clapet 16 ayant une tête située dans la chambre 8. Le clapet 16 se ferme en se déplaçant de bas en haut selon les dessins. L'organe de distribution 15 est muni d'au moins un autre clapet 17 30 dont la tête est située dans la chambre 9. Le siège de chaque clapet 17 est situé sur le fond 6a. Le clapet 17 se ferme par un mouvement de descente contre son siège. Le moteur comporte en outre des moyens de déclenchement comprenant un poussoir 18 propre à provoquer, en fin de course du piston, par 35 venue en appui contre une butée, un changement brusque de la position des moyens de commutation C sous l'action d'un moyen élastique E, pour l'inversion de la course du piston. La biellette 14 est articulée à une extrémité 14a sur un point fixe par rapport au piston 4. L'autre extrémité 14b de la biellette peut se déplacer dans une fenêtre verticale 19 du porte-clapets et venir en butée contre l'une des deux extrémités de cette fenêtre, dans l'une des deux positions stables de l'organe s de distribution 15. Selon l'invention comme visible sur Fig.2 et 6, le moyen élastique E est solidaire, à chacune de ses extrémités, d'un organe d'articulation 20a, 20b reçu respectivement dans un logement 21 prévu sur la biellette et 22 sur une autre pièce mobile de la machine, à savoir le poussoir 18 dans l'exemple to représenté. Chaque logement 21, 22 est ouvert suivant une direction sensiblement opposée au sens de l'effort exercé par le moyen élastique E dans la paroi du logement considéré. Le démontage de l'organe d'articulation 20a, 20b de son logement s'effectue par un simple mouvement de translation en exerçant un effort contraire à celui du moyen élastique E. Le maintien des 1s organes d'articulation 20a, 20b dans leur logement est assuré par l'effort développé par le moyen élastique E. Ce moyen élastique E est avantageusement constitué par une lame ressort 23 sensiblement en forme d'arc de courbe convexe, notamment sensiblement en demi-cercle. La lame 23 est solidaire à chaque extrémité d'un 20 pion cylindrique orthogonal au plan de l'arc de courbe, ce pion constituant l'organe d'articulation 20a, 20b. De préférence, la lame ressort 23 est réalisée en matière plastique, et est moulée d'une seule pièce avec les pions cylindriques 20a, 20b. La lame ressort 23 tourne sa convexité du côté opposé au fond 6a du piston. 25 La biellette 14 est articulée, à son extrémité 14a éloignée du logement 21 recevant le pion 20a, dans une échancrure 24 (Fig.6), fixe par rapport au piston 4. La biellette 14 (Fig.2 et 6) est avantageusement formée par deux biellettes élémentaires parallèles 25, 26 reliées entre elles par une traverse 27 30 plus proche de l'extrémité 14b que de l'autre extrémité 14a. Les extrémités des biellettes 25 et 26 formant l'extrémité 14b, ont une forme cylindrique d'axe géométrique orthogonal à la direction longitudinale des biellettes. Chacune de ces extrémités cylindriques comporte un logement 21 tourné vers l'autre biellette élémentaire, et ouvert du côté opposé à l'extrémité 14a. Chaque 35 logement 21 reçoit une extrémité du pion 20a qui fait saillie transversalement de part et d'autre de la lame 23. De préférence, un encliquetage du pion 20a dans le logement 21 est prévu. Chaque biellette élémentaire 25, 26 comporte deux branches parallèles entre lesquelles est prévu, à l'extrémité 14a, un axe d'articulation 28 reçu dans l'échancrure 24 du piston. Un axe 28 est prévu pour chaque biellette élémentaire 25, 26. Chaque axe 28 est moulé d'une seule pièce avec les deux branches de la biellette élémentaire. Les deux biellettes élémentaires 25, 26 sont moulées d'une seule pièce avec la traverse 27 de sorte que la biellette 14 est constituée par une pièce unique en matière plastique. Les échancrures 24 d'articulation sur le piston forment un logement sensiblement en demi-cercle pour un engagement libre d'un axe 28. Les ~o échancrures 24 sont prévues dans des parois 29,30 parallèles entre elles et à l'axe géométrique du piston, équidistant de ces parois. L'écartement entre les parois 29, 30 est égal à l'écartement entre les axes d'articulation 28 des deux biellettes élémentaires, tandis que l'épaisseur des parois 29, 30 est inférieure à la distance entre les faces internes des deux branches parallèles d'une même 15 biellette élémentaire. Chaque paroi 29, 30 est encadrée par deux branches parallèles d'une même biellette élémentaire. Chaque échancrure 24 est ouverte dans le sens opposé à l'effort exercé par la lame élastique 23 sur la biellette 14, effort qui pousse et maintient chaque axe 28 en appui contre le fond de l'échancrure 24. L'axe 28 est 20 simplement engagé dans l'échancrure 24, de préférence sans encliquetage. Le montage et le démontage de la biellette 14, avec ses deux axes 28 respectivement dans les échancrures 24, sont particulièrement simples et rapides. Le poussoir 18, comme visible sur Fig.6, comprend une tige 31, par 25 exemple à section cruciforme, guidée en coulissement dans un puits 32 (Fig.2) du piston. La tige 31 comporte, sensiblement à mi longueur, une gorge 33 pour recevoir un joint torique 34 assurant un coulissement étanche dans le puits 32. L'extrémité supérieure de la tige 18 est solidaire d'un cadre 35 comportant une embase transversale solidaire de l'extrémité supérieure de la tige 18. Le cadre 30 35 comporte également deux parois longitudinales 35a, 35b, parallèles à l'axe géométrique de la tige 18, encadrant la lame élastique 23 et reliées en tête par une traverse 36. Chaque paroi 35a, 35b comporte à sa base solidaire de la tige 18 une échancrure 22 sensiblement en demi-cercle, s'ouvrant du côté opposé à la biellette 14. Chaque échancrure 22 reçoit l'une des extrémités du pion 35 d'articulation 20b, de préférence avec encliquetage. Le cadre 35 forme une sorte de portique et la traverse 36 en partie haute constitue la butée haute du poussoir. Les extrémités de la lame 23 ont de préférence une largeur réduite qui détermine l'écartement minimal admissible entre les faces en regard des parois intérieures d'extrémité des logements 21 ou 22. Le poussoir 18 avec son cadre 35 est également réalisé d'une seule pièce en matière plastique. Le montage ou le démontage du pion 20b dans les logements 22 est particulièrement simple et rapide, par déformation élastique de la lame 23. Les deux parois longitudinales 35a, 35b du portique 35 comportent vers l'extérieur, de part et d'autre des zones munies des échancrures 22, des saillies 37, par exemple en forme de tronc de pyramide, limitées par une face sommitale plane parallèle à l'axe géométrique de la tige 31 et orthogonale au pion 20b. Les saillies 37 sont propres à coopérer avec des parois 38 (Fig.5 et 6) en forme de dièdre droit, solidaires du piston, assurant le guidage du portique 35. Les parois 38 se raccordent aux parois 30 suivant une arête parallèle à l'axe du piston, du côté opposé aux échancrures 24. Les clapets 16, 17 sont montés sur le porte-clapets 15 (Fig.6) ayant sensiblement la forme d'un cadre 39, vertical en position de fonctionnement du moteur, comportant sur ses deux côtés verticaux des nervures 40 en saillie vers l'extérieur, propres à coopérer avec des rainures de guidage (non visibles) prévues dans le piston 4. Le côté horizontal inférieur du cadre 39 comporte deux logements ouverts 41 permettant un attelage, avec encliquetage de la tige cylindrique d'un clapet 17, par une translation perpendiculaire au plan du cadre 39. Les bords inférieurs de chaque logement 41 sont logés, avec un certain jeu suivant une direction parallèle à l'axe du piston, entre deux collerettes ou disques 42a, 42b (Fig.4) solidaires de la tige du clapet. Le clapet proprement dit est constitué par un disque comportant à sa périphérie une gorge 43 (Fig.4) pour recevoir un joint d'étanchéité. Les sièges respectifs des clapets 17 sont prévus sur le fond 6a de petite section du piston 4. Les clapets 17 sont situés du côté de la biellette 14 30 par rapport au piston 4. Le côté horizontal supérieur du cadre 39 (Fig.6) se prolonge au-delà des montants verticaux du cadre et comporte, à chaque extrémité, un logement 44 ouvert latéralement, à section transversale supérieure à un demi-cercle pour recevoir avec encliquetage une tige cylindrique 45 (Fig.4) solidaire du clapet 16. 35 La tige 45 comporte deux collerettes en saillie radiale entre lesquelles vient se loger la paroi du logement 44. Deux clapets 16 sont prévus auxquels correspondent deux sièges 45 sur la grande section 5 du piston, symétriquement par rapport à un plan passant par l'axe du piston et orthogonal à l'axe de pivotement de la biellette 14. Les clapets 16 sont orientés avec leur tige 45 dirigée vers le haut qui est engagée à travers l'ouverture du siège pour être accrochée au logement 44, du même côté de la grande section 5 que la biellette 14. Lorsque le couvercle 3 est démonté, il est possible d'accéder aux tiges 45 des clapets 16 pour les engager dans les logements 44, ou les en dégager. Le porte-clapets 15, 39 comporte avantageusement, sur son côté horizontal supérieur, un étrier 46 en saillie vers le haut encadrant, par ses ailes to latérales, la lame élastique 23 (Fig.5). Cet étrier 46 est prévu pour assurer, lorsqu'il vient en appui contre le couvercle 3 de l'enveloppe, par exemple par suite d'une défaillance d'une pièce du moteur, un fonctionnement de la machine en dérivation (by-pass), les clapets étant maintenus ouverts. Le porte-clapets 15, 39 forme une pièce unique qui peut être réalisée 1s en matière plastique moulée. Des colonnettes 47, trois par exemple, à section transversale en étoile à trois branches, solidaires de la grande section 5 du piston, font saillie vers le haut parallèlement à l'axe du piston et sont réparties à 120 l'une de l'autre au voisinage de la périphérie du piston. Les colonnettes 47 constituent 20 des butées mécaniques de sécurité contre le couvercle 3 de l'enveloppe en cas de rupture d'une pièce ou d'un surdébit, la hauteur de ces colonnettes 47 étant prévue en conséquence. Le piston 4 est muni, au niveau de sa grande section et de sa petite section, de lèvres d'étanchéité 48, 49 (Fig.6 et 7) tournées l'une vers l'autre. 25 Les lèvres d'étanchéité 48, 49 sont prévues sur des bagues d'étanchéité circulaires démontables 50, 51, bien visibles sur Fig.7. Le piston 4 peut ainsi être moulé d'une seule pièce, avantageusement en matière plastique. Chaque bague d'étanchéité 50, 51 est avantageusement fixée au piston 4 par un assemblage du type à baïonnette comportant des saillies 30 radiales 52, 53 sur la surface interne des bagues respectives 50, 51. Les saillies 52, 53 sont propres à coopérer avec des rainures périphériques correspondantes 54, 55 prévues sur la surface externe de la grande section et de la petite section du piston. Des dégagements 56, 57 à génératrices parallèles à l'axe du piston sont prévus sur la périphérie extérieure des grande 35 et petite sections pour permettre d'amener les saillies radiales 52, 53 en face de l'entrée des rainures périphériques 54, 55 par un mouvement de translation parallèle à l'axe du piston. Puis, par une rotation autour de cet axe du piston, les nervures 52, 53 sont engagées dans les rainures 54, 55 avec blocage de la bague d'étanchéité correspondante 50, 51. Le démontage des bagues 50, 51 s'effectue rapidement par un mouvement inverse. Comme visible sur Fig.9, la bague d'étanchéité 50 prévue au niveau de la grande section du piston présente un profil en V dont la concavité est s tournée vers la petite section, c'est-à-dire vers le bas selon la représentation des dessins. Ce profil en V est limité du côté extérieur par la lèvre 48 qui assure l'étanchéité contre la paroi de l'enveloppe et, du côté intérieur, par une lèvre 58 légèrement tronconique qui assure l'étanchéité contre le piston. La bague 50 comporte, du côté opposé aux lèvres 48,58 une autre ~o lèvre d'étanchéité 59 tronconique tournée en sens opposé, dont le diamètre augmente en direction du couvercle de l'enveloppe. Cette lèvre 59 assure une protection de la zone d'étanchéité entre piston et enveloppe, au niveau de la lèvre 48, contre une retombée de particules abrasives. La bague circulaire 51 de la petite section du piston présente une 15 section transversale en forme de V dont la concavité est tournée du côté de la grande section, c'est-à-dire vers le haut selon Fig.7. La branche extérieure du V forme la lèvre d'étanchéité 49 entre piston et enveloppe. La paroi extérieure du piston 4, comme visible sur Fig.6, comporte deux zones en creux telles que 4a, s'étendant sous les sièges des clapets 16 20 et permettant leurs déplacements verticaux alternatifs. Le montage du moteur M peut être effectué de la manière suivante. Les bagues d'étanchéité 50,51, montrées sur Fig.7, peuvent être assemblées au piston 4, par la fixation à baïonnette, avant mise en place des clapets. 25 Un sous-ensemble (Fig. 6) peut être constitué en engageant le pion 20b de la lame élastique 23 dans les échancrures 22 du poussoir 18, tandis que le pion 20a est engagé dans les logements 21 de la biellette 14. Ce sous-ensemble peut ensuite être mis en place dans le piston 4 en engageant la tige 31 du poussoir 18 dans le puits de guidage 32 et en engageant les axes 28 de 30 la biellette 14 dans les échancrures 24. Le maintien de la lame 23, par encliquetage du pion 20a dans les logements 21 de la biellette et du pion 20b dans les échancrures 22, facilite la manipulation du sous-ensemble (biellette 14 û lame élastique 23 û poussoir 18) lors du montage. 35 Un autre sous-ensemble est préparé à partir du porte-clapets 15,39 dans la partie inférieure duquel sont encliquetés les clapets 17. Le porte-clapets 15,39 est ensuite engagé dans le piston 4 selon un mouvement de descente Io verticale en introduisant les nervures 40 dans les rainures de guidage correspondantes du piston. Les clapets 16 avec leurs tiges dirigées vers le haut sont ensuite présentés au-dessous de la couronne 5. On fait ensuite passer la tige 45 de chaque clapet 16 par l'ouverture du siège correspondant afin d'encliqueter l'extrémité supérieure de cette tige dans le logement 44 du porte-clapets 15,39. L'ensemble du piston, du poussoir, de la biellette et du porte-clapets est réalisé. II suffit alors d'engager le piston dans le corps 2, puis d'assembler le couvercle 3 au corps 2 par vissage. Les opérations de démontage ou de remplacement de pièces défaillantes se déduisent des explications précédentes et sont extrêmement simples et rapides. Le fonctionnement du moteur est semblable à celui décrit dans EP1 151 196 et ne sera que brièvement rappelé avec référence à Fig. 1 où le 15 piston 4 est en course ascendante. Le liquide sous pression, généralement de l'eau, arrive par l'entrée 10. Les clapets 16 sont fermés alors que les clapets 17 sont ouverts, permettant le refoulement du liquide de la chambre 9 vers la chambre 11 et la sortie 12. En fin de course ascendante, le poussoir 18 vient en appui contre 20 une butée liée au couvercle 13, ce qui provoque sous l'effet de la lame ressort 23 le basculement de la biellette 14 vers l'autre position stable basse, avec déplacement du porte-clapets 15 vers le fond 6a du piston. Les clapets 17 se ferment tandis que les clapets 16 s'ouvrent. Le liquide sous pression passe dans la chambre 9 fermée et le mouvement du piston est inversé. 25 En fin de course descendante, le poussoir 18 par son extrémité inférieure rencontre une butée G solidaire de l'enveloppe, ce qui provoque un nouveau basculement de la biellette 14 vers la position relevée et un déplacement du porte-clapets 15 entraînant la fermeture des clapets 16 et l'ouverture des clapets 17. Le mouvement du piston 5 est de nouveau inversé 30 et le piston repart en course montante. Fig.11 illustre une variante de réalisation du poussoir 18 dont la tige 31a est réalisée en deux parties 31b, 31c assemblées de manière démontable. La partie supérieure 31b se prolonge vers le bas par un fût cylindrique 31d de diamètre extérieur inférieur à celui de la partie haute de 31b. La partie inférieure 35 31c est tubulaire cylindrique pour recevoir le fût 31d. Un verrouillage est prévu entre les deux pièces, notamment par un système à baïonnette 31e, 31f prévu à l'extrémité inférieure des pièces. Le joint de poussoir est avantageusement constitué par une bague 34a en matière plastique à section en V, à double lèvre Il semblable à la bague 51, mais de plus petit diamètre. La concavité du V est de préférence tournée vers le haut. La bague 34a est montée sur la partie inférieure 31c avec un système de fixation à baïonnette quart de tour, semblable à celui décrit à propos des Fig.7 à 9. Ce montage permet un changement aisé de la bague 34c en cas d'usure et un choix de matière plastique, pour la bague 34a, présentant une bonne inertie chimique à l'égard des liquides traversant le moteur et le doseur. Fig.12 illustre une variante de réalisation des bagues d'étanchéité démontables 50, 51. Selon cette variante, un encliquetage des bagues 50,51 ~o sur le piston 4 est prévu en fin de rotation de l'assemblage à baïonnette. Pour cela, la bague 50 comporte une saillie radiale vers l'intérieur 52a prévue à une extrémité d'une nervure 52. Une fenêtre correspondante 52b est prévue dans la paroi latérale du piston de manière qu'en fin de rotation de l'assemblage, la saillie 52a entre dans la fenêtre 52b. Un verrouillage en rotation de la bague 50 15 est ainsi réalisé et permet d'empêcher un démontage indésirable de la bague 50 en fonctionnement. Pour démonter la bague 50, à l'aide d'un outil on pousse de l'intérieur, à travers la fenêtre 52b, la saillie 52a vers l'extérieur pour la dégager de la fenêtre. Une disposition semblable est prévue pour la bague inférieure 51 qui 20 comporte une saillie radiale intérieure 53a, à une extrémité d'une nervure 53, pour s'engager dans une fenêtre, non visible sur le dessin, du piston 4. Le moteur hydraulique, plus généralement la machine hydraulique, selon l'invention peut être réalisé entièrement en matière plastique, y compris les moyens élastiques E formés par la lame 23, et présente une grande 25 résistance aux produits chimiques sans aucune pièce métallique. Le nombre de pièces constitutives de la machine est considérablement réduit. Le montage et la maintenance sont simplifiés et rendus plus aisés. La bague d'étanchéité 50 de la grande section du piston intègre une 30 lèvre de protection 59. Les bagues d'étanchéité démontables 50,51 permettent de conserver les sens d'étanchéité opposés pour obtenir l'injection du produit additif entrantpar le manchon 13 dans la chambre de sortie 11. Le mécanisme de commande du basculement de la biellette 14 et du changement de position du porte-clapets 15, 39 est particulièrement simple du 35 type à trois points | Machine hydraulique en particulier moteur hydraulique, comprenant une enveloppe, un piston différentiel (4) présentant une zone à grande section et une zone à plus petite section, propre à coulisser en mouvement alternatif respectivement dans l'enveloppe et dans un logement coaxial à l'enveloppe et de plus petit diamètre, le piston séparant deux chambres de l'enveloppe et étant muni au niveau de sa grande section et de sa petite section de lèvres d'étanchéité (48,49) orientées en sens opposé et tournées l'une vers l'autre. Les lèvres d'étanchéité (48,49) sont prévues sur des bagues circulaires démontables (50, 51), et le piston (4) est moulé d'une seule pièce. | 1. Machine hydraulique différentielle, en particulier moteur hydraulique, comprenant : - une enveloppe (1) ; - un piston différentiel (4) présentant une zone (5) à grande section et une zone (6a) à plus petite section, propre à coulisser en mouvement alternatif respectivement dans l'enveloppe et dans un logement coaxial à l'enveloppe et de plus petit diamètre, le piston séparant deux chambres (8,9) de l'enveloppe ; - des moyens de commutation hydraulique (C) pour l'alimentation en liquide et l'évacuation des chambres séparées par le piston, ces moyens de commutation étant commandés par les déplacements du piston et pouvant prendre deux positions stables ; - et des moyens de déclenchement propres à provoquer, en fin de course du piston, un changement brusque de la position des moyens de commutation, sous l'action d'un moyen élastique (E), pour l'inversion de la course, le piston (4) étant muni au niveau de sa grande section (5) et de sa petite section (6a) de lèvres d'étanchéité (48,49) orientées en sens opposé et tournées l'une vers l'autre, caractérisée en ce que les lèvres d'étanchéité (48,49) sont prévues sur des bagues circulaires démontables (50, 51), et le piston (4) est moulé d'une seule pièce. 2. Machine hydraulique selon la 1, caractérisée en ce que chaque 25 bague d'étanchéité (50,51) est fixée au piston par un assemblage du type à baïonnette. 3. Machine hydraulique selon la 2, caractérisée en ce que l'assemblage du type à baïonnette comporte des saillies radiales (52,53) sur la 30 surface interne de la bague et des rainures périphériques correspondantes (54,55) sur la surface externe du piston, avec rainures (56,57) parallèles à l'axe géométrique du piston pour permettre la venue de chaque saillie de la bague au droit d'une rainure périphérique correspondante du piston. 35 4. Machine hydraulique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la bague d'étanchéité (50) prévue au niveau de la grande section du piston présente un profil en V dont la concavité est tournée du côté de la petite section, et comporte du côté opposé une lèvre d'étanchéitétronconique (59) dont le diamètre augmente en direction du couvercle de l'enveloppe. 5. Machine hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la bague circulaire (51) de la petite section du piston présente une section transversale en forme de V dont la concavité est tournée du côté de la grande section. 6. Machine hydraulique selon la 2 ou 3, caractérisée en ce qu'un 10 encliquetage des bagues (50,51) sur le piston (4) est prévu en fin de rotation de l'assemblage à baïonnette. 7. Piston différentiel pour une machine hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, présentant une zone (5) à grande section et une 15 zone (6a) à plus petite section, propre à coulisser en mouvement alternatif respectivement dans une enveloppe et dans un logement coaxial à l'enveloppe et de plus petit diamètre, le piston séparant deux chambres (8,9) de l'enveloppe , le piston (4) étant muni au niveau de sa grande section (5) et de sa petite section (6a) de lèvres d'étanchéité (48,49) orientées en sens opposé 20 et tournées l'une vers l'autre, caractérisé en ce que le piston (4) est moulé d'une seule pièce et comporte des moyens d'assemblage avec des bagues circulaires démontables (50, 51), sur lesquelles sont prévues les lèvres d'étanchéité (48,49). 25 8. Piston différentiel selon la 7, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage avec les bagues circulaires démontables (50, 51) sont du type à baïonnette. 9. Piston différentiel selon la 8, caractérisé en ce que les moyens 30 d'assemblage du type à baïonnette comportent des saillies radiales (52,53) sur la surface interne de la bague et des rainures périphériques correspondantes (54,55) sur la surface externe du piston, avec rainures (56,57) parallèles à l'axe géométrique du piston pour permettre la venue de chaque saillie de la bague au droit d'une rainure périphérique correspondante du piston. 35 10. Piston différentiel selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une fenêtre (52b) pour l'encliquetage d'au moins une bague (50) en fin d'assemblage à baïonnette. | F | F04,F03,F16 | F04B,F03C,F16J | F04B 53,F03C 1,F04B 5,F04B 9,F16J 1,F16J 9 | F04B 53/22,F03C 1/26,F04B 5/00,F04B 9/107,F04B 53/02,F16J 1/00,F16J 9/12 |
FR2890525 | A1 | COLLECTEUR D'HERBE POUR UNE TONDEUSE | 20,070,316 | Dans l'art antérieur, un possède une section de bac avant qui est ouverte vers l'arrière et une section de bac arrière qui est ouverte vers l'avant où la section de bac avant est fixée sur le côté de véhicule. La section de bac arrière est supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot disposé dans une partie arrière supérieure de la section de bac avant (voir par exemple le document JP5-152241. Le bac de collecte d'herbe avec la construction à deux sections où seule la section de bac arrière est amenée à pivoter vers le haut présente un avantage par rapport à un type où le collecteur complet est basculé vers le haut en ce que la première a un poids plus faible à faire pivoter. Toutefois, la capacité de collecte de la section de bac avant fixe est limitée. C'est-à-dire qu'une section de bac avant a la partie de fond qui est inclinée, de sorte que la section de bac avant a une faible capacité. La présente invention a été réalisée à la lumière des problèmes mentionnés ci-dessus. Un but de la présente invention est de procurer un collecteur d'herbe ayant les avantages de la structure à deux sections sans sacrifier le volume de collecte. Afin d'atteindre le but de l'invention, le collecteur d'herbe prévu pour être fixé sur l'arrière d'une tondeuse du type autoporté afin de recevoir de l'herbe coupée provenant d'une unité de tondeuse par l'intermédiaire d'un conduit comprend une section de bac avant ayant une ouverture orientée vers l'arrière et prévue pour être fixée sur la tondeuse du type autoporté, la section de bac avant portant une première plaque de fond ayant une position sensiblement horizontale; et une section de bac arrière supportée de façon pivotante autour d'un 25 2890525 2 point de pivot disposé dans une zone supérieure arrière de la section de bac avant et pouvant pivoter entre une première position dans laquelle la section de bac arrière recouvre sensiblement l'ouverture de la section de bac avant et une deuxième position de pivotement par rapport à la première position afin de permettre à l'herbe coupée de tomber, la section de bac arrière ayant une deuxième plaque de fond ayant une position sensiblement horizontale. Puisque la section de bac avant a la première plaque de fond qui a une position sensiblement horizontale, l'invention procure un collecteur d'herbe qui a un volume de collecte relativement grand. La figure 1 est une vue de côté du tracteur tondeuse complet, La figure 2 est une vue en plan du tracteur tondeuse complet, La figure 3 est une vue du côté droit montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état de collecte d'herbe, La figure 4 est une vue du côté droit montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état d'éjection, La figure 5 est une vue de côté d'un bac de collecte d'herbe oa des sections respectives sont séparées, La figure 6 est une vue de côté en coupe verticale montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état de collecte d'herbe, La figure 7 est une vue de côté en coupe verticale montrant l'appareil de collecte d'herbe dans son état d'éjection, La figure 8 est une vue arrière en coupe verticale d'un appareil de collecte d'herbe, La figure 9 est une vue arrière en coupe verticale d'un bac de collecte d'herbe, La figure 10 est une vue en perspective éclatée d'une partie d'accouplement de bac de collecte d'herbe, La figure 11 est une vue de côté en coupe verticale montrant la partie de raccordement de la tondeuse et du conduit. La vue du côté gauche du tracteur tondeuse avec l'appareil de collecte d'herbe auquel se rapporte la présente invention est représentée dans la figure 1 et sa vue en plan est représentée dans la figure 2. L'unité de tondeuse 5 est disposée sous le véhicule du type autoporté à quatre roues motrices 3 ayant les roues avant 1 et les roues arrière 2. L'unité de tondeuse 5 est reliée au véhicule autoporté 3 de façon verticalement mobile par l'intermédiaire du mécanisme de relevage 4 du mécanisme à parallélogramme qui se compose de biellettes avant 4a et de biellettes arrière 4b. L'herbe coupée par l'unité de tondeuse 5 est guidée à travers le conduit 6 jusqu'à l'arrière du véhicule, et est collectée avec le bac de collecte d'herbe 7. L'appareil de collecte d'herbe A qui a le bac de collecte d'herbe 7 est fixé sur la partie arrière de véhicule. Le moteur 9 est monté sur la partie supérieure avant du châssis principal 8 du véhicule 3. Le carter d'essieu avant 10 qui supporte de manière orientable les roues avant droite et gauche 1 est relié à la partie inférieure avant du châssis principal 8. Le carter de transmission 11 qui supporte les roues arrière 2 est relié à la partie arrière du châssis principal 8. La puissance provenant d'un moteur 9 est transmise au carter de transmission 11 avec un arbre et est transmis au dispositif de changement de vitesse à variation continue hydraulique 13 relié à la face arrière du carter de transmission 11. La partie d'actionnement de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse à variation continue hydraulique 13 est reliée par une biellette à la pédale de changement de vitesse 14 disposée au niveau de la zone des pieds du poste d'opérateur du véhicule autoporté 3. Le changement de vitesse continu dans un déplacement en marche avant est réalisé en appuyant sur la pédale de changement de vitesse 14 dans une direction de marche avant, et le changement de vitesse continu dans un déplacement en marche arrière est réalisé en appuyant dans la direction de marche arrière de la pédale de changement de vitesse 14. La puissance de changement de vitesse du dispositif de changement de vitesse à variation continue hydraulique 13 est entrée dans le carter de transmission 11. La puissance se répartit ainsi en deux lignes. Une puissance dérivée est transmise aux roues arrière 2. L'autre est transmise au carter d'essieu avant 10 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission de puissance 15. L'unité de tondeuse 5 possède trois lames en forme de barre 17 entraînées par l'intermédiaire d'un axe vertical dans des emplacements central, droit et gauche d'un plateau 16. L'herbe coupée est rassemblée par le souffle généré par chaque lame en forme de barre 17, et est guidée et évacuée par l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 qui dépasse à la manière d'un tunnel dans la zone médiane latérale sur la face supérieure d'une partie arrière du plateau 16. Le carter d'entrée 19 est prévu dans le centre latéral d'une face supérieure du plateau 16, et la puissance d'actionnement prélevée sur la face avant du carter de transmission 11 est transmise au carter d'entrée 19 par l'intermédiaire de l'arbre de transmission de puissance 20. Cette puissance est transmise à chaque lame 17 avec une courroie. Comme cela est représenté dans la figure 11, conduit 6 est relié de façon fixe à la partie inférieure de véhicule. Le conduit 6 est sous la forme d'un tunnel qui s'ouvre vers le bas. La partie avant du conduit 6 est reliée à l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 de telle sorte que le raccordement permet des mouvements de relevage de l'unité de tondeuse 5. L'extrémité arrière du conduit 6 s'étend vers la face avant du bac de collecte d'herbe 7 et communique avec elle. De plus, l'herbe coupée évacuée avec une vitesse suffisante vers la partie supérieure arrière depuis l'unité de tondeuse 5 s'écoule vers l'arrière le long des zones de plafond de l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 et du conduit 6. Comme cela est représenté dans la figure 3, le bac de collecte d'herbe 7 a une configuration divisée dans la direction d'avant en arrière, comprenant la section de bac avant 7A et la section de bac arrière 7B. La section de bac avant 7A est reliée de façon fixe à la partie d'extrémité arrière du châssis principal 8. La section de bac arrière 7B est reliée de façon verticalement pivotante à la section de bac avant 7A autour d'un point de pivot p s'étendant dans une direction transversale à un emplacement proche de l'extrémité arrière supérieure de la section de bac avant 7A. Comme cela est représenté dans la figure 8, la section de bac avant 7A est fabriquée en tôle, possède une ouverture qui s'ouvre vers l'arrière, et a globalement une forme approximativement de boîte. Une ouverture d'entrée d'herbe coupée 21 d'une forme rectangulaire, par l'intermédiaire de laquelle la partie d'extrémité arrière du conduit 6 communique avec le collecteur 7, est formée dans la partie inférieure centrale de la surface de paroi avant de la section de bac avant 7A. Des parties de ventilation 22 en tôle avec un grand nombre de petits trous poinçonnés traversants ou un grillage métallique sont formées sur les surfaces de paroi latérales droite et gauche de la section de bac avant 7A. Puisque l'écoulement d'air soufflé depuis l'ouverture d'entrée d'herbe coupée 21 s'échappe par les parties de ventilation 22, les zones droite et gauche de la section de bac avant 7A sont remplies avec de l'herbe coupée. La plaque de fond arrière 23 qui est large dans une direction latérale mais courte dans la direction d'avant en arrière en formant la base de la section de bac avant 7A, et la plaque de fond latéralement étroite mais longue 24 formant une base du conduit 6 sont sous la forme d'un élément de plaque de fond en tôle d'acier d'une pièce 25 d'une configuration en plaque ayant une forme de T. Cet élément de plaque de fond 25 est supporté de façon pivotante sur une partie inférieure de la section de bac avant 7A autour d'un pivot q qui s'étend latéralement dans la zone d'extrémité avant de la plaque de fond arrière 23 de la section de bac avant 7A. Cet élément de plaque de fond 25 peut être amené A pivoter entre une position de collecte d'herbe qui est sensiblement horizontale dans la direction d'avant en arrière, et la position d'éjection dans laquelle la partie avant de l'élément de plaque de fond 25 est inclinée vers le haut. Comme cela est représenté dans figure 6, lorsque l'élément de plaque de fond 25 est dans la position de collecte d'herbe, qui est sa position sensiblement horizontale, l'extrémité arrière de la plaque de fond 23 s'approche de l'extrémité avant de base de la section de bac arrière 7E. Et la plaque de fond avant 24 est disposée le long de la partie inférieure du conduit 6 en formant une base longue recouvrant le bac de collecte d'herbe 7 depuis une partie arrière de conduit. Lorsque l'élément de plaque de fond 25 se déplace vers la position d'éjection comme cela est représenté dans la figure 7, la plaque de fond avant 24 est amenée A pivoter vers le haut jusqu'au sommet du conduit 6 à l'intérieur du conduit 6, la plaque de fond arrière 23 est amenée à pivoter jusqu'à une position fortement inclinée de telle sorte que sa partie arrière est plus basse que sa partie avant. La surface extérieure droite dans la section de bac avant 7A a le levier de commande 26 qui peut être amené à pivoter autour du point de pivot a. Le bras d'actionnement 27 qui pivote avec le levier de commande 26, et le bras d'actionnement 28 qui pivote avec l'élément de plaque de fond 25 sont reliés de manière opérationnelle par l'intermédiaire de la tige 29. Le levier de commande 26 s'étend jusqu'au côté droit du siège de conducteur 30 du véhicule 3, et l'opérateur qui est assis dans le siège de conducteur 30 peut basculer verticalement l'élément de plaque de fond 25 en actionnant le levier de commande 26. La section de bac arrière 7B est expliquée ensuite en se référant à la figure 6. La plaque de fond en tôle d'acier 32 est reliée au côté inférieur du cadre de 20 support 31. La matière en feuille 33 en résine tissée ou en toile avec une taille de maille appropriée est fixée sur le côté de paroi supérieure, les surfaces de paroi latérale droite et gauche, et le côté de paroi arrière de la section de bac arrière 7B. La section de bac arrière 7B a la configuration en forme de boîte ayant une ouverture qui s'ouvre globalement vers l'avant. Le cadre de support 31 est formé en assemblant une matière en tube rond métallique en une forme de boîte. Le capot supérieur 34 est disposé, avec un espace approprié, au-dessus de la partie supérieure de la section de bac arrière 7B. Ceci permet au souffle avec l'herbe coupée provenant de l'ouverture d'entrée d'herbe coupée 21 de s'échapper depuis le côté de paroi supérieure, les surfaces de paroi latérale, et un côté de paroi arrière avec une matière en feuille perméable à l'air 33. Le souffle qui est passé à travers le côté de paroi supérieure est guidé par le capot supérieur 34, et s'écoule vers une partie inférieure depuis la partie supérieure d'un côté de paroi arrière. La section de bac arrière 7B est supportée de façon démontable, et de façon verticalement pivotante autour du point de pivot p sur la section de bac avant 7A. Les structures destinées à permettre un pivotement, un montage et un démontage sont expliqués ensuite. Comme cela est représenté dans la figure 8, l'arbre de pivot 35 qui est le point de pivot p de la section de bac arrière 7B pénètre et est fixé dans la partie supérieure arrière de la paroi latérale droite de la section de bac avant 7A dans une direction latérale. Un arbre de pivot 36 dépasse vers l'intérieur, et de manière concentrique au dit arbre de pivot 35, dans l'emplacement au-dessus d'une partie arrière de la paroi latérale gauche de la section de bac avant 7A. Des éléments de raccordement 37 sont fixés sur les positions avant droite et gauche et supérieure du cadre de support 31 dans la section de bac arrière 7B, de manière respective. Un renfoncement d'engagement 38 formé dans chaque élément de raccordement 37 engage par en dessus les parties qui dépassent vers l'intérieur de l'arbre de pivot du côté droit 35, et de l'arbre de pivot du côté gauche 36 respectivement. La section de bac arrière 7B est supportée sur et de façon verticalement pivotante autour des arbres de pivot 35 et 36 (le point de pivot p} avec la section 7B fixée dans la direction latérale. Les axes de positionnement 31a sont formés dans la partie inférieure d'extrémité avant de la section de bac arrière 7B en prolongeant les extrémités latérales du cadre de support 31 vers les directions extérieures. Des paliers 39 sont formés dans la partie inférieure des extrémités arrière des surfaces de paroi latérale dans la section de bac avant 7A afin de buter contre et retenir les axes de positionnement 31a. L'extrémité d'ouverture avant de la section de bac arrière 7B est reliée correctement dans une position de collecte d'herbe correcte sur l'extrémité d'ouverture arrière de la section de bac avant 7A du fait des paliers 39 qui butent contre et retiennent les axes de 10 positionnement 31a. Le bras d'actionnement 41 supporté de façon pivotante par la saillie vers l'extérieur dudit arbre de pivot 35 est disposé sur le côté extérieur de la paroi latérale droite dans la section de bac avant 7A. Le renfoncement d'engagement orienté vers l'arrière 42 est 15 formé dans la partie d'extrémité libre de ce bras d'actionnement 41. L'axe d'engagement 43 dépasse latéralement sur la partie d'extrémité avant droite du cadre de support 31 dans la section de bac arrière 7B et peut être engagé de façon libérable avec le renfoncement 20 d'engagement 42 du bras d'actionnement 41. Le bras d'actionnement 41 est actionné par le levier de commande 44 pour faire pivoter la section de bac arrière. Il est porté par la section de bac avant et bute de façon libérable contre une partie de la section de bac arrière, par 25 l'engagement libérable de son renfoncement 42 avec l'axe 43. Le point de pivot autour duquel pivote le bras 41 est concentrique au point de pivot p. Comme cela est représenté dans la figure 4, en faisant pivoter le levier de commande 44 vers l'avant, et en basculant le bras d'actionnement 41 vers l'arrière, la section de bac arrière 7B, qui engage le bras d'actionnement 41 par l'intermédiaire du renfoncement d'engagement 42 et de l'axe d'engagement 43, est amenée a pivoter vers le bas vers sa position d'éjection avec son ouverture orientée vers le bas. Un ressort à gaz 45 qui forme des moyens de poussée élastique et pousse le bras d'actionnement 41 vers le haut est disposé entre le bras d'actionnement 41 et la section de bac avant 7A afin de réduire la force exigée pour actionner le levier de commande 44. Le levier de commande 44 est supporté sur le bras d'actionnement 41 de telle sorte que le levier de commande 44 peut être sorti et rentré par rapport au bras d'actionnement 41. C'est-à-dire que la section de bossage 41a s'étendant dans la direction verticale est fixée sur le côté extérieur du bras d'actionnement 41, et le levier de commande 44 est maintenu dedans de telle sorte qu'il peut coulisser sensiblement verticalement dans cette section de bossage 41a. Le levier de commande 44, dans un état libre, coulisse vers un point de limite inférieure sous l'effet de son propre poids. Dans cette position rentrée, la partie de poignée 44a du levier de commande 44 est dans un emplacement plus bas que l'extrémité supérieure de dossier de siège de conducteur 30, et est maintenue à la hauteur qui ne constitue pas un obstacle pour la commande du véhicule ou pour regarder vers l'arrière. Lors du vidage de l'herbe coupée collectée en faisant pivoter la section de bac arrière 713, le levier de commande 44 est amené à coulisser vers le haut de telle sorte que la partie de poignée 44a se déplace vers un emplacement plus haut que l'extrémité supérieure de dossier du siège de conducteur 30. Une goupille de butée prévue dans la partie supérieure du levier de commande 44 est saisie par l'extrémité supérieure de la section de bossage 41a, afin de limiter le coulissement vers le bas du levier de commande 44. Le coulissement vers le haut du levier de commande 44 est limité par une goupille de butée de grand diamètre 44b prévue dans la partie d'extrémité inférieure du levier de commande 44 qui bute contre l'extrémité inférieure de la section de bossage 41a. La base et la section de bossage 41a dudit bras d'actionnement 41 sont recouvertes avec un capot 50. Comme cela est représenté dans la figure 7, lorsque l'herbe coupée collectée est vidée en faisant pivoter la section de bac arrière 7B vers le haut, la section de bac avant 7A est ouverte vers l'arrière par le pivotement de la section de bac arrière 7B, et la majeure partie de l'herbe coupée dans la section de bac avant 7A est évacuée. Toutefois, l'herbe coupée collectée dans la partie arrière du conduit 6 et l'herbe coupée collectée sur le fond de la section de bac avant 7A restent. En actionnant le levier de commande 26 afin de basculer l'élément de plaque de fond 25 vers la position d'éjection où sa partie avant est soulevée et inclinée avec un certain angle, l'herbe coupée collectée sur la partie arrière du conduit 6 et l'herbe coupée collectée sur le fond de la section de bac avant 7A peuvent être évacuées. L'élément de crochet 46 qui engage ladite partie d'axe de positionnement 31a de la section de bac arrière 7B par le dessus dans la position de collecte d'herbe est prévu dans la partie inférieure d'extrémité avant de la section de bac avant 7A. Cet élément de crochet 46 est supporté de façon pivotante dans la direction verticale autour du point de pivot b, et est poussé par le ressort 47 dans la direction d'engagement. Ceci empêche un pivotement non intentionnel de la section de bac arrière 7B et la formation d'un espace entre la section de bac avant 7A et la section de bac arrière 7B du bac de collecte d'herbe 7 dus aux rebonds du véhicule pendant le déplacement lorsque la section de bac arrière 7B est amenée à pivoter dans une position de collecte d'herbe afin de collecter l'herbe coupée. Ceci empêche ainsi l'herbe coupée collectée de tomber. Toutefois, la forme du crochet et la résistance du ressort 47 sont établies de telle sorte que, lorsque l'élément de crochet 46 est poussé par la partie d'axe de positionnement 31a de la section de bac arrière 7B, il pivote vers l'arrière à l'encontre du ressort 47 lors de l'actionnement du levier de commande 44 afin de faire pivoter la section de bac arrière 7B de manière intentionnelle. La surface interne latérale dans la section de bac avant 7A a l'axe de retenue 51 et la saillie de retenue 57 qui s'étendent tous les deux vers l'intérieur dans des emplacements distants des arbres de pivot 35 et 36. La rainure de guidage 52 qui est sous la forme d'un arc centré sur le point de pivot p et qui est continue avec ledit renfoncement d'engagement 38 est formée dans l'élément de raccordement 37 de la section de bac arrière 7B. Comme cela est représenté dans la figure 6, lorsque la section de bac arrière 7B est amenée à pivoter vers le bas et est dans la position de collecte d'herbe, l'axe de retenue 51 est hors de la rainure de guidage 52. Dans cet état, en soulevant la section de bac arrière 7B, et en enlevant les éléments de raccordement 37 des arbres de pivot 35 et 36, la section de bac arrière 7B peut être enlevée de la section de bac avant 7A. Lorsque la section de bac arrière 7B est basculée vers le haut depuis sa position de collecte d'herbe telle que représentée dans la figure 7, l'axe de retenue 51 est engagé par la rainure de guidage 52 et la saillie de retenue 57 s'approche du côté avant de l'élément de raccordement 37. Il devient par conséquent impossible de déplacer l'élément de raccordement 37 vers le haut et vers l'avant par rapport aux arbres de 2890525 13 pivot 35 et 36. C'est-à-dire que la structure de retenue de montage et de démontage est prévue et permet un montage et un démontage de la section de bac arrière 7B seulement lorsque la section de bac arrière 7B est amenée à pivoter vers le bas et dans la position basse de collecte d'herbe. De plus, les poignées 53 reliées au cadre de support 31 dans un emplacement avant et un emplacement arrière de la face supérieure dans la section de bac arrière 7B sont prévues et sont utilisées pour le montage et le démontage de la section de bac arrière 7B. Avant le retrait de la section de bac arrière 7B, et après l'actionnement du levier de commande sorti 44 vers l'arrière à l'encontre du ressort à gaz 45, le levier de commande raccourci 44 est engagé avec l'axe 58 qui dépasse sur la face latérale de la section de bac avant 7A, et le bras d'actionnement 41 est maintenu dans l'emplacement séparé de l'axe d'engagement 43. Ainsi, en fixant le levier de commande 44, le bras d'actionnement 41, maintenant libre du poids de la section de bac arrière 7B, est empêché de pivoter vers le haut par le ressort à gaz 45. Comme cela est représenté dans la figure 11, la plaque de fond 54 qui forme la base de l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 est prévue dans la partie inférieure arrière de du plateau 16 de l'unité de tondeuse 5. Cette plaque de fond 54 peut pivoter verticalement autour du point de pivot c et peut être amenée à pivoter manuellement grâce au levier de commande 55. Lorsque l'herbe coupée bouche l'orifice d'évacuation d'herbe coupée 18 ou près d'un raccordement avec le conduit 6, l'herbe coupée peut être évacuée en faisant pivoter la plaque de fond 54 par rapport à l'espace d formé entre cette plaque de fond 54 et la plaque de fond 24 du conduit 6. Lorsqu'une grande quantité d'herbe coupée bourre, il devient difficile de déplacer la plaque de fond 54. La partie découpée 56 est formée dans la partie avant latérale du conduit 6 afin d'abaisser la hauteur du conduit 6 dans cette zone de telle sorte qu'une partie de l'herbe coupée poussée par le pivotement de la plaque de fond 54 est forcée hors de la partie découpée 56, ce qui facilite la suppression du bourrage. Par conséquent, la plaque de fond 54 peut être amenée à pivoter à un degré plus grand en faisant pivoter la plaque de fond 54 plusieurs fois. Par conséquent, l'herbe coupée qui bourre peut être totalement évacuée de la cavité d. Autres formes de réalisation Le levier de commande 26 est utilisé comme cela a été mentionné ci-dessus comme outil manipulé par l'opérateur afin de faire pivoter ledit élément de plaque de fond 25. Une pédale d'actionnement peut également être utilisée, laquelle peut être actionnée par un opérateur dans le siège de conducteur 30. Il est également possible de former la plaque de fond 23 de la section de bac avant 7A, de manière séparée de la plaque de fond 24 du conduit 6 de telle sorte qu'elles peuvent être amenées à pivoter verticalement de manière indépendante. Dans ce cas, il est possible de positionner un point de pivot pour la plaque de fond 23 de la section de bac avant 7A dans sa zone d'extrémité arrière de telle sorte qu'elle est inclinée vers le haut dans sa position d'éjection. Ceci augmente la hauteur de chute entre le fond de la section de bac avant 7A et le sol lors de l'éjection de l'herbe coupée. L'élément de plaque de fond 25 peut également être relié de manière opérationnelle au bras d'actionnement 41 de telle sorte qu'un actionnement de pivotement vers le haut de la section de bac arrière 7B fait pivoter l'élément de plaque de fond 25 dans sa position d'éjection. Lorsque la capacité du bac de collecte d'herbe 7 est importante, ledit bras d'actionnement 41 peut être déplacé avec des éléments d'actionnement, tels qu'un vérin hydraulique ou un vérin électrique | L'invention se rapporte à un collecteur d'herbe destiné à recevoir de l'herbe coupée provenant d'une unité de tondeuse et comprenant une section de bac avant (7A) ayant une ouverture orientée vers l'arrière et prévue pour être fixée sur une tondeuse du type autoporté, la section de bac avant (7A) portant une première plaque de fond (25) ayant une position sensiblement horizontale, et une section de bac arrière (7B) supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot (p) disposé dans une zone supérieure arrière de la section de bac avant (7A) et pouvant pivoter entre une première position dans laquelle la section de bac arrière (7B) recouvre sensiblement l'ouverture de la section de bac avant (7A) et une deuxième position de pivotement par rapport à la première position afin de permettre à l'herbe coupée de tomber, la section de bac arrière (7B) ayant une deuxième plaque de fond (32) ayant une position sensiblement horizontale. | 1. Collecteur d'herbe prévu pour être fixé sur l'arrière d'une tondeuse du type autoporté (3) afin de recevoir de l'herbe coupée provenant d'une unité de tondeuse (5) par l'intermédiaire d'un conduit (6), le collecteur d'herbe comprenant: une section de bac avant (7A) prévue pour être fixée sur la tondeuse du type autoporté (3), une section de bac arrière (7B) supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot (p) disposé dans une zone supérieure arrière de la section de bac avant (7A) et pouvant pivoter entre une première position dans laquelle la section de bac arrière (7B) recouvre sensiblement l'ouverture de la section de bac avant (7A) et une deuxième position de pivotement par rapport à la première position afin de permettre à l'herbe coupée de tomber, la section de bac arrière (7B) ayant une deuxième plaque de fond (32) ayant une position sensiblement horizontale, caractérisé en ce que. la section de bac avant (7A) a ouverture orientée vers l'arrière et porte une première plaque de fond (25) ayant une position sensiblement horizontale. 2. Collecteur d'herbe selon la 1, caractérisé en ce que: la première plaque de fond (25) de la section de bac avant (7A) est supportée de façon pivotante autour d'un point de pivot (q) entre une position de collecte d'herbe capable de maintenir de l'herbe coupée et une position d'éjection inclinée. 3. Collecteur d'herbe selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que: la première plaque de fond (25) de la section de bac avant (7A) est globalement en forme de T avec une partie (24) formant une base du conduit (6) et une autre partie (23) formant la base de la section de bac avant (7A). 4. Collecteur d'herbe selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: un premier dispositif d'actionnement (44) porté par la section de bac avant (7A) afin de faire pivoter la 10 section de bac arrière (7B). 5. Collecteur d'herbe selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre. un levier de commande (26) relié de façon pivotante à la première plaque de fond (25) afin de faire pivoter la première plaque de fond (25), le levier de commande (26) étant disposé dans une zone dans laquelle le levier de commande (26) peut être actionné par un opérateur assis dans le siège de conducteur (30) de la tondeuse du type autoporté (3). 6. Collecteur d'herbe selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que: la section de bac arrière (7B) est reliée de façon libérable à la section de bac avant (7A), et un mécanisme de retenue de montage et de démontage est prévu pour permettre le montage et le démontage de la section de bac arrière (7B) avec la section de bac avant (7A) seulement lorsque la section de bac arrière (7B) est dans la première position. 7. Collecteur d'herbe selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que: des parois de la section de bac arrière (7B) comprenant une matière en feuille perméable à l'air (33). 8. Collecteur d'herbe selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que: le premier dispositif d'actionnement est un premier levier de commande (44) dans lequel un bras d'actionnement (41) actionné par le premier levier d'actionnement (44) afin de faire pivoter la section de bac arrière (7B) est porté par la section de bac avant (7A), et le bras d'actionnement (41) bute de façon libérable contre une partie (43) de la section de bac arrière (7B). 9. Collecteur d'herbe selon la 8, caractérisé en ce que: le point de pivot (p) autour duquel la section de bac arrière (7B) pivote est concentrique au point de pivot 15 autour duquel le bras d'actionnement (41) pivote. 10. Collecteur d'herbe selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que: le premier levier de commande (44) est supporté sur le bras d'actionnement (41) de telle sorte que le premier levier de commande (44) peut être sorti et rentré par rapport au bras d'actionnement (41). 11. Collecteur d'herbe selon l'une quelconque des 25 8 à 10, caractérisé en ce que: le bras d'actionnement (41) est poussé vers le haut par des moyens de poussée élastiques (45). | A | A01 | A01D | A01D 43,A01D 101 | A01D 43/063,A01D 101/00 |
FR2895200 | A1 | PROCEDE D'ACQUISITION D'UN BURST DE CORRECTION DE FREQUENCE PAR UN DISPOSITIF DE RADIOCOMMUNICATION, ET DISPOSITIF DE RADIOCOMMUNICATION CORRESPONDANT. | 20,070,622 | 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de 1'invention est celui des systemes de radiocommunication, et notamment, mais non exclusivement, ceux conformes a au moins une des normes suivantes : GSM (<< Global System for Mobile Communication >>), GPRS (<< General Packet Radio Services >>), EDGE (<< Enhanced Data rate for GSM Evolution >>), GERAN (<< GSM/EDGE Radio Access Network >>), ... Plus precisement, 1'invention concerne un procede d'acquisition d'un burst de correction de frequence par un dispositif de radiocommunication compris dans un systeme de radiocommunication. Un burst (aussi appele palier) est une periode d'une porteuse RF modulee par un flux de donnees. En d'autres termes, un burst represente le contenu physique d'un intervalle de temps (time slot). Un nombre predetermine d'intervalles de temps (8 dans le cas du GSM) forme une trame TDMA (<< Time Division Multiple Access >>). La recurrence d'un intervalle de temps particulier (par exemple 1'intervalle de temps numero 0) dans chaque trame constitue un canal physique. Plusieurs canaux logiques peuvent etre multiplexes sur un meme canal physique, en utilisant une structure multitrame (comprenant par exemple 51 trames). On rappelle que les systemes de radiocommunication comprennent des stations de base qui peuvent communiquer avec un grand nombre de stations mobiles (aussi appelees dispositifs de radiocommunication). Les stations de base emettent periodiquement un signal de reference, connu sous le nom de burst de correction de frequence (ou FB pour < Frequency correction Burst dans la terminologie GSM). Chaque station de base emet ce burst de correction de frequence (FB) sur sa frequence balise, aussi appellee ARFCN CO (<< Absolute Radio Frequency Channel Number CO ) ou encore porteuse BCCH (<< Broadcast Control Channel >>, c'est-a-dire canal de controle de diffusion) dans la terminologie GSM. Plus precisement et comme illustre sur la figure 1, clans le cas du GSM, chaque station de base emet un burst de correction de frequence (FB) dans 1'intervalle de temps numero 0 de chacune des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une multitrame MT de 51 trames numerotees 0 a 50, formant ainsi un canal logique FCCH (<< Frequency Correction Channel > dans la terminologie GSM). Dans un seul souci de simplification, les intervalles de temps de chaque trame ne sont pas represents sur la figure 1. Le burst de correction de frequence (FB) est le premier burst recherche par les stations mobiles, it leur permet de se synchroniser avec les stations de base, en ayant une double utilite : calibrage de frequence et synchronisation grossiere. Tout d'abord, en ce qui concerne le calibrage de frequence, le burst de correction de frequence (FB) permet une correction du decalage de frequence (ou erreur), entre la frequence porteuse locale de la station mobile et la frequence porteuse de la station de base. Par ailleurs, en ce qui concerne la synchronisation grossiere, un alignement temporel approximatif avec le debut du burst de correction de frequence (FB) est realise, de sorte qu'un reglage fin peut titre realise au cours d'une acquisition ulterieure d'un burst de synchronisation (SB) provenant de la station de base. Pour plus de precisions relatives au burst de correction de frequence (FB), on peut se reporter par exemple aux specifications du document normatif 3GPP 05.02. 2. ART ANTERIEUR, Traditionnellement, afin d'acquerir un burst de correction de frequence (F13), un dispositif de radiocommunication ouvre une fenetre temporelle d'acquisition, pendant laquelle un circuit RF (circuit radiofrequence) est active de facon a recevoir des signaux RF. Puis, les signaux RF rebus sont analyses afin de retrouver un burst de correction de frequence (FB) et recuperer 1'ecart en frequence ou en temps. De facon classique, la fenetre temporelle d'acquisition est continue et possede une dui-6e legerement superieure a la duree maximale pouvant separer deux bursts de correction de frequence (FB) emis successivement. Ainsi, comme illustre sur la figure 1, dans le cas du GSM ou un burst de correction de frequence (FB) est repete toutes les dix ou onze trames (emission dans chacune des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40, mais pas dans celle numerotee 50, d'une multitrame MT de 51 trames), on utilise generalement une fenetre temporelle d'acquisition la, lb dont la duree est &gale a 11,125 trames (c'est-a-dire onze trames plus un intervalle de temps). La figure 1 illustre deux exemples. Dans le premier exemple, la fenetre temporelle d'acquisition la debute juste apres un burst de correction de frequence (FB) et permet de detecter le burst de correction de frequence (FB) suivant qui est espace du precedent de 10 trames. Dans le second exemple, la fenetre temporelle d'acquisition lb debute juste apres un burst de correction de frequence (FB) et permet de detecter le burst de correction de frequence (FB) suivant qui est espace du precedent de 11 trames La technique classique consiste done a choisir une fenetre temporelle d'acquisition continue dont la longueur est minimisee de facon a reduire le temps d'acquisition d'un burst de correction de frequence (FB). I1 s'avere que cette technique classique n'est pas toujours optimale, notamment quand le fonctionnement du dispositif de radiocommunication est tel qu'au moms une partie des moyens de traitement numeriques (processeur, DSP, etc) compris dans ce dispositif de radiocommunication sont desactives quand la fenetre temporelle d'acquisition est ouverte (c'est-a-dire quand le circuit RF de ce meme dispositif de radiocommunication est active), et sont actives quand la fenetre temporelle d'acquisition est fermee (c'est-a-dire quand le circuit RF est desactive). Un tel fonctionnement consiste a effectuer une isolation dans le domaine temporel (TDI, pour << Time Domain Isolation >>) entre les activites RF et les activites de traitement numerique. Ce concept (TDI) est decrit plus en detail ci-apres ainsi que dans les demandes de brevet americain US Patent Applications S.N. 10/955,569, 10/955,584 et 10/954,791 (non encore publiees a la date de depot de la presente demande de brevet). II vise a ameliorer les performances du circuit RF, de type analogique, qui est tres sensible aux bruits et aux interferences. Dans certaines applications, le circuit RF doit pouvoir detecter des signaux de tres faible amplitude (quelques micro-volts). Si le circuit RF est dans une ambiance bruitee, it est possible que les performances en reception soit substantiellement degradees. Or, les dispositifs de radiocommunication comprennent des circuits de traitement numerique, comme un processeur de signaux numeriques (DSP, pour Digital Signal Processor x'), pour rechercher le signal de burst de correction de frequence (FB), et un microcontroleur (MCU, pour < Microcontroller Unit >>), pour piloter !'ensemble des operations de fonctionnement du dispositif. Ces circuits de traitement numerique generent du bruit qui pent interferer de maniere significative avec le fonctionnement du circuit RF si ce dernier est place a proximite. Une telle proximite existe par exemple si les circuits de traitement numerique et le circuit RF sont integres sur un circuit integre commun (aussi appele puce ou chip) ou sur au moins deux circuits integres montes tres proches I'un de I'autre et conditionnes ensemble (par exemple dans un module multipuce (MCM)). Un inconvenient de cette technique d'isolation dans le domaine temporel (TDI) est que les circuits de traitement numerique qui sont desactives quand la fenetre temporelle d'acquisition est ouverte ne permettent pas de supporter des applications en temps reel car ils sont desactives pendant des periodes trop longues. Par exemple, dans le cas du GSM, la longueur de la fenetre temporelle d'acquisition est 11,125 trames, c'est-a-dire environ 55 ms, ce qui est une dui-6e d'arret de certains moyens de traitement numerique (DSP, processeur...) trop longue pour un fonctionnement en temps reel. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTIONV L'invention a notamment pour objectif de pallier ces differents inconvenients de 15 1'etat de la technique. Plus precisement, Fun des objectifs de la presente invention est de fournir une technique d'acquisition d'un burst de correction de frequence (FB) par un dispositif de radiocommunication, cette technique permettant de reduire la dui-6e de chaque plage temporelle continue d'activation du circuit RF compris dans le dispositif de 20 radiocommunication. L'invention a egalement pour objectif, dans au moins un mode de realisation, de fournir une telle technique qui, dans le contexte precite de la technique d'isolation dans le domaine temporel (TDI), permette de desactiver moins longtemps des moyens de traitement numerique compris dans le dispositif de radiocommunication, a savoir ceux 25 qui sont desactives quand la fenetre d'acquisition est ouverte. Un autre objectif de I'invention, dans au moins un mode de realisation, de fournir une telle technique qui soft simple a mettre en oeuvre et peu couteuse. Encore un autre objectif de I'invention, dans au moins un mode de realisation, est de fournir une telle technique qui modifie peu les performances en terme de temps 30 d'acquisition d'un burst de correction de frequence (1~'13). 4. EXPOSE DE L'INVENTION Ces diffsrents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaitront par la suite, sont atteints selon un mode de realisation de 1'invention a 1'aide d'un procede d'acquisition d'un burst de correction de frequence par un dispositif de radiocommunication comprenant un circuit RF et des moyens de traitement numeriques, ledit procede comprenant une etape d'ouverture d'une fenetre temporelle d'acquisition pendant laquelle ledit circuit RF est active de facon a recevoir des signaux RF destines a etre traites par lesdits moyens de traitement numeriques. Ladite fenetre temporelle d'acquisition est discontinue et comprend : N sous-fenetres d'acquisition, avec Nz2, pendant lesquelles ledit circuit RF est active, et espacees entre elles par - N-1 intervalles de temps de non-acquisition, pendant lesquels ledit circuit RF est desactive. Le principe general de ce mode de realisation de I'invention consiste donc a remplacer la fenetre temporelle d'acquisition continue de fart anterieur par une fenetre temporelle d'acquisition discontinue, comprenant elle-meme une pluralite de sousfenetres espacees entre elles par des intervalles de temps de non-acquisition (parfois aussi appeles << trous >> par la suite). De nombreuses structures (aussi appelees motifs) peuvent etre envisagses pour realiser la fenetre d'acquisition discontinue selon 1'invention. Il suffit en effet que le nombre et la longueur des N sous-fenetres d'acquisition et des N-1 intervalles de temps de non-acquisition soient tels qu'ils garantissent 100% de detection d'un burst de correction de frequence (FB). En d'autres termes, la structure de la fenetre d'acquisition discontinue de 1'invention doit etre telle qu'au moins un des bursts de correction de frequence (FB) est entierement contenu dans une de ses sous-fenetres d'acquisition. II est a noter que la desactivation du circuit RF peut etre realisee de diverses manieres : mise hors tension (power down), neutralisation ou mise hors de fonction (disabling), mise en veille (standby), interdiction du fonctionnement (inhibiting), etc. Ainsi, dans certains cas, le circuit RF est considers comme desactive bien que sous tension (power up), du fait que les signaux RF qu'il recoit sont ignores par les moyens de traitement numerique. Avantageusement, le circuit RF est desactive apres qu'un burst de correction de frequence a ete detecte. Preferentiellement, au moins une partie desdits moyens de traitement numeriques est desactivee pendant les sous-fenetres d'acquisition, et activee pendant Ies intervalles de temps de non-acquisition. Ainsi, la presente invention est particulierement, mais non exclusivement, adaptee dans le contexte d'isolation dans le domaine temporel (TDI). En effet, dans ce contexte, 1'invention permet de reduire les plages temporelles d'inactivite de certains moyens de traitement numerique (a savoir ceux qui sont desactives pendant les sous-fenetres d'acquisition), et peut meme eventuellement autoriser leur fonctionnement en temps reel. De facon preferentielle, lesdits moyens de traitement numeriques comprennent : des premiers moyens de traitement numeriques, permettant de detecter un burst de correction de frequence dans des signaux RF recus par ledit circuit RF ; et des seconds moyens de traitement numeriques, permettant d'effectuer des traitements autres que la detection d'un burst de correction de frequence. En outre, lesdits seconds moyens de traitement numeriques sont desactives pendant les sous-fenetres d'acquisition, et actives pendant les intervalles de temps de non-acquisition. Avantageusement, lesdits premiers moyens de traitement numeriques sont actives pendant les sous-fenetres d'acquisition, et desactives pendant les intervalles de temps de non-acquisition. Avantageusement, les premiers moyens de traitement numeriques sont desactives apres qu'un burst de correction de frequence a ete detecte. De facon avantageuse, ledit circuit RF et lesdits moyens de traitement numeriques sont integres sur un unique circuit integre. Selon une variante avantageuse, ledit circuit RF et lesdits moyens de traitement numeriques sont integres sur au moins deux circuits integres conditionnes ensemble. Dans un premier mode de realisation avantageux de I'invention, on se place dans le cas ou le burst de correction de frequence est repete toutes les dix ou onze trames, dans des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une structure multitrame comprenant 51 trames numerotees de 0 a 50. Ladite fenetre temporelle d'acquisition discontinue comprend : - N/2 premiers cycles possedant chacun une duree egale a une trame, chaque premier cycle comprenant une premiere sous-fenetre d'acquisition, possedant une duree superieure a une demi-trame, et un premier intervalle de temps de non-acquisition ; un decalage temporel possedant une duree egale a une demi-trame ; - N/2 seconds cycles possedant chacun une duree egale a une trame, chaque second cycle comprenant comprenant une seconde sous-fenetre d'acquisition, possedant une duree egale a la duree de chaque premiere sous-fenetre d'acquisition, et un second intervalle de temps de non-acquisition, d'une duree egale a la duree de chaque premier intervalle de temps de non-acquisition. Un avantage de ce premier mode de realisation est que les moyens de traitement numerique desactives quand le circuit RF est active, sont reactives a chaque trame. Its sont donc compatibles avec des systemes dans lesquels pendant le traitement d'une trame on prepare le traitement de la trame suivante, et peuvent aisement effectuer des traitements en temps reel. Un autre avantage de ce premier mode de realisation est qu'il utilise une structure de fenetre d'acquisition discontinue qui est relativement reguliere (un seul decalage temporel) et donc simple et peu couteuse a mettre en ceuvre. De facon avantageuse, clans le cas oa chaque trame comprend huit intervalles de temps unitaires, chaque premiere ou seconde sous-fenetre d'acquisition possede une duree egale a cinq intervalles de temps unitaires, et chaque premier ou second intervalle de temps de non-acquisition possede une duree egale a trois intervalles de temps unitaires. On maximise ainsi la duree des intervalles de temps de non-acquisition, et on maximise donc les durees de fonctionnement des moyens de traitement numerique desactives quand le circuit RF est active. Avantageusement, N/2 est egal a 11. Dans un second mode de realisation avantageux de 1'invention, on se place dans le cas ou Ie burst de correction de frequence est repete toutes les dix ou onze trames, dans des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une structure multitrame comprenant 51 trames numerotees de 0 a 50. Ladite fenetre temporelle d'acquisition discontinue comprend deux parties comprenant chacune k cycles possedant chacun une dui-6e egale a 10,5/k trames, chaque cycle comprenant une sous-fenetre d'acquisition, possedant une dui-6e superieure ou egale a (10,5/k û n) trames, et un intervalle de temps de non-acquisition possedant une dui-6e inferieure ou egale a n trame, avec n s 0,5. Un avantage de ce second mode de realisation est qu'il utilise une structure de fenetre d'acquisition discontinue qui est reguliere (pas de decalage temporel) et donc encore plus simple et moins couteuse a mettre en oeuvre que celle du premier mode de realisation. En revanche, avec ce second mode de realisation, les moyens de traitement numerique desactives quand le circuit RF est active, sont moins actives que dans le premier mode de realisation. En effet, Ie rapport entre la duree totale cumulee des sousfenetres d'acquisition et la duree totale cumulee des intervalles de temps de non- acquisition est plus faible dans le second mode de realisation que dans le premier. Avantageusement, chaque trame comprenant huit intervalles de temps unitaires, caracterise en ce que n est egal a 0,5. On maximise ainsi la duree des intervalles de temps de non-acquisition, et on maximise donc les durees de fonctionnement des moyens de traitement numerique desactives quand le circuit RF est active. Dans un premier exemple de realisation du second mode de realisation precite, k est egal a 7. Dans un second exemple de realisation du second mode de realisation precite, k est egal a 3. Dans un autre mode de realisation, 1'invention concerne egalement un dispositif de radiocommunication du type comprenant des moyens d'acquisition d'un burst de correction de frequence comprenant eux-memes : un circuit RF ; des moyens de traitement numeriques ; et des moyens d'ouverture d'une fenetre temporelle d'acquisition pendant laquelle ledit circuit RF est active de facon a recevoir des signaux RF destines a etre traites par lesdits moyens de traitement numeriques. Ladite fenetre temporelle d'acquisition est discontinue et comprend : - N sous-fenetres d'acquisition, avec N>_2, pendant lesquelles ledit circuit RF est active, et espacees entre elles par N-1 intervalles de temps de non-acquisition, pendant lesquels ledit circuit RF est desactive. Plus generalement, le dispositif de radiocommunication selon 1'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procede d'acquisition d'un burst de correction de frequence, tel que decrit precedemment (dans l'un quelconque de ses differents modes de realisation). 5. LISTE DES FIGURES D'autres caracteristiques et avantages de l'invention apparaitront a la lecture de la description suivante d'un mode de realisation preferentiel de l'invention, donne a titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexes, dans lesquels : la figure 1 illustre un exemple de fenetre temporelle d'acquisition selon fart anterieur ; chacune des figures 2, 3 et 4 illustre un mode de realisation distinct d'une fenetre temporelle d'acquisition selon l'invention ; la figure 5 illustre les notions connues de fenetre temporelle d'acquisition et de fenetre temporelle de detection ; la figure 6 presente un schema bloc fonctionnel d'un premier mode de realisation particulier d'un dispositif de radiocommunication selon 1'invention ; et la figure 7 presente un schema bloc fonctionnel d'un second mode de realisation particulier d'un dispositif de radiocommunication selon l'invention 6. DESCRIPTION DETAILLEE L'invention concerne donc une technique d'acquisition d'un burst de correction de frequence (FB) par un dispositif de radiocommunication comprenant un circuit RF et des moyens de traitement numeriques (integres sur un circuit integre commun ou bien sur au moins deux circuits integres conditionnes ensemble). Le principe general de l'invention consiste a ouvrir une fenetre temporelle d'acquisition discontinue, comprenant N sous-fenetres d'acquisition espacees entre elles par N-1 intervalles de temps de non-acquisition, avec N>2. Pendant chacune des sous- fenetres d'acquisition, le circuit RF est active de facon a recevoir des signaux RF destines a etre traites par les moyens de traitement numeriques. Pendant chacun des intervalles de temps de non-acquisition, le circuit RF est desactive. La presente invention est particulierement adaptee pour etre combinee avec le concept precite d'isolation dans le domaine temporel (TDI) entre le circuit RF et au moms une partie des moyens de traitement numerique. En effet, la technique de l'invention se distingue de celle de fart anterieur en ce qu'elle offre des intervalles de temps de non-acquisition, pendant lesquels les moyens de traitement numerique peuvent etre actives (puisque le circuit RF est desactive). En d'autres termes, l'invention permet de reduire la duree d'inactivation de la partie precitee des moyens de traitement numerique. Dans un premier mode de realisation particulier de 1'invention, dont un exemple est illustre sur la figure 6, la totalite des moyens de traitement numeriques 63 est desactivee pendant les sous-fenetres d'acquisition, et activee pendant les intervalles de temps de non-acquisition. Cela implique donc que le dispositif de radiocommunication 61 comprenne une memoire tampon 64 pour stocker les donnees de signaux RF rebus par le circuit RF 62 pendant les sous-fenetres d'acquisition, ces donnees etant ensuite utilisees par les moyens de traitement numerique 63 pendant les intervalles de temps de non-acquisition. Dans ce cas, du fait qu'ils sont actives pendant Ies intervalles de temps de non-acquisition (et donc qu'ils ne sont pas desactives trop longtemps a chaque fois), les moyens de traitement numerique 63 peuvent dans certains cas detecter en temps reel un burst de correction de frequence (FB) a partir des signaux RF recus. Dans 1'exemple de la figure 6, la memoire tampon 64 est localisee dans le circuit RF 62. II est clair que d'autres localisations peuvent etre envisagees. D'une facon generale, la memoire tampon peut etre localisee dans le circuit RF 62, dans les moyens de traitement numerique 63, ou dans un module (non represents sur la figure 6) interfacant le circuit RF 62 et les moyens de traitement numerique 63. Dans encore d'autres variantes, la memoire tampon peut etre repartie entre plusieurs des trois entitss precitees. Dans un second mode de realisation particulier de 1'invention, dont un exemple est illustre sur la figure 7 (et decrit en detail dans la suite de la description), on distingue parmi les moyens de traitement numeriques : des premiers moyens de traitement numeriques 185, permettant de detecter un burst de correction de frequence (FB) dans des signaux RF rebus par le circuit RF, et des seconds moyens de traitement numeriques 125, 200, permettant d'effectuer des traitements autres que la detection d'un burst de correction de frequence (FB). Pendant Ies sous-fenetres d'acquisition, les premiers moyens de traitement numeriques sont actives tandis que les seconds moyens de traitement numeriques sont desactives. Inversement, pendant les intervalles de temps de non-acquisition, les seconds moyens de traitement numeriques sont actives tandis que les premiers moyens de traitement numeriques sont desactives. Dans ce cas, du fait qu'ils sont actives en meme temps que le circuit RF, les premiers moyens de traitement numeriques peuvent aisement detecter en temps reel un burst de correction de frequence (FB) a partir des signaux RF recus. On decrit ci-apres, en relation avec les figures 2 a 4, trois exemples de structures de fenetre temporelle d'acquisition selon l'invention. Dans ces exemples, le dispositif de radiocommunication est compris dans un systeme de radiocommunication conforme a la norme GSM. II est clair cependant que 1'invention est nullement limitee a cette norme. On decrit maintenant, en relation avec la figure 2, un premier mode de realisation d'une fenetre temporelle d'acquisition selon 1'invention. Dans un souci de simplification, on a represents, dans la partie haute de la figure 2, seulement 23 trames successives (numerotees p+0 a p+22) d'une structure multitrame de 51 trames. Chaque trame comprend 8 intervalles de temps unitaires (notes TS, pour time slots >>) numerotes de 0 a 7. Pour illustrer la structure de la fenetre d'acquisition, on se place dans la situation la plus defavorable en supposant que la premiere sous-fenetre d'acquisition 21i s'ouvre juste apres la fin de remission d'un premier burst de correction de frequence FBI. Pour simplifier, la partie centrale de la figure 2 presente simultanement deux cas possibles pour les instants d'emission des bursts de correction de frequence suivant le burst FBI : - premier cas (p E{0, 10, 20, 30}) : le burst FBI est espace de 10 trames du prochain burst de correction de frequence FB2, et le burst FB2 est lui-meme espace de 10 trames du prochain burst de correction de frequence FB4 ; - second cas (p = 40) : le burst FBI espace de 11 trames du prochain burst de correction de frequence FB3, et le burst FB3 est Iui-meme espace de 10 trames du prochain burst de correction de frequence FB5. Dans ce premier mode de realisation, la fenetre temporelle d'acquisition discontinue possede une longueur totale L &gale a 22,5 trames et comprend : - 11 premiers cycles (d'une longueur totale cumulee P1 &gale a 11 trames) possedant chacun une dui-6e &gale a une trame (8 TS), chaque premier cycle comprenant une premiere sous-fenetre d'acquisition 21;, avec iE{ 1...11 }, possedant une dui-6e &gale a cinq intervalles de temps unitaires (5 TS), et un premier intervalle de temps de non-acquisition, possedant une duree &gale a trois intervalles de temps unitaires (3 TS) ; - un decalage temporel possedant une dui-6e D &gale a une demi-trame (4 TS) ; - 11 seconds cycles (d'une longueur totale cumulee P2 &gale a 11 trames) possedant chacun une dui-6e &gale a une trame, chaque second cycle comprenant comprenant une seconde sous-fenetre d'acquisition 22;, avec iE{ 1...111, possedant une dui-6e &gale a cinq intervalles de temps unitaires (5 TS), et un second intervalle de temps de non-acquisition, possedant une dui-6e &gale a trois intervalles de temps unitaires (3 TS). La position, modulo une trame, du debut d'un burst de correction de frequence est inconnue. Si ce burst est dans la premiere partie d'une trame (vue du cote reception, c'est-a-dire cote dispositif de radiocommunication), it sera detect& par une des 11 premieres sous-fenetres d'acquisition 21;. Sinon, ii sera detect& par une des 11 secondes sous-fenetres d'acquisition 22;. On notera que chaque sous-fenetre d'acquisition, du fait qu'elle possede une dui-6e &gale a cinq intervalles de temps unitaires (5 TS), permet de detecter un burst de correction de frequence dont 1'instant de debut est compris dans la sous-fenetre de detection que constitue les quatre premiers de ces cinq intervalles de temps unitaires. En effet, comme illustre sur la figure 5, une fenetre de detection (ou FBDW, pour Frequency Burst Detection Window >>) 51 est toujours plus courte d'un intervalle de temps unitaire (1 TS) que la fenetre d'acquisition correspondante (ou FBAW, pour Frequency Burst Acquisition Window >>) 52, puisqu'un burst de correction de frequence FB doit etre entierement recu pour qu'une detection soit possible. On decrit maintenant, en relation avec la figure 3, un deuxieme mode de realisation d'une fenetre temporelle d'acquisition selon l'invention. Les parties hautes (representation de 23 trames successives numerotees p+O a p+22) et centrale (representation de cinq bursts de correction de frequence FB 1 a FB5) de la figures 3 sont identiques a celles de la figure 2. Elles ne sont donc pas decrites a nouveau. Dans ce deuxieme mode de realisation, la fenetre temporelle d'acquisition discontinue possede une longueur totale L' egale a 21 trames et comprend deux parties possedant chacune une longueur totale cumulee (P1' et P2' respectivement) egale a 10,5 trames. Chaque partie comprend 7 cycles (k=7) possedant chacun une duree egale a 1,5 trames (1,5 = 10,5/k, avec k=7). Chaque cycle comprend une sous-fenetre d'acquisition (31, ou 32,, avec iE{1...7}), possedant une duree egale a 9 intervalles de temps unitaires((10,5/k û n) trames, avec n=3/8 et k=7), et un intervalle de temps de non-acquisition possedant une dui-6e egale a 3 intervalles de temps unitaires (3 TS). Cette structure est telle que si la fenetre temporelle d'acquisition discontinue debute juste apres un burst de correction de frequence (FBI sur la figure 3), alors le prochain burst de correction de frequence (FB2 ou FB3, selon que 1'espacement est de 10 ou 11 trames) ne tombe pas dans un trou (intervalle de temps de non-acquisition). Pour cela, on place un < trou > 10,5 trames apres le debut de la fenetre temporelle d'acquisition discontinue, et ce trou > est choisi avec une largeur inferieure ou egale a une demi-trame (4 TS). Dans 1'exemple de la figure 3, ce trou possede une longueur de 3 IS. Selon une variante, it possede une longueur de 4 TS afin de maximiser les periodes d'activation des moyens de traitement numeriques. On decrit maintenant, en relation avec la figure 4, un troisieme mode de realisation d'une fenetre temporelle d'acquisition selon I'invention. Les parties hautes (representation de 23 trames successives numerotees p+O a p+22) et centrale (representation de cinq bursts de correction de frequence FB 1 a FB5) de la figures 4 sont identiques a celles de la figure 2. Elles ne sont donc pas decrites a nouveau. Dans ce troisieme mode de realisation, la fenetre temporelle d'acquisition discontinue possede une longueur totale L" egale a 21 trames et comprend deux parties possedant chacune une longueur totale cumulee (Pl" et P2" respectivement) egale a 10,5 trames. Chaque partie comprend 3 cycles (k=3) possedant chacun une duree egale a 3,5 trames (3,5 = 10,5/k, avec k=3). Chaque cycle comprend une sous-fenetre d'acquisition (41; ou 42;, avec iE{1...3}), possedant une dui-6e egale a 25 intervalles de temps unitaires ((10,5/k û n) trames, avec n=3/8 et k=3), et un intervalle de temps de non-acquisition possedant une dui-6e egale a 3 intervalles de temps unitaires (3 TS). Cette structure est telle que si la fenetre temporelle d'acquisition discontinue debute juste apres un burst de correction de frequence (FBI sur la figure 4), alors le prochain burst de correction de frequence (FB2 ou FB3, selon que 1'espacement est de 10 ou 11 trames) ne tombe pas dans un << trou > (intervalle de temps de non-acquisition). Pour cela, on place un << trou > 10,5 trames apres le debut de la fenetre temporelle d'acquisition discontinue, et ce << trou > est choisi avec une largeur inferieure ou egale a une demi-trame (4 TS). Dans I'exemple de la figure 4, ce << trou > possede une longueur de 3 TS. Selon une variante, it possede une longueur de 4 TS afin de maximiser les periodes d'activation des moyens de traitement numeriques. On dealt desormais en detail le dispositif de radiocommunication illustre sur la figure 7, qui comme deja indique plus haut est un exemple de dispositif de radiocommunication selon un second mode de realisation particulier de 1'invention. On rappelle que ce second mode se distingue du premier (illustre par la figure 6) en ce que, parmi les moyens de traitement numeriques, on distingue des premiers moyens de traitement numeriques 185, permettant de detecter un burst de correction de frequence (FB) dans des signaux RF recus par le circuit RF, et des seconds moyens de traitement numeriques 125, 200, permettant d'effectuer des traitements autres que la detection d'un burst de correction de frequence (FB). Plus precisement, le dispositif de radiocommunication 100 (par exemple un radiotelephone) comprend un circuit RF 115 (c'est-a-dire un sous-systeme d'emission/reception (<< transceiver en anglais) et un circuit de traitement de signal 190 (c'est-a-dire un circuit de traitement en bande de base). Le circuit RF 115 et le circuit de traitement de signal 190 peuvent titre realises sur un meme circuit integre 102 (cas illustre sur la figure 7) ou bien sur deux circuits integres conditionnes ensembles (par exemple dans un module multipuce). Le circuit RF 115 comprend une antenne 105 qui est couplee a un filtre d'onde acoustique de surface 110 (ou filtre SAW, pour << Surface Acoustic Wave en anglais. Dans le mode de realisation illustre, le filtre SAW 110 est configure pour selectionner un signal de frequence radio (RF) comprise dans une parmi quatre bandes, a savoir les bandes GSM 850, E_GSM 900, DCS 1800 et PCS 1900 MHz. L'homme du metier saura aisement adapter ce mode de realisation a d'autres bandes de frsquences. Dans la pratique, l'antenne 105 et le filtre 110 peuvent etre localises de facon externe au circuit integre 102. Le filtre SAW 110 est couple a un recepteur 120 compris dans le circuit RF 115. Dans un souci de simplification, la partie emettrice du circuit RF 115 est omise sur la figure 7. Le circuit de traitement de signal 190 comprend un microcontroleur 125 (ou MCU, pour Micro-Controller Unit > en anglais) qui controle le fonctionnement de sous-blocs du dispositif de radiocommunication 100. Le microcontroleur 125 est illustre comme ayant une sortie de controle de frequence automatique (AFC) 225A qui est couplee a une entree d'un oscillateur DCXO (oscillateur a cristal controle numeriquement) 130, pour controler le fonctionnement de cet oscillateur. Cependant, la ligne connectant la sortie AFC 225A et 1'oscillateur DCXO 130 represente une connexion logique. En pratique, le microcontroleur 125 ecrit des informations d'ajustement de frequence dans un peripherique (non represents) et ce peripherique communique ces informations a un port de controle RF (non represents) du circuit RF 115. La sortie AFC 225A peut etre localisee soit clans le microcontroleur 125, soit dans le processeur DSP 200 discute ci-apres. Un cristal 135 est couple a 1'oscillateur DCXO 130 pour fournir une reference de base de temps a l'oscillateur. L'oscillateur DCXO 130 fournit un signal de frequence de reference a un synthetiseur de frequence 140 auquel iI est couple. La sortie de ce synthetiseur 140 est couplee via un dephaseur de 0 /90 145 a un melangeur analogique 150. Ainsi, quand le signal de sortie du dephaseur 145 est combine avec le signal rep par le melangeur analogique 150, le signal est separe en deux composantes, l'une en phase (I) et 1'autre en quadrature (Q). Les composantes en phase (I) et en quadrature (Q) sont converties, d'analogique en numerique, par des convertisseurs analogiques/numeriques 155 et 160 respectivement. Les signaux numeriques I et Q resultants sont fournis au melangeur numerique 165 qui est couple a un bloc de frequence intermediaire basse 170, pour convertir les signaux numeriques I et Q en frequences bande de base. Un filtre double mode 175 est couple au mixeur numerique 165 pour separer les signaux I et Q en bande de base des signaux adjacents situes en dehors de la bande passante du filtre. Les sorties I et Q du filtre 175 sont couplees a un module d'interface 180 avec le recepteur RF 120. On notera que les sorties I et Q du filtre 175 sont egalement des sorties du circuit RF 115. Pour minimiser le bruit, dans un mode de realisation particulier, seulement la partie 182 Iiee au stockage dans le module d'interface 180 est active quand le circuit RF 115 est actif. Cette partie 182 comprend une logique d'ecriture (non representee) et des memoires RAM d'une memoire tampon circulaire 182 pour un burst de correction de frequence (FB). Cependant, quand le processeur DSP 200 est active, tout le module d'interface 180 est active. De premieres sorties I et Q (referencees 180A et 180B) du module d'interface 180 sont couplees a un bloc materiel de recherche de burst de correction de frequence, reference 185 et appele par la suite bloc FBSHW (pour < Frequency Burst Search Hardware > en anglais). Le bloc FBSHW 185 determine la position d'un burst de correction de frequence (FB) quand le recepteur 120 est regle pour la premiere fois sur un canal de frequence particulier. Le bloc FBSHW 185 est compris dans le circuit de traitement de signal 190. De secondes sorties I et Q (referencees 180C et 180D) du module d'interface 180 sont couplees au processeur de signal numerique (ou DSP, pour Digital Signal Processor > en anglais) 200 qui, quand it est active, execute un procede d'estimation du decalage de frequence (reference 205) pour ajuster la frequence du recepteur 120 quand une recherche du burst de correction de frequence est effectuee. Dans un mode de realisation particulier de 1'invention, les secondes sorties I et Q (referencees 180C et 180D) sont activees quand le processeur DSP 200 est active. Le bloc FBSHW 185 est dedie a la recherche en temps reel d'un burst de correction de frequence, quand le circuit RF 115 est active tandis que le microcontroleur 125 et le processeur DSP 200 sont maintenus inactifs pour controler le bruit. Le bloc FBSHW 185 et le module d'interface 180 sont par exemple des circuits numeriques qui generent un faible bruit compare au bruit relativement important genere par les autres circuits numeriques tels que le processeur DSP 200 et le microcontroleur 125 quand ils sont actives. Ce faible bruit genere par le bloc FBSHW 185 est suffisamment bas pour ne pas interferer de maniere significative avec le fonctionnement du recepteur 120. Le bloc FBSHW 185 comprend une unite de calcul d'auto-correlation (ACOR) 195 a laquelle sont couplees les sorties I et Q du module d'interface 180. N'importe quel decalage continu (DC offset) que les signaux I et Q peuvent contenir peut etre supprime dans 1'unite ACOR 195 sur la base de la valeur dans un registre de decalage continu 246 programme par le microcontroleur 125. Un objectif du bloc FBSHW 185 est de distinguer entre un signal de burst de correction de frequence (FB) sur un canal particulier et un brouilleur. Sur le canal BCCH du GSM/GPRS, chaque burst de correction de frequence (FB) dure un intervalle de temps tandis que d'autres types de bursts generes a partir de donnees quasi-aleatoires sont transmises avant et apres le burst de correction de frequence (FB). Ainsi, un pic relativement etroit ou relativement eleve apparait dans l'amplitude des coefficients d'autocorrelation du signal recu quand it atteint la fin d'un burst de correction de frequence (FB). Quand la position de ce pic est determinee, une synchronisation grossiere du burst de correction de frequence (FB) est realisee. Un brouilleur peut etre un signal d'onde continue (CW), ou tout autre signal a bande etroite non desire, qui dure beaucoup plus longtemps qu'un burst de correction de frequence (FB). En observant le profil des valeurs d'autocorrelation du signal rep, le bloc FBSHW 185 peut distinguer entre le signal GSM desire et une brouilleur a bande etroite. Le bloc FBSHW 185 comprend une section 210 de machine d'etat le localisation d'un burst de correction de frequence (FB), qui effectue une verification de profil pour trouver le pic etroit dans les valeurs de la fonction d'autocorrelation (c'est-a- dire les coefficients precites calcules par le bloc ACOR 195). Apres que le burst de correction de frequence (FB) a ete localise, une unite de correction de frequence automatique (AFC) 225 d'une machine d'etat de synchronisation 230 dans le microcontroleur 125 utilise ce resultat pour ajuster la valeur de programmation de 1'oscillateur DCXO 130. Ceci modifie indirectement la frequence porteuse du circuit RF 115 par ajustement d'une horloge associee au synthetiseur de frequence 140. La machine d'etat de synchronisation 230 comprend egalement une unite de planification de burst de correction de frequence (FB) 235 qui controle la synchronisation et la dui-6e d'une fenetre d'acquisition selon 1'invention, c'est-a-dire comprenant : - des sous-fenetres d'acquisition, pendant lesquelles le circuit 115 (et plus precisement le recepteur 120) est active pour ecouter un canal desire en vu de detecter un burst de correction de frequence (FB) ; et des intervalles de temps de non-acquisition (entre les sous-fenetres d'acquisition), pendant lesquels le circuit 115 (et plus precisement le recepteur 120) est desactive. On rappelle que, selon un mode de realisation particulier de la presente invention, pendant les sous-fenetres d'acquisition, le circuit RF 115 est active tandis que le processeur DSP 200 et le microcontroleur 125 sont desactives. Inversement, pendant les intervalles de temps de non-acquisition, le processeur DSP 200 et le microcontroleur 125 sont actives tandis que le circuit RF 115 est desactive. Le circuit de traitement de signal 190 comprend en outre une unite de gestion temporelle (STU, pour << System Timer Unit >>) 240 qui est couplee au microcontroleur 125 pour recevoir de ce dernier des instructions de minutage du dispositif. Dans un mode de realisation particulier, 1'unite de gestion temporelle est toujours allumee. Elie comprend : - une sortie de mise hors tension (POWER DOWN) 240A qui est couplee au circuit RF 115 de facon que le circuit RF puisse titre active ou desactive. C'est donc grace a cette sortie de mise hors tension 240A que 1'unite de gestion temporelle 240 gere les sous-fenetres d'acquisition et les intervalles de temps de non-acquisition ; et - une sortie de validation de la recherche d'un burst de correction de frequence (FB_Search_Enable) 240B, qui est couplee au bloc FBSHW 185, de fawn que le 19 2895200 bloc FBSHW 185 puisse etre averti qu'une fenetre de recherche d'un burst de correction de frequence doit etre ouverte et qu'une recherche d'un burst de correction de frequence doit etre lancee. Dans un mode de realisation, la fenetre de recherche coincide avec la fenetre 5 d'acquisition et comprend une pluralite de sous-fenetres de recherche coincidant chacune avec une des sous-fenetres d'acquisition. En d'autres termes, dans ce cas, le recepteur 120 et le bloc FBSHW 185 sont actives et desactives tous les deux en meme temps. Dans une variante, la fenetre de recherche est independante de la fenetre 10 d'acquisition. En d'autres termes, la fenetre de recherche peut etre ouverte avant ou apres 1'ouverture de la fenetre d'acquisition, et peut etre fermee avant ou apres la fermeture de la fenetre d'acquisition. En outre, la fenetre de recherche peut ne pas etre distribuee en plusieurs sous-fenetres de recherche. En d'autres termes, dans ce cas, le recepteur 120 et le bloc FBSHW 185 sont actives et desactives independamment l'un de 15 1' autre | L'invention concerne un procédé d'acquisition d'un burst de correction de fréquence par un dispositif de radiocommunication comprenant un circuit RF et des moyens de traitement numériques, ledit procédé comprenant une étape d'ouverture d'une fenêtre temporelle d'acquisition pendant laquelle ledit circuit RF est activé de façon à recevoir des signaux RF destinés à être traités par lesdits moyens de traitement numériques. Selon l'invention, ladite fenêtre temporelle d'acquisition est discontinue et comprend :- N sous-fenêtres d'acquisition (21i, 22i), avec N>=2, pendant lesquelles ledit circuit RF est activé, et espacées entre elles par- N-1 intervalles de temps de non-acquisition, pendant lesquels ledit circuit RF est désactivé. | 1. Procede d'acquisition d'un burst de correction de frequence par un dispositif de radiocommunication (61 ; 100) comprenant un circuit RF (62 ; 115) et des moyens de traitement numeriques (63 ; 190), ledit procede comprenant une etape d'ouverture d'une fenetre temporelle d'acquisition pendant laquelle ledit circuit RF est active de facon a recevoir des signaux RF destines a etre traites par lesdits moyens de traitement numeriques, caracterise en ce que ladite fenetre temporelle d'acquisition est discontinue et comprend : - N sous-fenetres d'acquisition (21;, 22; ; 31;, 32; ; 41;, 42;), avec Nz2, pendant lesquelles ledit circuit RF est active, et espacees entre elles par N-1 intervalles de temps de non-acquisition, pendant lesquels ledit circuit RF est desactive. 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que le circuit RF est desactive apres qu'un burst de correction de frequence a ete detecte. 3. Procede selon la 1 ou 2, caracterise en ce qu'au moins une partie (125, 200) desdits moyens de traitement numeriques est desactivee pendant les sousfenetres d'acquisition, et activee pendant les intervalles de temps de non-acquisition. 4. Procede selon la 3, caracterise en ce que lesdits moyens de traitement numeriques (190) comprennent : des premiers moyens de traitement numeriques (185), permettant de detecter un burst de correction de frequence dans des signaux RF rebus par ledit circuit RF ; - des seconds moyens de traitement numeriques (125, 200), permettant d'effectuer des traitements autres que la detection d'un burst de correction de frequence ; et en ce que lesdits seconds moyens de traitement numeriques (125, 200) sont desactives pendant les sous-fenetres d'acquisition, et actives pendant les intervalles de temps de non-acquisition. 5. Procede selon la 4, caracterise en ce que lesdits premiers moyens de traitement numeriques (185) sont actives pendant les sous-fenetres d'acquisition, et desactives pendant les intervalles de temps de non-acquisition. 6. Procede selon la 4 ou 5, caracterise en ce que les premiers moyens de traitement numeriques (185) sont desactives apres qu'un burst de correction de frequence a et& detect&. 7. Procede selon l'une quelconque des 1 a 6, caracterise en ce ledit circuit RF et lesdits moyens de traitement numeriques sont integres sur un unique circuit integr&. 8. Procede selon l'une quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que ledit circuit RF et lesdits moyens de traitement numeriques sont integres sur au moins deux circuits integres conditionnes ensemble. 9. Procede selon 1'une quelconque des 1 a 8, le burst de correction de frequence etant repete toutes les dix ou onze trames, dans des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une structure multitrame comprenant 51 trames numerotees de 0 a 50, caracterise en ce que ladite fenetre temporelle d'acquisition discontinue comprend : - N/2 premiers cycles possedant chacun une dui-6e &gale a une trame, chaque premier cycle comprenant une premiere sous-fenetre d'acquisition (21;), possedant une dui-6e superieure a une demi-trame, et un premier intervalle de temps de non-acquisition ; - un decalage temporel possedant une duree (D) &gale a une demi-trame ; N/2 seconds cycles possedant chacun une duree &gale a une trame, chaque second cycle comprenant comprenant une seconde sous-fenetre d'acquisition (22;), possedant une duree &gale a la duree de chaque premiere sous-fenetre d'acquisition, et un second intervalle de temps de non-acquisition, d'une duree &gale a la duree de chaque premier intervalle de temps de non-acquisition. 10. Procede selon la 9, chaque trame comprenant huit intervalles de 25 temps unitaires, caracterise en ce que chaque premiere ou seconde sous-fenetre d'acquisition possede une duree &gale a cinq intervalles de temps unitaires, et en ce que chaque premier ou second intervalle de temps de non-acquisition possede une dui-6e &gale a trois intervalles de temps unitaires. 11. Procede selon 1'une quelconque des 1 a 10, caracterise en ce 30 que N/2 est &gala 11. 20 12. Procede selon rune quelconque des 1 a 8, le burst de correction de frequence etant repete toutes les dix ou onze trames, dans des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une structure multitrame comprenant 51 trames numerotees de 0 a 50, caracterise en ce que ladite fenetre temporelle d'acquisition discontinue comprend deux parties comprenant chacune k cycles possedant chacun une duree &gale a 10,5/k trames, chaque cycle comprenant une sous-fenetre d'acquisition (31i, 32; ; 41;, 42;), possedant une duree superieure ou &gale a (10,5/k ù n) trames, et un intervalle de temps de non-acquisition possedant une duree inferieure ou &gale a n trame, avec n s 0,5. 13. Procede selon la 12, chaque trame comprenant huit intervalles de temps unitaires, caracterise en ce que n est &gal a 0,5. 14. Procede selon 1'une quelconque des 12 et 13, caracterise en ce que k est &gal a 7. 15. Procede selon rune quelconque des 12 et 13, caracterise en ce que k est &gal a 3. 16. Dispositif de radiocommunication (61 ; 100) du type comprenant des moyens d'acquisition d'un burst de correction de frequence comprenant eux-memes : - un circuit RF (62 ; 115) ; - des moyens de traitement numeriques (63 ; 190) ; des moyens d'ouverture d'une fenetre temporelle d'acquisition pendant laquelle ledit circuit RF est active de facon a recevoir des signaux RF destines a etre traites par lesdits moyens de traitement numeriques ; caracterise en ce que ladite fenetre temporelle d'acquisition est discontinue et comprend : - N sous-fenetres d'acquisition (21;, 22; ; 31,, 32; ; 41;, 42;), avec N>ù2, pendant lesquelles ledit circuit RF est active, et espacees entre elles par N-1 intervalles de temps de non-acquisition, pendant lesquels ledit circuit RF est desactive. 17. Dispositif selon la 16, caracterise en ce qu'il comprend des moyens de desactivation du circuit RF apres qu'un burst de correction de frequence a ete detect&. 18. Dispositif selon la 16 ou 17, caracterise en ce qu'il comprend des moyens de desactivation d'au moms une partie (125, 200) desdits moyens de traitement numeriques pendant les sous-fenetres d'acquisition, et des moyens d'activation de ladite au moms une partie (125, 200) desdits moyens de traitement numeriques pendant les intervalles de temps de non-acquisition. 19. Dispositif selon la 18, caracterise en ce que lesdits moyens de traitement numeriques (190) comprennent : - des premiers moyens de traitement numeriques (185), permettant de detecter un burst de correction de frequence dans des signaux RF rect.'s par ledit circuit RF ; - des seconds moyens de traitement numeriques (125, 200), permettant d'effectuer des traitements autres que la detection d'un burst de correction de frequence ; et en ce que ledit dispositif comprend des moyens de desactivation desdits seconds moyens de traitement numeriques (125, 200) pendant les sous-fenetres d'acquisition, et des moyens d'activation desdits seconds moyens de traitement numeriques (125, 200) pendant les intervalles de temps de non-acquisition. 20. Dispositif selon la 19, caracterise en ce qu'il comprend des moyens d'activation desdits premiers moyens de traitement numeriques (185) pendant les sous-fenetres d'acquisition, et des moyens de desactivation desdits premiers moyens de traitement numeriques (185) pendant les intervalles de temps de non-acquisition. 21. Dispositif selon la 19 ou 20, caracterise en ce qu'il comprend des moyens de desactivation des premiers moyens de traitement numeriques (185) apres qu'un burst de correction de frequence a ete detecte. 22. Dispositif selon 1'une quelconque des 16 a 21, caracterise en ce ledit circuit RF et lesdits moyens de traitement numeriques sont integres sur un unique 25 circuit integre. 23. Dispositif selon 1'une quelconque des 16 a 21, caracterise en ce ledit circuit RF et lesdits moyens de traitement numeriques sont integres sur au moms deux circuits integres conditionnes ensemble. 24. Dispositif selon 1'une quelconque des 16 a 23, le burst de 30 correction de frequence etant repete toutes les dix ou onze trames, dans des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une structure multitrame comprenant 51 tramesnumerotees de 0 a 50, caracterise en ce que ladite fenetre temporelle d'acquisition discontinue comprend : - N/2 premiers cycles possedant chacun une duree egale a une trame, chaque premier cycle comprenant une premiere sous-fenetre d'acquisition (21;), possedant une dui-6e superieure a une demi-trame, et un premier intervalle de temps de non-acquisition ; - un decalage temporel possedant une duree (D) egale a une demi-trame ; - N/2 seconds cycles possedant chacun une duree egale a une trame, chaque second cycle comprenant comprenant une seconde sous-fenetre d'acquisition (22;), possedant une dui-6e egale a la dui-6e de chaque premiere sous-fenetre d'acquisition, et un second intervalle de temps de non-acquisition, d'une duree egale a la duree de chaque premier intervalle de temps de non-acquisition. 25. Dispositif selon la 24, chaque trame comprenant huit intervalles de temps unitaires, caracterise en ce que chaque premiere ou seconde sous-fenetre d'acquisition possede une dui-6e egale a cinq intervalles de temps unitaires, et en ce que chaque premier ou second intervalle de temps de non-acquisition possede une dui-6e egale a trois intervalles de temps unitaires. 26. Dispositif selon rune quelconque des 16 a 25, caracterise en ce que N/2 est egal a 11. 27. Dispositif selon 1'une quelconque des 16 a 23, le burst de correction de frequence etant r6pet6 touter les dix ou onze trames, dans des trames numerotees 0, 10, 20, 30 et 40 d'une structure multitrame comprenant 51 trames numerotees de 0 a 50, caracterise en ce que ladite fenetre temporelle d'acquisition discontinue comprend deux parties comprenant chacune k cycles possedant chacun une dui-6e egale a 10,5/k trames, chaque cycle comprenant une sous-fenetre d'acquisition (31;, 32; ; 41;, 42;), possedant une duree superieure ou egale a (10,5/k û n) trames, et un intervalle de temps de non-acquisition possedant une dui-6e inferieure ou egale a n trame, avec n 28. Dispositif selon la 27, chaque trame comprenant huit intervalles de temps unitaires, caracterise en ce que n est egal a 0,5. 29. Dispositif selon 1'une quelconque des 27 et 28, caracterise en ce que k est egal a 7. 30. Dispositif selon rune quelconque des 27 et 28, caracterise en ce que k est egal a 3. | H | H04 | H04W | H04W 56 | H04W 56/00 |
FR2894039 | A1 | DISTRIBUTEUR DE PRODUIT D'ETANCHEITE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES UTILISANT CELUI-CI | 20,070,601 | La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) et, plus particulièrement, un distributeur de produit d'étanchéité d'un dispositif LCD. Parmi divers dispositifs d'affichage de type plat, ultra-mince, qui comprennent un écran d'affichage ayant une épaisseur de plusieurs centimètres, un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) peut être largement utilisé pour des ordinateurs de type bloc-notes, des écrans d'ordinateur, un aéronef, etc., étant donné qu'il présente les caractéristiques avantageuses, telle que la faible consommation de puissance et la portabilité. Un dispositif LCD de l'art concerné va être explicité ci-après en référence à la 15 figure 1. La figure 1 est une vue en coupe illustrant schématiquement un dispositif LCD de l'art concerné. Tel que représenté sur la figure 1, le dispositif LCD de l'art concerné comprend des substrats supérieur et inférieur 10 et 20, placés face à chaque autre, avec un 20 intervalle de valeur prédéterminée entre eux, et une couche de cristaux liquides 30, formée entre les substrats inférieur et supérieur 10 et 20. Bien que ceci ne soit pas représenté, le substrat inférieur 10 comprend des lignes de grille et de données se croisant les unes les autres pour définir une région à pixels; un transistor à film mince, formé de façon adjacente à une zone de croisement 25 des lignes de grille et de données, et une électrode de pixels reliée électriquement au transistor à film mince. Egalement, le substrat supérieur 20 comprend une couche d'occultation de la lumière, pour écranter la ligne de grille, la ligne de données et le transistor à film mince, vis-à-vis de la lumière, une couche de filtre chromatique, formée sur la couche d'occultation à la lumière, et une électrode commune, formée 30 sur la couche de filtre chromatique. A ce moment, une couche d'alignement peut être formée sur l'un quelconque des substrats inférieur et supérieur 10 et 20. La couche à cristaux liquide 30 est formée entre les substrats inférieur et supérieur 10 et 20. Etant donné que la couche à cristaux liquide 30 est isolée hermétiquement par un produit d'étanchéité 40, le 35 substrat inférieur 10 est relié au substrat supérieur 20, par le produit d'étanchéité 40. Le procédé de formation du produit d'étanchéité 40 est classé en procédé à impression sérigraphique à masque, et procédé à distribution de produit d'étanchéité. R ' Brecets ,25400 25436-060619-h ad I XT doc 21 jtnn 7006 -I Il Ci-après un procédé à impression sérigraphique à masque et un procédé à distribution de produit d'étanchéité selon l'art concerné vont être explicités en référence aux dessins annexés. La figure 2 est une vue en coupe illustrant un procédé à distribution de produit d'étanchéité utilisant un procédé à impression sérigraphique à masque selon l'art concerné. Premièrement, tel que représenté sur la Fig. 2, un masque d'écran 60 d'un motif prédéterminé est positionné au-dessus des substrats 10 et 20 en formant sur eux une couche d'alignement 50. Après cela, un rouleau d'impression 70 revêtu d'un produit d'étanchéité 40 est roulé sur le masque d'écran 60, de manière que le produit d'étanchéité 40 soit appliqué en revêtement sur le masque d'écran 60 de motif prédéterminé. C'est-à-dire que le produit d'étanchéité 40 du motif prédéterminé est appliqué en revêtement sur les substrats 10 et 20. Cependant, étant donné que le procédé à impression sérigraphique à masque utilise nécessairement un masque d'un coût élevé, le coût de la fabrication augmente. Egalement, le masque formant écran risque d'être en contact avec la couche d'alignement faisant qu'il exerce de mauvais effets sur cette couche d'alignement. Sur la figure 3, on a représenté une vue en coupe illustrant un procédé à distribution de produit d'étanchéité illustrant un processus de distribution de produit d'étanchéité, utilisant un procédé à distribution de produit d'étanchéité selon l'art concerné. Tel que représenté sur la figure 3, un produit d'étanchéité 40 est distribué sur une partie prédéterminée d'un substrat inférieur 10 ou d'un substrat supérieur 20 par un distributeur de produit d'étanchéité 80. Dans ce cas, le temps de traitement est long, faisant que le rendement est relativement diminué. De manière correspondante, la présente invention est orientée sur un distributeur de produit d'étanchéité et un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) utilisant celui-ci, qui élimine pratiquement un ou plusieurs des problèmes imputables aux limitations et aux inconvénients de l'art concerné. Un but de la présente invention est de fournir un distributeur de produit d'étanchéité pour diminuer le temps de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), en bénéficiant d'un faible coût de fabrication. Un autre but de la présente invention consiste à fournir un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) en utilisant le distributeur de produit d'étanchéité. Des avantages, des objets et des caractéristiques additionnelles de la présente invention vont apparaître en partie à la lecture de la description allant suivre et en partie vont devenir évidents à l'Homme de l'art ordinaire, à l'examen de la description ci-après ou peuvent être acquis par la mise en pratique de l'invention. R'.Brevets'.25400 ^_54,6060010-1 adf XT do,- - 21juin 2006- 2 II Les objectifs et d'autres avantages de l'invention peuvent être réalisés et atteints par la structure, particulièrement mise en évidence dans la description écrite et les revendications de celle-ci, ainsi que dans les dessins annexés. Pour atteindre ces objets et d'autres avantages selon l'invention, un distributeur de produit d'étanchéité comprend un rouleau; un trou de logement de produit d'étanchéité, formé à l'intérieur du rouleau; une sortie de produit d'étanchéité reliée au trou de logement de produit d'étanchéité; et une entrée de produit d'étanchéité, reliée au trou de logement de produit d'étanchéité. Selon un mode de réalisation, le trou de logement de produit d'étanchéité comprend: le premier trou de logement de produit d'étanchéité, relié à la sortie de produit d'étanchéité; et le deuxième trou de logement de produit d'étanchéité, relié au premier trou de logement de produit d'étanchéité. Selon un autre mode de réalisation, le premier trou de logement de produit d'étanchéité est formé en deux exemplaires. Selon un autre mode de réalisation, le deuxième trou de logement de produit d'étanchéité est relié à l'entrée du produit d'étanchéité. Selon un autre mode de réalisation, la sortie de produit d'étanchéité est formée à l'intérieur de la saillie formée sur la surface du rouleau. Selon un autre mode de réalisation, la sortie de produit d'étanchéité est formée le long de la circonférence du rouleau. Selon un autre mode de réalisation, la sortie de produit d'étanchéité fournie le long de la circonférence du rouleau est munie d'un trou continu. Selon un autre mode de réalisation, la sortie de produit d'étanchéité prévue le long de la circonférence du rouleau est formée de trous discontinus. Selon un autre mode de réalisation, la sortie de produit d'étanchéité, formée avec les trous discontinus, a la forme d'un cercle ou d'un polygone. Selon un autre mode de réalisation, l'entrée de produit d'étanchéité est formée dans une direction axiale du rouleau. Selon un autre aspect, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) comprend la préparation de premier et deuxième substrats, la distribution de produit d'étanchéité à l'un quelconque des premier et deuxième substrats; et la distribution de cristaux liquides à l'un quelconque des premier et deuxième substrats, dans lequel le procédé de distribution du produit d'étanchéité à l'un quelconque des premier et deuxième substrats utilise un distributeur de produit d'étanchéité, tel qu'explicité ci-dessus. Selon un mode de réalisation, le procédé de distribution du produit d'étanchéité, utilisant le distributeur de produit d'étanchéité explicité ci-dessus, comprend les étapes consistant à: R Brel ets'.25100 354 )6-060619-vadTXT doc 21 iwn 2500 3 - fournir le produit d'étanchéité au dispositif de distribution de produit d'étanchéité; faire rouler le rouleau sur le premier ou le deuxième substrat; et -décharger le produit d'étanchéité par la sortie de produit d'étanchéité, en appliquant une pression sur la sortie de produit d'étanchéité, avec de l'air ou le produit d'étanchéité. Selon un autre rnode de réalisation, le procédé de roulage du rouleau du premier ou du deuxième substrat comprend les étapes consistant à: - faire rouler le rouleau sur le premier ou le deuxième substrat dans une première direction; et - faire rouler le rouleau sur le premier ou le deuxième substrat selon une deuxième direction, perpendiculaire à la première direction. Il doit être évident qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée allant suivre de la présente invention sont données à titre d'exemple et explicative et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention, telle qu'indiqué aux revendications. Les dessins annexés, qui sont incorporés pour fournir une meilleure compréhension de l'invention et sont incorporés dans et font partie de cette demande, illustrent un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliciter le principe de l'invention. Dans les dessins: La figure 1 est une vue en coupe transversale, illustrant schématiquement un dispositif LCD selon l'art concerné; La figure 2 est une vue en coupe illustrant un procédé à distribution de produit d'étanchéité, utilisant un procédé à impression sérigraphique à masque selon l'art 25 concerné; la figure 3 représente une vue en coupe illustrant un processus de distribution de produit d'étanchéité, utilisant un procédé à distribution de produit d'étanchéité selon l'art concerné; les figures 4A et 4B sont des vues en perspective, illustrant schématiquement 30 un distributeur de produit d'étanchéité selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 4C est une vue en coupe suivant la ligne A-A' de la Fig. 4A, la figure 4D est une vue en coupe suivant la ligne B-B' de la figure 4B; et les figures 5A à 5E sont des vues en coupe d'un procédé de fabrication d'un 35 dispositif LCD, utilisant un distributeur de produit d'étanchéité selon la présente invention. Il va être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention dont des exemples sont illustrés dans les dessins annexés. Là où R'Brevets \25400.254?6-0606I',-trndI Ï 1 c 'Ijum2014 4 II c'est possible, les mêmes numéros de référence vont être utilisés dans tous les dessins, afin de se désigner des parties identiques ou analogues. Ci-après, un distributeur de produit d'étanchéité selon la présente invention et un procédé pour fabriquer un dispositif LCD utilisant celui-ci vont être explicités en référence aux dessins annexés. Les figures 4A et 4B sont des vues en perspective illustrant schématiquement un distributeur de produit d'étanchéité selon le mode de réalisation préféré de la pré-sente invention. La figure 4C est une vue en coupe suivant la ligne A-A' de la figure 4A. La figure 4D est une vue en coupe suivant la ligne B-B' de la figure 4B. Tel que représenté sur les figures 4A à 4D, le distributeur de produit d'étanchéité selon la présente invention comprend un rouleau 700; des trous de logement de produit d'étanchéité 810 et 820 formés à l'intérieur du rouleau 700; une sortie de produit d'étanchéité 830 reliée aux trous de logement de produit d'étanchéité 810 et 820; et une entrée de produit d'étanchéité 840 connectée aux trous de logement de produit d'étanchéité 810 et 820. Tel que représenté sur la figure 4C, les trous de logement de produit d'étanchéité comprennent le premier trou de logement de produit d'étanchéité 810 et le deuxième trou de logement de produit d'étanchéité 820 dans lequel le premier trou de logement de produit d'étanchéité 810 est relié à la sortie de produit d'étanchéité 830, et le deuxième trou de logement de produit d'étanchéité 820 est relié à l'entrée de produit d'étanchéité 840. A ce moment, il est préférable de fournir le premier trou de logement de produit d'étanchéité 810 en deux exemplaires, dans lequel le premier trou de loge-ment de produit d'étanchéité est formé en deux exemplaires. Si on fournit le premier trou de logement de produit d'étanchéité 810 en deux exemplaires, reliés à la sortie de produit d'étanchéité 830, le produit d'étanchéité peut être distribué à travers le premier trou de logement de produit d'étanchéité 810 en deux exemplaires, de manière à permettre de diminuer le temps de traitement. Tel que représenté sur les figures 4A à 4C, la sortie de produit d'étanchéité 830 peut être formée à l'intérieur d'une saillie 750, formée sur une surface extérieure du rouleau 700 de manière à empêcher le contact avec une couche d'alignement. A la différence d'un procédé à impression sérigraphique à masque, la couche d'alignement est maintenue sans aucun endommagement. Egalement, la sortie de produit d'étanchéité 830 peut être formée le long de la circonférence du rouleau 700. Tel que représenté sur la Figure 4A, la sortie de produit d'étanchéité 830 peut être formée par des trous discontinus. Tel que représenté sur la figure 413, la sortie de produit d'étanchéité 830 peut être formée par un trou continu. R,.Bresis'54flO " 25436-060619-tradl NT do 1 juin 2006 - 5 II A ce moment.. la sortie de produit d'étanchéité 830 formée par les trous discontinus peut être exposée à la saillie 750 formée sur les surfaces des rouleaux 700 qui a la forme d'un cercle ou d'un polygone. Tel que représenté sur les figures 4A à 4C, l'entrée de produit d'étanchéité 840 peut être formée dans une direction axiale du rouleau 700, dans laquelle l'entrée de produit d'étanchéité 840 est reliée au deuxième trou de logement de produit d'étanchéité formé à l'intérieur du rouleau 700. Une opération, effectuée par le distributeur de produit d'étanchéité, va être explicitée ci-après. Premièrement, lorsque le produit d'étanchéité 400 est passé par l'entrée de produit d'étanchéité 840, le produit d'étanchéité est stocké dans les trous de logement de produit d'étanchéité 810 et 820. Lorsqu'une pression est appliquée à l'entrée de produit d'étanchéité 840 par de l'air ou un produit d'étanchéité, le produit d'étanchéité 400 est déchargé à travers la sortie de produit d'étanchéité 830. De manière correspondante, le rouleau 700 est roulé sur un substrat, de manière que le produit d'étanchéité 400 soit distribué sur le substrat. Les figures 5A à 5E sont des vues en coupe d'un procédé de fabrication d'un dispositif LCD utilisant un dispositif de produit d'étanchéité selon la présente inven-tion. Premièrement, tel que représenté sur la figure 5A, des premier et deuxième substrats 100 et 200 sont préparés. Bien que ceci ne soit pas représenté, le premier substrat 100 comprend des lignes de grilles et de données, se croisant l'une l'autre pour définir une région de pixels; un transistor à film mince, formé de façon adjacente à une zone de croisement des lignes de grille et de données et connecté à une électrode de pixel; et une électrode commune, formée en parallèle à l'électrode de pixels pour générer un champ électrique transversal (champ électrique à mode IPS). Bien que ceci ne soit pas représenté, le deuxième substrat 200 comprend une couche d'occultation de la lumière pour occulter la ligne de grille, la ligne de données et le transistor à film mince vis-à-vis de la lumière; et une couche de filtre chromatique, formée sur la couche d'occultation de la lumière. Bien que ceci ne soit pas représenté, une couche d'alignement peut être formée sur au moins l'un quelconque des premier et deuxième substrats 100 et 200. Ensuite, tel que représenté sur la figure 5B, un produit d'étanchéité 400a est distribué sur l'un quelconque des premier et deuxième substrats 100 et 200. A ce moment, le processus de distribution de produit d'étanchéité utilise le distributeur de produit d'étanchéité explicité ci-dessus. Le processus de distribution de produit R Brevets _54 O2_ 36-0606 1 9-tradTXT doc - 2I juin ?0O6 - 6.11 d'étanchéité produit les étapes consistant à fournir le produit d'étanchéité 400 au distributeur de produit d'étanchéité; faire rouler le rouleau 700 sur le premier ou le deuxième substrat 100 ou 200; et décharger le produit d'étanchéité 400 par la sortie de produit d'étanchéité 830, en appliquant la pression à l'entrée de produit d'étan- chéité 840, par de l'air ou un produit d'étanchéité. Après cela, tel que représenté sur la Figure 5C, un produit d'étanchéité 400 est distribué perpendiculairement au produit d'étanchéité 400a avant la distribution sur le substrat. Dans ce cas, le processus de distribution de produit d'étanchéité utilise le distributeur de produit d'étanchéité explicité ci-dessus. Après cela, tel que représenté sur la Figure 5D, des cristaux liquides 300 sont distribués sur le premier et le deuxième substrat 100 ou 200. Après cela, tel que représenté sur la Figure 5E, les premier et deuxième substrats 100 et 200 sont reliés à chaque autre. Tel que mentionné ci-dessus, le distributeur de produit d'étanchéité selon la présente invention et le procédé de fabrication du dispositif LCD utilisant celui-ci présentent les avantages suivants. Pour distribuer le produit d'étanchéité sur le substrat, le rouleau ayant le distributeur de produit d'étanchéité est utilisé. Ainsi, il est inutile d'utiliser le masque sérigraphique qui est d'un coût élevé. Lors de la fabrication du dispositif LCD par le distributeur de produit d'étanchéité, il est possible de diminuer le coût de fabrication. Egalement, la sortie de produit d'étanchéité est formée à l'intérieur de la saillie formée sur la surface du rouleau. De manière correspondante, il est possible d'empêcher le contact avec la couche d'alignement, de manière à empêcher l'endommage-ment de la couche d'alignement. En utilisant le rouleau, le temps de distribution de produit d'étanchéité est diminué, faisant que 3a production est améliorée. Il va être évident à l'Homme de l'art que les diverses modifications et variations peuvent être apportées à la présente invention sans quitter l'esprit ou le champ de l'invention. Ainsi, il est entendu que la présente invention couvre les modifications et variations de cette invention, sachant qu'elles sont situées dans le champ des revendi- cations annexées et de leurs équivalents. R 'Brevets`.25400A25436-060619-trsdTXT doc - 21 juin 2006 -7,"I 1 | Le distributeur de produit d'étanchéité comprend un rouleau (700); un trou de logement de produit d'étanchéité (810, 820) formé à l'intérieur du rouleau (700); une sortie de produit d'étanchéité (830), reliée au trou de logement de produit d'étanchéité (810, 820); et une entrée de produit d'étanchéité (840), reliée au trou de logement de produit d'étanchéité (810, 820).Application à un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) en utilisant le distributeur de produit d'étanchéité, permettant d'éviter l'utilisation d'un masque sérigraphique. | 1. Distributeur de produit d'étanchéité, comprenant: - un rouleau (700); -un trou de logement de produit d'étanchéité (810, 820), formé à l'intérieur du rouleau (700); - une sortie de produit d'étanchéité (830), reliée au trou de logement de produit d'étanchéité (820); et - une entrée de produit d'étanchéité (840), reliée au trou de logement de produit d'étanchéité (810). 2. Distributeur de produit d'étanchéité selon la 1, dans lequel le trou de logement de produit d'étanchéité (810, 820) comprend: -le premier trou de logement de produit d'étanchéité (820), relié à la sortie de produit d'étanchéité (830); et - le deuxième trou de logement de produit d'étanchéité (840), relié au premier trou de logement de produit d'étanchéité (820). 3. Distributeur de produit d'étanchéité selon la 2, dans lequel le premier trou de logement de produit d'étanchéité (810, 830) est formé en deux exemplaires. 4. Distributeur de produit d'étanchéité selon la 2, dans lequel le deuxième trou de logement de produit d'étanchéité (810) est relié à l'entrée du produit d'étanchéité (840). 5. Distributeur de produit d'étanchéité selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la sortie de produit d'étanchéité (830) est formée à l'intérieur de la saillie (750) formée sur la surface du rouleau (700). 6. Distributeur de produit d'étanchéité selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la sortie de produit d'étanchéité (830) est formée le long de la circonférence du rouleau (700). 35 7. Distributeur de produit d'étanchéité selon la 6, dans lequel la sortie de produit d'étanchéité (830) fournie le long de la circonférence du rouleau (700) est munie d'un trou continu. lit: ABrevets\25400`25436-06061rt-IIadTXI doc - 21 juin 2000 - 8.1 I308. Distributeur de produit d'étanchéité selon la 6, dans lequel la sortie de produit d'étanchéité (830) prévue le long de la circonférence du rouleau (700) est formée de trous discontinus. 9. Distributeur de produit d'étanchéité selon la 8, dans lequel la sortie de produit d'étanchéité (830), formée avec les trous discontinus, a la forme d'un cercle ou d'un polygone. 10. Distributeur de produit d'étanchéité selon l'une quelconque des reven-dications 1 à 9, dans lequel l'entrée de produit d'étanchéité (840) est formée dans une direction axiale du rouleau (700). 11. Un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) comprenant: - la préparation de premières et deuxièmes substrats; - la distribution d'un produit d'étanchéité à l'un quelconque des premier et deuxième substrats (100, 200); et - la distribution de cristaux liquides à l'un quelconque des premier et deuxième substrats (100, 200), dans lequel le procédé de distribution du produit d'étanchéité à l'un quelconque des premier et deuxième substrats (100, 200) utilise un distributeur de produit d'étanchéité, tel qu'explicité à l'une quelconque des 1 à 10. 12. Le procédé selon la 11, dans lequel le procédé de distri- bution du produit d'étanchéité, utilisant le distributeur de produit d'étanchéité expli- cité à l'une quelconque des 1 à 10, comprend les étapes consistant à: - fournir le produit d'étanchéité au dispositif de distribution de produit d'étanchéité; - faire rouler le rouleau (700) sur le premier ou le deuxième substrat; et - décharger le produit d'étanchéité par la sortie de produit d'étanchéité (830), en appliquant une pression sur la sortie de produit d'étanchéité (830), avec de l'air ou le produit d'étanchéité. 13. Le procédé selon la 12, dans lequel le procédé de roulage du rouleau (700) du premier ou du deuxième substrat (100, 200) comprend les étapes consistant à: - faire rouler le rouleau (700) sur le premier ou le deuxième substrat (100, 200) dans une première direction; et R Bresets 25400 254 2 6-0606 19-IradfXT ioc 21 pon 2006 - 9 I I 5 2894039 io - faire rouler le rouleau (700) sur le premier ou le deuxième substrat selon une deuxième direction, perpendiculaire à la première direction. R Bre.ets,2540O 2S4 ?6-6606 1 9-oadT\T doc 21 2006 - 10 I I | G | G02 | G02F | G02F 1 | G02F 1/1339 |
FR2895679 | A1 | STABILISATION DE TESTOSTERONE AU SEIN DE DISPOSITIFS TRANSDERMIQUES | 20,070,706 | La présente invention concerne le domaine des dispositifs transdermiques auto-adhésifs (DTA) pour l'administration de testostérone et/ou d'au moins un dérivé et notamment la stabilisation de la testostérone contenue dans de tels dispositifs, en particulier lorsque la testostérone est présente dans de fortes concentrations. De tels DTA sont des formes pharmaceutiques permettant l'administration percutanée de principes actifs dans le cadre de pathologies chroniques voire à titre préventif. Ainsi, dans le cadre de l'administration d'hormones males existe-t-il des DTA favorisant l'administration de telles hormones, en particulier la testostérone. La testostérone connue sous la nomenclature systémique en tant que 17-hydroxyandrost-7-ène-3-one est la principale hormone circulante de type androgénique. Sous l'action de la 5 alpha- réductase, elle se transforme en dihydro testostérone , hormone responsable de la différentiation sexuelle. Il existe parmi les DTA des dispositifs à réservoir et des dispositifs matriciels. Dans les premiers, le principe actif est contenu dans un gel disposé entre un support et une membrane. Dans le second cas, le principe actif est contenu au sein d'une couche matricielle qui est généralement elle- même autoadhésive. Un des problèmes rencontrés avec les DTA est la pénétration lente du principe actif à travers la peau. Dans le cas d'une thérapie de remplacement de testostérone, on peut utiliser des promoteurs d'absorption et/ou créer les conditions de sursaturation de testostérone de manière à engendrer une diffusion passive forcée. Dans le dernier cas, lorsque l'on a un état de sursaturation de la testostérone au sein de la matrice, on rencontre des problèmes de stabilité de la testostérone dans la dite matrice. En effet, la sursaturation de la testostérone peut entraîner des phénomènes de cristallisation de celle-ci diminuant par conséquent le passage percutané. En outre, lorsque les DTA contenant de la testostérone en état de sursaturation sont stockés sur de longues périodes de temps allant de plusieurs mois à plusieurs années, on peut observer la présence de produits d' hydroxylation de cette testostérone telle que l'androstenedione ainsi que diverses impuretés d'oxydation. En effet, après leur fabrication, les DTA sont usuellement stockés et conservés en attente de leur utilisation par le patient. 1l est toujours souhaitable de disposer d'un produit dont la limite d'utilisation est la plus longue possible , tant sur un plan industriel que commercial mais aussi du point de vue du patient ou de celui du pharmacien délivrant ledit produit. Un taux maximum autorisé d'androstenedione de 3 % en poids par rapport à la quantité de testostérone et un taux des autres impuretés de 3% en poids par rapport à la quantité de testostérone, au terme du délai de péremption, sont des prérequis indispensables afin de satisfaire aux conditions d'enregistrement d'un produit commercialement viable . Dans certains cas, et plus particulièrement celui décrit par W09915156 , la stabilité de la testostérone dans un DTA est obtenue par la présence conjointe d'une très faible quantité d'une autre hormone stéroïdienne, l'estrone dans la couche matricielle autoadhésive . La présence de l'estrone n'est pas souhaitable dans le contexte d'une application médicale d'hormonothérapie . Dans d'autres cas et plus particulièrement WO0074933, le DTA est composé de plusieurs couches dont une couche est destinée à absorber l'humidité ambiante, car composée de polymères type PVA, PVP, polyvinylacetate . La fabrication d'un tel dispositif est plus complexe . Il ressort ainsi de ce constat général qu'il est nécessaire de disposer d'un moyen simple et peu onéreux de protéger la testostérone présente au sein de DTA, en particulier les DTA de type matriciel, afin de limiter sa dégradation, par hydroxylation ou par oxydation, ceci sur des temps allant de plusieurs mois à plusieurs années . Des moyens connus pour protéger la testostérone consistent en l'ajout d'antioxydants ; cependant bien que cela limite la quantité d'androstenedione, on a constaté malgré cela l'apparition d'autres impuretés non identifiées. En outre l'ajout d'antioxydants au sein d'une matrice adhésive pose des problèmes quant à la compatibilité physiologique compte tenu des risques de passage transcutané. On a pu envisager l'emballage sous atmosphère inerte assorti d'un matériau imperméable à l'oxygène. Cependant une telle solution n'est que partiellement satisfaisante compte tenu des coûts générés et du fait que sur des durées de stockage allant jusqu'à 36 mois, le matériau, bien qu'imperméable à l'oxygène, finit toujours par en laisser passer. Par expérience, il est par ailleurs difficile d'assurer un taux de substitution en oxygène proche de 100% . C'est ainsi que la présente invention adresse le problème de la stabilité de la testostérone au sein de DTA, et plus particulièrement au sein de DTA de type matriciel. En effet, il été remarqué, et ceci de manière surprenante et complètement inattendue que l'utilisation d'un agent dessicant permet de limiter la formation d'impuretés d'oxydation et d'hydroxylation. La présente invention concerne donc l'utilisation d'un agent dessicant pour limiter la dégradation de la testostérone présente au sein d'un dispositif transdermique autoadhésif contenu dans un emballage substantiellement étanche. Par agent dessicant, on entend tout produit présentant une forte affinité pour l'eau et capable de fixer l'eau contenue dans l'atmosphère interne de l'emballage ou l'eau susceptible de pénétrer dans ledit emballage. Par dégradation de la testostérone, on entend la formation 20 d'impuretés d'oxydation et / ou d'hydroxylation de la dite testostérone . On a ainsi pu s'apercevoir que la mise en oeuvre d'agent dessicant, capable de déshydrater la matrice adhésive permet de façon surprenante de limiter considérablement la 25 formation de dérivés d'oxydation et d'hydroxylation, lors du stockage prolongé du DTA. L'utilisation selon la présente invention s'entend par le fait de disposer au sein d'un emballage de type sachet, de 30 préférence étanche à la vapeur d'eau et à l'oxygène, contenant le DTA comprenant la testostérone, un agent dessicant. Par l'expression emballage , on entend qu'il s'agit d'un assemblage constitué par l'agencement de matériaux de toute nature destiné manutention, de On entend par ledit emballage de l'oxygène et de la vapeur d'eau l'intérieur dudit emballage, et ceci tout au long du stockage du DTA emballé. L'agent dessicant est préférentiellement physiquement dissocié du DTA. L'agent dessicant peut être tout type d'agent dessicant 15 connu et utilisé dans l'industrie pharmaceutique tel que ceux utilisés dans les tubes de comprimés. Il peut s'agir de gel de silice ou de tamis moléculaire, par exemple. De préférence il s'agira de tamis moléculaires le plus 20 souvent composés de sels sodiques ou potassiques de silicate d'aluminium, d'oxyde de silice, magnésium, sodium ou d'aluminium, par exemple. Ces produits se présentent sous la forme d'une poudre très fine dont la taille disponible est comprise entre 1 et 10 Â. 25 L'agent dessicant n'est préférentiellement pas destiné à former corps avec le DTA mais à en être plutôt physiquement indépendant. Au même titre, cet agent dessicant peut être associé à l'emballage et former corps avec celui-ci comme en 30 être physiquement indépendant. L'agent dessicant peut être disposé au sein de l'emballage contenant le DTA sous la forme d'un sachet poreux, libre ou collé, contenant ledit agent dessicant, par exemple. Il pourra aussi s'agir, par exemple, d'une étiquette dessicante, libre ou collable, 10 à contenir et protéger le DTA lors de sa son acheminement et de son stockage. substantiellement étanche , le fait que s'oppose de manière substantielle au passage depuis l'atmosphère vers comprenant l'agent dessicant pris en sandwich entre un support adhésif et une feuille de couverture poreuse, par exemple en non tissé. Une telle étiquette peut ainsi être collée à l'intérieur de l'emballage étanche contenant le DTA. Cette étiquette peut être physiquement indépendante du DTA comme explicité plus au dessus, cependant on peut aussi envisager qu'elle soit collée sur la face externe de la couche support du DTA, par exemple. Ainsi à titre de dessicant particulièrement adapté on peut citer le produit DESIMAX commercialisé par la société MULTISORB Technologies. Il s'agit d'une étiquette adhésive absorbeur d'humidité, très fine et qui peut donc facilement être disposée à l'intérieur d'un emballage étanche contenant un DTA à la testostérone. Un autre type de dessicant particulièrement adapté consiste en une étiquette constituée de polymères au sein desquels est distribué de manière la plus homogène possible l'agent dessicant proprement dit. Les DTA contenant de la testostérone peuvent également être conditionnés dans un emballage à très faible perméabilité, tel qu'un blister comportant un fond en matière plastique thermoformé et un opercule délaminable sous la forme d'un feuillet alumino-plastique ou préférentiellement tout aluminium, souple thermocollé. Au sein de tels emballages, on peut disposer le produit dessicant sous forme d'étiquette collée de préférence sur une face interne du blister, soit sur le fond, soit sur l'opercule délaminable. Dans le cas d'emballage de type blister, on préférera l'emploi d'aluminium tant pour le fond que pour l'opercule, ceci pour obtenir une étanchéité à la vapeur d'eau la plus élevée possible. Les DTA en question peuvent aussi bien être conditionnés dans un sachet étanche, formé par l'assemblage de films multicouches soudés sur leur périphérie. Les films multicouches convenables sont ceux traditionnellement utilisés dans l'industrie pharmaceutique, et l'on peut citer à titre d'exemple, les complexes papier /polyethylène / 5 aluminium. Au sein de tels emballages, on peut ainsi disposer soit un sachet poreux contenant un agent dessicant, soit une 10 étiquette dessicante, optionnellement autocollante. La présence de dessicant permet ainsi de stabiliser la testostérone contenue dans le DTA sur des périodes de stockage allant jusqu'à 12 mois, voire 24 mois, voire encore 36 mois et ceci en ne constatant qu'une très faible 15 génération de produits de dégradation de type androstenedione, en comparaison avec un témoin sans dessicant. Dans un mode particulier de réalisation de la présente 20 invention, l'agent dessicant pourra faire partie intégrante du matériau d'emballage. A ce titre, il pourra ainsi être réparti au niveau de la zone de soudure entre les films multicouches dans le cas d'un sachet ou entre l'opercule délaminable et le fond dans le cas d'un blister. 25 Les systèmes transdermiques contenant de la testostérone concernés par la présente invention sont tout type de DTA. Cependant, la présente invention concerne plus particulièrement des dispositifs que l'on qualifie de 30 matriciel. Comme exemple de DTA matriciel contenant de la testostérone en tant que principe actif on peut citer le dispositif décrit dans le demande de brevet FR 2793689 au nom de la demanderesse. Cette demande décrit un DTA comprenant dans la couche matrice un polymère de type acrylique ayant une fonctionnalité acide. La fonctionnalité acide résulte de la présence d'acide acrylique parmi les monomères de base ; il faut donc comprendre que ce polymère auto-adhésif utilisé dans le couche matrice présente des groupes latéraux acide carboxylique libre. Compte tenu du caractère acide de ce matériau matriciel, qui a priori n'est pas favorable à une stabilité maximale de la testostérone, l'addition de polyvinylpyrrolidone a permis de stabiliser physiquement ladite testostérone. Cependant, toujours du fait de la présence de ces groupes acides, on s'est aperçu que la stabilité chimique de la testostérone sur le long terme n'est pas optimale. C'est d'ailleurs là l'objet de la présente invention que d'assurer la stabilité chimique sur le long terme de la testostérone contenue dans un DTA matriciel, en particulier dans un DTA de type matriciel au sein duquel la couche matrice comprend un polymère auto-adhésif à fonctionnalité acide. La présente invention vise donc la stabilisation de la testostérone contenue dans un DTA, en particulier un DTA de type matriciel, de préférence comprenant au moins un polymère à fonctionnalité acide. Dans la cadre de la présente invention, on entend par testostérone, la testostérone en tant que telle ou un des ses dérivés. Par dérivés de testostérone, on entend selon la présente invention non seulement ses esters, tels que par exemple les formes acétate, enanthate, propionate, isobutyrate, undecanoate et cypionate mais aussi des dérivés tels que ceux ayant un substituant au moins en position 6-a ou 7-a. En particulier, on peut citer la 7-a-methyl testostérone, la 7-a-methyl-19-nortestostérone, la 7-améthyl-llb-hydroxytestostérone, la 7-a-17- diméthyltestostérone, la 7-a,17-diméthyl-llbhydroxytestostérone, par exemple. L'utilisation d'un dessicant en association avec un DTA contenant de la testostérone selon la présente invention a donc permis d'améliorer considérablement la stabilité chimique de la testostérone contenue dans un tel dispositif. Ainsi, par exemple en associant un dessicant du type DESIMAX à un dispositif transdermique tel que décrit dans la demande de brevet Français FR2793689, on a pu observer une teneur en androstenedione diminuée de moitié et les autres impuretés divisées par un facteur de près de 4, ceci par rapport à un témoin sans dessicant, lors d'un stockage pendant 30 mois à 25 C/60% d'Humidité Relative (HR). Ainsi, corollairement la baisse de la teneur en testostérone due à sa dégradation, en présence d'un agent dessicant au sein de l'emballage durant le stockage, est réduite d'un facteur 2, par rapport au même témoin sans dessicant. La présente invention est particulièrement inattendue et surprenante car en effet, il semble difficile d'expliquer la limitation de l'oxydation et de l'hydroxylation de la testostérone du fait de la présence d'un dessicant au sein de l'emballage contenant le DTA à la testostérone. Une hypothèse avancée serait que la déshydratation totale de la matrice adhésive contenant la testostérone permet de réduire significativement l'activité de l'eau résiduelle au niveau de cette matrice et par la même réduit les cinétiques de formation des produits d'oxydation et d'hydroxylation. Comme dit plus avant, la présente invention concerne plus particulièrement la stabilisation chimique de la testostérone contenue dans un dispositif transdermique auto-adhésif de type matriciel contenant au moins un polymère à fonctionnalité acide. La présence de dessicant semble donc contrecarrer l'effet délétère notamment des fonctions acides du polymère. C'est enfin un autre objet de la présente invention que de fournir une composition pharmaceutique se présentant sous la forme d'un dispositif transdermique auto-adhésif contenant de la testostérone, étant disposé dans un emballage étanche contenant ensemble un agent dessicant, ladite composition étant caractérisée en ce qu'après 12 mois de stockage à 25 C et 60% d'Humidité Relative, préférentiellement 24 mois, plus préférentiellement encore 36 mois, la quantité d'androsténedione contenue dans le dispositif est inférieure à 3% en poids, voire inférieure à 2% en poids de la quantité de testostérone de même que la quantité des autres impuretés de dégradation . Plus préférentiellement le dispositif transdermique est un dispositif de type matriciel contenant au moins un polymère autoadhésif à fonction acide. Ainsi, de préférence ce dit polymère auto-adhésif à fonction acide est un polymère du monomère acide (meth)acrylique et d'au moins un monomère choisi dans le groupe constitué par les monomères (meth)acrylate d'alkyle en Cl-c6, 2-(alkyl en Cl- C6)hexyl(meth)acrylate, acétate de vilnyle, (meth)acrylate de glycidyle, et 2-hydroxy(alkyl en Cl-C6)(meth)acrylate. Plus préférentiellement encore il peut s'agir d'un polymère du monomère acide (meth)acrylique et d'au moins un monomère choisi dans le groupe constitué par les monomères (meth)acrylate de méthyle, (meth)acrylate de butyle, 2-ethylhexyl(meth)acrylate, acétate de vinyle, (meth)acrylate de glycide, et 2-hydroxyéthyl(meth)acrylate. Un tel polymère acrylique est par exemple le DUROTAK 387-2052 ou 87-2052 de la Société National Starch. La présente invention permet donc d'assurer le stockage d'un DTA contenant de la testostérone conditionné dans un emballage étanche et ceci grâce à la présence d'un agent dessicant au sein de cet emballage. Cela permet de conserver à une température de l'ordre de 25 C et à une HR de l'ordre de 60%, des DTA contenant de la testostérone pendant des périodes allant jusqu'à 12, voire 24, voire encore 36 mois et ceci sans observer de dépassement du seuil de teneur en androstenedione d'environ 3% en poids de la quantité de testostérone. Une telle invention est particulièrement utile et simple à mettre en œuvre. Afin d'illustrer plus davantage les avantages de la présente invention, des exemples de réalisation et des tests de stabilité sont décrits ci-après. 25 Exemple 1 : Résultats obtenus avec une étiquette dessicante autocollante (Desimax ) 0.145 g sur des lots pilote de DTA à 30 base de testostérone A (% androstenedione, % en poids par rapport à la quantité de testostérone) O (% autres impuretés, % en poids par rapport à la quantité de testostérone) 25 C / 60 % HR mois 1 6 12 18 24 30 CM851EO1 60 cm2 A 0,21 0,43 0,54 0,71 1,09 1,16 (avec dessicant) 0 0,15 0,17 0,51 0,49 0,63 0,73 CM852E02 60 cm2 A 0,18 0,39 0,63 0,75 1,03 1,05 (avec dessicant) 0 0,13 0,17 0,49 0,52 0,59 0,69 30 C / 70 % HR mois 1 6 12 18 24 30 CM851 EO1 60 cm2 A 0,21 0,67 1,0 1,62 2,38 2,93 (avec dessicant) 0 0,15 0,73 0,70 0,73 0,99 1,19 CM852E02 60 cm2 A 0,18 0,65 1,13 1,58 2,16 2,85 (avec dessicant) 0 0,13 0,43 0,73 0,77 0,99 1,15 • les compositions CM851E01 et CM852E02 sont 2 lots de DTA à base de testostérone de composition suivante : o 69% en poids d'un polymère auto adhésif des monomères acide acrylique, 2-éthylhexylacrylate, acétate de vinyle et acrylate de butyle, ce polymère étant réticulé et ayant un indice d'acide compris entre 10 et 70 ainsi qu'une température de transition vitreuse comprise entre -100 C et -10 C (DUROTAK 387-2052) o 15% en poids du DTA, de polyvinylpyrrolidone de masse moléculaire comprise entre 44000 et 54000, o 11% en poids du DTA, de N,N-diéthyl-m-toluamide, o 5% en poids du DTA, de testostérone Les DTA sont emballés dans un sachet étanche constitué de deux feuillets tricouches Papier/Aluminium/PolyEthylène thermoscéllés. L'étiquette dessicante est diposée sur une face interne du sachet. Selon l'exemple 1, l'utilisation de l'étiquette dessicante DesiMax conformément à la présente invention permet de réduire de manière significative l'évolution des impuretés ; par exemple, à 12 mois 30 C / 65% RH, et en l'absence de Desimax, les valeurs moyennes en androstènedione et autres impuretés sont respectivement de 1,9% et 2,17%, en poids de la quantité de testostérone. Dans les mêmes conditions de conservation et à la même échéance de temps, les quantités d'androstènedione sont réduites de moitié et les autres impuretés d'environ 70%, en présence de l'étiquette dessicante DesiMax . Exemple 2 : Résultats obtenus avec une étiquette dessicante autocollante type Desimax 0.145 g sur des lots industriels de DTA à base de testostérone A (% androstenedione, en % en poids de la quantité de testostérone) 0 (% autres impuretés, en % en poids de la quantité de testostérone) 25 C 160 % HR mois 0 3 6 9 7043524 45 cm2 A 0,36 0,73 0,97 1,15 (sans dessicant) 0 0,56 1,21 1,09 1,84 7043534 60 cm2 A 0,38 0,58 0,74 1,35 (sans dessicant) 0 0,58 1,04 1,12 2,05 7043554 45 cm2 A 0,37 0,53 0,65 0,68 (avec dessicant) 0 0,52 0,7 0,75 0,86 7043564 60 cm2 A 0,4 0,49 0,56 0,62 (avec dessicant) 0 0,67 0,72 0,72 0,85 30 C / 65 % HR mois 0 3 6 9 7043524 45 cm2 A 0,36 0,79 0,97 1,15 (sans dessicant) 0 0,56 1,28 1,15 1,89 7043534 60 cm2 A 0,38 0,49 1,62 0,62 (sans dessicant) 0 0,58 0,99 1,57 1,37 7043554 45 cm2 A 0,37 0,60 0,76 0,85 (avec dessicant) 0 0,52 0,77 0,80 0,99 7043564 60 cm2 A 0,4 0,49 0,63 0,79 (avec dessicant) 0 0,67 0,78 0,84 0,98 . les compositions 7043524 , 7043534, 7043554 et 7043564 5 sont des DTA à base de testostérone répondant aux compositions décrites selon l'exemple 1 et emballés de manière identique à ce qui est décrit dans l'exemple 1. Selon l'exemple 2, l'utilisation de l'étiquette dessicante 10 DesiMax selon l'invention permet aussi d'améliorer la stabilité de DTA fabriqués à l'échelle industrielle . Par exemple, au cours des 9 premiers mois de stabilité à 25 C / 60% RH , la présence de cette étiquette permet de freiner l'évolution des produits de dégradation ; les quantités 15 d'androsténedione et autres impuretés diminuent de moitié ; la stabilité physique des DTA est excellente . Exemple 3 : Résultats obtenus avec une étiquette dessicante 20 type Desimax 0.145 g sur des lots pilote de DTA à base de testostérone ; comparaison des teneurs en eau, en % en poids du DTA. 25 C / 60 % HR Te eau r en 1 12 18 24 30 CM851 E01 60 cm2 dans le DTA 0,16 0,12 0,09 0,05 0,12 (avec dessicant) dans Desimax 7,50 8,85 8,15 8,86 9,14 CM852E02 60 cm2 dans le DTA 0,19 0,07 0,06 0,10 0,09 (avec dessicant) dans Desimax 7,30 8,76 6,44 7,42 5,85 30 C / 70 % HR Te eau en 1 12 18 24 30 CM851 E01 60 cm2 dans le DTA 0,16 0,12 0,12 0,09 0,07 (avec dessicant) dans Desimax 7,50 6,79 6,25 6,84 8,32 CM852E02 60 cm2 dans le DTA 0,19 0,07 0,07 0,09 0,13 (avec dessicant) dans Desimax 7,30 8,36 7,83 7,80 8,82 25 Selon l'exemple 3, l'utilisation de l'étiquette DesiMax selon l'invention permet de déshydrater presque totalement le DTA : la teneur moyenne initiale en eau avant emballage (0,8%) chute rapidement pour atteindre un seuil inférieur à 0,1% | La présente invention concerne la stabilisation chimique de la testostérone contenue dans des dispositifs transdermiques autoadhésifs via l'association d'un agent dessicant avec ledit dispositif au sein d'un emballage étanche. L'utilisation d'un agent dessicant permet de limiter la dégradation chimique de la testostérone en androstènedione et autres impuretés et assure ainsi une conservation dudit dispositif sur des durées allant jusqu'à trente-six mois. | 1. Utilisation d'un agent dessicant pour limiter la dégradation de la testostérone présente au sein d'un dispositif transdermique autoadhésif contenu dans un emballage substantiellement étanche. 2. utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est physiquement indépendant du dispositif transdermique autoadhésif. 3. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est physiquement dissocié de l'emballage. 4. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est associé à l'emballage. 5. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est collé sur une face interne de l'emballage. 6. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est choisi dans le groupe comprenant les tamis moléculaires et les gels de silice. 7. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que les tamis moléculaires sont choisis dans le groupe comprenant les sels sodiques ou potassiques de silicate d'aluminium, les oxydes de silice, de magnésium, de sodium ou d'aluminium. 8. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est compris dans un sachet poreux. 9. Utilisation selon 1, caractérisée en ce que l'agent dessicant est compris dans une étiquette, optionnellement autocollante. 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que l'étiquette adhésive comprend un agentdessicant pris en sandwich entre un support adhésif et une feuille de couverture poreuse. 11. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que l'étiquette comprend au moins un polymère au 5 sein duquel est distribuée un agent dessicant. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61K 9,A61P 5 | A61K 31/568,A61K 9/70,A61P 5/26 |
FR2889367 | A3 | STRUCTURE DE CAISSON POUR UNE ALIMENTATION D'ENERGIE ININTERROMPUE | 20,070,202 | (a) Champ de l'invention La présente invention concerne un assemblage de structure pour un type de caisson à pivot, et plus en particulier à un caisson assemblé en employant une méthode d'attache par crochet, qui permet le démontage, et l'installation faciles d'une batterie dans le caisson après enlèvement d'un panneau de couvercle. (b) Description de l'art antérieur Une méthode d'assemblage pour un caisson avec alimentation d'énergie ininterrompue conventionnelle (UPS) emploie généralement une pluralité de vis pour attacher le caisson couvercle. Cependant, le montage et le démontage du caisson est incommode, et les vis sont facilement perdues. D'ailleurs, en voulant enlever ou installer une batterie dans un caisson, il est nécessaire de démonter le caisson entièrement, ce qui prend non seulement du temps et de l'énergie, mais est également extrêmement incommode pour l'utilisateur. SOMMAIRE DE L'INVENTION Un premier objectif de la présente invention est de fournir une structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue qui peut être assemblée à partir des panneaux latéraux gauches et droits et les panneaux de couvercle avant et arrière en utilisant une méthode d'attache de type crochets a pivot, qui permet le montage et le démontage rapides et simples de la structure de caisson. D'ailleurs, le simple enlèvement du panneau de couvercle facilite le remplacement de la batterie dans la structure de caisson. Pour permettre une autre compréhension desdits objectifs et des méthodes technologiques de l'invention ci-dessus, la courte description des schémas est fournie ci-dessous, suivie de la description détaillée des modes de réalisation préférés. COURTE DESCRIPTION DES SCHÉMAS Fig.l montre une vue extérieure de la présente invention. Fig.2 expose une vue éclatée de la présente invention. Fig.3 expositions une vue structurale dépeignant le montage de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence aux Figs. 1, 2 et 3, qui montrent un caisson 10 de la présente invention assemblé à partir d'un panneau gauche 1, un panneau latéral droit 2, un panneau de couvercle avant 3 et un panneau de couvercle arrière 4. Les bords supérieurs des côtés intérieurs des panneaux latéraux gauches et droits 1, 2 du caisson 10 sont équipés de fentes 11,12 pour y insérer les panneau de cartes de circuit imprimé 20. Quatre pieds de bâtis 301 sur une partie inférieure d'un transformateur 30 sont positionnés d'une façon fixes dans les fentes respectives 13, 22 de la parties inférieures des panneaux latéraux gauches et droits 1, 2. Une batterie 12V - 40 est contenue dans les compartiments de batterie 14, 23 aux cotes des panneaux latéraux gauches et droits 1, 2. La présente invention est caractérisée par: Les fentes de crochets en forme d'arc 15, 24 percés sur les bords 2889367 3 supérieurs et inférieurs des panneaux arrières latéraux gauches et droits 1, 2, s'accrochent mutuellement, et assemblent de ce fait les panneaux latéraux gauches et droits 1, 2 en utilisant une méthode d'un type d'attache de crochet a pivot. Des fentes en forme de C- 16 sont formées sur un bord arrière du côté gauche du panneau 1, prévues pour qu'une extrémité du panneau de couvercle arrière 4, y soit inséré. Un panneau de blocage 41 à une autre extrémité du panneau de couvercle arrière 4 est disposé sur les pièces de blocage 25 du panneau latéral droit 2. Un bord intérieur supérieur du côté gauche du panneau 1 est équipé de trous d'attache 17 qui permettent aux crochets d'attache 26 d'une extrémité supérieure du panneau latéral droit 2 de s'y accrocher solidement. Les trous d'attache 18 a un bout de la partie inférieure du côté gauche du panneau 1 sont prévu pour les attaches de crochets 27 a une extrémité inférieure du panneau latéral droit 2 afin qu'ils s'y s'accrochent solidement. Une pièce d'insertion 19 à une extrémité inférieure d'un bord avant du côté gauche du panneau 1 avance à un trou d'insertion 28 à une extrémité inférieure d'un bord avant du panneau latéral droit 2. Un trou 281 sur une partie supérieure du trou 28 d'insertion permet à un boulon de vis d'y passer et serrer dans un trou a boulon 191 sur un bord intérieur du morceau d'insertion 19 du côté gauche du panneau 1, fixant de ce fait en position les panneaux latéraux gauches et droits 1, 2. La description mentionnée ci-dessus révèle l'couvercle des panneaux latéraux gauches et droits 1, 2 et le panneau de couvercle arrière 4. Avant d'assembler le panneau de couvercle avant 3, la batterie 40 est d'abord installée dans le caisson 10, et alors le panneau de couvercle avant 3 est 2889367 4 assemblé. Deux côtés du panneau de couvercle avant 3 sont équipés de longues fentes d'attache 31, et les bords avant des panneaux latéraux gauches et droits 1, 2 sont équipés de bandes d'attaches 192, 29. Le panneau de couvercle avant 3 est assemblé en encochant de haut en bas les fentes 31 avec les crochet d'attache sur les bandes d'attache 192, 29. Deux pièces d'attache 32 au-dessous d'une extrémité supérieure du panneau de couvercle avant 3 s'encastre dans les trous a crochet 193, 291 des bords supérieurs avant des panneaux latéraux gauches et droits 1, 2, accomplissant de ce fait le montage du caisson 10. Un creux 33 à une partie inférieure du panneau de couvercle avant 3, prévoit que l'utilisateur pousse vers le haut avec sa main, enlevant de ce fait le panneau 3 de couvercle avant 3 pour faciliter le remplacement de la batterie. En conclusion, après avoir assemblé les panneaux latéraux gauches et droits 1, 2 de la présente invention en utilisant la méthode de type pivot, le panneau de couvercle arrière 4 est alors employés pour attacher solidement les panneaux latéraux gauches et droits 1, 2. La batterie 40 est alors installée, et le panneau de couvercle avant 3 est encastré sur le bout avant du caisson 10, accomplissant de ce fait le montage du caisson 10. D'ailleurs, le simple enlèvement du couvercle avant 3 facilite le remplacement de la batterie 40 dans la structure du caisson 10. Il doit naturellement être compris que les incorporations décrites cidessus soient simplement l'illustration des principes de l'invention et qu'une grande variété de modifications peut être y effectuée par des personnes habiles dans l'art sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention comme déterminé dans les réclamations suivantes | Une structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue comprenant un caisson structuré de panneaux de couvercle avant et arrière latéraux gauches et droits. Des fentes d'attache de crochets en forme d' arc sont respectivement définies sur les bords supérieurs et inférieurs des panneaux arrière latéraux gauches et droits, qui s'accrochent mutuellement ensemble pour assembler les panneaux latéraux gauches et droits, utilisant une méthode d'un type de pivot. Deux côtés du panneau de couvercle avant, sont respectivement équipés de fentes d'attache crochet, et des bords d'avant des panneaux latéraux gauches et droits sont respectivement équipés de bandes d'attache de crochet, et les fentes de crochet sont employées pour s'encastrer sur les bandes d'attache de crochet du panneau de couvercle avant, accomplissant de ce fait l'assemblage de la structure de caisson. D'ailleurs, par simple enlèvement du panneau de couvercle avant, la batterie peut être remplacée facilement dans la structure du caisson. | 1. Une structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue, comportant du côté gauche un panneau, un panneau latéral droit, un panneau couvercle avant et un panneau couvercle arrière, les bords supérieurs des côtés intérieurs des panneaux latéraux gauches et droits sont respectivement équipées de fentes de CCI (carte de circuit imprimé) prévues pour y clamper un panneau CCI (carte de circuit imprimé), quatre pieds sont montes a une partie inférieure d'un transformateur, insérés dans les trous d'insertion, une batterie est contenue dans le compartiment de batterie des panneaux latéraux gauches et droits; la structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue est caractérisée dans par: des fentes a crochets sont définies sur les bords supérieur et inférieurs au dos des panneaux latéraux gauches et droits, les fentes a crochets s'accrochent mutuellement ensemble pour assembler les panneaux latéraux gauches et droits en utilisant une méthode d'un type de pivot; deux côtés du panneau couvercle avant, sont respectivement équipés de fentes de crochet, et les bords avant des panneaux latéraux gauches et droits sont respectivement équipés de bandes de crochet; les fentes de crochet sont employées pour s'accrocher sur les bandes de crochet du panneau de couvercle avant, accomplissant de ce fait l'assemblage de la structure de caisson ou le simple enlèvement du panneau de couvercle avant facilite le remplacement de la batterie. 2. La structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue 2889367 6 selon la 1, où des fentes en forme de C- sont formées sur un bord arrière du côté gauche du panneau, prévues pour y insérer le panneau de couvercle arrière. 3. La structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue selon la 1, où un bord intérieur supérieur du côté gauche du panneau est équipé de trous d'attaches prévues pour que les crochets d'attache de l'extrémité supérieure du panneau latéral droit s'y accrochent solidement. 4. La structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue selon la 1, où les trous d'attaches au bas inférieure du côté gauche du panneau sont prévus pour que les crochets d'attache de l'extrémité inférieure du panneau latéral droit, s'y accrochent solidement. 5. La structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue selon la 1, où une pièce d'insertion à une extrémité inférieure d'un bord avant du côté gauche du panneau se s'embroche dans un trou d'insertion à une extrémité inférieure d'un bord avant du panneau latéral droit. 6. La structure de caisson pour une alimentation d'énergie ininterrompue selon la 1, où deux pièces d'attache de crochet au-dessous d'une extrémité supérieure du panneau couvercle avant, s'accrochent respectivement dans les trous d'attache de crochet des bords supérieurs avant des panneaux latéraux gauches et droits. | H | H02,H05 | H02B,H05K | H02B 1,H05K 5 | H02B 1/46,H05K 5/02 |
FR2901695 | A1 | BIBERON COMPORTANT DES MOYENS PERFECTIONNES DE FIXATION DE LA BAGUE SUR LE GOULOT | 20,071,207 | "" La présente invention concerne un biberon. DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION De façon connue, un tel biberon, par exemple d'allaitement est du type comportant un corps inférieur en forme io de bouteille comportant un goulot axial supérieur de remplissage, une tétine comportant une collerette annulaire radiale inférieure appliquée sur une portée annulaire supérieure du goulot, et une bague de fixation de la tétine sur le corps qui comporte une bride annulaire radiale qui est traversée par la tétine et qui s'étend en 15 regard de la face supérieure de la collerette de la tétine et qui comporte une jupe latérale annulaire cylindrique qui s'étend axialement vers le bas et qui est fixée de manière démontable sur le goulot par des moyens de fixation. 20 ÉTAT DE LA TECHNIQUE Selon une première solution technique classique connue et utilisée commercialement de manière universelle, les moyens de fixation de la bague sur le col ou goulot du corps inférieur, aussi 25 appelé flacon ou bouteille, sont constitués par un filetage formé sur la paroi latérale extérieure du goulot et par un taraudage complémentaire formé dans la paroi latérale intérieure en vis-à-vis de la jupe latérale de la bague de fixation. Ainsi, grâce à cette liaison par vissage, la collerette de la 30 tétine, aussi appelée talon de la tétine, est immobilisée entre le bord supérieur du goulot et la portion en vis-à-vis de la face inférieure de la bride de la bague de fixation. 2 Une telle conception des moyens de fixation dans lesquels le serrage est obtenu par vissage a pour inconvénient que la personne adulte, parent ou puéricultrice, n'est pas en mesure de maîtriser avec précision la course angulaire de serrage par vissage et cette personne n'interrompt le serrage que lorsqu'elle perçoit une difficulté à serrer davantage. Un serrage excessif peut provoquer une occultation, au moins partielle, des différentes entrées d'air généralement prévues sur la tétine. Dans ce cas, le biberon est bloqué et le io liquide contenu dans le flacon, par exemple du lait d'allaitement, ne s'écoule plus à travers la tétine. L'utilisateur tente alors généralement de desserrer la collerette de la tétine en la dévissant, toujours sans aucune maîtrise de la précision du desserrage. Un dévissage ou is desserrage excessif peut provoquer une fuite du liquide entre le bord supérieur du goulot et la face inférieure de la bride annulaire de la bague de fixation. Il est ainsi souvent nécessaire pour l'utilisateur d'effectuer plusieurs opérations répétées de serrage et de desserrage, c'est- 20 à-dire de vissage et de dévissage, pour aboutir à une position correcte approximative d'utilisation dans laquelle la collerette, ou talon, de la tétine est suffisamment serrée pour qu'il n'y ait pas de fuites, et pas trop serrée pour permettre l'entrée régulière de l'air dans le biberon. 25 Un vissage excessif peut aussi avoir pour effet de déformer, voire de détériorer, la collerette de la tétine qui adopte alors une forme écrasée et déformée qui empêche l'entrée de l'air dans les zones prévues, à cet effet, en induisant de plus une fuite de liquide. La pression axiale de la bride de la bague de fixation 30 sur la face supérieure de la collerette de la tétine n'est alors plus répartie angulairement de manière régulière sur toute la périphérie de la tétine. 3 Il existe donc un besoin de disposer d'une nouvelle conception d'un biberon permettant d'une part à l'utilisateur de maîtriser avec précision et régularité le serrage appliqué à la collerette de la tétine lorsqu'il fixe la bague sur le corps et, d'autre part, de garantir une circulation de l'air, de l'extérieur vers l'intérieur du biberon, en passant notamment entre la bague de fixation et le goulot du corps du biberon. On connaît du document EP-B1-0.843.545 une conception d'un biberon dans lequel les moyens de fixation de la bague sur la io partie supérieure du corps sont du type dit à baïonnette. La conformation en rampe inclinée des gorges qui reçoivent les ergots de fixation ne permettent néanmoins pas de maîtriser avec précision, et par une manoeuvre simple et unique, le serrage axial. De plus le passage de l'air entre la jupe latérale de la is bague et les parties en vis-à-vis du tronçon d'extrémité supérieure du corps du biberon n'est nullement garanti de manière fiable. RESUME DE L'INVENTION 20 Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention propose un biberon du type mentionné précédemment caractérisé en ce que les moyens de fixation du type à baïonnette comportent au moins un ergot qui s'étend radialement depuis la face latérale concave interne de la jupe latérale, ou depuis la face latérale 25 convexe externe du goulot, et au moins une gorge en "L", apte à recevoir l'ergot, qui est formée dans la face latérale convexe externe du goulot, ou dans la face latérale concave interne de la jupe latérale respectivement, en regard de la face latérale concave interne de la jupe latérale, ou en regard de la face 30 latérale convexe externe du goulot respectivement, et qui comporte un premier tronçon d'orientation générale verticale dont l'extrémité libre supérieure est débouchante axialement vers le haut pour permettre l'introduction et/ou l'extraction axiale de 4 l'ergot, et un second tronçon d'orientation générale horizontale qui s'étend angulairement depuis l'extrémité inférieure du premier tronçon et dans lequel est reçu l'ergot lorsque la bague est verrouillée sur le goulot, et en ce que la face latérale interne concave de la bague, ou la face latérale externe convexe du goulot, comporte une série de nervures formées en relief qui coopèrent avec des portions en vis-à-vis de la face latérale externe convexe du goulot, ou de la face latérale interne concave de la bague respectivement, pour centrer io radialement la bague, avec un jeu radial, par rapport au goulot. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le jeu radial s'étend sensiblement sur toute la hauteur de la bague ; - les nervures en relief sont réparties angulairement de is manière régulière ; - les nervures en relief sont agencées par paires de nervures diamétralement opposées ; - le second tronçon d'orientation générale horizontale s'étend angulairement dans une zone de la paroi latérale externe 20 convexe du goulot, ou de la face latérale concave interne de la jupe latérale, et en ce que les nervures coopèrent avec la zone en vis-à-vis de la face latérale cylindrique externe convexe du goulot, ou de la face latérale concave interne de la jupe latérale respectivement ; 25 - chaque ergot est un doigt radial cylindrique de génératrice circulaire ; - l'extrémité borgne du second tronçon de la gorge est conformé en un logement de blocage de profil complémentaire de celui de l'ergot dans lequel ce dernier est reçu à la fin de la 30 course angulaire de verrouillage de l'ergot dans la gorge ; - le bord supérieur du logement de blocage est conformé en une rampe pour provoquer l'extraction automatique de l'ergot hors du logement par rotation de la bague par rapport au goulot dans le sens angulaire correspondant au déverrouillage ; - la face latérale cylindrique externe convexe du goulot est étagée et comporte un premier tronçon supérieur délimité s axialement par le bord supérieur d'extrémité libre et un deuxième tronçon inférieur dont le diamètre externe est supérieur à celui du premier tronçon et dans lequel le second tronçon d'orientation générale horizontale de la gorge s'étend angulairement. io BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins 15 annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en section par un plan axial vertical selon la ligne 1-1 de la figure 2, de la partie supérieure d'un mode de réalisation d'un biberon réalisé conformément aux enseignements de l'invention et à laquelle la tétine et la bague de 20 verrouillage sont illustrées en position montée et verrouillée d'utilisation du biberon ; - la figure 2 est une vue en section selon la ligne 2-2 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue partielle en section selon la ligne 25 3-3 de la figure 2 ; -la figure 4 est une vue en section par un plan axial vertical, selon la ligne 4-4 de la figure 5, de la bague de verrouillage du biberon de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en section selon la ligne 5-5 de la 30 figure 4 ; - la figure 6 est une vue latérale extérieure de la partie supérieure du goulot du corps du biberon de la figure 1 ; 6 - la figure 7 est une vue en coupe par un plan axial vertical selon la ligne 7-7 de la figure 6. DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES Dans la description qui va suivre, pour faciliter sa compréhension ainsi que celle des revendications, on adoptera à titre non limitatif et sans référence à la gravité terrestre, la terminologie verticale pour l'orientation générale de l'axe principal io du biberon et l'orientation horizontale pour les plans orthogonaux à l'axe vertical. Des composants ou parties identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes références. On a représenté schématiquement à la figure 1 un biberon 15 10 qui est constitué de trois composants comportant un corps ou flacon inférieur 12, une tétine souple supérieure 14 et une bague supérieure de fixation 16. L'ensemble présente un axe central vertical de symétrie A-A. 20 De manière connue, le corps ou flacon inférieur comporte un goulot axial supérieur 18 de remplissage dont le diamètre moyen est inférieur à celui de la partie inférieure principale du corps. Le goulot se termine axialement par un bord supérieur d'extrémité libre 20 qui s'étend de manière continue dans un plan 25 horizontal ou radial. Le bord supérieur 20 présente, en section par un plan axial, un profil arrondi convexe. Le corps inférieur 12 avec son goulot supérieur 18 est par exemple réalisé par moulage en matière plastique rigide ou semi 30 rigide. Le tronçon supérieur d'extrémité libre 22 du goulot 18 constitue une zone supérieure du goulot qui présente une 7 épaisseur radiale réduite par rapport à l'épaisseur sensiblement constante de la paroi du corps 12 et du goulot 18. Le goulot 18 est délimité latéralement par une paroi latérale intérieure cylindrique concave 21 et par une paroi latérale extérieure cylindrique convexe 24 qui déterminent entre elles l'épaisseur axiale e du goulot 18 et qui délimitent entre elles un tronçon ou zone inférieure 23 du goulot 18. Les deux zones supérieure 22 d'épaisseur axiale réduite et inférieure 23 de plus grande épaisseur axiale e sont reliées io entre elles par un chanfrein extérieur 25. La face latérale cylindrique externe convexe du goulot 18 présente ainsi un profil étagé comportant le premier tronçon supérieur 22 qui est délimité axialement par le bord supérieur d'extrémité libre 20 et le deuxième tronçon inférieur 23 consécutif is dont le diamètre externe est supérieur au diamètre externe du premier tronçon 22. Comme représenté aux figures 2 et 6, le goulot 18 comporte, agencées symétriquement et de manière diamétrale-ment opposées, deux gorges 26 de verrouillage à profil en L 20 qui sont formés, ici venues de matière par moulage, dans la paroi latérale extérieure convexe 24 de la zone inférieure 23 du goulot 18. Chaque gorge 26 est ainsi ouverte radialement vers l'extérieur dans la face latérale 24. Chaque gorge 26 comporte un premier tronçon 28 qui est 25 ici d'orientation axiale verticale et dont l'extrémité libre supérieure débouche axialement vers le haut. Plus précisément, compte tenu des différentes épaisseurs axiales et de la profondeur axiale des différents tronçons de la gorge 26, qui est ici constante tout le long de la gorge, chaque premier tronçon axial 28 débouche 30 essentiellement vers le haut au niveau du chanfrein 25 de raccordement entre les deux zones supérieure 22 et inférieure 23 du goulot 18. 8 Chaque gorge 26 comporte un second tronçon 30 qui est ici d'orientation horizontale et qui s'étend angulairement depuis l'extrémité axiale inférieure 32 du tronçon vertical 28 sur un secteur angulaire alpha déterminé. Chaque second tronçon horizontal 30 est délimité angulairement par un fond d'extrémité borgne 34. Chaque second tronçon horizontal 30 s'étend angulairement dans l'épaisseur du second tronçon inférieur 23 du goulot 18. io Chaque gorge en L est ainsi constituée de deux tronçons consécutifs vertical 28 et horizontal 30. Chaque gorge 26 présente, tout le long de ses deux tronçons 28 et 30, une largeur constante de telle manière que chaque gorge 26 est, sur toute sa longueur, apte à recevoir et à être parcourue par un is ergot complémentaire de verrouillage, qui sera décrit par la suite, qui coopère avec une gorge de verrouillage 26 associée pour constituer des moyens du type à baïonnette de fixation et de verrouillage de la bague 16 sur le goulot 18 du corps 12. La tétine 14 est, de manière connue, réalisée par moulage 20 dans un matériau souple et est constituée essentiellement d'une partie supérieure d'extrémité libre 36 munie d'une série de trous ou orifices 38 permettant au bébé ou nourrisson de téter et d'absorber le liquide contenu dans le biberon, et d'une partie inférieure 40 en forme de collerette annulaire radiale qui s'étend 25 latéralement vers l'extérieur. La collerette inférieure 40 est délimitée verticalement vers le bas par une face horizontale inférieure 42 qui est apte à venir en appui, verticalement vers le bas, et à être serrée contre le bord supérieur d'extrémité libre 20 du goulot 18 qui constitue une 30 portée d'appui pour la collerette. La collerette 40 est aussi délimitée verticalement vers le haut par une face horizontale supérieure 44. Enfin, la collerette 9 40 est délimitée latéralement par son bord périphérique extérieur 46. De manière connue et non représentée en détails, la tétine 14, et par exemple la face inférieure 42 de sa collerette 40, comporte des moyens permettant la circulation et le passage de l'air, de l'extérieur vers l'intérieur, entre le bord supérieur 20 et la collerette 40. Comme représenté à la figure 4, la bague supérieure de fixation et de verrouillage 16 est une pièce moulée en matière io plastique rigide ou semi-rigide et elle est constituée pour l'essentiel une bride supérieure annulaire radiale 50 et d'une jupe latérale 52. La bride supérieure 50 s'étend sensiblement dans un plan radial, de l'extérieur vers l'intérieur et elle est délimitée is radialement par un bord circulaire intérieur 54 de profil arrondi qui permet le passage et qui est traversé par la partie supérieure 36 de la tétine 14. La bride supérieure 50 est délimitée verticalement vers le bas par une face radiale inférieure 56 qui est apte à coopérer avec la portion en vis-à-vis de la face supérieure 44 de 20 la collerette 40 de la tétine 14 pour serrer la collerette 40 axialement entre la bride 50 et le bord supérieur d'extrémité libre 20 du goulot 18. Comme illustré aux figures 3 à 5, la jupe latérale 52 est d'épaisseur sensiblement constante, et sensiblement égale à 25 l'épaisseur de la bride supérieure 50. La jupe 52 présente un profil étagé, c'est-à-dire qu'elle comporte un premier tronçon supérieur 58 de plus petit diamètre extérieur qui est délimité radialement par une face latérale intérieure cylindrique concave 60, et comporte un deuxième tronçon inférieur 62 de plus grand 30 diamètre extérieur qui est délimité radialement par une face latérale intérieure concave 64 légèrement tronconique. Enfin, la jupe latérale 52 est délimitée verticalement vers le bas par un bord inférieur d'extrémité libre 66. i0 La bague 16 comporte ici, de manière complémentaire aux deux gorges en L 26, deux ergots de verrouillage diamétralement opposés 68. Le nombre d'ergots, et de gorges, est de préférence compris entre 2 et 4, et ils sont de préférence répartis angulairement de manière uniforme. Chaque ergot de verrouillage 68 est un ergot de forme générale cylindrique et d'orientation radiale et son diamètre externe est légèrement inférieur à la largeur de la gorge complémentaire 26 de façon qu'il puisse y être introduit et y io circuler. Afin de lui conférer une certaine élasticité radiale, chaque ergot de verrouillage cylindrique 68 comporte un évidement intérieur débouchant 70. Chaque ergot de verrouillage 68 s'étend radialement vers l'intérieur depuis la face latérale concave 64 et il est agencé au is droit bord inférieur 66. Sur toute sa hauteur axiale, la face latérale intérieure concave 64 du tronçon inférieur 62 de la jupe latérale 52 de la bague 16 comporte une série de nervures de centrage 72, qui sont ici au nombre de six réparties angulairement de manière 20 régulière. Chaque nervure de centrage 72 est ici un godron qui est réalisé venue de matière par moulage et qui est formé en relief, radialement vers l'intérieur, dans la face concave 64. Chaque nervure de centrage 72 se présente sous la forme d'une 25 barrette verticale de profil arrondi convexe. Comme on peut le voir à la figure 2, le diamètre intérieur Dl commun aux six nervures de centrage radial 72 est sensiblement égal au diamètre extérieur D2 de la zone inférieur 23 de plus grand diamètre extérieur du goulot 18. 30 Ainsi, en position montée et verrouillée de la bague 16 sur le goulot 18, il existe un jeu radial sensiblement constant J entre la face latérale intérieure concave 64 de diamètre intérieur D3 du tronçon inférieur 62 de la jupe latérale 52 de la bague 16, 11 et la face latérale extérieure convexe 24 de la zone inférieure 23 du goulot 18 de diamètre extérieur D2. Bien entendu, la longueur radiale des ergots de verrouillage 68 et la profondeur radiale des gorges de verrouillage 26 sont telles qu'elles n'interfèrent pas avec la fonction de centrage radial assuré par la coopération des nervures 72 avec la face latérale convexe 24 de manière à garantir l'existence, sensiblement sur toute la périphérie, du jeu radial J qui permet la libre circulation de l'air entre le goulot 18 et la jupe latérale 52 de io la bague de verrouillage 16. La mise en place et le verrouillage de la bague 16 sur le goulot 18 s'effectue, après avoir mis en place la tétine 14 (soit en appui sur le bord supérieur d'extrémité libre 20 du goulot 18, soit à l'intérieur de la bague 16) en introduisant axialement de haut en is bas simultanément les deux ergots de verrouillage 68 dans les tronçons verticaux 28 des gorges en vis-à-vis 26. L'utilisateur poursuit le mouvement relatif de haut en bas de la bague 16 par rapport au goulot 18 jusqu'à ce que les ergots de verrouillage 68 viennent en butée contre les extrémités 20 inférieures 32 des tronçons verticaux d'introduction 28. L'utilisateur, qui a perçu cette mise en butée axiale, provoque alors une rotation de la bague 16 par rapport au goulot 18 de manière que les ergots 68 parcourent simultanément les tronçons horizontaux 30 jusqu'à venir en butée angulaire contre 25 les fonds ou extrémités borgnes 34. La conformation en L des gorges de verrouillage 26 permet ainsi de maîtriser automatiquement le serrage axial de la collerette radial 40 de la tétine 14 entre le bord supérieur 20 et la face inférieure 56 de la bride 50 de la bague de verrouillage 16. 30 Cette conformation permet aussi de limiter la course angulaire de verrouillage de la bague 16 sur le goulot 18, en évitant ainsi tout phénomène de frottement excessif entre les surfaces en contact de la collerette 40, du goulot 18 et de la bague 16. 12 La présence des nervures de centrage assure, lors de l'introduction axiale de la bague 16 sur le goulot 18, un centrage radial automatique mutuel de ces deux composants et donc la présence du jeu radial J . La mise en place de la bague 16 axialement sur le goulot 18 est notamment facilitée par la présence du chanfrein 25 qui procure un effet d'auto-centrage des nervures 72 dès que leurs bords d'extrémité inférieure 73 viennent au contact du chanfrein 25. Afin de faciliter la mise en regard initiale des ergots de lo verrouillage 68 avec les tronçons supérieurs 30 des gorges de verrouillage 26, il est possible de prévoir des moyens visuels non représentés de repérage de la position angulaire initiale de la bague 16 par rapport au goulot 18 et/ou par rapport au corps inférieur 12. ls Selon le détail de réalisation illustré à la figure 6, on voit que l'extrémité angulaire borgne 34 de chaque tronçon horizontal 30 présente un profil particulier arrondi circulaire globalement complémentaire du profil extérieur cylindrique convexe du doigt de verrouillage 68. 20 Le diamètre interne de cette extrémité borgne arrondie 34 est légèrement décalé axialement vers le haut par rapport au bord supérieur 31 sensiblement horizontal du tronçon 30 de manière que, sous l'effet de l'élasticité résultant de la compression axiale de la collerette radiale 42 la tétine 14, le doigt de verrouillage 25 correspondant 68 vienne, en fin de course angulaire, s'y loger de manière à procurer à l'utilisateur une sensation tactile de fin de course et à procurer un effet de blocage supplémentaire évitant le déverrouillage accidentel. Le profil arrondi procure de plus un effet de rampe qui facilite le déverrouillage angulaire et le 30 démontage de la bague. Comme on peut le voir à la même figure, l'extrémité supérieure débouchante 29 du tronçon vertical 28 présente un 13 profil évasé en V pour faciliter l'introduction axiale de haut en bas d'un ergot de verrouillage correspondant 68. Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation préféré qui vient d'être décrit et de nombreuses variantes des moyens de verrouillage à baïonnette et des moyens de centrage sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Selon une inversion mécanique simple entrant dans le cadre de la présente invention, il est par exemple possible de former les doigts de verrouillage en saillie radialement vers l'extérieur sur le goulot 18 et de former de manière complémentaire des gorges de verrouillage dans la paroi latérale intérieure concave de la jupe latérale de la bague de verrouillage. Selon une autre inversion mécanique simple entrant dans le cadre de la présente invention, il est possible de former les 1s nervures de centrage en relief vers l'extérieur sur la paroi latérale extérieure convexe du goulot 18 de manière qu'ils coopèrent avec une portion en vis-à-vis de la paroi latérale intérieure concave de la jupe latérale de la bague de verrouillage. L'invention n'est pas non plus limitée aux nombres d'ergots 20 de verrouillage, de gorges de verrouillage et de nervures de centrage qui viennent d'être décrits. Le corps et la bague de verrouillage peuvent être réalisés, notamment par moulage, dans tout matériau convenable et par exemple dans des matières plastiques thermoplastiques et/ou 25 thermodurcissables. Lorsque le corps, la bague, voire le capuchon de protection de la tétine qui s'adapte sur la bague, présentent une section qui n'est pas de révolution autour de l'axe du biberon, par exemple triangulaire, l'invention est particulièrement adaptée et simple 30 d'utilisation car les formes extérieures triangulaires facilitent le repérage de la position angulaire de la bague par rapport au corps | L'invention propose un biberon comportant un corps inférieur comportant un goulot et une bague de fixation d'une tétine sur le corps qui comporte une jupe latérale annulaire cylindrique (52) qui est fixée sur le goulot par des moyens du type à baïonnette, caractérisé en ce que les moyens de fixation du type à baïonnette comportent au moins un ergot (68) qui s'étend depuis la face interne (64) de la jupe (52) et au moins une gorge en "L" (26) apte à recevoir l'ergot (68), et en ce que la face interne (64) de la bague comporte une série de nervures (72) formées en relief qui coopèrent avec des portions en vis-à-vis de la face latérale externe convexe (24) pour centrer radialement la bague avec un jeu radial (J), par rapport au goulot. | 1. Biberon (10) du type comportant : - un corps inférieur (12) en forme de bouteille comportant un goulot axial supérieur (18) de remplissage ; - une tétine (14) comportant une collerette annulaire radiale inférieure (40) appliquée sur une portée annulaire supérieure (20) du goulot (18) ; - une bague (16) de fixation de la tétine (14) sur le corps (12) qui comporte : • une bride annulaire radiale (50) traversée par la tétine (14) et qui s'étend en regard de la face supérieure (44) de la collerette (40) de la tétine (14) ; et • une jupe latérale annulaire cylindrique (52) qui s'étend axialement vers le bas, et qui est fixée de manière démontable 1s sur le goulot (18) par des moyens du type à baïonnette ; caractérisé en ce que les moyens de fixation du type à baïonnette comportent au moins un ergot (68) qui s'étend radialement depuis la face latérale concave interne (64) de la jupe latérale (52), ou depuis la face latérale convexe externe du goulot, et au moins 20 une gorge en "L", apte à recevoir l'ergot (68), qui est formée dans la face latérale convexe externe (24) du goulot (18), ou dans la face latérale concave interne de la jupe latérale respectivement, en regard de la face latérale concave interne (64) de la jupe latérale (52), ou en regard de la face latérale convexe externe du 25 goulot respectivement, et qui comporte un premier tronçon (28) d'orientation générale verticale dont l'extrémité libre supérieure est débouchante axialement vers le haut pour permettre l'introduction et/ou l'extraction axiale de l'ergot (68), et un second tronçon d'orientation générale horizontale (30) qui s'étend 30 angulairement depuis l'extrémité inférieure (32) du premier tronçon (28) et dans lequel est reçu l'ergot (68) lorsque la bague (16) est verrouillée sur le goulot (18),15 et en ce que la face latérale interne concave (64) de la bague (16), ou la face latérale externe convexe du goulot, comporte une série de nervures (72) formées en relief qui coopèrent avec des portions en vis-à-vis de la face latérale externe convexe (24) du s goulot (18), ou de la face latérale interne concave de la bague respectivement, pour centrer radialement la bague (16), avec un jeu radial (J), par rapport au goulot (18). 2. Biberon selon la précédente, caractérisé en ce que le jeu radial (J) s'étend sensiblement sur toute la 10 hauteur de la bague (16). 3. Biberon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les nervures en relief (72) sont réparties angulairement de manière régulière. 4. Biberon selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce que les nervures (72) en relief sont agencées par paires de nervures diamétralement opposées. 5. Biberon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le second tronçon d'orientation générale horizontale (30) s'étend angulairement 20 dans une zone (24) de la paroi latérale externe convexe du goulot (18), ou de la face latérale concave interne de la jupe latérale, et en ce que les nervures (72) coopèrent avec ladite zone (24) en vis-à-vis de la face latérale cylindrique externe convexe du goulot (18), ou de la face latérale concave interne de la jupe latérale 25 respectivement. 6. Biberon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque ergot (68) est un doigt radial cylindrique de génératrice circulaire. 7. Biberon selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité borgne (34) du second tronçon (30) de la gorge (26) est conformé en un logement de blocage de profil complémentaire de celui de l'ergot 16 (68) dans lequel ce dernier est reçu à la fin de la course angulaire de verrouillage de l'ergot dans la gorge (26). 8. Biberon selon la précédente, caractérisé en ce que le bord supérieur du logement de blocage est conformé en une rampe pour provoquer l'extraction automatique de l'ergot (68) hors du logement par rotation de la bague (16) par rapport au goulot (18) dans le sens angulaire correspondant au déverrouillage. 9. Biberon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face latérale cylindrique externe convexe du goulot (18) est étagée et comporte un premier tronçon supérieur (22) délimité axialement par le bord supérieur d'extrémité libre (20) et un deuxième tronçon inférieur (23) dont le diamètre externe est supérieur à celui du premier tronçon et dans 1s lequel le second tronçon d'orientation générale horizontale (30) de la gorge (26) s'étend angulairement. | A | A61 | A61J | A61J 11 | A61J 11/04 |
FR2893172 | A1 | SYSTEME D'ASSISTANCE A LA CONDUITE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE PAR DETECTION DE L'ENVIRONNEMENT | 20,070,511 | La présente invention concerne un système d'assistance à la conduite embarqué dans un véhicule automobile pour la détection de l'environnement, ledit système embarqué comportant un dispositif récepteur pour la détection d'un signal émis par un dispositif émetteur de lumière embarqué sur une cible à détecter, dans le but de connaître en temps réel des informations sur sa position et sa vitesse relative par rapport à des obstacles devant lui tels que d'autres véhicules, ainsi que sur la trajectoire possible de ces autres véhicules. Les informations doivent de plus être connues avec une fiabilité, une précision et une résolution de niveau élevé. L'invention concerne également un procédé d'assistance à la conduite d'un véhicule automobile pour la détection de l'environnement utilisant un tel dispositif récepteur. Il existe actuellement des systèmes qui utilisent des technologies de type RADAR, ou LIDAR, ou bien vidéo, séparément ou en combinaison, mais qui ne permettent pas de réaliser des prestations innovantes d'assistance à la conduite telles que Stop and Go ou le maintien de la distance de sécurité, ou bien de sécurité active telles que l'assistance au freinage ou l'évitement d'obstacle, ou bien encore de sécurité passive telles que les pré-crash de différents niveaux en choc frontal, latéral et arrière, et cela pour l'ensemble des environnements et des contextes propres à la conduite automobile c'est-à-dire urbain, routier, autoroutier . Concernant les systèmes de détection de l'environnement basés sur les RADAR, ils présentent l'inconvénient de ne pas détecter correctement un obstacle arrêté, en particulier un véhicule, de ne pas avoir un champ d'onde d'ouverture réduite avec une antenne de taille compatible avec une intégration sur véhicule et de ne pas présenter une grande fiabilité lorsque le milieu analysé devient dense, en particulier en zone urbaine. De plus, un radar mesure des distances et des vitesses radiales dans une gamme de mesures déterminées, de sorte que les RADAR ACC actuels conçus pour fonctionner sur des distances de plusieurs dizaines de mètres, ne sont pas performants quand la distance inter-véhicule baisse à quelques mètres, pas plus qu'ils ne peuvent mesurer la vitesse relative des véhicules qui arrivent en sens opposé. La composante latérale de la position des véhicules n'est pas précise et celle de la vitesse inter-véhicules est actuellement inaccessible, ainsi que la taille et la géométrie de l'objet détecté...DTD: Concernant les systèmes de détection de l'environnement basés sur les LIDAR, qu'ils soient à faisceaux fixes multiples ou à balayage, l'énergie infrarouge qu'ils produisent ne se réfléchit bien que sur quelques surfaces spécifiques du véhicule, de dimensions relativement réduites, telles que les catadioptres ou la plaque d'immatriculation, et facilement salies en cours de roulage par temps de pluie ou brouillard. De plus, leur portée est limitée car d'une part le niveau de puissance émis ne doit pas dépasser un seuil à la fois technique et sécuritaire pour les yeux des usagers de la route et d'autre part la puissance reçue est généralement inversement proportionnelle à la puissance quatre de la distance. Une solution actuelle pour améliorer le rapport signal sur bruit du LIDAR est de limiter l'angle d'émission du faisceau, qui limite par conséquent la zone verticale de l'espace exploré, ce qui peut entraîner des pertes momentanées de cibles à cause des mouvements de roulis du véhicule émetteur et/ou du véhicule cible. Les systèmes à LIDAR à faisceaux multiples fixes donnent une information sur la distance relative longitudinale et non latérale, et ne donnent pas d'informations précises sur la taille et la géométrie de l'objet détecté. Quant aux systèmes à LIDAR à balayage, ils donnent une information sur les composantes longitudinale et latérale de la distance à la cible, mais son acquisition est lente, ainsi que celle de la vitesse obtenue par dérivation. A propos des systèmes de détection de l'environnement basés sur le traitement d'images vidéo sur des scènes ouvertes, c'est-à-dire des scènes du monde réel dont la variabilité infinie ne peut pas être décrite par des algorithmres, on ne peut garantir la fiabilité des algorithmes qui réalisent l'assemblage des composantes élémentaires de l'image qui sont extraites, comme les points, segments, courbes, régions homogènes suivant des critères donnés, pour conclure sur la nature de l'objet détecté. Les systèmes vidéo présentent un autre inconvénient, celui de nécessiter un niveau de contraste suffisant entre les différents objets de l'image à détecter, qui n'est pas toujours garanti par la combinatoire entre les caractéristiques spectrales et géométriques des sources d'éclairage naturelles et artificielles et les propriétés optiques et géométriques des différents objets d'une scène routière. Ces trois types de systèmes de détection peuvent être combinés, comme dans le brevet US 6 370 471 au nom de Robert BOSCH GmbH, qui décrit une stratégie d'assistance à la conduite de type Stop and Go dans un bouchon, avec suivi de la ligne blanche médiane, grâce à la combinaison d'un radar ACC ou courte portée avec une caméra vidéo. Il existe aussi des solutions de détection basées sur la communication entre véhicules, avec échange des informations sur la position et la vitesse relatives, mais qui nécessitent obligatoirement l'utilisation d'un GPS différentiel (Global Positioning System) afin de délivrer ces informations avec une précision suffisante. Enfin, il existe des solutions basées sur la communication entre véhicules et infrastructures, telles que décrites dans le brevet européen EP 0 561 353 au nom de ROCKWELL INTERNATIONAL CORPORATION, qui concerne l'échange d'informations entre véhicules par communication optique dans le proche infrarouge, avec relais et transmission d'informations par l'infrastructure. Une telle solution nécessite d'une part, de gros investissements pour la réalisation et l'entretien de ces infrastructures de sorte qu'elles ne seront pas installées sur tout le réseau routier, et d'autre part, de définir des normes communes pour l'ensemble des pays concernés. On constate donc que les problèmes non résolus par les systèmes actuels sont dus essentiellement aux limites de détection et de perception des capteurs utilisés. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un système d'assistance à la conduite embarqué dans un véhicule automobile pour la détection de l'environnement, ledit système embarqué comportant un dispositif récepteur pour la détection d'un signal émis par un dispositif émetteur de lumière embarqué sur une cible à détecter, caractérisé en ce que ledit dispositif récepteur comporte une première et une deuxième unité de réception accordée respectivement à une première et une deuxième fréquence dudit signal de lumière distincte émis par ledit dispositif émetteur. Selon les caractéristiques de l'invention : les deux unités sont communicantes entre elles, la première unité étant informée de l'arrivée de la première fréquence par la détection de la deuxième fréquence par la deuxième unité ; la deuxième fréquence est plus élevée que la première fréquence, de préférence de 100 à 10000 plus élevée ; le deuxième signal reçu avec la deuxième fréquence se produit à l'intérieur du premier signal reçu à la première fréquence ; la première unité du dispositif récepteur est une unité vidéo et la deuxième unité du dispositif récepteur est une unité télécoms , l'unité télécoms étant apte à prévenir l'unité vidéo de l'arrivée du premier signal ; la première unité du dispositif récepteur comprend une caméra vidéo sensible au rayonnement visible et/ou proche infrarouge, dont la 30 35 fréquence d'acquisition des images est supérieure à la fréquence d'émission des sources pulsées portées par la cible, ladite caméra étant associée à des moyens de traitement d'images destinés à délivrer l'information optique produite par la cible, et lesdits moyens de traitement des images acquises réalisent un traitement qui comporte une soustraction d'images consécutives, acquise dans un intervalle de temps court et notamment compris entre 1 milliseconde et 25 milliseconde, destinée à délivrer l'information optique nouvelle entre deux images consécutives reçues par la première unité du dispositif récepteur ; les moyens de traitement des images acquises calculent, à partir de l'information optique reçue de la cible détectée, au moins la distance entre le véhicule assisté et la cible détectée ou leurs vitesses relatives, ou prédisent la trajectoire relative entre eux ; la seconde unité du dispositif récepteur comprend un composant optronique dont la bande passante permet d'acquérir le deuxième signal optique modulé à une fréquence de télécommunication , ledit composant optronique comprenant par exemple un photodétecteur, de préférence un photodétecteur thermique ou un photodétecteur quantique. Avantageusement, ce système est utilisé en combinaison avec un système de démarrage et arrêt automatique dudit véhicule assisté. L'invention concerne également un procédé de fonctionnement du système comportant un tel dispositif récepteur dont les principales étapes sont les suivantes : (a) réception des pulses reçus avec une fréquence de télécommunication par une unité télécoms du dispositif récepteur ; et (b) puis déclenchement de l'acquisition des pulses à une fréquence d'émission par une unité vidéo , ledit déclenchement étant généré par la réception des pulses reçus avec ladite fréquence de télécommunication. Par ailleurs, selon ce procédé, on soustrait des images vidéo consécutives, pour délivrer l'information optique nouvelle entre deux images consécutives reçues par ladite unité vidéo . Enfin, selon ce procédé, on contrôle un dispositif de démarrage et arrêt automatique dudit véhicule comportant le système embarqué. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de plusieurs exemples de réalisation, illustrée par les figures suivantes qui sont : - figure 1 a : trois exemples de motifs de sources lumineuses pulsées selon l'invention, positionnés sur véhicule ; - figure 2 : un exemple de vue d'ensemble du système d'assistance à la conduite selon l'invention ; - figure 3a : un exemple de scène routière devant un véhicule assisté ; - figures 3b et 3, : les images N et N+1 de la scène routière acquises par la caméra vidéo du dispositif de détection selon l'invention ; - figure 3d : l'image obtenue par différence entre les images N et N+1 ; - figure 4a : le chronogramme d'émission des sources lumineuses pulsées d'une cible, selon l'invention ; - figure 4b : le détail du chronogramme de l'émission du signal lumineux pour la communication entre l'émetteur du véhicule à détecter et l'unité télécoms de réception du véhicule assisté, - figures 4, et figure 4e : le chronogramme de l'émission du signal lumineux pulsé et de l'acquisition des images dans le cas d'une synchronisation, respectivement sans synchronisation, entre l'émission et l'acquisition ; - figure 4d et figure 4f : le résultat de la soustraction des images prises deux à deux consécutives, dans le cas d'une synchronisation, respectivement sans synchronisation, selon le système de l'invention ; - figure 5: les étapes de fonctionnement du dispositif émetteur avec le dispositif récepteur selon l'invention ; - figure 6 : les étapes du procédé Stop and Go en bouchon, utilisant un système d'assistance selon l'invention. Le système d'assistance à la conduite embarqué dans un véhicule automobile pour la détection de l'environnement, selon l'invention, comprend un dispositif récepteur pour la détection d'un dispositif émetteur de lumière embarqué sur une cible à détecter. Le dispositif émetteur produit un signal optique possédant une source lumineuse pulsée à deux niveaux de modulation. La modulation peut être d'amplitude ou de fréquence. En effet, la modulation d'amplitude est un cas particulier de modulation qui sera appliquée pour la partie vidéo du signal explicité plus tard. Le type de modulation sur la partie télécommunication du signal est cependant ouverte (amplitude ou fréquence). Selon notre invention, le premier niveau de modulation est émis avec une fréquence fixe déterminée Fe, selon une séquence périodique déterminée et un rayonnement dans le domaine visible et/ou infrarouge, et permet de coopérer avec une première unité 12 du dispositif récepteur 10. Cette fréquence d'émission est de l'ordre de quelques dizaines de Hertz. Par ailleurs, le deuxième niveau de modulation est émis avec une deuxième fréquence de télécommunication Fooms, de 100 à 10000 fois plus élevée que Fe, et se produit à l'intérieur des pulses lumineux du premier niveau de modulation et permet de coopérer avec une seconde unité 14 du dispositif récepteur 10 comme l'illustre la figure 4b. En particulier, le dispositif émetteur peut comprendre plusieurs sources lumineuses élémentaires pulsées, disposées suivant un motif géométrique établi selon le type de cible répertorié et selon leur position sur la cible. Ainsi, pour un véhicule cible donné les sources doivent émettre l'énergie lumineuse simultanément. Ces sources lumineuses sont soit des sources existantes, déjà montées sur le véhicule cible à détecter, telles que les feux de signalisation, codes, phares équipant les véhicules automobiles, soit des sources nouvelles ajoutées spécialement, soit encore une combinaison de ces deux types de sources à condition d'émettre la même séquence à la même fréquence. La seule restriction concernant ces sources lumineuses, est qu'elles acceptent la double modulation aux fréquences Fe et Fooms. Lorsque les feux arrière du véhicule sont constitués d'un assemblage de diodes électroluminescentes, il est aisé d'y intégrer un motif de LED, dont l'électronique de gestion doit être dotée d'un module de détection des dysfonctionnements des sources lumineuses. Dans le cas d'une détection d'un tel dysfonctionnement, le conducteur du véhicule doit en être informé, visuellement par exemple. L'intégration des motifs à partir de plusieurs LED doit être réalisée de façon à minimiser l'exposition de l'optique des LED à la pluie et aux éclaboussures envoyées par les autres véhicules sur routes mouillées. Dans le cas de sources placées sur des véhicules automobiles, qui seront des cibles pour les véhicules assistés, ces sources supplémentaires peuvent être situées à l'intérieur des optiques déjà existantes comme à l'extérieur, sur la carrosserie ou au bord du toit, et peuvent émettre préférentiellement un signal proche infrarouge. Ce sont par exemple des diodes électroluminescentes ou des diodes laser. Dans le cas de plusieurs sources émettrices formant un motif géométrique, ce dernier peut être caractéristique de la cible elle-même, un camion ou un véhicule particulier par exemple, différent selon son positionnement sur la cible, à l'avant ou à l'arrière ou sur les ailes d'un véhicule. Ces sources peuvent même posséder un sous-motif pour mieux caractériser le véhicule, par sa gamme de masse, de raideur. La figure 1 a est un exemple de motifs, M,, M2 et M3 respectivement, de sources lumineuses, différents selon qu'ils sont positionnés sur un véhicule à l'avant, à l'arrière ou latéralement. Toutes les sources lumineuses d'un véhicule cible donné doivent émettre un même rayonnement simultané avec une double modulation de fréquences Fe et Fooms, dont l'intensité varie selon une fonction périodique du temps avec une fréquence et une durée d'émission déterminées selon les applications et les contraintes technologiques, et identiques pour des raisons de simplification et de robustesse du système. La fréquence d'émission Fe peut se superposer à un signal lumineux de fréquence inférieure ou remplacer un signal lumineux initialement continu puisque, au-dessus de 25 Hz environ, l'oeil humain ne détecte plus les oscillations du signal et perçoit un signal continu, ceci au cas où le signal optique émis se trouverait dans la bande spectrale visible. Ainsi, le procédé d'assistance à la conduite d'un véhicule automobile pour la détection de l'environnement comportant un tel dispositif émetteur pour l'émission d'un signal de lumière est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) émission des pulses avec une fréquence de télécommunication Fooms ; et (b) émission des pulses avec une fréquence d'émission Fe. Les pulses de la fréquence de télécommunication se produisant dans les pulses de la fréquence d'émission. Le dispositif récepteur 10, embarqué sur le véhicule est composé de deux unités de réception qui sont distinctes et qui communiquent entre elles. En effet, la première unité 12 est une unité optronique Vidéo accordée à la fréquence d'émission Fe du dispositif émetteur et la deuxième unité 14 est une unité optronique Télécoms accordée à la fréquence de télécommunication Fooms. L'unité optronique vidéo 12 est composée d'une caméra vidéo sensible au rayonnement visible et/ou proche infrarouge, dont la fréquence d'acquisition Fa des images est supérieure à la fréquence d'émission Fe des sources pulsées portées par la cible. La caméra forme, avec un rapport signal sur bruit suffisant, une image en deux dimensions des sources émettrices, qui doivent être détectées et localisées avec la précision demandée par l'application concernée et jusqu'aux distances souhaitées, grâce à la sensibilité et la résolution de la caméra. La caméra est associée à des moyens de traitement d'images destinés à délivrer l'information optique produite par la cible porteuse des sources émettrices. Les moyens de traitement utilisent un algorithme basé sur les différences d'images acquises par la caméra à une fréquence Fa qui est supérieure à la fréquence d'émission Fe des signaux lumineux produits par les obstacles à détecter. Les moyens de traitement réalisent une soustraction d'images consécutives, acquises dans un intervalle de temps relativement court pour éliminer l'information complexe et inutile de la scène vue par la caméra pour ne garder que l'information nouvelle entre les images N et N+1 par exemple, c'est-à-dire l'information optique produite réellement par les sources lumineuses de la cible. Bien sur, il est tout a fait envisageable d'utiliser les résultats de traitements d'images existant pour enrichir l'information ou pour rendre le résultat de la détection d'image encore plus fiable. Par exemple, si l'application utilise un traitement d'image qui permet d'extraire les contours d'un véhicule, si on superpose dans cette image de contours, l'image de l'information optique produite réellement par les sources lumineuses de la cible, l'association de ces deux types d'images permettra d'améliorer encore la détection et l'identification du véhicule cible. La figure 2 est un exemple de vue d'ensemble du système d'assistance à la conduite comprenant un dispositif émetteur Ev positionné sur un véhicule cible Vc et un dispositif récepteur 10 placé à l'avant du véhicule assisté VA, en haut du pare-brise par exemple, soit au niveau du pied du rétroviseur central soit au niveau de la casquette sur la planche de bord, face au conducteur. La figure 3a est un exemple de scène routière se produisant devant un véhicule assisté, et comprenant des cibles équipées de sources lumineuses pulsées Lp selon l'invention. Ce sont par exemple des véhicules Vc. La figure 3b représente l'image N acquise par la caméra vidéo du dispositif de détection monté sur le véhicule assisté. Les sources lumineuses Lp actives lors de l'acquisition de cette image N sont noircies contrairement à celles qui sont éteintes. Sur la figure 3,, représentant l'image suivante N+1 acquise, les sources Lp précédemment actives sont éteintes et celles précédemment éteintes sont allumées. La figure 3d est l'image obtenue par différence entre ces deux images consécutives N et N+1, c'est-à-dire l'information nouvelle entre ces deux images soit les sources lumineuses pulsées Lp équipant des cibles, sans l'information complexe de la scène existant sur ces deux images. La figure 4a est le chronogramme d'émission des sources lumineuses pulsées d'une cible. Le signal est périodique, de fréquence d'émission Fe, de durée d'émission De déterminée et donc de durée de silence DS déterminée. La figure 4c est le chronogramme de l'émission du signal lumineux Se pulsé et de l'acquisition des images Sa dans le cas d'une synchronisation entre l'émission et l'acquisition dont la fréquence est égale au double de celle de l'émission. La figure 4d est le résultat de la soustraction des images prises deux à deux consécutives. Lorsqu'à l'image N, la source n'émet pas de lumière et qu'à l'image N+1 elle est allumée, le résultat est un pulse positif P+. Par contre, si à l'image suivante N+2, la source est à nouveau éteinte, le résultat est un pulse négatif P_. Dans le cas où l'acquisition, qui a lieu avec une fréquence égale au double de celle d'émission de lumière, n'est pas synchronisée avec l'émission, comme le montre la figure 4ef le résultat de la soustraction de deux images consécutives se présente, dans la configuration la plus défavorable, sous la forme de deux pulses d'énergie diminuée de moitié par rapport au cas de la synchronisation entre émission et acquisition (figure 4f), référencés p+ ou p_ selon que la source émet ou non de la lumière à l'image N. L'unité optronique télécoms 14 va permettre de détecter la modulation haute fréquence Fooms du signal optique. Plus précisément, il s'agit d'un photodétecteur telle qu'une photodiode dont la bande passante permet d'acquérir le signal optique modulé à la fréquence de télécommunication Fooms• Suivant la figure 4b, on comprend que le pulse produit selon le premier niveau de modulation se décompose en deux séries de sous pulses. La première série de sous pulses a pour objectif de synchroniser l'acquisition d'images vidéo avec la génération des pulses à la fréquence d'émission Fe par les sources d'éclairage. On ne peut donc se retrouver que dans la configuration décrite par la figure 40 en ce qui concerne la synchronisation entre la source optique et l'acquisition de l'image vidéo. En effet, la fréquence de télécommunication Fooms est 100 fois à 10000 fois plus élevées que la fréquence d'émission Fe. Une fois les sous pulses de synchronisation de la modulation haute fréquence du signal détectée par l'unité télécoms 14 comme représenté sur la figure 5, l'unité télécoms 14 transmet l'information à l'unité vidéo 12 qui peut alors déclencher une acquisition synchronisée avec la production du pulse par la source lumineuse. La configuration décrite dans la figure 4e correspond au cas où l'unité télécoms 14 n'est plus opérationnel pour une raison quelconque. Cette configuration défavorable montre que le système peut encore fonctionner en mode dégradé. La conséquence du dysfonctionnement de l'unité télécoms 14 se traduisant par une diminution de la portée du système de détection puisque pour des conditions identiques, le signal optique reçu par l'unité vidéo 12 dans le cas le plus défavorable est deux fois plus faible que le signal optique reçu par l'unité vidéo 12 dans le cas optimal, c'est-à-dire lorsque l'acquisition de l'image est parfaitement synchronisée avec l'émission des pulses lumineux par les sources d'éclairages du véhicule cible. Le codage de l'information des sous pulses de synchronisation doit simplement respecter les contraintes nécessaires à l'obtention d'une bonne synchronisation entre les sources d'éclairage et l'acquisition d'images vidéo, c'est-à-dire permettre un temps de réponse aussi court que possible. Le mérite de l'invention repose sur le fait que la détection de ce code de synchronisation haute fréquence Fooms permet de rendre plus robuste et plus fiable la détection des pulses lumineux par l'unité vidéo 12 car ces informations redondantes se renforcent mutuellement (Coopération et Fusion de données). Les sous pulses d'information (figure 5) peuvent contenir toutes les informations utiles à l'application concernée en ce qui concerne le véhicule cible : vitesse, action de freinage, masse, raideur, etc. Le codage de ces informations est quelconque. Ainsi, l'invention concerne également un procédé de fonctionnement du dispositif récepteur 10 du système d'assistance dont les étapes sont les suivantes : (a) réception des pulses reçus avec une fréquence de télécommunication Fooms par une unité télécoms 14 du dispositif récepteur 10; et (b) puis déclenchement de l'acquisition des pulses à une fréquence d'émission Fe par une unité vidéo 12, ledit déclenchement étant généré par la réception des pulses reçus avec ladite fréquence de télécommunication Fooms. Suite à ces deux étapes successives majeures, l'image de la scène routière est acquise et numérisée par moyen de numérisation 16 de l'unité de réception vidéo 12, le signal haute fréquence Fooms est lui aussi numérisé par un tel moyen 18 pour extraire l'information de ce signal, tel que la vitesse du véhicule cible, cependant il ne sert pas directement pour l'analyse d'images. Ces données sont ensuite transmises à un moyen de traitement des données 20, tel qu'un logiciel pour calculer et prédire la trajectoire du véhicule comme expliqué ci-après. Dans le cas où la lumière pulsée, émise en plus des phares équipant le véhicule, provient de plusieurs sources élémentaires formant un motif géométrique, ces derniers permettent, par des calculs géométriques simples à partir des images recueillies, d'obtenir directement le vecteur distance entre le véhicule assisté et la cible à détecter, et d'en déduire un vecteur vitesse avec une très bonne précision. Grâce à de telles informations, robustes et précises obtenues à une fréquence suffisante, il est possible de calculer et de prédire la trajectoire relative entre le véhicule détecteur et l'objet détecté. Un tel système d'assistance à la conduite par détection de l'environnement peut être avantageusement utilisé pour réaliser la prestation répertoriée sous le nom de Stop and Go en situation de bouchon dans le trafic routier, c'est-à-dire de démarrages fréquents en cas de trafic intense à faible vitesse de circulation. Le procédé de Stop and Go en bouchon comporte alors les étapes suivantes, représentées sur la figure 6. Une fois initialisé le procédé (étape a), le conducteur peut définir les paramètres du système (étape b), soit : - la distance de suivi ; - le mode de détection des cibles ; - le mode de contrôle du véhicule assisté ; - le seuil de vitesse pour désactiver le procédé. La distance de suivi entre le véhicule assisté et une cible placée devant lui peut être définie par le conducteur ou bien le système utilise par défaut le paramétrage avec les dernières valeurs mémorisées. Le mode de détection des cibles peut notamment utiliser le système d'assistance selon l'invention avec source lumineuse pulsée ASL. Une interface Homme-Machine appropriée informera le conducteur de véhicule de la présence d'un obstacle détecté. Ce mode de détection assurera une plus grande fiabilité à la détection que si celle-ci était réalisée sans source lumineuse SSL. Le contrôle automatique du véhicule, longitudinal et latéral, suppose unedétection des marquages au sol, dont la ligne blanche continue, et peut être choisi par le conducteur. Sans un procédé de détection des marquages au sol, la détection seule des cibles placées devant le véhicule, par le système de sources lumineuses pulsées, permet le contrôle de l'avancement longitudinal du véhicule par pilotage de l'accélération et du freinage pendant que le conducteur s'occupe du déplacement latéral du véhicule par l'intermédiaire du volant. Le conducteur fixe enfin un seuil de vitesse au-delà duquel le procédé d'aide à la conduite est désactivé, par émission d'un message au conducteur qui reprend la main sur l'avancement du véhicule. Lorsque le procédé est activé à l'étape c) par le conducteur, au moyen de tout type de commande manuelle, vocale, automatique, en situation de bouchon ou de circulation fortement ralentie, la détection des cibles a lieu par le système selon l'invention à partir de sources lumineuses pulsées (étape d). Un capteur vidéo tel que défini précédemment va acquérir une succession d'images à une fréquence supérieure à la fréquence d'émission des sources lumineuses et les envoyer à un algorithme ASIC par exemple qui va, en temps réel, faire la différence entre deux images consécutives N et N+1 afin d'en extraire les images seules des sources pulsées. La position et les contours des sources lumineuses détectées sont transmises à une unité centrale, gérant l'ensemble de ces sources, pour identifier les motifs prédéfinis des sources suivant le type de cible û véhicule vu par sa face arrière, ou latérale, ou avant. L'unité centrale suit de plus leurs évolutions dans le temps û tracking û et prédit leurs positions futures û prédiction -. Lorsque les motifs lumineux détectés font partie des motifs prédéfinis mémorisés dans l'unité centrale, les informations sont directement transférées vers les calculateurs qui gèrent l'interface Homme-Machine et le contrôle longitudinal du véhicule. Par contre, si ces motifs lumineux ne sont pas reconnus par l'unité centrale, un message est envoyé au conducteur, qui peut ou non valider la détection, de sorte que le nouveau motif lumineux est alors mémorisé dans la base des motifs de sources lumineuses. Si le conducteur invalide cette détection, il reprend la main sur le système d'aide à la conduite. Si de plus, le véhicule est équipé de moyens de détection des marquages au sol (étape e) et que la détection d'une cible est validée à l'étape f), le mode de contrôle automatique d'avancement du véhicule est mis en route, avec une aide longitudinale et latérale (étape g). Dans le cas où la détection des cibles a lieu classiquement par un système sans source lumineuse pulsée, la détection d'un obstacle doit être validée à l'étape h). Dans le cas où le véhicule n'est pas équipé de moyens de détection de ligne blanche au sol, le mode de contrôle latéral du véhicule n'est pas assuré, seul le contrôle longitudinal est mis en oeuvre (étape i). Ainsi, grâce au système d'assistance à la conduite selon l'invention, utilisant des sources lumineuses pulsées dont le signal est capté par une caméra vidéo, le procédé suit le véhicule cible en gardant la consigne de distance prédéfinie par le conducteur. Il existe plusieurs situations de sortie du contrôle du véhicule en mode automatique, qui sont définies notamment par la perte ou la dégradation de la détection des sources lumineuses, ne permettant plus d'apprécier les distances inter-véhicules dans le cas d'une détection par sources lumineuses pulsées, ou bien par la perte ou la dégradation de la qualité de la détection du véhicule cible par des moyens classiques comme de la qualité de la détection des marquages au sol. Ce peut être également quand la vitesse du véhicule suivi dépasse la vitesse de seuil prédéfinie, quand le traitement de l'image de surveillance inter-véhicule détecte un mouvement d'objet entre le véhicule occupé et le véhicule cible ou bien encore quand une portière ou le coffre du véhicule est ouvert. Si tel est le cas, le conducteur doit reprendre le contrôle du véhicule et valider cette reprise en mains par tout moyen tactile, vocal, commande de l'accélération ou du freinage, etc. L'avantage du système d'assistance selon l'invention est de garantir une grande fiabilité à la prestation de Stop and Go car les sources pulsées sont associées à un algorithme simple et robuste de détection d'une cible, de son identification en tant que véhicule grâce à leurs motifs spécifiques et de calcul de la distance inter-véhicule grâce à l'écartement standard entre les sources lumineuses élémentaires à l'arrière du véhicule cible. De plus, la perte de détection partielle ou complète des sources lumineuses pulsées par la caméra vidéo permet de détecter rapidement et de façon fiable l'insertion d'un objet, tel qu'une moto ou un piéton dans l'espace entre le véhicule et la cible | L'invention concerne un système d'assistance à la conduite embarqué dans un véhicule automobile pour la détection de l'environnement, ledit système embarqué comportant un dispositif récepteur (10) pour la détection d'un signal émis par un dispositif émetteur de lumière embarqué sur une cible à détecter, caractérisé en ce que ledit dispositif récepteur (10) comporte une première (12) et une deuxième (14) unité de réception accordée respectivement à une première (Fe) et une deuxième fréquence (Fcoms) dudit signal de lumière distincte émis par ledit dispositif émetteur. L'invention concerne également un procédé d'assistance à la conduite d'un véhicule automobile pour la détection de l'environnement utilisant un tel dispositif récepteur (10). | 1. Système d'assistance à la conduite embarqué dans un véhicule automobile pour la détection de l'environnement, ledit système embarqué comportant un dispositif récepteur (10) pour la détection d'un signal émis par un dispositif émetteur de lumière embarqué sur une cible à détecter, caractérisé en ce que ledit dispositif récepteur (10) comporte une première (12) et une deuxième (14) unité de réception accordée respectivement à une première (Fe) et une deuxième fréquence (Fcoms) dudit signal de lumière distincte émis par ledit dispositif émetteur. 2. Système d'assistance à la conduite selon la 1, caractérisé en ce que les deux unités sont communicantes entre elles, la première unité (12) étant informée de l'arrivée de la première fréquence (Fe) par la détection de la deuxième fréquence (Fooms) par la deuxième unité (14). 3. Système d'assistance à la conduite selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la deuxième fréquence (Fcoms) est plus élevée que la première fréquence (Fe), de préférence de 100 à 10000 plus élevée. 4. Système d'assistance à la conduite selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le deuxième signal reçu avec la deuxième fréquence (Fooms) se produit à l'intérieur du premier signal reçu à la première fréquence (Fe). 25 5. Système d'assistance à la conduite selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première unité (12) du dispositif récepteur (10) est une unité vidéo et en ce que la deuxième unité (14) du dispositif récepteur (10) est une unité télécoms , l'unité télécoms (14) 30 étant apte à prévenir l'unité vidéo (12) de l'arrivée du premier signal. 6. Système d'assistance à la conduite selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première unité (12) du dispositif récepteur (10) comprend une caméra vidéo sensible au rayonnement visible 35 et/ou proche infrarouge, dont la fréquence d'acquisition des images est20supérieure à la fréquence d'émission (Fe) des sources pulsées portées par la cible, ladite caméra étant associée à des moyens de traitement d'images destinés à délivrer l'information optique produite par la cible, et en ce que lesdits moyens de traitement des images acquises réalisent une soustraction d'images consécutives, acquise dans un intervalle de temps court et notamment compris entre 1 ms et 25ms, destinée à délivrer l'information optique nouvelle entre deux images consécutives reçues par la première unité du dispositif récepteur (10). 7. Système d'assistance à la conduite selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de traitement des images acquises calculent, à partir de l'information optique reçue de la cible détectée, au moins la distance entre le véhicule assisté et la cible détectée ou leurs vitesses relatives, ou prédisent la trajectoire relative entre eux. 8. Système d'assistance à la conduite selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la seconde unité (14) du dispositif récepteur (10) comprend un composant optronique dont la bande passante permet d'acquérir le deuxième signal optique modulé à une fréquence de télécommunication (Fcoms), ledit composant optronique comprenant par exemple un photodétecteur, de préférence un photodétecteur thermique ou un photodétecteur quantique. 9. Système d'assistance à la conduite selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est utilisé en combinaison avec un système de démarrage et arrêt automatique dudit véhicule assisté. 10. Procédé d'assistance à la conduite d'un véhicule automobile pour la détection de l'environnement, ledit véhicule comportant un dispositif récepteur (10) pour la détection d'un signal émis à deux fréquences par un dispositif émetteur de lumière embarqué sur une cible à détecter , caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) réception des pulses reçus avec une fréquence de télécommunication (Fcoms) par une unité télécoms (14) du dispositif récepteur (10); et(b) puis déclenchement de l'acquisition des pulses à une fréquence d'émission (Fe) par une unité vidéo (12), ledit déclenchement étant généré par la réception des pulses reçus avec ladite fréquence de télécommunication (Fcoms). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'on soustrait des images vidéo consécutives, pour délivrer l'information optique nouvelle entre deux images consécutives reçues par ladite unité vidéo (12). 10 12. Procédé selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'on contrôle un dispositif de démarrage et arrêt automatique dudit véhicule comportant le système embarqué. 15 | G | G08,G01 | G08G,G01S | G08G 1,G01S 17 | G08G 1/00,G01S 17/93 |
FR2895478 | A1 | GARNITURE DE FRICTION A SOUS COUCHE RENFORCEE | 20,070,629 | La présente invention est relative à une garniture de friction pour un embrayage à friction de véhicule automobile, à un procédé permettant de fabriquer une telle garniture et à un embrayage comportant une telle garniture. Les garnitures de friction sont des pièces d'usure qui se présentent généralement sous la forme de couronnes planes ou de secteurs de telles couronnes. Elles sont classiquement fixées au moyen de rivets sur un disque de support disposé entre des plateaux de réaction et de pression aptes à le pincer en cas d'activation de l'embrayage. Parmi les garnitures de friction, on distingue en particulier les garnitures multicouches, et notamment les garnitures bicouches. Ces garnitures comportent au moins une couche de friction et une sous-couche, sous-jacente à la couche de friction. La couche de friction présente une surface de frottement qui, lors de l'activation de l'embrayage, entre progressivement en contact avec le plateau de réaction ou le plateau de pression de cet embrayage, permettant ainsi l'accouplement du disque de support et dudit plateau. Généralement, la sous-couche définit la surface d'appui de la garniture sur le disque de support. Les surfaces de frottement et d'appui s'étendent sensiblement parallèlement l'une à l'autre et forment les grandes faces de la garniture. La sous-couche peut être préparée avant d'être fixée à la couche de friction, par exemple par collage, être réalisée simultanément à la couche de friction pour former un ensemble monobloc, comme décrit par exemple dans EP 1 095 999, ou encore être formée sur une couche de friction déjà prête. Des couches supplémentaires peuvent également être disposées entre la sous-couche et la couche de friction, ou entre la sous-couche et le disque de support. Les compositions de la sous-couche et de la couche de friction sont adaptées à leurs fonctions respectives, à savoir notamment l'amélioration de la résistance mécanique de la garniture, en particulier de la tenue en centrifugation, et l'optimisation du frottement avec les plateaux de pression et de réaction, respectivement. Pour fabriquer la sous-couche, une première technique, connue par exemple de JP 59-86718 ou de US 3,365,041, consiste à enrouler sur elle-même, autour d'un mandrin, une bande en un matériau fibreux, notamment tissé. Cette bande, imprégnée d'une résine thermodurcissable, est ensuite comprimée axialement. Il en résulte une couronne qui, vue de face, c'est-à-dire dans le plan de la couronne, présente ainsi un enroulement en spirale. La bande comprimée et enroulée s'étend sensiblement parallèlement à l'axe de la couronne ainsi formée. On connaît également de FR 2 711 754 une sous-couche formée par un enroulement d'un fil et non pas d'une bande. Ce fil est enroulé à plat. Les spires de cet enroulement ne sont cependant pas circulaires, mais ondulent de manière régulière selon la direction périphérique. Les ondes d'une spire sont régulièrement décalées des ondes de la spire qu'elles recouvrent. L'enroulement ainsi formé est ensuite noyé dans une résine qui est durcie. La résistance mécanique des garnitures décrites précédemment reste cependant insuffisante pour certaines applications exigeant une très haute tenue mécanique, notamment en centrifugation. Pour améliorer cette tenue mécanique, on connaît encore des garnitures bicouches dans lesquelles la sous-couche est constituée d'une matrice de résine chargée de fibres de verre coupées et orientées de manière aléatoire dans la matrice. Ce type de sous-couche déforme la garniture. Le procédé de fabrication de la garniture doit donc comprendre une étape de rectification permettant de compenser cette dégradation de planéité. Il existe donc un besoin pour une garniture de friction multicouche présentant une tenue mécanique, en particulier en centrifugation, améliorée, et pouvant être fabriquée par un procédé n'impliquant pas d'étape ultérieure de rectification. Le but de la présente invention est de satisfaire ce besoin. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'une garniture de friction destinée à être fixée sur un disque de support d'un embrayage, la garniture s'étendant sensiblement selon un plan P et comportant - une couche de friction prévue pour frotter avec un plateau de réaction ou un plateau de pression dudit embrayage, et - une sous-couche disposée de manière à s'étendre, après fixation de la garniture sur le disque de support, entre le disque de support et la couche de friction. La garniture selon l'invention est remarquable en ce que la sous-couche comprend un renfort constitué par une pluralité de nappes s'étendant parallèlement au plan P de la garniture, au moins des première et deuxième nappes dudit renfort, de préférence adjacentes, étant conformées de manière qu'au moins une partie des fils de la première nappe, de préférence tous les fils de la première nappe, croisent des fils de la deuxième nappe. Autrement dit, vus dans le plan des nappes, les fils de la première nappe ne sont pas superposés en coïncidence aux fils de la deuxième nappe, mais s'étendent, à partir de points de croisement, dans des directions différentes. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, la structure particulière du renfort de la garniture selon l'invention permet une amélioration de la tenue en centrifugation remarquable, jusqu'à 50 %. En outre, on constate que, cette structure ne conduit pas à une dégradation de la planéité de la garniture. La garniture de friction selon l'invention présente encore, de préférence, une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes : - Les fils des première et deuxième nappes s'étendent selon des première et deuxième directions principales respectivement, décalées d'un décalage angulaire a entre elles. Le décalage angulaire a entre les première et deuxième directions principales est de préférence supérieur à 10 , et est de préférence encore choisi parmi les valeurs suivantes : 15 , 30 , 45 et 90 . De préférence encore, le décalage angulaire a est constant quelles que soient les deux nappes adjacentes considérées ou, en variante, évolue selon une séquence répétée. - Le nombre de nappes et l'orientation de leurs fils sont tels que le renfort présente des fils rayonnant selon des directions écartées équiangulairement deux à deux. Le décalage a est de préférence un sous-multiple de 360 . - Les première et deuxième nappes forment une structure tissée et sont superposées l'une à l'autre. - La garniture comporte un empilement de tissus, la direction principale des fils de trame d'un tissu étant décalée d'un décalage angulaire 3 de la direction principale des fils de trame d'un tissu qui lui est immédiatement adjacent. De préférence, le décalage angulaire 3 est constant quels que soient les deux tissus adjacents considérés. De préférence encore, le décalage angulaire 3 est supérieur à 10 , et est de préférence choisi parmi les valeurs suivantes : 15 , 30 , 45 et 90 . - La garniture comporte un nombre n de tissus tel que n ? 90/[3, de préférence n ? 18043, de préférence encore n ? 36043, R désignant le décalage angulaire constant entre les fils de trame de deux tissus successivement superposés. - A moins une partie des fils du renfort, de préférence tous les fils du renfort, sont en verre, en aramide ou en carbone. - Le renfort est noyé dans une matrice comportant - une résine thermodure, de préférence choisie parmi les résines phénolique, époxy, époxy modifiée, époxy-phénolique, polyester, vinylester, polyimide, de préférence encore phénolique, et/ou - un caoutchouc, de préférence de type SBR, NBR et dérivés. - Les nappes constituent au moins 10 %, de préférence au moins 50 % et/ou moins de 85 % du poids de la sous-couche. La matrice représente au moins 15 % et/ou moins de 90 %, de préférence moins de 50 % du poids de la sous-couche. De préférence, le rapport entre le poids de la matrice et le poids des fils est compris entre 40 et 100. L'épaisseur dudit renfort est comprise entre 0,2 et 2 mm. - La sous couche présente une forme de couronne ou de secteur de couronne dont la largeur I est comprise entre 6 et 100 % de la largeur maximale L de la garniture. -La sous-couche et la couche de friction ont des matrices compatibles afin de procéder à une polymérisation en une seule étape ; selon un mode de réalisation elles partagent une matrice commune, comme décrit dans EP 1 095 999. L'invention concerne encore un embrayage pour véhicule automobile, remarquable en ce qu'il comporte une garniture selon l'invention. L'invention concerne enfin un procédé de fabrication d'une garniture comportant une couche de friction et une sous-couche, en particulier pour fabriquer une garniture selon l'invention. Selon ce procédé, pour former la sous-couche, on dispose à plat parallèlement au plan P de la garniture, une pluralité de nappes de fils, de préférence déjà agencées sous la forme d'un ou plusieurs tissus, puis on rigidifie les nappes ainsi disposées. A cet effet, de préférence, on noie les nappes dans une résine thermodurcissable, puis on fait durcir cette dernière. Selon un mode de réalisation les nappes sont préimprégnées et superposées pour former la sous couche. Avantageusement, ce procédé conduit à des garnitures planes qui n'ont pas besoin d'être rectifiées ultérieurement. De préférence, le procédé selon l'invention comporte encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes. - Les nappes présentent une forme générale de couronne ou de secteur de couronne. De préférence les nappes constituent au moins une structure tissée. - La forme de couronne ou de secteur de couronne résulte d'un découpage unique, du type estampage, dans un matériau tissé ou formé par une superposition de nappes, ou encore d'un pliage en éventail ou d'un étirement d'une bande en un tel matériau, des évidements ayant optionnellement été prédécoupés. - On fabrique la sous-couche et la couche de friction, puis on les solidarise l'une à l'autre, de préférence par collage. Alternativement, on peut surmouler la sous-couche ou la couche de friction sur une couche de friction ou une sous-couche déjà préparée, respectivement, une des couches étant polymérisée dans une étape précédente. - On durcit le matériau de la couche de friction et celui de la sous-couche au cours d'une même opération de traitement thermique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin dans lequel : - la figure 1 représente schématiquement, en coupe transversale, un détail d'une garniture selon un mode de réalisation préféré de l'invention ; - les figures 2a, 2b et 2c représentent schématiquement trois tissus superposés successivement de manière à former un renfort multiaxial, tel que représenté sur la figure 2d, destiné à une garniture selon l'invention ; - la figure 3 représente trois tissus en forme de couronnes dans les positions respectives dans lesquelles ils peuvent être superposés lors de la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention ; - les figures 4 et 5 représentent d'autres exemples de renfort permettant de fabriquer une garniture selon l'invention. On appelle nappe un ensemble de fils disposés dans une même surface, sensiblement plane. Par dans une même surface , on entend que les fils restent contenus dans un parallélépipède fictif d'une épaisseur ne dépassant pas cinq fois, de préférence trois fois, le diamètre des fils. Une nappe pourrait ainsi être constituée d'un fil enroulé sur lui-même, mais pas si de nombreuses spires se superposent, comme dans FR 2 711 754. En particulier une nappe peut être constituée par un ensemble de fils orientés parallèlement les uns aux autres et s'étendant tous dans un même plan, comme représenté sur les figures 2a-2c. Les fils d'une nappe peuvent être agencés de manière aléatoire, par exemple sous la forme d'un non-tissé. A la différence de fibres mélangées dans une matrice, les fils d'une nappe s'étendent cependant dans une même surface. De préférence, les fils d'une nappe interagissent avec les fils d'une autre nappe, par exemple par entremêlement, soudure, collage, nouage, etc. Les performances sur la résistance à la centrifugation de la garniture en sont alors améliorées. De préférence, les fils des nappes sont agencés de manière déterminée, c'est-à-dire non aléatoire, par exemple sous la forme d'un tissu. Un tissu est un entrelacement, à plat, d'une nappe de fils de chaîne parallèles et d'une nappe de fils de trame parallèles, l'orientation des fils de chaîne étant généralement décalée de 90 par rapport à celle des fils de trame. On appelle renfort biaxial un renfort constitué par un tissu unique ou par une pluralité de tissus superposés en coïncidence, c'est-à-dire de manière que les fils de chaîne (ou de trame) de tous les tissus s'étendent suivant la même direction. Un tissu peut encore être constitué par un entrelacement, à plat, de plus de deux nappes. Un tel tissu constitue alors un renfort multiaxial . Un renfort multiaxial peut également être fabriqué en superposant à plat plusieurs tissus biaxiaux et en décalant les orientations des fils d'au moins deux de ces tissus superposés (voir figures 1, 2a-2d, 3). On appelle fil un brin de longueur non définie, monofilament ou multifilament. Les fils d'une nappe peuvent être continus ou discontinus, être solidarisés les uns aux autres ou non. Par fil continu , on entend que le fil n'est normalement interrompu que par les découpes pratiquées pour mettre en forme la nappe à laquelle il appartient. De préférence, les nappes du renfort des garnitures selon l'invention sont constituées au moyen de fils continus. On appelle direction principale ou axe ou sens la direction générale définissant l'orientation d'un fil. Cette direction filtre les changements de direction locaux, par exemple lorsque le fil est tissé. On se reporte à présent à la figure 1. Cette figure représente le détail d'une garniture 10 en forme de couronne de largeur L. La garniture 10 s'étend le plan P et est constituée par une couche de friction 12 et une sous-couche 14 s'étendant sous la couche de friction 12. La couche de friction 12 définit une surface de frottement 16. La sous-couche 14 définit une surface d'appui 18 par laquelle la garniture 10 est fixée, par exemple par rivetage, sur un disque de support 20. La couche de friction 12 peut être fixée à la sous-couche 14 par toute méthode connue, notamment par collage. On appelle interface 22 la zone de contact entre la couche de friction 12 et la sous-couche 14. La sous-couche 14 et la couche de friction 12 peuvent également être fixées l'une à l'autre par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couche(s) supplémentaire(s La sous-couche 14, de largeur I , est constituée d'un empilement de quatre tissus 24 en fils 30, référencés respectivement 241, 242, 243 et 244 depuis le disque de support 20 vers la couche de friction 12. Les tissus 242_4, sont représentés plus en détail, sur les figures 2a, 2b et 2c. Chaque tissu 241_4 est formé par un agencement connu en soi de fils continus 301.4, de préférence en verre, en aramide ou en carbone. Dans un tissu, on distingue classiquement les fils de chaîne 30c et les fils de trame 30t, qui constituent une nappe de chaîne 32c et une nappe de trame 32t, respectivement (figure 2a). Les fils de chaîne 30c s'étendent selon une direction principale de chaîne D, ou sens de chaîne . Les fils de trame 30t s'étendent suivant une direction principale de trame Dt ou sens de trame , sensiblement perpendiculaire au sens de chaîne. Le décalage angulaire a entre les nappes 32, et 32t est donc d'environ 90 . Les fils de trame et de chaîne peuvent être en des matériaux identiques ou différents. De même, les tissus 241.4 successivement superposés peuvent être de nature ou de structure identique ou différente. A lui seul, un tissu 24 constitue un renfort biaxial permettant de fabriquer une garniture selon l'invention. De préférence, le renfort comporte cependant, comme sur la figure 1, une pluralité de tissus superposés. De préférence encore, comme représenté sur la figure 1, plusieurs tissus sont superposés, les sens de trame de deux tissus successivement superposés étant décalés angulairement, comme représenté sur la figure 3, d'un angle R. La superposition des différents tissus permet ainsi d'obtenir un renfort multiaxial, tel que celui représenté par exemple sur la figure 2d. Avantageusement, le décalage angulaire R entre les tissus améliore la tenue mécanique de la garniture. Dans le cas où sens de chaîne et sens de trame des tissus s'étendent à 90 l'un de l'autre, il est particulièrement avantageux de décaler le sens de trame (ou de chaîne) de chaque tissu d'un angle R de 45 par rapport au sens de trame (ou de chaîne) du tissu qui le recouvre et/ou qu'il recouvre. L'ensemble des tissus 24 est noyé dans une matrice 34. Cette matrice comporte de préférence une résine thermodure, telle qu'une résine phénolique, époxy, époxy modifiée, époxy phénolique, polyester, vinylester, bismaléimide, polyamide-imide ou polyimide. De préférence cette résine est une résine phénolique et/ou mélamine. La matrice peut également contenir un caoutchouc, de préférence de type SBR, NBR et dérivés. De préférence, la matrice représente 15 à 90 % du poids de la sous-couche 14, de préférence 15 à 50 %. La matrice peut encore comporter des charges afin d'en diminuer le coût. Comme exemples de charges, on peut citer le carbonate de calcium et la calcite, jusqu'à 25% en poids. Le renfort de la garniture selon l'invention n'est pas nécessairement constitué par un ou plusieurs tissus superposés noyés dans une résine. Les différentes nappes du renfort pourraient ainsi être simplement superposées les unes aux autres sans être entremêlées ou entrelacées, comme représenté par exemple sur la figure 4. Sur cette figure, trois nappes 32'1, 32'2 et 32'3, constituées chacune d'un ensemble de fils continus parallèles 30'1, 30'2 et 30'3 respectivement, orientés selon des directions principales D,, D2, et D3, respectivement, sont superposées les unes aux autres, un décalage angulaire a d'environ 120 entre les directions principales de deux nappes adjacentes étant prévu. De manière générale, lorsque les nappes sont des ensembles de fils parallèles, le décalage angulaire a entre deux nappes successives peut être quelconque. De préférence cependant, a est supérieur à 10 et, de préférence encore, choisi parmi les valeurs suivantes : 15 , 30 , 45 et 90 . De plus, lorsque les nappes se superposent sans interagir les unes avec les autres (figure 4), il est préférable que l'angle de décalage a d'une nappe à l'autre soit constant, de préférence, égal à un sous-multiple de 360 , et que le nombre de nappes superposées soit au moins égal à 180/a, de préférence à 360/a. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention où on superpose des tissus, en les décalant d'un angle R constant, le décalage angulaire a entre deux nappes adjacentes successives évolue selon une séquence répétée : Par exemple, dans la situation où les sens de trame des tissus sont régulièrement décalés d'un angle R de 45 , le décalage ci est de 90 entre les première et la deuxième nappes superposées (qui forment le premier tissu), de 45 entre les deuxième et troisième nappes superposées, puis de nouveau de 90 entre les troisième et quatrième nappe superposées (qui forment le deuxième tissu), etc. Par ailleurs, même si cela est préférable, les nappes ne sont pas nécessairement constituées de fils parallèles. Ainsi, la figure 5 représente une sous-couche en couronne selon l'invention comportant une première nappe 32r de fils 30r orientés radialement et une deuxième nappe 32o de fils 30o formant des cercles concentriques centrées sur le centre C de la garniture. Même si cela est préférable, les fils d'une nappe ne sont pas non plus nécessairement continus, ni liés ou enchevêtrés ou entrelacés à d'autres fils de la même nappe ou d'une autre. Les interactions entre les différentes nappes superposées, optionnelles, peuvent être quelconques. En particulier, ces nappes peuvent constituer un ou plusieurs tissus. Pour fabriquer une garniture selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on peut procéder de la manière suivante : Dans une première étape, on sélectionne, en fonction du type de garniture à fabriquer, un tissu et un liant destinés à constituer le renfort et la matrice, respectivement. Les connaissances techniques de l'homme du métier et des expériences simples permettent d'effectuer cette sélection. Le liant est de préférence une résine thermodurcissable. Le tissu peut être un tissu biaxial ou multiaxial. De préférence, le tissu est déjà pré-imprégné de liant. Comme exemples de tissus préimprégnés, on peut citer le tissu F-502 de la Société FiberCote (USA), le tissu Airpreg PY 8150 de la Société Isovolta (Austria), les tissus T158L et T330L de la Société Icasa, le Prepregs Hexply 200 de la Société Hexcel ou les tissus SL302, DV9288, SL199, SL201, SL246, SL257 ou SL277 de la Société Primco Limited (UK). Le tissu F-502 est préféré entre tous. Généralement les résines des tissus préimprégnés sont pré-polymérisées afin de réduire le temps de cuisson et optimiser la tenue mécanique. On découpe ensuite dans le tissu plusieurs couronnes, par exemple trois couronnes 241, 242, 243, comme représenté sur la figure 3. Les couronnes peuvent être également obtenues par pliage en éventail ou par étirement d'une bande de tissu. Pour éviter les surépaisseurs qui pourraient résulter d'un tel pliage, des évidements sont de préférence prédécoupés le long du bord de la bande destiné à former le bord intérieur 40 de la couronne. Les couronnes 241, 242, 243 sont ensuite superposées les unes sur les autres pour constituer un renfort, de préférence avec un décalage angulaire R de leurs sens de trame Dt,, Dt2 et Dt3 respectifs (ou de leurs sens de chaîne Dc,, Dc2 et Dc3 respectifs), les centres C,, C2 et C3 des couronnes 241, 242, 243, respectivement, étant mis en coïncidence. De préférence le décalage R est à chaque fois d'environ 45 . Le nombre de couronnes est de préférence tel que le renfort formé par les couronnes superposées présente des fils orientés dans des directions écartées équiangulairement deux à deux. Par exemple avec un décalage angulaire R de 45 , la superposition de deux couronnes permet d'atteindre ce résultat. Le renfort présente alors en effet des fils rayonnant à 0, 45, 90, 135, 180, 225, 270 et 315 (figure 2d). Le nombre de couronnes est cependant, de préférence, le plus élevé possible. Le nombre de couronnes est limité par l'épaisseur maximale du renfort souhaitée. De préférence, l'épaisseur du renfort est comprise entre 0,2 et 2 mm. Si le tissu utilisé n'est pas un tissu pré-imprégné, on imprègne le renfort avec du liant. Indépendamment des étapes décrites ci-dessus, une préforme de couche de friction est préparée selon des techniques connues. On appelle préforme la couche de friction immédiatement avant sa cuisson. La préforme de la couche de friction et le renfort imprégné sont ensuite superposés dans un moule, puis subissent une étape de cuisson adaptée pour les durcir simultanément. Avantageusement, la sous-couche et la couche de friction sont ainsi durcies au cours d'une unique opération de traitement thermique. Avec une imprégnation de résine phénolique, la cuisson est classiquement effectuée entre 150 C et 250 C, pendant quelques minutes, sous air. En variante, le renfort peut être déposé sur une couche de friction déjà cuite, puis cuite et durcie à son tour. On appelle cette opération un surmoulage . Après durcissement de la sous-couche, la garniture peut subir des étapes supplémentaires de post-cuisson ou d'usinage, bien connues de l'homme du métier pour la fabrication des garnitures selon la technique antérieure. Elle est ensuite fixée sur un disque de support, comme représenté sur la figure 1. Le tableau 1 suivant résume les résultats d'essais effectués sur différentes garnitures en forme de couronnes plates, appartenant à l'état de la technique ( témoin ) et selon l'invention. Le tableau 1 fournit l'épaisseur (E) et les diamètres intérieur (D;nt) et extérieur (Dext) de chaque garniture testée. Ces essais sont effectués en augmentant progressivement la vitesse en rotation des garnitures à tester, la température étant de 200 C environ. On mesure la vitesse, en tours par minute, à laquelle la garniture éclate sous l'effet de la force centrifuge. Plusieurs essais sont effectués sur un même modèle de garniture, le tableau donnant les valeurs moyennes des vitesses d'éclatement. Les garnitures témoin sont des garnitures de type F810DS formées par deux fils lobés sur eux-mêmes, les spires présentant, dans la direction périphérique des ondulations régulières, comme décrit dans FR 2 711 754. Ces fils comportent des filaments de cuivre, de verre et acryliques, et sont noyés dans une matrice constituée par une résine du type Novalaque et des particules de caoutchouc. Les garnitures selon l'invention sont fabriquées par un procédé du type de celui décrit ci-dessus. Le renfort comporte au moins une couronne de tissu, d'une largeur sensiblement égale à celle de la garniture. Lorsqu'un renfort comporte plusieurs couronnes superposées, l'orientation des sens de chaîne de deux couronnes accolées peut-être décalée d'un angle R prédéterminé et constant. Si cet angle R est nul, les couronnes sont en coïncidence et tous les fils du renfort sont donc orientés selon deux directions principales, décalées de 90 l'une de l'autre, correspondant aux sens de trame et de chaîne. Pour faciliter la fabrication, on a utilisé des tissus pré-imprégnés de résine phénolique, ou prepreg , commercialisés sous les noms F-502 et T158L fabriqués par les Sociétés FiberCote et ICASA, respectivement. Un préimprégné quadriaxial obtenu à partir de tissus commercialisé par la Société FiberCote sous le nom F-502 Quadriaxial (noté plus loin F-502 Q) a également été utilisé. Dans ce cas on définit R comme l'angle de décalage des couches comprises dans le préimprégné quadriaxial. Tableau 1 Essai De D'nt E Nombre de (3 Prepreg Vitesse (mm) (mm) (mm) couronnes éclatement superposées (tr/min) Témoin 1 240 155 3,5 10 904 1 240 155 3,5 10 0 158E T 12 672 2 240 155 3,5 10 45 158E T 14 160 3 240 155 3,5 1 45 F-502 Q 11 582 4 240 155 3,5 3 45 F-502 Q 12 942 240 155 3,65 8 0 F-502 13 921 6 240 155 3,65 8 45 F-502 15 316 Témoin 2 200 134 3,5 13 700 8 200 134 3,5 7 45 F-502 17 087 9 200 134 3,5 1 45 F-502 Q 15 586 200 134 3,5 3 45 F-502 Q 16 500 5 Le tableau 1 permet de faire les constats suivants. L'incorporation d'un tissu, à plat, dans une sous-couche de garniture est favorable à la tenue en centrifugation. Cette tenue est encore améliorée en augmentant le nombre de couches de tissu (comparaison des essais 3, 4). De préférence encore, l'orientation des sens de chaîne des tissus superposés est 10 modifiée d'une couche de tissu à la suivante. Un décalage de 45 fournit en particulier de très bons résultats (comparaison des essais 1 et 2, ou 5 et 6). Dans le mode de réalisation de l'invention, obtenu par superposition à plat d'au moins 3 couronnes de tissus, les sens de chaîne de deux couronnes accolées étant décalés de 45 , les performances en tenue à la centrifugation sont améliorées de plus de 40 % (essai 6 et témoin 1). Par ailleurs, les inventeurs ont constaté que les garnitures comportant une sous-coucheselon l'invention présentent une planéité suffisante pour ne pas nécessiter de rectification ultérieure. 12 Comme cela apparaît clairement à présent, l'invention permet ainsi de résoudre efficacement et à moindre coût les problèmes posés par les garnitures multicouches de l'état de la technique actuel. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-5 dessus, fournis à titre d'exemples illustratifs seulement | Garniture de friction d'embrayage comportant une couche de friction (12) et une sous-couche (14) sous-jacente à la couche de friction (12).La garniture selon l'invention est remarquable en ce que la sous-couche (14) comprend un renfort comportant une pluralité de nappes (24) s'étendant dans le plan P de la garniture, au moins des première (32t) et deuxième (32c) nappes étant conformées de manière qu'au moins une partie des fils (30t) de la première nappe (32t) croisent des fils (30c) de la deuxième nappe (32c). | 1. Garniture de friction destinée à être fixée sur un disque de support (20) d'un embrayage, la garniture, s'étendant sensiblement dans un plan P, comportant une couche de friction (12) prévue pour frotter avec un plateau de réaction ou un plateau de pression dudit embrayage, et une sous-couche (14) disposée de manière à s'étendre, après fixation de la garniture (10) sur le disque de support (20), entre le disque de support (20) et la couche de friction (12), la garniture (10) étant caractérisée en ce que la sous-couche (14) comprend un renfort constitué par une pluralité de nappes (24) s'étendant parallèlement au plan P de la garniture, au moins des première (32t) et deuxième (32c) nappes dudit renfort étant conformées de manière qu'au moins une partie des fils (30t) de la première nappe (32t) croisent des fils (30c) de la deuxième nappe (32c). 2. Garniture selon la 1 dans laquelle les fils (30t ; 30c) des première et deuxième nappes (32t ; 32c) s'étendent selon des première et deuxième directions principales (Dt ;Dc) respectivement, décalées d'un décalage angulaire a entre elles. 3. Garniture selon l'une quelconque des 1 et 2 dans laquelle les première et deuxième nappes forment une structure tissée et sont superposées l'une à l'autre. 4. Garniture selon l'une quelconque des 2 et 3 dans laquelle le décalage angulaire a entre les première et deuxième directions principales est supérieur à 100. 5. Garniture selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le renfort comporte un empilement de tissus, la direction principale des fils de trame d'un tissu étant décalée d'un décalage angulaire R de la direction principale des fils de trame d'un tissu qui lui est immédiatement adjacent. 6. Garniture selon la 5 dans laquelle ledit décalage angulaire R est constant quels que soient les deux tissus adjacents considérés. 7. Garniture selon la 6 comportant un nombre n de tissus dans laquelle le décalage angulaire R est tel que n ? 90/6. 8. Garniture selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le rapport entre le poids de la matrice et le poids des fils du renfort est compris entre 40 et 100. 9. Garniture selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle l'épaisseur dudit renfort est comprise entre 0,2 et 2 mm. 10. Embrayage pour véhicule automobile comportant une garniture (10) comprenant une couche de friction (12) et une sous-couche (14) s'étendant sous ladite couche de friction (12), caractérisé en ce que la garniture (10) est conforme à l'une quelconque des précédentes. 11. Procédé de fabrication d'une garniture comportant une couche de friction (12) et une sous-couche (14), caractérisé en ce que, pour former la sous-couche (14), on dispose à plat, parallèlement au plan P de la garniture, une pluralité de nappes de fils ou de tissus, puis on les rigidifie. 12. Procédé selon la 11, selon lequel on durcit le matériau de la couche de friction et celui de la sous-couche au cours d'une même opération de traitement thermique. | F | F16 | F16D | F16D 69 | F16D 69/02 |
FR2895835 | A1 | REALISATION SUR UNE STRUCTURE DE CANAL A PLUSIEURS BRANCHES D'UNE GRILLE DE TRANSISTOR ET DE MOYENS POUR ISOLER CETTE GRILLE DES REGIONS DE SOURCE ET DE DRAIN | 20,070,706 | La présente invention se rapporte au domaine des circuits intégrés, et plus particulièrement à celui des transistors, et a pour but de présenter un dispositif microélectronique doté en particulier d'une structure de canal à plusieurs branches, ou d'une structure multi-canaux, et d'une grille dite enrobante de côte ou dimension critique uniforme ainsi que de moyens pour isoler cette grille des régions de source et de drain, le dispositif étant amélioré en termes de performances électriques, notamment en ce qui concerne les capacités parasites entre grille et région de source et de drain. L'invention comprend également un procédé de réalisation d'un tel dispositif. ART ANTÉRIEUR Une structure classique de transistor est généralement formée, sur un substrat, par exemple de type SOI (SOI pour silicon on insulator ou silicium sur isolant ), d'une région de source et d'une région de drain, par exemple sous forme respectivement d'une première et d'une deuxième zones semi-conductrices, reliées entre elles par une troisième structure semi-conductrice destinée à jouer le rôle d'un canal ou de plusieurs canaux dans le(s)quel(s) un courant est destiné à circuler, et qui peut avoir une forme d'un bloc ou d'un barreau, ou éventuellement de plusieurs barreaux semi-conducteurs disjoints. Ce barreau ou ces barreaux semi-conducteurs sont recouverts d'une grille permettant de contrôler l'intensité d'un courant transitant dans le canal ou éventuellement dans les canaux entre la région de source et la région de drain. Le document US 6 855 588 présente par exemple un transistor doté d'une grille particulière, appelée trigate . La grille de ce transistor est formée au dessus ainsi que sur les flancs, d'un barreau semi-conducteur parallélépipédique, de manière à obtenir une zone de recouvrement de la grille sur le canal plus importante par rapport à un transistor MOS classique, une zone de recouvrement importante permettant d'obtenir un contrôle amélioré de la conduction du canal, en particulier pour des grilles de dimensions nanométriques. Il existe également des grilles de transistors dites enrobantes ou GAA (GAA pour gate all around ou grille tout autour) pour lesquelles le matériau de grille est formé tout autour d'une portion du bloc semi-conducteur de canal, et réalise par exemple une bague autour de ce bloc. Le document US 2004/0063286 Al présente par exemple un transistor comprenant un tel type de grille. Ce transistor est doté d'une structure de canal, formée de barreaux semi-conducteurs parallélépipédiques superposés, et réalisée de sorte qu'une ouverture existe entre les barreaux. Les barreaux semi- conducteurs parallélépipédiques sont également entourés sur une partie de leur longueur, d'un matériau de grille comblant les ouvertures situées entre les barreaux. La réalisation de la grille enrobante fait appel à un procédé microélectronique de type Damascène. La structure de grille obtenue à l'aide d'un tel procédé comporte des capacités parasites de chevauchement ( overlap selon la terminologie anglo-saxonne) entre la grille et les régions de source et de drain, qui nuisent aux performances électriques du transistor. Il se pose le problème de trouver un nouveau dispositif microélectronique comportant un transistor à structure de canal comportant plusieurs branches ou à structure multi-canaux, doté d'une grille dite enrobante ou semi-enrobante , qui ne comporte pas les inconvénients évoqués ci-dessus, ainsi qu'un procédé permettant de mettre en oeuvre un tel dispositif. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de présenter un dispositif microélectronique doté en particulier d'une structure de canal à plusieurs branches, ou d'une structure multi-canaux, et d'une grille dite enrobante de côte uniforme ainsi que de moyens pour isoler la grille des régions de source et de drain. L'invention concerne en particulier un dispositif microélectronique comprenant : - un support, un empilement gravé de couches minces reposant sur le support et comprenant : au moins un premier bloc et au moins un deuxième bloc, dans lesquels respectivement, au moins une région de drain et au moins une région de source sont aptes à être formées, ainsi qu'un ou plusieurs barreaux semi-conducteurs reliant une première zone du premier bloc et une autre zone du deuxième bloc, les barreaux semi-conducteurs étant aptes à former un canal de transistor ou un canal de transistor à plusieurs branches, ou plusieurs canaux de transistors, - une grille enrobant au moins partiellement lesdites barreaux et située entre ledit premier bloc et ledit deuxième bloc, au moins une première zone isolante formée contre au moins un flanc du premier bloc, au moins une deuxième zone isolante en regard de la première zone isolante, la deuxième zone isolante étant formée contre au moins un flanc du deuxième bloc, la grille étant en contact avec la première zone isolante et la deuxième zone isolante et séparée au moins partiellement ou totalement du premier bloc et du deuxième bloc, par l'intermédiaire desdites première et deuxième zones isolantes. Selon une possibilité, la première zone isolante et la deuxième zone isolante peuvent reposer sur le support. Les barreaux semi-conducteurs peuvent traverser la première zone isolante et la deuxième zone isolante. L'empilement peut reposer sur une couche diélectrique d'un substrat de type semi-conducteur sur isolant, par exemple de type SOI (SOI pour Silicon On Insulator ou Silicium sur Isolant ). Dans ce cas la première zone isolante et la deuxième zone isolante peuvent éventuellement reposer sur la couche diélectrique du support. Selon une possibilité, au moins un barreau parmi lesdits barreaux semi-conducteurs ou chacun des barreaux semi-conducteurs, est suspendu au-dessus du support entre ledit premier bloc et ledit deuxième bloc, et/ou est séparé ou disjoint du support. Selon une possibilité qui peut être combinée avec la précédente, au moins deux desdits barreaux semi-conducteurs peuvent être alignés dans une direction parallèle au plan principal du support. Selon une autre possibilité qui peut être combinée avec les précédentes, le dispositif peut comprendre, parmi lesdits barreaux semi-conducteurs, au moins deux barreaux semi-conducteurs disjoints, et alignés dans une direction réalisant un angle non nul avec le plan principal du support. L'empilement, et notamment ledit premier bloc et ledit deuxième bloc, peut être formé d'au moins une couche à base d'un premier matériau semi-conducteur, et d'au moins une couche à base d'un deuxième matériau, différent du premier matériau semi-conducteur. Selon une mise en oeuvre particulière, l'empilement et notamment le premier bloc et le deuxième bloc, peut être formé d'une alternance de couches à base d'un premier matériau semi-conducteur et de couches à base d'un deuxième matériau, différent du premier matériau semi-conducteur. Ledit deuxième matériau peut être choisi de manière à pouvoir être gravé sélectivement par rapport au premier matériau. Ledit deuxième matériau peut avoir un dopage différent du premier matériau ou/et être à base d'un semi-conducteur différent du premier matériau, ou/et avoir une stoechiométrie différente de celle du premier matériau. Selon une possibilité, le deuxième matériau ou/et le premier matériau peut être un semi-conducteur donné comportant un additif, l'additif étant formé d'atomes de taille différente de celle dudit semi- conducteur, l'additif étant formé d'atomes plus petits que les atomes dudit semi-conducteur donné par exemple lorsque ledit semi-conducteur donné est contraint en compression biaxiale dans le plan du support, ou étant formé d'atomes plus grands que les atomes dudit semi-conducteur donné, par exemple lorsque ledit semi-conducteur donné est contraint en tension biaxiale dans le plan du support. Dans le cas où le matériau donné est du SiGe en compression biaxiale, l'additif peut être par exemple sous forme d'atomes de carbone ou de Bore. La présence d'un tel additif dans le premier matériau ou dans le deuxième matériau, peut permettre de compenser la contrainte que l'un desdits premier matériau et deuxième matériau applique sur l'autre desdits premier matériau et deuxième matériau, et permettre d'avoir un empilement doté d'un nombre de couches minces élevé, sans que les propriétés électriques du dispositif soient altérées. La première zone isolante et la deuxième zone isolante peuvent être séparées entre le premier bloc et le deuxième bloc d'une distance constante égale à la dimension critique de la grille. On entendra tout au long de la présente description par dimension critique , la dimension minimale d'un motif géométrique réalisé dans une couche mince ou dans un empilement de couches minces, hormis la ou les dimensions définies par l'épaisseur de cette couche mince ou de cet empilement de couches minces. Selon une première mise en oeuvre, l'invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant les étapes de : a) formation à partir d'un empilement de couches minces sur un support, l'empilement comportant au moins deux couches successives respectivement à base d'au moins un premier matériau semi-conducteur et d'au moins un deuxième matériau, différent du premier matériau, d'au moins un premier bloc destiné à former au moins une région de source de transistor, et d'au moins un deuxième bloc destiné à former au moins une région de drain de transistor et d'au moins une structure reliant ledit premier bloc et ledit deuxième bloc, b) formation, dans une région située entre le premier bloc et le deuxième semi-conducteur d'au moins une première zone isolante contre un flanc dudit premier bloc et d'au moins une deuxième zone isolante contre un flanc du deuxième bloc, et d'au moins une cavité comportant au moins un motif de grille entre la première zone isolante et la deuxième zone isolante, c) retrait sélectif, dans la cavité, du deuxième matériau vis-à-vis du premier matériau semi- conducteur, d) dépôt dans la cavité d'au moins un diélectrique grille et d'au moins un matériau de grille. Ainsi, selon l'invention, on forme des zones isolantes destinés à jouer le rôle d'espaceurs contre un bloc de région de source et un autre bloc de région de drain, les zones isolantes étant séparées par une cavité en forme de grille, puis, on réalise une grille dans ladite cavité. Le support peut comprendre par exemple une couche diélectrique d'un substrat de type semi-conducteur sur isolant. Ledit deuxième matériau peut être différent dudit premier matériau et choisi de manière à pouvoir être gravé sélectivement par rapport au premier matériau. Ledit deuxième matériau peut avoir un dopage différent du premier matériau ou/et être à base d'un semi-conducteur différent du premier matériau, ou/et avoir une stoechiométrie différente de celle du premier matériau. Le premier matériau semi-conducteur peut être par exemple du Si, tandis que le deuxième matériau semi-conducteur peut être par exemple du SiGe. Selon une possibilité, l'empilement de couches minces peut être réalisé par épitaxie. Selon une possibilité de mise en oeuvre, l'empilement de couches minces peut être formé d'une alternance de couches à base du premier matériau semi-conducteur et de couches à base du deuxième matériau. Selon une possibilité de mise en oeuvre, ladite cavité peut comporter en outre au moins un motif de contact de grille de transistor. Selon une variante, le procédé peut comprendre la formation d'au moins un contact de grille de transistor par gravure dudit matériau de grille. Les zones isolantes formées à l'étape b) peuvent reposer sur le substrat, par exemple sur la couche diélectrique du substrat lorsque ce dernier est de type semi-conducteur sur isolant. La grille formée dans la cavité peut être ainsi complètement isolée ou séparée des blocs semi-conducteurs de source et de drain par l'intermédiaire des blocs isolants formés à l'étape b). Selon une possibilité de mise en oeuvre, la formation des zones isolantes à l'étape b) peut comprendre le dépôt d'une couche isolante, puis un retrait d'une partie de la couche isolante, par exemple à l'aide d'au moins un faisceau d'électrons. Selon cette première mise en oeuvre, la formation des zones isolantes et de la cavité à l'étape b) peut comprendre : - le dépôt d'une couche à base d'un matériau diélectrique sur le substrat, - une exposition d'une partie de ladite couche de matériau diélectrique à l'aide d'un faisceau d'électrons. Cela peut permettre de former une cavité de largeur ou de dimension critique uniforme. Ledit matériau diélectrique exposé au faisceau d'électrons peut être un matériau diélectrique sensible aux faisceaux d'électrons, par exemple du HSQ (HSQ pour hydrogen silsesquioxane). Selon une deuxième mise en oeuvre, l'invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant les étapes de : a) formation à partir d'un empilement de couches minces sur un substrat, l'empilement comportant au moins deux couches successives respectivement à base d'au moins un premier matériau semi-conducteur et d'au moins un deuxième matériau différent du premier matériau, d'au moins un premier bloc destiné à former au moins une région de source de transistor, et d'au moins un deuxième bloc destiné à former au moins une région de drain de transistor, et d'au moins une structure reliant ledit premier bloc et ledit deuxième bloc, b) formation sur l'empilement d'un masquage isolant comprenant au moins une ouverture, ladite ouverture comportant au moins un motif de grille de transistor, c) retrait sélectif, à travers ladite ouverture, du deuxième matériau vis-à-vis dudit premier matériau semi-conducteur, d) dépôt dans l'ouverture d'au moins un diélectrique de grille et d'au moins un matériau de grille, e) retrait partiel du masquage isolant, de manière à conserver des blocs isolants issus du masquage en contact avec la grille. Le retrait à l'étape e) peut comprendre une gravure du masquage isolant au-dessus, du premier bloc et du deuxième bloc, ainsi que de la structure reliant ledit premier bloc et ledit deuxième bloc. Ladite structure peut comprendre au moins deux blocs disjoints. Selon une mise en oeuvre avantageuse, la couche de l'empilement qui est en contact avec le support, est une couche sacrificielle à base du deuxième matériau. Cela peut permettre de former des barreaux semi-conducteurs qui ne sont pas en contact avec le support et une grille totalement enrobante, formant une bague autour de chacun desdits barreaux semi-conducteurs. Selon une variante pour laquelle le support comprend une couche diélectrique sur laquelle ledit empilement est formé, le procédé peut comprendre en outre : après l'étape b), et préalablement à l'étape d), un retrait partiel, de la couche diélectrique à travers la cavité. Cela peut également permettre de former des barreaux semi-conducteurs qui ne sont pas en contact avec le support et une grille totalement enrobante, formant une bague autour de chacun desdits barreaux semi-conducteurs. Selon une possibilité, après l'étape c), et préalablement à l'étape d), le procédé peut comprendre un dépôt d'au moins un matériau diélectrique de grille à travers l'ouverture ou dans la cavité. Selon une mise en oeuvre possible, l'étape d) peut comprendre le dépôt d'au moins un premier matériau de grille métallique, puis le remplissage de la cavité par au moins un deuxième matériau de grille semi-conducteur. Selon une variante, l'étape b) de formation du masquage isolant doté d'au moins une cavité, peut 5 comprendre les étapes de : - dépôt d'un premier matériau diélectrique, - lithographie du premier matériau diélectrique à l'aide d'au moins un faisceau d'électrons, de manière à former au moins un motif de 10 grille de transistor, - formation d'un deuxième matériau diélectrique, de part et d'autre du motif à base du premier matériau diélectrique, - retrait du motif à base du premier 15 matériau diélectrique. Selon cette variante, le procédé peut comprendre en outre : préalablement au dépôt du premier matériau diélectrique, le dépôt d'une couche de protection à base d'un autre matériau diélectrique, et 20 après retrait dudit motif à base du premier matériau diélectrique, le retrait d'une partie de la couche isolante de protection dans le prolongement dudit motif à base du premier matériau diélectrique. Ledit premier matériau diélectrique peut 25 être par exemple du HSQ (HSQ pour hydrogen silesquioxane). Le procédé peut également comprendre en outre, au moins une étape de dopage du premier bloc et du deuxième bloc, de manière à former une région de 30 source dans le premier bloc et une région de drain dans le deuxième bloc. La première zone isolante et la deuxième zone isolante formées, peuvent être séparées par une distance constante égale à la dimension critique de la grille que l'on forme notamment par remplissage de la cavité. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - les figures 1A à 1G, 2A à 2G, 3A à 3G illustrent un premier exemple de procédé microélectronique selon l'invention, comprenant la réalisation d'au moins une grille de transistor enrobante sur une structure de canal de transistor à plusieurs branches, et d'espaceurs isolants pour cette grille ; - les figures 4A à 4G, 5A à 5G, 6A à 6G, illustrent un deuxième exemple de procédé microélectronique selon l'invention, comprenant la réalisation d'espaceurs isolants pour une grille enrobante d'une transistor, puis la réalisation de la grille entre ces espaceurs isolants ; - les figures 7A à 7G, 8A à 8G, 9A à 9G, illustrent un troisième exemple de procédé microélectronique selon l'invention, comprenant la réalisation d'au moins une grille de transistor sur une structure de canal de transistor à plusieurs branches, et d'espaceurs isolants pour cette grille ; - les figures 10A à 10F, 11A à 11F, 12A à 12F, illustrent un quatrième exemple de procédé microélectronique selon l'invention comprenant la réalisation d'une grille de transistor sur une structure de canal de transistor à plusieurs branches, et d'espaceurs isolants pour cette grille ; - la figure 13 illustre un exemple de dispositif microélectronique suivant l'invention ; - les figures 14A et 14B, illustrent une variante du deuxième exemple de procédé ; - les figures 15A à 15B, illustrent une variante du premier exemple de procédé ; - les figures 16A à 16B, illustrent une autre variante du premier exemple de procédé. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de procédé suivant l'invention, de réalisation d'un dispositif microélectronique et en particulier d'une grille dite enrobante pour un transistor comportant une structure de canal à plusieurs branches ou une structure comportant plusieurs canaux ou multi-canaux , va à présent être donné en liaison avec les figures 1A-1G ; 2A-2G ; 3A-3G (les figures 1A-1G représentant une vue de dessus d'un dispositif microélectronique en cours de réalisation, tandis que les figures 2A-2G représentent des vues en coupes du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un plan de coupe passant par un axe X' X et parallèle à un plan [o; i ; k ] d'un repère orthogonal [o; i ; j ; k ], et que les figures 3A-3G représentent d'autres vues en coupes du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un autre plan de coupe passant par un axe Y'Y et parallèle à un plan [o; j ; k ] d'un repère orthogonal [o; i ; j ; k ]) . On réalise tout d'abord un empilement 105 de couches minces sur un substrat 100, qui peut être de type semi-conducteur sur isolant, et comprendre une couche 101 dite de support , par exemple à base de silicium, sur laquelle repose une couche diélectrique 102, par exemple une couche d'oxyde enterré ( burried oxide selon la terminologie anglo-saxonne) à base de SiO2. La couche diélectrique 102 peut être recouverte d'une couche 1041, à base d'un premier matériau, qui peut être semi-conducteur. Plusieurs autres couches 1061r 1042, 1062, sont réalisées sur la couche 1041 reposant sur la couche diélectrique 102, par exemple par plusieurs épitaxies successives, et forment avec cette dernière un empilement 105 de couches minces sur la couche isolante 102. L'empilement 105 peut être formé d'une alternance de couches 1041r 1042, à base du premier matériau et dans lesquelles respectivement, un canal de transistor est destiné à être formé, et de couches 1061r 1062, que l'on appellera sacrificielles , et qui sont à base d'un deuxième matériau, différent dudit premier matériau. Le deuxième matériau est un matériau choisi de manière à pouvoir être gravé sélectivement par rapport audit premier matériau. Le deuxième matériau peut être par exemple semi-conducteur. Le premier matériau peut être par exemple du Si, tandis que le deuxième matériau peut être par exemple du SiGe. Les couches 1041, 1061r 1042, 1062, de l'empilement peuvent avoir chacune une épaisseur comprise par exemple entre 10 et 50 nanomètres. Une fois l'empilement 105 réalisé, on grave ce dernier de manière à former, au moins un premier bloc destiné à jouer le rôle d'au moins une région de source 110 de transistor, au moins un deuxième bloc destiné à jouer le rôle d'au moins une région de drain de transistor, ainsi qu'une structure 120 reliant le premier bloc 110 et le deuxième bloc 130. La structure 120 peut être sous forme de deux autres blocs 120a et 120b disjoints, reliant le premier bloc 110 et le deuxième bloc, et formés chacun de barreaux superposés. La gravure de l'empilement 105 peut être de type anisotrope, et réalisée par exemple à l'aide d'un plasma à base de 0E4, HBr, 02, à travers un masquage, par exemple à travers une résine, ou un masque dur isolant à base de Si3N4 ou de SiO2 qui peut avoir été formé par photolithographie puis gravure. Les figures 1A, 2A et 3A, représentent l'empilement 105 gravé, une fois ledit masquage retiré. Ensuite, on recouvre l'empilement 105 gravé et la couche diélectrique 102 du substrat 100 d'une première couche isolante 132, par exemple à base de Si3N4. Cette première couche isolante 132 peut être réalisée par dépôt, avec une épaisseur supérieure à la hauteur de l'empilement 105, par exemple une épaisseur comprise entre 50 et 500 nanomètres, de manière à recouvrir entièrement ce dernier (figures 1B, 2B, 3B). On peut ensuite effectuer une étape de polissage par exemple par CMP (CMP pour Chemical Mechanical Polishing ou polissage mécano-chimique) afin d'aplanir la couche isolante 132 et de réduire son épaisseur. Puis, on réalise au moins une ouverture ou une cavité 136 dans la première couche isolante 132. La cavité formée comporte ou réalise au moins un motif de grille 135a et éventuellement un motif de contact 135b de grille. Selon une possibilité (figures 1C, 2C, 3C), les motifs de grille 135a et de contact 135b peuvent être réalisés préalablement par lithographie ou photolithographie sous forme d'une ouverture dans une couche 134, par exemple de résine réalisée sur la couche isolante 132. Puis, les motifs de grille 135a et de contact 135b sont reproduits dans la première couche isolante 132 sous forme de la cavité 136, par gravure anisotrope de la couche isolante 132 à travers la couche de résine 134. La gravure de la couche isolante 132 à travers la couche de résine 134 peut être réalisée par exemple à l'aide d'une gravure plasma. La gravure de la première couche isolante 132 à travers la couche de résine 134 est réalisée de manière à conserver une épaisseur de la première couche isolante 132 notamment contre les flancs ou faces latérales des blocs 110 et 130, et éventuellement sur ces blocs 110 et 130. La cavité 136 réalisée dans la première couche isolante 132 a une forme de motif de grille 135a et de motif de contact 135b de grille, et dévoile une partie de la structure semi-conductrice 120, ainsi que la couche diélectrique 102 du substrat. Le long de l'axe Y'Y, entre le premier bloc semi-conducteur 110 et le deuxième bloc semi-conducteur 130, la cavité 136 a une dimension critique d1 (mesurée dans une direction parallèle à l'axe X'X) uniforme. Cette dimension critique d1 définit la dimension critique d'une grille destinée à être formée dans la cavité 136 (figures 1D, 2D, 3D). Ensuite, on retire dans la cavité 136 une partie de la structure 120, et en particulier les parties des couches 1061r 1062, situées dans la cavité 136 et à base du deuxième matériau, par gravure sélective vis-à-vis du premier matériau. Les couches 1041r 1042, à base du premier matériau et situées dans la cavité 136 sont quant à elle conservées, totalement ou au moins en partie, selon le degré de sélectivité de la gravure. Le retrait du deuxième matériau dans la cavité 136, peut être effectué à l'aide d'une gravure isotrope, par exemple, une gravure sèche à l'aide d'un plasma CF4 ou une gravure humide à l'aide par exemple de HNO3:HF:CH3COOH:H2O, ou d'une solution communément appelée Secco et proposée par F. Secco d'Aragona Journal of Electrochem. Soc. 119 (1972) 948. Suite au retrait du deuxième matériau dans la cavité 136, des barreaux semi-conducteurs disjoints 104a, 104b, 104c, 104d, à base du premier matériau, et reliant le premier bloc 110 et le deuxième bloc 130 sont formés. Les barreaux 104a et 104c formés à partir de la première couche semi-conductrice 1041 reposent dans cet exemple de réalisation sur la couche diélectrique 102 du substrat 100, tandis que les barreaux 104b, 104d, formés dans la couche semi-conductrice 1042 de l'empilement 105 sont suspendus entre les blocs 110 et 130, au-dessus du substrat 100 et ne sont pas en contact avec ce dernier, ou sont séparés de ce dernier et en particulier de la couche diélectrique 102. Un premier barreau 104a et un deuxième barreau 104b, sont alignés dans une direction réalisant un angle non-nul, par exemple de 90 , avec le plan principal de la couche de support 101 ou de la couche diélectrique 102 du substrat 100. Dans une direction sensiblement parallèle au plan principal de la couche diélectrique 102 (passant par la couche diélectrique 102 et parallèle aux axes X'X et Y'Y), un troisième barreau 120c, et un quatrième barreau 120d, sont alignés respectivement, avec le premier barreau 120a et avec le deuxième barreau 120b. Les barreaux semi-conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d, sont destinés à jouer le rôle de branches, d'un canal de transistor à plusieurs branches, ou éventuellement d'une structure formant plusieurs canaux (figures 1E, 2E, 3E). Une grille peut être ensuite réalisée dans la cavité 136 à l'aide d'un procédé de type Damascène. Pour réaliser cette grille, on effectue un dépôt d'un matériau diélectrique 142 dans la cavité 136, autour notamment des parties dévoilées des barreaux 104a, 104b, 104c, 104d. Ce dépôt peut être conforme, et à base par exemple d'un matériau de type communément appelé high-k tel que du HfO2, d'épaisseur par exemple comprise entre1 et 10 nanomètres. Puis, on réalise un dépôt d'un ou plusieurs matériaux de grille. On peut déposer par exemple un matériau métallique 146 de grille, par exemple du TiN, ou du WSi, ou du TaN, d'épaisseur comprise par exemple entre 3 et 12 nanomètres, de manière à recouvrir le diélectrique 142 de grille autour des barreaux 104a, 104b, 104c, 104d. Ensuite, la cavité 136 peut être remplie à base d'un autre matériau 148 de grille, par exemple semi-conducteur tel que du polysilicium. Dans le cas où le remplissage de la cavité 136 dépasse de l'embouchure de cette dernière et recouvre la première couche isolante 132, une étape de CMP (CMP pour chemical mechanical polishing ou polissage mécano-chimique) peut être prévue pour ne conserver le matériau 148 de grille 150, dans la cavité 136 que jusqu'au niveau de l'embouchure de cette dernière. Le polissage peut être réalisé avec un arrêt sur la première couche isolante 132. Une grille enrobante 150, pour laquelle le diélectrique de grille et le matériau de grille sont formés tout autour d'une portion respective des barreaux semi-conducteurs 104b, 104d, ou forme une bague autour d'une portion de chacun des barreaux semi- conducteurs 104b, 104d, est ainsi réalisée (figures 1F, 2F, 3F). On complète ensuite la formation d'espaceurs 170a, 170b, pour la grille 150, à partir des parties restantes de la première couche isolante 132 de masquage dans laquelle a été formée la cavité 136. Pour cela on effectue un deuxième retrait partiel de cette couche isolante 132, par exemple à l'aide d'une gravure anisotrope qui peut être effectuée à l'aide d'un plasma. Ce retrait partiel peut être par exemple une gravure sèche sélective du Si3N4 vis-à-vis du Si. Le deuxième retrait partiel, est effectué de sorte que la couche isolante 102 est supprimée au dessus de l'empilement. Les zones restantes de la couche isolante 132 qui étaient situées sur les blocs 110 et 130 de régions de source et de drain, et sur la structure 120 sont ainsi retirées. Le deuxième retrait partiel de la couche isolante 132 est également réalisé de manière à conserver des zones isolantes contre les flancs des blocs 110 et 130 et en contact avec la grille 150 (figures 1G, 2G, 3G). A la suite de cette gravure, une première zone isolante ou un premier espaceur 170a issu de la couche isolante 132 gravée, est en contact avec au moins un flanc du premier bloc 110 situé en regard de la grille, de préférence sur toute la hauteur de flanc (la hauteur des blocs étant définie dans une direction parallèle au vecteur k du repère orthogonal [O;i;j;k]. Le premier espaceur 170a est également en contact avec la grille 150 et sépare ou/et isole, de préférence entièrement, cette dernière du premier bloc 110. Une deuxième zone isolante ou un deuxième espaceur 170b issu de la couche isolante 132 gravée, est en contact avec au moins un flanc du deuxième bloc 130 situé en regard de la grille, de préférence sur toute la hauteur de ce flanc. Le deuxième espaceur 170b est également en contact avec la grille 150 et sépare ou/et isole, de préférence entièrement, cette dernière du deuxième bloc 130 de drain. Les barreaux semi- conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d traversent le premier espaceur 107a et le deuxième espaceur 170b. Une partie du masquage isolant dans lequel on a formé la grille, a ainsi été réduit pour former des espaceurs 170a, 170b, sans qu'un matériau diélectrique supplémentaire ait été déposé (figures 1G, 2G, 3G). Une fois les espaceurs 170a, 170b, réalisés, on peut compléter la formation d'un transistor, par exemple en effectuant un dopage d'au moins une région des blocs 110 et 130. Ensuite, une siliciuration des blocs 110 et 130 et éventuellement de la grille 150 peut être avantageusement réalisée. Cette siliciuration peut comprendre une étape de dépôt d'un métal tel que par exemple du nickel, une étape de recuit de siliciuration, puis de retrait sélectif du métal non consommé. Selon une variante de l'exemple de procédé précédemment décrit, un autre empilement 1005, peut être réalisé. Cet autre empilement 1005 peut être également formé d'une alternance de couches 1060r 1061, 1062, sacrificielles , à base dudit deuxième matériau, et de couches 1041r 1042, semi-conductrices à base dudit premier matériau, mais agencées de manière différente par rapport à l'empilement 105 précédemment décrit. Dans cet autre empilement 1005, la couche diélectrique 102 du substrat 100 est cette fois recouverte par, et en contact avec, une couche 1060 sacrificielle à base du deuxième matériau, elle-même recouverte par une couche 1041 à base du premier matériau, elle-même recouverte par une alternance de couches à base du deuxième matériau et de couches à base du premier matériau. Une fois cet autre empilement 1005 réalisé on peut effectuer les mêmes étapes de procédé que celles décrites précédemment en liaison avec les figures 1, 2, 3. On peut obtenir avec cette variante de procédé, des barreaux semi-conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d, séparés de la couche diélectrique 102 du substrat 100 et une grille 151, totalement enrobante, pour laquelle le diélectrique de grille et le matériau de grille sont formés tout autour d'une portion respective des barreaux semi-conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d, ou forme une bague autour d'une portion de chacun des barreaux semi-conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d (figures 15A, 15B). Selon une autre variante de l'exemple de procédé qui a été décrit précédemment en liaison avec les figures 1, 2, 3, après par exemple le retrait du deuxième matériau dans la cavité 136 (qui a été décrit en liaison avec les figures 1E, 2E, 3E), pour former les barreaux semi-conducteurs disjoints 104a, 104b, 104c, 104d, à base du premier matériau, on peut effectuer un retrait d'une épaisseur de la couche diélectrique 102 du substrat 100. Ce retrait peut être effectué par gravure isotrope du matériau diélectrique de la couche 102, par exemple par gravure humide à l'aide de HF, de manière à séparer les barreaux 104a, 104c de la couche diélectrique 102 substrat 100, et former un espace entre les barreaux 104a, 104c, et cette couche diélectrique 102. Les barreaux 104a, 104b, 104c, 104d, ainsi formés sont tous suspendus au-dessus du substrat 100 et ne sont pas en contact avec ce dernier (figure 16A). On peut ensuite effectuer les mêmes étapes de procédé que celles décrites précédemment en liaison avec les figures 1F-1G, 2F-2G, 3F-3G, de formation d'une grille puis de formation des espaceurs 170a, 170b. On peut obtenir avec cette variante, une grille totalement enrobante 152, pour laquelle le diélectrique de grille et le matériau de grille sont formés tout autour d'une portion respective des barreaux semi-conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d, ou forme une bague autour d'une portion de chacun des barreaux semi-conducteurs 104a, 104b, 104c, 104d, est ainsi réalisée (figure 16B). Selon une variante (non représentée) des exemples de procédé qui viennent d'être décrits, une couche tampon ou de protection de l'empilement 105 peut être déposée sur ce dernier, avant de former le premier bloc 110 le deuxième bloc 130 et la structure 120. Cette couche tampon peut être à base de SiO2, et d'épaisseur par exemple comprise entre 5 et 50 nanomètres, et est recouverte ensuite par la première couche isolante 132, par exemple à base Si3N4. Un autre exemple de procédé microélectronique, va à présent être donné en liaison avec les figures 4A-4G ; 5A-5G ; 6A-6G (les figures A-4G représentant une vue de dessus d'un dispositif microélectronique en cours de réalisation, tandis que les figures 5A-5G représentent respectivement, des vues en coupe du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un plan de coupe passant par un axe X' X et parallèle à un plan [o; i ; k ] d'un repère orthogonal [o; i ; j ; k ], et que les figures 6A-6G représentent d'autres vues en coupe du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un autre plan de coupe passant par un axe Y'Y et parallèle à un plan [o; j ; k ] d'un repère orthogonal [o; i ; j ; k ] ) . Pour cette variante, on réalise sur un substrat 200, par exemple de type semi-conducteur sur isolant, un empilement 205 de couches 2042r 2061, 2042, 2062, comprenant une alternance de couches 2041, 2042, à base d'un premier matériau, semi-conducteur, par exemple du Si, et de couches 2062r 2062, à base d'un deuxième matériau différent du premier matériau et apte à être gravé sélectivement par rapport au premier matériau. Le deuxième matériau peut être par exemple un matériau semi-conducteur tel que du SiGe. L'empilement 205 peut être réalisé par exemple en effectuant plusieurs épitaxies successives. On dépose ensuite au moins une première couche isolante 232, par exemple à base Si3N4r par-dessus l'empilement 205. Puis, on réalise un masquage l'aide d'un procédé exemple à l'aide d'un selon la terminologie procédé hybride dans (non représenté), par exemple à de photolithographie, ou par faisceau d'électrons ( e-beam anglo-saxonne) ou à l'aide d'un lequel on utilise un faisceau d'électrons et un rayonnement ultraviolet lointain ( deep UV selon la terminologie anglo-saxonne) ou d'un procédé de moulage de motifs nano-métriques (communément appelé nano-imprint selon la terminologie anglo-saxonne) sur la couche première couche isolante 232. On grave ensuite la couche isolante 232 à travers le masquage, de manière à former dans la première couche isolante 232, au moins un premier motif 232a de région de source de transistor, au moins un deuxième motif 232b de région de drain de transistor, ainsi qu'un ou plusieurs motifs reliant le premier motif 232a et le deuxième motif 232b, par exemple un troisième motif 232c et un quatrième motif 232d, reliant le premier motif 232a et le deuxième motif 232b, sous forme de deux bandes parallèles et disjointes. On grave ensuite l'empilement 205 à travers le masquage et la couche isolante 232, par exemple par gravure anisotrope à l'aide d'un plasma de manière à former sous le premier motif 232a, au moins un premier bloc 210 destiné à jouer le rôle d'au moins une région de source de transistor, et sous le deuxième motif 232b, au moins un deuxième bloc 230 destiné à jouer le rôle d'au moins une région de drain de transistor, ainsi que sous les troisième et quatrième motifs 232c, 232d respectivement, un premier empilement 220a de barreaux et un deuxième empilement 220b de barreaux, reliant le premier bloc 210 et le deuxième bloc 230. Dans les empilements 220a et 220b de barreaux, des branches d'un canal de transistor sont destinées à être formées. Sur l'empilement 205 gravé ainsi réalisé, les blocs 210 et 230 ainsi que les empilements de barreaux 220a et 220b, sont recouverts par la couche isolante 232. Le masquage est ensuite retiré (figures 4A, 5A, 6A). Puis, on forme des zones isolantes contre les flancs ou faces latérales du premier bloc 210 et du deuxième bloc 230. Pour cela, on peut déposer une couche de matériau diélectrique 234 apte à réagir à une exposition à un faisceau d'électrons ( e-beam selon la terminologie anglosaxonne) ou sensible à l'action d'un faisceau d'électrons, par exemple un matériau HSQ (HSQ pour hydrogen silsesquioxane ou hydrogène silsesquioxane) sur et autour de l'empilement 205 gravé. On effectue ensuite un retrait partiel, de la couche de matériau diélectrique 234, de manière à conserver une épaisseur isolante contre les faces latérales ou flancs des blocs 210 et 230. La lithographie est réalisée à l'aide d'un faisceau d'électrons. Les parties de la couche 234 de matériau diélectrique qui ne sont pas exposées au faisceau d'électrons sont retirées chimiquement par exemple à l'aide de TMAH dilué (TMAH pour tétra méthyl ammonium hydroxyde ). Le matériau diélectrique 234 est notamment retiré partiellement dans une région située entre les blocs de source 210 et de drain 230, de manière à former dans cette région, une cavité 236 dont les parois sont à base de matériau diélectrique 234, et dont la forme est celle d'un motif 235a de grille de transistor. Les zones du matériau diélectrique 234 qui ont été exposées au faisceau d'électrons, sont quant à elle transformées au moins partiellement en des zones à base d'un matériau diélectrique de nature différente du matériau 234, par exemple du SiO2. Les zones conservées de la couche de matériau diélectrique 234, forment des espaceurs isolants 237a et 237b, situés contre les flancs des blocs 210 et 230. Dans une zone située entre les blocs 210 et 230, la distance d2 séparant les espaceurs 237a et 237b ou la largeur d2 de la cavité 236 est uniforme (d2 étant mesurée dans une direction parallèle à l'axe X' X indiqué sur la figure 4B). Cette distance ou largeur d2 peut être par exemple comprise entre 5 et 50 nanomètres, et correspond à la dimension critique d'une grille destinée à être formée dans la cavité 236, entre les blocs 210 et 230 (figures 4B, 5B, 6B). Ensuite, on retire une partie de la structure 220 dévoilée par la cavité 236, et en particulier des parties des couches 2061r 2062, à base du deuxième matériau situées dans la cavité 236. Ce retrait est effectué, à l'aide d'une gravure du deuxième matériau, sélective vis-à-vis du premier matériau, par exemple une gravure isotrope, de manière à former des barreaux semi-conducteurs distincts ou/et disjoints 204a, 204b, 204c, 204d, à base du premier matériau. La gravure du deuxième matériau peut être une gravure sèche réalisée par exemple à l'aide de CF4 ou une gravure humide réalisée par exemple à l'aide de HNO3:HF:CH3COOH:H2O, ou d'une solution communément appelée Secco (figures 4C, 5C, 6C). Une grille 250 est ensuite réalisée dans la cavité 236 à l'aide d'un procédé de type Damascène, lors duquel on effectue tout d'abord un dépôt d'un matériau diélectrique 242 de grille, autour des barreaux 204a, 204b, 204c, 204d, dévoilés par la cavité 236, puis, un dépôt d'au moins un premier matériau 246 de grille, par exemple métallique tel que du TiN ou TaN ou du WSi, de manière à former une épaisseur, par exemple comprise entre 3 et 12 nanomètres recouvrant la couche de diélectrique 242 de grille autour des barreaux 204a, 204b, 204c, 204d. Ensuite, la cavité 236 est remplie à base d'un deuxième matériau 248 de grille, qui peut être semi-conducteur tel que par exemple du polysilicium. Le remplissage peut être éventuellement suivi d'une étape de polissage par CMP, avec un arrêt sur la première couche isolante 232 (figures 4D, 5D, 6D). On réalise ensuite un masquage 260, qui peut être à base d'un polymère ou une résine photosensible, ou un masque dur réalisé par photogravure. Le masquage 260 est formé de manière à recouvrir et protéger les zones à base de matériau 246, 248 de grille situées entre le premier bloc semi-conducteur 210 et le deuxième bloc semi-conducteur 230. Le masquage 260 comprend également un motif 260b de contact de grille. Le masquage 260 peut être réalisé par exemple par dépôt d'une couche de résine puis insolation, par écriture directe ou à travers un masque (figures 4E, 5E, 6E). Une gravure, par exemple anisotrope, et sélective des matériaux 246, 248, de grille vis-à-vis du diélectrique 242 de grille, de manière à reproduire le motif 260a, est ensuite effectuée. Cette gravure peut être anisotrope et réalisée par exemple à l'aide d'un plasma. On retire ensuite le masquage 260. Puis, on effectue un retrait partiel de la première couche isolante 232, de manière à retirer cette couche 232 sur les blocs 210 et 230 ainsi qu'au-dessus des blocs 220a, et 220b. Ce retrait peut être réalisé par gravure anisotrope, par exemple à l'aide de H3PO4 (figures 4G, 5G, 6G). Un dispositif microélectronique comprenant sur un substrat, un premier bloc 210 dans lequel une région de source de transistor est destinée à être réalisée, un deuxième bloc 230 dans lequel une région de drain de transistor est destinée à être réalisé, plusieurs barreaux disjoints, reliant le premier bloc 210 et le deuxième bloc 230, dont un ou plusieurs barreaux 204c, 204d, qui ne sont pas en contact avec le substrat, une grille 250 enrobant au moins partiellement les barreaux 204a, 204b, 204c, 204d, et des zones isolantes 237a, 237b, ou espaceurs reposant sur la couche diélectrique 202 du substrat 200 et formés sur les flancs ou faces latérales des blocs 210 et 230, est ainsi réalisé. La grille 250 a une dimension critique d2 uniforme entre les blocs 210 et 230. Les espaceurs isolants 237a et 237b sont en contact avec la grille 250 et séparent totalement cette dernière des blocs de source et de région de drain. Les barreaux 204a, 204b, 204c, 204d, reliant le premier bloc 210 et le deuxième bloc 230 traversent les espaceurs 237a, 237b et la grille 250. Un tel dispositif microélectronique est illustré selon une vue en perspective sur la figure 13. Une fois les espaceurs 237a, 237b, réalisés, on peut compléter la formation d'un transistor, par exemple en effectuant un dopage des blocs 210 et 230. Une siliciuration des blocs 210 et 230 et de la grille 250 peut être ensuite réalisée. Cette siliciuration peut comprendre une étape de dépôt d'un métal tel que par exemple du nickel, une étape de recuit de siliciuration, puis de retrait sélectif du métal non consommé. Selon une variante de l'exemple de procédé qui vient d'être décrit, après avoir déposé la couche de matériau diélectrique 234 apte à réagir aux faisceaux d'électrons, par exemple de type HSQ sur et autour de l'empilement 205 gravé, on effectue ensuite un retrait partiel, du matériau 234 diélectrique, de manière à former, dans une région située entre les blocs de source 210 et de drain 230, une cavité 536 dont les parois sont à base de matériau diélectrique 234, et dont la forme est celle d'un motif 235a de grille de transistor et d'un motif 235b de contact de grille dans le prolongement du motif 235a de grille (figure 14A). Ensuite, comme pour l'exemple de procédé précédent, on forme les barreaux distincts ou/et disjoints 204a, 204b, 204c, 204d. Puis, on forme une grille 250 et un contact 252 de grille dans la cavité 236 par dépôt dans cette dernière d'au moins un diélectrique de grille et d'au moins un matériau de grille (figure 14B). Une autre variante de l'exemple de procédé microélectronique décrit en liaison avec les figures 1, 2 et 3, va à présent être donnée en liaison avec les figures 7A-7G ; 8A-8G ; 9A-9G (les figures 7A-7G représentant des vues de dessus du dispositif microélectronique en cours de réalisation, tandis que les figures 8A-8G représentent des vues en coupes du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un plan de coupe passant par un axe X'X et parallèle à un plan [O;i;k] d'un repère orthogonal [O;i;j;k], et que les figures 9A-9G représentent d'autres vues en coupes du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un autre plan de coupe passant par un axe Y'Y et parallèle à un plan [0; j ; k ] d'un repère orthogonal [O; i ; j ; k ] ) . Comme pour l'exemple de procédé donné en liaison avec les figures 1, 2 et 3, on forme tout d'abord l'empilement 105 de couches minces 1041, 1061, 1042, 1062, sur le substrat 100, puis on grave cet empilement 105, de manière à former le premier bloc 110 de région de source, le deuxième bloc 130 de région de drain et la structure 120, formée de deux autres blocs disjoints reliant le premier bloc 110 et le deuxième bloc 130. On effectue ensuite un dépôt d'une première couche isolante 332, à base d'un premier matériau diélectrique, par exemple à base de Si3N4 sur et autour de l'empilement 105 gravé. Selon cette variante, on forme ensuite au moins un motif de grille 335a et éventuellement un motif de contact 335b de grille dans une couche de masquage 333, déposée sur la première couche isolante 332. Les motifs 335a et 335b peuvent être formés par exemple par photolithographie. Dans ce cas, la couche de masquage 333 peut être par exemple une couche de résine photosensible (figures 7A, 8A, 9A). Ensuite, on grave la première couche isolante 332 à travers les motifs 335a et 335b de la couche de masquage 333, de manière à reproduire ces derniers dans la première couche isolante 332. La première couche isolante 332 est de préférence, conservée uniquement sous les motifs 335a et 335b. Cette gravure peut être effectuée par exemple à l'aide d'une gravure plasma (figures 7B, 8B, 9B). On retire ensuite la couche de résine 333, par exemple à l'aide de l'enchaînement suivant H2SO4 + H2O2 puis H2O2 + NH4OH + H2O puis par plasma 02+H2+N2. Ensuite, on effectue un dépôt d'une deuxième couche isolante 334 à base d'un deuxième matériau diélectrique, par exemple à base d'un diélectrique de type HTO (HTO pour High Thermal Oxide selon la terminolgie anglo-saxonne) sur et autour des motifs de grille 335a et de contact 335b de grille réalisés dans la première couche isolante 332. On effectue ensuite un retrait des parties de la deuxième couche isolante 334 situées au dessus des motifs 335a et 335b réalisés dans la première couche isolante 332. Ce retrait peut être réalisé par polissage CMP, et de manière à dévoiler les motifs 335a et 335b (figures 7C, 8C, 9C). Ensuite, on effectue un retrait de la première couche isolante 332 et en particulier des motifs 335a et 335b. Ce retrait peut être réalisé par gravure sélective, par exemple par gravure humide à base de H3PO4r de manière à former une cavité 336 dans la deuxième couche isolante 334 ayant la forme des motifs de grille 335a et de contact de grille 335b, la cavité 336 dévoilant la couche diélectrique 102 du substrat 100 et une partie des empilements 120a et 120b de la structure 120 reliant les blocs semi-conducteurs 110 et 130 (figures 7D, 8D, 9D). Puis on effectue un retrait de parties des couches 1061r 1062 de l'empilement 105 qui sont à base du deuxième matériau et situées dans la cavité 336. Ce retrait peut être effectué par exemple à l'aide d'une gravure sèche à l'aide d'un plasma à base de CF4 ou par gravure humide à l'aide de HNO3:HF:CH3COOH:H2O ou d'une solution appellée Secco . Suite au retrait du deuxième matériau dans la cavité 336, des barreaux semi-conducteurs disjoints 104a, 104b, 104c, 104d, à base du premier matériau, et reliant le premier bloc 110 et le deuxième bloc 130 sont formés. Certains barreaux 104b, 104d, sont suspendus entre le premier bloc 110 et le deuxième bloc 130 et situés au-dessus du substrat 100, sans être en contact avec la couche diélectrique 102 (figures 7E, 8E, 9E). Une grille 350 est ensuite réalisée dans la cavité 336 à l'aide d'un procédé Damascène, lors duquel on effectue tout d'abord un dépôt d'un matériau diélectrique 342 de grille, autour des barreaux 104a, 104b, 104c, 104d, dévoilées par la cavité 336, puis, un dépôt d'un matériau métallique 346, par exemple du TiN, ou du TaN, ou du WSi de manière à recouvrir la couche de diélectrique 342 de grille autour des barreaux 104a, 104b, 104c, 104d. Ensuite, dans la cavité 336 on dépose un matériau 348 de grille, qui peut être semi-conducteur tel que par exemple du polysilicium. Le remplissage peut être éventuellement suivi d'une étape de polissage par CMP avec un arrêt sur la première couche isolante 132 (figures 7F, 8F, 9F). Puis, on réalise ensuite des espaceurs 370a, 370b, pour la grille 350 à partir de la deuxième couche isolante 334, dans laquelle la cavité 336 a été réalisée. Pour cela on effectue un retrait partiel de la couche 334, par exemple à l'aide d'une gravure anisotrope à l'aide d'un plasma, de manière à conserver des zones isolantes 370a et 370b issues de la deuxième couche isolante 334, de part et d'autre de la grille 350 et séparant cette dernière des blocs 110 et 130 destinés à jouer le rôle respectivement de région de source et de région de drain (figures 7G, 8G, 9G). Les zones isolantes 370a et 370b sont en contact avec les flancs des blocs semi-conducteurs 110 et 130 de source et de drain, éventuellement sur toute la hauteur de ces derniers, de manière à séparer totalement la grille 350 de ces blocs 110 et 130. Un autre exemple de procédé microélectronique va à présent être donnée en liaison avec les figures 10A-10F ; 11A-11F ; 12A-12F (les figures 10A-10F représentant une vue de dessus d'un dispositif microélectronique en cours de réalisation, tandis que les figures 11A-11F représentent des vues en coupes du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un plan de coupe passant par un axe X' X et parallèle à un plan [o; i ; k ] d'un repère orthogonal [o; i ; j ; k ], et que les figures 12A-12F représentent d'autres vues en coupes du dispositif microélectronique en cours de réalisation selon un autre plan de coupe passant par un axe Y'Y et parallèle à un plan [o; j ; k ] d'un repère orthogonal [o; i ; j ; k ]) . Dans cet exemple, on réalise l'empilement 105 de couches minces tel qu'illustré sur les figures 1, 2, et 3, comprenant une alternance de couches 1041r 1042, à base d'un premier matériau semi-conducteur tel que par exemple du Si et de couches 1061r 1062, à base d'un deuxième matériau, par exemple semi-conducteur tel que du SiGe. On grave ensuite cet empilement 105, de manière à former le premier bloc 110 de région de source, le deuxième bloc 130 de région de drain, et la structure 120. On dépose ensuite une couche isolante, par exemple à base d'un premier matériau diélectrique 433, apte à réagir sous l'effet d'un faisceau d'électrons, par exemple un matériau HSQ. Puis, on réalise une fausse grille, ou un masquage isolant ayant la forme d'un motif de grille 435a et d'un motif de contact 435b de grille, dans le matériau 433, par exemple par lithographie à l'aide d'un faisceau d'électrons. (figure 10A, figure 11A, figure 12A). L'utilisation du faisceau d'électrons peut permettre de former un motif de grille 435a précis, de dimension critique, par exemple inférieure à 50 nanomètres, et uniforme. On dépose ensuite un deuxième matériau diélectrique 434 de part et d'autre, et éventuellement sur, le masquage. Le deuxième matériau diélectrique 434 peut être par exemple à base de Si3N4 ou de SiO2. Puis, on peut réduire l'épaisseur du deuxième matériau diélectrique 434 et éventuellement l'épaisseur du masquage, par exemple à l'aide d'un polissage mécano-chimique. Le polissage peut être réalisé de sorte que l'épaisseur du masquage à base du premier matériau diélectrique 433 et l'épaisseur du deuxième matériau diélectrique 434 sont égales ou sensiblement égales (figure 10B, figure 11B, figure 12B). Ensuite, on effectue un retrait du masquage à base du premier matériau diélectrique 433, de manière à former une cavité 436 dans la couche à base du deuxième matériau diélectrique 434. Le retrait du premier matériau diélectrique 433 peut être réalisé par exemple par gravure sélective vis-à-vis du deuxième matériau diélectrique 434, par exemple une gravure isotrope à l'aide de HF dilué et de concentration inférieure à 1 %. La cavité 436 formée, reproduit les motifs de grille 435a et de contact de grille 435b, et dévoile une partie des empilements 120a et 120b de la structure 120 destinée à servir de canal ainsi que la couche isolante 102 du substrat 100 (figure 10C, figure 11C, figure 12C). Ensuite, on retire une partie de la structure 120 dévoilée par la cavité, et en particulier des parties des couches 1061, 1062, à base dudit deuxième matériau situées dans la cavité. Ce retrait peut être effectué à l'aide d'une gravure isotrope du deuxième matériau, sélective vis-à-vis du premier matériau, de manière à former des barreaux semi- conducteurs disjoints 104a, 104b, 104c, 104d. La gravure peut être une gravure sèche réalisée par exemple à l'aide de CF4 ou une gravure humide réalisée parexemple à l'aide de HNO3:HF:CH3COOH:H2O, ou SECCO (figures 10D, 11D, 12D). Une grille 350 est ensuite réalisée dans la cavité 436 à l'aide d'un procédé de type Damascène, lors duquel on effectue tout d'abord un dépôt d'un matériau diélectrique 442 de grille, autour des barreaux 104a, 104b, 104c, 104d, dévoilées par la cavité 436, puis, un dépôt d'un matériau métallique 446, par exemple du TiN, de manière à recouvrir la couche de diélectrique 442 de grille autour des barreaux 104a, 104b, 104c, 104d. Ensuite, la cavité 436 est remplie à base d'un matériau 448 de grille, qui peut être semi-conducteur tel que par exemple du polysilicium (figures 10E, 11E, 12E). Le remplissage peut être éventuellement suivi d'une étape de polissage par CMP. On forme ensuite des espaceurs 470a, 470b, (figures 10F, 11F, 12F) pour la grille 450. Pour cela, on effectue un retrait partiel de la couche 434, notamment sur le premier bloc 110 et sur le deuxième bloc 130 ainsi que sur la structure 120. Ce retrait partiel peut être effectué par exemple par gravure anisotrope à l'aide d'un plasma, de manière à conserver des zones isolantes 470a, 470b, à base du deuxième matériau diélectrique, de part et d'autre de la grille 450, séparant cette dernière des blocs 110 et 130 semi- conducteurs destinés à jouer le rôle respectivement de région de source et de région de drain. Les zones isolantes 470a, 470b, reposent sur le substrat et sont formés contre les flancs des blocs 110 et 130. Les zones isolantes 470a, 470b, peuvent être formées contre les flancs des blocs 110 et 130 sur tout la hauteur de ces derniers, de manière à former une séparation isolante totale entre la grille et les blocs semi-conducteurs 110 et 130. L'invention n'est pas limitée aux exemples de matériaux qui viennent d'être donnés pour former les empilements 105, 205, 1005. Le premier matériau à base duquel les couches 1041r 1042, 2041, 2042, sont formées peut être éventuellement différent des exemples donnés précédemment. Selon des variantes, ledit premier matériau semi-conducteur tel que par exemple du SiGe ou du Ge, ou/et un matériau semi-conducteur contraint par exemple du Ge contraint ou/et un semi-conducteur donné comportant un additif tel que du carbone, par exemple du SiGeC ou du SiC ledit additif étant sous forme d'atomes placés en substitution dans le réseau dudit semi-conducteur donné et en proportion par exemple comprise entre 1 % et 2 %. Le deuxième matériau à base duquel les couches sacrificielles 1060, 1061, 1062, 2061, 2062, sont formées peut être éventuellement différent des exemples donnés précédemment. Ledit deuxième matériau est différent dudit premier matériau, par exemple dopé différemment ou/et à base d'un semi-conducteur différent, ou/et de stoechiométrie différente du premier matériau, et choisi de manière à pouvoir être gravé sélectivement par rapport au premier matériau. Dans un premier cas, par exemple où ledit premier matériau est du Si ou du Si comportant un additif tel que du carbone, ledit deuxième matériau peut être éventuellement à base de SiGe ou de SiGe comportant un additif tel que du carbone, ou du SiGe comportant un additif tel que du Bore, ou du Si dopé. Dans un deuxième cas, par exemple où ledit premier matériau est du SiGe ou du SiGe comportant un additif tel que du carbone, ledit deuxième matériau peut être éventuellement à base de SiGe dopé ou de Si dopé ou de SiGe de stoechiométrie différente de celle du premier matériau. Dans un troisième cas, par exemple où ledit premier matériau est du Ge ou du Ge contraint, ledit deuxième matériau peut être éventuellement à base de SiGe ou de SiGe dopé ou de Si contraint | La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant : un support (100,200), un empilement gravé de couches minces comprenant : au moins un premier bloc (110,210) et au moins un deuxième bloc (130,230) reposant sur le support, dans lesquels respectivement, au moins une région de drain et au moins une région de source sont aptes à être formées, plusieurs barreaux semi-conducteurs reliant une première zone du premier bloc et une autre zone du second bloc, et aptes à former un canal de transistor à plusieurs branches, ou plusieurs canaux de transistors, le dispositif comprenant en outre : une grille (150,250) enrobant lesdites barreaux et située entre ledit premier bloc (210) et ledit deuxième bloc (230), la grille étant en contact avec un premier et un deuxième espaceurs isolants en contact respectivement, avec au moins un flanc du premier bloc et avec au moins un flanc du deuxième bloc, et séparée au moins partiellement du premier bloc et du deuxième bloc, par l'intermédiaire desdits espaceurs isolants. | 1. Dispositif microélectronique compre- nant . - un support (100-102,200-202), - un empilement (105, 205, 1005) gravé de couches minces reposant sur le support et comprenant au moins un premier bloc (110,210) et au moins un deuxième bloc (130,230), dans lesquels respectivement, au moins une région de drain et au moins une région de source sont aptes à être formées, un ou plusieurs barreaux semi-conducteurs (104a,104b,104c,104d,204a, 204b,204c,204d) reliant une première zone du premier bloc (110,210) et une autre zone du deuxième bloc (130,230), et aptes à former un canal de transistor ou un canal de transistor à plusieurs branches, ou plusieurs canaux de transistors, - une grille (150,151,152,250) située entre ledit premier bloc (210) et ledit deuxième (230) bloc, enrobant au moins partiellement lesdits barreaux, au moins une première zone isolante (170a, 237a, 370a, 470a) formée contre au moins un flanc dudit premier bloc, - au moins une deuxième zone isolante (170b, 237b, 370b, 470b) en regard de la première zone isolante, et formée contre au moins un flanc dudit deuxième bloc, la grille étant en contact avec la première zone isolante et la deuxième zone isolante et séparée au moins partiellement dudit premier bloc et dudit deuxième bloc, par l'intermédiaire desdites première et deuxième zones isolantes. 2. Dispositif microélectronique selon la 1, au moins un barreau (104c,104d,204c,204d) parmi lesdits barreaux étant suspendu au-dessus du support (100,200) entre le premier bloc (110,210) et le deuxième bloc (130,230) et/ou étant séparé du support (100-102,200-202). 3. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 ou 2, au moins deux desdits barreaux semi-conducteurs (104a,104b,204a,204b) étant alignés dans une direction parallèle au plan principal du support (100-102,200-202). 4. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 3, au moins deux desdits barreaux semi-conducteurs (204a,204d) étant disjoints, et alignés dans une direction réalisant un angle non nul avec le plan principal du support (100-102,200-202). 5. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 4, ledit empilement (105,205,1005) comprenant au moins une couche (2041r 2042) à base d'un premier matériau semi- conducteur, et au moins une couche (2061r2062) à base d'un deuxième matériau, différent du premier matériau. 6. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 5, ledit empilement (105,205,1005) étant formé d'une alternance de couches (2041r2042) à base d'un premier matériau semi-conducteuret de couches (2061r2062) à base d'un deuxième matériau, différent du premier matériau semi-conducteur. 7. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 6, la première zone isolante et la deuxième zone isolante étant espacées, entre le premier bloc et le deuxième bloc, d'une distance constante égale à la dimension critique de la grille. 8. Dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 7, le premier matériau ou le deuxième matériau étant à base d'un semi-conducteur comportant un additif. 9. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant les étapes de : a) formation à partir d'un empilement (205) de couches minces sur un support (200-202), l'empilement comportant au moins deux couches successives (2041r 2061, 2042, 2062) respectivement à base d'au moins un premier matériau, semi-conducteur, et d'au moins un deuxième matériau différent du premier matériau : d'au moins un premier bloc (210) destiné à former au moins une région de source de transistor, d'au moins un deuxième bloc destiné à former au moins une région de drain (230) de transistor, et d'au moins une structure (220, 220a, 220b) reliant le premier bloc et le deuxième bloc, b) formation, dans une région située entre le premier bloc et le deuxième bloc d'au moins unpremière zone isolante (237a) contre au moins un flanc du premier bloc et d'au moins une deuxième zone isolante (237b) contre au moins un flanc du deuxième bloc, et d'au moins une cavité (236, 536) entre la première zone isolante (237a) et la deuxième zone isolante (237b), la cavité comportant ou formant au moins un motif (235a) de grille, c) retrait, dans la cavité, dudit deuxième matériau, sélectif vis-à-vis dudit premier matériau, d) dépôt dans la cavité d'au moins un diélectrique (242) de grille et d'au moins un matériau (246,248) de grille. 10. Procédé selon la 9, dans lequel la cavité (536) comporte en outre au moins un motif de contact (235b) de grille de transistor. 11. Procédé selon la 9, comprenant en outre après l'étape d), la formation d'au moins un contact de grille de transistor par gravure dudit matériau (246,248) de grille. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, la formation des zones isolantes à l'étape b) comprenant : - le dépôt d'une couche à base d'un matériau diélectrique (234) sur le support (200), - une exposition d'une partie de ladite couche de matériau diélectrique (234) à l'aide d'un faisceau d'électrons. 13. Procédé selon la 12, ladite couche (234) de matériau diélectrique étant à base d'un diélectrique HSQ, la formation des zones isolantes comprenant en outre après ladite exposition : le retrait des zones du matériau diélectrique HSQ non exposées au faisceau d'électrons. 14. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comprenant les étapes de : a) formation à partir d'un empilement (105,1005) de couches minces sur un support (100), l'empilement comportant au moins deux couches successives (1060r 1041, 1061, 1042, 1062) respectivement à base d'au moins un premier matériau, semi-conducteur, et d'au moins un deuxième matériau, différent du premier matériau, d'au moins un premier bloc (110) destiné à former au moins une région de source de transistor, et d'au moins un deuxième bloc destiné à former au moins une région de drain (130) de transistor, et d'au moins une structure (120) reliant le premier bloc et le deuxième bloc, b) formation sur l'empilement (105,1005), d'un masquage isolant (132,334,434) comprenant au moins une cavité (136,336,436), la cavité comportant au moins un motif (135a,335a,435a) de grille de transistor, c) retrait à travers la cavité (136,336,436) dudit deuxième matériau, sélectif vis-à-vis du premier matériau semi-conducteur, d) dépôt dans la cavité d'au moins un diélectrique de grille (142,342,442) et d'au moins un matériau de grille (146,148,346,348,446,448),e) retrait partiel du masquage isolant (132,334,432,434), de manière à conserver au moins une première zone isolante (170a,170b,370a,370b,470a,470b) issue du masquage, en contact avec le matériau de grille et avec au moins un flanc du premier bloc, ainsi qu'au moins une deuxième zone isolante (170b,370b,470b) issue du masquage, en contact avec le matériau de grille et avec au moins un flanc du deuxième bloc, le matériau de grille étant séparé au moins partiellement du premier bloc et du deuxième bloc par l'intermédiaire, respectivement de la première zone isolante et de la deuxième zone isolante. 15. Procédé selon la 14, le retrait partiel à l'étape e), comprenant une gravure partielle du masquage isolant (132,334,432,434), au-dessus du premier bloc, du deuxième bloc, ainsi que de la structure (120,120a,120b) reliant ledit premier bloc et ledit deuxième bloc. 16. Procédé selon la 15, dans lequel l'étape b) de formation d'un masquage isolant (432,434) doté d'au moins une cavité (436), comprend les étapes de : - dépôt d'un premier matériau diélectrique, - lithographie du premier matériau diélectrique à l'aide d'au moins un faisceau d'électrons, de manière à former au moins un motif de grille de transistor,- formation d'un deuxième matériau, de part et d'autre du motif à base du premier matériau diélectrique, - retrait du motif à base du premier 5 matériau diélectrique. 17. Procédé selon la 16, ledit premier matériau diélectrique étant un matériau HSQ. 18. Procédé selon l'une des 9 à 17, ladite structure étant formée d'au moins deux blocs disjoints (120a, 120b). 15 19. Procédé selon l'une des 9 à 18, dans lequel le support comprend une couche diélectrique (102,202) sur laquelle ledit empilement (105,205) est formé le procédé comprenant en outre : après l'étape b), et préalablement à l'étape d), un 20 retrait partiel, de la couche diélectrique (102,202) du support à travers la cavité. 20. Procédé selon l'une des 9 à 19, l'empilement étant formé d'une alternance de 25 couches (106o,106,1062) à base du deuxième matériau et de couches (1041r 1042) à base du premier matériau. 21. Procédé selon l'une des 9 à 20, l'empilement (1005) comprenant une couche 30 (1060) à base du deuxième matériau en contact avec le support (100-102). 10 22. Procédé selon l'une des 9 à 21, l'étape d) comprenant le dépôt d'au moins une couche d'un premier matériau de grille (146,246,346,446) métallique sur le diélectrique (142,242,342,442) de grille, puis le remplissage de la cavité (136,336,436,236) par au moins un deuxième matériau de grille semi-conducteur (148,248,348,448). 23. Procédé selon l'une des 9 à 22, le premier matériau ou le deuxième matériau étant à base d'un semi-conducteur comportant un additif. 24. Procédé selon l'une des 9 à 23, la première zone isolante (237a, 170a, 370a, 470a) et la deuxième zone isolante (237b, 170b, 370b, 470b) étant séparées, entre le premier bloc (210) et le deuxième bloc (230) d'une distance constante égale à la dimension critique (dlr d2) d'une grille destinée à être formée dans la cavité (136,236,336,436). 25. Procédé selon l'une des 9 à 24, dans lequel les zones isolantes formées (237a, 237b, 170a, 170, 370a, 370b, 470a, 470b) reposent sur le support (100-102,200-202). 26. Procédé selon l'une des 9 à 25, comprenant en outre, au moins une étape de dopage du premier bloc (110,210) et du deuxième bloc (130,230). | H | H01 | H01L | H01L 29,H01L 21 | H01L 29/786,H01L 21/336,H01L 29/423 |
FR2897906 | A1 | POMPE A AIR A STRUCTURE REDUISANT LE BRUIT DE L'AIR. | 20,070,831 | B06-5302FR Société dite : TRICORE CORPORATION Invention de : HUANG T.C. PRIORITE D'UNE DEMANDE DE BREVET DEPOSEE A TAIWAN le 6 Janvier 2006 sous le n 095200404 POMPE A AIR A STRUCTURE REDUISANT LE BRUIT DE L'AIR La présente invention est relative à des pompes à air et, plus 5 particulièrement, à une pompe à air comportant une structure perfectionnée réduisant le bruit de l'air. On connaît une pompe à air selon la technique antérieure qui comprend un système de coussins d'air, lequel présente intérieurement une pluralité de chambres 10 d'air, une plaque de cloisonnement, qui a des trous d'entrée et des trous de sortie respectivement ménagés en communication avec les chambres d'air, un régulateur, qui comporte des clapets d'entrée d'air et des clapets de sortie correspondant aux trous d'entrée et aux trous de sortie, un capot supérieur, qui comporte des entrées d'air et des sorties d'air correspondant respectivement aux clapets d'entrée d'air et aux 15 clapets de sortie, et un trou d'échappement. Les coussins d'air sont actionnés pour faire entrer de l'air par aspiration via les entrées d'air et pour expulser de l'air depuis le trou d'échappement. Cette pompe à air selon la technique antérieure a une structure complexe constituée d'un grand nombre de pièces, un bruit trop fort d'introduction d'air par 20 aspiration et/ou d'échappement d'air depuis la pompe à air, ce qui rend son utilisation pénible ; en outre, la pompe à air selon la technique antérieure s'accompagne d'une procédure d'installation compliquée et d'un coût de fabrication élevé. La présente invention a été réalisée compte tenu des circonstances ci-dessus. 25 Un objectif de la présente invention consiste à réaliser une pompe à air qui possède une structure d'entrée d'air servant à réduire le bruit pendant l'introduction d'air par aspiration dans la pompe à air. La présente invention vise également à réaliser une pompe à air qui ait une structure de sortie d'air servant à réduire le bruit pendant l'échappement d'air depuis la pompe à air. 30 Pour atteindre ces objectifs et d'autres de la présente invention, la pompe à air est couplée avec un moteur et est conçue pour pomper de l'air au moment de la rotation du moteur. La pompe à air comprend un corps ; un système de coussin d'air monté dans le corps, le système de coussin d'air comprenant un coussin d'air, le coussin d'air ayant une chambre d'air ; un mécanisme de levage pouvant tourner sous 35 l'action du moteur, le mécanisme de levage ayant un bras relié au coussin d'air et conçu pour déplacer le coussin d'air afin de pomper de l'air ; et un système de régulation d'air couplé au système de coussin d'air, ledit système de régulation d'air comportant une cloison ayant un trou d'entrée disposé en communication d'air avec la chambre d'air du coussin d'air du système de coussin d'air, un régulateur d'air ayant un clapet d'entrée pour commander l'entrée d'air ou arrêter la sortie d'air par le trou d'entrée de la plaque de cloisonnement, et un capot supérieur ayant un corps de capot dans lequel est formé un trou d'échappement, et un tunnel d'admission d'air communiquant radialement entre le clapet d'entrée et un pourtour latéral extérieur du corps de capot et ouvrant une ouverture d'admission d'air. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue éclatée d'une pompe à air selon une forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue éclatée en plan de la pompe à air selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 3 est une vue éclatée en coupe d'une partie de la pompe à air selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 4 est une vue éclatée d'une partie de la pompe à air selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 5 est une autre vue éclatée d'une partie de la pompe à air selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 6 est encore une autre vue éclatée d'une partie de la pompe à air selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 7 est une vue d'ensemble de l'extrémité supérieure de la pompe à air selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; et la Fig. 8 est une vue en coupe prise suivant la ligne 8-8 de la Fig. 7. Considérant les figures 1 à 6, il y est représenté une pompe à air selon une forme préférée de réalisation de la présente invention, actionnable par l'arbre M2 d'un moteur M pour pomper de l'air. La pompe à air comprend un corps constitué d'un boîtier 10 et d'un couvercle 20, un système de coussins d'air 30, un mécanisme de levage constitué d'une manivelle 40 et d'un élément rotatif 50, et un dispositif de régulation d'air constitué d'une plaque de cloisonnement 70 et d'un régulateur 80 d'air, et un capot supérieur 90. Le boîtier 10 est fixé au moteur 20 par deux boulons filetés B1, il a un corps I l de boîtier définissant une chambre de réception ouverte 12, un trou traversant 14 ménagé à travers le centre de la paroi du fond de celle-ci en communication avec la chambre réceptrice ouverte 12 pour le passage de l'arbre M2 du moteur M, et trois moyens de montage (trous de montage) 19. Le couvercle 20 a u n corps 21 de couvercle couvrant le corps 1 l du boîtier 10 afin de fermer la chambre réceptrice ouverte 12, trois moyens de montage (trous de montage) 29 formés dans le corps 21 de couvercle et correspondant aux moyens de montage 19 du boîtier 10, et trois moyens de réception (trous de réception) 23 de coussins d'air formés dans le corps 21 de couvercle. Le système de coussins d'air 30 comprend une plaque de montage 31 et trois coussins d'air 33 montés sur la plaque de montage 31 et respectivement reçus dans les moyens de réception 23 de coussins d'air du couvercle 20. Chaque coussin d'air 33 comporte une chambre 34 d'air et un moyen de montage 35. La manivelle 40 comporte un arbre 41, lequel a un trou axial 42, trois bras 43 s'étendant depuis l'arbre et respectivement accouplés avec le moyen de montage 35 des coussins d'air 33 du système de coussins d'air 30. Chaque bras 43 comporte une tête 45 accouplée avec le trou de montage 35 d'un coussin d'air 33. L'organe rotatif 50 comporte une embase 51 accouplée avec l'arbre M2 du moteur M pour tourner avec l'arbre M2, et un arbre oblique 53 s'étendant de manière oblique depuis l'embase 51 et accouplé par une bille en acier 55 avec le trou axial 42 de l'arbre 41 de la manivelle 40. La plaque de cloisonnement 70 a un corps 71 relié à la face supérieure de la plaque de montage 31 du système de coussins d'air 30, trois trous d'entrée 73 et trois trous de sortie 74 respectivement ménagés en communication d'air avec les chambres 34 d'air des coussins d'air 33 du système de coussins d'air 30, et trois moyens de montage 79 respectivement fixés aux moyens de montage 29 du couvercle 20. Le régulateur 80 d'air comprend un corps 81 de régulateur fixé à la plaque de cloisonnement 70, trois clapets d'entrée 83 et trois clapets de sortie 84 faisant respectivement saillie depuis le corps 81 de régulateur et servant à fermer/ouvrir les trous d'entrée 73 et les trous de sortie 74 de la plaque de cloisonnement 70, et trois moyens de montage 89. Le capot supérieur 90 a un corps 91 de capot monté sur le régulateur 80 d'air, une chambre 92 ménagée dans le corps 91 de capot et correspondant aux clapets de sortie 84 du régulateur 80 d'air, un cylindre d'échappement 93 pourvu d'un trou d'échappement 94 en communication d'air avec la chambre 92, trois tunnels 95 d'admission d'air constitués par des trous pénétrant radialement en communication entre la chambre 92 et un pourtour latéral extérieur du corps 91 de capot et débouchant dans une ouverture d'admission d'air 96, chaque tunnel d'admission d'air 95 recevant individuellement l'air venant du clapet d'entrée correspondant 83, trois tunnels de sortie d'air 98 constituant un passage continu de forme arquée en communication d'air avec la chambre 92 et le trou d'échappement 94, chaque tunnel de sortie 98 rejetant l'air vers le trou d'échappement 94, et trois moyens de montage 99. Par ailleurs, trois boulons filetés B3 sont insérés à travers les moyens de montage 99, 89, 79 et 29 du capot supérieur 90, du régulateur 80 d'air, de la plaque de cloisonnement 70 et du couvercle 20 et sont fixés aux moyens de montage 19 du boîtier 10 pour fixer les unes aux autres les pièces correspondantes. En référence à la Fig. 5, lorsqu'on fait démarrer le moteur M pour faire tourner l'organe rotatif 50, l'arbre oblique 53 de l'organe rotatif 50 entraîne la manivelle 40, en amenant les bras 43 de la manivelle 40 à faire aller et venir en alternance les coussins d'air 33. Lorsqu'un coussin d'air 33 s'abaisse, il se gonfle d'air et le clapet de sortie correspondant 84 est amené, par la force d'aspiration, à fermer le trou de sortie correspondant 74 de la plaque de cloisonnement 70, et en même temps le clapet d'entrée correspondant 83 fléchit et s'écarte de l'ouverture du tunnel d'admission d'air 95 pour laisser passer de l'air à travers le trou d'entrée correspondant 73, l'air pénétrant ensuite dans la chambre d'air correspondante 34. L'ouverture d'admission d'air 96 débouchant sur le pourtour latéral extérieur du corps 91 de capot permet d'aspirer davantage d'air à un instant prédéterminé, et le tunnel d'admission d'air allongé 95 permet un écoulement d'air régulier ; par conséquent, la pompe à air réussit à réduire le bruit d'air pendant l'aspiration d'air dans la pompe à air. En revanche, lorsqu'un coussin d'air 33 s'élève, le clapet d'entrée correspondant 83 est amené par la pression de l'air à arrêter la paroi de la chambre 92 et en outre à bloquer le passage entre le tunnel d'admission d'air 95 et la chambre d'air correspondante 34, et en même temps le clapet de sortie correspondant 84 est amené par la pression de l'air à ouvrir le trou de sortie correspondant 74 de la plaque de cloisonnement 70 pour permettre à l'air de passer par le tunnel de sortie d'air 98 du capot supérieur 90 et à travers la chambre 92 du capot supérieur 90 jusqu'à l'extérieur via le trou d'échappement 94. Comme le tunnel de sortie 98 constitue un passage continu de forme arquée, il réduit le frottement de l'air contre la paroi interne du tunnel de sortie d'air 98, aussi la pompe à air réussit-elle à réduire le bruit de l'écoulement de l'air pendant l'échappement de l'air à l'extérieur de la pompe à air grâce à l'écoulement dans les tunnels de sortie d'air 98 et du capot supérieur 90. Dans la forme de réalisation ci-dessus de la présente invention, lesdits capot supérieur et plaque de cloisonnement peuvent être réalisés d'une seule pièce pour simplifier l'assemblage et réduire le coût ; par ailleurs, le clapet d'entrée et le clapet de sortie sont des pièces séparées pour faciliter leur remplacement ; en outre, le capot supérieur peut également comporter une pluralité de trous d'admission auxiliaires en communication avec ledit tunnel d'admission d'air pour permettre une plus grande réduction du bruit de l'air pendant l'aspiration d'air vers l'intérieur. Comme indiqué ci-dessus, la pompe à air selon la présente invention offre les avantages suivants : 1. La structure d'admission d'air de la pompe à air permet de réduire le 20 bruit de l'air pendant une aspiration d'air dans la pompe à air. 2. La structure de sortie d'air de la pompe à air permet de réduire le bruit de l'air pendant que de l'air s'échappe de la pompe à air | Pompe à air actionnable par un moteur (M) afin de pomper de l'air, comprenant un corps (10, 20), un système de coussins d'air (30), qui est monté dans le corps et comporte de multiples coussins d'air ayant chacun une chambre d'air, un mécanisme de levage pouvant tourner sous l'action du moteur pour déplacer les coussins d'air afin de pomper de l'air, et un système de régulateur d'air couplé au système de coussins d'air (30) pour l'échappement de l'air depuis les coussins d'air, ledit système de régulation d'air comprenant une plaque de cloisonnement (70) ayant des trous d'entrée et des trous de sortie respectivement disposés en communication d'air avec les chambres d'air du coussin d'air du système de coussin d'air (30), un régulateur d'air (80) ayant des clapets d'entrée pour commander l'entrée d'air ou arrêter la sortie d'air par lesdits trous d'entrée de la plaque de cloisonnement (70), et un capot supérieur (90) ayant un corps de capot pourvu d'un trou d'échappement (94), des tunnels d'admission d'air en communication entre les clapets d'entrée et le pourtour latéral extérieur du corps de capot et débouchant dans des ouvertures d'admission d'air. | 1. Pompe à air couplée à un moteur (M) et conçue pour pomper de l'air lorsque tourne ledit moteur (M), la pompe à air comprenant : un corps (10, 20) ; un système de coussin d'air (30) monté dans ledit corps, ledit système de coussin d'air (30) comprenant un coussin d'air (33), ledit coussin d'air ayant une chambre (34) d'air ; un mécanisme de levage pouvant tourner sous l'action dudit moteur (M), ledit mécanisme de levage comprenant un bras (43) relié audit coussin d'air (33) et conçu pour déplacer ledit coussin d'air (33) afin de pomper de l'air, et une entrée d'air en communication d'air avec l'entrée d'air dudit coussin d'air ; caractérisée par un système de régulation d'air couplé audit système de coussin d'air (30), ledit système de régulation d'air comprenant une plaque de cloisonnement (70) ayant un trou d'entrée (73) ménagé en communication d'air avec la chambre (34) d'air du coussin d'air (33) du système de coussin d'air (30), un régulateur (80) d'air ayant un clapet d'entrée (83) pour commander l'entrée d'air ou arrêter la sortie d'air par ledit trou d'entrée (73) de la plaque de cloisonnement (70), et un capot supérieur (90) ayant un corps (91) de capot pourvu d'un trou d'échappement (94), un tunnel d'admission d'air (85) communiquant de manière radiale entre le clapet d'entrée (83) et un pourtour latéral extérieur du corps (91) de capot et débouchant dans une ouverture d'admission d'air (96). 2. Pompe à air selon les 1 ou 2, dans laquelle ledit tunnel d'admission d'air (95) du capot supérieur (90) est constitué par un trou pénétrant. 3. Pompe à air selon la 1, dans laquelle ledit capot supérieur (90) comporte en outre une pluralité de trous d'admission auxiliaires communiquant avec ledit tunnel d'admission d'air (95). 4. Pompe à air selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite plaque de cloisonnement (70) du dispositif de régulation d'air comporte en outre un trou de sortie (74) en communication d'air avec lesdites chambres (34) d'air du système de coussin d'air (30). 5. Pompe à air selon la 4, dans laquelle le distributeur (80) d'air comporte en outre un clapet de sortie (84) pour fermer/ouvrir le trou de sortie (74) de ladite plaque de cloisonnement (70) du système de régulation d'air. 6. Pompe à air selon la 5, dans laquelle ledit capot supérieur (90) du système de régulation d'air comporte en outre un logement de clapet destiné à recevoir ledit clapet de sortie (84) du régulateur (80) d'air. 7. Pompe à air selon la 1, dans laquelle ledit capot supérieur (90) a en outre un tunnel de sortie (98) en communication d'air entre ladite chambre (34) et ledit trou d'échappement (94). 8. Pompe à air selon la 7, dans laquelle ledit tunnel de sortie (98) du capot supérieur (90) constitue un passage continu de forme arquée. 9. Pompe à air selon la 1, dans laquelle ledit capot supérieur (90) comporte en outre une chambre (92) creusée depuis le fond du corps (91) de capot, ladite chambre (92) étant destinée à recevoir le régulateur (80) d'air. 10. Pompe à air selon la 1, dans laquelle ledit capot supérieur (90) et ladite plaque de cloisonnement (70) sont formés d'une seule pièce. | F | F04 | F04B | F04B 39,F04B 53 | F04B 39/00,F04B 53/10 |
FR2891380 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE VALIDATION DES DEFAILLANCES POUR AERODYNES | 20,070,330 | La présente invention concerne un procédé et un système de validation des défaillances pour aérodynes. Elle s'applique par exemple dans le domaine de l'avionique. La maintenance des avions est un processus continu qui ne se limite pas à quelques visites périodiques pour vérification complète. Tout au long de l'exploitation d'un appareil, celui-ci est sous surveillance constante. Dans un premier temps les mécaniciens de bord reçoivent en vol des alarmes qu'ils analysent instantanément et qu'ils reportent dans le carnet de route de l'avion. Dans un second temps, les techniciens de maintenance au sol collectent après chaque vol les données de panne ou de dysfonctionnement générées pendant le vol. Ces données ont été générées soit de manière automatique par des équipements avioniques soit de manière manuelle par le personnel de pilotage. Après chaque atterrissage et avant tout nouveau décollage, même s'il s'agit d'une simple escale, l'avion subit une intervention de maintenance en aéroport. Toutes les traces d'évènements caractérisant une panne ou un fonctionnement anormal de l'un des équipements de l'avion pendant le dernier vol sont récupérées, analysées et interprétées en vue d'établir un diagnostic quant à la capacité de l'avion à décoller et à effectuer à nouveau un vol dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Pour établir ce diagnostic, l'opérateur dispose de plusieurs sources d'information sur les pannes, ces sources étant de natures hétérogènes. Tout d'abord il prend connaissance du carnet de route rédigé par le pilote qui récapitule en particulier tous les évènements liés à un dysfonctionnement et ayant eu un effet cockpit, c'est-à-dire qui se sont traduits par une alarme, qu'elle soit sonore ou visuelle, à l'intention du poste de pilotage. Certains dysfonctionnements sont considérés comme superficiels car sans impact sur la sécurité, et par conséquent ils ne font pas l'objet d'une alarme au pilote. Le carnet de route est donc incomplet du point de vue des pannes. Ensuite l'opérateur prend connaissance d'un rapport couramment désigné par sa dénomination anglosaxonne de Post Flight Report (que l'on appellera PFR par la suite) qui fait la synthèse des messages de panne ou de fonctionnement anormal émis par des équipements avioniques. Le PFR est automatiquement généré par un module matériel et logiciel dédié que l'on désigne par l'expression anglo-saxonne de Centralized Maintenance System (que l'on appellera CMS par la suite). L'opérateur de maintenance peut éditer à l'écran ou imprimer le PFR selon ses besoins. Il s'agit d'un document textuel lisible par l'homme du métier ayant une connaissance suffisante des opérations de maintenance et disposant du guide de maintenance de l'appareil. Le PFR incrimine des équipements que l'on désigne par l'expression anglo-saxonne de Line Replaceable Unit (que l'on appellera LRU par la suite) qui peuvent être des modules matériels et logiciels en tiroirs de type calculateurs ou bien des capteurs ou encore des actionneurs, que l'opérateur peut changer aisément si nécessaire. Ces LRU comportent une fonction de maintenance d'un type connu par sa désignation anglo-saxonne de Built-In Test Equipement (que l'on appellera fonction BITE par la suite). Cette fonction BITE permet aux LRU de faire des copies de segments de mémoire, de réaliser des diagnostics sur leur état interne de fonctionnement et d'émettre des comptes-rendus que l'on appelle par extension des messages BITE. Ces messages contiennent entre autres l'identifiant du LRU incriminé, un code panne et une heure d'apparition du défaut. Ce sont ces messages BITE qui ont été envoyés par les LRU au CMS, le CMS les ayant mémorisés et utilisés pour générer le PFR. Le PFR incrimine souvent un grand nombre de LRU, mais tous les LRU incriminés ne sont souvent pas défectueux. En effet, on assiste à des pannes ou à des dysfonctionnements de LRU en cascade où c'est le comportement anormal d'un unique LRU qui provoque des messages anormaux de la part d'autres LRU fonctionnant normalement, ces derniers générant les mêmes messages que le LRU défectueux par exemple. Et c'est justement là que se pose l'essentiel du problème, car si l'opérateur suit le contenu du PFR à la lettre, il va envoyer en réparation des équipements sans défaut fonctionnant correctement. Une solution habituellement mise en oeuvre en vue d'isoler l'origine de la panne et d'établir un diagnostic plus précis est purement manuelle. II s'agit pour l'opérateur de maintenance de lancer des tests successifs et de récupérer les résultats et les copies de segments de mémoire qui vont confirmer ou infirmer l'incrimination de chaque LRU dans le PFR. Tout d'abord pour déterminer les LRU à tester initialement, l'opérateur essaie d'imaginer les effets cockpit du dysfonctionnement de chaque LRU incriminé dans le PFR. Si cet effet est consigné à la même heure dans le carnet de route que la défaillance du LRU dans le PFR, alors il démarre la procédure de test attachée à ce LRU. L'opérateur s'appuie entièrement sur le guide de maintenance de l'appareil pour mener à bien cette procédure et surtout pour déterminer l'enchaînement des étapes de test de LRU en fonction des résultats obtenus. Ce guide lui indique, pas à pas, les tests à lancer. Ainsi, à partir du PFR généré par le CMS, des effets cockpit rapportés par le pilote dans le carnet de route et du guide de maintenance de l'appareil, l'opérateur doit aboutir à une liste restreinte de LRU en état réel de panne ou de dysfonctionnement. En fonction du statut de chacun de ces LRU vis-à-vis de la sécurité de vol, statut couramment qualifié par les expressions anglo- saxonnes GO ou NO GO , en fonction des préconisations du guide de maintenance et également de l'expérience de l'opérateur, celui-ci procède au remplacement des LRU avant que l'avion ne décolle à nouveau. Dans certains cas cela peut conduire à l'immobilisation de l'appareil, notamment pour indisponibilité de LRU de remplacement ou sur préconisation du guide de maintenance. Un premier inconvénient majeur de cette solution est le délai nécessaire à son exécution. En effet le PFR est un compte-rendu exhaustif mais du même coup il n'est pas de compréhension évidente. Le carnet de route qu'il faut mettre en relation avec le PFR est non seulement incomplet mais il n'est non plus ni dédié ni même vraiment orienté maintenance et nécessite donc un certain temps pour être interprété correctement. Et enfin le guide de maintenance représente une quantité très importante d'information qu'il est difficile de manipuler. De plus, chaque étape de test et la récupération des copies de segment de mémoire nécessitent souvent plusieurs minutes. Or Il faut prendre en compte le contexte de rentabilité économique dans lequel ces opérations sont mises en oeuvre. Par exemple les escales ne doivent pas dépasser une certaine durée pour rentabiliser au mieux l'appareil et les installations aéroportuaires. Par conséquent dans de nombreux cas, l'opérateur préférera changer des LRU s'il n'a pas le temps d'aller jusqu'au bout des tests et les services de réparation reçoivent alors des LRU sans défaut. Ainsi cette solution présente des inconvénients économiques majeurs, que ce soit du point de vue de la compagnie aérienne propriétaire de l'avion ou du point de vue de la société exploitant l'aéroport ou encore de celui de l'entreprise assurant les services de maintenance en atelier des équipements. Un autre inconvénient majeur de cette solution, c'est que la part d'appréciation laissée à l'opérateur dans ce contexte de pression économique est une source d'erreur potentielle qui fait que des avions risquent de repartir avec des LRU défectueux. Ce manque de fiabilité du diagnostic nuit gravement à la sécurité des vols. Ainsi cette solution présente aussi un inconvénient majeur du point de vue des voyageurs. L'invention a notamment pour but de faire gagner du temps à l'opérateur dans certaines tâches de maintenance, lui permettant ainsi de se consacrer davantage et plus sereinement aux opérations les plus délicates nécessitant une réelle expertise. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé et un système de validation des défaillances pour aérodynes. Le procédé comporte au moins une étape de configuration associant à chaque défaillance détectable d'une part des équipements dont une copie de segments de mémoire est à réaliser et d'autre part des tests de vérification à effectuer, une étape de copie de segments de mémoire et une étape de vérification des équipements. Avantageusement les associations définies pendant la phase de configuration peuvent être modélisées sous la forme d'une matrice à i lignes et (m+n) colonnes, où i, m et n sont des entiers non nuls, i étant le nombre de défaillances distinctes connues, m étant le nombre maximum d'équipements dont on peut faire une copie mémoire, n étant le nombre maximum de tests de vérification que l'on peut réaliser. Par exemple les défaillances détectées sont des messages de 30 maintenance BITE émis par des équipements avioniques. L'invention a encore pour principaux avantages qu'elle peut être réalisée automatiquement dès l'atterrissage, libérant ainsi l'opérateur de maintenance au sol des manipulations de lancement de certains tests et de récupération des résultats. Le gain de temps qui en découle va dans le sens d'une meilleure rentabilité économique. De plus l'invention peut être implémentée sur les architectures avioniques les plus classiques sans aucune modification de la configuration matérielle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent: - la figure 1, par un synoptique les étapes successives du procédé selon l'invention; la figure 2, par un diagramme un exemple d'architecture matérielle et logicielle implémentant un système selon l'invention. La figure 1 illustre par un synoptique les étapes successives du procédé selon l'invention. II comporte tout d'abord une phase 1 de configuration. Cette phase est une phase de définition des données utilisées par le procédé qui dépendent du système avionique. Elle est réalisée initialement avant exploitation du système avionique, avant qu'une panne ou qu'un dysfonctionnement puisse avoir lieu. Elle permet d'associer à chaque événement caractéristique d'une défaillance, d'une part des équipements dont une copie de la mémoire est pertinente et d'autre part des tests de vérification pertinents. Toutes ces données d'association seront utiles aux phases ultérieures du procédé décrites dans ce qui suit. Elles sont stockées à cet effet. Une étape 2 de copie de segments de mémoire de certains équipements est déclenchée sur occurrence d'un événement caractéristique d'une défaillance, copie couramment désignée en informatique par l'expression anglo-saxonne dump . Les équipements en question sont ceux qui sont certainement ou potentiellement impliqués de manière directe ou indirecte dans la défaillance, ceci ayant été déduit d'une connaissance approfondie de l'architecture du système avionique. Par exemple un évènement caractéristique d'une défaillance peut être l'émission par un équipement avionique d'un message BITE. Les copies de segments de mémoire sont stockées à l'intention de l'opérateur de maintenance. Enfin une étape 3 de vérification des équipements est déclenchée. Il s'agit de confirmer ou infirmer le dysfonctionnement des équipements à l'origine des évènements caractéristiques d'une défaillance, ceci en lançant des procédures de test. En effet, comme on l'a précédemment explicité dans le cas ou les équipements sont des LRU, il peut s'agir d'un phénomène de dysfonctionnement en cascade et un équipement peut donner des signes de défaillance sans être réellement défaillant. Par exemple les tests peuvent être des tests autonomes des LRU mis à disposition par leur fonction BITE. A l'issue du test l'équipement est en mesure de fournir des détails quant à son état interne de fonctionnement. Les résultats des tests sont par exemple stockés à l'intention de l'opérateur de maintenance. La figure 2 illustre par un diagramme un exemple d'architecture matérielle et logicielle implémentant un système selon l'invention. Dans ce mode de réalisation une base de données 20 appelée base de données associations stocke notament une matrice de configuration. La matrice de configuration contient les associations entre les défaillances, les équipements dont il faut faire une copie de mémoire et les tests de vérification à effectuer. Par exemple c'est une matrice à i lignes et (m+ n) colonnes avec i, m et n entiers positifs non nuls. Les i lignes permettent de représenter les i évènements caractéristiques de défaillance connus au moment de l'implémentation du système. Pour une ligne i donnée correspondant à un évènement caractéristique d'une défaillance, les m premières colonnes permettent de lui associer au maximum m équipements dont il faut réaliser une copie de la mémoire et les n colonnes suivantes permettent de lui associer au maximum n tests de vérification à réaliser. Les opérations sont à réaliser dans l'ordre croissant des indices de colonne, cet ordre traduisant par exemple la séquence chronologique décrite dans le guide de maintenance. Dans ce mode de réalisation une base de données 21 appelée base de données avion stocke une modélisation de l'architecture matérielle et logicielle des équipements avioniques de l'appareil. Elle stocke notamment les détails du mode d'interrogation des équipements, par exemple l'adresse des équipements sur le bus de données 25, qui va permettre de leur envoyer des requêtes concernant leur état en cas de détection d'une défaillance. Cette base de données avion est remplie une fois pour toutes à l'installation des équipements avioniques dans l'avion. Elle pourra éventuellement être mise à jour en cas de modification du système avionique au cours de la vie de l'appareil. Les deux bases de données font partie d'un sous-système 26 de type CMS et ayant pour vocation, comme explicité précédemment, de fournir des PFR. Dans l'exemple illustré par la figure 2 les données de configuration sont stockées dans des bases de données, mais elles peuvent tout de même être chargées dans la mémoire vive d'un calculateur du CMS, ce qui améliore les temps d'accès aux données. Dans cet exemple, les équipements avioniques susceptibles de fournir des messages de panne ou de dysfonctionnement sont les trois LRU 22, 23 et 24. Ces LRU comportent une fonction BITE décrite précédemment qui permet aux LRU d'émettre des messages BITE contenant entre autres un identifiant de LRU incriminé, un code panne et une heure d'apparition du défaut. Les fonctions BITE des LRU de cet exemple comportent chacune un module matériel de stockage de segments de mémoire désigné par l'expression anglo-saxonne Non Volatile Memory (que l'on appellera NVM par la suite). Ce sont les NVM 28, 29 et 30 qui permettent aux LRU de faire des copies de leur mémoire sur détection d'un dysfonctionnement en même temps qu'ils émettent un message BITE. Dans l'exemple de la figure, les LRU sont connectés au même bus de données 25 auquel est également connecté le CMS. Pour tout message BITE émis par l'un des LRU et reçu par le CMS, la phase de copie de la mémoire des équipements défaillants du procédé selon l'invention est déclenchée par activation d'une fonction 27 de lancement de copie. Dans ce mode de réalisation, la fonction de lancement de copie fait avantageusement l'association entre le message BITE reçu et les équipements dont il faut faire une copie de la mémoire par exploitation des m premières colonnes de la ligne j de la matrice de configuration correspondant au message BITE reçu. Elle utilise également les détails des modes d'interrogation des équipements décrits dans la base de données avion, comme leur adresse sur le bus de données, pour envoyer des requêtes de copie de mémoire ciblant chacun des équipements potentiellement incriminés, à savoir les LRU. Les copies de segments de mémoire pertinents contenus dans les NVM sont envoyés en réponse aux requêtes de copie émises par la fonction de lancement de copie. Les copies de segments de mémoire ne sont pas lisibles par l'homme et ne sont donc pas inclues dans le PFR qui reste inchangé. Elles sont mises à disposition de l'opérateur de maintenance telle quelles par le CMS. Le CMS, qui est un système complètement orienté maintenance, fournit à l'opérateur de maintenance un mode de récupération des copies de segments de mémoire bien meilleur en terme de débit que celui fourni directement par l'équipement avionique. Ainsi l'opérateur de maintenance téléchargera les volumineuses copies de mémoire dans un délai considérablement réduit. Puis la fonction 31 de lancement des tests de vérification exploite les n dernières colonnes correspondant à la ligne j de la matrice de configuration pour connaître les équipements à tester. Elle aussi utilise les détails des modes d'interrogation des équipements décrits dans la base de données avion, comme leur adresse sur le bus de données, pour envoyer des requêtes de tests ciblant chacun des LRU potentiellement incriminé. Dans ce mode de réalisation les test lancés sont des tests autonomes mis à disposition par la fonction BITE des LRU. Les résultats renvoyés par la fonction BITE des LRU ne sont pas inclus dans le PFR qui reste inchangé mais sont mis à disposition de l'opérateur de maintenance à l'état brut et selon un mode de récupération habituel connu par ailleurs de l'opérateur. Mais on pourrait envisager que le CMS réalise une synthèse dans le PFR qu'il émet par ailleurs. En tout cas l'opérateur de maintenance téléchargera directement les résultats des tests, il n'aura plus à attendre leur temps d'exécution. Les LRU de cet exemple ne fonctionnant pas en mode mixte, c'est-à-dire à la fois en mode opérationnel et en mode maintenance, les fonctions de lancement de copie et de lancement des test ne sont pas exécutées en vol dès réception d'un message BITE. Elles ne sont exécutées que immédiatement après l'atterrissage et après passage des LRU en mode maintenance. Le passage des LRU en mode maintenance se fait automatiquement, par exemple en exploitant le statut communément désigné par l'expression anglo-saxonne de Weight On Wheels qui indique si l'une des roues de l'avion supporte du poids ou pas. Ainsi il ne restera plus à l'opérateur de maintenance au sol qu'à consulter le PFR sachant que les copies de mémoire et les resultats de test des LRU incriminés dans ce PFR seront déjà disponibles sans aucune intervention manuelle de sa part. C'est le point essentiel du procédé selon l'invention, à savoir l'automatisation de certaines tâches de maintenance en vue de gagner du temps d'exploitation de l'appareil et des installations aéroportuaires. On peut même envisager que le PFR, les copies de mémoire et les résultats de test soient émis vers l'opérateur de maintenance avant qu'il ne quitte son atelier. Ainsi il peut se procurer les LRU potentiellement défaillants avant de rejoindre l'avion sur le tarmac | La présente invention concerne un procédé et un système de validation des défaillances pour aérodynes.Le procédé comporte au moins une étape de configuration associant à chaque défaillance détectable d'une part des équipements dont une copie de segments de mémoire est à réaliser et d'autre part des tests de vérification à effectuer, une étape de copie de segments de mémoire et une étape de vérification des équipements.Application : avionique | 1. Procédé de validation des défaillances pour aérodynes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: une étape de configuration (1) associant à chaque défaillance détectable d'une part des équipements dont une copie de segments de mémoire est à réaliser et d'autre part des tests de vérification à effectuer; une étape de copie de segments de mémoire (2) ; une étape de vérification des équipements (3). 2. Procédé de validation des défaillances pour aérodynes selon la 1, caractérisé en ce que les associations définies pendant la phase de configuration sont modélisées sous la forme d'une matrice à i lignes et (m+n) colonnes, où i, m et n sont des entiers non nuls, i étant le nombre de défaillances distinctes connues, m étant le nombre maximum d'équipements dont on peut faire une copie mémoire, n étant le nombre maximum de tests de vérification que l'on peut réaliser. 3. Procédé de validation des défaillances pour aérodynes selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les défaillances détectées sont des messages de maintenance BITE émis par des équipements avioniques. 4. Système de validation des défaillances pour aérodynes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: un dispositif de stockage de données (20, 21) associant à chaque défaillance détectable des équipements dont une copie de segments de mémoire et des tests de vérification sont à réaliser; - un module de copie de segments de mémoire (27) ; - un module de vérification des équipements (31). 5. Système de validation des défaillances pour aérodynes selon la 4, caractérisé en ce que l'association à chaque défaillance détectable des équipements dont une copie de segments de mémoire et des tests de vérification sont à réaliser est stockée sous la forme d'une matrice à i lignes et (m+n) colonnes, où i, m et n sont des entiers non nuls, i étant le nombre de défaillances distinctes connues, m étant le nombre maximum d'équipements dont on peut faire une copie mémoire, n étant le nombre maximum de tests de vérification que l'on peut réaliser. | G,B | G06,B64 | G06F,B64D,B64F | G06F 11,B64D 47,B64F 5 | G06F 11/30,B64D 47/00,B64F 5/00 |
FR2890668 | A1 | MOULE POUR LA SOUDURE ALUMINOTHERMIQUE DE RAILS DE CHEMIN DE FER | 20,070,316 | La présente invention concerne un , du type comportant plusieurs pièces en matériau réfractaire rigide, susceptibles d'être assemblées temporairement 5 autour de deux abouts de rail à souder en définissant chacune, par des parties de surface respectives, mutuellement adjacentes: - une partie respective d'une empreinte de moulage, ouverte vers le haut, agencée pour recevoir par coulée un métal de soudure à l'état liquide et enveloppant les deux abouts, un intervalle ménagé entre eux et une première zone de chaque rail, immédiatement voisine de l'about correspondant, pour communiquer une forme déterminée au métal de soudure pendant sa solidification, - une partie respective de chacune de deux portées continues agencées pour prendre appui contre une deuxième zone de chaque rail immédiatement voisine de la première zone de celui-ci, à l'opposé de l'about correspondant par rapport à cette première zone, les parties de surface de chaque pièce qui définissent des parties des deux portées d'appui étant disposées respectivement de part et d'autre de la partie de surface de cette pièce qui définit une partie de l'empreinte de moulage et portant solidairement un revêtement compressible d'étanchéification dudit appui à l'encontre du métal de soudure à l'état liquide. Un moule de ce type est exploité avec succès par la Demanderesse, depuis des décennies, dans un mode de réalisation dans lequel ses pièces, réalisées en sable aggloméré pour faciliter sa destruction après un usage unique, sont principalement au nombre de trois, à raison: - de deux moitiés supérieures de moule, approximativement identiques, qui constituent l'image spéculaire l'une de l'autre par rapport à un plan longitudinal moyen commun aux deux rails à assembler et enveloppent, d'un côté respectif de ces deux rails, des zones de ces derniers et de l'intervalle ménagé entre eux qui correspondent au dessus du patin, à l'âme, au dessous et aux côtés du champignon, et - d'une pièce inférieure ou de fond, présentant la forme générale d'une plaque qui complète les deux parties supérieures en dessous du patin des rails et de la zone correspondante de l'intervalle ménagé entre eux. Ces trois pièces sont retenues entre elles, autour des rails à assembler, au moyen d'une carcasse métallique, quant à elle réutilisable. Lors de son apparition, le moule ainsi réalisé a constitué un progrès considérable en permettant, du fait de la présence du revêtement compressible d'étanchéification, en pratique un feutre réfractaire fixé au moyen d'une colle réfractaire sur les portées d'appui, d'obtenir sans difficulté une étanchéité de l'empreinte à l'encontre d'un passage du métal de soudure à l'état liquide en limitant dans la plupart des cas le recours au lutage, à cet effet, à un simple complément de précaution. Il est cependant apparu que les moules de ce type pouvaient être encore améliorés, en particulier pour permettre aux soudures réalisées par leur moyen de répondre encore mieux aux exigences de qualité imposées par le développement des voies de chemin de fer à grande vitesse. Dans les moules du type précité tels qu'ils sont habituellement réalisés, le revêtement compressible d'étanchéification est limité aux parties de surface de chaque pièce qui définissent des parties des deux portées d'appui, respectivement de part et d'autre de la partie de surface sur cette pièce qui définit une partie de l'empreinte de moulage. Ces différentes parties de surface de chaque pièce étant raccordées entre elles directement, par des arêtes entre lesquelles la partie qui définit une partie de l'empreinte de moulage présente une section arquée concave, le revêtement compressible d'étanchéification forme par rapport à cette partie, respectivement de part et d'autre de celle-ci, une marche correspondant à l'épaisseur de ce revêtement, c'est-à-dire de l'ordre de 2 mm généralement. Cette marche se retrouve naturellement dans la forme donnée au métal de soudure pendant sa solidification, sous forme d'un gradin entre une face de la soudure présentant une section courbe convexe, complémentaire de la section courbe concave de la partie de surface de la pièce constitutive du moule qui définissait une partie de l'empreinte de moulage, et chacun des deux rails. En particulier, la soudure obtenue se raccorde à chaque rail sous forme d'une arête à 90 , génératrice de concentration de contraintes. L'un des buts de la présente invention a été de remédier à ces inconvénients, et, à cet effet, la présente invention propose un moule du type indiqué en préambule, caractérisé en ce qu'au moins dans des zones correspondant à des chants et à un dessus d'un patin de chaque rail, à des côtés d'une âme de chaque rail et à un dessous d'un champignon de chaque rail, et à des zones correspondantes de l'empreinte du moulage, ainsi que, de préférence, dans au moins une autre zone, correspondant à un dessous du patin de chaque rail et à une zone correspondante de l'empreinte, la partie de surface de chaque pièce qui définit une partie de l'empreinte de moulage se raccorde directement à chacune des parties de surface de cette pièce qui définissent des parties des deux portées d'appui et porte également solidairement ledit revêtement compressible qui s'étend de façon continue de l'une à l'autre des parties de surface de cette pièce qui définissent des parties des deux portées d'appui. Comme le comprendra aisément un Homme du métier, c'est alors, de façon tout à fait surprenante, le revêtement d'étanchéification qui, dans les parties de surface des différentes pièces du moule qui définissent une partie de l'empreinte de moulage, communique sa forme au métal de soudure pendant sa solidification, au cours de laquelle le métal de soudure reste, au moins pour l'essentiel, isolé du matériau constitutif du moule, tel qu'un sable aggloméré. D'une part, les risques d'inclusion et d'incrustation du matériau constitutif du moule sont ainsi pratiquement exclus et, d'autre part, le raccordement entre la soudure, mise en forme par le revêtement au niveau des parties de surface des différentes pièces constitutives du moule définissant une partie de l'empreinte de moulage, et les rails, contre lesquels le revêtement est en appui dans les parties de surface des différentes pièces constitutives du moule qui correspondent aux portées d'appui, s'effectue sans gradin, soit par l'intermédiaire d'une simple arête suffisamment douce pour limiter considérablement tout risque de concentration de contraintes et par conséquent de départ de criques à la jonction entre la soudure et les rails, soit même sans former d'arête. Naturellement, dans la mesure où le revêtement joue ainsi un rôle dans la conformation du métal de soudure dans sa solidification, il doit être fixé aussi efficacement que possible au matériau constitutif du 15 moule. A cet effet, de préférence, le revêtement est fixé solidairement de façon continue, répartie sur la totalité des parties de surface de la pièce correspondante qui définissent respectivement une partie de l'empreinte et une partie des deux portées d'appui. Il est cependant apparu aux essais que la réalisation d'un moule conformément à la présente invention apportait en outre d'autres avantages par rapport aux moules du même type tels qu'ils étaient connus antérieurement. En particulier, il est apparu que le revêtement compressible d'étanchéification, dont on comprendra aisément qu'il est réalisé à partir de matériaux de comportement réfractaire lors d'un préchauffage des abouts, à l'intérieur du moule, préalablement à la coulée 30 du métal en fusion, tels qu'un feutre de fibres réfractaires liées par un liant réfractaire, collé au 25 moyen d'une colle réfractaire aux parties de surface de la pièce correspondante, constitue un isolant thermique qui, en particulier lors du préchauffage, d'une part protège le matériau constitutif de ce moule, tel qu'un sable aggloméré, à l'encontre de tout risque de fusion ou autre endommagement qui risquerait d'entraîner un mélange de ce matériau avec le métal en fusion, et d'autre part limite les déperditions calorifiques vers le moule; en d'autres termes, l'apport calorique réalisé du préchauffage reste, bien plus que dans l'Art antérieur, limité aux abouts de rail à souder, ce qui permet d'améliorer un échange ultérieur entre ce dernier et le métal de soudure à l'état liquide au moment de sa coulée dans l'empreinte de moulage. Bien plus, si, selon un mode de mise en uvre préférée de la présente invention, on prévoit que le revêtement présente une température de fusion déterminée, intermédiaire entre une première température déterminée de préchauffage de l'empreinte et des abouts de rail, 20 préalablement à la coulée du métal de soudure à l'état liquide dans l'empreinte, et une deuxième température déterminée du métal de soudure à l'état liquide à son arrivée dans l'empreinte lors de la coulée, la deuxième température étant supérieure à la première, on protège 25 certes le revêtement de tout risque de fusion pendant le préchauffage, mais on provoque sa fusion en surface lorsque, au fur et à mesure de la coulée, le métal de soudure à l'état liquide vient à son contact, ce qui crée entre eux une pellicule qui permet d'obtenir un état de 30 surface beaucoup plus lisse de la soudure et améliore non seulement son aspect mais également sa tenue dans le temps, d'une part, et confère au raccordement entre la soudure et chaque rail la forme d'un congé permettant d'y éviter toute concentration de contraintes, d'autre part. Il est bien entendu, cependant, que le revêtement ne doit pas constituer une entrave à l'arrivée du métal de soudure à l'état liquide dans l'empreinte et à cet effet, lorsque, de façon connue en elle-même, les pièces constitutives du moule comportent des moyens pour définir un canal de coulée du métal de soudure à l'état liquide dans l'empreinte, débouchant d'une part vers le haut dans une face supérieure du moule et d'autre part vers le bas dans une zone supérieure de l'empreinte, on prévoit de préférence que le revêtement soit interrompu en regard de l'embouchure du canal dans la zone supérieure de l'empreinte. De même, lorsque les pièces constitutives du moule comportent au moins une pipe de remontée de gaz et de métal de soudure à l'état liquide, débouchant d'une part vers le haut dans ladite face supérieure du moule et d'autre part dans une zone inférieure de l'empreinte, comme il est également bien connu, on prévoit de préférence que le revêtement soit interrompu en regard de l'embouchure de la ou chaque pipe dans la zone inférieure de l'empreinte, afin de ne pas constituer d'obstacle à la remontée des gaz en particulier pendant le préchauffage et à celle du métal de soudure à l'état liquide au fur et à mesure que celui-ci emplit l'empreinte. Par contre, lorsque la ou chaque pipe débouche en outre latéralement dans l'empreinte à un niveau 30 intermédiaire de celle-ci, correspondant généralement au niveau du champignon des rails, on prévoit de préférence 2890668 8 que le revêtement s'étende de façon continue en regard de l'embouchure de la ou chaque pipe dans l'empreinte audit niveau intermédiaire de celle-ci lorsque, en outre, la température de fusion du revêtement est intermédiaire entre les températures déterminées précitées de préchauffage de l'empreinte et des abouts de rail, d'une part, et du métal de soudure à l'état liquide à son arrivée dans l'empreinte lors de la coulée, d'autre part. L'embouchure de la ou chaque pipe dans l'empreinte au niveau intermédiaire de celle-ci reste alors obturée par le revêtement pendant l'opération de préchauffage, ce qui oblige les gaz chauds utilisés à cet effet, généralement générés au moyen d'un chalumeau introduit depuis la face supérieure du moule dans le canal de coulée, à descendre jusqu'au niveau du patin des rails avant de sortir de l'empreinte par les pipes, et par conséquent à chauffer au mieux la totalité des abouts à souder, au lieu de s'échapper au niveau intermédiaire de l'empreinte, en chauffant insuffisamment les abouts de rail au niveau du patin comme c'est le cas lorsqu'on utilise les moules de l'Art antérieur. On peut ainsi obtenir beaucoup plus rapidement une température homogène et satisfaisante des abouts de rail et par conséquent améliorer le rendement du préchauffage. Par contre, lorsque le métal à l'état liquide parvient ensuite, lors de la coulée, au niveau intermédiaire précité, le revêtement fond en regard de l'embouchure correspondante de la ou chaque pipe dans l'empreinte, ce qui ouvre la communication entre celle-ci et la ou chaque pipe et permet au métal de soudure à l'état liquide de s'équilibrer, d'une façon connue en elle-même, entre l'empreinte et la ou chaque pipe. La présence du revêtement non seulement sur les parties de surface définissant les portées d'appui mais également entre celles-ci présente en outre un avantage lorsque le moule, affaibli mécaniquement par la présence, dans une grande proximité, d'au moins une pipe et du canal de coulée, tend à se fissurer entre ces derniers, ce qui crée lorsqu'on utilise les moules de l'Art antérieur des fuites de métal en fusion se traduisant ensuite par la présence, sur la soudure, de nervures fines que l'on appelle généralement crêtes de coq . En effet, d'une part, la présence du revêtement peut limiter cette tendance du moule à se fissurer et, d'autre part, 15 une certaine élasticité du revêtement, généralement liée à sa compressibilité, permet d'éviter que d'éventuelles fissures autour de l'empreinte autorisent une fuite de métal de soudure à l'état liquide, le revêtement maintenant une continuité autour de l'empreinte. La colle réfractaire avantageusement utilisée pour fixer le revêtement de façon continue, sur la totalité ou pratiquement la totalité des zones concernées, permet d'accroître encore cette protection du moule à l'encontre d'une fissuration, lorsque le moule 25 est réalisé en sable aggloméré, en s'intégrant aux pores de celui-ci et en formant sur les différentes parties de surface couvertes par le revêtement, derrière celui-ci, une peau plus résistante mécaniquement et plus réfractaire que le sable lui-même. Outre la présence caractéristique du revêtement compressible d'étanchéité non seulement sur les parties de surface correspondant à des portées d'appui des pièces du moule sur les rails à souder mais également sur les parties de surface définissant l'empreinte, un moule selon l'invention peut présenter par ailleurs toute conception connue et, en particulier, dans un moule selon l'invention comme dans un moule de l'Art antérieur, de façon préférée: - lesdites pièces comportent deux pièces au moins approximativement identiques, destinées à être placées respectivement de part et d'autre de chaque rail et dont lesdites parties de surface sont conformées pour s'adapter au moins autour de l'âme, du dessus du patin, du dessous et du côté du champignon de chaque rail, et -lesdites pièces comportent une troisième pièce, destinée à être placée en dessous de chaque rail et dont lesdites parties de surfaces sont conformées pour s'adapter en dessous du patin de chaque rail, dans des conditions telles que le revêtement de la troisième pièce soit jointif du revêtement desdites pièces, de façon étanche au métal de soudure à l'état liquide. D'autres caractéristiques et avantages d'un moule selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description. La figure 1 montre une vue d'un moule selon l'invention comportant trois pièces, selon le mode de réalisation actuellement préféré, directement inspiré du mode de réalisation des moules de l'Art antérieur, le moule étant vu à l'état assemblé sur les abouts de deux rails de chemin de fer à souder entre eux et en coupe par un plan transversal de symétrie entre ces deux abouts, tel que repéré en I-I à la figure 3. La figure 2 montre une vue partielle, limitée au niveau de la partie inférieure de l'âme et au niveau du patin des rails, en coupe par un plan longitudinal de symétrie commun aux deux rails et repéré en II-II à la figure 1. La figure 3 montre une vue en coupe par un plan longitudinal repéré en III-III à la figure 1 et perpendiculaire à la fois aux deux plans de coupe précités, à un niveau intermédiaire correspondant à celui du champignon des rails. Les figures 4 et 5 montrent des vues en perspective respectivement de l'une des deux pièces au moins approximativement identiques constituant les moitiés supérieures du moule et de la troisième pièce de celui-ci ou pièce de fond. On considère ici comme référence de longitudinalité une direction 1 que les deux rails 2 assemblés mutuellement par soudure présentent au moins à proximité immédiate des abouts 3 à souder mutuellement, qu'ils présentent l'un vers l'autre à cet effet et qui forment entre eux, comme il est bien connu en soi, un intervalle continu 4, de valeur longitudinale déterminée, destiné à être comblé par un métal de soudure fourni, à l'état liquide, par réaction aluminothermique à l'intérieur d'un creuset 5 dont la nature est indifférente au regard de la présente invention mais qui peut par exemple être du type commercialisé par la Demanderesse sous la dénomination creuset jetable , destiné à un usage unique et par exemple posé directement sur le moule 6 selon l'invention, d'une façon connue en elle-même, décrite dans le brevet européen n 0 407 240 auquel on se référera à cet égard. Dans son mode de réalisation qui a été illustré et va être décrit à présent, le moule 6 selon l'invention est adapté à la soudure mutuelle de rails 2 de type Vignole, présentant une symétrie respective par rapport à un plan longitudinal 7 qui se confond avec le plan de coupe II-II, au moins de façon localisée à proximité des abouts 3, mais il est bien entendu que l'on pourrait également réaliser conformément à la présente invention des moules destinés à la soudure d'autres types de rails, et par exemple des rails à gorge destinés à être encastrés dans une chaussée, et un Homme du métier apportera sans difficulté, aux dispositions qui vont être décrites à présent, les modifications à apporter au moule 6 qui va être décrit pour l'appliquer à la soudure de différents autres types de rails. On rappellera qu'un rail Vignole comporte trois parties longitudinales, respectivement symétriques par rapport au plan 7 et réalisées d'une seule pièce, à raison: d'un patin plat 8 d'orientation générale perpendiculaire au plan 7, délimité par une face inférieure plane ou dessous 9, qui coupe perpendiculairement le plan 7, par deux chants plans 10 approximativement parallèles au plan 7 et mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, et par deux demi-faces supérieures ou dessus 11 concaves, mutuellement symétriques par rapport au plan 7 et raccordées chacune au dessous 9 du patin par un chant 10 respectif, -d'une âme plate 12 disposée suivant le plan 7, au-dessus du patin 8, et délimitée respectivement de part et d'autre du plan 7 par des faces latérales 13 approximativement planes, approximativement parallèles au plan 7 et mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, chacune de ces faces 13 se raccordant vers le bas à une demi face supérieure ou dessus 11 respective du patin 8, et - d'un champignon 14 de section approximativement rectangulaire, oblongue perpendiculairement au plan 7 et définie par deux demi-faces inférieures ou dessous 15, concaves, mutuellement symétriques par rapport au plan 7 et à chacune desquelles l'une, respective, des faces latérales 13 de l'âme 12 se raccorde vers le haut, par une face supérieure ou dessus 16 plate, légèrement convexe, coupant le plan 7 approximativement perpendiculairement à celui-ci et constituant une surface de roulement pour des véhicules ferroviaires, et par deux chants 17, approximativement plans, approximativement parallèles au plan 7 et mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, chacun de ces chants 17 raccordant la face 16 à l'une, respective des demi-faces inférieures ou dessous 15. Les notions de dessus et de dessous s'entendent ici par référence à une position de service des rails 2, dans laquelle le plan 7 présente une orientation approximativement verticale et qui constitue l'orientation dans laquelle s'effectue la soudure. Le détail de la section transversale d'un tel rail 2 est bien connu en lui-même d'un Homme du métier, et ne sera de ce fait pas décrit davantage. En vue de leur soudure mutuelle, de façon également connue en elle-même, les abouts 3 des deux rails 2 sont dressés, par exemple à la tronçonneuse, pour être plats et perpendiculaires au plan 7, et placés face à face, dans une relation de parallélisme mutuel et de symétrie mutuelle par rapport à un plan transversal 18 qui se confond avec le plan de coupe I-I, en respectant l'intervalle 4 précité, dans lequel on coule le métal de soudure à l'état liquide, en provenance du creuset 5, avant de laisser ce métal de soudure se solidifier pour réaliser la soudure. Le moule 6, de façon connue en elle-même, a pour rôle de retenir le métal ainsi coulé alors qu'il se présente encore à l'état liquide, et de le conformer de façon recherchée au fur et à mesure de sa solidification. De façon également connue en elle-même, ce moule 6 est constitué, dans l'exemple illustré, de trois pièces principales, à savoir en particulier de deux pièces ou moitiés supérieures 19, au moins approximativement identiques, respectivement symétriques au moins approximativement par rapport au plan 18 et mutuellement symétriques par rapport au plan 7, le long duquel elles sont mutuellement jointives par une face plane 20 respective au-dessus du champignon 14 des rails 2 et de la partie correspondante de l'intervalle 14, alors que chacune d'entre elles présente en dessous de cette face 20, vers le plan 7, une face respective 21 conformée, d'une façon qui sera détaillée par la suite, pour envelopper chacun des deux rails, à proximité des abouts 3, et l'intervalle 4 dans des zones correspondant aux faces, demi-faces ou chants 16, 17, 15, 13, 11, 10, c'est-à-dire de toutes parts jusqu'au niveau de la face inférieure 9 du patin 8 et à l'exception de cette face inférieure 9, respectivement de part et d'autre du plan 7, par rapport auquel les faces 21 sont mutuellement symétriques. En regard de cette face inférieure 9, les deux pièces ou moitiés supérieures 19 sont complétées par une troisième pièce, ou pièce de fond, 22, présentant la forme générale d'une plaque perpendiculaire au plan 7 et délimitée vers le haut par une face supérieure 23 conformée, d'une façon qui sera détaillée par la suite, de façon à longer la face inférieure 9 du patin 8 des deux rails à proximité des abouts 3, ainsi qu'en regard de la zone correspondante de l'intervalle 4, et à se raccorder, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, à la limite inférieure de chacune des faces 21 pour délimiter avec ces dernières, autour de l'intervalle 4 et d'une zone respective 24 de chaque rail 2, directement adjacente à son about 3, une empreinte de moulage 25 fermée de façon étanche au métal de soudure à l'état liquide, à des exceptions qui seront décrites par la suite, par appui continu des faces 21 et 23 contre les deux rails 2, dans des conditions qui seront décrites par la suite, dans une zone 26 respective de ces rails 2 située longitudinalement à l'opposé de l'about 3 correspondant par rapport à la zone 24 précitée, logée à l'intérieur de l'empreinte de moulage 25. Chacune des pièces 19 et 22 présente par ailleurs une forme indifférente au regard de la présente 30 invention, cette forme s'inscrivant par exemple dans un parallélépipède rectangle respectif mais définissant de préférence, par une face supérieure plane respective 27 de chacune des pièces ou moitiés supérieures 19, perpendiculaire au plan 18 et approximativement perpendiculaire au plan 7, une face supérieure 28 du moule 6, propre à porter directement le creuset 5 conformément aux enseignements du brevet européen précité de la Demanderesse; à cet effet, comme il est décrit dans ce brevet européen auquel on se référera avantageusement, les deux faces 27 forment entre elles un dièdre d'angle d'une valeur différente de 1800 dans un but d'auto-centrage du creuset 5, conformé de façon complémentaire. Ces dispositions sont bien connues en elles-mêmes, et ne seront de ce fait pas décrites davantage. De façon également connue en elle-même, chacune des moitiés supérieures 19 du moule 6 est creusée, dans ses faces 20 et 27 ainsi que dans une zone supérieure 30 de sa face 21, correspondant à la face supérieure ou dessus 16 du champignon 14 des rails 2 et à la zone correspondante de l'intervalle 4, d'une moitié respective 29 d'un canal 32 de coulée du métal de soudure à l'état liquide, en provenance du creuset 5, vers l'empreinte de moulage 25. Chacune des moitiés 29 étant approximativement symétrique par rapport au plan 18 et ces deux moitiés 29 étant mutuellement symétriques par rapport au plan 7, le canal 32 présente une symétrie d'ensemble par rapport à un axe 33 défini par l'intersection de ces plans 18 et 7, et débouche ainsi suivant cet axe 33, d'une part vers le haut dans la face supérieure 27 et d'autre part vers le bas dans la zone 30 des faces 21, par une embouchure respectivement supérieure 34 et inférieure 35, l'une et l'autre d'axe 33. La conformation du canal 32 reste identique, dans un moule 6 selon l'invention, à ce qu'elle est dans les moules de l'Art antérieur et ne sera de ce fait pas davantage détaillée. De façon avantageuse, également connue en elle-même, les moitiés 29 du canal 32 sont conformées de façon à pouvoir recevoir et immobiliser, à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs des embouchures 34 et 35, une pièce supplémentaire ou bouchon 36 réalisée comme les pièces 19 et 22 en un matériau réfractaire tel qu'un sable aggloméré, pour constituer à l'intérieur du canal 32 une chicane propre à éviter une chute directe du métal de soudure à l'état liquide, suivant l'axe 33, jusqu'à l'empreinte de moulage 25, et il est bien entendu que d'autres dispositions pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. De même, de façon connue en elle-même, chacune des pièces ou moitiés supérieures 19 du moule 6 est creusée, à l'opposé du plan 7 par rapport à la moitié 29 correspondante du canal 32, suivant un axe respectif 37 situé dans ce plan 18 mais se rapprochant du plan 7 vers le bas, d'une pipe tubulaire respective 38 qui débouche d'une part vers le haut, par une embouchure supérieure 39, dans la face supérieure 27 respective et d'autre part vers le bas, par une embouchure inférieure 40, dans une zone 41 de la face 21 respective située en regard d'une demi face supérieure ou dessus 11 correspondante du patin 8. De plus, selon un mode de réalisation préféré, chacune des pipes 38 débouche, à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs de son embouchure supérieure 39 et de son embouchure inférieure 40, dans une zone 42 de la face 21 respective située en regard d'un chant 17 respectivement correspondant du champignon 14. A cet effet, suivant un même axe 43 perpendiculaire au plan 7 et situé dansun plan 44 perpendiculaire aux plans 7 et 18 et se confondant avec le plan de coupe III-III, entre chaque pipe 38 et la zone 42 de la face 21 de la même pièce ou moitié supérieure 19 est aménagé un passage tubulaire respectif 45 débouchant dans la zone 42 correspondante par une embouchure respective 46, ou embouchure latérale. Ces dispositions sont également bien connues d'un Homme du métier et ne seront pas décrites davantage. De façon générale, les moitiés supérieures 19 et la pièce de fond 22 du moule 6 selon l'invention peuvent encore présenter d'autres dispositions bien connues en elles-mêmes, mais indifférentes au regard de la présente invention, telles que des découpes 47 aménagées dans la face supérieure 27 pour autoriser l'évacuation du corindon produit par la réaction aluminothermique, en fin de coulée du métal de soudure à l'état liquide, des passages 48 de circulation du métal de soudure à l'état liquide entre chacune des pipes 38 et la moitié correspondante 29 du canal 32, à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs du bouchon 36 et de l'embouchure inférieure 35 du canal 32, dans chacune des moitiés supérieures 19, ou encore des protubérances 49 en saillie sur la face 23 de la pièce de fond 22 pour faciliter le positionnement mutuel des trois pièces 19 et 22 en s'emboîtant autour des moitiés supérieures 19, respectivement de part et d'autre de chacune dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 18. Les faces 21 et 23, qui définissent l'empreinte de moulage 25, peuvent elles-mêmes conserver leur conformation connue, selon laquelle, dans tout plan transversal de coupe, tel que le plan I-I, elles présentent un contour complémentaire de celui des faces, demi-faces ou chants respectivement correspondants d'un rail 2, augmenté d'un jeu d'espacement mutuel qui peut varier suivant ces faces, demi-faces ou chants, d'une part, et varie en direction longitudinale de façon à être plus faible en regard des zones 26 des rails 2 qu'entre ces zones, à savoir en regard des zones 24 et d'un prolongement géométrique 50 du contour des rails 4 autour de l'intervalle 4, d'autre part. Ainsi, en ce qui concerne les moitiés supérieures 19 du moule 6 et comme il ressort de la figure 3, la face 21 présente une section concave, définie par une partie de surface 51 concave, présentant par exemple un contour en arc de cercle peu prononcé, en regard des zones 24 des rails 2 et du prolongement géométrique 50 de ces derniers, dans la zone 42, et il en est de même dans les autres zones de la face 21, à savoir sa zone 41 précitée, correspondant à la demi-face supérieure ou dessus 11 du patin 8 du rail, une zone 53 située en regard du chant 10 correspondant, une zone 54 placée en regard de la face latérale 13 correspondante de l'âme 12, une zone 55 située en regard de la demi-face inférieure ou dessous 15 correspondante du champignon 14 et une zone 56 correspondant à une partie marginale, correspondant à ce chant 17, de la face supérieure ou dessus 16 du champignon 14, bordant l'embouchure inférieure 35 du canal 32 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7. La partie de surface 51 est symétrique par rapport au plan 18 et, dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, se raccorde par une arête respective 57, sous un angle qui peut varier suivant les zones, à deux autres parties 52 de surface, dont chacune constitue une partie d'une portée d'appui de la face 21 contre la zone 26 d'un rail 2 respectivement correspondant. Dans leur section, les parties de surface 52 sont rectilignes, perpendiculaires au plan et colinéaires, et la partie de surface 51 forme entre elles un creux plus ou moins prononcé suivant les zones de la face 21. Dans un autre mode de réalisation, non illustré mais aisément compréhensible par un Homme du métier, chacune des parties de surface 52 pourrait également présenter un profil curviligne convexe, auquel le profil curviligne concave de la partie de surface 51 se raccorderait sans transition sensible; c'est-à-dire sans former d'arête 57. D'une façon connue en elle-même, les parties de surface 52 prennent appui de façon continue contre la zone 26 du rail 2 correspondant non pas directement, mais par l'intermédiaire d'un revêtement 58 réfractaire, suffisamment compressible pour épouser au mieux la zone 26 correspondante et assurer ainsi une étanchéité, autour de l'empreinte 25, à l'encontre d'une fuite du métal de soudure à l'état liquide. Conformément à la présente invention, ce revêtement 58 n'est pas limité aux parties de surface 52, mais s'étend de façon continue de l'une à l'autre en longeant, entre elles, la partie de surface 51 correspondante, et définit ainsi l'empreinte de moulage 25 en regard des zones 24 des rails 2 et de l'intervalle 4 entre eux, dans les différentes zones de chacune des faces 21. De- même, la face supérieure 23 de la pièce de fond 22, comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 5, est pratiquement intégralement recouverte, entre les protubérances 49, par un revêtement 59 en tout point similaire au revêtement 58. Plus précisément, la face 23 présente une partie périphérique de surface 60 plane, qui vient en appui d'une part contre un épaulement plan 61, perpendiculaire aux plans 18 et 7 et tourné vers le bas, que chacune des moitiés supérieures 19 présente et qui se raccorde vers le plan 7 à la zone 53 de la face 21 correspondante, et d'autre part contre la face inférieure 9 du patin 8 des deux rails 2, dans la zone 26 respectivement correspondante. Cette partie périphérique plane 60 entoure de toutes parts une partie de surface 62 de la face 23, laquelle partie de surface 62 est concave et se raccorde à la partie de surface 60 par une arête périphérique 63 continue; dans une variante non représentée ais aisément compréhensible par un Homme du métier, la partie périphérique 60 pourrait également présenter un profil curviligne convexe auquel la partie de surface 62 se raccorderait sans transition sensible, c'est-à-dire sans former d'arête 63. La partie de surface 62 est placée en regard de la face inférieure 9 du patin 8 des deux rails 2, dans leurs zones 24, et de l'intervalle 4, en dessous de celui-ci. Le revêtement 59 s'étend de façon continue sur la totalité de la partie de surface 62, à l'intérieur de la partie périphérique 60, pour délimiter l'empreinte de moulage 25 en dessous du patin 8 des rails 2 et de l'intervalle 4 entre leurs abouts 3, et sur la partie de surface 60, tout autour de la partie de surface 62, pour créer une étanchéité de contact avec la face inférieure 9 des deux rails 2, dans leurs zones 26, ainsi qu'avec le revêtement 58 de la zone 53 de chaque face 21, le revêtement 59 s'étendant de préférence jusqu'entre la partie périphérique 60 de la face 23 et chacun des épaulements 61. L'empreinte 25 est ainsi fermée de façon étanche et intégralement délimitée par les revêtements 58 et 59, si ce n'est que, de préférence, le revêtement 58 de la face 21 de chacune des moitiés supérieures 19 du moule 6 est interrompu de façon étroitement localisée en regard de l'embouchure inférieure 40 de la pipe 38 correspondante, dans la zone 41 de la face 21, ainsi que face à l'embouchure inférieure 35 du canal 32. Par contre, de façon préférée, ce revêtement 58 s'étend de façon continue en regard de l'embouchure latérale 46 de cette pipe 38, et il est réalisé dans un matériau réfractaire présentant une température de fusion déterminée, intermédiaire entre une première température déterminée, par exemple de l'ordre de 1000 C, à laquelle s'effectue le préchauffage de l'empreinte 25, de façon connue en elle-même, avant la coulée du métal de soudure à l'état liquide, et une deuxième température déterminée, supérieure à la première et par exemple de l'ordre de 2000 C, à laquelle le métal de soudure à l'état liquide parvient ensuite dans l'empreinte 25. Les avantages d'un tel choix de la température de 5 fusion du matériau constitutif des revêtements 58 et 59, étant entendu que ce choix concerne également la colle utilisée pour leur solidarisation aux différentes pièces 19 et 23 du moule 6, ont été développés en préambule. Le choix particulier des matériaux présente en outre un avantage supplémentaire en ce qu'il permet d'obtenir non seulement une certaine compressibilité des revêtements 58 et 59, mais également une possibilité d'ajuster la forme de ces derniers par grattage, par exemple en utilisant à cet effet une friction contre un coupon que l'on a détaché des rails 2 pour y dresser les abouts 3, ou encore une lime, pour adapter au mieux la conformation des revêtements 58 et 59, au niveau des parties de surface 52 et 60, à la géométrie précise des zones 26 des rails 2, lors de la préparation de la soudure sur site, afin d'établir un contact d'étanchéité mutuelle aussi bon que possible. Le lutage s'en trouve encore davantage limité à une simple précaution, et l'on évite que des bavures de métal en fusion viennent souiller localement les rails 2 en dehors de la soudure proprement dite. Naturellement, de tels avantages se retrouveront dans le cas de la soudure de rails présentant un profil différent du profil Vignole qui a été illustré, et dans le cas de moules présentant une conception différente de la conception en trois pièces qui vient d'être décrite, et l'Homme du métier pourra adapter à chaque cas les dispositions qui viennent d'être décrites, sans rencontrer de difficulté et sans sortir pour autant du cadre de la présente invention | La présente invention concerne un moule pour la soudure aluminothermique de rails de chemin de fer.Le revêtement réfractaire (58) utilisé pour étanchéifier l'empreinte (25) de moulage à l'encontre de fuites du métal de soudure à l'état liquide s'étend de façon continue de l'une à l'autre des parties de surface (52) définissant des portées d'appui des pièces (19) du moule sur les rails (2) à souder, et délimite lui-même l'empreinte de moulage (25).Il en résulte une meilleure continuité entre la soudure et les rails (2) et un meilleur état de surface de la soudure, ainsi qu'une amélioration du rendement du préchauffage. | 1. Moule pour la soudure aluminothermique de rails (2) de chemin de fer, du type comportant plusieurs pièces (19, 22) en matériau réfractaire rigide, susceptibles d'être assemblées temporairement autour de deux abouts (3) de rail (2) à souder en définissant chacune, par des parties de surface respectives (51, 52, 60, 62), mutuellement adjacentes: - une partie respective d'une empreinte de moulage (25), ouverte vers le haut, agencée pour recevoir par coulée un métal de soudure à l'état liquide et enveloppant les deux abouts (3), un intervalle (4) ménagé entre eux et une première zone (24) de chaque rail (2), immédiatement voisine de l'about (3) correspondant, pour communiquer une forme déterminée au métal de soudure pendant sa solidification, - une partie respective de chacune de deux portées continues agencées pour prendre appui contre une deuxième zone (26) de chaque rail (2) immédiatement voisine de la première zone (24) de celui-ci, à l'opposé de l'about (3) correspondant par rapport à cette première zone (24), les parties de surface (52, 60) de chaque pièce (19, 22) qui définissent des parties des deux portées d'appui étant disposées respectivement de part et d'autre de la partie de surface (51, 62) de cette pièce (19, 22) qui définit une partie de l'empreinte de moulage (25) et portant solidairement un revêtement compressible (58, 59) d'étanchéification dudit appui à l'encontre du métal de soudure à l'état liquide, caractérisé en ce qu'au moins dans des zones (53, 41, 54, 55) correspondant à des chants et à un dessus (11) d'un patin (8) de chaque rail (2), à des côtés (13) d'une âme (12) de chaque rail et à un dessous (15) d'un champignon de chaque rail (2), et à des zones correspondantes de l'empreinte du moulage (25), la partie de surface (51) de chaque pièce (19) qui définit une partie de l'empreinte de moulage (25) se raccorde directement à chacune des parties de surface (52) de cette pièce (19) qui définissent des parties des deux portées d'appui et porte également solidairement ledit revêtement compressible (58), qui s'étend de façon continue de l'une à l'autre des parties de surface (52) de cette pièce (19) qui définissent des parties des deux portées d'appui. 2. Moule selon la 1, caractérisé en ce que, dans au moins une autre zone, correspondant à un dessous (9) du patin (8) de chaque rail (2) et à une zone correspondante de l'empreinte de moulage (25), la partie de surface (62) de chaque pièce (22) qui définit une partie de l'empreinte de moulage (25) se raccorde directement à chacune des parties de surface (60) de cette pièce (22) qui définissent des parties des deux portées d'appui et porte également solidairement ledit revêtement compressible (59), qui s'étend de façon continue de l'une à l'autre des parties de surface (60) de cette pièce (22) qui définissent des parties des deux portées d'appui. 3. Moule selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le revêtement (58, 59) est fixé solidairement de façon continue, répartie sur la totalité des parties de surface (51, 52, 60, 62) de la pièce correspondante (19, 22) qui définissent respectivement une partie de l'empreinte et une partie des deux portées d'appui. 4. Moule selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le revêtement (58, 59) comporte un feutre de fibres réfractaires liées par un liant réfractaire, collé au moyen d'une colle réfractaire aux parties de surface (51, 52, 60, 62) de la pièce correspondante (19, 22) qui définissent respectivement une partie de l'empreinte et une partie des deux portées d'appui. 5. Moule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le revêtement (58, 59) présente une température de fusion déterminée, intermédiaire entre une première température déterminée de préchauffage de l'empreinte (25) et des abouts (3) de rail (2), préalablement à la coulée du métal de soudure à l'état liquide dans l'empreinte (25), et une deuxième température déterminée du métal de soudure à l'état liquide à son arrivée dans l'empreinte (25) lors de la coulée, la deuxième température étant supérieure à la première. 6. Moule selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites pièces (19) comportent des moyens (29) pour définir un canal (32) de coulée du métal de soudure à l'état liquide dans l'empreinte (25), débouchant d'une part vers le haut dans une face supérieure (28) du moule (6) et d'autre part vers le bas dans une zone supérieure (30) de l'empreinte (25), et en ce que ledit revêtement (58) est interrompu en regard de l'embouchure (35) du canal (32) dans la zone supérieure (30) de l'empreinte (25). 7. Moule selon la 6, caractérisé en ce que lesdites pièces (19) comportent au moins une pipe (38) de remontée de gaz et de métal de soudure à l'état liquide, débouchant d'une part vers le haut dans ladite face supérieure (28) du moule (6) et d'autre part vers le bas dans une zone inférieure (41) de l'empreinte (25), et en ce que ledit revêtement (58) est interrompu en regard de l'embouchure (40) de la ou chaque pipe (38) dans la zone inférieure (41) de l'empreinte (25). 8. Moule selon la 7 dans sa relation de dépendance vis-àvis de la 5, caractérisé en ce que la ou chaque pipe (38) débouche en outre latéralement dans l'empreinte (25) à un niveau intermédiaire de celle-ci, et en ce que le revêtement (58) s'étend de façon continue en regard de l'embouchure (46) de la ou chaque pipe (38) dans l'empreinte (25) audit niveau intermédiaire de celle-ci. 9. Moule selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdites pièces (19, 22) comportent deux pièces (19) au moins approximativement identiques, destinées à être placées respectivement de part et d'autre de chaque rail (2) et dont lesdites parties de surface (51, 52) sont conformées pour s'adapter au moins autour de l'âme (12), du dessus (11) du patin (8), du dessous (15) et du côté (17) du champignon (14) de chaque rail (2). 10. Moule selon la 9, caractérisé en ce que lesdites pièces (19, 22) comportent une troisième pièce (22), destinée à être placée en dessous de chaque rail (2) et dont lesdites parties de surface (60, 62) sont conformées pour s'adapter en dessous du patin (8) de chaque rail (2), dans des conditions telles que le revêtement (59) de la troisième pièce soit jointif du revêtement (58) desdites pièces (19), de façon étanche au métal de soudure à l'état liquide. 11. Moule selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit matériau réfractaire rigide est un sable aggloméré. | E,B | E01,B23 | E01B,B23K | E01B 29,B23K 23,E01B 11 | E01B 29/42,B23K 23/00,E01B 11/52 |
FR2900718 | A1 | DIFFUSEUR D'AIR FILTRE | 20,071,109 | La présente invention a pour objet un . Des diffuseurs d'air filtré sont généralement utilisés pour protéger des zones sensibles contre les pollutions, particulaires ou autres, transportées par l'air. Les diffuseurs d'air filtré permettent de protéger un volume quelconque placé au-dessus d'une surface pleine ou ajourée de type plan de travail, table, bande convoyeuse, machine de fabrication, de transformation ou de conditionnement, et sont utilisés par exemple dans l'industrie alimentaire, l'industrie pharmaceutique, les locaux médicaux et hospitaliers et l'industrie électronique. Les diffuseurs d'air filtré connus nécessitent une grande surface de diffusion et peuvent présenter une efficacité limitée, notamment en présence de perturbations dans la zone de protection, par exemple dues aux mains d'un opérateur. La présente invention a pour but de proposer un diffuseur d'air filtré qui évite au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un diffuseur d'air filtré comportant un caisson de production d'air filtré apte à produire un flux d'air de direction sensiblement verticale, caractérisé en ce qu'il comporte un déflecteur, disposé dans la trajectoire dudit flux d'air de direction sensiblement verticale, apte à dévier, pour l'élargir, ledit flux d'air de direction sensiblement verticale. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit caisson de production d'air filtré comporte une surface de diffusion de forme sensiblement rectangulaire, par laquelle ledit flux d'air de direction sensiblement verticale est diffusé vers l'extérieur dudit caisson de production d'air filtré, ledit diffuseur comportant deux déflecteurs disposés respectivement au droit de deux bords opposés de ladite surface de diffusion. Avantageusement, le bord supérieur de chacun desdits déflecteurs est disposé sensiblement verticalement, le bord inférieur de chacun desdits déflecteurs étant incliné par rapport à la direction verticale, vers l'extérieur de ladite surface de diffusion. Avantageusement, le bord inférieur de chacun desdits déflecteur est incliné par rapport à la direction verticale d'un angle compris entre 20 et 30 . Selon un mode de réalisation de l'invention, chacun desdits déflecteurs comporte une plaque de forme rectangulaire courbée selon son axe longitudinal. Selon un mode de réalisation de l'invention, le diffuseur comporte une enveloppe de protection entourant ladite surface de diffusion, lesdits déflecteurs étant disposés respectivement le long de deux parois de ladite enveloppe de protection, un espace étant prévu entre chacun desdits déflecteurs et ladite paroi correspondante pour permettre le passage d'un flux d'air entre chacun desdits déflecteurs et ladite paroi correspondante. L'enveloppe a pour fonction d'agir en combinaison avec les déflecteurs pour canaliser le flux d'air élargi dans ses parties externes de manière à le stabiliser et à empêcher toute pénétration parasite de particules polluantes sous le diffuseur. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1 est une vue schématique simplifiée en perspective d'un diffuseur d'air filtré selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue latérale de direction II schématique simplifiée du diffuseur d'air filtré de la figure 1 ; la figure 3 est une vue partielle latérale de direction III schématique simplifiée du diffuseur d'air filtré de la figure 1 ; et la figure 4 est une vue agrandie de la zone IV de la figure 2. En se référant à la figure 1, on voit un diffuseur d'air filtré 1. Le diffuseur 1 est par exemple fixé au plafond (non représenté) d'une salle, au-dessus d'un plan de travail 2 à protéger. Le diffuseur 1 comporte un caisson de production d'air filtré 3. Le caisson 3 a une forme sensiblement parallélépipédique. Le caisson 3 comporte deux parois latérales 4, une paroi avant 5, une paroi arrière 6 et une paroi supérieure 7, par exemple réalisées en métal. Le caisson 3 comporte une paroi inférieure 8, destinée à permettre le passage de l'air depuis l'intérieur du caisson 3 vers l'extérieur du caisson 3. La paroi 8 est par exemple réalisée sous forme d'un filtre sur toute sa surface. A l'intérieur du caisson 3 sont prévus des moyens de diffusion d'air aptes à diffuser de l'air sur l'ensemble de la surface de la paroi 8, dans une direction prédéterminée, par exemple une direction sensiblement verticale, et avec une répartition de vitesse proche de l'uniforme, conformément aux prescriptions applicables aux flux dits laminaires équipés de filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air-filter). La vitesse moyenne est par exemple d'environ 0,5 m/s, avec un écart à la moyenne inférieur à 10% de celle-ci sur toute la surface. Un tel caisson est connu en soi et ne sera pas décrit en détail. Le diffuseur 1 comporte une enveloppe de protection 9, disposée sous le caisson 3. L'enveloppe de protection 9 est par exemple réalisée en plastique. L'enveloppe de protection 9 comporte deux parois latérales 10, qui s'étendent de manière sensiblement parallèle aux parois latérales 4 du caisson 3 respectivement. Les parois latérales de protection 10 ont une forme sensiblement rectangulaire. Les parois latérales 10 ont par exemple une hauteur Hto (figure 3) d'environ 70cm. L'enveloppe de protection 9 comporte une paroi avant 11 et une paroi arrière 12. Les parois de protection 11 et 12 s'étendent de manière parallèle à la paroi avant 5 et à la paroi arrière 6 respectivement. Les parois avant 11 et arrière 12 ont sensiblement une forme de U, la portion centrale du U s'étendant le long du bord inférieur du caisson 3. La portion centrale a par exemple une hauteur Hpc (figure 3) d'environ 33cm. Cette forme permet de faciliter l'accès d'un opérateur au plan de travail 2. Une pièce de montage 25 (figure 4) est fixée par des vis 26 le long des parois 10, 11 et 12 de l'enveloppe de protection 9. La pièce de montage 25 a une section en forme d'équerre prolongée par une portion de fixation 27. La portion de fixation 27 est fixée le long des parois 10, 11, 12 de manière sensiblement horizontale, l'équerre de la pièce 25 formant, en coopération avec la paroi 10, 11, 12, respectivement, un rail de montage 28. Le caisson 3 présente un cadre inférieur 14 destiné à s'emboîter dans le rail de montage 28. La surface interne des parois 10, 11 et 12 de l'enveloppe 9 doit réaliser une paroi de guidage du flux d'air issu de la surface 8, lisse et exempte d'accidents (saillies, creux ou rainures). Pour cela, les parois 10, 11 et 12 s'emboîtent à l'intérieur du cadre 14 de manière à ce que le flux d'air sortant de la surface 8 soit guidé sans accident de paroi dès sa sortie. Cet emboîtement est par ailleurs un moyen efficace pour éviter des entrées parasites d'air non filtré qui peuvent se produire en cas de jonction non étanche entre le caisson 3 et l'enveloppe 9. En variante, l'enveloppe de protection 9 pourrait être fixée sur le cadre par des vis. Le diffuseur 1 comporte deux déflecteurs 15 et 16. Chaque déflecteur 15, 16 a la forme d'une plaque rectangulaire courbée le long de son axe longitudinal. La longueur L (figure 1) de chaque déflecteur 15, 16 est inférieure à la longueur L11 de la paroi 11, 12. La hauteur de chaque déflecteur 15,16 est par exemple sensiblement égale à la hauteur Hpc (figure 3). Le déflecteur 15 (respectivement 16) est disposé de manière que le bord supérieur 15a (figure 2) du déflecteur 15 (respectivement le bord supérieur 16a du déflecteur 16) se trouve soit contre la paroi 8, soit à une faible distance de celle-ci, par exemple une distance inférieure à 3cm , et s'étende de manière sensiblement parallèle à la paroi arrière 12 (respectivement la paroi avant 11), c'est-à-dire dans la direction verticale Z. La distance Dbs,p entre le bord supérieur 15a (respectivement 16a) et la paroi 12 (respectivement 11) est par exemple sensiblement égale à 7cm. Le bord inférieur 15b du déflecteur 15 (respectivement le bord inférieur 16b du déflecteur 16) se trouve à distance de la paroi arrière 12 (respectivement la paroi avant 11) et est incliné par rapport à la paroi 12 (respectivement la paroi 11). L'angle d'inclinaison est par exemple compris entre 20 et 30 . La distance Db;,p entre le bord inférieur 15b (respectivement 16b) et la paroi 12 (respectivement 11) est par exemple sensiblement égale à 5.5cm. L'espace entre le déflecteur 15 (respectivement le déflecteur 16) et la paroi 12 (respectivement la paroi 11) permet le passage d'un flux d'air entre le déflecteur 15 (respectivement le déflecteur 16) et la paroi 12 (respectivement la paroi 11). Les déflecteurs 15, 16 sont par exemple fixés à la paroi 12, 11 correspondante par quatre vis 17 de section modérée, par exemple inférieure à 1 cm, pour limiter les effets de sillage dans le flux d'air. On va maintenant décrire le fonctionnement du diffuseur 1 selon le mode de réalisation. Lorsque le caisson 3 est alimenté en énergie, il produit un flux d'air filtré de direction sensiblement verticale, c'est-à-dire dirigé selon l'axe Z, à travers la paroi 8. Ce flux d'air filtré de direction Z s'écoule depuis la paroi 8 en direction du plan de travail 2, tel que cela est symbolisé par les flèches 19. A proximité de la surface 8 et en dessous d'elle, la vitesse d'air produite sur toute la surface 8 est sensiblement uniforme, suivant le principe classique des caissons à flux dits laminaires . La portion du flux d'air qui circule entre le déflecteur 15 (respectivement 16) et la paroi 12 (respectivement 11) est déviée vers l'extérieur du flux vertical, tel que cela est symbolisé par les flèches 30, et accélérée par le rétrécissement subi au passage entre le bord inférieur 15b (respectivement 16b) et le bord inférieur de la partie centrale de la paroi 12 (respectivement 11). Sous le double effet de ce jet d'air 30 et du guidage courbe offert par les déflecteurs 15 et 16 au flux incident 19, la partie centrale de ce flux est également déviée vers l'extérieur de l'enveloppe de protection 9. Arrivé au niveau des bords inférieurs 15b et 16b, l'ensemble du flux d'air est incliné et élargi par rapport au flux d'air 19 produit par le caisson 3. Avantageusement, les bords inférieurs 15b et 16b des déflecteurs sont situés entre 60 et 80 cm de la surface de la table à protéger, la surface soufflante 8 étant disposée entre lm et 1,20m de la surface de la table. La divergence du flux d'air élargit la surface de table exempte d'accidents de pollution par les particules de l'air et permet de limiter les perturbations introduites dans le flux d'air par les bras des opérateurs intervenant sur le plan de travail 2. Cette divergence affaiblit cependant la vitesse du flux d'air dans la partie centrale du flux. L'inconvénient de cet affaiblissement est un risque de dépression relative induisant des entrées parasites d'air sous la partie centrale des parois latérales 4 du caisson 3. Ce risque est annulé par la présence des parois 10 de l'enveloppe 9. La longueur des déflecteurs 15 et 16 étant inférieure à celle des parois 11 et 12, le flux d'air 19 n'est pas dévié par les déflecteurs dans sa partie d'extrémité proche des parois 10. Cela crée à l'intérieur de l'enveloppe 9, près des parois 10, un flux vertical non dévié, de type rideau d'air, qui ferme le flux d'air à ses extrémités longitudinales ,et prolonge la protection assurée par les parois 10 contre les pénétrations accidentelles de polluants par les extrémités longitudinales. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention | Diffuseur (1) d'air filtré comportant un caisson de production d'air filtré (3) apte à produire un flux d'air de direction sensiblement verticale (Z), caractérisé en ce qu'il comporte un déflecteur (15, 16), disposé dans la trajectoire dudit flux d'air de direction sensiblement verticale, apte à dévier, pour l'élargir, ledit flux d'air de direction sensiblement verticale. | 1. Diffuseur (1) d'air filtré comportant un caisson de production d'air filtré (3) apte à produire un flux d'air de direction sensiblement verticale (Z), caractérisé en ce qu'il comporte un déflecteur (15, 16), disposé dans la trajectoire dudit flux d'air de direction sensiblement verticale, apte à dévier, pour l'élargir, ledit flux d'air de direction sensiblement verticale. 2. Diffuseur selon la 1, caractérisé en ce que ledit caisson de production d'air filtré (3) comporte une surface de diffusion (8) de forme sensiblement rectangulaire, par laquelle ledit flux d'air de direction sensiblement verticale est diffusé vers l'extérieur dudit caisson de production d'air filtré (3), ledit diffuseur (1) comportant deux déflecteurs (15, 16) disposés respectivement au droit de deux bords opposés de ladite surface de diffusion (8). 3. Diffuseur selon la 2, caractérisé en ce que le bord supérieur (15a, 16a) de chacun desdits déflecteurs (15, 16) est disposé sensiblement verticalement, le bord inférieur (15b, 16b) de chacun desdits déflecteurs (15, 16) étant incliné par rapport à la direction verticale, vers l'extérieur de ladite surface de diffusion (8). 4. Diffuseur selon la 3, caractérisé en ce que le bord inférieur (15b, 16b) de chacun desdits déflecteur (15, 16) est incliné par rapport à la direction verticale d'un angle compris entre 20 et 30 . 5. Diffuseur selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que chacun desdits déflecteurs (15, 16) comporte une plaque de forme rectangulaire courbée selon son axe longitudinal. 6. Diffuseur selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une enveloppe de protection (9) entourant ladite surface de diffusion (8), lesdits déflecteurs (15, 16) étant disposés respectivement le long de deux parois (12, 11) de ladite enveloppe de 7protection (9), un espace étant prévu entre chacun desdits déflecteurs et ladite paroi correspondante pour permettre le passage d'un flux d'air entre chacun desdits déflecteurs et ladite paroi correspondante | F | F24 | F24F | F24F 13 | F24F 13/06,F24F 13/28 |
FR2895307 | A1 | UNITE D'IMPRESSION A CONFIGURATION HORS-PRESSION PERMETTANT DE LIMITER LES RISQUES D'ENDOMMAGEMENT DES CYLINDRES PAR ENROULEMENT DE LA BANDE DE PAPIER, ET PRESSE D'IMPRESSION CORRESPONDANTE. | 20,070,629 | La présente invention concerne une unité d'impression d'une bande de papier, du type comprenant un bâti et au moins un premier et un deuxième groupes d'impression, chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet et un cylindre porte-plaque, l'unité d'impression comprenant également un mécanisme de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque, et au moins une configuration hors-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre. L'invention s'applique en particulier à des presses offset, par exemple pour l'impression de labeurs. Une telle presse est connue par exemple de la présentation assistée par ordinateur, effectuée à la conférence WOA à Nashville le 7 mai 2003, au sujet de la presse Sunday 2000- Auto Transfer (marques déposées). Une première configuration hors-pression est une configuration hors-pression d'arrêt, dans laquelle l'unité est hors-service. Une telle configuration hors-pression est parfois désignée throw-off en anglais. La configuration en-pression permet à l'unité d'impression d'imprimer la bande de papier qui passe entre les cylindres porte-blanchet. Cette 20 configuration est parfois désignée throw-on en anglais. Dans une deuxième configuration hors-pression, dénommée par la suite hors-pression de changement de plaque, le cylindre porte-blanchet de chaque groupe d'impression est appliqué contre le cylindre porte-plaque du même groupe, mais reste espacé du cylindre porte-blanchet de l'autre groupe 25 d'impression. Les configurations hors-pression d'arrêt et de changement de plaques permettent à la bande de papier de passer entre les cylindres porte-blanchet des deux groupes d'impression et ainsi de traverser l'unité d'impression qui n'effectue aucun travail d'impression. La bande de papier peut dans le même temps 30 continuer à être imprimée par d'autres unités d'impression. Cela permet d'assurer, au sein d'une même presse d'impression, un travail d'impression grâce à certaines unités, tandis que les plaques d'autres unités sont changées pour préparer le travail d'impression suivant. 2 Ainsi, on peut changer de travail d'impression sans couper la bande de papier et les pertes de papier lors du changement de travail d'impression sont limitées. En outre, on peut préparer un travail d'impression en temps masqué, 5 c'est-à-dire pendant qu'un autre travail d'impression est effectué. Ainsi, une telle presse, généralement qualifiée de presse Auto Transfer (marque déposée), permet de gagner du temps, a un taux d'utilisation élevé et permet donc de réduire les coûts. Si la bande de papier se rompt alors qu'elle traverse une unité 10 d'impression placée en configuration hors-pression, la bande risque de s'enrouler autour du cylindre porte-blanchet supérieur ou du cylindre porte-blanchet inférieur et peut très rapidement de provoquer l'endommagement de ces cylindres. Le remplacement d'un tel cylindre étant une opération extrêmement coûteuse, l'invention a pour but de limiter les risques d'endommagement des 15 cylindres dans une unité du type précité. A cet effet, l'invention a pour objet une unité d'impression du type précité, caractérisée en ce que le mécanisme de support et de déplacement comprend au moins un élément qui comporte une région de moindre résistance destinée à se rompre sous un effort déterminé. 20 Selon des modes particuliers de réalisation de l'invention, l'unité peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - l'élément est une liaison reliant le cylindre porte-plaque et le cylindre porte-blanchet d'au moins un groupe d'impression ; 25 - le mécanisme de support comprend des bras de réception des cylindres, les bras de réception étant articulés sur le bâti pour pouvoir pivoter autour d'axes parallèles aux cylindres porte-plaque et porte-blanchet, les extrémités des cylindres tourillonnent dans les bras de réception, et la liaison comprend une bielle reliant les bas de réception des cylindres porte-blanchet et 30 porte-plaque dudit groupe d'impression ; - la bielle est articulée à l'un des bras de réception par un pion mobile en translation par rapport à la bielle ; - la région de moindre résistance est formée par un amincissement local de la bielle ; - ledit groupe d'impression est situé au-dessus de l'autre groupe d'impression ; - une configuration hors-pression est une configuration hors-pression d'arrêt dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés des cylindres porte-plaque de leurs groupes d'impression respectifs ; - une configuration hors-pression est une configuration hors-pression de changement de blanchet dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés des cylindres porte-plaque de leurs groupes d'impression respectifs ; - dans la configuration hors-pression d'arrêt, la largeur de l'espace entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre porte-plaque d'au moins un groupe d'impression est supérieure à la largeur du même espace lorsque l'unité est en configuration hors-pression de changement de blanchet ; - dans la configuration hors-pression d'arrêt, le mécanisme de support et de déplacement est adapté pour permettre un déplacement du cylindre porte- blanchet et/ou du cylindre porte-plaque d'au moins un groupe d'impression de sorte que la largeur de l'espace entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre porte-plaque dudit groupe d'impression est supérieure à la largeur du même espace lorsque la presse est en configuration hors-pression de changement de blanchet ; - une configuration hors-pression est une configuration hors-pression de changement de plaque, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont appliqués contre les cylindres porte-plaque de leurs groupes d'impression respectifs ; - dans la ou chaque configuration hors-pression, un espace suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier imprimée par une autre unité d'impression ; - l'unité comprend un détecteur de rupture de la région de moindre résistance ; et - le détecteur est raccordé à une unité de commande de l'unité d'impression. L'invention a également pour objet une presse d'impression, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression telle que définie ci-dessus. 4 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue latérale schématique d'une presse 5 d'impression selon l'invention, - la figure 2 est une vue latérale schématique agrandie, illustrant le mécanisme de support et d'entraînement des cylindres d'une unité d'impression de la presse de la figure 1, et la figure 2 étant prise depuis l'intérieur de l'unité, - la figure 3 est une vue schématique agrandie de la partie cerclée III 10 de la figure 2, - les figures 4 à 7 sont des schémas cinématiques latéraux, illustrant différentes configurations de l'unité d'impression de la figure 2, - la figure 8 est une vue schématique latérale illustrant trois unités d'impression successives de la presse de la figure 1, 15 - la figure 9 est une schématique en perspective d'un blanchet tubulaire susceptible d'être utilisé avec la presse de la figure 1, - la figure 10 est une vue schématique en perspective de l'unité d'impression de la figure 2, illustrant un système d'engagement de la bande de papier, et 20 - la figure 11 est une vue analogue à la figure 4, illustrant une variante de l'unité d'impression des figures 2 à 7. La figure 1 illustre une presse rotative offset 1 destinée à imprimer une bande de papier 3. Dans l'exemple représenté, le passage de la bande 3 est horizontal, c'est-à-dire qu'elle va se déplacer horizontalement, plus 25 spécifiquement de la gauche vers la droite. La presse 1 comprend principalement, et successivement le long du sens de défilement de la bande de papier 3, des dérouleurs désignés par la référence numérique 5, des unités d'impression 7 à 14, un sécheur/refroidisseur 16 et au moins une plieuse 18. 30 Les unités d'impression 7 et 8 sont par exemple destinées à imprimer en noir, les unités 9 et 10 en cyan, les unités 11 et 12 en magenta et les unités 13 et 14 en jaune. Les unités d'impression 7 à 14 ont des structures analogues et seule celle de l'unité 8 va maintenant être décrite par référence à la figure 2. L'unité 8 est une unité d'impression double qui comprend deux groupes d'impression 20A et 20B disposés l'un au-dessus de l'autre. Le groupe d'impression supérieur 20A et le groupe d'impression inférieur 20B ont des structures analogues de sorte que seule celle du groupe 20A sera décrite par la suite et les différences de structure entre les groupes 20A et 20B seront signalées. Les références numériques utilisées pour les groupes 20A et 20B se distingueront par l'emploi des suffixes A et B. Le groupe d'impression 20A comprend principalement un cylindre porte- blanchet 22A, un cylindre porte-plaque 24A, un système d'encrage, un système de mouillage et éventuellement un système automatique ou semi-automatique de changement de plaques. Ces différents systèmes sont classiques et ne sont pas représentés. Dans l'exemple représenté, le cylindre porte-blanchet 22A est destiné à recevoir des blanchets tubulaires, c'est-à-dire sous forme de manchons. Un tel blanchet tubulaire 23 est représenté schématiquement sur la figure 9. L'unité d'impression 8 comprend également un mécanisme 26 de support et de déplacement des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Ce mécanisme 26, ainsi que les autres éléments mentionnés précédemment, sont portés par le bâti 28 de l'unité d'impression 8. Le bâti 28 comprend deux parois latérales 29 entre lesquelles les cylindres 22A, 22B, 24A et 24B s'étendent. Seule une paroi 29 est visible sur la figure 2. Le mécanisme de support 26 comprend deux ensembles 30, chacun disposé d'un côté de l'unité d'impression 8 et porté par la paroi latérale 29 correspondante du bâti 28. Les deux ensembles 30 ont des structures analogues. Seule celle de l'ensemble 30 visible sur la figure 2 sera décrite par la suite et les différences entre les deux ensembles 30 seront signalées. L'ensemble 30 comprend des bras de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B, respectivement désignés 32A et 32B, et des bras de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B, respectivement désignés 34A et 34B. Les bras 32A, 32B, 34A, 34B sont articulés à la paroi 29 en des points 36A, 36B, 38A et 38B leur permettant de pivoter par rapport au bâti 28 parallèlement aux axes A22A, A22B, A24A et A24B des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Dans l'exemple représenté, les points d'articulation 36A et 36B sont situés dans une région intermédiaire des bras 32A et 32B et les points d'articulation 38A et 38B sont situés aux extrémités gauches des bras 34A et 34B (figure 2) . Les extrémités des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B situées du côté de l'ensemble 30 sont reçues à rotation respectivement dans les bras 32A, 32B, 34A et 34B par l'intermédiaire de paliers. Chaque cylindre peut ainsi tourner autour de son axe A22A, A22B, A24A et A24B respectif. Cette rotation des cylindres s'effectue sous l'action d'un moteur d'entraînement qui peut être commun à l'ensemble de l'unité d'impression 8, ou par exemple sous l'action d'un moteur séparé pour chaque groupe d'impression 20A et 20B, ou encore sous l'action de quatre moteurs d'entraînement séparés entraînant chacun un cylindre. Les paliers des bras 32A et 32B recevant les extrémités des cylindres porte-blanchet 22A et 22B sont reçus eux-mêmes dans des portes 35A et respectivement 35B qui peuvent pivoter par rapport au reste des bras 32A et 32B autour d'axes Al et A2, vers l'extérieur, pour libérer les paliers et les extrémités correspondantes des cylindres 22A et 22B. Plus précisément, les portes comprennent des mors 37A et 37B pour enserrer les paliers. Au moins un des mors 37A et 37B est mobile pour pouvoir libérer le palier correspondant. Ainsi, pour dégager par exemple l'extrémité du cylindre porte-blanchet 22A, on desserre les mors 37A en déplaçant celui qui est mobile, puis on ouvre la porte 35A par pivotement autour de l'axe Al. La porte 35A passe alors au travers d'une ouverture 39 ménagée dans la paroi 29. II est alors possible de changer le blanchet par translation le long du cylindre porte-blanchet 22A et passage au travers de l'ouverture 39. De telles portes 35A, 35B et de tels mors 37A, 37B ne sont prévus que dans un des ensembles 30, en l'occurrence celui représenté sur la figure 2. Afin de pouvoir assurer le maintien horizontal des cylindres porte-blanchet 22A et 22B, alors que les paliers situés du côté de l'ensemble 30 de la figure 2 ne sont plus supportés par les portes 35A et 35B, des systèmes formant contre-poids sont par exemple prévus du côté de l'autre ensemble 30. De tels systèmes de portes 35A et 35B et de mors 37A et 37B, et de tels systèmes de contre-poids sont classiques et sont par exemple décrits respectivement dans les documents US-RE 35 646 et US-5 678 485. Ils ne seront donc pas décrits plus en détail par la suite. L'ensemble 30 comprend également des bielles 40A et 40B reliant respectivement les bras 32A et 34A et les bras 32B et 34B. Leur structure est analogue et seule celle de la bielle 40A sera décrite par la suite. La bielle 40A est articulée au bras 34A par un point d'articulation 41A. La bielle 40A est liée via un pion 42A à l'extrémité droite du bras 32A. Le pion 42A est reçu dans un logement 43A de la bielle 40A légèrement allongé le long de la bielle 40A. Le pion 42A peut ainsi se déplacer en translation le long de la bielle 40A, offrant une possibilité de débattement qui peut être d'environ 4,5 mm, bien que cette valeur numérique n'ait aucun caractère limitatif. Le pion 42A offre également une possibilité de pivotement de la bielle 40A par rapport au bras 32A. Lorsque les cylindres porte-plaque 24A et porte-blanchet 22A ont des roues dentées en prise, la possibilité de débattement entre la bielle 40A et le bras 32A est déterminée de préférence pour qu'il ne se produise pas de dégrènement de ces roues dentées lors de l'écartement relatif des bras 32A et 34A. Lors de l'ouverture de la porte 35A, le pion 42A suit la porte 35A et sort du logement 43A. Il est possible de prévoir des moyens de maintien en position de la bielle 40A pour que, lors de la fermeture de la porte 35A, le pion 42A puisse se réengager directement dans le logement 43A. La bielle 40A présente, au droit du logement 43A, une région de moindre résistance 46A formée par un amincissement local (fig. 3). Cette région de moindre résistance 46A a été dimensionnée pour se rompre sous un effort prédéterminé de traction. Selon une variante, l'unité 8 peut comprendre un détecteur 47A de rupture de la bielle 40A. II s'agit par exemple d'une carte de circuit imprimé qui est disposée sur la bielle 40A au droit de la région 46A. Ce détecteur 47A est raccordé à l'unité (non-représentée) de commande de la presse 1 pour, lorsqu'une rupture de la bielle 40A a été détectée, entraîner l'arrêt d'urgence de 8 la presse 1 et le passage de toutes les unités 7 à 14 en configuration hors-pression d'arrêt. L'unité d'impression 8 comprend un système 48 d'actionnement du mécanisme de support et d'entraînement 26 des cylindres. Ce système 48 comprend des éléments analogues de chaque côté de l'unité 8, et seuls les éléments prévus du côté latéral illustré par la figure 2 seront décrits par la suite par référence à la figure 4. Le système 48 comprend un vérin principal 50 de déplacement des bras 34A et 34B de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B. Ce vérin 50 est par exemple un vérin pneumatique à double effet. Il est par exemple alimenté en air sous pression par l'intermédiaire d'une vanne 52 à quatre orifices et deux positions (fig. 4) raccordée à une source 53 d'air sous pression. Le vérin 50 s'étend entre les extrémités droites des bras de réception 34A et 34B et est articulé à ces derniers. Le vérin 50 présente notamment une configuration rétractée (figure 4) et une configuration extraite (figure 5). Le système d'actionnement 48 comprend également un excentrique 54 d'écartement des bras 32A et 32B de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. Cet excentrique 54 est destiné à coopérer avec des butées 56A et 56B, portées par les bras de réception 32A et 32B. L'excentrique 54 est mobile en rotation par rapport au bâti 28 entre une position d'écartement et une position de rapprochement des bras 32A et 32B. La position d'écartement des bras est illustrée par les figures 2, 6 et 7. L'excentrique 54 est alors en appui contre les butées 56A et 56B. Dans sa position de rapprochement des bras, l'excentrique 54 n'est pas en appui sur les butées 56A et 56B. Cette position est illustrée par les figures 4 et 5. L'excentrique 54 est mobile entre ses positions précitées sous l'action d'un vérin auxiliaire 58 par exemple à double effet. Le vérin 58 est alimenté en air sous pression par l'intermédiaire d'une vanne 60 à quatre orifices et deux positions. Le vérin auxiliaire 58 offre une configuration rétractée (figures 4 et 5) et une configuration extraite (figures 2, 6 et 7). Des limiteurs de débit 61 sont interposés sur les circuits pneumatiques entre les vérins 50 et 58 et les vannes 52 et 60 afin d'assurer des déplacements en douceur des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Le mécanisme 26 de support et de déplacement des cylindres et son système d'actionnement 48 permettent à l'unité d'impression 8 de présenter une configuration en-pression et trois configurations hors-pression, à savoir une configuration hors-pression de changement de plaque, une configuration hors-pression de changement de blanchet et une configuration horspression d'arrêt. Ces différentes configurations vont maintenant être décrites par référence aux figures 4 à 7. Dans cette description, on ne fera référence qu'aux éléments du mécanisme 26 et du système d'actionnement 48 situés du côté représenté, tout en gardant à l'esprit que des éléments analogues sont disposés de l'autre côté de la presse. La figure 4 illustre la configuration en-pression. Les cylindres porteblanchet 22A et 22B et les cylindres porte-plaque 24A et 24B sont alors appliqués les uns contre les autres. Le vérin principal 50 et le vérin auxiliaire 58 sont en configurations rétractées et l'excentrique 54 est en position de rapprochement des bras 32A et 32B de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. L'unité 8 peut alors imprimer la bande de papier 3 qui passe entre les cylindres 22A et 22B au niveau d'un point de pincement 62 ( nip en anglais). De manière classique, lors de l'impression, les cylindres 22A, 22B, 24A et 24B sont entraînés en rotation autour de leurs axes centraux respectifs. La ou les plaques portées par les cylindres porte-plaques 24A et 24B sont humidifiées puis encrées par les systèmes d'encrage et d'humidification. Ces plaques décalquent l'encre de leurs régions imprimantes sur les blanchets portés par les cylindres 22A et 22B, qui à leur tour décalquent l'encre sur la bande 3, qui est ainsi imprimée de ses deux côtés. Dans la configuration hors-pression d'arrêt illustrée par la figure 5, on a commandé la vanne 52 pour qu'elle change de position. Le vérin principal 50 est ainsi passé dans sa configuration extraite. Les bras 34A et 34B de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B ont alors été écartés par rapport à la position qu'ils occupent dans la configuration en-pression. 10 Plus précisément, le bras de réception 34A a été soulevé par pivotement autour du point 38A et le bras de réception 34B a été abaissé par pivotement autour du point 38B. Le bras 34A a entraîné avec lui, via la bielle 40A, le bras 32A qui a également pivoté vers le haut autour du point 36A. Le cylindre porte-blanchet 22A s'est donc soulevé. Le bras de réception 32B a pivoté vers le bas autour du point 36B sous l'effet de son propre poids et de celui du cylindre porte-blanchet 22B. Un espace 64 est alors ménagé entre les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. On notera que l'espace 64 a été formé par un soulèvement plus faible du cylindre porte-blanchet supérieur 22A que l'abaissement du cylindre porte-blanchet 22B inférieur. Ainsi, le déplacement 11 du cylindre porte-blanchet supérieur 22A, le long de la ligne L coupant les axes des cylindres, est dans l'exemple décrit d'environ 8,3 mm tandis que le déplacement 12 le long de la même ligne L du cylindre porte-blanchet inférieur 22B est d'environ 20mm. Le cylindre porte-blanchet 22A supérieur s'est donc déplacé verticalement d'une hauteur h1 d'environ 5mm par rapport à la position qu'il occupait dans la configuration en-pression. De même, le cylindre porte-blanchet inférieur 22B s'est déplacé d'une hauteur h2 d'environ 17mm par rapport à la position qu'il occupait dans la configuration en-pression. De même, des espaces 66A et 66B de largeurs dl et d2 le long de la ligne L ont été créés entre respectivement les cylindres porte-blanchet 22A et porte-plaque 24A et les cylindres porte blanchet 22B et porte-plaque 24B. Ces largeurs valent respectivement par exemple 3,5 et 1,8mm. Du fait de la possibilité de débattement du pion inférieur 42B dans le logement 43B de la bielle 40B, le cylindre porte-blanchet inférieur 22B peut se soulever par rapport au cylindre porte-plaque inférieur 24B, notamment dans les circonstances qui vont être décrites par la suite. La configuration de la figure 5 est une configuration dans laquelle l'espace 64 est d'une hauteur H suffisante pour permettre le passage de la bande 3 imprimée par l'unité d'impression 7 sans qu'elle touche les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. 11 Il s'agit également d'une configuration d'arrêt d'urgence que l'unité d'impression 8 va prendre en cas d'incident, notamment en cas de rupture de la bande 3. Dans un tel cas, la bande 3 risque de s'enrouler autour d'un des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. Si elle s'enroule autour du cylindre porte-blanchet supérieur 22A, l'espace 66A, plus important que dans les autres configurations décrites ultérieurement, laisse plus de place à la bande 3 pour s'enrouler et limite donc les risques d'endommagement des cylindres supérieurs, notamment du cylindre porte-blanchet 22A. Si la bande de papier 3 s'enroule autour du cylindre porte-blanchet inférieur 22B, celui-ci va se soulever par pivotement du bras 32B vers le haut au fur et à mesure que l'espace inférieur 66B est rempli par la bande de papier 3 s'enroulant, jusqu'à atteindre une largeur d2 de 3,5 mm le long de la ligne L. La configuration hors-pression d'arrêt constitue donc une première mesure de sécurité permettant de limiter les risques d'endommagement des cylindres en cas de rupture de la bande 3. Si l'un des espaces 66A ou 66B est totalement rempli par la bande de papier 3 enroulée, la bielle 40A ou respectivement 40B va se rompre dans sa région 46A ou 46B dès que l'effort prédéterminé aura été atteint. L'espace 66A ou 66B correspondant pourra alors s'agrandir encore, limitant de ce fait les risques d'endommagement des cylindres. Les bielles 40A ou 40B rompues pourront être remplacées ultérieurement avec un coût beaucoup plus réduit que celui du remplacement du cylindre porte-blanchet 22A ou 22B, ou d'une autre partie du mécanisme 26. Les bielles 40A et 40B jouent donc le rôle de fusibles mécaniques L'existence de zones de moindre résistance 46A et 46B dans les bielles 40A et 40B constitue donc une deuxième mesure de sécurité pour limiter les risques d'endommagement des cylindres. La figure 6 illustre la configuration hors-pression de changement de blanchet. Pour passer dans cette configuration, on a commandé la vanne 60 pour qu'elle change de position et le vérin auxiliaire 58 est passé en configuration extraite. L'excentrique 54 est donc passé en position d'écartement des bras 32A 12 et 32B. Le bras 32A a ainsi pivoté vers le haut autour du point 36A, soulevant le cylindre porte-blanchet supérieur 22A. Grâce à la possibilité de débattement du pion 42A dans la bielle 40A, la distance dl a alors réduite, par exemple de 1,7 mm, pour atteindre 1,8 mm et la distance Il a augmenté d'autant pour atteindre 10 mm. L'espace 66A est alors plus réduit que dans la configuration hors-pression d'arrêt, mais l'espace 64 est plus important. Une butée 63A (figure 2) a alors été actionnée pour venir s'appuyer sur l'extrémité (à gauche sur la figure 2) du bras 32A, empêchant ainsi son déplacement vers le bas De même, l'extrémité gauche du bras 32B est venue se placer en appui contre une butée fixe 63B. On notera qu'aucune butée 63A ou 63B n'est prévue du côté de l'unité 8 opposé à celui représenté sur la figure 2. Il est alors possible dans cette configuration de changer les blanchets tubulaires en les faisant coulisser le long des cylindres 22A et 22B, après mise en service des contre-poids, passage de l'excentrique 54 situé du côté de l'unité 8 représenté sur la figure 2 en position de rapprochement des bras 32A et 32B, desserrage des mors 37A et 37B et ouverture des portes 35A et 35B. L'espace 64 étant plus important que dans la configuration hors-pression d'arrêt, le changement de blanchet peut être également effectué sur l'unité d'impression 8 pendant que d'autres unités de la presse assurent un travail d'impression. La figure 7 illustre la configuration hors-pression de changement de plaque. Par rapport à la configuration hors-pression de changement de blanchet, la vanne 52 a été commandée pour amener le vérin 50 dans une configuration intermédiaire entre ses configurations extraite et rétractée. Le cylindre porte-plaque inférieur 24B a ainsi été soulevé par pivotement vers le haut du bras 34B autour du point 38B jusqu'à venir en appui contre le cylindre porte-blanchet inférieur 22B. De même, le cylindre porte-plaque supérieur 24A a été abaissé, par pivotement vers le bas du bras 34A, jusqu'à venir en appui contre le cylindre porte-blanchet 22A. Les cylindres porteplaque et porte-blanchet de chacun des groupes 20A et 20B sont alors appliqués l'un contre l'autre. Des butées 68A et 68B (fig. 2) portées par les bras 32A, 32B, 34A et 34B sont alors en appui l'une sur l'autre. On notera que le rapprochement des bras 32A et 32B est empêché par l'excentrique 54 et la butée 63A. L'espace 64 de la configuration hors-5 pression de changement de blanchet est conservé. La configuration hors-pression de changement de plaque permet d'assurer l'enlèvement et la mise en place des plaques sur les cylindres porte-plaque 24A et 24B, par exemple par un procédé manuel, automatique ou semi-automatique. Ici encore, l'espace 64 a une hauteur globale H suffisante pour que la 10 bande 3 puisse traverser l'unité d'impression 8, par exemple après avoir été imprimée par l'unité d'impression 7, sans toucher les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. L'unité d'impression 8 peut donc être préparée, en installant les plaques d'impression pour un prochain travail d'impression, pendant que la 15 presse d'impression 1 assure l'exécution d'un autre travail d'impression. Les configurations hors-pression décrites précédemment permettent donc d'assurer la préparation de certaines unités de la presse, par exemple 8, 10, 12 et 14, pendant que d'autres unités d'impression, par exemple 7, 9, 11, 13, exécutent un autre travail d'impression. Le changement d'un travail d'impression 20 à un autre peut alors s'effectuer au vol, c'est-à-dire alors que la bande de papier 3 défile, même à pleine vitesse, sansnécessiter de couper la bande de papier ni de la réengager. Les pertes de papier sont donc réduites. En outre, certaines unités d'impression de la presse 1 peuvent être 25 préparées en temps masqué, c'est-à-dire pendant qu'un travail d'impression est effectué par certaines autres unités de la presse 1. Cette possibilité est accrue par rapport à l'état de la technique, puisque même le changement de blanchet de certaines unités peut être effectué alors que la presse 1 assure un travail d'impression, ce qui n'était pas le cas dans l'état de la technique. 30 Ainsi, la presse permet de gagner encore plus de temps, peut avoir un taux d'utilisation encore plus élevé et induit ainsi des coûts plus réduits. Le fait que les cylindres porte-blanchet inférieurs 22B se déplacent plus fortement que les cylindres porte-blanchet supérieurs 22A, par rapport à la configuration en-pression, pour atteindre les configurations hors-pression, permet 14 également à la bande de papier 3 de passer d'une unité d'impression à l'autre en évitant les moyens de guidage entre les diverses unités d'impression. En effet, la bande de papier 3 va présenter, du fait de son poids et de l'inclinaison des lignes L dans les unités d'impression, une flèche f vers le bas entre deux unités d'impression placées en configuration en-pression. Cela est illustré par la figure 8 sur laquelle seules les unités d'impression 7 à 9 ont été représentées, les unités 7 et 9 étant en configuration en-pression et l'unité d'impression 8, située en aval de l'unité 7 et en amont de l'unité 9, étant en configuration hors-pression de changement de plaque. Dans l'espace 64 ménagé entre les cylindres porte-blanchet 22A et 22B de l'unité d'impression 8, la bande de papier 3 est, du fait de la flèche f, située à un niveau inférieur à celui qu'elle occuperait si l'unité d'impression 8 était en configuration en-pression. La hauteur h2 (fig.7) étant supérieure à la hauteur h1, les risques de contact de la bande 3 avec le cylindre porte-blanchet inférieur 22B sont donc réduits et il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens de guidage de la bande 3 entre l'unité 8 et les unités 7 et 9. Lorsque les unités d'impression ont d'autres structures, par exemple avec des lignes L inclinées par rapport à la verticale de manière opposée à celle représentée, c'est la hauteur h1 qui peut être supérieure à la hauteur h2. En effet, la flèche f peut alors être orientée vers le haut. On observera que les caractéristiques décrites précédemment peuvent être utilisées indépendamment les unes des autres et notamment indépendamment du caractère Auto Transfer d'une presse. Ainsi, et à titre d'exemple uniquement, les caractéristiques relatives aux différences de hauteurs h2 et h1 peuvent être utilisées avec des unités d'impression présentant moins de configuration hors-pression que dans l'exemple décrit. Ainsi, de telles unités d'impression peuvent, par exemple, ne pas présenter de configuration hors-pression de changement de blanchet. L'opération 30 de changement de blanchet ne peut alors pas être effectuée alors que la presse 1 assure un autre travail d'impression. De même, la possibilité de rupture des bielles 40A et 40B peut être utilisée indépendamment des configurations hors-pression décrites ci-dessus et 15 des amplitudes différentes de déplacement des cylindres porte-blanchet. On peut également n'utiliser de telles bielles que pour un seul des groupes imprimants. Plus généralement, d'autres éléments du mécanisme de support et de déplacement 26 peuvent, en plus ou à la place des bielles 40A et 40B, présenter une zone de moindre résistance pour former un fusible mécanique. De préférence, lorsqu'un tel élément est présent il sera muni d'un détecteur de rupture. On notera également que la première mesure de sécurité décrite précédemment pour limiter les risques d'endommagement des cylindres peut également être atteinte avec d'autres mécanismes de support et d'entraînement 26. Ainsi, les deux espaces 66A et 66B peuvent avoir dans cette configuration des largeurs dl et d2 supérieures à celles qu'elles ont dans les autres configurations hors-pression. Au contraire, la possibilité d'élargissement décrite pour l'espace 66B peut aussi être mise en oeuvre pour le groupe d'impression supérieur 20A. Cet élargissement peut ainsi être assuré, non pas par un déplacement du cylindre porte-blanchet, comme décrit précédemment, mais par un déplacement du cylindre porte-plaque ou même par un déplacement de ces deux cylindres. D'autres dispositions d'unités d'impression que celles de la figure 1 20 sont envisageables. Par exemple, les unités 7 et 11 peuvent être destinées à imprimer en noir, les unités 8 et 12 en cyan, les unités 9 et 13 en magenta et les unités 10 et 14 en jaune. De même, la presse 1 peut comprendre un nombre d'unités d'impression différent de celui de la figure 1, de préférence supérieur à 2, et 25 toutes les unités d'impression n'ont pas nécessairement la structure décrite précédemment. De manière générale, la hauteur H de l'espace 64 dans les configurations hors-pression sera supérieure à 10 mm afin de permettre à la bande 3 de traverser les unités d'impression qui n'impriment pas, sans toucher 30 leurs cylindres porte-blanchet. Toutefois, cette valeur ne doit pas être considérée comme limitative, d'autres valeurs plus faibles pouvant permettre d'atteindre ce but. En réalité, la hauteur H permettant un passage de la bande de papier 3 sans toucher les cylindres porte-blanchet dépend notamment du diamètre des cylindres porte-blanchet, de l'inclinaison de la ligne L par rapport à la verticale, de la distance entre les unités d'impression successives et du tirant de l'encre. Enfin, les hauteurs H importantes obtenues grâce à la presse 1 décrite et à ses variantes s'avèrent également avantageuses pour faciliter l'engagement de la bande de papier 3 de la manière décrite par la suite par référence à la figure 10. Sur cette figure, seules les parois 29 du bâti 28 et les cylindres porte-blanchet 22A et 22B de l'unité d'impression 8 ont été représentés, ainsi que les éléments principaux d'un système 69 d'engagement de la bande de papier 3. Ces éléments comprennent une barre de traction 70 qui s'étend à l'intérieur du bâti 28 parallèlement aux axes des cylindres 22A et 22B sur sensiblement toute leur longueur. Les extrémités latérales de cette barre 70 sont montées de manière libérables chacune sur une chaîne latérale 72. Ces chaînes latérales 72 sont par exemple des chaînes sans fin. Seul un des brins 74 de ces chaînes 72 est représenté sur la figure 10, les brins de retour n'ayant pas été représentés. Chaque brin 74 s'étend d'un côté de la presse 1, au travers de toutes les unités d'impression 7 à 14. Il est éventuellement guidé dans une glissière horizontale 76 partiellement représentée. D'autres dispositifs de guidage des chaînes 72 et notamment des brins 74 sont envisageables. On notera que la glissière 76 située du côté des portes 35A et 35B reste fixe et qu'il n'est pas nécessaire de l'escamoter pour changer les blanchets. La presse 1 comprend également un moteur permettant d'entraîner les chaînes 72 de manière à provoquer un déplacement horizontal de la barre 70 de l'unité d'impression 7 vers l'unité d'impression 14, comme matérialisé par la flèche 78 sur la figure 10. Pour assurer l'engagement de la bande 3, une fois les unités 7 à 14 de la presse placées dans une des configurations hors-pression, on vient fixer les extrémités de la barre 70 sur les chaînes 72 à l'entrée de l'unité d'impression 7. Le bord avant 80 de la bande de papier 3 a été préalablement fixé ou est alors fixé à la barre 70, puis on provoque le déplacement de la barre 70 comme matérialisé par la flèche 78. La barre 70 tire alors la bande de papier 3 au travers des unités 7 à 14 de la presse et un opérateur peut alors récupérer le bord avant 80 de la bande 3 en sortie de l'unité d'impression 14. L'opération d'engagement de bande dans les unités d'impression 7 à 14 peut donc être effectuée par une seule personne et en une seule fois. Elle est donc particulièrement simple, rapide et peu coûteuse à mettre en oeuvre. En outre, la traction de la bande 3 dans les unités d'impression grâce à la barre 70 permet, par comparaison avec les systèmes classiques d'engagement de bande où on ne tire la bande que d'un seul de ses côtés, de conserver un bon centrage de la bande 3 dans les unités d'impression. Les hauteurs H importantes des espaces 64 s'avèrent particulièrement avantageuses pour un tel mode d'engagement de la bande 3, puisqu'elles permettent à la barre 70 d'avoir un diamètre relativement important, évitant les flexions préjudiciables. On observera également, qu'afin de faciliter encore les opérations d'engagement des bandes, la barre 70 peut être celle utilisée pour les opérations d'engagement de la bande 3 au sein des dérouleurs 5 et du sécheur/refroidisseur 16 . La barre 70 est alors apte à être montée sur les dispositifs d'entraînement et dans les guides éventuels des systèmes d'engagement de la bande dont sont munis ces autres éléments de la presse 1. Ainsi, l'engagement de la bande 3 au sein de la presse 1 est encore plus simple. De manière générale, la barre 70 peut être déplacée par d'autres types de chaînes que des chaînes sans fin 72, ou même par d'autres dispositifs d'entraînement. Ces dispositifs d'entraînement peuvent n'être prévus que d'un côté de la presse 1 et non des deux comme représenté à la figure 10. Ce type d'engagement de la bande peut être utilisé avec une presse 1 ne comprenant qu'un dérouleur, comprenant un sécheur et un refroidisseur séparés et/ou ne comprenant pas de sécheur. De même, ce type d'engagement de la bande 3 au sein des unités d'impression de la presse peut être utilisé indépendamment des caractéristiques décrites précédemment et notamment de celles relatives aux dimensions obtenues pour la hauteur H des espaces 64. La figure 11 représente une variante de l'unité 8 des figures 1 à 7, la vanne 52 y a été remplacée par une vanne à cinq orifices et trois positions. Cette vanne 52 présente donc une position supplémentaire dite de centrage ressort. Dans cette position supplémentaire, les deux orifices de sortie de la vanne 52 sont alimentés par l'air de la source 53. Les deux chambres 82 et 84 situées de part et d'autre du piston du vérin 50 sont donc alimentées en air comprimé. La séquence pour passer de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt est alors la suivante. La vanne 52 passe tout d'abord en position de centrage ressort. Les pressions d'air dans les chambres 82 et 84 sont donc équilibrées et les cylindres 22B et 24B du groupe d'impression inférieur 20B descendent sous l'effet de leur propre poids. Une fois que les cylindres 22B et 24B ont atteint leurs positions hors-pression d'arrêt, ce qui peut par exemple être confirmé par des détecteurs équipant l'unité d'impression 8, l'unité de commande de la presse 1 provoque le passage de la vanne 52 dans la position où la chambre 82 est alimentée en air sous pression et la chambre 84 est mise à l'air. Ceci provoque alors le soulèvement des cylindres 22A et 24A du groupe d'impression supérieur 20A jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs positions hors-pression d'arrêt. Cette séquence permet d'amortir les chocs, puisque les cylindres du groupe d'impression inférieur 20B descendent principalement sous l'effet de leur propre poids. On peut également prévoir un limiteur de pression 86 comme illustré sur la figure 11. Ce limiteur de pression 86, lorsqu'il est disposé comme sur la figure 11 en amont de la chambre 82, permet de réduire la pression dans cette chambre 82 par rapport à celle dans la chambre 84, lorsque la vanne 52 est en position de centrage ressort. Le limiteur de pression 86 permet alors de ralentir encore la descente des cylindres du groupe d'impression inférieur 20B lors du passage en configuration hors-pression d'arrêt. Si on place un limiteur de pression 86 en amont de la chambre 84 on obtient alors une accélération de la descente des cylindres du groupe inférieur 20B. On notera que les caractéristiques décrites par référence à la figure 11 peuvent être utilisées en dehors de celles décrites précédemment et peuvent trouver application de manière générale dans une unité d'impression présentant une configuration en-pression et au moins une configuration hors-pression.5 | Cette unité d'impression d'une bande de papier comprend un bâti et au moins un premier et un deuxième groupes d'impression, chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet et un cylindre porte-plaque. L'unité d'impression comprenant également un mécanisme (26) de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque, et au moins une configuration hors-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre. Le mécanisme de support et de déplacement comprend au moins une liaison (40A) reliant le cylindre porte-plaque et le cylindre porte-blanchet d'au moins un groupe d'impression. Ladite liaison (40A) comprend une région (46A) de moindre résistance destinée à se rompre sous un effort déterminé.Application, par exemple, aux presses offset pour l'impression de labeurs. | 1. Unité (7 à 14) d'impression d'une bande de papier (3), du type comprenant un bâti (28) et au moins un premier et un deuxième groupes d'impression (20A, 20B), chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet (22A, 22B) et un cylindre porte-plaque (24A, 24B), l'unité d'impression comprenant également un mécanisme (26) de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque, et au moins une configuration hors-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés l'un de l'autre, caractérisée en ce que le mécanisme de support et de déplacement (26) comprend au moins un élément (40A, 40B) qui comporte une région (46A, 46B) de moindre résistance destinée à se rompre sous un effort déterminé. 2. Unité d'impression selon la 1, caractérisée en ce que l'élément est une liaison (40A, 40B) reliant le cylindre porte-plaque et le cylindre porte-blanchet d'au moins un groupe d'impression. 3. Unité d'impression selon la 2, caractérisée en ce que le mécanisme de support comprend des bras (32A, 32B, 34A, 34B) de réception des cylindres, les bras de réception étant articulés sur le bâti (28) pour pouvoir pivoter autour d'axes parallèles aux cylindres porte-plaque et porte-blanchet, en ce que les extrémités des cylindres tourillonnent dans les bras de réception, et en ce que la liaison comprend une bielle (40A, 40B) reliant les bras de réception des cylindres porte-blanchet (22A, 22B) et porte-plaque (24A, 24B) dudit groupe d'impression. 4. Unité d'impression selon la 3, caractérisée en ce que la bielle est articulée à l'un des bras de réception par un pion (42A, 42B) mobile en translation par rapport à la bielle (40A, 40B). 5. Unité d'impression selon la 3 ou 4, caractérisée en ce 30 que la région de moindre résistance (46A, 46B) est formée par un amincissement local de la bielle. 6. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit groupe d'impression (20A) est situé audessus de l'autre groupe d'impression (20B). 21 7. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'une configuration hors-pression est une configuration hors-pression d'arrêt dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés des cylindres porte-plaque (24A, 24B) de leurs groupes d'impression (20A, 20B) respectifs. 8. Unité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'une configuration hors-pression est une configuration hors-pression de changement de blanchet dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés des cylindres porte-plaque (24A, 24B) de leurs groupes d'impression respectifs. 9. Unité d'impression selon les 7 et 8 prises ensemble, caractérisée en ce que, dans la configuration hors-pression d'arrêt, la largeur (dl) de l'espace (66A) entre le cylindre porte-blanchet (22A) et le cylindre porte-plaque (24A) d'au moins un groupe d'impression (20A) est supérieure à la largeur (dl) du même espace (66A) lorsque l'unité est en configuration hors-pression de changement de blanchet. 10. Unité d'impression selon les 7 et 8 prises ensemble, caractérisée en ce que, dans la configuration hors-pression d'arrêt, le mécanisme de support et de déplacement (26) est adapté pour permettre un déplacement du cylindre porte-blanchet (22B) et/ou du cylindre porte-plaque (24B) d'au moins un groupe d'impression (20B) de sorte que la largeur (d2) de l'espace (66B) entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre porte-plaque dudit groupe d'impression est supérieure à la largeur (d2) du même espace lorsque la presse est en configuration hors-pression de changement de blanchet. 11. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'une configuration hors-pression est une configuration hors-pression de changement de plaque, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont appliqués contre les cylindres porte-plaque (24A, 24B) de leurs groupes d'impression respectifs. 12. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, dans la ou chaque configuration hors-pression, un espace (64) suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier (3) imprimée par une autre unité d'impression. 13. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un détecteur (47A) de rupture de la région de moindre résistance (46A). 14. Unité d'impression selon la 13, caractérisée en ce 5 que le détecteur (47A) est raccordé à une unité de commande de l'unité d'impression. 15. Presse d'impression (1), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression (7 à 14) selon l'une des précédentes. | B | B41 | B41F | B41F 13,B41F 7 | B41F 13/34,B41F 7/12 |
FR2897531 | A1 | MOYEN DE TRAITEMENT DE L'ENURESIE DITE "PRIMAIRE" | 20,070,824 | La présente invention concerne un . Elle concerne également un procédé de fabrication de ce moyen de traitement. En matière d'énurésie (incontinence urinaire nocturne), il est classique de distinguer l'énurésie dite "primaire", qui est le fait de patients n'ayant jamais cessé d'être incontinents, ou ayant cessé de l'être sur des périodes inférieures à un an, et l'énurésie dite "secondaire", dans le cas de patients ayant cessé d'être incontinents pendant une période de plus d'un an. L'énurésie primaire concerne particulièrement des enfants. Elle est actuellement traitée par différents moyens tels que médicaments, notamment anti-dépresseurs, utilisation de dispositifs d'alarme sonore, psychothérapie, homéopathie, thermalisme, acupuncture, ostéopathie. Ces différents moyens ne sont que partiellement efficaces, voire peu ou pas efficaces, demandent une grande motivation du patient, et/ou peuvent impliquer différents inconvénients secondaires. En particulier, les dispositifs d'alarme sonore nocturne ne sont efficaces que pour des adolescents mais pas pour de plus jeunes enfants, dont le sommeil est profond, et ont pour inconvénient de déranger le sommeil des autres personnes de la maison. La présente invention a pour objectif de remédier à ces inconvénients fondamentaux, en fournissant un moyen de traitement de l'énurésie dite "primaire" qui soit donc parfaitement efficace et qui n'implique pas les inconvénients secondaires précités. À cet effet, le moyen de traitement qu'elle concerne consiste en une semelle interne de chaussure dont le bossage de soutien plantaire présente, par rapport à une forme purement anatomique, une prolongation en direction de l'avant de la semelle jusqu'aux abords des zones destinées à recevoir les têtes métatarsiennes, cette prolongation de ce bossage de soutien plantaire permettant, lorsque la chaussure est portée, une correction de la posture du patient, vers l'arrière dans le plan antéropostérieur. Les demandeurs ont en effet pu constater qu'une large proportion de patients souffrant d'énurésie adopte une posture plutôt inclinée vers l'avant dans le plan antéropostérieur, faisant que la symphyse mentonnière se trouve en avant par rapport à la symphyse pubienne. Il en résulte une hyperlordose lombaire, un bassin antéversé et un léger recurvatum des genoux, faisant que le poids est exercé principalement sur les éminences métatarsiennes et que les pieds sont positionnés à plat. Cette posture a pour conséquence que les chaînes musculaires activent les ganglions sympathiques lombaires par pression permanente, et donc le système nerveux végétatif ou autonome, de telle sorte que celui-ci est toujours en sympathicotonie, ce dont il résulte un relâchement de la vessie et une contraction des sphincters ; lorsqu'un patient ayant cette posture se couche, le système nerveux végétatif ou autonome passe en parasympathicotonie, ce qui conduit à une contraction de la vessie et un relâchement des sphincters, à l'origine de l'énurésie. La semelle selon l'invention, en décalant le soutien plantaire vers l'avant, tend à décaler le corps du patient légèrement vers l'arrière dans le plan antéropostérieur, et à corriger ainsi la posture du patient. Cette correction de posture agit sur les chaînes musculaires et, ce faisant, sur le système nerveux végétatif ou autonome pour que celui-ci fonctionne correctement en ce qui concerne la commande de la fonction urinaire. De préférence, la semelle présente une dépression au niveau de la zone d'appui du talon. Cette dépression, en association avec ladite prolongation vers l'avant du bossage de soutien plantaire, permet de renforcer la correction de posture recherchée. De préférence, le bossage de soutien plantaire présente également, par rapport à une forme purement anatomique, une prolongation s'étendant vers l'arrière jusqu'au niveau de la zone destinée à être en regard du bord interne du calcanéum, qui permet lorsque la chaussure est portée, une correction de la position du pied dans le sens du varus, telle que le pied est ramené en position physiologique. Les demandeurs ont également pu constater qu'une large proportion des patients souffrant d'énurésie présente une position des pieds en valgus se traduisant par une "chute" interne du scaphoïde, laquelle résulte probablement de la posture défectueuse précitée. La semelle selon l'invention a également pour but de corriger cette posture des pieds, dans le cadre de la correction globale de la posture du patient. Avantageusement, la semelle selon l'invention comprend un bossage positionné de manière à être situé, lorsque la chaussure est portée, en arrière des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, ce bossage permettant un soutien de ces têtes métatarsiennes et, ainsi, un relâchement musculaire du pied, qui favorise la mise en oeuvre de la correction de posture précitée. De préférence, ce bossage de soutien des têtes métatarsiennes est relié de manière continue au bossage de soutien plantaire, afin d'assurer le confort du patient. De préférence, la zone d'appui du talon comprend un rebord périphérique relevé, qui assure le confort et le maintien du pied. La semelle peut comprendre un débord le long du bord interne de la zone plantaire, également pour une question de confort. Ce débord permet aussi, lorsque la semelle est mise en place dans une chaussure, d'assurer le maintien latéral de cette semelle dans cette chaussure. Dans le même but de confort, la semelle peut en outre comprendre un rebord légèrement relevé le long de son bord externe, comprenant avantageusement une zone concave au niveau de l'apophyse styloïde du cinquième métatarsien. De préférence, la semelle comprend au moins une pièce de matériau thermoplastique propre à être moulé après échauffement approprié. Le procédé selon l'invention comprend les étapes consistant à : - réaliser une prise d'empreintes négatives, avec ou sans correction de posture, notamment par appui du patient sur des blocs de matière compressible telle que de la mousse de polyuréthane ; - réaliser des empreintes positives des pieds du patient en un matériau facile à travailler, notamment par coulée de plâtre dans les empreintes négatives ; - modifier la forme des empreintes positives en creusant les cavités plantaires en direction de l'avant des pieds, et le cas échéant en direction des bords internes du calcanéum, et/ou au niveau des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, et/ou en rehaussant légèrement les talons ; - mouler une paire de semelle sur les empreintes positives ainsi travaillées. Le procédé peut notamment comprendre une opération de découpe de pièces de matériau destinées à former la semelle selon des dimensions telles que ces pièces de matériau débordent légèrement de la périphérie des talons moulés, et/ou débordent légèrement des bords plantaires et/ou des bords externes des empreintes positives, afin de constituer lesdits rebords ou débord précités. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la semelle qu'elle concerne. Les figures 1 à 5 sont des vues de différentes pièces de matériau destinées à être superposées les unes aux autres et à être assemblées pour former cette semelle ; la figure 6 est une vue de la semelle en perspective la figure 7 en est une vue de dessus, et les figures 8, 9 et 10 en sont des vues en coupe respectivement selon les lignes VIII-VIII, IX-IX et X-X Les figures 1 à 5 représentent à plat les différentes pièces de matériau 1, 2, 3, 4, 5 qui sont destinées à être superposées les unes aux autres et à être assemblées pour former la semelle 10 représentée sur les figures 6 à 10. Dans l'exemple représenté et décrit ci-après, la semelle 10 est destiné à un enfant de l'ordre d'une dizaine d'années. Les pièces 1 et 5 sont découpées selon les formes de la semelle 10 à obtenir, à savoir avec des dimensions telles qu'elles incluent des portions périphériques 11a destinées à former le débord 11 que présente la semelle 10 le long du bord interne de la zone plantaire, des portions périphériques 12a destinées à former le rebord périphérique relevé 12 s'étendant autour de la zone du talon et des portions périphériques 13a destinées à former le bord légèrement relevé 13 que la semelle 10 présente long de son bord externe. Ces pièces 1 et 5 ont une épaisseur de 2 mm, sont en EVA (étyl-vinyl-acétate) ou en polyéthylène, et ont des duretés Shore respectives de 65 et 25 . La pièce 2 est découpée selon sensiblement la forme arrière de la semelle 10, en étant dimensionnée de manière à s'étendre entre l'arrière des têtes métatarsiennes et le talon, en retrait des bords des pièces 1 et 5. Elle ne comprend pas de portions périphériques destinées à former le débord 11 et le rebord 13, mais comprend une portion périphérique 12a destinée à former au moins la base du rebord périphérique relevé 12. Elle comprend par ailleurs un bord avant 2a de forme ondulée, délimitant une languette médiane 2b destinée à être située en arrière des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, et un évidement 2c en forme de goutte d'eau au niveau de la partie centrale du talon. La pièce 2 est en un matériau formé par une âme relativement rigide, notamment en résine de polyester, et deux couches extérieures sous forme de trames de fils, Elle a une épaisseur de l'ordre de 1,5 mm. La pièce :3 est destinée à être mise en place au niveau de la voûte plantaire. Elle présente sensiblement la forme d'un "D effilé" et est dimensionnée pour s'étendre, en direction de l'avant de la semelle 10, jusqu'aux abords des zones 14 destinées à recevoir les têtes métatarsiennes, et, en direction de l'arrière de la semelle 10, jusqu'au niveau de la zone 15 destinée à venir en regard du bord interne du calcanéum. Cette pièce 3 est, dans l'exemple représenté, en EVA ou en polyéthylène, a une épaisseur de 4 mm et une dureté Shore de 60 . La pièce 4 présente une forme "en haricot", et s'étend essentiellement au niveau de la zone 15, plus ou moins en arc autour du talon. Elle peut notamment être en un même matériau que la pièce 1, c'est-à-dire avoir une épaisseur de 2 mm, être en EVA ou en polyéthylène, et avoir une dureté Shore de 65 . Pour l'obtention de la semelle 10, il est procédé comme suit : - une prise d'empreintes négatives des pieds d'un patient souffrant d'énurésie est tout d'abord réalisée, notamment par appui du patient sur des blocs de matière compressible telle que de la mousse de polyuréthane ; - des empreintes positives de ces pieds sont ensuite réalisées en un matériau facile à travailler, notamment par coulée de plâtre dans les empreintes négatives ; - la forme de ces empreintes positives est ensuite modifiée, par : (i) creusement des cavités plantaires en direction de l'avant des pieds jusqu'en arrière des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, (ii) creusement des cavités plantaires en direction des zones internes des calcanéum, et (iii) rehausse légère des talons ; - les pièces 1 à 5 sont échauffées de manière à les rendre suffisamment plastiques pour pouvoir être moulées sur les empreintes positives ainsi modifiées et de manière à rendre possible une thermosoudure de ces pièces par contact les unes avec les autres ; - les pièces 1 à 5 sont alors placées sur lesdites des empreintes modifiées et sont moulées sur celles-ci. Comme cela apparaît sur les figures 6 à 10, compte tenu des modifications précitées des empreintes positives et des formes des différentes pièces 1 à 5 superposées, la semelle 10 obtenue comprend, outre le débord 11, le rebord périphérique 12 et le bord externe 13 précités, un bossage 16 de soutien plantaire présentant, par rapport à une forme purement anatomique, une prolongation vers l'avant et vers l'arrière, et une dépression 17 au niveau de la zone d'appui du talon Le bossage 16 est formé, en majeure partie, et en direction de l'avant de la semelle 10, par la superposition des pièces 1, 2, 3 et 5. Ce bossage 16 se prolonge vers l'avant jusqu'en arrière des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, ce qui permet, lorsque la chaussure équipée de la semelle 10 est portée, de décaler le soutien plantaire vers l'avant et, de ce fait, d'opérer une correction de la posture du patient, vers l'arrière dans le plan antéropostérieur. Cette correction de posture agit sur les chaînes musculaires et, ce faisant, sur le système nerveux végétatif ou autonome pour que celui-ci passe de sympathicotonie à un équilibre du système nerveux végétatif et permette ainsi un fonctionnement correct de la commande de la fonction urinaire. La prolongation du bossage 16 jusqu'en arrière des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes permet en outre un soutien de ces têtes métatarsiennes conduisant à un relâchement musculaire du pied, lequel favorise ladite correction de posture. Le bossage 16 est formé, en direction de l'arrière de la semelle 10 et du côté de la zone 15, par la superposition des pièces 1 à 5, et est prolongé, au-delà de la pièce 3, par une zone formée par la superposition des pièces 1, 2, 4 et 5. Le soutien ainsi réalisé du bord interne du calcanéum au moyen de la zone 15 permet, lorsque la chaussure est portée, une correction de la position du pied du patient dans le sens du varus, telle que le pied est ramené en position physiologique. Il apparaît en effet qu'une large proportion des patients souffrant d'énurésie présente une position des pieds en valgus se traduisant par une "chute" interne du scaphoïde, laquelle résulte probablement de la posture défectueuse constatée chez bon nombre de ces patients, selon laquelle ces patients sont plutôt inclinés vers l'avant dans le plan antéropostérieur. La dépression 17 est quant à elle constituée uniquement par les pièces 1 et 5 du fait de l'évidement 2c de la pièce 2. Elle permet, et en association avec le bossage 16, de renforcer la correction de posture recherchée. Le débord 11 permet d'éviter tout risque de pincement de la peau du patient entre la semelle 10 et la tige de la chaussure dans laquelle cette semelle est insérée, et d'assurer le maintien latéral de cette semelle 10 dans cette chaussure. Le rebord périphérique relevé 12 contribue au confort du patient en assurant le maintien du pied. Le rebord 13 contribue également au confort du patient, et comprend avantageusement une zone concave 18 au niveau de l'apophyse styloïde du cinquième métatarsien, délimitée par deux zones convexes 19. L'invention fournit ainsi une semelle 10 qui, en assurant une correction de la posture du patient, forme un moyen efficace de traitement de l'énurésie dite "primaire", sans impliquer d'effets secondaires indésirables. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation 20 décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées | Selon l'invention, ce moyen de traitement consiste en une semelle (10) interne de chaussure dont le bossage (16) de soutien plantaire présente, par rapport à une forme purement anatomique, une prolongation en direction de l'avant de la semelle (10) jusqu'aux abords des zones (14) destinées à recevoir les têtes métatarsiennes, cette prolongation de ce bossage (16) de soutien plantaire permettant, lorsque la chaussure est portée, une correction de la posture du patient, vers l'arrière dans le plan antéropostérieur. | 1 ù Moyen de traitement de l'énurésie caractérisé en ce qu'il consiste en une semelle (10) interne de chaussure dont le bossage (16) de soutien plantaire présente, par rapport à une forme purement anatomique, une prolongation en direction de l'avant de la semelle (10) jusqu'aux abords des zones (14) destinées à recevoir les têtes métatarsiennes, cette prolongation de ce bossage (16) de soutien plantaire permettant, lorsque la chaussure est portée, une correction de la posture du patient, vers l'arrière dans le plan antéropostérieur. 2 ù Moyen de traitement selon la 1, caractérisé en ce que la semelle (10) présente une dépression (17) au niveau de la zone d'appui du talon. 3 ù Moyen de traitement selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le bossage (16) de soutien plantaire présente, par rapport à une forme purement anatomique, une prolongation s'étendant vers l'arrière jusqu'au niveau de la zone (10) destinée à être en regard du bord interne du calcanéum, qui permet lorsque la chaussure est portée, une correction de la position du pied dans le sens du varus, telle que le pied est ramené en position physiologique. 4 ù Moyen de traitement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la semelle (10) comprend un bossage (16) positionné de manière à être situé, lorsque la chaussure est portée, en arrière des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, ce bossage (16) permettant un soutien de ces têtes métatarsiennes et, ainsi, un relâchement musculaire du pied. 5 ù Moyen de traitement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la zone d'appui du talon comprend un rebord périphérique relevé (12). 6 ù Moyen de traitement selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la semelle (10) comprend un débord (11) le long de la zone plantaire. 7 ù Moyen de traitement selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la semelle (10) comprend un rebord (13) légèrement relevé le long de son bord externe, comprenant avantageusement une zone concave (18) au niveau de la styloïde du cinquième métatarsien.8 û Moyen de traitement selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la semelle (10) comprend au moins une pièce (1 à 5) de matériau thermoplastique propre à être moulé après échauffement approprié. 9 û Procédé de fabrication du moyen de traitement selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à: - réaliser une prise d'empreintes négatives, avec ou sans correction de posture, notamment par appui du patient sur des blocs de matière compressible telle que de la mousse polyuréthane ; - réaliser des empreintes positives des pieds du patient en un matériau facile à travailler, notamment par coulée de plâtre dans les empreintes négatives ; - modifier la forme des empreintes positives en creusant les cavités plantaires en direction de l'avant des pieds, et le cas échéant en direction des bords internes du calcanéum, et/ou au niveau des deuxième à quatrième têtes métatarsiennes, et/ou en rehaussant légèrement les talons ; - mouler une paire de semelle (10) sur les empreintes positives ainsi travaillées. 10 û Procédé de fabrication selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de découpe de pièces de matériau (1, 5) destinées à former la semelle (10) selon des dimensions telles que ces pièces de matériau (1, 5) débordent de la périphérie des talons moulés, et/ou des bords plantaires et/ou des bords externes des empreintes positives, afin de constituer lesdits rebords (12, 13) ou débord (11) précités. | A | A61 | A61F | A61F 5 | A61F 5/14 |
FR2891903 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDES DE MESURE ET/OU D'INSPECTION OPTIQUE(S) DE GROUPES STRUCTURELS SOUDES | 20,070,413 | La présente invention se rapporte à un dispositif de mesure et/ou d'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, notamment des essieux de véhicules automobiles ou des supports d'instruments ; ainsi qu'à des procédés respectifs de mesure ou d'inspection d'un groupe structurel soudé, à l'aide d'un tel dispositif. Le respect des cotes de groupes structurels soudés, par exemple d'essieux de véhicules automobiles ou de supports d'instruments, est jusqu'à présent contrôlé ou inspecté, dans la production en série, soit selon un mode attributif, soit selon un mode de mesure. Des contrôles attributifs sont effectués à l'aide de gabarits de jalonnage mécanique. Néanmoins, ce mode opératoire est long, offre peu de souplesse et est en partie imprécis, ou sujet à des pannes. L'état de la technique comprend également la mesure par échantillonnage de groupes structurels soudés sur des machines de mesure par coordonnées. Une telle machine est décrite, par exemple, dans le brevet DE-C2-39 41 144 ou dans la demande de brevet DE-Al-198 05 892. Toutefois, ce mode opératoire occasionne des durées de cycles très longues et, de ce fait, c'est à peine s'il peut être concrètement appliqué dans l'environnement proche de la production. Il est également possible de mesurer les pièces structurelles par exploration des zones pertinentes desdites pièces à l'aide d'un capteur à coupe optique, ou bien au moyen de capteurs optiques à triangulation fonctionnant au laser. Les capteurs sont alors guidés par des robots, ce qui occasionne des coûts élevés et de longues durées de cycles. Des systèmes optiques commandés par ordinateurs, en vue d'une mesure 30 tridimensionnelle couvrant toute la superficie de la géométrie de différents corps, ont actuellement atteint un degré d'évolution très élevé. Tous les systèmes précités ont respectivement pour objet de mesurer ou d'inspecter des groupes structurels soudés complexes, avec une précision minimale requise, en des temps de cycles déterminés. Une importance est alors accordée au 35 blocage bien défini du groupe structurel considéré, et à un agencement précis des composants optiques. Un impératif important réside dans la conception correcte du blocage mécanique visant, d'une part, à procurer une grande stabilité mécanique tout en garantissant cependant, d'autre part, la libre accessibilité des capteurs optiques à des repères caractéristiques devant être mesurés. En conséquence, l'invention a pour objet de fournir un dispositif de mesure et/ou d'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, qui permette un blocage du groupe structurel avec une haute stabilité mécanique, tout en garantissant, aux capteurs, un champ de vision techniquement requis pour l'étape de mesure. L'invention vise, de surcroît, à fournir des procédés de mesure et de contrôle d'un groupe structurel soudé, en utilisant le dispositif conforme à l'invention. Le dispositif conforme à l'invention, affecté à la mesure et/ou à l'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, en particulier d'essieux de véhicules automobiles ou de supports d'instruments, comprend un compartiment de mesure dans lequel se trouvent des caméras destinées à enregistrer des images d'un groupe structurel soudé. L'interprétation des images enregistrées s'opère dans un système d'interprétation, avec assistance par ordinateur. Le compartiment de mesure renferme une plaque de base dotée d'au moins deux colonnes de support. Un groupe structurel soudé, devant être respectivement mesuré ou inspecté, est bloqué sur lesdites colonnes dans ledit compartiment. Une unité de blocage, pourvue de deux éléments de blocage mobiles l'un par rapport à l'autre, est respectivement prévue à l'extrémité libre d'une colonne de support pour provoquer le blocage ponctuel ou superficiel dudit groupe structurel, sachant qu'une broche, mobile par rapport à l'unité de blocage, est disposée sur au moins une colonne de support. Le dispositif conforme à l'invention permet d'effectuer, avec souplesse et haute stabilité mécanique, le blocage d'un groupe structurel soudé dans la cellule de mesure. Cela autorise une grande précision de mesure, moyennant des temps de mesure très courts. La pièce structurelle considérée est mesurée par l'intermédiaire de caméras qui enregistrent le groupe structurel à partir d'angles différents. Une mesure tridimensionnelle peut être convertie grâce à la combinaison, dans une unité de calcul, des informations émanant des caméras individuelles. Dans le cadre de la photogrammétrie, la position spatiale ou la forme tridimensionnelle du groupe structurel soudé est alors respectivement reconstituée et mesurée, sur la base des images enregistrées. Un aspect essentiel, pour l'invention, réside dans un blocage bien défini du groupe structurel soudé dans la cellule de mesure. Le blocage d'un groupe structurel en quatre points autorise une mesure précise et reproductible. Un blocage en trois points, le quatrième point demeurant libre dans l'espace, rend de surcroît possible une mesure de la torsion ("twist") d'un groupe structurel soudé. Au moins une colonne de support peut être respectivement introduite dans la zone de prise d'images des caméras, ou extraite de ladite zone. Différentes variantes du blocage du groupe structurel soudé peuvent être simulées de façon correspondante. Un groupe structurel soudé est prélevé par les broches respectivement implantées sur les colonnes de support ou sur les unités de blocage. A cette fin, lesdites broches pénètrent dans des orifices dudit groupe structurel. Les broches présentent, de manière appropriée, deux tronçons longitudinaux munis de diamètres différents les uns des autres. Pour provoquer l'orientation des groupes structurels soudés, au moyen des broches, ces dernières peuvent être équipées d'éléments d'écartement. Cela permet d'employer des broches de blocage dotées d'éléments d'écartement qui agissent dans deux ou trois directions. Au moins une broche peut également être conçue comme une "broche de mesure". A l'aide de ladite broche de mesure, il est possible de mesurer la position absolue d'un repère caractéristique du groupe structurel soudé, en mode indirect, par le biais de la position respectivement occupée, vis-à-vis dudit repère, par la broche de mesure ou par l'unité de support de ce dernier. Par ailleurs, il est possible de mesurer ou d'inspecter directement un repère caractéristique déterminé, par exemple un orifice pratiqué dans le groupe structurel, en enregistrant une image de ce repère caractéristique. En vue d'améliorer respectivement, pour les capteurs optiques, l'accessibilité ou la visibilité des repères caractéristiques devant être mesurés, les éléments de blocage possèdent des évidements qui dégagent le champ de vision des caméras sur des repères situés entre lesdits éléments. De ce fait, lesdits éléments sont structurellement agencés de façon telle qu'ils garantissent une libre accessibilité optique des repères individuels devant être mesurés, également lorsque le groupe structurel est bloqué. Le compartiment de mesure est de conception étanche à la lumière, grâce à la présence d'un chemisage. Ledit chemisage élimine une incidence de lumière provenant de l'extérieur, ce qui crée, dans l'espace interne du compartiment, des conditions de lumière bien définies grâce à des illuminations correspondantes. Ces conditions de lumière bien définies favorisent la précision de mesure et constituent, de la sorte, une condition préalable essentielle pour la qualité de la mesure. Par ailleurs, il est prévu que le compartiment de mesure possède une ventilation par surpression. Une légère surpression est engendrée dans l'espace interne du compartiment, par l'intermédiaire d'une soufflerie en amont de laquelle un filtre est installé, ce qui évite la pénétration d'impuretés provenant de l'air. Cette précaution contribue, elle aussi, à la qualité respective des opérations de mesure ou d'inspection. Le dispositif comporte, avantageusement, des moyens de détermination de la température d'un groupe structurel soudé devant être mesuré. Une mesure de la température de la pièce structurelle permet d'établir des valeurs décalées, pour la mesure considérée, si bien qu'un résultat de mesure peut toujours être respectivement rapporté à une température de référence, ou à la température ambiante mesurant 20 C, par exemple. L'un des procédés conformes à l'invention permet d'effectuer une mesure directe d'un repère caractéristique d'un groupe structurel soudé, par enregistrement de plusieurs images dudit repère, avec interprétation consécutive. Conformément à l'invention, une mesure indirecte d'un repère caractéristique du groupe structurel soudé est également possible grâce à une détermination optique de la position de l'une des broches, vis-à-vis du repère considéré. L'enregistrement d'une image d'un repère caractéristique du groupe structurel soudé permet d'exécuter simultanément un contrôle intégral dudit groupe structurel, outre une mesure pure et simple. Le dispositif conforme à l'invention permet d'effectuer une mesure sans contact d'un groupe structurel soudé. Les enregistreurs de mesures, c'est-à-dire les caméras y compris des capteurs, mesureurs d'illumination et éléments similaires nécessaires, occupent des positions fixes. Le dispositif de mesure optique permet de se dispenser de pièces mobiles. Ledit dispositif est en conséquence robuste, et réclame peu de maintenance. C'est à peine si des phénomènes d'usure sont à redouter. Des sources de perturbations sont également réduites à un minimum. Du fait qu'il peut être renoncé à des pièces mobiles, pour effectuer la mesure, le dispositif et les procédés conformes à l'invention fonctionnent de façon très rapide comparativement à d'autres. Une pluralité d'enregistrements d'images peut être simultanément exécutée, si bien que le temps de mesure proprement dit peut prendre des fractions de seconde. Cela exerce, par ailleurs, l'effet positif consistant en ce que des perturbations provenant de l'extérieur, dues par exemple à des vibrations, ont une influence modeste sur le résultat de la mesure. De surcroît, il est possible d'opérer une mesure parallèle de la température de la pièce structurelle qui peut, de façon correspondante, être englobée dans l'interprétation, de sorte que des résultats de mesures peuvent être toujours rapportés à une température ambiante mesurant, par exemple, 20 C. De manière résumée, la présente invention porte sur un dispositif de mesure et/ou d'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, notamment d'essieux de véhicules automobiles ou de supports d'instruments, comprenant un compartiment de mesure dans lequel se trouvent des caméras destinées à enregistrer des images d'un groupe structurel soudé, ainsi qu'un système d'interprétation, le compartiment de mesure renfermant une plaque de base munie d'au moins deux colonnes de support, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'une unité de blocage, comportant deux éléments de blocage mobiles l'un vis-à-vis de l'autre, est respectivement prévue à l'extrémité libre d'une colonne de support, pour le blocage du groupe structurel soudé, et en ce qu'une broche, mobile par rapport à l'unité de blocage, est disposée sur au moins une colonne de support. Avantageusement, au moins une colonne de support est apte à être 15 respectivement introduite dans la zone de prise d'images des caméras, ou extraite de ladite zone. De manière avantageuse, la broche présente deux tronçons longitudinaux munis de diamètres mutuellement différents. Selon un mode de réalisation avantageux, la broche est équipée d'éléments 20 d'écartement. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est caractérisé par la présence, dans les éléments de blocage, d'évidements qui libèrent la visibilité des caméras sur des repères caractéristiques situés entre lesdits éléments. De manière avantageuse, le compartiment de mesure est de conception 25 étanche à la lumière. Avantageusement, le compartiment de mesure possède une ventilation par surpression. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif selon l'invention est caractérisé par la présence de moyens de détermination de la température d'un 30 groupe structurel soudé. Selon un second aspect, la présente invention porte également sur un procédé de mesure d'un groupe structurel soudé, en particulier d'un essieu de véhicule automobile ou d'un support d'instrument(s), à l'aide d'un dispositif présentant les caractéristiques précédemment mentionnées, le procédé selon 35 l'invention étant caractérisé en ce qu'une mesure directe d'un repère caractéristique dudit groupe structurel soudé a lieu par enregistrement de plusieurs images dudit repère. De manière alternative au procédé ci-dessus mentionné, le procédé de mesure d'un groupe structurel soudé selon l'invention est caractérisé en ce qu'une mesure indirecte d'un repère caractéristique du groupe structurel soudé a lieu par détermination de la position de la broche par rapport audit repère. Toujours de manière alternative aux procédés ci-dessus mentionnés, le procédé de mesure d'un groupe structurel soudé selon l'invention est caractérisé en ce qu'un contrôle direct d'un repère caractéristique du groupe structurel soudé a lieu par enregistrement d'une image dudit repère. L'invention va à présent être décrite de manière plus détaillée, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une illustration en perspective du compartiment de mesure d'un dispositif conforme à l'invention ; la figure 2 montre une colonne de support, selon la même vue en perspective ; la figure 3 est une représentation fragmentaire de l'extrémité supérieure d'une colonne de support ; la figure 4 est une vue détaillée d'une broche ; la figure 5 est une illustration de la broche selon un autre angle d'observation ; la figure 6 est une vue planaire d'un support d'essieu ; la figure 7 est une représentation techniquement schématisée du détail F de la figure 6 ; et la figure 8 est une illustration techniquement schématisée du détail G de la figure 6. La figure 1 montre un dispositif de mesure et/ou d'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, en particulier des essieux de véhicules automobiles ou des supports d'instruments. Sur la figure 1, des coordonnées spatiales sont désignées par X, Y et Z. Le dispositif comprend un compartiment de mesure 1 dans lequel se trouvent des caméras 2 destinées à enregistrer des images d'un groupe structurel soudé 3. Le groupe 3 visible sur la figure 1 se présente comme un support d'essieu, tel qu'illustré également sur la figure 6. Le compartiment de mesure 1 est logé à l'intérieur d'un chemisage 4 uniquement évoqué dans le présent cas, et est d'une conception étanche à la lumière. Le compartiment 1 possède, en outre, une ventilation par surpression. Cela permet d'éviter la pénétration de souillures dans ledit compartiment 1. Le compartiment de mesure 1 renferme, sur une plaque de base stable 5, des colonnes de support 6-10 au nombre total de cinq, parmi lesquelles les colonnes 5 7 à 10 sont réglables en hauteur. La colonne de support 6 comporte, à son extrémité supérieure 11, deux bras 12 en porte-à-faux respectivement dotés d'une broche 13 pouvant venir se loger dans des orifices du groupe structurel soudé 3. L'une, 7, des colonnes de support 7-10 réglables en hauteur est 10 représentée plus en détail sur la figure 2. Elle possède, à une extrémité supérieure libre 14, une unité de blocage 15 équipée de deux éléments de blocage 16, 17 mobiles l'un par rapport à l'autre. Dans ce contexte, il est également fait renvoi aux figures 3 à 5. L'élément de blocage 16 supérieur peut pivoter sur l'extrémité 14, autour 15 d'un axe horizontal 18. Par l'intermédiaire d'un bras de support 19, l'élément de blocage 17 inférieur peut être déplacé sur un guide vertical 20. A l'aide des éléments de blocage 16, 17, un groupe structurel soudé 3 est ponctuellement bloqué par points (points A- D sur la figure 6). Lesdits éléments de blocage 16, 17 sont munis d'évidements 21, 22, et sont conçus de manière à dégager la visibilité des caméras 2 20 sur des repères caractéristiques M tels que des trous, par exemple, situés entre lesdits éléments de blocage 16, 17. Une broche 23, 24, 25, déplaçable par rapport à l'unité de blocage 15, est respectivement disposée sur les colonnes de support 7-10. Une broche 23, 24, 25 peut aussi bien être déplacée en hauteur, qu'animée de pivotements latéraux. Comme l'atteste notamment une observation de la figure 4, une broche 23, 25 24, 25 offre deux tronçons longitudinaux 26, 27 de diamètres mutuellement différents. Le décrochement formé entre les deux tronçons 26, 27 matérialise, respectivement, une butée 28 en hauteur ou une surface d'appui affectée au groupe structurel soudé 3. Les broches 23, 24 sont pourvues d'éléments d'écartement 29, 30. Le 30 groupe structurel soudé 3 peut, de la sorte, être orienté dans une position zéro sur les colonnes de support 7-10. La broche 23 illustrée sur la figure 7 compte deux éléments d'écartement 29, 30 qui agissent dans la direction Y. En conséquence, un centrage dans la direction Y peut être effectué par l'intermédiaire de cette broche 23. L'orientation dans la direction Z a lieu, sur la broche 23, grâce à la butée 28 en 35 hauteur. La broche 24 représentée sur la figure 8 compte trois éléments d'écartement 29-31. Cela autorise une orientation aussi bien dans la direction X, que dans la direction Y. L'orientation dans la direction Z s'opère, là encore, par l'intermédiaire de la butée 28 en hauteur. Le groupe structurel soudé 3 peut être enregistré, par les caméras 2, à partir d'angles différents. Une mesure tridimensionnelle dudit groupe 3 peut être effectuée par la combinaison des informations des caméras 2 individuelles, et par l'interprétation desdites informations dans un système d'interprétation assisté par ordinateur. Le blocage du groupe structurel soudé 3 en quatre points A, B, C, D, par l'intermédiaire des colonnes de support 7-10, autorise une mesure précise et reproductible. Compte tenu de la torsion du groupe 3, ce dernier n'est bloqué qu'en trois points A, B, C. Le quatrième point D demeure libre dans l'espace, ce qui permet de mesurer la torsion. A cette fin, la colonne de support 9 ou l'unité de blocage 15 de celle-ci peut être respectivement introduite dans la zone de prise d'images des caméras 2, ou extraite de ladite zone. La mesure directe d'un repère caractéristique M du groupe structurel soudé 3 a lieu par enregistrement de plusieurs images dudit repère M, avec interprétation consécutive des informations d'images dans le système d'interprétation. En outre, une mesure indirecte d'un repère M du groupe 3 est possible par une détermination de la position d'une broche 23-25 vis-à-vis dudit repère M. Un contrôle direct d'un repère M du groupe 3 a lieu par enregistrement d'une image dudit repère M à contrôler. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir de son cadre | Dispositif de mesure et/ou d'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, notamment d'essieux de véhicules automobiles ou de supports d'instruments, comprenant un compartiment de mesure (1) dans lequel se trouvent des caméras (2) destinées à enregistrer des images d'un groupe structurel soudé (3), ainsi qu'un système d'interprétation, le compartiment de mesure (1) renfermant une plaque de base (5) munie d'au moins deux colonnes de support (7-10), dispositif caractérisé en ce qu'une unité de blocage (15), comportant deux éléments de blocage (16, 17) mobiles l'un vis-à-vis de l'autre, est respectivement prévue à l'extrémité libre (14) d'une colonne de support (7-10), pour le blocage du groupe structurel soudé (3), et en ce qu'une broche (23-25), mobile par rapport à l'unité de blocage (15), est disposée sur au moins une colonne de support (7-10). | 1. Dispositif de mesure et/ou d'inspection optique(s) de groupes structurels soudés, notamment d'essieux de véhicules automobiles ou de supports d'instruments, comprenant un compartiment de mesure (1) dans lequel se trouvent des caméras (2) destinées à enregistrer des images d'un groupe structurel soudé (3), ainsi qu'un système d'interprétation, le compartiment de mesure (1) renfermant une plaque de base (5) munie d'au moins deux colonnes de support (7-10), dispositif caractérisé en ce qu'une unité de blocage (15), comportant deux éléments de blocage (16, 17) mobiles l'un vis-à-vis de l'autre, est respectivement prévue à l'extrémité libre (14) d'une colonne de support (7-10), pour le blocage du groupe structurel soudé (3), et en ce qu'une broche (23-25), mobile par rapport à l'unité de blocage (15), est disposée sur au moins une colonne de support (7-10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une colonne de support (7-10) est apte à être respectivement introduite dans la zone de prise d'images des caméras (2), ou extraite de ladite zone. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la broche (23-25) présente deux tronçons longitudinaux (26, 27) munis de diamètres mutuellement différents. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la broche (24, 25) est équipée d'éléments d'écartement (29-31). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par la présence, dans les éléments de blocage (16, 17), d'évidements (21, 22) qui libèrent la visibilité des caméras (2) sur des repères caractéristiques (M) situés entre lesdits éléments (16, 17). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le compartiment de mesure (1) est de conception étanche à la lumière. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le compartiment de mesure (1) possède une ventilation par surpression. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé par la présence de moyens de détermination de la température d'un groupe structurel soudé (3). 9. Procédé de mesure d'un groupe structurel soudé, en particulier d'un essieu de véhicule automobile ou d'un support d'instrument(s), à l'aide d'un 35 dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, procédé caractérisé en cequ'une mesure directe d'un repère caractéristique (M) dudit groupe structurel soudé (3) a lieu par enregistrement de plusieurs images dudit repère (M). 10. Procédé de mesure d'un groupe structurel soudé, en particulier d'un essieu de véhicule automobile ou d'un support d'instrument(s), à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, procédé caractérisé en ce qu'une mesure indirecte d'un repère caractéristique (M) du groupe structurel soudé (3) a lieu par détermination de la position de la broche (23-25) par rapport audit repère (M). 11. Procédé de contrôle d'un groupe structurel soudé, en particulier d'un essieu de véhicule automobile ou d'un support d'instrument(s), à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, procédé caractérisé en ce qu'un contrôle direct d'un repère caractéristique (M) du groupe structurel soudé (3) a lieu par enregistrement d'une image dudit repère (M). | G | G01 | G01B | G01B 11 | G01B 11/00 |
FR2898036 | A1 | APPAREIL DE MESURES CORPORELLES A LECTURE DIRECTE | 20,070,907 | La présente invention concerne un appareil de mesures corporelles, du type toise, permettant la mesure de la taille d'un individu mais également d'autres mesures, notamment la mesure de sa hauteur d'entrejambes, la lecture de chacune de ces rnesures pouvant être faite directement par l'individu lui-même. Traditionnellernent, une toise est constituée d'une règle verticale graduée, le long de laquelle glisse un curseur, pour mesurer la taille ou stature d'un individu. Normalement le déplacement du curseur et la lecture de la mesure, sur l'échelle graduée, sont réalisés par une personne extérieure. Certes le déplacement du curseur pourrait être réalisé par l'individu lui-même, mais dans ce cas pour la lecture de la mesure, celui-ci doit nécessairement se déplacer pour visualiser l'emplacement du curseur par rapport à l'échelle graduée, avec cependant le risque que le curseur ne se déplace vers le bas par gravité, n'étant plus bloqué en position par la tête de l'individu. Par ailleurs la toise traditionnelle n'est pas adaptée pour la mesure de la hauteur de l'entrejambes, mesure qui est notamment pratiquée dans le domaine sportif, par exemple pour la hauteur' d'un cadre de bicyclette. On a déjà proposé par le document US.4.928.398, un appareil permettant de réaliser spécifiquement la mesure de la hauteur d'entrejambes. Ledit appareil cornprend un curseur qui est monté coulissant sur un montant vertical et qui est relié par un câble et une poulie à un contrepoids, ce qui permet d'obtenir un engagement ferme du curseur avec l'entrejambe de l'utilisateur. La mesura cle la hauteur d'entrejambe est déterminée en relation avec une échelle graduée qui est disposée latéralement sur le montant vertical. Il est également prévu dans le document US.4.928.398 de disposer d'autres curseurs, au-dessus au en-dessous du curseur précité, pour la mesure de la hauteur du genou,, de la hauteur de la main, de la hauteur des épaules et de la hauteur totale. Ces aLtres curseurs sont montés simplement coulissants sur le montant vertical, indépendamment du curseur de mesure de la hauteur d'entrejambe. S'agissant de la lecture de la mesure à travers une fenêtre formée dans la partie du curseur faisant face à l'échelle graduée, la mise en oeuvre de cet appareil pose les mêmes difficultés que pour la toise traditionnelle, difficultés qui sont encore accrues en ce qui concerne la mesure de la hauteur d'entrejambe puisque celle-ci ne peut en aucun cas être réalisée par l'individu lui-même du fait de la présence du contrepoids qui fait remonter le curseur vers le haut dans le cas où l'individu se déplace pour effectuer la lecture. Le but de la présente invention est de proposer un appareil de mesures corporelles qui pallie les inconvénients précités. Il s'agit d'un appareil de mesures corporelles qui comprend, de manière 10 connue par le document: US.4.928.398 : a) un support vertical, b) un dispositif de mesure, éventuellement formé d'une échelle graduée, c) un palpeur, d) des moyens de déplacement permettant au palpeur de se déplacer en 15 hauteur le long du support vertical, e) au moins une fenêtre de lecture de la mesure qui correspond à la hauteur du palpeur sur le support et qui est obtenue au niveau du dispositif de mesure. De manière caractéristique, selon la présente invention, les moyens de 20 déplacement sont aptes à permettre le déplacement d'un unique palpeur de haut en bas pour une première mesure, notamment la mesure de la stature, et de bas en haut pour une seconde mesure, notamment la mesure de la hauteur d'entrejambe. De plus la longueur du palpeur et la hauteur de la fenêtre de lecture sont telles qu'ellles permettent la prise de mesure par un utilisateur 25 tourné vers le support vertical et la lecture de la première ou de la seconde mesure par ledit utilisateur sans qu'il ait à se déplacer. Ainsi, selon la disposition particulière de la présente invention, quel que soit le type de mesure à effectuer, stature, hauteur d'entrejambe ou autres types de mesures, l'utilisateur peut lui-même l'effectuer et en faire la lecture sans avoir à se 30 déplacer. Ceci est un avantage indéniable qui permet à l'appareil de pouvoir être placé en particulier sur les lieux de vente d'articles de sport ; ainsi, le client, qui désire acheter un article dont la taille est conditionnée par une mesure corporelle déterminée, peut, sans l'intervention d'une tierce personne, effectuer cette mesure et acheter l'article à la taille adéquate. Selon une variante de réalisation, le palpeur est une barre de faible épaisseur, notamment de l'ordre de 10 mm. Ceci permet de limiter l'imprécision de la mesure selon que la face qui est en contact avec le corps de l'individu à l'occasion de la mesure est la face inférieure, s'agissant par exemple de la stature, ou la face supérieure, s'agissant notamment de la mesure de la hauteur d'entrejambe. Selon une variante de réalisation, les moyens de déplacement comprennent une poignée de préhension, reliée au palpeur. Ceci permet à l'individu de déplacer le palpeur en actionnant la poignée, sans avoir à manipuler le palpeur lui-même, et par conséquent de mettre en oeuvre un palpeur de moins grande résistance mécanique et donc d'épaisseur réduite. Selon une variante de réalisation, l'appareil comprend au moins une butée pour le palpeur et les moyens de déplacement comprennent un système de rappel, apte à déplacer le palpeur en hauteur jusqu'à une position extrême correspondant à ladite butée, lorsque ledit palpeur n'est plus maintenu directement ou indirectement par l'utilisateur. Ainsi, le palpeur se déplace automatiquement, jusqu'à sa position extrême, contre la butée s'il n'est plus maintenu à une hauteur déterminée par le corps de l'utilisateur lui-même. Dans une variante de réalisation, l'appareil comporte un bâti et le système de rappel comprend : a) deux chariots, l'un supérieur et l'autre inférieur, montés coulissants par rapport audit bâti, chaque chariot comportant au moins une poulie et étant relié au bâti par un ressort, respectivement à la partie haute du bâti pour le chariot supérieur et à la partie basse du bâti pour le chariot inférieur et b) un câble de traction qui est solidaire du palpeur par son extrémité proximale, qui passe successivement d'une poulie du 30 chai-iol: inférieur à une poulie du chariot supérieur jusqu'à son extrémité distale où il est fixé en partie basse du bâti. Etant donné que la longueur du câble de traction est déterminée entre ses extrémités proximale et distale, tout déplacement du palpeur depuis sa position extrême entraîne un rapprochement des deux chariots, rapprochement qui est contrarié par l'action des ressorts. Lorsque le palpeur est relâché, les ressorts provoquent le déplacement en sens inverse du palpeur jusqu'à la position extrême, contre la butée. Selon un mode de réalisation, chaque chariot comprend trois poulies. Selon une variante de réalisation, les moyens de déplacement du palpeur comprennent une pièce coulissante, sur laquelle est fixé le palpeur et éventuellement la poignée, présentant un évidement central, laquelle pièce est apte à coulisser le long d'un mât vertical du support qui est monté de manière ajustée dans ledit évidement central. Eventuellement le coulissement de la pièce en question est assisté grâce à la présence de roulements, solidaires de la pièce coulissante et venant en appui sur le mât vertical. Selon une autre variante de réalisation, le système de rappel est équipé d'un système d'inversion permettant d'inverser la direction du palpeur selon qu'il effectue la première ou la seconde mesure. Par exemple, e ;système de rappel comprenant les deux chariots et le câble de traction comme spécifié ci-dessus, le système d'inversion peut consister en des moyens de blocage des chariots par rapport au bâti et le système de rappel esi: réglé en sorte que, les chariots étant bloqués en position, le palpeur se déplace spontanément vers le bas sous l'effet de son propre poids, par gravité. Selon une variante de réalisation, l'appareil de mesure comporte deux échelles graduées, fixées verticalement sur le support, la première pour la première mesure, notamment la mesure de la stature, et la seconde pour la seconde mesure, notamment la mesure de la hauteur d'entrejambe, ainsi que deux fenêtres de lecture, mobiles, se déplaçant verticalement devant les deux échelles, lesdites fenêtres étant formées dans deux plaques d'obturation, solidaires du palpeur. C)n comprend que pour permettre la lecture de la mesure par un utilisateur en position debout, sans qu'il ait à se déplacer, l'origine des deux échelles graduées, sont décalées par rapport à l'échelle de la toise conventionnelle dom: l'origine de graduation est le plan sur lequel repose la toise. Ceci ressortira de manière plus claire de la description faite ci-après. Dans un autre anode de réalisation, l'appareil de mesure comprend au moins une fenêtre de lecture fixe, formée dans le support et au moins une échelle graduée, se présentant sous la forme d'un ruban gradué qui est monté déplaçable verticalement entre deux axes horizontaux de rotation. De plus le palpeur est solidaire du ruban gradué. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le déplacement du palpeur entraîne le déplacement du ruban gradué devant la fenêtre de lecture fixe, fenêtre qui est disposée à une hauteur permettant la lecture directe par l'utilisateur en position debout, sans qu'il ait à se déplacer. Dans une autre variante de réalisation, dans laquelle l'appareil de mesure comprend une seule fenêtre de lecture fixe, le palpeur est solidaire d'un capteur de déplacement et le dispositif de mesure est un dispositif électronique, relié au capteur de déplacement et programmé pour convertir les informations liées au déplacement en rnesure et pour afficher la mesure obtenue dans la fenêtre de lecture. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite de plusieurs exemples d'appareils de mesures corporelles à lecture directe par un utilisateur en position debout, sans qu'il ait à se déplacer, illustrés par le dessin annexé dans lequel : Les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques de face d'un premier exemple d'appareil comportant deux fenêtres de lecture mobiles, formées dans deux plaques d'obturation, solidaires du palpeur, se déplaçant verticalement devant deux échelles graduées, la figure 1 correspondant à la mesure de la stature et la figure 2 correspondant à la mesure de la hauteur d'entrejambes ; La figure 3 est une représentation schématique en perspective du palpeur et des deux plaques d'obturation de l'appareil selon le premier exemple; La figure 4 est une représentation schématique illustrant un système de 5 rappel du palpeur à chariots et ressorts ; La figure 5 est une représentation schématique de face d'un second exemple d'appareil comportant une fenêtre de lecture fixe et une échelle graduée apte à se déplacer devant ladite fenêtre en fonction des déplacements du palpeur ; 10 La figure 6 illustre schématiquement le principe de déplacement de l'échelle graduée mobile du second exemple d'appareil ; La figure 7 est une représentation schématique en perspective d'une pièce coulissant le long d'un mât vertical sur laquelle peut être fixé le palpeur et éventuellement une poignée et 15 La figure 8 est: une représentation schématique d'un palpeur relié à une poignée de préhension. L'appareil de la présente invention permet à un utilisateur donné d'effectuer des mesures corporelles sans l'aide d'une tierce personne. Il est pourvu d'un palpeur déplaçable verticalement en hauteur soit de haut en bas 20 soit de bas en haut selon la mesure à effectuer. Pour un déplacement du palpeur du haut vers le bas, la mesure la plus courante sera bien sûr celle de la taille ou stature, mais cela pourrait être également la hauteur au niveau des épaules. Pour un déplacement du palpeur du bas vers le haut, la mesure la plus courante sera celle de la hauteur d'entrejambe, mais cela pourrait par exemple 25 être également celle de la hauteur du genou ou de la main par rapport au sol. Selon la présente invention, quelle que soit la mesure à effectuer, l'utilisateur peut visualiser le résultat de la mesure à travers une fenêtre de lecture sans qu'il ait à se déplacer entre sa position de mesure et sa position de lecture. Dans le premier exemple de réalisation qui est illustré aux figures 1 et 2, 30 l'utilisateur lit le résu tat: de la mesure dans une première fenêtre de lecture lorsqu'il s'agit d'une première mesure qui correspond au déplacement du palpeur depuis le haut vers le bas et dans une seconde fenêtre de lecture lorsqu'il s'agit d'une seconde mesure qui correspond au déplacement du palpeur du bas vers le haut, les deux dites fenêtres de lecture étant mobiles et se déplaçant devant deux échelles graduées fixes. Plus précisément, l'appareil 1 comporte un support vertical 2 présentant une face frontale 3 clans laquelle est formée une rainure verticale 4 par laquelle dépasse le palpeur 5. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 3, le palpeur 5 est une barre de faible épaisseur e et ayant une longueur L suffisante pour que la mesure puisse être réalisée par un individu tourné vers la face frontale 3 et ayant suffisamment de recul pour visualiser la valeur de la mesure inscrite dans l'une ou l'autre des fenêtres de lecture. A titre d'exemple non exhaustif, le palpeur a une longueur L de l'ordre de 30 à 50 cm. Deux échelles graduées 6, 7 sont disposées verticalement sur la face frontale 3 du support 2, la première échelle graduée 6 correspondant à la mesure de la taille ou stature et la seconde échelle graduée 7 correspondant à la mesure de la hauteur d'entrejambe. Dans l'exemple illustré aux figures 1 à 3, ces deux échelles graduées se trouvent le long de chacun des deux bords 3a, 3b de la face frontale 3, la première échelle 6 se trouvant sur la gauche de la figure 1 et la seconde échelle 7 sur la droite de la figure 1. La mesure à effectuer correspond à la distance entre le palpeur 5 et le plan 8 sur lequel est positionné l'utilisateur 9 lors de la prise de la mesure. La lecture de la mesure est réalisée, pour chaque échelle graduée 6, 7, à travers une fenêtre de lecture 10, 11 formée dans l'une des deux plaques d'obturation 12, 13, les deux dites plaques étant solidaires du palpeur 5 par une entretoise 14. Les plaques d'obturation 12, 13 ont pour fonction de cacher à la vue de l'utilisateur la plus grande partie de l'échelle graduée 6, 7 correspondante, exception faite de la partie de ladite échelle qui correspond à la mesure et qui est visible à travers la fenêtre de lecture 10, 11. Etant donné que la lecture doit pouvoir être faite par l'utilisateur sans qu'il ait à se déplacer lorsque le palpeur 5 est en position de mesure, il faut que la fenêtre de lecture 10, 11 soit sensiblement à la hauteur des yeux dudit utilisateur quel que soit le type de mesure. De ce fait, il est nécessaire qu'il y ait un décalage de hauteur entre le palpeur 5 et la fenêtre de lecture. S'agissant de la première fenêtre de lecture 10 pour la mesure de la taille de l'utilisateur, ladite fenêtre 10 est disposée en-dessous du palpeur 5 avec un décalage Dl qui est de l'ordre de 10 à 30 cm. S'agissant de la seconde fenêtre de lecture 11, pour la mesure de la hauteur d'entrejambe, ladite fenêtre 11 est au-dessus du palpeur 5 avec un décalage D2 de l'ordre de 20 à 50 cm. Sur la figure 1, on a représenté le palpeur 5 en appui sur le dessus de la tête 9a de l'utilisateur 9, pour la mesure de la taille. Du fait du décalage Dl la première fenêtre de lecture 10 formée dans la première plaque d'obturation 12 se trouve à une hauteur proche des yeux de l'utilisateur 9 en position debout de sorte que celui-cii peut parfaitement lire à travers ladite fenêtre 10 la mesure de sa taille. On cornprend que la première échelle graduée 6 a son origine de graduation qui est décalée de la distance Dl, en-dessous du plan 8. Sur la figure 2, on a représenté le palpeur en appui sur la zone d'entrejambe 9b de l'utilisateur 9 pour la mesure de la hauteur d'entrejambe. Grâce à la distance D2 entre le palpeur 9 et la fenêtre de lecture 11, l' utilisateur peut lire la mesure dans ladite fenêtre 11 sans avoir à se déplacer. Cette seconde échelle graduée 7 est également décalée par rapport au plan 8, son origine de graduation étant à une distance D2 au-dessus du plan 8. Les décalages Dl et D2 précités sont pris en considération à partir de la face du palpeur 5 qui vient en appui contre la partie du corps de l'utilisateur lors de la mesure. Lorsqu'il s'agit d'une première mesure dans laquelle le palpeur 5 vient en appui dans la direction F, du haut vers le bas du support vertical, il s'agit de la face inférieure 5a du palpeur 5. Lorsqu'il s'agit d'une seconde mesure dans laquelle le palpeur 5 se déplace dans la direction G depuis le bas vers le haut du support vertical, il s'agit de la face supérieure 5b du palpeur 5. Pour faciliter la prise de mesures par l'utilisateur lui-même, il est préférable que l'appareil de mesure 1 soit équipé d'une poignée 15 de préhension, solidaire du palpeur 5 et permettant à l'utilisateur de déplacer indirectement le palpeur 5, sans avoir à s'en saisir. Un exemple de poignée 15 est illustré à la figure 8, ayant une forme globalement en U, avec une branche supérieure 15a, une branche inférieure 15b, parallèles l'une à l'autre et reliées par une entretoise verticale 15c. Cette poignée 15 peut, dans l'exemple illustré à la figure 3, dépasser de la face frontale 3 du support 2 par la rainure 4 et avoir ses deux branches supérieure 15a et inférieure 15b fixées à l'entretoise 14 reliant les deux plaques d'obturation 12, 13. Pour éviter l'imprécision due à la manipulation de l'utilisateur lors de la prise de mesures de la hauteur d'entrejambe et également pour que le palpeur revienne dans une position extrême après chaque mesure, l'appareil 1 est équipé d'un système de rappel du palpeur 5. Ce système de rappel pourrait être éventuellement du même type que celui proposé dans le document US.4.928.398, à contrepoids. Cependant la mise en oeuvre d'un contrepoids n'est pas totalement satisfaisante avec des risques d'incidents dans le cas où l'utilisateur relâcherait sans précaution le palpeur alors qu'il a déplacé celui-ci jusqu'à une position basse. On aurait ainsi un déplacement rapide du palpeur dans la rainure 4 avec éventuellement un choc violent contre la butée en position extrême. De manière préférée, le support vertical 2 est associé à un bâti 16 et le système de rappel 17 comprend deux chariots, à savoir un chariot supérieur 18 et un chariot inférieur 19 qui sont montés coulissants verticalement par rapport au bâti 16. Chaque chariot 18, 19 comporte trois poulies 20a, 20b, 20c pour le chariot supérieur 18 et 21a, 21b et 21c pour le chariot inférieur 19, chaque poulie étant montée à rotation selon un axe horizontal. Chaque chariot 18, 19 est relié au bâti 16 par un ressort. Plus précisément, le chariot supérieur 18 est relié à la partie supérieure 16a du bâti 16 par un ressort 22 tandis que le chariot inférieur 19 est relié à la partie basse 16b du bâti 16 par un ressort 23. Le système de rappel 17 comporte également un câble de traction 24 qui est solidaire du palpeur 5 par son extrémité proximale 24a et qui passe successivement d'une poulie 21 du chariot inférieur 19 à une poulie 20 du chariot supérieur 18 jusqu'à son extrémité distale 24b qui est fixée à la partie basse 16b du bâti 16. En l'occurrence, le câble de traction 23 passe 2898036 - 10 - successivement depuis son extrémité proximale 24a jusqu'à son extrémité distale 24b, d'abord sur une poulie de renvoi 26 disposée au-dessus de la partie haute 16a du bâti 16 puis successivement et alternativement sur les poulies du chariot inférieur 19 et du chariot supérieur 18 à savoir 21a, 20a, 21b, 20b, 21c, 5 20c. Dans sa position d'équilibre, le palpeur 5 directement ou par l'intermédiaire de la pièce 25 sur laquelle il est fixé, se trouve dans une position extrême par rapport au support vertical, localisée par une butée. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus et illustré à la figure 4, cette butée 27 se trouve en partie haute du support vertical. 10 Du fait de la longueur déterminée du câble de traction 24, tout déplacement du palpeur 5, selon la flèche F, va provoquer un rapprochement des deux chariots 18, 19, lequel rapprochement est contrarié par les deux ressorts 22, 23. L'utiiisateur doit donc exercer une certaine force sur le palpeur 5 et préférablement sur la poignée de préhension 15 pour effectuer ce 15 déplacement. Lorsqu''il relâche le palpeur 5 ou la poignée 15, les ressorts 22, 23 tendent à ramener ses chariots 18, 19 dans leur position initiale et donc à provoquer le déplacement en sens inverse du palpeur 5. Ce déplacement est beaucoup plus progressif que ce qui peut être obtenu par un contrepoids. Lors de la prise de mesure de la hauteur d'entrejambe, il suffit à l'utilisateur de 20 déplacer le palpeur 5 de manière à ce qu'il soit positionné entre ses jambes, puis de relâcher celui-ci de telle sorte qu'il remonte progressivement dans le sens de la flèche F sous l'action du système de rappel 17 jusqu'à atteindre la zone d'entrejambe. G-âce à ce système de rappel 17, on obtient une application uniforme du palpeur 5 pour tous les utilisateurs. 25 Ce qui vient cl'êt:re dit en ce qui concerne le système de rappel du palpeur pour la seconde mesure, et notamment celle de la hauteur d'entrejambe, nécessitant un déplacement du palpeur du bas vers le haut selon la flèche G peut être transposé de la même manière, pour la première mesure dans laquelle le palpeur a à se déplacer du haut vers le bas, selon la flèche F, 30 pour autant d'assort r le système de rappel 17 d'un système d'inversion permettant d'inverser la direction d'action du câble de traction 24. En l'occurrence ce système d'inversion pourrait comporter des moyens de blocage (non représentés), actionnables par un bouton ou une poignée accessible à l'utilisateur, et réalisant le blocage en positon des chariots 18, 19 par rapport au bâti 16. Dans cette disposition, les chariots 18, 19 bloqués, le palpeur 5 va se déplacer du haut vers le bas, dans le sens de la flèche F, sous l'effet de son propre poids. Dans le premier exemple de réalisation, l'appareil de mesure 1 est destiné à une seule catégorie d'utilisateur, soit adulte, soit enfant, chaque plaque d'obturation 12,, 13 ayant une seule fenêtre de lecture 10, 11. Il serait possible d'utiliser ce même appareil de mesure 1 pour adulte et également pour enfant, en formant notamment dans la seconde plaque d'obturation 13 une seconde fenêtre de lecture qui aurait un décalage D2 différent de celui de la première fenêtre 11, pour tenir compte de la distance moyenne entre les yeux d'un enfant et sa zone d'entrejambe, correspondant à ce décalage D2. Sur la figure 7, on a représenté un mode de réalisation d'une pièce 25 sur laquelle peut être fixé un palpeur 5 et éventuellement une poignée 15, se déplaçant le long d'un mât vertical 28. S'agissant d'un mât 28 de section transversale rectangulaire, la pièce coulissante 25 est constituée par deux profilés 29, 30 en S2, assemblés par leurs bases 31, 32. Dans cet assemblage, les deux profilés 29, 30 délimitent un espace intérieur 33 qui est ajusté pour le passage du mât vertical 28. Pour faciliter le déplacement de la pièce 25 le long du mât 28, ladite pièce 25 est équipée de roulements 34 qui sont montés dans l'évidement 33 selon des axes horizontaux 35 et qui viennent en appui sur au moins deux faces opposées du mât vertical 28. Dans l'appareil de mesures corporelles 40 du second exemple, illustré aux figures 5 et 6, la fenêtre de lecture 41 est fixe par rapport au support vertical 42, tandis que l'échelle graduée 43 est mobile, se déplaçant derrière ladite fenêtre 41 jusqu'à la valeur correspondant à la mesure de la hauteur du palpeur 44. L'échelle graduée 43 est formée sur la face extérieure d'un ruban 45 qui est monté déplaçable verticalement entre deux axes horizontaux 46, 47 de rotation. - 12 - Sur la figure 6, on a représenté schématiquement les deux axes 46, 47, montés libres en rotation par rapport à un élément vertical 48 du support 42, grâce à des paliers 49. Au moins l'un des axes 46, 47 est entraîné en rotation par un câble de traction 50, dont l'extrémité distale est reliée au palpeur 44, câble de traction 50 qui peut notamment faire partie d'un système de rappel tel que celui décrit précédemment. Cette mise en rotation est obtenue par le passage du câble de traction 50 sur une poulie 51 fixée sur l'axe de rotation 46.Ainsi le déplacement du palpeur 44, lors de la prise de mesure, entraîne corrélativement Ila rctat;ion de la poulie 51, la rotation de l'axe de rotation 46 et donc le déplacement du ruban 45 sur une distance qui correspond ou tout au moins qui est fonction de la distance de déplacement du palpeur 44. Dans ce second exemple de réalisation, il est possible d'aménager dans le support vertical 42 deux fenêtres de lecture disposées à des hauteurs différentes selon l'utilisation de l'appareil de mesures 40 par un adulte ou par un enfant. Il suffit, dans ce cas, de disposer sur le ruban 45 deux échelles graduées dont la localisation et la disposition sont fonctions de la fenêtre dans laquelle sera effectuée la lecture de la mesure. Dans ce second exemple de réalisation, du fait qu'il n'y a qu'une seule échelle graduée selon qu'il s'agit d'une première mesure, avec déplacement du palpeur depuis le haut vers le bas ou d'une seconde mesure, avec déplacement du palpeur depuis le bas vers le haut, il est souhaitable que le palpeur 44 ait une épaisseur e la plus réduite possible. En effet étant donné que la face d'appui du palpeur 44 diffère selon qu'il s'agit d'une première ou d'une seconde mesure, l'épaisseur e du palpeur 44 va introduire une imprécision dans la mesure qui apparaîtra dans la fenêtre de lecture. L'échelle graduée 43 est disposée sur le ruban 45 en prenant en considération non pas l'une des deux faces mais le plan médian de la barre faisant office de palpeur. De préférence, pour limiter cette imprécision, le palpeur est une barre ayant une épaisseur e qui est au maximum de 10 mm | L'appareil (1) de mesures corporelles comprend un support vertical (2), un dispositif de mesure, éventuellement formé d'une échelle graduée (6), un palpeur (5), des moyens de déplacement du palpeur le long du support vertical, et au moins une fenêtre (10,11), dans le support vertical, pour la lecture de la hauteur du palpeur (5) obtenue du dispositif de mesure.Les moyens de déplacement permettent le déplacement d'un unique palpeur (5) de haut en bas pour une première mesure, notamment de la stature, et de bas en haut pour une seconde mesure, notamment de la hauteur d'entrejambe. La longueur (L) du palpeur (5) et la position de la fenêtre de lecture (10,12) permettent la prise de mesure par un utilisateur tourné vers le support vertical (2) et la lecture de la première ou seconde mesure par ledit utilisateur sans qu'il ait à se déplacer. | 1. Appareil de mesures corporelles comprenant : a) un support vertical, b) un dispositif cle mesure, éventuellement formé d'une échelle graduée, c) un palpeur, d) des moyens de déplacement permettant au palpeur de se déplacer en hauteur le long du support vertical, e) au moins une fenêtre, formée dans le support vertical, pour la lecture qui correspond à la hauteur du palpeur sur le support et qui est obtenue au niveau du dispositif de mesure, caractérisé en ce que les moyens de déplacement sont aptes à permettre le déplacement d'un unique palpeur (5) de haut en bas pour une première mesure, notamment: la mesure de la stature, et de bas en haut pour une seconde mesure, notamment la mesure de la hauteur d'entrejambe, et en ce que la longueur (L) du palpeur et la position de la fenêtre de lecture (10, 12) sont telles qu'elles permettent la prise de mesure par un utilisateur tourné vers le support vertical (2) et la lecture de la première ou de la seconde mesure par ledit utilisateur sans qu'il ait à se déplacer. 2. Appareil selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent une poignée de préhension (15), reliée au palpeur (5). 3. Appareil selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend au moins une butée (27) pour le palpeur (5) et les moyens de déplacement comprennent un système de rappel (17), apte à déplacer le palpeur (5) en hauteur jusqu'à une position extrême correspondant à ladite butée (27), lorsque ledit palpeur (3) n'est plus maintenu directement ou indirectement par l'utilisateur. 4. Appareil selon la 3 caractérisé en ce que l'appareil comporte un bâti (16) et le système de rappel (17) comprend :- 14 - a) deux chariots, l'un supérieur (18) et l'autre inférieur (19), montés coulissants par rapport audit bâti (16), chaque chariot comportant au moins une pculie (20,21) et étant relié au bâti par un ressort (22,23), respectivement à la partie haute (16a) du bâti (16) pour le chariot supérieur (18) et à la partie basse (16b) du bâti pour le chariot inférieur (19) et b) un câble de traction (24) qui est solidaire du palpeur (5) par son extrémité proximale (24a'), qui passe successivement d'une poulie (21) du chariot inférieur (19) à une poulie (20) du chariot supérieur (18) jusqu'à son extrémité distale (29b) où il est fixé en partie basse (26b) du bâti (16). 5. Appareil selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que les moyens de déplacement du palpeur (5) comprennent une pièce coulissante (25), sur laquelle est fixé le palpeur (5) et éventuellement la poignée (25), présentant un évidement central (33), laquelle pièce (25) est apte à coulisser le long d'un mât vertical (28) du support (2) qui est monté de manière ajustée dans ledit évidement central (33). 6. Appareil selon la 5 caractérisé en ce que le coulissement de la pièce coullissante est assisté grâce à la présence de roulements (34), solidaires de la pièce coulissante (25) et venant en appui sur le mât vertical (28). 7. Appareil selon l'une des 3 à 6 caractérisé en ce que le système de rappel (17) est équipé d'un système d'inversion permettant d'inverser la direction du palpeur (5) selon qu'il effectue la première ou la seconde mesure. 8. Appareil selon les 4 à 7 caractérisé en ce que le système d'inversion consiste en des moyens de blocage des chariots, le système de rappel étart réglé en sorte que, les chariots étant bloqués, le palpeur se déplace vers le bas par gravité. 9. Appareil selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte deux échelles graduées (6,7), fixées verticalement sur le-support (2), la première pour la première mesure, notamment la mesure de la stature, et la seconde pour la seconde mesure, notamment la mesure de la hauteur d'entrejambe, ainsi que deux fenêtres de lecture (10,11), mobiles, se déplaçant verticalement devant les deux échelles (6,7), lesdites fenêtres (10,11) étant formées dans deux plaques d'obturation (12,13), solidaires du palpeur (5). 10.Appareil selon la 9 caractérisé en ce que la première fenêtre (10) pour la lecture de la première mesure est décalée d'une distance D1 en-dessous du palpeur (5), Dl étant de l'ordre de 10 à 30cm. 11.Appareil selon l'une des 9 ou 10 caractérisé en ce que la seconde fenêtre (11) pour la lecture de la seconde mesure est décalée d'une distance D2 au-dessus du palpeur (5), D2 étant de l'ordre de 20 à 50 cm. 12.Appareil selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend au moins une fenêtre de lecture (41) fixe, formée dans le support (42) et au moins une échelle graduée (43), se présentant sous la forme d'un rL ban gradué (45) qui est monté déplaçable verticalement entre deux axes horizontaux de rotation (46,47) et en ce que le palpeur (44) est solidaire du ruban gradué (45) de sorte que le déplacement du palpeur (44) entraîne le déplacement du ruban gradué (45) devant la fenêtre de lecture fixe (41). 13.Appareil selon la 12 caractérisé en ce que le palpeur (5) est une barre de faible épaisseur, notamment de l'ordre de 10 mm. 14.Appareil selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend une seule fenêtre de lecture fixe, et en ce que le palpeur est solidaire d'un capteur de déplacement et en ce que le dispositif de mesure est un dispositif électronique, relié au capteur de déplacement et programmé pour convertir les informations liées au déplacement en un chiffrage de la mesure et pour afficher le chiffrage obtenu dans la fenêtre de lecture. | A,G | A61,G01 | A61B,G01B | A61B 5,G01B 5 | A61B 5/107,G01B 5/02 |
FR2898595 | A1 | DISPOSITIF DE TRANSFERT D'UN PRODUIT PROVENANT D'UNE BANDE SUPPORT. | 20,070,921 | La présente invention concerne l'application d'un timbre ou patch contenant une composition cosmétique ou de soin sur une surface d'application, en particulier sur une partie à traiter de l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif pour l'application d'un patch sur la peau d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. Une des applications intéressantes de l'invention concerne l'application d'un patch adhésif comprenant une composition traitante ou hydratante, ou comprenant encore une composition anti-rides. Mais l'invention concerne, de manière générale, un dispositif pour appliquer un produit sur une surface d'application, ce produit étant prélevé à partir d'une bande support. De tels dispositifs de transfert sont généralement utilisés dans le domaine de la papeterie, et plus particulièrement pour appliquer un film opaque blanc sur une feuille de papier en vue d'une correction d'écriture. Ils comprennent classiquement un boîtier à l'intérieur duquel sont montées une bobine d'alimentation sur laquelle est enroulée une bande support du film à transférer, et une bobine de réception de la bande support, une fois le film transféré sur la feuille de papier. A cet égard, les dispositifs connus comprennent un organe de transfert ou d'application en saillie par rapport au boîtier et autour duquel la bande support forme une boucle. Pour plus de détails, on pourra par exemple se référer au dispositif décrit dans le brevet européen EP-Bl-1 025 030. 2 Ce dispositif est particulièrement adapté pour le transfert d'un film de recouvrement dans le domaine de la papeterie. Il est par contre inadapté pour le transfert d'un patch cosmétique sur un épiderme. En effet, pour une application cosmétique, ce dispositif présente l'inconvénient de nécessiter d'exercer une pression relativement importante sur une partie du corps d'un utilisateur à traiter pour assurer la rotation de la bobine d'alimentation en vue du transfert du patch. Ainsi, lors d'un tel transfert, cette surpression à exercer peut provoquer pour l'utilisateur une appréciation négative du dispositif, voire une blessure. Par ailleurs, dans le cas d'une bande support sur laquelle est disposée une pluralité de films ou patchs prédécoupés et espacés les uns par rapport aux autres, le dispositif présente l'inconvénient de ne pas permettre un transfert qui soit efficace. En effet, avec de tels patchs prédécoupés, il se peut que l'utilisateur n'applique qu'en partie un des patchs prédécoupés. On pourra également se référer au document EP 1 477 082 qui décrit un dispositif servant à appliquer des produits sur une mèche de cheveux. Mais il est également peu adapté pour l'application du patch sur la peau dans la mesure où il est agencé sous la forme d'une pince et n'est donc adapté que pour appliquer des produits sur deux faces d'une mèche. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. La présente invention a également pour but de prévoir un dispositif de transfert d'un patch ou film provenant d'une bande support qui soit particulièrement efficace, précis et simple à utiliser. La présente invention a encore pour but un dispositif de transfert permettant d'obtenir une sensation de confort, lors de 3 l'application du patch, et notamment lors de son application sur une partie du corps d'un utilisateur. L'invention a donc pour objet un dispositif de transfert d'au moins un produit disposé sur une bande support. Ce dispositif est pourvu d'un boîtier, d'une bobine d'alimentation sur laquelle est enroulée la bande support du produit à transférer, et d'une bobine de réception de la bande support, les bobines d'alimentation et de réception étant montées à rotation sur le boîtier. Selon une caractéristique générale du dispositif selon l'invention, celui-ci comprend en outre un organe d'actionnement mobile par rapport au boîtier et apte à entraîner en rotation l'une desdites bobines, de manière à permettre un déroulement d'une longueur prédéterminée de la bande support. Avec un tel dispositif, il devient dès lors possible d'obtenir une application ou un transfert du ou des produits de la bande support sur une surface d'application de manière particulièrement satisfaisante et agréable pour un utilisateur du dispositif. En effet, l'actionnement de l'organe mobile permet d'entraîner en rotation la bobine d'alimentation directement, ou indirectement via la bobine de réception, pour assurer un déroulement de la bande support. Dans ces conditions, en vue de l'application du ou des produits, il n'est donc plus nécessaire d'exercer une pression importante sur la partie du corps à traiter afin d'obtenir la rotation de la bobine d'alimentation et le transfert du ou des patchs. En outre, la configuration de l'organe d'actionnement permet d'obtenir un déroulement de la bande support suivant une longueur prédéterminée, ce qui est particulièrement avantageux dans le cas d'une bande support comprenant une pluralité de patchs prédécoupés. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe d'actionnement est mobile à rotation par rapport au boîtier. Préférentiellement, l'organe d'actionnement comprend une poignée d'avance et un levier de transmission du mouvement de la poignée à l'une desdites bobines. Selon une autre caractéristique de l'invention, les bobines d'alimentation et de réception sont pourvues de roues dentées respectives coopérant l'une avec l'autre. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend en outre un organe de séparation du produit et de la bande support ménagé sur le boîtier et autour duquel la bande support forme une boucle. Il peut en outre comprendre un patin d'application du produit disposé sur le boîtier, ledit patin d'application étant distinct de l'organe de séparation. Une telle disposition permet d'obtenir un transfert particulièrement ergonomique du patch. En effet, l'utilisation d'un patin d'application qui soit spécifiquement dédié à l'application du patch sur la partie du corps à traiter permet d'accroître l'agrément de confort ressenti pair un utilisateur du dispositif. Avantageusement, le patin d'application est amovible. Il peut être réalisé en matière métallique. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une cassette amovible à l'intérieur de laquelle sont disposées les bobines d'alimentation et de réception. La cassette peut comprendre un opercule amovible recouvrant un orifice de sortie pour la bande support. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend une roue à rochet montée sur ladite cassette et apte à coopérer avec l'organe d'actionnement mobile pour l'entraînement en rotation de la bobine d'alimentation. En variante, la roue à rochet peut être montée sur le boîtier. Avantageusement, le dispositif comprend en outre un organe élastique de rappel disposé entre le boîtier et l'organe d'actionnement mobile. De préférence, le dispositif est portatif. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe en élévation d'un dispositif de transfert selon l'invention ; -les figures 2 et 3 sont respectivement des vues en coupe et en perspective d'une cassette interchangeable du dispositif de la figure 1 ; et -la figure 4 est une vue en perspective de la cassette interchangeable, à l'état ouvert. Sur la figure 1, on a représenté un dispositif de transfert, désigné par la référence numérique générale 10. Il est destiné à être utilisé pour le transfert ou l'application sur l'épiderme d'une pluralité de patchs 12 contenant un produit cosmétique ou de soin disposés sur une bande support 14 et espacés les uns par rapport aux autres. Toutefois, on conçoit aisément que le dispositif 10 peut être également utilisé pour l'application ou le transfert d'autres types de produits, ou encore être utilisé avec un film continu disposé sur la bande support. Le dispositif 10 comprend un boîtier 16 à l'intérieur duquel est disposée une cassette 18 comprenant la bande support 14 et un organe d'actionnement mobile 20 apte à permettre un déroulement prédéterminé de ladite bande support 14 à l'extérieur de la cassette 18. Le boîtier 16, de forme générale allongée, présente en section droite un profil sensiblement rectangulaire. Il comprend une base 16a conformée pour permettre le montage de la cassette 18 et pour définir, à une extrémité, une portion arrondie permettant à un utilisateur de maintenir le boîtier 16 contre la paume de sa main. La base 16a est prolongée, du coté opposé à ladite portion arrondie, par une portion d'extrémité 16b présentant une forme générale en biseau. Cette portion d'extrémité 16b est pourvue à son extrémité libre d'un orifice de sortie 22. La base 16a et la portion d'extrémité 16b sont réalisées d'un seul tenant. Mais on pourrait également prévoir de réaliser la base 16a et l'extrémité 16b sous la forme de deux pièces distinctes fixées l'une sur l'autre, par exemple par encliquetage ou par tout autre moyen approprié. Au voisinage dudit orifice de sortie 22, la portion d'extrémité 16b comprend également une ouverture 24 ménagée sur une face inférieure du boîtier 16. En d'autres termes, l'orifice de sortie 22 et l'ouverture 24 sont disposés au niveau d'une partie distale de la portion d'extrémité 16b du boîtier 16. L'ouverture 24 et l'orifice de sortie 22 laissent subsister entre eux une bande de matière formant organe de séparation 26 des patchs 12 de la bande support 14. En effet, comme cela sera décrit en détail par la suite, lors de l'utilisation du dispositif 10, la bande support 14 est amenée à l'extérieur du dispositif à travers l'orifice de sortie 22 puis revient vers l'intérieur via l'ouverture 24 en formant une boucle autour de l'organe de séparation 26. L'organe de séparation 26 permet le détachement des patchs 12 de la bande support 14 en vue du transfert desdits patchs. Le boîtier 16 est avantageusement réalisé à partir d'une matière synthétique moulée, par exemple du polypropylène. Comme cela est 7 connu en soi, le boîtier 16 est avantageusement réalisé en deux parties (une seule partie étant visible sur la figure) s'emboîtant l'une dans à l'autre pour permettre l'insertion de la cassette 18 . En variante, il est également envisageable de prévoir un boîtier 16 en deux parties articulées l'une relativement à l'autre par l'intermédiaire d'une charnière. De manière à permettre le positionnement de la cassette 18 à l'intérieur du boîtier 16, celui-ci comprend une pluralité de pions 28 de centrage venus de matière avec la partie correspondante dudit boîtier 16. En ce qui concerne la cassette 18, celle-ci comprend un corps 30, de forme générale rectangulaire, à l'intérieur duquel sont montées une bobine d'alimentation 32 de la bande support 14 et une bobine de réception 34 de ladite bande support 14, une fois que les patchs 12 ont été transférés. La bobine d'alimentation 32 est montée libre à rotation sur un axe de support 36 du boîtier 16, tandis que la bobine de réception 34 est solidaire en rotation d'un axe support 38 du boîtier. De manière classique, chacune des bobines 32, 34 est pourvue d'une portion annulaire d'enroulement de la bande support 14 et d'une roue dentée pour obtenir une coopération par engrènement avec l'autre bobine en vue du déroulement de la bande support 14. Comme illustré plus visiblement sur les figures 2 et 3, la cassette 18 est prolongée latéralement à une extrémité, par un col 40 ouvert à son extrémité libre de manière à permettre la sortie de la bande support 14. A cet égard, la cassette 18 comprend encore un pion de guidage 42 de la bande support 14 situé entre la bobine d'alimentation 32 et la bobine de réception 34. Avantageusement, la cassette 18 est réalisée en matière synthétique moulée, et par exemple transparente à la lumière du jour ou translucide. Elle peut toutefois être réalisée en matériau opaque à la lumière quand les patchs contiennent une composition sensible à la lumière. On notera, comme illustré à la figure 4, que la cassette 18 est réalisée en deux parties 39 et 39' permettant l'introduction des bobines dans la cassette. Dans l'exemple de réalisation illustré, les deux parties 39 et 39' sont articulées l'une sur l'autre par une charnière de liaison formée par l'un des côtés longitudinaux du corps de la cassette. Mais l'on pourrait également prévoir l'articulation des deux parties 39 et 39' au moyen d'une charnière formée par un côté transversal. Dans l'exemple de réalisation illustré, les deux parties 39 et 39' sont venues de moulage. On pourrait également, en variante, réaliser ces parties sous la forme de deux pièces séparées venant se fixer l'une sur l'autre, par exemple par encliquetage, ou en utilisant tout autre moyen de fixation approprié. Afin de parfaire l'assemblage et rendre l'assemblage étanche, on peut également prévoir de doter l'une des parties 39 ou 39' d'une lèvre d'étanchéité prévue sur son bord périphérique libre et destinée à coopérer avec le bord correspondant de l'autre partie ou avec une lèvre correspondante prévue sur cette autre partie afin de permettre de conserver les patchs à l'abri de l'air ambiant. On notera enfin que, par exemple, dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, les axes de support 36 et 38 et le pion de guidage 42 sont portés par ['une des parties 39 ou 39' du corps 40. Avant l'introduction de la cassette 18 à l'intérieur du boîtier 16, celle-ci comprend également un opercule 44 amovible recouvrant l'ouverture du col 40 de manière à garantir une bonne étanchéité à l'intérieur de la cassette 18, pour notamment éviter l'intrusion d'éléments polluants susceptibles de se déposer au niveau de la bande support 14 et des patchs 12, ou encore d'éviter la détérioration du produit par évaporation. L'opercule 44 comprend avantageusement une portion adhésive et une languette (non représentées) pour garantir son maintien sur le col 34 et faciliter son arrachement, respectivement. L'opercule 44, de forme générale en C, est conformé de manière à recouvrir l'ouverture du col 40 tout en permettant à la bande support 14 d'être en saillie par rapport audit col. Ainsi, après l'arrachement de l'opercule 44, une extrémité en U de la bande support 14 peut être aisément tirée afin quelle forme une boucle autour de l'organe de séparation 24. De manière à permettre le déroulement de la bande support 14 de la bobine d'alimentation 32, l'organe d'actionnement 20 (figure 1), réalisé en une seule pièce, comprend une poignée d'avance 46 montée à rotation sur le boîtier 16, et un levier de transmission 48 du mouvement de ladite poignée à la bobine de réception 34. La poignée d'avance 46, de forme générale allongée, est articulée à rotation relativement au boîtier 16, via un axe de support 50 monté au niveau d'un évidement de la base 16a prévu à cet égard. La poignée d'avance 46 est configurée de manière à s'étendre au voisinage d'une partie supérieure de la base 16 sensiblement à partir de la portion d'extrémité 16b jusqu'à proximité de la portion arrondie de la base 16a. En outre, la poignée d'avance 46 est conformée afin qu'une partie supérieure présente une forme générale arrondie de manière à être ergonomique lorsque l'utilisateur amène son pouce ou son index contre cette poignée 46. Elle est dotée d'une languette 51 qui prolonge la poignée 46 vers la portion d'extrémité 16b du boîtier 16. 10 Comme le montre la figure 1, cette languette s'insère à travers une fente transversale 51' prévue dans le boîtier pour venir en appui contre la surface interne de la paroi constitutive de la portion d'extrémité du boîtier. Cette languette 51 est élastiquement déformable et constitue ainsi un élément élastique sollicitant la poignée en position de repos relâchée. Mais on pourrait également réaliser cet organe de rappel élastique sous la forme d'un ressort prévu par exemple entre la poignée d'avance 46 et une surface d'appui correspondante pratiquée à cet effet dans le boîtier 16. En ce qui concerne le levier de transmission 48, celui-ci se raccorde sur une partie inférieure de la poignée d'avance 46 en s'étendant sensiblement verticalement vers le bas, sous la forme d'un bras. Le levier de transmission 48 s'étend à l'intérieur du boîtier 16 à travers un orifice (non représenté) prévu à cet effet. Il comprend à son extrémité libre une portion d'appui 52 en forme d'arc de cercle. Cette dernière est en contact avec une roue 54 à rochet rapportée sur la cassette 18 en étant disposée au voisinage d'une face latérale de ladite cassette. Un jeu de fonctionnement est ménagé entre la roue 54 à rochet et la cassette 18 afin de limiter un éventuel contact de friction entre ces éléments. La roue 54 à rochet est liée à rotation avec la bobine de réception 34. Dans ces conditions, lorsqu'un utilisateur appuie sur la poignée d'avance 46 de l'organe d'actionnement 20, elle se déplace en rotation autour de l'axe 50 et se rapproche du boîtier 16 jusqu'à venir en butée avec celui-ci. Ceci provoque également le déplacement selon une trajectoire circulaire autour de l'axe 50 du levier de transmission 48, dans le sens horaire sur la figure 1. Ce faisant, la roue 54 à rochet et la bobine de réception 34 sont entraînées en rotation, dans le sens anti-horaire. Ainsi, la bobine d'alimentation 32 est également entraînée en rotation, dans le sens horaire, par engrènement avec ladite bobine de réception 34. On obtient ainsi le déroulement de la bande support 14. Comme indiqué précédemment, afin de permettre le retour de la poignée d'avance 46 de l'organe d'actionnement 20 dans sa position initiale, et de pouvoir obtenir un nouveau déroulement de la bande support 14, le dispositif 10 comprend encore un organe de rappel élastique constitué par la languette 51. Lors du retour de la poignée d'avance 46 dans sa position initiale, le levier de transmission 48 n'exerce aucun effort au niveau de la roue 54 à rochet, ce qui limite sensiblement un éventuel déroulement intempestif de la bande support 14. En d'autres termes, l'organe d'actionnement 20 est articulé à rotation relativement au boîtier 16, autour de l'axe 50, entre deux positions extrêmes de manière à permettre le déroulement de la bande support 14 d'une longueur prédéterminée. Comme on le conçoit aisément, la longueur de déroulement de la bande support 14, lors d'un actionnement de la poignée d'avance 46, est fonction de l'amplitude d'oscillation de l'organe d'actionnement 20 et de son dimensionnement. Avantageusement, le dispositif 10 est conçu pour obtenir, lors d'un actionnement de la poignée d'avance 46, un déroulement de la longueur de la bande support 14 permettant une application d'un seul patch 12. A cet égard, le dispositif 10 comprend en outre un embout 56, rapporté à l'extrémité libre de la portion d'extrémité 16b du boîtier 16, et pourvu d'un patin 58 d'application du patch 12. L'embout 56 prolonge la portion d'extrémité 16b, du côté opposé à la base 16a. Il est monté de façon amovible sur la portion 12 d'extrémité 16b, par exemple par encliquetage afin de faciliter son remplacement par un embout de forme différente qui soit adapté à la partie du corps à traiter. Le patin 58 d'application présente une forme générale recourbée. Il est avantageusement réalisé en matière métallique. L'embout 56 et le patin 58 d'application sont conformés de manière à présenter une dimension transversale réduite par rapport à celle de la portion d'extrémité 16b afin de laisser libre en partie l'orifice de sortie 22 et à permettre l'amenée, à l'extérieur du dispositif 10, de la bande support 14, lors de l'actionnement de la poignée d'avance 46. Comme mentionné précédemment, un tel actionnement provoque la rotation des bobines d'alimentation et de réception 32 et 34 en vue du déroulement de la bande support 14 pour l'application d'un unique patch 12, la bande support 14 formant une boucle tendue autour de l'organe de séparation 26. Lorsqu'une extrémité avant d'un des patchs 12 est amené au niveau de l'orifice de sortie 22, l'organe de séparation 26 permet la désolidarisation progressive du patch 12 relativement à la bande support 12. Dès lors, le patch 12 continue à avancer vers le patin d'application 58 selon une même direction d'avance, tandis que la bande support 14 est dirigée, via l'ouverture 24, en direction de la bobine de réception 34. Ainsi, le patch 12 peut être appliqué sur la partie du corps à traiter. De manière à faciliter cette désolidarisation, il est possible de prévoir des patchs 12 qui présentent chacun des extrémités avant et arrière découpée de manière à offrir une moindre adhérence sur la bande support 14 et faciliter ainsi leur détachement via l'organe de séparation 26, et leur application ou leur transfert par le patin 58. Les 13 patchs peuvent par exemple être découpés de manière à présenter une forme en V à chacune de leur extrémité. L'utilisation d'un patin 58 qui soit chacun spécifiquement dédié à l'application des patchs 12 sur la partie du corps à traiter permet d'accroître l'agrément de confort ressenti par un utilisateur du dispositif 10. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, le dispositif 10 est conformé de manière à obtenir une application d'un seul patch 12, lors de l'actionnement de la poignée d'avance 46. Toutefois, on conçoit aisément qu'il est également envisageable de prévoir un dispositif permettant, lors d'un tel actionnement, d'appliquer plusieurs patchs 12, ou encore utilisant une bande support 14 comprenant un unique film continu. Pour obtenir un déroulement de la bande support 14, le levier de transmission 48 coopère ici avec la bobine de réception 34. En variante, et en fonction du positionnement de la cassette 18 à l'intérieur du boîtier 16, il est toutefois également envisageable de prévoir un engagement du levier de transmission 48 directement avec la roue dentée de la bobine d'alimentation 32. Dans un autre mode de réalisation, il pourrait également être envisageable de prévoir une roue 54 à rochet montée au niveau du boîtier 16 | Ce dispositif de transfert d'au moins un produit (12) disposé sur une bande support (14), est pourvu d'un boîtier (16), d'une bobine d'alimentation (32) sur laquelle est enroulée la bande support du produit à transférer, et d'une bobine de réception (34) de la bande support, les bobines d'alimentation et de réception étant montées à rotation sur le boîtier.Le dispositif comprend en outre un organe d'actionnement (20) mobile par rapport au boîtier et apte à entraîner en rotation l'une desdites bobines de manière à permettre un déroulement d'une longueur prédéterminée de la bande support.L'invention trouve application pour le dépôt d'un patch cosmétique ou de soin sur l'épiderme. | 1-Dispositif de transfert d'au moins un produit (12) disposé sur une bande support (14), le dispositif étant pourvu d'un boîtier (16), d'une bobine d'alimentation (32) sur laquelle est enroulée la bande support du produit à transférer, et d'une bobine de réception (34) de la bande support, les bobines d'alimentation et de réception étant montées à rotation sur le boîtier, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un organe d'actionnement (20) mobile par rapport au boîtier et apte à entraîner en rotation l'une desdites bobines de manière à permettre un déroulement d'une longueur prédéterminée de la bande support. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel l'organe d'actionnement (20) est mobile à rotation par rapport au boîtier. 3-Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'organe d'actionnement (20) comprend une poignée d'avance (46) et un levier de transmission (48) du mouvement de la poignée d'avance à une desdites bobines. 4-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les bobines d'alimentation et de réception (32, 34) sont pourvues de roues dentées respectives, coopérant l'une avec l'autre. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un organe de séparation (26) du produit et de la bande support ménagé sur le boîtier et autour duquel la bande support forme une boucle. 6-Dispositif selon la 5, comprenant en outre un patin d'application (58) du produit disposé sur le boîtier, le patin d'application étant distinct de l'organe de séparation. 15 7-Dispositif selon la 6, dans lequel le patin d'application est amovible. 8-Dispositif selon la 6 ou 7, dans lequel le patin d'application est réalisé en matière métallique. 9-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une cassette (18) amovible à l'intérieur de laquelle sont disposées les bobines d'alimentation et de réception (32, 34). 10-Dispositif selon la 9, dans lequel la cassette comprend un opercule (38) recouvrant un orifice de sortie (22) pour la bande support. 11-Dispositif selon la 8 ou 9, dans lequel la cassette (18) comprend une roue à rochet (54) apte à coopérer avec l'organe d'actionnement (20). 12-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant en outre une roue à rochet (54) montée sur le boîtier et apte à coopérer avec l'organe d'actionnement (20). 13-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un organe élastique de rappel disposé entre le boîtier et l'organe d'actionnement (20). 14-Utilisation d'un dispositif de transfert selon l'une quelconque des précédentes 1 à 13 pour l'application de patchs contenant une composition cosmétique ou de soin. | B,A | B65,A61,B43 | B65H,A61K,A61M,A61Q,B43L | B65H 37,A61K 9,A61M 35,A61Q 19,B43L 19 | B65H 37/00,A61K 9/70,A61M 35/00,A61Q 19/00,B43L 19/00 |
FR2891093 | A1 | DECLENCHEUR ELECTRONIQUE POURVU DE MOYENS DE SURVEILLANCE, DISJONCTEUR COMPORTANT UN TEL DECLENCHEUR ET PROCEDE DE SURVEILLANCE. | 20,070,323 | [0001]L'invention relève du domaine des disjoncteurs, notamment des déclencheurs électroniques équipant ces disjoncteurs. 2] L'invention concerne plus particulièrement un déclencheur électronique comprenant: - au moins un capteur de courant pour fournir un signal représentatif de l'intensité d'un courant primaire dans un conducteur principal, - un actionneur destiné à actionner un mécanisme d'ouverture du conducteur principal, et - un ensemble électronique de traitement pour commander ledit actionneur en 15 fonction de valeurs dudit signal représentatif de l'intensité du courant primaire. 3]L'invention concerne, en outre, un disjoncteur comprenant: -au moins un conducteur principal, - un mécanisme d'ouverture du conducteur principal, et - un déclencheur électronique avec au moins un capteur de courant pour fournir un signal représentatif de l'intensité du courant dans le conducteur principal, un actionneur et un ensemble électronique de traitement pour commander ledit actionneur en fonction de valeurs dudit signal représentatif de l'intensité du courant primaire. 4] L'invention concerne également un procédé de surveillance de l'état de 25 connexions d'un déclencheur électronique comportant: la fourniture d'un signal représentatif de l'intensité d'un courant primaire dans un conducteur principal du disjoncteur, à l'aide d'au moins un capteur de courant, - l'actionnement d'un mécanisme d'ouverture du conducteur principal à l'aide d'un actionneur, et - la commande dudit actionneur en fonction de valeurs dudit signal représentatif de l'intensité du courant primaire. ETAT DE LA TECHNIQUE 5] L'ensemble électronique de traitement des déclencheurs de l'art antérieur comporte souvent des fonctionnalités auxiliaires à celle de la commande de l'actionneur. Par exemple, l'ensemble électronique de traitement peut comporter une fonctionnalité permettant de signaler des informations concernant les circonstances du déclenchement du disjoncteur. 6]Compte tenu de leur longue durée de vie dans les installations électriques et de leur caractère passif, les disjoncteurs doivent généralement pouvoir déclencher à tout moment, de manière fiable et reproductible. La fiabilité des disjoncteurs est généralement assurée par la mise en oeuvre de contraintes sévères lors de leur conception et de leur fabrication. 7] Pour assurer une sécurité maximale, certains déclencheurs sont prévus pour déclencher dès le moindre problème. Par exemple, la demande de brevet européen EP 0 244 284 décrit un déclencheur instantané pour disjoncteur limiteur, dans lequel une interruption du circuit de connexion du capteur de courant au bloc déclencheur provoque un déclenchement du disjoncteur. Un courant continu est injecté dans l'enroulement secondaire du capteur de courant afin de contrôler l'intégrité dudit capteur et de ses connexions. Le déclencheur divulgué permet également de détecter la cause du déclenchement. 8] Les déclencheurs électroniques connus permettent généralement d'assurer une bonne sécurité. Cependant, ces déclencheurs ne permettent pas forcément d'assurer une bonne disponibilité, par exemple en présence de défauts. EXPOSE DE L'INVENTION [0009] Un objet de l'invention est un déclencheur électronique ayant une disponibilité et une sécurité élevée. 0] L'invention porte donc sur un déclencheur électronique comprenant: - au moins un capteur de courant pour fournir un signal représentatif de l'intensité d'un courant primaire dans un conducteur principal dudit disjoncteur, un actionneur destiné à actionner un mécanisme d'ouverture de contacts en série avec le conducteur principal, et - un ensemble électronique de traitement pour commander ledit actionneur en fonction de valeurs dudit signal représentatif de l'intensité du courant primaire, dans lequel l'ensemble électronique de traitement comporte: - des moyens de contrôle de l'état de connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur, et - des moyens d'affichage de l'état de fonctionnement du déclencheur, les moyens de contrôle agissant sur les moyens d'affichage pour afficher l'état desdites connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. 1]Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant comprennent des moyens de test dotés d'une source de courant destinée à faire circuler un premier courant de test dans le capteur de courant, ladite source de courant étant reliée audit capteur de courant par l'intermédiaire d'une résistance limitatrice de l'intensité dudit premier courant de test de sorte que, sans déconnexion dudit capteur de courant, le premier courant de test se superpose au signal représentatif de l'intensité du courant primaire. De préférence, la source de courant comporte un pont diviseur de tension dont le point milieu est relié à la résistance limitatrice, ledit point milieu fournissant une tension source. 2]Avantageusement, le au moins un capteur de courant fournit un signal de tension d'entrée, de sorte que: - sans déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée est sensiblement égal au produit d'une résistance dudit capteur de courant et du courant représentatif du courant primaire auquel est superposé le premier courant de test délivré par la source de courant, et - en cas de déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée est sensiblement égal à la tension source de la source de courant. 3]Selon un mode de réalisation de l'invention, le déclencheur comporte des moyens de pré-traitement du signal de tension d'entrée dotés de moyens de filtrage, lesdits moyens de pré-traitement étant destinés à fournir un signal prétraité à des moyens de commande de l'actionneur d'une part, et à des moyens de commande des moyens d'affichage d'autre part. De préférence, les moyens de pré-traitement comportent, en outre, un amplificateur et un convertisseur numérique. Avantageusement, les moyens de pré-traitement sont reliés aux moyens de commande de l'actionneur par l'intermédiaire de moyens de traitement comprenant: - une correction de l'offset, et - une sélection des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée. 4] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'ensemble électronique de traitement comporte des moyens de contrôle de défauts du déclencheur reliés aux moyens de commande des moyens d'affichage pour afficher, en outre, la présence de défauts dans le déclencheur. De préférence, les défauts sont choisis parmi: une température anormale, un fonctionnement incorrect d'un circuit intégré, un réglage incorrect des seuils de déclenchement, et/ou une tension anormale aux bornes d'un condensateur de stockage d'énergie de l'actionneur. 5]Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur agissent sur l'alimentation électrique des moyens d'affichage pour afficher l'état des connexions de l'actionneur. De préférence, les moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur comportent une alimentation destinée à faire circuler un second courant de test dans l'actionneur et à travers une résistance limitatrice de courant connectée en dérivation avec les moyens de commande de l'actionneur, la valeur de ladite résistance étant choisie de façon à limiter l'intensité du second courant de test à une valeur inférieure à un seuil de déclenchement de l'actionneur. Le second courant de test est avantageusement fourni par un condensateur de stockage d'énergie électrique couplé avec l'actionneur. 6] De préférence, les moyens d'affichage sont agencés par rapport aux moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur, de sorte que lesdits moyens d'affichage sont alimentés électriquement par le second courant de test uniquement en l'absence de déconnexion de l'actionneur. 7] Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens d'affichage comportent une diode luminescente qui est maintenue allumée ou clignotante uniquement en l'absence de déconnexion du ou des capteurs de courant et/ou de l'actionneur. De préférence, la diode luminescente des moyens d'affichage est maintenue allumée ou clignotante uniquement en l'absence de déconnexion du ou des capteurs de courant et/ou de l'actionneur, et en l'absence de défaut. 8]Selon un mode de réalisation, le déclencheur comporte une prise test. Avantageusement, la prise de test peut être raccordée à un boîtier de test, pour vérifier l'état des connexions du ou des capteur(s) de courant et/ou de l'actionneur et/ou du bon fonctionnement du circuit intégré. 9] Selon un mode de réalisation, le déclencheur comporte des moyens de communication permettant de reporter l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur. 0]Selon un mode de réalisation, le déclencheur comporte des moyens de traitement permettant de commander l'actionneur en fonction de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur. 1] L'invention concerne également un disjoncteur comprenant: -au moins un conducteur principal, - un mécanisme d'ouverture de contacts en série avec le conducteur principal, et - un déclencheur électronique avec au moins un capteur de courant pour fournir un signal représentatif de l'intensité du courant dans le conducteur principal, un actionneur et un ensemble électronique de traitement pour commander ledit actionneur en fonction de valeurs dudit signal représentatif de l'intensité du courant primaire, dans lequel, ledit déclencheur est un déclencheur tel que celui décrit 10 précédemment, comportant des moyens d'affichage représentatif de l'état de connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. 2] L'invention concerne également un procédé de surveillance de l'état de connexions d'un déclencheur électronique comportant: - la fourniture d'un signal représentatif de l'intensité d'un courant primaire dans un conducteur principal, à l'aide d'au moins un capteur de courant, l'actionnement d'un mécanisme d'ouverture de contacts en série avec le conducteur principal à l'aide d'un actionneur, et - la commande dudit actionneur en fonction de valeurs dudit signal représentatif de l'intensité du courant primaire. Dans lequel il comporte, en outre: - le contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur, et -la commande d'affichage de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. 3]Selon un mode de réalisation du procédé, il comporte, lors du contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant, la circulation d'un premier courant de test dans le capteur de courant se superposant au signal représentatif de l'intensité du courant primaire. 4] De préférence, le procédé comporte, lors du contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant, la fourniture d'un signal de tension d'entrée, sans déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée étant sensiblement égal au produit d'une résistance dudit capteur de courant et du courant représentatif du courant primaire auquel est superposé le premier courant de test délivré par la source de courant, et - en cas de déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée étant sensiblement égal à une tension source de la source de courant. 5] Selon un mode de réalisation, le procédé comporte le prétraitement du signal de tension d'entrée, ledit pré-traitement comprenant une étape de filtrage. De préférence, le pré-traitement du signal de tension d'entrée comprend, en outre, une étape d'amplification et une étape de conversion numérique dudit signal. Avantageusement, la commande d'affichage est réalisée à partir d'un signal de tension d'entrée prétraité afin d'afficher l'état des connexions du au moins un capteur de courant. 6] Selon un mode de réalisation, le procédé comporte le traitement du signal de tension d'entrée prétraité de manière à réaliser: une correction de l'offset, et une sélection des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée. 7]Selon un mode de réalisation, le procédé comporte le contrôle de défauts du déclencheur et la commande d'affichage pour afficher, en outre, l'état des défauts du déclencheur. De préférence, les défauts du déclencheur sont choisis parmi: une température anormale, un fonctionnement incorrect d'un circuit intégré, un réglage incorrect des seuils de déclenchement, et/ou une tension anormale aux bornes d'un condensateur de stockage d'énergie de l'actionneur. 8] Selon un mode de réalisation, le procédé comporte l'alimentation électrique des moyens d'affichage uniquement en l'absence de déconnexion de l'actionneur. De préférence, le procédé comporte la circulation d'un second courant de test dans l'actionneur et la limitation de l'intensité dudit courant de test à une valeur inférieure à un seuil de déclenchement de l'actionneur. Le procédé comporte avantageusement l'alimentation électrique des moyens d'affichage par le second courant de test. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 9] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un mode particulier de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, et représenté dans les figures annexées. 0] La figure 1 représente un schéma bloc des principales composantes d'un disjoncteur de type connu. 1]La figure 2 représente un schéma bloc des principales composantes d'un disjoncteur selon un mode de réalisation l'invention. 2] La figure 3 représente un schéma bloc d'un déclencheur électronique selon un mode de réalisation de l'invention [0033] La figure 4 représente un mode de réalisation des moyens de test de l'état de connexions d'un capteur de courant et des moyens de filtrage associés à deux capteurs de courant correspondant aux conducteurs principaux du disjoncteur. 4] La figure 5 représente un schéma bloc illustrant le pré-traitement d'un signal de tension d'entrée issu d'un capteur de courant et des moyens de contrôle de l'état de connexions dudit capteur de courant, et le traitement dudit signal jusqu'à la commande de l'actionneur et des moyens d'affichage. 5] La figure 6 représente une partie d'un déclencheur du côté de l'actionneur comportant, entre autres, les moyens de contrôle de l'état de connexions de l'actionneur et les moyens d'affichage. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION 6] Le disjoncteur 1 représenté à la figure 1 comporte, en série avec un contact 8, un conducteur principal 2. Dans le cas illustré, le réseau électrique sur lequel le disjoncteur est monté comporte seulement un conducteur principal 2. Le dispositif de l'invention concerne aussi la protection de réseaux électriques comportant un nombre quelconque de conducteurs. 7] Le disjoncteur 1 est équipé d'un déclencheur 3 comportant un capteur de courant représenté par une bobine 4. Le capteur de courant fournit un signal Is représentatif de l'intensité du courant primaire dans le conducteur auquel il est associé. 8] Le déclencheur 3 comporte, en outre, un ensemble électronique de traitement 5 destiné à commander un actionneur 6 à partir du signal Is représentatif de l'intensité du courant primaire. 9] L'actionneur 6 permet d'ouvrir le conducteur principal par l'intermédiaire d'un mécanisme 7 agissant sur l'ouverture du contact 8. 0] Le disjoncteur de la figure 2 comporte l'ensemble des éléments représentés à la figure 1. De surcroît, le disjoncteur représenté comporte des moyens d'affichage 32 permettant d'afficher l'état de connexions du au moins un capteur de courant 4 et/ou de l'actionneur. 1]Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, le déclencheur comporte un capteur de courant 4, un ensemble électronique de traitement 5 doté d'un circuit de traitement 94, et un actionneur 6. Le déclencheur comporte, en outre, des moyens de pré-traitement 21 destinés à traiter un signal de tension d'entrée U comportant une composante liée au signal Is représentatif de l'intensité du courant primaire dans le conducteur principal auquel le capteur de courant est associé. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens de pré-traitement 21 comportent des moyens de filtrage 22, un amplificateur 23 et un convertisseur 24 pour convertir le signal analogique en signal numérique. 2] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, les moyens de pré-traitement fournissent un signal prétraité U' à des moyens de traitement 25 comprenant un module de correction de l'offset 26 et un module 27 de sélection des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée. La correction d'offset consiste à éliminer la composante continue du signal. L'offset est souvent généré par les composants électroniques du déclencheur. Comme cela est expliqué ci-après, l'offset est également généré par les moyens de contrôle de l'état des connexions du capteur de courant. En ce qui concerne le module 27 de sélection des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée, son utilisation permet d'éviter tout déclenchement intempestif de l'actionneur en réponse à des signaux parasites se superposant au signal représentatif du courant primaire et ayant une amplitude supérieure au seuil de déclenchement le plus bas pendant une durée relativement courte. La durée prédéterminée est généralement de l'ordre de plusieurs millisecondes. 3] Le signal ainsi traité est ensuite envoyé à des moyens de commande 28 de l'actionneur 6 dont la fonction principale est de fournir un ordre de déclenchement à l'actionneur en réponse à un signal Is correspondant à une intensité du courant primaire dépassant au moins un seuil de déclenchement du disjoncteur. Les moyens de commande 28 peuvent comporter un certain nombre de modules de commande en parallèle, chacun de ces modules étant configuré pour déclencher à des seuils d'intensité du courant primaire différents et/ou avec des temps de réponse différents. Le processus de ces modules de commande est représenté de manière plus détaillée à la figure 5. Par temps de réponse, on entend la durée de dépassement d'un seuil au-delà de laquelle l'actionneur est actionné. Ainsi, les moyens de commande de l'actionneur peuvent, par exemple, comporter un module de commande de type instantanée Sélectif-limiteur, c'est à dire avec des temps de réponse quasiment instantanés, un module de commande du type court retard pour la protection des court-circuits, et un module de commande du type long retard pour la protection des surcharges. En outre, les moyens de commande de l'actionneur peuvent comporter un module de commande du type défaut de terre, c'est à dire permettant de fournir un ordre de déclenchement en présence d'un courant de fuite vers la terre. 4] Le déclencheur représenté à la figure 3 comporte des moyens de contrôle de l'état des connexions du capteur de courant dotés de moyens de test 31, des moyens d'affichage 32 de l'état de fonctionnement du déclencheur, et des moyens de commande 33 des moyens d'affichage. Les moyens de test 31 agissent sur les moyens d'affichage 32 pour afficher l'état des connexions de chaque capteur de courant. Cette action est réalisée par l'intermédiaire des moyens de pré-traitement 21 et des moyens de commande 33, le signal U' fourni par les moyens de pré- traitement 21 à partir d'un signal de tension d'entrée U du capteur de courant étant envoyé vers lesdits moyens de commande 33. Dans le mode représenté à la figure 3, les moyens de contrôle de l'état des connexions du capteur de courant comprennent les moyens de test 31 ainsi que les moyens de pré-traitement 21 fournissant un signal prétraité U' permettant aux moyens de commande 33 de commander l'affichage de l'état des connexions dudit capteur de courant. 5] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 4, les capteurs de courant sont représentés schématiquement par une source de courant 41 connectée en parallèle avec une inductance 42 et en série avec une résistance 43 correspondant à la résistance de la bobine et dont la valeur est faible par rapport à l'ensemble du circuit. Les capteurs de courant peuvent être de type air ou des tores de Rogowski. Les moyens de contrôle de l'état de connexions de chaque capteur de courant comportent des moyens de test dotés d'une source de courant 44 destinée à faire circuler un premier courant de test IO dans chaque capteur de courant, ladite source de courant étant reliée à chacun des capteurs de courant par l'intermédiaire de résistances 45 limitatrices de l'intensité dudit premier courant de test 10 de sorte que, en l'absence de déconnexion dudit capteur de courant, le premier courant de test IO se superpose au signal Is représentatif de l'intensité du courant primaire. La valeur des résistances 45 est généralement élevée, ce qui permet de limiter l'intensité du premier courant de test dans la bobine. Le premier courant de test 10 peut être continu, de basse fréquence ou de très basse fréquence. 6] Les moyens de test comportent donc une source de courant 44, représentée à la figure 4 par une source de tension VDD et un pont diviseur de tension comportant deux résistances 46 et 47 connectées en série entre la terre et la source de tension VDD. La tension source Us au point milieu 48 du pont diviseur, situé entre les deux résistances 46 et 47, permet de faire circuler, à partir dudit point milieu 48, le premier courant de test IO dans chaque bobine des capteurs de courant. Ce point milieu 48 constitue ainsi le point d'entrée du courant de la source de courant 44. Le premier courant de test 10 circule ainsi dans chaque capteur de courant et vient se superposer au courant Is représentatif du courant primaire. 7] La zone susceptible d'être déconnectée de chaque capteur de courant est représentée, à la figure 4, par des contacts 52 et un conducteur 53, tous les deux en pointillés. 8]Comme cela est représenté à la figure 3, le signal de tension d'entrée U aux bornes de chaque capteur de courant est fourni, par l'intermédiaire des moyens de pré-traitement 21 aux moyens de commande des moyens d'affichage 33. Les moyens de pré-traitement 21 comportent un module de filtrage 22 représenté à la figure 4 par une résistance 50 et un condensateur 51 associé à chaque capteur de courant. L'amplificateur et le convertisseur, des moyens de pré-traitement, ne sont pas spécifiquement représentés sur la figure 4 et font partie d'un circuit intégré à façon 59. 9] Sans déconnexion de chaque capteur de courant, le signal de tension d'entrée U est sensiblement égal au produit de la résistance 43 dudit capteur de courant et du courant Is représentatif du courant primaire auquel est superposé le premier courant de test IO délivré par la source de courant. Le premier courant de test 10 est généralement négligeable par rapport au courant Is représentatif du courant primaire. En fonctionnement normal, ce premier courant de test IO constitue un offset qui peut être corrigé par le module de correction d'offset 26 des moyens de traitement 25. 0] En cas d'une déconnexion d'un capteur de courant, le signal de tension d'entrée U est sensiblement égal à la tension source Us du générateur de courant. 1]Le schéma bloc de la figure 5 illustre, de manière plus détaillée, le pré- traitement du signal de tension d'entrée U issu de chaque capteur de courant, le traitement dudit signal prétraité U', et les commandes de l'actionneur et des moyens d'affichage. 2] Le signal de tension d'entrée U est filtré dans une étape 102, amplifié dans une étape 103 avant d'être converti numériquement dans une étape 104. Le signal de tension d'entrée U, en l'absence de déconnexion d'un capteur de courant, comporte une composante liée au courant Is représentatif du courant primaire et une composante liée au premier courant de test IO des moyens de contrôle. 3]Ce signal prétraité U' de la tension d'entrée U est ensuite traité sur deux voies distinctes et indépendantes, la première étant destinée à commander l'actionneur et la deuxième étant destinée à commander les moyens d'affichage. 4] En ce qui concerne la première voie, représentée sur la partie gauche du schéma bloc de la figure 5, le signal de tension d'entrée U filtré, amplifié et numérisé subit une première étape de traitement de correction d'offset 105. L'offset est en partie généré par les composants électroniques du circuit. Par ailleurs, la composante du signal de tension d'entrée U liée au premier courant de test IO fournit également une contribution à l'offset. Sans déconnexion du capteur de courant, le signal prétraité U' ayant subi une correction de l'offset ne comporte plus qu'une seule composante liée au courant Is représentatif de l'intensité du courant primaire. Le signal prétraité U' corrigé de l'offset est ensuite traité pour sélectionner des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée lors d'une étape 106 souvent connue sous le nom d'étape anti-traîne . Comme cela a été décrit précédemment, un tel traitement permet d'éviter tout déclenchement instantané intempestif de l'actionneur en réponse à une superposition de signaux parasites de fortes amplitudes sur les informations électriques. Le signal de tension d'entrée U ainsi prétraité et traité est ensuite envoyé dans plusieurs modules de commande 107, 108, 109, et 110 configurés pour déclencher à des seuils d'intensité du courant primaire différents et/ou avec des temps de réponse différents. Ces modules de commandes sont agencés pour fournir des informations à une interface de commande 111 destinée à commander l'actionneur. 5] En ce qui concerne la deuxième voie, représentée sur la partie droite du schéma bloc de la figure 5, le signal prétraité U', c'est à dire le signal de tension d'entrée U filtré, amplifié et numérisé, présente une composante liée au premier courant de test 10, une composante liée au courant Is représentatif du courant primaire et un offset généré par les composants électroniques du circuit. La valeur de l'intensité du premier courant de test IO est avantageusement choisie de sorte que la composante du signal de tension d'entrée U liée au premier courant de test IO puisse être distinguée de l'offset généré par les composants électroniques du déclencheur. De préférence, la valeur de l'intensité du premier courant de test IO est choisie de sorte que la composante du signal de tension d'entrée U liée au premier courant de test 10 est significativement supérieure à l'offset généré par les composants électroniques du déclencheur. Par ailleurs, la valeur de la tension Us est, de préférence, choisie de sorte que la tension Us filtrée, amplifiée et numérisée, soit inférieure à un signal de tension d'entrée U correspondant au passage d'un courant égal au seuil de déclenchement instantané le plus bas du disjoncteur. Le signal prétraité U', c'est à dire le signal de tensiond'entrée U filtré, amplifié et numérisé, est envoyé dans un comparateur 131, de façon à comparer ledit signal prétraité à un seuil d'affichage. Le seuil d'affichage est choisi inférieur à la tension source Us filtré, amplifié et numérisé à laquelle on soustrait la valeur de l'offset généré par les composants électroniques. Dans le cas d'une déconnexion d'un capteur de courant, le signal de tension d'entrée U est sensiblement égal à la tension source Us, et le signal prétraité U' correspondant est supérieur au seuil d'affichage. Dans ce cas, on incrémente un compteur 132, sinon on remet ce compteur à zéro 133. Une fois le compteur incrémenté, on compare 134 la valeur du compteur à une valeur prédéterminée correspondant à une durée minimum pour éliminer des signaux parasites. Tant que la valeur du compteur est au-dessous de la valeur prédéterminée, on réitère le processus à l'étape de comparaison 131. Une fois la valeur prédéterminée dépassée, on commande 135 l'affichage de la présence d'une déconnexion d'un capteur de courant. 6] L'ensemble électronique de traitement de la figure 3 comporte, en outre, des moyens de contrôle de défaut 34 du déclencheur reliés aux moyens de commande des moyens d'affichage permettant d'afficher, en plus, la présence de défauts dans le déclencheur. Ces défauts sont choisis parmi: une température anormale, un fonctionnement incorrect d'un circuit intégré, un réglage incorrect des seuils de déclenchement, et/ou une tension anormale aux bornes d'un condensateur de réserve d'énergie de l'actionneur. 7] Les moyens de contrôle de défaut du déclencheur peuvent être reliés aux moyens de commande des moyens d'affichage de manière à commander l'affichage de la présence d'un défaut en général, c'est à dire incluant toute déconnexion d'un capteur de courant. 8] L'ensemble électronique de traitement peut comporter, en outre, des moyens de contrôle de l'état de connexions de l'actionneur agissant sur l'alimentation électrique des moyens d'affichage pour afficher l'état des connexions de l'actionneur. La figure 3 représente des moyens d'alimentation électrique 35 qui alimentent les moyens de test 31, l'actionneur 6 et les moyens d'affichage 32 via ledit actionneur. Les moyens d'alimentation électrique 35 permettent, en outre, la charge d'un condensateur de stockage d'énergie électrique 161 associé à l'actionneur. L'actionneur 6 et les moyens d'affichages sont tous les deux connectés en série. Le condensateur de stockage d'énergie électrique 161 constituent ainsi une partie des moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur agissant sur l'alimentation électrique des moyens d'affichage. En effet, toute déconnexion de l'actionneur entraîne une perte de l'alimentation électrique des moyens d'affichage. 9] La figure 6 représente des moyens de contrôle de l'état de connexions de l'actionneur. L'actionneur 6 est couplé avec un condensateur 161 de stockage d'énergie permettant de maintenir ledit actionneur alimenté en permanence. Le déclenchement de l'actionneur est réalisé par un ordre de déclenchement fourni par un transistor de commande 162, ledit transistor faisant partie des moyens de commande de l'actionneur 28 représentés à la figure 3. La partie amont des moyens de commande de l'actionneur 28, en particulier les modules de commande correspondant aux différents seuils de déclenchement, n'est pas spécifiquement représentée à la figure 6, mais est clairement illustrée à la figure 5. Cette partie amont est comprise, dans le mode représenté à la figure 6, dans un circuit intégré à façon 163. Lors du déclenchement de l'actionneur 6, le transistor de commande 162 ferme le circuit en série avec l'actionneur de manière à faire passer un courant à travers ce dernier par décharge du condensateur 161. 0] Dans le mode représenté à la figure 6, les moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur comportent une alimentation, en l'occurrence le condensateur 161 de stockage d'énergie électrique de l'actionneur, destinée à faire circuler un second courant de test IO' dans l'actionneur et à travers une résistance 164 limitatrice de courant connectée en dérivation avec les moyens de commande 162 de l'actionneur, la valeur de ladite résistance étant choisie de façon à limiter l'intensité du second courant de test IO' à une valeur inférieure à un seuil de déclenchement de l'actionneur. 1]L'actionneur est connecté dans le déclencheur par des contacts 165. Les déconnexions de l'actionneur ont généralement lieu au niveau de ces contacts. Les moyens d'affichage, en l'occurrence une diode luminescente 166, sont agencés par rapport aux moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur, en l'occurrence le condensateur 161 et la résistance 164, de sorte que lesdits moyens d'affichage soient alimentés électriquement par le second courant de test I0' uniquement en l'absence de déconnexion de l'actionneur. De cette façon, en l'absence de déconnexion de l'actionneur, la diode luminescente 166 est maintenu alimentée par la source d'énergie électrique que constitue le condensateur 161 de stockage d'énergie électrique de l'actionneur. La limitation du courant assurée par la résistance 164 permet un affichage n'influençant pas le déclenchement de l'actionneur. En présence d'une déconnexion, la diode luminescente 166 n'est plus alimentée. 2] La figure 6 représente également le raccordement des moyens d'affichage 166 avec un transistor de commande 167 appartenant aux moyens de commande 33 représentés à la figure 3. En présence d'une déconnexion d'un capteur de courant ou d'un défaut du déclencheur, l'interrupteur commandé que constitue le transistor 167 vient s'ouvrir en empêchant tout passage de courant dans le module d'affichage. 3]Ainsi, dans le cas représenté à la figure 3 et 6, les moyens d'affichage 32, 166 sont seulement alimentés quand aucune déconnexion n'est détectée. L'état éteint des moyens d'affichage attirera l'attention de l'utilisateur, sur le fait qu'un défaut ou qu'une déconnexion existe, et qu'il convient d'agir pour éliminer ce défaut ou cette déconnexion. 4] Le déclencheur représenté à la figure 3 comporte une prise test 91. Un boîtier de test peut être raccordé à la prise de test pour vérifier l'état des connexions du ou des capteurs et/ou de l'actionneur et/ou le bon fonctionnement du circuit intégré. Lorsque le déclencheur électronique n'est plus alimenté par les moyens d'alimentation électrique 35 du déclencheur ou du circuit électrique dans lequel il est disposé, la prise test 91 peut permettre également d'alimenter électriquement le disjoncteur par des moyens d'alimentation externe. Ainsi, il est possible de tester l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur, lorsque les moyens d'alimentation électrique 35 n'alimentent plus le déclencheur, par exemple dans des tests hors ligne. 5] Le déclencheur représenté à la figure 3 comporte des moyens de communication 92 permettant de reporter l'état des connexions du au moins un 25 capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur. 6] Le déclencheur peut comporter des moyens de traitement 93 permettant de commander l'actionneur en fonction de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur. Ainsi, ces moyens peuvent permettre de commander l'ouverture d'un conducteur principale du disjoncteur en réponse à une déconnexion ou un défaut. 7] Les moyens d'affichage, en l'occurrence la diode luminescente 166, peuvent également être associés à d'autres fonctions de signalisation, tel que, par exemple, la détection du dépassement d'un seuil de déclenchement. Ces autres fonctions de signalisation peuvent être cumulées ou exclusives. 8] Le mode de signalisation de ces autres fonctions de signalisation peut être un état d'allumage différent des moyens d'affichage, tel que, par exemple, un allumage clignotant des moyens d'affichage. De la même façon, l'extinction des moyens d'affichage, par exemple de la diode 166, permet d'indiquer l'existence d'un défaut ou d'une déconnexion. 9] Le déclencheur électronique peut être dans un disjoncteur ou dans un relais de signalisation et de déclenchement à l'extérieur du disjoncteur. Il peut être destiné à la commande d'un contacteur ou d'un relais. 0] L'actionneur peut être, à titre d'exemple, un relais électromagnétique ou tout autre type de relais. 1]Un avantage du déclencheur électronique de l'invention est qu'il est pourvu de moyens d'affichage n'altérant pas la fonction première dudit déclencheur sur les voies qui ne sont pas en défaut, c'est à dire son aptitude à détecter une surintensité du courant primaire dans un conducteur principal du disjoncteur, pour commander à l'actionneur l'ouverture dudit conducteur. 2] Un autre avantage du déclencheur électronique est que les moyens d'affichage sont configurés pour signaler la présence d'au moins une déconnexion, d'une part, et pour rétablir automatiquement l'affichage représentatif de son bon état de fonctionnement suite à toute intervention en vue de rétablir la connexion, d'autre part | L'invention concerne un déclencheur électronique (3) et un disjoncteur doté dudit déclencheur électronique, ledit déclencheur comprenant au moins un capteur de courant (4), un actionneur (6), et un ensemble électronique de traitement (5) pour commander ledit actionneur, dans lequel l'ensemble électronique de traitement comporte des moyens de contrôle de l'état de connexions du au moins un capteur de courant (31 ; 44, 45) et/ou de l'actionneur (161, 164), et des moyens d'affichage (32 ; 166) de l'état de fonctionnement du déclencheur, les moyens de contrôle agissant sur les moyens d'affichage pour afficher l'état de connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. L'invention concerne également un procédé de surveillance de l'état de connexions d'un déclencheur électronique comportant le contrôle de l'état des connexions et la commande d'affichage de l'état des connexions. | 1. Déclencheur électronique (3) comprenant: au moins un capteur de courant (4) pour fournir un signal (Is) représentatif de l'intensité d'un courant primaire dans un conducteur principal (2), un actionneur (6) destiné à actionner un mécanisme (7) d'ouverture de contacts (8) en série avec le conducteur principal, et un ensemble électronique de traitement (5) pour commander ledit actionneur (6) en fonction de valeurs dudit signal (Is) représentatif de l'intensité du courant primaire, caractérisé en ce que l'ensemble électronique de traitement (5) comporte: des moyens de contrôle de l'état de connexions du au moins un capteur de courant (31; 44, 45) et/ou de l'actionneur (161, 164), et des moyens d'affichage (32; 166) de l'état de fonctionnement du déclencheur, les moyens de contrôle agissant sur les moyens d'affichage pour afficher l'état desdites connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. 2. Déclencheur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant (31) comprennent des moyens de test dotés d'une source de courant (44) destinée à faire circuler un premier courant de test (I0) dans le capteur de courant, ladite source de courant étant reliée audit capteur de courant par l'intermédiaire d'une résistance (45) limitatrice de l'intensité dudit premier courant de test (10) de sorte que, sans déconnexion dudit capteur de courant, le premier courant de test (10) se superpose au signal (Is) représentatif de l'intensité du courant primaire. 3. Déclencheur selon la 2, caractérisé en ce que la source de courant (44) comporte un pont diviseur de tension dont le point milieu (48) est relié à la résistance limitatrice (45), ledit point milieu fournissant une tension source (Us). 4. Déclencheur selon la 3, caractérisé en ce que le au moins un capteur de courant fournit un signal de tension d'entrée (U), de sorte que: sans déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée (U) est sensiblement égal au produit d'une résistance (43) dudit capteur de courant et du courant (Is) représentatif du courant primaire auquel est superposé le premier courant de test (I0) délivré par la source de courant (44), et en cas de déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée (U) est sensiblement égal à la tension source (Us) de la source de courant (44). 5. Déclencheur selon la 4, caractérisé en ce que ledit déclencheur comporte des moyens de pré-traitement (21) du signal de tension d'entrée (U) dotés de moyens de filtrage (22), lesdits moyens de pré-traitement étant destinés à fournir un signal prétraité (U') à des moyens de commande de l'actionneur (28) d'une part, et à des moyens de commande des moyens d'affichage (33) d'autre part. 6. Déclencheur selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de pré-traitement (21) comportent, en outre, un amplificateur (23) et un convertisseur numérique (24). 7. Déclencheur selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens de pré-traitement (21) sont reliés aux moyens de commande de l'actionneur (28) par l'intermédiaire de moyens de traitement (25) comprenant: une correction de l'offset (26), et une sélection des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée (27). 8. Déclencheur selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'ensemble électronique de traitement (5) comporte des moyens de contrôle (34) de défauts du déclencheur reliés aux moyens de commande des moyens d'affichage pour afficher, en outre, la présence de défauts dans le déclencheur. 9. Déclencheur selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que les défauts sont choisis parmi: une température anormale, un fonctionnement incorrect d'un circuit intégré, un réglage incorrect des seuils de déclenchement, et/ou une tension anormale aux bornes d'un condensateur de stockage d'énergie de l'actionneur. 10. Déclencheur selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur (161, 164) agissent sur l'alimentation électrique des moyens d'affichage pour afficher l'état des connexions de l'actionneur. 11. Déclencheur selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur (161, 164) comportent une alimentation (161) destinée à faire circuler un second courant de test (I0') dans l'actionneur et à travers une résistance!imitatrice de courant (164) connectée en dérivation avec les moyens de commande de l'actionneur (28; 167), la valeur de ladite résistance étant choisie de façon à limiter l'intensité du second courant de test (10') à une valeur inférieure à un seuil de déclenchement de l'actionneur. 12. Déclencheur selon la 11, caractérisé en ce que le second courant de test (I0') est fourni par un condensateur de stockage d'énergie électrique (161) couplé avec l'actionneur. 13. Déclencheur selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que les moyens d'affichage (32; 166) sont agencés par rapport aux moyens de contrôle de l'état des connexions de l'actionneur, de sorte que lesdits moyens d'affichage sont alimentés électriquement par le second courant de test (I0') uniquement en l'absence de déconnexion de l'actionneur. 14. Déclencheur selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les moyens d'affichage comportent une diode luminescente (166) qui est maintenue allumée ou clignotante uniquement en l'absence de déconnexion du ou des capteurs de courant et/ou de l'actionneur. 15. Déclencheur selon la 14, caractérisé en ce que la diode luminescente (166) des moyens d'affichage est maintenue allumée ou clignotante uniquement en l'absence de déconnexion du ou des capteurs de courant et/ou de l'actionneur, et en l'absence de défaut. 16. Déclencheur selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte une prise test (91). 17. Déclencheur selon la 16, caractérisé en ce que la prise de test est raccordée à un boîtier de test pour vérifier l'état des connexions du ou des capteur(s) de courant et/ou de l'actionneur et/ou du bon fonctionnement du circuit intégré. 18. Déclencheur selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de communication (92) permettant de reporter l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur. 19. Déclencheur selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement (93) permettant de commander l'actionneur en fonction de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur et/ou des défauts du déclencheur. 20. Disjoncteur comprenant: au moins un conducteur principal (2), un mécanisme d'ouverture (7) de contacts (8) en série avec le conducteur principal, et un déclencheur électronique (1) avec au moins un capteur de courant (4) pour fournir un signal (Is) représentatif de l'intensité du courant dans le conducteur principal, un actionneur (6) et un ensemble électronique de traitement (5) pour commander ledit actionneur en fonction de valeurs dudit signal (Is) représentatif de l'intensité du courant primaire, caractérisé en ce que le déclencheur est un déclencheur selon l'une des 1 à 19 comportant des moyens d'affichage représentatif de l'état de connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. 21. Procédé de surveillance de l'état de connexions d'un déclencheur électronique (3) comportant: la fourniture d'un signal (Is) représentatif de l'intensité d'un courant primaire dans un conducteur principal (2), à l'aide d'au moins un capteur de courant (4), l'actionnement d'un mécanisme (7) d'ouverture de contacts (8) en série avec le conducteur principal à l'aide d'un actionneur (6), et - la commande dudit actionneur en fonction de valeurs dudit signal (Is) représentatif de l'intensité du courant primaire, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre: le contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur, et la commande d'affichage de l'état des connexions du au moins un capteur de courant et/ou de l'actionneur. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce qu'il comporte, lors du contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant, la circulation d'un premier courant de test (I0) dans le capteur de courant se superposant au signal (Is) représentatif de l'intensité du courant primaire. 23. Procédé selon l'une des 21 ou 22, caractérisé en ce qu'il comporte, lors du contrôle de l'état des connexions du au moins un capteur de courant, la fourniture d'un signal de tension d'entrée (U), sans déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée (U) étant sensiblement égal au produit d'une résistance dudit capteur de courant et du courant (Is) représentatif du courant primaire auquel est superposé le premier courant de test (I0) délivré par la source de courant, et en cas de déconnexion dudit capteur de courant, le signal de tension d'entrée (U) étant sensiblement égal à une tension source (Us) de la source de courant. 24. Procédé selon la 23, caractérisé en ce qu'il comporte le pré-traitement du signal de tension d'entrée (U), ledit pré-traitement comprenant une étape de filtrage (102). 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que, le prétraitement du signal de tension d'entrée (U) comprend, en outre, une étape d'amplification (103) et une étape de conversion numérique (104) dudit signal. 26. Procédé selon l'une des 23 à 25, caractérisé en ce que la commande d'affichage est réalisée à partir d'un signal de tension d'entrée prétraité (U') afin d'afficher l'état des connexions du au moins un capteur de courant. 27. Procédé selon l'une des 23 à 26, caractérisé en ce qu'il comporte le traitement du signal de tension d'entrée prétraité (U') de manière à réaliser: une correction de l'offset (105), et une sélection des signaux n'ayant pas changé de signe pendant une durée prédéterminée (106). 28. Procédé selon l'une des 23 à 27, caractérisé en ce qu'il comporte le contrôle de défauts du déclencheur et la commande d'affichage pour afficher, en outre, l'état des défauts du déclencheur. 29. Procédé selon la 28, caractérisé en ce qu'on choisit les défauts du déclencheur parmi: une température anormale, un fonctionnement incorrect d'un circuit intégré, un réglage incorrect des seuils de déclenchement, et/ou une tension anormale aux bornes d'un condensateur de stockage d'énergie de l'actionneur. 30. Procédé selon l'une des 21 à 29, caractérisé en ce qu'il comporte l'alimentation électrique des moyens d'affichage uniquement en l'absence de déconnexion de l'actionneur. 31. Procédé selon la 30, caractérisé en ce qu'il comporte la circulation d'un second courant de test (I0') dans l'actionneur et la limitation de l'intensité dudit courant de test (I0') à une valeur inférieure à un seuil de déclenchement de l'actionneur. 32. Procédé selon l'une des 30 ou 31, caractérisé en ce qu'il comporte l'alimentation électrique des moyens d'affichage par le second courant de test (10'). | H | H02,H01 | H02H,H01H | H02H 3,H01H 71 | H02H 3/05,H01H 71/12 |
FR2888099 | A1 | PRESENTOIR POUR PRODUITS COSMETIQUES PRESENTANT UNE SUSCEPTIBILITE MAGNETIQUE NON NULLE. | 20,070,112 | La présente invention concerne les présentoirs utilisés pour vendre des produits cosmétiques. Le brevet US Re 25 822 divulgue l'utilisation de billes magnétiques dans une enceinte, ces billes présentant des pôles de différentes couleurs afin de permettre une 5 inscription au moyen d'un organe d'écriture magnétique. L'invention a notamment pour objet un nouveau présentoir comportant: - au moins un dispositif magnétique, - au moins un produit comportant des corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle. Le présentoir est agencé de sorte que, lorsque le produit est situé au moins en partie à l'intérieur du champ magnétique généré par le dispositif magnétique, une modification de l'orientation et/ou un déplacement d'au moins une partie desdits corps à l'intérieur du produit puisse(nt) être visualisé(s). Le dispositif magnétique peut ainsi être positionné ou positionnable visà-vis 15 du produit de manière à permettre la visualisation d'une modification de l'orientation et/ou d'un déplacement d'au moins une partie desdits corps. Par dispositif magnétique , il faut comprendre un dispositif apte à générer un champ magnétique grâce à au moins un aimant ou électroaimant. Le champ magnétique généré par le dispositif magnétique n'est pas nécessairement permanent. Le cas échéant, le produit peut être constitué entièrement par lesdits corps. La dimension des particules magnétiques est par exemple comprise entre 1 nm et 700 m. L'invention permet une démonstration de nouveaux effets de maquillage et de créer une animation susceptible d'attirer l'attention des consommateurs présents par exemple dans le magasin où se trouve le présentoir et d'inciter ainsi à l'achat du produit. Les corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle peuvent être contenus dans au moins une enceinte, laquelle peut être fixe ou mobile, selon la façon dont l'invention est mise en oeuvre. L'enceinte peut notamment être solidaire du présentoir, de même que le dispositif magnétique L'enceinte peut présenter une large surface apparente, par exemple une paroi transparente verticale, de superficie par exemple de plus de 1 dm 2. L'enceinte peut encore reproduire, notamment à échelle agrandie, la forme de la région du corps sur laquelle la composition est destinée à être appliquée, par exemple la forme d'un ongle. L'enceinte peut encore être constituée par un récipient identique à ceux utilisés 5 pour le conditionnement de la composition cosmétique proposée à la vente, ou en reproduire la forme à échelle agrandie. Le champ magnétique généré par le dispositif magnétique peut permettre de créer un motif prédéfini en modifiant l'orientation et/ou en déplaçant des corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle. L'interaction entre le champ magnétique et lesdits corps peut être variable dans le temps, par exemple de façon à faire apparaître puis disparaître de manière périodique au moins un motif. Le présentoir peut comporter un mécanisme permettant de créer un mouvement relatif entre l'enceinte et au moins un aimant ou électroaimant du dispositif magnétique, par exemple un dispositif d'entraînement en déplacement de l'aimant ou de l'électroaimant. Ce déplacement peut s'accompagner d'une modification de l'orientation et/ou d'un déplacement de corps à susceptibilité magnétique non nulle, changeant ainsi l'aspect de la composition dans l'enceinte. Le dispositif magnétique peut comporter au moins un électroaimant et un dispositif de commande de l'électroaimant agencé pour alimenter ou non l'électroaimant en fonction de sa position relative avec l'enceinte. Cela peut faciliter la formation de motifs complexes. Le dispositif magnétique peut comporter au moins deux électroaimants alimentés de manière variable dans le temps de façon à créer une modification de l'orientation et/ou de l'intensité du champ magnétique auquel sont soumis les corps à susceptibilité magnétique non nulle. Cela peut permettre de modifier l'aspect de la composition sans mouvement relatif entre les électroaimants et l'enceinte. Le présentoir peut comporter au moins un récipient contenant le produit cosmétique. Un tel récipient peut être destiné à la vente ou non. Lorsqu'un tel récipient n'est pas destiné à la vente et sert par exemple uniquement à contenir les corps à susceptibilité magnétique non nulle exposés au champ magnétique, le présentoir peut comporter des moyens permettant de retenir le récipient sur le présentoir, par exemple une colle ou un blocage mécanique, afin d'éviter à des consommateurs indélicats de s'en emparer. Lorsque le récipient est destiné à la vente, le présentoir est avantageusement agencé pour permettre aux consommateurs d'exposer euxmêmes ce récipient au champ 5 magnétique et d'observer un changement d'aspect. Le dispositif magnétique peut comporter au moins un aimant ou électroaimant agencé de manière à permettre à un consommateur de le rapprocher du récipient contenant le produit cosmétique. Cet aimant ou électroaimant peut être retenu de manière permanente par le présentoir, par exemple par un câble, une chaîne ou un bras de support articulé, ou autrement encore. Le présentoir peut être configuré pour permettre à un consommateur de recevoir au moins un échantillon de produit et d'exposer celui-ci à un champ magnétique en vue de modifier son aspect. Cet échantillon provient par exemple d'un distributeur de doses échantillon de produit, présent sur le présentoir. En variante, au moins une personne peut être présente à côté du présentoir pour distribuer un échantillon de produit et par exemple procéder à son application puis, le cas échéant, exposer le dépôt à un champ magnétique. Le présentoir peut comporter un piétement ou des moyens d'accrochage à un mur ou à une structure porteuse, telle qu'une étagère ou une table. L'invention a encore pour objet un procédé pour promouvoir la vente d'un produit cosmétique, ce produit cosmétique présentant une susceptibilité magnétique non nulle, le procédé comportant les étapes suivantes: soumettre des corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle, ces corps appartenant à une composition, à un champ magnétique de manière à les déplacer 25 et/ou à en modifier l'orientation, -permettre à au moins un consommateur de percevoir un changement d'aspect de la composition ainsi exposée au champ magnétique. Les corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle ainsi exposés au champ magnétique peuvent être identiques à ceux contenus dans le produit cosmétique 30 dont on cherche à promouvoir la vente, voire appartenir à celui-ci. Ainsi, ces corps exposés au champ magnétique peuvent être contenus dans une enceinte au sein d'une composition qui peut être identique ou non à la composition cosmétique dont on cherche à promouvoir la vente. L'invention a encore pour objet un procédé pour la promotion d'un produit de maquillage comportant un milieu physiologiquement acceptable dans lequel sont dispersés des corps ayant une susceptibilité magnétique non nulle, ledit procédé consistant à permettre aux visiteurs d'un point de vente dudit produit, de visualiser une modification d'orientation et/ou un déplacement des corps à susceptibilité magnétique non nulle, lorsque tout ou partie du produit est placé dans un champ magnétique. Le point de vente peut être réel ou virtuel, étant par exemple un site Internet. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 représente de manière schématique, en perspective, un exemple de 15 présentoir réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 est un schéma électrique d'un exemple de dispositif magnétique, - les figures 3, 4 et 6 représentent de manière schématique, en perspective, d'autres exemples de présentoirs réalisés conformément à l'invention, et - la figure 5 est une coupe partielle, schématique, selon V-V de la figure 4. Le présentoir 1 représenté à la figure 1 comporte une enceinte de démonstration 2 contenant une composition fluide et un dispositif magnétique 3 permettant d'exposer la composition contenue dans l'enceinte 2 à un champ magnétique. Dans l'exemple considéré, l'enceinte 2 est un récipient identique ou similaire à ceux dont on cherche à promouvoir la vente au moyen du présentoir 1, comportant par exemple un corps 4 transparent en matière plastique ou en verre et un capuchon de fermeture 5 qui peut également servir d'organe de préhension d'un applicateur non représenté, par exemple un pinceau permettant l'application de la composition sur les ongles. Le présentoir 1 comporte également une structure de support 6 et un panneau 30 d'affichage 7 contenant par exemple une information publicitaire 8. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration 2 peut être identique à la composition cosmétique dont on cherche à promouvoir la vente. Cette composition contient des corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle et l'aspect de la composition dans l'enceinte de démonstration est susceptible d'être modifié suite à l'exposition à un champ magnétique, lequel provoque une modification de l'orientation et/ou un déplacement des corps. Le champ magnétique auquel sont exposées les corps peut être variable dans le temps afin par exemple de créer un changement d'aspect périodique de la composition, indépendamment de toute action des consommateurs. La variabilité du champ magnétique peut être due par exemple à un déplacement relatif de l'enceinte et d'une source de champ magnétique du dispositif 10 magnétique 3. Le dispositif magnétique 3 comporte par exemple au moins un aimant ou électroaimant entraîné en déplacement relativement à l'enceinte de démonstration 2 de manière à ce que les corps à susceptibilité magnétique non nulle, contenus dans l'enceinte de démonstration 2, soient exposés à un champ magnétique d'orientation variable dans le temps. Ce déplacement est par exemple un entraînement en rotation, de manière à modifier l'orientation du champ magnétique relativement à l'enceinte 2. Un changement d'aspect de la composition à l'intérieur de l'enceinte est alors provoqué par un changement d'orientation et/ou un déplacement des corps à susceptibilité magnétique non nulle sous l'effet du champ magnétique. L'enceinte de démonstration 2 repose par exemple sur un socle fixe 10, étant par exemple collée sur celui-ci. Le dispositif magnétique 3 peut en variante, comme illustré à la figure 2, comporter plusieurs électroaimants 21 fixes, alimentés de manière séquentielle par un circuit de commande électronique 20, de façon à créer un champ magnétique d'orientation variable. On a représenté à la figure 3 un présentoir selon une variante de mise en oeuvre de l'invention. Ce présentoir comporte un distributeur 12 de doses échantillon de la composition cosmétique contenant les corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle et un dispositif magnétique 3 permettant d'exposer ces corps à un champ magnétique. Le distributeur 12 est par exemple solidaire d'une tablette 13 maintenue par un pied 14. Le distributeur 12 comporte par exemple une pompe ou tout autre moyen de prélèvement 16 d'une dose échantillon de produit. Le dispositif magnétique 3 est par exemple attaché à la tablette 13 par un câble ou une chaîne 15, et comporte par exemple un aimant permanent. Le cas échéant, le dispositif magnétique 3 peut être similaire à celui proposé à la vente en kit avec le produit cosmétique. Le présentoir 1 est par exemple placé à côté d'un rayonnage 18 où sont exposés à la vente des produits 19 présentant des propriétés de changement d'aspect sous l'effet d'un champ magnétique. Dans l'exemple de la figure 3, un consommateur peut prélever une dose échantillon de produit et après avoir par exemple étalé celle-ci sur une région de peau ou de phanère, exposer au moyen du dispositif magnétique 3 la composition ainsi déposée à un champ magnétique, de façon à en modifier l'aspect. Le présentoir 1 représenté aux figures 4 et 5 comporte une enceinte de démonstration 2 présentant une paroi transparente 26, par exemple plane et verticale, qui permet d'observer l'aspect de la composition C contenue à l'intérieur. L'enceinte 2 peut être solidaire, par exemple par sa face arrière, d'un dispositif magnétique 3 permettant d'exposer la composition C contenue dans l'enceinte à un champ magnétique, afin de créer un motif suite à une modification de l'orientation des corps magnétiques contenus dans cette composition. Le dispositif magnétique 3 comporte par exemple un ou plusieurs aimants et/ou électroaimants déplacés et/ou alimentés de manière à créer le motif souhaité. Le dispositif magnétique 3 peut être agencé pour créer puis effacer de manière périodique un ou plusieurs motifs, de façon à attirer l'attention des consommateurs. Un champ tournant tel que par exemple généré par un aimant entraîné en rotation autour de lui-même peut permettre de créer un motif ressemblant à une sphère. Un déplacement en translation de l'aimant peut permettre de créer une bande. Un premier champ magnétique peut être appliqué pour créer un motif et un deuxième champ magnétique, d'orientation différente, peut être exercé pour effacer ce motif. Les premier et deuxième champs magnétiques peuvent être exercés de manière alternée. Le présentoir 1 peut comporter une ou plusieurs étagères 27 permettant le stockage d'articles 19 contenant une composition cosmétique présentant une possibilité de changement d'aspect suite à l'exposition à un champ magnétique. L'invention n'est pas limitée aux exemples de présentoirs qui viennent d'être décrits. Il est par exemple possible de disposer dans l'enceinte de démonstration 2, non pas une composition identique à celle dont on cherche à promouvoir la vente, mais une composition formulée de manière à présenter une meilleure conservation et/ou une meilleure compatibilité avec les matériaux utilisés pour former l'enceinte et/ou une plus grande susceptibilité au champ magnétique. Cette composition peut néanmoins, par exemple, contenir les mêmes corps magnétiques que la composition cosmétique proposée aux consommateurs. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration peut être dépourvue de solvant organique volatil ou de polymère filmogène, le cas échéant, tandis que la composition destinée à la vente peut en contenir. L'enceinte de démonstration peut reproduire au moins partiellement, à échelle agrandie, la forme de la région à maquiller avec la composition cosmétique, par exemple la forme d'un ongle comme illustré à la figure 5. Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, le point de vente est virtuel et la promotion d'au moins un produit présentant des propriétés magnétiques peut s'effectuer en adressant au terminal du consommateur potentiel au moins une image, mieux une séquence vidéo, par exemple sous forme d'un fichier à télécharger, illustrant l'effet d'un champ magnétique sur l'aspect de la composition. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée aux consommateurs peut comporter à la fois des corps magnétiques et des corps non 25 magnétiques. La présence de corps magnétiques et de corps non magnétiques dans la composition peut permettre par exemple de créer de nouveaux effets optiques, modulables sous l'effet d'un champ magnétique. CORPS MAGNETIQUES De préférence, les corps magnétiques utilisés ne présentent pas d'aimantation rémanente en l'absence de champ magnétique. Les corps magnétiques peuvent comporter tout matériau magnétique présentant une sensibilité aux lignes d'un champ magnétique, que ce champ soit produit par un aimant permanent ou issu d'une induction, ce matériau étant par exemple choisi parmi le nickel, le cobalt, le fer, leurs alliages et oxydes, notamment Fe3O4, et aussi le gadolinium, le terbium, le dysprosium, l'erbium, leurs alliages et oxydes. Le matériau magnétique peut être de type doux ou dur . Le matériau peut notamment être du fer doux. Les corps magnétiques peuvent présenter ou non une structure multicouche, comportant au moins une couche d'un matériau magnétique, tel que par exemple le fer, le nickel, le cobalt, leurs alliages et oxydes, notamment Fe3O4. Les corps magnétiques sont de préférence asphériques, présentant par exemple une forme allongée. Ainsi, lorsque ces corps sont soumis au champ magnétique, ils tendent à s'orienter avec leur axe longitudinal dans l'alignement des lignes de champ, et subissent un changement d'orientation qui se traduit par un changement d'aspect de la composition. Les corps peuvent être des fibres magnétiques. Lorsque les corps magnétiques sont des particules sensiblement sphériques, de préférence leur aspect est inhomogène, de manière à ce qu'un changement d'orientation induise un changement d'aspect. La quantité de corps magnétiques est suffisante pour que l'aspect de la composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée aux consommateurs 20 puisse dépendre de leur orientation et/ou de leur emplacement. La concentration en corps magnétiques de la composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée aux consommateurs est par exemple comprise entre environ 0,05 et environ 97 % en masse, notamment entre environ 0,1 et environ 95 % en masse, mieux entre environ 0,1 et environ 90 % en masse, par exemple de l'ordre de 3 % en masse. La dimension des corps magnétiques est par exemple comprise entre 1 nm et 700 m, mieux entre 1 m et 500 m, mieux encore entre 10 m et 150 m. Par dimension , on désigne la dimension donnée par la distribution granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. Piments magnétiques Les corps magnétiques peuvent comporter des pigments magnétiques. Des pigments convenant tout particulièrement sont les nacres comportant de l'oxyde de fer Fe3O4. Des pigments présentant des propriétés magnétiques sont par exemple ceux commercialisés sous les dénominations commerciales COLORONA BLACKSTAR BLUE, COLORONA BLACKSTAR GREEN, COLORONA BLACKSTAR GOLD, COLORONA BLACKSTAR RED, CLOISONNE NU ANTIQUE SUPER GREEN, MICRONA MATTE BLACK (17437), MICA BLACK (17260), COLORONA PATINA SILVER (17289) et COLORONA PATINA GOLD (117288) de la société MERCK ou bien encore FLAMENCO TWILIGHT RED, FLAMENCO TWILIGHT GREEN, FLAMENCO TWILIGHT GOLD, FLAMENCO TWILIGHT BLUE, TIMICA NU ANTIQUE SILVER 110 AB, TIMICA NU ANTIQUE GOLD 212 GB, TIMICA NU-ANTIQUE COPPER 340 AB, TIMICA NU ANTIQUE BRONZE 240 AB, CLOISONNE NU ANTIQUE GREEN 828 CB, CLOISONNE NU ANTIQUE BLUE 626 CB, GEMTONE MOONSTONE G 004, CLOISONNE NU ANTIQUE RED 424 CB, CHROMA-LITE BLACK (4498), CLOISONNE NU ANTIQUE ROUGE FLAMBE (code 440 XB), CLOISONNE NU ANTIQUE BRONZE (240 XB), CLOISONNE NU ANTIQUE GOLD (222 CB) et CLOISONNE NU ANTIQUE COPPER (340 XB) de la société ENGELHARD. Les pigments magnétiques peuvent encore comporter du fer métal, notamment du fer doux passivé, par exemple obtenu en mettant en oeuvre le procédé décrit dans le brevet US 6 589 331. Un pigment comportant du fer métal est susceptible de présenter une meilleure sensibilité au champ magnétique. Fibres magnétiques Le terme fibres désigne des corps généralement allongés, présentant par exemple un facteur de forme allant de 3,5 à 2 500 ou de 5 à 500, par exemple de 5 à 150. Le facteur de forme est défini par le rapport L/D, où L est la longueur de la fibre et D le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la plus grande section transversale de la fibre. La section transversale des fibres peut s'inscrire par exemple dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 m, par exemple allant de 100 nm à 100 m, voire de 1 m à 50 m. Les fibres peuvent présenter par exemple une longueur allant de 1 m à 10 mm, par exemple de 0,1 mm à 5 mm, voire de 0,3 mm à 3,5 mm. Les fibres peuvent présenter une masse allant par exemple de 0,15 à 30 deniers (masse en gramme pour 9 km de fil), par exemple de 0,18 à 18 deniers. La forme en section transversale des fibres peut être quelconque, par exemple circulaire ou polygonale, notamment carrée, hexagonale ou octogonale. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée à la vente peut comporter des fibres pleines ou creuses, indépendantes ou liées entre elles, par exemple tressées. La composition peut comporter des fibres ayant des extrémités épointées et/ou arrondies, par exemple par polissage. Les fibres peuvent ne pas voir leur forme sensiblement modifiée lorsqu'elles sont introduites dans la composition, étant par exemple initialement rectilignes et suffisamment rigides pour conserver leur forme. En variante, les fibres peuvent présenter une souplesse leur permettant de se déformer sensiblement au sein de la composition. Les fibres peuvent comporter une teneur non nulle, pouvant aller jusqu'à 100 %, d'un matériau magnétique choisi parmi les matériaux magnétiques doux, les matériaux magnétiques durs, notamment à base de fer, de zinc, de nickel, de cobalt ou de manganèse et leurs alliages et oxydes, notamment Fe3O4, les terres rares, le sulfate de baryum, les alliages de fer silicium, éventuellement chargés en molybdène, Cu2MnAl, MnBi, ou un mélange de ceux-ci, cette liste n'étant pas limitative. Lorsque la composition comporte des fibres contenant des particules magnétiques, ces dernières peuvent être présentes par exemple au moins à la surface de la fibre, voire à la surface des fibres uniquement, à l'intérieur de la fibre uniquement ou encore être dispersées au sein de la fibre de manière sensiblement homogène. Les fibres peuvent comporter par exemple un coeur non magnétique avec une pluralité de particules magnétiques à sa surface. Les fibres peuvent encore comporter une matrice synthétique contenant une 25 pluralité de grains magnétiques dispersés en son sein. Le cas échéant, une matière synthétique chargée de particules magnétiques peut elle-même être enrobée par une écorce non magnétique. Une telle écorce constitue par exemple une barrière isolant le ou les matériaux magnétiques du milieu ambiant et/ou peut amener de la couleur. Les fibres peuvent comporter un coeur magnétique monolithique et être enrobées par une écorce non magnétique, ou cela peut être l'inverse. La composition peut comporter des fibres réalisées par extrusion ou coextrusion d'une ou plusieurs matières polymériques, notamment thermoplastiques et/ou élastomères. L'une des matières extrudées peut contenir une charge de particules magnétiques dispersées. La fibre peut comporter une matière synthétique choisie parmi les polyamides, PET, acétates, polyoléfines, notamment PE ou PP, PVC, polyester bloc amide, Rilsan plastifié, élastomères, notamment élastomères de polyester, élastomères de PE, élastomères de silicone, élastomères de nitrile ou un mélange de ces matériaux, cette liste n'étant pas limitative. La composition peut contenir des fibres composites comportant un coeur magnétique enrobé au moins partiellement par au moins un matériau amagnétique, synthétique ou naturel. L'enrobage du coeur magnétique peut se faire par exemple par coextrusion, autour du coeur, d'une écorce en un matériau non magnétique. L'enrobage du coeur peut encore s'effectuer autrement, par exemple par polymérisation in situ. Le coeur peut être monolithique ou comporter une charge de grains 15 magnétiques dispersés dans une matrice. La composition peut encore contenir des fibres composites obtenues par enrobage par une matière synthétique, chargée de particules magnétiques, d'un coeur amagnétique, synthétique ou naturel, le coeur étant composé par exemple d'une fibre de bois, de rayonne, de polyamide, d'une matière végétale, de polyoléfine, notamment de polyéthylène, de Nylon e, de polyimide-amide, d'aramide, cette liste n'étant pas limitative. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée à la vente peut encore comporter des particules composites magnétiques, notamment un latex magnétique. Particules composites magnétiques Une particule composite magnétique est un matériau composite constitué d'une matrice organique ou minérale et de grains magnétiques. Les particules composites magnétiques peuvent ainsi comporter à leur surface et/ou en leur sein des grains d'un matériau magnétique. Les particules composites peuvent être constituées d'un coeur magnétique enrobé d'une matrice organique ou minérale, ou inversement. La dimension des particules composites magnétiques est par exemple comprise entre 1 nm et 1 mm, mieux entre 100 nm et 500 m, mieux encore entre 500 nm et 100 m. Par dimension , on désigne la dimension donnée par la distribution granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. La thèse de C. GOUBAULT, 23 Mars 2004, rappelle au chapitre 1 l'état de l'art en matière de particules composites magnétiques, et dresse une liste de procédés de préparation pouvant être utilisés pour préparer des particules composites magnétiques, à savoir une synthèse séparée des grains magnétiques et de la matrice, une synthèse des grains magnétiques au contact de la matrice ou une synthèse de la matrice en présence des grains magnétiques. La société KISKER commercialise des particules magnétiques composites à matrice minérale, composée de silice. Les sociétés DYNAL, SERADYN, ESTAPOR et ADEMTECH proposent des particules magnétiques composites à matrice organique, susceptibles également d'être utilisées dans l'invention. Plus particulièrement, la société ESTAPOR commercialise sous la référence M1-070/60 des latex magnétiques constitués de grains de ferrite uniformément répartis dans une matrice polystyrène, ce latex comportant 65 % d'oxyde de fer, le diamètre moyen des particules de polystyrène étant de 890 nm et la teneur massique en matières sèches de 10 %. Les particules composites magnétiques comportent par exemple l'un des matériaux magnétiques précités. Ferrofluide La composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée à la vente peut comporter un ferrofluide, c'est-à-dire une suspension colloïdale stable de particules magnétiques, notamment de nanoparticules magnétiques. Les particules, d'une taille par exemple de l'ordre de quelques dizaines de nanomètres, sont dispersées dans un solvant (eau, huile, solvant organique), soit à l'aide d'un tensioactif ou d'un agent dispersant, soit par des interactions électrostatiques. Les ferrofluides sont par exemple préparés par broyage de ferrites ou autres particules magnétiques jusqu'à l'obtention de nanoparticules qui sont ensuite dispersées dans un fluide contenant un surfactant, lequel s'adsorbe sur les particules et les stabilise, ou par précipitation en milieu basique d'une solution d'ions métalliques. Chaque particule du ferrofluide présente un moment magnétique déterminé par la taille de la particule et par la nature du matériau magnétique. Sous l'action d'un champ magnétique, les moments magnétiques des particules tendent à s'aligner suivant les lignes de champ, avec apparition d'une aimantation non nulle dans le liquide. Si le champ estannulé, il n'y a pas d'hystérésis et l'aimantation s'annule. Au-delà d'une valeur seuil de champ, on peut également provoquer des changements macroscopiques dans le liquide, par exemple l'apparition de pics ou une modification des propriétés rhéologiques. La dénomination ferrofluide englobe également une émulsion de gouttelettes de ferrofluide dans un solvant. Chaque goutte contient alors des particules magnétiques colloïdales en suspension stable. Cela permet de disposer d'un ferrofluide dans tout type de solvant. La dimension des particules magnétiques en suspension dans le ferrofluide est par exemple comprise entre 1 nm et 10 m, mieux entre 1 nm et 1 m, mieux encore entre 1 nm et 100 nm. Par dimension , on désigne la dimension donnée par la distribution granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. On peut citer notamment les ferrofluides commercialisés par la société LIQUIDS RESEARCH LTD sous les références: É WHKS 1 S9 (A, B ou C), qui est un ferrofluide à base aqueuse comportant de la magnetite (Fe3O4), ayant des particules de 10 nm de diamètre. É WHJS1 (A, B ou C), qui est un ferrofluide à base d'iso-paraffine et de particules de magnetite (Fe3O4) de 10 nm de diamètre. É BKS25dextran, qui est un ferrofluide à base aqueuse stabilisé par du dextran, comportant des particules de magnetite (Fe3O4) de 9 nm de diamètre. Chaînes de particules et/ou de fibres magnétiques La composition peut comporter des agglomérats de particules ou fibres dont la plus grande dimension, par exemple la longueur, est par exemple comprise entre 1 nm et 10 mm, par exemple entre 10 nm et 5 mm, ou entre 100 nm et 1 mm, ou encore entre 0,5 m et 3,5 mm, par exemple entre 1 m et 150 m. La dimension désigne celle donnée par la distribution granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. Des chaînes de particules magnétiques peuvent être obtenues par exemple en assemblant des particules magnétiques colloïdales, comme cela est décrit dans les publications Permanently linked monodisperse paramagnetic chains , E.M. Furst, C. Suzuki, M. Fermigier, A.P. Gast, Langmuir, 14, 7334-7336 (1998), Suspensions de particules magnétiques , M. Fermigier, Y. Grasselli, Bulletin de la SFP (105) juillet 96, et Flexible magnetic filaments as micromechanical sensors , C. Goubault, P. Jop, M. Fermigier, J. Baudry, E. Bertrand, J. Bibette, Phys. Rev. Lett., 91, 26, 260802-1 à 260802- 4 (2003). Il est notamment décrit dans ces articles comment procéder pour obtenir des chaînes de particules de latex magnétiques comportant une matrice de polystyrène contenant des grains d'oxyde de fer et fonctionnalisées en surface, liées entre elles de façon permanente suite à une réaction chimique, notamment des liaisons covalentes entre les surfaces des particules adjacentes; il est également décrit un procédé d'obtention de chaînes de gouttelettes d'émulsion de ferrofluides, liées entre elles par interactions de nature physique. La longueur ainsi que le diamètre des chaînes permanentes ainsi obtenues peuvent être contrôlés. De telles chaînes magnétiques constituent des objets magnétiques anisotropes orientables et déplaçables sous l'effet d'un champ magnétique. Les dimensions des chaînes magnétiques peuvent répondre aux mêmes conditions que les fibres magnétiques. AGENT DE COLORATION GONIOCHROMATIQUE Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée aux consommateurs comporte au moins un agent de coloration goniochromatique qui permet d'observer un changement de couleur en fonction de l'angle d'observation. Cet agent de coloration goniochromatique peut être ou non magnétique. Lorsque la composition comporte des particules magnétiques d'une certaine couleur et un agent de coloration goniochromatique non magnétique, ce dernier peut être choisi de manière à ce que le trajet de couleur passe sensiblement par la couleur des particules magnétiques. Cela peut permettre par exemple de rendre plus difficilement détectables les 30 particules magnétiques à défaut d'une orientation de celles-ci sous l'effet d'un champ magnétique. Cela peut permettre également de ne faire apparaître le motif induit par l'orientation des particules magnétiques que dans certaines conditions d'observation et/ou d'éclairage du support maquillé, ce qui peut permettre de créer des effets particulièrement attractifs d'apparition et de disparition du motif. Par agent de coloration goniochromatique , on désigne un agent de coloration permettant d'obtenir, lorsque la composition est étalée sur un support, un trajet de couleur dans le plan a*b* de l'espace colorimétrique CIE 1976 qui correspond à une variation Dh de l'angle de teinte h d'au moins 20 lorsque l'on fait varier l'angle d'observation par rapport à la normale entre 0 et 80 , pour un angle d'incidence de la lumière de 45 . Le trajet de couleur peut être mesuré par exemple au moyen d'un spectrogonioréflectomètre de marque INSTRUMENT SYSTEMS et de référence GON 360 GONIOMETER, après que la composition a été étalée à l'état fluide avec une épaisseur de 300 m au moyen d'un étaleur automatique sur une carte de contraste de marque ERICHSEN et de référence Typ 24/5, la mesure étant effectuée sur le fond noir de la carte. L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouche interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Dans le cas d'une structure multicouche, celle-ci peut comporter par exemple au moins deux couches, chaque couche étant réalisée par exemple à partir d'au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par les matériaux suivants: MgF2, CeF3, ZnS, ZnSe, Si, SiO2, Ge, Te, Fe2O3, Pt, Va, Al2O3, MgO, Y2O3, S2O3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, TiO2, Ag, Al, Au, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, MoSz, cryolithe, alliages, polymères et leurs associations. La structure multicouche peut présenter ou non, par rapport à une couche 25 centrale, une symétrie au niveau de la nature chimique des couches empilées. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques sont par exemple les structures suivantes: Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3, un pigment ayant cette structure étant commercialisé sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF; MoS2/SiO2/mica-oxyde/SiO2/MoS2; Fe2O3/SiO2/mica-oxyde/SiO2/Fe2O3; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/Al2O3/TiO2, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). Les agents de coloration à cristaux liquides comprennent par exemple des silicones ou des éthers de cellulose sur lesquels sont greffés des groupes mésomorphes. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celles commercialisées sous la dénomination HELICONE HC par la société WACKER. Comme agent de coloration goniochromatique, on peut encore utiliser certaines nacres, des pigments à effets sur substrat synthétique, notamment substrat type alumine, silice, borosilicate, oxyde de fer, aluminium, ou des paillettes holographiques interférentielles issues d'un film de polytéréphthalate. Le rapport de la proportion massique des corps magnétiques à la proportion d'agent de coloration goniochromatique est par exemple compris entre 1/4 et 4, étant par exemple compris entre 1/2 et 2, par exemple voisin de 1. La composition peut en outre comporter des fibres goniochromatiques dispersées. De telles fibres pourront présenter une longueur inférieure à 80 m par 15 exemple. La composition peut également comporter au moins un pigment diffractant, lequel peut présenter des propriétés magnétiques le cas échéant. PIGMENT DIFFRACTANT Par pigment diffractant , on désigne au sens de la présente invention un pigment capable de produire une variation de couleur selon l'angle d'observation lorsqu'éclairé par de la lumière blanche, en raison de la présence d'une structure qui diffracte la lumière. Un tel pigment est encore parfois appelé pigment holographique ou à effet arc en ciel. Un pigment diffractant peut comporter un réseau de diffraction, capable par 25 exemple de diffracter dans des directions définies un rayon de lumière monochromatique incident. Le réseau de diffraction peut comporter un motif périodique, notamment une ligne, la distance entre deux motifs adjacents étant du même ordre de grandeur que la longueur d'onde de la lumière incidente. Lorsque la lumière incidente est polychromatique, le réseau de diffraction va séparer les différentes composantes spectrales de la lumière et produire un effet arc-en-ciel. On pourra utilement se reporter concernant la structure des pigments diffractants à l'article Pigments Exhibiting Dfractive Effects d'Alberto Argoitia and Matt Witzman, 2002, Society of Vacuum coaters, 45th Annual Technical Conference Proceedings 2002. Le pigment diffractant peut être réalisé avec des motifs ayant différents profils, notamment triangulaires, symétriques ou non, en créneaux, de largeur constante ou non, sinusoïdaux, en escalier. La fréquence spatiale du réseau et la profondeur des motifs seront choisies en fonction du degré de séparation des différents ordres souhaités. La fréquence peut varier 10 par exemple entre 500 et 3000 lignes par mm. De préférence, les particules du pigment diffractant présentent chacune une forme aplatie, et notamment sont en forme de plaquette. Une même particule de pigment peut comporter deux réseaux de diffraction croisés, perpendiculaires ou non, de même linéature ou non. Le pigment diffractant peut présenter une structure multicouche comportant une couche d'un matériau réfléchissant, recouverte au moins d'un côté d'une couche d'un matériau diélectrique. Ce dernier peut conférer une meilleure rigidité et durabilité au pigment diffractant. Le matériau diélectrique peut alors être choisi par exemple parmi les matériaux suivants: MgF2, SiO2, Al2O3, A1F3, CeF3, LaF3, NdF3, SmF2, BaF2, CaF2, LiF et leurs associations. Le matériau réfléchissant peut être choisi par exemple parmi les métaux et leurs alliages et aussi parmi les matériaux réfléchissants non métalliques. Parmi les métaux pouvant être utilisés, on peut citer Al, Ag, Cu, Au, Pt, Sn, Ti, Pd, Ni, Co, Rd, Nb, Cr et leurs matériaux, associations ou alliages. Un tel matériau réfléchissant peut, seul, constituer le pigment diffractant qui sera alors monocouche. En variante, le pigment diffractant peut comporter une structure multicouche comportant un noyau d'un matériau diélectrique recouvert d'une couche réfléchissante au moins d'un côté, voire encapsulant complètement le noyau. Une couche d'un matériau diélectrique peut également recouvrir la ou les couches réfléchissantes. Le matériau diélectrique utilisé est alors de préférence inorganique, et peut être choisi par exemple parmi les fluorures métalliques, les oxydes métalliques, les sulfures métalliques, les nitrures métalliques, les carbures métalliques et leurs associations. Le matériau diélectrique peut être à l'état cristallin, semi-cristallin ou amorphe. Le matériau diélectrique, dans cette configuration, peut par exemple être choisi parmi les matériaux suivants: MgF2, SiO, SiO2, Al2O3, TiO2, WO, A1N, BN, B4C, WC, TiC, TiN, N4Si3, ZnS, des particules de verre, des carbones de type diamant et leurs associations. En variante, le pigment diffractant peut être composé d'un matériau diélectrique ou céramique préformé tel qu'un minéral en lamelle naturelle, par exemple du mica peroskovite ou du talc, ou des lamelles synthétiques formées à partir de verre, d'alumine, de SiO2, de carbone, d'un oxyde de fer/mica, de mica recouvert de BN, de BC, de graphite, d'oxychlorure de bismuth, et leurs associations. A la place d'une couche d'un matériau diélectrique, d'autres matériaux améliorant les propriétés mécaniques peuvent convenir. De tels matériaux peuvent comporter du silicone, des silicides métalliques, des matériaux semi-conducteurs formés à partir d'éléments des groupes III, IV et V, des métaux ayant une structure cristalline cubique centrée, des compositions ou matériaux de cermet, des verres semi-conducteurs, et leurs associations variées. Le pigment diffractant utilisé peut notamment être choisi parmi ceux décrits dans la demande de brevet américain US 2003/0031870 publiée le 13 février 2003. Un pigment diffractant peut comporter par exemple la structure suivante: MgF2/Al/MgF2, un pigment diffractant ayant cette structure étant commercialisé sous la dénomination SPECTRAFLAIR 1400 Pigment Silver par la société FLEX PRODUCTS, ou SPECTRAFLAIR 1400 Pigment Silver FG. La proportion en poids du MgF2 peut être comprise entre 80 et 95 % du poids total du pigment. D'autres pigments diffractants sont commercialisés sous les dénominations Metalure Prismatic par la société ECKART . D'autres structures possibles sont Fe/Al/Fe ou Al/Fe/Al, lesquelles présentent 25 une susceptibilité magnétique on nulle. La quantité de pigment diffractant peut varier, en poids par rapport au poids total de la première composition, par exemple de 0,1 à 5 %. La dimension du pigment diffractant peut être comprise par exemple entre 5 et 200 m, mieux entre 5 et 100 m, par exemple entre 5 et 30 m. L'épaisseur des particules de pigment diffractant peut être inférieure ou égale à 3 m, mieux 2 m, par exemple de l'ordre de 1 m. PARTICULES REFLECHISSANTES La composition contenue dans l'enceinte 2 et/ou proposée aux consommateurs peut comprendre par exemple des particules réfléchissantes, notamment des paillettes, entre autres, magnétiques ou non. Par particules réfléchissantes , on désigne des particules dont la taille, la structure, notamment l'épaisseur de la ou des couches qui la constituent et leurs natures physique et chimique, et l'état de surface, leur permettent de réfléchir la lumière incidente. Cette réflexion peut, le cas échéant, posséder une intensité suffisante pour créer à la surface de la composition ou du mélange, lorsque celui-ci est appliqué sur le support à maquiller, des points de surbrillance visibles à l'oeil nu, c'est-à-dire des points plus lumineux qui contrastent avec leur environnement en semblant briller. Les particules réfléchissantes peuvent être sélectionnées de manière à ne pas altérer significativement l'effet de coloration généré par les agents de coloration qui leur sont associés et plus particulièrement de manière à optimiser cet effet en terme de rendu de couleur. Elles peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. Les particules réfléchissantes peuvent être présentes dans la composition à une teneur allant de 0,5 % à 60 % par rapport au poids total de la composition, notamment de 1 % à 30 % en poids, en particulier de 3 % à 10 % en poids. Ces particules peuvent présenter des formes variées, notamment être en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques. Les particules réfléchissantes, quelle que soit leur forme, peuvent présenter une structure multicouche ou non et, dans le cas d'une structure multicouche, par exemple au moins une couche d'épaisseur uniforme, notamment d'un matériau réfléchissant. Lorsque les particules réfléchissantes ne présentent pas de structure multicouche, elles peuvent être composées par exemple d'oxydes métalliques, notamment des oxydes de titane ou de fer obtenus par synthèse. Lorsque les particules réfléchissantes présentent une structure multicouche, celles-ci peuvent par exemple comporter un substrat naturel ou synthétique, notamment un substrat synthétique au moins partiellement enrobé par au moins une couche d'un matériau réfléchissant notamment d'au moins un métal ou matériau métallique. Le substrat peut être monomatière, multimatériau, organique et/ou inorganique. Plus particulièrement, il peut être choisi parmi les verres, les céramiques, le graphite, les oxydes métalliques, les alumines, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative. Le matériau réfléchissant peut comporter une couche de métal ou d'un 5 matériau métallique. Des particules réfléchissantes sont décrites notamment dans les documents JP-A-09188830, JP-A-10158450, JP-A-10158541, JP-A-07258460 et JP-A05017710. Toujours à titre d'exemple de particules réfléchissantes comportant un substrat minéral enrobé d'une couche de métal, on peut citer également les particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'argent. Des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par la société TOYAL. Des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène sont vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société. Les particules réfléchissantes quelle que soit leur forme, peuvent également être choisies parmi les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'au moins un matériau métallique, notamment un oxyde métallique, choisi par exemple parmi les oxydes de titane, notamment TiO2, de fer notamment Fe2O3, d'étain, de chrome, le sulfate de baryum et les matériaux suivants: MgF2, CrF3, ZnS, ZnSe, SiO2, Al2O3, MgO, Y2O3, SeO3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, MoS2 et leurs mélanges ou alliages. A titre d'exemple de telles particules, on peut citer par exemple les particules comportant un substrat de mica synthétique revêtu de dioxyde de titane, ou les particules de verre enrobé soit d'oxyde de fer brun, d'oxyde de titane, d'oxyde d'étain ou d'un de leurs mélanges comme celles vendues sous la marque REFLECKS par la société ENGELHARD. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée aux consommateurs peut comprendre au moins une nacre, magnétique ou non. Par nacre , il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique notamment du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être introduites dans la composition, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. AUTRES AGENTS DE COLORATION La composition contenue dans l'enceinte et/ou dont on cherche à promouvoir la vente peut encore comporter des colorants, pigments organiques ou laques. Les colorants peuvent être liposolubles ou hydrosolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le 10 DC Green 6, le (3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 1l, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave et le bleu de méthylène. Les colorants peuvent par exemple représenter de 0,1 à 20 % du poids de la composition, voire de 0,1 à 6 %, lorsque présents. Les laques ou pigments organiques peuvent être choisis parmi les matériaux ci-dessous et leurs mélanges: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique. Parmi les pigments organiques, on peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. La matière colorante organique peut comporter une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n 1 Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Aluminium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yellow n 6 Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake, D&C Yellow n 10 Aluminium lake, FD&C Blue n 1 Aluminium lake, FD&C Red n 4 Aluminium lake, FD&C Red n 40 Aluminium lake, FD&C Yellow n 5 Aluminium lake, FD&C Yellow n 6 Aluminium lake. Les matériaux chimiques correspondant à chacune des matières colorantes organiques citées précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association . La composition proposée aux consommateurs et/ou contenue dans l'enceinte de démonstration peut comporter un pigment composite. Le pigment composite peut être composé notamment de particules comportant: - un noyau inorganique, magnétique ou non, - au moins un enrobage au moins partiel d'au moins une matière colorante organique. Au moins un liant peut avantageusement contribuer à la fixation de la matière colorante organique sur le noyau inorganique. Les particules de pigment composite peuvent présenter des formes variées. Ces particules peuvent être notamment en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques, et être creuses ou pleines. Par en forme de plaquettes , on désigne des particules dont le rapport de la plus grande dimension à l'épaisseur est supérieur ou égal à 5. Un pigment composite peut présenter par exemple une surface spécifique comprise entre 1 et 1000 m2/g, notamment entre 10 et 600 m2/g environ, et en particulier entre 20 et 400 m2/g environ. La surface spécifique est la valeur mesurée par la méthode BET. Le noyau inorganique du pigment composite peut être de toute forme convenant à la fixation de particules de matière colorante organique, par exemple sphérique, globulaire, granulaire, polyédrique, aciculaire, fusiforme, aplatie en forme de flocon, de grain de riz, d'écaille, ainsi qu'une combinaison de ces formes, cette liste n'étant pas limitative. Le rapport de la plus grande dimension du noyau à sa plus petite dimension peut être compris entre 1 et 50. Le noyau inorganique peut présenter une dimension comprise entre environ 1 nm et environ 100 nm, voire entre environ 5 nm et environ 75 nm, par exemple entre environ 10 nm et environ 50 nm. Le noyau inorganique peut être réalisé dans un matériau choisi dans la liste non limitative comprenant les sels métalliques et oxydes métalliques, notamment les oxydes de titane, de zirconium, de cérium, de zinc, de fer, de bleu ferrique, d'aluminium et de chrome, les alumines, les verres, les céramiques, le graphite, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique, et leurs mélanges. Les oxydes de titane, notamment TiO2, de fer, notamment Fe2O3, de cérium,de zinc et d'aluminium, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates conviennent tout particulièrement. Le noyau inorganique peut présenter une surface spécifique, mesurée par la méthode BET, comprise par exemple entre environ 1 m2/g et environ 1000 m2/g, mieux entre environ 10 m2/g et environ 600 m2/g, par exemple entre environ 20 m2/g et environ 400 m2/g. Le noyau inorganique peut être coloré, le cas échéant. La matière colorante organique peut être telle que définie plus haut. Le liant du pigment composite peut être de tout type dès lors qu'il permet à la matière colorante organique d'adhérer à la surface du noyau inorganique. Le liant peut notamment être choisi parmi une liste non limitative comprenant les matériaux siliconés, les matériaux polymériques, oligomériques ou similaires, et en particulier parmi les organosilanes, les organosilanes fluoroalkylés et les polysiloxanes, par exemple le polyméthylhydrogénosiloxane, ainsi que divers agents couplants, tels que des agents couplants à base de silanes, de titanates, d'aluminates, de zirconates et leurs mélanges. L'agent de coloration peut comporter une matière colorante photochrome ou agent photochrome. D'une manière générale, un agent de coloration photochrome est un agent colorant ayant la propriété de changer de teinte lorsqu'il est éclairé par la lumière ultraviolette et de rétablir sa couleur initiale lorsqu'il n'est plus éclairé par cette lumière ou encore de passer d'un état non coloré à un état coloré et inversement. En d'autres termes, un tel agent présente des teintes différentes selon qu'il est éclairé par de la lumière contenant une certaine quantité de radiations UV comme dans la lumière solaire ou de la lumière artificielle. On pourra utilement se référer aux exemples d'agents photochromes décrits dans EP 1 410 786. On peut par exemple utiliser l'agent thermochrome commercialisé sous la 30 référence KROMAFAST YELLOW 5GX 02- par la société KROMACHEM LTD. La composition proposée aux consommateurs et/ou contenue dans l'enceinte de démonstration peut encore comporter des composés piézochromes, notamment tribochromes, ou solvatochromes. La composition proposée aux consommateurs et/ou contenue dans l'enceinte 5 de démonstration peut comporter par exemple au moins une charge, magnétique ou non. CHARGES Par charge , on désigne des particules de toute forme, insolubles dans le milieu de la composition, quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Une charge peut servir notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. La nature et la quantité des particules pourra dépendre des propriétés mécaniques et des textures recherchées. A titre d'exemple de charges, on peut citer, entre autres, le talc, le mica, la silice, le kaolin, la séricite, les poudres de polyamide, de polyoléfine, par exemple de polyéthylène, de polytétrafluoroéthylène, de polyméthacrylate de méthyle, de polyuréthane, les poudres d'amidon et les billes de résine de silicone. Les charges peuvent être destinées à créer, entre autres, un effet de flou, notamment dans le cas d'un fond de teint, afin de dissimuler des imperfections de la peau. AUTRES COMPOSITIONS La composition proposée aux consommateurs comporte un milieu physiologiquement acceptable. Par milieu physiologiquement acceptable , on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, les phanères ou les lèvres d'êtres humains. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition ainsi qu'à la forme sous laquelle la composition est conditionnée. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration peut comporter ou non un milieu physiologiquement acceptable. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration ou proposée aux consommateurs peut comporter d'autres ingrédients que ceux décrits plus haut, notamment au moins un solvant, une phase grasse, un polymère filmogène et/ou un actif dermatologique ou cosmétique, notamment en fonction de la forme galénique. La composition contenue dans l'enceinte et/ou proposée aux consommateurs peut comporter au moins un solvant aqueux ou organique, notamment au moins un solvant volatil, notamment une huile volatile. Lorsque la composition comprend un ou plusieurs solvants organiques, ces solvants peuvent être présents en une teneur allant de 0,1 % à 99 %, par rapport au poids total de la composition. D'une manière générale, la quantité de solvant(s), notamment organique(s), dépendra de la nature du support sur lequel la composition est destinée à être appliquée. La composition peut comporter au moins un solvant organique choisi dans la liste suivante: - les cétones liquides à température ambiante, tels que le méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; - les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol; - les glycols liquides à température ambiante tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le pentylène glycol, le glycérol; - les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle; - les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le dodécane, le cyclohexane. La composition peut aussi comprendre de l'eau ou un mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles couramment utilisés en cosmétique comme les alcools et notamment des monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le npropanol, les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le penthylène glycol, les polyéthylène glycols. La première composition peut, en outre, contenir des éthers en C2 et des aldéhydes en C2-C4 hydrophiles. L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être présent dans la première et/ou la deuxième composition en une teneur allant par exemple de 0 % à 90 %, notamment 0,1 % à 90 % en poids et de préférence de 0 % à 60 % en poids, notamment 0,1 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition, par exemple lorsqu'elle est destinée à être appliquée sur les lèvres, peut comporter une phase grasse et notamment au moins un corps gras liquide à température ambiante (25 C) et/ou un corps gras solide à température ambiante tel que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. La phase grasse peut, en outre, contenir des solvants organiques lipophiles. La composition peut présenter par exemple une phase grasse continue, pouvant contenir moins de 5 % d'eau, notamment moins de 1 % d'eau par rapport à son poids total 10 et en particulier être sous forme anhydre. Comme corps gras liquides à température ambiante, appelés souvent huiles , on peut citer: les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, ou encore les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, de beurre de karité, de lanoline, de lanoline acétylée; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2- dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; l'isonanoate d'isononyle, le lanolate d'isopropyle, le trimellilate de tridécyle, le malate de diisostéaryle; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthyléneglycol; et les esters du pentaérythritol; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique; les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées; les huiles siliconées comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques, liquides ou pâteux à température ambiante comme les cyclométhicones, les diméthicones, comportant éventuellement un groupement phényle, comme les phényl triméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl siloxanes, les diphénylméthyldiméthyl-trisiloxanes, les diphényl diméthicones, les phényl diméthicones, les polyméthylphényl siloxanes; leurs mélanges. Les huiles peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 90 %, et mieux de 0,1 à 85 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La présence d'une phase huileuse peut conférer de la brillance et présenter par exemple un indice de réfraction compris entre 1,47 et 1,51, mieux entre 1,48 et 1,50. L'indice de réfraction est mesuré à température ambiante (25 C), à l'aide d'un réfractomètre. La composition proposée aux consommateurs et/ou contenue dans l'enceinte de démonstration peut comporter un corps gras pâteux, une cire ou une gomme. Les corps gras pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés avec un point de fusion compris entre 25 et 60 C, de préférence entre 30 et 45 C, et/ou une dureté comprise entre 0,001 et 0,5 MPa, de préférence entre 0,005 et 0,4 MPa, comme les lanolines et leurs dérivés. Les cires peuvent être solides à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. En particulier, les cires peuvent présenter une température de fusion supérieure à 25 C et mieux supérieure à 45 C. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. Comme cires utilisables on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxydiméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone. La composition peut contenir de 0 à 50 % en poids de cires, par rapport au poids total de la composition, voire de 1 à 30 % en poids. Les gommes pouvant être utilisées sont généralement des polydiméthylsiloxanes (PDMS) à haut poids moléculaire ou des gommes de cellulose ou des polysaccharides. La composition contenue dans l'enceinte et/ou proposée aux consommateurs peut encore comporter, par exemple, un polymère filmogène, notamment dans le cas d'un mascara ou d'un vernis à ongles. "Polymère filmogène" désigne un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition, on peut citer entre autres les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, tels que la nitrocellulose ou les esters de cellulose, et leurs mélanges. Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères ou des copolymères vinyliques, notamment des polymères acryliques. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides comme les acides carboxyliques insaturés a,(3- éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques comme l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle et les monomères styrèniques comme le styrène et l'alpha-méthyl styrène. Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les polyurées, cette liste n'étant pas limitative. Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques, tels que la nitrocellulose, l'éthylcellulose ou les esters de nitrocellulose choisis, par exemple, parmi l'acétate de cellulose, l'acétobutyrate de cellulose, l'acétopropionate de cellulose, et leurs mélanges. Le polymère filmogène peut être présent sous la forme de particules solides en dispersion aqueuse ou huileuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Le polymère filmogène peut comporter une ou plusieurs dispersions stables de particules de polymères généralement sphériques d'un ou plusieurs polymères, dans une phase grasse liquide physiologiquement acceptable. Ces dispersions sont généralement appelées NAD (Non-Aqueous Dispersion) de polymère par opposition à des latex qui sont des dispersions aqueuses de polymère. Ces dispersions peuvent notamment se présenter sous forme de nanoparticules de polymères en dispersion stable dans ladite phase grasse. Les nanoparticules sont de préférence d'une taille comprise entre 5 et 600 nm. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations NEOCRYL XK-90 , NEOCRYL A-1070 , NEOCRYL A-1090 , NEOCRYL BT-62 ' NEOCRYL A-1079 , NEOCRYL A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, DOW LATEX 432 par la société DOW CHEMICAL, DAITOSOL 5000 AD par la société DAITO KASEI KOGYO; ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations NEOREZ R-981 , NEOREZ R-974 par la société AVECIA- NEORESINS, les AVALURE UR-405 , AVALURE UR-410 , AVALURE UR-425 , AVALURE UR-450 , SANCURE 875 , SANCURE 861 , SANCURE 878 , SANCURE 2060 par la société GOODRICH, IMPRANIL 85 par la société BAYER, AQUAMERE H-1511 par la société HYDROMER; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products. La composition peut comprendre également un agent auxiliaire de filmification favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. La composition proposée aux consommateurs et/ou contenue dans l'enceinte peut comporter au moins un actif cosmétique ou dermatologique. Comme actifs cosmétiques, dermatologiques, hygiéniques ou pharmaceutiques, utilisables dans les compositions de l'invention, on peut citer les hydratants (polyol comme glycérine), vitamines (C, A, E, F, B, ou PP), acides gras essentiels, huiles essentielles, céramides, sphingolipides, filtres solaires liposolubles ou sous forme de nano-particules, les actifs spécifiques de traitement de la peau (agents de protection, antibactériens, anti-rides...), autobronzants. Ces actifs peuvent être utilisés par exemple à des concentrations de 0 à 20 % et notamment de 0, 001 à 15 % par rapport au poids total de la composition. La composition proposée aux consommateurs et/ou contenue dans l'enceinte peut également contenir des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que par exemple les épaississants, les tensioactifs, les oligoéléments, les hydratants, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les antioxydants, les filtres UV, les colorants ou leurs mélanges. La composition peut comprendre, selon le type d'application envisagée, les constituants classiquement utilisés dans les domaines considérés, qui sont présents en une quantité appropriée à la forme galénique souhaitée. La composition contenue dans l'enceinte de démonstration et/ou proposée aux consommateurs peut se présenter sous diverses formes, en fonction de sa destination. La composition peut ainsi se présenter sous toute forme galénique normalement utilisée pour une application topique et notamment sous forme anhydre, sous forme d'une solution huileuse ou aqueuse, d'un gel huileux ou aqueux, d'une émulsion huile dans eau, eau dans huile, cire dans eau ou eau dans cire, d'une émulsion multiple, d'une dispersion d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules situées à l'interface huile/eau. Kits La composition proposée aux consommateurs peut l'être sous la forme d'un kit comportant un dispositif magnétique agencé pour générer un champ magnétique suffisamment fort pour pouvoir modifier l'orientation et/ou la position des particules magnétiques au sein de la composition après application sur un support tel que la peau, les muqueuses, les phanères ou les fibres kératiniques, de manière à en changer l'aspect. Ce dispositif magnétique peut comporter un aimant permanent ou un électroaimant, alimenté par exemple par au moins une pile ou un accumulateur. Dans ce dernier cas, le dispositif magnétique peut comporter un interrupteur permettant d'alimenter sélectivement l'électroaimant en électricité. Le dispositif magnétique du kit peut être agencé pour créer un champ magnétique dont l'orientation varie dans le temps. Lorsque le dispositif magnétique comporte un aimant, le dispositif peut par exemple comporter un moteur permettant d'entraîner en rotation l'aimant. En variante, le dispositif magnétique peut comporter plusieurs solénoïdes disposés de manière à générer, lorsqu'alimentés séquentiellement en électricité, un champ magnétique tournant. Un champ magnétique rotatif peut permettre par exemple d'obtenir un motif 30 présentant une symétrie de révolution, par exemple un motif donnant l'impression d'une sphère en relief. Le ou les électroaimants peuvent être alimentés en permanence ou par intermittence, au choix de l'utilisateur. En particulier, le dispositif magnétique du kit peut être agencé de telle sorte que le ou les électroaimants puissent ne pas être alimentés tant que le dispositif magnétique n'est pas positionné correctement près du support revêtu de la composition. Le champ magnétique est par exemple d'au moins 50 mT, voire d'au moins 0, 2 T ou 1 T. De manière à rendre plus facile l'application du champ magnétique, le dispositif magnétique du kit peut comporter un organe permettant de le positionner relativement au support sur lequel la composition a été déposée. Cela peut permettre par exemple d'éviter que le dispositif magnétique ne vienne accidentellement en contact avec la composition et/ou de centrer le motif réalisé sur la région concernée. Le dispositif magnétique du kit peut être solidaire d'un applicateur servant à l'application de la composition cosmétique. Cela peut permettre de réduire le nombre d'objets manipulés par l'utilisateur et faciliter le maquillage. Le dispositif magnétique du kit peut comporter un aimant monté à une première extrémité d'une tige dont la deuxième extrémité est reliée à un organe de préhension d'un applicateur servant à l'application de la composition cosmétique. Le champ magnétique peut encore être exercé au moyen d'une structure magnétique, notamment souple, comportant une alternance de pôles N et S. Une telle structure peut permettre par exemple de réaliser des motifs répétitifs sur la composition, par exemple des rayures. Le kit peut comporter un boîtier logeant la composition cosmétique et le dispositif magnétique. Dans ce cas, le boîtier peut comporter par exemple une pluralité d'aimants de formes différentes pour réaliser des motifs différents. Le kit peut comporter en outre une deuxième composition cosmétique à appliquer sur la première ou sur le support avant d'appliquer la première composition. La deuxième composition peut être transparente et être destinée par exemple à l'application sur les lèvres, les ongles ou la peau. Elle peut comprendre l'un au moins des composants décrits plus haut. Nitrocellulose 11 N-éthyl o,p-toluènesulfonamide 5 Résine alkyde 10 Isopropanol 4 Pigments magnétiques* 0,5 Acétate de butyle/acétate d'éthyle 50/50 Qsp 100 *Nacres contenant au moins 14 % de Fe304 de référence COLORONA PATINA GOLD (117288) commercialisées par la société MERCK. Exemple B: Vernis à ongles Nitrocellulose 11 N-éthyl o,ptoluènesulfonamide 5 Résine alkyde 10 Isopropanol 4 COLORONA BLACKSTAR GOLD, MERCKK (pigments magnétiques) 2,5 SICOPEARL FANTASTICO ROSE, BASFe (pigments goniochromatiques) 2,5 Acétate de butyle/acétate d'éthyle 50/50 Qsp 100 Exemple C: Vernis à ongles Nitrocellulose 11 N-éthyl o,ptoluènesulfonamide 5 Résine alkyde 10 Isopropanol 4 Pigments magnétiques* 0,5 Pigments à effet optique diffractant* * 3 % Acétate de butyle/acétate d'éthyle 50/50 Qsp 100 *Nacres contenant au moins 14 % de Fe3O4 de référence COLORONA PATINA GOLD (117288) commercialisées par la société MERCK. * * Pigments commercialisés sous la dénomination SPECTRAFLAIR par la société FLEX PRODUCTS. Exemple D: Rouge à lèvres Octyl-2 dodécanol 10 Ditertiobutyl 4hydroxytoluene 0,07 Polybutène (monooléfines / isoparaffines 95/5) (PM: 2060) 50 Mélange de p-hydroxybenzoates d'isopropyle, iso-butyle, n-butyle 0,4 (40/30/30) Tetra-iso-stéarate de pentaérythrityle 11,33 Tri-mellitate de tridécyle 13 Triglycéride d'acide 2-décyl tétradécanoïque (GUERBET C24) 15 Pigments magnétiques* 0,2 * Nacres contenant au moins 14 % de Fe3O4 commercialisées sous la référence CLOISONNE NU ANTIQUE GREEN 828 CB par la société ENGELHARD. Exemple E: Fond de teint Sulfate de magnésium 1,5 Carboxyméthyl cellulose de sodium 0,5 Hectorite modifiée distéaryl diméthyl ammonium 1 Cyclopenta diméthylsiloxane 16 Glycérol 5 Mélange de poly-méthylcétyl diméthyl méthysiloxane oxyéthylène, iso- 9 stéarate polyglycérol (4 moles) laurate d'hexyle Eau 31,6 Mélange de stéarate d'éthylène glycol acétyle, tristéarate de glycéryle 0,3 Oxyde de fer brun enrobé de stéaroyl glutamate d'aluminium (97/3) 1,58 Oxyde de titane anatase enrobé de stéaroyl glutamate (97/3) 18,17 Oxyde de fer jaune enrobé de stéaroyl glutamate d'aluminium (93/3) 4,56 Oxyde de fer noir enrobé de stéaroyl glutamate d'aluminium (97/3) 0,69 Poly diméthylsiloxane (viscosité : 5 cst) 6 Pigments magnétiques* 0,5 1,2-pentanediol 3 * Nacres avec au moins 14 % de Fe3O4 commercialisées par la société Merck sous la référence TIMICA NU ANTIQUE BRONZE 240 AB. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié. L'expression compris 5 entre doit s'entendre bornes à incluses. L'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés. D'autres piétements ou moyens d'accrochage au mur ou à une structure porteuse telle qu'une table ou étagère peuvent être utilisés | La présente invention concerne un présentoir de produits de maquillage comportant :- au moins un dispositif magnétique (3),- au moins un produit comportant des corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle,le présentoir étant agencé de sorte que, lorsque le produit est situé au moins en partie à l'intérieur d'un champ magnétique généré par le dispositif magnétique (3), une modification de l'orientation et/ou un déplacement d'au moins une partie desdits corps à l'intérieur du produit puisse(nt) être visualisé(s). | 1. Présentoir (1) de produits de maquillage comportant: 5 - au moins un dispositif magnétique (3), - au moins un produit comportant des corps présentant une susceptibilité magnétique non nulle, le présentoir étant agencé de sorte que, lorsque le produit est situé au moins en partie à l'intérieur d'un champ magnétique généré par le dispositif magnétique (3), une modification de l'orientation et/ou un déplacement d'au moins une partie desdits corps à l'intérieur du produit puisse(nt) être visualisé(s) . 2. Présentoir selon la 1, dans lequel la dimension des corps est comprise entre 1 m et 700 m. 3. Présentoir selon la 1 ou 2, dans lequel les corps présentant 15 une susceptibilité magnétique non nulle sont contenus dans au moins une enceinte de démonstration (2). 4. Présentoir selon la 3, dans lequel l'enceinte de démonstration (2) est fixe, étant notamment solidaire du présentoir. 5. Présentoir selon la 3, dans lequel l'enceinte de démonstration est mobile, étant notamment solidaire du présentoir. 6. Présentoir selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel l'enceinte présente une large surface apparente. 7. Présentoir selon l'une quelconque des 3 à 6, dans lequel l'enceinte reproduit, à échelle agrandie, la forme de la région du corps sur laquelle une 25 composition cosmétique associée au présentoir est destinée à être appliquée. 8. Présentoir selon l'une quelconque des 3 à 7, dans lequel l'enceinte est constituée par un récipient identique à ceux utilisés pour le conditionnement d'une composition cosmétique associée au présentoir. 9. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, dans 30 lequel le champ magnétique est généré par le dispositif magnétique (3) de manière à créer un motif prédéfini. 10. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif magnétique (3) comporte un mécanisme permettant de créer un mouvement relatif entre l'enceinte et au moins un aimant ou éléctroaimant. 11. Présentoir selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel le dispositif magnétique comporte au moins deux électroaimants alimentés de manière variable dans le temps, de façon à créer une modification de l'orientation et/ou de l'intensité du champ magnétique auquel sont soumis les corps à susceptibilité magnétique non nulle. 12. Présentoir selon l'une quelconque des 1 à 11, comportant au moins un récipient contenant une composition cosmétique présentant une susceptibilité magnétique non nulle. 13. Présentoir selon la 12, comportant des moyens permettant de retenir le récipient sur le présentoir. 14. Présentoir selon la 12 ou 13, étant agencé pour permettre aux consommateurs d'exposer eux-mêmes le récipient à un champ magnétique produit par le dispositif magnétique (3) et d'observer un changement d'aspect. 15. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, étant configuré pour permettre à un consommateur de recevoir au moins un échantillon de produit et d'exposer celui-ci à un champ magnétique en vue de modifier son aspect. 16. Présentoir selon la précédente, comportant un distributeur de doses échantillon de produit. 17. Présentoir selon l'une quelconque des 1 à 16, comportant un piètement ou des moyens d'accrochage à un mur ou une à structure porteuse telle qu'une étagère ou une table. 18. Présentoir selon l'une quelconque des précédentes, 25 dans lequel les corps magnétiques comportent du fer métal. | A | A47,A45 | A47F,A45D | A47F 11,A45D 44,A47F 3,A47F 7 | A47F 11/06,A45D 44/00,A47F 3/02,A47F 7/00 |
FR2902125 | A1 | DISPOSITIF DE PROTECTION FRONTALE DE LA FACE COFFRANTE D'UNE BANCHE | 20,071,214 | La présente invention concerne le domaine de l'industrie du bâtiment et des travaux publics, en particulier le domaine de la fabrication de matériels de chantiers et notamment des banches pour la réalisation de murs ou de voiles, et a pour objet un dispositif de protection frontale pour une telle banche. Actuellement, le coffrage de murs et de voiles est généralement effectué au moyen de banches de coffrage. De telles banches s'étendent généralement sur au moins une hauteur d'étage, mais peuvent également être superposées pour la réalisation de murs ou de voiles de hauteur plus importante. Ces banches connues sont pourvues, en outre, de dispositifs annexes de sécurité, tels que des passerelles de circulation ou analogues et leurs divers éléments constitutifs sont assemblés par l'intermédiaire de boulons ou de broches. Les passerelles sont destinées à permettre une présence d'opérateurs à la partie supérieure des banches et à assurer leur sécurité pendant les opérations de coulage du béton. Cependant, ces passerelles ne peuvent en aucun cas assurer une sécurité en face avant des banches. Or, lors de la mise en place des banches, des interventions diverses sont effectuées à partir de leur partie supérieure, à savoir, notamment d'insertion de ferraillages et de réglage de l'espace entre banches, ainsi que de liaison des bords supérieurs de banches opposées, pour lesquelles il est nécessaire qu'un opérateur intervienne depuis ledit bord supérieur en étant positionné sur une passerelle de circulation équipant la banche. Lors de ces interventions, l'opérateur est donc exposé à un risque de chute et la règlementation en vigueur exige la prévision d'un garde-corps de sécurité en face avant ou face coffrante des banches. A cet effet, il a été proposé d'équiper les banches d'un dispositif de protection frontale consistant en une barrière, dont les branches verticales sont guidées à coulissement dans le bord supérieur des banches et qui est mamuvrée à partir de la plate-forme de travail ou à partir du pied de la banche. Ce dispositif connu permet, certes, de répondre à l'exigence de sécurité réglementaire mais, cependant, ne permet pas d'assurer de manière -2- certaine que sa mise en oeuvre est bien effectuée par les opérateurs préalablement à une intervention en haut d'une banche. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de protection frontale pour une banche pour la réalisation de murs ou de voiles permettant de garantir sa mise enoeuvre préalablement à toute intervention en haut de la banche. Un tel dispositif de protection frontale devra, en outre, être réalisé de tel sorte qu'il permette à un opérateur se trouvant sur une passerelle de circulation équipant la banche en question de travailler sans être gêné par ledit dispositif de protection, dès lors que le risque de chute est supprimé, à savoir lorsqu'une banche est reliée au niveau frontal à la banche en question. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de protection frontale de la face coffrante d'une banche, essentiellement constitué par deux montants de support d'une lisse basse et d'une lisse haute parallèles entre elles, lesdits montants étant guidés dans le bord supérieur de la banche et dans des paliers solidarisés avec ladite banche, sous ledit bord supérieur, et lesdites lisses basse et haute pouvant être disposées dans une position de non utilisation et une position de protection frontale, la position de protection frontale correspondant à une position dans laquelle lesdites lisses basse et haute sont disposées à deux hauteurs différentes au-dessus du bord supérieur de la banche, de manière à former une barrière double au niveau de la face coffrante de ladite banche, caractérisé en ce que les montants sont verrouillables respectivement en position de protection frontale et en position de non utilisation par l'intermédiaire d'au moins un moyen de verrouillage et sont uniquement manoeuvrables en position de colisage ou de stockage de la banche, ou à partir de la partie inférieure de cette dernière lorsqu'elle est dressée, et en ce que ledit dispositif de protection frontale est repliable, en position de service, sur une partie de sa hauteur. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en élévation frontale d'un dispositif de protection frontale selon l'invention en position de service ou de protection ; la figure 2 est une vue en élévation latérale d'un dispositif selon l'invention en position de non utilisation et monté sur une banche en position de colisage ; -3- la figure 3 est une vue en élévation latérale du dispositif de la figure 2 en position de service ou de protection monté sur une banche dressée ; la figure 4 est une vue identique à celle de la figure 3 dans laquelle le dispositif est replié, et les figures 5 à 7 sont des vues analogues à celles des figures 2 à 4, d'une variante de réalisation de l'invention. Les figures des dessins annexés représentent un dispositif de protection frontale 1 de la face coffrante d'une banche 2, essentiellement constitué par deux montants 3 de support d'une lisse basse 4 et d'une lisse haute 5 parallèles entre elles, lesdits montants 3 étant guidés dans le bord supérieur 6 de la banche 2 et dans des paliers 7, 7' solidarisés avec ladite banche 2, sous ledit bord supérieur 6, et lesdites lisses basse 4 et haute 5 pouvant être disposées dans une position de non utilisation et une position de protection frontale, la position de protection frontale correspondant à une position dans laquelle lesdites lisses basse 4 et haute 5 sont disposées à deux hauteurs différentes au-dessus du bord supérieur 6 de la banche 2, de manière à former une barrière double au niveau de la face coffrante de ladite banche 2. Conformément à l'invention, le dispositif de protection frontale 1 est caractérisé en ce que les montants 3 sont verrouillables respectivement en position de protection frontale et en position de non utilisation par l'intermédiaire d'au moins un moyen de verrouillage 8, 8' et sont uniquement manoeuvrables en position de colisage ou de stockage de la banche 2, ou à partir de la partie inférieure de cette dernière lorsqu'elle est dressée, et en ce que ledit dispositif de protection frontale 1 est repliable, en position de service, sur une partie de sa hauteur. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, représenté aux figures 1 à 4 des dessins annexés, le moyen de verrouillage 8 des 30 montants 3 coopère avec au moins un des paliers 7. Ainsi, du fait que les montants 3 ne peuvent pas être mamuvrés par un opérateur situé sur la plate-forme de travail de la banche 2 en question lorsque cette dernière est en position verticale ou dressée, le risque de chute lié à cette opération est supprimé. L'opérateur est donc obligé, pour 35 mettre le dispositif de protection frontale 1 en position de service ou position de protection, de disposer la banche 2 dans sa position de non utilisation, à savoir sa position de colisage ou de stockage. Dans cette -4- dernière position, l'opérateur peut accéder aux paliers 7 et aux montants 3 sans danger pour verrouiller le dispositif de protection frontale 1 dans sa position de protection frontale. Ensuite, lorsque la banche 2 est dressée, l'opérateur travaillant sur la plate-forme de ladite banche 2 est protégé au niveau de la face avant de cette dernière par le dispositif de protection frontale 1 verrouillé dans sa position de service. Il peut alors réaliser toutes les interventions nécessaires sans courir le risque de tomber. Comme indiqué plus haut, le dispositif de protection frontale 1 peut être repliable, en position de service, sur une partie de sa hauteur. En position repliée, le dispositif de protection frontale 1 présente alors une hauteur réduite facilitant ainsi le travail et les mouvements d'un opérateur situé sur la plate-forme d'une banche 2. Afin de faciliter la mise en position de service du dispositif de protection frontale 1, ainsi que pour réduire au maximum le temps nécessaire à sa mise en place, chaque moyen de verrouillage 8 peut se présenter sous la forme d'une goupille coopérant respectivement, dans les deux positions extrêmes des montants 3, avec un perçage 9 correspondant prévu dans le palier 7 et, soit avec un premier perçage 10 prévu près de la partie inférieure du montant 3, dans la position de service du dispositif de protection frontale 1, soit avec un deuxième perçage 10' prévu sur le montant 3 à une distance du premier perçage 10 correspondant à la course du dispositif de protection frontale 1 entre sa position de service et sa position de non utilisation. A cet effet, dans la figure 2 représentant le dispositif de protection frontale 1 en position de non utilisation, la goupille formant moyen de verrouillage 8 coopère avec le deuxième perçage 10' réalisé dans les montants 3. Dans les figures 3 et 4, le dispositif de protection frontale 1 est représenté en position de service et la goupille formant moyen de verrouillage 8 coopère avec le premier perçage 10 dans les montants 3. Afin de pouvoir replier le dispositif de protection frontale 1 sur une partie de sa hauteur lorsqu'il est en position de service, et selon une caractéristique de l'invention, les montants 3 peuvent présenter, dans leur partie supérieure, une portion repliable 3' en position de service du dispositif de protection frontale 1, cette portion repliable 3' étant reliée à une de ses extrémités à la lisse haute 5 et articulée par l'intermédiaire d'un axe 11, près de son autre extrémité, sur l'extrémité correspondante de la portion restante 3" du montant 3, la portion repliable 3' et la lisse haute 5 -5- formant une partie repliable dudit dispositif de protection frontale 1, l'une des portions 3' et 3" étant pourvue, en outre, sous l'axe 11, en position verticale de la banche 2, d'une butée de fin de course 12 de dépliage du dispositif de protection frontale 1. De manière avantageuse, il est donc possible de réduire la hauteur du dispositif de protection frontale 1 lorsque ce dernier est en position de service, depuis le bord supérieur 6 de la banche 2. A titre d'exemple de réalisation, l'extrémité de la portion 3" des montants 3 peut être fendue de manière à recevoir une partie d'extrémité aplatie de la portion repliable 3' et la butée de fin de course 12 peut être réalisée au niveau de la portion 3'. Pour verrouiller le dispositif de protection frontale 1 dans sa position de service, la lisse basse 5 peut être montée à coulissement sur les portions 3' et 3", entre la lisse haute 5 et la butée de fin de course 12 de dépliage du dispositif de protection frontale 1. Ainsi, lorsque la lisse basse 4 repose sur ladite butée de fin de course 12, et comme représenté sur la figure 3, le dispositif de protection frontale 1 est verrouillé dans sa position de service. Cette position est assurée grâce à la pesanteur et ne nécessite donc pas de moyen de verrouillage supplémentaire. Lorsque l'opérateur, depuis cette position de service, décide de replier le dispositif de protection frontale 1, il fait coulisser ladite lisse basse 4 jusqu'au dessus de l'axe 11, de sorte à lever le blocage horizontal de la portion repliable 3', pour arriver à une position telle que celle représentée à la figure 4. Cette figure fait également apparaître le fait que la lisse haute 5 agit en tant que butée d'arrêt pour la lisse basse 4. En outre, en position de non utilisation du dispositif de protection frontale 1, les lisses basse 4 et haute 5 sont juxtaposées l'une contre l'autre, comme cela est représenté sur la figure 2. Pour garantir la sécurité d'un opérateur travaillant sur la plate forme d'une banche 2, et pour l'empêcher de replier le dispositif de protection frontale 1 avant la fixation de la banche 2 en question face à une autre banche par l'intermédiaire de dispositifs d'assemblage 14 situés au niveau du bord supérieur 6 de ladite banche 2, la lisse haute 5 peut être munie de moyens 13 formant, en position repliée du dispositif de protection frontale 1, écran devant des dispositifs 14 destinés au serrage des banches 2 face à face, en partie haute et disposés sur le bord supérieur 6 de la banche 2. Ces dispositifs 14 ne sont ainsi accessibles ou manoeuvrables que -6- lorsque le dispositif de protection frontale 1 est en position de service, position dans laquelle l'opérateur est protégé contre les risques de chute. De manière avantageuse, et selon une caractéristique de l'invention représentée à la figure 1, les moyens 13 formant écran peuvent se présenter sous la forme d'éléments tubulaires en forme de M disposés sur la lisse haute 5, à la verticale des dispositifs d'assemblage 14 de banches 2 face à face. Les figures 5 à 7 des dessins annexés représentent une variante de réalisation de l'invention, dans laquelle les montants 3 sont verrouillables, respectivement en position de protection frontale et en position de non utilisation, par l'intermédiaire d'un moyen de verrouillage 8' qui consiste en une poignée à rochet 15, prévue à l'extrémité inférieure de chaque montant 3 et coopérant, par l'intermédiaire du rochet 15' avec au moins deux évidements d'encliquetage 16 disposés sur une crémaillère 17 solidarisée avec l'infrastructure de la banche 2, respectivement en position de non utilisation (figure 5) et en position de service (figures 6 et 7). Un tel mode de réalisation du moyen de verrouillage 8' permet de mettre enoeuvre un palier de guidage 7' extrêmement simple, du fait que le positionnement et le maintien en position des montants 3 sont réalisés directement par les poignées à rochet 15. Une telle poignée à rochet 15 est de type connu et se présente sous forme d'une poignée munie d'une gâchette comportant le rochet 15', ladite gâchette étant sollicitée par un ressort de rappel tendant à déplacer le rochet 15' vers l'extérieur de la poignée 15, afin de le faire pénétrer dans l'évidement d'enclenchement 16 correspondant. Ainsi, l'opérateur saisit simplement les deux poignées à rochet 15 et, par pression sur leur gâchette, dégage les rochets 15' des évidements 16 correspondant, puis déplace les montants, vers le haut ou vers le bas pour amener le dispositif en position d'utilisation ou en position de non utilisation, ce depuis le pied de la banche 2, donc sans être en danger de chuter de la passerelle située au sommet de la banche. Dans ce dernier mode de réalisation, les autres éléments du dispositif de protection frontale 1 à ceux selon le premier mode de réalisation suivant les figures 2 à 4. L'invention fournit ainsi un dispositif de protection frontale 1 de la face coffrante d'une banche 2, qui est facile à mettre enccuvre et dont -7- l'encombrement peut être adapté tout en assurant la sécurité de l'opérateur travaillant sur le bord supérieur 6 de la banche 2. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention a pour objet un dispositif de protection frontale de la face coffrante d'une banche, essentiellement constitué par deux montants (3) de support d'une lisse basse (4) et d'une lisse haute (5) parallèles entre elles, lesdits montants (3) étant guidés dans le bord supérieur (6) de la banche et dans des paliers (7) solidarisés avec ladite banche, sous ledit bord supérieur (6), et lesdites lisses basse (4) et haute (5) pouvant être disposées dans une position de non utilisation et une position de protection frontale, la position de protection frontale correspondant à une position dans laquelle lesdites lisses basse (4) et haute (5) sont disposées à deux hauteurs différentes au-dessus du bord supérieur (6) de la banche, de manière à former une barrière double au niveau de la face coffrante de ladite banche.Dispositif caractérisé en ce que les montants (3) sont verrouillables respectivement en position de protection frontale et en position de non utilisation par l'intermédiaire d'au moins un moyen de verrouillage (8) et sont uniquement manoeuvrables en position de colisage ou de stockage de la banche, ou à partir de la partie inférieure de cette dernière lorsqu'elle est dressée, et en ce que ledit dispositif de protection frontale (1) est repliable, en position de service, sur une partie de sa hauteur. | 1. Dispositif de protection frontale de la face coffrante d'une banche (2), essentiellement constitué par deux montants (3) de support d'une lisse basse (4) et d'une lisse haute (5) parallèles entre elles, lesdits montants (3) étant guidés dans le bord supérieur (6) de la banche (2) et dans des paliers (7, 7') solidarisés avec ladite banche (2), sous ledit bord supérieur (6), et lesdites lisses basse (4) et haute (5) pouvant être disposées dans une position de non utilisation et une position de protection frontale, la position de protection frontale correspondant à une position dans laquelle lesdites lisses basse (4) et haute (5) sont disposées à deux hauteurs différentes au-dessus du bord supérieur (6) de la banche (2), de manière à former une barrière double au niveau de la face coffrante de ladite banche (2), caractérisé en ce que les montants (3) sont verrouillables respectivement en position de protection frontale et en position de non utilisation par l'intermédiaire d'au moins un moyen de verrouillage (8, 8') et sont uniquement manoeuvrables en position de colisage ou de stockage de la banche (2), ou à partir de la partie inférieure de cette dernière lorsqu'elle est dressée, et en ce que ledit dispositif de protection frontale (1) est repliable, en position de service, sur une partie de sa hauteur. 2. Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le 20 moyen de verrouillage (8) des montants (3) coopère avec au moins un des paliers (7). 3. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque moyen de verrouillage (8) se présente sous la forme d'une goupille coopérant respectivement, dans les deux positions 25 extrêmes des montants (3), avec un perçage (9) correspondant prévu dans le palier (7) et, soit avec un premier perçage (10) prévu près de la partie inférieure du montant (3), dans la position de service du dispositif de protection frontale (1), soit avec un deuxième perçage (10') prévu sur le montant (3) à une distance du premier perçage (10) correspondant à la 30 course du dispositif de protection frontale (1) entre sa position de service et sa position de non utilisation. 4. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, dans leur partie supérieure, les montants (3) présentent une portion repliable (3') en position de service du dispositif de-9- protection frontale (1), cette portion repliable (3') étant reliée à une de ses extrémités à la lisse haute (5) et articulée par l'intermédiaire d'un axe (11), près de son autre extrémité, sur l'extrémité correspondante de la portion restante (3") du montant (3), la portion repliable (3') et la lisse haute (5) formant une partie repliable dudit dispositif de protection frontale (1), l'une des portions (3' et 3") étant pourvue, en outre, sous l'axe (11), en position verticale de la banche (2), d'une butée de fin de course (12) de dépliage du dispositif de protection frontale (1). 5. Dispositif, selon la 4, caractérisé en ce que la lisse basse (5) est montée à coulissement sur les portions (3' et 3"), entre la lisse haute (5) et la butée de fin de course (12) de dépliage du dispositif de protection frontale (1). 6. Dispositif, selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que la lisse haute (5) est munie de moyens (13) formant, en position repliée du dispositif de protection frontale (1), écran devant des dispositifs (14) destinés au serrage des banches (2) face à face, en partie haute et disposés sur le bord supérieur (6) de la banche (2). 7. Dispositif, selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (13) formant écran se présentent sous la forme d'éléments tubulaires en forme de M disposés sur la lisse haute (5), à la verticale des dispositifs d'assemblage (14) de banches (2) face à face. 8. Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que les montants (3) sont verrouillables, respectivement en position de protection frontale et en position de non utilisation, par l'intermédiaire d'un moyen de verrouillage (8') qui consiste en une poignée à rochet (15), prévue à l'extrémité inférieure de chaque montant (3) et coopérant, par l'intermédiaire du rochet (15') avec au moins deux évidements d'encliquetage (16) disposés sur une crémaillère (17) solidarisée avec l'infrastructure de la banche (2), respectivement en position de non utilisation et en position de service. | E | E04 | E04G | E04G 21 | E04G 21/32 |
FR2898187 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE PANNEAUX EN ALUMINIUM A CIRCUIT INTEGRE POUR ECHANGEURS THERMIQUES A RAPPORT PERFORMANCE/COUT AMELIORE | 20,070,907 | Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de fabrication de panneaux en aluminium à circuit 10 intégré, à partir de plaques réalisées selon le procédé généralement connu sous le nom de roll-bond ou Z-bond , de type bi-face à deux faces déformées ou de type mono-face ou OSF ( One Side Flat ) à une face plane et une face déformée. Ces panneaux sont utilisés comme échangeurs de chaleur, et notamment comme circuits de refroidissement des réfrigérateurs et congélateurs ménagers. 15 Etat de la technique Le circuit frigorifique d'un réfrigérateur ou d'un congélateur comporte un compresseur destiné à propulser le liquide frigorigène, par exemple un hydrocarbure 20 fluoré ou chlorofluoré, ou un alcane, et un évaporateur, généralement sous forme d'un panneau vertical, complété, dans le cas des réfrigérateurs à compartiment congélateur, d'un panneau ayant des plans horizontaux, par exemple dans le plan séparant les deux compartiments. 25 L'un des modes de fabrication du panneau évaporateur consiste à réaliser le circuit du réfrigérant par l'une des techniques dites roll-bond ou Z-bond ; elles consistent à partir de deux tôles en aluminium ou alliage d'aluminium, dont l'une est enduite, sur les zones destinées à devenir le circuit intégré, d'une encre jouant le rôle d'une matière anti-soudure destinée à empêcher la soudure entre les deux tôles. Les 30 deux tôles sont ensuite soudées par co-laminage dans le cas du roll-bond ou pressage à chaud dans celui du Z-bond . Les zones non soudées sont alors gonflées par voie hydraulique ou pneumatique pour former le circuit, qui peut être de type biface à deux faces déformées ou de type mono-face ou OSF ( One Side Flat ) à une face plane et une face déformée. Le circuit comporte généralement une succession de canaux avec une partie descendante vers le bas du panneau et une partie remontante vers le haut du panneau, avec éventuellement en fin de circuit une zone élargie servant de bouilleur, où l'évaporation finit de s'effectuer quelles que soient les conditions extérieures. Le livre L'aluminium , tome 1 Production û Propriétés û Alliages û Fabrication des demi-produits û Fabrications annexes , paru aux Editions Eyrolles, Paris 1964, pages 718 û 721, et la publication Panneaux aluminium à circuits intégrés : deux lignes de fabrication complémentaires pour de multiples produits , parue dans la Revue de l'Aluminium, février 1982, décrivent le principe du procédé roll-bond pour la fabrication de panneaux de type bi-face, et divulguent le schéma d'une ligne de fabrication en continu, ainsi que les alliages habituellement utilisés pour la fabrication des panneaux. Dans cette ligne de fabrication en continu, les panneaux sont formés à partir de tôles individuelles (appelées platines dans le livre), qui sont transportées manuellement ou par un moyen de convoyage mécanique à travers les différentes machines qui constituent la chaîne de fabrication. Le brevet FR 1347949 (Olin Mathieson) décrit le principe des panneaux à circuit intégré mono-face et propose de les réaliser à partir de deux tôles de résistance mécanique différente, l'une en alliage 1100 et l'autre en alliage 1100 avec addition de 0,12% de zirconium. Le brevet FR 2561368 (Cegedur Pechiney) divulgue un procédé de fabrication en continu de panneaux roll-bond de type mono-face à partir de deux tôles en aluminium ou alliages d'aluminium. Un autre mode de réalisation d'évaporateurs correspond à ce qu'il est convenu 25 d'appeler échangeur à tôle et tube . Très schématiquement, selon cette réalisation, le fluide frigorigène circule dans un tube en serpentin, fixé par collage, soudage ou sertissage, sur une plaque ou tôle support, qui permet la transmission du froid vers l'armoire frigorifique. 30 Problème posé Les panneaux en aluminium de l'état de la technique posent différents types de problèmes : Les échangeurs à tôle et tube présentent l'inconvénient d'un rendement thermique relativement faible et donc d'une performance réduite se traduisant par une plus forte consommation d'énergie de l'appareil, en particulier lorsqu'ils sont utilisés comme évaporateurs de réfrigérateurs ou congélateurs. Cette faiblesse est liée notamment à la qualité non optimale du contact tube-plaque du fait en particulier de l'interface entre ces deux éléments distincts. Par ailleurs, leur durée de vie est limitée du fait essentiellement de l'assemblage tube/plaque. Les panneaux en aluminium à circuit de canaux intégré, généralement connus sous le nom de roll-bond ou Z-bond , du fait de l'intégration même du circuit dans le matériau constituant, dans le modèle précédent, la plaque, présentent un rendement thermique et une performance nettement supérieurs. Toutefois ce niveau de performance est acquis aux dépends d'un coût généralement plus élevé, même si les écarts varient selon les cas particuliers d'utilisation. Ceci limite bien sûr sa pénétration sur le marché en question mais aussi sa conquête de nouveaux marchés dans le domaine plus général des échangeurs thermiques. Le but de l'invention est de fournir un procédé de fabrication de panneaux du type roll-bond ou Z-bond pour échangeurs thermiques à un coût inférieur à celui des échangeurs à tôle et tube , sans perte notable en termes de rendement thermique et performance, par rapport à la solution la plus performante que constituent les panneaux des types roll-bond ou Z-bond . Objet de l'invention L'invention a pour objet un procédé de fabrication de panneaux en aluminium à circuit intégré de canaux pour la circulation d'un fluide caloporteur, à partir de plaques réalisées selon le procédé généralement connu sous le nom de roll-bond ou Z-bond , comportant les étapes suivantes : Préparation d,e surface de deux tôles en alliage d'aluminium, typiquement par brossage, et dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit, - Soit liaison par co-laminage des tôles l'une sur l'autre et découpe de la bande ainsi obtenue en plaques, typiquement dans le cas de la variante roll-bond , Soit liaison par pressage à chaud l'une sur l'autre des tôles prédécoupées en plaques, typiquement dans le cas de la variante Z-bond , en interposant éventuellement une feuille métallique (typiquement en alliage de zinc) pour améliorer ladite liaison, Gonflage des canaux correspondant aux zones non soudées, par voie hydraulique ou pneumatique, caractérisé en ce que : Lesdites plaques ainsi obtenues comportent au moins deux circuits intégrés (1) et (2) indépendants, s'imbriquant l'un dans l'autre, et en ce que: On découpe lesdites plaques typiquement par poinçonnage, de façon à obtenir des panneaux indépendants (A) et (B) dans le cas de deux circuits, typiquement symétriques ou identiques, présentant des espaces libres (6) correspondant sur chacun à l'ancien emplacement de l'autre panneau séparé, On applique une feuille (5) en matériau à conductivité thermique élevée, ayant une ou deux de ses faces encollées, ou feuille autocollante, sur une face au moins de chacun des panneaux, s'étendant, en partie au moins, au-delà de leur périmètre (4) et comblant lesdits espaces libres, de façon à reconstituer un panneau de surface continue, sans évidement entre les divers canaux des circuits intégrés. Ledit poinçonnage est réalisé généralement en même temps que l'opération de poinçonnage habituelle selon les procédés roll-bond ou Z-bond de l'art antérieur. On appelle matériau à conductivité thermique élevée un matériau à conductivité thermique sensiblement égale ou supérieure à celle desdits panneaux, c'est à dire 30 typiquement en alliage d'aluminium ou de cuivre. De manière surprenante, et comme cela sera illustré dans les exemples, la demanderesse a constaté une très bonne performance thermique des panneaux selon l'invention, alors que leur coût est réduit à un niveau inférieur à celui des évaporateurs à tôle et tube . Ce résultat permet d'envisager une pénétration plus importante des panneaux selon l'invention sur le marché des évaporateurs, mais aussi sur d'autres marchés. Description des figures Là figure 1 représente à gauche la plaque comportant deux circuits intégrés (1) et (2) indépendants, s'imbriquant l'un dans l'autre, séparés à droite en deux panneaux (A) 10 et (B) indépendants présentant des espaces libres (6) correspondant sur chacun à l'ancien emplacement de l'autre panneau séparé. La figure 2 représente un exemple de réalisation appliquée à un panneau du type roll-bond à une face déformée et une face plane du type connu sous l'appellation OSF ( One Side Flat ), une feuille (5) en alliage d'aluminium encollée étant 15 appliquée sur la face plane, comblant les espaces libres (6) et s'étendant au-delà du périmètre (4) du panneau final. Le circuit intégré de canaux (3) est organisé selon la configuration dite à quatre boucles et un bouilleur . La figure 3 représente un autre exemple de réalisation toujours appliqué à un panneau du type roll-bond à une face déformée et une face plane, une feuille (5) en alliage 20 d'aluminium encollée étant appliquée sur la face plane, comblant les espaces libres (6) et s'étendant au-delà du périmètre (4) du panneau final. Le circuit intégré de canaux (3) est organisé selon la configuration dite à une boucle et un bouilleur . Description de l'invention 25 Le procédé de fabrication de panneaux en aluminium à circuit intégré de canaux destinés à la circulation d'un fluide caloporteur, fréquemment frigorigène, à partir de plaques réalisées selon le procédé généralement connu sous le nom de roll-bond ou Z-bond , selon l'invention, comporte les étapes suivantes : 30 Préparation de surface de deux tôles en alliage d'aluminium, typiquement par brossage, et dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit,5 Soit, typiquement dans le cas de la variante roll-bond , liaison par colaminage des tôles l'une sur l'autre, la liaison ne s'effectuant pas dans les zones réservées, et découpe de la bande ainsi obtenue en plaques, Soit, typiquement dans le cas de la variante Z-bond , liaison avec les mêmes réserves que dans le cas précédent, par pressage à chaud l'une sur l'autre des tôles prédécoupées en plaques, en interposant éventuellement une feuille métallique (typiquement en alliage de zinc) pour améliorer ladite liaison, Gonflage des canaux correspondant aux zones non soudées, par voie hydraulique ou pneumatique, créant ainsi les circuits intégrés. Toutefois, il se caractérise par rapport aux procédés de l'art antérieur en ce que : Les plaques ainsi obtenues comportent au moins deux circuits intégrés indépendants (1) et (2), s'imbriquant l'un dans l'autre, On découpe lesdites plaques à l'issue des étapes pré-citées, typiquement par poinçonnage, pour obtenir au moins deux panneaux (A) et (B) indépendants, typiquement symétriques ou identiques, présentant des espaces libres (6) correspondant sur chacun à l'ancien emplacement de l'autre panneau séparé ; cette découpe est typiquement réalisée de façon simultanée avec l'opération, habituelle selon les procédés de l'art antérieur, de poinçonnage. On applique une feuille (5) en matériau à conductivité thermique élevée, typiquement en alliage d'aluminium ayant une ou deux de ses faces encollées, ou feuille autocollante, couramment disponible dans le commerce et d'une épaisseur typique de 10 à 200 m, sur une face au moins, et généralement une seule, de chacun des panneaux, s'étendant en partie au moins au-delà de leur périmètre (4) et comblant lesdits espaces libres, de façon à reconstituer un panneau de surface continue, typiquement rectangulaire, sans évidement entre les divers canaux des circuits intégrés. On appelle matériau à conductivité thermique élevée un matériau à conductivité thermique sensiblement égale ou supérieure à celle desdits panneaux, c'est à dire 30 typiquement en alliage d'aluminium ou de cuivre. Le contact entre la feuille adhésive et le panneau est très bon, contrairement au cas des échangeurs du type à tôle et tube , assurant de ce fait un bon transfert thermique, sans dégradation notable par rapport à celui des panneaux roll-bond ou Z-bond de l'art antérieur. Il en va de même pour ce qui concerne l'espace comblé par la feuille adhésive en matériau à conductivité thermique élevée et en particulier en alliage d'aluminium ; celle-ci assure une bonne continuité thermique, garante d'une bonne performance de l'ensemble. Qui plus est, une surface d'échange supplémentaire peut être obtenue en étendant le périmètre de la feuille (5) dudit matériau au delà du périmètre global (4) du panneau initial, et ce, grâce à la faible épaisseur de la feuille, en conservant, par rapport à un panneau roll-bond ou Z-bond de l'art antérieur, un gain global très sensible sur la quantité de métal et donc sur le poids, mais aussi sur le coût de fabrication unitaire. Pour ce qui concerne ce dernier point, outre la plus faible quantité de métal mise en 15 oeuvre par panneau selon l'invention, d'autres paramètres agissent de façon tout à fait favorable. Dans le cas du procédé roll-bond , la vitesse de laminage de la bande de largeur plus importante, du fait de la présence de deux panneaux imbriqués dans ladite largeur, est sensiblement inchangée et de ce fait le temps de laminage par panneau est 20 réduit presque de moitié ; le gain de coût relatif à cette opération est de ce fait de l'ordre de 40 %. Il en va de même dans le cas du procédé Z-bond pour l'opération de pressage à chaud qui concerne aussi deux panneaux. Le même raisonnement s'applique pour l'opération de gonflage des circuits intégrés 25 et pour l'opération de poinçonnage au cours de laquelle sont réalisés les reliefs sur les panneaux (pastilles du bouilleur, découpe d'angles, etc...). Le surcoût lié à l'intégration de l'opération de découpe des panneaux dans cette même étape de poinçonnage est négligeable par rapport au gain réalisé. D'autres gains annexes sont également réalisés du fait que les opérations portent en 30 même temps sur une plaque comportant deux panneaux. C'est le cas de toutes les opérations de manutention des plaques jusqu'à la découpe finale ; mais aussi, la capacité de production ou productivité des machines des divers postes est également presque doublée et leur durée de vie en nombre de panneaux réalisés est de la même façon très sensiblement augmentée. Enfin, le coût de transport des panneaux est également réduit du fait de leur poids réduit, typiquement de l'ordre de 30 %. Un bilan typique, comme le montreront les exemples, est un gain de coût de 25 % par rapport à un panneau du type roll-bond de l'art antérieur, avec un rendement thermique quasiment inchangé (perte de l'ordre de 1 %). Un panneau selon l'invention présente donc un coût inférieur à celui des panneaux du type à tôle et tube et une performance nettement supérieure, quasiment égale aux meilleurs standards obtenus avec les panneaux du type roll-bond de l'art antérieur. Selon un mode d[e réalisation de l'invention, le panneau de départ, du type connu sous l'appellation OSF , comporte une face déformée par gonflage et une face plane. La feuille autocollante est alors encollée sur une seule face et appliquée sur la face plane du panneau.. Il peut alors notamment être positionné dans le compartiment d'un réfrigérateur ou congélateur. Dans un autre mode de réalisation préférée, le panneau comporte également une face déformée par gonflage et une face plane, et la feuille autocollante, encollée sur ses deux faces, est appliquée sur la face plane du panneau. Cette dernière peut ainsi être facilement collée sur l'arrière du compartiment d'un réfrigérateur ou congélateur, zone revêtue ensuite de mousse isolante. Selon une autre variante de l'invention, le panneau de départ, du type connu sous l'appellation biface , comporte deux faces déformées par gonflage. La feuille autocollante est encollée sur une seule face et appliquée sur l'une quelconque des deux faces du panneau qui peut notamment être installé dans le compartiment d'un réfrigérateur ou congélateur. Dans un autre mode de réalisation, le panneau comporte également deux faces déformées par gonflage, et la feuille autocollante, encollée sur ses deux faces, est appliquée sur l'une quelconque des deux faces du panneau. Celle-ci peut notamment être collée typiquement à l'intérieur du compartiment d'un réfrigérateur ou congélateur. Selon une variante avantageuse de l'invention, la face du panneau non revêtue de la feuille autocollante conductrice est recouverte d'une feuille de matière plastique tendue sur ladite face et solidaire de la feuille autocollante, avec laquelle elle est en contact à travers les espaces libres pré-cités et la surface s'étendant au-delà du périmètre des panneaux initiaux tels qu'à l'issue de l'opération de poinçonnage. Cette protection supplémentaire est plus particulièrement avantageuse dans le cas des panneaux à une face déformée par gonflage et une face plane collée par l'intermédiaire de la feuille autocollante sur le compartiment d'un réfrigérateur ou congélateur. La feuille supplémentaire permet notamment, lors du dépôt ultérieur sur la face non collée au compartiment, de mousse polymère isolante, pratique relativement courante, d'éviter toute pénétration de ladite mousse entre la feuille autocollante et le panneau par les espaces libres ou le pourtour du panneau initial. Elle assure par ailleurs une protection supplémentaire contre une éventuelle corrosion. Les panneaux en aluminium à circuit intégré obtenus par le procédé selon l'invention peuvent être utilisés de façon non restrictive comme échangeurs de chaleur, et plus particulièrement comme circuits de refroidissement de réfrigérateurs ou congélateurs, encore dénommés évaporateurs. Dans ce dernier cas, une disposition particulièrement avantageuse consiste à utiliser un panneau comportant une face déformée par gonflage et une face plane collée, par l'intermédiaire de la feuille autocollante à double face, sur le compartiment d'un réfrigérateur ou congélateur. Enfin, selon un dernier mode de réalisation de ces panneaux, une face peut comprendre un revêtement sélectif, à absorbance élevée dans le spectre solaire, et à émittance faible dans l'infrarouge à 100 C, de manière à former à former un panneau dit "absorbeur solaire". Ils peuvent alors être utilisés comme capteurs d'énergie solaire et plus particulièrement comme échangeurs de chaleurs dans des installations de chauffage par énergie solaire. Exemples - Exemple 1 : Une première réalisation est représentée en figure 2 ; ce panneau selon l'invention est obtenu à partir de panneaux initiaux, ou panneaux de départ, du type roll-bond , comportant une face déformée par gonflage et une face plane, connus sous l'appellation OSF . Les tôles le constituant ont une épaisseur de 1,2 mm ; l'alliage utilisé pour la face déformée est du type 1050 selon la nomenclature de 1 < Aluminum Association , et pour la face plane du type 8006. Comme visible sur la figure 2, le panneau comporte quatre boucles et un bouilleur d'une hauteur de 50 mm. La largeur du canal (3) du circuit est de 13 mm. Le fluide caloporteur frigorigène utilisable pour ce type de panneau est de l'iso butane connu dans la profession sous la désignation R 600. Une feuille (5) en alliage d'aluminium encollée sur ses deux faces (feuille autocollante biface) d'une épaisseur de 100 m, disponible dans le commerce, est utilisée, pour combler les espaces (6) et s'étend au delà du pourtour extérieur du panneau obtenu à l'issue du poinçonnage. - Exemple 2 : le panneau selon la figure 3 est obtenu selon le même mode de fabrication que ci-dessus ; ce panneau possède une boucle et un bouilleur d'une 20 hauteur de 50 mm ; le canal a toujours une largeur de 13 mm. Résultats : Ils sont récapitulés dans le tableau 1 ci-dessous en comparaison avec un évaporateur 25 de référence du type roll-bond réalisé selon l'art antérieur avec la même configuration, c'est à dire comportant une face déformée par gonflage et une face plane, les mêmes épaisseurs de tôles constituées des mêmes alliages et de dimensions correspondant au panneau selon l'invention obtenu après découpe par poinçonnage, mais sans évidement. 30 Surface du Surface du Gain Gain de coût Consommation panneau après panneau de (panneau énergétique poinçonnage fini poids fini) 0,105 m2 0,192 m2 34 % 25 % + 1 % 0,047 m2 0,084 m2 22 % 15 % + 0,5 % Tableau 1 Ces résultats correspondent à une utilisation des panneaux selon l'invention, ainsi que du panneau de référence, comme évaporateur de réfrigérateur. Les coûts ont été calculés selon la même méthode dans tous les cas ; ils intègrent les coûts liés à la matière et les coûts de transformation jusqu'à l'obtention du produit fini prêt pour l'emballage et l'expédition. Les gains de poids indiqués correspondent également, dans tous les cas, aux produits finis. En ce qui concerne la consommation énergétique, elle correspond à la méthode de mesure suivante : La cuve en matière plastique d'un réfrigérateur simple dit cooler , de classe 15 énergétique A, d'un volume interne de 250 litres, est découpée pour permettre la substitution de l'évaporateur. Des dispositifs de raccordement rapide, avec le capillaire pour l'alimentation en liquide d'une part, et avec le tube d'aspiration pour le gaz d'autre part, sont mis en place. 20 L'évaporateur d'origine est remplacé par l'évaporateur selon l'invention ou par l'évaporateur de référence. Après avoir replacé la cuve plastique et isolé l'ensemble, il est aisé de déterminer, dans les conditions standards du test selon la norme NF-EN 153, la consommation de l'appareil muni de l'évaporateur correspondant. 25 Le tableau 1 montre clairement sur ce point une quasi-équivalence entre les évaporateurs selon l'invention et l'évaporateur de référence. Exemple 1 Exemple 2 Par contre, le gain de poids est sensible, mais surtout le gain de coût est important ; De l'ordre de 25 % dans le cas du panneau à quatre boucles selon l'invention, il permet de le ramener, dans ce cas, à un niveau inférieur à celui d'un évaporateur à tôle et tube ; de l'ordre de 15 % dans le cas du panneau à une boucle, il se situe à un niveau équivalent. Ainsi l'objectif fixé, exprimé par le problème posé, de fournir un procédé de fabrication de panneaux échangeurs thermiques à circuit intégré à partir de plaques réalisées selon le procédé du type roll-bond ou Z-bond , à un coût semblable ou inférieur à celui des échangeurs à tôle et tube , sans perte notable en termes de rendement thermique et performance, peut être considéré comme atteint. 20 25 30 | Le procédé de fabrication de panneaux en aluminium à circuit intégré comporte la préparation de surface de deux tôles en alliage d'aluminium, le dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit, la liaison par co-laminage ou pressage à chaud des tôles l'une sur l'autre, le gonflage des canaux correspondant aux zones non soudées par voie hydraulique ou pneumatique.Selon ce procédé, les plaques ainsi découpées comportent au moins deux circuits intégrés indépendants (1) et (2) s'imbriquant l'un dans l'autre et séparés à l'issue des étapes pré-citées par poinçonnage, pour obtenir au moins deux panneaux (A) et (B) indépendants.Une feuille typiquement en alliage d'aluminium, encollée, est appliquée sur chacun des panneaux, s'étendant au-delà de leur périmètre et comblant les espaces laissés libres (6) à l'issue de l'opération de poinçonnage. | Revendications 1. Procédé de fabrication de panneaux en aluminium à circuit intégré de canaux destinés à la circulation d'un fluide caloporteur, comportant les étapes suivantes : - Préparation de surface de deux tôles en alliage d'aluminium, typiquement par brossage, et dépôt sur l'une des tôles d'une encre anti-soudure dans des zones réservées correspondant au dessin du circuit, - Soit liaison par co-laminage des tôles l'une sur l'autre et découpe de la bande ainsi obtenue en plaques, - Soit liaison par pressage à chaud l'une sur l'autre des tôles prédécoupées en plaques, - Gonflage des canaux correspondant aux zones non soudées, par voie hydraulique ou pneumatique, caractérisé en ce que : - Lesdites plaques ainsi obtenues comportent au moins deux circuits intégrés (1) et (2) indépendants, s'imbriquant l'un dans l'autre, et en ce que : - On découpe lesdites plaques, typiquement par poinçonnage, de façon à obtenir des panneaux indépendants (A) et (B), typiquement symétriques ou identiques, présentant des espaces libres (6) correspondant sur chacun à l'ancien emplacement de l'autre panneau séparé, On applique une feuille (5) en matériau à conductivité thermique élevée, typiquement en alliage d'aluminium, encollée sur au moins une de ses faces, ou feuille autocollante, sur une face au moins de chacun des panneaux indépendants obtenus, ladite feuille s'étendant en partie au moins au-delà de leur périmètre (4) et comblant lesdits espaces libres, de façon à reconstituer un panneau de surface continue, sans évidement entre les divers canaux des circuits intégrés. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que : le panneau comporte une face déformée par gonflage et une face plane, la feuille autocollante est encollée sur une seule face et appliquée sur la face plane du panneau. 3. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que : le panneau comporte une face déformée par gonflage et une face plane, la feuille autocollante est encollée sur ses deux faces et appliquée sur la face 5 plane du panneau. 4. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que : le panneau comporte deux faces déformées par gonflage, la feuille autocollante est encollée sur une seule face et appliquée sur l'une 10 quelconque des deux faces du panneau. 5. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que : le panneau comporte deux faces déformées par gonflage, la feuille autocollante est encollée sur ses deux faces et appliquée sur l'une 15 quelconque des deux faces du panneau. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la face du panneau non revêtue de la feuille autocollante est recouverte d'une feuille de matière plastique tendue sur ladite face et solidaire de la feuille autocollante, à travers les 20 espaces laissés libres ainsi que la surface s'étendant au-delà du périmètre des panneaux tels qu'à l'issue de ladite découpe. 7. Utilisation de panneaux en aluminium à circuit intégré obtenus par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 comme échangeurs de chaleur. 8. Utilisation de panneaux en aluminium à circuit intégré selon la 7 comme circuits de refroidissement de réfrigérateurs ou congélateurs. 9. Utilisation de panneaux en aluminium à circuit intégré obtenus par le procédé 30 selon la 3 comme circuits de refroidissement, ou évaporateurs, collés par l'intermédiaire de leur face plane autocollante sur un compartiment de réfrigérateur ou congélateur. 25 10. Panneau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 6 dans lequel une face dudit panneau comprend un revêtement sélectif, à absorbante élevée dans le spectre solaire, et à émittance faible dans l'infrarouge à 100 C. 11. Utilisation de panneaux en aluminium selon la 10 comme panneaux de captation d'énergie solaire. 12. Utilisation de panneaux en aluminium selon la 11 comme échangeurs de chaleurs dans des installations de chauffage par énergie solaire. 15 20 25 30 35 40 | F | F28,F24,F25 | F28F,F24J,F24S,F25B | F28F 3,F24J 2,F24S 10,F25B 39,F28F 21 | F28F 3/14,F24J 2/04,F24S 10/50,F25B 39/02,F28F 21/08 |
FR2899259 | A1 | PANNEAU SANDWICH | 20,071,005 | L'invention concerne le domaine des panneaux sandwich. Ces panneaux sont utilisés pour de nombreuses applications. Ils sont utilisés notamment dans le domaine du bâtiment et de la construction, pour former des cloisons, des bardages, des toitures ou des planchers par exemple. Ces panneaux doivent être à la fois isolant, résistants au vieillissement, légers et économiques. Les panneaux sandwich comprennent généralement deux plaques de parement et une couche de matériau isolant s'étendant entre les deux plaques de parement. En fonction des types d'application auxquels ils sont destinés, différentes structures de panneaux sandwich ont déjà été proposées. Lorsque les panneaux sandwich sont utilisés dans des applications qui nécessitent une bonne résistance aux chocs, comme panneaux de sol par exemple, les panneaux présentent une structure renforcée. A cet effet, ils comprennent des plaques de parement épaisses ou incluent une structure en nid d'abeille disposée entre les plaques de parement. Ces panneaux ont pour inconvénient d'être relativement onéreux. En particulier, la fabrication des panneaux qui incluent une structure en nid d'abeille nécessite le collage de la structure en nid d'abeille sur les plaques de parement au moyen de colles spécifiques qui sont relativement onéreuses et qui exigent un temps de séchage qui augmente la durée de fabrication du panneau. Certains panneaux sandwich sont utilisés dans des applications en extérieur où ils sont soumis à l'action du climat. Les panneaux sandwich qui comprennent des plaques de parement en matériaux composites, tels que du polychlorure de vinyle (PVC), sont sensibles aux chocs thermiques. En effet, ces chocs thermiques entraînent un décollement des plaques de parement de la couche de matériau isolant. Pour limiter les risques de décollement ou de cloquage des plaques de parement, une solution consiste à réaliser des plaques de parement en métal. Les plaques de parement en métal ont toutefois pour inconvénient d'être sensibles à la corrosion, de présenter un poids important qui rend leur manipulation difficile. En outre, dans le cas où le panneau est découpé, les champs des plaques de parement en métal doivent être traités. Une autre solution consiste à installer des structures de protection à proximité du panneau pour protéger celui-ci. Un but de l'invention est de proposer un présentant une résistance améliorée. Ce problème est résolu dans le cadre de la présente invention grâce à un panneau sandwich comprenant un élément de parement et une couche de matériau isolant, l'élément de parement comprenant une plaque de parement et des moyens d'espacement aptes à maintenir la plaque de parement à distance de la couche de matériau isolant de manière à former un espace dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement et la couche de matériau isolant. Du fait de la présence de l'espace dépourvu de matériau isolant, la couche de matériau isolant se trouve en retrait de la plaque de parement. La couche de matériau isolant est ainsi protégée par l'espace qui la sépare de la plaque de parement. En outre, l'espace dépourvu de matériau isolant permet d'obtenir un panneau présentant des propriétés d'isolation thermique ou acoustique améliorées. Le panneau peut avantageusement présenter les caractéristiques suivantes : - l'espace formé entre la plaque de parement et la couche de matériau isolant est rempli d'air, - la plaque de parement et les moyens d'espacement sont formés en une seule pièce par extrusion, - la plaque de parement et les moyens d'espacement sont formés 30 par extrusion selon une direction parallèle à un plan dans lequel s'étend la plaque de parement, -la couche de matériau isolant est continue, - la couche de matériau isolant présente une structure microcellulaire, c'est-à-dire que le matériau isolant contient des petites alvéoles distribuées régulièrement dans le matériau de sorte que le matériau présente la structure d'une mousse, - la couche de matériau isolant est formée en polymère expansé, -l'élément de parement comprend une plaque intermédiaire s'étendant entre la plaque de parement et la couche de matériau isolant, en contact avec la couche de matériau isolant, - l'élément de parement comprend des moyens d'ancrage 10 s'étendant à l'intérieur de la couche de matériau isolant pour fixer la plaque de parement sur la couche de matériau isolant, - les moyens d'ancrage comprennent des excroissances s'étendant à partir de la plaque de parement, - le panneau comprend des moyens de connexion permettant un 15 assemblage du panneau avec un autre panneau similaire, -les moyens de connexion comprennent un organe femelle et un organe mâle présentant une forme complémentaire de l'organe femelle de sorte que l'organe femelle est adapté pour coopérer avec un organe mâle d'un panneau adjacent 20 - la plaque de parement comprend des perforations aptes à absorber des ondes acoustiques, - l'élément de parement constitue un premier élément de parement et présente une première direction d'extrusion, le panneau comprenant un deuxième élément de parement présentant une deuxième direction 25 d'extrusion, le premier et le deuxième éléments de parement étant disposés l'un par rapport à l'autre de sorte que la première et la deuxième directions d'extrusion forment un angle non nul. .L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'un panneau de parement, comprenant les étapes consistant à : 30 - former un élément de parement comprenant une plaque de parement et des moyens d'espacement, - former une couche de matériau isolant, les moyens d'espacement maintenant la couche de matériau isolant à distance de la plaque de parement de manière à former un espace dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement et la couche de matériau isolant. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit 5 être lue en regard des figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente de manière schématique une structure de 10 panneau sandwich conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention, 15 -la figure 4 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention, - la figure 5 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des moyens d'assemblage, 20 - la figure 6 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des orifices d'absorption acoustique, - la figure 7 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des inserts destinés à la fixation d'équipements, 25 - la figure 8 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des moyens d'ancrage aptes à recevoir des tubes ou gaines de circulation, - la figure 9 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des moyens d'ancrage formés par 30 assemblage de modules, - les figures 10 et 11 représentent de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des moyens d'ancrage formés de deux pièces, - la figure 12 représente de manière schématique une structure de panneau sandwich comprenant des cavités destinées à recevoir des éléments de renfort, - la figure 13 représente de manière schématique une structure de 5 panneau sandwich comprenant des panneaux de parement orientés orthogonalement l'un à l'autre. Sur les figures 1 à 5, les panneaux sandwich sont représentés en coupe selon un plan X-Y, de sorte que la structure interne des panneaux est visible. 10 Sur la figure 1, le panneau sandwich 100 représenté comprend un premier élément de parement 110, un deuxième élément de parement 120 et une âme formée d'une couche de matériau isolant 130 s'étendant entre les éléments de parement 110 et 120. Le premier élément de parement 110 comprend une plaque de 15 parement 111, une plaque intermédiaire 112, des moyens d'espacement 113 et des moyens d'ancrage 114. Le premier élément de parement 110 qui s'étend d'un côté de la couche de matériau isolant 130, est formé en une seule pièce, par extrusion d'un matériau composite, de préférence en polychlorure de vinyle (PVC). 20 La plaque de parement 111 est destinée à être visible. Elle s'étend parallèlement à la plaque intermédiaire 112, à distance de cette dernière. La plaque intermédiaire 112 s'étend entre la plaque de parement 111 et la couche de matériau isolant 130, en contact avec la couche de matériau isolant 130. 25 La plaque de parement 111 est maintenue à distance de la plaque intermédiaire 112 et de la couche de matériau isolant 130 par les moyens d'espacement 113. Les moyens d'espacement 113 comprennent des nervures de forme rectiligne, parallèles entre elles et s'étendant dans une direction générale perpendiculaire aux plaques 111 et 112. 30 Les moyens d'espacement 113 permettent de ménager un espace dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement 111 et la plaque intermédiaire 112. Plus précisément, la plaque de parement 111, la plaque intermédiaire 112 et les moyens d'espacement 113 définissent une pluralité de cavités 115 s'étendant entre les moyens d'espacement 113. Le premier élément de parement 110 est maintenu sur la couche de matériau isolant 130 d'une part par adhésion du matériau isolant sur la plaque intermédiaire 112 et d'autre part par l'intermédiaire des moyens d'ancrage 114. Les moyens d'ancrage 114 comprennent des protubérances s'étendant à l'intérieur de la couche de matériau isolant 130. Les protubérances forment un relief d'accrochage qui a pour effet que le premier élément de parement 110 se trouve en prise avec la couche de matériau isolant 130. Chaque protubérance comprend une nervure 114 s'étendant en saillie de la plaque intermédiaire 112. Les nervures 114 sont parallèles entre elles et présentent une section transversale en forme générale de T. Plus précisément, chaque nervure 114 comprend une portion centrale rectiligne 1141 et une tête d'ancrage formée de deux ailes 1142 s'étendant à partir de la portion centrale 1141, de part et d'autre de la portion centrale 1141 et perpendiculairement à celle-ci. Plus précisément, la portion centrale 1141 comprend une première extrémité fixée sur la plaque intermédiaire 112 et une deuxième extrémité, supportant les ailes 1142. Les ailes 1142 forment une portion d'ancrage s'opposant au décollement du premier élément de parement 110 de la couche de matériau isolant 130. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, les moyens d'ancrage 114 s'étendent dans le prolongement des moyens d'espacement 113. En outre, le premier élément, de parement 110 est formé d'un profilé obtenu par extrusion. Le premier élément de parement 110 présente ainsi une section constante selon une direction d'extrusion Z du premier élément. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, le deuxième élément de parement 120 comprend uniquement une plaque de parement 121. Le deuxième élément de parement 120 est formé en une seule pièce, par extrusion d'un matériau composite, de préférence en polychlorure de vinyle (PVC). Dans le mode de réalisation du panneau 100 représenté sur la figure 1, le premier élément de parement 110 est destiné à être exposé aux actions climatiques tandis que le deuxième élément de parement 120 est plutôt destiné à être protégé. Ce type de panneau est par exemple adapté pour être utilisé comme cloison, avec une face extérieure exposée aux rayonnements du soleil (ou aux intempéries) et une face intérieure destinée à être préservée de ces rayonnements. La couche 130 de matériau isolant présente une structure microcellulaire. La couche 130 est de préférence formée en polymère expansé, tel qu'un polymère comprenant de l'amidon, du polyéthylène (PE), du polyfluorure de vinylidène, du polyuréthane ou encore du polychlorure de vinyle (PVC). La mousse de polyuréthanne présente en particulier des qualités d'adhérence sur de nombreux supports. Elle présente en outre l'avantage d'être facile à mettre en oeuvre et d'avoir un coût modéré. Du fait de la présence de l'espace comprenant les cavités 115 entre la plaque de parement 111 et la plaque intermédiaire 112, le panneau 100 présente des propriétés d'isolation thermique ou acoustique améliorées. En outre, du fait qu'il comprend plusieurs plaques (plaque de parement 111 et plaque intermédiaire 112) ainsi que des moyens d'ancrage 114 en forme de T, le premier élément de parement 111 peut facilement être muni de pièces d'accrochage, telles que des vis ou des clous. Typiquement, le procédé de fabrication du panneau sandwich 100 comprend les étapes suivantes. Selon une première étape, on fabrique le premier élément de 25 parement 110 et éventuellement le deuxième élément de parement 120 par extrusion. Selon une deuxième étape, on dispose les deux éléments de parement 110 et 120 dans un moule. Les deux éléments de parement 110 et 120 sont maintenus à une distance prédéterminée l'un de l'autre au 30 moyen de conformateurs disposés dans le moule, de manière à ménager un espace entre les deux éléments de parement 110 et 120. Selon une troisième étape, on injecte de la matière polymérique dans l'espace ménagé entre les deux éléments de parement 110 et 120. La matière polymérique s'expanse, de sorte qu'elle remplit l'espace ménagé entre les deux éléments de parement 110 et 120. En particulier, lors de son expansion, la matière polymérique s'introduit entre les moyens d'ancrage 114, de sorte que les moyens d'ancrage se trouvent en prise avec la matière polyrnérique. Selon une quatrième étape, lorsque la matière polymérique est solidifiée, formant ainsi la couche de matériau isolant 130, le panneau sandwich est extrait du moule. Les conformateurs permettent de maintenir les éléments de 10 parement 110 et 120 en place durant l'injection et le séchage de la matière polymérique, jusqu'à l'extraction du panneau. La troisième étape d'injection de matière polymérique a pour effet de faire adhérer entre eux les différents éléments constitutifs du panneau (éléments de parement 110 et 120, et couche de matériau isolant 130). 15 Ce procédé de fabrication du panneau sandwich est simple et rapide. Dans une variante du procédé de fabrication, lors de la troisième étape, les éléments de parement 110 et 120 sont maintenus sous pression de manière à améliorer l'adhérence entre les différents éléments constitutifs 20 du panneau et de limiter la déformation des éléments de parement 110 et 120 due à l'expansion de la matière polymérique. Sur la figure 2, le panneau sandwich 200 représenté comprend un premier élément de parement 210, un deuxième élément de parement 220 et une âme formée d'une couche de matériau isolant 230 s'étendant entre 25 les éléments de parement 210 et 220. Le premier élément de parement 210 est identique au premier élément de parement 110 du panneau 100 de la figure 1. Le deuxième élément de parement 220 comprend une plaque de parement 221 et des moyens d'ancrage 224. 30 Les moyens d'ancrage 224 du deuxième élément de parement 220 sont identiques aux moyens d'ancrage 214 du premier élément de parement. Les moyens d'ancrage 224 comprennent des protubérances s'étendant à l'intérieur de la couche de matériau isolant 230. Les protubérances forment un relief d'accrochage qui a pour effet que le deuxième élément de parement 220 se trouve en prise avec la couche de matériau isolant 230. Chaque protubérance comprend une nervure 224 s'étendant en saillie de la plaque de parement 221. Les nervures 224 sont parallèles entre elles et présentent une section transversale en forme générale de T. De manière similaire au premier élément de parement 210, le deuxième élément de parement 220 est formé d'un profilé obtenu par extrusion. Le deuxième élément de parement 220 présente ainsi une section constante selon une direction d'extrusion Z. On remarquera que les moyens d'ancrage 214 du premier élément de parement 210 et les moyens d'ancrage 224 du deuxième élément de parement 220 sont disposés en alternance (ou en quinconce) de part et d'autre de la couche de matériau isolant 230, de manière à ne pas fragiliser la couche de matériau isolant 230 et à obtenir une épaisseur minimale de cette couche 230 sur toute l'étendue du panneau. Sur la figure 3, le panneau sandwich 300 représenté comprend un premier élément de parement 310, un deuxième élément de parement 320 et une âme formée d'une couche de matériau isolant 330 s'étendant entre les éléments de parement 310 et 320. Le premier élément de parement 310 et le deuxième élément de parement 320 sont identiques au premier élément de parement 110 de la 25 figure 1. Le premier élément de parement 310 et le deuxième élément de parement 320 comprennent respectivement une plaque de parement 311 et 321, une plaque intermédiaire 312 et 322, des moyens d'espacement 313 et 323 s'étendant entre la plaque de parement 311, 321 et la plaque 30 intermédiaire 312, 322 et des moyens d'ancrage 314 et 324 s'étendant à partir de la plaque intermédiaire 312, 322. Comme dans le mode de réalisation de la figure 2, les moyens d'ancrage 314 du premier élément de parement 310 et les moyens d'ancrage 324 du deuxième élément de parement 320 sont disposés en alternance (ou en quinconce) de part et d'autre de la couche de matériau isolant 330, de manière à ne pas fragiliser la couche de matériau isolant 330 et à obtenir une épaisseur minimale de cette couche 330 sur toute l'étendue du panneau. Le panneau représenté sur la figure 3 est particulièrement adapté pour être utilisé dans des applications où chaque élément de parement 310, 320 est soumis aux actions climatiques. Le panneau de la figure 3 est également adapté pour être utilisé comme revêtement de sol, par exemple de sol de salle de sport. En effet, le panneau 300 présente de bonnes propriétés de rebond et d'absorption des chocs. Du fait qu'il présente deux espaces 315 et 325 dépourvus de matériau isollant, le panneau de la figure 3 est également adapté pour être 15 utilisé dans des applications d'isolation acoustique. Sur la figure 4, le panneau sandwich 400 représenté comprend un premier élément de parement 410, un deuxième élément de parement 420 et une âme formée d'une couche de matériau isolant 430 s'étendant entre les éléments de parement 410 et 420. 20 Le premier élément de parement 410 est identique au premier élément de parement 110 du panneau 100 de la figure 1. Le deuxième élément de parement 420 comprend une plaque de parement 421, une plaque intermédiaire 422 et des moyens d'espacement 423. 25 La plaque de parement 421 s'étend parallèlement à la plaque intermédiaire 422, à distance de cette dernière. La plaque intermédiaire 422 s'étend entre la plaque de parement 421 et la couche de matériau isolant 430, en contact avec la couche de matériau isolant 430. 30 La plaque de parement 421 est maintenue à distance de la plaque intermédiaire 422 et de la couche de matériau isolant 430 par les moyens d'espacement 423. Les moyens d'espacement 423 comprennent des ll nervures de forme rectiligne, parallèles entre elles et s'étendant dans une direction générale perpendiculaire aux plaques 421 et 422. Les moyens d'espacement 423 permettent de ménager un espace dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement 421 et la plaque intermédiaire 422. La plaque de parement 421, la plaque intermédiaire 422 et les moyens d'espacement 423 définissent une pluralité de cavités 425 s'étendant entre les moyens d'espacement 423. Dans le mode de réalisation du panneau 400 représenté sur la figure 4, le premier élément de parement 210 est destiné à être exposé aux actions climatiques tandis que le deuxième élément de parement 420 est plutôt destiné à être protégé. Ce type de panneau est par exemple adapté pour être utilisé comme cloison, avec une face extérieure exposée aux rayonnements du soleil et une face intérieure destinée à être préservée de ces rayonnements. Le panneau 400 permet une bonne isolation. La figure 5 représente de manière schématique un panneau sandwich 500 comprenant un premier élément de parement 510, un deuxième élément de parement 520, une âme formée d'une couche de matériau isollant 530 et des moyens de connexion 540. Les moyens de connexion 540 permettent l'assemblage de 20 plusieurs panneaux sandwich entre eux. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 5, les moyens de connexion 540 comprennent un organe femelle 541 et un organe mâle 542 présentant une forme complémentaire de l'organe femelle 541. Ainsi, chaque organe femelle 541 est adapté pour coopérer avec un organe mâle 25 542 d'un panneau adjacent. Plus précisément, les organes 541 et 542 sont formés chacun sur une tranche du panneau sandwich 500, de part et d'autre du panneau sandwich 500. L'organe femelle 541 est adapté pour être emboîté avec un élément mâle 542 formé sur une tranche d'un panneau adjacent. 30 A cet effet, l'organe femelle 541 présente une cavité de forme générale trapézoïdale. L'élément mâle 542 présente une excroissance correspondante, également de forme générale trapézoïdale, apte à être insérée dans la cavité de l'organe femelle de manière à réaliser un assemblage de deux panneaux adjacents par accrochage mécanique. Les organes 541 et 542 peuvent comprendre des pièces rapportées sur le panneau sandwich 500 ou être formées en une seule pièce avec l'un des éléments de parement 510 ou 520 lors de l'extrusion de celui-ci. Du fait que les organes 541 et 542 font partie du panneau 500, l'assemblage de panneaux entre eux ne nécessite pas de disposer de pièces de connexions supplémentaires. Ainsi l'assemblage de plusieurs panneaux peut être simple et rapide. Les moyens de connexion 540 sont de préférence réalisés en matière plastique de manière à limiter la conduction thermique des moyens de connexion 540 et préserver les propriétés d'isolation de l'assemblage. Pour certaines applications, il pourra être utile de prévoir des panneaux spécifiques ne présentant qu'un seul organe de connexion 541 ou 542 ou présentant des organes de connexion supplémentaires qui pourront être utilisés comme panneaux d'angle, de bord ou de raccordement. II pourra en outre être prévu d'ajouter des lèvres souples ou des joints d'étanchéité pour rendre étanche l'assemblage des panneaux au 20 niveau des organes de connexion. Selon une variante du mode de réalisation de la figure 5, les organes de connexion comprennent des rainures et des nervures aptes à coopérer pour réaliser un assemblage de plusieurs panneaux entre eux, ainsi qu'un système de came auto-serrante apte à empêcher un écartement 25 des panneaux lorsqu'ils sont assemblés, tout en permettant un démontage des panneaux si nécessaire. Selon cette variante, l'organe femelle comprend les rainures tandis que l'organe mâle comprend les nervures aptes à être insérées dans les rainures de l'organe femelle. Selon une autre variante encore du mode de réalisation de la figure 30 5, les organes de connexion 541 et 542 peuvent présenter des formes telles que lorsque l'organe femelle 541 est inséré dans l'organe de connexion mâle 542, les organes de connexion 541 et 542 définissent une cavité apte à recevoir un joint d'étanchéité. Une telle cavité présente l'avantage que le joint se trouve protégé et ne peut être extrait de la cavité, notamment sous l'action d'un jet haute pression projeté sur les panneaux pour leur nettoyage par exemple. Sur la figure 6, le panneau de parement 600 représenté est similaire au panneau 100 de la figure 1. L'une des plaques de parement 111 est munie de perforations 116. Ces perforations permettent d'améliorer les propriétés d'absorption acoustique du panneau de parement 100. Sur la figure 7, le panneau de parement 700 représenté est similaire au panneau 100 de la figure 1, excepté qu'il comprend des inserts 117. Chaque insert 117 est fixé sur un élément d'ancrage 114. Ces inserts forment des supports destinés à recevoir des moyens de fixation 118, tels que par exemple des vis, pour fixer des éléments rapportés sur le panneau 100, tels que par exemple des clins, des tuiles, ou des plaques. Comme cela est illustré sur la figure 7, chaque insert peut être fixé 15 sur la tête d'ancrage des éléments d'ancrage 114. Sur la figure 8, le panneau 800 représenté est similaire au panneau 100 de la figure 1, excepté qu'il comprend des éléments d'ancrage 114 qui présentent une forme adaptée pour recevoir des équipements, tels que par exemple des tubes ou des gaines pour la circulation de fluides ou pour le 20 passage de câbles. Comme cela est illustré sur la figure 8, les éléments d'ancrage 114 présentent une tête d'ancrage dont les ailes 1142 sont courbées, fomant ainsi un demi-cylindre. La tête d'ancrage en demi-cylindre est apte à recevoir un tube 140. Chaque tube 140 est maintenu sur un élément 25 d'ancrage 1114 entre les ailes 1142 de l'élément d'ancrage 114. Sur Ila figure 9, le panneau 900 représenté est similaire au panneau 100 de la figure 1, excepté que chaque élément d'ancrage 114 comprend un assemblage de modules 1143. Chaque module 1143 comprend une portion centrale 1141, une tête 30 d'ancrage avec des ailes 1142 et une portion de couplage 1144. La portion de couplage 1144 est adaptée pour être couplée à une tête d'ancrage 1142 d'un autre module 1143 identique. Plus précisément, la portion de couplage 1144 présente une forme complémentaire de la forme de la tête d'ancrage, de sorte que la portion de couplage 1144 est apte à recevoir la tête d'ancrage d'un autre module 1143 identique. II est ainsi possible d'assembler par couplage une pluralité de modules 1143 pour réaliser un élément d'ancrage 114 présentant des dimensions souhaitées. En particulier, l'assemblage des modules permet de prolonger l'élément d'ancrage 114, en fonction notamment de l'épaisseur du panneau sandwich 900. De manière avantageuse, il est possible de fixer chaque module sur un autre module par enfilage (selon la direction d'extrusion Z) de la portion de couplage de l'un des modules sur la tête d'ancrage du module adjacent. Ainsi, on peut réaliser à la demande des panneaux de différentes épaisseurs, à partir de modules identiques. Sur la figure 10, le panneau 1000 représenté est similaire au panneau 10C) de la figure 1, excepté que chaque élément d'ancrage 114 est 15 formé de deux pièces 1145 et 1146. Chaque élément f'ancrage 114 comprend une première pièce 1145 s'étendant à partir de la plaque intermédiaire 112 et une deuxième pièce 1146 apte à être fixée sur la première pièce 1145. Comme cela est illustré plus précisément sur la figure 11, la 20 première pièce 1145 comprend une première portion de couplage. La première portion de couplage comprend une portion centrale 1147 et une pluralité de reliefs 1148 en dent de scie s'étendant le long de la portion centrale 1147 de part et d'autre de celle-ci. Le deuxième pièce 1146 comprend une deuxième portion de 25 couplage et une tête d'ancrage avec deux ailes 1142. La deuxième portion de couplage comprend une ouverture 1157 munie d'une pluralité de reliefs 1158 en dent de scie. La première portion de couplage est apte à recevoir la deuxième portion de couplage de sorte que les reliefs en dent de scie1148 et 1158 viennent en prise les uns avec les autres pour fixer la 30 deuxième pièce 1146 sur la deuxième pièce 1145. Les reliefs en dents de scie 1148 et 1158 permettent de régler la position de l'élément d'ancrage par rapport au panneau de parement 1000. En effet, la première pièce 1145 peut être insérée plus ou moins profondément dans la deuxième pièce 1146. Ainsi, on peut réaliser à la demande des panneaux de différentes épaisseurs, à partir de pièces identiques. Sur la figure 12, le panneau 1200 représenté est similaire au panneau 200 de la figure 2, excepté qu'il comprend des cavités 227 destinées à recevoir des éléments de renfort 228. Comme cela est illustré sur la figure 12, les cavités 227 peuvent être formées entre deux éléments d'ancrage 224. Sur la figure 13, le panneau 1300 représenté est identique au panneau 30C) de la figure 3, excepté que les éléments de parement 310 et 320 sont orientés orthogonalement l'un par rapport à l'autre. En effet, le premier panneau de parement 310 présente une section constante selon une première direction d'extrusion Z, tandis que le deuxième élément de parement 320 présente une section constante selon une deuxième direction d'extrusion X, orthogonale à la première direction Z. Il en résulte que les moyens d'espacement 313, les cavités 315 et les moyens d'ancrage 314 du premier panneau 310 sont orientés dans une direction orthogonale à la direction suivant laquelle sont orientés les moyens d'espacement 323, les cavités 325 et les moyens d'ancrage 324 du deuxième panneau 320. Cela a pour avantage que le panneau 1300 est particulièrement adapté pour être utilisé comme revêtement de sol, par exemple de sol de salle de sport. En effet, du fait de l'orientation des éléments 310 et 320, le panneau 1300 présente de bonnes propriétés de résistance mécanique. On notera que les profilés formant le panneau sandwich pourront inclure si nécessaire des équipements tels que des renforts en métal, en plastique ou en bois, des tubes ou des gaines pour la circulation de fluides ou pour le passage de câbles. Les panneaux sandwich proposés peuvent être utilisés pour de multiples applications, telles que la réalisation d'entrepôts industriels, notamment des entrepôts réfrigérés, des chambres froides ou des structures de stockage de produits agro-alimentaires, la réalisation de salles propres ou de salles blanches, la construction de blocs opératoires hospitaliers, la réalisation de caisses de véhicule pour le transport de marchandises ou de voyageurs, l'isolation de piscines, la construction d'habitations légères, de mobilhome, de logements préfabriqués, de maisons flottantes ou house-boat, la réalisation de machines outils, de cabines de douche, de sanitaires, de cabines d'essayage, de cabines de chantier. Les propriétés d'isolation thermiques et acoustiques, l'étanchéité, la résistance à la corrosion, la résistance thermique, la résistance aux conditions climatiques, la facilité de montage / démontage, et le caractère économique des panneaux qui viennent d'être décrits rendent ces panneaux particulièrement attractifs pour des utilisations dans les différents domaines précités. En particulier, la résistance des panneaux aux ultraviolets grâce à l'espace ménagé entre la plaque extérieure et la couche en matériau isolant permet d'augmenter la durée de vie du panneau par rapport aux panneaux de l'art antérieur | L'invention concerne un panneau sandwich (100) comprenant un élément de parement (110) et une couche de matériau isolant (130), l'élément de parement (110) comprenant une plaque de parement (111) et des moyens d'espacement (113) aptes à maintenir la plaque de parement (111) à distance de la couche de matériau isolant (130) de manière à former un espace (115) dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement (111) et la couche de matériau isolant (130).Le panneau sandwich est en particulier résistant aux actions climatiques. | 1. Panneau sandwich (100, 200, 300) comprenant un élément de parement (110, 210, 310) et une couche de matériau isolant (130, 230, 330), l'élément de parement (110, 210, 310) comprenant une plaque de parement (111, 211, 311) et des moyens d'espacement (113, 213, 313) aptes à maintenir la plaque de parement (111, 211, 311) à distance de la couche de matériau isolant (130, 230, 330) de manière à former un espace (115, 215, 315) dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement (111, 211, 311) et la couche de matériau isolant (130, 230, 330). 2. Panneau selon la 1, dans lequel l'espace (115) formé entre la plaque de parement (111) et la couche de matériau isolant (130) est rempli d'air. 3. Panneau selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la plaque de parement (111) et les moyens d'espacement (113) sont formés en une seule pièce, par extrusion. 20 4. Panneau selon l'une des 1 à 3, dans lequel la plaque de parement (111) et les moyens d'espacement (113) sont formés par extrusion selon une direction (Z) parallèle à un plan dans lequel s'étend la plaque de parement (111). 25 5. Panneau selon l'une des 1 à 4, dans lequel la couche de matériau isolant (130) est continue. 6. Panneau selon l'une des 1 à 5, dans lequel la couche de matériau isolant (130) présente une structure microcellulaire. 7. Panneau selon l'une des 1 à 6, dans lequel la couche de matériau isolant (130) est formée en polymère expansé. 30 8. Panneau selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'élément de parement (110) comprend une plaque intermédiaire (112) s'étendant entre la plaque de parement (111) et la couche de matériau isolant (130), en contact avec la couche de matériau isolant (130). 9. Panneau selon l'une des 1 à 8, dans lequel l'élément de parement (110) comprend des moyens d'ancrage (114) s'étendant à l'intérieur de la couche de matériau isolant (130) pour fixer l'élément de parement (110) sur la couche de matériau isolant (130). 10. Panneau selon la 9, dans lequel les moyens d'ancrage (114) comprennent des excroissances s'étendant à partir de l'élément de parement (110). 15 11. Panneau selon l'une des 1 à 10, comprenant des moyens de connexion (540) permettant un assemblage du panneau avec un autre panneau similaire. 12. Panneau selon la 11, dans lequel les moyens de 20 connexion (540) comprennent un organe femelle (541) et un organe mâle (542) présentant une forme complémentaire de l'organe femelle (541) de sorte que l'organe femelle (541) est adapté pour coopérer avec un organe mâle (542) d'un panneau adjacent. 25 13. Panneau selon l'une des 1 à 12, dans lequel la plaque de parement (111) comprend des perforations (116) aptes à absorber des ondes acoustiques. 14. Panneau selon l'une des 1 à 13, dans lequel 30 l'élément de parement (310) constitue un premier élément de parement (310) et présente une première direction d'extrusion (Z), le panneau comprenant un deuxième élément de parement (320) présentant une deuxième direction d'extrusion (X), le premier et le deuxième éléments de 10parement (310, 320) étant disposés l'un par rapport à l'autre de sorte que la première et la deuxième directions d'extrusion forment un angle non nul. 15. Procédé de fabrication d'un panneau de parement (100), 5 comprenant les étapes consistant à : - former un élément de parement (110) comprenant une plaque de parement (111) et des moyens d'espacement (113), - former une couche de matériau isolant (130), les moyens d'espacement (113) maintenant la couche de matériau isolant (130) à 10 distance de la plaque de parement (111) de manière à former un espace (115) dépourvu de matériau isolant entre la plaque de parement (111) et la couche de matériau isolant (130). | E,B | E04,B32 | E04C,B32B | E04C 2,B32B 3 | E04C 2/34,B32B 3/18,E04C 2/284 |
FR2892619 | A1 | OUTIL DE MASSAGE CONSTITUE D'UNE PAIRE DE BAGUETTES CYLINDRIQUES IDENTIQUES PRESENTANT DEUX EMBOUTS STRIES | 20,070,504 | La présente invention concerne un outil de massage esthétique pouvant être utilisé sur le visage et le corps. Traditionnellement, les esthéticiennes effectuent différentes gestuelles de massages avec l'ensemble de la main, et plus particulièrement avec l'extrémité des doigts. Cela présente plusieurs désagréments : pour l'esthéticienne un risque de fatigue et de crampes musculaires, pour la consommatrice un risque de blessure engendré par les ongles . L'outil selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il s'agit d'une paire de baguettes cylindriques identiques. Chaque baguette présente deux embouts spécifiques : l'un strié sur la longueur de la baguette et l'autre strié sur sa largeur. L'utilisation de ces baguettes associée à une gestuelle spécifique permet remplacer les mains de l'esthéticienne dans les gestuelles de pincement et de lissage de la peau. La matière choisie pour les deux embouts procure à la consommatrice la sensation d'un toucher proche de celui des doigts de l'esthéticienne. Les dessins annexés illustrent l'invention : - La figure 1 représente une baguette, la baguette en question. - Les figures 2 A et B représentent le détail de l'embout strié sur la largeur. - Les figures 3 A et B représentent le détail de l'embout strié sur la longueur. Une paire de baguettes est composée de deux baguettes cylindriques identiques (figure 1). En référence aux dessins suivants, on identifie trois parties sur la baguette (figure 1) : deux embouts sont séparés par une partie centrale lisse en bois verni, elle-même délimitée par deux bagues en aluminium argenté. Chaque embout constitué d'une base en bois est recouvert d'élastomère thermoplastique. Le revêtement a une forme différente sur chaque embout. Sur un embout, il est strié dans le sens de la largeur (figures 2A et 2B). Sur l'embout opposé, les stries sont dans le sens de la longueur (figures 3A et 3B). L'élastomère thermoplastique permet à la fois une bonne compatibilité avec les produits cosmétiques utilisés dans le soin, mais également d'ajouter de la souplesse au maniement des baguettes et un ressenti similaire à celui apporté par des doigts. A titre d'exemple non limitatif, les baguettes auront des dimensions de l'ordre de 190 mm pour la longueur dont 70mm par embout et 8mm pour le diamètre. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux massages esthétiques prodigués par des esthéticiennes.5 | L'invention concerne un outil simple qui, associé à une gestuelle spécifique, permet d'imiter les doigts de l'esthéticienne, en lui évitant toute fatigue musculaire et tout risque de crampe, et en évitant à la cliente tout risque de blessure provoquée par les ongles.L'outil est constitué de deux baguettes cylindriques identiques. Chaque baguette présente deux embouts striés : l'un dans le sens de la longueur de la baguette (1) et l'autre dans le sens de la largeur (2).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux massages esthétiques prodigués par des esthéticiennes. | Revendications 1) Outil de massage, caractérisé en ce qu'il est composé de deux baguettes identiques et cylindriques. 2) Outil selon la 1, caractérisé en ce que les baguettes comportent des stries. 3) Outil selon les 1 et 2, caractérisé en ce que les stries sont dans le sens de la longueur ou de la largeur selon chaque embout. 4) Outil selon les 1, 2 et 3, caractérisé en ce que les embouts sont recouverts d'élastomère thermoplastique. | A | A61 | A61H | A61H 7 | A61H 7/00 |
FR2887999 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE VISUALISATION AUTOSTEREOSCOPIQUE AVEC ADAPTATION DE LA DISTANCE DE VISION OPTIMALE | 20,070,105 | Domaine technique La présente invention concerne un procédé de visualisation autostéréoscopique avec adaptation de la distance de vision optimale. Elle vise aussi un dispositif de visualisation autostéréoscopique mettant en oeuvre ce procédé. La présente invention concerne donc les écrans d'ordinateur ou de téléviseur tridimensionnels, destinés par exemple à la diffusion de messages publicitaires ou d'information du public ou à la visualisation de contenus informatifs ou de divertissement. Etat de la technique antérieure On sait aujourd'hui réaliser des dispositifs de visualisation autostéréoscopique sans lunettes. Ces dispositifs sont composés d'une part d'un écran bidimensionnel basé par exemple sur une technologie à cristaux liquides ou à plasmas, et d'autre part d'un écran de conversion 2D-3D disposé à faible distance de l'écran bidimensionnel. Cet écran de conversion peut par exemple consister soit en une barrière de parallaxe composée d'une alternance de fines bandes opaques et transparentes, soit en un réseau lenticulaire comprenant une couche de lentilles semi-cylindriques parallèles entre elles. L'écran de conversion permet une sélection angulaire des pixels de l'écran bidimensionnel, ce qui permet d'envoyer une information différente à l'oeil gauche et à l'oeil droit d'un spectateur d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique, lui donnant ainsi une impression de volume dans le cas où les pixels successifs de l'écran bidimensionnel de visualisation codent pour P points de vue d'une même scène légèrement décalés angulairement. La distance Dopt de vision optimale d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique dépend des caractéristiques géométriques et physiques des composants dudit dispositif autostéréoscopique. Plus la distance D entre un spectateur et le dispositif autostéréoscopique est différente de Dopt, plus l'image tridimensionnelle perçue par ce spectateur est floue et désagréable à regarder. Il serait donc intéressant de proposer un procédé permettant d'adapter la distance de vision optimale d'un dispositif autostéréoscopique. Un tel dispositif est décrit dans la demande de brevet n US6876495B2 intitulée Structured light source . On expose dans cette référence un dispositif de visualisation autostéréoscopique comprenant en guise d'écran de conversion un réseau lenticulaire, et en guise d'écran matriciel de visualisation un écran basé par exemple sur une technologie à lo cristaux liquides. Pour modifier Dopt, on y propose de légèrement modifier la distance de séparation entre le réseau lenticulaire et l'écran matriciel. Un tel dispositif est aussi décrit dans la demande de brevet n US6752498B2 intitulée Adaptative autostereoscopic display system . Le dispositif de visualisation autostéréoscopique est différent de celui de la référence précédente, mais la solution présentée pour modifier Dopt consiste là aussi à déplacer divers éléments optiques composant le dispositif comme des appareils de projection, des lentilles, ou un miroir. Le but de la présente invention est de proposer un procédé d'adaptation de la distance de vision optimale Dopt d'un dispositif autostéréoscopique sans déplacement d'un des éléments constituant le dispositif autostéréoscopique. Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec un procédé de visualisation 25 autostéréoscopique comprenant: - un codage d'une image matricielle sur un écran de visualisation matriciel, ladite image matricielle intégrant un ensemble de P points de vue d'une même scène, ladite image matricielle étant composée de pixels image, un pixel image incluant un point de vue, P pixels image formant un pixel image 3D incluant P points de vue, ledit écran de visualisation comprenant une matrice de pixels écran, plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue formant un pixel écran 3D, - une réception et un traitement optique d'une image matricielle, émise par ledit écran de visualisation, par un écran de conversion générant ainsi à distance une image tridimensionnelle, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une adaptation du nombre de 5 pixels écran pour coder un pixel image 3D, selon une distance de vision optimale Dopt souhaitée. On entend par pixel image un pixel d'information monochrome ou couleur de l'image matricielle pour un unique point de vue. On entend par pixel image 3D un pixel d'information de l'image matricielle regroupant P points de vue, P pixels image formant un pixel image 3D. On entend par pixel écran un pixel physique d'un écran de visualisation. Sur un même écran, tous les pixels écran peuvent être de la même couleur, ou bien comprendre plusieurs cellules de couleurs variées, par exemple Rouge, Vert, Bleu. Ces cellules de couleurs ne sont pas forcément jointives. L'information couleur passe de la même façon pour toutes les couleurs entre les pixels image et les pixels écran. Plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue forment un pixel écran 3D. Dans une première forme de réalisation, ladite adaptation peut comprendre une modification de la taille apparente des pixels écran 3D, répartie au niveau d'au moins un point de vue de chacun des pixels image 3D. La modification peut consister en une réduction ou une augmentation de la taille apparente des pixels écran 3D. Dans une deuxième forme de réalisation, ladite adaptation peut comprendre une modification de la taille apparente des pixels écran 3D, 25 ladite modification comprenant une suppression ou une duplication d'au moins un point de vue de certains pixels image 3D. Dans une troisième forme de réalisation, ladite adaptation peut comprendre une modification de la taille apparente des pixels écran 3D, répartie de manière uniforme sur tous les points de vue de chacun des pixels image 3D. La modification peut consister en une réduction ou une augmentation de la taille apparente des pixels écran 3D. Le procédé de visualisation autostéréoscopique selon l'invention peut comprendre en outre une acquisition de la distance optimale de vision Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique. L'acquisition de cette distance Dopt peut s'effectuer de nombreuses manières, elle peut par exemple comprendre un détecteur de position localisant un spectateur ou une saisie ou un réglage manuel du spectateur. Ce réglage manuel peut être assisté par une visualisation d'un objet graphique d'aide au positionnement codé dans l'image matricielle. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de visualisation autostéréoscopique mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, et comprenant un écran de visualisation matriciel, un écran de conversion disposé devant ledit écran de visualisation, ledit écran de conversion étant agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par ledit écran de visualisation, ladite image matricielle étant codée pour intégrer une pluralité P de points de vue d'une même scène, ladite image matricielle étant composée de pixels image, un pixel image incluant un point de vue, P pixels image formant un pixel image 3D incluant P points de vue, ledit écran de visualisation comprenant une matrice de pixels écran, plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue formant un pixel écran 3D, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'adaptation du nombre de pixels écran pour coder un pixel image 3D, selon une distance de vision optimale Dopt du dispositif de visualisation autostéréoscopique souhaitée. Le dispositif selon l'invention peut comprendre un module d'acquisition de la distance optimale de vision Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique. Le module d'acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique peut comprendre un détecteur de position mesurant la position d'un spectateur. Le module d'acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique peut aussi se régler manuellement par un spectateur. L'écran de visualisation selon l'invention peut comprendre un écran électronique incluant une technologie plasma, cristaux liquides (LCD) ou tout autre technologie matricielle. L'écran de conversion selon l'invention peut comprendre par exemple un réseau lenticulaire, ou une barrière de parallaxe. - 5 Description des figures et modes de réalisation D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de mises en oeuvre nullement 5 limitatives, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue générale de dessus d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'art antérieur; cette figure illustre le fait que l'observation d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique est optimum à une distance donnée, - la figure 2 illustre selon l'art antérieur un codage standard des pixels image d'une image matricielle sur les pixels écran d'un écran de visualisation d'un dispositif autostéréoscopique, - la figure 3 illustre un premier exemple selon l'invention du procédé d'adaptation de la distance de vision optimale d'un dispositif autostéréoscopique grâce à un codage particulier des pixels image d'une image matricielle sur les pixels écran de l'écran de visualisation d'un dispositif autostéréoscopique, - la figure 4 illustre un deuxième exemple selon l'invention du procédé d'adaptation de la distance de vision optimale d'un dispositif autostéréoscopique grâce à un codage particulier des pixels image d'une image matricielle sur les pixels écran de l'écran de visualisation d'un dispositif autostéréoscopique, et - la figure 5 est une vue générale de dessus d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention. On va tout d'abord décrire, en référence à la figure 1, un exemple de dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'art antérieur. Le dispositif de visualisation autostéréoscopique 1 selon l'art antérieur comprend un écran de visualisation matriciel 2, et un réseau lenticulaire de conversion 3 comprenant une couche de lentilles semi-cylindriques parallèles. Ce réseau de conversion 3 est disposé devant ledit écran de visualisation 2 à une distance quasi égale à la distance focale f des lentilles semi-cylindriques dudit réseau lenticulaire de conversion 3. Le réseau lenticulaire de conversion 3 est agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par l'écran de visualisation 2, ladite image matricielle étant codée pour intégrer une pluralité P de points de vue d'une même scène, ledit écran de visualisation 2 comprenant une matrice de pixels écran comprenant chacun trois cellules de couleur. L'image traitée, l'oeil gauche 0G et l'oeil droit OD d'un spectateur 4 du dispositif de visualisation autostéréoscopique reçoivent des informations différentes, donnant ainsi au spectateur une impression de volume. La distance de vision optimale Dopt est la distance pour laquelle un oeil du spectateur voit un seul point de vue sur tout l'écran de visualisation à travers le réseau lenticulaire. Lorsque l'oeil est à une distance finie, les pixels écran (représentés sous la forme de petits carrés sombres sur l'écran de visualisation 2) qui sont vus en même temps dépendent de la distance D qui sépare l'oeil de l'écran. Ainsi, si les dimensions du réseau lenticulaire et de l'écran de visualisation sont calculées pour être optimales à une distance Dopt donnée, elles ne le seront pas à une autre distance. On désire coder une image matricielle sur un écran de visualisation matriciel. L'effet stéréoscopique doit nécessairement être un effet horizontal du fait de la morphologie des yeux. Donc, le codage de la stéréoscopie doit nécessairement être horizontal, c'est pourquoi par la suite nous nous contenterons de considérer une ligne horizontale de la matrice 2D de pixels écran de l'écran de visualisation. Pour illustrer l'invention, on se place par la suite dans le cas où : - l'image matricielle intègre P points de vue de la même scène et est composée de pixels image, P pixels image formant un pixel image 3D intégrant P points de vue différents. On définit par Vj(k-3D) le pixel image du jème point de vue du kème pixel image 3D. - l'écran de visualisation comprend une matrice de pixels écran de largeur constante px, plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue de la même scène formant un pixel écran 3D. On définit par P(i) le ième pixel écran. - l'écran de conversion est un réseau lenticulaire comprenant une couche de lentilles semi-cylindriques parallèles entre elles, les lentilles semicylindriques ayant une largeur égale à prl et une distance focale égale à f. La figure 2 illustre selon l'art antérieur un codage standard des pixels image d'une image matricielle sur les pixels écran d'un écran de visualisation d'un dispositif autostéréoscopique. Dans le cas représenté ici, P = 9, un pixel écran intègre pour un pixel image. Autrement dit, l'opération réalisée est la suivante: 10 P(10) = V1(2-3D) P(45) = V9(5-3D) P(46) = V1(6-3D) P(47) = V2(6-3D) La largeur p3D d'un pixel écran 3D intégrant P points de vue 20 différents est donc égal à p3D = P * px. La distance de vision optimale Dopt est alors reliée à p3D, prl, px, P et f par la relation: P * px = p3D = prl * (Dopt + f) / Dopt On ne peut modifier le pas du réseau lenticulaire prl, ni la focale f des lentilles semi-cylindriques, ni la largeur des pixels écran px de l'écran de visualisation sans changer le dispositif autostéréoscopique. Si l'on désire adapter la distance de vision optimale du dispositif autostéréoscopique de la valeur Dopt à une nouvelle valeur NDopt, on peut par contre modifier informatiquement la largeur du pixel écran 3D p3D vu par le spectateur par une nouvelle valeur Np3D. Ces grandeurs sont reliées par la relation: Np3D = prl * (NDopt + f) / NDopt Plus exactement, on envoie sur les pixels écran l'information que l'on désire obtenir avec le pas pixel apparent que l'on souhaite. Cela revient à P(1) = V1(1-3D) P(2) = V2(1-3D) P(3) = V3(1-3D) P(4) = V4(1-3D) P(5) = V5(1-3D) P(6) = V6(1-3D) P(7) = V7(1-3D) P(8) = V8(1-3D) P(9) = V9(1-3D) 2887999 -8 envoyer sur les pixels écran le pourcentage des vues pour modifier physiquement la position de l'information restituée au spectateur: - si NDopt > Dopt, alors Np3D < p3D, il faut diminuer la taille apparente, et le taux de diminution par pixel écran 3D est: (p3D -Np3D) / px - si NDopt < Dopt, alors Np3D > p3D, il faut augmenter la taille apparente, et le taux d'augmentation par pixel écran 3D est: (Np3D - p3D) / px La figure 3 illustre le cas où P = 9 et où on réduit la taille apparente horizontale du pixel écran 3D de 10% de la taille d'un unique pixel écran (diminution d'environ 1,1% de la taille apparente du pixel écran 3D). Dans cet exemple, on attribue la réduction de la taille du pixel écran 3D de 10% au niveau du premier point de vue de chacun des pixels image 3D (en gris sur la figure). L'opération réalisée est la suivante P(1) = 0,9 * V1(1-3D) + 0,1 * V2(1-3D) P(2) = 0, 9 * V2(1-3D) + 0,1 * V3(1-3D) P(3) = 0,9 * V3(1-3D) + 0,1 * V4(1-3D) P(4) = 0,9 * V4(1-3D) + 0,1 * V5(1-3D) P(5) = 0,9 * V5(1-3D) + 0,1 * V6(1-3D) P(6) = 0,9 * V6(1-3D) + 0,1 * V7(1-3D) P(7) = 0,9 * V7(1-3D) + 0,1 * V8(1- 3D) P(8) = 0,9 * V8(1-3D) + 0,1 * V9(1-3D) P(9) = 0,9 * V9(1-3D) + 0,1 * V1(2-3D) P(10) = 0,8 * V1(2-3D) + 0,2 * V2(2-3D) P(11) = 0,8 * V1(2-3D) + 0,2 * V3(2-3D) P(18) = 0,8 * V9(2-3D) + 0,2 * V1(3-3D) P(19) = 0,7 * V1(33D) + 0,3 * V2(3-3D) P(45) = 0,5 * V9(5-3D) + 0,5 * V1(6-3D) P(46) = 0,4 * V1(6-3D) + 0,6 * V2(6-3D) P(47) = 0,4 * V2(6-3D) + 0,6 * V3(6-3D) Dans ce cas la réduction s'effectue donc pixel écran 3D par pixel écran 3D. Une autre façon de réaliser le codage de la diminution ou de l'augmentation de la taille apparente du pixel écran aurait été de le faire par pas entier de pixels écran. On ne jouerait plus sur un pourcentage de vue à faire passer d'un pixel écran à un autre, mais sur les arrondis à la valeur entière la plus proche trouvée. Ainsi, pour obtenir une réduction de la taille du pixel écran 3D identique à celle obtenue dans le cas illustré sur la figure 3, le codage serait quasi identique à celui dit standard illustré sur la figure 2 jusqu'au pixel écran P(46) : P(1) = V1(1-3D) P(2) = V2(1-3D) P(3) = V3(1-3D) P(4) = V4(13D) P(5) = V5(1-3D) P(6) = V6(1-3D) P(7) = V7(1-3D) P(8) = V8(1-3D) P(9) = V9(1-3D) P(10) = V1(2-3D) P(45) = V9(5-3D) P(46) = V2(6-3D) P(47) = V3(6-3D) On peut aussi imaginer une réduction tout au long du pixel écran 3D lui-même. Pour l'exemple illustré sur la figure 4, on réduit la taille apparente du pixel écran 3D de 9%. On répartit la diminution apparente de la taille des pixels écran 3D sur tous les points de vue des pixels image 3D. L'opération réalisée est la suivante: P(1) = 0,99 * V1(1-3D) + 0,01 * V2(1-3D) P(2) = 0,98 * V2(1-3D) + 0,02 * V3(1-3D) P(3) = 0,97 * V3(1-3D) + 0,03 * V4(1-3D) P(4) = 0,96 * V4(1-3D) + 0,04 * V5(1-3D) P(5) = 0,95 * V5(1-3D) + 0,05 * V6(1-3D) P(6) = 0,94 * V6(1-3D) + 0,06 * V7(1-3D) P(7) = 0,93 * V7(1-3D) + 0,07 * V8(1-3D) P(8) = 0,92 * V8(1-3D) + 0,08 * V9(13D) P(9) = 0,91 * V9(1-3D) + 0,09 * V1(2-3D) P(10) = 0,90 * V1(2-3D) + 0, 10 * V2(2-3D) P(11) = 0,89 * V1(2-3D) + 0,11 * V3(2-3D) lo P(18) = 0,82 * V9(2-3D) + 0,18 * V1(3-3D) P(19) = 0,81 * V1(3-3D) + 0,19 * V2(3-3D) La figure 5 illustre un dispositif de visualisation autostéréoscopique 5 selon l'invention. Ce dispositif 5 comprend un écran de visualisation matriciel 2, un écran de conversion 6 schématisé ici par un réseau lenticulaire, un module électronique 7 de génération d'images et un module 8 d'acquisition de la distance de vision optimale Dopt séparant un spectateur 4 du dispositif 5. L'acquisition de cette distance s'effectue par exemple via un détecteur optique localisant le spectateur, ou via une saisie manuelle par le spectateur. Cette acquisition fixe la distance de vision optimale du dispositif 5 souhaitée. Cette information est alors transmise au module électronique 7 de génération d'images qui code en conséquence pour l'écran de visualisation 2 des images matricielles intégrant une pluralité P de points de vue d'une même scène. L'écran de visualisation 2 comprend une matrice de pixels écran comprenant chacun trois cellules de couleur. L'écran de conversion 6 est agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par l'écran de visualisation 2. L'image traitée, l'oeil gauche 0G et l'oeil droit OD au spectateur 4 reçoivent des informations différentes, donnant ainsi au spectateur une impression de volume. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, il existe de nombreuses manières d'associer un ou plusieurs pixels image à un à plusieurs pixels écran, et de plus ces dernières sont combinables entre elles au sein d'un même dispositif autostéréoscopique. Enfin, l'invention peut être mise en oeuvre avec de nombreux types d'écran de visualisation de structure matricielle ou d'autres types d'écran de conversion comme des barrières de parallaxe | Le procédé de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprend :- un codage d'une image matricielle sur un écran de visualisation (2), ladite image matricielle intégrant un ensemble de P points de vue d'une même scène, ladite image matricielle étant composée de pixels image, P pixels image formant un pixel image 3D incluant P points de vue, ledit écran de visualisation (2) comprenant une matrice de pixels écran, plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue formant un pixel écran 3D,- une réception et le traitement optique d'une image matricielle, émise par ledit écran de visualisation, par un écran de conversion (6), générant à distance une image tridimensionnelle, et est caractérisé en ce qu'il comprend en outre une adaptation du nombre de pixels écran pour coder un pixel image 3D, selon une distance de vision optimale Dopt souhaitée.Utilisation notamment pour des écrans d'ordinateurs ou de téléviseurs tridimensionnels. | 12 - 1. Procédé de visualisation autostéréoscopique comprenant: - un codage d'une image matricielle sur un écran de visualisation matriciel (2), ladite image matricielle intégrant un ensemble de P points de vue d'une même scène, ladite image matricielle étant composée de pixels image, un pixel image incluant un point de vue, P pixels image formant un pixel image 3D incluant P points de vue, ledit écran de visualisation (2) comprenant une matrice de pixels écran, plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue formant un pixel écran 3D, - une réception et un traitement optique d'une image matricielle, émise par ledit écran de visualisation, par un écran de conversion (6), générant à distance une image tridimensionnelle, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une adaptation du nombre de pixels écran pour coder un pixel image 3D, selon une distance de vision optimale Dopt souhaitée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite adaptation comprend une modification de la taille apparente des pixels écran 3D, répartie au niveau d'au moins un point de vue de chacun des pixels image 3D. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite adaptation comprend une modification de la taille apparente des pixels écran 3D, ladite modification comprenant une suppression ou une duplication d'au moins un point de vue de certains pixels image 3D. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite adaptation comprend une modification de la taille apparente des pixels écran 3D, répartie de manière uniforme sur tous les points de vue de chacun des pixels image 3D. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique (5). - 13 - 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique (5) comprend une mesure de la position d'un spectateur (4) via un détecteur de position. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que I' acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique (5) comprend un réglage manuel dudit dispositif par un spectateur (4). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le réglage manuel est assisté par une visualisation d'un objet graphique d'aide au positionnement codé dans l'image matricielle. 9. Dispositif (5) de visualisation autostéréoscopique mettant en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un écran de visualisation matriciel (2), un écran de conversion (6) disposé devant ledit écran de visualisation (2), ledit écran de conversion (6) étant agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par ledit écran de visualisation (2), ladite image matricielle étant codée pour intégrer une pluralité P de points de vue d'une même scène, ladite image matricielle étant composée de pixels image, un pixel image incluant un point de vue, P pixels image formant un pixel image 3D incluant P points de vue, ledit écran de visualisation (2) comprenant une matrice de pixels écran, plusieurs pixels écran incluant à eux tous P points de vue formant un pixel écran 3D, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'adaptation du nombre de pixels écran pour coder un pixel image 3D, selon une distance de vision optimale Dopt du dispositif de visualisation autostéréoscopique (5) souhaitée. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend un module d'acquisition (8) de la distance optimale de vision Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique (5). - 14 - 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce le module d'acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique (5) comprend un détecteur de position mesurant la position d'un spectateur (4). 12. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce le module d'acquisition de la distance de vision optimale Dopt souhaitée du dispositif autostéréoscopique (5) se règle manuellement par un spectateur (4). 13. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que l'écran de visualisation (2) comprend un écran électronique plasma. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé 15 en ce que l'écran de visualisation (2) comprend un écran électronique à cristaux liquides (LCD). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que l'écran de conversion (6) comprend un réseau lenticulaire. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que l'écran de conversion (6) comprend une barrière de parallaxe. | G,H | G02,G03,H04 | G02B,G03B,H04N | G02B 27,G03B 35,H04N 13 | G02B 27/22,G03B 35/10,H04N 13/00 |
FR2894753 | A1 | METHODE DE GESTION DU COMPORTEMENT D'UNE APPLICATION INTERACTIVE LORS DE LA DIFFUSION D'UN PROGRAMME SELON LA NORME DVB-H | 20,070,615 | DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte à la gestion d'applications d'un s terminal mobile de radiocommunication. L'invention concerne plus particulièrement une méthode de gestion du comportement d'une application interactive, permettant par exemple : 1) de limiter la navigation des utilisateurs sur une page WAP (Wireless Application Protocol), lors de la diffusion d'un programme io selon la norme DVB-H (Digital Video Broadcast ù Handheld) ; 2) de limiter le temps d'ouverture de cette même page WAP en envoyant un premier message de chargement mémoire tampon "pass" du message d'activation ; 3) d'activer un fichier SDP (Session Description Protocol) afin de 15 formaliser une validité ; 4) d'activer une sonnerie d'un terminal mobile comme un message d'alerte nationale (la lecture du flux audio via le DVB-H ou la réception d'un fichier étant démarrée après décrochage du terminal mobile) ; 20 5) de déclencher un avertissement ou rappel par un effet visuel/auditif qu'une émission radio préférée commence ; 6) de piloter une application embarquée dans un terminal qui ouvrira de multiples sessions supplémentaires afin de recevoir les messages/protocoles permettant de piloter une ou plusieurs autres 25 applications, si bien sûr cette application est disponible dans le terminal ou si celle-ci peut être téléchargéelou pré-chargée. Dans ce qui suit, on entendra par terminal mobile tout équipement émetteur récepteur portatif, susceptible de fonctionner sur un réseau transporteur, par exemple de radiotéléphonie mobile tel que GSM, GPRS, 30 UMTS et tout type de réseau analogue, par exemple WLAN. Les réseaux de télécommunications permettent actuellement de fournir des services de large diffusion vers les terminaux mobiles qui sont dotés d'une interface MMI (MultiMedia Interface). L'invention s'applique avantageusement à la fourniture en temps réel de services interactifs via un réseau de télécommunications de type IP (supportant le protocole IP, Internet Protocol, dont on peut trouver la spécification dans les RFC Request For Comments maintenu par I'IETF Internet Engineering Task Force sous le numéro 791). La découverte des services DVB offerts par un réseau est normalisée ro dans le cadre d'un réseau de type diffusion par satellite, câble ou numérique terrestre. Cette norme est décrite dans le document Digital Video Broadcasting (DVB) ; Specification for Service Information (SI) in DVB Systems publié par l'ETSI (European Telecomunication Standard Institute) sous le numéro ETSI EN 300 468. Ce document décrit un ensemble de 15 tables contenant des informations sur le réseau, sur les fréquences auxquelles sont transmis les flux de données contenant les services, sur les services proposés etc. Ces tables sont multiplexées dans les flux de données, le terminal étant configuré avec les données nécessaires pour se connecter à un premier flux lui permettant de recevoir ces tables et de 20 construire, d'après leur contenu, une base de donnée contenant la description des services offerts par le réseau et les données de connexion nécessaires à leur réception. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les technologies d'émission numérique, telles que la diffusion vidéo 25 numérique - terrestre DVB-T (Digital Video Broadcasting - Terrestrial) pour l'Europe et la diffusion numérique de services intégrés (Integrated Services Digital Broadcasting -Terrestrial) pour le Japon, ont fait entrer la diffusion TV dans l'âge numérique. Le développement du réseau Internet, et surtout la généralisation des accès à haut débit, offrent en effet la possibilité technique 3o de diffuser des services audio et vidéo sur ce réseau à destination de terminaux. La norme émergente DVB-H (Digital Video Broadcasting - Handheld) correspond à une étape supplémentaire par rapport à la norme DVB-T, en rendant possible la réception de la radiodiffusion numérique par des terminaux mobiles. Les normes DVB-T et DVB-H spécifient un mode de stockage et de diffusion des signaux audio et vidéo sous la forme de séries de bits 0 et 1 plutôt que sous la forme d'une onde à variation continue traditionnellement utilisée pour la diffusion de signaux de télévision analogiques, ce qui permet de diminuer la bande de fréquence nécessaire pour la diffusion d'un programme TV. Dans la norme DVB-H, la principale extension par rapport au io standard DVB-T est l'utilisation de la technologie "Time Slicing" (découpage de temps). Afin de rendre plus longue la durée de vie de batterie pour les terminaux mobiles, le signal est reçu dans des bursts (transferts par blocs). Chaque burst est mis en tampon et joué en différé sur une plus longue période. Entre les bursts, le récepteur du terminal mobile peut être arrêté, ce 15 qui a pour résultat une considérable économie de puissance. La technologie DVB-H est utilisée comme support de services IPDC (Internet Protocol Data Casting) pour diffuser des donnes IP. La combinaison de la technologie de transmission radio DVB-H avec le protocole IP permet de diffuser n'importe quel contenu numérique sous la forme de paquets de données IP. La 20 diffusion de services IPDC offre donc l'avantage que tous les contenus numériques de type IP tels que les flux vidéo, les pages web, les fichiers de musique peuvent être distribués vers des terminaux mobiles. Afin de permettre l'interprétation des paquets de données reçues en services IPDC, les terminaux mobiles sont conventionnellement dotés d'un 25 guide de service ESG (Electronic Service Guide). Ce guide de service est mis à jour à l'aide de données ESG transmises via le réseau IPDC au terminal mobile. Ce dernier utilise le guide ESG mis à jour pour accéder et consommer les services diffusés. De façon connue sur le réseau Internet, l'information hypermédia est 30 présentée sous la forme de langage HTML (HypertText Markup Language) et de langage XML (eXtensible Markup Language) utilisant des balises pour former des documents structurés accessibles sur le réseau. Ces documents structurés peuvent être recherchés et lus à l'aide d'un logiciel appelé navigateur installé sur un terminal. Le langage WML (Wireless Markup Language) permet de présenter des portions de tels documents structurés à des terminaux mobiles via un réseau cellulaire. Ce langage WML fait partie du protocole de transmission par paquets WAP. Les terminaux mobiles, supportant un protocole de transmission par paquets de type WAP et dotés d'un circuit permettant le traitement des signaux numériques de TV, permettent à l'utilisateur de visualiser un programme diffusé tout en naviguant sur des pages WAP du réseau io Internet. En effet, des informations sous forme de page HTML ou autre langage de balisage similaire peuvent être transmises via un réseau de type DVB. Le navigateur d'un terminal mobile permet de lire et traiter les pages de type HTML, et d'afficher sur un écran du terminal mobile les pages de type HTML, qu'on appellera dans ce qui suit pages WAP. 15 Lors de la diffusion de programmes TV vers de tels terminaux mobiles, un problème se pose pour les fournisseurs de services qui ne disposent d'aucun moyen de contrôler l'interface MMI de navigation pour tenir compte du programme diffusé. Plus généralement, la diffusion des contenus vers un terminal mobile selon la norme DVB-H n'a pas d'effet 20 interactif avec l'utilisateur et ne permet pas de déclencher des actions spécifiques du terminal. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant, pour le protocole IPDC, 25 une méthode de gestion du comportement d'une application permettant une adaptation dynamique du comportement d'une application en fonction de l'évolution de programmes reçus par le terminal mobile. Un objet supplémentaire de l'invention est de pouvoir limiter de façon simple la navigation des utilisateurs sur une page WAP lors de la diffusion 30 d'un programme TV ou analogue reçu selon la technologie DVB-H. A titre d'illustration, il n'est pas viable d'un point de vue marketing de diffuser sur un écran d'un terminal une publicité pour les produits/services d'une première société si l'utilisateur de ce terminal peut en même temps visiter une page WAP d'une seconde société qui est le concurrent principal de la première société. Or ce type de scénario peut se produire puisque les terminaux peuvent à la fois recevoir un flux de données broadcasté en DVB-H et communiquer avec un réseau de radiotéléphonie. Il existe ainsi un besoin de ne plus rendre la navigation sur des pages WAP complètement indépendante de la diffusion d'un programme sur un même terminal mobile. A cet effet, l'invention concerne une méthode utilisant, pour la io transmission en temps réel du contenu multimédia, le protocole en temps réel de transport RTP (Real Time Protocol) et le protocole UDP (User Datagram Protocol), qui est un protocole sans connexion. L'invention propose plus particulièrement une méthode de gestion du comportement d'une application interactive dans un terminal mobile doté de moyens de 15 réception IPDC, réalisée lors de la diffusion sur un canal DVB-H vers ledit terminal d'au moins un programme TV déterminé provenant d'un serveur fournisseur de service IPDC, caractérisée en ce qu'elle comporte : - une étape d'encapsulation de données selon un protocole de type UDP et RTP réalisée par ledit serveur, comprenant l'insertion, dans des 20 paquets de type UDP et RTP de données codées audio et vidéo correspondant audit programme TV, d'une information incluant un descriptif de comportement encapsulé sur un port de type UDP ; - une étape d'envoi vers le terminal mobile, par ledit serveur à travers un canal DVB-H, d'au moins une trame de paquets de transport 25 incluant au moins les données encapsulées lors de ladite étape d'encapsulation, et une étape de réception par un récepteur DVB-H du terminal mobile des données envoyées par le serveur fournisseur de service IPDC ; - une étape de détection utilisant les moyens de réception IPDC du 30 terminal mobile pour détecter le port de type UDP associé à l'information incluant le descriptif de comportement ; - une étape de lecture utilisant un lecteur décodeur du terminal mobile pour lire lesdites données audio et vidéo codées et déclencher un affichage dudit programme TV sur au moins une zone d'un écran du terminal mobile ; et - une étape d'interprétation du descriptif de comportement pour déclencher un comportement déterminé d'au moins une application interactive stockée dans des moyens de mémorisation du terminal mobile. Ainsi de manière avantageuse, l'invention fournit la capacité à des fournisseurs de services de définir des règles comportementales applicables io au niveau du terminal mobile pendant le temps de la diffusion d'un programme. Comme l'information additionnelle est insérée parmi les données du flux audio/vidéo, le comportement est directement associé au programme TV et peut être déclenché au début, à la fin, voire au cours du programme associé. 15 Dans la méthode selon l'invention, les données substantielles de comportement se rapportant au contenu multimédia peuvent être formatées dans des paquets RTP et encapsulées via un en-tête UDP puis un en-tête IP pour être transmises. Le paquet RTP peut être une charge utile d'un paquet UDP, incluant un en- tête RTP et une charge utile RTP stockant les données 20 de comportement se rapportant au contenu multimédia. Un autre objet de l'invention est de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant un terminal mobile permettant d'activer des comportements de façon dynamique et synchronisée avec la réception d'un programme émis selon le standard DVB-H. 25 A cet effet, l'invention propose un terminal mobile comprenant des moyens de mémorisation pour recevoir et stocker des applications interactives, des moyens de réception incluant un moyen récepteur DVB-H pour recevoir au moins un programme TV déterminé diffusé sur un canal DVB-H, caractérisé en ce que les moyens de réception sont agencés pour 30 d'une part router des données codées audio et vidéo correspondant à un programme TV vers un moyen lecteur décodeur prévu pour déclencher un affichage dudit programme TV sur au moins une zone d'un écran du terminal mobile, et d'autre part détecter dans un port de type UDP une information incluant un descriptif de comportement, les moyens de réception comportant en outre des moyens pour interpréter ledit descriptif de comportement pour déclencher un comportement déterminé d'au moins une des applications interactives. Les messages interactifs non compris par un certain type de terminal seront ignorés. Un autre objet de l'invention est de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant un serveur délivrant à la fois un programme TV selon le standard DVB-H et des informations io comportementales pour déclencher de façon dynamique et interactive un comportement d'au moins une application dans le terminal mobile destinataire. La mise en cascade des applications permettra de filtrer et d'interpréter un plus grand nombre de messages de comportements. A cet effet, l"invention propose un serveur fournisseur de service 15 IPDC, comportant des moyens de communication de données pour délivrer un service d'émission intégralement numérique à destination de terminaux mobiles, des moyens de fourniture de services avec découpage en temps time-slicing et une connexion à une antenne de transmission DVB-H, caractérisé en ce qu'il comporte un encapsulateur de type IP agencé pour : 20 - encapsuler des paquets RTP/RTCP ; - utiliser au moins un paquet RTP/RTCP supplémentaire prévu pour juxtaposer et corréler des paquets RTP contenant des données codées audio et vidéo avec au moins une information incluant un descriptif de comportement ; et 25 - associer un port de type UDP à ladite information. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un mode de réalisation du mécanisme de 30 livraison d'une information comportementale pour activer de manière spécifique et dynamique une application dans un terminal mobile ; - la figure 2 représente un schéma de I'encapsulation IP / DVB-H ; - la figure 3 représente schématiquement la décapsulation DVB-H / IP des paquets reçus par des moyens de réception IPDC d'un terminal mobile ; - la figure 4 montre schématiquement les couches protocolaires utilisées dans la méthode de l'invention ; - la figure 5 représente un logigramme des étapes du processus dans un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 montre schématiquement le mécanisme de livraison 10 d'une information comportementale servant à déclencher de manière spécifique une application dans un terminal mobile. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION La méthode selon l'invention utilise, au sein de la technologie DVB-H, 15 un port utilisant le protocole UDP (User Datagram Protocol) spécifique pour différencier le contenu d'un programme diffusé sur un terminal mobile (10) et permettre la gestion du comportement d'une application sur le même terminal mobile. Le protocole UDP est un protocole non orienté connexion de la couche de transport du modèle TCP/IP (Transmission Control Protocol 20 I Internet Protocol). Ce protocole UDP est très simple étant donné qu'il ne fournit pas de contrôle d'erreurs (il n'est pas orienté connexion). Ce protocole est utilisé ici afin de différencier plusieurs services au sein de la même adresse IP. Dans la couche de transport utilisée dans un service DVB-H, on a par 25 exemple des paquets MPEG2-TS (61, 62) de 188 octets, comme illustré à la figure 2. L'ensemble de la transmission de ces paquets (61, 62) est cadencée à la même fréquence. Au début de chacun de ces paquets (61, 62) se trouve une en-tête MPEG2 (61) incluant un indicateur (60) de paquet PID (Packet IDentifier) qui permet au récepteur d'un terminal mobile (10) de 30 savoir ce qu'il faut faire d'un paquet et permettre ainsi l'interprétation du train de transport TS (Transport Stream). Un indicateur PID permet d'identifier un canal logique (on entend par canal logique l'ensembles des paquets MPEG-2 TS partageant le même PID sur un multiplex donné ; ces paquets constituent un même programme). Associé aux systèmes des tables d'informations, il permet de repérer les différents flux, et d'indiquer aux décodeurs sur quels canaux récupérer les programmes. Il faut rappeler ici qu'il existe dans la norme mpeg2-TS plusieurs types d'indicateurs PIDs utilisés par les récepteurs classiques. L'indicateur VPID est le PID du flux vidéo, l'indicateur APID est celui du flux audio. De temps en temps, un indicateur PID PCR (Program Clock Reference) est utilisé pour io synchroniser les paquets vidéo et audio ; cependant la plus part du temps cette information est incluse dans le flux vidéo. Le quatrième indicateur PID est utilisé pour les données comme le guide des programmes ou comme les informations sur les autres fréquences qui composent le bouquet complet, etc. Ce type de données est appelé le System Information et utilise des 15 valeurs de PID entre 0000 et 0014 (notation hexadécimale). La première partie du train System Information est appelée la PAT (Program Association Table). Cette partie est transmise dans le PID 0000 et contient la liste des PMTs (Program Map Tables) qui font partie du flux de données. Par exemple, de façon classique en DVB : 20 PAT (PID 0000) = 0100, 0200, 0300, 0400 PMT 1 (PID 0100) = vidéo PID 0101, Audio PID 0102, Audio PID 0103,PCR 01FF PMT 2 (PID 0200) = vidéo PID 0201, Audio PID 0202, PCR 02FF PMT 3 (PID 0300) = vidéo PID 0301, Audio PID 0302, PCR 03FF PMT 4 (PID 0400) = vidéo PID 0401, Audio PID 0302, PCR 0401 25 Dans l'approche DVB-H, ces tables permettent ainsi de spécifier un ou plusieurs indicateurs PID correspondant chacun à une adresse IP ou un groupe d'adresses IP. Les tables PMT à sélectionner sont renseignées via les adresses IP disponibles dans la table INT, qui est elle-même référencée par la table NIT ou la BAT. Dans l'exemple ci-dessus, avec ces informations, 30 le terminal (10) sait que le train transport sur la fréquence courante contient i0 4 programmes. Le premier canal contient deux services audio (peut être pour plusieurs langues) et les 3 premiers canaux contiennent l'information de synchronisation séparée - le quatrième a son PCR inclus dans son flux vidéo. En référence à la figure 3, les indicateurs de paquet PIDs (60) permettent de spécifier au terminal mobile (10) certaines informations utiles sur les trains de données, lui permettant par exemple d'écrire les informations correctes dans son guide des programmes. Les tables de signalisation pouvant être identifiées grâce à ces indicateurs (60) sont les io suivantes : PAT (Program Association Table) ; PMT (Program Map Table) ; INT (IP Notification Table) ; NIT (Network Information Table). 15 L'information correspondant à la table PAT est transmise dans le PID 0000 (600) et contient la liste des tables PMTs qui font partie du flux de données. Autrement dit, la table PAT contient la liste complète de tous les programmes qui sont au sein du flux TS. Pour chaque multiplex (à une fréquence donnée), cette table PAT permet de retrouver les tables PMT. 20 Un abonnement peut être souscrit par l'utilisateur pour le terminal mobile (10) de façon à ce qu'une table PAT soit fournie au terminal (10) par un opérateur IPDC, via un serveur fournisseur de flux. Lorsque les moyens (15) de réception IPDC du terminal mobile (10) réceptionnent les paquets (61, 62) de la couche de transport, ils réalisent lors d'une première étape de 25 lecture du premier indicateur PID 0000 une interprétation de la table PAT d'association de programme. Les moyens (15) de réception IPDC lisent les 188 octets d'un paquet et assurent le découpage du premier paquet MPEG2-TS. L'indicateur PID 0000 lu est mémorisé et interprété, de façon à ce que les moyens (15) de réception IPDC sélectionnent certains des 30 indicateurs suivants (60) pour dresser une liste des indicateurs PIDs correspondant à la table PMT stipulant l'emplacement, parmi les paquets reçus (61, 62), des programmes accessibles. Pour permettre une décapsulation des données, les moyens (15) de réception IPDC du terminal mobile (10) effectuent dans une deuxième étape la lecture de la première table PMT pour récupérer les éléments d'information nécessaire permettant de trouver le premier programme (programme auquel l'utilisateur du terminal mobile s'est abonné). Et une fois que la première table PMT est trouvée (via la liste des PIDs sélectionnés), il est possible d'identifier le programme, lors d'une troisième étape. Pour cela, io des numéros (NI) d'indicateurs PIDs sont identifiés. Les indicateurs PIDs (605) qui correspondent aux paquets (62) porteurs du programme à diffuser sur le terminal mobile (10) sont identifiés et les paquets de données correspondants (62) sont récupérés pour former une section (SI) dans une phase de décapsulation, comme illustré à la figure 3. 15 II s'agit en effet de récupérer, dans une quatrième étape, les paquets (62) transportant le flux vidéo correspondant au programme identifié d'une part, et les paquets (62) transportant le flux audio pour ce programme d'autre part. Les indicateurs PIDs (60) portent une numérotation qui permet le repérage des flux respectifs à extraire du train de transport TS. Comme 20 les paquets (62) de 188 octets récupérés sont trop courts, c'est l'association de plusieurs paquets qui va définir une section (SI, respectivement S2). Selon l'invention les paquets (62) incluent non seulement la combinaison d'informations vidéo compressées et d'informations audio, mais également une information additionnelle (3) comprenant un descriptif de comportement, 25 permettant de déclencher un événement interactif via des applications (Al, A2) stockées dans la mémoire (13) du terminal mobile (10). La table PAT peut correspondre à plusieurs sections, si par exemple la liste de programmes est longue et la section va définir un moyen de "parser cette table (par reconnaissance d'unités syntaxiques). Plusieurs 30 sections équivalentes vont être associées/assemblées et récupérées, dans la quatrième étape, par des mémoires tampons respectives pour récupérer les données audio, vidéo et IP. La table INT est utilisée dans la norme DVB-H pour signaliser le flux IP et spécifier tous les indicateurs PIDs (60) correspondant à une adresse IP ou un groupe d'adresses IP, via la numérotation de ces indicateurs PIDs (60). II est donc possible dans la méthode selon l'invention, grâce à cette table INT, de récupérer également les données IP contenant ladite information additionnelle (3), dans au moins une mémoire tampon déterminée (buffer IP) du terminal (10). Une ou plusieurs sections peuvent être spécifiquement dédiées à la récupération du flux IP, en complément des sections (SI, S2) servant à récupérer le flux vidéo et des sections servant à io récupérer le flux audio. En référence à la figure 2, l'encapsulation des datagrammes IP (601, 602) à en-tête IP (601) se fait dans des paquets MPE (MultiProtocol Encapsulation). L'utilisation du protocole MPE permet de diffuser dans un canal DVB-H non seulement des contenus classiques MPEG-2 TS (pour 15 diffuser des programmes de télévision par exemple) mais aussi du format IP. Le protocole MPE, recommandé par la norme DVB, assure l'encapsulation de données génériques dans les paquets MPEG-2 TS en utilisant la norme DSM-CC (Digital Storage Media - Command and Control). Comme illustré à la figure 2, un en-tête (MPEH) est prévu pour l'encapsulation MPE des 20 différentes sections de données (D) à diffuser selon la norme DVB-H. Lors de la décapsulation sélective consistant à récupérer un programme auquel l'utilisateur s'est abonné, les sections reconstituées (SI, S2) sont rassemblées dans des paquets MPE de grande taille (par exemple jusqu'à 2 Mb), comme illustré à la figure 3. L'utilisation de la technologie "Time Slicing" 25 (découpage de temps) permet de mettre chaque burst (B) dans des tampons et de faire lire les données en différé sur une plus longue période. Entre les bursts (B) correspondant aux données du programme à récupérer, le récepteur du terminal mobile (10) peut être arrêté, ce qui a pour résultat une considérable économie de puissance. 30 Les moyens (15) de réception IPDC du terminal (10) utilisent les en-têtes (H) des paquets MPE pour récupérer les données IP et les router sélectivement soit vers un lecteur audio/vidéo pour les données contenant le flux audio, respectivement le flux vidéo, soit vers des briques logicielles pour les données contenant l'information additionnelle (3) servant à déclencher un événement interactif. Les paquets IP qui nous intéressent ici sont regroupés avec un en- s tête MPE (H) contenant des données encapsulées selon le protocole UDP (User Datagramm protocol). Avec ce protocole UDP, on utilise aussi du protocole RTP (Real Time Protocol) rassemblant notamment des données audio et vidéo qu'on va fournir au lecteur. Le protocole RTP permet de transporter des données qui ont des propriétés temps-réel. Le protocole 10 UDP est employé ici pour supporter la technologie multicasting (plusieurs clients). Dans le procédé de l'invention, la transmission DVBH est unidirectionnelle et l'utilisation du protocole UDP permet de faciliter le filtrage. Ainsi, il peut convenir à la transmission du contenu multimedia en temps réel. Les données substantielles de comportement se rapportant au 15 contenu multimédia peuvent être formatées dans des paquets RTP et encapsulées via un en-tête UDP puis un en-tête IP pour être transmises. Comme représenté à l'annexe IV, le paquet RTP peut être une charge utile d'un paquet UDP, incluant une en-tête RTP et une charge utile RTP stockant les données de comportement se rapportant au contenu multimédia. 20 L'en-tête RTP peut inclure une version V du protocole RTP, une prolongation X, un remplissage P, un compte CC de CSRC, un marqueur M définissant un profil, un type de charge utile PT définissant un type et une caractéristique des données de multimédia stockées dans la charge utile RTP, un comportement, un numéro de programme auquel est associé le 25 comportement, un nombre de séquence, une information temporelle timestamp indiquant un point de transmission, un numéro de synchronisation SSRC, et une source de contribution CSRC. La prolongation X peut être employée pour prolonger l'information d'en-tête RTP. Par exemple, quand la prolongation X est placée à "1 ", il peut y avoir une 30 prolongation d'en-tête. A la différence de la diffusion conventionnelle de programmes TV par streaming , il est possible avec le procédé de l'invention de recevoir des données IP diffusées via le canal DVB-H avec des adresses multicast (adresses du type 239.255.25.12). Le format des paquets (P1, P2) permet une interprétation correcte par les moyens (15, Fig. 1) de réception IPDC du terminal (10). En effet, les paquets RTP disposent d'une information temporelle timestamp , pour permettre leur corrélation. Cette information temporelle s'inscrit automatiquement sur les paquets pour attester l'instant d'exécution ou d'apparition d'un événement. Le flux d'images vidéo peut être ainsi synchronisé avec le flux audio et ladite information additionnelle (3) peut produire un évènement interactif en correspondance avec le début, la fin d'un programme, et/ou un évènement particulier au cours d'un programme. L'intérêt d'utiliser le protocole RTP réside notamment dans le fait que l'interprétation par le moyen lecteurdécodeur du terminal (10) est facilitée grâce à la présence d'unités d'accès (Access Units) permettant d'optimiser le décodage d'images et de sons de façon synchronisée, en prenant en compte l'évolution des images. Par exemple, le fait qu'il y ait changement complet de plan ou au contraire une image fixe est connu et le décodage des données s'adapte à l'évolution des images. Les recommandations RFC 3550 ou RFC 3551 par exemple exposent la façon de gérer le protocole RTP. Dans un mode de réalisation de l'invention, en plus de diffuser un contenu audio et vidéo, le fournisseur de contenu rajoute un port utilisant un protocole de type UDP pour transporter des paquets de type RTP qui définissent par exemple le début ou la fin d'un comportement. Ainsi, comme représenté à l'annexe I, l'information UDP de premier comportement est associée au port 9806 qui se trouve à l'adresse IP = FF1500 :0 :0 :0 :0 :7502. Les seconds et troisièmes comportements sont également associés à d'autres ports. Ce comportement peut consister en une action, une restriction d'accès à un service ou au contraire l'activation d'un service. La méthode selon l'invention prévoit une interprétation de l'information temporelle timestamp attribuée aux paquets de données audio et vidéo pour donner par exemple soit un aspect interactif, soit restrictif à une application. La méthode selon l'invention vise à gérer le comportement d'une application interactive dans le terminal mobile (10) lors de la diffusion sur le s canal DVB-H d'au moins un programme TV/radio déterminé provenant d'un serveur fournisseur de service IPDC (40). La gestion de comportement comme expliqué ci-dessus peut avoir une multitude de fonctionnalité comme : Start/stop d'une application, open, close, set, unset, place, unplace, load, unload, ban, unban, muteOn, muteOff, ScreenOn, ScreenOff. En io référence aux figures 1 et 5, une étape (51) d'encapsulation de données selon un protocole de type UDP et RTP est réalisée par ledit serveur (40) pour que l'émission DVB-H puisse fournir en complément du ou des programmes TV, un descriptif de comportement à adopter et des données permettant de synchroniser le déclenchement du comportement par rapport ls à la réception des données codées audio et vidéo du programme TV à visualiser sur l'écran (11). La figure 4 montre un port UDP (31) que l'on peut appeler UDP comportemental , lequel transmet des paquets selon le protocole RTP contenant les informations comportementales à interpréter par le terminal mobile (10) et étiquetés RTP comportemental . La 20 transmission entre le serveur (40) et le terminal mobile (10) des données encapsulées lors de ladite étape (51) d'encapsulation utilise des couches protocolaires incluant une couche RTP, une couche UDP, une couche IP, une couche MPE et une couche TS. La trame de paquets de transport (61, 62) est envoyée vers le terminal mobile (10) à travers un canal DVB-H via 25 une transmission radio unidirectionnelle. Une antenne (100) de transmission DVB-H est reliée pour cela au serveur fournisseur de service IPDC (40). Ce serveur (40) comporte des moyens de fourniture de services avec découpage en temps time-slicing et plus particulièrement un encapsulateur de type IP agencé pour : 30 - encapsuler des paquets RTP/RTCP ; - utiliser au moins un paquet RTP/RTCP supplémentaire prévu pour juxtaposer et corréler des paquets RTP contenant des données codées audio et vidéo avec au moins une information (3) incluant un descriptif de comportement ; et - associer un port de type UDP (P1) à ladite information (3). Etant donné que les paquets IP de l'application comportementale ne s sont pas broadcastés de façon intensive, le RTP comportemental peut être associé à un port RTCP de synchronisation. Il est nécessaire d'avoir une horloge. Le RTCP transporte le NTP et permet la synchronisation entre plusieurs RTP. Autrement dit, les paquets RTP récupérés (P1, P2) peuvent être synchronisés avec d'autres paquets RTP (vidéo et audio). Cette 10 technique de synchronisation RTCP s'apparente à celle utilisée pour synchroniser des sources audio différentes (par exemple Anglais, Français, Espagnol) avec un flux vidéo unique. L'utilisateur choisit alors une langue disponible et le lecteur ne sélectionne et ne décode que les paquets RTP de ce port. Contrairement aux paquets RTP classiques, le RTP 15 comportemental possède un champ payload de données utiles vide ou allégé afin de ne pas consommer de la bande passante. Pour la synchronisation, le service doit être actif au même moment de disponibilité que le programme à diffuser que l'on souhaite définir avec ledit comportement. Il doit donc être vu par la couche de transport et par la 20 méthode de décodage comme un service, c'est à dire comme une langue ou un sous-titrage. De plus, le choix de la couche RTP pour ajouter un tel service n'entrave en rien le comportement des terminaux mobiles (10) qui ne sont pas compatibles avec cette technique. Les ports UDP non connus ou non traités sont ignorés (pas de traitement sur ces sockets). 25 L'étape (51) d'encapsulation permet d'insérer, dans des paquets de type UDP et RTP (P1, respectivement P2) contenant des données codées audio et vidéo correspondant au programme TV, une information (3) incluant le descriptif de comportement. Un port de type UDP (31) est alors associé à ladite information (3), par exemple soit sous la forme d'adresses interdites, 30 soit sous la forme de méthode exécutée par l'appliquette adéquate. L'insertion du numéro de comportement peut être effectuée, comme illustré à l'annexe IV, dans le champ habituellement alloué au numéro de séquence de l'en-tête RTP (voir annexe III). Alternativement, l'insertion du numéro de comportement peut être effectuée, comme illustré à l'annexe V, dans le champ RTP payload. Le numéro du service permet d'identifier dans le guide des programmes le service ayant un changement de comportement. Dans un mode de réalisation, le numéro du fournisseur d'applicatifs permet d'identifier dans une liste l'appliquette ou l'exécutable du fournisseur à utiliser et pour finir, le numéro du comportement indique à l'exécutable quel comportement le terminal mobile (10) doit avoir. Le numéro du fournisseur peut comporter une indication de la provenance du comportement et du numéro de programme(s) au(x)quel(s) ce/ces comportements sont liés. Le Start/stop SS indique au lecteur si I'applicatif est déjà en fonctionnement. Car en mode de diffusion broadcast, il est possible de rater certaines informations, l'exécutable ou l'appliquette doit savoir s'il est nécessaire d'interpréter ou non l'information. Il est peut être trop tard. Autrement dit, il vaut mieux insérer un indicateur qui permet d'identifier si une application est en cours de diffusion. Le serveur (40) fournisseur de flux peut spécifier une méthode à déclencher lors de la diffusion de l'événement ou information (3) via le canal DVB-H. La méthode spécifiée dans le champ RTP comportemental pourra permettre de lancer par exemple une appliquette Java, en indiquant les paramètres d'entrée et de sortie d'un modèle de données et de méthode disponible dans l'ESG. Le guide ESG permet de lister les méthodes de service et d'adresser ces méthodes en fonction des événements ou informations (3) reçues par une diffusion DVB-H. La méthode peut seulement spécifier la façon dont I'appliquette de type interactif doit déclencher un affichage à l'écran (14) et assurer une réponse à l'information (3) de comportement par l'activation d'une tâche comme par exemple l'envoi d'un SMS ou d'un MMS (Multimedia Messaging Services). Avec ce type de fonctionnalité, l'interactivité proposée permet de faire gagner du temps à l'utilisateur qui veut réagir à un programme, la fenêtre dédiée à l'envoi d'un SMS ou MMS étant par exemple automatiquement affichée sur la seconde zone (110) de l'écran du terminal (10). On comprend que ce type de fonctionnalité est très flexible puisque les fournisseurs de service, les opérateurs ou les diffuseurs pourront aisément changer une partie des méthodes du guide ESG à partir dudit guide ESG et remplacer des fichiers d'archive Java, des meta-données au format XML, des images ou fichiers associés, ou tout autre format compréhensible et exécutable par un terminal mobile (10). L'exemple illustré pour une méthode SMS dans l'annexe VI permet d'implémenter une réponse rapide par SMS, déclenchée via un lien prévu dans le guide ESG. L'identité du service service id fait avec une identification du programme program_id la référence à une information de programme et spécifie des numéros SMS devant être utilisés. Les attributs Al, A2, A3 et A4 représentent chacun une forme textuelle de réponse à envoyer vers un opérateur en utilisant le numéro de SMS SMS_number . Les attributs G1, G2, G3 et G4 représentent chacun une forme graphique de réponse à tracer éventuellement sur l'écran (14) du terminal (10). Enfin, l'attribut bgd représente l'arrière-plan à tracer éventuellement sur l'écran (14). Une représentation de cette invention est de suggérer au terminal un mode de visualisation ou encore de lui indiquer ou trouver le mode de visualisation (LASeR), selon le programme visualisé (TV/Radio/Show/série/Film) via la réception de ces messages interactifs. Comme illustré à la figure 5, le serveur fournisseur de service IPDC (40) transmet au terminal mobile (10), lors d'une étape (52) d'envoi de données via un canal DVB-H, au moins une trame de paquets de transport incluant les données encapsulées lors de l'étape (51) d'encapsulation. Un récepteur DVB-H du terminal mobile (10) réceptionne la trame de paquets de transport (61, 62) lors d'une étape (53) de réception des données ainsi envoyées. La méthode comprend une étape (54) de détection utilisant les moyens (15) de réception IPDC du terminal mobile (10) pour détecter le port de type UDP associé à l'information (3) qui contient le descriptif de comportement. Dès la réception de la trame de paquets de transport (61, 62) le lecteur décodeur du terminal mobile (10) effectue la lecture des données codées audio et vidéo correspondant au programme TV auquel l'utilisateur s'est abonné. Cette étape (55) de lecture se fait par intermittence sur les bursts (B) indiqués par la table PAT pour permettre la récupération du programme TV sans consommer excessivement les ressources en énergie du terminal mobile (10). On comprend que l'étape (54) de détection du port UDP porteur du descriptif de comportement s'opère au cours de l'étape de lecture et décapsulation des paquets (61, 62). Tandis que la lecture des données codées audio vidéo déclenche un affichage du programme TV dans une zone (14) au moins de l'écran (11) du terminal mobile (10), une étape (56) d'interprétation du descriptif de comportement est réalisée sur le terminal consécutivement à la détection du port UDP (31) transportant les paquets RTP (P2) qui définissent notamment le début ou la fin du comportement. Cette étape (56) d'interprétation permet de déclencher un comportement déterminé d'une ou plusieurs applications interactives (Al, A2) stockées dans des moyens de mémorisation (13) du terminal mobile (10). Le terminal (10) utilise des moyens de lecture de I'ESG et consulte ainsi une liste des applicatifs. Une ou plusieurs sélections des applicatifs s'effectue automatiquement si le paramètre interactif est en mode actif ON . La liste des applicatifs permet d'activer les filtres IP en sélectionnant les adresses IP et les ports UDP nécessaires au fonctionnement de l'applicatif. Le guide ESG peut faire référence à une application en fonction de l'heure, de la chaîne de télévision, et du type de terminal. On comprend que le procédé selon l'invention, grâce à l'étape (52) d'envoi de l' information (3) incluant le descriptif de comportement encapsulé sur un port de type UDP (P1), dans les paquets de transport, permet de déclencher des comportements au niveau du terminal (10). Ainsi, l'étape (56) d'interprétation de ladite information permet par exemple de limiter la navigation sur une page WAP lors de la diffusion d'un programme TV ou analogue correspondant aux paquets reçus par le terminal (10) selon la technologie DVB-H. Alternativement ou de façon additionnelle, cette étape (56) d'interprétation peut permettre au préalable le chargement d'une page WAP lors de la diffusion d'un tel programme avant son affichage sur l'écran (14) du terminal (10). Le procédé selon l'invention permet également de limiter le temps d'ouverture de cette même page WAP en envoyant un premier message de chargement mémoire tampon pour faciliter la réception du message d'activation. Une interprétation spécifique de préchargement d'une application est donc réalisée, avant l'exécution de cette application, en fonction d'un événement. Il est aussi permis d'activer un fichier SDP afin de formaliser une validité. Une sonnerie d'un terminal mobile peut être activée lo comme un message d'alerte nationale, la lecture du flux audio via le DVB-H ou la réception d'un fichier étant démarrée par exemple après décrochage du terminal mobile. Par ailleurs, le comportement peut se traduire par un avertissement ou rappel par un effet visuel/auditif qui permet de signaler à l'utilisateur qu'une émission radio préférée commence. is La possibilité de déclencher un comportement d'une application (Al, respectivement A2) de façon concomitante avec la diffusion d'un programme déterminé par simple traitement des données envoyées sur le canal DVB-H fournit un effet interactif avec des actions spécifiques du terminal mobile (10). 20 Du point de vue des fournisseurs de services IPDC, on comprend que l'adjonction de données comportementales peut être utilisée à profit pour par exemple limiter, voire interdire, la navigation vers les sites de concurrents d'une société qui est l'objet du programme en cours de diffusion. Par exemple, il n'est pas viable d'un point de vue marketing de diffuser sur une 25 première zone (14) de l'écran (11) une publicité pour les produits/services d'une première société si l'utilisateur du terminal mobile (10) peut en même temps visiter une page WAP d'une seconde société qui est le concurrent principal de la première société, sur une seconde zone (110) de l'écran (11). Or ce type de scénario est possible puisque les terminaux mobiles (10) 30 peuvent à la fois recevoir un flux de données broadcasté en DVB-H et communiquer avec un réseau (41) de radiotéléphonie. Les téléphones portables les plus récents combinent en effet la fonctionnalité télévision et la puissance applicative du point à point. Le terminal mobile (10) de la figure 1 peut être doté de moyens d'accès à un portail de service (18) de type WAP via une liaison réseau bidirectionnelle ainsi que de moyens d'autorisation d'accès à un service de type WAP. La méthode selon l'invention peut proposer aux fournisseurs de service, grâce aux données comportementales, de limiter la navigation par rapport au protocole WAP ou toute autre application. Une ou plusieurs adresses URL (Uniform Resource Locator) peuvent être spécifiées comme non accessibles selon un ou plusieurs comportements fournis avec la lo livraison du programme sur le canal DVB-H. Un message affiché à l'écran avec la mention comportement limité ou mention similaire peut être envoyé à l'utilisateur par SMS. Dans l'exemple de l'annexe I, l'adresse www.cocacola.com est spécifiée dans un comportement de limitation de la navigation WAP, ce comportement étant déclenché lorsqu'un programme is relatif à la société PEPSI est envoyé au terminal mobile (10) pour être affiché sur la zone (14) de l'écran (11). L'application concernée (en l'occurrence une application de navigation) adopte le comportement spécifié de façon temporaire, par exemple pendant le temps de la diffusion du programme. L'implémentation de l'annexe I pour définir des autorisations à 20 des pages WAP n'est qu'un exemple parmi d'autres des possibilités de déclenchement d'une action spécifique au niveau du terminal mobile (10). Selon l'invention, la méthode de gestion du comportement d'une application permet une identification du port UDP (31) à détecter de façon spécifique, en utilisant un numéro unique au sein d'une adresse IP 25 déterminée. Cette adresse IP est connue par le guide ESG mémorisé dans le terminal mobile (10). Les moyens (15) de réception IPDC comprennent, par exemple, des moyens pour recevoir et interpréter les données indiquant des adresses IP et un numéro de port relatif au programme TV à afficher, en fonction de paramètres d'abonnement relatifs à un service de diffusion DVB- 30 H déterminé. Ces paramètres sont répertoriés dans le guide de service de type ESG. De façon alternative, ce numéro peut être connu par un lien dans un service sur un fichier SDP (Session Description Protocol). Le guide des services ESG (Electronic Service Guide) spécifié par la norme DVB-H se présente sous un format XML, dans lequel on vient baliser un nombre déterminé de services. Ce guide est délivré par le serveur (40) fournisseur de services. Chaque service peut stipuler un emplacement d'un fichier SDP ou le contenu d'un tel fichier SDP à l'intérieur d'un fichier XML. C'est grâce à ce balisage que les moyens (15) de réception IPDC retrouvent les paramètres nécessaires pour sélectionner les bons paquets IP. On comprend donc que l'insertion de l'information (3, Fig. 1) contenant le descriptif de comportement est précédée d'une étape de désignation du port de type UDP prévu pour ce descriptif comportemental. Ce port est par exemple indiqué sur les fragments XML, par un numéro unique au sein d'une adresse IP connu par le guide ESG, comme montré dans l'annexe I. Une étape de description du port de type UDP peut être prévue et la description est alors formulée avec au moins un fichier de type SDP. L'accès à un fichier SDP se fait via le guide ESG qui se sert d'un descripteur pour "accrocher" le fichier SDP dans une table SI/PSI. Un exemple de fichier SDP est illustré ci-dessous : V=0 0=- 2073098017 1482761713 IN I P4 10-234-2-13 20 S=DVBH C=IN IP4 225.0.001/10 t=00 m=interact 1244 RTP/AVP 100. De façon alternative, la description du port de type UDP peut aussi 25 être formulée par un guide ESG agencé pour faire référence à au moins un fichier de type SDP. Une formulation de cette description par un guide ESG faisant référence à au moins une syntaxe d'un fichier de type SDP est également une solution pour permettre la prise en compte du port de type UDP. Le numéro unique permettant l'identification du port UDP (31) à détecter est le lien avec les méthodes présentes dans les fragments (ou métadonnées) XML qui définissent les actions autorisées comme indiqué dans l'annexe VI. Ces fragments définissent donc ledit comportement. Dans un mode de réalisation de l'invention, le comportement peut également faire l'objet d'une interface spécifique si celui-ci est sélectionné. Dans ce cas, des métadonnées au format PCF (Portable Content Format) ou LASeR (LightWeight Application Scene Representation) peuvent être utilisées pour la définition du comportement afin d'optimiser le portage des interfaces io graphiques. Le port (31) UDP servant à différencier le contenu et déclencher un comportement déterminé pour une application (Al, A2) du terminal (10) doit être décrit pour que l'information (3) incluant le descriptif de comportement soit correctement interprétée. Pour cela, au moins un fichier SDP ou un is guide ESG faisant référence à un fichier SDP (ou à sa syntaxe) sont utilisés. L'annexe Il montre un exemple de fichier (syntaxe) de type SDP qui fournit une description de la session. Grâce à cette description, les moyens (15) de réception IPDC du terminal mobile (10) peuvent sélectionner l'adresse ou le groupe d'adresses IP qui correspondent au contenu à récupérer. Ainsi dans 20 un burst (B), une sélection pertinente de paquets pourra être récupérée. Au lieu de restreindre l'interactivité comme vu dans l'exemple de l'annexe I, on peut également fournir de l'interactivité en activant, lors de l'émission en DVB-H d'un programme TV, l'accès à un portail de service (18) du réseau Internet (42). Le terminal mobile (10) communique pour cela de 25 façon classique avec la station de base (16) du réseau de radio téléphonie (41) et utilise la voie montante pour accéder par exemple à une page WAP. Le réseau de radiotéléphonie (41) peut être du type GSM (Global System for Mobile communications), 3G ou tout autre réseau similaire, par exemple à accès radio CDMA (Code Division Multiple Access). 30 En référence aux figures 1 et 5, la méthode selon l'invention permet d'identifier et de déclencher un comportement sur les applications (Al, respectivement A2) d'un terminal mobile (10) dans un laps de temps bien précis tout en répondant aux problèmes de timing et de diffusion. L'étape (51) d'encapsulation prévoit l'insertion de données de synchronisation pour permettre aux moyens (15) de réception IPDC du terminal mobile (10) de synchroniser au moins un paquet de type RTP contenant le descriptif de comportement avec des paquets (62) de type RTP contenant les données codées audio et vidéo correspondant au programme TV. L'étape d'interprétation (56) se produit lors de la livraison d'informations sur un canal DVB-H, de sorte que la méthode ou le comportement interactif est déclenché au même moment que l'arrivée d'un événement sur l'écran (11) du terminal io mobile (10). Par ailleurs, il doit être pris en compte qu'une page http ou WAP met un certain temps pour récupérer les informations (des images par exemple). Il serait préjudiciable à une société présentant une publicité que cette dernière soit finie avant d'obtenir la page disponible. La présente invention 15 remédie à ce problème en déclenchant un chargement de la page WAP à afficher avant le démarrage de ladite publicité. Autrement dit, le comportement permettant le chargement de la page WAP est encapsulé dans un premier port UDP qui précède (par exemple au sein d'un même burst) un second port UDP encapsulant une information de déclenchement 20 de l'affichage proprement dit de cette page WAP. Ainsi, le déroulement des événements peut être prévu de la manière suivante : au même moment que l'arrivée d'un événement sur l'écran (11) du terminal mobile (10), par exemple lors du début de la publicité, le terminal affiche simplement la page dont les éléments ont déjà été chargés au préalable. 25 Le fournisseur de service peut d'une certaine façon initier un dialogue avec l'une au moins des applications (Al ou A2) stockées dans le terminal mobile (10) par utilisation d'une signalisation en temps réel RTP. L'interprétation de cette signalisation peut être semblable à ce que la recommandation RFC 3550 décrit comme un profil. L'objectif de la méthode 30 est de permettre que des événements significatifs tels que des bordures de trame soient marquées dans le flux de données. L'information additionnelle (3) requise pour réaliser un format permettant la livraison d'informations utiles (payload) particulières, comme le mode d'encodage vidéo, doit être transportée dans la section container payload des paquets. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, l'information additionnelle (3) peut consister en une en-tête de type RTP qui est toujours présente au début d'une section payload ou en une valeur réservée à indiquer dans la configuration des données. Dans un second mode de réalisation de l'invention, si une classe particulière d'applications requiert un format additionnel de payload fonctionnellement indépendant, le profil sous lequel ces applications sont traitées doit définir des champs fixes io additionnels, situés immédiatement après le champ SSRC (Synchronization Source) de l'en-tête existante, comme illustré à I `annexe V. Ces applications seront aptes à accéder rapidement et directement aux champs additionnels, tandis que des systèmes de contrôle indépendants du profil ou des systèmes enregistreurs peuvent encore traiter les paquets RTP en is interprétant seulement les 12 premiers octets. De plus, ce second mode de réalisation selon l'annexe V permet de consommer moins de bande passante qu'avec une extension de l'entête RTP, comme montré dans l'annexe IV. Une seule session est ouverte et plusieurs comportements peuvent être spécifiés à partir d'un seul paquet (P1, P2). Le format classique 20 d'une entête RTP est illustré à titre indicatif dans l'annexe Ill. L'accès des applications aux champs additionnels peut s'effectuer lorsque la méthode de description est normée ou lorsque le terminal est dotée d'une application propriétaire préalablement chargée via DVB-H ou téléchargée depuis une page WAP ou analogue. Le payload type du RTP 25 peut donner un point d'accès au décodage. Ici, c'est le payload type qui correspond par exemple au numéro propriétaire identifié dans l'ESG qui fera le lien avec une méthode de lecture du paquet RTP et sera envoyé à un applicatif relatif à ce UDP/payload type/chaîne/l'horaire/nom. Pour les valeurs réservées, dans un mode de réalisation utilisant une 30 communication GSM/GPRS/UMTS, il peut être envisagé de réserver les valeurs respectives 200, 201, 202, 203, 204 pour le rapport d'émission SR (Sender Report), le rapport de réception RR (Receiver Report), la description de sources SDES (Source Description), l'au revoir BYE et la définition de l'application APP (Application-defined). Le type de valeur de la charge payload doit faire partie du guide de services interactifs ESG. L'événement interactif est par exemple défini comme un service supplémentaire et doit être défini comme un fragment du futur modèle de données ESG. En référence à l'annexe V, les données apparaissant juste après le champ SSRC notifient le nom du programme de service et ce nom doit être référencé auprès du guide ESG. Seul le fournisseur de service peut gérer io ces informations (l'événement et le guide ESG). La charge payload RTP assure le transport et l'identification du service (descriptif de service) qui doit être utilisée pour interagir avec l'événement, par exemple blocage d'une page WAP au début d'un programme de publicité. L'information additionnelle (3) ainsi transportée n'affecte pas le comportement du terminal mobile (10) si 15 ce dernier n'est pas capable d'interpréter cette information (3). La pile RTP ne sera pas considérée et les données additionnelles simplement ignorées. Dans le premier mode de réalisation utilisant l'en-tête RTP de l'annexe Ill, un comportement peut être défini par rapport à chaque port UDP, défini par son adresse IP et son numéro de port (exemple : 20 address="225.0.0.8" port="9804"). Pour identifier un comportement par rapport à un port UDP, on doit spécifier une adresse IP qui a un numéro de port en relation avec le type de comportement. Le numéro de port peut être spécifié dans le guide ESG avec le type du comportement. A titre d'exemple, si le fournisseur de service souhaite limiter l'accès au réseau WAP 25 (certaines pages WAP), il est nécessaire de regarder toutes les adresses IP correspondant à une limitation de navigation par rapport à ce service. En fonction du service, il est possible de venir limiter simplement la navigation par le numéro de port, comme indiqué à l'annexe I. Cette première solution est simple et n'implique pas de nouveau 30 protocole : il suffit de détecter si des paquets qui correspondent à un port UDP ont été réceptionnés. Si le paquet UDP correspond à un port connu de limitation, il suffit de se reporter à la définition dans l'ESG pour savoir quel est le service de limitation correspondant. Le service de limitation est naturellement synchronisé à l'aide de l'information temporelle timestamp par rapport aux événements de programmation sur le canal DVB-H utilisé par le terminalmobile (10). Le guide de service permet de définir tous les services disponibles sur le canal DVB-H et d'associer des fichiers ou une grammaire spécifique à l'adresse IP qui est définie par le fichier SDP. Comme montré à l'annexe Il, le fichier SDP spécifie certaines règles IP : l'adresse de source, l'adresse de destination (type multicast) ; un port spécifique ; et io un type de protocole (avec la payload type du RTP). Le type de protocole doit être spécifié car chaque protocole est un peu particulier par rapport au codeur décodeur utilisé par le terminal mobile (10). Par ailleurs, comme la liste des ports peut être assez faramineuse par rapport au protocole UDP, il faut filtrer tous les ports UDP. On comprend que 15 le canal DVB- H est donc constamment surveillé et une table est utilisée pour permettre la comparaison des adresses IP indiquées dans les paquets reçus avec les adresses de services des fournisseurs. Les moyens (15) de réception IPDC sont agencés pour d'une part router les données codées audio et vidéo vers le lecteur décodeur, de façon 20 à permettre l'affichage du programme TV sur une zone (14) de l'écran (11), et d'autre part détecter dans un port de type UDP l'information (3) incluant le descriptif de comportement. Les moyens (15) de réception IPDC permettent en outre d'interpréter le descriptif de comportement pour déclencher un comportement d'une des applications interactives (Al, A2) en exécutant un 25 appliquette selon une méthode spécifique, par exemple comme celle indiquée dans l'annexe VI. Le terminal mobile (10) va recevoir des données respectives qui vont être routées au niveau IP sur telle ou telle brique logicielle qui va être capable de comprendre les sections de données mise en buffer par les 30 moyens (15) de réception IPDC. Cette compréhension est permise par la réception de données de guide ESG mises à jour par un module (MD1) de données ESG. Dans un mode de réalisation de la figure 6, une station (400) d'opérateur de service comprend un module (MD1) de données ESG relié au serveur fournisseur de service IPDC (40). Le module (MD1) permet de définir dans le guide ESG tous les ports possibles (le port faisant référence à un type d'application ou un type restrictif ou un type interactif). Un module (MD2) de données SI (System Information) peut également être prévu dans la station (400) d'opérateur de service. Un module (MD3) de données d'opérateur permet par exemple de fournir des données en relation avec un programme diffusé sur un canal DVB-H à un portail de service (18) de type WAP. Des données d'opérateur peuvent également être transmises au io serveur (40), comme illustré à la figure 6. Dans ledit premier mode de réalisation de l'invention (voir Annexe IV), la consommation mémoire du terminal mobile peut présenter un problème et il y a en outre une limitation dans le nombre d'utilisation de ports. Il apparaît donc que ce type de solution n'est particulièrement intéressant que dans la 15 mesure où le mécanisme de livraisons de services est assuré pour un nombre limité de programmes TV, par exemple quelques publicités. Dans le second mode de réalisation de l'invention (voir Annexe V), la méthode n'utilise qu'un unique port afin de limiter le nombre de paquets à filtrer et limiter le nombre de paquets transmis sur le réseau, le fournisseur 20 de service sélectionnant un mécanisme de contrôle comportemental qui n'est spécifié que sur un seul port de type UDP. Avec un ou plusieurs ports UDP, il est possible de corréler le temps des données codées vidéo /audio avec le paquet RTP contenant l'information additionnelle (3). Pour pouvoir identifier l'application avec lequel 25 le mobile doit interagir, l'adjonction de données propriétaires derrière l'en-tête RTP permet de faire référence à un numéro de programme dans le guide ESG. Des tables prévues dans le guide, mises à jour dans le terminal (10), assurent la corrélation entre le numéro de programme fourni par l'information additionnelle (3) et le service correspondant indiqué dans le 30 guide ESG. Avec plusieurs sessions IP/UDP, plusieurs fournisseurs de service interactif peuvent être utilisés pour délivrer par exemple des applicatifs, chaque fournisseur se voyant attribué un port UDP ou une session IP/UDP différent. Les données propriétaires comportent aussi un numéro de comportement (ça peut être un comportement interactif, restrictif..). Sur chaque numéro de programme, on peut avoir par exemple n=3 comportements susceptibles de s'appliquer de façon cumulative à ce programme. Par exemple, une restriction à une certaine page web est déclenchée, un message de type TAGGED-SMS est envoyé, et le portable clignote. Une même application (Al, respectivement A2) peut donc io déclencher plusieurs comportements. Naturellement, chaque comportement peut aussi être associé à une seule application. Dans un deuxième exemple, les téléspectateurs d'un jeu télévisé peuvent visualiser des informations supplémentaires en bas de leur écran. Un premier message transmet la possibilité d'afficher un bandeau de publicité animé, la sélection de celui-ci 15 permettant de recevoir des messages avec les liens des produits. Un deuxième message indique le type d'applicatifs à utiliser pour formater l'écran du terminal. La sélection de l'application bandeau publicitaire formate l'écran de telle manière à voir apparaître ce bandeau. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'information (3) de 20 description d'un comportement peut être définie directement sur un port UDP vidéo ou audio en insérant des paquets RTP de comportement. Le bit de marquage M de l'en-tête RTP utilisé avec un nouveau type de payload permet de faire réagir le lecteur du terminal mobile (10). Il est possible aussi de dire/spécifier à quel moment on va utiliser 25 l'application, ce qui permet de n'utiliser les capacités mémoires inutiles qu'au bon moment. Une appliquette de type JAVA peut être incluse par exemple dans le guide ESG XML avec un tag. Il suffit alors d'exécuter l'appliquette JAVA avec la méthode spécifiée. L'appliquette attend les paquets RTP qui lui sont spécifiques et peut être ainsi déclenchée sélectivement. Un module 30 de chargement d'application prévu dans le terminal (10) permet d'acheminer les paquets RTP spécifiques à la dite application. Le canal (transmettant les paquets RTP sur un port spécifique) fait la liaison entre le temps, les donnés audio, vidéo et l'information additionnelle (3). Le paquet RTP permet de signifier, via un événement/méthode, le besoin ou non de déclencher l'appliquette d'une manière déterminée. La méthode spécifiée via le paquet RTP exécute l'appliquette JAVA avec les paramètres d'entrée et de sortie spécifiés par des données auxiliaires SDP de I'ESG qui correspondent à l'événement diffusé. Des comportements divers peuvent être déclenchés avec la méthode selon l'invention. Par exemple, pendant la diffusion d'un flux videolaudio, il io est possible de spécifier un comportement type pour le terminal mobile (10). Lors de l'activation d'un comportement SMS, la méthode qui s'ensuit attend derrière un déclenchement (appui touche.) pour continuer de sélectionner une application (par ex formater l'écran de telle manière) et mettre en mémoire le numéro de la destination et venir présélectionner des solutions 1 15 /2/3/4. Il est envisageable d'utiliser une interface GUI (Graphical User Interface) pour réaliser ce type de sélection, en venant valider la sélection présentée dans un menu ou par des noms. Ceci permet l'envoi ou la réception d'un message SMS directement sous la forme d'une application 20 graphique. Un comportement du type enregistrement de programme TV peut également être déclenché grâce à la méthode selon l'invention. La méthode de gestion du comportement d'application selon l'invention peut permettre la visualisation en différé de petits programmes, tels le bulletin météo, un flash 25 d'informations, une bande annonce de film, etc. Il n'existe pas en effet de méthode avec le protocole IP en mode broadcasting DVB-H pour venir sélectionner et tronçonner un flux IP en fonction des données. En général, il est nécessaire, pour enregistrer un programme particulier (possible en MPEG2-TS mais pas en IP), de déclencher l'enregistrement 1 minute avant 30 et d'achever celui-ci 1 minute après pour être sûr de bien enregistrer la totalité d'un programme déterminé. Le mode de correction d'erreur FEC (Forward Error Corrrection) est utilisé pour la fourniture de services selon la technologie IPDC, de sorte que les informations de signalement du début et de l'arrêt de l'enregistrement, fournies dans l'information additionnelle (3), pourront bien être prises en compte. Dans un mode de réalisation, la méthode selon l'invention peut prévoir une étape d'analyse d'un début ou d'un commencement de réception d'une application d'interactivité pour détecter la perte d'un ou plusieurs paquets. L'interprétation d'un début de réception avec des paquets manquants permet alors d'ajuster la réception de l'application d'interactivité. L'appliquette comportementale appelée par le paquet RTP comportemental lancera une méthode permettant la mémorisation des images et du son pendant le programme qui émet les RTP comportementaux. Un comportement d'alerte peut aussi être utilisé pour prévenir des groupes ou sociétés spécialisés dans l'intervention rapide, par exemple les pompiers. Un message d'urgence est accessible via un abonnement spécial (uniquement pour les pompiers par exemple). Un tel message peut être inséré dans n'importe quel burst (D). Lorsque ce service de messagerie d'urgence est dédié à un groupe/société spécifique (pompiers), le serveur (40) fournisseur de service IPDC (40) insère le message en coordination avec le programme auquel le groupe s'est abonné. Cette méthode permet en outre d'économiser la batterie du terminal mobile car si l'utilisateur regarde un programme, il n'est pas nécessaire que le terminal analyse un indicateur PID (60) ou burst spécifique pour recevoir ce type d'information. Tout le monde y gagne en bande passante. L'invention permet avantageusement d'identifier et de déclencher une méthode/un comportement sur les applications d'un terminal mobile (10) dans un laps de temps bien précis tout en répondant aux problèmes de synchronisation et de diffusion. En outre, le comportement peut être déclenché sans que l'utilisateur soit abonné à d'autres PID que celui regardé. Le mécanisme de livraison de comportements selon l'invention apporte une interactivité supplémentaire, grâce à l'utilisation du protocole RTP, sans attendre la norme plate-forme domestique multimédia MHP (Multimedia Home Platform) dont le lancement s'annonce particulièrement tardif par rapport à l'arrivée de la technologie DVB-H. De plus, cette invention permet d'apporter plus de flexibilité sur la plateforme sans que le terminal ne prenne en charge toute la machine MHP. Les terminaux utilisant la technologie DVB-H auront de multiples facettes et seront dotées de nombreuses applications. Il est donc inconcevable pour un terminal mobile d'embarquer une machine si complexe et coûteuse en énergie, en ressource et en espace mémoire. io Pour un aspect de sécurité, il est tout à fait concevable voire recommandé de fournir des applicatifs comportementaux par voie protégé. Un processus de cryptage peut être mis en oeuvre pour les communications, par exemple avec ISMACryp, IPSee, SRTP et autres logiciels/algorithmes de sécurisation afin d'empêcher des pirates ou personne malveillantes de 15 modifier des comportements. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Entre autre, il est clair que le nombre de bits 20 défini dans l'exemple de l'annexe V peut naturellement être modifié. ANNEXE 1 Exemple d'implémentation utilisée dans l'invention pour définir des autorisations à des pages WAP ANNEXE II Exemple de fichier (syntaxe) SDP v=0 o=dco 2156 3309147600 IN IP6 FF15:0:0:0:0:0:1:6701 s= c=IN IP6 FF15:0:0:0:0:0:1:6701 t=330921 0000 3309296400 a=SdpplinVersion:1610641560 a=control:* a=LiveStream: integer; 1 a=StreamCount:integer;l a=Timeout:integer;30 a=FileName:string;"broadcast.sdp" m=audio 5006 RTP/AVP 97 i=Session 2156 c=IN IP6 FF15:0:0:0:0:0:1:6701 b=AS:64 a=control:streamid=0 a=length:npt=0 a=rtpmap:97 MP4A-LATM/32000/2 a=mimetype:string; "audio/MP4A-LATM" a=ForceRTP: integer;1 a=Streamld:integer;0 a= ASMRuIeBook:string; "RTCPRuIe=O, TimestampDelivery=True,Marker=0; RTCPRule= 1, TimestampDeliery=True, Market=1;" 25 a= PayloadWirePacket:string;"rtp" a=fmtp:97 profile-level-id=15; object=2; cpresent=O; config=400025203FCO i0 15 ANNEXE III Format classique de l'entête RTP 0 1 2 3 01234567890123456789012345678901 +_+_+_ ± +_±+_± +±+_±+_+_±+_±+_±+_+_+_±±+_+_+_+_±+_±+_+ IV=2IPIXI CC IMI PT I sequence number 1 ±±± +_ +_±+_± +±+_+_±+_±+_+_±±+_+_+_+_±+_±+_+_±+_±+_+ timestamp +_+_+_ +±±+_±± ± ±±+_±±+_+_+_±+_+_+_+_±+_+_+_+_±+_±±+ synchronization source (SSRC) identifier +_+_±+_±±+=+_+_+_+=+_±+_+_+=+=±+_±±+_+=+=±±+=+=+=+ contributing source (CSRC) identifiers ±±± ± ±±±± +_ ±+_+_+_+_+_+_+_+_±+_+_±+_+_±+_±+_±±+_±+ • version V : 2 bits, V=2 • padding P : 1 bit, si P=1 le paquet contient des octets additionnels de bourrage (padding) pour finir le dernier paquet. • extension X : 1 bit, si X=1 l'entête est suivie d'un paquet d'extension 20 CSRC count CC : 4 bits, contient le nombre de CSRC qui suivent l'entête • marker M : 1 bit, son interpretation est définie par un profil d'application (profile) • payload type PT : 7 bits, ce champ identifie le type du payload (audio, vidéo, image, texte, html, etc.) 25 • sequence number : 16 bits, sa valeur initiale est aléatoire et il s'incrémente de 1 à chaque paquet envoyé, il peut servir à détecter des paquets perdus • timestamp : 32 bits, reflète l'instant d'échantillonnage du premier octet du paquet • SSRC: 32 bits, identifie de manière unique la source, sa valeur est choisie de 30 manières aléatoire par l'application • CSRC : 32 bits, identifie les sources contribuantes. 5 ANNEXE IV Format selon l'invention de l'entête RTP, en version lite, c'est-à-dire sans payload. UDP PAYLOAD HEADER HEADER (RTP HEADER+RTP PAYLOAD) IP UDP 0 1 2 3 15 20 l0 01 2 34567 8 9012345678 9012 345678901 ±+_± ± +_+_+_+_ ± ± ±±±±±±+_±± ±+_+±±±±±±±±±±+ IV=21PIXI CC 'MI PT IBehavl Number 'sequence number' ±±± ± ±±+_± ± ± ±±+_±+_±+_±+_ ±±+ -± ±±+_±±±±±±+ timestamp ±±± ± ±±±+_ ± ± +_±±±±±±+_± ±±+±±±±±±±±±±-i-synchronization source (SSRC) identifier 1 ±+_±+_+_±+_+_+_±+_+_±+_±+_+_+_±±+_±±±±±+_+_+_+_+ contributing source (CSRC) identifiers ±±± ± +_±±± ± +_ ±±±±±±±±+±±±± ±±±+_±+_±+_±+ Il faut noter que dans cette version lite, une seule application interactive est prévue, la taille du nombre "séquence number" étant ainsi réduite au profit du comportement "Behav" et de son numéro "Number" associé.5 ANNEXE V Format selon l'invention de l'entête RTP, en version compète/étendue UDP PAYLOAD HEADER HEADER (RTP HEADER+RTP PAYLOAD) IP UDP 0 1 2 3 10 01234567890123456789012345678901 ±±± ±+_±±+_ ± ± ±±±±±+_±+_±±+_±±±±±±±±±±±+ IV=2IPIXI CC IMI PT I sequence number I ±+_± ± ±±+_± +±±±±±±±+_±±+_±±±+_±±±±±±±+_+ timestamp 15 ±+_+_ ±+_±+_+_ ± ± ±±±+_±±±±+_±±±±±±±±±±+_±±+ synchronization source (SSRC) identifier +_+_+_+_+_+_+_+_+_+_+_+_±+_+_±+_+_+_+_+_+_±+_±±+_+_+=+ I contributing source (CSRC) identifiers ±±± ± ±±±± ± +_ 20 'loop numb) program Number I ±±± ± ±±±+_ +±±±+_±±±±±±+_±±±±±±±±±±±±+ ss I Application provider ±+_+_ ± ±±±+_ ± ± ±±+_±+_±±+_+_+_+_+_+_+_+_+_+_±+_+_+_+_+ I ss I Behavior Number ±±+_ ± +_±±± +±±+_±+_±+_±±+_±±+_±±+_±+_±±+_±+_+ 25 I ss I Application provider ±±± ± ±±±± +±±+_±±±±±±±+_±±±±±±±±±±±±+ I SS I ETC ±±+±±±±± ± ± ±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±+ RTP PAYLOAD ANNEXE VI Exemple de méthode SMS Ax représente une forme textuelle de réponse à envoyer vers un opérateur 15 en utilisant le numéro de SMS SMS_number ; Gx représente une forme graphique de réponse pouvant être tracée sur l'écran du terminal ; bgd représente un arrière-plan pouvant être tracé sur l'écran | La méthode de gestion du comportement d'une application dans un terminal mobile (10), réalisée lors de la diffusion DVB-H d'un programme TV, comporte :- l'encapsulation de données selon un protocole de type UDP et RTP par un serveur (40), comprenant l'insertion, dans des paquets contenant des données codées audio et vidéo correspondant audit programme TV, d'une information (3) incluant un descriptif de comportement encapsulé sur un port UDP ;- la réception et détection utilisant des moyens (15) de réception IPDC du terminal pour détecter le port UDP associé à ladite information (3) ;- la lecture des données codées audio et vidéo pour déclencher un affichage dudit programme TV sur une zone (14) d'un écran (11) du terminal ;- l'interprétation du descriptif de comportement pour déclencher un comportement déterminé d'une application interactive (A1, A2) stockée dans le terminal ;- une interprétation spécifique d'interdiction/limitation du terminal en fonction d'un événement ;- une interprétation spécifique de préchargement d'une application avant son exécution en fonction d'un évènement. | 1. Méthode de gestion du comportement d'une application interactive dans un terminal mobile (10) doté de moyens (15) de réception IPDC, réalisée lors de la diffusion sur un canal DVB-H vers ledit terminal (10) d'au moins un programme TV déterminé provenant d'un serveur fournisseur de service IPDC (40), caractérisée en ce qu'elle comporte : - une étape (51) d'encapsulation de données selon un protocole de type UDP et RTP réalisée par ledit serveur (40), comprenant l'insertion, dans des paquets de type UDP et RTP (P1, P2) contenant des données codées io audio et vidéo correspondant audit programme TV, d'une information (3) incluant un descriptif de comportement encapsulé sur un port de type UDP (PI); - une étape (52) d'envoi vers le terminal mobile (10), par ledit serveur (40) à travers un canal DVB-H, d'au moins une trame de paquets de 15 transport incluant au moins les données encapsulées lors de ladite étape (51) d'encapsulation, et une étape (53) de réception par un récepteur DVB-H du terminal mobile (10) des données envoyées par le serveur fournisseur de service IPDC (40) ; une étape (54) de détection utilisant les moyens (15) de réception 20 IPDC du terminal mobile (10) pour détecter le port de type UDP associé à l'information (3) incluant le descriptif de comportement ; -une étape (55) de lecture utilisant un lecteur décodeur du terminal mobile (10) pour lire lesdites données codées audio et vidéo et déclencher un affichage dudit programme TV sur au moins une zone (14) d'un écran 25 (11) du terminal mobile (10) ; et - une étape (56) d'interprétation du descriptif de comportement pour déclencher un comportement déterminé d'au moins une application interactive (Al, A2) stockée dans des moyens de mémorisation (13) du terminal mobile (10). 2. Méthode selon la 1, dans laquelle la transmission entre le serveur (40) et le terminal mobile (10) des données encapsulées lors de ladite étape (51) d'encapsulation utilise des couches protocolaires incluant une couche RTP, une couche UDP, une couche IP, une couche s MPE et une couche TS. 3. Méthode selon la 1 ou 2, dans laquelle l'étape (54) de détection du port de type UDP associé à l'information (3) incluant le descriptif de comportement comprend une identification du port de type UDP par un numéro unique au sein d'une adresse IP déterminée. ro 4. Méthode selon une des 1 à 3, dans laquelle l'étape (51) d'encapsulation comprend l'insertion de données de synchronisation prévues pour permettre aux moyens (15) de réception IPDC du terminal mobile (10) de synchroniser au moins un paquet de type RTP contenant le descriptif de comportement avec des paquets (62) de type RTP contenant 15 des données codées audio et vidéo correspondant au programme TV déterminé. 5. Méthode selon une des 1 à 4, dans laquelle l'insertion de l'information (3) incluant le descriptif de comportement comprend une étape de description du port de type UDP prévu pour le 20 descriptif comportemental. 6. Méthode selon une des 1 à 5, dans laquelle l'étape d'envoi de ladite trame de paquets de transport (61, 62) vers le terminal mobile (10) à travers un canal DVB-H comprend une transmission radio unidirectionnelle de la trame par une antenne (100) de transmission DVB-H 25 reliée au serveur fournisseur de service IPDC (40). 7. Méthode selon la 5 ou 6, dans laquelle l'étape de description du port de type UDP est formulée avec au moins un fichier de type SDP. 8. Méthode selon une des 5 à 7, dans laquelle l'étape de description du port de type UDP est formulée par un guide ESG agencé pour faire référence à au moins un fichier de type SDP. 9. Méthode selon une des 5 à 7, dans laquelle l'étape 5 de description du port de type UDP est formulée par un guide ESG agencé pour faire référence à au moins une syntaxe d'un fichier de type SDP. 10. Méthode selon une des 1 à 9, dans laquelle l'information additionnelle (3) est contenue dans un en-tête de type RTP. 11. Méthode selon une des 1 à 9, dans laquelle 10 l'information additionnelle (3) comprend des données propriétaires suivant une en-tête de type RTP. 12. Méthode selon une des 1 à 9, dans laquelle l'information additionnelle (3) comprend une définition d'un comportement d'application et est encapsulée dans des paquets RTP insérés sur un port 15 UDP vidéo ou audio. 13. Méthode selon une des 1 à 12, comprenant l'utilisation d'un indicateur PID pour indiquer des données représentatives d'un guide de programmes ou d'informations sur des fréquences qui composent un bouquet complet de programmes. 20 14. Méthode selon une des 1 à 9, comprenant une étape d'insertion d'une information (3) incluant un descriptif de comportement dans une entête RTP. 15. Méthode selon une des 1 à 9, comprenant une étape d'insertion d'une information (3) incluant un descriptif de 25 comportement dans une charge utile RTP. 16. Méthode selon la 15, dans laquelle l'étape d'insertion dans la charge utile RTP comprend : - une insertion d'un numéro de comportement ;- une insertion d'un numéro du service qui permet d'identifier dans le guide des programmes le service ayant un changement de comportement ; - une insertion d'un numéro du fournisseur d'applicatifs qui permet d'identifier dans une liste l'appliquette ou l'exécutable du fournisseur à 5 utiliser ; et - une insertion d'un indicateur qui permet d'identifier si une application est en cours de diffusion ; le numéro du comportement indiquant à l'exécutable quel comportement le terminal mobile (10) doit avoir, le numéro du fournisseur indiquant sa io provenance et le numéro de programme auxquels ce/ces comportements sont liés. 17. Méthode selon la 15 ou 16, comprenant une étape d'analyse d'un début ou d'un commencement de réception d'une application d'interactivité pour détecter la perte d'un ou plusieurs paquets. 15 18. Méthode selon une des 1 à 9, comprenant une étape de sélection d'un port unique de type UDP pour recevoir ladite information (3), le serveur fournisseur de service IPDC (40) sélectionnant un mécanisme de contrôle comportemental sur ledit port unique sélectionné. 19. Méthode selon la 18, dans laquelle une étape 20 d'identification d'une application est réalisée dans le terminal mobile (10) par récupération de données propriétaires placées derrière l'en-tête RTP, une étape d'interprétation d'un guide de service mémorisé dans le terminal mobile (10) étant réalisé par les moyens (15) de réception IPDC pour effectuer une corrélation entre un numéro de programme fourni par 25 l'information additionnelle (3) et un service correspondant indiqué dans le guide de service. 20. Terminal mobile (10) comprenant des moyens de mémorisation (13) pour stocker des applications interactives (Al, A2), des moyens (15) de réception incluant un récepteur DVB-H pour recevoir au moins unprogramme TV déterminé diffusé sur un canal DVB-H, caractérisé en ce que les moyens (15) de réception sont agencés pour d'une part router des données codées audio et vidéo correspondant à un programme TV vers un lecteur décodeur prévu pour déclencher un affichage dudit programme TV sur au moins une zone (14) d'un écran (11) du terminal mobile (10), et d'autre part détecter dans un port de type UDP une information (3) incluant un descriptif de comportement, les moyens (15) de réception IPDC comportant en outre des moyens pour interpréter ledit descriptif de comportement pour déclencher un comportement déterminé d'au moins une ro des applications interactives (Al, A2). 21. Terminal mobile (10) selon la 20, dans lequel les moyens (15) de réception comprennent des moyens pour recevoir et interpréter des données indiquant des adresses IP et un numéro de port relatif au programme TV à afficher, en fonction de paramètres d'abonnement 15 relatifs à un service de diffusion DVB-H déterminé, lesdits paramètres étant répertoriés dans un guide de service de type ESG. 22.Terminal mobile (10) selon la 20 ou 21, comprenant des moyens d'accès à un portail de service (18) de type WAP via une liaison réseau bidirectionnelle et des moyens d'autorisation d'accès à un service de 20 type WAP. 23. Serveur fournisseur de service IPDC (40), comportant des moyens de communication de données pour délivrer un service d'émission intégralement numérique à destination de terminaux mobiles (10), des moyens de fourniture de services avec découpage en temps time-slicing 25 et une connexion à une antenne (100) de transmission DVB-H, caractérisé en ce qu'il comporte un encapsulateur de type IP agencé pour : - encapsuler des paquets RTP/RTCP ; - utiliser au moins un paquet RTP/RTCP supplémentaire prévu pour juxtaposer et corréler des paquets RTP contenant des données codéesaudio et vidéo avec au moins une information (3) incluant un descriptif de comportement ; et - associer un port de type UDP (P1) à ladite information (3). 24. Méthode de gestion du comportement d'une application interactive dans un terminal mobile (10) doté de moyens (15) de réception IPDC, réalisée lors de la diffusion sur un canal DVB-H vers ledit terminal (10) d'au moins un programme TV déterminé provenant d'un serveur fournisseur de service IPDC (40), caractérisée en ce qu'elle comporte : - une étape (52) d'envoi vers au moins un terminal radio (10) mobile io d'un utilisateur, dans des paquets de transport déterminés de données formatés pour une transmission DVB-H, d'une information (3) incluant un descriptif de comportement encapsulé sur un port de type UDP (P1) ; et - une étape (56) d'interprétation de ladite information dans le terminal radio (10) mobile pour limiter la navigation sur une page WAP lors 15 de la diffusion d'un programme TV ou analogue correspondant audits paquets déterminés reçus par le terminal (10) selon la technologie DVB-H et/ou pour charger au préalable une page WAP lors de la diffusion d'un tel programme avant son affichage sur l'écran (14) dudit terminal (10). 25. Méthode selon la 24, caractérisée en ce que l'étape 20 (56) d'interprétation de ladite information (3) déclenche sélectivement une application interactive du terminal (10), par acheminement de paquets RTP spécifiques à la dite application depuis un module de chargement d'application. | H | H04 | H04L,H04N,H04W | H04L 29,H04N 5,H04N 7,H04W 88 | H04L 29/06,H04N 5/44,H04N 7/24,H04W 88/06 |
FR2887827 | A1 | VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN MIROIR FIXE SUR LA PLANCHE DE BORD | 20,070,105 | La présente invention concerne un véhicule automobile équipé d'un miroir intérieur permettant d'améliorer le champ de vision du conducteur. Les véhicules automobiles comprennent généralement un rétroviseur intérieur situé à la partie supérieure du pare-brise et au moins un rétroviseur placé à l'extérieur du véhicule, près de chaque vitre latérale avant du véhicule. Ces rétroviseurs permettent au conducteur du véhicule d'avoir une visibilité vers l'arrière du véhicule, sachant que le champ de vision direct du conducteur vers l'avant est limité à un angle plus ou moins étroit qui est nettement inférieur à 180 . Il a été constaté que les rétroviseurs actuels ne permettent pas au conducteur, notamment dans le cas des véhicules du type fourgon tôlé, d'avoir une visibilité latérale suffisante, lorsque le véhicule arrive à une intersection d'une voie formant un angle aigu, notamment de 45 , avec la voie sur laquelle il circule. Cette lacune résulte du fait qu'il existe un angle mort entre le champ de vision direct du conducteur vers l'avant et le champ de vision vers l'arrière qui est fourni par les rétroviseurs qui équipent le véhicule. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient. Suivant l'invention, le véhicule automobile comprenant un rétroviseur placé à l'extérieur du véhicule près de chaque vitre latérale avant du véhicule, est caractérisé en ce qu'il comprend en outre un miroir placé sur la partie de la planche de bord de ce véhicule, qui est située en regard du siège avant du passager, ce miroir présentant une courbure convexe et une orientation adaptées pour augmenter l'angle du champ de vision du conducteur tel que perçu par celui-ci par le rétroviseur placé à l'extérieur du véhicule. Ce miroir additionnel placé sur la planche de bord du véhicule permet ainsi de réduire, voire de supprimer l'angle mort évoqué plus haut, ce qui garantit au conducteur une sécurité nettement améliorée. Selon une version préférée de l'invention, ledit miroir est adapté pour permettre au conducteur d'avoir un champ de vision sur le côté du véhicule, suivant un angle limité, d'une part par le champ de vision perçu par le rétroviseur placé à l'extérieur du véhicule et, d'autre part, par une droite proche de la limite latérale du champ de vision normal du conducteur. De préférence, pour apporter une solution complète au but de l'invention, ledit miroir est adapté pour que le conducteur puisse avoir une vision vers l'arrière et sur le côté du véhicule d'une intersection formant un angle aigu avec la voie sur laquelle circule le véhicule. Dans une réalisation particulière de l'invention, ledit miroir est placé dans une cavité de ladite planche de bord. Ainsi, le miroir ne fait pas saillie par rapport à la planche de bord et ne risque pas de blesser le passager en cas de choc du véhicule. Les essais ont montré que les meilleurs résultats sont obtenus lorsque le rayon de courbure du miroir est compris entre 300 et 500 mm. L'invention peut s'appliquer à tout type de véhicule mais tout particulièrement aux fourgons tôlés qui présentent une visibilité latérale encore plus réduite. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est une vue en perspective montrant une partie d'un tableau de bord d'un véhicule selon l'invention équipé d'un miroir, - la figure 2 est une vue en plan schématique montrant l'intersection entre deux voies, un véhicule selon l'invention et les champs de vision obtenus par le rétroviseur et le miroir équipant ce véhicule, - la figure 3 est un schéma optique montrant l'oeil du conducteur placé dans un véhicule et le miroir équipant la planche de bord de ce véhicule. La figure 1 représente un véhicule automobile comprenant un rétroviseur intérieur (non représenté) situé à la partie supérieure du pare-brise et un rétroviseur 1 placé à l'extérieur du véhicule près de chaque vitre latérale avant 2 du véhicule. Conformément à l'invention, le véhicule comprend en outre un miroir 3 placé sur la partie de la planche de bord 4 du véhicule, qui est située en regard du siège avant du passager, c'est-à-dire sur un côté opposé de la planche de bord par rapport au côté comportant le volant du véhicule. Ce miroir 3 présente une courbure convexe et une orientation adaptées pour augmenter l'angle du champ de vision du conducteur tel que perçu par celui-ci par le rétroviseur 1 placé à l'extérieur du véhicule. Comme il sera décrit plus en détail plus loin, le miroir 3 est adapté pour permettre au conducteur d'avoir un champ de vision 11 vers l'arrière et le côté du véhicule, dont l'angle est limité, d'une part par le champ de vision 10 perçu par le rétroviseur 1 placé à l'extérieur du véhicule et, d'autre part, par le champ de vision normal du conducteur vers l'avant du véhicule. Le miroir 3 est ainsi adapté pour que le conducteur puisse avoir une vision vers l'arrière et le côté du véhicule d'une intersection formant un angle aigu, par exemple de 45 , avec la voie 9 sur laquelle circule le véhicule, comme montré par la figure 2. De préférence, le miroir 3 est placé dans une cavité 4a de la planche de bord 4. De ce fait, le miroir 3 ne fait pas saillie, ou ne fait que faiblement saillie, hors de la planche de bord. Des moyens élastiques peuvent être prévus derrière le miroir 3 pour que celui-ci puisse se rétracter vers la planche de bord en cas de choc. De préférence, le rayon de courbure du miroir 3 est compris entre 300 et 500 mm. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, le rétroviseur extérieur 1 comprend deux miroirs superposés 5, 6. Le miroir supérieur 5 est sensiblement plat et le miroir inférieur 6 présente une courbure convexe dirigée vers l'arrière du véhicule. Le rayon de courbure de ce miroir inférieur 6 est par exemple de l'ordre de 2000 mm. On va maintenant expliquer, en référence aux figures 2 et 3, les avantages apportés par le miroir 3 intégré dans le tableau de bord 4 du véhicule. La figure 2 montre un véhicule 7 situé à l'intersection d'une voie 8 formant un angle de l'ordre de 45 avec la voie 9 sur laquelle circule le véhicule 7. Le secteur angulaire 10 représente le champ de vision perçu par le conducteur grâce au miroir principal supérieur 5 du rétroviseur extérieur 1. Le secteur angulaire 11 représente le champ de vision perçu par le conducteur grâce au miroir inférieur 6 convexe du rétroviseur extérieur 1. Entre la limite 11 a du secteur angulaire 11 et la limite latérale du champ de vision du conducteur vers l'avant du véhicule, il existe une zone morte. Dans ces conditions, dans un véhicule dépourvu du miroir 3 intégré sur la planche de bord, le conducteur du véhicule 7 ne voit pas le véhicule 12 qui arrive sur la voie 8, de sorte qu'il existe un risque de collision entre les deux véhicules. Le miroir 3 intégré sur la planche de bord a une courbure convexe et une orientation telles qu'il permet d'obtenir un champ de vision latéral constitué par le secteur angulaire 13 représenté sur la figure 2. Ce champ de vision latéral permet ainsi de supprimer la zone morte ci-dessus. Bien entendu, les différents miroirs 3, 5 et 6 sont réglables par le conducteur, soit manuellement, soit de préférence au moyen de moteurs électriques. La figure 3 représente schématiquement l'oeil 14 du conducteur dont le champ de vision vers l'avant est limité par les deux droites 15. Les deux droites 16 limitent le champ de vision de l'oeil 14 sur le miroir 3 intégré au tableau de bord 4 et les deux droites 17 définissent le champ de vision 11 perçu par l'oeil 14 grâce au miroir 3 | Véhicule automobile comprenant un rétroviseur (1) placé à l'extérieur du véhicule près de chaque vitre latérale avant (2) du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un miroir (3) placé sur la partie de la planche de bord (4) de ce véhicule, qui est située en regard du siège avant du passager, ce miroir (3) présentant une courbure convexe et une orientation adaptées pour augmenter l'angle du champ de vision du conducteur tel que perçu par celui-ci par le rétroviseur (1) placé à l'extérieur du véhicule. | 1. Véhicule automobile comprenant un rétroviseur (1) placé à l'extérieur du véhicule près de chaque vitre latérale avant (2) du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un miroir (3) placé sur la partie de la planche de bord (4) de ce véhicule, qui est située en regard du siège avant du passager, ce miroir (3) présentant une courbure convexe et une orientation adaptées pour augmenter l'angle du champ de vision du conducteur tel que perçu par celui-ci par le rétroviseur (1) placé à l'extérieur du véhicule. 2. Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que ledit miroir (3) est adapté pour permettre au conducteur d'avoir un champ de vision (11) sur le côté du véhicule, suivant un angle limité, d'une part par le champ de vision (10) perçu par le rétroviseur (1) placé à l'extérieur du véhicule et, d'autre part, par une droite (11 a) proche de la limite latérale du champ de vision normal du conducteur. 3. Véhicule automobile selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit miroir (3) est adapté pour que le conducteur puisse avoir une vision vers l'arrière et sur le côté du véhicule d'une intersection formant un angle aigu avec la voie (9) sur laquelle circule le véhicule. 4. Véhicule automobile selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit miroir (3) est placé dans une cavité (4a) de ladite planche de bord (4). 5. Véhicule automobile selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le rayon de courbure du miroir (3) est compris entre 300 et 500 mm. 6. Véhicule automobile selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit rétroviseur extérieur (1) comprend deux miroirs superposés (5, 6), le miroir supérieur (5) étant sensiblement plat et le miroir inférieur (6) présentant une courbure convexe dirigée vers l'arrière du véhicule. 7. Véhicule automobile selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que des moyens élastiques sont prévus derrière le miroir (3), afin que celui-ci puisse se rétracter vers la planche de bord en cas de choc. 8. Véhicule automobile selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le véhicule est du type fourgon tôlé, à visibilité latérale réduite. S^'C | B | B60 | B60R | B60R 1 | B60R 1/08 |
FR2898507 | A1 | APPAREIL DE MUSCULATION SENSIBLEMENT EN FORME DE "TREFLE" PERMETTANT LE TRAVAIL MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS ET SUPERIEURS | 20,070,921 | Appareil de musculation sensiblement en forme de trèfle permettant le travail musculaire des membres inférieurs et supérieurs. Secteur technique de l'invention : La présente invention concerne le secteur technique des appareils de musculation en forme d'une ellipse ou d'un ovale permettant entre autres le travail musculaire des membres inférieurs et supérieurs. Art antérieur : On connaît des dispositifs de type anneau, ring , ou circle , à déformation sur un seul axe et deux directions d'un cercle en acier ou en fibres de carbone ou fibres de verre. Ce sont des dispositifs de type anneau de résistance, permettant essentiellement d'exercer les membres inférieurs et supérieurs. Ils permettent (entre autres grâce à la méthode Pilates ) d'améliorer le rendement musculaire et de tonifier les muscles ou tout simplement d'améliorer la forme physique. Un inconvénient de ces dispositifs antérieurs, est que l'utilisateur ne peut effectuer qu'un seul type de force, qui sera toujours la même, à moins d'utiliser un rnoyen de résistance supplémentaire (par exemple, un sandow ou sangle) qui nécessite un réglage. Un autre inconvénient est qu'ils sont fabriqués en matériaux coûteux et qu'ils peuvent être constitués de plusieurs parties (par exemple, deux arcs de cercles assemblés, poignées, sandow , etc...) rendant la fabrication relativement complexe et augmentant de ce fait le coût de production du matériel. Problème technique posé : Il existe un réel besoin de mettre au point un dispositif permettant la musculation entre autres des membres inférieurs et supérieurs en offrant au moins deux possibilités de force, pouvant être facilement réalisé, et pouvant être également fabriqué à coût réduit. Résumé de l'invention : La présente invention concerne un dispositif de type appareil de musculation notamment des membres inférieurs et supérieurs, possédant au moins deux forces de résistance, de préférence trois forces. Ces forces étant réalisées sans ajout d'une pièce supplémentaire, et sans aucun réglage particulier. Description détaillée de l'invention : L'invention concerne donc un dispositif permettant la musculation notamment des membres inférieurs et supérieurs (les pectoraux, les triceps, les abdominaux, les dorsaux, et les muscles des jambes et des cuisses...). La figure 1 est une vue de dessus du dispositif selon la présente invention, dans une position au repos. La figure 2 est une vue du même dispositif où l'on applique une première force (faible). La figure 3 est une vue du même dispositif où l'on applique une seconde force (forte). La figure 4 est une vue du même dispositif où l'on applique une troisième force (intermédiaire). L'invention concerne un dispositif de forme sensiblement ovale (1) qui possède deux extensions latérales (4, 5) de type oreilles permettant, entre autres, sa préhension par un utilisateur. Ce dispositif comprend également deux bandes (6, 7) de plus petite épaisseur par rapport à celle de l'autre bande principale formant l'ensemble du dispositif (2, 3, 4, 5). Ces deux bandes minces sont formées sur le prolongement de l'ovale créé par le dispositif, donc traversent lesdites extensions, et relient les points AetB/Cet D. Toutes les parties courbes formées sur ce dispositif, du fait de sa forme en ovale, sont légèrement courbées vers l'extérieur. Le rayon des bandes principales et des extensions latérales de type oreilles est de préférence de 120 mm, mais cette dimension peut bien sûr être adaptée aux exigences de l'homme du métier. Ce dispositif est de préférence une pièce monobloc en plastique injecté (PA 6 ( polyamide nylon 6 ). L'avancée technologique concernant les matériaux plastiques permet d'obtenir des matériaux à effet mémoire relativement important, mais pour accentuer l'effet mémoire il est possible de placer une bande en acier à l'intérieur du plastique, ceci également pour fournir plus de résistance. De plus, les matériaux composites présentent les caractéristiques suivantes : bonne résistance à la traction, capacité de flexion, bonne résistance aux chocs, haute résistance mécanique, rigidité, dureté, bonne résistance à la fatigue et à l'usure ; ou par tout autre matériau accessible à l'homme du métier permettant de réaliser un tel dispositif en une seule pièce, possédant une rigidité importante et un effet mémoire important afin que la pièce puisse retrouver sa forme initiale quelque soit la déformation appliquée et que le dispositif soit utilisable régulièrement dans le temps en offrant toujours des qualités d'utilisation optimales sur la durée. Afin d'apporter plus de solidité à l'ensemble, il est possible d'apporter des éléments de type renfort, aux endroits où les tensions appliquées sont les plus fortes, c'est-à-dire essentiellement au niveau des points de sommet de courbure (e, f) et au niveau des points de jonction des bandes (A, B, C, D). Ledit dispositif présente une dimension d'environ 50 cm en diamètre. La largeur des bandes du dispositif est d'environ 7 mm pour les portions épaisses (2, 3, 4, 5) et d'environ 4 mm pour les portions les plus minces (6, 7). Selon un mode de réalisation préféré, on peut placer au niveau des sommets des quatre arcs formés par la bande principale du dispositif (2, 3, 4, 5), c'est-à-dire au niveau des parties supérieure (2), latérales (4, 5) (extensions de type oreilles) et inférieure (3), un surmoulage confort en élastomère (ou mousse de polyuréthanne ou de polyéthylène) facilitant sa prise en main et son utilisation. Selon encore un mode de réalisation de la présente invention, ce surmoulage est de préférence ergonomique afin d'améliorer l'utilisation du dispositif. Le matériau utilisé peut être de tout type accessible à l'homme du métier, tant que celui-ci puisse garantir à l'utilisateur une bonne prise en main et 30 un bon appui au niveau des jambes. II est possible d'exercer différentes forces de résistance en fonction des endroits par lesquels l'utilisateur saisi ledit dispositif, et donc en fonction des endroits où l'utilisateur applique les pressions : - faible, en saisissant le dispositif simplement au niveau des parties inférieure (3) et supérieure (2), - forte, en saisissant le dispositif au niveau des extensions latérales de type oreilles (4, 5), - intermédiaire en saisissant le dispositif entre les deux parties d'ovale et d'extension, c'est-à-dire au niveau des points de jonction des différentes bandes (A + C) (D + B). Lorsque l'on saisi le dispositif au niveau des parties inférieure (3) et supérieure (2), et que l'on effectue une pression vers l'intérieur du dispositif (pression représentée par des flèches sur les figures), les bandes minces (6 et 7) (de part leur courbure vers l'extérieur) accompagnent le mouvement sans offrir aucune résistance. Au contraire, lorsque l'on saisi le dispositif au niveau des parties latérales d'extension (4. 5), et que l'on effectue le même type de pression vers l'intérieur, lesdites bandes minces (6 et 7), se tendent, créant une résistance accrue contrant la pression appliquée. Lorsque l'on saisi le dispositif au niveau des points de jonctions (A et C) ou (B et D), et que l'on effectue une pression vers l'intérieur, la déformation desdites bandes minces crée une force de résistance intermédiaire.25 On obtient différentes forces de résistance grâce à la variation d'épaisseur des différentes bandes et au blocage de la déformation à l'aide des bandes minces reliant A à B et C à D. Ainsi, il est possible d'effectuer des exercices variés, adaptés à chacun (de l'utilisateur occasionnel, à l'utilisateur expérimenté), et ceci sans utiliser différents appareils et sans effectuer de réglages. Il est tout à fait possible de prévoir des dispositifs présentant d'autres dimensions que celles décrites dans la présente demande, tant que celles-ci permettent de garder toutes les caractéristiques techniques dudit dispositif. En effet, il peut être intéressant de prévoir des dispositifs plus petits (par exemple destinés aux enfants) ou au contraire plus grands en fonction des applications et des exercices que l'on souhaite effectuer. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, et de ses connaissances propres | La présente invention concerne un dispositif de type appareil de musculation notamment des membres inférieurs et supérieurs, possédant au moins deux forces de résistance, de préférence trois forces. Ces forces étant réalisées sans ajout d'une pièce supplémentaire, et sans aucun réglage particulier. Le dispositif est de forme sensiblement ovale (1) et possède deux extensions latérales (4, 5) de type « oreilles » permettant, entre autres, sa préhension par un utilisateur. Ce dispositif comprend également deux bandes (6, 7) de plus petite épaisseur par rapport à celle de l'autre bande principale formant l'ensemble du dispositif (2, 3, 4, 5). | 1. Dispositif permettant la musculation notamment des membres inférieurs et supérieurs (les pectoraux, les triceps, les abdominaux, les dorsaux, et les muscles des jambes et des cuisses...), caractérisé en ce que ledit dispositif (1) est de forme sensiblement ovale et possède deux extensions latérales (4, 5) de type oreilles permettant, entre autres, sa préhension par un utilisateur, et en ce que ledit dispositif comprend également deux bandes (6, 7) de plus petite épaisseur par rapport à celle de la bande principale formant l'ensemble du dispositif (2, 3, 4, 5), lesdites bandes minces (6, 7) présentant une courbure vers l'extérieur du dispositif ; ces deux bandes minces étant formées sur le prolongement de l'ovale créé par le dispositif, donc traversent lesdites extensions, et relient les points A et B / C et D. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif est de préférence une pièce monobloc en plastique injecté (PA 6 ( polyamide nylon 6 ). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il est possible de placer une bande en acier à l'intérieur du plastique, ceci également pour fournir plus de résistance. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les matériaux plastiques utilisés dans la fabrication du dispositif, présentent les caractéristiques suivantes : bonne résistance à la traction, capacité de flexion, bonne résistance aux chocs, haute résistance mécanique, rigidité, dureté, bonne résistance à la fatigue et à l'usure ; ou par tout autre matériau accessible à l'homme du métier permettant de réaliser un tel dispositif en une seule pièce, possédant une rigidité importante et un effet mémoire important afin que la pièce puisse retrouver sa forme initiale quelque soit la déformation appliquée et que ledispositif soit utilisable régulièrement dans le temps en offrant toujours des qualités d'utilisation optimales sur la durée. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que toutes les parties courbes formées sur ce dispositif, du fait de sa forme en ovale, sont légèrement courbées vers l'extérieur ; le rayon des bandes principales et des extensions latérales de type oreilles est de préférence de 120 mm. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, afin d'apporter plus de solidité à l'ensemble, il est possible d'apporter des éléments de type renfort, aux endroits où les tensions appliquées sont les plus fortes, c'est à dire essentiellement au niveau des points de sommet de courbure (e, f) et au niveau des points de jonction des bandes (A, B, C, D). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'on peut placer, au niveau des sommets des quatre arcs formés par la bande principale du dispositif (2, 3, 4, 5), c'est-à-dire au niveau des parties supérieure (2), latérales (4, 5) (extensions de type oreilles ) et inférieure (3), un surmoulage confort en élastomère (ou mousse de polyuréthanne ou de polyéthylène) facilitant sa prise en main et son utilisation. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit dispositif présente une dimension d'environ 50 cm en diamètre, et en ce que la largeur des bandes du dispositif est d'environ 7 mm pour les portions épaisses (2, 3, 4, 5) et d'environ 4 mm pour les portions les plus minces (6, 7). 9. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'on peut exercer différentes forces de résistance en fonction des endroits par lesquels l'utilisateur saisi ledit dispositif, et donc en fonction des endroits où l'utilisateur applique les pressions :- faible, en saisissant le dispositif simplement au niveau des parties inférieure (3) et supérieure (2), - forte, en saisissant le dispositif au niveau des extensions latérales de type oreilles (4, 5), - intermédiaire, en saisissant le dispositif entre les deux parties d'ovale et d'extension, c'est-à-dire au niveau des points de jonction des différentes bandes (A + C) (D + B). 10. Utilisation du dispositif selon la 9, caractérisée en ce que lorsque l'on saisi les dispositif (1) au niveau des parties latérales d'extension (4, 5), et lorsque l'on effectue le même type de pression vers l'intérieur du dispositif, lesdites bandes minces (6 et 7) se tendent, créant une résistance accrue contrant la pression appliquée. 11. Utilisation du dispositif selon la 9, caractérisée en ce que lorsque l'on saisi ledit dispositif (1) au niveau des points de jonctions (A et C) ou (B et D), et lorsque l'on effectue une pression vers l'intérieur du dispositif, la déformation desdites bandes minces crée une force de résistance intermédiaire. | A | A63 | A63B | A63B 21,A63B 23 | A63B 21/02,A63B 23/035 |
FR2898779 | A1 | PARASOL AVEC ESPACE(S) DE RANGEMENT | 20,070,928 | La présente invention concerne un parasol du type constitué d'un mât et d'une armature pliante revêtue d'un élément souple de couverture, tendu à l'état déployé de l'armature, pour former un écran de protection. Les parasols sont utilisés principalement sur les plages, terrasses et jardins, et sont de préférence repliables afin de réduire leur encombrement et faciliter ainsi leur transport et leur rangement. Cependant, lorsqu'on transporte son parasol sur la plage, on transporte très souvent également une multitude d'autres objets nécessaires à la baignade ou à l'activité sur la plage, tels que serviette, vêtements de rechange, livre ou magazine, seau, pelle, mouchoir, crème solaire, boisson, paquet de gâteau, etc... placés dans un sac et/ou que l'on dispose autour de soi. De plus, certains de ces objets doivent être maintenus à l'ombre autant que possible, en particulier les boissons et la nourriture. Si l'on souhaite se baigner, on doit en outre se séparer de petits objets de valeur tels que clés, téléphone, lunettes, argent, papiers, etc...En raison de leur taille réduite, une fois placés dans le sac, ces petits objets viennent se glisser et se perdre au milieu des autres dans un sac déjà encombré. Par ailleurs, on ne peut les laisser en évidence sur la serviette ou la natte de plage, en raison des risques de vol et/ou de glissement dans le sable. Des solutions ont déjà été apportées en proposant par exemple un coffret anti-vol, pour la protection des effets personnels, apte à être fixé au mât du parasol, lui-même ancré sur un pied stabilisateur. Cependant ce coffret rigide est relativement encombrant et constitue encore un objet supplémentaire à transporter sur la plage. II est en outre de taille limitée et ne permet pas de ranger une multitude d'objets ; étant amovible pour permettre de replier l'armature du parasol, il peut aussi être facilement oublié ou égaré. On connaît également des parapluies munis d'une poche ménagée sur la face externe de l'élément de couverture ou en périphérie entre les extrémités extérieures des armatures à la corde de l'élément de couverture, permettant d'y loger divers petits objets de taille très réduite. La fixation de ces poches peut poser des difficultés pour assurer une bonne étanchéité à la pluie du matériau constituant l'élément de couverture. Certains parapluies comportent une couverture réalisée en matériau plastique transparent : un tel matériau ne peut être adapté à un parasol, de par sa fonction principale qui est de former un écran de protection vis à vis du soleil. En outre, ces poches sont toutes accessibles de l'extérieur du parapluie à l'état déployé, puisqu'en effet un parapluie est toujours, dans ce dit état déployé, entre les mains de son utilisateur ; ces poches n'ont donc pas besoin de répondre aux exigences anti-vol. Un des buts de l'invention est par conséquent de proposer un espace de rangement pour parasol qui pallie les inconvénients précités et notamment limite les risques de vol des objets pendant les activités sur la plage, tout en évitant le contact de ces objets avec le sable ou leur perte sur le sol, ou encore l'envol avec le vent des objets les plus légers. A cet effet, la présente invention concerne un parasol constitué d'un mât et d'une armature pliante revêtue d'un élément souple de couverture, tendu à l'état déployé de l'armature, pour former un écran de protection, caractérisé en ce que l'élément de couverture est, sur au moins une partie de sa surface, doublé intérieurement, de manière à former une double paroi et à ménager, entre lesdites parois, au moins un espace de rangement,, dit intérieur, masqué à l'état replié de l'armature. Cet espace de rangement est accessible à l'état déployé de l'armature, donc accessible par l'utilisateur uniquement lorsqu'il est placé sous le parasol déployé. Les risques de vol sont ainsi fortement limités, et la perte ou l'envol des objets est totalement réduite. En outre les objets peuvent être facilement classés et rangés dans cet ou ces espaces de rangement, et donc facilement retrouvés par les divers utilisateurs, comme dans les tiroirs d'une commode. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la double paroi est formée au moyen d'une pièce rapportée sur la face intérieure de l'élément de couverture, qui est ainsi invisible de la face extérieure du parasol. Ladite pièce rapportée peut être fixée selon une liaison permanente à la face intérieure de l'élément de couverture, directement ou par l'intermédiaire de l'armature : elle peut par exemple être cousue sur la face intérieure de l'élément de couverture, ou attachée à l'armature proprement dite. De manière préférée, la pièce rapportée est une pièce élastiquement déformable, apte à assurer, par serrage élastique des objets contre l'élément de couverture, le maintien desdits objets à l'intérieur de l'espace de rangement. Il n'y a ainsi aucun risque de glissement de l'objet hors dudit espace de rangement, notamment lorsque le parasol est déplacé, ou son inclinaison modifiée, voire lorsque le parasol est replié. La pièce rapportée peut, en variante, être fixée selon une liaison amovible à la face intérieure de l'élément de couverture, telle qu'une fermeture à glissière, une bande auto-agrippante ou un dispositif d'accroche par boutons, boutons pression ou crochets. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la double paroi est formée au moyen d'une pièce rapportée sur la totalité de la face intérieure de l'élément de couverture, et est munie d'ouvertures d'accès à l'espace de rangement. La pièce rapportée peut être par exemple une pièce d'étoffe, ajourée ou 20 non, un filet ou une feuille en matériau polymère ou composite souple. La doublure intérieure de l'élément de couverture peut également être formée par un repli dudit élément de couverture, par exemple par un repli vers l'intérieur en direction du mât central du parasol. De manière avantageuse, l'espace de rangement est pourvu d'au moins 25 une ouverture d'accès ménagée dans la zone de liaison de la doublure intérieure à l'élément de couverture ou dans la paroi de ladite pièce rapportée. Dans le parasol conforme à la présente invention, l'armature pliante comporte de préférence des baleines à disposition rayonnante autour du mât, l'espace de rangement étant ménagé entre au moins deux baleines adjacentes. D'autres avantages de la présente invention apparaîtront à la description qui suit d'un exemple de réalisation illustré par la figure unique, représentant de manière schématisée une vue de dessous d'un parasol conforme à l'invention, à l'état déployé. Le parasol schématisé sur cette figure unique est constitué de manière classique d'une armature 1 formée ici de huit baleines 2 à disposition rayonnante autour du mât 3. A l'état déployé de l'armature 1, comme représenté sur la figure, est tendu sur ladite armature 1 un élément de couverture souple 4 tel qu'une toile ou étoffe épaisse opaque aux rayons du soleil, définissant huit secteurs angulaires 8 entre les baleines. Sur la face intérieure de l'élément de couverture 4, sont fixées entre deux baleines adjacentes 2, des pièces rapportées par exemple en étoffe 5 ou sous la forme d'un filet 6 de surface correspondant ici à une partie du secteur 8 correspondant. Cette pièce rapportée est disposée approximativement parallèle au bord libre de l'élément de couverture 4, de préférence dans la partie médiane dudit secteur 8, de manière d'une part à ne pas être visible à proximité dudit bord libre de la périphérie du parasol et d'autre part à ne pas gêner le repliage de l'armature au niveau de la zone centrale du parasol à proximité du mât 3. La pièce rapportée peut être fixée de manière permanente, par exemple cousue au niveau des zones d'assemblage de deux secteurs 8 adjacents, ou fixée sur les baleines 2, sur au moins deux de ses côtés (trois côtés dans le cas présent), le quatrième côté étant laissé libre pour constituer l'ouverture d'accès à l'espace de rangement ainsi réalisé entre ladite pièce rapportée et l'élément de couverture 4. L'ouverture d'accès 10 est, de préférence, ménagée au plus près du mât 3, ce qui permet de limiter au maximum les risques de vols. Selon une variante, les quatre côtés peuvent être fixés à l'élément de couverture et une ouverture d'accès telle qu'une fente 7 peut être ménagée dans la paroi de cette pièce rapportée 5. La pièce rapportée 5 peut être également sous la forme d'une pochette avec rabats de fermeture 11 ou sous la forme d'une poche éventuellement pourvue de soufflets de manière à élargir l'espace disponible pour le rangement dans ladite pièce rapportée 5 au niveau de sa partie centrale. Pour maintenir en place l'objet 12 contre l'élément de couverture 4 à l'intérieur de l'espace de rangement, la pièce rapportée peut être sous la forme d'un filet 6 élastiquement déformable fixé par liaison permanente à la face intérieure dudit élément de couverture 4. Des feuilles en matériau composite isotherme peuvent être utilisées pour constituer la pièce rapportée 5 sous la forme d'un fourreau apte à conserver par exemple une boisson fraîche ou un biberon tiède qui reste ainsi à l'abri du sable. Enfin, on peut sur un même secteur disposer plusieurs pièces rapportées, par exemple une pièce en étoffe 5 surmontée sur sa face non tournée vers l'élément de couverture 4, d'une zone recouverte d'un filet 6 plus étroit formant lui-même un nouvel espace de rangement supplémentaire. La figure unique présente ces différentes possibilités de rangement. II est ainsi possible de glisser dans ces dits espaces de rangement d'un même parasol, un grand nombre d'objets tels que vêtements de rechange, livres, magazines, mouchoirs, crèmes solaires, boissons, nourriture, sachets poubelles, téléphones, lunettes, argent, papiers, clés... Ces objets sont ainsi faciles à retrouver. Le sol sous le parasol est ainsi libéré de tous ces objets. Outre un gain de place considérable, on ne tente plus les voleurs et les objets légers ne risquent plus de s'envoler. Un autre avantage présenté par le parasol selon l'invention, est de pouvoir replier et transporter le parasol avec la présence de ces objets dans les espaces de rangement qui sont invisibles à l'état replié du parasol. Le présent exemple de l'invention a été illustré par un parasol destiné à être utilisé sur une plage mais toutes les caractéristiques de ce parasol peuvent être mises en oeuvre pour un parasol destiné à une terrasse ou un jardin. Les espaces de rangement peuvent ainsi servir à ranger et mettre à l'abri du vent ou du soleil des objets tels que des magazines, la carte des menus, des serviettes en papier... cette liste n'étant nullement limitative | Parasol constitué d'un mât (3) et d'une armature (1) pliante revêtue d'un élément souple de couverture (4), tendu à l'état déployé de l'armature (1), pour former un écran de protection, caractérisé en ce que l'élément de couverture (4) est, sur au moins une partie de sa surface, doublé intérieurement, de manière à former une double paroi et à ménager, entre lesdites parois, au moins un espace de rangement, dit intérieur, masqué à l'état replié de l'armature. La double paroi peut être formée d'une pièce rapportée (5, 6) fixée selon une liaison amovible ou permanente à l'élément de couverture (4). | 1. Parasol constitué d'un mât (3) et d'une armature (1) pliante revêtue d'un élément souple de couverture (4), tendu à l'état déployé de l'armature (1), pour former un écran de protection, caractérisé en ce que l'élément de couverture (4) est, sur au moins une partie de sa surface, doublé intérieurement, de manière à former une double paroi et à ménager, entre lesdites parois, au moins un espace de rangement, dit intérieur, masqué à l'état replié de l'armature (1). 2. Parasol selon la 1, caractérisé en ce que la double paroi est formée au moyen d'une pièce rapportée (5, 6) sur la face intérieure de l'élément de couverture (4). 3. Parasol selon la 2, caractérisé en ce que la pièce rapportée (5, 6) est fixée selon une liaison permanente à la face intérieure de l'élément de couverture (4). 4. Parasol selon la 3, caractérisé en ce que la pièce rapportée (6) est une pièce élastiquement déformable, apte à assurer, par serrage élastique des objets (12) contre l'élément de couverture, le maintien desdits objets à l'intérieur de l'espace de rangement. 5. Parasol selon la 2, caractérisé en ce que la pièce rapportée (5) est fixée selon une liaison amovible à la face intérieure de l'élément de couverture (4), telle qu'une fermeture à glissière, une bande auto-agrippante ou un dispositif d'accroche par boutons, boutons pression ou crochets. 6. Parasol selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la double paroi est formée au moyen d'une pièce rapportée sur la totalité de la face intérieure de l'élément de couverture (4), et munie d'ouvertures d'accès à l'espace de rangement. 7 7. Parasol selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que la pièce rapportée (5, 6) est une pièce d'étoffe, ajourée ou non, un filet ou une feuille en matériau polymère ou composite souple. 8. Parasol selon la 1, caractérisé en ce que la doublure 5 intérieure de l'élément de couverture (4) est formée par un repli dudit élément de couverture (4). 9. Parasol selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'espace de rangement est pourvu d'au moins une ouverture d'accès (10, 7) ménagée dans la zone de liaison de la doublure 10 intérieure à l'élément de couverture (4) ou dans la paroi de ladite pièce rapportée (5). 10. Parasol selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'armature pliante (1) comporte des baleines (2) à disposition rayonnante autour du mât (3), l'espace de rangement étant ménagé 15 entre au moins deux baleines (2) adjacentes. | A,E | A45,E04 | A45B,E04H | A45B 23,E04H 15 | A45B 23/00,E04H 15/28 |
FR2901817 | A1 | PONT TEMPORAIRE | 20,071,207 | La présente invention concerne un pont temporaire destiné au franchissement de brèches, notamment pour le passage de piétons, de véhicules ou autre engin mobile. On connaît de tels ponts permettant le franchissement d'une brèche au moyen d'une ou plusieurs travures assemblées entre elles. Toutefois, le transport et le déploiement de ces travures nécessitent l'utilisation d'un engin de pose. Le système de déploiement de ces travures est donc particulièrement complexe pour tenir compte à la fois des dimensions importantes de ces travures mais aussi de la surface utile offerte par le châssis de l'engin de pose. Ce système requiert notamment une rampe de lancement permettant de déposer les travures assemblées vers l'avant de l'engin. De plus, les dimensions des travures imposent un terrain dégagé pour permettre leur déploiement. Une préparation du terrain par des opérateurs qualifiés peut donc s'avérer nécessaire préalablement au déploiement du pont, notamment à titre d'exemple, lorsque des zones boisées sont adjacentes à ladite brèche à franchir. Par ailleurs, la voie de roulement de ces travures est susceptible de recevoir un ou plusieurs véhicules lourds. Cette piste de roulement est donc rigide et solidaire de chacune des travures. Elle peut être réalisée à titre d'exemples, en acier, en bois ou en matériau composite. Cette voie de roulement vient alourdir le poids total du pont à transporter. Toutefois, lorsque les travures sont de dimensions supérieures à la rampe de lancement, le poids des travures ainsi assemblées doit être compensé par le poids de l'engin de pose afin d'éviter un éventuel déséquilibre de celui-ci lors de la dépose du pont. Le véhicule doit avoir un châssis adapté et est peu mobile en terrain accidenté. Enfin ces systèmes de franchissement de l'art antérieur ne sont pas autonomes et nécessitent la présence de personnels de service qui sont alors particulièrement exposées et vulnérables dans des zones de conflit par exemple. Il serait donc intéressant de disposer d'une structure de franchissement autonome, compacte et susceptible d'être déployée à distance. L'objectif de la présente invention est donc de proposer un système de franchissement de brèches, simple dans sa conception et dans son mode opératoire, particulièrement compact et léger pour permettre un déploiement dans des zones difficiles d'accès et dans tout type de conditions opérationnelles. Ce pont temporaire peut en particulier être stocké et déployé à partir d'un plateau ou d'un conteneur de longueur réduite, typiquement inférieure à 6 m par exemple, qui, une fois amené sur la zone de déploiement, est posé à même la surface du sol. Cette longueur de l'élément de pont ainsi que sa largeur le rendent avantageusement compatibles avec un plateau ou un conteneur ISO 20 pieds permettant un transport routier, voire fluvial de celui- ci. Par ailleurs, la structure solide d'un conteneur autorise un levage par le haut et protège le pont temporaire des agressions extérieures. Un autre objet de la présente invention est un pont temporaire léger permettant la mise en oeuvre d'engin de pose moins lourd, donc plus mobile et susceptible de se déplacer dans des zones de terrain accidenté non accessibles avec les engins de pose de l'art antérieur. Cet objectif est atteint avec une piste de roulement légère. La piste de roulement du pont temporaire peut, par exemple, être rapportée après déploiement de celui-ci. Le déploiement du pont sans sa piste de roulement permet la mise en oeuvre d'un système de déploiement moins complexe et plus rapide. A cet effet, l'invention concerne un pont temporaire comportant des éléments de pont destinés à être superposés lorsque ledit pont est en position non déployé. Selon l'invention, ces éléments de pont sont articulés les uns par rapport aux autres et chaque élément de pont comporte à au moins une de ses extrémités une face d'accouplement apte à venir coopérer avec la face d'accouplement d'un autre élément de pont de manière à assembler ces éléments de pont lorsqu'ils sont mis bout à bout. Le pont comporte également des organes de déplacement de chacun de ces éléments de pont superposé sur un autre élément de pont dans une première position, dite non déployé, entre cette première position et une deuxième position, dite déployée, où les faces d'accouplement dudit élément de pont et dudit autre élément de pont sont placées en vis-à-vis et accouplées. Le pont temporaire comporte une voie de roulement rapportée ou non. On entend ici par "voie de roulement", la surface externe du pont temporaire sur laquelle les piétons, véhicules et autre engin mobile sont destinés à circuler. Bien entendu, bien que ne disposant pas de piste carrossable lorsque la piste doit être rapportée, ces éléments sont structurellement aptes à supporter ces véhicules et/ou piétons. De tels éléments de pont sont alors constitués, à titre purement illustratif, d'une structure en treillis ou d'un assemblage de poutres parallèles, ces poutres étant espacées les unes des autres de manière régulière ou non. Dans différents modes de réalisation particuliers de ce pont temporaire, 25 chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles : lesdites faces d'accouplement 8,9 sont des faces inclinées, l'inclinaison des faces d'accouplement d'un même élément de pont 1-4 étant différentes de sorte que lesdits éléments de pont étant 30 déployés et accouplés forment une arche. - chaque élément de pont est relié à au moins un autre élément de pont par au moins une paire de bras de liaison parallèles et montés latéralement auxdits éléments de pont, les extrémités desdits bras étant mobiles en rotation, Ces bras de liaison sont montés de part et d'autre des éléments de pont ou alternativement sur un même bord de ces éléments. Ces bras de liaison sont, par exemple, des bielles. - chaque élément de pont comporte au moins une butée placée sur au moins un de ses bords latéraux pour bloquer le déplacement dudit bras de liaison lorsque la face d'accouplement dudit élément de pont est placée en vis-à-vis avec la face d'accouplement d'un autre élément de pont, -l'élément de pont destiné à constituer l'extrémité inférieure de l'empilement former par lesdits éléments de pont superposés comprend des moyens d'ancrage au sol, Bien entendu, le pont peut encore être débarqué de son véhicule de transport par un engin comportant des moyens de levage. Cet engin élévateur peut être un chariot à mât télescopique, ce mât pouvant être contrôlé en direction et inclinaison par exemple au moyen d'un vérin de levage relié au bras télescopique. L'engin comportant les moyens de levage assure alors le contrepoids lors du déploiement du pont temporaire. Cet engin est avantageusement un véhicule tout terrain. II peut être de plus embarqué à l'arrière du châssis du véhicule de transport du pont temporaire. Le pont peut ainsi être rapproché de son lieu de déploiement par un camion par exemple, puis l'engin comportant les moyens de levage amène ledit pont temporaire sur sa zone de déploiement et assure le contrepoids nécessaire lors du déploiement de celui-ci. Le contrepoids peut aussi être assuré par le véhicule de transport ayant servi à l'acheminement du pont temporaire ou encore par remplissage d'un réservoir de lest liquide au moyen d'une unité de pompage lorsque le pont est destiné à permettre le franchissement d'une brèche comportant une zone d'eau. Alternativement, le contrepoids peut également être assuré par cet élément de pont formant l'extrémité inférieure de l'empilement constitué par lesdits éléments de pont lorsqu'ils sont superposés. Cet élément de pont ayant le poids nécessaire pour servir de contrepoids lors du déploiement du pont. - ledit pont temporaire comportant une voie de roulement rapportée, ladite voie est une piste de roulement souple et ledit pont comporte des éléments de fixation pour solidariser cette piste souple auxdits éléments de pont, Alternativement, ladite piste de roulement rapportée peut comporter des plaques métalliques articulées entre elles. la piste de roulement comporte plusieurs sections de piste, chacune de ces sections étant solidaire d'un élément de pont, - la piste de roulement est monobloc et amovible, - la piste de roulement souple comporte au moins une structure tissée, Cette piste de roulement peut également comporter une structure tissée auxiliaire comprenant une nappe de fils de chaîne et une nappe de fils de trame, ladite structure tissée étant superposée sur ladite structure tissée auxiliaire et la liaison entre les deux structures tissées étant réalisée de façon à constituer entre les deux structures, de place en place, des poches tubulaires orientées selon les fils de chaîne ou selon les fils de trame. En particulier, lorsque ces poches sont orientées dans le sens de la longueur du pont, elles peuvent servir de logement de réception d'éléments rapportés à diverses fins. Notamment, il est possible de passer un ou plusieurs câbles pour l'alimentation en énergie électrique des moyens assurant le déplacement relatif des éléments de ponta Il est encore possible de passer des câbles de communication ou d'alimentation pour l'éclairage du pont temporaire. Ces poches peuvent aussi recevoir des barres de renfort métalliques ou en matériau composite. Lorsque, ces poches sont équipées de barres transversales de renfort, les extrémités de ces barres peuvent former des saillies destinées à coopérer avec des éléments de rail de guidage disposés sur les éléments de pont, Les extrémités de ces barres peuvent ainsi coulisser dans des rails ayant une section en forme de C ou en U, ce qui permet non seulement d'assurer le guidage de la piste de roulement le long dudit élément de pont mais permet également sa solidarisation à celle-ci. De manière plus générale, la piste de roulement peut comporter une face supérieure présentant le relief de surface nécessaire à une bonne adhérence des véhicules circulant à sa surface telle que la structure tissée décrite par la présente demandeuse dans la demande de brevet WO 95/26435 et une face inférieure plane assurant le glissement de la piste de roulement sur les éléments de pont. Cette face inférieure peut être constituée par ladite structure tissée auxiliaire. Cette face inférieure peut aussi comporter des éléments de fixation nécessaires à la solidarisation de ladite piste de roulement aux éléments de pont. Dans un mode de réalisation particulier, cette face inférieure peut comporter des oeillets destinés à recevoir des saillies placées à la surface des éléments de pont. Ces saillies peuvent être des ergots comportant à leur extrémité supérieure une butée, les ergots étant alors enfoncés par force dans les oeillets. Ces oeillets sont, de préférence, placés au droit de poches formées par la liaison de la structure auxiliaire et de la structure tissée pour former des logements susceptibles de recevoir lesdites saillies. - chaque élément de pont comporte sur au moins un de ses bords latéraux un élément de rail de guidage, ces éléments de rail coopérant entre eux pour définir un rail de guidage lorsque les éléments de pont sont mis bout à bout permettant de guider le déplacement de ladite piste le long dudit pont, les organes de déplacement comportent au moins un actionneur monté de manière pivotante, l'extrémité de cet actionneur étant reliée à un des bras de liaison de manière à déplacer un élément de pont par rapport à un autre entre une première position dite non déployée où lesdits éléments de pont sont superposés et une deuxième position dite déployée où les faces d'accouplement desdits éléments de pont sont placés en vis-à-vis en vue de leur accouplement, cet actionneur est un vérin hydraulique, électromagnétique ou électrique, La mise en rotation des bras de liaison peut encore être assurée par des moteurs ou une manivelle via un système vis sans écrou ou vis sans fin. - l'actionneur étant un vérin électrique, le pont comporte une source d'alimentation autonome pour alimenter ces actionneurs électriques, au moins un desdits éléments de pont comporte au moins une saillie, ladite saillie étant placée en avant dudit élément de pont en dessous de sa face d'accouplement et étant destinée à venir supporter l'élément de pont mis bout à bout avec ledit élément de pont, il comporte une unité de contrôle et de commande pour commander individuellement le déplacement des éléments de pont, ladite unité de commande comportant un émetteur-récepteur pour recevoir des ordres de commande à distance. L'invention concerne également un pont temporaire à plusieurs voies de roulement, Selon l'invention, ce pont comporte au moins deux ponts temporaires tels que décrit précédemment, ces pont étant de préférence placés en parallèle et accolés les uns aux autres. Avantageusement, l'un des ponts temporaires peut servir de contrepoids lors du déploiement du premier pont et ce dernier étant déployé, le déploiement d'un autre pont peut s'effectuer en prenant appui sur ce premier pont ne nécessitant pas ainsi de contrepoids externe. L'invention concerne enfin un engin de pose équipé d'un pont temporaire tel que décrit précédemment. Cet engin de pose comporte, de préférence, un plateau destiné à recevoir les éléments de pont superposés lorsque celui-ci est en position non déployé ainsi qu'une zone de stockage de la voie de roulement. Cette dernière se présentant sous la forme d'une structure tissée ayant un relief de surface important et enroulée, la zone de stockage peut comporter un dérouleur pour assurer le déroulement à vitesse variable de ladite structure tissée. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins 25 annexés dans lesquels: - la figure 1 représente schématiquement un pont temporaire en cours de déploiement selon un mode de réalisation particulier de l'invention; - la figure 2 est une représentation schématique du pont temporaire de la figure 1 après déploiement d'une partie de celui-ci; 30 - la figure 3 est une représentation schématique du pont temporaire de la figure 1 déployé, la piste de roulement rapportée ayant été omise par souci de clarté; La Figure 1 montre un pont temporaire en position non déployée selon un premier mode de réalisation. Il comporte quatre éléments de pont 1-4 qui sont superposés et articulés les uns par rapport aux autres. Ces éléments de pont 1-4 sont avantageusement reliés de manière amovible les uns aux autres pour permettre de varier la longueur de ce pont et à adapter celle-ci à la brèche à franchir 5. Chaque élément de pont est relié à un seul 1, 4 pour ceux destinés à former les extrémités du pont, ou deux autres éléments de pont 2, 3 par deux paires de bras de liaison montées chacune de part et d'autre de ces éléments de pont 1-4 qu'elles relient (une seule étant représentée par souci de clarté). Chacune de ces paires de bras comportent deux bras parallèles 6, 7 montés latéralement sur ces éléments de pont 1-4, leurs extrémités étant mobiles en rotation pour autoriser le déplacement relatif des éléments de pont 1-4. Ces bras décrivent la forme d'un parallélogramme déformable lorsqu'un élément de pont est en mouvement par rapport à l'élément de pont avec lequel il est articulé. Chaque élément de pont 1-4 comporte ainsi à ses extrémités une face d'accouplement 8 apte à venir coopérer avec la face d'accouplement 9 d'un autre élément de pont de manière à assembler ces éléments de pont lorsqu'ils sont mis bout à bout. Ces faces d'accouplement 8, 9 ont un profil en biseau mais peuvent avoir tout autre forme permettant de bloquer les faces d'accouplement 8, 9 lorsqu'elles sont mis bout à bout. Ces faces 8, 9 présentent ici par ailleurs une pente de valeur égale d'une paire d'éléments de pont à une autre mais ces pentes peuvent également être différentes de manière à former une courbure entre deux éléments de pont 1-4. Cette courbure peut notamment être progressive pour former une arche. Cette dernière géométrie assure une meilleure tenue mécanique du pont temporaire par une reprise des efforts et elle peut permettre d'enjamber des obstacles tels qu'une canalisation ou autre. Chaque élément de pont 1-4 peut de plus comporter des organes mécaniques de verrouillage permettant de bloquer les faces d'accouplement 8, 9 en position accouplée. Ces organes de verrouillage sont par exemple à ressort. Par ailleurs, chaque élément de pont 1-4 comporte avantageusement au moins une butée placée sur chacun de ses bords latéraux pour bloquer le déplacement d'au moins un des bras de liaison 6, 7 lorsque la face d'accouplement 8 dudit élément de pont 3 est placée en vis-à-vis avec la face d'accouplement 9 d'un autre élément de pont 4 et qu'elle a donc fini son déplacement autorisé (Fig. 1). Le pont comporte des organes de déplacement de chacun des éléments de pont 1-3 qui est superposé sur un autre élément de pont 2-4 dans une première position, dite non déployée. Pour déployer le pont temporaire, on déplace tout d'abord l'empilement formé par les trois éléments de pont 1-3 placés sur le dernier élément de pont 4 en contact avec le sol. Ces éléments de pont 1- 3 sont déplacés d'une première position dans laquelle ils sont superposés sur le quatrième élément de pont 4 vers une deuxième position, dite déployée, où les faces d'accouplement 8, 9 du dernier élément de pont 3 dudit empilement 1-3 et du quatrième élément de pont 4 sont placées en vis-à-vis et accouplées. Puis, on répète cette étape de déploiement en déplaçant les deux éléments de pont 1, 2 superposés avec le troisième élément de pont 3 ainsi accouplé de cette première position où ils sont superposés vers une seconde position où les faces d'accouplement 8, 9 du deuxième élément de pont 2 et du troisième élément de pont 3 sont placées en vis-à-vis et accouplées. On répète cette étape pour le premier élément de pont 1 non encore accouplé. Ce procédé permet de diminuer le bras de levier à déplacer. Les organes de déplacement comprennent un actionneur 10 monté de manière pivotante et latéralement sur chaque élément de pont 2-4 destiné à supporter un élément de pont 1-3 dans la première position dite non déployée. L'extrémité de cet actionneur 10 est reliée au bras de liaison le plus avant desdits élément de pont 1-4 de sorte qu'un déplacement linéaire de l'extrémité de cet actionneur 10 entraîne un mouvement de rotation du ou des éléments de pont superposés pour amener les faces d'accouplement 8, 9 en vis à vis. Cet actionneur 10 est par exemple un vérin hydraulique, électromagnétique ou électrique. Cet actionneur 10 étant un vérin hydraulique, le pont comporte un réservoir de fluide, une pompe hydraulique et un circuit de distribution en fluide comportant des sections de tuyaux aptes à s'adapter au mouvement des éléments de pont 1-4 les uns par rapport aux autres. Chacune de ces sections peut, par exemple, comporter deux portions de tuyaux rigides reliés entre elles par une section de tuyau souple placée au niveau d'une articulation telle qu'un point de pivot d'une bielle. De préférence, le pont comporte une unité de contrôle et de commande pour commander individuellement le déplacement des éléments de pont 1-4, cette unité de commande comportant un émetteur-récepteur pour recevoir des ordres de commande à distance. Le pont ayant ainsi sa propre source d'alimentation et étant autonome, peut être avantageusement positionné à proximité de la brèche 5 à franchir pour être déployé à distance ce qui évite d'exposer un éventuel équipage du génie dans des zones de conflit. Cette unité de contrôle et de commande peut encore comporter des moyens électroniques pour décaler dans le temps le déplacement de chacun desdits éléments de sorte que lesdits éléments de pont sont déployés et mis bout à bout successivement. Ces moyens électroniques peuvent comporter un retardateur. Alternativement, ces éléments de pont peuvent être déployés simultanément. L'unité de contrôle et de commande peut encore comporter des capteurs vérifiant le bon positionnement des éléments de pont 1-4 les uns par rapport aux autres. Dans ce mode de réalisation particulier, les éléments de pont 1-4 comportent chacun deux saillies 11, 12 placées respectivement en avant dudit élément de pont en dessous de sa face d'accouplement 8 et en arrière au dessus de son autre face d'accouplement 9. Ces saillies 11, 12 sont destinées à venir supporter le ou les éléments de pont 1 -4 mis bout à bout avec cet élément de pont 1-4. Ces saillies 11, 12 sont par exemple constituées d'une plaque rectangulaire. L'élément de pont 4 destiné à constituer l'extrémité inférieure de l'empilement former par lesdits éléments de pont 1-4 superposés dans ladite première position comprend avantageusement des moyens d'ancrage au sol (non représentés). Le pont temporaire comporte une voie de roulement rapportée (non représentée) qui est une piste de roulement souple et des éléments de fixation pour solidariser cette piste souple aux éléments de pont 1-4. Cette piste de roulement présente avantageusement une dimension longitudinale supérieure à la longueur du pont une fois déployé de manière à recouvrir une zone de sol adjacente 13, 14 audit pont. Cette piste de roulement est, par exemple, une structure tissée qui est formée de fils de chaîne disposés suivant une seule couche et de fils de trame disposés également suivant une seule couche, l'armure de ladite structure tissée étant telle que chaque fil de chaîne s'entrecroise avec les fils de trame suivant, de préférence et très approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne, d'obtenir au moins une zone d'armure simple et serrée suivie d'une zone de flottés, l'alternance des différentes zones susdites provoquant des resserrements des fils de trame créant un relief important du tissu ainsi réalisé. On entend par "de préférence et très approximativement", une égalité des pris et des laissés de chaque fil de chaîne qui n'est pas absolue mais qui au contraire peut s'en écarter de 10 à 15% par exemple, voire même davantage, étant entendu que plus on s'éloignera de la stricte égalité et plus le métier demandera des réglages. Les fils de trame ont avantageusement un diamètre de l'ordre de 50 à 200 centièmes de mm et les fils de chaîne ont de préférence un diamètre inférieur à celui des fils de trame. Les éléments de pont 1-4 comportent des poutres 15 assemblées en parallèle en étant espacées les unes des autres. Ces poutres 15 sont réalisées dans un matériau dur choisi dans le groupe comprenant l'acier, le titane, un alliage d'aluminium ou un matériau composite. Ces poutres 15 peuvent avoir une section rectangulaire ou en 1 avec une surface plane à chaque extrémité pour supporter la piste de roulement. Ces poutres 15 peuvent de plus être reliées par un fond 16 qui peut être percée pour l'évacuation des eaux. L'intervalle entre ces poutres 15 définit un élément de canalisation susceptible de recevoir un élément de traction de la piste de roulement lorsque celle-ci est déroulée après déploiement ou au fur et à mesure du déploiement du pont. Le pont peut donc comporter un moteur pour dérouler ou enrouler cette piste. Chaque élément de pont 1-4 comporte à une extrémité, au moins un organe de renvoi susceptible de recevoir ledit élément de traction. Cet organe de renvoi peut être une poulie. Le premier et le dernier de ces éléments de pont 1, 4 formant le pont en position déployé comportent avantageusement à leur extrémité libre une rampe d'accès audit pont. Cette rampe peut être montée de manière articulée pour adapter la rampe aux engins ou piétons amenés à se déplacer à la surface du pont temporaire. Les éléments de pont 1-4 étant identiques ou non, ils ont une dimension longitudinale comprise entre environ 2 m et 6 m +1- 10% et une largeur comprise entre environ 1,5 et 3 m +1- 10%. Avantageusement, leur longueur étant de 6 m et leur largeur de 2 m environ, une voie de roulement ayant une largeur de 3,4 m +1- 10% est obtenue en accolant deux ponts temporaires placés en parallèle | L'invention concerne un pont temporaire comportant des éléments de pont (1-4) destinés à être superposés lorsque ledit pont est en position non déployé.Selon l'invention, ces éléments de pont (1-4) sont articulés les uns par rapport aux autres. Chaque élément de pont comporte à au moins une de ses extrémités une face d'accouplement (8, 9) apte à venir coopérer avec la face d'accouplement d'un autre élément de pont de manière à assembler ces éléments de pont (1-4) lorsqu'ils sont mis bout à bout. Le pont comporte des organes de déplacement de chaque élément de pont superposé sur un autre élément de pont dans une première position, dite non déployé, entre cette première position et une deuxième position, dite déployée, où les faces d'accouplement (8, 9) dudit élément de pont et dudit autre élément de pont sont placées en vis-à-vis et accouplées. Il comporte de plus une voie de roulement rapportée ou non. | 1. Pont temporaire comportant des éléments de pont (1-4) destinés à être superposés lorsque ledit pont est en position non déployé, caractérisé en 5 ce que - lesdits éléments de pont (1-4) sont articulés les uns par rapport aux autres, - chacun desdits éléments de pont (1-4) comporte à au moins une de ses extrémités une face d'accouplement (8, 9) apte à venir coopérer avec la 10 face d'accouplement (8, 9) d'un autre élément de pont de manière à assembler lesdits éléments de pont (1-4) lorsqu'ils sont mis bout à bout, - ledit pont comporte des organes de déplacement de chacun desdits éléments de pont (1-3) superposé sur un autre élément de pont (2-4) dans une première position, dite non déployée, entre ladite première position et une 15 deuxième position, dite déployée, où les faces d'accouplement .(8, 9) dudit élément de pont et dudit autre élément de pont sont placées en vis-à-vis et accouplées, et en ce que ledit pont temporaire comporte une voie de roulement rapportée ou non. 20 2. Pont selon la 1, caractérisé en ce que lesdits éléments de pont (1-4) sont reliés de manière amovible les uns aux autres pour permettre de varier la longueur dudit pont. 3. Pont selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit élément de pont (4) destiné à constituer l'extrémité inférieure de l'empilement 25 former par lesdits éléments de pont (1-4) superposés comprend des moyens d'ancrage au sol. 4. Pont selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque élément de pont (1-4) est relié à au moins un autre élément de pont par au moins une paire de bras de liaison (6,7) parallèles et montés 30 latéralement auxdits éléments de pont (1-4), les extrémités desdits bras (6,7) étant mobiles en rotation. 5. Pont selon la 4, caractérisé en ce que lesdits bras de liaison (6,7) sont montés de part et d'autre desdits éléments de pont (1-4). 6. Pont selon la 4, caractérisé en ce que lesdits bras de 35 liaison (6, 7) sont montés sur un même bord desdits éléments de pont (1-4).7. Pont selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que chaque élément de pont (1-4) comporte au moins une butée placée sur au moins un de ses bords latéraux pour bloquer le déplacement dudit bras de liaison (6, 7) lorsque la face d'accouplement (8, 9) dudit élément de pont est placée en vis-à-vis avec la face d'accouplement (8, 9) d'un autre élément de pont. 8. Pont selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites faces d'accouplement (8,9) sont des faces inclinées, l'inclinaison des faces d'accouplement d'un même élément de pont (1-4) étant différentes de sorte que lesdits éléments de pont étant déployés et accouplés forment une arche. 9. Pont selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit pont temporaire comportant une voie de roulement rapportée, ladite voie est une piste de roulement souple et ledit pont comporte des éléments de fixation pour solidariser ladite piste souple auxdits éléments de pont (1-4). 10. Pont selon la 9, caractérisé en ce que ladite piste de roulement comporte plusieurs sections de piste, chacune desdites sections étant solidaire d'un élément de pont. 11. Pont selon la 9, caractérisé en ce que ladite piste de roulement est monobloc et amovible. 12. Pont selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que ladite piste de roulement a une dimension longitudinale supérieure à la longueur du pont une fois déployé de manière à recouvrir une zone de sol adjacente audit pont. 13. Pont selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que ladite piste de roulement comporte au moins une structure tissée. 14. Pont selon la 13, caractérisé en ce que ladite structure tissée est formée de fils de chaîne disposés suivant une seule couche et de fils de trame disposés également suivant une seule couche, l'armure de ladite structure tissée étant telle que chaque fil de chaîne s'entrecroise avec les fils de trame suivant, de préférence et très approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne, d'obtenir au moins une zone d'armure simple etserrée suivie d'une zone de flottés, l'alternance des différentes zones susdites provoquant des resserrements des fils de trame créant un relief important du tissu ainsi réalisé. 15. Pont selon la 14, caractérisé en ce que lesdits fils de trame ont un diamètre de l'ordre de 50 à 200 centièmes de mm et les fils de chaîne ont de préférence un diamètre inférieur à celui des fils de trame. 16. Pont selon l'une quelconque des 9 et 11 à 15, caractérisé en ce que chaque élément de pont (1-4) comporte sur au moins un de ses bords latéraux un élément de rail de guidage, lesdits éléments de rail coopérant entre eux pour définir un rail de guidage lorsque les éléments de pont (1-4) sont mis bout à bout permettant de guider le déplacement de ladite piste le long dudit pont. 17. Pont selon la 16, caractérisé en ce que chaque élément de pont (1-4) comprenant des poutres (15) assemblées en parallèle en étant espacées les unes des autres, l'intervalle entre ces poutres (15) définit un élément de canalisation susceptible de recevoir un élément de traction de ladite piste de roulement et en ce que chaque élément de pont (1-4) comporte à une extrémité, au moins un organe de renvoi susceptible de recevoir ledit élément de traction. 18. Pont selon l'une quelconque des 4 à 17, caractérisé en ce que lesdits organes de déplacement comportent au moins un actionneur (10) monté de manière pivotante, l'extrémité dudit actionneur (10) étant reliée à un desdits bras de liaison (6, 7) de manière à déplacer un élément de pont (1-4) par rapport à un autre entre une première position dite non déployée où lesdits éléments de pont (1-4) sont superposés et une deuxième position dite déployée où les faces d'accouplement desdits éléments de pont (1-4) sont placés en vis-à-vis en vue de leur accouplement. 19. Pont selon la 18, caractérisé en ce que ledit actionneur (10) est un vérin hydraulique, électromagnétique ou électrique. 20. Pont selon la 19, caractérisé en ce que ledit actionneur (10) étant un vérin électrique, ledit pont comporte une source d'alimentation pour alimenter lesdits actionneurs électriques. 21. Pont selon la 19, caractérisé en ce que ledit actionneur (10) étant un vérin hydraulique, ledit pont comporte un réservoir defluide et un circuit de distribution en fluide, ledit vérin hydraulique étant relié audit circuit. 22. Pont selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce qu'il comporte une unité de contrôle et de commande pour commander individuellement le déplacement des éléments de pont (1-4), ladite unité de commande comportant un émetteur-récepteur pour recevoir des ordres de commande à distance. 23. Pont selon la 22, caractérisé en ce que ladite unité comporte des moyens électroniques pour décaler dans le temps le déplacement de chacun desdits éléments de sorte que lesdits éléments de pont (1-4) sont déployés et mis bout à bout successivement. 24. Pont selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que au moins un desdits éléments de pont (1-4) comporte au moins une saillie (11, 12), ladite saillie étant placée en avant dudit élément de pont en dessous de sa face d'accouplement et destinée à venir supporter l'élément de pont mis bout à bout avec ledit élément de pont. 25. Pont selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que le premier et le dernier desdits éléments de pont (1, 4) formant le pont en position déployé comportent sur leur extrémité libre une rampe d'accès audit pont. 26. Pont selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce que lesdits éléments de pont (1-4) étant identiques ou non ont une dimension longitudinale comprise entre environ 2 m et 6 m et une largeur comprise entre environ 1,5 et 3 m. 27. Pont temporaire à plusieurs voies de roulement, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ponts temporaires selon l'une quelconque des 1 à 26 placés en parallèle et accolés les uns aux autres.30 | E,D | E01,D03 | E01D,D03D | E01D 15,D03D 1,E01D 21 | E01D 15/12,D03D 1/00,E01D 21/06 |
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